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FR2888201
A1
REMORQUE EQUIPEE D'UN MONTE-CHARGE
20,070,112
La présente invention a pour objet une remorque équipée d'un monte-charge. Elle trouve notamment son application dans le domaine des remorques destinées à être tractées par des véhicules tels que des camping-cars, en vue de transporter par exemple des motocyclettes, de bicyclettes ou encore des bagages. Généralement, avec des véhicules tels que des camping-cars, lorsque l'on veut transporter charge extérieure telle qu'une motocyclette, 1 o une bicyclette ou encore des bagages supplémentaires, on peut soit les charger sur le toit, soit les attacher derrières sur un dispositif de type porte-bagages, soit utiliser une remorque. Le chargement sur le toit pose des problèmes évidents de sécurité et de difficultés pour monter la charge à une hauteur importante. Ces difficultés interdisent pratiquement le chargement d'objets lourds. Par ailleurs, pour des objets que l'on doit fréquemment charger et décharger, il est souhaitable de disposer d'un moyen de transport plus pratique. Les dispositifs de type porte-bagages ne permettent généralement pas de charger des objets lourds, et contribuent à la surcharge de la partie arrière du véhicule. Le chargement et le déchargement sont également peu pratiques, compte tenu de la hauteur à laquelle se situent généralement ces dispositifs. Les remorques classiques permettent généralement de charger et décharger facilement des objets tels que des bagages. Toutefois, ces remorques sont généralement difficiles à manoeuvrer, notamment en marche arrière. De plus, avec de telles remorques, se pose de façon importante le problème du chargement d'objets lourds tels que des motocyclettes par exemple. Celles-ci sont généralement chargées sur un plateau supporté par le châssis de la remorque. Or, ce châssis se trouve à une hauteur telle qu'il est impossible pour une seule personne de soulever la charge et la positionner correctement. Une solution à ce problème, lorsqu'il s'agit de charger une motocyclette ou une bicyclette, consiste alors dans l'utilisation d'une rampe d'accès. Toutefois, cette solution pose un certain nombre de problèmes pratiques. Il faut en effet systématiquement mettre en place la rampe, monter la charge, puis retirer la rampe d'accès, tout cela manuellement. Il y a donc plusieurs manoeuvres à effectuer. Par ailleurs, la mise en place n'est pas toujours aisée, si la place dont on dispose à côté de la remorque n'est pas suffisamment importante. De plus, cette 1 o rampe doit être rangée et transportée lorsqu'elle n'est pas utilisée, ce qui pose un problème de place. Enfin, même avec une telle rampe d'accès, il peut être difficile, voire impossible pour une personne seule de charger une motocyclette lourde, dans la mesure où la pente de la rampe d'accès est trop importante. Le problème qui se pose alors est donc de disposer d'une remorque permettant notamment à une personne seule de transporter et de charger une charge lourde telle qu'une motocyclette par exemple, en une seule et simple manoeuvre. L'objet de l'invention est donc d'apporter une solution aux 20 problèmes précités parmi d'autres problèmes. L'invention se rapporte donc à une remorque pour véhicule tracteur. La remorque comprend un châssis et au moins une roue De façon caractéristique, la remorque comprend en outre un monte-charge transversal se déplaçant, le long de deux guides longitudinaux inclinés vers l'avant par rapport au châssis, entre une position basse dans laquelle le monte-charge est dégagé du châssis de la remorque et proche du sol, et une position haute dans laquelle le monte-charge se trouve au- dessus du châssis et à proximité ou en avant du niveau de l'axe de la roue. Cette remorque comprend également un moyen de déplacement du monte- charge entre les positions basse et haute. 2888201 3 Une telle remorque permet donc notamment à une seule personne de monter une motocyclette sur la remorque avec moindre effort, sans l'aide d'une rampe, et en une seule manoeuvre, même si la motocyclette est de poids important. Il n'est ainsi plus nécessaire d'installer et retirer une rampe encombrante et peu pratique à chaque chargement et déchargement. Par ailleurs, même en cas d'espace relativement réduit à côté de la remorque, en amenant le monte-charge en position basse, on peut facilement charger et décharger une motocyclette par exemple. Les termes avant ou arrière, utilisés par exemple dans les 1 o expressions en avant de et en arrière de , doivent s'entendre dans la présente description comme indication de position par rapport au sens de marche du véhicule tracteur. Un premier élément en avant d'un deuxième élément s'entend donc comme un premier élément situé du côté de l'avant du véhicule tracteur par rapport au deuxième élément. De même, un premier élément en arrière d'un deuxième élément s'entend donc comme un premier élément situé du côté de l'arrière de la remorque par rapport au deuxième élément. La remorque de l'invention est présentée ci-après dans plusieurs variantes de réalisations, qui peuvent être prises seules ou en 20 combinaison avec une ou plusieurs autres de ces variantes. Dans une de ces variantes, le châssis comprend au moins deux montants longitudinaux, et chaque guide longitudinal peut être fixé en sa partie basse ou partie arrière à un des montants longitudinaux du châssis. Egalement, le châssis comprenant au moins deux montants 25 longitudinaux, chaque guide longitudinal peut être relié par sa partie haute ou partie avant à un des montants longitudinaux du châssis par l'intermédiaire d'un élément de soutien. De préférence, chaque guide longitudinal est incliné vers l'avant d'un angle approximativement égal à 45 par rapport au châssis. Le moyen de déplacement du monte-charge entre les positions basse et haute peut être de type treuil à manivelle ou motorisé. Le monte-charge peut être constitué d'un unique plateau relié en une première extrémité à un premier des deux guides longitudinaux et en une deuxième extrémité au deuxième des deux guides longitudinaux. Alternativement, le monte-charge est constitué d'un premier plateau relié à un premier des deux guides longitudinaux et d'un deuxième plateau relié au deuxième des deux guides longitudinaux. Eventuellement la roue est une roue pivotante autour d'un pivot reliant cette roue pivotante au châssis. Eventuellement encore, le pivot de la roue pivotante est muni d'un 1 o amortisseur et/ou d'un moyen de freinage du pivotement. De préférence, ce moyen de freinage du pivotement est de type rondelle de friction réglable en pression. De la sorte, les balayages latéraux intempestifs de la roue, et donc l'usure prématurée du pneu, sont limités. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après des variantes préférées de réalisation de la remorque, lesquelles sont données à titre d'exemples non limitatifs et en référence aux dessins annexés suivants. figure 1: représente schématiquement une variante de réalisation de la remorque de l'invention vue de côté, figure 2: représente schématiquement une variante de réalisation de la remorque de l'invention, vue de dessus. La figure 1 représente donc schématiquement une variante de réalisation de la remorque de l'invention vue de côté. La remorque comprend dans cette variante un châssis 1. Au-dessus et vers l'arrière de ce châssis 1, se trouve un monte-charge 3, qui se déplace entre deux guides longitudinaux dont un seul 4a est représenté compte tenu de la vue de côté. Ce guide longitudinal 4a est incliné vers l'avant par rapport au châssis 1, de préférence d'un angle 3 o approximativement égal à 45 . Le guide longitudinal 4a s'appuie, dans sa partie haute ou partie 2888201 5 avant, sur un élément de soutien 7a qui est lié à un premier montant longitudinal 6a du châssis 1. Ce montant longitudinal 6a se prolonge vers l'avant par un timon (non représenté) d'accrochage de la remorque au véhicule tracteur. s Par ailleurs, le guide longitudinal 4a est fixé en sa partie basse ou partie arrière au montant longitudinal 6a du châssis 1. Dans cette figure 1, le monte-charge 3 est représenté dans une position intermédiaire entre une position basse et une position haute. La position basse correspond à une position dans laquelle le 1 o montecharge 3 est dégagé du châssis 1 et se trouve proche du sol. Dans le cas où la roue 2 est une roue de type roue pivotante, reliée au châssis par un pivot 8, avant d'amener le monte-charge 3 dans la position basse, il convient d'escamoter la roue pivotante 5, en effectuant par exemple une courte marche arrière pour la faire pivoter et la positionner de façon perpendiculaire à la position représentée à la figure 1 (pivotement de 90 ) ou de façon opposée à la position représentée (pivotement de 180 ). Cette position du monte-charge 3 est donc suffisamment basse pour permettre le chargement par exemple d'une motocyclette par une 20 seule personne, sans rampe d'accès. La position haute correspond à une position dans laquelle le monte-charge 3 se trouve au-dessus du châssis 1, à proximité ou en avant de l'axe B de la roue 5. Dans le cas d'une roue 5 de type roue pivotante, l'axe B correspond 25 à l'axe du pivot 8. Dans le cas d'une roue 5 non pivotante, l'axe B pourra être l'axe vertical qui passe par le point de liaison de la roue 5 au châssis 1. Cette position du monte-charge 3 est donc suffisamment haute pour que le poids de l'objet chargé sur ce monte-charge 3 soit 3 o correctement réparti au dessus du châssis 1. Le monte-charge 3 s'étend donc transversalement entre les guides longitudinaux, dont le guide 4a. Il peut être constitué d'un unique plateau relié en une première extrémité à un premier des deux guides longitudinaux, et en une deuxième extrémité au deuxième de ces deux guides longitudinaux. Eventuellement, dans le cas par exemple du transport d'une motocyclette, ce monte-charge 3 peut être constitué de deux plateaux plus petits, chacun étant relié à un des guides longitudinaux et supportant une des roues de la motocyclette. Indépendamment du poids de l'objet chargé, le pivot 8 de la roue 1 o pivotante 2 peut être muni d'un amortisseur 9 et/ou d'un moyen 9 de freinage du pivotement, tel qu'une rondelle de friction réglable en pression, pour limiter les balayages latéraux intempestifs de cette roue pivotante 2, et donc pour limiter l'usure prématurée du pneu. La remorque est aussi munie d'un moyen 5 de déplacement du monte-charge entre les positions basse et haute. Ce moyen est par exemple du type treuil manuel ou motorisé, avec ou sans manivelle. La figure 2 représente schématiquement la variante de réalisation de la remorque de l'invention décrite relativement à la figure 1, mais vue de dessus. On retrouve donc l'ensemble des éléments représentés à la figure 1. Ainsi, le châssis 1 de la remorque comprend deux montants longitudinaux 6a et 6b, qui se prolongent respectivement en deux timon (non représentés) d'accrochage de la remorque au véhicule tracteur. A l'arrière de la remorque, on retrouve la roue 2, qui est éventuellement du type roue pivotante reliée alors au châssis 1 par le pivot 8. Ce pivot 8 est éventuellement muni d'un moyen 9 d'amortissement et/ou de freinage du pivotement, tel que décrit relativement à la figure 1. Le monte-charge 3 décrit également relativement à la figure 1 n'a pas été représenté dans cette figure 2, par souci de clareté. Seuls les guides longitudinaux 4a, 4b ont été représentés, entre lesquels se déplace le monte-charge 3 de la figure 1. On note la présence d'éléments de 2888201 7 renforts reliant chaque guide longitudinal 4a, 4b à la partie arrière du châssis 1, qui sont représentés mais non référencés. Par ailleurs, les parties avant ou parties hautes respectives de chaque guide longitudinal 4a, 4b s'appuient sur des éléments de soutien 5 7a, 7b qui sont respectivement reliés aux montants longitudinaux 6a, 6b du châssis 1, donc qui s'appuient à leur tour respectivement sur ces montants longitudinaux 6a, 6b du châssis 1. Un treuil 5, manuel ou motorisé, permet le déplacement du monte-charge 3 de la figure 1, entre les deux positions basse et haute décrites 10 relativement à cette figure 1. Ainsi, les deux points d'accrochage (non représentés) de la remorque au véhicule tracteur, en prolongement des deux montants longitudinaux 6a, 6b, assurent la rigidité latérale de l'accrochage. Complétés avec la roue pivotante 2, ils facilitent les manoeuvres, notamment les marches arrière. Par ailleurs, le monte-charge 3 permet par exemple à une seule personne de monter une motocyclette sur la remorque avec moindre effort et sans l'aide d'une rampe. Une remorque équipée d'un tel monte-charge 3 permet donc notamment le chargement par une seule personne d'une motocyclette sur la remorque avec moindre effort, sans l'aide d'une rampe, et en une seule manoeuvre, même si la motocyclette est de poids important. Il n'est ainsi plus nécessaire d'installer et retirer une rampe encombrante et peu pratique à chaque chargement et déchargement. De plus, même en cas d'espace relativement réduit à côté de la remorque, en amenant le montecharge en position basse, on peut facilement charger et décharger une motocyclette par exemple. Enfin, l'amortisseur 9 et/ou le moyen 9 de freinage du pivotement qui équipe le pivot 8 de la roue pivotante, limite les balayages latéraux intempestifs de la roue, et donc l'usure prématurée du pneu. L'ensemble de la description ci-dessus est donné à titre d'exemple et n'est pas limitatif de l'invention. En particulier, le nombre de points d'accrochage de la remorque au véhicule tracteur n'est pas limité à deux. De fait, le nombre de montants longitudinaux, et de timons n'est pas non plus limité à deux. Par ailleurs, le nombre de roues, pivotantes ou non, peut être s supérieur ou égal à deux, en fonction de la charge notamment. Ces roues, pivotantes ou non, seront alors bien sûr désaxées
L'invention concerne une remorque pour véhicule tracteur. Elle trouve notamment son application dans le domaine des remorques pour camping-cars, notamment pour le transport des motocyclettes, bicyclettes ou bagages.La remorque comprend un châssis et au moins une roue. De façon caractéristique, la remorque comprend également un monte-charge transversal se déplaçant, le long de deux guides longitudinaux inclinés vers l'avant par rapport au châssis, entre une position basse dans laquelle le monte-charge est dégagé du châssis de la remorque et proche du sol, et une position haute dans laquelle le monte-charge se trouve au-dessus du châssis et à proximité ou en avant du niveau de l'axe de la roue. Cette remorque comprend également un moyen de déplacement du monte-charge entre les positions basse et haute.Une telle remorque permet donc à une seule personne de charger un objet avec moindre effort, sans l'aide d'une rampe, et en une seule manoeuvre, même si l'objet est de poids important. Il n'est ainsi plus nécessaire d'installer et retirer une rampe encombrante à chaque chargement et déchargement. Par ailleurs, même en cas d'espace réduit à côté de la remorque, en amenant le monte-charge en position basse, on peut facilement charger et décharger une motocyclette.
1. Remorque pour véhicule tracteur, comprenant un châssis (1) et au moins une roue (2), caractérisée en ce qu'elle comprend: un monte-charge transversal (3) se déplaçant, le long de deux guides longitudinaux (4a, 4b) inclinés vers l'avant par rapport audit châssis (1), entre une position basse dans laquelle ledit monte-charge (3) est dégagé du châssis (1) de ladite remorque et proche du sol, et une position haute dans laquelle ledit 1 o monte-charge (3) se trouve au-dessus dudit châssis (1) et à proximité ou en avant du niveau de l'axe (B) de ladite roue (2), un moyen (5) de déplacement dudit monte-charge (3) entre lesdites positions basse et haute. 2. Remorque selon la 1, caractérisée en ce que ledit châssis (1) comprend au moins deux montants longitudinaux (6a, 6b), et chaque guide longitudinal (4a, 4b) est fixé en sa partie basse ou partie arrière à un desdits montants longitudinaux (6a, 6b) dudit châssis (1). 3. Remorque selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que ledit châssis (1) comprend au moins deux montants longitudinaux (6a, 6b), et chaque guide longitudinal (4a, 4b) est relié par sa partie haute ou partie avant à un desdits montants longitudinaux (6a, 6b) dudit châssis (1) par l'intermédiaire d'un élément de soutien (7a, 7b). 4. Remorque selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que chaque guide longitudinal (4a, 4b) est incliné vers l'avant d'un angle approximativement égal à 45 par rapport audit châssis (1). 5. Remorque selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce ledit moyen (5) de déplacement dudit monte- charge (3) entre lesdites positions basse et haute est de type treuil 2888201. 10 à manivelle ou motorisé. 6. Remorque selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que ledit monte-charge (3) est constitué d'un unique plateau relié en une première extrémité à un premier des deux guides longitudinaux (4a, 4b) et en une deuxième extrémité au deuxième des deux guides longitudinaux (4a, 4b). 7. Remorque selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que ledit monte-charge (3) est constitué d'un premier plateau relié à un premier des deux guides longitudinaux (4a, 4b) et d'un deuxième plateau relié au deuxième des deux guides longitudinaux (4a, 4b). 8. Remorque selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce ladite roue (2) est une roue pivotante autour d'un pivot (8) d'axe (B) reliant cette dite roue pivotante (2) audit châssis (1). 9. Remorque selon la 8, caractérisée en ce que ledit pivot (8) de ladite roue pivotante (2) est muni d'un amortisseur (9) et/ou d'un moyen (9) de freinage du pivotement. 10. Remorque selon la 9, caractérisée en ce que ledit moyen (9) de freinage du pivotement est de type rondelle de friction réglable en pression.
B
B62,B60
B62D,B60P
B62D 63,B60P 3
B62D 63/08,B60P 3/07
FR2889037
A1
AUTO-AGRIPPANT CROCHET-CROCHET ISSUS DE MOULAGE
20,070,202
La présente invention se rapporte à un objet, notamment moulé, ayant au moins une surface dont sont issus de moulage des crochets destinés à faire partie d'une fermeture auto-agrippante, ainsi qu'à un assemblage d'au moins deux objets, notamment moulés, de ce genre, les crochets d'un des au moins deux objets s'encliquetant dans les crochets d'un autre des au moins deux objets. Il est déjà connu dans l'art antérieur, et notamment par le brevet américain n 5 368 549, un objet moulé, d'une face duquel sont issus un champ de crochets moulés d'une pièce avec l'objet moulé lors de sa fabrication. Cet objet moulé de l'art antérieur présente l'inconvénient que les crochets qui sont réalisés par moulage, notamment par éjection de la tête de crochet d'une cavité de moulage, sont réalisés avec une forme et suivant un agencement tels qu'il n'est pas possible d'obtenir une fixation crochet dans crochet, mais uniquement une fixation crochet dans boucle avec un autre objet ou une autre partie de l'objet. En effet ces crochets ont des têtes relativement souples pour permettre leur démoulage, et un encliquetage crochets dans crochets ne tient pas, en particulier ne résiste pas à des efforts en torsion, en raison de cette relative souplesse. La présente invention vise à surmonter les inconvénients de l'art antérieur en mettant à disposition pour la première fois un objet, notamment moulé, de forme quelconque, ayant une première face dont sont issus directement de moulage un champ de crochets, qui sont aptes à coopérer avec un autre champ de crochets du même genre issus d'un deuxième objet, ou d'une autre partie de l'objet, pour une fixation ou une fermeture du type crochet dans crochet. Le fait de pouvoir réaliser cet objet par moulage en permet une fabrication à grande échelle de manière simple. Suivant l'invention, l'objet, notamment moulé, ayant au moins une surface dont sont issus, notamment directement de moulage, au moins un champ de crochets, chaque crochet étant constitué d'une partie de tige et d'une partie de tête faisant saillie latéralement de la partie de tige, les crochets étant agencés suivant des rangées, est caractérisé en ce que dans au moins une rangée, les crochets comportent au moins une succession de m crochets à tête simple de sens droit, respectivement gauche, successifs, dont la tête fait saillie de la tige dans un premier sens, et de n crochets de sens gauche, respectivement droit, successifs, à la suite des m crochets, dont la tête fait saillie au moins dans un deuxième sens gauche, respectivement droit, opposé au premier sens, m et n étant des entiers tels que 1 De préférence, tous les crochets sont à tête simple. En prévoyant ainsi une alternance de crochets dans un sens, puis dans l'autre, avec en outre une dissymétrie (m et n étant différents l'un de l'autre), on est en mesure de faire s'encliqueter les crochets d'un objet avec les crochets d'un autre objet, et donc d'obtenir une fermeture dite crochet dans crochet qui fonctionne bien, bien que les crochets n'aient qu'une tête simple (c'est-à-dire une seule tête faisant saillie d'un seul côté de la tige, et en particulier il ne s'agit pas d'une tête en champignon ou d'une double tête) et aient une forme et des dimensions et soient en une matière qui leur permettent d'être démoulés de cavités en forme de crochets en se déformant légèrement lors de l'extraction, puis en reprenant ensuite leur forme correspondant à celle du moule. Jusqu'à maintenant avec des crochets à simple tête, et notamment avec des crochets issus directement de moulage, on ne parvenait pas à obtenir une fermeture crochet dans crochet, notamment en raison de la trop grande souplesse des crochets. La dissymétrie semble faire en sorte que certains des crochets de la dite au moins une rangée s'encliquètent dans des crochets antagonistes de la fermeture, tandis que d'autres des crochets viennent buter contre la tige des crochets antagonistes pour bloquer les deux rangées des deux objets qui s'encliquètent l'une dans l'autre, pour ainsi empêcher un glissement relatif des deux rangées et assurer une fermeture crochet dans crochet qui tient bien. Suivant un perfectionnement de l'invention, dans ladite au moins une rangée, il est prévu également une succession de m' crochets à tête simple de sens gauche, respectivement droit, et de n' crochets au moins de sens droit, respectivement gauche, m' et n'étant des entiers tels que 15.. m'< n'. En ayant ainsi sur une même rangée deux successions inverses, on obtient un auto agrippant male mâle dont la fermeture fonctionne mieux en étant auto centrée. Suivant un perfectionnement de l'invention, les crochets sont disposés en rangées et colonnes et dans au moins une colonne toutes les m+n colonnes, tous les crochets sont orientés dans le même sens, et en particulier lorsque m=1 et n=2, dans une colonne toutes les trois colonnes, 1 o tous les crochets sont orientés dans le même sens. Suivant un perfectionnement de l'invention, les crochets sont agencés en rangées et colonnes, de telle manière que dans une première colonne tous les crochets sont orientés dans un même premier sens, puis dans un premier nombre pair de colonnes suivantes les crochets dans chaque rangée sont agencés par couple, les crochets de chaque couple étant orientés dos à dos dans les rangées impaires, respectivement paires, et face à face dans les rangées paires, respectivement impaires, puis dans la colonne suivante tous les crochets sont orientés dans un même deuxième sens, puis de nouveau dans un deuxième nombre pair de colonnes suivantes les crochets dans chaque rangée sont agencés par couple, les crochets de chaque couple étant orientés dos à dos dans les rangées impaires, respectivement paires, et face à face dans les rangées paires, respectivement impaires, puis de nouveau dans la colonne suivante tous les crochets sont orientés dans le premier sens. et éventuellement ainsi de suite. En particulier, il est préférable que le premier sens et le deuxième sens soient opposés l'un à l'autre, pour ainsi obtenir un auto centrage lors de l'encliquetage d'une partie mâle dans l'autre. Suivant un perfectionnement de l'invention, les crochets dans au moins une rangée sont agencés suivant un cycle de répétition constitués des m crochets à tête simple droits, respectivement gauche, et des n crochets gauches, respectivement droits. Suivant un perfectionnement de l'invention, les rangées sont décalées les unes par rapport aux autres d'un nombre de crochets compris entre 1 et mn-1. Les rangées se répètent alors au maximum toutes les m-n rangées, et en particulier lorsque m=1 et n=2, les rangées se répètent toutes les deux rangées, deux rangées contiguës étant décalées l'une par rapport à l'autre d'un crochet. Suivant un perfectionnement de l'invention, les crochets sont disposés en rangées et colonnes et dans au moins une colonne toutes les m+n colonnes, tous les crochets sont orientés dans le même sens, et en particulier lorsque m=1 et n=2, dans une colonne toutes les trois colonnes, tous les crochets sont orientés dans le même sens. Suivant un perfectionnement de l'invention, la distance inter-tige (distance entre les tiges de crochet au niveau de la dite au moins une surface) entre les deux successions de n et m crochets (entre le nième crochet des n crochets et le premier des m crochets) est plus petite que n'importe laquelle des distances inter-tige entre deux autres crochets de la rangée, et notamment cette distance est sensiblement nulle. Suivant un perfectionnement de l'invention, la distance intertige entre les deux successions de m et n crochets (entre le mième crochet des m crochets et le premier des n crochets) est supérieure à n'importe laquelle des distances inter-tige entre deux autres crochets de la rangée. Suivant un mode de réalisation préféré, la distance entre deux rangées est strictement inférieure à l'épaisseur transversale des crochets, mesurée dans le sens des colonnes, notamment perpendiculairement aux rangées, et de préférence est inférieure à la moitié de l'épaisseur transversale. La présente invention se rapporte également à un assemblage constitué d'un premier objet, notamment moulé, suivant l'invention et d'un deuxième objet, notamment moulé, suivant l'invention, les champs de crochet du premier objet engrenant les crochets du champ de crochets du deuxième objet pour fixer le premier objet au deuxième objet. II est maintenant décrit à titre d'exemple un mode de réalisation d'un 5 objet moulé et d'un assemblage suivant l'invention. Pour ce faire on se reportera aux dessins dans lesquels: la figure 1 représente un boîtier en matière thermoplastique formé par moulage d'une surface duquel font saillie des crochets suivant l'invention, la figure 2 représente en perspective une plaque de fixation intermédiaire au dos de laquelle il est possible de fixer un élément d'ancrage, par exemple une fiche en forme de sapin et comportant sur son autre face un champ de crochets suivant l'invention, la figure 3 est une vue de dessus de la plaque de la figure 2, les figures 4a et 4b sont des vues de côté d'un assemblage de deux parties ayant chacune une surface à crochets comme décrit aux figures 2 ou 3, suivant un encliquetage face avant-face avant (figure 4a) ou face avant-face arrière (figure 4b), la figure 5 est une vue de côté d'une partie de la plaque de la figure 2, la figure 6 est une vue de face d'un crochet d'un champ de crochets d'un objet suivant l'invention, la figure 7 est une vue en perspective d'une plaque à crochets ayant un agencement de crochet suivant un autre mode de réalisation 30 possible de l'invention, la figure 8 est une vue de dessus de la plaque de la figure 7, la figure 9 est une vue de côté de la plaque de la figure 7, la figure 10 représente vue de côté la deuxième rangée à partir de l'avant de la plaque de la figure 9, la figure 11 représente une partie d'une fermeture constituée de deux plaques suivant l'invention, la figure 12a représente un crochet à tête simple et à crosse simple, et lo la figure 12b représente un crochet à tête simple et à crosse double. Comme on le voit aux figures 1 à 4, des crochets font saillies d'une surface 2 d'une plaque 20 de base. Les crochets sont agencés suivant des rangées (sens CD), parallèles les unes aux autres, et des colonnes (sens MD), parallèles les unes aux autres. Dans une rangée 4 donnée, des crochets 6, 7 et 8 se suivent en succession. Le crochet 6 est orienté à droite, c'est-à-dire que sa tête de crochet fait saillie latéralement de sa tige dans le sens vers la droite de la tige aux figures, dans la direction de la rangée 4. Le crochet 7 immédiatement suivant a lui une tête qui fait saillie dans le sens vers la gauche, dans la direction de la rangée, de même que le crochet 8 immédiatement suivant dans la rangée. Le cycle repart ensuite avec un crochet droite équivalent au crochet 6, puis deux crochets gauche équivalents aux crochets 7, 8 et ainsi de suite. Dans ce cas, on a m=1 et n=2. Dans la rangée 5 immédiatement suivante, les crochets sont agencés suivant le même cycle de répétition. Cependant, les crochets 6', 7', 8' de la deuxième rangée 5 sont décalés par rapport à ceux 6, 7, 8 de la 3o première rangée 4 d'un crochet vers la gauche, c'est à dire dans le même sens que l'orientation des n crochets (7 et 8 dans le cas ici où n=2). Le crochet 7 et le crochet 8' et les crochets équivalents (même référence aux figures) à ces deux crochets dans les rangées suivantes sont alignés dans une colonne 10, dans laquelle tous les crochets 7, 8', etc... de la colonne sont orientés dans le même sens. Entre deux colonnes successives dans lesquels tous les crochets 7, 8' sont orientés de manière identique, dans les rangées impaires, par exemple la première rangée 4, les deux colonnes successives sont séparées par un ou plusieurs couple (s) de crochets (1 couple à la figure 2, 3 couples à la figure 9) dits face à face (c'est à dire dont les têtes sont orientées l'une vers l'autre), tandis que dans les rangées impaires (par exemple la rangée 5), les deux colonnes successives sont séparées par un ou plusieurs couple(s) (1 couple à la figure 2, 3 couples à la figure 9) dits dos à dos, c'est à dire dont les têtes de crochets sont orientées dans des directions opposées. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 4, une colonne sur trois est une colonne comme la colonne 10. Dans un autre mode de réalisation possible mais non représenté, on pourrait remplacer une colonne 10 sur deux (ou sur trois ou sur quatre, ou de manière aléatoire également) par une colonne du même genre mais ayant ses crochets orientés dans l'autre direction. Entre deux colonnes 10 successives, dans une rangée 4 sur deux, il y a deux crochets 8 et 6 qui sont orientés en opposition en ayant une distance inter tige, mesurée à la surface 2 le long de la rangée 4, sensiblement égale à zéro. Entre deux colonnes 10 successives, dans l'autre rangée 5 sur deux, il y a deux crochets 6', 7' dont les orientations se font face. La distance (mesurée à la surface 2 par la distance entre les tiges le long de la rangée) entre deux crochets 7 et 8 orientés dans le même sens et se suivant dans une rangée est égale sensiblement à la moitié de la distance entre deux crochets 6 et 7 dont les têtes se font face. La distance A entre deux crochets 7, 8' successifs dans une colonne est inférieure à la dimension B de la tête des crochets mesurée dans la direction de la colonne, de préférence inférieure à B/2. Aux figures 4a et 4b, on voit comment s'engrènent ou s'encliquètent les crochets d'une plaque dans les crochets d'une autre plaque pour réaliser une fermeture auto-agrippante à crochet dans crochet. A la figure 4a, la plaque 21 supérieure est identique à la plaque 20 inférieure, en étant simplement tournée de 180 . Sur la première rangée 4, un crochet 8 d'une première rangée de la plaque 20 inférieure s'encliquète par sa tête dans la tête d'un crochet 7 de la plaque 21 supérieure, un crochet 7 de la première rangée 4 de la plaque 20 inférieure s'encliquète par sa tête dans la tête d'un crochet 8 de la première rangée de la plaque supérieure, et un crochet 6 de la première rangée 4 de la plaque inférieure vient buter par sa tête contre la tige d'un crochet 8 de la plaque supérieure. De même, un crochet 6 de la rangée 4 de la plaque supérieure vient buter par sa tête contre la tige d'un crochet 8 de la plaque inférieure. Sur la deuxième rangée 5, un crochet 8' de la rangée de la plaque 20 inférieure vient buter par sa tête contre la tige d'un crochet 6' de la plaque 21 supérieure, un crochet 7' de la rangée 5 de la plaque 20 inférieure s'encliquète par sa tête dans la tête d'un crochet 8' de la rangée 5 de la plaque supérieure, et un crochet 6' de la rangée 5 de la plaque inférieure vient buter par sa tête contre la tige d'un crochet 8' de la plaque supérieure. De même, un crochet 6' de la rangée 5 de la plaque supérieure vient buter par sa tête contre la tige d'un crochet 7' de la rangée 5 de la plaque inférieure, un crochet 7' de la rangée 5 de la plaque supérieure vient buter par sa tête contre la tige d'un crochet 6' de la plaque inférieure, et un crochet 8' de la rangée 5 de la plaque supérieure vient s'encliqueter par sa tête dans un crochet 7' de la rangée 5 de la plaque inférieure. Dans le cas de la figure 4b, on a une plaque supérieure qui est également tournée de 180 par rapport à la plaque inférieure, mais qui en outre a été tourné sur elle même de sorte que la rangée avant (la rangée 4 à la figure 2) soit maintenant de l'autre côté de la plaque, en ayant été remplacée par la rangée arrière (la rangée 25 à la figure 2). Dans cette configuration, les crochets 6 de la rangée 4 de la plaque inférieure s'encliquètent par leur tête dans des crochets 7' de la rangée 25 de la plaque supérieure. Les crochets 7 de la rangée 4 de la plaque inférieure viennent buter par leur tête contre la tige d'un crochet 7' de la rangée 25 de la plaque supérieure. Les crochets 8 de la rangée 4 de la plaque inférieure viennent buter par leur tête contre la tige d'un crochet 8' de la rangée 25 de la plaque supérieure. Les crochets 6' de la rangée 25 de la plaque supérieure viennent en butée par leur tête contre la tige d'un crochet 6 de la rangée 4 de la plaque inférieure. Les crochets 8' de la rangée 25 de la plaque supérieure viennent en butée contre la tige d'un crochet 7 de la rangée 4 de la plaque inférieure et les crochets 7' de la rangée 25 de la plaque supérieure s'encliquètent dans les crochets 6 de la rangée 4 de la 1 o plaque inférieure. De même les crochets 6' d'une rangée 5 de la plaque inférieure s'encliquètent par leur tête dans des crochets 8 de la rangée 24 de la plaque supérieure. Les crochets 7' de la rangée 5 de la plaque inférieure viennent buter par leur tête contre la tige d'un crochet 8 de la rangée 24 de la plaque supérieure. Les crochets 8' de la rangée 5 de la plaque inférieure viennent s'encliqueter par leur tête dans la tête d'un crochet 6 de la rangée 24 de la plaque supérieure. Les crochets 6 de la rangée 24 de la plaque supérieure viennent s'encliqueter par leur tête dans la tête d'un crochet 8' de la rangée 5 de la plaque inférieure. Les crochets 7 de la rangée 24 de la plaque supérieure viennent en butée contre la tige d'un crochet 8' de la rangée 5 de la plaque inférieure. Les crochets 8 de la rangée 24 de la plaque supérieure viennent s'accrocher par leur tête dans la tête d'un crochet 6' de la rangée 5 de la plaque inférieure. Les rangées se répètent suivant un cycle de deux. A la figure 2, la rangée 4 (rangée face avant) est la rangée la plus à l'intérieur. La rangée 5 est la rangée suivante. Elle est décalée de un crochet par rapport à la rangée 4. la rangée qui suit la rangée 5 est identique à la rangée 4, puis la rangée suivante est identique à la rangée 5 et ainsi de suite. La rangée 25 est la rangée la plus à l'extérieur (rangée face arrière). Elle est identique à la rangée 5. la rangée 24 est la rangée précédent la rangée 25. Elle est identique à la rangée 4. Un autre mode de réalisation est représenté aux figures 7 à 10. Comme dans le mode de réalisation décrit précédemment, il est prévu dans la rangée 4 (la première rangée) la plus à l'avant à la figure 7 une succession de m=1 crochet droit (crochet 6) et de n=2 crochets gauches (crochets 7 et 8). Cependant, il n'y est pas prévu une répétition de cette succession suivant un tel cycle. En revanche, dans ce mode de réalisation, il est également prévu une autre succession de m'=1 crochet gauche (crochet 106) et de n'=2 crochets droits (crochets 107 et 108). Dans les rangées impaires (par exemple la première rangée) le cycle de répétition des crochets est ainsi constitués de 1 crochet 7 gauche, suivi de trois couples de crochets dos à dos, puis d'un crochet 107 droit, puis de trois couples de crochets dos à dos, le cycle se répétant ensuite avec un crochet gauche. Dans les rangées paires (par exemple la deuxième rangées) le cycle est identique à l'exception que les couples de crochets sont des couples face à face. Suivant d'autre mode de réalisation possibles de l'invention, on pourrait prévoir un nombre de couples de crochets qui varie entre deux colonnes à crochets constants ( il s'agit des colonnes où tous les crochets sont orientés de manière identiques), cette variation pouvant être suivant une loi, par exemple croissante de 1 après chaque colonne constante, soit aléatoire. De même, on pourrait avoir une variation de l'orientation des colonnes constantes. II convient de noter que dans le cas du mode de réalisation des figures 7 à 10, les rangées paires ne sont pas des rangées paires décalées par rapport à celles ci d'un ou de plusieurs crochet(s). A la figure 11, on peut voir, à plus grande échelle, une partie d'une fermeture comportant deux plaques. Comme on peut le voir, il y est représenté le jeu J entre une tête de crochet et une tige de crochet dans le cas où la tête d'un crochet d'une des deux plaques bute contre la tige d'un crochet de l'autre plaque. Les différentes dimensions, configurations et formes de la fermeture sont choisies de sorte que le jeu résiduel J soit inférieur à la dimension E. Cette dimension E est l'intervalle entre les deux axes d'accrochage de deux crochets qui engrènent l'un dans l'autre, l'axe d'accrochage d'un crochet étant la droite verticale ou perpendiculaire à la base de la plaque et passant par le point le plus bas de la tête du crochet. En outre, la largeur L2 d'une colonne de crochets mesurée au niveau des têtes de crochet est toujours supérieure à la distance LI entre deux têtes de crochets de deux colonnes successives. Enfin, l'écartement des deux plaques est tel que la distance entre deux crochets qui engrènent l'un dans l'autre, dans la direction verticale, P, est toujours supérieure à zéro. A la figure 6, un crochet suivant l'invention est représenté en coupe longitudinale. Dans le plan de la figure, il est ainsi défini une courbe enveloppe 60 du crochet. Pour le crochet 7, on définit l'axe 62 (imaginaire) du crochet comme étant la droite perpendiculaire à la face inférieure 2 et passant par le milieu de la base 61 du crochet. On définit la droite (imaginaire) de délimitation de la tête du crochet la première droite 63 parallèle à l'axe 62 du crochet, en partant de l'axe 62 et en se décalant vers la droite (respectivement la gauche), qui coupe la courbe enveloppe 60 en deux points (64 et 65). La partie du crochet à l'extérieur de la droite 63 et au-dessus du point 64 est appelée la tête 40 du crochet. La tige 50 du crochet est définie comme la partie du crochet qui se trouve de l'autre côté du segment (64, 65) de droite de délimitation 63. De manière préférable, la tige 50 est évasée (sa largeur dans le plan de la figure 6 diminue) du bas vers le haut du crochet. En vue de dessus, le crochet a une forme rectangulaire dont la dimension en longueur (largeur horizontale de la tige dans le plan de la figure 6) et/ou en épaisseur (suivant la direction perpendiculaire à la figure 6) diminue depuis la base jusqu'à la tête. Cependant, on peut aussi avoir une épaisseur constante. De même, la tête du crochet a une forme rectangulaire vu de dessus, avec une épaisseur constante ou décroissante en section transversale de bas en haut. Pour la tête 40, on définit la plus grande épaisseur en hauteur comme étant, mesuré le long de l'axe 62 du crochet la différence entre la hauteur maximale HM de la tête (distance de la face inférieure 2 au point 75 le plus haut, mesurée parallèlement à l'axe 62) et la hauteur minimum Hm de la tête (la distance de la face inférieure 2 au point 76 le plus bas de la tête du crochet). Quant à la hauteur Ho d'accrochage, elle est égale à la distance le long de l'axe 62, entre la face inférieure 4 et le point 77 le plus haut de la section de la courbe enveloppe définissant la surface inférieure de la tête 40. On définit alors le profil de la tête comme étant le rapport (HMHo)/(HMHm). A la limite supérieure, ce profil est égal à 1, ce qui correspond à une tête de crochet horizontale ou orientée vers le haut (dans ces deux cas on a Hm=Ho). Dans le cas de crochets issus directement de moulage d'un objet très rigide, il est préférable que le profil de la tête soit supérieur à 0,55, notamment supérieur à 0,60, de préférence supérieur à 0,80, et plus préférablement supérieur à 0,9. Du côté opposé à la tête, la partie de la courbe enveloppe définissant la tige est constituée d'un arc de cercle et d'une droite 84 qui s'étend inclinée par rapport à l'axe 62 sensiblement jusqu'à couper la droite de délimitation 63. L'angle d'inclinaison est compris de préférence entre 20 2 0 et 45 . La partie de l'enveloppe définissant la tête est constituée d'un arc de cercle supérieur (définissant la surface supérieure de la tête) et d'un arc de cercle inférieur (définissant la surface inférieure de la tête) et d'un arc de cercle intermédiaire. Le rayon de l'arc de cercle supérieur est compris de préférence entre 0,10 et 0,5 mm, par exemple 0,32mm, le rayon de l'arc de cercle inférieur est compris de préférence entre 0,04 et 0,25mm, par exemple 0,12mm et le rayon du cercle intermédiaire est compris de préférence entre 0,01 et 0,10mm, par exemple 0,06mm. De préférence la partie de la courbe enveloppe définissant la tête ne comporte pas de point de rebroussement (sa fonction dérivée première est continue en tout point). L'absence de partie pointue dans la tête du crochet aidant au démoulage du crochet lors de sa fabrication. La hauteur HM est de préférence comprise entre 0,25 et 2mm, par exemple égale à 1,43. L'épaisseur de la plaque 2 est comprise de préférence entre 0,2 et 1,5 mm, par exemple 0,8mm. La hauteur Hm est comprise de préférence entre 0,1 et 1,05 mm, par exemple 0,91 mm. La hauteur Ho est comprise de préférence entre 0,15 mm et 1,25 mm, par exemple 1,12 mm. La largeur au niveau de la plaque 2 de la tige est comprise de 10 préférence entre 0,2 mm et 1,5 mm, par exemple 0,8mm. La largeur de la tige à la hauteur de l'intersection de la courbe enveloppe avec la droite de délimitation à droite (respectivement à gauche) est comprise de préférence entre 0,11 et 0,7mm, par exemple 0, 45mm. L'épaisseur en hauteur HM-Ho est de préférence comprise entre 0,10 et 0, 50 mm, plus préférablement entre 0,20 et 0,40 mm, par exemple 0,32 mm. L'épaisseur en hauteur de la base est de préférence comprise entre 0,1 mm et 4 mm, plus préférablement entre 1 et 2mm. Le rapport de l'épaisseur en hauteur HM-Ho sur l'épaisseur en hauteur de la base est inférieure à 1, de préférence inférieure à 0,5, plus 25 préférablement inférieur à 0,3, notamment inférieur à 0,2. Comme matériaux thermoplastiques appropriés, notamment les crochets sont issus de moulage d'un objet très rigide, on peut prévoir des polypropylènes ou des polyuréthanes. Par exemple, comme polypropylène, on peut choisir un mélange de polyester insaturé constitué de 50% d'homopolymère et de 50% de copolymère, ayant un index de fluidité à l'état fondu de 22g/lOmn et un module de flexion de 130,000 à 150,000psi. D'autres matériaux possibles comportent un polypropylène de la société Atofina, PPC 5660, ayant un indice de fluidité à l'état fondu de 7 et un module de flexion de 175,000 psi, des copolymères de propylène de BP Amoco (Acclear 8949 et Acctuf impact copolymer 3934X) ayant des valeurs d'index de fluidité à l'état fondu de 35 à 100, et des modules de flexion de 190.000 à 250.000 psi; des polystyrènes, des acrylonitrile butadiène styrènes, du polyéthylène haute densité, du polyéthylène linéaire basse densité, du polycarbonate. Les index à l'état fondu sont compris entre 1 et 100, et les modules de flexion compris entre 30.000 et 1.140.000 de préférence entre 100.000 et 1.000.000, plus préférablement entre 300.000 et 1.000.000. D'autres résines que des résines à base de propylène qui conviennent peuvent être du polystyrène choc, de l'acrylonitrile-butadiène 1 o stryrène, du nylon, du polyéthylène haute densité, du polyéthylène linéaire basse densité, du polycarbonate et des résines thermoplastiques olefiniques. On peut également prévoir des polypropylènes renforcés par des fibres de verre longues, ayant un module de flexion très élevé (résine 30YM240/10010 ayant un module de flexion de 856000 psi et résine40YM240/10010 ayant un module de flexion de 1.140.000 psi, vendues par la société StaMax). Dans ce cas les fibres de verre longues ne migrent pas dans les cavités (qui sont trop petites ou trop minces pour que les fibres longues y pénètrent) et on obtient une plaque rigide et pourtant des crochets suffisamment souples pour s'éjecter des cavités. On entend par rigide un objet qui ne peut pas être courbé de manière réversible au-delà d'un angle de courbure de 5 . L'objet peut être par exemple, comme représenté à la figure 1, une boite en matière plastique souple destinée par exemple à conserver des aliments, ayant une partie inférieure 100 et une partie supérieure ou couvercle 200. Une languette 300 fait saillie de la partie 100 inférieure et comporte un champ de crochets suivant l'invention, comme représenté par exemple à la figure 2. De même, le rebord 400 du couvercle comporte un champ de crochets suivant l'invention, qui par encliquetage dans les crochets de la languette 300 permettent la fermeture de la boite. L'objet, notamment moulé, par exemple la boite, peut être en un matériau plastique ou thermoplastique, rigide ou souple. En particulier il peut s'agir d'un ruban d'une face duquel sont issus des crochets formés par moulage dans un rouleau à cavités comme décrit dans la demande de brevet européen n 1042971 au nom de la demanderesse. Dans ce cas, on rapporte le ruban souple à crochets sur le ou les objets que l'on souhaite munir d'une fermeture à crochets dans crochets comme suivant l'invention. La fermeture peut également être constituée de deux rubans souples d'une face desquels, sont issus, pour chacun, des crochets formés par moulage dans un rouleau à cavité, ou par extrusion suivant le procédé décrit dans par exemple le brevet américain US-A-4056593. Plusieurs modes de réalisation ont été décrits dans cette demande, chacun ayant un certain nombre de caractéristiques. Il va de soi que doivent également être considérés comme faisant partie de cette lo description les modes de réalisation constitués d'une combinaison d'une partie ou de l'ensemble des caractéristiques de deux ou plus de deux des modes de réalisation décrits
Objet, notamment moulé, ayant au moins une surface dont sont issus, notamment de moulage, au moins un champ de crochets, chaque crochet étant constitué d'une partie de tige et d'une partie de tête faisant saillie latéralement de la partie de tige, les crochets étant agencés suivant des rangées, caractérisé en ce que dans au moins une rangée, les crochets sont agencés suivant un cycle constitué de m crochets de sens droit, respectivement gauche, successifs, dont la tête fait saillie de la tige dans un premier sens, et de n crochets de sens gauche, respectivement droit, successifs, à la suite des m crochets, dont la tête fait saillie dans un deuxième sens gauche, respectivement droit, opposé au premier sens, m et n étant des entiers tels que 1<= M< N.
1. Objet, ayant au moins une surface (2) dont sont issus au moins un champ de crochets (6, 6', 7, 7', 8, 8'), chaque crochet étant constitué d'une partie de tige (50) et d'une partie de tête (40) faisant saillie latéralement de la partie de tige, les crochets étant agencés suivant des rangées (4, 5, 24, 25), caractérisé en ce que dans au moins une rangée, les crochets sont constitués d'au moins une succession de m crochets (6; 6') à tête simple de sens droit, respectivement gauche, successifs, dont la tête fait saillie de la tige dans un premier sens, et de n crochets (7, 7' ; 8, 8') de sens gauche, respectivement droit, successifs, à la suite des m crochets, dont la tête fait saillie au moins dans un deuxième sens gauche, respectivement droit, opposé au premier sens, m et n étant des entiers tels que 1 m< n. 2. Objet suivant la 1, caractérisé en ce que tous les crochets sont à tête simple. 3. Objet suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que dans ladite au moins une rangée, il est prévu également une succession de m' crochets à tête simple de sens gauche, respectivement droit, et de n' crochets au moins de sens droit, respectivement gauche, m' et n'étant des entiers tels que 1 m'< n'. 4. Objet suivant la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les crochets sont disposés en rangées et colonnes et dans au moins une colonne de crochets à tête simple tous les crochets sont orientés dans le même sens. 5. Objet suivant l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que les crochets sont agencés en rangées et colonnes, de telle manière que 30 dans une première colonne tous les crochets sont orientés dans un même premier sens, puis dans un premier nombre pair de colonnes suivantes les crochets dans chaque rangée sont agencés par couple, les crochets de chaque couple étant orientés dos à dos dans les rangées impaires, respectivement paires, et face à face dans les rangées paires, respectivement impaires, puis dans la colonne suivante tous les crochets sont orientés dans un même deuxième sens, puis de nouveau dans un deuxième nombre pair de colonnes suivantes les crochets dans chaque rangée sont agencés par couple, les crochets de chaque couple étant orientés dos à dos dans les rangées impaires, respectivement paires, et face à face dans les rangées paires, respectivement impaires, puis de nouveau dans la colonne suivante tous les crochets sont orientés dans le premier sens. 6. Objet suivant la 5, caractérisé en ce que le premier sens et le deuxième sens sont opposés l'un à l'autre. 7. Objet suivant la 5 ou 6, caractérisé en ce que le premier nombre pair est égal au deuxième nombre pair. 8. Objet suivant l'une des 1, 2, 4, 5 ou 7, caractérisé en ce que les crochets dans au moins une rangée sont agencés suivant un 2o cycle de répétition constitués des m crochets à tête simple droits, respectivement gauches, et des n crochets au moins gauches, respectivement droits. 9. Objet suivant l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les rangées (4, 5; 24, 25) sont décalées les unes par rapport aux autres d'un nombre de crochets compris entre 1 et m-n-1. 10. Objet suivant l'une des 2 à 9, caractérisé en ce que les rangées sont décalées les unes par rapport aux autres. 11. Objet suivant l'une des 2 à 10, caractérisé en ce que la distance inter-tige (distance entre les tiges de crochet au niveau de la dite au moins une surface) entre les deux successions de n et m crochets (entre le nième crochet des n crochets et le premier des m crochets) est plus petite que n'importe laquelle des distances inter-tige entre deux autres crochets de la rangée, et notamment cette distance est sensiblement nulle. 12. Objet suivant l'une des 2 à 11, caractérisé en ce que, la distance intertige entre les deux successions de m et n crochets (entre le mième crochet des m crochets et le premier des n crochets) est supérieure à n'importe laquelle des distances inter-tige entre deux autres crochets de la rangée. 13. Objet suivant l'une des 2 à 12, caractérisé en ce que la distance entre deux rangées est strictement inférieure à l'épaisseur 1 o transversale des crochets, mesurée dans le sens des colonnes, notamment perpendiculairement aux rangées, et de préférence est inférieure à la moitié de l'épaisseur transversale. 14. Objet suivant l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que la tige des crochets est évasée, notamment la surface latérale (84) du côté opposé à la tête (40) est inclinée par rapport à la verticale à la surface (2). 15. Objet suivant l'une des précédentes, caractérisé 20 en ce qu'il comporte deux champs de crochets agencés pour pouvoir s'encliqueter l'un dans l'autre pour réaliser une fermeture de l'objet. 16. Objet suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un ruban souple d'une face duquel font saillie les crochets. 17. Objet suivant l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que l'objet est moulé, notamment en un matériau rigide. 18. Assemblage constitué d'un premier objet, notamment moulé, suivant l'une des 1 à 17, et d'un deuxième objet, notamment moulé, suivant l'une des 1 à 11, les champs de crochet du premier objet engrenant les crochets du champ de crochets du deuxième objet pour fixer le premier objet au deuxième objet.
A
A44
A44B
A44B 18
A44B 18/00
FR2898455
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE TRANSMISSION DE PAQUETS DE DONNEES
20,070,914
1. Domaine de l'invention. La présente invention concerne le domaine des télécommunications et plus précisément la transmission de paquets à haut débit. 2. Arrière-plan technologique. Selon l'état de la technique, des procédés de transmission de 10 paquets de données mettent en oeuvre des mécanismes d'acquittement de paquets afin de retransmettre les paquets erronés. Dans la couche MAC (de l'anglais Medium Access Channel ou Canal d'accès au médium ), les données à transmettre ou MSDU (de l'anglais MAC Service Data Unit ou unité de données de services 15 MAC ) sont encapsulées dans des PDU (ou unité de données de protocole de l'anglais Protocol Data Unit ) avec un entête MAC. Lorsque des MSDU sont transmis, ils peuvent être rassemblés (plusieurs fragments de plusieurs MSDU étant transmis dans un seul PDU) ou simplement fragmentés (seulement une partie (ou fragment) d'un MSDU est 20 transmise dans un PDU, les parties restantes étant transmises dans un ou plusieurs autres PDU). Pour des communications avec ARQ (ou requête de répétition automatique de l'anglais Automatic Repeat Request ), un fragment de MSDU est divisé en plusieurs blocs et chaque bloc doit être acquitté. Selon une norme IEEE802.16, un fragment doit comprendre des 25 blocs consécutifs qui n'ont pas été envoyés ou acquittés. Un tel procédé mis en oeuvre par un microprocesseur d'une station émettrice/réceptrice est illustré en regard de la figure 1 et commence par une étape d'initialisation 10 au cours de laquelle une variable indiquant le bloc courant pointe sur le premier bloc à transmettre. Puis, au cours d'une 30 étape 11, un ou plusieurs paquets de données correspondants à un MSDU correspondant à un ensemble de blocs sont transmis. Ensuite, au cours d'une étape 12, la station attend et reçoit un descripteur d'erreur, chaque bloc transmis étant acquitté ou non en fonction d'une bonne ou mauvaise réception par son destinataire. Puis, au cours d'un test 13, le 35 microprocesseur initialise un pointeur de bloc courant correspondant au premier bloc transmis. Ensuite, au cours d'un test 14, le microprocesseur vérifie si le bloc courant a bien été reçu par son destinataire. Dans l'affirmative, au cours d'une étape 15, le microprocesseur met à jour la liste des blocs à retransmettre en y insérant le bloc correspondant au bloc courant. Dans la négative ou suite à l'étape 15, au cours d'un test 16, le microprocesseur vérifie si le bloc courant correspond au dernier bloc transmis. Dans l'affirmative, l'étape 11 est réitérée, les blocs transmis correspondant à des nouveaux blocs ou à des blocs à retransmettre correspondant à la liste mise à jour au cours de l'étape 15. Dans la négative, au cours d'une étape 17, le microprocesseur met à jour le pointeur sur le bloc courant en le faisant pointer sur le bloc suivant transmis. Ensuite, le test 14 est réitéré. Ainsi, le processus de mise à jour de la liste des blocs à transmettre (première transmission ou retransmission suite à un mauvais acquittement) est relativement long puisque le nombre d'opérations élémentaires est élevé (au moins 2 fois (correspondant aux étapes 14 et 17) le nombre de blocs présents dans un MSDU). Cette technique présente donc l'inconvénient d'être mal adaptée aux applications (par exemple de type transmission d'un flux audiovisuel) requérant une forte réactivité. 3. Résumé de l'invention. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus particulièrement, l'invention a pour objectif d'améliorer les performances d'un système de communication (par exemple, la vitesse de détermination de blocs de données à transmettre sur un lien de communication, notamment suite à la réception de requête de retransmission). A cet effet, l'invention propose un procédé de transmission de paquets de données, comprenant les étapes suivantes : -écriture dans un premier registre d'au moins un descripteur de paquets à transmettre, chaque descripteur de paquets à transmettre comprenant des informations représentatives d'un statut de chaque paquet appartenant à l'ensemble, le statut de chaque paquet indiquant si le paquet est à transmettre ou non - détermination du premier paquet de données à transmettre à partir du contenu du premier registre et enregistrement d'un identifiant du premier paquet de données à transmettre dans un deuxième registre ; et - transmission d'un ensemble de paquets de données. Selon une caractéristique particulière, l'étape de détermination du premier paquet est une étape élémentaire effectuée en au plus un nombre de cycles d'horloge strictement inférieur à la taille du premier registre exprimée en nombre de données binaires et préférentiellement en au plus un cycle d'horloge. Selon une caractéristique préférée, le procédé comprend une étape de détermination du nombre de paquets consécutifs à transmettre avec le premier paquet de données à transmettre. Avantageusement, l'étape de détermination du nombre de paquets consécutifs à transmettre est une étape élémentaire effectuée en au plus un nombre de cycles d'horloge strictement inférieur à la taille du premier registre exprimée en nombre de données binaires et préférentiellement, en au plus un cycle d'horloge. Préférentiellement, les étapes de détermination du premier paquet et de détermination du nombre de paquets consécutifs à transmettre sont simultanées. Selon une caractéristique avantageuse, le procédé comprend une étape d'enregistrement du nombre de paquets consécutifs à transmettre 20 dans le deuxième registre. Avantageusement, la lecture du deuxième registre entraîne une mise à jour purement électronique du premier registre, du statut de chaque paquet indiqué comme étant à transmettre par le deuxième registre. Selon une caractéristique particulière, la lecture du deuxième 25 registre et la mise à jour du premier registre correspondant se font en au plus un cycle d'horloge. Selon une caractéristique particulière, au moins un du ou des descripteurs de paquets à transmettre est un descripteur d'état courant de transmission de paquets mis à jour après une réception d'un acquittement 30 de paquets correspondant à des paquets transmis préalablement ou expiration d'une temporisation faisant suite à une transmission de paquets. Avantageusement, les étapes de détermination du premier paquet de données à transmettre à partir du contenu du premier registre et d'enregistrement d'un identifiant du premier paquet de données à 35 transmettre dans un deuxième registre sont réitérées tant que le descripteur comprend des informations représentatives d'un statut correspondant à des paquets à transmettre. Préférentiellement, le paquet correspondant à un statut est identifié, au moins en partie, par la position d'une information représentative du statut. Selon une caractéristique particulière, la transmission d'un ensemble de paquets de données est effectuée sur un canal sans fil. L'invention concerne également un dispositif de transmission de paquets de données, qui comprend : - des moyens d'écriture dans un premier registre d'au moins un descripteur de paquets à transmettre, chaque descripteur de paquets à transmettre comprenant des informations représentatives d'un statut de chaque paquet appartenant à l'ensemble, le statut de chaque paquet indiquant si le paquet est à transmettre ou non ; - des moyens de détermination du premier paquet de données à transmettre à partir du contenu du premier registre et des moyens d'enregistrement d'un identifiant du premier paquet de données à transmettre dans un deuxième registre ; et - des moyens transmission d'un ensemble de paquets de données. 4. Liste des figures. L'invention sera mieux comprise, et d'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 illustre une mise en oeuvre d'une transmission de paquets connue en soi ; la figure 2 représente un réseau de communication selon un mode particulier de réalisation de l'invention ; la figure 3 illustre schématiquement un appareil du réseau de communication de la figure 2, selon un mode particulier de réalisation de l'invention ; les figures 5 à 6 présentent un procédé de transmission mis en oeuvre dans l'appareil de la figure 3 ; et la figure 7 donne un exemple de l'évolution de contenu de registres mis en oeuvre dans l'appareil de la figure 3. 5. Description détaillée de l'invention. La figure 2 représente un réseau de communication 2 selon un mode particulier de réalisation de l'invention. Le réseau 2 est, par exemple, un réseau sans fil du type IEEE802.16 et comprend : - un point d'accès 20 ; - des terminaux 21 et 22. Le point d'accès 20 est apte à émettre ou recevoir des MSDU à destination les terminaux 21 et 22 sur le lien sans fil. La figure 3 illustre schématiquement un appareil 3 correspondant au point d'accès 20 ou à l'un des terminaux 21 et 22. L'appareil 3 comprend, reliés entre eux par un bus 34 d'adresses et de données, transportant également un signal d'horloge : - un microprocesseur 31 (ou CPU) ; - une mémoire non volatile de type ROM (de l'anglais Read Only Memory ) 32 ; - une mémoire vive ou RAM (de l'anglais Random Access Memory ) 33 ; - un module 35 de transmission d'un signal sur le lien sans fil ; - un module 36 de réception d'un signal sur le lien sans fil ; et - un module 37 de gestion de blocs à transmettre. Par ailleurs, chacun des éléments 31 à 37 est bien connu de l'homme du métier. Ces éléments communs ne sont pas décrits ici. On observe que le mot registre utilisé dans la description désigne dans chacune des mémoires mentionnées, aussi bien une zone de mémoire de faible capacité (quelques données binaires) qu'une zone mémoire de grande capacité (permettant de stocker un programme entier ou tout ou partie des données représentatives d'un service audio/vidéo reçu). La mémoire ROM 32 comprend notamment un programme prog 320 . Les algorithmes mettant en oeuvre les étapes du procédé décrit ci-après sont stockés dans la mémoire ROM 32 associée à l'appareil 3 mettant en oeuvre ces étapes. A la mise sous tension, le microprocesseur 31 charge et exécute les instructions de ces algorithmes. La mémoire vive 33 comprend notamment : - dans une registre 330, le programme de fonctionnement du microprocesseur 31 chargé à la mise sous tension de l'appareil 3 ; - N descripteurs dans des registres 3311 à 331 N ; - des données audiovisuelles et/ou MDSU contenant ces données dans un registre 332 ; - une variable de premier bloc à transmettre dans un registre 333 ; et - une variable de nombre de blocs à transmettre dans un registre 334. Le module 37 de gestion de blocs à transmettre comprend : -un module 370 comprenant un registre 3700 destiné notamment à l'écriture par le CPU 31 d'un descripteur et ayant sa propre adresse pour être accessible en écriture par le CPU 15 31 via le bus 34 ; - un module 371 comprenant un registre 3710 identifiant un premier bloc et un registre 3711 identifiant un nombre de blocs auxquels le CPU 31 peux accéder en lecture, les registres 3710 et 3711 ayant chacun leur propre adresse pour être 20 accessible en lecture par le CPU 31 via le bus 34 ; et - un module 372 de traduction du contenu du registre 3700 en un identifiant de premier bloc et en un nombre de blocs. Selon l'invention, le module 37 est un bloc électronique comprenant un ou plusieurs composants discrets (par exemple du type ASIC 25 ou composant programmables) ou inséré totalement ou en partie dans un composant comprenant d'autres fonctions (par exemple ASIC comprenant les mémoires 32 et/ou 33 et/ou le CPU 31). Selon le mode de réalisation décrit les descripteurs comprennent 32 bits. Selon des variantes de réalisation de l'invention, les descripteurs ont 30 une taille fixe différente de 32 (pouvant aller de quelques bits (par exemple 8) à plusieurs centaines ou milliers de bits) ou une taille variable. Typiquement, chaque bit du descripteur correspond au statut d'un bloc à transmettre : ainsi, une valeur du statut égale à 0 correspond à un bloc à transmettre (soit pour une première transmission, soit pour une retransmission). Bien entendu, selon l'invention, d'autres significations ou valeurs (par exemple valeurs opposées à celles précédemment décrites) et d'autres formats (par exemple plusieurs bits) pour le statut sont possibles. 10 Pour des raisons de clarté, on ne décrit ici que les descripteurs relatifs aux blocs à transmettre . D'autres descripteurs peuvent être mis en oeuvre des notamment des descripteurs de blocs acquittés. Ces derniers sont mis à jour lors d'une transmission (blocs transmis indiqués comme non acquittés) et à la réception d'une trame d'acquittement (indications mise à jour en fonction du contenu de la trame d'acquittement). A la réception d'une trame d'acquittement (ou d'un descripteur d'erreur), les descripteurs transmis sont également mis à jour avec une simple opération effectuée bit à bit sur le description de blocs à transmettre. Le module 372 de traduction est mis en oeuvre sous forme électronique et préférentiellement sous forme de circuits logiques dans un composant programmable (par exemple tableau de portes (ou gatearray en anglais), PLD (de l'anglais Programmable Logic Device ou composant logique programmable)) ou dans un ASIC. Un tel circuit est, par exemple obtenu et optimisé, par une définition VHDL de son contenu, correspond, par exemple, aux équations logiques suivantes : - en fonction de la valeur des bits lus en entrée, la sortie numéro de premier bloc vaut ^ 0 si premier bit= 0 ; ^ 1 si 2 premiers bits = 10 (le premier bit lu en entrée étant celui représenté à gauche) ; ^ 2 si 3 premiers bits = 110 ; ^ 3 si 4 premiers bits = 1110 et ^ plus généralement n si les (n+1) premiers bits valent 1(n fois)0 ; - le mot de 32 bits en entrée est ensuite décalé vers la gauche de la valeur du numéro du premier bloc avec insertion à droite de 1 -puis, en fonction du mot décalé, la sortie nombre de bits vaut : ^ 1 si 2 premiers bits = 01 (le premier bit du mot décalé étant celui représenté à gauche) ; ^ 2 si 3 premiers bits = 001 ; ^ 3 si 4 premiers bits = 0001 et ^ plus généralement n si les (n+1) premiers bits valent 0(n fois)1 ; 25 30 35 Une telle mise en oeuvre du module 372 présente l'avantage de comprendre des fonctions logiques simples et requérant relativement peu de portes logiques. Par ailleurs, le module de traduction lit directement dans le registre 3700 le descripteur dont il convertit la valeur en un numéro de premier bloc et en un nombre de blocs. Ces derniers sont automatiquement stockés dans les registres respectifs 3710 et 3711 par le module 372. Ainsi, le contenu du registre 3700 est quasiment immédiatement traduit, avec une traduction enregistrée dans les registres 3710 et 3711. De cette manière, en moins d'un cycle d'horloge, suivant l'écriture dans le registre 3700, les registres 3710 et 3711 sont mis à jour. Le CPU 31 écrivant un descripteur dans le registre 3700 peut donc lire dès le cycle d'horloge suivant le contenu des registres 3710 et 3711. Selon un mode avantageux de réalisation de l'invention, un accès en lecture des deux registres 3710 et 3711 entraîne une mise à jour automatique du contenu du registre 3700 via une liaison 373 entre les modules 371 et 370. Cette mise à jour peut être effectuée par lecture de l'un des registres en supposant que ce registre est lu après l'autre ou par mémorisation des lectures des deux registres et mise à zéro dès que la mise à jour automatique du registre 3700 est effectuée. Préférentiellement, la mise à jour automatique est effectuée pendant le cycle d'horloge de la dernière lecture pour éviter les conflits d'accès en écriture au registre 3700. Pour effectuer la mise à jour, le module 371 génère un masque d'un mot de 32 bits dont les m premiers bits sont à 1 et les (32-m+1) bits sont à 0, m représentant la somme des contenus des registres 3710 et 3711. La mise en oeuvre électronique de cette génération de masque peut être obtenue à partir d'un code VHDL d'un registre à décalage initialisé à 0 et dans lequel on effectue m décalage avec un 1 en entrée. Ce masque est présenté sur la liaison 373 avec un signal de commande du module 370 pour entraîner l'écriture dans le registre 3700 du résultat d'une opération ou effectuée bit à bit entre le contenu courant du registre 3700 et le masque. La figure 4 illustre schématiquement un algorithme de transmission de paquets de données mis en oeuvre dans l'appareil 3. Au cours d'une première étape 40, l'appareils 3 initialise ses 35 différents composants et variables. Puis, au cours d'une étape 41, le CPU 31 initialise la liste des blocs à transmettre (par exemple, en fonction de l'arrivée de blocs transmis par une application non représentée sur la figure 3 pour des raisons de clarté). Ensuite, au cours d'une étape 42, l'appareil 3 transmet, sur le médium sans fil, les blocs correspondant à la liste des blocs à transmettre en lançant une temporisation (ou time-out en anglais). Puis, au cours d'une étape 43, l'appareil 3 attend soit un descripteur d'erreur ou acquittement transmis par le destinataire des blocs transmis au cours de l'étape 42, soit l'expiration de la temporisation lancée au cours de l'étape 42 (le descripteur d'erreur ayant pu être perdu). Si un descripteur d'erreur est reçu, le CPU 31 met à jour le descripteur de blocs à transmettre correspondant à l'aide une simple opération ET effectuée bit à bit avec le descripteur d'erreur reçu (en supposant une valeur égale à 1 pour un bloc acquitté et 0 pour une erreur). Si la temporisation expire, le CPU 31 met à jour le descripteur de blocs à transmettre correspondant à l'aide une simple opération ET effectuée bit à bit avec le descripteur de blocs acquittés (en supposant une valeur égale à 1 pour un bloc acquitté), un bloc étant supposé transmis (valeur 1 dans le descripteur de blocs à transmettre) étant alors marqué à transmettre puisque non acquitté. Ensuite, au cours d'une étape 44, l'appareil 3 met à jour la liste des blocs à transmettre en fonction du descripteur d'erreur reçu (le cas échéant). L'étape 42 est ensuite réitérée. Ces étapes sont mises en oeuvre en partie par le CPU 31 et en partie par le module 37. La mise en oeuvre de la partie logicielle par le CPU 31 est effectuée préférentiellement sous forme multi-tâche ou pseudo mufti- tâche, les étapes 41, 42 et 44 pouvant être effectuées par des tâches différentes. La figure 6 présente en détails l'étape 42 de transmission de blocs. Les blocs sont transmis suivant la norme IEEE 801.16. L'ensemble des blocs à transmettre possède un statut associé du type à transmettre . Lorsque le bloc a été transmis, son statut change et devient à ne pas transmettre . Le statut de chaque bloc est mémorisé à l'aide des descripteurs 3311 à 331N de 32 bits, chacun des bits correspondant au statut d'un bloc précis, le statut des 32 premiers blocs étant mémorisé dans le descripteur 3311 et le statut des 32 blocs suivant étant mémorisé dans le descripteur suivant 3312 et ainsi de suite. Pour un nombre maximal de blocs égal à 2048, N vaut 64. Lorsque qu'un paquet MSDU est à transmettre, il est découpé en blocs. Une fois la liste des blocs à transmettre mise à jour, la transmission des blocs elle-même et leur identification est effectuée selon des méthodes bien connues de l'homme du métier et ne seront pas détaillée d'avantage. En revanche, la mise à jour de cette liste, objet de l'invention, effectuée lors des étapes 42 et 44 est détaillée ci-après. Au cours d'une première étape 420, le CPU 31 initialise une variable de descripteur courant ou p avec un pointeur sur le premier descripteur 3311. Puis, au cours d'un test 421, le CPU 31 vérifie si le descripteur courant indique des blocs à transmettre en comparant son contenu avec la FFFFFFFFH (le suffixe H indiquant une notation hexadécimale). Si un bloc au moins est à transmettre, au cours d'une étape 422, le CPU 31 écrit le contenu du descripteur courant dans le registre 3700. Comme indiqué précédemment, les registres 3710 et 3711 sont alors mis à jour à l'aide du module 372. Puis, au cours d'une étape 423, le CPU 31 lit le contenu des registres 3710 et 3711 et le mémorise respectivement dans les registres 333 et 334 de la mémoire RAM 33. Puis, au cours d'un test 424, le CPU 31 vérifie que le nombre de blocs à transmettre n'est pas nul. Si le nombre de blocs à transmettre n'est pas nul, alors, au cours d'une étape 425, le CPU crée un ensemble de blocs à transmettre et met à jour la mémoire 231 p et l'étape 423 est réitérée. Suite à une réponse négative au test 421 ou positive au test 424, au cours d'un test 427, le CPU 32 vérifie si le descripteur courant est le dernier descripteur à tester. Dans la négative, au cours d'une étape 428, le CPU 31 met à jour la variable de descripteur courant en la faisant pointer sur le descripteur suivant. Ensuite, l'étape 422 est réitérée. Dans l'affirmative, au cours d'une étape 429 (dernière étape de l'étape 42), s'il y a des blocs à transmettre, ces blocs sont transmis sur le médium sans fil en mettant à jour des descripteurs de transmission (non illustrés). La figure 6 présente en détails l'étape 44 de mise à jour des descripteurs. Au cours d'un test 440, le CPU 31 vérifie que des descripteurs d'acquittement transmis par le destinataire des paquets MSDU sont reçus. Dans l'affirmative, le CPU 31 met à jour les descripteurs 3311 à 331 N en fonction des descripteurs reçus, les bits de statut à 0 correspondant à des blocs non acquittés par le destinataire, ces blocs étant à retransmettre, et les bits de statut à correspondant à des blocs acquittés. Dans la négative, le CPU 31 met à jour les descripteurs 3311 à 331N en indiquant un statut à 0 pour chacun des blocs transmis précédemment. L'étape 44 s'achève après la mise en oeuvre de l'une des étapes 441 ou 442. A titre illustratif, la figure 7 donne un exemple de l'évolution de contenu de registres correspondant à un descripteur particulier. Suite à l'envoi de 32 blocs correspondant à un descripteur, l'appareil 3 reçoit un descripteur d'erreur 70 que la CPU 31 écrit dans la mémoire 331 à 331N correspondant avant de le traiter suivant les étapes 422 à 426. En particulier, au cours de l'étape 422, le CPU écrit le contenu du descripteur 70 dans le registre 3700. On suppose, à titre illustratif, que le contenu du descripteur 70 est E1 FO3FFFH (représenté en binaire sur la figure 7), les premiers bits étant représentés à gauche (bits de poids forts). Les registres 3710 et 3711 contiennent alors respectivement 3 (le premier 0 étant en troisième position) et 4 (il y a quatre 0 consécutifs à partir de la troisième position). Au cours de l'étape 423, le CPU 31 lit le contenu des registres 3710 et 3711 et le module 371 crée un masque 72 (valant FE000000H) qu'il transmet au module 370 qui effectue une opération 78 de ou avec le contenu 70 du registre 3700 pour enregistrer une nouvelle valeur 73 (valant FFFO3FFFH) dans le registre 3700. La valeur du nombre de blocs lue étant égale à 4, l'étape 423 est réitérée. Les registres 3710 et 3711 comprennent maintenant les valeurs respectives 12 et 6. Au cours de l'étape 423, le CPU 31 lit ces valeurs ce qui entraîne la création d'un masque 75 valant FFFFC000H par le module 371 et une opération 79 de ou avec le contenu 73 du registre 3700 par le module 370 et un enregistrement d'un descripteur 76 tout à 1 dans le registre 3700. La valeur du nombre de blocs à transmettre est alors nulle et la valeur du 1er bloc est mise à une valeur arbitraire ou une valeur prédéfinie non comprise entre 0 et 31 inclus. Au cours du test 424, le CPU 31 détecte alors la fin de l'identification des blocs à transmettre pour le descripteur courant. Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits précédemment. En particulier, l'architecture de l'appareil d'émission/réception peut être différente de celle illustrée en figure 3, dans la fonction respective et/ou la forme des éléments (les fonctions des éléments électroniques peuvent notamment être regroupées dans un nombre restreint de composants ou, au contraire, éclatés dans plusieurs composants) et leur agencement. En outre, le module de gestion de blocs à transmettre peut aussi avoir une structure différente, les fonctions de traduction pouvant être notamment intégrées à l'un des modules associés aux registres. Par ailleurs, selon l'invention, le module de gestion de blocs à transmettre peut être associé à l'ensemble des descripteurs ou, au contraire, l'appareil peut comprendre plusieurs modules de gestion de blocs à transmettre, chacun de ces modules étant associé à un ou plusieurs descripteurs. L'invention ne se limite pas non plus à la transmission de données suivant une norme de communication sans fil (par exemple IEEE802.16) mais concerne également tout mode de transmission utilisant des descripteurs de blocs de paquets à transmettre. De plus, selon des variantes de l'invention, les descripteurs de paquets à transmettre ne sont pas nécessairement associés à des descripteurs d'erreurs mais correspondent à tout type de statuts particuliers devant entraîner une transmission de blocs de données (notamment expiration d'une temporisation). Selon une variante de l'invention, le module électronique de gestion de blocs ne met en oeuvre que l'une des fonctions de détermination du premier bloc à transmettre ou de détermination du nombre d'informations de statuts consécutives ayant ou n'ayant pas une valeur prédéterminée à partir d'un rang particulier. En outre, l'invention ne se limite pas aux transmissions sans fil mais concerne toutes les transmissions sur un médium quelconque, et notamment sur des canaux filaires bruités ou sur un canal d'enregistrement
L'invention concerne une transmission de paquets de données. Afin de simplifier la gestion de paquets à transmettre, on met en oeuvre :- une écriture dans un premier registre (370) d'au moins un descripteur (3700) de paquets à transmettre, chaque descripteur de paquets à transmettre comprenant des informations représentatives d'un statut de chaque paquet appartenant à l'ensemble, le statut de chaque paquet indiquant si le paquet est à transmettre ou non ;- détermination du premier paquet (3710) de données à transmettre à partir du contenu du premier registre et enregistrement d'un identifiant du premier paquet de données à transmettre dans un deuxième registre (371); et- transmission d'un ensemble de paquets de données.
1. Procédé de transmission de paquets de données, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - écriture (422) dans un premier registre (370) d'au moins un descripteur (3700) de paquets à transmettre, chaque descripteur de paquets à transmettre comprenant des informations représentatives d'un statut de chaque paquet appartenant audit ensemble, le statut de chaque paquet indiquant si ledit paquet est à transmettre ou non ; - détermination du premier paquet (3710) de données à transmettre à partir du contenu dudit premier registre et enregistrement d'un identifiant du premier paquet de données à transmettre dans un deuxième registre (371) ; et - transmission d'un ensemble de paquets de données. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape de détermination du premier paquet est une étape élémentaire effectuée en au plus un nombre de cycles d'horloge strictement inférieur à la taille du premier registre exprimée en nombre de données binaires. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ladite étape de détermination du premier paquet est une étape élémentaire effectuée en au plus un cycle d'horloge. 25 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de détermination du nombre de paquets consécutifs à transmettre avec ledit premier paquet de données à transmettre. 30 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que ladite étape de détermination du nombre de paquets consécutifs à transmettre est une étape élémentaire effectuée en au plus un nombre de cycles d'horloge strictement inférieur à la taille du premier registre exprimée en nombre de données binaires. 35 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ladite étape de détermination du nombre de paquets consécutifs à transmettre est une étape élémentaire effectuée en au plus un cycle d'horloge. 7. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que lesdites étapes de détermination du premier paquet et de détermination du nombre de paquets consécutifs à transmettre sont simultanées. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé qu'il comprend une étape d'enregistrement du nombre de paquets consécutifs à transmettre dans ledit deuxième registre. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la lecture du deuxième registre entraîne une mise à jour purement électronique du premier registre, du statut de chaque paquet indiqué comme étant à transmettre par le deuxième registre. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la lecture du deuxième registre et la mise à jour du premier registre correspondant se font en au plus un cycle d'horloge. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'au moins un dudit ou desdits descripteurs de paquets à transmettre est un descripteur d'état courant de transmission de paquets mis à jour après une réception d'un acquittement de paquets correspondant à des paquets transmis préalablement ou expiration d'une temporisation faisant suite à une transmission de paquets. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que lesdites étapes de détermination du premier paquet de données à transmettre à partir du contenu dudit premier registre et d'enregistrement d'un identifiant du premier paquet de données à transmettre dans un deuxième registre sont réitérées tant que le descripteur comprend des informations représentatives d'un statut correspondant à des paquets à transmettre. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que le paquet correspondant à un statut est identifié, au moins en partie, par la position d'une information représentative du statut. 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que la transmission d'un ensemble de paquets de données est effectuée sur un canal sans fil. 15. Dispositif (3) de transmission de paquets de données, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens d'écriture dans un premier registre (370) d'au moins un descripteur de paquets à transmettre, chaque descripteur de paquets à transmettre comprenant des informations représentatives d'un statut de chaque paquet appartenant audit ensemble, le statut de chaque paquet indiquant si ledit paquet est à transmettre ou non ; - des moyens de détermination du premier paquet de données à transmettre à partir du contenu dudit premier registre et des moyens d'enregistrement d'un identifiant du premier paquet de données à transmettre dans un deuxième registre (371) ; et - des moyens transmission d'un ensemble de paquets de données.
H
H04
H04L
H04L 12,H04L 49
H04L 12/56,H04L 49/901
FR2898460
A1
THERMOPLONGEUR ELECTRIQUE POUR BAINS DE METAUX LIQUIDES
20,070,914
Domaine de l'invention La présente invention concerne les thermoplongeurs électriques destinés à maintenir en fusion un bain de métal liquide. Par métal liquide, nous entendons tous les métaux purs (aluminium, magnésium, zinc, plomb, étain...) mais également tous leurs alliages dont la température de fusion est généralement comprise entre 200 et 1000 C. Exposé de l'art antérieur Les thermoplongeurs électriques sont déjà largement utilisés dans l'industrie afin de maintenir à température constante des fours de fusion. Ils se présentent pour la plupart sous la forme d'un élément axisymétrique placé verticalement dans le four. Ils sont généralement suspendus par la paroi supérieure du four. Le thermoplongeur comporte une zone chauffante qui doit être immergée dans le produit à chauffer et une zone non chauffante permettant de faire le lien entre la zone chauffante et le boîtier d'alimentation électrique. La partie inférieure du thermoplongeur étant plongée dans le liquide, elle est nécessairement fermée et étanche, par conséquent toutes les connections électriques se font par la partie supérieure du thermoplongeur. La zone chauffante comporte un élément chauffant interne porté à haute température par le passage d'un courant électrique. Cet élément chauffant interne transmet sa chaleur à une gaine constituant le corps du thermoplongeur, qui transmet à son tour la chaleur au métal ou à l'alliage en fusion. Les principales caractéristiques de ce type de refroidisseur concernent la température de fonctionnement élevée (par exemple de l'ordre de 800 C au niveau de la gaine dans le cas d'un bain d'aluminium liquide), la densité de puissance élevée au niveau de la zone chauffante et la forte agressivité chimique des bains de métal en fusion (notamment à proximité de l'interface libre des matériaux fondus). Cette agressivité impose l'emploi de matériaux spécifiques pour la réalisation de la gaine : carbure de silicium, sialon, nitrure de silicium, composite carbone/carbone, graphite, alumine, nitrure de bore, ... Par exemple, la demande française 272088 décrit le cas du nitrure d'aluminium utilisé soit en tant que matériau massif pour la réalisation de la gaine, soit en tant que revêtement sur un substrat standard. Le brevet australien AU-B-52441/86 reprend le même concept en cherchant à appliquer un revêtement protecteur ayant le même coefficient de dilatation que le métal constituant la gaine ce qui permet de résister aux contraintes de dilatations différentielles. Les éléments chauffants sont généralement réalisés sous la forme d'un fil métallique résistif (demandes françaises FR-A-2623043, 2641930), d'un élément en carbone placé dans une atmosphère inerte afin d'éviter son oxydation à haute température (demandes françaises FR-A-2864416, 2622382, 2559886, brevet européen EP0510701A2), d'un matériau de type semi-conducteur placé entre deux électrodes (brevet US 4039737). Les matériaux doivent permettre de supporter une température de fonctionnement en continu de l'ordre de 1000 à 1200 C au niveau du fil résistif. C'est la raison pour laquelle on retrouve, dans les résistances de type métallique, les alliages à base de nickel-chrome, de tungstène ou de molybdène. Les résistances à base de carbure de silicium ou de bisiliciure de molybdène peuvent être utilisées sous une atmosphère oxydante (air) tandis que le carbone ou les composites à base de carbone nécessitent de fonctionner sous une atmosphère neutre ou réductrice. Cependant l'utilisation de résistances non métalliques nécessite généralement l'emploi de transformateur électrique permettant d'adapter les caractéristiques du réseau principal à celles de la résistance. Ce point est d'autant plus crucial que certains éléments chauffants présentent des variations de résistance en fonction de la température mais également en cours de vieillissement (notamment les carbures de silicium). Résumé de l'invention La présence invention vise un thermoplongeur de forme allongée permettant de chauffer des bains de métal liquide tout en supportant les contraintes liées à ces bains (température de fonctionnement élevée, résistance au chocs thermiques, résistances à la corrosion, durée de vie importante). Un autre objet de l'invention consiste à utiliser une résistance électrique de type métallique permettant une alimentation électrique directe du thermoplongeur à partir du réseau principal sans utilisation de transformateur. Un autre objet de l'invention est de pouvoir proposer un branchement permettant 25 une alimentation directe du thermoplongeur sous un réseau triphasé. Un autre objet de l'invention est d'assurer une durée de vie suffisante et une fiabilité permettant l'utilisation du thermoplongeur dans un cadre industriel. Dans ce but, la présente invention prévoit la mise en place d'une résistance électrique métallique sur une âme réfractaire. Deux zones peuvent alors être considérées : - une zone chauffante sur laquelle la résistance est enroulée en hélicoïde. Cette résistance peut être constituée d'un seul fil pour une alimentation sous une tension monophasée ou de trois fils reliés en un point commun permettant une alimentation sous une tension triphasée. Dans ce cas les 3 fils décrivent trois hélicoïdes imbriquées les unes dans les autres. une zone froide sur laquelle le fil métallique est placé dans l'axe longitudinal du thermoplongeur et pour laquelle le fil métallique a une valeur ohmique plus faible que dans la zone froide. Cette zone froide permet de faire le lien électrique entre le réseau électrique externe et la zone chauffante. Le matériau constituant l'âme doit être réfractaire afin de supporter la température maximale des fils métalliques lors du fonctionnement, isolant électrique afin de ne pas mettre les fils métalliques en court circuit et conducteur thermique afin de favoriser le refroidissement des fils métalliques constituant la résistance. L'ensemble ainsi constitué est placé dans une gaine en céramique ou en métal avec revêtement protecteur. Cette gaine est ensuite placée dans le métal en fusion afin de maintenir ce dernier en température. Le diamètre extérieur de l'âme réfractaire équipée des fils résistifs étant inférieur au diamètre intérieur de la gaine, il est nécessaire de placer un matériau conducteur thermique et isolant électrique entre l'âme et la gaine. Ce matériau doit également supporter la température de fonctionnement des fils résistifs et être compatible avec les différents matériaux employés. II peut, par exemple, être obtenu par compactage d'une poudre réfractaire et thermiquement conductrice. Il est essentiel d'assurer un bon transfert thermique par conduction entre les fils et la gaine sinon les échanges thermiques auront lieu essentiellement par rayonnement avec pour conséquence une forte augmentation de la température du fil pouvant conduite à sa destruction (surchauffe, fusion...). Par ailleurs, ce transfert thermique doit être stable dans le temps afin d'assurer une durée de vie suffisante au produit. Le transfert thermique ne doit pas se dégrader sous l'effet des cycles thermiques et des écarts de dilatation différentielle entre les différents matériaux. L'âme réfractaire pourra être percée longitudinalement en son centre sur une partie de sa longueur afin de recevoir un thermocouple permettant une mesure de température de l'élément chauffant. Cette mesure peut être utilisée pour la régulation en température du bain de métal en fusion ou pour un contrôle des surchauffes du thermoplongeur. La partie supérieure du thermoplongeur doit ensuite être fermée de manière étanche afin d'empêcher l'humidité, ou d'autres pollutions, d'entrer dans le thermoplongeur. Cette fermeture peut avantageusement être réalisée avec un mastic silicone ou acrylique permettant d'obtenir une bonne étanchéité avec la gaine et les fils d'amenée de courant tout en ayant une bonne tenue en température. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'exemples de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 donne une vue en coupe longitudinale d'un exemple de réalisation classique d'un thermoplongeur dans le cas d'une alimentation monophasée ; la figure 2 donne une vue en coupe du thermoplongeur suivant la ligne II-II de la figure 1 ; la figure 3 donne une vue en coupe du thermoplongeur suivant la ligne IV-IV de la figure 1 ; la figure 4 donne une vue en perspective de l'âme réfractaire sur la partie 30 chauffante dans le cas d'une alimentation monophasée ; la figure 5 donne une vue en perspective de l'âme réfractaire sur la partie chauffante dans le cas d'une alimentation triphasée ; la figure 6 donne une vue en perspective de l'âme réfractaire au niveau de la zone de transition dans le cas d'une alimentation monophasée ; la figure 7 donne une vue en perspective du thermoplongeur au niveau de la transition entre zone chauffante et zone froide dans le cas d'une alimentation monophasée. Description détaillée 10 La figure 1 présente, à titre d'exemple, une coupe d'un thermoplongeur dans le cas où ce dernier est alimenté par une source monophasée. Ce thermoplongeur est destiné à être monté sur un four ou une poche contenant le métal en fusion 6. Ce 15 métal 6 a préférentiellement un point de fusion compris entre 200 C et 1000 C. II s'agit usuellement d'aluminium, de magnésium, de plomb ou de zinc ainsi que de leurs alliages respectifs. Le thermoplongeur est habituellement monté sur la paroi supérieure du four 5 mais des implantations en face latérales ou inférieures sont également permises. Le thermoplongeur comporte deux zones sur sa longueur : 20 une zone chauffante (partie chaude) Lc qui doit nécessairement être immergée dans le métal en fusion 6 sous peine d'entraîner une destruction du thermoplongeur. La distance minimale entre la surface libre du liquide et le haut de la zone chauffante doit être de 3 à 6 cm. - une zone non chauffante (partie froide) Lf permettant de faire le lien entre la 25 zone chauffante Lc et l'alimentation électrique 7. La température le long de cette zone froide Lf, varie de la température de fonctionnement à la température ambiante. La puissance dissipée par le thermoplongeur sur cette zone froide Lf doit être aussi faible que possible afin d'éviter des surchauffes du thermoplongeur lorsque ce dernier est dans l'air ou dans un 30 manchon isolant comme par exemple lors de la traversée de la paroi 5. L'élément chauffant 8 du thermoplongeur est constitué d'une âme 9 en matériau réfractaire supportant le fil résistif 10 et les fils d'amenée de courant 16. Cette âme 9 comporte deux zones sur sa longueur : une zone sur laquelle sont réalisées des rainures hélicoïdales. Cette zone correspond à la zone chauffante Lc du thermoplongeur. - une zone sur laquelle sont réalisées des rainures droites. Cette zone correspond à la zone froide Lf du thermoplongeur. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, cette âme 9 est réalisée en céramique ayant une bonne tenue aux chocs thermiques et une bonne tenue à la température comme par exemple du nitrure de bore, de l'alumine, du nitrure d'aluminium, du carbure de silicium... Dans le cas d'un bain d'aluminium en fusion, la température du bain étant de 750 C environ, la température du fil chauffant 10 sera de l'ordre de 1000 à 1050 C. Le matériau choisi doit donc supporter ce niveau de température en continu. Différents procédés peuvent être envisagés pour la réalisation de cette âme (par exemple l'usinage, le moulage ou le pressage isostatique). Le procédé sera retenu en fonction du matériau et en en fonction du nombre de pièce à réaliser. Comme les fils chauffants 10 sont enroulés sur l'âme 9, il est nécessaire que cette âme soit électriquement isolante afin d'éviter les courts circuits entre les fils 10. Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention il est possible d'utiliser une âme en métal réfractaire à condition d'appliquer un dépôt sur cette âme afin de réaliser l'isolation électrique pour des tensions usuelles de quelques centaines de Volt. Ce dépôt peut, par exemple, être à base d'alumine, de silice, de nitrure d'aluminium ou de carbure de silicium. Le coefficient de dilation du matériau constituant le dépôt doit être proche de celui du matériau constituant l'âme afin d'éviter l'apparition de craquelures ou de fissures au cours du temps qui pourraient nuire à l'isolation électrique des fils résistifs 10 et donc nuire à la durée de vie du thermoplongeur. Le fil résistif 10 est placé dans les rainures hélicoïdales de l'âme 9. Ce fil résistif 30 est de préférence de nature métallique comme par exemple à base de nickel/chrome, de tungstène ou d'alliage de chrome... Le fil d'amenée de courant 16 est placé dans les rainures droites de l'âme 9. Ce fil d'amenée de courant est également de préférence de nature métallique (chrome, nickel, cuivre ....). L'élément chauffant 8 ainsi constitué est placé dans une gaine 11 partiellement immergée dans le métal en fusion 6. Cette gaine doit résister à des températures proches de 1000 C, être bonne conductrice thermique afin d'assurer un bon transfert thermique entre l'élément chauffant 8 et le métal en fusion 6 et être compatible avec les bains de métaux fondus dans lesquels elle est plongée. A titre d'exemple, les matériaux constituant cette gaine peuvent être des composés à base de : carbure de silicium, sialon, nitrure de silicium, alumine, composite carbone/carbone, graphite, nitrure de bore... De plus cette gaine ne doit pas être poreuse afin d'éviter la pénétration de l'alliage dans le thermoplongeur. Le diamètre externe de l'élément chauffant 8 étant inférieur au diamètre interne de la gaine 11, il est nécessaire de combler l'espace annulaire ainsi créé par un matériau 12 réfractaire, isolant électrique et bon conducteur thermique permettant d'assurer le transfert thermique entre les fils résistifs 10 et la gaine 11. Ce matériau 12 peut avantageusement être obtenu sous la forme d'une poudre céramique, compactée, permettant un contact intime avec les fils résistifs 10 et avec la gaine 11. A titre d'exemple, ce matériau 12 peut être obtenu à partir d'une poudre de nitrure de bore, de nitrure d'aluminium ou de magnésie. L'âme réfractaire 9 peut être percée longitudinalement par un trou 13 permettant le passage d'un thermocouple 14. Ce thermocouple 14 peut être positionné de préférence au niveau de la partie supérieure de la zone chauffante Lc. La mesure de température peut être utilisée par exemple pour réguler le bain en température ou pour protéger le thermoplongeur de surchauffes éventuelles notamment lors de l'ouverture du four où en cas d'abaissement du niveau de métal liquide au-dessous de la zone chauffante. La partie supérieure du thermoplongeur comporte une fermeture 15 permettant de faire une étanchéité de l'élément chauffant par rapport au milieu extérieur afin de le protéger contre toute pollution (poussière, humidité) qui pourrait réduire sa durée de vie. Compte tenu de l'environnement du thermoplongeur et de sa position au-dessus du four, la température peut atteindre une centaine de degré. II est donc conseiller d'utiliser un matériau de type mastic silicone ou acrylique afin de s'assurer de cette étanchéité. La liaison entre le réseau électrique principal 7 et les amenées de courant 14 est 5 effectué selon les règles de l'art avec des fils électriques standards connectés aux amenées 14 par l'intermédiaire de manchon 16. La figure 2 donne une vue en coupe selon la ligne II-II de la figure 1. Cette coupe est donc réalisée au niveau de le zone chauffante Lc du thermoplongeur. L'âme 9 10 comporte des rainures hélicoïdales 20 à l'intérieur desquelles est placé le fil résistif 10. L'ensemble est placé dans la gaine 11. Le jeu annulaire est rempli du matériau réfractaire 12 (isolant électrique et conducteur thermique). A titre d'exemple, le diamètre intérieur de la gaine 11 est de 16 mm, le diamètre de l'âme 9 est de 13 mm et les fils chauffants ont un diamètre de 0,5 mm. Le jeu annulaire rempli par 15 le matériau réfractaire 12 a donc un rayon de 1,5 mm. L'utilisation d'une poudre compactée est particulièrement pertinente puisqu'elle permet un contact intime avec la gaine 11 d'une part, mais aussi avec le fil résistif 10 : la poudre compactée, utilisée en tant que matériau réfractaire 12, permet d'assurer un bon contact thermique entre le fil résistifs 10 et l'âme 9 au niveau des rainures hélicoïdales 20. 20 Ce bon contact permet de réduire les points chauds au niveau du fil et donc d'assurer une durée de vie suffisante et une fiabilité permettant l'utilisation du thermoplongeur dans un cadre industriel. 25 La figure 3 donne une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1. Cette coupe est donc réalisée au niveau de la longueur froide Lf du thermoplongeur. L'âme 9 comporte des rainures droites 21 à l'intérieur desquelles sont placés les fils d'amenée de courant 16 permettant de faire la liaison électrique entre le fil résistif 10 de la zone chauffante Lc et l'extérieur du thermoplongeur. Le fil 16 peut être de 30 même nature que le fil 10. Cependant, la puissance thermique dissipée sur la zone froide doit être aussi faible que possible car le thermoplongeur n'est pas immergé dans le métal. Par conséquent, la résistance électrique du fil d'amenée de courant 16 doit être aussi faible que possible. Il est donc préférable d'avoir un fil 16 de nature différente de celle du fil 10, par exemple du cuivre ou du molybdène (métaux bons conducteurs électriques), ou un fil ayant une section nettement supérieure à celle du fil 10 (par exemple un diamètre de 2 mm). Ces deux paramètres peuvent être conjugués afin de diminuer au maximum la résistance des fils d'amenée 16. La figure 4 donne une vue en perspective de l'âme 9 au niveau de la longueur chauffante dans le cas d'une alimentation électrique en monophasé. L'âme 9 comporte 2 rainures hélicoïdales 20a et 20b recevant les fils résistifs 10. Les dimensions des rainures 20 (pas, profondeur, largeur) peuvent être ajustées aux dimensions des fils 10 afin d'ajuster les performances du thermoplongeur aux caractéristiques électriques de la source et aux besoins de l'utilisateur. Le fil résistif 10 est placé dans les rainures. A l'extrémité de l'âme 9, les fils résistifs placés dans chaque rainure 20a et 20b sont reliés afin d'assurer la continuité électrique. La figure 5 donne une vue en perspective de l'âme 9 au niveau de la longueur froide dans le cas d'une alimentation électrique en triphasé. L'âme 9 comporte 3 rainures hélicoïdales 20a, 20b et 20c recevant les fils résistifs 10. Ces trois rainures indépendantes, dont les dimensions sont également ajustées en fonction des performances demandées au thermoplongeur, permettent de recevoir les fils résistifs 10. Afin de réaliser un montage de type étoile sous un réseau triphasé, les 3 fils placés dans les trois rainures hélicoïdales 20 sont reliés entre eux à l'extrémité de l'âme 9 (par exemple par frettage ou par soudure). La figure 6 donne une vue en perspective de l'âme 9 au niveau de la zone froide dans le cas d'une alimentation électrique en monophasé. Cette âme comporte deux rainures droites 21a et 21b permettant de recevoir les fils d'amenée de courant 16. Ces deux rainures 21 sont judicieusement réparties sur la périphérie de l'âme 9 afin d'être alignées avec les rainures hélicoïdales 20 lorsque les zones chaude et froide sont reliées. Le même principe est utilisé pour les liaisons entre les deux zones dans le cas 5 d'une alimentation en triphasé. 10
La présente invention concerne un thermoplongeur électrique, destiné à maintenir un bain de métal liquide en fusion, et constitué de deux parties : une zone chauffante (Lc) et une zone froide (Lf). Au niveau de la zone chauffante (Lc) le thermoplongeur est constitué d'une âme réfractaire (9) comportant des rainures hélicoïdales (20) dans lesquelles sont insérés les fils résistifs (10). Au niveau de la zone froide, l'âme réfractaire (9) comporte des rainures droites (21) dans lesquels sont insérés les fils d'amenée de courant (16). L'élément chauffant (8) ainsi constitué est placé dans une gaine réfractaire (11). L'espace entre la gaine (11) et l'élément chauffant (8) est rempli avec un matériau réfractaire, isolant électrique et conducteur thermique, permettant d'assurer le transfert thermique entre l'élément chauffant (8) et la gaine (11). Ce thermoplongeur peut être alimenté directement à partir du réseau électrique principal, sous tension monophasée ou triphasée.
Revendications 1. Thermoplongeur électrique, notamment pour bain de métal en fusion, caractérisé en ce qu'il contient : - une âme, réfractaire, isolante électrique et conductrice thermique comportant des rainures de forme hélicoïde sur la partie chauffante du thermoplongeur, de forme longitudinale sur la partie non chauffante, une résistance métallique est placée dans les rainures hélicoïdales de l'âme au niveau de la zone chauffante du thermoplongeur, - des fils d'amenée de courant placés dans les rainures longitudinales de 15 l'âme au niveau de la zone froide du thermoplongeur. - une gaine externe en matériau réfractaire, inerte vis à vis des métaux en fusion, - un moyen de transfert, de préférence une poudre de nitrure de bore compactée, permettant d'assurer le transfert thermique entre l'âme 20 réfractaire comportant l'élément chauffant et la gaine externe. 2. Thermoplongeur selon la 1, caractérisé en ce que l'âme réfractaire comporte deux rainures en hélicoïde permettant une alimentation 25 électrique en monophasé. 3. Thermoplongeur selon la 1, caractérisé en ce que l'âme réfractaire comporte trois rainures en hélicoïde avec un point commun en 30 extrémité de zone chauffante permettant une alimentation électrique en triphasé (montage en étoile). 4. Thermoplongeur suivant les 1 à 3, caractérisé en ce que l'âme réfractaire est réalisée en céramique obtenue par usinage, pressage ou moulage. 5. Thermoplongeur suivant les 1 à 3, caractérisé en ce que l'âme réfractaire est de nature métallique mais revêtue d'un dépôt réfractaire et isolant électrique permettant d'assurer l'isolement des fils résistifs même sous l'effet des cycles thermiques et des niveaux de température élevés. 6. Thermoplongeur suivant les 1 à 5, caractérisé en ce que les rainures longitudinales présentes sur la partie non chauffante de l'âme, ont une section supérieure à celles rencontrée sur la partie chauffante, afin de pourvoir augmenter la section des fils résistifs et ainsi réduire l'échauffement thermique au niveau de la zone non chauffante. 7. Thermoplongeur suivant les 1 à 6, caractérisé en ce que le matériau constituant les fils dans la zone froide est de nature différentes de celui constituant les fils de la zone chauffante. 8. Thermoplongeur suivant les 1 à 7, caractérisé en ce que l'âme comporte un trou dans son axe longitudinal permettant la mise en place d'un thermocouple pour la mesure de la température de la zone chauffante. 30 9. Thermoplongeur suivant les 1 à 7, caractérisé en ce que l'âme réfractaire se présente sous la forme d'un tube pour des applications où la gaine externe du thermoplongeur est de grand diamètre. 5
H,B
H05,B22
H05B,B22D
H05B 3,B22D 23
H05B 3/44,B22D 23/06
FR2891334
A1
DISPOSITIF D'AMORTISSEMENT ET AMORTISSEUR HYDRAULIQUE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,070,330
La présente invention concerne un dispositif d'amortissement à laminage hydraulique, ainsi qu'un amortisseur hydraulique comportant un tel dispositif. Les dispositifs d'amortissement à laminage hydraulique ont pour rôle d'amortir les oscillations de mouvement d'un flux hydraulique entre deux volumes délimités à l'intérieur d'un corps cylindrique, notamment à l'intérieur d'un amortisseur hydraulique. L'utilisation classique d'un amortisseur hydraulique est celle que l'on en fait dans les véhicules automobiles où ils sont utilisés dans les suspensions. La suspension d'un véhicule automobile a pour rôle de réduire les chocs provoqués par le déplacement du véhicule sur une surface non homogène, notamment sur une surface comportant toute sorte de dénivellements. Les amortisseurs permettent à chaque roue de rester toujours en contact avec la surface sur laquelle le véhicule évolue et permettent ainsi de conserver une assiette de caisse la plus constante possible. Ce résultat est obtenu en interposant entre la caisse ou le châssis d'un véhicule automobile et les roues de celui-ci un élément capable de transformer l'énergie des oscillations de la caisse et celle des roues en un travail de laminage d'un fluide hydraulique passant de manière forcée entre deux volumes délimités à l'intérieur de cet élément. Dans sa forme la plus simple, un dispositif d'amortissement à laminage hydraulique comporte un cylindre à l'intérieur duquel est disposé un piston solidaire d'une tige d'amortisseur. Le piston divise l'espace intérieur du cylindre en deux volumes remplis d'un fluide hydraulique et reliés entre eux par une ou plusieurs ouvertures calibrées pratiquées dans le piston. En attachant le dispositif d'amortissement respectivement par la tige d'amortisseur ou par le cylindre au moyeu d'une roue et par l'autre de ces deux éléments à la caisse du véhicule automobile, tout mouvement axial du piston oblige à déplacer une partie du fluide hydraulique de l'un des deux volumes vers l'autre en passant par les ouvertures du piston. Les ouvertures pratiquées dans le piston étant calibrées selon les caractéristiques d'amortissement que l'on veut obtenir, le fluide hydraulique mettra plus ou moins de temps pour passer d'un volume à l'autre. Avantageusement, certains de ces passages sont obturés par des éléments obturateurs élastiques ou des diaphragmes déformables qui ne peuvent être déplacés de leur position d'obturation que par une force minimale dépassant un seuil inférieur prédéterminé suivant les contraintes d'une application particulière. La technologie des amortisseurs hydrauliques actuelle est généralement fondée sur des disques fléchissant qui obturent des ouvertures, ou canaux hydrauliques, selon les lois d'ouverture ajustées à chaque véhicule, voire à chaque motorisation et, notamment, à chaque utilisation, et cela aussi en vue de la nature du terrain sur lequel le véhicule est destiné à évoluer et en fonction de la charge qu'il doit transporter. Selon une alternative de réalisation, les disques fléchissant des amortisseurs sont remplacés par des ensembles clapet-ressort. Cependant, il s'est avéré qu'il était difficile de maîtriser le bruit engendré par les éléments de tels amortisseurs hydrauliques et que ceux-ci montraient de grandes dispersions de la loi d'amortissement. Par ailleurs, l'évolution des véhicules automobiles (par exemple masses en hausse, bruits en baisse) et les attentes des utilisateurs des véhicules automobiles (confort, silence, sécurité active, constance des performances) exigent une amélioration des amortisseurs hydrauliques, plus particulièrement en ce qui concerne leur sensibilité thermique, leur plages de fonctionnement et leur bruyance, tout en conservant des caractéristiques positives telles qu'un potentiel de courbes complexes en compression. Le but de l'invention est donc de proposer un dispositif d'amortissement permettant de palier les 5 inconvénients des dispositifs antérieurs. Le but de l'invention est atteint avec un dispositif d'amortissement à laminage hydraulique pour amortir des oscillations de mouvement d'un fluide hydraulique entre deux volumes délimités à l'intérieur d'un cylindre, la séparation des deux volumes étant faite par un piston destiné à évoluer dans le cylindre suivant un axe principal du cylindre sous l'action d'une tige d'amortisseur et comportant des canaux permettant au fluide hydraulique de se déplacer, dans les deux sens, d'un volume à l'autre, et des moyens d'obturation tarés de ces canaux. Conformément à l'invention, le dispositif d'amortissement comprend un limiteur conformé pour se déplacer solidairement avec le piston suivant l'axe principal et les moyens d'obturation sont formés par des ensembles clapet-ressort disposés entre le limiteur et une première face du piston en regard du limiteur et par un premier disque fléchissant d'obturation disposé du côté opposé du piston par rapport au limiteur. Selon les caractéristiques particulières que l'on souhaite apporter au dispositif d'amortissement de l'invention, l'invention concerne également les caractéristiques ci-après, considérées isolément ou selon toutes combinaisons techniquement possibles: - le limiteur est indexé par rapport au piston par des moyens formant butée coopérant avec des moyens formant encoche disposés respectivement sur le limiteur et le piston, ou inversement; - le limiteur est réalisé dans le même matériau que 35 le piston; - le limiteur comporte sur sa face circonférentielle des brisejets disposés en regard de bossages circonférentiels du piston; - le limiteur est pourvu de plusieurs facettes conformées de façon à former pour le fluide hydraulique ayant passé les canaux de compression du piston, ensemble avec le piston, des chemins d'écoulement complexes permettant d'atténuer l'effet d'onde de choc susceptible d'être produit par le fluide hydraulique après ouverture d'un clapet-ressort; - le dispositif comprend deux disques fléchissants disposés du côté opposé du piston par rapport au limiteur; - le premier disque fléchissant (120) est muni de trous (121) et il est associé à un deuxième disque fléchissant disposé du côté opposé du piston (110) par rapport au limiteur; - le dispositif comprend un clapet ayant la forme générale d'un disque évidé en son centre et pourvu d'un rebord, le rebord étant pourvu d'ouvertures radiales, ledit clapet étant disposé sur le premier ou les premier et deuxième disques fléchissants; - le dispositif comprend un clapet ayant la forme générale d'un disque évidé en son centre et pourvu d'un rebord, le rebord étant pourvu d'ouvertures radiales, et le clapet est couplé au premier ou aux premier et deuxième disques fléchissants afin de former une chambre de recompression du fluide en aval des trous. Le but de l'invention est également atteint avec un amortisseur hydraulique, par exemple un amortisseur destiné à être utilisé dans un véhicule automobile, et qui comprend un dispositif d'amortissement à laminage hydraulique selon la description ci-avant. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci- après d'un mode de réalisation. La description est effectuée en relation avec les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente un dispositif d'amortissement pour un amortisseur hydraulique selon un 5 premier mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 représente un dispositif d'amortissement selon un deuxième mode de réalisation de l'invention; et - la figure 3 montre schématiquement l'emplacement 10 d'un dispositif d'amortissement de l'invention dans un amortisseur hydraulique. Comme la figure 1 le montre, et selon un premier mode de réalisation, un dispositif d'amortissement selon l'invention comporte, dans sa configuration de base, un dispositif d'amortissement à laminage hydraulique qui comprend un piston 30 destiné à évoluer dans un cylindre hydraulique C (voir figure 3) suivant un axe principal X du cylindre C sous l'action d'une tige d'amortisseur D. Le piston 30 sépare deux volumes A, B délimités à l'intérieur du cylindre C. Afin qu'un fluide hydraulique contenu dans les deux volumes A, B puisse se déplacer de l'un des deux volumes vers l'autre lorsque le piston 30 est déplacé à l'intérieur du cylindre C à la suite de mouvements oscillatoires transmis sur le piston 30, le piston 30 est pourvu de canaux de détente 31 et de canaux de compression 32. Les canaux de compression 32 sont obturés par quatre ensembles clapet-ressort 20 alors que les canaux de détente 31 du piston 30 sont recouverts par un clapet de détente 40. Le dispositif d'amortissement de l'invention comprend par ailleurs un limiteur 10 destiné à être assemblé avec le piston 30 sur une extrémité filetée d'une tige d'amortisseur D (voir figure 3). A très basse vitesse de déplacement du fluide hydraulique, les canaux de compression 32 du piston 30 restent obturés par les ensembles clapetressort 20. De 2891334 6 manière analogue, les canaux de détente 31 du piston 30 restent recouverts par le clapet de détente 40. En conséquence, le fluide hydraulique ne peut circuler que par des canaux 41 usinés dans le clapet 40, et dans une moindre mesure, au travers du jeu de fonctionnement entre le clapet 40 et la partie cylindrique 61 de l'écrou 60. Le nombre et la section des canaux 41 permettent d'ajuster les caractéristiques d'amortissement à basse vitesse du dispositif d'amortissement de l'invention. Lorsque la vitesse augmente en compression, l'augmentation consécutive de la pression fait ouvrir progressivement les clapets-ressorts 20. Leurs caractéristiques de précharge, de débattement et de raideur permettent d'ajuster les vitesses auxquelles ils s'ouvrent et donc les caractéristiques d'amortissement en compression. De manière analogue, lorsque la vitesse augmente en détente, l'augmentation consécutive de la pression fait ouvrir progressivement le clapet 40. Les caractéristiques de précharge et les raideurs du ressort 50 permettent d'ajuster la vitesse à laquelle le clapet 40 s'ouvre et donc les caractéristiques d'amortissement en détente. Par ailleurs, le limiteur 10 est pourvu de quatre profils 12 qui ont pour fonction de dévier les jets de fluide hydraulique sortant des canaux de compression 32 afin d'éviter de perturber le fonctionnement des clapets de compression 20. La figure 2 montre un dispositif d'amortissement selon un mode de réalisation préféré de l'invention. Ce dispositif comprend un piston 110 pourvu de canaux 112 permettant au fluide hydraulique de se déplacer, dans les deux sens, de l'un à l'autre de deux volumes A, B délimités à l'intérieur d'un cylindre C de l'amortisseur. Le dispositif d'amortissement comprend en outre des moyens d'obturation tarés sous la forme d'ensembles clapet-ressort 20 des canaux de compression 113. Par ailleurs, le dispositif d'amortissement comprend un limiteur 100 conformé pour se déplacer solidairement avec le piston 110 suivant l'axe principal X. Par ailleurs, le limiteur 100 est indexé par rapport au piston 110 par des moyens formant butée positive par exemple, une ou plusieurs colonnettes 102 (quatre colonnettes dans l'exemple illustré à la figure 2) réparties sur la périphérie extérieure du limiteur 100 et en saillie de ce dernier pour coopérer respectivement avec des moyens 111 formant encoches (quatre encoches dans l'exemple de la figure 2). Ces encoches sont ménagées dans la face du piston 110 en regard du limiteur 100; les quatre encoches définissant respectivement quatre bossages 114. Grâce à cette disposition selon l'invention, le moyen d'indexation de l'axe du limiteur 100, qui correspond à l'axe principal X du dispositif d'amortissement et à l'axe principal du cylindre C, permet un positionnement angulaire plus précis entre le limiteur 100 et le piston 110. Avantageusement, le limiteur 100 et le piston 110 sont réalisés en le même matériau, de préférence en acier fritté, afin que le limiteur 100 et le piston 110 ne risquent pas d'être soumis à des dilatations thermiques différentielles. Indépendamment d'une sensibilité réduite thermique du piston 110 et du limiteur 100 qui en résulte, cette absence de dilatation thermique différentielle apporte une plus grande robustesse de l'assemblage vissé du dispositif de l'invention. Par ailleurs, le limiteur 100 est pourvu de brise- jets 101 disposés en regard de bossages 114 du piston 110. Grâce à cette disposition de l'invention, les jets d'huile sortant d'un ensemble clapet-ressort 20 venant de s'ouvrir, ne peuvent perturber ceux sortant des autres ensembles clapet-ressort 20. I1 en résulte une baisse du bruit émis par le dispositif d'amortissement de l'invention. 2891334 8 Le limiteur 100 présente une géométrie assez complexe, due en partie à la présence des quatre colonnettes 102 et due, d'autre part, à la présence de sièges destinés à recevoir les ensembles clapet-ressort 20 ainsi qu'à la présence de brise-jets 101. Cette forme facettisée du limiteur 100 fait que des ondes de choc engendrées à l'ouverture d'un clapet-ressort 20 sont de multiples fois réfléchies et s'atténuent en conséquence. Il en résulte une moindre excitation de la colonne de fluide hydraulique ou de la structure de l'amortisseur dans lequel le dispositif d'amortissement de l'invention est inséré. Dans l'ensemble, il en résulte une baisse du bruit émis par l'amortisseur. Lorsque les efforts agissant sur le piston 110 du dispositif d'amortissement sont relativement faibles et qu'il en résulte une très basse vitesse de déplacement du piston à l'intérieur du cylindre C dans lequel le dispositif de l'invention est logé, les canaux de détente 112 sont recouverts par un premier disque fléchissant 120 disposé du côté opposé du piston 110 par rapport au limiteur 100. De ce fait, le fluide hydraulique ne peut s'écouler qu'au travers de trous 121 pratiqués dans le premier disque fléchissant 120. Le nombre et la section de chacun des trous 121 sont prédéterminés de manière à pouvoir ajuster les caractéristiques d'amortissement à basse vitesse selon l'utilisation qui est faite d'un amortisseur comportant un dispositif d'amortissement de l'invention. Par rapport au mode de réalisation de base représenté sur la figure 1, le mode de réalisation selon la figure 2 d'un dispositif d'amortissement de l'invention comporte l'avantage d'une restriction de flux extrêmement courte afin de favoriser un écoulement de type turbulent. En effet, dans ce type d'écoulement, l'effort d'amortissement est proportionnel à la masse volumique du fluide hydraulique, par opposition à un écoulement laminaire dans la version de base où l'effort d'amortissement est proportionnel à la viscosité du fluide hydraulique et donc inversement proportionnel à la température. La masse volumique d'un flux hydraulique variant nettement moins que sa viscosité, il en résulte pour le mode de réalisation selon la figure 2 une sensibilité thermique très réduite par rapport au mode de réalisation de base selon la figure 1. Avantageusement, le dispositif de l'invention comprend un clapet 140 ayant la forme générale d'un disque évidé en son centre et pourvu d'un rebord 142, le rebord 142 étant pourvu d'ouvertures radiales 141. Le clapet 140 est disposé par rapport au piston 110, au-delà du premier disque fléchissant 120 et d'un deuxième disque fléchissant 130. Le rebord 142 est orienté vers le premier disque fléchissant 120. Le clapet 140 est avantageusement couplé au premier ou aux premier et deuxième disque fléchissant afin de former une chambre de recompression du fluide en aval des trous 121. Lorsque le piston 110 se déplace à l'intérieur du cylindre C, le fluide hydraulique qui sort du ou des trous 121 s'écoule dans la chambre comprise entre le clapet 140 et le premier disque fléchissant 120, avant de s'échapper par les ouvertures radiales 141 du clapet 140. Cette disposition de l'invention permet d'homogénéiser les pressions dans cette zone afin de minimiser les points bas de pression résultant de l'effet Venturi en sortie des trous 121. En effet, les points bas de pression sont néfastes au fonctionnement des amortisseurs car ils provoquent des phénomènes de micro-cavitation et notamment de dégazage du fluide hydraulique ce qui rendrait le fluide hydraulique compressible et réduirait ainsi son efficacité d'amortissement. Lorsque la vitesse en détente augmente modérément, le premier disque fléchissant 120 se déforme dans une zone correspondant à son diamètre extérieur et découvre un passage annulaire entre un siège 115 formé sur le piston 110 et le premier disque fléchissant 120 lui-même. Il en résulte une baisse du taux d'amortissement qui peut être ajustée en modifiant l'épaisseur du premier disque fléchissant 120. Lorsque la vitesse en détente augmente encore davantage, le premier disque fléchissant 120 se déforme de manière plus importante et soulève le clapet 140. Il en résulte une nouvelle baisse du taux d'amortissement dont la vitesse d'apparition peut être ajustée en modifiant les caractéristiques de précharge et de raideur d'un ressort 150 exerçant une poussée sur le clapet 140 en direction du piston 110. Après ouverture du clapet 140, la variation du taux d'amortissement peut être ajustée au moyen de l'épaisseur du deuxième disque fléchissant 130 qui exerce un effet sur la raideur en flexion du premier disque fléchissant 120. Grâce à cette disposition de l'invention, il est possible de faire varier le taux d'amortissement en détente selon plusieurs vitesses et d'obtenir ainsi un meilleur compromis entre le confort dans un véhicule équipé d'amortisseurs comportant un dispositif d'amortissement de l'invention et le comportement d'un tel véhicule. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits précédemment. Notamment, les colonnettes d'indexation du limiteur sur le piston peuvent être aménagées sur le piston et les encoches peuvent don être aménagées sur la face du limiteur en regard du piston. 2891334 11
L'invention concerne un dispositif d'amortissement à laminage hydraulique pour amortir des oscillations de mouvement d'un fluide hydraulique entre deux volumes délimités à l'intérieur d'un cylindre, la séparation des deux volumes étant faite par un piston (110) comportant des canaux (113) permettant au fluide hydraulique de se déplacer, dans les deux sens, d'un volume à l'autre. Le dispositif comprend également des moyens d'obturation tarés (20) des canaux de compression (113), ainsi qu'un limiteur (100) conformé pour se déplacer solidairement avec le piston (110) suivant un axe principal, les moyens d'obturation étant formés par des ensembles clapet-ressort (20)et un disque fléchissant (120).
1. Dispositif d'amortissement à laminage hydraulique pour amortir des oscillations de mouvement d'un fluide hydraulique entre deux volumes (A, B) délimités à l'intérieur d'un cylindre (C), la séparation des deux volumes (A, B) étant faite par un piston (110) destiné à se déplacer dans le cylindre (C) suivant un axe principal (X) du corps cylindrique (C) sous l'action d'une tige d'amortisseur (D) et comportant des canaux (113) permettant au fluide hydraulique de se déplacer, dans les deux sens, d'un volume à l'autre et des moyens d'obturation tarés (20) des canaux de compression(113), caractérisé en ce qu'il comprend un limiteur (100) conformé pour se déplacer solidairement avec le piston (110) suivant l'axe principal (X) et en ce que les moyens d'obturation sont formés par des ensembles clapet-ressort (20), disposés entre le limiteur (100) et une première face du piston (110) en regard du limiteur (100), et par un premier disque fléchissant (120) d'obturation disposé du côté opposé du piston (110) par rapport au limiteur (100). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le limiteur (100) est indexé par rapport au piston (110) par des moyens formant butée coopérant avec des moyens formant encoche disposés respectivement sur le limiteur (100) et le piston (110), ou inversement. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le limiteur (100) est réalisé dans le même matériau que le piston (110). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le limiteur (100) comporte sur sa face circonférentielle des brise-jets (101) disposés en regard de bossages circonférentiels (114) du piston (110). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le limiteur 2891334 12 (100) est pourvu de plusieurs facettes conformées de façon à former pour le fluide hydraulique ayant passé les canaux de compression (113) du piston (110), ensemble avec le piston (110), des chemins d'écoulement complexes permettant d'atténuer l'effet d'onde de choc susceptible d'être produit par le fluide hydraulique après ouverture d'un clapet-ressort (20). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que le premier disque fléchissant (120) est muni de trous (121) et en ce qu'il est associé à un deuxième disque fléchissant (130) disposé du côté opposé du piston (110) par rapport au limiteur (100) . 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un clapet (140) ayant la forme générale d'un disque évidé en son centre et pourvu d'un rebord (142), le rebord (142) étant pourvu d'ouvertures radiales (141); ledit clapet étant disposé sur le premier ou les premier et deuxième disques fléchissant. 8. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend un clapet (140) ayant la forme générale d'un disque évidé en son centre et pourvu d'un rebord (142), le rebord (142) étant pourvu d'ouvertures radiales (141), et en ce que le clapet (140) est couplé au premier ou aux premier et deuxième disque fléchissant afin de former une chambre de recompression du fluide en aval des trous (121). 9. Amortisseur hydraulique, caractérisé en ce qu'il 30 comprend un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8.
F,B
F16,B60
F16F,B60G
F16F 9,B60G 13
F16F 9/34,B60G 13/08
FR2900265
A1
DISPOSITIF POUR EXPOSER UNE IMAGE DECOMPOSEE ET RECOMPOSEE PAR LE SPECTATEUR AU MOYEN DE LA PERSISTANCE RETINIENNE
20,071,026
t La présente invention concerne un dispositif pour exposer de manière interactive, une image décomposée et recomposée par le spectateur au moyen de la persistance rétinienne. Traditionnellement l'image exposée est un aplat ou le 5 support lui permet d'être interactive comme les panneaux et les colonnes publicitaires ou les vidéos projecteurs. Or, l'image dans l'invention est le médium interactif, c'est par une scénographie de ses composants graphiques, plastiques et lumineux qu'elle est exposée. 10 Le dispositif selon l'invention permet un piège visuel de l'image exposée grâce à une décomposition de ses caractéristiques techniques et plastiques. Il est obtenu par une décomposition d'une photographie numérique ou argentique, par une démultiplication d'une image 15 gravée sur plusieurs plaques et par un système d'éclairage de trois niveaux d'intensités différentes (RVB) Cette décomposition de la photographie est réalisée par sélection de couche permettant d'extraire les calques en niveau de gris correspondant aux couleurs RVB (rouge, vert, 20 bleu). Ces calques ainsi obtenus servent à réaliser la gravure sur trois plaques d'altuglas moulé. Le niveau de gris de la photographie engendre le relief de la gravure (photogravure). 25 Le système d'éclairage est constitué de lumière rouge, verte et bleu et chaque plaque gravée à sa propre couleur. Les dessins annexés illustrent l'invention La figure 1 représente de profil, en coupe, le dispositif de l'invention. 30 La figure 2 représente le profil en coupe de ce même dispositif et la figure 3 représente la coupe d'une plaque. En référence à ces dessins, le dispositif comporte trois plaques d'altuglas moulé (1,2,3), ou chaque plaque est gravée et munie de réglettes de led rouge(4), verte (5), bleue (6). Chaque réglette est placée dans un rail d'aluminium brossé (7,8,9), et celui-ci est vissé aux plaques (1,2,3). Le tout est vissé aux socles (10,11,12). Le cache en aluminium brossé est ouvert sur l'un des deux côtés permettant l'accès aux branchements (13,14,15) de l'interface DMX/USB ou à un autre mode de programmation. Le spectateur acteur et créateur est confronté aux composantes techniques et plastiques de l'image formant ainsi le dispositif. Devant lui sont placées trois plaques d'altuglas gravées(1,2,3) polies sur leur tranche et éclairées par un système de projection lumineuse transversale. Le système d'éclairage s'obtient à partir de réglettes de led rouge (4), verte (5), bleue (6) correspondant chacune aux plaques (1,2,3) situé à leur base. La lumière ainsi diffusée dans la gravure donne le relief à l'image en fonction de ses irrégularités. Une alternance stroboscopique de cette projection lumineuse dû aux réglettes de led (4,5,6), ainsi que le travail de décomposition de l'image gravé sur les plaques (1,2,3), force l'oeil par persistance rétinienne à recréer l'image globale. Cette alternance lumineuse est permise par l'utilisation d'une interface DMX/USB ou à un autre mode de programmation reliée aux branchements (13,14,15) des réglettes de led (4,5,6) et à l'ordinateur, où un logiciel permet de varier l'intensité et la fréquence d'éclairage afin de réaliser différentes scénographies. Plus précisément, ce logiciel permet de programmer un rapport cyclique d'un tiers enregistrant ainsi une fréquence de 25 Hertz, soit une animation de 25 images par seconde minimum. 2900265 j Les caches en aluminium brossé (7,8,9) dirige le faisceau lumineux dans les plaques (1,2,3) et n'altère pas la visibilité et l'esthétisme du dispositif. Les socles (10,11,12) permettent le maintien des réglettes de led (4,5,6) et de leur cache 5 (7,8,9) sur les plaques (1,2,3) ; leur matière est identique à ces dernières conservant ainsi la transparence et la totalité du dispositif. A titre d'exemple non limitatif, le dispositif peut avoir des dimensions autres, sa largeur, sa hauteur et son épaisseur. 10 La taille du dispositif et l'agencement des plaques varient selon les lieux et les demandes. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destinés aux : Domaine artistique - Création plastique comme objet de 15 scénographie dans le cadre d'un spectacle vivant ou comme médium d'exposition. Domaine de la communication - L'invention peut être destinée à l'enseigne commerciale pour l'identité d'une entreprise ou comme panneau publicitaire pour 20 l'événementiel. Domaine de l'architecture d'intérieure - L'invention peut-être intégrée dans un élément architectural (paroi séparatrice de deux pièces ou escalier) et comme objet de décoration (appliques murales). 25 30
L'invention concerne un dispositif d'exposition pour exposer de manière interactive une image décomposée et recomposée par le spectateur au moyen de la persistance rétinienne. Ce médium est constitué d'une image décomposée et photogravée sur trois plaques d'altuglas moulé (1,2,3).Un système d'éclairage de trois réglettes de led RVB (4,5,6) fixé sur la base des plaques (1,2,3) et inséré dans des caches en aluminium brossé (7,8,9), diffuse une lumière transversale.Les plaques (1,2,3) ainsi que le système d'éclairage (4,5,6) où les branchements (13,14,15) permettent de relier le dispositif à une interface DMX/USB et à l'ordinateur ou à un autre mode de programmation sont fixés sur les socles (10,11,12).Une alternance de fréquence d'au moins 25 images/seconde de cette projection lumineuse (4,5,6) engendre le mélange des couleurs et force l'oeil par persistance rétinienne à recréer l'image globale.Un piège optique s'opère donnant au spectateur sa place d'acteur-créateur.
Revendications 1) Procédé pour exposer de manière interactive,une image décomposée et recomposée par le spectateur au moyen de la persistance rétinienne, caractérisé par une décomposition des calques RVB en niveau de gris d'une photographie (argentique ou numérique). 2) Dispositif selon la 1 de procédé caractérisé en ce qu' une reproduction de ces calques RVB soient gravés sur trois plaques d'altuglas moulé (1,2,3) ; ainsi qu'un système d'éclairage fixé à la base des plaques (1,2,3) et constitué de réglettes de led rouge (4), verte (5), bleue (6), auxquelles des branchements (13,14,15) sont prévus pour une interface relié à l'ordinateur, ou à un autre mode de programmation. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la gravure sur les plaques (1,2,3) n'induit aucune opacité à l'exception de celle rendue par l'irrégularité des niveaux d'intensité de la photographie. 4) Dispositif selon la 2 et la 3 caractérisé en ce que le polissage des tranches des plaques (1,2,3) soit optimal de manière a obtenir une diffusion latérale de la lumière afin qu'elle puisse heurter uniquement les reliefs de la gravure. 5) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que le système d'éclairage constitué de réglettes de led rouge (4), verte (5), bleue (6), puisse être varié au niveau de leur intensité afin d'obtenir une gamme chromatique dû au principe additif des trois couleurs. 6) Dispositif selon la 2 et la 5 caractérisé en ce qu'une animation du système d'éclairage (4,5,6) permette un rapport cyclique de 25 images/seconde minimum, relié aux branchements (13,14,15). Les fréquences 5 d'éclairage d'au moins 25 Hertz permettent le mélange des couleurs RVB ainsi que la perception globale de l'image. 10 15 20 25 30 35
G
G09
G09F
G09F 13,G09F 19
G09F 13/22,G09F 19/22
FR2900697
A1
ASSEMBLAGE MECANIQUE D'UN PALIER DE TRAIN ARRIERE DE VEHICULE SUR LE CHASSIS DU VEHICULE
20,071,109
L'invention concerne un assemblage mécanique entre une première pièce présentant un trou et une deuxième pièce présentant un pion venant se loger dans le trou, l'assemblage comprenant un moyen pour provoquer un rapprochement des deux pièces l'une contre l'autre. Dans le domaine de l'automobile, ce type d'assemblage est utilisé pour solidariser les paliers de train arrière d'un véhicule au châssis de ce véhicule. 10 Le train arrière du véhicule comprend en général deux bras oscillants permettant de relier les roues arrière du véhicule au châssis et de transmettre les efforts des roues au châssis. A l'une des extrémités de chacun des bras oscillants, une roue est montée libre en rotation et, à l'autre des extrémités de chacun des bras oscillants, le bras oscillant est 15 articulé sur le châssis. Cette articulation est réalisée par le biais d'un palier, le bras oscillant étant articulé dans le palier, et le palier étant solidaire du châssis. Les bras oscillants sont rappelés vers une position définie par l'action des éléments de suspension de train arrière sur ceux-ci. 20 Les paliers de train arrière sont en général assemblés au châssis au moyen de vis qui traversent les paliers et se vissent dans le châssis. Les efforts transmis du train arrière au châssis présentent des composantes de cisaillement au niveau de l'interface palier-châssis. Dans ce type 25 d'assemblage, les efforts de cisaillement transmissibles dépendent d'une part du coefficient de frottement existant à l'interface palier-châssis et de l'effort de pression du palier sur le châssis qu'exercent les vis. Etant donnée leur fonction de liaison du train arrière du véhicule à son 30 châssis, les paliers doivent être positionnés avec précision sur le châssis pour que le train arrière soit aligné avec le châssis. Pour respecter ces MS\2.R442.12FR.5.dpt.doc5 contraintes de positionnement les paliers comprennent des pions de centrage venant lors de l'assemblage se loger dans des trous prévus dans les châssis. Les pions de centrage s'engagent dans les trous avec des jeux relativement importants tenant compte notamment des dispersions dans les cotes de fabrication réalisées des trous dans les châssis et des pions de centrage sur les paliers. Pour augmenter l'intensité des composantes de cisaillement transmissibles, il est nécessaire d'augmenter le coefficient de frottement 10 existant à l'interface palier-châssis et/ou d'augmenter l'effort de pression du palier sur le châssis en augmentant le nombre de vis, leur diamètre ou encore la limite élastique du matériau les constituant. En effet, du fait des jeux existant entre les pions de centrage et les trous évoqués plus haut, les pions ne peuvent pas être utilisés pour reprendre les efforts de 15 cisaillement au niveau des interfaces palier-châssis. L'augmentation de l'effort de pression exercé par le palier sur le châssis en modifiant l'un des paramètres précités n'est pas sans conséquence sur le coût de l'assemblage. 20 En outre, afin d'améliorer la résistance des châssis à la corrosion, les constructeurs automobiles introduisent de plus en plus de la cire dans les éléments creux de la structure des châssis, notamment au niveau des fixations de paliers de train arrière sur le châssis. Cette cire s'interpose 25 au niveau des interfaces palier-châssis et diminue le coefficient de frottement palier-châssis. Elle nuit par conséquent à la tenue de l'assemblage palier-châssis aux efforts de cisaillement. Pour remédier à cet inconvénient, il est connu de prévoir de disposer, 30 entre les paliers et les châssis, des rondelles. Elles permettent MS\2.R442.12FR. 5.dpt.doc d'améliorer la tenue mécanique de l'assemblage aux efforts de cisaillement. On connaît d'une part des rondelles présentant des stries radiales. Pour que l'utilisation de ces rondelles soit efficace, il est nécessaire qu'une condition importante soit respectée : le matériau dans lequel sont réalisées ces rondelles doit être significativement plus dur que les matériaux dans lesquels sont réalisés le palier et le châssis. Cette condition permet aux stries des rondelles de pénétrer localement dans les pièces avec lesquelles elles viennent en contact et, par conséquent, d'augmenter la résistance au cisaillement de l'assemblage. Etant donné les performances mécaniques imposées aux paliers et aux châssis, les valeurs des résistances mécaniques des matériaux les constituant sont élevées. Ces valeurs des résistances mécaniques des matériaux étant en général corrélées à leurs valeurs de dureté, cette condition s'avère difficile à réaliser. On connaît d'autre part des rondelles présentant des bossages sur leurs faces inférieures et supérieures, ces bossages étant réalisés par emboutissage. Ces rondelles présentent les mêmes inconvénients que ceux concernant les rondelles striées. On connaît enfin des rondelles présentant des billes serties dépassant de leurs faces inférieure et supérieure, une même bille dépassant à la fois de la face inférieure et de la face supérieure. Du fait de la dureté très élevée des billes utilisées, celles-ci pénètrent sans problème les pièces avec lesquelles elles viennent en contact sous l'effet des efforts de pression qu'exercent les vis d'assemblage des pièces. Cependant, l'utilisation de rondelles à monter à l'interface des paliers et des châssis a des conséquences néfastes sur les coûts d'assemblage. MS\2.R442.12FR..5. dpt. doc Le but de l'invention est de fournir un assemblage obviant aux inconvénients évoqués plus haut et améliorant les assemblages connus de l'art antérieur. En particulier, l'invention propose un assemblage dont 5 la tenue aux efforts de cisaillement est améliorée à moindre coût. A cette fin, l'assemblage selon l'invention est caractérisé en ce que les dimensions du trou et du pion sont telles que le rapprochement des deux pièces l'une contre l'autre provoque une déformation élastique locale de 10 la première pièce au niveau du trou. Le moyen pour contraindre les deux pièces à se rapprocher l'une de l'autre peut comprendre au moins deux vis. 15 Le trou peut avoir une forme circulaire et le pion peut avoir, au moins localement, la forme d'un tronc de cône. L'angle au sommet du tronc de cône peut être compris entre 0 et 140 . 20 La première pièce peut être un élément de châssis d'un véhicule, respectivement, un palier d'articulation de train arrière d'un véhicule et la deuxième pièce peut être un palier d'articulation de train arrière d'un véhicule, respectivement, un élément de châssis d'un véhicule. 25 La deuxième pièce peut avoir, au niveau du pion, une rigidité supérieure à celle que présente la première pièce au niveau du trou. La première pièce peut comprendre un renfort pour délimiter une zone de déformation autour du trou. MS\2.R442.12FR.5.dpt.doc 30 Le pion peut être embouti ou rapporté emmanché ou rapporté serti ou rapporté soudé. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un mode de réalisation 5 d'un assemblage selon l'invention appliqué à la fixation d'un palier de train arrière de véhicule sur un châssis de véhicule. La figure 1 est une vue situant le palier de train arrière par rapport au châssis du véhicule et au train arrière du véhicule. La figure 2 est une vue de détail en coupe d'un palier de train arrière et d'un longeron de châssis d'un véhicule avant assemblage, le palier de train arrière et le longeron étant destinés à être assemblés l'un à l'autre. 15 La figure 3 est une vue de détail en coupe d'un palier de train arrière et d'un longeron de châssis d'un véhicule une fois assemblés. Un train arrière 1 de véhicule représenté à la figure 1 est articulé autour d'un axe 15 au châssis 2 du véhicule. Le train arrière du véhicule 20 comprend deux bras oscillants 4 (un seul représenté) sur lesquels des roues 6 sont montées en liaison pivot par l'intermédiaire de fusées 5. Les bras oscillants 4 sont reliés au châssis 2 et plus particulièrement aux longerons 3 du châssis par l'intermédiaire de paliers 7 de train arrière. Ces paliers 7 (un seul représenté) sont fixés aux longerons grâce à des 25 vis 8. Les vis peuvent traverser le longeron verticalement et se visser dans des écrous venant appuyer sur le haut du longeron. Alternativement, les vis ne traversent qu'une des tôles du longeron et se vissent dans des éléments disposés à l'intérieur des longerons, solidaires de ceux-ci et présentant un filetage. Les paliers de train arrière peuvent 30 être fixés de la même manière à n'importe quel autre élément du châssis MS\2.R442.12FR.5.dpt.doc 10 du véhicule pourvu que celui-ci soit assez rigide. Ils peuvent notamment être fixés à une traverse du châssis. L'assemblage entre le palier et le longeron est décrit ci-après plus en détail en référence aux figures 2 et 3. Le longeron 3 est réalisé en acier, en profilé rectangulaire, et comprend une tôle inférieure 10 d'épaisseur e dans laquelle est pratiqué un trou circulaire 11 de diamètre C. Dans cette tôle inférieure, deux trous 20 de passage de vis 8 sont également pratiqués. Le palier 7 comprend une tôle 9. Cette tôle, réalisée en acier d'épaisseur E, présente un pion embouti 12 ayant la forme d'un tronc de cône de révolution de hauteur H, d'angle au sommet a (par exemple compris entre 0 et 140 ). Le pion a, à sa base, un diamètre P supérieur au diamètre C du trou 11. Dans cette tôle, deux trous 21 de passage de vis 8 sont pratiqués. Lors de l'assemblage du palier sur le longeron, le pion 12 vient, du fait de la différence de dimension existant entre le pion et le trou, s'encastrer dans le trou 11 en déformant ce dernier. Pour provoquer cette déformation, il est nécessaire que l'action mécanique du palier sur le longeron, et plus précisément l'action mécanique du pion 12 sur les bords du trou 111, soit importante. Cette action peut être produite par vissage des vis 8 ou par un effort exercé par un outil de montage sur le palier. L'encastrement du pion dans le trou permet de positionner le palier par rapport au longeron. La hauteur H et le diamètre supérieur p du pion doivent être déterminés pour assurer un bon accostage entre le pion et le trou dans le procédé d'assemblage qui est retenu. Ainsi, le couple de valeur hauteur H et diamètre supérieur p du pion pourront être différents selon que l'action d'emboutissage est obtenue par vissage MS\2.R442.12FR.5.dpt.doc uniquement ou qu'un effort exercé par un outil de montage contribue à l'action d'emboutissage. Afin de maîtriser l'étendue de la zone déformée autour du trou 11 pratiqué sur le longeron, il est utile de prévoir à proximité du trou des renforts 13a et 13b. Ces renforts peuvent avantageusement comprendre une entretoise par exemple tubulaire de révolution reliant les tôles inférieure et supérieure du longeron. Grâce à de tels renforts, la zone 14 de déformation autour du trou est limitée : dès qu'on se rapproche des renforts, la tôle du longeron n'est pratiquement plus déformée. Les distances Dl et D2 séparant les renforts du trou ne doivent pas être trop faibles sous peine de trop rigidifier le longeron et d'induire des efforts d'emboutissage très importants lorsque le pion vient déformer le trou. Des distances Dl et D2 supérieures à (P-C)/2 sont préconisées. Afin de garantir que lors de l'assemblage, la déformation des pièces est principalement localisée au voisinage du trou, on choisit une rigidité de tôle de palier supérieure à celle de la tôle inférieure du longeron, les épaisseurs E, e des tôles et les modules d'élasticité des matériaux les constituant étant deux paramètres déterminant les rigidités. En liaison avec les rigidités des tôles utilisées, les distances V1 et V2 séparant les axes 23 des vis 8 de l'axe 22 du trou et du pion déterminent l'effort d'emboutissage qu'il sera possible d'appliquer par simple vissage des vis 8. Plus ces distances sont importantes, plus l'effort d'emboutissage applicable par vissage est faible. Lorsque le palier est assemblé au longeron au moyen de deux vis 8, les axes 23 des vis 8 et 22 du pion et du trou sont de préférence alignés. Lorsque le palier est assemblé au longeron au moyen de plus de deux MS\2.R442.12FR. 5. dpt. doc vis, l'axe du pion et du trou se trouve de préférence à l'intérieur d'un polygone dont les sommets sont définis par les axes des vis. Comme représenté à la figure 3, une fois le palier fixé au longeron, un effort de cisaillement Fc du palier sur le longeron est repris, non seulement par des composantes Tf dues au coefficient de frottement existant à l'interface palier-longeron et aux efforts de pression T du longeron sur le palier, mais aussi par un effort de réaction R du bord déformé du trou 11 réalisé dans le longeron sur le pion 12. Cet effort de réaction est un effort s'opposant à la déformation en flexion et compression locale du bord du trou 11. On choisit le diamètre maximal P du pion, le diamètre C du trou et l'angle a de manière à ce que, lorsque l'assemblage est soumis à un effort de cisaillement nominal, le matériau constituant le longeron en bordure du trou 11 n'est pas plastifié. Cette condition est importante afin d'assurer un contact permanent entre le pion et la bordure du trou et, par conséquent, une reprise permanente des efforts de cisaillement à ce niveau. Dans le mode de réalisation précédemment décrit, il y a un seul pion prévu sur le palier. Cependant, dans le but d'améliorer encore la résistance au cisaillement de l'assemblage, plusieurs pions peuvent être prévus. L'existence de plusieurs pions permet en particulier d'améliorer la tenue de l'assemblage aux couples de cisaillement existant à l'interface palier-châssis. Cette tenue est d'autant plus importante que les pions sont éloignés les uns des autres. Dans le mode de réalisation décrit en référence aux figures 1 à 3, le pion est réalisé par emboutissage de la tôle 9 constituant partie du palier 7. Cependant, dans des variantes de réalisation, le pion peut être rapporté sur cette tôle. Il peut notamment y être emmanché, serti ou soudé. MS\2.R442.12FR. 5.dpt.doc 9 Une autre solution qui permettrait la reprise de couples de cisaillement serait de prévoir un trou de forme polygonale et un pion de forme polygonale et au moins localement tronc-cônique (au sens mathématique du terme). L'assemblage selon l'invention permet, grâce aux caractéristiques particulières du pion et du trou, une amélioration de la résistance au cisaillement et d'assurer le positionnement du palier par rapport au châssis. 10 Bien que le mode de réalisation décrit comprend un pion sur le palier et un trou sur le châssis, il est évident que le trou pourrait être pratiqué sur palier et le pion pourrait être prévu sur le châssis. Dans ce cas, on choisirait les matériaux et les épaisseurs des éléments de palier et de 15 châssis de manière à ce que la déformation ait toujours lieu au voisinage du trou, c'est-à-dire sur le palier. L'invention peut être appliquée à tout assemblage de pièces soumises à des actions de cisaillement au niveau de leur interface. MS \2 . R442.12 FR. 5 . dpt. do c
L'assemblage mécanique permet de lier un palier de train arrière de véhicule sur un châssis du véhicule. Le châssis (3) présente un trou (11) et le palier (7) présente un pion (12) venant se loger dans le trou (11). L'assemblage comprend un moyen (8) pour provoquer un rapprochement du palier vers le châssis. Il est caractérisé en ce que les dimensions du trou (11) et du pion (12) sont telles que le rapprochement du palier vers le châssis provoque une déformation élastique locale du châssis au niveau du trou.
Revendications : 1. Assemblage mécanique entre une première pièce (3) présentant un trou (11) et une deuxième pièce (7) présentant un pion (12) venant se loger dans le trou (11), l'assemblage comprenant un moyen (8) pour provoquer un rapprochement des deux pièces l'une contre l'autre, caractérisé en ce que les dimensions du trou (11) et du pion (12) sont telles que le rapprochement des deux pièces l'une contre l'autre provoque une déformation élastique locale de la première pièce au niveau du trou. 2. Assemblage mécanique selon la 1, caractérisé en ce que le moyen (8) pour contraindre les deux pièces à se rapprocher l'une de l'autre comprend au moins deux vis. 3. Assemblage mécanique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le trou a une forme circulaire et en ce que le pion a, au moins localement, la forme d'un tronc de cône. 4. Assemblage mécanique selon la précédente, caractérisé en ce que l'angle (a) au sommet du tronc de cône est compris entre 0 et 140 . 25 5. Assemblage mécanique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première pièce (3) est un élément de châssis (2) d'un véhicule, respectivement, un palier (7) d'articulation de train arrière (1) d'un véhicule et en ce que la deuxième pièce est un palier (7) d'articulation de train arrière (1) 30 d'un véhicule, respectivement, un élément de châssis (2) d'un véhicule. MS\2.R442.12FR..5.dpt.doc 2011 6. Assemblage mécanique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la deuxième pièce (7) a, au niveau du pion (12), une rigidité supérieure à celle que présente la première pièce (3) au niveau du trou (11). 7. Assemblage mécanique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première pièce (3) comprend un renfort (13a, 13b) pour délimiter une zone de déformation autour du trou (11). 8. Assemblage mécanique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le pion (12) est embouti ou rapporté emmanché ou rapporté serti ou rapporté soudé. M S\2. R442.12FR. 5 . dpt. doc
F,B
F16,B62
F16B,B62D
F16B 5,B62D 65,F16B 17,F16B 29
F16B 5/07,B62D 65/12,F16B 17/00,F16B 29/00
FR2888499
A1
PROCEDE DE MAQUILLAGE ET/OU DE SOIN COSMETIQUE
20,070,119
La présente invention vise un comprenant l'application, sur une matière kératinique, d'une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin composée majoritairement de composés agréés en matière alimentaire. Les compositions cosmétiques visées par la présente invention sont plus particulièrement des produits de maquillage et/ou de soin destinés à être appliqués sur la peau, les lèvres et/ou les phanères, notamment les rouges à lèvres, les baumes à lèvres, les crayons à lèvres, les fonds de teint liquides ou solides, notamment coulés en stick ou en coupelle, les produits anti-cernes et les produits de coloration de la peau, de tatouages éphémères, les produits de maquillage des yeux comme les eyeliners, en particulier sous forme de crayons, les mascaras ou encore les fards à paupières. D'une manière générale, ces compositions cosmétiques contiennent une quantité non négligeable de produits synthétiques notamment des additifs de formulation destinés à leur conférer des propriétés spécifiques telles qu'une stabilité satisfaisante dans le temps et/ou à l'égard de variations significatives en température, une tenue satisfaisante notamment en terme de qualités de maquillage et une bonne aptitude à l'application. Or, dans le monde de la cosmétique où les produits se renouvellent de manière extrêmement rapide, il subsiste un besoin perpétuel pour de nouvelles voies de formulation permettant d'obtenir un niveau de performance au moins égal à celui offert par les produits actuels, voire meilleur à certains égards, au moins. Qui plus est, le choix des matières premières, utilisées pour la mise en oeuvre de ces nouvelles voies de formulation, doit, comme il l'a toujours été, être guidé par un souci, sans cesse exacerbé, d'offrir un niveau de garantie maximal, tant pour les consommateurs auxquels sont destinées les formulations cosmétiques qui les incorporent, que pour la préservation de l'intégrité de l'environnement. C'est ainsi que la présente invention concerne, selon un de ses aspects, un procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur ladite matière kératinique d'au moins une composition cosmétique comprenant au moins 75 % en poids, par rapport à son poids total, de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire et qui, selon un mode avantageux, peut présenter une valeur de brillance au moins supérieure ou égale à environ 5. Selon un autre de ses aspects, la présente invention se rapporte également à une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques convenant à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. D'une manière générale, les compositions selon l'invention possèdent un 5 milieu physiologiquement acceptable. Par "composition cosmétique", on désigne une composition telle que définie dans la Directive 93/35/CEE du Conseil du 14 juin 1993. Par "milieu physiologiquement acceptable", on désigne un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur au moins une matière kératinique d'êtres humains. Par "matières kératiniques", on entend couvrir la peau, les muqueuses, comme les lèvres, les ongles et les fibres kératiniques, à l'image des cils et des cheveux. Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention sont particulièrement avantageuses pour une utilisation sur la peau et les lèvres. Plus généralement, par "composés agréés en matière alimentaire" selon l'invention, on entend des composés choisis parmi les composés référencés dans le Codex alimentarius, les matériaux constitués exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius, à l'image des nacres par exemple, l'ozokérite et la cire de riz. Le Codex Alimentarius, ou code alimentaire, est la référence mondiale qui fait autorité pour les consommateurs, les producteurs et les transformateurs de denrées alimentaires, les organismes nationaux de contrôle des aliments et le commerce international des produits alimentaires. Il réunit les normes alimentaires, lignes directrices et autres codes d'usages établies en matière de produits alimentaires par la Commission du Codex Alimentarius, créée en 1963 par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans le cadre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires et sous l'égide de l'ONU. Au sens de l'invention, un composé référencé dans le Codex alimentarius désigne un composé dont l'usage en matière d'ingrédients alimentaires est considéré dans le Codex, et y est réglementé ou non selon des modalités spécifiques. Il est entendu que lorsque des modalités sont précisées dans le Codex alimentarius pour certains ingrédients, elles ne sont pas déterminantes pour la mise en oeuvre de ces mêmes composés dans les compositions selon l'invention. D'une manière générale, ingrédient "alimentaire" désigne toute substance autre que l'eau, utilisée dans la fabrication ou la préparation d'un aliment et présente dans le produit fini bien que parfois sous une forme modifiée. Ainsi, l'expression "ingrédient alimentaire" inclut notamment les additifs et les extraits alimentaires. Par ailleurs, on entend par "additif alimentaire" toute substance qui n'est pas normalement consommée en tant que denrée alimentaire en soi et n'est pas normalement utilisée comme ingrédient caractéristique d'un aliment, qu'elle ait ou non une valeur nutritive, et dont l'addition intentionnelle à la denrée alimentaire dans un but technologique ou organoleptique, à une quelconque étape de la fabrication, de la transformation, de la préparation, du traitement, du conditionnement, de l'emballage, du transport ou du stockage de cette denrée, entraîne ou peut entraîner (directement ou indirectement) son incorporation ou celle de ses dérivés à la denrée ou peut affecter de toute autre façon les caractéristiques de cette denrée. Au sens de l'invention, un produit constitué exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius, désigne un matériau dont la composition est constituée exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius et qui par conséquent comprend au moins deux composés, voire plus, référencés dans le Codex alimentarius. Sont notamment couverts sous cette définition les matériaux à structure multicouche(s), telles que par exemple les nacres. Ainsi, les nacres sont généralement constituées d'un substrat inorganique tel que le mica ou du TiO2 recouvert par exemple d'une couche d'oxyde de fer. Le Codex alimentarius considéré selon l'invention est celui disponible à la date de dépôt de la présente demande. Par exemple, pour ce qui concerne les additifs, il s'agit du Codex Food 25 Additive and Contaminants CX / FAC 05/37/6. En ce qui concerne les extraits, ceux-ci sont notamment définis dans le Codex alimentarius volume 8 et plus particulièrement dans les Codex standards 19, 33 et 210. Pour les huiles végétales, il s'agit de la version du Codex standard 210 telle que modifiée en 2003. Pour ce qui est des matières grasses et huiles comestibles, il s'agit de la version du Codex standard 19-1981, telle que révisée en février 1993. Par exemple pour l'huile d'olive, on pourra se reporter plus particulièrement à la version du Codex standard 33, révisée en 1989. Plus préférentiellement, les compositions conformes à l'invention comprennent au moins 80 % en poids, notamment au moins 85 % en poids, en particulier au moins 90 % en poids, en particulier au moins 95 % en poids, et plus particulièrement sont constituées d'environ 100 % en poids, par rapport au poids total des compositions, de composé(s) agrées en matière alimentaire. De manière inattendue, la présence des composés considérés selon l'invention ne s'avère pas préjudiciable aux qualités annexes attendues pour une composition cosmétique par exemple en matière de tenue, de brillance dans le cas des rouges à lèvres, ou encore de couvrance dans le cas plus particulier des fonds de teints. TEST DE BRILLANCE Avantageusement, les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent posséder en outre une brillance supérieure ou égale à 5, en particulier supérieure ou égale à 10, notamment supérieure ou égale à 15, plus particulièrement supérieure ou égale à 20, notamment supérieure ou égale à 25, voire de l'ordre de 30. Par "brillance", on désigne la brillance telle qu'elle peut être mesurée par la méthode suivante, à l'aide d'un appareillage de type gonioréflectomètre comme par exemple le GRM-2000 (MICROMODULE), en utilisant un angle azimutal d'éclairage de 30 par rapport à la normale de l'échantillon, un angle de détection de la réflexion spéculaire (R) de 30 et un angle de détection de la réflexion diffuse (D) de 0 . On constitue un support de type mousse de forme rectangulaire, de dimensions 40 x 70 mm à partir d'une mousse de couleur brique (L* = 37 3; a* = 15 2; b* = 11 2 dans l'espace CIE L* a *b* 1976), en NEOPRENE de 3 mm d'épaisseur et qui possède une face adhésive, notamment une mousse connue sous la référence commerciale RE40 x 70 C/C 212B 1 peau, commercialisée par la société Joint Technique Lyonnais Ind. On fixe, sur la face opposée à la face adhésive de ce support, un sparadrap transparent commercialisé par la société 3M sous la référence commerciale BLENDERM FH 5000-55113, présentant une qualité d'usage telle que le dépôt d'une composition sur ce revêtement permet de simuler l'application sur la peau ou les muqueuses, la sensation à l'application et la couleur résultante étant similaires même si le film est peu couvrant. Le support mousse revêtu du sparadrap transparent est ensuite fixé, par collage, à l'aide de sa face à adhésive à une plaque métallique de dimension 40 x 70 mm. L'ensemble constitué par le support collé sur la plaque métallique forme une éprouvette. L'opérateur réalise au total 5 éprouvettes identiques à celle décrite cidessus. On va maintenant décrire un mode de mise en oeuvre du procédé d'évaluation de la brillance. L'opérateur dispose l'éprouvette sur une plaque chauffante réglée à température de 38,5 C, par exemple une plaque chauffante de type N81076 commercialisée par la société FISHER BIOBLOCK, et attend que la face du support portant le revêtement adhésif atteigne une température de 33 C 1 C. Une fois que le support est à la température voulue, l'opérateur applique manuellement un film d'une épaisseur d'environ 15 m du produit cosmétique sur le revêtement BLENDERM . Le produit cosmétique, qui est par exemple un rouge à lèvres, a été stocké à 15 24C 2 C. Le geste effectué par l'opérateur pour déposer le film de produit consiste en un aller/retour, de manière à obtenir un dépôt homogène. L'application du produit sur le support est effectuée de préférence de manière à être la plus représentative possible des conditions réelles d'application du produit. Le même produit à tester est appliqué de façon identique sur les cinq mêmes éprouvettes préparées précédemment. On laisse sécher le film du produit, l'éprouvette étant placée sur la plaque chauffante, de telle sorte que le support reste à 33 C 1 C pendant 10 minutes. On mesure l'intensité de la réflexion spéculaire et celle de la réflexion diffuse du film du produit avec les incidences précisées précédemment, pour chacune des cinq éprouvettes. A partir des valeurs mesurées, on calcule pour chaque éprouvette la brillance Brillances par le rapport R/D pour cette éprouvette. La pondération de la mesure de réflexion spéculaire, généralement utilisée seule pour caractériser la brillance, par la mesure de réflexion diffuse (représentative de la couleur/clarté de l'échantillon) permet de mieux rendre compte de la perception visuelle de la brillance. On peut finalement calculer la valeur moyenne Brillance de la brillance: Brillance = 1 LBrillance. N et l'écart-type: 6 Brillance= 1 z Brillance z. 2 (L Brillance) N(N -1) et l'intervalle de confiance à 95 % : Brillance 1,96 /Brz11ance N où N désigne le nombre de mesures, c'est-à-dire 5 dans le cas d'espèce. 5 PHASE GRASSE Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention peuvent comprendre une phase grasse comprenant notamment au moins un composé choisi parmi les huiles et les corps gras solides à température ambiante (20 25 C) et pression atmosphérique, à l'image par exemple des cires et des corps gras pâteux et leurs mélanges. Conviennent ainsi tout particulièrement à l'invention les huiles et matières grasses solides ainsi que leurs mélanges sous une forme propre à la consommation humaine, qu'elles aient été ou non soumises à des opérations de transformation comme la transestérification ou l'hydrogénation ou un fractionnement. Les huiles et matières grasses solides sont notamment des denrées alimentaires conformes à la définition de la section 1 du Codex alimentarius et composées de glycérides d'acides gras. Elles peuvent être d'origine animale, végétale, minérale, synthétique ou marine. Elles peuvent contenir en faible quantité d'autres lipides comme les phosphatides, des constituants insaponifiables et les acides gras libres naturellement présents dans ces matières grasses solides et huiles. a) Huile On entend par huile, tout corps gras sous forme liquide à température ambiante (20 - 25 C) et à pression atmosphérique. La phase grasse liquide peut, également, contenir outre des huiles, d'autres composés solubilisés dans les huiles tels que des agents gélifiants et/ou structurants. La composition cosmétique selon la présente invention peut comprendre au moins une, et en particulier au moins deux huiles. Les huiles convenant à la préparation des compositions cosmétiques selon l'invention peuvent être des huiles volatiles ou non. Au sens de la présente invention, on entend par "huile volatile", une huile (ou milieu non aqueux) susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et à pression atmosphérique. L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, en particulier ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm Hg), et de préférence allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm Hg), et préférentiellement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm Hg). Au sens de la présente invention, on entend par "huile non-volatile", une huile ayant une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa. Les huiles volatiles ou non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées 15 notamment d'origine animale, minérale ou végétale, des huiles synthétiques, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges. Au sens de la présente invention, on entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. Les huiles plus particulièrement considérées selon l'invention sont des huiles hydrocarbonées et plus préférentiellement des huiles comestibles notamment référencées dans le Codex alimentarius et plus précisément dans les standards 19 à 27, 33, 34, 123 à 128 et 210 de celui-ci. A titre d'exemples d'huiles convenant à la mise en oeuvre de la présente invention, on peut mentionner les huiles choisies parmi des huiles comprenant au moins un acide gras choisi parmi l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide oléique, l'acide ricinoléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique, l'acide arachidique, l'acide gadoléique, l'acide béhénique, l'acide érucique, l'acide brassidique, l'acide cétoléique, l'acide lignocérique, l'acide nervonique, et un mélange de ceux-ci. Il s'agit plus particulièrement d'huiles hydrocarbonées végétales et en particulier celles choisies parmi les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées. Ces huiles sont notamment des triglycérides héptanoïques ou octanoïques, les huiles d'arachide, de babassu, de noix de coco, de pépins de raisin, de coton, de maïs, de germes de maïs, de graines de moutarde, de palme, de colza, de sésame, de soja, de tournesol, de germe de blé, de canola, d'abricot, de mangue, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, d'amande douce, d'amande de pêche, de noix, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat, de beurre de karité ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, les compositions cosmétiques conformes à l'invention peuvent comprendre au moins une huile choisie parmi les huiles hydrocarbonées végétales et plus particulièrement choisie parmi les huiles agréées en matière alimentaire suivantes: le myristate d'isopropyle commercialisé par STEARINERIE DUBOIS, les triglycérides de l'acide caprylique/caprique commercialisés par STEPAN; l'huile hybride de Colza, l'huile liquide de graines coton, l'huile de mangue désodorisée protégée raffinée, la fraction liquide de beurre de karité protégé et l'huile de graines de canola raffinée commercialisées par KARLSHAMNS; le Lipex Sheasoft et l'huile de graines coton commercialisés par KARSLSHAMNS; l'huile d'amandes d'abricot désodorisée commercialisée par NESTLE; l'huile d'amande douce commercialisée par SOETENAEY; l'huile d'amande de pêche commercialisée par AARHUS UNITED; l'huile de colza, l'huile de germes de maïs, l'huile d'olive, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja et l'huile de tournesol commercialisées par HUILERIES DE LAPALISSE et l'huile de noix commercialisée par SOETENAEY. Selon un mode de réalisation particulière, la composition cosmétique conforme à la présente invention comprend au moins une huile choisie parmi les triglycérides de l'acide caprylique/caprique, l'huile d'abricot, l'huile de pèche, l'huile de noix, l'huile d'olive. Selon un mode particulier de réalisation, les compositions cosmétiques selon l'invention comprennent de 0,1 à 99 % en poids, en particulier de 1 à 90 % en poids, notamment de 5 à 70 % en poids, en particulier de 10 à 65 % en poids, voire de 20 à 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition, d'huile(s) agréée(s) en matière alimentaire et plus particulièrement référencée(s) dans le Codex alimentarius. Outre les huiles précitées, les compositions conformes à la présente invention peuvent bien entendu comprendre au moins une autre matière grasse liquide sous réserve que celle-ci soit présente dans des quantités conformes aux exigences selon l'invention. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer: -les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane et leurs mélanges, et en particulier le polyisobutène hydrogéné, et - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que RI + R2 soit 10. Les esters peuvent être notamment choisis parmi les esters, notamment d'acide gras comme par exemple: - l'octanoate de cétostéaryle, les esters de l'alcool isopropylique, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le palmitate d'éthyle, le palmitate de 2-éthylhexyle, le stéarate ou l'isostéarate d'isopropyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le stéarate d'octyle, les esters hydroxylés comme le lactacte d'isostéaryle, l'hydroxystéarate d'octyle, l'adipate de diisopropyle, les heptanoates, et notamment l'heptanoate d'isostéaryle, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol, l'octanoate de cétyle, l'octanoate de tridécyle, le 4-diheptanoate et le palmitate d'éthyle 2-hexyle, le benzoate d'alkyle, le diheptanoate de polyéthylène glycol, le diétyl 2d'hexanoate de propylèneglycol et leurs mélanges, les benzoates d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, les esters de l'acide néopentanoïque comme le néopentanoate d'isodécyle, le néopentanoate d'isotridécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'octyldocécyle, les esters de l'acide isononanoïque comme l'isononanoate d'isononyle, l'isononanoate d'isotridécyle, l'isononanoate d'octyle, les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle; - les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol, - les esters de dimères diols et dimères diacides tels que les Lusplan DDDA5 et Lusplan DD-DA7 , commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL et décrits dans la demande FR0302809 déposée le 6 mars 2003. - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme le 2octyldodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, et - les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tel que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la dénomination 10 CETIOL CC , par COGNIS. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en Cg-C16 (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'ISOPARS ou de PERMETHYLS . Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir des huiles siliconées volatiles ou non volatiles. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, les diméthicones ou phényltriméthicone de viscosité inférieure ou égale à 100 cSt, et leurs mélanges. Comme huiles de silicones volatiles, on peut plus particulièrement utilisées les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité On peut également utiliser des huiles volatiles fluorées tels que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane, et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre avantageusement au moins un composé choisi parmi les cires, les corps gras pâteux, et leurs mélanges. b) Cires La cire est solide à température ambiante (25 C), présente un changement d'état solide/liquide réversible, présente une température de fusion supérieure à 30 C pouvant aller jusqu'à 200 C, une dureté supérieure à 0,5 MPa et présente à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Elle peut être hydrocarbonée, fluorée et/ou siliconée et être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Avantageusement, les compositions conformes à la présente invention comprennent au moins une cire choisie parmi les cires agréées en matière alimentaire. Au sens de la présente invention, une cire agréée en matière alimentaire couvre les cires référencées dans le Codex alimentarius, dont plus particulièrement les cires référencées dans le tableau 1 du Codex alimentarius, l'ozokérite et la cire de riz. Ainsi, les compositions conformes à la présente invention comprennent avantageusement une cire choisie parmi la cire d'abeille, l'ozokérite, la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candelilla, les cires microcristallines et leurs mélanges. De manière avantageuse, la cire utilisée dans les compositions cosmétiques conformes à l'invention, est choisie parmi la cire microcristalline commercialisée par PARAMELT et plus particulièrement l'ozokérite, la cire d'abeille, de candelilla, de carnauba commercialisées par STRAHL & PITSCH, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, la ou les cires agréées en matière alimentaire est ou sont présentes dans les compositions cosmétiques conformes à la présente invention en une teneur variant d'environ 1 à environ 50 %, en particulier d'environ 3 à environ 40 %, en particulier d'environ 5 à environ 30 %, et notamment d'environ 7 à environ 20 % en poids, par rapport au poids total des compositions. Outre ces cires agréées en matière alimentaire, les compositions selon l'invention peuvent comprendre une ou plusieurs cires choisies, par exemple, parmi, les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène (de préférence de poids moléculaire compris entre 400 et 600) ou de Fischer-Tropsch, les cires de silicone comme les alkyl- ou alkoxydiméthicone ayant de 16 à 45 atomes de carbone, les cires de paraffine, les cérésines, comme par exemple les isoparaffines dont le point de fusion est inférieur à 40 C, tel que l'EMW-0003, commercialisé par la société NIPPON SEIROU, les oligomères d'a-oléfine, tel que les polymères PERFORMA V 825, 103 et 260, commercialisés par la société NEW PHASE TECHNOLOGIES; les copolymères éthylène-propylène, tel que le PERFORMALENE EP 700, et leurs mélanges. c) Composés pâteux Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention peuvent également comprendre au moins un composé pâteux. Par "pâteux" au sens de la présente invention, on entend un composé gras à changement d'état solide/liquide réversible et comportant à la température de 25 C une fraction liquide et une fraction solide. On entend également par pâteux, le polylaurate de vinyle. Conviennent tout particulièrement, à titre de composés pâteux selon l'invention des esters de polyol. Les esters de polyol utilisables dans le cadre de la présente inventionsont disponibles commercialement ou peuvent être préparés de manière conventionnelle. Ils sont généralement d'origine végétale et peuvent notamment être obtenus par mono- ou pluri-estérification d'un polyol, avec un acide mono-carboxylique en C2-C34 comme par exemple un acide gras ou avec un acide dicarboxylique tel qu'un dimère diacide. L'ester obtenu peut être, notamment, un polyester, un triester, un diester, un monoester ou un de leurs mélanges. En l'occurrence, l'ester peut être un mélange de deux ou plusieurs types d'ester formés avec différents acides carboxyliques. Dans le cas de l'estérification avec un acide mono-carboxylique, on peut obtenir des esters ayant un poids moléculaire relativement élevé, allant d'environ 200 à 1300 g/mol. Dans la réaction d'estérification avec un acide di-carboxylique, on peut obtenir un di-carboxylate de polyol qui présente un poids moléculaire moyen en poids, déterminé par chromatographie de perméation de gel (GPC), allant de 200 à 20 000 g/mol, de préférence entre 2000 et 4000 g/mol. Par "polyol" ou "alcool polyhydrique", il faut comprendre, au sens de la présente invention, toute molécule organique comportant au moins deux groupements 10 hydroxyle libres. Les alcools polyhydriques convenant avantageusement pour la formulation des compositions cosmétiques selon la présente invention sont ceux présentant notamment de 2 à 20 atomes de carbone, en particulier de 3 à 10 atomes de carbone, et plus particulièrement de 4 à 6 atomes de carbone. Avantageusement, le polyol peut être par exemple choisi parmi un dimère diol, la glycérine, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol, le dipropylène glycol, le diéthylène glycol, le sorbitol, l'hydroxypropyl sorbitol, le 1,2,6-hexanetriol;les éthers de glycol (ayant notamment de 3 à 16 atomes de carbone) tels que les alkyl(C1-C4) éther de mono-, di- ou tri-propylène glycol, les alkyl(C1-C4) éthers de mono-, di- ou tri-éthylène glycol; et leurs mélanges. Il peut également s'agir de "dimère diol", c'est-à-dire des diols saturés produits par hydrogénation des dimères diacides correspondants. Un dimère diol peut être produit par hydrogénation d'un dimère diacide, lui-même obtenu par dimérisation d'un acide gras insaturé notamment en C8 à C34, tels que ceux cités précédemment, notamment en C12 à C22 et en particulier en C16 à C20, de préférence en C18 à l'image par exemple de l'acide oléique et de l'acide linoléique. Les polyols convenant plus particulièrement sont des sucres choisis parmi les monosaccharides, disaccharides et trisaccharides. A titre représentatif de ces sucres, on peut notamment citer les monosaccharides tels que le xylose, l'arabinose, le galactose, le fructose, le mannose, le glucose et leurs mélanges. A titre représentatif des polyols disaccharides, on peut plus particulièrement citer le maltose, le lactose, le saccharose et leurs combinaisons. L'acide mono-carboxylique utilisable dans la présente invention peut comporter de 2 à 34 atomes de carbone, et notamment de 10 à 32 atomes de carbone. A titre illustratif des exemples d'acide mono-carboxylique convenant à l'invention, on peut notamment citer: - les acides linéaires saturés tels que l'acide butanoïque, l'acide pentanoïque, l'acide hexanoïque, l'acide heptanoïque, l'acide octanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide décanoïque, l'acide undécanoïque, l'acide dodécanoïque, l'acide tridécanoïque, l'acide tétradécanoïque, l'acide pentadécanoïque, l'acide hexadécanoïque, l'acide heptadécanoïque, l'acide octadécanoïque, l'acide nonadécanoïque, l'acide eicosanoïque, l'acide docosanoïque, l'acide tétracosanoïque, - les acides gras ramifiés tels que par exemple l'acide isobutanoïque, l'acide isopentanoïque, l'acide pivalique, l'acide isohexanoïque, l'acide isoheptanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide diméthyloctanoïque, l'acide isononanoïque, l'acide isodécanoïque, l'acide isoundécanoïque, l'acide isododécanoïque, l'acide isotridécanoïque, l'acide isotétradécanoïque, l'acide isopentadécanoïque, l'acide isohexadécanoïque, l'acide isoheptadécanoïque, l'acide isooctadécanoïque, l'acide isononadécanoïque, l'acide isoeicosanoïque, l'acide 2-éthylhexanoïque, l'acide 2-butyloctanoïque, l'acide 2-hexyldécanoïque, l'acide 2octyldodécanoïque, l'acide 2-décyltétradécanoïque, l'acide 2dodécylhexadécanoïque, l'acide 2-tétradécyloctadécanoïque, l'acide 2hexadécyloctadécanoïque, des acides gras à longue chaîne obtenus à partir de la lanoline, - les acides gras linéaires insaturés en Cg à C34, tels que l'acide undécénoïque, l'acide lindérique, l'acide myristoléique, l'acide palmitoléique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide élaïdinique, l'acide gadolénoïque, l'acide eicosapentaénoïque, l'acide docosahexaénoïque, l'acide érucique, l'acide brassidique, l'acide arachidonique, - les hydroxyacides tels que l'acide 2-hydroxybutanoïque, l'acide 2-hydropentanoïque, l'acide 2-hydroxyhexanoïque, l'acide 2hydroxyheptanoïque, l'acide 2-hydroxyoctanoïque, l'acide 2hydroxynonanoïque, l'acide 2-hydroxydécanoïque, l'acide 2hydroxyundécanoïque, l'acide 2-hydroxydodécanoïque, l'acide 2hydroxytridécanoïque, l'acide 2-hydroxytétradécanoïque, l'acide 2hydroxyhexadécanoïque, l'acide 2- hydroxyheptadécanoïque, l'acide 2hydroxyoctadécanoïque, l'acide 12- hydroxyoctadécanoïque, l'acide 2hydroxynonadécanoïque, l'acide 2-hydroxyeicosanoïque, l'acide 2hydroxydocosanoïque, l'acide 2-hydroxytétracosanoïque, - les acides cycliques tels que l'acide cyclohexanoïque, la rosine hydrogénée, la rosine, l'acide abiétique, l'acide abiétique hydrogéné, l'acide benzoïque, l'acide p-oxybenzoïque, l'acide p-aminobenzoïque, l'acide cinnamique, l'acide pméthoxycinnamique, l'acide salicylique, l'acide gallique, l'acide pyrrolidonecarboxylique, l'acide nicotinique, et - les acides gras d'origine naturelle, tels que les acides gras d'huile d'orange, d'huile d'avocat, d'huile de macadamia, d'huile d'olive, d'huile de soja hydrogénée, d'huile de jojoba, d'huile de palme, d'huile de ricin, d'huile de germe de blé, d'huile de safran, d'huile de grains de coton, d'huile de vison et leurs mélanges. Il s'agit plus particulièrement d'un acide gras, notamment tel que défini ci-dessus. L'acide dicarboxylique utilisable selon l'invention peut contenir au moins deux groupes carboxyliques par molécule. Il peut notamment être représenté par la formule suivante: HOOC (CH2)ri COOH dans laquelle n est un nombre entier de 1 à 16, de préférence de 3 à 16. A titre illustratif et non limitatif des acides dicarboxyliques convenant à l'invention, on peut notamment citer l'acide malonique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide subérique, l'acide azélaïque, l'acide sébacique, l'acide 1,9nonaméthyléne-dicarboxylique, l'acide 1,10-décaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,11-undécaméthylénedicarboxylique, l'acide 1,12-dodécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,13-tridécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,14tétradécaméthylénedicarboxylique, l'acide 1,15pentadécaméthylénedicarboxylique, l'acide 1,16hexadécaméthylènedicarboxylique et leurs mélanges. L'acide dicarboxylique peut également être un dimère diacide. Un dimère diacide désigne un diacide obtenu par réaction de polymérisation, notamment de dimérisation, intermoléculaire d'au moins un acide gras insaturé notamment en C8 à C34, tels que ceux cités précédemment, notamment en C12 à C22, en particulier en C16 à C20, de préférence en C18 à l'image par exemple de l'acide oléique et de l'acide linoléique. Conviennent également tout particulièrement à titre d'esters de polyol, les polyesters de polyol dans lesquels les motifs esters acide gras du polyester comprennent des longueurs de chaînes saturées ou insaturées choisies de manière à ce que le composé possède le comportement requis en terme de composés pâteux selon l'invention. Les chaînes d'acide gras insaturées sont typiquement des chaînes ramifiées et contiennent plus particulièrement de 12 à environ 22, et plus particulièrement d'environ 18 à 22 atomes de carbone. Les chaînes d'acide gras insaturées plus particulièrement considérées sont les acides gras mono- et/ou di- insaturées en C18. A ces longues chaînes peuvent être associées des chaînes plus courtes d'acides gras saturés. Elles sont généralement linéaires et contiennent de 2 à environ 12, de préférence de 6 à environ 12, et plus particulièrement de 8 à 12 atomes de carbone. De manière générale, le taux d'estérification de ces esters d'acides gras est tel qu'environ 60 % des fonctions hydroxyles des polyols sont estérifiées, et plus particulièrement environ 85 %, voire 95 % des fonctions hydroxyles. En ce qui concerne les motifs esters d'acides gras à longues chaînes insaturées, on peut plus particulièrement citer les lauroléates, myristoléates, palmitoléates, oléates, élaïdates, éructates, lino léates, lino lénates, arachidonates, éicosapentaénoates et docosahexaénoates. Pour des raisons de stabilité à l'oxydation, les chaînes d'acides gras mono- et di-insaturées sont préférées. En ce qui concerne les motifs esters acides gras insaturés à longues chaînes saturées, on peut particulièrement citer les esters arachidates, béhénates, linosérates et sérotates. En ce qui concerne les motifs esters acides gras saturés à chaînes courtes, il s'agit plus particulièrement de l'acétate, caproate, caprilate, caprate et laurate. A titre de polyesters d'acide gras polyol solide convenant tout particulièrement à l'invention, on peut plus particulièrement citer les octa-esters de raffinose dans lesquels les parties acides gras estérifiantes sont le lino léate et le béhénate, les hecta esters de maltose dans lesquels les parties acides gras estérifiantes dérivent de l'acide gras d'huile de graine de tournesol et de lignosérate, les octaesters de saccharose dans lesquels les parties acides gras estérifiantes sont le béhénate et l'oléate et les octa-esters de saccharose dans lesquels les parties acide gras estérifiantes sont les laurates, linoléates et béhénates. De tels polyesters d'acides gras solides peuvent être obtenus selon des méthodes déjà décrites pour la préparation des polyesters de polyols. A ce titre, on peut notamment se référer aux documents US 5 306 516, US 5 306 515, US 5 305 514, US 4 797 300, US 3 963 699, US 4 518 772 et US 4 517 360. Comme composé pâteux convenant avantageusement à la formulation des compositions cosmétiques conformes à la présente invention, on peut plus particulièrement faire mention des triglycérides hydrogénés fractionnés et notamment ceux commercialisés par SIO; des huiles végétales hydrogénées, de l'huile de palme hydrogénée du beurre de cacao et par exemple celles commercialisées par KARLSHAMNS, de l'huile de graine de coton solide et par exemple celle commercialisée par SIO, du sucrose acétate isobutyrate et par exemple celui commercialisé par EASTMAN CHEMICAL. Parmi les autres composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention, on peut également citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanolines acétylées, les lanolines oxypropylénées ou le lanolate d'isopropyle, et leurs mélanges. On peut aussi citer les composés pâteux siliconés tels que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) de hauts poids moléculaires et en particulier ceux ayant des chaînes pendantes du type alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 24 atomes de carbone, et un point de fusion de 20-55 C, comme les stéaryl diméthicones notamment ceux vendus par la société DOW CORNING sous les noms commerciaux de DC2503 et DC25514 et leurs mélanges. Selon une variante de l'invention, les substances solides, de type cires ou composés pâteux, peuvent être choisies pour leur efficacité à texturer une phase grasse liquide. De manière générale, les composés convenant à ce titre possèdent un point de fusion supérieur ou égal à 50 C, en particulier supérieur ou égal à 55 C voire variant de 55 à 150 C et même de 60 à 130 C. Outre les cires et certains composés pâteux, les charges telles que le nylon peuvent également être utilisées.PHASE AQUEUSE La composition selon l'invention peut également comprendre au moins un milieu aqueux, constituant une phase aqueuse, qui peut former la phase continue de la composition. La phase aqueuse peut être constituée exclusivement d'eau. Elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant organique miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, et les aldéhydes en C2-C4. Selon un mode de réalisation, la composition cosmétique convenant à la mise en oeuvre de la présente invention peut se présenter sous la forme d'une émulsion simple eau-dans-huile ou huile-dans-eau, multiple (eauhuile-eau ou huile-eau-huile), ou inverse, dont la mise en oeuvre est bien connue de l'homme de l'art. La phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant organique miscible à l'eau) peut être présente à une teneur allant de 0,1 à 25 % en poids, notamment allant de 0,1 à 20 % en poids, et en particulier 0,1 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon encore un autre aspect de l'invention, la composition selon l'invention peut être anhydre. On entend désigner par "composition anhydre" au sens de la présente invention, une composition comprenant moins de 10 % en poids d'eau par au poids total de la composition, notamment moins de 5 %, en particulier moins de 2 %, et plus particulièrement moins de 1 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition. Avantageusement, une composition anhydre selon l'invention est dépourvue d'eau.MATIERES COLORANTES La composition cosmétique conforme à l'invention peut, avantageusement, incorporer une ou plusieurs matières colorantes, notamment de type pigments ou nacres classiquement utilisés dans les compositions cosmétiques. Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier la composition cosmétique correspondante. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. Par "nacres", il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées 5 ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Ces matières colorantes peuvent être présentes à raison de 0,01 à 40 % en poids, notamment de 0,1 à 20 % en poids, et en particulier de 0,5 à 15 % en poids, voire de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique. Avantageusement, les compositions selon l'invention comprennent des matières colorantes agréées en matière alimentaire notamment référencées dans le Codex alimentarius et plus précisément les substances référencées dans le tableau 1 de celui-ci. En particulier, les matières colorantes peuvent être des matières colorantes à au moins deux matériaux, ladite matière colorante étant référencée dans le Codex alimentarius ou constituée exclusivement de matériaux référencés dans le Codex alimentarius. Plus précisément, il s'agit d'au moins une matière colorante choisie parmi les nacres constituées de matériaux référencés dans le Codex alimentarius, les laques agréées en matière alimentaire, et également référencées dans le Codex alimentarius et les substances colorantes agréées par le Codex alimentarius, et leurs mélanges. A titre représentatif de ces matières colorantes on peut plus particulièrement citer les pigments minéraux tels que les oxydes de titane et de fer, et les agents de coloration hydrosolubles ou liposolubles comme, par exemple, le rouge de Soudan, le [3-carotène, le jus de betterave, le sel disodique de ponceau, le sel disodique du vert d'alizarine, le jaune de quinoléine, le DC Red N 7, le DC Green N 6, le DC Yellow N 11, le DC Violet N 2, le DC Orange N 5, le sel trisodique d'amaranthe, le sel disodique de tartrazine, le sel monosodique de rhodamine, le sel disodique de fuchsine, la xanthophylle, les canthaxanthine, carmines, érythrosine, indigotine et riboflavine. Dans le cas de la présente invention, le choix de nacres constituées de matériaux référencées dans le Codex alimentarius est privilégié. A titre illustratif de telles nacres, on peut plus particulièrement citer les nacres à base de mica recouvert de titane et/ou d'oxyde de fer, les nacres à base de mica recouvert de titane et/ou d'oxyde de fer et revêtues en surface d'au moins un colorant organique, tel que par exemple le noir de carbone, et les nacres à base de mica recouvert d'aluminium, d'argent et/ou d'or et le cas échéant revêtues en surface d'au moins un colorant organique. Avantageusement, le matériau de base de même que les enrobages de surfaces précités sont des matériaux agréés en matière alimentaire. Par exemple, le TiO2 est homologué sous la référence E171, l'oxyde de fer sous la référence E172, le noir de carbone sous la référence E153, l'aluminium sous la référence E174, et l'or sous la référence E175. De tels matériaux composites sont notamment commercialisés par la société MERCK sous la dénomination CANDURIN . En ce qui concerne les laques, on peut plus particulièrement citer le noir de carbone, les pigments de type laques organiques de baryum, strontium, calcium, aluminium, titane, dont celles soumises à une certification par la Food and Drug Administration (FDA) (exemple FD & C), les laques à base de carmin de cochenille, ou encore les dicétopyrrolopyrroles (DPP) décrits dans les documents EP-A-542669, EP-A- 787730, EP-A-787731 et WO-A96/08537. Comme pigments de type "laque" convenant tout particulièrement à l'invention, on peut notamment citer ceux commercialisés par LCW SENSIENT sous les dénominations FD&C Yellow n 5/E102, FD&C Yellow n 6/E110, FD&C Blue n l/E132, FD&C Red n 40/E129, FD&C Blue n 2 aluminium Lake, FD&C Yellow n 5 aluminium Lake, FD&C Yellow n 6 aluminium Lake, FD&C Blue n l aluminium Lake, FD&C Red n 40 aluminium Lake et FD&C Green n 3 aluminium Lake. Sont tout particulièrement intéressants les FD&C Blue n l aluminium lake, FD&C Green n 3 aluminium lake, FD&C Yellow n 5 aluminium lake, FD&C Yellow n 6 aluminium lake et FD&C Red n 40 aluminium lake. En ce qui concerne les laques et les nacres, ces matières colorantes sont notamment avantageuses pour procurer un effet différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques comme par exemple les pigments monochromatiques. Au sens de l'invention, "stabilisé" signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation. L'effet obtenu avec les nacres et/ou laques peut être un effet choisi parmi les effets métallique et notamment miroir, soft-focus, et/ou arc en ciel. Outres les agents de coloration précités tels que ceux spécifiquement agréés en matière alimentaire, les compositions peuvent bien entendu comprendre d'autres substances organiques ou inorganiques colorantes. Il peut ainsi s'agir de pigments organiques. On peut notamment citer ceux connus sous les dénominations suivantes: D&C Blue n 4, D&C Brown n l, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4, D&C Orange n 5, D&C Orange n 10, D&C Orange n l1, D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n l1. La matière colorante organique peut comporter une laque organique supportée par un support organique tel que la colophane ou le benzoate d'aluminium, par exemple. Comme laques organiques, on peut en particulier citer celles connues sous les dénominations suivantes: D&C Red n 2 Aluminium lake, D&C Red n 3 Aluminium lake, D&C Red n 4 Aluminium lake, D&C Red n 6 Aluminium lake, D&C Red n 6 Barium lake, D&C Red n 6 Barium/Strontium lake, D&C Red n 6 Strontium lake, D&C Red n 6 Potassium lake, D&C Red n 7 Aluminium lake, D&C Red n 7 Barium lake, D&C Red n 7 Calcium lake, D&C Red n 7 Calcium/Strontium lake, D&C Red n 7 Zirconium lake, D&C Red n 8 Sodium lake, D&C Red n 9 Aluminium lake, D&C Red n 9 Barium lake, D&C Red n 9 Barium/Strontium lake, D&C Red n 9 Zirconium lake, D&C Red n 10 Sodium lake, D&C Red n 19 Aluminium lake, D&C Red n 19 Barium lake, D&C Red n 19 Zirconium lake, D&C Red n 21 Aluminium lake, D&C Red n 21 Zirconium lake, D&C Red n 22 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium/Titanium/Zirconium lake, D&C Red n 27 Barium lake, D&C Red n 27 Calcium lake, D&C Red n 27 Zirconium lake, D&C Red n 28 Aluminium lake, D&C Red n 30 lake, D&C Red n 31 Calcium lake, D&C Red n 33 Aluminium lake, D&C Red n 34 Calcium lake, D&C Red n 36 lake, D&C Red n 40 Aluminium lake, D&C Blue n l Aluminium lake, D&C Green n 3 Aluminium lake, D&C Orange n 4 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Zirconium lake, D&C Orange n 10 Aluminium lake, D&C Orange n 17 Barium lake, D&C Yellow n 5 Aluminium lake, D&C Yellow n 5 Zirconium lake, D&C Yellow n 6 Aluminium lake, D&C Yellow n 7 Zirconium lake et D&C Yellow n 10 Aluminium lake. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des agents diffractants, des agents goniochromatiques et/ou des particules réfléchissantes.CHARGE Les compositions cosmétiques contiennent généralement en outre des charges d'origine minérale ou organique. Bien entendu, des composés proposés ci-dessus, notamment à titre d'agent de coloration sont susceptibles d'assurer conjointement cette fonction. Conviennent tout particulièrement à l'invention, les composés inorganiques 10 non pigmentaires agréés par le Codex alimentarius et plus particulièrement référencés dans le tableau 1 de celui-ci. A ce titre on peut plus particulièrement citer le talc, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydrogéno-carbonate de magnésium.ADDITIFS Les compositions selon l'invention peuvent, de plus, comprendre tous les ingrédients classiquement utilisés à titre d'additifs dans le domaine cosmétique et dermatologique. Ces additifs sont avantageusement choisis parmi les additifs alimentaires proposés dans le tableau 1 du Codex alimentarius à titre par exemple d'antioxydants, épaississants, de séquestrants, d'agents alcalinisants ou acidifiants de conservateurs et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir des arômes et/ou des parfums. Les quantités de ces différents ingrédients sont celles classiquement utilisées dans les domaines concernés et par exemple varient de 0,01 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses du produit selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction considérée. Les compositions selon l'invention peuvent bien entendu être obtenues selon les procédés de préparation classiquement utilisés en cosmétique ou en dermatologie. La composition peut se présenter sous la forme d'une pâte, ou d'une crème. Elle peut être une émulsion, notamment huile-dans-eau ou eau-dans-huile, un gel anhydre, solide ou souple ou encore sous forme de poudre libre ou compactée et même sous forme biphasique. Selon une variante particulière, elle se présente sous la forme d'une émulsion. Elle peut également se présenter sous une forme solide, compactée ou coulée en stick ou en coupelle, pâteuse ou liquide. Avantageusement, elle se présente sous forme solide, à savoir sous forme dure 10 (ne s'écoulant pas sous son propre poids) notamment coulée ou compactée, par exemple en stick ou en coupelle. Selon une variante particulière de l'invention, elle se présente sous la forme de rouges à lèvres ou de baumes à lèvres. Une composition conforme à l'invention peut encore être sous la forme d'un "gloss liquide". On désigne, par l'expression "gloss liquide", de même que par les expressions "rouge à lèvres liquide" ou "brillant à lèvres", un produit fluide destiné à être appliqué sur les lèvres. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous la forme d'un produit, coloré ou non, sous forme d'un produit de protection solaire. Elles peuvent notamment contenir des actifs cosmétiques. Elles peuvent alors être utilisées comme base de soin ou de traitement pour les lèvres comme des baumes à lèvres, protégeant les lèvres du froid et/ou du soleil et/ou du vent. Comme actif cosmétique utilisable dans l'invention, on peut citer les filtres solaires, les vitamines A, E, C, B3, les provitamines comme le Dpanthénol, les actifs apaisants comme l'a-bisabolol, l'aloe vera, l'allantoïne, les extraits de plantes ou les huiles essentielles, les agents protecteurs ou restructurants comme les céramides, les actifs fraîcheur comme le menthol et ses dérivés, les émollients (beurre de cacao), les hydratants (arginine PCA), les actifs antirides, les acides gras essentiels, et leurs mélanges. La composition de l'invention peut également se présenter sous la forme d'un produit de maquillage des lèvres comme un rouge ou un brillant à lèvres, présentant éventuellement des propriétés de soin ou de traitement. Les exemples ci-après sont donnés à titre illustratif et sans caractère limitatif.EXEMPLES Les composés utilisés dans les exemples ci-après sont: - les triglycérides de l'acide caprylique/caprique commercialisés par STEPAN - le sucrose acétate isobutyrate commercialisé par EASTMAN - l'huile d'amandes d'abricot désodorisée commercialisée par NESTLE - la cire microcristalline commercialisée par PARAMELT - l'ozokérite, la cire d'abeille, de candelilla, de carnauba commercialisées par STRAHL & PITSCH, - les huiles végétales hydrogénées commercialisés par KARLSHAMNS, - l'amidon de riz commercialisé par REMY, et - le myristate d'isopropyle commercialisé par STEARINERIE DUBOIS. Les sticks de rouge à lèvres illustrés par les exemples ci-après sont préparés selon le protocole suivant: Les cires, les composés pâteux et les huiles sont fondus à 100 C. On y incorpore le broyat pigmentaire contenant les oxydes de fer et/ou les laques d'aluminium, puis on agite l'ensemble 45 minutes. A la fin de la période d'agitation, les nacres et éventuellement l'arôme sont ajoutés. L'ensemble est coulé dans une moule de rouge à lèvres préalablement chauffé à 42 C. Le moule est ensuite introduit dans un réfrigérateur jusqu'à ce que la température du moule s'approche de 2 C. Les sticks sont ensuite démoulés et les produits stockés à 20 C pendant 24 heures. Les propriétés en terme de brillance ont été caractérisées pour certains de ces sticks. Le protocole de mesure utilisé est celui présenté précédemment.EXEMPLE 1 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire microcristalline 11,25 Cire de Carnauba 3,75 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 76 Oxyde de fer brun 8 10 30 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède une brillance de 7,20.EXEMPLE 2 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire microcristalline 11,25 Cire de Carnauba 3,75 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 66 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Sucrose acétate isobutyrate 10 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède une brillance de 7,52.EXEMPLE 3 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire ozokérite 9,75 Cire d'abeille 3,25 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 32 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Sucrose acétate isobutyrate 35 Huile végétale hydrogénée 10 Amidon de riz 1 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède une brillance de 18,75.EXEMPLE 4 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire ozokérite 9 Cire d'abeille 3 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 27 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Sucrose acétate isobutyrate 35 Huile végétale hydrogénée 16 Amidon de riz 1 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède une brillance de 30,25.EXEMPLE 5 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire ozokérite 9 Cire d'abeille 3 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 6,75 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Sucrose acétate isobutyrate 35 Huile d'abricot 20,25 Huile végétale hydrogénée 16 Amidon de riz 1 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède une brillance de 31,15.EXEMPLES 6 A 12 Le tableau 1 ci-après rend compte de sept formulations de stick de rouge à lèvres incorporant, à titre de matières colorantes, des laques et des nacres agréées en matière alimentaire. La composition du corps blanc utilisé en association avec les différents mélanges de nacres et laques est la suivante: Ozokérite % en poids Cire d'abeille 3,4 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 7,4 Huile d'amande d'abricot 22,3 Sucrose acétate isobutyrate 38,4 Huile végétale hydrogénée 17,6 Amidon de riz 1 Total 100,0 Matière Exemple 5 Exemple 6 Exemple 7 Exemple 8 Exemple 9 Exemple 10 Exemple 11 première % en poids % en poids % en poids % en poids % en poids % en poids % en poids corps blanc 91 85,81 87,06 79,61 87,71 86,92 79,29 oxyde de fer 3,38 0,36 brun oxyde de fer 2,7 jaune oxyde de 1,06 0,77 0,21 3,38 1,12 0,72 5,4 titane oxyde de fer 0,75 1,8 brun, jaune oxyde de fer noir Nacre 7,26 Candurin red amber Nacre 4,17 Candurin silver sparkle Nacre 2,08 Candurin silver sheen Nacre 4,17 Candurin gold shimmer Nacre 9,52 Candurin red lustre Nacre 2,16 Candurin Brown amber Nacre 12 Candurin red shimmer Nacre 12,5 8,65 Candurin silver lustre FD&C Blue 0,53 1,28 0,21 1 aluminium lake FD&C 4,37 1,13 Yellow 6 aluminium lake FD&C Red 7,41 0,51 3 aluminium lake FD&C Yellow 5 aluminium lake total: 100 100 100 100 100 100 100
La présente invention se rapporte, à titre principal, à un procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) comprenant l'application au contact d'une matière kératinique d'au moins une composition cosmétique comprenant au moins 75 % en poids, par rapport à son poids total, de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire et présentant une valeur de brillance au moins supérieure ou égale à environ 5.
1. Procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) comprenant l'application au contact d'une matière kératinique d'au moins une composition cosmétique comprenant au moins 75 % en poids, par rapport à son poids total, de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire et présentant une valeur de brillance au moins supérieure ou égale à environ 5. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la composition comprend au moins 80 % en poids, notamment au moins 85 % en poids, en particulier au moins 90 % en poids, en particulier au moins 95 % en poids, plus particulièrement est constituée d'environ 100 % en poids, par rapport à son poids total, de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition présente une valeur de brillance au moins supérieure ou égale à 10, en particulier supérieure ou égale à 15, notamment supérieure ou égale à 20, en particulier supérieure ou égale à 25, en particulier de l'ordre de 30. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend au moins une phase grasse. 5. Procédé selon la précédente, dans lequel la phase grasse 20 comprend au moins un composé choisi parmi les huiles, les cires, les corps gras pâteux et leurs mélanges. 6. Procédé selon la précédente, dans lequel la composition comprend de 0,1 à 99 % en poids, en particulier de 1 à 90 % en poids, notamment de 5 à 70 % en poids, en particulier de 10 à 65 % en poids, voire de 20 à 60 % en poids par rapport à son poids total d'huile(s) référencée(s) dans le Codex alimentarius. 7. Procédé selon la 5 ou 6, dans lequel l'huile est choisie parmi des huiles comprenant au moins un acide gras choisi parmi l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide oléique, l'acide ricinoléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique, l'acide arachidique, l'acide gadoléique, l'acide béhénique, l'acide érucique, l'acide brassidique, l'acide cétoléique, l'acide lignocérique, l'acide nervonique, et les mélanges de ceux-ci. 8. Procédé selon la 5, 6 ou 7, dans lequel l'huile est choisie parmi les triglycérides héptanoïques ou octanoïques, les huiles d'arachide, de babassu, de noix de coco, de pépins de raisin, de coton, de maïs, de germes de maïs, de graines de moutarde, de palme, de colza, de sésame, de soja, de tournesol, de germe de blé, d'abricot, de canola, de mangue, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, d'amande douce, d'amande de pêche, de noix, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat, de beurre de karité ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique, et leurs mélanges. 9. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 8, dans lequel la cire est choisie parmi la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'abeille, les cires microcristallines, l'ozokérite, la cire de riz et leurs mélanges. 10. Procédé selon la précédente, dans lequel la composition comprend de 1 à 50 % en poids, en particulier de 3 à 40 % en poids, en particulier de 5 à 30 % en poids et notamment de 7 à 20 % en poids, par rapport à son poids total, de cire(s) agréée(s) en matière alimentaire. 11. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 10, dans lequel la composition comprend au moins un composé pâteux choisi parmi les esters de polyol. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition comprend au moins une phase aqueuse. 13. Procédé selon la précédente, dans lequel la composition comprend de 0,1 à 25 % en poids, notamment de 0,1 à 20 % en poids, en particulier de 0,1 à 10 % en poids, par rapport à son poids total, d'une phase aqueuse. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel 25 la composition se présente sous la forme d'une émulsion. 15. Procédé selon l'une quelconques des précédentes, dans lequel la composition comprend en outre au moins une matière colorante. 16. Procédé selon la précédente, dans lequel ladite matière colorante est choisie parmi les composés référencés dans le Codex alimentarius, les nacres constituées de composés référencés dans le Codex alimentarius et leurs mélanges. 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition est appliquée sur la peau et/ou les lèvres. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition est un produit de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres, et notamment un rouge à lèvres. 19. Composition cosmétique de maquillage et/ou de soin des matières 5 kératiniques telle que définie selon l'une quelconque des précédentes.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1,A61Q 17,A61Q 19
A61K 8/92,A61K 8/97,A61Q 1/04,A61Q 1/06,A61Q 17/00,A61Q 19/00
FR2900385
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'AIDE AU PILOTAGE D'UN GIRAVION AU DECOLLAGE.
20,071,102
La présente invention est relative à un procédé d'aide au pilotage d'un giravion au décollage et à un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. Le domaine technique de l'invention est celui de la fabrication d'hélicoptères. Le pilotage d'un hélicoptère au voisinage du sol ou de son aire de décollage est délicat, en particulier si une panne de moteur survient pendant cette phase et si la masse embarquée est importante. En effet, le pilote doit gérer la vitesse air de l'appareil, qui est faible et rapidement variable pendant le décollage, en même temps qu'il doit surveiller la vitesse de rotation du rotor principal ainsi que la trajectoire suivie. Il lui faut rapidement prendre de la vitesse pour atteindre au plus vite une vitesse air lui permettant d'entamer sa montée et d'échapper ainsi aux obstacles et au relief entourant l'aire de décollage. Un décollage s'effectue généralement de la façon suivante : -l'hélicoptère monte légèrement, à une faible hauteur à la verticale de son point de décollage, le pilote accélère ensuite jusqu'à ce que la vitesse de l'hélicoptère atteigne une valeur seuil VSD (vitesse de sécurité au décollage), - lorsque l'hélicoptère a atteint la vitesse VSD, il peut commencer à monter, cette vitesse VSD garantissant un taux de montée minimal de 100 pieds par minute en monomoteur et permettant à l'hélicoptère, même en cas de panne moteur, de franchir un' obstacle normalisé et de poursuivre sa montée. Il est à noter que la vitesse de sécurité au décollage dépend essentiellement de la masse de l'appareil et des conditions atmosphériques (pression et température). Plusieurs constats motivent la recherche et la mise au point d'une aide au pilotage (voire un pilotage automatisé) dans la phase de décollage: - le pilotage est réellement délicat et sur un appareil bimoteur dont les performances monomoteur sont modestes, la panne d'un moteur pendant le décollage peut devenir critique ; - la configuration d'une plateforme de décollage n'est pas toujours compatible avec le respect des procédures optimales définies pour le décollage : par exemple, il peut être impossible de reculer sur la plateforme ; - seule une procédure basée exclusivement sur des manoeuvres vers le haut et vers l'avant peut être compatible avec tous les environnements ; - une procédure automatisée et intégrée dans un pilote automatique facilite l'obtention d'une certification, car la reproductibilité et la sécurité de la procédure sont alors garanties. Sauf indication contraire, au sens de la présente demande, le terme bimoteur signifie multimoteur et le terme monomoteur signifie multimoteur dont au moins un moteur est en panne . Certains pilotes automatiques comportent un mode permettant la capture et la tenue d'une consigne de hauteur radiosonde, ainsi que la capture et la tenue d'une vitesse verticale prédéfinie ; lors d'un décollage, après dépassement d'une hauteur de décision, le pilote automatique peut appliquer une commande de pas cyclique de l'ordre de -8 d'assiette à piquer par exemple, puis laisser la vitesse augmenter jusqu'à ce que l'information de vitesse air (IAS : Indicated Air Speed ) soit valide, c'est-à-dire voisine de 15 mètres par seconde (m/s) au moins ; l'engagement de ce mode permet alors d'accélèrer jusqu'à atteindre une vitesse optimale de montée VOM (fréquemment notée Vy), qui peut être voisine de 35 à 40 m/s, avec une accélération de l'ordre de 0.7 mètre par seconde par seconde (m/s2). Cette procédure présente des inconvénients : un tel niveau d'accélération peut être satisfaisant en fonctionnement bimoteur, mais se révèle insuffisant en fonctionnement monomoteur (après panne) ; - le pilotage de l'assiette de l'appareil ne permet pas d'exploiter pleinement les performances de l'hélicoptère au décollage qui sont directement liées à la puissance disponible, cette puissance variant selon que l'hélicoptère est en fonctionnement monomoteur ou bimoteur. Ainsi, l'utilisation de ce mode ne permet pas d'optimiser le vol en monomoteur. Par ailleurs, à la connaissance de l'inventeur, il n'existe pas de systèmes permettant de régler la valeur de VSD, ni de système gérant de façon optimale la puissance d'un hélicoptère bimoteur en vol monomoteur. Différents systèmes ont été proposés pour l'aide au pilotage d'un aéronef au décollage et/ou à l'atterrissage. Le brevet US 3407654 décrit un instrument de pilotage au décollage selon une première phase de tangage maximal suivie d'une seconde phase d'accélération maximale. Les brevets US 3916688 et FR 2174070 décrivent un appareil pour commander le vol d'un engin à décollage et atterrissage verticaux ou courts le long d'une trajectoire d'atterrissage radioguidé,' selon un programme de décélération constante ou variable. Les brevets US 3945590 ET FR 2298822 décrivent un système de commande de décollage serai automatique après une course de roulement, qui limite la commande d'amplitude ou de taux de tangage du pilote et permet d'atteindre l'attitude désirée de façon asymptotique. Les brevets US 3927306 et FR 2274971 sont relatifs à un appareil de commande de la trajectoire de vol d'un engin aérien, pour suivre une trajectoire rectiligne avec une accélération programmée le long de la trajectoire jusqu'à atteindre la vitesse désirée. Le brevet US 6527225 décrit un procédé d'automatisation du décollage d'un hélicoptère multimoteurs selon une trajectoire de décollage comportant un point de décision ; les commandes de vol sont commandées en fonction d'écarts entre la trajectoire et la position effective de l'hélicoptère donnée par un système de positionnement (GPS) ; lorsqu'une panne moteur est détectée avant que le point de décision ait été atteint, le pilote automatique commande le pas cyclique et le pas collectif pour provoquer l'atterrissage ; lorsqu'une telle panne est détectée après que le point de décision ait été franchi, le pilote automatique surveille la vitesse du rotor et ajuste le pas collectif pour faire suivre à l'hélicoptère une autre trajectoire de décollage. Un objectif de l'invention est de proposer un procédé et un dispositif de pilotage d'un giravion au voisinage du sol ou d'une aire de décollage, qui soient améliorés et/ou qui remédient, ,en partie au moins, aux lacunes et inconvénients des systèmes connus de pilotage. Selon un aspect de l'invention, il est proposé un procédé de pilotage d'un giravion comportant plusieurs moteurs d'entraînement d'au moins un rotor d'avance et de sustentation dans lequel, tant que le giravion n'a pas atteint une vitesse de montée optimale (VOM), on détermine une commande en tangage adaptée pour .que le giravion accélère selon un profil qui varie au cours du décollage d'une part en fonction du temps écoulé (par exemple depuis l'engagement du mode correspondant du pilote automatique), et d'autre part en fonction de l'état de fonctionnement des moteurs. En d'autres termes et selon un autre aspect de l'invention, pendant un décollage et notamment après qu'un point critique ou une hauteur critique ait été franchi(e), tant qu'aucun moteur n'est en panne, après engagement du mode correspondant de pilotage automatique par le pilote du giravion, on élabore un ordre de commande de tangage de façon à ce que l'accélération du giravion suive un premier profil ou courbe comportant au moins une première valeur d'accélération et une seconde valeur d'accélération distincte de la première valeur d'accélération, et lorsqu'une panne moteur survient, on élabore l'ordre de commande en tangage de façon à ce que l'accélération du giravion suive un second profil distinct du premier profil et comportant au moins une troisième valeur d'accélération et une quatrième valeur d'accélération distincte de la troisième valeur d'accélération. Selon un mode préféré de réalisation, tant qu'aucun moteur n'est en panne, on détermine l'ordre en tangage de façon à maintenir l'accélération du giravion sensiblement constante et égale à ladite première valeur d'accélération (AI) tant qu'une vitesse de sécurité au décollage (VSD) n'est pas atteinte, puis, lorsque cette vitesse est atteinte, on détermine l'ordre en tangage de façon à maintenir l'accélération du giravion sensiblement constante et égale à ladite seconde valeur d'accélération (A2) tant qu'une vitesse optimale de montée (VOM) n'est pas atteinte, ladite seconde valeur d'accélération étant inférieure à ladite première valeur d'accélération. Selon un mode encore préféré de réalisation, lorsqu'une panne de moteur est détectée, on détermine l'ordre en tangage de façon à maintenir l'accélération du giravion sensiblement constante et égale à ladite troisième valeur d'accélération (A3) tant que la vitesse de sécurité au décollage (VSD) n'est pas atteinte, puis, après rejointe d'une hauteur minimale de sécurité en maintenant cette vitesse sensiblement constante et sur commande d'accélération par le pilote, on détermine l'ordre en tangage de façon à maintenir l'accélération du giravion sensiblement constante et égale à ladite quatrième valeur d'accélération (A4) tant que la vitesse optimale de montée (VOM) n'est pas atteinte, ladite quatrième valeur d'accélération étant inférieure à ladite troisième valeur d'accélération. Selon un mode préféré de réalisation, ladite troisième valeur d'accélération est supérieure à ladite première valeur d'accélération ; en particulier, lesdites première et seconde valeurs d'accélération sont inférieures à ladite troisième valeur d'accélération et sont supérieures à ladite quatrième valeur d'accélération. Selon un mode de réalisation, on élabore la commande (Ucoll) de pas collectif par une loi à objectif vertical limitée par un écrêtage déterminé par une loi à objectif de maintien d'une puissance maximale autorisée quand les moteurs fonctionnent nominalement, ou de maintien d'un régime (Nt) minimal de rotation du rotor d'avance et de sustentation après panne d'un moteur. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un dispositif (embarqué) de pilotage d'un giravion multimoteur qui comporte - une unité de détection de panne d'un moteur qui délivre un signal de détection de panne moteur ; - une unité de mesure ou d'estimation de l'accélération effective du giravion qui délivre un signal d'accélération ; cette unité estime de préférence aussi la vitesse air dès qu'une mesure en est disponible ; - une unité déterminant des données (A1-A4) de profil d'accélération et une unité déterminant des données de vitesse de consigne à atteindre (IASref) ; et - un module de calcul d'un ordre en tangage, qui est connecté à l'unité de détection de panne moteur, à l'unité de mesure ou d'estimation de l'accélération, ainsi qu'aux unités de détermination de données pour en recevoir lesdits signaux et données, le module de calcul étant réalisé pour élaborer un ordre de tangage qui varie en fonction du signal de détection de panne moteur et en fonction du signal d'accélération pour faire évoluer le signal d'accélération tant que la vitesse de consigne n'a pas été atteinte, selon au moins un profil d'accélération déterminé par certaines au moins desdites données de profil d'accélération. Selon un mode préféré de réalisation, le module de calcul comporte un processeur et un programme ou code fixé sur un support tel qu'une mémoire et comportant au moins une séquence d'instructions utilisables (lisibles et/ou exécutables) par le processeur afin de piloter le giravion, le code et/ou les instructions déterminant un ordre de commande en tangage prévu pour provoquer une accélération du giravion qui varie en fonction du temps et en fonction d'au moins une donnée représentative de l'état d'un moteur du giravion. Ce module de calcul peut être incorporé à un calculateur du pilote automatique du giravion. Selon d'autres modes préférés de réalisation du dispositif selon l'invention : -le module de calcul comporte en outre un module de commande de pas collectif (Ucoll) déterminant une trajectoire de consigne verticale, soit de hauteur Zcom, soit de vitesse verticale Vzcom, et élaborant la commande à partir d'écarts entre cette consigne et l'état courant du giravion délivré par un module de mesure altimétrique ; - le dispositif comporte deux modules d'élaboration d'une commande de pas collectif (Ucoll) selon deux lois distinctes et un organe d'écrêtage limitant la commande issue du module par celle issue d'un autre module; - le dispositif comporte en outre une interface permettant au pilote d'introduire une donnée d'ajustement de la vitesse VSD et/ou de la vitesse Vy/VOM. Ainsi, selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un programme de pilotage d'un giravion multimoteur dont les instructions permettent de réaliser les opérations d'un procédé selon l'invention. Conformément à un aspect de l'invention, l'accélération est un paramètre direct de pilotage alors que dans les procédures classiques elle n'est que la conséquence d'un pilotage en assiette. Le contrôle direct de l'accélération permet d'exploiter au mieux les performances de l'appareil au décollage ainsi que ses performances monomoteur en cas de panne. L'invention permet en outre de prendre en compte automatiquement (sans intervention du pilote) - et immédiatement - une valeur VSD qui peut être prédéterminée avant le vol en fonction de la configuration de décollage de l'appareil. Cette valeur prédéterminée peut être optimisée en fonction de la configuration de décollage. En particulier, dans le cas d'un décollage depuis un terrain dégagé, on peut augmenter la valeur de VSD si le terrain est assez long. L'intérêt d'un tel ajustement est d'aller chercher une vitesse garantissant un meilleur taux de montée sur panne moteur. La procédure est optimisée pour couvrir automatiquement et immédiatement le fonctionnement sur un seul moteur après survenue d'une panne moteur (OEI : One Engine Inoperative ) . Les valeurs (l'accélération (Al à A4) optimales peuvent être déterminées par des essais en vol ou de manière théorique, en prenant en compte des contraintes liées au confort des passagers. La quatrième valeur A4 peut être ajustée automatiquement en fonction de la marge de puissance ,disponible, par exemple à une valeur située dans une plage allant de environ 0,25 m/s' à environ 0,7 m/s2. L'invention permet d'optimiser notamment les missions comportant un décollage à partir d'une plateforme offshore, les missions d'évacuation médicale, de traversée de fjord, d'hélitreuillage, et diverses opérations militaires. D'autres aspects, caractéristiques, et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante, qui se réfère aux dessins annexés et qui illustre, sans aucun caractère limitatif, des modes préférés de réalisation de l'invention. Sauf indication - explicite ou implicite -contraire, les termes signal et donnée sont considérés comme équivalents au sens de la présente demande. Les figures 1 à 3 sont des graphes illustrant trois profils de variation de l'accélération à acquérir et à maintenir clans un procédé de pilotage d'un giravion bimoteur selon l'invention ; la figure 1 représente un profil d'accélération du giravion dont les deux moteurs fonctionnent ; la figure 2 correspond à un profil d'accélération du même giravion dont seul un moteur fonctionne ; et la figure 3 est un profil d'accélération du même giravion dont un moteur tombe en panne au cours d'un décollage. Sur les figures 1 à 3, l'axe des abscisses représente le temps et l'axe des ordonnées représente l'accélération du giravion sur sa trajectoire. La figure 4 est un schéma illustrant les principaux modules d'un dispositif connecté et en partie intégré à un pilote automatique (PA), selon l'invention, ainsi que des liaisons entre le PA et des détecteurs et actionneurs respectivement utilisés et commandés selon un procédé et/ou programme conforme à l'invention. La figure 5 est un schéma comparable à celui de la figure 4, qui illustre des modules supplémentaires du pilote automatique assurant la commande du pas collectif. L'invention repose sur le suivi, lors d'un décollage, d'un profil optimal d'accélération, pour chaque hélicoptère, depuis le point de décollage jusqu'à ce que la vitesse de montée optimale ait été atteinte. Un tel profil peut être établi pour le fonctionnement bimoteur (nominal) et pour le fonctionnement monomoteur résultant d'une panne moteur. Ces profils tiennent compte de la capacité d'accélération de l'appareil, de la distance ou de la hauteur disponible pour le décollage et du confort des passagers, sachant que ce dernier peut être dégradé en cas d'urgence (panne moteur). Pour une plateforme dégagée, le paramètre dimensionnant est la longueur disponible pour le décollage. Pour une plateforme ponctuelle, c'est la hauteur de celle-ci par rapport à son environnement. La valeur de la vitesse de sécurité (VSD) peut être ajustée en fonction de ce paramètre, sachant qu'une augmentation de la masse a pour effet d'augmenter la valeur de VSD. Par référence à la figure 1, le profil d'accélération P1 comporte deux paliers successifs Pall et Pa12 correspondant respectivement à deux valeurs Al et A2 d'accélération du giravion sur sa trajectoire. Dans une procédure selon l'invention, lorsque les deux moteurs du giravion fonctionnent, le pilote automatique (PA) élabore un ordre de commande en tangage conçu pour que l'accélération effective du giravion suive ce profil P1 (figure 1), selon la séquence suivante : - à partir d'une accélération sensiblement nulle, acquisition ACQ1 de la valeur Al d'accélération, ce qui correspond au front montant Fm1 du profil P1 ; - maintien MAIN1 de l'accélération Al pendant une durée suffisante pour que la vitesse du giravion sur sa trajectoire avoisine la vitesse VSD ; - acquisition ACQ2 de la valeur A2 d'accélération, ce qui correspond au premier front descendant Fd1 du profil P1, et permet d'atteindre la vitesse VSD au bout d'une durée TI ; - maintien MAIN2 de l'accélération A2 pendant une durée suffisante pour atteindre la vitesse Vy (Vy=VOM); et - acquisition d'une accélération sensiblement nulle (second front descendant Fd2) au bout d'une durée T2. Vy est une estimation de la vitesse optimale de montée. Cette vitesse diffère peu d'un appareil à l'autre ; elle dépend en général d'un indicateur de densité qui est un rapport normalisé de la pression statique sur la température statique. VSD est un paramètre déterminé par essais en vol et extrapolation des résultats d'essais. Des tables permettant de l'estimer avant le décollage sont généralement données dans le manuel de vol d'un hélicoptère. Cette vitesse dépend généralement de la masse embarquée ainsi que de la hauteur de la plate-forme sur laquelle décolle l'appareil. Sur certains appareils, le pilote doit noter ou mémoriser cette valeur ; sur d'autres appareils, une valeur minimale de VSD garantissant un taux de montée prédéterminé (par exemple 100 pieds par minute) en monomoteur est calculée (en faisant l'hypothèse d'un décollage au ras du sol, par exemple) et présentée à l'équipage. Sur d'autres hélicoptères, le pilote peut afficher la VSD qu'il a estimé, si elle est moins conservatrice que la VSD minimale évaluée par un calculateur de l'appareil, par exemple en ajustant la consigne d'IAS à rejoindre, ou bien en ajustant directement la valeur de VSD affichée. Plus la masse de l'appareil est élevée, plus la VSD sera haute. Dans le cas de décollage sur une piste longue, on pourra préférer accélérer jusqu'à une vitesse garantissant un taux de montée supérieur à 100 pied/minute par exemple. La possibilité d'ajustement de VSD est, dans ces cas notamment, particulièrement intéressante. Lorsqu'un seul moteur fonctionne, le PA commande le(s) actionneur(s) de commande de vol (en tangage) pour que l'accélération suive le profil P2 illustré figure 2 ; la séquence est similaire à celle décrite ci-avant en relation avec la figure 1. Le profil P2 diffère du profil P1 en deux aspects : - d'une part par les valeurs A3 et A4 d'accélération correspondant aux deux paliers du profil P2 : l'accélération A3 est supérieure à l'accélération Al de P1, tandis que l'accélération A4 est inférieure à l'accélération A2 du profil PI ; corrélativement, les durées T3 et T4 au bout desquelles les vitesses VSD et Vy sont respectivement atteintes en suivant le profil P2, sont également différentes des durées Ti et T2 ; et - d'autre part par le fait qu'un palier Pa13 à accélération sensiblement nulle est réalisé lorsque VSD est atteinte ; la durée de ce palier est variable : l'accélération nulle est maintenue tant que le pilote ne commande pas une nouvelle accélération ; lorsque cette commande est donnée, l'acquisition puis le maintien de l'accélération A4 sont alors effectués automatiquement. La figure 3 illustre le profil P3 et la séquence particulière suivie lorsqu'un décollage est initié avec deux moteurs en fonctionnement, et lorsqu'un signal OEI de détection d'une panne moteur est reçue par le PA alors que l'accélération de l'hélicoptère est celle (AI) du palier PalI du profil P1 (figure 1) ; le profil P3 correspond ainsi à la séquence suivante : - acquisition AC:QI de l'accélération Al à partir d'une accélération sensiblement nulle ; - maintien MAIN1 de l'accélération Al (du profil PI) jusqu'à l'apparition d'un signal OEI de panne d'un des deux moteurs qui 25 provoque: ^ l'acquisition ACQ2 de l'accélération A3 (du profil P2), puis son maintien MAIN2 jusqu'à atteindre une vitesse peu inférieure à VSD ; ^ la décélération Dec progressive pour atteindre la vitesse VSD avec une accélération sensiblement nulle ; ^ la montée Pa13 à accélération nulle jusqu'à une hauteur minimale de sécurité déterminée par le pilote puis, sur ordre du pilote : • l'acquisition ACQ3 puis maintien MAIN3 de l'accélération A4 (du profil P2) de manière à réduire la marge de puissance à une valeur minimale acceptable, jusqu'à atteindre la vitesse Vy ; puis • l'acquisition ACQ4 d'une accélération nulle. On peut noter que les aires SI, S3 et S5 des surfaces délimitées d'une part par les premières parties respectives des profils P1, P2 et P3 situées entre l'origine (0) et les durées T1, T3 et T5, et d'autre part par l'axe des abscisses, sont égales à la valeur VSD ; de la même façon, les aires S2, S4 et S6 des surfaces délimitées d'une part par les secondes parties respectives des profils P1, P2 et P3 et d'autre part par l'axe des abscisses, sont égales à la différence entre les vitesses Vy et VSD. La valeur de VSD peut être ajustée (avant le décollage) par le pilote audelà ou en deçà d'une valeur de référence calculée par le PA en fonction des conditions atmosphériques locales et de la charge, afin d'optimiser encore la procédure selon l'invention. Les valeurs Al à A4 peuvent par exemple être situées dans une plage allant de 0,2 m/s2 environ à 4 m/s2 environ. Par référence à la figure 4, le dispositif 30 de pilotage comporte un calculateur 10 recevant des signaux/données de capteurs, de mémoires, et/ou de détecteurs, et délivrant un ordre de commande en tangage ùou correction de tangage- Utang à un actionneur 11. Le calculateur 10 reçoit des signaux ou données délivrés par : - une interface 24 permettant au pilote d'introduire une donnée d'ajustement de la vitesse VSD et/ou de la vitesse Vy/VOM ; - un module 18 qui peut être connecté et/ou faire partie d'une unité de mesure altimétrique, et qui délivre des données relatives à l'altitude, à la vitesse verticale, et/ou à l'accélération verticale courante du giravion; - un module 20 d'estimation déterminant, à partir de mesures de la vitesse air (IAS) courante du giravion et de mesures inertielles, la vitesse courante et l'accélération effective du giravion sur sa trajectoire; - un module 21 qui peut être connecté et/ou faire partie d'ue centrale d'attitude et de cap ou d'une centrale inertielle, et qui délivre des données courantes relatives au roulis, au tangage et au lacet du giravion. Le calculateur délivre un signal Utang de commande à un actionneur 11 de commande de pas cyclique ; à cet effet, le calculateur 10 comporte : - un module ou capteur 12 délivrant une donnée (AEO) indicative du bon fonctionnement de tous les moteurs ou au contraire une donnée (OEI) indicative d'une panne d'un des moteurs ; - un module 13 de détermination d'une référence de vitesse air (IASref), qui est connecté à l'interface 24 pour recevoir la (les) donnée(s) d'ajustement de VSD/Vy; - un module 14 de sélection de gain qui est connecté au module 12 pour recevoir la donnée OEI/AEO, et qui délivre en sortie, en fonction de cette donnée et de la marge de puissance, les valeurs d'accélération (Al à A4) du profil à suivre; - un module 15 de gestion de la trajectoire de décollage dans l'axe longitudinal; - un module 16 d'élaboration d'une commande (correction de tangage Utang) délivrée au module 11. Le module 15 de gestion de la trajectoire reçoit du module 13 une référence de vitesse air à rejoindre, et reçoit l'état courant (vitesse air et accélération longitudinale) de l'appareil délivré par le module 18. Le module 15 reçoit également en entrée un signal de synchronisation (un état binaire demandant la synchronisation de la trajectoire sur l'état courant au premier cycle de calcul ainsi que lors des actions de pilotage manuel). Le module 15 délivre en sortie des consignes d'altitude Zcom, de vitesse verticale Vzcom et d'accélération verticale Fzcorn. Ces consignes sont calculées à partir d'une valeur initiale, en général déterminée par l'état courant, afin de rejoindre selon une dynamique conforme aux évolutions acceptables de l'appareil, la référence de vitesse air à rejoindre, selon une dérivée nulle et une dérivée seconde nulle; ces calculs utilisent ainsi les valeurs Al à A4 du profil (P1, P2 ou P3) selon l'état des moteurs reflété par la sortie du module 12. Le module 16 de commande reçoit en entrée les consignes déterminées par le module 15 de gestion de trajectoire, en accélération et vitesse air, ainsi que l'état courant de l'appareil. Le module 16 délivre en sortie un (ou plusieurs) ordre(s) de pilotage, en particulier des signaux ou données de demande de variation d'assiette de tangage ; ces ordres sont calculés à partir d'écarts pondérés entre les consignes et les états courants. Ce calcul peut comporter des traitements linéaires (par exemple filtrages linéaires) ou non linéaires (par exemple écrêtages), en vue de prédire l'ordre le mieux adapté permettant d'amener les états courants à rejoindre leur consigne, selon une dynamique acceptable pour l'appareil (mouvements convenablement amortis, confortables pour les passagers). Lors de la détection d'une panne moteur (passage du mode AEO au mode OEI), on utilise VSD comme vitesse de' consigne de pilotage au lieu de Vy (l'appareil doit au plus vite atteindre VSD pour poursuivre en sécurité), et on utilise des gains (valeurs Al à A4) différents dans le calcul de la trajectoire, pour produire une commande Utang adaptée à la panne moteur. Dans certaines conditions de vol, en particulier dans le cas d'une forte assiette et de fortes variations de vitesse, l'accélération (la puissance) peut s'avérer difficile à piloter. Un pilote automatique PA de type 4 axes (commandant les variations du pas collectif du rotor principal de l'hélicoptère) peut alors être utilisé pour automatiser une baisse du pas collectif jusqu'à une valeur permettant de maintenir la vitesse Nr de rotation de ce rotor supérieure ou égale à une valeur donnant la meilleure performance du rotor, lors d'une perte de puissance due à une panne d'unmoteur de propulsion du giravion. Dans ce cas, le dispositif selon l'invention comporte des moyens (qui sont en partie intégrés au pilote automatique) permettant de commander le pas collectif en plus du tangage, qui sont schématiquement illustrés figure 5. En fonctionnement nominal (bimoteur), la commande Ucoll du pas collectif délivrée à l'actionneur 23 par le PA 10 est déterminée par une loi de pilotage à objectif vertical, avec les paramètres de consigne affichés par le pilote ; cette loi est implémentée dans un module 19 du calculateur 10, qui reçoit les signaux délivrés par deux modules 17, 18 auxquels il est connecté : le module 17 délivre une consigne de vitesse verticale ou de hauteur à acquérir, et le module 18 délivre les états courants d'altitude ù ou hauteur -, de vitesse verticale et d'accélération verticale. Comme schématiquement illustré figure 5, la seconde loi est programmée dans un module 22 recevant les données de l'IPL 25 ; la commande issue du module 19 est écrêtée (par le haut) à la valeur issue du module 22 ; cet écrêtage est réalisé par un module 26 qui fournit en sortie la commande Ucoll de l'actionneur 23. Si une panne moteur est détectée, la limitation calculée par le module 22 diminue de manière à respecter la vitesse Nr minimum, grâce à l'exploitation des informations fournies par un instrument de première limitation ( IPL ) repéré 25 figure 5. L'IPL doit prendre en compte le paramètre Nr et respecter le Nr minimum, outre les paramètres pris en considération par les IPLs usuels qui calculent le premier paramètre limitant parmi le régime (Ng) du générateur de gaz du moteur, le couple moteur et la température d'entrée turbine
L'invention concerne un procédé de pilotage d'un giravion comportant plusieurs moteurs d'entraînement d'au moins un rotor d'avance et de sustentation, dans lequel, tant que le giravion n'a pas atteint une vitesse de montée optimale (VAO), on détermine une commande (Utang) en tangage adaptée pour que le giravion accélère selon un profil (P1, P2, P3) qui varie en fonction du temps écoulé et en fonction de l'état (OEI/AEO) de fonctionnement des moteurs.
1. Procédé de pilotage d'un giravion comportant plusieurs moteurs d'entraînement d'au moins un rotor d'avance et de sustentation, caractérisé en ce que, tant que le giravion n'a pas atteint une vitesse de montée optimale (VOM), on détermine une commande (Utang) en tangage adaptée pour que le giravion accélère selon un profil (P1, P2, P3) qui varie en fonction du temps écoulé et en fonction de l'état (OEI/AEO) de fonctionnement des moteurs. 2. Procédé selon la 1 dans lequel, après engagement du mode correspondant de pilotage automatique par le pilote du giravion, pendant un décollage, tant qu'aucun moteur n'est en panne, on élabore un ordre de commande de tangage de façon à ce que l'accélération du giravion suive un premier profil ou courbe (P1) comportant au moins une première valeur d'accélération (Al) et une seconde valeur d'accélération (A2) distincte de la première valeur d'accélération, et lorsqu'une panne moteur survient, on élabore l'ordre de commande en tangage de façon à ce que l'accélération du giravion suive un second profil (P2) distinct du premier profil et comportant au moins une troisième valeur d'accélération (A3) suivie d'une quatrième valeur d'accélération (A4) distincte de la troisième valeur d'accélération, dont l'activation est initiée par le pilote, après acquisition d'une hauteur minimale de sécurité par rapport à des obstacles. 3. Procédé selon la 2 dans lequel on élabore l'ordre de commande en tangage pour suivre les profils (P1, P2) après qu'une hauteur critique ait été franchie. 4. Procédé selon la 2 ou 3 dans lequel, tant qu'aucun moteur n'est en panne, on détermine l'ordre en tangage de façon à maintenir l'accélération du giravion sensiblement constante et égale à ladite première valeur d'accélération tant qu'une vitesse de sécurité audécollage (VSD) n'est pas atteinte, puis, lorsque cette vitesse est atteinte, on détermine l'ordre en tangage de façon à maintenir l'accélération du giravion sensiblement constante et égale à ladite seconde valeur d'accélération tant qu'une vitesse optimale de montée (VOM) n'est pas atteinte, ladite seconde valeur d'accélération étant inférieure à ladite première valeur d'accélération. 5. Procédé selon la 2, 3 ou 4 dans lequel, lorsqu'une panne de moteur est détectée, on détermine l'ordre en tangage de façon à maintenir l'accélération du giravion sensiblement constante et égale à ladite troisième valeur d'accélération tant que la vitesse de sécurité au décollage (VSD) n'est pas atteinte, puis, lorsque cette vitesse est atteinte, on détermine l'ordre en tangage de façon à maintenir cette vitesse constante jusqu'à réception d'un ordre d'accélération du pilote et on détermine alors l'ordre en tangage de façon à maintenir l'accélération du giravion sensiblement constante et égale à ladite quatrième valeur d'accélération tant que la vitesse optimale de montée (VOM) n'est pas atteinte, ladite quatrième valeur d'accélération étant inférieure à ladite troisième valeur d'accélération. 6. Procédé selon la 5 dans lequel ladite quatrième valeur d'accélération est automatiquement ajustée en fonction de la puissance disponible. 7. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6 dans lequel ladite troisième valeur d'accélération est supérieure à ladite première valeur d'accélération. 8. Procédé selon la 7 dans lequel lesdites première et seconde valeurs d'accélération sont inférieures à ladite troisième valeur d'accélération et sont supérieures à ladite quatrième valeur d'accélération. 9. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 8 dans lequel les valeurs (A1-A4) d'accélération sont situées dans une plage s'étendant d'environ 0,2 m/s2 à environ 4 m/s2. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 dans lequel on détermine en outre une commande (Ucoll) de pas collectif qui varie en fonction de l'état (OEI/AEO) de fonctionnement des moteurs. 11. Procédé selon la 10 dans lequel on élabore la commande (Ucoll) (le pas collectif par une loi (19) à objectif vertical limitée par un écrêtage déterminé par une loi (22) à objectif de maintien d'une puissance maximale autorisée quand les moteurs fonctionnent nominalement, ou de maintien d'un régime (Nt) minimal de rotation du rotor d'avance et de sustentation après panne d'un moteur. 12. Dispositif (30) embarqué de pilotage d'un giravion multimoteur au voisinage du sol ou d'une aire de décollage, qui comporte : - un module (12) de détection de panne d'un moteur qui délivre un signal (OEI/AEO) de détection de panne moteur ; - un module (20) d'estimation de l'accélération effective du giravion qui délivre un signal d'accélération ; - un module (14) déterminant des données (A1-A4) de profil d'accélération et un module (13) déterminant des données de vitesse de consigne à atteindre (IASref); - un module (15) de gestion de la trajectoire ; et - un module (16) de calcul d'un ordre (Utang) en tangage, qui est connecté aux modules (12 à 15, 20) pour en recevoir lesdits signaux et données, le module de calcul étant réalisé pour élaborer un ordre de tangage qui varie en fonction du signal de détection de panne moteur et en fonction du signal d'accélération pour faire évoluer le signal d'accélération tant que la vitesse de consigne n'a pas été atteinte, selon au moins un profil (P1, P2, P3) d'accélération déterminé par certaines au moins desdites données de profil d'accélération. 13. Dispositif selon la 12 dans lequel le module de calcul comporte un processeur et un programme ou code fixé sur un support tel qu'une mémoire et comportant au moins une séquence d'instructions utilisables (lisibles et/ou exécutables) par le processeur afin de piloter le giravion, le code et/ou les instructions déterminant un ordre de commande en tangage prévu pour provoquer une accélération du giravion qui varie en fonction du temps et en fonction d'au moins une donnée représentative de l'état d'un moteur du giravion. 14. Dispositif selon la 12 ou 13 dans lequel le module de calcul comporte en outre un module (19) de commande de pas collectif (Ucoll) déterminant une trajectoire de consigne verticale, soit de hauteur Zcom, soit de vitesse verticale Vzcom, et élaborant la commande à partir d'écarts entre cette consigne et l'état courant du giravion délivré par un module (18) de mesure altimétrique. 15. Dispositif selon la 14 qui comporte deux modules (19, 22) d'élaboration d'une commande de pas collectif (Ucoll) selon deux lois distinctes et un organe (26) d'écrêtage limitant la commande issue du module (19) par celle issue d'un autre module (22). 16. Dispositif selon l'une quelconque des 12 à 15 qui comporte en outre une interface (24) permettant au pilote d'introduire une donnée d'ajustement de la vitesse VSD et/ou de la vitesse Vy/VOM. 17. Programme comportant un code utilisable par un calculateur d'un giravion multimoteur pour piloter le giravion, caractérisé en ce que le code permet de déterminer un ordre (Utang) de commande en tangage pour provoquer une accélération du giravion qui varie au cours du temps et en fonction d'une donnée (OEI/AEO) d'état d'un moteur du giravion. 18. Programme utilisable par un calculateur d'un giravion multimoteur pour piloter le giravion, caractérisé en ce qu'il permet de piloter le giravion selon un procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 11.
B
B64
B64C
B64C 13,B64C 27
B64C 13/18,B64C 27/04
FR2888932
A1
PROCEDE DE CALIBRATION D'UN DISPOSITIF DE TRI EN FLUX DE PARTICULES
20,070,126
L'invention concerne le tri de particules en suspension en vue de les séparer en plusieurs populations et d'extraire les particules d'intérêt. Plus spécifiquement, l'invention se rapporte à un procédé de calibration efficace d'un dispositif de tri en flux des particules ou de particules en suspension dans un milieu, en particulier des microparticules telles que des cellules en déplacement dans un canal micro-fluidique, et d'autocalibration de ce dispositif afin d'adapter en temps réel les paramètres de fonctionnement du moyen de tri. Des documents US 3 827 555 et US 3 984 307, est connu un système de tri en flux de microparticules comportant un canal d'entrée et deux canaux de sortie, un moyen de tri à proximité en amont de l'embranchement entre le canal d'entrée et les canaux de sortie, à proximité de celui-ci et des détecteurs de particules photoélectriques ou électriques dans chacun des canaux. Le moyen de tri opère la séparation des particules de manière individuelle en dirigeant chaque particule vers la voie de sortie appropriée. Le moyen de détection permet de vérifier si les particules circulant dans chaque canal de sortie sont celles attendues. Cependant ces contrôles a posteriori ne sont pas utilisés pour modifier les paramètres de fonctionnement du dispositif de tri en fonctionnement. Ainsi en cas de détection d'erreur, il faut arrêter le dispositif, le calibrer à nouveau avant de pouvoir poursuivre l'opération de tri. Ce document décrit l'ajustement d'un paramètre appelé délai pour l'actionnement du moyen de tri formé, par exemple, par un transducteur piézoélectrique, en cas de variation de celui-ci. Le détecteur en aval peut également être utilisé pour calculer la vitesse des particules et en déduire le moment exact pour déclencher le moyen de tri. Le développement des trieurs en flux de cellules a fait apparaître le besoin de paramétrer de façon efficace le moyen de tri. Par exemple, dans le cas d'un trieur de cellules marquées par fluorescence (Fluorescence-Activated Cell Sorter, FACS), le temps de chute de la cellule entre le faisceau laser utilisé comme détecteur dans le canal d'entrée en amont du moyen de tri et les plaques métalliques utilisées comme moyen de tri, doit être corrigé en temps réel pendant l'opération de séparation, afin de compenser les fluctuations de la vitesse de la cellule entre le détecteur et le moyen de tri résultant des variations de température dans la pièce ou le liquide. Dans le FACS, le paramètre de correction est l'amplitude de vibration de la céramique piézoélectrique intégrée dans la buse. Cette amplitude de vibration permet de fixer le point de fractionnement du jet, donc le temps de trajet de la cellule entre le faisceau laser et les plaques métalliques. On peut distinguer deux phases pour la calibration du FACS: avant la phase de tri, l'amplitude de vibration initiale de la buse est réglée en déviant la trajectoire de billes de diamètre calibré ; - pendant le tri, la dérive du point de fractionnement du jet est corrigée en temps réel en modulant l'amplitude de vibration de la buse. Cet ajustement continuel peut être réalisé de façon manuelle par l'opérateur ou sur la base d'une reconnaissance automatique d'image. Dans le FACS, le moyen de tri se déclenche automatiquement après un certain intervalle de temps à la suite d'une détection. Cette technique impose de maintenir constant le temps de chute de la particule. Les procédés de calibrage des dispositifs de tri connus ne sont pas totalement fiables, en effet les paramètres de fonctionnement sur lesquels s'effectue le calibrage ne permettent pas une action efficace dans le tri des particules. En outre, ces procédés ne permettent pas de modifier le fonctionnement du dispositif de tri en cas d'erreur ou de variation des conditions d'utilisation (changement de la nature des particules et/ou de leur vitesse et/ou de la viscosité du milieu), en ajustant en temps réel les paramètres de fonctionnement. C'est par conséquent un but de la présente invention d'établir les paramètres efficaces de fonctionnement du moyen de tri et d'offrir un procédé de calibration d'un dispositif de tri sur la base de ces paramètres. C'est également un but de la présente invention d'offrir un procédé d'autocalibration permettant lors de la détection d'une erreur de tri d'ajuster les paramètres de fonctionnement pour obtenir un tri fiable. EXPOSÉ DE L'INVENTION Les buts précédemment énoncés sont atteints par un calibrage de la force de déviation exercée par le moyen de tri afin d'orienter la particule vers un canal déterminé en fonction des caractéristiques de la particule et/ou par un calibrage de la durée pendant laquelle cette force de déviation est appliquée. Ce calibrage s'effectue avant l'étape de tri réel, à l'aide de moyens de détection placés dans au moins un des canaux de sortie. Les moyens de détection permettent alors de modifier les paramètres de fonctionnement si une particule se trouve dans un canal auquel elle n'était pas destinée. De manière avantageuse, la correction des paramètres de fonctionnement se poursuit pendant tout le fonctionnement du dispositif de tri. Les paramètres mentionnés ci-dessus peuvent être ajustés pendant toute la phase de tri lorsqu'il est détecté qu'une particule a été mal orientée, c'est-à-dire qu'elle se trouve dans le mauvais canal. Le fonctionnement du dispositif de tri de particules est plus flexible car il s'adapte à un changement de la vitesse des particules, de la nature des particules, de la viscosité du fluide,.... En d'autres termes, la présente invention a également pour objet un procédé pour: identifier a posteriori la voie de sortie empruntée par chaque particule après l'embranchement, et corriger en retour les paramètres de fonctionnement du moyen de tri si les particules ne sont pas dirigées vers la bonne voie de sortie. La caractérisation issue de ce moyen de détection est utilisée pour corriger, s'il y a lieu, les paramètres de fonctionnement du moyen de tri. Dans le cas d'un tri actif des particules, c'est-à-dire dans le cas d'une activation des moyens de tri seulement lors de la détection d'une particule à dévier, l'activation du moyen de tri peut être déclenchée par un moyen supplémentaire de détection et d'analyse situé en amont de l'embranchement. Appliquée au tri de cellules, la présente invention permet d'augmenter la fiabilité de la séparation des différentes populations cellulaires. Elle convient plus particulièrement dans des opérations de tri de grandes populations cellulaires et à débit élevé. L'invention peut également être mise en oeuvre en parallèle avec une cytométrie en flux des cellules réalisée en amont du moyen de tri et/ou en aval. Le procédé selon la présente invention peut s'appliquer au cours de deux périodes d'utilisation: lors des réglages précédant l'opération de séparation, - pendant l'opération de séparation, la dérive éventuelle du moyen de tri ou la dérive des conditions dans lesquelles il opère peuvent être rapidement repérées, ce qui entraîne une recalibration immédiate du moyen de tri avec la méthode décrite. Le procédé d'autocalibration selon l'invention permet le tri en flux de particules en suspension dans un dispositif microfluidique ou nanofluidique. Elle permet de contrôler le déclenchement d'un moyen de tri actif lors du passage d'une particule individuelle, de contrôler les paramètres de fonctionnement du moyen de tri actif ou bien les paramètres de fonctionnement d'un moyen de tri passif. Un moyen de tri actif désigne un dispositif initialement au repos et qui se déclenche lors du passage de la particule afin de la diriger vers la voie de sortie appropriée. Un moyen de tri passif est un dispositif sans déclencheur qui crée de manière continuelle une perturbation dans la trajectoire des particules et qui les sépare individuellement sur la base de leurs caractéristiques intrinsèques. L'invention concerne un procédé pour caractériser la position de particules entre au moins deux voies de sortie et calibrer les paramètres de fonctionnement, qui ont été déterminés comme particulièrement efficaces du moyen de tri (durée de l'actionnement du moyen de tri et force de déviation du moyen de tri). Un détecteur placé en aval du moyen de tri sur au moins une des voies de sortie permet d'identifier la voie empruntée par la particule après l'opération de séparation. Cette caractérisation est utilisée pour déterminer le succès ou l'échec de l'opération de tri pour chaque particule. L'analyse en aval du moyen de tri peut être utilisée à deux niveaux d'opération - lors de la recherche des paramètres optimaux permettant d'effectuer la déviation des particules vers les voies de sortie appropriées, au cours de l'opération de tri, pour vérifier la trajectoire individuelle de chaque particule après le moyen de tri et corriger si nécessaire les paramètres de fonctionnement du moyen de tri par la méthode décrite. L'autocalibration du moyen de tri des particules peut être réalisée manuellement par l'opérateur, mais il est également envisageable d'automatiser cette démarche par le biais d'un circuit électronique ou d'un logiciel afin d'avoir une réaction très rapide de l'appareil dès l'apparition d'une seule erreur. Puisque les particules passent de façon successive dans le dispositif de séparation, des comptages peuvent être mis en oeuvre pendant les réglages de l'appareil et/ou pendant l'opération de séparation: énumération du nombre total de particules traversant le dispositif, et/ou énumération du nombre de tris réussis et/ou énumération du nombre de tris échoués. Il est également possible d'utiliser les détecteurs en aval pour compter les particules passant dans chaque voie de sortie. L'invention se rapporte donc à la calibration et à la régulation en continu d'un moyen automatisé de tri en flux de particules. Le fluide en circulation peut être un liquide ou une solution, ou une suspension, ou un milieu contenant des cellules biologiques, et/ou des composants et/ou des produits cellulaires, notamment des lignées cellulaires et/ou des globules, et/ou des liposomes, et/ou des noyaux cellulaires, et/ou des chromosomes, et/ou des brins d'ADN ou d'ARN, et/ou des nucléotides, et/ou des ribosomes, et/ou des enzymes, et/ou des protides, et/ou des protéines, et/ou des parasites, et/ou des bactéries, et/ou des virus, et/ou des pollens et/ou des polymères. Les particules manipulées peuvent également être des particules solides insolubles dans le liquide telles que des particules diélectriques ou des particules conductrices, ou des particules magnétiques, ou des pigments, ou des colorants, ou des cristaux de protéines, ou des poudres, ou des structures de polymères, ou des substances pharmaceutiques insolubles, ou des clusters de petite taille formés par agglomération de colloïdes. Les particules manipulées peuvent également être des gouttelettes de liquide et/ou des bulles de gaz confinées et séparées par un autre fluide immiscible avec les gouttelettes et/ou les bulles transportées. La méthode d'autocalibration selon l'invention est compatible avec l'ensemble des moyens de tri et des détecteurs décrits dans la littérature. La solution proposée permet donc de mettre en évidence les erreurs dès qu'elles se produisent et de corriger en conséquence le moyen de tri en temps réel. Pour un tri actif, les paramètres de correction du moyen de tri sont de trois ordres: délai avant le déclenchement, durée d'actionnement et force de déviation. Pour un tri passif, le paramètre de fonctionnement est la force de déviation. La méthode d'autocalibration d'un moyen de tri de particules est particulièrement intéressante pour des industriels de l'instrumentation pour la biologie, principalement pour séparer deux populations cellulaires et éventuellement en association avec une cytométrie en flux. La présente invention a alors principalement pour objet un procédé de calibration d'un dispositif de tri en flux de particules, ledit dispositif comportant un canal d'entrée et au moins deux canaux de sortie, un moyen de tri de particules et au moins un moyen de détection de particules disposé dans un canal de sortie, ledit procédé comportant l'étape de réglage d'au moins un des paramètres de fonctionnement principaux du moyen de tri parmi la force de déviation apte à être appliquée par le moyen de tri à ladite particule et/ou la durée d'application de ladite force. Le réglage du paramètre principal peut comporter: - le choix d'une valeur de paramètre, - la mesure de l'efficacité de cette valeur 25 par vérification de la réussite d'un tri, - la modification de la valeur du paramètre jusqu'à obtenir au moins un tri réussi. Le procédé de calibration selon la présente invention comporte avantageusement l'étape supplémentaire de détermination d'un intervalle de valeurs efficaces pour le paramètre principal. Cette détermination d'un intervalle de valeurs efficaces peut comporter, par exemple la détermination des bornes de l'intervalle à partir d'une valeur efficace du paramètre principal. Pour cela: - la valeur efficace est modifiée, - l'efficacité de cette valeur modifiée est testée, - la valeur est augmentée ou réduite en fonction du résultat du test d'efficacité. Le procédé de calibration selon la présente invention s'applique également à un dispositif apte à trier au moins une première et une deuxième populations de particules d'intérêt, le procédé selon une première variante peut comporter alors également les étapes: - de détermination d'un premier intervalle de valeurs efficaces du paramètre principal pour la première population de particules, - de détermination d'un deuxième intervalle de valeurs efficaces du paramètre principal pour la deuxième population de particules, - de choix des valeurs de paramètre principal pour les première et deuxième populations dans les premier et deuxième intervalles respectivement. Dans le cas d'un dispositif de tri passif, le choix d'une valeur unique du paramètre principal pour les différentes populations, peut s'effectuer dans un intervalle de recouvrement entre le premier et le deuxième intervalles. Le procédé de calibration selon une deuxième variante, pour calibrer un dispositif apte à trier au moins une première et une deuxième populations de particules d'intérêt, peut comporter les étapes: - de détermination d'un premier intervalle de valeurs efficaces du paramètre principal pour la première population de particules - de détermination d'une valeur efficace du paramètre principal pour la deuxième population dans le premier intervalle, - de détermination d'un deuxième intervalle de valeurs efficaces pour la deuxième population dans le premier intervalle, - de choix des valeurs du paramètre principal pour la première et la deuxième populations dans les premier et deuxième intervalles respectivement. Dans le cas d'un dispositif de tri passif, une valeur unique du paramètre principal peut être déterminée pour les différentes populations dans le deuxième intervalle. De manière avantageuse, d'autres paramètres de fonctionnement du dispositif peuvent être réglés, tels que la durée avant déclenchement correspondant au temps écoulé entre la détection d'une particule dans le canal d'entrée en amont du moyen de tri et le passage de ladite particule au niveau du moyen de tri. La durée avant déclenchement peut être obtenue à partir de la détermination de la vitesse de déplacement d'une particule d'intérêt dans le dispositif de tri. Dans ce cas, le moyen de tri peut être ou ne pas être activé lors de la détermination de la vitesse de la particule. La vitesse de la particule peut être obtenue à partir d'un signal de détection fourni par un moyen de détection amont, ou un moyen de détection d'un canal de sortie et de la distance entre ces deux détecteurs. La vitesse de la particule peut également être calculée à partir de la durée d'un pic de détection fourni par un détecteur dans le canal d'entrée et/ou par un détecteur dans un canal de sortie et de la distance parcourue par la particule entre un début et une fin de ce pic. La détermination de la durée avant déclenchement peut alors comporter: le choix d'une valeur de durée avant déclenchement, les valeurs de la force de déviation et de la durée d'activation étant maintenues constantes, l'essai de l'efficacité de cette valeur, la modification de cette valeur jusqu'à obtention d'un tri réussi. Le procédé selon la présente invention comporte avantageusement l'étape de détermination d'un intervalle de valeurs efficaces pour la durée avant déclenchement, dans laquelle à partir d'une valeur de durée de déclenchement efficace, des essais de tri efficace sont effectués avec des valeurs de durée augmentées et/ou diminuées par rapport à la valeur adaptée. La présente invention a également pour objet un procédé de correction des paramètres de fonctionnement d'un dispositif de tri en flux de particules en fonctionnement, comportant les étapes: - de vérification de l'efficacité du tri, - de modification d'au moins un paramètre de fonctionnement jusqu'à obtenir au moins un tri efficace. La vérification de l'efficacité du tri peut s'effectuer en permanence ou à des intervalles de temps prédéterminés. De manière avantageuse, un premier paramètre est modifié jusqu'à obtenir un tri efficace. Il peut être prévu de modifier un paramètre supplémentaire si un tri efficace n'est pas obtenu. Les paramètres de fonctionnement aptes à être corrigés par le procédé selon la présente invention sont au moins la force de déviation appliquée par le moyen de tri, la durée d'application de cette force et/ou le temps entre la détection de la particule à l'entrée du dispositif et son passage au niveau du moyen de tri. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre et des dessins en annexe, sur lesquels: - les figures la-lb, 2a à 2h, 3a-3b, 4a-4b sont des représentations schématiques de différents dispositifs de tri en flux de particules; - les figures 5a à 5d, 6a à 6f, 7a à 7d représentent différents dispositifs de tri en flux de particules avec leur chronographe associé montrant la détection d'une particule; les figures 8a à 8c, 9a à 9d et 10a à 10d sont des chronographes montrant les différentes étapes dans la recherche de la durée avant déclenchement selon la présente invention; les figures 11a à 11f sont des chronographes montrant les différentes étapes dans le réglage d'un intervalle de valeurs de la durée d'actionnement pour lesquelles la particule est correctement déviée les figures 12a à 12c sont des chronographes montrant les différentes étapes dans le réglage d'un intervalle de valeurs de la force de déviation pour lesquelles la particule est correctement déviée; - la figure 13 est un organigramme d'un procédé de calibration selon la présente invention; - les figures 14a à 14d, 15a à 15f et 16a à 16d représentent différents dispositifs de tri en flux de particules avec leur chronographe associé montrant la détection d'une particule pour le réglage de la force de déviation; - les figures 17a à 17c et 18a à 18c sont des chronographes montrant les différentes étapes dans la recherche de la force de déviation selon la présente invention; - la figure 19 est un organigramme d'un procédé de calibrage selon la présente invention; les figures 20 et 21 sont des organigrammes du procédé selon la présente invention dans le cas où plusieurs populations sont d'intérêt; la figure 22 est une représentation schématique d'un dispenseur de cellules apte à être calibré par un procédé selon la présente invention, - la figure 23 est un organigramme d'un procédé d'autocalibration selon la présente invention; - la figure 24 est un organigramme pour une étape particulière du procédé d'autocalibration de la figure 23. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Sur les figures la et lb, on peut voir un dispositif de tri en flux de particules de type connu comportant un canal d'entrée 2 dans lequel circule le flux chargé des particules à trier, deux canaux (figure la) de sorties 4,4' (trois canaux de sortie sur la figure lb) recevant chacun des particules déterminées. Le dispositif comporte également un détecteur 6,6' de particules dans chaque canal de sortie 4, 4'. Nous verrons plus tard que le dispositif peut ne comporter qu'un canal de sortie muni d'un détecteur de particules. Dans l'exemple représenté, le canal d'entrée 2 comporte également un détecteur de particule 8, qui peut permettre de les analyser individuellement. Un moyen de tri 10 est également prévu dans le canal d'entrée en amont des canaux de sortie 4,4' dans le sens de circulation du flux indiqué par la flèche A Le nombre de canaux de sortie n'est pas limité à trois, il peut être de quatre ou plus. Il existe un tri de particules dit actif; un détecteur 8 situé en amont du moyen de tri permet de détecter et d'analyser les particules une à une et de commander le moyen de tri. Ces moyens sont configurés ou programmés pour détecter certaines particules ou cellules. Le moyen de tri est ainsi déclenché à la suite de la détection en amont, éventuellement selon le résultat d'une opération de cytométrie en flux. Lors de leur trajet, les particules sont détectées en flux une première fois par le détecteur en amont du moyen de tri, et une seconde fois par le détecteur en aval du moyen de tri dans une des voies de sortie si cette voie est équipée d'un détecteur. La distance entre le détecteur en amont et le détecteur en aval étant connue précisément, la vitesse moyenne des particules dans le flux peut être calculée. La durée nécessaire à une particule pour effectuer le trajet entre le détecteur en amont et le moyen de tri peut alors être déduite. Dans une configuration, la détection d'une particule en amont du moyen de tri peut déclencher une horloge sur le circuit électronique pilotant les détecteurs en aval afin de caractériser le passage de la particule dans un intervalle de temps prédéfini. Dans une autre configuration, les détecteurs en aval sont toujours opérationnels, et le signal de détection en aval est associé par le circuit électronique au signal de détection en amont le plus récent et/ou le plus probable. Il existe également un tri de particules dit passif. Le moyen de tri exerce continûment une force de déviation afin de dévier les particules de manière passive vers la voie de sortie appropriée. Les particules subissent toutes la même force de déviation et sont séparées individuellement sur la base de leurs propriétés intrinsèques ou de leurs propriétés associées par marquage. La calibration du moyen de tri est entièrement pilotée par la détection en aval des particules. L'identification de chaque particule par un détecteur en aval permet de valider la réussite ou l'échec de l'opération de tri. Le procédé décrit dans cette invention est indépendant du nombre de canaux de sortie. Dans le cas d'un tri actif, les paramètres de fonctionnement du moyen de tri peuvent être différents pour chaque voie de sortie et sont donc établis indépendamment pour chacune d'entre elles en appliquant la méthode décrite. Au contraire, pour un tri actif, les paramètres de fonctionnement du moyen de tri sont communs à toutes les voies de sortie et sont donc établis simultanément en appliquant la méthode décrite. Un détecteur donné est excité en continu par une source dont la nature est liée au type de détecteur utilisé. La source est par exemple une source lumineuse pour une détection optique, ou une électrode pour une détection des particules par impédancemétrie. Le passage d'une particule entre la source et le détecteur est à l'origine d'une modification temporaire du signal mesuré. La forme du signal de détection peut éventuellement donner des informations sur la particule. Les détecteurs peuvent être de différents types, par exemple il peut s'agir de détecteurs optiques: la détection optique des particules utilise un ou plusieurs photodétecteurs pour mesurer les caractéristiques optiques indiquant le passage d'une particule individuelle, telles que la diffusion ou la diffraction ou le degré d'extinction du faisceau lumineux, ou la lumière émise par la particule par fluorescence, autofluorescence (fluorescence intrinsèque) ou chemiluminescence. Il peut également s'agir de détecteur électrique, la détection et la caractérisation par impédancemétrie de particules ou de cellules vivantes non marquées est basée sur la variation de l'impédance mesurée entre deux électrodes lors du passage de la particule. La perturbation électrique peut être due à la différence de conductivité entre la particule et le fluide porteur ou aux propriétés électriques intrinsèques de la particule. Des détecteurs à fonctionnement thermique, mécanique, magnétique, électrochimique, peuvent également convenir. Nous allons maintenant expliquer le fonctionnement d'un tel dispositif. Un flux chargé de particules à trier est injecté dans le canal d'entrée 2. Le détecteur 8 repère une ou des particules déterminées, qui doivent être envoyées dans le canal de sortie 4. L'information est envoyée à une unité de commande (non représentée) qui génère un ordre d'activation au moyen de tri. Comme décrit précédemment, un délai ou durée avant déclenchement est généralement prévu avant l'activation du moyen de tri correspondant au temps de parcours de la ou des particules. Le moyen de tri s'active alors au moment du passage de la ou des particules déterminées et provoque une déviation de la trajectoire de la ou des particules pour les orienter vers le canal 4. Des moyens de tri ont été développés pour le tri en flux de cellules ou de particules individuelles dans une puce microfluidique. Le tri des microparticules peut être de type passif, c'est-à-dire selon des critères physiques inhérents ou associés à la microparticule. Il peut être également de type actif, et mis en oeuvre après une observation des microparticules à travers un système de caractérisation en amont du moyen de tri. Différents moyens de tri mettant en oeuvre un tri actif ou passif sont rappelés ici, par exemple: - des moyens utilisant des paramètres physiques, tels que la masse (déviation de la trajectoire par gravitation) , la taille (déviation par filtration) ou la densité (déviation par force centrifuge) employés pour séparer une suspension hétérogène de microparticules, - des moyens utilisant une séparation de cellules selon leur taille grâce au profil parabolique des vitesses d'un liquide en déplacement entre deux plaques, moyens décrits dans le document US 5 039 426, - des moyens de tri utilisant la séparation immunomagnétique en flux décrite dans le document WO 03/045565. Cette séparation est basée sur le marquage des cellules d'intérêt avec un anticorps couplé à une nanoparticule superparamagnétique. En présence d'un champ magnétique, les cellules marquées sont entraînées vers une voie de sortie spécifique. - des moyens utilisant la diélectrophorèse, telle que décrite par S. Fiedler et al. (Anal. Chem., 70, 1909-1915, 1998), un champ électrique à haute fréquence est appliqué pour diriger les particules sélectionnées vers une des voies de sortie. - Des particules diélectriques de taille et d'indice de réfraction différents peuvent être séparées en flux par des moyens optiques en distribuant le champ optique selon une géométrie appropriée (M. P. MacDOnald et al., Nature, 426, 421-424, 2003). - La trajectoire de la particule en suspension dans un flux laminaire peut également être contrôlée avec des pinces optiques (par exemple, Wang et al., Nat. Biotechnol., 23(1), 83-87,2005). - N. Sundararajan et al. (Lab. Chip, 5, 350-354, 2005) ont présenté un moyen de tri de microparticules par pression pneumatique basé sur des microcanaux fabriqués dans un matériau plastique déformable. Un changement transitoire de la direction du fluide transportant les microparticules est produit en contrôlant le diamètre des différentes voies de sortie. - L'utilisation d'une onde de pression pour dévier la trajectoire d'une particule vers la voie de sortie appropriée est particulièrement adaptée pour des particules en suspension dans un liquide. L'onde de pression peut être générée par différents moyens qui incluent un actionnement piézoélectrique, acoustique, électromécanique, pneumatique ou thermique, par le biais d'un matériau piézoélectrique, d'un transducteur électroacoustique, d'un actionneur mécanique, d'un piston ou d'une électrovanne, ou d'une résistance chauffante. Cette liste n'est pas limitative, et tout 15 autre moyen approprié peut convenir. Les figures 2a à 2h représentent le cas où une ou plusieurs voies de sortie 4,4' ne disposent pas de détecteur 6,6' de particules en aval. Ces configurations peuvent être employées dans deux situations. - lorsque la déviation de la particule vers la voie de sortie sans détecteur est déduite de l'absence de signal provenant des détecteurs situés sur les autres voies de sortie. - lorsque seules les voies de sortie munies de détecteurs constituent les voies d'intérêt pour la caractérisation de l'opération de tri. Il n'est alors pas considéré comme nécessaire de contrôler la présence des particules dirigées vers les voies de sortie sans détecteur. Dans les dispositifs des figures 2a et 2b, le canal d'entrée 2 comporte un détecteur 8 et un seul des deux canaux 4,4' comporte un détecteur 6,6'. Les dispositifs des figures 2c à 2e comportent un détecteur 8 dans le canal d'entrée 2 et trois voies de sorties 4,4',4". Deux des trois voies comportent un détecteur 6, 6' , 6" . Les dispositifs des figures 2f à 2h comportent également trois canaux 4,4',4", un détecteur dans le canal d'entrée 2 et un seul canal de sortie 4,4',4" muni d'un détecteur 6,6',6". Les figures 3a et 3b représentent le cas où la voie d'entrée ne dispose pas de détecteur de particules et tous les canaux de sortie comportent un détecteur. Seuls deux cas sont représentés sur la figure 3, mais le nombre de voies de sortie peut être supérieur. Les figures 4a et 4b, représentent le cas où le canal d'entrée 2 ne dispose pas de détecteur et où un des canaux de sortie 4, 4' , 4" ne comporte pas de détecteur. Seuls deux cas sont représentés sur la figure 4. Ici encore, le nombre de voies de sortie peut être supérieur. Les configurations représentées par les figures 1 et 2 (présence d'un détecteur en amont 8) peuvent être appliquées indifféremment à un moyen de tri actif ou passif, tandis que les configurations représentées par les figures 3 et 4 (absence d'un détecteur en amont) sont mises en oeuvre uniquement avec un moyen de tri passif. Ce dispositif de tri fonctionne de manière satisfaisante, cependant il est souhaitable d'augmenter davantage sa fiabilité. Les inventeurs ont déterminé deux paramètres de fonctionnement du moyen de tri dont l'ajustement est particulièrement efficace pour améliorer la fiabilité du tri, c'est-à-dire pour provoquer les séparations des particules d'intérêt des autres particules contenues dans le flux. En effet, les inventeurs ont constaté que l'intensité de la force avec laquelle la ou les particules étaient déviées et la durée d'application de cette force permettaient d'augmenter sensiblement la fiabilité du dispositif de tri. Le procédé de calibration selon la présente invention comporte par conséquent l'étape d'ajustement de l'intensité de la force de déviation appliquée par le moyen de tri et/ou la durée d'impulsion pendant laquelle cette force est appliquée. Nous allons maintenant exposer le procédé de calibration de la force de déviation selon la présente invention. Pour la calibration, on peut faire circuler un flux de particules étalons dans le dispositif ou les 25 particules à trier par la suite. Le dispositif de séparation représenté à la figure 14b, ne dispose d'aucun détecteur 8 en amont du moyen de tri. Dans ce cas, les détecteurs en aval 6, 6' sont toujours opérationnels (fonctionnement passif). Comme le montre la figure 14d, un détecteur 8 peut éventuellement être présent en amont du moyen de tri, mais ce détecteur 8 n'est pas utilisé pour déclencher le moyen de tri 10. Dans une configuration, le détecteur en amont 8 permet de déclencher une horloge sur le circuit électronique pilotant les détecteurs 6,6' en aval afin de caractériser le passage de la particule dans un intervalle de temps prédéfini. Dans une autre configuration, les détecteurs 6,6' en aval sont toujours opérationnels, et le signal de détection en aval est associé par le circuit électronique au signal de détection en amont le plus récent et/ou le plus probable. Dans la suite de la description, la forme du signal de détection d'une particule correspondant à une perturbation du signal mesuré due au passage d'une particule entre la source de flux et le détecteur est représentée sur les chronogrammes de façon schématique par un signal en créneau. Les figures 14a et 14c montrent des chronogrammes types pour les dispositifs 14b, 14d respectivement, dans lesquels: - mt représente la force appliquée sur le moyen de tri 10, - dl est le signal mesuré par le détecteur 6 en aval dans la voie de sortie 4, - d2 est le signal mesuré par le détecteur 6' en aval dans la voie de sortie 4', - dO représente le signal mesuré par le détecteur 8 en amont, si celui-ci est présent dans le dispositif de séparation. Les pics de détection p0, p1, p2 sur les diagrammes dO, d1 ou d2 respectivement, des figures 14a et 14c représentent le passage d'une particule devant les détecteurs 8, 6, 6' sur les figures 14b et 14d. Lorsque la particule est déviée par le moyen de tri 10 vers une certaine voie de sortie 4, 4', le détecteur 6, 6' de cette voie de sortie 4, 4' uniquement produit un pic de détection p1, p2. Sur les chronogrammes, l'amplitude du pic p0, p1, p2 de détection est arbitraire, tandis que la largeur du pic de détection indique le temps de présence de la particule devant le détecteur. La forme des pics de détection est simplifiée par un signal en créneau, mais la forme réelle du signal de détection peut éventuellement apporter des informations sur la particule selon le type de détecteur employé. La base du signal mt, c'est-à-dire la force appliquée lorsque le moyen de tri est au repos, peut correspondre à une force de déviation nulle ou non nulle, selon le moyen de tri employé. La base des signaux d0, dl et d2 peut correspondre à un signal mesuré nul ou non nul, selon les détecteurs employés et l'environnement dans lequel ils sont utilisés. Le fonctionnement du moyen de tri est caractérisé par l'amplitude F de la force de déviation du moyen de tri 10. Sur les chronogrammes représentant le signal mt, la ligne inférieure en pointillés indique la base du signal mt, c'est-à-dire la force de déviation appliquée lorsque le moyen de tri 10 est au repos. La ligne supérieure en trait plein indique la force appliquée sur le moyen de tri 10 pendant son utilisation. Le nombre de voies de sortie 4, 4' n'est pas limité: il peut y avoir autant de signaux que de voies de sortie 4, 4' possibles pour les particules. Par la suite, nous décrirons le cas où le dispositif de tri est équipé de deux voies de sortie 4, 4', mais le procédé s'applique à un nombre supérieur de voies de sortie avec un raisonnement similaire. Les figures 15a à 15f montrent de quelle manière la lecture des signaux des détecteurs en aval renseigne sur la réussite ou l'échec du tri de la particule. Dans cet exemple, on souhaite que la particule soit dirigée par le moyen de tri vers la voie de sortie 4 munie du détecteur 6. Le dispositif des figures 15b, 15d, 15f comportent deux canaux de sortie 4, 4', les deux sont munis d'un détecteur 6, 6' et le canal d'entrée 2 comporte également un détecteur 8. Trois cas sont représentés: - le chronogramme de la figure 15a, associé au dispositif de la figure 15b représente le cas où la force de déviation du moyen de tri 10 est insuffisante. Le pic de détection p2 sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie 4' ; - le chronogramme de la figure 15c, associé au dispositif de la figure 15d représente le cas où la force de déviation est appropriée. Le tri de la particule est réussi, car le pic de détection p1 sur le diagramme d1 montre que la particule a emprunté la bonne voie de sortie 4; - le chronogramme de la figure 15e, associé au dispositif de la figure 15f représente le cas où la force de déviation est trop importante. Le pic de détection p2 sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie 4'. Les figures 16a à 16d montrent le fonctionnement d'un dispositif dont la voie de sortie 4'ne dispose pas de détecteur. La direction prise par la particule est déduite par la présence ou l'absence d'un pic de détection p1 dans la voie de sortie 4 munie d'un détecteur 6. Deux cas sont représentés: sur le chronogramme de la figure 16a associé au dispositif de la figure 16b, le pic de détection p1 sur le diagramme dl montre que la particule a emprunté la voie de sortie 4; - sur le chronogramme de la figure 16c, associé au dispositif de la figure 16d, l'absence de pic de détection p1 sur le diagramme dl montre que la particule a emprunté la voie de sortie 4'. On peut souhaiter que la particule soit dirigée par le moyen de tri vers une voie de sortie munie d'un détecteur ou au contraire qu'elle emprunte une voie de sortie sans détecteur. Lorsque le dispositif possède un détecteur en amont et au moins une voie de sortie sans détecteur, le tri de la particule est considéré comme réussi ou échoué en déduisant sa trajectoire à partir des observations des voies de sortie munies de détecteur. De façon préférentielle, un détecteur 8 est présent en amont du moyen de tri 10 lorsqu'au moins une des voies de sortie 4,4' n'est pas munie de détecteur. Si la particule est dirigée vers la voie de sortie sans détecteur, le détecteur en amont permet de mettre en évidence le passage de la particule dans le dispositif, par exemple à des fins de comptage. Dans une autre configuration, le dispositif de tri ne dispose pas de détecteur en amont. Dans ce cas, une particule passant devant le moyen de tri 10 et ensuite orientée vers une voie de sortie sans détecteur ne produit aucun signal pendant son passage dans le dispositif de tri. Cette configuration peut être utilisée lorsque seules les particules orientées vers les voies de sortie munies de détecteur présentent un intérêt pour l'opération de tri. Les figures 16a à 16d représentent un tri simplifié à deux voies de sortie, mais il peut aussi être appliqué à un plus grand nombre de voies de sortie. Si au moins deux voies de sortie ne possèdent pas de détecteur, ces voies de sortie ne peuvent pas être distinguées par la méthode décrite ici. Nous décrirons par la suite le cas où le dispositif de tri est équipé uniquement de deux voies de sortie munies chacune d'un détecteur, mais le procédé de calibration s'applique à des dispositifs munis d'un nombre supérieur de voies de sortie, munies ou non d'un détecteur. Les figures 17a à 17c représentent un procédé de calibration ou de recherche d'une force de déviation permettant le tri d'une population de particules vers une voie de sortie donnée. Dans cet exemple, on souhaite que les particules d'intérêt soient dirigées par le moyen de tri vers la voie de sortie 4 munie du détecteur 6. Les particules qui doivent être dirigées vers une autre voie de sortie ne sont pas concernées par cette opération de calibration. Au début du réglage, le moyen de tri est actionné avec une force de déviation F choisie arbitrairement faible, comme le montre la figure 17a. On estime que la situation est celle décrite par les figures 15a et 15b, c'est-à-dire que la force de déviation est insuffisante. Le pic de détection p2 sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie 4'. Puis, l'amplitude de la force de déviation est augmentée d'une valeur arbitraire. La progression de la force F dépend du moyen de tri employé. Généralement, l'amplitude ajoutée à F est comprise entre 10 % et 30 % de la valeur initiale de F. Après chaque progression, on observe la voie de sortie empruntée par la particule. La figure 17b représente le cas où la particule est à nouveau orientée vers la mauvaise voie de sortie et où il faut donc encore accroître la force F. La figure 17c représente le cas où la force de déviation F est adéquate. Le pic de détection p1 sur le diagramme dl montre que la particule a emprunté la bonne voie de sortie 4 et donc que la force F est convenable pour effectuer un tri vers cette voie de sortie. La méthode peut également être appliquée en partant d'une force de déviation F choisie arbitrairement forte. On estime que la situation est celle décrite par les figures 15e et 15f, c'est-à-dire que la force de déviation est trop importante. La progression utilisée pour la recherche d'une force de déviation F consiste à retirer à F une fraction arbitraire de son amplitude, par exemple entre 10 % et 30 % de sa valeur initiale. Après chaque progression, on observe la voie de sortie empruntée par la particule. Cette opération s'arrête lorsque le pic de détection p1 sur le diagramme dl montre que la particule a emprunté la bonne voie de sortie 4 et donc que la force F est convenable pour effectuer un tri vers cette voie de sortie. Au début du réglage, le moyen de tri 10 est actionné avec une force de déviation choisie arbitrairement. Cette force F peut être faible ou forte selon le sens que l'on désire effectuer pour la progression. Si le tri de la particule est réussi dès l'origine avec cette force arbitraire, c'està-dire si le pic de détection p1 sur le diagramme dl montre que la particule a emprunté la bonne voie de sortie 4 avec la force F choisie initialement, il n'est pas nécessaire d'appliquer la progression. Le sens de la progression est choisi arbitrairement. Toutefois, il peut être nécessaire d'inverser le sens de la progression après un nombre prédéterminé de progressions si une force F permettant le tri des particules n'a pas été trouvée en réduisant le pas de progression supplémentaire. Il peut également être prévu de déterminer un intervalle de valeurs de F, représenté par les figures 18a à 18c, pour lesquelles la particule est déviée vers la bonne voie de sortie. Cette recherche sera appelée réglage fin. Les particules qui doivent être dirigées vers une autre voie de sortie ne sont pas concernées par cette opération de calibration. Au début du réglage (Figure 18a), le pic de détection p1 sur le diagramme d1 montre que la particule a emprunté la bonne voie de sortie 4. La situation est celle décrite par les figures 15c et 15d, c'est-à-dire que la force de déviation du moyen de tri est appropriée. Puis, la force de déviation du moyen de tri est diminuée d'une valeur arbitraire. L'amplitude de la réduction de la force F dépend du moyen de tri employé. Généralement, l'amplitude retirée à F est comprise entre 3 % et 10 % de la valeur initiale de F. Après chaque réduction de la force de déviation, on observe la voie de sortie empruntée par la particule. La figure 18b représente le cas où la particule est toujours orientée vers la bonne voie de sortie. La force F peut donc être encore réduite. La figure 18c représente le cas où la force F n'est plus adéquate, car le pic de détection p2 sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie. La méthode peut également être appliquée en augmentant la force de déviation F du moyen de tri, c'est-à-dire en ajoutant à la force F une fraction arbitraire de son amplitude, par exemple entre 3 % et 10 % de la valeur initiale de la force F. Après chaque progression, on observe la voie de sortie empruntée par la particule. Cette opération s'arrête lorsque le pic de détection p2 sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie. De façon préférentielle, l'opération de progression de F est effectuée successivement dans les deux sens de progression. Afin de déterminer les deux extrémités de l'intervalle des forces F possibles, une progression est appliquée dans un sens jusqu'à ce que l'extrémité de l'intervalle de force soit connue, puis une progression est appliquée dans l'autre sens jusqu'à ce que l'autre extrémité de l'intervalle soit connue. Cet intervalle correspond aux forces de déviation qui peuvent être exercées pour diriger un type donné de particules vers la voie de sortie adéquate. L'organigramme de la figure 19 représente les différentes étapes du procédé de calibration d'un moyen de tri passif lorsque le fluide ne contient qu'une seule population de particules. Ce procédé permet de déterminer la force de déviation du moyen de tri pour diriger la population unique de particules vers la voie de sortie appropriée parmi plusieurs voies de sortie possibles. A chaque étape de la calibration, les décisions peuvent être prises par l'opérateur, et/ou par un circuit électronique et/ou un logiciel, en particulier le choix de la force de déviation F dans l'intervalle de force identifié. Dans un mode de réalisation automatique, le moyen de tri, les détecteurs amont et aval sont reliés à un circuit électronique qui reçoit l'information des détecteurs et modifie les paramètres de fonctionnement du moyen de tri sur la base de ces informations. Le moyen de tri est actionné de manière continue. A l'étape 100, la réussite ou l'échec de la déviation d'une particule est détecté par le détecteur en aval. Si la particule a emprunté la bonne voie de sortie, la calibration reste inchangée. En revanche, si la particule a emprunté une voie de sortie erronée, une nouvelle calibration de la force de déviation F, représentée par la figure 17, est mise en oeuvre (étape 102). Celle-ci peut être effectuée dès qu'un seul échec est observé ou après un nombre prédéterminé de tris incorrects. Si un réglage fin de la force de déviation est décidé à l'étape 104, celui-ci est effectué au cours de l'étape 108. La précision à apporter dans le réglage de la force de déviation est définie par l'opérateur, et/ou le circuit électronique et/ou le logiciel pilotant le moyen de tri. Le nombre de boucles de réglages fins peut être adapté pendant les réglages. Il peut également dépendre du moyen de tri employé pour l'opération de séparation. Si un réglage fin n'est pas souhaité, la calibration est terminée (étape 106). Le procédé selon la présente invention prévoit également de modifier les réglages des paramètres de fonctionnement du dispositif de tri, lorsqu'il est constaté une dérive du moyen de tri ou des conditions dans lesquelles il opère (par exemple, une variation de la vitesse des particules ou une modification de la nature des particules). Les détecteurs placés dans les canaux de sortie permettent de détecter une telle dérive c'est-à-dire la présence de particules dans la mauvaise voie. Ceci sera décrit plus avant dans la description. A l'étape 110, on vérifie si le réglage fin de la force de déviation a abouti. Si oui, on retourne à l'étape 104. Sinon, on retourne à l'étape 102 de recherche de la force de déviation. Les organigrammes des figures 20 et 21 représentent les différentes étapes du procédé de calibration d'un moyen de tri passif dans le cas où le fluide contient plusieurs populations de particules d'intérêt. La force de déviation du moyen de tri doit alors être calibrée pour chaque population de particules, afin que chaque type de particule soit dirigé vers la voie de sortie appropriée. Dans un dispositif de tri passif, la force F appliquée par le moyen de tri est identique pour toutes les particules, une force de déviation commune à l'ensemble des intervalles de force est alors sélectionnée. Dans un dispositif de tri actif, on peut prévoir de modifier la force de déviation en fonction des particules détectées à l'entrée du canal 2. Le procédé représenté par la figure 20 identifie un intervalle de force pour chaque population de particules. Cette recherche est effectuée successivement pour chaque population. En cas de dérive, une nouvelle recherche de la force de déviation F est effectuée pour la population concernée, et si nécessaire pour l'ensemble des particules. Une fois que les intervalles de force ont été identifiés pour toutes les populations de particules, une force de déviation F est choisie parmi l'intersection des différents intervalles de force. Le moyen de tri est actionné de manière continue. A l'étape 200, la réussite ou l'échec de la déviation d'une particule est détecté par le détecteur en aval Si la particule a emprunté la bonne voie de sortie, la calibration reste inchangée. On poursuit la vérification de la réussite de la déviation. En revanche, si la particule a emprunté une voie de sortie erronée, une nouvelle calibration de la force de déviation F est mise en oeuvre (étape 202). Celle-ci peut être effectuée dès qu'un seul échec est observé ou après un nombre prédéterminé de tris incorrects. A l'étape 204, lorsque cette force de déviation a été trouvée, on recherche un intervalle de valeur de F apte à dévier correctement la première population de particules A l'étape 206, si le réglage n'a pas abouti, on retourne à l'étape 202. Si la détermination de l'intervalle est une réussite, on passe à l'étape 208, lors de laquelle on recherche une force de déviation apte à dévier correctement les particules de la deuxième population. Un indice i prend la valeur 2. A l'étape 210, on recherche un intervalle de valeur de F apte à dévier correctement la deuxième population de particules Puis à l'étape 212, si cette détermination échoue, on retourne à l'étape 208, sinon on passe à l'étape 214. A l'étape 214, on vérifie s'il existe une troisième population de particules d'intérêt. Le nombre de populations d'intérêt est généralement connu avant le tri par l'opérateur, puisque celui-ci désire extraire du fluide en circulation certains types prédéterminés de particules. Dans le cas où le nombre de populations n'est pas connu, il peut être déterminé par une opération de cytométrie en flux à l'aide d'un dispositif extérieur, ou avec le détecteur en amont 8, ou avec les détecteurs en aval 6, 6'. S'il existe une autre population, l'indice i est incrémenté de 1 et on retourne à l'étape 208. S'il n'existe pas d'autre population, on choisit à l'étape 216 une valeur de la force de déviation commune aux deux intervalles précédemment déterminés aux étapes 204,210. A l'étape 218, la calibration se termine. Comme précédemment, le procédé selon la présente invention peut prévoir également de modifier les réglages des paramètres de fonctionnement du dispositif de tri, lorsqu'il est constaté une dérive du moyen de tri ou des conditions dans lesquelles il opère (par exemple, une variation de la vitesse des particules ou une modification de la nature des particules). Les détecteurs placés dans les canaux de sortie permettent de détecter une telle dérive, c'est-à-dire la présence de particules dans la mauvaise voie. Ceci sera décrit plus avant dans la description. Ainsi le procédé décrit en relation avec l'organigramme 20, peut être appliqué en permanence pendant tout le tri, et non uniquement préalablement au tri. Dans le cas d'un dispositif de tri actif, il n'est pas nécessaire de déterminer une valeur commune pour la force de déviation (étape 216), mais une valeur de force de déviation particulière peut être déterminée pour chacune des populations. Le réglage du moyen de tri est alors adapté à chaque particules. Les étapes du procédé représentées sur l'organigramme de la figure 21 permettent également de déterminer une force de déviation commune pour plusieurs populations de particules. Pour cela, ce procédé prévoit de rétrécir l'intervalle de force en analysant successivement la trajectoire de chaque population de particules. Tout d'abord, un intervalle de force est identifié pour une première population de particules, les autres populations étant ignorées pendant cette opération de calibration. Puis, la trajectoire suivie par la deuxième population de particules est également observée. On fait varier la force de déviation dans le premier intervalle de force depuis une de ses extrémités, jusqu'à ce que la force F permette également de diriger la deuxième population de particules vers la voie de sortie correspondante. Puis, l'intervalle de force pour la deuxième population est recherché par modification de la force F et identifiée dans les limites du premier intervalle de force. Seule la partie commune aux deux intervalles de force est conservée. Cette opération est réalisée pour chaque population de particules, ce qui permet de réduire à chaque fois la largeur de l'intervalle de forces. Finalement, une force de déviation F est choisie dans l'intervalle de forces final. La première phase 300.1 regroupant les étapes 300, 302, 304 et 306 est identique à la première l'étape 200.1 du procédé de la figure 20. Lorsque l'intervalle I de force pour la première population a été déterminé, on passe à l'étape 308, un indice i prend la valeur 2. On recherche alors une force apte à dévier avec succès les particules de la deuxième population à l'intérieur de l'intervalle I. Lorsque cette force a été trouvée au cours de l'étape 308, on détermine à l'étape 310 un intervalle de valeurs II pour la deuxième population à l'intérieur de l'intervalle I. A l'étape 310, on vérifie si cet intervalle II a été trouvé. Si l'intervalle II n'a pas été trouvé, on retourne à l'étape 308. Si la détermination de l'intervalle II échoue un nombre prédéterminé de fois, on retourne à l'étape 302, lors de laquelle on détermine une force de déviation pour la première population. Si la détermination de l'intervalle II a réussi, on passe à l'étape 314, dans laquelle on vérifie s'il existe une autre population d'intérêt. Si c'est le cas, i est incrémenté de 1 et on retourne à l'étape 308. Sinon on passe à l'étape 316, dans laquelle on choisit une valeur de F dans l'intervalle final, qui correspond lorsque le flux comprend deux populations, à l'intervalle II. Puis la calibration se termine à l'étape 320. Comme pour les procédés représentés par les organigrammes 19 et 20, on peut prévoir une autocalibration en continu du dispositif de tri, en appliquant en permanence pendant toute la durée du tri les étapes 300 à320 précédemment décrite, de manière à corriger les dérives du dispositif. Le procédé de calibrage selon l'invention 10 peut prévoir de régler également la durée d'application de la force de déviation. Le réglage s'effectue de la même manière que pour la force de déviation, ainsi le déroulement des procédés représentés par les organigrammes des figures 19,20 et 21 s'appliquent de manière similaire. Le procédé de calibration selon la présente invention peut également comprendre l'étape de réglage d'au moins un autre paramètre de fonctionnement tel que, le temps écoulé entre le moment de la détection par le détecteur en amont du moyen de tri de la ou des particules d'intérêt et le moment ou la ou les particules atteignent le moyen de tri, appelé durée avant déclenchement. La figure 5a montre un chronogramme type, dans lequel: - le signal dO représente le signal mesuré par le détecteur 8 en amont, - mt représente la force appliquée sur le moyen de tri 10, - dl est le signal mesuré par le détecteur en aval 6 dans la voie de sortie 4, - d2 est le signal mesuré par le détecteur en aval 6' dans la voie de sortie 4'. Les pics de détection p0, p1, p2 sur les diagrammes dO, d1 ou d2 représentent le passage d'une particule devant les détecteurs 8, 6, 6' du dispositif de la figure 5b respectivement. Lorsque la particule est déviée par le moyen de tri 10 vers une certaine voie de sortie, elle produit un pic de détection devant le détecteur de cette voie de sortie uniquement. Sur les chronogrammes, l'amplitude du pic de détection est arbitraire, tandis que la largeur du pic de détection indique le temps de présence de la particule devant le détecteur. La forme des pics de détection est simplifiée par un signal en créneau, mais la forme réelle du signal de détection peut éventuellement apporter des informations sur la particule selon le type de détecteur employé. La base du signal mt, c'est-à-dire la force appliquée lorsque le moyen de tri 10 est au repos, peut correspondre à une force de déviation nulle ou non nulle, selon le moyen de tri employé. La base des signaux dO, dl et d2 peut correspondre à un signal mesuré nul ou non nul, selon les détecteurs employés et l'environnement dans lequel ils sont utilisés. Le fonctionnement du moyen de tri est caractérisé par trois paramètres: la durée de temps tA représente la durée avant le déclenchement du moyen de tri. Cette durée est prise arbitrairement depuis le début du pic de détection p0 du signal dO jusqu'au début du déclenchement du moyen de tri 10. - la durée de temps tB représente la durée de l'actionnement ou durée d'impulsion du moyen de tri 10. - la hauteur F représente l'amplitude de la force de déviation du moyen de tri 10. La durée avant le déclenchement du moyen de tri et la durée de l'actionnement peuvent être identiques pour toutes les particules. Le tri vers les différentes voies de sortie est alors obtenu grâce à une modulation de la force de déviation. Toutefois, la durée avant déclenchement tA et/ou la durée de l'actionnement tB peuvent également être spécifiques, par exemple dans le cas où plusieurs sous-populations de particules sont concernées. Dans ce cas, une durée tA et/ou une durée tB spécifiques sont recherchées et appliquées pour chaque voie de sortie. L'analyse en flux de chaque particule à partir du pic de détection sur le diagramme dO permet d'appliquer pour chaque particule les paramètres appropriés pour tA et/ou tB et/ou F. Le nombre de voies de sortie n'est pas limité, comme le montre le chronogramme de la figure 5c associé au dispositif de la figure 5d: il y a autant de signaux que de voies de sortie possibles pour les particules. Par la suite, nous décrirons le cas où le dispositif de tri est équipé de deux voies de sortie, mais le procédé selon la présente invention s'applique aux dispositifs munis d'un nombre supérieur de voies de sortie. Les dispositifs des figures 6b, 6d, 6f comportent un détecteur 8 dans le canal d'entrée 2, et un détecteur 6, 6' dans chaque canal de sortie 4, 4'. Les figures 6a à 6f montrent comment la lecture des signaux des détecteurs en aval renseigne sur la réussite ou l'échec du tri de la particule. Dans cet exemple, on souhaite que la particule soit dirigée par le moyen de tri vers la voie de sortie 4 munie du détecteur 6. Trois cas sont représentés: le chronogramme de la figure 6a, associé au dispositif de la figure 6b représente le cas où le moyen de tri 10 est déclenché trop tôt. Le pic de détection p2 sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie 4' ; - le chronogramme de la figure 6c, associé au dispositif de la figure 6d représente le cas où le moyen de tri est déclenché à un moment approprié. Le tri de la particule est réussi, car le pic de détection p1 sur le diagramme dl montre que la particule a emprunté la bonne voie de sortie 4; - le chronogramme de la figure 6e, associé au dispositif de la figure 6f représente le cas où le moyen de tri est déclenché trop tard, la force de déviation a donc été appliquée trop tardivement pour pouvoir modifier la trajectoire de la particule d'intérêt. Le pic de détection p2 sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie 4'. Les figures 7a à 7d montrent le fonctionnement d'un dispositif dont la voie de sortie 4' ne dispose pas de détecteur. La direction prise par la particule est déduite par la présence ou l'absence d'un pic de détection dans les voies de sortie munies de détecteur. Deux cas sont représentés: sur le chronogramme de la Figure 7a, associé au dispositif de la figure 7b, le pic de détection p1 sur le diagramme d1 montre que la particule a emprunté la voie de sortie 4; sur le chronogramme de la figure 7c, associé au dispositif de la figure 7d, l'absence de pic de détection sur le diagramme dl montre que la particule a emprunté la voie de sortie 4'. On peut souhaiter que la particule soit dirigée par le moyen de tri vers une voie de sortie munie d'un détecteur ou au contraire qu'elle emprunte une voie de sortie sans détecteur. Lorsque le dispositif possède au moins une voie de sortie sans détecteur, le tri de la particule est considéré comme réussi ou échoué en déduisant sa trajectoire à partir des observations des voies de sortie munies de détecteur. Les figures 7a à 7d représentent un tri simplifié à deux voies de sortie, mais il peut aussi être appliqué à un plus grand nombre de voies de sortie. Si au moins deux voies de sortie ne possèdent pas de détecteur, ces voies de sortie ne peuvent pas être distinguées par le procédé décrit ici, bien qu'elles puissent être différentiées en pratique si les paramètres de fonctionnement du moyen de tri diffèrent pour ces voies de sortie. Nous décrirons par la suite le cas où le dispositif de tri est équipé uniquement de deux voies de sortie munies chacune d'un détecteur, mais le procédé selon la présente invention s'applique de manière similaire à des dispositifs munis d'un nombre supérieur de voies de sortie. L'organigramme de la figure 13 représente les étapes d'un procédé de calibrage selon la présente invention d'un moyen de tri actif. Il permet de déterminer, pour une voie de sortie donnée et pour un type donné de particules, les paramètres de fonctionnement du moyen de tri. Dans un processus normal de calibration, le protocole de la figure 13 est appliqué pour chaque voie de sortie et/ou pour chaque type de particules en suspension. A chaque étape, les décisions peuvent être prises par l'opérateur, et/ou par le circuit électronique et/ou le logiciel, telles que la règle pour le choix de la durée d'actionnement tB et/ou de la force de déviation F et/ou de la durée avant déclenchement tA dans les intervalles de temps et/ou de force identifiés. Le moyen de tri est déclenché lors du passage d'une particule. La réussite ou l'échec de la déviation est détecté par le détecteur en aval à l'étape 400. Si la particule a emprunté la bonne voie de sortie, la calibration reste inchangée. La calibration se termine, ou on poursuit la vérification de la réussite de la déviation. En revanche, si la particule a emprunté une voie de sortie erronée, une nouvelle calibration peut être mise en oeuvre, on passe à une étape 402. La calibration peut être effectuée dès qu'un seul échec est observé ou après un nombre prédéterminé de tris incorrects, un compteur peut alors être prévu. A l'étape 402, il est déterminé une durée avant déclenchement tA. Celleci peut être obtenue par le calcul de la vitesse d'une ou de plusieurs particules, représenté par la figure 8, et/ou par la méthode de progression de tA, représentée par la figure 9. Afin de déterminer le temps tA, on peut déterminer la vitesse de déplacement de la particule d'intérêt. Pour cela on mesure le temps nécessaire écoulé entre la détection de la particule par le détecteur 8 en amont et la détection par un des détecteurs en aval 6, 6'. Connaissant la distance entre les détecteurs en amont et en aval, on en déduit V. A partir de V, on détermine alors le temps que la particule mettra pour atteindre le moyen de tri 10. Les figures 8a à 8c représentent trois méthodes pour obtenir une estimation de la vitesse moyenne des particules devant le moyen de tri 10. Ce calcul de la vitesse des particules permet de donner une première évaluation de la durée avant déclenchement tA du moyen de tri. Dans la méthode présentée par la figure 8a, le moyen de tri 10 est arrêté et bloqué. Une ou plusieurs particules sont détectées par le détecteur 8 puis par un des détecteurs 6, 6' en aval. Le temps séparant les deux détections de la particule permet de calculer sa vitesse V et d'en déduire une valeur approximative de la durée avant déclenchement tA. La vitesse V des particules est calibrée au début de l'utilisation du dispositif, mais elle peut également être mesurée pour chaque particule pendant l'opération de tri de manière à réaliser avantageusement un autocalibrage et une correction du temps tA si une dérive survenait. Le calcul de la vitesse de chaque particule permet en particulier de contrôler l'absence de dérive de la vitesse des particules lors de l'utilisation du dispositif. Dans la méthode représentée par la figure 8b, qui est appliquée lors de l'opération normale de séparation, le moyen de tri 10 est actionné au passage de la particule. Indépendamment de la réussite ou de l'échec du tri de la particule, sa vitesse est mesurée et comparée à la vitesse attendue. En cas de différence importante ou en cas de dérive de la vitesse pour un nombre prédéterminé de particules, il peut être décidé de réaliser un nouveau paramétrage de la durée avant déclenchement tA. La troisième méthode de calcul, représentée par la figure 8c, utilise la largeur du pic de détection. Le moyen de tri 10 peut être actionné ou non lors du passage de la particule. La mesure de la vitesse est effectuée avec le pic de détection sur le détecteur 8 et/ou avec le pic de détection sur un détecteur 6, 6' en aval. Le calcul de la vitesse de la particule consiste à diviser la distance parcourue par la particule entre le début et la fin du pic, par la durée du pic utilisé. Si la distance parcourue par la particule avant le déclenchement est connue avec précision, le rapport de cette distance et de la durée du pic permet d'estimer la vitesse V et d'évaluer la durée avant déclenchement tA. Pour qu'elle puisse donner des valeurs significatives, cette méthode peut nécessiter une grande résolution dans la mesure de la largeur du pic de détection et dans celle de la distance parcourue par la particule devant le détecteur. Si la vitesse V de la particule est constante entre le détecteur en amont 8 et le détecteur 6,6' en aval, l'estimation de la durée avant déclenchement tA est obtenue de manière simple par un produit en croix: la durée nécessaire à la particule pour effectuer le trajet entre le détecteur en amont et le moyen de tri est déduite en transposant la vitesse V de la particule sur la distance entre le détecteur en amont et la position du moyen de tri. En revanche, si la vitesse V de la particule n'est pas constante entre le détecteur en amont et le détecteur en aval, un calcul plus complexe doit être employé pour estimer la vitesse de la particule entre le détecteur en amont et le moyen de tri. En particulier, cette correction est nécessaire si le débit du fluide transportant la particule est différent dans la voie d'entrée et dans la voie de sortie. Une méthode alternative pour obtenir une durée avant déclenchement tA est représentée par les figures 9a à 9d. Dans cet exemple, on souhaite que les particules d'intérêt soient dirigées par le moyen de tri vers la voie de sortie 4 munie du détecteur 6. Les particules qui doivent être dirigées vers une autre voie de sortie ne sont pas concernées par cette opération de calibration. Le moyen de tri 10 est actionné avec une force de déviation F et une durée d'impulsion tB choisies arbitrairement. L'amplitude de la force F et la durée d'impulsion tB sont des valeurs prédéterminées par l'opérateur et/ou le circuit électronique et/ou le logiciel, ou des valeurs issues d'un calibrage précédent, ou des valeurs déterminées de la manière décrite précédemment (organigrammes 19, 20, 21). La force F et la durée tB restent constantes pendant le réglage de tA. Au début du réglage, le moyen de tri 10 est actionné avec une durée avant déclenchement tA choisie arbitrairement courte, comme le montre la figure 9a. On estime que la situation est décrite par les figures 6a et 6b, c'est-à-dire que le moyen de tri 10 est déclenché trop tôt. Le pic de détection p2 sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie 4'. Puis, le moment du déclenchement du moyen de tri est déplacé en ajoutant une partie de la durée de l'actionnement tB à la durée avant déclenchement tA. La progression de tA est choisie arbitrairement et dépend du type de moyen de tri 10 employé. Par exemple, tA peut être décalée d'une durée 0,5 * tB. Généralement, la durée ajoutée à tA est comprise entre 0,3 * tB et 0,7 * tB. Après chaque progression, on observe la voie de sortie empruntée par la particule. Les figures 9b et 9c représentent le cas où la particule est à nouveau orientée vers la mauvaise voie de sortie 4' et où il faut donc encore accroître la durée tA. La figure 9d représente le cas où la durée avant déclenchement tA est adéquate pour la durée d'actionnement tB et la force de déviation F appliquées. Le pic de détection p1 sur le diagramme d1 montre que la particule a emprunté la bonne voie de sortie 4 et donc que la durée tA est convenable pour effectuer un tri vers cette voie de sortie 4. Le procédé de calibrage peut également être appliqué en partant d'une durée avant déclenchement tA choisie arbitrairement longue. On estime que la situation est celle décrite par les figures 6e et 6f, c'est-à-dire que le moyen de tri est déclenché trop tard. La progression utilisée pour la recherche d'une durée avant déclenchement tA prévoit de retirer à tA une fraction arbitraire de la durée tB, par exemple une durée comprise entre 0,3 * tB et 0,7 * tB. Après chaque progression, on observe la voie de sortie empruntée par la particule. Cette opération s'arrête lorsque le pic de détection p1 sur le diagramme dl montre que la particule a emprunté la bonne voie 4 de sortie, donc que la durée tA est convenable pour effectuer un tri vers cette voie de sortie 4. Au début du réglage, le moyen de tri est actionné avec une durée avant déclenchement tA choisie arbitrairement. Cette durée tA peut être courte ou longue selon le sens que l'on désire effectuer pour la progression. Si le tri de la particule est réussi dès l'origine avec cette durée arbitraire, c'est-à-dire si le pic de détection p1 sur le diagramme d1 montre que la particule a emprunté la bonne voie de sortie 4 avec la durée tA choisie initialement, il n'est pas nécessaire d'appliquer la progression. La recherche de tA par l'opération de progression est appliquée comme méthode alternative ou comme méthode complémentaire au calcul de tA par la mesure de la vitesse des particules. Le choix d'une durée tA initiale peut être effectué après une première estimation de tA obtenue à partir du calcul de la vitesse moyenne des particules. La valeur de tA obtenue par calcul peut être le point de départ pour l'opération de progression. Le sens de la progression est choisi arbitrairement, mais une inversion du sens de la progression peut être nécessaire après un nombre prédéterminé de progressions si une durée tA permettant le tri des particules n'a pas été trouvée. Une autre possibilité est de décaler arbitrairement la valeur de tA issue du calcul de la vitesse pour obtenir la durée tA initiale pour l'opération de progression. Le décalage peut être effectué au choix vers une durée tA plus courte ou plus longue que la durée tA issue du calcul de la vitesse. A l'étape 404, on vérifie si tA a été 25 déterminée. En cas d'échec dans la recherche d'une durée avant déclenchement tA, la progression de la durée tA est mise en oeuvre sur un plus grand intervalle de temps (Etape 404.1). Si cette solution est insatisfaisante, la durée d'actionnement tB et/ou la force de déviation F sont modifiées (Etape 404.2). La durée tA fait alors l'objet d'une nouvelle recherche. En cas de réussite dans la recherche d'une durée avant déclenchement tA, on passe à l'étape 406 dans laquelle un réglage fin de la durée tA, peut être effectué. La précision qui doit être apportée dans les réglages des paramètres du moyen de tri est définie par l'opérateur, et/ou le circuit électronique et/ou le logiciel pilotant le moyen de tri. Le nombre de boucles de réglage fin peut être adapté pendant les réglages. Il peut également dépendre du moyen de tri employé pour l'opération de séparation. Le procédé de détermination du réglage fin de la durée avant déclenchement tA est expliqué à l'aide des figures l0a à 10d. Ce réglage fin est utilisé pour déterminer l'intervalle de valeurs de tA pour lesquelles les particules sont dirigées correctement vers la voie de sortie 4 munie du détecteur 6, puis pour choisir une durée tA dans cet intervalle. La force F et la durée tB restent constantes pendant le réglage de tA. Les particules qui doivent être dirigées vers l'autre voie de sortie 4' ne sont pas concernées par cette opération de calibration. Au début du réglage (Figure 10a), le pic de détection p1 sur le diagramme dl montre que la particule a emprunté la bonne voie de sortie 4. La situation est celle décrite par les figures 6c et 6d, c'est-à-dire que le moyen de tri est actionné avec une durée avant déclenchement tA appropriée. Puis, le moment du déclenchement du moyen de tri est déplacé en ajoutant une partie de la durée de l'actionnement tB à la durée avant déclenchement tA. La progression de tA est choisie arbitrairement et dépend du type de moyen de tri employé. Par exemple, tA peut être décalée d'une durée 0,2 * tB. Généralement, la durée ajoutée tA est comprise entre 0,1 * tB et 0,3 * tB. Après chaque progression, on observe la voie de sortie empruntée par la particule. Les figures 10b et 10c représentent le cas où la particule est toujours orientée vers la bonne voie de sortie 4. La durée tA peut donc être encore augmentée. La figure 10d représente le cas où la durée avant déclenchement tA n'est plus adéquate, car le pic de détection p2 sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie 4'. L'intervalle possible des durées tA est alors connu, pour la durée d'actionnement tB et la force de déviation F appliquées. L'intervalle complet des durées avant déclenchement tA possibles est connu, car l'autre extrémité de l'intervalle (tA minimale) a été déterminée au cours de l'étape 402. Si nécessaire, la valeur basse de l'intervalle est déterminée avec une meilleure précision en appliquant le sens de la progression vers les valeurs de tA décroissantes. Une durée tA comprise dans cet intervalle peut alors être choisie arbitrairement, par exemple la valeur centrale de cet intervalle. Le choix d'une durée tA près du centre de l'intervalle de temps possible peut être motivé par l'existence d'une variabilité dans la vitesse des particules. La durée tA au centre de l'intervalle de temps apparaît comme la plus appropriée pour effectuer un tri vers une voie de sortie, car la largeur de l'intervalle de temps correspond à la durée pendant laquelle la présence de la particule devant le moyen de tri est certaine. La méthode peut également être appliquée en déplaçant le moment du déclenchement du moyen de tri dans le sens contraire, c'est-à-dire en retirant à tA une fraction arbitraire de la durée tB, par exemple une durée comprise entre 0,1 * tB et 0,3 * tB. Après chaque progression, on observe la voie de sortie empruntée par la particule. Cette opération s'arrête lorsque le pic de détection sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie. Il est également possible d'appliquer une progression dans un sens jusqu'à ce que l'extrémité de l'intervalle soit connue, puis d'appliquer une progression dans l'autre sens jusqu'à ce que l'autre extrémité de l'intervalle soit connue. Une fois que l'intervalle de temps a été identifié, une durée tA comprise dans cet intervalle peut être choisie arbitrairement. A l'étape 410, on vérifie si un réglage fin de tA a été trouvé. Si cette détermination a échoué, par exemple en cas de dérive du moyen de tri ou des conditions dans lesquelles il opère (dérive due, par exemple, à une variation de la vitesse des particules ou à une modification de la nature des particules) pendant la calibration du moyen de tri, il est possible que les réglages fins des paramètres de fonctionnement du moyen de tri ne puissent pas aboutir. On retourne alors à l'étape 402 et une nouvelle recherche de la durée avant déclenchement tA est alors effectuée. Si un réglage fin de tA a été trouvé, on passe à l'étape 412, dans laquelle on choisit ou non d'effectuer un réglage fin de tB. Si la réponse est non, on passe à l'étape 418. Si la réponse est oui on passe à l'étape 414 de détermination de ce réglage. La méthode de réglage fin de la durée d'actionnement tB, expliquée grâce aux figures lia à 11f, est utilisée pour déterminer l'intervalle de valeurs de tB pour lesquelles les particules sont dirigées correctement vers la voie de sortie 4 munie du détecteur 6, puis pour choisir une durée tB dans cet intervalle. La force F reste constante pendant le réglage de tB. Les particules qui doivent être dirigées vers une autre voie de sortie ne sont pas concernées par cette opération de calibration. Au début du réglage (Figure 11a), le pic de détection p1 sur le diagramme d1 montre que la particule a emprunté la bonne voie de sortie 4. La situation est celle décrite par les figures 6c et 6d, c'est-à-dire que le moyen de tri 10 est actionné avec une durée d'actionnement tB appropriée. Puis, la durée d'actionnement du moyen de tri 10 est réduite d'une valeur arbitraire qui dépend du type de moyen de tri 10 employé. Par exemple, la fin de la durée tB peut être réduite d'une période de temps de 0,2 * tB. Généralement, la durée retirée à tB représente 0,1 à 0,3 fois la valeur initiale de tB. Après chaque réduction de la durée tB, on observe la voie de sortie empruntée par la particule. La figure 11b représente le cas où la particule est toujours orientée vers la bonne voie de sortie 4. La durée tB peut donc être encore réduite. La figure 11c représente le cas où la durée de l'actionnement tB n'est plus adéquate, car le pic de détection p2 sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie 4'. De cette manière, une partie inférieure de l'intervalle des durées tB est déterminée. Il peut s'avérer inutile de rechercher la partie supérieure de l'intervalle des durées tB, car il est préférable d'avoir une durée tB faible plutôt qu'une durée tB élevée dans une application de tri de particules. En effet, il est préférable que l'actionnement du moyen de tri 10 soit terminé avant l'arrivée de la particule suivante. Toutefois, il peut être avantageux de rechercher et de choisir une durée tB plus longue que sa valeur initiale si une trop faible valeur de tB aboutit à un nombre inacceptable de tris échoués. Dans ce cas, la durée tB est augmentée de manière progressive d'une valeur arbitraire. Par exemple, la fin de la durée tB peut être augmentée d'une période de temps comprise entre 0,1 et 0,3 fois la valeur initiale de tB. Après chaque augmentation de la durée tB, on observe la voie de sortie empruntée par la particule. Si celle-ci est toujours orientée vers la bonne voie de sortie 4, on peut soit augmenter encore la durée tB, soit décider que l'augmentation de tB est suffisante. Cette décision peut être prise par l'opérateur, et/ou par le circuit électronique, et/ou le logiciel pilotant le moyen de tri. En revanche, si la particule a emprunté la mauvaise voie 4', on estime que la valeur supérieure de tB a été dépassée. L'intervalle possible des durées tB est alors connu, pour la force de déviation F appliquée. Une durée tB comprise dans cet intervalle peut alors être choisie arbitrairement. En particulier, la durée tB peut être suffisamment large pour que, en dépit d'une éventuelle variation dans la vitesse des particules, le moyen de tri soit toujours actionné lors du passage d'une particule. Le réglage fin de la durée tB peut être effectué de différentes manières. Les figures 11a à 11c montrent le cas où la fin de la durée d'impulsion tB est réduite. Dans une autre configuration, la fin de la durée d'actionnement tB est inchangée, tandis que le début de la durée d'actionnement tB est réduit. Les figures 11d à 11f montrent une autre possibilité pour réduire la durée tB. Dans cette configuration, le début et la fin de la durée d'impulsion tB sont réduits simultanément. Cette réduction de tB peut être symétrique ou asymétrique autour de la valeur centrale de tB. La figure 11e représente le cas où la particule est toujours orientée vers la bonne voie de sortie 4 tandis que la figure 11f représente le cas où la durée de l'actionnement tB n'est plus adéquate. L'intervalle possible des durées tB étant alors connu, pour la force de déviation F appliquée, la durée tB comprise dans cet intervalle est choisie arbitrairement. A l'étape 416, on vérifie si ce réglage a réussi. Si c'est le cas, on passe à l'étape 418. Si un tri des particules d'intérêt ne peut pas être obtenu par réduction de la durée tB ou si le tri des particules est instable, la durée d'actionnement du moyen de tri peut être augmentée de manière similaire, c'est-à-dire en augmentant le début et/ou la fin de la durée d'impulsion tB. Une possibilité pour la durée d'actionnement tB est de la rendre égale à la largeur de l'intervalle de temps défini précédemment pour la durée tA. La présence de la particule devant le moyen de tri est certaine si la durée tA est divisée par 2 tandis que la durée tB reste constante, c'està-dire si la durée tB devient très grande devant la durée tA. Si c'est un échec, on retourne à l'étape 402. Si on choisit à l'étape 418 d'effectuer un réglage fin de la force de déviation, on passe à 20 l'étape 420 de réglage de cette force. La méthode de réglage fin de la force de déviation F, expliquée grâce aux figures 12a à 12c, est utilisée pour déterminer l'intervalle de valeurs de la force de déviation pour laquelle les particules sont dirigées correctement vers la voie de sortie 4 munie du détecteur 6, puis pour choisir une force F dans cet intervalle. La durée avant déclenchement tA et la durée d'actionnement tB restent constantes pendant le réglage de F. Les particules qui doivent être dirigées vers une autre voie de sortie ne sont pas concernées par cette opération de calibration. Au début du réglage, le pic de détection p1 sur le diagramme d1 montre que la particule a emprunté la bonne voie de sortie 4 (Figure 12a). La situation est celle décrite par les figures 6c et 6d, c'est-à- dire que le moyen de tri est actionné avec une force F appropriée. Puis, la force de déviation du moyen de tri est réduite d'une valeur arbitraire. L'amplitude de la réduction de la force F dépend du type de moyen de tri employé. Par exemple, l'amplitude de la force F peut être réduite de 20 %. Généralement, l'amplitude retirée à F est de 10 % à 30 % de la valeur initiale de F. Après chaque réduction de la force de déviation, on observe la voie de sortie empruntée par la particule. La figure 12b représente le cas où la particule est toujours orientée vers la bonne voie de sortie 4. La force F peut donc être encore réduite. La figure 12c représente le cas où la force F n'est plus adéquate, car le pic de détection p2 sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie 4'. Une force F comprise dans cette portion de l'intervalle de valeurs de la force de déviation peut alors être choisie arbitrairement La méthode peut également être appliquée en augmentant la force de déviation du moyen de tri, par exemple d'une amplitude comprise entre 10 % et 30 % de la valeur initiale. Après chaque augmentation de la force F, on observe la voie de sortie empruntée par la particule. Cette opération s'arrête lorsque le pic de détection p2 sur le diagramme d2 montre que la particule a emprunté la mauvaise voie de sortie 4'. Une force F comprise dans cette portion de l'intervalle de valeurs de la force de déviation peut alors être choisie arbitrairement. Afin d'obtenir l'intervalle entier des valeurs de la force de déviation adaptée à dévier correctement la particule, on peut regrouper les deux intervalles déterminés précédemment. Il est également possible d'augmenter la force F jusqu'à ce que l'extrémité de l'intervalle soit connue, puis de diminuer la force F jusqu'à ce que l'autre extrémité de l'intervalle soit connue. L'intervalle complet des forces possibles est alors connu, pour la durée avant déclenchement tA et la durée d'actionnement tB appliquées. Une force de déviation F comprise dans cet intervalle peut alors être choisie arbitrairement. A l'étape 422, on vérifie si le réglage a abouti. Si oui, on passe à l'étape 424. Si c'est un échec, on retourne à l'étape 402. Si à l'étape 418, on choisit de ne pas faire le réglage fin de la force de déviation, on passe à l'étape 424. A l'étape 424, on demande si on veut effectuer un réglage d'un des paramètres tA, tB ou force de déviation. Si on souhaite un tel réglage, on retourne à l'étape 406; sinon on passe à l'étape 426 qui termine la calibration. On peut appliquer le procédé représenté en figure 13, pour déterminer la force de déviation ou de la durée d'actionnement, puis effectuer ou ne pas effectuer des réglages fins pour les autres paramètres. Les différentes étapes de réglage des paramètres de fonctionnement peuvent être combinées. La présente invention prévoit également de pouvoir modifier les paramètres de fonctionnement du dispositif de tri lors de son fonctionnement. En effet, lors du fonctionnement du dispositif de tri, une dérive du moyen de tri 10 peut subvenir, ou les conditions dans lesquelles le moyen de tri opère peuvent changer (telles que par exemple, une variation de la vitesse des particules ou une modification de la nature des particules). La force de déviation et/ou la durée d'impulsion tB et/ou la durée avant déclenchement tA peuvent ne plus être adaptées pour modifier correctement la trajectoire de la ou des particules d'intérêt. Le tri effectué peut alors devenir inefficace. Dans les dispositifs connus, afin de poursuivre le tri, un arrêt du dispositif est nécessaire pour effectuer une nouvelle calibration, ce qui provoque une perte de temps et éventuellement une perte de particules dans le cas de cellules fragiles. La présente invention permet alors d'effectuer les corrections des paramètres de fonctionnement s'ils ont subi une dérive ou d'adapter le dispositif aux changements des conditions de fonctionnement. Les corrections des paramètres de fonctionnement peuvent être effectuées sans suspendre le flux des particules. La phase de correction peut entraîner un taux d'erreur dans les tris des particules qui peut être acceptable pour l'utilisateur. Il est également possible que les voies de sortie soient connectées à des réservoirs de collecte spécifiques pendant les étapes de corrections des paramètres de fonctionnement du moyen de tri. Après les corrections, les particules peuvent alors être réinjectées en entrée du dispositif de séparation pour être triées. La figure 23 représente un organigramme d'un procédé de correction ou d'autocalibration selon la présente invention. Lors de l'étape 500, on contrôle grâce à au moins un détecteur placé dans un des canaux de sortie 4, 4' la réussite ou l'échec de la déviation. En cas de réussite, on poursuit le contrôle. Il peut être prévu un contrôle en continu, c'est-à-dire à chaque détection de particules, ou un contrôle à des intervalles de temps déterminés. En cas d'échec, on passe à l'étape 502, au cours de laquelle on prévoit la modification d'un ou de plusieurs paramètres de fonctionnement. A l'étape 504, on contrôle la réussite ou l'échec du tri avec le nouveau paramètre en identifiant les voies de sortie empruntées par les particules d'intérêt. Si le tri a réussi, on retourne à l'étape 500 pour une surveillance du fonctionnement du dispositif. Si le tri a échoué, on retourne à l'étape 502. L'étape 502 de modification d'un ou de plusieurs paramètres peut s'effectuer selon l'organigramme représenté en figure 24. On peut prévoir une modification des paramètres simultanément ou successivement pour plusieurs populations de particules, car le procédé de correction ou d'autocalibration selon la présente invention peut être appliqué sur chaque population de particules de manière indépendante. A l'étape 502.1, on définit l'ordre des paramètres de fonctionnement dans la liste des paramètres qui peuvent être modifiés. La valeur 1 est affectée au premier paramètre, qui aura été préalablement déterminé comme étant le paramètre prépondérant. La valeur 2 est affectée au deuxième paramètre et ainsi de suite. Un indice i, correspondant au numéro du paramètre à modifier, est posé égal à 1. Le paramètre donné par l'indice i est appelé paramètre principal . A l'étape 502.2, on recherche un nouvel intervalle de valeurs pour le paramètre principal. On s'assure à l'étape 502.3 que la valeur du paramètre principal est modifiée dans un intervalle de valeurs limites préalablement défini par l'opérateur, et/ou par le circuit électronique, et/ou par le logiciel. Si l'intervalle de valeurs proposées pour le paramètre principal et l'intervalle de valeurs limites se recouvrent, on passe alors à l'étape 502.4. Si les deux intervalles ne se recouvrent pas, le paramètre principal n'est pas modifié, et on retourne à l'étape 502.2 en incrémentant l'indice i de 1 pour que le paramètre principal devienne le paramètre suivant sur la liste des paramètres de fonctionnement. Si les intervalles de valeurs proposées pour tous les paramètres de fonctionnement sont situés en-dehors des intervalles de valeurs limites, il est nécessaire de redéfinir les intervalles de valeurs limites. Si les intervalles de valeurs proposées pour un ou plusieurs paramètres de fonctionnement recouvrent tout ou partie des intervalles de valeurs limites mais que les paramètres de fonctionnement modifiés ne permettent pas de réaliser le tri des particules d'intérêt, il est nécessaire de redéfinir les intervalles de valeurs limites. A l'étape 502.4, une valeur pour le paramètre principal est choisie dans l'intervalle commun entre l'intervalle de valeurs proposées et l'intervalle de valeurs limites, puis on passe à l'étape 504 au cours de laquelle on vérifie la réussite ou l'échec du tri avec cette nouvelle valeur de paramètre. Divers exemples d'application vont maintenant être donnés: Exemple 1 trieur en flux de particules, en particulier des cellules Le microdispositif de tri est alimenté en continu à partir d'un réservoir contenant une suspension homogène ou hétérogène de particules, en particulier des microparticules telles que des cellules. Les voies d'entrée et de sortie sont des capillaires, des canaux microfluidiques ou des canaux nanofluidiques. Le flux du liquide transportant les particules dans les canaux fluidiques est assuré par une différence de pression, par l'application d'un débit ou par un champ électrique générant un flux électrophorétique ou un flux électro-osmotique. Les particules circulant dans le canal d'entrée sont placées sur une seule file par focalisation hydrodynamique et/ou par un rétrécissement du flux par le biais d'un flux manteau et/ou par un rétrécissement de la section du canal jusqu'à des dimensions proches de celles des particules. La méthode présentée pour l'autocalibration d'un moyen de tri en flux de particules représente une méthode générique applicable à tous les systèmes de séparation microfluidiques, et nanofluidiques. Elle est compatible avec une large gamme de moyens techniques de détection et de tri. Le trieur de particules peut être déclenché en combinaison avec une cytométrie en flux. Dans ce cas, le tri des particules est déterminé par la détection en amont de caractéristiques physiques de la particule ou de caractéristiques qui lui ont été ajoutées préalablement par le biais d'un marquage. De façon préférentielle, les critères de décision sont basés sur une mesure de la fluorescence, et/ou de la granulométrie, et/ou de la diffusion aux petits angles d'un faisceau lumineux et/ou de l'impédance électrique. La déviation de la particule par le moyen de tri est conditionnée à la détection du ou des critères sélectionnés. Par exemple, le moyen de tri des cellules peut être déclenché en fonction de la mesure du volume de la cellule et/ou en fonction des caractéristiques électriques de la cellule telles que la conductivité du cytoplasme et/ou la capacité de la membrane. Pendant les réglages initiaux de l'appareil de séparation, des particules de taille calibrée ou possédant des propriétés physiques proches de celles qui seront triées peuvent être utilisées. Une poubelle est placée provisoirement derrière toutes les voies de sortie afin de recueillir les particules employées pendant la calibration initiale de l'appareil. Le moyen de tri est déclenché lors du passage des particules. L'opération de calibration et/ou l'opération de correction en fonctionnement du moyen de tri peuvent être réalisées en déviant toutes les particules qui arrivent devant le détecteur, ou en déviant les particules d'intérêt uniquement vers une voie de sortie spécifique. La réussite ou l'échec de la déviation est déduite en observant la présence ou l'absence de pics de détection sur les différents détecteurs en aval du moyen de tri. Des opérations de traitement des signaux issus des détecteurs sont effectuées simultanément à l'opération de separation grâce à un circuit électronique et/ou un logiciel, afin de dénombrer les particules et/ou mesurer leur vitesse en temps réel. Le comptage des particules peut être mis en oeuvre dans la voie d'entrée et/ou dans chacune des voies de sortie. Exemple 2: instrument de dispense de cellules Le dispenseur de cellules est une tête d'éjection de gouttelettes qui intègre une entrée et des canaux microfluidiques pour l'injection et le transport d'une suspension cellulaire, des capteurs pour la détection des cellules dans la tête d'éjection, ainsi qu'un éjecteur pour générer des gouttelettes contenant des cellules (Figure 22). Le canal microfluidique d'entrée 2 se sépare en deux voies de sortie 4, 4'. La voie de sortie 4 est munie d'un détecteur 6. L'autre voie de sortie 4', qui ne possède pas de détecteur, débouche sur un autre orifice. La méthode d'autocalibration décrite dans cette invention permet de paramétrer le microdispenseur et de contrôler son fonctionnement en temps réel. L'éjecteur est utilisé comme moyen de tri pour diriger les cellules d'intérêt vers l'orifice. L'éjecteur est par exemple une vanne solénoïde miniaturisée ou une céramique piézoélectrique positionnée près de l'embranchement des voies de sortie. Initialement, l'éjecteur est au repos; en conséquence, le liquide emprunte la voie de sortie 4 munie du détecteur 6. De façon préférentielle, les détecteurs utilisent des moyens de mesure optiques et/ou électriques pour détecter en flux les cellules et, éventuellement identifier et caractériser les cellules. En cas de population cellulaire hétérogène, le moyen de tri peut être déclenché uniquement pour les cellules d'intérêt. Les autres types cellulaires sont emportés par le flux dans le canal de sortie 4 muni du détecteur 6. Sur la figure 22, on peut voir une représentation schématique d'un tel microdispenseur. Une cellule C d'intérêt en circulation dans le microcanal d'entrée 2 est tout d'abord détectée par le détecteur en amont 8. Puis, lorsque la cellule arrive devant l'embranchement 12, l'éjecteur 10 est déclenché afin de dévier la cellule vers un orifice 14. De façon simultanée, le déclenchement de l'éjecteur 10 permet de dévier la trajectoire de la cellule d'intérêt et génère une pression hydraulique suffisante pour créer une gouttelette à la sortie de l'orifice 14. La gouttelette contenant la cellule d'intérêt est propulsée à travers l'orifice 14 et se dépose sur un substrat 16. L'apparition ou l'absence d'un pic de détection sur le détecteur 6 dans le canal de sortie 4 indique si les paramètres de fonctionnement de l'éjecteur sont corrects ou inappropriés, en fonction de la population cellulaire concernée. La calibration de l'éjecteur et la correction de l'éjecteur en fonctionnement s'appliquent pour le tri des cellules d'intérêt. Dans ce cas, l'éjecteur est considéré comme un moyen de tri actif. Deux possibilités se présentent pour caractériser le tri. un pic de détection sur le détecteur 8, qui est suivi d'un pic de détection sur le détecteur 6, montre que le tri de la cellule d'intérêt a échoué, c'est-à-dire que la cellule n'a pas été déviée vers l'orifice 14; un pic de détection sur le détecteur 8, qui n'est pas suivi d'un pic de détection sur le détecteur 6, montre que le tri de la cellule d'intérêt a réussi, c'est-à-dire que la particule a été orientée vers l'orifice 14. La calibration de l'éjecteur et la correction de l'éjecteur en fonctionnement concernent également le tri des autres particules. Dans ce cas, l'éjecteur est considéré comme un moyen de tri passif car il est maintenu au repos lors du passage de la particule. Lorsque la microparticule n'est pas une cellule d'intérêt, elle ne doit donc pas être déposée sur le substrat 16. Deux possibilités se présentent pour caractériser le tri. un pic de détection sur le détecteur 8 suivi d'un pic de détection sur le détecteur 6 montre que le tri de cette particule a réussi, c'est-à-dire que la particule n'a pas été déviée vers l'orifice 14; un pic de détection sur le détecteur 8 qui n'est pas suivi d'un pic de détection sur le détecteur 6 montre que le tri de cette particule a échoué, c'est-à- dire que la particule a été orientée vers l'orifice 14. Le dépôt des cellules d'intérêt dans un volume de liquide calibré peut constituer un autre mode d'utilisation du dispenseur de cellules. La durée d'actionnement et la force de déviation peuvent être optimisées pendant la calibration du moyen de tri afin que le volume de dispense corresponde au volume recherché. La méthode présente peut être appliquée pour la calibration et/ou la correction en fonctionnement du microdispenseur décrit dans le document non publié FR 04 00433, mais elle est aussi applicable à tout système fluidique comportant un moyen de tri. La méthode décrite ici peut être appliquée à la grande majorité des systèmes microfluidiques présentés dans la littérature, afin d'automatiser la recherche des conditions de fonctionnement du trieur et corriger les dérives en temps réel. Le tri sur puce, en particulier pour isoler et enrichir des populations cellulaires, représente actuellement un domaine important de recherche technologique. La séparation de particules d'intérêt est ainsi une brique technologique de base qui pourrait être intégrée sur une puce avec des étapes d'analyse chimique et/ou biologique, de caractérisation des populations, de stimulation (biochimique ou autre), de matriçage, de stockage, de culture cellulaire,
La présente invention a principalement pour objet un procédé de calibration d'un dispositif de tri en flux de particules, ledit dispositif comportant un canal d'entrée et au moins deux canaux de sortie, un moyen de tri de particules et au moins un moyen de détection de particules disposé dans un canal de sortie, ledit procédé comportant l'étape de réglage d'au moins un des paramètres de fonctionnement principaux du moyen de tri parmi la force de déviation apte à être appliquée par le moyen de tri à ladite particule et /ou la durée d'application de ladite force.La présente invention a également pour objet un procédé de correction des paramètres de fonctionnement d'un dispositif de tri en flux de particules pendant son fonctionnement, comportant les étapes :- de vérification de l'efficacité du tri,- de modification d'au moins un paramètre de fonctionnement jusqu'à obtenir au moins un tri efficace.
1. Procédé de calibration d'un dispositif de tri en flux de particules, ledit dispositif comportant un canal d'entrée (2) et au moins deux canaux de sortie (4,4 , un moyen de tri de particules (10) et au moins un moyen de détection de particules (6,6') disposé dans un canal de sortie (4,4'), ledit procédé comportant l'étape de réglage d'au moins un des paramètres de fonctionnement principaux du moyen de tri parmi la force de déviation (F) apte à être appliquée par le moyen de tri (10) à ladite particule et/ou la durée d'application de ladite force (F). 2 Procédé selon la précédente, dans lequel le réglage du paramètre principal comporte: - le choix d'une valeur du paramètre, - la mesure de l'efficacité de cette valeur par vérification de la réussite d'un tri, - la modification de la valeur du paramètre jusqu'à obtenir au moins un tri réussi. 3. Procédé selon la 1 ou 2, comportant l'étape supplémentaire de détermination d'un intervalle de valeurs efficaces pour le paramètre principal. 4. Procédé selon la précédente, dans lequel la détermination d'un intervalle de valeurs efficaces comporte la détermination des bornes de l'intervalle à partir d'une valeur efficace du paramètre principal. 5. Procédé selon la précédente, dans lequel: - la valeur efficace est modifiée, - l'efficacité de cette valeur modifiée est testée, - la valeur est augmentée ou réduite en fonction du résultat du test d'efficacité. 6. Procédé de calibration selon l'une quelconque des 3 à 5, ledit dispositif étant apte à trier au moins une première et une deuxième populations de particules d'intérêt, comportant les étapes: - de détermination d'un premier intervalle de valeurs efficaces du paramètre principal pour la première population de particules, - de détermination d'un deuxième intervalle de valeurs efficaces du paramètre principal pour la deuxième population de particules, - de choix des valeurs du paramètre principal pour les première et deuxième populations dans les premier et deuxième intervalles respectivement. 7. Procédé de calibration selon la précédente, dans lequel le choix d'une 30 valeur unique du paramètre principal pour les différentes populations, s'effectue dans un intervalle de recouvrement entre les premier et deuxième intervalles. 8. Procédé de calibration selon l'une quelconque des 3 à 5, ledit dispositif étant apte à trier au moins une première et une deuxième populations de particules d'intérêt, comportant les étapes: - de détermination d'un premier intervalle de valeurs efficaces du paramètre principal pour la première population de particules, - de détermination d'une valeur efficace du paramètre principal pour la deuxième population dans le premier intervalle, - de détermination d'un deuxième intervalle de valeurs efficaces pour la deuxième population dans le premier intervalle, - de choix des valeurs du paramètre principal pour la première et la deuxième populations dans les premier et deuxième intervalles respectivement. 9. Procédé de calibration selon la précédente, dans lequel une valeur unique du paramètre principal pour les différentes populations est choisie dans le deuxième intervalle. 10. Procédé de calibration selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel d'autres paramètres de fonctionnement du dispositif peuvent être réglés, tels que la durée avant déclenchement correspondant au temps écoulé entre la détection d'une particule dans le canal d'entrée en amont du moyen de tri et le passage de ladite particule au niveau du moyen de tri. 11. Procédé selon la précédente, dans lequel la durée avant déclenchement est obtenue à partir de la détermination de la vitesse de déplacement d'une particule d'intérêt dans le dispositif de tri. 12. Procédé selon la précédente, dans lequel le moyen de tri n'est pas activé lors de la détermination de la vitesse de la particule. 13. Procédé selon la 11, dans lequel le moyen de tri est activé lors de la détermination de la vitesse de la particule. 14. Procédé selon l'une des 11 à 13, dans lequel la vitesse de la particule est obtenue à partir des signaux de détection fournis par un moyen de détection amont (8), un moyen de détection (6,6') d'un canal de sortie (4,4') et de la distance entre ces deux détecteurs (8,6,6'). 15. Procédé selon la 11, dans lequel la vitesse de la particule est calculée à partir de la durée d'un pic de détection fourni par un détecteur (8) dans le canal d'entrée (2) et/ou par un détecteur (6, 6') dans un canal de sortie (4,4') et de la distance parcourue par la particule entre un début et une fin de ce pic. 16. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 15, dans lequel la détermination de la durée avant déclenchement comporte: -le choix d'une valeur de durée avant déclenchement, les valeurs de la force de déviation et de la durée d'application étant maintenues constantes, - l'essai de l'efficacité de cette valeur, - la modification de cette valeur jusqu'à obtention d'un tri réussi. 17. Procédé selon la précédente, comportant l'étape de détermination d'un intervalle de valeurs efficaces pour la durée avant déclenchement. 18. Procédé selon la précédente, dans lequel à partir d'une valeur de durée de déclenchement efficace, des essais de tri efficace sont effectués avec des valeurs de durée augmentées et/ou diminuées par rapport à la valeur adaptée. 19. Procédé de correction des paramètres de fonctionnement d'un dispositif de tri en flux de particules en fonctionnement, comportant les étapes: de vérification de l'efficacité du tri, - de modification d'au moins un paramètre de fonctionnement jusqu'à obtenir au moins un tri efficace. 20. Procédé de correction selon la précédente, dans lequel la vérification de l'efficacité du tri s'effectue en permanence. 21. Procédé de correction selon la 19, dans lequel la vérification de l'efficacité du tri s'effectue à des intervalles de temps prédéterminés. 22. Procédé de correction selon l'une des 19 à 21, dans lequel un premier paramètre est modifié jusqu'à obtenir un tri efficace. 23. Procédé de correction selon la précédente, dans lequel un paramètre supplémentaire est modifié si un tri efficace n'est pas obtenu. 24. Procédé de correction selon l'une quelconque des 19 à 23, dans lequel les paramètres de fonctionnement sont au moins la force de déviation appliquée par le moyen de tri, la durée d'application de cette force et/ou le temps entre la détection de la particule à l'entrée du dispositif et son passage au niveau du moyen de tri.
G,B,C
G01,B01,C12
G01N,B01L,C12M
G01N 15,B01L 3,C12M 1
G01N 15/14,B01L 3/00,C12M 1/36
FR2892474
A1
RONDELLE D'ANCRAGE NON AGRESSIVE
20,070,427
La présente invention concerne une rondelle d'ancrage d'un premier élément à un deuxième élément en engagement relatif. Le premier élément est par exemple une portion d'extrémité d'un dispositif de raccordement et le deuxième élément est par exemple une portion d'extrémité taraudée d'un conduit. L'invention a également pour objet un dispositif de raccordement équipé d'une telle rondelle. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION La rondelle d'ancrage comprend généralement une partie annulaire à partir de laquelle s'étendent des dents inclinées par rapport à un axe central de la partie annulaire. La partie annulaire est montée sur la portion d'extrémité du dispositif de raccordement et chaque dent comporte deux faces latérales entre lesquelles s'étend une surface orientée vers le filet de la portion d'extrémité taraudée du conduit. L'installation du dispositif de raccordement est réalisée en enfilant, dans le taraudage, la portion d'extrémité du dispositif de raccordement. La retenue du dispositif de raccordement est assurée par une ou plusieurs dents dont l'extrémité libre est en appui contre le flanc du filet, les autres dents étant mainte-nues rabattues par le filet en appui contre les dents. L'installation est rapide et fiable. Cependant, il est apparu que les dents de la rondelle d'ancrage usent ou détériorent le filet en provo-quant un détachement de particules, voire de copeaux (si la paroi du conduit est en matière plastique) ou de limaille (si la paroi du conduit est en métal), qui vien- nent polluer le fluide transporté et risquent de détériorer un élément de circuit raccordé en aval du dispositif de raccordement. Des expérimentations ont montré que cette usure ou détérioration résulte de la morsure du fi-let par les bords latéraux de la surface orientée vers le filet qui sont formés par le raccordement à angle droit de ladite surface aux faces latérales. La rondelle d'ancrage étant obtenue par poinçonnage, les bords latéraux ont soit une forme très légèrement arrondie résultant de la coupe du métal au début du poinçonnage soit une forme en arête vive résultant du déchirement du métal à la fin du poinçonnage (selon que la surface destinée à être orientée vers le filet se trouve face au poinçon ou à l'opposé). Même si les dents sont moins agressives dans le premier cas, l'usure engendrée reste trop importante. OBJET DE L'INVENTION Un but de l'invention est de fournir un moyen d'ancrage présentant les avantages des rondelles d'ancrage connues tout en étant dépourvu de l'inconvénient identifié ci-dessus. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, on prévoit, selon l'invention, une rondelle d'ancrage d'un premier élément et d'un deuxième élément en engagement relatif, la rondelle comportant une partie annulaire à partir de laquelle s'étend au moins une dent inclinée par rapport à un axe central de la partie annulaire, la partie annulaire étant destinée à être montée sur le premier élément et la dent comportant deux faces latérales entre lesquelles s'étend une surface sensiblement orientée vers le deuxième élément, ladite sur- face étant reliée aux faces latérales par des portions de raccordement, la dent étant conformée pour qu'au moins une des portions de raccordement s'étende en retrait d'au moins une partie de ladite surface de manière que la portion de raccordement soit maintenue à distance du deuxième élément. Ainsi, la partie de raccordement n'est pas en contact avec le deuxième élément de sorte qu'elle ne pénètre pas dans le deuxième élément et n'engendre ni usure ni détérioration de celui-ci. Selon différents modes de réalisation : - la surface de frottement est chanfreinée au voisinage de la portion de raccordement, - la surface de frottement a une partie de forme convexe, - la dent est incurvée autour d'un axe longitudi- nal de la dent, - la dent comporte un pli longitudinal formant la partie de forme convexe, - la dent comprend une couche de recouvrement Ces différents modes de réalisation permettent de manière simple de maintenir éloignée la partie de raccordement du deuxième élément. Par ailleurs, la rondelle d'ancrage est générale- 15 ment rapportée sur le corps tubulaire du dispositif de raccordement. Plus précisément, la rondelle d'ancrage est reçue dans une gorge du corps tubulaire. Le montage de la rondelle nécessite alors que le corps soit en deux parties, généralement encliquetées, augmentant le coût de 20 fabrication du corps tubulaire. Par ailleurs, la rondelle d'ancrage est libre en rotation sur le corps qui peut alors pivoter par rapport au premier conduit, ce qui peut être gênant dans certaines applications et l'adjonction d'un moyen d'indexage complique la fabrication. La fixation de l'organe d'ancrage sur le corps est d'une manière générale délicate et un risque de perte de l'organe d'ancrage avant montage du dispositif de raccordement dans le premier conduit existe dans certaines configurations. Pour résoudre ce problème, il est possible de surmouler 30 le corps tubulaire sur l'organe d'ancrage. Ceci augmente toutefois le coût de fabrication du corps tubulaire. L'invention a également pour objet un dispositif de raccordement comprenant un corps tubulaire comportant une première extrémité et une deuxième extrémité pour 35 coopérer respectivement avec un premier conduit et un deuxième conduit, la première extrémité étant agencée pour être engagée dans une portion d'extrémité taraudée du premier conduit et étant équipée d'une rondelle d'ancrage comportant une couche de recouvrement s'étendant sur la partie annulaire, le corps tubulaire et la couche de recouvrement de la partie annulaire étant en matière plastique et la partie annulaire de la rondelle d'ancrage étant fixée au corps tubulaire par une soudure de la couche de recouvrement au corps tubulaire. Ainsi, la couche de matière plastique permet d'une part de fixer la rondelle d'ancrage au corps tubulaire et d'autre part assure le contact de la dent avec le filet en évitant un usinage du filet générateur de copeaux qui risqueraient de polluer le fluide transporté ou d'endommager des dispositifs raccordés au circuit de transport de fluide en aval du dispositif de raccorde-ment. D'autres caractéristiques et avantages de l'in- vention ressortiront à la lecture de la description qui 20 suit de modes de réalisation particuliers non limitatifs de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'une rondelle d'ancrage conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe, selon le plan II de la figure 1, d'une dent de cette rondelle, - les figures 3 à 6 sont des vues analogues à celle de la figure 2 d'une dent selon, respectivement, des deuxième, troisième, quatrième, cinquième modes de réalisation, - la figure 7 est une vue en coupe d'un disposi- 35 tif de raccordement équipée d'une rondelle selon le cin- 25 30 quième mode de réalisation. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux figures 1 et 2, la rondelle d'ancrage conforme au premier mode de réalisation de l'invention, généralement désignée en 1, comprend une partie annulaire 2 ayant une circonférence externe à par-tir de laquelle s'étendent vers l'extérieur des dents 3. Les dents 3 sont inclinées par rapport à un axe central 4 de la partie annulaire 2. Chaque dent 3 comprend deux fa- ces latérales 5 entre lesquelles s'étendent une surface 6 (cette surface est appelée dans la suite surface de frottement 6) à l'opposé de l'axe central 4 et une surface opposée 7 du côté de l'axe central 4. La surface de frottement 6 comprend des portions d'extrémité 9 arrondies reliées aux bords 10 de raccordement aux faces latérales 5 (les portions d'extrémité 9 ne sont pas visibles sur la figure 1). Les bords 10 sont ainsi en retrait de la portion centrale 11 de la surface de frottement 6. La rondelle d'ancrage 1 est réalisée en métal, ici en acier. Cette rondelle d'ancrage 1 est destinée à équiper un dispositif de raccordement comportant un corps tubulaire comportant une première section de connexion agencée pour être introduite dans une portion d'extrémité taraudée d'un premier conduit et une deuxième section de connexion agencée pour retenir de façon étanche un deuxième conduit. La partie annulaire 2 de la rondelle d'ancrage 1 est par exemple reçue, de façon connue en elle-même, dans une gorge ménagée sur la première section de connexion. La surface de frottement 6 est destinée à être orientée sensiblement vers la paroi de la portion d'extrémité taraudée du premier conduit. Certaines des dents 3 ont leur extrémité libre en appui contre un flanc du filet tandis que d'autres dents ont leur surface de frottement 6 en appui contre le filet qui les rabat vers l'axe central 4. Les portions d'extré- mité 9 maintiennent les bords 10 à distance du filet. Les bords 10 ne peuvent donc pas abîmer le filet du premier conduit. Pour limiter encore l'usure du filet, la face d'extrémité 12 de chaque dent :3 peut être agencée pour être parallèle au flanc du filet lorsqu'elle est appliquée contre celui-ci. La face d'extrémité 12 peut ainsi avoir un angle correspondant à celui du filet. Selon un deuxième mode de réalisation représenté à la figure 3, les portions d'extrémité 9 sont formées par des chanfreins. Les bords 10 sont ainsi en retrait de la portion centrale 11 de la surface de frottement 6. Selon un troisième mode de réalisation représenté à la figure 4, les dents 3 sont incurvées autour d'un axe longitudinal 13 de la dent 3 de manière que la surface de frottement 6 présente une courbure convexe. Les bords 10 sont ainsi en retrait de la portion centrale 11 de la surface de frottement 6. Selon un quatrième mode de réalisation représenté à la figure 5, les dents 3 comportent un pli longitudinal 14 de manière que la surface de frottement 6 présente une portion centrale 11 en forme de nervure dont les bords 10 sont en retrait. Selon un cinquième mode de réalisation représenté à la figure 6, les dents 3 comprennent une couche de recouvrement 15 en matière plastique, ici du polyamide. La surépaisseur de la couche de recouvrement 15 permet d'obtenir en regard des bords latéraux 16 formés lors du poinçonnage de la rondelle d'ancrage 1 des portions ar- rondies 17 de rayon plus grand. Les portions arrondies 17 ne risquent que peu ou pas de détériorer le filet. La couche de recouvrement s'étend également sur la face d'extrémité 12. La couche de recouvrement 15 peut être obtenue par projection ou dépôt électrostatique de ma- tière plastique en poudre sur le métal puis cuisson, par projection de résine non polymérisée sur le métal puis polymérisation, par trempage dans une matière plastique liquide... Un dispositif de raccordement adapté à la ron- delle d'ancrage 1 du cinquième mode de réalisation va maintenant être décrit en référence à la figure 7. Le dispositif de raccordement est agencé pour raccorder une extrémité de conduite (non visible sur les figures) à un élément de circuit. Le dispositif de rac- cordement est agencé pour être monté sur un élément de circuit, généralement désigné en 200, comportant un conduit 201 ayant une portion d'extrémité 202 débouchant sur une surface 203 de l'élément de circuit 200. L'élément de circuit 200 peut être un élément émetteur ou ré- cepteur de fluide, comme par exemple une autre conduite, une pompe, un distributeur, un actionneur, une vanne... Le dispositif de raccordement conforme au deuxième mode de réalisation de l'invention comprend un corps tubulaire, généralement désigné en 100, présentant ici une forme coudée à 90 . Le corps tubulaire 100 est réalisé en une seule pièce de matière plastique telle que du polyamide. Le corps tubulaire 100 comprend une première portion d'extrémité 31 pourvue de moyens, portant la réfé- rence générale 33, de son ancrage dans la portion d'extrémité 202 du canal 201, et une deuxième extrémité 32 pourvue d'un logement de réception de l'extrémité de conduite et de moyens, généralement désignés en 34, pour y assujettir de façon étanche l'extrémité de conduite. Les moyens d'assujettissement étanches 34 sont ici des moyens de connexion instantanée qui sont connus en eux-mêmes (voir par exemple le document FR-A-2 810 087) et ne seront donc pas détaillés ici. Ces moyens d'assujettissement peuvent également être des moyens de connexion non instantanée. Les moyens d'ancrage 33 comportent une embase, généralement désigné en 40, d'appui sur la surface 203 de l'élément de circuit 200. L'embase 40 comporte une douille 41 ayant une première extrémité 42 destinée à être introduite dans la portion d'extrémité 202 du canal 201 et une deuxième extrémité 43 destinée à s'étendre en saillie de celui-ci. La douille 41 est pourvue extérieurement entre ses deux extrémités 42, 43 d'une collerette 44 ayant une surface inférieure destinée à prendre appui sur la sur-face 203 de l'élément de circuit 200. La surface inférieure de la collerette 44 est pourvue d'une gorge plane recevant de façon classique un élément d'étanchéité 45 annulaire et déformable. Le corps tubulaire 100 est reçu dans la douille 41 de l'embase 40 à coulissement entre une position de fonctionnement et une position de démontage. Le corps tubulaire 100 et l'embase 40 comprennent des moyens réciproques de crabotage qui sont agencés de telle manière qu'ils sont dégagés les uns des autres lorsque le corps tubulaire 100 est en position de fonctionnement (le corps tubulaire 100 est alors libre en rotation par rapport à l'embase 40) et qu'ils coopèrent les uns avec les autres lorsque le corps tubulaire 100 est en position de démon- tage (le corps tubulaire 100 est alors solidaire en rotation de l'embase 40). Ces moyens réciproques de crabotage comprennent ici des saillies axiales 46 agencées sur le corps tubulaire 100 et des renfoncements axiaux 47 agencés sur l'extrémité 43 de la douille 41 de l'embase 40 pour recevoir les saillies axiales 46 du corps tubulaire 100 lorsque celui-ci est en position de démontage. Sur l'extrémité 42 est fixée une rondelle d'ancrage 1 possédant une circonférence externe divisée en une pluralité de dents 3 agencées de telle manière que la rondelle d'ancrage 1 soit élastiquement déformable entre un état ouvert dans laquelle la rondelle d'ancrage 1 a un diamètre externe supérieur à un diamètre interne de la portion d'extrémité 202 du canal 201 et un état refermé dans lequel la rondelle d'ancrage 1 a un diamètre externe inférieur au diamètre interne de la portion d'extrémité 202 du canal 201. La partie annulaire 2 de la rondelle d'ancrage 1 comprend un manchon 35 reçu dans l'extrémité 42 de la douille 41. La rondelle d'ancrage 1 et le manchon 35 sont tous deux en métal recouvert de la couche de recouvrement en matière plastique. La rondelle d'ancrage 1 et le manchon 35 peuvent être en une seule pièce ou avoir été soudées l'une à l'autre. Le manchon 35 est relié à l'extrémité 42 de la douille 41 par une soudure 36 résultant 15 d'une fusion locale de la couche de recouvrement 15 et de la paroi de l'extrémité 42. La soudure est de préférence réalisée par friction. La mise en place du dispositif de raccordement est effectuée en introduisant en force la portion d'extrémité 42 de la douille 41 dans la portion d'extrémité 202 du canal 201 jusqu'à ce que l'embase 40 arrive en butée contre la surface 203. Au moins une des dents 3 de la rondelle d'ancrage 1 est alors écartée et reçue entre deux filets de la portion d'extrémité 202. Le démontage est lui réalisé en amenant le corps tubulaire 100 dans sa position de démontage et en faisant pivoter celui-ci de manière à dévisser le dispositif de raccordement. On remarquera qu'il est également possible lors du montage de visser légèrement le dispositif de raccordement pour bien appliquer l'embase 40 contre la surface 203. On notera qu'un élément d'étanchéité 48 annulaire et déformable est intercalé entre deux épaulements appar- tenant pour l'un au corps tubulaire 100 et pour l'autre à la douille 41. L'élément d'étanchéité 48 assure une fonction de rappel élastique du corps tubulaire 100 en position de fonctionnement. En outre, lorsque le circuit dans lequel est implanté le dispositif de raccordement est sous pression, le fluide sous pression repousse le corps tubulaire 100 en position de fonctionnement. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et englobe toute variante entrant dans le cadre de l'invention défini par les reven- dications. En particulier, la couche de recouvrement peut être localisée aux endroits de la dent risquant de détériorer le filet. La rondelle d'ancrage peut également être soudée à une partie fixe par rapport à l'extrémité 31 du corps tubulaire ou directement sur le corps tubulaire. Le corps tubulaire eut avoir une autre forme que celle représentée et notamment une forme droite. La rondelle peut en outre être rapportée de ma- nière amovible sur le corps tubulaire 100
L'invention concerne une rondelle d'ancrage (1) d'un premier élément et d'un deuxième élément en engagement relatif, la rondelle comportant une partie annulaire (2) à partir de laquelle s'étend au moins une dent (3) inclinée par rapport à un axe central (4) de la partie annulaire, la partie annulaire étant destinée à être montée sur le premier élément et la dent comportant deux faces latérales (5) entre lesquelles s'étend une surface de frottement (6) sur le deuxième élément, la surface de frottement étant reliée aux faces latérales par des portions de raccordement (10), la dent étant conformée pour qu'au moins une des portions de raccordement s'étende en retrait d'au moins une partie de la surface de frottement de manière que la portion de raccordement soit maintenue à distance du deuxième élément.L'invention a également pour objet un dispositif de raccordement comportant une telle rondelle.
1. Rondelle d'ancrage (1) d'un premier élément et d'un deuxième élément en engagement relatif, la rondelle comportant une partie annulaire (2) à partir de laquelle s'étend au moins une dent (3) inclinée par rapport à un axe central (4) de la partie annulaire, la partie annulaire étant destinée à être montée sur le premier élément et la dent comportant deux faces latérales (5) entre les- quelles s'étend une surface de frottement (6) destinée à être orientée sensiblement vers le deuxième élément, la-dite surface étant reliée aux faces latérales par des portions de raccordement (10), caractérisée en ce que la dent est conformée pour qu'au moins une des portions de raccordement s'étende en retrait d'au moins une partie de ladite surface de manière que la portion de raccordement soit maintenue à distance du deuxième élément. 2. Rondelle selon la 1, dans la-quelle ladite surface (6) est chanfreinée au voisinage de la portion de raccordement (10). 3. Rondelle selon la 1, dans la-quelle ladite surface (6) a une partie (11) de forme convexe. 4. Rondelle selon la 3, dans la- quelle la dent (3) est incurvée autour d'un axe longitudinal (13) de la dent. 5. Rondelle selon la 3, dans la-quelle la dent (3) comporte un pli longitudinal (14) formant la partie de forme convexe. 6. Rondelle selon la 1, dans la-quelle la dent (3) comprend une couche de recouvrement (15). 7. Dispositif de raccordement comprenant un corps tubulaire (100) comportant une première extrémité (31) et une deuxième extrémité (32) pour coopérer respectivementavec un premier conduit et un deuxième conduit, la première extrémité étant agencée pour être engagée dans une portion d'extrémité taraudée du premier conduit et étant équipée d'une rondelle d'ancrage (1) dans la portion d'extrémité taraudée, caractérisée en ce que la rondelle d'ancrage est conforme à la 6, la partie annulaire (2) comportant une couche de recouvrement, en ce que le corps tubulaire et la couche de recouvrement de la partie annulaire sont en matière plastique et en ce que la partie annulaire de la rondelle d'ancrage est fixée au corps tubulaire par une soudure de la couche de recouvrement au corps tubulaire.
F
F16
F16B,F16L
F16B 39,F16L 37
F16B 39/38,F16L 37/091
FR2902784
A1
PROCEDE DE FABRICATION DE 1,2-DICHLOROETHANE
20,071,228
La présente invention concerne un procédé de fabrication de 1,2-dichloroéthane (DCE), un procédé de fabrication de chlorure de vinyle (VC) et un procédé de fabrication de poly(chlorure de vinyle) (PVC). A ce jour, de l'éthylène pur à plus de 99,8 % est usuellement utilisé pour la fabrication de DCE. Cet éthylène de très haute pureté est obtenu via le cracking de divers produits pétroliers suivi de nombreuses opérations de séparation complexes et coûteuses de manière à isoler l'éthylène des autres produits du cracking et à obtenir un produit de pureté très élevée. Compte tenu du coût élevé lié à l'obtention d'éthylène de pureté aussi élevée, divers procédés de fabrication de DCE faisant appel à de l'éthylène de pureté plus faible que 99,8 % ont été développés. Ces procédés présentent l'avantage d'alléger les coûts en simplifiant le train de séparation des produits provenant du cracking et en renonçant ainsi à des séparations complexes et sans intérêt pour la fabrication de DCE. Par exemple, la demande de brevet WO 00/26164 décrit un procédé de fabrication de DCE par cracking simplifié d'éthane couplé à une chloration de l'éthylène. A cet effet, une étape de chloration de l'éthylène a lieu en présence des impuretés obtenues lors du cracking de l'éthane. La demande de brevet WO 03/48088 décrit quant à elle un procédé de fabrication de DCE par déshydrogénation d'éthane donnant lieu à la formation d'une fraction comprenant de l'éthane, de l'éthylène et des impuretés dont l'hydrogène, soumise ensuite à une chloration et/ou une oxychloration. Les procédés décrits présentent néanmoins le désavantage que l'éthylène obtenu ne peut pas être utilisé pour un procédé chloration/oxychloration de l'éthylène compte tenu de ce que l'éthylène contient des impuretés dont la présence lors de la réaction d'oxychloration pourraient provoquer des problèmes d'exploitation à savoir un empoisonnement du catalyseur par des produits lourds et une conversion non économique de l'hydrogène présent. Cette conversion de l'hydrogène consommerait de l'oxygène et dégagerait une chaleur de réaction importante. Celle-ci limiterait alors la capacité du réacteur d'oxychloration, généralement liée à la capacité d'échange thermique. On devrait donc consentir un investissement anormalement élevé pour garantir la surface d'échange thermique, et par là le volume de réacteur, induite par la présence d'hydrogène dans le mélange. L'option prise de brûler l'hydrogène dans un réacteur séparé ne résout pas la difficulté car elle nécessite une quantité importante d'oxygène car stoechiométrique par rapport à l'hydrogène ainsi qu'une grande surface d'échange pour éliminer cette chaleur de combustion, elle a pour conséquence une consommation non négligeable de l'éthylène et elle peut présenter des problèmes liés à la sécurité. Enfin, l'élimination de l'eau formée engendre une augmentation des coûts de réalisation. La présente invention vise quant à elle à fournir un procédé faisant appel à de l'éthylène de pureté plus faible que 99,8 % qui présente l'avantage d'alléger les coûts en renonçant à des séparations complexes pour isoler l'éthylène des autres produits du cracking sans intérêt pour la fabrication de DCE et qui présente l'avantage d'éviter les problèmes susmentionnés. A cet effet, l'invention concerne un procédé de fabrication de DCE au 15 départ d'une source hydrocarbonée selon lequel : a) on soumet la source hydrocarbonée à une première étape de cracking à savoir une étape de pyrolyse réalisée dans au moins un four de cracking produisant ainsi un mélange de produits de cracking; b) on soumet ledit mélange de produits de cracking à un enchaînement d'étapes 20 de traitement permettant d'obtenir un mélange de produits contenant de l'éthylène et d'autres constituants; c) on soumet ledit mélange de produits contenant de l'éthylène à une première étape de séparation S1 qui consiste en la séparation dudit mélange de produits au sein d'une colonne Cl, en une fraction enrichie en les composés plus 25 légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F l; d) on soumet la fraction FI à une deuxième étape de séparation S2 qui consiste en la séparation de la fraction F1 au sein d'une colonne C2 en une fraction F2 et en une fraction lourde (fraction C); 30 e) on soumet la fraction F2 à une troisième étape de séparation S3 qui consiste en la séparation de la fraction F2 au sein d'une colonne C3 en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3 constituée essentiellement par de l'éthane; f) on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration et la fraction B dans un 35 réacteur d'oxychloration, réacteurs dans lesquels la majeure partie de l'éthylène présent dans les fractions A et B est converti en 1,2-dichloroéthane; g) on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu des flux de produits issus des réacteurs de chloration et d'oxychloration. La source hydrocarbonée considérée peut être toute source hydrocarbonée connue. De préférence, la source hydrocarbonée soumise à la première étape de cracking (étape a)) est choisie parmi le groupe constitué du naphta, du gazole, du liquide de gaz naturel, de l'éthane, du propane, du butane, de 1'isobutane et de leurs mélanges. De manière particulièrement préférée, la source hydrocarbonée est choisie parmi le groupe constitué de l'éthane, du propane, du butane et des mélanges propane/butane. De manière tout particulièrement préférée, la source hydrocarbonée est choisie parmi le groupe constitué du propane, du butane et des mélanges propane/butane. Les mélanges propane/butane peuvent exister tels quels ou être constitués par mélange du propane et du butane. Par éthane, propane, butane et mélange propane/butane, on entend désigner, aux fins de la présente invention, les produits disponibles commercialement, à savoir constitués essentiellement du produit pur (éthane, propane, butane ou propane/butane en mélange) et accessoirement d'autres hydrocarbures saturés ou insaturés, plus légers ou plus lourds que le produit pur lui-même. Par première étape de cracking à savoir une étape de pyrolyse réalisée dans au moins un four de cracking (étape a)), on entend désigner une transformation sous l'action de la chaleur de la source hydrocarbonée en présence ou non de tiers composés comme l'eau, l'oxygène, un dérivé du soufre et/ou un catalyseur pour donner lieu à la formation d'un mélange de produits de cracking. Ce mélange de produits de cracking comprend avantageusement de l'hydrogène, du monoxyde de carbone, du dioxyde de carbone, de l'azote, de l'oxygène, du sulfure d'hydrogène, des composés organiques comprenant au moins 1 atome de carbone et de l'eau. L'étape a) est réalisée dans au moins un four de cracking. L'étape a) est de préférence réalisée dans au moins deux fours de cracking et de manière particulièrement préférée dans au moins trois fours de cracking. L'étape a) est de préférence réalisée dans au plus cinq fours de cracking et de manière particulièrement préférée dans au plus quatre fours de cracking. Avec un avantage tout particulier, un four de cracking supplémentaire est disponible pour remplacer l'un des fours en service lorsque celui-ci doit subir une opération de décocking. -4 De manière tout particulièrement préférée, l'étape a) est réalisée dans trois fours de cracking. De manière vraiment tout particulièrement préférée, l'étape a) est réalisée dans trois fours de cracking distincts, les mélanges de produits de cracking issus de chacun d'entre eux étant regroupés avant l'étape b). Avec un avantage tout particulier, un quatrième four de cracking est disponible pour remplacer l'un des trois fours en service lorsque celui-ci doit subir une opération de décocking. Il est donc particulièrement avantageux de réaliser l'étape a) dans trois fours de cracking distincts, les mélanges de produits de cracking issus de chacun d'entre eux étant regroupés avant l'étape b) et de disposer d'un quatrième four de cracking disponible pour remplacer l'un des trois fours en service. Après cette première étape de cracking a), on soumet ledit mélange de produits de cracking à un enchaînement d'étapes de traitement permettant d'obtenir un mélange de produits contenant de l'éthylène et d'autres constituants. L'étape b) est avantageusement constituée d'étapes de récupération thermique de la chaleur des gaz crackés, éventuellement de trempe organique (incluant éventuellement des récupérations de chaleur au travers d'un réseau d'échangeurs avec des fluides intermédiaires), de trempe aqueuse, de compression et de séchage des gaz ainsi que d'élimination d'une majeure partie du dioxyde de carbone et de la majeure partie des composés soufrés présents ou ajoutés (par exemple au moyen d'un lavage alcalin), éventuellement d'hydrogénation des dérivés indésirables tels que par exemple l'acétylène, éventuellement d'élimination d'une partie de l'hydrogène et/ou du méthane, par exemple via un procédé PSA (pressure swing adsorption) ou via un procédé à membranes. De manière avantageuse, dans le procédé selon l'invention, le mélange de produits contenant de l'éthylène et d'autres constituants issu de l'étape b) comprend de l'hydrogène, du méthane, des composés comprenant de 2 à 7 atomes de carbone, du monoxyde de carbone, de l'azote et de l'oxygène. L'hydrogène, le méthane et les composés comprenant de 2 à 7 atomes de carbone autres que l'acétylène sont de préférence présents à raison d'au moins 200 ppm en volume par rapport au volume total dudit mélange de produits. Le monoxyde de carbone, l'azote, l'oxygène et l'acétylène peuvent être présents à raison de moins de 200 ppm en volume ou à raison d'au moins 200 ppm en volume par rapport au volume total dudit mélange de produits. Les composés contenant plus de 7 atomes de carbone, le dioxyde de carbone, le sulfure d'hydrogène et les autres composés soufrés ainsi que l'eau peuvent être également présents dans le mélange de produits susmentionné à raison de moins de 200 ppm en volume par rapport au volume total dudit mélange de produits. Après l'étape b) définie ci-dessus, le mélange de produits contenant de l'éthylène et d'autres constituants est soumis à l'étape c) qui est une première étape de séparation S1 qui consiste en la séparation dudit mélange de produits au sein d'une colonne principale C 1, en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction FI. Préalablement à son introduction dans la colonne Cl, le mélange de produits issu de l'étape b) peut être soumis à une étape de conditionnement thermique. Par étape de conditionnement thermique, on entend désigner une succession d'échanges de chaleur optimisant l'utilisation de l'énergie par exemple le refroidissement progressif du mélange de produits dans un train d'échangeurs d'abord refroidis à l'eau brute, ensuite à l'eau glacée et ensuite avec des fluides de plus en plus froids plus des échangeurs croisés récupérant la chaleur sensible des flux produits. Ledit mélange de produits peut être introduit à la colonne Cl lors de l'étape S1 en une seule fraction ou en plusieurs sous-fractions. Il est de 20 préférence introduit en plusieurs sous-fractions. La colonne Cl est avantageusement une colonne comprenant un tronçon d'épuisement et/ou un tronçon de rectification. Si les deux tronçons sont présents, le tronçon de rectification surmonte de manière préférée le tronçon d'épuisement. 25 La colonne Cl est avantageusement choisie parmi les colonnes de distillation comprenant les deux tronçons précités et les colonnes ne comportant qu'un seul des deux tronçons. De préférence, la colonne Cl est une colonne de distillation. La colonne de distillation peut être choisie parmi les colonnes de 30 distillation à plateaux, les colonnes de distillation à empilage en vrac, les colonnes de distillation à empilage structuré et les colonnes de distillation combinant deux ou plusieurs des internes précités. L'étape S1 est donc de préférence une étape de distillation. La colonne Cl est avantageusement munie des équipements auxiliaires 35 associés tels que par exemple au moins un bouilleur et au moins un condenseur. La fraction A enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène, sort avantageusement en tête de colonne Cl alors que la fraction F1, avantageusement enrichie en les composés les moins volatils, sort avantageusement en pied de colonne Cl. L'étape S1 susmentionnée est avantageusement effectuée à une pression d'au moins 5, de préférence d'au moins 10 et de manière particulièrement préférée d'au moins 12 bar absolu. L'étape S1 est avantageusement effectuée à une pression d'au plus 40, de préférence d'au plus 38 et de manière particulièrement préférée d'au plus 36 bar absolu. La température à laquelle l'étape S1 est effectuée est avantageusement d'au moins 0, de préférence d'au moins 5 et de manière particulièrement préférée d'au moins 10 C en pied de colonne Cl. Elle est avantageusement d'au plus 80, de préférence d'au plus 60 et de manière particulièrement préférée d'au plus 40 C en pied de colonne Cl. La température à laquelle l'étape S1 est effectuée est avantageusement d'au moins -70, de préférence d'au moins -60 et de manière particulièrement préférée d'au moins -55 C en tête de colonne Cl. Elle est avantageusement d'au plus 0, de préférence d'au plus -15 et de manière particulièrement préférée d'au plus -25 C en tête de colonne Cl. La fraction A est enrichie en les composés plus légers que l'éthylène. Ces composés sont généralement le méthane, l'azote, l'oxygène, l'hydrogène et le monoxyde de carbone. Avantageusement, la fraction A contient au moins 70 %, de préférence au moins 80 % et de manière particulièrement préférée au moins 85 % en masse des composés plus légers que l'éthylène contenus dans le mélange de produits soumis à l'étape c). Avantageusement la fraction A contient au plus 99,99 %, de préférence au plus 99,95 % et de manière particulièrement préférée au plus 99,9 % en masse des composés plus légers que l'éthylène contenus dans le mélange de produits soumis à l'étape c). Avantageusement, la fraction A contient au moins 10 %, de préférence au moins 20 % et de manière particulièrement préférée au moins 25 % en volume de méthane par rapport au volume total de la fraction A. Avantageusement la fraction A contient au plus 80 %, de préférence au plus 75 % et de manière particulièrement préférée au plus 70 % en volume de méthane par rapport au volume total de la fraction A. Avantageusement, la fraction A contient au moins 90 %, de préférence au moins 93 % et de manière particulièrement préférée au moins 95 % du méthane contenu dans le mélange de produits soumis à l'étape c). Avantageusement, la fraction A contient au moins 2 %, de préférence au moins 4 % et de manière particulièrement préférée au moins 3 % en volume d'hydrogène par rapport au volume total de la fraction A. Avantageusement la fraction A contient au plus 60 %, de préférence au plus 50 % et de manière particulièrement préférée au plus 45 % en volume d'hydrogène par rapport au volume total de la fraction A. Avantageusement, la fraction A contient au moins 95 %, de préférence au moins 97 % et de manière particulièrement préférée au moins 99 % de l'hydrogène contenu dans le mélange de produits soumis à l'étape c). Avantageusement, la fraction A contient au moins 5 %, de préférence au moins 10 % et de manière particulièrement préférée au moins 15 % de l'acétylène contenu dans le mélange de produits soumis à l'étape c). Avantageusement, la fraction A contient au plus 95 %, de préférence au plus 90% et de manière particulièrement préférée au plus 85 % de l'acétylène contenu dans le mélange de produits soumis à l'étape c). Si une hydrogénation de l'acétylène lors de l'étape b) a lieu, la fraction A se caractérise par une teneur en acétylène avantageusement inférieure ou égale à 0,01 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,005 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,001 % en volume par rapport au volume total de la fraction A. Avantageusement la fraction A contient au plus 20 %, de préférence au 25 plus 12 % et de manière particulièrement préférée au plus 8 % de l'éthane contenu dans le mélange de produits soumis à l'étape c). La fraction A se caractérise par une teneur en composés comportant au moins 3 atomes de carbone avantageusement inférieure ou égale à 0,01 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,005 % et de manière particulièrement 30 préférée inférieure ou égale à 0,001 % en volume par rapport au volume total de la fraction A. La fraction A se caractérise par une teneur en composés soufrés avantageusement inférieure ou égale à 0,005 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,002 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 35 0,001 % en volume par rapport au volume total de la fraction A. Avantageusement, la fraction Fl contient au plus 30 %, de préférence au plus 20 % et de manière particulièrement préférée au plus 15 % des composés plus légers que l'éthylène contenus dans le mélange de produits soumis à l'étape c). La fraction Fl se caractérise avantageusement par une teneur en méthane inférieure ou égale à 10 %, de manière préférée inférieure ou égale à 5 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 2 % en volume par rapport au volume total de la fraction Fl. La fraction F1 se caractérise avantageusement par une teneur en hydrogène inférieure ou égale à 5 %, de manière préférée inférieure ou égale à 2 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 1 % en volume par rapport au volume total de la fraction F1. La fraction F1 se caractérise en outre par une teneur en acétylène avantageusement inférieure ou égale à 2 %, de manière préférée inférieure ou égale à 1,5 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 1 % en volume par rapport au volume total de la fraction Fl. Avantageusement la fraction F1 contient au moins 85 %, de préférence au moins 90 % et de manière particulièrement préférée au moins 95 % en volume par rapport au volume total de la fraction F1, de composés contenant au moins 2 atomes de carbone. Avantageusement la fraction FI contient au plus 70 %, de préférence au plus 60 % et de manière particulièrement préférée au plus 50 % en volume par rapport au volume total de la fraction F1, de composés à plus de 2 atomes de carbone. Après l'étape c) définie ci-dessus, la fraction F1 est soumise à une deuxième étape de séparation S2 qui consiste en la séparation de la fraction FI au sein d'une colonne C2 en une fraction F2 et en une fraction lourde (fraction C). Préalablement à son introduction dans la colonne C2, le mélange de produits issu de l'étape c) peut être soumis à une étape de conditionnement thermique et/ou chimique, comme par exemple une hydrogénation de l'acétylène. Par étape de conditionnement thermique, on entend désigner une succession d'échanges de chaleur optimisant l'utilisation de l'énergie par exemple le refroidissement progressif du mélange de produits dans un train d'échangeurs d'abord refroidis à l'eau brute, ensuite à l'eau glacée et ensuite avec des fluides de plus en plus froids plus des échangeurs croisés récupérant la chaleur sensible des flux produits. Ledit mélange de produits peut être introduit à la colonne C2 lors de l'étape S2 en une seule fraction ou en plusieurs sous-fractions. Il est de 5 préférence introduit en plusieurs sous-fractions. La colonne C2 est avantageusement une colonne comprenant un tronçon d'épuisement et/ou un tronçon de rectification. Si les deux tronçons sont présents, le tronçon de rectification surmonte de manière préférée le tronçon d'épuisement. 10 La colonne C2 est avantageusement choisie parmi les colonnes de distillation comprenant les deux tronçons précités et les colonnes ne comportant qu'un seul des deux tronçons. De préférence, la colonne C2 est une colonne de distillation. La colonne de distillation peut être choisie parmi les colonnes de 15 distillation à plateaux, les colonnes de distillation à empilage en vrac, les colonnes de distillation à empilage structuré et les colonnes de distillation combinant deux ou plusieurs des internes précités. L'étape S2 est donc de préférence une étape de distillation. La colonne C2 est avantageusement munie des équipements auxiliaires 20 associés tels que par exemple au moins un bouilleur et au moins un condenseur. La fraction F2, avantageusement enrichie en les composés les plus volatils, sort avantageusement en tête de colonne C2 alors que la fraction lourde C, avantageusement enrichie en les composés les moins volatils, sort avantageusement en pied de colonne C2. 25 L'étape S2 susmentionnée est avantageusement effectuée à une pression d'au moins 5, de préférence d'au moins 8 et de manière particulièrement préférée d'au moins 10 bar absolu. L'étape S2 est avantageusement effectuée à une pression d'au plus 40, de préférence d'au plus 37 et de manière particulièrement préférée d'au plus 35 bar absolu. 30 La température à laquelle l'étape S2 est effectuée est avantageusement d'au moins 0, de préférence d'au moins 10 et de manière particulièrement préférée d'au moins 15 C en pied de colonne C2. Elle est avantageusement d'au plus 90, de préférence d'au plus 86 et de manière particulièrement préférée d'au plus 83 C en pied de colonne C2. 35 La température à laquelle l'étape S2 est effectuée est avantageusement d'au moins -65, de préférence d'au moins -55 et de manière particulièrement -10- préférée d'au moins -50 C en tête de colonne C2. Elle est avantageusement d'au plus 5, de préférence d'au plus 0 et de manière particulièrement préférée d'au plus -2 C en tête de colonne C2. La fraction C contient avec avantage une petite partie de l'éthane et des composés comprenant au moins 3 atomes de carbone. Avantageusement, les composés constituant la fraction C proviennent du mélange de produits contenant de l'éthylène et d'autres constituants issu de l'étape b). La fraction C contient également avantageusement les composés contenant au moins 3 atomes de carbone générés par des réactions secondaires durant les étapes c) et d). Parmi les composés comprenant au moins 3 atomes de carbone, on peut citer le propane, le propène, les butanes et leurs dérivés insaturés ainsi que tous les composés plus lourds saturés ou insaturés. Par une petite partie de l'éthane, on entend désigner que la fraction C contient au plus 5 %, de préférence au plus 3 % et de manière particulièrement préférée au plus 2 % de l'éthane contenu dans le mélange de produits soumis à l'étape d). La fraction C contient avantageusement au moins 90 %, de manière préférée au moins 93 % et de manière particulièrement préférée au moins 95 % en poids de composés comprenant au moins 3 atomes de carbone par rapport au poids total de la fraction C. La fraction C contient avantageusement au plus 1 %, de manière préférée au plus 0.8 % et de manière particulièrement préférée au plus 0.5 % en poids d'éthylène par rapport au poids total de la fraction C. Après obtention lors de l'étape d), la fraction C est avantageusement soumise à au moins une étape d'hydrogénation. De préférence, elle est soumise à deux étapes d'hydrogénation successives. Une étape de séparation, par exemple par distillation, en deux fractions différentes contenant respectivement des composés comprenant moins de 5 atomes de carbone, pour l'une d'entre elles, et des composés comprenant au moins 5 atomes de carbone pour l'autre, peut être effectuée avant, entre ou après les étapes d'hydrogénation. Si une telle séparation est effectuée avant une étape d'hydrogénation, l'hydrogénation a avantageusement lieu sur les composés comprenant moins de 5 atomes de carbone. Selon un premier cas, la fraction C est avantageusement soumise à deux étapes d'hydrogénation, de préférence suivies d'une étape de séparation par exemple par distillation, en deux fractions différentes contenant respectivement -11- des composés comprenant moins de 5 atomes de carbone, pour l'une d'entre elles, et des composés comprenant au moins 5 atomes de carbone pour l'autre. Cette étape de séparation est de manière particulièrement préférée suivie du recyclage des composés comprenant moins de 5 atomes de carbone vers l'étape de cracking. Les composés comprenant au moins 5 atomes de carbone sont quant à eux de manière tout particulièrement préférée brillés pour fournir de l'énergie ou valorisés sous quelque forme que ce soit. Selon un second cas, une étape de séparation consistant en la séparation de la fraction C, par exemple par distillation, en deux fractions différentes contenant respectivement des composés comprenant moins de 5 atomes de carbone, pour l'une d'entre elles, et des composés comprenant au moins 5 atomes de carbone pour l'autre, est avantageusement effectuée. La fraction résultante contenant les composés comprenant moins de 5 atomes de carbone est ensuite de préférence soumise à deux étapes d'hydrogénation avant recyclage vers l'étape de cracking. Quant aux composés comprenant au moins 5 atomes de carbone, ils sont de manière particulièrement préférée brûlés pour fournir de l'énergie ou valorisés sous quelque forme que ce soit. La fraction F2 contient avantageusement au plus 0,01 %, de manière préférée au plus 0,005 % et de manière particulièrement préférée au plus 0,001 % en volume de composés comprenant au moins 3 atomes de carbone par rapport au volume total de la fraction F2. La fraction F2 se caractérise en outre par une teneur en acétylène avantageusement inférieure ou égale à 2 %, de manière préférée inférieure ou égale à 1,5 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 1 % en volume par rapport au volume total de la fraction F2. La fraction F2 se caractérise par une teneur en composés soufrés avantageusement inférieure ou égale à 0,005 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,002 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,001 % en volume par rapport au volume total de la fraction F2. La fraction F2 se caractérise avantageusement par une teneur en éthylène supérieure ou égale à 50 %, de manière préférée supérieure ou égale à 60 % et de manière particulièrement préférée supérieure ou égale à 65 % en volume par rapport au volume total de la fraction F2. Après l'étape d) définie ci-dessus, la fraction F2 est soumise à une troisième étape de séparation S3 qui consiste en la séparation de la fraction F2 au - 12 -sein d'une colonne C3 en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3 constituée essentiellement par de l'éthane. Préalablement à son introduction dans la colonne C3, le mélange de produits issu de l'étape d) peut être soumis à une étape de conditionnement thermique et/chimique, comme par exemple une hydrogénation de l'acétylène. Par étape de conditionnement thermique, on entend désigner une succession d'échanges de chaleur optimisant l'utilisation de l'énergie par exemple le refroidissement progressif du mélange de produits dans un train d'échangeurs d'abord refroidis à l'eau brute, ensuite à l'eau glacéeet ensuite avec des fluides de plus en plus froids plus des échangeurs croisés récupérant la chaleur sensible des flux produits. Ledit mélange de produits peut être introduit à la colonne C3 lors de l'étape S3 en une seule fraction ou en plusieurs sous-fractions. Il est de préférence introduit en plusieurs sous-fractions. La colonne C3 est avantageusement une colonne comprenant un tronçon d'épuisement et/ou un tronçon de rectification. Si les deux tronçons sont présents, le tronçon de rectification surmonte de manière préférée le tronçon d'épuisement. La colonne C3 est avantageusement choisie parmi les colonnes de distillation comprenant les deux tronçons précités et les colonnes ne comportant qu'un seul des deux tronçons. De préférence, la colonne C3 est une colonne de distillation. La colonne de distillation peut être choisie parmi les colonnes de distillation à plateaux, les colonnes de distillation à empilage en vrac, les colonnes de distillation à empilage structuré et les colonnes de distillation combinant deux ou plusieurs des internes précités. L'étape S3 est donc de préférence une étape de distillation. La fraction B, enrichie en éthylène, sort avantageusement en tête de colonne alors que la fraction F3, constituée essentiellement par de l'éthane, sort avantageusement en pied de colonne. L'étape S3 susmentionnée est avantageusement effectuée à une pression d'au moins 5, de préférence d'au moins 6 et de manière particulièrement préférée d'au moins 7 bar absolu. L'étape S3 est avantageusement effectuée à une pression d'au plus 30, de préférence d'au plus 25 et de manière particulièrement préférée d'au plus 22 bar absolu. - 13 - La température à laquelle l'étape S3 est effectuée est avantageusement d'au moins -50 , de préférence d'au moins -45 et de manière particulièrement préférée d'au moins -40 C en pied de colonne C3. Elle est avantageusement d'au plus 10, de préférence d'au plus 0 et de manière particulièrement préférée d'au plus -5 C en pied de colonne C3. La température à laquelle l'étape S3 est effectuée est avantageusement d'au moins -70, de préférence d'au moins 65 et de manière particulièrement préférée d'au moins -60 C en tête de colonne C3. Elle est avantageusement d'au plus -15, de préférence d'au plus -20 et de manière particulièrement préférée d'au plus -25 C en tête de colonne C3. La fraction B se caractérise avantageusement par une teneur en hydrogène inférieure ou égale à 2 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,5 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,1 % en volume par rapport au volume total de la fraction B. La fraction B se caractérise par une teneur en composés comportant au moins 3 atomes de carbone avantageusement inférieure ou égale à 0,01 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,005 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,001 % en volume par rapport au volume total de la fraction B. La fraction B se caractérise par une teneur en composés soufrés avantageusement inférieure ou égale à 0,005 %, de manière préférée inférieure ou égale à 0,002 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 0,001 % en volume par rapport au volume total de la fraction B. La fraction B se caractérise en outre par une teneur en acétylène avantageusement inférieure ou égale à 2 %, de manière préférée inférieure ou égale à 1,5 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 1 % en volume par rapport au volume total de la fraction B. La fraction F3 est constituée essentiellement par de l'éthane. Par constituée essentiellement, on entend désigner qu'elle comprend au moins 90 % en volume d'éthane par rapport au volume total de la fraction F3. Elle comprend de préférence au moins 95 %, de manière particulièrement préférée au moins 97 % et de manière tout particulièrement préférée au moins 98 % en volume d'éthane par rapport au volume total de la fraction F3. La fraction F3 se caractérise en outre avantageusement par une teneur en éthylène inférieure ou égale à 5 %, de manière préférée inférieure ou égale à 3 % -14- et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 1,5 % en volume par rapport au volume total de la fraction F3. La fraction F3 peut être utilisée à n'importe quelle fin. De préférence, elle est envoyée à l'étape a). La fraction F3 peut être envoyée comme matière 5 première ou comme combustible à l'étape a). De manière particulièrement préférée, elle est envoyée à l'étape a) comme matière première. De manière préférée, les étapes de séparation S1, S2 et S3 du procédé selon l'invention sont des étapes de distillation, réalisées de manière particulièrement préférée dans des colonnes de distillation. 10 Après les étapes définies ci-dessus, la fraction A est envoyée dans un réacteur de chloration et la fraction B dans un réacteur d'oxychloration, réacteurs dans lesquels la majeure partie de l'éthylène présent dans les fractions A et B est converti en 1,2-dichloroéthane. Selon le procédé selon l'invention, la fraction A est envoyée dans un 15 réacteur de chloration et la fraction B dans un réacteur d'oxychloration, de manière préférée après détente avec récupération d'énergie. Selon le procédé de l'invention, les quantités définies ci-après pour caractériser la fraction B et la fraction A sont celles avant leur entrée respective à l'oxychloration et à la chloration. 20 La fraction B contient avantageusement de 40 % à 99,65 % en volume d'éthylène par rapport au volume total de la fraction B. La fraction B contient avantageusement au moins 40 %, de manière préférée au moins 50 % et de manière particulièrement préférée au moins 60 % en volume d'éthylène par rapport au volume total de la fraction B. La fraction B contient avantageusement 25 au plus 99,8 %, de manière préférée au plus 99,7 % et de manière particulièrement préférée au plus 99,65 % en volume d'éthylène par rapport au volume total de la fraction B. La fraction A contient avantageusement une teneur en volume en éthylène telle qu'elle représente de 10 % à 95 % de la teneur volumique en éthylène de la 30 fraction B. La fraction A contient avantageusement une teneur en volume en éthylène telle qu'elle est inférieure ou égale à 98 %, de préférence inférieure ou égale à 96 % et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 95 % de la teneur volumique en éthylène de la fraction B. La fraction A contient avantageusement une teneur en volume en éthylène telle qu'elle est d'au moins 35 5 %, de manière préférée d'au moins 8 % et de manière particulièrement préférée d'au moins 10 % de la teneur volumique en éthylène de la fraction B. - 15 - Selon une première variante du procédé selon l'invention, en considérant que le procédé de fabrication de DCE est avantageusement équilibré (c'est-à-dire que le procédé de fabrication par chloration et oxychloration de l'éthylène et pyrolyse du 1,2dichloréthane (DCE) formé permet de générer la quantité d'HCl nécessaire au procédé), la fraction en poids du débit d'éthylène dans chacune des fractions A et B est avantageusement comprise entre 45 et 55 % de la quantité totale d'éthylène produite (fraction A + fraction B). De manière préférée, la fraction en poids du débit de l'éthylène dans la fraction A est de l'ordre de 55 % et la fraction en poids du débit de l'éthylène dans la fraction B est de l'ordre de 45 % de la quantité totale produite. De manière particulièrement préférée, la fraction en poids du débit de l'éthylène dans la fraction A est de l'ordre de 52,5 % et la fraction en poids du débit de l'éthylène dans la fraction B est de l'ordre de 47,5 % de la quantité totale produite. Selon une seconde variante du procédé selon l'invention, en considérant que le procédé de fabrication de DCE est avantageusement déséquilibré (c'est-à-dire par exemple qu'une source extérieure de HC1 permet d'assurer une partie de l'approvisionnement en HC1 de l'oxychloration ou qu'une fraction du DCE produit n'est pas soumise à la pyrolyse), la fraction en poids du débit d'éthylène dans chacune des fractions A et B est avantageusement comprise entre 20 et 80 % de la quantité totale d'éthylène produite (fraction A + fraction B). De manière préférée, la fraction en poids du débit de l'éthylène dans la fraction A est comprise entre 25 et 75 % de la quantité totale d'éthylène produite (fraction A + fraction B). Selon un premier mode de la seconde variante du procédé selon l'invention, en considérant que le procédé de fabrication de DCE est avantageusement déséquilibré par une source extérieure d'HCI, la fraction en mole du débit d'éthylène dans la fraction A est avantageusement comprise entre 45 et 55 %, de manière préférée comprise entre 50 et 54 % et de manière particulièrement préférée de l'ordre de 52,5 % de la différence entre la quantité molaire totale d'éthylène contenue dans le mélange de produits soumis à l'étape b) et la quantité molaire d'HCl de la source extérieure. Selon un second mode de la seconde variante du procédé selon l'invention, en considérant que le procédé de fabrication de DCE est avantageusement déséquilibré par une coproduction de DCE (une partie du DCE n'est donc pas soumise à la pyrolyse), la fraction en mole du débit d'éthylène dans la fraction B est avantageusement comprise entre 45 et 55 %, de manière préférée comprise -16- entre 46 et 50 % et de manière particulièrement préférée de l'ordre de 47,5 % de la différence entre la quantité molaire totale d'éthylène contenue dans le mélange de produits soumis à l'étape b) et la quantité molaire de DCE coproduite. La réaction de chloration est avantageusement réalisée dans une phase liquide (de préférence du DCE essentiellement) contenant un catalyseur dissous tel que FeC13 ou un autre acide de Lewis. On peut avantageusement combiner ce catalyseur à des co-catalyseurs tels que des chlorures alcalins. Un couple ayant donné de bons résultats est le complexe du FeC13 avec LiCl (tétrachloroferrate de lithium û tel que décrit dans la demande de brevet NL 6901398). Les quantités de FeCl3 avantageusement utilisées sont de l'ordre de 1 à 10 g de FeC13 par kg de pied liquide. Le rapport molaire du FeC13 au LiCl est avec avantage de l'ordre de 0,5 à 2. Le procédé de chloration selon l'invention est avantageusement conduit à des températures comprises entre 30 et 150 C. De bons résultats ont été obtenus quelque soit la pression tant à une température inférieure à la température d'ébullition (chloration en sous-refroidi) qu'à la température d'ébullition elle-même (chloration à l'ébullition). Lorsque le procédé de chloration selon l'invention est un procédé de chloration en sous-refroidi, il a donné de bons résultats en travaillant à une température avantageusement supérieure ou égale à 50 C et de préférence supérieure ou égale à 60 C mais avantageusement inférieure ou égale à 80 C et de préférence inférieure ou égale à 70 C ; avec une pression dans la phase gazeuse avantageusement supérieure ou égale à 1,5 et de préférence supérieure ou égale à 2 bar absolu mais avantageusement inférieure ou égale à 20, de préférence inférieure ou égale à 10 et de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 6 bar absolu. On préfère particulièrement un procédé de chloration à l'ébullition qui permet le cas échéant de récupérer utilement la chaleur de réaction. Dans ce cas, la réaction a avantageusement lieu à une température supérieure ou égale à 60 C, de préférence supérieure ou égale à 90 C et de manière particulièrement préférée supérieure Ou égale à 95 C mais avantageusement inférieure ou égale à 150 C et de préférence inférieure ou égale à 135 C ; avec une pression dans la phase gazeuse avantageusement supérieure ou égale à 0,2, de préférence supérieure ou égale à 0,5, de manière particulièrement préférée supérieure ou égale à 1,2 et de manière tout particulièrement préférée supérieure ou égale à 1,5 bar absolu mais - 17 - avantageusement inférieure ou égale à 10 et de préférence inférieure ou égale à 6 bar absolu. Le procédé de chloration peut également être un procédé mixte de chloration à l'ébullition refroidi par navette. Par procédé mixte de chloration à l'ébullition refroidi par navette, on entend désigner un procédé dans lequel on effectue un refroidissement du milieu réactionnel, par exemple au moyen d'un échangeur noyé dans le milieu réactionnel ou par une navette circulant dans un échangeur, tout en produisant en phase gazeuse au moins la quantité de DCE formé. De manière avantageuse, la température et la pression de réaction sont ajustées pour sortir le DCE produit en phase gazeuse et retirer le reste de calories du milieu réactionnel au moyen de la surface d'échange. En outre, on opère le procédé de chloration avantageusement dans un milieu liquide organique chloré. De préférence ce milieu liquide organique chloré, également appelé pied liquide, est constitué essentiellement de DCE. La fraction A contenant l'éthylène ainsi que le chlore (lui-même pur ou dilué) peuvent être introduits par tout dispositif connu dans le milieu réactionnel ensemble ou séparément. On peut tirer avantage d'une introduction séparée de la fraction A pour accroître sa pression partielle et faciliter sa dissolution qui constitue souvent une étape limitante du procédé. Le chlore est ajouté en quantité suffisante pour convertir l'essentiel de l'éthylène et sans nécessiter l'ajout d'un excès de chlore non converti. Le rapport chlore/éthylène mis en oeuvre est de préférence compris entre 1,2 et 0,8 et de manière particulièrement préférée entre 1,05 et 0,95 mol/mol. Les produits chlorés obtenus contiennent essentiellement du DCE ainsi que de petites quantités de sous-produits tels que le 1,1,2-trichloroéthane ou de petites quantités de produits de chloration de l'éthane ou du méthane. La séparation du DCE obtenu du flux de produits issus du réacteur de chloration s'opère suivant des modes connus et permet en général d'exploiter la chaleur de la réaction de chloration. Les produits non convertis (méthane, monoxyde de carbone, azote, oxygène et hydrogène) sont alors avantageusement soumis à une séparation plus aisée que celle qui aurait été nécessaire pour séparer de l'éthylène pur au départ du mélange initial. La réaction d'oxychloration est avantageusement réalisée en présence d'un catalyseur comprenant des éléments actifs dont le cuivre déposés sur un support inerte. Le support inerte est avantageusement choisi parmi l'alumine, les gels de -18- silice, les oxydes mixtes, les argiles et autres supports d'origine naturelle. L'alumine constitue un support inerte préféré. Des catalyseurs comprenant des éléments actifs avantageusement au moins au nombre de 2 dont un est le cuivre, sont préférés. Parmi les éléments actifs autres que le cuivre, on peut citer les métaux alcalins, les métaux alcalino-terreux, les métaux de terre rare et les métaux du groupe constitué par le ruthénium, le rhodium, le palladium, l'osmium, l'iridium, le platine et l'or. Les catalyseurs contenant les éléments actifs suivants sont particulièrement intéressants : cuivre/magnésium/potassium, cuivre/magnésium/sodium ; cuivre/magnésium/lithium, cuivre/magnésium/césium, cuivre/magnésium/sodium/lithium, cuivre/magnésium/potassium/lithium et cuivre/magnésium/césium/lithium, cuivre/magnésium/sodium/potassium, cuivre/magnésium/sodium/césium et cuivre/magnésium/potassium/césium. Les catalyseurs décrits dans les demandes de brevet EP-A 255 156, EP-A 494 474, EP-A-657 212 et EP-A 657 213 sont tout particulièrement préférés. La teneur en cuivre, calculée sous forme métallique, est avantageusement comprise entre 30 et 90 g/kg, de préférence entre 40 et 80 g/kg et de manière particulièrement préférée entre 50 et 70 g/kg du catalyseur. La teneur en magnésium, calculée sous forme métallique, est avantageusement comprise entre 10 et 30 g/kg, de préférence entre 12 et 25 g/kg et de manière particulièrement préférée entre 15 et 20 g/kg du catalyseur. La teneur en métal(aux) alcalin(s), calculée sous forme métallique, est avantageusement comprise entre 0,1 et 30 g/kg, de préférence entre 0,5 et 20 g/kg et de manière particulièrement préférée entre 1 et 15 g/kg du catalyseur. Les rapports atomiques Cu:Mg:métal(aux) alcalin(s) sont avantageusement 1:0,1-2:0,05-2, de préférence 1:0,2-1,5:0,1-1,5 et de manière particulièrement préférée 1:0,5-1:0,15-1. Des catalyseurs présentant une surface spécifique mesurée selon la méthode B.E.T. à l'azote comprise avantageusement entre 25 m2/g et 300 m2/g, de préférence entre 50 et 200 m2/g et de manière particulièrement préférée entre 75 et 175 m2/g, sont particulièrement intéressants. Le catalyseur peut être utilisé en lit fixe ou en lit fluide. Cette seconde option est préférée. Le procédé d'oxychloration est exploité dans la gamme des conditions habituellement recommandées pour cette réaction. La température est avantageusement comprise entre 150 et 300 C, de préférence entre 200 et 275 C -19- et de façon toute préférée de 215 à 255 C. La pression est avantageusement supérieure à la pression atmosphérique. Des valeurs comprises entre 2 et 10 bar absolu ont donné de bons résultats. On préfère la gamme comprise entre 4 et 7 bar absolu. Cette pression peut utilement être modulée pour atteindre un temps de séjour optimum dans le réacteur et pour maintenir une vitesse de passage constante pour diverses allures de marche. Les temps de séjour habituels vont de 1 à 60 s et de préférence de 10 à 40 s. La source d'oxygène de cette oxychloration peut être l'air, de l'oxygène pur ou leur mélange, de préférence de l'oxygène pur. On préfère la dernière solution qui permet un recyclage aisé des réactifs non convertis. Les réactifs peuvent être introduits dans le lit par tout dispositif connu. Il est généralement avantageux d'introduire l'oxygène séparément des autres réactifs pour des raisons de sécurité. Celles-ci imposent aussi de maintenir le mélange gazeux quittant le réacteur ou recyclé à celui-ci en dehors des limites d'inflammabilité aux pressions et températures considérées. On préfère maintenir un mélange dit riche, soit contenant trop peu d'oxygène par rapport au combustible pour s'enflammer. A cet égard, la présence abondante (> 2 %, de préférence > 5 % vol) d'hydrogène constituerait un désavantage compte tenu du large domaine d'inflammabilité de ce composé. Le rapport chlorure d'hydrogène/oxygène mis en oeuvre est avantageusement compris entre 3 et 6 mol/mol. Le rapport éthylène/chlorure d'hydrogène est avantageusement compris entre 0,4 et 0,6 mol/mol. Les produits chlorés obtenus contiennent essentiellement du DCE ainsi que de petites quantités de sous-produits tels que le 1,1,2-trichloroéthane. La séparation du DCE obtenu du flux de produits issus du réacteur d'oxychloration s'opère suivant des modes connus. La chaleur de la réaction d'oxychloration est généralement récupérée à l'état de vapeur pouvant être utilisée pour les séparations ou tout autre usage. Les produits non convertis tels que le méthane et l'éthane sont alors soumis à une séparation plus aisée que celle qui aurait été nécessaire pour séparer de l'éthylène pur au départ du mélange initial. Le DCE obtenu par chloration ou par oxychloration de l'éthylène peut ensuite être transformé en VC. L'invention concerne donc également un procédé de fabrication de VC. A cet effet, l'invention concerne un procédé de fabrication de VC selon lequel : -20- a) on soumet une source hydrocarbonée à une première étape de cracking à savoir une étape de pyrolyse réalisée dans au moins un four de cracking produisant ainsi un mélange de produits de cracking; b) on soumet ledit mélange de produits de cracking à un enchaînement d'étapes de traitement permettant d'obtenir un mélange de produits contenant de l'éthylène et d'autres constituants; c) on soumet ledit mélange de produits contenant de l'éthylène à une première étape de séparation S1 qui consiste en la séparation dudit mélange de produits au sein d'une colonne Cl, en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F l; d) on soumet la fraction F1 à une deuxième étape de séparation S2 qui consiste en la séparation de la fraction F1 au sein d'une colonne C2 en une fraction F2 et en une fraction lourde (fraction C); e) on soumet la fraction F2 à une troisième étape de séparation S3 qui consiste en la séparation de la fraction F2 au sein d'une colonne C3 en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3 constituée essentiellement par de l'éthane; f) on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration et la fraction B dans un réacteur d'oxychloration, réacteurs dans lesquels la majeure partie de l'éthylène présent dans les fractions A et B est converti en 1,2-dichloroéthane; g) on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu des flux de produits issus des réacteurs de chloration et d'oxychloration; h) on soumet le 1,2-dichloroéthane obtenu à une pyrolyse obtenant ainsi du VC. Les conditions particulières et préférences définies pour le procédé de fabrication de DCE selon l'invention s'applique au procédé de fabrication de VC selon l'invention. Les conditions dans lesquelles la pyrolyse peut être effectuée sont connues de l'homme du métier. Cette pyrolyse s'obtient avantageusement par une réaction en phase gazeuse dans un four tubulaire. Les températures habituelles de pyrolyse s'étalent entre 400 et 600 C avec une préférence pour le domaine compris entre 480 C et 540 C. Le temps de séjour est avantageusement compris entre 1 et 60 secondes avec une préférence pour le domaine de 5 à 25 secondes. Le taux de conversion du DCE est avantageusement limité à 45 à 75 % pour limiter la formation de sous-produits et l'encrassement des tubes du four. Les étapes suivantes permettent par tout dispositif connu de récolter le VC purifié et -21- le chlorure d'hydrogène à valoriser de préférence à l'oxychloration. Moyennant une purification, le DCE non converti est avantageusement renvoyé au four de pyrolyse. En outre, l'invention concerne aussi un procédé de fabrication de PVC. A cet effet, l'invention concerne un procédé de fabrication de PVC selon lequel : a) on soumet une source hydrocarbonée à une première étape de cracking à savoir une étape de pyrolyse réalisée dans au moins un four de cracking produisant ainsi un mélange de produits de cracking; b) on soumet ledit mélange de produits de cracking à un enchaînement d'étapes de traitement permettant d'obtenir un mélange de produits contenant de l'éthylène et d'autres constituants; c) on soumet ledit mélange de produits contenant de l'éthylène à une première étape de séparation S1 qui consiste en la séparation dudit mélange de produits au sein d'une colonne Cl, en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F 1; d) on soumet la fraction F1 à une deuxième étape de séparation S2 qui consiste en la séparation de la fraction F1 au sein d'une colonne C2 en une fraction F2 et en une fraction lourde (fraction C); e) on soumet la fraction F2 à une troisième étape de séparation S3 qui consiste en la séparation de la fraction F2 au sein d'une colonne C3 en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3 constituée essentiellement par de l'éthane; f) on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration et la fraction B dans un réacteur d'oxychloration, réacteurs dans lesquels la majeure partie de l'éthylène présent dans les fractions A et B est converti en 1,2-dichloroéthane; g) on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu des flux de produits issus des réacteurs de chloration et d'oxychloration; h) on soumet le 1,2-dichloroéthane obtenu à une pyrolyse obtenant ainsi du VC ; i) on polymérise le VC pour obtenir du PVC. Les conditions particulières et préférences définies pour le procédé de fabrication de DCE et le procédé de fabrication de VC selon l'invention s'applique au procédé de fabrication de PVC selon l'invention. Le procédé de fabrication du PVC peut être un procédé de polymérisation en masse, en solution ou en dispersion aqueuse, de préférence il est un procédé de polymérisation en dispersion aqueuse. - 22 - Par polymérisation en dispersion aqueuse, on entend désigner, la polymérisation radicalaire en suspension aqueuse aussi bien que la polymérisation radicalaire en émulsion aqueuse et la polymérisation en microsuspension aqueuse. Par polymérisation radicalaire en suspension aqueuse, on entend désigner, tout procédé de polymérisation radicalaire s'effectuant en milieu aqueux en présence d'agents dispersants et d'initiateurs radicalaires oléosolubles. Par polymérisation radicalaire en émulsion aqueuse, on entend désigner, tout procédé de polymérisation radicalaire s'effectuant en milieu aqueux en présence d'agents émulsionnants et d'initiateurs radicalaires hydrosolubles. Par polymérisation en microsuspension aqueuse, encore appelée en dispersion aqueuse homogénéisée, on entend désigner, tout procédé de polymérisation radicalaire dans lequel on met en oeuvre des initiateurs oléosolubles et on réalise une émulsion de gouttelettes de monomères grâce à une agitation mécanique puissante et la présence d'agents émulsionnants. Le procédé de fabrication de DCE selon l'invention présente l'avantage de faire appel à deux fractions d'éthylène différentes bien adaptées respectivement à la réaction de chloration et à la réaction d'oxychloration. En particulier, le procédé selon l'invention présente l'avantage de faire appel à une fraction d'éthylène faiblement contaminée en hydrogène pour la réaction d'oxychloration et cela pour un coût peu élevé. Un autre avantage du procédé selon l'invention est qu'il permet de disposer sur un même site industriel d'un procédé tout à fait intégré allant de la source hydrocarbonée jusqu'au polymère obtenu au départ du monomère fabriqué. Un avantage supplémentaire du procédé selon l'invention est qu'il permettrait, par une modification des conditions de séparation des fractions telles que définies ci-dessous, de faire face à des situations où il est avantageux de valoriser une source extérieure de chlorure d'hydrogène, provenant d'une autre fabrication comme par exemple une unité de fabrication d'isocyanates. A l'inverse, on peut connaître la situation d'un marché intéressant de chlorure d'hydrogène qui conduise à une diminution de la part de l'oxychloration par rapport à la chloration. Le procédé selon l'invention est en outre avantageux car il permet de séparer les composés comprenant au moins 3 atomes de carbone via la fraction C, composés généralement responsables d'une certaine inhibition lors de la - 23 - pyrolyse du DCE. Cette inhibition est due à la formation de dérivés tels que le 1,2-dichloropropane et les monochloropropènes. Ces dérivés sont difficiles à séparer complètement du DCE. Leur facilité de formation de radicaux allyliques stables explique leur effet inhibiteur puissant de la pyrolyse du DCE qui s'opère par voie radicalaire. La formation de ces sous-produits contenant trois atomes de carbone et plus lourds constituerait par ailleurs une consommation inutile de réactifs à l'oxychloration et à la chloration ou engendrerait des frais de destruction. De plus, ces composés lourds contribuent au salissage descolonnes et des évaporateurs. Par rapport à un procédé de fabrication de DCE au départ d'une source hydrocarbonée similaire qui prévoirait deux étapes de séparation au lieu de trois, le procédé selon l'invention qui comprend une étape de séparation supplémentaire, se caractérise par une meilleure séparation des composés plus légers que l'éthylène à la première étape de séparation et par une meilleure intégration thermique. Il permet une meilleure séparation de l'éthane qui peut être valorisé et présente l'avantage de permettre des taux de reflux plus faibles lors de chaque étape de séparation. Le fait que le procédé selon l'invention permet de séparer les composés plus lourds que l'éthylène en une fraction F3 constituée essentiellement par de l'éthane présente également l'avantage d'augmenter le point d'ébullition de la fraction C lorsqu'elle est soumise à une hydrogénation. Le procédé de fabrication de DCE selon l'invention va maintenant être illustré en faisant référence au dessin accompagnant la présente description. Ce dessin est constitué de la Figure 1 annexée, représentant schématiquement une forme d'exécution du procédé de fabrication de DCE selon l'invention. Le mélange de produits 1 contenant de l'éthylène et d'autres constituants résultant du cracking d'une source hydrocarbonée choisie parmi le groupe constitué du propane, du butane et des mélanges propane/butane est introduit dans la colonne 2 qui est une colonne de distillation équipée d'un bouilleur en pied et d'un condenseur en tête où il est séparé en 2 fractions différentes, à savoir la fraction 3 en tête de colonne 2 et la fraction 4 en pied de colonne 2. La fraction 3, enrichie en les composés plus légers que l'éthylène, en particulier le méthane, l'hydrogène, l'azote, l'oxygène et le monoxyde de carbone, est acheminée vers l'unité de chloration de l'éthylène. La fraction 4 est alors envoyée vers une colonne de distillation 5 équipée d'un bouilleur en pied et d'un condenseur en tête. - 24 - Suite à son passage dans la colonne 5, la fraction 4 est séparée en la fraction 6 sortant en tête de la colonne 5 et en la fraction 7 sortant en bas de colonne 5. La fraction 6 est alors envoyée vers une colonne de distillation 8 équipée d'un bouilleur en pied et d'un condenseur en tête. Suite à son passage dans la colonne 8, la fraction 6 est séparée en la fraction 9 sortant en tête de colonne 8 et en la fraction 10 constituée essentiellement d'éthane. La fraction 9, se caractérisant par une teneur très faible en hydrogène est acheminée vers l'unité d'oxychloration de l'éthylène
Procédé de fabrication de DCE au départ d'une source hydrocarbonée selon lequel :a) on soumet la source hydrocarbonée à une première étape de cracking à savoir une étape de pyrolyse réalisée dans au moins un four de cracking produisant ainsi un mélange de produits de cracking;b) on soumet ledit mélange de produits de cracking à un enchaînement d'étapes de traitement permettant d'obtenir un mélange de produits contenant de l'éthylène et d'autres constituants;c) on soumet ledit mélange de produits contenant de l'éthylène à une première étape de séparation S1 qui consiste en la séparation dudit mélange de produits au sein d'une colonne C1, en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F1;d) on soumet la fraction F1 à une deuxième étape de séparation S2 qui consiste en la séparation de la fraction F1 au sein d'une colonne C2 en une fraction F2 et en une fraction lourde (fraction C);e) on soumet la fraction F2 à une troisième étape de séparation S3 qui consiste en la séparation de la fraction F2 au sein d'une colonne C3 en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3 constituée essentiellement par de l'éthane;f) on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration et la fraction B dans un réacteur d'oxychloration, réacteurs dans lesquels la majeure partie de l'éthylène présent dans les fractions A et B est converti en 1,2-dichloroéthane;g) on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu des flux de produits issus des réacteurs de chloration et d'oxychloration.
1 - Procédé de fabrication de 1,2-dichloroéthane au départ d'une source hydrocarbonée selon lequel : a) on soumet la source hydrocarbonée à une première étape de cracking à savoir une étape de pyrolyse réalisée dans au moins un four de cracking produisant ainsi un mélange de produits de cracking; b) on soumet ledit mélange de produits de cracking à un enchaînement d'étapes de traitement permettant d'obtenir un mélange de produits contenant de l'éthylène et d'autres constituants; c) on soumet ledit mélange de produits contenant de l'éthylène à une première étape de séparation S1 qui consiste en la séparation dudit mélange de produits au sein d'une colonne Cl, en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction F l; d) on soumet la fraction F l à une deuxième étape de séparation S2 qui consiste en la séparation de la fraction F1 au sein d'une colonne C2 en une fraction F2 et en une fraction lourde (fraction C); e) on soumet la fraction F2 à une troisième étape de séparation S3 qui consiste en la séparation de la fraction F2 au sein d'une colonne C3 en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3 constituée essentiellement par de l'éthane; f) on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration et la fraction B dans un réacteur d'oxychloration, réacteurs dans lesquels la majeure partie de l'éthylène présent dans les fractions A et B est converti en 1,2-dichloroéthane; g) on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu des flux de produits issus des réacteurs de chloration et d'oxychloration. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la source hydrocarbonée est choisie parmi le groupe constitué du naphta, du gazole, du liquide de gaz naturel, de l'éthane, du propane, du butane, de l'isobutane et de leurs mélanges.-26- 3 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que la source hydrocarbonée est choisie parmi le groupe constitué de l'éthane, du propane, du butane et des mélanges propane/butane. 4 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape a) est réalisée dans trois fours de cracking distincts, les mélanges de produits de cracking issus de chacun d'entre eux étant regroupés avant l'étape b) et on dispose d'un quatrième four de cracking disponible pour remplacer l'un des trois fours en service. 5 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le mélange de produits contenant de l'éthylène et d'autres constituants issu de l'étape b) comprend de l'hydrogène, du méthane, des composés comprenant de 2 à 7 atomes de carbone, du monoxyde de carbone, de l'azote et de l'oxygène. 6 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les étapes de séparation S1, S2 et S3 sont des étapes de distillation. 7 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la fraction B contient de 40 % à 99,65 % en volume d'éthylène par rapport au volume total de la fraction B. 8 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la fraction A contient une teneur en volume en éthylène telle qu'elle représente de 10 % à 95 % de la teneur volumique en éthylène de la fraction B. 9 - Procédé de fabrication de chlorure de vinyle selon lequel : a) on soumet une source hydrocarbonée à une première étape de cracking à savoir une étape de pyrolyse réalisée dans au moins un four de cracking produisant ainsi un mélange de produits de cracking; b) on soumet ledit mélange de produits de cracking à un enchaînement d'étapes de traitement permettant d'obtenir un mélange de produits contenant de l'éthylène et d'autres constituants; c) on soumet ledit mélange de produits contenant de l'éthylène à une première étape de séparation S1 qui consiste en la séparation dudit mélange de produits-27- au sein d'une colonne Cl, en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction Fi; d) on soumet la fraction F l à une deuxième étape de séparation S2 qui consiste 5 en la séparation de la fraction F1 au sein d'une colonne C2 en une fraction F2 et en une fraction lourde (fraction C); e) on soumet la fraction F2 à une troisième étape de séparation S3 qui consiste en la séparation de la fraction F2 au sein d'une colonne C3 en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3 constituée 10 essentiellement par de l'éthane; f) on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration et la fraction B dans un réacteur d'oxychloration, réacteurs dans lesquels la majeure partie de l'éthylène présent dans les fractions A et B est converti en 1,2-dichloroéthane; g) on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu des flux de produits issus des réacteurs 15 de chloration et d'oxychloration; h) on soumet le 1,2-dichloroéthane obtenu à une pyrolyse obtenant ainsi du VC. 10 - Procédé de fabrication de poly(chlorure de vinyle) selon lequel : a) on soumet une source hydrocarbonée à une première étape de cracking à savoir une étape de pyrolyse réalisée dans au moins un four de cracking 20 produisant ainsi un mélange de produits de cracking; b) on soumet ledit mélange de produits de cracking à un enchaînement d'étapes de traitement permettant d'obtenir un mélange de produits contenant de l'éthylène et d'autres constituants; c) on soumet ledit mélange de produits contenant de l'éthylène à une première 25 étape de séparation S1 qui consiste en la séparation dudit mélange de produits au sein d'une colonne Cl, en une fraction enrichie en les composés plus légers que l'éthylène contenant une partie de l'éthylène (fraction A) et en une fraction FI;-28- d) on soumet la fraction F l à une deuxième étape de séparation S2 qui consiste en la séparation de la fraction F1 au sein d'une colonne C2 en une fraction F2 et en une fraction lourde (fraction C); e) on soumet la fraction F2 à une troisième étape de séparation S3 qui consiste en la séparation de la fraction F2 au sein d'une colonne C3 en une fraction enrichie en éthylène (fraction B) et en une fraction F3 constituée essentiellement par de l'éthane; f) on envoie la fraction A dans un réacteur de chloration et la fraction B dans un réacteur d'oxychloration, réacteurs dans lesquels la majeure partie de l'éthylène présent dans les fractions A et B est converti en 1,2-dichloroéthane; g) on sépare le 1,2-dichloroéthane obtenu des flux de produits issus des réacteurs de chloration et d'oxychloration; h) on soumet le 1,2-dichloroéthane obtenu à une pyrolyse obtenant ainsi du VC ; i) on polymérise le VC pour obtenir du PVC.
C
C07,C08
C07C,C08F
C07C 19,C07C 4,C07C 17,C07C 21,C08F 114
C07C 19/045,C07C 4/04,C07C 17/02,C07C 17/156,C07C 21/06,C08F 114/06
FR2896389
A1
SUPPORT ADAPTABLE SUR UNE CHAISE POUR SUSPENDRE LES SACS A MAIN OU A DOS
20,070,727
La présente invention concerne un dispositif pour porter, suspendre les sacs à main ou les sacs à dos lorsqu'on est sur une chaise au restaurant, dans une brasserie, un café, une salle d'attente ou meme à la maison. Certain sac à main ou sac à dos de valeur sont déposés par terre ou sur les tables étroites au S risque de les salirent ou de les abîmer ou qu'il se renversent. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet selon une première caractéristique deux serflexes solidement fixer à la chaise sur lesquels un crochet esthétique est soudé sur lequel les sacs se suspendent. Ainsi quand l'utilisateur rentre dans un lieu public il n'est plus embarrassé pour déposer son sac. "iO Selon des modes particulières de réalisation les serflexes sont réglables et adaptables sur tous les dossiers de chaises à diamètre différents. A titre d'exemple non limitatif, le porte sac aura des dimensions de l'ordre de 7 cm de hauteur coté serflexe sur 3 cm sur l'arrondi du bas pour remonter après l'arrondi sur 4,5 cm en ce terminant par un arrondi. d.5 Les dessins annexes illustrent l'invention : La figure (1) présente les serflexes. La figure (2) présente le crochet. La figure (3) présente le support sur lequel le dispositif d'invention peut s'installer. En référence à ces dessins, le dispositif comporte deux serflexes (1) et un crochet (2) soudé à ces serflexes. D'un coté des serflexes servent à la fixation du support à la chaise et de l'autre le crochet pour suspendre les sacs à main ou les sacs à dos. Les deux serflexes sont à diamètre réglable (1) sur lesquels sont soudé un crocher en fer ou en PVC (2) arrondi à l'extrémité pour ne pas se blesser. La première branche du crochet (2) ne dépasse pas la hauteur des deux serflexes. Le bas du crochet est arrondi, et remonte aux trois quarts de la première branche. La seconde branche du crochet est arrondie à son extrémité pour ne pas blesser l'utilisateur. Les serflexes sont vissés ou clipser à la chaise, la matière est en fer ou en PVC, ils sont peints de différentes couleurs. Le crochet est lui aussi en fer ou en PVC et peint 30 de différentes couleurs
Dispositif pour accrocher ou soutenir un sac à main ou un sac à dos.L'invention concerne un dispositif permettant de porter un sac à main ou un sac à dos pour éviter de le poser par terre ou sur la table.Il est constitué de deux serflexes d'un diamètre réglable (1) permettant la fixation sur une chaise, et de l'autre coté une barre en fer d'environ 5 mm de diamètre soudée aux serflexes. Celle-ci descend le long des serflexes et se termine par un arrondi et remonte parallèlement au coté soudé aux serflexes au trois quart de ceux-ci et se termine également par un arrondi pour éviter que les utilisateurs se blessent. Cet assemblage aux serflexes forme la lettre U plus courte d'un quart que celle du coté gauche, celle qui est soudé aux serflexes. On pourrait l'appeler crochet soudé aux serflexes.Cette partie de l'invention permet de porter les sacs à main et les sacs à dos (2).L'utilisateur suspend son sac à main ou son sac à dos dans le crochet (2).Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à suspendre un sac à main ou un sac à dos.
1. Dispositif pour accrocher les sacs à main ou les sacs à dos à une chaise, caractérisé en ce qu'il se compose de deux serflexes à diamètre réglable (1) auxquels est fixée une première branche d'un crochet (2). 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le crochet est réalisé en PVC ou 5 en fer, et est peint de différentes couleurs. 3. Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la seconde branche du crochet est arrondie à son extrémité pour ne pas blesser l'utilisateur. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première branche du crochet (2) ne dépasse pas la hauteur des deux serflexes. `40 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bas du crochet est arrondi, et remonte aux trois quarts de la première branche. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les serflexes sont vissés ou clipsés à la chaise. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que -(5 les serflexes sont réalisés en fer ou PVC, et sont peints de différentes couleurs.
A
A47
A47C,A47G
A47C 7,A47G 29
A47C 7/62,A47G 29/00
FR2897549
A1
PROCEDE DE FABRICATION DE TUBES REMPLIS DE POUDRES, TELS DES FILS FOURRES DE SOUDAGE
20,070,824
La présente invention concerne un procédé de fabrication de tubes en continu, lesquels sont préalablement remplis d'éléments de remplissage, en particulier de matières pulvérulentes ou granulées, puis soudés et peuvent être laminés et/ou tréfilés jusqu'à leur diamètre d'utilisation, en particulier de tubes destinés à constituer des fils fourrés pour soudage à l'arc. Actuellement pour fabriquer des fils fourrés étanches utilisables en soudage à l'arc, deux procédés sont couramment utilisés. Selon un premier procédé connu, on réalise un tube en continu sur une formeuse, à la sortie de laquelle, le tube est soudé à haute fréquence (HF). Ce tube soudé est mis en forme de couronne puis celle-ci est ensuite remplie par vibration avec des éléments de remplissage, telles des poudres et/ou des granulées. La granulation est recommandée pour garder une homogénéité des éléments pulvérulents, lors du remplissage du tube. Toutefois, cette phase de remplissage est une phase longue et délicate du procédé, et elle conditionne l'homogénéité donc la qualité du produit final. Si cette phase de remplissage n'est pas complètement maîtrisée ou s'il survient un problème lors de cette phase, le produit obtenu s'en trouve altéré. Selon un deuxième procédé connu, on réalise un tube en continu sur une formeuse et l'on introduit des éléments de remplissage pulvérulents et/ou granulaire dans le pré-tube, avant soudage des bords longitudinaux du tube l'un avec l'autre, par exemple par soudage HF, à l'arc, laser ou autre. Or, si le soudage HF est généralement bien adapté aux matériaux ferromagnétiques, on a constaté en pratique que, lorsque le tube contient aussi des éléments pulvérulents non totalement amagnétiques, ceux-ci, sous l'effet du champ magnétique très intense créé par le courant de soudage HF, sont aspirés et viennent contaminer la soudure du tube en cours de réalisation, ce qui provoque des défauts ou au minimum une fragilité accrue du joint soudé, lequel ne peut pas supporter sans rupture les transformations ultérieures qu'il doit subir, telles des étapes habituelles de tréfilage et de laminage. Pour tenter de s'affranchir des inconvénients et des problèmes susmentionnés survenant en soudage HF, lorsque le tube contient des éléments pulvérulents magnétiques, il a été proposé de réaliser un soudage à l'arc des bords longitudinaux du tube, par exemple par procédé TIG multi-électrodes ou par faisceau laser. Cependant, ces procédés engendrent d'autres problèmes ou limitations. Ainsi, le soudage TIG multi-électrodes est un procédé relativement lent si l'on veut avoir une pénétration complète lors du soudage. Ainsi, on obtient une vitesse de soudage d'à peine 3,5 m/min pour une épaisseur soudée de 2,2 mm et ce, malgré la mise en oeuvre simultanée de 8 électrodes TIG alignées le long du plan de joint à réaliser. Ceci est bien entendu totalement insuffisant au plan industriel. Le soudage laser, du fait de la densité d'énergie importante qu'il engendre, permet, quant à lui, d'obtenir une pénétration complète lors du soudage du tube et ce, à des vitesses de 3 à 4 fois supérieures à celles obtenues avec un procédé de soudage TIG multi-électrodes. Toutefois, pour obtenir une pleine pénétration avec un faisceau laser, il est obligatoire que le faisceau laser, qui vient impacter perpendiculairement le joint à souder, débouche à l'intérieur du tube. On comprend immédiatement que cela affecte la poudre qui se trouve à l'intérieur du tube, c'est-à-dire sur la trajectoire du faisceau laser, puisque le faisceau laser va obligatoirement entrer dans le tube et venir frapper la surface des éléments de remplissage contenu dans le tube en les détériorant puisque le faisceau arrive verticalement sur lesdits éléments de remplissage. Ce procédé n'est donc pas adapté au soudage de tubes préalablement remplis d'éléments de remplissage avant leur soudage et ne peut être utilisé efficacement qu'avec des tubes vides. Or, l'introduction des éléments de remplissage avant soudage du tube, par un système à tapis par exemple, présente les avantages de supprimer la granulation obligatoire lors du remplissage du tube après soudage, comme expliqué ci-avant, et de conduire à une très bonne homogénéité du mélange de poudres et à une constance du taux de remplissage qui sont des conditions nécessaires pour avoir une qualité acceptable du produit fini, en particulier lorsque le tube soudé rempli de poudres est destiné à être utilisé en tant que fil fourré de soudage. De tels procédés sont notamment décrits par les documents US-A-5,192,016, EP-A-812648, EP-A-489167 et EP-A-589470. Le problème qui se pose dès lors est de proposer un procédé amélioré de fabrication industrielle en continu d'un tube contenant des éléments de remplissage, en particulier des poudres ou analogues, lequel tube est refermé par soudage le long de ces deux bords longitudinaux, postérieurement à son remplissage avec les éléments de remplissage, lequel procédé permette de réaliser un soudage à pleine pénétration selon toute l'épaisseur dudit tube à des vitesses de l'ordre de celles obtenues en soudage laser classique mais sans engendrer les problèmes de détérioration des éléments de remplissage contenus dans le tube susmentionnés. La solution est un procédé de fabrication d'un tube métallique soudé contenant des éléments de remplissage, dans lequel on met en oeuvre les étapes successives suivantes : a) on amène, de manière continue, une feuille métallique longiligne présentant deux bords longitudinaux, b) on met en forme de gouttière au moins une partie de ladite feuille métallique longiligne par rapprochement l'un vers l'autre de ses deux bords longitudinaux, c) on introduit des éléments de remplissage dans la feuille métallique en forme de gouttière, d) on met en forme sensiblement de tube au moins une partie de ladite feuille métallique longiligne remplie à l'étape c) en continuant le rapprochement l'un vers l'autre de ses deux bords longitudinaux jusqu'à obtenir un contact ou un quasi-contact entre lesdits deux bords longitudinaux, caractérisé en ce que, subséquemment à l'étape d) : e) on opère une rotation axiale du tube contenant les éléments de remplissage selon un angle compris entre 45 et 110 par rapport à la verticale, et f) on réalise un soudage par faisceau laser desdits deux bords longitudinaux du tube mis en contact l'un avec l'autre à l'étape d). Selon le cas, le procédé de l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le soudage du tube est à pleine pénétration ou quasi à pleine pénétration. - à étape e), on opère une rotation axiale du tube selon un angle compris entre 60 et 105 par rapport à la verticale. - à l'étape e), on opère une rotation axiale du tube selon un angle compris entre 80 et 100 par rapport à la verticale. - à l'étape e), on opère une rotation axiale du tube selon un angle compris entre 85 et 95 par rapport à la verticale. - à l'étape e), on opère une rotation axiale du tube selon un angle de l'ordre de 90 par rapport à la verticale. - durant les étapes a) à f), la feuille métallique est, en outre, animée d'un mouvement de déplacement continu en translation, par exemple aux moyens de galets d'entraînements rotatifs motorisés. - les éléments de remplissage occupent jusqu'à 50% du volume interne du tube. - le tube soudé obtenu est tréfile et/ou laminé, subséquemment à l'étape f). - le tube soudé obtenu est un fil fourré de soudage à l'arc. - l'enveloppe du tube est en acier ; toutefois, l'invention n'est pas limitée au soudage de feuillard d'acier et peut être appliquée à tout type de métal soudable ferreux ou non ferreux, par exemple sur de l'aluminium ou ses alliages. L'invention porte aussi sur un fil fourré de soudage à l'arc formé d'une enveloppe métallique externe, en particulier en acier, contenant des éléments de remplissage pulvérulents et/ou granulaires, ladite enveloppe externe comportant un joint de soudage longitudinal à pleine pénétration, caractérisé en ce qu'il a été obtenu directement par le procédé selon l'invention. De préférence, moins de 2% des éléments de remplissage qu'il contient ont été détériorés durant le soudage dudit tube, de préférence moins de 1%, préférentiellement encore moins de 0,6%. Avantageusement, il contient du rutile en tant qu'élément de remplissage. Autrement dit, la présente invention propose d'améliorer les procédés de fabrication en continu de tubes, notamment de fils fourrés de soudage, où le remplissage des tubes avec des poudres pulvérulentes ou granulées, par exemple à l'aide de tapis doseurs ou analogues, se fait avant soudure des bords longitudinaux de la feuille métallique servant à réaliser l'enveloppe externe du tube, et où le soudage est opéré ensuite au moyen d'un faisceau laser avec pleine pénétration mais sans affecter ou détériorer les poudres préalablement introduites. Pour ce faire, une feuille métallique, par exemple en acier, présentant deux bords longitudinaux parallèles l'un à l'autre est d'abord mise, de manière connue en soi, en forme de gouttière, c'est-à-dire sensiblement en forme de U (en coupe transversale), par déformation mécanique à l'aide de moyens de déformation mécanique, tels des galets formeurs et presseurs, de manière à rapprocher les deux bords longitudinaux l'un de l'autre. La feuille métallique est par ailleurs animée d'un mouvement de translation dans le sens de son axe longitudinal, de manière à avoir un procédé de fabrication en continu, ce qui implique que la déformation mécanique et la mise en forme de la feuille se fait de manière progressive au fur et à mesure de son avancée, c'est-à-dire de son entraînement par des moyens d'entraînements, par exemple des galets d'entraînement rotatifs motorisés. Une fois mise en forme de U, comme schématisé sur la Figure 1 illustrative, on remplit (flèche 10) la gouttière ou tube 1 avec des éléments de remplissage 2, telles des poudres métalliques ou analogues, via son ouverture 3 qui en position verticale, c'est-à-dire située sur le dessus du tube 1. Ensuite, comme visible sur la Figure 1, par un autre jeu de galets, on fait pivoter le tube 1 d'un angle prédéfini, de préférence selon un angle de rotation R de l'ordre de 90 , autour de son axe longitudinal de façon à pouvoir souder par faisceau laser 5, en position corniche, les deux bords longitudinaux 4 l'un avec l'autre, et non plus verticalement comme selon l'art antérieur. Autrement dit, selon l'invention, le faisceau laser arrive latéralement au tube et non plus verticalement comme réalisé dans l'art antérieur. Par un système vibrant, on contraint le niveau supérieur de poudre 2 contenue dans le fil 1 à rester dans un plan horizontal. Cette vibration n'engendre pas de ségrégation longitudinale donc n'est pas néfaste pour l'homogénéité du produit. Puis, on opère un nouveau rapprochement des bords du tube 1, l'un vers l'autre, jusqu'à les amener au contact l'un de l'autre ou à un quasi-contact, c'est-à- dire de manière à avoir un espacement très faible, voire quasi nul, entre les deux bords, en formant ainsi un plan de joint. Ce rapprochement peut se faire au moyen de galets presseurs par exemple ou de tout autre moyen permettant de déformer mécaniquement la feuille métallique pour lui conférer une forme de O (vue en coupe transversale), c'est-à-dire une forme circulaire, ovale, elliptique ou analogue ; toutefois, d'autres formes sont également possibles. Compte tenu de la densité des poudres et des taux de remplissage couramment utilisés, on veille à ce que le niveau haut de la poudre soit en dessous du plan médian horizontal du tube 1 de sorte que le faisceau 5, bien que débouchant, n'affecte pas la poudre 2 lors d'un soudage à pleine pénétration. Autrement dit, comme montré sur la Figure 1, on introduit dans le tube 1, lors de son remplissage, une quantité de poudres de remplissage 2 choisie de manière à ce que son niveau maximum ou niveau haut, reste en-dessous du plan de joint formé par les bords 4 du tube. Grâce au procédé de l'invention, la présence de la poudre 2 dans le tube 1 ne s'oppose plus à son soudage par faisceau laser 5 à pleine pénétration qui est impératif pour résister aux contraintes des opérations de laminage subséquentes, et ce, grâce à la rotation R opérée du tube 1 selon un angle prédéterminé, de préférence de l'ordre de 90 . En outre, le procédé de l'invention présente aussi l'avantage de faciliter considérablement le réglage des paramètres du faisceau laser car on n'est plus obligé, comme dans l'art antérieur, de ce régler le faisceau à la limite de la pénétration débouchante qui est difficile à maîtriser et source de soufflures dans la soudure. De ce fait, le procédé de l'invention est beaucoup plus fiable au plan industriel. Le procédé de l'invention a été appliqué au soudage, à pleine pénétration, d'un tube d'acier d'environ 2,2 mm d'épaisseur, en position corniche, tel que précédemment décrit et illustré sur la Figure 1, à une vitesse de 11 m/mn, lequel tube contenait une poudre de rutile (TiO2) dont le taux de remplissage était de 18,6%. Après soudage, le tube soudé ainsi obtenu a été analysé et on a trouvé que le taux de poudre ayant subit un léchage par le faisceau laser était d'à peine 0,4 %. A titre comparatif, des essais réalisés avec un procédé selon l'art antérieur, c'est-à-dire avec soudage identique mais en position verticale et une pénétration à la limite du débouchant , conduit à un taux de poudre ayant subit une dégradation de 4%. Il en ressort que le procédé de l'invention conduit à une dégradation 10 fois moindre de la poudre de remplissage et permet, en outre, d'utiliser une poudre de faible granulométrie. Par ailleurs, la qualité du joint obtenu, lors du soudage du tube à pleine pénétration, est excellente, comme en témoigne la Figure 2 qui est une vue en coupe transversale, au niveau du joint obtenu, du fil soudé obtenu par le procédé de l'invention. Le procédé de fabrication de tube selon l'invention permet donc de réaliser des fils fourrés de soudage, remplis d'éléments de remplissage avant soudage, puis soudés par laser à pleine pénétration, sans affecter les éléments de remplissage qu'ils contiennent, en particulier des poudres de remplissage de faible granulométrie
L'invention porte sur un procédé de fabrication d'un tube soudé contenant des éléments de remplissage, dans lequel on amène, de manière continue, une feuille métallique longiligne que l'on met en forme de gouttière et dans laquelle on introduit les éléments de remplissage. Ensuite, on met en forme sensiblement de tube la feuille ainsi remplie par rapprochement de ses deux bords longitudinaux jusqu'à obtenir un contact ou un quasi-contact entre ceux-ci. Selon l'invention, on opère ensuite une rotation axiale du tube selon un angle compris entre 45 degree et 110 degree par rapport à la verticale, et on réalise un soudage par faisceau laser desdits deux bords longitudinaux du tube. Application du procédé à la fabrication de fil fourrés de soudage et fil fourré ainsi obtenu.
Revendications 1. Procédé de fabrication d'un tube métallique soudé contenant des éléments de remplissage, dans lequel on met en oeuvre les étapes successives suivantes : a) on amène, de manière continue, une feuille métallique longiligne présentant deux bords longitudinaux, b) on met en forme de gouttière au moins une partie de ladite feuille métallique longiligne par rapprochement l'un vers l'autre de ses deux bords longitudinaux, c) on introduit des éléments de remplissage dans la feuille métallique en forme de gouttière, d) on met en forme sensiblement de tube au moins une partie de ladite feuille métallique longiligne remplie à l'étape c) en continuant le rapprochement l'un vers l'autre de ses deux bords longitudinaux jusqu'à obtenir un contact ou un quasi- contact entre lesdits deux bords longitudinaux, caractérisé en ce que, subséquemment à l'étape d) : e) on opère une rotation axiale du tube contenant les éléments de remplissage selon un angle compris entre 45 et 110 par rapport à la verticale, et f) on réalise un soudage par faisceau laser desdits deux bords longitudinaux du tube mis en contact l'un avec l'autre à l'étape d). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le soudage du tube est à pleine pénétration ou quasi à pleine pénétration. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'à l'étape e), on opère une rotation axiale du tube selon un angle compris entre 60 et 105 par rapport à la verticale. 30 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'à l'étape e), on opère une rotation axiale du tube selon un angle compris entre 80 et 100 par rapport à la verticale.25 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'à l'étape e), on opère une rotation axiale du tube selon un angle compris entre 85 et 95 par rapport à la verticale. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'à l'étape e), on opère une rotation axiale du tube selon un angle de l'ordre de 90 par rapport à la verticale. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que, durant les étapes a) à f), la feuille métallique est, en outre, animée d'un mouvement de déplacement continu en translation, par exemple aux moyens de galets d'entraînements rotatifs motorisés. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les éléments de remplissage occupent jusqu'à 50% du volume interne du tube. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le tube soudé obtenu est tréfile et/ou laminé, subséquemment à l'étape f). 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le tube soudé obtenu est un fil fourré de soudage à l'arc. 11. Fil fourré de soudage à l'arc formé d'une enveloppe métallique externe contenant des éléments de remplissage pulvérulents et/ou granulaires, ladite enveloppe externe comportant un joint de soudage longitudinal à pleine pénétration, caractérisé en ce qu'il a été obtenu directement par le procédé selon l'une des 1 à 10. 12. Fil fourré selon la 11, caractérisé en ce que moins de 2% des éléments de remplissage qu'il contient ont été détériorés durant le soudage dudit tube. 13. Fil fourré selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que moins de 1% des éléments de remplissage qu'il contient ont été détériorés durant le soudage dudit tube. 14. Fil fourré selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce que moins de 0,6 % des éléments de remplissage qu'il contient ont été détériorés durant le soudage dudit tube. 15. Fil fourré selon l'une des 11 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte une enveloppe en acier et/ou qu'il contient du rutile en tant qu'élément de remplissage.15
B
B23
B23K
B23K 35,B23K 26
B23K 35/40,B23K 26/00,B23K 35/04
FR2896773
A1
PROCEDE DE PASSIVATION FLUIDIQUE D'UN SATELLITE EN FIN DE MISSION
20,070,803
L'invention concerne un procédé de passivation fluidique d'un satellite, par exemple géostationnaire, en fin de mission. Dans la suite, pour simplifier la description, on considère à titre d'exemple un satellite géostationnaire. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Depuis 1957, plus de 4 000 lancements de satellites ont eu pour conséquence l'existence d'un ensemble d'environ 13 000 objets localisables en orbite dans l'espace proche de la terre. Seulement 600 à 700 de ces objets sont des véhicules spatiaux opérationnels. Les autres sont des débris spatiaux, c'est-à-dire des objets qui n'ont plus aucune utilité. A peu près la moitié de ces objets localisables sont des fragments provenant d'explosions ou de dislocations de satellites ou de corps de lanceurs. Il y a aussi un très grand nombre d'objets en orbite qui ne peuvent être localisables du fait de leur petite taille. Il faut remarquer que, du fait de leur vitesse relative élevée en orbite, des débris spatiaux d'une taille centimétrique peuvent endommager sérieusement ou même détruire un véhicule spatial opérationnel. La réduction de tels débris spatiaux en fin de mission satellite est l'un des sujets étudié par le comité de coordination I. A. D. C. ( Inter-Agency Space Debris Coordination Commitee ). Une notion d'étape de mise au rebut a été introduite entre la fin de la mission d'un satellite et l'état définitif d'objet spatial non contrôlé. Pendant cette étape de mise au rebut, il est recommandé à l'opérateur de libérer l'orbite utilisée pendant la mission et de minimiser le potentiel de création de débris supplémentaires résultant de l'énergie emmagasinée : Toutes les sources d'énergie stockée à bord, telles que les ergols résiduels, les batteries, les éléments haute pression, les dispositifs auto destructifs et volants d'inertie doivent être passivés ou en bon état. Lorsqu'un satellite arrive en fin de mission, il doit donc être réorbité et ses réservoirs doivent être vidangés. Comme décrit dans le document référencé [1] en fin de description, une étape de la passivation fluidique consiste alors à diminuer au maximum la pression dans les réservoirs d'un satellite une fois que celui-ci a été réorbité sur une orbite cimetière située au dessus ou en dessous de l'orbite opérationnelle. Elle intervient généralement lorsque l'on détecte des bulles sortant des réservoirs. Une telle étape consiste à réaliser la vidange des réservoirs de leurs ergols résiduels puis du gas utilisé pour la pressurisation de ces réservoirs. Afin de réaliser une telle vidange, on ouvre les tuyères. Les forces ainsi générées peuvent être aléatoires du fait d'une absence de conditions nominales de fonctionnement, à savoir la présence de deux ergols nécessaires à une utilisation nominale de ces tuyères, ce qui a un impact sur la maîtrise du contrôle de l'attitude du satellite et sur l'orbite du satellite. Il y a un risque de modification importante de l'orbite et donc de retour vers l'orbite opérationnelle, ce qui est en contradiction avec les recommandations internationales. Il y a également un risque de perte du contrôle du satellite et donc de la maîtrise de fin du processus de vidange. La figure 1 schématise un exemple d'évolution de la position orbitale d'un satellite géostationnaire 10 maintenu à poste dans une zône 11 située à l'intérieur de la zône géostationnaire protégée 12 (inclinaison de l'orbite : i < 10 ). Elle illustre l'enchaînement d'une étape de réorbitation 13 puis d'une étape de passivation fluidique 14 entraînant une redescente en altitude du satellite 10. Sur cette figure sont également représenté la terre 15 (avec son axe Sud-Nord), l'équateur 16, la zône de transfert geostationnaire 17, et la zône cimetière des satellites géostationnaire 18. L'invention a pour objet de prendre en compte les risques définis ci-dessus et de permettre une mise en oeuvre opérationnelle sécurisée de l'étape de passivation fluidique en réalisant la vidange de la façon la plus complète et la plus sécurisée possible, de manière à répondre aux exigences des recommandations internationales de bonne conduite en matière de gestion des débris spatiaux. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention concerne un procédé de passivation fluidique d'un satellite, par exemple géostationnaire, comprenant un système de détermination et de contrôle d'attitude, plusieurs tuyères, et au moins un réservoir, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes programmées à l'avance et réalisées automatiquement : - au moins une étape de vidange contrôlée, durant laquelle ce système contrôle l'attitude du satellite tout en permettant la vidange du (des) réservoir(s), et qui est arrêtée automatiquement lorsque le contrôle du satellite commence à devenir divergent, par exemple en utilisant au moins un critère de dépointage par rapport à au moins une direction de référence, au moins une étape de vidange non contrôlée, durant laquelle plusieurs tuyères sont ouvertes en boucle ouverte sans aucun contrôle par ce système, et qui est arrêtée automatiquement lorsqu'un niveau de vidange déterminé est atteint, par exemple en utilisant au moins un critère de pression à l'intérieur du (des) réservoir(s), une étape d'extinction électrique du satellite. Dans un mode de réalisation avantageux on considère que : - le satellite commence à devenir divergent lorsque l'angle entre l'axe satellite-soleil et un axe 4 de référence d'un senseur solaire est supérieur à un seuil déterminé, par exemple 30 , le niveau de vidange déterminé est atteint lorsque la pression interne au(x) réservoir(s) est inférieure à une valeur déterminée, par exemple 2 bars. L'invention ainsi revendiquée permet d'enchaîner et programmer automatiquement au moins deux étapes de vidange, et de bénéficier ainsi des avantages de chaque type de vidange : - La (ou les) étape(s) de vidange contrôlée permet(tent) de commencer la passivation fluidique en maîtrisant l'effet résultant sur l'orbite du satellite et en gardant l'accès à celui-ci. - La (ou les) étape(s) de vidange non contrôlée permet(tent) de résoudre le problème de perte de contrôle possible du satellite durant la (ou les) étape(s) de vidange contrôlée. -L'enchaînement de ces deux types de vidanges permet de poursuivre au maximum la réalisation de la passivation fluidique, même en cas de perte de contrôle du satellite. - La programmation automatique des débuts et fins des étapes de vidange contrôlée ou non contrôlée ainsi que du début de l'étage d'extinction électrique permet de résoudre le problème de maîtrise de la chronologie complète de la passivation même en cas de perte d'accès télécommande.30 BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 illustre un exemple d'évolution orbitale d'un satellite géostationnaire en fin de mission. La figure 2 illustre schématiquement un exemple d'implantation des automatismes à bord d'un satellite géostationnaire. La figure 3 illustre la succession des étapes du procédé de l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'invention concerne un procédé de passivation fluidique d'un satellite géostationnaire en fin de mission. Ce procédé comporte successivement 15 plusieurs étapes programmées à l'avance et réalisées automatiquement : au moins une étape de vidange contrôlée permettant au système de détermination et contrôle d'attitude du satellite de continuer à 20 contrôler l'attitude de celui-ci, tout en réalisant une vidange de ses réservoirs ; ce qui permet d'avoir une attitude connue du satellite et donc de maîtriser les effets de cette au moins une étape de vidange, de continuer à suivre le satellite et de pouvoir à tout 25 moment reprendre la main sur ce qui se passe à bord du satellite, au moins une étape de vidange non contrôlée , permettant l'ouverture d'un certain nombre de tuyères en boucle ouverte sans aucun contrôle exercé 30 par le système de détermination et contrôle d'attitude 10 du satellite ; ce qui permet de continuer à vidanger les réservoirs, même en cas d'incapacité du système de contrôle d'attitude à maîtriser les perturbations sur le satellite, une étape d'extinction électrique du satellite. Le mode dit contrôlé est déjà utilisé par certains opérateurs, par exemple en gardant le satellite dans une attitude pointée vers la terre ou vers le soleil. L'inconvénient de ce mode réside dans sa robustesse face à des fonctionnements hors plage de qualification des tuyères lorsque des bulles arrivent à leur niveau : ces bulles peuvent générer des poussées erratiques, pouvant entraîner une perte du contrôle du satellite. Il est difficile de garantir à l'avance par des études que le système est robuste à un tel phénomène, compte tenu de la complexité de la modélisation du déplacement des bulles dans le sous-système propulsif et de leurs effets sur les tuyères. Il se révèle donc impossible de réaliser alors la vidange des réservoirs, ou d'envoyer des ordres au satellite, notamment pour l'éteindre définitivement, tel que l'exige les recommandations internationales. Le mode dit non contrôlé a pour inconvénient majeur le fait que l'attitude du satellite devient aléatoire et donc non contrôlée, ce qui rend plus difficile la modélisation et la maîtrise des effets générés sur l'orbite de ce satellite, ceux-ci pouvant conduire à une perte d'altitude plus importante qu'en mode contrôlé. De plus, l'accès télécommande/télémesure du satellite n'est pas garanti : la maîtrise du contrôle notamment en durée de ce type de vidange n'est donc pas certain. L'intérêt du procédé de l'invention est d'enchaîner et de programmer automatiquement ces deux modes de vidange, afin d'utiliser les avantages de chacun de ces modes tout en s'affranchissant d'inconvénients inhérents à chacun de ceux-ci. L'utilisation de la vidange contrôlée permet de commencer la passivation fluidique en maîtrisant l'effet sur l'orbite et en gardant l'accès au satellite, aspects que ne garantit pas la vidange non contrôlée. L'utilisation de la vidange non contrôlée permet de résoudre le problème de perte de contrôle possible en vidange contrôlée. L'enchaînement des deux modes permet ainsi de poursuivre au maximum la réalisation de la passivation fluidique, même en cas de perte de contrôle. La programmation automatique des débuts et fins de phases de vidange ainsi que du début de la passivation électrique permet de résoudre le problème de maîtrise de la chronologie complète de la passivation même en cas de perte d'accès télécommande. Cet enchaînement repose alors sur l'utilisation d'automatismes bord permettant: - A l'opérateur : • de programmer à l'avance depuis le sol un certain nombre d'étapes de vidange contrôlée, • de programmer à l'avance depuis le sol un certain nombre d'étapes de vidange non contrôlé, • de programmer à l'avance depuis le sol l'extinction électrique du satellite, - Au satellite : • de réaliser automatiquement les programmations réalisées par l'opérateur (étapes de vidange contrôlée, étapes de vidange non contrôlée et étape d'extinction électrique), • d'arrêter automatiquement une étape de vidange contrôlée lorsque le contrôle du satellite commence à devenir divergent, en utilisant des critères de dépointage par rapport à au moins une direction de référence : par exemple lorsque l'angle entre l'axe satellite-soleil et l'axe de référence d'un senseur solaire est supérieur à 30 , • d'arrêter automatiquement une étape de vidange non contrôlée lorsque le niveau de vidange souhaité est atteint, en utilisant au moins un critère de pression à l'intérieur des réservoirs : par exemple lorsque la pression interne aux réservoirs est inférieure à 2 bars, Comme illustré sur la figure 2, les automatismes bord utilisés, par ailleurs utilisés pour d'autres objectifs tout au long de la vie du satellite, sont de trois types : • le logiciel bord situé dans une zône 21 de la mémoire bord 20 : logiciel de vol permettant la détermination et le contrôle de l'attitude, qui est modifié depuis le sol afin de permettre les évolutions nécessaires du satellite par rapport aux modes standards utilisés pendant sa mission, • des programmes d'application, situés dans une zône 22 : programmes automatiques téléchargeables depuis le sol, qui utilisent sous forme de modules des logiques d'enchaînement d'actions sur le satellite à partir de conditions sur des états de télémesures du satellite, • une pile de télécommandes datées situées dans une zône 23 : ordres de télécommandes stockés à bord en attendant leur exécution à une heure donnée. Ces télécommandes 25 sont envoyées depuis le sol à l'avance en association avec leur date d'exécution. Sur cette figure 2 sont également représentés les équipements (tuyères...)28 du satellite 10 ainsi que les ordres 29 et télémesures 30 échangés entre ces équipements 28 et les différentes zones 21, 22 et 23 de la mémoire 20. L'invention permet donc à l'opérateur, en fonction de l'état atteint en fin de réorbitation (altitude atteinte, état du satellite) de définir une programmation complète de la passivation fluidique du satellite. Cette programmation correspond à l'envoi d'un certain nombre d'ordres 26 au niveau de la pile télécommandes datées, ces ordres permettant de définir: • l'heure de début et l'heure de fin d'au moins une étape de vidange contrôlée, • les caractéristiques de chacune de ces étapes de vidange contrôlée, comme par exemple le débit contrôlé de vidange ou l'intensité estimée des forces au niveau des tuyères, • l'heure de début et l'heure de fin d'au moins une phase de vidange non contrôlée, • les caractéristiques de chacune de ces phases de vidange non contrôlée, comme par exemple le débit contrôlé de la vidange ou l'intensité estimée des forces au niveau des tuyères, • l'heure de début de l'extinction électrique du satellite. Ces ordres déclenchent alors les autres automatismes bord, que ce soit des boucles du logiciel bord ou bien des modules des programmes d'application. Cette programmation permet ainsi : • de maîtriser les heures et durées d'ouverture des tuyères et donc les effets sur l'orbite du satellite. Une stratégie optimale, définie lors d'une analyse mission préliminaire, peut donc être mise en oeuvre, • d'adapter au dernier moment la stratégie de vidange à l'état atteint en fin de réorbitation. Par exemple, dans le cas où l'altitude atteinte est proche de l'orbite géostationnaire, l'opérateur peut programmer une passivation partielle, lui garantissant que le satellite ne va pas redescendre dans la zone interdite, • de garantir la poursuite de la vidange, 20 même jusqu'à la limite fixée initialement, même si on perd le contrôle du satellite, • de garantir l'extinction finale du satellite et donc de répondre à une des autres exigences des recommandations internationales. 25 Comme illustré sur la figure 3, l'enchaînement des activités de préparation depuis le sol 41 puis la logique d'enchaînement automatique des opérations à bord 42 comprend les étapes suivantes : - dernière manoeuvre de réorbitation du 30 satellite (étape 31), chargement à bord des automatismes (logiciel + programmes d'application (étape 32), - chargement à bord de la programmation une fois que celle-ci a été calculée (étape 33), - test 34 de comparaison du temps courant t au temps t1 de début de vidange contrôlée et au temps t2 de fin de vidange contrôlée, - étape de vidange contrôlée 35, - test 36 de vérification de bon contrôle du satellite, - test 37 de comparaison du temps courant t au temps t3 de début de vidange non contrôlée et au temps t4 de fin de vidange non contrôlée, - étape de vidange non contrôlée 38, - test 39 de comparaison de la pression P à une pression P cible, - étape d'extinction électrique 40. Exemple de mise en oeuvre de l'invention sur le satellite Dans le cadre de la préparation du retrait de service de satellites en fin de mission, par exemple de satellites de type Telecom 2 utilisant une plateforme de type Eurostar 2000, une stratégie envisagée est une passivation fluidique en mode pointé vers le soleil. Cette stratégie est basée sur l'utilisation de deux modes spécifiquement développés : • un mode contrôlé de vidange en gardant un 30 axe satellite pointé vers le soleil : une partie des tuyères effectuent le contrôle du satellite sur cet axe en utilisant les informations données par un senseur solaire et une tuyère est utilisée en parallèle pour vidanger les ergols, sachant qu'en cas de dépointage par rapport à cet axe de contrôle, la vidange voire le contrôle (dépointage plus fort) sont arrêtés, • un mode non contrôlé de vidange : six des douze tuyères du satellite sont alors ouvertes afin de minimiser les forces générées et donc limiter l'effet sur l'orbite du satellite. Les automatismes bord alors utilisés et spécifiquement développés sont les suivants : • Des reprogrammations partielles du logiciel bord permettent de vidanger dans un mode pointé vers le soleil et de contrôler le dépointage du satellite. • Un programme d'application spécifique permet de vidanger dans un mode non contrôlé. • Un programme d'application spécifique permet de faire l'extinction du satellite. • La pile de télécommandes datées permet de programmer les périodes de vidange contrôlée, le passage dans le mode non contrôlé, les périodes de vidange non contrôlée et l'extinction automatique du satellite. Exemple de mise en oeuvre opérationnelle de l'invention Dans un exemple de contexte de passage en phase de passivation fluidique : 25 • L'étape de réorbitation amène le satellite à une altitude de 330 km au dessus de l'orbite géostationnaire. • L'opérateur se fixe, afin de respecter les recommandations internationales, de ne pas redescendre au-dessous de 310 km. • L'analyse mission préliminaire montre que dans le cas optimal la passivation totale du satellite correspond à une perte pire cas de 40 kms en mode contrôlé, à condition de réaliser deux étapes de vidange de durée 2 heures à 6 heures et 2 heures à 18 heures. • L'analyse mission préliminaire montre que dans le cas optimal la passivation totale du satellite correspond à une perte pire cas de 60 kms en mode non contrôlé, à condition de réaliser deux étapes de vidange de durée 3 heures et distantes de 9 heures. • Les analyses de risque de perte du contrôle du satellite montrent que le risque est surtout présent pendant la première 1/2 heure de vidange. • L'opérateur définit alors la stratégie de programmer deux étapes de vidange contrôlée, d'une durée de 1 heure chacune et de programmer deux étapes de vidange non contrôlée d'une durée de 1 heure chacune. • Avec une telle stratégie, si le contrôle est conservé, on a donc au pire cas perdu 20 kms pour un taux de réalisation de 50% et si le contrôle est perdu (donc au pire au bout d' 1/2 heure), on a alors perdu 5 kms pendant la vidange contrôlée puis 15 kms pendant la vidange non contrôlée, avec un taux de réalisation de 58%. • Avec une telle stratégie, on garantit donc l'altitude minimale de 310 km, tout en maximisant le taux de réalisation, même en cas de perte du contrôle du satellite. La mise en oeuvre de l'invention se traduit alors par la programmation des ordres suivants : • jour JO, 6 heures . commencer vidange contrôlée , • jour JO, 7 heures arrêter vidange • jour JO, 18 heures : commencer vidange • jour JO, 19 heures arrêter vidange • jour JO, 20 heures : commencer vidange non contrôlée , 20 • jour JO, 21 heures : arrêter vidange non contrôlée , • jour JO + 1 jour, 5 heures : commencer vidange non contrôlée , • jour JO + 1 jour, 6 heures arrêter 25 vidange non contrôlée , • jour JO + 1 jour, 7 heures : éteindre le satellite . contrôlée , 15 contrôlée , contrôlée , REFERENCES [1] Tank passivation of geostationary satellites de Bertrand RAFFIER (Proceedings of the 5 fourth European Conference on space Debris, Darmstadt, Germany, 18-20 avril 2005, SP 587, pages 379-384)
L'invention concerne un procédé de passivation fluidique d'un satellite en fin de mission comprenant un système de détermination et de contrôle d'attitude, plusieurs tuyères, et au moins un réservoir. Ce procédé comprend les étapes suivantes programmées à l'avance et réalisées automatiquement :- au moins une étape de vidange contrôlée (35), durant laquelle ce système contrôle l'attitude du satellite tout en permettant la vidange du (des) réservoir(s), et qui est arrêtée automatiquement lorsque le contrôle du satellite commence à devenir divergent,- au moins une étape de vidange non contrôlée (38), durant laquelle plusieurs tuyères sont ouvertes en boucle ouverte sans aucun contrôle par ce système, et qui est arrêtée automatiquement lorsqu'un niveau de vidange déterminé est atteint,- une étape d'extinction électrique du satellite (40).
1. Procédé de passivation fluidique d'un satellite en fin de mission comprenant un système de détermination et de contrôle d'attitude, plusieurs tuyères, et au moins un réservoir, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes programmées à l'avance et réalisées automatiquement : - au moins une étape de vidange contrôlée (35), durant laquelle ce système contrôle l'attitude du satellite tout en permettant la vidange du (des) réservoir(s), et qui est arrêtée automatiquement lorsque le contrôle du satellite commence à devenir divergent, au moins une étape de vidange non contrôlée (38), durant laquelle plusieurs tuyères sont ouvertes en boucle ouverte sans aucun contrôle par ce système, et qui est arrêtée automatiquement lorsqu'un niveau de vidange déterminé est atteint, - une étape d'extinction électrique du satellite (40). 2. Procédé selon la 1, dans lequel, pour savoir si le satellite commence à devenir divergent, on utilise au moins un critère de dépointage par rapport à au moins une direction de référence. 3. Procédé selon la 2, dans lequel le satellite commence à devenir divergent lorsque l'angle entre l'axe satellite-soleil et un axede référence d'un senseur solaire est supérieur à un seuil déterminé. 4. Procédé selon la 1, dans lequel pour savoir si le niveau de vidange déterminé est atteint, on utilise au moins un critère de pression à l'intérieur du (des) réservoir(s). 5. Procédé selon la 4, dans lequel le niveau de vidange déterminé est atteint lorsque la pression interne au(x) réservoir(s) est inférieure à une valeur déterminée. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le satellite est un satellite géostationnaire.
B,F
B64,F17
B64G,F17C
B64G 1,F17C 7
B64G 1/40,F17C 7/00
FR2891964
A1
GENERATION DE SIGNAUX D'HORLOGE POUR UN CONVERTISSEUR ANALOGIQUE NUMERIQUE A FONCTIONNEMENT DECALE DANS LE TEMPS
20,070,413
La présente invention concerne un agencement de circuits destiné à la génération de signaux d'horloge pour un convertisseur analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps, un tel convertisseur analogique-numérique ainsi qu'un procédé destiné à faire fonctionner cet agencement de circuit. Des convertisseurs analogique-numérique sont mis en oeuvre avant tout dans le traitement numérique de signaux. Des applications pour le traitement numérique de signaux sont par exemple des applications à base d'ordinateur, comme dans un microprocesseur, ou des applications de télécommunication, comme des applications à large bande ou des applications de téléphonie mobile. En particulier pour ces applications, il existe le besoin d'une conversion analogique-numérique à débit binaire élevé avec un taux d'échantillonnage très élevé et une précision de la conversion également élevée. Avant tout pour les applications qui nécessitent une conversion à un débit binaire très élevé, on emploie souvent ce que l'on appelle des convertisseurs analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps qui sont souvent désignés par les termes de matrice de convertisseurs, convertisseurs analogique-numérique à entrelacement temporel (TIADC). Ces types de convertisseurs analogique-numérique seront par la suite également appelés brièvement convertisseurs analogique-numérique. Pour des informations générales sur les convertisseurs analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps en général et leur dispositif de génération d'horloge et sur les amplificateurs échantillonneurs-bloqueurs en particulier, on fera référence aux documents US 6 259 281 B1, DE 698 21 990 T2, DE 698 12 369 T2, WO 2004/079917 Al ainsi qu'à l'article dans le volume de conférence ESSCIRC 2004 de Simon M. Louwsma, et al., A 1.6 GS/s, 16 Times Interleaved Track & Hold with 7.6 ENOS in 0.12 m CMOS , pages 343 à 346. Un convertisseur analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps est conçu pour convertir un signal d'entrée analogique en un signal de sortie numérique. Dans ce but, le convertisseur analogique-numérique présente au moins deux convertisseurs analogique-numérique élémentaires disposés en parallèle. Ces ainsi appelés convertisseurs analogique-numérique élémentaires fonctionnent avec un décalage de temps et échantillonnent le signal d'entrée analogique avec un décalage temporel entre eux en employant un amplificateur échantillonneur-bloqueur (Track and Hold Circuit) associé à chaque convertisseur analogique-numérique élémentaire. Pour cela, chaque amplificateur échantillonneur-bloqueur est commandé par un signal d'horloge particulier. Un tel signal d'horloge particulier définit une fenêtre de temps à l'intérieur de laquelle l'amplificateur échantillonneur-bloqueur correspondant est activé, c'est-à-dire est mis en service et échantillonne donc le signal d'entrée analogique. Dans le cas le plus simple, ces signaux d'horloge particuliers sont déduits d'un signal d'horloge commun et modifiés de manière telle que les fenêtres de temps respectives des signaux d'horloge particuliers forment une séquence temporelle avec des décalages temporels entre elles (relation de temps). Par la suite, ces signaux d'horloge particuliers, décalés dans le temps, seront appelés signaux d'horloge élémentaires ou signaux de mise en service. En particulier pour des applications à vitesse élevée, la synchronisation exacte et donc la génération des signaux d'horloge élémentaires sont fondamentaux, car cela caractérise pour l'essentiel la vitesse et ainsi la puissance du convertisseur analogique-numérique complet. On portera une attention particulière sur le fait que les signaux d'horloge élémentaires présentent si possible des fronts raides afin de permette à l'amplificateur échantillonneur-bloqueur respectif, qui est justement commandé par le biais d'un tel signal d'horloge élémentaire, d'avoir une fenêtre de temps suffisamment large pour échantillonner et amplifier le signal d'entrée analogique. Dans le brevet US faisant référence au genre, cité en introduction, US 6 259 281 B1, cela est résolu par un générateur de signaux d'horloge prévu spécialement pour générer des signaux de sous-échantillonnage avec une vitesse de front d'horloge plus élevée et des fronts d'horloge survenant au moment opportun. Le générateur de signaux d'horloge connu d'après le document US 6 259 281 B1 ainsi que la relation de temps correspondante pour les signaux d'horloge élémentaires seront expliqués brièvement à l'aide des figures la et lb. Le générateur de signaux d'horloge, repéré par la référence 1, présente une entrée d'horloge 2, destinée à coupler un signal d'horloge commun CLK, et une sortie d'horloge 3 sur laquelle on peut prélever des signaux d'horloge élémentaires CLK" décalés dans le temps. Pour générer les signaux d'horloge élémentaires CLK", il est prévu entre l'entrée d'horloge 2 et la sortie d'horloge 3 un dispositif de fenêtre 4 qui est conçu afin de générer, à partir du signal d'horloge commun CLK (horloge maître) plusieurs signaux d'horloge élémentaires CLK', décalés dans le temps les uns par rapport aux autres, dont un seul est représenté sur les figures la et lb. Derrière le dispositif de fenêtre 4 sont branchées plusieurs portes ET (dont une seule est représentée sur la figure la) auxquelles sont amenés à chaque fois un des signaux d'horloge décalés dans le temps CLK' ainsi que le signal d'horloge commun CLK. Par la fonction logique ET de ces deux signaux d'horloge CLK, CLK' sont générés les signaux d'horloge élémentaires décalés dans le temps les uns par rapport aux autres CLK". Les signaux d'horloge élémentaires ainsi générés CLK" reproduisent donc le signal d'horloge commun CLK, cela signifie que la durée, à l'intérieur de laquelle un signal d'horloge élémentaire respectif CLK" présente un niveau logique haut, correspond à la durée T = t2 - tl d'une demi-période du signal d'horloge commun CLK. Le problème particulier résulte du fait qu'un tel convertisseur analogique- numérique élémentaire doit réaliser la conversion analogique-numérique la plus précise possible, en particulier sur un bit LSB (LSB = least significant bit û bit le moins significatif). Pour cela, le signal d'entrée analogique dans l'amplificateur échantillonneur-bloqueur est chargé (track) dans des éléments de stockage qui sont formés par exemple par des condensateurs, ce qui nécessite une période de temps correspondant à la capacité des condensateurs de stockage. En particulier à des fréquences très élevées et avec une fenêtre de temps de durée T de par exemple une demi-période du signal d'horloge commun, comme dans le document US 6 259 281 131, on dispose ainsi d'une période de temps très faible à l'intérieur de laquelle le signal d'entrée analogique respectif doit être chargé dans les éléments de stockage et doit être amené à chaque convertisseur analogique-numérique, monté en aval, par le biais du circuit d'amplification (en anglais driver ). Mais puisque l'on doit toujours tenir compte du cas le plus défavorable (en anglais worst case ), c'est-à-dire que le signal d'entrée analogique à convertir nécessite toute l'excursion de tension et donc que tous les éléments de stockage de l'amplificateur échantillonneur-bloqueur doivent être chargés, souvent la fenêtre de temps disponible ne suffit pas dans le cas d'un convertisseur analogique-numérique conçu pour une application à vitesse élevée. Cela aboutit en fin de compte à une réduction de la vitesse de la conversion analogique-numérique et donc de la puissance du convertisseur analogique-numérique. Toutefois pour garantir une puissance élevée et donc une vitesse élevée de la conversion analogique-numérique, l'amplificateur échantillonneur-bloqueur devrait être activé aussi rapidement que possible après la mise en service afin de charger tous les éléments de stockage à l'intérieur de la fenêtre de temps, ce qui toutefois impose à l'amplificateur échantillonneur-bloqueur correspondant des exigences très pointues quant à la réalisation technique. Un autre problème résulte lors de la génération d'un front de mise en service défini avec lequel l'amplificateur échantillonneur-bloqueur doit être mis en service. Le front de mise hors service du signal d'horloge élémentaire, par lequel l'amplificateur échantillonneur-bloqueur est également désactivé, peut d'une manière typique être défini relativement précisément. Toutefois, il est problématique de générer un front de mise en service défini avec lequel l'amplificateur échantillonneur-bloqueur doit être mis en service et qui peut plus ou moins fortement fluctuer. Un front de mise en service non défini, fluctuant, peut être responsable que la fenêtre de temps pour mettre en service l'amplificateur échantillonneur-bloqueur ne soit pas définie et qu'elle varie sur une plage plus grande. Il s'agit d'un état qui n'est pas souhaitable, en particulier pour des applications à hautes fréquences pour lesquelles on dispose de fenêtres de temps très courtes. Face à ce contexte, la présente invention a pour objectif de proposer un générateur de signal d'horloge amélioré qui permet en particulier une commande améliorée d'un amplificateur échantillonneur-bloqueur respectivement d'un convertisseur analogique-numérique élémentaire. Un autre objectif consiste à proposer un convertisseur analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps avec une génération de signaux d'horloge simplifiée et en particulier une puissance améliorée. Selon l'invention, au moins. un de ces objectifs est résolu par un agencement de circuit pour générer des signaux de mise en service afin de commander des éléments échantillonneurs-bloqueurs d'un convertisseur analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps, comportant : une première entrée pour coupler un signal d'horloge de référence commun, au moins un dispositif de fenêtre pour générer des signaux d'horloge décalés dans le temps les uns par rapport aux autres, dont les fenêtres de temps respectives, au cours desquelles le signal d'horloge respectif présente un premier niveau logique, sont déduites du signal d'horloge de référence, au moins un dispositif de portes branché en aval du dispositif de fenêtre afin de générer un signal de mise en service qui combine le signal d'horloge de référence à un signal d'horloge respectif décalé dans le temps et à une autre information de manière telle que la fenêtre de temps du signal de mise en service soit au moins plus longue que la fenêtre de temps du signal d'horloge de référence. L'invention a également pour objet un convertisseur analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps, comportant : une entrée de signal pour coupler un signal d'entrée analogique, une sortie de signal pour prélever un signal de sortie numérique déduit du signal d'entrée analogique par conversion analogique-numérique, au moins deux chemins de convertisseur parallèles les uns aux autres et disposés entre l'entrée de signal et la sortie de signal, moyennant quoi au moins un élément d'un chemin de convertisseur respectif est commandé à chaque fois par un signal de mise en service associé, moyennant quoi les signaux de mise en service présentent un décalage temporel prédéfini, un agencement de circuit selon une des caractéristiques mentionnées ci-dessus afin de générer des signaux de mise en service afin de commander les chemins de convertisseur. L'invention a également pour objet un procédé pour faire fonctionner un agencement de circuits tel que mentionné ci-dessus, le signal d'état pendant la durée au cours de laquelle la conversion respective est active, est mis à un premier niveau logique et sinon à un deuxième niveau logique. L'invention a en outre pour objet un procédé pour faire fonctionner un agencement de circuit tel que mentionné ci-dessus dans lequel le signal d'état modifie brièvement de préférence de manière impulsionnelle, son niveau logique à chaque fois à la fin de la conversion. Les connaissances à la base de la présente invention consistent en ce que les amplificateurs échantillonneurs-bloqueurs des convertisseurs analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps ou des circuits correspondants ayant une fonctionnalité semblable ne doivent pas justement être actifs exactement pour la durée qui est prédéterminée par un signal d'horloge élémentaire respectif et/ou par le signal d'horloge de référence. Au contraire, l'amplificateur échantillonneur-bloqueur respectif peut également être activé pour une période de temps plus longue par rapport au signal d'horloge élémentaire décalé dans le temps respectivement au signal d'horloge de référence, à condition que cela n'entrave pas la fonctionnalité des autres amplificateurs échantillonneurs-bloqueurs respectivement des convertisseurs analogique-numérique élémentaires. Mis en service signifie dans ce contexte que l'amplificateur échantillonneurbloqueur correspondant se trouve dans ce que l'on appelle le mode opératoire Poursuite et qu'il lit le signal d'entrée analogique correspondant ou une partie de celui-ci. Ensuite., l'amplificateur échantillonneur-bloqueur est mis hors service et se trouve dans ce que l'on appelle le mode opératoire Maintien au cours duquel les informations lues du signal d'entrée analogique sont échantillonnées et amenées au convertisseur analogique-numérique élémentaire correspondant à des fins de conversion analogique-numérique. L'idée de la présente invention consiste en particulier à prolonger au moins dans leur durée les signaux d'horloge élémentaires respectifs déduits du signal d'horloge commun (signal d'horloge de référence) respectivement les signaux de mise en service pour commander un dispositif échantillonneur-bloqueur branché en aval et en particulier de les prolonger pour la durée qui est nécessaire pour lire le signal d'entrée analogique. Dans ce but, le convertisseur analogique-numérique élémentaire génère de préférence un signal d'état qui indique si justement le signal d'entrée échantillonné est encore nécessaire ou si déjà une nouvelle valeur peut être écrite dans l'amplificateur échantillonneur-bloqueur. Cela permet donc à l'amplificateur échantillonneur-bloqueur de disposer d'un temps plus long pour coupler et pour lire (Tracking û poursuite) le signal d'entrée analogique et pour amplifier en conséquence ce signal. Le processus complet de la conversion analogique-numérique est ainsi totalement indépendant du temps, car l'amplificateur échantillonneur-bloqueur dispose désormais d'une durée proportionnellement plus longue afin, par exemple, d'activer lui-même ses éléments de commande et afin de lire, d'échantillonner le signal d'entrée analogique et de l'amener au convertisseur analogique-numérique élémentaire respectif dans le temps disponible pour cela. La présente invention permet que le processus d'échantillonnage-blocage puisse s'étendre aussi longtemps que nécessaire, ce qui peut, en particulier, également signifier que le signal de mise en service, déduit du générateur de signal d'horloge conforme à l'invention, pour mettre en service l'amplificateur échantillonneur-bloqueur (pour le mode Suivi) peut être également actif pendant la durée de plusieurs périodes du signal d'horloge de référence commun. Actif signifie dans ce sens que le signal présente par rapport à un état inactif un niveau logique modifié, par le biais duquel le dispositif échantillonneur-bloqueur correspondant, commandé par ce signal, est activé, c'est-à-dire mis en service. Le coeur de la présente invention consiste donc en ce que, pour un convertisseur analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps, on acquiert pour ses convertisseurs analogique-numérique élémentaires des instants d'échantillonnage qui sont définis avec la précision du signal d'horloge commun, mais qui présentent toutefois une durée d'échantillonnage qui est au moins plus grande que la durée d'une référence définie par le signal d'horloge commun, par exemple dans le cas d'un signal d'horloge symétrique d'une référence plus grande qu'un demi-cycle d'horloge du signal d'horloge commun. Un autre aspect, également avantageux, de la présente invention consiste en ce que la mise à disposition d'un signal de mise en service de l'amplificateur échantillonneur-bloqueur, prolongé dans sa durée, peut être conçue avec des circuits significativement plus simples, car il est possible ici d'imposer des exigences moindres quant à la technique des circuits composant l'amplificateur échantillonneur-bloqueur particulièrement en ce qui concerne sa commande et son amplification. Des exécutions et perfectionnements avantageux de l'invention découlent des autres sous-revendications ainsi que de la lecture de la description faite en référence aux figures des dessins. Dans une réalisation de l'invention, l'information supplémentaire est une information d'état sur l'état instantané de la conversion du convertisseur analogique-numérique élémentaire associé à l'élément échantillonneur-bloqueur correspondant. Dans une réalisation préférée de l'invention, il est prévu au moins une deuxième entrée dans laquelle peut être couplé un signal d'état qui contient l'information d'état sur l'état de la conversion analogique-numérique actuelle correspondante. De manière typique, mais pas indispensable, l'agencement de circuit est conçu sous la forme d'un générateur d'horloge qui présente une première entrée, servant d'entrée d'horloge afin de coupler un signal d'horloge commun et qui présente plusieurs sorties auxquelles on peut prélever les signaux de mise en service. Une réalisation de l'invention prévoit que le dispositif de fenêtre est conçu sous la forme d'un circuit DLL (DLL = delay locked loop û boucle à verrouillage de retard) ou présente un circuit DLL. Il est particulièrement avantageux lorsque le nombre des dispositifs de portes correspond au nombre des signaux d'horloge, décalés dans le temps les uns par rapport aux autres, générés par le dispositif de fenêtre et/ou au nombre des signaux de mise en service. De préférence, au moins un des dispositifs de portes est conçu sous une forme de bascule, en particulier de bascule RS. Un dispositif de portes peut alors présenter de préférence plusieurs portes logiques qui par exemple sont combinées comme suit : il est prévu au moins une première et une deuxième porte OU-NON dont leur sortie et leur première entrée sont couplées entre elles de manière croisée et la deuxième entrée de la deuxième porte OU-NON est couplée à la deuxième entrée. Il est prévu en plus au moins une première porte ET qui est couplée en sortie à la deuxième entrée de la première porte OU-NON et qui est couplée en entrée au dispositif de fenêtre ainsi qu'à la première entrée. Il est particulièrement avantageux lorsqu'au moins un dispositif de portes présente une troisième entrée à laquelle peut être couplé un autre signal d'horloge décalé dans le temps, synchrone, déduit du signal d'horloge décalé dans le temps, lequel survient dans le temps avant le signal d'horloge décalé dans le temps, moyennant quoi le dispositif de portes tient compte de l'autre signal d'état lors de la génération du signal de mise en service. Un tel dispositif de portes présente de préférence une deuxième porte ET qui est couplée, en entrée aux deuxième et troisième entrées et en sortie à la deuxième entrée de la deuxième porte OU-NON. Dans une réalisation particulièrement avantageuse, un dispositif de portes respectif présente au moins une porte combinée. On doit comprendre qu'une porte combinée est une porte logique qui réunit la fonctionnalité de plusieurs portes, par exemple les portes susmentionnées OU-NON et ET ou en plus ou en variante également d'autres types de portes. On doit préférer la mise en oeuvre de portes combinées, en particulier en ce qui concerne leurs temps de transition de porte par rapport à une accumulation de plusieurs portes distinctes ayant la même fonction, pour lesquelles le temps de transition de porte total résulte typiquement de la somme des temps de transition de porte associés à chacune des portes. Des portes combinées conviennent donc particulièrement bien en particulier à des applications à vitesse élevée. Dans le contexte de l'invention, la fenêtre de temps du signal de mise en service spécifie la période de temps dans laquelle le signal d'entrée analogique est écrit dans l'élément échantillonneur-bloqueur correspondant. Cette opération d'écriture est également désignée par le terme de poursuite et représente le paramètre critique en temps pour un convertisseur analogique-numérique qui doit être conçu en particulier pour des vitesses très élevées. La fenêtre de temps du signal d'horloge de référence, qui est appelée le plus souvent l'horloge maître, correspond de préférence à la durée d'une demi-période du signal d'horloge de référence. D'une manière typique, mais pas indispensable, le signal d'horloge de référence spécifie l'horloge maître ou l'horloge système de l'agencement de circuit ou d'un convertisseur analogique-numérique associé à l'agencement de circuit. Mais il serait toutefois imaginable que le signal d'horloge de référence soit généré par un autre dispositif ou d'une autre façon, par exemple au moyen d'un dispositif de génération d'horloge particulier prévu pour cela dans l'agencement de circuit ou dans le convertisseur analogique-numérique associé à l'agencement de circuit. Dans une réalisation très avantageuse du convertisseur analogique-numérique conforme à l'invention, chaque chemin de convertisseur présente au moins un convertisseur analogique-numérique élémentaire ainsi qu'un amplificateur échantillonneur-bloqueur, branché en amont de ce convertisseur analogique-numérique élémentaire, lequel peut être activé par un signal de mise en service correspondant et qui ensuite reçoit le signal d'entrée analogique présent à l'entrée de signal et l'amène au convertisseur analogique-numérique élémentaire associé respectif afin de générer un signal intermédiaire numérique. Dans un perfectionnement très préféré, il est prévu un circuit de combinaison, en particulier un ou plusieurs multiplexeurs, conçu de manière typique sous la forme d'un circuit logique, qui connecte les signaux intermédiaires numériques acquis à partir de la pluralité de chemins de convertisseur afin de générer le signal de sortie numérique. Il serait également imaginable que les signaux intermédiaires numériques générés par les convertisseurs analogique-numérique élémentaires respectifs ne soient pas combinés dans le circuit de combinaison en un seul signal numérique, mais au contraire plutôt combinés uniquement partiellement, par exemple en plusieurs chemins de signaux numériques. Cela est en particulier avantageux pour des convertisseurs analogique-numérique très rapides auxquels est branchée en aval une partie de circuit plus lente. D'une manière typique, mais pas indispensable, un amplificateur échantillonneur-•bloqueur à l'intérieur du chemin de convertisseur correspondant fait partie du chemin de convertisseur respectif associé de ce convertisseur analogique- numérique élémentaire. De préférence, tous les amplificateurs échantillonneursbloqueurs et convertisseurs analogique-numérique élémentaires ou au moins plusieurs d'entre eux sont intégrés dans une seule puce semi-conductrice et ainsi dans le convertisseur analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps. Dans une implémentation typique, les convertisseurs analogique-numérique élémentaires sont conçus sous la forme de convertisseurs analogique-numérique selon le principe des approximations successives. L'avantage particulier consiste ici en ce que ce type de convertisseur analogique-numérique convertit les différents bits l'un après l'autre. Cela présente l'avantage qu'avec le dernier bit du convertisseur analogique-numérique élémentaire peut être activé de la même manière un signal d'état qui indique précisément que la conversion est terminée. De cette manière, on ne doit pas installer un dispositif comportant de nombreux circuits qui doivent générer ce signal d'état. Un procédé préféré conforme à l'invention prévoit que le signal d'état est mis à un premier niveau logique pour la durée pendant laquelle la conversion respective est active et que sinon il est mis à un deuxième niveau logique. Un procédé conforme à l'invention également préféré prévoit que, à chaque fois à la fin de la conversion, le signal d'état modifie brièvement son niveau logique, de préférence de manière impulsionnelle. Dans une réalisation du procédé conforme à l'invention, le signal de mise en service est mis à un premier niveau logique au maximum pour la durée de la lecture du signal d'entrée analogique afin d'activer l'amplificateur échantillonneur-bloqueur respectif associé. La fenêtre de temps, au cours de laquelle le signal de mise en service présente un premier niveau logique, définit alors la période de temps pendant laquelle l'amplificateur échantillonneur-bloqueur correspondant écrit le signal d'entrée analogique, moyennant quoi l'amplificateur échantillonneur-bloqueur est mis en service lors d'un changement de signal d'un deuxième niveau logique au premier niveau logique et est mis hors service lors d'un changement de signal du premier niveau logique au deuxième niveau logique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : les figures 1 représentent un schéma de principe d'un générateur d'horloge (a) connu d'après le document US 6 259 281 B1 ainsi que le chronogramme correspondant des signaux d'horloge (b) ; la figure 2 représente un schéma de principe d'un convertisseur analogique-numérique conforme à l'invention, à fonctionnement décalé dans le temps ; les figures 3 représentent un circuit électrique d'un premier exemple de réalisation d'un dispositif de portes pour un générateur d'horloge (a), tel qu'il est représenté par exemple sur la figure 2, ainsi que le chronogramme associé des signaux (b) ; les figures 4 représentent un circuit électrique d'un deuxième exemple de réalisation d'un dispositif de portes pour un générateur d'horloge (a) ainsi que le chronogramme associé des signaux (b). Sur les figures des dessins, les éléments, caractéristiques et signaux identiques et ayant une fonction identique, tant que rien d'autre n'est indiqué, ont reçu la même référence. La figure 2 montre un schéma de principe d'un convertisseur analogique- numérique à fonctionnement décalé dans le temps, conforme à l'invention. Sur la figure 2, le convertisseur analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps, conforme à l'invention, est désigné par la référence 10. Le convertisseur analogique-numérique 10 présente une entrée 11 pour coupler un signal d'entrée analogique Va_in ainsi qu'une sortie 12 sur laquelle on peut prélever un signal de sortie numérique Vd_out. Le convertisseur analogique-numérique 10 présente au total quatre chemins de convertisseur 13a-13d dans l'exemple de réalisation présent. Ces chemins de convertisseur 13a-13d sont disposés parallèles les uns aux autres et contiennent chacun un amplificateur échantillonneur-bloqueur 14a-14d ainsi qu'un convertisseur analogique-numérique élémentaire 15a-15d branché en aval de chaque amplificateur échantillonneur-bloqueur 14a-14d. La structure et le fonctionnement d'un tel convertisseur analogiquenumérique 10, représenté sur la figure 2 et contenant quatre chemins deconvertisseur 13a-13d, sont décrits en détail dans le document US 6 259 281 B1 cité dans l'introduction. Le document US 6 259 281 B1 décrit l'agencement des chemins de convertisseur 13a-13d disposés entre l'entrée 11 et la sortie 12 du convertisseur analogique-numérique 10, les amplificateurs échantillonneurs-bloqueurs 14a-14d et les convertisseurs analogique-numérique élémentaires 15a-15d contenus dans ces chemins. Les lettres a à d désignent par la suite à chaque fois le chemin de convertisseur respectif ainsi que les dispositifs ou signaux disposés dans le chemin de convertisseur respectif ou associés à celui-ci. Les convertisseurs analogique-numérique élémentaires 15a-15d sont reliés en sortie à un bus de données commun 16 auquel sont amenés les signaux intermédiaires numériques V2a-V2d des convertisseurs analogique-numérique élémentaires 15a-15d. Le bus de données 16 est relié à un dispositif combinatoire 17, qui contient par exemple un multiplexeur, dans lequel sont combinés les signaux intermédiaires numériques V2a-V2d générés par les convertisseurs analogique- numérique élémentaires 15a-15b. A partir de ces signaux, le dispositif combinatoire 17 génère en sortie le signal numérique Vd_out qui est disponible à la sortie 12. Chaque convertisseur analogique-numérique élémentaire 15a-15d est conçu en plus pour générer un signal de commande respectivement un signal d'état S2a- S2d qui indique l'état instantané de la conversion analogique-numérique dans le convertisseur analogique-numérique élémentaire respectif 15a-15d. Ces signaux d'état S2a-S2d sont disponibles à chaque sortie de commande 18a-18d des convertisseurs analogique-numérique élémentaires 15a-15d. Pour le fonctionnement du convertisseur analogique-numérique conforme à l'invention 10, les amplificateurs échantillonneurs-bloqueurs 14a-14d doivent être commandés par un signal d'horloge de manière telle que le signal analogique Vain soit. amené à chaque fois successivement décalé dans le temps à un des convertisseurs analogique-numérique élémentaires 15a-15d. Pour cela, le convertisseur analogique-numérique 10 présente un générateur d'horloge conforme à l'invention 20. Le générateur d'horloge conforme à l'invention 20 est conçu pour générer à chaque fois des signaux d'horloge Sla-Sld avec lesquels les amplificateurs échantillonneurs-bloqueurs respectifs 15a-15d sont commandés décalés dans le temps afin de les activer. Le générateur d'horloge 20 présente ainsi la fonctionnalité d'un dispositif de commande qui génère les signaux de commande respectivement les signaux de mise en service S l a-S 1d pour activer les amplificateurs échantillonneurs-bloqueurs 14a-14d sous forme de signaux d'horloge décalés dans le temps avec des fenêtres de temps décalées dans le temps les unes par rapport aux autres. Le générateur d'horloge 20 fait ainsi fonction de commande de mise en et hors service pour les différents amplificateurs échantillonneurs-bloqueurs 14a-14d. Le générateur d'horloge 20 déduit ces signaux de mise en service Sla-Sld pour mettre en service et ainsi pour activer les amplificateurs échantillonneursbloqueurs 14a-14d à partir d'une référence commune. Dans ce but, le générateur d'horloge 20 présente une entrée d'horloge 21 par laquelle est couplé un signal d'horloge commun CLK dans le générateur d'horloge 20. Le générateur d'horloge 20 présente en plus un dispositif de fenêtre 22 qui est relié en entrée à l'entrée d'horloge 21 et qui génère en sortie à partir du signal d'horloge commun CLK une pluralité (c'est-à-dire n = 4) de signaux d'horloge CLKa-CLKd, correspondant à la pluralité de chemins de convertisseur 13a-13d, laquelle pluralité de signaux d'horloge présente des fenêtres de temps décalées dans le temps les unes par rapport aux autres. Le générateur d'horloge conforme à l'invention 20 présente en plus n=4 dispositifs de portes logiques 23a23d qui présentent, dans le présent exemple de réalisation, au moins trois entrées ainsi qu'une sortie de commande 24a. La structure et le fonctionnement précis de ces dispositifs de portes 23a-23d au sein du générateur d'horloge conforme à l'invention 20 seront décrits par la suite d'une manière encore plus détaillée. Les dispositifs de portes 23a-23d sont reliés en sortie par la sortie de commande 24a-24d à un amplificateur échantillonneur-bloqueur correspondant 14a-14d et sont conçus pour générer un signal de commande de mise en service correspondant Si a-S l d pour chaque amplificateur échantillonneur-bloqueur associé 14a-14d. Pour cela, chaque dispositif de portes 23a-23d est relié par une première entrée 25a-25d à la sortie du dispositif de fenêtre 22. Une deuxième entrée 26a-26d est reliée à l'entrée d'horloge 21 afin de coupler le signal d'horloge commun CLK. Une troisième entrée 27a-27d est reliée à la sortie de commande 18a-18d de chaque convertisseur analogique-numérique élémentaire 15a-15d afin de coupler le signal de commande respectif S2,a-S2d. Les dispositifs de portes logiques 23a-23d génèrent à partir des signaux CLKa-CLKd, CLK, S2a-S2d couplés par les entrées 25a-25d, 26a- 26d, 27a-27d les signaux de commande de mise en service Sla-Sld qui sont menés aux amplificateurs échantillonneurs-bloqueurs respectifs 14a-14d. Le générateur d'horloge 20 ainsi que les amplificateurs échantillonneursbloqueurs 14a-14d définissent un dispositif d'échantillonnage 28 qui, à partir du signal d'entrée analogique Vain, génère respectivement les signaux analogiques sous-échantillonnés V 1 a-V 1 d qui sont amenés aux convertisseurs analogique-numérique élémentaires respectifs 15a-15d. On décrira ci-après à l'aide de la figure 3 un premier exemple de réalisation préféré d'un dispositif de portes pour un générateur d'horloge (a), tel qu'il est représenté par exemple sur la figure 2. On prend pour hypothèse qu'il s'agit dans l'exemple de la figure 3a du dispositif de portes associé au premier chemin de convertisseur 13a, ce qui est caractérisé par l'indice `a' ajouté aux points de connexion et aux signaux. Le dispositif de portes 23a contient au total trois portes logiques individuelles, une porte ET 30 ainsi que deux portes NON-OU (en anglais = NOR) 31, 32. La porte ET 30 est reliée en entrée aux entrées 25a, 26a (l'entrée 26a correspond au point de connexion 21) afin de coupler les signaux d'horloge CLK respectivement CLKa. En sortie, la porte ET 30 est reliée à une entrée de la première porte NON-OU 31 montée en aval. La porte NON-OU 31 est reliée en sortie d'un côté à la sortie 24a du dispositif de portes logiques 23a, et d'un autre côté, à une première entrée de la deuxième porte NON-OU 32 par le biais d'une liaison à contre réaction. La deuxième entrée de la deuxième porte NON-OU 31 est reliée pour coupler le signal de commande S2a à l'entrée 27a (l'entrée 27a correspond au point de connexion 18). En sortie, la deuxième porte NON-OU 32 est reliée à la deuxième entrée de la première porte NON-OU 31. Le fonctionnement du dispositif de portes logiques 23a sera expliqué brièvement ci-après à l'aide du chronogramme de signaux illustré sur la figure 3b. Le signal d'horloge commun CLK peut par exemple être généré par une source externe de signaux d'horloge. Le signal d'horloge commun CLK est formé par exemple par l'horloge système ou l'horloge maître du convertisseur analogique-numérique. Les signaux d'horloge décalés dans le temps CLKa sont générés à partir de ce signal au moyen du dispositif de fenêtre 22. Dans le cas le plus simple, le dispositif de fenêtre 22 peut avoir la forme d'un circuit DLL 22. On pourrait également imaginer ici un circuit de retard usuel qui génère les différents signaux d'horloge décalés dans le temps 25a-25d à chaque fois avec des retards différents. Selon l'invention, il est alors mis à disposition un nouveau signal d'état S2a qui indique si la conversion analogique-numérique du convertisseur analogique- numérique élémentaire correspondant 15a est terminée. Si la conversion analogique-numérique est terminée, le convertisseur analogique-numérique élémentaire respectif émet alors comme signal d'état S2a une brève impulsion de tension 34 de la durée Ti et met ainsi la bascule RS, se composant des portes NON-OU 31, 32, dans un état qui permet un nouvel échantillonnage des signaux d'entrée analogiques Vain. Le signal de mise en service S l a est mis pendant la durée T3 à un niveau logique haut (1, en anglais High ). Dans cet état, l'amplificateur échantillonneur-bloqueur est mis en service, c'est-à-dire mis dans le mode opératoire Poursuite dans lequel le signal d'entrée analogique Va __in est écrit dans l'amplificateur échantillonneur-bloqueur correspondant. L'instant d'échantillonnage actuel est alors défini à l'état haut du signal d'horloge décalé dans le temps CLKa. Cet instant d'échantillonnage actuel est formé par le front positif 36 (lu signal d'horloge CLK lorsque le signal d'horloge décalé dans le temps CLKa a formé un niveau logique haut. Cela fait en sorte que le signal de mise en service Si a subit un changement de signal 37 simultané au prochain front montant d'horloge 36 du signal d'horloge commun CLK et est mis au niveau logique bas (0, en anglais Low ). Dans cet état, l'amplificateur échantillonneur-bloqueur est hors service, c'est-à-dire en mode opératoire Maintien. Dans le mode Maintien, le signal d'entrée analogique justement écrit dans l'amplificateur échantillonneur-bloqueur est échantillonné, amplifié de manière adéquate et transmis au convertisseur analogique-numérique élémentaire suivant. L'amplificateur échantillonneur-bloqueur reste pendant la durée T2 à l'état hors service tant que le signal de mise en service Si a présente un niveau logique bas. Le signal de mise en service Sla repasse à un niveau logique haut, à condition qu'apparaisse la prochaine impulsion 34 du signal d'état S2a provenant du convertisseur analogique-numérique élémentaire correspondant 15a. L'amplificateur échantillonneur-bloqueur et ainsi le convertisseur analogique-numérique élémentaire correspondant 15a restent donc activés pendant la durée T2 au cours de laquelle le signal de mise en service S la présente un niveau logique bas. Dans l'exemple de réalisation des figures 3a, 3b, la période de temps T2, au cours de laquelle l'amplificateur échantillonneurbloqueur 14a et ainsi le convertisseur analogique-numérique élémentaire 15a sont activés, est maximale. Les figures 4 montrent un schéma électrique d'un deuxième exemple de réalisation, également préféré, d'un dispositif de portes logiques pour un générateur d'horloge (a) ainsi que deux chronogrammes de signaux associés (b), (c). Le dispositif de portes logiques 23a sur la figure 4a représente un perfectionnement du dispositif de portes de la figure 3. A la différence de l'exemple de réalisation sur la figure 3, le dispositif de portes 23a présente ici une deuxième porte ET 33 qui est branchée en amont de la deuxième porte NON-OU 32 et est ainsi disposée entre la deuxième entrée de cette porte NON-OU 32 et l'entrée 27a. D'un côté, le signal d'état S2a est amené à la deuxième porte ET 33. Un autre signal d'horloge CLKa" décalé dans le temps est couplé à une deuxième entrée 29a de la porte ET 33. Ces deux signaux CLKa', S2a sont combinés par une fonction logique ET et le signal de sortie en résultant est amené à la deuxième entrée de la porte NON-OU montée en aval 32. Le fonctionnement de ce perfectionnement du dispositif de portes logiques 23 sera décrit ci-après brièvement à l'aide des chronogrammes de signaux des figures 4b et 4c. Un autre signal (le commande CLKa' est introduit ici en plus du signal d'état CLKa. Ce signal de commande CLKa' a la même relation de temps et la même signification que le signal d'horloge retardé CLKa, avec la différence qu'il survient plus tôt, par exemple deux cycles d'horloge ou plus avant le signal d'horloge CLKa décalé dans le temps. L'utilisation de cet état ou de ce signal de commande CLKa' est mise en oeuvre particulièrement par des convertisseurs analogique-numérique élémentaires qui fonctionnent plus ou moins irrégulièrement. Avec de tels convertisseurs analogique-numérique élémentaires, il est avantageux que la fenêtre de temps, à l'intérieur de laquelle l'amplificateur échantillonneur-bloqueur est mis en service et donc activé, ne soit pas trop grande. Sous cet aspect, ce signal de commande supplémentaire CLKa' offre une possibilité de réglage pour limiter la durée de cette fenêtre de temps. Avec des convertisseurs analogique-numérique élémentaires très rapides, cette réalisation n'est par contre pas typiquement ou au moins pas impérativement nécessaire. Avec la condition que le signal d'état S2a présente un niveau logique haut 38 (High) lorsque la conversion est hors service, la figure 4c montre cela à un instant d'échantillonnage fixe, c'est-à-dire défini, avant l'instant d'échantillonnage. Avec l'hypothèse que le signal d'état S2a est actif, à condition que le convertisseur analogique-numérique élémentaire respectif ne réalise pas de conversion, on obtient un tel circuit qui essaie d'activer l'amplificateur échantillonneur-bloqueur respectif pour une période de temps prédéfinie si le convertisseur analogique-numérique élémentaire est de nouveau prêt à activer ce signal. La figure 4c représente un état dans lequel cette condition n'est pas satisfaite, de sorte que l'amplificateur échantillonneur-bloqueur soit mis en service après que le convertisseur est de nouveau prêt à réaliser une conversion, et dans lequel donc le signal d'état S2a présente un niveau logique haut 39. Sur les chronogrammes des figures 4b et 4c est respectivement illustré le cas dans lequel le signal de mise en service Sla, qui met hors service l'amplificateur échantillonneur-bloqueur et ainsi démarre la conversion, (lors du front 37) passe du niveau logique haut à un niveau logique bas et remet ainsi à zéro le signal d'état S2a. Dans une autre réalisation, non représentée sur la figure 4, la deuxième porte ET 33 peut présenter une entrée supplémentaire qui est reliée au point de connexion 26a et est ainsi couplée de la même manière au signal d'horloge CLK commun. On définit ainsi une fenêtre de temps très précise pour l'amplificateur échantillonneur- bloqueur. Bien que la présente invention ait été décrite ci-dessus à l'aide d'exemples de réalisation préférés, elle n'est pas limitée à ces exemples, mais au contraire elle peut être modifiée à souhait sans départir de l'idée de l'invention. Ainsi, l'invention n'est pas limitée aux exemples concrets de la technique des circuits et en particulier à l'utilisation concrète des portes NON-OU respectivement portes ET. En particulier, sa réalisation peut être modifiée à souhait en employant par exemple des relations de Morgan sans départir du fonctionnement correspondant et donc de l'idée de l'invention. Bien que l'exemple de réalisation décrit sur la figure 2 soit formé de quatre chemins de convertisseur, c'est-à-dire n = 4, et que soit prévu d'une manière correspondante un nombre identique, donc n = 4 d'amplificateurs échantillonneursbloqueurs et de convertisseurs analogique-numérique élémentaires, l'invention n'est pas limitée à ce nombre, mais on peut prévoir bien sûr également moins de quatre, par exemple deux ou trois, ou plus que quatre chemins de convertisseur, amplificateurs échantillonneurs-bloqueurs et convertisseurs analogique-numérique élémentaires. Bien sûr, tout l'agencement de circuit peut être également représenté sous une forme inversée., moyennant quoi les signaux d'horloge, les signaux d'état et les signaux de commande correspondants devraient alors être modifiés d'une manière correspondante. Au lieu de définir l'instant de mise en service sur un front positif et l'instant de mise hors service sur un front négatif d'un signal correspondant, on pourrait également imaginer une logique inversée. On pourrait également imaginer de ne pas employer comme référence le signal d'horloge commun externe, mais au contraire de générer sa fonction par un autre signal d'horloge ou signal de commande qui serait généré en interne par le convertisseur analogique-numérique. LISTE DES REFERENCES 1 générateur de signal d'horloge 2 entrée d'horloge 3 sortie d'horloge 4 dispositif de fenêtre 5 porte ET convertisseur analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps 10 11 entrée de signal analogique 12 sortie de signal numérique 13a-13d chemins de convertisseur 14a-14d amplificateurs échantillonneurs-bloqueurs, circuits "Poursuite & Maintien" 15a-15d convertisseurs analogique-numérique élémentaires 16 bus de données commun 17 dispositif combinatoire, multiplexeur 18a-18d sorties de commande des convertisseurs analogique-numérique élémentaires 20 générateur d'horloge 21 entrée d'horloge 22 dispositif pour générer des signaux d'horloge décalés dans le temps 23a-23d dispositifs de portes logiques 24a-24d sorties de commande 25a-25d entrées 26a-26d entrées 27a-27d entrées 28 dispositif d'échantillonnage 29a entrée 30 porte ET 31 porte NON-OU 32 porte NON-OU 33 34 35 36 37 38 39 CLKa-CLKd CLKa' Sla-Sld S2a-S2d T Ti T2 T3 T4 CLK CLK' CLK" tl t2 Vla-Vld V2a-V2d Vain Vd out porte ET impulsion du signal d'état instant d'échantillonnage, front d'horloge front d'horloge front d'horloge niveau haut du signal d'état niveau haut du signal d'état signaux d'horloge décalés dans le temps signal d'horloge décalé dans le temps, avancé dans le temps signaux d'horloge, signaux de mise en service, signaux de commande de mise en service signaux d'état, signaux de commande durée d'une demi-période d'horloge, durée d'un signal d'horloge élémentaire période de temps du signal d'état durée pour échantillonner période de temps pour écrire (poursuite) le signal d'entrée période de temps d'une demi-période du signal d'horloge de référence (signal de l'horloge maître) signal d'horloge commun signal d'horloge décalé dans le temps signal d'horloge décalé dans le temps, signal de mise en service instant de mise en service instant de mise hors service signaux analogiques sous-échantillonnés signaux intermédiaires numériques signal d'entrée analogique signal de sortie numérique
L'invention concerne un agencement de circuit (20) pour générer des signaux de mise en service (S1a-S1d) pour commander des éléments échantillonneurs-bloqueurs (14a-14d) d'un convertisseur analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps (10), comportant une première entrée (21) pour coupler un signal d'horloge de référence commun (CLK), au moins un dispositif de fenêtre (22) pour générer des signaux d'horloge décalés dans le temps (CLKa-CLKd), dont les fenêtres de temps respectives, pendant lesquelles le signal d'horloge respectif présente un premier niveau logique, sont déduites du signal d'horloge (CLK), au moins un dispositif de portes (23a-23d) monté en aval du dispositif de fenêtre pour générer un signal de mise en service (S1a-S1d), lequel dispositif combine le signal d'horloge (CLK) à un signal d'horloge (CLKa-CLKd) et à une information supplémentaire (S2a-S2d) afin que la fenêtre de temps du signal (S1a-S1d) soit au moins plus grande que la fenêtre de temps d'un signal d'horloge (CLK).
1. Agencement de circuit (20) pour générer des signaux de mise en service (S l a-S 1 d) afin de commander des éléments échantillonneurs-bloqueurs (14a-14d) d'un convertisseur analogique-numérique à fonctionnement décalé dans le temps (10), comportant : - une première entrée (21) pour coupler un signal d'horloge de référence commun (CLK), - au moins un dispositif de fenêtre (22) pour générer des signaux d'horloge décalés dans le temps les uns par rapport aux autres (CLKa-CLKd), dont les fenêtres de temps respectives, dans lesquelles le signal d'horloge respectif (CLKa-CLKd) présente un premier niveau logique, sont déduites du signal d'horloge de référence (CLK), - au moins un dispositif de portes (23a-23d) monté en aval du dispositif de fenêtre (22) pour générer un signal de mise en service (Sla-Sld), lequel dispositif combine le signal d'horloge de référence (CLK) à un signal d'horloge correspondant décalé dans le temps (CLKa-CLKd) et à une information supplémentaire (S2a-S2d) de manière telle que la fenêtre de temps du signal de mise en service (S l a-S 1 d) soit au moins plus longue que la fenêtre de temps d'un signal d'horloge de référence. 2. Agencement de circuit selon la 1, caractérisé en ce que l'information supplémentaire (S2a-S2d) est une information d'état (S2a-S2d) sur l'état instantané de la conversion du convertisseur analogique-numérique élémentaire (15a-15d) associé à l'élément échantillonneur-bloqueur correspondant (14a-14d). 3. Agencement de circuit selon la 2, caractérisé en ce qu'il est prévu au moins une deuxième entrée (18a-18d) dans laquelle est couplé un signal d'état (S2a-S2d) qui contient l'information d'état (S2a-S2d) sur l'état de la conversion analogique-numérique actuelle correspondante. 4. Agencement de circuit selon au moins une des précédentes, caractérisé en ce que l'agencement de circuit (20) est conçu sous la forme d'ungénérateur d'horloge (20) qui présente une première entrée (21) conçue sous la forme d'une entrée d'horloge (21) afin de coupler un signal d'horloge commun (CLK) et qui présente plusieurs sorties (24a-24d) sur lesquelles on peut prélever les signaux de mise en service (S l a-S 1 d). 5. Agencement de circuit selon au moins une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de fenêtre (22) présente un circuit DLL (22). 6. Agencement de circuit selon au moins une des précédentes, 10 caractérisé en ce que le nombre de dispositifs de portes (23a-23d) correspond au nombre des signaux d'horloge décalés dans le temps les uns par rapport aux autres (CLKa-CLKd) générés par le dispositif de fenêtre (22) et/ou au nombre de signaux de mise en service (S l a-S ld). 15 7. Agencement de circuit selon au moins une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un des dispositifs de portes (23a23d) est conçu sous la forme d'une bascule (23a-23d), en particulier d'une bascule RS (23a-23d). 8. Agencement de circuit selon au moins une des précédentes, 20 caractérisé en ce qu'un dispositif de portes respectif (23a-23d) comporte plusieurs portes logiques (30-33), comportant : - au moins une première et une deuxième portes NON-OU (31, 32) dont les sorties et leur première entrée sont couplées entre elles de manière croisée et la deuxième entrée de la deuxième porte NON-OU (32) est couplée à la deuxième 25 entrée (18a), - au moins une première porte ET (30) qui est couplée en sortie à la deuxième entrée de la première porte NON-OU (31) et qui est couplée en entrée au dispositif de fenêtre (22) ainsi qu'à la première entrée (21). 30 9. Agencement de circuit selon la 8, caractérisé en ce qu'il est prévu une troisième entrée (29a) à laquelle peut être couplé un autre signal d'horloge décalé dans le temps (CLKa') déduit du signal d'horloge décalé dans le temps5(CLKa-CLKd) et synchrone à celui-ci, lequel survient dans le temps avant le signal d'horloge (CLKa-CLKd) décalé dans le temps, moyennant quoi le dispositif de portes (23a23d) tient compte de l'autre signal d'état (CLKa') lors de la génération du signal de mise en service (Sla-Sld). 10. Agencement de circuit selon la 9, caractérisé en ce qu'il est prévu une deuxième porte ET (33) qui est couplée en entrée aux deuxième et troisième entrées (18a, 29a) et en sortie à la deuxième entrée de la deuxième porte NON-OU (32). 11. Agencement de circuit selon au moins une des précédentes, caractérisé en ce qu'un dispositif de portes respectif (23a-23d) présente une porte combinée qui réunit la fonctionnalité de plusieurs portes logiques (30-33). 15 12. Agencement de circuit selon au moins une des précédentes, caractérisé en ce que la fenêtre de temps du signal de mise en service (S l a-S 1 d) spécifie la période de temps (T3) au cours de laquelle le signal d'entrée analogique est lu dans l'élément échantillonneur-bloqueur respectif (14a-14d), et/ou en ce que la fenêtre de temps du signal d'horloge de référence (CLK) spécifie la durée (T4) d'une 20 demi-période du signal d'horloge de référence (CLK). 13. Agencement de circuit selon au moins une des précédentes, caractérisé en ce que le signal d'horloge de référence (CLK) spécifie l'horloge maître ou l'horloge système de l'agencement de circuit (20) ou d'un des convertisseurs 25 analogique-numérique (10) associés à l'agencement de circuit (20). 14. Convertisseur analogique-numérique (10) à fonctionnement décalé dans le temps, comportant : - une entrée de signal (11) pour coupler un signal d'entrée analogique 30 (Vain), 10- une sortie de signal (12) pour prélever un signal de sortie numérique (Vd out) dérivé du signal d'entrée analogique (Vain) par conversion analogique-numérique, - au moins deux chemins de convertisseur (13a-13d) disposés parallèles entre eux et entre l'entrée de signal (11) et la sortie de signal (12), moyennant quoi au moins un élément d'un chemin de convertisseur respectif (13a-13d) est commandé à chaque fois par un signal de mise en service associé (S l a-S 1 d) et moyennant quoi les signaux de mise en service (S 1 a-S 1 d) présentent entre eux un décalage temporel prédéfini, - un agencement de circuit (20) selon une des précédentes pour générer des signaux de mise en service (S l a-S 1 d) afin de commander les chemins de convertisseur (13a-13d). 15. Convertisseur analogique-numérique selon la 14, caractérisé en ce que chaque chemin de convertisseur (13a-.13d) présente au moins un convertisseur analogique-numérique élémentaire (15a-15d) ainsi qu'un amplificateur échantillonneur-bloqueur (14a-14d) monté en amont de ce convertisseur analogique-numérique élémentaire (15a-15d), lequel peut être activé par un signal de mise en service respectif (Sla-S1d) et lequel reçoit ensuite le signal d'entrée (Vain) analogique présent à l'entrée de signal (11) et le transmet à chaque convertisseur analogique-numérique élémentaire associé (15a-15d) afin de générer un signal intermédiaire numérique (V2a-V2d). 16. Convertisseur analogique-numérique selon la 15, caractérisé en ce qu'il est prévu un circuit combinatoire (17), en particulier un ou plusieurs multiplexeurs (17), qui combine les signaux intermédiaires numériques (V2a-V2d) acquis à partir de la pluralité de chemins de convertisseur (13a-13d) afin de générer le signal de sortie numérique (Vd_out). 17. Convertisseur analogique-numérique selon au moins une des 14 à 16, caractérisé en ce que l'amplificateur échantillonneur-bloqueur (14a-14d) d'un chemin de convertisseur respectif (13a-13d) fait partie du convertisseur analogique-numérique élémentaire correspondant (15a-15d) de ce chemin de convertisseur (13a-13d). 18. Convertisseur analogique-numérique selon au moins une des 14 à 17, caractérisé en ce que le convertisseur analogique-numérique (10) est conçu sous la forme d'un convertisseur analogique-numérique (10) fonctionnant selon le principe des approximations successives. 19. Procédé pour faire fonctionner un agencement de circuit selon la 3, caractérisé en ce que le signal d'état (S2a-S2d) pendant la durée, au cours de laquelle la conversion respective est active, est mis à un premier niveau logique et sinon à un deuxième niveau logique. 20. Procédé pour faire fonctionner un agencement de circuit selon la 3, 15 caractérisé en ce que le signal d'état (S2a-S2d) modifie brièvement, de préférence de manière impulsionnelle, son niveau logique à chaque fois à la fin de la conversion. 21. Procédé selon au moins une des 19 ou 20, caractérisé en ce que le signal de mise en service (S l a-S 1 d) est modifié au maximum pour la durée de lecture 20 du signal d'entrée analogique (Vain) à un premier niveau logique afin d'activer un amplificateur échantillonneur-bloqueur (14a-14d). 22. Procédé selon la 21, caractérisé en ce que la fenêtre de temps, au cours de laquelle le signal de mise en service (S 1 a-S 1 d) présente un premier niveau 25 logique, définit la période de temps au cours de laquelle l'amplificateur échantillonneur-bloqueur correspondant (14a-14d) lit le signal d'entrée analogique (Vain), moyennant quoi l'amplificateur échantillonneur-bloqueur (14a-14d) est mis en service lors d'un changement de signal d'un deuxième niveau logique au premier niveau logique et est mis hors service lors d'un changement de signal du premier 30 niveau logique au deuxième niveau logique.
H
H03
H03M,H03K
H03M 1,H03K 5
H03M 1/12,H03K 5/15,H03M 1/06
FR2901054
A1
MODULE ET ENSEMBLE DE COMMUTATION COMMANDES PAR L'INTERMEDIAIRE D'UNE PEAU SOUPLE
20,071,116
La présente invention concerne un module de commutation et un ensemble de commutation, notamment pour la commande d'organes électriques, tels qu'un lève-vitre, destinés à être incorporés à des organes de garnissage intérieur de façon non proéminente. La commande d'un lève- vitre d'automobile doit permettre deux opérations, la montée et la descente d'une vitre. L'opérateur doit donc disposer de deux commandes différentes. Le document US-5 448 028 décrit un accoudoir ayant des commandes de divers accessoires électriques, notamment de lève-vitre d'une automobile, par des organes de commutation placés sous des saillies dépassant de l'accoudoir, une inscription voisine d'organes de manoeuvre indiquant à l'opéra- teur la fonction de l'organe particulier de commutation. Cette disposition a l'inconvénient de former des saillies et de pouvoir être commandée intempestivement. Le document US-6 652 128 décrit un organe de commande de commutation formé dans un élément de garnissage compre- nant un support d'une couche de mousse qui porte elle-même une peau extérieure apparente. Un organe protecteur délimite un canal dans lequel sont logés un organe de commande de commutateur et une source de lumière, la partie de peau sur-montant l'organe de manoeuvre étant traversée par des trous qui laissent passer la lumière de la source de lumière. Ainsi, ce document décrit un module de commutation comprenant un organe de manoeuvre disposé dans un organe protecteur et ayant un motif formé de trous qui constitue une marque indiquant la fonction de l'organe de manoeuvre. Pour l'opérateur, seul le motif est apparent. Il sait donc qu'il doit appuyer sur le motif pour commander l'organe de manoeuvre. Dans ce document, l'organe de manoeuvre de commutateur, qui peut appartenir à une commande de lève-vitre, est placé très près de la peau, si bien que le moindre contact avec la peau dans la région de l'organe de manoeuvre provoque le déclenchement de l'organe de manoeuvre. Par exemple, un objet posé sur l'accoudoir ou le simple appui du bras sur l'accoudoir peut provoquer une commande de l'organe de manoeuvre. L'invention a pour objet de remédier à cet inconvénient. Plus précisément, selon l'invention, il existe entre la plus petite distance entre les parois de l'organe protecteur qui contient l'organe de manoeuvre et la course que doit avoir la peau souple une relation telle que le module de commutation ne peut pas être déclenché par une pression même importante appliquée sur une grande surface. Cette relation limite pratiquement la manoeuvre de l'organe de commutation à la manoeuvre par un doigt, et empêche une manoeuvre par un organe plus grand tel que la paume de la main, le coude, etc. Plus précisément, l'invention concerne un module de commutation commandé par un organe de manoeuvre par l'intermédiaire d'une peau souple, du type qui comporte un organe de commutation porté par un support, un organe de manoeuvre de l'organe de commutation, mobile dans une plage de déplacement dans laquelle se trouve une position de déclenchement de l'organe de commutation, un organe protecteur porté par le support et disposé de part et d'autre de l'organe de manoeuvre, une peau souple disposée du côté de l'organe protecteur opposé à celui du support, l'organe protecteur délimitant un plan d'ouverture adjacent à la peau souple ; selon l'invention, si on appelle x la distance, exprimée en millimètres, comprise entre la position de déclenchement et le plan de l'ouverture, en direction perpendiculaire à ce plan, la dimension minimale, exprimée en millimètres, de l'ouverture, de part et d'autre de l'organe de manoeuvre et dans le plan de l'ouverture, est inférieure à 2[x.(40 - x)]1/2. De préférence, l'organe protecteur comporte deux parois dont l'espacement, de part et d'autre de l'organe de manoeuvre et dans le plan de l'ouverture, est inférieur ou égal à 30 mm. De préférence, la peau souple est disposée pratiquement au contact de l'organe protecteur dans le plan d'ouverture, lorsque le module est dans la position de repos de l'organe de manoeuvre. Dans un mode de réalisation, la peau souple porte une couche de mousse qui est au contact pratiquement de l'organe 5 protecteur dans la position de repos du module. Lorsque la position de déclenchement de l'organe de commutation pouvant varier sur une gamme de distances, la distance x est avantageusement déterminée à l'extrémité de cette gamme de distances la plus proche de la position de 10 repos. L'invention concerne aussi un ensemble de commutation comportant au moins deux modules selon les paragraphes précédents, comprenant un support rigide commun qui porte les deux modules et une peau souple commune qui recouvre les 15 deux modules ; la peau souple porte deux marques différentes, chaque marque étant pratiquement centrée sur un des modules et évoquant la fonction du module de commutation particulier. De préférence, l'ensemble comporte un seul organe pro- 20 tecteur pour les deux modules, l'organe protecteur comportant deux parois entre lesquelles sont disposés les organes de manoeuvre. Dans un mode de réalisation avantageux, l'ensemble comprend de la mousse autour de l'organe protecteur entre le 25 support et la peau. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation, faite en référence au dessin annexé sur lequel : 30 la figure 1 représente un module de commutation selon l'invention, destiné à un accoudoir de porte ou à une console centrale d'automobile ; la figure 2 est analogue à la figure 1 mais représente un déplacement de la peau insuffisant pour déclencher le 35 module de commutation ; et la figure 3, qui est analogue aux figures 1 et 2, représente la position de déclenchement par un doigt. La figure 1 représente un organe de garnissage d'auto-mobile qui comprend un support sensiblement rigide 10 séparé d'une peau souple 12 par un espace 14 qui est avantageusement formé d'une couche de mousse. On a aussi repré- senté une carte 16 de circuit, destinée à porter un organe de commutation décrit dans la suite. Un organe protecteur 18 est disposé sur la carte 16. Il comporte des flasques de fixation à la carte 16 et délimite un logement qui, dans l'exemple représenté, a une forme parallélépipédique et débouche du côté de la peau par une ouverture rectangulaire. La peau 12, dans cet exemple, est pratiquement au contact de l'ouverture de l'organe protecteur 18. Un organe de manoeuvre 20 est monté dans le logement de l'organe protecteur 18. Cet organe de manoeuvre 20 peut coulisser dans des ouvertures du support 10 et de la carte 16 et a des crochets 22 qui délimitent sa position de déplacement vers la peau, sous l'action d'un ressort 24 de rappel accroché à une saillie 26 du support 10. L'organe commandé de commutation porte la référence 28, et il est représenté sous forme d'un simple interrupteur. L'invention a pour objet de permettre la commande de l'organe de commutation 28 par un doigt, mais d'empêcher cette commande par un coude, la paume d'une main ou un objet de surface étendue analogue. A cet effet, on détermine une relation entre la plus petite dimension d de l'espacement des parois de l'organe protecteur 18 et la distance x que doit parcourir la peau avant de provoquer un déclenchement de l'organe de commu- tation. Il faut noter que la dimension d correspond à la plus petite dimension délimitée par l'organe protecteur 18. Par exemple, l'organe protecteur 18 peut être formé par deux cornières de grande longueur disposées perpendiculairement au plan de la figure 2 et entre lesquelles peuvent être placés plusieurs organes de commutation. Dans ce cas, on obtient un ensemble de commutation qui peut comprendre plu-sieurs organes de manoeuvre. On pourrait supposer qu'il suffit de donner à la dimension d une valeur suffisamment petite pour qu'une paume de la main ou un coude soit retenu, mais suffisamment grande pour qu'un doigt puisse passer entre les parois de l'organe protecteur. En effet, comme l'indique la figure 3, il est préférable que les parois de l'organe protecteur 18 soient suffisamment espacées pour qu'un index puisse passer entre elles. Cependant, une autre condition est nécessaire. Ainsi, dans le dispositif de commutation décrit par le document précité US-6 652 128, comme l'organe de manoeuvre est très proche de la peau, il peut être déclenché par le simple contact d'un avant-bras. Selon l'invention, la relation est telle que, si on appelle x la distance, exprimée en millimètres, comprise entre la position de déclenchement et le plan de l'ouverture, en direction perpendiculaire à ce plan, la dimension minimale d exprimée en millimètres de l'ouverture, de part et d'autre de l'organe de manoeuvre et dans le plan de l'ouverture, est inférieure à 2[x.(40 - x)]1/2. Avec cette relation, il faut un objet de courbure suffisamment grande, tel qu'un doigt, pour que le déplacement de la peau au-delà de la position de déclenchement de l'organe de commutation soit obtenu. Dans le présent mémoire, on appelle "plan de l'ouver- ture" de l'organe protecteur le plan d'une surface plane posée sur les extrémités des parois de l'organe protecteur du côté de la peau. Les extrémités des parois ne sont pas forcément rectilignes, et peuvent être par exemple crénelées ou encochées. Sur la figure 2, on a considéré que l'organe de manoeuvre avait une position de déclenchement confondue avec sa position de repos. En d'autres termes, on a supposé que dès que l'organe de manoeuvre 20 commence à être déplacé, il commande l'organe de commutation 28. Cependant, en pra- tique, il existe souvent une gamme de déplacement ou course à vide avant que l'organe de commutation 28 ne soit commandé. Dans ce cas, la distance x n'est pas la distance comprise entre la surface interne de la peau 12 et la surface extérieure de l'organe de manoeuvre 20, comme représenté sur la figure 2, mais est la distance déterminée au début de la course à vide de l'organe de manoeuvre 20. La figure 3 indique la position d'un doigt. Compte tenu de la dimension des doigts, un espacement des parois de l'organe protecteur 18 est avantageusement inférieur ou égal à 30 mm, par exemple de 24 mm. Pour que l'utilisateur sache où appliquer une pression pour commander le module de commutation, il est avantageux que la peau souple porte une marque. De préférence, chaque marque est centrée sur le module et évoque la fonction du module particulier, par exemple la montée ou la descente de la vitre. La marque peut être réalisée par impression, par gaufrage en relief, par perforation ou par tout autre opéra- tion connue de marquage. Dans un exemple, la marque est formée par déformation locale de la peau, par exemple à la position indiquée sur la figure 2. L'utilisateur voit une cavité de la peau et place un doigt dans la cavité pour commander le module. Bien qu'on ait considéré un exemple dans lequel le logement délimité dans l'organe protecteur a une forme parallélépipédique, la seule caractéristique dimensionnelle importante est la plus petite dimension de l'ouverture dans son plan. Dans ce plan, l'ouverture peut avoir un contour fermé, par exemple carré, rectangulaire, circulaire, ovale, etc. Ainsi, l'ouverture est circulaire lorsque l'organe protecteur forme un cylindre creux de section circulaire. Cependant, une forme cylindrique n'est pas indispensable, puisque le logement délimité peut par exemple être tronco-nique, évasé ou effilé. De même, dans son plan, l'ouverture peut avoir un contour ouvert, par exemple lorsqu'elle est délimitée par deux parois espacées et parallèles, comme indiqué pour l'ensemble de commutation selon l'invention. Bien qu'on ait représenté un mode de réalisation dans lequel la peau 12 est directement au contact de l'ouverture de l'organe protecteur 18, la peau peut être munie, vers l'intérieur, d'une couche de mousse. Dans ce cas, la distance x précitée doit tenir compte de la compressibilité de cette couche de mousse. Comme on l'a indiqué précédemment, il peut être avantageux de regrouper plusieurs modules de commutation. Par exemple, dans le cas d'un lève-vitre, l'opérateur souhaite soit la montée, soit la descente de la vitre. Il est donc nécessaire de disposer de deux organes de commande différents, avantageusement juxtaposés. L'invention concerne aussi un tel ensemble comprenant ainsi au moins deux modules, montés sur un support rigide sous une peau souple. Pour distinguer les deux organes de manoeuvre l'un de l'autre, la peau doit porter une marque. De préférence, chaque marque est centrée sur le module et évoque la fonction du module particulier, par exemple la montée ou la descente de la vitre. La marque peut être réalisée par impression, par gaufrage en relief, par perforation ou par tout autre opération connue de marquage. Bien qu'on ait décrit l'invention dans son application à un lève-vitre d'automobile, parce qu'un tel organe, lors-qu'il est placé sur un accoudoir, risque beaucoup de subir un contact intempestif, l'invention s'applique à la commande de n'importe quel organe de commande, par exemple un organe de commande dont un déplacement d'une première amplitude provoque une première commande et un déplacement de plus grande amplitude provoque une seconde commande. En outre, bien qu'on ait appelé "module" le dispositif selon l'invention parce qu'il est avantageusement utilisé en deux exemplaires dans le cas d'une commande de lève-vitre, un tel "module" peut être utilisé seul comme organe de commande d'un seul organe électrique ou autre. Bien qu'on ait représenté un mode de réalisation dans lequel un organe de manoeuvre 20 actionne le bouton de commande d'un interrupteur 28, l'organe de manoeuvre peut être constitué par le bouton de commande lui-même
L'invention concerne un module de commutation.Elle se rapporte à un module de commutation commandé par un organe de manoeuvre par l'intermédiaire d'une peau souple, et qui comporte un organe de commutation (28), un organe de manoeuvre (20) mobile dans une plage de déplacement dans laquelle se trouve une position de déclenchement de l'organe de commutation (28), un organe protecteur (18) disposé de part et d'autre de l'organe de manoeuvre (20), et une peau souple (12), l'organe protecteur (18) délimitant un plan d'ouverture adjacent à la peau souple (12). Si on appelle x la distance comprise entre la position de déclenchement et le plan de l'ouverture, la dimension minimale de l'ouverture, de part et d'autre de l'organe de manoeuvre, est inférieure à 2[x.(40 - x)]<1/2>.Application aux commandes de lève-vitre d'automobile.
1. Module de commutation commandé par un organe de manoeuvre par l'intermédiaire d'une peau souple, du type qui comporte un organe de commutation (28) porté par un support (10, 16), un organe de manoeuvre (20) de l'organe de commutation (28), mobile dans une plage de déplacement dans laquelle se trouve une position de déclenchement de l'organe de commutation (28), un organe protecteur (18) porté par le support (10, 16) et disposé de part et d'autre de l'organe de manoeuvre (20), une peau souple (12) disposée du côté de l'organe protecteur (18) opposé à celui du support (10, 16), l'organe protecteur (18) délimitant un plan d'ouverture adjacent à la peau souple (12), caractérisé en ce que, si on appelle x la distance, exprimée en millimètres, comprise entre la position de déclenchement et le plan de l'ouverture, en direction perpendiculaire à ce plan, la dimension minimale exprimée en millimètres de l'ouverture, de part et d'autre de l'organe de manoeuvre et dans le plan de l'ouverture, est inférieure à 2[x.(40 - x)]1/2. 2. Module selon la 1, caractérisé en ce que l'organe protecteur (18) comporte deux parois dont l'espacement, de part et d'autre de l'organe de manoeuvre (20) et dans le plan de l'ouverture, est inférieur ou égal à 30 mm. 3. Module selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la peau souple (12) est disposée pratiquement au contact de l'organe protecteur (18) dans le plan de l'ouverture, lorsque le module est dans la position de repos de l'organe de manoeuvre (20). 4. Module selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la peau souple (12) porte une couche de mousse qui est au contact pratiquement de l'organe protecteur (18) dans la position de repos du module. 5. Module selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la position de déclenchement de l'organe de commutation (28) peut varier sur une gamme de distances, caractérisé en ce que la distance x estdéterminée à l'extrémité de cette gamme de distances la plus proche de la position de repos. 6. Ensemble de commutation comportant au moins deux modules selon l'une quelconque des précé- dentes, comprenant un support rigide commun (10, 16) qui porte les deux modules et une peau souple commune (12) qui recouvre les deux modules, caractérisé en ce que la peau souple (12) porte deux marques différentes, chaque marque étant pratiquement centrée sur un des modules et évoquant la fonction du module de commutation particulier. 7. Ensemble selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte un seul organe protecteur (18) pour les deux modules, l'organe protecteur (18) comportant deux parois entre lesquelles sont disposés les organes de manoeuvre (20). 8. Ensemble selon l'une des 6 et 7, caractérisé en ce qu'il comprend de la mousse (14) autour de l'organe protecteur (18) entre le support (10, 16) et la peau (12).
H
H01
H01H
H01H 13
H01H 13/50,H01H 13/702
FR2898985
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE DETERMINATION DE L'ETAT DE SANTE DE MOYENS DE STOCKAGE D'ENERGIE ELECTRIQUE.
20,070,928
Procédé et système de détermination de l'état de santé de moyens de stockaqe d'énergie électrique. La présente invention concerne un procédé de détermination de l'état de santé de moyens de stockage d'énergie électrique pour véhicule. L'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique, par exemple constitués d'une batterie, peut être défini comme le ratio de la capacité maximale de décharge réelle sur la capacité maximale de décharge nominale. Ce ratio est représentatif de leur état d'usure et intervient dans l'état de charge maximal réel des moyens de stockage d'énergie électrique. Le rôle central des moyens de stockage d'énergie électrique dans un véhicule nécessite de connaître leur état de santé pour des questions de fonctionnement satisfaisant du véhicule puisqu'ils participent notamment au fonctionnement des moyens de motorisation thermique, hybride ou électrique du véhicule par exemple. Il est également nécessaire de connaître leur état de santé pour des questions de sécurité car ils peuvent alimenter en énergie électrique des dispositifs de commande de systèmes de freinages ou de direction par exemple. Il est. connu dans l'état de la technique des systèmes de détermination de l'état de santé de batterie. D'une manière générale, ces 20 systèmes appartiennent à deux classes différentes. La première classe de systèmes comprend des systèmes qui affectent le fonctionnement de la batterie dont ils déterminent l'état de santé. On peut par exemple citer les systèmes qui nécessitent la décharge complète de la batterie pour calculer son état de santé. 25 La seconde classe de systèmes comprend des systèmes qui déterminent l'état de santé de la batterie par une séquence de tests longue et/ou complexe. Par exemple, certains systèmes de cette classe calculent l'état de santé de la batterie en déterminant des caractéristiques fréquentielles de son impédance interne. Or ce type de détermination nécessite de manière 30 générale des processus de traitement de données coûteux en temps de calcul de sorte qu'il est difficile de les mettre en oeuvre pour déterminer rapidement l'état de santé de la batterie à moins d'utiliser par exemple un microprocesseur embarqué à forte capacité de calcul. Le but de la présente invention est de résoudre les problèmes susmentionnés en proposant un procédé de détermination de l'état de santé de moyens de stockage d'énergie électrique pour véhicule ne dégradant pas leur fonctionnement et qui soient rapides et fiables. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de détermination de l'état de santé de moyens de stockage d'énergie électrique de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes: - d'application d'un moins un courant d'excitation aux moyens de stockage d'énergie électrique ; -d'acquisition de la réponse en tension des moyens de stockage d'énergie électrique au ou à chaque courant d'excitation qui leur est appliqué; - de détermination d'une dérivée première et d'une dérivée seconde de ladite réponse en tension au courant d'excitation; et - de détermination de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique en fonction des dérivées première et seconde déterminées de la réponse en tension au courant d'excitation. Selon d'autres modes de réalisation : - l'étape de détermination de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique comprend : - une première étape de calcul de paramètres d'au moins une droite passant par le point d'instant d'origine de la courbe de la dérivée seconde en fonction de la dérivée première ; et - une seconde étape de calcul de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique en fonction des paramètres déterminés de la au moins une droite ; - la au moins une droite est la tangente à ladite courbe au point d'instant d'origine ; - la au moins une droite passe en outre par un second point de ladite courbe tel que la dérivée première de ce second point est strictement supérieure à celle du point d'instant d'origine ; -le second point de ladite courbe est le point de ladite courbe le plus proche temporellement du point de l'instant d'origine tel que la dérivée première de ce second point est strictement supérieure à celle du point d'instant d'origine ; - la première étape de calcul des paramètres de la au moins une droite comprend une étape de détermination d'un ratio signal sur bruit de ladite courbe, et le second point appartient en outre à une portion de ladite courbe dont le ratio signal sur bruit est inférieur à une valeur prédéterminée ; - la seconde étape de calcul de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique comprend : -. une troisième étape de calcul, pour la ou chaque droite, d'un indice représentatif de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique ; et - une quatrième étape de calcul de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique en fonction des indices calculés ; - la troisième étape de calcul de l'indice d'état de santé de la droite consiste à calculer celui-ci selon la relation : IES = aX+b/P où IES est l'indice d'état de santé, P est la pente de la au moins une droite, X est l'abscisse à l'origine de celle-ci, et a et b sont des paramètres prédéterminés ; -a=0etb=-1 ; - la quatrième étape de calcul de l'état de santé en fonction des indices comprend : - une étape de sélection d'un indice parmi les indices calculés ; et - une étape de calcul de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique en évaluant, pour l'indice sélectionné, une cartographie prédéterminée de valeurs d'état de santé en fonction de valeurs d'indice ; - il comprend en outre une étape de mémorisation d'au moins une détermination antérieure de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique, et l'étape de détermination de l'état de santé de moyens de stockage d'énergie électrique détermine ce dernier en fonction de la au moins une détermination antérieure mémorisée ; 4 - le au moins un courant est un premier courant et un second courant d'excitation associés à une première cartographie biunivoque prédéterminée de valeurs d'état de santé en fonction de valeurs d'indice et à une seconde cartographie prédéterminée de valeurs d'état de santé en fonction de valeurs d'indice respectivement, en ce que l'étape de détermination de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique détermine un premier état de santé pour le premier courant en fonction de la première cartographie, et l'étape de détermination de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique détermine un second état de santé pour le second courant en fonction d'une portion biunivoque de la seconde cartographie, cette portion biunivoque étant sélectionnée en fonction du premier état de santé déterminé ; et - le au moins un courant d'excitation est un courant de décharge des moyens de stockage d'énergie électrique. L'invention a également pour objet un système de détermination de l'état de santé de moyens de stockage d'énergie électrique de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens d'application d'au moins un courant d'excitation aux moyens de stockage d'énergie électrique ; des moyens d'acquisition de la réponse en tension des moyens de stockage d'énergie électrique au ou à chaque courant d'excitation qui leur est appliqué; - des moyens de détermination d'une dérivée première et d'une dérivée seconde de ladite réponse en tension au courant d'excitation; et -des moyens de détermination de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique en fonction des dérivées première et seconde déterminées. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les 30 dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique du système de détermination selon l'invention associé à des moyens de stockage d'énergie électrique. - la figure 2 est une courbe de la variation de la dérivé seconde en fonction de la variation de la dérivé première d'une partie prédéterminée d'une réponse en tension aux bornes des moyens de stockage à un créneau de courant de décharge et la tangente à l'origine de cette courbe ; - la figure 3 est une portion agrandie de la courbe de la figure 2 ; - la figure 4 est une portion agrandie d'une autre courbe de variation de la dérivée seconde en fonction de la dérivée première ; - la figure 5 est une cartographie bijective d'états de santé en fonction d'indices d'état de santé, utilisée par les moyens de comparaison entrant dans la constitution du système de la figure 1 ; et - la figure 6 est une cartographie non bijective d'états de santé en fonction d'indices d'état de santé, utilisée par les moyens de comparaison entrant dans la constitution du système de la figure 1. On a illustré sur la figure 1, un système de détermination de l'état de santé de moyens 10 de stockage d'énergie électrique, par exemple une batterie du type plomb-acide liquide. Le système de détermination comprend, raccordés aux bornes A, B des moyens 10 de stockage, des moyens 12 de décharge des moyens 10 de stockage. Les moyens 12 de décharge sont propres à exciter les moyens 10 de stockage en consommant un courant de décharge prédéterminé IO sous forme de créneau de courant de durée prédéterminée, par exemple 25 secondes. De manière avantageuse, la durée du créneau du courant de décharge est une fonction décroissante de l'amplitude du créneau. De préférence, le courant IO est relativement faible par rapport au courant de décharge maximum que peuvent fournir les moyens 10 de stockage afin de ne pas appliquer de contraintes trop fortes à ces derniers entraînant une dégradation de ceux-ci. Par exemple, le courant IO est compris dans la plage [3A ; 60A]. Le système de détermination comprend en outre des moyens 14 d'acquisition raccordés aux moyens 10 de stockage et synchronisés sur les moyens 12 de décharge. Les moyens 14 d'acquisition sont adaptés pour acquérir au moins une caractéristique dynamique de la réponse en tension des moyens 10 de stockage au courant de décharge des moyens 12 de décharge. Plus particulièrement, les moyens 14 d'acquisition comprennent des moyens 16 de mesure de tension adaptés pour mesurer une réponse en tension V aux bornes des moyens 10 de stockage à l'application du courant de décharge, pour appliquer un filtrage passe-bas à la réponse en tension mesurée, de préférence avec une fréquence de coupure fc sensiblement égale à 5 Hz, et pour échantillonner cette réponse filtrée selon une période d'échantillonnage prédéterminée Te, par exemple égale à 20 millisecondes. Les moyens 16 de mesure de la réponse en tension comprennent par exemple un capteur de tension classique pour mesurer de façon continue la tension aux bornes des moyens 10 de stockage, un filtre passe-bas analogique raccordé à la sortie du capteur et un convertisseur analogique/numérique raccordé à la sortie du filtre et qui échantillonne la tension continue filtrée selon la période Te. Les moyens 14 d'acquisition comprennent également des moyens 18 de détermination d'une dérivée temporelle première dV/dt et d'une dérivée temporelle seconde d2V/dt2 de la réponse numérique en tension V acquise par les moyens 16 de mesure. Les moyens 18 de détermination des dérivées temporelles sont adaptés pour calculer celles-ci selon les relations : dk n dV (kTe) = v(kTe) ù V((k ù n)Te) (1) dt nTe 2 d2V dt (kTe) ù dt2 ((k ù n)Te) Vk 2n, 2 (kTe) _ (2) dt nTe où kTe est le k'éme instant d'échantillonnage et n est un entier prédéterminé dépendant de l'amplitude du créneau appliqué aux moyens 10 de stockage comme cela sera expliqué plus en détail par la suite. Les moyens 18 de détermination des dérivées comprennent par exemple deux filtres numériques identiques de dérivation temporelle agencés en série. L'entrée du premier filtre est connectée à la sortie des moyens 16 de mesure et reçoit la tension V échantillonnée, la sortie de ce premier filtre constituant ainsi la dérivée première de la réponse en tension mesurée aux bornes des moyens 10 de stockage. La sortie du premier filtre est connectée à l'entrée du second filtre dont la sortie constitue ainsi la dérivée seconde de cette réponse. Un autre mode de réalisation des moyens 14 d'acquisition comprend deux filtres analogiques capacitifs branchés aux bornes des moyens 10 de stockage pour acquérir les dérivées première et seconde de la réponse en tension qu'ils délivrent à un convertisseur analogique/numérique pour l'échantillonnage de celles-ci pour un usage ultérieur. Les dérivées première dV/dt et seconde d2V/dt2 sont délivrées à des moyens 20 de détermination de l'état de santé des moyens 10 de stockage en 10 fonction de celles-ci. Les moyens 20 de détermination de l'état de santé comprennent des moyens 22 de traitement adaptés pour déterminer la pente P et l'abscisse X d'une droite passant par le point d'instant d'origine t1 de la courbe de variation de la dérivée seconde en fonction de la dérivée première. Le point d'instant 15 d'origine t1 correspond au premier instant d'échantillonnage t1=2nTe pour lequel la dérivée seconde est calculée. La figure 2 est un exemple de courbe d2V/dt2(kTe) = C(dV/dt(kTe)) de la variation de la dérivée seconde en fonction de la variation de la dérivée première de la réponse en tension. 20 Dans une première variante illustrée à la figure 2, les moyens 22 déterminent la droite comme étant la tangente à la courbe C à l'instant t1, c'est-à-dire comme étant la droite passant par les points des deux premiers instants tl=2nTe et t2=(2n+1)Te de la courbe C. Dans une seconde variante, illustrée à la figure 3 qui est une portion 25 agrandie de la courbe C au niveau de l'instant t1, les moyens 22 sont propres à déterminer la droite passant par le point d'instant d'origine t1 et le premier point tel que la valeur dV(kTe)/dt associée de la dérivée première est inférieure ou égale à la valeur dV(2nTe)/dt de la dérivée première associée à l'instant d'origine t1. Dans l'exemple de la figure 3, il s'agit du point de la courbe C 30 associé au troisième instant t3=(2n+2)Te, la valeur de la dérivée première associée à l'instant t2=(2n+1)Te étant inférieure à celle associée à l'instant t1. Cette variante permet ainsi de s'affranchir de valeurs aberrantes des dérivées, comme celles de l'instant t2, par exemple provoquées par un bruit de mesure. En se référant de nouveau à la figure 1, les moyens 20 de détermination comprennent des moyens 24 de détermination d'un indice d'état de santé IES, qui reçoivent en entrée la pente P et l'abscisse à l'origine X des moyens 18. Les moyens 24 de détermination de l'indice d'état de santé sont adaptés pour déterminer l'indice d'état de santé IES en fonction la pente P et l'abscisse à l'origine X selon la relation prédéterminée : IES = a.X + b/P où a et b sont des paramètres prédéterminés mémorisés par exemple dans les moyens 24 de détermination de l'indice d'état de santé. De préférence, a = 0 et 10 b = -1. Les moyens 20 de détermination de l'état de santé comprennent en outre des moyens 26 de comparaison recevant en entrée l'indice d'état de santé IES déterminé par les moyens 24. Ces moyens 26 de comparaison sont propres à comparer l'indice d'état de santé IES à une cartographie 15 prédéterminée d'états de santé pour déterminer l'état de santé ES des moyens 10 de stockage d'énergie électrique. La cartographie est par exemple mise en oeuvre au moyen d'une table de correspondance ou de moyens d'interpolation comme cela est connu en soi dans l'état de la technique. Dans un autre mode de réalisation, les moyens 22 sont propres à 20 sélectionner N points de la courbe d2V/dt2(kTe) = C(dV/dt(kTe)) les plus proches du point d'instant d'origine t1, où N est un entier prédéterminé, tels que la valeur de la dérivée première dV(kTe)/dt associée à chacun des points sélectionnés est inférieure ou égale à celle dV(2nTe)/dt associée à l'instant d'origine t1. 25 Les moyens 22 calculent les paramètres X et P des droites passant respectivement par le point d'instant d'origine t1 et les N points sélectionnés. Les moyens 24 sont alors adaptés pour calculer un indice d'état de santé intermédiaire pour chacune des droites associées aux N points sélectionnés, d'une manière identique à celle décrite précédemment. De préférence, lorsque 30 l'amplitude du courant de décharge est supérieure à 10A, N=10, et sinon N=4. Dans ce mode de réalisation, les moyens 24 de détermination de l'indice d'état de santé déterminent ce dernier comme étant le minimum des indices d'état de santé intermédiaires calculés. Comme cela est illustré à la figure 4 où N est égal à quatre. Les moyens 22 sélectionnent les quatre points correspondants aux quatre instants suivants l'instant t1 car chacune des valeurs de la dérivée première qui leur est associée est inférieure ou égale à celle associée à l'instant t1. Les moyens 22 calculent les paramètres X et P de chacune des droites passant par le point associé à l'instant t1 et un des points sélectionnés. Les moyens 24 calculent alors en fonction des paramètres des droites des indices d'état de santé intermédiaires IES12, IES13, IES14 respectifs et déterminent l'indice d'état de santé selon la relation IES = min(IES12, IES13, IES14). En variante, les moyens 22 sont propres à calculer un ratio signal sur bruit de la courbe d2V/dt2(kTe) = C(dV/dt(kTe)). Plutôt que de sélectionner les N points les plus proches du point d'instant d'origine t1, les moyens 22 sélectionnent les N points dans une portion de la courbe C dont le ratio signal sur bruit est inférieur à une valeur prédéterminée. La figure 5 est un exemple d'une cartographie bijective d'états de santé en fonction de l'indice d'état de santé. Il s'agit d'une courbe expérimentale, déterminée lors d'une étude antérieure, de l'état de santé ES en fonction de l'indice d'état de santé IES pour un créneau de courant de décharge d'amplitude de 3A appliqué à une batterie . du type plomb-acide liquide présentant à l'instant d'application du créneau de courant de décharge un état de charge sensiblement égal à 100%. Cette courbe illustre le fait qu'il existe pour le créneau de courant susmentionné une relation bijective entre l'indice IES et l'état de santé ES. Ceci permet de déterminer de façon biunivoque, et donc de manière simple, l'état de santé en fonction de l'indice d'état de santé. Toutefois, on observe que la détermination de l'état de santé ES des moyens 10 de stockage peut s'avérer imprécise lorsqu'un créneau de faible amplitude est utilisé. L'utilisation de courant de décharge d'amplitude plus élevée permet une détermination plus précise de l'état de santé ES des moyens 10 de stockage d'énergie électrique. Or, pour de tels courants, la relation entre l'état de santé ES et l'indice d'état de santé IES peut devenir non bijective, de sorte que des tests supplémentaires sont nécessaires pour déterminer l'état de santé en fonction de l'indice d'état de santé. La figure 6 est un exemple de cartographie non bijective d'états de santé ES en fonction d'indices d'état de santé IES. Il s'agit d'une courbe expérimentale, déterminée lors de l'étude antérieure, de l'état de santé ES en fonction de l'indice d'état de santé IES pour un créneau de courant de décharge d'amplitude de 12A appliqué à une batterie du type plomb-acide liquide présentant à l'instant d'application du créneau de courant de décharge un état de charge sensiblement égal à 100 /x. La courbe P de cartographie comprend deux portions bijectives P1 et P2. II est donc associé à chaque valeur d'indice d'état de santé IES deux valeurs de l'état de santé ES. Toutefois, la courbe P est paramétrée par l'état d'usure des moyens 10 de stockage selon le sens des flèches illustrées sur la figure 6. La courbe P est donc paramétrée en fonction du temps. Dans une première variante, les moyens 26 de comparaison sont propres à mémoriser l'historique des états de santé précédemment déterminés de sorte que la portion de la courbe P déjà parcourue est connue. Les moyens 26 de comparaison sélectionnent ainsi la bonne valeur d'état de santé parmi les deux valeurs possibles en fonction de la portion de courbe déjà parcourue. Dans une seconde variante, un premier courant de décharge associé à une cartographie bijective, comme celle illustrée à la figure 5, est appliqué aux moyens 10 de stockage par les moyens 12 de décharge. Les moyens 20 déterminent un premier indice d'état de santé IES1 et un état de santé ES1 en fonction du prernier indice IES1 à l'aide de la cartographie bijective, comme cela a été décrit précédemment. Un second courant de décharge associé à une cartographie non bijective comme celle illustrée à la figure 6 est ensuite appliqué par les moyens 12 de décharge aux moyens 10 de stockage. Les moyens 20 déterminent alors un second indice d'état de santé IES2. Les moyens 26 de comparaison sont en outre adaptés pour sélectionner la portion bijective de la cartographie non bijective associée au premier état de santé ES1 déterminé, comme cela est illustré sur la figure 6 dans laquelle la portion P1 est sélectionnée. Les moyens 26 de comparaison utilisent alors ensuite la portion de courbe sélectionnée pour déterminer l'état de santé final en fonction du second indice d'état de santé IES2 calculé. Lors de l'étude antérieure, pour un courant de décharge donné, plusieurs essais sont réalisés en faisant varier l'entier n utilisé pour calculer les dérivées première et seconde selon les relations (1) et (2) et plusieurs cartographies sont ainsi déterminées. On observe que ce nombre n croit avec l'amplitude du courant de créneau. La cartographie qui donne les estimations de l'état de santé les plus précises est alors finalement sélectionnée, ainsi que le nombre n qui lui est associé. Le nombre n utilisé par les moyens 18 de détermination des dérivées première et seconde est celui associé à la cartographie utilisée par les moyens 22 de comparaison. Une cartographie d'états de santé ES en fonction d'indices d'états de santé IES dépend de l'état de charge des moyens 10 de stockage dont il convient de connaître la valeur pour utiliser de manière satisfaisante la cartographie. En se référant de nouveau à la figure 1, le système de détermination comprend des moyens 28 de déclenchement de la détermination de l'état de santé des moyens 10 de stockage. Les moyens 28 sont adaptés pour déterminer l'état de charge des moyens 10 de stockage et pour déclencher la détermination de l'état de santé de ceux-ci lorsque au moins l'état de charge déterminé est égal à l'état de charge associé à la cartographie. Les moyens 28 commandent notamment les moyens 12 d'application du courant de décharge pour que ceux-ci appliquent aux moyens 10 de stockage le courant de décharge associé à la cartographie. Les moyens 28 commandent également les moyens 14 d'acquisition pour qu'ils acquièrent la réponse en tension au courant appliqués et calculent les dérivées temporelles première et seconde de cette réponse en fonction de l'entier n associé à la cartographie. Un autre mode de réalisation consiste à utiliser un ensemble prédéterminé de cartographies, chacune associée à un état de charge prédéterminé des moyens 10 de stockage. Les moyens 28 de déclenchement sont alors adaptés pour déterminer l'état de charge des moyens 10 de stockage et sélectionner la cartographie correspondante et la délivrer aux moyens 22 de comparaison. En variante, une cartographie est également déterminée lors de l'étude antérieure en fonction de la température des moyens 10 de stockage d'énergie électrique. Ceux-ci sont associés à un capteur de température et les moyens 28 déclenchent la détermination de l'état de santé des moyens 10 de stockage d'énergie électrique lorsque en outre la température mesurée de ceux-ci correspond à la température associée à la cartographie ou bien les moyens 28 de déclenchement sélectionnent une cartographie de l'ensemble prédéterminé de cartographie correspondant en outre à la température mesurée. Les moyens 28 de déclenchement sont en outre adaptés pour déclencher la détermination de l'état de santé périodiquement et/ou régulièrement, par exemple à intervalles réguliers ou lorsqu'un nombre prédéterminé de kilomètres a été parcouru par le véhicule depuis la dernière détermination de l'état de santé des moyens 10 de stockage. Le système de détermination selon l'invention est applicable à des moyens de stockage d'énergie équipant des véhicules par exemple automobile, motocycle, du type thermique, hybride ou électrique, ou autres
La présente invention concerne un système de détermination de l'état de santé de moyens (10) de stockage d'énergie électrique pour véhicule.Ce système comprend des moyens (12) d'application d'au moins un courant d'excitation aux moyens de stockage d'énergie électrique, des moyens (16) d'acquisition de la réponse en tension des moyens de stockage d'énergie électrique au ou à chaque courant d'excitation qui leur est appliqué, des moyens (18) de détermination d'une dérivée première et d'une dérivée seconde de ladite réponse en tension au courant d'excitation, et des moyens (20) de détermination de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique en fonction des dérivées première et seconde déterminées.
1. Procédé de détermination de l'état de santé de moyens de stockage d'énergie électrique de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes: - d'application d'un moins un courant d'excitation aux moyens de stockage d'énergie électrique ; - d'acquisition de la réponse en tension des moyens de stockage d'énergie électrique au ou à chaque courant d'excitation qui leur est appliqué; - de détermination d'une dérivée première et d'une dérivée seconde de ladite réponse en tension au courant d'excitation; et - de détermination de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique en fonction des dérivées première et seconde déterminées de la réponse en tension au courant d'excitation. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de détermination de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique comprend : - une première étape de calcul de paramètres d'au moins une droite passant par le point d'instant d'origine de la courbe de la dérivée seconde en fonction de la dérivée première ; et - une seconde étape de calcul de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique en fonction des paramètres déterminés de la au moins une droite. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la au moins une droite est la tangente à ladite courbe au point d'instant d'origine. 4. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la au moins une droite passe en outre par un second point de ladite courbe tel que la dérivée première de ce second point est strictement supérieure à celle du point d'instant d'origine. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le second point de ladite courbe est le point de ladite courbe le plus proche temporellement du point de l'instant d'origine tel que la dérivée première de ce second point est strictement supérieure à celle du point d'instant d'origine. 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la première étape de calcul des paramètres de la au moins une droite comprend une étape de détermination d'un ratio signal sur bruit de ladite courbe, et en ce que le second point appartient en outre à une portion de ladite courbe dont le ratio signal sur bruit est inférieur à une valeur prédéterminée. 7. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que la seconde étape de calcul de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique comprend : - une troisième étape de calcul, pour la ou chaque droite, d'un indice représentatif de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique ; et - une quatrième étape de calcul de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique en fonction des indices calculés. 10. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la troisième étape de calcul de l'indice d'état de santé de la droite consiste à calculer celui-ci :selon la relation : IES = aX+b/P où IES est l'indice d'état de santé, P est la pente de la au moins une droite, X est l'abscisse à l'origine de celle-ci, et a et b sont des paramètres prédéterminés. 11. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que a = 0 et b = -1. 12. Procédé selon la 7, 8 ou 9, caractérisé en ce que la quatrième étape de calcul de l'état de santé en fonction des indices comprend : - une étape de sélection d'un indice parmi les indices calculés ; et - une étape de calcul de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique en évaluant, pour l'indice sélectionné, une cartographie prédéterminée de valeurs d'état de santé en fonction de valeurs d'indice. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de mémorisation d'au moins une détermination antérieure de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique, et en ce que l'étape de détermination de l'état de santé de 15 moyens de stockage d'énergie électrique détermine ce dernier en fonction de la au moins une détermination antérieure mémorisée. 12. Procédé selon les 10 et 11, caractérisé en ce que le au moins un courant est un premier courant et un second courant d'excitation associés à une première cartographie biunivoque prédéterminée de valeurs d'état de santé en fonction de valeurs d'indice et à une seconde cartographie prédéterminée de valeurs d'état de santé en fonction de valeurs d'indice respectivement, en ce que l'étape de détermination de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique détermine un premier état de santé pour le premier courant en fonction de la première cartographie, et en ce que l'étape de détermination de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique détermine un second état de santé pour le second courant en fonction d'une portion biunivoque de la seconde cartographie, cette portion biunivoque étant sélectionnée en fonction du premier état de santé déterminé. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le au moins un courant d'excitation est un courant de décharge des moyens de stockage d'énergie électrique. 14. Système de détermination de l'état de santé de moyens (10) de stockage d'énergie électrique de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens (12) d'application d'au moins un courant d'excitation aux moyens de stockage d'énergie électrique ; - des moyens (16) d'acquisition de la réponse en tension des moyens de stockage d'énergie électrique au ou à chaque courant d'excitation qui leur est appliqué; - des moyens (18) de détermination d'une dérivée première et d'une dérivée seconde de ladite réponse en tension au courant d'excitation; et - des moyens (20) de détermination de l'état de santé des moyens de stockage d'énergie électrique en fonction des dérivées première et seconde déterminées.
G
G01
G01R
G01R 31
G01R 31/36
FR2891398
A1
MEMOIRE NON VOLATILE REPROGRAMMABLE
20,070,330
Domaine de l'invention La présente invention concerne une mémoire non vola-tile et plus particulièrement un point mémoire reprogrammable. Exposé de l'art antérieur Les figures 1 et 2 sont respectivement une vue de dessus et une vue en coupe d'un point mémoire non volatil. Ce point mémoire est décrit dans la demande internationale WO 03/088366 de la demanderesse. Ce point mémoire est formé dans et au-dessus d'un substrat semiconducteur 1, par exemple en sili- cium faiblement dopé de type P. Deux caissons 2 et 3 dopés de type N sont formés respectivement sur la gauche et la droite en figure 2. Une grille flottante 5, par exemple en silicium polycristallin, est placée sur le substrat 1. La grille flottante 5 comprend une portion 6 sensiblement annulaire placée au- dessus du caisson 2 et qui se prolonge par une portion rectiligne 7 dont l'extrémité est placée au-dessus du caisson 3. La grille flottante 5 est isolée du substrat par une fine couche isolante 8, par exemple d'oxyde de silicium. Une zone 10 forte-ment dopée de type P est placée en surface du caisson N 2 à l'intérieur de la portion annulaire 6 en vue de dessus. Une zone 11 fortement dopée de type P est placée en surface du caisson N 2 tout autour de la portion annulaire 6 en vue de dessus. Une zone de contact de caisson 15 fortement dopée de type N est placée en surface du caisson N 2. De même, une zone de contact de caisson 16 fortement dopée de type N est formée en surface du caisson N 3 sur la droite de ce dernier. Une zone 17 fortement dopée de type P est formée en surface du caisson N 3 sur la gauche de la zone N+ 16 et tout autour, en vue de dessus, de la portion rectiligne 7 de la grille flottante 5. Les caissons N 2 et 3 sont entourés d'une zone isolante formée dans la partie supérieure du substrat 1. Trois portions 20, 21 et 22 de cette zone isolante sont visibles respectivement à gauche du caisson 2, entre les caissons 2 et 3 et à droite du caisson 3. De plus, la zone N+ 15 et la zone P+ 11 sont séparées par une zone isolante 23 formée dans la partie supérieure du caisson N 2. Les zones fortement dopées 10, 11, 15, 16 et 17, ainsi que la grille flottante 5 sont recouvertes de couches de siliciure non représentées. La figure 3 est un schéma électrique équivalent du point mémoire des figures 1 et 2. La portion annulaire 6 de la grille flottante 5 constitue la grille d'un transistor à canal P (PMOS) Ti. Les zones P+ 10 et 11 constituent respectivement une zone de drain D et une zone de source S. Le caisson N 2 constitue le "substrat" B du transistor Ti. L'extrémité de la portion rectiligne 7 de la grille flottante 5 constitue la grille d'un transistor PMOS T2. La zone P+ 17 est à la fois la zone de source et la zone de drain du transistor T2. Les zones de source et de drain sont court-circuitées et reliées au substrat du transistor T2, constitué par le caisson N 3, par l'intermédiaire de la couche de siliciure recouvrant les zones P+ 16 et N+ 17. Le caisson N 3 et les zones P+ 16 et N+ 17 constituent une électrode de commande C du point mémoire. Les grilles des transistors PMOS Ti et T2 sont reliées par l'intermédiaire de la portion 7 de grille flottante. Les références B, D, S et C ont été reportées en figure 2 par souci de clarté. La programmation ou l'effacement du point mémoire consiste respectivement à injecter des charges électriques dans la grille flottante 5 ou à les éliminer. Les procédés de programmation, d'effacement et de lecture d'un tel point mémoire sont décrits en détail dans la demande internationale susmentionnée. Un problème bien connu des points mémoires non volatils est la "fuite" des charges stockées dans la grille flottante. Dans l'exemple de point mémoire décrit précédemment, les charges stockées dans la grille flottante 5 ont tendance à passer, par effet tunnel, à travers la couche isolante 8 vers les régions semiconductrices des transistors T1 et T2. Ces fuites de charge par effet tunnel sont d'autant plus importantes que la couche isolante 8 est mince. De plus, les multiples programmations et effacements de tels points mémoire ont pour effet de détériorer la qualité de la fine couche isolante 8 et d'augmenter encore davantage les fuites par effet tunnel. Résumé de l'invention Un objet de la présente invention est de prévoir un point mémoire non volatil incluant une grille flottante qui présente une très bonne capacité de rétention des charges électriques stockées dans cette dernière. Un autre objet de la présente invention est de prévoir un tel point mémoire qui conserve une très bonne capacité de rétention des charges électriques quel que soit le nombre de programmations et d'effacements réalisés. Un autre objet de la présente invention est de prévoir un tel point mémoire de structure simple. Pour atteindre ces objets, la présente invention prévoit un point mémoire non volatil incluant une grille flottante placée au-dessus d'un substrat semiconducteur, la grille flottante comprenant des portions actives isolées du substrat par des couches isolantes fines, et des portions inactives isolées du substrat par des couches isolantes épaisses non traversables par des électrons, les portions actives étant 2891398 4 majoritairement dopées de type P et les portions inactives comprenant au moins une zone dopée de type N constituant une partie d'une jonction PN. Selon un mode de réalisation du point mémoire susmentionné, les couches isolantes épaisses sont placées dans la partie supérieure du substrat et isolent plusieurs zones du substrat semiconducteur telles que des caissons. Selon une variante de réalisation du point mémoire décrit ci-dessus, le point mémoire comprend en outre des moyens de transfert d'électrons de ladite zone dopées de type N, constituant un puits de stockage d'électrons injectés dans la grille flottante lors d'une opération de programmation, vers tout ou partie des portions actives. Selon un mode de réalisation du point mémoire susmentionné, lesdits moyens de transfert comprennent au moins une électrode de couplage placée à proximité de ladite au moins une zone dopée de type N et séparée de cette dernière par une portion isolante, ladite au moins une électrode de couplage étant reliée à une borne de polarisation. Selon une variante de réalisation du point mémoire décrit ci-dessus, des premier et second caissons d'un premier type de dopage sont placés dans la partie supérieure du substrat d'un second type de dopage, la grille flottante comprenant une portion active annulaire placée au-dessus du premier caisson, une portion non active placée au-dessus d'une zone isolante placée dans la partie supérieure du substrat entre les premier et second caissons, et une portion active d'extrémité placée au-dessus du second caisson, des zones de drain et de source du second type de dopage étant placées en surface du premier caisson respectivement à l'intérieur et à l'extérieur, en vue de dessus, de la portion active annulaire. Selon une variante de réalisation du point mémoire susmentionné, la portion active annulaire et la portion active d'extrémité sont dopées de type P et la portion inactive est dopée de type N. Selon une variante de réalisation du point mémoire susmentionné, la portion active annulaire et la portion active d'extrémité sont dopées de type P, et la portion inactive comprend plusieurs zones dopées de type N séparées les unes des autres par des zones dopées de type P. Selon une variante de réalisation du point mémoire décrit ci-dessus, la portion active annulaire et la portion active d'extrémité sont dopées de type P, la portion inactive comprenant une portion rectiligne dopée de type P présentant des excroissances latérales dont les extrémités sont dopées de type N. Selon une variante de réalisation du point mémoire décrit ci-dessus, le point mémoire comprend des zones d'électrode placées à proximité de la portion inactive et présentant des excroissances placées à proximité des zones dopées de type N. Selon une variante de réalisation du point mémoire décrit ci-dessus, le point mémoire comprend un empilement d'une première couche isolante, d'une grille flottante, d'une seconde couche isolante et d'une grille de contrôle, l'empilement étant placé au-dessus d'un substrat semiconducteur perpendiculairement à une bande supérieure du substrat entourée par une zone isolante placée dans la partie supérieure de substrat, des zones de source/drain étant formées dans la bande supérieure de substrat de part et d'autre de l'empilement, la partie centrale de la grille flottante placée au-dessus de la bande supérieure de substrat constituant une portion active dopée de type P, et les portions d'extrémité de la grille flottante constituant des portions inactives dopées de type N. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: les figures 1 et 2 sont respectivement une vue de dessus et une vue en coupe d'un point mémoire non volatil, précédemment décrit; la figure 3 est un schéma électrique équivalent du 5 point mémoire représenté en figures 1 et 2; les figures 4A et 4B sont respectivement une vue de dessus et une vue en coupe d'un point mémoire, du type de celui représenté en figures 1 et 2, selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 5 est un diagramme illustrant les bandes d'énergie de la grille flottante du point mémoire représenté en figures 4A et 4B; la figure 6 est un schéma électrique équivalent du point mémoire représenté en figures 4A et 4B; la figure 7 est une vue de dessus d'un point mémoire, du type de celui représenté en figures 1 et 2, selon un autre mode de réalisation de la présente invention; la figure 8 est un schéma électrique équivalent du point mémoire représenté en figure 7; la figure 9 est une vue de dessus d'un point mémoire, du type de celui représenté en figures 1 et 2, selon un autre mode de réalisation de la présente invention; la figure 10 est un schéma électrique équivalent du point mémoire représenté en figure 9; et les figures 11A, 11B et 11C sont respectivement une vue de dessus, une première vue en coupe et une seconde vue en coupe d'un autre type de point mémoire non volatil selon la présente invention. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures et, comme cela est habituel dans la représentation des circuits intégrés, les figures 1, 2, 4A, 4B, 7, 9, 11A, 11B et 11C ne sont pas tracées à l'échelle. Afin de limiter les fuites des électrons stockés dans la grille flottante d'un point mémoire non volatil, la présente invention prévoit de "piéger", pendant les périodes de rétention, les charges de la grille flottante dans des emplacements de cette dernière fournis sur des couches isolantes épaisses non traversables par des électrons. De tels emplacements de piégeage sont des puits à électrons formés au moyen d'une ou plusieurs jonctions semiconductrices PN réalisées dans la grille flottante. Des exemples de points mémoire non volatils selon la présente invention sont décrits ci-après. Les figures 4A et 4B sont respectivement une vue de dessus et une vue en coupe d'un point mémoire identique à celui représenté en figures 1 et 2 excepté que le dopage de la grille flottante 5 n'est pas uniforme et qu'elle n'est pas recouverte d'une couche de siliciure. La portion de la grille flottante 5 placée au-dessus de la zone isolante 21, ci-après appelée portion intermédiaire 40, est fortement dopée de type N. L'extrémité de la portion rectiligne 7, ci-après appelée portion d'extrémité 41, est fortement dopée de type P. La portion annulaire 6 est quant à elle fortement dopée de type P. Deux jonctions PN J1 et J2 sont ainsi formées d'une part par la portion annulaire 6 et la portion intermédiaire 40 et d'autre part par la portion intermédiaire 40 et la portion d'extrémité 41. De façon générale, une grille flottante d'un point mémoire non volatil est une région conductrice, non connectée à une borne extérieure, formée au moins en partie au-dessus de régions semiconductrices avec interposition d'une couche isolante. Cette grille flottante a pour fonction de rendre passante ou non une région de canal d'un transistor MOS, entre des régions de drain et de source. La portion de la grille flottante placée au-dessus d'une telle région de canal est appelée dans la présente description portion active. On appellera aussi portions actives les portions de la grille flottante placées au-dessus de couches isolantes à travers lesquelles transitent des électrons lors d'opérations de programmation ou d'effacement. De telles portions actives constituent des zones de réception/émission d'électrons. Les autres portions de la grille flottante sont dites inactives. Dans l'exemple de point mémoire représenté en figure 4B, la portion annulaire 6 est une zone de réception d'électrons lors d'opérations de programmation par électrons chauds, et elle constitue la grille du transistor T1. La portion d'extrémité 41 est une zone d'émission lors d'opérations d'effacement ou une zone de réception lors d'opérations de programmation par effet tunnel de Fowler-Nordheim. La portion annulaire 6 et la portion d'extrémité 41 sont donc des portions actives de la grille flottante. La portion intermédiaire 40 est quant à elle une portion inactive de la grille flottante. La figure 5 est un diagramme d'énergie illustrant la forme de la bande de valence Ev et de la bande de conduction Ec de la portion rectiligne de la grille flottante 5, en l'absence de polarisation des électrodes du point mémoire. On constate que la portion intermédiaire N+ 40 constitue un "puits" à électrons. La quantité d'électrons pouvant être stockés dans le puits est fonction, entre autres, de la concentration en éléments dopants de chacune des portions de la grille flottante. En première approximation, la quantité d'électrons pouvant être stockés dans un puits est proportionnelle à la quantité de donneurs ionisés présents dans la portion intermédiaire N+ 40 au niveau des zones de charges d'espace des jonctions J1 et J2 à l'équilibre thermodynamique, c'est-à-dire en dehors de tout stockage d'électrons dans la grille flottante. Dans la présente description d'un point mémoire non volatil comprenant une grille flottante, une couche isolante placée entre cette grille flottante et une zone conductrice, telle qu'une partie du substrat dans lequel est formé le point mémoire, est considérée comme épaisse dans la mesure où elle ne peut pas être traversée par des électrons. L'épaisseur minimale que doit avoir une telle couche isolante est fonction de la tension maximale susceptible d'exister à travers cette couche isolante entre la grille flottante et une zone conductrice voisine. On pourra considérer qu'une couche isolante séparant la grille flottante et une zone conductrice est épaisse dans la mesure où elle est au moins 10 fois plus épaisse que les couches isolantes "fines" du point mémoire traversées par des électrons lors de phases de programmation ou d'effacement. Dans l'exemple de point mémoire représenté en figure 4B, les portions actives 6 et 41 sont isolées du substrat par la fine couche isolante 8 et la portion inactive 40 est isolée du substrat par la portion isolante 21 recouverte par la fine couche isolante 8. La fine couche isolante a par exemple une épaisseur de 5 nanomètres et la portion isolante 21 une épaisBeur de 0,35 micromètre. Il y a alors un rapport 70 entre les épaisseurs des couches isolantes fines et épaisses placées respectivement sous les zones actives et sous les zones inactives. Un avantage d'un point mémoire selon la présente invention est que le confinement de tout ou partie des électrons stockés dans la grille flottante au niveau d'une zone inactive isolée du substrat par une couche épaisse permet d'éliminer tout risque de fuite par effet tunnel de ces électrons pendant les périodes de rétention. On notera que le confinement des électrons dans la portion intermédiaire N+ 40, a pour effet de limiter l'influence des électrons sur la polarisation de la grille du transistor T1. En d'autres termes, cela diminue, en valeur absolue, la tension de seuil du transistor T1, appelée VT4 dans la demande internationale susmentionnée. En conséquence, le courant de lecture traversant le transistor T1 est plus faible que celui constaté pour un point mémoire comprenant une grille flottante uniformément dopée. Afin de pallier cet inconvénient, des zones d'électrodes de couplage 50 et 51 peuvent être placées en regard de la portion intermédiaire N+ 40 et isolées de cette dernière par des portions isolantes 52 et 53. Les électrodes de couplage 50 et 51 sont dans cet exemple placées au-dessus de la zone isolante 21. Par couplage capacitif, il est possible de faire varier le potentiel électrique de la portion intermédiaire N 40 en appliquant une tension adéquate sur les zones d'électrodes de couplage 50 et 51. Les électrodes de couplage 50 et 51 sont par exemple constituées de silicium polycristallin comme la grille flottante 5. Durant des opérations de lecture ou d'effacement, on peut faire sortir les électrons du puits formé au niveau de la portion intermédiaire N 40 en polarisant les zones d'électrode de couplage 50 et 51 à un potentiel bas, typiquement à la masse. Une telle polarisation de la portion intermédiaire N 40 permet de faire "remonter" les niveaux d'énergie des bandes de valence Ev et de conduction Ec de cette portion, et de réduire ou supprimer le puits à électrons. Les électrons présents dans la grille se répartissent alors dans la grille flottante en fonction des couplages capacitifs entre la grille flottante et les zones conductrices situées à proximité de la grille flottante. Outre le couplage capacitif avec les zones d'électrode de couplage 50, 51, le potentiel de la grille flottante 5 est fonction des couplages capacitifs formés avec deux zones de commande du point mémoire représenté en figures 4A et 4B. La première zone de commande est constituée du caisson N 3 et de la zone P+ 17 entourant la portion d'extrémité 41 de la grille flottante. La seconde zone de commande est constituée du caisson N 2 et des zones P+ de source/drain 10 et 11. Durant une opération de programmation par "électrons chauds", il peut être intéressant de "creuser" les puits à électrons en positionnant les zones d'électrodes de couplage à un potentiel relativement élevé. Durant une opération de programmation par effet Fowler Nordheim, du côté du caisson N 3, il est préférable au contraire de polariser les zones d'électrodes de couplage 50 et 51 à un potentiel bas tel que la masse. Par ailleurs, lorsqu'aucune opération n'est effectuée sur le point mémoire, on applique de préférence un potentiel élevé sur les zones d'électrodes de couplage afin de creuser les puits à électrons et d'accroître ainsi les capacités de rétention du point mémoire. A titre indicatif, et non limitatif, les tensions de polarisation des diverses parties d'un point mémoire tel que représenté en figures 4A et 4B sont données ci-après. Les tensions appliquées sur la zone P+ de drain, sur la zone P+ de source, sur le caisson N 2, sur le caisson N 3 et sur les électrodes de commande 50, 51 sont respectivement appelées Vd, Vs, Vb, Vc et Vp. Opération Vs Vb Vd Vc Vp Programmation 5 V 5 V 0 V 5/0 V 2,5 V électrons chauds Programmation 11 V 11 V 11 V 0 V 0 V Fowler Nordheim Effacement 0 V 0 V 0 V 7 V 0 V Lecture 2,5 V 2,5 V 1,5 V 2,5 V 0 V Aucune 2,5 V 2,5 V 2,5 V 2,5 V 2,5 V (rétention) Les électrodes de couplage 50 et 51 polarisées à des potentiels adéquats constituent des moyens de transfert d'électrons vers les portions annulaire 6 et d'extrémité 41. D'autres moyens de transfert d'électrons d'une portion inactive vers une portion active de la grille flottante peuvent être utilisés. Un autre exemple de moyen de transfert d'électrons consiste à polariser le caisson N 3, les zones P+ de drain/source 10, 11 et le caisson N 2 de façon que, par couplages capacitifs, les différentes portions de la grille flottante soient à des potentiels différents et qu'un gradient de potentiel soit créé entre la portion d'extrémité 41 et la portion annulaire 6. Lors d'une opération de lecture, on fait alors en sorte que le potentiel de la portion d'extrémité 41 soit plus faible que celui de la portion annulaire 6 et inversement lors d'une opération d'effacement. La figure 6 est un schéma électrique équivalent du point mémoire représenté en figures 4A et 4B. Comme dans le schéma de la figure 3, le point mémoire comprend un transistor T1 dont la source, le drain et le substrat peuvent être polarisés séparément, ainsi qu'un transistor T2 dont la source, le drain et le substrat sont reliés à une électrode de commande C. Les grilles des transistors T1 et T2 sont reliées par deux diodes dl et d2 tête-bêche. Les cathodes des diodes dl et d2 sont reliées à une électrode d'un condensateur Cp dont l'autre électrode est reliée à une borne de polarisation P. La diode dl correspond à la jonction PN J1 et la diode d2 à la jonction PN J2. Le condensateur Cp correspond au condensateur formé par la portion intermédiaire N 40, les zones d'électrodes de couplage 50 et 51 et les fines portions isolantes 52 et 53. Le nombre d'électrons pouvant être piégés dans un puits n'est pas infini. Par ailleurs, le nombre d'électrons stockés dans une grille flottante est généralement bien supérieur au nombre d'électrons pouvant être stockés dans un unique puits. Dans le cas où la grille comprend des jonctions PN constituées de zones P et N fortement dopées, avec des concentrations supérieures à 1017 atomes/cm3, il peut y avoir un rapport 10 entre le nombre d'électrons stockés dans la grille flottante et le nombre d'électrons stockés dans un puits. Afin d'augmenter le nombre d'emplacements de piégeage d'électrons dans la grille flottante, il est possible de prévoir un grand nombre de jonctions PN au-dessus de la zone isolante 21 du point mémoire représenté en figure 4B, entre la portion annulaire 6 et la portion d'extrémité 41 de la grille flottante. La figure 7 est une vue de dessus d'un tel point mémoire dans lequel la portion annulaire 6 et la portion d'extrémité 41 sont comme précédemment fortement dopées de type P et dans lequel l'unique portion intermédiaire 40 est remplacée par cinq portions intermédiaires 60, 61, 62, 63 et 64 alternativement dopées de type N et de type P. Six jonctions PN J1 A J6 sont alors formées au-dessus de la zone isolante 21. La grille flottante comprend 3 puits à électrons placés au niveau de chacune des portions intermédiaires dopées de type N 60, 62 et 64. Afin, comme précédemment, de supprimer ou de creuser les puits à électrons, des zones d'électrodes de couplage 70 et 71 sont placées de part et d'autre de l'ensemble des portions intermédiaires 60 à 64. Chaque zone d'électrode de couplage 70 et 71 a dans cet exemple une forme sensiblement rectiligne et présente des avancées ou excroissances en regard des portions intermédiaires N+ 60, 62 et 64. Afin de pouvoir moduler de façon efficace la "profondeur" des puits à électrons, la forme des zones d'électrode de couplage 70 et 71 doit être telle que le couplage capacitif soit plus important avec les portions intermédiaires N+ 60, 62 et 64 qu'avec les portions intermédiaires P+ 61 et 63. Le fonctionnement d'un tel point mémoire est identique à celui décrit précédemment pour le point mémoire représenté en figures 4A et 4B. La figure 8 est un schéma électrique équivalent du point mémoire de la figure 7. Ce point mémoire comprend comme précédemment deux transistors T1 et T2. Les grilles de ces transistors T1 et T2 sont reliées par six diodes, tête-bêche deux à deux. Les cathodes de chaque couple de diodes tête-bêche sont reliées à une électrode d'un condensateur Cl, C2 ou C3. Les autres électrodes des condensateurs Cl, C2 et C3 sont reliées ensemble à une borne de polarisation P. La figure 9 est une vue de dessus d'une variante de réalisation du point mémoire représenté en figures 4A et 4B dans lequel l'unique portion intermédiaire 40 est remplacée par une portion rectiligne 80 présentant des excroissances latérales. Dans cet exemple, quatre excroissances latérales 81, 82, 83 et 84 sont représentées sur le haut de la figure et quatre excroissances latérales 85, 86, 87 et 88 sont représentées sur le bas de la figure 9. La portion rectiligne 80 est fortement dopée de type P et les extrémités 90 à 98 des excroissances latérales 81 et 88 sont fortement dopées de type N. La grille flottante comprend 8 jonctions PN formées au niveau de chacune des excroissances latérales 81 à 88. Comme précédemment, afin de moduler la profondeur des puits à électrons, deux zones d'électrodes de couplage 98 et 99 sont placées respectivement en regard des excroissances 81 à 84 et des excroissances 85 à 88. Les zones d'électrode de couplage 98 et 99 comprennent chacune une portion sensiblement rectiligne présentant des excroissances latérales à la forme d'un peigne venant s'insérer entre les excroissances latérales de la grille flottante. La figure 10 est un schéma électrique équivalent du point mémoire de la figure 9. Ce point mémoire comprend comme précédemment deux transistors T1 et T2. Les grilles de ces deux transistors sont reliées par une ligne conductrice L. La ligne conductrice L est connectée aux anodes de huit diodes dl à d8. Chaque diode dl à d8 est, du côté de sa cathode, reliée à une électrode d'un condensateur Cl A C8. Les autres électrodes des condensateurs Cl A C8 sont reliées ensemble à une borne de polarisation P. Le fonctionnement du point mémoire présenté en figure 9 est identique à celui du point mémoire représenté en figures 4A et 4B. D'autres variantes de réalisation du point mémoire représenté en figures 4A/4B peuvent être imaginées. La portion intermédiaire 40 peut être remplacée par d'autres structures présentant des puits à électrons au niveau desquels un piégeage peut être réalisé. Par ailleurs, la portion d'extrémité 41, fortement dopée de type P dans les exemples de réalisation précédemment décrits, peut inclure à son extrémité une zone dopée de type N. Cette zone N permet de faciliter les opérations d'effacement et notamment de réduire la tension d'effacement utilisée. La présence de cette zone N crée une jonction P/N et donc un puits à électrons qui est séparé du caisson 3 par la fine couche 5 isolante 8. Cela est préjudiciable pour la rétention des électrons "stockés" dans ce puits. Afin de ne pas trop imputer les capacités de rétention du point mémoire, il est alors souhaitable qu'il y ait au moins 2 ou 3 jonctions P/N placées au-dessus de la zone isolante 21. Les figures 11A, 11B et 11C sont respectivement une vue de dessus, une première vue en coupe et une seconde vue en coupe d'un point mémoire non volatil selon la présente inven- tion, d'un autre type que celui décrit précédemment. Ce point mémoire, de type FLASH, est formé dans et audessus d'un substrat 100 de type P. Il comprend un empilement 101 d'une fine couche isolante 102, d'une grille flottante 103, d'une couche isolante 104 et d'une grille de contrôle 105. L'empilement 101, de forme sensiblement rectangulaire, est placé au-dessus du substrat sensiblement perpendiculairement à une bande supérieure 20 du substrat 106 entourée parune zone isolante 107 placée dans la partie supérieure du substrat. Les portions de la bande supérieure de substrat 106 situées de part et d'autre de l'empilement 101 sont dopées de type N et constituent des zones de source 108 et de drain 109. La programmation d'un tel point mémoire, visant à injecter des électrons dans la grille flottante 103, est de type à "électrons chauds". Le substrat P 100 et la zone de source 108 sont polarisés à un faible potentiel, par exemple à la masse, et la zone de drain 109 et la grille de contrôle 105 polarisées à une tension élevée, par exemple 5 V. La présence d'un fort courant source/drain entraîne la création de paires électrons-trous dans la zone de canal, sous l'empilement 101, et un passage d'électrons à travers la fine couche isolante 102 jusque dans la grille flottante 103. L'effacement d'un tel point mémoire, visant à éliminer les électrons présents dans la grille flottante, est de type "Fowler-Nordheim". Le substrat 100 et la grille de contrôle 105 sont polarisés à un faible potentiel, par exemple à la masse, la zone de source 108 est polarisée à un potentiel élevé, par exemple 8 V, et la zone de drain est en haute impédance. Lors de la lecture d'un tel point mémoire, la grille de contrôle 105 est polarisée à un potentiel relativement élevé, par exemple 3 V, le substrat 100 est polarisé à la masse et une tension, par exemple de 1 V, est appliquée entre les zones de source 108 et de drain 109. Selon un aspect de la présente invention, la portion centrale 110 de la grille flottante 103, placée au-dessus de la bande supérieure de substrat 106, est dopée de type P et les portions d'extrémité 111 et 112 de la grille flottante, placées au-dessus de la zone isolante 107, sont dopées de type N. Les deux portions d'extrémité 111 et 112 constituent des puits à électrons Ainsi, les électrons injectés dans la grille flottante sont stockés au niveau des portions d'extrémité 111 et 112. Les exemples de tensions de polarisation donnés précédemment pour les opérations de lecture et d'effacement permettent de transférer les électrons stockés dans les portions d'extrémité 111 et 112 vers la portion centrale 110. D'autres 25 moyens de transfert des électrons hors des portions d'extrémité peuvent être prévus. On pourra par exemple placer des électrodes de couplage de part et d'autre des portions d'extrémité et polariser ces dernières à des potentiels adéquats afin de "vider" ou éventuellement de "creuser" les puits à électrons. La portion centrale est une zone de réception/émission d'électrons lors de phases de programmations ou d'effacements ainsi qu'une grille de transistor en interagissant par couplage capacitif avec les zones dopées de la bande supérieure de substrat 106. La portion centrale est donc une portion active de la grille flottante. Les portions d'extrémité 111 et 112 sont quant à elles des portions inactives utilisées pour le stockage d'électrons. Les électrons sont ainsi stockées dans des portions de la grille flottante séparées du substrat par la zone isolante 107 qui constitue une couche isolante "épaisse" ne pouvant être traversée par des électrons. De plus, les électrons sont stockés loin des couches isolantes "fines" du point mémoire à travers lesquelles transitent des électrons lors d'opérations de programmation ou d'effacement. Un avantage d'un point mémoire selon la présente invention est donc qu'il présente une très bonne capacité de rétention des charges électriques, et ceci quel que soit le nombre de programmations et d'effacements du point mémoire. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, la présente invention n'est pas limitée aux types de points mémoire représentés en figures 4A/4B et 11A/11B/11C. La présente invention s'applique à tout type de point mémoire non volatil comprenant une grille flottante présentant une portion inactive isolée d'un substrat semiconducteur par une couche isolante épaisse ne pouvant être traversée par des électrons
L'invention concerne un point mémoire non volatil incluant une grille flottante placée au-dessus d'un substrat semiconducteur, la grille flottante comprenant des portions actives isolées du substrat par des couches isolantes fines, et des portions inactives isolées du substrat par des couches isolantes épaisses non traversables par des électrons, les portions actives étant majoritairement dopées de type P et les portions inactives comprenant au moins une zone dopée de type N constituant une partie d'une jonction PN.
1. Point mémoire non volatil incluant une grille flottante (5; 103) placée au-dessus d'un substrat semi-conducteur (1; 103), la grille flottante comprenant des portions actives (6, 41; 110) isolées du substrat par des couches isolantes fines (8; 102), et des portions inactives (40; 111, 112) isolées du substrat par des couches isolantes épaisses (21; 107) non traversables par des électrons, caractérisé en ce que les portions actives sont majoritairement dopées de type P et les portions inactives comprennent au moins une zone dopée de type N constituant une partie d'une jonction PN. 2. Point mémoire selon la 1, dans lequel les couches isolantes épaisses (21; 107) sont placées dans la partie supérieure du substrat (1; 100) et isolent plusieurs zones du substrat semiconducteur telles que des caissons (2, 3; 107). 3. Point mémoire selon la 1, comprenant en outre des moyens de transfert d'électrons de ladite zone dopées de type N, constituant un puits de stockage d'électrons injectés dans la grille flottante lors d'une opération de programmation, vers tout ou partie des portions actives. 4. Point mémoire selon la 3, dans lequel lesdits moyens de transfert comprennent au moins une électrode de couplage (50, 51) placée à proximité de ladite au moins une zone dopée de type N et séparée de cette dernière par une portion isolante (52, 53), ladite au moins une électrode de couplage étant reliée à une borne de polarisation. 5. Point mémoire selon la 1, dans lequel des premier et second caissons (2, 3) d'un premier type de dopage sont placés dans la partie supérieure du substrat (1) d'un second type de dopage, la grille flottante (5) comprenant une portion active annulaire (6) placée audessus du premier caisson, une portion non active (40) placée au-dessus d'une zone isolante (21) placée dans la partie supérieure du substrat entre les premier et second caissons, et une portion active d'extrémité (41) placée au-dessus du second caisson, des zones de drain (10) et de source (11) du second type de dopage étant placées en surface du premier caisson respectivement à l'intérieur et à l'extérieur, en vue de dessus, de la portion active annulaire. 6. Point mémoire selon la 5, dans lequel la portion active annulaire (6) et la portion active d'extrémité (41) sont dopées de type P et la portion inactive (40) est dopée 10 de type N. 7. Point mémoire selon la 5, dans lequel la portion active annulaire (6) et la portion active d'extrémité (41) sont dopées de type P, et la portion inactive comprend plusieurs zones dopées de type N (60, 62, 64) séparées les unes des autres par des zones dopées de type P (61, 63). 8. Point mémoire selon la 5, dans lequel la portion active annulaire (6) et la portion active d'extrémité (41) sont dopées de type P, la portion inactive comprenant une portion rectiligne (80) dopée de type P présentant des excroissances latérales (81 à 88) dont les extrémités (90 à 93) sont dopées de type N. 9. Point mémoire selon les 4 et 7 ou 8, comprenant des zones d'électrode (70, 71; 98, 99) placées à proximité de la portion inactive et présentant des excroissances placées à proximité des zones dopées de type N. 10. Point mémoire selon la 1, comprenant un empilement (101) d'une première couche isolante (102), d'une grille flottante (103), d'une seconde couche isolante (104) et d'une grille de contrôle (105), l'empilement étant placé au- dessus d'un substrat semiconducteur (100) perpendiculairement à une bande supérieure (106) du substrat entourée par une zone isolante (107) placée dans la partie supérieure de substrat, des zones de source/drain (108, 109) étant formées dans la bande supérieure de substrat de part et d'autre de l'empilement, la partie centrale (110) de la grille flottante placée au-dessus de la bande supérieure de substrat constituant une portion active dopée de type P, et les portions d'extrémité de la grille flottante constituant des portions inactives dopées de type N.
H
H01
H01L
H01L 27,H01L 21
H01L 27/115,H01L 21/8247
FR2892937
A1
FORME PHARMACEUTIQUE ORALE MICROPARTICULAIRE ANTI-MESUSAGE
20,070,511
Domaine de l'invention Le domaine de la présente invention est celui des formes pharmaceutiques orales microparticulaires solides dont la composition et la structure permettent d'éviter le mésusage du principe actif (PA) pharmaceutique ou vétérinaire qu'elles contiennent. Les principes actifs considérés (PA) sont des PA pharmaceutiques ou vétérinaires, par exemple ceux classés dans la catégorie des produits stupéfiants, des analgésiques ou des narcotiques. L'abus de ces principes actifs pharmaceutiques peut donner heu à des conduites toxicomaniaques. Au sens du présent exposé, l'expression "PA", désigne aussi bien un seul principe actif, qu'un mélange de plusieurs principes actifs. Par forme pharmaceutique microparticulaire, on entend au sens de la présente invention toute forme dans laquelle le PA est contenu dans des microparticules de taille inférieure à 1000 m. Ces particules contenant le PA peuvent être des microparticules enrobées à libération modifiée de PA. Dans ce dernier cas, les microparticules enrobées sont, par exemple, enrobées d'un film polymère qui contrôle la vitesse de libération du PA après administration par voie orale. Le but visé par la présente invention est de prévenir le détournement des médicaments solides oraux, pour tout autre usage que l'usage ou les usages thérapeutiques officiellement approuvés par les autorités de santé publique compétentes. En d'autres termes, il s'agit d'éviter le mésusage volontaire ou involontaire des médicaments solides oraux. Position du problème Le mésusage se rencontre principalement dans les cas suivants : a) comportement addictif (toxicomanie, dopage), b) comportement criminel (asservissement chimique). c) utilisation d'un médicament de façon non conforme aux recommandations médicales 35 (posologie), par mégarde ou du fait d'invalidités affectant le patient. 2 Dans le cas a. (voire dans le cas b.), les personnes ayant l'intention de faire un mésusage du médicament solide, oral, vont généralement s'employer à extraire le PA de la forme à libération modifiée pour obtenir une forme à action rapide, puis à le mettre : ù soit sous une forme pulvérulente par broyage de manière à pouvoir être inhalée ou avalée, -soit sous une forme liquide pouvant être injectée à l'aide d'une seringue ou avalée. L'obtention d'une forme liquide à partir d'un médicament oral solide passe par une étape d'extraction aqueuse ou organique du PA visé. Cette extraction est généralement précédée d'un broyage. Les modes d'administration par inhalation ou par injection conviennent particulièrement bien aux toxicomanes car ce sont des modes qui permettent d'accentuer les effets du PA et qui favorisent son absorption dans l'organisme sur des temps courts. Lorsque la poudre obtenue par broyage est aspirée par le nez ou dissoute dans de l'eau et injectée, les effets recherchés, dopants ou euphorisants, du PA, se manifestent très rapidement et de manière exacerbée. Il existe aussi actuellement une dérive particulièrement grave qui touche les adolescents et qui concerne les PA analgésiques (PAa), plus spécialement les dérivés morphiniques et opiacés. En effet, les adolescents préparent pour leurs fêtes, un cocktail de vodka avec de l'oxycodone, qu'ils extraient aisément des comprimés avec de l'eau et de l'alcool. Ce procédé consiste à broyer le comprimé et à verser la poudre dans un verre de vodka ou d'eau et d'attendre ensuite suffisamment longtemps pour extraire complètement les dérivés de la morphine, qui peuvent ensuite être absorbés. Le mésusage de médicaments oraux solides peut également être observé lorsque le médicament est mastiqué avant d'être avalé, au lieu d'être avalé rapidement conformément à la posologie. Les risques liés aux comportements addictifs (a.) et criminels (b.) sont évidents. On rappellera que le mésusage de médicaments par injection est aggravant : les excipients peuvent être responsables de nécroses locales des tissus, d'infections, de troubles respiratoires et cardiaques. S'agissant des déviations (c.) de l'usage d'un médicament lié à l'inattention et/ou à des invalidités du patient, elles peuvent aussi avoir des conséquences sérieuses. Par exemple, la mastication avant déglutition de formes à libération modifiée de PA, transforment le médicament en une forme à libération immédiate. Ainsi, le moindre des risques encourus est que le médicament devienne inefficace après un temps très court, et le pire, qu'il devienne toxique. Il existe donc clairement un grave problème de santé publique lié au mésusage des médicaments, et en particulier des médicaments oraux solides, notamment à base d'analgésiques ou de narcotiques. Ce phénomène en croissance inquiète de plus en plus les autorités sanitaires, notamment aux Etats Unis et en Europe, qui multiplient les appels au développement de formes pharmaceutiques permettant la prévention des détournements. Art antérieur Le brevet US-B-6 696 088 rapporte une forme pharmaceutique orale multiparticulaire, indiquée comme étant résistante au mésusage. Celle-ci comprend des particules de PA agoniste opioïde sous une forme à libération modifiée et des particules comprenant un antagoniste de l'opioïde. La forme contenant l'antagoniste est décrite comme libérant moins de 36% et encore plus préférentiellement moins de 6,2% du PA antagoniste sur une période de 36h. Les deux types de particules sont interdispersés. Le fait, lors d'une pratique de mésusage, de broyer les microparticules pour en extraire le PA opioïde a pour conséquence de libérer de façon immédiate et concomitante le PA et son antagoniste et de limiter ainsi les effets recherchés de l'opioïde détourné. Cette invention repose sur l'utilisation d'une substance active autre que le PA et ne propose pas de solution pour diminuer l'impact du broyage ou réduire l'extraction du PA. La demande de brevet US-A-2003/0068371 décrit une formulation pharmaceutique orale comprenant un PA opiacé (oxycodone), un antagoniste de ce PA (naloxone) et un agent gélifiant (e.g. gomme xanthane). En particulier, cette demande US divulgue des granulés matriciels de PA comprenant du lactose, de la gomme xanthane, de la povidone et un surenrobage à base d'EUDRAGIT RS 30D OO /triacétine/antagoniste. L'agent gélifiant est présenté comme conférant à la formulation une viscosité telle qu'elle ne puisse pas être administrable par voie nasale et parentérale. Cette parade n'est pas suffisante puisque, conformément à cette invention, l'usage d'un antagoniste est obligatoire. Enfin, cette formulation ne comporte pas de moyens anti-broyage, peut donc être mise sous forme pulvérulente et, par conséquent, faire l'objet d'un mésusage par voie nasale ou orale. La demande de brevet WOûAû03/013479 décrit une forme pharmaceutique orale comprenant un analgésique opiacé et un antagoniste opiacé (naltrexone) en quantité pharmaceutiquement efficace, ainsi qu'un agent promoteur d'amertume. Quand le toxicomane broie le comprimé, l'opioïde et son antagoniste sont libérés. L'effet opioïde est alors neutralisé. Ce système ne permet pas d'empêcher l'extraction sélective de l'opioïde à l'aide d'eau, sans broyage. 4 De manière générale, le recours aux antagonistes n'est pas dénué d'inconvénients, au regard des risques médicaux éventuellement encourus par les utilisateurs et des risques d'inhibition de l'effet thérapeutique visé. La demande de brevet WO-A-2004/054542 décrit une forme pharmaceutique orale semi-liquide. Elle se présente sous la forme d'une gélule (par exemple de gélatine) comprenant le PA dans une phase matricielle composé d'un liquide de forte viscosité (sucrose acétate isobutyrate) insoluble dans l'eau et d'un polymère (cellulose acétate butyrate) sensé former un réseau dans la phase liquide. La formulation peut éventuellement comprendre un composé modifiant la rhéologie de la forme pharmaceutique et un solvant. En jouant sur les différents composés et concentration de la formulation, les auteurs déclarent pouvoir modifier les profils plasmatiques du PA (oxycodone base) administré à des chiens. Cette référence ne fournit aucune solution pour faire obstacle au mésusage par voie injectable, et ce, d'autant moins que la viscosité de cette formulation chute fortement avec de faibles ajouts d'éthanol. La demande de brevet USûAû2003/0224051 décrit une forme osmotique à libération modifiée d'oxycodone. Cette forme est constituée par un comprimé comprenant un coeur d'oxycodone ou de l'un de ses sels, une membrane semi-perméable enveloppant au moins en partie le coeur, un orifice de sortie prévu dans la membrane et permettant la libération d'oxycodone. Ce type de comprimé permet une extraction aisée de l'opioïde, par immersion dans l'eau pendant, e.g., au moins 12 heures. En conséquence, ce comprimé n'est pas une solution convenable au problème du mésusage. La demande de brevet EP-A-1 293 209 divulgue une forme pharmaceutique orale solide anti-mésusage, à libération prolongée d'un dérivé opioïde (PA) contenu dans une résine échangeuse d'ions. Le complexe PA/résine ainsi obtenu permet de limiter la concentration plasmatique obtenue après mésusage par mastication, inhalation ou injection, à une concentration thérapeutique largement inférieure à celle recherchée par l'auteur du mésusage. Le complexe PA/résine se présente sous forme matricielle. Aucun moyen antibroyage n'est prévu dans la forme pharmaceutique selon ce document antérieur. Par ailleurs, cette forme pharmaceutique ne comporte pas de moyens anti-extraction par solvant du PA. Elle ne saurait donc pas empêcher une extraction par solvant du PA, pour peu que le temps d'extraction soit plus long que le temps normal de libération du PA. Si cette forme pharmaceutique orale est laissée dans un verre d'eau pendant 24h, la quasi- totalité du PA est extrait. Les demandes US-A-2003/0118641 et 2005/0163856 (=WO-A-01/08661) décrivent des formulations pharmaceutiques orales à libération prolongée de PA formés par des composés opioïdes (analgésiques) et de leurs sels. Ces formulations sont sensées prévenir le mésusage par extraction du PA, à l'aide de solvants courants. Ces formulations anti-mésusage ne contiennent pas d'antagonistes, même si cette possibilité est envisageable pour être encore plus dissuasive. Ces formulations comprennent un mélange : ù d'un agent matriciel hydrophile (hydroxyalkylcellulose) à raison de 40-65% en poids ; ù d'une résine échangeuse d'ions (particules de taille inférieure à 50 m à raison de 5-15% en poids) ; et d'au moins un PA opiacé. Après ajout d'additifs classiques de compression, ce mélange est mis sous forme de comprimés. Il s'agit donc d'un système macroscopique matriciel comprenant des particules de résine échangeuse d'ions complexées avec le PA et un moyen anti-extraction formé par un viscosifiant, de préférence l'hydroxypropylméthylcellulose. Ce système est perfectible notamment en termes d'efficacité anti-mésusage. Le document intercalaire WO-A-2005/079760 divulgue une formulation pharmaceutique constituée par des microparticules de caoutchouteuses PA, obtenues par extrusion, dotées permettant la libération prolongée du PA et possédant des propriétés antimésusage. Ces microparticules extrudées comprennent une matrice formée par un copolymère neutre poly(éthylacrylate, méthylméthacrylate : EUDRAGIT NE 30D ou NE 40D. Cette matrice contient le PA (oxycodone) un autre Eudragit RS PO, un plastifiant et un lubrifiant. La prévention du mésusage est obtenue par un moyen anti-broyage qui tient uniquement au caractère caoutchouteux des particules matricielles à libération modifiée du PA. Aucun moyen anti-extraction du PA en milieu solvant n'est prévu. Comme cela ressort de l'art antérieur, aucune des solutions anti-mésusage 30 proposées jusqu'alors n'est satisfaisante, notamment en termes de prévention de l'extraction abusive du PA, à l'aide d'eau, d'alcool ou d'autres solvants buvables. Objectifs de l'invention 35 Dans ces circonstances, l'un des objectifs essentiels de la présente invention est de combler les lacunes de l'art antérieur. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux, dont le mésusage sera rendu très difficile voire impossible, notamment pour les cas (a.)(b.)(c.) sus évoqués, et ce -de préférence- sans recourir à des substances, autres que le PA, pouvant être pharmaceutiquement actives et donc dangereuses pour les utilisateurs, voire inhibitrice du PA, comme par exemple les antagonistes du PA. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux, dont le mésusage sera rendu très difficile voire impossible, notamment pour les cas (a.)(b.)(c.) sus évoqués, et ce, même après une "longue" extraction liquide du PA (par exemple analgésique). Au sens du présent exposé, une "longue" extraction liquide, est une extraction durant plus de 10 min. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux empêchant le mésusage par extraction liquide brève et/ou par broyage. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux, ayant les caractéristiques suivantes : û dans des conditions normales d'administration, ces médicaments solides oraux ont un effet thérapeutique, par exemple pendant 12 ou 24 heures ; û toute tentative d'extraction abusive du PA (e.g. analgésique) provoquera la transformation du médicament sous une forme telle qu'après ingestion du médicament, l'absorption rapide du PA dans la circulation sanguine ne sera pas possible. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux : û administrable aisément à des patients ayant des difficultés à avaler de gros comprimés, c'est à dire par exemple des patients gravement atteints, des nourrissons ou des enfants ; permettant d'associer plusieurs PA, dans une seule et même unité posologique, même si ces PA ne sont pas compatibles entre eux et/ou n'ont pas la même cinétique de libération ; û pouvant exister sous des formes administrables une ou plusieurs fois par jour et dans lesquelles il est possible d'ajuster aisément et indépendamment la vitesse et le temps de libération de différents PA. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux, dont le profil de dissolution in vitro est indépendant de la dose de PA. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solide oraux, permettant d'éviter le détournement frauduleux des propriétés du PA qu'il contient, en empêchant toute transformation du médicament donnant accès à des prises par les voies orales, nasales et/ou injectables (intraveineuse, sous-cutanée, intramusculaire...) hors du cadre thérapeutique. Ce faisant les risques associés à ces dérives seraient prévenus ou à tout le moins fortement réduits. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux, permettant d'éviter le mésusage, tout en garantissant pour le patient normalement suivi, une qualité de traitement, en particulier une dose, conformes à ses besoins. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solide oraux, permettant d'éviter le mésusage, sans affecter les propriétés pharmacologiques du médicament, et sans faire courir de risques supplémentaires au patient utilisant normalement le médicament et enfin sans nuire au confort de ce dernier lors de l'administration. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux, administrables une ou plusieurs fois par jour et limitant les risques de dégradation des tissus du fait de surconcentration locales de PA. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux, pouvant se présenter sous diverses formes galéniques, telles que des 15 comprimés, des sachets de poudre, des gélules et analogues. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux médicaments solides oraux, anti-mésusage et dont la préparation est facile et économique. Description succincte de l'invention 20 Pour atteindre ces objectifs, les inventeurs ont eu le mérite de reformuler le problème général du mésusage des formes pharmaceutiques. Si on examine les différents modes d'administration illicites d'un principe actif, il apparaît en effet que le broyage de la forme sèche est, la plupart du temps, une étape 25 obligée. Dans le cas d'un mésusage par administration nasale, la forme pharmaceutique sèche doit au préalable être transformée sous forme d'une poudre pulvérulente apte à l'aspiration. Le broyage de la forme pharmaceutique est donc bien une étape obligée. Dans le cas d'un mésusage par administration orale d'une forme sèche à libération 30 prolongée, il est nécessaire d'accélérer la libération du principe actif en broyant finement les microparticules ou le comprimé. Dans le cas d'un mésusage par administration parentérale, il est nécessaire de procéder au préalable à l'extraction du PA dans une phase liquide, en pratique de l'eau ou des solvants organiques, et ceci à une concentration suffisamment élevée pour éviter 35 d'injecter des volumes trop élevés, par exemple supérieurs à 1 ml. Cette étape d'extraction est facilitée par une étape préalable de broyage de la forme sèche afin de permettre la dissolution ou la mise en suspension du principe actif En outre à l'issue de cette phase d'extraction, le mésusage n'est possible que si la viscosité du liquide n'est pas trop élevée (par exemple inférieure ou égale à 100 mPa.$). Ainsi, le broyage d'une forme sèche est également une étape obligée pour le mésusage de ladite forme pharmaceutique par administration parentérale. Il est du mérite de la Demanderesse d'avoir reformulé le problème de la lutte contre le mésusage des formes pharmaceutiques sèches en distinguant û un problème principal (a) d'empêchement du broyage du système contenant le PA ; - et un problème secondaire (b) d'empêchement du mésusage du PA après son extraction éventuelle. Cette nouvelle approche lui a permis de découvrir, de manière surprenante et inattendue, qu'il convient de faire intervenir, dans la composition du médicament dont on cherche à empêcher le mésusage, le PA sous forme de microparticules enrobées à libération modifiée du PA et, éventuellement, une combinaison d'excipients pharmaceutiquement acceptables, sous forme microparticulaire ou non et dont le mode d'action physico-chimique permet de contrarier, voire de rendre impossible, tout acte volontaire ou non de mésusage. C'est ainsi que l'invention concerne, à titre principal, une forme pharmaceutique orale et solide, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens anti-mésusage, en ce qu'au moins une partie du PA qu'elle comprend est contenu dans des microparticules enrobées, à libération modifiée de PA, et en ce que les microparticules de PA enrobées comportent une couche de revêtement (Ra), qui assure la libération modifiée du PA et qui, simultanément, confère une résistance au broyage aux microparticules de PA enrobées, pour éviter le mésusage. La forme pharmaceutique selon l'invention résout notamment le problème principal posé et satisfait à au moins une partie des objectifs fixés, de façon efficace, simple et économique, à l'aide de moyens physico-chimiques. Ces derniers sont totalement inoffensifs pour l'utilisateur normal. Ce sont des composés neutres (inertes) sur le plan pharmacologique, approuvés par la pharmacopée et par les autorités de santé publiques chargées de délivrer les autorisations de mise sur le marché des médicaments. Selon un mode préféré de réalisation, la forme pharmaceutique orale et solide selon l'invention comporte, outre la couche de revêtement (Ra) anti-broyage, au moins un agent viscosifiant (Vb) permettant de rendre très difficile, voire de prévenir, l'extraction du PA contenu dans les microparticules de PA enrobées, pour éviter le mésusage du PA après une extraction liquide. 9 Au sens du présent exposé, l'expression "agent viscosifiant" désigne aussi bien un seul agent viscosifiant, qu'un mélange de plusieurs agents viscosifiants. Description détaillée de l'invention Conformément à l'invention, au moins une partie du PA est sous une forme à libération modifiée, à savoir sous forme de microparticules enrobées à libération modifiée dudit PA. Par "foirne à libération modifiée", on désigne dans le présent exposé, une forme dans laquelle une fraction au moins du PA est libérée à une vitesse inférieure à la vitesse d'une forme à libération immédiate. Cette fraction peut être, par exemple comprise entre 1 et 100 %, de préférence entre 10 et 100 %, et, plus préférentiellement encore, entre 30 et 100%. Une libération modifiée peut être notamment prolongée et/ou retardée et/ou sous forme d'un ou plusieurs pics (impulsions) de libération. Des formulations à libération modifiées sont bien connues dans ce domaine ; voir par exemple Remington : The science and practice of pharmacy, 19em edition, Mack publishing Co. Pennsylvanie, USA. Par "forme à libération immédiate", on désigne dans le présent exposé, une forme qui libère la plus grande partie de la quantité du PA qu'elle contient en un temps relativement bref, par exemple au moins 70 % du PA sont libérés en 1 heure, de préférence en trente minutes, à tout pH compris entre 1,4 et 6, 8 dans un test de dissolution in vitro. Tous les profils de dissolution in vitro dont il est question dans le présent exposé, sont réalisés selon les indications de la pharmacopée européenne 4"ne édition intitulée : "Essai de la dissolution des formes orales solides" : dissolutest de type II effectué en conditions SINK à 37 C et agité à 75 tours/min. La formulation pharmaceutique selon l'invention est donc une formulation à libération modifiée de PA. Cette formulation pharmaceutique peut comprendre en outre une ou plusieurs formes à libération immédiate du PA. Avantageusement, la formulation pharmaceutique selon l'invention, qui est nouvelle dans sa structure, dans sa présentation et dans sa composition, peut exister par exemple sous forme de comprimé, de sachet de poudre, de sachet de poudre pour suspension multidose à reconstituer ou de gélule. Microparticules de PA enrobées Les microparticules enrobées à libération modifiée de PA sont, avantageusement, des microparticules enrobées chacune par au moins un revêtement (comprenant par exemple au moins un polymère) déposé selon les techniques connues de l'homme de l'art. On consultera sur cette question par exemple l'ouvrage Formes pharmaceutiques nouvelles : aspects technologique, biopharmaceutique et médical de Buri, Puisieux, Doelker et Benoit, éditions Lavoisier 1985, pages 175 à 227. En d'autres termes, ces microparticules enrobées sont, de préférence, constituées chacune d'un coeur comprenant du PA et d'un enrobage comprenant au moins une couche de revêtement enveloppant (de préférence entièrement) le coeur et régissant la libération modifiée (de préférence continue) du PA. Cette libération se produit lorsque les microparticules enrobées de PA sont mises en contact avec le liquide du tractus gastro-intestinal. Les microparticules de PA non enrobées (i.e. avant enrobage), peuvent être par exemple : - des coeurs neutres recouverts d'au moins une couche contenant du PA ; - ou des microparticules de PA pur ; - ou encore des granules formés par une matrice d'excipients supports incluant le PA. Ces microparticules enrobées de type "réservoir" (ou microparticules individuellement enrobées) peuvent être assimilées à des véhicules permettant le transport et la libération d'au moins un PA, dans l'intestin grêle voire dans le gros intestin. A titre d'exemples de microparticules enrobées à libération modifiée de PA, on peut citer celles décrites dans les documents brevets suivants : EP-B-O 709 087 et WO-A- 03/030878. Revêtement des microparticules de PA Avantageusement, les microparticules enrobées de PA comprennent au moins une couche de revêtement (Ra), mieux encore, une seule couche de revêtement (Ra), qui assure la libération modifiée du PA et qui, simultanément, confère une résistance au broyage aux microparticules de PA enrobées, pour éviter le mésusage. Plus préférentiellement encore, la couche de revêtement (Ra) est conçue de telle sorte qu'elle permette, en cas de broyage, le maintien d'une libération non immédiate (i.e. modifiée) pour au moins une partie des microparticules enrobées à libération modifiée de PA. Le broyage ici envisagé peut être par exemple tout broyage effectué selon les techniques habituellement mises en oeuvre par les auteurs de mésusage, à savoir notamment : mortier/pilon, moulin à café, entre deux cuillères, en croquant/mastiquant, etc. Selon une réalisation intéressante, le revêtement (Ra) est conçu de telle sorte qu'il permette, en cas de broyage, le maintien d'une libération modifiée pour au moins 40%, de préférence au moins 60%, et, plus préférentiellement encore au moins 80% des microparticules enrobées à libération modifiée de PA. De préférence, la couche de revêtement (Ra) anti-broyage comprend : û (Al) au moins un (co)polymère filmogène (Al) insoluble dans les liquides du tractus gastro-intestinal ; û (A2) au moins un (co)polymère (A2) soluble dans les liquides du tractus gastro- intestinal ; û (A3) au moins un plastifiant (A3) ; - (A4) éventuellement au moins un agent tensioactif et/ou lubrifiant et/ou une charge minérale et/ou organique (A4). Conformément à une sélection à vocation purement illustrative et non limitative de l'invention : (Al) est choisi dans le groupe comprenant : û les dérivés non hydrosolubles de la cellulose, de préférence l'éthylcellulose et/ou l'acétate de cellulose, û les dérivés acryliques, par exemple les copolymères d'acide (méth)acrylique et d'ester alkyle (e.g. méthyle), les copolymères d'ester d'acide acrylique et méthacrylique porteur d'au moins un groupement ammonium quaternaire (préférablement au moins un copolymère de (méth)acrylate d'alkyle et de chlorure de triméthylammonioéthylméthacrylate) et plus précisément les produits commercialisés sous les marques EUDRAGIT RS et/ou RL û les polyvinylacétates, - et leurs mélanges ; (A2) est choisi dans le groupe comprenant : û les (co)polymères azotés, de préférence dans le groupe comprenant les polyacrylamides, les poly-N-vinylamides, les polyvinylpyrrolidones (PVP) et les poly-N-vinyl-lactames, les dérivés hydrosolubles de la cellulose, les alcools polyvinyliques (APV), les polyoxydes d'alkylène, de préférence les polyoxydes d'éthylène (POE), les polyéthylènes glycols (PEG), et leurs mélanges ; la PVP étant particulièrement préférée ; (A3) est choisi dans le groupe comprenant : û les esters de l'alcool cétylique, û le glycérol et ses esters, de préférence dans le sous-groupe suivant : glycérides acétylés, glycérolmonostéarate, glycéryltriacétate, glycéroltributyrate, û les phtalates, de préférence dans le sous-groupe suivant : dibutylphthalate, di éthylphthalate, diméthylphthalate, dioctyl-phthalate, û les citrates, de préférence dans le sous-groupe suivant : acétyltributylcitrate, acétyltriéthylcitrate, tributylcitrate, triéthyl-citrate, û les sébaçates., de préférence dans le sous-groupe suivant : diéthylsébaçate, dibutylsébaçate, les adipates, les azélates, les benzoates, les huiles végétales, les fumarates de préférence lediéthylfumarate, les malates, de préférence le diéthylmalate, les oxalates, de préférence le diéthyloxalate, les succinates, de préférence le dibutylsuccinate, les butyrates, les esters de l'alcool cétylique, l'acide salicylique, la triacétine, les malonates, de préférence le diéthylmalonate, l'huile de ricin (celle-ci étant particulièrement préférée), et leurs mélanges ; (A4) est choisi dans le groupe comprenant : û les tensioactifs anioniques, de préférence dans le sous-groupe des sels alcalins ou alcalinoterreux des acides gras, l'acide stéarique et/ou oléique étant préférés, et/ou les tensioactifs non ioniques, de préférence dans le sous-groupe suivant : les huiles polyoxyéthylénées de préférence l'huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée, les copolymères polyoxyéthylène-polyoxypropylène, les esters de sorbitan polyoxyéthylénés, les dérivés de l'huile de ricin polyoxyéthylénés, les stéarates, de préférence de calcium, de magnésium, d'aluminium ou de zinc, les stéarylfumarates, de préférence de sodium, les béhénates de glycérol, le talc, la silice colloïdale, l'oxyde de titane, l'oxyde de magnésium, la bentonite, la cellulose microcristalline, le kaolin, le silicate d'aluminium, et leurs mélanges. Au delà des paramètres qualitatifs de définition des microparticules enrobées selon l'invention, il peut être précisé que, conformément à une modalité quantitative de réalisation avantageuse, la couche de revêtement (Ra) comprend, en % en poids par rapport à la masse totale du revêtement : 10 Avantageusement, le revêtement des microparticules enrobées à libération modifiée de PA peut comprendre, outre les constituants essentiels Al, A2, A3 et éventuellement A4, d'autres ingrédients classiques et connus de l'homme du métier, tels que notamment, des colorants, des pigments, des conservateurs, des arômes... et leurs mélanges. Une autre caractéristique remarquable du revêtement (Ra) des microparticules enrobées réside dans le fait que la couche de revêtement (Ra) représente une fraction massique Tp, exprimée en % en poids sec par rapport à la masse totale des microparticules enrobées, telle que : Tp 15 ; de préférence comprise entre 30 et 60, et plus préférentiellement encore comprise entre 40 et 60, et mieux encore entre 45 et 55. Sans vouloir être lié par la théorie, ce taux d'enrobage relativement important permet à la couche de revêtement (Ra) d'assurer la libération modifiée du PA et, simultanément, de conférer une résistance au broyage aux microparticules de PA enrobées, pour éviter le mésusage. Sans que cela ne soit limitatif, on privilégie conformément à l'invention que les microparticules de PA enrobées qui ont un diamètre moyen inférieur ou égal à 1000 m, de préférence compris entre 50 et 800 m et, de préférence encore, compris entre 100 et 600 m, et mieux encore, entre 100 et 300 m. 13 Les diamètres de microparticules dont il est question dans le présent exposé sont, sauf indication contraire, des diamètres moyens en volume. S'agissant de la préparation des microparticules enrobées, les techniques avantageusement mises en oeuvre pour le dépôt du revêtement permettant la libération modifiée du PA ou le dépôt de la couche active à base du PA, sont des techniques connues de l'homme de l'art, telles que par exemple la technique de spray coating en lit d'air fluidisé, la granulation humide, le compactage, l'extrusion-sphéronisation. Surenrobage Selon une variante particulière de l'invention, les microparticules enrobées à libération modifiée de PA comportent un surenrobage conçu de telle sorte que le surenrobage concourre, lors de la fabrication de comprimés, au maintien d'une libération modifiée pour au moins une partie desdites microparticules de PA enrobées à libération modifiée de PA. Le surenrobage est composé d'au moins un constituant organique déformable présentant une température de fusion comprise entre 40 C et 120 C, de préférence entre 45 C et 100 C. Selon une variante préférée, le surenrobage comprend au moins 10 % en poids de constituant organique déformable. En particulier, selon une variante de l'invention, le constituant organique déformable compris dans le surenrobage est sélectionné parmi les polyalkylèneglycols, les polyéthylèneglycols présentant en poids moléculaire de 6000 à 20000 D, étant particulièrement préférés. Selon une autre variante, le constituant organique déformable du surenrobage est un corps gras ou mélange de corps gras, par exemple sélectionné dans le groupe de corps gras comprenant : les huiles végétales hydrogénées, les acides gras, les alcools gras, les esters d'acides gras et/ou d'alcool gras, les polyoléfines et les cires minérales, végétales, animales ou synthétiques, les esters d'acides gras comme les di et triglycérides et leurs mélanges, le béhénate de glycérol ainsi que les huiles hydrogénées de ricin, de soja, de coton et de palme étant particulièrement préférés. Selon une variante supplémentaire, le surenrobage comprend : û une charge minérale telle que de la silice ou du dioxyde de titane par exemple ou une charge organique comme la cellulose microcristalline par exemple, û et/ou au moins un lubrifiant tel que le stéarate de magnésium ou le benzoate de sodium par exemple, 15 ù et/ou au moins un polymère hydrophile tel que les dérivés hydrosolubles de la cellulose, les polymères synthétiques de préférence la polyvinylpyrrolidone, les dérivés acryliques et méthacryliques, ou les alcools polyvinyliques (APV), - et/ou au moins un tensioactif. De préférence, le surenrobage représente de 5 à 50 %, de préférence de 10 à 30 %, et plus préférentiellement encore de l'ordre de 20 % en poids sur sec de la masse totale des microparticules de PA surenrobées. Par microparticules surenrobées, on désigne une microparticules de PA enrobée, comprenant en outre un surenrobage tel que défini ci-avant, c'est-à-dire un surenrobage qui concourre, lors de la fabrication de comprimés, au maintien d'une libération modifiée pour au moins une partie desdites microparticules de PA enrobées à libération modifiée de PA. Des informations complémentaires sur le surenrobage peuvent être trouvées dans la demande de brevet publiée WO-A-03/077888 Agent viscosifiant (Vb) De préférence, l'agent viscosifiant (Vb) est choisi parmi les agents viscosifiants solubles dans au moins l'un des solvants suivants : eau, alcools, cétones et leurs mélanges, cet(s) agent(s) étant apte(s) à augmenter la viscosité du liquide d'extraction de manière à contrarier le mésusage notamment par voie injectable. Par "eau", on entend tout solvant aqueux, tel que l'eau stricto sensu ou toute solution aqueuse, par exemple d'acide organique (e.g. acide acétique), les solutions salines, les sodas ou les boissons. Par "alcools", on entend tous les alcools pris à eux seuls ou en mélange entre eux. Par "cétones", on entend toutes les cétones prises à elles seules ou en mélange entre elles. De manière plus préférée encore, l'agent viscosifiant (Vb) est choisi dans les groupes de polymères suivants : les polyacides acryliques et leurs dérivés, et/ou les polyalkylènes glycols (e.g. polyéthylène glycol), et/ou les polyoxydes d'alkylène (e.g. d'éthylène), et/ou les polyvinylpyrrolidones, et/ou les gélatines, et/ou les polysaccharides, de préférence dans le sous-groupe comprenant : l'alginate de sodium, les pectines, les guars, les xanthanes, les carraghénanes, les gellanes et les dérivés de la cellulose (e.g. hydroxypropylméthylcellulose, méthylcellulose, hydroxyéthyl- cellulose, carboxyméthylcellulose), ù et leurs mélanges. Suivant une modalité préférée, l'agent viscosifiant (Vb) est apte à augmenter la viscosité du liquide utilisé pour l'éventuelle extraction, de façon à piéger le PA extrait dans le milieu visqueux. Cet agent viscosifiant (Vb) permet d'accroître la viscosité du liquide d'extraction par exemple au-delà de 100 mPa.s, de préférence 200 mPa.s, et, plus préférentiellement encore au delà de 500 mPa.s, et mieux encore 1000 mPa.s. Il est également du mérite de la demanderesse de proposer, dans une variante, des agents viscosifiants (Vb) efficaces à la fois dans le cas d'une extraction en phase aqueuse ou en solvant organique. Avantageusement, ces agents viscosifiants (Vb) sont des mélanges de composés hydrophiles et de composés hydrophobes, de manière à assurer une forte viscosité (supérieure à 100 mPa.s par exemple) du liquide d'extraction, qu'il soit aqueux ou organique. S'agissant de la quantité d'agent viscosifiant (Vb), elle est aisément déterminable par l'homme du métier. Cette quantité correspond à la quantité minimale nécessaire pour rendre la viscosité de 2,5 mL de liquide d'extraction à une valeur supérieure ou égale à 100 mPa.s. Selon plusieurs variantes qui peuvent être combinées entre elles, dans la forme pharmaceutique selon l'invention, au moins un agent viscosifiant (Vb) est présent : - dans et/ou sur des microparticules, û et/ou dans un surenrobage de tout ou partie des microparticules de PA, - et/ou à l'état libre, c'est-à-dire non contenus dans, ni supportés par des microparticules. Avantageusement, l'agent viscosifiant est au moins en partie sous forme de microparticules non séparables des microparticules de PA enrobées ou non enrobées. La forme pharmaceutique peut éventuellement comporter un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables, à l'état libre, c'est-à-dire non contenu dans, ni supporté par des microparticules de PA, ledit excipient concourrant à la résistances des microparticules de PA enrobées au broyage. De préférence, ces excipients concourrant à la résistances au broyage des microparticules de PA enrobées, sont choisis dans le groupe comprenant : le stéarate de calcium ; le palmitostéarate de glycérol ; l'oxyde de magnésium ; les polyalkylène-e.g. éthylène-glycols ; l'alcool polyvinylique ; le benzoate de sodium ; l'acide stéarique ; l'amidon de maïs ; le talc ; la silice colloïdale ; le stéarate de zinc, magnésium 5 le stéarylfumarate ; et leurs mélanges. Selon des alternatives de réalisation de l'invention, l'agent viscosifiant : est au moins en partie à l'état libre, c'est-à-dire non contenu dans, ni supporté par des 10 microparticules de PA enrobées ou non enrobées (alternative 1), û est au moins en partie sous forme de microparticules distinctes des microparticules de PA enrobées ou non enrobées (alternative 2). Avantageusement, dans l'alternative 2, les microparticules d'agent viscosifiant ne sont pas séparables des microparticules de PA enrobées ou non enrobées. Au sens du 15 présent exposé, l'expression "non séparable" signifie, par exemple, non séparables par des moyens classiques, tels que le tamisage ou la centrifugation. Dans l'alternative 2, l'agent viscosifiant est, par exemple : dans et/ou sur des microparticules et/ou dans un surenrobage de tout ou partie des microparticules de PA. 20 Toujours dans cette alternative 2, il est préférable que les microparticules comprenant l'agent viscosifiant soient physiquement indiscernables des microparticules de PA, et ce afin de faire obstacle à leur tri par tout moyen physique approprié. Les microparticules comprenant l'agent viscosifiant sont indiscernables des microparticules de PA, notamment parce qu'elles sont de même taille et/ou de même densité et/ou même 25 forme et/ou de même couleur. Selon un mode préféré de réalisation, la forme pharmaceutique selon l'invention est multimicroparticulaire. Il est préférable que, lorsque cette forme pharmaceutique comprend des microparticules de PA (e.g. PAa) et des microparticules d'agent viscosifiant (Vb), 30 lesdites microparticules aient la même distribution de taille, la même densité et qu'elles ne soient pas séparables par tamisage. Ainsi, les microparticules d'agent viscosifiant ne sont pas séparables des microparticules de PA enrobées ou non enrobées. Selon une variante, la forme pharmaceutique peut également être une foltne monolithique (comprimé e.g.). 17 35 Suivant une première variante, la forme pharmaceutique selon l'invention, n'est pas transformable en une forme sèche administrable par aspiration nasale et à libération immédiate de PA. Suivant une deuxième variante, la forme pharmaceutique selon l'invention n'est pas transformable en une forme injectable et à libération immédiate de PA. Suivant une troisième variante, la forme pharmaceutique selon l'invention comprend du PA à libération modifiée et éventuellement du PA à libération immédiate. Cette variante peut être combinée avec les première et deuxième variantes évoquées ci-dessus. Cela signifie que dans une forme pharmaceutique qui comporte du PA à libération modifiée et du PA à libération immédiate, le PA à libération modifiée n'est pas transformable en une forme sèche administrable par aspiration nasale ou en une forme injectable, et à libération immédiate. Suivant une quatrième variante, la forme pharmaceutique selon l'invention est caractérisée en ce que l'extraction du PA par mastication et/ou broyage n'est pas efficace. Suivant une cinquième variante, la forme pharmaceutique selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle est exempte d'agent(s) antagoniste(s) du PA. Suivant une sixième variante, la forme pharmaceutique selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un agent(s) antagoniste(s) du PA. En connaissant le PA mis en oeuvre, l'homme du métier peut facilement déterminer le ou les agents antagonistes adéquats. Naturellement, toute combinaison d'au moins deux de ces six variantes est comprise dans la présente invention (hormis la combinaison des cinquième et sixième variantes). Principe(s) actif(s) Le PA mis en oeuvre appartient par exemple à au moins l'une des familles de substances actives suivantes : amphétamines, analgésiques, anorexigènes, antalgiques, antidépresseurs, antiépileptiques, antimigraineux, antiparkinsoniens, antitussifs, anxiolytiques, barbituriques, benzodiazépines, hypnotiques, laxatifs, neuroleptiques, opiacés, psychostimulants, psychotropes, sédatifs, stimulants. Dans le cas où le PA est un PA analgésique (PAa), il s'agit, de préférence, d'un opioïde. Plus précisément encore, le PA mis en oeuvre est choisi parmi les composés suivants : anileridine, acetorphine, acetylalphamethylfentanyl, acetyldihydrocodeine, acetylmethadol, alfentanil, allylprodine, alphacetylmethadol, alphameprodine, alphaprodine, alphamethadol, alphamethylfentanyl, alpha-methylthio-fentanyl, alphaprodine, anileridine, atropine, butorphanol, benzethidine, benzylmorphine, betahydroxyfentanyl, beta-hydroxy-methyl-3-fentanyl, betacetylmethadol, betameprodine, betamethadol, betaprodine, bezitramide, buprenorphine, butyrate de dioxaphetyl, clonitazene, cyclazocine, cannabis, cetobemidone, clonitazene, codeine, coca, cocaïne, codoxime, dezocine, dimenoxadol, dioxaphetylbutyrate, dipipanone, desomorphine, dextromoramide, dextropropoxyphene, diampromide, diethyl-thiambutene, difenoxine, dihydrocodeine, dihydroetorphine, dihydromorphine, dimenoxadol, dimepheptanol, dimethylthiambutene, diphenoxylate, dipipanone, drotebanol, eptazocine, ethoheptazine, ethylmethylthiambutene, ethylmorphine, etonitazene, ecgonine, ephedrine, ethylmethylthiambutene, ethylmorphine, etonitazene, etorphine, etoxeridine, fentanyl, furethidine, heroïne, hydrocodone, hydromorphinol, hydromorphone, hydroxypethidine, isomethadone, ketobemidone, levallorphane, lofentanil, 1evomethorphane, levomoramide, levophenacylmorphane, levorphanol, meptazinol, meperidine, metazocine, methadone, methyldesorphine, methyldihydro-morphine, methylphenidate, methyl-3-thiofentanyl, methyl-3-fentanyl, metopon, moramide, morpheridine, morphine, myrophine, nalbuphine, narceine, nicomorphine, norlevorphanol, normethadone, nalorphine, normorphine, nicocodine, nicodicodine, nicomorphine, noracymethadol, norcodeine, norlevorphanol, normethadone, normorphine, norpipanone, opium, oxycodone, oxymorphone, papaveretum, phenadoxone, phenoperidine, promedol, properidine, propiram, propoxyphene para-fluorofentanyl, pentazocine, pethidine, phenampromide, phenazocine, phenomorphane, phenoperidine, pholcodine, piminodine, piritramide, proheptazine, propanolol, properidine, propiram, racemethorphane, racemoramide, racemorphane, remifentanil, sufentanil, thebacone, thebaïne, thiofentanyl, tilidine, trimeperidine, tramadol, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères pharmacologiquement acceptables, et leurs mélanges. La forme pharmaceutique selon l'invention peut comprendre au moins un principe actif analgésique (PAa) et au moins un PA supplémentaire différent du PAa. Ce PA non analgésique est de préférence choisi dans le groupe comprenant : les anti-dépresseurs, les amphétamines, les anorexiques, les anti-douleurs non analgésiques, les anti-épileptiques, les anti-migraineux, les anti-parkinsoniens, les anti-tussifs, les anxiolytiques, les barbituriques, les benzodiazépines, les hypnotiques, les laxatifs, les neuroleptiques, les psychostimulants, les psychotropes, les sédatifs, les stimulants, les agents anti-inflammatoires, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères pharmacologiquement acceptables, et leurs mélanges. Parmi les principes actifs anti-inflammatoires envisageables, on peut citer : ibuprofène, acétaminophène, diclofenac, naproxène, benoxaprofène, flurbiprofène, fénoprofène, fluhufène, ketoprofène, indoprofène, piroprofène, carprofène, oxaprozine, pramoprofène, muroprofène, trioxaprofène, suprofène, amineoprofène, acide tiaprofenique, fluprofène, acide bucloxique, indométhacine, sulindac, tolmetine, zomepirac, tiopinac, 20 zidometacine, acémétacine, fentiazac, clidanac, oxpinac, acide méfénamique, acide méclofenamique, acide flufénamique, acide niflumique, acide tolfénamique, diflurisal, flufénisal, piroxicam, sudoxicam ou isoxicam, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères pharmacologiquement acceptables, et leurs mélanges. Bien évidemment, dans le cas où la forme pharmaceutique multimicroparticulaire comprend au moins un sel d'au moins un principe actif analgésique, l'homme du métier pourra rajouter à ladite forme pharmaceutique, au moins un agent séquestrant formant, en solution dans une boisson aqueuse ou hydroalcoolique, un complexe faiblement soluble avec le PA. L'agent séquestrant est par exemple un sel dont l'ion de polarité opposée à celle du PA, est un ion organique. Ainsi, pour un principe actif cationique, cet agent séquestrant est par exemple un sel organique comme le docusate de sodium, ou un polymère anionique. L'agent séquestrant peut aussi par exemple être un sel d'une résine échangeuse d'ion. Au sens de l'invention, l'expression "formulation pharmaceutique" s'entend au sens large c'est-à-dire que sont englobées les formulations vétérinaires ou diététiques notamment. Selon un autre de ses aspects, l'invention vise une formulation caractérisée en ce qu'elle comprend une pluralité de microparticules (de PA, enrobées ou non enrobées ; éventuellement d'agent viscosifiant) telles que définies ci-dessus, par exemple, au moins 500, de préférence de 1 000 à 1 000 000, et, plus préférentiellement encore, de 5 000 à 500 000 microparticules. Selon un autre de ses aspects, l'invention vise une formulation pharmaceutique, comprenant une pluralité de populations de microparticules de PA enrobées, lesdites populations se distinguant les une des autres par leur cinétique de libération et/ou par le PA qu' elles contiennent. Sans vouloir être limitatif, il doit être néanmoins souligné que la formulation pharmaceutique selon l'invention est particulièrement intéressante en ce qu'elle peut se présenter sous forme de dose unique orale journalière comprenant de 500 à 500 000 microparticules, dont les microparticules de PA enrobées. Avantageusement, la formulation pharmaceutique comprenant des microparticules enrobées selon l'invention est sous une forme galénique choisie dans le groupe comprenant : les comprimés (avantageusement orodispersibles ou gastrodispersibles), les poudres, les suspensions, les sirops, les poudres pour suspension à reconstituer ou les gélules. Il peut être intéressant de mélanger dans une même gélule, un même comprimé ou une même poudre, au moins deux types de microparticules enrobées de PA ayant des cinétiques de libération différentes mais comprises dans le cadre caractéristique de l'invention. L'invention concerne également l'utilisation des microparticules enrobées décrites ci-dessus pour la fabrication de nouvelles formulations pharmaceutiques, en particulier, mais non limitativement dans le cadre du traitement thérapeutique contre la douleur. L'invention vise également un procédé de traitement thérapeutique caractérisé en ce qu'il consiste à administrer au patient la formulation pharmaceutique telle que définie ci-dessus. L'invention vise également un procédé de traitement thérapeutique caractérisé en ce qu'il consiste en une ingestion selon une posologie déterminée, de la formulation pharmaceutique telle que définie ci-dessus. L'invention vise également un procédé de traitement thérapeutique contre la douleur caractérisé en ce qu'il consiste à administrer au patient la formulation pharmaceutique telle que définie ci-dessus. L'invention vise également un procédé de traitement thérapeutique contre la douleur caractérisé en ce qu'il consiste en une ingestion selon une posologie déterminée, de la formulation pharmaceutique telle que définie ci-dessus, le PA utilisé comprenant au moins un anti-douleur, par exemple un analgésique. L'invention vise également un procédé de lutte contre le mésusage de PA, caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à mettre en oeuvre une forme 25 pharmaceutique telle que définie ci-dessus. L'invention vise également un procédé de lutte contre le mésusage de PA, caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à mettre en oeuvre dans une forme pharmaceutique, des microparticules de PA enrobées, à libération modifiée du PA et comportant une couche de revêtement (Ra), qui assure la libération modifiée du PA et qui, 30 simultanément, confère une résistance au broyage à aux microparticules de PA enrobées pour éviter le mésusage ; et éventuellement au moins un agent viscosifiant (Vb) apte à prévenir l'extraction du PA contenu dans les microparticules de PA enrobées, pour éviter le mésusage. Avantageusement, la couche de revêtement (Ra) et l'agent viscosifiant (Vb) 35 éventuel sont tels que définis ci-dessus. L'invention sera mieux expliquée par les exemples ci-après, donnés uniquement à titre d'illustration et permettant de bien comprendre l'invention et de faire ressortir ses variantes de réalisation et/ou de mise en oeuvre, ainsi que ses différents avantages.Description des figures La Figure 1 représente le profil de dissolution dans un test de référence (% de dissolution D en fonction du temps T) in vitro des microparticules de l'exemple 1 : ^ La Figure 2 représente le profil de dissolution dans un test de référence (% de dissolution D en fonction du temps T) in vitro des microparticules de l'exemple 1 : ^ et de l'exemple 2 : (a) ---^--- , (b)---o--- , (c) ---•---, (d)---A---. La Figure 3 représente (A) une photographie d'une observation à l'oeil nu et (B) sous microscope optique du contenu d'une gélule selon l'exemple 3. Exemples Le test de dissolution de référence dans les exemples qui suivent, est un test de dissolution in vitro réalisé selon les indications de la pharmacopée européenne 5eme édition intitulée : "Essai de la dissolution des formes orales solides" : dissolutest de type II effectué en conditions SINK maintenu à 37 C et agité à 75 tours/min dans 900 ml de milieu HCI 0,1N. Exemple 1 : Microparticules d'Oxycodone HC1 selon l'invention Un mélange de 1600g d'oxycodone HCI, 100g de Klucel EF (Hydroxypropyl cellulose / Aqualon) et 12052g d'eau est pelliculé sur 300g de billes inertes de cellulose (Asahi-Kasei) dans un lit d'air fluidisé GPCG1 (Glotte). 450g de granulés ainsi obtenus sont ensuite enrobés par un mélange composé de 315g d'ethylcellulose (Ethocel 20 Premium /DOW), 81g de povidone (Plasdone PVP K29/32 /ISP), 36g d'huile de ricin, 18g de Cremophor RH 40 (Macrogolglyceroli hydroxystearas / BASF) et 12020g d'éthanol. L'enrobage représente 50% de la masse de la microparticule et assure une libération du principe actif sur environ 4h, comme le montre la figure 1. Le profil de libération est réalisé dans les conditions du test de dissolution de référence. Exemple 2 : Broyage des microparticules d'Oxycodone HC1 préparées selon l'exemple 1 200 mg de microparticules préparées à l'exemple 1 (soit une dose de 80mg d'Oxycodone HC1) sont broyées suivant différentes méthodes, qui représentent diverses possibilités de mésusage : 23 (a) au pilon et mortier (250mL) broyé fortement durant 2 minutes (ù120 rotations) (b) en pressant 8 fois entre deux cuillères (c) avec un broyeur de comprimés LGS pulverizer (LGS Health Products U.S.A.) (d) avec un moulin à café pendant 30 secondes. Les profils de libération des microparticules broyées sont reportés dans la figure 2. Le profil de libération est réalisé dans les conditions du test de dissolution de référence. Les profils de libération de l'exemple 1 (microparticules intactes) et de l'exemple 2 (microparticules broyées) sont similaires au sens du test du facteur de similarité f2 (f2>50) calculé selon les indications de la FDA (Guidance for Industry SUPAC-MR : Modified release solid oral dosage forms p. 32). Ainsi, le broyage affecte peu, voire pas, la libération de l'oxycodone des microparticules. Exemple 3 : Aspect du contenu d'une gélule selon l'invention 200 mg de microparticules préparées à l'exemple 1 (soit une dose de 80mg d'Oxycodone HCl) sont mélangées avec les agents viscosifiants suivants : 90mg de Klucel HF (hydroxypropylcellulose /Aqualon), 20mg de PolyOx WSR 303 Sentry (polyoxyde d'éthylène /Dow) et 20mg de Xantural 180 (xanthane /cpKelco) préalablement tamisé entre 100 et 600pm. Le tout est incorporé dans une gélule en gélatine de taille 0. La Figure 3 reporte les photographies d'une observation à l'oeil nu (A) et sous microscope optique (B) du contenu de la gélule. Comme le montre la figure 3(A), à l'oeil nu, les microparticules de principe actif et les microparticules d'agents viscosifiant sont : non distinguables, non séparables par tamisage. Sur la photographie de la figure 3(B) obtenue par microscopie optique (attention à l'échelle), on ne distingue que deux populations de particules : d'une part, des microparticules sphériques d'Oxycodone HC1 et des microparticules de deux agents viscosifiants, et d'autre part, des particules sous forme de bâtonnet d'un 3ème agent viscosifiant. Compte tenu de la très petite taille de ces particules (environ 0,2 mm), elles ne sont pas séparables les unes des autres. Exemple 4 : Test d'extraction à la seringue d'une forme selon l'invention200 mg de microparticules préparées à l'exemple 1 (soit une dose de 80mg d'Oxycodone HCl) sont mélangées avec 90mg de Klucel HF (hydroxypropylcellulose /Aqualon), 20mg de PolyOx WSR 303 Sentry (polyoxyde d'éthylène /Dow) et 20mg de Xantural 180 (xanthane /cpKelco) préalablement tamisé entre 100 et 600 m. Le tout est incorporé dans une gélule en gélatine de taille 0. La gélule est ouverte et le contenu est broyé selon l'exemple 2(a) au moyen d'un mortier et d'un pilon puis mélangé l0min, à température ambiante ou à ébullition, dans 2,5mL de liquide d'extraction. La solution est ensuite prélevée au moyen d'une seringue de 2,5mL avec une aiguille 18G à travers un coton hydrophile en guise de filtre. Le taux d'oxycodone HC1 extrait est analysé par HPLC ou UV et reporté dans le tableau 1. Les faibles rendements d'extraction (<20%) constatés sont totalement dissuasifs pour les candidats au mésusage. Exemple 5 : Test d'extraction à la seringue d'une forme selon l'invention 200 mg de microparticules préparées à l'exemple 1 (soit une dose de 80mg d'Oxycodone HC1) sont mélangées avec 150mg de Klucel HXF (hydroxypropylcellulose /Aqualon), 50mg de PolyOx WSR 303 Sentry (poly(oxyde d'éthylène /Dow) et 30mg de Carbopol 971P (carbomer /BF Goodrich). Le mélange est incorporé dans une gélule en gélatine de taille 00. La gélule est ouverte et le contenu est broyé selon l'exemple 2(a) au moyen d'un mortier et d'un pilon puis mélangé 1Omin, à température ambiante ou à ébullition, dans 10mL de liquide d'extraction. La solution est ensuite prélevée au moyen d'une seringue de 10mL avec une aiguille 18G à travers un coton hydrophile en guise de filtre. Le taux d'oxycodone HC1 extrait est analysé par HPLC ou UV et reporté dans le tableau 2. Les faibles rendements d'extraction (<20%) constatés sont totalement dissuasifs pour les candidats au mésusage. Exemple 6 : Test d'extraction à la seringue d'une forme selon l'invention 150g de Klucel HXF (hydroxypropylcellulose /Aqualon), 50g de PolyOx WSR 303 Sentry (poly(oxyde d'éthylène /Dow) 30g de Carbopol 971P (carbomer /BF Goodrich) et 10g de povidone (Plasdone PVP K29/32 /ISP) sont granulés par granulation humide sur un appareil MiPro. Les granulés sont tamisés sur 100-600 m. 250mg des granulés ainsi obtenus sont ajoutés à 200 mg de microparticules préparées à l'exemple 1 (soit une dose de 80mg d'Oxycodone HC1). Le tout est incorporé dans une gélule en gélatine de taille 0. La gélule est ouverte et le contenu est broyé selon l'exemple 2(a) au moyen d'un mortier et d'un pilon puis mélangé 10min, à température ambiante ou à ébullition, dans 10mL de liquide d'extraction. La solution est ensuite prélevée au moyen d'une seringue de 10mL avec une aiguille 18G à travers un coton hydrophile en guise de filtre. Le taux d'oxycodone HC1 extrait est analysé par HPLC ou UV et reporté dans le tableau 3. Les faibles rendements d'extraction (<20%) constatés sont totalement dissuasifs pour les candidats au mésusage. Exemple 7 : Fabrication d'un comprimé selon l'invention 200g de microparticules préparées à l'exemple 1 sont mélangées avec 90g de Klucel HF (hydroxypropylcellulose /Aqualon), 20g de PolyOx WSR 303 Sentry (poly(oxyde d'éthylène /Dow), 20g Xanthural 180 (xanthane /cpKelco), 100g de Lactose (Tablettose /Meggle GmbH), 10g de stéarate de magnésium (Brenntag AG) et 30g de croscarmellose sodium (Ac-Di-Sol/ FMC Bipolymer). Des comprimés de 470 mg (soit une dose d'oxycodone de 80 mg) sont fabriqués à l'aide d'une presse alternative Korsch. Le comprimé obtenu est broyé selon l'exemple 2(a) au moyen d'un mortier et d'un pilon puis mélangé 1Omin à température ambiante ou à ébullition dans 2,5mL de liquide d'extraction. La solution est ensuite prélevée au moyen d'une seringue de 2,5mL avec une aiguille 18G à travers un coton hydrophile en guise de filtre. Le taux d'oxycodone HC1 extrait est analysé par HPLC ou UV et reporté dans le tableau 4. Les faibles rendements d'extraction (<20%) constatés sont totalement dissuasifs pour les candidats au mésusage. 5 10 Tableau 1 (Exemple 4) % Oxycodone HC1 extrait avec la seringue 18G Liquide à température ambiante Liquide à ébullition Eau robinet 0,2 1 Eau/Ethanol (60/40 v/v) 3 8 Ethanol 18 1 Tableau 2 (Exemple 5) Oxycodone HC1 extrait avec la seringue 18G Liquide à température ambiante Liquide à ébullition Eau robinet 1 2 Eau/Ethanol (60/40 v/v) 4 7 Ethanol 19 8 Tableau 3 (Exemple 6) % Oxycodone HCl extrait avec la seringue 18G Liquide à température ambiante Liquide à ébullition Eau robinet 1 2 Eau/Ethanol (60/40 v/v) 5 8 Ethanol 19 9 Tableau 4 (Exemple 7) % Oxycodone HC1 extrait avec la seringue 18G Liquide à température ambiante Liquide à ébullition Eau robinet 0,5 2 Eau/Ethanol (60/40 v/v) 4 10 Ethanol 19 2 26 15
Le domaine de la présente invention est celui des formes pharmaceutiques orales microparticulaires solides dont la composition et la structure permettent d'éviter le mésusage du principe actif pharmaceutique (PA) qu'elles contiennent.Le but visé par la présente invention est de prévenir le détournement des médicaments solides oraux, pour tout autre usage que l'usage ou les usages thérapeutiques officiellement approuvés par les autorités de santé publique compétentes. En d'autres termes, il s'agit d'éviter le mésusage volontaire ou involontaire des médicaments solides oraux.L'invention concerne une forme pharmaceutique orale et solide, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens anti-mésusage, en ce qu'au moins une partie du PA qu'elle comprend est contenu dans des microparticules enrobées, à libération modifiée de PA, et en ce que les microparticules de PA enrobées comportent une couche de revêtement (Ra), qui assure la libération modifiée du PA et qui, simultanément, confère une résistance au broyage aux microparticules de PA enrobées, pour éviter le mésusage.
1. Forme pharmaceutique orale et solide, caractérisée en ce que : û elle comporte des moyens anti-mésusage, û au moins une partie du PA qu'elle comprend est contenu dans des microparticules enrobées, à libération modifiée de PA, û les microparticules de PA enrobées comportent une couche de revêtement (Ra), qui assure la libération modifiée du PA et qui, simultanément, confère une résistance au broyage aux microparticules de PA enrobées, pour éviter le mésusage. 2. Forme pharmaceutique selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un agent viscosifiant (Vb) apte à prévenir l'extraction du PA contenu dans les microparticules de PA enrobées à libération modifiée de PA, pour éviter le mésusage. 3. Forme pharmaceutique selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la couche de revêtement (Ra) est conçue de telle sorte qu'il permette, en cas de broyage, le maintien d'une libération modifiée de PA, pour au moins une partie des microparticules enrobées. 20 4. Forme pharmaceutique selon la 3, caractérisée en ce que la couche de revêtement (Ra) est conçue de telle sorte qu'elle permette, en cas de broyage, le maintien d'une libération modifiée pour au moins 40%, de préférence au moins 60%, et, plus préférentiellement encore au moins 80% des microparticules enrobées à libération 25 modifiée de PA. 5. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la couche de revêtement (Ra) comprend : (Al) au moins un (co)polymère filmogène (Al) insoluble dans les liquides du tractus 30 gastro-intestinal ; (A2) au moins un (co)polymère (A2) soluble dans les liquides du tractus gastro-intestinal ; (A3) au moins un plastifiant (A3) ; (A4) éventuellement au moins un agent tensioactif et/ou lubrifiant et/ou une charge minérale et/ou organique (A4). 35 6. Fol nie pharmaceutique selon la 5, caractérisée en ce que la couche de revêtement (Ra) comprend (en % en poids par rapport à la masse totale du revêtement) :1510 Al 7. Forme pharmaceutique selon la 5 ou 6, dans laquelle : (Al) est choisi dans le groupe comprenant : ù les dérivés non hydrosolubles de la cellulose, de préférence l'éthylcellulose et/ou l'acétate de cellulose, ù les dérivés acryliques, par exemple les copolymères d'acide (méth)acrylique et d'ester alkyle (e.g méthyle), les copolymères d'ester d'acide acrylique et méthacrylique porteur d'au moins un groupement ammonium quaternaire (préférablement au moins un copolymère de (méth)acrylate d'alkyle et de chlorure de triméthylammonioéthylméthacrylate) et plus précisément les produits commercialisés sous les marques EUDRAGIT RS et/ou RL ù les polyvinylacétates, - et leurs mélanges ; (A2) est choisi dans le groupe comprenant : ù les (co)polymères azotés, de préférence dans le groupe comprenant les polyacrylamides, les poly-N-vinylamides, les polyvinylpyrro-lidones (PVP) et les poly-N-vinyl-lactames, les dérivés hydrosolubles de la cellulose, les alcools polyvinyliques (APV), les polyoxydes d'alkylène, de préférence les polyoxydes d'éthylène (POE), les polyéthylènes glycols (PEG), et leurs mélanges ; (A3) est choisi dans le groupe comprenant : ù les esters de l'alcool cétylique ù le glycérol et ses esters, de préférence dans le sous-groupe suivant : glycérides acétylés, glycérolmonostéarate, glycéryltriacétate, glycéroltributyrate, ù les phtalates., de préférence dans le sous-groupe suivant : dibutylphthalate, diétylphthalate, di méthylphthalate, dioctyl-phthalate, ù les citrates, de préférence dans le sous-groupe suivant : acétyltributylcitrate, acétyltriéthylcitrate, tributylcitrate, triéthyl-citrate, 29 û les sébaçates, de préférence dans le sous-groupe suivant : diéthylsébaçate, dibuylsébaçate, les adipates, les azélates, les benzoates, les huiles végétales, les fumarates de préférence le diéthylfumarate, les malates, de préférence le diéthylmalate, les oxalates, de préférence le diéthyloxalate, les succinates, de préférence le dibutylsuccinate, les butyrates, les esters de l'alcool cétylique, l'acide salicylique, la triacétine, les malonates, de préférence le diéthylmalonate, l'huile de ricin (celle-ci étant particulièrement préférée), et leurs mélanges ; (A4) est choisi dans le groupe comprenant : û les tensioactifs anioniques, de préférence dans le sous-groupe des sels alcalins ou alcalinoterreux des acides gras, l'acide stéarique et/ou oléique étant préférés, et/ou les tensioactifs non ioniques, de préférence dans le sous-groupe suivant : les huiles polyoxyéthylénées de préférence l'huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée, û les copolymères polyoxyéthylène-polyoxypropylène, les esters de sorbitan polyoxyéthylénés, les dérivés de l'huile de ricin polyoxyéthylénés, les stéarates, de préférence de calcium, de magnésium, d'aluminium ou de zinc, les stéarylfumarates, de préférence de sodium, les béhénates de glycérol, le talc, la silice colloïdale, l'oxyde de titane, l'oxyde de magnésium, la bentonite, la cellulose microcristalline, le kaolin, le silicate d'aluminium,et leurs mélanges. 8. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la couche de revêtement (Ra) représente une fraction massique Tp, exprimée en % en poids sec par rapport à la masse totale des microparticules enrobées, telle que : Tp 15 ; de préférence comprise entre 30 et 60, et plus préférentiellement encore comprise entre 40 et 60, et mieux encore entre 45 et 55. 9. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les microparticules de PA enrobées ont un diamètre moyen inférieur ou égal à 1000 m, de préférence compris entre 50 et 800 m et, de préférence encore, compris entre 100 et 600 m, et mieux encore, entre 100 et 300 m. 10. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les microparticules enrobées à libération modifiée de PA comportent un surenrobage conçu de telle sorte que le surenrobage concourre, lors de la fabrication de comprimés, au maintien d'une libération modifiée pour au moins une partie desdites microparticules de PA enrobées à libération modifiée de PA, ledit surenrobage étant composé d'au moins un constituant organique déformable présentant une température de fusion comprise entre 40 C et 120 C, de préférence entre 45 C et 100 C. 11. Forme pharmaceutique selon la 9, caractérisée en ce que le surenrobage représente de 5 à 50 %, de préférence de 10 à 30 %, et plus préférentiellement encore de l'ordre de 20 % en poids sur sec de la masse totale des microparticules de PA surenrobées. 12. Forme pharmaceutique selon la 2, caractérisée en ce qu'au moins un agent viscosifiant (Vb) est choisi parmi les agents viscosifiants solubles dans au moins l'un des solvants suivants : eau, alcools, cétones et leurs mélanges, cet agent étant apte à augmenter la viscosité du liquide d'extraction de manière à contrarier le mésusage notamment par voie injectable. 13. Forme pharmaceutique selon la 12, caractérisée en ce que l'agent viscosifiant (Vb) est choisi dans les groupes de polymères suivants : ù les polyacides acryliques et leurs dérivés, et/ou ù les polyalkylènes glycols (e.g. polyéthylène glycol), et/ou ù les polyoxydes d'alkylène (e.g. d'éthylène), et/ou 30û les polyvinylpyrrolidoncs, et/ou û les gélatines, et/ou - 1es polysaccharides, de préférence dans le sous-groupe comprenant : l'alginate de sodium, les pectines, les guars, les xanthanes, les carraghénanes, les gellanes et les dérivés de la cellulose (e.g. hydroxypropylméthylcellulose, méthylcellulose, hydroxyéthylcellulose, carboxyméthylcellulose), ù et leurs mélanges. 14. Forme pharmaceutique selon la 12 ou 13, caractérisée en ce que au moins un agent viscosifiant (Vb) est présent : û dans et/ou sur des microparticules ù et/ou dans un surenrobage de tout ou partie des microparticules de PA, ù et/ou à l'état libre, c'est-à-dire non contenus dans, ni supportés par des microparticules. 15. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisée en ce que l'agent viscosifiant (Vb) est apte à augmenter la viscosité du liquide utilisé pour l'éventuelle extraction à une valeur supérieure ou égale à 100 mPa.s dans un volume d'extraction de 2,5 mL, de façon à piéger le PA extrait dans le milieu visqueux. 16. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 2 et 12 à 14, caractérisée en ce que l'agent viscosifiant (Vb) est au moins en partie sous forme de microparticules non séparables des microparticules de PA enrobées ou non enrobées. 17. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un excipient à l'état libre, c'est-à-dire non contenu dans, ni supporté par des microparticules de PA, ledit excipient concourrant à la résistance des microparticules de PA enrobées au broyage. 18. Forme pharmaceutique selon la 17, caractérisée en ce que l'excipient à l'état libre est choisi dans le groupe comprenant : û le stéarate de calcium ; - le palmitostéarate de glycérol ; û l'oxyde de magnésium ; - les polyalkylène-e.g. éthylène-glycols ; û l'alcool polyvinylique ; - le benzoate de sodium ; - l'acide stéarique ;l'amidon de maïs ; le talc; la silice colloïdale ; le stéarate de zinc, magnésium ; le stéarylfumarate ; et leurs mélanges. 19. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle n'est pas transformable en une forme sèche administrable par aspiration nasale et à libération immédiate de PA. 20. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle n'est pas transformable en une forme injectable et à libération immédiate de PA. 21. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend du PA à libération immédiate et/ou du PA à libération modifiée. 20 22. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'extraction du PA par mastication et/ou par broyage, n'est pas efficace. 23. Forme pharmaceutique selon l'une des précédentes, caractérisée en 25 ce que le PA mis en oeuvre appartient à au moins l'une des familles de substances actives suivantes : amphétamines, analgésiques, anorexigènes, antalgiques, antidépresseurs, antiépileptiques, antimigraineux, antiparkinsoniens, antitussifs, anxiolytiques, barbituriques, benzodiazépines, hypnotiques, laxatifs, neuroleptiques, opiacés, psychostimulants. psychotropes, sédatifs, stimulants. 30 24. Forme pharmaceutique selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le PA mis en oeuvre est choisi parmi les composés suivants : anileridine, acetorphine, acetylalphamethylfentanyl, acetyldihydrocodeine, acetylmethadol, alfentanil, allylprodine, alphacetylmethadol, alphameprodine, alphaprodine, alphamethadol, 35 alphamethylfentanyl, alpha-methylthio-fentanyl, alphaprodine, anileridine, atropine, butorphanol, benzethidine, benzylmorphine, beta-hydroxyfentanyl, beta-hydroxy-methyl-3-fentanyl, betacetylmethadol, betameprodine, betamethadol, betaprodine, bezitramide, 3215buprenorphine, butyrate de dioxaphetyl, clonitazene, cyclazocine, cannabis, cetobemidone, clonitazene, codeine, coca, cocaïne, codoxime, dezocine, dimenoxadol, dioxaphetylbutyrate, dipipanone, desomorphine, dextromoramide, dextropropoxyphene, diampromide, diethyl-thiambutene, difenoxine, dihydrocodeine, dihydroetorphine, dihydromorphine, dimenoxadol, dimepheptanol, dimethylthiambutene, diphenoxylate, dipipanone, drotebanol, eptazocine, ethoheptazine, ethylmethylthiambutene, ethylmorphine, etonitazene, ecgonine, ephedrine, ethylmethylthiambutene, ethylmorphine, etonitazene, etorphine, etoxeridine, fentanyl, furethidine, heroïne, hydrocodone, hydromorphinol, hydromorphone, hydroxypethidine, isomethadone, ketobemidone, levallorphane, sofentanil, levomethorphane, levomoramide, levophenacylmorphane, levorphanol, meptazinol, meperidine, metazocine, methadone, methyldesorphine, methyldihydro-morphine, methylphenidate, methyl-3-thiofentanyl, methyl-3-fentanyl, metopon, moramide, morpheridine, morphine, myrophine, nalbuphine, narceine, nicomorphine, norlevorphanol, normethadone, nalorphine, normorphine, nicocodine, nicodicodine, nicomorphine, noracymethadol, norcodeine, norlevorphanol, normethadone, normorphine, norpipanone, opium, oxycodone, oxymorphone, papaveretum, phenadoxone, phenoperidine, promedol, properidine, propiram, propoxyphene para-fluorofentanyl, pentazocine, pethidine, phenampromide, phenazocine, phenomorphane, phenoperidine, pholcodine, piminodine, piritramide, proheptazine, propanolol, properidine, propiram, racemethorphane, racemoramide, racemorphane, remifentanil, sufentanil, thebacone, thebaïne, thiofentanyl, tilidine, trimeperidine, tramadol, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères pharmacologiquement acceptables, et leurs mélanges. 25. Forme pharmaceutique selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est exempte d'agent(s) antagoniste(s) du PA. 26. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un agent antagoniste du PA. 27. Forme pharmaceutique selon l'une des précédentes, comprenant une pluralité de populations de microparticules de PA enrobées, lesdites populations se distinguant les une des autres par leur cinétique de libération et/ou par le PA qu'elles contiennent. 35 28. Utilisation des microparticules de PA enrobées permettant la libération modifiée dudit PA, les microparticules de PA enrobées étant telles définies dans les précédentes, pour la fabrication de nouvelles formulations pharmaceutiques. 29. Utilisation des microparticules de PA enrobées permettant la libération modifiée dudit PA, les microparticules de PA enrobées étant telles définies dans les 1 à 27, pour la fabrication de nouvelles formulations pharmaceutiques actives dans le traitement thérapeutique contre la douleur. 30. Procédé de lutte contre le mésusage de PA, caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à mettre en oeuvre une forme pharmaceutique telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 27. 31. Procédé de lutte contre le mésusage de PA, caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à mettre en oeuvre dans une forme pharmaceutique, des microparticules de PA enrobées, à libération modifiée du PA et comportant une couche de revêtement (Ra), qui assure la libération modifiée du PA et qui, simultanément, confère une résistance au broyage à aux microparticules de PA enrobées, pour éviter le mésusage ; et éventuellement au moins un agent viscosifiant (Vb) apte à prévenir l'extraction du PA contenu dans les microparticules de PA enrobées, pour éviter le mésusage ; la couche de revêtement (Ra) et l'agent viscosifiant (Vb) éventuel étant tels que définis dans les 1 à 27.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61K 9,A61P 25
A61K 31/785,A61K 9/58,A61K 31/343,A61K 31/745,A61P 25/04
FR2898499
A1
NOUVELLES COMPOSITIONS TOPIQUES SOUS FORME D'EMULSION H/E COMPRENANT UN GLYCOL PRO-PENETRANT
20,070,921
Entrer le TEXTE DU BREVET ci-dessous La présente invention concerne une nouvelle composition sous forme d'émulsion de type huile dans eau (H/E) pour une application topique, comprenant une nouvelle association de propénétrants comprenant au moins un glycol, un gélifiant approprié et un agent actif de la famille des anti-inflammatoires stéroïdiens. II existe actuellement de nombreuses compositions topiques comprenant un anti-inflammatoire stéroïdien et une forte teneur en glycol, ce dernier favorisant la pénétration de l'anti-inflammatoire stéroïdien dans la peau. Compte-tenu de la forte teneur en glycol pro-pénétrant, ces compositions sont formulées sous formes d'émulsions à forte teneur en phase grasse que l'on appelle aussi communément "lipocrèmes", sous formes de compositions anhydres que l'on appelle "onguents", sous forme de compositions fluides à forte teneur en solvants volatiles, tels que l'éthanol ou l'isopropanol, destinées à une applications sur le cuir chevelu, appellées également "lotions capillaires", ou encore sous forme d'émulsions H/E visqueuses, que l'on appelle aussi "crèmes H/E", On connait par exemple des crèmes H/E comprenant un corticoïde et un fort pourcentage de propylène glycol commercialisées sous la marque TEMOVATE par la société GLAXO. Or, la stabilisation d'une formulation comprenant un tel pourcentage de glycol rend nécessaire l'emploi dans l'émulsion d'agents émulsifiants et stabilisants de type glycéryl stéarate ou PEG 100 stéarate ou encore d'agents stabilisants ou facteurs de consistance de type cire blanche ou alcool cétostéarylique qui conduisent à la formation d'une crème épaisse et d'aspect cireux. La demanderesse dans sa demande FR 2 753 626 a protégé des émulsions plus fluides contenant un corticoïde présentant un fort pourcentage de propylène glycol. Cependant, le fort pourcentage de propylène glycol rendant difficile la réalisation de l'émulsion, il est intéressant de disposer d'une nouvelle formulation stable de type émulsion H/E, contenant moins de propylène glycol, présentant un coté non gras et non collant, tout en conservant les propriétés rhéologiques et pro-pénétrantes de la composition. La présente invention concerne donc une nouvelle composition pharmaceutique sous forme d'émulsion de type huile dans eau (H/E) pour une application topique, comprenant, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable : a) au moins un anti-inflammatoire stéroïdien ; b) un système propénétrant comprenant au moins un glycol et au moins un propénétrant additionnel ; c) au moins un gélifiant ; d) au moins un émulsionnant non polymérique, ladite composition ne comprenant pas d'émulsionnant polymérique. Parmi les anti-inflammatoires stéroïdiens, on peut citer de façon non limitative, l'hydrocortisone, les anthranoïdes, le valérate de bétaméthasone ou le propionate de clobétasol. De préférence, l'anti-inflammatoire stéroïdien est le propionate de clobétasol. Avantageusement, la composition selon l'invention comprend entre 0,0001 et 5 % en poids par rapport au poids total de la composition d'un agent actif, de préférence entre 0,025 et 1 % en poids. Dans un mode préféré selon l'invention, la composition comprend entre 0,025 et 0.5 % en poids par rapport au poids total de la composition de propionate de clobetasol, préférentiellement 0.05% en poids. 25 L'objectif principal de la composition selon l'invention est de diminuer le pourcentage de propylène glycol utilisé dans l'art antérieur en remplaçant ce dernier par un mélange choisi de façon à obtenir les propriétés propénétrantes recherchées sans rencontrer les difficultés précédentes d'émulsification et de stabilisation de l'émulsion dues au fort pourcentage de Propylène Glycol. 30 Ainsi, le système propénétrant selon l'invention comprend au moins un glycol et au moins un propénétrant additionnel. Les glycols utilisables dans la composition sont :20 des alkylènes ou des poly alkylène glycols. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer les alkylènes et polyalkylènes glycols (Cl à C6) tel que l'éthylène glycol, le polyéthylène glycol (2 à 20 monomères), le propylène glycol, le dipropylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol. Ils peuvent être oxyéthylénés ou non (2 à 50 0E). On peut citer également les éthers de glycol, tel l'éthoxydiglycol, le monoéthyléther de diéthylène glycol commercialisé sous la marque transcutol HP par la société GATTEFOSSE, le propylène glycol dipelargonate, le laurate de propylène glycol commercialisé sous la marque Lauroglycol par la société GATTEFOSSE, le dicaprate dicaprylate de Propylène glycol commercialisé sous la marque Estol 1526 par la société UNIQEMA. Les préférés selon l'invention, sont le propylène glycol, le dipropylène glycol, le propylène glycol dipelargonate, le laurate de propylène glycol, l'éthoxydiglycol et le dicaprate dicaprylate de Propylène glycol. Le système propénétrant comprend également au moins un propénétrant additionnel. Ledit propénétrant additionnel est choisi parmi les glycols listés précédemment, et les propénétrants de la famille des esters gras, acides gras ou alcools gras, ou alcools. De tels propénétrants sont notamment l'éthanol, l'isosorbide de diméthyl commercialisé sous la marque Arlasolve DMI par la société UNIQEMA, le méthyl pyrrolidone commercialisé sous la marque Pharmasolve par la société ISP, l'acide oléique commercialisé sous la marque Oléine V2 par la société Stéarinerie Dubois, les glycérides capriques/capryliques de PEG-8, commercialisé sous la marque LABRASOL par la société GATTEFOSSE et l'alcool oléique commercialisé sous la marque HD EUTANOL V PH par la société COGNIS. De préférence, les compositions selon l'invention comprennent l'un des systèmes propénétrants suivants : propylène glycol et isosorbide de diméthyl, propylène glycol et éthanol, propylène glycol, monoethylether de diethylene glycol et laurate de propylene glycol, propylène glycol, et pyrrolidone de methyle, propylène glycol, isosorbide de diméthyl et éthanol, propylène glycol, pyrrolidone de methyle et alcool oléique. De manière préférentielle, la composition selon l'invention comprend entre 20 et 60 % en poids de glycol pro-pénétrant, de préférence entre 35 et 47% en poids par rapport au poids total de la composition, et entre 0.5 et 40% en poids de propénétrant additionnel, préférentiellement entre 1 et 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention est une émulsion et contient donc une phase grasse et une phase aqueuse. La phase grasse de l'émulsion selon l'invention peut comprendre des corps gras usuellement utilisés dans le domaine d'application envisagé. Parmi ceux-ci, on peut citer les corps gras siliconés tels que les huiles de silicone, ainsi que les corps gras non siliconés tels que les huiles végétales, minérales, animales ou synthétiques. Parmi les corps gras siliconés, on peut citer : - (i) les polyalkyl(C1-C20) siloxanes et notamment ceux à groupements terminaux triméthylsilyle, de préférence ceux dont la viscosité est inférieure à 0,06 m2/s parmi lesquels on peut citer les polydiméthylsiloxanes linéaires et les alkylméthylpolysiloxanes tels que la cétyldiméthicone (nom CTFA), - (ii) les huiles siliconées volatiles, telles que : - les silicones volatiles cycliques ayant de 3 à 8 atomes de silicium et de 25 préférence de 4 à 5. II s'agit par exemple de la cyclotétradiméthylsiloxane, de la cyclopentadiméthylsiloxane ou de la cyclohexadiméthylsiloxane, - les cyclocopolymères du type diméthylsiloxane/méthylalkylsiloxane, tels que la SILICONE FZ 3109 vendue par la société UNION CARBIDE , qui est un cyclocopolymère diméthylsiloxane/méthyloctylsiloxane, 30 - les silicones volatiles linéaires ayant de 2 à 9 atomes de silicium. Il s'agit par exemple de l'hexaméthyldisiloxane, de l'hexyl heptaméthyltrisiloxane ou de l'octyl heptaméthyltrisiloxane, - (iii) les huiles de silicone phénylées, notamment celles de formule : R 1 CH3 SiùO R S O R 1 SiùCH3 (I) R n m dans laquelle . R est un radical alkyle en C1-C30, un radical aryle ou un radical aralkyle, . n est un nombre entier compris entre 0 et 100, . m est un nombre entier compris entre 0 et 100, sous réserve que la somme est comprise entre 1 et 100. Parmi les corps gras non siliconés, on peut citer les huiles usuelles, telles que l'huile de paraffine, de vaseline, l'huile d'amande douce, le perhydrosqualène, l'huile d'abricot, l'huile de germes de blé, d'amande douce, de calophyllum, de palme, de ricin, d'avocat, de jojoba, d'olive ou de germes de céréales; des esters d'acides gras ou d'alcools gras, telles que l'octyl dodécyl des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools; des triglycérides d'acides gras; des glycérides; le polyisobutène hydrogéné, des huiles hydrogénées concrètes à 25 C; des lanolines; des esters gras concrets à 25 C. Ces corps gras peuvent en particulier être choisis de manière variée par l'homme du métier afin de préparer une composition ayant les propriétés 20 souhaitées, par exemple en consistance ou en texture. Ainsi, la phase grasse de l'émulsion selon l'invention peut être présente à une teneur comprise entre 5 et 50 % en poids par rapport au poids total de la composition et de préférence comprise entre 15 et 25 % en poids. 25 La phase aqueuse de l'émulsion selon l'invention peut comprendre de l'eau, une eau florale telle que l'eau de bleuet, ou une eau thermale ou minérale naturelle, par exemple choisie parmi l'eau de Vittel, les eaux du bassin de Vichy, l'eau d'Uriage, l'eau de la Roche Posay, l'eau de la Bourboule, l'eau d'Enghien-les-Bains, l'eau de Saint Gervais-les-Bains, l'eau de Néris-les-Bains, l'eau d'Allevardles-Bains, l'eau de Digne, l'eau de Maizières, l'eau de Neyrac-les-Bains, l'eau de Lons-le-Saunier, les Eaux Bonnes, l'eau de Rochefort, l'eau de Saint Christau, l'eau des Fumades et l'eau de Tercis-les-bains, l'eau d'Avène ou l'eau d'Aix les Bains. Ladite phase aqueuse peut être présente à une teneur comprise entre 10 et 70 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence comprise entre 20 et 40 % en poids. Une des caractéristiques supplémentaires de la présente invention est d'obtenir une composition sous la forme d'une émulsion stable sans utiliser les émulsionnants polymériques classiques. En effet, les émulsionnants utilisés classiquement dans l'art antérieur sont les émulsionnants polymériques de type PEMULEN. De telles émulsions présentent l'inconvénient d'être sensibles aux électrolytes. Ainsi, dans la présente invention, lesdits polymères réticulés de type Pemulen, et notamment les produits vendus par la société GOODRICH sous les dénominations commerciales PEMULEN TRI, PEMULEN TR2, CARBOPOL 1342, ou CARBOPOL 1382, ne sont pas utilisés ; ces polymères, de type acrylates/C10-30 alkyl acrylates crosspolymers, qui sont des copolymères comportant une fraction majoritaire d'acide acrylique et une faible fraction d'esters d'acide (meth)acrylique en Cio-C30, sont donc exclus de la présente invention. En effet, la demanderesse a constaté qu'elle obtenait la stabilité de la composition recherchée sans ajout de composé émulsionnant polymérique. L'émulsion stable selon l'invention est obtenue en présence d'un système composé d'un gélifiant et d'un émulsionnant non polymérique. Par composition stable selon l'invention, on entend une émulsion stable physiquement et chimiquement dans le temps. Par stabilité physique selon l'invention, on entend une composition ne présentant aucune modification d'aspect macroscopique (séparation de phase, changement de couleur d'aspect, etc..) ni microscopique (recristallisation de l'actif) après stockage aux températures de 25 C (= Température ambiante : TA), C et 40 C, pendant 3 mois. Par stabilité chimique selon l'invention, on entend une composition dans laquelle la teneur en principe actif reste stable après trois mois à température ambiante et à 40 C. Une teneur stable en principe actif signifie selon l'invention que la teneur présente très peu de variation par rapport à la teneur initiale, c'est-à-dire que la variation de teneur en principe actif au temps T ne doit pas être inférieure à 90% et plus particulièrement à 95% de la teneur initiale à T0. La composition selon l'invention comprend donc au moins un agent gélifiant et/ou épaississant dans des concentrations préférentielles comprises entre 0.1 et 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Parmi les agents gélifiants possibles, on peut citer à titre d'exemples non limitatifs: - les biopolymères polysaccharidiques comme la gomme de xanthane telle que le Keltrol T et le Xantural 180 vendus par la société Kelco, la gomme de caroube, la gomme de guar, les alginates, les celluloses modifiées telles que l'hydroxyéthylcellulose, la méthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose tel que le produit vendu sous le nom de Natrosol HHX 250 par la société Aqualon, l'hydroxypropylméthylcellulose (ce type de polymère hydrosoluble a des propriétés viscosantes, viscoélastiques, gélifiantes et de suspension) et la carboxyméthylcellulose, - les carbomers comme le Carbopol 981 vendus par la société BF Goodrich et le carbopol Ultrez 10, vendu par la société NOVEON, - les dérivés d'amidon, tel le Structure XL vendu par la société National Starch, - et leurs mélanges. De façon préférée selon l'invention, les gélifiants utilisés sont les carbomères et/ou les gommes xanthanes. 7 Par ailleurs, la composition selon l'invention peut comprendre entre 0.01 et 3 % en poids, de préférence entre 0,1 et 2 % en poids, par rapport au poids total de la composition, d'au moins un émulsionnant non polymérique, qui, en réduisant la tension de surface de la phase dispersée, va permettre l'ajustement des goutelettes de l'émulsion. Les émulsionnants non polymériques utilisables selon l'invention sont des émulsionnants utilisés classiquement dans des émulsions eau dans huile (E/H). Cependant, en présence d'au moins un gélifiant, de tels émulsionnants permettent d'obtenir les émulsions huile dans eau (H/E) selon l'invention. De tels émulsionnants non polymériques peuvent être choisis parmi les esters d'acides gras saturés ou insaturés, naturels ou synthétiques, notamment de l'acide oléique ou de l'acide (iso)stéarique, tels que les esters de polyglycérine et d'acide isostéarique commercialisés sous la marque LAMEFORM TGI par la société SIDOBRE-SINNOVA HENKEL, l'isostéarate de sorbitan commercialisé sous la marque ARLACEL 987 par la société UNIQEMA, le sesquioléate de sorbitan commercialisé sous la marque ARLACEL 83 par la société UNIQEMA, le laurate de sorbitane commercialisé sous la marque SPAN 20 par la société UNIQEMA, les esters de glycol et de l'acide isostéarique comme l'isostéarate de PEG-6 commercialisé sous la marque OLEPAL ISOSTEARIQUE par la société GATTEFOSSE, les esters de sorbitol et d'acide oléique, comme les polysorbates commercialisés sous la marque TWEEN par la société UNIQEMA, les éthers d'alcool gras, notamment de l'alcool oléique, en particulier les esters de glycol et d'alcool oléique, comme les oleths commercialisés sous la marque BRIJ par la société UNIQEMA, le monostéarate de sorbitan oxyéthyléné, les alcools gras tels que l'alcool stéarylique ou l'alcool cétylique. De façon préférée selon l'invention, on utilisera des esters de sorbitane ou des esters de polyglycérol. Préférentiellement, la composition selon l'invention conprendra entre 0.05 et 5% en poids, d'esters de sorbitane ou d'esters de polyglycérol, et plus préférentiellement 30 entre 1 et 2% en poids par rapport au poids total de la composition. Dans un mode particulier selon l'invention, la demanderesse a constaté de façon surprenante que des émulsions utilisant à la fois un carbomère et une gomme xanthane, en présence d'un émulsionnant non polymérique, présentaient une bonne stabilité physique et chimique, même en l'absence d'émulsionnant polymérique. Le pH de la composition selon l'invention est avantageusement compris entre 5 et 7.5, de préférence compris entre 5,5 et 6,5. Il sera ajusté à la valeur désirée par l'addition de bases ou d'acides usuels, minéraux ou organiques. L'émulsion peut comprendre en outre tout additif usuellement utilisé dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique, tel que des antioxydants, des colorants, des parfums, des huiles essentielles, des conservateurs, des actifs cosmétiques, des hydratants, des vitamines, des acides gras essentiels, des sphingolipides, des composés auto-bronzants tels que la DHA, des filtres solaires, des polymères liposolubles notamment hydrocarbonés, tels que le polybutène, les polyalkylènes, les polyacrylates et les polymères siliconés compatibles avec les corps gras. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Ces additifs peuvent être présents dans la composition à raison de 0 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. L'invention concerne également l'utilisation de la composition pour la fabrication d'un médicament destiné à traiter le psoriasis. De façon préférée selon l'invention, la composition comprend, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable : 0.0025 à 0.5% de propionate de clobetasol, à 50% d'un glycol propénétrant, 1 à 20% d'au moins un propénétrant additionnel, 30 0.1 à 5% d'au moins un gélifiant, 0.1 à 5% d'émulsionnant non polymérique. De façon plus préférée selon l'invention, la composition comprend, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable : 0.0025 à 0.5% de propionate de clobetasol, 30 à 50% d'un glycol propénétrant, 1 à 20% d'au moins un propénétrant additionnel, 0.1 à 5% de deux gélifiants, - 0.1 à 5% d'émulsionnant non polymérique. De façon particulièrement préférée, la composition selon l'invention comprend : a. 0.0025 à 0.5% de propionate de clobetasol, b. 30 à 50% d'un glycol choisi parmi le propylène glycol, le dipropylène glycol, le propylène glycol dipelargonate, le laurate de propylène glycol, l'éthoxydiglycol et le dicaprate dicaprylate de Propylène glycol, c. 1 à 20% d'au moins un propénétrant additionnel choisi parmi le propylène glycol, le dipropylène glycol, le propylène glycol dipelargonate, le laurate de propylène glycol, l'éthoxydiglycol, le dicaprate dicaprylate de Propylène glycol, l'éthanol, l'isosorbide de diméthyl, le méthyl pyrrolidone, l'acide oléique, les glycérides capriques/capryliques de PEG-8, et l'alcool oléique, d. 0.1 à 5% d'au moins un gélifiant choisi parmi la gomme de xanthane, la gomme de caroube, la gomme de guar, les alginates, l'hydroxyéthylcellulose, la méthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose, l'hydroxypropylméthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, les carbomers, les dérivés d'amidon et leurs mélanges, e. 0.1 à 5% d'émulsionnant non polymérique choisi parmi les esters de polyglycérine et d'acide isostéarique, l'isostéarate de sorbitan, le sesquioléate de sorbitan, le laurate de sorbitane, les esters de glycol et de l'acide isostéarique, les esters de sorbitol et d'acide oléique, les esters de glycol et d'alcool oléique, le monostéarate de sorbitan oxyéthyléné, l'alcool stéarylique et l'alcool cétylique. 30 Les exemples de formulations ci-dessous permettent d'illustrer les compositions selon l'invention, sans toutefois en limiter la portée. Les quantités des constituants sont exprimées en % en poids par rapport au poids total de la 25 composition. Exemple 1 : ^ eau ^ carbomer ^ gomme xanthane ^ agent actif ^ propylène glycol ^ alcool oléique ^ methyl pyrrolidone ^ sorbitan laurate ^ paraffine liquide ^ sodium hydroxide TO TA Aspect Lait blanc fluide macroscopique pH =5.66 pH Aspect taille des globules microscopique entre 5 et 7.5pm Dosage de l'actif 99.1% (HPLC) Centri 10000tr/min : RAS 20 Exemple 2 : ^ eau qsp 100 ^ carbomer 0.28% ^ gomme xanthane 0.10% 25 ^ agent actif 0.05% 10 15 11 qsp 100 0.28% 0.10% 0.05% 45,50% 1.00% 1.00% 2.00% 20.00% qs pH 6 12 ^ propylène glycol ^ ethanol ^ dimethyl isosorbide ^ sorbitan laurate ^ paraffine liquide ^ sodium hydroxide To TA Aspect Lait blanc fluide macroscopique pH =5.73 pH Aspect taille des globules microscopique entre 5 et 7.5pm Dosage de l'actif 99.7% (HPLC) Centri 10000tr/min : RAS 37,50% 5.00% 5.00% 2.00% 20.00% qs pH 6
La présente invention concerne une nouvelle composition sous forme d'émulsion de type huile dans eau (H/E) pour une application topique, comprenant un système propénétrant comprenant au moins un glycol et au moins un propénétrant additionnel, un gélifiant approprié et au moins un agent actif de la famille des anti-inflammatoires stéroïdiens.
1. Composition pharmaceutique sous forme d'émulsion de type huile dans eau comprenant, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable : a. au moins un anti-inflammatoire stéroïdien, b. un système propénétrant comprenant au moins un glycol et au moins un propénétrant additionnel, c. au moins un gélifiant, d. au moins un émulsionnant non polymérique, ladite composition ne comprenant pas d'émulsionnant polymérique. 2. Composition selon la 1 caractérisée en ce que l'anti-inflammatoire stéroïdien est le propionate de clobétasol. 3. Composition selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que le glycol est choisi parmi le propylène glycol, l'éthylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol, le monoéthyléther de diéthylène glycol, le dipropylène glycol, le propylène glycol dipelargonate, le laurate de propylène glycol, l'éthoxydiglycol et le dicaprate dicaprylate de Propylène glycol. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisée en ce que le propénétrant additionnel est choisi parmi le propylène glycol, le dipropylène glycol, le propylène glycol dipelargonate, le laurate de propylène glycol, l'éthoxydiglycol, le dicaprate dicaprylate de Propylène glycol, l'éthanol, l'isosorbide de diméthyl, le méthyl pyrrolidone, l'acide oléique, les glycérides capriques/capryliques de PEG-8 et l'alcool oléique. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisée en ce que le gélifiant est choisi parmi la gomme de xanthane, la gomme de caroube, la gomme de guar, les alginates, l'hydroxyéthylcellulose, la méthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose, l'hydroxypropylméthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, les carbomers, les dérivés d'amidon et leursmélanges. 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisée en ce que l'émulsionnant non polymérique est choisi parmi les esters de polyglycérine et d'acide isostéarique, l'isostéarate de sorbitan, le sesquioléate de sorbitan, le laurate de sorbitane, les esters de glycol et de l'acide isostéarique, les esters de sorbitol et d'acide oléique, les esters de glycol et d'alcool oléique, le monostéarate de sorbitan oxyéthyléné, l'alcool stéarylique et l'alcool cétylique. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant le système propénétrant choisi parmi : a. propylène glycol et isosorbide de diméthyl, b. propylène glycol et éthanol, c. propylène glycol, monoethylether de diethylene glycol et laurate de propylene glycol, d. propylène glycol, et pyrrolidone de methyle, e. propylène glycol, isosorbide de diméthyl et éthanol, f. propylène glycol, pyrrolidone de methyle et alcool oléique. 8. Composition selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend : a. 0.0025 à 0.5% de propionate de clobetasol, b. 30 à 50% d'un glycol, c. 1 à 20% d'au moins un propénétrant additionnel, d. 0.1 à 5% d'au moins un gélifiant, e. 0.1 à 5% d'émulsionnant non polymérique. 9. Composition selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle 30 comprend : a. 0.0025 à 0.5% de propionate de clobetasol, b. 30 à 50% d'un glycol choisi parmi le propylène glycol, le dipropylène glycol, le propylène glycol dipelargonate, le laurate de propylène 14 15 glycol, l'éthoxydiglycol et le dicaprate dicaprylate de Propylène glycol, c. 1 à 20% d'au moins un propénétrant additionnel choisi parmi le propylène glycol, le dipropylène glycol, le propylène glycol dipelargonate, le laurate de propylène glycol, l'éthoxydiglycol, le dicaprate dicaprylate de Propylène glycol, l'éthanol, l'isosorbide de diméthyl, le méthyl pyrrolidone, l'acide oléique, les glycérides capriques/capryliques de PEG-8, et l'alcool oléique, d. 0.1 à 5% d'au moins un gélifiant choisi parmi la gomme de xanthane, la gomme de caroube, la gomme de guar, les alginates, l'hydroxyéthylcellulose, la méthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose, l'hydroxypropylméthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, les carbomers, les dérivés d'amidon et leurs mélanges, e. 0.1 à 5% d'émulsionnant non polymérique choisi parmi les esters de polyglycérine et d'acide isostéarique, l'isostéarate de sorbitan, le sesquioléate de sorbitan, le laurate de sorbitane, les esters de glycol et de l'acide isostéarique, les esters de sorbitol et d'acide oléique, les esters de glycol et d'alcool oléique, le monostéarate de sorbitan oxyéthyléné, l'alcool stéarylique et l'alcool cétylique. 20 10. Utilisation de la composition selon l'une quelconque des 1 à 9 pour la fabrication d'un médicament destiné à traiter le psoriasis. 10 15
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61K 9,A61K 47,A61P 17
A61K 31/57,A61K 9/107,A61K 31/573,A61K 47/10,A61K 47/36,A61P 17/06
FR2894064
A1
DISPOSITIF D'IONISATION, CHAINE DE MESURE D'ACTIVITE D'UN GAZ EMETTEUR DE RAYONNEMENT BETA ET PROCEDE DE MISE EN OEUVRE DE CE DISPOSITIF
20,070,601
(3 ET PROCEDE DE MISE EN OEUVRE DE CE DISPOSITIF DESCRIPTION Domaine technique La présente invention concerne un dispositif d'ionisation, une chaîne de mesure d'activité d'un gaz émetteur de rayonnement 13, qui peut par exemple être une chambre de mesure tritium, et un procédé de mise en oeuvre de ce dispositif. Etat de la technique antérieure Une chaîne tritium à chambre d'ionisation, telle que décrite dans le document référencé [1] en fin de description, sert à mesurer l'activité d'un gaz émetteur de rayonnement R dans une ambiance gazeuse donnée, par exemple celle d'une boîte à gants, celle d'un réseau de ventilation d'un laboratoire, ou encore celle d'un contrôle en cheminée d'un bâtiment nucléaire. La chambre d'ionisation, qui est plongée directement dans le milieu à contrôler, fournit un courant proportionnel à l'activité à quantifier. Une électronique de traitement permet de mesurer des intensités comprises entre 10-14 et 10-8 A. Le document référencé [2] décrit une chambre d'ionisation. Cette chambre d'ionisation 10, qui est illustrée sur les figures 1 et 2, est de forme cylindrique. Elle comprend une anode centrale 11 formée par une barre en matériau conducteur électrique, par exemple en acier inoxydable, deux flasques cylindriques inférieur 12 et supérieur 13 en matériau amagnétique et isolant, centrés sur l'anode 11 et disposés perpendiculairement à celle-ci en ses deux extrémités, et une cathode 14 formée d'un fil en matériau conducteur bobiné sur la partie périphérique de ces deux flasques 12 et 13, pour ainsi entourer l'anode 11. L'anode 11, en son extrémité inférieure, est reliée à une première fiche mâle 16. Les deux extrémités du fil formant la cathode 14 sont raccordées à deux autres fiches mâles 16 disposées sur le flasque inférieur 12. La figure 1 illustre également une embase mécanique 20, munie en ses deux extrémités supérieure et inférieure respectivement d'un ensemble porte-contact 21 et d'un connecteur 22. L'ensemble 21 comprend quatre fiches femelles 23, aptes à recevoir quatre fiches mâles 16 disposées sur le flasque inférieur 12. Ces fiches femelles 23 sont connectées par des fils conducteurs 24 à des cosses du connecteur 22. La chambre d'ionisation 10 est ainsi amovible. Sur la partie supérieure de la bride 20 est fixé un corps cylindrique de protection 25, qui est démonté dans les phases de mesure. Sont également représentés une bague 26 et un écrou 27 permettant la fixation des flasques 12 et 13 sur l'anode, un canon isolant 28, un joint revêtu inox 29. Comme illustré sur la figure 2 ces deux flasques 12 et 13 sont munis respectivement de trois ouvertures 15 de forme circulaire, ce qui permet d'alléger la structure et de diminuer la surface contaminable. Ce document référencé [2] décrit également une chaîne de mesure d'activité de gaz émetteur de rayonnement R qui comprend une chambre d'ionisation telle que décrite ci-dessus, un ensemble de préamplification, une électronique de traitement du signal et un câble de liaison entre l'ensemble de préamplification et l'électronique de traitement. L'électronique peut être déportée à plusieurs mètres de l'ensemble de préamplification. La figure 3 illustre une telle chaîne de mesure de l'art connu comprenant : - un préamplificateur 70 relié d'une part à une chambre d'ionisation de l'art connu 10 (tension d'ionisation Ui et courant d'ionisation Ii) et d'autre part à : - un tiroir de mesure 71, reliés entre eux par un câble 83 d'une longueur maximale de 25 mètres. Ce câble, composé de plusieurs fils, véhicule différentes tensions analogiques et numériques. Le préamplificateur 70 comprend : - un étage analogique 72 comprenant un 25 électromètre 69, - un étage de numérisation 73. Le tiroir de mesure 71 comprend un étage analogique 74 et un étage numérique 68 comprenant : - un module de stockage de paramètre 75, 30 - un module de surveillance des états 76, - un module de calcul de courant 77, - un module de changement de gamme 78, - un module de calcul d'activité 79, un interface utilisateur 80, - un module de gestion des entrées sorties 81, - un module d'élaboration des alarmes 82. Dans le dispositif de l'art connu illustré sur les figures 1 et 2 le passage étanche, qui est la pièce intermédiaire entre la chambre d'ionisation et son électronique de mesure, présente plusieurs défauts qui influencent la qualité de mesure. Ce passage étanche, en effet, assure la liaison électrique entre la chambre d'ionisation placée dans un milieu potentiellement contaminé et son électronique placée en milieu non contaminé, et joue le rôle de support pour la chambre d'ionisation. Il doit être soumis à un test d'étanchéité à l'hélium pour garantir la non dissémination de matière radioactive vers l'extérieur de la boîte à gants. L'étanchéité du flasque porte-contacts est réalisé à l'aide de résine. Cette résine mal polymérisée peut engendrer des courants de fuites venant parasiter la mesure. Les défauts d'isolement du passage étanche sont liés à la qualité de l'isolation des connections électriques. Ces défauts ont deux conséquences directes sur la mesure : • ils contribuent à dériver une partie du courant d'ionisation à la masse introduisant par là même une erreur de gain dans la mesure, • ils introduisent un décalage constant de la meure par superposition d'un courant issu du potentiel d'ionisation provoquant de ce fait une erreur de zéro. De plus dans la chaîne de mesure de l'art connu, la mesure est parasitée par des courants de fuite circulant entre l'anode et la cathode de la chambre d'ionisation. Ces courants ont pour origine la haute tension de la chambre d'ionisation et la présence de champs électromagnétiques ambiants. Il en résulte une limitation des mesures à des valeurs minimales de 10-14 A. Les courants parasites se superposent à la mesure et doivent donc être éliminés. La présente invention a pour objectif de pallier ces inconvénients en permettant de réduire les volumes et les masses des éléments de la chaîne de mesure et donc, à terme, de générer un volume plus faible de déchets potentiellement contaminés. Exposé de l'invention La présente invention concerne un dispositif d'ionisation de forme cylindrique comportant une chambre d'ionisation amovible apte à venir s'insérer dans une embase, cette chambre comprenant une anode formée d'une barre centrale en matériau conducteur électrique et une cathode en matériau conducteur électrique entourant ladite anode, reliées toutes deux à deux flasques cylindriques, centrés sur l'anode et disposés perpendiculairement à celle-ci en ses deux extrémités, la cathode étant formée de fils reliés sur la partie périphérique de ces deux flasques, caractérisé en ce que chacun de ces deux flasques intègre un circuit collecteur de courants parasites, et est isolé de l'anode centrale. Dans un mode de réalisation avantageux, l'embase est munie en ses deux extrémités supérieure et inférieure respectivement d'un ensemble porte-contacts et d'un connecteur. Ledit ensemble comprend des fiches femelles aptes à recevoir des fiches mâles disposées sur le flasque inférieur. Ces fiches femelles sont connectées par des fils conducteurs à des cosses du connecteur. Un corps cylindrique de protection de la chambre peut être fixé sur la partie supérieure de l'embase. Dans un mode de réalisation avantageux, les deux flasques sont reliés entre eux par un faisceau de fils reliés entre eux par des pistes conductrices internes à ces deux flasques pour former la cathode. Un dernier fil parallèle aux autres permet de relier des circuits de collecte de courants parasites, internes à ces deux flasques. Le flasque inférieur comporte des fiches mâles . - une fiche centrale du circuit de mesure, - une/des fiche(s) radiale(s) pour alimenter la haute tension, - une autre fiche radiale pour la collecte des courants parasites. La présente invention concerne également une chaîne de mesure d'activité d'un gaz émetteur de rayonnement comprenant un tel dispositif d'ionisation, un ensemble de préamplification, qui peut être monté juste derrière la chambre d'ionisation, une électronique de traitement du signal déportée et une liaison de communication de type CAN entre l'ensemble de préamplification et l'électronique de traitement. Avantageusement, l'ensemble de préamplification comprend un convertisseur analogique/numérique 24 bits. Cette chaîne de mesure peut être, par exemple, une chaîne de mesure tritium. La présente invention concerne aussi un procédé de mise en oeuvre du dispositif d'ionisation, dans lequel on fait circuler un courant de chauffe dans la cathode pendant la mesure : - de manière à créer des mouvements de 15 convection du mélange gazeux à mesurer ; - de manière à stabiliser la température et à influer sur l'hygrométrie du mélange gazeux ; et lors d'un étuvage sous vide de décontamination, la température étant supérieure à 400 C. 20 La chaîne de mesure de l'invention peut être utilisée dans de nombreuses applications, et notamment dans les domaines suivants : contrôle des rejets des cheminées d'un 25 bâtiment ; - mesures environnementales ; - réalisation d'un système de contrôle portable autonome ; - réalisation d'un système de contrôle direct 30 en sortie de zone réglementée. 10 Brève description des dessins Les figures 1 et 2 illustrent un dispositif d'ionisation de l'art connu. La figure 3 illustre une chaîne de mesure de l'art connu. La figure 4 illustre le dispositif d'ionisation de l'invention. Les figures 5 et 6 illustrent deux éléments du dispositif d'ionisation selon l'invention. La figure 7 illustre la chaîne de mesure de l'invention. La figure 8 illustre des courbes de mesure comparatives obtenues pour la chambre d'ionisation de l'art connu et pour la chambre d'ionisation de l'invention. Exposé détaillé des modes de réalisation Comme illustré sur la figure 4 une chambre d'ionisation 30 selon l'invention, de forme cylindrique, comprend une anode centrale 31 formée par une barre en matériau conducteur électrique, par exemple en acier inoxydable, deux flasques cylindriques inférieur 32 et supérieur 33, centrés sur l'anode 31 et disposés perpendiculairement à celle-ci en ses deux extrémités, et une cathode 34 formée de fils en matériau conducteur, par exemple en platine, reliés sur la partie périphérique de ces deux flasques 32 et 33, pour ainsi entourer l'anode 31. Cette chambre d'ionisation est apte à venir s'insérer dans une embase 39. Cette embase 39 est munie, en sa partie supérieure, d'un ensemble porte-contacts 50 et, en sa partie inférieure, d'un connecteur 51. L'ensemble porte-contacts 50 comprend cinq fiches femelles 52 aptes à recevoir cinq fiches mâles 53 disposées sur le flasque inférieur 32. Ces fiches femelles 52 sont connectées par des fils conducteurs 54 à des cosses du connecteur 51. Un corps cylindrique de protection de la chambre peut être fixé sur la partie supérieure de l'embase. Chacun des deux flasques 32 et 33, réalisés par exemple en céramique, intègre un circuit de collecte des courants parasites. Ces circuits permettent de collecter les courants parasites et de les dériver du circuit de mesure via des anneaux de garde 47 et 62 qui sont des pistes métallisées, par exemple de diamètre 10 mm entourant l'anode 31. Chacun des flasques est isolé de cette anode centrale 31 par une bague en PTFE. Les anneaux de garde 47 et 62 sont reliés à la masse électrique. Comme illustré sur les figures 5A à 5D, le flasque inférieur 32 comprend ainsi un circuit formé d'un ensemble de couches, en forme de disques à savoir, au minimum : - une couche conductrice 42 comprenant une piste annulaire extérieure 45 percée de trous métallisés 55, reliée à trois trous radiaux métallisés 46 ; cette couche centrale 42 comprenant également un trou métallisé central 47 relié à un trou métallisé radial 48 et à un trou extérieur 49 par une piste 50, - une ou deux couches isolantes 41 et 43 accolées à la couche 42, et éventuellement deux couches conductrices extérieures 40 et 44. Comme illustré sur les figures 6A à 6D, le flasque supérieur 33 comprend également un circuit conducteur formé d'un ensemble de couches en forme de disques; à savoir au minimum: - une couche conductrice 57, identique à la couche 42, comprenant une piste annulaire extérieure 60 percée de trous métallisés 61 ; cette couche centrale 57 comportant également un trou central métallisé 62 relié à un trou extérieur métallisé 63 par une piste 64, - une ou deux couches isolantes 56 et 58 accolées à la couche 57, et éventuellement deux couches conductrices extérieures 55 et 59. Les deux flasques 32 et 33 sont reliés entre eux par des fils parallèles soudés aux pistes conductrices pour former la cathode 34. Un fil, parallèle aux autres fils, relie entre eux les circuits de collecte des courants parasites des deux flasques 32 et 33. Comme illustré sur la figure 4, le flasque inférieur 32, qui est le flasque porte-contacts, comporte au moins: - au moins une fiche centrale 35 du circuit de mesure (anode 31), au moins une fiche radiale 36 pour alimenter la haute tension (cathode 34), 30 - une fiche radiale 37 pour le circuit de garde (mise à la masse des courants parasites), qui sert aussi de détrompeur au montage. Ces fiches permettent le montage de la chambre d'ionisation 30 sur l'embase 39. Pour pallier aux inconvénients du dispositif d'ionisation de l'art connu, tels que définis précédemment, le passage étanche est modifié de la façon suivante : • Le flasque inférieur porte-contacts 32 est amélioré. Des plots d'isolement sont vissés en force dans le flasque 32. L'insertion de contacts électriques 37 dans ces plots d'isolement garantit l'étanchéité. De plus il n'y a plus utilisation de résine, qui risquerait de générer des courants parasites collectés par le circuit de mesure. • Le circuit de masse est amélioré en reliant la masse mécanique à la masse analogique. Une telle liaison s'effectue par l'intermédiaire de la vis 102, fixée dans la masse métallique de l'ensemble porte-contacts 50. Cette vis est reliée à l'anneau de blindage du connecteur électrique 51 par la patte 103, elle-même soudée sur la tresse de blindage du fil 54. La figure 7 illustre la chaîne de mesure de l'invention. Elle comprend : -un préamplificateur haute-tension 85, relié d'une part à la chambre d'ionisation de l'invention 30 et d'autre part à - une électronique de traitement 86, 30 via une liaison bidirectionnelle 84 de type CAN. Le dialogue numérique entre le préamplificateur et le tiroir de mesure peut ainsi transiter via une paire de fils torsadés. Le préamplificateur 85 n'est plus alimenté que par une tension unique valim, fournie par l'électronique de traitement 86 ou par une alimentation externe. Le préamplificateur 85 comprend : - un étage analogique 87, comme dans la chaîne de l'art connu, qui comprend un électromètre 67, - un étage convertisseur analogique-numérique 88, 24 bits, - un étage numérique 89 comprenant : • un module de stockage des paramètres 90, • un module de surveillance des états 91, • un module de calcul du courant-correctionfiltrage 92, • un module de changement de gamme 93, • un module bus de transmission 94, • un voyant d'état 95. L'électronique de traitement 86 (tout numérique) comprend : • un module de calcul de l'activité 96, • un interface utilisateur 97, • un interface de gestion des entrées-sorties 98, • un module d'élaboration des alarmes 99. L'amélioration de l'immunité de la chambre 30 d'ionisation 30 aux courants parasites permet 10 15 20 25 d'améliorer également les performances de l'électronique de mesure associée, et notamment du préamplificateur 85. Ce préamplificateur est capable de mesurer des courants pouvant descendre jusqu'à 10-16/10-17 ampères. De telles améliorations portent sur l'étage analogique, les niveaux d'isolement et la conversion analogique-numérique : - Dans l'étage analogique 87, on réalise une implantation soignée des composants à l'intérieur du préamplificateur ce qui permet de compenser la principale grandeur d'influence qui est la température du préamplificateur. - En ce qui concerne les niveaux d'isolement des cartes électroniques, ceux-ci sont définis en réalisant une implantation soignée des composants et des points d'équipotentialité. - La conversion analogique-numérique 88 est améliorée par la mise en place d'un convertisseur de meilleure résolution pour augmenter la sensibilité de la chaîne de mesure. - La distance de dialogue entre le préamplificateur 85 et son électronique de mesure 86 est améliorée en utilisant une liaison bidirectionnelle 84 performante, ce qui permet de passer à une distance de plusieurs centaines de mètres entre le préamplificateur et son électronique de traitement. Test de la chaîne de mesure Une chaîne de mesures prototype a permis de procéder à des premiers essais. Cette chaîne de mesure prototype est composée d'un tiroir de mesure, d'un préamplificateur, d'un passage étanche et d'une chambre d'ionisation selon l'invention. Ce tiroir de mesure est doté d'une liaison communication de type CAN avec son préamplificateur. Le préamplificateur comporte une compensation de température et un convertisseur analogique/numérique de 24 bits. Ces essais consistent à injecter une activité tritium connue sur deux chaînes de mesures montées en ligne : une chaîne de mesure de l'art connu telle qu'illustrée sur la figure 3 et la chaîne de mesure de l'invention illustrée sur la figure 7. Une activité proche de 1 LDCA (ou limite Dérivée de la Concentration dans l'Air, qui est de 800 000 Bq/m3), puis une autre proche de 10 LCDA ont été injectées. Les résultats obtenus sont visibles sur la figure 8, la courbe 100 correspondant à des valeurs moyennes mesurées avec la chaîne de mesure de l'art connu et la courbe 101 correspondant à des valeurs moyennes mesurées avec la chaîne de mesure de l'invention. La chaîne de mesure de l'invention est nettement plus performante que la chaîne de l'art connu dans les basses activités. En effet, cette dernière ne peut pas mesurer des activités inférieures à 5,5 LDCA alors que la chaîne de l'invention en est tout à fait capable et affiche une mesure moyenne de 0,85 LDCA pour 1,01 LDCA injectés. Cette amélioration est encore plus probante pour une activité de 10.4 LDCA injectés. La chaîne de mesure de l'art connu mesure 0,60 LDCA et la chaîne de mesure de l'invention 9,63 LDCA de moyenne. 5 REFERENCES [1] Tritium And Other Radiogas Monitors (Overhoff Technology Corporation) [2] US 6,734,433
La présente invention concerne un dispositif d'ionisation de forme cylindrique comportant une chambre d'ionisation amovible (30) apte à venir s'insérer dans une embase, cette chambre comprenant une anode (31) formée d'une barre centrale en matériau conducteur électrique et une cathode (34) en matériau conducteur électrique entourant ladite anode, reliées toutes deux à deux flasques cylindriques (32, 33) centrés sur l'anode (35) et disposés perpendiculairement à celle-ci en ses deux extrémités, la cathode (34) étant formée de fils reliés sur la partie périphérique de ces deux flasques (32, 33), ces deux flasques (32, 33) intégrant un circuit collecteur de courants parasites et étant isolés de l'anode (31).
1. Dispositif d'ionisation de forme cylindrique comportant une chambre d'ionisation amovible (30) apte à venir s'insérer dans une embase (39), cette chambre comprenant une anode (31) formée d'une barre centrale en matériau conducteur électrique et une cathode (34) en matériau conducteur électrique entourant ladite anode, reliées toutes deux à deux flasques cylindriques (32, 33), centrés sur l'anode (35) et disposés perpendiculairement à celle-ci en ses deux extrémités, la cathode (34) étant formée de fils reliés sur la partie périphérique de ces deux flasques (32, 33), caractérisé en ce que chacun des deux flasques (32, 33) intègre un circuit collecteur de courants parasites et est isolé de l'anode (31). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel l'embase (39) est munie en ses extrémités supérieure et inférieure respectivement d'un ensemble porte-contacts (50) et d'un connecteur (51). 3. Dispositif selon la 2, dans lequel ledit ensemble (50) comprend des fiches femelles (52) aptes à recevoir des fiches mâles (53) disposées sur le flasque inférieur (32), et dans lequel ces fiches femelles sont connectées par des fils conducteurs (54) à des cosses du connecteur (51). 4. Dispositif selon la 1, dans lequel un corps cylindrique de protection de la chambre est fixé sur la partie supérieure de l'embase. 5. Dispositif selon la 1, dans lequel les deux flasques (32, 33) sont reliés entre eux par un faisceau de fils reliés entre eux par des pistes conductrices internes à ces deux flasques pour former la cathode (34), et dans lequel un dernier fil parallèle aux autres relie les circuits de collecte de courants parasites, internes à ces deux flasques. 6. Dispositif selon la 5, dans lequel le flasque inférieur (32) comporte des fiches mâles : - une fiche centrale (35) du circuit de mesure, - une (des) fiche (s) radiale (s) (36) pour alimenter la haute tension, une autre fiche radiale (37) pour la collecte des courants parasites. 7. Chaîne de mesure d'activité d'un gaz émetteur de rayonnement R comprenant un dispositif d'ionisation selon l'une quelconque des précédentes, un ensemble de préamplification (85), une électronique de traitement du signal (86) et une liaison de type CAN (84) entre l'ensemble de préamplification et l'électronique de traitement.30 8. Chaîne de mesure selon la 7, dans laquelle l'ensemble de préamplification (85) comprend un convertisseur analogique/numérique 24 bits (88). 9. Chaîne de mesure selon la 7, qui est une chaîne de mesure tritium. 10. Procédé de mise en oeuvre du dispositif 10 d'ionisation selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel on fait circuler un courant de chauffe dans la cathode (34) pendant la mesure. 11. Procédé de mise en oeuvre du dispositif 15 d'ionisation selon la 1 à 6, dans lequel on fait circuler un courant de chauffe dans la cathode (34) lors d'un étuvage sous vide de décontamination, la température étant supérieure à 400 C.5
H
H01
H01J
H01J 47
H01J 47/02
FR2891963
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE DE GENERATION DE PUISSANCE ELECTRIQUE
20,070,413
1. Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un dispositif de commande de génération de puissance électrique devant être connecté à un contrôleur externe composé de l'un quelconque des divers types de circuits d'interface de véhicule, capable de commander la génération de puissance électrique de l'alternateur de véhicule monté sur un véhicule. 2. Description de la technique apparentée Il existe un dispositif de commande de génération de puissance électrique classique capable de recevoir par l'intermédiaire d'une borne de réception de signal externe un signal de mise sous tension transféré depuis un contrôleur externe connecté au dispositif de commande de génération de puissance électrique, et d'initier en conséquence la commande de la génération de puissance électrique d'un alternateur de véhicule monté sur un véhicule. Par exemple, une telle technique de commande de la génération de puissance électrique dans l'alternateur de véhicule a été décrite dans la publication mise à la disposition du public de brevet japonais N JP 2003-88 191 (se reporter aux pages 5 à 14 et aux figures 1 à 8). Lorsqu'un utilisateur ou un conducteur d'un véhicule remplace un alternateur de véhicule et un dispositif de commande de génération de puissance électrique montés sur un véhicule par des nouveaux, pour diverses raisons, les nouvelles unités de l'ensemble ne correspondent pas au circuit d'interface du véhicule. Il peut se faire que le défaut réside dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique en ce qu'il n'est pas adapté à un type de circuit pour un circuit d'interface de véhicule incorporé dans un contrôleur externe. Cet ensemble non adapté a pour conséquence qu'un signal de commande ne peut pas être transféré correctement du contrôleur externe au dispositif de commande de génération de puissance électrique. Par exemple, il existe diverses situations d'assemblage non adaptées, dans lesquelles il n'est pas nécessaire que le contrôleur externe soit composé d'un circuit d'interface de véhicule constitué d'un circuit d'excursion haute où le dispositif de commande de génération de puissance électrique est remplacé par un nouveau dispositif de commande de génération de puissance électrique comportant un circuit de réception adapté à un circuit d'excursion basse, ou dans lequel le contrôleur externe comporte le circuit d'interface de véhicule constitué d'un circuit d'excursion basse et le dispositif de commande de génération de puissance électrique est remplacé par un dispositif de commande de génération de puissance électrique nouvellement installé comportant un circuit de réception adapté à un circuit d'excursion haute. Dans ces situations d'assemblage non adapté, du fait que le dispositif de commande de génération de puissance électrique n'applique en entrée qu'un signal de commande de niveau haut ou qu'un signal de commande de niveau bas, le circuit de réception dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique ne peut pas recevoir le signal de commande tel qu'un signal de mise sous tension d'alimentation électrique transféré depuis le contrôleur externe, et en conséquence ne peut pas débuter la commande de la génération de puissance électrique de l'alternateur du véhicule. Dans les circonstances de mauvais entretien ou de mauvaises conditions pour un véhicule ou dans des cas d'urgence, un tel assemblage non adapté peut se produire, où un utilisateur ou un conducteur de véhicule remplace un alternateur de véhicule et un dispositif de commande de génération de puissance électrique sur le véhicule par des nouveaux qui n'adoptent pas la configuration de circuit du circuit d'interface de véhicule du contrôleur externe, et lorsque le véhicule se déplace sur de grandes distances, une batterie montée sur le véhicule se décharge et est finalement épuisée du fait que le dispositif de commande de génération de puissance électrique ne peut pas correctement recevoir les signaux de commande transférés depuis le contrôleur externe. Pour éviter un tel inconvénient tout en ne prenant pas en compte la survenue d'un assemblage non adapté, à savoir indépendamment de toutes survenues d'assemblage inadapté entre le dispositif de commande de génération de puissance électrique et le contrôleur externe, il est nécessaire d'avoir plusieurs circuits de réception dans le dispositif de commande de génération de puissance correspondant à divers types de circuits d'interface de véhicule. Cela augmente le travail de conception, le coût de fabrication, et le coût de distribution du dispositif de commande de génération de puissance. RESUME DE L'INVENTION C est un but de la présente invention de procurer un dispositif de commande de génération de puissance électrique amélioré capable de commander la génération de puissance électrique d'un alternateur de véhicule monté sur un véhicule, en vue d'une utilisation au cours d'un travail de remplacement sans devoir prendre en compte la possibilité d'un assemblage non adapté ou un type de circuit quelconque tel qu'un circuit d'interface de véhicule incorporé à un contrôleur externe, sans augmenter le travail de conception, le coût de fabrication, ou le coût de distribution. Pour atteindre les buts ci-dessus, il est procuré un dispositif de commande de génération de puissance électrique, en tant qu'un aspect de la présente invention, devant être relié à un contrôleur externe équipé d'un circuit d'interface de véhicule configuré pour fournir en sortie un signal de commande. Le dispositif de commande de génération de puissance électrique de la présente invention comporte un circuit de réception de signal de commande, un circuit d'alimentation électrique, et un circuit de commande de génération de puissance électrique. Le circuit de réception de signal de commande est configuré pour recevoir le signal de commande correspondant au type de circuit du circuit d'interface de véhicule incorporé dans le contrôleur externe par l'intermédiaire d'une borne de réception. Le circuit d'alimentation électrique est configuré pour commencer son fonctionnement lorsqu'il reçoit le signal de commande transféré depuis le circuit de réception de signal de commande. Le circuit de commande de génération de puissance électrique est configuré pour exécuter la commande de la génération de puissance électrique par l'alternateur sur véhicule sur la base de la puissance électrique fournie depuis le circuit d'alimentation électrique. Du fait que, même si le contrôleur externe équipé de l'un quelconque des plusieurs types de circuits d'interface de véhicule est connecté au circuit de commande de génération de puissance électrique conforme à la présente invention, le circuit de réception de signal de commande peut correctement recevoir le signal de commande tel que le signal de mise sous tension, il est en conséquence possible de poursuivre le fonctionnement habituel de l'alternateur du véhicule monté sur un véhicule, et d'empêcher une diminution de la fiabilité en fonctionnement du dispositif de commande de génération de puissance électrique provoquée par un assemblage non adapté avec le contrôleur externe qui comporte un type différent de circuit d'interface de véhicule par rapport au type de circuit du circuit de réception de signal de commande dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique. Il est préféré que le circuit d'interface de véhicule incorporé dans le contrôleur externe soit constitué soit d'un circuit d'excursion haute, soit d'un circuit d'excursion basse, qui génère un signal de mise sous tension en tant que signal de commande, et transfère le signal de mise sous tension généré au dispositif de commande de génération de puissance électrique. Le circuit d'excursion haute et le circuit d'excursion basse sont connus en tant que circuits d'interface de véhicule caractéristiques. Même si le contrôleur externe est composé soit du circuit d'excursion haute, soit du circuit d'excursion basse, le dispositif de commande de génération de puissance électrique peut correctement recevoir le signal de mise sous tension transféré depuis le contrôleur externe. En outre, du fait qu'il n'est en conséquence pas nécessaire de concevoir et de fabriquer le dispositif de commande de génération de puissance électrique tout en prenant en compte le type de circuit du circuit d'interface de véhicule, le travail de conception et le temps de conception du dispositif de commande de génération de puissance électrique peuvent être réduits de manière importante, et le nombre total des types de circuits du dispositif de commande de génération de puissance électrique à adapter aux divers types de circuits des circuits d'interface de véhicule peut en conséquence être réduit. Cela empêche l'augmentation du coût de fabrication et du coût de distribution du dispositif de commande de génération de puissance électrique. En outre, conformément à la présente invention, il est souhaitable que le circuit de réception de signal de commande détecte le signal de mise sous tension transféré depuis soit le circuit d'excursion haute, soit le circuit d'excursion basse incorporé dans le contrôleur externe sur la base d'un potentiel de tension au niveau de la borne de réception. Du fait que le potentiel de tension au niveau de la borne de réception est modifié selon le type de circuit du circuit d'interface de véhicule tel que le circuit d'excursion haute et le circuit d'excursion basse, il est possible de détecter de manière fiable la transmission de signal de mise sous tension provenant du contrôleur externe en détectant le changement du potentiel de tension au niveau de la bande de réception. Encore en outre, conformément à la présente invention, il est souhaitable que la borne de réception soit connectée à un noeud de connexion entre un circuit de courant constant et une pluralité de diodes reliées en série et le circuit de réception de signal de commande détecte le signal de mise sous tension transféré depuis soit le circuit d'excursion haute, soit le circuit d'excursion basse incorporé dans le contrôleur externe sur la base d'un sens de circulation de courant au niveau de la borne de réception. En général, une diode présente une sensibilité élevée à la réponse en tension lors de la réception du signal de mise sous tension, et de détecter de manière fiable la présence du signal de mise sous tension du fait qu'une telle diode présente une caractéristique de réponse non linéaire à un changement de courant par comparaison à une caractéristique de réponse linéaire d'une résistance. Encore en outre, conformément à la présente invention, il est souhaitable que le circuit de réception de signal de commande comporte en outre un premier circuit de protection contre les fuites et un second circuit de protection contre les fuites, qui sont sélectivement reliées à la borne de réception selon la réception du signal de mise sous tension transféré depuis divers types des circuits d'interfaces du véhicule incorporés dans le contrôleur externe par l'intermédiaire de la bande de réception. Il est en conséquence possible d'empêcher que la survenue d'une erreur de fonctionnement dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique soit provoquée par un courant de fuite circulant au travers de l'interface du véhicule dans le contrôleur externe. En outre, il est souhaitable que le circuit de réception de signal de commande comporte un circuit d'évaluation d'interface de véhicule et un circuit de sélection de fonction. Le circuit d'évaluation d'interface de véhicule est configuré pour évaluer un type de circuit du circuit d'interface de véhicule incorporé dans le contrôleur externe. Le circuit de sélection de fonction est configuré pour sélectionner l'une des fonctions du circuit de commande de génération de puissance électrique sur la base d'un résultat d'évaluation obtenu à partir du circuit d'évaluation d'interface de véhicule. Il est possible d'exécuter un fonctionnement de commande optimum du dispositif de commande de génération de puissance électrique qui a été réglé à l'avance en étant adapté à la spécification du véhicule même si un assemblage non adapté entre le contrôleur externe et le dispositif de commande de génération de puissance électrique se produit. De plus, il est souhaitable que le dispositif de commande de génération de puissance électrique ait une fonction de commande de génération de puissance électrique devant être choisie par le circuit de sélection de fonction, qui commande l'état de génération de la puissance électrique de l'alternateur de véhicule monté sur le véhicule. En particulier, la fonction de commande de génération de puissance électrique comprend la fonction destinée à commander l'état de génération de puissance électrique de l'alternateur du véhicule sur la base d'une tension de sortie de l'alternateur du véhicule et la fonction pour l'état de génération de puissance électrique de l'alternateur de véhicule fondée sur une tension aux bornes d'une batterie reliée à l'alternateur de véhicule. Il est en conséquence possible d'empêcher que ne soit provoquée la survenue d'un état de surcharge de la batterie lorsque la commande fondée sur le type de détection de l'alternateur est exécutée lors de la demande depuis le côté du véhicule, et au contraire, possible d'empêcher qu'un état de décharge excessif de la batterie ne soit pas requis lorsque la commande fondée sur la manière de détection de la batterie est exécutée à la demande du côté du véhicule. Encore en outre, il est souhaitable de disposer d'une fonction, telle que l'une des fonctions pouvant être sélectionnées pour limiter la vitesse d'augmentation d'un courant d'excitation circulant au travers de l'alternateur du véhicule, ou de disposer d'une fonction, en tant qu'autre fonction pouvant être sélectionnée, pour limiter la vitesse de rotation initiale de l'alternateur du véhicule au démarrage d'un moteur à combustion interne monté sur le véhicule. Il est en conséquence possible d'empêcher les survenues d'un arrêt du moteur et d'une chute de tension des bornes des lampes et l'apparition de mauvaises influences sur d'autres dispositifs électriques provoqués par la chute de tension de la batterie. L'arrêt du moteur du moteur à combustion interne monté sur le véhicule se produit lorsqu'une commande non adaptée est exécutée pour les demandes provenant du côté du véhicule sur la base de la fonction de commande destinée à limiter la vitesse d'augmentation du courant d'excitation et de la fonction de commande destinée à limiter la vitesse de rotation initiale de l'alternateur du véhicule au moment du démarrage du moteur, et lorsqu'une commande non adaptée est exécutée à la demande provenant du véhicule non fondée sur la fonction de commande pour limiter la vitesse d'augmentation du courant d'excitation. Encore en outre, il est préféré que le dispositif de commande de génération de puissance électrique comporte en outre une borne d'entrée/sortie, un circuit d'évaluation et un circuit de commutation de bornes. Dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique, la borne d'entrée/sortie est reliée au contrôleur externe, le circuit d'évaluation est configuré en le type de circuit du circuit d'interface incorporé dans le contrôleur externe, et le circuit de commutation de bornes est configuré pour commuter les bornes d'entrée/sortie en une de la borne d'entrée et de la borne de sortie conformément au type de circuit du circuit d'interface de véhicule du contrôleur externe évalué par le circuit de commande. Il est conséquence possible d'établir la fonction de la borne d'entrée/sortie conformément à la spécification du véhicule et en outre possible de réduire le nombre de bornes et de câblages par comparaison au cas où à la fois la borne de sortie et. la borne d'entrée sont formées. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Un mode de réalisation non limitatif préféré de la présente invention sera décrit à titre d'exemple en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est un schéma représentant une configuration 40 entière d'un dispositif de commande de génération de puissance électrique comportant un dispositif de commande de génération de puissance électrique conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 2 est un schéma représentant une configuration détaillée d'un circuit de réception de signal de commande dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique représenté sur la figure 1, La figure 3 est un schéma représentant la configuration détaillée du circuit de réception de signal de commande dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique représenté sur la figure 1, La figure 4 est un schéma représentant la configuration modifiée du circuit de réception de signal de commande dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique représenté sur la figure 1, La figure 5 est un schéma représentant une configuration modifiée du circuit de réception de signal de commande dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique représenté sur la figure 1, La figure 6 est un schéma représentant une autre configuration modifiée du circuit de réception de signal de commande dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique représenté sur la figure 1, La figure 7 est un schéma représentant une autre configuration modifiée du circuit de réception de signal de commande dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique représenté sur la figure 1, La figure 8 est un schéma représentant une configuration entière d'un système de commande de génération de puissance électrique comportant un dispositif de commande de génération de puissance électrique conforme à un second mode de réalisation de la présente invention, La figure 9 est un schéma représentant une configuration détaillée d'un circuit de sélection de fonction dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique conforme au second mode de réalisation représenté sur la figure 8, La figure 10 est un schéma représentant une configuration entière d'un système de commande de génération de puissance électrique comportant un dispositif de commande de génération de puissance électrique conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention, et La figure 11 est un schéma représentant une configuration détaillée d'un circuit de commutation de bornes dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique conforme au troisième mode de réalisation représenté sur la figure 10. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES Ci-après divers modes de réalisation de la présente invention seront décrits en faisant référence aux dessins annexés. Dans la description suivante des divers modes de réalisation, des références alphabétiques ou numériques identiques désignent des parties de composants identiques ou équivalents dans toutes les plusieurs vues. Premier mode de réalisation Une description sera donnée du dispositif de commande de génération de puissance électrique conforme au premier mode de réalisation de la présente invention en faisant référence aux figures 1 à 7. La figure 1 est un schéma représentant une configuration entière du système de commande de génération de puissance électrique comportant le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 conforme au premier mode de réalisation. Comme indiqué sur la figure 1, le système de commande de génération de puissance électrique comporte le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1, un alternateur de véhicule 2, une batterie 3, et un contrôleur externe 4. Divers dispositifs électroniques (tels que les charges électriques non représentées) sont montés sur le véhicule et reliés à la batterie 3. l'alternateur du véhicule 2 est entraîné par un moteur à combustion interne (non représenté) monté sur le véhicule. L'alternateur du véhicule 2 comporte un enroulement d'excitation 21 enroulé sur un rotor, un enroulement de stator à trois phases 22 enroulé sur un stator, et un redresseur 23 configuré pour redresser une sortie de courant alternatif triphasé provenant des enroulements de stator triphasés 22. Une borne de sortie (borne de batterie, à savoir la borne B) de l'alternateur du véhicule 2 est reliée à la batterie 3 et aux charges électriques (non représentées). La condition de la génération de puissance électrique par l'alternateur du véhicule 2 est ajustée en commandant la quantité d'un courant d'excitation circulant au travers de l'enroulement d'excitation 21. Le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 du premier mode de réalisation commande la condition de la génération de puissance électrique de l'alternateur du véhicule 2. Le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 comporte un circuit d'alimentation électrique 13, un circuit de commande de génération de puissance électrique 14, un transistor d'attaque d'excitation 15, une diode de reflux 16, un circuit de réception de signal de commande 17. Le circuit d'excitation, destiné à fournir un flux magnétique au rotor de l'alternateur du véhicule 2, est composé du transistor d'attaque d'excitation 15 et de la diode de reflux 16. Le transistor d'attaque d'excitation 15 est relié en série à l'enroulement d'excitation 21 et fournit le courant d'excitation à l'enroulement d'excitation 21 sous une commande à modulation PWM (modulation de largeur d'impulsion) exécuté par le circuit de commande de génération de puissance électrique 14. La diode de reflux 16 est reliée en parallèle à l'enroulement d'excitation 21, et fait refluer le courant d'excitation qui circule au travers de l'enroulement d'excitation 21 au cours de l'état bloqué du transistor d'attaque d'excitation 15. Lorsqu'il reçoit un signal d'instruction de démarrage (ou un signal de mise sous tension d'alimentation) transféré depuis le contrôleur externe 4 (4A et 4B) par l'intermédiaire de circuit de réception de signal de commande 17, le circuit d'alimentation électrique 13 lance son fonctionnement afin de procurer la tension de fonctionnement au circuit de commande de génération de puissance électrique 14. Le circuit de réception de signal de commande 17 reçoit divers signaux de commande tels qu'un signal de mise sous tension électrique par le biais de la borne de réception 11. Lorsqu'il reçoit le signal de mise sous tension électrique, le circuit de réception de signal de commande 17 génère et transfère le signal d'instruction de lancement au circuit d'alimentation électrique 13. dans le premier mode de réalisation, le contrôleur externe 4 équipé d'un circuit d'interface de véhicule transfère divers signaux de commande, tels que le signal de mise sous tension électrique à la borne de réception 11 du dispositif de commande de génération de puissance électrique 1. Le circuit de réception de signal de commande 17 est capable de recevoir le signal de commande transféré correctement depuis le circuit d'interface de véhicule du contrôleur externe 4 par le biais de la borne de réception 11, même si le circuit d'interface de véhicule du contrôleur externe 4 présente un circuit d'interface de véhicule d'un type différent. Par exemple, il existe deux types 4A et 4B (se reporter aux figures 2 à 7) des circuits d'interface de véhicule. Le circuit d'interface de véhicule 4A est composé d'un circuit d'excursion haute destiné à générer et transférer le signal de commande et le circuit d'interface de véhicule 4B comporte un circuit d'excursion basse destiné à générer et transférer le signal de commande. Le circuit de réception de signal de commande 17 incorporé dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 du premier mode de réalisation conforme à la présente invention reçoit le signal de commande correctement transféré depuis les deux types 4A et 4B des circuits d'interfaces du véhicule incorporés dans le contrôleur externe. La figure 2 est un schéma représentant une configuration détaillée du circuit de réception de signal de commande 17 dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 représenté sur la figure 1. La figure 1 est un schéma représentant la configuration détaillée du circuit de réception de signal de commande 17 dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 représenté sur la figure 1. La figure 2 représente un état de connexion dans lequel le circuit de réception de signal de commande 17 dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 est relié au contrôleur externe 4A équipé du circuit d'interface (I/F) de véhicule constitué d'un circuit d'excursion haute. La figure 3 représente un état de connexion dans lequel le circuit de réception de signal de commande 17 dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 est relié au contrôleur externe 4B équipé du circuit d'interface de véhicule composé d'un circuit d'excursion basse. Comme indiqué à la fois sur la figure 2 et la figure 3, le circuit de réception de signal de commande 17 est composé de résistances 170, 171, 172, et 173, de comparateurs de tension 174 et 175 et d'un circuit OU 176. Ces quatre résistances 170 à 173 sont reliées en série et une extrémité de la série des quatre résistances 170 à 173 est reliée à la borne B et l'autre extrémité de la série de celles-ci est mise à la masse. La borne de réception 11 est reliée à un noeud de connexion N1 entre les deux résistances intermédiaires 171 et 172 dans la série des résistances 170 à 173. Un noeud de connexion N2 entre les deux résistances 170 et 171 est relié à une borne d'entrée du comparateur de tension 174. Le noeud de connexion N2 présente un potentiel de tension V1. Un noeud de connexion N3 entre les deux résistances 172 et 173 est relié à une borne d'entrée du comparateur de tension 175. Le noeud de connexion N3 présente un potentiel de tension V2. Une première tension de référence Vrefl est fournie à une borne d'entrée positive (+) du comparateur de tension 174. Une seconde tension de référence Vref2 est fournie à une borne d'entrée négative (-) du comparateur de tension 175. Les deux bornes de sortie des comparateurs de tension 174 et 175 sont reliées à des bornes d'entrée du circuit OU 176 respectivement. La borne de sortie du circuit OU 176 est reliée au circuit d'alimentation électrique 13. Comme indiqué sur la figure 2, le circuit d'excursion haute, qui forme le contrôleur externe 4A, est composé d'un transistor 41 et d'une résistance 42. dans le premier mode de réalisation, la première tension de référence Vrefl et la seconde tension de référence Vref2 sont établies de sorte que la relation V2 < Vref2 < Vrefl < V1 (première condition de détection) est satisfaite lorsque le transistor 41 dans le circuit d'excursion haute est BLOQUE, et la relation Vref2 < Vrefl < V1 (seconde condition de détection) est satisfaite lorsque le transistor 41 dans le circuit d'excursion haute est CONDUCTEUR. En conséquence, lorsque le contrôleur externe comporte le circuit d'interface de véhicule constitué d'un circuit d'excursion haute, le comparateur de tension 175 fournit en sortie un signal de niveau bas lorsque le transistor 41 est BLOQUE et la première condition de détection (V2 < Vref2 < Vrefl < Vl) est satisfaite, et, au contraire, lecomparateur de tension 175 fournit un signal au niveau haut lorsque le transistor 41 est CONDUCTEUR et la seconde condition (Vref2 < V2 < Vrefl < Vln est satisfaite. Comme indiqué sur la figure 3, le circuit d'excursion basse dans le contrôleur externe 4B est composé d'un transistor 43 et d'une résistance 44. La première tension de référence Vrefl et la seconde tension de référence Vref2 sont établies de sorte que la relation V2 < Vref2 < Vrefl < Vl (première condition de détection) est satisfaite lorsque le transistor 43 dans le circuit d'excursion basse est BLOQUE (comme dans le cas de l'état BLOQUE du transistor 41 dans le circuit d'excursion haute représenté sur la figure 2), et une relation V2 < Vref2 < V1 < Vref2 (troisième condition de détection) est satisfaite lorsque le transistor 43 dans le circuit d'excursion basse est BLOQUE. En conséquence, lorsque le contrôleur externe comporte le circuit d'interface de véhicule constitué d'un circuit d'excursion basse, le comparateur de tension 174 fournit un signal à niveau bas lorsque le transistor 43 est BLOQUE et la première condition de détection (V2 < Vref2 < Vrefl < V1) est satisfaite. Au contraire, le comparateur de tension 174 fournit en sortie un signal à niveau haut lorsque le transistor 43 est CONDUCTEUR et la troisième condition de détection (V2 < Vref2 < V1 < Vrefl) est satisfaite. Comme le circuit OU 176 fournit en sortie une somme logique entre les signaux de sortie provenant des deux comparateurs de tension 174 et 175, lorsque le transistor 41 dans le circuit d'excursion haute incorporé dans le contrôleur externe 4A est CONDUCTEUR ou lorsque le transistor 43 dans le circuit d'excursion basse dans le contrôleur externe 4B est CONDUCTEUR, le circuit OU 176 fournit en sortie le signal au niveau haut. Le circuit OU 176 fournit en sortie le signal au niveau bas lorsque les autres conditions, à savoir lorsque le transistor 41 dans le circuit d'excursion haute est BLOQUE ou lorsque le transistor 43 dans le circuit d'excursion basse est BLOQUE. Donc, même si le contrôleur externe comporte le circuit d'interface de véhicule composé soit du circuit d'excursion haute, soit du circuit d'excursion basse, le circuit de réception de signal de commande dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 du premier mode de réalisation peut correctement recevoir le signal de commande (sous la forme d'un signal de mise sous tension électrique) transféré depuis le contrôleur externe 4 (4A et 4B). Comme décrit ci-dessus en détail, du fait que le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 du premier mode de réalisation peut correctement recevoir le signal de mise sous tension électrique indépendamment du type de circuit du circuit d'interface de véhicule incorporé dans le contrôleur externe, par exemple, qui est fait soit d'un circuit d'excursion haute, soit d'un circuit d'excursion basse, il est donc possible de recevoir le signal de mise sous tension en tant que signal de commande indépendamment de la prise en compte du type de circuit du contrôleur externe même si un assemblage non adapté est exécuté, et il est en conséquence possible d'augmenter la fiabilité du système de génération de puissance électrique monté sur le véhicule au cours d'un assemblage ou d'un remplacement de l'alternateur du véhicule ou du contrôleur externe. Le circuit d'excursion haute et les circuits d'excursion basse sont largement bien connus en tant que circuit d'interface de véhicule constitué d'un circuit analogique. Le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 du premier mode de réalisation peut correctement recevoir le signal de commande tel qu'un signal de mise sous tension électrique transféré depuis le contrôleur externe 4 sans égard pour le type de circuit du contrôleur externe composé soit du circuit d'excursion haute (se reporter à 4A sur la figure 2), soit du circuit d'excursion basse (se reporter à 4B sur la figure 2). En outre, il n'est pas nécessaire de concevoir et de fabriquer le circuit de réception de signal de commande 17 dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 en prenant en considération l'utilisation soit du circuit d'excursion haute, soit du circuit d'excursion basse. Cela réduit la difficulté du travail de conception et réduit également la période de conception, et réduit en outre le nombre total de types de circuit du dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 du fait que le dispositif de commande de génération de puissance électrique de la présente invention peut être appliqué à la fois au circuit d'excursion haute et au circuit d'excursion basse formant le contrôleur externe. Cela réduit également le coût de fabrication et le coût de distribution sur un marché. En particulier, du fait que le niveau de tension au niveau de la borne de réception 11 est modifié conformément à l'état de connexion soit au circuit d'excursion haute, soit au circuit d'excursion basse, il est possible de détecter la précision de la transmission du signal de mise sous tension électrique provenant du contrôleur externe en surveillant le potentiel de tension au niveau de la borne de réception 11. (Exemple modifié) La figure 4 est un schéma représentant une configuration modifiée du circuit de réception de signal de commande incorporé dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique du premier mode de réalisation représenté sur la figure 1. La figure 5 est un schéma représentant une configuration modifiée du circuit de réception du signal de commande du dispositif de commande de génération de puissance électrique représenté sur la figure 1. En particulier, la figure 4 représente le circuit de réception de signal de commande 17A en tant qu'exemple modifié relié au contrôleur externe 4A composé du circuit d'excursion haute par le biais de la borne de réception 11. Le circuit de réception de signal de commande 17A est incorporé dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 du premier mode de réalisation au lieu du circuit de réception de signal de commande 17, comme indiqué sur la figure 1. La figure 15 représente le circuit de réception de signal de commande 17A en tant qu'exemple modifié relié au contrôleur externe 4B composé du circuit d'excursion basse. Le circuit de réception de signal de commande 17A, en tant qu'exemple modifié représenté sur la figure 4 et sur la figure 5, comporte un circuit à courant constant 180, quatre diodes 181, 182, 183, et 184, et une résistance 185 au lieu des résistances 170 à 173 dans le circuit de réception de signal de commande 17 représenté sur la figure 2 et la figure 3. Dans la configuration du circuit de réception de signal de commande 17A représenté sur la figure 4 et la figure 5, le circuit à courant constant 180, les quatre diodes 181, 182, 183, et 184, et la résistance 185 sont reliés en série. Une première extrémité de la série des diodes 181 à 184 et la résistance 185 est reliée à la borne B de l'alternateur du véhicule 2 par l'intermédiaire du circuit à courant constant 180 et l'autre extrémité de la série (à savoir le côté de la résistance 185) est mis à la masse. Le noeud de connexion N5 entre les diodes 182 et 183 est relié à la borne de réception 11. Le noeud de connexion N4 entre le circuit à courant constant 180 et la diode 181 est relié à la borne d'entrée (-) négative du comparateur de tension 174. Le noeud de connexion N4 présente un potentiel de tension V1. Le noeud de connexion N6 entre les diodes 184 et la résistance 185 est relié à borne positive (+) du comparateur de tension 175. Le noeud de connexion N6 présente un potentiel de tension V2. Le circuit de réception de signal de commande 17A, en tant qu'exemple modifié, détecte la présence du signal de mise sous tension électrique transféré depuis le contrôleur externe 4A ou 4B composé soit du circuit d'excursion haute, soit du circuit d'excursion basse en surveillant le sens du courant circulant au travers de la borne de réception 11. Les flèches représentées sur la figure 4 et la figure 5 indiquent le sens de la circulation du courant au niveau de la borne de réception 11. Comme indiqué sur la figure 4, dans la condition où le contrôleur externe 4A composé du circuit d'excursion haute est connecté au circuit de réception de signal de commande 17A dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1, la première tension de référence Vrefl et la seconde tension de référence Vref2 sont également établies de sorte que la relation V2 < Vref2 < Vrefl < V1 (première condition de détection) est satisfaite lorsque le transistor 41 dans le circuit d'excursion haute est BLOQUE, et la relation Vref2 < V2 < Vrefl < V1 (seconde condition de détection) est satisfaite lorsque le transistor 41 dans le circuit d'excursion haute est CONDUCTEUR. En conséquence, lorsque le contrôleur externe comporte le circuit d'interface de véhicule constitué d'un tel circuit d'excursion haute, le comparateur de tension 175 fournit en sortie un signal au niveau bas au circuit OU 176 lorsque le transistor 41 est BLOQUE et la première condition de détection (V2 < Vref2 < Vrefl < Vl) est satisfaite, et au contraire le comparateur de tension 175 fournit en sortie un signal au niveau haut au circuit OU 176 lorsque le transistor 41 est CONDUCTEUR et la seconde condition de détection (Vref2 < V2 < Vrefl < Vl) est satisfaite. Comme indiqué sur la figure 5, dans la condition où le contrôleur externe 4B est constitué du circuit d'excursion basse est relié au circuit de réception de signal de commande 17A dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1, la première tension de référence Vrefl et la seconde tension de référence Vref2 sont établies de sorte que la relation V2 < Vref2 < Vrefl < V1 (première condition de détection) est satisfaite lorsque le transistor 43 dans le circuit d'excursion basse est BLOQUE (comme dans le cas de l'état BLOQUE du transistor 41 dans le circuit d'excursion haute représenté sur la figure 4), et la relation V2 < Vref < Vl < Vrefl (troisième condition de détection) est satisfaite lorsque le transistor 43 dans le circuit d'excursion basse est CONDUCTEUR. En conséquence, lorsque le contrôleur externe comporte le circuit d'interface de véhicule fait d'un tel circuit d'excursion basse, le comparateur de tension 174 fournit en sortie un signal au niveau bas au circuit OU 176 lorsque le transistor 43 est BLOQUE et la première condition de détection (V2 < Vref2 < Vrefl < Vl) est satisfaite, et au contraire, le comparateur de tension 174 fournit en sortie un signal au niveau haut au circuit OU 176 lorsque le transistor 43 est conducteur et la troisième condition de détection (V2 < Vref2 < V1 < Vrefl) est satisfaite. Comme le circuit OU 176 fournit une somme logique entre les signaux de sortie provenant des deux comparateurs de tension 174 et 175, lorsque le transistor 41 dans le circuit d'excursion haute (dans le contrôleur externe 4A) est CONDUCTEUR ou lorsque le transistor 43 dans le circuit d'excursion basse (dans le contrôleur externe 4B) est CONDUCTEUR, le circuit OU 176 fournit en sortie le signal au niveau haut. Au contraire, le circuit OU 176 fournit en sortie le signal au niveau bas lorsque les autres conditions, à savoir lorsque le transistor 41 dans le circuit d'excursion haute est BLOQUE ou lorsque le transistor 43 dans le circuit d'excursion basse est BLOQUE. Donc, même si le contrôleur externe comporte le circuit d'interface du véhicule constitué soit du circuit d'excursion haute (dans le contrôleur externe 4A), soit du circuit d'excursion basse (dans le contrôleur externe 4B), le circuit de réception de signal de commande 17A dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 du premier mode de réalisation peut correctement recevoir le signal de commande (en tant que signal de mise sous tension électrique) transféré depuis le contrôleur externe. En général, du fait qu'une diode présente une caractéristique de réponse non linéaire d'un courant par comparaison à la caractéristique de réponse d'une résistance, la diode présente une sensibilité de réponse élevée pour recevoir un signal de commande, tel que le signal de mise sous tension électrique transféré depuis le contrôleur externe, et il est en conséquence possible que le circuit de réception de signal de commande 17A puisse recevoir correctement le signal de mise sous tension électrique à une vitesse élevée. (Autre exemple modifié) La figure 6 est un schéma représentant un autre exemple modifié du circuit de réception de signal de commande dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 du premier mode de réalisation représenté sur la figure 1. La figure 7 est un schéma représentant un autre exemple modifié du circuit de réception de signal de commande dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 représenté sur la figure 1. Le circuit de réception de signal de commande 17B, en tant qu'autre configuration modifiée, comporte en outre un premier circuit de protection contre les fuites et un second circuit de protection contre les fuites en plus de la configuration du circuit de réception de signal de commande 17A, comme indiqué à la fois sur la figure 4 et la figure 5. Comme indiqué sur la figure 6 et la figure 7, le premier circuit de protection contre les fuites est composé d'un transistor de type NPN 190 et d'une résistance 191. Le second circuit de protection contre les fuites est composé d'un transistor de type PNP 192 et d'une résistance 193. Comme indiqué sur la figure 6 et la figure 7, l'émetteur du transistor de type NPN 190 est mis à la masse et son collecteur est relié au noeud de connexion N6 et à la borne d'entrée du second comparateur de tension 175. L'émetteur du transistor de type PNP 192 est relié à la borne B de la batterie 3 (également la borne de l'alternateur du véhicule 2) et son collecteur est relié au noeud de connexion N4 et à la borne d'entrée du premier comparateur de tension 174. Comme indiqué sur la figure 6, lorsque le circuit de réception de signal de commande 17B dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 est relié au contrôleur externe 4A composé d'un tel circuit d'excursion haute, le premier circuit de protection contre les fuites fait du transistor de type NPN 190 et de la résistance 191 devient actif du fait que le transistor de type NPN 190 devient CONDUCTEUR. Le premier circuit de protection contre les fuites est relié entre la borne de réception 11 et la masse, à savoir relié entre le noeud de connexion N6 et la masse. Le premier circuit de protection contre les fuites fait du transistor de type NPN 190 et de la résistance 191 est capable de réduire une impédance entre la borne de réception 11 et la masse et en conséquence d'empêcher toute erreur de détection du signal de commande qui se produit sur la base d'une petite intensité d'un courant de fuite qui entre dans le circuit de réception de signal de commande 17B depuis le circuit d'excursion haute dans le contrôleur externe 4A. Comme indiqué sur la figure 7, lorsque le circuit de réception de signal de commande 17B dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 est relié au contrôleur externe 4B composé d'un tel circuit d'excursion basse, le second circuit de protection contre les fuites fait du transistor de type PNP 192 et de la résistance 193 devient actif du fait que le transistor de type PNP 192 devient CONDUCTEUR. Le second circuit de protection contre les fuites est relié entre la borne de réception 11 et la borne B de la batterie 3 (également l'alternateur du véhicule 2), à savoir relié entre le noeud de connexion N4 et la borne B. Le second circuit de protection contre les fuites fait du transistor de type PNP 192 et de la résistance 193 est capable de réduire une impédance entre la borne de réception 11 et la borne B et en conséquence empêche toute erreur de détection du signal de commande qui se produit sur la base d'une petite intensité d'un courant de fuite qui entre dans le circuit de réception de signal de commande 17B depuis le circuit d'excursion basse dans le contrôleur externe 4B.40 Second mode de réalisation Une description sera à présent donnée du dispositif de commande de génération de puissance électrique conforme au second mode de réalisation de la présente invention en faisant référence à la figure 8 et à la figure 9. La figure 8 est un schéma représentant une configuration entière du système de commande de génération de puissance électrique comportant le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1A conforme au second mode de réalisation. Le système de commande de génération de puissance électrique représenté sur la figure 8 comporte le dispositif de commande de génération de puissance électrique lA présentant une configuration différente de celle du dispositif de commande de génération de puissance électrique conforme au premier mode de réalisation représenté sur la figure 1. Le dispositif de commande de génération de puissance électrique lA représenté sur la figure 8 comporte en outre des composants supplémentaires, à savoir un circuit d'évaluation I/F (interface) de véhicule 18 et un circuit de sélection de fonction 19 en plus de la configuration du dispositif de commande de génération de puissance électrique 1 représenté sur la figure 1. Le circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18 évalue si le contrôleur externe est composé du circuit d'excursion haute et du circuit d'excursion basse, et fournit en sortie un résultat d'évaluation au circuit de sélection de fonction 19 dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique lA. Le circuit de sélection de fonction 19 reçoit le résultat de l'évaluation transféré depuis le circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18, et sélectionne la fonction sur la base du résultat de l'évaluation. La figure 9 est un schéma représentant le circuit de réception de signal de commande 17B, le circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18, et le circuit de sélection de fonction 19 dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1A conformément au second mode de réalisation représenté sur la figure 8. en particulier, la figure 9 représente principalement une configuration détaillée du circuit de sélection de fonction 19. Comme indiqué sur la figure 9, les signaux de sortie Vol et Vo2 des premier et second comparateurs de tension 174 et 175 dans le circuit de réception de signal de commande 17B sont transférés au circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18. bien que la figure 8 représente le circuit de réception de signal de commande 17B, il est possible d'incorporer le circuit de réception de signal de commande 17 représenté sur la figure 2 et sur la figure 3 ou le circuit de réception de signal de commande 17A représenté sur la figure 4 et la figure 5, au lieu du circuit de réception de signal de commande 17B représenté sur la figure 6 et la figure 7. Le circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18 génère le signal de sortie sur la base des deux signaux de sortie Vol et Vo2 transférés depuis le circuit de réception de signal de commande 17B (également 17 ou 17A). En particulier, lorsque le contrôleur externe 4A composé du circuit d'excursion haute représenté sur la figure 6 est relié au circuit de réception de signal de commande 17B (ou 17 ou 17A) par l'intermédiaire de la borne de réception 11, le niveau de tension du signal de sortie Vo2 du comparateur de tension 175 est commuté conformément à la transmission du signal de mise sous tension électrique provenant du contrôleur externe 4A. Le circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18 fournit en sortie le signal de sortie d'un niveau haut. Par ailleurs, lorsque le contrôleur externe 4B composé du circuit d'excursion basse représenté sur la figure 7 est relié au circuit de réception de signal de commande 17B (ou 17 ou 17A) par l'intermédiaire de la borne de réception 11, le niveau de tension du signal de sortie Vol du comparateur de tension 174 est commuté conformément à la transmission du signal de mise sous tension électrique provenant du contrôleur externe 4B. Le circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18 fournit en sortie le signal de sortie présentant un niveau bas. Le circuit de sélection de fonction 19 est capable de commuter diverses fonctions du dispositif de commande de génération de puissance électrique 1. dans l'exemple représenté sur la figure 9, le circuit de sélection de fonction 19 comporte trois commutateurs 1954, 196, et 197. Il est possible d'exécuter l'opération de commande correcte et le plus approprié dans l'alternateur du véhicule selon le concept de conception du véhicule même si un assemblage non adapté dans un type de circuit est effectué entre le contrôleur externe et le dispositif de commande de génération de puissance électrique monté sur le véhicule. Le commutateur 195 commute la fonction la fonction de commande pour la génération de puissance électrique conforme au signal de sortie provenant du circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18. par exemple, le commutateur 195 sélectionne l'une des fonctions, une fonction de la détection d'alternateur et une fonction de la détection de batterie. La fonction de détection d'alternateur commande l'état de la génération de puissance électrique de l'alternateur du véhicule 2 sur la base de la tension de sortie de l'alternateur du véhicule 2. La fonction de la détection de batterie commande l'état de génération de la puissance électrique de l'alternateur du véhicule 2 sur la base du potentiel de tension au niveau de la borne B de la batterie 3. Il est en conséquence possible d'éviter à l'avance qu'un état de surcharge de la batterie 3 ne soit provenant lorsque la commande fondée sur la manière de détection de l'alternateur est exécutée à la demande du côté du véhicule sur la base de la manière de détection de la batterie, et au contraire d'éviter qu'un état de décharge excessive de la batterie ne soit provoqué lorsque la commande fondée sur la manière de détection de la batterie est exécutée à la demande provenant du côté du véhicule sur la base de la manière de détection de l'alternateur. Le commutateur 196 commute les états ACTIF/INACTIF de la fonction de commande pour limiter la vitesse d'augmentation du courant d'excitation circulant au travers de l'enroulement d'excitation dans l'alternateur du véhicule 2 sur la base du signal de sortie provenant du circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18. Le commutateur 197 commute les états ACTIF/INACTIF de la fonction de commande pour limiter une vitesse de rotation initiale du rotor de l'alternateur du véhicule 2 sur la base d'un signal de sortie provenant du circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18. Il est en conséquence possible d'éviter à l'avance les survenues d'un arrêt du moteur et d'une chute de tension au niveau des bornes de diverses lampes et les mauvaises influences sur d'autres dispositifs électroniques provoquées par une chute de tension de la batterie 3. l'arrêt du moteur du moteur à combustion interne monté sur le véhicule arrive lorsqu'une commande inadaptée est exécutée pour les demandes provenant du côté du véhicule sur la base de la fonction de commande afin de limiter la vitesse d'augmentation de courant d'excitation et la fonction de commande pour limiter la vitesse de rotation initiale de l'alternateur du véhicule au démarrage, et lorsqu'une commande inadaptée est exécutée pour la demande provenant du véhicule qui n'est pas fondée sur la fonction de commande pour limiter la vitesse d'augmentation du courant d'excitation. Le circuit de commande de génération de puissance électrique 14 présente la configuration captable d'exécuter des diverses fonctions de commande ci-dessus. Lorsqu'il reçoit les signaux de sortie provenant des commutateurs 195, 196, et 197, le circuit de commande de génération de puissance électrique 14 exécute l'opération de commande correspondant aux fonctions sélectionnées sur la base de ces signaux de sortie. Troisième mode de réalisation Une description sera à présent donnée du dispositif de commande de génération de puissance électrique conforme au troisième mode de réalisation de la présente invention en faisant référence à la figure 10 et à la figure 11. La figure 10 est un schéma représentant la configuration entière du système de commande de génération de puissance électrique comportant le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1B conforme au troisième mode de réalisation. La figure 11 est un schéma représentant une configuration détaillée d'un circuit de commutation de bornes 20 dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1B du troisième mode de réalisation représenté sur la figure 10. Le dispositif de commande de génération de puissance électrique 1B représenté sur la figure 10 comporte le circuit de commutation de bornes 20 au lieu du circuit de sélection de fonction 19 dans le dispositif de commande de génération de puissance électrique lA du second mode de réalisation représenté sur la figure 8. La figure 11 représente la configuration détaillée du circuit de commutation de bornes 20 qui comporte un circuit ET 200 et 210, un comparateur de tension 201, un circuit de traitement de signal d'entrée 202, un circuit inverseur 211, un circuit de génération de signal de sortie 212, un transistor 213, et une résistance 214. Dans le circuit de commutation de bornes 20 représenté sur la figure 11, le signal de sortie du circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18 est transféré à une borne d'entrée du circuit ET 200 et le signal de sortie du comparateur de tension 201 est transféré à l'autre borne d'entrée du circuit ET 200. Le circuit ET 200 exécute une opération ET logique entre deux signaux d'entrée et fournit en sortie le résultat de l'opération au circuit de traitement de signal d'entrée 202. une borne d'entrée/sortie 31 du dispositif de commande de génération de puissance électrique 1B représenté sur la figure 10 est reliée au contrôleur externe 4 (4A et 4B). La borne d'entrée/sortie 31 est reliée à une borne d'entrée négative (-) du comparateur de tension 201 et une tension de référence Vref3 est fournie à l'autre borne d'entrée du comparateur de tension 201. Le comparateur de tension 201 fournit en sortie un signal au niveau haut lorsqu'une tension V3 au niveau de la borne d'entrée/sortie 31 est plus basse que la tension de référence Vref3. Au contraire, le comparateur de tension 201 fournit en sortie un signal au niveau bas lorsque la tension V3 au niveau de la borne d'entrée/sortie 31 est plus haute que la tension de référence Vref3. Le circuit ET 200 fournit en sortie le signal de sortie du comparateur de tension 201 lorsqu'il reçoit le signal de sortie au niveau haut fourni depuis le circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18, et au contraire arrête le signal de sortie provenant du comparateur de tension 201 lorsqu'il reçoit le signal de sortie au niveau bas fourni depuis le circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18. Le circuit de traitement de signal d'entrée 202 reçoit le signal de sortie du circuit ET 200, à savoir le signal de sortie provenant du comparateur de tension 201, et exécute alors un traitement prédéterminé. Donc, le circuit de commutation de bornes 20 utilise la 40 borne d'entrée/sortie 31 en tant que borne d'entrée lorsque le circuit d'évaluation d'interface devéhicule 18 fournit en sortie le signal de sortie au niveau haut, et dans cette condition, le signal d'entrée obtenu par l'intermédiaire de la borne d'entrée/sortie 31 est transféré au circuit de traitement de signal d'entrée 202. Le circuit inverseur 211 inverse le signal de sortie du circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18 et transfère le signal inversé à une borne d'entrée du circuit ET 210. Le signal de sortie du circuit de génération de signal de sortie 212 est fourni à l'autre borne d'entrée du circuit ET 210. Le circuit ET 210 exécute l'opération ET logique entre ces deux signaux d'entrée, et fournit en sortie le résultat de l'opération logique ou au transistor 213. Le circuit de génération de signal de. sortie 212 génère le signal de sortie devant être transféré au contrôleur externe 4 (4A et 4B) par le biais du transistor 213, de la résistance 214, et de la borne d'entrée/sortie 31. par exemple, le circuit de génération de signal de sortie 212 génère un signal d'attaque d'excitation qui indique l'état d'attaque (à savoir l'état de rapport cyclique) du transistor d'attaque d'excitation 15 représenté sur la figure 10. La borne de sortie du circuit ET 210 est reliée à la base du transistor 213. L'émetteur du transistor 213 est mis à la masse, et son collecteur est relié à la borne d'entrée/sortie 31 par le biais de la résistance 214. du fait que le signal de sortie du circuit de génération de signal de sortie 212 est fourni au transistor 213 par le biais du circuit ET 210 lorsque le signal de sortie du circuit d'évaluation d'interface de véhicule 18 est le signal au niveau bas, le transistor 213 est attaqué, à savoir devient actif sur la base de la réception du signal de sortie provenant du circuit ET 210, et le signal de sortie est transféré au contrôleur externe 4 (4A, 4B) par le biais de la borne d'entrée/sortie 31. Donc, du fait qu'il est possible d'établir la fonction de la borne d'entrée/sortie 31 conformément à la spécification du d'interface de véhicule 18, il est conséquence possible de réduire le nombre de bornes et de câblages par comparaison avec le cas dans lequel à la fois la borne de sortie et la borne d'entrée sont formées. La configuration du dispositif de commande de génération de 40 puissance électrique n'est pas limitée par les divers modes de réalisation ci-dessus, et il est possible d'appliquer le concept de la présente invention à diverses modifications. Par exemple, lorsque le contrôleur externe transfère des signaux de commande autres que le signal de mise sous tension électrique, les circuits de réception de signaux de commande 17, 17A, et 17B peuvent recevoir ces signaux de commande correctement indépendamment de la prise en compte de tout type du circuit d'interface de véhicule incorporé dans le contrôleur externe. Bien que des modes de réalisation spécifiques de la présente invention aient été décrits en détail, l'homme de l'art se rendra compte que diverses modifications et variantes à ces détails pourraient être développées à la lumière des enseignements globaux de la description. En conséquence, les agencements particuliers décrits ont pour but d'être illustratifs seulement et non pas limités à la portée de la présente invention qui doit recevoir la portée complète des revendications suivantes, et de tous leurs équivalents
Un dispositif de commande de génération de puissance électrique est relié à un contrôleur externe constitué d'un circuit d'interface de véhicule capable de générer et de transférer un signal de mise sous tension au dispositif de commande de génération de puissance électrique. Lorsqu'il reçoit de mise sous tension, le dispositif de commande de génération de puissance électrique lance son fonctionnement. Le dispositif de commande de génération de puissance électrique comporte une borne de réception, un circuit de réception de signal de commande, un circuit de source d'alimentation électrique, et un circuit de commande de génération de puissance électrique. Le circuit de réception de signal de commande reçoit le signal de mise sous tension par l'intermédiaire de la borne de réception indépendamment du type de circuit du circuit d'interface de véhicule. Lorsque le circuit de réception de signal de commande reçoit le signal de mise sous tension, le circuit d'alimentation électrique commence à fournir l'alimentation électrique au circuit de commande de génération de puissance électrique. Lorsqu'il reçoit l'alimentation électrique du circuit d'alimentation électrique, le circuit de commande de génération de puissance électrique lance son fonctionnement.
1. Dispositif de commande de génération de puissance électrique devant être relié à un contrôleur externe équipé d'un circuit d'interface de véhicule configuré pour générer et fournir en sortie un signal de commande, comprenant : un circuit de réception de signal de commande configuré pour recevoir le signal de commande correspondant au type de circuit du contrôleur externe par le biais d'une borne de réception, un circuit d'alimentation électrique configuré pour commencer son fonctionnement lorsque le circuit de réception de signal de commande reçoit le signal de commande transféré depuis le contrôleur externe, et un circuit de commande de génération de puissance électrique configuré pour commander une génération de puissance électrique dans un alternateur de véhicule sur la base de l'alimentation électrique fournie depuis le circuit d'alimentation électrique. 2. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 1, dans lequel le circuit d'interface de véhicule incorporé dans le contrôleur externe est constitué de l'un d'un circuit d'excursion haute et d'un circuit d'excursion basse, et le circuit d'interface de véhicule génère un signal de mise sous tension en tant que signal de commande et transfère le signal de mise sous tension au dispositif de commande de génération de puissance électrique. 3. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 2, dans lequel le circuit de réception de signal de commande détecte le signal de mise sous tension transféré depuis l'un du circuit d'excursion haute et du circuit d'excursion basse incorporé dans le contrôleur externe sur la base d'un potentiel de tension au niveau de la borne de réception. 4. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 2, dans lequel la borne de réception est reliée à un noeud de connexion entre un circuit à courant constant et une pluralité de diodes reliées en série, etle circuit de réception de signal de commande détecte le signal de mise sous tension transféré depuis l'un du circuit d'excursion haute et du circuit d'excursion basse incorporé dans le contrôleur externe sur la base d'un sens de circulation de courant au niveau de la borne de réception. 5. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 1, dans lequel le circuit de réception de signal de commande comprend en outre un premier circuit de protection contre les fuites et un second circuit de protection contre les fuites qui sont sélectivement reliés à la borne de réception selon le type de circuit du circuit d'interface du véhicule incorporé dans le contrôleur externe relié au dispositif de commande de génération de puissance électrique par le biais de la bande de réception. 6. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 1, comprenant en outre : un circuit d'évaluation d'interface de véhicule configuré pour évaluer un type de circuit du circuit d'interface de véhicule incorporé dans le contrôleur externe, et un circuit de sélection de fonction configuré pour sélectionner l'une des fonctions du circuit de commande de génération de puissance électrique sur la base d'un résultat d'évaluation du circuit d'évaluation d'interface de véhicule. 7. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 6, dans lequel le circuit de sélection de fonction sélectionne une fonction de commande de génération de puissance électrique en tant qu'une fonction pouvant être sélectionnée pour commander un état de génération de puissance électrique d'un alternateur de véhicule monté sur un véhicule. 8. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 7, dans lequel le circuit de sélection de fonction sélectionne l'une des fonctions pouvant être sélectionnées . une fonction pour commander l'état de génération de la 40 puissance électrique de l'alternateur du véhicule sur la based'une tension de sortie de l'alternateur du véhicule, et une fonction pour commander l'état de génération de puissance électrique de l'alternateur du véhicule sur la base d'une tension aux bornes d'une batterie reliée à l'alternateur du véhicule. 9. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 6, dans lequel le circuit de sélection de fonction sélectionne une fonction comme étant l'une des fonctions pouvant être sélectionnées, pour limiter une vitesse d'augmentation d'un courant d'excitation circulant au travers de l'alternateur du véhicule. 10. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 6, dans lequel le circuit de sélection de fonction sélectionne une fonction comme étant l'une des fonctions pouvant être sélectionnées, afin de limiter une vitesse de rotation initiale de l'alternateur du véhicule au démarrage du moteur à combustion interne monté sur le véhicule. 11. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 1, comprenant en outre : une borne d'entrée/sortie reliée au contrôleur externe, un circuit d'évaluation configuré pour évaluer le type de circuit du circuit d'interface de véhicule incorporé dans le contrôleur externe, et un circuit de commutation de bornes configuré pour commuter la borne d'entrée/sortie vers l'une de la borne d'entrée et de la borne de sortie conformément au type de circuit du circuit d'interface de véhicule du contrôleur externe évalué par le circuit d'évaluation. 12. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 1, dans lequel le circuit de 35 réception de signal de commande comprend : des première, seconde, troisième, et quatrième résistances reliées en série, un noeud de connexion entre la seconde résistance et la troisième résistance étant reliées à la borne de réception, et la quatrième résistance étant mise à la masse,un premier comparateur de tension, une borne d'entrée de celui-ci étant reliée à un noeud de connexion entre des première et seconde résistances, et une première tension de référence étant fournie à l'autre borne d'entrée du premier comparateur de tension, un second comparateur de tension, une borne d'entrée de celui-ci étant reliée à un noeud de connexion entre les troisième et quatrième résistances, et une seconde tension de référence étant fournie à l'autre borne d'entrée du second comparateur de tension, et un circuit OU, une paire de bornes d'entrée de celui-ci étant reliée à des bornes de sortie à la fois du premier comparateur de tension et du second comparateur de tension. 13. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 4, dans lequel le circuit de réception de signal de commande comprend : un circuit à courant constant, une borne de celui-ci étant reliée à une borne d'une batterie montée sur le véhicule, une première paire de diodes et une seconde paire de diodes reliées en série, et un noeud de connexion entre la première paire de diodes et la seconde paire de diodes étant relié à la borne de réception, une résistance, une extrémité de celle-ci étant reliée à la 25 seconde paire de diodes, et l'autre extrémité de celle-ci étant mise à la masse, un premier comparateur de tension, une première borne de celui-ci étant reliée à un noeud de connexion entre l'autre extrémité du circuit à courant constant et la première paire de 30 diodes, et une première tension de référence étant fournie à l'autre borne d'entrée du premier comparateur de tension, un second comparateur de tension, une première borne d'entrée de celui-ci étant reliée à un noeud de connexion entre la première extrémité de la résistance et la seconde paire de 35 diodes, et une seconde tension de référence étant fournie à l'autre borne d'entrée du second comparateur de tension, et un circuit OU, une paire de bornes d'entrée de celui-ci étant reliées à des bornes de sortie à la fois du premier comparateur de tension et du second comparateur de tension. 40 14. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 5, dans lequel le circuit de réception de signal de commande comprend : un circuit à courant constant, une borne de celui-ci étant reliée à une borne d'une batterie montée sur le véhicule, une première paire de diodes et une seconde paire de diodes reliées en série, et un noeud de connexion entre la première paire de diodes et la seconde paire de diodes étant relié à la borne de réception, une résistance, une première extrémité de celle-ci étant reliée à la seconde paire de diodes, et l'autre extrémité de celle-ci étant mise à la masse, un premier comparateur de tension, une première borne de celui-ci étant reliée à un noeud de connexion entre l'autre extrémité du circuit à courant constant et la première paire de diodes, et une première tension de référence étant fournie à l'autre borne d'entrée du premier comparateur de tension, un second comparateur de tension, une première borne d'entrée de celui-ci étant reliée à un noeud de connexion entre la première extrémité de la résistance et la seconde paire de diodes, et une seconde tension de référence étant fournie à l'autre borne d'entrée du second comparateur de tension, et un circuit OU, une paire de bornes d'entrée de celui-ci étant reliées à des bornes de sortie à la fois du premier comparateur de tension et du second comparateur de tension, où le premier circuit de protection contre les fuites comprend un transistor et une résistance, un émetteur du transistor est relié à la borne de la borne de la batterie, et un collecteur du transistor est relié à la première borne d'entrée du premier comparateur de tension, et le second circuit de protection contre les fuites comprend un transistor et une résistance, un émetteur du transistor est mis à la masse, et un collecteur du transistor est relié à la première borne d'entrée du second comparateur. 15. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 12, dans lequel le contrôleur externe est un contrôleur parmi les types de circuits d'un circuit d'excursion haute constitué d'un transistor et d'une résistance et d'un circuit d'excursion basse constitué d'unerésistance et d'un transistor, et génère un signal de mise sous tension en tant que signal de commande et transfère le signal de mise sous tension au dispositif de commande de génération de puissance électrique, et dans la condition où le contrôleur externe relié au dispositif de commande de génération de puissance électrique est composé du circuit d'excursion haute, la première tension de référence Vrefl et la seconde tension de référence Vref2 sont établies pour satisfaire une première relation (V2 < Vref2 < Vrefl < Vl) lorsque le transistor dans le circuit d'excursion haute est BLOQUE, et la première tension de référence Vrefl et la seconde tension de référence Vref2 sont établies pour satisfaire une seconde relation (Vref2 < V2 < Vrefl < Vl) lorsque le transistor dans le circuit d'excursion haute est CONDUCTEUR, où V1 est un potentiel de tension au niveau d'un noeud de connexion entre la première résistance et la seconde résistance, V2 est un potentiel de tension au niveau d'un noeud de connexion entre la troisième résistance et la quatrième résistance. 16. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 15, dans lequel dans la condition où le contrôleur externe relié au dispositif de commande de génération de puissance électrique est constitué du circuit d'excursion basse, la première tension de référence Vrefl et la seconde tension de référence Vref2 sont établies pour établir la première relation (V2 < Vref2 < Vrefl < Vl) lorsque le transistor dans le circuit d'excursion basse est BLOQUE, et la première tension de référence Vrefl et la seconde tension de référence Vref2 sont établies pour satisfaire une troisième relation (V2 < Vref2 < V1 < Vrefl) lorsque le transistor dans le circuit d'excursion basse est CONDUCTEUR. 17. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 13, dans lequel le contrôleur externe est d'un type parmi les types de circuit constitués d'un circuit d'excursion haute composé d'un transistor et d'une résistance et d'un circuit d'excursion basse composé d'une résistance et d'un transistor, et génère un signal de mise sous tension en tant que signal de commande et transfère le signal demise sous tension au dispositif de commande de génération de puissance électrique, et dans la condition où le contrôleur externe relié au dispositif de commande de génération de puissance électrique est composé du circuit d'excursion haute, la première tension de référence Vrefl et la seconde tension de référence Vref2 sont établies pour satisfaire une première relation (V2 < Vref2 < Vrefl < Vl) lorsque le transistor dans le circuit d'excursion haute est BLOQUE, et la première tension de référence Vrefl et la seconde tension de référence Vref2 sont établies pour satisfaire une seconde relation (Vref2 < V2 < Vrefl < Vl) lorsque le transistor dans le circuit d'excursion haute est CONDUCTEUR, où V1 est un potentiel de tension au niveau d'un noeud de connexion entre le circuit à courant constant et la première paire de diodes, et V2 est un potentiel de tension au niveau d'un noeud de connexion entre la seconde paire de diodes et la résistance dont une première extrémité est reliée à la seconde paire de diodes et dont. l'autre extrémité est mise à la masse. 18. Dispositif de commande de génération de puissance électrique selon la 17, dans lequel, dans la condition où le contrôleur externe relié au dispositif de commande de génération de puissance électrique est composé du circuit d'excursion basse, la première tension de référence Vrefl et la seconde tension de référence Vref2 sont établies pour satisfaire la première relation (V2 < Vref2 < Vrefl < Vl) lorsque le transistor dans le circuit d'excursion basse est BLOQUE, et la première tension de référence Vrefl et la seconde tension de référence Vref2 sont établies pour satisfaire une troisième relation (V2 < Vref2 < V1 < Vrefl) lorsque le transistor dans le circuit d'excursion basse est conducteur.
H
H02
H02P
H02P 9
H02P 9/30
FR2897169
A1
PROCEDE DE CONFIGURATION D'UN DISPOSITIF DE COMMANDE AUTOMATIQUE DE VOLET ROULANT ET DISPOSITIF DE COMMANDE AUTOMATIQUE DE VOLET ROULANT.
20,070,810
L'invention concerne un procédé de configuration d'un dispositif de commande d'un équipement domotique, le dispositif de commande étant capable d'envoyer au moins un premier ordre de commande automatique à un horaire évoluant au cours d'une année calendaire. L'invention concerne également un dispositif de commande d'un équipement domotique, étant capable d'envoyer au moins un premier ordre de commande automatique à un horaire évoluant au cours d'une année calendaire. On connaît du document EP 0 447 849 un dispositif de commande de store ou de volet motorisé dans lequel des horaires de commande du store ou du volet sont mémorisés sous forme de table. Pour chaque jour de l'année, un premier horaire d'ouverture du volet ou de déploiement du store et un deuxième horaire de fermeture du volet ou de repli du store sont stockés dans une mémoire. Un même premier horaire et un même deuxième horaire est affecté à plusieurs jours consécutifs. Alternativement à une mémorisation sous forme de table, les horaires de commande peuvent être déterminés par calcul selon une fonction mathématique entrée en mémoire. En effet, si on cale ses horaires sur les horaires de lever et de coucher du soleil, ceux-ci varient au cours de l'année, selon des lois qui peuvent être approchées par des fonctions de type cosinus. Ces lois de variation dépendent de la localisation géographique, notamment de la longitude et de la latitude. Dans la demande EP 0 447 849, les horaires de commande mémorisés 30 ou la fonction permettant de les calculer sont basés sur une localisation géographique de référence, en l'espèce la ville de Francfort. MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc II est prévu, qu'en fonction de la localisation géographique où est installé le dispositif de commande, l'utilisateur ou l'installateur puisse entrer certaines informations (concernant la latitude et la longitude) afin de recalculer automatiquement les horaires d'ouverture et de fermeture. Le document DE 30 19 279 décrit également un dispositif de commande horaire automatique pour des volets roulants, pour lequel l'installateur ou l'utilisateur peut entrer manuellement un décalage par rapport à l'horaire de commande d'ouverture et de fermeture basé sur les horaires de lever ou coucher du soleil. Ainsi, un décalage d'un quart d'heure avant le lever du soleil peut être entré comme consigne. Les dispositifs de commande de ce type sont reliés à une horloge ou comprennent une horloge. Lors de leur fonctionnement, l'heure courante, donnée par l'horloge, est comparée aux horaires de commande d'ouverture et de fermeture. Ces horaires de commande incluent d'éventuelles consignes de décalages temporels par rapport aux horaires de lever et de coucher du soleil, les consignes de décalage temporel étant configurées par l'installateur ou l'utilisateur. Lorsque l'heure courante coïncide avec un horaire de commande, la commande associée à cet horaire de commande est transmise au volet roulant pour exécution. Les horaires de commande d'ouverture de volet correspondent sensiblement aux horaires de lever du soleil et les horaires de commande de fermeture de volet correspondent sensiblement aux horaires de coucher du soleil. Le document EP 0 447 849 cherche à simplifier par rapport à l'état de l'art, la mise en mémoire des horaires de commande, notamment en MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc appliquant à plusieurs jours consécutifs de mêmes horaires de commande. En revanche, les procédures permettant la modification des horaires de référence pour obtenir les horaires de commande souhaités restent complexes ou assez rigides. Dans le cas du document EP 0 447 849, l'installateur ou l'utilisateur doit comme vu précédemment entrer des données de latitude et de longitude qui ne sont pas nécessairement toujours évidentes à trouver. Dans le cas du document DE 30 19 279 également, la consigne de décalage temporel est appliquée à tous les jours de l'année sans distinction. De plus, ces dispositifs ne permettent pas ou permettent peu de prendre en compte les caractéristiques de l'environnement du bâtiment où ils sont installés, telles que la caractéristique géographique (présence de montagnes ou de bâtiments qui occultent l'éclairage solaire pendant une partie de la journée) ou la caractéristique d'utilisation du bâtiment déterminant l'activité des utilisateurs. Le but de l'invention est proposer un procédé de configuration d'un dispositif de commande remédiant aux inconvénients précités et améliorant les procédés de configuration connus de l'art antérieur. En particulier, le procédé selon l'invention permet de simplifier les opérations de configuration d'un dispositif de commande d'un élément mobile fonctionnant sur une base horaire, tout en permettant une forte personnalisation de ce dispositif. Le procédé de configuration selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : une première étape de saisie comprenant la saisie d'un premier horaire auquel le premier ordre de commande MS12.S649.12FR.557.dpt.doc automatique doit être émis un premier jour donné de l'année calendaire et la saisie d'un deuxième horaire auquel le premier ordre de commande automatique doit être émis un deuxième jour donné de l'année calendaire, une étape automatique de calcul de chaque horaire auquel le premier ordre de commande automatique doit être émis tout autre jour de l'année calendaire. Les premier et deuxième jours sont de préférence les jours de solstice d'été et d'hiver. Le dispositif de commande peut être capable d'envoyer un deuxième ordre de commande automatique à un horaire évoluant au cours d'une année calendaire et le procédé de configuration peut comprendre : une deuxième étape de saisie comprenant la saisie d'un troisième horaire auquel le deuxième ordre de commande automatique doit être émis un troisième jour donné de l'année calendaire et la saisie d'un quatrième horaire auquel le deuxième ordre de commande automatique doit être émis un quatrième jour donné de l'année calendaire, une étape automatique de calcul de chaque horaire auquel le deuxième ordre de commande automatique doit être émis tout autre jour de l'année calendaire. Les troisième et quatrième jours sont de préférence les jours de solstice d'été et d'hiver. Les horaires saisis peuvent correspondre aux horaires de lever et de coucher du soleil à l'endroit où est installé l'équipement domotique. MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc30 L'étape automatique de calcul peut comprendre l'utilisation d'une fonction mathématique non linéaire et de période égale à une année calendaire. L'étape automatique de calcul peut comprendre l'utilisation d'une fonction 5 mathématique présentant au moins un point d'inflexion entre ses différents extrema. Les extrema de la fonction utilisée dans l'étape automatique de calcul correspondent de préférence aux horaires saisis dans l'étape de saisie. Le changement entre les heures d'été et les heures d'hiver est avantageusement pris en compte par le procédé. Le dispositif selon l'invention permet la commande d'un équipement 15 domotique et est capable d'envoyer au moins un premier ordre de commande automatique à un horaire évoluant au cours d'une année calendaire. Il est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens matériels et logiciels pour la mise en oeuvre du procédé de configuration précédemment défini. 20 Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un mode de réalisation d'un dispositif de commande selon l'invention et des modes d'exécution d'un procédé de configuration selon l'invention. 25 La figure 1 est un schéma d'un mode de réalisation d'un dispositif de commande selon l'invention. La figure 2 est ordinogramme d'un mode d'exécution du procédé de configuration selon l'invention. MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc 10 30 La figure 3 est un ordinogramme d'une deuxième variante d'exécution d'une étape de calcul automatique d'horaires de commande pour l'ensemble des jours d'une année calendaire. Une installation domotique 50 est décrite ci-après en référence à la figure 1. L'installation comprend un dispositif de commande 1 et un équipement domotique motorisé 2, le dispositif de commande commandant 10 l'équipement domotique motorisé. L'équipement domotique motorisé 2 comprend un volet roulant 3 et un actionneur 4. L'actionneur 4 est de manière connue un actionneur de type tubulaire comprenant un motoréducteur MTR et une unité de 15 commande UCE, montés à l'intérieur d'un carter tubulaire. L'actionneur 4 est lui-même disposé dans un tube d'enroulement autour duquel vient s'enrouler le volet roulant 3. L'unité de commande UCE comprend éventuellement un récepteur RC 20 d'ondes électromagnétiques recevant des ordres de commande. L'unité de commande UCE reçoit, par l'intermédiaire du récepteur RC, des signaux électromagnétiques et les interprète pour piloter l'actionneur 4 et donc, commander le volet roulant. L'unité de commande UCE comprend également un dispositif de gestion de la position du volet 25 roulant 3. Le dispositif de commande 1 comprend une interface homme-machine IHM comprenant notamment un ensemble de touches de saisie 10, 11, 12 et un écran d'information SCR. Cette interface homme-machine est 30 reliée à un microprocesseur MP comprenant une mémoire MEM. MS\2. S649.12FR.557.dpt. doc Le dispositif de commande comprend également une horloge HR, dont les signaux SLH sont analysés au niveau du microprocesseur MP. Les signaux SLH contiennent des informations de date comprenant notamment des indications permettant d'identifier le jour courant parmi tous les jours de l'année et l'heure courante. L'heure est déterminée au moins à quelques minutes près, par exemple au moins à cinq minutes près. Le microprocesseur MP est également relié à un émetteur EM d'ondes électromagnétiques, afin d'émettre des ordres de commande à destination du récepteur RC de l'unité de commande UCE de l'équipement domotique motorisé 2. La mémoire MEM contient une table TAB, dont le contenu initial comprend par défaut des horaires de commande. Ces horaires correspondent aux horaires des levers et des couchers du soleil pour chaque jour de l'année dans une ville donnée, par exemple Stuttgart. Des ordres d'ouverture du volet roulant sont associés aux horaires de levers du soleil et des ordres de fermeture du volet roulant sont associés aux horaires de couchers du soleil. Ces valeurs permettent le fonctionnement de l'installation 50 même en l'absence de configuration personnalisée lors de l'installation. La table TAB est divisée en une première table T1, pouvant contenir l'horaire journalier d'ouverture du volet roulant pour chaque jour de l'année calendaire et une deuxième table T2, pouvant contenir l'horaire journalier de fermeture du volet roulant, pour chaque jour de l'année calendaire. Le microprocesseur MP compare les données issues des signaux SLH de l'horloge avec les données de la table TAB. Dès que la date courante 30 coïncide avec l'un de ces horaires, le microprocesseur établit un ordre de commande, notamment en fonction de la table T1 ou T2 d'origine de la MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc valeur avec laquelle la date courante coïncide. Cet ordre de commande est ensuite émis puis exécuté, il en résulte un mouvement d'ouverture ou de fermeture du volet roulant. Alternativement, la table TAB contient non pas des horaires, mais des valeurs numériques dont peut se déduire un horaire. Par exemple une valeur égale à l'horaire exprimé en minutes ou en unités égales à cinq minutes. Alternativement, la table journalière est remplacée par une fonction mathématique, par exemple une fonction de lissage, calée sur quelques valeurs numériques mémorisées. La mémoire MEM contient alors au moins deux emplacements destinés à l'enregistrement de deux valeurs pour chacun des types d'ordres de commande. Des touches de saisie 10, 11, 12 de l'interface homme-machine IHM sont utilisées notamment pour commander manuellement l'équipement domotique motorisé. Elles servent également au réglage de la date courante (jour et heure), la touche montée 10 pouvant être utilisée pour incrémenter cette valeur, la touche descente 11, pour décrémenter celle- ci et la touche STOP 12 pour valider un réglage. Selon l'invention, ces touches de saisie peuvent également être utilisées pour entrer les valeurs de réglage minimum et maximum nécessaires à 25 l'adaptation des valeurs de la table TAB en mémoire. Le procédé de configuration selon l'invention permet à un installateur ou à un utilisateur de configurer de manière très simple l'installation. 30 Comme vu précédemment, les mouvements du volet roulant sont provoqués automatiquement sur une année calendaire. Les heures MS12.S649.12FR.557.dpt.doc d'ouverture et de fermeture sont fonction d'un horaire défini par une interaction entre une fonction théorique temporelle définissant des horaires de levers ou de couchers du soleil et des données entrées par l'utilisateur. L'installation pouvant être utilisée dans des lieux très divers, les données de la configuration initiale ne correspondent pas en général à la situation géographique et ne correspondent pas non plus nécessairement au souhait de l'utilisateur. 10 Pour adapter les fonctions théoriques stockées en mémoires ou les valeurs discrètes (horaires de commande) stockées en mémoire à la situation du bâtiment équipé de l'installation domotique, il est requis de saisir des données. A partir de ces données, le dispositif de commande 15 redéfinit les fonctions théoriques ou les valeurs discrètes stockées en mémoire. Les données saisies peuvent définir une amplitude saisonnière de variation des horaires de fermeture ou des horaires d'ouverture du volet 20 roulant. Les horaires de commande déterminés peuvent être les horaires officiels de levers et de couchers de soleil. Si l'on saisit comme données l'horaire maximal de coucher du soleil et l'horaire minimal de coucher du soleil 25 pour un lieu donné, les horaires de commande de fermeture du volet roulant correspondent aux horaires de couchers de soleil de ce lieu. En effet, le calcul des horaires de commande est basé sur des horaires saisis, ces horaires permettent de déterminer une fonction non linéaire, dont la courbe représentative comprend préférentiellement, entre ses 30 différents extrema, un point d'inflexion. De préférence, cette fonction est une fonction mathématique de type portion de sinusoïde. MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc5 A partir des horaires de commande ainsi déterminés, il est possible de commander des mouvements d'ouverture et de fermeture du volet roulant. On prend par exemple le calcul de l'horaire de commande de fermeture du volet roulant. (Cet exemple s'applique de la même manière au calcul de l'horaire d'ouverture du volet roulant.) 10 On suppose que les horaires de commande à saisir sont les horaires de commande de fermeture du volet roulant aux solstices d'hiver et d'été. L'utilisateur est libre de choisir, pour ces deux dates, les horaires qu'il souhaite saisir. Les horaires entrés peuvent être les horaires officiels de coucher de soleil de l'endroit où est installé l'équipement domotique. Les 15 horaires entrés peuvent aussi être des valeurs expérimentales des horaires de coucher de soleil, que l'utilisateur constate. Enfin, ces données peuvent être totalement indépendantes des horaires de coucher de soleil. Par exemple, supposons que l'utilisateur souhaite que le volet roulant se ferme à environ 21 h30 dernier délai en été et aux alentours de 20 17h00 dernier délai en hiver, sans référence au coucher de soleil chez lui. Il lui suffit d'entrer ces deux horaires lors de la configuration du dispositif de commande. Avec ces horaires saisis, le dispositif de commande est en mesure 25 d'interpoler, pour tous les jours compris entre les solstices, les horaires de commande de fermeture automatique du volet roulant. Pour ce faire, il utilise une fonction mathématique non linéaire. Cette fonction ne correspond pas nécessairement à la fonction mathématique déterminant les horaires de couchers du soleil à l'endroit où est installé l'équipement 30 domotique, mais elle correspond au plus près aux attentes de l'utilisateur. MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc5 En effet, les horaires de fermeture vont s'incrémenter progressivement au cours de l'année, de la valeur minimale choisie pour le solstice d'hiver à la valeur maximale choisie pour le solstice d'été, puis se décrémenter, pour atteindre de nouveau au solstice d'hiver la valeur minimale. Dans la mesure où ces variations suivent sensiblement celles de la fonction mathématique définissant les horaires des couchers de soleil à l'endroit où est installé l'équipement domotique, les décalages d'horaires de commande automatique de fermeture entre deux jours successifs sont tout à fait naturels et correspondent au rythme de vie de l'utilisateur. La configuration du dispositif de commande, pour la commande de fermeture, ne nécessite donc que la saisie de deux données. Dans le cas où les horaires saisis correspondent au moins approximativement aux horaires de couchers du soleil aux solstices, le dispositif de commande peut également déduire, au moins approximativement, les horaires de levers du soleil à l'endroit où est installé l'équipement domotique. En effet, ceux-ci peuvent être déduits de la latitude de l'endroit où est installé l'équipement domotique, elle-même étant liée à l'amplitude de variation de l'horaire de coucher du soleil sur une année. Un avantage important de l'invention concerne la dissociation entre les variations journalières des horaires commandes d'ouverture et de 25 fermeture. Ainsi, l'utilisateur ayant choisi les horaires 21 h30 et 17h30 (amplitude annuelle de variation : 4 heures) pour définir les horaires maximum et minimum de commande automatique de fermeture, peut choisir les 30 horaires 7h20 et 6h40 (amplitude annuelle de variation : 40 minutes) pour MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc définir les horaires maximum et minimum de commande automatique d'ouverture. De la même manière que précédemment, la variation de l'horaire de commande automatique d'ouverture du volet le matin est très douce et naturelle, puisqu'elle suit une tendance obtenue à partir d'une fonction mathématique déterminant les horaires de levers du soleil. Des dispositifs selon l'art antérieur seraient incapables de se prêter à un fonctionnement suivant l'exemple précédent, puisque les horaires de commande automatique de fermeture du volet correspondent approximativement à des horaires de couchers de soleil pour une ville comme Lyon, tandis que les horaires de commande automatique d'ouverture correspondent approximativement à des horaires de levers de soleil pour une ville beaucoup plus proche de l'équateur, par exemple Dakar. Au-delà de la dissociation entre les horaires de commande automatique d'ouverture et de fermeture, l'invention apporte beaucoup de simplification dans la configuration. Les données temporelles à saisir par l'utilisateur correspondent en effet à des données courantes et très parlantes, correspondant au quotidien, bien plus que ne le sont la latitude, la longitude ou une valeur de décalage temporel arbitraire par rapport à une valeur par défaut. Un avantage supplémentaire de l'invention est que la saisie est également très simple, puisqu'il est possible d'utiliser les mêmes fonctionnalités (touches de saisie, ergonomie) que celles utilisées pour le réglage de l'horloge. Ainsi, un écran standard d'horloge convient parfaitement pour sa mise en oeuvre. MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc La procédure de réglage est décrite en référence à l'organigramme de la figure 2. A l'étape 100, l'utilisateur entre dans le mode de configuration du dispositif de commande. Ce mode de configuration peut se traduire par un affichage de menus de réglages sur l'écran SCR, parmi lesquels un menu Crépuscule du soir et un menu Crépuscule du matin. Dans une étape 101, l'utilisateur sélectionne le menu Crépuscule du soir et se retrouve dans une première configuration de réglage, pour laquelle il peut saisir, dans une étape 102, un horaire VFa de fermeture du volet roulant souhaité pour l'été (solstice d'été), et, dans l'étape 103, un horaire VFb de fermeture du volet roulant souhaité pour l'hiver (solstice d'hiver). A la sortie de chaque étape de saisie, dans une étape 104, un enregistrement des horaires saisis VFa et VFb est effectué. Dans une étape 105, les horaires de commande de fermeture du volet roulant pour les différents jours de l'année calendaire sont calculés à partir des horaires saisis précédemment. Dans une étape 106, la partie T1 de la table TAB est mise à jour en utilisant les horaires de commande de fermeture calculés lors de l'étape 105. Dans une étape 111, l'utilisateur sélectionne le menu Crépuscule du matin et se retrouve dans une deuxième configuration de réglage, pour laquelle il peut saisir, dans une étape 112, un horaire VOc d'ouverture du volet roulant souhaité pour l'été (solstice d'été), et, dans l'étape 113, un horaire VOd d'ouverture du volet roulant souhaité pour l'hiver (solstice d'hiver). MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc A la sortie de chaque étape de saisie, dans une étape 114, un enregistrement des horaires saisis VOd et VOd est effectué. Dans une étape 115, les horaires de commande d'ouverture du volet roulant pour les différents jours de l'année calendaire sont calculés à partir des horaires saisis précédemment. Dans une étape 116, la partie T2 de la table TAB est mise à jour en utilisant les horaires de commande d'ouverture calculés lors de l'étape 115. Les différentes étapes 101, 102, 103, 111, 112 et 113 peuvent être réalisées dans un ordre indifférent, l'utilisateur peut également réitérer les réglages s'ils ne lui semblent pas convenables. La sortie du mode de configuration est effectuée dans une étape 120. Comme représenté sur la figure 2, il est possible de sortir du mode de configuration après avoir effectué uniquement le premier réglage ou après avoir effectué uniquement le second réglage. Dans ce cas, aucune action automatique n'aura lieu pour le crépuscule qui n'a pas été réglé. Alternativement, le crépuscule non réglé donnera lieu à des manoeuvres automatiques à horaire ou table d'horaires prédéfinis par défaut. Une variante du mode de réalisation décrit sur la figure 2 consiste à disposer les branches contenant les étapes 101-106 et 111-116 non pas en parallèle mais en série. Ainsi, la sortie du mode de configuration ne peut avoir lieu qu'après exécution des deux réglages. MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc30 La sortie du mode de configuration peut aussi précéder les étapes de calcul des horaires de commande 105, 115 et les étapes de mise à jour de la table ou des tables 106, 116. En effet, les étapes de calcul de l'horaire de commande du volet roulant pour un jour donné peuvent être réalisées ce jour donné. Par exemple, chaque jour, à minuit, les horaires de commande de la nouvelle journée sont calculés. Dans ce cas, des étapes du procédé de configuration sont en fait effectuées en arrière-plan du procédé de fonctionnement du dispositif de commande alors que celui-ci ne se trouve plus dans le mode de configuration. Dans ce cas, une mémoire comprenant une table pour stocker les horaires de commande des différents jours de l'année calendaire n'est pas nécessaire. Une mémoire comprenant trois zones de stockage d'horaire pour chaque ordre de commande est suffisante. Une première et une deuxième zones sont affectées au stockage des horaires saisis par l'utilisateur. Une troisième zone de stockage est affectée au stockage de l'horaire de commande relatif au jour courant, cet horaire étant recalculé chaque jour. Le point essentiel est que le mode de configuration ait permis de réaliser soit la totalité des étapes décrites sur la figure 2, soit au moins l'enregistrement en mémoire des horaires VOc et VOd et/ou VFa et VFb. La saisie des horaires de commande par l'utilisateur pourrait être faite pour d'autres dates que les solstices. Dans ce cas, il est nécessaire que l'utilisateur saisisse outre des horaires de commande, les dates de l'année calendaire concernés par ces horaires. On note ta, tb, tc et td les jours correspondant aux horaires VFa, VFb, VOc et VOd. La saisie des horaires de commande aux étapes 102, 103, 112 et 113 peut être effectuée par modification des valeurs d'horaires présents en MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc mémoire. L'utilisateur utilise alors les touches 10 et 11 pour incrémenter ou décrémenter ces valeurs, avant de l'enregistrer. Ainsi, lors de la première utilisation, l'utilisateur peut repérer quelle valeur est entrée par défaut. Lors d'une utilisation ultérieure, l'utilisateur peut repérer quel était le précédent réglage. L'ajustement est facilité dans la mesure où la nouvelle valeur va généralement peu différer de l'ancienne. Un menu de remise à zéro peut être prévu pour réaffecter dans ces mémoires des valeurs d'horaires par défaut ou effacer ces mémoires. Un premier mode d'exécution de calcul d'horaires de commande est décrit ci-après. Ceci correspond à ce qui est réalisé dans les étapes 105 et/ou 115. Pour les ordres de commande de fermeture, dans ce premier mode 15 d'exécution, le dispositif de commande va calculer des coefficients A, B et C d'une fonction : VF(t) = A + B x sin(2 365 t + C) permettant d'associer à chacun des jours de l'année identifiés par un indice t évoluant de 0 à 364 un horaire de commande de fermeture. Ces coefficients sont déterminés de façon à ce que VF(ta)=VFa et VF(tb)=VFb. De même pour les ordres de commande d'ouverture, dans ce premier 25 mode d'exécution, le dispositif de commande va calculer des coefficients D, E et F d'une fonction : VO(t) = D + E x sin(2 365 t + F) permettant d'associer à chacun des jours de l'année identifiés par un indice t évoluant de 0 à 364 un horaire de commande de fermeture. MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc 20 Ces coefficients sont déterminés de façon à ce que VO(t,)=VO, et VO(td)=VOd. Ainsi, les fonctions ainsi déterminées possèdent un point d'inflexion entre leurs valeurs maximum et minimum. Alternativement, les horaires peuvent être calculés à partir d'une table de valeur de référence. D'autres fonctions peuvent être utilisées. Elles peuvent éventuellement présenter un deuxième point d'inflexion pour tenir compte d'obstacles pouvant, à certaines périodes de l'année, être intercalés entre le bâtiment équipé du volet roulant et le soleil dans sa course entre son lever et son coucher. Les horaires calculés peuvent éventuellement être compensés, par exemple pour que ceux-ci soient lissés sur l'année. Dans un deuxième mode d'exécution de calcul d'horaires de commande décrit ci-après en référence à la figure 3, des calculs plus précis peuvent être mis en oeuvre pour déterminer les horaires de-commande. Le calcul des horaires de commande suit alors une loi de calcul qui comprend plusieurs étapes, suite à la saisie des données. Ces étapes sont les suivantes : - détermination d'une amplitude saisonnière de variation des horaires de levers ou couchers de soleil -détermination automatique d'une latitude correspondante, 30 -détermination des horaires officiels de levers et de couchers de soleil pour la latitude déterminée à longitude zéro, MS\2. S 649.12FR.557. dpt. doc - compensation par rapport à la longitude, compensation d'erreur, -calcul des horaires de commande. Il est intéressant d'implanter l'algorithme de calcul donnant le maximumde précision. Ainsi, si les données temporelles entrées sont les horaires vrais de levers et de couchers du soleil à l'endroit où est installé l'équipement domotique, tout au long de l'année, les horaires de commande automatique du volet roulant seront les mêmes que les horaires des levers et des couchers de soleil, ce qui peut satisfaire un utilisateur ayant le goût de la précision. Alternativement, cet algorithme donnera une fonction horaire variable, mais cohérente, dans le cas où les horaires ayant servi à la caler ont été choisis de manière arbitraire par l'utilisateur. Dans ce mode d'exécution, on fait l'hypothèse, même si cela n'est pas nécessairement le cas, que les horaires saisis par l'utilisateur et associés à des jours particuliers de l'année correspondent aux horaires de coucher de soleil ou de lever de soleil se produisant ces jours à l'endroit où l'équipement domotique est installé. Avec les horaires saisis, le dispositif de commande calcule la latitude associée au lieu géographique au cours d'une étape 302. Cette latitude est déterminée à partir d'une table de valeur ou d'une fonction théorique mise en mémoire et donnant la latitude en fonction de deux horaires de coucher de soleil à deux dates différentes ou en fonction de deux horaires de lever de soleil à deux dates différentes. L'utilisation de ces données est représentée par une étape 312. Autrement dit, la latitude est calculée en fonction de l'amplitude saisonnière de la variation des horaires de couchers de soleil ou des horaires de levers de soleil. MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc La fonction de détermination de la latitude peut être construite de manière empirique, par interpolation et/ou extrapolation entre des données saisies pour différentes villes à différentes latitudes. Dans une étape 303, on détermine, en fonction de la latitude, les horaires dits officiels de coucher de soleil et de lever de soleil pour une longitude donnée égale à zéro. De la même façon que vu précédemment, les horaires officiels sont calculés en utilisant une fonction de type sinus. Cette utilisation est représentée par une étape 313. Dans une étape 314, on compare les horaires officiels des levers ou couchers de soleil aux horaires de commande d'ouverture ou de fermeture saisis pour les dates ta, tb ou tc, td. L'écart entre ces valeurs permet de déterminer dans une étape 304, la compensation nécessaire pour tenir compte de la longitude de l'endroit où est installé l'équipement domotique. II n'est pas nécessaire de déterminer la longitude elle-même, mais cela peut être fait d'une manière équivalente à la détermination de la latitude. La compensation en terme de longitude s'apparente à un décalage dans le temps des horaires calculés. Cette compensation est déterminée et appliquée dans une étape 304. Une éventuelle compensation d'erreur, pour réadapter les horaires compensés à l'étape 304 aux horaires saisis peut être mise en oeuvre à l'étape 305. Cette étape utilise l'écart entre les horaires saisis et les horaires calculés compensés. MS\2. S 649.12FR.5 57. dpt. doc30 L'installation fonctionnant comme décrit plus haut permet de simuler la présence des utilisateurs dans le bâtiment dans la mesure où les volets roulant ne s'ouvrent ni se ferment tous les jours à la même heure. Cependant, pour accentuer cette simulation de présence, il est possible de configurer un décalage temporel aléatoire de quelques minutes s'ajoutant ou se soustrayant, aux horaires de commande. L'installation domotique selon l'invention peut être utilisée avec un capteur d'ensoleillement. Le réglage de changement d'heure été/hiver, si sélectionné, peut également être pris en compte automatiquement, les horaires étant calculés en tenant compte de ces changements d'heure. 15 Dans le cas du volet roulant décrit, comme dans le cas d'autres équipements domotiques, les ordres de commande automatiques dont les horaires évoluent sur une année calendaire peuvent comprendre : les ordres de commande de fermeture et les ordres de commande d'ouverture, 20 les ordres de commande de fermeture seulement, les ordres de commande d'ouverture seulement. Le procédé de configuration a été décrit appliqué à la configuration un dispositif de volet roulant. II peut cependant être appliqué à la 25 configuration de tout autre type d'équipement domotique, notamment à un dispositif de store, à un dispositif d'éclairage ou à un dispositif de fermeture d'un accès. Dans le dispositif décrit les ordres de commande automatiques sont des 30 ordres de mouvement. Cependant, les ordres de commande automatiques peuvent, notamment lorsqu'ils sont destinés à d'autres MS\2. S649.12FR.557. dpt.doc10 types d'équipement domotique, être des ordres de changement de mode de fonctionnement et notamment des ordres de type Marche et Arrêt . MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc
Le procédé permet la configuration d'un dispositif de commande de volet étant capable d'envoyer au moins un ordre de commande automatique à un horaire évoluant au cours d'une année. Il est caractérisé en ce qu'il comprend une première étape comprenant la saisie d'un premier horaire auquel l'ordre de commande automatique doit être émis un premier jour donné de l'année et la saisie d'un deuxième horaire auquel l'ordre de commande automatique doit être émis un deuxième jour donné de l'année et une étape automatique de calcul de chaque horaire auquel l'ordre de commande automatique doit être émis tout autre jour de l'année.
Revendications 1. Procédé de configuration d'un dispositif (1) de commande d'un équipement domotique (2), le dispositif de commande étant capable d'envoyer au moins un premier ordre de commande automatique à un horaire évoluant au cours d'une année calendaire, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : une première étape de saisie comprenant la saisie d'un premier horaire (VFa) auquel le premier ordre de commande 10 automatique doit être émis un premier jour (ta) donné de l'année calendaire et la saisie d'un deuxième horaire (VFb) auquel le premier ordre de commande automatique doit être émis un deuxième jour (tb) donné de l'année calendaire, une étape automatique de calcul de chaque horaire auquel le 15 premier ordre de commande automatique doit être émis tout autre jour de l'année calendaire. 2. Procédé de configuration selon la 1, caractérisé en ce que les premier et deuxième jours sont les jours de solstice d'été et 20 d'hiver. 3. Procédé de configuration selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif de commande est capable d'envoyer un deuxième ordre de commande automatique à un horaire évoluant 25 au cours d'une année calendaire et en ce qu'il comprend : une deuxième étape de saisie comprenant la saisie d'un troisième horaire (VOs) auquel le deuxième ordre de commande automatique doit être émis un troisième jour (te) donné de l'année calendaire et la saisie d'un quatrième horaire 30 (VOd) auquel le deuxième ordre de commande automatique MS\2. S 649.12FR.557.dpt.doc15 20 25 23 doit être émis un quatrième jour donné (td) de l'année calendaire, une étape automatique de calcul de chaque horaire auquel le deuxième ordre de commande automatique doit être émis tout 5 autre jour de l'année calendaire. 4. Procédé de configuration selon la 3, caractérisé en ce que les troisième et quatrième jours sont les jours de solstice d'été et d'hiver. 5. Procédé de configuration selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les horaires saisis correspondent aux horaires de lever et de coucher du soleil à l'endroit où est installé l'équipement domotique. 6. Procédé de configuration selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étape automatique de calcul comprend l'utilisation d'une fonction mathématique non linéaire et de période égale à une année calendaire. 7. Procédé de configuration selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étape automatique de calcul comprend l'utilisation d'une fonction mathématique présentant au moins un point d'inflexion entre ses différents extrema. 8. Procédé de configuration selon la 7, caractérisé en ce que les extrema de la fonction utilisée dans l'étape automatique de calcul correspondent aux horaires saisis dans l'étape de saisie. MS\2.S649.12FR.557.dpt.doc 9. Procédé de configuration selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le changement entre les heures d'été et les heures d'hiver est pris en compte. 10. Dispositif de commande (1) d'un équipement domotique (2), étant capable d'envoyer au moins un premier ordre de commande automatique à un horaire évoluant au cours d'une année calendaire, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens matériels (MP, MEM, TAB, IHM) et logiciels pour la mise en oeuvre du procédé de configuration selon l'une des précédentes. MS\2. S 649.12FR.557. dpt. doc
G,E
G04,E06
G04G,E06B
G04G 15,E06B 9
G04G 15/00,E06B 9/11
FR2893825
A1
DISPOSITIF POUR FORMER UN MOTIF PAR COLORATION ET OU DECOLORATION SUR UNE MECHE DE CHEVEUX
20,070,601
La présente invention concerne des dispositifs pour créer une décoration dans les cheveux. Le dispositif selon l'invention est tout particulièrement adapté à la réalisation de dessins ou motifs d'impression sur des mèches de cheveux. Il existe déjà divers dispositifs pour créer dans les cheveux un effet décoratif nouveau qui soit différent des mèches et des balayages habituels. La demanderesse a proposé dans la demande de brevet FR 2 791 584 des pochoirs qui se posent sur les cheveux et que l'on maintient en place soi-même pendant la prise du produit colorant appliqué sur le pochoir. Bien que satisfaisants, ces pochoirs sont peu adaptés à l'application de produit de coloration par oxydation ou de décoloration à cause de la longueur du temps de pose nécessaire. En effet, ces pochoirs doivent être maintenus de façon suffisamment durable pour que le produit réagisse. Or le maintien en place est long et fastidieux, les risques de bavures sont importants, et le motif obtenu risque de ne pas être correctement reproduit. La demande FR 2 855 377 de la demanderesse décrit un dispositif plus facile à mettre en oeuvre mais dont les effets décoratifs sont limités puisque les mèches sont enroulées autour d'un support et que le produit colorant est appliqué localement sur une portion de chaque boucle de la mèche enroulée. On connaît également du document US 5 664 590 un pochoir fixé à une mèche de cheveux par un système de type Velcro . Cependant ce système de fixation n'est pas satisfaisant car les Velcro accrochent également les cheveux autour de la mèche sélectionnée. Il est alors très difficile de désengager le pochoir de la chevelure. Il existe cependant aujourd'hui, une demande forte de disposer de pochoirs à utiliser lors de l'application de produit de coloration et ou de décoloration qui soient faciles d'utilisation pour un professionnel sur la chevelure de ses clientes, tout comme pour une utilisatrice sur sa propre chevelure, et qui soient de fabrication aisée et économique. Selon un de ses aspects, l'invention a pour objet un dispositif pour former un motif par coloration et ou décoloration des cheveux, comprenant : a) des première et seconde plaques couplées l'une à l'autre de sorte qu'au moins une mèche de cheveux puisse être intercalée entre ces deux plaques, l'une des plaques étant ajourée et délimitant au moins une ouverture permettant à une portion de ladite mèche située entre les deux plaques, en regard de ladite ouverture, d'être mise en contact d'un produit de coloration et ou de décoloration déposé via cette ouverture, b) des moyens de fixation pour, après insertion de la mèche entre les première et seconde plaques, maintenir fixement ces dernières de manière à immobiliser la mèche entre deux faces en vis-à-vis desdites première et seconde plaques, caractérisé en ce que les première et seconde plaques sont réalisées d'une même pièce en un même matériau. Le dispositif selon l'invention ne nécessite pas d'opérations d'assemblage complexe, dans la mesure où les deux plaques sont réalisées d'une seule pièce. Le dispositif étant fabriqué en une seule fois et à partir d'un seul matériau, son coût de fabrication est de facto plus faible. 20 Avantageusement, les moyens de fixation peuvent également être réalisés d'une même pièce avec les première et seconde plaques et en un même matériau. Selon ce mode de réalisation particulier, le dispositif peut alors être formé dans un même substrat dans lequel trois parties sont identifiées, la 25 première partie faisant office de première plaque ou base, la deuxième partie constituant la deuxième plaque ajourée ou pochoir, et la troisième partie formant les moyens de fixation. Les trois parties sont juxtaposées au sein du substrat, tel que le pochoir est par exemple disposé entre la base et le moyen de fixation. En position accouplée, le pochoir se pose sur la base et le moyen de fixation coopère 30 avec le pochoir et ou la base de manière à retenir l'ensemble sur la chevelure. Selon un autre de ses aspects, l'invention a aussi pour objet un dispositif de coloration et ou décoloration des cheveux, comprenant :15 a) des première et seconde plaques couplées l'une à l'autre de sorte qu'au moins une mèche de cheveux puisse être intercalée entre ces deux plaques, l'une des plaques étant ajourée et délimitant au moins une ouverture permettant à une portion de ladite mèche située entre les deux plaques, en regard de ladite ouverture, d'être mise en contact d'un produit de coloration et ou de décoloration déposé via cette ouverture, b) des moyens de fixation pour, après insertion de la mèche entre les première et seconde plaques, maintenir fixement ces dernières de manière à immobiliser la mèche entre deux faces en vis-à-vis desdites première et seconde plaques, caractérisé en ce que les première et seconde plaques sont flexibles, les moyens de fixation étant tels que, lorsque les deux plaques sont fixées l'une à l'autre, ces dernières sont déformées élastiquement de manière à ce que les deux dites faces soient en appui élastique l'une sur l'autre. La pression élastique exercée entre les deux plaques permet le maintien des cheveux entre lesdites plaques et assure ainsi la fixation du dispositif sur la mèche de cheveux. Il ne glisse pas le long de la mèche. Le dispositif selon l'invention permet ainsi d'obtenir un dessin sur une mèche de cheveux d'une netteté satisfaisante, dans la mesure où la migration du produit colorant et ou décolorant appliqué est empêchée. En effet, lorsque les plaques sont couplées, la pression élastique exercée sur la portion de cheveux qui y est immobilisée est telle qu'une bordure étanche est alors définie sur le pourtour de l'ouverture. Le dispositif selon l'invention pourra être maintenu fixement sur la chevelure de manière à permettre un temps de pose suffisamment long pour une coloration par oxydation ou une décoloration. Le dispositif selon l'invention peut être configuré de telle sorte qu'en position assemblée, les deux plaques sont déformées élastiquement, la première et la seconde plaque étant bombées, notamment sous forme de tuile. En particulier, le bombement des plaques souples peut être obtenu par arc-boutement de ces dernières. Cet arc-boutement peut être obtenu sous l'effet d'une tension générée par le montage d'un moyen de fixation plus court que la largeur de chacune des plaques. Les plaques se déforment alors et s'arc-boutent l'une sur l'autre. En particulier, la première et la seconde plaque sont réalisées en mousse, de préférence à cellules fermées pour former une structure imperméable au produit appliqué sur les mèches. Selon un mode particulier de réalisation, elles sont formées à partir de polyuréthane. Elles sont avantageusement réalisées dans un matériau compatible avec tous les produits destinés à une application sur les cheveux ou le cuir chevelu. D'autres matériaux encore peuvent être utilisés pour former ces plaques en mousse, tels que le polyester, le polychlorure de vinyle, le polyéther, l'éthylène-vynil-acétate (EVA). Alternativement, elles peuvent aussi être réalisées en carton imperméabilisé. Les deux plaques peuvent être couplées l'une à l'autre, de manière à emprisonner une portion de mèche entre ces deux plaques, par pliage autour d'un bord adjacent aux deux plaques. Notamment, dans le cas où elles sont réalisées d'une seule pièce, l'axe de pliage définit un bord latéral de chacune des plaques. Pour faciliter ce pliage des plaques l'une sur l'autre, des moyens, notamment sous forme d'une découpe peuvent être prévus au voisinage dudit bord latéral. Selon une particularité de la disposition précédente, la découpe est mi-chair. C'est-à-dire que la découpe est réalisée dans l'épaisseur du matériau jusqu'à mi-hauteur. Ce découpage est de préférence réalisé du coté opposé au sens de la pliure souhaitée. La plaque ajourée peut comporter une pluralité d'ouvertures, ces dernières pouvant être sous forme de fentes. La plaque ajourée est ouvragée selon le dessin que l'on souhaite reproduire sur la chevelure, cette plaque remplit ainsi le rôle de pochoir, on pourra encore l'appeler plaque pochoir ou pochoir. En particulier, les moyens de fixation peuvent être formés d'au moins une bande dont une première extrémité est fixée à l'une des première et seconde plaques, telle qu'une seconde extrémité, opposée à la première, est libre et se termine par une portion destinée à venir en engagement d'accrochage avec au30 moins une encoche formée sur au moins l'une desdites première et seconde plaques. Par exemple, l'encoche peut être formée dans un bord de pliage défini entre les deux plaques. Par exemple encore, la portion de la seconde extrémité de la bande est de plus grande section que la bande. La bande peut être plus courte que lesdites première et deuxième plaques. Dans le cas où cette bande se raccorde au niveau des bords latéraux respectivement opposés desdites plaques, le fait que ces dernières soient plus large, largeur définie entre lesdits bords latéraux opposés, que la largeur de la bande génère une tension dans lesdites plaques lorsque la bande est mise en place de manière à les coupler l'une à l'autre. Dans le cas où elles sont déformables, elles s'arc boutent en réponse à la contrainte qui est exercée. La courbure des deux plaques est identique et superposable, de telle sorte qu'une mèche de cheveux prise entre ces deux plaques y est pincée. La plaque ajourée peut avoir une épaisseur telle que l'ouverture qui y est ménagée peut former un réservoir dans lequel le produit peut être retenu. Dans le cas où le dispositif est monté sur des mèches qui sont laissées libres et tombantes, les plaques étant sensiblement perpendiculaires au sol, la fonction réservoir dépend alors en partie de la rhéologie du produit appliqué. De préférence, la quantité de produit nécessaire pour traiter une portion de mèche correspond à la quantité de produit qui peut être disposé dans l'épaisseur de cette ouverture, l'utilisatrice arase alors au moyen d'une spatule la surface de la plaque ajourée de manière à enlever le produit superflu que l'on peut éventuellement appliquer sur une autre portion de cheveux. En variante, les moyens de fixation peuvent être constitués par un élastique rapporté autour des plaques accouplées. Dans ce cas, le périmètre de cet élastique évalué au repos est de préférence choisi inférieur à la moitié de la largeur des plaques autour duquel il est destiné à être monté. Selon un autre de ses aspects, l'invention a également pour objet un kit de coloration et ou décoloration des cheveux comprenant : a) un produit de coloration et ou décoloration des cheveux ; et b) au moins un dispositif selon l'invention. Selon encore un autre de ses aspects, l'invention a également pour objet l'utilisation d'un dispositif selon l'invention pour former un motif sur une mèche de cheveux dont le contour est délimité par le pourtour de la au moins une ouverture formée dans la plaque ajourée de ce dispositif. 10 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective du dispositif selon l'invention avant 15 utilisation, - la figure 1 a est une vue en détail du dispositif de la figure 1, - la figure 2 est une vue en perspective du dispositif de la figure 1 en position pliée en deux, - la figure 3 est une vue en perspective du dispositif de la figure 1 en 20 position de fixation, - la figure 4 est une vue en perspective d'une variante d'un dispositif selon l'invention avant utilisation, - la figure 5 est une vue en perspective de la variante de la figure 4 pliée en deux, 25 - la figure 6 est une vue en perspective de la variante de la figure 4 en position de fixation, - la figure 7 est une vue en perspective d'une autre variante d'un dispositif selon l'invention avant utilisation, - la figure 8 est une vue en perspective de la variante de la figure 7 pliée en 30 deux, - la figure 9 est une vue en perspective de la variante de la figure 7 avec son élastique.5 Le dispositif 1 selon l'invention, représenté Figure 1 à 6 est constitué d'une seule plaquette 1, obtenue d'une même pièce. Cette plaquette 1 est par exemple réalisée dans un matériau élastiquement déformable. Elle est par exemple réalisée en mousse souple, par exemple obtenue à partir de l'un au moins des matériaux choisis dans la liste suivante : polyuréthane, polyéther, polyester, polychlorure de vinyle, EVA, cette liste n'étant pas limitative. La plaquette 1 peut aussi être réalisée à partir d'un carton imperméabilisé. La plaquette 1 est par exemple obtenue par découpe dans un substrat plan d'épaisseur constante. La plaquette 1 comporte au moins deux parties : - une première plaque 2 servant de base, également appelée base 2, et - une seconde plaque 3 servant de pochoir, également appelée pochoir 3. Dans l'exemple des modes de réalisation 1 à 6, la base 2 et le pochoir 3 sont réalisés dans une même pièce. En particulier, dans ces modes de réalisation, une bande 4 est également formée dans la même pièce que la base 2 et le pochoir 3. Figures 1 à 3, la plaquette comporte trois bandes telles que 4. Figures 4 à 6, la plaquette comporte deux bandes telles que 4. La base 2 est pleine. Le pochoir 3 est découpé de manière à présenter une ouverture 30 permettant de définir ensuite un motif. Figure 1, l'ouverture 30 est une fente traversante de forme rectangulaire. L'ouverture 30 peut être de n'importe quelle forme. Par exemple elle peut présenter un pourtour en forme de cercle, d'ovale, de polygone, ou de symbole tel qu'une étoile, des objets, des lettres, des chiffres. Figure 1, les trois bandes telles que 4 comportent chacune une première extrémité 40 solidaire d'un premier bord latéral 31 du pochoir 3, et une seconde extrémité 41, axialement opposée à la première extrémité 40, présentant un épaulement double 410. Les bandes 4 s'étendent perpendiculairement au bord latéral 31 du pochoir 3. En particulier, un deuxième bord latéral 32 du pochoir 3, opposé au premier bord 31, est parallèle à ce dernier et définit un bord latéral mitoyen d'un bord latéral de la base 2. Le bord latéral 32 mitoyen entre le pochoir 3 et la base 2 définit également une zone de pliure préférentielle 50 permettant d'amener, par rotation de 180 , la base 2 sur le pochoir 3. La zone de pliure 50 présente une découpe mi-chair 500 (cf. figure 1 a) pour faciliter cette rotation. La longueur des bandes 4 entre la première extrémité 40 et l'épaulement 410 est inférieure aux largeurs respectivement de la base 2 ou du pochoir 3, cette largeur étant mesurée le long d'un axe parallèle à l'axe d'allongement des bandes 4 au repos. La largeur correspond, dans le cas présent, à la distance la plus courte entre deux bords latéraux opposés. La base 2 et le pochoir 3 sont de même longueur, de telle sorte que lorsque la base 2 est plaquée contre le pochoir 3, les bords latéraux 21 et 31 sont sensiblement superposés. Un orifice 5 est découpé entre le pochoir 3 et la base 2 au niveau de la zone de pliure 50 entre la base 2 et le pochoir 3, au travers de la bordure latérale mitoyenne 32. Cet orifice 5 est par exemple de pourtour 510 rectangulaire. Il est par exemple réalisé centré sur la zone de pliure 50, de telle sorte qu'en position pliée, lorsque la base 2 et le pochoir 3 se recouvrent, le pourtour 510 délimite une encoche 51. De préférence, la plaquette 1 comporte autant d'orifices tels que 5 destinés à former des encoches telles que 51 qu'il y a de bandes 4. Pour placer le dispositif 1 dans les cheveux, il faut placer une mèche de cheveux à décorer sur la base 2, rabattre le pochoir 3 sur la base 2, comme représenté figure 2, afin d'emprisonner localement la mèche de cheveux entre la base 2 et le pochoir 3. L'utilisatrice maintient dans une main le dispositif 1 en position pliée; le pochoir 3 et la base 2 accolés à la mèche. Elle saisit alors avec son autre main les bandes 4 afin de les passer sous la base 2 en courbant respectivement la base 2 et le pochoir 3, afin de raccourcir la distance entre les bords latéraux superposés 21 et 31 et le bord latéral mitoyen 32, afin d'introduire les extrémités 41 des bandes 4 dans des encoches 51 formées par le pourtour des orifices 5 repliés sur eux même. Les épaulements doubles 410 des extrémités 41 se bloquent sur le pourtour 510 des encoches 51 (figure 3) et maintiennent ainsi une certaine courbure aux plaques 2 et 3. Ainsi courbées, la force de serrage des plaques l'une sur l'autre est conservée comme on peut le voir à la figure 3. On peut ensuite appliquer le produit en le déposant via l'ouverture 30 découpée dans le pochoir 3. Les bandes 4 étant plus courtes que le pochoir 3 et la base 2, il faut recourber l'ensemble pour pouvoir introduire respectivement les épaulements 410 des bandes dans les encoches correspondantes 51. Le fait de recourber l'ensemble base/pochoir crée un arc-boutement qui plaque la base et le pochoir l'un contre l'autre et assure ainsi la tenue des cheveux entre ces deux éléments. Dans la variante représentée aux figures 4 à 6, on utilise les mêmes références pour les mêmes éléments. Les bandes 4 s'étendent ici parallèlement à l'axe de pliure 50. Elles s'étendent coaxialement au bord latéral 31. Elles s'étendent de part et d'autre dans deux directions opposées axialement, les premières extrémités 40 étant solidaires des coins 33 et 34 de la bordure latérale 31. Les extrémités 41 présentent ici chacune un épaulement simple 411. Pour mettre en place le dispositif 1 sur une mèche de cheveux, on procède comme précédemment en plaçant la mèche sélectionnée sur la base 2, en repliant ensuite le pochoir 3 sur la base 2, puis en courbant l'ensemble en accrochant les épaulements simples 411 dans les encoches 51. En plus d'être pliée au niveau de leurs premières extrémités 40, les bandes 4 subissent une torsion de manière à pouvoir coopérer avec les orifices 5. En effet, les orifices 5 sont réalisés à distance des bordures transversales 35 et 36 des plaques respectivement 2 et 3. De fait, la structure montée sur la mèche de cheveux comporte un premier bombement parallèlement à l'axe de la pliure 50, et également deux recourbement au niveau des coins des bordures latérales superposées 21 et 31. Ici encore, les bandes 4 sont plus courtes que la largeur de la base 2 et du pochoir 3 afin de maintenir l'ensemble courbé et garantir la pression entre les deux plaques: base 2 et pochoir 3 pour les maintenir en place sur les cheveux. Dans la variante présentée aux figures 7 à 9, il n'y a pas de bandes telles que 4, elles sont remplacées par un élastique 6 (cf. figure 9) rapporté autour des plaques 2 et 3. Les bords latéraux 21 et 31 destinés à être superposés comportent chacun une encoche 7, de telle sorte qu'en position superposée ces encoches se superposent aussi. Ainsi l'élastique 6 peut être monté, transversalement à l'axe de pliure 50, autour des deux plaques accolées, et être maintenu en position en étant retenu dans les encoches 7 superposées et l'encoche 51. Dans cette variante, la base 2 et le pochoir 3 peuvent être deux pièces distinctes, assemblées pour le besoin seulement grâce à un moyen de fixation, ce dernier pouvant être solidaire de l'un de la base 2 ou du pochoir 3. Lorsqu'on pose un tel dispositif 1 sur une mèche de cheveux, il faut tout d'abord la placer sur la base 2, puis replier le pochoir 3 dessus (cf. figure 8), recourber l'ensemble de la plaquette 1 pour pouvoir passer l'élastique 6 autour de la base 2 et du pochoir 3, et de le bloquer dans les encoches 51 et 7. Selon une disposition particulière, l'élastique est solidaire d'une des la plaque. Cela facilite l'utilisation, puisque tous les éléments nécessaires sont solidaires, l'utilisateur n'a qu'une seule chose à prendre pour placer le dispositif dans les cheveux. L'élastique 6 peut par exemple être collé ou noué dans un trou prévu à cet effet sur l'une des plaques. Dans toute la description, l'expression comportant un doit être considérée comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
Dispositif de coloration et ou décoloration des cheveux, comprenant : a) des première (2) et seconde (3) plaques couplées l'une à l'autre de sorte qu'au moins une mèche de cheveux puisse être intercalée entre ces deux plaques, l'une des plaques (3) étant ajourée et délimitant au moins une ouverture (30) permettant à une portion de ladite mèche située entre les deux plaques (2, 3), en regard de ladite ouverture (30), d'être mise en contact d'un produit de coloration et ou de décoloration déposé via cette ouverture,b) des moyens de fixation pour, après insertion de la mèche entre les première (2) et seconde (3) plaques, maintenir fixement ces dernières de manière à immobiliser la mèche entre deux faces en vis-à-vis desdites première (2) et seconde (3) plaques,caractérisé en ce que les première (2) et seconde (3) plaques sont réalisées d'une même pièce en un même matériau.
1 - Dispositif de coloration et ou décoloration des cheveux, comprenant : a) des première (2) et seconde (3) plaques couplées l'une à l'autre de sorte qu'au moins une mèche de cheveux puisse être intercalée entre ces deux plaques, l'une des plaques (3) étant ajourée et délimitant au moins une ouverture (30) permettant à une portion de ladite mèche située entre les deux plaques (2, 3), en regard de ladite ouverture (30), d'être mise en contact d'un produit de coloration et ou de décoloration déposé via cette ouverture, b) des moyens de fixation pour, après insertion de la mèche entre les première (2) et seconde (3) plaques, maintenir fixement ces dernières de manière à immobiliser la mèche entre deux faces en vis-à-vis desdites première (2) et seconde (3) plaques, caractérisé en ce que les première (2) et seconde (3) plaques sont flexibles, 15 les moyens de fixation (4, 7) étant tels que, lorsque les deux plaques sont fixées l'une à l'autre, ces dernières sont déformées élastiquement de manière à ce que les deux dites faces soient en appui élastique l'une sur l'autre. 2 - Dispositif selon la 1 caractérisé en que, en position 20 assemblée, les deux plaques sont déformées élastiquement, les première (2) et seconde (3) plaques étant bombées, notamment sous forme de tuile. 3 - Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que les première (2) et seconde (3) plaques sont réalisées d'une même pièce en un 25 même matériau. 4 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les moyens de fixation (4) sont également réalisés d'une même pièce avec les première (2) et seconde (3) plaques et en un même 30 matériau. 5 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les première (2) et seconde (3) plaques sont réalisées en mousse à cellules fermées. 11 6 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les première (2) et seconde (3) plaques sont couplées l'une à l'autre par pliage autour d'un bord adjacent (32, 50) aux deux plaques. 7 - Dispositif selon la 6 caractérisé en ce que des moyens, notamment sous forme d'une découpe (500), sont prévus au voisinage dudit bord (50) de manière à favoriser le pliage des plaques l'une sur l'autre. 10 8 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la plaque ajourée (3) comprend une pluralité d'ouvertures (30), notamment sous forme d'une pluralité de fentes. 9 - Dispositif selon l'une quelconque des qui précèdent 15 caractérisé en ce que les moyens de fixation (4) sont formés d'au moins une bande (4) dont une première extrémité (40) est fixée à l'une des première (2) et seconde (3) plaques, telle qu'une seconde extrémité (41), opposée à la première, est libre et se termine par une portion (410) destinée à venir en engagement d'accrochage avec au moins une encoche (51) formée sur au moins l'une desdites 20 première (2) et seconde (3) plaques. 10 - Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que l'encoche est formée dans un bord de pliage (50) défini entre les deux plaques. 25 11 - Dispositif selon la 9 ou 10 caractérisé en ce que la portion (410) de la seconde extrémité de la bande est de plus grande section que la bande. 12 - Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 11, 30 caractérisé en ce que la bande (4) est plus courte que lesdites première (2) et deuxième plaques (3).5 13 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plaque ajourée (3) a une épaisseur telle que l'ouverture forme un réservoir dans lequel un produit peut être retenu. 14 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de fixation est un élastique (7) rapporté autour des plaques. 15 - Kit de coloration/décoloration des cheveux comprenant : a) un produit de coloration/décoloration des cheveux ; et b) au moins un dispositif selon l'une quelconque des précédentes. 16 û Utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 15 à 14 pour former un motif sur une mèche de cheveux dont le contour est délimité par le pourtour de la au moins une ouverture formée dans la plaque ajourée.
A
A45
A45D
A45D 19,A45D 8
A45D 19/00,A45D 8/24
FR2888897
A1
DISPOSITIF D'AMORTISSEMENT DES VIBRATIONS D'UN ANNEAU DE RETENTION AXIALE DES AUBES DE SOUFFLANTE D'UNE TURBOMACHINE
20,070,126
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général du montage des aubes de soufflante sur un disque rotatif d'une turbomachine. Elle vise plus particulièrement un dispositif permettant d'amortir les vibrations subies par l'anneau de rétention axiale des aubes de soufflante. La soufflante d'une turbomachine se compose typiquement d'une pluralité d'aubes montées sur un disque rotatif par l'intermédiaire de leur pied qui est emmanché dans des évidements du disque. Dans certaines technologies de montage d'aubes de soufflante, un anneau est également disposé autour d'une bride annulaire qui s'étend axialement du côté amont du disque rotatif. Un tel anneau est maintenu axialement contre la bride par l'intermédiaire de créneaux formés sur toute la circonférence de cette dernière. L'anneau est par ailleurs monté en butée axiale contre le pied des aubes afin d'assurer une rétention axiale de ces dernières. En pratique, ce type de montage d'aubes de soufflante pose de nombreux problèmes. Notamment, des usures ont été constatées sur l'anneau de rétention axiale et le disque rotatif. Ces usures sont principalement provoquées par les vibrations subies par l'anneau de rétention axiale lors de la rotation du disque. En particulier, la rotation du disque entraîne des faibles débattements de l'anneau de rétention axiale qui provoquent des usures sur le sommet des créneaux de la bride annulaire de maintien de l'anneau sur le disque. En outre, lors de la rotation du disque, l'anneau de rétention axiale a tendance à se déplacer tangentiellement autour de la bride du disque. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un dispositif d'amortissement des vibrations subies par l'anneau de rétention axiale des aubes de soufflante. A cet effet, il est prévu un , lesdites aubes de soufflante étant destinées à être montées par leur pied sur un disque rotatif comportant une bride annulaire s'étendant axialement et munie d'une pluralité de créneaux radiaux destinés à venir en contact avec une pluralité de créneaux radiaux complémentaires d'un anneau de rétention destiné à être monté autour de la bride du disque, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il se compose d'un élément de butée en matériau élastomère destiné à venir se loger axialement entre deux créneaux adjacents de la bride et deux créneaux adjacents complémentaires de l'anneau de rétention et radialement entre la bride du disque rotatif et l'anneau de rétention, ledit élément de butée présentant des surfaces de contact destinées à venir en contact avec lesdits créneaux adjacents, l'anneau de rétention et la bride du disque rotatif. Par l'ajout de surfaces de contact avec l'anneau de rétention axiale et la bride du disque, le dispositif selon l'invention permet de modifier les modes propres de vibration de l'anneau de rétention. En outre, ce dispositif étant constitué d'un élément en matériau élastomère, les surfaces de ce dernier qui sont en contact avec l'anneau de rétention et la bride du disque ont tendance à venir se plaquer par effet centrifuge contre l'anneau de rétention et la bride. Ainsi, les vibrations subies par l'anneau de rétention sont amorties et tout risque d'usure est écarté. L'utilisation d'un tel dispositif d'amortissement permet également d'assurer un blocage tangentiel de l'anneau de rétention autour de la bride du disque. L'élément de butée du dispositif d'amortissement peut être sensiblement parallélépipédique. Il peut également présenter une forme géométrique destinée à assurer son détrompage lors de son montage sur le disque. De préférence, le matériau élastomère de l'élément de butée présente une dureté comprise entre 50 et 90 shore. Ce matériau élastomère est de préférence un silicone, un fluorosilicone ou un fluorocarbone. L'invention a aussi pour objet un anneau de rétention axiale des aubes de soufflante d'une turbomachine comportant au moins un dispositif d'amortissement des vibrations précités. L'invention a également pour objet un disque rotatif de turbomachine pour le montage d'aubes de soufflante, comportant une bride annulaire s'étendant axialement et munie d'une pluralité de créneaux radiaux destinés à venir en contact avec une pluralité de créneaux radiaux complémentaires d'un anneau de rétention axiale des aubes de soufflante destiné à être monté autour de la bride du disque, le disque comporte en outre au moins deux dispositifs d'amortissement tels que définis précédemment. Enfin, l'invention a pour objet une turbomachine comportant au moins un disque rotatif tel que défini précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures: - la figure 1 est une vue partielle, en perspective et en éclaté 20 d'un disque de soufflante équipé d'un dispositif d'amortissement des vibrations selon l'invention; - la figure 2 est une vue du disque de la figure 1 monté ; - les figures 3 et 4 sont des vues en coupe de la figure 1, respectivement selon III-III et IV-IV; - la figure 5 est une vue en perspective du dispositif d'amortissement des vibrations de la figure 1; - la figure 6 est une loupe d'un détail de la figure 2; et - les figures 7A et 7B sont des vues en perspective de dispositifs d'amortissement des vibrations selon d'autres modes de réalisation de 30 l'invention. Description détaillée d'un mode de réalisation Les figures 1 et 2 représentent partiellement un disque 10 de soufflante de turbomachine. Ce disque 10 est apte à tourner autour de 35 l'axe longitudinal X-X de la turbomachine. Le disque rotatif 10 comporte une pluralité d'évidements 12 régulièrement répartis sur toute sa circonférence extérieure, chaque évidement étant destiné à recevoir le pied 14 d'une aube 16 de soufflante (une seule aube est partiellement représentée sur la figure 1). Plus précisément, le pied 14 de chaque aube 16 présente une forme de queue d'aronde qui vient s'emmancher axialement dans les évidements 12 prévus à cet effet. Le disque rotatif 10 comporte également une bride annulaire 18 qui s'étend axialement vers l'amont. A son extrémité opposée au disque, cette bride 18 est munie d'une pluralité de créneaux (ou dents) extérieurs 20 qui s'étendent radialement vers l'extérieur du disque et qui sont régulièrement répartis sur toute la circonférence du disque. On notera que le nombre de créneaux extérieurs 20 de la bride 18 est identique au nombre d'évidements 12 du disque destinés à recevoir les aubes de soufflante 16. Par ailleurs, les créneaux extérieurs 20 sont sensiblement alignés (dans le sens axial) avec ces évidements 12. A son extrémité opposée au disque 10, la bride 18 est également pourvue d'une collerette annulaire 22 qui s'étend radialement vers l'intérieur du disque (c'est-à-dire vers l'axe X-X de rotation de ce dernier). Cette collerette 22 comporte des orifices 24 répartis sur toute sa circonférence. Elle est destinée à recevoir un flasque annulaire 26 maintenu contre celle-ci à l'aide de vis 28 venant se loger dans les orifices 24. Le rôle d'un tel flasque est de bloquer le déplacement tangentiel de l'anneau et de remplir d'autres fonctions au sein de la soufflante de turbomachine (notamment tenir les plateformes inter-aubes). Un anneau 30 de rétention axiale des aubes 16 est destiné à être monté autour de la bride 18 du disque 10. Cet anneau de rétention 30 comporte une pluralité de créneaux (ou dents) intérieurs 32 s'étendant radialement vers l'intérieur du disque qui sont destinés à venir en contact axial avec les créneaux extérieurs 20 de la bride 18 lorsque l'anneau est monté autour de cette dernière. Le nombre de créneaux de la bride et de l'anneau de rétention est donc identique. Par ailleurs, l'anneau de rétention 30 est muni de créneaux (ou dents) extérieurs 34 qui s'étendent radialement vers l'extérieur du disque et qui sont alignés radialement avec ses créneaux intérieurs 32. Lorsque l'anneau de rétention 30 est monté sur la bride, ces créneaux extérieurs 2888897 5 34 sont destinés à venir en butée axiale avec des éléments de butée 36 montés contre chaque pied 14 d'aube. Comme illustré par les figures 3 et 4, l'anneau de rétention 30 est maintenu axialement sur la bride 18 du disque par le contact entre ses créneaux intérieurs 32 et les créneaux extérieurs 20 de la bride. Par l'intermédiaire de ses créneaux extérieurs 34 qui sont en butée axiale contre les éléments de butée 36, l'anneau de rétention peut ainsi assurer un maintien axial des pieds 14 d'aube dans leurs évidements 12 respectifs. Le montage de l'anneau de rétention 30 sur la bride 18 du disque s'effectue de la manière suivante: l'anneau est centré sur longitudinal XX de la turbomachine avec ses créneaux intérieurs 32 décalés axialement par rapport aux créneaux extérieurs 20 de la bride 18 du disque. Par translation axiale, l'anneau est amené autour de la bride, chacun de ses créneaux intérieurs 32 s'insérant entre deux créneaux extérieurs 20 adjacents de la bride. Une fois monté, l'anneau est alors pivoté autour de l'axe longitudinal X-X de la turbomachine afin que ses créneaux intérieurs 32 viennent en contact axial avec les créneaux extérieurs 20 de la bride. Ce type d'assemblage du disque de soufflante 10 présente certains inconvénients. D'une part, la rotation du disque 10 entraîne des faibles débattements de l'anneau de rétention 30 qui provoquent des usures sur le sommet des créneaux extérieurs 20 de la bride 18 du disque. En outre, lors de la rotation du disque, l'anneau de rétention 30 a tendance à pivoter autour de la bride du disque avec le risque d'un désengagement de l'anneau. Selon l'invention, il est prévu un dispositif d'amortissement des vibrations subies par l'anneau de rétention 30 permettant d'éliminer ces inconvénients. Un tel dispositif se compose d'un élément de butée 38 en matériau élastomère destiné à venir se loger, d'une part axialement entre deux créneaux extérieurs 20 adjacents de la bride 18 du disque 10 et deux créneaux intérieurs 32 adjacents complémentaires de l'anneau de rétention 30, et d'autre part radialement entre la bride 18 et l'anneau de rétention 30. Cet élément de butée 38, qui est représenté sur la figure 5, est sensiblement parallélépipédique et présente des surfaces de contact 40 qui sont destinées à venir en contact, d'une part avec les créneaux adjacents 20 et 32 entre lesquels il est monté, et d'autre part avec une surface interne de l'anneau de rétention 30 et avec la bride 18 du disque rotatif 10. Par effet de la force centrifuge due à la rotation du disque 10, les surfaces de contact 40 de l'élément de butée 38 réalisé en matériau élastomère se déforment et viennent se plaquer contre l'anneau de rétention 30 et la bride 18 du disque en épousant leurs contours. Cette déformation des surfaces de contact 40 est schématisée sur la figure 6 par les flèches F1. L'ajout de surfaces de contact entre l'élément de butée 38 et l'anneau de rétention 30 et la bride 18 du disque 10 permet de modifier les modes propres de vibration de l'anneau de rétention. En outre, les surfaces de contact 40 de l'élément de butée 38 se déforment et viennent donc amortir les vibrations subies par l'anneau de rétention. De la sorte, tout risque d'usure est écarté. Par déformation de ses surfaces de contact 40, l'élément de butée 38 permet également d'assurer un blocage tangentiel de l'anneau de rétention 30 autour de la bride 18 du disque 10 comme schématisé par les flèches F2 de la figure 6. Les figures 7A et 7B représentent des variantes de réalisation de l'élément de butée formant le dispositif d'amortissement des vibrations. Sur l'exemple de la figure 7A, l'élément de butée 38' en matériau élastomère est sensiblement identique à celui de la figure 5 avec en outre deux rainures 42 creusées longitudinalement dans la matière. Ces rainures 42 ont pour rôle de faciliter l'extraction de ces éléments de butée. Par rapport au mode de réalisation de la figure 7A, l'élément de butée 38" de la figure 7B comporte en outre deux plats 44 qui sont destinés à venir en contact avec la surface interne de l'anneau de rétention. La forme géométrique particulière de ce mode de réalisation permet d'assurer un détrompage de l'élément de butée lors de son montage sur le disque; c'est-à-dire qu'avec une telle forme, l'élément de butée ne peut être monté sur le disque que dans un seul sens. Le matériau élastomère des éléments de butée 38, 38' et 38" peut être par exemple un silicone (50D6/50D7, 50D8), un fluorosilicone ou un fluorocarbone ou tout autre matériau aux propriétés équivalentes. De préférence, le matériau élastomère de l'élément de butée 38, 38' et 38" présente une dureté comprise entre 50 et 90 shore. Le nombre et la disposition angulaire des dispositifs d'amortissement des vibrations montés sur le disque peuvent varier. Sur l'exemple des figures 1 et 2 représentant un secteur angulaire du disque de 90 , il ainsi est prévu 3 dispositifs d'amortissement pour 7 aubes, soit 12 dispositifs sur l'ensemble du disque supportant au total 28 aubes. Il est cependant possible de monter un nombre plus ou moins élevé de dispositifs d'amortissement sur le disque; le nombre minimum étant de deux et le nombre maximum correspondant au nombre d'emplacements disponibles sur le disque (c'est-à-dire au nombre d'aubes supportées par le disque). Lorsque le nombre de dispositifs d'amortissement est inférieur à celui des aubes, ces dispositifs peuvent ou non être répartis de façon équidistante
Dispositif d'amortissement des vibrations d'un anneau de rétention axiale des aubes de soufflante (16) d'une turbomachine, ces aubes étant destinées à être montées par leur pied (14) sur un disque rotatif (10) comportant une bride annulaire (18) s'étendant axialement et munie d'une pluralité de créneaux radiaux (20) destinés à venir en contact avec une pluralité de créneaux radiaux complémentaires (32) d'un anneau de rétention (30) destiné à être monté autour de la bride du disque, le dispositif comportant un élément de butée (38) en matériau élastomère destiné à venir se loger axialement entre deux créneaux (20) adjacents de la bride et deux créneaux complémentaires (32) adjacents de l'anneau de rétention et radialement entre la bride (18) du disque rotatif et l'anneau de rétention (30), cet élément de butée présentant des surfaces de contact (40, 44) destinées à venir en contact avec les créneaux adjacents, l'anneau de rétention et la bride du disque rotatif.
1. Dispositif d'amortissement des vibrations d'un anneau de rétention axiale des aubes de soufflante d'une turbomachine, lesdites aubes de soufflante (16) étant destinées à être montées par leur pied (14) sur un disque rotatif (10) comportant une bride annulaire (18) s'étendant axialement et munie d'une pluralité de créneaux radiaux (20) destinés à venir en contact avec une pluralité de créneaux radiaux complémentaires (32) d'un anneau de rétention (30) destiné à être monté autour de ladite bride (18) du disque (10), ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il se compose d'un élément de butée (38, 38', 38") en matériau élastomère destiné à venir se loger axialement entre deux créneaux (20) adjacents de la bride (18) et deux créneaux complémentaires (32) adjacents de l'anneau de rétention (30) et radialement entre la bride (18) du disque rotatif et l'anneau de rétention (30), ledit élément de butée (38, 38', 38") présentant des surfaces de contact (40, 44) destinées à venir en contact avec lesdits créneaux adjacents (20, 32), l'anneau de rétention (30) et la bride (18) du disque rotatif (10). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel l'élément de butée (38, 38', 38") est sensiblement parallélépipédique. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, dans lequel l'élément de butée (38, 38', 38") présente une forme géométrique destinée à assurer son détrompage lors de son montage sur le disque (10). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le matériau élastomère de l'élément de butée (38, 38', 38") 30 présente une dureté comprise entre 50 et 90 shore. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel le matériau élastomère de l'élément de butée (38, 38', 38") est un silicone, un fluorosilicone ou un fluorocarbone. 6. Disque rotatif (10) de turbomachine pour le montage d'aubes de soufflante (16), comportant une bride annulaire (18) s'étendant axialement et munie d'une pluralité de créneaux radiaux (20) destinés à venir en contact avec une pluralité de créneaux radiaux complémentaires (32) d'un anneau (30) de rétention axiale des aubes de soufflante destiné à être monté autour de la bride (18) du disque, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux dispositifs d'amortissement selon l'une quelconque des 1 à 5. 7. Disque selon la 6, dans lequel les dispositifs d'amortissement sont équidistants l'un par rapport à l'autre. 8. Anneau de rétention axiale des aubes de soufflante d'une turbomachine comportant au moins un dispositif d'amortissement des vibrations selon l'une quelconque des 1 à 5. 9. Turbomachine comportant au moins un disque rotatif selon la 6 ou la 7.
F
F04
F04D
F04D 29
F04D 29/66,F04D 29/34
FR2900177
A1
POUTRE EN ALUMINIUM POUR COFFRAGE DE DALLE OU ANALOGUE
20,071,026
Domaine technique de l'invention L'invention concerne une poutre en aluminium pour des structures de soutien de coffrage de dalle ou analogue. État de la technique Dans le domaine du bâtiment, plus particulièrement des techniques de 15 construction de dalles de béton ou analogue, une structure de soutien d'un coffrage est généralement utilisée pour la fabrication de telles dalles. Une telle structure de soutien est classiquement composée d'un ensemble de poutres primaires supportées par une pluralité d'étais verticaux et supportant deux à deux une pluralité de poutres secondaires. 20 Les poutres primaires et secondaires d'une telle structure de soutien doivent notamment satisfaire à de nombreux critères en termes de sécurité, de maniabilité et de robustesse. Les poutres sont notamment réalisées à partir de profilés en métal léger, du type aluminium ou analogue, afin notamment 25 de satisfaire au critère de robustesse et de légèreté. Cependant, il est courant de voir que de telles poutres sont régulièrement volées sur les chantiers, qui ne sont pas suffisamment sécurisés, afin d'être revendues et recyclées par refonte de l'aluminium. 10 30 Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier aux inconvénients précités et a pour objet la réalisation d'une poutre en aluminium qui soit robuste, légère et qui permette de dissuader des voleurs potentiels de la voler en empêchant le recyclage de la poutre. L'objet de l'invention est caractérisé en ce que la poutre comporte au moins une bande de peinture comprenant un produit solide ou liquide mélangé à la peinture, ledit produit ayant une température de fusion égale ou supérieure à la température de fusion de l'aluminium. Selon un mode de réalisation particulier, ledit produit est sous forme d'une poudre métallique. Selon une variante de réalisation de l'invention, ledit produit est sous forme de particules minérales ou en matériau composite. Un tel produit mélangé à la peinture sert de protection antivol, notamment en 20 détériorant le bain de fusion de l'aluminium obtenu après sa refonte. L'aluminium ainsi obtenu est alors déclassé et sa revente est difficile voir impossible, car il n'est plus recyclable efficacement. 25 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, 30 dans lesquels : 215 Les figures 1 et 2 représentent, respectivement, une vue de face et une vue en perspective d'un mode particulier de réalisation d'une poutre en aluminium selon l'invention. Les figures 3 et 4 représentent, respectivement, une vue de face et une vue 5 en perspective d'un autre mode particulier de réalisation d'une poutre en aluminium selon l'invention. Description de modes particuliers de réalisation 10 En référence aux figures 1 à 4, la poutre en aluminium 10 selon l'invention est plus particulièrement destinée à la formation d'une structure de soutien d'un coffrage de dalle ou analogue. Sur les figures 1 et 2, la poutre en aluminium 10 est un exemple de réalisation d'une poutre primaire d'une telle 15 structure de soutien. Sur les figures 3 et 4, la poutre en aluminium 10 est un exemple de réalisation d'une poutre secondaire d'une telle structure de soutien. Dans le mode particulier de réalisation des figures 1 et 2, la poutre 10 est 20 conformée selon un profilé alvéolé en aluminium présentant une alvéole inférieure 12, de préférence de section sensiblement circulaire et évasée vers le haut, et une alvéole supérieure 13, servant de logement pour une planche de bois participant au coffrage. L'alvéole supérieure 13 comporte deux rebords supérieurs 14 s'étendant à l'horizontale. Le profilé 11 de la 25 poutre 10 comporte également une alvéole médiane 15, servant d'entretoise de rigidification entre l'alvéole inférieure 12 et l'alvéole supérieure 13. La poutre en aluminium 10 comporte avantageusement deux bandes de peinture 16, composée d'une peinture, de préférence, résistante à des 30 hautes températures et ayant une température de fusion, de préférence, légèrement inférieure à la température de fusion de l'aluminium, et d'un produit solide ou liquide mélangé à la peinture, dont la température de fusion est égale ou supérieure à la température de fusion de l'aluminium. Dans le cas où la température de fusion du produit mélangé à la peinture est sensiblement égale à la température de fusion de l'aluminium, le produit fond avec l'aluminium pendant sa refonte. Dans le cas où la température de fusion du produit est supérieure, de préférence très supérieure, à la température de fusion de l'aluminium, le produit ne fond pas avec l'aluminium et se mélange au bain d'aluminium et à la peinture, obtenus après refonte. Dans tous les io cas, il en résulte la détérioration et le déclassement de la qualité de l'aluminium obtenu après refonte, qui le rend très difficile à revendre, car les revendeurs potentiels ne peuvent plus recycler l'aluminium obtenu après refonte. 15 À titre d'exemple, le produit mélangé à la peinture peut être un produit solide sous la forme d'une poudre métallique ou sous la forme de limailles. Le produit solide est, par exemple, une poudre de fer, dont la température de fusion est de l'ordre de 1500 C, à savoir très supérieure à la température de fusion de l'aluminium, de l'ordre de 700 C à 800 C. 20 Dans une variante de réalisation, le produit solide mélangé à la peinture peut être sous la forme de particules minérales ou de particules en matériau composite, en une matière choisie parmi la silice, le verre, le calcaire, ou un mélange de ces rnatières, dont les températures de fusion sont supérieures à 25 la température de fusion de l'aluminium. À titre d'exemple, les particules minérales sont des billes de verre ou des fibres de verre, ayant une température de fusion de l'ordre de 1000 C à 1500 C. Dans le mode particulier de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, les 30 bandes de peinture 16 sont appliquées, de préférence de façon symétrique par rapport à l'axe longitudinal de la poutre 10, entre les rebords supérieurs 14 de la poutre 10 et des ergots 17, faisant saillie de l'alvéole médiane 15 et délimitant une zone de largeur I, pour localiser l'application de la bande de peinture 16 (figure 1). Par ailleurs, comme représenté sur la figure 2, les bandes de peinture 16 s'étendent longitudinalement, de préférence, sur toute la longueur L de la poutre en aluminium 10. À titre d'exemple, chaque bande de peinture 16 a une largeur I de l'ordre de 20mm à 30mm et une épaisseur e, de préférence, de l'ordre de l mm à 2mm (figure 1). Quel que soit le produit solide ou liquide mélangé à la peinture, la quantité de produit doit être suffisante pour détruire le bain d'aluminium obtenu après refonte. La quantité nécessaire de produit est au minimum de l'ordre de 2% à 3% du poids total de la poutre en aluminium 10. Dans la variante de réalisation représentée sur les figures 3 et 4, la poutre en aluminium 10 se distingue de la poutre représentée sur les figures 1 et 2 notamment par la forme du profilé en aluminium lui servant d'ossature. La poutre 10 est conformée selon un profilé alvéolé 18, de forme générale sensiblement en Y, comprenant notamment une alvéole supérieure 19, de section en U, prolongée par deux rebords horizontaux 20 striés s'étendant perpendiculairement à l'extrémité des branches verticales du U. La poutre 10 comporte également deux bandes de peinture 16, comme décrites précédemment, composées d'une peinture et d'un produit solide ou liquide mélangé à la peinture, avec une température de fusion égale ou supérieure à la température de fusion de l'aluminium. Le produit peut être sous la forme d'une poudre métallique, par exemple de la poudre de fer, ou sous la forme de particules minérales ou en matériau composite, par exemple des fibres de verre ou des billes de verre. Dans le mode particulier de réalisation représenté sur la figure 3, les bandes de peinture 16 sont appliquées, de préférence, symétriquement sur chaque branche verticale de l'alvéole supérieure 19 du profilé 18 et entre les rebords horizontaux 20 et des ergots 21 faisant saillie des branches verticales de l'alvéole supérieure 19 du profilé 18. Comme précédemment, les bandes de peinture 16 ont une épaisseur e, de préférence, de l'ordre de l mm à 2mm et une largeur I, de préférence, de l'ordre de 20mm à 30mm. Comme représenté sur la figure 4, les bandes de peinture 16 s'étendent longitudinalement sur toute la longueur L de la poutre 10. Un tel produit solide ou liquide comme décrit ci-dessus, incorporé à la peinture des bandes de peinture 16 appliquées sur une poutre 10 en aluminium selon l'invention, permet donc de détériorer le bain de fusion obtenu par refonte de l'aluminium. Le produit n'est pas filtrable, sinon à détériorer le filtre, et sert donc de protection antivol, car l'aluminium obtenu après refonte est complètement déclassé et ne peut être revendu et recyclé que très difficilernent. Une telle opération de recyclage serait d'ailleurs trop onéreuse pour présenter un intérêt quelconque. L'invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation décrits ci-dessus. Le produit mélangé à la peinture des bandes de peinture 16 appliquées sur la poutre 10 peut être tout type de produit solide ou liquide, tant que sa température de fusion est égale ou supérieure à la température de fusion de l'aluminium. La forme des poutres 10 peut être différente, le nombre, la position et les dimensions des bandes de peinture 16 appliquées sur la poutre 10 peuvent être différents, tant que la quantité de produit solide ou liquide mélangé à la peinture est suffisante pour détruire le bain de fusion obtenu et pour gêner un recyclage de qualité, et la revente de l'aluminium obtenu après refonte. Les bandes de peinture 16 peuvent avoir une couleur différente selon la taille, la forme et l'e type des poutres en aluminium 10
La poutre en aluminium (10) est destinée à la formation de structures de soutien de coffrage de dalle ou analogue. La poutre (10) comporte deux bandes de peinture (16) comprenant un produit solide ou liquide mélangé à la peinture. Le produit a une température de fusion égale ou supérieure à la température de fusion de l'aluminium et peut être sous la forme d'une poudre métallique ou sous la forme de particules minérales ou en matériau composite. La quantité de produit solide mélangé à la peinture est au minimum de l'ordre de 2% à 3% du poids total de la poutre (10).
Revendications 1. Poutre en aluminium (10) pour des structures de soutien de coffrage de dalle ou analogue, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une bande de peinture (16) comprenant un produit solide ou liquide mélangé à la peinture, ledit produit ayant une température de fusion égale ou supérieure à la température de fusion de l'aluminium. 2. Poutre selon la 1, caractérisée en ce que ledit produit est sous forme d'une poudre métallique. 3. Poutre selon la 2, caractérisée en ce que ledit produit est une poudre de fer. 4. Poutre selon la 1, caractérisée en ce que ledit produit est sous forme de particules minérales ou en matériau composite. 5. Poutre selon la 4, caractérisée en ce que les particules 20 minérales sont des fibres de verre ou des billes de verre. 6. Poutre selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la quantité dudit produit mélangé à la peinture est au minimum de l'ordre de 2% à 3% du poids total de la poutre (10), pour suffisamment 25 détériorer le bain d'aluminium obtenu après refonte de la poutre (10). 7. Poutre selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que chaque bande de peinture (16) a une épaisseur (e) de l'ordre de l mm à 2mm. 8. Poutre selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que chaque bande de peinture (16) a une largeur (I) de l'ordre de 20mm à 30mm. 7 30 9. Poutre selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que chaque bande de peinture (16) s'étend longitudinalement sur toute la longueur (L) de la poutre (10).5
E
E04
E04G
E04G 11
E04G 11/50
FR2889868
A3
ENSEMBLE LUMINEUX DECORATIF
20,070,223
La présente invention porte sur des ensembles lumineux et, plus particulièrement, sur un ensemble lumineux décoratif, qui utilise un cordon lumineux pour décorer le dessin d'un panneau façonné. Les panneaux façonnés commerciaux ordinaires sont couramment faits de bois, de matière plastique ou de matières acryliques, présentant un dessin coloré. Un panneau façonné commercial peut être doté d'un trou de suspension pour être suspendu à un endroit élevé. Ces panneaux façonnés commerciaux sont couramment utilisés comme enseigne ou tableau indicateur. Cependant, en raison des dessins monotones, les panneaux façonnés commerciaux ordinaires n'attirent pas les yeux. La présente invention a été accomplie en ayant ceci à l'esprit. Conformément à l'un des aspects de la présente invention, l'ensemble lumineux décoratif selon l'invention utilise un cordon lumineux pour montrer le dessin d'un panneau façonné pour attirer l'oeil, d'où il résulte que l'ensemble lumineux décoratif peut être utilisé pour remplacer les panneaux façonnés commerciaux classiques. Conformément à un autre aspect de la présente invention, l'ensemble lumineux décoratif utilise un support pour supporter le panneau façonné qui est décoré par un cordon lumineux, de telle sorte que l'ensemble lumineux décoratif peut être placé sur une surface plate ou suspendu sur une porte, une fenêtre, une paroi, ou n'importe quel endroit public désiré. Conformément à encore un autre aspect de la présente invention, le panneau façonné peut être réalisé pour fournir le dessin d'un Père Noël, d'un bonhomme de neige, d'un train, d'un angle, d'un cerf bondissant, etc. Le panneau façonné est étanche à l'eau. Le dessin du panneau façonné ne se décolore pas. Conformément à encore un autre aspect de la présente invention, le cordon lumineux de l'ensemble lumineux décoratif est étanche à l'eau, approprié pour utilisation à l'extérieur. Conformément à encore un autre aspect de la présente invention, l'ensemble lumineux décoratif peut être utilisé comme élément lumineux façonné pour décorer la maison. Conformément à encore un autre aspect de la présente invention, l'ensemble lumineux décoratif peut être utilisé comme enseigne pour un objectif commercial ainsi que comme article d'affichage pour être utilisé dans un grand magasin, une boutique, un restaurant, un centre de distribution, un centre de divertissement, un musée ou n'importe quel endroit public, et utilisé comme enseigne pour un objectif de publicité ou pour décorer un article pour attirer les yeux. Conformément à encore un autre aspect de la présente invention, le dessin du panneau façonné peut être 20 un dessin plan ou un dessin tridimensionnel. De plus, le cordon lumineux peut se composer d'ampoules ordinaires, de tubes au néon ou de diodes émettant de la lumière. La présente invention a donc pour objet un ensemble lumineux décoratif, caractérisé par le fait qu'il 25 comprend: - un support apte à être positionné sur une surface plate; - un panneau façonné supporté sur ledit support, ledit panneau façonné ayant un dessin; et - un cordon lumineux fixé audit panneau façonné et s'étendant le long du contour dudit dessin. Ledit panneau façonné peut être fait d'une matière choisie parmi le poly(chlorure de vinyle), le polystyrène, les matières acryliques, le bois et les métaux, et imprimé au laser pour fournir ledit dessin. Ladite support peut être fait d'une matière choisie parmi les métaux, le bois et les matières plastiques. Ledit support peut comprendre un cadre de support 5 de panneau façonné adapté pour supporter ledit panneau, et un support arrière adapté pour supporter ledit cadre de support de panneau façonné sur une surface plate. Ledit support arrière peut être connecté de façon pivotante sur un côté arrière dudit cadre de support de 10 panneau façonné avec des pivots. Ledit cadre de support de panneau façonné peut être formé d'un seul tenant avec un côté arrière dudit panneau façonné. Ledit cordon lumineux peut se composer de 15 plusieurs éléments émettant de la lumière, comprenant des ampoules ordinaires, des ampoules de Noël, des tubes au néon et des diodes électroluminescentes. Ledit dessin peut être un dessin plan, ou un dessin tridimensionnel. Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va maintenant en décrire un mode de réalisation particulier avec référence aux dessins annexés. Sur ces dessins. la FIGURE 1 est une vue en élévation d'un ensemble lumineux décoratif selon la présente invention; la FIGURE 2 est une vue éclatée de l'ensemble lumineux 30 décoratif selon la présente invention; la FIGURE 3 est une vue éclatée d'une variante de forme de l'ensemble lumineux décoratif selon la présente invention; la FIGURE 4(a) est une vue de face de l'ensemble lumineux décoratif selon la présente invention; la FIGURE 4(b) est une vue de côté du support pour 5 l'ensemble lumineux décoratif selon la présente invention; la FIGURE 5 montre un état d'utilisation de l'ensemble lumineux décoratif selon la présente invention. Si l'on se réfère aux FIGURES 1, 2, 4 (a) , 4(b) et 5, on peut voir que l'on a représenté un ensemble lumineux décoratif 22 selon la présente invention, lequel comprend un cordon lumineux 12, un panneau façonné 14 et un support 17 de type chevalet. Le panneau façonné 14 est un élément plat ayant une forme prédéterminée ressemblant par exemple à une maison. Le cordon lumineux 12 est fixé sur le côté avant du panneau façonné 14 pour montrer le contour du dessin du panneau façonné 14. En outre, le dessin du panneau façonné 14 peut être un dessin plan ou un dessin tridimensionnel. Lorsqu'il est allumé, le cordon lumineux donne un effet visuel pour attirer l'oeil et pour mettre en évidence le dessin du panneau façonné 14. Le support 17 est adapté pour supporter le panneau façonné 14 et le cordon lumineux 12 sur une surface plate, comprenant un cadre 16 de support de panneau façonné adapté pour maintenir le panneau façonné 14, et un support arrière 20, connecté de façon pivotante au côté arrière du cadre 16 de support de panneau façonné, avec des pivots 18, pour supporter le cadre 16 de support de panneau façonné sur une surface plate. Si l'on se réfère aux FIGURES 1 et 4(b), on peut voir que le cadre 16 de support de panneau façonné et le support arrière 20 s'étendent de telle sorte que le support 17 peut être solidement placé sur une surface plate pour supporter le panneau façonné 14 et le cordon lumineux 12. Lorsqu'il n'est pas en utilisation, le cadre 16 de support de panneau façonné et le support arrière 20 sont tournés l'un vers l'autre et attachés étroitement ensemble pour réduire l'espace de stockage. Le cordon lumineux 12 peut utiliser une source de courant alternatif 220V- 240V ou une source de courant de batterie. Si l'on se réfère à la FIGURE 3, on peut voir que le panneau façonné 14 peut être formé d'un seul tenant avec le cadre 16 de support de panneau façonné, formant une unité de panneau façonné 15 qui peut être supportée sur une surface plate par le support arrière 20. Le panneau façonné précité 16 peut avoir la forme d'un Père Noël, d'un bonhomme de neige, d'un train, d'un angle, d'un cerf bondissant, etc. Le panneau façonné 16 et/ou l'unité de panneau façonné 15 peut être moulé à partir d'une matière plastique (PVC, PS, matières acrylique) ou être fait de bois ou de métal, et imprimé au laser avec un dessin. De plus, des ampoules ordinaires, des ampoules de Noël, des tubes au néon ou des diodes électroluminescentes (DEL) peuvent être utilisés pour le cordon lumineux 12. De plus, le support 17 peut être fait de métal, de bois ou de matière plastique. Un ensemble lumineux décoré réalisé conformément à la présente invention peut être installé dans un grand magasin, une boutique, un restaurant, un centre de distribution, un centre de divertissement, un musée ou n'importe quel endroit public, et utilisé comme enseigne pour un objectif de publicité ou comme article décoré pour attirer l'ceil. Bien que des modes de réalisation particuliers de l'invention aient décrits à des fins d'illustration, diverses modifications et améliorations peuvent être apportées sans s'écarter de l'esprit et du domaine de l'invention
Est décrit un ensemble lumineux décoratif, qui comprend un panneau façonné (14), qui présente un dessin, un support, lequel supporte le panneau façonné (14) sur une surface plate, un cordon lumineux (12), qui est fixé au panneau façonné (14) et s'étend le long du contour du dessin pour fournir un effet lumineux pour attirer les yeux.
1 - Ensemble lumineux décoratif (22), caractérisé par le fait qu'il comprend: un support (17) apte à être positionné sur une surface plate; un panneau façonné (14) supporté sur ledit support (17), ledit panneau façonné (14) ayant un dessin; et un cordon lumineux (12) fixé audit panneau façonné (14) et s'étendant le long du contour dudit dessin. 2 - Ensemble lumineux décoratif (22) selon la 1, caractérisé par le fait que ledit panneau façonné (14) est fait d'une matière choisie parmi le poly(chlorure de vinyle), le polystyrène, les matières acryliques, le bois et le métaux, et imprimé au laser pour fournir ledit dessin. 3 - Ensemble lumineux décoratif (22) selon la 1, caractérisé par le fait que ledit support (17) est fait d'une matière choisie parmi les métaux, le 20 bois et les matières plastiques. 4 - Ensemble lumineux décoratif (22) selon la 1, caractérisé par le fait que ledit support (17) comprend un cadre (16) de support de panneau façonné adapté pour supporter ledit panneau (14), et un support arrière (20) adapté pour supporter ledit cadre (16) de support de panneau façonné sur une surface plate. - Ensemble lumineux décoratif (22) selon la 4, caractérisé par le fait que ledit support arrière (20) est connecté de façon pivotante sur un côté arrière dudit cadre (16) de support de panneau façonné avec des pivots (18). 6 - Ensemble lumineux décoratif (22) selon la 4, caractérisé par le fait que ledit cadre (16) de support de panneau façonné est formé d'un seul 35 tenant avec un côté arrière dudit panneau façonné (14). 7 - Ensemble lumineux décoratif (22) selon la 1, caractérisé par le fait que ledit cordon lumineux (12) se compose de plusieurs éléments émettant de la lumière, comprenant des ampoules ordinaires, des ampoulesde Noël, des tubes au néon et des diodes électroluminescentes. 8 - Ensemble lumineux décoratif (22) selon la 1, caractérisé par le fait que ledit dessin est un dessin plan. 9 - Ensemble lumineux décoratif (22) selon la 1, caractérisé par le fait que ledit dessin est un dessin tridimensionnel.
F,G
F21,G09
F21S,F21W,G09F
F21S 4,F21W 121,G09F 13
F21S 4/00,F21W 121/00,G09F 13/00
FR2894786
A1
PROTEGE PIED EXTERIEUR A METTRE SUR LES CHAUSSURES DITES DE VILLE
20,070,622
-1- La presente invention concerne un dispositif s'adaptant sur une chaussure pour proteger les pieds contre les chocs. La protection des pieds est traditionnellement assuree grace aux chaussures dites de securite, qui sont a utilisation personnelle. Lors des visites d'entreprises, les visiteurs ne portent pas tout le temps Ies chaussures de securite, et malgre cela, ils font la visite des ateliers, ce qui n'est pas sans risques. Pour des questions financieres, I'entreprise ne peut pas donner a chaque visiteur une paire de chaussure de securite, et on ne peut les reutiliser pour plusieurs visiteurs pour une question d'hygiene. Sinon, elle doit proceder a leur nettoyage apres chaque utilisation, ce qui augmente les frais de I'entreprise pour receptionner les visiteurs. Le dispositif selon ('invention permet de remedier a cet inconvenient. C'est un protege pied exterieur, que I'on peut mettre sur les chaussures et fixer grace a un elastique. Ce protege pied peut titre fabrique en acier ou en acier inoxydable, qui permet la protection du pied contre un choc d'une energie de 200 joules. Le dessin annexe (figure 1) illustre la forme avec les dimensions de ('invention. Le dispositif comporte une partie en acier (1) qui est destinee a proteger les pieds et une bonde elastique (2) qui permet la fixation de la premiere partie sur les chaussures. La partie en acier (1) comporte : Une partie (a) en contact avec vos chaussures comportera des rainures internes pour une meilleure adherence (figure 2), et aussi pour minimiser le glissement du dispositif sur les chaussures que porte I'utilisateur. L'avant de la partie (a) est legerement recourbe afin de s'agripper a la semelle de la chaussure, et assure que le dispositif ne s'echappe pas horizontalement (vers le haut) lorsque I'utilisateur marche. • La partie coque (b), est une paroi superieure qui couvre les chaussures de I'utilisateur et protege ses pieds contre des chocs d'une energie de 200 joules. La longueur de cette partie est de 5 a 6 centimetres. Ce qui assure la meme securite que les chaussures de securite. A titre d'information, la partie acier dans les chaussures de securite est de 5cm. L'espace entre cette partie et la chaussure est superieur a la distance entre le bas de la partie (a) et le sol. En cas de choc, le dispositif attache a la semelle va glisser sous I'effet du choc, et it va toucher le sol. Le dispositif sera alors stable sur le sol et par ce fait, va assurer une -2- resistance suffisante pour proteger les pieds de I'utilisateur contre un choc d'une energie de 200 joules. 40 La partie elastique (partie 2) comporte une partie rigide en cuire (a), et une partie elastique (13). L'ensemble permet la fixation de la premiere partie sur les chaussures. L'elastique s'enroule sur la partie arriere de la chaussure. Donc elle est stable par rapport a cette derniere grace au couple (elastique, ('avant de la partie (a)). Les dimensions de ('elastique sont telles, qu'il cree un effet de serrage de la coque 45 sur les chaussures. Grace a ('elastique, ce dispositif peut titre destine a une pointure allant de 38 a 46. suivant la qualite de ('elastique, ce dernier peut avoir une taille unique pour toutes les tailles de chaussures. L'elastique peut titre echanger par un ruban de type scratch connu sous le nom de 50 VELCRO La figure 3. montre son application sur vos chaussures. Pour adapter ce dispositif a differents types de chaussures, avec une semelle plus en moins large, des barrettes de couchoux sont prevues. Ces barrettes sont prevues 55 pour titre places entre la partie (a) et les semelles des chaussures
The guard has a stainless steel part (1) comprising a portion (a) that is slightly curved for being fixed to an insole of a footwear and a shell portion (b) for covering the footwear, where the guard attached to the insole slides and touches the ground during shock. An elastic band (2) is rolled on a rear part of the footwear and fixes the steel part to the footwear, where the length of the steel part is 5 centimeters.
1. Dispositif s'adaptant sur les chaussures pour proteger les pieds contre les chocs caracterise en ce qu'iI comportant une coque superieure couvrant ('avant de la chaussure maintenu par une bande elastique qui epouse I'arriere de la chaussure et qui permet ainsi sa fixation. 2. Dispositif selon la 1 caracterise en ce que la coque resiste a un choc d'une energie de 200 joules. 3. Dispositif selon ('une des (1) et (2) caracterise en ce que la coque soit en acier ou acier inoxydable 4. Dispositif selon ('une des (1) et (2) caracterise en ce que I'avant du dispositif soit legerement recourbe afin d'agripper la semelle de la chaussure. 5. Dispositif selon ('une des (1), (2) et (4) caracterise en ce que la partie elastique epouse I'arriere de la chaussure, et de ce fait assure une meilleure fixation du dispositif sur les chaussures.
A
A43
A43B
A43B 23,A43B 7
A43B 23/10,A43B 7/32
FR2894557
A1
EMBARCATION MODULABLE
20,070,615
L'invention concerne une embarcation modulable, c'est-à-dire pouvant avoir au moins deux conformations différentes. Dans une première conformation l'embarcation est maintenue en position repliée, ou compactée, de manière à réduire l'encombrement total de ladite embarcation. A l'inverse, dans une seconde conformation l'embarcation est maintenue déployée de manière à avoir la plus grande envergure possible. L'invention trouve des applications dans le domaine de la navigation de plaisance, par exemple en tant qu'embarcation secondaire pouvant être tractée par, ou stockée sur, une embarcation principale de plus grande contenance, ou en tant qu'embarcation principale. L'invention trouve également des applications dans le domaine des embarcations militaires utilisées par exemple aux abords des côtes pour une reconnaissance de terrain. Dans l'invention, on cherche à fournir une embarcation pouvant avoir un faible encombrement, de manière à faciliter son stockage et/ou son transport sur terre ou sur mer, lorsqu'on ne souhaite pas l'utiliser. Dans l'invention, on cherche également à fournir une telle embarcation qui soit par ailleurs apte à avoir un encombrement et surtout une surface d'appui sur l'eau beaucoup plus importante, lorsqu'on souhaite naviguer de manière sécurisée sur ladite embarcation. Pour cela, l'embarcation selon l'invention comporte un corps principal et un ou plusieurs corps secondaires articulés sur le corps principal, de manière à ce que ladite embarcation puisse avoir un encombrement variable. Pour cela, en position compactée les corps secondaires peuvent être superposés au corps principal, ou logés dans le corps principal, ou rapprochés parallèlement au corps principal jusqu'au contact avec ledit corps principal. Dans tous les cas, l'encombrement au sol de l'embarcation en position compactée est inférieur à l'encombrement au sol de la même embarcation en position déployée. Par sol, on entend une surface ferme, telle que la terre, ou liquide, telle que la mer. Lorsqu'on le souhaite, il est possible d'étendre les corps secondaires dans le prolongement latéral du corps principal, de manière à augmenter l'encombrement au sol de l'embarcation, et donc sa surface de flottaison. Dans cette position active, ou étendue, les corps secondaires augmentent la portance de l'embarcation, et donc sa stabilité. Le passage de la position compactée à la position étendue, et inversement, se fait par basculement ou éloignement des corps secondaires, depuis la position compactée jusqu'à la position étendue, chaque corps secondaire étant relié par une liaison pivot au corps principal. L'embarcation peut aisément passer de l'une à l'autre des conformations, selon les besoins des utilisateurs. L'invention a donc pour objet une embarcation comportant une coque principale, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une coque secondaire apte à avoir au moins deux positions stables, respectivement position repliée et position dépliée, la surface de flottaison de l'embarcation étant au moins égale ou supérieure en position dépliée qu'en position repliée. Selon des exemples de réalisation de l'invention, l'embarcation peut comporter tout ou partie des caractéristiques suivantes : - en position dépliée, la coque principale et la coque secondaire s'étendent côte à côte dans un même plan de manière à augmenter la surface de flottaison de l'embarcation. - en position repliée la coque secondaire est logée dans le volume interne de la coque principale, de manière à réduire la surface de flottaison. - en position repliée la coque secondaire est disposée au-dessus ou au-dessous du volume interne de la coque principale, de manière à réduire la surface de flottaison. - en position dépliée la coque secondaire forme un flotteur latéral de la coque principale. - la coque secondaire est reliée à la coque principale par au moins une entretoise. - l'entretoise est apte à être rétractée. - la coque secondaire est amovible. - l'embarcation comporte au moins deux coques secondaires, disposées, en position dépliée, le long de deux rebords longitudinaux opposés de la coque principale. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures représentent : - Figures 1A à 1 C : Une représentation en coupe d'une embarcation selon un premier exemple de réalisation de l'invention, en position repliée (figure 1 A), en court de dépliement (figure 1 B) et dépliée (figure 1 C) ; - Figures 2A et 2B : une représentation schématique de l'embarcation selon les figures 1A à 1C, en position partiellement dépliée (figure 2A) et dépliée (figure 2B) ; - Figure 3 : une représentation en coupe d'une embarcation selon un second exemple de réalisation, en position repliée ; - Figures 4A et 4B : une représentation en coupe d'une embarcation selon un troisième exemple de réalisation, en position repliée (figure 4A) et dépliée (figure 4B) ; -Figures 5A et 5B : une représentation en coupe d'une embarcation selon un quatrième exemple de réalisation, en position repliée (figure 5A) et partiellement dépliée (figure 5B). Sur les figures 1A, 1B et 1C est représenté un trimaran 1 selon un premier exemple de réalisation d'une embarcation selon l'invention. Le trimaran 1 comporte une coque principale 2, et deux coques secondaires 3, ou flotteurs. Sur les figures 2A et 2B est représenté le même trimaran 1 en trois dimensions. En position repliée, les coques secondaires 3 sont entièrement contenues dans le volume interne 4 de la coque principale 2. L'encombrement, tant en largeur qu'en longueur et hauteur, de l'embarcation 1 correspond à l'encombrement de la coque principale 2. Chacune des coques secondaires 3 a un volume inférieur au demi volume interne 4 de la coque principale, de sorte que les deux coques secondaires 3 peuvent être logées côte à côte dans le volume interne 4 de ladite coque principale 2. Les coques secondaires 3 sont disposées par rapport à la coque principale 2, de manière à ce qu'un rebord longitudinal 9 de chaque coque secondaire s'étende le long d'un rebord longitudinal 10 de la coque principale 2. En position dépliée, la largeur de l'embarcation 1 est supérieure à la largeur de l'embarcation 1 en position repliée, puisqu'elle correspond alors au minimum à la largeur de la coque principale 2 plus la largeur de la coque secondaire 3. Par largeur, on entend la dimension de l'embarcation 1 perpendiculairement à l'axe d'avancement de ladite embarcation. Chaque coque secondaire 3 est reliée à la coque principale 2 par au moins une entretoise, les extrémités opposées de l'entretoise 5 étant respectivement solidaires de la coque principale 2 et de la coque secondaire 3. Préférentiellement, deux entretoises 5 sont utilisées, l'une devant l'autre, pour relier une coque secondaire 3 à la coque principale 2, chaque entretoise 5 étant fixée à une extrémité opposée des coques 2, 3. L'articulation entre la coque secondaire 3 et la coque principale 2 se fait au niveau des rebords longitudinaux 9, 10 adjacents. Il est également possible, comme cela est représenté sur les figures 2A et 2B, que les coques secondaires 3 soient, chacune, reliées par une plaque 6 à la coque principale 2. Un premier rebord longitudinal 11 de la plaque 6 est solidarisé au rebord longitudinal 9 de la coque secondaire 3, tandis qu'un second rebord longitudinal 12 de la plaque 6, opposé au premier rebord 11, est solidarisé au rebord longitudinal 10 de la coque principale 2. Les entretoises 5 ou plaques 6 permettent, en position embarcation dépliée, de maintenir les coques secondaires 3 dans l'alignement de la coque principale 2, de part et d'autre du corps de la coque principale 2. Les entretoises 5, ou plaques 6, sont montées en rotation sur la coque principale 2 et sur la coque secondaire 3 correspondante, de sorte qu'elles présentent deux axes de rotation R1 et R2. Comme cela est représenté sur la figure 1 B, la liaison en rotation R1 de la coque secondaire 3 avec l'entretoise 5 permet un premier niveau de dépliement/repliement de la coque secondaire 3 par basculement de la coque secondaire 3 autour du premier axe de rotation R1. Ensuite, la liaison en rotation R2 de la coque principale 2 avec la même entretoise 5 permet un second niveau de dépliement/repliement de la coque secondaire 3 par basculement de la coque secondaire 3 autour du second axe de rotation R2. Pour procéder au repliement de la seconde coque secondaire 3, telle que représentée à la figure 2A, afin de la loger dans le volume interne 4 de la coque principale 2, au côté de la première coque secondaire 3, on fait basculer la coque secondaire 3 en direction de la coque principale 2 par rotation autour de l'axe de rotation R1, de sorte que la coque secondaire 3 se superpose à la plaque 6 de liaison, la surface de flottaison 7 de la coque secondaire 2 étant alors dirigée vers le haut. On fait ensuite basculer la coque secondaire 3 en direction du volume interne 4 de la coque principale 2, par rotation autour de l'axe de rotation R2, de sorte que la coque secondaire 3 se retrouve entièrement contenue dans le volume interne 4 de la coque principale 2, la surface de flottaison 7 de la coque secondaire 3 étant dirigée vers le bas et au contact de la coque principale 2, la plaque 6 de liaison recouvrant la surface supérieure de la coque secondaire 3. Il suffit, pour faire passer l'embarcation 1 de la position repliée à la position dépliée, de procéder de façon inverse, de manière à étendre les coques secondaires 3. Dans l'exemple représenté à la figure 2A, la plaque 6 est reliée à la coque principale 2 et à la coque secondaire 3 par des charnières 8. Bien entendu, tout autre moyen de fixation apte à assurer une fonction pivot, pour autoriser la rotation de la plaque 6 et de la coque secondaire 3, peut être utilisé. Afin de maintenir l'embarcation 1 dans la conformation souhaitée, repliée ou dépliée, il est possible de munir ladite embarcation 1 de moyens de verrouillage (non représentés) aptes à maintenir l'embarcation 1 dans la conformation souhaitée. Ces moyens de verrouillage peuvent, par exemple, agir sur les charnières 8 pour interdire la rotation de la coque secondaire 3 et/ou de la plaque 6 une fois la conformation souhaitée obtenue. Bien entendu, ces moyens de verrouillage sont préférentiellement réversibles, afin qu'il soit possible, par simple déblocage des moyens de verrouillage, de changer la conformation de l'embarcation 1. Dans l'exemple représenté à la figure 3, les coques secondaires 3, en position repliée, ne sont pas logées dans le volume interne 4 de la coque principale 2, mais sont disposées au dessus de la coque principale 2. Pour cela, le sens de la rotation autorisée selon l'axe R1 est opposé au sens de la rotation autorisée selon l'axe R2. Lors du repliement, on commence par rabattre l'ensemble entretoise 5 et coque secondaire 3 en direction du volume interne 4 de la coque principale 2. Puis, on rabat la coque secondaire 3, seule, dans le sens opposé, de manière à ce qu'un de ses flancs repose sur les entretoises 5 rabattues. Dans un autre exemple de réalisation, les coques secondaires 3 sont reliées à la coque principale 2 par des vérins, ou des bras rétractables, ou aptes à coulisser dans la coque principale 2, ou tout autre moyen de fixation apte à pouvoir modifier la distance entre la coque principale 2 et les coques secondaires 3. Dans ce cas, en position embarcation compactée, les bras rétractables sont rétractés de manière à accoler les coques secondaires 3 à la coque principale 2, les coques secondaires 3 restant au contact du sol. En position embarcation dépliée, les bras rétractables sont étendus de manière à maintenir les coques secondaires 3 éloignées de la coque principale 2. Il est également possible de prévoir des coques secondaires 3 amovibles, lesdites coques secondaires 3 étant détachées de la coque principale 2, lorsqu'on souhaite réduire l'encombrement de l'embarcation 1. Lorsqu'il est nécessaire d'augmenter l'encombrement au sol de l'embarcation 1, pour augmenter sa surface de flottaison, les coques secondaires 3 sont réattachées à la coque principale 2. De même, il est possible de prévoir des coques secondaires 3 gonflables. Il est alors possible de dégonfler les coques secondaires 3 lorsqu'on souhaite passer de la position embarcation dépliée à la position embarcation repliée. De telles coques secondaires 3 gonflables peuvent également servir, dans une position intermédiaire, d'amortisseurs pour l'embarcation 1, notamment quand elle est à quai. Par position intermédiaire, on entend une position entre position embarcation repliée et position embarcation dépliée. Dans ce cas, il est possible de prévoir que des bras de liaison, ou entretoises, reliant en rotation les coques secondaires 3 gonflables à la coque principale 2, puissent être maintenus dans une position intermédiaire, dans laquelle les coques secondaires 3 gonflées sont surélevées par rapport à la coque principale 2. Sur la figure 4A est représenté un catamaran 20 formant une embarcation selon l'invention, en position repliée, tandis qu'à la figure 4B, le catamaran 20 est en position dépliée. Le catamaran 20 comporte une coque principale 21 et une coque secondaire 22. En position repliée, la coque secondaire 22 est logée dans le volume interne 23 de la coque principale 21, de manière à réduire l'encombrement au sol de l'embarcation 20. Bien entendu, la coque secondaire 22 peut également être disposée au dessus de la coque principale 21. En position dépliée, la coque secondaire 22 s'étend à côté et parallèlement à la coque principale 21, les deux coques 21, 22 étant séparées l'une de l'autre par au moins une entretoise 25, de manière à augmenter la surface de flottaison de l'embarcation 20. Pour déplier et replier le catamaran 20, on fait basculer, comme exposé précédemment, la coque secondaire 22 selon le premier, R1, et le deuxième, R2, axe de rotation, par rapport à la coque principale 21. Dans l'exemple représenté aux figures 5A et 5B, la coque secondaire 22 est située, en position repliée, au dessus de la coque principale 21. Par ailleurs, dans cet exemple de réalisation, la coque secondaire 22 et la coque principale 21 sont séparées l'une de l'autre, et reliées ensemble, par deux entretoises 26, 27. En position repliée, les entretoises 26, 27 sont superposées l'une sur l'autre. En position dépliée, les entretoises 26, 27 s'étendent côte à côte, et séparent, par toute leur largeur les coques principale 21 et secondaire 22. Cela est rendu possible par le fait que les entretoises 26, 27 sont reliées l'une à l'autre par une liaison pivot, selon un troisième axe de rotation R3. Lorsqu'on souhaite déplier le catamaran 23 tel que représenté sur la figure 5A, on fait basculer la coque secondaire 22 en direction du sol, puis on écarte les deux coques 21, 22 l'une de l'autre, par rotation selon les trois axes de rotation R1, R2 et R3 de manière à étendre les deux entretoises 26, 27 parallèlement au sol. Pour replier le catamaran 23, il suffit de rapprocher les deux coques 21, 22 l'une de l'autre de manière à redresser vers le haut les deux entretoises 26, 27 qui s'étendent alors verticalement, et parallèlement l'une à l'autre. On fait alors basculer la coque secondaire 22, selon l'axe de rotation R1, et l'ensemble formé par les deux entretoises 26, 27, selon l'axe de rotation R2, vers la coque principale 21. Dans un autre exemple de réalisation, les axes de rotation R1, R2 et R3 permettent un repliement latéral des entretoises 26, 27, afin de rapprocher la coque secondaire 22 de la coque principale 21, jusqu'à l'accoler à ladite coque principale 21, les deux coques 21, 22 restant dans un même plan. Dans ce cas, l'encombrement est réduit uniquement par la repliement des entretoises 26, 27. La coque secondaire 22 continue de participer à la surface de flottaison de l'embarcation 20. Il est possible, quel que soit l'exemple d'embarcation, d'utiliser une, deux ou plus entretoises ou plaques pour espacer, en position dépliée, la coque principale de la coque secondaire. On augmente ainsi plus ou moins l'encombrement au sol de l'embarcation dépliée, et donc la surface de flottaison, sans pour autant augmenter l'encombrement de l'embarcation en position repliée. Il est également possible de prévoir un plus grand nombre de flotteurs. Par exemple, chaque coque secondaire est reliée d'une part à la coque principale et d'autre part à une coque tertiaire. La coque tertiaire est avantageusement apte à être logée dans le volume interne de la coque secondaire en position repliée, de manière à ne pas augmenter l'encombrement de l'embarcation en position repliée. A l'inverse, en position dépliée, la surface de flottaison est encore augmentée par rapport à un catamaran ou un trimaran. Chaque coque tertiaire peut elle-même être reliée à une coque quaternaire, et ainsi de suite. Préférentiellement, on prévoit une répartition équilibrée des flotteurs de part et d'autre de la coque principale. Cependant, il est également possible que les flotteurs soient tous répartis d'un même côté de la coque principale, ou soient en nombres différents de chaque côté de la coque principale. Dans ce cas, on peut prévoir l'utilisation d'un dispositif de lestage de manière à rééquilibrer l'embarcation une fois dépliée. Avec l'embarcation selon l'invention, la position repliée permet d'avoir un encombrement minimum, ce qui peut notamment faciliter le déplacement routier, lorsque l'embarcation est tractée par un véhicule automobile, puisque la largeur de l'embarcation peut aisément correspondre, après repliement, à la largeur dudit véhicule automobile. Par largeur du véhicule automobile, on entend la dimension s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal dudit véhicule automobile, et dans le même plan. Bien entendu, il est possible de munir l'embarcation selon l'invention de tous types de moyens de propulsion, à moteur et/ou à voile. Ces moyens de propulsion sont avantageusement amovibles, de manière à ne pas encombrer le volume interne de la coque principale dans le cas où en position repliée, la coque secondaire est logée dans le volume interne de la coque principale. Il est également possible de prévoir un anneau de remorquage et un essieu pour permettre le déplacement de l'embarcation sans utiliser une remorque spécifique pour le déplacement sur terre et/ou la mise à l'eau. Les coques de l'embarcation peuvent être réalisées en tout matériau étanche et apte à la navigation, tel que l'acier, les matières plastiques, armées ou pas de fibres de verres etc
L'invention concerne une embarcation (1, 20, 23) comportant une coque principale (2, 21), caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une coque secondaire (3, 22) apte à avoir au moins deux positions stables, respectivement position repliée et position dépliée, la surface de flottaison de l'embarcation étant au moins égale ou supérieure en position dépliée qu'en position repliée. En position dépliée, la coque principale et la coque secondaire s'étendent côte à côte dans un même plan de manière à augmenter la surface de flottaison de l'embarcation. En position repliée la coque secondaire peut être logée dans le volume interne (4) de la coque principale, ou disposée au-dessus ou au-dessous dudit volume interne ou être accolée à la coque principale.
1- Embarcation (1, 20, 23) comportant une coque principale (2, 21), caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une coque secondaire (3, 22) apte à avoir au moins deux positions stables, respectivement position repliée et position dépliée, la surface de flottaison de l'embarcation étant au moins égale ou supérieure en position dépliée qu'en position repliée. 2- Embarcation selon la 1, caractérisée en ce qu'en position dépliée, la coque principale et la coque secondaire s'étendent côte à côte dans un même plan de manière à augmenter la surface de flottaison de l'embarcation. 3- Embarcation selon l'une des 1 à 2, caractérisée en ce qu'en position repliée la coque secondaire est logée dans le volume interne (4) de la coque principale 4- Embarcation selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'en position repliée la coque secondaire est disposée au-dessus ou au-dessous du volume interne de la coque principale. 5- Embarcation selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'en position dépliée la coque secondaire forme un flotteur latéral de la coque principale. 6- Embarcation selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la coque secondaire est reliée à la coque principale par au moins une entretoise. 7- Embarcation selon la 6, caractérisée en ce que l'entretoise est apte à être rétractée. 8- Embarcation selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que la coque secondaire est amovible. 9- Embarcation selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins deux coques secondaires, disposées le long de deux rebords longitudinaux (10) opposés de la coque principale.
B
B63
B63B
B63B 7
B63B 7/02
FR2895917
A1
APPAREIL DOMESTIQUE AUTONOME D'EAU PURIFIEE
20,070,713
La présente invention concerne la production domestique d'eau purifiée à partir d'une eau brute issue par exemple d'un réseau municipal de distribution d'eau. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION La qualité de l'eau délivrée par les organismes de distribution d'eau est contrôlée pour satisfaire à des normes de qualité en ce qui concerne d'une part sa teneur en micro-organismes et d'autre part la concentration des différents sels minéraux qu'elle contient. A l'intérieur de ces normes, la qualité de l'eau au point de vue de sa dureté, de son goût et de sa flore est variable d'Lne région à l'autre et pour une même région d'une époque à l'autre, compte tenu du grand nombre de facteurs environnementaux capables d'influencer cette qualité. En outre, une eau rendue potable sur un site de production est stockée et transportée avec des péricdes de stagnation dans des installations en aval du site qui sont des sources de pollution de cette eau du fait même de la nature des canalisations et des défauts d'étanchéi- té entre ces canalisations et les terrains traversés. Cette eau potabilisée peut présenter des risques notamment à long terme pour la santé des usagers. C'est ainsi que se sont développées d'une part la consommation d'eau minérale ou d'eau de source et d'autre part, la consommation d'eau du "robinet" traitée par des procédés aujourd'hui bien connus et éprouvés. On citera par exemple le traitement de l'eau dans un récipient par percolation sur un filtre de charbon actif, par filtration au travers de filtres en céramique, par échange d'ions sur des résines appropriées, par exposition à un rayonnement germicide... Il faut mentionner de manière particulière la purification par osmose :_nverse qui est illustrée par de nombreux documents, en association généralement avec l'une ou l'autre des techniques précédentes pour notamment débarrasser l'eau en amont de l'osmose inverse du chlore et des particules pouvant nuire aux performances du traitement et pour rééquilibrer l'eau en aval de l'osmose inverse, au plan des sels minéraux notamment. Les installations de traitement de l'eau actuellement commercialisées, mettant en oeuvre l'osmo:;e in-verse, sont intégrées à demeure dans un réseau de distribution d'eau comme partie terminale de ce dernier, affectée à la délivrance d'une eau à boire. Cette intégration requiert des travaux de plomberie, qui ne peuvent être réalisés que par un spécialiste ou un bricoleur averti, voire des travaux d'ordre électrique pour créer c.ans le fluide à traiter la pression ou le surcroît de pression nécessaire à son traitement au travers des membranes. En aval de la ou des cellules d'osmose inverse, il ex=_ste un réservoir pressurisé aval de stockage nécessaire: à la collecte du débit produit par la cellule de tra_tement qui est faible. Ce réservoir tampon constitue dans l'installation la principale source de repollution bactériolo- Bique de l'eau traitée et demande à l'effet de Eon bon fonctionnement un entretien soigné. Enfin, une telle installation met en œuvre un matériel sophistiqué de commande et de contrôle pour, assurer la sécurité de son fonctionnement. Un exemple de cet état de la technique est illus- tré par le document US 5 997 738. OBJET DE L'INVENTION La présente invention entend proposer une installation beaucoup plus simple à mettre en oeuvre, qui ne re- quiert de la part de son utilisateur qu'un branchement électrique à l'instar d'un petit appareil électroménager. La clientèle susceptible d'être intéressée par un :el appareil est vraisemblablement beaucoup plus nombreuse que celle capable de modifier de manière beaucoup plus lourde l'installation existante. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, l'invention concerne un appareil (fontaine) domestique autonome d'eau purifiée, comportant au moins une cellule de traitement d'eau mettant En oeu- vre par exemple une technique membranaire du genre osmose inverse, ultra et nanofiltration, avec une entrée, une sortie de concentrat et une sortie de perméat, une pompe d'alimentation de la cellule à partir d'une arrivée de l'eau à traiter, dans lequel un réservoir d'eau à traiter est situé en amont de ladite pompe. L'appareil comprend un orifice de soutirage du perméat et une unité de commande de la durée de fonctionnement de la pompe. L'appareil ainsi conçu s'utilise comme ur. appareil électroménager du genre cafetière ou bouilloire. Il suffit en effet, au moyen d'un cordon de raccordement, de le brancher à un réseau d'alimentation électrique pour qu'il soit en état de fonctionnement. De plus, il délivre de l'eau traitée par quantité déterminée en fonction de la durée de fonctionnement de la pompe. C'est avec diffé- rents degrés de temporisation du fonctionnement de la pompe que l'on obtient différentes quantités d'eau purifiée. Ces degrés de temporisation peuvent être soit programmés soit réglables par l'utilisateur. De manière préférée, notamment lorsque le traite- ment de l'eau est une purification par osmose inverse, la sortie du concentrat est recyclée vers le réservoir d'eau à traiter. On sait en effet que le traitement de l'eau par cette méthode ne produit généralement sur une passe (un batch) qu'un cinquième de perméat pour quat::e cin- quième de concentrat. On constate donc qu'il est intéressant de recycler le concentrat au lieu de le _jeter à l'égout, ne serait-ce que pour économiser l'eau. Il convient cependant de limiter l'augmentation de cette concentration et pour cela le soutirage de l'eau à traiter de son réservoir est inhibé lorsque la quantité contenue dans ce dernier est inférieure à une fraction de sa contenance totale notamment le cinquième. Un moyen simple de parvenir à cette proportion consiste à situer le point de soutirage de l'eau à traiter à un niveau dé- terminé au-dessus du fond du réservoir de retenue. Enfin, une caractéristique intéressante de l'invention réside en ce que le réservoir d'eau à traiter est amovible. Il est ainsi possible de le remplir aisément et, surtout, de pouvoir évacuer la fraction de concentrat non traitée et de procéder à son nettoyage de manière pratique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description d'un mode de réalisation donnée ci-après à titre d'exemple non limita- tif. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence au dessin annexé qui représente par une figure unique un schéma d'appareil conforme à l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION L'appareil représenté comporte un bâti 1 qui présente une première plate-forme 2 de soutien d'un réservoir 3 et une seconde plate-forme 4 de soutien soit d'une bouteille 5 soit de récipients à contenance plus réduite 6 ou 7. Pour ces récipients à contenance pus ré-duite, la plate-forme 4 peut être doublée par une plate-forme amovible 4a surélevée par rapport à la plate-forme 4. Le réservoir 3 est un réservoir contenant un cer- tain volume d'eau à traiter (par exemple cinq litres). Il est représenté ouvert mais ce n'est pas sortir du cadre de l'invention que de l'imaginer fermé afin de protéger la surface libre du liquide qu'il contient. Ce réservoir comporte un embout 8 dressé à partir de son fond qui peut coiffer par l'intermédiaire d'une valve de retenue 9 à l'état fermé lorsque le réservoir est séparé de sa plate-forme, un tube d'aspiration 10 pour une pompe 11. C'est la coopération de ce réservoir posé sur la plate-forme 2 et de l'extrémité de ce tube 10 en saillie de cette plate-forme qui permet d'ouvrir la valve et de mettre en communication l'aspiration de la pompe avec le contenu du réservoir 3. La sortie de la pompe est dirigée vers un filtre mécanique 12 dont la sortie constitue l'entrée d'un fil- tre par exemple à charbon actif 13, ces deux filtres constituant une protection classique à l'entrée 14 d'une cellule 15 d'osmose inverse. Cette cellule d'osmose inverse comporte une première sortie 16 pour le perméat et une seconde sortie 17 pour le concentrat. La sortie 16 de la cellule abcutit à un composant 18 équilibreur de minéralisation. La sortie 19 de ce composant 18 constitue la sortie qui c.élivre l'eau à consommer recueillie soit par une bouteille 5 soit par les récipients de contenance variée 6 ou 7. Le bâti présente une façade 20 équipée de différents boutons et voyants associés à une unité de commande et de contrôle de l'appareil non représentée. Il s'agit par exemple d'un bouton marche/arrêt 21, de trois boutons 22, chacun affecté à une alimentation temporisée de la pompe 11 et de trois voyants 23 colorés vert, jaune, rouge par exemple, qui indiquent la qualité de l'eau en sortie de l'équilibreur de minéralisation 18. Cette qua-lité est liée à la réponse d'un capteur 24 détectant la conductivité de l'eau. Les boutons 22 constituent, par la temporisation à laquelle ils sont associés, le moyen de détermination de la quantité d'eau purifiée désirée (contenance d'une carafe ou bouteille 5, d'un grand. verre 6 ou d'un petit verre 7). Cette quantité n'est fonction que du temps de fonctionnement de la pompe 11 qui est soit programmé en usine pour par exemple chacune dE trois doses prédéterminées, soit réglable par l'usager pour adapter l'appareil à ses besoins spécifiques. Le fonctionnement de l'appareil est ainsi strictement limité aux besoins instantanés en eau. Comme la fourniture par exem- ple d'un litre d'eau requiert un fonctionnement de la pompe 11 de plusieurs minutes, il est conseillé lors du retrait d'une bouteille telle que 5 de commander le rem-plissage d'une nouvelle bouteille, de sorte que l'utilisateur ne sera jamais pris de court. La sortie 17 de la cellule d'osmose inverse forme un retour dans le réservoir 3. Elle est équipée d'une restriction de débit 17a qui constitue une perte de charge réglable ou non par l'usager, permettant d'ajuster la pression régnant dans la chambre de concentrat de la cellule 15. La contenance maximale du réservoir 3 est dé-finie par la hauteur H figurant sur le dessin et l'embout 8 pénètre d'une hauteur h dans le réservoir 3 qui, de manière préférée, est égale à un cinquième de la hauteur H si ce réservoir est sensiblement cylindrique. Le réser- voir 3 est amovible si bien que, à l'instar d'une cafetière, on peut le retirer pour le vider, le remplir et/ou le nettoyer de manière aisée. Dans une variante nDn représentée, le tube 10 d'aspiration de la pompe 11 plonge dans le réservoir au travers de la surface libre du li- quide qu'il contient jusqu'à une hauteur h de manière à interdire l'aspiration du dernier cinquième. On a représenté enfin sur ce dessin le cordon 25 de raccordement de l'appareil à un réseau de distribution électrique. Le compartiment de sortie de la cellule d'osmose inverse est dans l'appareil de l'invention à une pression voisine de la pression atmosphérique. Cette caractéristique présente l'avantage de mettre en oeuvre une pompe 11 dont la pression de fonctionnement (refoulement) est re- lativement basse et surtout au mieux adaptée au for.ction- nement de la cellule 15. Ceci n'est pas le cas lorsque, dans les appareils connus, la délivrance d'eau purifiée se fait au travers d'un robinet ou d'une vanne qui ferme l'issue d'une installation sous pression telle par exem-ple qu'un réservoir à membrane pressurisée. La description détaillée donnée ci-dessus se réfère à un traitement de purification d'eau par osmose in-verse. L'invention englobe également le traitement de l'eau par d'autres techniques notamment membranaires tel- les que la nanofiltration, l'ultrafiltration, qui :orment des moyens équivalents à l'osmose inverse, conduisant au même résultat même si le degré d'efficacité du traitement est maximal avec l'osmose inverse. La conception de l'appareil de l'invention permet de traiter l'eau par petites quantités (quelques litres), ce qui lui confère son caractère autonome donc transportable. Il trouve ainsi tout naturellement de nombreuses occasions d'utilisation nomade: bateau, voiture, camping, vacances
L'invention concerne un appareil (fontaine) domestique autonome d'eau purifiée comportant au moins une cellule (15) de traitement d'eau par exemple par osmose inverse avec une entrée (14), une sortie de concentrat (17) et une sortie de perméat (16), une pompe (11) d'alimentation de la cellule à partir d'une arrivée d'eau à traiter, l'appareil comportant un réservoir (3) de retenue de l'eau àtraiter, un orifice de soutirage (19) du perméat et une unité de commande (20) de la durée de fonctionnement de la pompe (11).
1. Appareil (fontaine) domestique autonome d'eau purifiée comportant au moins une cellule (15) de traite- ment d'eau avec une entrée (14), une sortie de concentrat (17) et une sortie de perméat (16), une pompe (11) d'alimentation de la cellule à partir d'une arrivée d'eau à traiter, caractérisé en ce qu'il comporte un réservoir (3) d'eau à traiter, un orifice de soutirage (19) du per- méat et une unité de commande (20) de la durée dei fonc- tionnement de la pompe (11). 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que la cellule de traitement est une cellule d'osmose inverse. 3. Appareil selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que la sortie de concentrat (17) est recyclée vers le réservoir (3) d'eau à trE.iter. 4. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le soutirage de l'eau à traiter de son réservoir (3) est inhibé lorsque la quantité contenue dans ce dernier est inférieure à une fraction déterminée de sa contenance totale. 5. Appareil selon la 4, caractérisé en ce que cette fraction est égale au cinquième. 6. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le réservoir (3) de l'eau à traiter est amovible. 7. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'unité de commande de la durée de fonctionnement de la pompe comporte au moins un moyen de temporisation réglable ou programmable de ce fonctionnement pour mettre en relation la durée de ce fonctionnement avec le volume d'eau désiré.
B,C
B01,C02
B01D,C02F
B01D 61,C02F 1
B01D 61/12,C02F 1/44
FR2899074
A1
VALISE POUR LE TRANSPORT ET LE RANGEMENT D'UNE PLAQUE DE PLOMB POUR LE JEU DE PALET
20,071,005
La présente invention concerne un dispositif en forme de valise pour le transport et le rangement d'une plaque de plomb pour jeu de palets. De manière traditionnelle, le jeu de palets se joue à deux joueurs, ou à deux équipes de joueurs, au moyen d'une pièce plate appelée maître et d'une pluralité de pièces plates circulaires, de dimensions plus importantes que le maître, appelées palets , que l'on lance sur une plaque de plomb, le but du jeu étant, après avoir lancé le maître sur la plaque de plomb, de s'en rapprocher le plus près possible au moyen des palets. La plaque de plomb correspondante a un format standardisé de 450 mm x 450 mm et de 9 mm d'épaisseur. Son poids varie généralement entre 20 et 25 kg, ce qui pose de réels problèmes pour son transport et son rangement. La présente invention propose donc un dispositif original de type valise permettant de faciliter la mobilité de cette plaque de plomb, en particulier lors des opérations de transport et de rangement, et permettant par là même de rendre encore plus attrayante la pratique du jeu de palets. Conformément à l'invention, cette valise comprend un élément d'embase et un élément de couvercle aptes à se superposer, solidarisés par un moyen formant charnière sur l'une de leurs bordures latérales. Les éléments d'embase et de couvercle sont munis de moyens de verrouillage en position fermée, lorsqu'ils sont superposés, et d'un moyen de préhension aménagé au niveau de leur bordure latérale en vis-à-vis de celle recevant ledit moyen de charnière. L'élément d'embase comporte une face externe et une face interne, ladite face interne étant plane pour permettre la réception de ladite plaque de plomb en saillie sur toute son épaisseur. L'élément de couvercle comporte également une face externe et une face interne, ladite face interne étant munie d'une réservation dont la forme générale correspond, au jeu près, à celle de la plaque de plomb, et dont la profondeur est au moins égale à l'épaisseur de cette plaque de plomb. L'élément d'embase et l'élément de couvercle sont chacun avantageusement constitués d'une plaque en bois ou en matière plastique dont les faces externe et interne sont parallèles. Selon une autre particularité, la face interne de l'élément d'embase comporte un système de repérage de l'emplacement de la plaque de plomb, pour que cette dernière puisse être correctement positionnée pour venir se loger dans la réservation aménagée dans l'élément de couvercle, lors du pivotement de ce dernier. Ce système de repérage consiste avantageusement en un marquage des quatre angles de l'emplacement correspondant. Le moyen de préhension de la valise consiste avantageusement en deux orifices oblongs aménagés en correspondance dans l'élément d'embase et dans l'élément de couvercle pour former une poignée lorsque ces deux éléments sont superposés. Selon une autre caractéristique, l'élément d'embase comporte au moins une réservation, de préférence deux, aménagée(s) sur sa bordure avant, en vis-à-vis de celle recevant le moyen de charnière, pour permettre l'accès à la face interne de l'élément de couvercle lorsque ce dernier est en position fermée verrouillée, avec un ou plusieurs doigts, en vue de faciliter sa reprise au sol. Selon encore une autre caractéristique, la face interne de l'élément d'embase comporte au moins une, de préférence deux, encoche(s) en creux disposée(s) à cheval sur l'emplacement de la plaque de plomb et sur le cadre périphérique entourant ledit emplacement, pour permettre l'accès à la face inférieure de la plaque de plomb avec un ou plusieurs doigts en vue de faciliter son soulèvement. Les moyens de verrouillage de la position fermée de la valise consistent avantageusement en deux fermoirs disposés sur les côtés des éléments d'embase et de couvercle. Dans une forme de réalisation avantageuse, la face interne de l'élément d'embase comporte des logements en creux disposés sur le pourtour de l'emplacement de la plaque de plomb pour recevoir les palets, le maître et éventuellement certains autres accessoires ; les logements de palets sont avantageusement munis d'une encoche latérale destinée à faciliter la préhension du palet rangé. Selon encore une autre particularité, la face interne de l'élément de couvercle comporte un système de marquage des points, disposé de part et d'autre de la réservation d'accueil de la plaque de plomb, lequel système de marquage est constitué de deux lignes numérotées, par exemple de 0 à 15, pour le comptage des points des deux joueurs ou des deux équipes de joueurs, les nombres de chaque ligne étant associés à un orifice d'insertion d'un pion de marquage. Mais l'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante de deux formes de réalisation particulières, données uniquement à titre d'exemples et représentées sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue par-dessus d'une première forme de réalisation possible de la valise conforme à l'invention, en position ouverte, mise à plat ; - la figure 2 montre la valise de la figure 1 en perspective, avec la plaque de plomb posée sur son élément d'embase ; - la figure 3 est une vue en coupe selon III-III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue similaire à la figure 2, l'élément de couvercle de la valise étant relevé à 90 par rapport à l'élément d'embase ; - la figure 5 est une vue en coupe selon V-V de la figure 4 ; -la figure 6 montre la valise en position fermée, ses éléments d'embase et de couvercle étant superposés et la plaque de plomb étant totalement cloisonnée ; - la figure 7 est une vue en coupe selon VII-VII de la figure 6 ; - la figure 8 est une vue à plat, de dessus, d'une variante du mode de réalisation des figures 1 à 7, dans laquelle l'élément d'embase comporte des logements pour les accessoires du jeu, et dans laquelle l'élément de couvercle comporte des moyens de marquage des points ; - la figure 9 montre la valise de la figure 8 en perspective, avec la plaque de plomb posée sur son élément d'embase ; - la figure 10 est une vue similaire à la figure 9, l'élément de couvercle étant relevé à 90 par rapport à l'élément d'embase ; - la figure 11 est une vue en coupe selon XI-XI de la figure 10 ; - la figure 12 est une vue en coupe selon XII-XII de la figure 10. La valise 1 illustrée sur les figures 1 à 7 est destinée à recevoir une plaque de plomb 2 pour jeu de palets, ayant une forme générale carrée de dimensions 450 x 450 mm et de 9 mm d'épaisseur. Cette valise 1 est constituée d'un élément d'embase 3 et d'un élément de couvercle 4, de forme générale carrée ou rectangulaire, à coins arrondis, et de dimensions identiques, reliés par un système de charnières 5 sur l'une de leurs bordures latérales 6 (dénommée ci-après bordure arrière ). Les éléments d'embase 3 et de couvercle 4 peuvent avoir des dimensions de l'ordre de 600 mm x 500 mm ; ils sont chacun formés d'une plaque ou plateau par exemple de 15 mm d'épaisseur, en matière plastique ou de préférence en bois (contreplaqué par exemple). Les éléments d'embase 3 et de couvercle 4 peuvent se superposer ou se positionner dans la continuité l'un de l'autre par pivotement autour de la charnière 5. Ainsi, ils comportent chacun une face externe, respectivement 7, 8 et une face interne, respectivement 9, 10, les deux faces internes 9 et 10 venant en vis-à-vis l'une de l'autre en position de valise fermée (figures 6 et 7). Les faces internes et externes de chaque élément 3 et 4 sont parallèles entre elles. La face interne 9 de l'élément d'embase 3 est plane ; elle comporte un emplacement central 11 sur lequel peut être posée la plaque de plomb 2, délimité par un système de repérage constitué de quatre dièdres d'angle 12 et ceinturée par une bordure périphérique 13. L'emplacement central 11 et la ceinture périphérique 13 s'étendent dans le même plan. Sur les figures 1, 2 et 4, on remarque la présence de deux encoches ou entailles en creux 14, disposées à cheval sur l'emplacement central 11 et sur la bordure périphérique 13 de la face interne 9 de l'embase 3, qui permettent le passage d'un ou de plusieurs doigts, en vue de faciliter la reprise en main de la plaque de plomb 2. La face interne 10 de l'élément de couvercle 4 comporte une réservation 15 destinée au logement de la plaque de plomb 2. Cette réservation 15 a une forme générale carrée, par exemple de 456 x 456 mm, et sa profondeur (de l'ordre de 11 mm) est légèrement supérieure à l'épaisseur de la plaque de plomb 2. La réservation 15 est bordée par un cadre périphérique 16. L'emplacement central 11 de l'élément d'embase 3 est disposé exactement en vis-à-vis de la réservation 15 de l'élément de couvercle 4 lorsque les deux éléments 3 et 4 sont superposés, en position de valise fermée. Pour le jeu, on peut complètement extraire la plaque de plomb 2 de la valise 1, ou alors on peut la laisser sur son emplacement de réception 11. Dans ce dernier cas, la plaque 2 fait saillie de toute son épaisseur à partir de la face interne 9 de l'élément d'embase 3 ; le jeu n'est donc aucunement gêné. Le déplacement et la prise en main de la plaque de plomb 2 sont facilités par la présence des encoches latérales 14. Si la plaque 2 a été extraite de la valise, pour son rangement, on la replace correctement sur la face interne 9 de l'élément d'embase 3 en utilisant les quatre repères de coins 12. Ensuite, l'élément de couvercle 4 peut être pivoté de manière à ce que sa réservation 15 vienne coiffer et intégrer la plaque de plomb 2, cette dernière étant ainsi totalement cloisonnée. Les figures 6 et 7 montrent la position fermée de la valise, la plaque de plomb 2 étant représentée par transparence. Cette valise 1 comporte une poignée de préhension 17 pour faciliter son transport et améliorer sa prise. Cette poignée 17 est réalisée au moyen de deux orifices oblongs 18 et 19 aménagés au niveau des bordures avant 20 et 21, respectivement des éléments d'embase 3 et de couvercle 4, dans leur cadre périphérique 13 et 16. Les deux orifices 18 et 19 viennent en correspondance en position de valise fermée ; ils sont centrés sur l'axe médian des éléments d'embase 3 et de couvercle 4 et présentent tous les deux une forme de cintre surbaissé, par exemple de 100 mm de long et 36 mm de large. Sur les côtés latéraux des éléments d'embase 3 et de couvercle 4, on remarque la présence d'organes 22 adaptés pour verrouiller de manière amovible la fermeture de la valise. Ces organes de fermeture 22, simplement schématisés sur les figures, peuvent consister en des fermoirs de type à genouillère. Ils sont placés du côté de la bordure avant 20, 21 des éléments d'embase et de couvercle. D'autre part, la bordure avant 20 de l'élément d'embase 3 comporte deux entailles ou réservations 23 qui permettent de faciliter la reprise de la valise une fois qu'elle est posée au sol. Ces deux réservations 23 permettent le passage d'un ou de plusieurs doigts afin de pouvoir prendre appui contre la face interne 10 de l'élément de couvercle 4. Les figures 8 à 12 montrent une variante de réalisation de la valise conforme à l'invention qui, en plus de la plaque de plomb, assure la réception et le rangement des différentes pièces du jeu, et qui comporte aussi un système de marquage des points. Pour cela, les dimensions en largeur de la valise sont augmentées de manière à disposer de plus de place sur les deux bandes latérales du cadre périphérique 13, 16 de la face interne de l'élément d'embase 3 et de l'élément de couvercle 4, pour intégrer les logements des pièces de jeu et le système de marquage précités. Comme on peut le voir sur les figures correspondantes, des logements circulaires en creux 24 sont ménagés dans la face interne 9 de l'élément d'embase 3, et en particulier sur les côtés latéraux du cadre périphérique 13, adaptés pour recevoir chacun un palet circulaire (non représenté). En l'occurrence, douze logements 24 permettent la réception des douze palets du jeu. Chaque logement 24 est associé à une encoche ou entaille latérale 25 qui permet de faciliter la préhension du palet dans son logement. On remarque que l'un des logements de palets 24, de chaque côté de l'emplacement central 11 de la plaque de plomb 2, comporte une encoche supplémentaire 26, destinée à la reprise de ladite plaque de plomb 2. Ces encoches 26 correspondant aux encoches 14 du mode de réalisation précédent. De plus, la bordure avant 20 du cadre périphérique 13 comporte un logement cylindrique complémentaire 27 pour la réception du maître, et un logement supplémentaire 28 pour la réception des pions ou taquets de marquage des points. Le système de marquage de points 29 est réalisé dans la face interne 10 de l'élément de couvercle 4, au sein du cadre périphérique 16, de part et d'autre de la réservation 15. Ce système de marquage est constitué de deux lignes numérotées de 0 à 15, chaque ligne étant destinée à un joueur ou à une équipe de joueurs. Pour définir le camp des joueurs, une lettre N pour Nous et E pour Eux est marquée (par gravure par exemple) en partie supérieure de chaque ligne. En outre, chaque nombre de 0 à 15 est associé à un petit orifice borgne circulaire 30 qui permet l'insertion du pion ou taquet de marquage (non représenté). La valise conforme à l'invention apporte un grand confort au jeu de palets sur plaque de plomb
The case has square/rectangular shaped base and cover elements (3, 4) that are superimposed and integrated by a hinge on its lateral border. The base element has an internal surface (9) being flat for permitting the reception of a weight (2). The cover element has an internal surface (10) provided with a square shaped recess (15) whose shape corresponds to the weight and whose depth is equal to the thickness of the weight. The surface (9) has a central location on which the weight is installed, delimited by a locating system with dihedral angles (12) and enclosed by a peripheral edge.
1.- Valise de transport et de rangement d'une plaque de plomb (2) pour jeu de palets, caractérisée en ce qu'elle comprend un élément d'embase (3) et un élément de couvercle (4) aptes à se superposer, solidarisés par un moyen formant charnière (5) sur l'une de leurs bordures latérales (6), lesquels éléments d'embase (3) et de couvercle (4) sont munis de moyens de verrouillage (22) en position fermée lorsqu'ils sont superposés, et d'un moyen de préhension (17) aménagé au niveau de leur bordure latérale (20, 21) en vis-à-vis de celle (6) recevant ledit moyen de charnière (5), ledit élément d'embase (3) comportant une face externe (7) et une face interne (9), ladite face interne (9) étant plane pour permettre la réception de ladite plaque de plomb (2) en saillie sur toute son épaisseur, et ledit élément de couvercle (4) comportant une face externe (8) et une face interne (10), ladite face interne (10) étant munie d'une réservation (15) dont la forme générale correspond, au jeu près, à celle de ladite plaque de plomb (2), et dont la profondeur est au moins égale à l'épaisseur de ladite plaque de plomb (2). 2.- Valise selon la 1, caractérisée en ce que l'élément d'embase (3) et l'élément de couvercle (4) sont chacun constitués d'une plaque en bois ou en matière plastique dont les faces internes et externes (7, 9 et 8, 10) sont parallèles. 3.- Valise selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que la face interne (9) de l'élément d'embase (3) comporte un système de repérage (12) de l'emplacement (11) de la plaque de plomb (2) afin que cette dernière puisse être correctement positionnée pour venir se loger dans la réservation (15) aménagée dans l'élément de couvercle (4) lors du pivotement de ce dernier en vue de la fermeture de la valise. 4.- Valise selon la 3, caractérisée en ce que le système de repérage (12) consiste en un marquage des quatre angles de l'emplacement (11) correspondant. 5.- Valise selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le moyen de préhension consiste en deux orifices oblongs (18, 19) aménagés en correspondance dans l'élément d'embase (3) et dans l'élément de couvercle (4) pour former une poignée (17) lorsque ces deux éléments (3, 4) sont superposés. 6.- Valise selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que l'élément d'embase (3) comporte au moins une réservation (23), de préférence deux, aménagée(s) sur sa bordure avant (20) en vis-à-vis de celle (6) recevant le moyen de charnière (5), pour permettre l'accès à la face interne (10) de l'élément decouvercle (4) lorsque ce dernier est en position fermée verrouillée, avec un ou plusieurs doigts, en vue de faciliter son soulèvement et sa reprise au sol. 7.- Valise selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la face interne (9) de l'élément d'embase (3) comporte au moins une encoche en creux (14, 26), de préférence deux, disposée(s) à cheval sur l'emplacement (11) de la plaque de plomb (2) et sur le cadre périphérique (13) entourant ledit emplacement (11), pour permettre l'accès à la face inférieure de ladite plaque de plomb (2) avec un ou plusieurs doigts, en vue de faciliter son soulèvement. 8.- Valise selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage de la position fermée consistent en deux fermoirs (22) disposés sur les côtés des éléments d'embase (3) et de couvercle (4). 9.- Valise selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la face interne (9) de l'élément d'embase (3) comporte des logements en creux (24, 27, 28) disposés sur le pourtour (13) de l'emplacement (11) de la plaque de plomb (2), pour recevoir les palets, le maître et éventuellement certains autres accessoires, lesdits logements de palets (24) étant munis d'une encoche latérale (25) destinée à faciliter la préhension du palet rangé. 10.- Valise selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que la face interne (10) de l'élément de couvercle (4) comporte un système de marquage des points (29) disposé de part et d'autre de la réservation (15) d'accueil de la plaque de plomb (2), lequel système de marquage (29) est constitué de deux lignes numérotées, par exemple de 0 à 15, pour le comptage des points des deux joueurs ou deux équipes de joueurs, les nombres de chaque ligne étant associés à un orifice (30) d'insertion d'un pion ou taquet de marquage.
A
A45,A63
A45C,A63B
A45C 5,A63B 67
A45C 5/03,A63B 67/06
FR2892232
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN CAPTEUR A MAGNETO-IMPEDANCE
20,070,420
La présente invention est relative aux procédés de fabrication de capteur à magnéto-impédance. Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un capteur à magnéto-impédance nanocristallin comprenant un élément en matériau magnétique de la famille FINEMET (Fe, Si, B, Cu, Nb). Par famille FINEMET, on comprend un matériau à base des composants Fer, Silicium, Bore, Cuivre, Niobium. La composition est en général voisine de Fe75Cu1Nb3Si15B6, cependant, certaines proportions peuvent varier légèrement. Des procédés connus de fabrication de capteurs à magnéto impédance utilisant des composés FINEMET présente une étape de recuit du matériau magnétique qui permet de passer d'un liquide amorphe à une structure nanocristalline. Cette étape de recuit se passe traditionnellement à une température supérieure à 600 C dans un four, et sous une contrainte, par exemple une contrainte mécanique importante notamment de 100MPa. De cette manière, on forme un matériau magnétique dont la perméabilité magnétique relative est relativement faible, c'est-à-dire de l'ordre de 500. Cependant, la variation relative de l'impédance (AZ/Z) de ce capteur soumis à un champ magnétique est en général faible et inférieure à 50%. De plus, la sensibilité de tels capteurs est en général faible et de l'ordre de 0,2%/A/m. Enfin, ce type de capteurs n'est linéaire que sur certaines plages réduites, et il est nécessaire de se placer préalablement au point de fonctionnement présentant une plage linéaire, par exemple en utilisant un courant de magnétisation important. Enfin, l'étape de recuit est relativement longue et le matériau ayant subi une telle étape de recuit est fragilisé. La présente invention a notamment pour but de pallier ces inconvénients. A cet effet, l'invention propose un procédé de fabrication du genre en question comprenant une étape de recuit de l'élément en matériau magnétique effectuée à une température comprise entre 600 C et 700 C pendant 5 à 20 secondes, l'élément de matériau magnétique étant soumis à une perturbation extérieure de faible intensité, ledit matériau magnétique ayant, après recuit, une perméabilité magnétique relative supérieure à 10 000. Grâce à ces dispositions, un capteur obtenu à partir de ce type de procédé de fabrication présente une sensibilité fortement améliorée, et qui peut avoisiner les 1,3%/A/m. Ceci permet donc de fabriquer des capteurs magnétiques de grande sensibilité, par exemple pour des applications dans le domaine du contrôle non destructif. Le matériau ainsi recuit pourrait également servir dans la réalisation de concentrateurs magnétiques dans les capteurs search-coil pour l'observation du champ magnétique propre des planètes. De plus, le demandeur a établi que l'utilisation de matériaux magnétiques doux, c'est-à-dire avec une perméabilité magnétique élevée, permet d'obtenir une amplitude de la variation relative d'impédance (LZ/Z) élevée et de l'ordre 700% dans certaines conditions de fonctionnement. Il est essentiel d'imposer une perturbation au matériau magnétique, afin de provoquer la formation de domaines magnétiques transverses, ce qui permet de réduire l'hystérésis du matériau. Cependant, cette perturbation doit être faible pour que la perméabilité magnétique relative soit élevée. De plus, le matériau magnétique ainsi obtenu possède des propriétés de non magnéto-striction, ce qui rend donc le matériau peu sensible aux contraintes externes. Dans divers modes de réalisation du procédé selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - la perturbation comprend une contrainte mécanique en élongation d'une intensité comprise entre 1 et 5 MPa ; - la perturbation comprend la soumission à un champ magnétique transverse ; on réalise le capteur magnétique sous la forme d'un ruban de matériau magnétique d'une longueur sensiblement égale à 10 fois la largeur et d'épaisseur inférieure à 50pm ; - la longueur du capteur magnétique est comprise 10 entre 1 millimètre et 1 centimètre ; - on forme le capteur magnétique par l'interposition d'une couche conductrice entre une première couche de matériau magnétique et une seconde couche de matériau magnétique, le rapport de l'épaisseur de la couche 15 conductrice sur l'épaisseur de l'une des couches de matériau magnétique est compris entre 0,5 et 5 ; - la couche conductrice est réalisée à partir de l'un des métaux suivants : or, cuivre, aluminium, laiton ; - on interpose une couche isolante d'oxyde entre 20 la couche conductrice et les couches de matériaux magnétiques ; - l'épaisseur des couches de matériau magnétique est comprise entre 1pm et 50pm. - l'épaisseur de la couche conductrice est 25 comprise entre 10pm et 100pm ; - le rapport de la largeur de la couche conductrice sur la largeur de l'une des couches en matériau magnétique est compris entre 0,1 et 1. Par ailleurs, l'invention a également pour objet un 30 capteur nanocristallin à magnéto-impédance pouvant être obtenu par le procédé de fabrication tel que défini ci-dessus, ledit capteur comprenant un élément en matériau magnétique de la famille FINEMET (Fe, Si, B, Cu, Nb) ayant une perméabilité magnétique relative supérieure à 10 000 et 35 étant non magnéto-strictif. Ensuite, l'invention concerne un dispositif de détection à magnéto-impédance comprenant un capteur nanocristallin conforme à l'invention, comprenant en outre un circuit de détection, connectée en parallèle au capteur, un générateur de signal alternatif délivrant un signal alternatif au capteur, et un ampèremètre pour mesurer le courant traversant le capteur. Avantageusement, le circuit de détection comprend en outre une bobine de détection et une bobine de contre-réaction enroulées autour du capteur, la bobine de contre réaction étant alimentée par un courant de polarisation issu d'un montage comportant un intégrateur et une résistance variable. De plus, le générateur de signal alternatif délivre un signal alternatif ayant une fréquence comprise entre 15 10kHz et 1MHz. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un de ses modes de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. 20 Sur les dessins : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un capteur selon un premier mode de réalisation conforme à l'invention ; - la figure 2A est une vue schématique en 25 perspective d'un capteur selon un deuxième mode de réalisation conforme à l'invention ; - la figure 2B est une vue en coupe du capteur de la figure 2A ; - la figure 3 est une vue en perspective d'un 30 capteur selon un troisième mode de réalisation conforme à l'invention ; - les figures 4A et 4B sont des schémas électriques représentant la mise en oeuvre pratique d'un capteur conforme à l'invention. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. 35 Selon l'invention, on réalise un capteur à magnéto-impédance à partir d'une base amorphe d'un matériau de la famille FINEMET. Les matériaux de cette famille possèdent des propriétés physiques légèrement différentes en fonction de leur composition. En règle générale, ces matériaux sont constitués à environ 75% de Fer. Le Silicium permet de faire varier la résistivité du capteur. Le niobium, présent à environ 3%, permet de freiner la formation de cristaux lors de l'étape de recuit. Le matériau magnétique comprend de plus approximativement 1% de Cuivre. Cette composition peut varier légèrement en fonction de l'application, ou en fonction des spécifications mécaniques. Au cours du procédé de fabrication conforme à l'invention, on soumet cette base amorphe de FINEMET à une étape de recuit. Cette étape consiste à former la structure nanocristalline dans le matériau magnétique. Pour cela, on peut placer le matériau à une température comprise entre 600 et 700 C, de préférence 660 C. En effet, le demandeur a montré par expérience que cette température permet au matériau magnétique d'avoir une variation d'impédance magnétique maximale îZ/Z, comme le montre le tableau suivant établi à partir de tests sur un capteur : T ( C) ' AZ\ fréquen (%) ce \ sat /Max 500 150 600 592 660 597 50 kHz 700 474 750 9.7 800 9.6 Tableau 1 Effet de température de recuit (sans contrainte mécanique) A titre de comparaison, des capteurs à magnétorésistance géante présentent une variation relative de l'ordre de quelques dizaines de pourcent, et une sensibilité maximale de 0,01%/A/m. Par ailleurs, la variation relative maximale des capteurs à magnéto-impédance géante conventionnels, par exemple des capteurs à magnéto-impédance utilisant un alliage de CoFeSiB est atteinte à une fréquence de l'ordre de plusieurs dizaines de MHz, et n'excède en général pas 100%. La sensibilité de tels capteurs est en général inférieure à 0,2%/A/m. La fréquence relativement faible pour laquelle l'amplitude maximale de variation d'impédance est atteinte permet l'utilisation d'une électronique de détection à basse fréquence donc moins complexe et moins coûteuse. Le matériau est placé à cette température pendant une courte période, de l'ordre de quelques secondes. La structure nanocristalline se forme alors. Cependant, afin de supprimer tout phénomène d'hystérésis, on forme dans le matériau des domaines magnétiques transverses, en imposant une perturbation au matériau magnétique. Conformément à l'invention, cette perturbation doit être de faible intensité. De cette manière, les domaines transverses sont de grande dimension. Ainsi, pour un capteur magnétique d'une largeur de lcm, les domaines peuvent être de l'ordre de 500pm. Ainsi, la perméabilité relative du matériau, p, est supérieure à 10000 et la rémanence est proche de zéro, inférieure à 0.02T, qui assure une linéarité de la courbe d'aimantation sans hystérésis. De plus, grâce à cette étape de recuit, on atteint un coefficient de magnétostriction inférieure à 0,3ppm (donc peu sensible aux contraintes externes de conditionnement du capteur) et la rapidité du recuit permet de moins fragiliser le matériau et d'avoir en conséquence un matériau plus ductile lors de la fabrication du capteur. La perturbation de faible intensité peut être simplement une contrainte mécanique en traction. Cette contrainte doit être faible, de l'ordre de 1 à 5 MPa. Ce type de perturbation est simple à mettre en œuvre, par exemple, à partir de rouleaux de traction qui imposent ladite contrainte mécanique au cours de l'étape de recuit. De plus, une forte industrialisation d'un tel procédé est possible. Cependant, selon une variante de réalisation, cette perturbation peut être un champ magnétique. Ce type de perturbation peut permettre de former des capteurs plans, par exemple formés par dépôt sur des substrats, qui ne pourraient être soumis à une contrainte mécanique de type traction. Ainsi, en soumettant le matériau FINEMET déposé sur un substrat, on peut former des domaines transverses à l'intérieur de ce matériau. Différentes formes de réalisation du capteur peuvent être obtenues à partir de ce procédé de fabrication. La figure 1 représente une première forme de réalisation de l'invention, dans lequel un capteur magnétique 1 a sensiblement la forme d'un ruban. Ce capteur a une structure extrêmement simple qui est facile à reproduire industriellement à grande échelle. Préférentiellement, la longueur du capteur sous la forme de ruban est environ égale à 10 fois la largeur du ruban, qui avoisine elle le centimètre. Enfin, l'épaisseur de ce ruban est en général inférieure à 50pm. En effet, un capteur ayant de telles dimensions possèdent des performances de sensibilité et de gain (amplitude de la variation d'impédance) améliorées. Cependant, afin d'améliorer encore la sensibilité ainsi que le variation relative de l'impédance en fonction du champ magnétique, on peut préférer un capteur magnétique 2 avec une structure sandwich, illustrée par les figures 2A et 2B. Ce capteur magnétique 2 comprend une première couche de matériau magnétique 3, sur laquelle est disposée une couche conductrice 4, en général un métal. Une deuxième couche de matériau magnétique 5 est formée sur la couche conductrice 4. Cette couche 5 englobe la couche conductrice 4. Cette structure amplifie encore la variation relative de l'impédance. De même, cette variation dépend de la conductivité et en fonction du métal employé, l'effet peut encore être accentué comme le montre le tableau suivant : Type de (OZ (%) Fréquence conducteur Zsat/ma, Ruban simple 60 1 MHz Laiton 448 100 kHz Al 616 100 kHz Cu 768 50 kHz Tableau 2 : Effet de la structure sandwich (recuit à 660 C sous faible contrainte mécanique de traction 1-2 MPa) 15 Comme le montre le tableau précédent, la fréquence pour laquelle la variation maximale est obtenue diminue à mesure que le métal est meilleur conducteur. En conséquence, les fréquences utilisées notamment avec une 20 couche conductrice de cuivre sont relativement faibles, ce qui permet une électronique de détection simple. En effet, pour être utilisé, et comme le montre la figure 4A, le capteur 9 est soumis à un courant alternatif i, généré par un générateur 10. Afin de mesurer l'impédance 25 du capteur 9, un ampèremètre 11 et une détection synchrone 12 sont utilisés. Plus la fréquence d'utilisation du capteur est faible, plus simple en est l'électronique, notamment le générateur 10. Il est en effet plus simple de mettre en oeuvre le capteur si l'électronique de détection 10 utilise des basses fréquences. On peut aussi utiliser, comme illustré à la figure 4B, un bobinage de détection 13 constitué de N spires permettant d'augmenter la sensibilité du capteur jusqu'à une valeur autour de 10%/A/m en polarisant le capteur 9 grâce à un autre bobinage 14 de N' spires alimenté par un courant de polarisation ip issu d'un montage 15 constitué d'un intégrateur et d'une résistance variable. On voit d'après le tableau 2 que l'utilisation d'un 10 conducteur diminue fortement la fréquence pour laquelle la variation est maximale. Par ailleurs, les dimensions de chacune des couches peuvent influencer les performances du capteur. Conformément à la figure 2B représentant une coupe 15 d'un capteur magnétique selon cette invention, on définit : dl : l'épaisseur du conducteur d2 : l'épaisseur d'une couche de matériau magnétique bl : la largeur du conducteur b2 : la largeur du matériau magnétique 20 1 : longueur du ruban ou conducteur Le tableau 3 présente l'influence du rapport de l'épaisseur de la couche conductrice sur l'épaisseur de la couche de matériau magnétique. En effet, en fonction de ce 25 rapport, la variation de l'impédance est plus ou moins importante. Ce rapport est préférentiellement compris entre 0.5 et 5, car c'est pour ces valeurs que la variation de l'impédance est la plus grande. Comme le montre le tableau suivant, de préférence, ce rapport est sensiblement égal à 30 un. dl/d2 GAZ (%) fréquence \ Zsat / Mae 0.5 645 100 kHz 1 893 50 kHz 2 768 50 kHz 3 660 50 kHz 673 20 kHz Tableau 3 : Effet de l'épaisseur du cuivre (structure sandwich après recuit à 660 C sous contrainte mécanique de traction 1-2 MPa) pour 1/bl=33.33 et 1/b2=10 5 De plus, l'épaisseur des couches de matériau magnétique est généralement comprise entre 1 et 50pm. Par ailleurs, l'épaisseur de la couche conductrice est en général comprise entre 10pm et 100pm. Ensuite, on peut faire varier le rapport des largeurs des couches. Ainsi, on préfère notamment que le rapport de la largeur bl de la couche conductrice sur la largeur b2 de la couche de matériau magnétique soit environ égal à 0.5, c'est-à-dire que la largeur de la couche de matériau magnétique est environ égal au double de la largeur de la couche conductrice. C'est notamment ce que montre le tableau 4 : bl/b2 ~Z (%) fréquence \ Zsat )Max 0.1 415 100 kHz 0.2 685 50 kHz 0.3 768 50 kHz 0.5 982 20 kHz 0.7 515 20 kHz Tableau 4 : Effet de la largeur du cuivre (structure 11 sandwich après recuit à 660 C sous faible contrainte mécanique de traction 1-2 MPa) pour dl/d2=2 et 1/b2=10 Enfin, la longueur du capteur est de préférence égale à 10 fois la largeur de ce capteur, comme le montre le 5 tableau 5. Ces résultats sont transposables au cas du premier mode de réalisation sous la forme du ruban, où un maximum d'amplitude de variation est détecté pour une longueur de l'ordre de 10 fois la largeur. 10 1/b2 ( 4Z (%) Fréquence Zsat / Max 2 550 20 kHz 356 50 kHz 982 20 kHz 593 50 kHz 517 50 kHz Tableau 5 : Effet de la longueur du capteur (structure sandwich après recuit à 660 C sous faible contrainte 15 mécanique de traction 1-2 MPa) pour dl/d2=2 et bl/b2=0.5 Selon une variante de réalisation représentée à la figure 3, le capteur 6 est de forme sensiblement cylindrique. Une couche de matériau magnétique 7 entoure un 20 fil conducteur 8, par exemple en cuivre ou en aluminium. Par analogie aux considérations précédentes sur l'épaisseur des différentes couches dans le cas de la structure des figures 2A et 2B, on peut jouer sur les rayons respectifs des matériaux. En conséquence, on préfèrera un rapport des rayons environ égal à 1. Par ailleurs, du fait de la structure nanocristalline, un capteur obtenu par un procédé conforme à l'invention possède une stabilité thermique exceptionnelle, qui peut fonctionner dans des conditions extrêmes de températures. Ceci est notamment essentiel dans le cadre d'applications spatiales
Procédé de fabrication d'un capteur à magnéto-impédance nanocristallin comprenant un élément en matériau magnétique de la famille FINEMET (Fe, Si, B, Cu, Nb) caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de recuit de l'élément en matériau magnétique effectuée à une température comprise entre 600 degree C et 700 degree C pendant 5 à 20 secondes, l'élément de matériau magnétique étant soumis à une perturbation extérieure de faible intensité, de sorte que la perméabilité magnétique relative du matériau magnétique est supérieure à 10000.
1. Procédé de fabrication d'un capteur à magnéto- impédance nanocristallin comprenant un élément en matériau magnétique de la famille FINEMET (Fe, Si, B, Cu, Nb), comprenant une étape de recuit de l'élément en matériau magnétique effectuée à une température comprise entre 600 C et 700 C pendant 5 à 20 secondes, l'élément de matériau magnétique étant soumis à une perturbation extérieure de faible intensité, ledit matériau magnétique ayant, après recuit, une perméabilité magnétique relative supérieure à 10 000. 2. Procédé selon la 1, suivant lequel la perturbation comprend une contrainte mécanique en élongation d'une intensité comprise entre 1 et 5 MPa. 3. Procédé selon la 1 ou la 20 2, suivant lequel la perturbation comprend la soumission à un champ magnétique transverse. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel on réalise le 25 capteur magnétique sous la forme d'un ruban (1) de matériau magnétique d'une longueur sensiblement égale à 10 fois la largeur et d'épaisseur inférieure à 50pm. 5. Procédé selon la 4, suivant lequel 30 la longueur du capteur magnétique est comprise entre 1 millimètre et 1 centimètre. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, suivant lequel on forme le capteur 35 magnétique par l'interposition d'une couche conductrice (4) entre une première couche de matériau magnétique (3) et une15seconde couche de matériau magnétique (6), le rapport de l'épaisseur de la couche conductrice sur l'épaisseur de l'une des couches de matériau magnétique est compris entre 0,5 et 5. 7. Procédé selon la 6, suivant lequel la couche conductrice est réalisée à partir de l'un des métaux suivants : or, cuivre, aluminium, laiton. 10 8. Procédé selon la 6 ou la 7, suivant lequel on interpose une couche isolante d'oxyde entre la couche conductrice et les couches de matériaux magnétiques. 9. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 8, suivant lequel l'épaisseur des couches de matériau magnétique est comprise entre 1pm et 50pm. 10.Procédé selon l'une quelconque des 6 à 9, suivant lequel l'épaisseur de la couche conductrice est comprise entre 10pm et 100pm. 11.Procédé selon l'une quelconque des 25 6 à 10, suivant lequel le rapport de la largeur de la couche conductrice sur la largeur de l'une des couches en matériau magnétique est compris entre 0,1 et 1. 30 12.Capteur nanocristallin à magnéto-impédance pouvant être obtenu par le procédé de fabrication selon l'une des précédentes, ledit capteur comprenant un élément en matériau magnétique de la famille FINEMET (Fe, Si, B, Cu, Nb) ayant une perméabilité 35 magnétique relative supérieure à 10 000 et étant non magnéto-strictif. 15 20 13.Dispositif de détection à magnéto-impédance comprenant un capteur nanocristallin (9) selon la 12, comprenant en outre : - un circuit de détection (12, 13, 14, 15), connectée en parallèle au capteur, - un générateur de signal alternatif (10) délivrant un signal alternatif au capteur, - un ampèremètre (11) pour mesurer le courant 10 traversant le capteur. 14.Dispositif de détection à magnéto-impédance selon la 13, dans lequel le circuit de détection comprend une bobine de détection (13) et une 15 bobine de contre-réaction (14) enroulées autour du capteur, la bobine de contre réaction étant alimentée par un courant de polarisation issu d'un montage (15) comportant un intégrateur et une résistance variable. 20 15.Dispositif de détection à magnéto-impédance selon la 13 ou la 14, dans lequel le générateur de signal alternatif délivre un signal alternatif ayant une fréquence comprise entre 10kHz et 1MHz. 25
H,G
H01,G01
H01L,G01R
H01L 43,G01R 33
H01L 43/10,G01R 33/06,H01L 43/12
FR2890779
A1
MECANISME DE COMMANDE D'UNE CELLULE DE DISTRIBUTION DE COURANT ET TUMBLER POUR CE MECANISME
20,070,316
L'invention concerne un mécanisme de commande d'une cellule de distribution de courant comprenant un premier tumbler d'interrupteur monté tournant sur un axe entre une position ouverte dans laquelle un premier interrupteur est ouvert et une position fermée dans laquelle le premier interrupteur est en position fermée; un second tumbler monté tournant sur un axe entre une position ouverte dans laquelle un second interrupteur est ouvert et une position fermée dans laquelle le second interrupteur est en position fermée. Elle concerne également un tumbler pour ce mécanisme. Les cellules de distribution de courant, par exemple les cellules à moyenne tension, comprennent deux organes: un premier interrupteur qui établit ou 20 coupe le passage du courant dans la cellule et un second interrupteur qui permet de relier au potentiel OV les câbles de la cellule. Le second interrupteur est une protection de l'opérateur, par exemple pour réaliser de la maintenance. Les organes sont commandés par un mécanisme de commande à ressort que l'on manoeuvre à l'aide d'un levier amovible. Ce type de mécanisme est principalement utilisé pour des appareillages à moyenne tension. Cependant il s'applique également à des activités de transport et de distribution à haute tension. Les pièces de transmission de puissance des mécanismes à ressort en particulier les tumblers sont 5 soumises à deux contraintes principales: le vieillissement sur une longue durée jusqu'à trente ans, y compris en atmosphère saline; - des efforts mécaniques élevés qui peuvent atteindre des valeurs élevées jusqu'à 1000 N en effort permanent et 3000 N en effort de manoeuvre. Ces pièces subissent aussi des chocs répétés jusqu'à 100 000 cycles. L'énergie du ressort qui doit être dissipée est comprise de préférence entre 10J et 100J. Il existe diverses formes de réalisation 15 des tumblers dans les mécanismes de commande actuellement connus. On connaît des tumblers constitués de pièces en acier mécano-soudé. On connaît également des tumblers réalisés en acier ou en aluminium moulé. Cependant ces mécanismes présentent des inconvénients. En effet, les axes utilisés dans ces tumblers sont métalliques. Il est donc nécessaire de les monter sur des paliers ce qui constitue des pièces supplémentaires et augmente le coût. De plus, ces paliers doivent être graissés ce qui nécessite des opérations d'entretien. Enfin, les graisses utilisées ont tendance à se gélifier (ou se figer ou se coaguler), d'où un risque de grippage. Comme on ne connaît pas le comportement à long terme de ces graisses et que l'entretien préventif n'est pas toujours effectué par l'utilisateur, on doit disposer d'une énergie est plus élevée pour permettre un fonctionnement même en l'absence de graisse ou si celle-ci s'est détériorée pour vaincre des forces de frottement supérieures. Les tumblers de l'art antérieur présentent en outre un certain nombre d'autres inconvénients. Ils nécessitent une protection anti-corrosion. Ils présentent en outre des risques de matages et de rupture brusque en fatigue. Les pièces, en particulier lorsqu'elles sont réalisées en acier, sont lourdes donc gourmandes en énergie pour leur mise en mouvement. Elles se déforment, prennent du jeu au fil des manoeuvres ou cassent en fatigue. Elles sont d'une réalisation complexe de part les problèmes liés en particulier à leur tenue en corrosion qui nécessite des traitements spécifiques, ces pièces sont donc coûteuses. L'invention a pour objet un mécanisme de commande d'une cellule de distribution de courant et un tumbler pour le mécanisme de cette cellule qui remédie à ces inconvénients. Elle propose un mécanisme sûr sur toute la durée de vie du mécanisme. Ces buts sont atteints conformément à l'invention, par le fait que le premier tumbler et/ou le second tumbler sont réalisés en utilisant des pièces en matière thermoplastique. Ainsi, il est possible de supprimer les paliers grâce à un bon coefficient de frottement du matériau plastique utilisé. La faiblesse des frottements au niveau de l'axe et leur constance sur la durée de vie du mécanisme permet une diminution de l'énergie à mettre en oeuvre pour une même cinématique. La diminution du poids des pièces est un facteur supplémentaire qui contribue à la réduction de l'énergie à mettre en oeuvre. Cette réduction d'énergie, à son tour, conduit à une réduction de l'énergie dissipée dans les chocs, ce qui évite des matages et conséquemment des déformations des pièces du tumbler. En outre, la réalisation des pièces en matière thermoplastique apporte les avantages supplémentaires suivants. - baisse du nombre de pièces. On peut créer des formes complexes avec une pièce moulée en matière plastique; - insensibilité à l'environnement. Il n'est pas nécessaire de prévoir une protection contre la corrosion. Les phénomènes de rouille et le grippage ne peuvent pas se produire; meilleur comportement aux chocs. Il y a moins de matages évolutifs donc moins de prise de jeu. Les risques de rupture sont très réduits en raison du comportement élastique de la matière. Il n'est pas nécessaire d'ajouter des amortisseurs en élastomère pour absorber l'énergie résiduelle non utilisée pour manoeuvrer les pièces mobiles de l'appareillage électrique; - diminution de l'énergie nécessaire pour manoeuvrer car il n'y a plus de graissage des pièces et de risque de vieillissement des graisses et de leur détérioration (dessication, coagulation) ; - suppression des opérations d'entretien en 30 particulier de graissage, de peinture pour protéger les zones attaquées par les phénomènes de corrosion; - baisse des coûts de réalisation et d'entretien des tumblers en raison de la réduction du nombre des pièces, du coût inférieur des matières plastiques et de leur mise en oeuvre plus rapide car il y a une possibilité de réaliser des zones clipsables pour les assemblages. De préférence, la matière thermoplastique est choisie dans la famille des polyoxyméthylènes (POM). De préférence la matière est choisie dans le groupe comprenant le POM Delrin 100 et le POM Delrin 100 ST dont les caractéristiques sont définies dans ce qui suit. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures: la figure 1 est une vue en perspective de la partie puissance d'un mécanisme de commande pour une cellule de distribution de courant, l'interrupteur étant en position ouverte; - la figure 2 est une vue de détail en perspective du premier tumbler d'interrupteur du mécanisme de la figure 1 et la figure 3 est une vue de détail en perspective du second tumbler d'interrupteur de la figure 1; - la figure 4 est une vue en perspective similaire à la figure 1 mais dans laquelle le ressort est en position intermédiaire sensiblement proche du point mort; - la figure 5 représente le mécanisme des figures 1 et 4 le premier interrupteur étant en position fermé ; - la figure 6 est une vue de face du 5 mécanisme interrupteur en position ouverte, le second interrupteur en position fermé. Sur la figure 1 la référence 2 désigne un tumbler de sectionneur de terre et la référence 4 un tumbler d'interrupteur. Le tumbler 2 est monté tournant sur un arbre 6 de sectionneur de terre et le tumbler 4 est monté tournant sur un arbre 8 d'interrupteur. Les arbres 6 et 8 sont métalliques. Ils sont montés entre une platine avant (non représentée) montée parallèlement à la platine arrière. Des colonnettes 12 sont montées entre la platine avant et la platine arrière. Ces colonnettes ont pour fonction de limiter le mouvement de rotation des tumblers 2 et 4. Un ressort 14 est monté entre le tumbler 2 et le tumbler 4. Le ressort 14 est monté pivotant à une extrémité sur le tumbler 2 autour d'un axe de ressort de sectionneur de terre 16 et il est monté pivotant, à son autre extrémité, sur le tumbler d'interrupteur 4 autour d'un axe 18 de ressort d'interrupteur. Un disque 20 est monté tournant sur le même arbre 8 que le tumbler d'interrupteur 4. Une bielle 22 est montée pivotante à l'une de ses extrémités sur le disque 20. A son autre extrémité, la bielle 22 est montée pivotante sur un entraîneur 24 qui entraîne l'interrupteur grâce à son axe. On a représenté sur la figure 2 un tumbler faisant partie du mécanisme de la figure 1. Il comprend une partie centrale ou moyeu 30 et deux flasques parallèles 32. Chacun des flasques 32 comporte des zones de réception 34 en forme d'arc de cercle. Comme on peut le voir sur la figure 1, les zones de réception 34 sont destinées à recevoir la colonnette 12 lorsque l'interrupteur passe de la position ouverte à la position fermée et inversement. On a représenté sur la figure 3 une vue en perspective d'un tumbler de sectionneur de terre. De la même manière, il comprend une partie centrale ou moyeu 36 et deux flasques parallèles 38 sur lesquels sont ménagées des zones de réception 40 en forme d'arc de cercle destinées à recevoir la colonnette 12 correspondante lorsque le tumbler passe de sa position ouverte à sa position fermée et inversement. Sur la figure 1 le mécanisme a été représenté sectionneur de terre en position ouverte et interrupteur en position ouverte également. On manoeuvre ce mécanisme à l'aide d'un levier de commande que l'on place sur le devant du mécanisme. Sur la figure 4, le tumbler 4 a pivoté de quelque dizaines de degrés de telle sorte que l'axe 18 du ressort s'est déplacé ce qui conduit à la position de point mort représentée sur la figure 4 dans laquelle le ressort est aligné avec l'axe de pivotement 8 du tumbler. A ce stade, seul le tumbler 4 et le ressort 14 sont en mouvement. Une fois passé le point mort, le ressort 14 se détend et prend le relai de l'opérateur: il entraîne le tumbler 4 d'interrupteur en rotation. Le levier de commande est débrayé et n'intervient plus dans la manoeuvre. Peu après le passage du point mort, le tumbler d'interrupteur entraîné en rotation vient taper sur le disque d'entraînement qui est lui-même entraîné en rotation. Le disque d'entraînement fait alors tourner l'entraîneur par l'intermédiaire de la 5 bielle 22. La fonction de l'ensemble disque 20, bielle 22, entraîneur 24 est donc de délocaliser la manoeuvre. L'opérateur fait tourner le trumbler à un certain niveau, mais la manoeuvre effective de l'interrupteur se fait plus haut avec l'entraîneur 24. Du côté du sectionneur de terre 2, le fonctionnement est le même, mais sans déport de l'information. Le tumbler 2 actionne directement le sectionneur de terre sur l'appareillage électrique. Il existe donc aussi une phase d'accumulation d'énergie (compression du ressort par l'opérateur au moyen du levier de commande) et une phase de libération de cette énergie par la détente du ressort. Toutefois, la puissance dégagée est moins importante parce que la course de compression est plus faible. Le tumbler du sectionneur de terre passe ainsi de sa position ouverte représentée sur les figures 1, 4 et 5 à sa position fermée représentée sur la figure 6. Les tumblers 2 et 4, le disque 20, la bielle 22 et l'entraîneur 24 sont réalisés en polyoxyméthylène (POM), et de préférence en Delrin 100 ou en Delrin 100ST dont les caractéristiques mécaniques principales sont les suivantes. Propriétés Unités Acier Alu POM POM (type Delrin Delrin AU4G) 100 100 ST Module de MPa 210 000 70 000 3100 1400 Young Contrainte MPa 440 380 71 43 à la rupture On note ainsi que les pièces en plastique ont une tenue mécanique 4 à 5 fois plus faible que celle des pièces équivalentes en acier ou en aluminium
Mécanisme de commande d'une cellule de distribution de courant et tumbler pour ce mécanisme. Le mécanisme de commande comprend un premier tumbler d'interrupteur (4) monté tournant sur un arbre (8) entre une position ouverte dans laquelle un premier interrupteur est en position ouverte et une position fermée dans laquelle le premier interrupteur est en position fermée ; un second tumbler (2), par exemple d'un sectionneur de terre monté tournant sur un arbre (6) entre une position ouverte dans laquelle, un sectionneur de terre est en position ouverte et une position fermée dans laquelle le sectionneur de terre est en position fermée. Le tumbler d'interrupteur et/ou le tumbler du sectionneur de terre (2, 4) sont réalisés en une matière thermoplastique, de préférence choisie dans la famille des polyoxyméthylènes.
1. Mécanisme de commande d'une cellule de distribution de courant comprenant: un premier tumbler d'interrupteur (4) monté tournant sur un arbre (8) entre une position ouverte dans laquelle un premier interrupteur est en position ouverte et une position fermée dans laquelle le premier interrupteur est en position fermée; un second tumbler (2) d'interrupteur monté tournant sur un arbre (6) entre une position ouverte dans laquelle un second interrupteur est en position ouverte et une position fermée dans laquelle le second interrupteur est en position fermée, caractérisé en ce que le premier tumbler (4) et/ou le second tumbler (2) sont réalisés dans une matière thermoplastique. 2. Tumbler d'interrupteur pour mécanisme de commande d'une cellule de distribution de courant, caractérisé en ce qu'il est réalisé en une matière thermoplastique. 3. Mécanisme selon la 1, ou tumbler selon la 2, caractérisé en ce que la matière thermoplastique est choisie dans la famille des polyoxyméthylènes (POM). 4. Mécanisme ou tumbler selon la 3, caractérisé en ce que la matière thermoplastique est choisie dans le groupe comprenant le POM Delrin 100 et le POM Delrin 100ST .
H
H01,H02
H01H,H02B
H01H 9,H01H 3,H02B 1
H01H 9/00,H01H 3/02,H02B 1/04
FR2900144
A1
MICROSYSTEME PIEZOELECTRIQUE POUR L'ISOLATION VIBRATOIRE ACTIVE DE COMPOSANTS SENSIBLES AUX VIBRATIONS
20,071,026
La présente invention est relative à un microsystème piézoélectrique pour l'isolation vibratoire active de composants sensibles aux vibrations. Elle trouve en particulier avantageusement application dans de nombreux domaines : micro-électronique, micro-optique, MEMS, MOEMS, filtres électromécaniques, capteurs à ondes de surface, transducteurs ultrasonores, etc... PRESENTATION DU DOMAINE TECHNIQUE La stabilité constitue une problématique majeure pour l'utilisation de certains systèmes d'électronique, tels que des générateurs de fréquences, des gyrovribrants, voire pour certains accéléromètres. De façon générale, l'objectif de toute suspension est bien évidemment de limiter l'accélération du système à isoler dans la gamme de 15 fréquences de sollicitations. Classiquement, les solutions connues proposent un compromis entre la raideur et l'amortissement de la liaison : l'atténuation des suspensions modales induite par l'augmentation de l'amortissement du système se traduit par une diminution de la coupure haute fréquence et par une 20 mauvaise isolation dans cette gamme. Il est par conséquent impératif de baisser la fréquence de coupure en limitant la raideur de la liaison, ce qui entraîne généralement une perte de stabilité en basse fréquence. 25 PRESENTATION GENERALE DE L'INVENTION L'invention propose quant à elle une stratégie nouvelle, stable et robuste qui permet de résoudre efficacement le problème du compromis d'isolation. Ainsi, l'invention propose un microsystème pour l'isolation vibratoire active, caractérisé en ce qu'il comporte un support qui comprend un cadre et au moins deux poutres qui se croisent au niveau d'une zone d'intersection et portent ou sont destinées à porter un élément à stabiliser, lesdites poutres portant au moins une couche piézoélectrique et des électrodes qui définissent différentes zones piézo-électriques, dont au moins deux sont des zones piézo-électriques de mesure, adaptées pour délivrer des signaux en sortie et qui sont sensibles aux déformations de la ou des poutre(s) qui les porte, et dont au moins une est une zone piézo-électrique d'activation, commandée en fonction des signaux en sortie des zones piézoélectriques de mesure selon une loi de commande de stabilisation. Le support est préférentiellement en silicium, mais peut être en d'autres matériaux. Avantageusement, le microsystème selon l'invention comporte deux poutres en croix, l'une de ces poutres portant des zones piézoélectriques de mesure, sensibles aux déformations de cette poutre, l'autre portant des zones piézoélectriques d'activation. Préférentiellement, les deux poutres sont perpendiculaires. Par exemple, le microsystème selon l'invention comporte trois zones de mesure, l'une, centrale, disposée au niveau de la zone d'intersection entre les deux poutres en croix, les deux autres disposées sur l'une des deux poutres, de part et d'autre de cette zones centrale, avec une séparation par rapport à celle-ci. Egalement, il comporte deux zones d'activation, disposées sur l'autre poutre, de part et d'autre de la zone centrale. De préférence, l'élément que l'on cherche à stabiliser est situé au niveau de la zone d'intersection des deux poutres. De préférence, le microsystème intègre un composant à stabiliser déposé avec les autres composants du microsystème. De préférence, le microsystème comprend des moyens pour recevoir ultérieurement le composant à stabiliser. PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une représentation schématique en perspective d'un microsystème conforme à un mode de réalisation possible de l'invention ; - la figure 2 composée des figures 2A et 2B, illustre la disposition des électrodes du microsystème de la figure 1 ; la figure 2A est une vue de dessus du microsystème de la figure 1, la figure 2B est une vue de côté de la poutrelle 2b et montre la disposition des électrodes sur cette dernière ; les figures 3a et 3b sont des diagrammes théoriques de Bode d'un microsystème du type de celui de la figure 1, d'une part libre (traits pleins) et d'autre part controlé (traits pointillés) ; la figure 4 est une photographie en vue de dessus d'un microsystème conforme à un mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION D'UN OU PLUSIEURS MODES DE REALISATION Le microsystème illustré sur la figure 1 comporte un support en silicium qui comprend d'une part un cadre 1 et d'autre part un réseau 2 de poutrelles qui s'étendent à l'intérieur de ce cadre 1 et qui portent la masse suspendue 3 que l'on cherche à stabiliser. Dans l'exemple ici décrit, le support 1 à une forme générale carrée, tandis que le réseau de poutrelles 2 est constitué de deux poutrelles 2a et 2b, qui s'étendent en croix, perpendiculairement l'une à l'autre, dans le cadre 1. Plus précisément, les deux poutrelles 2a et 2b s'étendent à partir des bords dudit cadre 1, parallèlement à ceux-ci, et se croisent au centre dudit cadre 1, au niveau d'une zone d'intersection 2c, la masse suspendue 3 étant portée par le réseau de poutrelles au niveau de ladite zone d'intersection 2c. Les différentes poutrelles (2a, 2b) du réseau 2 portent une couche mince piézoélectrique 4 (voir figure 2B), sur laquelle sont superposées différentes électrodes qui définissent sur cette couche différentes zones (4a, 4b, 4c): ^ les unes où le matériau de la couche piézoélectrique est utilisé comme piézoélectrique de mesure, sensible aux déformations desdites poutrelles, ^ les autres où le matériau de la couche piézoélectrique est utilisé comme un piézoélectrique d'activation, commandé en fonction des déformations relevées par les piézoélectriques de mesure. Par ailleurs, le support 1 et les poutrelles 2a, 2b portent sur leur face opposée aux zones piézoélectriques 4a, 4b, 4c une couche métallique 10 formant plan de masse (voir la figure 2B ; par souci de simplicité, la figure 25 2B ne montre que la poutre 2b mais par analogieäl'homme du métier saura représenter les électrodes sur la poutre 2a à partir de la figure 2B). Plus spécifiquement, dans l'exemple de la figure 1 et de la figure 2B, il est prévu : - que les poutrelles 2a et 2b et le cadre 1 qui les porte sont en silicium ; une zone piézoélectrique 4c de mesure, définie au niveau de la zone d'intersection 2c et sensible aux déformations au niveau de la zone 2c ; deux zones piézoélectriques 4a de mesure, s'étendant sur le silicium des deux branches de la poutrelle 2a, d'un côté et de l'autre de la zone d'intersection 2c, avec un certain espace de séparation 9 par rapport à la zone piézoélectrique 4c ; les zones 4a de mesure sont de préférence situées aux extrémités de la poutrelle 2a ; deux zones piézoélectriques d'activation 4b, s'étendant sur le silicium des deux branches de la poutrelle 2b, d'un côté et de l'autre de la zone d'intersection 2c ; l'espace 9 qui sépare ces zones d'activation 4b de la zone de mesure 4c est moins important que l'espace qui sépare les zones de mesure 4b de ladite zone 4c, les zones 4b s'étendant sur une longueur de branche plus importante et étant plus large que les zones 4a ; les zones 4b de mesure sont de préférence situées aux extrémités de la poutrelle 2b ; Une disposition possible pour les électrodes permettant de définir ces différentes zones est représentée sur la figure 2. Dans la configuration représentée, la zone 2c comporte une électrode carrée 6c, qui est reliée à 25 une sortie de mesure par une piste 7a s'étendant le long d'une des branches de la poutre 2a, jusqu'au cadre 1. La hauteur d'un bord de cette électrode carrée est par exemple de l'ordre de 500 micromètres. 10 15 20 Les électrodes définissant les zones 4a et 4b sont celles respectivement référencées par 6a et 6b sur la figure 2A. L'épaisseur de la structure en silicium (poutrelles 2a, 2b et cadre 1) est par exemple comprise entre 0,5 et 100 micromètres, tandis que la couche piézoélectrique 4 est par exemple un film mince, d'épaisseur de 0, 1 à 10 micromètres. La largeur des poutrelles 2a et 2b est optimisée pour d'une part permettre un rapport signal/bruit suffisant et d'autre part permettre une optimisation de l'activation. Par exemple, la poutrelle 2a qui porte la zone piézoélectrique de mesure 4a a une largeur égale à la moitié de la largeur de la poutrelle 2b qui porte les électrodes d'activation 6b. La largeur de cette poutrelle 2b est par exemple de l'ordre du mm, pour une longueur totale de l'ordre de 5mm pour chacune des branches des poutres 2a et 2b. Les électrodes 6a sont d'une largeur légèrement inférieure à celle de la poutre 2a, de façon à permettre le passage de la piste 7a. De même, les électrodes 6b sont d'une largeur légèrement inférieure à celle de la branche 2b. Ces électrodes 6a et 6b sont par exemple d'une longueur égale à la moitié de la longueur des branches des poutres 2a et 2b La loi de commande des piézoélectriques contrôlés est choisie de 20 façon à amortir et compenser les déformations du microsystème selon l'invention et à stabiliser de façon active la masse suspendue 3. Le signal y, généré par la zone piézoélectrique 4c lors d'une déformation de la zone d'intersection 2c est envoyé, avec les signaux y2 et y3 générés par les zones piézoélectriques 4a, sur une électronique 5 de 25 conditionnement de signal qui génère la tension V à appliquer aux zones 4b d'activation. Cette électronique 5 de conditionnement de signal (appelé aussi microcontrôleur) comprend un contrôleur de gain 5a, ainsi qu'en entrée de celui-ci un amplificateur de charge 5b et en sortie un amplificateur de tension 5c. De préférence, cette électronique 5 est portée par le support (1) du microsystème. Le gain du contrôleur 5a est par exemple du type : 5 G(s)=g's+a(Yi)+ g2)s+b (y2+Y3) où g1, g2 et a et b sont des constantes et où s=iw , w étant la pulsation du signal. D'autres lois de commande sont bien entendu possibles. Avec un tel système, on observe et on contrôle le mode de pompage fondamental ; les 10 autres modes de la structure ne sont quant à eux pas contrôlés. Ceci permet d'induire une stabilité absolue de la masse dans un repère galiléen sans surtension ni hausse de transmissibilité à haute fréquence. Les composants sensibles (électriques, optiques, etc.) à isoler 15 peuvent être fixés ultérieurement sur le microsystème ou la suspension ou être intégrés directement à celle-ci, s'il s'agit par exemple de composants à base de silicium. Par ailleurs, le dispositif de suspension peut avantageusement être intégré sur des supports électroniques imprimés (PCB ou Printed Circuit 20 Board ) ou dans des systèmes complets. Les couches piézoélectriques sont par exemple des céramiques PZT (Titano-Zirconiate de Plomb) sol gel, intégrées directement sur les substrats de SOI (Silicium sur isolant). D'autres matériaux piézoélectriques peuvent être utilisés comme le 25 Nitrate d'Aluminium (AIN), l'oxide de zinc (ZnO), et d'autres perovskites similaire au PZT, en déposant aussi par d'autre techniques comme le PVD (physical vapor deposition) et le CVD (chemical vapor deposition). Une structure en croix a notamment été réalisée (voir figure 4) à partir d'une plaquette SOI (silicon on insulator) qui contenait une couche de silicium (Si) monocristalline de 5 pm épaisseur sur une couche d'oxide (buried oxide) d'environ 1 pm, tout lié sur un substrat de silicium (Si). Après dépôt et structuration de l'électrode inférieure de plomb (Pt), du PZT, de l'électrode supérieure or/chrome (Au/Cr), le substrat en dessous de la structure est excavé (à partir de la côté inférieure) jusqu'à l'oxide enterré ("buried oxide") par gravure sèche, et la forme de croix est libérée par gravure sèche à partir de la surface supérieure. Pour la gravure du substrat, on pourrait également utiliser la méthode de gravure humide anisotrope du Si dans une solution basique (comme p.ex. la potasse KOH). Les premiers tests réalisés montrent un rendement supérieur à 90 % sur un substrat de Si de 10 centimètres de diamètre. Aucune détérioration du système n'est observée (fatigue, délamination). Les figures 3a et 3b illustrent les diagrammes de Bode obtenus grâce à un tel contrôle actif. La courbe en trait plein est représentative d'un microsystème libre ; la courbe en trait pointillé représente un microsystème sous contrôle actif selon l'invention, Ainsi qu'on le constate sur les figures 3a et 3b, la résonance est fortement atténuée. De cette façon, on dispose d'un système permettant une atténuation d'au moins 40 dB par décade, et une forte atténuation à la fréquence de résonance. On notera également que le pic avant résonance ("overshoot") est relativement faible ce qui permet de ne pas avoir d'amplification de la réponse du système aux fréquences liées au pic. Enfin, le microsystème proposé permet un contrôle linéaire 5 sensiblement lisse, c'est-à-dire sans réémission d'énergie en haute fréquence. Enfin, le microsystème selon l'invention peut être intégré ou disposé sur une carte électronique ou un support optique
Microsystème pour l'isolation vibratoire active, caractérisé en ce qu'il comporte un support qui comprend un cadre (1) et au moins deux poutres (2a, 2b) qui se croisent et portent ou sont destinées à porter un élément à stabiliser (3), lesdites poutres (2a, 2b) portant au moins une couche piézoélectrique (4a, 4b, 4c) et des électrodes qui définissent différentes zones piézo-électriques, dont au moins deux (4a, 4c) sont des zones piézoélectriques de mesure, sensibles aux déformations de la ou des poutre(s) qui les porte, et dont au moins une (4b) est une zone piézo-électrique d'activation, commandée en fonction des signaux en sortie des zones piézoélectriques de mesure selon une loi de commande de stabilisation.
1. Microsystème pour l'isolation vibratoire active caractérisé en ce qu'il comporte un support qui comprend un cadre (1) et au moins deux poutres (2a, 2b) qui se croisent au niveau d'une zone d'intersection (2c) et portent ou sont destinées à porter un élément à stabiliser (3), lesdites poutres (2a, 2b) comprenant différentes zones piézo-électriques (4a, 4b, 4c), dont au moins deux (4a, 4c) sont des zones piézo- électriques de mesure adaptées pour délivrer des signaux en sortie et qui sont sensibles aux déformations de la ou des poutre(s) qui les porte, et dont au moins une (4b) est une zone piézo-électrique d'activation, et qui est commandée en fonction des signaux en sortie des zones piézoélectriques (4a, 4c) de mesure selon une loi de commande de stabilisation. 2. Microsystème selon la 1 caractérisé en ce que les poutres (2a) et 2b comportent au moins une couche piézoélectrique 4, et des électrodes (6a, 6b, 6c) qui définissent les zones piézoélectriques de mesure (4a, 4c) et les zones piézoélectriques d'activation 4b. 3. Microsystème selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que le support comprenant le cadre et les poutres est en silicium. 4. Microsystème selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce qu'il comporte deux poutres (2a, 2b) en croix, l'une (2a) de ces poutres portant des zones piézoélectriques de mesure (4a, 4c), sensibles aux déformations de cette poutre, l'autre (2b) portant au moins une zone piézoélectrique d'activation (4b). 5. Microsystème selon la 4, caractérisé en ce que les poutres (2a, 2b) sont perpendiculaires. 6. Microsystème selon l'une quelconque des 1 à 5 , caractérisé en ce qu'il comporte trois zones piézoélectriques de mesure, l'une, centrale (4c), disposée au niveau de la zone d'intersection (2c) entre les deux poutres en croix, les deux autres (4a) disposées sur l'une (2a) des deux poutres, de part et d'autre de cette zone centrale (4c), avec une séparation 9 par rapport à celle-ci. 7. Microsystème selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte deux zones d'activation (4b), 10 disposées sur l'autre poutre (2b), de part et d'autre de la zone centrale (4c). 8. Microsystème selon les 6 et 7 caractérisé en ce que les zones piézoélectriques de mesure (4a) à l'exception de la zone piézoélectrique centrale (4c) et les zones piézoélectriques 15 d'activation (4b) sont situées respectivement aux extrémités des poutres (2a) et (2b). 9. Microsystème selon l'une quelconque des 1 à 8 , caractérisé en ce qu'il comporte un microcontrôleur (5) apte à générer la loi de commande stabilisation. 20 10. Microsystème selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la loi de commande est de type : G(s) =gis + a (yl) + (-g2) s + b (y2 + y3) où g1, g2 et a et b sont des constantes et où s=ici , co étant la pulsation des vibrations, yl étant le signal en sortie de la zone piézoélectrique 25 centrale (4c), y2 et y3 étant les signaux en sortie des deux autres zones piézoélectriques (4a) de mesure. 11. Microsystème selon l'une quelconque des 1 à 10 caractérisé en ce que l'élément (3) à stabiliser est situé au niveau de la zone d'intersection (2c) des deux poutres (2a, 2b). 12. Microsystème selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il intègre un composant (3) à stabiliser déposé avec le autres composants du microsystème. 13. Microsystème selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour recevoir ultérieurement un composant (3) à stabiliser. 14. Carte électronique caractérisé en ce qu'elle comporte un microsystème selon l'une quelconque des précédentes. 15. Support optique caractérisé en ce qu'il comporte un microsystème selon l'une quelconque des 1 à 13.
B,H
B81,B06,H02
B81B,B06B,H02N
B81B 7,B06B 1,H02N 2
B81B 7/02,B06B 1/06,H02N 2/00
FR2899764
A1
DISPOSITIF DE COUPE DE MATIERE ORGANIQUE
20,071,019
Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la récolte de matière organique, en particulier des champignons de couche. L'invention concerne un dispositif pour la coupe de matière organique, adapté en particulier à la coupe de champignons de couche. L'invention concerne plus précisément un dispositif pour la coupe de matière organique comprenant des moyens pour déterminer la distance entre l'outil de coupe du dispositif et le milieu de culture de la io matière organique. L'invention concerne également un dispositif pour la coupe de matière organique comprenant des moyens pour asservir la distance entre l'outil de coupe du dispositif et le milieu de culture de la matière organique. 15 L'invention concerne aussi un système comprenant une pluralité de dispositifs de coupe selon l'invention. Art antérieur 20 La récolte des champignons de couche, plus connus sous le nom de champignons de Paris, s'effectue selon une première technique de récolte, notamment répandue en France, en dessouchant le champignon de son substrat de culture, le substrat de culture étant contenu dans un bac. 25 L'opération de dessouchage s'effectue actuellement à la main ou avec une machine à rouleau qui reconstitue le mouvement manuel des cueilleurs. Quel que soit le mode opératoire actuellement employé, il existe une contamination bactériologique du champignon, le champignon 30 étant roulé sur le milieu de culture. De ce fait, une fois la cueillette effectuée, il est nécessaire de prévoir une opération de coupe du pied de champignon avant la mise en conditionnement, pour enlever la terre restée au contact du champignon au dessouchage. Une autre technique de récolte, notamment employée aux Pays-Bas, et ne nécessitant pas le dessouchage du champignon, est connue de l'homme du métier. Celle-ci consiste à disposer une ou plusieurs barres de coupe allant transversalement d'un bord à l'autre d'un lit de culture et de faire avancer cette ou ces barres de coupe dans la direction longitudinale du lit. Cette technique est simple mais n'est pas adaptée à tous les types lo de champignons de couche. En effet, il faut pour cela que le champignon possède en plus une hauteur suffisante (pied long). Cette technique, même si elle est rapide et évite certaines opérations de post-traitement (pour la contamination bactériologique, coupe de la souche) n'est donc pas adaptée à la coupe de champignons de 15 premier choix . Par ailleurs, cette technique laisse beaucoup de matière non exploitée à la vente. On estime en effet que la perte de matière, entre la hauteur de coupe et le substrat de culture, équivaut à 20% de la matière produite. 20 Les dispositifs existants doivent donc être améliorés pour éviter les inconvénients cités ci-dessus, et en conséquence réduire les coûts liés à la récolte. Résumé de l'invention 25 Un objectif de l'invention est de proposer un , et plus particulièrement de champignons de couche, pour la détermination de la distance entre l'outil de coupe et le milieu de culture. 30 Un autre objectif de l'invention est de proposer un dispositif de coupe de matière organique, et plus particulièrement de champignons de couche, limitant la contamination bactériologique, abimant le moins 3 possible le milieu de culture et ne nécessitant aucune étape supplémentaire de coupe. Un autre objectif de l'invention est de proposer un dispositif de coupe de matière organique, et plus particulièrement de champignons de couche, adapté à tous types de champignons, de sorte qu'on minimise la perte de matière. Pour atteindre l'un au moins de ces objectifs, il est prévu dans le cadre de la présente invention un dispositif de coupe de matière organique, notamment de champignons, poussant dans un milieu de lo culture, comprenant un outil de coupe, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détermination de la distance entre l'outil de coupe et le milieu de culture. Le dispositif selon l'invention pourra en outre présenter au moins l'une des caractéristiques suivantes : 15 - les moyens de détermination asservissent la distance entre l'outil de coupe et le milieu de culture à une valeur prédéterminée ; - la valeur de la distance entre l'outil de coupe et le milieu de culture est prédéterminée de sorte que l'outil de coupe ne touche pas le milieu de culture ; 20 - les moyens de détermination comprennent un générateur électrique, une résistance de mesure en série avec le générateur électrique, une centrale de mesure et d'asservissement disposée en parallèle de la résistance de mesure, le générateur électrique fournissant un courant électrique passant à travers la matière organique et le 25 milieu de culture lorsque l'outil de coupe est au contact de la matière organique ; - l'outil de coupe comprend des moyens d'isolation électrique agencés de sorte que seule l'extrémité de l'outil de coupe destinée à être mise en contact avec la matière organique est en mesure de laisser 30 passer le courant électrique ; - les moyens de détermination mesurent l'intensité du courant traversant la matière organique ; 4 -l'outil de coupe est choisi parmi un disque, une lame ou un fil de coupe. Selon un autre aspect, l'invention concerne un système de coupe de matière organique comprenant un outil de coupe, la matière organique poussant dans un milieu de culture, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de dispositifs de coupe selon l'une des revendications précédentes disposés les uns à côté des autres. Le système selon l'invention pourra en outre présenter au moins l'une des caractéristiques suivantes : io - les dispositifs déterminent chacun la distance entre l'outil de coupe correspondant et le milieu de culture ; - les dispositifs asservissent chacun et de manière indépendante la distance entre l'outil de coupe correspondant et le milieu de culture à une valeur prédéterminée. 15 Selon encore un autre aspect, l'invention concerne un procédé de coupe de matière organique, notamment de champignons, poussant dans un milieu de culture, comprenant un outil de coupe, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de détermination de la distance entre l'outil de coupe et le milieu de culture. 20 Le procédé selon l'invention pourra en outre présenter au moins l'une des caractéristiques suivantes : - l'étape de détermination consiste à faire circuler un courant électrique dans un circuit comprenant la matière organique et le milieu de culture ; 25 - le procédé comprend une étape de coupe de la matière organique à une première valeur prédéterminée de la distance entre l'outil de coupe et le rnilieu de culture suivie d'une étape dans laquelle on coupe à nouveau la matière organique à une deuxième valeur prédéterminée de la distance, la deuxième valeur étant d'une part 30 inférieure à la première valeur et d'autre part prédéterminée pour être au ras du milieu de culture ; la coupe de la matière organique à la première valeur prédéterminée est réalisée par un premier outil de coupe, la coupe de la matière organique à la deuxième valeur prédéterminée étant réalisée avec un deuxième outil de coupe ; 5 -la coupe de la matière organique à la première valeur prédéterminée et la coupe de la matière organique à la deuxième valeur prédéterminée sont réalisées avec un seul outil et avec deux passes successives. lo Brève description des dessins D'autres caractéristiques, objectifs et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non 15 limitatifs et sur lesquels: - la figure 1 montre en vue de perspective avant, une vue partielle d'un dispositif selon l'invention ; - la figure 2 montre en vue de côté, le dispositif de la figure 1 ; - la figure 3 montre un schéma d'un dispositif de mesure de la 20 hauteur entre un outil de coupe du dispositif de la figure 1 et le milieu de culture ; - la figure 4 montre, selon une vue de perspective, une vue partielle d'un système formé par une pluralité de dispositifs de la figure 1, disposés les uns par rapport aux autres comme envisagé 25 par l'invention - La figure 5 montre, selon une vue de perspective, un schéma d'une variante de réalisation d'un outil de coupe du dispositif selon l'invention; - La figure 6 montre l'outil de coupe de la figure 5, selon une vue 30 de côté ; 6 - La figure 7 montre, selon une vue de dessus, un schéma d'un autre variante de réalisation d'un outil de coupe du dispositif selon l'invention. Description détaillée de l'invention Dans toute la description détaillée qui suit, et par souci de simplification, on se limite à un outil de coupe adapté à la récolte de champignons de couche. io Les figures 1 et 2 montrent un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, en vue de perspective et en vue de côté respectivement. Le dispositif 1 comprend un outil de coupe 2 de forme sensiblement circulaire et destiné à couper les champignons. Plus 15 précisément, l'outil de coupe 2 est monté en son centre sur un axe 3, monté sur le dispositif par des moyens de fixation 4, auquel est imprimé, en fonctionnement, un mouvement de rotation. L'axe 3 forme ainsi un axe de rotation de l'outil de coupe 2. Un générateur (non représenté) transmet par ailleurs à l'outil de coupe 2 un 20 mouvement vibratoire. Le mouvement de rotation est un mouvement lent vis-à-vis du mouvement vibratoire, et qui s'effectue dans un seul sens de rotation. Il permet, par effet d'entraînement, d'éjecter les champignons découpés vers l'entrée du tapis 5. 25 Quant à lui, le mouvement vibratoire est un mouvement rapide qui s'effectue selon l'axe 3, c'est-à-dire selon un plan transversal au plan de coupe des champignons. Ces vibrations permettent lorsque l'outil de coupe 2 est au contact du champignon de couper celui-ci de façon nette, sans le renverser ou provoquer un dessouchage. 30 Le dispositif de l'invention prévoit un caisson 6 encadrant le tapis 5 pour que les champignons soient dirigés vers la sortie du 7 tapis 5. Dans le même but, l'entrée du tapis 5 est disposée au-dessus d'une partie de l'outil de coupe 2 avec un interstice e faible. Pour faire remonter les champignons sur le tapis, on peut prévoir une brosse (non représentée) ou tout autre moyen équivalent, disposé en entrée du tapis pour faire remonter les champignons vers l'extrémité du tapis 5. Dans le cas particulier où le milieu de culture se situe dans un bac, il peut également être envisagé d'incliner le bac et de disposer une toile ou bâche tendue juste derrière l'outil de coupe. io L'outil de coupe 2 peut également être soumis, en fonctionnement, à un mouvement de translation selon l'axe 3. Ce mouvement de translation peut se faire dans les deux sens, c'est-à-dire que l'outil de coupe peut soit monter soit descendre vis-à-vis du bâti du dispositif. Autrement dit, en fonctionnement, l'outil 15 de coupe 2 peut soit s'éloigner de la surface 7 du milieu de culture 8, soit s'en approcher. Le dispositif selon l'invention prévoit des moyens permettant de déterminer la distance séparant l'outil de coupe 2 et la surface 7 du milieu de culture 8. Ces moyens permettent également une 20 adaptation de la hauteur de coupe du pied de champignon depuis sa base, ce qui évite de perdre de la matière organique. Ces moyens permettent également d'éviter que l'outil de coupe 2 ne touche la surface 7 du milieu de culture 8. En effet, si l'outil de coupe 2 touchait ou entrait systématiquement dans le 25 milieu de culture 8, la contamination bactériologique des champignons à couper risquerait d'être plus importante. De plus, cela affecterait le milieu de culture 8 pour la repousse de nouveaux champignons (rendement de récolte plus faible). La figure 3 montre par exemple un schéma de moyens 3o employés dans le dispositif de l'invention pour effectuer une adaptation de la hauteur H entre l'outil de coupe 2 et la surface du milieu de culture 7. 8 Le principe de base utilisé pour obtenir ces résultats consiste à faire passer un courant électrique I entre l'outil de coupe 2 et le milieu de culture 8 par l'intermédiaire des champignons 9 à récolter. Le dispositif 1 prévoit un circuit électrique comprenant un générateur électrique 10. Dans le mode de réalisation présentée ici, le générateur 10 est un générateur de tension à courant continu, mais l'invention n'est pas limitée à cette réalisation particulière. Dans le cas illustré, la tension générée par le générateur est continue et celui-ci fournit un courant I également continu. Une io extrémité du circuit comprend une portion 11 fixée clans le milieu de culture 8. L'outil de coupe est à même de toucher un ou plusieurs champignons à la fois, mais pour la description qui suit, un seul champignon est considéré. 15 Lorsque l'outil de coupe 2 et le champignon 9 sont en contact, le circuit est alors fermé en raison de l'humidité du rnilieu de culture 8 (conductivité électrique suffisante). Le courant électrique passe alors dans le champignon 9 et dans le milieu de culture 8. On comprend alors que le champignon 9 se comporte comme 20 une résistance variable en fonction de la distance entre le point de contact 12 du champignon avec l'outil de coupe 2 et le sol 7 au niveau du champignon 9, cette distance correspondant à la hauteur H. En conséquence, le courant I dépend de la hauteur H séparant 25 l'outil de coupe 2 de la surface 7 du milieu de culture 8. Plus précisément, plus la distance ou hauteur H diminue, plus la résistance R = R(H) au passage du courant I dans le champignon 9 diminue en conséquence, et donc plus l'intensité du c:ourant I = I(H) augmente (loi d'Ohm). 30 Ainsi pour mettre en oeuvre l'invention, il est possible soit d'effectuer une mesure de la variation d'intensité, soit d'effectuer 9 une mesure de la variation de la résistance au niveau du champignon 9. Dans le cas illustré sur la figure 3, il est prévu un ordinateur ou une centrale de mesure et d'asservissement 13 connecté au circuit, en parallèle d'une résistance de mesure 14 disposée entre le générateur 10 et la portion 11 du circuit. Avec une mesure de la tension aux bornes de la résistance de mesure dont la valeur est connue, on en déduit ici une mesure de l'intensité. Cet ordinateur ou centrale de mesure et d'asservissement 13 prend en compte les résultats de la mesure pour agir sur l'axe 3 dont le mouvement de translation éloignera ou rapprochera l'outil de coupe 2 de la surface du milieu de culture 8 (asservissement de l'outil de coupe), en fonction d'une valeur de consigne Hm,n prédéterminée de la hauteur ou distance entre l'outil de coupe 2 et le milieu de culture 8 (ou plus précisément, la surface 7 du milieu de culture 8). Cette valeur prédéterminée Hmin est choisie arbitrairement et correspond à une valeur Imax (ou Rm,n selon la quantité que l'on mesure directement) de l'intensité mesurée lors d'une étape d'étalonnage. En effet, lorsque H tend vers la valeur nulle, la résistance R tend également vers la valeur nulle, et en conséquence l'intensité I tend vers l'infini : un seuillage est donc nécessaire pour s'appuyer sur des mesures exploitables. La valeur Hmin sera prédéterminée de sorte que l'outil de coupe 25 2 ne touche pas le milieu de culture 8 (Hmin > 0) ou bien, en variante pour qu'elle corresponde sensiblement à la surface du milieu de culture 8 (Hmm = 0). Dans les deux cas, il peut être prévu que l'ordinateur ou centrale de mesure et d'asservissement 13 agisse pour atteindre la 30 valeur prédéterminée Hmin, qui forme alors une valeur de consigne. Dans le cas où Hmin > 0, la coupe du champignon sera faite directement à cette valeur de consigne. 10 Dans le cas où Hm,n = 0, la valeur de consigne (prédéterminée) peut également correspondre à une valeur H discrète telle que H > Hm,n. Dans ce cas, on aura préalablement établi la correspondance avec l'intensité du courant lors de l'étalonnage. En effet, on peut envisager de prendre en compte une marge de sécurité (valeur de consigne H > Hmin) pour que l'oui:il de coupe 2 ne touche pas du tout le milieu de culture pendant son fonctionnement. Un tel choix permet notamment à l'issue de la première coupe, d'effectuer une deuxième coupe des champignons au ras du milieu de culture 8, en utilisant la valeur de consigne Hmin , O, et faciliter ainsi la repousse de nouveaux champignons. Pratiquement, la coupe à une première valeur prédéterminée de la distance H telle que H > Hmin peut être effectuée par un premier outil de coupe et la coupe qui suit à la deuxième valeur Hmin de la distance H par un deuxième outil. En variante, on peut employer un seul outil et effectuer deux passes successives. A l'issue de la coupe des champignons, il peut être envisagé d'employer une technique classique de dessouchage, avec un rouleau ou avec des griffes métalliques. On peut cependant se contenter des coupes de champignons effectuées avec le dispositif selon l'invention. Ce réglage de la distance H peut être fait au moyen d'un système à crémaillère (non représenté). De manière générale, le débattement total en translation de l'outil de coupe par rapport à sa position de repos est de l'ordre de 3cm. Bien entendu, si cela s'avère nécessaire, un dispositif prévoyant un débattement plus important de l'outil de coupe 2 le long de l'axe 3 peut être mis en oeuvre. Il est également à noter que l'outil de coupe est isolé électriquement, excepté son contour destiné à être mis en contact avec le champignon qui est alors en mesure de laisser passer le 11 courant. Par ailleurs, il est même nécessaire d'éviter tout contact de ce contour avec les souches laissées à l'issue de la coupe. De ce fait, il n'existe pas de signal parasite, et on s'assure ainsi que la mesure effectuée par le dispositif 1 est effectivement liée à la seule hauteur H au niveau du contact entre le champignon 9 et l'outil de coupe 2. Avec les moyens décrits ci-dessus, il est donc possible, quelle que soit l'irrégularité de la surface du milieu de culture 8, d'adapter la distance séparant l'outil de coupe 2 à la surface 7 du milieu de to culture 8 à une valeur de consigne à laquelle l'outil de coupe 2 doit se situer pour la coupe du champignon. La figure 3 mentionne également le sens de déplacement relatif entre le dispositif 1 et le milieu de culture 8. Typiquement, la vitesse V de déplacement relatif entre le dispositif 1 et le rnilieu de culture ts est de l'ordre de 1 à 20cm/s, et préférentiellement compris entre 4 et 8cm/s. Le dispositif peut être fixe et le milieu de culture mobile et inversement. L'outil de coupe 2 et donc l'axe 3 peut être incliné par rapport au milieu de culture de sorte que la zone de l'outil de coupe 2 en 20 contact avec le champignon est plus basse que la zone qui lui est diamétralement opposée. Par ce biais, on évite que la zone dite opposée n'entre en contact avec le milieu de culture. Selon des variantes de réalisation, le générateur électrique 10 peut générer un courant alternatif, dont un cas particulier 25 envisageable serait un courant pulsé. Selon le type de courant utilisé, le champignon 9 se comporte donc comme une impédance (courant alternatif) ou une résistance électrique (courant continu). Dans le cas où le champignon se comporte comme une impédance, on définit une impédance du champignon telle que Z = Z(H), celle-ci 30 pouvant être un résistance pure, ou encore une capacité. Pratiquement, la portion 11 du circuit peut être fixée dans le milieu de culture 8, comme suggéré sur la figure 3 mais peut 12 également et de préférence, être traînée derrière l'outil de coupe 2 par une roue ou une chenillette avec des picots. Les dimensions caractéristiques de l'outil de coupe 2 (diamètre du disque) sont généralement, mais pas exclusivement, comprises entre 10 et 30 cm. Avec ces dimensions, on comprend qu'on ne peut pas couper les champignons sur toute la largeur du milieu de culture. Si on souhaite couper les champignons sur toute la largeur du milieu de culture, transversale au sens de déplacement relatif entre le milieu de culture et le dispositif 1 avec un seul dispositif tel que décrit ci-dessus, il est alors nécessaire d'effectuer plusieurs passes parallèles. L'homme du métier comprendra cependant qu'une telle opération n'est pas rentable en terme de temps de coupe et donc en terme de coûts. Une autre solution serait d'avoir un outil de coupe de plus large dimension. Toutefois, celui-ci pourrait difficilement prendre en compte les irrégularités de la surface du milieu de culture transversalement au sens de déplacement relatif entre l'outil de coupe et le milieu de culture. La figure 4 montre donc un système comprenant une pluralité de dispositifs conformes à ceux décrits précédemment et grâce auquel on ne rencontre pas les inconvénients précités. Plus précisément, le système 15 comprend une pluralité de dispositifs de coupe 16, 17, 18, 19, 20 selon l'invention disposés les uns à côté des autres. Selon le mode de réalisation présenté sur la figure 4, les dispositifs 16, 17, 18, 19, 20 successifs du système et donc les outils de coupe 33, 34, 35, 36, 37 respectifs sont plus précisément disposés en quinquonce. Il peut cependant être envisagé d'aligner ces dispositifs 16, 17, 18, 19, 20. Par ailleurs, les dispositifs 16, 17, 18, 19, 20 et plus précisément les axes de rotation des outils de coupe 33, 34, 35, 36, 37 respectifs peuvent être disposés sensiblement 13 perpendiculairement à la direction de déplacement: relatif entre le système 15 et le milieu de culture. Il est également envisageable que les axes de rotation des outils de coupe soient inclinés selon un angle inférieur à 90 par rapport à la direction de déplacement relatif entre le système 15 et le milieu de culture. De cette façon, la partie arrière de l'outil de coupe 33, 34, 35, 36, 37 ne risque pas de toucher le milieu de culture quel que soit le relief de la surface 7 du milieu de culture 8. Dans tous les cas, la distance séparant un dispositif à l'autre est suffisamment faible de sorte qu'aucun champignon du milieu de culture ne peut échapper à un outil de coupe. On peut donc considérer que les dispositifs 16, 17, 18, 19, 20 sont alignés de manière contiguë. L'alignement est assuré du fait que tous les dispositifs 16, 17, 15 18, 19, 20 sont fixés sur une même barre rigide 21. Préférentiellement, cette barre rigide 21 est fixe et le milieu de culture (non représenté) contenant les champignons se déplace transversalement à cette barre 21 et donc aux dispositifs de coupe 16, 17, 18, 19, 20, selon par exemple le sens de la flèche 20 mentionnée sur cette figure 4. Chacun des dispositifs 16, 17, 18, 19, 20 fonctionne individuellement, c'est-à-dire que le réglage de la hauteur H entre l'outil de coupe de chaque dispositif et la surface du milieu de culture est réglée indépendamment. 25 Le système 15 permet ainsi d'épouser les irrégularités de surface du milieu de culture sur toute la largeur transversale au sens de déplacement relatif entre le système 15 et le milieu de culture. Sur cette figure 4, on a représenté cinq dispositifs ou modules indépendants, mais l'homme du métier comprendra que le nombre 3o de modules envisageables est compris entre l'unité et une quantité correspondant à la quantité nécessaire pour couvrir le milieu de culture en une seule passe. Le dispositif 1 prévoit également des moyens de fixation 5 amovibles de l'outil de coupe 2 sur le dispositif 1. Il est ainsi possible de prévoir d'autres outils de coupe, qui diffèrent par leur nature ou par leur forme. D'autres outils de coupe alternatifs et donnés à titre d'exemples non limitatifs sont montrés sur les figures 5, 6 et 7. En effet, comme décrit précédemment, l'outil de coupe peut prendre la forme d'un disque mais il peut également être envisagé un fil de coupe 22 ou encore une lame oblongue linéaire ou légèrement incurvée. Le fil de coupe 22 est animé d'un mouvement vibratoire réalisé dans le plan de coupe du champignon, de manière analogue au mouvement vibratoire imprimé à l'outil de coupe décrit à l'appui des figures 1 et 2. Ce mouvement vibratoire est indiqué par les flèches allant dans les deux sens de rotation autour de l'axe 31 sur les figures 5 et 6. Le fil de coupe 22 est fixé à l'extrémité de deux bras 23, 24 qui transmettent le mouvement vibratoire. Le fil de coupe 22 peut par exemple être en acier très résistant, d'un diamètre compris entre 0.1 et lmm et de préférence entre 0.1 et 0.4mm. Les bras 23, 24 tout comme l'axe 31 sont isolés électriquement, mais pas le fil de coupe qui est destiné à être mis en contact avec le champignon. L'ensemble formé par les bras 23, 24 et le fil de coupe 22 présente la forme générale d'un archet. Cet archet est incliné d'un angle AI par rapport à un axe 25 vertical à l'axe de -otation 31 pour permettre à l'outil de descendre dans des creux de la surface du milieu de culture des champignons sans que l'outil talonne. Par ailleurs, un tel outil de coupe présentera des dimensions générales telles que la dimension B est de l'ordre de la largeur d'un pied de champignon. 15 La lame 26 illustrée sur la figure 7 est également animée d'un mouvement vibratoire dans le plan de coupe du champignon et selon une rotation dans les deux sens autour de l'axe de rotation 32. La lame prévoit également des moyens d'isolation électrique de sorte que seul l'extrémité 27 de cette lame, qui est destinée à être mise en contact avec le champignon est sensible à la variation de hauteur H. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation présentés ci-dessus mais s'étend à tout mode de réalisation conforme à son io esprit. Par là, on entend que le principe de l'invention peut tout à fait s'appliquer à la coupe de matière organique en générale, à celles des légumes en particulier, notamment ceux qui poussent dans des bacs ou sur des lits de culture
L'invention concerne un dispositif, un système et un procédé, le dispositif étant un dispositif de coupe de matière organique (9), notamment de champignons, poussant dans un milieu de culture (8), comprenant un outil de coupe (2), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (2, 10, 11, 13, 14) de détermination de la distance (H) entre l'outil de coupe (2) et le milieu de culture (8).
1. Dispositif de coupe de matière organique (9), notamment de champignons, poussant dans un milieu de culture (8), 5 comprenant un outil de coupe (2), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (2, 10, 11, 13, 14) de détermination de la distance (H) entre l'outil de coupe (2) et le milieu de culture (8). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les 10 moyens (2, 10, 11, 13, 14) de détermination asservissent la distance (H) entre l'outil de coupe (2) et le milieu de culture (8) à une valeur prédéterminée. 3. Dispositif :selon la 2, caractérisé en ce que la valeur 15 de la distance (H) entre l'outil de coupe (2) et le milieu de culture (8) est prédéterminée de sorte que l'outil de coupe (2) ne touche pas le milieu de culture (8). 4. Dispositif :selon l'une des précédentes, caractérisé 20 en ce que les moyens (2, 10, 11, 13, 14) de détermination comprennent un générateur électrique (10), une résistance de mesure (1.4) en série avec le générateur électrique (10), une centrale de mesure et d'asservissement (13) disposée en parallèle de la résistance de mesure (14), le générateur électrique (10) 25 fournissant un courant électrique passant à travers la matière organique (9) et le milieu de culture (8) lorsque l'outil de coupe (2) est au contact de la matière organique (9). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé 30 en ce que l'outil de coupe (2) comprend des moyens d'isolation électrique agencés de sorte que seule l'extrémité de l'outil de coupe (2) destinée à être mise en contact avec la matière17 organique (9) est en mesure de laisser passer le courant électrique. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé 5 en ce que les moyens (2, 9, 10, 11, 13, 14) de détermination mesurent l'intensité du courant (I(H)) traversant la matière organique (9). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé to en ce que l'outil de coupe est choisi parmi un disque (2), une lame (26) ou un fil de coupe (22). 8. Système de coupe de matière organique (9) comprenant un outil de coupe (2), la matière organique (9) poussant dans un milieu 15 de culture (8), caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de dispositifs (16, 17, 18, 19, 20) de coupe selon l'une des précédentes disposés les uns à côté des autres. 9. Système selon la 8, caractérisé en ce que les 20 dispositifs (16, 17, 18, 19, 20) déterminent chacun la distance (H) entre l'outil de coupe correspondant et le milieu de culture. 10.Système selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que les dispositifs (16, 17, 18, 19, 20) asservissent chacun et de 25 manière indépendante la distance (H) entre l'outil de coupe correspondant et le milieu de culture (8) à une valeur prédéterminée. 11. Procédé de coupe de matière organique (9), notamment de 30 champignons, poussant dans un milieu de culture (8), comprenant un outil de coupe (2), caractérisé en ce qu'ilcomprend une étape de détermination de la distance (H) entre l'outil de coupe (2) et le milieu de culture (8). 12.Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'étape s de détermination consiste à faire circuler un courant électrique dans un circuit comprenant la matière organique (9) et le milieu de culture (8). 13.Procédé selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce 10 qu'elle comprend une étape de coupe de la matière organique (9) à une première valeur prédéterminée de la distance (H) entre l'outil de coupe (2) et le milieu de culture (8) suivie d'une étape dans laquelle on coupe à nouveau la matière organique (9) à une deuxième valeur prédéterminée (Hmin) de la distance (H), la 15 deuxième valeur étant d'une part inférieure à la première valeur et d'autre part prédéterminée pour être au ras du milieu de culture (8). 14.Procédé selon la 13, caractérisé en ce que la coupe 20 de la matière organique (9) à la première valeur prédéterminée est réalisée par un premier outil de coupe, la coupe de la matière organique (9) à la deuxième valeur prédéterminée étant réalisée avec un deuxième outil de coupe. 25 15.Procédé selon la 13, caractérisé en ce que la coupe de la matière organique (9) à la première valeur prédéterminée et la coupe de la matière organique (9) à la deuxième valeur prédéterminée sont réalisées avec un seul outil et avec deux passes successives. 30
A
A01
A01D
A01D 45
A01D 45/00
FR2898435
A1
DISPOSITIF D'EMPORT ET DE RECONSTRUCTION D'ANTENNE EN RESEAU CYLINDRIQUE PORTE PAR AERONEF
20,070,914
La présente invention se rapporte à un dispositif d'emport et de reconstitution d'antenne en réseau cylindrique porté par aéronef, permettant audit aéronef de porter en vol, en dessous de lui, une antenne en réseau cylindrique de dimensions importantes. Dans un certain nombre d'applications, notamment dans le domaine du radar, on est amené à réaliser des antennes réseaux de dimensions importantes, en particulier à l'aide d'un grand nombre de sources rayonnantes disposées selon un réseau cylindrique, par exemple pour des applications de surveillance à grande distance par radar aéroporté. Lorsque l'aéronef est en vol, l'antenne est constituée en forme de tambour ou de tore convenablement caréné pour qu'il offre le moins possible de résistance au déplacement de l'aéronef. Lorsqu'en particulier celui-ci est un hélicoptère, une des seules dispositions envisageables est de disposer l'antenne 20 sous l'aéronef. Cependant en raison de l'encombrement de cette antenne, cette localisation rendrait le décollage et l'atterrissage impossible. L'invention a pour objet un dispositif d'emport 25 remédiant à cet Inconvénient. Selon l'invention, il est prévu un dispositif d'emport et de reconstitution d'antenne en réseau cylindrique porté par aéronef, permettant audit aéronef de porter en vol, en dessous de lui, une antenne en réseau cylindrique de dimensions 30 importantes, caractérisé en ce que ladite antenne est subdivisée en au moins deux portions, en ce que chacune desdites portions est portée par un bras rotatif monté sur ledit aéronef et en ce que des moyens sont prévus pour commander les mouvements desdits bras de manière à relever lesdites portions de part et 5 10 15 25 30 d'autre du corps de l'aéronef en dehors des périodes de fonctionnement de l'antenne et à réunir lesdites portions pour reconstruire ladite antenne en cours de vol dudit aéronef lors des périodes de fonctionnement de l'antenne. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à l'aide de la description ci-après et de la figure jointe qui représente un mode de réalisation du dispositif selon l'invention. Comme on l'a déjà indiqué, l'antenne 2 en fonctionnement est constituée par un tambour ou un tore convenablement caréné pour qu'il offre le moins possible de résistance au déplacement de l'aéronef. Cette antenne a des dimensions relativement importantes et lorsqu'elle est portée sous un hélicoptère 1, comme représenté sur la figure, elle interdirait l'atterrissage de l'hélicoptère car débordant largement en dessous du train d'atterrissage. L'aéronef considéré est un hélicoptère mais le même problème se poserait dans le cas d'un petit avion. Il n'est pas possible d'envisager de faire rentrer l'antenne dans l'aéronef pour l'atterrissage car il n'y a pas suffisamment d'espace disponible. Selon l'invention, on propose donc de subdiviser l'antenne 2 en plusieurs portions séparables, ici deux moitiés 20, 21. Lorsque l'aéronef est en vol et que l'antenne doit fonctionner, les diverses portions sont juxtaposées pour reconstituer une antenne unique. Chaque portion 20, 21 est portée par un bras de soutien rigide 22, 23 articulé en son point de fixation sur l'hélicoptère. Dans le cas de la figure, l'antenne est divisée en deux demi-antennes 20, 21 identiques délimitées par le plan de symétrie de l'aéronef. Avant l'atterrissage, l'antenne se sépare en ses deux demi-antennes qui sont ramenées par les bras, en position 22' et 23' le long de la cellule de l'hélicoptère (positions 20', 21' 10 des demi-antennes). Ce repliage est commandé par des moyens 3 tels que par exemple des vérins hydrauliques. Ceci permet à l'hélicoptère de décoller et d'atterrir normalement. Il est clair que, pour assurer l'assemblage de l'antenne en fonctionnement, des moyens de verrouillage 24 peuvent être prévus pour empêcher toute séparation intempestive des demi-antennes. Bien entendu, l'exemple de réalisation décrit n'est nullement limitatif de l'invention ; en particulier il est envisageable de subdiviser l'antenne en plus de deux portions, chaque portion étant portée par un bras de soutien fixé à l'aéronef. 10 15
L'invention concerne un dispositif d'emport et de reconstitution d'antenne en réseau cylindriqueporté par aéronef.L'antenne (2), disposée sous l'aéronef, est constituée de deux demi-antennes (20, 21) juxtaposées portées par des bras de soutien (22, 23) articulés sur l'aéronef (1). Pour l'atterrissage, les demi-antennes sont ramenées par les bras (22', 23') le long de la cellule de l'aéronef grâce à des moyens de commande (3).L'invention s'applique notamment à l'emport d'antennes radars cylindriques sous hélicoptère.
1. Dispositif d'emport et de reconstitution d'antenne en réseau cylindrique porté par aéronef, permettant audit aéronef de porter en vol, en dessous de lui une antenne en réseau cylindrique de dimensions importantes, caractérisé en ce que ladite antenne est subdivisée en au moins deux portions, en ce que chacune desdites portions (20, 21) est portée par un bras rotatif (22, 23) monté sur ledit aéronef et en ce que des moyens (3) sont prévus pour commander les mouvements desdits bras de manière à relever lesdites portions (22', 23') de part et d'autre du corps de l'aéronef (1) en dehors des périodes de fonctionnement de l'antenne (2) et à réunir lesdites portions pour reconstruire ladite antenne en cours de vol dudit aéronef lors des périodes de fonctionnement de l'antenne. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens (24) de verrouillage ensemble desdites portions (20, 21) lorsque ladite antenne (2) est reconstituée.
H
H01
H01Q
H01Q 1
H01Q 1/00
FR2896361
A1
DISPOSITIF ELECTRONIQUE AVEC UN ELEMENT INDUCTIF A DOUBLE USAGE
20,070,720
La présente invention concerne un dispositif électronique, tel qu'un dispositif électronique miniaturisé. Un exemple d'un tel dispositif peut être un dispositif électronique médical in vivo, tel qu'un stimulateur cardiaque. Dans un équipement électronique miniaturisé, tel qu'un dispositif médical implantable, l'espace est fréquemment limité, et il est souhaitable d'utiliser un nombre minimal de composants. Une autre exigence apparaissant dans de tels dispositifs est une faible puissance consommée, ainsi l'utilisation de techniques efficaces de gestion de puissance est nécessaire. La communication avec le dispositif in vivo peut se faire par un certain nombre de moyens, tels que la radio, définis par le service de communication des implants médicaux décrit dans la recommandation ITU-R SA 1346, ou par un équipement satisfaisant aux exigences de la norme EN301 839, ou par des procédés de boucles inductives, caractérisés par un équipement satisfaisant aux exigences des normes EN300 330 et EN302 195, lesdites normes étant publiées par l'institut européen pour les normes de télécommunications. En accord avec l'invention, un inducteur, ou une bobine exploratrice, dans le circuit de gestion de puissance d'un dispositif électronique peut également être utilisé pour recevoir un champ essentiellement inductif (tel que celui défini dans la norme EN300 330) transmis pour les besoins de communication avec le dispositif. Par une utilisation adéquate de protocoles d'accès 2896361 - 2 - radio combinés à des protocoles de gestion de puissance, le convertisseur de puissance peut être éteint pendant des périodes de réception de communication, et vice versa. De cette façon, 5 l'inducteur peut être commuté entre un mode communication et un mode conversion de puissance. Les fréquences utilisées pour cette communication sont, par exemple, des fréquences spécifiées par la 10 réglementation radio de l'Union Internationale des Télécommunications en tant que fréquences ISM (industrielles, scientifiques et médicales), mais ne sont pas limitées à ces fréquences. 15 Selon un mode de réalisation, le dispositif peut être un appareil électronique médical in vivo implanté dans un animal ou dans un être humain. Ainsi, un autre aspect de l'invention offre un 20 dispositif électronique, comportant un convertisseur de puissance de régulateur à découpage pour convertir une énergie extraite d'une source de puissance afin d'alimenter le dispositif ; un élément inductif configuré pour fonctionner dans un mode communication 25 comme une antenne pour capter des signaux de communication, et dans un mode conversion de puissance comme un élément inductif du circuit de conversion de puissance du régulateur à découpage ; un récepteur pour recevoir lesdits signaux de communication ; et un 30 commutateur réglable pour commuter entre ledit mode communication et ledit mode conversion de puissance. L'expression source de puissance interne désigne une source de puissance contenue physiquement à 35 l'intérieur du boîtier de l'équipement, ou de manière alternative, séparée physiquement du boîtier de l'équipement mais connectée physiquement au système au moyen d'un câble électrique ou tout autre câble, par exemple, par une fibre optique utilisée soit 2896361 - 3 -- incidemment, soit uniquement dans le but d'amener la puissance au système. Le commutateur réglable peut commuter et peut 5 comprendre des commutateurs à transistors unipolaires ou bipolaires ou des commutateurs mécaniques ou des relais. Le dispositif électronique peut également comprendre un 10 condensateur qui, dans le mode communication, est parallèle à l'élément inductif. L'inducteur peut être résonant à la fréquence de communication. Il existe de nombreux avantages à utiliser une antenne 15 cadre multiplexée, étant donné qu'à la fois, l'antenne nécessaire à la communication et l'élément inductif sont dans un dispositif de communication réduit. D'abord, un double usage d'un composant unique diminue le nombre total de composants nécessaires dans le 20 dispositif, améliorant ainsi les contraintes d'espace dans le dispositif. Ensuite, la puissance consommée du dispositif est plus efficace et rationalisée. D'autres aspects et avantages des modes de réalisation 25 de l'invention apparaîtront clairement et de façon évidente à l'homme du métier à la lecture de la description qui suit. 30 L'invention va maintenant être décrite plus en détail, et à titre d'exemple seulement, en faisant référence au dessin annexé, où la figure 1 est un schéma de principe d'un dispositif électronique avec un élément capteur inductif. 35 Le dispositif électronique représenté sur la figure 1 peut, par exemple, être un dispositif électronique médical in vivo positionné dans un animal ou dans un être humain, pour lequel une communication avec le 2896361 - 4 - dispositif pour les besoins de télémétrie ou de télécommande est nécessaire. Le dispositif reçoit des signaux de communication d'une source externe (non représentée) et tire sa puissance de manière inductive 5 d'une source de puissance interne. Le dispositif électronique comprend un inducteur à double usage 101, qui sert d'antenne pour des besoins de communication dans le mode communication et 10 d'élément inductif pour des besoins de conversion de puissance dans le mode conversion de puissance. Dans ce mode, l'inducteur 101 est connecté à une source de puissance interne de sorte que le convertisseur de puissance 104 peut convertir une énergie provenant de 15 la source interne pour alimenter le système de communication 100. Le convertisseur de puissance peut être un convertisseur de type réducteur de tension ou de type élévateur de tension . Des convertisseurs réducteurs de tension servent à diminuer la tension, 20 alors que des convertisseurs élévateurs de tension sont utilisés pour augmenter la tension. Ces convertisseurs utilisent un inducteur comme dispositif de stockage d'énergie, et sont également connus de l'homme du métier en tant que régulateurs à 25 commutation. Pendant la réception d'un signal de communication par le dispositif, le convertisseur de puissance 104 est normalement éteint, et l'inducteur 101, qui sert 30 également de dispositif de stockage d'énergie, est connecté à un récepteur 106 pour fonctionner comme une antenne pour des besoins de communication. Dans le mode communication, l'inducteur 101 capte une 35 énergie électromagnétique provenant de la source externe. L'unité de commutateur 106 comprenant les commutateurs 102 et 103 sert à connecter l'inducteur 101 soit au - 5 - convertisseur de puissance 104, soit au récepteur 106. Un microcontrôleur 105 contrôlant les et 103 connecte les commutateurs selon latence admissible et la longueur commutateurs 102 les exigences de des messages à totale de à partir du commutateurs recevoir, et les exigences de composants constituant le circuit convertisseur de puissance 104. puissance alimenté Les sur une base multiplexée ou irrégulièrement, reçus, ou commandés par un autre système, par exemple un microcontrôleur. Les commutateurs 102 et 103 peuvent être des 15 transistors unipolaires ou bipolaires. De façon souhaitable, ils montrent une très faible résistance dans l'état allumé on et une faible capacité dans l'état éteint off . Les commutateurs 102 et 103 peuvent également être des commutateurs mécaniques ou 20 des relais. La fréquence opérationnelle du convertisseur de puissance 104 est choisie en fonction du rapport de la tension d'entrée sur la tension de sortie du 25 convertisseur, de l'efficacité souhaitée, des possibilités d'interférence avec d'autres composants d'un circuit situé dans un voisinage immédiat du convertisseur, et des valeurs disponibles d'inductance dans des tailles physiques compatibles avec 30 l'application. Une valeur de fréquence typique pourrait être dans la plage variant de 1 à 2 MHz. La fréquence opérationnelle du récepteur 106 est choisie en fonction de la valeur de l'inducteur exigée 35 par le convertisseur 104, du niveau de puissance rayonnée permis (à cet égard, il doit être noté qu'en général, la puissance rayonnée permise au niveau des fréquences ISM est supérieure à celle d'autres fréquences) et des valeurs disponibles d'inductance peuvent être actionnés régulièrement dans le temps, résultant de signaux de télécommande 2896361 - 6 - ayant des tailles physiques cohérentes avec l'application. Des fréquences typiques pour une telle utilisation sont de 6,78, 13,56 et 27,12 MHz. 5 Le condensateur 105 peut ne pas être toujours nécessaire, bien que le signal reçu soit supérieur lorsque le circuit consistant en l'inducteur 101 et le condensateur 105 est résonnant. Cependant, une telle résonance n'est pas nécessaire pour faire fonctionner 10 le système selon l'invention. Dans le cas où le condensateur 105 est utilisé, la valeur de l'inducteur 101 est choisie pour fournir à la fois la valeur correcte d'inductance satisfaisant aux exigences du convertisseur de puissance 104, et pour résonner avec le condensateur 105 à la fréquence pour laquelle la réception d'un signal est requise. La sensibilité du système de réception est proportionnelle à la taille physique de l'inducteur, mais le rayonnement de l'inducteur lorsqu'il est utilisé dans le circuit de conversion de puissance peut également être augmenté, bien que dans ce cas, des difficultés à satisfaire aux exigences sur les émissions comprises dans les spécifications EMC (comptabilité électromagnétique) puissent être rencontrées. Des nombreuses modifications peuvent être faites sans s'écarter de l'essence et de l'étendue de l'invention tels que définis dans les revendications annexées.30
Il est décrit un dispositif électronique comprenant un élément inductif configuré pour fonctionner dans un mode communication comme une antenne pour capter des signaux de communication, et dans un mode conversion de puissance comme un élément inductif configuré pour être l'inducteur de stockage d'énergie dans un régulateur à découpage utilisé pour conditionner la puissance disponible à partir d'une source de puissance interne en une puissance pour alimenter le dispositif, et un commutateur réglable pour commuter entre ledit mode communication et ledit mode conversion de puissance. Le système de communication comprend en outre un commutateur réglable pour connecter ledit élément inductif soit audit récepteur, soit audit circuit de conversion de puissance. Le commutateur réglable commute le système entre le mode communication et le mode conversion de puissance en utilisant des commutateurs à transistors unipolaires ou bipolaires ou par des commutateurs mécaniques ou des relais. Le système de communication peut être utilisé dans un dispositif médical in vivo.
1. Dispositif électronique, comportant : un convertisseur de puissance de régulateur à commutation pour convertir une énergie extraite d'une source de puissance afin d'alimenter le dispositif ; un élément inductif configuré pour fonctionner dans un mode communication comme une antenne pour capter des signaux de communication, et dans un mode conversion de puissance comme un élément inductif du circuit de conversion de puissance de régulateur à commutation ; un récepteur pour recevoir lesdits signaux de communication ; et un commutateur réglable pour commuter entre ledit mode communication et ledit mode conversion de puissance. 2. Dispositif électronique selon la 1, caractérisé en ce que le commutateur réglable connecte ledit élément inductif soit audit récepteur, soit audit convertisseur de puissance. 3. Dispositif électronique selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif est un dispositif médical in vivo. 4. Dispositif électronique selon la 1, caractérisé en ce que le commutateur réglable comporte des commutateurs à transistors unipolaires ou bipolaires ou des commutateurs mécaniques ou des relais. 5. Dispositif électronique selon la 1, caractérisé en ce que l'inducteur est résonnant à la fréquence de communication. 5 10 6. Dispositif électronique selon la 1, caractérisé en ce que l'inducteur n'est pas résonnant à la fréquence de communication. 7. Dispositif électronique selon la 1, comportant en outre un condensateur qui, dans le mode communication, est en parallèle avec l'élément inductif. 8. Dispositif électronique selon la 1, comportant en outre un condensateur qui, dans le mode communication, est en série avec l'élément inductif.
H,A
H04,A61,H01
H04B,A61N,H01Q
H04B 5,A61N 1,H01Q 1
H04B 5/00,A61N 1/372,H01Q 1/24,H01Q 1/44
FR2895958
A1
SYSTEME DE COMMANDE DE FREINAGE COMPORTANT UN SIMULATEUR DE COMMANDE EN PRESSION
20,070,713
L'invention concerne un système de commande de frein pour véhicules automobiles et notamment un système de commande hydraulique. L'invention est également applicable à des systèmes de freinage mixtes tels que prévus dans les véhicules hybrides (véhicules à traction électrique et à traction par moteur à combustion interne) comprenant un système de freinage à actionnement hydraulique et un système à freinage électrique utilisant le ou les moteurs de traction électriques en générateurs électriques. ETAT DE LA TECHNIQUE Dans les techniques connues de systèmes de freinages hydrauliques de véhicules automobiles, un servomoteur d'assistance au freinage comporte essentiellement une enceinte comprenant deux chambres (la chambre avant ou chambre à vide et la chambre arrière ou chambre de travail) séparées par une membrane mobile solidaire d'un piston. Une tige de commande peut se déplacer vers l'avant du véhicule lorsque le conducteur du véhicule actionne la pédale de frein. Ce déplacement de la tige de commande est transmis à un plongeur.qui actionne des moyens d'assistance et le piston du servomoteur. Généralement, ces moyens d'assistance comprennent une vanne trois voies dont l'actionnement permet d'interrompre la communication entre la chambre à vide et la chambre de travail du servomoteur et de mettre cette dernière chambre à l'atmosphère ambiante. Etant donné que la chambre à vide est normalement sous vide, et 2 en raison de la différence de pressions entre les deux chambres, une force d'assistance est exercée sur le piston qui sépare les deux chambres. Le piston se déplace alors vers l'avant agissant sur une tige de poussée servant à actionner le maître-cylindré du circuit de freinage. La tige de commande qui est actionnée par la pédale de frein est en contact avec le piston du servomoteur, lequel est en contact avec la tige de poussée qui agit sur le piston du maître cylindre. Les différents éléments qui couplent la pédale de frein au piston du maître cylindre sont donc en contact les uns avec les autres. Le conducteur perçoit donc les réactions du circuit de freinage par l'intermédiaire de la pédale de frein. Cependant, si un dispositif du véhicule déplace du fluide de freinage d'un point quelconque du circuit de freinage vers le maître cylindre, on aura une réaction au niveau de la pédale de frein et cette réaction sera ressentie par le conducteur. Par exemple, lors d'un freinage ayant pour effet de bloquer les roues du véhicule, le système d'antiblocage des roues (ABS) a pour fonction de réduire le freinage et pour cela d'extraire du fluide de freinage des freins de roues pour l'injecter dans le maître cylindre. Ou bien, dans les systèmes de contrôle dynamiques de trajectoire (ESP), un groupe hydraulique est capable d'agir sur un ou plusieurs circuits de freinage indépendamment de la commande des freins et cette action est également ressentie au niveau de la pédale de frein et si le conducteur freine au moment de ce fonctionnement de l'ESP, il ressentira une 3 variation de la sensation du freinage qui ne correspondra pas forcément à la sensation de freinage qu'il perçoit habituellement. Il convient également de signaler que l'injection de fluide de freinage dans le circuit de freinage par le groupe hydraulique ayant pour effet le recul des pistons du maître cylindre, cela a aussi pour effet de provoquer un recul de la pédale de frein. Si cela se produit au moment où le conducteur exerce un effort de freinage relativement important, le recul de la pédale de frein est absorbé par la cheville du conducteur ce qui peut être pour le moins désagréable pour le conducteur. De plus, un recul des pistons du maître-cylindre peut même être à l'origine de dommages corporels (cassure de la cheville du conducteur par exemple) lors d'un accident, notamment frontal, se produisant tandis que le conducteur exerce une forte pression sur la pédale de frein. On peut donc avoir intérêt à amortir, voire à supprimer ou à absorber la retransmission de tous ces effets qui sont induits dans les circuits de freinage et/ou dans le maître cylindre vers la pédale de frein. Une solution pour résoudre ces inconvénients est de prévoir une commande électrique du système de commande et de prévoir un système qui applique à la pédale de frein des ordres mécaniques qui simulent des sensations de freinage que le conducteur ressent habituellement avec un système de freinage classique dans les mêmes conditions de freinage. Dans la suite de la description, on appellera ce dispositif "simulateur de sensation de freinage". Dans un tel système, les dispositifs de freinage réels sont donc déconnectés du simulateur de 4 sensation de freinage qui en retour du freinage applique des effets à la pédale de frein. Cependant, de tels systèmes sont coûteux par rapport aux systèmes de freinage hydrauliques classiques. L'introduction de commandes électriques et de connectiques pose généralement des problèmes de fiabilité. Ces systèmes sont donc d'autant plus coûteux si on leur impose les mêmes exigences de fiabilité et de sécurité qu'aux systèmes hydrauliques classiques. Par ailleurs les véhicules dits hybrides qui possèdent à la fois au moins un moteur de traction électrique alimenté par des batteries pour la propulsion du véhicule et un moteur à combustion interne (à essence, gaz oïl, gaz, ou tout autre carburant) sont équipés généralement de freins électriques dans lesquels le freinage est obtenu par freinage inductif et récupération d'énergie à partir du moteur de traction électrique du véhicule. Le moteur électrique de traction fonctionne alors en générateur électrique, l'énergie électrique récupérée étant utilisée pour recharger les batteries ce qui est intéressant pour l'utilisation du véhicule. Dans ces systèmes, il est également possible de faire varier le couple de freinage électrique. Lors d'un freinage, on n'applique pas alors toujours le maximum du frein électrique. Cela peut être par exemple le cas avec l'utilisation d'un radar donnant des informations sur l'état de la route, ou lors d'une manoeuvre plus ou moins rapide de la pédale de frein (par exemple un appui important suivi d'un relâchement de la pédale de frein). On peut également prévoir d'envoyer un courant inverse dans le moteur électrique soit pour des questions de sécurité, soit pour des questions de sensation à la pédale de frein. Cependant, le freinage électrique ne donne pas entièrement satisfaction. La figure 1 représente de 5 manière schématique, en trait continu, une courbe de freinage (couple de freinage en fonction du temps) d'un tel système de freinage électrique seul. Sur ce même graphique, on a représenté en pointillés la vitesse du véhicule. Dans une première zone de freinage A, le freinage augmente progressivement jusqu'à atteindre sa pleine efficacité dans une deuxième zone de freinage B, puis lorsque la vitesse du véhicule devient faible, dans une troisième zone C, le couple de freinage diminue, et devient quasi inexistant dans une quatrième zone D. Un tel système de freinage est imparfait parce que dans la zone A le freinage ne devient pas pleinement efficace rapidement et parce que dans les zones C et D le freinage diminue lorsque le véhicule est à faible vitesse. Ce fonctionnement est représenté, sur la figure 1, par la courbe en pointillés. Pour remédier à cet inconvénient du freinage électrique par récupération d'énergie, on doit prévoir qu'un système de freinage hydraulique vienne apporter un complément de freinage dans les zones A, C et D. La figure 2 représente des courbes de fonctionnement du système de freinage électrique et du système de freinage hydraulique. La courbe Cl est la courbe de freinage électrique par récupération d'énergie qui correspond à celle de la figure 1. Si l'on désire obtenir une décélération du véhicule de 0,7g par exemple, et que le système de 6 freinage électrique permet d'obtenir une décélération maximale de 0,3g, il faudra que la courbe du freinage appliquée par le système de freinage hydraulique soit schématiquement celle représentée par la courbe C2. Dans la zone A, le couple de freinage hydraulique permettra dès que possible une décélération de 0,7g puis diminuera jusqu'à ce que le couple de freinage électrique atteigne sa valeur maximale et que la décélération équivalente due à ce couple de freinage électrique soit de 0,3g. De cette façon, à chaque instant, la somme des couples fournis par les systèmes de freinage électrique et hydraulique fournit une décélération de 0,7g. Dans la zone B, le système de freinage hydraulique complète le système de freinage électrique pour obtenir également une décélération de 0,7g. Ensuite, dans la zone C, on a une augmentation du couple de freinage du système hydraulique pour apporter à nouveau un complément de freinage au système de freinage électrique et pour, dans la zone Dl, pallier la quasi inexistence de couple de freinage électrique. Par ailleurs, outre les temps de réponse du système de freinage électrique par récupération, ce système peut ne pas répondre tout le temps de la même façon en raison de la charge du circuit de récupération d'énergie qui peut varier. C'est le cas notamment dans le cas où le circuit de récupération comporte essentiellement les batteries du véhicule. Dans ce cas la charge peut varier en fonction de l'état des batteries. Dans de tels systèmes un circuit de commande, un calculateur par exemple, doit gérer les fonctionnements des systèmes de freinage. Ce calculateur est sollicité à 7 chaque freinage. Il s'avère que les systèmes à commandes électriques sont vulnérables tandis que les systèmes à commandes hydrauliques par servomoteurs d'assistance au freinage ont fait leur preuve et demeurent moins coûteux que les systèmes à commandes électriques. L'invention concerne donc un système de freinage qui permet de résoudre ces problèmes et avantageusement un système de freinage dont l'actionnement des dispositifs de freinage des roues du véhicule est hydraulique.. De plus, ce système permet de découpler la pédale de frein des effets provoqués sur les circuits de freinage du véhicule par les différents systèmes du véhicule tel que l'antiblocage des roues (ABS) ou le système de contrôle dynamique de trajectoire (ESP), mais qui restitue vers la pédale de frein des effets qui simulent des sensations de freinage. REStJME DE L' INVENTION L'invention concerne donc un système de commande de frein comportant: - une pédale de frein, un servomoteur d'assistance au freinage lequel comprend une chambre avant et une chambre arrière séparées par un piston, ledit servomoteur permettant de fournir une commande de freinage amplifiée qui est fonction de la différence de pressions existant entre les deux dites chambres, - un maître cylindre de frein recevant les commandes de freinage amplifiées du servomoteur d'assistance au freinage. Selon l'invention, le système de freinage comporte avantageusement un simulateur non couplé 8 mécaniquement au piston du servomoteur d'assistance au freinage principalement en fonctionnement normal (c'est-à-dire en l'absence de défaillance). Ce simulateur est destiné à recevoir au moins une commande de freinage de la pédale de frein et permet d'établir ou de contrôler, en échange, une différence de pressions entre la chambre avant et la chambre arrière du servomoteur d'assistance au freinage de façon à commander le déplacement du piston du servomoteur. Avantageusement, le simulateur est un simulateur hydraulique. Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, ledit servomoteur d'assistance au freinage ne comporte pas de piston équipé d'une vanne trois voies solidaire du piston du servomoteur. Un piston hydraulique d'une vanne de commande trois voies est soumis à deux actions contraires, d'une part la commande de freinage provenant d'un simulateur hydraulique, et d'autre part, une force de réaction exercée par un élément élastique de préférence contraint entre ledit )piston hydraulique et un palpeur d'admission d'air ou de liquide dans un servomoteur pneumatique et/ou hydraulique d'assistance au freinage. Dans ce cas, on prévoira de préférence que l'élasticité dudit élément élastique de simulation de freinage est réglée de façon à transmettre à la pédale de frein un effort simulant un effort de freinage. 9 Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, ledit élément élastique de simulation de freinage est un ressort. Par ailleurs, on pourra prévoir que ledit 5 simulateur hydraulique comporte une vanne trois voies permettant de: - mettre en communication la chambre arrière avec la chambre avant, - ou d'isoler la chambre arrière de la 10 chambre avant, -ou de mettre en communication la chambre arrière avec une source de pression permettant d'établir une différence de pressions entre la chambre avant et la chambre arrière. 15 Il sera également avantageusement prévue une liaison hydraulique entre, d'une part, l'intérieur du maître cylindre et/ou un point quelconque du circuit hydraulique du véhicule et, d'autre part, le simulateur hydraulique de façon à 20 retransmettre, vers la pédale de frein des efforts correspondant à des variations de pressions dans le maître cylindre et/ou ledit circuit hydraulique. En ce qui concerne la vanne trois voies, on 25 prévoira qu'elle comporte un palpeur mobile sous l'action dudit piston de commande, un clapet mobile sous l'action du palpeur, et un siège de clapet fixe contre lequel le clapet peut prendre appuie. 30 Selon une variante de réalisation de l'invention, le système comporte un dispositif de 10 commande hydraulique intermédiaire commandé par la pédale de frein et retransmettant des forces de freinage par génération de pressions dans un circuit hydraulique pour commander le déplacement du piston de commande du simulateur hydraulique. On peut également prévoir que la pédale de frein agisse directement sur le piston de commande pour commander son déplacement. Selon une autre variante de réalisation du système de l'invention, le dispositif de commande hydraulique intermédiaire est fixé ou est intégré au servomoteur d'assistance au freinage. En outre, il comporte une tige de commande disposée selon l'axe du servomoteur d'assistance au freinage. Cette tige de commande est commandée par la pédale de frein et est capable, notamment en cas de défaillance et/ou de commande rapide de la pédale de frein, d'appuyer directement ou indirectement sur le piston du servomoteur d'assistance au freinage. Selon une autre variante de réalisation du système de l'invention, ledit simulateur hydraulique est fixé ou est intégré au servomoteur de façon qu'un accès de la vanne trois voies communique avec la chambre avant et un autre accès communique avec la chambre arrière. On pourra alors prévoir avantageusement que ledit simulateur hydraulique est disposé selon l'axe du servomoteur d'assistance au freinage. 11 Il est également possible de prévoir que ledit piston de commande soit couplé mécaniquement à la pédale de frein. Avantageusement, le simulateur hydraulique peut se déplacer axialement sous la commande de la pédale de frein et commander le déplacement du piston du servomoteur. Selon une autre variante de réalisation, le simulateur hydraulique possède un axe de déplacement du palpeur. Ledit axe est capable d'appuyer axialement sur le piston du servomoteur ou sur une tige d'appui pour commander le déplacement d'un piston du maître cylindre. On prévoira également avantageusement que ledit piston de commande se déplace dans une enceinte remplie d'un fluide. On pourra alors prévoir que ledit piston de commande se déplace dans une enceinte alimentée en liquide de freinage par l'intermédiaire d'une vanne à partir d'un réservoir de liquide frein du véhicule. Ladite enceinte peut également comporter ledit élément élastique. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Les différents objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement dans la description qui va suivre et faite à titre d'exemple en liaison avec les figures annexées qui représentent: - les figures 1 et 2, des courbes de fonctionnement déjà décrites précédemment, la figure 3, un exemple de réalisation général du système de commande de circuit de freinage selon l'invention, - la figure 4a, un exemple de réalisation du système de commande de circuit de freinage selon l'invention, - les figures 4b à 4c, différents états de fonctionnement du simulateur hydraulique de la figure 4a, - la figure 5a, un exemple de réalisation d'un simulateur hydraulique selon l'invention, - la figure 5b, un système de commande de circuit de freinage incorporant le simulateur hydraulique de la figure 5a, - la figure 6, une variante de réalisation du système de commande de circuit de freinage de la figure 4a, - la figure 7a, une variante de réalisation du système de commande de freinage selon l'invention, - les figures 7b et 7c, des états de fonctionnement du système de la figure 7a, - les figures 8a et 8b, des variantes de réalisation du système de la figure 7a. DESCRIPTION DETAILLEE En se reportant à la figure 3, on va tout d'abord décrire un exemple de réalisation général d'un système de freinage selon l'invention. Ce système comporte de manière connue un servomoteur d'assistance au freinage 4 comportant une chambre de travail 41 et une chambre à vide 40 séparées par une membrane ou piston de servofrein 42 pouvant se déplacer selon l'axe du servomoteur 4. Le déplacement du piston 42 commande par l'intermédiaire d'une tige de poussée 43 le déplacement des pistons d'un maître cylindre de freinage 5. Celui-ci induit des pressions dans le circuit de freinage 6 du véhicule. Selon l'invention, il est prévu un dispositif hydraulique intermédiaire que nous appellerons simulateur hydraulique 3 dans la suite de la description. Un dispositif de commande de freinage ou pédale de frein 1 qui est actionnée par le conducteur du véhicule permet de commander le simulateur hydraulique 3. Celui-ci comporte notamment une vanne trois voies 30 qui est reliée à la chambre de travail 41 par une canalisation 32 et à la chambre à vide par la canalisation 33. Cette vanne permet: - soit de mettre en communication la chambre de travail 41 avec la chambre à vide 40 en faisant communiquer les canalisations 32 et 33. Dans ce cas, les pressions sont sensiblement équilibrées des deux côtés du piston 42 et celui-ci reste immobile, - ou d'isoler la chambre de travail 41 de la chambre à vide 40 (il s'agit d'une phase de début de 30 freinage) 14 - soit de mettre en communication la chambre de travail 41 avec l'air atmosphérique en isolant la canalisation 32 de la canalisation 33 et en la reliant à l'air atmosphérique. Une différence de pressions est créée entre la chambre à vide 40 et la chambre de travail 41. Le piston 42 est sollicité pour se déplacer vers la chambre à vide (vers la gauche sur la figure 3). Le déplacement du piston 42 a pour effet de pousser la tige de poussée 43 vers le maître cylindre de freins 5. Le servomoteur fournit alors un effort de freinage au maître cylindre de freins. Dans un tel système, la pédale de frein est ainsi découplée mécaniquement du servomoteur d'assistance au freinage 4, du maître cylindre de frein 5 et du circuit hydraulique de freinage 6 du véhicule. Par contre, on peut prévoir de relier le simulateur hydraulique 3 au circuit hydraulique du véhicule et notamment à une chambre du maître cylindre par une canalisation 62. Dans ces conditions, des transferts de liquide frein vers le maître cylindre sans modification de la pédale de frein et des variations de pressions dans le circuit hydraulique du véhicule seront signalées au moins en partie au simulateur hydraulique 3, lequel retransmettra ces variations à la pédale de frein par la tige 34. Ces transferts de liquide de frein peuvent être induits, par exemple, par un dispositif d'anti-blocage de roues (ABS) ou par un système de contrôle dynamique de trajectoire (ESP). Ces variations sont donc filtrées vers la pédale 30 de frein, ce qui permet d'améliorer le confort du 15 conducteur tout en permettant au conducteur de mieux suivre l'état du système de freinage. Par ailleurs, le simulateur hydraulique 3 peut comporter un élément élastique (non représenté sur la figure 3) entre la pédale de frein et là commande de la vanne trois voies et offrant un effort de résistance à la commande de déplacement de la pédale de frein ce qui a pour effet de simuler, à l'intention du conducteur, les efforts de freinage exercés. Le système de l'invention comporte donc une vanne trois voies permettant de commander le servomoteur d'assistance au freinage 4 mais cette vanne trois voies ne se déplace pas en fonctionnement de freinage normal contrairement aux vannes trois voies des servofreins couramment utilisés dans la technique. Par ailleurs, le piston primaire du maître cylindre 5 n'est pas lié à la vanne trois voies. Enfin, un élément élastique situé entre la pédale de frein et la commande de la vanne trois voies assure une fonction de découplage pour éviter des retours directs de réactions des circuits de freinage vers la pédale de frein et pour fournir une loi de restitûtion des efforts de freinage vers la pédale de frein. En raison de l'indépendance de la position du maître cylindre par rapport à la position de la pédale de frein et en raison de la présence d'un ressort de simulation, le système de l'invention permet: - d'établir une loi effort de freinage par rapport à la position de la pédale de frein. La relation entre la course de la pédale de frein, l'effort et la 16 pression dans le circuit de freinage pourra être toujours constante en fonctionnement normal. - de filtrer les perturbations provenant du circuit hydraulique (par exemple, les pulsations hydrauliques vibratoires qui se produise lors d'une régulation du système ABS), - d'avoir une insensibilité aux grands déplacements de liquide de freinage, par exemple, dans les freins de grandes dimensions (freins de gros diamètres et/ou de courses importantes) et aux variabilités de l'absorption, - d'être insensible (ou de diminuer la sensibilité) aux transferts de volumes de liquides de frein, provoqués par un groupe hydraulique, dans un sens ou dans un autre, entre les freins du véhicule et le maître cylindre. En se reportant à la figure 4a, on va maintenant décrire un exemple de réalisation d'un système de freinage pus détaillé conforme à l'invention. Les éléments de la figure 4a porte les mêmes références que les éléments de la figure 3 qui assurent les mêmes fonctions. Il en sera de même dans les autres figures annexées à cette description. Ce système comporte: une pédale de frein 1 commandable par le conducteur du véhicule et permettant d'actionner un dispositif de commande hydraulique 2, - le dispositif de commande hydraulique 2 comportant un piston 20 commandé par la pédale de frein 30 et capable de mettre sous pression une chambre 21 pour injecter un fluide sous pression dans une canalisation 22, un simulateur hydraulique 3 correspondant au simulateur hydraulique 3 de la figure 3. Ce simulateur hydraulique reçoit la pression injectée dans la canalisation 22 et permet selon sa position de commander le fonctionnement du servomoteur d'assistance au freinage 4. La constitution et le fonctionnement de ce simulateur hydraulique seront. décrits plus en détail ci-après, le servomoteur d'assistance au freinage ou servofrein 4 comportant une chambre à vide 40 (chambre avant dans la plupart des servomoteurs) et une chambre de travail 41 (chambre arrière) séparées l'une de l'autre par un piston 42 mobile axialement. Une source de dépression 45 permet de faire le vide dans la chambre à vide 40. Un déplacement du piston 42 (vers la gauche sur la figure 4a) entraîne un déplacement d'une tige de poussée 43. - un maître cylindre de frein 5 comportant des pistons 50 et 50' dont les déplacements sont commandés par la tige de poussée 43, des circuits hydrauliques de freinage 6 permettant de retransmettre de la pression de freinage aux dispositifs de freins des roues du véhicule. Le simulateur hydraulique 3 comporte une chambre d'entrée 31 à laquelle est reliée la canalisation 22 venant du dispositif de commande hydraulique 2. La chambre d'entrée 31 contient un piston 34 permettant de commander la vanne trois voies 30. 18 La vanne trois voies 30 comporte un axe de palpeur 301 mobile axialement qui porte un palpeur 302 (ou piston plongeur). Ce palpeur comporte un siège appelé siège d'admission qui peut être en contact, selon sa position, avec un clapet 303. Le clapet 303 peut être en contact, selon sa position, avec un siège de clapet 309. Un ressort 312 permet, en position de repos, de repousser le palpeur vers la droite (sur la figure) et un ressort 311 permet de repousser le clapet 303 vers la gauche. La vanne trois voies 30 est connectée: par un accès 305, à la pression atmosphérique, - par un accès 306 et une canalisation 33, à la chambre à vide 40 du servofrein, - par un accès 307 et une canalisation 32, à la chambre de travail 41 du servofrein. Par ailleurs, le simulateur hydraulique 3 possède un ressort de simulation 310 situé entre le piston 34 et l'axe mobile de palpeur 301. Ce ressort a pour but de simuler pour le conducteur un effort de freinage et de déterminer une course de déplacement pour la pédale de frein. La compression du ressort 310 permet ainsi un déplacement (avancement) de la pédale de frein, simulant ainsi le comportement d'un système de frein classique. En outre, le simulateur hydraulique 3 possède un accès 308, connecté par une canalisation 62, aux circuits de freinage et permettant à la pression régnant dans les circuits de freinage d'agir sur l'axe de palpeur 301. Le servofrein 4 est tel que décrit en relation avec la figure 3. Il possède une axe de guidage de déplacement 44 du piston 42 et de la tige de poussée 43. De plus, une source de dépression 45 permet de faire le vide ou de réduire la pression dans la chambre à vide 40. Le maître cylindre de freins 5 est, par exemple un maître cylindre tandem et est alimenté en fluide de freinage par un réservoir 53. Les circuits de freinage 6, symbolisés en trait mixte sur la figure 4a, sont connectés au maître cylindre par des canalisations 60 et 61. La canalisation 62 relie la canalisation 61 au simulateur 3. Des systèmes permettent d'agir sur les circuits de freinage et leur sont connectés. Il s'agit, par exemple, d'un système de contrôle dynamique de trajectoire 7 (ESP) et d'un système d'antiblocage des roues 7' (ABS) . On va maintenant décrire le fonctionnement du système de ._a figure 4a en se reportant aux figures 4a à 4d qui représentent différents états du simulateur hydraulique 3 à différentes étapes de fonctionnement. Lorsque le conducteur n'appuie pas sur la pédale de frein 1, le système de freinage est au repos. Le simulateur hydraulique est dans l'état représenté en figure 4b. La vanne trois voies 30 met en relation la chambre à vide 40 avec la chambre de travail 41 par les canalisations 32, 33, par les accès 306, 307 et par un passage qui est symbolisé par un accès interne 304. Les deux chambres 40 et 41 étant à la même pression, aucun effort de freinage n'est transmis par le servofrein 4 vers le maître cylindre de freins 5. Lorsque le conducteur appuie sur la pédale de frein 1, le piston 20 du dispositif de commande hydraulique 2 comprime le fluide (ou le gaz) contenu dans la chambre 21. Une pression est envoyé par la canalisation 22 dans la chambre d'entrée 31 du simulateur hydraulique 3. Cette pression commande le déplacement du piston 34 qui pousse sur l'axe de palpeur 301 par l'intermédiaire du ressort 310. Le palpeur 302 se déplace vers la gauche (figure 4c). Le clapet 303, poussé par le ressort311, se déplace également vers la gauche et ferme l'accès 304. La communication entre les accès 306 et 307 est fermée. La chambre à vide 40 se trouve isolée de la chambre de travail 41. Lorsque la pression dans la chambre d'entrée augmente, le piston 34 se déplace encore vers la gauche. L'axe de palpeur 301 et le palpeur 302 se déplacent également vers la gauche. Comme on peut le voir sur la figure 4d, le palpeur 302 s'écarte du clapet 303 et ouvre un accès de communication 313 entre les accès 307 et 305. La chambre de travail 41 est donc mise en communication avec la pression atmosphérique par l'intermédiaire de la vanne trois voie du simulateur hydraulique. La pression dans la chambre de travail 41 devient supérieure à la pression dans la chambre à vide 40. De ce fait le piston 42 et la tige de poussée 43 sont entraînées vers la gauche (voir figure 4a). La tige de poussée 43 pousse sur le piston primaire 50 assurant une montée en pression entraînant le déplacement du piston secondaire 50'. Le maître cylindre 5 induit une pression de freinage dans les canalisations 60 et 61 et dans les circuits de freinage 6. L'actionnement de la pédale de frein 1 a donc permis la transmission d'un ordre de freinage au servofrein 4 par l'intermédiaire du simulateur hydraulique 3. En réponse le servofrein 4 a commandé l'induction d'une pression de freinage dans les circuits de freinage du véhicule. On notera que dans le simulateur hydraulique, la transmission de l'ordre de freinage venant de la pédale de frein a été retransmis par l'intermédiaire du ressort 310. Le réglage de l'élasticité de ce ressort (de sa résistance élastique) permet de simuler un effort de freinage vers la pédale de frein. Il est donc possible de simuler, à l'intention du conducteur, une réaction à un effort de freinage similaire à une réaction d'un système de freins classique. Par ailleurs, certains véhicules sont équipés de systèmes capables d'agir sur les circuits de freinage du véhicule. Il s'agit, par exemple, du système d'antiblocage des roues 7' (ABS) et du système de contrôle dynamique de trajectoire 7 (ESP). Il peut être utile de donner au conducteur la perception du fonctionnement de ces systèmes pour que le conducteur puisse être averti que le véhicule peut se trouver dans des conditions limites de stabilité sur la route. Le système de l'invention prévoit une canalisation 62 qui relie une canalisation (61 par exemple) des circuits de freinage à un accès 308 du simulateur de freinage assurant non seulement l'équilibrage de la vanne trois voies mais permet aussi, si cela est désiré, d'exercer une réaction ressentie sur la pédale de frein. Cet accès communique avec une chambre de simulation 314 dans laquelle coulisse une extrémité de l'axe de palpeur 301. La pression du fluide de freinage est ainsi appliquée à cette extrémité de l'axe de palpeur 301. Celui-ci reçoit donc les variations de pression induites dans les circuits de freinage et retransmet ces variations vers la pédale de frein. Dans un tel système, le palpeur cherche donc son équilibre entre la montée en pression Pl dans la chambre d'entrée 31 du simulateur hydraulique et la montée en pression P2 dans la chambre de simulation 314. De façon générale, dans un système de freinage assisté, le taux d'assistance est donné par le rapport 15 1/S = P/F où: F représente la force appliquée à la tige de commande, - P représente la pression de freinage fournie 20 par le maître cylindre de freins. Dans le système de la figure 4a, la force de freinage Fin appliquée par la pédale de frein appliquée à la tige de commande du piston 20 est retransmise par la chambre 21 du dispositif de commande hydraulique et la 25 chambre d'entrée 31 du simulateur hydraulique 3. Si on désigne par: - S0, la section de la chambre 21, - S1, la section de la chambre d'entrée 31, -S2, la section de la chambre de simulation 314, 30 le taux d'assistance théorique est alors représenté par le rapport: Sl/SO.S2 La force d'entrée Fin appliquée à la tige de commande du piston 20, si on ne tient pas compte des frottements, est donnée par la formule (se reporter à la figure 4a): Fin = Ra . Tin . S02/S12 dans laquelle: - Ra est la raideur du ressort 310 (exprimée en N/m), - Tin est la course de la tige de commande du piston 20, - SO est la section droite de la chambre 21, - SI. est la section droite de la chambre 31, En se reportant toujours à la figure 4a, et ne tenant pas compte des frottements, la pression Pmc dans le maître cylindre de frein est fonction de la force sur la pédale de frein. Cette pression s'exprime par la relation suivante: Pmc = [(Ra . Tin . SO/S1) -Fv] / S2 dans laquelle: - Pmc: pression dans le maître cylindre 5, - Ra: raideur du ressort de simulation 310, - Tin: course de déplacement de la tige de commande du piston 20 (et donc du piston 20 lui-même),SO: section droite de la chambre 21, - SI: section droite de la chambre 31, - S2: section droite de la chambre 314, - Fv: charge en place du ressort 312 de palpeur lorsque celui est en état d'équilibre. On voit donc que dans le système de l'invention, un élément élastique situé entre la pédale de frein et la commande de la vanne trois voies assure une fonction de découplage pour éviter des retours directs de réactions des circuits de freinage vers la pédale de frein et pour fournir une loi de restitution des efforts de freinage vers la pédale de frein. A tout moment, la vanne trois voies est commandée par un équilibre des forces: - force de pilotage qui est fonction de la force exercée sur la pédale de frein, - et pression dans le maître cylindre (ou dans le 10 circuit hydraulique de freinage). On a donc toute liberté pour choisir le maître cylindre le mieux adapté (par exemple, grand volume et/ou grande course). Un tel système permettra de suppléer à un disfonctionnement tel que, par exemple, la présence d'air 15 dans le circuit hydraulique de freinage, la course de la pédale de frein étant alors allongé pour atteindre l'équilibre. De plus, comme cela a été mentionné précédemment, la vanne trois voies 3 permet de commander le servomoteur 20 d'assistance au freinage 4 mais ne se déplace pas en fonctionnement de freinage normal contrairement aux servomoteurs connus dans la technique. Par ailleurs, le piston primaire du maître cylindre 5 n'est pas lié à la vanne trois voies. 25 La figure 5a représente un exemple de réalisation d'un simulateur hydraulique 3 selon l'invention. On retrouve sur cette figure: - le piston d'entrée 34, - le ressort de simulation 310, 30 - le palpeur 302, - le clapet 303, - le siège de clapet 309, - les accès 306 et 307 vers respectivement la chambre à vide et la chambre de travail, l'accès 305 de mise à la pression atmosphérique, - l'accès 308 permettant un retour de la pression de freinage vers le simulateur hydraulique. Le montage du simulateur de la figure 5a se fait comme cela est représenté sur la figure 5b en connectant les canalisations 21, 32, 33 et 62 en accord avec la figure 4a. La figure 6 représente une forme de réalisation du système de la figure 4a dans laquelle le dispositif de commande hydraulique 2 est intégré au servofrein 4. Le simulateur hydraulique 3 est réalisé de façon similaire à ce qui a été décrit précédemment. On y retrouve les mêmes éléments qui ne seront donc pas décrits à nouveau. Le dispositif de commande hydraulique 2 est placé selon l'axe du servofrein 4. Il possède une tige de commande 24 qui pénètre à l'intérieur de la chambre de travail 41. Une extrémité de cette tige de commande se trouve à faible distance du piston 42 et de la tige de poussée 43. Cette disposition permet en cas de défaillance du simulateur hydraulique et/ou du servofrein, d'exercer une pression directement ou quasi directement (par l'intermédiaire du piston 20 et de la tige de commande 24) sur la tige de poussée 43. La chambre 21 du piston 20 du dispositif de commande 2 et la chambre d'entrée 31 du simulateur hydraulique peuvent être remplies d'un fluide qui peut être le fluide de freinage du véhicule. Ces chambres sont alors alimentées en fluide de freinage par une vanne 54 connectée au réservoir de liquide frein. En l'absence de freinage, la vanne 54 est ouverte et le liquide de frein du réservoir alimente les chambres 21 et 31. Lors d'un freinage, la vanne 54 est fermée et les chambres 21 et 31 sont isolées du réservoir de liquide de frein. En se reportant à la figure 7a, on va décrire une variante de réalisation du système de l'invention. Comme déjà mentionné précédemment, les éléments assurant les mêmes fonctions, sur cette figure 7a que dans les autres figures portent les mêmes références. Dans cette variante de réalisation, le simulateur de freinage 3 est intégré dans le servofrein 4. De plus, le piston 34 de commande du palpeur 302 est commandé directement par la pédale de frein, mais il pourrait, sans sortir du cadre de l'invention être commandé par un dispositif de commande tel que 2 comme dans la figure 4a. On retrouve dans le simulateur hydraulique 3, le ressort de simulation 310, l'axe de palpeur 301, le palpeur 302, le clapet 303, le siège de clapet 309, l'accès 305 de mise à la pression atmosphérique. Seuls les accès 306 et 307 vers le chambre à vide 40 et vers la chambre de travail 41 respectivement peuvent apparaître différents, mais le fonctionnement du simulateur hydraulique est le même que dans la figure 4a en fonctionnement normal. Au repos, en l'absence de commande de freinage, le système est dans l'état représenté par la figure 7a. La chambre de travail 41 est mise en communication avec la chambre à vide 40 par l'accès 307 et l'accès 304. Lorsque le conducteur appuie sur la pédale de frein, on a le fonctionnement suivant illustré par la figure 7b: - le piston 34 se déplace vers la gauche, - il transmet une force de déplacement vers la gauche, par l'intermédiaire du ressort 310, à l'axe de palpeur 301, - le palpeur 302 se déplace vers la gauche, - le clapet 303 se plaque contre le siège de 10 clapet 309, - le palpeur 302 se sépare du clapet 303 et ouvre un passage 313 permettant à la chambre de travail 41 de communiquer avec l'accès 305, - la chambre de travail 41 est mise à la pression 15 atmosphérique, - le piston 42 se déplace vers la gauche, - une force freinage est appliquée vers la gauche au piston 50 du maître cylindre 5. Dans l'exemple de réalisation avantageux illustré par la figure 7a une 20 pièce monobloc joue le rôle simultanément de tige de poussée (tige de poussée 43 sur la figure 4a) et de piston 50. Dans ce fonctionnement, on voit donc que le simulateur hydraulique 3 a permis la transmission d'une 25 force de freinage du servofrein au maître cylindre sans qu'une tige de commande soit en contact mécanique (même indirectement) avec la tige de poussée qui actionne le piston du maître cylindre. La commande de la pédale de frein est donc découplée mécaniquement du servofrein et 30 du maître cylindre. La pédale de frein est donc au moins partiellement découplée des effets résultant du fonctionnement du servofrein et du circuit de freinage. Notamment, le siège de clapet 309 appartient à une pièce qui est immobile en fonctionnement normal de freinage. Cependant, l'axe de palpeur 301 coulisse dans un trou 319 du piston 50 du maître cylindre. L'extrémité 325 de l'axe 301 à la pression qui règne dans la chambre 51 du maître cylindre. Comme cela a été décrit précédemment, la vanne trois voies du simulateur est donc commandée par un équilibre des forces: - force de pilotage qui est fonction de la force exercée sur la pédale de frein, - et pression dans le maître cylindre. Le système des figures 7a et 7b peut en outre posséder une vanne 55 qui est reliée au réservoir de liquide de frein 53 et qui permet d'alimenter en liquide de frein l'enceinte 315 dans laquelle coulisse le piston 34. Au repos (absence de freinage, cette vanne 55 est fermée. En situation de freinage, elle est ouverte (sauf en cas de défaillance comme on le verra ci-après). Le liquide de freinage contenu dans l'enceinte 315 concourt, avec le ressort 310, à transmettre une sensation de freinage vers la pédale de frein. En effet, l'invention prévoit de calibrer le diamètre du trou de communication 318 de la vanne 55 vers l'enceinte 315 de façon à limiter les débits de fluide de l'enceinte 315 vers la vanne 55. On modifie ainsi les retours de sensations vers la pédale de frein notamment lorsque le conducteur appuie rapidement sur la pédale de frein. Cependant, on peut également prévoir que dans le cas, par exemple, où le conducteur appuie brutalement sur la pédale de frein, la vanne 55 se ferme ce qui permet de transmettre directement l'ordre de freinage directement (ou quasi directement) au palpeur 302 et ce qui va réduire la course de la pédale de frein. Enfin comme cela sera décrit ci-après, un joint 10 317 permet d'isoler, en cas de défaillance, l'enceinte 315 de la vanne 55. La figure 7c illustre le fonctionnement du système en cas de défaillance du servofrein et/ou du simulateur hydraulique. 15 En cas de défaillance, l'absence de freinage conduit le conducteur à exercer sur la pédale de frein un effort plus important que lors d'un freinage normal. Un épaulement 316 de l'axe de palpeur 301 est poussé à bout de course et se trouve en butée contre la pièce 20 d'ensemble du simulateur hydraulique. Le simulateur hydraulique 3 est entraîné vers la gauche et appui sur le piston de maître cylindre 50 (ou sur la tige de poussée qui agit sur le piston du maître cylindre). Un freinage non assisté est ainsi assuré. 25 Comme on peut le voir sur la figure 7c, l'accès 318 qui permet normalement la communication entre l'enceinte 315 et la vanne 55 est fermé. Un joint 317 assure une isolation hermétique de cet accès 318 lors de l'avancement du piston 34, ce qui correspond à une 30 défaillance de fonctionnement du servofrein. Ainsi dès que le piston 34 a dépassé l'accès 318 et l'a obturé, le liquide de frein présent dans l'enceinte 315 et comprimé par le piston 34, assure le déplacement vers la gauche de l'axe de clapet 301 et/ou du piston 50 ainsi que des pièces intermédiaires. Alternativement, on peut prévoir, de manière similaire à la figure 6, que l'axe de palpeur 301 pousse par son extrémité de gauche le piston 50 du maître cylindre. L'action du joint 317 peut être complétée ou 10 remplacée par la fermeture de la vanne 55. On notera que dans ce fonctionnement de défaillance la vanne 55 est avantageusement fermée pour assurer une transmission autant que possible intégrale de l'effort de freinage appliqué à la pédale de frein vers 15 le piston du maître cylindre. Les figures 8a et 8b représentent des variantes de réalisation du système de la figure 7a dans lesquelles le piston 34 comporte une tige axiale 320 située entre le piston 34 lui-même et l'axe de palpeur 301. La distance 20 entre l'extrémité 321 de la tige 320 et la face 322 de la tige 301 correspond à un fonctionnement de freinage normal du simulateur et du servofrein 4.En cas de défaillance du simulateur ou du servofrein, le conducteur appuiera sur la pédale de frein pour que l'extrémité 321 25 de la tige 320 entre en contact avec la face 322. L'effort appliqué à la pédale de frein sera donc transmis directement à l'axe de palpeur 301. L'épaulement 316 de l'axe de pa:peur est poussé à bout de course jusqu'à se trouver en butée contre la pièce d'ensemble du simulateur 30 hydraulique. Le simulateur hydraulique 3 est entraîné vers la gauche et appui sur le piston de maître cylindre 50 (ou sur la tige de poussée qui agit sur le piston du maître cylindre). Un freinage non assisté est ainsi assuré par la tige 320. La figure 8b représente une variante de réalisation du système de la figure 8a dans laquelle la tige 320 coulisse dans un trou axial 323 de l'axe de palpeur. Cette tige 320 est donc guidée dans le trou 323. Pour permettre un coulissement libre de la tige 320 et lui permettre d'entrer en contact avec le fond du trou 323 lors d'une défaillance, on peut prévoir un trou 324 qui fait communiquer le fond du trou 323 avec l'extérieur du trou 323. Alternativement, on peut également prévoir une cannelure longitudinale le long de la périphérie de la tige 320 pour permettre le passage de l'air situé dans le fond du trou 323. Selon une variante de réalisation on peut supprimer la fonction du groupe hydraulique comportant le servofrein ou y suppléer en utilisant une pompe hydraulique. Par exemple, on peut détecter la pression maximale de saturation dans le maître cylindre pour mettre en route une pompe hydraulique qui permettra d'injecter une pression supplémentaire dans le circuit de freinage. Une telle disposition permettra par exemple de réduire les dimensions du servofrein. On peut, d'ailleurs, prévoir différents types de capteurs pour détecter la course de la pédale de frein ou du palpeur du simulateur, ainsi que des capteurs de pression et de vide. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, on peut donc prévoir avantageusement de détecter les mouvements de la pédale de frein en utilisant, par exemple, un capteur 10 de position de la pédale de frein. Alternativement, un tel capteur peut être prévu pour détecter les déplacements du piston 34. L'ïnformation de position de la pédale de frein (ou du piston 34) peut correspondre à une dégradation de l'efficacité du système de freinage et peut être communiquée à l'utilisateur. On peut alors prévoir un retour de la sensation de freinage sur la pédale de frein à l'aide d'un système actif (électromagnétique par exemple). L'information de position de la pédale de frein (ou du piston 34) peut aussi être communiquée au système de contrôle dynamique de trajectoire (ESP) pour qu'il puisse agir en conséquence.En ce qui concerne le retour des sensations de freinage vers la pédale de frein, on peut prévoir une tige qui pénètre et coulisse dans le simulateur et qui reçoit les variations de pressions qui sont induites dans le circuit de freinage du véhicule. On prévoit alors de coupler mécaniquement (directement ou indirectement) cette tige à la pédale de frein de façon que celle-ci perçoive les déplacements de cette tige. Le taux de transmission des sensations de freinage peut être réglé en ajustant les frottements de déplacement de cette tige. On peut également selon une autre variante de réalisation prévoir une boucle de vérification de freinage à l'aide de capteurs de mouvements des roues par exemple. Selon une autre variante on peut également prévoir que la chambre avant (chambre à vide 40 sur les figures) soit mise à une pression supérieure à celle des servofreins classiques (à la pression atmosphérique par exemple) et que la chambre arrière (chambre de travail 41 sur les figures) soit mise en surpression. En ce qui concerne la source dé dépression, on peut prévoir qu'elle soit réalisée à partir de l'échappement du moteur du véhicule. Cependant, elle peut comporter une pompe électrique ou une pompe entraînée par le moteur du véhicule. Dans les servofreins classiques, on a une source de dépression qui tend à faire le vide dans la chambre à vide (chambre avant) tandis que la chambre de travail (chambre arrière) est mise à la pression atmosphérique lors d'une action de freinage. Dans le système de l'invention, on peut également prévoir une source de surpression connectée à la chambre de travail pour améliorer le fonctionnement du servofrein. Dans l'invention, cette disposition permet d'améliorer l'efficacité du servofrein ou de réduire son 20 diamètre à efficacité équivalente. Le système de l'invention permet un actionnement du ressort de simulation (310) à travers un circuit de commande hydraulique. Il permet également un actionnement mécanique du 25 ressort de simulation intégré à 1a commande. On peut donc avoir une isolation de la chambre du simulateur par un dispositif mécano hydraulique. Il est possible d'adjoindre au système une bobine de commande électromagnétique ce qui permet de réduire la 30 pression dans le maître cylindre, le système pouvant alors fonctionner au moins partiellement en mode actif avec un pilotage électrique. Par ailleurs, il est possible de réaliser un fonctionnement double pente. Le système de l'invention présente plusieurs avantages parmi lesquels on trouve les avantages suivants: Le système de l'invention permet de découpler, au niveau de la pédale de frein, la force de freinage exercée, de la sensation de freinage perçue en retour par le conducteur. Il est donc possible de filtrer les perturbations provenant du circuit hydraulique (par exemple, les pulsations hydrauliques vibratoires qui se produise lors d'une régulation du système ABS), et d'avoir une insensibilité aux grands déplacements de liquide de freinage provoqués, par exemple, par un groupe hydraulique, dans un sens ou dans un autre, entre les freins du véhicule et le maître cylindre. La force appliquée à la pédale de frein par le conducteur peut n'être que partiellement retransmise notamment dans le cas d'un actionnement rapide de la pédale de frein. Il est possible d'établir une loi "effort de freinage par rapport à la position de la pédale de frein".- Mais également, il est également possible, en cas d'actionnement rapide de la pédale de frein, de fournir une fonction d'aide au freinage d'urgence. Par ailleurs, selon l'invention, le fonctionnement du maître cylindre est découplé mécaniquement de la pédale de frein. Dans les variantes de réalisation où le simulateur hydraulique est intégré dans le servofrein, le siège de clapet 309 ne se déplace pas en fonctionnement normal. Ainsi, il est naturel de prélever dans le compartiment moteur, l'air assurant la poussée sur le piston 42 du servofrein, ce qui réduit le bruit dans l'habitacle. De plus, le ressort 310 de la vanne trois voies assure le filtrage des instabilités qui, dans un servofrein classique, provoquent des vibrations et des bruits indésirables. Dans l'habitacle du véhicule, on ne peut donc pas percevoir de bruit d'oscillation du palpeur que l'on peut percevoir habituellement avec la vanne trois voies des servofreins classiques. - Le système de l'invention permet en outre d'ajuster les caractéristiques liées au fonctionnement de la pédale de frein (ajustement de la caractéristique course/pression) et cela indépendamment de l'absorption du système de freinage. - Par ailleurs le système de l'invention est un système sans commande électrique et présente donc une 20 bonne robustesse. - De plus le fonctionnement du système de l'invention est quasi immédiat et ne présente pas de retard lié à un fonctionnement de circuits électroniques. Le dispositif selon l'invention permet donc de 25 dissocier la longueur de la course de la pédale de frein de la longueur de la course des pistons du maître cylindre. On peut ainsi optimiser, de manière indépendante: - le fonctionnement en mode normal, c'est-à-dire 30 par exemple avec assistance au freinage et avec une course de pédale de frein courte, - et un fonctionnement en mode dégradé, c'est-à-dire par exemple sans assistance. Par exemple, on peut choisir un diamètre de piston du maître cylindre suffisamment petit pour que la force à exercer sur la pédale de frein soit acceptable et corresponde à une course longue uniquement en mode de défaillance. Applications: L'invention est applicable aux véhicules équipés: - de moteurs à combustions interne, - de moteurs électriques équipés de systèmes de freinage électriques à récupération d'énergie, - à la fois de moteurs à combustion internes et de moteur électriques (véhicule hybrides). Elle est applicable aussi bien aux véhicules légers qu'aux véhicules lourds. Le diamètre du piston du simulateur sera défini en fonction de la masse du véhicule à freiner. Il sera défini suffisamment petit pour pouvoir répondre aux exigences de freinages d'urgence.20
L'invention concerne un système de commande de frein pour véhicules automobiles et notamment un système de commande hydraulique. L'invention est également applicable à des systèmes de freinage mixtes tels que prévus dans les véhicules hybrides (véhicules à traction éléctrique et à traction par moteur à combustion interne) comprenant un système de freinage à actionnement hydraulique qui comporte un simulateur (3) non compté mécaniquement au piston (42) du servomoteur d'assistance et un système à freinage électrique utilisant le ou les moteurs de traction électriques en générateurs électriques.
1. Système de commande de frein pour véhicule automobile comportant une pédale de frein (1), un servomoteur d'assistance au freinage (4) lequel comprend une chambre avant (40) et une chambre arrière {41) séparées par un piston de servomoteur (42), ledit servomoteur (4) permettant de fournir une commande de freinage amplifiée fonction de la différence de pressions existant entre les deux dites chambres, un maître cylindre de frein (5) recevant les commandes de freinage amplifiées du servomoteur d'assistance au freinage (4), caractérisé en ce qu'il comporte un simulateur (3) non couplé mécaniquement au piston (42) du servomoteur d'assistance au freinage (4) ledit simulateur recevant au moins une commande de freinage de la pédale de frein (1) et permettant d'établir ou de contrôler, en échange, une différence de pressions entre la chambre avant (40) et la chambre arrière (41) du servomoteur d'assistance au freinage de façon à commander le déplacement du piston du servomoteur(42). 2. Système de commande de frein selon la 1, caractérisé en ce que ledit servomoteur d'assistance au freinage (4) ne comporte pas de piston équipé d'une vanne trois voies solidaire du piston du servomoteur(42). 3. Système de commande de frein selon la 1, caractérisé en ce que ledit simulateur est simulateur hydraulique. 4. Système de commande de frein selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte un piston hydraulique d'une vanne de commande trois voies lequel piston hydraulique est soumis à deux actions contraires, d'une part une commande de freinage provenant du simulateur hydraulique, et d'autre part, une force de réaction exercée par un élément élastique de simulation (310) de préférence contraint entre ledit piston hydraulique et un palpeur d'admission d'air ou de liquide dans un servomoteur pneumatique et/ou hydraulique d'assistance au freinage. 5. Système de commande de frein selon la 4, caractérisé en ce que l'élasticité dudit élément élastique de simulation de freinage (310) est réglée de façon à transmettre à la pédale de frein un effort simulant un effort de freinage. 6. Système de commande de frein selon la 5, caractérisé en ce que ledit élément élastique de simulation de freinage (310) est un ressort.39 7. Système de commande de frein selon la 3, caractérisé en ce que ledit simulateur hydraulique (3) comporte une vanne trois voies (30) permettant: de mettre en communication la chambre arrière (41) avec la chambre avant (40), ou d'isoler la chambre arrière (41) de la chambre avant (40), ou de mettre en communication la chambre arrière (41) avec une source de pression permettant d'établir une différence de pressions entre la chambre avant et la chambre arrière. 8. Système de commande de frein selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une liaison hydraulique entre, d'une part, l'intérieur du maître cylindre et/ou un point quelconque du circuit hydraulique du véhicule et, d'autre part, le simulateur (3) de façon à retransmettre, vers la pédale de frein des efforts correspondant à des variations de pressions dans le maître cylindre et/ou ledit circuit hydraulique. 9. Système de commande de frein selon la 7, caractérisé en ce que la vanne trois voies comporte un palpeur {302) mobile sous l'action dudit piston de commande (34), un clapet40 (303) mobile sous l'action du palpeur (302), et un siège de clapet fixe (309) contre laquelle le clapet (303) peut prendre appuie. 10. Système de commande de frein selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de commande hydraulique intermédiaire (2) commandé par la pédale de frein (1) et retransmettant des forces de freinage par induction de pressions dans un circuit hydraulique (22, 31) pour commander le déplacement du piston de commande (34) du simulateur hydraulique (3). 11. Système de commande de frein selon la 9, caractérisé en ce que la pédale de frein agit directement sur le piston de commande (34) pour commander son déplacement. 12. Système de commande de frein selon la 10, caractérisé en ce que le dispositif de commande hydraulique intermédiaire (2) est fixé ou est intégré au servomoteur d'assistance au freinage (4) et en ce qu'il comporte une tige de commande (24) disposée selon l'axe du servomoteur d'assistance au freinage (4), ladite tige de commande(24) étant commandée par la pédale de frein et étant capable d'appuyer directement ou indirectement sur le piston (42) du servomoteur d'assistance au freinage.41 13. Système de commande de frein selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit simulateur hydraulique (3) est fixé ou est intégré au servomoteur de façon qu'un accès de la vanne trois voies (30) communique avec la chambre avant (40) et un autre accès communique avec la chambre arrière (41). 14. Système de commande de frein selon la 13, caractérisé en ce que ledit simulateur hydraulique (3) est disposé selon l'axe du servomoteur d'assistance au freinage (4). 15. Système de commande de frein selon la 14, caractérisé en ce que ledit piston de commande (34) est couplé mécaniquement à la pédale de frein (1). 16. Système de commande de frein selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce que le simulateur hydraulique peut se déplacer axialement et commander le déplacement du piston du servomoteur (42). 17. Système de commande de frein selon la 16, caractérisé en ce que le simulateur hydraulique possède un axe de déplacement (301) du palpeur (302) et en ce que ledit axe est capable d'appuyer axialement sur le piston (42) du servomoteur ou sur une tiged'appui (43) pour commander le déplacement d'un piston du mâitre-cylindre.
B
B60
B60T
B60T 13,B60T 7,B60T 8,B60T 11,B60T 15,B60T 17
B60T 13/138,B60T 7/04,B60T 8/40,B60T 11/20,B60T 13/135,B60T 15/36,B60T 17/22
FR2891372
A1
BARILLET DE LENTILLE FOCALE VARIABLE
20,070,330
Domaine de l'invention La présente invention concerne une monture d'objectif photographique et plus particulièrement un barillet de lentille à focale variable. La présente invention s'applique en particulier aux objectifs d'appareils photographiques ou de caméras miniaturisés tels que ceux que l'on utilise dans les appareils photographiques associés aux téléphones portables, dans lesquels l'image se fait sur une puce semiconductrice comprenant un réseau de capteurs optiques. Exposé de l'art antérieur On cherche souvent à associer à un capteur d'image un objectif à longueur focale variable pour permettre une mise au point ou un effet zoom. De façon classique, ceci est réalisé en disposant une ou plusieurs lentilles dans un barillet comprenant des pièces mobiles l'une par rapport à l'autre, généralement par suite d'une rotation d'éléments du barillet qui provoque un déplacement relatif en translation entre les lentilles constituant l'objectif. On a développé des systèmes optiques à focale variable à commande électrique sans pièces mobiles, tels que des lentilles à électromouillage. De telles lentilles ont une focale qui varie en fonction d'une tension appliquée. On tend à développer des lentilles à focale variable qui vues de l'extérieur se présentent dans le même type de boîtier que des piles boutons. De telles lentilles à électromouillage sont disponibles par exemple auprès de la société VARIOPTIC. Un exemple de boîtier de lentille à focale variable de type pile bouton est illustré dans les figures 1A A 1C, dans lesquelles la figure 1A est une vue de dessus, la figure 1B représente le contour d'une section transverse et la figure 1C une vue de dessous. La partie centrale de la structure correspond à la partie optique et comporte une plaque transparente supérieure 1 et une plaque transparente inférieure 2 entre lesquelles est disposé le système optique à focale variable. La partie périphérique supérieure 3, la partie latérale 5 et la périphérie extrême inférieure 6 correspondent à une première surface métallique constituant une première électrode. La partie intermédiaire 8 entre la partie périphérique extérieure et la plaque centrale 2 du côté de la face inférieure correspond à une seconde surface métallique constituant une seconde électrode. Souvent, les parties supérieure 4 et inférieure 8 ne sont pas planes et comprennent des bossages respectifs 11 et 12. Du côté de la face inférieure, on peut voir une couronne isolante 14 séparant les deux électrodes. L'objet de la présente invention est de prévoir une monture ou barillet de lentille permettant d'assurer le positionnement et la connexion d'une ou plusieurs lentilles de type pile bouton telles que celle illustrée en figures 1A A 1C. Un objet plus particulier de la présente invention est de prévoir un tel barillet dans lequel les connexions à la ou aux lentilles sont effectuées sans soudure de fils ni circuits flexibles. Un autre objet de la présente invention est de prévoir un tel barillet pouvant contenir deux lentilles à focale 35 variable. Un autre objet de la présente invention est de prévoir un tel barillet simplement assemblable avec d'autres barillets contenant des lentilles à focale fixe ou à focale variable commandable électriquement. Un autre objet de la présente invention est de prévoir un tel barillet qui permette un montage simple et peu coûteux. Résumé de l'invention Pour atteindre ces objets, la présente invention prévoit un barillet de lentille à focale variable à commande électrique, en boîtier de type pile bouton, comprenant un tube cylindrique creux isolant de diamètre intérieur sensiblement égal à celui du boîtier de lentille, au moins deux bossages s'étendant radialement vers l'intérieur du tube et formant des surfaces d'appui pour la périphérie de la lentille dans un même plan radial, des premières métallisations s'étendant sur au moins une desdites surfaces d'appui et depuis celles-ci dans des premiers canaux formés dans la paroi interne du tube vers au moins une extrémité du tube, et des deuxièmes métallisations dont chacune forme une zone de contact selon une portion de couronne de la surface interne du tube pour venir en appui sur la surface latérale de la lentille et s'étend vers ladite au moins une extrémité du cylindre. Selon un mode de réalisation de la présente invention, des troisièmes métallisations sont disposées dans des deuxièmes canaux s'étendant d'une extrémité à l'autre de la paroi interne du tube. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les premières métallisations s'étendent vers les deux extrémités du tube. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les première, deuxième et troisième métallisations s'étendent jusqu'aux extrémités du tube et sur les sections du tube. Selon un mode de réalisation de la présente invention, avant le montage d'une lentille en boîtier de type pile bouton, on dépose une goutte de colle conductrice à chaque emplacement 2891372 4 où il doit y avoir un contact entre une métallisation et le boîtier de pile. Selon un mode de réalisation de la présente invention, chaque premier bossage comprend une rainure entre la surface d'appui avec le boîtier de lentille et la paroi du tube pour éviter un court-circuit. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le barillet contient une lentille à focale variable à commande électrique et au moins une autre lentille à focale variable à commande électrique ou une lentille fixe. La présente invention vise aussi un appareil photographique comprenant un barillet tel que ci-dessus. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: les figures 1A, 1B et 1C, décrites précédemment, représentent en vue de dessus, en vue de côté schématique et en vue de dessous un exemple de lentille à focale variable commandable électriquement en boîtier de type pile bouton; et Les figures 2A et 2B sont respectivement une vue en demi-coupe et en perspective d'un mode de réalisation d'un barillet selon la présente invention et une vue de dessus de ce même barillet. Description détaillée Les figures 2A et 2B sont des vues simplifiées d'un exemple de barillet ou de portion de barillet selon la présente invention. Dans la description ci-après, on mentionnera un barillet, mais on notera qu'un barillet complet pourra comprendre d'autres éléments ou que plusieurs pièces du type de celle qui est représentée en figures 2A-2B peuvent être assemblées pour constituer un barillet complet. Un barillet selon l'invention est constitué à partir d'un tube cylindrique 30 en un matériau isolant. A l'intérieur du tube sont formés au moins deux bossages en saillie 32, quatre dans le mode de réalisation représenté, dont trois sont visibles dans la demi-coupe de la figure 2A. Ces bossages 32 s'étendent vers l'intérieur du tube à partir de la paroi interne de celui- ci. Chaque bossage comprend une plateforme 33. Les plateformes 33 sont situées dans un même plan orthogonal à l'axe du tube et sont destinées à servir d'appui à la partie 8 de la deuxième électrode d'une lentille de type pile bouton. Chaque plateforme 33 est revêtue d'une métallisation 35 représentée symboliquement par des hachures croisées. La métallisation 35 s'étend sur la plateforme 33 et remonte le long sensiblement d'une génératrice de la paroi du tube jusque vers la surface supérieure 36 du tube. De préférence, comme cela est représenté, le bossage 32 comprend du côté de sa face supérieure, au voisinage de sa jonction avec la paroi du tube, une rainure 37 pour éviter tout courtcircuit entre la métallisation 35 et la partie inférieure 6 de la première électrode du boîtier de type pile bouton. En outre, la partie de la métallisation 35 remontant de la surface supérieure de la plateforme vers la partie supérieure 36 du tube est formée dans un canal 38 ménagé dans la paroi interne du tube, pour éviter tout court-circuit entre la métallisation 35 et la périphérie 5 de la première électrode de la lentille de type pile bouton. Ainsi, l'ensemble des bossages 32 et des métallisations 35 permet, d'une part, le positionnement de la lentille de type pile bouton dans le tube cylindrique 30, et d'autre part, la connexion de la seconde électrode de la lentille de type pile bouton et la remontée de cette connexion jusqu'à la surface supérieure d'un tube creux qui peut être en contact avec un autre élément destiné à assurer les connexions nécessaires. Bien entendu, cette structure est susceptible de nombreuses variantes. D'autres formes de bossage pourront être adaptées à d'autres formes de boîtier de type pile bouton. Par ailleurs, selon le type de montage envisagé, la métallisation 35 peut ou bien, comme cela a été décrit, remonter vers la face supérieure du tube creux, ou bien redescendre vers la face inférieure du tube creux, ou les deux. Le contact avec la première électrode du boîtier de type pile bouton est pris à la périphérie du boîtier par des métallisations 41 qui s'étendent sur la paroi latérale interne du tube et qui, de préférence, remontent sur la face supérieure 36 du tube. On a représenté par souci de simplicité la métallisation 41 comme une piste de largeur uniforme. En fait, on pourra prévoir un élargissement au niveau où cette métallisation doit être en contact avec la face latérale du boîtier de type pile bouton. Dans l'exemple représenté, quatre métallisations sont prévues bien qu'en théorie une seule soit nécessaire. De même, une seule des quatre plateformes 33 nécessite une métallisation 35. Egalement, dans la représentation de la figure 2A, on a représenté la piste 41 s'étendant sur toute la hauteur de l'élément de tube 30. Bien entendu, selon les réalisations, cette métallisation peut n'aller que vers la partie haute du tube, que vers la partie basse, ou les deux. Enfin, pour le cas où l'on prévoit un assemblage de plusieurs portions de tube telles que celle de la figure 2A pour former un barillet contenant plusieurs lentilles à focale variable à commande électrique, on pourra prévoir des pistes destinées à aller vers les autres lentilles disposées dans les autres portions de tube. Pour cela, on prévoit des pistes métalliques 51 disposées dans des canaux ou évidements 52 dont chacun s'étend sensiblement selon une génératrice du cylindre. Ainsi, on voit qu'il est simple d'empiler plusieurs éléments de tube tels que celui de la figure 1, en prévoyant tout mode d'assemblage possible entre deux tubes, par exemple en formant un épaulement du côté de la partie supérieure et/ou un épaulement du côté de la partie inférieure du tube, chaque épaulement étant destiné à venir s'emboîter avec un épaulement complémentaire d'une portion de tube à assembler. En figure 2A, on peut voir qu'une petite partie de couronne supérieure du tube est évidée pour former un plat 61 de même qu'une petite partie de couronne inférieure du tube est évidée pour former un plat 62 et permettre un type d'assemblage classique. On pourrait également prévoir un emboîtement conique pour améliorer le centrage des lentilles d'un barillet à l'autre. Le montage d'une lentille à boîtier de type pile bouton dans le barillet illustré en figure 2A peut se faire simplement à force. On peut aussi prévoir de bloquer les lentilles en position à l'aide de bagues isolantes. Ou bien, de préférence, avant mise en place des lentilles, on dépose une goutte de colle conductrice sur chacun des méplats 33 des bossages 32 ainsi que sur la partie de chacune des pistes 41 qui doit entrer en contact avec la périphérie de la lentille. La présente invention est susceptible de nombreuses variantes qui apparaîtront à l'homme de l'art. Plusieurs portions de tube telles que celle illustrée en figures 2A et 2B pourront être assemblées. Les parties extrêmes supérieure ou inférieure pourront être disposées sur des pièces spécialement conçues pour une adaptation avec les autres éléments d'un système. Certaines des pièces pourront contenir des lentilles fixes, ou bien des lentilles fixes et une lentille à focale variable. En outre, on notera que, dans une pièce du type de celle des figures 2A et 2B, on peut prévoir une structure à peu près symétrique comprenant des premiers bossages comportant des premières plateformes situées dans un même plan tourné vers le haut et des seconds bossages comportant des secondes plateformes situées dans un même plan tourné vers le bas pour insérer dans un même barillet deux lentilles à focale variable de type pile bouton avec un espacement déterminé entre elles, l'une à partir du bas et l'autre à partir du haut. La façon de former les pistes conductrices dans des tubes isolants n'a pas été décrite en détail car diverses façons de procéder sont connues de l'homme de métier. Selon un premier procédé, on réalise le tube en une matière plastique qui puisse être sensibilisée par un faisceau laser. Après cela, par trempage dans un bain, les parties sensibilisées lisées. Selon un autre procédé, on procède par injection. On injecte d'abord dans un premier moule plastique sur laquelle une métallisation n'est pas d'accrocher puis on place la pièce obtenue dans moule dans lequel on injecte une matière plastique chera" un métal dans un bain de revêtement non électrolytique. D'autres procédés sont envisageables. sont métal-une double une matière susceptible un deuxième qui "accro-
L'invention concerne un barillet de lentille à focale variable à commande électrique, en boîtier de type pile bouton, comprenant un tube cylindrique creux isolant (30) de diamètre intérieur sensiblement égal à celui du boîtier de lentille, au moins deux bossages (32) s'étendant radialement vers l'intérieur du tube et formant des surfaces d'appui (33) pour la périphérie de la lentille dans un même plan radial, des premières métallisations (35) s'étendant sur au moins une desdites surfaces d'appui et depuis celles-ci dans des premiers canaux (38) formés dans la paroi interne du tube vers au moins une extrémité du tube, et des deuxièmes métallisations (41) dont chacune forme une zone de contact selon une portion de couronne de la surface interne du tube pour venir en appui sur la surface latérale de la lentille et s'étend vers ladite au moins une extrémité du cylindre.
1. Barillet de lentille à focale variable à commande électrique, en boîtier de type pile bouton, comprenant: un tube cylindrique creux isolant (30) de diamètre intérieur sensiblement égal à celui du boîtier de lentille, au moins deux bossages (32) s'étendant radialement vers l'intérieur du tube et formant des surfaces d'appui (33) pour la périphérie de la lentille dans un même plan radial, des premières métallisations (35) s'étendant sur au moins une desdites surfaces d'appui et depuis celles-ci dans des premiers canaux (38) formés dans la paroi interne du tube vers au moins une extrémité du tube, et des deuxièmes métallisations (41) dont chacune forme une zone de contact selon une portion de couronne de la surface interne du tube pour venir en appui sur la surface latérale de la lentille et s'étend vers ladite au moins une extrémité du cylindre. 2. Barillet selon la 1, comprenant en outre des troisièmes métallisations (51) disposées dans des deuxièmes canaux (52) s'étendant d'une extrémité à l'autre de la paroi interne du tube. 3. Barillet selon la 1, dans lequel les premières métallisations (35) s'étendent vers les deux extrémités du tube. 4. Barillet selon la 2, dans lequel les première (35), deuxième (41) et troisième (51) métallisations s'étendent jusqu'aux extrémités du tube et sur les sections du tube. 5. Barillet selon la 1, dans lequel, avant le montage d'une lentille en boîtier de type pile bouton, on dépose une goutte de colle conductrice à chaque emplacement où il doit y avoir un contact entre une métallisation et le boîtier de pile. 6. Barillet selon la 1, dans lequel chaque premier bossage (32) comprend une rainure (37) entre la surface d'appui avec le boîtier de lentille et la paroi du tube pour éviter un court-circuit. 7. Barillet selon la 1, contenant une lentille à focale variable à commande électrique et au moins une autre lentille à focale variable à commande électrique ou une lentille fixe. 8. Appareil photographique comprenant un barillet selon l'une quelconque des 1 à 7.
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G02B 7/09
FR2899048
A1
SYSTEME DE COMMUNICATION PAR MULTIPLEXAGE SUR UN RESEAU DE CABLES
20,070,928
BB56073 La présente invention concerne un système de communication par multiplexage superposé sur un réseau de câbles et ayant une pluralité de capteurs permettant de transmettre des signaux de communication à travers le réseau de câbles. Il est à noter que l'on utilise le mot capteur dans la présente description mais que de manière générale il peut s'agir d'un transpondeur Les systèmes de communication par multiplexage sont connus. Généralement, le multiplexage se fait par un accès multiple par répartition dans le temps, connu sous l'acronyme TDMA (de l'anglais pour Time Division Multiple Access). Dans les systèmes conventionnels, le débit de transmission dans ces systèmes diminue en fonction de nombre de capteurs dans le système qui partagent l'accès au réseau dans le temps. De plus chaque capteur doit être synchronisé avec le système en utilisant un protocole. Ceci rend donc ces systèmes conventionnels complexes. Un système de communication superposé sur un réseau de câbles est en soit connu, voir par exemple le document US-A-3 973 240. Ce document décrit un tel système TDMA. Au lieu de l'accès multiple par répartition dans le temps, il est connu d'utiliser une répartition en fréquence (FDMA, pour Frequency Division Multiple Access) ou en code (CDMA, pour Code Division Multiple Access). Toutefois, de tels systèmes nécessitent une fréquence spécifique par capteur ou un code unique par capteur, rendant le système coûteux. RB 1 Par ailleurs, on connaît également des réseaux de câbles qui utilisent la variation de l'impédance d'un émetteur-récepteur dans le but de minimaliser la charge sur le réseau. Par exemple, le document US-A-5 125 006 décrit un émetteur-récepteur à deux états où l'impédance est basse pendant l'émission, et haute pendant la réception afin d'éviter une surcharge sur le réseau. Un autre exemple est connu du document US-A-4 254 501 où l'émetteur-récepteur est configuré afin de minimaliser les réflexions et la charge sur le réseau de câbles. Toutefois, ces réseaux de câble n'utilisent pas le changement d'impédance comme un moyen de communiquer. En fait, habituellement, on cherche à éviter la désadaptation des impédances pour minimaliser les pertes. Ainsi, la réflectométrie est utilisée dans les réseaux de câbles pour la détection et l'identification des défauts ou pour mesurer la longueur des câbles, mais il ne s'agit pas de systèmes de communication superposés sur le réseau de câbles. La présente invention a pour objectif de pallier les inconvénients mentionnés ci-dessus. Plus précisément, un des objectifs de la présente invention est de remédier à ces inconvénients par un système de communication superposé sur un réseau de câbles qui est simple, fiable et peu onéreux. Cet objectif ainsi que d'autres sont atteints grâce à un système de communication de signaux numériques par multiplexage à travers un réseau de câbles, le système comprenant : un réseau de câbles ayant n points de terminaison (1, 2, ..., n), une pluralité n de capteurs (al, a2, ., an), chaque capteur étant relié à un point de terminaison correspondant parmi les n points de terminaison, dans lequel chaque capteur peut prendre un état parmi un nombre de p états possible, chaque état 2 correspondant à un niveau d'impédance du capteur et chaque état représentant une valeur d'un signal numérique codé à p niveaux, p étant un nombre entier et p>l, parmi les signaux numériques, une unité centrale (UC) reliée par une pluralité m de points de connexions (pl, p2, ..., pm) au réseau de câbles, un circuit de mesure de paramètres de propagation sur le réseau de câbles, le circuit de mesure étant relié et commandé par l'unité centrale (UI) et étant agencé pour mesurer les paramètres de propagation entre chaque point de terminaison et chaque point de connexion, afin d'établir l'état actuel de chaque capteur afin d'obtenir le signal numérique codé par chaque capteur. Dans un mode de réalisation particulier, le circuit de mesure est agencé pour mesurer les paramètres de propagation entre chaque point de terminaison et chaque point de connexion de sorte à établir un modèle dudit réseau, le modèle se basant sur la connaissance du réseau et de tous les paramètres de propagation qui peuvent être déterminés pour chaque état de chaque capteur, et comprenant un nombre de pn configurations du réseau possibles, et dans lequel l'unité centrale mesure en continu les paramètres de propagation d'une configuration actuelle du réseau et compare les résultats de la mesure au modèle pour en déduire la configuration actuelle parmi les p' configurations possibles, afin d'établir l'état actuel de chaque capteur pour chaque configuration déduite, afin d'obtenir le signal numérique codé par chaque capteur...DTD: Dans un mode de réalisation particulier, les paramètres de propagation sont des paramètres de diffusion (coefficient de réflexion et coefficient de transmission). Dans un autre mode de réalisation particulier, les paramètres de propagation sont des 3 mesures de tension réfléchie ou des mesures de tension transmise. Dans un mode de réalisation particulier, m < n. On comprend ainsi que la présente invention utilise les principes de 1a réflectométrie pour détecter les paramètres de propagation d'un réseau de câbles ayant une pluralité de capteurs. Chaque capteur peut en effet varier son impédance à son point de connexion au réseau de câbles pour encoder un signal de communication. Une unité centrale traite les paramètres de propagation afin de trouver la configuration du réseau et pour ainsi trouver l'état de chaque capteur, c'est-à-dire son impédance, représentant le signal de communication codé. On va décrire ci-après, à titre d'exemple uniquement, un mode de réalisation de l'objet de l'invention en se référant aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 montre un schéma de base d'un système de communication selon l'invention, la figure 2 montre un exemple d'un circuit de capteurs ayant une impédance à deux états selon l'invention, la figure 3 montre un exemple d'une configuration d'un réseau de câbles, la figure 4 montre un exemple d'une jonction entre deux points de connexion Ti, Tj d'un réseau de câbles, la figure 5 montre un exemple d'un circuit de mesure des paramètres de propagation pour un réseau de câbles selon l'invention, et la figure 6 montre les paramètres de propagation pour huit configurations possible d'un modèle de réseau selon l'invention dans une plage de fréquences de 300 kHz à 10 MHz. 4 La figure 1 montre un schéma de base d'un exemple du système de communication selon l'invention. Le système de communication comprend quatre parties, indiquées respectivement par partie 1 à 4 de gauche à droite sur la figure 1. La première partie comprend une pluralité de capteurs al, a2, ..., an ayant chacun une impédance Z1, Z2, Zn à un :moment donné. Bien que l'on utilise le mot capteur dans la présente description, il est à noter que de manière générale il peut s'agir d'un transpondeur. Chaque capteur peut transmettre un signal de communication sous forme de données codées par l'impédance. En effet, l'impédance du capteur est variée pour coder le signal. Dans l'exemple de données binaires, la valeur 1 peut être encodée par une impédance basse, ou haute, et la valeur 0 peut être encodée par une impédance haute, ou basse. Bien entendu, des données ternaires peuvent être codées en utilisant trois niveaux d'impédance, et d'une façon générale, des données p-naire peuvent être codées en utilisant p niveaux d'impédance, p > 1 et étant un nombre entier. Donc, chaque capteur peut prendre un état parmi un nombre de p états possible, chaque état correspondant à un niveau d'impédance du capteur et chaque état représentant une valeur d'un signal numérique codé à p 25 niveaux. Dans cet exemple, un signal est encodé par un capteur sous forme de données binaires. Dans un mode de réalisation avantageux, le capteur peut entraîner un transistor pour varier l'impédance. 30 Quand le transistor est actif, son impédance est 50Q ce qui représente la valeur 1 des données binaires, et quand le transistor n'est pas actif (circuit ouvert), son impédance est haute, ce qui représente la valeur 0 . La figure 2 montre un exemple d'un circuit de capteurs d'impédance à deux états, où chaque capteur entraîne un transistor pour faire varier l'impédance en fonction du signal de communication à encoder. Dans cet exemple, ce circuit comprend donc trois capteurs (capteurl, capteur2, et capteur3), et chaque capteur est lié à un circuit d'entraînement d'un transistor. La deuxième partie du schéma de base de la figure 1 comprend le réseau de câbles. Le réseau de câbles peut être un réseau quelconque, par exemple un réseau électrique utilisant le câblage du réseau pour transmettre des données informatiques, connu sous l'acronyme CPL pour courant porteur en ligne. Chaque capteur al, a2, ..., an de la première partie est connecté au réseau à un point de terminaison correspondante 1, 2, ..., n du réseau. Le réseau de câbles comprend donc un nombre n points de terminaison, et un capteur est connecté à chaque point de terminaison. Une unité centrale UC est également connectée au réseau de câbles. Le réseau de câbles comporte un nombre m points de connexion pl, p2, ..., pm à une unité centrale, où m < n. Il est à noter que dans un système où m=n, il y a autant de points de connexion que de capteurs, ce qui rend l'unité centrale et donc le système complexe, surtout si le nombre de capteurs est élevé. La figure 3 montre un exemple d'une configuration de réseau de câbles ayant trois capteur et deux points de connexions pl, p2 à l'unité centrale UC. La longueur de chaque ligne de transmission est également indiquée. Les parties 3 et 4 sur la Figure 1 représentent l'unité centrale. La partie 3 est un circuit de mesure des paramètres de propagation du réseau de câbles sur lequel sont connectés les capteurs. Ce circuit de mesure est contrôlé par l'unité centrale, et peut faire partie intégrante de l'unité centrale. 6 En effet, selon l'invention, l'unité centrale mesure les paramètres de propagation du réseau en mesurant les coefficients de réflexion et de transmission d'une jonction entre deux points de connexion pi et pj, et ceci pour chaque jonction du réseau, c'est-à-dire pour chaque point de connexion à l'unité centrale p1, p2, pm, où m < n. Ces coefficients constituent les paramètres de diffusion S1j a chaque point de connexion du réseau. La figure 4 montre un exemple d'une jonction entre deux points pi et pj, où pi et pj sont des point de connexion du réseau à l'unité centrale UC. Les paramètres de propagation, c'est-à-dire les paramètres de diffusion Sij, peuvent être déterminés par le théorème de Kurokawa selon lequel : B1 = S11 x Al + S12 x A2 (1) B2 = S21 x Al + S22 x A2 où Ai est l'onde incidente sur un point de connexion i, et Bi est l'onde sortante du point i : Vi+Zref,i li Ai = - ù 2 - -IZre/ Vi - Zref,i•li où Vi est la tension moyenne quadratique (rms), Ii est le courant moyen quadratique (rms), et Zref,i est l'impédance de référence du point pi. En général on prend 30 la même impédance pour tous les points de connexion pi : Zref,i = Zref = 50 ohms (2) Bi = ù 2•-\!Zref. 7 10 En utilisant la définition de l'impédance d'entrée Zin,i, donnée par l'équation (3) ci-après, et la loi d'Ohm lorsqu'un point de connexion i est chargé par une impédance Zref, donnée par l'équation (4), ensemble avec les équations (1) et (2), on peut calculer le paramètre Sij entre chaque paire de points Ti, Tj avec l'équation (5) Vi Zin, i -_ ù li Vi = Zref • Ii (4) et Zin,i - Zref S i i = Zin,i + Zref Si = 2' Zin,i Vj [i Zin,i + Zref Vi 15 Ainsi, il est possible de calculer les paramètres de diffusion Sij (les coefficients de réflexion et de transmission) pour chaque jonction d'un réseau de câbles. Il est à noter que dans une variante, on peut 20 également concevoir un réseau de sorte que les caractéristiques physiques du réseau ont un impact direct sur la possibilité de différencier les états des capteurs. Les caractéristiques sur lesquelles on peut jouer pour construire un tel réseau sont : 25 • Les caractéristiques physiques du câble (impédance caractéristique, atténuation, propagation de phase), • Les longueurs de câble des segments du réseau, • La topologie du réseau, • L'homogénéité du réseau, c'est-à-dire l'utilisation 30 de différents câbles pour différentes branches, ou encore (3) (5) 8 • L'introduction d'électronique supplémentaire dans le réseau ou aux points de connexion au réseau. Les caractéristiques du réseau peuvent être statiques ou dynamiques. Si elles sont dynamiques, elles peuvent être modifiées et/ou contrôlées par l'unité centrale. Par exemple, il est possible de prévoir une modification électronique du réseau en branchant un transistor entre deux points de connexion et en faisant commander l'état du transistor par l'unité centrale pour faire varier la topologie du réseau. De même, l'unité centrale peut contrôler les points de connexion pi, i La mesure du coefficient de réflexion peut se faire par exemple en utilisant un circuit de mesure des paramètres de propagation selon l'invention tel que montré à la figure 5. Ce circuit comprend une source d'alimentation Vsource qui fournit un signal sinusoïdal. L'amplitude et la fréquence de ce signal sinusoïdal peuvent être commandées par l'unité centrale UC. L'impédance Ro a une valeur de 50Q. On peut ainsi mesurer le coefficient de réflexion S11 complexe à une fréquence f en fonction du rapport entre la tension réfléchie Vref et la tension incidente Vinc . L'amplitude de S11 est le rapport d'amplitude entre Vref et Vinc, et L'angle de S11 est obtenue en mesurant le déphasage de Vref par rapport à Vinc En pratique, l'unité centrale envoie un signal et mesure le signal réfléchi. Le circuit est branché sur chaque point/jonction à mesurer. Un montage électronique permet de mesurer l'amplitude et le déphasage. 9 Selon l'invention, la mesure de l'amplitude seule, ou la mesure de la phase seule, peut suffire à discerner les états des différents capteurs. En utilisant et l'amplitude et la phase, on peut discerner les capteurs plus efficacement. De même, la mesure de la tension transmise seule ou la mesure de la tension réfléchie seule peut suffire à discerner les capteurs. Ainsi la mesure de la tension incidente n'est pas forcément nécessaire. L'unité centrale UC reçoit les résultats de mesures et peut les analyser pour obtenir les paramètres de propagation. En utilisant des algorithmes de classification par exemple, il est possible d'établir un modèle du réseau sur la base de la connaissance du réseau et les paramètres mesurés. La partie 4 de la figure 1 représente la partie de traitement des paramètres de propagation. Cette partie 4 est donc une partie intégrante de l'unité centrale UC. L'algorithme de classification peut être par exemple 20 un algorithme utilisant des paramètres classificateurs (linéaire, quadratique, par morceau etc.). Avantageusement, la classification comprend deux étapes : une étape d'apprentissage et une étape de traitement. Dans l'étape d'apprentissage, l'unité 25 centrale apprend le système et construit le modèle en se basant sur la connaissance du réseau et les paramètres initiaux mesurés. Dans l'étape de traitement, l'unité centrale mesure les paramètres de propagation actuelle, les traite, et les compare au modèle établi dans l'étape 30 d'apprentissage afin de trouver l'état actuel de chaque capteur, comme cela sera expliqué plus en détail ci-après. En effet, dans l'étape d'apprentissage, chaque état de chaque capteur doit être pris en compte afin de 10 trouver toutes les configurations possibles du réseau de câbles. Par exemple, s'il y a trois capteurs, et chaque capteur a deux états (impédance haute ou impédance basse), il y a 23 = 8 configurations possibles, comme indiquées dans le tableau 1 : Données binaires Impédance_ Configurations Capteur1 Capteur2 Capteur3 Capteur1 Capteur2 Capteur3 1 1 1 1 50Q 50Q 50Q 2 0 1 1 œ 50 Q 50 Q 3 1 0 1 50Q 5062 4 0 0 1 oe oe 50 S2 5 1 1 0 50 52 50Q oe 6 0 1 0 a 50 52 7 1 0 0 50 52 oe oe 8 0 0 0 oe o Tableau 1 : les différentes configurations pour 10 trois capteurs ayant deux états d'impédance Les paramètres de propagation pour ces huit configurations sont montrés à la figure 6 dans une plage de fréquences de 300 kHz à 10 MHz. 15 En général, le nombre de configurations à une fréquence donnée est de p" où p représente le nombre d'états que peuvent prendre chaque capteur, et n représente le nombre de capteurs. Donc, le modèle du réseau de câbles consiste en un 20 ensemble de paramètres de propagation à différentes fréquences. Un modèle utilisant trois fréquences, par exemple 300 kHz, 5 MHz, et 10 MHz, peut ainsi comporter les paramètres de propagation S11, S21 et S22 pour les huit configurations. Un tel modèle comporte donc 72 25 paramètres . S,(c, f) avec (i, .j) E {0,1),(2, 042,2 c E [1, 8] f E [300 kHz,5 MHz,10 MHz] où Sil (c,f) est le paramètre de diffusion Sil pour la configuration c à la fréquence f. Il est à noter que Si] et Sil sont identiques car le réseau est passif. Il est possible de réduire la taille du modèle en réduisant le nombre de paramètres dans le modèle et/ou en ne prenant en compte qu'une partie de l'information des paramètres (magnitude, phase, valeur absolue de la phase). Par exemple, la connaissance de l'amplitude de S11 uniquement peut suffire à différencier les états des capteurs et il n'est alors pas nécessaire de mesurer S21 et S22. De la même manière, la connaissance de l'amplitude de la tension réfléchie peut suffire à différencier les états des capteurs et il n'est pas alors nécessaire de mesurer la tension incidente. A l'initialisation, le modèle est basé sur la connaissance du réseau, telle que la longueur des câbles, par exemple entre les capteurs et les points de connexion à l'unité centrale. Les paramètres de diffusion peuvent être calculés, par exemple par les équations (1) à (5) données ci-dessus, et ensuite stockés dans le modèle. Dans l'étape d'apprentissage, le modèle est mis à jour sur la base des paramètres de diffusion mesurés. Ceci permet de corriger le modèle à cause des variations des paramètres de diffusion, par exemple due au vieillissement ou à un changement de température. A 30 chaque instant qu'une configuration est identifiée, indiquée par la référence cO, les paramètres de diffusion 12 correspondants du modèle sont mis à jour en utilisant les paramètres de diffusion mesurés Sil meas(f) selon un algorithme des moindres carrés (connu sous le terme anglais Least Mean Squares (LMS où u est le pas d'adaptation et peut influencer l'optimisation. Dans l'étape de traitement, l'état actuel du réseau est identifié, c'est-à-dire la configuration actuelle de chaque capteur. Ceci peut être effectué par une classification des paramètres de diffusion mesurés, par exemple en comparant les mesures actuelles au modèle établi pendant l'étape d'apprentissage. Ceci permet d'établir la configuration actuelle par simple comparaison au modèle. En effet, une fois la configuration actuelle établie, c'est-à-dire une fois l'état actuel identifié, comme chaque état de chaque capteur est connu pour une configuration donnée, on connaît l'état de chaque capteur et l'on peut donc immédiatement déduire les données binaires envoyées par chaque capteur. Une possibilité d'établir la configuration actuelle est par l'utilisation d'un algorithme de classification. L'algorithme de classification peut calculer la distance entre les mesures actuelles des paramètres de diffusion Sij meas (f) entrant dans l'unité centrale UC et les paramètres Sii(c,f) stockés dans le modèle pour les différentes configurations, dans cet exemple pour les huit configurations. La configuration ayant la distance la plus petite par rapport aux mesures actuelles est sélectionnée en tant que configuration identifiée c0. Un 13 exemple d'un algorithme pour identifier cO utilisant la distance Euclidienne est : =argmin On comprend qu'ainsi l'unité centrale peut récupérer les données encodées par les capteurs par une identification d'une configuration actuelle et donc de l'état actuel des capteurs. Donc, par une commutation de son état d'impédance, chaque capteur peut encoder un signal de communication. Les capteurs peuvent envoyer les données en continu car le temps de commutation de l'état d'impédance est insignifiant (dans cet exemple, le temps de commutation est le temps de commutation d'un transistor d'un état actif à un état passif). La présente invention permet ainsi un multiplexage simultané par un système simple, qui ne nécessite aucun protocole. La complexité est limitée à l'unité centrale (c'est-à-dire le circuit de mesure des paramètres de propagation et l'unité de traitement des mesures). Bien entendu, la partie de traitement peut être réalisée sous forme d'un programme de logiciel. Etant donné que les capteurs ne transmettent pas de données, mais subissent simplement un changement d'état d'impédance, ces capteurs peuvent être simple car il n'y a pas d'état d'émission ni de réception. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Ainsi, il est à noter que plusieurs modifications et/ou améliorations peuvent être apportées au système selon l'invention sans sortir du cadre de celle-ci. 14
Système de communication de signaux numériques sur un réseau de câbles, comprenant : un réseau de câbles ayant n points de terminaison, une pluralité n de capteurs reliés chacun à un point de terminaison correspondant, chaque capteur pouvant prendre un état parmi un nombre de p états possible, chaque état correspondant à un niveau d'impédance dudit capteur et chaque état représentant une valeur d'un signal numérique codé à p niveaux, p étant un nombre entier et p>1, une unité centrale (UC) reliée par une pluralité m de points de connexions (p1, p2, ..., pm) audit réseau de câbles, un circuit de mesure de paramètres de propagation sur ledit réseau de câbles, ledit circuit de mesure pour mesurer les paramètres de propagation entre chaque point de terminaison et chaque point de connexion, afin d'établir l'état actuel de chaque capteur afin d'obtenir le signal numérique codé par chaque capteur.
1. Système de communication de signaux numériques par multiplexage à travers un réseau de câbles, le système 5 comprenant . un réseau de câbles ayant n points de terminaison (1, 2, ..., n), une pluralité n de capteurs (al, a2, ..., an), chaque capteur étant relié à un point de terminaison 10 correspondant parmi les n points de terminaison, dans lequel chaque capteur peut prendre un état parmi un nombre de p états possible, chaque état correspondant à un niveau d'impédance dudit capteur et chaque état représentant une valeur d'un signal numérique 15 codé à p niveaux, p étant un nombre entier et p>l, parmi lesdits signaux numériques, une unité centrale (UC) reliée par une pluralité m de points de connexions (pl, p2, ..., pm) audit réseau de câbles, 20 un circuit de mesure de paramètres de propagation sur ledit réseau de câbles, ledit circuit de mesure étant relié et commandé par ladite unité centrale (UC) et étant agencé pour mesurer les paramètres de propagation entre chaque point de terminaison et chaque point de connexion, 25 afin d'établir l'état actuel de chaque capteur afin d'obtenir le signal numérique codé par chaque capteur. 2. Système de communication selon la 1, dans lequel ledit circuit de mesure est agencé pour 30 mesurer les paramètres de propagation entre chaque point de terminaison et chaque point de connexion de sorte à établir un modèle dudit réseau, ledit modèle se basant sur la connaissance dudit réseau et de tous les paramètres de propagation qui 15peuvent être déterminés pour chaque état de chaque capteur, et comprenant un nombre de p" configurations du réseau possibles, dans lequel ladite unité centrale mesure en continu les paramètres de propagation d'une configuration actuelle dudit réseau et compare les résultats de la mesure audit modèle pour en déduire la configuration actuelle parmi les p configurations possibles, afin d'établir l'état actuel de chaque capteur pour chaque configuration déduite, afin d'obtenir le signal numérique codé par chaque capteur. 3. Système de communication selon la 1 ou 2, dans lequel les paramètres de propagation sont des paramètres de diffusion (coefficient de réflexion et coefficient de transmission). 4. Système de communication selon la 1 ou 2, dans lequel les paramètres de propagation sont des mesures de tension réfléchie ou des mesures de tension transmise. 5. Système de communication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel m < n. 6. Système de communication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le circuit de mesure forme une partie intégrante de ladite unité centrale. 30 7. Système de communication selon l'une quelconque des précédentes , dans lequel ledit réseau de câbles est un réseau électrique courant porteur en ligne 16utilisant le câblage dû réseau pour transmettre des données informatiques. 8. Système de communication selon la 2, dans lequel l'unité centrale est agencée pour utiliser des méthodes de classification pour reconnaître la configuration actuelle du réseau. 9. Système de communication selon l'une quelconque des 10 précédentes, dans lequel le réseau de câble est construit de telle sorte que ses caractéristiques physiques sont définies de sorte que chaque capteur a des caractéristiques uniques de propagation, ce qui permet à l'unité centrale 15 d'identifier chaque capteur de manière unique. 10. Système de communication selon la 9, dans lequel Les caractéristiques dudit réseau sont : • Les caractéristiques physiques du câble (impédance 20 caractéristique, atténuation, propagation de phase) • Les longueurs de câble des segments du réseau • La topologie du réseau • L'homogénéité du réseau • L'introduction d'électronique supplémentaire 25 11. Système de communication selon la 9 ou 10, dans lequel Les caractéristiques du réseau peuvent être statiques ou dynamiques. 30 12. Système de communication selon la 11, dans lequel l'unité centrale est en outre agencée pour contrôler Les caractéristiques du réseau quand celles-ci sont dynamiques. 35 17
H
H04
H04L,H04B,H04J
H04L 12,H04B 3,H04J 13
H04L 12/40,H04B 3/54,H04J 13/00
FR2897177
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CREATION D'UNE SEQUENCE D'EXECUTION D'UN ENSEMBLE D'OPERATIONS D'UN SERVICE WEB
20,070,810
La présente invention se rapporte à la création et à la visualisation d'une séquence d'exécution d'un ensemble d'opérations d'au moins un service accessible sur la Toile (ou Web) et que l'on appellera ci-après service Web. Depuis quelques années les services Web sont de plus en plus répandus. Leur utilisation s'inscrit dans le contexte de la distribution des ressources du réseau Internet et plus particulièrement du Web. En effet, les services Web fournissent un moyen facile de proposer une application fonctionnant en réseau. Chaque service Web est décrit dans un fichier au format WSDL ( Web Service Definition Language , c'est-à-dire un langage de définition des services Web), qui définit un point d'accès au service, un ensemble de messages échangeables entre un dispositif client et un dispositif serveur et aussi le format de ces messages. Grâce aux services Web, des architectures distinctes peuvent communiquer entre elles. Ainsi, au lieu de chercher à s'adapter l'une à l'autre, il suffit à ces architectures distinctes de s'adapter à l'interface standard du service Web. Elles disposent alors d'un moyen de communication commun permettant de communiquer entre elles. Si l'utilisation des services Web est intéressante en elle-même, la possibilité de composer ces services l'est davantage encore. La composition de services Web consiste à utiliser le résultat d'une première opération comme opérande, appelé aussi argument d'entrée, d'une seconde opération. L'utilisation de ce résultat peut être seulement partielle. Par exemple, dans le cas d'un service Web qui permet de réserver un billet d'avion et un autre une chambre d'hôtel, on récupère d'abord la liste des horaires et ensuite on peut utiliser cette liste pour vérifier la disponibilité d'une chambre. Si l'on trouve un vol et une chambre qui conviennent, alors on peut réserver. La composition de services Web est un domaine qui a donné lieu à de nombreuses recherches, différents axes ayant été étudiés. On peut notamment mentionner l'approche consistant à créer un langage permettant de composer les services Web, ou plus généralement d'établir des interactions entre services Web. Cette approche a donné naissance au langage BPEL ( Business Process Execution Language , pour langage d'exécution de procédé d'affaires économiques). À l'heure actuelle, bien que la composition de services Web soit un enjeu important, il n'existe pas d'application offrant cette fonctionnalité de manière intuitive. La plupart des applications proposant de tester des services Web sont des applications destinées aux développeurs, de manière à ce qu'ils puissent tester le service qu'ils viennent de concevoir. En pratique, une seule opération est testée et il n'est pas possible de créer une séquence d'opérations. Au-delà de la composition, d'autres opérations sont utiles telle que l'itération par exemple. Itérer un service signifie invoquer plusieurs fois ce service avec différents jeux d'opérande (arguments d'entrée). Cette fonctionnalité n'est pas non plus offerte par les applications existantes. Enfin, afin d'améliorer la diversité des opérations exécutables, un ensemble d'opérateurs agissant comme des filtres ou des combinateurs est lui aussi intéressant. Parmi les applications existantes, on connaît déjà l'application dénommée WebServiceTester de la société américaine Optimyz. Cette application supporte les fichiers au format BPEL. Elle supporte donc la composition. Cependant, l'application WebServiceTester ne permet pas de composer soi-même une séquence d'opérations, l'application WebServiceTester agissant seulement comme un interpréteur BPEL. Les mécanismes en jeu sont donc bien différents de ceux mis en oeuvre lors d'une composition intuitive de services Web. On connaît aussi l'application dénommée Strikelron OnDemand Web Services for Microsoft Excel de la société américaine Strikelron. Cette application est un médiateur de services Web compatible avec le tableur Excel (Marque déposée). Une fois installé, il est possible d'intégrer les arguments et les résultats d'opération d'un service Web particulier dans un document au format du tableur Excel. Cette possibilité est intéressante puisqu'elle permet d'utiliser toutes les fonctionnalités du tableur Excel. Il est notamment possible de faire correspondre la case d'un argument, qu'on peut également appeler opérande, d'une seconde opération avec la case d'un résultat d'une première opération. Une composition est alors réalisée. Cependant, cette composition n'est pas totalement satisfaisante en termes d'intuitivité puisqu'elle requiert l'usage du tableur Excel et l'appariement manuel entre arguments et résultats. De plus, l'itération n'est pas supportée et les possibilités de l'application de Strikelron s'en trouvent fortement diminuées. En fait cette application vise un module d'accès à des services Web pour tableur Excel dont l'objectif est de tirer parti d'Excel. Elle n'a pas pour objet une application entièrement tournée vers l'exécution d'opérations telles que la composition ou l'itération de services Web. Ainsi, cette application ne comprend pas de mécanisme pour faire le lien entre un argument d'une étape courante et les résultats des étapes précédentes. Aujourd'hui, si un utilisateur souhaite composer des opérations, il doit lui-même écrire du code BPEL (WebServiceTester) ou entrer une formule Excel (Strikelkon). Il en résulte une mise en oeuvre difficile, complexe, onéreuse et réservée aux spécialistes. De plus, aucune application connue ne propose une aide à la composition via une suggestion d'argument(s) pertinent(s). La présente invention remédie à ces inconvénients. Elle porte sur un procédé de création à l'aide d'une interface graphique utilisateur, d'une séquence d'exécution d'un ensemble d'opérations. Selon une définition générale de l'invention, le procédé comporte les étapes suivantes : -affichage d'au moins une liste d'opérations exécutables pour au moins un service choisi ; - génération de l'ensemble d'opérations, par sélection d'opérations de la (les) liste(s) affichée(s), et affichage de cet ensemble d'opérations dans un ordre choisi correspondant à un ordre ultérieur d'exécution des opérations ; et pour au moins une opération à exécuter dudit ensemble d'opérations : - affichage d'au moins un champ d'introduction d'opérande, l'introduction d'opérande étant liée à au moins un résultat d'exécution d'une opération antérieure de l'ensemble d'opérations. Ainsi grâce au procédé de création conforme à l'invention, un utilisateur non spécialiste de la programmation peut afficher et introduire intuitivement et facilement des opérandes d'un ensemble d'opérations pour composer des opérations d'au moins un service choisi. Selon une réalisation, le procédé comporte en outre une étape de création d'objets graphiques correspondant chacun à une opération de l'ensemble d'opérations généré et dont la sélection par l'utilisateur commande l'affichage d'une page de visualisation correspondante. Selon une autre caractéristique, le procédé comporte en outre, pour une page de visualisation d'une opération courante, les étapes suivantes : - affichage d'au moins un résultat de l'exécution de l'opération courante ; et -affichage d'au moins un champ d'introduction d'opérande pour l'opération suivante. Avantageusement, l'utilisateur peut ainsi visualiser sur une même page les résultats de l'opération courante et les opérandes pour l'opération suivante, ce qui facilite la composition des opérations en permettant de relier visuellement les résultats de l'opération courante aux opérandes de l'opération suivante. Selon encore une autre réalisation, le procédé comporte en outre une étape d'affichage, dans la page de visualisation de l'opération courante, du (ou des) champ(s) d'introduction d'opérande de l'opération courante. Ceci permet avantageusement à l'utilisateur de visualiser les résultats de l'opération courante dans le contexte de la valeur actuelle des opérandes, ainsi que de modifier la valeur de ces opérandes sans avoir besoin de retourner à la page de visualisation de l'opération précédente. En pratique, au moins une opération est une requête d'exécution à distance d'un service Web. En variante, au moins une opération est une fonction prédéfinie et exécutable localement. Selon une réalisation, la liste d'opérations exécutables pour un service choisi est obtenue par lecture d'un fichier WSDL décrivant le service. En pratique, l'affichage d'au moins un résultat de l'exécution de l'opération courante est effectué sous forme d'un tableau au format lignes et colonnes, une colonne, réciproquement une ligne, comprenant un nom de résultat et une ligne, réciproquement une colonne, comprenant une valeur associée à chaque nom de résultat. Ainsi, la visualisation et l'interprétation des résultats sont aisées pour l'utilisateur. Selon une réalisation, une étape d'introduction d'opérande est prévue dans ledit au moins un champ d'introduction d'opérande par sélection d'au moins une valeur d'un tableau de résultat d'exécution d'opérations antérieures. Selon une autre réalisation, le procédé comporte une étape d'introduction d'opérande dans ledit au moins un champ d'introduction d'opérande par sélection d'au moins une valeur parmi un ensemble de valeurs de résultats d'exécution d'opérations antérieures proposées à l'aide d'un menu déroulant. En variante, le procédé comporte une étape d'introduction d'opérande dans ledit au moins un champ d'introduction d'opérande par sélection d'un nom de résultat d'un tableau de résultat d'exécution d'opérations antérieures, les valeurs d'opérande pour l'opération suivante étant alors les valeurs des lignes pour une colonne, réciproquement des colonnes pour une ligne. Ces divers modes de réalisation permettent d'exécuter facilement l'opération suivante sur l'ensemble des résultats d'une opération antérieure pour un opérande donné. Selon une réalisation, la sélection d'un nom de résultat s'effectue à 30 l'aide d'un menu déroulant proposant un ensemble de noms de résultat à sélectionner. Selon une autre réalisation, la sélection d'un nom de résultat d'un tableau de résullat d'exécution d'opérations antérieures est suivie d'une étape de sélection des lignes à prendre en compte pour déterminer les valeurs d'opérandes. Ceci permet de n'exécuter l'opération suivante que sur une partie des résultats d'une opération antérieure. Le nombre de valeurs d'opérande ainsi sélectionnées à partir de tableaux de résultats d'exécution d'opérations antérieures, détermine le nombre d'itérations d'exécution de l'opération suivante. Ainsi on peut exécuter automatiquement une même opération pour plusieurs valeurs d'opérandes, même si cette opération n'est conçue que pour être exécutée avec une seule valeur à la fois. En pratique, les résultats issus de l'exécution des itérations de l'opération suivante sont affichés dans un même tableau de résultats. Ceci permet de regrouper avantageusement des données similaires, souvent destinées à être traitées simultanément par la suite. Ces caractéristiques améliorent largement la facilité de composition et d'itération d'opérations, puisqu'un nom de résultat précédent peut être utilisé comme opérande de l'opération suivante. De plus, la sélection d'un tel nom est largement facilitée par les fonctions de l'interface graphique. De préférence, un opérande et/ou un résultat d'exécution d'une opération est (sont) défini(s) par des caractéristiques prédéfinies telles que nom et/ou type de données. Selon une autre réalisation, le procédé comporte une étape d'introduction automatique d'opérande dans ledit au moins un champ d'introduction d'opérande à partir d'un résultat d'une opération précédente qui possède au moins une caractéristique similaire. Cette variante a l'avantage de lier automatiquement, sans intervention de l'utilisateur, des opérandes et des résultats. Selon encore une autre réalisation, le procédé comporte une étape d'introduction d'opérande dans ledit au moins un champ d'introduction d'opérande par saisie manuelle d'une valeur ou d'un nom représentatif d'une variable. Selon encore une autre réalisation, le procédé comporte une étape d'introduction automatique d'opérande dans ledit au moins un champ d'introduction d'opérande à partir d'une variable prédéfinie. Ainsi l'utilisateur n'a pas à entrer lui-même des valeurs répétitives bien connues, tel par exemple qu'un numéro de licence. Dans le cas où l'opération courante est une requête d'exécution à distance d'un service Web, le procédé selon l'invention comporte une étape de formation du tableau de résultat à partir des résultats de la requête reçus en format XML. En pratique, les résultats de la requête en format XML se présentent sous la forme d'une arborescence comportant au moins une balise racine et des balises feuilles, chaque balise comportant un nom et éventuellement une valeur et/ou un type. Dans ce contexte, l'étape de formation du tableau de résultat s'effectue en associant un nom de balise feuille à un nom de résultat et une valeur d'une balise feuille à une valeur de résultat. Ainsi, des résultats qui sont présentés dans un format arborescent complexe sont linéarisés afin d'être présentés à l'utilisateur de manière claire et homogène, les noms des balises correspondant aux noms des colonnes, réciproquement des lignes, (appelés également noms de résultat) du tableau, et les valeurs des colonnes, réciproquement des lignes, correspondant aux valeurs des balises associées. En pratique, l'ordonnancement des valeurs dans les lignes, réciproquement dans les colonnes, du tableau de résultat s'effectue selon l'ordre de parcours du document XML contenant les résultats de la requête d'exécution à distance, une cellule du tableau restant vide si la valeur de la balise correspondante n'existe pas. Ainsi on conserve dans le tableau l'ordre des données initiales. L'association du nom de la balise feuille au nom de résultat s'effectue par une étape préalable de développement du document XML contenant les résultats de la requête, dans laquelle : - on identifie au moins deux groupes, un groupe étant une balise XML qui contiens: des balises feuilles et/ou des balises de groupe, formant des groupes de structure similaire ; - on détecte l'existence dans le document XML d'au moins un groupe en proximité immédiate ayant une structure non-similaire ; et - en cas de détection positive, on intègre le contenu du groupe de structure non-similaire dans chacun des groupes de structure similaire. Ce traitement préalable permet de remplir le tableau de façon à ce que chaque ligne, réciproquement chaque colonne, contienne la valeur des éléments qui auront été précédemment factorisés (dans le document XML initial). Autrement, ces éléments n'apparaîtraient que dans une seule ligne, réciproquement colonne, du tableau (celle près de laquelle ils sont placés). Selon le procédé de l'invention, les champs d'introduction d'opérande sont créés en fonction de la description de l'opération courante correspondante obtenue à partir d'un fichier WSDL. En pratique, il s'agit d'une description en format XML. Selon un mode de mise en oeuvre particulièrement avantageux de l'invention, les champs d'introduction d'opérande sont organisés sous forme de tableau traduisant la représentation de l'arborescence de la partie du fichier WSDL décrivant les opérandes de l'opération courante, l'arborescence comportant au moins une balise racine et des balises feuilles. Un nom de champ d'introduction d'opérande est associé à un nom de balise feuille de ladite partie du fichier WSDL alors qu'un nom global associant une pluralité de champs d'introduction d'opérande est associé à un nom de groupe. Ainsi, Ga gestion graphique de groupes de balises est facilitée, et l'interface est plus ergonomique pour l'utilisateur. L'invention permet de passer d'une représentation d'opérande arborescente XML, peu compréhensible par un utilisateur néophyte, à une représentation sous forme de tableau, plus facilement manipulable et compréhensible par un tel utilisateur. La présente invention a également pour objet selon un autre aspect un dispositif de création à l'aide d'une interface graphique utilisateur, d'une séquence d'exécution d'un ensemble d'opérations. Selon l'invention, le dispositif comprend : - des moyens d'affichage d'au moins une liste d'opérations exécutables pour au moins un service choisi ; et - des moyens de génération de l'ensemble d'opérations par sélection d'opérations de la (les) liste(s) affichée(s) et affichage de cet ensemble d'opérations dans un ordre choisi correspondant à un ordre ultérieur d'exécution des opérations, les moyens d'affichage étant aptes, pour au moins une opération à exécuter dudit ensemble d'opérations, à afficher au moins un champ d'introduction d'opérande, l'introduction d'opérande étant liée à au moins un résultat d'exécution d'une opération antérieure de l'ensemble d'opérations. En pratique, le dispositif comprend en outre des moyens de création d'objets graphiques correspondant chacun à une opération de l'ensemble d'opérations généré et aptes à être sélectionnés par l'utilisateur pour commander l'affichage d'une page de visualisation correspondante. Selon une réalisation, les moyens d'affichage sont aptes, pour une page de visualisation d'une opération courante, à : - afficher au moins un résultat de l'exécution de l'opération courante ; et - afficher au moins un champ d'introduction d'opérande pour l'opération suivante. En outre, les moyens d'affichage sont aptes, dans la page de visualisation de l'opération courante, à afficher le (ou les) champ(s) d'introduction d'opérande de l'opération courante. Par exemple, les moyens d'affichage sont aptes à afficher au moins un résultat de l'exécution de l'opération courante sous forme d'un tableau au format lignes et colonnes, une colonne comprenant un nom de résultat et une ligne comprenant au plus une valeur associée à chaque nom de résultat. La présente invention a également pour objet un support d'informations lisible par un système informatique, éventuellement amovible, totalement ou partiellement, notamment CD-ROM ou support magnétique, tel un disque dur ou une disquette, ou support transmissible, tel un signal électrique ou optique, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions d'un programme ordinateur permettant la mise en oeuvre du procédé de création mentionné ci-avant, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. La présente invention a enfin pour objet un programme d'ordinateur stocké sur un support d'informations, ledit programme comportant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de création mentionné ci-avant, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée ci-après et des dessins dans lesquels : - la figure 1 représente l'architecture d'un micro-ordinateur susceptible de mettre en oeuvre le procédé de l'invention ; - les figures 2a à 2d sont des représentations de l'interface graphique proposée à l'utilisateur dans un scénario de mise en oeuvre de l'invention ; - les figures 3a et 3b illustrent la création d'un tableau d'opérande à partir de leur description en format XML ; - la figure 4 est un organigramme illustrant la création d'un tableau d'opérande ; - la figure 5 est un organigramme illustrant l'exécution d'une opération conformément à l'invention ; - la figure 6 décrit le processus de construction des jeux de données pour l'invocation d'un service Web selon l'invention ; - les figures 7 et 8 décrivent l'algorithme de développement de l'arbre de résultats obtenus par l'invocation d'un service Web selon l'invention ; et - la figure 9 décrit la manière dont les résultats d'une opération sont affichés selon l'invention. En référence à la figure 1, un dispositif, tel un micro-ordinateur et ses différents périphériques, peut mettre en oeuvre le procédé selon l'invention. Le dispositif est par exemple un micro-ordinateur 1000 connecté à différents périphériques, par exemple une caméra numérique 1001 (ou un scanner, ou tout moyen d'acquisition ou de stockage d'image) reliée à une carte graphique. Le dispositif 1000 comporte une interface de communication 1002 reliée à un réseau 1003 apte à transmettre des invocations de services Web distants selon le procédé de l'invention mis en oeuvre dans le dispositif. Le dispositif 1000 comporte également un moyen de stockage 1004 tel que par exemple un disque dur. Il comporte aussi un lecteur de disque externe 1005. Le disque externe 1006 comme le disque 1004 peuvent contenir le code de l'invention qui, une fois lu par le dispositif 1000, sera stocké dans le disque dur 1004. Selon une variante, le programme Prog permettant au dispositif de mettre en oeuvre l'invention pourra être stocké en mémoire morte 1010 (appelée ROM sur le dessin). En seconde variante, le programme pourra être reçu pour être stocké de façon identique à celle décrite précédemment par l'intermédiaire du réseau de communication 1003. Le dispositif 1000 peut être relié à un microphone (non représenté) par l'intermédiaire d'une carte d'entré/sortie (non représentée). Ce même dispositif possède un écran 1007 permettant de visualiser l'interface de création et visualisation d'une séquence d'opérations selon l'invention, permettant à l'utilisateur de paramétrer certains modes de visualisation, à l'aide du clavier 1008 ou de tout autre moyen (souris par exemple). L'unité centrale 1009 (appelée CPU sur le dessin) va exécuter les instructions relatives à la mise en oeuvre de l'invention, instructions stockées dans la mémoire morte 1010 ou dans les autres éléments de stockage. Lors de la mise sous tension, le programme de traitement conforme à l'invention et stocké dans une mémoire non volatile, par exemple la ROM 1010, sont transférés dans la mémoire vive RAM 1011 qui contiendra alors le code exécutable de l'invention ainsi que des registres pour mémoriser les variables nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. Bien entendu, les disquettes peuvent être remplacées par tout support d'information tel que CD-ROM ou carte mémoire. De manière plus générale, un moyen de stockage d'information, lisible par un ordinateur ou par un microprocesseur, intégré ou non au dispositif, éventuellement amovible, mémorise un programme mettant en oeuvre le procédé de l'invention. Le bus de communication 1012 permet la communication entre les différents éléments inclus dans le micro-ordinateur 1000 ou reliés à lui. La représentation du bus 1012 n'est pas limitative et notamment l'unité centrale 1009 est susceptible de communiquer des instructions à tout élément du micro-ordinateur 1000 directement ou par l'intermédiaire d'un autre élément du micro-ordinateur 1000. La création d'une séquence d'exécution d'un ensemble d'opérations correspondant à un ou plusieurs services Web selon l'invention s'effectue à l'aide d'une interface graphique utilisateur par exemple de type fenêtre telle que représentée en référence aux figures 2a à 2d. En référence à la figure 2a, l'interface graphique utilisateur 10 comprend une barre d'objets graphiques de type onglets 14, qui sont construits dynamiquement lors de la mise en oeuvre de l'invention, et des icônes 12 (notées 12-0 et 12-1) représentant des flèches qui permettent d'invoquer les opérations définies dans les onglets. Chaque onglet correspond à une page d'une interface graphique utilisateur pour l'exécution d'une opération. Initialement, conformément à la figure 2a, l'onglet 14-1 intitulé Opérations est sélectionné (représenté en grisé sur la figure). La sélection de l'onglet 14-1 permet d'afficher dans trois fenêtres de 25 visualisation individualisées en 16, 18 et 20 plusieurs éléments de la composition de la séquence d'opérations conforme à l'invention. Par exemple, la fenêtre 16 est disposée dans la partie gauche de l'interface graphique utilisateur 10. La fenêtre 18 est disposée dans la partie droite supérieure de l'interface graphique utilisateur 10 et la fenêtre 20 est 30 disposée dans la partie droite inférieure de l'interface graphique utilisateur 10. Selon un mode de réalisation de l'invention donné à titre explicatif, l'utilisateur visualise l'ensemble des services disponibles, affichés dans la fenêtre 16. Ces services sont décrits dans des fichiers WSDL, lesquels sont rapatriés depuis leur serveur d'origine et mis en mémoire localement. Lorsque l'utilisateur sélectionne (étape El), à l'aide de l'interface graphique, par exemple en pointant à l'aide de la souris, un service Web dans la liste de services disponibles, il a accès aux opérations décrites dans le fichier WSDL correspondant. Parmi les services disponibles affichés dans la fenêtre 16, certains services (notés OL1 et OL2 dans l'exemple) regroupent des fonctions prédéfinies et exécutables localement. Cela permet de définir par exemple des opérateurs de comparaison, de calcul, de manipulation de chaîne de caractères. Ces services exécutables localement sont décrits dans des fichiers WSDL et accessibles à l'utilisateur de la même manière que les autres services. La liste d'opérations (individualisées en OP1 à OP2) pour le service sélectionné courant (ici SV1 qui est représenté en grisé sur la figure) est affichée dans la fenêtre 18 sur la figure 2a. L'utilisateur peut alors sélectionner (étape E2) une ou plusieurs opérations de ce service et les ajouter (étape E3) à la séquence d'opérations qu'il souhaite exécuter, qui est affichée dans la fenêtre de visualisation 20. L'étape E3 peut être réalisée en pratique par une opération de glisser-déposer à l'aide de la souris ( drag-and-drop en anglais) de l'opération sélectionnée de la fenêtre 18 vers la fenêtre 20. De plus, comme représenté à la figure 2a, un onglet (intitulé 02 ) correspondant à l'opération OP2 du service SV1 ajoutée à l'étape E3 est créé (étape E4), et rajouté à la barre d'objets graphiques 14. La fenêtre 20 permet d'afficher une séquence d'opérations 01 à 03, ordonnées selon l'ordre d'exécution ultérieur choisi par l'utilisateur. L'utilisateur a bien sûr la possibilité de modifier la séquence d'opérations choisies en supprimant ou rajoutant une ou plusieurs opérations. Avant de pouvoir exécuter la séquence d'opérations, l'utilisateur doit spécifier les valeurs des opérandes (appelés aussi arguments) de ces opérations. Ceci est illustré en référence aux figures 2b à 2d. D'une manière générale, l'interface graphique pour une opération de l'ensemble d'opérations va servir à l'affichage d'au moins un champ d'introduction d'opérande, l'introduction d'opérande étant liée à au moins un résultat d'exécution d'une opération antérieure de l'ensemble d'opérations. Ainsi, grâce à l'invention, l'utilisateur peut aisément utiliser les résultats des opérations précédentes pour composer plusieurs services, et également spécifier l'itération d'une même opération plusieurs fois sur une pluralité de résultats obtenus précédemment. En référence à la figure 2b, on a représenté la visualisation de l'introduction des opérandes conformément au procédé de l'invention, et en particulier pour la première opération définie dans l'exemple de la figure 2a. Pour chaque opération O à exécuter telle que générée et visualisée en référence à la figure 2a, il est prévu d'employer une interface graphique utilisateur permettantd'introduire des opérandes, de manière intuitive et commode pour un utilisateur non averti en informatique. On retrouve dans l'interface graphique 100 de la figure 2b, les éléments 12 (notés 12-0 et 12-1) et 14 de l'interface graphique 10 décrits en référence à la figure 2a. La sélection par l'utilisateur de l'onglet 14-2 (représenté en grisé sur la figure 2b pour figurer sa sélection) commande l'affichage d'une page de visualisation correspondante de l'interface graphique utilisateur 100. Par exemple, l'interface graphique 100 affiche non seulement une fenêtre d'introduction d'opérande 22 pour l'opération courante 01 mais aussi au moins un résultat 24 de l'exécution de l'opération courante 01 ainsi qu'une fenêtre d'introduction d'opérande 26 pour l'opération suivante 02. La fenêtre d'introduction d'opérande 22 pour une opération donnée doit comprendre autant de champs d'introduction que d'arguments (ou opérandes) nécessaires pour l'exécution de l'opération, permettant à l'utilisateur de rentrer des valeurs pour lesquelles les fonctions seront exécutées. Notons ici que les opérandes sont définis par un nom (A1), mais également par un type de données, chaîne de caractères ou nombre entier par exemple. Dans l'exemple de la figure 2b, la fenêtre 22 d'introduction d'opérande de l'opération courante 01 comprend un nom (Al) et un champ de saisie associé (noté 220 sur la figure) pour l'introduction d'une valeur. Etant donné qu'il s'agit de la première opération de la séquence d'opérations, l'utilisateur doit saisir une valeur d'opérande dans le rectangle 220. Afin de faciliter la saisie et la compréhension, les opérandes sont affichés sous la forme d'un tableau, deux cases adjacentes étant utilisées par opérande, l'une pour le nom (Al), l'autre pour le champ de saisie (220). L'exemple donné ici est simple car il ne contient qu'un opérande. L'obtention d'un tableau d'opérande dans le cas général, à partir de la description WSDL d'un service sera décrite plus loin, en référence aux figures 3a, 3b et 4. Revenant à la figure 2b, un clic sur l'icône 12-1 permet d'invoquer l'opération courante 01, c'est-à-dire OP3 du service SV2 avec la valeur V(AI) de l'argument Al. Le résultat de l'exécution de l'opération courante 01 est affiché dans la fenêtre 24 sous la forme d'un tableau auquel est associée une barre de défilement 240, car il peut y avoir plus de lignes de résultats que celles visibles dans la fenêtre 24. La première ligne du tableau (dite ligne zéro) comporte, pour chaque colonne, le nom représentatif du résultat associé à la colonne. Les autres lignes comprennent l'ensemble des valeurs des résultats trouvés, dont les éléments sont notés Ri(Nj) où i est le numéro de ligne et j le numéro de colonne. Afin de faciliter la compréhension, prenons l'exemple d'un service ProgrammeTV pour lequel l'utilisateur a choisi l'opération Programmes du jour . Cette opération nécessite une date (A1) en entrée. Le résultat comprend par exemple une colonne `Date' (NI), une colonne `Heure' (N2) et une colonne `Titre' (N3). Ensuite, l'étape suivante consiste à fournir des opérandes pour l'opération suivante de l'ensemble d'opérations, 02, dans la fenêtre 26 prévue à cet effet. Les résultats de l'étape précédente peuvent être utilisés. En reprenant l'exemple évoqué plus haut, supposons que l'utilisateur souhaite effectuer une recherche sur Internet (02) sur plusieurs titres (colonne N3) de programmes trouvés. La recherche Internet a pour opérande une chaîne de caractères (A2). L'utilisateur pourrait alors saisir le titre du programme recherché dans la fenêtre 260, invoquer l'opération SV3(OP1) en cliquant sur l'icône 12-1, puis revenir en arrière en cliquant sur l'icône 12-0 et recommencer l'opération avec un nouveau titre. Ceci est cependant long et fastidieux. L'invention permet de combiner des opérations et d'itérer une opération de manière aisée, car, comme illustré à la figure 2b, le nom de résultat d'une colonne (N3 dans l'exemple) peut être utilisé comme valeur d'opérande pour l'opération suivante à exécuter, 02. L'utilisateur a la possibilité de sélectionner plusieurs lignes, de manière à indiquer pour quelles valeurs de la colonne sélectionnée il souhaite invoquer l'opération. II s'agit d'un mode de saisie automatique de multiples valeurs d'opérande pour l'opération suivante. Ainsi on peut invoquer facilement une même opération pour plusieurs valeurs d'opérandes, même si cette opération n'est pas prévue au départ pour fonctionner de cette manière. Dans l'exemple de la figure 2b, l'utilisateur choisit la première et la quatrième ligne (en grisé), ce qui signifie que l'opération 02 sera effectuée avec les valeurs d'opérande : R1(N3), R4(N3). Le nombre de valeurs d'opérande (ici égal à 2) ainsi sélectionnées détermine le nombre d'itérations de l'opération suivante. Bien sûr, tous les résultats précédents peuvent être choisis pour l'itération. En particulier, si aucune ligne du tableau n'est sélectionnée par l'utilisateur, alors les valeurs d'opérande pour l'opération sont toutes les valeurs de la colonne sélectionnée. Notons ici encore que les opérandes doivent avoir un type prédéterminé, et donc seuls les résultats de l'opération antérieure de ce même type peuvent être utilisés. En pratique, le sous-ensemble de résultats du même type qu'un opérande peut être utilisé pour l'itération. Le procédé selon l'invention prévoit la vérification de la compatibilité de type lorsqu'un nom représentatif de résultat est introduit comme opérande de l'opération suivante. Toutefois, selon une variante de réalisation, le procédé selon l'invention effectue une conversion automatique, par exemple d'une chaîne de caractères vers un nombre entier, lorsque le contenu de cette chaîne est effectivement un tel nombre. La sélection d'un nom de résultat Ni peut s'effectuer soit par une opération de glisser-déposer ( drag-anddrop ) à l'aide de la souris, soit manuellement par l'utilisateur, soit enfin selon une variante, à l'aide d'un menu déroulant proposant un ensemble de noms de résultat à sélectionner et de noms de variables prédéfinies. En variante, la sélection d'une colonne d'un tableau de résultat peut être réalisée par sélection d'au moins une valeur parmi un ensemble de nom de colonnes appartenant à des tableaux de résultat d'exécution d'opérations antérieures proposées à l'aide d'un menu déroulant. De manière avantageuse, le menu déroulant ne présente que les noms de colonnes contenant des valeurs du même type ou d'un type compatible avec le type de l'opérande en cours d'introduction. A côté du champ 260, on a représenté un bouton 262 qui permet d'afficher un menu déroulant donnant accès aux résultats des opérations précédentes et aux variables prédéfinies par clic de la souris. En variante, le menu déroulant pourrait être affiché lorsque l'utilisateur clique sur le champ d'entrée d'opérande 260. Selon encore une autre variante, l'étape d'introduction d'opérande pour une opération peut être réalisée par sélection d'un nom de variable. La sélection d'un nom de variable peut être réalisée manuellement par l'utilisateur, par une opération de glisser-déposer (drag-and-drop) à l'aide de la souris, ou par sélection d'un nom de variable parmi un ensemble de noms de variable proposées à l'aide d'un menu déroulant. De manière avantageuse, le menu déroulant ne présente que les noms de variable dont le type est le même ou compatible avec celui de l'opérande en cours d'introduction. Comme indiqué précédemment, les variables permettent d'éviter les saisies répétitives, par exemple d'un nurnéro de licence d'utilisation de service. Les variables sont définies par exemple dans une page accessible à partir d'un onglet (appartenant à la liste d'onglets 14, noté 14-5 sur la figure 2c) dénommé Variables . Cette page contient une fenêtre contenant une liste de variables. Chaque ligne de cette liste définit une variable et contient trois éléments : le nom de la variable, sa valeur et son type. De manière avantageuse, le type de la variable est déduit automatiquement de sa valeur. Des boutons contenus dans la fenêtre permettent d'ajouter une variable à la liste ou de supprimer une variable de la liste. Une fois la ou les valeurs successives de l'opérande A2 déterminées, l'utilisateur peut mettre en oeuvre l'invocation du service en cliquant sur l'icône 12-1. Alors s'affiche l'onglet suivant de la succession d'opérations, représentée à la figure 2c. La figure 2c représente un exemple de l'interface graphique 200 affichée correspondant à l'onglet 14-3 qui est relatif à l'exécution de l'opération 02. De manière analogue à la figure 2b, l'interface graphique comprend trois fenêtres notées 32, 34 et 36. La fenêtre 32 est identique à la fenêtre 26 de l'interface graphique 15 20, et contient les valeurs saisies précédemment pour le ou les opérandes de l'opération 02 en cours de traitement. La fenêtre 34 est analogue à la fenêtre 24 décrite précédemment en référence à la figure 2b, elle représente les résultats de l'opération sous forme de tableau. 20 Dans l'exemple de la figure 2c, comme plusieurs valeurs de paramètres ont été fournies à 02, l'opération OP3 du service SV2 a été invoquée plusieurs fois. La fenêtre 34 représente les résultats de toutes ces itérations de 02. Ainsi, les deux premières lignes correspondent à la première invocation de 02 avec R1(N3) pour valeur de son opérande, tandis que les 25 deux lignes suivantes représentent la deuxième invocation de 02 avec R4(N3) pour valeur de son opérande. Pour bien distinguer les résultats des différentes itérations de 02, il est possible d'alterner la couleur de présentation entre groupes de lignes correspondant à un même résultat. Ainsi, dans l'exemple de la figure 2c, les 30 deux premières lignes auraient un fond blanc, tandis que les deux lignes suivantes auraient un fond grisé (ou de couleur). En revenant à l'exemple décrit ci-dessus, si l'opération courante est une recherche Internet sur une chaîne de caractères, le premier résultat MI est la chaîne de caractères sur laquelle la recherche a été effectuée, donc le titre du programme; le second résultat M2 est une adresse de type URL ( Uniform Ressource Locator ) permettant d'accéder au serveur de données contenant l'information, et le troisième résultat est la langue (notée E ou G sur la figure 2c) dans laquelle l'information est rédigée. Le tableau contient autant de lignes que de résultats trouvés. Enfin, la fenêtre 36 comprend les champs de saisie d'opérande pour l'opération suivante 03 de l'ensemble d'opérations défini par l'utilisateur. Dans l'exemple de la figure 2c, l'opération suivante nécessite deux opérandes. Par exemple, si l'opération est l'opérateur contient appliqué à une chaîne de caractères, le premier opérande désigne le contenant et le second désigne le contenu. En reprenant l'exemple complet, on peut rechercher les résultats contenant un E , dans la colonne M3. La saisie des opérandes se fait comme précédemment, soit par un mécanisme de glisser-déposer, soit par saisie manuelle de l'utilisateur, soit encore par sélection dans un menu déroulant. L'utilisateur peut alors exécuter l'opération SV1(OP2) avec les 20 valeurs d'opérande sélectionnées, en cliquant sur l'icône 12-1. La figure 2d représente l'affichage des opérandes et des résultats de l'opération 03, qui est la dernière étape de la séquence d'opérations définie par l'utilisateur dans cet exemple. L'interface graphique 300 représentée à la figure 2d est similaire aux 25 interfaces 100 et 200 décrites précédemment en référence aux figures 2b et 2c, mais ne contient que deux fenêtres, 42 et 44, puisqu'il n'y a pas d'opération suivante. La fenêtre 42 est identique à la fenêtre 36 de l'interface graphique 30, et contient les valeurs saisies précédemment pour le ou les opérandes de 30 l'opération 03 et la fenêtre 44 contient les résultats de l'opération. Les écrans de visualisation sont générés dynamiquement selon l'invention, en fonction de la séquence d'opérations définie interactivement par l'utilisateur. Selon un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, dans le cas où une opération comporte au moins deux opérandes, et où les valeurs de ces opérandes proviennent non pas d'un, mais d'au moins deux tableaux de résultats, et que la taille des tableaux ou bien le nombre de lignes sélectionnées pour chacun est différent, on exécute l'opération courante pour toutes les combinaisons possibles de valeur d'opérande (première valeur sélectionnée du premier tableau avec première valeur sélectionnée du second tableau, première valeur sélectionnée du premier tableau avec seconde valeur sélectionnée du second tableau, etc.). Dans une autre variante de l'invention, on exécute au contraire l'opération pour chaque couple de valeurs sélectionnées : première ligne du premier tableau avec première ligne du second tableau, seconde ligne du premier tableau avec seconde ligne du second tableau, etc. ; et on ignore les valeurs du tableau le plus grand qui ne peuvent être appariées. Dans une troisième variante, on informe l'utilisateur que les groupes de valeurs sélectionnées ne sont pas de taille compatible et on n'exécute pas 20 l'opération. En variante, un champ occurrence est prévu pour permettre à l'utilisateur de saisir le nombre d'occurrences d'un opérande pour une opération, comme expliqué en détail ci-dessous en référence à la figure 3. Nous allons décrire maintenant, en référence aux figures 3a et 3b, 25 la création d'un tableau d'opérande pour une opération à exécuter dans le cas général, où l'opération considérée nécessite un ensemble d'opérandes, décrits dans le fichier WSDL de description du service correspondant sous la forme d'un arbre XML. lin tel arbre XML est donné en exemple à la figure 3a. La figure 3b représente le résultat du développement sous forme de 30 tableau de l'arbre d'opérande XML de la figure 3a. L'arbre XML contient au moins une balise racine (notée dans l'exemple de la figure 3a) et des balises feuilles (notées ArgO à Arg3 sur la figure 3a). Les éléments de l'arbre XML, appelés également noeuds, sont caractérisés par leur nom, leur type et aussi leur nombre d'occurrences, grâce aux attributs minOccurs et maxOccurs. minOccurs et maxOccurs prennent des valeurs entières, à l'exception du cas où maxOccurs vaut `unbounded'. Dans ce cas, on peut avoir autant d'occurrences de l'élément que souhaité. Par défaut, minOccurs et maxOccurs valent 1. En fonction des noeuds rencontrés, trois types de représentations peuvent être adoptés: - Groupe noté G1 sur la figure 3b (Groupe Titre ) : un groupe Titre occupe une ligne du tableau et est cliquable. Par exemple, avec un simple clic, on masque les cases du tableau qui correspondent à des noeuds XML situés dans la descendance du noeud Titre ; avec un double clic, on masque toutes les cases du tableau qui ne sont pas des Titre . - Groupe noté G2 sur la figure 3b (Groupe Occurrences , lequel peut être indépendant ou se superposer à un groupe Titre ) : un groupe Occurrences se compose de quatre cases successives sur une même ligne, la première présentant le nom de la balise feuille correspondante, la deuxième possédant la valeur Occurrences , la troisième permettant de saisir le nombre d'occurrences et la quatrième présentant un bouton 52 pour valider la saisie. La valeur' du nombre d'occurrences est limitée par les valeurs de minOccurs et maxOccurs. Dans une variante, on peut faire varier la valeur du nombre d'occurrences grâce à deux boutons, l'un permettant d'augmenter le nombre d'occurrences et l'autre de le diminuer, ceci dans les limites fixées par minOccurs et maxOccurs. Un groupe Occurrences occupe à lui seul une ligne. Après la validation de la saisie par l'utilisateur, dans le cas où le nombre d'occurrences est modifié, le nombre de champs d'entrée pour l'opérande est modifié pour correspondre à la nouvelle valeur du champ Occurrences . Par exemple, dans la figure 3b, l'argument Arg3 a deux occurrences, donc deux champs d'entrée d'opérande (les deux lignes suivantes dans le tableau) lui sont réservés. - Groupe noté G3 sur la figure 3b (Groupe Argument ) : un groupe Argument correspond à une balise feuille et se compose de trois cases adjacentes sur une même ligne, la première présentant le nom de la balise feuille correspondante, la deuxième permettant de saisir la valeur de l'argument à saisir ultérieurement selon le procédé de l'invention et la troisième présentant un bouton 50, lequel permet d'afficher un menu déroulant qui donne accès aux résultats des opérations précédentes, sous réserve de compatibilité de type. Plusieurs groupes Arguments peuvent se trouver sur une même ligne. Notons que plusieurs balises feuilles sont regroupées dans des groupes de balises, par exemple le groupe 'Titre 3' contient les balises 'Arg2' et 'Arg3'. D'une manière plus générale, ces groupes sont des balises intermédiaires qui contiennent soit d'autres groupes, soit des balises feuilles, soit les deux. A chaque groupe on associe la case du tableau placée directement au-dessus des cases attribuées aux balises contenues dans ce groupe. En variante, les balises d'un même groupe pourraient être placées côte à côte, de la gauche vers la droite, dans leur ordre d'apparition dans le document XML, et sur une même ligne. Par ailleurs, le nombre d'opérande par ligne est ajusté de manière à s'adapter à la largeur de la fenêtre. De cette manière, tous les opérandes sont toujours directement visibles, sans que l'utilisateur ait à utiliser une barre de défilement horizontale. Lorsqu'un groupe contient un nombre important de balises feuilles, on utilise plusieurs lignes, de façon à permettre à l'utilisateur de visualiser facilement ce groupe (sans utiliser de barre de défilement horizontal). En variante, une barre de défilement verticale est utilisée pour visualiser un nombre important de groupe ou d'opérandes. La figure 4 représente un organigramme illustrant la création S100 d'un tableau d'opérande à partir d'une description en format XML, dont le 30 résultat a été présenté précédemment en référence aux figures 3a et 3b. Pour créer le tableau d'opérandes, on explore les différents noeuds en commençant par le noeud racine noté , qui est le noeud 'Titrel' dans l'exemple de la figure 3a. Si le noeud que l'on explore à des noeuds enfants (étape S101), on évalue son attribut maxOccurs (étape S102). Si celui-ci est supérieur à 1, on crée un groupe Titre pour auquel on superpose un groupe Occurrences , ainsi que minOccurs groupes Titre de (étape S103). Dans le cas où l'attribut maxOccurs de n'est pas supérieur à 1, on crée simplement un groupe Titre pour (étape S104). Ensuite, on traite les noeuds enfants de (étape S105) : s'il en reste un qui n'a pas encore été traité (noeud ), alors on lance la procédure permettant son exploration (étape S106). Cette procédure permet de générer le tableau représentant le noeud . Ce tableau est ajouté dans le tableau représentant pour chaque groupe Titre créé pour (étape S103 ou S104). Ce traitement effectué, on teste de nouveau s'il reste des enfants de non traités (étape S105). Si tous les enfants ont été traités, alors la création du tableau prend fin (étape S107). Si le noeud que l'on explore n'a pas de noeuds enfants (étape S101), on évalue son attribut maxOccurs (étape S108), et s'il est supérieur à 1 on procède à la création d'un groupe Occurrences pour ainsi qu'à la création de minOccurs groupes Argument (étape S109), et l'exploration prend fin (étape S107). Si en revanche l'attribut maxOccurs de n'est pas supérieur à 1, on crée simplement un groupe Argument pour (étape S110), et l'exploration courante prend fin (étape S107). Il est à noter que pour modifier un tableau ainsi créé pour prendre en compte un nombre d'occurrences d'un noeud entré par l'utilisateur, on effectue le même traitement mais en utilisant comme nombre d'occurrences pour le noeud le nombre entré par l'utilisateur et non la valeur de minOccurs de . En référence à la figure 5, on décrit un organigramme illustrant d'une manière générale l'exécution des opérations de la séquence d'opérations selon l'invention. Comme noté au préalable, la première étape du procédé selon l'invention, décrite en référence à la figure 2a ci-dessus, aboutit à la constitution d'une séquence d'opérations, qui sont décrites dans des fichiers WSDL. Il est possible de sauvegarder la séquence d'opérations en cours dans un fichier au format XML, ce qui permet la réutilisation ultérieure d'une séquence d'opérations prédéfinie. La sauvegarde contient non seulement la séquence des opérations à exécuter, mais aussi les valeurs des opérandes déjà entrées, ainsi que les valeurs des résultats déjà obtenus. Ceci permet de recommencer l'exécution de la séquence à l'endroit exact de la sauvegarde. Dans la sauvegarde, chaque opération est identifiée par sa position dans le fichier W'SDL qui en contient la définition, ainsi que par l'identificateur de ce fichier (l'URI Universal Ressource Identifier auquel il est accessible). Le procédé comporte une étape de sélection SI d'une opération courante OP. Il peut s'agir soit de la première opération de la séquence définie préalablement, soit d'une opération suivant une précédente opération. L'étape suivante est une étape de saisie d'opérande S2, qui a été décrite en référence à l'exemple d'interface graphique décrit ci-dessus. S'il s'agit d'une première opération, l'utilisateur doit rentrer des paramètres manuellement. Pour une opération postérieure, la saisie automatique des opérandes est possible, comme expliqué en référence aux figures 2b et 2c notamment, et en particulier l'utilisation de résultats préalables par l'intermédiaire du nom de la colonne résultat. Pour toutes les opérations, il est aussi possible d'utiliser une variable définie préalablement pour définir la valeur d'un opérande. Le procédé permet ensuite de vérifier par une étape de test S3 si les opérandes saisis sont complets et notamment s'ils correspondent au type des données d'entrées de l'opération OP. Dans le cas contraire, l'utilisateur serait invité à saisir et/ou à compléter ces paramètres par l'intermédiaire de l'interface graphique. Evenl:uellement, ces paramètres sont convertis automatiquement d'un type vers un autre. Une fois la correction et la complétude des opérandes d'entrée de l'opération OP vérifiée, une seconde étape de test S4 détermine si l'opération est un service Web ou un opérateur. Ensuite, des jeux de données sont créés, ces jeux de données étant différents dans le cas où l'opération est un service Web (étape S5) et dans le cas où il s'agit d'un opérateur (étape S6). Un jeu de données est un ensemble de valeurs d'opérande (appelés également paramètres) qui sont fournies en entrée à une opération pour une exécution de cette opération. Si l'opération OP est un service Web, l'étape de construction S5 est suivie de l'étape d'invocation S7, avec un seul jeu de données. Le résultat de l'exécution distante du service Web est reçu dans une structure arborescente R, provenant d'un fichier en langage de balisage, comme par exemple XML. L'étape suivante de développement S8, qui sera explicitée en référence aux figures 7 et 8, réalise le développement de l'arbre R sous la forme d'une liste R', qui est ensuite affichée dans un tableau de résultats lors d'une étape d'affichage S9. Les étapes S7 à S9 sont répétées tant qu'il reste des jeux de données à traiter. à l'issue d'une étape de test S10. Si tous les jeux de données ont été traités, le test S11, décrit ci-dessous, est ensuite exécuté. Quant au cas des opérateurs, l'étape de préparation S6 de jeux de données appropriés est suivie de l'exécution S13 proprement dite de l'opération et d'une étape d'affichage S14 des résultats. En pratique, l'exécution d'un service Web consiste à envoyer au service, identifié par son adresse dans le fichier WSDL, une requête de demande d'exécution d'une opération, comme il est bien connu de l'homme de l'art. En retour, le service renvoie une ou plusieurs réponses (voire pas de réponse, suivant les opérations). Globalement, la différence principale entre les services Web et les opérateurs est que, pour ces derniers, l'ensemble des valeurs d'opérande peut être passé directement comme argument d'entrée, sous forme de tableau par exemple : il n'est pas nécessaire d'effectuer une conversion préalable au format XML, puisque les données sont interprétées localement et par le même programme. Selon une variante, les données sont préalablement converties au format XML, avant d'être fournies à l'opérateur. En pratique, pour les opérateurs, un seul jeu de données suffit, et il n'est pas nécessaire d'effectuer un test analogue à l'étape de test S10 décrite précédemment. De plus, les résultats de l'opérateur sont obtenus directement sous la forme d'une liste R affichable sans traitement supplémentaire sous la forme d'un tableau lors de l'étape d'affichage S14. Dans une variante, les résultats des opérateurs pourraient être eux-mêmes au format XML, ce qui unifie les différents mécanismes de l'invention. L'étape d'affichage S14 est suivie du test S11, qui est un test vérifiant s'il reste une opération à exécuter dans la séquence d'opérations prédéterminée. Dans le cas affirmatif, l'étape de suite S12 permet de passer à l'opération suivante, et d'itérer les étapes S2 à S4 et suivantes pour la nouvelle opération. Dans le cas contraire, le procédé prend fin à l'étape de fin S15. En référence à la figure 6, on décrit le processus de construction des jeux de données pour l'invocation d'un service Web, c'est-à-dire l'étape de construction S5 du procédé de la figure 5. Quand l'utilisateur saisit un argument, il a plusieurs choix comme on l'a vu ci-avant : soit une valeur qu'il entre directement, soit une variable qu'il choisit dans un menu, soit une colonne (partielle ou complète) d'un résultat précédent, éventuellement accessible via un menu elle aussi (s'il n'y a pas d'incompatibilité de type). Dans une étape de construction S20, on construit une liste L dans laquelle on stocke les jeux de données (initialement la liste comprend un seul jeu, un arbre dont la structure décrit les opérandes mais dont les valeurs sont vides). Suivant les arguments saisis par l'utilisateur, le nombre de jeux de données va varier. Un premier test S21 vérifie qu'il reste un argument à traiter. Dans la négative, le procédé prend fin, et comporte une étape de retour S22 à l'étape d'invocation S7 du procédé de la figure 5. Dans laffirmative, un test S23 vérifie si l'argument est une valeur. Dans l'affirmative, l'élément correspondant de chaque arbre stocké dans L est complété avec cette valeur dans une étape de complément S24. Dans la négative, le procédé passe au test suivant S25 dans lequel on vérifie si l'argument est une variable. Dans le cas d'une réponse positive au test S25, l'élément correspondant de chaque arbre stocké dans L est complété avec la valeur de cette variable dans une seconde étape de complément S26. Dans le cas d'une réponse négative au test S25, le procédé passe au test suivant S27 dans lequel on vérifie si l'argument est une colonne. Dans l'affirmative, le procédévérifie lors d'un test S28 si une seule valeur est sélectionnée dans la colonne. Dans l'affirmative, l'élément correspondant de chaque arbre stocké dans L est complété avec cette valeur lors d'une troisième étape de complément S29. Dans la négative, le procédé crée un tableau de valeurs Tv contenant toutes les valeurs sélectionnées de la colonne lors d'une étape de création S30. Enfin, le procédé crée les jeux de données par réplication pour les arbres de L et les valeurs Tv lors d'une étape de construction S31. Dans le mode de réalisation préféré, pour chaque arbre de L et pour chaque valeur de Tv, un nouvel arbre est créé en dupliquant l'arbre et en insérant dans l'élément correspondant à l'argument traité la valeur de Tv. Tous les arbres originellement dans L avant cette étape sont supprimés. Différents cas se présentent donc : dans le cas où il n'y a qu'une valeur possible (tests S23, S25, S28), cette valeur est utilisée pour chaque jeu de données existant ; dans le cas où il y a plusieurs valeurs (cas de l'étape de création S30 où l'utilisateur a choisi une colonne et où il a sélectionné plusieurs lignes de cette colonne), on réplique à l'étape de construction S31 les jeux existants autant de fois qu'il y a de valeurs et on complète chaque série de jeux avec une des valeurs. Si au départ, la liste L contient N jeux de données et que K lignes ont été sélectionnées par l'utilisateur (le tableau Tv contient alors K lignes de données), on aura, au terme de l'étape de construction S31, KxN jeux de données dans la liste L. Une fois tous les jeux de données créés, ils sont mis au format XML de manière classique. Ensuite on peut itérer les appels à l'opération par le 30 mécanisme usuel des invocations des services Web via SOAP. En référence aux figures 7 et 8, on décrit en détail l'algorithme de développement de l'arbre de résultats obtenus par l'invocation d'un service Web lors de l'étape de développement S8 de la figure 5. Dans le cas où l'opération courante est une requête d'exécution à 5 distance d'un service Web, un tableau de résultats Tr est formé à partir des résultats de la requête reçus au format XML. La figure 7, représente la partie qui va lancer la récurrence et faire le tri dans les résultats produits par l'algorithme représenté en référence à la figure 8. 10 En pratique, les résultats de la requête au format XML se présentent sous la forme d'une arborescence comportant au moins une balise racine (balise 'Results' dans l'exemple ci-dessous) et des balises feuilles (finales). Une balise comporte un nom et éventuellement une valeur et/ou un type. L'étape de formation du tableau de résultats Tr s'effectue en 15 associant un nom de balise feuille à un nom de résultat et une valeur d'une balise feuille à une valeur de résultat. De manière plus concrète, voici un exemple simplifié avant de passer à la description complète des algorithmes : Données initiales : 20 London John 25 Mary 30 30 Robert 34 Le noeud racine possède des enfants dont les noms sont 5 City et Members, ces enfants ne sont donc pas de structure similaire (les noms des enfants sont distincts). Le noeud est lui une feuille (il n'a pas d'enfant). On ajoute donc cet élément sous la forme (Nom, Valeur) au résultat (pour l'instant vide) : RO = [(City, 'London')]. 10 En revanche, le noeud a des enfants, on procède donc au développement. Tous les enfants de ont le même nom : Member. Ces enfants sont donc de structure similaire, et on créé autant de listes qu'il y a d'occurrences d'enfants ayant cette structure similaire, chaque liste étant 15 initialisée avec le chemin d'où l'on vient (RO dans notre cas). On identifie donc au moins deux groupes contenant des balises feuilles (3 dans cet exemple) comportant chacun une balise de même nom et formant des groupes de structure similaire. Comme on a créé de nouvelles listes à partir de RO, on sait que RO n'est pas une liste finale. Au contraire, on considère pour l'instant 20 que les nouvelles listes sont finales. RI = [(City, 'London')] R2 = [(City, 'London')] R3 = [(City, 'London')] Ces listes sont en fait des listes intermédiaires, puisqu'il faut y 25 ajouter les éléments de type Member. Ces noeuds sont des feuilles, il n'y a donc pas à développer davantage, mais juste à compléter chaque liste. R1 = [(City, 'London'), (Name, 'John')] R2 = [(City, 'London'), (Name, 'Mary'), (Age, 30)] R3 = [(City, 'London'), (Name, 'Robert'), (Age, 34)] 30 Ce développement consiste à intégrer le groupe de structure non-similaire ('City' dans l'exemple) avec chacun des groupes 'Member' ayant une structure similaire, A présent, on fait le tri dans les résultats et on ne conserve que les listes finales, c'est-à-dire R1, R2 et R3. Les résultats sont prêts à être transmis à une autre fonction pour l'affichage. Les noms des colonnes du tableau de résultats affiché ultérieurement ainsi obtenus sont les noms 'City', `Narre', Age'. La figure 7 décrit le développement des résultats R sous la forme d'une liste. En entrée, une étape de fourniture S50 est adapté à fournir à l'algorithme les résultats sous forme arborescente 4é"113155 contenant une balise racine et un ensemble de balises feuilles. Lors de l'étape de création d'un tableau S51, le procédé crée un tableau Tr = [O], destiné à recevoir les futurs résultats. Une liste est créée à l'étape de création de liste S52 pour marquer le caractère final de chaque liste du tableau Tr. Initialement, tous les éléments de cette liste sont initialisés à faux . Lors de l'étape de développement S53, le procédé développe la liste R conformément à l'algorithme qui sera décrit en référence à la figure 8. Un premier test S54 vérifie s'il reste un élément du tableau Tr à traiter. Dans la négative, le tableau de résultat Tr est retourné lors d'une étape de retour S55 et l'algorithme de la figure 5 passe à l'étape d'affichage S9 des résultats. Dans l'affirmative, un autre test S56 vérifie le caractère final de l'élément. Dans l'affirmative, le procédé réitère le premier test S54. Dans la négative, le procédé passe à l'étape de traitement S57 dans laquelle l'élément à traiter est ôté du tableau de résultat Tr. Chaque liste représente un chemin parcouru dans l'arbre XML. Le processus de développement de l'arbre sous forme de listes est détaillé en référence à la figure 8. En pratique, l'ordonnancement des valeurs dans les lignes du tableau de résultats Tr s'effectue selon l'ordre du parcours du document XML contenant les résultats de la requête d'exécution du serveur à distance. En référence à la figure 8 on décrit le traitement des données de l'arbre mis en oeuvre à l'étape de développement S53 de la figure 7, qui est un procédé récursif. Les noeuds de l'arbre peuvent être de deux formes : soit ils contiennent eux-mêmes des noeuds, soit ils sont des noeuds feuille (noeud de type (N, V(N)) où V(N) est la valeur du noeud , par exemple 'test' dans le cas d'un noeud Test). L'analyse va porter sur les éventuels noeuds enfants de . Si contient par exemple trois enfants, chacun étant de type , on considère que les enfants de ont une structure similaire et on va donc effectuer un développement. Plus généralement, si l'on détecte que contient plusieurs enfants ayant un nom commun, on considère que ces enfants ont une structure similaire et l'on effectue donc un développement par rapport aux autres enfants de et au reste de l'arbre XML. En variante plutôt que de comparer les noms des enfants de pour détecter si certains de ces enfants ont une structure similaire, on peut comparer les noms des descendants de ces enfants. On considérera que deux enfants ont une structure similaire s'ils possèdent les mêmes descendants ou si le nombre de différences dans la liste de leurs descendants respectifs est inférieur à une valeur donnée (cette valeur pouvant être fonction de la taille de la liste de descendants). En autre variante on peut comparer les enfants de pour détecter les structures similaires en comparant les noms des noeuds feuilles contenus par ces enfants. L'étape d'initialisation S60 concerne l'initialisation du développement de (, index), où représente le noeud racine de l'arbre et index l'indice de la liste courante dans le tableau Tr. Cette liste courante contient le chemin que l'on a emprunté dans l'arbre pour arriver jusqu'à l'élément courant. Lors de cette étape d'initialisation S60, on recopie le tableau Tr[index] dans une variable To. En outre, on initialise aussi une variable final-index à la valeur de final[index]. Un premier test S61 vérifie si contient des enfants, c'est-à-dire si A s'écrit sous une forme : ... ... [...] ... Dans la négative, le procédé de développement prend fin à l'étape 5 de fin S62. Dans l'affirmative, le procédé détermine si l'élément A contient des enfants de structure similaire à une étape de calcul S63 en calculant le nombre d'occurrences de chaque Bi. Après cette étape, on effectue le traitement de chaque élément , pris dans l'ordre. 10 Un deuxième test S64 permet de vérifier s'il reste un élément non traité. Si la réponse est négative, le procédé prend fin à l'étape de fin S62. Dans le cas où la réponse est positive, un troisième test S65 détermine s'il y a un ou plusieurs noeuds nommés Bi parmi les enfants de . S'il y a une seule occurrence, alors on passe au quatrième test S66, 15 qui vérifie si possède des noeuds enfants. Si tel est le cas, il faut appliquer à nouveau la fonction développer . L'étape de nommage S67 consiste à donner la valeur index à une variable id, pour ensuite rappeler la fonction développer avec (, id) lors d'une étape de développement S68, ce qui revient à ré-appliquer le procédé à partir de l'étape de développement S60 pour 20 les nouvelles données. Quand l'appel à la fonction développer est terminé, on continue le traitement au second test S64 pour traiter les noeuds restants. De retour au quatrième test S66, si n'a pas de noeuds enfants, on vérifie si la valeur du tableau final pour l'indice courant index est 25 égale à vrai , donc s'il s'agit d'une liste finale lors d'un cinquième test S69. Si tel est le cas, on attribue la valeur index à une variable id lors d'une seconde étape de nommage S70, et on passe à l'étape d'ajout dans une liste courante S74 décrite ultérieurement. Si la liste courante n'est pas une liste finale mais une liste intermédiaire, alors le cinquième test S69 est suivi de 30 l'étape d'ajout dans une liste finale S71, où l'on ajoute (Bi, V(Bi)) à toutes les listes finales déjà créées préalablement. 32 De retour au troisième test S65, si le nombre d'occurrences de noeuds nommés Bi est supérieur à 1, il est nécessaire d'ajouter autant de listes que de nombre d'occurrences de Bi, et ceci est fait pour chaque Bi de même valeur. L'étape d'initialisations S72 consiste à effectuer des initialisations, en particulier à ajouter une ligne d'indice id à la liste Tr, l'indice id étant égal à index+k, où k est le rang du Bi dans la liste des Bi de même valeur. On initialise le tableau Tr[id] avec le tableau To, qui est Tr[index]. Ainsi, le développement préalable de l'arbre depuis l'élément racine de l'arbre XML est conservé, et pourra être complété. Le fait que de nouvelles listes s'ajoutent rend la liste Tr[index] non finale, donc on mémorise cette information en mettant la valeur de la variable final-index à faux . A ce niveau de la procédure, on peut supposer que la nouvelle liste créée est finale, donc on inscrit final[id]=vrai . Il est à noter que si la liste d'indice id existe déjà, elle n'est pas récréée. Ainsi, si l'élément A contient plusieurs ensembles d'éléments Bi de structure similaire, ces différents ensembles seront développés en parallèle. Par exemple, si l'on considère l'élément suivant : VB 1 VB2 VC 1 VC2 VD Il sera développé sous la forme: [(B, VB1), (C, VC1), (D, VD)] [(B, VB2), (C, VC2), (D, VD)]. Ensuite on passe au sixième test S73, qui vérifie si possède 30 des noeuds enfants. Si tel est le cas, on passe à l'étape de développement S68 décrite précédemment. 25 Dans le cas où ne possède pas de noeuds enfants, on ajoute (Bi, V(Bi)) à la liste courante lors de l'étape d'ajout à la liste courante S74, qui contient alors tous les éléments développés précédemment et les nouveaux éléments (Bi,V(Bi)). On retourne ensuite au deuxième test S64 pour traiter les noeuds restants. Quand le deuxième test S64 détermine que tous les noeuds de A ont été traités, on passe à l'étape d'affectation finale S75 qui affecte la valeur de la variable final-index à final[index] . Cette affectation permet de modifier la valeur de final[index] Si une ou plusieurs lignes ont été rajoutées au tableau Tr par l'étape d'initialisations S72. En référence à la figure 9, on décrit la manière dont les résultats d'une opération - sous forme de listes développées - sont affichés lors des étapes d'affichage S9 et S14 de la figure 5. Cette figure décrit le fonctionnement du procédé d'affichage des résultats pour plusieurs itérations d'une opération avec plusieurs jeux de données, comme décrit ci-dessus en référence à la figure 5. Le principe du procédé d'affichage des résultats consiste à extraire d'abord l'ensemble des noms de résultats qui vont constituer les noms de colonne dans le tableau final d'affichage, ce qui est fait notamment par rapport au premier jeu de données, donc à la première exécution de la fonction. Ensuite, les listes de résultats sont complétées pour toutes les colonnes, de façon à pouvoir être affichées dans le tableau final. Une mise à jour du tableau graphique final est prévue pour chaque itération de ce procédé d'affichage. A cet effet, lors du premier passage identifié par un test S81 dans la fonction d'affichage (affichage des résultats du premier jeu de données pour une opération donnée), on créé lors d'une étape de création S82 un tableau Tc destiné à contenir les noms de colonnes. On parcourt alors chaque rangée Ri par test successif S83 du tableau de résultats R, qui se compose d'éléments de la forme (nom, valeur). Lister les futures colonnes équivaut à déterminer les différents éléments nom présents dans le tableau. A l'étape de stockage S84, où l'on a noté les noms Ai et les valeurs Bi, on effectue le stockage de tous les noms Ai qui n'ont pas encore été recensés. Ensuite on ajoute chaque Ai non recensé précédemment au tableau Tc des colonnes et l'on crée une colonne nom dans la liste graphique qui sert à afficher les résultats lors d'une étape de création de colonne S85. Ensuite, on va compléter les données. En effet, il se peut que certains éléments soient absents de certains résultats. Dans l'exemple précédent, l'élément Age manquait au premier résultat. R1 = [(City, 'London'), (Name, 'John')] R2 = [(City, 'London'), (Name, 'Mary'), (Age, 30)] R3 = [(City, 'London'), (Name, 'Robert'), (Age, 34)] Dans ce cas, on doit créer une colonne correspondant au nouveau nom ('Age' dans l'exemple), puis on va s'assurer que cette colonne est bien prise en compte pour chaque rangée Ri de R. On va d'abord copier R dans un nouvelle structure R', puis on va parcourir par tests successifs S87 chaque rangée R'i de R' et compléter les valeurs absentes par une valeur nulle lors d'une étape de complétion S88. Ici on obtiendrait : R'1 = [(City, 'London'), (Name, 'John'), (Age, ' ')] R'2 = [(City, 'London'), (Name, 'Mary'), (Age, 30)] R'3 = [(City, 'London'), (Name, 'Robert'), (Age, 34)] On insère dans une étape d'insertion S89 alors les résultats dans la liste graphique (dont les colonnes ont été créées précédemment). Dans le mode de mise en réalisation préféré décrit ici, cette insertion se traduit par un rafraîchissement de l'affichage dans le tableau d'affichage de l'interface utilisateur (voir figures 2b à 2d). Si toutes les rangées ont été traitées, on vérifie ensuite à l'étape de test S90 s'il reste un jeu de données, donc un nouvel ensemble de résultats, à afficher dans le même tableau, après une nouvelle exécution de l'opération. Si tel est le cas, on obtient le nouveau jeu de données dans une étape d'obtention S91 et on reprend l'algorithme au test S83 décrit ci-dessus. Dans le cas contraire, le procédé d'affichage prend fin à l'étape de fin S92. Notons ici que dans une variante de réalisation, l'affichage effectif des résultats peut se faire à ce niveau, après mise à jour final de l'ensemble des colonnes et des lignes du tableau. Il est bien sûr possible de sauvegarder le tableau final pour une 5 utilisation ultérieure des données en ce format. Par ailleurs, le tableau peut également être construit en inversant la signification des lignes et des colonnes
Le procédé de création d'une séquence d'exécution d'un ensemble d'opérations (O1-O3) s'effectue à l'aide d'une interface graphique utilisateur (100). Le procédé comporte les étapes suivantes :- affichage d'au moins une liste d'opérations exécutables (OP1, OP3) pour au moins un service choisi (SV2-SV3) ;- génération de l'ensemble d'opérations par sélection d'opérations de la (les) liste(s) affichée(s) et affichage de cet ensemble d'opérations dans un ordre choisi (O1-O3) correspondant à l'ordre ultérieur d'exécution des opérations ; etpour au moins une opération à exécuter (02) dudit ensemble d'opérations :- affichage d'au moins un champ d'introduction d'opérande (A2), l'introduction d'opérande étant liée à au moins un résultat d'exécution d'une opération antérieure (O1) de l'ensemble d'opérations.
1. Procédé de création à l'aide d'une interface graphique utilisateur (10, 200), d'une séquence d'exécution d'un ensemble d'opérations (01-03), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - affichage d'au moins une liste d'opérations exécutables (OP1-OP4) pour au moins un service choisi (SV1-SV4) ; - génération de l'ensemble d'opérations par sélection d'opérations de la (les) liste(s) affichée(s), et affichage dudit ensemble d'opérations dans un ordre choisi (01-03) correspondant à un ordre ultérieur d'exécution des opérations ; et pour au moins une opération à exécuter (02) dudit ensemble 15 d'opérations : - affichage d'au moins un champ d'introduction d'opérande (A2), l'introduction d'opérande étant liée à au moins un résultat d'exécution d'une opération antérieure (01) de l'ensemble d'opérations. 20 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape de création d'objets graphiques correspondant chacun à une opération dudit l'ensemble d'opérations généré et dont la sélection par l'utilisateur commande l'affichage d'une page de visualisation correspondante (16, 18, 20). 25 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre pour une page de visualisation d'une opération courante, les étapes suivantes : - affichage d'au moins un résultat de l'exécution de l'opération 30 courante (01) ; et - affichage d'au moins un champ d'introduction d'opérande (A2) pour l'opération suivante (02). 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape d'affichage, dans la page de visualisation de l'opération courante (01), du (ou des) champ(s) d'introduction d'opérande (Al) de l'opération courante. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que au moins une opération est une requête d'exécution à distance d'un service Web. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que au moins une opération est une fonction prédéfinie et exécutable localement. 15 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une liste d'opérations exécutables pour un service choisi est obtenue par lecture d'un fichier WSDL décrivant le service. 8. Procédé selon l'une des 3 à 7, caractérisé en ce 20 que l'affichage d'au moins un résultat de l'exécution de l'opération courante est effectué sous forme d'un tableau au format lignes et colonnes (34), une colonne, réciproquement une ligne, comprenant un nom de résultat et une ligne, réciproquement une colonne, comprenant au plus une valeur associée à chaque nom de résultat. 25 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'introduction d'opérande dans ledit au moins un champ d'introduction d'opérande (A2) par sélection d'au moins une valeur d'un tableau de résultat d'exécution d'opérations antérieures. 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'introduction d'opérande dans ledit au moins 30un champ d'introduction d'opérande par sélection d'au moins une valeur parmi un ensemble de valeurs de résultats d'exécution d'opérations (A2) antérieures proposées à l'aide d'un menu déroulant. 11. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'introduction d'opérande dans ledit au moins un champ d'introduction d'opérande (A2) par sélection d'un nom de résultat d'un tableau de résultat d'exécution d'opérations antérieures, les valeurs d'opérande pour l'opération suivante étant alors les valeurs des lignes pour une colonne, réciproquement des colonnes pour une ligne. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que la sélection d'un nom de résultat s'effectue à l'aide d'un menu déroulant proposant un ensemble de nom de résultat à sélectionner. 13. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que la sélection d'un nom de résultat d'un tableau de résultat d'exécution d'opérations antérieures est suivie d'une étape de sélection des lignes, réciproquement des colonnes, à prendre en compte pour déterminer les valeurs d'opérandes. 20 14. Procédé selon l'une des 9 à 13, caractérisé en ce que le nombre de valeurs d'opérande ainsi sélectionnées à partir de tableaux de résultats d'exécution d'opérations antérieures, détermine le nombre d'itérations d'exécution de l'opération suivante. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que les résultats issus de l'exécution des itérations de l'opération suivante sont affichés dans un même tableau de résultat. 30 16. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un opérande et/ou un résultat d'exécution d'une opération est (sont) 25défini(s) par des caractéristiques prédéfinies telles que nom et/ou type de données. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'introduction automatique d'opérande dans ledit au moins un champ d'introduction d'opérande à partir d'un résultat d'une opération précédente qui possède au moins une caractéristique similaire. 18. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'introduction d'opérande dans ledit au moins un champ d'introduction d'opérande par saisie manuelle d'une valeur ou d'un nom représentatif d'une variable. 19. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'introduction automatique d'opérande dans ledit au moins un champ d'introduction d'opérande à partir d'une variable prédéfinie. 20. Procédé selon l'une des 8 à 19, caractérisé en ce que dans le cas où l'opération courante est une requête d'exécution à distance d'un service Web, il comporte une étape de formation du tableau de résultat (Tr) à partir des résultats de la requête reçus en format XML. 21. Procédé selon la 20, caractérisé en ce que les résultats de la requête en format XML se présentent sous la forme d'une arborescence comportant au moins une balise racine et des balises feuilles, une balise comportant un nom et éventuellement une valeur et/ou un type, l'étape de formation du tableau de résultat (Tr) s'effectuant en associant un nom de balise feuille à un nom de résultat et une valeur d'une balise feuille à une valeur de résultat. 22. Procédé selon la 21, caractérisé en ce que l'ordonnancement des valeurs dans les lignes, réciproquement les colonnes, du tableau de résultat (Tr) s'effectue selon l'ordre de parcours du document XML contenant les résultats de la requête d'exécution à distance, une cellule du tableau restant vide si la valeur de la balise correspondante n'existe pas. 23. Procédé selon l'une des 21 ou 22, caractérisé en ce que l'association du nom de la balise feuille au nom de résultat s'effectue par une étape préalable de développement du document XML contenant les résultats de la requête, dans laquelle - on identifie au moins deux groupes, un groupe étant une balise XML qui contiens: des balises feuilles et/ou des balises de groupe, formant des groupes de structure similaire ; - on détecte l'existence dans le document XML d'au moins un 15 groupe en proximité immédiate ayant une structure non-similaire ; et - en cas de détection positive, on intègre le contenu du groupe de structure non-similaire dans chacun des groupes de structure similaire. 26. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé 20 en ce que les champs d'introduction d'opérande sont créés en fonction de la description de l'opération courante correspondante obtenue à partir d'un fichier WSDL. 27. Procédé selon la 24, caractérisé en ce que les 25 champs d'introduction d'opérande sont organisés sous forme de tableau traduisant la représentation de l'arborescence de la partie du fichier WSDL décrivant les opérandes de l'opération courante, l'arborescence comportant au moins une balise racine et des balises feuilles. 30 26. Procédé selon la 25, caractérisé en ce qu'un nom de champ d'introduction d'opérande est associé à un nom de balise feuille deladite partie du fichier WSDL alors qu'un nom global associant une pluralité de champs d'introduction d'opérande est associé à un nom de groupe. 27. Dispositif de création à l'aide d'une interface graphique utilisateur (10, 200), d'une séquence d'exécution d'un ensemble d'opérations (01-03), caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens d'affichage d'au moins une liste d'opérations (OP1-OP2) exécutables pour au moins un service choisi (SV1-SV4) ; et - des moyens de génération de l'ensemble d'opérations par sélection d'opérations de la (les) liste(s) affichée(s) et affichage dudit ensemble d'opérations dans un ordre choisi (01-03) correspondant à un ordre ultérieur d'exécution des opérations, les moyens d'affichage étant aptes, pour au moins une opération à exécuter (02) dudit ensemble d'opérations, à afficher au moins un champ d'introduction d'opérande (A2), l'introduction d'opérande étant liée à au moins un résultat d'exécution d'une opération antérieure (01) de l'ensemble d'opérations. 28. Dispositif selon la 27, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de création d'objets graphiques correspondant chacun à une opération dudit ensemble d'opérations généré et aptes à être sélectionnés par l'utilisateur pour commander l'affichage d'une page de visualisation correspondante (16, 18, 20). 29. Dispositif selon l'une des 27 ou 28, caractérisé en 25 ce que les moyens d'affichage sont aptes, pour une page de visualisation d'une opération courante, à : - afficher au moins un résultat de l'exécution de l'opération courante ; et - afficher au moins un champ d'introduction d'opérande pour 30 l'opération suivante.30. Dispositif selon la 29, caractérisé en ce que les moyens d'affichage sont aptes, dans la page de visualisation de l'opération courante, à afficher le (ou les) champ(s) d'introduction d'opérande de l'opération courante. 31. Dispositif selon la 27, dans lequel les moyens d'affichage sont aptes à afficher au moins un résultat de l'exécution de l'opération courante sous forme d'un tableau au format lignes et colonnes, une colonne, réciproquement une ligne, comprenant un nom de résultat et une ligne, réciproquement une colonne, comprenant au plus une valeur associée à chaque nom de résultat. 32. Support d'informations lisible par un système informatique, éventuellement amovible, totalement ou partiellement, notamment CD-ROM ou support magnétique, tel un disque dur ou une disquette, ou support transmissible, tel un signal électrique ou optique, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions d'un programme ordinateur permettant la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 26, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. 33. Programme d'ordinateur stocké sur un support d'informations, ledit programme comportant des instructions permettant la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 26, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique.
G,H
G06,H04
G06F,H04L
G06F 17,G06F 19,H04L 12
G06F 17/50,G06F 19/00,H04L 12/16
FR2896449
A1
PROCEDE DE DECOUPE DANS PLAQUE DE PLATRE POUR CREATION DE DECORS
20,070,727
-1- Préambule Les procédures de montage de différents objets décoratifs ou utiles, en bois ou assimilés sous formes personnifiées sont parfois limités en forme pour deux raisons principales: le coût et le transport. Un procédé judi- cieux avec des matériaux adéquats permettant une très bonne note décorative en éliminant les inconvénients cités ci-dessus. Le solidité : Le système repose essentiellement dans la technique de dé-coupage géométrique qui permet une très bonne stabilité du produit fini du à la répartition des charges. Ce découpage permet mille formes, gran-deurs et divers décors allant d' objets décoratifs , du mural, du mobilier, du luminaire, du cadeau etc. Facilité : Économie de fabrication, 1' entendue des lignes de produit pouvant naître de ce système permet d' envisager une véritable industrie. C' est à partir de ces bases de réflexion que j ai mis au point un système technique permettant le fabrication industrielle 5 2896449 -2-TECHNIQUE SPECIFIQUE La souplesse : Toute forme avec un champ de vision très art déco La rapidité : Une installation des plus simple, des plus flexible , le tout avec une grande rapidité et simplicité de montage. Le choix : Des formes, des longueurs, des largeurs, des hauteurs d'épaisseur de différentes lignes de produits. Le transport : Le procédé requiert tous les critères : poids, volume et solidité. 2896449 -3- Le procédé consiste à la mise en oeuvre : des objets décoratifs ou utiles suivant 1' effet recherché de différentes familles de produits de différentes formes géométriques ou linéaires 5 de différentes longueurs, largeurs, hauteur s et épaisseurs de différentes formes parfois transformables Les supports étant fondés par des découpes géométriques permettant une répartition des charges, ou certains renforts se feront par contre collage de plaques de plâtre entre elles pour doubler ou tripler (voir plus) 1' 10 épaisseur , dans certains cas il sera collé soit partiellement ou en plein sur une face ou sur les deux une matière tissée ou non qui pourra être du tissu , du raphia, de la fibre de verre etc . , pour consolider le pliage ou l' objet. Le procédé pouvant permettre de supporter des charges sera utilisé dans du petit mobilier , sur des meubles ou sur des conceptions plus im- 15 portantes. Ce procédé étant dédié aux intérieurs de maison ou tout autre lieu d' activité professionnelle ou non. La décoration s' effectuera sur le matériau ou toute peinture , crépit, tapisserie, tissus ou tout autre produit pourront être appliqués ainsi que dans chaque découpe offrant un angle. 2896449 -4- Il pourra être appliqué sur tout profilé, tout particulier ment les quarts de rond, ou corde ainsi que tout autre objets et matière décora- tifs. Certains objets pourront recevoir des panneaux tel que du sipo 20 rex, de bois, de la pierre, ou autre matière chimique ou organique utile à la finition du produit. 2896449 -5- Le matériau principalement employé est : La plaque de plâtre : la bonne stabilité dû au collage cartonné , et au pro priété de ce produit reconnut dans le bâtiment permet des découpes simples et variées ,de collage et de contre collage, d' assemblage. 5 etc; 2896449 -6- Légende des exemples du système de montage: Figure 1 (1) -Plaque de plâtre sortie de 1 `usine (2) -Découpe sur plaque de plâtre (3) -Conditionnement pour emballage 5 (4) -Forme (5) -Collage (6) -Décoration par quart de rond
Caractéristiques techniques- Procédé de réalisation d'objets utiles et décoratifs caractérisé en ce qu'il consiste à découper dans une plaque de plâtre des formes géométriques permettant une assisse et une répartin des charges ainsi que la décoration recherché. La consolidation de l'objet ou du pliage se fera par le collage d'une matière tissée ou non par des profilés crées selon les be -soins, pouvant permettre de supporter des charges.- Procédé : Permet toutes formes , toutes grandeurs, modulables ou pas, démontables ou pas, avec d autres fonctions dans d autres lieux.
Revendications 1). Procédé de réalisation d'objets utiles ou décoratifs caractérisé en ce qu'il consiste à découper sur des bases géométriques, exemple figure 2, permettant diverses décorations sur les objets fabriqués. 2). Dispositif selon la 1 caractérisé par le matériau qui est en plaque de plâtre.
B
B44
B44C
B44C 1
B44C 1/00
FR2893122
A1
PROCEDE D'INJECTION SUPERSONIQUE D'OXYGENE DANS UN FOUR
20,070,511
La présente invention concerne un procédé d'injection supersonique d'oxygène dans un four de fusion notamment un four vertical, dans lequel on charge les matières premières telles que coke et ferraille, par le haut et dans lequel la combustion des matériaux combustibles est réalisée par injection d'air, généralement préchauffé, qui vient réagir avec le coke, la combustion ayant été initiée à l'aide de brûleurs de préchauffage. Ces fours sont notamment des fours de type cubilot qui comportent un anneau torique placé à la base du cubilot dans lequel on injecte le vent préchauffé par échange thermique avec les gaz de combustion, au travers d'une multitude de tuyères reliées à cet anneau torique. Pour améliorer le fonctionnement des fours de type cubilot, ou augmenter leur production, il est connu d'injecter de l'oxygène au moyen de lances supersoniques placées au centre de chaque tuyère. Un des avantages de cette technologie est la pénétration de l'oxygène au centre du cubilot grâce à la forte vitesse d'injection de l'oxygène. Cependant, en cas de faible débit d'oxygène, la pression de l'oxygène dans les lances diminue, il en résulte une diminution de la vitesse de l'oxygène injecté dans le cubilot, (vitesse qui devient subsonique), la pénétration de l'oxygène au centre du cubilot étant alors moindre qu'à fort débit d'oxygène (avec une pression amont de l'ordre de 8 à 10x105 Pascal dans le cas du cubilot). Pour obtenir une forte vitesse d'oxygène, les lances sont généralement dimensionnées pour une pression de service de 9 x105 pascal environ (en amont du dispositif convergeant/divergeant, constituant la buse d'injection supersonique placée à l'extrémité de la lance). Cependant cette pression n'est obtenue qu'au débit nominal de l'installation : elle n'est que de 4,5x105 pascal pour un fonctionnement à 60 % du nominal. Pour remédier à ce problème, il a déjà été proposé de faire fonctionner toutes les lances de manière alternative soit en alternant les régimes marche et arrêt , soit en alternant un débit faible avec un débit fort . Dans ces deux cas, le débit maximum est obtenu à la pression de service des lances. On limite ainsi le fonctionnement des lances à basse pression qui conduit à une faible vitesse d'injection de l'oxygène. Ces techniques connues présentent cependant les inconvénients suivants . -complexité de la mise en oeuvre (prix de l'installation) - fiabilité des électrovannes soumises à un nombre très important de cycles d'ouverture / fermeture - connaissance du débit moyen consommé difficile à établir, ce qui ne facilite pas la comparaison de ces techniques par rapport à un débit stable - réglage non continu du débit global, mais par palier de débit Une alternative consiste à faire fonctionner un nombre croissant de lances, en fonction du débit afin de maintenir la pression la plus stable possible dans les lances. On évite ainsi les basses pressions de fonctionnement lorsque le débit d'oxygène est faible. Cependant, il existe en général une dissymétrie d'injection d'oxygène, préjudiciable au bon fonctionnement du cubilot. Dans tous les cas, les solutions décrites ci-dessus 5 nécessitent en outre l'implantation d'un automatisme complémentaire. Le procédé et le dispositif selon l'invention permettent d'éviter ces inconvénients. Le procédé de l'invention est 10 caractérisé en ce que l'oxygène total nécessaire au fonctionnement du four est injecté à l'aide de deux circuits distincts : - un premier circuit comprenant au moins une buse 15 d'injection supersonique d'oxygène ; - un second circuit comprenant des moyens d'injection complémentaire d'oxygène, le second circuit étant connecté au premier circuit par des moyens sensibles à la pression, tels qu'un déverseur (ou plus 20 généralement des moyens régulateurs de pression amont), de manière à obtenir une pression d'oxygène stable dans le premier circuit dès que le débit maximum de celui-ci est atteint. 25 Dans le premier circuit, on dispose à l'intérieur de chaque tuyère une lance supersonique dont le dimensionnement est prévu pour un fonctionnement à la pression optimum donnant la vitesse maximum d'oxygène (soit 9 bars relatif pour une vitesse de mach 2,1 environ), cette pression étant atteinte 30 pour une fraction du débit maximum total. Dans le second circuit, l'oxygène complémentaire pour atteindre le débit total est injecté. Ce second circuit injectera l'oxygène dans le cubilot par un second point d'injection, différent du point d'injection des lances supersoniques. La vitesse d'injection sur ce second circuit sera moindre, mais le temps d'utilisation de ce second circuit sera faible comparé au temps d'utilisation du premier circuit. De préférence, ce second circuit sera directement alimenté par un piquage sur le premier circuit au moyen d'un déverseur (ou un régulateur de pression disposé en amont de la buse supersonique). Ainsi la pression dans le premier circuit sera stable dès que le débit maximum du premier circuit sera atteint. De préférence, le premier circuit est dimensionné de manière à obtenir une vitesse d'injection supersonique de l'oxygène dès qu'une fraction du débit total maximum d'oxygène, par exemple 60 % en volume, est atteinte. Selon une variante de réalisation, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que l'oxygène du deuxième circuit est injecté dans le vent du cubilot ou concentriquement autour du jet d'oxygène supersonique, ou directement dans au moins une des tuyères d'injection du vent, de préférence à une vitesse subsonique. L'invention concerne également un appareil de mise en oeuvre de ce procédé, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'injection d'oxygène ayant un débit maximum, un premier circuit comportant au moins une buse d'injection supersonique d'oxygène, un second circuit d'injection complémentaire d'oxygène, les premier et second circuits étant connectés aux moyens d'injection d'oxygène, des moyens sensibles à la pression, tel qu'un déverseur (ou régulateur de pression amont), étant interposés entre les 5 2893122 moyens d'injection d'oxygène du premier circuit et du second circuit. De préférence également, le premier circuit comporte une pluralité de groupes d'au moins une lance d'injection de comburant, chaque 5 groupe de lance étant activé successivement afin de maintenir une injection supersonique de comburant dans le premier circuit lors de l'augmentation de débit de comburant du premier circuit. L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples de 10 réalisation suivants, donnés à titre non limitatif, conjointement avec les figures qui représentent - La figure 1, un schéma d'un cubilot et de son système d'alimentation en comburant (vent chaud) selon l'art antérieur. 15 - La figure 2 un schéma de principe d'injection de comburant selon l'invention. - La figure 3, les courbes de débit du comburant dans les différents circuits. - La figure 4,.un exemple de réalisation de la figure 2. 20 - La figure 5, une vue en coupe schématique d'une buse d'injection de comburant et son système d'injection d'oxygène supersonique La figure 6, les courbes de débit de comburant dans un système multi-lances fonctionnant par palier. 25 La figure 1 représente un schéma d'un cubilot 1 selon l'art antérieur. Les matières métalliques 5, le coke 4, etc.. sont introduits par l'ouverture 2 ((mcouches successives) située au sommet de ce cubilot. A proximité du sommet 2 se trouve un circuit de récupération 3 des gaz chauds. 30 La boite à vent 6 est alimentée en 7 en air préchauffé au contact de fumées issues de 3, le vent étant distribué par l'intermédiaire des canalisations, telles que 18 à une pluralité de buses telles que 8 et 9 à la partie basse du haut fourneau. Le métal fondu est récupéré en 11, puis 12, alors que le laitier est récupéré en 10. La figure 2 représente un schéma de principe du système selon l'invention. Le débit total d'oxygène 21 est régulé par les moyens de régulation de débit 22, de manière à obtenir un enrichissement de X % en oxygène (vol.) du vent chaud du cubilot. Le premier circuit (26) correspond au circuit d'injection supersonique d'oxygène. Le deuxième circuit(27) correspond au circuit de débit complémentaire d'oxygène à basse vitesse En aval du point 28, on retrouve le premier circuit 26 d'injection d'oxygène 24 : le circuit 1 est alimenté en oxygène, la pression de 9 x105 pascal maximum est atteinte avec un débit maximum Q1 en fonction du diamètre des buses supersoniques placées à l'extrémité des lances. (Q1 = débit de chaque lance x nb de lances). On retrouve également le deuxième circuit 27 connecté au point commun 28 par un déverseur 23 (réglé par exemple pour une pression amont de 9 bar) et une canalisation 25. Ce deuxième circuit permet de compléter le débit d'oxygène nécessaire au fonctionnement du cubilot au-delà du débit Q1. 25 Dans l'exemple de la figure 2, le circuit 26 réalise l'injection de comburant par lances supersoniques. Le dimensionnement est prévu pour un fonctionnement à la pression optimum donnant la vitesse maximum d'oxygène (soit 9 bars relatifs pour une vitesse de mach 2,1 environ). 30 La figure 3 illustre la répartition des débits entre le premier circuit (supersonique) et le second circuit (complément) ainsi que l'évolution de la pression dans les lances supersoniques. La pression de 9 bars est atteinte20 dès que l'on atteint le débit de 360 Nm/h (débit déterminé par le choix de la taille de l'injecteur supersonique). Le four de type cubilot à vent chaud travaille à l'optimum lorsque la production et les paramètres de marche sont stables. Ainsi la consommation d'oxygène est généralement stabilisée. Le débit d'oxygène peut être augmenté de manière temporaire 10 lors du redémarrage ou lors d'une augmentation ponctuelle de production, généralement pour des durées assez courtes. Avec le système des lances supersoniques à fonctionnement continu, les lances sont dimensionnées pour le débit 15 maximum. Dans le cas général du fonctionnement stabilisé, la vitesse de l'oxygène est beaucoup plus faible qu'espéré avec le système supersonique. (Dans l'ensemble du texte, sauf cas particulier, le terme oxygène désigne un comburant en général, c'est à dire habituellement un gaz contenant 20 d'au moins 21 % vol. d'oxygène jusqu'à 100 % d'oxygène pur). Dans le système selon l'invention, la vitesse de l'oxygène injecté est supersonique dès qu'une fraction significative 25 du débit est atteinte (par exemple 60 % du débit maximum). Au delà de ce débit, le complément d'oxygène est détourné vers le second circuit d'injection, ce second circuit n'étant utilisé que de manière transitoire : le fait d'avoir une plus faible vitesse donc une efficacité moindre 30 de cette fraction du débit d'oxygène devient secondaire face à l'avantage d'injecter en permanence 60 % (cas de marche exceptionnelle) ou 90 à 100 % (cas de marche normal) du débit d'oxygène utilisé à très haute vitesse. Cette solution présente l'avantage d'une mise en oeuvre simple et d'une transparence totale pour l'opérateur qui peut toujours régler le débit total d'oxygène de manière continue. De plus, aucun automatisme supplémentaire n'est introduit. La courbe 30 représente le débit d'oxygène dans le premier circuit sous forme d'injection supersonique. Ce débit 10 plafonne vers 350Nm3/h correspondant à la pression maximale atteinte dans 21, soit environ 9 x105 pascal (courbe 31 en bar avec 1 bar environ égal à 105 pascal). L'augmentation de débit (courbe 32) de débit est alors réalisée via le circuit 2 (27). 15 On définit ainsi sur la figure 3 une zone de fonctionnement normal 33 (injection supersonique d'oxygène via 26) et une zone de fonctionnement exceptionnelle correspondant au démarrage de l'installation, à une forte production 20 transitoire, etc... via les circuits 26 et 27. La figure 4 décrit un exemple de mise en oeuvre du schéma de principe de la figure 2. 25 Le comburant passe successivement à travers un filtre 40, un débitmètre 41, une vanne de sécurité 42, une vanne proportionnelle 43 dont la sortie est reliée au point 47 où se séparent les canalisations 45 du premier circuit (26) et 46 du deuxième circuit (27) qui alimente le déverseur 44. 30 La figure 5 est une vue en coupe de la buse d'injection 8, modifiée selon l'invention.5 La canalisation d'oxygène 16 traverse la veine de vent chaud venant de 14 pour se terminer à proximité de l'extrémité de la tuyère 15 par une buse d'injection supersonique 17 (convergent/divergent). La figure 6 illustre la répartition du débit entre le premier circuit 26 et le second circuit 27, dans le cas où le premier circuit 26 est composé de trois groupes de lances avec ouverture successive des groupes par palier de débit. Afin d'augmenter la flexibilité de la technique, on utilise n groupes de lances (par exemple trois groupes de lances) s'ouvrant les unes après les autres comme expliqué ci- après. Au delà du débit maximum du premier groupe de lances, le fonctionnement des lances (circuit 1) en service sera toujours supersonique. Le circuit 2 réalise l'injection de comburant en dilution dans le vent du débit complémentaire A (différence entre le débit total A+B et le débit des lances en services B). La vitesse d'injection du comburant de ce second circuit est moindre, mais la fraction de débit de ce second circuit est faible (15 % en moyenne). Le circuit 2 est directement alimenté par un piquage sur le circuit 1 au moyen d'un déverseur. Ainsi la pression dans le circuit 1 est stable dès que le débit maximum du premier groupe de lances est atteint. Dans l'exemple de la figure 6, les différentes zones numérotées de 1 à 4 correspondent au fonctionnement suivant .30 - Fonctionnement non supersonique (débit inférieur à 500 Nm/h) : o zone 1 : premier groupe de lances et débit nul dans circuit 2. - Fonctionnement supersonique (débit entre 500 et 1100 Nm3/h) . o zone 2 : premier groupe de lances courbe 60 (palier) plus débit dans circuit 2 (rampe 61 sur la figure) ce qui au total donne le débit A + B de la figure 6. o zone 3 : le premier et le deuxième groupes de lances du circuit 1 fonctionnent auxquels on ajoute un débit sous forme de rampe (61) dans le circuit 1. Lorsque dans la zone 3 le débit constant du circuit 1 (60) et croissant du circuit 2 (61) ont atteint 900Nm3/h, alors le troisième groupe de lance supersonique est activé, le débit du circuit 2 repasse à zéro et on se trouve alors dans la zone 4. o zone 4 : les trois groupes de lances du circuit 1 sont activés avec un débit croissant dans le circuit 2. (Les courbes 64 et 63 (ou C et D) représentent le débit d'air du vent enrichi respectivement à 3 % et 2 % vol. d'oxygène). 25 Le débit d'air correspondant à un enrichissement de 2 % (courbe D) et de 3 % (courbe C) est donné sur la figure 6. Un enrichissement de 3 % permet de diminuer le taux de coke. Par rapport au fonctionnement selon l'art antérieur, 30 le débit d'air est réduit de 10 à 15 %, cette baisse étant compensée par le débit supplémentaire d'oxygène et la diminution du débit de coke. 15 20
L'invention concerne un procédé et un dispositif d'injection supersonique d'oxygène dans un four, notamment de type cubilot, dans lequel l'oxygène total nécessaire au fonctionnement du four est injecté à l'aide d'au moins deux circuits distincts :- un premier circuit comprenant au moins une tuyère d'injection supersonique d'oxygène ;- un second circuit comprenant des moyens d'injection complémentaire d'oxygène, le second circuit étant connecté au premier circuit par des moyens sensibles à la pression, tels qu'un déverseur (ou régulateur de pression amont), de manière à obtenir une pression d'oxygène stable dans le premier circuit dès que le débit maximum de celui-ci est atteint,- le premier circuit pouvant être constitué de plusieurs groupes de tuyères supersoniques.
Revendications 1 - Procédé d'injection supersonique d'un comburant et notamment d'oxygène dans un four, notamment de type cubilot, caractérisé en ce que l'oxygène total nécessaire au fonctionnement du four est injecté à l'aide d'au moins deux circuits distincts : - un premier circuit(26) comprenant au moins une tuyère d'injection supersonique d'oxygène ; - un second circuit(27) comprenant des moyens d'injection complémentaire d'oxygène, le second circuit étant connecté au premier circuit par des moyens sensibles à la pression, tels qu'un régulateur de pression amont, de manière à obtenir une pression d'oxygène stable dans le premier circuit dès que le débit maximum de celui-ci est atteint. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le premier circuit est dimensionné de manière à obtenir une vitesse d'injection supersonique de l'oxygène dès qu'une fraction du débit total maximum d'oxygène, par exemple 60 % en volume, est atteinte. 3 - Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'oxygène du deuxième circuit est injecté dans le vent du cubilot ou concentriquement autour du jet d'oxygène supersonique ou directement dans au moins une des tuyères d'injection du vent, de préférence à une vitesse subsonique. 4 - Appareil de mise en oeuvre du procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'injection de comburant, notamment d'oxygène ayant un débit maximum, un premier circuit comportant au moins une buse d'injection supersonique d'oxygène, un second circuit d'injection complémentaire d'oxygène, les premier et second circuits étant connectés aux moyens d'injection d'oxygène, des moyens sensibles à la pression, tels qu'un déverseur ou un régulateur de pression amont, étant interposés entre les moyens d'injection d'oxygène du premier circuit et du second circuit. 5 - Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en le premier circuit comporte une pluralité de groupes d'au moins une lance d'injection de comburant, chaque groupe de lance étant activé successivement afin de maintenir une injection supersonique de comburant dans le premier circuit lors de l'augmentation de débit de comburant du premier circuit.
C,F
C21,F27
C21B,F27B,F27D
C21B 11,F27B 1,F27D 7
C21B 11/02,F27B 1/16,F27D 7/02
FR2895543
A1
PROCEDE D'EXTRACTION DE SIGNATURES ALEATOIRES D'UN ELEMENT MATERIEL ET PROCEDE DE GENERATION D'UNE BASE DE DECOMPOSITION POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE D'EXTRACTION
20,070,629
La présente invention concerne le domaine technique de l'extraction d'une signature d'un élément matériel sujet, soit en vue d'identifier cet élément matériel sujet, soit en vue d'utiliser la signature extraite dans un processus dépendant de l'élément matériel sujet ou indépendant de cet élément matériel sujet. La problématique de la signature d'un élément matériel sujet réside dans la nécessité de garantir l'unicité de cette signature de manière à être certain ou quasiment certain que deux éléments matériels sujets distincts auront deux signatures différentes et ce quelque soit la taille de l'échantillon des deux éléments matériels sujets. L'invention propose d'atteindre cet objectif d'unicité de la signature en extrayant cette signature à partir des caractéristiques structurelles de l'élément matériel sujet. Par caractéristiques structurelles de l'élément matériel sujet il convient notamment d'entendre les caractéristiques géométriques ou morphologiques internes et/ou externes éventuellement associées à des caractéristiques de composition chimique, physicochimique, de couleur, structurelles, ou autres liées à leur localisation spatiale sur l'élément matériel sujet. Les caractéristiques structurelles utilisées par l'invention sont celles susceptibles d'être générées par une sollicitation d'un élément matériel et acquises par un ou plusieurs capteurs adaptés. Ainsi, l'invention concerne un procédé d'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet, comprenant : ^ la mise en oeuvre d'une base de décomposition, ^ une phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition de caractéristiques structurelles d'au moins une région de l'élément matériel sujet, ^ une phase de décomposition de chaque vecteur d'acquisition selon la base de décomposition pour obtenir un vecteur image comprenant des composantes aléatoires qui correspondent chacune à la contribution dans le vecteur d'acquisition d'un vecteur de décomposition appartenant à la base de décomposition, ^ une phase de génération d'au moins un vecteur signature aléatoire qui comprend, un nombre de composantes inférieur ou égal au nombre de composantes aléatoires de chaque vecteur image, chaque composante du vecteur signature aléatoire étant obtenu par extraction et/ou traitement d'au moins une composante aléatoire d'au moins un vecteur image, ^ l'utilisation en tant que signature aléatoire du vecteur signature aléatoire. Selon l'invention le résultat du procédé est qualifié de signature aléatoire car, d'une part, il possède tous les caractères d'une signature et notamment le caractère d'unicité pour chaque élément matériel sujet et plus particulièrement pour chaque région de l'élément matériel sujet et, d'autre part, les composantes constitutives du vecteur signature aléatoire sont quasi indépendantes et quasi équiprobables voire indépendantes et équiprobables. Le procédé selon l'invention se distingue donc des autres procédés de génération de signatures en ce sens que la signature présente un caractère aléatoire pur ou quasi-pur et se trouve extraite d'un élément matériel sujet via un signal, de préférence, de nature bidimensionnel multidimensionnel appelé signal-image après décomposition dans une base , la base pouvant elle-même être générée à partir du même élément matériel ou d'un élément matériel différent. A la différence des procédés selon l'art antérieur, le procédé objet de l'invention procède à une réduction du signal-image sans qu'une importante manipulation algorithmique ne soit nécessaire après extraction. L'invention concerne également un procédé d'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet, comprenant : ^ une phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition de caractéristiques structurelles d'au moins une région de l'élément matériel sujet, ^ une phase de génération d'au moins un vecteur signature aléatoire à partir du vecteur d'acquisition, le vecteur signature aléatoire comprenant : ^ au moins une composante aléatoire qui possède un caractère stable de sorte que sa valeur est susceptible d'être retrouvée à chaque mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet, et/ou au moins une composante aléatoire qui possède un caractère instable de sorte que sa valeur est susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet ^ l'utilisation en tant que signature aléatoire du vecteur signature aléatoire. La génération de la signature aléatoire peut être réalisée par décomposition selon une base de décomposition comme expliqué précédemment ou par toute autre méthode adaptée de traitement du signal telle que, par exemple, l'autocorrélation. A la différence de l'art antérieur, la signature aléatoire selon l'invention ne dépend pas, notamment pour ce qui concerne la partie stable, du traitement ou de l'algorithme mis en oeuvre mais de la structure même de l'élément matériel sujet. Dans une forme préférée de mise en oeuvre, le vecteur signature aléatoire comprendra au moins une composante aléatoire stable et au moins une composante aléatoire instable. Selon une caractéristique de l'invention, la phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition comprend les étapes suivantes : ^ génération d'au moins une acquisition, selon une fenêtre d'acquisition, de caractéristiques structurelles d'une région de l'élément matériel sujet, ^ numérisation, selon un parcours de numérisation, de chaque acquisition en un vecteur d'acquisition. Dans la mesure où il est mis en oeuvre une fenêtre d'acquisition particulière, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire peut comprendre une étape de définition des caractéristiques de la fenêtre d'acquisition. Ainsi, lors de cette étape de définition des caractéristiques de la fenêtre d'acquisition, il est possible de choisir notamment les dimensions et/ou la forme de la fenêtre d'acquisition qui devient alors un paramètre de mise en oeuvre du procédé d'extraction de la signature aléatoire. De la même manière, dans la mesure où il est mis en oeuvre un parcours de numérisation particulier, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire peut comprendre une étape de définition des caractéristiques du parcours de numérisation. Ainsi, lors de l'étape des définitions des caractéristiques du parcours de numérisation, il peut être choisi de lire les données de la fenêtre d'acquisition par exemple en ligne selon un balayage horizontal ou en colonne selon un balayage vertical ou encore selon, par exemple, une combinaison d'un balayage vertical et d'un balayage horizontal. Selon une caractéristique du procédé d'extraction d'une signature aléatoire, il est effectué une quantification pendant la phase de génération d'un vecteur de signature aléatoire de sorte que chaque composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire est susceptible de présenter un nombre fini de valeurs ou niveaux. Conformément à une autre caractéristique du procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'invention, pendant la phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition, il est généré n vecteurs d'acquisition d'une même région de l'élément matériel sujet et il est mis en oeuvre n vecteurs image correspondant chacun à un vecteur d'acquisition. Dans le cadre de l'utilisation de n vecteurs d'acquisition d'une même région de l'élément matériel sujet et de la mise en oeuvre de la décomposition des vecteurs d'acquisition en vecteurs image dans la base de décomposition, selon une caractéristique du procédé d'extraction d'une signature aléatoire, pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire : ^ il est procédé à une quantification de sorte que chaque composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire est susceptible de présenter un nombre fini de valeurs ou niveaux de quantification qui correspondent à des classes statistiques, ^ la valeur ou niveau de chaque composante du vecteur de signature aléatoire est définie par le résultat de tests et/ou de traitements statistiques appliqués à l'ensemble des valeurs de la composante d'un rang donné des n vecteurs image. Selon une autre caractéristique de l'invention, pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire les composantes des vecteurs image subissent un traitement statistique consistant à les centrer réduire. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire : ^ il est mis en oeuvre : • un nombre C de classes statistiques correspondant à des valeurs ou niveaux susceptibles d'être adoptées par les composantes aléatoires du vecteur de signature aléatoire, ^ et une classe statistique correspondant au caractère instable des composantes d'un même rang des n vecteurs image, • pour déterminer la valeur de chaque composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire, il est effectué un traitement statistique et un test statistique de stabilité portant sur l'ensemble des composantes d'un même rang des n vecteurs images de manière à ce que : ^ si à l'issue du test de stabilité il apparaît que les composantes de ce rang des vecteurs image présentent un caractère stable alors il est attribué à la composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire la valeur ou niveau de la classe statistique à laquelle appartiennent les composantes de ce rang des n vecteurs image, ^ si à l'issue du test il apparaît que les composantes de ce rang des vecteurs image présentent un caractère instable alors il est attribué à la composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire la valeur ou niveau de la classe statistique à laquelle appartient la composante de ce rang d'un des n vecteurs image. Selon encore une autre caractéristique de l'invention et dans le cadre de la mise en oeuvre de la forme ci-dessus du procédé, lors de la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire le test de stabilité est réalisé sur la base de la moyenne et de l'écart type des composantes de même rang des vecteurs image. Selon une caractéristique de l'invention les n vecteurs d'acquisition sont générés virtuellement à partir d'un nombre d'acquisitions réelles inférieur à n voire à partir d'une seule acquisition réelle. Selon une caractéristique de l'invention, le vecteur de signature aléatoire, généré à l'issue du procédé d'extraction, comprend au moins une composante aléatoire possédant un caractère stable, la valeur de cette composante aléatoire stable étant susceptible d'être retrouvée à chaque mise en mise du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. Selon une caractéristique de l'invention, le vecteur de signature aléatoire, généré à l'issue du procédé d'extraction, comprend au moins une composante aléatoire qui possède un caractère instable, la valeur de cette composante aléatoire instable étant susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. Selon une caractéristique de l'invention, à l'issue du procédé d'extraction, toutes les composantes aléatoires du vecteur de signature aléatoire possèdent un caractère stable, la valeur de chaque composante aléatoire stable étant susceptible d'être retrouvée à chaque mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. Selon une caractéristique de l'invention, à l'issue du procédé d'extraction, toutes les composantes aléatoires du vecteur de signature aléatoire possèdent un caractère instable, la valeur de chaque composante aléatoire instable étant susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. Selon une caractéristique du procédé d'extraction d'une signature aléatoire conforme à l'invention, pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire, il est généré : ^ un vecteur de signature aléatoire stable dont les composantes aléatoires possèdent un caractère stable, la valeur de chaque composante aléatoire stable étant susceptible d'être retrouvée à chaque mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet, ^ un vecteur de signature aléatoire instable dont les composantes aléatoires 30 possèdent un caractère instable, la valeur de chaque composante aléatoire instable étant susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. Selon encore une autre caractéristique de l'invention et à l'issue de la mise en oeuvre du procédé d'extraction d'une signature aléatoire : ^ le vecteur de signature aléatoire comprend : ^ au moins une composante aléatoire qui possède un caractère stable de sorte que sa valeur est susceptible d'être retrouvée à chaque mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet, au moins une composante aléatoire qui possède un caractère instable de sorte que sa valeur est susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. ^ pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire il est généré un masque de lecture donnant la position dans le vecteur de signature aléatoire des composantes aléatoires stables et/ou instables. La signature aléatoire ou le vecteur signature aléatoire généré par la mise en oeuvre du procédé d'extraction selon l'invention peut être utilisé de différentes manières dont les exemples ci-dessous ne sont pas exhaustifs. Ainsi selon une caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend une phase d'utilisation d'une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant qu'identifiant de l'élément matériel sujet ou d'un objet associé à l'élément matériel sujet dans le cadre d'un processus de contrôle d'accès. Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend une phase d'utilisation d'une partie au moins de la signature aléatoire stable pour assurer une confidentialité parfaite par exemple en tant que masque jetable dans un processus symétrique ou asymétrique de cryptographie . Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend une phase d'utilisation d'une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant que séquence d'instructions ou qu'identifiant de séquence d'instructions dans un processus de contrôle d'un automate ou d'une machine. Selon une caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend une phase d'utilisation d'une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant que variables ou paramètres d'un programme informatique. Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend une phase d'utilisation d'une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant que masque jetable pour crypter des variables et/ou des parties exécutables d'un programme informatique. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires instables en tant qu'identifiant de l'élément matériel sujet ou d'un objet associé à l'élément matériel sujet et une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires stables pour sécuriser l'identifiant notamment en utilisant cette partie des composantes aléatoires stables en tant que masque jetable pour le cryptage de l'identifiant afin d'obtenir un identifiant sécurisé. Selon une caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend : ^ une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires instables en tant que clé privée d'un processus de cryptographie à clé publique/clé privée, ^ une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires stables pour sécuriser l'identifiant notamment en utilisant cette partie des composantes aléatoires stables en tant que masque jetable pour le cryptage de la clé privée pour obtenir une clé privée sécurisée. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend : • une phase d'utilisation d'une partie des composantes aléatoires instables en tant que clé privée d'un processus de cryptographie à clé publique/clé privée, • une phase d'utilisation d'une partie des composantes aléatoires instables en tant que clé publique du processus de cryptographie à clé publique/clé privée, ^ une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires stables pour sécuriser l'identifiant notamment en utilisant cette partie des composantes aléatoires stables en tant que masque jetable pour le cryptage de la clé privée pour obtenir une clé privée sécurisée. Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend : ^ une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires instables en tant qu'identifiant de l'élément matériel sujet ou d'un objet associé à l'élément matériel sujet, ^ une phase de chiffrement de l'identifiant au moyen d'un processus de cryptographie à clé publique/clé privée pour obtenir un identifiant chiffré ou signé, ^ une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires stables pour sécuriser l'identifiant notamment en utilisant cette partie des composantes aléatoires stables en tant que masque jetable pour le cryptage de l'identifiant chiffré ou signé pour obtenir un identifiant chiffré et sécurisé. Dans le cadre de la variante ci-dessus, il peut être utilisé en tant que clé privée une partie des composantes aléatoires instables et, de la même manière, il peut être utilisé en tant que clé publique une partie des composantes aléatoires instables. D'autres exemples d'utilisation, d'une signature aléatoire ou d'un vecteur signature aléatoire produit au moyen du procédé d'extraction selon l'invention, peuvent être trouvés dans les demandes FR2866139, WO200578651, WO2005122100, US2005262350, FR2870376. Selon l'invention, la base de décomposition utilisée pour le procédé d'extraction d'une signature aléatoire peut être une base préexistante ou une base générée par le procédé d'extraction d'une signature aléatoire conforme à l'invention. Ainsi, l'invention concerne également un procédé de génération d'une base de décomposition utilisable pour l'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet, comprenant les étapes suivantes : ^ génération de N vecteurs d'acquisitions de caractéristiques structurelles d'au moins une région d'au moins un élément matériel distinct de l'élément matériel sujet et/ou de l'élément matériel sujet lui-même, ^ analyse de l'ensemble des vecteurs d'acquisition selon des méthodes statistiques pour obtenir la base de décomposition formée de vecteurs de décomposition permettant une représentation de chaque vecteur d'acquisition sous la forme d'un vecteur image dont chaque composante correspond à la contribution d'un vecteur de décomposition dans le vecteur d'acquisition, ^ analyse d'une partie au moins des vecteurs de décomposition pour identifier celui ou ceux des vecteurs de décomposition, dit vecteurs de décomposition communs ou de contribution certaine, qui seront à l'origine de composantes fortement déterministes et/ou communes à tous les vecteurs images obtenus par la mise en oeuvre de la base de décomposition, ^ enregistrement de la base de décomposition, ^ enregistrement éventuel d'un masque de lecture donnant, dans la base de décomposition, la position des éventuels vecteurs de décomposition à l'origine de composantes déterministes et/ou la position des vecteurs de décomposition à l'origine des composantes aléatoires. Selon une caractéristique de l'invention, l'analyse des vecteurs de décomposition comprend les étapes suivantes : ^ projection de chaque vecteur d'acquisition sur la base de décomposition pour obtenir un vecteur image dont chaque composante correspond à la contribution d'un vecteur de décomposition dans le vecteur d'acquisition, ^ analyse d'une partie au moins des vecteurs image pour identifier celle ou celles des composantes qui sont fortement déterministes et/ou communes à tous les vecteurs images, les composantes déterministes correspondant à des vecteurs de décomposition dans la base de décomposition dit vecteurs de décomposition communs ou de contribution certaine, les autres composantes d'un vecteur image étant considérées comme des composantes aléatoires. Selon une caractéristique de l'invention, il est considéré qu'une composante possède un caractère fortement déterministe si sa valeur est prévisible en fonction de la nature de l'élément matériel. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque vecteur d'acquisition est, de préférence, de nature bidimensionnelle au moins. Selon encore une autre caractéristique du procédé de génération d'une base de décomposition conforme à l'invention, le procédé de génération comprend une étape de retrait des vecteurs de décomposition communs ou à contribution certaine de la base de décomposition et une étape d'enregistrement de la base de décomposition réduite dite base de décomposition en composantes aléatoires. Selon encore une autre caractéristique du procédé de génération d'une base de décomposition, conforme à l'invention, l'étape de génération des vecteurs d'acquisition est réalisée avec au moins un élément matériel de la même famille que l'élément matériel sujet mis en oeuvre dans le procédé d'extraction d'une signature aléatoire. Conformément à une autre caractéristique du procédé de génération d'une base de décomposition selon l'invention, l'étape de génération des vecteurs d'acquisition comprend les étapes suivantes : • génération d'un nombre N d'acquisitions, selon une fenêtre d'acquisition, de caractéristiques structurelles d'au moins une région d'au moins un élément matériel distinct de l'élément matériel sujet et/ou de l'élément matériel sujet lui-même, ^ numérisation, selon un parcours de numérisation, de chacune des acquisitions sous la forme d'un vecteur d'acquisition. De la même manière que pour le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, le procédé de génération d'une base de décomposition peut comprendre une étape de définition des caractéristiques de la fenêtre d'acquisition. Ainsi, selon une variante de l'invention, le procédé de génération d'une base de décomposition comprend une étape de lecture des caractéristiques de la fenêtre d'acquisition. De même, le procédé de génération de la base de décomposition peut comprendre également une étape d'enregistrement des caractéristiques géométriques de la fenêtre d'acquisition. De la même manière, le procédé de génération d'une base de décomposition peut aussi comprendre une étape de définition des caractéristiques du parcours de numérisation. Le procédé de génération d'une base de décomposition peut alors comprendre une étape de lecture des caractéristiques du parcours de numérisation ainsi qu'une étape d'enregistrement des caractéristiques du parcours de numérisation utilisées pour l'étape de numérisation. Selon une caractéristique de l'invention le procédé de génération d'une base de décomposition met en oeuvre, pour l'obtention de la base de décomposition, un algorithme d'Analyse en Composantes Principales. Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé de génération d'une base de décomposition met en oeuvre, pour l'obtention de la base de décomposition, un algorithme d'Analyse en Composantes Indépendantes. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le procédé de génération d'une base de décomposition met en oeuvre, pour l'identification des composantes déterministes, un algorithme de décomposition spectrale et une identification des vecteurs de décompositions à contribution certaine par filtrage. Selon une caractéristique du procédé de génération d'une base de décomposition applicable également au procédé d'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet, chaque élément matériel utilisé est choisi parmi des matériaux d'origines biologiques morts, des matériaux d'origines organiques, des matériaux d'origines minérales ou des matériaux obtenus par mélange et/ou composition et/ou dépôt de plusieurs des matériaux précédents. Bien entendu, les différentes caractéristiques du procédé d'extraction d'une signature aléatoire peuvent être eux combinées les unes avec les autres de différentes manières dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles entre elles. De la même façon, les différentes caractéristiques du procédé de génération d'une base de décomposition peuvent être combinées les unes avec les autres de différentes manières dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles entre elles. Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description ci-dessous réalisée en référence aux dessins annexés qui présentent des exemples non limitatifs de mise en oeuvre des procédés objets de l'invention. La figure 1 est une vue schématique d'une installation ou d'un dispositif pour la mise en oeuvre des procédés de génération d'une base de décomposition et d'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel. La figure 2 est une vue schématique de la surface d'acquisition d'un 20 capteur matriciel et d'une fenêtre d'acquisition utilisée pour les procédés selon l'invention. La figure 3 représente un diagramme synoptique schématique du déroulement d'un procédé de génération d'une base de décomposition conforme à l'invention. 25 Les figures 4 et 5 montrent des exemples de parcours de numérisation susceptibles d'être mis en oeuvre dans le cadre des procédés de génération et d'extraction conforme à l'invention. Les figures 6 à 8 montrent des exemples de parties de bases de décomposition générées au moyen du procédé conforme à l'invention. 30 La figure 9 illustre la forme de la fenêtre d'acquisition mise en oeuvre pour la génération de la base telle qu'illustrée à la figure 8. La figure 10 illustre une autre forme de la fenêtre d'acquisition susceptible d'être mise en oeuvre dans une variante des procédés de génération d'une base de décomposition et d'extraction d'une signature aléatoire selon l'invention. La figure 11 représente un diagramme synoptique schématique du déroulement d'un procédé d'extraction d'une signature aléatoire conforme à l'invention. La figure 12 illustre une étape de classification et quantification mise en oeuvre dans le cadre du procédé d'extraction d'une signature aléatoire décrit en relation avec la figure 11. La figure 13 comprend une image numérique (13A) en transvision d'une partie d'une feuille de papier et une vue (13B) présentant le résultat d'un traitement statistique appliqué à la signature aléatoire extraite au moyen du procédé conforme à l'invention à partir de la feuille de papier. Les figures 14 à 17 illustrent des exemples d'utilisation d'une partie des composantes aléatoires stables constitutives d'une signature aléatoireextraite au moyen du procédé conforme à l'invention. Les figures 18 à 21 illustrent des exemples d'utilisation d'une partie des composantes aléatoires stables et instables constitutives d'une signature 20 aléatoire extraite au moyen du procédé conforme à l'invention. Comme cela a été dit précédemment, l'invention concerne un procédé d'extraction d'une signature numérique aléatoire quasi-pure, partiellement ou totalement stable, à partir d'un élément matériel sujet 1 à microstructure stable dans le temps, en partie chaotique, révélée par une sollicitation 25 physique, chimique, biologique ou autre. L'invention concerne également la mise en oeuvre de cette signature pour, par exemple, produire des séquences aléatoires, des clés privés, des paires de clés publique/privée, des identifiants auto-protégés de l'élément sujet 1. Selon l'invention, le matériau constitutif de l'élément matériel sujet 1 30 peut, par exemple, être d'origine biologique mort, organique, minérale ou résulter du rnélange, de la composition ou du dépôt de matériaux d'origines biologiques morts, organiques, minérales. Le matériau constitutif de l'élément matériel sujet 1 sera sélectionné pour la nature chaotique stable dans le temps de sa microstructure laquelle est destinée à être révélée par une sollicitation physique, chimique, biologique ou autre. Certains matériaux comme le papier renferment intrinsèquement une structure en partie au moins chaotique issue de la variabilité de leurs composants, de la variabilité de leur arrangement et/ou de la complexité de leur processus de fabrication. Selon la forme de mise en oeuvre de l'invention illustrée l'élément matériel sujet 1 est une feuille de papier. L'invention vise à extraire ou acquérir une partie au moins des caractéristiques structurelles de l'élément matériel sujet 1 qui rendent compte de la complexité ou du caractère chaotique de sa structure. À cet effet, il est appliqué sur une partie au moins d'élément matériel sujet 1 une ou des sollicitations de préférences non destructrives choisies selon la nature de l'élément matériel sujet 1. La sollicitation peut ainsi provenir d'une action mécanique ou d'une source de rayonnement lumineux ou autre, ou toute autre source physique. La réponse à cette sollicitation de l'élément matériel sujet 1 est alors enregistrée au moyen d'au moins un capteur approprié choisi en fonction de la nature de la sollicitation et de l'élément matériel sujet 1. Dans le cas d'un matériau translucide comme le papier, la sollicitation physique peut être fournie par une source lumineuse qui émet un rayonnement lumineux cohérent ou non, polarisé ou non, éclairant un morceau de papier en transmission ou en réflexion, l'image correspondant à la réponse du matériau à la sollicitation lumineuse pouvant alors être acquise au moyen d'une caméra numérique. Ainsi, selon l'exemple illustré, l'élément matériel sujet 1, constitué de papier, est éclairé au moyen d'une lampe 2 émettant une lumière blanche incohérente. L'image résultant de la transmission de la lumière blanche par une partie 3 de l'élément matériel sujet 1 est acquise au moyen d'un capteur matriciel 4 intégré dans une caméra 5 reliée à une unité de traitement 51. La forme de la partie 3 de l'élément matériel sujet 1, dont l'image est acquise par le capteur 4, est définie par la forme d'une fenêtre d'acquisition dont les limites ou frontières sont fixées soit par la forme du capteur, soit par la forme d'un diaphragme réglable ou non, soit par un traitement appliqué au signal issu du capteur 4 de manière à ne conserver qu'une partie seulement des données. Par exemple, si la surface du capteur 4 présente une forme rectangulaire telle qu'illustrée à la figure 2 les limites de la fenêtre d'acquisition correspondent, en l'absence de traitement et de diaphragme, aux limites physiques de la surface du capteur. Toutefois, selon l'invention, il peut être choisi de définir une fenêtre d'acquisition dont les limites ou la forme ne correspond pas à celle du capteur 4. Par exemple, il pourra être choisi une fenêtre d'acquisition 6 ne correspondant qu'à une partie seulement du capteur et présentant une forme irrégulière telle qu'illustrée en traits discontinus à la figure 2. Cette fenêtre d'acquisition 6 peut alors résulter soit du positionnement d'un diaphragme physique interposé entre l'élément matériel sujet 1 et le capteur 4, soit d'un traitement appliqué au signal issu dia capteur 4. Bien entendu, la forme de la fenêtre d'acquisition 6 illustrée à la figure 2 n'est pas limitative et toute autre forme pourrait être adoptée. Ainsi, la fenêtre d'acquisition 6 n'est pas nécessairement unitaire ou monobloc mais peut correspondre à des régions séparées et distantes les unes des autres. De même la forme de la fenêtre d'acquisition n'est pas nécessairement plane ou bidimensionnelle mais peut également en fonction du capteur et/ou de la sollicitation correspondre à un volume ou encore à un objet mathématique à plus de trois dimensions. La forme au sens large de la fenêtre d'acquisition, à savoir notamment l'allure de ses limites ou frontières, sa position, son orientation, constitue une donnée d'entrée ou un paramètre de mise en oeuvre de l'invention tant en ce qui concerne le procédé de génération d'une base de décomposition que le procédé d'extraction d'une signature aléatoire. Dans le principe d'une forme préférée de mise en oeuvre, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, selon l'invention, vise à décomposer le signal image de la région prédéfinie 3 de l'élément matériel sujet 1 selon une somme de contributions de modes élémentaires, chaque contribution étant constituée d'un mode affecté d'un poids scalaire ou composante. Certains de ces modes peuvent traduire dans le signal-image la présence de certains phénomènes physiques évolutifs décrits par des Equations aux Dérivées Partielles comme la diffusion ou la propagation. De tels modes peuvent en particulier constituer des modes propres d'un opérateur spatial (tel le laplacien) et dépendre de la frontière des régions d'investigation prédéfinies à savoir de la forme au sens large de la fenêtre d'acquisition. L'ensemble des modes utiles à la description du signal image c'est à dire à sa décomposition, appelé base de décomposition, peut être surabondant ou non. La base de décomposition peut être fixée ou adaptée au signal image. Les bases adaptées peuvent provenir d'une analyse de poursuites par projections, notamment d'une analyse en composantes reposant ou non sur une décomposition de type décomposition en valeurs singulières comme l'Analyse en Composantes Principales (ACP), ou présentant des liens avec l'ACP comme l'Analyse en Composantes Indépendantes (ACI) ou de toute autre analyse proche de l'ACP ou de l'ACI (par exemple une ACP éparse). Le procédé d'extraction d'une signature aléatoire objet de l'invention met donc en oeuvre une base B, éventuellement redondante, pouvant ou non être générée en partie ou totalement à partir d'un premier élément matériel de la même famille d'éléments ou non que l'élément matériel sujet, ou à partir de l'élément matériel sujet lui-même. Dans la mesure où l'utilisation d'une base de décomposition particulièrement adaptée au procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'invention est susceptible de rendre plus performante l'extraction de la signature aléatoire recherchée, l'invention vise également un procédé de génération d'une base de décomposition B utilisable pour l'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet. La figure 3 présente les étapes de génération de la base de décomposition B partir d'un élément matériel E. Lors d'une première étape G1, N régions différentes de l'élément matériel E font l'objet d'une acquisition (en statique ou en mouvement relatif) puis d'une numérisation au moyen du dispositif D tel qu'illustré à la figure 1. Lors de cette première étape Gi il est donc généré N vecteurs d'acquisition de caractéristiques structurelles de N régions 3 de l'élément matériel sujet 1, avec N supérieur ou égal à 2 et de préférence très nettement supérieur à 2. Dans le cas de l'utilisation d'un capteur matriciel 4 comprenant un nombre M de cellules la caméra délivre à chaque acquisition un vecteur d'acquisition comprenant M composantes, lorsque la fenêtre d'acquisition 6 possède une surface plus petite que celle du capteur 4, comme cela est illustré à la figure 2, la phase de génération G1 comprendra une étape de réduction du vecteur d'acquisition issue de la caméra 5 de manière qu'il ne comprenne que les m composantes concernant la fenêtre d'acquisition 6, avec M m. Par ailleurs, l'ordonnancement des composantes dans chaque vecteur d'acquisition dépend du sens de balayage ou du parcours de numérisation par exemple balayage horizontal commençant par la cellule supérieure gauche comme illustré à la figure 4 ou encore balayage vertical commençant par la cellule inférieure gauche comme illustré à la figure 5 ou tout autre forme de parcours de numérisation comme une courbe de Péano. Selon l'invention, la configuration du parcours de numérisation peut constituer un paramètre de mise en oeuvre du procédé de génération de la base de décomposition. Dans la mesure où il est procédé à l'extraction d'une signature aléatoire en partie au moins stable ou reproductible, le même parcours de numérisation sera de préférence utilisé pour le procédé de génération de la base de décomposition et à chaque mise en oeuvre du procédé d'extraction. Les caractéristiques ou configurations de la fenêtre d'acquisition ainsi que les caractéristiques du parcours de numérisation définissent ce qui peut être appelé la structure d'acquisition constituant des paramètres de mise en oeuvre du procédé de génération de la base de décomposition. Destinés à saisir l'organisation de la microstructure sollicitée, les N vecteurs d'acquisition ainsi formés sont de nature au moins bidimensionnelle, de préférence, et sont considérés comme représentatifs d'une famille d'éléments matériels. Lors de l'étape suivante G2 il est procédé à l'analyse de l'ensemble des N vecteurs d'acquisition selon une méthode d'obtention de modes élémentaires caractéristiques décrivant les données. Chaque vecteur d'acquisition peut alors être représenté au moyen de ces modes, chaque mode apportant une contribution plus ou moins importante. Les modes sont des vecteurs permettant la décomposition de chaque vecteur d'acquisition sous forme d'une somme de contribution, chaque contribution étant constituée d'un vecteur de décomposition affecté d'un poids scalaire ou composante. L'ensemble des composantes constitue un vecteur image de description du vecteur d'acquisition considéré. Ainsi, les vecteurs d'acquisition constituent les colonnes d'une matrice de données qui peut s'exprimer comme un produit de la matrice des vecteurs-colonnes de décomposition, dits encore vecteurs de base ou vecteur de décomposition, par la matrice des vecteurs-colonnes image. De façon générale, les méthodes d'analyse construisant des bases adaptées aux données sont des méthodes candidates susceptibles d'être utilisée par l'invention. L'Analyse en Composantes Principales (ACP) et ses variantes en font partie. Ainsi l'ACP centrée réduite délivre, par décomposition en valeurs singulières de la matrice des vecteurs d'acquisition centrés réduits, la matrice orthogonale des vecteurs de base ou vecteurs de décomposition. Les vecteurs image s'en déduisent par simple projection des vecteurs d'acquisition sur cette base. Les composantes du vecteur image ont alors la propriété d'être centrées et décorrélées. L'Analyse en Composantes Indépendantes (ACI) qui fournit le même type d'analyse que l'ACP (en ce sens que les composantes obtenus du vecteur image ont la propriété d'être centrées, décorrélées et même quasi- indépendantes) peut aussi être utilisée. Les vecteurs de décomposition et les vecteurs image sont obtenus simultanément, par exemple, par maximisation de la non-gaussianité des composantes du vecteur image. Différents algorithmes réalisent ce critère selon l'implantation qui en est faite (FastICA, JADE, InfoMax, ...). L'ensemble des vecteurs de décomposition constitue alors une base de décomposition B susceptible d'être utilisée dans le cadre du procédé, conforme à l'invention, d'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet. À cette fin, la base de décomposition B pourra être stockée ou enregistrée de manière à pouvoir être utilisée à la demande lors de la mise en oeuvre du procédé d'extraction selon l'invention étant entendu que ce dernier peut prévoir également de générer une base de décomposition B comme expliqué précédemment à chaque extraction d'une signature aléatoire. Dans le cadre de la génération de la base de décomposition il pourra également être envisagé de procéder à une analyse d'une partie au moins des vecteurs image pour identifier celle ou celles des composantes qui sont fortement déterministes et/ou communes à la majorité voire à tous les vecteurs images, les composantes déterministes correspondant à des vecteurs de décompositions dans la base de décomposition dit vecteurs de décomposition communs ou de contribution certaine, les autres composantes d'un vecteur image étant considérées comme des composantes aléatoires. Au terme de cette analyse il sera effectué soit un enregistrement d'un masque de lecture donnant, dans chaque vecteur image, la position des éventuelles composantes déterministes et/ou la position des composantes aléatoires, soit un enregistrement d'une base de décomposition réduite dont les vecteurs de décomposition déterministes auront été supprimés. La figure 6 illustre un exemple de génération d'une base de décomposition réalisée à partir d'images d'un morceau de papier éclairé par transmission en lumière incohérente avec une fenêtre d'acquisition de forme carrée et un parcours de numérisation du type balayage horizontal tel qu'illustré à la figure 4. La génération de la base a par ailleurs été effectuée en utilisant une Analyse en Composantes Principales (ACP). La partie 6A de la figure 6 est un graphique représentant le spectre ACP (ensemble des valeurs propres) tandis que la partie 6B montre 25 éléments de la base appartenant au deuxième tiers du spectre. De la même manière, la figure 7 illustre un exemple de génération d'une base de décomposition réalisée à partir d'images d'un morceau de papier éclairé par transmission en lumière incohérente avec une fenêtre d'acquisition de forme carrée et un parcours de numérisation du type balayage vertical tel qu'illustré à la figure 5. La génération de la base a par ailleurs été effectuée en utilisant une Analyse en Composantes Principales (ACP). La partie 7A de la figure 7 est un graphique représentant le spectre ACP tandis que la partie 7B montre 25 éléments de la base appartenant au deuxième tiers du spectre. La figure 8 illustre encore un autre exemple de génération d'une base de décomposition réalisée à partir d'images d'un morceau de papier éclairé par transmission en lumière incohérente avec une fenêtre d'acquisition de forme non carrée illustrée figure 9 et un parcours de numérisation du type balayage horizontal tel qu'illustré à la figure 4. La génération de la base a par ailleurs été effectuée en utilisant une Analyse en Composantes Principales (ACP). La partie 8A de la figure 8 est un graphique représentant le spectre ACP tandis que la partie 8B montre 25 éléments de la base appartenant au deuxième tiers du spectre. Selon une variante de mise en oeuvre du procédé de génération d'une base de décomposition conforme à l'invention, la fenêtre d'acquisition 6a utilisée est constituée par un nombre i de fenêtres élémentaires 61 identiques et disjointes comme le montre la figure 10. Selon l'exemple illustré, la fenêtre 6a comprend 12 fenêtres élémentaires 61 de forme rectangulaire (i = 12). La génération de la base de décomposition fait alors intervenir une phase de génération d'une base élémentaire de décomposition dont les vecteurs élémentaires de décomposition sont générés selon la méthode décrite précédemment appliquée aux fenêtres élémentaires 61 prises individuellement, une acquisition de la fenêtre 6a étant alors traitée comme i acquisitions d'une fenêtre d'acquisition identique à une fenêtre élémentaire 61. Pendant, la phase de génération de la base de décomposition élémentaire, les fenêtres élémentaires 61 et leurs acquisitions sont donc considérées comme étant indépendantes les unes des autres de sorte que la base élémentaire de décomposition générée permet la décomposition de chaque acquisition élémentaire correspondant à une fenêtre d'acquisition élémentaire 61 en un vecteur image élémentaire à composantes aléatoires dont les composantes correspondent aux contributions respectives des vecteurs élémentaires de décomposition. Afin de disposer d'une base de décomposition utilisable pour la fenêtre d'acquisition 6a prise dans son ensemble, la génération de la base de décomposition fait ensuite intervenir une étape de création de la base de décomposition à partir de la base élémentaire de décomposition en formant chaque vecteur de décomposition par la concaténation de i fois un même vecteur élémentaire de décomposition. Ainsi, la base de décomposition comprend le même nombre de vecteurs que la base élémentaire de décomposition et si chaque vecteur élémentaire de décomposition comprend j composantes alors chaque vecteur de décomposition comprendra i x j composantes. Une base de décomposition générée conformément à l'une ou l'autre des variantes ci-dessus du procédé de génération selon l'invention peut alors être utilisée dans le cadre du procédé d'extraction d'une signature aléatoire conforme à l'invention. Dans une forme préférée de mise en oeuvre, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire de l'élément matériel sujet 1 comprend, comme cela ressort de la figure 11, les phases suivantes. Tout d'abord, si la base de décomposition B n'est pas générée dans le cadre de l'extraction de la signature aléatoire, il est choisi une base de décomposition B préenregistrée qui sera utilisée pour l'extraction. Le cas échéant la base de décomposition B sera associée à des caractéristiques d'une fenêtre d'acquisition 6 et de parcours de numérisation qui pourront être utilisées pour l'extraction de la signature aléatoire. Ensuite, il est effectué une phase I de génération d'au moins un et, de préférence, n vecteurs d'acquisition de caractéristiques structurelles de la région 3 de l'élément matériel sujet 1, avec n supérieur ou égal à 2 et de préférence très nettement supérieur à 2. La génération des vecteurs d'acquisition pourra être effectuée au moyen d'une fenêtre d'acquisition 6 ou 6a telle que définie précédemment. Lorsqu'il est recherché l'extraction d'une signature aléatoire stable ou reproductible à partir de l'élément matériel objet 1, la même fenêtre d'acquisition ou les mêmes paramètres de fenêtre d'acquisition seront utilisés à chaque mise en oeuvre du procédé selon l'invention, ces paramètres seront, de préférence, ceux de la fenêtre d'acquisition éventuellement associée à la base de décomposition B. Dans le cas de l'utilisation d'un capteur matriciel 4 comprenant un nombre M de cellules la caméra délivre un vecteur d'acquisition comprenant M composantes, lorsque la fenêtre d'acquisition 6 possède une surface plus petite que celle du capteur 4, comme cela est illustré à la figure 2, la phase de génération I comprendra une étape de réduction du vecteur d'acquisition issue de la caméra 5 de manière qu'il ne comprenne que les m composantes concernant la fenêtre d'acquisition 6, avec M m. Par ailleurs, l'ordonnancement des composantes dans chaque vecteur d'acquisition dépend du sens de balayage ou du parcours de numérisation par exemple balayage horizontal commençant par la cellule supérieure gauche comme illustré à la figure 4 ou encore balayage vertical commençant par la cellule inférieure gauche comme illustré à la figure 5 ou toute autre forme de parcours de numérisation. Selon l'invention, la configuration du parcours de numérisation peut constituer un paramètre de mise en oeuvre du procédé d'extraction. Dans la mesure où il est procédé à l'extraction d'une signature aléatoire en partie au moins stable ou reproductible, le même parcours de numérisation sera utilisé à chaque mise en oeuvre du procédé et si la base de décomposition est associée à un parcours de numérisation, ce sera ce dernier qui sera, de préférence, mis en oeuvre. Les caractéristiques ou configurations de la fenêtre d'acquisition ainsi que les caractéristiques du parcours de numérisation définissent ce qui peut être appelé la structure d'acquisition. Lors de la phase I, il est donc procédé à la génération de n vecteurs d'acquisition. Ces n vecteurs d'acquisition correspondent alors soit à n acquisitions réelles distinctes, soit à une acquisition réelle à partir de laquelle il est généré ri vecteurs d'acquisition. En effet, lorsque la fenêtre d'acquisition 6 présente une surface inférieure à celle du capteur 4 il est possible de générer un vecteur d'acquisition correspondant à l'acquisition réelle et n-1 vecteurs d'acquisition générés en simulant des microdéplacements de la fenêtre d'acquisition 6 par rapport au capteur 4, ces microdéplacements correspondants aux erreurs de positionnement de l'élément matériel sujet 1 lors de son placement successif n-1 fois dans le dispositif de numérisation D comprenant selon l'exemple illustré la source lumineuse 2 et la caméra 5. Cet ensemble de vecteurs d'acquisition peut permettre par moyennage de diminuer dans le cas de vecteurs d'acquisition réels le bruit d'acquisition résultant du bruit de la caméra 5 et de la source de rayonnement 2, et dans le cas de vecteurs d'acquisition calculés ou de synthèse le bruit qu'occasionnerait un repositionnement de l'élément matériel sujet 1. À l'issue de la phase I on dispose de n vecteurs d'acquisition colonnes comprenant chacun m composantes qui forment donc une matrice à m lignes et n colonnes. Il est alors procédé à une phase II de décomposition de chaque vecteur d'acquisition selon une base de décomposition B comprenant des vecteurs de décomposition en composantes aléatoires, pour obtenir n vecteurs images qui comprennent chacun un nombre m' de composantes avec m m'. La base de décomposition utilisée peut par exemple être une base préexistante éventuellement établie à partir d'éléments matériels de même nature que l'élément matériel sujet ou encore une base établie à partir de l'élément matériel sujet en procédant à une analyse de plusieurs régions de ce dernier cornme cela a été décrit précédemment. Au terme de la phase II on dispose donc d'une matrice image comprenant rn' lignes et n colonnes. Il est alors procédé à partir de cette matrice image à une phase III de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire, la phase III comprenant selon l'exemple illustré trois étapes IIIa, IIIb, IIIc. La première étape IIIa de la phase III, est une étape de réduction de la matrice image par retrait des composantes de vecteurs image suractives - dites invalides- et de ce fait non conformes à la recherche d'une composante purement aléatoire pour le vecteur-signature. L'activité d'une composante de rang donné peut être mesurée par analyse d'une ligne dans la matrice image. La mesure peut être statistique après une estimation de l'histogramme de la ligne précédente. Elle peut aussi être définie comme l'énergie de la ligne. La décision de retrait d'une composante invalide peut se juger relativement par rapport aux autres composantes après avoir évalué l'activité de chacune des composantes. Il est alors obtenu une matrice image réduite comprenant n vecteurs image réduits qui ont chacun m" composantes avec m' m". L'étape IIIb procède à une classification des composantes des vecteurs image de la matrice image réduite conduisant à la qualification de leur caractère stable ou instable. Pour cela et comme l'illustre schématiquement la figure 12, l'axe des valeurs x-x' associé à chacune de ces composantes est partitionné en différentes classes statistiques c prédéfinies qui serviront à la quantification en niveaux (discrets) au cours de l'étape suivante IIIc. Si une composante donnée, correspondant à une ligne de la matrice, est jugée appartenir à l'une de ces classes û dites classes de quantification û alors elle est déclarée stable. L'appartenance à une telle classe peut être définie après analyse statistique de la ligne correspondant à la composante. Cette analyse peut procéder à une estimation de l'histogramme de la ligne puis à celle de ses moyenne et écart-type. L'appartenance à la classe en question peut être considérée vraie lorsque l'histogramme s est quasi-complètement inclus dans la classe en question (par exemple l'intervalle centré en la moyenne, de largeur égale à un certain nombre de fois l'écart-type est complètement contenu dans la classe). Dans le cas, où l'histogramme i est équiréparti entre deux classes, la composante est jugée instable et affectée à une autre classe dite classe des instables. Enfin, lorsque l'histogramme 0 est réparti sur plusieurs classes ou sur deux classes de façon dissymétrique, la composante sera généralement déclarée inapte et affectée à une classe dite classe des inaptes. L'étape IIIc suivante réalise la quantification (ou attribution de niveaux discrets parmi un ensemble fini de nombres) des composantes (valides) stables ou instables. Au cours de cette étape, les composantes inaptes (c'est-à-dire appartenant à la classe des inaptes) ne sont pas traitées (considérés comme des termes absents ou trous dans la matrice image) et ne donnent lieu à aucune composante dans le vecteur signature qui comprendra alors m"' composantes, avec m" m"'. Les composantes stables se voient attribuer le niveau de quantification correspondant à leur classe (stable). Par exemple, lorsque les vecteurs d'acquisition sont centrés réduits, une quantification sur deux niveaux ou binarisation peut être réalisée en affectant le niveau 1 à une composante positive et le niveau 0 à une composante négative. Les composantes instables ont une valeur qui peut être quelconque, il sera alors attribué à la composante correspondante du vecteur signature la valeur de la classe correspondant à la valeur de la composante pour un vecteur image prédéfini. Par exemple, lorsque les vecteurs d'acquisition sont centrés réduits et qu'une quantification sur deux niveaux ou binarisation est réalisée, une composante instable se voit attribuer un niveau binaire, 0 (par exemple) si la valeur de la composante dans un vecteur image prédéfini (le premier par exemple) est négative, 1 si elle est positive. Un masque de lecture repérant ou séparant les composantes stables 25 des composantes instables dans le vecteur signature peut alors être généré au cours de l'étape IIIc. Ainsi, selon l'exemple illustré, au terme de la phase III de génération d'un vecteur signature aléatoire, il est obtenu un masque de lecture M et un vecteur signature aléatoire V. Dans le cas présent, le masque de lecture M 30 est un vecteur comprenant le même au nombre m"' de composantes que le vecteur signature aléatoire V. Une composante du masque de lecture possède, par exemple, comme valeur, d'une part, 0 lorsque la composante correspondante du vecteur signature aléatoire V est instable et, d'autre part, 1 lorsque la composantecorrespondante du vecteur signature aléatoire V est stable. Chaque composante du vecteur de signature aléatoire V provient d'une composante aléatoire d'un vecteur image, jugée valide à l'issue de l'étape IIIa et stable ou instable à l'issue de l'étape IIIb. Les parties C des figures 6 à 8 montrent chacune un extrait d'une suite binaire appartenant à une signature aléatoire obtenue par le procédé d'extraction selon l'invention en mettant en oeuvre la base de décomposition en composantes aléatoires dont une partie des éléments ou vecteurs est représentée à la partie B de la figure correspondante. À titre d'exemple, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire a été mis en oeuvre sur un morceau de papier éclairé en transmission en lumière incohérente en utilisant une base de décomposition générée à partir d'un autre morceau de papier. Des tests statistiques ont été effectués sur les composantes du vecteur signature aléatoire V, comprenant une séquence de 66 048 bits extrait d'images de papier avec une résolution de 3200 dpi, afin de déterminer la qualité de la signature extraite selon le procédé conforme à l'invention. Les résultats de ces tests sont les suivants : Entropie = 1,000000 Ratio de compression optimum = 0 Distribution Chie = 0,79 Valeur moyenne arithmétique = 0,5001 Erreur sur la valeur Monte-Carlo pour Pi = 0,05 Coefficient de corrélation série = - 0,000385 Dans la mesure où le procédé selon l'invention génère une signature qui est une image de la structure matérielle de l'élément matériel sujet, ces résultats associés ici à la connaissance de la nature chaotique du papier traduisent la pureté ou le caractère aléatoire du vecteur signature aléatoire V généré par le procédé conforme à l'invention. De la même manière, le très fort caractère aléatoire du vecteur signature aléatoire V est montré de façon indirecte à la figure 13 avec la recherche aléatoire de nombres premiers dans une signature aléatoire de 9 200 000 bits extraite au moyen du procédé conforme à l'invention d'une feuille de papier au format A4 et en mettant en oeuvre une succession de 20 tests probabilistes de primalité appelés tests de Miller-Rabin. La partie 13A de la figure 13 correspond à une image d'une zone carrée de 2 cm de côté d'une feuille de papier standard éclairé par transmission avec une lumière incohérente. La partie 13B de la figure 13 correspond la représentation par des points blancs des 100 premiers nombres premiers extraits d'une signature aléatoire parmi les 125 x (86-1) nombres premiers de 18 bits représentés sous la forme d'une image noire de 125 x 86 pixels. L'observation de la partie 13Bb de la figure 13 montre l'uniformité de la répartition des nombres trouvés dans l'ensemble des premiers ici de 18 bits, uniformité qui résulte du caractère aléatoire de la signature extraite au moyen du procédé conforme à l'invention. Par ailleurs, il convient de noter que lors de la mise en oeuvre du procédé d'extraction selon l'invention, la valeur de la partie stable de la signature aléatoire extraite est susceptible d'être influencée par les facteurs suivants : - l'élément matériel sujet et notamment la région de l'élément matériel sujet dont est extraite la signature aléatoire, - la forme de la fenêtre d'acquisition notamment sa position et son orientation, - forme du parcours de la numérisation, - et la base de décomposition utilisée et notamment l'élément matériel (ou les éléments matériels) qui peut avoir servi à la génération de la base de décomposition s'il est différent de l'élément matériel sujet. Les facteurs peuvent donc constituer autant de paramètres pour la mise en oeuvre du procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'invention. Ainsi, bien que traditionnellement traitée comme du bruit, la part du signal image correspondant au contenu chaotique de l'élément matériel sujet est, selon l'invention, exploitée de façon à extraire une signature aléatoire c'est à dire non prévisible a priori. Les composantes du vecteur signature aléatoire V sont donc non prévisibles à la fois dans leur ensemble mais également les unes par rapport aux autres. Il sera également souligné que la signature aléatoire selon l'invention trouve son origine dans la structure du matériau de l'élément matériel sujet et non dans les algorithmes ou les traitements mis en oeuvre de sorte que l'invention extrait la signature avec un minimum de traitements de manière à préserver les caractéristiques structurelles intrinsèques de l'élément matériel sujet. De plus, la signature selon l'invention présente un caractère numérique c'est-à-dire qu'elle est constituée de composantes à valeurs quantifiées en nombre fini ou niveaux . L'ensemble des composantes de la signature constitue ainsi une séquence aléatoire quasi-pure de niveaux qui peut être utilisée telle quelle ou pour générer un germe aléatoire dans tous les domaines où cela est nécessaire comme par exemple en identification, en certification, en traçabilité, en cryptographie, notamment pour l'authentification, la génération de clés privées et/ou publiques, la sécurisation de données, le partage de secrets, en stéganographie, mais aussi en informatique ou en robotique pour la simulation ou la commande d'événements aléatoires (jeux informatiques, programmation, ...). Comme cela a été décrit précédemment, le procédé objet de l'invention qualifie chaque composante de la signature aléatoire de stable ou d'instable. Une composante de la signature est déclarée stable lorsque son niveau est susceptible d'être retrouvé à l'identique strictement ou quasiment avec une très forte probabilité après toute nouvelle sollicitation de l'élément matériel dans des conditions identiques ou semblables. Un code détecteur/correcteur d'erreur peut alors être mis en oeuvre pour accroître la stabilité des composantes notamment dans le cadre d'une sécurisation de données ou d'accès. Une signature aléatoire extraite par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention petit être utilisée de différentes manières. A travers les composantes stables qui peuvent en être extraites, l'élément matériel peut être utilisé comme une clé physique au porteur. Les composantes aléatoires stables peuvent aussi être utilisées pour réaliser un One Time Pad ou masque jetable ou encore générer un identifiant propre à l'élément matériel. La figure 14 illustre une utilisation des composantes stables Vs d'une signature aléatoire générée à partir d'un élément matériel sujet 1 par le procédé d'extraction P conforme à l'invention pour assurer la protection de variables ou paramètres essentiels 10 d'un programme informatique 11. Dans le cadre de cette utilisation, la signature aléatoire stable Vs est utilisée en tant que clef jetable dans un processus de cryptage 12, par exemple du type XOR, pour obtenir des variables essentielles sécurisées 13. Il est donc possible de protéger ces variables essentielles par l'aléatoire stable issu de l'élément matériel 1 et de conditionner la bonne exécution du programme à la présence de l'élément matériel et authentique dans un système d'acquisition non représenté relié à l'ordinateur, également non représenté, qui met en oeuvre le programme d'ordinateur 11 utilisant les variables essentielles. En effet, l'élément matériel sujet 1 est alors nécessaire pour décrypter les variables essentielles sécurisées 13 et revenir aux variables essentielles 10 utilisables par le programme d'ordinateur 11. La figure 15 montre une utilisation des composantes stables Vs d'une signature aléatoire générée à partir d'un élément matériel sujet 1 par le procédé d'extraction P conforme à l'invention pour contrôler l'accès à des lieux, des machines, des activités ou encore des informations. Selon cet exemple d'utilisation, la signature aléatoire stable Vs est utilisée comme identifiant et se trouve comparée au moyen d'un processus de comparaisons statistiques 14 au contenu d'une base de données Bd d'identifiants authentiques pour autoriser un accès 15 en cas de résultat positif de la comparaison. La figure 16 illustre encore une autre utilisation des composantes stables Vs d'une signature aléatoire générée à partir d'un élément matériel sujet 1 par le procédé d'extraction P conforme à l'invention pour commander un automate programmable 16. Selon cet exemple d'utilisation l'automate 16 agit en fonction d'instructions aléatoires 17 issues de la signature aléatoire stable Vs. Les actions effectuées par l'automate 16 peuvent être de diverses natures comme par exemple correspondre à un usinage, un tissage, un déplacement, une ouverture ou une fermeture, à un dosage d'éléments ou encore un pilotage d'autres automates ou machines sans que cette liste puisse être considérée comme exhaustive. Il pourrait également être envisagé d'associer la signature aléatoire stable Vs à des actions prédéfinies par le biais d'une base de données de correspondance entre des valeurs de composantes aléatoires stables et une ou plusieurs séquences d'instructions. Il pourrait être envisagé sur le même principe de commander le fonctionnement d'un programme informatique au moyen d'une signature aléatoire stable Vs. Dans ce cas, soit une partie des composantes de la signature aléatoire stable correspondent directement à des paramètres du programme informatique, soit il est utilisé une base de correspondance entre les composantes aléatoires stables et des paramètres prédéfinis pour le programme informatique. La figure 17 illustre une utilisation des composantes stables Vs d'une signature aléatoire générée à partir d'un élément matériel sujet 1 par le procédé d'extraction P conforme à l'invention pour assurer la protection d'informations telles que par exemple des informations de traçabilité 17 destinées à être associées à un produit. Dans le cadre de cette utilisation, la signature aléatoire stable Vs est utilisée en tant que clef jetable dans un processus de cryptage 18, par exemple du type XOR, pour obtenir à partir des informations de traçabilité 17 des informations de traçabilité sécurisées 19 susceptibles être apposées sur le produit. Dans le cadre d'une telle utilisation, l'élément matériel sujet 1 à l'origine de la signature aléatoire stable Vs pourra alors être solidaire du produit portant les informations sécurisées auquel cas la sécurisation résidera dans le dispositif d'acquisition qui assurera le décryptage des informations sécurisées 19. Cette securisation sera notamment liée à la base de décomposition utilisée, à la forme de la fenêtre d'acquisition ou encore du parcours de numérisation qui pourront être conservés secrets et alors être connus du seul fabricant du dispositif d'acquisition. Il pourrait au contraire être envisagé que l'élément matériel sujet à l'origine de la signature aléatoire stable Vs soit indépendant du produit et par exemple détenu par un utilisateur chargé de vérifier l'authenticité du produit portant les informations sécurisées 19. Comme cela a été dit précédemment une signature aléatoire V générée au moyen du procédé d'extraction selon l'invention est susceptible de comprendre des composantes instables voire n'être composée que de composantes instables auquel cas le procédé d'extraction selon l'invention peut être considéré comme pouvant être utilisé en tant que générateur de nombres aléatoires. Les composantes instables de la signature aléatoire peuvent être utilisées pour générer un ou plusieurs identifiants et/ou une ou plusieurs clés privées, chacune étant protégée au moyen de composantes aléatoires stables, par exemple grâce à un ou plusieurs One Time Pad ou masques jetables. Dans la mesure où une signature aléatoire selon l'invention est susceptible de comprendre à la fois des composantes stables et des composantes instables cette caractéristique peut être mise à profit dans diverses applications dont des exemples non exhaustifs sont fournis ci-après. La figure 18 illustre un exemple d'utilisation d'une signature aléatoire V, comprenant des composantes stables Vs et des composantes instables Vi, générée par le procédé d'extraction et, selon l'invention, à partir d'un élément matériel sujet 1 pour fournir un identifiant sécurisé 20. Dans le cadre de cette utilisation, la partie instable Vi d'une signature aléatoire V est utilisée en tant qu'identifiant tandis que la partie stable Vs est utilisée en tant que clef jetable dans un processus de cryptage 21, par exemple du type XOR, pour obtenir l'identifiant sécurisé 20. La détention de l'élément matériel sujet 1 et d'un dispositif mettant en oeuvre le procédé d'extraction selon l'invention permet alors d'accéder à nouveau à la partie stable Vs de la signature aléatoire V et donc de décrypter l'identifiant sécurisé 20 pour accéder à l'identifiant de départ, ici une partie instable Vi d'une signature aléatoire V générée lors de l'attribution de l'identifiant. La figure 19 illustre un autre exemple d'utilisation d'une signature aléatoire V, comprenant des composantes stables Vs et des composantes instables Vi, générée par le procédé d'extraction P selon l'invention à partir d'un élément matériel sujet 1 pour fournir des clés publique et privée voire des paires de clefs d'un protocole cryptographique asymétrique. Dans le cadre de cette utilisation, le procédé d'extraction P est mis en oeuvre une première fois pour générer une signature aléatoire V dont une partie Vil des composantes instables est utilisée en tant que clef privée 25 tandis qu'une autre partie Vi2 des composantes instables est utilisée en tant que clef publique 26. Une partie des composantes stables Vs est alors utilisée en tant que clef jetable dans un processus de cryptage 27, par exemple du type XOR, pour obtenir à partir de la clé privée 25 une clé privée sécurisée 28. La détention de l'élément matériel sujet 1 et d'un dispositif mettant en oeuvre le procédé d'extraction selon l'invention permet alors d'accéder à nouveau à la partie stable Vs de la signature aléatoire V et donc de décrypter la clé privée sécurisée 28 pour accéder à la clé privée 25 générée lors de la première utilisation du procédé P d'extraction d'une signature aléatoire conforme à l'invention. La figure 20 illustre encore un autre exemple d'utilisation d'une signature aléatoire V, comprenant des composantes stables Vs et des composantes instables Vi, générée par le procédé d'extraction P selon l'invention à partir d'un élément matériel sujet 1 pour fournir, d'une part, un identifiant, d'autre part, un masque jetable et, par ailleurs, des clés publique et privée d'un protocole cryptographique asymétrique. Dans le cadre de cette utilisation, le procédé d'extraction P est mis en oeuvre une première fois pour générer une signature aléatoire V dont une partie Vil des composantes instables est utilisée en tant qu'identifiant 30, une deuxième partie Vi2 des composantes instables est utilisé en tant que clef privée 31, tandis qu'une troisième partie Vi3 des composantes instables est utilisée en tant que clef publique 32. La clé privée 31 est alors utilisée dans un processus de chiffrement 33 pour obtenir à partir de l'identifiant 30 un identifiant signé ou chiffré 34. Une partie des composantes stables Vs est alors utilisée en tant que clef jetable dans un processus de cryptage 35, par exemple du type XOR, pour obtenir à partir de l'identifiant signé 34 un identifiant signé sécurisé 36. La détention de l'élément matériel sujet 1 et d'un dispositif mettant en oeuvre le procédé d'extraction P selon l'invention permet alors d'accéder à nouveau à la partie stable Vs de la signature aléatoire V et donc de décrypter l'identifiant signé sécurisé 36 pour accéder à la l'identifiant signé 34 généré lors de la première utilisation du procédé P d'extraction d'une signature aléatoire conforme à l'invention. La figure 21 illustre une utilisation du procédé d'extraction selon l'invention dans le cadre du protocole de cryptage RSA à clé publique et clé privée. La signature aléatoire extraite d'un élément matériel sujet est alors utilisée pour générer les nombres premiers forts p et q. Le nombre n est le produit pq. Le nombre e est un entier choisi pour être premier avec cp(n) tandis que d est choisi tel que ed = 1 (mod cp(n) ). La clé privée Cs est alors constituée par les entiers p, q et d tandis que la clé publique est constituée des entiers n et e. Si le nombre référencé 40 est un identifiant à crypter alors le nombre référencé 41 est cet identifiant crypté au moyen du protocole RSA utilisant les clés publique Cp et privée Cs ci-dessus. Bien entendu, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'invention peut comprendre différentes phases d'utilisation d'une partie au moins des composantes stables et instables dans divers processus de génération d'au moins un code unique et de chiffrement de ce code. Par ailleurs, les procédés selon l'invention peuvent être utilisés dans bien d'autres applications sans sortir du cadre de la présente invention
L'invention concerne un procédé d'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet (1), comprenant une phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition de caractéristiques structurelles d'au moins une région de lélément matériel sujet, une phase de génération d'au moins un vecteur signature aléatoire à partir du vecteur d'acquisition, le vecteur signature aléatoire comprenant au moins une composante aléatoire qui possède un caractère stable de sorte que sa valeur est susceptible d'être retrouvée à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément marériel sujet, et/ou au moins une composante aléatoire qui possède un caractère instable de sorte que sa valeur est susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région (3) de l'élément matériel sujet (1), l'utilisation en tant que signature aléatoire du vecteur signature aléatoire.
1 - Procédé de génération d'une base de décomposition utilisable pour l'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet, comprenant les étapes suivantes : ^ génération de N vecteurs d'acquisition de caractéristiques structurelles d'au moins une région d'au moins un élément matériel distinct de l'élément matériel sujet et/ou de l'élément matériel sujet lui-même, ^ analyse de l'ensemble des vecteurs d'acquisition selon des méthodes statistiques pour obtenir la base de décomposition formée de vecteurs de décomposition permettant une représentation de chaque vecteur d'acquisition sous la forme d'un vecteur image dont chaque composante correspond à la contribution d'un vecteur de décomposition dans le vecteur d'acquisition, • analyse d'une partie au moins des vecteurs de décomposition pour identifier celui ou ceux des vecteurs de décomposition, dits vecteurs de décomposition communs ou de contribution certaine, qui seront à l'origine de composantes fortement déterministes et/ou communes à tous les vecteurs images obtenus par la mise en oeuvre de la base de décomposition, • enregistrement de la base de décomposition, ^ enregistrement éventuel d'un masque de lecture donnant, dans la base de décomposition, la position des éventuels vecteurs de décomposition à l'origine de composantes déterministes et/ou la position des vecteurs de décomposition à l'origine des composantes aléatoires. 2 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon la 1 caractérisé en ce que l'analyse des vecteurs de décomposition comprend les étapes suivantes : ^ projection de chaque vecteur d'acquisition sur la base de décomposition pour obtenir un vecteur image dont chaque composante correspond à la contribution d'un vecteur de décomposition dans le vecteur d'acquisition, ^ analyse d'une partie au moins des vecteurs image pour identifier celle ou celles des composantes qui sont fortement déterministes et/ou communesà tous les vecteurs images, les composantes déterministes correspondant à des vecteurs de décomposition dans la base de décomposition dit vecteurs de décomposition communs ou de contribution certaine, les autres composantes d'un vecteur image étant considérées comme des composantes aléatoires. 3 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est considéré qu'une composante possède un caractère fortement déterministe si sa valeur est prévisible en fonction de la nature de l'élément matériel. 4 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que chaque vecteur d'acquisition est de nature bidimensionnelle au moins. 5 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de retrait des vecteurs de décomposition communs ou à contribution certaine de la base de décomposition et une étape d'enregistrement de la base de décomposition réduite dite base de décomposition en composantes aléatoires. 6 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'étape de génération des vecteurs d'acquisition est réalisée avec au moins un élément matériel de la même famille que l'élément matériel sujet. 7 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'étape de génération des vecteurs d'acquisition comprend les étapes suivantes : génération d'un nombre N d'acquisitions, selon une fenêtre d'acquisition, de caractéristiques structurelles d'au moins une région d'au moins un élément matériel distinct de l'élément matériel sujet et/ou de l'élément matériel sujet lui-même, numérisation, selon un parcours de numérisation, de chacune des acquisitions sous la forme d'un vecteur d'acquisition. 8 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de définition des caractéristiques géométriques de la fenêtre d'acquisition. 9 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon la 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de lecture des caractéristiques géométriques de la fenêtre d'acquisition. -Procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'enregistrement des caractéristiques géométriques de la fenêtre 10 d'acquisition. 11 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de définition des caractéristiques du parcours de numérisation. 12 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 7 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de lecture des caractéristiques du parcours de numérisation. 13 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 7 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'enregistrement des caractéristiques du parcours de numérisation utilisé pour l'étape de numérisation. 14 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre pour l'obtention de la base de décomposition un algorithme d'Analyse en Composantes Principales. 15 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre pour l'obtention de la base de décomposition un algorithme d'Analyse en Composantes Indépendantes. 16 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre pour l'identification des composantes déterministes un algorithme dedécomposition spectrale et une identification des vecteurs de décomposition à contribution certaine par filtrage. 17 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce que chaque élément matériel utilisé est choisi parmi : des matériaux d'origines biologiques morts, des matériaux d'origines organiques, des matériaux d'origines minérales ou des matériaux obtenus par mélange et/ou composition et/ou dépôt de plusieurs des matériaux précédents. 18 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel 10 sujet, comprenant : ^ une phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition de caractéristiques structurelles d'au moins une région de l'élément matériel sujet, ^ une phase de génération d'au moins un vecteur signature aléatoire à 15 partir du vecteur d'acquisition, le vecteur signature aléatoire comprenant : • au moins une composante aléatoire qui possède un caractère stable de sorte que sa valeur est susceptible d'être retrouvée à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet, 20 ^ et/ou au moins une composante aléatoire qui possède un caractère instable de sorte que sa valeur est susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet, l'utilisation en tant que signature aléatoire du vecteur signature aléatoire. 25 19 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 18 caractérisé en ce qu'il comprend : • la mise en oeuvre d'une base de décomposition, • avant la phase de génération de la signature aléatoire, une phase de décomposition de chaque vecteur d'acquisition selon la base de 30 décomposition pour obtenir un vecteur image comprenant des composantes aléatoires qui correspondent chacune à la contribution dansle vecteur d'acquisition d'un vecteur de décomposition appartenant à la base de décomposition, et en ce que chaque composante du vecteur signature aléatoire est obtenu par extraction et/ou traitement d'au moins une composante aléatoire d'au 5 moins un vecteur image. 20 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet, comprenant : • la mise en oeuvre d'une base de décomposition, • une phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition de 10 caractéristiques structurelles d'au moins une région de l'élément matériel sujet, ^ une phase de décomposition de chaque vecteur d'acquisition selon la base de décomposition pour obtenir un vecteur image comprenant des composantes aléatoires qui correspondent chacune à la contribution dans 15 le vecteur d'acquisition d'un vecteur de décomposition appartenant à la base de décomposition, ^ une phase de génération d'au moins un vecteur signature aléatoire qui comprend un nombre de composantes inférieur ou égal au nombre de composantes aléatoires de chaque vecteur image, chaque composante du 20 vecteur signature aléatoire étant obtenu par extraction et/ou traitement d'au moins une composante aléatoire d'au moins un vecteur image, ^ utilisation en tant que signature aléatoire du vecteur signature aléatoire. 21 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18 à 20, caractérisé en ce que pendant la phase de 25 génération d'un vecteur de signature aléatoire, il est effectué une quantification de sorte que chaque composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire est susceptible de présenter un nombre fini de valeurs ou niveaux. 22 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 30 19 ou 20 caractérisé en ce que pendant la phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition, il est généré n vecteurs d'acquisition d'une mêmerégion de l'élément matériel sujet et en ce qu'il est mis en oeuvre n vecteurs image correspondant chacun à un vecteur d'acquisition. 23 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 22 caractérisé en ce que pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire : ^ il est procédé à une quantification de sorte que chaque composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire est susceptible de présenter un nombre fini de valeurs ou niveaux qui correspondent à des classes statistiques, ^ la valeur ou niveau de chaque composante du vecteur de signature aléatoire est définie par le résultat de tests et/ou de traitements statistiques appliqués à l'ensemble des valeurs de la composante d'un rang donné des n vecteurs image. 24 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 15 23 caractérisé en ce que pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire les composantes des vecteurs image subissent un traitement statistique consistant à les centrer réduire. 25 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 23 ou 24 caractérisé en ce que pendant la phase de génération d'au moins 20 un vecteur de signature aléatoire : ^ il est mis en oeuvre : ^ un nombre C de classes statistiques correspondant à des valeurs ou niveaux susceptibles d'être adoptées par les composantes aléatoires du vecteur de signature aléatoire, 25 ^ et une classe statistique correspondant au caractère instable des composantes d'un même rang des n vecteurs image, • pour déterminer la valeur de chaque composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire, il est effectué un traitement statistique et un test statistique de stabilité de l'ensemble des composantes d'un même rang 30 des n vecteurs images de manière à ce que : ^ si à l'issue du test de stabilité il apparaît que les composantes de ce rang des vecteurs image présentent un caractère stable alors ilest attribué à la composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire la valeur ou niveau de la classe statistique à laquelle appartiennent les composantes du même rang des n vecteurs image, ^ si à l'issue du test il apparaît que les composantes de ce rang des vecteurs image présentent un caractère instable alors il est attribué à la composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire la valeur ou niveau de la classe statistique à laquelle appartient la composante du même rang d'un des n vecteurs image. 26 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 25 caractérisé en ce que pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire le test de stabilité est réalisé sur la base de la moyenne et de l'écart type des composantes de même rang des vecteurs image. 27 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 22 à 26 caractérisé en ce que les n vecteurs d'acquisitions sont générés virtuellement à partir d'un nombre d'acquisitions réelles inférieur à n. 28 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 22 à 26 caractérisé en ce que les n vecteurs d'acquisitions sont générés virtuellement à partir d'une d'acquisition réelle. 29 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 19, 20, 22 à 28, caractérisé en ce qu'il comprend une phase de génération d'une base de décomposition conformément au procédé de génération d'une base de décomposition selon l'une des 1 à 17. - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18 à 29 caractérisé en ce que le vecteur de signature aléatoire 30 comprend au moins une composante aléatoire possédant un caractère stable, la valeur de cette composante aléatoire stable étant susceptible d'êtreretrouvée à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. 31 -Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18 à 29 caractérisé en ce que le vecteur de signature aléatoire comprend au moins une composante aléatoire qui possède un caractère instable, la valeur de cette composante aléatoire instable étant susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. 32 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18 à 30 caractérisé en ce que toutes les composantes aléatoires du vecteur de signature aléatoire possèdent un caractère stable, la valeur de chaque composante aléatoire stable étant susceptible d'être retrouvée à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. 33 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18 à 29 caractérisé en ce que toutes les composantes aléatoires du vecteur de signature aléatoire possèdent un caractère instable, la valeur de chaque composante aléatoire instable étant susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. 34 -Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18 à 29 caractérisé en ce que pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire, il est généré : • un vecteur de signature aléatoire stable dont les composantes aléatoires possèdent un caractère stable, la valeur de chaque composante aléatoire stable étant susceptible d'être retrouvée à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet, ^ un vecteur de signature aléatoire instable dont les composantes aléatoires possèdent un caractère instable, la valeur de chaque composante aléatoire instable étant susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet.35 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18 à 29 caractérisé en ce que : ^ le vecteur de signature aléatoire comprend : ^ au moins une composante aléatoire qui possède un caractère stable de sorte que sa valeur est susceptible d'être retrouvée à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet, ^ au moins une composante aléatoire qui possède un caractère instable de sorte que sa valeur est susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. • pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire il est généré un masque de lecture donnant la position dans le vecteur de signature aléatoire des composantes aléatoires stables et/ou des composantes aléatoires instables 36 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18 à 35 caractérisé en ce que la phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition comprend les étapes suivantes : ^ génération d'au moins une acquisition, selon une fenêtre d'acquisition, de caractéristiques structurelles d'une région de l'élément matériel sujet, ^ numérisation, selon un parcours de numérisation, de chaque acquisition en un vecteur d'acquisition. 37 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 36 caractérisé en ce qu'il comprend une étape de définition des caractéristiques de la fenêtre d'acquisition. 38 -Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 36 ou 37 caractérisé en ce qu'il comprend une étape de définition des caractéristiques du parcours de numérisation. 39 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 18, 30, 32, 34 ou 35 caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'utilisation une partie au moins des composantes stable de la signature aléatoire en tantqu'identifiant de l'élément matériel sujet ou d'un objet associé à l'élément matériel sujet dans le cadre d'un processus de contrôle d'accès. 40 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18, 30, 32, 34 ou 35 caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'utilisation une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant que masque jetable dans un processus de cryptographie. 41 Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18, 30, 32, 34 ou 35 caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'utilisation une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant que séquence d'instructions ou qu'identifiant de séquence d'instructions dans un processus de contrôle d'un automate ou d'un machine. 42 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18, 30, 32, 34 ou 35 caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'utilisation une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant en tant que variables ou paramètres d'un programme informatique. 43 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18, 30, 32, 34 ou 35 caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'utilisation une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant que masque jetable pour crypter des variables et/ou des parties exécutables d'un programme informatique. 44 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18, 34 ou 35 caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'utilisation une partie au moins des composantes aléatoires instables en tant qu'identifiant de l'élément matériel sujet ou d'un objet associé à l'élément matériel sujet et une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires stables en tant que masque jetable pour le cryptage de l'identifiant afin d'obtenir un identifiant sécurisé. 45 -Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18, 34 ou 35 caractérisé en ce qu'il comprend : ^ une phase d'utilisation une partie au moins des composantes aléatoires instables en tant que clé privée d'un processus de cryptographie à clé publique/clé privée,• une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires stables en tant que masque jetable pour le cryptage de la clé privée pour obtenir une clé privé sécurisée. 46 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18, 34 ou 35 caractérisé en ce qu'il comprend : une phase d'utilisation une partie des composantes aléatoires instables en tant que clé privée d'un processus de cryptographie à clé publique/clé privée, ^ une phase d'utilisation une partie des composantes aléatoires instables en tant que clé publique du processus de cryptographie à clé publique/clé privée, • une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires stables en tant que masque jetable pour le cryptage de la clé privée pour obtenir une clé privé sécurisée. 47 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18, 34 ou 35 caractérisé en ce qu'il comprend : ^ une phase d'utilisation une partie au moins des composantes aléatoires instables en tant qu'identifiant de l'élément matériel sujet ou d'un objet associé à l'élément matériel sujet, • une phase de chiffrement de l'identifiant au moyen d'un processus de cryptographie à clé publique/clé privée pour obtenir un identifiant chiffré ou signé, ^ une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires stables en tant que masque jetable pour le cryptage de l'identifiant chiffré ou signé pour obtenir un identifiant chiffré et sécurisé. 48 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 47 caractérisé en ce qu'il est utilisé en tant que clé privée une partie des composantes aléatoires instables. 49 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 47 ou 48 caractérisé en ce qu'il est utilisé en tant que clé publique une partie des composantes aléatoires instables. 50 - Stable et instable dans des processus de chiffrement51 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 18, 34 ou 35 caractérisé en ce qu'il comprend de phases d'utilisation d'une partie au moins des composantes stables et instables dans des processus de génération d'au moins un code unique et de chiffrement de ce code.
G,H
G06,H04
G06F,H04L
G06F 17,H04L 9
G06F 17/40,H04L 9/00
FR2890275
A1
RESEAU DE BUS DE COMMUNICATION OPTIQUE POUR EQUIPEMENTS D'AVIONIQUE
20,070,302
D'AVIONIQUE. La présente invention concerne des moyens pour relier au moyen d'un réseau de bus de communication optiques des équipements d'avionique à bord d'un aéronef lorsque ces équipements ont été conçus pour des communications par un réseau de bus électriques, et ceci sans qu'il soit nécessaire de modifier lesdits équipements d'avionique. Les avions civils actuels font largement appel aux technologies numériques. Des équipements divers comportant une interface de communication électronique, tels des calculateurs ou d'autres équipements équipés de microprocesseurs, de microcontrôleurs ou d'interfaces numériques, assurent les fonctions de commande, de contrôle et de surveillance à bord de l'aéronef et échangent des informations sur des bus numériques. Les bus les plus utilisés sont les bus électriques utilisant des câbles avec une âme en métal conducteur, en général à base de cuivre ou d'aluminium. Les données numériques sont alors transmises sous la forme de variations de tension électrique. La technologie des bus électriques, en particulier les bus série ou les informations codées sont émises successivement sur le même support physique, est justifiée en particulier par la fiabilité des moyens de connexion qui sont, à bord des avions, soumis à des environnements opérationnels sévères. Cependant ces bus électriques ont le défaut d'être relativement lourds et d'être sensibles aux perturbations électromagnétiques. Le besoin, notamment pour des raisons opérationnelles d'interchangeabilité, d'une forte stabilité de la définition des équipements mis en oeuvre à bord des avions, en particulier au niveau de leurs interfaces physiques et fonctionnelles, conduit les fabricants d'aéronefs à normaliser les interfaces mécaniques et électriques de ces équipements. Le monde aéronautique connaît bien par exemple la norme ARINC 429 qui définit en détail les interfaces et les protocoles de communication entre les équipements à bord des avions au moyen des bus mono directionnels qui répondent à cette norme. Plus récemment la simplification des bus physiques a été rendue possible par l'augmentation des débits que ces bus sont capables aujourd'hui de supporter avec les conditions de fiabilité nécessaires aux applications aéronautiques. Ainsi plusieurs bus mono-directionnels de débits relativement modestes utilisés dans les systèmes conformes à la norme ARINC 429 peuvent être remplacés par un bus bidirectionnel à grand débit, de cent Méga Bits par seconde par exemple. Ces bus bidirectionnel à grand débit sont associés à de nouvelles normes et bien sûr à de nouvelles interfaces de communication pour les équipements d'avionique. Ces nouvelles interfaces sont toujours actuellement associées à des bus de communication électriques pour les raisons de fiabilité opérationnelle déjà citées. Sur la figure 1 est présenté une architecture pour un ensemble d'équipements électroniques embarqués reliés par un bus électrique à haut débit. Sur cet exemple, des calculateurs la, 1 b, 1c sont reliés, par des bus de communication électriques 4a, 4b, 4c respectivement, à un commutateur 2 qui est un équipement capable de faire transiter les signaux d'un bus vers un autre en fonction des signaux d'adressage qui arrivent sur le bus lui-même. D'autres équipements 3a, 3b, par exemples des capteurs ou des actionneurs, sont reliés directement aux calculateurs respectivement 1 a, 1 b aux moyens de bus de communication électriques 5a, 5b respectivement. Les bus de communication électriques bidirectionnels simultanés, dit Full Duplex, sont en général constitués de deux paires de conducteurs électriques, ou câble dit quadraxial, chaque paire étant dédiée à un sens de communication. En général chaque paire est torsadée, et le câble ainsi constitué comporte un blindage destiné à protéger les câbles des agressions électromagnétiques venant de l'extérieur comme à protéger l'environnement extérieur des rayonnements électromagnétiques qui pourraient être émis par le câble. Ces câbles ont fréquemment des masses linéiques de l'ordre de 40 à 50 g/m. Le câble est équipé à chacune de ses extrémités de connecteurs comportant quatre contacts électriques, mâle ou femelle suivant le besoin, avec une reprise du blindage sur la structure métallique du connecteur. La norme ARINC 600 (voir le supplément 14 annexe 20 de l'édition provisoire du 15 juillet 2003) décrit les caractéristiques électriques et mécaniques d'un tel connecteur de type quadraxial. Sur ces connecteurs à 4 contacts électriques, les deux contacts dédiés à l'émission sont généralement repérés Tx+ et Tx- et les deux contacts dédiés à la réception sont généralement repérés Rx+ et Rx-. Les signes + et rappellent que le bus est polarisé et que cette polarité doit être respectée lors du montage des connecteurs sur le câble électrique du bus. Il est également possible de convertir les informations à transmettre en signaux optiques qui peuvent se propager dans des fibres optiques. Les bus de communication optique, qui présentent des avantages en termes de masse linéique, de débit d'information et d'insensibilité aux rayonnements électromagnétiques, ne sont pas encore largement utilisés dans le domaine des avions de transport civil en raison des problèmes de connexion des liaisons optiques et du fait de la technologie des équipements actuels qui est aujourd'hui majoritairement adaptée pour fonctionner avec des bus de communication électriques. La présente invention se propose de faire bénéficier les aéronefs dont les équipements sont conçus pour fonctionner avec des bus de communication électriques de la possibilité de communiquer par des bus de communication optiques et donc de bénéficier de cette technologie en particulier en termes de masse et d'insensibilité aux perturbations électromagnétiques, deux problèmes particulièrement critiques pour les aéronefs, sans remettre en cause la définition existante des équipements raccordés à ces bus et qui répondent, et doivent répondre encore pendant plusieurs années, à des normes qui correspondent à des bus de communication électriques. Pour cela dans un système avionique pour aéronef selon l'invention comportant deux ou plusieurs équipements conçus pour échanger des informations au moyen d'un ou de plusieurs bus électriques de communication bidirectionnel simultané au moins un des bus électriques est remplacé par au moins un bus optique dont les connecteurs d'extrémité sont aptes à être raccordé sur des interfaces électriques desdits équipements. Dans un mode préféré de réalisation du système avionique le bus optique comporte au moins un câble optique avec au moins une fibre optique et à chaque extrémité, un connecteur incorporant des moyens de conversion des signaux électriques en signaux optiques et des moyens de conversion des signaux optiques en signaux électriques. Le connecteur du câble optique comporte à son extrémité destinée à être raccordé à un équipement une interface électrique et mécanique identique à celles de bus électriques du type quadraxial comportant deux contacts électriques d'émission et deux contacts électriques de réception des signaux électriques. Dans un mode de réalisation de l'invention, les moyens électro-optiques de conversion des signaux incorporés dans le connecteur sont alimentés par au moins un fil conducteur pouvant être raccordé à une source d'énergie extérieure au connecteur. La mise à la masse électrique des moyens de conversions électrooptiques peut être réalisée par un second fil conducteur relié à la masse de l'aéronef ou de préférence par la structure du boîtier du connecteur. Dans un autre mode de réalisation, les moyens électro-optiques de conversion des signaux incorporés dans le connecteur sont alimentés par une tension appliquée sur un des contacts électriques, soit d'émission soit de réception, du connecteur. Préférentiellement dans ce cas, les équipements d'avioniques délivrent au niveau de la prise de bus de l'équipement, sur le contact retenu, soit d'émission soit de réception, la tension nécessaire à l'alimentation des moyens électro-optiques, les autres contacts étant protégés contre les effets de cette tension dans le cas ou un bus de communication électrique serait raccordé et conduirait à appliquer ladite tension d'alimentation sur le contact en vis à vis du contact servant à l'alimentation. Par ces précautions le système avionique peut utiliser indifféremment un bus électrique de communication ou un bus optique de communication sur une liaison entre deux équipements. L'invention concerne aussi un bus bidirectionnel simultané pour la communication de données sous forme numérique entre équipements d'avionique d'un aéronef comportant un câble optique incorporant au moins une fibre optique avec à la première extrémité dudit câble optique un premier connecteur comportant des moyens de maintien du câble optique et de positionnement de la fibre optique, des moyens électro-optiques de conversion de signaux électriques en signaux optiques de longueur d'onde A 1, des moyens électro-optiques de conversion de signaux optiques de longueur d'onde A 2 en signaux électriques, des contacts électriques géométriquement et électriquement conformes à ceux d'un bus électrique de type quadraxial et avec à la seconde extrémité dudit câble optique un second connecteur comportant des moyens de maintien du câble optique similaires dans leurs fonctions à ceux du premier connecteur, des moyens électro-optiques de conversion de signaux électriques en signaux optiques de longueur d'onde A 2, des moyens électro-optiques de conversion de signaux optiques de longueur d'onde A 1 en signaux électriques, et des contacts électriques géométriquement et électriquement conformes à ceux d'un bus électrique de type quadraxial mais pouvant être différents de ceux du premier connecteur. Pour la mise en ceuvre du mode de réalisation dans lequel les moyens de conversions électro-optiques du connecteur sont alimentés par un ou des contacts du connecteur électrique du bus optique, l'invention concerne aussi un équipement d'avionique comportant au moins une prise pour bus électrique de communication numérique bidirectionnel simultanée de type quadraxial tel qu'une tension d'alimentation pour les moyens de conversions électro-optiques est superposée au signal numérique sur au moins un des deux contacts électriques de la prise dédiés à l'émission de signaux sur le bus électrique de communication et comportant en outre des moyens pour qu'un signal numérique, aboutissant sur les contacts électriques dédiés à la réception, soit reçus correctement par l'équipement que ce signal soit ou non superposé à une tension de mêmes caractéristiques que la tension d'alimentation des moyens de conversions électro- optiques. De façon similaire, l'invention concerne un équipement d'avionique comportant au moins une prise pour bus électrique de communication numérique bidirectionnel simultanée de type quadraxial tel qu'une tension d'alimentation pour les moyens de conversions électro-optiques est générée sur au moins un des deux contacts électriques de la prise dédiés à réception de signaux et comportant des moyens pour qu'un signal numérique, émis sur les contacts électriques de la prise dédiés à la transmission, soit correctement transmis par l'équipement que ces contacts ou l'un de ces contacts électriques de transmission soient ou non soumis à une tension de mêmes caractéristiques que la tension d'alimentation des moyens de conversions électro-optiques. Une description de modes de réalisation préférée de l'invention est décrite en référence aux figures: - figure 1: état de l'art, déjà cité, d'un réseau de bus de communication électrique; - figure 2: exemple d'architecture de réseau de bus de communication suivant l'invention; figure 3: détails d'installation d'un équipement d'avionique et de ses moyens de raccordements électriques; le détail (a) est une vue en bout du connecteur, côté contacts électriques; - figure 4: détails d'un connecteur électrique (coupe partielle) pour bus optique suivant l'invention; -figure 5: bus optique (coupes partielles) avec connexion électrique de type quadraxial Le système avionique suivant l'invention comporte un ensemble d'équipements, au moins deux, 10a, 10b, à bord d'un aéronef et qui échangent des informations par un réseau de bus de communication en utilisant au moins un bus numérique optique 20. Ces équipements 10a, 10b, peuvent être de toutes natures mais sont aptes à émettre et ou à recevoir des informations numériques, par exemple des calculateurs effectuant des opérations plus ou moins complexes relatives par exemple au pilotage, à la conduite de la mission ou à la surveillance de l'aéronef et de ses systèmes, des capteurs ou des concentrateurs de mesures de capteurs, des actionneurs, des équipements spécifiques au réseau de bus de communication comme des commutateurs électroniques ou des routeurs électroniques. Tous les équipements 10a, 10b considérés disposent d'au moins une interface de raccordement de bus 11a, 11 b comportant au moins une prise électrique de type quadaxial, pour être raccordée à au moins un bus de communication électrique bidirectionnel pour assurer les échanges d'informations avec un ou plusieurs autres équipements. Dans la présente architecture de système avionique, en dépit des interfaces 11a, 11 b qui sont définies pour que ces équipements 10a, 10b, soient reliés par des bus de communication électriques, au moins une liaison pour échanger des informations entre les équipements 10a, 10b, est réalisée à l'aide un bus de communication optique 20 comportant un câble optique 21 muni à ses extrémités de connecteurs 30a, 30b, dont les terminaisons comportent des prises de connexion électriques compatibles avec les prises électriques pour câble quadraxial des équipements 10a, 10b. La prise de connexion électrique du connecteur 30 comporte deux contacts 32a et 32b dédiés à l'émission d'informations depuis l'équipement d'avionique 10 et deux contacts 33a, 33b dédiés à la réception d'informations par l'équipement d'avionique. Afin d'assurer la conversion des signaux électriques en signaux optiques pour la paire de contacts 32a, 32b destinée à être raccordée aux contacts émetteurs de la prise du calculateur 10 et la conversion des signaux optiques en signaux électriques pour la paire de contacts 33a, 33b destinée à être raccordée aux contacts récepteurs de la prise du calculateur 10, chaque connecteur 30 monté à une extrémité du bus de communication optique 20 comportent des composants électro-optiques configurés pour assurer ces conversions, soit électrique en optique 45, soit optique en électrique 46. De tels composants électro-optiques sont déjà connus pour la réalisation de systèmes de transmissions de données au moyen de fibres optiques. Installés dans les équipements électroniques, le raccordement des fibres optiques se fait, dans ce cas, sur l'équipement au moyen d'un connecteur optique. Il existe également des composants électro-optiques qui intègrent les deux fonctions de conversion, électrique vers optique et optique vers électrique, ce qui s'avère utile dans les applications disposant de peu de place et lorsque les deux sens de communication sont supportés par une même fibre optique. Le connecteur 30 comporte fonctionnellement trois zones: - une première zone d'extrémité 31 destinée à coopérer avec l'équipement électronique 10 au moyen d'un accouplement électrique géométriquement et électriquement identique aux connecteurs de type bus quadraxial et conforme à la définition requise pour l'équipement d'avionique 10 considéré ; - une zone intermédiaire 40 comportant les moyens électro-optiques de conversion des signaux électriques issus de l'équipement 10 en signaux optiques 45 pour l'émission sur le bus de communication optique 20 et de conversion des signaux optiques en signaux électriques 46 pour la réception depuis le bus de communication optique 20 à destination de l'équipement 10, ainsi que des circuits électroniques respectivement 41 et 42 associés aux composants électro-optiques 45 et 46 pour en assurer le fonctionnement; - une seconde zone d'extrémité 50 à l'opposée de la première zone 31 sur le connecteur 30 apte à se raccorder au câble optique 21 c'est à dire à assurer la liaison mécanique entre le connecteur 30 et le câble optique 21 et à garantir le positionnement de la ou des fibres optiques 22 qui transmettent le signal optique. La première zone d'extrémité 31 du connecteur 30 doit être conforme à la définition des interfaces électriques attendues par l'équipement d'avionique considéré et garantir, notamment par sa géométrie, le montage sur le réceptacle 13 généralement fixé à l'arrière du berceau, le rack, 12 qui doit recevoir l'équipement d'avionique 10, ou le montage directement sur l'interface 11 de l'équipement d'avionique si celui-ci a prévu un tel montage direct. La zone intermédiaire 40 du connecteur 10 contient la partie électrooptique du connecteur 30. De préférence on utilise des composants électrooptiques les plus miniaturisés possible compatibles avec la taille des boîtiers existants de connecteurs pour câble électrique quadraxial, mais, si les contraintes liées à l'intégration des composants électronique et électro-optiques le nécessitent, il convient de modifier la géométrie de cette zone 40 comparativement à celle d'un connecteur de type quadraxial conventionnel, par exemple en l'allongeant, en veillant que cela ne conduise pas à l'impossibilité de monter le connecteur 30 sur le réceptacle 13 de la partie arrière du rack 12 support de l'équipement 10 ou sur l'équipement lui-même. 10 15 Le convertisseur électro-optique comporte: - au moins un circuit électronique 41, 42; - des raccordements électriques 43, 44 des contacts électriques 32a, 32b, 33a, 33b du connecteur au dit au moins un circuit électronique 41,42; - au moins un composant de conversion 45 d'un signal électrique en signal optique (par exemple diode électroluminescente, diode laser...) raccordé électriquement aux composants d'émission 41 du au moins un circuit électronique 41, 42; - au moins un composant de conversion 46 d'un signal optique en signal électrique (par exemple phototransistor...) raccordé électriquement aux composants de réception 42 du au moins un circuit électronique 41, 42. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, des moyens de traitement des signaux électriques, par exemple des amplificateurs ou des circuits de mise en forme des signaux, sont montés dans le connecteur 30, par exemple pour améliorer la qualité du signal transmis. Ces moyens peuvent être séparés du circuit électronique 41, 42 ou incorporés sur celui ci. Le bus de communication optique 20 devant être bidirectionnel et simultané, les signaux en émission et en réception sont avantageusement transmis sur la ou les mêmes fibres optiques 22 du câble optique 21, alors qu'ils transitent sur des paires de conducteurs électriques distincts dans le cas d'un bus électrique quadraxial conventionnel. Afin de séparer les signaux optiques en émission des signaux optiques en réception, ceux-ci seront transmis de préférence en utilisant des signaux optiques de longueurs d'ondes différentes, A 1 et A 2, pour chacun des sens de communication, ce qui est obtenu au moyen de composants émetteurs 45 et récepteurs 46 des signaux optiques adaptés aux longueurs d'ondes choisies et ou au moyen de filtres, non représenté sur les figures, sélectifs des longueurs d'ondes choisies et associés aux composants émetteurs 45 et récepteurs 46. Par exemple, avec les composants électro- optiques et les fibres optiques connus dans le domaine des communications optiques, les signaux sont transmis avec des longueurs d'onde centrées sur 1310 10 nanomètres dans une direction le long de la fibre optique et avec des longueurs d'onde centrées sur 850 nanomètres dans l'autre direction pour obtenir une bonne séparation des signaux transmis dans chaque sens. On notera que si A 1 est la longueur d'onde correspondant aux signaux émis à une extrémité, par exemple celle correspondant au connecteur 30a, du bus optique 20, c'est à dire la longueur à laquelle le composant optique 45a est adapté pour émettre le signal optique injecté dans la fibre optique 22, c'est à cette même longueur d'onde A 1 que doit être adapté le composant optique 46b recevant le signal optique à l'autre extrémité du bus optique 20, correspondant au connecteur 30b dans cet exemple. A cette même autre extrémité du bus optique le composant optique 45b associé au connecteur 30b doit être adapté pour émettre le signal optique à la longueur d'onde A 2 qui est aussi la longueur d'onde à laquelle le composant optique de réception 46a associés au connecteur 30a à la première extrémité du bus optique 20 doit être adapté. Ainsi pour chaque bus optique 20 du réseau, c'est à dire un élément comportant un câble optique 21 entre 2 connecteurs 30a, 30b ayant des extrémités avec des contacts électriques de type quadraxial, les connecteurs 30a et 30b situés à chaque extrémité du bus optique 20 sont différents dans la mesure où les longueurs d'ondes d'émission et de réception sont inversées entre les deux connecteurs. Les caractéristiques des composants électro- optiques 45 et 46 assurant les fonctions d'émission et de réception sont donc adaptées pour tenir compte de cette inversion. Si l'on ne considère pas l'aspect géométrique des extrémités 31 comportant les connexions électriques, qui toutefois doivent respecter les conditions de polarité de la prise quadraxiale, sur les connecteurs 30a, 30b montés aux deux extrémités du bus de communication optique 20, qui peuvent être identiques ou différentes suivant la destination du bus, les connecteurs 30a et 30b doivent être complémentaires en raison des caractéristiques optiques différentes pour les deux sens de communication des signaux transmis. En pratique, pour répondre à la nécessité de réaliser des bus de communication optique 20 équipés à chacune de leurs deux extrémités indifféremment d'un connecteur mâle ou d'un connecteur femelle, il est nécessaire de disposer d'au moins quatre modèles de connecteurs pour remplacer les bus de communication électriques de type quadraxial par des bus de communication optiques suivant l'invention, soit: - Modèle MA: connecteur mâle émettant les signaux à la longueur d'onde A 1 et recevant les signaux à la longueur d'onde A 2; - Modèle FA: connecteur femelle émettant les signaux à la longueur d'onde A 1 et recevant les signaux à la longueur d'onde A 2 - Modèle MB: connecteur mâle émettant les signaux à la longueur d'onde A 2 et recevant les signaux à la longueur d'onde A 1 -Modèle FB: connecteur femelle émettant les signaux à la longueur d'onde A 2 et recevant les signaux à la longueur d'onde A 1 Les bus de communication optiques 20 suivant l'invention seront ainsi réalisés avec des combinaisons de connecteurs 30a, 30b à leurs extrémités mâle-mâle ou mâle- femelle ou femelle- femelle en respectant une combinaison de modèles de connecteurs de type xA- yB dans laquelle x et y seront M ou F en fonction des besoins du réseau de bus de communication auquel sont destinés les bus. Pour limiter le risque de monter des connecteurs 30a et 30b identiques dans leur fonctionnement optique aux extrémités d'un même bus de communication optique 20, par mesure de sécurité et aux fins de contrôle qualité, les connecteurs 30a, 30b des deux types au regard de leur fonctionnement optique sont différenciés par exemple au moyen de formes différentes d'une partie du connecteur 30 dont la forme ne risque pas de gêner le montage des connecteurs sur les réceptacles 13 de destination et ou de code de couleur et ou de marquages 47a, 47bsur le corps des connecteurs 30a, 30b. Malgré cette dissymétrie dans le fonctionnement optique interne au bus de communication optique 20, le bus 20 n'a pas de sens privilégié sur le plan fonctionnel et il fonctionne également qu'il soit raccordé dans un sens ou dans l'autre entre les deux équipements 10a, 10b entre lesquels il assure la transmission de données, si les interfaces électriques sont compatibles et si aucun moyen mécanique ne limite le sens du montage du bus de communication optique 20. Un autre aspect du bus de communication optique 20 est relatif à l'alimentation électrique des composants de l'électronique incorporée dans les connecteurs 30. Les composants utilisés actuellement pour réaliser les conversions de signaux électriques en signaux optiques ou inversement nécessitent en général une alimentation en courant continu de faible tension (quelques volts). Il est donc nécessaire d'amener une telle alimentation électrique au connecteur 20 et aux circuits électroniques incorporés dans la zone intermédiaire 40. Cette alimentation électrique est par exemple réalisée au moyen d'un fil d'alimentation unique 34 qui est raccordée à une source de tension, non représentée, adaptée au besoin de l'électronique incorporée dans le connecteur 20. Par exemple le fil d'alimentation 34 est équipé à son extrémité libre d'un contact électrique 35 apte à être inséré dans un logement du réceptacle 13 ou d'un réceptacle équivalent, ledit logement correspondant à un point de contact électrique ou la tension recherchée est disponible. Généralement les concepteurs de systèmes d'avionique prévoient sur les réceptacles de connecteurs et de contacts électriques des emplacements libres en réserve sur lesquels des contacts peuvent être câblés pour amener la tension voulue depuis les générations électriques de l'avion. La masse électrique du boîtier 36 du connecteur 30 étant en règle générale, une fois le connecteur 30 raccordé, reliée à la masse électrique de l'aéronef assure alors le retour de courant. Si le retour de courant par la masse du boiter du connecteur 30 n'est pas souhaité ou n'est pas possible, un second fil 37 est prévu dont l'extrémité opposée au connecteur 30 est reliée à la masse électrique de l'aéronef. Si la tension nécessaire au fonctionnement de l'électronique incorporée dans le connecteur 30 est une des tensions nécessaires au fonctionnement de l'équipement électronique 10 concerné, cette tension est en général disponible sur un contact du réceptacle 13 de fond de rack 12. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, les équipements d'avionique 10a, 10b sont modifiés pour qu'une tension soit superposée au signal sur au moins un contact électrique du connecteur de l'équipement d'avionique 10 auquel doit se raccorder le connecteur 30 d'extrémité du bus de communication optique 20. Avantageusement la tension d'alimentation est appliquée entre un contact électrique du connecteur concerné de l'équipement d'avionique 10 et la masse électrique de ce connecteur, généralement relié à la masse électrique de l'équipement 10. Il est également possible d'appliquer la tension d'alimentation entre deux des contacts électriques du connecteur concerné de l'équipement d'avionique 10. Une telle tension, continue ou quasi continue au regard des fréquences des signaux porteurs des informations transmises sur le bus de communication, est sans incidence sur la qualité du signal numérique à transmettre et permet d'alimenter les circuits électroniques 41, 42 incorporés dans le connecteur 30 d'extrémité de bus de communication optique 20, directement par l'alimentation interne de l'équipementd'avionique 10. Ce mode de réalisation permet d'éviter un câblage électrique additionnel au niveau du réceptacle 13 du rack 12 de support de l'équipement 10. Lorsque l'alimentation électrique du connecteur 30 par l'équipement d'avionique 10 est réalisé uniquement par un ou les deux contacts d'émissions 32a, 32b du connecteur 30 ou bien uniquement par un ou les deux contacts de réception 33a, 33b, ce choix étant a priori arbitraire, des moyens de découplage entre les signaux et les alimentations électriques sont avantageusement prévus pour que les équipements d'avionique fonctionnent indifféremment avec des bus de communication optique selon l'invention et des bus de communication électrique quadraxial traditionnel que les bus de communication optique remplacent. Lorsque la tension d'alimentation du connecteur 30a est appliquée sur un contact électrique, par exemple le contact d'émission 32a si ce choix est fait, par l'équipement 10a situé à une extrémité du bus de communication, cette tension aboutit, lorsqu'un bus de communication électrique quadraxial traditionnel relie les deux équipements 10a et 10b, sur un contact différent du second équipement 10b, le contact de réception 33a dans le choix retenu à titre d'exemple, lequel contact est associé aux dits moyens de découplage qui sont incorporés dans les équipements d'avionique 10 modifiés pour alimenter l'électronique interne des connecteurs 30 selon l'invention. Ces moyens de découplage séparent le signal et la tension d'alimentation pour que le fonctionnement de l'équipement d'avionique 10 ne soit pas perturbé par l'application sur le contact électrique de la prise dudit équipement d'avionique de la tension provenant de l'équipement d'avionique raccordé à l'autre extrémité du bus de communication électrique. De tels moyens peuvent par exemple être réalisés au moyen de capacités qui stoppent la composante quasi continue de la tension d'alimentation et laissent passer les signaux qui sont de fréquences élevées. La seconde zone d'extrémité 50 du connecteur 30 a pour rôle de maintenir le câble optique 21 à l'extrémité du connecteur 30 en assurant le l'alignement de la fibre optique 22 avec les fenêtres optiques 51 d'émission et de réception des signaux optiques des composants électrooptiques 45, 46 de la zone intermédiaire. Ce montage requiert une très grande précision et de la qualité de sa réalisation dépend la qualité de la transmission du signal qui transite par la fibre optique. Parmi les critères ayant une forte incidence sur la qualité de la transmission, et sur la durée pendant laquelle cette qualité sera maintenue, se trouvent l'absence de poussières, graisses ou autres éléments pouvant réduire la transparence de la connexion optique, la perpendicularité et le polissage de l'extrémité de la fibre optique, le centrage de la fibre par rapport aux composants électro-optiques. Les méthodes de montage de l'extrémité d'un câble optique permettant d'obtenir de bonnes qualités de transmission sont connues, y compris la prise en compte des problèmes de résistance mécanique du raccord et d'étanchéité du montage. Le bus suivant l'invention permet de réaliser ces opérations de montage dans des ateliers spécialisés où toutes les conditions pour obtenir la qualité requise peuvent être garanties avec des moyens qui sont très difficile, voir impossible, à mettre en ceuvre industriellement pour obtenir la même qualité lorsque le raccordement optique est réalisé au moment du montage du bus optique 20 dans l'aéronef. Ainsi, avec une architecture avionique utilisant les bus de communication 20 suivant l'invention, tous les raccords et les opérations de connexions / déconnexions sont réalisées sur des contacts électriques sans aucune fragilité particulière. L'exploitant de l'aéronef n'a besoin à aucun moment de prendre en considération qu'un bus optique est mis en ceuvre et en particulier il n'a pas besoin de prévoir les conditions particulières pour les opérations de maintenance que l'utilisation de connecteurs optiques impose. Les personnes des équipes de maintenance de l'aéronef n'ont donc pas besoin de recevoir de formation ni de qualification particulières autres que celles acquises pour les besoins de la maintenance des bus électriques existants. En outre, comme les équipements d'avionique 10 sont totalement compatibles avec un réseau de bus de communication électriques et avec un réseau de bus de communication optiques selon l'invention, il n'y a pas de risque d'erreur sur le modèle de l'équipement et une compagnie aérienne qui utilise des avions équipés des deux types de bus n'a pas besoins de gérer deux familles d'équipements en fonction du type de bus de communication installé sur chaque avion. Lorsque le mode de réalisation consistant à alimenter l'électronique interne des connecteurs 30 par un contact du connecteur au moyen d'équipements électroniques modifiés est mis en oeuvre, il est possible de remplacer, par exemple au cours d'une opération d'entretien, un bus de communication électrique par un bus de communication optique suivant l'invention, ou inversement, sans qu'il ne soit nécessaire d'intervenir sur le câblage du réceptacle 13 de l'équipement d'avionique 10
L'invention concerne un système avionique pour aéronef comportant au moins deux équipements (10a, 10b) aptes à échanger des informations au moyen de au moins un bus électrique de communication bidirectionnel simultané dans lequel les informations sont aptes à être échangées entre les équipements (10a, 10b) au moyen d'un bus optique (20) apte à être raccordé sur des interfaces électriques (11 a, 11b) desdits équipements.Le bus optique (20) du système avionique comporte au moins un câble optique (21) comportant au moins une fibre optique (22), et, à chaque extrémité, un connecteur (30) incorporant des moyens (41, 42, 45, 46) pour convertir des signaux électriques en signaux optiques et des moyens pour convertir des signaux optiques en signaux électriques. Le bus optique (20) se raccorde sur les prises électriques des équipements existants.
1 système avionique pour aéronef comportant au moins deux équipements (10a, 10b) aptes à échanger des informations au moyen d'au moins un bus électrique de communication bidirectionnel simultané caractérisé en ce que des informations sont échangées entre les équipements (10a, 10b) en utilisant au moins un bus optique (20) apte à être raccordé sur des interfaces électriques (11 a, 11 b) desdits équipements. 2 système avionique suivant la 1 dans lequel le au moins un bus optique (20) comporte: - au moins un câble optique (21) comportant au moins une fibre optique (22), et; - à chacune de ses extrémités, un connecteur (30) incorporant des moyens (41, 42, 45, 46) pour convertir des signaux électriques en signaux optiques et des moyens pour convertir des signaux optiques en signaux électriques. 3 système avionique suivant la 1 ou la 2 dans lequel l'extrémité (31) du connecteur (30) destiné à être raccordé à un équipement est du type quadraxial comportant deux contacts électriques (32a, 32b) dédiés à l'émission de signaux électriques et deux contacts électriques (33a, 33b) dédiés à la réception de signaux électriques. 4 système avionique suivant la 2 ou la 3 dans lequel les moyens (41, 42, 45, 46) incorporés dans les connecteurs (30) pour convertir les signaux électriques en signaux optiques ou les signaux optiques en signaux électriques comporte des composants électroniques (41, 42) alimentés par au moins un fil conducteur (34) apte à être relié à une source d'énergie extérieure au connecteur (30). système avionique suivant la 2 ou la 3 dans lequel les moyens (41, 42, 45, 46) incorporés dans les connecteurs (30) pour convertir les signaux électriques en signaux optiques ou les signaux optiques en signaux électriques comportent des composants électroniques (41, 42) alimentés par au moins un des contacts électriques (32a, 32b, 33a, 33b) du connecteur (30). 6 système avionique suivant la 5 dans lequel le au moins un contact électrique par lequel sont alimentés les moyens (41, 42, 45, 46) incorporés dans le connecteur (30) pour convertir les signaux est un des contacts électriques (32a, 32b) dédiés à l'émission des informations. 7 système avionique suivant la 5 dans lequel le au moins un contact électrique par lequel sont alimentés les moyens (41, 42, 45, 46) incorporés dans le connecteur (30) pour convertir les signaux est un des contacts électriques (33a, 33b) dédiés à la réception des informations. 8 système avionique suivant la 6 dans lequel au moins un des équipements (10) comporte une source d'alimentation électrique apte à fournir l'énergie aux moyens (41, 42, 45, 46) de conversion des signaux incorporés dans le connecteur (30), laquelle source d'alimentation est reliée à au moins un contact électrique d'émission de signaux de la prise du au moins un équipement sur laquelle doit être raccordé un connecteur (30) du bus optique (20). 9 système avionique suivant la 7 dans lequel au moins un des équipements (10) comporte une source d'alimentation électrique apte à fournir l'énergie aux moyens (41, 42, 45, 46) de conversion des signaux incorporés dans le connecteur (30), laquelle source d'alimentation est reliée à au moins un contact électrique de réception de signaux de la prise du au moins un équipement sur laquelle doit être raccordé un connecteur (30) du bus optique (20). système avionique suivant l'une des 5 à 9 dans lequel au moins un des équipements (10a) comporte des moyens pour rendre les contacts électriques de la prise dudit équipement fonctionnellement insensible à la présence d'une tension électrique générée par l'autre équipement (10b), lui permettant d'utiliser indifféremment un bus électrique de communication ou un bus optique de communication (20) sur au moins une prise de l'interface électrique (1 la) de raccordement des bus de communication. 11 bus bidirectionnel (20) simultané pour la communication de données 10 sous forme numérique entre équipements d'avionique d'un aéronef comportant: - un câble optique (21) incorporant au moins une fibre optique (22) ; - à une première extrémité du câble optique (21) un connecteur (30a) comportant: o des moyens de maintien du câble optique (21) pour rendre le câble optique (21) solidaire du connecteur (30) en assurant le positionnement souhaité de la au moins une fibre optique (22) ; o des moyens électro-optiques (41a, 45a) de conversion de signaux électriques en signaux optiques de longueur d'onde A 1; o des moyens électro-optiques (42a, 46a) de conversion de signaux optiques de longueur d'onde A 2 en signaux électriques; o des contacts électriques (32a, 32b, 33a, 33b) géométriquement et électriquement conformes à ceux pour un bus électrique de type quadraxial; - à la seconde extrémité du câble optique (21) un connecteur (30) comportant: o des moyens de maintien du câble optique (21) pour rendre le câble optique (21) solidaire du connecteur (30) en assurant le positionnement souhaité de la au moins une fibre optique (22) ; 20 30 o des moyens électro-optiques (41b, 45b) de conversion de signaux électriques en signaux optiques de longueur d'onde A 2; o des moyens électro-optiques (42b, 46b) de conversion de 5 signaux optiques de longueur d'onde A 1 en signaux électriques; o des contacts électriques (32a, 32b, 33a, 33b) géométriquement et électriquement conformes à ceux pour un bus électrique de type quadraxial; 12 Equipement d'avionique (10) comportant au moins une prise pour bus électrique de communication numérique bidirectionnel simultanée de type quadraxial caractérisé en ce qu'une tension d'alimentation pour des moyens de conversions électro-optiques externes à l'équipement est superposée au signal numérique sur au moins un des deux contacts électriques de la prise dédiés à l'émission de signaux sur le bus électrique de communication et en ce qu'il comporte des moyens pour qu'un signal numérique, aboutissant sur les contacts électriques dédiés à la réception de la prise, soit reçus correctement par l'équipement que ce signal soit ou non superposé à une tension de mêmes caractéristiques que la tension d'alimentation des moyens de conversions électrooptiques. 13 Equipement d'avionique (10) comportant au moins une prise pour bus électrique de communication numérique bidirectionnel simultanée de type quadraxial caractérisé en ce qu'une tension d'alimentation pour des moyens de conversions électro-optiques externes à l'équipement est générée sur au moins un des deux contacts électriques de la prise dédiés à réception de signaux depuis le bus électrique de communication et en ce qu'il comporte des moyens pour qu'un signal numérique, émis sur les contacts électriques de la prise dédiés à la transmission, soit correctement transmis par l'équipement que ces contacts ou l'un de ces contacts électriques de transmission soient ou non soumis à une tension de mêmes caractéristiques que la tension d'alimentation des moyens de conversions électro-optiques.
H,G
H04,G06
H04L,G06F,H04B
H04L 29,G06F 13,H04B 10
H04L 29/02,G06F 13/38,H04B 10/12,H04B 10/2581
FR2889992
A1
PIECE DE GARNITURE AYANT UNE PEAU DE CUIR, ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,070,302
La présente invention concerne des pièces de garniture, du type qui comprend une peau portée sur un support avec interposition d'une couche de mousse, ainsi qu'un procédé de fabrication d'une telle pièce de garniture. On sait déjà réaliser des pièces de garniture, notamment pour automobiles, par un procédé qui comprend une étape dans laquelle une mousse de matière plastique injectée entre la peau et le support vient pousser une partie marginale de la peau contre une surface interne du support. La partie marginale de la peau n'est pas fixée au support, si bien que, pendant l'étape d'injection de la mousse, l'air peut s'échapper entre la peau et le support et évite la formation de vides dans la pièce. Par contre, lorsque le front de mousse injectée arrive au niveau du bord de la peau, il pousse celle-ci contre le support et assure ainsi une bonne tenue et une bonne étanchéité contre le passage de la matière plastique de la mousse. Ainsi, la partie de coopération entre la partie marginale de la peau et la surface interne du support a deux fonctions, d'une part celle d'un évent pour l'évacuation de l'air et d'autre part celle d'un dispositif d'étanchéité empêchant le passage d'une mousse. Dans le cas où la peau est formée d'une matière plastique, par exemple à propriétés élastomères, il est possible de régler très précisément les propriétés des éléments utilisés pour que les deux fonctions soient convenablement remplies. Cependant, il serait souhaitable d'élargir les plages de réglage des divers paramètres afin de faciliter la fabrication de telles pièces de garniture. En outre, lorsque la peau est un matériau naturel à propriétés variables, par exemple du cuir, il est difficile d'obtenir les deux fonctions de la partie marginale d'une manière suffisamment reproductible pour que le taux de pièces défectueuses, soit par formation de cavités, soit par infiltration de mousse, soit réduit. On connaît déjà, d'après le document JP-63 189 210, un procédé de fabrication de telles pièces de garniture dans lequel un dispositif évent est incorporé. Selon ce document, 2889992 2 le dispositif évent se trouve dans une partie médiane du support rigide et; non près d'un bord. Un tel dispositif peut être efficace parce que la couche de mousse n'est pas formée par injection, mais par moussage en place dans le moule. En conséquence, les bords de coopération entre la peau et le support n'ont pas à remplir les deux fonctions précitées. L'invention a pour objet la réalisation de pièces de garniture qui permettent l'obtention des deux fonctions précitées même lorsque la peau est formée d'un matériau dont les propriétés peuvent être variables, par exemple lorsque la peau est formée de cuir. Cependant, le procédé s'applique à tous les types de peaux, dans la mesure où il permet d'étendre les plages de conditions physiques dans lesquelles de telles pièces de garniture peuvent être fabriquées, même avec des peaux de matière plastique à propriétés reproductibles. Selon l'invention, l'objet précité est atteint par disposition d'une bande d'un matériau à porosité ouverte au niveau de la coopération de la partie marginale de la peau avec la surface antagoniste du support. Plus précisément, l'invention concerne une pièce de garniture ayant une peau apparente de cuir dont un bord au moins s'insère sous un bord d'un support rigide contre lequel il est tenu par une mousse de matière plastique disposée entre la peau et le support; selon l'invention, la pièce comprend, en contact pratiquement avec le bord de la peau qui est à l'intérieur de la pièce de garniture, une bande d'un matériau à porosité ouverte, placée pratiquement suivant le bord de la peau. De préférence, le matériau à porosité ouverte possède une résistance à la chaleur suffisante pour que, à l'intérieur de la pièce de garniture terminée, une partie au moins du matériau conserve une partie au moins de sa porosité ouverte. De préférence, la matière plastique de la mousse disposée entre la peau et le support pénètre au moins partiellement dans des pores du matériau à porosité ouverte de la bande. 2889992 3 Dans un mode de réalisation, le matériau à porosité ouverte est une matière thermoplastique, par exemple une polyoléfine. Dans un autre mode de réalisation, le matériau à porosité ouverte est une matière thermodurcissable, telle qu'un polyuréthanne, et la bande de matériau à porosité ouverte est formée de mousse rigide. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'une pièce de garniture selon les paragraphes précédents, qui comprend, avant l'introduction de la mousse de matière plastique par injection entre la peau et le support, une étape de fixation d'une bande d'un matériau à porosité ouverte à un élément de la pièce de garniture à proximité du bord de la peau. Dans un mode de réalisation, l'élément de la pièce de garniture est le support. Dans un autre mode de réalisation, l'élément de la pièce de garniture est la peau, la bande du matériau à porosité ouverte étant partiellement fixée au bord de la peau et partiellement en saillie par rapport à ce bord. De préférence, le procédé comprend, à la fin de l'introduction de la mousse par injection entre la peau et le support, la pénétration de la matière plastique de la mousse injectée dans les pores du matériau à porosité ouverte. De préférence, le matériau à porosité ouverte est une matière thermoplastique, et, à la fin de l'introduction de la mousse, le procédé comprend l'écrasement de la bande du matériau à porosité ouverte au moins partiellement par le matériau de la mousse injecté entre la peau et le support. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence au dessin annexé sur lequel: la figure 1 illustre une étape de fabrication d'une 35 pièce de garniture selon l'invention; la figure 2 illustre une étape de fabrication d'une autre pièce de garniture selon l'invention; 2889992 4 la figure 3 représente la disposition finale de la pièce de garniture obtenue par mise en oeuvre du procédé illustré par la figure 2; et la figure 4 représente la disposition finale d'une 5 autre pièce de garniture obtenue par mise en oeuvre du procédé selon l'invention. On décrit d'abord le procédé classique de fabrication des pièces de garniture à peau et support séparées par une couche de mousse de matière plastique. Le support rigide 10 délimite, par son fond et une joue rentrante 12, une cavité destinée à être fermée par une peau souple 16 dont la partie marginale pénètre dans la cavité au niveau d'un bord 14 du support. Le bord 18 de la peau est largement inséré vers le fond de la cavité de manière qu'une partie marginale impor- tante de la peau soit adjacente à la joue 12 du support. Lorsqu'une mousse de matière plastique 20 est injectée entre le support 10 et la peau 16, elle chasse l'air placé devant elle et celui-ci doit pouvoir s'échapper entre la partie marginale de la peau et la joue 12 du support. Par contre, lorsque Le front de la mousse 20 atteint la partie marginale de la peau, il faut que celle-ci soit appliquée contre la joue 12 du support afin que la mousse de matière plastique ne puisse pas s'infiltrer entre la partie marginale de la peau et la joue 12. Ainsi, la coopération de la partie marginale de la peau 16 et de la joue 12 du support a deux fonctions, celle d'un dispositif évent permettant l'évacuation de l'air chassé par la mousse, et celle d'un dispositif d'étanchéité empêchant le passage de la matière plastique fluide formant la mousse. Selon l'invention, même lorsque la peau 16 a des propriétés variables, par exemple est formée de cuir, ces deux fonctions peuvent être obtenues de manière reproductible, c'est-à-dire d'une pièce à une autre, par incorporation d'une bande d'un matériau à porosité ouverte au niveau du bord de la peau 18. Sur la figure 1, une bande d'un matériau à porosité ouverte 22 est tenue contre le support 10, au niveau de 2889992 5 l'emplacement du bord 18 de la peau 16, par insertion dans une gorge ou par collage au support rigide 10. Lorsque la mousse 20 est injectée, l'air peut facile-ment s'échapper par les pores ouverts de la bande 22, même lorsque le bord 18 de la peau est appliqué contre la bande 22 de ce matériau. Lorsque la matière plastique de la mousse atteint la bande 22, elle commence à remplir les pores de celle-ci. Si la perte de charge créée dans la bande 22 est suffisamment élevée, la matière plastique de la mousse ne peut pas traverser la bande de mousse, si bien que la partie marginale de la peau 16 est bien plaquée contre la joue 12 du support. Même si la perte de charge créée par la bande du matériau à porosité ouverte 22 n'est pas suffisante pour empêcher le passage de la matière plastique de la mousse, la différence de pression créée dans la bande 22 assure l'application de la partie marginale de la peau 16 contre la joue 12 par la mousse 20 qui est libre de venir exercer cette pression contre la partie marginale. Ainsi, quelles que soient les propriétés de la bande 22, la partie marginale de la peau est toujours bien appliquée contre la joue 12 du support. Dans le mode de réalisation de la figure 2, la bande du matériau à porosité ouverte 22 est fixée au bord de la peau de manière qu'elle en dépasse. Même si la bande 22 est distante du support, dès que la matière plastique de la mousse 20 vient au contact de cette bande 22 qui est très légère, elle la déplace contre le support si bien que la seule possibilité de passage de la mousse de la couche 20 est de traverser la bande du matériau à porosité ouverte 22. En conséquence, de la même manière que dans le cas de la figure 1, la partie marginale de la peau 16 est bien appliquée contre la joue 12 du support rigide avant que la matière plastique de la mousse 20 ait pu traverser la bande 22 du matériau à porosité ouverte. La figure 3 indique l'aspect qu'on peut obtenir dans la pièce terminée. Dans le cas représenté sur la figure 3, le matériau à porosité ouverte est souple, il est partiellement écrasé et partiellement rempli du matériau de la mousse 20, et toute la partie marginale de la peau 16 est bien appliquée contre la joue 12 du support rigide, sauf l'extrême bord 18 qui est fixé à la bande du matériau à porosité ouverte maintenant écrasée, comme indiqué en 24, et partiellement remplie du matériau de la couche de mousse 20. Par rapport au procédé classique de fabrication de telles pièces de garniture, l'invention nécessite simplement la disposition de. la bande de matériau à porosité ouverte 22 soit contre le support rigide 10, soit au bord 18 de la peau. La figure 4 représente une variante de pièce de garniture selon l'invention dans laquelle des références analogues à celles des figures 1 à 3 ont été utilisées et sont suivies du signe '. Sur cette figure, comme dans le mode de réalisation précédent, la partie marginale de la peau 16' est bien appliquée par la mousse 20' contre la joue 12' du support rigide 10', sauf à l'extrême bord 18' qui est fixé à la bande 24' du matériau à porosité ouverte. Le principe de fonctionnement de la bande du matériau à porosité ouverte est la transmission des gaz, c'est-à-dire de l'air chassé pendant l'injection de la mousse, et l'arrêt des matériaux liquides. Ces deux fonctions peuvent être obtenues aussi bien avec des mousses rigides qu'avec des mousses souples. La seule propriété que doit posséder la bande 22 du matériau à porosité ouverte est que, pendant la durée d'injection de la mousse 20, elle laisse passer le volume d'air déplacé par la mousse. Presque toutes les mousses ayant une porosité ouverte au moins égale à 50 % remplissent cette condition qui n'est donc pas très contraignante. La nature chimique du matériau à porosité ouverte de la bande 22 n'est pas primordiale dans la mesure où, même s'il existe une réaction chimique entre ce matériau et la matière plastique de la mousse 20, la réaction est très limitée puisqu'elle n'a lieu qu'à la fin de l'opération d'injection et dure peu de temps avant le refroidissement de la pièce. A titre d'exemple, la bande de mousse peut être une bande de mousse de polyuréthanne ou de polyéthylène, et sa masse volumique peut varier entre 20 et 180 kg/m3. Etant donné que les conditions concernant la porosité ne sont pas très contraignantes, il est même possible d'utiliser d'autres matériaux à porosité ouverte, notamment des feutres. Ainsi, l'invention permet l'obtention d'une bonne étanchéité d'une peau, notamment de cuir, contre un support rigide, avec cependant une bonne évacuation de l'air pendant l'injection de la mousse
L'invention concerne une pièce de garniture de cuir. Elle se rapporte à une pièce de garniture ayant une peau apparente (16) de cuir dont un bord (18) au moins s'insère sous un bord d'un support rigide (10) contre lequel il est tenu par une mousse (20) de matière plastique disposée entre la peau (16) et le support (10) ; elle comprend, en contact pratiquement avec le bord (18) de la peau qui est à l'intérieur de la pièce de garniture, une bande (22) d'un matériau à porosité ouverte, placée pratiquement suivant le bord (18) de la peau. Le matériau à porosité ouverte possède une résistance à la chaleur suffisante pour que, à l'intérieur de la pièce de garniture terminée, une partie au moins du matériau conserve une partie au moins de sa porosité ouverte.Application aux pièces de garniture d'automobiles.
1. Pièce de garniture ayant une peau apparente (16) de cuir dont un bord (18) au moins s'insère sous un bord d'un support rigide (10) contre lequel il est tenu par une mousse (20) de matière plastique disposée entre la peau (16) et le support (10), caractérisée en ce qu'elle comprend, en contact pratiquement avec le bord (18) de la peau qui est à l'intérieur de la pièce de garniture, une bande (22) d'un matériau à porosité ouverte, placée pratiquement suivant le bord (18) de la peau. 2. Pièce selon la 1, caractérisée en ce que le matériau à porosité ouverte possède une résistance à la chaleur suffisante pour que, à l'intérieur de la pièce de garniture terminée, une partie au moins du matériau conserve une partie au moins de sa porosité ouverte. 3. Pièce selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que la matière plastique de la mousse (20) disposée entre la peau (16) et le support (10) pénètre au moins partiellement dans des pores du matériau à porosité ouverte de la bande (22). 4. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le matériau à porosité ouverte est une matière thermoplastique. 5. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le matériau à porosité ouverte est une matière thermodurcissable, et la bande (22) de matériau à porosité ouverte est formée de mousse rigide. 6. Procédé de fabrication d'une pièce de garniture selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, avant l'introduction de la mousse (20) de matière plastique par injection entre la peau (16) et le support (10), le procédé comprend une étape de fixation d'une bande (22) d'un matériau à porosité ouverte à un élément (10, 16) de la pièce de garniture à proximité du bord (18) de la peau. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'élément de la pièce de garniture est le support (10). 2889992 9 8. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'élément de la pièce de garniture est la peau (16), la bande (22) du matériau à porosité ouverte étant partiellement fixée au bord (18) de la peau et partiellement en saillie par rapport à ce bord (18). 9. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend, à la fin de l'introduction de la mousse (20) par injection entre la peau (16) et le support (10), la pénétration de la matière plas- tique de la mousse injectée (20) dans les pores du matériau à porosité ouverte. 10. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que le matériau à porosité ouverte est une matière thermoplastique, et, à la fin de l'intro- duction de la mousse (20), il comprend l'écrasement de la bande (22) du matériau à porosité ouverte au moins partiellement par le matériau de la mousse (20) injectée entre la peau (16) et le support (10).
B
B29,B32,B60
B29C,B32B,B60R
B29C 44,B32B 5,B60R 13
B29C 44/14,B32B 5/20,B60R 13/02
FR2899076
A1
DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT ET D'APPLICATION
20,071,005
La présente invention concerne les dispositifs de conditionnement et d'application comportant un réservoir contenant au moins un produit à distribuer et un élément d'application solidaire du réservoir au moins durant l'application. Le brevet US 6 745 781 décrit un dispositif de ce type, dans lequel l'élément d'application comporte une grille floquée. Le brevet US 6 688 317 décrit un dispositif dans lequel l'élément d'application comporte une gorge permettant de récupérer un excès de produit présent sur la face d'application. Par ailleurs, la demande internationale WO 02/085733 divulgue un dispositif comportant un support et un élément d'application compressible, monté fixement sur une face du support. Une gorge annulaire est formée entre la face de l'élément d'application tournée vers le support et ce dernier, de façon à conférer une flexibilité accrue à la région périphérique de l'élément d'application. Les dispositifs connus pour le maquillage des lèvres n'offrent pas entière satisfaction. En particulier, le produit peut s'accumuler pendant l'application sur le pourtour de l'élément d'application, ce qui peut conduire à un résultat de maquillage qui n'est pas aussi homogène que souhaitable, notamment avec des produits très colorés dont l'aspect est très dépendant de la qualité du dépôt formé sur les lèvres. Il existe par conséquent un besoin pour améliorer encore les dispositifs de conditionnement et d'application, afin notamment de réaliser un maquillage de la peau ou des lèvres plus homogène. Il existe également un besoin pour accroître le confort du maquillage, des lèvres notamment. L'invention vise à répondre à tout ou partie de ces besoins. Elle y parvient grâce à un d'au moins un produit cosmétique, y compris de soin, comportant : - un réservoir contenant le produit à distribuer, - une tête applicatrice solidaire du réservoir au moins durant l'application, 30 présentant une face d'application destinée à venir au contact de la région à traiter, et comportant une cavité débouchant sur la face d'application, - au moins un canal d'alimentation de la face d'application en produit provenant du réservoir, la tête applicatrice comportant : - au moins une portion s'étendant en porte-à-faux jusqu'à la périphérie de la tête applicatrice et définissant au moins partiellement la face d'application. Grâce à la présence de la cavité et de la portion en porte-à-faux, la tête applicatrice présente à la fois souplesse et capacité à charger la région à maquiller en produit d'une manière relativement homogène. La cavité peut permettre la constitution d'une réserve de produit et peut également servir à récupérer le produit. La cavité peut permettre de niveler la couche de produit déposée lors de l'application. La tête applicatrice peut notamment permettre de déposer plusieurs couches de produit afin d'accroître la brillance des lèvres, par exemple. La tête applicatrice peut être floquée ou non. Lorsque la tête applicatrice est floquée, les poils peuvent être sensiblement identiques ou différents et mélangés. La portion en porte-à-faux est avantageusement flexible. La portion en porte-à-faux peut définir tout le pourtour de la face d'application. L'élément d'application peut comporter une zone amincie à la base de la portion en porte-à-faux, ce qui peut permettre à celle-ci de fléchir plus facilement. L'élément d'application peut comporter un embout de fixation au réservoir, cet embout pouvant être traversé par le canal d'alimentation. L'embout peut être relativement rigide ou non, pouvant être réalisé le cas échéant de manière à permettre à la tête applicatrice de pivoter autour d'au moins un axe, voire autour d'au moins deux axes perpendiculaires entre eux. L'élément d'application peut être moulé en au moins deux matériaux, l'un rigide l'autre flexible. L'embout peut être, par exemple, moulé dans le matériau flexible. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la cavité est traversante et le canal d'alimentation peut déboucher dans la cavité. La cavité, qui peut permettre l'accumulation d'une réserve de produit, peut être alimentée en produit par le côté opposé à la face d'application, ou en variante être alimentée en produit par un orifice latéral. Le réservoir peut comporter au moins une avancée recouvrant au moins partiellement l'élément d'application. Un interstice peut être ménagé entre l'élément d'application et l'avancée, cette dernière étant par exemple sensiblement au contact d'un flocage éventuel de l'élément d'application. L'avancée peut recouvrir au moins partiellement la cavité, le cas échéant. La face d'application peut présenter une forme effilée, notamment vers le haut. Cela peut améliorer la précision du maquillage, notamment celui de la lèvre supérieure. La face d'application peut être généralement plane ou concave ou convexe. Le réservoir peut comporter une paroi souple. Le réservoir peut encore comporter une paroi cylindrique rigide, dans laquelle peut coulisser un piston. Le produit peut encore être contenu dans une poche souple, la distribution s'effectuant sans reprise d'air. L'embout précité peut être centré ou excentré relativement à la tête applicatrice. La face d'application peut s'étendre généralement obliquement par rapport à un axe longitudinal du réservoir. L'élément d'application peut être réalisé, hormis le flocage éventuel, en élastomère d'une seule pièce par moulage de matière. La tête applicatrice peut être réalisée par exemple en silicone, nitrile, EPDM, PU, butyle, latex, en élastomère thermoplastique de styrène, d'éthylène, de PVC, de PU, de polyester, d'EVA, d'EPDM, etc., en SEBS ou l'un des élastomères connus sous les marques CARIFLEX, SANTOPRENE, HYTREL, PEBAX (polyéther blockamide). La tête applicatrice peut présenter des propriétés magnétiques, afin par exemple de conférer une orientation particulière à des particules magnétiques contenues dans le produit ou changer au moins une propriété du produit. La cavité peut déboucher sur la face d'application par une ouverture de section supérieure à celle d'un orifice du réservoir par lequel le produit contenu dans le réservoir gagne la cavité. Le réservoir peut contenir un produit pour le maquillage des lèvres. Le dispositif peut comporter un organe de fermeture ayant un picot d'obturation disposé de manière à fermer un orifice de sortie du produit sur la face d'application. Le picot est par exemple agencé pour s'engager dans le canal d'alimentation, afin de l'obturer ou pour s'appliquer sur la tête applicatrice tout autour de l'orifice de sortie du produit. Ce dernier peut présenter une plus grande dimension supérieure ou égale à 2 mm, pouvant présenter une forme quelconque, notamment ovale. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatif de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente en élévation, de façon schématique, un exemple de dispositif de conditionnement et d'application selon l'invention, - la figure 2 est une coupe longitudinale partielle du dispositif de la figure 1, - la figure 3 est une vue schématique selon la flèche III de la figure 2, - la figure 4 représente de manière schématique, en perspective, l'extrémité inférieure du corps du récipient de la figure 1, le bouton de commande du piston étant enlevé, - la figure 5 est une vue de dessus du bouton de manoeuvre du piston, - la figure 6 est une vue analogue à la figure 2 d'une variante de réalisation, - la figure 7 est une vue de dessus selon la flèche VII de la figure 6, - les figures 8 à 11, 13, 14, 16 et 17 sont des coupes longitudinales et partielles de variantes de réalisation de l'applicateur, - les figures 12 et 15 sont des vues en élévation, partielles, de variantes de réalisation, - la figure 18 représente isolément, en vue de dessous, l'élément d'application, - les figures 19 et 20 représentent de façon partielle, en perspective, d'autres exemples de têtes applicatrices, - les figures 21 et 22 sont des coupes longitudinales, partielles et schématiques, de variantes de réalisation du dispositif, - les figures 23 à 27 sont des vues de face de la tête applicatrice, selon d'autres variantes de réalisation, - la figure 28 est une coupe longitudinale partielle d'un organe de fermeture, et - les figures 29 à 31 représentent en élévation, avec coupe longitudinale partielle, d'autres variantes. Le dispositif de conditionnement et d'application 1 représenté aux figures 1 à 5 comporte un réservoir 2, d'axe longitudinal X, contenant le produit P à appliquer, ayant éventuellement une portion transparente 3 permettant à l'utilisateur d'apercevoir le produit P. Le réservoir 2 peut comporter, en partie supérieure, un support 4 pour un 10 élément d'application comportant une tête applicatrice 5 définissant une face d'application 7 destinée à venir au moins partiellement au contact de la région à traiter. Le support 4 est traversé par au moins un canal 10 d'alimentation de la face d'application 7 en produit. Le produit P peut être forcé à s'écouler par le canal d'alimentation 10 grâce à un piston 12 qui est vissé sur une tige filetée 13 et qui peut se 15 déplacer en translation dans le récipient 2 lorsque la tige filetée 13 est entraînée en rotation au moyen d'un bouton de commande 15 situé en partie inférieure du récipient. Le récipient 2 peut présenter un corps tubulaire de section transversale non circulaire, par exemple ovale. La tête applicatrice 5 peut être protégée, en l'absence d'utilisation, par un 20 capuchon de fermeture 16 qui peut se fixer sur le récipient 2. Dans l'exemple considéré, la face d'application 7 s'étend de façon oblique, étant généralement inclinée d'un angle a par rapport à l'axe longitudinal X du réservoir 2, l'angle a étant par exemple inférieur ou égal à 80 . La rotation du bouton de commande 15 peut s'effectuer par incréments, le 25 réservoir 2 comportant par exemple, en partie inférieure, une pluralité de languettes 17 disposées autour de la tige 13, contre lesquelles peuvent s'appliquer deux frotteurs 18 diamétralement opposés du bouton de commande 15, que l'on peut voir sur la figure 5. Ce dernier peut comporter un fût central 19 nervuré, agencé pour s'engager dans un logement rainuré 20 prévu à l'extrémité inférieure de la tige 13, afin d'assurer une transmission du 30 couple entre le bouton de commande 15 et la tige 13. La tête applicatrice 5 comporte au moins une portion en porte-à-faux 25, dont l'orientation peut être modifiée relativement à l'axe longitudinal X durant l'utilisation. Cette portion 25 s'étend au-dessus du support 4 en définissant avec ce dernier un intervalle 26 autorisant une flexion par exemple selon la flèche F de la figure 2, en rapprochement du support 4. La largeur de l'intervalle 26 est par exemple de quelques dixièmes de 5 millimètres, voire de quelques millimètres. La portion en porte-à-faux 25 peut ne définir qu'une fraction du pourtour de la face d'application 7 ou la totalité de ce pourtour, comme illustré. L'intervalle 26 peut présenter une forme annulaire, s'étendant tout autour d'un embout creux 30 de l'élément d'application, servant au montage de la tête applicatrice sur 10 le récipient 2, et communiquant avec le canal d'alimentation 10 pour amener le produit vers la face d'application 7. La flexibilité de la portion en porte-à-faux 25 peut être liée au choix du matériau servant à réaliser la tête applicatrice et/ou à la présence sur celle-ci d'au moins une zone formant charnière ou d'une zone d'affaiblissement. 15 La tête applicatrice 5 peut être réalisée d'une seule pièce par moulage de matière, notamment d'un élastomère, avec l'embout 30. Ce dernier peut être fixé sur le réservoir 2 de diverses manières, par exemple par encliquetage, montage à force, vissage, collage ou soudage. Le cas échéant, l'élément d'application peut être réalisé au moins partiellement 20 avec le réservoir 2, par exemple avec le support 4, par moulage par injection de matière ou par bi-injection. Dans l'exemple de la figure 2, l'embout 30 débouche sur une cavité 35 de la tête applicatrice 5 qui est ouverte sur la face d'application 7. Cette cavité 35 est par exemple unique et entièrement entourée par la face 25 d'application 7. La tête applicatrice 5 est avantageusement floquée au moins sur la face d'application 7, comme on le voit notamment sur la figure 3. La tête applicatrice 5 peut également être floquée sur son pourtour, voire également sur la face inférieure de la portion en porte-à-faux 25. 30 Pour utiliser le dispositif 1, lorsque le produit P est à appliquer sur les lèvres, l'utilisateur peut tourner le bouton de commande 15 de façon à faire remonter le piston 12 et amener du produit P sur la face d'application 7 à travers la cavité 35. Le produit P peut être étalé, sur les lèvres notamment, d'une façon relativement homogène, précise et confortable. Dans la variante des figures 6 et 7, le canal intérieur à l'embout 30 débouche sur la cavité 35 au travers d'une grille 40 qui peut freiner l'écoulement de produit P. La tête applicatrice 5 peut présenter, en vue de dessus, une forme effilée comme on le voit sur la figure 3, avec une pointe 43, laquelle est par exemple située à l'extrémité supérieure de la face d'application 7. On voit sur les figures 8 à 26 que l'on peut donner diverses formes tant au réservoir 2 qu'à l'élément d'application. Par exemple, comme illustré à la figure 8, le réservoir 2 peut comporter un col 50 et l'embout 30 peut être agencé pour se fixer extérieurement sur le col 50. On voit également sur cette figure qu'indépendamment de la manière dont l'élément d'application est fixé sur le réservoir 2, la tête applicatrice 5 peut déborder latéralement du réservoir 2 lorsque celui-ci est observé selon l'axe X, d'une distance d qui peut être constante ou non lorsque l'on se déplace autour de l'axe X. La distance d est par exemple supérieure ou égale à 1 mm, voire à 2 ou 3 mm, voire plus encore. L'embout 30 peut encore être engagé dans une gorge annulaire 51 du réservoir 2, comme illustré à la figure 9, le col 50 étant par exemple entouré d'une jupe extérieure 54 20 venant recouvrir extérieurement au moins partiellement l'embout 30. On a illustré sur la figure 10 la possibilité de réaliser sur la tête applicatrice 5 une zone formant charnière 55 à la base de la portion en porte-à-faux 25, de façon à accroître sa flexibilité relativement à l'embout 30. La zone formant charnière 55 peut s'étendre annulairement autour de l'embout 25 30, étant par exemple formée par une gorge 56 présente sur la face inférieure de la tête applicatrice 5. On a illustré à la figure 11 une autre réalisation dans laquelle l'élément d'application est fixé par encliquetage sur le réservoir 2 et dans laquelle la surface extérieure de l'embout 30 vient s'inscrire dans la continuité de la surface extérieure du 30 réservoir 2. La tête applicatrice 5 peut venir, par sa face inférieure, et le cas échéant par un flocage éventuel, au contact du récipient 2, sauf pour la portion en porte-à-faux 25 qui déborde du réservoir 2, comme illustré à la figure 12. Dans l'exemple de la figure 13, la périphérie de la tête applicatrice 5 ne dépasse pas sensiblement du réservoir 2 lorsque celuici est observé selon l'axe X et l'embout 30 est reçu dans une gorge annulaire 58 du réservoir 2, délimitée radialement par une jupe tubulaire 60 dont le sommet se situe à une certaine distance de la face inférieure de la portion en porte-à-faux 25. La figure 14 illustre notamment la possibilité de réaliser l'élément d'application avec au moins une lèvre d'étanchéité 65 venant s'engager sur le réservoir 2 pour assurer un montage étanche de l'élément d'application sur le réservoir 2. La portion en porte-à-faux 25 peut ne s'étendre latéralement que d'un seul côté du réservoir 2, comme illustré à la figure 15. La figure 16 représente une tête applicatrice comportant, tout comme celle de la figure 10, une zone affaiblie 55, les dimensions de la portion en porte-à-faux 25 étant néanmoins différentes. On a illustré sur la figure 17 la possibilité pour la cavité 35 de présenter une forme évasée vers l'extérieur, la cavité 35 pouvant être floquée ou non intérieurement. L'embout 30 peut être ou non incliné par rapport à la portion en porte-à-faux 25 de la tête applicatrice. On voit sur la figure 18 que le raccordement de l'embout 30 à la tête applicatrice peut s'effectuer dans une région centrale de celle-ci ou de manière excentrée. Le cas échéant, l'embout 30 peut être suffisamment flexible, indépendamment de la manière dont est réalisée la tête applicatrice 5, pour que celle-ci puisse pivoter autour de deux axes A et B perpendiculaires entre eux et perpendiculaires à l'axe C de l'embout 30. La cavité 35 qui débouche sur la face d'application 7 peut être alimentée en produit par son côté qui est opposé à la face d'application 7, ce qui est le cas des exemples qui viennent d'être décrits. En variante, comme illustré à la figure 19, l'alimentation de la cavité 35 peut s'effectuer par un orifice 70 qui débouche latéralement dans la cavité 35, cette dernière étant traversante. Une telle configuration peut être utile notamment lorsque l'élément d'application est monté à l'extrémité d'un réservoir avec l'axe Z de la cavité 35 orienté sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal du réservoir 2, comme illustré sur les figures 20 et 21. On voit sur ces figures que la tête applicatrice 5 peut comporter deux branches 73 et 74 qui se rejoignent à leurs deux extrémités et qui définissent entre elles la cavité 35. Les axes longitudinaux des branches 73 et 74 peuvent s'étendre dans un plan parallèle à l'axe X, par exemple. Les branches 73 et 74 et/ou la cavité 35 peuvent être au moins partiellement 10 recouvertes par une avancée 80 du réservoir 2. Cette avancée 80 peut s'étendre à une distance non nulle des branches 73 et 74, de manière à ménager un intervalle 82 avec celles-ci. Cet intervalle 82 peut permettre une flexibilité de la tête applicatrice 5 dans une direction sensiblement parallèle à l'axe Z. La largeur de l'intervalle 82 peut correspondre sensiblement à la hauteur du 15 flocage, par exemple. L'arrivée de produit sur la face d'application 7, qui peut être la face de la tête applicatrice 5 opposée à l'avancée 80, peut s'effectuer comme dans l'exemple illustré au moyen d'une lumière 100 de l'embout 30, ce dernier servant à la fixation de l'élément d'application sur le réservoir 2. 20 En variante, l'arrivée du produit peut s'effectuer par un écoulement de celui-ci à l'extérieur de l'élément d'application, par exemple dans un canal formé entre la tête applicatrice 5 et l'avancée 80, l'embout 30 étant par exemple plein, voire inexistant. Dans l'exemple de la figure 22, le réservoir 2 comporte deux avancées 80 et 84 disposées de part et d'autre de la tête applicatrice 5. Ces avancées 80 et 84 peuvent être 25 symétriques ou non l'une de l'autre par rapport à un plan médian pour le réservoir 2. La face d'application 7 peut présenter diverses formes, de même que la cavité 35, comme on peut le voir sur les figures 23 à 27. Le contour de la face d'application 7 peut notamment être généralement triangulaire, comme représenté sur la figure 23, circulaire comme représenté sur la figure 30 24 ou oblong, notamment ovale, comme représenté sur la figure 25. La cavité 35 peut présenter une ouverture par laquelle elle débouche sur la face d'application 7, de forme généralement polygonale, notamment triangulaire ou carrée comme représenté sur les figures 23 et 26 respectivement, circulaire comme représenté sur la figure 24, ou oblongue, notamment ovale, comme représenté sur la figure 25, voire sous la forme d'une fente, comme illustré sur la figure 27. La cavité 35 peut définir un orifice de sortie du produit sur la face d'application ayant une plus grande dimension m supérieure ou égale à 2 mm. La face d'application 7 peut également présenter un contour ayant, lorsqu'observé de dessus, une largeur variable, passant par exemple par un minimum entre ses extrémités supérieure et inférieure, comme illustré sur la figure 27. Le dispositif de conditionnement et d'application peut comporter ou non un organe de fermeture amovible et celui-ci peut par exemple comporter un picot d'obturation creux 90 dont l'extrémité inférieure 91 vient s'appliquer contre la face d'application 7 autour de la cavité 35, comme illustré sur la figure 28, de façon à réduire le risque d'écoulement de produit vers l'extérieur sur la face d'application 7. En variante, le picot d'obturation 90 peut s'engager dans le canal d'alimentation 10 pour l'obturer. Le réservoir 2 peut comporter une paroi rigide ou souple et par exemple se présenter sous la forme d'un tube souple, comme illustré à la figure 29. Pour distribuer le produit, l'utilisateur appuie alors sur la paroi du tube. Dans les exemples des figures 30 et 31, on voit que la tête applicatrice 5 peut présenter une épaisseur qui diminue vers son extrémité supérieure. On voit également dans l'exemple de la figure 30 l'intervalle 26 formé avec le support 4 et sur la figure 31, la portion en porte-à-faux 25 qui déborde latéralement vers le haut du support 4. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. En particulier, on peut réaliser la tête applicatrice de nombreuses autres manières. L'alimentation de la face d'application peut s'effectuer avec une communication permanente ou non entre la face d'application et l'intérieur du réservoir. Le réservoir peut être équipé d'une pompe ou d'une valve, l'élément d'application pouvant être solidaire d'un organe de commande à actionner pour provoquer la distribution d'une dose de produit. Ce dernier peut être contenu dans une poche souple à l'abri de l'air, le cas échéant. La tête applicatrice peut être réalisée dans une matière chargée en particules magnétiques, afin de présenter des propriétés magnétiques. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un dispositif de conditionnement et d'application d'au moins un produit cosmétique, comportant un réservoir (2) contenant le produit à distribuer, une tête applicatrice (5) solidaire du réservoir au moins durant l'application, présentant une face d'application destinée à venir au contact de la région à traiter, et comportant au moins une cavité débouchant sur la face d'application, au moins un canal d'alimentation en produit de la face d'application, la tête applicatrice comportant au moins une portion (25) s'étendant en porte-à-faux jusqu'à la périphérie de la tête applicatrice et définissant au moins partiellement la face d'application.
1. Dispositif (1) de conditionnement et d'application d'au moins un produit cosmétique (P), comportant : - un réservoir (2) contenant le produit à distribuer, - une tête applicatrice (5) solidaire du réservoir au moins durant l'application, présentant une face d'application (7) destinée à venir au contact de la région à traiter, et comportant au moins une cavité (35) débouchant sur la face d'application (7), - au moins un canal d'alimentation en produit de la face d'application (7), la tête applicatrice comportant : - au moins une portion (25) s'étendant en porte-à-faux jusqu'à la périphérie de la tête applicatrice et définissant au moins partiellement la face d'application (7). 2. Dispositif selon la 1, la portion en porte-à-faux (25) étant flexible. 3. Dispositif selon la précédente, la portion en porte-à-faux (25) définissant tout le pourtour de la face d'application (7). 4. Dispositif selon la précédente, l'élément d'application comportant une zone amincie (55) à la base de la portion en porte-à-faux (25). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, l'élément d'application comportant un embout (30) de fixation au réservoir (2). 6. Dispositif selon la 5, l'embout (30) étant traversé par le canal d'alimentation (10). 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la cavité (35) étant traversante. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, le canal d'alimentation (10) débouchant dans la cavité (35). 9. Dispositif selon la 8, la cavité (35) étant alimentée en produit par le côté opposé à la face d'application (7). 10. Dispositif selon la 8, la cavité (35) étant alimentée en produit par un orifice latéral (70). 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, le réservoir (2) comportant au moins une avancée (80) recouvrant au moins partiellement l'élément d'application. 12. Dispositif selon la 1l, un interstice (82) étant ménagé entre l'élément d'application et l'avancée (80). 13. Dispositif selon la 11 ou 12, l'avancée (80) recouvrant au moins partiellement la cavité (35). 14. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la face d'application (7) présentant une forme effilée, notamment vers le haut. 15. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la face d'application (7) étant généralement plane. 16. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, le réservoir (2) comportant une paroi souple. 17. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 15, le réservoir (2) comportant une paroi cylindrique rigide dans laquelle peut coulisser un piston (12). 18. Dispositif selon la 5, l'embout étant excentré relativement à la tête applicatrice (5). 19. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la face d'application (7) s'étendant généralement obliquement par rapport à un axe longitudinal (X) du réservoir. 20. Dispositif selon la 5, l'embout (30) étant flexible, notamment flexible autour de deux axes perpendiculaires entre eux. 21. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 20, l'élément d'application étant réalisé, hormis le flocage éventuel, en élastomère d'une seule pièce par 25 moulage de matière. 22. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la tête applicatrice (5) présentant des propriétés magnétiques. 23. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la cavité (35) débouchant sur la face d'application (7) par une ouverture de section supérieure à 30 celle d'un orifice du réservoir par lequel le produit contenu dans le réservoir gagne la cavité. 24. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant un organe de fermeture d'un orifice de sortie du produit sur la face d'application. 25. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la tête 5 d'application comportant un orifice de sortie du produit ayant une plus grande dimension (m) supérieure ou égale à 2 mm. 26. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la cavité (35) ayant un contour ovale. 27. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, 10 l'élément d'application étant moulé en au moins deux matériaux. 28. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, le réservoir contenant un produit pour le maquillage des lèvres.
A
A45
A45D
A45D 40,A45D 34
A45D 40/26,A45D 34/04
FR2901786
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UN MATERIAU COMPOSITE FORMABLE PAR IMPREGNATION D'UN RENFORT FIBREUX, MATERIAU AINSI OBTENU ET LES PIECES PREPAREES A PARTIR DE CE MATERIAU
20,071,207
La présente invention concerne le domaine des matériaux composites pour la fabrication de pièces résistant à de très hautes températures. En effet, il existe aujourd'hui un besoin de matériaux composites permettant la réalisation dans des conditions économiquement acceptables de pièces de formes complexes, légères, minces, utiles en tant qu'éléments structuraux pouvant être exposés à des températures de l'ordre de 350 C à 1000 C pendant des périodes significatives et à des températures bien supérieures pendant des courtes durées. Dans de telles conditions de températures, les céramiques classiques et les verres ne sont pas utilisables car trop fragiles. Les métaux sont lourds, ils se dilatent et conduisent souvent la chaleur. La plupart des plastiques et des matériaux composites à matrice organique se détruisent rapidement au-dessus de 200 C, et aucun ne résiste durablement à plus de 400 C. Les graphites ou les composites à matrice carbone ne résistent durablement aux hautes températures qu'en atmosphère neutre ou réductrice. Les matériaux composites à matrice céramique ou verre fabriqués selon les techniques de dépôt ou d'infiltration en phase gazeuse ou liquide nécessitent des procédés d'élaboration longs et coûteux qui ne permettent pas d'obtenir toutes les formes de pièces avec des faibles épaisseurs. De nombreuses tentatives ont été faites en utilisant des composés silicatés ou alumino-silicatés thermodurcissables à basse température en tant que liants de renforts fibreux pour faire des éléments en matériaux composites résistant au feu et aux hautes températures. On connaît dans l'art antérieur, notamment dans les demandes de brevet PCT publiées sous les numéros WO 88/02741, WO91/13830, WO 9113840, WO 96/28398, des matériaux à base de liants et de matrices thermodurcissables de type alumino-silicates alcalins dénommés géopolymeres ou polysialates ces matériaux pouvant être mis en oeuvre selon les procédés usuels de fabrication de pièces en matériaux composites organiques. Ces procédés comprennent notamment: -d'abord l'imprégnation de fibres unitaires courtes ou longues, ou de renforts fibreux textiles avant, pendant ou après leur mise en forme avec lesdits liants polysialates, cette imprégnation pouvant se faire par bain, dépose, transfert ou injection ou toute autre technique appropriée, -puis, la mise en forme, éventuellement sous vide ou sous pression, ou en combinant les deux, par des techniques telles que coulée, pressage, moulage par drapage laminaire, injection, extrusion, pultrusion, enroulement filamentaire, moulage par transfert ou injection de résine, etc, et enfin, une cuisson qui se fait par chauffage du matériau pendant ou après sa mise en forme à des basses températures, de préférence environ de 40 C à 180 C ; ce chauffage pouvant être réalisé par tous moyens dans l'outillage ou en dehors, dans une enceinte ou par une source de chaleur extérieure, ou par des systèmes de chauffage incorporés au matériau ou utilisant le matériau lui même. Durant la cuisson, l'élément formé restera de préférence soumis au vide ou à la pression ou aux deux. La pièce est ensuite démoulée et éventuellement ébarbée et usinée. Les éléments ainsi fabriqués peuvent être exposés à des températures jusque environ 1000 C tout en subissant des contraintes mécaniques significatives. Les renforts fibreux doivent bien sûr être adaptés, et des compromis doivent être trouvés entre la durée d'exposition, l'amplitude et la fréquence des cycles thermiques et les sollicitations mécaniques subies. On constate néanmoins toujours une fragilisation systématique de la matrice silicate, alumino- silicate ou polysialate lorsque les températures d'utilisation dépassent environ 400 C. Ceci est dû à un gonflement significatif de cette matrice à haute température. Dans beaucoup de situations, une augmentation de l'épaisseur du matériau permet de conférer une résistance mécanique acceptable aux pièces, mais au détriment du poids de la pièce formée et de son coût. Les matériaux obtenus avec la matrice décrite dans la demande de brevet PCT publiée sous le numéro WO 96/28398, ont sensiblement amélioré le comportement à l'oxydation de la fibre de carbone à haute température, mais ils n'apportent pas de solution pour obtenir des caractéristiques mécaniques structurelles pendant plusieurs jours à des températures supérieures à 400 C. La fibre de carbone est attaquée malgré la protection de la matrice et la matrice elle même se déforme et se fragilise. Le besoin d'un matériau composite et d'un procédé permettant de fabriquer aisément des pièces possédant et conservant de bonnes caractéristiques structurelles lorsqu'elles travaillent durablement, c'est-à-dire, de plusieurs heures à plusieurs semaines dans un environnement de hautes températures et subissant des sollicitations mécaniques importantes n'est donc toujours pas satisfait. La présente invention vise précisément à offrir une solution techniquement et économiquement satisfaisante permettant de disposer d'un matériau composite apte à permettre la fabrication de pièces résistantes à de très hautes températures. Les travaux de recherche réalisés par la demanderesse lui ont permis de préparer des pièces en matériau composite à renfort fibreux ayant pour matrice des compositions particulières d'alumino-silicates alcalins. Ces pièces thermoformées à basse température possèdent des caractéristiques mécaniques structurelles à haute température sensiblement et durablement améliorées grâce à un traitement thermique effectué selon un cycle adapté, et à des températures au moins supérieures à leur température de vitrification soit généralement plus de 600 C. Ce résultat est obtenu sans être obligé de garder les pièces dans leur moule, ni d'exercer une pression ou dépression pour garder leur forme et leurs dimensions pendant et après le traitement thermique. En effet, l'incorporation d'agents connus pour être des formateurs de verre dans un mélange réactionnel aqueux d'alumino-silicates alcalins à haut rapport molaire SiO2/Al2O3 permet de disposer d'une matrice pour matériau composite à renfort fibreux laquelle peut être transformée en verre lorsqu'elle est portée à sa température de fusion après son durcissement. Il est ainsi possible de préparer des pièces en composite à matrice-verre avec une bonne précision donc avec très peu de déformation, de dilatation ou de retrait par rapport à la pièce avant la phase de vitrification. Ces pièces présentent des caractéristiques mécaniques à hautes températures qui sont largement et durablement améliorées par rapport à celles obtenues avec un matériau sans ce traitement thermique, ou obtenues avec un matériau ayant subi le traitement thermique mais sans que la matrice n'ait été modifiée par l'ajout d'agents formateurs de verre. Ainsi, il est possible de considérer que cette matrice est plutôt du type verre que céramique car elle contient des composants habituellement utilisés pour la fabrication du verre et elle est passée par un stade de fusion. Les matériaux composites obtenus à partir de cette matrice présentent de bonnes caractéristiques mécaniques à hautes températures, ils sont en outre légers, se dilatent peu, conduisent peu la chaleur, sont usinables, réparables et même auto-cicatrisants. On entend par auto- cicatrisation, le fait que la matrice fissurée puisse se ressouder par une simple exposition à sa température de fusion, sans processus particulier de réparation Ainsi, l'invention à pour objet un mélange réactionnel se présentant sous la forme d'une composition aqueuse d'alumino-silicates alcalins comprenant : des sources siliceuses, d'oxydes alumino-silicates de composition brute comprise entre (2 SiO2, A1O2) et (82,5 SiO2, A1O2), une solution aqueuse de silicate ou aluminosilicate alcalin, des agents formateurs de verre, des agents de rhéologie ou modificateurs de surface, l'ensemble élaboré de sorte à présenter un rapport molaire SiO2/Al2O3 exprimé en terme d'oxydes à l'état déshydratés compris entre 6,5 et 165, et de préférence entre 24 et 95. L'incorporation dans le mélange réactionnel de composés minéraux ou organiques compatibles avec le milieu des silicates alcalins, tels que des liants, gélifiants, accélérateurs ou retardateurs de prise peut améliorer le comportement du mélange réactionnel durant sa préparation, son stockage, sa mise en oeuvre et la qualité des matériaux obtenus. La demanderesse a notamment constaté que la présence de sucres, de composés sucrés, de sorbitols, d'acides gras, de glycerols ou de glycols connus par ailleurs pour améliorer le séchage des enduits à base de silicates, amélioraient de façon surprenante les qualités d'imprégnation d'un renfort fibreux avec le mélange réactionnel, ainsi que les propriétés de mise en oeuvre du renfort fibreux imprégné, tant pour la durée d'utilisation que son aptitude à être positionné et mis en forme. Ce mélange réactionnel peut-être réalisé en une ou plusieurs étapes, chaque étape pouvant comporter un temps de maturation et temps de stockage dans des conditions adaptées. Le mélange final peut lui même être soumis à une maturation et être stocké dans des conditions adaptées. L'invention se rapporte aussi à l'imprégnation d'un renfort fibreux de ce mélange réactionnel. Le renfort fibreux imprégné est mis en forme, le plus souvent en le plaçant dans ou contre un moule ou en le faisant passer dans un outil de formage. Puis il est thermodurci, ce thermodurcissement étant réalisé à basse température, entre 40 C et 350 C, préférentiellement entre 60 C et 180 C, avantageusement sous vide et/ou sous pression, dans ou contre le moule ou l'outil de formage. Le corps formé constituant la pièce est ensuite retiré du moule de l'outil de formage, ou du support de maintien en forme, puis placé immédiatement ou après refroidissement dans un four et portée progressivement par palier jusqu'à une température où la matrice se transforme en verre généralement aux alentours de 800 C et pendant quelques heures. Cette phase de post-cuisson et de vitrification peut être décomposée en plusieurs opérations pour adapter le procédé aux équipements et cadences souhaitées. Le corps formé est ensuite refroidi dans ou hors du four, de façon contrôlée ou non selon la nature du verre de la matrice. Le procédé de l'invention est remarquable en ce que, de façon surprenante, la matrice maintient suffisamment le renfort fibreux pour empêcher qu'il ne se déforme, même à la température de transformation vitreuse de la matrice. En outre, la composition et la densité de la matrice après son thermodurcissement, de même que la qualité d'imprégnation du renfort fibreux qu'elle permet d'obtenir, puis les étapes du procédé de vitrification sont telles que le verre formé durant la vitrification confère des caractéristiques mécaniques et dimensionnelles suffisantes au matériau final pour un usage structurel durable à hautes températures. La pièce à matrice vitrifiée ainsi obtenue peut faire l'objet de toutes les opérations complémentaires pour la rendre propre à remplir sa fonction. Elle peut être post-traitée pour lui conférer des qualités particulières. Elle peut être ébarbée, et usinée munie de fixations, attaches, ou éléments de protection selon les techniques généralement connues. Elle peut être intégrée à d'autre pièces mécaniques, permettant ainsi de décomposer dans un ensemble mécanique la fonction de résistance à la chaleur des autres fonctions, telles que par exemple la protection contre les chocs ou l'environnement en général ou les reprises d'efforts. On peut aussi insérer au cours du formage initial tout autre élément ou matériau nécessaire à la fonction de la pièce tels que par exemple des renforts, des raidisseurs, des matériaux conducteurs, des capteurs, des conduits, des attaches, des matériaux isolants. On peut rapporter d'autres éléments sur la pièce par surmoulage après le thermodurcissement ou après la vitrification L'invention permet d'obtenir aisément une pièce formée en composite à matrice-verre en s'affranchissant des nécessités de densification de la matrice par pression à haute température dans un moule. L'invention permet de généraliser l'utilisation de tels matériaux à des domaines pour lesquels ils présentaient des coûts prohibitifs, ou pour lesquels la fabrication des pièces était techniquement irréalisable, tels que des écrans thermiques de haute performance, des éléments de manutention, de supportage ou de charpente soumis à hautes températures, des conduits de fluides chauds, des pièces de protection thermique dans l'environnement des moteurs, turbines et nacelles dans l'industrie, l'automobile et l'aviation, des volets et des guides d'air ou de gaz chauds, des pales de rotors de turbines, et d'une façon plus générale, tous les domaines nécéssitant des pièces ayant des caractéristiques structurelles à hautes températures. L'invention se rapporte donc plus particulièrement à un procédé de préparation d'un matériau composite formable, du type consistant à imprégner un renfort fibreux avec un mélange réactionnel se présentant sous la forme d'une composition aqueuse, caractérisé en ce que la teneur en eau de ladite composition aqueuse est comprise entre 5% et 40% du poids de la composition, ladite composition comprenant : - des composés choisis dans le groupe comprenant les oxydes de silice, les silicates alcalins et les alumino-silicates alcalins, dont une partie est sous forme dissoute, et l'autre partie sous forme de particules en suspension, et dans une proportion telle que les rapports molaires de l'ensemble de ces composés, exprimés en terme d'oxydes après déshydratation, soient compris entre : M2O/SiO2 : 0,03 et 0,145 SiO2/Al2O3 : 6,50 et 165 M2O/Al2O3 : 0,95 et 15 M représentant un atome de Na, K, ou Li ou un mélange de deux d'entre eux ou des trois, et ces composés représentant entre 40 et 94,4% en poids de la composition ; - un ou plusieurs agents formateurs ou modificateurs de verre, dont l'un au moins est choisi dans le groupe comprenant les oxydes, les acides, les sels ou autres formes des éléments suivants : Ge, B, P, As, Sb, Te, Mo, W, Bi, Ga, V, Cr, Mn, Zr, Ti, Cd, Ga, Ca, F, le poids total de ces agents exprimé en poids de leurs oxydes déshydratés étant compris entre 0,5% et 15% du poids de la composition déshydratée ; - un ou plusieurs agents de rhéologie et/ou modificateurs des caractéristiques de surface des liquides comme des tensioactifs ou des surfactants, dans une quantité comprise entre 0,1% et 5% du poids de la composition ; un ou plusieurs composés minéraux ou organiques compatibles avec un milieu de silicates alcalins, choisi(s) dans le groupe comprenant les liants, les gélifiants et les accélérateurs ou les retardateurs de prise, les sucres et les composés sucrés, les sorbitols, les acides gras, les glycerols ou les glycols, dans une quantité comprise entre 0 et 20% du poids de la composition déshydratée. Avantageusement, la composition aqueuse comprend : - des particules composées pour plus de 80% de leur poids d'oxydes de silice, de structure non feuilletée, de dimension comprise entre 50 nm et 1 micron, de préférence entre 100 nm et 1 micron, non dissoutes même après maturation de la composition pendant plus d'une heure, ces particules représentant entre 30% et 95% en poids de la composition déshydratée, et - une phase de solution aqueuse aluminosilicate alcaline représentant entre 5 et 70% en poids de la composition déshydratée. SiO2 peut provenir de toutes les sources de SiO2 connues, par exemple et non limitativement les sables, quartz, farines de silice, poudres de verre, les silicates alcalins préparés en solution ou solides, la silice colloidale, la silice précipitée, les gels de silice, les composés aluminosilicates naturels ou synthétiques, les fumées de silice ou d'alumino-silicates. Une partie significative des sources de SiO2 sera choisie parmi les composés siliceux ou silicoaluminates qui ne se dissolvent pas en totalité dans le mélange réactionnel même après maturation, imprégnation et durcissement, laissant subsister des particules d'oxydes principalement siliceux, de structure non feuilletée, de dimensions comprises entre 50nm et 1 micron, de préférence entre 100nm et lmicron, pour un taux compris entre 30% et 90% du mélange réactionnel compté à l'état déshydraté. C'est ainsi que préférentiellement un tiers au moins de l'apport en SiO2 dans le mélange réactionnel est fait par les fumées de silice que nous appellerons ci - après fumées de silice silico-aluminatée comprenant une partie silico-aluminate telle que la formule brute de cette fumée de silice soit comprise entre (2SiO2rA1O2) et (90SiO2rA1O2). De telles fumées de silice silicoaluminatées proviennent par exemple de la condensation et refroidissement des vapeurs produites à des températures supérieures à 1800 C et de préférence supérieures à 2000 C lors de l'electro-fusion de composés naturels ou synthétiques, sables, minéraux ou minerais contenant de la silice et de l'alumine, ou lors de la fusion conjointe ,sous torche plasma par exemple, de silice et d'alumine telles que décrites par exemple dans la demande de brevet WO 96/28398 (page 5 lignes 29 à 37 et page 6 lignes 1 à 36). Selon la nature du ou des composés soumis à la fusion, des oxydes de divers éléments peuvent se trouver dans les fumées de silice-silico-aluminate en plus des oxydes de Si et d'Al, par exemple des oxydes de Fe, C, Zr, Cr, Ti etc..., certains pouvant avoir une action sur la cinétique de durcissement de la matrice ou sur le verre formé. Ainsi, on préfère selon le procédé de l'invention, qu'au moins 30% de l'oxyde SiO2 de la composition aqueuse sont apportés sous la forme d'une poudre contenant principalement un oxyde alumino-silicate dans lequel le nombre d'éléments Si et Al est tel que sa formule brute se situe entre les deux formules suivantes : (2SiO2r A1O2) et (82, 5SiO2, A1O2) ledit oxyde d'alumino-silicate provenant de la condensation et du refroidissement des vapeurs produites à des températures supérieures à 1800 C et préférentiellement supérieurs à 2000 C lors de l'électro-fusion de composés naturels ou synthétiques, sables, minéraux ou minerais contenant de la silice et de l'alumine, ou lors de la fusion-vaporisation conjointe de silice et d'alumine, sous torche plasma par exemple à des températures supérieures à 2000 C. La part principale des oxydes alumino-silicates de la composition aqueuse du procédé de l'invention comportent des sites Al réactifs permettant une réticulation de type géopolymérique lors de la montée en température. On entend par exemple par réticulation de type géopolymérique, le durcissement à une température allant de l'ambiante à moins de 200 C d'alumino-silicates alcalins formant une structure amorphe ou semi-cristalline d'oxydes d'alumino-silicates, probablement sous forme de tetrahèdres SiO4 et A1O4 partageant les atomes d'oxygènes, et comprenant des ions positifs pour équilibrer la charge négative de l'Al en coordination IV. Les oxydes d'Al peuvent provenir de tous les composés alumino silicates. Préférentiellement on utilise ceux ayant le cation Al en coordination (IV ou V) tels que par exemple l'oxyde (SiO5rAl2O2) , les fumées de silice ayant une partie silicoaluminate, notamment les fumées de silice-silico-aluminate décrites ci-dessus. Ces sites Al réactifs peuvent également être obtenus par mécano-synthèse de poudres d'aluminosilicates. La composition aqueuse mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention présente en outre, l'une au moins des caractéristiques suivantes : - L'un au moins des composés formateurs ou modificateurs de verre de la composition est à base de bore, de fluor ou de phosphore, pour un poids total, exprimé en terme de leurs oxydes déshydratés, compris entre 0,5% et 15% par rapport au poids de la composition déshydratée. - Les agents de rhéologie ou modificateurs des caractéristiques de surface des liquides sont choisis dans le groupe comprenant les surfactants anioniques, cationiques, non ioniques, ou un mélange de deux ou plus de ceux-ci, comme les sels d'ammoniums quaternaires, les alkyl-aryl sulfonates, les sels d'organoamines. - La moitié au moins des particules en suspension est : . de forme sensiblement sphérique, . de diamètre compris entre 100 nm et 1 micron, . constituée d'un composé alumino-silicate à une quantité définie entre les deux formules suivantes : (24 SiO2, A1O2) et (90 SiO2, A102), inclut au plus 5% en poids de composés ou oxydes autres que ceux de Si et d'Al. Ainsi, par agents formateurs ou modificateurs de verre, on entend ceux autres que les oxydes de silice ou d'aluminium ou les oxydes et hydroxydes de K, Na, Li que nous considérons comme constituant le réseau substantiel même de la matrice, mais que certains incluent dans la terminologie formateurs de verre . Les agents formateurs ou modificateurs de verre peuvent modifier la cinétique de la réaction de durcissement du mélange réactionnel, mais ne jouent pas de rôle effectif de durcisseur lors des phases de préparation du mélange, de l'imprégnation et du durcissement de la matrice. Ils sont par contre déterminants lors de la phase de vitrification pour conférer à la matrice les caractéristiques telles que la température et le mode de fusion, la dilatation, la viscosité, la mouillabilité et plus généralement la structure, les caractéristiques mécaniques, le comportement et la sensibilité aux agents chimiques du verre pendant et après sa transformation. Les agents formateurs ou modificateurs de verre sont choisis parmi des composés apportant les éléments dits formateurs ou modificateurs de verre tels que par exemple, non limitativement, les oxydes de Ge, B, P, As, Sb, Te, Mo, W, Bi, Ga, V, Cr, Mn, Zr, Ti, Cd, Ga, Ca, F, le taux d'incorporation de chacun exprimé en poids de leurs oxydes pouvant aller de traces jusqu'à 15% du mélange réactionnel compté comme déshydraté, le poids exprimé en oxydes de l'ensemble des agents choisis devant représenter entre 0.5 à 15% du poids du mélange réactionnel compté comme déshydraté. Leur incorporation dans le mélange réactionnel peut se faire sous forme d'oxydes, d'acides, de sels ou tout autre composé solide, liquide ou gazeux adapté à la préparation du mélange réactionnel. Les agents rhélogiques ou modificateurs de surface sont choisis par exemple parmi les surfactants anioniques, cationiques et/ou non ioniques, tels que, non limitativement, les sels d'ammoniums quaternaires, les alkylaryl sulfonates, les sels d'organoamines, ou une combinaison d'entre eux. Leur taux d'incoporation est compris entre 0,1% à 5% en poids du mélange réactionnel. La préparation du mélange réactionnel se fait généralement en préparant d'abord une solution aqueuse de silicate ou alumino silicate alcalin en incorporant au moins une source de SiO2 à une solution aqueuse alcaline telle que de la lessive de soude, de potasse ou de lithium, puis à mélanger les autres composants à ce silicate ou silico-aluminate alcalin. Certains composants peuvent être incorporés dès la préparation du silicate alcalin en fonction d' impératifs de dissolution, d'exothermie ou de rhéologie par exemple. L'apport de chaleur peut favoriser ou accélérer certaines phases de la préparation. Il peut s'avérer avantageux de réaliser ces mélanges en refroidissant et/ou en créant une dépression dans le mélangeur. En vue de son utilisation pour imprégner un renfort fibreux la viscosité du mélange réactionnel est ajustée avec de l'eau pendant ou après sa préparation, avant ou après son stockage. La teneur en eau finale du mélange réactionnel sera comprise entre 5% et 40% de son poids. Le mélange réactionnel ainsi obtenu en une ou plusieurs étapes est soumis à une maturation à température ambiante ou contrôlée pendant un temps ne dépassant pas généralement une heure, et dépendant de sa composition, jusqu'à dissolution des composés siliceux ou alumino- silicates autres que ceux choisis spécialement pour ne pas se dissoudre durant cette phase, tels ceux provenant des fumées de silice silico-aluminatées qui restent en suspension pour la plupart sous forme de nodules d'allure sphérique de diamètre inférieur à 1 micron, même après une heure de maturation du mélange réactionnel à température ambiante. Le mélange réactionnel peut être utilisé immédiatement après maturation, ou stocké à l'état congelé, auquel cas il doit être décongelé progressivement avant utilisation. Le mélange réactionnel peut comporter les agents modificateurs de gel ou plastifiants connus pour produire leurs effets dans le domaine des silicates alcalins. On peut optionnellement incorporer au mélange réactionnel tous réactifs ou agents afin d'obtenir une nature, une structure, une apparence ou un comportement particulier du verre formé,après vitrification de la matrice. Ces agents ou réactifs peuvent être extraits de la littérature de l'industrie et de la recherche céramique et verrière. Un simple essai permettra de vérifier leur compatibilité avec les exigences du procédé objet de la présente et s'ils apportent effectivement la modification prévue par la littérature sur la matrice de verre formé. De même, on peut optionnellement ajouter au mélange réactionnel des fines particules de verre dont le diamètre peut varier de 100nm à moins d'un micron, ces particules pouvant contribuer utilement à la formation de la matrice verre . On peut également incorporer au mélange réactionnel tout produit modifiant l'interface de la matrice avec le renfort fibreux. Il s'agit par exemple de produits connus dans la littérature pour entrer dans la constitution physique et chimique des fibres spécifiques et pour leur comportement à température au sein d'une matrice alcaline poreuse. Un simple essai d'adaptation permettra souvent de vérifier leur compatibilité avec les exigences du procédé objet de la présente et s'ils apportent la modification prévue par la littérature. Selon l'expérience de la demanderesse dans les procédés de durcissement à température des aluminosilicates alcalins souvent qualifiée de géopolymériques, les possibilités de faire varier les rapports molaires de ce type de composés ainsi que les températures de durcissement et les pressions font qu'il n'apparaît pas nécessaire dans la plupart des cas d'ajouter des durcisseurs tels que ceux couramment utilisés dans la chimie des silicates alcalins. Leur ajout dans le mélange réactif peut modifier la cinétique de durcissement sans forcément lui nuire. Il peut s'avérer utile d'ajouter au mélange réactionnel une part de résine organique compatible avec les conditions alcalines de celui-ci susceptible de se mélanger intimement avec elle et de durcir selon une cynétique de polymérisation similaire. Dans ce cas, la part de cette résine ne devra pas dépasser 20% en poids par rapport à la partie alumino-silicate (M2O+ SiO2 +Al2O3) . Selon le procédé de l'invention, l'imprégnation du renfort fibreux est réalisée par trempage suivi ou non d'un essorage, ou par dépose d'une quantité déterminée par arrosage, pulvérisation ou encore par léchage ou transfert, ou par infiltration, en une ou plusieurs opérations. L'imprégnation est avantageusement réalisée en exerçant une dépression sur le renfort fibreux et éventuellement encore sous température contrôlée. De préférence, on ramène après imprégnation la teneur en eau de la composition aqueuse à une teneur en poids comprise entre 5% et 15% dupoids de la composition, par exemple par évaporation effectuée à une température comprise entre 20 C et 45 C, éventuellement sous vide, de préférence avant de mettre le matériau en forme pour son thermodurcissement. L'utilisation du vide lors de l'imprégnation peut s'avérer avantageuse. Elle devient même indispensable dans le cas ou le renfort fibreux est en place dans un moule fermé pendant l'imprégnation. Le renfort fibreux est séché pour lui conférer l'état nécessaire pour être mis en place dans l'outil de formage. Dans le cas de la préparation d'un matériau composite formable de type BMC pour Bulk Moulding Compound selon le procédé de l'invention, on coupe le renfort fibreux en petits morceaux ou fibre courtes dont la dimension est comprise de préférence entre 0,1 mm et 5 cm. Les fibres peuvent donc se présenter sous forme coupée de quelques dizaines de microns de longueur jusqu'à des fibres continues sur plusieurs mètres. Elles peuvent, pour constituer le renfort fibreux, être isolées en vrac, isolées en continu, groupées unidirectionnellement ou pluridirectionnellement de façon aléatoire ou organisée, tissées ou non tissées, tricotées pressées ou toute autre mise en forme, y compris à l'aide d'une faible quantité de liant ou d'un apprêt. Ainsi, les fibres constituant le renfort sont choisies parmi celles connues pour résister sans perdre significativement leurs caractéristiques à des températures pouvant aller de 350 C jusque au-delà de 1500 C en continu dans des conditions oxydantes. Le renfort fibreux est par exemple constitué de fibres choisies dans le groupe comprenant les fibres de carbone, de verre, de basalte, de métal, de céramique, de carbure de silicium. Selon une forme de mise oeuvre particulière du procédé de l'invention, on enveloppe le matériau composite formable par un ou plusieurs films de polymère organique étanche à l'air, ou encore on le place en sandwich entre deux films de polymère organique étanche à l'air, préférentiellement moins de 60 minutes après son imprégnation et en ce qu'on le stocke à une température inférieure à 0 C, et de préférence comprise entre -5 C et - 25 C. Les fibres peuvent faire l'objet d'un traitement particulier pour améliorer leur résistance à l'alcalinité du mélange réactionnel. La présente invention concerne aussi un matériau composite formable susceptible d'être préparé par le procédé décrit ci-dessus. Un tel matériau composite formable comprend un renfort fibreux imprégné d'un mélange réactionnel sous la forme d'une composition aqueuse d'alumino-silicates dont la teneur en eau est comprise entre 5% et 15% du poids de la composition, ladite composition comprenant : - des composés choisis dans le groupe comprenant les oxydes de silice, les silicates alcalins et les alumino-silicates alcalins, dont une partie est sous forme dissoute, et l'autre partie sous forme de particules en suspension, et dans une proportion telle que les rapports molaires de l'ensemble de ces composés, exprimés en terme d'oxydes après déshydratation soient compris entre : M2O/SiO2 : 0,03 et 0,145 SiO2/Al2O3 : 6,50 et 165 M2O/Al2O3 : 0, 95 et 15 M représentant un atome de Na, K, ou Li ou un mélange de deux d'entre eux ou des trois, et ces composés représentant entre 65% et 94,4% en poids de ladite composition ; - un ou plusieurs agents formateurs ou modificateurs de verre, dont l'un au moins est choisi parmi les oxydes, les acides, les sels ou autres composés des éléments suivants : Ge, B, P, As, Sb, Te, Mo, W, Bi, Ga, V, Cr, Mn, Zr, Ti, Cd, Ga, Ca, F, le poids total de ces agents exprimé en poids de leurs oxydes déshydratés étant compris entre 0,5% et 15% du poids de la composition déshydratée ; - un ou plusieurs agents de rhéologie et/ou modificateurs des caractéristiques de surface des liquides tels que des agents des tensioactifs ou surfactants dans une quantité comprise entre 0,1% et 5% de la composition ; un ou plusieurs composés minéraux ou organiques compatibles avec un milieu de silicates alcalins, choisi(s) dans le groupe comprenant les liants, les gélifiants et les accélérateurs ou les retardateurs de prise, les sucres et les composés sucrés, les sorbitols, les acides gras, les glycerols ou les glycols dans une quantité comprise entre 0 et 20% du poids de la composition déshydratée ; ce matériau est en outre caractérisé en ce que le poids du mélange réactionnel à l'état déshydraté est compris entre 75% et 30% du poids du matériau composite formable à l'état déshydraté. Le renfort fibreux représentant entre 25% et 70% en poids dudit matériau composite formable déshydraté. Comme indiqué précédemment, le renfort fibreux est constitué de fibres choisies dans le groupe comprenant les fibres de carbone, de verre, de basalte, de métal, de céramique, de carbure de silicium. Dans une version préférée du matériau composite formable : - Le spectre MASNMR du mélange réactionnel pour 29Si présente les trois zones de résonance suivantes -87± 5ppm, -98±5ppm, -107±5ppm. - Le spectre MASNMR du mélange réactionnel pour 27A1 présente une ou plusieurs des zones de résonance suivantes -55±5ppm, -65±5ppm, -70±5ppm, indiquant que la coordination de l'Al est A1O4. Dans ce cas, les sites Al réactifs sont avantageusement constitués par des cations Al en coordination (IV) et/ou (V). Conformément au procédé de l'invention, dans le matériau composite formable, l'un au moins des composés formateurs ou modificateurs de verre est à base de bore, de fluor ou de phosphore, pour un poids total, exprimé en terme de leurs oxydes déshydratés, compris entre 0,5% et 15% par rapport au poids de la composition déshydratée. Le matériau composite ainsi préparé peut être utilisé immédiatement. Il peut également être placé en sandwich entre deux films plastiques ou enveloppé dans un film plastique, pour pouvoir être stocké quelque temps, de préférence au froid ou à l'état congelé. Il peut aussi être finement coupé pour préparer un composé du type BMC Bulk Moulding Compound pouvant facilement être mis en forme par pressage ou extrusion par exemple. Les longueurs de fibres imprégnées puis coupées auront dans ce cas avantageusement mais non limitativement des longueurs allant de quelques dixièmes de mm à quelques centimètres. Ce composé BMC pourra également être granulé à l'aide des liants et techniques connus. Ceci présente un intérêt tout particulier car il n'existait pas de possibilité jusqu'à présent de réaliser des matériaux composites formables performants de type BMC à matrice silicate ou silicoaluminate alcalin à cause de la difficulté d'imprégner un renfort fibreux à fibres courtes en vrac représentant 30% et plus du poids du matériau composite. Le renfort fibreux imprégné est mis en forme et durci selon les techniques connues de l'industrie des matériaux composites, telles que non limitativement le moulage par compression en moule ouvert ou fermé, le drapage laminaire par plis superposés sous vide ou non, en autoclave ou non, l'enroulement filamentaire, la pultrusion, l'extrusion, l'injection, le moulage par transfert, infusion ou injection du mélange réactionnel, le moulage par coulée avec ou sans vibrations, etc.... Plusieurs phases utilisant successivement ou parallèlement une ou plusieurs des techniques de mise en forme peuvent être nécessaires pour la confection d'une pièce formée. Ceci peut s'avérer utile pour insérer par exemple des renforts, des fixations ou des matériaux isolants. Le durcissement de la matrice se fait par la chaleur, pendant ou après la mise en forme du renfort fibreux imprégné, entre 40 C et 350 C et de préférence entre 60 C et 180 C, à des pressions allant de l'atmosphérique jusqu'aux niveaux de pressions habituelles pour la transformation des matériaux composites de hautes performances, par exemple à 35 bars en autoclave ou beaucoup plus si l'on utilise le pressage, optionnellement sous vide jusque -lbar, ou sous vide et pression simultanée. La matrice à ce stade, après durcissement, est caractérisée, (i) d'une part en ce qu'elle est composée à raison de 80 à 99,5% de son poids par une structure d'alumino-silicates alcalins dont les rapports molaires exprimés en termes d'oxydes après déshydratation sont : - yM2O :AL2O3 :xSiO2, dans laquelle x est une valeur comprise entre 6,5 et 150, y est une valeur comprise entre 1 et 25, M étant soit Na, soit K, soit Li, soit un mélange de deux d'entre eux ou des trois ; et (ii) d'autre part par la présence en son sein de : - Une première phase siliceuse nodulaire composée de particules de structure non feuilletée, souvent d'allure sphérique, de diamètre inférieur à 1 micron, de préférence inférieur à 500 nm, cette phase siliceuse nodulaire représentant entre 30 et 95 % en poids de la matrice. Une seconde phase polymérique, essentiellement constituée par du poly(alumino-silicate) et présentant les caractéristiques des liaisons géopolymériques telles que décrites et caractérisées dans la demande de brevet PCT publiée sous le No. WO 96/28398, cette seconde phase représentant de 10 à 50 parties en poids de la matrice, et contenant les oxydes d'éléments formateurs ou modificateurs de verre décrits ci-dessus. La pièce formée est ensuite refroidie et retirée du moule, ou plus généralement de son support de formage. Elle est alors soumise à un traitement thermique pour la porter progressivement en une ou plusieurs opérations et par paliers à la température de fusion de la matrice permettant de former le verre, ceci sans qu'il soit nécéssaire de la contenir ou maintenir en forme et sans bien sûr exercer de pression pour densifier la matrice en cours de transformation La demanderesse a constaté en effet avec surprise que la composition de la matrice permet d'obtenir par fusion une densité de la matrice remarquable. La température de fusion de la matrice se situe préférentiellement entre 600 C et 1200 C, et dépend de la nature du verre à former. Le traitement de vitrification peut se faire optionnellement sous atmosphère contrôlée. La durée totale du cycle de traitement thermique peut varier de 15 minutes à plus de 24H. L'invention a donc aussi pour objet un procédé de fabrication d'une pièce en matériau composite formé, comprenant la mise en forme d'un matériau composite formable décrit ci-dessus, et son durcissement par chauffage pendant et/ou après la mise en forme, à une température comprise entre 40 C et 350 C, préférentiellement entre 60 C et 180 C, sous une pression comprise entre la pression atmosphérique et 1500 bars environ sous vide ou non. De préférence, le durcissement est effectué en autoclave sous une pression de 5 à 35 bars sous vide ou non. La mise en forme peut être réalisée par une technique de moulage choisie dans le groupe comprenant la compression en moule ouvert ou fermé, ou entre cylindres en continu, le drapage laminaire par plis superposés dans un moule, sous vide ou non, l'enroulement filamentaire ou de bandelettes, la pultrusion, l'extrusion, l'injection, le moulage par transfert-infiltration ou injection de résine. L'invention se rapporte aussi à une pièce formée en matériau composite susceptible d'être fabriquée par le procédé ci-dessus. Une telle pièce formée en matériau composite est caractérisée en ce qu'elle est constituée principalement d'un renfort fibreux et d'une matrice, le renfort fibreux représentant en poids entre 25 et 75% de la pièce et la matrice représentant en poids entre 30% et 75% de la pièce à l'état déshydraté, et en ce que la matrice après déshydratation est constituée par : - pour 80 à 99,4% de son poids, un ou plusieurs composés silico-aluminates alcalins tel que les rapports molaire de l'ensemble de ses composés silicoaluminates alcalins exprimés en terme d'oxydes après déshydratation soient compris entre : M2O/SiO2 : 0,03 et 0,145 SiO2/Al2O3 : 6,50 et 165 M2O/Al2O3 : 0,95 et 15 M représentant un atome de Na, K, ou Li ou un mélange de deux d'entre eux ou des trois ; - un ou plusieurs agents formateurs ou modificateurs de verre, dont l'un au moins est constitué par un oxyde des éléments suivants : Ge, B, P, As, Sb, Te, Mo, W, Bi, Ga, V, Cr, Mn, Zr, Ti, Cd, Ga, Ca, F, le poids total de ces agents exprimé en poids de leurs oxydes déshydratés étant compris entre 0,5% et 15% du poids de la matrice et enfermés dans la matrice alumino-silicate ; un ou plusieurs composés minéraux ou organiques enfermés dans ladite matrice et provenant des résidus, après polymérisation de la matrice, des agents de rhéologie et modificateurs de surface et des divers composés minéraux ou organiques incorporés dans le mélange réactionnel pour une teneur maximale entre 0,1 et 15% du poids dudit mélange réactionnel déshydraté ; cette pièce est en outre caractérisée en ce que ladite matrice se présente sous forme d'une structure de nanocomposite comprenant au moins deux phases : une première phase nodulaire composée de particules siliceuses, de structure non feuilletée, de dimensions comprises entre 50nm et lmicron, de préférence entre 100nm et 1 micron, ces particules représentant entre 30% et 95% en poids de la matrice, - une seconde phase constituée principalement par une structure silico-aluminate principalement amorphe noyant la phase nodulaire et renfermant l'un au moins des oxydes des éléments suivants : : Ge, B, P, As, Sb, Te, Mo, W, Bi, Ga, V, Cr, Mn, Zr, Ti, Cd, Ga, Ca, F, le poids total de ces oxydes exprimé en poids de leurs oxydes déshydratés étant compris entre 0,5% et 15% du poids de la matrice. Dans cette pièce formée en matériau composite, la moitié au moins des particules de la phase nodulaire sont de forme sphérique. En outre, dans une version préférée, la matrice présente l'une au moins des caractéristiques suivantes : - elle possède un spectre 29Si MASNMR ayant les trois zones de résonance suivantes : -87±5ppm, -98±5ppm, suivantes -107±5ppm. - elle possède un spectre MASNMR pour 27A1 ayant l'une ou plusieurs des zones de résonance suivantes : -55±5ppm, -65±5ppm, -70±5ppm, celles-ci indiquant que la coordination de l'Al est A1O4. La pièce formée à matrice ainsi vitrifiée peut faire l'objet de différents post-traitements, éventuellement à hautes températures, tels que par infiltration liquide ou gazeuse ou dépôt solide, liquide ou gazeux, peinture, revêtement, émaillage ou tout autre traitement de surface. Ces traitements peuvent améliorer la porosité, l'étanchéité, les caractéristiques de frottement, la résistance à l'oxydation des fibres, la réflexion ou l'absorption d'ondes et de rayonnements, l'isolation ou la conduction électrique, la dureté, l'apparence ou tout autre objectif. Ainsi, l'invention concerne encore un procédé d'obtention d'une pièce formée en matériau composite à renfort fibreux et à matrice principalement verre, caractérisé en ce qu'il consiste à chauffer une pièce comme décrite ci-dessus à une température supérieure à la température de fusion des principaux composants de la matrice durant au moins 15 minutes. Avantageusement, on chauffe la pièce à une température comprise entre 600 C et 1500 C. Ce chauffage peut être effectué sous atmosphère contrôlée non oxydante. Ce procédé est remarquable en ce que la pièce formée n'est pas contenue, maintenue ou supportée par un moule ou un support constituant un négatif de la pièce formée sur plus de 20% de sa surface non plane. L'invention se rapporte aussi à une pièce formée en matériau composite à renfort fibreux et à matrice principalement verre obtenue par le procédé ci-dessus. Cette pièce est caractérisée en ce que le spectre MASNMR de la matrice pour 27A1 présente une ou plusieurs des zones de résonance suivantes -55±5ppm, -65±5ppm, -70±5ppm, celles-ci indiquant que la coordination de l'Al est A1O4. L'invention se rapporte enfin à un mélange réactionnel, susceptible d'être mise en oeuvre dans le procédé de préparation d'un matériau composite formable de l'invention. Un mélange réactionnel selon l'invention se présente sous la forme d'une composition aqueuse dont la teneur en eau est comprise entre 5% et 40% du poids de la composition, et en ce qu'elle comprend : - des composés choisis dans le groupe comprenant les oxydes de silice, les silicates alcalins et les alumino-silicates alcalins dont une partie est sous forme dissoute, et l'autre partie sous forme de particules en suspension, et dans une proportion telle que les rapports molaire de l'ensemble de ces composés, exprimés en terme d'oxydes après déshydratation, soient compris entre : M2O/SiO2 : 0,03 et 0,145 SiO2/Al2O3 : 6,50 et 165 M2O/Al2O3 : 0,95 et 15 M représentant un atome de Na, K, ou Li ou un mélange de deux d'entre eux ou des trois, et ces composés représentant entre 40 et 94,4% en poids de la composition ; - un ou plusieurs composés formateurs ou modificateurs de verre, dont l'un au moins est choisi dans le groupe comprenant les oxydes, les acides, les sels ou autres formes des éléments suivants : Ge, B, P, As, Sb, Te, Mo, W, Bi, Ga, V, Cr, Mn, Zr, Ti, Cd, Ga, Ca, F, le poids 25 total de ces agents exprimé en poids de leurs oxydes déshydratés étant compris entre 0,5% et 15% du poids de la composition déshydratée ; - un ou plusieurs agents de rhéologie et/ou modificateurs des caractéristiques de surface des liquides 30 comme des tensioactifs ou des surfactants, dans une quantité comprise entre 0,1% et 5% du poids de la composition ; un ou plusieurs composés minéraux ou organiques compatibles avec un milieu de silicates 20 alcalins, choisi(s) dans le groupe comprenant les liants, les gélifiants et les accélérateurs ou les retardateurs de prise, les sucres et les composés sucrés, les sorbitols, les acides gras, les glycerols ou les glycols, dans une quantité comprise entre 0 et 20% du poids de la composition déshydratée. Ce mélange réactionnel est en outre caractérisé en ce que la composition aqueuse comprend : - des particules composées pour plus de 80% de leur poids d'oxydes de silice, de structure non feuilletée, de dimension comprise entre 50 nm et 1 micron, de préférence entre 100 nm et 1 micron, non dissoutes même après maturation de la composition pendant plus d'une heure, ces particules représentant entre 30% et 95% en poids de la composition déshydratée, et - une phase de solution aqueuse aluminosilicate alcaline représentant entre 5 et 70% en poids du de la composition déshydratée. De préférence, au moins 30% de l'oxyde SiO2 de la composition aqueuse sont apportés sous la forme d'une poudre contenant principalement un oxyde alumino-silicate dans lequel le nombre d'éléments Si et Al est tel que sa formule brute se situe entre les deux formules suivantes : (2SiO2r A1O2) et (82,5SiO2, Al2O2) ledit oxyde d'alumino-silicate provenant de la condensation et du refroidissement des vapeurs produites à des températures supérieures à 1800 C et préférentiellement supérieurs à 2000 C lors de l'électro-fusion de composés naturels ou synthétiques, sables, minéraux ou minerais contenant de la silice et de l'alumine, ou lors de la fusion-vaporisation conjointe de silice et d'alumine, sous torche plasma par exemple à des températures supérieures à 2000 C. De préférence, dans ce mélange réactionnel, la part principale des oxydes alumino-silicates de la composition aqueuse comporte des sites Al réactifs permettant une réticulation de type géopolymérique lors de la montée en température. Ainsi, les sites Al réactifs sont constitués par des cations Al en coordination (IV) et/ou (V). De préférence, ce mélange réactionnel présente l'une au moins des caractéristiques suivantes : - L'un au moins des composés formateurs ou modificateurs de verre est à base de bore, de fluor ou de phosphore, pour un poids total, exprimé en terme de leurs oxydes déshydratés, compris entre 0,5% et 15% par rapport au poids de la composition déshydratée. - Les agents de rhéologie ou modificateurs des caractéristiques de surface des liquides sont choisis dans le groupe comprenant les surfactants anioniques, cationiques, non ioniques, ou un mélange de deux ou plus de ceux-ci, comme les sels d'ammoniums quaternaires, les alkyl-aryl sulfonates, les sels d'organoamines. - la moitié au moins des particules en suspension est : . de forme sensiblement sphérique, . de diamètre compris entre 100 nm et 1 micron, . constituée d'un composé alumino-silicate à une quantité définie entre les deux formules suivantes : (24 SiO2, A1O2) et (90 SiO2, A102), inclut au plus 5% en poids de composés ou oxydes autres que ceux de Si et d'Al. D'autres caractéristiques et avantage de l'invention apparaîtront des exemples qui suivent dus notamment à l'influence des formateurs de verre et à la présence de nanoparticules: montrant la différence due à l'ajout des agents formateurs de verre. EXEMPLE 1 : On prépare 490g d'un mélange réactionnel contenant: H2O 7 moles ; K2O 0,552 moles ; SiO2 5,018 ; Al2O3 0,078 moles. 10 Al2O3 provient d'une fumée de silice silicoaluminatée amorphe préparé par électrofusion de silicoaluminate naturel, dont la granulométrie est inférieure à 1pn, et d'une teneur en Al d'environ 2,5%; Sio2 provient de cette même fumée de silice et d'une solution de silicate de 15 potassium. K2O provient d'une solution de potasse à 50%. L'ensemble est ajusté pour que le rapport molaire des oxydes réactionnels soit égal à : K2O/ SiO2 0, 11 SiO2/ Al2O3 64,33 20 K2O/ Al2O3 7,07 On prélève 245g de ce mélange réactionnel que l'on laisse maturer pendant 1 heure (mélange A). On prélève les 245g restant du mélange 25 réactionnel auquel on rajoute des agents formateur de verre 0,019 moles de B ; 0,020 moles de F. B provient d'un acide borique et F d'un fluosilicate. On laisse ce mélange maturer pendant 1 heure (mélange B) ; 30 Après maturation, les mélanges A et B sont utilisés séparément pour imprégner un tissu de fibre de carbure de silicium (tyranno) orientation 0/90-200g/m2. On s'arrange pour que le rapport entre poids de fibre et le poids du mélange réactionnel soit de 45/55. Nous avons donc5 deux tissus imprégnés, l'un du mélange A (Mat A) l'autre du mélange B (Mat B). On réalise deux échantillons en matériaux composites formables (Mat A et Mat B) de 2mm d'épaisseur comprenant 10 couches de tissu imprégné, puis on les place sur une plaque métallique sur laquelle on réalise une bâche à vide. Les deux échantillons de composite sont laissés sous vide pendant 1 heure à température ambiante afin d'extraire le maximum d'air. La plaque métallique avec les deux échantillons et la bâche à vide est ensuite placée dans un autoclave où les échantillons vont subir 6 bars de pression et 120 C de température pendant 3 heures. Les échantillons de composites Mat A et Mat B sont retirés de l'autoclave et sont positionnés dans un four pour subir une post-cuisson (ceramisationvitrification) à 750 C pendant 1 heure. Après cette post-cuisson, on mesure la résistance flexion et le module à température ambiante. RF Module Echantillon Mat A 90Mpa 18 Echantillon Mat B 173MPa 36 L'ajout d'agents formateurs de verre tel que le Bore et le Fluor ont permis une augmentation de la caractéristique flexion de 52% et du module de 100% EXEMPLE 2 : On prépare 200g d'un mélange réactionnel comprenant H2O 5,71 moles ; K2O 0,451 mole ; SiO2 4,096 moles, à lequel on ajoute des agents formateurs de verre 0,0155 de B et 0,0163 de F. 30 K2O provient d'une solution de potasse à 50% et SiO2 d'une fumée de Silice provenant de la fabrication du ferro-silicium, avec une granulométrie inférieure à lun. B provient d'un acide borique et F d'un Fluosilicate. Après maturation lheure on prélève un échantillon du mélange réactionnel que l'on place entre deux lames minces pour être observé au microscope grossissement x 20. L'observation montre que le mélange est translucide et ne contient pas de particules non digérées. On réalise avec ce mélange réactionnel un échantillon de matériau composite comme dans l'exemple 1. Après post-cuisson, l'échantillon a 10,6mm d'épaisseur et ses caractéristiques mécaniques ne peuvent pas être mesurées. On prépare 200g d'un mélange réactionnel comprenant H2O 5,71 moles ; K2O 0,451 mole ; SiO2 4,096 moles, auquel on ajoute des agents formateurs de verre 0,0155 de B et 0,0163 de F. K2O provient d'une solution de potasse à 50% et SiO2 d'une fumée de Silice silico-aluminatée amorphe préparée par électrofusion de silico-aluminate naturel ayant une teneur d'environ 2,5% d'Al et une granulométrie inférieure à lun. B provient d'un acide borique et F d'un Fluosilicate. Après maturation de 1 heure, on prélève un échantillon du mélange réactionnel que l'on place entre deux lames minces pour être observé au microscope grossissement x20. L'observation montre que le mélange est translucide mais que la totalité de la surface est nappée de particules sphériques inférieures à 1 micron, non digérées. On réalise avec ce mélange réactionnel un composite comme dans l'exemple 1. Après imprégnation du tissu, on prélève un échantillon du mélange réactionnel sur le tissu pour être de nouveau observé au microscope entre deux lames minces. L'observation est identique qu'avant imprégnation c'est-à-dire la totalité de la surface observée comprend des particules sphériques inférieures à 1un non digérées. Après post-cuisson, l'échantillon a 2,3 mm d'épaisseur et ses caractéristiques mécaniques sont mesurables
La présente invention concerne un procédé de préparation d'un matériau composite formable, du type consistant à imprégner un renfort fibreux avec un mélange réactionnel se présentant sous la forme d'une composition aqueuse. L'invention concerne aussi le matériau ainsi obtenu et les pièces préparées à partir de ce matériau.
1) Procédé de préparation d'un matériau composite formable, du type consistant à imprégner un renfort fibreux avec un mélange réactionnel se présentant sous la forme d'une composition aqueuse, caractérisé en ce que la teneur en eau de ladite composition aqueuse est comprise entre 5% et 40% du poids de la composition, ladite composition comprenant : - des composés choisis dans le groupe comprenant les oxydes de silice, les silicates alcalins et les alumino-silicates alcalins, dont une partie est sous forme dissoute, et l'autre partie sous forme de particules en suspension, et dans une proportion telle que les rapports molaires de l'ensemble de ces composés, exprimés en terme d'oxydes après déshydratation, soient compris entre : M2O/SiO2 : 0,03 et 0,145 SiO2/Al2O3 : 6,50 et 165 M2O/Al2O3 : 0,95 et 15 M représentant un atome de Na, K, ou Li ou un mélange de deux d'entre eux ou des trois, et ces composés représentant entre 40 et 94,4% en poids de la composition ; - un ou plusieurs agents formateurs ou modificateurs de verre, dont l'un au moins est choisi dans le groupe comprenant les oxydes, les acides, les sels ou autres formes des éléments suivants : Ge, B, P, As, Sb, Te, Mo, W, Bi, Ga, V, Cr, Mn, Zr, Ti, Cd, Ga, Ca, F, le poids 30 total de ces agents exprimé en poids de leurs oxydes déshydratés étant compris entre 0,5% et 15% du poids de la composition déshydratée ; - un ou plusieurs agents de rhéologie et/ou modificateurs des caractéristiques de surface des liquides 25comme des tensioactifs ou des surfactants, dans une quantité comprise entre 0,1% et 5% du poids de la composition ; - un ou plusieurs composés minéraux ou organiques compatiblés avec un milieu de silicates alcalins, choisi(s) dans le groupe comprenant les liants, les gélifiants et les accélérateurs ou les retardateurs de prise, les sucres et les composés sucrés, les sorbitols, les acides gras, les glycerols ou les glycols dans une quantité comprise entre 0 et 20% du poids de la composition déshydratée. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la composition aqueuse comprend : - des particules composées pour plus de 80% de leur poids d'oxydes de silice, de structure non feuilletée, de dimension comprise entre 50 nm et 1 micron, de préférence entre 100 nm et 1 micron, non dissoutes même après maturation de la composition pendant plus d'une heure, ces particules représentant entre 30% et 95% en poids de la composition déshydratée, et - une phase de solution aqueuse aluminosilicate alcaline représentant entre 5 et 70% en poids du de la composition déshydratée. 3) Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins 30% de l'oxyde SiO2 de la composition aqueuse sont apportés sous la forme d'une poudre contenant principalement un oxyde alumino-silicate dans lequel le nombre d'éléments Si et Al est tel que sa formule brute se situe entre les deux formules suivantes : (2SiO2, Al02) et (82,5SiO2, A1O2) ledit oxyde d'alumino-silicate provenant de la condensation et du refroidissement des vapeurs produites àdes températures supérieures à 1800 C et préférentiellement supérieures à 2000 C lors de l'électro-fusion de composés naturels ou synthétiques, sables, minéraux ou minerais contenant de la silice et de l'alumine, ou lors de la fusion-vaporisation conjointe de silice et d'alumine, sous torche plasma par exemple à des températures supérieures à 2000 C. 4) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la part principale des oxydes alumino-silicates de la composition aqueuse comportent des sites Al réactifs permettant une réticulation de type géopolymérique lors de la montée en température. 5) Procédé selon la 4, caractérisé en ce que les sites Al réactifs sont constitués par des cations Al en coordination (IV) et/ou (V). 6) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'un au moins des composés formateurs ou modificateurs de verre est à base de bore, de fluor ou de phosphore, pour un poids total, exprimé en terme de leurs oxydes déshydratés, compris entre 0,5% et 15% par rapport au poids de la composition déshydratée. 7) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les agents de rhéologie ou modificateurs des caractéristiques de surface des liquides sont choisis dans le groupe comprenant les surfactants anioniques, cationiques, non ioniques, ou un mélange de deux ou plus de ceux-ci, commeles sels d'ammoniums quaternaires, les alkyl-aryl sulfonates, les sels d'organoamines. 8) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la moitié au moins des particules en suspension est: - de forme sensiblement sphérique, - de diamètre compris entre 100 nm et 1 micron, - constituée d'un composé alumino-silicate à une quantité définie entre les deux formules suivantes : (24 SiO2, A1O2) et (90 SiO2, A102), -inclut au plus 5% en poids de composés ou oxydes autres que ceux de Si et d'Al. 9) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'imprégnation du renfort fibreux est réalisée par trempage suivi ou non d'un essorage, ou par dépose d'une quantité déterminée par arrosage, pulvérisation ou encore par léchage ou transfert, ou par infiltration, en une ou plusieurs opérations. 10) Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'imprégnation est réalisée en exerçant une dépression sur le renfort fibreux et éventuellement encore sous température contrôlée. 11) Procédé selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que l'on ramène après imprégnation la teneur en eau de la composition aqueuse à une teneur en poids comprise entre 5% et 15% du poids de la composition, par exemple par évaporation effectuée à une température comprise entre 20 C et 45 C, éventuellement sous vide, depréférence avant de mettre le matériau en forme pour son thermodurcissement. 12) Procédé de préparation d'un matériau composite formable de type BMC pour Bulk Moulding Compound selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que l'on coupe le renfort fibreux en petits morceaux ou fibre courtes dont la dimension est comprise de préférence entre 0,1 mm et 5 cm. 13) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que le renfort fibreux est constitué de fibres choisies dans le groupe comprenant les fibres de carbone, de verre, de basalte, de métal, de céramique, de carbure de silicium. 14) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on enveloppe le matériau composite formable par un ou plusieurs films de polymère organique étanche à l'air, ou encore on le place en sandwich entre deux films de polymère organique étanche à l'air, préférentiellement moins de 60 minutes après son imprégnation et en ce qu'on le stocke à une température inférieure à 0 C, et de préférence comprise entre -5 C et -25 C. 15) Matériau composite formable susceptible d'être préparé par un procédé selon l'une quelconque des 1 à 14. 16) Matériau composite formable selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend un renfort fibreux imprégné d'un mélange réactionnel sous la forme d'une composition aqueuse d'alumino-silicates dont la30teneur en eau est comprise entre 5% et 15% du poids de la composition, ladite composition comprenant : - des composés choisis dans le groupe comprenant les oxydes de silice, les silicates alcalins et les alumino-silicates alcalins, dont une partie est sous forme dissoute, et l'autre partie sous forme de particules en suspension, et dans une proportion telle que les rapports molaires de l'ensemble de ces composés, exprimés en terme d'oxydes après déshydratation soient compris entre : M2O/SiO2 : 0,03 et 0,145 SiO2/Al2O3 : 6,50 et 165 M2O/Al2O3 : 0,95 et 15 M représentant un atome de Na, K, ou Li ou un mélange de deux d'entre eux ou des trois, et ces composés représentant entre 65% et 94,4% en poids de ladite composition ; - un ou plusieurs agents formateurs ou modificateurs de verre, dont l'un au moins est choisi parmi les oxydes, les acides, les sels ou autres composés des éléments suivants : Ge, B, P, As, Sb, Te, Mo, W, Bi, Ga, V, Cr, Mn, Zr, Ti, Cd, Ga, Ca, F, le poids total de ces agents exprimé en poids de leurs oxydes déshydratés étant compris entre 0,5% et 15% du poids de la composition déshydratée ; - un ou plusieurs agents de rhéologie et/ou modificateurs des caractéristiques de surface des liquides tels que des agents des tensioactifs ou surfactants dans une quantité comprise entre 0,1% et 5% de la composition ; un ou plusieurs composés minéraux ou organiques compatibles avec un milieu de silicates alcalins, choisi(s) dans le groupe comprenant les liants, les gélifiants et les accélérateurs ou les retardateurs de prise, les sucres et les composés sucrés, les sorbitols, les acides gras, les glycerols ou les glycols dans unequantité comprise entré 0 et 20% du poids de la composition déshydrat"é"e ; caractérisé en outre, en ce que le poids du mélange réactionnel à l'état déshydraté est compris entre 75% et 30% du poids du matériau composite formable à l'état déshydraté. 17) Matériau composite formable selon l'une des 15 ou 16, caractérisé en ce que le renfort fibreux représentant entre 25% et 70% en poids dudit matériau composite formable déshydraté. 18) Matériau composite formable selon l'une quelconque des 15 à 17, caractérisé en ce que le renfort fibreux est constitué de fibres choisies dans le groupe comprenant les fibres de carbone, de verre, de basalte, de métal, de céramique, de carbure de silicium. 19) Matériau composite formable selon l'une quelconque des 15 à 18, caractérisé en ce que le spectre MASNMR du mélange réactionnel pour 29Si présente les trois zones de résonance suivantes -87±5ppm, -98±5ppm, -107±5ppm. 20) Matériau composite formable selon l'une quelconque des 15 à 19, caractérisé en ce que le spectre MASNMR du mélange réactionnel pour 27A1 présente une ou plusieurs des zones de résonance suivantes -55±5ppm, -65±5ppm, -70±5ppm, indiquant que la coordination de l'Al est A1O4. 21) Matériau composite formable selon la 20, caractérisé en ce que les sites Alréactifs sont constitués par des cations Al en coordination (IV) et/ou (V). 22) Matériau composite formable selon l'une quelconque des 16 à 21, caractérisé en ce que l'un au moins des composés formateurs ou modificateurs de verre est à base de bore, de fluor ou de phosphore, pour un poids total, exprimé en terme de leurs oxydes déshydratés, compris entre 0,5% et 15% par rapport au poids de la composition déshydratée. 23) Procédé de fabrication d'une pièce en matériau composite formé, caractérisé en ce qu'il comprend la mise en forme d'un matériau composite formable selon l'une des 15 à 22, et son durcissement par chauffage pendant et/ou après la mise en forme, à une température comprise entre 40 C et 350 C, préférentiellement entre 60 C et 180 C, sous une pression comprise entre la pression atmosphérique et 1500 bars environ sous vide ou non. 24) Procédé selon la 23, caractérisé en ce que le durcissement est effectué en autoclave sous une pression de 5 à 35 bars sous vide ou non. 25) Procédé selon l'une des 23 ou 24, caractérisé en ce que la mise en forme est réalisée par une technique de moulage choisie dans le groupe comprenant la compression en moule ouvert ou fermé, ou entre cylindres en continu, le drapage laminaire par plis superposés dans un moule, sous vide ou non, l'enroulement filamentaire ou de bandelettes, la pultrusion, l'extrusion,l'injection, le moulage par transfert-infiltration ou injection de résine. 26) Pièce formée en matériau composite susceptible d'être fabriquée par un procédé selon l'une des 23 à 25. 27) Pièce formée en matériau composite selon la 26, caractérisée en ce qu'elle est constituée principalement d'un renfort fibreux et d'une matrice, le renfort fibreux représentant en poids entre 25 et 75% de la pièce et la matrice représentant en poids entre 30% et 75% de la pièce à l'état déshydraté, et en ce que la matrice après déshydratation est constituée par : - pour 80 à 99,4% de son poids, un ou plusieurs composés silico-aluminates alcalins tel que les rapports molaire de l'ensemble de ses composés silicoaluminates alcalins exprimés en terme d'oxydes après déshydratation soient compris entre : M2O/SiO2 : 0,03 et 0,145 SiO2/Al2O3 : 6,50 et 165 M2O/Al2O3 : 0,95 et 15 M représentant un atome de Na, K, ou Li ou un mélange de deux d'entre eux ou des trois ; un ou plusieurs agents formateurs ou modificateurs de verre, dont l'un au moins est constitué par un oxyde des éléments suivants : Ge, B, P, As, Sb, Te, Mo, W, Bi, Ga, V, Cr, Mn, Zr, Ti, Cd, Ga, Ca, F, le poids total de ces agents exprimé en poids de leurs oxydes 30 déshydratés étant compris entre 0,5% et 15% du poids de la matrice et enfermés dans la matrice alumino-silicate ; un ou plusieurs composés minéraux ou organiques enfermés dans ladite matrice et provenant des résidus, après polymérisation de la matrice, des agents de 25rhéologie et modificateurs de surface et des divers composés minéraux ou organiques incorporés dans le mélange réactionnel pour une teneur maximale entre 0,1 et -20% du poids dudit mélange réactionnel déshydraté ; caractérisée en outre en ce que ladite matrice se présente sous forme d'un structure de nanocomposite comprenant au moins deux phases : une première phase nodulaire composée de particules siliceuses, de structure non feuilletée, de dimensions comprises entre 50nm et lmicron, de préférence entre 100nm et 1 micron, ces particules représentant entre 30% et 95% en poids de la matrice, - une seconde phase constituée principalement par un structure silico-aluminate principalement amorphe noyant la phase nodulaire et renfermant l'un au moins des oxydes des éléments suivants : : Ge, B, P, As, Sb, Te, Mo, W, Bi, Ga, V, Cr, Mn, Zr, Ti, Cd, Ga, Ca, F, le poids total de ces oxydes exprimé en poids de leurs oxydes déshydratés étant compris entre 0,5% et 15% du poids de la matrice. 28) Pièce formée en matériau composite selon la 27, caractérisée en ce que la moitié au moins des particules de la phase nodulaire sont de forme sphérique. 29) Pièce formée en matériau composite selon l'une quelconque des 27 ou 28, caractérisée en ce que la matrice possède un spectre 29Si MASNMR ayant les trois zones de résonance suivantes : -87±5ppm, -98± 5ppm, suivantes -107±5ppm. 30) Pièce formée en matériau composite selon l'une quelconque des 27 à 29, caractérisée en ce que le spectre MASNMR de la matrice pour 27A1présente l'une ou plusieurs des zones de résonance suivantes -55±5ppm, -65±5ppm, -70±5ppm, celles-ci indiquant que la coordination de l'Al est A1O4. 31) Procédé d'obtention d'une pièce formée en matériau composite à renfort fibreux et à matrice principalement verre, caractérisé en ce qu'il consiste à chauffer une pièce selon l'une des 26 à 30 à une température au moins égale à la température de vitrification de la matrice durant au moins 15 minutes. 32) Procédé selon la 31, caractérisé en ce que l'on chauffe la pièce à une température comprise entre 600 C et 1500 C. 33) Procédé selon l'une des 31 ou 32, caractérisé en ce que ledit chauffage est effectué sous atmosphère contrôlée non oxydante. 20 34) Procédé selon l'une des 31 à 33, caractérisé en ce que la pièce formée n'est pas contenue, maintenue ou supportée par un moule ou un support constituant un négatif de la pièce formée sur plus de 20% de sa surface non plane. 35) Pièce formée en matériau composite à renfort fibreux et à matrice principalement verre, caractérisée en ce qu'elle est obtenue par un procédé selon l'une des 31 à 34. 36) Pièce formée selon la 35, caractérisée en ce que spectre MASNMR de la matrice pour 27A1 présente une ou plusieurs des zones de 25 30résonance suivantes -55±5ppm, -65±5ppm, -70±5ppm, celles-ci indiquant que la coordination de l'Al est A1O4. 37) Mélange réactionnel, susceptible d'être mise en oeuvre dans un procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'une composition aqueuse dont la teneur en eau est comprise entre 5% et 40% du poids de la composition, et en ce qu'elle comprend : - des composés choisis dans le groupe comprenant les oxydes de silice, les silicates alcalins et les alumino-silicates alcalins dont une partie est sous forme dissoute, et l'autre partie sous forme de particules en suspension, et dans une proportion telle que les rapports molaire de l'ensemble de ces composés, exprimés en terme d'oxydes après déshydratation, soient compris entre : M2O/SiO2 : 0,03 et 0,145 SiO2/Al2O3 : 6,50 et 165 M2O/Al2O3 : 0,95 et 15 M représentant un atome de Na, K, ou Li ou un mélange de deux d'entre eux ou des trois, et ces composés représentant entre 40 et 94,4% en poids de la composition ; - un ou plusieurs composés formateurs ou modificateurs de verre, dont l'un au moins est choisi dans le groupe comprenant les oxydes, les acides, les sels ou autres formes des éléments suivants : Ge, B, P, As, Sb, Te, Mo, W, Bi, Ga, V, Cr, Mn, Zr, Ti, Cd, Ga, Ca, F, le poids total de ces agents exprimé en poids de leurs oxydes déshydratés étant compris entre 0,5% et 15% du poids de la composition déshydratée ; - un ou plusieurs agents de rhéologie et/ou modificateurs des caractéristiques de surface des liquides comme des tensioactifs ou des surfactants, dans unequantité comprise entre 0,1% et 5% du poids de la composition ; un ou plusieurs composés minéraux ou organiques compatibles avec un milieu de silicates alcalins, choisi(s) dans le groupe comprenant les liants, les gélifiants et les accélérateurs ou les retardateurs de prise, les sucres et les composés sucrés, les sorbitols, les acides gras, les glycerols ou les glycols, dans une quantité comprise entre 0 et 20% du poids de la composition déshydratée. 38) Mélange réactionnel selon la 37, caractérisé en ce que la composition aqueuse comprend : - des particules composées pour plus de 80% de leur poids d'oxydes de silice, de structure non feuilletée, de dimension comprise entre 50 nm et 1 micron, de préférence entre 100 nm et 1 micron, non dissoutes même après maturation de la composition pendant plus d'une heure, ces particules représentant entre 30% et 95% en poids de la composition déshydratée, et - une phase de solution aqueuse aluminosilicate alcaline représentant entre 5 et 70% en poids du de la composition déshydratée. 39) Mélange réactionnel selon l'une des 37 ou 38, caractérisé en ce qu'au moins 30% de l'oxyde SiO2 de la composition aqueuse sont apportés sous la forme d'une poudre contenant principalement un oxyde alumino-silicate dans lequel le nombre d'éléments Si et Al est tel que sa formule brute se situe entre les deux formules suivantes . (2SiO2r A1O2) et (82, 5SiO2, Al2O2) ledit oxyde d'alumino-silicate provenant de la condensation et du refroidissement des vapeurs produites àdes températures supérieures à 1800 C et préférentiellement supérieurs à 2000 C lors de l'électro-fusion de composés naturels ou synthétiques, sables, minéraux ou minerais contenant de la silice et de l'alumine, ou lors de la fusion-vaporisation conjointe de silice et d'alumine, sous torche plasma par exemple à des températures supérieures à 2000 C. 40) Mélange réactionnel selon l'une quelconque des 37 à 39, caractérisé en ce que la part principale des oxydes alumino-silicates de la composition aqueuse comporte des sites Al réactifs permettant une réticulation de type géopolymérique lors de la montée en température. 41) Mélange réactionnel selon la 40, caractérisé en ce que les sites Al réactifs sont constitués par des cations Al en coordination (IV) et/ou (V). 42) Mélange réactionnel selon l'une quelconque des 37 à 41, caractérisé en ce que l'un au moins des composés formateurs ou modificateurs de verre est à base de bore, de fluor ou de phosphore, pour un poids total, exprimé en terme de leurs oxydes déshydratés, compris entre 0,5% et 15% par rapport au poids de la composition déshydratée. 43) Mélange réactionnel selon l'une quelconque des 37 à 42, caractérisé en ce que les agents de rhéologie ou modificateurs des caractéristiques de surface des liquides sont choisis dans le groupe comprenant les surfactants anioniques, cationiques, non ioniques, ou un mélange de deux ou plus de ceux-ci, commeles sels d'ammoniums quaternaires, les alkyl-aryl sulfonates, les sels d'organoamines. 44) Mélange réactionnel selon l'une quelconque des 37 à 43, caractérisé en ce que la moitié au moins des particules en suspension est : - de forme sensiblement sphérique, - de diamètre compris entre 100 nm et 1 micron, - constituée d'un composé alumino-silicate à une quantité définie entre les deux formules suivantes : (24 SiO2, A1O2) et (90 SiO2, A102), - inclut au plus 5% en poids de composés ou oxydes autres que ceux de Si et d'Al.
C
C04
C04B
C04B 41,C04B 35
C04B 41/50,C04B 35/14
FR2899105
A1
COMPOSITION COSMETIQUE ET/OU PHARMACEUTIQUE COMPRENANT COMME INGREDIENT ACTIF, AU MOINS UN HYDROLYSAT DE PROTEINES DE POACEES ET UTILISATION DE CET HYDROLYSAT
20,071,005
L'invention concerne le domaine de la cosmétique et de la pharmaceutique, notamment le domaine de la dermatologie. La présente invention a pour objet une composition cosmétique et/ou dermatologique et/ou pharmaceutique comprenant comme principe actif au moins une quantité efficace d'un hydrolysat de protéines de plantes appartenant à la famille des poacées. L'invention concerne aussi l'utilisation dudit hydrolysat en tant qu'actif immunostimulant de la peau, et pour traiter les manifestations du vieillissement cutané, en particulier du vieillissement photo-induit. La peau est l'organe de recouvrement de l'organisme. A ce titre elle joue un rôle primordial 0 dans le système de défense immunitaire. Trois types de cellules épidermiques participent à ce système : les kératinocytes, les mélanocytes et les cellules de Langerhans. Les cellules de Langerhans sont des cellules dendritiques qui ont une fonction de sentinelles immunitaires dans la peau, capables d'induire et de moduler des réponses immunitaires de défense ou de tolérance vis-à-vis d'agressions environnementales chimiques ou biologique. 15 Après avoir été activées, les cellules de Langerhans quittent l'épiderme et gagnent les ganglions lymphatiques satellites où elles présentent les déterminants antigéniques aux lymphocytes T. Une peau jeune et saine est capable de se défendre vis à vis des agressions extérieures grâce à sa fonction barrière physico-chimique et à la coopération des cellules qui la compose. Néanmoins la peau est soumise à l'agression permanente de l'environnement, des produits chimiques, de la 20 pollution, de radiations, etc. Ainsi, l'exposition de la peau aux rayonnements ultraviolets (UV) provoque des réactions complexes ; un érythème, la génération de radicaux libres, des dommages cellulaires et la libération de médiateurs de l'inflammation. Ces phénomènes inflammatoires et les altérations cellulaires qui en découlent, telles que l'inhibition ou la migration des cellules de Langerhans, engendrent l'infiltration de la peau par des cellules T-suppresseurs et induisent une 25 immunosuppression et un affaiblissement de l'immunité à médiation cellulaire. Il a ainsi été montré que les cellules de Langerhans dans ces circonstances ne pouvaient plus jouer leur rôle de reconnaissance des antigènes potentiellement pathogènes. Dans les zones de la peau exposées aux rayonnements UV, les cellules de Langerhans sont moins nombreuses et présentent une morphologie atrophiée. L'immunosuppression, en entraînant l'accumulation de cellules 30 endommagées, participe au processus du vieillissement photo-induit, qui est associé à un ralentissement du système de défense immunitaire cutané. Cet affaiblissement étant particulièrement sensible au cours du vieillissement photo-induit, des produits protecteurs des cellules de Langerhans ou plus largement des cellules cutanées, ainsi que des produits de stimulation du système immunitaire cutané présentent un grand intérêt pour prévenir le vieillissement des zones exposées aux rayonnements UV (visage, cou, mains), ou restaurer les défenses naturelles de la peau. Parmi les composés actifs sur le système immunitaire cutané on peut citer les hormones peptidiques produites par le thymus, telles que la thymopoïetine, la thymuline et la thymosine. Il existe une étroite relation physiologique entre les hormones thymiques et la peau. Par exemple, les kératinocytes produisent des facteurs analogues dans leur structure et leur fonction à la thymopoïétine, capables d'induire la maturation des lymphocytes T et de prendre le relais du thymus lors du vieillissement de l'organisme. De même, les cellules de Langerhans sont activées par certains facteurs thymiques, tels que la thymopentine. Toutefois cette production endogène ne permet pas à la peau de suppléer complètement à l'atrophie du thymus qui se produit lors du vieillissement de l'organisme, et on a pu établir une corrélation entre la diminution des fonctions thymiques et le vieillissement cutané, l'alopécie et certains désordres pathologiques tels que les cancers. On a précédemment décrits des extraits de plantes capables de stimuler le système immunitaire cutané (FR2811893), ou encore des compositions topiques contenant des dérivés peptidiques de synthèse des hormones thymiques (WO 9007933). Il subsiste néanmoins le besoin de développer des actifs cosmétiques et/ou dermatologiques immunostimulants ayant une très bonne efficacité ainsi qu'un large spectre d'action au niveau de la peau et des phanères. Le problème technique à résoudre a donc été, pour les inventeurs, de trouver un substitut végétal, cosmétiquement et pharmaceutiquement acceptable, qui soit capable d'avoir une réelle activité immunostimulante au niveau de la peau, tout en n'ayant pas d'effets secondaires indésirables tels que, par exemple, des réactions de toxicité ou d'irritation cutanée. Les inventeurs ont notamment découvert qu'un hydrolysat de protéines de poacées avait des propriétés remarquables sur la peau et, plus particulièrement, des propriétés immunostimulantes, en agissant en particulier sur les cellules de Langerhans de la peau. Ainsi, selon un premier aspect, la présente invention a pour objet une composition cosmétique et/ou dermatologique et/ou pharmaceutique contenant une quantité efficace d'hydrolysat de protéines de plantes appartenant à la famille des poacées comme principe actif immunostimulant. L'hydrolysat de protéines de plantes appartenant à la famille des poacées doit s'entendre comme un hydrolysat d'au moins un végétal appartenant à la famille des poacées. Les plantes de la famille des graminées ou poacées (en latin poaceae) représentent une large famille de plantes herbacées, annuelles ou vivaces, dont le fruit s'appelle un caryopse. Parmi les poacées utilisables selon l'invention on peut citer à titre d'exemple les genres oryza, zizania, hordeum, sorghum, triticum, ou encore avena ou panicum. Plus particulièrement selon l'invention on utilise au moins une des nombreuses espèces du genre oryza et préférentiellement les espèces Oryza sativa L., (espèce la plus cultivée, originaire de l'Inde) et Oryza glaberrima Steud., (riz africain ou riz de Casamance, originaire d'Afrique Centrale). Selon l'invention le matériel végétal utilisé sera le caryopse (ou grain) et préférentiellement le grain débarrassé de son enveloppe (ou son) par une étape de décorticage. Le terme "hydrolysat'' désigne un extrait de plantes ayant subi une hydrolyse. L'hydrolyse se définit comme le clivage enzymatique ou chimique d'une molécule par une molécule d'eau. Un hydrolysat de protéines désigne donc les produits obtenus après hydrolyse des protéines de la plantes. Les constituants majoritaires du riz sont de nature glucidique. Ils représentent environ 80% en poids, alors que la teneur en protéine varie de 4 à 14 %. riz Contenu pour 100 grammes Lipides 0,6 protéines 6,8 glucides 77,8 fibres 1,4 minéraux 0,5 eau 12,9 Dans une étape préalable, il est donc nécessaire d'extraire la fraction protéique minoritaire du riz. Toute méthode d'extraction et/ou de purification connue de l'homme du métier peut être utilisée pour préparer l'hydrolysat selon l'invention. On peut toutefois citer à titre d'exemple la méthodologie suivante : Les grains de riz décortiqués sont broyés à l'aide d'un broyeur à plantes. La poudre ainsi obtenue peut ultérieurement être "délipidée" à l'aide d'un solvant organique classique (comme 25 par exemple un alcool, un hexane ou de l'acétone). On réalise ensuite classiquement l'extraction des protéines du riz (Osborne, 1924) ; les grains de riz broyés étant mis en suspension dans une solution alcaline. La fraction soluble est recueillie après des étapes de centrifugation et de filtration, cette solution brute constituant alors une première forme de l'extrait. Les protéines sont ensuite précipitées en faisant varier la force ionique et en acidifiant le milieu, ce qui permet d'éliminer les composants glucidiques solubles et les acides nucléiques. Le précipité est ensuit lavé à l'aide d'un solvant tel que, par exemple, l'éthanol ou le méthanol puis le solvant est évaporé par séchage sous vide. Le précipité riche en protéines est remis en solution dans l'eau ou un autre solvant. L'extraction peut également être réalisée en milieu neutre ou acide. L'étape de précipitation s'effectue alors à l'aide d'un agent classique de précipitation tels que les sels (chlorure de sodium, sulfate d'ammonium). Le précipité riche en protéines obtenu peut être séparé des agents de précipitation par dialyse après remise en solution dans de l'eau ou un autre solvant. A ce stade, l'extrait obtenu contient au minimum 70% de composés de nature protéique. L'extrait riche en composés de nature protéique est ensuite hydrolysé selon l'invention dans des conditions ménagées et sélectives afin de générer des polypeptides et des peptides solubles biologiquement actifs sur le système immunitaire cutané. Selon l'invention, une hydrolyse enzymatique en milieu basique peut être réalisée, ainsi qu'une hydrolyse chimique. On peut alors citer l'utilisation des endoprotéases et exopeptidases d'origine végétale (papaïne, bromelaine, ficine) et de micro-organismes (Aspergillus, Rhizopus, Bacillus, etc.). La solution obtenue constitue l'hydrolysat, qui peut être encore purifié par fractionnement, notamment par une méthode de type chromatographique ou purifié par un procédé de dialyse, permettant d'éliminer les composés de nature protéique de haut poids moléculaire. L'une quelconque des formes plus ou moins purifiées de l'hydrolysat est in fine stérilisée par ultrafiltration. Les hydrolysats de protéines de riz obtenus selon l'invention sont analysés qualitativement et quantitativement pour leur teneur en composés de nature protéique. On entend par composés de nature protéique, les fragments de protéines, les peptides et les acides aminés libres présents dans le mélange. Les peptides, acides aminés et fragments de protéines sont dosés selon les techniques classiques, bien connues de l'homme du métier. Ainsi, selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'hydrolysat contient une quantité de composés de nature protéique représentant entre 30 et 90 % du poids total de la matière sèche, plus particulièrement cette quantité est comprise entre 60 et 80 % du poids total de la matière sèche. L'hydrolysat selon l'invention présente également la propriété remarquable de contenir 10 et 200 mg/1 de composés peptidiques biologiquement actifs. Ces composés peptidiques sont analogues par leur séquence aux dérivés de thymopoïetine humaine et en particulier au pentapeptide nommé thyrnopentine, de séquence Arg-Lys-Asp-Val-Tyr. Ainsi un des objets de la présente invention est une composition cosmétique et/ou dermatologique contenant une quantité efficace d'un hydrolysat de poacées, riche en composés 5 peptidiques comprenant la séquence (AA)n-Arg-Lys-Asp-Val-Tyr-(AA)ä dans laquelle n est un nombre entier compris entre 0 et 3. Selon un autre aspect, l'invention concerne une composition cosmétique et/ou dermatologique caractérisée en ce qu'elle contient, dans un milieu acceptable, comme principe actif, au moins l'hydrolysat tel que défini précédemment. Il est bien entendu que l'hydrolysat 10 selon l'invention peut être utilisé seul ou en association avec au moins un autre agent actif. La présente invention concerne également l'utilisation d'un hydrolysat de protéines de plantes appartenant à la famille des poacées, tel que défini précédemment, dans ou pour la préparation d'une composition capable d'immunostimuler la peau. L'hydrolysat selon l'invention possède également une activité sur la stimulation du 15 métabolisme des cellules de l'épiderme, en particulier des kératinocytes. On a pu montrer qu'il stimule la production de molécules de structure telles que les kératines, la filaggrine et les intégrines. Par ses activités particulières, l'hydrolysat selon l'invention pourra être utilisé avantageusement dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou 20 pharmaceutique destinée à lutter de manière préventive et/ou curative contre les manifestations du vieillissement cutané et, tout particulièrement, afin de lutter contre et/ou de prévenir le vieillissement photo-induit. Par manifestations cutanées du vieillissement on entend toutes modifications de l'aspect extérieur de la peau dues au vieillissement comme, par exemple, les rides et ridules, la peau flétrie, la peau molle, la peau amincie, le manque d'élasticité et/ou de 25 tonus de la peau, la peau terne et sans éclat ou les taches de pigmentation de la peau, mais également toute modification interne de la peau qui ne se traduit pas systématiquement par un aspect extérieur modifié comme, par exemple, toute dégradation interne de la peau consécutive à une exposition aux rayonnements ultraviolets (UV). L'hydrolysat selon l'invention ou la composition le contenant permettra de lutter, en particulier, contre la perte d'élasticité et de 30 fermeté de la peau. L'hydrolysat selon l'invention permet de protéger la peau et les phanères contre tous types d'agressions extérieures. L'utilisation de l'extrait, ou d'une composition le contenant, va permettre à la peau et aux phanères d'être protégés et de mieux résister au stress environnementaux. On entend, par le terme "agression extérieure", les agressions que peut produire l'environnement. A titre d'exemple, on peut citer des agressions telles que la pollution, les UV, ou encore les produits à caractère irritant tels que les tensioactifs, les conservateurs ou les parfums. Par pollution, on entend aussi bien la pollution extérieure , due par exemple aux particules de diesel, à l'ozone ou aux métaux lourds, que la pollution intérieure qui peut être due notamment aux émissions de solvants de peintures, de colles, ou de papier-peints (tels que toluène, styrène, xylène ou benzaldehydes), ou bien encore la fumée de cigarette. L'hydrolysat selon l'invention peut être avantageusement utilisé dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou pharmaceutique, en tant qu'agent photo-protecteur et, plus particulièrement, en tant qu'agent photo-protecteur dit secondaire . On distingue, en effet, les agents photo-protecteurs primaires des agents photo-protecteurs secondaires. Les agents photo-protecteurs primaires sont des substances qui exercent un pouvoir physique : ils sont en mesure d'absorber les rayonnements UV et de les restituer sous forme de chaleur afin de protéger la peau. Les agents photo-protecteurs secondaires sont des substances qui ont généralement un effet biologique ; ce sont, par exemple, les agents capables de limiter les processus d'immunosuppression qui sont déclenchés lorsque le rayonnement UV pénètre dans la peau. L'hydrolysat pourra être utilisé dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou pharmaceutique destinée à prévenir ou traiter les dommages cellulaires provoqués par les 20 polluants atmosphériques et/ou par le rayonnement ultraviolet (UV). Par ailleurs, selon un autre aspect, l'hydrolysat selon l'invention, ou la composition le contenant, permettra avantageusement de lutter contre les manifestations de l'inflammation résultant de ces agressions ; il permettra notamment de lutter contre les manifestations cutanées de l'inflammation. 25 Par ailleurs, selon un autre aspect, l'invention est relative à l'utilisation d'un hydrolysat de protéines de plantes appartenant à la famille des poacées, tel que défini précédemment, dans ou pour la préparation d'une composition capable de protéger la peau du vieillissement photo-induit. 30 L'actif selon l'invention est un agent actif immunostimulant efficace qui agit, entre autres, en inhibant la migration des cellules de Langerhans hors de l'épiderme. Ainsi, selon un autre aspect, l'invention est relative à l'utilisation d'un hydrolysat de protéines de plantes appartenant à la famille des poacées, tel que défini précédemment, dans ou pour la préparation d'une composition destinée à protéger et renforcer les cellules de Langerhans et le système de défense immunitaire cutané. La composition selon l'invention est préférentiellement une composition cosmétique et/ou dermatologique adaptée à l'administration par voie topique cutanée comprenant un milieu cosmétiquement ou dermatologiquement acceptable. Il est bien évident que l'invention s'adresse aux mammifères en général et plus particulièrement aux êtres humains. La quantité efficace de principe actif correspond à la quantité nécessaire afin d'obtenir le résultat désiré. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'hydrolysat de protéines selon l'invention est présent, dans les compositions de l'invention, à une concentration comprise entre 0,0001 % et 20 % environ et préférentiellement à une concentration comprise entre 0,01 % et 10 % environ, et encore préférentiellement à une concentration comprise entre 0,05 % et 5 % environ en poids par rapport au poids total de la composition finale. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'hydrolysat précité est préalablement solubilisé dans un ou plusieurs solvants cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptables comme l'eau, l'éthanol, le propanol ou l'isopropanol, le propylène glycol, le butylène glycol, le dipropylène glycol, les diglycols éthoxylés ou propoxylés ou tout mélange de ces solvants. Selon encore un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, l'hydrolysat précité est préalablement solubilisé dans un vecteur cosmétique ou pharmaceutique comme les liposomes ou adsorbés sur des polymères organiques poudreux, des supports minéraux comme les talcs et bentonites, et plus généralement solubilisés dans ou fixés sur, tout vecteur cosmétiquement ou pharrnaceutiquement acceptable. Quelle que soit la forme de l'invention, la composition selon l'invention peut être ingérée, injectée ou appliquée sur la peau (sur toute zone cutanée du corps), les cheveux, les ongles ou les muqueuses. Selon le mode d'administration, la composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées. Préférentiellement, les compositions selon la présente invention se présenteront sous une forme galénique adaptée à l'administration par voie topique cutanée. Elles couvrent toutes les formes cosmétiques ou dermatologiques. Ces compositions doivent donc contenir un milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau, les poils ou les cheveux. Ces compositions peuvent notamment se présenter sous forme d'une solution aqueuse, hydroalcoolique ou huileuse ; d'une émulsion huile-dans-eau, eau-dans-huile ou émulsions multiples ; elles peuvent aussi se présenter sous forme de crèmes, de suspensions ou encore de poudres, adaptées à une application sur la peau, les muqueuses, les lèvres et/ou les cheveux. Ces compositions peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème, d'une lotion, d'un lait, d'un sérum, d'une pommade, d'un shampooing, d'un gel, d'une pâte ou d'une mousse. Elles peuvent aussi se présenter sous forme solide, comme un stick ou être appliquées sur la peau sous forme d'aérosol. Elles peuvent être utilisées comme produit de soin et/ou comme produit de maquillage de la peau. Ces compositions comprennent, en outre, tout additif usuellement utilisé dans le domaine d'application envisagé ainsi que les adjuvants nécessaires à leur formulation, tels que des solvants, des épaississants, des diluants, des anti-oxydants, des colorants, des filtres solaires, des agents autobronzants, des pigments, des charges, des conservateurs, des parfums, des absorbeurs d'odeur, des actifs cosmétiques ou pharmaceutiques, des huiles essentielles, des vitamines, des acides gras essentiels, des tensioactifs, des polymères filmogènes, etc. Dans tous les cas, l'homme du métier veillera à ce que ces adjuvants ainsi que leurs proportions soient choisis de telle manière à ne pas nuire aux propriétés avantageuses recherchées de la composition selon l'invention. Ces adjuvants peuvent, par exemple, correspondre de 0,01 à 20 % du poids total de la composition. Lorsque la composition de l'invention est une émulsion, la phase grasse peut représenter de 5 à 80 % en poids et de préférence de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les émulsionnants et co-émulsionnants utilisés dans la composition seront choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine considéré. Par exemple, ils peuvent être utilisés en une proportion allant de 0,3 à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels composés complémentaires, actifs ou non-actifs, et/ou leurs quantités, de telle sorte que les propriétés avantageuses du mélange ne soient pas, ou sensiblement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Les compositions selon l'invention trouvent une application notamment comme composition cosmétique ou pharmaceutique pour la peau, mais aussi comme composition cosmétique pour les cheveux et/ou les poils. Selon l'invention, on peut ajouter, entre autres, à la composition divers agents actifs destinés, notamment, à la prévention et/ou au traitement des désordres liés au photo-vieillissement. Par ailleurs, la composition selon l'invention peut associer à l'hydrolysat de protéines, tel que défini précédemment, d'autres agents actifs favorisant son action. Ainsi, il peut être ajouté des agents actifs ayant une action antioxydante ou des agents actifs stimulant les synthèses de collagènes. Selon un autre aspect, la composition selon l'invention peut être une composition solaire, c'est-à-dire une composition aidant à la protection contre le rayonnement solaire. Ainsi, il peut être avantageusement ajouté, à la composition selon l'invention, des actifs aidant à la protection solaire tel que, par exemple, des filtres solaires. Les compositions, objet de l'invention, trouvent leur application dans grand nombre de traitements notamment cosmétiques ou dermatologiques. Elles peuvent constituer une composition cosmétique, notamment pour le traitement, la protection, le soin, le démaquillage et/ou le nettoyage de la peau et/ou des cheveux, et/ou pour le maquillage de la peau, des lèvres, des cils et/ou du corps. La composition selon l'invention peut également consister en des préparations solides comprenant également des savons ou des pains de nettoyage. La composition peut être aussi conditionnée sous forme d'une composition pour aérosol comprenant également un agent propulseur sous pression. Selon un autre aspect, la présente invention concerne un procédé de traitement cosmétique destiné à immunostimuler la peau et/ou les poils. L'invention concerne aussi un procédé de traitement cosmétique destiné à traiter les désordres liés au photo-vieillissement de la peau. Préférentiellement, le procédé de traitement cosmétique de la peau et/ou des cheveux, consiste à appliquer sur la surface de la peau, les poils ou les cheveux, une quantité efficace d'un hydrolysat de protéines de plantes de la famille des poacées tel que défini précédemment, afin d'obtenir l'action désirée. Des modes de réalisation particuliers de ce procédé de traitement cosmétique résultent également de la description précédente. Le procédé de traitement cosmétique de l'invention peut être, notamment, mis en oeuvre en appliquant les compositions cosmétiques telles que définies ci- dessus, selon la technique d'utilisation habituelle de ces compositions, par exemple : application de crèmes, de gels, de sérums, de lotions, de laits, de shampooings ou de compositions antisolaires, sur la peau ou sur les cheveux, ou encore, application de dentifrice sur les gencives. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lecture des exemples donnés à titre illustratif et non limitatif. Exemple 1 : Préparation d'un hydrolysat de protéines de riz. Dans une première étape, 1 kg de grains de riz sont délipidés par l'action d'un solvant organique : l'hexane. Les grains de riz sont ensuite broyés dans un broyeur à couteau puis sont mis en suspension dans une solution aqueuse alcaline (dilution au 1/10). Ce mélange est maintenu sous agitation pendant un temps suffisamment long pour permettre la solubilisation des fractions solubles. La température d'extraction est variable (comprise entre 4 et 80 C) ; préférentiellement l'opération sera réalisée à froid. Après cette phase d'extraction le milieu est clarifié par centrifugation puis filtré sur filtre à plaque. Ce filtrat qui contient les fractions solubles du riz est ensuite soumis à une précipitation des protéines en faisant varier la force ionique en milieu neutre ou acide, ce qui permet d'éliminer les composants glucidiques solubles, les lipides et les acides nucléiques. Le surnageant est éliminé et le précipité est ensuite lavé à l'aide d'un solvant tel que, par exemple, l'éthanol ou le méthanol puis le solvant est évaporé par séchage sous vide. A ce stade, on obtient environ 50 grammes de poudre de couleur jaune clair d'extrait protéique brut contenant : - Protéines : 75 % - Glucides : 20 % - Lipides : 5 % Le précipité riche en protéines est remis en solution dans l'eau ou un autre solvant. L'extraction peut également être réalisée en milieu neutre ou acide. L'extrait protéique brut est alors soumis à une série d'hydrolyses ménagées et sélectives consistant en des hydrolyses chimiques et enzymatiques. A titre d'exemple on peut citer l'hydrolyse en présence d'exopeptidases (papaïne, ficine). L'hydrolysat est ensuite purifié puis dialysé sur membrane pour éliminer les composés de haut poids moléculaires. On obtient alors une hydrolysat de couleur claire titrant entre 0,5 et 2 g/1 et contenant une quantité de composés de nature protéique représentant environ 70 % du poids total de la matière 20 sèche (poids total de matière sèche 5 grammes). D'autre part, l'analyse par HPLC montre que l'hydrolysat selon l'invention contient au minimum 20 mg/1 de composés peptidiques biologiquement actifs, contenant la séquence Arg-Lys-Asp-Val-Tyr, analogue au dérivé de thymopïetine nommé thymopentine, 25 Exemple 2 : Mise en évidence de l'effet immunostimulant de l'hydrolysat selon l'invention par des tests ex vivo. L'activité immunostimulante de l'hydrolysat selon l'invention a été mise en évidence par l'analyse de la migration des cellules de Langerhans après irradiation UV, sur un échantillon de :30 peau. Méthode Des biopsies de 6 mm de diamètre sont prélevées sur des échantillons de peau humaine. Ces biopsies sont maintenues en survie ex vivo par culture en présence d'un milieu spécifique (DMEM lg/1, HAMF12, SVF et antibiotiques) sur des inserts déposés dans des plaques 6 puits. Les biopsies sont traitées avec l'hydrolysat selon l'exemple 1 à la concentration de 1 % pendant 24 heures à raison de 2 applications par jour. Les biopsies sont ensuite irradiées à 100 mJ/cm2 et l'hydrolysat selon l'exemple 1 est de nouveau appliqué pendant 24 heures dans les mêmes conditions qu'avant irradiation. - Biopsies contrôle non irradiées, non traitées. - Biopsies irradiées, non traitées. - Biopsies irradiées et traitées avec l'hydrolysat selon l'exemple 1 à 1% Les biopsies de peau sont incluses dans la paraffine et des coupes histologiques de 3 m d'épaisseur sont effectuées. Les lames sont déparaffinées, hydratées puis soumises à un immunomarquage par un anticorps dirigé contre la molécule CD1a (marqueur spécifique des cellules de Langerhans).. Le marquage est révélé par la DAB (diamino benzindine). Une évaluation semi-quantitative du nombre de cellules de Langerhans présentes dans l'épiderme des biopsiesde peau est réalisée au microscope optique. Résultats L'analyse par microscopie optique montre que les biopsies non-irradiées présentent une structure épidermique normale avec des cellules de Langerhans localisées dans les couches épidermiques germinatives et spineuses. Les biopsies irradiées et non-traitées montrent des signes d'immunosuppression dus à la migration des cellules de Langerhans hors de l'épiderme. Au contraire, les biopsies irradiées et traitées avec l'hydrolysat selon l'invention présentent une densité épidermique en cellules de Langerhans comparable aux biopsies non-irradiées. Le dénombrement des cellules de Langerhans dans l'épiderme donnent les résultats reproduits dans le tableau ci-dessous : Biopsies contrôle non Biopsies irradiées, Biopsies irradiées et irradiées, non traitées non traitées traitées avec l'hydrolysat selon l'exemple 1, à 1% Score +++ + I I I Ces résultats nous permettent de conclure que l'hydrolysat selon l'invention protège efficacement les cellules de Langerhans des effets néfastes des irradiations UV. Exemple 3 : Mise en évidence de l'effet protecteur de l'hydrolysat selon l'invention par des tests ex vivo. L'activité protectrice de l'hydrolysat selon l'invention a été mise en évidence par l'analyse histologique après irradiation UV des biopsies de peau. Méthode Les biopsies de peau sont cultivées et traitées comme dans l'exemple 2. Les biopsies de peau sont incluses dans la paraffine et des coupes histologiques de 3 m d'épaisseur sont effectuées. Les lames sont déparaffinées, hydratées, soumises à une coloration à l'Hématoxyline/Eosine puis 10 observées au microscope optique. Résultats Les biopsies irradiées et non-traitées montrent un épiderme totalement désorganisé et présentant de nombreux oedèmes et cellules mortes. [5 Les biopsies irradiées et traitées par l'hydrolysat selon l'exemple 1 montrent un épiderme beaucoup moins endommagé, dont la structure se rapproche plus de celle des biopsies non irradiées. Ces résultats nous permettent de conclure que l'hydrolysat selon l'invention protège l'épiderme des rayonnements UV. 20 Exemple 4 : Mise en évidence de l'effet de l'hydrolysat selon l'exemple 1 sur la différenciation des cellules épidermiques par des tests ex vivo. L'activité de l'hydrolysat selon l'invention sur la différenciation des cellules épidermiques a été mise en évidence par l'étude de la synthèse de filaggrine et de kératine sur coupes de peau 25 cultivées ex vivo. Méthode Des biopsies de 6 mm de diamètre sont prélevées sur des échantillons de peau humaine. Ces biopsies sont maintenues en survie ex vivo par culture en présence d'un milieu spécifique (DMEM lg/1, HAMF12, SVF et antibiotiques) sur des inserts déposés dans des plaques 6 puits. 30 Les biopsies sont traitées avec l'hydrolysat selon l'exemple 1 à la concentration de 1 % pendant 4 jours à raison de 2 applications par jour. Les biopsies de peau ensuite sont incluses dans la paraffine et des coupes histologiques de 3 m d'épaisseur sont effectuées. Les lames sont déparaffinées, hydratées puis soumises à un immunomarquage par un anticorps dirigé contre les kératines épidermiques (anti-kératine Pan cK), ou contre la filaggrine, une molécule produite par les kératinocytes suprabasaux différenciés. Des observations ont ensuite été réalisées sous microscope, la fluorescence étant proportionnelle à la quantité de kératine ou de filaggrine présente dans les cellules. Résultats sur la production des kératines Il a été observé une nette augmentation de la fluorescence dans les coupes traitées par l'hydrolysat selon l'exemple 1. L'hydrolysat selon l'invention augmente de façon importante la synthèse des kératines dans l'épiderme, donc la différenciation des cellules épidermiques. Résultats sur la production de filaggrine Il a été observé une nette augmentation de la fluorescence dans les coupes traitées par 1'hydrolysat selon l'exemple 1. L'hydrolysat selon l'invention augmente de façon importante la synthèse de la filaggrine dans l'épiderme, donc la différenciation des cellules épidermiques. Exemple 5 : Mise en évidence de l'effet de l'hydrolysat selon l'invention sur la production d'intégrines par des tests ex vivo. L'activité de l'hydrolysat selon l'invention sur la production d'intégrine bêta 1 par les cellules épidermiques a été mise en évidence par immunomarquage sur coupes de peau cultivées ex vivo. Méthode Des biopsies sont mises en culture, puis des coupes histologiques sont réalisées selon la même méthode que dans l'exemple 4. Un immunomarquage est réalisé à l'aide d'un anticorps dirigé contre la molécule intégrine bêta 1, une protéine transmembranaire d'adhésion. Résutats : Il a été observé une nette augmentation de la fluorescence dans les coupes traitées par l'hydrolysat selon l'exemple 1. L'hydrolysat selon l'invention augmente donc de façon importante la synthèse des intégrines Bêta 1 dans l'épiderme et stimule ainsi l'adhésion des cellules basales. Exemple 6 : Mise en évidence du rôle positif de l'effet de l'hydrolysat selon l'invention sur la viabilité cellulaire. La viabilité cellulaire est évaluée à l'aide de l'essai de réduction du MTT (Methyl Thiazolyl Tetrazolium) Méthode Des fibroblastes primaires sont ensemencés sur une plaque 96 puits (à 20000 cellules par puits environ). Une fois que les cellules ont atteint 70 % de confluence, l'hydrolysat selon l'invention à 1 %, est appliqué sur la plaque durant 48 heures, à raison d'une fois par jour. La viabilité cellulaire est ensuite évaluée à l'aide du colorant supravital MTT (Methyl Thiazolyl Tetrazolium) jaune, 1:ransformé en cristaux de formazan violet par les déshydrogénases mithochondriales des cellules vivantes. La lecture de la densité optique est réalisée par spectrophotométrie à 540 nm. Résultats Les résultats obtenus, représentés dans le tableau ci-dessous, représentent le pourcentage de viabilité cellulaire en fonction des différentes conditions étudiées, par rapport à la condition contrôle, c'est-à-dire non traitée. Conditions d'étude % de viabilité cellulaire Contrôle 100 % - Hydrolysat 1 % 134 % Ces résultats permettent de conclure que l'hydrolysat selon l'invention n'est pas toxique pour les cellules, mais au contraire qu'il les protège. On observe en effet une augmentation de la viabilité cellulaire de 34 % par rapport aux conditions contrôle non traité. Exemple 7 : Préparation de compositions cosmétiques. Les quantités indiquées sont données en pourcentage de poids. 1 - Crème de soin anti-rides : Noms commerciaux Noms INCI % massique PHASE A Montanov 68 Cetearyl Alcohol (and) Cetearyl 6,00 Glucoside Squalane Squalane 3,00 Cetiol SB 45 Butyrospermum Parkii ( Shea Butter) 2,00 Waglinol 250 Cetearyl Ethylhexanoate 3,00 Amerchol L- 101 Minerai Oil (and) Lanolin Alcohol 2,00 Abil 350 Dimethicone 1,50 BHT BHT 0,01 PHASE B Eau déminéralisée Aqua (Water) qsp 100 Butylene Glycol Butylene Glycol 2,00 Glucam E10 Methyl Gluceth-10 1,00 Allantoin Allantoin 0,15 Carbopol Ultrez 10 Carbomer 0,20 PHASE C Huile d'Avocat Persea Gratissima (Avocado) Oil 1,25 Phenonip Phenoxyethanol (and) Methylparaben 0,75 (and) Ethylparaben (and) Butylparaben (and) Propylparaben (and) Isobutylparaben PHASE D TEA I Triethanolamine I 0,18 PHASE E Hydrolysat selon l'invention 3,00 Parfum Parfum (Fragrance) qsp Colorant qsp Les constituants de la phase A et de la phase B sont chauffés séparément à une température comprise entre 65 C et 70 C, la phase C est incorporée, puis la phase A est émulsionnée dans la phase B. Le Carbomer est neutralisé avec la phase D à une température aux alentours de 45 C. La phase E est ensuite additionnée sous agitation et le refroidissement est poursuivi jusqu'à 25 C. - Lait corporel anti-âge : Noms commerciaux I Noms INCI I % massique PHASE A Eau déminéralisée Aqua (Water) qsp 100 Carbopol EDT 2020 Acrylates/C 10-30 Alkylacrylate 0,10 Crosspolymer Glycerine Glycerin 1,20 EDTA Trisodium EDTA 0,65 Propylene Glycol Propylene Glycol 1,50 PHASE B Miglyol 812 Caprylic/Capric Triglyceride 2,50 Amerchol L 101 Minerai Oil (and) Lanolin Alcohol 2,00 Squalane Squalane 1,50 Cetiol SN Cetearyl Isononanoate 2,00 Stearine TP Stearic Acid 2,00 Tegin Glyceryl Stearate SE 3,00 Lanette 16 Cetyl Alcohol 0,20 Dow Corning 200 Fluid Dimethicone 0,50 Phenonip Phenoxyethanol (and ) Methylparaben 0,70 (and) Ethylparaben (and) Butylparaben (and) Propylparaben (and) Isobutylparaben PHASE C TEA I Triethanolamine 0,08 PHASE D Hydrolysat selon l'invention 1,00 Parfum Parfum (Fragrance) qsp Colorant qsp Les constituants de la phase A et de la phase B sont chauffés séparément à une température comprise entre 70 C et 75 C. La phase B est émulsionnée dans A sous agitation Staro . Après un refroidissement jusqu'à 50 C, le mélange est neutralisé avec la phase C. La phase D est ensuite additionnée lorsque la température se situe en dessous de 40 C. Le refroidissement est poursuivi jusqu'à 25 C sous agitation lente. 1610 ù Gel visage anti-âge: Noms commerciaux I Noms INCI I % massique PHASE A Eau déminéralisée Aqua (Water) qsp 100 Glycerine Glycerin 3,00 Butylene Glycol Butylene Glycol 1,50 Germall 115 Imidazolidinyl Urea 0,30 Allantoïne Allantoïn 0,20 Sepigel 305 Polyacrylamide (and) C13-14 Isoparaffin (and) 3,00 Laureth-7 PHASE B Dow Corning 345 Fluid Cyclomethicone I 5,00 Phenonip Phenoxyethanol (and) Methylparaben (and) 0,50 Ethylparaben (and) Butylparaben (and) Propylparaben (and) Isobutylparaben PHASE C Dry Flo Pure Aluminium Starch Octenylsuccinate I 4,00 PHASE D Hydrolysat selon l'invention I I 0,50 PHASE E Parfum Parfum (Fragrance) qsp Colorant Dye qsp Préparer la phase A en mélangeant les différentes matières premières à 30 C sous agitation. Ajouter la phase B à la phase A sous agitation. Saupoudrer la phase C dans le gel. Incorporer l'hydrolysat selon l'invention. Parfumer et colorer si souhaité. 17
La présente invention a pour objet une composition cosmétique et/ou dermatologique et/ou pharmaceutique comprenant comme principe actif au moins une quantité efficace d'un hydrolysat de protéines de plantes appartenant à la famille des poacées. L'invention concerne aussi l'utilisation dudit hydrolysat.
1. Composition cosmétique et/ou dermatologique et/ou pharmaceutique, à activité immunostimulante pour la peau, caractérisée en ce qu'elle contient, dans un milieu cosmétiquement ou dermatologiquement acceptable, au moins une quantité efficace d'un hydrolysat de protéines de plantes appartenant à la famille des poacées. 2. Composition selon la 1 caractérisée en ce que l'hydrolysat est obtenu à partir de la fraction essentiellement protéique issue des caryopses de plantes appartenant à la famille des poacées. 3. Composition selon les 1 ou 2, caractérisée en ce que l'hydrolysat est obtenu à partir des caryopses décortiqués de plantes appartenant à la famille des poacées. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la plante de la famille des poacées utilisée est le riz (Oryza saliva L.). 5. Compositon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que 20 l'hydrolysat peut être obtenu par un procédé comprenant les étapes suivantes : - Préparation d'un broyat de grains délipidés Extraction des fractions solubles protéiques, glucidiques et lipidiques - Précipitation des protéines - Hydrolyse enzymatiques et chimiques de la fraction essentiellement protéique 25 - Purification par dialyse permettant d'éliminer les composés de nature protéique de haut poids moléculaire. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une composition cosmétique et/ou dermatologique 30 adaptée à l'administration par voie topique cutanée comprenant un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'hydrolysat de protéine est présent en une quantité représentant de 0,0001 % à 20 %15du poids total de la composition, et préférentiellement en une quantité représentant de 0,05 % à 5 % du poids total de la composition. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que l'hydrolysat est préalablement solubilisé dans un ou plusieurs solvants cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptables comme l'eau, l'éthanol, le propanol ou l'isopropanol, le propylène glycol, le butylène glycol, le dipropylène glycol, les diglycols éthoxylés ou propoxylés ou tout mélange de ces solvants. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que l'hydrolysat est préalablement solubilisé dans un vecteur cosmétique ou pharmaceutique comme les liposomes ou adsorbés sur des polymères organiques poudreux, des supports minéraux comme les talcs et bentonites, et plus généralement solubilisés dans, ou fixés sur, tout vecteur cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme d'une solution aqueuse, hydroalcoolique ou huileuse ou sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau, eau-dans-huile ou émulsions multiples ou sous forme de crèmes, de suspensions ou encore de poudres; ces compositions pouvant être plus ou moins fluides ou solides et avoir l'aspect d'une crème, d'une lotion, d'un lait, d'un sérum, d'une pommade, d'un gel, d'une pâte, d'une mousse ou d'un stick. 11 Utilisation d'une quantité efficace d'un hydrolysat de protéines de plantes tel que défini dans les 1 à 10, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique et/ou pharmaceutique, la composition étant destinée à protéger et renforcer les cellules de Langerhans et le système de défense immunitaire cutané. 12. Utilisation d'une quantité efficace d'un hydrolysat de protéines de plantes tel que défini dans les 1 à 10, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique et/ou pharmaceutique, la composition étant destinée à protéger la peau des agressions extérieures, en particulier des rayons UV.13. Utilisation d'une quantité efficace d'un hydrolysat de protéines de plantes tel que défini dans les 1 à 10, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique et/ou pharmaceutique, la composition étant destinée à lutter de manière préventive et/ou curative contre les manifestations du vieillissement cutané, et tout particulièrement le vieillissement photo-induit. 14. Utilisation d'une quantité efficace d'un hydrolysat de protéines de plantes tel que défini dans les 1 à 10, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique et/ou pharmaceutique la composition étant destinée à stimuler le métabolisme des cellules cutanées. 15. Procédé de traitement cosmétique de la peau destiné à lutter de manière préventive et/ou curative contre les manifestations du vieillissement cutané, et tout particulièrement le vieillissement photo-induit, caractérisé par le fait que l'on applique sur la peau, les poils ou les cheveux une composition cosmétique définie selon l'une quelconque des 1 à 10.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/97,A61Q 19/08
FR2898183
A1
SUPPORT LUMINEUX A ECLAIRAGE SELECTIF
20,070,907
L'invention se rapporte au domaine des supports, notamment pour des articles tels que des verres ou bouteilles notamment, mais également susceptibles de faire fonction de rayons, notamment de présentation ou d'exposition. De tels supports peuvent ainsi être mobiles, de manière à faciliter le transport de plusieurs articles simultanément, et ils constituent alors des plateaux. Ils peuvent également être fixes de manière à uniquement servir de support localisé dans une zone donnée à l'intérieur d'une pièce tel un plan de travail, un comptoir ou une table notamment. ART ANTERIEUR De façon générale, les plateaux fixes ou mobiles se présentent sous la forme d'une structure plane, apte à recevoir un nombre plus ou moins important de charges ou de produits pesants. Une telle structure est traditionnellement exempte de tout système d'éclairage. Cependant, dans certaines domaines d'application, tels que par exemple dans des lieux sombres ou à éclairage tamisée, il peut s'avérer intéressant de disposer d'un éclairage localisé au niveau du plateau, de telle sorte à favoriser le transport effectif de ce dernier et de son contenu, outre de faciliter la préhension des articles supportés par le plateau en question par les usagers. Ainsi, il a été conçu des plateaux équipés de moyens d'éclairage mis sous tension par l'actionnement d'un interrupteur à commande manuelle. L'éclairage est dans ce cas agencé à la périphérie du plateau pour permettre au serveur dans un bar ou une discothèque d'être vu et de faciliter son cheminement à l'intérieur de son lieu de travail. Cependant, un tel système est problématique car il consomme une importante quantité d'énergie électrique. En effet, quel que soit le nombre d'articles positionnés sur ce plateau, l'intensité de l'éclairage, et donc la consommation électrique induite, est la même. Il nécessite ainsi un dimensionnement relativement conséquent de la source d'énergie électrique, ce qui augmente de manière non négligeable la masse d'un tel plateau. Cet inconvénient est d'autant plus marqué lorsqu'il s'agit d'un plateau mobile destiné à faciliter le transport des articles : verres, consommations, bouteilles, etc. -2- Ainsi, le but de l'invention est de générer, sur un plateau, un éclairage sélectif de sa surface en fonction du nombre et du lieu des articles qu'il supporte. L'éclairage est alors uniquement localisé au niveau de la base des articles. Un autre objet de l'invention est de permettre une identification aisée des divers produits qu'est susceptible de porter le plateau ou le rayonnage, et notamment les boissons ou les articles qu'il doit supporter, quelle que soit la luminosité du lieu de service. Pour ce faire, un code d'éclairage peut être utilisé avec par exemple des couleurs d'éclairage dédiées uniquement aux boissons alcoolisées. Ainsi, un tel plateau peut permettre d'éviter certaines erreurs de service. EXPOSE DE L'INVENTION L'invention concerne un support fixe ou mobile destiné à recevoir une ou plusieurs charges ou produits pesants. Un tel support comporte ainsi une structure sensiblement plane faisant office de lieu de réception pour les produits pesants. Conformément à l'invention, ce support se caractérise en ce que la structure intègre dans son épaisseur : • au moins un circuit électrique ouvert alimenté en énergie électrique et définissant deux pistes conductrices de l'électricité portées à des potentiels différents ; • une pluralité d'organes d'éclairage élémentaires susceptibles de se déplacer sous l'action des charges ou produits pesants entre une position inerte et une position active engendrant l'éclairage de l'organe en question, ces organes étant munis à cet effet de deux contacteurs électriques situés sensiblement à l'aplomb des deux pistes conductrices et venant au contact de celles-ci sous l'action du poids généré par les produits pesants ou les charges, chacun des organes étant munis d'un moyen de rappel propre à le maintenir, en l'absence de contraintes extérieures, en position inerte. Autrement dit, un éclairage localisé de la surface supérieure de la structure plane est réalisé au niveau de chacun des articles positionnés sur le support. L'enlèvement d'un article engendre alors l'extinction automatique de l'organe d'éclairage élémentaire au dessus duquel l'article en question était posé. Par ailleurs, la mise en place d'un article sur le support engendre le déplacement de l'organe d'éclairage élémentaire sous l'effet du poids transmis par l'article. Une fois en position active, les contacteurs électriques des organes d'éclairage élémentaires ferment le circuit électrique en générant un éclairage localisé de la surface supérieure de la structure plane. -3 Ainsi, le circuit électrique consiste en une pluralité de boucles agencées en parallèle d'une source d'énergie électrique. Lorsque le support est vide, les boucles sont ouvertes et les différents organes d'éclairage élémentaires sont éteints. Lorsque le support est chargé, une ou plusieurs des boucles sont alors fermées en fonction du nombre de charges et de leur localisation respective, et l'éclairage localisé est ainsi réalisé. Un tel agencement du circuit électrique permet donc d'utiliser une même source d'énergie électrique pour réaliser l'alimentation de plusieurs organes d'éclairage élémentaires. Cette caractéristique permet à la fois de réduire le nombre d'opérations de manutention pour, par exemple, procéder au remplacement de la source électrique lorsque celle-ci est autonome, et de ne pas trop alourdir le support avec un nombre important de composants supplémentaires. En pratique, chaque organe d'éclairage élémentaire peut comporter une ou plusieurs diodes électroluminescentes. Ainsi, l'éclairage localisé de chacun des organes élémentaires ne consomme que très peu d'énergie électrique et est très directif orienté vers l'extérieur du plateau perpendiculairement à la structure plane. Avantageusement, chaque organe d'éclairage élémentaire peut être monté sur une 20 plateforme unitaire, déplaçable en translation dans une cavité de forme complémentaire, ménagée dans l'épaisseur de la structure. En d'autres termes, une liaison glissière est réalisée entre les plateformes unitaires et la structure plane du support. Chacune de ces plateformes unitaires est équipée d'un 25 organe d'éclairage élémentaire pour générer différentes zones d'éclairage indépendantes et réparties sur la surface du support. Par ailleurs, les plateformes unitaires peuvent être de formes diverses. Cependant, la forme utilisée doit permettre de supprimer un degré de mobilité en rotation par rapport à 30 la structure plane. De cette manière, les contacteurs électriques des organes restent constamment à l'aplomb des deux pistes conductrices. Ainsi, les plateformes unitaires peuvent être de forme ronde, et dans ce cas, présenter localement au moins un ergot apte à interdire le mouvement de rotation de la plateforme par rapport à la structure, ou de forme ovale par exemple, permettant dans ce cas de se dispenser de la réalisation d'un tel 35 ergot. -4 Par ailleurs, les plateformes unitaires peuvent être agencées de diverses manières sur le support. Selon une première variante, dans laquelle le support est constitué d'un plateau mobile ou fixe, les plateformes unitaires peuvent être réparties de manière circulaire sur la structure plane. De cette manière, le plateau peut être équilibré autour d'un axe de révolution correspondant au centre de gravité du plateau. Un tel mode de réalisation peut notamment permettre de faciliter le transport d'un plateau mobile en procédant à son équilibrage. 10 Selon une seconde variante, les plateformes unitaires peuvent être réparties de manière aléatoire sur la structure plane. Dans ce cas, le plateau est préférablement fixe et peut faire office de comptoir ou de table. Selon un mode de réalisation particulier, le support peut comporter une alimentation 15 en énergie électrique autonome. Autrement dit, un tel support est totalement indépendant et ne nécessite aucun branchement pour alimenter les deux pistes conductrices en électricité. Un accès dans la structure plane doit être cependant ménagé pour faciliter le changement de l'alimentation en énergie électrique autonome. Une telle source peut notamment se présenter sous la forme d'une pile ou d'un accumulateur. 20 Ce mode de réalisation est particulièrement approprié aux plateaux de type mobiles qui ne peuvent donc pas être branchés constamment sur une prise du secteur. Selon un autre mode de réalisation, le plateau peut se présenter sous la forme d'une 25 table. Dans ce cas, le plateau constituant l'élément plan supérieur de la table, peut être alimenté en énergie électrique basse tension. Un transformateur est alors connecté au réseau électrique du secteur 220 volts et alimente le plateau avec un signal d'une dizaine de volts environ. 30 Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le support est constitué par un rayonnage, destiné à supporter des produits de toute nature, que l'on souhaite alors éclairer par le bas, en lieu et place de l'éclairage par le haut, traditionnellement réalisé au moyen de spots. 35 Avantageusement, la structure peut comporter un empilement d'au moins trois couches de matériaux distincts, une couche réalisée dans un matériau conducteur en électricité étant agencée entre deux couches, respectivement inférieure et supérieure réalisées dans des matériaux non conducteurs.5 -5 De cette manière, le circuit électrique constitué par les pistes conductrices peut être réalisé en procédant à un enlèvement de matière de la couche conductrice et d'une partie de la couche inférieure non conductrice. Cette dernière couche est détruite partiellement de manière délimitée. Selon un autre mode de réalisation, les pistes peuvent consister en des bandes de matériau conducteur rapportées et solidarisées sur une couche inférieure non conductrice. En pratique, les plateformes unitaires et la couche supérieure non conductrice de la 10 structure plane peuvent être réalisées dans un matériau translucide choisi parmi le groupe comprenant le polyméthacrylate de méthyle (PMMA) et le verre. En effet, le matériau choisi doit permettre de transmettre la lumière générée par les organes d'éclairage élémentaires. Ils sont avantageusement réalisés en un matériau 15 présentant des propriétés de résistance au feu, de manière à être utilisés dans des espaces clos ou des lieux publics. Ainsi, de tels plateaux doivent répondre à la norme en vigueur de résistance au feu correspondant avec ces milieux et qui est la norme M1. Avantageusement, une feuille vient recouvrir la surface extérieure de la couche 20 supérieure et les différentes plateformes unitaires, de manière à assurer une étanchéité au niveau des pistes conductrices de la structure. Une telle feuille doit être suffisamment flexible pour transmettre le mouvement de translation aux différentes plateformes unitaires lorsqu'un article est disposé sur le support. Elle doit également être suffisamment rigide pour protéger efficacement les organes d'éclairage élémentaires 25 agencés sous elle. En pratique, les organes d'éclairage peuvent comporter un circuit de commande apte à générer un éclairage multicolore et alternatif. De cette manière, il est possible d'identifier rapidement la nature des boissons dans des verres notamment. DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront mieux de la description du mode de réalisation qui suit, donné à titre indicatif 35 et non limitatif, à l'appui des figures annexées dans lesquelles : La figure 1 est une vue en perspective d'une structure plane correspondant à une première variante de plateau conforme à l'invention. 30 -6 La figure 2 est une vue de dessous d'une des plateformes unitaires correspondant à la première variante de plateau. La figure 3 est une vue de dessus d'une structure plane correspondant à une seconde variante de plateau conforme à l'invention. Les figures 4 et 5 sont des vues en section partielle selon la coupe A-A représentants respectivement les positions inerte et active d'une plateforme unitaire. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Comme déjà défini, l'invention concerne un support fixe ou mobile destiné à servir de lieu de réception et de support à toutes formes d'article. Tel que représenté sur la figure 1, le support est constitué par un plateau (1), plus particulièrement destiné à servir de moyen de transport de verres et autres bouteilles par exemples. Ce plateau (1) présente une structure plane (2) intégrant à l'intérieur de son épaisseur un circuit électrique (3). Un tel circuit électrique se compose de deux pistes (4, 5) conductrices de l'électricité, partiellement mises à nu au niveau de cavités (7) ménagées à l'intérieur de la structure plane (2). Une source d'énergie électrique autonome (14) est connectée aux pistes conductrices (4, 5) de manière à générer une différence de potentiel entre les deux pistes. Tel que représenté, le plateau (1) peut être mobile et permettre le transport d'articles éclairés de manière indépendante au niveau de leur base. Tel que représenté en figure 2, l'éclairage des articles en question, et en l'espèce de verres ou de bouteilles, est réalisé au moyen d'organes d'éclairage élémentaires (11) pouvant comporter une ou plusieurs diodes électroluminescentes, émettant par exemple selon différentes longueurs d'onde. Un tel organe d'éclairage élémentaire (11) est monté sur une plateforme unitaire (6), dont la forme est complémentaire de celle des cavités (7). Une telle plateforme unitaire (6) se déplace à l'intérieur d'une cavité (7) selon un mouvement de translation entre deux positions extrêmes correspondant à une position inerte, dans laquelle la diode (11) est éteinte, et une position active, dans laquelle la diode est alimentée en énergie électrique.35 -7 Lorsque la plateforme unitaire est en position active, des contacteurs électriques (8, 9) viennent au contact des deux pistes (4, 5) conductrices de l'électricité, fermant ainsi une boucle initialement ouverte du circuit électrique (3). En l'absence d'article disposé sur la plateforme unitaire (6), des moyens de rappel (10) permettent de repositionner la plateforme unitaire (6) dans sa position inerte, stoppant ainsi l'alimentation en électricité de l'organe d'éclairage élémentaire (11). Ces moyens de rappel peuvent être de toute nature, mais sont avantageusement constitués de ressorts. Par ailleurs, de façon à assurer le bon positionnement des contacteurs électriques (8, 9) en regard des pistes conductrices (4, 5), et compte tenu de la forme circulaire de la plateforme unitaire (6), il est ménagé à la périphérie de chacune des plateforme unitaire (6) un ergot en saillie (18), susceptible de coulisser dans une rainure ménagée à cet effet au sein des cavités (7), de telle sorte à interdire le mouvement de rotation de la plateforme unitaire (6) lors de sa translation entre sa position inerte et sa position active. Cependant, un tel agencement pourrait être remplacé par la mise en oeuvre de plateforme unitaire ne présentant pas de symétrie de révolution, et par exemple de forme ovale. Telles que représentées sur la figure 3, les pistes conductrices (4, 5) du plateau (1) peuvent être alimentées par une source d'énergie basse tension (15), une telle source pouvant consister en un transformateur d'énergie électrique du réseau domestique. Ainsi, ce type de plateau (1) est du type fixe et peut notamment faire office de comptoir ou de table. Dans cette configuration, les cavités (17) sont de forme carrée et permettent ainsi d'empêcher la rotation des plateformes unitaires correspondantes. Telle que représentée sur la figure 4, la plateforme unitaire (16) est agencée en position inerte grâce à la présence de moyens élastiques (10). Les contacteurs (8, 9) sont positionnés en regard des pistes conductrices (4, 5) sans venir au contact de celles-ci. Par ailleurs, la structure plane (12) présente un empilement d'au moins trois couches, une couche conductrice (21) étant positionnée entre deux couches non conductrices (20, 22). La réalisation du circuit électrique (3) est obtenue par un enlèvement de matière de part et d'autre de chaque piste conductrice. L'enlèvement de matière est réalisé de manière à supprimer localement la totalité de la couche conductrice (21) et au moins une portion en épaisseur de la couche non conductrice inférieure (20). -8 Un film protecteur (23) vient recouvrir et protéger les différentes plateformes unitaires mobiles en translation et la surface extérieure de la couche non conductrice (22). En position inerte, la surface supérieure de la plateforme unitaire (16) vient affleurer avec surface extérieure de la couche non conductrice (22) de manière à générer une surface totalement plane en dessous du filme protecteur (23). Tel que représenté sur la figure 5, le film protecteur (23) présente une grande flexibilité, de manière à se déformer lorsqu'un article (13) est agencé sur la plateforme unitaire (16). Ce film (23) joue ainsi le rôle d'une membrane étanche déformable. Comme déjà décrit, une fois la plateforme (16) déplacée en position active, les contacteurs (8, 9) viennent au contact des pistes (4, 5) conductrices en électricité. Alors que les différentes formes de réalisation décrites l'ont été en relation avec un 15 plateau fixe ou mobile, l'invention s'applique également à toutes formes de rayonnages, pour lesquels on souhaite un éclairage des produits qu'ils supportent par le bas. Ainsi, de tels rayonnages peuvent être mis en oeuvre au sein de commerces, dans des musées, bibliothèques, etc. 20 Il ressort de ce qui précède qu'un support conforme à l'invention présente de multiples avantages, et notamment : il permet un éclairage focalisé au niveau de chaque article présent sur sa structure plane, 25 il est très peu consommateur en énergie électrique, il permet d'utiliser un nombre restreint d'éléments pour générer les différentes zones éclairées, il permet de faciliter la différentiation des articles supportés. 30 Outre l'aspect pratique qui résulte de son utilisation, il permet également de conférer à ce support un aspect ludique et décoratif.10
Ce support fixe ou mobile (1), destiné à recevoir une ou plusieurs charges ou produits pesants, comprend une structure plane (2) intégrant dans son épaisseur :● au moins un circuit électrique ouvert (3) alimenté en énergie électrique et définissant deux pistes (4, 5) conductrices de l'électricité, portées à des potentiels différents ;● une pluralité d'organes d'éclairage élémentaires, susceptibles de se déplacer sous l'action des charges ou produits pesants entre une position inerte et une position active engendrant l'éclairage, lesdits organes étant munis à cet effet de deux contacteurs électriques situés sensiblement à l'aplomb des deux pistes conductrices (4, 5) et venant en contact avec celles-ci sous l'action du poids généré par les charges ou produits pesants, chacun des organes étant muni d'un moyen de rappel propre à le maintenir, en l'absence de contrainte extérieur, en position inerte.
1. Support fixe ou mobile (1), destiné à recevoir une ou plusieurs charges ou produits pesants (13), comprenant une structure plane (2, 12), caractérisé en ce que ladite structure (2, 12) intègre dans son épaisseur : • au moins un circuit électrique ouvert (3) alimenté en énergie électrique et définissant deux pistes (4, 5) conductrices de l'électricité, portées à des potentiels différents ; • une pluralité d'organes d'éclairage élémentaires (11), susceptibles de se déplacer sous l'action des charges ou produits pesants (13) entre une position inerte et une position active engendrant l'éclairage, lesdits organes (11) étant munis à cet effet de deux contacteurs électriques (8, 9) situés sensiblement à l'aplomb des deux pistes conductrices (4, 5) et venant en contact avec celles-ci sous l'action du poids généré par les charges ou produits pesants, chacun des organes (11) étant muni d'un moyen de rappel (10) propre à le maintenir, en l'absence de contrainte extérieur, en position inerte. 2. Support selon la 1, caractérisé en ce que chaque organe d'éclairage élémentaire (11) comporte au moins une diode électroluminescente. 3. Support selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque organe d'éclairage élémentaire (11) est monté sur une plateforme unitaire (6, 16), déplaçable en translation au sein d'une cavité (7, 17) de forme complémentaire, ménagée dans l'épaisseur de la structure (2, 12). 4. Support selon la 3, caractérisé en ce que les plateformes unitaires (6) sont réparties de manière circulaire sur la structure plane (2). 5. Support selon la 3, caractérisé en ce que les plateformes unitaires 30 (16) sont réparties de manière aléatoire sur la structure plane (12). 6. Support selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la structure plane (12) comporte un empilement d'au moins trois couches de matériaux distincts, une couche (21) réalisée dans un matériau conducteur de l'électricité étant agencée entre 35 deux couches inférieure (20) et supérieure (22) réalisées dans des matériaux non conducteur. 25- 10 - 7. Support selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que les plateformes unitaires (6, 16) et la couche supérieure non conductrice (22) de la structure plane (12) sont réalisés dans un matériau translucide choisi parmi le groupe comprenant le polyméthacrylate de méthyle (PMMA) et le verre. 8. Support selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte une alimentation en énergie électrique autonome (14), constituée notamment d'une pile ou d'un accumulateur. 10 9. Support selon la 8, caractérisé en ce qu'il constitue un plateau mobile pour le support de consommations, verres, bouteilles, ou le plateau supérieur d'une table. 10. Support selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est alimenté en 15 énergie électrique basse tension (15). 11. Support selon la 10, caractérisé en ce qu'il constitue le plateau supérieur d'une table ou des rayonnages. 20
F,A
F21,A47
F21V,A47B,A47G,F21L,F21S,F21W,F21Y
F21V 23,A47B 13,A47G 23,F21L 4,F21S 9,F21W 131,F21Y 101
F21V 23/04,A47B 13/08,A47G 23/06,F21L 4/02,F21S 9/02,F21W 131/301,F21Y 101/02
FR2898996
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE TRANSMISSION D'UN MESSAGE INSTANTANE VERS UN TERMINAL
20,070,928
La présente invention concerne un procédé et un système de transmission d'au moins un message en provenance d'une messagerie instantanée vers au moins un terminal non compatible avec ladite messagerie instantanée. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de la transmission d'un message instantané vers un terminal, qui n'est pas équipé ou n'est pas compatible avec une messagerie instantanée, permettant de recevoir ledit message transmis. On connaît de l'état de la technique les systèmes de messagerie instantanée (ou IM, Instant Messaging), qui permettent de transmettre en quasi io temps réel un message vers un terminal. Le terminal est équipé d'une application logicielle spécifique permettant la réception d'un message pour dialoguer simultanément avec l'émetteur du message. Plusieurs émetteurs peuvent également transmettre (ou recevoir) un message durant une communication par messagerie instantanée (session IM). 15 Il existe des systèmes de messagerie instantanée propres à un constructeur particulier, dite "propriétaire", tels que les produits Yahoo Messenger ou Google Talk. Ces systèmes ne permettent la transmission de messages instantanés que vers un terminal compatible avec cette messagerie instantanée propriétaire. Le terminal est alors équipé avec une application logicielle propre au 20 constructeur de la messagerie instantanée. Par conséquent, il n'y a donc pas interopérabilité entre les messages instantanés transmis à partir d'une de ces messageries et celle d'un autre constructeur. Il existe également des systèmes de messagerie instantanée qui utilisent des protocoles qui sont normalisés. En particulier, un protocole IMPS (Instant 25 Messaging and Presence Services) est normalisé par le forum de standardisation OMA (Open Mobile Alliance) ou encore les protocoles XMPP (eXtensible Messaging and Presence Protocol) ou SIP/SIMPLE (Session Initiation Protocol / SIP for Instant Messaging and Presence Leveraging Extensions) normalisés par l'IETF (Internet Engineering Task Force). Ces systèmes permettent une compatibilité de la transmission des messages instantanés entre les différents systèmes interopérables. Cependant, tous ces systèmes de messagerie instantanée imposent d'installer sur un terminal au moins une application logicielle (par exemple une applet Java) permettant le fonctionnement de cette messagerie instantanée. Un terminal qui n'est pas équipé, avec une application logicielle spécifique au fonctionnement d'une messagerie instantanée, ne peut recevoir ou émettre un message instantané. Aussi, un problème technique à résoudre par l'objet de la présente io invention est de proposer un procédé de transmission d'au moins un message instantané en provenance d'au moins une messagerie instantanée vers au moins un terminal, qui permettrait de remédier aux inconvénients des systèmes existants et permettrait une transmission d'un message instantané vers au moins un terminal, non compatible avec la messagerie instantanée, pour dialoguer en quasi 15 temps réel avec au moins un terminal, compatible avec ladite messagerie instantanée. La solution au problème technique consiste, selon la présente invention, en ce que ledit procédé comprend les étapes consistant à : - recevoir ledit message instantané par au moins un serveur de messagerie 20 instantanée en provenance d'au moins un premier terminal, compatible avec ladite messagerie instantanée, à destination d'au moins un deuxième terminal, non compatible avec ladite messagerie instantanée et compatible avec au moins un message court, -attribuer au moins un numéro court audit premier terminal par ledit serveur de 25 messagerie instantanée et inscrire ledit numéro court en tant que numéro de l'émetteur dudit message instantané, - convertir ledit message instantané en au moins un message court dont le destinataire est au moins un numéro d'un téléphone dudit deuxième terminal, - transmettre ledit message court par ledit serveur de messagerie instantanée 30 vers au moins un centre de messages courts pour transmission vers ledit deuxième terminal. L'invention concerne également un système de transmission d'au moins un message instantané en provenance d'au moins une messagerie instantanée vers au moins un terminal non compatible avec ladite messagerie instantanée, qui 35 comprend au moins un premier terminal compatible avec ladite messagerie instantanée, au moins un deuxième terminal non compatible avec ladite messagerie instantanée et compatible avec au moins un message court, au moins un serveur de messagerie instantanée configuré avec au moins un moyen pour la gestion de ladite messagerie instantanée pour ledit deuxième terminal et au moins un centre de messages courts configuré avec au moins un moyen pour la gestion de messages courts en provenance dudit serveur de messagerie instantanée. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit serveur de messagerie instantanée convertit au moins un protocole de message instantané en au moins un protocole de message court et inversement. Ainsi, le système et le procédé conformes à l'invention permettent la io transmission d'un message instantanée vers un deuxième terminal, qui n'est pas compatible avec une messagerie instantanée et est compatible avec au moins un message court reçu et/ou émis. Le serveur de messagerie instantanée réalise une conversion entre un protocole IM et un protocole de message court, de manière à transmettre ledit message instantané sous la forme d'un message court vers un 15 centre de messages courts, qui le transmet lui-même vers ledit deuxième terminal destinataire. Cette conversion permet donc une continuité message instantané ù message court. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit serveur de messagerie instantanée créé automatiquement au moins un compte utilisateur pour ledit 20 deuxième terminal, après contrôle de l'existence dudit compte utilisateur. Lorsque le serveur de messagerie instantanée reçoit un message instantané à destination d'un deuxième terminal, qui n'est pas abonné à la messagerie instantanée, il créé un compte utilisateur s'il n'est pas existant, de manière à gérer cet abonné non compatible avec la messagerie instantanée. 25 De plus, l'invention prévoit que ledit compte utilisateur dudit deuxième terminal est inscrit en permanence dans un état présent. Conformément à un mode de réalisation de l'invention, ledit état présent est spécifique pour ledit deuxième terminal non compatible avec ladite messagerie instantanée. 30 Conformément à un mode de réalisation de l'invention, ledit état présent spécifique est inscrit sans contrôle vers ledit deuxième terminal. Conformément à un mode particulier de réalisation de l'invention, ledit état présent spécifique est géré par ledit premier terminal. Un aspect important de l'invention est que, comme le deuxième terminal .35 n'est pas compatible avec la messagerie instantanée, un état présent permanent est créé par le serveur de messagerie instantanée, conforme à l'invention, pour permettre la gestion de cet abonné comme un autre abonné à la messagerie instantanée. Cet état présent spécifique est géré, de façon particulière, aussi bien par le serveur de messagerie instantanée que par ledit premier terminal. Sans cet état présent spécifique, le serveur de messagerie instantanée ne peut faire la différence entre un abonné non compatible avec la messagerie instantanée et un abonné, compatible avec la messagerie instantanée, non connecté. L'invention prévoit également que, selon un autre mode de réalisation de l'invention, ledit numéro court dudit premier terminal est spécifique pour ledit serveur de messagerie instantanée et identifié par ledit centre de messages io courts. On comprend que, de cette manière, le système, objet de l'invention, permette une gestion particulière, facilement identifiable, par le serveur de messagerie instantanée et le centre de messages courts. Le numéro court attribué permet la conversion d'un message instantané en message court, avec 15 ledit numéro court comme expéditeur. Le centre de messages courts, qui reçoit un message court en provenance du serveur de messagerie instantanée, reconnaît ledit message court comme spécifique pour une continuité message instantané û message court. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ledit deuxième 20 terminal transmet au moins un message court dont le destinataire est ledit numéro court dudit premier terminal, ledit message court étant reçu et identifié par ledit centre de messages courts, et reçu et convertit en au moins un message instantané par ledit serveur de messagerie instantanée. Une caractéristique avantageuse du procédé selon l'invention consiste en 25 ce qu'il comprend également une étape de réponse du deuxième terminal, non compatible avec la messagerie instantanée et compatible avec au moins un message court. Le numéro court spécifique est identifié par le centre de messages courts, de manière à transmettre ledit message court vers un serveur de messagerie instantanée. Celui-ci va à nouveau convertir un protocole de 30 message court en un protocole IM pour transmettre un message instantané de réponse vers le destinataire, compatible avec la messagerie instantanée. Cette conversion permet une continuité message court û message instantané. La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et 35 comment elle peut être réalisée. s La figure 1 représente l'architecture générale d'un système de transmission d'au moins un message instantané vers au moins un terminal non compatible avec une messagerie instantanée, conforme à l'invention. Dans le système conforme à l'invention, au moins un premier terminal 10, 10', 10" est équipé avec une application logicielle spécifique à une messagerie instantanée. Notamment, ladite application logicielle est installée sur ledit premier terminal 10, 10', 10" par téléchargement à partir d'au moins un serveur 100 de messagerie instantanée, correspondant au service de messagerie instantanée (ou IM), auquel l'utilisateur est abonné, ou bien l'application logicielle peut être io installée à la fabrication du terminal. Au moins un deuxième terminal 20, 20', 20" n'est pas compatible avec la messagerie instantanée, notamment, lesdits deuxièmes terminaux 20, 20', 20" ne sont pas équipés avec une application logicielle spécifique à une messagerie instantanée. Lesdits deuxièmes terminaux sont compatibles avec au moins un is message court, reçu et/ou émis. Lesdits premiers et deuxièmes terminaux sont de toute nature fixe ou mobile, raccordés à un réseau de télécommunications fixe ou mobile, par exemple un terminal mobile ou un ordinateur personnel (ou PC). Ceci en plus de la compatibilité avec au moins une messagerie instantanée pour le premier 20 terminal 10, 10', 10" et avec la transmission d'au moins un message court, reçu et/ou émis, pour le deuxième terminal 20, 20', 20". Ledit serveur 100 de messagerie instantanée, conforme à l'invention, en plus de ses fonctions habituelles, est configuré avec au moins un moyen pour la gestion de la messagerie instantanée pour au moins un terminal non compatible 25 avec ladite messagerie instantanée. Il créé automatiquement au moins un compte utilisateur IM pour au moins un deuxième terminal 20, 20', 20" non compatible avec la messagerie instantanée, après contrôle de l'existence (ou non) d'un compte utilisateur. Il attribue un numéro court à au moins un premier terminal 10, 10', 10" compatible avec la messagerie instantanée pour lui transmettre un 30 message court en provenance desdits deuxièmes terminaux 20, 20', 20". II convertit la transmission de messages instantanés, émanant desdits premiers terminaux 10, 10', 10", en messages courts, destinés aux dits deuxièmes terminaux 20, 20', 20", et inversement. Il dialogue avec au moins un centre 200 de messages courts pour la transmission desdits messages courts. 35 Ledit centre 200 de messages courts, conforme à l'invention, en plus de ses fonctions habituelles, est configuré avec au moins un moyen pour la gestion de messages courts en provenance d'au moins un serveur 100 de messagerie instantanée. Il identifie et met en mémoire au moins un numéro court de l'émetteur d'un message court en provenance d'au moins un serveur 100 de messagerie instantanée, pour permettre la transmission de messages courts vers des abonnés à la messagerie instantanée à partir desdits deuxièmes terminaux 20, 20', 20" non compatibles avec la messagerie instantanée. L'utilisateur d'un premier terminal 10, 10', 10" créé un contact avec lequel il souhaite dialoguer par messagerie instantanée. Pour ce faire, il met en mémoire un identifiant IM du contact. Cet identifiant IM peut être soit sous forme alphanumérique (le nom et/ou le prénom de la personne ou bien un io pseudonyme), soit Ile numéro de téléphone de son contact. Le numéro de téléphone du contact peut par exemple être sélectionné dans le carnet d'adresses du premier terminal 10, 10', 10". Le nouveau contact créé est alors ajouté à au moins une liste des contacts IM pour la messagerie instantanée. 15 L'identifiant IM du contact créé est transmis vers ledit serveur 100 de messagerie instantanée. Ledit numéro de téléphone du deuxième terminal 20, 20', 20' est transmis par ledit premier terminal 10, 10', 10, 10" comme identifiant pour le serveur 100 de messagerie instantanée. Après réception, le serveur 100 vérifie si l'identifiant IM transmis appartient 20 à au moins une liste des abonnés au service de messagerie instantanée, en comparant avec le contenu d'une base de données existante des abonnés, incluant le numéro de téléphone. Lorsque ledit contact possède également un terminal équipé avec une application logicielle spécifique à une messagerie instantanée, celui-ci est inscrit 25 dans une liste des contacts IM du premier terminal 10, 10', 10" comme un terminal compatible avec la messagerie instantanée. Tel que prévu par les systèmes de messagerie instantanée, ledit contact, compatible avec la messagerie instantanée, autorise la transmission de son état de présence (ou non). le serveur 100 envoie donc vers le premier terminal 10, 10', 30 10" l'état de présence de son nouveau contact compatible avec la messagerie instantanée, de manière à pouvoir établir un dialogue en quasi temps réel par messagerie instantanée en connaissance de la présence (ou non) dudit terminal. Mais le contact peut posséder un deuxième terminal 20, 20', 20", qui n'est pas compatible avec la messagerie instantanée. Notamment, le deuxième 35 terminal 20, 20', 20" n'est pas équipé avec une application logicielle spécifique à une messagerie instantanée. En particulier, le deuxième terminal 20, 20', 20" n'est pas équipé pour la transmission par messagerie instantanée ou bien il n'est pas compatible avec le message reçu. Ledit deuxième terminal 20, 20', 20" est compatible avec au moins un message court, reçu et/ou émis. Le serveur 100 de messagerie instantanée, conforme à l'invention, créé alors automatiquement un compte utilisateur IM pour ledit deuxième terminal 20, 20', 20", si l'identifiant IM transmis ne correspond pas à un compte existant, après contrôle de l'existence (ou non) d'un compte. Selon le paramétrage implémenté dans le système, à titre d'exemple, ledit compte utilisateur IM peut être créé à partir du numéro de téléphone transmis, ou à partir du nom et/ou du prénom et/ou Io du pseudonyme du contact, ou bien en générant aléatoirement un nom de compte utilisateur IM. De plus, le deuxième terminal 20, 20', 20" n'étant pas compatible avec la messagerie instantanée, le serveur 100 ne détecte pas sa présence (ou non), ledit deuxième terminal 20, 20', 20" ne transmettant pas cette information. En 15 conséquence, ledit compte utilisateur IM est inscrit en permanence dans un état "présent" spécifique pour lesdits deuxièmes terminaux 20, 20', 20" non compatibles avec la messagerie instantanée. Cet état "présent" spécifique permet de faire la différence entre un abonné non compatible avec la messagerie instantanée et un abonné compatible avec la 20 messagerie instantanée et qui n'est pas connecté. Ledit état "présent" spécifique est un "faux" état de présence, puisque ledit deuxième terminal 20, 20', 20" ne transmet pas une information de présence. De ce fait, quelque soit la session IM de communication instantanée établit par tous les premiers terminaux 10, 10', 10" du système, le serveur 100 valide 25 automatiquement au moins une demande de présence correspondant à tous les deuxièmes terminaux 20, 20', 20" non compatibles avec la messagerie instantanée. En effet, lesdits deuxièmes terminaux 20, 20', 20" ne peuvent gérer une demande de présence en provenance d'un terminal 10, 10', 10" compatible avec la messagerie instantanée. 30 Ledit état "présent" spécifique peut être transmis sans autorisation de l'abonné, puisque cet état est permanent et sans aucun contrôle vers ledit deuxième terminal 20', 20', 20" non compatible avec la messagerie instantanée. Ledit système peut prévoir de détecter l'état "connecté au réseau" (ou non) pour lesdits deuxièmes terminaux 20, 20', 20" à partir des équipements du réseau 35 de télécommunications existants à cet effet. Le serveur 100 envoie vers le premier terminal 10, 10', 10" un message pour identifier ledit deuxième terminal 20, 20', 20" comme non compatible avec la messagerie instantanée et avec un état "présent" permanent, spécifique pour lesdits deuxièmes terminaux 20, 20', 20". Le deuxième terminal 20, 20', 20" est alors inscrit dans une liste des contacts IM du premier terminal 10, 10', 10", de façon particulière, comme un terminal non compatible avec la messagerie instantanée IM. Ledit état "présent" spécifique est géré par ledit premier terminal 10, 10', 10". Par exemple, ce contact peut être affiché avec une couleur différente dans une liste de contacts IM ou bien ro être marqué avec un caractère ou un logo ou un texte particulier... Le premier terminal 10, 10', 10" établit une session IM de communication instantanée sans aucun changement dans le fonctionnement de la messagerie instantanée. Il émet au moins un message instantané, qui est transmis vers ledit serveur 100 de messagerie instantanée. Ledit message instantané est transmis 15 par le serveur 100 vers tous les terminaux compatibles avec la messagerie instantanée grâce à un protocole IM existant. Le serveur 100 a reçu ledit message instantané en provenance d'au moins un premier terminal, compatible avec ladite messagerie instantanée, à destination d'au moins un deuxième terminal, non compatible avec ladite messagerie 20 instantanée et compatible avec au moins un message court reçu et/ou émis. Le serveur 100 a mis en mémoire que le deuxième terminal 20, 20', 20" n'est pas compatible avec la messagerie instantanée. De ce fait, le serveur 100 convertit la transmission du message instantané grâce au protocole IM en un message pouvant être traité par au moins un centre 200 de messages courts. 25 Cette conversion permet donc une continuité message instantané ù message court. En particulier, le centre 200 de messages courts peut être un équipement SMSC (Short Message Service Center) permettant la transmission d'un message sous la forme d'un texte (message SMS) ou un MMSC (Multi Media Service 30 Center) permettant la transmission d'un message multimédia (message MMS) comprenant aussi bien un texte, une photo, une vidéo, etc..., ou bien tout autre centre de messages courts configuré pour la transmission d'un message sans messagerie instantanée. A titre d'exemple, un serveur 100 de messagerie instantanée effectue une 35 conversion IM (Instant Messaging, soit messagerie instantanée) ù SMS (Short Message Service, soit service de messages courts) pour permettre une communication entre lesdits premier et deuxième terminaux 10, 10', 10", 20, 20', 20". Le serveur 100 met en mémoire tous les premiers terminaux 10, 10', 10" qui ont établit une communication IM vers ledit deuxième terminal 20, 20', 20". Le serveur 100 attribue alors un numéro court différent à chacun desdits premiers terminaux 10, 10', 10", de manière à pouvoir transmettre un message court en provenance et vers lesdits premiers terminaux 10, 10', 10". Lesdits numéros courts sont spécifiques pour la conversion d'un message instantané IM en un message court, tel qu'un message SMS ou MMS, et pour la conversion inverse io d'un message court en un message instantané. Cette conversion permet donc une continuité message instantané ù message court. Ledit numéro court dudit premier terminal 10, 10', 10" est spécifique pour le serveur 100 de messagerie instantanée et identifié par un centre 200 de messages courts. is Le serveur 100 de messagerie instantanée convertit ledit message instantané en au moins un message court. Le serveur 100 de messagerie instantanée est configuré pour réaliser au moins une conversion de protocoles entre au moins un protocole IM et au moins un protocole de message court, tel qu'un message SMS, MMS, etc... 20 Du fait de la conversion réalisée par le serveur 100 de messagerie instantanée, ledit numéro court, attribué à un premier terminal 10, 10', 10", est inscrit en tant que numéro de l'émetteur pour un message instantané émis par ledit premier terminal 10, 10', 10" vers au moins un deuxième terminal 20, 20', 20". Le numéro du destinataire est ledit numéro de téléphone du deuxième 25 terminal 20, 20', 20", mis en mémoire par le serveur 100 de messagerie instantanée. Le contenu du message court est le contenu dudit message instantané, texte ou/et photo ou/et vidéo.... Le serveur 100 de messagerie instantanée traite ledit message instantané pour la conversion en un message court. Le serveur 100 de messagerie instantanée peut traiter le message 30 instantané pour perrnettre une meilleure compréhension par le destinataire du message court. Notamment, le serveur 100 peut ajouter le nom de l'émetteur au début du message instantané, par exemple "xxx dit : ". Le serveur 100 a attribué au moins un numéro court audit premier terminal et inscrit ledit numéro court en tant que numéro de l'émetteur du message 35 instantané. Il a convertit ledit message instantané en au moins un message court io dont le destinataire est au moins un numéro de téléphone dudit deuxième terminal 20, 20', 20". Ledit serveur 100 de messagerie instantanée est configuré, en plus de ses fonctions habituelles, pour transmettre automatiquement ledit message court vers ledit centre 200 de messages courts. Le serveur 100 de messagerie instantanée transmet au moins une requête vers ledit centre 200 de messages courts. Ladite requête comprend au moins le contenu du message instantané. Le serveur 100 a transmis ledit message court vers au moins un centre 200 de messages courts pour transmission vers ledit io deuxième terminal 20, 20', 20", compatible avec un message court reçu et/ou émis. Ledit centre 200 de messages courts identifie et met en mémoire le numéro court de l'émetteur comme un numéro court spécifique pour un serveur 100 de messagerie instantanée. Ledit centre 200 de messages courts est configuré, en 15 plus de ses fonctions habituelles, pour identifier automatiquement ledit numéro court spécifique pour un serveur 100 de messagerie instantanée. Il transmet un message court (par exemple un message SMS), comprenant au moins le contenu dudit message instantané, vers le deuxième terminal 20, 20', 20" destinataire. L'utilisateur dudit deuxième terminal 20, 20', 20" destinataire reçoit ledit 20 message court avec une indication de l'émetteur et peut mettre en mémoire, par exemple dans le carnet d'adresses du terminal, le numéro court de l'émetteur correspondant audit premier terminal 10, 10', 10" pour une communication par messagerie instantanée (par exemple "xxx IM"). En cas de réponse du deuxième terminal 20, 20', 20", celui-ci transmet un 25 nouveau message court dont le destinataire est le numéro court reçu, par exemple "xxx IM". Ledit message court est transmis vers le centre 200 de messages courts. Ledit centre 200 de messages courts est configuré pour identifier automatiquement un numéro court spécifique pour un serveur 100 de messagerie instantanée. Le centre 200 de messages courts est configuré, en plus 30 de ses fonctions habituelles, pour transmettre automatiquement ledit message court identifié, par ledit numéro court spécifique, vers ledit serveur 100 de messagerie instantanée. Le deuxième terminal 20, 20', 20" a transmis un message court dont le destinataire est ledit numéro court dudit premier terminal 10, 10', 10", ledit 3s message court étant reçu et identifié par le centre 200 de messages courts, puis 2898996 Il reçu et convertit en au moins un message instantané par ledit serveur 100 de messagerie instantanée. Le serveur 100 reçoit un message court en provenance du numéro de téléphone dudit deuxième terminal 20, 20', 20", dont le destinataire est un numéro 5 court spécifique IM. Le serveur 100 recherche dans au moins une base de données une correspondance avec un premier terminal 10, 10', 10", compatible avec la messagerie instantanée. Le serveur 100 de messagerie instantanée est configuré, en plus de ses fonctions habituelles, pour transmettre automatiquement ledit message court vers au moins un premier terminal 10, 10', 10". ro Après recherche, il transmet ledit message court vers ledit premier terminal 10, 10', 10" après conversion en protocole IM. Le serveur 100 de messagerie instantanée est configuré pour réaliser au moins une conversion de protocoles entre au moins un protocole de message court et au moins un protocole IM. Cette conversion permet une continuité message court ù message instantané. 15 Le premier terminal 10, 10', 10" reçoit un message instantané sous une forme identique à celui reçu en provenance d'un terminal compatible avec la messagerie instantanée. La communication IM peut se poursuivre entre différents premiers et deuxièmes terminaux 10, 10', 10", 20, 20', 20", compatibles ou non avec la messagerie instantanée, pour dialoguer en quasi temps réel. zo Un programme d'ordinateur, comprenant des portions de code, est également prévu pour l'exécution des différentes étapes du procédé tel que défini précédemment, ainsi qu'un support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré ledit programme d'ordinateur
Système de transmission d'au moins un message instantané vers au moins un terminal non compatible avec ladite messagerie instantané.Selon l'invention, ledit système de communication comprend au moins un premier terminal (10, 10', 10") compatible avec ladite messagerie instantanée, au moins un deuxième terminal (20, 20', 20") non compatible avec ladite messagerie instantanée et compatible avec au moins un message court, au moins un serveur (100) de messagerie instantanée configuré avec au moins un moyen pour la gestion de ladite messagerie instantanée pour ledit deuxième terminal (20, 20', 20") et au moins un centre (200) de messages courts configuré avec au moins un moyen pour la gestion de messages courts en provenance dudit serveur (100) de messagerie instantanée.Application dans le domaine de la transmission d'un message instantané vers un terminal (20, 20', 20"), qui n'est pas équipé ou n'est pas compatible avec une messagerie instantanée permettant de recevoir ledit message transmis.
1. Procédé de transmission d'au moins un message instantané vers au moins un terminal non compatible avec ladite messagerie instantanée, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes consistant à : - recevoir ledit message instantané par au moins un serveur (100) de messagerie instantanée en provenance d'au moins un premier terminal (10, 10', 10"), compatible avec ladite messagerie instantanée, à destination d'au moins un lo deuxième terminal (20, 20', 20"), non compatible avec ladite messagerie instantanée et compatible avec au moins un message court, - attribuer au moins un numéro court audit premier terminal (10, 10', 10") par ledit serveur (100) de messagerie instantanée et inscrire ledit numéro court en tant que numéro de l'émetteur dudit message instantané, 15 - convertir ledit message instantané en au moins un message court dont le destinataire est au moins un numéro d'un téléphone dudit deuxième terminal (20, 20', 20"), - transmettre ledit message court par ledit serveur (100) de messagerie instantanée vers au rnoins un centre (200) de messages courts pour transmission 20 vers ledit deuxième terminal (20, 20', 20"). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit serveur (100) de messagerie instantanée créé automatiquement au moins un compte utilisateur pour ledit deuxième terminal (20, 20', 20"), après contrôle de l'existence dudit compte utilisateur. 25 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ledit compte utilisateur dudit deuxième terminal (20, 20', 20") est inscrit en permanence dans un état présent. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ledit état présent est spécifique pour ledit deuxième terminal (20, 20', 20") non compatible avec ladite 30 messagerie instantanée. 5. Procédé selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit état présent spécifique est inscrit sans contrôle vers ledit deuxième terminal (20, 20', 20"). 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit état présent spécifique est géré par ledit premier terminal (10, 10', 10"). 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit numéro court dudit premier terminal (10, 10', 10") est spécifique pour ledit serveur (100) de messagerie instantanée et identifié par ledit centre (200) de messages courts. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit serveur (100) de messagerie instantanée convertit au moins un protocole de message instantané en au moins un protocole de message court et inversement. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit serveur (100) de messagerie instantanée traite ledit message instantané pour la conversion en un message court. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ledit numéro de téléphone dudit deuxième terminal (20, 20', 20") est transmis par ledit premier terminal (10, 10'10, 10") comme identifiant pour ledit serveur (100) de messagerie instantanée. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit deuxième terminal (20, 20', 20") transmet au moins un message court dont le destinataire est ledit numéro court dudit premier terminal (10, 10', 10"), ledit message court étant reçu et identifié par ledit centre (200) de messages courts, et reçu et convertit en au moins un message instantané par ledit serveur (100) de messagerie instantanée. 12. Programme d'ordinateur caractérisé en ce qu'il comprend des portions de code pour l'exécution des étapes du procédé selon les 1 à 11. 13. Support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré ledit programme d'ordinateur selon la 12. 14. Système de transmission d'au moins un message instantané vers au moins un terminal non compatible avec ladite messagerie instantané, caractérisé en ce que ledit système de communication comprend au moins un premier terminal (10, 10', 10") compatible avec ladite messagerie instantanée, au moins un deuxième terminal (20, 20', 2C)") non compatible avec ladite messagerie instantanée et compatible avec au moins un message court, au moins un serveur (100) de messagerie instantanée configuré avec au moins un moyen pour la gestion deladite messagerie instantanée pour ledit deuxième terminal (20, 20', 20") et au moins un centre (200) de messages courts configuré avec au moins un moyen pour la gestion de messages courts en provenance dudit serveur (100) de messagerie instantanée. 15. Terminal, compatible avec au moins une messagerie instantanée, caractérisé en ce que ledit premier terminal (10, 10', 10") comprend au moins un moyen pour la mise en oeuvre du procédé selon les 1 à 13 et du système selon la 14. 16. Terminal (10, 10', 10") selon la 15, caractérisé en ce que ledit lo premier terminal (10, 10', 10") est configuré avec au moins un moyen pour gérer un état présent spécifique pour au moins un deuxième terminal (20,20', 20") non compatible avec ladite messagerie instantanée. 17. Terminal, non compatible avec au moins une messagerie instantanée et compatible avec au moins un message court, caractérisé en ce que ledit 15 deuxième terminal (20, 20', 20") comprend au moins un moyen pour la mise en oeuvre du procédé selon les 1 à 13 et du système selon la 14. 18. Serveur (100) de messagerie instantanée pour la mise en oeuvre du procédé selon les 1 à 13 et du système selon la 14, 20 caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen pour attribuer au moins un numéro court spécifique à un premier terminal (10, 10', 10") compatible avec ladite messagerie instantanée. 19. Serveur (100) de messagerie instantanée selon la 18, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen pour transmettre 25 automatiquement au moins un message court vers au moins un centre (200) de messages courts. 20. Centre (200) de messages courts pour la mise en oeuvre du procédé selon les 1 à 13 et du système selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen pour identifier automatiquement au moins un 30 numéro court spécifique pour au moins un serveur (100) de messagerie instantanée. 21. Centre (200) de messages courts selon la 20, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen pour transmettre automatiquement au moinsun message court identifié par ledit numéro court spécifique vers ledit serveur (100) de messagerie instantanée.
G,H
G06,H04
G06F,H04L,H04W
G06F 13,H04L 12,H04W 88
G06F 13/38,H04L 12/66,H04W 88/18
FR2889840
A1
STRUCTURES D'EMETTEURS A EFFET DE CHAMP EN NANOBAGUETTES A PORTES ET PROCEDES DE FABRICATION CORRESPONDANTS
20,070,223
La présente invention concerne d'une façon générale les dispositifs d'émission par effet de champ qui se prêtent à une utilisation dans des applications en imagerie radiographique, des applications en éclairage, des applications en affichage à émission par effet de champ d'écrans plats, des applications dans les amplificateurs hyperfréquence, des applications en lithographie par faisceau d'électrons, et autres. Plus particulièrement, la présente invention est relative à des dispositifs d'émission par effet de champ en nanobaguettes à portes, et à des procédés de fabrication correspondants. Les dispositifs d'émission électronique tels que les émetteurs thermoélectroniques, les émetteurs par effet de champ à cathode froide et autres, sont actuellement utilisés comme sources d'électrons dans des applications concernant les tubes radiogènes, les afficheurs à émission par effet de champ à écrans plats, les amplificateurs hyperfréquence, la lithographie par faisceaux d'électrons et autres. Ordinairement, les émetteurs thermoélectroniques, qui fonctionnent à des températures relativement hautes et permettent un adressage et une commutation électroniques relativement lents, sont utilisés dans des applications concernant l'imagerie radiographique. Il est souhaitable de mettre au point un émetteur par effet de champ à cathode froide qui puisse servir de source d'électrons dans des applications concernant l'imagerie radiographique, notamment la tomodensitométrie (CT) afin d'améliorer la vitesse des analyses, ainsi que dans d'autres applications. En outre, des applications comme l'éclairage à décharge de gaz à basse pression et l'éclairage fluorescent, qui sont limitées par la durée de vie des émetteurs thermoélectroniques ordinairement employés, bénéficieront de l'existence d'émetteurs par effet de champ à cathode froide. Généralement, les émetteurs par effet de champ à cathode froide selon la technique antérieure comprennent une pluralité de pointes d'émetteurs de forme sensiblement conique ou pyramidale disposées sous la forme d'une grille entourée d'une pluralité d'ouvertures de grille ou portes. Les différentes pointes d'émetteurs de forme sensiblement conique ou pyramidale sont ordinairement en métal ou en carbure métallique tel que du molybdène (Mo), du tungstène (W), du tantale (Ta), de l'iridium (Ir), du platine (Pt), du carbure de molybdène (Mo2C), du carbure d'hafnium (HfC), du carbure de zirconium (ZrC), du carbure de niobium (NbC) ou autre, ou en matériau semi-conducteur tel que du silicium (Si), du carbure de silicium (SiC), du nitrure de gallium (GaN), du carbone C sous forme de diamant amorphe ou analogue, et ont un rayon de courbure de l'ordre d'une vingtaine de nm. Un conducteur commun, ou électrode de cathode, est employé et une couche de diélectrique de grille est disposée de manière sélective entre l'électrode de cathode et l'électrode de grille en formant une pluralité de microcavités autour des différentes pointes d'émetteurs de forme sensiblement conique ou pyramidale. On peut citer comme exemples de matières pour électrodes de cathodes le Si amorphe dopé, le Si cristallin et des métaux sous forme de films minces tels que Mo, l'aluminium (Al), le chrome (Cr) et autres. On peut citer comme exemples de matières pour couches de diélectrique de grilles le dioxyde de silicium (SiO2), le nitrure de silicium (Si3N4) et l'alumine (Al2O3). On peut citer comme exemples de matières d'électrodes de grilles Al, Mo, Pt et le Si dopé. Lorsqu'une tension est appliquée à l'électrode de grille, des électrons sont émis par effet tunnel depuis les différentes pointes d'émetteurs de forme sensiblement conique ou pyramidale. Les facteurs essentiels dans les performances liées aux émetteurs par effet de champ à cathode froide comprennent la finesse des pointes d'émetteurs, l'alignement et l'espacement des pointes d'émetteurs et des portes, la distance de la pointe d'un émetteur à la grille et la densité des pointes d'émetteurs. Par exemple, la distance d'une pointe d'émetteur à une porte détermine partiellement la tension de déblocage de l'émetteur par effet de champ à cathode froide, c'est-à-dire la différence de tension nécessaire entre la pointe d'émetteur et la porte pour que l'émetteur par effet de champ à cathode froide commence à émettre les électrons. Ordinairement, plus la distance de la pointe d'émetteur à la porte est courte, plus la tension de déblocage de l'émetteur par effet de champ à cathode froide est basse et plus la consommation/dissipation d'énergie est faible. De même, la densité des pointes d'émetteurs a une incidence sur l'encombrement de l'émetteur par effet de champ à cathode froide. Dans la technique antérieure, des émetteurs par effet de champ à cathode froide peuvent être fabriqués à l'aide d'un certain nombre de procédés. Par exemple, le procédé Spindt, bien connu des spécialistes de la technique, peut être employé (cf. brevets des E.U.A. n 3 665 241, 3 755 704 et 3 812 559; et C.A. Spindt "A Thin-Film Field-Emission Cathode", J. Appl. Phys., 1968, vol. 39(7), pp. 3504-3505). Globalement, le procédé Spindt consiste à masquer une ou plusieurs couches de diélectrique et la réalisation d'une pluralité d'étapes longues, nécessitant beaucoup de main d'oeuvre, de gravure par attaque chimique, d'oxydation et de dépôt. Les particules gazeuses résiduelles dans le vide entourant les différentes pointes d'émetteurs de forme sensiblement conique ou pyramidale entrent en collision avec les électrons émis et sont ionisées. Les ions qui en résultent bombardent les pointes d'émetteurs et endommagent leurs pointes fines, ce qui, avec le temps, réduit le courant d'émission de l'émetteur par effet de champ à cathode froide et limite sa durée de vie. D'une façon générale, la distance du bout d'un émetteur à la porte est déterminée par l'épaisseur de la couche de diélectrique disposée entre les deux. Une plus petite distance entre le bout d'un émetteur et la porte peut être obtenue en déposant une couche de diélectrique plus mince. Cependant, cela entraîne la conséquence négative d'une augmentation de la capacité entre l'électrode de cathode et l'électrode de grille, ce qui allonge le délai de réponse de l'émetteur par effet de champ à cathode froide. On retrouve l'un de ces inconvénients, ou les deux, dans les autres procédés de fabrication d'émetteurs par effet de champ à cathode froide selon la technique antérieure, dont les récents procédés chimico-mécaniques de planarisation (CMP) (cf. brevets des E.U.A. n 5 266 530, 5 229 331 et 5 372 973) et les récents procédés de gravure ionique (cf. brevets des E.U. A. n 6 391 670 et 6 394 871) qui produisent tous une pluralité de pointes d'émetteurs de forme sensiblement conique ou pyramidale. Globalement, la lithographie optique et les autres procédés sont limités à des ouvertures de champs de l'ordre de 0,5 micromètre ou plus et des distances du bout de l'émetteur à la grille de l'ordre de 1 micromètre ou plus. Ainsi, on a encore besoin d'un procédé simple et efficace pour fabriquer un émetteur par effet de champ à cathode froide qui comporte une pluralité de pointes d'émetteur à effilement continu. Ce dont on a encore besoin, c'est d'un procédé pour fabriquer un émetteur par effet de champ à cathode froide qui ait une distance relativement courte des pointes aux portes, assurant une densité relativement grande des pointes d'émetteur. De tels émetteurs par effet de champ à cathode froide doivent se prêter à une utilisation dans des applications telles que la radiographie, l'éclairage, l'affichage par émission par effet de champ par écran plat, les amplificateurs hyperfréquence et autres. Des formes de réalisation de la présente invention proposent des procédés nouveaux pour fabriquer de nouveaux dispositifs d'émetteurs par effet de champ à 35 cathode froide, ces dispositifs comprenant une série de pointes d'émetteurs qui sont auto-alignées avec leurs portes respectives et découplant l'espacement entre l'émetteur et la pointe par rapport au support diélectrique pour la couche de grille, ce qui assure une densité relativement grande des pointes d'émetteurs. De tels procédés sont relativement simples, rentables et efficaces; en outre, ils donnent des dispositifs d'émission par effet de champ qui se prêtent à une utilisation pour des applications en imagerie radiographique, des applications en éclairage, des applications en affichage par émission de champ (AEC) par écrans plats, etc. Des formes de réalisation de l'invention concernent également les dispositifs d'émission par effet de champ en nanobaguettes à portes réalisés par les procédés évoqués plus haut. Dans certaines formes de réalisation, la présente invention concerne des procédés comprenant les étapes consistant à : (a) réaliser un gabarit en OAA nanoporeux contenant des nanopores qui descendent jusqu'à une couche conductrice, supportée par un substrat, sur laquelle repose le gabarit; (b) remplir les nanopores avec une matière de remplissage de nanopores constituée par un premier matériau diélectrique afin de former un gabarit en OAA nanoporeux rempli; (c) déposer une couche d'une seconde matière diélectrique (qui peut être la même que la première matière diélectrique) par-dessus le gabarit en OAA nanoporeux rempli; (d) déposer une deuxième couche de matière conductrice par-dessus la couche de seconde matière diélectrique; (e) déposer une matière modelable par-dessus la deuxième couche conductrice et modeler la matière modelable; graver, dans des zones d'où la matière modelable a été éliminée, à travers la deuxième couche conductrice et la couche de seconde matière diélectrique, afin de créer des "trous d'interconnexion", et la première matière diélectrique pour éliminer la matière de remplissage des nanopores; (f) déposer par voie électrochimique des émetteurs en nanobaguettes dans les nanopores; et (g) graver en retrait le gabarit en OAA afin de découvrir les émetteurs par effet de champ en nanobaguettes. Selon une alternative aux formes de réalisation décrites plus haut, dans certaines formes de réalisation, la présente invention concerne des procédés comprenant les étapes consistant à : (a) réaliser un gabarit en oxyde d'aluminium anodisé (OAA) nanoporeux contenant des nanopores qui descendent jusqu'à une couche conductrice supportée par un substrat; (b) déposer par voie électrochimique des émetteurs en nanobaguettes dans les nanopores afin de former une série de nanobaguettes à base de gabarit en OAA; (c) remplir les éventuels nanopores non remplis, dans la série de nanobaguettes à base de gabarit en OAA, avec une matière de remplissage de nanopores constituée par une première matière diélectrique afin de former une série de nanobaguettes à base de gabarit en OAA rempli; (d) déposer une couche d'une seconde matière diélectrique (qui peut être la même que la première matière diélectrique) par-dessus la série de nanobaguettes à base de gabarit en OAA rempli; (e) déposer une seconde couche de matière conductrice par-dessus la couche de seconde matière diélectrique; (f) déposer une matière modelable (par exemple, une réserve) par-dessus la deuxième couche conductrice et modeler la matière modelable; (g) graver, dans des zones d'où la matière modelable a été éliminée, à travers la deuxième couche conductrice et la couche de seconde matière diélectrique, afin de créer des trous d'interconnexion découvrant les nanobaguettes dans ces zones 10; et (h) graver en retrait dOAA qui entoure ces nanobaguettes pour aboutir à des émetteurs par effet de champ en nanobaguettes. Selon une autre alternative aux formes de réalisation décrites plus haut, dans certaines formes de réalisation ou d'autres formes de réalisation, la présente invention concerne des procédés comprenant les étapes consistant à : (a) réaliser une matière sous la forme d'un film mince, comprenant: (i) un substrat, (ii) une couche de diélectrique sur le substrat, et (iii) un film conducteur sur la couche de diélectrique; (b) modeler une matière modelable déposée sur le film conducteur; (c) graver de manière sélective le film conducteur et la couche de diélectrique dans des zones d'où la matière modelable a été éliminée, afin de former des microcavités; (d) déposer de l'aluminium (Al) à l'intérieur des microcavités afin de former des colonnes de Al (par exemple, des mesas) ; (e) anodiser les colonnes de Al pour former des gabarits localisés d'OAA nanoporeux; (f) déposer par voie électrochimique des nanobaguettes dans les nanopores des gabarits en OAA; et (g) graver en retrait dOAA pour découvrir les émetteurs par effet de champ en nanobaguettes. Dans certaines formes de réalisation, l'Al est déposé sous la forme d'un empilement d'Al, par exemple sous la forme Ti/Cu/Ti/Al. Selon une autre alternative aux formes de réalisation décrites plus haut, dans certaines formes de réalisation ou d'autres formes de réalisation, la présente invention concerne des procédés comprenant les étapes consistant à : (a) réaliser un gabarit en OAA nanoporeux contenant des nanopores qui descendent jusqu'à une couche conductrice supportée par un substrat, sur laquelle repose le gabarit en OAA nanoporeux; (b) remplir les nanopores avec une matière de remplissage de nanopores constituée par une première matière diélectrique afin de former un gabarit en OAA nanoporeux rempli; (c) modeler et graver le gabarit en OAA afin de former des colonnes d'OAA; (d) déposer sous la forme d'un enrobage: (i) une couche de diélectrique constituée d'une seconde matière diélectrique, (ii) une couche métallique de grille, de façon que les couches de diélectrique et de métal de grille forment une bosse dans les zones au- dessus des colonnes en OAA, et (iii) une couche planarisable par-dessus les bosses, laquelle est ultérieurement planarisée; (e) graver les couches de diélectrique, de métal de grille et planarisable au-dessus de la bosse afin de former des trous d'interconnexion, ces trous d'interconnexion permettant un accès aux colonnes d'OAA pour y réaliser un dépôt; (f) déposer par voie électrochimique des nanobaguettes dans les colonnes d'OAA afin de former des colonnes de nanobaguettes/OAA et graver en retrait dOAA pour découvrir plus complètement les nanobaguettes; et (g) éliminer la matière planarisable pour former des structures d'émetteurs déclenchables. On peut citer comme, entre autres, comme variantes de ces formes de réalisation, la fabrication de colonnes dans le substrat en Si sur lequel peuvent reposer les colonnes d'OAA. Selon une autre alternative aux formes de réalisation décrites plus haut, dans certaines formes de réalisation ou d'autres formes de réalisation, la présente invention concerne des procédés comprenant les étapes consistant à : (a) réaliser un gabarit en OAA nanoporeux contenant des nanopores qui descendent jusqu'à une couche conductrice supportée par un substrat, sur laquelle repose le gabarit en OAA nanoporeux; (b) remplir les nanopores avec une matière de remplissage de nanopores constituée d'une première matière diélectrique afin de former un gabarit en OAA nanoporeux rempli; (c) modeler et graver le gabarit en OAA pour former des colonnes d'OAA coiffées d'une couche métallique de masquage; (d) déposer une mince couche d'enrobage en une seconde matière diélectrique par-dessus les colonnes d'OAA coiffées, éliminer le reste de la couche de masquage pour découvrir les colonnes d'OAA, déposer par voie électrochimique des nanobaguettes dans les colonnes d'OAA afin de former des colonnes de nanobaguettes/OAA, et graver en retrait dOAA pour découvrir plus complètement les nanobaguettes dans les colonnes de nanobaguettes/OAA; (e) déposer sous la forme d'un enrobage: (i) une couche de diélectrique constituée d'une seconde matière diélectrique, (ii) une couche de métal de grille de façon que les couches de diélectrique et de métal de grille forment une bosse dans les zones au-dessus des colonnes d'OAA, et (iii) une couche planarisable par-dessus les bosses, laquelle est ultérieurement planarisée par refusion; (f) graver les couches de diélectrique, de métal de grille et planarisable au-dessus de la bosse afin de former des trous d'interconnexion, ces trous d'interconnexion donnant accès aux colonnes de nanobaguettes/OAA; et (g) éliminer la couche planarisable pour former des structures d'émetteurs à portes. Comme plus haut, entre autres, des variantes de ces formes de réalisation consistent à fabriquer des colonnes dans le substrat en Si sur lequel peuvent reposer les colonnes d'OAA. Selon une autre alternative aux formes de réalisation décrites plus haut, dans certaines formes de réalisation ou d'autres formes de réalisation, la présente invention concerne des procédés comprenant les étapes consistant à : (a) modeler un substrat; (b) déposer au moins un empilement d'Al, constituant une colonne d'Al, dans une zone de microcavités modelée sur le substrat; (c) appliquer sur la colonne d'Al un revêtement composé de couches d'une matière diélectrique et d'une matière lo planarisable; (d) graver les couches de diélectrique et planarisable au-dessus de la colonne; (e) éliminer la matière planarisable et anodiser les colonnes pour former une colonne d'OAA nanoporeux sur le substrat; (f) déposer par voie électrochimique des nanobaguettes dans les colonnes d'OAA pour former des colonnes de nanobaguettes/OAA; (g) déposer sous la forme d'un revêtement: (i) une couche de diélectrique constituée d'une seconde matière diélectrique, (ii) une couche de métal de grille de façon que les couches de diélectrique et de métal de grille forment une bosse dans les zones situées au-dessus des colonnes de nanobaguettes/OAA, et (iii) une couche planarisable par- dessus les bosses, laquelle est ultérieurement planarisée par refusion; (h) graver les couches planarisable, de métal et de diélectrique au- dessus de la bosse pour former un trou d'interconnexion découvrant les colonnes de nanobaguettes/OAA; et (i) éliminer la matière planarisable pour former une structure d'émetteur à portes. Comme plus haut, entre autres, des variantes de ces formes de réalisation consistent à fabriquer des colonnes dans le substrat en Si sur lequel peuvent reposer les colonnes d'OAA. Dans certaines formes de réalisation, des dispositifs selon la présente invention comprennent un substrat, une couche conductrice, une zone d'OAA nanoporeux comportant des nanopores remplis et des émetteurs par effet de champ en nanobaguettes, ces derniers émetteurs étant disposés à l'intérieur de trous d'interconnexion, les trous d'interconnexion étant des trous ménagés dans la couche de diélectrique et la couche de métal de grille qui reposent par-dessus la zone d'OAA nanoporeux. Dans certaines formes de réalisation ou d'autres formes de réalisation, des dispositifs selon la présente invention comprennent un substrat, une couche de diélectrique, une couche de métal de grille, des microcavités dans les couches de diélectrique et de métal de grille, des colonnes d'OAA nanoporeux dans les microcavités, et des émetteurs par effet de champ en nanobaguettes dans les colonnes d'OAA nanoporeux. Généralement, le substrat comporte au moins une partie supérieure conductrice. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels: la Fig. 1 illustre, sous la forme d'un schéma de principe, des procédés de fabrication d'émetteurs par effet de champ en nanobaguettes à portes selon certaines 10 formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 2 représente une couche d'Al sur une couche conductrice supportée par un substrat, la couche d'Al pouvant être anodisée afin de former un gabarit en OAA nanoporeux; la Fig. 3 représente un gabarit en OAA nanoporeux comportant des 15 nanopores et reposant sur une couche conductrice supportée par un substrat, les nanopores descendant jusqu'au substrat conducteur; la Fig. 4 représente un substrat 201 comportant une couche d'adhérence 202b par-dessus une embase 201 de substrat, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 5 représente une couche conductrice 202 comportant une couche d'arrêt consommable 202b par-dessus une couche conductrice 202a résistante à l'oxydation, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 6 représente un gabarit en OAA nanoporeux, supporté par un substrat, gabarit dans lequel a été déposée une matière diélectrique; la Fig. 7 représente l'article de la Fig. 6, la matière diélectrique au-dessus des nanopores ayant été éliminée par un processus de planarisation; la Fig. 8 représente l'article de la Fig. 7, sur lequel ont été déposées une seconde matière diélectrique 801 et une deuxième couche conductrice 802; la Fig. 9 est une image, prise par microscopie électronique à balayage par 30 effet de champ (MEB-EC), d'un gabarit en OAA avec une matière diélectrique remplissant les pores du gabarit; la Fig. 10 représente l'article de la Fig. 8, une matière modelable 1001 ayant été ajoutée et modelée par voie lithographique, la seconde matière diélectrique 801 et la deuxième couche conductrice 802 ayant été gravée pour créer des trous d'interconnexion 1002, et la première matière diélectrique, découverte, ayant été gravée pour créer des nanopores régénérés; la Fig. 11 est une image par MEB-EC représentant une coupe transversale après la formation de trous d'interconnexion et l'élimination de la première matière 5 diélectrique (VS) ; la Fig. 12 représente l'article de la Fig. 10, des nanobaguettes ayant été déposées par voie électrochimique dans les nanopores régénérés; la Fig. 13 représente l'article de la Fig. 12, dOAA entourant les nanobaguettes ayant été gravées en retrait pour donner des émetteurs par effet de champ en nanobaguettes à portes, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 14 est une image par MEB-EC représentant une coupe transversale après électrodéposition de nanobaguettes dans les pores régénérés; la Fig. 15 représente, sous la forme d'un schéma de principe, d'autres 15 procédés possibles pour fabriquer des émetteurs par effet de champ en nanobaguettes à portes, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 16 représente, sous la forme d'un schéma de principe, encore d'autres procédés possibles pour fabriquer des émetteurs par effet de champ en nanobaguettes à portes selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 17 représente une matière sous la forme d'un film mince selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 18 représente la matière sous la forme d'un film mince de la Fig. 17, film sur lequel a été déposée une couche modelable; la Fig. 19 représente l'article de la Fig. 18, la couche de diélectrique 1702 et la couche conductrice 1703 ayant été gravées, dans certaines zones découvertes par l'élimination de parties modelées de la couche modelable, pour donner des microcavités 1901; la Fig. 20 représente l'article de la Fig. 19, dans les microcavités duquel ont déposées des mesas en Al; la Fig. 21 illustre l'anodisation de l'article de la Fig. 20 pour réaliser des mesas 2104 en OAA nanoporeux; la Fig. 22 est une image, prise au MEB- EC, représentant des colonnes d'OAA (par exemple, des mesas) dans une microcavité, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 23 représente l'article de la Fig. 21, dans les mesas en OAA nanoporeux duquel ont été déposées par voie électrochimique des nanobaguettes, dOAA autour de ces nanobaguettes ayant été gravé en retrait pour réaliser des émetteurs par émission de champ en nanobaguettes à portes, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 24 est une image, prise par MEB-EC, représentant des nanobaguettes déposées par voie électrochimique dans un gabarit en OAA, dOAA ayant été gravé de manière sélective de façon que le haut des nanobaguettes soit visible, dépassant au-dessus du plan du gabarit en OAA, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 25 est une image, prise par MEB-EC, représentant un ensemble d'émission par effet de champ en nanobaguettes de Pt à portes, le haut des nanobaguettes de Pt s'observant dépassant au-dessus du plan du gabarit en OAA; les figures 26A et 26B sont des images, prises par MEBEC, vues de dessus, d'un ensemble d'émission par effet de champ en nanobaguettes de Pt à portes, le haut des nanobaguettes de Pt apparaissant sous la forme d'objets circulaires blancs dans le gabarit en OAA; et (A) représentant 12 parmi 62 500 trous d'interconnexion sur une surface de 1 mm2, et (B) représentant un trou d'interconnexion individuel laissant voir des émetteurs en nanobaguettes de Pt, un diélectrique constitué de SiO2, et une grille de Cr, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 27 illustre, sous la forme d'un schéma de principe, des procédés pour fabriquer des émetteurs par effet de champ en nanobaguettes à portes, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 28 représente un gabarit 2800 en OAA supporté par un substrat, 25 comprenant un substrat 2801, une couche conductrice 2802 et une couche d'OAA 2805; la Fig. 29 illustre le dépôt d'une matière diélectrique dans les nanopores du gabarit en OAA supporté par un substrat, représenté sur la Fig. 28; la Fig. 30 illustre le dépôt d'une couche de masquage (métallique) 3002 à la 30 surface de l'ensemble représenté sur la Fig. 29, après son modelage au moyen d'une matière modelable (par exemple, une réserve) 3001; la Fig. 31 illustre la formation de colonnes 3101 en OAA nanoporeux par élimination de la réserve et gravure de la structure représentée sur la Fig. 30; la Fig. 32 illustre le dépôt d'un empilement de couches d'enrobage comprenant des couches de (a) diélectrique 3201, (b) métal 3202 et (c) matière planarisable (réserve) 3203 par-dessus les colonnes en OAA de la structure représentée sur la Fig. 31, les couches de diélectrique et de métal formant une "bosse" dans la zone située au-dessus des colonnes en OAA, et la couche planarisable permettant une planarisation de l'empilement; la Fig. 33 représente la structure de la Fig. 32 après l'élimination, par attaque chimique, des couches de la zone de la bosse afin de créer des trous d'interconnexion 3301 par-dessus les colonnes 3101 d'OAA; la Fig. 34 représente la structure de la Fig. 33, mais dans laquelle des nanobaguettes 3401 ont été déposées dans les colonnes d'OAA, dOAA ayant été 10 gravé en retrait; la Fig. 35 représente la structure de la Fig. 34, d'où la couche de matière modelable a été éliminée pour créer une structure 3500 d'émetteur à portes selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 36 illustre une étape d'une autre forme de réalisation possible, dans 15 laquelle la structure 3600 est sensiblement identique à celle représentée sur la Fig. 31, la structure 3600 comprenant un substrat 2801, une couche conductrice 2802 et une colonne 3101 d'OAA coiffée d'une couche de masquage 3002; la Fig. 37 représente la structure de la Fig. 36 après l'élimination par attaque chimique de la couche conductrice entourant la colonne d'OAA; la Fig. 38 représente la structure de la Fig. 37, dans laquelle la matière environnante du substrat a été gravée pour former des colonnes 3801 de substrat à l'aide desquelles peuvent être formées des colonnes d'OAA enrelief 3802; la Fig. 39 représente la structure de la Fig. 38, dans laquelle des nanobaguettes 3903 ont été déposées par voie électrochimique dans les colonnes d'OAA et des couches de diélectrique et de métal de grille ont été déposées et gravées pour former des trous d'interconnexion par-dessus les colonnes contenant les nanobaguettes; la Fig. 40 illustre, sous la forme d'un schéma de principe, des procédés pour fabriquer des émetteurs par effet de champ en nanobaguettes à portes, selon certaines 30 formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 41 représente la structure de la Fig. 31, sur laquelle est appliquée une mince couche de matière diélectrique 4101; la Fig. 42 représente la structure de la Fig. 41, la couche métallique de masquage étant supprimée, des nanobaguettes 4201 étant déposées par électrodéposition dans les pores des colonnes d'OAA 3101 et dOAA étant gravé en retrait; la Fig. 43 représente la structure de la Fig. 42 sur laquelle ont été appliquées les couches d'enrobage en diélectrique 4301, en métal 4302 et en matière planarisable 5 4303, en formant une bosse 4304 par-dessus la zone de la colonne; la Fig. 44 illustre, sous la forme d'un schéma de principe, des procédés pour fabriquer des émetteurs par émission de champ en nanobaguettes à portes, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 45 représente un substrat 4501 sur lequel une matière diélectrique 10 4502 et une matière modelable 4503 ont été déposées, modelées et gravées pour créer des zones de microcavités modelées 4504; la Fig. 46 représente un empilement de Al 4603 déposé dans les zones modelées du substrat représenté sur la Fig. 45, l'empilement d'Al comprenant une couche conductrice 4601 et une couche d'Al 4602; la Fig. 47 représente la structure de la Fig. 46, sur laquelle a été déposée une mince couche d'enrobage de diélectrique (par exemple SiO2) 4701 et une couche de matière modelable 4702; la Fig. 48 représente la structure de la Fig. 47, dont les parties supérieures de la couche de diélectrique et de la couche modelable ont été éliminées pour découvrir 20 la colonne d'Al 4602; la Fig. 49 représente la structure de la Fig. 48, où la colonne d'Al a été anodisée pour devenir une colonne d'OAA nanoporeux 4901, des nanobaguettes 4902 ayant été déposées par voie électrochimique dans la colonne d'OAA, la colonne d'OAA ayant été gravée en retrait autour des nanobaguettes, et la matière modelable ayant été éliminée; la Fig. 50 représente la structure de la Fig. 49, la couche mince de diélectrique ayant été éliminée; la Fig. 51 représente la structure de la Fig. 50, des couches de diélectrique 5101, de métal 5102, de matière planarisable 5103 ayant été déposées sous la forme d'un enrobage en formant une bosse dans la zone au-dessus des colonnes d'OAA comportant les nanobaguettes; la Fig. 52 représente la structure de la Fig. 51, les couches de matière planarisable et de métal ayant été gravées de façon à former un trou traversant 5201 dans la zone juste au-dessus des colonnes d'OAA comportant les nanobaguettes; la Fig. 53 représente la structure de la Fig. 52, la matière planarisable ayant été éliminée et la couche de diélectrique ayant été gravée pour réaliser une structure d'émetteur par effet de champ à portes 5300, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 54 représente la structure de la Fig. 52, la matière planarisable ayant été éliminée et la couche de diélectrique ayant été gravée pour réaliser une structure 5400 d'émetteur par émission de champ à portes, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 55 est une image, prise par MEB-EC, de nanobaguettes de Pt déposées par voie électrochimique dans un gabarit d'OAA reposant sur une couche (tampon) conductrice de TiW/Au/Ti, selon certaines formes de réalisation de la présente invention; la Fig. 56 est une image, prise par MEB-EC, de haut en bas, d'une colonne de Si à structure de grille intégrée; et la Fig. 57 est une image en coupe transversale, réalisée par FIF, de l'échantillon représenté sur la Fig. 56, l'image démontrant la faisabilité d'un post-traitement avec une colonne de Si, pratiquement aucun changement lors du traitement n'étant envisagé avec des colonnes d'OAA. Dans certaines formes de réalisation, la présente invention concerne de nouveaux dispositifs d'émetteurs par émission de champ à cathode froide qui comprennent une série de pointes d'émetteurs qui sont auto-alignées avec leurs portes respectives et ont des distances relativement courtes entre les pointes d'émetteurs et les portes, ce qui assure une densité relativement grande des pointes d'émetteurs, ainsi que des procédés pour fabriquer ceux-ci. Ces procédés sont relativement simples, rentables et efficaces; en outre, ils donnent des dispositifs d'émission par effet de champ qui peuvent servir dans des applications concernant l'imagerie radiographique, l'éclairage, les moyens d'affichage par émission par effet de champ (AEC) à écrans plats, etc. Dans la description ci-après, des détails spécifiques tels que des quantités, dimensions spécifiques, etc. sont donnés afin d'assurer une parfaite compréhension de formes de réalisation de la présente invention. Cependant, il sera évident pour les spécialistes de la technique que la présente invention peut être mise en oeuvre sans de tels détails spécifiques. Dans bien des cas, des détails concernant des considérations telles que celles-ci et d'autres considérations analogues ont été omis dans la mesure où de tels détails ne sont pas nécessaires pour parvenir à une compréhension complète de la présente invention et entrent dans le domaine de compétence de spécialistes ordinaires de la technique concernée. Considérant d'une façon générale les dessins, il est entendu que les illustrations ne servent qu'à décrire une forme particulière de réalisation de l'invention et ne sont nullement destinés à limiter l'invention à celle-ci. Considérant l'organigramme de la Fig. 1, dans certaines formes de réalisation, la présente invention concerne des procédés comprenant les étapes consistant à : (101) réaliser un gabarit en oxyde d'aluminium anodisé (OAA) nanoporeux contenant des nanopores qui descendent jusqu'à une première couche conductrice, supportée par un substrat, sur laquelle repose le gabarit; (102) remplir les nanopores avec une matière de remplissage de nanopores constituée par une première matière diélectrique afin de former un gabarit en OAA nanoporeux rempli; (103) déposer une couche d'une seconde matière diélectrique (qui peut être la même que la première matière diélectrique) par-dessus le gabarit en OAA nanoporeux rempli; (104) déposer une deuxième couche de matière conductrice pardessus la couche de seconde matière diélectrique; (105) déposer une matière modelable (par exemple, une réserve) par-dessus la deuxième couche conductrice et modeler (par exemple par voie lithographique) pour éliminer sélectivement des parties de la matière modelable; (106) graver, dans des zones d'où a été éliminée la matière modelable, à travers la deuxième couche conductrice et la couche de seconde matière diélectrique afin de créer des "trous d'interconnexion", et graver la première matière diélectrique pour éliminer la matière de remplissage de nanopores; (107) déposer par voie électrochimique des émetteurs en nanobaguettes dans les nanopores; et (108) graver en retrait l'OAA pour découvrir les émetteurs par effet de champ en nanobaguettes. Ces étapes sont décrites plus en détail ci-après. Les gabarits en OAA nanoporeux sont connus dans la technique. On se reportera à Masuda et al., Science, 1995, 268, p. 1466; Masuda et al., Appl. Phys. Lett., 1997, 71, p. 2770; Jessensky et al., Appl. Phys. Lett., 1998, 72(10), p. 1173; Yin et al., Appl. Phys. Lett., 2001, 79, p. 1039; et Zheng et al., Chem. Mater., 2001, 13, p. 3859. En référence à la Fig. 2 ces gabarits peuvent être réalisés en prenant pour commencer une matière 200 sous la forme d'un film mince stratifié comprenant un substrat 201, une couche conductrice 202 par-dessus le substrat 201 et une couche d'Al 203 par-dessus la couche conductrice 202 ce qu'on appellera collectivement un "empilement". En référence à la Fig. 3, par anodisation, un gabarit en OAA nanoporeux est formé, comprenant une couche d'OAA nanoporeux 303 contenant des nanopores 301 et des zones d'OAA 302, ces nanopores 301 étant alignés sensiblement perpendiculairement à la matière 200 sous la forme d'un film mince stratifié (et corrélativement au substrat 201). L'expression "sensiblement perpendiculaire" employée ici signifie que l'angle formé par les nanopores (et les nanobaguettes finalement situées dans ces nanopores) avec le substrat est supérieur à 45 , mais inférieur ou égal à 90 . Les substrats 201 peuvent être en n'importe quelle matière convenant pour un substrat selon des formes de réalisation de la présente invention. On peut citer, comme exemples nullement limitatifs de matières convenant pour le substrat, les verres, les métaux, les polymères, les solides moléculaires, le silicium (Si), le carbure de silicium (SiC), le silicium polycristallin, le silicium amorphe et des combinaisons de ceux-ci. Dans certaines formes de réalisation, le substrat est constitué par une plaquette de Si polie. La couche conductrice 202 peut être constituée de toute matière électriquement conductrice et se prêtant à un traitement selon des formes de réalisation de la présente invention. Dans certaines formes de réalisation, la couche conductrice est simplement un prolongement homogène du substrat (c'est-à-dire un substrat en Si avec une couche conductrice en Si). Généralement, la couche conductrice 202 est constituée d'une matière qui n'est pas sujette, ou est seulement modérément sujette, à l'anodisation, c'est-à-dire qu'elle ne s'oxydera pas facilement dans les conditions du processus d'anodisation elle est sensiblement protégée contre l'anodisation. Dans certaines formes de réalisation ou dans d'autres, lorsque la couche conductrice 202 est modérément sujette à l'anodisation, tout oxyde formé dans cette couche peut être éliminé ou réduit avant les étapes ultérieures d'électrodéposition. On peut citer comme exemples appropriés, mais nullement limitatifs, de matières l'or (Au), le cuivre (Cu), le platine (Pt), le palladium (Pd), l'aluminium (Al), l'argent (Ag), le nickel (Ni), le carbone (C), le rhodium (Rh), le ruthénium (Ru), l'iridium (Ir), l'osmium (Os) et des combinaisons de ceux-ci. Globalement, la couche conductrice a une épaisseur d'environ 10 nm à environ 100 m. Dans certaines formes de réalisation, le substrat 201 peut comporter une couche d'adhérence pour faciliter l'adhérence de la couche conductrice 202 au substrat. En référence à la Fig. 4, dans de telles formes de réalisation, le substrat 201 est constitué d'une embase 201a de substrat et d'une couche d'adhérence 201b, par- dessus l'embase 201a de substrat. La couche d'adhérence 201b peut être en n'importe quelle matière faisant convenablement adhérer le substrat 201 à la couche conductrice 202. On peut citer comme exemples nullement limitatifs de telles matières le titane (Ti), le tungstène (W), le titane-tungstène (TiW), le chrome (Cr), le germanium (Ge), le palladium (Pd) et des combinaisons de ceux-ci. Ordinairement, la couche d'adhérence a une épaisseur d'environ 5 nm à plusieurs micromètres. Dans certaines formes de réalisation, le gabarit en OAA nanoporeux est fabriqué suivant des procédés décrits dans la demande de brevet des E.U.A. conjointement déposée, cédée en commun n de série 11/141 603, intégrée à titre de référence dans la présente description (Corderman et al., n de dossier d'agent GE 162154-1, déposé le 27 mai 2005). En référence à la Fig. 5, dans de telles formes de réalisation, la couche conductrice 202 est constituée d'une sous-couche conductrice 202a résistante à l'oxydation et d'une sous-couche d'arrêt consommable 202b par-dessus la sous-couche 202a. On peut citer comme exemples nullement limitatifs pour des sous-couches appropriées résistantes à l'oxydation, des matières telles que Au, Cu, Pt, Ag, Ni, Pd, Rh, Ru, Os et des combinaisons de ceux- ci. Ordinairement, de telles sous-couches résistantes à l'oxydation ont une épaisseur d'environ 10 nm à environ 100 m. Les couches d'arrêt consommables doivent contenir n'importe quel métal électriquement conducteur autre que Al, qui devient isolant par anodisation, mais qui peut être éliminé dans des conditions qui n'éliminent sensiblement pas l'OAA. Des couches d'arrêt consommables appropriées contiennent, d'une manière nullement limitative, des matières telles que le titane (Ti), le magnésium (Mg), le niobium (Nb), le tantale (Ta), le tungstène (W), le zirconium (Zr), le zinc (Zn) et des combinaisons de ceux-ci. Dans certaines formes de réalisation, l'épaisseur de cette couche est importante. Dans de telles formes de réalisation, l'épaisseur de cette couche peut être de l'ordre d'au moins environ 5 nm à un maximum d'environ 30 nm. Dans certaines formes de réalisation, la première matière diélectrique sert à remplir les nanopores du gabarit en OAA, comme représenté sur la Fig. 6, la première matière diélectrique 601 non seulement remplissant les nanopores, mais encore formant une couche par-dessus les nanopores. Dans de telles formes de réalisation, cette couche peut être planarisée, comme illustré sur la Fig. 7. En référence à la Fig. 8, une couche d'une seconde matière diélectrique 801 (qui peut être une matière identique à la première matière diélectrique ou différente de celle-ci) est déposée. Une matière de grille conductrice 802 est ensuite déposée, sous la forme d'une deuxième couche conductrice, sur la seconde matière diélectrique 801. Dans certaines formes de réalisation, une sous-étape de recuit est réalisée après une seule ou les deux étapes de dépôt de matière diélectrique. On peut citer comme exemples nullement limitatifs de premières matières diélectriques appropriées le verre de spin (VS), la réserve, le diélectrique déposé par voie électrochimique (DEC), le SiO2 métallo-organique déposé en phase vapeur par voie chimique (par exemple, le tétraéthyloxysilane (TEOS)), le SiO2 dopé (par exemple du verre de phosphosilicate (VPS)), un diélectrique poreux et des combinaisons de ceux-ci. La planarisation peut être effectuée par n'importe quel procédé approprié, mais comporte ordinairement soit une gravure à sec soit un polissage chimico-mécanique (PCM). On peut citer comme exemples nullement limitatifs de secondes matières diélectriques appropriées le SiO2, le SiNX où 0,5 < x < 1,5 (par exemple, SiN et Si3N4), le SiC épitaxial intrinsèque (epi-i-SiC), l'Al2O3, les semi-conducteurs non dopés à large écart énergétique (par exemple, SiC, GaN, verre de spin) et des combinaisons de ceux-ci. On peut citer comme exemples nullement limitatifs de matières conductrices de grilles appropriées des métaux tels que, entre autres, Nb, Pt, Al, W, Mo, Ti, Ni, Cr, TiW et autres; comme exemple nullement limitatif de matériau semi-conducteur le Si fortement dopé, le GaN, le GaAs, le SiC, le silicium polycristallin dopé, le silicium amorphe dopé et autres, ainsi que des combinaisons de ceux-ci. La couche formée par la seconde matière diélectrique a ordinairement une épaisseur de l'ordre de 100 nm à 5 m. La deuxième couche conductrice a ordinairement une épaisseur de l'ordre de 10 nm à plusieurs micromètres. La Fig. 9 est une image, prise par microscopie électronique à balayage par émission de champ (MEB-EC) d'un gabarit en OAA, une matière diélectrique remplissant les pores du gabarit. Considérant la Fig. 10, en appliquant une matière modelable 1001 pardessus la matière conductrice de grille 802, en modelant la couche modelable et en gravant la matière conductrice de grille 802, la seconde couche de diélectrique 801 et la première matière diélectrique 601 dans des zones où la matière modelable a été éliminée, il est possible de créer par gravure des trous d'interconnexion 1002 qui donnent accès à des nanopores régénérés 1003 (on notera que les couches 1001, 802 et 801 peuvent être alignées ou non alignées, possédant dans ce dernier cas des parties en porte-à-faux et/ou suspendues d'une ou de plusieurs couches. La Fig. 11 est une image prise par MEB-EC représentant une coupe transversale après la formation de trous d'interconnexion et l'élimination de la première matière diélectrique (VS). En référence à la Fig. 12, des nanobaguettes 1201 peuvent être déposées par voie électrochimique dans les nanopores régénérés 1003 et, comme représenté sur la Fig. 13, la matière modelable résiduelle 1001 peut être éliminée et l'OAA 3002 entourant les nanobaguettes 1201 peut être gravé en retrait pour créer des émetteurs 1301 à émission de champ à nanobaguettes dans un dispositif d'émission 1300 par effet de champ à nanobaguettes à portes. La Fig. 14 est une image, prise par MEB-EC, représentant une coupe transversale après le dépôt par électrodéposition de nanobaguettes dans les pores régénérés. On peut citer comme exemples nullement limitatifs de procédés de modelage appropriés la lithographie (par exemple, la photolithographie, la lithographie par UV, la lithographie par faisceau d'électrons et autres), l'estampage, le gaufrage et des combinaisons de ceux-ci. En ce qui concerne le modelage lithographique évoqué plus haut, un masque est normalement appliqué sur la couche de réserve modelable et les zones découvertes sont irradiées par un rayonnement, ordinairement dans le domaine ultraviolet du spectre électromagnétique (EM). La réserve est ensuite mise au contact d'un révélateur pour éliminer la réserve irradiée (sauf si on utilise une réserve négative dans laquelle un polymère est réticulé et les zones non irradiées sont supprimées). On peut citer comme exemples nullement limitatifs de réserve le polyméthylmétacrylate (PMMA), AZ1512, NFR-16 et autres. La gravure de zones découvertes de la matière conductrice de grille 802 et de la seconde couche de diélectrique 801 s'effectue ordinairement par une technique d'attaque par voie humide ou par voie sèche. L'élimination des restes de réserve se fait ordinairement par une technique d'élimination par solvant ou par nettoyage à sec. Bien qu'un tel modelage comporte ordinairement de la lithographie (photolithographie, lithographie par UV, lithographie par faisceau d'électrons, etc.), les spécialistes de la technique comprendront que d'autres techniques de modelage peuvent être employées, notamment, mais d'une manière nullement limitative, le gaufrage, l'estampage, l'emboutissage à chaud, etc. L'électrodéposition de nanobaguettes dans des nanopores du gabarit en OAA peut se faire par des procédés bien connus dans la technique. On consultera Masuda et al., Science, 1995, 268, p. 1466; Masuda et al., Appl. Phys. Lett., 1997, 71, p. 2770; Jessensky et al., Appl. Phys. Lett., 1998, 72(10), p. 1173; Yin et al., Appl. Phys. Lett., 2001, 79, p. 1039; et Zheng et al., Chem. Mater., 2001, 13, p. 3859. Cependant, généralement, en mettant le fond conducteur des nanopores (c'est-à-dire la couche conductrice) au contact d'une solution d'électrolyte contenant des ions précurseurs pouvant être électrodéposés dans les nanopores, et en utilisant la couche conductrice comme élément d'électrode de travail d'une pile électrochimique, des nanobaguettes peuvent être formées dans les nanopores. En fonction des précurseurs dans l'électrolyte, les nanobaguettes peuvent être constituées de n'importe quelle matière pouvant être électrodéposée, à savoir des métaux; des borures, carbures, nitrures, oxydes, etc. de métaux, uniquement sous réserve de la disponibilité d'un électrolyte approprié à partir duquel ces matières peuvent être électrodéposées, de telles matières comprenant, d'une manière nullement limitative, Pt, Pd, Ni, Au, Ag, Cu, Zn, ZnO, MO03/Mo2O5 et des combinaisons de ceux-ci. Les diverses formes de réalisation décrites plus haut peuvent être modifiées en changeant l'ordre des diverses étapes. Par exemple, et selon une alternative aux formes de réalisation décrites plus haut, et en référence à l'organigramme de la Fig. 15, dans certaines formes de réalisation, la présente invention concerne des procédés comprenant les étapes consistant à : (1501) réaliser un gabarit en OAA nanoporeux contenant des nanopores qui descendent jusqu'à une couche conductrice supportée par un substrat; (1502) déposer par voie électrochimique des émetteurs en nanobaguettes dans les nanopores pour former une série de nanobaguettes à base de gabarit en OAA et éventuellement planariser l'échantillon par PMC; (1503) remplir les éventuels nanopores non remplis de la série de nanobaguettes à base de gabarit en OAA à l'aide d'une matière de remplissage de nanopores constituée d'une première matière diélectrique afin de former une série de nanobaguettes remplies, planes, à base de gabarit en OAA; (1504) déposer une couche d'une seconde matière diélectrique (qui peut être la même que la première matière diélectrique) par-dessus la série de nanobaguettes remplies à base de gabarit en OAA; (1505) déposer une deuxième couche de matière conductrice par-dessus la couche de seconde matière diélectrique; (1506) déposer une matière modelable par-dessus la deuxième couche conductrice et modeler par lithographie pour éliminer de façon sélective des parties de la matière modelable; (1507) graver, dans des zones d'où a été éliminée la matière modelable, à travers la deuxième couche conductrice et la couche de seconde matière diélectrique afin de créer des trous d'interconnexion découvrant les nanobaguettes dans ces zones; et (1508) graver en retrait l'OAA qui entoure ces nanobaguettes pour obtenir des émetteurs par effet de champ en nanobaguettes. Cette gravure peut s'effectuer à l'aide de techniques d'attaque par voie sèche ou d'attaque par voie humide. Dans les autres formes de réalisation possibles décrites ci-dessus, les diverses étapes et sous-étapes peuvent être effectuées globalement de la manière décrite précédemment à propos des formes de réalisation correspondantes illustrées sur la Fig. 1. Selon une autre alternative aux formes de réalisation décrites plus haut, et en référence à l'organigramme de la Fig. 16, dans certaines formes de réalisation la présente invention concerne des procédés comprenant les étapes consistant à : (1601) réaliser un matériau sous la forme d'un film mince comprenant un substrat, une couche de diélectrique sur le substrat et un film conducteur sur la couche de diélectrique: (1602) modeler par voie lithographique une réserve déposée sur le film conducteur; (1603) graver de manière sélective le film conducteur et la couche de diélectrique dans les zones d'où la réserve a été éliminée afin de former des microcavités; (1604) déposer de l'Al à l'intérieur des microcavités afin de former des mesas en Al; (1605) anodiser les mesas en Al afin de former des gabarits localisés en OAA nanoporeux; (1606) déposer par voie électrochimique des nanobaguettes dans les nanopores des gabarits en OAA; et (1607) éventuellement graver en retrait l'OAA pour découvrir les émetteurs par effet de champ en nanobaguettes. Ces étapes sont décrites plus en détail ci-après. On notera que dans certaines formes de réalisation l'Al est déposé sous la forme d'un empilement d'Al, par exemple Ti/Cu/Ti/Al. La Fig. 17 représente le matériau 1700 en film mince décrit plus haut, la couche de diélectrique 1702 reposant sur le substrat 1701, et la couche conductrice 1703 (couche de métal de grille) reposant sur la couche de diélectrique 1702. Le substrat 1701 peut être en n'importe quelle matière convenant pour un substrat, dont, d'une manière nullement limitative, des semi-conducteurs, des verres, des solides moléculaires, des métaux, des céramiques, des polymères et des combinaisons de ceux-ci. On peut citer comme exemples nullement limitatifs de matières pour substrat le Si, le SiC, le silicium polycristallin, le silicium amorphe et des combinaisons de ceux-ci. La couche de diélectrique 1702 peut être en n'importe quelle matière ou composition diélectrique appropriée dont, mais d'une manière nullement limitative, SiO2, SiNX (0,5 < x < 1,5), notamment SiN et Si3N4, epi-i-SiC, Al2O3, des semi-conducteurs non dopés à large écart énergétique (SiC, GaN, verre de spin, etc.) et des combinaisons de ceuxci. La couche de diélectrique 1702 a normalement une épaisseur d'environ 100 nm à environ 5 m. La couche conductrice 1703 peut être en n'importe quelle matière conductrice appropriée dont, mais de manière nullement limitative, un métal tel que Nb, Pt, Al, W, Mo, Ti, Ni, Cr, TiW et autres; un matériau semi-conducteur tel que du Si fortement dopé, du GaN, du GaAs, du SiC, du silicium polycristallin dopé, du silicium amorphe dopé et autres, et des combinaisons de ceux-ci. La couche conductrice 1703 a normalement une épaisseur de l'ordre d'une dizaine de nm à une centaine de m. La Fig. 18 représente la matière en film mince décrite plus haut, sur laquelle une matière modelable 1801 a été déposée et modelée par voie lithographique. Cette couche 1801 à modelage lithographique permet ensuite une gravure sélective de la couche conductrice 1703 et de la couche de diélectrique 1702, comme représenté sur la Fig. 19, où des microcavités 1901 sont formées en découvrant certaines zones du substrat 1701 (on notera que l'alignement des couches 1801, 1703 et 1702 est variable). En référence à la Fig. 20, à l'intérieur de ces microcavités peuvent être déposées des mesas 2001 (un type de colonnes) en Al. L'Al déposé par-dessus les restes de matière modelable (c'est-à-dire la couche d'Al déposée 2002) peut ensuite être éliminé avec la matière modelable. Des techniques de lithographie et de gravure appropriées sont décrites plus haut pour les précédentes formes de réalisation. Les mesas 2001 en Al peuvent être déposées dans les microcavités à l'aide de n'importe quelle technique appropriée dont, mais de manière nullement limitative, l'évaporation thermique d'un métal, l'évaporation par faisceau d'électrons d'un métal et des combinaisons de celles-ci. Dans certaines formes de réalisation, les mesas 2001 en Al sont déposées sous la forme d'un empilement de Al, par exemple Ti/Cu/Ti/Al. Voir plus haut pour les descriptions de couches d'arrêt consommables, etc. En référence à la Fig. 21, les mesas 2001 en Al peuvent être anodisées par voie électrochimique dans un électrolyte 2101, en utilisant une contre-électrode 2102 et une source d'alimentation électrique 2103, pour devenir des mesas 2104 en OAA nanoporeux. La Fig. 22 est une image, prise par MEB-EC, représentant des mesas en OAA dans une microcavité. En référence à la Fig. 23, des nanobaguettes 2301 peuvent ensuite être déposées par voie électrochimique dans les nanopores des mesas 2104 en OAA nanoporeux pour réaliser un dispositif d'émetteur 2300 par effet de champ à portes. Des techniques d'anodisation et d'électrodéposition appropriées sont décrites plus haut à propos des formes de réalisation précédentes. En référence à la Fig. 27, selon une autre alternative aux formes de réalisation décrites plus haut, dans certaines formes de réalisation ou d'autres formes de réalisation, la présente invention concerne des procédés comprenant les étapes consistant à : (2701) réaliser un gabarit en OAA nanoporeux contenant des nanopores qui descendent jusqu'à une couche conductrice supportée par un substrat, sur laquelle repose legabarit en OAA nanoporeux; (2702) remplir les nanopores avec une matière de remplissage de nanopores constituée par une première matière diélectrique afin de former un gabarit en OAA nanoporeux rempli; (2703) modeler et graver le gabarit en OAA pour former des colonnes en OAA; (2704) déposer sous la forme d'un enrobage: (i) une couche de diélectrique constituée par une seconde matière diélectrique, (ii) une couche métallique de grille, de telle sorte que les couches de diélectrique et de métal de grille forment une bosse dans les zones au- dessus des colonnes en OAA, et (iii) une couche planarisable par-dessus les bosses, laquelle couche est ensuite planarisée par refusion; (2705) graver les couches de diélectrique, de métal de grille et de matière planarisable au-dessus de la bosse pour former des trous d'interconnexion, ces trous d'interconnexion donnant accès aux colonnes en OAA pour réaliser un dépôt; (2706) déposer par voie électrochimique des nanobaguettes dans les colonnes en OAA et graver en retrait l'OAA pour découvrir plus complètement les nanobaguettes; et (2707) éliminer la couche planarisable pour former des structures d'émetteurs en nanobaguettes à portes. On peut citer comme variantes de ces formes de réalisation, d'une manière nullement limitative, la réalisation de colonnes dans le substrat en Si sur lequel peuvent reposer les colonnes en OAA. On notera que la couche de métal de grille ne doit pas forcément être métallique, mais qu'elle doit seulement être globalement conductrice (cf. infra) de façon à pouvoir servir de grille. En référence à la Fig. 28, le gabarit 2805 en OAA nanoporeux contient des nanopores 2803 qui descendent à travers l'OAA 2804 jusqu'à une couche conductrice 2802 supportée par un substrat (supportée par le substrat 2801), couche sur laquelle repose le gabarit 2805 en OAA. Dans certaines formes de réalisation, le substrat 2801 comporte une couche d'adhérence et une embase de substrat comme dans le cas illustré sur la Fig. 4. Dans certaines formes de réalisation, la couche conductrice 2802 supportée par le substrat comporte une couche d'arrêt consommable analogue à celle représentée sur la Fig. 5. La Fig. 24 est une image, prise par MEB-EC, de nanobaguettes en Ni déposées par voie électrochimique dans un gabarit en OAA reposant sur une couche (tampon) conductrice d'oxyde de Nb, selon certaines formes de réalisation de la présente invention. De même, la Fig. 55 est une image, prise par MEB-EC, de nanobaguettes en Pt déposées par voie électrochimique dans un gabarit en OAA reposant sur une couche conductrice de Au comportant une couche d'arrêt consommable de Ti, et avec une couche d'adhérence en TiW sur le substrat. Le remplissage des nanopores 2803 avec une première matière diélectrique 2901 pour obtenir un gabarit 2905 en OAA rempli est illustré sur la Fig. 29. Le modelage et la gravure du gabarit en OAA pour former des colonnes en OAA sont illustrés sur la Fig. 30, où une matière modelable (par exemple, une réserve) 3001 est déposée sur le gabarit 2905 en OAA rempli. La matière modelable est ensuite modelée et une matière de masquage (par exemple, un métal) 3002 est déposée par- dessus la couche modelée. La matière modelable est ensuite éliminée et le gabarit en OAA rempli non masqué par la matière de masquage 3002 est éliminé par attaque chimique pour réaliser des colonnes 3101 en OAA, comme représenté sur la Fig. 31. On peut citer comme exemples nullement limitatifs de matières de masquage appropriées des matières facilement gravables telles que Ni, Cr, Al et autres. En référence à la Fig. 32, un dépôt par enrobage d'une couche de diélectrique 3201, d'une couche de métal de grille 3202 et d'une couche de matière de planarisation 3203 (par exemple, une réserve refondue) pardessus la colonne 3101 en OAA forme une zone de bosse 3204 par-dessus la zone de colonne en OAA. On peut citer comme exemples nullement limitatifs de matières conductrices de grilles des métaux tels que Nb, Pt, Al, W, Mo, Ti, Ni, Cr, TiW et autres; des semi-conducteurs tels que le Si fortement dopé, GaN, GaAs, SiC, le silicium polycristallin dopé, le silicium amorphe dopé et autres; et des combinaisons de ceux-ci. La gravure de la zone de bosse 3204 est illustrée sur la Fig. 33, elle sert à créer un trou d'interconnexion 3301 découvrant la colonne 3101 en OAA. En référence à la Fig. 34, des nanobaguettes 3401 sont déposées dans la colonne en OAA, et dOAA est gravé en retrait pour découvrir davantage les nanobaguettes. Enfin, comme représenté sur la Fig. 35, la couche modelable est entièrement éliminée pour obtenir la structure 3500 d'émetteur en nanobaguettes à portes. On notera que les matières, les épaisseurs des couches déposées, la gravure, le dépôt électrochimique, etc. peuvent tous être conformes à la description générale qui précède. Dans certaines formes de réalisation, le substrat peut être gravé pour former des colonnes de substrat sur lesquelles reposent les colonnes d'OAA. En référence à la Fig. 36 (identique à la Fig. 31), en commençant par la colonne 3101 en OAA remplie, supportée par le substrat, il est possible de graver la couche conductrice 2802 dans les zones entourant la colonne 3101 en OAA pour obtenir la structure 3700, comme représenté sur la Fig. 37. Ensuite, comme représenté sur la Fig. 38, le substrat 2801 peut être gravé pour obtenir les colonnes 3801 de substrat, et la couche de masquage 3101 peut être supprimée. Comme représenté sur la Fig. 39, la suite du traitement, comme décrit plus haut, aboutit à une structure 3900 d'émetteur en nanobaguettes à portes similaire à celle représentée sur la Fig. 35, mais comprenant une colonne 3801 de substrat sur laquelle les nanobaguettes 3903/la colonne 3802 en OAA peuvent reposer et se dresser. La Fig. 56 est une image de haut en bas, prise par MEB-EC, d'une colonne de Si à structure de grille intégrée et la Fig. 57 est une image en coupe transversale d'un faisceau d'ions focalisé (FIF) de l'échantillon représenté sur la Fig. 56, l'image faisant apparaître la faisabilité d'un post-traitement avec une colonne en Si, pratiquement aucun changement dans le traitement n'étant envisagé par rapport à des colonnes en OAA. En référence à la Fig. 40, selon une autre alternative aux formes de réalisation décrites plus haut, dans certaines formes de réalisation ou d'autres formes 1 o de réalisation, la présente invention concerne des procédés comprenant les étapes consistant à : (4001) réaliser un gabarit en OAA nanoporeux contenant des nanopores qui descendent jusqu'à une couche conductrice, supportée par un substrat, sur laquelle repose le gabarit en OAA nanoporeux; (4002) remplir les nanopores avec une matière de remplissage de nanopores constituée d'une première matière diélectrique afin de former un gabarit en OAA nanoporeux rempli; (4003) modeler et graver le gabarit en OAA afin de former des colonnes coiffées d'une couche de masquage; (4004) déposer une mince couche d'enrobage en seconde matière diélectrique par-dessus les colonnes en OAA coiffées, éliminer les restes de la couche de masquage pour découvrir les colonnes en OAA, déposer par voie électrochimique des nanobaguettes dans les colonnes en OAA pour former des colonnes de nanobaguettes/OAA, et graver en retrait l'OAA pour découvrir plus complètement les nanobaguettes dans les colonnes de nanobaguettes/OAA; (4005) déposer sous la forme d'un enrobage: (i) une couche de diélectrique constituée d'une seconde matière diélectrique, (ii) une couche de métal de grille, de telle sorte que les couches de diélectrique et de métal de grille forment une bosse dans les zones au-dessus des colonnes de nanobaguettes/OAA, et (iii) une couche planarisable par-dessus les bosses, laquelle est ultérieurement planarisée par refusion; (4006) graver les couches de diélectrique, de métal de grille et de réserve par-dessus la bosse pour former des trous d'interconnexion, ces trous d'interconnexion donnant accès aux colonnes de nanobaguettes/OAA; et (4007) éliminer la réserve pour former des structures d'émetteurs à portes. Comme précédemment, des variantes de ces formes de réalisation comprennent, d'une manière nullement limitative, la fabrication de colonnes dans le substrat en Si sur lequel peuvent reposer les colonnes en OAA. En partant de la structure 3100 représentée sur la Fig. 31, une mince couche d'enrobage en matière diélectrique 4101 est déposée par-dessus les colonnes masquées 3101 en OAA, comme représenté sur la Fig. 41. La couche de masquage 3002 est ensuite éliminée et, comme représenté sur la Fig. 42, des nanobaguettes 4201 sont déposées dans la colonne 3101 en OAA, après quoi la colonne est gravée pour réaliser la structure 4200. Comme représenté sur la Fig. 43, les couches d'enrobage en diélectrique 4301, le métal de grille 4302 et la matière planarisable 4303 sont ensuite déposés pour former une zone de bosse 4304 au-dessus de la zone de colonnes de nanobaguettes/OAA. Cette zone de bosse peut ensuite être gravée de la manière décrite plus haut pour réaliser la structure 3500, comme représenté sur la Fig. 35. On notera que les matières, l'épaisseur des couches déposées, la gravure, le dépôt par voie électrochimique, etc. peuvent tous être conformes à la description générale qui précède et que des colonnes de substrat, des couches d'adhérence, des couches d'arrêt consommables, etc. peuvent également être incluses dans ce procédé. En référence à la Fig. 44, selon une autre alternative aux formes de réalisation décrites plus haut, dans certaines formes de réalisation ou dans d'autres formes de réalisation, la présente invention concerne des procédés comprenant les étapes consistant à : (4401) modeler un substrat; (4402) déposer au moins un empilement d'Al, sous la forme d'une colonne d'Al, dans une zone à microcavités modelées du substrat; (4403) appliquer sur la colonne d'Al, par enrobage, des couches d'une matière diélectrique et d'une matière modelable, cette dernière étant ensuite planarisée par refusion; (4404) graver les couches de diélectrique et de matière modelable au-dessus de la colonne; (4405) éliminer la matière modelable et anodiser les colonnes pour former sur le substrat une colonne en OAA nanoporeux; (4406) déposer par voie électrochimique des nanobaguettes dans les colonnes en OAA afin de former des colonnes de nanobaguettes/OAA; (4407) déposer sous la forme d'un enrobage: (i) une couche de diélectrique constituée d'une seconde matière diélectrique, (ii) une couche de métal de grille, de façon que les couches de diélectrique et de métal de grille forment une bosse dans les zones au-dessus des colonnes de nanobaguettes/OAA, et (iii) une couche planarisable par-dessus les bosses, laquelle est ensuite planarisée par refusion; (4408) graver les couches de matière planarisable, de métal et de diélectrique au-dessus de la bosse pour former un trou d'interconnexion découvrant les colonnes de nanobaguettes/OAA; et (4409) éliminer la matière planarisable pour former une structure d'émetteur en nanobaguettes à portes. Des variantes de ces formes de réalisation comprennent, de manière nullement limitative, la fabrication de colonnes dans le substrat en Si sur lequel peuvent reposer les colonnes en OAA. En référence à la Fig. 45, un substrat 4501 est modelé à l'aide d'une matière diélectrique 4502 et d'une matière modelable 4503. La matière modelable 4503 est modelée par voie lithographique, puis la matière diélectrique est gravée pour réaliser des zones de microcavités modelées 4504 sur le substrat 4501. En référence à la Fig. 46, un empilement d'Al 4603, comprenant une couche conductrice 4601 et une couche d'Al 4602, est déposé dans les zones modelées du substrat 4501. Les couches de diélectrique et de matière modelable sont ensuite éliminées pour réaliser la structure 4500 comportant l'empilement d'Al 4603. En référence à la Fig. 47, une mince couche de diélectrique 4701 est ensuite déposée sous la forme d'un enrobage par-dessus l'empilement d'Al, suivie d'une couche refondue de matière planarisable 4702. Les couches de diélectrique 4701 et de réserve 4702 sont ensuite gravées de manière à découvrir les zones situées directement au-dessus de l'empilement d'Al 4603, comme illustré par la structure 4800 représentée sur la Fig. 48. En référence à la Fig. 49, le reste de la couche planarisable 4702 est ensuite éliminé, l'empilement d'Al 4603 est anodisé pour former une colonne d'OAA 4901, des nanobaguettes 4902 sont déposées par voie électrochimique dans la colonne d'OAA 4901, dOAA est gravé en retrait pour découvrir les nanobaguettes 4902 et le reste de la couche de diélectrique 4701 est éliminé par attaque chimique pour aboutir à la structure 5000, comme représenté sur la Fig. 50. Comme représenté sur la Fig. 51, sur la structure 5000, des couches d'enrobage de diélectrique 5101, de métal de grille 5102 et de réserve refondue 5103 sont déposées par-dessus les colonnes de nanobaguettes/OAA en formant une zone de bosse 5104. Comme représenté sur la Fig. 52, les couches de réserve et de métal de grille de cette zone de bosse peuvent être éliminées pour former des trous d'interconnexion 5201, puis le diélectrique 5101 est éliminé par attaque chimique pour donner l'un ou l'autre des dispositifs 5300 ou 5400, représentés respectivement sur les figures 53 et 54. On notera que les matières, l'épaisseur des couches déposées, la gravure, le dépôt électrochimique peuvent tous être conformes à la description générale ci- dessus, et que des colonnes de substrat, des couches d'adhérence, des couches d'arrêt consommables, etc. peuvent également être incluses dans ce procédé. Les avantages des procédés selon la présente invention par rapport à la technique antérieure comprennent un processus de fabrication relativement simple et la souplesse de la distance des pointes aux portes (c'est-àdire que la distance des pointes aux portes est déterminée par l'épaisseur de la couche de diélectrique). Considérant maintenant les dispositifs réalisés par les formes de réalisation décrites plus haut, des dispositifs tels que 1300, 2300, 3500, 3900, 5300 et 5400 sont de nouveaux dispositifs d'émetteurs par effet de champ à cathode froide qui comportent une série de pointes d'émetteurs qui ont des distances relativement courtes entre les pointes d'émetteurs et les grilles, ce qui assure une densité relativement grande des pointes d'émetteurs et une faible tension de déblocage. Ces dispositifs d'émission par effet de champ conviennent pour des utilisations dans l'imagerie radiographique, l'éclairage, l'affichage à émission par effet de champ (AEC) par écrans plats, etc. Considérant la Fig. 13, dans certaines formes de réalisation, des dispositifs selon la présente invention, tels que le dispositif 1300, comprennent un substrat 201, une couche conductrice 202, une zone d'OAA nanoporeux 302 comportant des nanopores remplis 601 et des émetteurs 1301 par effet de champ en nanobaguettes, ces derniers étant disposés dans des trous d'interconnexion 1302, les trous d'interconnexion 1302 étant des trous dans la couche de diélectrique 801 et la couche de métal de grille 802 qui se trouve par-dessus la zone d'OAA nanoporeux, et dans lesquels les émetteurs par effet de champ en nanobaguettes descendent jusqu'à la couche conductrice. Dans certaines des formes de réalisation de dispositifs décrites cidessus, le substrat a une surface supérieure qui est sensiblement plane et comporte une matière choisie dans le groupe comprenant des semiconducteurs, des verres, des solides moléculaires, des métaux, des céramiques, des polymères et des combinaisons de ceux-ci. On peut citer comme exemples nullement limitatifs de telles matières Si, SiC, le silicium polycristallin, le silicium amorphe et des combinaisons de ceuxci. Dans certaines formes de réalisation, la couche conductrice est constituée d'une matière choisie dans le groupe comprenant Au, Cu, Pt, Ag, Pd, Rh, Ru, Os et des combinaisons de ceux-ci; et la couche conductrice a une épaisseur de l'ordre de 10 nm à 100 m. Dans certaines formes de réalisation, la zone d'OAA nanoporeux a une épaisseur de l'ordre de 100 nm à 5 m. Dans certaines formes de réalisation, la couche de diélectrique est constituée d'une matière choisie dans le groupe comprenant SiO2, SiNX où 0,5 < x < 1,5 (par exemple, SiN et Si3N4), epi-i-SiC, Al203, les semi-conducteurs non dopés à large écart énergétique (par exemple, SiC, Ga, le verre de spin), et des combinaisons de ceux-ci; et la couche de diélectrique a une épaisseur de l'ordre de 100 nm à 5 m. Dans certaines formes de réalisation, la couche de métal de grille est en matière choisie dans le groupe comprenant un métal tel que Nb, Pt, Al, W, Mo, Ti, Ni, Cr TiW et autres; un semi-conducteur tel que Si fortement dopé, GaN, GaAs, SiC, le silicium polycristallin dopé, le silicium amorphe dopé et autres; et des combinaisons de ceux-ci; et la couche de métal de grille a une épaisseur de l'ordre de 10 nm à 100 pm. Dans certaines des formes de réalisation de dispositifs décrites plus haut, les trous d'interconnexion ont une forme à peu près circulaire et ont un diamètre de l'ordre de 100 nm à 5 m. D'autres formes, ou une pluralité de formes, sont possibles, selon la configuration du masque ou de la matrice servant à réaliser le dispositif. Dans certaines formes de réalisation, les émetteurs par effet de champ en nanobaguettes sont constitués de n'importe quelle matière pouvant être déposée par électrodéposition, à savoir des métaux; des borures, carbures, nitrures et oxydes de métaux; etc., à la seule condition de la disponibilité d'un électrolyte approprié à partir duquel ces matières peuvent être électrodéposées, ces matières comprenant, de manière nullement limitative, Pt, Pd, Ni, Au, Ag, Cu, Zn, ZnO, M003/Mo2O3 et des combinaisons de ceux-ci. Dans certaines des autres formes de réalisation, les émetteurs par effet de champ en nanobaguettes sont alignés sensiblement perpendiculairement au substrat. Dans certaines formes de réalisation ou d'autres formes de réalisation, les émetteurs par effet de champ en nanobaguettes ont un diamètre de l'ordre de 10 nm à 500 nm et une longueur de l'ordre de 100 nm à 5 m. En référence à la Fig. 23, dans certaines formes de réalisation ou d'autres formes de réalisation, d'autres dispositifs possibles selon la présente invention, tels que le dispositif 2300, comporte un substrat 1701, une couche de diélectrique 1702, une couche de métal de grille 1703, des microcavités 2302 dans les couches de diélectrique et de métal de grille, des colonnes (mesas) 2104 d'OAA nanoporeux dans les microcavités 2302, et des émetteurs 2301 par effet de champ en nanobaguettes dans les colonnes 2104 en OAA nanoporeux. Globalement, le substrat 1701 comporte au moins une partie supérieure qui est conductrice. Les diverses matières et d'autres caractéristiques dimensionnelles de tels dispositifs sont décrites plus haut dans les présentations de la fabrication de ce dispositif. Considérant la Fig. 35, on peut constater que le dispositif 3500 est une variante du dispositif 2300. Comme le dispositif 2300, le dispositif 3500 comprend un substrat 2801, une colonne 3101 d'OAA comportant des nanobaguettes 3401 découverte par l'intermédiaire d'un trou d'interconnexion 3301, entourée par un diélectrique 3201 et déclenchée par une couche métallique de grille 3202. La principale différence entre le dispositif 2300 et le dispositif 3500 est la couche conductrice 2802 du dispositif 3500. Des différences de structure mineures (par exemple, les colonnes en forme de mesas du dispositif 2300) apparaissent également. Le dispositif 3900 est sensiblement identique au dispositif 3500 mais comporte en outre une colonne 3801 de substrat sur laquelle repose la colonne de nanobaguettes/OAA. Les matières et les caractéristiques dimensionnelles sont globalement celles indiquées plus haut pour les autres formes de réalisation du dispositif Dans certaines des autres formes de réalisation possibles du dispositif décrites plus haut, le substrat est en matière choisie dans le groupe comprenant des semiconducteurs, des verres, des solides moléculaires, des métaux, des polymères et des combinaisons de ceux-ci. On peut citer comme exemples nullement limitatifs de ces matières Si, SiC, le silicium polycristallin, le silicium amorphe et des combinaisons de ceux-ci. Ordinairement, la couche de diélectrique est en matière choisie dans le groupe comprenant SiO2, SiNX où 0,5 < x < 1,5 (par exemple, SiN et Si3N4), epi-i-SiC, Al2O3, les semi-conducteurs non dopés à large écart énergétique (par exemple, SiC, Ga, verre de spin), et des combinaisons de ceux-ci; et a une épaisseur de l'ordre de 100 nm à 5 m. La couche de métal de grille est normalement constituée d'une matière choisie dans le groupe comprenant un métal tel que Nb, Pt, Al, W, Mo, Ti, Ni, Cr, TiW et autres; un matériau semi-conducteur tel que du Si fortement dopé, GaN, GaAs, SiC, du silicium polycristallin dopé, du silicium amorphe dopé, et autres; et des combinaisons de ceux-ci, et a une épaisseur de l'ordre de 10 nm à 100 m. Dans certaines des autres formes possibles de réalisation de dispositifs décrites plus haut, les microcavités ont un diamètre de l'ordre de 100 nm à 5 m. les émetteurs par effet de champ en nanobaguettes sont ordinairement constitués d'une matière qui peut être électrodéposée, à savoir des métaux; des borures, carbures, nitrures et oxydes de métaux; etc., uniquement sous réserve de la disponibilité d'un électrolyte approprié à partir duquel ces matières peuvent être électrodéposées, dont, mais de manière nullement limitative, Pt, Pd, Ni, Au, Ag, Cu, Zn, ZnO, M003/Mo2O3 et des combinaisons de ceux-ci; ces émetteurs étant normalement alignés sensiblement perpendiculairement au substrat. Ordinairement, les émetteurs par effet de champ en nanobaguettes ont un diamètre de l'ordre de 10 nm à 500 nm et une longueur de l'ordre de 100 nm à 5 m. Les avantages du dispositif selon la présente invention parmi ceux de la technique antérieure comprennent une forte densité de pointes d'émetteurs et des pointes d'émetteurs par effet de champ continuellement fines. Il apparaîtra aux spécialistes de la technique qu'il existe de nombreuses variantes en ce qui concerne les dispositifs décrits ci-dessus et les procédés pour fabriquer ceux-ci, et que ces variantes entrent toutes dans le cadre de l'invention telle qu'elle est revendiquée. Les exemples ci-après servent à faire la démonstration de formes particulières de réalisation de la présente invention. EXEMPLE 1 Le présent exemple sert à illustrer la fabrication d'un dispositif d'émetteur par effet de champ à portes (par exemple, le dispositif 133 représenté sur la Fig. 13), selon certaines formes de réalisation de la présente invention. Une plaquette de Si est nettoyée à l'aide d'un bain de KEROS (nettoyant au peroxyde et à l'acide sulfurique, également appelé agent d'attaque piranha) et de HF. Sur la plaquette nettoyée, diverses couches sont déposées dans l'ordre suivant et sur les épaisseurs suivantes: 200 A de TiW / 500 A de Au / 60 A de Ti/ 1 m d'Al. Le TiW sert de couche d'adhérence, Au sert de couche conductrice et Ti sert de couche d'arrêt consommable. Al dans cet empilement stratifié est ensuite anodisé pour créer de l'OAA nanoporeux. Pendant ce processus, la couche supérieure de Ti s'oxyde pour former du TiOx isolant (couche d'arrêt consommable). La couche d'arrêt consommable en TiOx est attaquée pendant 30 secondes à l'aide d'une solution d'attaque par voie humide (80 parties de H2O/1 partie de HF/1 partie de H2O2). Une fois le TiOx éliminé, les nanopores dans l'OAA nanoporeux descendent jusqu'à la couche conductrice d'Au et forment un gabarit dans lequel des nanobaguettes peuvent être déposées par voie électrochimique. Pour former des nanobaguettes, Pt est ensuite déposé par voie électrochimique dans les nanopores du gabarit en OAA nanoporeux afin de former des nanobaguettes. La Fig. 24 est une image, prise par MEB-EC, représentant un gabarit en OAA avec des nanobaguettes déposées par voie électrochimique, selon certaines formes de réalisation de la présente invention. Ensuite, l'OAA entourant les nanobaguettes est gravé en retrait à l'aide d'un plasma à couplage inductif (PCI) à composition chimique BC13/C12, pendant 6,5 minutes. La structure qui en résulte est ensuite soumise à un traitement thermique (c'est-à-dire recuite) pendant 2 heures à 500 C. Cette dernière étape est effectuée pour favoriser l'adhérence. Cependant, cette dernière étape peut avoir lieu n'importe quand après l'électrodéposition. La température et la durée de ce traitement thermique peuvent être modifiées. Sur cette structure ayant subi un traitement thermique est appliqué du verre de spin (VS). Le verre de spin est appliqué pour remplir les pores de 1'OAA qui n'ont pas été remplis par des nanobaguettes (c'est-à-dire qu'on n'avait pas un facteur de remplissage de 100%). Le VS est ensuite recuit (425 C pendant 30 minutes avec un refroidissement de 2 heures) et éliminé de la surface par attaque chimique pendant 5,5 minutes à l'aide de PCI. Naturellement, la durée de l'attaque dépend de l'épaisseur du VS. La surface est ensuite préparée à subir un dépôt par un nettoyage pendant 5 minutes au PRS 1000. Du SiO2 est déposé sur la surface préparée afin de former une couche de diélectrique d'environ 5000 A (500 nm) d'épaisseur. Le dépôt de SiO2 est ensuite suivi d'un nettoyage au PRS 1000 pendant 5 minutes, d'un dépôt d'une couche de 1000 A d'épaisseur d'un métal de grille (Cr) puis d'un autre nettoyage pendant 5 minutes au PRS 1000. Une réserve est ensuite appliquée sur la couche de métal de grille nettoyée et subit un modelage photolithographique à l'aide d'un masque de photogravure et d'une lampe à UV. Les zones photoexposées sont ensuite éliminées avec le révélateur. Pour les zones qui ont été découvertes du fait de la photolithographie décrite ci-dessus, la couche de métal de grille de Cr est attaquée par voie humide et la couche de diélectrique de SiO2 est attaquée par voie sèche par un procédé d'attaque par ions réactifs (AIR). La réserve est ensuite décapée à l'aide de PRS 1000, et l'OAA est gravé en retrait à l'aide d'une solution d'attaque (1 H2O/1 H3PO4) pendant 5 minutes pour découvrir les pointes d'émetteurs en nanobaguettes de Pt. Cependant, cette dernière étape peut ne pas être nécessaire. La Fig. 25 est une image, prise par MEB-EC, représentant un ensemble d'émission par effet de champ en baguettes de Pt à portes, le haut des nanobaguettes de Pt apparaissant dépassant au-dessus du plan du gabarit en OAA. Les figures 26A et 26B sont des vues de dessus, prises par MEB-EC, d'un ensemble d'émission par effet de champ en nanobaguettes de Pt à portes, les sommets des nanobaguettes de Pt apparaissant sous la forme d'objets circulaires blancs dans le gabarit en OAA, et (A) désignant 12 parmi 62 500 trous d'interconnexion et (B) désignant un trou d'interconnexion individuel représentant des émetteurs en nanobaguettes de Pt, un diélectrique constitué de SiO2 et une grille en Cr. EXEMPLE 2 Le présent exemple sert à illustrer la fabrication d'un dispositif d'émetteur par effet de champ à portes (par exemple, les dispositifs 3500 et 3900 représentés respectivement sur les figures 35 et 39), selon certaines formes de réalisation de la présente invention. Une plaquette de Si est nettoyée à l'aide d'un bain de KEROS et de HF. Sur la plaquette nettoyée, diverses couches sont déposées dans l'ordre suivant et sur les épaisseurs suivantes: 200 A de TiW/ 500 A de Cu / 150 Ade Ti / 1 m d'Al. Le TiW sert de couche d'adhérence, l'Au sert de couche conductrice et le Ti sert de couche d'arrêt consommable. L'Al de cet empilement stratifié est ensuite anodisé pour créer un gabarit en OAA nanoporeux supporté par un substrat. Pendant ce processus, la couche supérieure en Ti de l'empilement est oxydée pour former du TiOX isolant (couche d'arrêt consommable). Du verre de spin (VS) est appliqué par-dessus le gabarit en OAA nanoporeux, puis est recuit à 425 C pendant 30 minutes avec un refroidissement de 2 heures. Le VS est ensuite éliminé par attaque de la surface à l'aide de PCI pendant 5,5 minutes (la durée dépend de l'épaisseur du VS). Une réserve est ensuite appliquée, puis modelée. Sur le gabarit nanoporeux modelé est déposée une couche (métallique) de masquage, après quoi la réserve est éliminée et lOAA non masqué est attaqué pour donner des colonnes d'OAA. On notera que la couche conductrice de Ti/Cu/Ti peut éventuellement être supprimée et que le substrat en Si peut être gravé pour former des colonnes de Si. Le métal de masquage est ensuite décapé et des couches de SiO2, de métal de grille (Cr, 1 k A d'épaisseur) et de réserve sont déposées pour former un enrobage sur les colonnes en OAA, de telle sorte que la couche de réserve soit refondue pour la rendre de niveau. Cette zone de couches par-dessus la colonne en OAA est la zone de bosse. La couche de réserve de la zone de bosse est ensuite attaquée (par voie sèche), la couche de grille (Cr) est attaquée par voie humide et la couche de SiO2 est attaquée par voie sèche (AIR) ou par voie humide afin d'ouvrir une zone au-dessus des colonnes d'OAA (c'est-à-dire des trous d'interconnexion). Sur les colonnes en OAA découvertes, le VS est supprimé des pores et des nanobaguettes sont déposées par voie électrochimique dans les colonnes en OAA. L'OAA présent dans les colonnes est ensuite gravé en retrait pour découvrir plus complètement les nanobaguettes. Enfin, la réserve est décapée à l'aide de PRS 1000 ou d'acétone pour donner une structure d'émetteur par effet de champ à portes, selon une forme de réalisation de la présente invention. EXEMPLE 3 Le présent exemple sert à illustrer la fabrication d'un dispositif d'émetteur par effet de champ à portes (par exemple, les dispositifs 3500 et 3900 représentés respectivement sur les figures 35 et 39), selon certaines formes de réalisation de la présente invention. Une plaquette de Si est nettoyée à l'aide d'un bain de KEROS et de HF. Sur les diverses couches de la plaquette nettoyée, sont déposés, dans l'ordre suivant et sur les épaisseurs suivantes: 200 A de TiW / 500 A de Cu / 150 A de Ti/ 1 m d'Al. Le TiW sert de couche d'adhérence, Cu sert de couche conductrice et Ti sert de couche d'arrêt consommable. L'Al de cet empilement stratifié est ensuite anodisé pour créer un gabarit en OAA nanoporeux supporté par un substrat. Pendant ce processus, la couche supérieure en Ti de l'empilement est oxydée pour former du TiOX isolant (couche d'arrêt consommable). On notera que cette couche d'arrêt consommable est formée dans tous les exemples présentés ici. Du verre de spin (VS) est appliqué par-dessus le gabarit en OAA nanoporeux, puis est recuit pendant 30 minutes à 425 C avec un refroidissement pendant 2 heures. Le VS est ensuite attaqué à la surface à l'aide de PCI pendant 5,5 minutes (la durée dépend de l'épaisseur du VS) . Une réserve est ensuite appliquée et modelée. Sur le gabarit nanoporeux modelé est déposée une couche (métallique) de masquage, après quoi la réserve est éliminée et dOAA non masqué est attaqué pour donner des colonnes d'OAA. Une mince couche de SiO2 est déposée, la couche métallique de masquage est décapée et des nanobaguettes sont déposées par voie électrochimique dans les colonnes d'OAA. L'OAA est ensuite attaqué pour découvrir plus complètement les nanobaguettes. Une épaisse couche de SiO2 est déposée sous la forme d'un enrobage par-dessus les colonnes d'OAA comportant les nanobaguettes. Ensuite a lieu le dépôt d'une couche de métal de grille (Cr, 1 k A d'épaisseur) et d'une couche de réserve et on laisse cette dernière refondre pour la rendre de niveau. La couche de réserve de la zone de bosse est ensuite attaquée (par voie sèche), la couche de grille (Cr) est attaquée par voie humide, et la couche de SiO2 est attaquée par voie sèche (AIR) ou par voie humide pour ouvrir une zone au-dessus des colonnes d'OAA (c'est-à-dire des trous d'interconnexion). Sur les colonnes d'OAA découvertes, le VS est éliminé des pores et des nanobaguettes sont déposées par voie électrochimique dans les colonnes d'OAA. L'OAA présent dans les colonnes est ensuite gravé en retrait pour découvrir plus complètement les nanobaguettes. Ensuite, la réserve est décapée à l'aide de PRS 1000 ou d'acétone pour réaliser une structure d'émetteur par effet de champ à portes, selon une forme de réalisation de la présente invention. EXEMPLE 4 Le présent exemple sert à illustrer la fabrication d'un dispositif d'émetteur par effet de champ à portes (par exemple, les dispositifs 5300 et 5400, représentés respectivement sur les figures 53 et 54), selon certaines formes de réalisation de la présente invention. Une plaquette de Si est nettoyée à l'aide d'un bain de KEROS et de HF. Sur la plaquette nettoyée, du SiO2 est déposé et une réserve est appliquée et modelée. Ensuite, diverses couches sont déposées dans l'ordre suivant et sur les épaisseurs suivantes: 200 A de TiW / 500 A de Cu / 150 A de Ti/ 0,5 m d'Al. Les couches de réserves et de diélectrique sont ensuite décapées pour réaliser des colonnes d'Al (c'est à cet instant que la plaquette de Si autour des colonnes d'Al peut éventuellement être gravée pour "dresser" les colonnes d'Al). Une mince couche de SiO2 est ensuite déposée sous la forme d'un enrobage par-dessus les colonnes d'Al, suivie d'une couche de réserve, cette dernière étant amenée à refondre. Ensuite, les couches de réserve et de SiO2 sont attaquées par voie sèche pour découvrir le haut des colonnes d'Al, et la réserve est ensuite éliminée. Ensuite, les colonnes d'Al sont anodisées pour former des colonnes d'OAA, la sous-couche supérieure de Ti s'oxyde en TiOX, puis est éliminée par attaque chimique. Des nanobaguettes sont déposées par voie électrochimique dans les colonnes d'OAA et dOAA est gravé en retrait pour découvrir plus complètement les nanobaguettes (on notera que cette gravure est facultative). Ensuite, le reste de diélectrique (SiO2) est éventuellement éliminé et une couche neuve de diélectrique est déposée sous la forme d'un enrobage sur les colonnes d'OAA. Ce dépôt de diélectrique est suivi du dépôt d'une couche de métal de grille (Cr) et d'une couche de réserve, et on laisse cette dernière refondre. Ces couches forment des zones de bosses au-dessus des colonnes d'OAA. La réserve est ensuite attaquée par voie sèche pour ouvrir une surface au-dessus des colonnes. Le métal de grille est ensuite attaqué par voie humide, après quoi le SiO2 est attaqué par voie sèche (AIR). Cette série d'attaques chimiques ouvre un trou d'interconnexion grâce auquel les nanobaguettes sont découvertes. Enfin, le reste de réserve est décapé pour créer une structure d'émetteur par effet de champ à portes selon certaines formes de réalisation de la présente invention. EXEMPLE 5 Le présent exemple sert à illustrer la fabrication d'un dispositif d'émetteur par effet de champ à portes (par exemple, les dispositifs 5300 et 5400 représentés respectivement sur les figures 53 et 54), selon certaines formes de réalisation de la présente invention. Une plaquette de Si est nettoyée à l'aide d'un bain de KEROS et de HF. Sur la plaquette nettoyée, du SiO2 est déposé et une réserve est appliquée et modelée. Ensuite, diverses couches sont déposées dans l'ordre suivant et sur les épaisseurs suivantes: 200 A de TiW / 500 A de Cu / 150 A de Ti/ 0,5 m d'Al. Les couches de réserve et de diélectrique sont ensuite décapées pour réaliser des colonnes d'Al (c'est à cet instant que la plaquette de Si autour des colonnes d'Al peut éventuellement être gravée pour "dresser" les colonnes d'Al). Une mince couche de SiO2 est ensuite déposée sous la forme d'un enrobage par-dessus les colonnes d'Al, suivie d'une couche de réserve, et on laisse cette dernière refondre. Ensuite, les couches de réserve et de SiO2 sont attaquées par voie sèche pour découvrir le haut des colonnes d'Al, puis la réserve est éliminée. Ensuite, les colonnes d'Al sont anodisées pour former des colonnes d'OAA, la sous-couche supérieure de Ti s'oxydant en TiOX et étant ensuite attaquée chimiquement. Ensuite, le reste de diélectrique (SiO2) est éventuellement éliminé et une couche neuve de diélectrique est déposée sous la forme d'un enrobage par-dessus les colonnes d'OAA. Ce dépôt de diélectrique est suivi du dépôt d'une couche métallique de grille (Cr) et d'une couche de réserve, et on laisse cette dernière refondre. Ces couches forment des zones de bosses au-dessus des colonnes d'OAA. La réserve est ensuite attaquée par voie sèche pour ouvrir une surface au-dessus des colonnes. Le métal de grille est ensuite attaqué par voie humide, puis le SiO2 est attaqué par voie sèche (AIR). Cette série d'attaques ouvre un trou d'interconnexion dans lequel sont découvertes les colonnes d'OAA. Des nanobaguettes sont déposées par voie électrochimique dans les colonnes d'OAA et dOAA est gravé en retrait pour découvrir plus complètement les nanobaguettes. Enfin, le reste de réserve est décapé pour donner une structure d'émetteur par effet de champ à portes selon certaines formes de réalisation de la présente invention. En résumé, la présente invention est relative à des dispositifs autoalignés d'émission par effet de champ en nanobaguettes à portes, ces dispositifs ayant des distances relativement courtes des pointes aux portes et assurant une densité relativement élevée des pointes d'émetteurs. Ces procédés emploient une combinaison de techniques classiques de traitement des dispositifs (lithographie, gravure, métallisation, etc.) avec anodisation électrochimique d'un gabarit et dépôt électrochimique de nanobaguettes. Ces procédés sont relativement simples, rentables et efficaces et ils donnent des dispositifs d'émission par effet de champ qui conviennent dans des applications telles que l'imagerie radiographique, l'éclairage, l'affichage par émission par effet de champ (AEC) par écrans plats, etc. Il est entendu que certaines des structures, fonctions et opérations décrites ci-dessus à propos des formes de réalisation décrites ci-dessus ne sont pas nécessaires pour mettre en oeuvre la présente invention et ne sont incluses dans la description que pour la présentation complète d'un exemple de forme de réalisation ou de formes de réalisation. De plus, il est entendu que des structures, fonctions et opérations spécifiques présentées dans les brevets et publications précités peuvent être mises en oeuvre dans le cadre de la présente invention, mais qu'elles ne sont pas essentielles à sa mise en oeuvre. LEGENDES DES FIGURES Al sur couche conductrice supportée par un substrat 201 substrat 201a embase de substrat 201b couche d'adhérence 202 couche conductrice 202a couche conductrice résistante à l'oxydation 202b couche d'arrêt consommable 10 203 couche d'Al 300 structure 301 nanopores 302 OAA 303 gabarit en OAA nanoporeux 601 matière diélectrique 801 seconde matière diélectrique 802 deuxième couche conductrice 1001 matière modelable 1002 trou d'interconnexion 1003 nanopores formés par attaque 1201 nanobaguettes 1300 dispositif 1301 émetteurs par effet de champ en nanobaguettes découvertes 1302 trou traversant 1700 matière en film mince 1701 substrat 1702 couche de diélectrique 1703 couche conductrice 1801 matière modelable 1901 microcavité 2001 mesas (colonnes en Al) 2002 couche d'Al 2101 électrolyte 2102 contre-électrode 2103 alimentation électrique 2104 mesa en OAA nanoporeux 2300 dispositif émetteur par effet de champ à portes 2301 nanobaguettes 2302 trou d'interconnexion 2800 gabarit en OAA nanoporeux supporté par un substrat 2801 substrat 2802- couche conductrice 2803 nanopores 2804 OAA 2805 gabarit en OAA nanoporeux 2901 diélectrique 2905 gabarit en OAA nanoporeux rempli 3001 matière modelable 3002 couche de masquage 3100 structure 3101 colonnes en OAA nanoporeux 3200 structure 3201 diélectrique 3202 métal 3203 matière planarisable 3204 zone de bosse 3300 structure 3301 trou traversant 3400 structure 3401 nanobaguettes 3500 dispositif 3600 structure 3700 structure 3800 structure 3801 colonne de substrat 3802 colonne en OAA 3900 dispositif 3901 diélectrique 3902 métal de grille 3903 nanobaguettes 4100 structure 4101 mince couche de diélectrique 4200 structure 4201 nanobaguettes 4300 structure 4301 couche de diélectrique 4302 couche de métal de grille 4303 matière planarisable 4304 zone de bosse 4500 structure 4501 substrat 4502 diélectrique 4503 matière modelable 4504 microcavité 4600 structure 4601 couche conductrice 4602 Al 4603 empilement d'Al 4700 structure 4701 couche d'enrobage en diélectrique 4702 couche d'enrobage modelable 4800 structure 4900 structure 4901 colonne en OAA nanoporeux 4902 nanobaguettes 5000 structure 5100 structure 5101 enrobage de diélectrique 5102 couche de métal de grille 5103 matière planarisable 5104 zone de bosse 5200 structure 5201 trou d'interconnexion 5300 dispositif 5301 trou d'interconnexion agrandi 5400 dispositif 5401 trou d'interconnexion aligné
La présente invention est relative à des dispositifs (2300, 3500, 3900, 5300 et 5400) d'émission par effet de champ en nanobaguettes à portes, ces dispositifs ayant des distances relativement courtes des pointes des émetteurs aux portes, ce qui assure donc une densité relativement élevée des pointes d'émetteurs et une faible tension de déblocage, et des procédés de fabrication de tels dispositifs. Ces procédés emploient une combinaison de techniques classiques (lithographie, gravure, etc.) de traitement de dispositifs avec un dépôt de nanobaguettes par voie électrochimique. Ces procédés sont relativement simples, rentables et efficaces et ils donnent des dispositifs d'émission par effet de champ qui se prêtent à une utilisation dans des applications telles que l'imagerie radiographique, l'éclairage, les afficheurs à émission par effet de champ (AEC) à écrans plats, etc.
1. Procédé comprenant les étapes consistant à : a) prévoir une matière (1700) en film mince, comprenant: (i) un substrat (1701) ; (ii) une couche de diélectrique (1702) sur le substrat; et (iii) un film conducteur (1703) sur la couche de diélectrique; b) modeler par lithographie une matière modelable (1801) déposée sur le film conducteur de manière à éliminer de façon sélective des parties de cette matière l0 c) graver sélectivement le film conducteur et la couche de diélectrique dans des zones où la matière modelable a été éliminée afin de former des microcavités (1901) ; d) déposer Al à l'intérieur des microcavités pour former des mesas en Al 15 (2001) ; e) anodiser les mesas en Al pour former des gabarits localisés (2104) en oxyde d'aluminium anodisé nanoporeux; et f) déposer par voie électrochimique des nanobaguettes (2301) dans les nanopores des gabarits en oxyde d'aluminium anodisé pour obtenir un dispositif 20 d'émission par effet de champ en nanobaguettes à portes. 2. Procédé comprenant les étapes consistant à : a) réaliser un gabarit (2801) en oxyde d'aluminium anodisé nanoporeux contenant des nanopores (2803) qui descendent jusqu'à une couche conductrice (2802), supportée par un substrat, sur laquelle repose le gabarit en oxyde 25 d'aluminium anodisé nanoporeux; b) remplir les nanopores avec une matière de remplissage de nanopores comportant une première matière diélectrique (2901) afin de former un gabarit en oxyde d'aluminium anodisé nanoporeux rempli; c) modeler et graver le gabarit en oxyde d'aluminium anodisé pour former 30 des colonnes (3101) en oxyde d'aluminium anodisé; d) déposer sous la forme d'un enrobage: (i) une couche de diélectrique (3201) comportant une seconde matière diélectrique, (ii) une couche de métal de grille (3202) de façon que les couches de diélectrique et de métal de grille forment une bosse (3204) dans les zones situées au-dessus des colonnes d'oxyde d'aluminium anodisé, et (iii) par-dessus les bosses, une couche planarisable (3203) qui est ensuite planarisée par refusion; e) attaquer chimiquement les couches de diélectrique, de métal de grille et de matière planarisable au-dessus de la bosse pour former des trous d'interconnexion (3301), ces trous d'interconnexion donnant accès aux colonnes d'oxyde d'aluminium anodisé pour permettre un dépôt; f) déposer par voie électrochimique des nanobaguettes (3401) dans les colonnes d'oxyde d'aluminium anodisé et graver en retrait l'oxyde d'aluminium anodisé pour découvrir plus complètement les nanobaguettes; et g) éliminer la réserve pour former des structures d'émetteurs à portes (3500) . 3. Procédé, comprenant les étapes consistant à : a) réaliser un gabarit en oxyde d'aluminium anodisé nanoporeux (2805) contenant des nanopores (2803) qui descendent jusqu'à une couche conductrice (2802), supportée par un substrat, sur laquelle repose le gabarit en oxyde d'aluminium anodisé nanoporeux; b) remplir les nanopores avec une matière de remplissage de nanopores comportant une première matière diélectrique (2901) afin de former un gabarit en oxyde d'aluminium anodisé nanoporeux rempli (2905) ; c) modeler et graver le gabarit en oxyde d'aluminium anodisé pour former 20 des colonnes (3101) en oxyde d'aluminium anodisé coiffées d'une couche métallique de masquage (3002) ; d) déposer un enrobage sous la forme mince couche d'une seconde matière diélectrique (4101) par-dessus les colonnes d' oxyde d'aluminium anodisé coiffées, éliminer les restes de la couche de masquage pour découvrir les colonnes d' oxyde d'aluminium anodisé, déposer par voie électrochimique des nanobaguettes (4201) dans les colonnes d' oxyde d'aluminium anodisé pour former des colonnes de nanobaguettes/ oxyde d'aluminium anodisé, et graver en retrait 1' oxyde d'aluminium anodisé pour découvrir plus complètement les nanobaguettes dans les colonnes de nanobaguettes/ oxyde d'aluminium anodisé ; e) déposer sous la forme d'un enrobage: (i) une couche de diélectrique (4301) constituée d'une seconde matière diélectrique, (ii) une couche de métal de grille (4302) de façon que les couches de diélectrique et de métal de grille forment une bosse (4304) dans les zones situées au-dessus des colonnes de nanobaguettes/ oxyde d'aluminium anodisé, et (iii) sur les bosses, une couche planarisable (4303) qui est ensuite planarisée par refusion; f) attaquer chimiquement les couches de diélectrique, de métal de grille et de matière planarisable au-dessus de la bosse afin de former des trous d'interconnexion (3301), ces trous d'interconnexion donnant accès aux colonnes de nanobaguettes/ oxyde d'aluminium anodisé ; et g) éliminer la couche planarisable pour former des structures d'émetteurs à portes (3500) . 4. Procédé comprenant les étapes consistant à : a) modeler un substrat (4501) ; b) déposer, comme colonne d'Al, au moins un empilement d'Al (4603) dans une zone de microcavités (4504) du substrat (4501) ; c) appliquer sur la colonne d'Al un enrobage composé de couches d'une matière diélectrique (4701) et d'une matière planarisable (4702) ; d) attaquer chimiquement les couches de diélectrique et de matière planarisable au-dessus de la colonne; e) éliminer la matière planarisable et anodiser les colonnes pour former sur le substrat une colonne d' oxyde d'aluminium anodisé nanoporeux (4901) ; f) déposer par voie électrochimique des nanobaguettes (4902) dans les colonnes d' oxyde d'aluminium anodisé pour former des colonnes de nanobaguettes/ oxyde d'aluminium anodisé ; g) déposer sous la forme d'un enrobage: (i) une couche de diélectrique (5101) comportant une seconde matière diélectrique, (ii) une couche de métal de grille (5102) de façon que les couches de diélectrique et de métal de grille forment une bosse (5104) dans les zones situées au-dessus des colonnes de nanobaguettes/ oxyde d'aluminium anodisé, et (iii) au-dessus des bosses, une couche planarisable (5103) qui est ensuite planarisée par refusion; h) attaquer chimiquement les couches de matière planarisable, de métal et de diélectrique au-dessus de la bosse pour former un trou d'interconnexion (5301) découvrant les colonnes de nanobaguettes/ oxyde d'aluminium anodisé ; et i) éliminer la matière planarisable pour former une structure d'émetteur à portes (5300). 5. Dispositif d'émission par effet de champ en nanobaguettes à portes, comprenant: a) un substrat (1701) ; b) une couche de diélectrique (1702) reposant sur le substrat; c) une couche de métal de grille (1703) reposant par-dessus la couche de diélectrique; d) des microcavités (2302) dans les couches de diélectrique et de métal de grille; e) des colonnes d' oxyde d'aluminium anodisé nanoporeux (2104) reposant sur le substrat à l'intérieur des microcavités; et f) des émetteurs par effet de champ en nanobaguettes (2301) dans les colonnes en oxyde d'aluminium anodisé nanoporeux. 6. Dispositif d'émission par effet de champ en nanobaguettes à portes selon la 5, dans lequel la couche de diélectrique comporte une matière choisie dans le groupe comprenant SiO2, SiNX, epi-i-SiC, Al2O3, des semi-conducteurs non dopés à large écart énergétique et des combinaisons de ceux-ci; et dans lequel la couche de diélectrique a une épaisseur de l'ordre de 100 nm à 5 m. 7. Dispositif d'émission par effet de champ en nanobaguettes à portes selon la 5, dans lequel la couche de métal de grille comporte une matière choisie parmi le groupe comprenant (a) un métal choisi dans le groupe comprenant Nb, Pt, Al, W, Mo, Ti, Ni, Cr, TiW et des combinaisons de ceux-ci; (b) un matériau semi-conducteur choisi dans le groupe comprenant le Si fortement dopé, GaN, GaAs, SiC, le silicium polycristallin dopé, le silicium amorphe et des combinaisons de ceux-ci; et (c) des combinaisons de ceux-ci; et dans lequel la couche de métal de grille a une épaisseur de l'ordre de 10 nm à 100 m. 8. Dispositif auto-aligné d'émission par effet de champ en nanobaguettes à portes selon la 5, dans lequel les microcavités ont un diamètre de l'ordre de 100 nm à 5 m. 9. Dispositif d'émission par effet de champ en nanobaguettes à portes selon la 5, dans lequel les émetteurs par effet de champ en nanobaguettes ont un diamètre de l'ordre de 10 nm à 500 nm; et dans lequel les émetteurs par effet de champ en nanobaguettes ont une longueur de l'ordre de 100 nm à 5 m. 10. Dispositif d'émission par effet de champ en nanobaguettes à portes selon 30 la 5, dans lequel le substrat comporte en outre des colonnes de substrat.
H
H01
H01J
H01J 9,H01J 1
H01J 9/02,H01J 1/304
FR2888488
A1
INSTALLATION POUR EXAMEN RADIOGRAPHIQUE DE GRANDES DIMENSIONS
20,070,119
L'invention se rattache au secteur technique des appareils et installations pour effectuer des examens radiologiques de grandes dimensions et en particulier pour les membres inférieurs et les rachis en entier. L'établissement de radiographies de ces parties anatomiques exige d'effectuer des images en longueur due aux dimensions desdites parties concernées, à savoir: - des crêtes iliaques jusqu'à l'astragale pour l'examen des membres inférieurs, - de la base du crâne jusqu'au sacrum pour l'examen du rachis en entier. Les formats de radiographies utilisés selon les méthodes conventionnelles sont de 30 x 90 cm ou de 30 x 120 cm. O?-, le format maximum utilisable pour une table de radiologie télécommandée ou non télécommandée est de 36 x 43 cm. Les objectifs principaux de ce type d'examen sont des mesures géométriques de dimensions et d'angles. La méthode conventionnelle consiste à utiliser des cassettes et des films de grandes dimensions (30 x 90 cm ou 30 x 120 cm), de les positionner sur un support mural et d'utiliser une source de rayons X placée à plus de 3, 50 m pour limiter au maximum l'agrandissement géométrique des zones radiographiées. Depuis l'arrivée des techniques numériques et des plaques photo stimulables, ce type d'examen peut être réalisé également par l'impression simultanée de plusieurs plaques photo sensibles (36 x 43 cm). Ensuite, la reconstruction de l'image totale se fait par recalage informatique. Ces méthodes conventionnelles et numériques requièrent une installation spécifique pour cet examen avec une source radiogène, un support de cassettes ou de plaques et une distance minimale de 3,50 m pour permettre un agrandissement négligeable. La démarche du demandeur a été d'examiner les possibilités de réalisation de tels examens sur une table de radiologie télécommandée ou non télécommandée. Cette démarche s'est avérée impossible à mettre en oeuvre à ce jour, et ce malgré l'expertise du demandeur dans la conception de ce type de matériel. En effet, et en pratique, la réalisation de ces radiographies sur des tables de radiologies télécommandées ou non télécommandées pose des problèmes car la distance entre le foyer des rayons X et le plan horizontal (PR) du récepteur est beaucoup plus réduite, de l'ordre de 1, 50 m, par rapport au matériel utilisé dans les installations traditionnelles pour lesquelles cette distance est de 3,50 m. La distance entre le foyer et le récepteur étant faible, cela génère deux problèmes: 2888488 3 - Le premier problème réside dans la prise de vue successive de plusieurs clichés, et ce dans un mouvement linéaire de la source de prise de vue. Pour qu'il y ait, en effet, la reconstruction de l'image par recalage informatique, il faut nécessairement qu'il y ait un chevauchement partiel des clichés successifs. Or la mise en oeuvre des opérations successives de prise de clichés fait que la projection de la partie du corps radiographiée est perçue différemment avec des projections différentes et opposées, de sorte qu'il n'y a pas possibilité de reconnaissance par le logiciel informatique de recalage. Les parties d'image à superposer, en effet, ne sont pas identiques. On a ainsi illustré, figures 1 et 2, l'application de cette solution envisagée sur la table de radiologie et la résultante schématique de réalisation exposant les limites et insuffisances avec projection des différents faisceaux. Le second problème réside de part le rapprochement du foyer par rapport au récepteur avec un agrandissement géométrique de l'objet et/ou de la partie du corps radiographiée. On comprend, en effet, que si la prise de vue, par rapport au récepteur, se situe à 3,50 m ou à 1,50 m, les données d'agrandissement ne sont plus les mêmes et ainsi, dans le second cas, la perception et mesure de l'objet ou partie du corps radiographiée est accentuée par rapport à sa longueur réelle. Dans le type d'applications concernées, cela a des incidences non négligeables. En d'autres termes, la seule idée de faire des radiographies sur une table de radiologie télécommandée ou non télécommandée, telle que connue actuellement, ne permet pas de répondre au problème posé. Le demandeur a de ce fait procédé à des recherches nouvelles pour répondre au problème posé. 2888488 4 La solution apportée exige une adaptation de la table de radiologie télécommandée ou non télécommandée. Selon une première caractéristique, l'installation pour examen radiographique de grandes dimensions du type comprenant une table de radiologie télécommandée ou non télécommandée autorisant le déplacement contrôlé d'un récepteur pouvant être un film, une plaque photo stimulable ou un capteur numérique et en partie supérieure la source radiogène définissant le foyer, est remarquable en ce que la source radiogène est montée avec une capacité de pivotement pendulaire par rapport à la table en conservant toujours, dans le même plan horizontal, le foyer à une distance constante du plan de référence de la table, et en ce que le mouvement pendulaire de la source radiogène est associé et lié à la position du récepteur en vue de l'établissement de clichés successifs, et en ce que les faisceaux de rayons émis par la source radiogène pour chaque cliché sont orientés dans la même direction sans opposition d'images, les clichés se chevauchant partiellement pour le recalage informatique du cliché final à obtenir. Selon une autre caractéristique, l'installation est remarquable en ce que la table de radiographie inclut un moyen étalon de mesure préétablie permettant, après prise de clichés, de procéder à la correction d'images en fonction de l'agrandissement mesuré sur l'image. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. 2888488 5 Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non limitative aux figures des dessins où : - la figure 1 est une vue à caractère schématique d'un appareil de radiologie télécommandé autorisant la réalisation de clichés d'un individu de manière linéaire à partir d'essais tel que rappelé précédemment. - la figure 2 est une vue à caractère schématique représentant les faisceaux d'images prises selon l'appareil de la figure 1. - les figures 3, 4 et 5 sont des vues de l'appareil de radiographie, selon l'invention, dans l'exécution de plusieurs clichés destinés à réaliser un cliché global recomposé. - la figure 6 est une vue à caractère schématique, selon les figures 3, 4 et 5, représentant les faisceaux d'images prévus par l'agencement selon l'invention. - la figure 7 est une vue à caractère schématique illustrant une vue en plan montrant le positionnement d'un étalon de mesure disposé sur la table de radiologie pour répondre au second problème posé de contrôle de la maîtrise de l'agrandissement photographique. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins. L'installation pour examen radiologique télécommandé est référencée dans son ensemble par (R) avec une table (1) de réception du patient (I), disposé sur un support (2) de toute configuration. Ladite table est agencée de manière connue intérieurement avec une cavité horizontale (1-1) autorisant le déplacement contrôlé d'un récepteur (3) pouvant être un film, une plaque photo stimulable ou un capteur numérique se présentant de toute manière 2888488 6 appropriée selon le plan de référence (PR). En partie supérieure se trouve disposé la source radiogène (G) définissant le foyer (P). Selon l'invention, la source radiogène est montée avec une capacité de pivotement pendulaire par rapport à la table en conservant toujours dans le même plan horizontal le foyer (P) à une distance (F) constante du plan de référence (PR). Ce mouvement pendulaire, à droite et à gauche, par rapport à un plan vertical, est commandé en orientation et en amplitude en fonction de la position du récepteur (3). En d'autres termes, en se référant aux figures 3, 4, 5, l'établissement de différents clichés d'un individu entraîne l'orientation de la source radiogène (G) selon le cliché à établir, et ce par tout moyen de liaison et de commande approprié. La solution apportée par l'invention permet d'établir au moins deux clichés successifs ou plus, selon les besoins en assurant un chevauchement partiel des clichés entre eux mais en autorisant le recalage informatique car les parties d'images sont les mêmes ainsi qu'il apparaît figure 7. Il n'y a pas d'angle d'opposition a comme rencontré selon les essais de conception d'installation selon les figures 1 et 2. Selon l'invention, l'angle 13 est formé entre les faisceaux de rayons X qui sont dans la même direction. Le recalage informatique est ainsi possible. La distance entre le foyer et le plan de référence de la table est fixe et inférieure à 2 mètres. Selon une autre disposition de l'invention, et pour répondre au second problème posé dans l'utilisation d'appareils de radiographies à télécommande, l'installation qui vient d'être décrite avec la source radiogène 2888488 7 pivotante inclut un moyen étalon (4) de longueur (2 1) préétablie et donc connue qui est fixé sur le bord de la table (1) dans une zone prise pour le ou les clichés et donc à un endroit à proximité de l'individu ou de l'objet à radiographier. Le cliché pris identifie l'image du moyen étalon et donc une mesure (2 2). Celle-ci est supérieure à la mesure étalon (21) de par l'effet d'agrandissement donné par le rapprochement du foyer (P) par rapport au plan de référence (PR) de la table selon la distance (F). Ce contrôle permet ainsi de définir correctement la valeur de l'agrandissement du moyen étalon, et de tenir compte de la variation générée dans le calcul et la détermination des distances présentées sur le cliché. Par exemple, la mesure sur un cliché doit être corrigée dans sa totalité en tenant compte de l'indice correcteur d'image 2 2/ 2 1. Ainsi, cette autre caractéristique combinée avec la capacité d'orientation de la source radiogène permet l'utilisation d'une installation de radiographie à télécommande, très performante dans la qualité des clichés obtenus et dans la mesure et interprétation des radiographies. Le recalage informatique des clichés est possible car les parties de clichés, en se chevauchant, donnent la même image qui peut donc être reconnue et comparée par le logiciel informatique
L'installation pour examen radiographique de grandes dimensions du type comprenant une table (1) de radiologie télécommandée ou non télécommandée autorisant le déplacement contrôlé d'un récepteur (3) pouvant être un film, une plaque photostimulable ou un capteur numérique et en partie supérieure une source radiogène définissant le foyer est remarquable en ce que la source radiogène (G) est montée avec une capacité de pivotement pendulaire par rapport à la table en conservant toujours, dans le même plan horizontal, le foyer (P) à une distance (F) constante du plan de référence (PR) de la table, et en ce que le mouvement pendulaire de la source radiogène (G) est associé et lié à la position du récepteur (3) en vue de l'établissement de clichés successifs, et en ce que les faisceaux de rayons émis par la source radiogène pour chaque cliché sont orientés dans la même direction sans opposition d'images, les clichés se chevauchant partiellement pour le recalage informatique du cliché final à obtenir.
1- Installation pour examen radiographique de grandes dimensions du type comprenant une table (1) de radiologie télécommandée ou non télécommandée autorisant le déplacement contrôlé d'un récepteur (3) pouvant être un film, une plaque photostimulable ou un capteur numérique et en partie supérieure une source radiogène définissant le foyer caractérisée en ce que la source radiogène (G) est montée avec une capacité de pivotement pendulaire par rapport à la table en conservant toujours, dans le même plan horizontal, le foyer (P) à une distance (F) constante du plan de référence (PR) de la table, et en ce que le mouvement pendulaire de la source radiogène (G) est associé et lié à la position du récepteur (3) en vue de l'établissement de clichés successifs, et en ce que les faisceaux de rayons émis par la source radiogène pour chaque cliché sont orientés dans la même direction sans opposition d'images, les clichés se chevauchant partiellement pour le recalage informatique du cliché final à obtenir. -2- Installation, selon la 1, caractérisée en ce que la distance (F) entre le foyer (P) et le plan de référence (PR) de la table est fixe et inférieure à 2 mètres. -3- Installation, selon la 1, caractérisée en ce que la table de radiographie inclut un moyen étalon (4) de mesure préétablie permettant, après prise de clichés, de procéder à la correction d'images en fonction de l'agrandissement mesuré sur l'image.
A
A61
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A61B 6
A61B 6/00
FR2895719
A1
SYSTEME DE COLONNE DE DIRECTION POUR VEHICULE AUTOMOBILE, ET VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANT.
20,070,706
La présente invention concerne un système de colonne de direction pour véhicule automobile, du type comprenant : - un arbre de direction s'étendant suivant un axe ; et - un support d'arbre de direction et de montage du système de direction dans un véhicule automobile, l'arbre de direction étant monté rotatif sur le support autour de l'axe. Certains véhicules automobiles sont munis de coussins gonflables de sécurité logés dans un moyeu du volant, et prévus pour se déployer en cas de choc, et éviter que le conducteur heurte le volant. Ces coussins sont étudiés pour se déployer de façon optimale lorsque le volant se situe dans une position neutre correspondant à un déplacement du véhicule en ligne droite. Néanmoins, en cas de choc frontal du véhicule contre un obstacle, il existe un risque que les roues du véhicule automobile pivotent, et que ce mouvement remonte dans le système de colonne de direction jusqu'au volant. Dans ce cas, le coussin déployé pivote autour de l'axe de l'arbre de direction et son efficacité est diminuée. Un but de l'invention est de proposer un système de colonne de 20 direction permettant d'assurer un déploiement satisfaisant d'un coussin gonflable de sécurité associé au système de colonne de direction. A cet effet, l'invention propose un système de colonne de direction pour véhicule automobile, du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'accouplement pour lier en rotation au moins un tronçon de l'arbre de direction et le support en cas de déplacement du tronçon par rapport au support, suivant l'axe de l'arbre de direction, du à un choc subi par le véhicule automobile. Selon d'autres modes de réalisation, le système de colonne de direction comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) 30 isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - les moyens d'accouplement sont prévus sous la forme de reliefs complémentaires solidaires du tronçon et du support; - les moyens d'accouplement comprennent des dents formées sur l'un du tronçon et du support, et des logements complémentaires formés sur l'autre parmi le tronçon et le support; - le tronçon est monté mobile suivant l'axe par rapport au support pour permettre le réglage de la position d'un volant de direction fixé sur le tronçon, le système comprenant des moyens de blocage axial du tronçon dans un position déterminée de réglage, les moyens de blocage permettant un déplacement axial du tronçon par rapport au support en cas de choc; - le système comprend une butée axiale disposée entre le tronçon et le support pour prévenir, lors du réglage de la position du tronçon, le déplacement du tronçon par rapport au support jusqu'à l'engagement des moyens d'accouplement, et permettre, en cas de choc, le déplacement axial du tronçon par rapport au support jusqu'à l'engagement des moyens d'accouplement; - la butée comprend au moins une rondelle d'axe l'axe de l'arbre de direction, ondulée dans le sens circonférentiel; - le tronçon est monté sur une première partie du support reliée à une deuxième partie du support par un dispositif de dissipation d'énergie permettant, en cas de choc, le déplacement axial des première et deuxième parties l'une par rapport à l'autre avec une dissipation d'énergie; - le tronçon est monté sur la première partie de façon que, en cas de choc, l'arbre de direction se déplace axialement par rapport au support sous un effort axial supérieur à un premier seuil déterminé, le dispositif de dissipation d'énergie étant prévu pour permettre le déplacement axial des première et deuxième l'une par rapport à l'autre sous un effort axial dépassant un deuxième seuil déterminé supérieur au premier seuil déterminé;30 - le tronçon) est un premier tronçon de l'arbre de direction, qui comprend un deuxième tronçon coaxial au premier tronçon, les premier et deuxième tronçon étant montés coulissants l'un par rapport à l'autre suivant l'axe de l'arbre de direction, et liés en rotation autour de l'axe de l'arbre de direction, le deuxième tronçon étant monté rotatif sur la deuxième partie du support. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant un système de colonne de direction tel que défini ci-dessus. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels - les figures 1 et 2 représentent de façon schématique un système de colonne de direction conforme à l'invention, en conditions normales d'utilisation ; 15 - les figures 3 et 4 sont des vues analogues à celles des figures 1 et 2, et illustrent le comportement du système de colonne de direction lors d'un choc subi par le véhicule automobile ; - la figure 5 est une vue schématique illustrant des moyens d'accouplement d'un tronçon d'un arbre de direction et d'un support du 20 système de colonne de direction des figures 1 et 2 ; - les figures 6 à 8 sont des vues analogues à celle de la figure 5 illustrant des moyens de d'accouplement selon des variantes ; la figure 9 est une vue schématique en coupe d'une butée axiale destinée à être disposée entre le tronçon de l'arbre de direction et le support 25 du système de colonne de direction des figures 1 et 2 ; et - la figure 10 est une vue analogue à celle de la figure 1 illustrant un système de colonne de direction selon une variante. Tel que représenté sur les figures 1 et 2, le système de colonne de direction 2 comprend un arbre de direction 3 s'étendant suivant un axe A, et 30 comprenant un premier tronçon 4 et un deuxième tronçon 6 reliant un volant de direction 8 aux roues (non représentées) du véhicule automobile pour transmettre un mouvement de rotation du volant 8 aux roues. Les tronçons 4 et 6 sont coaxiaux d'axe A, liés en rotation autour de l'axe A, et montés télescopiques l'un sur l'autre suivant l'axe A. Le volant 8 est fixé à une extrémité du tronçon 4 opposée au tronçon 6, et le tronçon 6 est destiné à être relié, de façon connue en soi, à son extrémité opposée au tronçon 4, aux roues du véhicule automobile. Le volant 8 reçoit, de façon connue en soi, un coussin gonflable de sécurité 9 logé par exemple au centre du volant 8. Le coussin 9 est représenté replié dans son logement pour simplifier les figures. Les tronçons 4 et 6 sont montés rotatifs autour de l'axe A dans un support 10 d'arbre de direction et de montage du système 2 dans le véhicule automobile. De façon connue en soi, le support 10 comprend une partie 12 et une partie 14 espacées suivant l'axe A, et reliées par un dispositif 16 de dissipation d'énergie permettant, en cas de choc, un rapprochement des parties 12 et 14 suivant l'axe A. La partie 14 est fixée sur la structure 15 du véhicule automobile. Le tronçon 6 est monté rotatif dans la partie 14 par l'intermédiaire de roulements 18. Le tronçon 4 est monté rotatif dans la partie 12 avec possibilité de coulissement suivant l'axe A, afin de permettre le réglage en profondeur du volant 8, c'est-à-dire le réglage de la position du volant 8 suivant l'axe A. A cet effet, le tronçon 4 est monté rotatif, à l'aide de roulements 20, dans un tube intermédiaire 22 monté coulissant suivant l'axe A sur la partie 12. Afin d'immobiliser le tube 22 par rapport à la partie 12, le système 2 comprend des moyens de blocage 23, de type connu, mobiles entre une position de libération du tube 22 permettant de régler la position du volant 8, et une position d'immobilisation du tube 22 par rapport à la partie 12 pour maintenir le volant 8 dans une position choisie. Les moyens de blocage 23 sont par exemple des moyens de serrage montés sur la partie 12, et permettant d'exercer, en position d'immobilisation, un serrage entre la partie 12 et le tube 22. Le réglage se fait sur une course déterminée e entre deux positions extrêmes : une position reculée (Figure 1) et une position avancée (Figure 2). Le montage télescopique des tronçons 4 et 6 permet le mouvement axial relatif des tronçons 4 et 6 lors du réglage du volant 8. Les moyens de blocage 23 sont prévus pour permettre, en position d'immobilisation, le déplacement du tube 22 par rapport à la partie 12 sous un effort axial dépassant un premier seuil déterminé. Le dispositif 16 est prévu pour permettre le rapprochement des parties 12 et 14 sous un effort axial dépassant un deuxième seuil déterminé supérieur au premier seuil. La partie 12 et le tronçon 4 sont munis de moyens d'accouplement 26, 28 complémentaires permettant, lorsqu'ils sont en prise, de lier la partie 12 et 15 le tronçon 4 en rotation autour de l'axe A. Les moyens d'accouplement 26, 28 constituent également des moyens de butée axiale entre la partie 12 et le tronçon 4. En l'absence de choc, les moyens d'accouplement 26, 28 sont espacés suivant l'axe A, et le tronçon 4 est libre de tourner par rapport à la 20 partie 12. En cas de choc frontal subi par le véhicule automobile, le coussin 9 se déploie, la tête et le thorax du conducteur heurtent le coussin 9, et il en résulte un effort axial sur le volant 8 et le tronçon 4. Lorsque l'effort axial dépasse le premier seuil, les moyens de blocage 23 cèdent et limitent l'augmentation de l'effort axial. Le tronçon 4 s'enfonce axialement jusqu'à ce que les moyens d'accouplement 26 et 28 viennent en prise, de sorte que le tronçon 4 et la partie 12 sont liés en rotation, et que le tronçon 4 est en butée axialement contre la partie 12. Le volant 8 est ainsi immobilisé en rotation (Figure 3). 30 Une fois le tronçon 4 en butée contre la partie 12, l'effort axial augmente à nouveau. Lorsque l'effort axial dépasse le deuxième seuil, la partie 12 se rapproche de la partie 14 avec une dissipation d'énergie, dans le dispositif 16, permettant de limiter le choc subi par le conducteur (Figure 4). La distance axiale parcourue par le tronçon 4 jusqu'à l'engagement des moyens d'accouplement 26, 28 varie en fonction de la position de réglage du volant 8 avant le choc. II est possible que le volant 8 tourne légèrement avant que le tronçon 4 et la partie 12 ne soient liés en rotation par les moyens 26, 28. Néanmoins, la rotation ne sera que limitée, et une rotation supplémentaire sera empêchée. Afin d'empêcher que, lors du réglage de la position du volant 8, le conducteur n'engage les moyens d'accouplement 26 et 28, le système comprend une butée axiale 30 interposée entre la partie 12 et le tronçon 4, plus précisément entre la partie 12 et le tube 22. La butée 30 présente une résistance suffisante pour empêcher que le conducteur appliquant un effort de réglage normal ne puisse déplacer le tronçon 4 au-delà de la position enfoncée (Figures 1 et 2). En cas de choc, l'effort axial est suffisant pour rompre la butée 30, et autoriser le déplacement du tronçon 4 au-delà de la position enfoncée, jusqu'à l'engagement des moyens d'accouplement 26, 28 (Figures 3 et 4). Les moyens d'accouplement 26, 28 se présentent par exemple sous la forme de reliefs complémentaires ménagés sur le tronçon 4 et la partie 12. Différents types de reliefs sont envisageables. Dans une variante illustrée sur la figure 5, les moyens d'accouplement 26 et 28 se présentent sous la forme de dents 36 ménagées sur le pourtour d'une extrémité 38 du tronçon 4 opposée au volant 8, et de dents 40 complémentaires ménagées sur le pourtour d'une extrémité 42 d'une portion tubulaire 44 de la partie 12. Les dents 40 définissent des logements 46 de forme complémentaire à celle des dents 36 du tronçon 4. Les dents 36 et 40 sont ainsi prévues pour 30 s'intercaler de façon à lier en rotation l'arbre 4 et la partie 12. Les dents 36 et 40 sont en pointe, et sont en outre munies d'extrémités arrondies pour faciliter leur engagement mutuel, notamment au cas où la portion 44 et le tronçon 4 sont décalés angulairement au moment où ils viennent en prise. Dans une variante illustrée sur la figure 6, les dents 36 et 40 sont prévues sous la forme de créneaux, pour améliorer la liaison en rotation de la portion 44 et du tronçon 4, et présentent de préférence des côtés légèrement en dépouille pour faciliter l'engagement axial. Dans une variante illustrée sur la figure 7, les dents 36 sont espacées 10 circonférentiellement, et l'extrémité 42 est munie de logements axiaux 46 correspondant adaptés pour recevoir les dents 36. Chaque dent 36 possède une base 48 présentant des surfaces latérales s'étendant dans des plans radiaux pour améliorer la liaison en rotation, et des extrémités 50 en pointe pour faciliter l'engagement des dents 1 36 dans les logements 46. Dans la variante illustrée sur la figure 8, la portion 44 et le tronçon 4 sont munis d'ondulations circonférentielles complémentaires ménagées à leurs extrémités 38 et 42 pour un engagement facile et une liaison en rotation efficace. 20 Telle que représentée sur la figure 9, une butée 30 se présente par exemple sous la forme d'une bague ou d'un empilement de bagues 53 d'axe A, ondulées dans le sens circonférentiel et disposées entre un fond 55 de la partie 12 et le tube 22 pour empêcher un rapprochement de ceux-ci suivant l'axe A. 25 Lors du réglage du volant, le tube 22 est en appui sur la butée 30 avant que les moyens 26 et 28 ne s'engagent mutuellement. Les bagues 53 sont prévues pour s'écraser par affaissement de leurs ondulations, en cas d'application d'un effort dépassant un troisième seuil déterminé inférieur aux premiers et deuxièmes seuils. 30 Les bagues 53 sont réalisées par exemple en matière plastique ou en métal. Dans un autre mode de réalisation illustré sur la figure 10, la butée 30 se présente sous la forme d'un ou plusieurs éléments fusibles comprenant une base 54 montée coulissante sur le tube 22, et un pion fusible 56 solidaire de la base 54 et en saillie dans une fente 58 de la partie 12. Le tube 22 comprend une surface d'arrêt 60 venant en appui sur la base 54 pour limiter l'enfoncement du volant 8 lors du réglage de celui-ci. En cas de choc, la surface d'arrêt 60 vient en appui sur la base 54, et le pion 56 se rompt, autorisant le déplacement du tube 22 jusqu'à l'engagement des moyens d'accouplement 26 et 28. 1r L'invention s'applique également à un système de colonne de direction ne permettant pas le réglage en profondeur du volant, auquel cas les moyens de montage de l'arbre de direction sur lequel est fixé le volant dans le support sont prévus pour céder, en cas de choc, lorsqu'il sont soumis à un effort déterminé, pour permettre le coulissement de l'arbre relativement 15 au support
Ce système est du type comprenant :- un arbre de direction (3) s'étendant suivant un axe (A) ; et- un support (10) d'arbre de direction et de montage du système de direction dans un véhicule automobile, l'arbre de direction (3) étant monté rotatif sur le support (10) autour de l'axe (A) de l'arbre de direction (3).Selon un aspect de l'invention, le système comprend des moyens d'accouplement (26, 28) pour lier en rotation au moins un tronçon (4) de l'arbre de direction (3) et le support (10) en cas de déplacement du tronçon (4) par rapport au support (10), suivant l'axe (A) de l'arbre de direction (3), du à un choc subi par le véhicule automobile.
1.- Système de colonne de direction pour véhicule automobile, du type comprenant : - un arbre de direction (3) s'étendant suivant un axe (A) ; et - un support (10) d'arbre de direction et de montage du système de direction dans un véhicule automobile, l'arbre de direction (3) étant monté rotatif sur le support (10) autour de l'axe (A) de l'arbre de direction (3) ; caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'accouplement (26, 28) pour lier en rotation au moins un tronçon (4) de l'arbre de direction (3) et le support (10) en cas de déplacement du tronçon (4) par rapport au support (10), suivant l'axe (A) de l'arbre de direction (3), du à un choc subi par le véhicule automobile. 2.- Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'accouplement (26, 28) sont prévus sous la forme de reliefs complémentaires solidaires du tronçon (4) et du support (10). 3.- Système selon la 2, caractérisé en ce que les 20 moyens d'accouplement (26, 28) comprennent des dents (36, 40) formées sur l'un du tronçon (4) et du support (10), et des logements (46) complémentaires formés sur l'autre parmi le tronçon (4) et le support (10). 4.- Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le tronçon (4) est monté mobile suivant l'axe (A) par rapport au support (10) pour permettre le réglage de la position d'un volant de direction (8) fixé sur le tronçon (4), le système comprenant des moyens de blocage (23) axial du tronçon (4) dans un position déterminée de réglage, les moyens de blocage (23) permettant un déplacement axial du tronçon (4) 30 par rapport au support (10) en cas de choc. .- Système selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend une butée axiale (30) disposée entre le tronçon (4) et le support (10) pour prévenir, lors du réglage de la position du tronçon (4), le déplacement du tronçon (4) par rapport au support (10) jusqu'à l'engagement des moyens d'accouplement (26, 28), et permettre, en cas de choc, le déplacement axial du tronçon (4) par rapport au support (10) jusqu'à l'engagement des moyens d'accouplement (26, 28). 6.- Système selon la 5, caractérisé en ce que la butée 10 comprend au moins une rondelle (50) d'axe l'axe (A) de l'arbre de direction (3), ondulée dans le sens circonférentiel. 7.- Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le tronçon (4) est monté sur une première partie (12) du support (10) reliée à une deuxième partie (14) du support (10) par un dispositif de dissipation d'énergie (16) permettant, en cas de choc, le déplacement axial des première (12) et deuxième (14) parties l'une par rapport à l'autre avec une dissipation d'énergie. 20 8.-Système selon la 7, caractérisé en ce que le tronçon (4) est monté sur la première partie (12) de façon que, en cas de choc, l'arbre de direction (4) se déplace axialement par rapport au support (10) sous un effort axial supérieur à un premier seuil déterminé, le dispositif de dissipation d'énergie (16) étant prévu pour permettre le déplacement axial des première (12) et deuxième (14) l'une par rapport à l'autre sous un effort axial dépassant un deuxième seuil déterminé supérieur au premier seuil déterminé. 9.- Système selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le 30 tronçon (4) est un premier tronçon de l'arbre de direction (3), qui comprend un deuxième tronçon (6) coaxial au premier tronçon (4), les premier (4) etdeuxième (6) tronçon étant montés coulissants l'un par rapport à l'autre suivant l'axe (A) de l'arbre de direction (3), et liés en rotation autour de l'axe (A) de l'arbre de direction (3), le deuxième tronçon (6) étant monté rotatif sur la deuxième partie (14) du support (10). 10.- Véhicule automobile comprenant une système de colonne de direction selon l'une quelconque des précédentes.
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 1,B60R 21
B62D 1/184,B60R 21/04,B60R 21/16,B62D 1/185,B62D 1/19
FR2894806
A1
SYSTEME ET PROCEDE D'IMAGERIE ET/OU DE MESURE REPRODUCTIBLES SUR UN SUJET MAINTENU PAR UN DISPOSITIF DE CONTENTION
20,070,622
Systeme et procede d'imagerie etlou de mesure reproductibles sur un sulet maintenu par un dispositif de contention La presente invention concerne le domaine de I'imagerie et en particulier des systemes d'imagerie et de mesure par acquisition d'images et de differents types de donnees d'un sujet maintenu stable dans le systeme grace a un dispositif de contention. En particulier, I'imagerie et la mesure peuvent consister en des visualisations et des acquisitions photographique ou tridimensionnelle multi-incidence. Par exemple, un tel systeme d'imagerie etlou de mesure est equipe d'un ou plusieurs capteur(s) tel qu'un appareil io photo, une camera numerique, une camera infra-rouge ou n'importe quel dispositif d'acquisition tridimensionnelle de photogrametrie, de stereoscopie, de projection de franges etc. Un probleme dans ce domaine concerne la contention des sujets dans Ies dispositifs d'imagerie. En effet, les dispositifs de contention ne sont pas 15 toujours tits agreables pour le sujet sur lequel ils sont appliques et ils provoquent souvent une sensation d'oppression, voire de claustrophobie et d'etouffement. Ce probleme est egalement accompagne d'un probleme de reproductibilite des mesures qui peuvent titre effectuees sur le sujet dans le systeme d'imagerie car les dispositifs de contention doivent titre 20 suffisamment precis et efficaces pour permettre une immobilite totale du sujet par rapport a un point de reference et permettre ainsi de repeter les mesures d'une fois a I'autre. Un autre probleme concerne le coat et I'encombrement des systemes d'imagerie et de mesures. En effet, les systemes d'imageries par acquisition d'images ou de differents types de 25 donnees presentent un fort encombrement et sont relativement coateux a mettre en place. De plus, leur conditionnement et leur transport sont egalement coateux car ils ne permettent souvent pas d'etre montes facilement par les personnes destinees a ('utiliser, ce qui oblige a les conditionner et les transporter dans leur etat final. II est connu dans fart anterieur divers types de systemes d'imagerie et de mesure mais ces solutions presentent souvent au moins un des inconvenients cites precedemment. Dans ce contexte, it est interessant de proposer un systeme d'imagerie et de mesure qui soit de conception relativement simple permettant un conditionnement simple et un montage facile par ses utilisateurs et offrant une bonne contention des sujets sans les oppresser, de fagon a assurer une bonne reproductibilite des mesures effectuees. La presente invention a pour but de pallier certains inconvenients de to fart anterieur en proposant un systeme d'imagerie et de mesure reproductibles sur un sujet maintenu stable par un dispositif de contention qui ne soit pas oppressant, la confection du systeme devant titre suffisamment simple pour permettre un conditionnement peu couteux et un montage facile par ses utilisateurs. 15 Ce but est atteint par une systeme d'imagerie et/ou de mesure reproductibles sur un sujet maintenu, par un dispositif de contention, dans un champ d'acquisition d'un dispositif de capture du systeme, le systeme comportant un chassis fixe formant un support sur lequel est monte un plateau, caracterise en ce que le chassis comporte egalement un portique 20 muni d'un dispositif de contention auriculaire comprenant 2 elements d'adaptation auriculaire dont I'ecartement est reglable grace a un moyen de reglage, situe a une distance suffisante pour permettre au sujet present dans le champ d'acquisition d'y acceder aisement et actionner ainsi une poulie crantee reliee a chacun des elements d'adaptation auriculaire par une 25 cremaillere, le plateau comportant au moins un rail hemicirculaire horizontal sur lequel coulisse un chariot, dit de rotation, permettant le montage d'un capteur d'acquisition et/ou de mesure, une colonne mentonniere etant situee au centre du cercle defini par le rail hemicirculaire et comportant une mentonniere montee a I'extremite superieure d'une barre verticale permettant 30 au sujet dans le champ d'acquisition de regler la hauteur de la mentonniere, grace a des moyens de reglage de la hauteur de la barre. Selon une autre particularite, les elements d'adaptation auriculaire sont montes coulissant sur une barre transversale superieure du portique et le moyen de reglage de leur ecartement consiste en un bouton molete saillant sur une surface de cette barre transversale du portique. Selon une autre particularite, la colonne mentonniere comporte un cylindre creux, fendu sur toute sa hauteur, dans Iequel coulisse la barre verticale reglable en hauteur, un bouton molete visse dans un trou taraude traversant la fente ouverte du cylindre permettant de resserrer le cylindre creux fendu et ainsi de securiser la barre. io Selon une autre particularite, le chariot de rotation est monte sur au moins 4 galets cooperant deux par deux avec deux rainures present sur les bords lateraux du rail hemicirculaire pour permettre le deplacement du chariot de rotation. Selon une autre particularite, le chariot de rotation comporte un rail is lineaire horizontal, dit de deport, permettant un deport du dispositif de capture par rapport au rail hemicirculaire, le dispositif de capture etant monte sur une colonne capteur solidaire d'un chariot, dit de translation, comportant au moins 4 galets cooper-ant deux par deux avec deux rainures present sur les bords lateraux du rail lineaire, de facon a permettre le deplacement du 20 chariot de translation sur le rail lineaire, la colonne capteur comportant une barre verticale sur laquelle coulisse un cylindre creux fendu sur lequel est monte le dispositif de capture, un bouton molete visse dans un trou taraude traversant la fente ouverte du cylindre creux fendu permettant de resserrer le cylindre creux fendu et, ainsi, de fixer le dispositif de capture a une hauteur 25 determinee sur la barre de la colonne capteur. Selon une autre particularite, le plateau est translucide, de facon a permettre une imagerie et/ou une mesure par un eventuel second dispositif de capture situe sous le niveau du plateau. Selon une autre particularite, le chariot de translation comporte un 30 dispositif de deport comportant un plateau de deport fixe sur le chariot de translation et permettant un deport du dispositif de capture et/ou de la colonne capteur du cote droit ou du cote gauche par rapport au rail lineaire. Selon une autre particularite, le dispositif de capture consiste en au moins un capteur de type photographique ou tridimensionnel. Selon une autre particularite, la colonne capteur comporte au moins une equerre permettant le deport du dispositif de capture par rapport a la 5 colonne capteur. Selon une autre particularite, le plateau comporte au moins un bras articule fixe sur sa surface inferieure, au moins une portion de ce bras articule comportant au moins une rainure dans laquelle coulisse un moyen de fixation d'un dispositif de capture. to Selon une autre particularite, le chassis fixe comporte au moins 4 barres verticales montees sur des pieds reglables en hauteur et reliees entre elles par au moins 4 barres horizontales, les barres du chassis etant en profile rainure permettant un assemblage facile des differents elements grace a au moins un outil de type connu. 15 Selon une autre particularite, le rail hemicirculaire est gradue sur au moins une partie de sa longueur de fawn a permettre une indexation angulaire du chariot de rotation. Selon une autre particularite, le rail lineaire est gradue sur une moins une partie de sa longueur de fawn a permettre une indexation de la distance 20 de la colonne capteur par rapport a la colonne mentonniere et au sujet. Selon une autre particularite, la barre verticale de la colonne capteur est graduee sur au moins une partie de sa longueur, de facon a permettre ('indexation de la hauteur du dispositif de capture monte sur la colonne capteur. 25 Selon une autre particularite, le systeme comporte au moins un systeme informatique comportant des moyens de traitement, des moyens de memorisation, des moyens de saisie et des moyens d'affichage, le systeme informatique etant retie au dispositif de capture de fawn a recevoir et enregistrer les donnees capturees dans les moyens de memorisation, les 30 moyens de traitement permettant d'effectuer au moins une mesure a partir de ces donnees. Selon une autre particularite, le systeme informatique pilote un moteur controlant le deplacement du chariot de rotation sur le rail hemicirculaire. Selon une autre particularite, le systeme informatique pilote un moteur controlant le deplacement du chariot de translation sur le rail Iineaire. Selon une autre particularite, le systeme informatique pilote un moteur controlant le deplacement du dispositif de capture sur la barre de la colonne capteur. Selon une autre particularite, le systeme informatique, en pilotant au moins un moteur controlant le deplacement du chariot de rotation et/ou du io chariot de translation et/ou du dispositif de capture, et en associant les donnees captees par le dispositif de capture avec les donnees relatives a la position du chariot de rotation et/ou du chariot de translation et/ou du dispositif de capture, permet I'enregistrement d'une serie de positions de capture dans les moyens de memorisation et, par consequent, la 15 reproductibilite de I'imagerie et des mesures effectuees sur le sujet. Un autre but de la presente invention est de pallier certains inconvenients de fart anterieur en proposant un procede d'imagerie et de mesure sur un sujet maintenu stable par un dispositif de contention qui ne soit pas oppressant et permettant au sujet d'effectuer Iui-meme sa contention 20 tout en permettant une reproductibilite des resultats obtenus. Ce but est atteint par un procede d'imagerie et/ou de mesure reproductibles sur un sujet maintenu, par un dispositif de contention, dans un champ d'acquisition d'un dispositif de capture d'un systeme d'imagerie et/ou de mesure comportant un chassis fixe formant un support sur Iequel est 25 monte un plateau et comportant un portique muni d'un dispositif de contention auriculaire comprenant 2 elements d'adaptation auriculaire dont I'ecartement est reglable grace a un moyen de reglage, situe a une distance suffisante pour permettre au sujet present dans le champ d'acquisition d'y acceder aisement et actionner ainsi une poulie crantee reliee a chacun des 30 elements d'adaptation auriculaire par une cremaillere, le plateau comportant au moins un rail hemicirculaire horizontal sur Iequel coulisse un chariot, dit de rotation, permettant le montage d'un capteur d'acquisition et/ou de mesure, une colonne mentonniere etant situee au centre du cercle defini par le rail hemicirculaire et comportant une mentonniere montee a I'extremite superieure d'une barre verticale permettant au sujet dans le champ d'acquisition de regler la hauteur de la mentonniere, grace a des moyens de reglage de la hauteur de la barre, le procede etant caracterise en ce qu'il comporte les etapes suivantes : assise du sujet au niveau du portique et de la colonne mentonniere, reglage de la hauteur de la mentonniere par rapport au menton to du sujet, reglage de I'ecartement des elements d'adaptation auriculaire par rapport aux oreilles du sujet, reglage de la position du chariot de rotation sur le rail hemicirculaire a une position determinee, 15 reglage de la position du chariot de translation sur le rail lineaire, reglage de la hauteur du dispositif de capture sur la colonne capteur, acquisition de donnees par le dispositif de capture. 20 Selon une autre particularite, I'etape de reglage de la position du chariot de rotation sur le rail hemicirculaire a une position determinee est mise en oeuvre grace a des graduations angulaires presentes sur le rail hemicirculaire. Selon une autre particularite, I'etape de reglage de la position du 25 chariot de rotation sur le rail hemicirculaire a une position determinee est mise en oeuvre de fawn automatique par un systeme informatique pilotant un moteur controlant cette position du chariot. Selon une autre particularite, I'etape de reglage de la position du chariot de translation sur le rail lineaire a une position determinee est mise 30 en oeuvre grace a des graduations lineaires presentes sur le rail lineaire. Selon une autre particularite, I'etape de reglage de la position du chariot de translation sur le rail lineaire a une position determinee est mise en oeuvre de fawn automatique par un systeme informatique pilotant un moteur controlant cette position du chariot. Selon une autre particulate, I'etape de reglage de la hauteur du dispositif de capture sur la colonne capteur est mise en ceuvre grace a des graduations Iineaires presentes sur la barre de la colonne capteur. Selon une autre particulate, I'etape de reglage de la hauteur du dispositif de capture sur la colonne capteur est mise en oeuvre de fagon automatique par un systeme informatique pilotant un moteur controlant cette hauteur dispositif de capture. io Selon une autre particulate, les etapes de reglage de la hauteur de la mentonniere par rapport au menton du sujet et de reglage de I'ecartement des elements d'adaptation auriculaire par rapport aux oreilles du sujet sont mises en ceuvre par le sujet lui-meme de fagon a garantir son confort. Selon une autre particulate, les etapes de reglages de la position du is chariot de rotation, du chariot de translation et de la hauteur du dispositif de capture ainsi que I'etape d'acquisition de donnees sont iterees plusieurs fois de suite avec differents reglages de fagon a permettre a des moyens de traitement d'un systeme informatique d'effectuer des mesures a partir des donnees generees par le dispositif de capture et enregistrees dans des 20 moyens de memorisation du systeme informatique. Selon une autre particulate, les etapes de reglages de la position du chariot de rotation, du chariot de translation et de la hauteur du dispositif de capture ainsi que I'etape d'acquisition de donnees sont mises en oeuvres de facon reproductible et permettent la mise en oeuvre d'au moins une etape de 25 comparaison des donnees generees par le dispositif de capture et memorisees dans les moyens de memorisation du systeme informatique et/ou des mesures memorisees dans ces moyens de memorisation, de fawn a permettre le suivi de ('evolution de ces donnees et/ou mesures. D'autres particulates et avantages de la presente invention 30 apparaitront plus clairement a la lecture de la description ci-apres, faite en reference aux dessins annexes, dans lesquels : la figure 1 represente une vue en perspective du systeme d'imagerie et/ou de mesure selon un mode de realisation de I'invention, avec le sujet present dans le champ d'acquisition, - la figure 2 represente une vue de dessus du systeme d'imagerie et/ou de mesure selon un mode de realisation de I'invention, - la figure 3 represente une vue de profit du systeme d'imagerie et/ou de mesure selon un mode de realisation de ('invention, la figure 4 represente une vue de face du systeme d'imagerie et/ou de mesure selon un mode de realisation de ('invention, - les figures 5A et 5B representent des vues en transparence, respectivement, de face et de profil, du dispositif de contention du systeme d'imagerie et/ou de mesure selon un mode de realisation de ('invention. La presente invention concerne et un systeme et un procede d'imagerie et/ou de mesure reproductibles sur un sujet (S) maintenu, par un dispositif de contention, dans un champ d'acquisition d'un dispositif (45) de capture du systeme. Par le terme dispositif (45) de capture, on entend tout dispositif permettant une acquisition de donnees concernant le sujet present dans le champ d'acquisition. Le principe de I'invention residant dans le maintien stable du sujet et dans les differentes positions qui peuvent titre prises par le dispositif de capture, ces donnees pourront titre des donnees visuelles, sonores ou de n'importe quel type. Ainsi, ce dispositif (45) de capture pourra consister, par exemple, en un ou plusieurs capteur(s) tel qu'un appareil photo, une camera numerique, une camera infra-rouge ou n'importe quel dispositif d'acquisition tridimensionnelle de photogrametrie, de stereoscopie, de projection de franges etc. Le systeme d'imagerie et/ou de mesure selon ('invention est particulierement visible sur la figure 1. Le sujet (S) maintenu sur lequel I'imagerie et/ou la mesure doit titre effectuee se trouve dans un champ d'acquisition d'un dispositif (45) de capture du systeme. Le systeme comporte tout d'abord un chassis fixe (1). Ce chassis pourra naturellement consister globalement en une table. Une particularite de !'invention est que ce chassis est prevu pour titre facilement assemblable et demontable par les personnes destinees a ('utiliser, de fagon a minimiser Ies couts de conditionnement et de transport. Dans une variante de realisation, le chassis sera donc constitue de barres (10, 11, 12) en profile rainure faciles a assembler entre elles a ('aide d'outils de types connus permettant le vissage de vis et de boulons liant les barres entre elles. Dans un mode de realisation de ('invention, le chassis comporte au moins 4 barres verticales (10, 11) montees sur des pieds (13) reglables en hauteur et reliees entre elles par au io moins 4 barres horizontales (12) formant un support sur lequel est monte un plateau (2). Dans une variante de realisation, le plateau (2) est translucide de fagon a permettre une imagerie et/ou une mesure par un eventuel second dispositif de capture situe sous le niveau du plateau (2). Les pieds reglables en hauteur pourront, par exemple, consister en des pieds visses dans un trou 15 taraude situe sous les barres verticales (10, 11) du chassis ou en n'importe quel type de pieds reglables connu. Le chassis (1) comporte egalement un portique (3) muni d'un dispositif de contention auriculaire permettant d'immobiliser le sujet (S). Ce dispositif de contention auriculaire comporte 2 elements (31) d'adaptation auriculaire destines a titre place chacun sur une 20 oreille du sujet (S). L'ecartement des elements (31) d'adaptation auriculaire est reglable grace a un moyen (33) de reglage situe a une distance suffisante pour permettre au sujet (S) present dans le champ d'acquisition d'y acceder aisement. Ce moyen (33) de reglage permet ainsi au sujet (S) d'actionner une poulie crantee (35) reliee a chacun des elements (31) d'adaptation 25 auriculaire par une cremaillere (32). Les elements (31) d'adaptation auriculaire sont montes coulissant sur une barre (30) transversale superieure du portique (3) et le moyen (33) de reglage de leur ecartement pourra consister en un bouton molete saillant sur une surface de cette barre transversale (30) du portique (3) ou en une manivelle. L'actionnement du 30 bouton molete (33) entraine la poulie crantee (35) qui entraine de fagon symetrique les elements (31) d'adaptation auriculaire. Le sujet (S) peut ainsi regler lui-meme le serrage des elements (31) d'adaptation auriculaire a sa 2894806 to convenance, en evitant ainsi le desagrement souvent lie a contention auriculaire. Le plateau (2) monte sur le chassis comporte au moins un rail (20) hemicirculaire horizontal sur lequel coulisse un chariot (24), dit de rotation, permettant le montage d'un capteur (45) d'acquisition et/ou de 5 mesure. Le rail (20) hemicirculaire pourra, dans un mode de realisation de ('invention, etre gradue sur au moins une partie de sa longueur, de facon a permettre une indexation angulaire du chariot (24) de rotation. Au centre du cercle defini par le rail (20) hemicirculaire est fixee une colonne mentonniere (5) comportant une mentonniere (52) montee a to I'extremite superieure d'une barre (50) verticale. La position de la mentonniere (52) est reglable en hauteur grace a des moyens (53) de reglage de la hauteur de la barre (50). Le sujet (S) dans le champ d'acquisition peut ainsi regler la hauteur de la mentonniere (52) a sa convenance, en fonction de sa taille par rapport au chassis. Dans un mode 15 de realisation de ('invention, ce reglage de la hauteur est realise grace au fait que la mentonniere (52) est montee sur une barre verticale (50) coulissant dans un cylindre (51) creux, fendu sur toute sa hauteur. Le moyen de reglage de la hauteur de la barre (50) et, par consequent, de la mentonniere (52) pourra, par exemple, consister en un bouton molete (53) visse dans un trou 20 taraude traversant la fente ouverte du cylindre (51) et permettant de resserrer le cylindre creux fendu (51) pour securiser la barre (50). La securisation de la barre (50) pourra, bien entendu, etre assuree par n'importe quel type de dispositif de serrage. Le chariot (24) de rotation monte est mobile sur le rail (20) 25 hemicirculaire grace a au moins 4 galets (242) cooper-ant deux par deux avec deux rainures present sur les bords lateraux du rail (20) hemicirculaire. Ainsi, Ia rotation des galets de part et d'autre du rail (20) permet le deplacement du chariot (24) de rotation autour de la colonne mentonniere (5) au centre du cercle Mini par le rail (20) hemicirculaire. De plus, le chariot (24) de rotation 30 comporte un rail (21) lineaire horizontal, dit de deport, permettant un deport du dispositif (45) de capture par rapport au rail hemicirculaire (20). Le dispositif (45) de capture est monte sur une colonne capteur (4) solidaire d'un chariot (41), dit de translation, coulissant sur le rail (21) lineaire. Ce chariot (41) de translation comporte au moins 4 galets (42) cooperant deux par deux avec deux rainures present sur les bords Iateraux du rail (21) lineaire. Ainsi, le deplacement du chariot (41) de translation sur le rail (21) lineaire permet le deport du dispositif de capture par rapport a la colonne mentonniere (5). Dans une variante de realisation, le rail (21) lineaire est gradue sur une moins une partie de sa longueur de fawn a permettre une indexation de la distance de la colonne (4) capteur par rapport a la colonne (5) mentonniere et au sujet. Dans un mode de realisation de ('invention, la io colonne capteur (4) comporte une barre verticale (40) sur laquelle coulisse un cylindre creux fendu (44). Le dispositif (45) de capture est monte sur ce cylindre creux fendu (44) qui comporte un moyen de serrage pour fixer la position du cylindre sur la barre (40) Ce moyen de serrage pourra consister en un bouton molete (43) visse dans un trou taraude traversant la fente 15 ouverte du cylindre creux fendu (44) et permettant de resserrer le cylindre creux fendu (44) pour fixer le dispositif (45) de capture a une hauteur determinee sur la barre (40) de la colonne capteur (4). Ce moyen de serrage pourra naturellement consister en n'importe quel autre type de moyen de serrage connu. Dans une variante de realisation, la barre (40) verticale de la 20 colonne (4) capteur est graduee sur au moins une partie de sa longueur, de fawn a permettre ('indexation de la hauteur du dispositif (45) de capture monte sur la colonne (4) capteur. Dans un mode de realisation de ['invention, le systeme d'imagerie et/ou de mesure comporte egalement au moins un systeme informatique (6). 25 Ce systeme informatique (6) comporte naturellement des moyens (61) de traitement, des moyens (60) de memorisation, des moyens (63) de saisie et des moyens (62) d'affichage. Selon ('invention, le systeme informatique (6) est au moins relie au dispositif (45) de capture de fawn a recevoir et enregistrer les donnees capturees dans les moyens (60) de memorisation. 30 Les moyens (61) de traitement permettent alors d'effectuer au moins une mesure a partir de ces donnees. Dans une variante de realisation, le systeme informatique (6) pilote un moteur controlant le deplacement du chariot (24) de rotation sur le rail (20) hemicirculaire. Dans une variante de realisation, le systeme informatique (6) pilote un moteur controlant le deplacement du chariot (41) de translation sur le rail (21) Iineaire. Dans une variante de realisation, le systeme informatique (6) pilote un moteur controlant le deplacement du dispositif (45) de capture sur la barre (40) de la colonne capteur (4). Bien entendu, ces trois dernieres variantes ne sont pas incompatibles et le systeme informatique peut naturellement piloter les trois moteurs en meme temps si ('utilisation du systeme le necessite. Les moteurs et leur pilotage par le systeme informatique (6) permet, de fawn connue en to soi, une indexation de la position des elements deplaces par les moteurs. De plus, le systeme informatique (6) permet d'associer les donnees captees par le dispositif (45) de capture avec les donnees relatives a la position du chariot (24) de rotation et/ou du chariot (41) de translation et/ou du dispositif (45) de capture. Cette association permet I'enregistrement d'une serie de 15 positions de capture dans les moyens (60) de memorisation et, par consequent, la reproductibilite de I'imagerie et des mesures effectuees sur le sujet. Dans une variante de realisation de ('invention, le chariot (41) de translation comporte un dispositif de deport comportant un plateau de deport 20 fixe sur le chariot (41) de translation et permettant un deport du dispositif (45) de capture et/ou de la colonne capteur (4) du cote droit ou du cote gauche par rapport au rail (21) Iineaire. Dans une autre variante de realisation de !'invention, la colonne capteur (4) comporte au moins une equerre permettant le deport du dispositif (45) de capture par rapport a la colonne capteur (4). 25 Dans une autre variante de realisation de ('invention, le plateau (2) comporte au moins un bras articule fixe sur sa surface inferieure, au moins une portion de ce bras articule comportant au moins une rainure dans laquelle coulisse un moyen de fixation d'un dispositif (45) de capture. La presente invention concerne egalement, comme mentionne 30 precedemment, un procede d'imagerie et/ou de mesure reproductibles. Le systeme decrit ci-dessus permet la mise en oeuvre de ce procede selon ('invention. Le procede comporte une succession d'etapes qui peuvent indifferemment etre iterees dans n'importe quel ordre, sauf pour I'etape d'acquisition de donnees suivantes qui necessite bien entendu d'etre mise en oeuvre apres les etapes de reglages. Dans un mode de realisation du procede selon ('invention, la premiere etape consiste en I'assise (71) du sujet (S) au niveau du portique (3) et de la colonne (5) mentonniere. Ensuite, le sujet (S) (ou la personne qui realise I'imagerie et/ou la mesure) pourra effectuer une etape de reglage (72) de la hauteur de la mentonniere (52) par rapport au menton du sujet (S) et une etape de reglage (73) de I'ecartement des elements (31) d'adaptation auriculaire par rapport aux oreilles du sujet (S). Ensuite, une etape de reglage (74) de la position du chariot (24) de rotation sur le rail (20) hemicirculaire permet de fixer un angle d'acquisition par le dispositif (45) de capture le placer a une position determinee. De meme, une etape de reglage (75) de la position du chariot (41) de translation sur le rail (21) lineaire permet de fixer la distance du dispositif (45) de capture 1s par rapport au sujet (S). Enfin, une etape de reglage (76) de la hauteur du dispositif (45) de capture sur la colonne capteur (4) permet de fixer la hauteur de la prise de vue. L'etape d'acquisition (77) de donnees par le dispositif (45) de capture peut alors etre mise en oeuvre. Les differentes etapes du procede peuvent etre mises en oeuvre par le sujet (S) lui-meme. En particulier, le fait 20 d'effectuer lui-meme les etapes de reglages de la mentonniere (52) et des elements (31) d'adaptation anatomique offre un meilleur confort au sujet (S). S'il le souhaite, it pourra, prealablement a ('acquisition, realiser egalement luimeme les etapes de reglage des chariots (24, 41) et du dispositif (45) de capture. De meme, une telecommande lui permettra d'effectuer Iui-meme 25 I'etape (77) d'acquisition, bien qu'il soit preferable qu'un operateur se charge de I'etape d'acquisition et des etapes de reglages des chariots (24, 41) et du dispositif (45) de capture. Dans une variante de realisation, I'etape de reglage (74) de la position du chariot (24) de rotation sur le rail (20) hemicirculaire a une position 30 determinee est mise en oeuvre grace a des graduations angulaires presentes sur le rail hemicirculaire (20). Dans une autre variante de realisation, I'etape de reglage (74) de la position du chariot (24) de rotation sur le rail (20) hemicirculaire a une position determinee est mise en oeuvre de fawn automatique par un systemeinformatique (6) pilotant un moteur controlant cette position du chariot (24). Dans une variante de realisation, I'etape de reglage (75) de la position du chariot (41) de translation sur le rail (21) Iineaire a une position determinee est mise en oeuvre grace a des graduations lineaires presentes sur le rail (21) Iineaire. Dans une autre variante de realisation, I'etape de reglage (75) de la position du chariot (41) de translation sur le rail (21) Iineaire a une position determinee est mise en oeuvre de facon automatique to par un systeme informatique (6) pilotant un moteur controlant cette position du chariot (41). Dans une variante de realisation, I'etape de reglage (76) de la hauteur du dispositif (45) de capture sur la colonne capteur (4) est mise en oeuvre grace a des graduations lineaires presentes sur la barre (40) de la colonne 15 capteur (4). Dans une autre variante de realisation, I'etape de reglage (76) de la hauteur du dispositif (45) de capture sur la colonne capteur (4) est mise en oeuvre de fawn automatique par un systeme informatique (6) pilotant un moteur controlant cette hauteur dispositif (45) de capture. Les etapes de reglages (74, 75, 76) de la position du chariot (24) de 20 rotation, du chariot (41) de translation et de la hauteur du dispositif (45) de capture ainsi que I'etape (77) d'acquisition de donnees peuvent titre iterees plusieurs fois de suite avec differents reglages de fawn a permettre a des moyens (61) de traitement d'un systeme informatique (6) d'effectuer des mesures a partir des donnees generees par le dispositif (45) de capture et 25 enregistrees dans des moyens (60) de memorisation du systeme informatique (6). Les etapes de reglages (74, 75, 76) de la position du chariot (24) de rotation, du chariot (41) de translation et de la hauteur du dispositif (45) de capture ainsi que I'etape (77) d'acquisition de donnees sont mises en oeuvres de fawn reproductible et permettent la mise en oeuvre d'au moins 30 une etape (78) de comparaison des donnees generees par le dispositif (45) de capture et memorisees dans les moyens (60) de memorisation du systeme informatique (6) et/ou des mesures memorisees dans ces moyens (60) de memorisation, de fawn a suivre ('evolution de ces donnees et/ou mesures dans le temps. II doit titre evident pour les personnes versees dans ('art que la presente invention permet des modes de realisation sous de nombreuses autres formes specifiques sans I'eloigner du domaine d'application de ('invention comme revendique. Par consequent, les presents modes de realisation doivent titre consideres a titre d'illustration, mais peuvent titre modifies dans le domaine defini par la portee des revendications jointes, et ('invention ne doit pas titre Iimitee aux details donnes ci-dessus
La présente invention concerne un système et un procédé d'imagerie et/ou de mesure reproductibles sur un sujet (S) maintenu, par un dispositif de contention, dans un champ d'acquisition d'un dispositif (45) de capture du système, le système comportant un portique (3) muni d'un dispositif de contention auriculaire comprenant 2 éléments (31) d'adaptation auriculaire dont l'écartement est réglable grâce à un moyen (33) de réglage, situé à une distance suffisante pour permettre au sujet (S) présent dans le champ d'acquisition d'y accéder aisément et actionner ainsi une poulie crantée (35) reliée à chacun des éléments (31) d'adaptation auriculaire par une crémaillère (32), le plateau (2) comportant au moins un rail (20) hémicirculaire horizontal sur lequel coulisse un chariot (24), dit de rotation, permettant le montage d'un capteur (45) d'acquisition et/ou de mesure, une colonne mentonnière (5) étant située au centre du cercle défini par le rail (20) hémicirculaire et comportant une mentonnière (52) montée à l'extrémité supérieure d'une barre (50) verticale permettant au sujet dans le champ d'acquisition de régler la hauteur de la mentonnière (52), grâce à des moyens (53) de réglage de la hauteur de la barre (50).
1. Systeme d'imagerie et/ou de mesure reproductibles sur un sujet (S) maintenu, par un dispositif de contention, dans un champ d'acquisition d'un dispositif (45) de capture du systeme, le systeme comportant un chassis fixe (1) formant un support sur lequel est monte un plateau (2), caracterise en ce que le chassis (1) comporte egalement un portique (3) muni d'un dispositif de contention auriculaire comprenant 2 elements (31) d'adaptation auriculaire dont I'ecartement est reglable grace a un moyen (33) de reglage, situe a une distance suffisante pour permettre au sujet (S) present dans le champ d'acquisition d'y acceder aisement et actionner ainsi une poulie crantee (35) reliee a chacun des elements (31) d'adaptation auriculaire par une cremaillere (32), le plateau (2) comportant au moins un rail (20) hemicirculaire horizontal sur lequel coulisse un chariot (24), dit de rotation, permettant le montage d'un capteur (45) d'acquisition et/ou de mesure, une colonne mentonniere (5) etant situee au centre du cercle defini par le rail (20) hemicirculaire et comportant une mentonniere (52) montee a I'extremite superieure d'une barre (50) verticale permettant au sujet dans le champ d'acquisition de regler la hauteur de la mentonniere (52), grace a des moyens (53) de reglage de la hauteur de la barre (50). 2. Systeme selon la 1., caracterise en ce que les elements (31) d'adaptation auriculaire sont montes coulissant sur une barre (30) transversale superieure du portique (3) et le moyen (33) de reglage de leur ecartement consiste en un bouton molete saillant sur une surface de cette barre transversale (30) du portique (3). 3. Systeme selon unes des 1 et 2., caracterise en ce que la colonne mentonniere (5) comporte un cylindre (51) creux, fendu sur toute sa hauteur, dans lequel coulisse la barre verticale (50) reglable en hauteur, un bouton molete (53) visse dans un trou taraude traversant la fente ouverte du cylindre (51) permettant de resserrer le cylindre creux fendu (51) et ainsi de securiser la barre (50). 4. Systeme selon unes des 1 a 3., caracterise en ce que le chariot (24) de rotation est monte sur au moins 4 galets (242) cooperant deux par deux avec deux rainures present sur les bords lateraux du rail (20) hemicirculaire pour permettre le deplacement du chariot (24) de rotation. 5. Systeme selon une des 1 a 4., caracterise en ce que le chariot (24) de rotation comporte un rail (21) lineaire horizontal, dit de deport, permettant un deport du dispositif (45) de capture par rapport au rail hemicirculaire (20), le dispositif (45) de capture etant monte sur une colonne to capteur (4) solidaire d'un chariot (41), dit de translation, comportant au moins 4 galets (42) cooperant deux par deux avec deux rainures present sur les bords lateraux du rail (21) lineaire, de fawn a permettre le deplacement du chariot (41) de translation sur le rail (21) lineaire, la colonne capteur (4) comportant une barre verticale (40) sur laquelle coulisse un cylindre creux 15 fendu (44) sur lequel est monte le dispositif (45) de capture, un bouton molete (43) visse dans un trou taraude traversant la fente ouverte du cylindre creux fendu (44) permettant de resserrer le cylindre creux fendu (44) et, ainsi, de fixer le dispositif (45) de capture a une hauteur determinee sur la barre (40) de la colonne capteur (4). 20 6. Systeme selon une des 1 a 5., caracterise en ce que le plateau (2) est translucide, de fagon a permettre une imagerie et/ou une mesure par un eventuel second dispositif de capture situe sous le niveau du plateau (2). 7. Systeme selon une des 1 a 6., caracterise en ce que 25 le chariot (41) de translation comporte un dispositif de deport comportant un plateau de deport fixe sur le chariot (41) de translation et permettant un deport du dispositif (45) de capture et/ou de la colonne capteur (4) du cote droit ou du cote gauche par rapport au rail (21) lineaire. 8. Systeme selon une des 1 a 7., caracterise en ce que le dispositif (45) de capture consiste en au moins un capteur de type photographique ou tridimensionnel. 9. Systeme selon une des 1 a 8., caracterise en ce que 5 Ia colonne capteur (4) comporte au moins une equerre permettant le deport du dispositif (45) de capture par rapport a Ia colonne capteur (4). 10. Systeme selon une des 1 a 9., caracterise en ce que le plateau (2) comporte au moins un bras articule fixe sur sa surface inferieure, au moins une portion de ce bras articule comportant au moins une to rainure dans laquelle coulisse un moyen de fixation d'un dispositif (45) de capture. 11. Systeme selon une des 1 a 10., caracterise en ce que le chassis (1) fixe comporte au moins 4 barres verticales (10, 11) montees sur des pieds (13) reglables en hauteur et reliees entre elles par au 15 moins 4 barres horizontales (12), les barres (10, 11, 12) du chassis (1) etant en profile rainure permettant un assemblage facile des differents elements grace a au moins un outil de type connu. 12. Systeme selon une des 1 a 11., caracterise en ce que le rail (20) hemicirculaire est gradue sur au moins une partie de sa 20 longueur de fawn a permettre une indexation angulaire du chariot (24) de rotation. 13. Systeme selon une des 1 a 12., caracterise en ce que le rail (21) lineaire est gradue sur une moins une partie de sa longueur de fawn a permettre une indexation de la distance de la colonne (4) capteur 25 par rapport a la colonne (5) mentonniere et au sujet. 14. Systeme selon une des 1 a 13., caracterise en ce que la barre (40) verticale de la colonne (4) capteur est graduee sur au moins une partie de sa longueur, de facon a permettre ('indexation de la hauteur du dispositif (45) de capture monte sur la colonne (4) capteur. 15. Systeme selon une des 1 a 14, caracterise en ce qu'il comporte au moins un systeme informatique (6) comportant des moyens (61) de traitement, des moyens (60) de memorisation, des moyens (63) de saisie et des moyens (62) d'affichage, le systeme informatique (6) etant retie au dispositif (45) de capture de fawn a recevoir et enregistrer les donnees capturees dans les moyens (60) de memorisation, les moyens (61) de traitement permettant d'effectuer au moins une mesure a partir de ces donnees. 16. Systeme selon une des 1 a 15, caracterise en ce qu'il comporte, d'une part, un moteur controlant le deplacement du chariot (24) de rotation sur le rail (20) hemicirculaire et, d'autre part, un systeme informatique (6) pilotant ce moteur. 17. Systeme selon une des 1 a 16, caracterise en ce qu'il comporte, d'une part, un moteur controlant le deplacement du chariot (41) de translation sur le rail (21) lineaire et, d'autre part, un systeme informatique (6) pilotant ce moteur. 18. Systeme selon une des 1 a 17, caracterise en ce qu'il comporte, d'une part, un moteur controlant le deplacement du dispositif (45) de capture sur la barre (40) de la colonne capteur (4) et, d'autre part, un systeme informatique (6) pilotant ce moteur. 19. Systeme selon une des 1 a 18, caracterise en ce qu'il comporte un systeme informatique (6) comportant des moyens (61) de traitement pilotant au moins un moteur controlant le deplacement du chariot (24) de rotation etlou du chariot (41) de translation et/ou du dispositif (45) de capture, ces moyens (61) de traitement associant les donnees captees par le dispositif (45) de capture avec les donnees relatives a la position du chariot (24) de rotation et/ou du chariot (41) de translation etlou du dispositif (45) de capture, pour enregistrer une serie de positions de capture dans des moyens (60) de memorisation du systeme (6) informatique et, par consequent,permettre la reproductibilite de I'imagerie et des mesures effectuees sur le sujet. 20. Procede d'imagerie etlou de mesure reproductibles sur un sujet (S) maintenu, par un dispositif de contention, dans un champ d'acquisition d'un dispositif (45) de capture d'un systeme d'imagerie et/ou de mesure comportant un chassis fixe (1) formant un support sur lequel est monte un plateau (2) et comportant un portique (3) muni d'un dispositif de contention auriculaire comprenant 2 elements (31) d'adaptation auriculaire dont I'ecartement est reglable grace a un moyen (33) de reglage, situe a une io distance suffisante pour permettre au sujet (S) present dans le champ d'acquisition d'y acceder aisement et actionner ainsi une poulie crantee (35) reliee a chacun des elements (31) d'adaptation auriculaire par une cremaillere (32), le plateau (2) comportant au moins un rail (20) hemicirculaire horizontal sur lequel coulisse un chariot (24), dit de rotation, 15 permettant le montage d'un capteur (45) d'acquisition et/ou de mesure, une colonne mentonniere (5) etant situee au centre du cercle defini par le rail (20) hemicirculaire et comportant une mentonniere (52) montee a I'extremite superieure d'une barre (50) verticale permettant au sujet dans le champ d'acquisition de regler la hauteur de la mentonniere (52), grace a des 20 moyens (53) de reglage de la hauteur de la barre (50), le procede etant caracterise en ce qu'il comporte les etapes suivantes : assise (71) du sujet (S) au niveau du portique (3) et de la colonne (5) mentonniere, reglage (72) de la hauteur de la mentonniere (52) par rapport 25 au menton du sujet, reglage (73) de I'ecartement des elements (31) d'adaptation auriculaire par rapport aux oreilles du sujet, reglage (74) de la position du chariot (24) de rotation sur le rail (20) hemicirculaire a une position determinee, 30 - reglage (75) de la position du chariot (41) de translation sur le rail (21) lineaire,reglage (76) de la hauteur du dispositif (45) de capture sur la colonne capteur (4), acquisition (77) de donnees par le dispositif (45) de capture. 21. Procede selon la 20, caracterise en ce que I'etape de reglage (74) de la position du chariot (24) de rotation sur le rail (20) hemicirculaire a une position determinee est mise en oeuvre grace a des graduations angulaires presentes sur le rail hemicirculaire (20). 22. Procede selon la 20, caracterise en ce que I'etape de reglage (74) de la position du chariot (24) de rotation sur le rail (20) io hemicirculaire a une position determinee est mise en oeuvre de facon automatique par un systeme informatique (6) pilotant un moteur controlant cette position du chariot (24). 23. Procede selon une des 20 a 22, caracterise en ce que I'etape de reglage (75) de la position du chariot (41) de translation sur le 15 rail (21) Iineaire a une position determinee est mise en oeuvre grace a des graduations lineaires presentes sur le rail (21) Iineaire. 24. Procede selon une des 20 a 22, caracterise en ce que I'etape de reglage (75) de la position du chariot (41) de translation sur le rail (21) Iineaire a une position determinee est mise en ceuvre de facon 20 automatique par un systeme informatique (6) pilotant un moteur controlant cette position du chariot (41). 25. Procede selon une des 20 a 24, caracterise en ce que I'etape de reglage (76) de la hauteur du dispositif (45) de capture sur la colonne capteur (4) est mise en oeuvre grace a des graduations lineaires 25 presentes sur la barre (40) de la colonne capteur (4). 26. Procede selon une des 20 a 24, caracterise en ce que I'etape de reglage (76) de la hauteur du dispositif (45) de capture sur la colonne capteur (4) est mise en oeuvre de fagon automatique par un systeme informatique (6) pilotant un moteur controlant cette hauteur dispositif (45) de 30 capture. 27. Procede selon une des 20 a 26, caracterise en ce que les etapes de reglage (72) de la hauteur de la mentonniere (52) par rapport au menton du sujet (S) et de reglage (73) de I'ecartement des elements (31) d'adaptation auriculaire par rapport aux oreilles du sujet (S) s sont mises en oeuvre par le sujet (S) lui-meme de fawn a garantir son confort. 28. Procede selon une des 20 a 27, caracterise en ce que les etapes de reglages (74, 75, 76) de la position du chariot (24) de rotation, du chariot (41) de translation et de la hauteur du dispositif (45) de io capture ainsi que I'etape (77) d'acquisition de donnees sont iterees plusieurs fois de suite avec differents reglages de fawn a permettre a des moyens (61) de traitement d'un systeme informatique (6) d'effectuer des mesures a partir des donnees generees par le dispositif (45) de capture et enregistrees dans des moyens (60) de memorisation du systeme informatique (6). 15 29. Procede selon une des 20 a 28, caracterise en ce que les etapes de reglages (74, 75, 76) de la position du chariot (24) de rotation, du chariot (41) de translation et de la hauteur du dispositif (45) de capture ainsi que I'etape (77) d'acquisition de donnees sont mises en oeuvres de fawn reproductible et permettent la mise en ceuvre d'au moins 20 une etape (78) de comparaison des donnees generees par le dispositif (45) de capture et memorisees dans les moyens (60) de memorisation du systeme informatique (6) et/ou des mesures memorisees dans ces moyens (60) de memorisation, de fagon a permettre le suivi de ('evolution de ces donnees et/ou mesures. 25
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DISPOSITIF D'ANALYSE CARTOGRAPHIQUE ET/OU GRAPHIQUE DE DONNEES D'ANALYSE, POUR L'OPTIMISATION 2D OU 3D D'UN RESEAU DE COMMUNICATION RADIO
20,070,112
2D OU 3D D'UN RÉSEAU DE COMMUNICATION RADIO L'invention concerne les réseaux de communication radio, et plus particulièrement l'optimisation et/ou la gestion et/ou la supervision du fonctionnement et/ou de la configuration de tels réseaux. Pour qu'un opérateur de réseau de communication radio puisse io utiliser au mieux les ressources de communication de son réseau, compte tenu, notamment, des accords de niveau de service qu'il a passés avec ses clients utilisateurs, et/ou densifier ou étendre son réseau, il est dans son intérêt (en raison des coûts de déploiement et de fonctionnement du réseau) d'optimiser le plus souvent possible le fonctionnement et/ou la configuration ls dudit réseau. L'optimisation d'un réseau, et donc la gestion de l'utilisation de ses ressources, se fait à partir de données de fonctionnement et/ou de configuration du réseau, dites données d'analyse, comme par exemple des données de trafic qui définissent les trafics qui passent par des éléments de réseau et qui impliquent des terminaux de communication radio, éventuellement mobiles, ou des paramètres de réseau, ou encore des indicateurs, par exemple de qualité de service (QoS). Ces données d'analyse peuvent être mesurées ou estimées par un système de gestion de réseau, comme par exemple un NMS (pour Network Management System ). On entend ici par élément de réseau tout constituant (physique et/ou logique) d'un réseau par lequel passent des trafics définis localement par des valeurs de paramètre(s) ou d'indicateur(s). Il pourra donc s'agir, par exemple, d'une cellule radio dans laquelle des terminaux, éventuellement mobiles, peuvent établir ou poursuivre des communications, ou d'un équipement de réseau, tel qu'un routeur ou une station de base (Node B ou BTS), ou encore un contrôleur de réseau radio (RNC ou BSC). Par ailleurs, on entend ici par terminal de communication radio 2 2888453 tout terminal de communication, fixe ou mobile (ou portable), capable d'échanger des données sous la forme de signaux radio, soit avec un autre terminal ou équipement de réseau, via leur(s) réseau(x) de rattachement, soit avec son propre réseau de rattachement. II pourra donc s'agir, par exemple, s de téléphones fixes ou mobiles, d'ordinateurs fixes ou portables, ou d'assistants personnels numériques (ou PDA), équipés d'un module de communication radio (par exemple cellulaire, WiFi (WLAN pour Wireless Local Area Network ) ou WiMAX). En outre, l'expression cellule radio ne désigne pas ici io exclusivement une cellule d'un réseau mobile (ou cellulaire). Elle désigne l'espace de couverture radio d'un équipement de connexion radio d'un réseau radio, comme par exemple une station de base dans le cas d'un réseau cellulaire ou un point d'accès dans le cas d'un réseau local sans fil (ou WLAN). La gestion des paramètres (ou indicateurs) de réseau est une tâche difficile, complexe et de surcroît permanente en cas d'extension et/ou de densification du réseau. Cette gestion nécessite l'utilisation d'un système (ou outil) d'optimisation de réseau, comme par exemple celui appelé RNO (pour Radio Network Optimization ), développé par la société ALCATEL pour les réseaux radio cellulaires. Un tel système permet de suivre l'évolution de la qualité de service (ou QoS) au sein de certains éléments de réseau, comme par exemple des cellules radio, de diagnostiquer des causes de problèmes, notamment de qualité de service, et de proposer des solutions pour résoudre ces problèmes. Comme indiqué précédemment, l'optimisation et/ou la gestion et/ou la supervision se fait à partir d'un très grand nombre de données d'analyse collectées massivement et généralement régulièrement, sans véritable logique spécifique. En d'autres termes, ces données d'analyse sont collectées quel que soit l'usage qui en est fait ultérieurement. L'exploitation de ces données d'analyse s'avère donc particulièrement difficile pour les personnes en charge de l'optimisation d'un réseau. Plus précisément, une telle quantité de données d'analyse rend difficile, d'une part, la détection rapide d'un véritable problème, et d'autre part, le choix des jeux de données d'analyse 3 2888453 permettant d'affiner l'analyse d'un problème. Cette exploitation est rendue encore plus difficile par le fait que les outils d'optimisation ne disposent que d'une fonction de sélection implicite de zones d'analyse et/ou d'intervalles temporels d'analyse et non d'une fonction de sélection explicite. Par ailleurs, les outils d'optimisation ne permettent pas de discriminer dans une cellule (ou une région) les zones (ou portions) offrant un fonctionnement normal et les zones objets d'un fonctionnement anormal. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation, et notamment de permettre la collection et l'analyse cartographique et/ou graphique, sur io requête, de certaines données d'analyse d'un réseau de communication radio. Elle propose à cet effet un dispositif d'analyse de données d'analyse pour un système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision (par exemple de type RNO) d'un réseau de communication radio comportant des cellules radio auxquelles sont rattachés des terminaux de communication radio dont les positions géographiques sont déterminables et pouvant être impliqués dans des trafics définis localement par des données d'analyse (également déterminables au sein du réseau). Ce dispositif d'analyse se caractérise par le fait qu'il comprend des moyens de collection chargés d'observer les données d'analyse au sein du réseau, sur requête, afin de collecter (à la volée) celles qui satisfont à au moins un critère de déclenchement choisi, puis de déterminer au sein du réseau les positions géographiques des terminaux qui sont concernés par certaines au moins de ces données d'analyse déterminées, afin de les stocker en correspondance les unes des autres, en vue d'analyse(s). Le dispositif d'analyse selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: - il peut comprendre des moyens d'analyse chargés de déterminer, d'une part, des premières données cartographiques qui définissent une carte représentative de certaines au moins des cellules du réseau auxquelles sont rattachés les terminaux dont les positions géographiques ont été déterminées, et d'autre part, des deuxièmes données cartographiques, 4 2888453 représentatives au moins de la densité de ces terminaux au sein de portions au moins des cellules et/ou de la valeur moyenne, au sein de portions au moins des cellules, d'au moins un type de données d'analyse stockées en correspondance des positions géographiques des terminaux s concernés; ses moyens d'analyse peuvent être chargés de délivrer les premières et deuxièmes données cartographiques conjointement avec des troisièmes données cartographiques représentatives des positions des terminaux, afin de permettre la matérialisation de ces derniers sur la carte; lo ses moyens d'analyse peuvent être chargés de décomposer la carte en zones, puis de calculer la densité des terminaux dans chacune de ces zones afin de définir des deuxièmes données cartographiques permettant la matérialisation desdites zones sur la carte en fonction des densités associées. Ces deuxièmes données cartographiques peuvent par exemple être représentées par des couleurs différentes ou des niveaux de gris différents; - ses moyens d'analyse peuvent être chargés de déterminer l'écart statistique des valeurs moyennes d'au moins un type de données d'analyse par rapport à au moins une valeur de référence choisie, et de délivrer des deuxièmes données cartographiques représentatives de ces écarts statistiques; - en variante, ses moyens d'analyse peuvent être chargés de déterminer l'écart statistique des valeurs moyennes d'au moins un type de données d'analyse par rapport à au moins une valeur de référence choisie, puis de comparer ces écarts statistiques par rapport à des premier et second seuils choisis, et de délivrer des deuxièmes données cartographiques représentatives des positions de ces écarts statistiques par rapport aux premier et second seuils choisis (des deuxièmes données primaires cartographiques signalant un écart statistique plus grand que le second seuil, des deuxièmes données secondaires cartographiques signalant un écart statistique compris entre les premier et second seuils, et des deuxièmes données tertiaires cartographiques signalant un écart statistique plus petit que le premier seuil). Par exemple, les deuxièmes données 2888453 primaires, secondaires et tertiaires cartographiques sont des signes ou des symboles différents; ses moyens d'analyse peuvent être chargés de délivrer les premières données cartographiques et les deuxièmes données tertiaires s cartographiques conjointement avec des troisièmes données représentatives des positions des terminaux, afin de permettre leur matérialisation sur la portion de la carte dans laquelle les deuxièmes données tertiaires cartographiques ont été déterminées; ses moyens d'analyse peuvent être chargés de pondérer certaines au io moins des valeurs moyennes en fonction d'au moins un paramètre choisi, comme par exemple un niveau de trafic ou la valeur de la surface de la zone qui est concernée par une valeur moyenne; ses moyens d'analyse peuvent être chargés de déterminer les centres géométriques des portions de cellule ou des zones qui sont concernées par des valeurs moyennes, puis d'associer des deuxièmes données cartographiques à chaque centre géométrique afin de permettre la matérialisation des deuxièmes données cartographiques au niveau des centres géométriques des portions ou zones de la carte dans lesquelles elles ont été déterminées; - ses moyens de collection peuvent être chargés de déterminer au sein du réseau les positions géographiques tridimensionnelles des terminaux. Dans ce cas, et en présence de premières et secondes données de terrain représentatives respectivement des configurations tridimensionnelles de zones du réseau et des états de couverture radio au sein de ces zones, les moyens d'analyse sont chargés de délivrer des quatrièmes et cinquièmes données graphiques d'affichage représentatives respectivement de la projection sur le plan du terrain de la configuration d'une zone du réseau choisie et/ou d'une vue en coupe (perpendiculaire au plan du terrain et en un endroit choisi) de la configuration d'une zone du réseau choisie, et de problèmes de couverture radio en des endroits choisis des configurations; - les critères de déclenchement peuvent par exemple être choisis dans un groupe comprenant au moins un problème de qualité de service, un changement de topologie du réseau, un changement de niveau de 6 2888453 densification du réseau, un changement d'un paramètre logique ou de conception d'une zone du réseau, un changement de fréquence radio et un événement externe au réseau mais survenant dans une zone couverte par ce dernier; - il peut comprendre une interface permettant à un utilisateur de choisir certains au moins des critères de déclenchement et/ou des paramètres de pondération. L'invention propose également un système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau équipé d'un dispositif d'analyse du io type de celui présenté ci-avant. Ce système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau peut être chargé d'afficher des premières, deuxièmes et troisièmes données cartographiques et/ou des quatrièmes et cinquièmes données graphiques délivrées par le dispositif d'analyse afin de permettre leur exploitation visuelle. Il peut être également agencé de manière à effectuer des diagnostics de cause(s) de problème(s) survenant au sein du réseau de communication à partir des premières et/ou deuxièmes et/ou troisièmes données cartographiques et/ou des quatrièmes et/ou cinquièmes données cartographiques délivrées par le dispositif d'analyse. L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que de façon non exclusive, aux réseaux de communication radio de type cellulaire (ou mobile). Elle concerne d'une manière générale tout type de réseau de communication radio. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 illustre de façon schématique et fonctionnelle un réseau de communication cellulaire équipé d'un système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau muni d'un exemple de réalisation d'un dispositif d'analyse selon l'invention, la figure 2 illustre de façon schématique un exemple de représentation graphique d'une carte matérialisant les emplacements d'antennes de stations de base associées à des cellules (logiques) et des contours de 7 2888453 Voronoï délimitant des portions (ou secteurs) de cellules, la figure 3 illustre de façon schématique un premier exemple de matérialisation d'informations de densité de mobiles (ici en niveaux de gris), de positions de terminaux et de valeurs moyennes de deux s indicateurs de qualité de service différents dans des zones construites à partir de la carte de la figure 2, ainsi que la légende correspondante, - la figure 4 illustre de façon schématique un second exemple de matérialisation d'informations relatives aux écarts statistiques de la densité de mobiles dans des portions de cellules délimitées par les contours de lo Voronoï de la carte de la figure 2; la représentation utilise des symboles (et signes) destinés à fournir des informations explicites immédiatement accessibles, - la figure 5 illustre de façon schématique les positions des terminaux au sein d'une portion de cellule de la figure 4, sélectionnée par un utilisateur et dans laquelle un problème de densité de terminaux a été signalé par le dispositif selon l'invention, et - les figures 6A et 6B illustrent de façon schématique et respectivement un exemple de projection dans le plan du sol (SO) et de vue en coupe transversale (par rapport au sol) d'informations de terrain représentatives de bâtiments, d'une zone de couverture d'antenne et d'états de couverture radio 3D. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre l'obtention de données d'analyses cartographiques et/ou graphique, en vue de l'optimisation et/ou la gestion et/ou la supervision du fonctionnement et/ou de la configuration d'un réseau de communication radio, et donc de l'utilisation de ses ressources de communication. On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le réseau de communication radio est un réseau cellulaire (ou mobile), comme par exemple un réseau GSM, ou GPRS/EDGE, ou encore UMTS ou WiMAX. Par conséquent, les ressources sont ici des canaux radio. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de réseau radio. Elle concerne en effet tout type de $ 2888453 réseau de communication radio, et notamment les réseaux locaux sans fil WLAN (pour Wireless Local Area Network ), par exemple de type WiFi. Comme cela est illustré sur la figure 1, un réseau cellulaire peut, d'une façon très schématique mais néanmoins suffisante à la compréhension de l'invention, être résumé à un réseau de commutation (ou Core Network ) RC couplé à un réseau d'accès radio RAR (appelé UTRAN dans le cas d'un réseau UMTS et BSS dans le cas d'un réseau GSM), lui-même raccordé à un système de gestion de réseau NMS (pour Network Management System ). io Le réseau d'accès radio RAR comporte des stations de base (appelées Node Bs dans le cas d'un réseau UMTS et BTSs dans le cas d'un réseau GSM) et des contrôleurs de réseau radio ou noeuds (appelés RNCs dans le cas d'un réseau UMTS et BSCs dans le cas d'un réseau GSM), raccordés entre eux ainsi qu'à un gestionnaire de réseau d'accès. Les stations de base sont par ailleurs reliées au système de gestion de réseau NMS via les contrôleurs de réseau radio. Chaque station de base (Node B ou BTS) est associée à au moins une cellule (logique) Ci couvrant une zone radio (ou zone de couverture) dans laquelle des terminaux mobiles Tj peuvent établir (ou poursuivre) des liaisons radio. On entend ici par terminal mobile tout terminal de communication mobile ou portable capable d'échanger des données sous la forme de signaux radio, soit avec un autre terminal ou équipement de réseau, via leur(s) réseau(x) de rattachement, soit avec son propre réseau de rattachement. Il pourra donc s'agir, par exemple, de téléphones mobiles, ou d'ordinateurs portables ou d'assistants personnels numériques (ou PDA) équipés d'un module de communication (radio) cellulaire. Lorsqu'un autre type de réseau radio est concerné, les terminaux qui y sont rattachés peuvent être d'un autre type. Ainsi, dans un réseau de type WLAN ou WiMAX certains terminaux de communication peuvent être des terminaux radio fixes équipés d'un module de communication radio WLAN ou WiMAX. Dans ce qui suit on appelle simplement terminal tout terminal de 9 2888453 communication radio Tj rattaché au réseau radio. Dans l'exemple illustré, seules trois cellules (C1-C3, i = 1 à 3) ont été représentées. Mais, l'indice i peut prendre n'importe quelle valeur non nulle. Par ailleurs, dans l'exemple illustré, trois terminaux (T1-T3, j = 1 à 3) ont été représentés. Mais, l'indice j peut prendre n'importe quelle valeur non nulle. Le réseau de commutation RC comprend des équipements de réseau raccordés aux contrôleurs de réseau radio (RNCs ou BSCs), à un gestionnaire de réseau, ainsi qu'au système de gestion de réseau NMS. Afin de permettre l'optimisation de l'utilisation des ressources de lo communication du réseau radio (ici cellulaire), le système de gestion de réseau NMS comprend (ou est couplé à) un système (ou outil) d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau 00, comme par exemple le système RNO présenté dans la partie introductive. L'invention propose un dispositif d'analyse de données d'analyse D 1s destiné à alimenter en résultats d'analyses cartographiques et/ou graphique le système (ou outil) d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau 00. Dans l'exemple de réalisation non limitatif, illustré sur la figurel, le dispositif d'analyse D est intégré dans le système (ou outil) d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau 00. Mais, il pourrait être externe à celui-ci tout en pouvant y accéder au moyen d'une interface de communication. Ce qui est important c'est en effet le fait que le dispositif d'analyse D puisse accéder, d'une part, aux données d'analyse mesurées ou estimées, et d'autre part, aux positions géographiques bidimensionnelles (2D), et si possible tridimensionnelles (3D), des terminaux Tj qui sont rattachés au réseau. Comme indiqué dans la partie introductive, on entend ici par données d'analyse des données de fonctionnement et/ou de configuration du réseau, comme par exemple des données de trafic qui définissent les trafics qui passent par des éléments de réseau et qui impliquent des terminaux radio (éventuellement mobiles), ou des paramètres de réseau, ou encore des indicateurs, par exemple de qualité de service (QoS). Par ailleurs, on entend ici par élément de réseau tout constituant (physique et/ou logique) d'un réseau radio par lequel passent des trafics l0 2888453 définis localement par des valeurs de paramètre(s) ou d'indicateur(s). Il pourra donc s'agir, par exemple, d'une cellule Ci dans laquelle des terminaux Tj peuvent établir ou poursuivre des communications, ou d'un équipement de réseau, tel qu'un routeur, une station de base (BTS ou Node B) ou un contrôleur de réseau radio (RNC ou BSC). Les positions géographiques 2D ou 3D des terminaux Tj sont généralement déduites des identifiants des cellules Ci auxquelles ils se rattachent et sont généralement stockées dans une base de données (ou mémoire) BD2 dédiée à la localisation des terminaux des clients du réseau. io Le dispositif d'analyse D peut accéder à cette base de données BD2 via le NMS. Le dispositif d'analyse de données d'analyse D, selon l'invention, ci après appelé dispositif D , comprend au moins un module de collection de données d'analyse MC, et de préférence un module d'analyse de données d'analyse collectées MA, ainsi qu'une éventuelle interface I. Le module de collection MC est tout d'abord chargé, chaque fois qu'il en reçoit l'ordre (c'est-à-dire sur requête), d'observer les données d'analyse qui sont accessibles dans le réseau, afin de collecter à la volée toutes celles qui satisfont à au moins un critère de déclenchement choisi. II s'agit ici de sélectionner certaines données d'analyse lorsque survient un événement particulier, par exemple relatif à la qualité de service ou QoS (comme par exemple une mauvaise qualité passagère dans une cellule ou un problème d'interférence), afin de ne procéder qu'au stockage de ces données d'analyse dans une base de données BD1, par exemple implantée dans le NMS, afin qu'elles puissent être analysées. Tout type de critère de déclenchement peut être envisagé, comme par exemple des critères de qualité de liaisons radio, tel qu'un problème de qualité de service, ou un changement de topologie du réseau, un changement de niveau de densification du réseau, un changement d'un paramètre logique ou de conception d'une zone du réseau, un changement de fréquence radio, ou un événement externe au réseau mais survenant dans une zone couverte par ce dernier, comme par exemple une conférence ou un salon. Certains au moins des critères de déclenchement de collection de 11 2888453 données d'analyse, et de préférence tous, peuvent par exemple être choisis par un utilisateur (optimisateur) au moyen d'une interface I de type homme/machine (qui peut faire partie du dispositif D ou bien appartenir à l'outil d'optimisation 00 ou au NMS). L'utilisateur peut définir lui-même ses critères de déclenchement et/ou les sélectionner dans une liste qui lui est proposée par le dispositif D et qui s'affiche, via l'interface I, sur un écran lors de la phase de définition des analyses. Pour que l'utilisateur puisse définir ses critères de déclenchement, on peut par exemple mettre à sa disposition un éditeur ED couplé à l'interface I. Comme cela est illustré sur la figure 1, cet éditeur ED peut être implanté dans le dispositif d'analyse D. Mais, cela n'est pas une obligation. Il pourrait en effet être implanté dans le système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision 00 ou bien dans le NMS. Une fois que le module de collection MC a déterminé (ou collecté) les données d'analyse qui satisfont à chaque critère choisi (ou sélectionné), il détermine au sein du réseau, par exemple dans la base de données BD2 les positions géographiques des terminaux Tj qui sont concernés par certaines au moins de ces données d'analyse. Il est rappelé que de nombreuses données d'analyse sont des informations relatives aux trafics entre le réseau et les terminaux Tj qui s'y sont rattachés, comme par exemple des indicateurs de qualité de service. Puis, le module de collection MC stocke les positions géographiques des terminaux Tj en correspondance des données d'analyse collectées qui les concernent. Ce stockage se fait par exemple dans la base de données BD1 du NMS. Mais, il pourrait également se faire dans d'autres moyens de mémorisation faisant partie du dispositif D ou de l'outil d'optimisation 00. Les positions géographiques des terminaux Tj sont au moins bidimensionnelles (2D), c'est-à-dire représentatives de la latitude ( X ) et de la longitude ( Y ), et si possible tridimensionnelles (3D), c'est-à-dire représentatives de la latitude ( X ), de la longitude ( Y ) et de l'altitude ( Z ). II est important de noter qu'au lieu de stocker toutes les données d'analyse qui sont collectées, et les positions géographiques des terminaux Tj 12 2888453 associées, on peut collecter les données d'analyse qui satisfont à chaque critère de déclenchement choisi, puis effectuer des moyennes sur certaines données d'analyse et sur les positions géographiques des terminaux correspondants, et enfin stocker les données d'analyse moyennes (et celles s n'ayant pas fait l'objet d'un moyennage) en correspondance des moyennes (éventuelles) des positions géographiques des terminaux Tj correspondants. Cela permet en effet de réduire encore plus le nombre de données stockées, susceptibles d'être analysées. Le dispositif D comprend également, de préférence, un module d'analyse MA qui est tout d'abord chargé de déterminer des premières données cartographiques qui définissent une carte représentative de certaines au moins des cellules Ci du réseau auxquelles sont rattachés les terminaux Tj dont les positions géographiques ont été déterminées par le module de collection MC et stockées par ce dernier dans la base de données 1s BD1. Par exemple, et comme cela est illustré sur la figure 2, la carte peut matérialiser les positions géographiques des antennes d'émission/réception AN des stations de base auxquelles sont rattachés les terminaux Tj déterminés, ainsi que de préférence les contours CV qui décomposent en portions (ou secteurs) les cellules Ci auxquelles sont respectivement associées ces antennes AN. Ces contours CV sont par exemple de type Voronoï. Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 2, chaque cellule Ci est décomposée en trois secteurs au moyen de contours de Voronoï (théoriques). Pour déterminer les premières données cartographiques définissant une carte, le module d'analyse MA accède à des moyens de mémorisation BD3 dans lesquels sont stockées des informations topologiques sur le réseau, et notamment les positions géographiques des antennes AN. Ces moyens de mémorisation BD3 font partie du NMS, comme illustré sur la figure 1, ou de 3o l'outil d'optimisation 00. Ils peuvent se présenter sous n'importe quelle forme, et par exemple sous la forme d'une base de données ou d'une mémoire. Une fois que le module d'analyse MA a déterminé les premières données cartographiques (qui définissent la carte), il détermine des 13 2888453 deuxièmes données cartographiques, représentatives au moins de la densité des terminaux Tj qui sont situés (et rattachés) au sein de portions au moins des cellules Ci de la carte et/ou de la valeur moyenne, au sein de portions au moins des cellules Ci de la carte, d'au moins un type de données d'analyse, parmi celles qui ont été stockées en correspondance des positions géographiques des terminaux Tj rattachés à ces cellules Ci. Ces deuxièmes données cartographiques, tout comme les premières (carte), sont délivrées par le module d'analyse MA à l'interface I afin d'être affichées sur l'écran de l'utilisateur. lo Le module d'analyse MA peut également délivrer des troisièmes données représentatives des positions géographiques des terminaux Tj qui sont rattachés aux cellules de la carte, afin qu'elles soient matérialisées sur la carte à afficher. Sur la figure 3 se trouve illustré l'exemple de carte de la figure 2, ainsi que deux types de deuxièmes données cartographiques et des troisièmes données cartographiques. Plus précisément, pour parvenir à cet exemple de carte, le module d'analyse MA a tout d'abord décomposé la carte en zones Znm (ici n = 1 à 3 et m = 1 à 3). Les zones Znm sont ici de formecarrée, mais elles pourraient être de n'importe quelle forme. En d'autres termes, tout type de pavage ou de patron peut être envisagé. Notamment, le pavage peut être de dimensions inférieures ou supérieures (comme illustré) à celles des secteurs (ou portions) des cellules Ci, délimité(e)s par les contours de Voronoï (lorsqu'ils existent). Puis, le module d'analyse MA a calculé, dans cet exemple, la densité des terminaux Tj dans chacune de ces zones Znm et attribué un niveau de gris (premier type de deuxièmes données cartographiques) à chaque zone Znm en fonction de l'intervalle de valeurs auquel appartient la valeur de la densité correspondante, conformément à la légende placée sous la carte. Par exemple, la densité des terminaux Tj dans les zones Z21 et Z31 appartient au premier intervalle [133,153], la densité des terminaux Tj dans la zone Z12 appartient au deuxième intervalle [77,95], la densité des terminaux Tj dans les zones Z13 et Z22 appartient au troisième intervalle [57,76], la densité des terminaux Tj dans les zones Z11, Z23 et Z32 appartient au quatrième 14 2888453 intervalle [38,56], et la densité des terminaux Tj dans la zone Z33 appartient au sixième intervalle [0,19]. Bien entendu, plutôt que d'utiliser un premier type de deuxièmes données cartographiques sous la forme de niveaux de gris différents pour différencier les zones Znm, on peut utiliser un premier type de deuxièmes données cartographiques sous la forme de couleurs différentes ou de textures différentes, par exemple. Enfin, le module d'analyse MA a, dans cet exemple, calculé les valeurs moyennes, dans chacune des zones Znm, de deux types de données d'analyse, comme par exemple des indicateurs de qualité de service (QoS) Il io et 12 associés à chacun des terminaux Tj contenus dans ces zones Znm, puis attribué à chaque valeur moyenne un symbole dont la taille la représente. Ici, les symboles sont (à titre d'exemple non limitatif) des cercles F dont des première et seconde parties complémentaires sont occupées par les valeurs moyennes des premier 11 et second 12 types de données d'analyse. Dans l'exemple illustré, des cercles F de trois dimensions différentes sont utilisés pour matérialiser des valeurs moyennes respectivement égales à 170, 85 et 17. Par ailleurs, dans l'exemple illustré les proportions respectives des valeurs moyennes des premier 11 et second 12 types de données d'analyse d'un même cercle F sont représentées par des niveaux de gris différents (second type de deuxièmes données cartographiques). Bien entendu, plutôt que d'utiliser un second type de deuxièmes données cartographiques sous la forme de niveaux de gris différents pour différencier les deux types de données d'analyse, on peut utiliser un second type de deuxièmes données cartographiques sous la forme de couleurs différentes ou de textures différentes, par exemple. Il est important de noter que le module d'analyse MA peut éventuellement pondérer certaines au moins des valeurs moyennes en fonction d'au moins un paramètre choisi, avant de les transformer en deuxièmes données cartographiques destinées à être affichées (ou exploitées). Certains au moins des paramètres de pondération, et de préférence tous, peuvent par exemple être choisis par un utilisateur (optimisateur) au moyen de l'interface I. L'utilisateur peut définir lui-même ses paramètres et/ou les sélectionner dans une liste qui lui est proposée par le 2888453 dispositif D et qui s'affiche, via l'interface I, sur un écran lors de la phase de définition des analyses. Ces paramètres peuvent être par exemple un niveau de trafic habituel au sein d'une cellule ou d'une zone Znm ou la valeur de la surface de la zone Znm par rapport aux valeurs des surfaces des autres zones de la carte. Dans une première variante, le module d'analyse MA peut déterminer l'écart statistique des valeurs moyennes d'au moins un type de données d'analyse (éventuellement pondérées) par rapport à au moins une valeur de référence choisie, puis délivrer des deuxièmes données cartographiques io représentatives de ces écarts statistiques. Dans une seconde variante, illustrée sur la figure 4, le module d'analyse MA peut déterminer l'écart statistique des valeurs moyennes d'au moins un type de données d'analyse (éventuellement pondérées) par rapport à au moins une valeur de référence choisie, puis comparer chaque écart statistique par rapport à des premier TH1 et second TH2 seuils choisis (avec TH2 > TH1). Cette valeur de référence peut être choisie par l'utilisateur au moyen de l'interface I, ou bien par le module d'analyse MA compte tenu de sa connaissance des valeurs moyennes habituelles antérieures au sein des mêmes zones Znm (ou cellules Ci). Puis, le module d'analyse MA délivre des deuxièmes données cartographiques qui représentent les positions de ces écarts statistiques par rapport aux premier TH1 et second TH2 seuils choisis. Plus précisément, il détermine si un écart statistique est supérieur ou inférieur à chaque seuil TH1, TH2. Par exemple, des deuxièmes données cartographiques dites primaires S1 signalent un écart statistique supérieur au second seuil TH2, des deuxièmes données cartographiques dites secondaires S2 signalent un écart statistique compris entre les premier TH1 et second TH2 seuils, et des deuxièmes données cartographiques dites tertiaires S3 signalent un écart statistique inférieur au premier seuil TH1. Ces deuxièmes données primaires SI, secondaires S2 et tertiaires S3 cartographiques peuvent être par exemple des signes ou des symboles différents. C'est notamment le cas dans l'exemple illustré sur la figure 4. Plus précisément, dans cet exemple les deuxièmes données 16 2888453 primaires SI, secondaires S2 et tertiaires S3 cartographiques sont respectivement matérialisées par un téléphone mobile de grande dimension, un téléphone mobile de petite dimension, et un éclair, destiné à être affiché dans la portion de zone (ou secteur cellulaire) délimité(e) par des contours de Voronoï CV et dans laquelle sont situés les terminaux Tj dont les données d'analyse ont servi à déterminer l'écart statistique correspondant, et pouvant par exemple être rattaché (trait en pointillé) à l'antenne AN couvrant sa portion de zone. Afin de faciliter la compréhension des informations véhiculées par les io deuxièmes données primaires SI, secondaires S2 et tertiaires S3 cartographiques, elles peuvent être représentées avec des couleurs différentes. Par exemple, on peut utiliser des couleurs verte, orange et rouge pour matérialiser respectivement les deuxièmes données primaires S1, secondaires S2 et tertiaires S3 cartographiques. La couleur rouge, habituellement destinée à signaler un problème est bien adaptée aux deuxièmes données tertiaires cartographiques S3, puisque celles-ci signalent une densité de terminaux Tj anormalement basse et donc susceptible d'être due à un problème au niveau de l'antenne AN de la portion de zone (ou cellule) concernée ou bien a un événement inconnu (ou pas encore répertorié). Tout type d'écart statistique peut être envisagé. Le module d'analyse MA peut être également agencé de manière à délivrer des premières données cartographiques, relatives à une portion de zone AI, d'une carte du type de celle illustrée sur la figure 4, sélectionnée par l'utilisateur (au moyen de l'interface I) et associée à des deuxièmes données tertiaires cartographiques S3, conjointement avec des troisièmes données représentatives des positions des terminaux Tj rattachés à cette portion de zone Al. L'utilisateur dispose alors d'une espèce de zoom sur la portion Al de la carte dans laquelle les deuxièmes données tertiaires cartographiques S3 ont été déterminées. Un tel exemple est illustré sur la figure 5. Pour sélectionner la portion de zone AI qu'il souhaite analyser en détail, l'utilisateur peut par exemple cliquer avec un actionneur (gauche) de sa souris sur cette portion de zone affichée sur son écran. 17 2888453 Les deuxièmes données primaires S1, secondaires S2 et tertiaires S3 cartographiques peuvent par exemple être affichées, lorsque cela s'avère possible, sensiblement au centre des portions de zone Al associées. Pour ce faire, le module d'analyse MA doit déterminer les centres géométriques (ou centroïdes) des différentes portions de zones (ou cellules) qui sont concernées par des valeurs moyennes. Puis, il associe les deuxièmes données cartographiques à chaque centre géométrique. Lorsque le module de collection MC a pu déterminer (ou collecter) au sein du réseau (dans la base de données BD2) des positions géographiques io tridimensionnelles (3D) de terminaux Tj, et que le NMS ou l'outil d'optimisation 00 dispose de premières et secondes données de terrain (représentatives respectivement de la configuration 3D dans des zones du réseau et des états des couvertures radio dans ces zones), le module d'analyse MA est alors en mesure de fournir des (quatrièmes et/ou cinquièmes) données graphiques définissant des vues en coupe ou des projections en des endroits choisis de ces zones. Ces (quatrièmes et/ou cinquièmes) données graphiques peuvent être fournies par le module d'analyse MA en complément ou à la place des premières et/ou deuxièmes et/ou troisièmes données cartographiques. Les premières données de terrain sont par exemple stockées dans les moyens de mémorisation BD3 dans lesquels sont également stockées les informations topologiques. Elles représentent par exemple les dimensions 3D et positions géographiques des bâtiments implantés (ou des reliefs situés) dans des zones couvertes par les antennes AN du réseau, ainsi que les positions 3D desdites antennes AN. Les secondes données de terrain sont par exemple des données d'analyse qui sont stockées dans la base de données BD1. II s'agit de données d'état de couverture radio qui indiquent si des terminaux Tj peuvent se rattacher au réseau en des endroits que ses antennes AN sont censées couvrir. Comme cela est illustré sur les projection dans le plan du sol SO et vue en coupe transversale par rapport au sol SO des figures 6A et 6B, plusieurs situations peuvent en effet survenir en matière de couverture radio, notamment dans un environnement urbain dense. Une zone de réseau 18 2888453 comporte en effet deux types de bâtiments. Le premier type regroupe les bâtiments sur lesquels sont implantés des antennes AN qui sont chacune associées à une cellule Ci du réseau et définissent chacune une zone de couverture 3D. Ce premier type est représenté sur les figures 6A et 6B par le bâtiment B1. Le deuxième type regroupe les bâtiments B2 à B4 qui sont censés être situés dans la zone de couverture d'une antenne AN. Or, dans certaines situations, il apparaît qu'un même bâtiment peut être associé à la fois à des secondes données de terrain SI' signalant une couverture radio et des secondes données de terrain S2' signalant une lo absence de couverture radio. Afin de permettre à un utilisateur (optimisateur) de comprendre ce qui se passe dans des bâtiments de ce type, il faut mettre à sa disposition à la fois des première et seconde cartes représentant respectivement les projection sur le sol SO (figure 6A) et vue en coupe transversale en un endroit choisi par rapport au sol SO (figure 6B) des premières (B1-B4) et secondes (SI', S2') données de terrain d'une zone choisie. En effet, si l'on observe la figure 6A, on s'aperçoit que: la projection sur le sol SO du bâtiment B2 est totalement en dehors de la partie PC de la zone de couverture qui intersecte le sol SO, alors que ce bâtiment B2 est associé à des secondes données de terrain SI' et S2' signalant respectivement une absence de couverture radio et une couverture radio, la projection sur le sol SO du bâtiment B3 est partiellement en dehors de la partie PC de la zone de couverture qui intersecte le sol SO, alors que ce bâtiment B3 est associé à des secondes données de terrain SI' et S2' signalant respectivement une absence de couverture radio et une couverture radio, et - la projection sur le sol SO du bâtiment B4 est entièrement contenue dans la partie PC de la zone de couverture qui intersecte le sol SO, alors que ce bâtiment B4 est associé à des secondes données de terrain SI' et S2' signalant respectivement une absence de couverture radio et une couverture radio. Si l'on observe maintenant la figure 6B, on s'aperçoit que: 19 2888453 seule une partie supérieure du bâtiment B2, projeté dans un plan perpendiculaire au sol SO et passant par les bâtiments B1, B2 et B4, est contenue dans la partie CC de la zone de couverture qui appartient audit plan, expliquant ainsi que les parties inférieure et supérieure du bâtiment s B2 soient respectivement associées à des secondes données de terrain Si' et S2' signalant respectivement une absence de couverture radio et une couverture radio, seule une première partie du bâtiment B3, projeté dans un plan perpendiculaire au sol SO et passant par les bâtiments B1, B2 et B4, est lo contenue dans la partie CC de la zone de couverture qui est parallèle audit plan, expliquant ainsi que les première et seconde parties du bâtiment B3 soient respectivement associées à des secondes données de terrain S2' signalant une couverture radio, et seule une partie inférieure du bâtiment B4, projeté dans un plan perpendiculaire au sol SO et passant par les bâtiments B1, B2 et B4, est contenue dans la partie CC de la zone de couverture qui appartient audit plan, expliquant ainsi que les parties inférieure et supérieure du bâtiment B4 soient respectivement associées à des secondes données de terrain S2' et Si' signalant respectivement une couverture radio et une absence de couverture radio. Grâce à ces deux cartes l'utilisateur sait que les bâtiments B2, B3 et B4 de la zone bénéficient d'une couverture radio partielle. Il va alors pouvoir déterminer les solutions permettant d'améliorer la situation et si possible d'offrir une couverture radio totale à ces trois bâtiments B2 à B4. II peut par exemple augmenter la zone de couverture ZC de l'antenne AN située sur la bâtiment B1 ou bien ajouter au moins une antenne AN sur un autre bâtiment. Ces optimisations peuvent également nécessiter l'acquisition préalable de données d'analyse complémentaires afin de déterminer plus précisément les étages qui bénéficient effectivement d'une couverture radio. Comme indiqué précédemment c'est le module d'analyse MA qui détermine des quatrièmes et/ou cinquièmes données graphiques d'affichage représentatives respectivement de la projection sur le sol SO de la configuration d'une zone du réseau choisie (définie par des premières 2888453 données de terrain stockées dans la base de données BD3, par exemple) et/ou d'une vue en coupe perpendiculaire au plan du sol SO et en un endroit choisi de la configuration de cette zone du réseau choisie, et de problèmes de couverture radio en des endroits choisis des configurations (définis par des secondes données de terrain stockées dans la base de données BD1, par exemple). Il est important de noter que les données d'analyse qui sont déterminées (ou collectées) par le module de collection MC peuvent correspondre à au moins un instant choisi par l'utilisateur ou bien à au moins io un intervalle temporel choisi par l'utilisateur. Le dispositif d'analyse D selon l'invention, et notamment son module de collection MC et son module d'analyse MA, ainsi que son éventuelle interface I et son éventuel éditeur ED, peuvent être réalisés sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. Une partie au moins des résultats des analyses cartographiques et/ou graphiques, délivrés par le module d'analyse MA sous la forme des premières à troisièmes données cartographiques et/ou des quatrième et cinquièmes données graphiques, peuvent être automatiquement utilisés par l'outil d'optimisation 00 pour optimiser et/ou gérer et/ou superviser le fonctionnement et/ou la configuration de son réseau, éventuellement en fonction d'instructions fournies par l'utilisateur après une éventuelle visualisation desdits résultats sous forme de cartes. Par exemple, l'outil d'optimisation 00 peut utiliser certains résultats cartographiques et/ou graphiques pour affiner au moyen d'un module de définition MF des définitions d'ensembles d'objets (ou object zones ), ou réaliser au moyen d'un module de diagnostic MD un diagnostic de cause(s) de problème(s) survenant au sein du réseau de communication. Les résultats des analyses cartographiques et/ou graphiques, qui sont 30 délivrés par le dispositif d'analyse D, peuvent également être mis en correspondance des résultats d'un diagnostic, de manière à tenter de trouver une correspondance entre eux. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif 21 2888453 d'analyse et de système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après
Un dispositif (D) est dédié à l'analyse de données d'analyse pour un système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision (OO) d'un réseau de communication radio comportant des cellules radio (C1-C3) auxquelles sont rattachés des terminaux radio (T1-T3) impliqués dans des trafics définis localement par des données d'analyse. Ce dispositif (D) comprend au moins des moyens de collection (MC) chargés d'observer les données d'analyse au sein du réseau, sur requête, afin de collecter (à la volée) celles qui satisfont à au moins un critère de déclenchement choisi, puis de déterminer au sein du réseau les positions géographiques des terminaux (T1-T3) qui sont concernés par certaines au moins des données d'analyse déterminées, afin de les stocker en correspondance les unes des autres, en vue d'analyse(s).
1. Dispositif d'analyse de données d'analyse (D), pour un système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision (00) d'un réseau de communication radio comportant des cellules radio (Ci) auxquelles sont rattachés des terminaux de communication radio (Tj) dont les positions géographiques sont déterminables et pouvant être impliqués dans des trafics définis localement par des données d'analyse, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de collection (MC) agencés pour observer les lo données d'analyse au sein dudit réseau, sur requête, afin de collecter celles qui satisfont à au moins un critère de déclenchement choisi, puis pour déterminer au sein dudit réseau les positions géographiques des terminaux (Tj) concernés par certaines au moins desdites données d'analyse déterminées, de manière à les stocker en correspondance les unes des autres, en vue d'analyse(s). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'analyse (MA) agencés pour déterminer des premières données cartographiques, définissant une carte représentative de certaines au moins des cellules (Ci) du réseau auxquelles sont rattachés les terminaux (Tj) dont les positions géographiques ont été déterminées, et des deuxièmes données cartographiques, représentatives au moins de la densité desdits terminaux (Tj) au sein de portions au moins desdites cellules (Ci) et/ou d'une valeur moyenne, au sein de portions au moins desdites cellules (Ci), d'au moins un type de données d'analyse stockées en correspondance desdites positions géographiques de ces terminaux. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'analyse (MA) sont agencés pour délivrer lesdites premières et deuxièmes données cartographiques conjointement avec des troisièmes données représentatives des positions desdits terminaux (Tj) de manière à permettre une matérialisation desdits terminaux (Tj) sur ladite carte. 4. Dispositif selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'analyse (MA) sont agencés pour décomposer ladite carte en zones (Znm), puis pour calculer la densité des terminaux (Tj) dans 23 2888453 chacune desdites zones (Znm) afin de définir des deuxièmes données cartographiques permettant une matérialisation desdites zones (Znm) sur ladite carte en fonction desdites densités associées. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que lesdites 5 deuxièmes données cartographiques sont représentées par des couleurs différentes ou des niveaux de gris différents. 6. Dispositif selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'analyse (MA) sont agencés pour déterminer l'écart statistique des valeurs moyennes d'au moins un type de données d'analyse o par rapport à au moins une valeur de référence choisie, et pour délivrer des deuxièmes données cartographiques représentatives desdits écarts statistiques. 7. Dispositif selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'analyse (MA) sont agencés pour déterminer l'écart statistique des valeurs moyennes d'au moins un type de données d'analyse par rapport à au moins une valeur de référence choisie, puis pour comparer lesdits écarts par rapport à des premier et second seuils choisis, et pour délivrer des deuxièmes données cartographiques représentatives des positions desdits écarts statistiques par rapport auxdits premier et second seuils choisis, des deuxièmes données primaires cartographiques signalant un écart statistique plus grand que ledit second seuil, des deuxièmes données secondaires cartographiques signalant un écart statistique compris entre lesdits premier et second seuils, et des deuxièmes données tertiaires cartographiques signalant un écart statistique plus petit que ledit premier seuil. 8. Dispositif selon la combinaison des 3 et 7, caractérisé en ce que lesdits moyens d'analyse (MA) sont agencés pour délivrer lesdites premières données cartographiques et lesdites deuxièmes données tertiaires cartographiques conjointement avec des troisièmes données cartographiques représentatives des positions desdits terminaux (Tj), de manière à permettre une matérialisation desdits terminaux (Tj) sur la portion de la carte dans laquelle lesdites deuxièmes données tertiaires cartographiques ont été déterminées. 24 2888453 9. Dispositif selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que lesdites deuxièmes données primaires, secondaires et tertiaires cartographiques sont des signes ou symboles différents. 10. Dispositif selon l'une des 2 à 9, caractérisé en ce que lesdits moyens d'analyse (MA) sont agencés pour pondérer certaines au moins desdites valeurs moyennes en fonction d'au moins un paramètre choisi. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que ledit paramètre de pondération est choisi dans un groupe comprenant au moins un io niveau de trafic et la valeur de la surface de la zone (Znm) concernée par la valeur moyenne. 12. Dispositif selon l'une des 2 à 11, caractérisé en ce que lesdits moyens d'analyse (MA) sont agencés pour déterminer les centres géométriques des portions de cellule (Ci) ou des zones (Znm) concernées par des valeurs moyennes, puis pour associer des deuxièmes données cartographiques à chaque centre géométrique de manière à permettre une matérialisation desdites deuxièmes données cartographiques au niveau des centres géométriques des portions ou zones de la carte dans lesquelles elles ont été déterminées. 13. Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que lesdits moyens de collection (MC) sont agencés pour déterminer au sein dudit réseau des positions géographiques tridimensionnelles des terminaux (Tj), et en ce qu'en présence de premières et secondes données de terrain représentatives respectivement des configurations tridimensionnelles de zones du réseau et des états de couverture radio au sein desdites zones, lesdits moyens d'analyse (MA) sont agencés pour délivrer des quatrièmes et cinquièmes données graphiques d'affichage représentatives respectivement de la projection sur le plan du terrain de la configuration d'une zone du réseau choisie et/ou d'une vue en coupe perpendiculaire au plan du terrain et en un endroit choisi de la configuration d'une zone du réseau choisie, et de problèmes de couverture radio en des endroits choisis desdites configurations. 14. Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce 2888453 que lesdits critères de déclenchement sont choisis dans un groupe comprenant au moins un problème de qualité de service, un changement de topologie du réseau, un changement de niveau de densification du réseau, un changement d'un paramètre logique ou de conception d'une zone du réseau, s un changement de fréquence radio et un événement externe audit réseau mais survenant dans une zone couverte par ce dernier. 15. Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que qu'il comprend une interface (I) agencée pour permettre le choix de certains au moins des critères de déclenchement et/ou de certains au moins io desdits paramètres. 16. Système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau (00) pour un réseau de communication, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'analyse (D) selon l'une des précédentes. 17. Système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau selon la 16, caractérisé en ce qu'il est agencé pour afficher des premières, deuxièmes et troisièmes données cartographiques et/ou des quatrièmes et cinquièmes données graphiques délivrées par ledit dispositif d'analyse (D) de manière à permettre leur exploitation visuelle. 18. Système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau selon l'une des 16 et 17, caractérisé en ce qu'il est agencé pour effectuer des diagnostics de cause(s) de problème(s) survenant au sein dudit réseau de communication à partir des premières et/ou deuxièmes et/ou troisièmes données cartographiques et/ou des quatrièmes et/ou cinquièmes données graphiques délivrées par ledit dispositif d'analyse (D).
G,H
G06,H04
G06T,H04L,H04W
G06T 7,H04L 12,H04W 16
G06T 7/60,H04L 12/24,H04W 16/22
FR2901113
A1
APPAREIL ELECTROMENAGER DE CUISSON A LA VAPEUR A CYCLE DE CHAUFFAGE REGULE
20,071,123
La présente invention concerne le domaine technique des appareils électroménagers conçus pour permettre une cuisson à la vapeur d'aliments divers. De tels appareils électroménagers de cuisson à la vapeur comprennent en général au moins une enceinte de cuisson associée à des moyens de production de vapeur qui comprennent au moins un élément chauffant électrique et des moyens de commande et d'alimentation de l'élément chauffant. L'élément chauffant électrique est alors destiné à porter à ébullition une quantité d'eau disposée directement dans l'enceinte de cuisson ou dans un réservoir communiquant avec l'enceinte de cuisson. Le plus souvent, il est utilisé un élément chauffant électrique présentant une puissance suffisante pour porter rapidement l'eau à ébullition de manière à offrir un certain confort d'utilisation. Cependant, une fois l'enceinte de cuisson remplie de vapeur, la forte puissance de l'élément chauffant devient une source d'inconfort dans la mesure où elle induit une surproduction de vapeur qui s'échappe de l'enceinte de cuisson et humidifie de manière inutile l'environnement de cette dernière. De plus, la forte puissance de l'élément chauffant induit une importante consommation électrique ainsi qu'un épuisement prématuré de la réserve d'eau de l'appareil électroménager. Il est donc apparu le besoin d'un nouveau type d'appareils électroménagers de cuisson à la vapeur qui permette de réduire les dégagements de vapeur à l'extérieur de l'enceinte, et la consommation électrique ainsi que d'augmenter l'autonomie de l'appareil, tout en conservant des performances de cuisson satisfaisantes. Afin d'atteindre cet objectif, une demande de brevet FR 2 823 962 a proposé un appareil électroménager de cuisson à la vapeur comprenant un système de détection de la vapeur présente dans l'enceinte de cuisson afin de limiter la puissance de l'élément électrique chauffant. Si un tel appareil électroménager permet effectivement d'obtenir une réduction de la quantité de vapeur dégagée à l'extérieur de l'enceinte de cuisson, ainsi qu'une réduction de la consommation électrique, sa conception relativement élaborée augmente substantiellement son prix de revient par rapport au prix de revient d'un appareil dépourvu de moyens de détection de la vapeur présente dans l'enceinte de cuisson. Il est donc apparu le besoin d'un appareil électroménager de cuisson à la vapeur qui permette de réduire les dégagements de vapeur à l'extérieur de l'enceinte et la consommation électrique ainsi que d'augmenter l'autonomie de l'appareil, tout en conservant des performances de cuisson satisfaisantes et en présentant un coût de fabrication inférieur à celui d'un appareil équipé d'un système de détection de vapeur. Afin d'atteindre cet objectif, l'invention concerne un appareil électroménager de cuisson à la vapeur d'aliments comprenant au moins une enceinte de cuisson, des moyens de production de vapeur comprenant au moins un élément chauffant électrique et des moyens de commande et d'alimentation de l'élément chauffant électrique qui comprennent des moyens externes de réglage, par un utilisateur, d'un temps de fonctionnement. Selon l'invention, cet appareil électroménager de cuisson à la vapeur est caractérisé en ce que les moyens de commande sont adaptés pour assurer le fonctionnement de l'élément chauffant selon au moins un cycle de fonctionnement comprenant au moins trois phases de fonctionnement consécutives dans les conditions suivantes : ^ les trois premières phases de fonctionnement au moins possèdent chacune une durée supérieure ou égale à deux minutes et de préférence supérieure ou égale à cinq minutes, ^ l'avant-dernière phase de fonctionnement possède une durée de déroulement prédéfinie indépendante des moyens externes de réglage et le passage de l'avant-dernière phase de fonctionnement à la dernière phase de fonctionnement s'effectue de manière automatique au terme de la durée de déroulement prédéfinie de l'avant-dernière phase, ^ la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de l'une des phases de fonctionnement suivant la première phase de fonctionnement est strictement inférieure à la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la première phase de fonctionnement, ^ et la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la dernière phase de fonctionnement est non nulle. Selon l'invention les moyens externes de réglage peuvent permettre à un utilisateur et selon le mode de réalisation de l'appareil de cuisson, soit de régler la durée totale des phases de fonctionnement précédant l'avant dernière phase de fonctionnement, soit de régler la durée totale de l'ensemble des phases de fonctionnement sans toutefois affecter la valeur de la durée de déroulement prédéfinie de l'avant dernière phase de fonctionnement. Par ailleurs, la réduction de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant dans les phases de fonctionnement consécutives à la première phase de fonctionnement permet, de manière avantageuse, de réduire la consommation électrique et la production de vapeur. De plus, le passage automatique de l'avant-dernière phase de fonctionnement à la dernière phase de fonctionnement, uniquement sur la base de la durée de déroulement de l'avant-dernière phase présente l'avantage d'assurer une régulation de fonctionnement de l'élément chauffant sans qu'il soit nécessaire de faire appel à des systèmes de capteurs onéreux. À cet égard, il doit être noté que les inventeurs ont eu le mérite de mettre en évidence le fait que, pour un volume d'enceinte de cuisson donnée, il est possible d'obtenir des qualités de cuisson satisfaisantes simplement en régulant la puissance de l'élément chauffant sur des intervalles de temps prédéfinis sans qu'il soit nécessaire de réguler cette puissance sur la base d'informations fournies par des capteurs de température ou de présence de vapeur. Ainsi, selon une autre caractéristique de l'invention permettant d'obtenir des qualités de cuisson satisfaisantes pour de nombreuses variétés d'aliments avec un même appareil électroménager de cuisson à la vapeur, les phases de fonctionnement possèdent une durée prédéfinie et les moyens de commande sont adaptés pour que le passage de la première phase de fonctionnement à la deuxième phase s'effectue de manière automatique au terme de la durée de déroulement de la première phase, ainsi que le passage de la deuxième phase de fonctionnement à la troisième phase s'effectue de manière automatique au terme de la durée de déroulement de la deuxième phase. Selon une caractéristique supplémentaire de l'invention, à partir de la deuxième phase de fonctionnement, la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant, au cours d'une phase de fonctionnement, est réduite d'une valeur inférieure ou égale à 50 % et, de préférence, comprise entre 25 % et 45 % de la valeur de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la phase de fonctionnement précédente. Un tel mode de fonctionnement de l'appareil de cuisson permet tout à la fois : une cuisson rapide en réduisant le temps de montée en température, une limitation des dégagements de vapeur à l'extérieur et une augmentation de l'autonomie de l'appareil résultant de la réduction de puissance dès la deuxième phase. De plus ce mode de fonctionnement autorise une construction simple de l'appareil dans la mesure où il n'est mis en oeuvre ni détecteur de vapeur, ni canaux pour canaliser la vapeur vers un tel détecteur. Dans le même sens et selon une autre caractéristique de l'invention, les deux premières phases possèdent une durée prédéfinie inférieure ou égale à 10 min et de préférence inférieure ou égale à 7 min. Selon encore une autre caractéristique de l'invention permettant d'optimiser encore plus le fonctionnement de l'appareil électroménager de cuisson à la vapeur, le cycle de fonctionnement comprend au moins quatre phases de fonctionnement et : ^ la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant, au cours de la deuxième phase de fonctionnement, est comprise entre 50 % et 65 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la première phase de fonctionnement, ^ la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant, au cours de la troisième phase de fonctionnement, est comprise entre 65 % et 80 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la deuxième phase de fonctionnement, ^ la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant, au cours de la quatrième phase de fonctionnement, est comprise entre 70 % et 75 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la troisième phase de fonctionnement. Selon une autre caractéristique de l'invention visant également à optimiser au mieux le fonctionnement et la consommation électrique de l'appareil électroménager de cuisson à la vapeur, le cycle de fonctionnement comprend au moins quatre phases de fonctionnement et : ^ la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant, au cours de la deuxième phase de fonctionnement, est comprise entre 50 % et 65 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la première phase de fonctionnement, • la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant, au cours de la troisième phase de fonctionnement, est comprise entre 45 % et 50 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la première phase de fonctionnement, • la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant, au cours de la quatrième phase de fonctionnement, est comprise entre 30 % et 40 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la première phase de fonctionnement. Selon encore une autre caractéristique de l'appareil électroménager de cuisson à la vapeur conforme à l'invention, les moyens de commande comprennent un organe de commande accessible à un utilisateur pour déclencher une séquence de fonctionnement, dite de relance, d'une durée inférieure ou égale à la durée de la première phase de fonctionnement et pendant laquelle l'élément chauffant délivre une puissance moyenne comprise entre 80 % et 100 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant pendant la première phase de fonctionnement. Lorsque l'utilisateur a retiré le couvercle pour effectuer un contrôle du niveau de cuisson du ou des aliments disposés dans l'enceinte de cuisson, la présence d'un tel dispositif de déclenchement d'un cycle de relance permet, de manière fort avantageuse, de procéder à une remontée en température plus rapide de l'enceinte de cuisson après la remise en place du couvercle, grâce à un débit de vapeur plus important. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les moyens de commande : ^ comprennent une minuterie réglable par un utilisateur pour déterminer, en fonction du contenu de l'enceinte de cuisson, la durée totale d'un premier cycle de fonctionnement, dit cycle de cuisson, ^ et sont adaptés pour, au terme du cycle de cuisson, soit interrompre l'alimentation de l'élément chauffant, soit engager un cycle de fonctionnement de l'élément chauffant assurant un maintien au chaud du contenu de l'enceinte de cuisson. La présence d'une minuterie réglable, mécanique ou électronique, permet à l'utilisateur de cuire des aliments sans devoir effectuer une surveillance continue du fonctionnement de l'appareil électroménager de cuisson à la vapeur conforme à l'invention. Dans une forme préférée de réalisation et afin d'obtenir une conception simple et peu onéreuse, le réglage de la minuterie et la temporisation qu'elle réalise n'influent pas sur les durées prédéfinies des phases de fonctionnement de l'élément chauffant, si ce n'est en interrompant la phase de fonctionnement en cours lorsque la minuterie achève le décompte de la durée de cuisson choisie par l'utilisateur. Dans ce cas, l'appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon l'invention offre une possibilité de cycle de maintien au chaud, conformément à une variante préférée de réalisation, ce cycle de maintien au chaud comprendra une phase, dite de refroidissement partiel, d'une durée prédéfinie comprise entre 10 min et 20 min, et de préférence comprise entre 12 min et 16 min, pendant laquelle l'alimentation de l'élément chauffant est interrompue, la phase de refroidissement partiel étant suivie d'une phase dite de maintien pendant laquelle la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant possède une valeur inférieure à 30%, de préférence comprise entre 20% et 30% et, de manière plus particulièrement préférée, de l'ordre de 25 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant pendant la première phase de fonctionnement. La mise en oeuvre d'une phase de refroidissement permet d'éviter une surcuisson ou cuisson excessive des aliments. Les inventeurs ont, à cet égard, eu le mérite de mettre en évidence qu'une interruption d'une durée comprise entre 10 min et 20 min permet un refroidissement suffisant pour ralentir voire stopper la cuisson sans toutefois descendre en dessous d'une température de l'ordre de 65 C. Dans le même sens, la phase de maintien au chaud contribue alors à maintenir l'enceinte de cuisson et son contenu à une température supérieure à 65 C, température évitant le développement des bactéries, et néanmoins inférieure aux températures de cuisson des aliments. Selon une caractéristique de l'invention, pendant la phase de maintien au chaud l'alimentation de l'élément chauffant électrique est hachée de manière que la phase de maintien au chaud est constituée par une alternance de temps de chauffe pendant lesquels l'élément chauffant électrique est alimenté et de temps d'extinction pendant lesquels l'élément chauffant électrique n'est pas alimenté. De manière préférée mais non nécessaire, la durée de chaque temps d'extinction sera choisie pour être différente de la durée de la phase de refroidissement, de préférence pour être supérieure à la durée de la phase de refroidissement et, de manière plus particulièrement préférée, supérieure à 1,5 fois la durée de la phase de refroidissement. Dans le cas où l'appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon l'invention offre une possibilité de cycle de maintien au chaud et selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de commande comprennent un organe de commande accessible à un utilisateur pour activer et/ou désactiver l'engagement du cycle de maintien au chaud au terme du cycle de cuisson. Selon encore une autre caractéristique de l'invention et afin d'offrir une possibilité de maintien au chaud indépendamment des caractéristiques de fonctionnement de la première phase et des éventuelles autres phases de fonctionnement qui lui font suite, les moyens de commande sont adaptés pour que ^ l'avant-dernière phase de fonctionnement présente une durée prédéfinie comprise entre 10 min et 20 min, et de préférence comprise entre 12 min et 16 min, pendant laquelle l'alimentation de l'élément chauffant est interrompue, ^ le passage à la dernière phase de fonctionnement s'effectue de manière automatique au terme de la durée prédéfinie de l'avant-dernière phase de fonctionnement, ^ pendant la dernière phase de fonctionnement, la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant possède une valeur comprise entre 20% et 30% et de préférence de l'ordre de 25 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant pendant la première phase de fonctionnement. Dans une forme préférée de réalisation, les moyens de commande 10 seront alors adaptés pour que la dernière phase de fonctionnement possède une durée inférieure ou égale à 45 minutes. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'enceinte de cuisson de l'appareil de cuisson est modulaire et comprend un récipient principal , un récipient additionnel amovible disposé sur le récipient principal et un 15 couvercle amovible adaptable sur le dessus du récipient additionnel et sur le dessus du récipient principal, le récipient additionnel présentant un volume inférieur ou égal à 50%, et de préférence inférieur ou égal à 33%, du volume défini par le récipient principal recouvert par le couvercle. Il a été constaté que l'ajout ou le retrait du récipient additionnel possédant un tel 20 volume n'affecte pas les performances de cuisson de l'appareil selon l'invention et qu'il est possible lors de l'utilisation de l'enceinte de cuisson dans sa configuration complète d'obtenir une bonne cuisson des aliments placés dans le récipient principal et dans le récipient additionnel. Bien entendu, les différentes caractéristiques de l'invention évoquées 25 ci-dessus peuvent être mises en oeuvre les unes avec les autres selon différentes combinaisons lorsqu'elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui 30 montrent, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation de l'objet de l'invention. La fig. 1 illustre, en perspective partiellement arrachée, une forme de réalisation d'un appareil électroménager, selon l'invention, de cuisson à la vapeur d'aliments. La fig. 2 présente, en perspective partiellement arrachée, une partie des moyens de production de vapeur de l'appareil de cuisson selon la fig. 1. Un appareil électroménager de cuisson à la vapeur conforme à l'invention, tel qu'illustré à la fig. 1 et désigné dans son ensemble par la référence 1, comprend une enceinte de cuisson 2 disposée au-dessus de moyens 3 de production de vapeur. Selon l'exemple illustré aux fig. 1 et 2, l'enceinte de cuisson 2 comprend un récipient principal 4 dont le fond 5 est perforé, un récipient additionnel 6 amovible présentant une zone annulaire périphérique pourvue d'orifices 7 de passage de vapeur, et un couvercle 8 amovible. L'enceinte de cuisson 2 est modulaire. En configuration réduite, le couvercle 8 peut reposer directement sur le récipient 4, le récipient additionnel 6 n'étant pas utilisé. Le volume de l'enceinte de cuisson 2 en configuration complète comprenant le récipient 4, le récipient additionnel 6 et le couvercle 8 est inférieur à 150% du volume de l'enceinte de cuisson en configuration réduite comprenant le récipient 4 et le couvercle 6, et de préférence inférieur à 133%. Toujours selon l'exemple illustré, les moyens de production de vapeur 3 comprennent un réservoir d'eau 9 associé à des moyens de chauffe électriques 10. L'appareil comporte également un bac 11 de récupération des jus, placé sous le fond 5 du récipient 4. Une paroi annulaire 12 disposée sous le bac 11 délimite une chambre de production de vapeur disposée au-dessus des moyens de chauffe 10. Le bac 11 est en outre pourvu d'une cheminée 13 de diffusion de la vapeur placée en relation avec la chambre de production de vapeur. Comme cela ressort plus particulièrement de la fig. 2, les moyens de chauffe électriques 10 comprennent un élément chauffant électrique 14 disposé sous un fond chauffant. Les moyens de production de vapeur 3 comprennent en outre des moyens 15 de commande et d'alimentation de l'élément chauffant électrique 14 auxquels ils sont raccordés par des conducteurs électriques 16. Il doit être remarqué que la constitution physique ou le mode de réalisation de l'appareil électroménager 1 ne rentre pas dans le cadre de la présente invention et ne nécessite donc pas une plus ample description, l'homme du métier disposant de toutes les connaissances nécessaires pour réaliser le récipient 4 ou les moyens de production de vapeur 3 en fonction des applications envisagées. L'homme du métier trouvera dans la demande FR 2 823 962, notamment, ou encore dans le brevet GB 2 198 631 des informations à cet égard. Selon l'invention, les moyens de commande 15 sont adaptés pour assurer un fonctionnement de l'élément chauffant électrique 14 selon au moins trois phases de fonctionnement consécutives et distinctes. Conformément à l'exemple illustré, les moyens de commande 15 comprennent, en tant que moyens de réglage externes d'un temps de fonctionnement, une minuterie mécanique dont le réglage est assuré au moyen d'une molette ou bouton pivotant 17. Ainsi, un utilisateur de l'appareil électroménager 1 peut déterminer au moyen du bouton 17 la durée totale T de la cuisson des aliments qu'il aura préalablement disposés dans l'enceinte de cuisson 2. Bien entendu, une telle minuterie pourrait être électronique et son réglage effectué au moyen de boutons poussoirs. Pour fixer les idées, considérons que la durée totale de la cuisson choisie est de 45 minutes. Une fois cette sélection effectuée, les moyens de commande 15 commencent une première phase de fonctionnement de l'élément chauffant électrique 14 au cours de laquelle ce dernier délivre sa puissance moyenne nominale par exemple 2000 W environ. Cette première phase se déroule pendant une durée prédéfinie Dl, de préférence supérieure à cinq minutes, et, selon l'exemple décrit, de l'ordre de six minutes environ. Il sera remarqué que les moyens de commandes 15 comprennent un témoin de fonctionnement tel qu'un voyant lumineux 18. Au terme de ces six minutes, les moyens de commande 15 enclenchent de manière automatique une deuxième phase de fonctionnement pour laquelle la puissance moyenne de chauffage de l'élément chauffant électrique 14 aura été réduite de moins de 50 % de la puissance moyenne de la première phase et selon l'exemple décrit de moins de 40 %. Ainsi, pendant la deuxième phase de fonctionnement l'élément chauffant électrique 14 délivre une puissance moyenne valant 67,5% de la puissance de la première phase, soit 1350 W. La deuxième phase de fonctionnement possède également une durée D2 de préférence supérieure à cinq minutes et, selon l'exemple illustré, la deuxième phase de fonctionnement durera six minutes, étant entendu que, selon l'invention, la deuxième phase de fonctionnement ne possède pas nécessairement une durée identique à celle de la première phase. Au terme de la durée de la deuxième phase, les moyens de commande 15 engagent de manière automatique une troisième phase de fonctionnement au cours de laquelle l'élément chauffant électrique 14 délivrera une puissance moyenne réduite de 34 % par rapport à la puissance moyenne de la deuxième phase, soit selon l'exemple illustré, une puissance moyenne de 900 W. Selon cet exemple, la puissance moyenne délivrée au cours de la troisième phase représente 66 % de la puissance moyenne de la deuxième phase soit 45 % de la puissance moyenne délivrée au cours de la première phase. Comme les deux phases de fonctionnement précédentes, la troisième phase de fonctionnement possède aussi une durée supérieure à cinq minutes et, selon l'exemple, une durée D3 de quinze minutes. Il pourrait bien sûr être envisagé d'adopter une durée D3 différente pour la troisième phase de fonctionnement mais de manière préférée la troisième phase présentera une durée D3 supérieure ou égale à la somme D1+D2 des durées des deux premières phases. Ainsi, cette durée D3 plus longue permet soit de maintenir à température de cuisson de petites quantités d'aliments placées dans l'enceinte de cuisson, soit de poursuivre la montée en température pour des quantités plus importantes. Lorsque le temps d'exécution de la troisième phase s'est écoulé, les moyens de commande 15 passent de manière automatique à une quatrième phase de fonctionnement au cours de laquelle l'élément chauffant électrique 14 délivre une puissance moyenne réduite de 28 % par rapport à la puissance moyenne délivrée lors de la troisième phase de fonctionnement. Ainsi, pendant cette quatrième phase de fonctionnement, et selon l'exemple illustré, l'élément chauffant électrique 14 délivre une puissance moyenne de 800 W. La puissance moyenne délivrée au cours de la quatrième phase représente donc 72 % de la puissance moyenne de la troisième phase ou 40 % de la puissance moyenne délivrée au cours de la première phase. La quatrième phase de fonctionnement se déroulera jusqu'à la fin de la durée totale de cuisson T choisie par l'utilisateur et durera donc dans le cas présent 18 minutes. Les durées prédéfinies des trois premières phases de fonctionnement sont indépendantes de la durée totale de cuisson réglable par l'utilisateur. Toutefois lorsque la durée de cuisson programmée est réduite, les trois premières phases de fonctionnement ne sont pas nécessairement toutes utilisées et la durée effective de la dernière de ces phases de fonctionnement utilisée peut être plus réduite que la durée prédéfinie de ladite phase. La durée de la quatrième phase de fonctionnement n'est par contre pas prédéfinie et dépend de la durée totale de cuisson choisie par l'utilisateur. Il apparaît donc qu'à la différence des trois premières phases de fonctionnement, la durée de la quatrième phase de fonctionnement dépend de la durée totale de cuisson choisie par l'utilisateur. Il est à noter que, si l'utilisateur avait choisi une durée totale de cuisson inférieure à la durée cumulée des trois premières phases, en l'espèce 27 minutes, alors les moyens de commande n'auraient pas lancé la quatrième phase de fonctionnement. En effet, selon l'exemple illustré, les moyens de commande sont adaptés pour interrompre l'alimentation de l'élément chauffant électrique 14 indépendamment de la phase de fonctionnement en cours de déroulement. Selon l'exemple illustré, les moyens de commande 15 comprennent un organe de commande 20, tel qu'un interrupteur, permettant à l'utilisateur de l'appareil électroménager 1 de mettre en oeuvre un maintien au chaud en fin de cuisson. Ainsi, lorsque l'utilisateur a sélectionné le maintien au chaud, au terme de la durée totale de cuisson T, les moyens de commande 15 démarrent un cycle de maintien au chaud qui comprend tout d'abord une phase, dite de refroidissement partiel, d'une durée prédéfinie comprise entre 10 min et 20 min, et de préférence comprise entre 12 min et 16 min, par exemple 14 min pendant laquelle l'élément chauffant électrique 14 n'est pas alimenté. La phase de refroidissement partiel est ensuite suivie d'une phase, dite de maintien au chaud, pendant laquelle la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant possède une valeur comprise entre 20% et 30% et de préférence de l'ordre de 25% de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant pendant la première phase de fonctionnement. Selon l'exemple illustré, l'élément chauffant électrique 14 délivre pendant la phase de maintien au chaud une puissance de l'ordre de 400 W. Cette puissance est, par exemple, obtenue par un hachage de l'alimentation de l'élément chauffant électrique 14. La phase de maintien au chaud est alors constituée par une alternance de temps de chauffe pendant lesquels l'élément chauffant électrique 14 est alimenté et de temps de non-chauffe ou d'extinction pendant lesquels l'élément chauffant électrique n'est pas alimenté. Lorsque l'élément chauffant électrique possède une puissance nominale de 2000 W, il sera par exemple adopté un temps de chauffe de 75 secondes suivi d'un temps d'extinction de 300 secondes. Une période complète possède donc une durée de 375 secondes, l'élément chauffant électrique 14 étant en marche pendant 20% de la période, il est bien délivré une puissance moyenne de 400W. De manière préférée, la durée de déroulement de la phase de refroidissement sera choisie pour être différente de la durée de chaque temps d'extinction de la phase de maintien au chaud. De manière plus particulièrement préférée, la durée de déroulement de la phase de refroidissement serachoisie pour être supérieure à la durée de chaque temps de d'extinction, et de préférence supérieure à 1,5 la durée de chaque temps de d'extinction. Par ailleurs, les moyens de commande seront de préférence adaptés pour faire débuter la phase de maintien au chaud par un temps de chauffe. Afin d'éviter un fonctionnement permanent de l'appareil électroménager 1 en cas d'oubli, les moyens de commande 15 sont adaptés pour faire fonctionner l'élément chauffant en mode de maintien au chaud pendant une durée maximum de 45 minutes. Dans le cas de la sélection du maintien au chaud, la durée de cuisson T correspond au temps de fonctionnement ou à la durée totale des phases de fonctionnement précédant l'avant dernière phase ici la phase de refroidissement partiel. En revanche, en l'absence de sélection du maintien au chaud, la durée de cuisson T correspond au temps de fonctionnement ou à la durée totale de l'ensemble des phases de fonctionnement. Il sera remarqué que dans les deux cas précédents, à savoir sans maintien au chaud et avec maintien au chaud, le réglage de la durée de cuisson n'affecte pas la durée de déroulement prédéfinie de l'avant dernière phase de fonctionnement, respectivement la troisième phase de chauffage et la phase de refroidissement partiel. Selon l'exemple illustré, les moyens de commande 15 comprennent également un organe de commande 21, tel qu'un interrupteur, permettant à l'utilisateur de l'appareil électroménager 1 de lancer, à tout moment pendant la cuisson ou pendant le maintien au chaud, une séquence de relance du chauffage. Cette séquence de relance du chauffage possède une durée inférieure ou égale à la durée de la première phase de fonctionnement et pendant laquelle l'élément chauffant délivre une puissance moyenne comprise entre 80 % et 100 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant pendant la première phase de fonctionnement. Selon l'exemple illustré, la séquence de relance aura une durée de l'ordre de quatre minutes et l'élément chauffant y délivrera une puissance moyenne de 2000 W. Selon l'invention, la modulation de la puissance de l'élément chauffant électrique 14 peut être réalisée de toute façon appropriée. Selon l'exemple illustré et afin de réduire les coûts impliqués par cette régulation, il est mis en oeuvre un hachage ou découpage de l'alimentation de l'élément chauffant électrique 14. Afin de tenir compte de ce hachage, au sens de l'invention, la puissance moyenne de l'élément chauffant au cours d'une phase de fonctionnement correspond à la puissance moyenne calculée sur la durée totale de cette phase de fonctionnement ou sur une période complète de hachage de cette phase de fonctionnement, une période complète de hachage étant constituée d'un temps de chauffe ou marche et d'un temps d'extinction. Par ailleurs, selon l'invention, le nombre de phases de fonctionnement, la durée de celles-ci et la puissance moyenne délivrée au cours de ces dernières peuvent être modifiées en fonction notamment des caractéristiques structurelles de l'appareil électroménager 1 dans la mesure où il est mis en oeuvre pour la cuisson au moins trois phases de fonctionnement d'une durée minimale de deux minutes et de préférence d'au moins cinq minutes faisant intervenir à chaque changement de phase de fonctionnement une réduction de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant inférieure à 50 de la puissance délivrée lors de la phase précédente. Ainsi, selon une autre forme de réalisation, les moyens de commande 15 sont adaptés pour mettre en oeuvre quatre phases de fonctionnement avec les paramètres suivants : • première phase d'une durée de neuf minutes et de puissance moyenne délivrée 2000 W, ^ deuxième phase d'une durée de trois minutes et de puissance moyenne délivrée 1000 W ^ troisième phase d'une durée de trois minutes et de puissance moyenne délivrée 800 W. ^ quatrième phase de puissance moyenne délivrée de 660 W. Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l'invention sans sortir de son cadre
Appareil électroménager de cuisson à la vapeur d'aliments comprenant au moins une enceinte de cuisson (2), des moyens (3) de production de vapeur comprenant au moins un élément chauffant électrique et des moyens (15) de commande et d'alimentation de l'élément chauffant électrique qui sont adaptés pour assurer le fonctionnement de l'élément chauffant électrique selon au moins un cycle de fonctionnement comprenant au moins trois phases de fonctionnement consécutives dans les conditions suivantes : les trois premières phases de fonctionnement au moins possèdent chacune une durée supérieure ou égale à deux minutes, l'avant-dernière phase de fonctionnement possède une durée de déroulement prédéfinie indépendante des moyens externes de réglage (17) et le passage de l'avant-dernière phase de fonctionnement à la dernière phase de fonctionnement s'effectue de manière automatique au terme de la durée de déroulement de l'avant-dernière phase.
1 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur d'aliments comprenant au moins une enceinte de cuisson (2), des moyens (3) de production de vapeur comprenant au moins un élément chauffant électrique (14) et des moyens (15) de commande et d'alimentation de l'élément chauffant électrique (14) qui comprennent des moyens externes (17) de réglage, par un utilisateur, d'un temps de fonctionnement, caractérisé en ce que les moyens de commande (15) sont adaptés pour assurer le fonctionnement de l'élément chauffant électrique (14) selon au moins un cycle de fonctionnement comprenant au moins trois phases de fonctionnement consécutives dans les conditions suivantes : • les trois premières phases de fonctionnement au moins possèdent chacune une durée supérieure ou égale à deux minutes et de préférence supérieure ou égale à cinq minutes, ^ l'avant-dernière phase de fonctionnement possède une durée de déroulement prédéfinie indépendante des moyens externes de réglage (17) et le passage de l'avant-dernière phase de fonctionnement à la dernière phase de fonctionnement s'effectue de manière automatique au terme de la durée de déroulement de l'avant-dernière phase, ^ la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de l'une des phases de fonctionnement suivant la première phase de fonctionnement est strictement inférieure à la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la première phase de fonctionnement, ^ et la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la dernière phase de fonctionnement est non nulle. 2 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon la 1, caractérisé en ce que les trois premières phases de fonctionnement possèdent une durée de déroulement prédéfinie, le passage de la première phase de fonctionnement à la deuxième phase s'effectuant de manière automatique au terme de la durée de déroulement de la première phase et le passage de la deuxième phase de fonctionnement à la troisième phases'effectuant de manière automatique au terme de la durée de déroulement de la deuxième phase. 3 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon la 2, caractérisé en ce qu'à partir de la deuxième phase de fonctionnement, la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant, au cours d'une phase de fonctionnement, est réduite d'une valeur inférieure ou égale à 50 % et, de préférence, comprise entre 25 % et 45 % de la valeur de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la phase de fonctionnement précédente. 4 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les deux premières phases possèdent une durée prédéfinie inférieure ou égale à 10 min et de préférence inférieure ou égale à 7 min. 5 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la durée prédéfinie D3 de la troisième phase de fonctionnement est supérieure ou égale à la somme des durées prédéfinies Dl et D2 des deux premières phases de fonctionnement. 6 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le cycle de fonctionnement comprend au moins quatre phases de fonctionnement et en ce que : ^ la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant, au cours de la deuxième phase de fonctionnement, est comprise entre 50 % et 65 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la première phase de fonctionnement, • la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant, au cours de la troisième phase de fonctionnement, est comprise entre 45 % et 50 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la première phase de fonctionnement, • la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant, au cours de la quatrième phase de fonctionnement, est comprise entre 30 h et 40 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant au cours de la première phase de fonctionnement. 7 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent un organe de commande (21) accessible à un utilisateur pour déclencher une séquence de fonctionnement, dite de relance, d'une durée inférieure ou égale à la durée de la première phase de fonctionnement et pendant laquelle l'élément chauffant délivre une puissance moyenne comprise entre 80 % et 100 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant pendant la première phase de fonctionnement. 8 - Dispositif de cuisson à la vapeur selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens de commande : ^ comprennent, en tant que moyens de réglage d'un temps de fonctionnement, une minuterie (17) réglable par un utilisateur pour déterminer, en fonction du contenu de l'enceinte de cuisson, la durée totale d'un premier cycle de fonctionnement, dit cycle de cuisson, ^ et sont adaptés pour, au terme du cycle de cuisson, soit interrompre l'alimentation de l'élément chauffant, soit engager un cycle de fonctionnement de l'élément chauffant assurant un maintien au chaud du contenu de l'enceinte de cuisson. 9 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon la 8, caractérisé en ce que le cycle de maintien au chaud comprend une phase, dite de refroidissement partiel, d'une durée prédéfinie comprise entre 10 min et 20 min, et de préférence comprise entre 12 min et 16 min, pendant laquelle l'alimentation de l'élément chauffant est interrompue, la phase de refroidissement partiel étant suivie d'une phase dite de maintien pendant laquelle la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant possède une valeur comprise entre 20% et 30% et de préférence de l'ordre de 25 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant pendant la première phase de fonctionnement. 10 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que pendant la phase de maintien au chaud l'alimentation de l'élément chauffant électrique (14) est hachée de manière à être constituée par une alternance de temps de chauffe pendant lesquels l'élément chauffant électrique (14) est alimenté et de tempsd'extinction pendant lesquels l'élément chauffant électrique (14) n'est pas alimenté, la durée de chaque temps d'extinction étant différente de la durée de la phase de refroidissement. 11 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon la 10, caractérisé en ce que la durée de chaque temps d'extinction est supérieure à la durée de la phase de refroidissement et de préférence supérieure à 1,5 fois la durée de la phase de refroidissement. 12 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon la 8 à 11, caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent un organe de commande (20) accessible à un utilisateur pour activer et/ou désactiver l'engagement du cycle de maintien au chaud au terme du cycle de cuisson. 13 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que : ^ l'avant-dernière phase de fonctionnement présente une durée prédéfinie comprise entre 10 min et 20 min, et de préférence comprise entre 12 min et 16 min, pendant laquelle l'alimentation de l'élément chauffant est interrompue, ^ pendant la dernière phase de fonctionnement, la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant possède une valeur comprise entre 20% et 30% et de préférence de l'ordre de 25 % de la puissance moyenne délivrée par l'élément chauffant pendant la première phase de fonctionnement. 14 - Appareil électroménager de cuisson à la vapeur selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que l'enceinte de cuisson (2) est modulaire et comprend un récipient principal (4), un récipient additionnel (6) amovible disposé sur le récipient principal (4) et un couvercle (8) amovible adaptable sur le dessus du récipient additionnel (6) et sur le dessus du récipient principal (4), le récipient additionnel (6) présentant un volume inférieur ou égal à 50%, et de préférence inférieur ou égal à 33%, du volume défini par le récipient principal (4) recouvert par le couvercle (6).
A
A47
A47J
A47J 27
A47J 27/04
FR2887868
A1
PROCEDE DE RECYCLAGE DE TETRAFLUORURE DE ZIRCONIUM EN ZIRCONE
20,070,105
La présente invention est relative à un procédé de recyclage du zirconium à partir de tétrafluorure de zirconium, en particulier des solutions de ce tétrafluorure issues des procédés de décapage des alliages en zirconium. Les assemblages combustibles pour réacteur nucléaire et en particulier les assemblages de combustible pour réacteur nucléaire à eau légère sont généralement constitués par un faisceau de crayons combustibles parallèles entre eux et maintenus par une ossature comportant en particulier des tubes-guides longitudinaux et des grilles-entretoises transversales. Les crayons de combustible peuvent être constitués par une gaine en alliage de zirconium dans laquelle sont introduites des pastilles de matériau combustible. Les tubes-guides de l'ossature peuvent être également constitués par des tubes de zirconium. La fabrication des tubes en zirconium à partir d'ébauches nécessite plusieurs passes successives de laminage à froid qui sont suivies chacune d'un traitement thermique de recuit. Entre chacune des passes de laminage à froid et le traitement thermique consécutif, on effectue un dégraissage et un décapage chimique du tube laminé. Des produits plats, tels que tôles, feuillards, sont également produits en alliage de zirconium et font aussi l'objet d'un décapage chimique, comme peuvent l'être aussi les semi-produits, servant à leur production. Le décapage chimique des pièces en alliage de zirconium est réalisé en utilisant une solution d'acide fluorhydrique HF contenant une certaine proportion d'acide nitrique HNO3 servant de catalyseur de l'attaque du zirconium par l'acide fluorhydrique, selon la réaction chimique Zr + 4HF * ZrF4 + 2H2. La solution de décapage usagée qui est récupérée dans un réservoir de stockage après le décapage renferme principalement de l'acide fluorhydrique, de l'eau et de l'acide nitrique ainsi que du fluorure de zirconium ZrF4 formé lors du décapage. Les bains de décapage d'alliage de zirconium peuvent être traités pour séparer l'eau de la solution des produits résiduels tels que ZrF4, qui sont ensuite généralement mis en décharge. EP-A-O 723 038 de la société Zircotube décrit un procédé de recyclage des solutions de décapage usagées, dans lequel: - on évapore sous vide, puis on condense une partie de l'eau contenue dans la solution usagée de manière à obtenir de l'eau légèrement acide et une solution acide concentrée contenant du ZrF4, représentant à peu près 30% en volume de la solution usagée, - on traite par évaporation sous vide dans un cristalliseur, la solution acide concentrée contenant du ZrF4, de manière à obtenir des cristaux de ZrF4 et une solution acide concentrée épurée, et on mélange l'eau légèrement acide et la solution acide concentrée épurée en proportions voulues pour obtenir une solution de décapage régénérée. A l'issue de l'évaporation appliquée à la solution acide concentrée contenant du ZrF4, il reste dans le fond du cristalliseur, une suspension ou saumure de cristaux de ZrF4. Ces cristaux peuvent être séparés de la solution aqueuse sur un filtre tel qu'un filtre-presse, avant évacuation vers un centre de stockage. Les unités de production de pièces en alliage de zirconium doivent donc supporter des frais importants relatifs à la séparation et à la mise en décharge dans des centres agréés. Une proportion non négligeable de zirconium est perdu et non valorisé. Disposer d'un procédé efficace et économique de recyclage du zirconium à partir de ce ZrF4 serait doublement avantageux en limitant les pertes de zirconium métal dans l'ensemble du processus de production de pièces en alliage de zirconium et en diminuant les coûts liés à la mise en décharge. Différentes méthodes ont été étudiées sans qu'aucune n'ait pu aboutir à une application industrielle: É La réduction du tétrafluorure par calciothermie. C'est une réduction fortement exothermique qui doit se faire en bombe sous atmosphère inerte pour éviter une contamination du métal par l'oxygène et par l'azote. Elle est donc dangereuse pour des quantités industrielles. La réaction est la suivante: ZrF4 + 2Ca Zr + 2CaF2 É Une électrolyse directe du tétrafluorure a été étudiée, mais il faut prévoir une installation trop complexe. É La réduction par Van Arkel est une technique non adaptée car la molécule de ZrF4 est trop stable. Sa chaleur de décomposition demanderait une température de filament supérieure au point de fusion du zirconium. É Une autre méthode est la calcination. Elle consiste à porter à haute température le tétrafluorure de zirconium. Il se décompose alors en zircone en libérant des molécules d'acide fluorhydrique et de l'eau. Les stades successifs de la décomposition thermique du ZrF4 selon le Pascal (Nouveau traité de chimie minérale, tome IX, Masson éditeur, 1963, p. 519) figurent ci-dessous. Ils s'accompagnent du dégagement successivement de vapeur d'eau, de gaz HF et enfin de ZrF4 sous forme gazeuse. ZrF4,3H2O % '; -2H > ZrF4,H2O ZrF4,H2O 265 '-H >ZrOHF3 ZrOHF3 ZrOF2 ZrOF2 11 ';--ZrF4 1 ZrO2 II n'existe à ce jour aucun procédé qui permette de recycler efficacement au niveau industriel le zirconium contenu dans les bains de décapage des alliages de zirconium et ceci notamment dans des conditions de température industriellement acceptables. En effet, le caractère fortement corrosif des composés en présence est une difficulté dont l'effet s'accroit avec la température. L'invention a donc pour objectif de proposer un procédé permettant de récupérer le zirconium à partir d'une source de ZrF4, sous une forme valorisable. Un autre objectif est de proposer un tel procédé qui soit adapté au retraitement des bains de décapage des alliages de zirconium. Un autre objectif de l'invention est de proposer un tel procédé qui puisse être mis en uvre à des températures raisonnables, compatibles avec des critères économiques (coût énergétique) et limitant les phénomènes associés de corrosion de l'installation industrielle correspondante. Ces objectifs sont atteints conformément à l'invention, par un procédé de conversion thermique d'un tétrafluorure de Zr (ZrF4) en un dioxyde de Zr (zircone ou ZrO2), dans lequel on réalise une conversion thermique à partir de ZrF4 solide et d'eau chauffés dans un réacteur jusqu'à conversion en ZrO2. De manière inattendue on s'aperçoit qu'en présence d'eau, la réaction de calcination a lieu à relativement basse température et conduit dans un temps relativement court, à de la zircone. Ce nouveau procédé conduit donc à produire de la zircone qui peut être utilisée ensuite telle quelle dans diverses applications en fonction de sa pureté et de sa surface spécifique, ou comme source de zirconium dans la production d'alliages de zirconium dans le domaine nucléaire notamment. Le procédé selon l'invention peut être conduit jusqu'à obtenir un produit de réaction dans lequel la totalité ou la quasi-totalité du zirconium est sous forme de zircone ZrO2. Typiquement, le ratio initial, c'est-à-dire le rapport entre le poids de ZrF4 sur le poids d'eau au début de la réaction de calcination, peut être compris entre 1/5 et 1/500, de préférence entre 1/10 et 1/200, mieux entre 1/15 et 1/100. Le début de la réaction de calcination correspond au moment où le mélange réactionnel initial eau et tétraflurorure de zirconium, se trouve à la température de calcination (voir infra). De préférence on maintien un tel ratio sensiblement tout au long de la réaction, par un apport d'eau régulé suivant la méthode retenue (injection, bullage, etc., sous forme liquide ou vapeur) comme expliqué supra. Du fait de la consommation du tétraflurorure de zirconium, la quantité d'eau à apporter pourra diminuer au cours du temps. Il a été constaté que la température nécessaire à la conversion thermique est inférieure à ce qu'elle serait pour obtenir la même conversion en dioxyde en l'absence d'eau. On a aussi constaté que la durée de la réaction est raccourcie, ou qu'il est possible de raccourcir cette durée en jouant sur des paramètres tels que la température, un accroissement modéré de cette température étant malgré tout un facteur influant positivement sur la cinétique de la réaction. Ainsi, la conversion thermique peut être effectuée à une température supérieure ou égale à 300 C, notamment comprise entre 300 et 800 C, de 30 préférence entre 300 et 600 C, mieux encore entre 350 et 450 C. De préférence, la conversion thermique est conduite sous atmosphère de gaz neutre, de préférence argon, ou à l'air. De préférence, on fait circuler le gaz neutre ou l'air à l'intérieur du réacteur de façon à entraîner le gaz fluorhydrique HF qui se forme au fur et à mesure de la réaction. Ce HF peut être récupéré par toute technique usuelle, par exemple par dissolution dans l'eau. Suivant un premier mode de réalisation, le tétrafluorure de zirconium est introduit dans le réacteur sous forme solide, de préférence pulvérulente. Suivant un deuxième mode de réalisation, le tétrafluorure de zirconium est introduit dans le réacteur en suspension aqueuse ou saumure. L'eau peut être apportée dans le réacteur au cours de la réaction, sous forme liquide ou sous forme de vapeur. Elle peut être injectée en un ou plusieurs endroits dans le réacteur, ou être admise au travers de la masse réactionnelle, par exemple par bullage ou injection sous pression. Le ZrF4 de départ ou une suspension aqueuse le contenant peut être issu d'une solution usagée de décapage d'un alliage de zirconium, telle que décrite dans EP-A-O 723 038, qui contient en général de l'acide nitrique, de l'acide fluorhydrique, de l'eau et du ZrF4. Cette solution peut être traitée avant conversion pour en éliminer une partie de l'eau. Ainsi, l'on peut procéder à l'évaporation d'une partie au moins de l'eau présente dans la solution usagée et à la cristallisation du ZrF4, puis à la récupération d'une saumure ou suspension aqueuse de ZrF4 cristallisé, que l'on engage dans le processus de conversion thermique. Avantageusement, on peut en même temps régénérer la solution de décapage et récupérer le zirconium, en combinant la technique de régénération selon EP-A-O 723 038, auquel l'homme du métier pourra se référer pour plus de détails, et la conversion thermique selon l'invention. Ainsi, le procédé de recyclage du ZrF4 et de régénération de la solution usagée de décapage d'alliage de zirconium, peut comprendre les étapes suivantes: - on évapore sous vide, puis on condense une partie de l'eau contenue dans la solution usagée de manière à obtenir de l'eau légèrement acide et une solution acide concentrée polluée par du ZrF4, représentant par exemple à peu près 30% en volume de la solution usagée, -on traite par évaporation sous vide dans un cristalliseur, la solution acide concentrée polluée, de manière à obtenir des cristaux de ZrF4 et une solution acide concentrée épurée, - on récupère la saumure ou suspension aqueuse de ZrF4 cristallisé au fond du cristalliseur, que l'on engage dans le processus de conversion thermique, et - on mélange l'eau légèrement acide et la solution acide concentrée épurée en proportions voulues pour obtenir une solution de décapage régénérée. Comme décrit dans EP-A-O 723 038, la saumure contenant du ZrF4 peut être encore concentrée, par exemple par filtration, e.g. sur filtre-presse, conduisant à un gateau plus ou moins hydraté. Le ZrF4 de départ peut comprendre des impuretés qui ne nuisent par à la conduite du procédé de calcination. A noter que dans la présente demande, l'eau peut être apportée par une solution aqueuse appropriée, de sorte que l'emploi du terme eau englobe l'emploi d'une telle solution aqueuse. Lors de la conversion thermique, le mélange réactionnel est de préférence agité. Pour assurer une mise en contact optimale, tout au long de la réaction, entre l'eau et les espèces à base de zirconium et de fluor, l'homme du métier a à sa disposition tout un éventail de réacteurs ou autres dispositifs permettant d'assurer cette mise en contact. On peut ainsi employer un four tournant et/ou un four muni d'un ou plusieurs dispositifs d'agitation appropriés. L'agitation peut également être induite par l'injection d'eau, par exemple sous forme de bullage de vapeur d'eau, afin de former un lit fluidisé. L'invention va être maintenant décrite plus en détails à l'aide de modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est le diagramme de diffraction aux rayons X du produit obtenu dans le réacteur à l'issue du procédé. On a utilisé un four tubulaire horizontal qui est mis en rotation pour assurer l'agitation du mélange réactionnel. A l'intérieur de ce four se trouve le réacteur proprement dit, ce réacteur étant conformé de manière à permettre la réalisation d'un flux de gaz neutre, en l'occurrence argon, afin d'entraîner et d'évacuer les gaz acides qui vont se former (HF). Le four est muni d'un système de réglage et de régulation de la température. Les paramètres des essais réalisés sont énumérés dans le tableau 1 cidessous, sachant que le tétrafluorure de zirconium a été introduit sous forme solide anhydre. Essai Pression Débit Ar Volume Durée en Température Masse Ar (bar) (I.h"') d'eau minutes en C de ZrF4 injecté en g en ml 1 0,4 250 500 200 685 9, 187 2 0,4 250 500 200 500 8,050 3 0,4 250 500 200 600 8,040 4 0,4 250 500 200 550 8,000 0,4 250 250 200 550 8,050 A l'issue de la durée de réaction indiquée au tableau 1, il a été procédé à une analyse de la composition dans le réacteur, par diffraction aux rayons X à l'aide de la radiation du cobalt monochromatique (longueur d'onde = 0,179 nm; temps de comptage = 1 heure). Le diagramme de diffraction aux rayons X du produit obtenu à l'issue de chacun des essais 1 à 5 est celui de la zircone monoclinique de type Baddeleyite. Ce diagramme est représenté à la figure 1, avec en abscisse l'échelle 2-thêta et en ordonnée l'intensité des rayons X exprimée en nombre de coups. Le procédé de l'invention permet donc d'obtenir de la zircone pure rapidement et dans des conditions économiques favorables, à partir de tétrafluorure de zirconium. II doit être bien compris que l'invention définie par les revendications annexées n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ne sortent ni du cadre ni de l'esprit de la présente invention
Le procédé permet de convertir ZrF4 en ZrO2, en réalisant une conversion thermique à partir de ZrF4 solide et d'eau chauffés dans un réacteur jusqu'à conversion en ZrO2. Le ratio initial en poids ZrF4 sur eau est notamment compris entre 1/5 et 1/500, de préférence entre 1/10 et 1/200, mieux entre 1/15 et 1/100, et ce ratio est de préférence maintenu sensiblement tout au long de la conversion. La conversion thermique est effectuée à une température supérieure ou égale à 300 °C, notamment comprise entre 300 et 800 °C, de préférence entre 300 et 600 °C, mieux encore entre 350 et 450 °C. L'invention s'applique notamment au recyclage des bains de décapage d'alliages du zirconium.
1. Procédé pour convertir ZrF4 en ZrO2, dans lequel on réalise une conversion 5 thermique à partir de ZrF4 solide et d'eau chauffés dans un réacteur jusqu'à conversion en ZrO2. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le ZrF4 de départ est en suspension dans l'eau. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le ratio initial en poids ZrF4 sur eau est compris entre 1/5 et 1/500, de préférence entre 1/10 et 1/200, mieux entre 1/15 et 1/100. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ce ratio est maintenu sensiblement tout au long de la conversion. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la conversion thermique est effectuée à une température supérieure ou égale à 300 C, notamment comprise entre 300 et 800 C, de préférence entre 300 et 600 C, mieux encore entre 350 et 450 C. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la conversion thermique est conduite sous atmosphère de gaz neutre, de 25 préférence argon, ou à l'air. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ZrF4 de départ ou une suspension aqueuse le contenant est issu d'une solution usagée de décapage d'un alliage de zirconium. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'on procède à l'évaporation d'une partie au moins de l'eau présente dans la solution usagée et à la cristallisation du ZrF4, puis l'on récupère une saumure ou suspension aqueuse de ZrF4 cristallisé, que l'on engage dans le processus de conversion thermique. 9. Procédé selon la 8 pour le recyclage du ZrF4 et la régénération de la solution usagée de décapage d'alliage de zirconium, comprenant les étapes suivantes: - on évapore sous vide, puis on condense une partie de l'eau contenue dans la solution usagée de manière à obtenir de l'eau légèrement acide et une solution acide concentrée polluée par du ZrF4, - on traite par évaporation sous vide dans un cristalliseur, la solution acide concentrée polluée, de manière à obtenir des cristaux de ZrF4 et une solution acide concentrée épurée, - on récupère la saumure ou suspension aqueuse de ZrF4 cristallisé au fond du cristalliseur, que l'on engage dans le processus de conversion thermique, et - on mélange l'eau légèrement acide et la solution acide concentrée épurée en proportions voulues pour obtenir une solution de décapage régénérée. 10. Procédé selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que la saumure contenant du ZrF4 est encore concentrée, par exemple par filtration, avant son engagement dans le processus de combustion.
C,B
C01,B09
C01G,B09B
C01G 25,B09B 3
C01G 25/02,B09B 3/00
FR2892761
A1
PROCEDE DE DEPLACEMENT D'UN PANNEAU DE PORTE DE GARAGE BASCULANTE, PIECE DE GUIDAGE ET PORTE DE GARAGE POUR LA MISE EN OEUVRE DUDIT PROCEDE
20,070,504
L'invention concerne un procédé de déplacement d'un panneau d'une porte de garage, une pièce de guidage et une porte de garage basculante pour la mise en oeuvre de ce procédé. L'invention s'applique plus particulièrement à une porte de garage comprenant un panneau mobile entre une position ouverte sensiblement horizontale et une position fermée sensiblement verticale. Dans l'art antérieur, des portes basculantes de ce type sont bien connues. Le panneau est guidé dans deux rails latéraux comprenant une partie verticale et une partie horizontale au moyen de deux galets supérieurs disposés de part et io d'autre de la partie supérieure du panneau et de deux galets inférieurs disposés de part et d'autre de la partie inférieure du panneau. Lorsque le panneau est motorisé par l'arrière, il est connu de disposer une partie courbe entre la partie verticale et la partie horizontale des rails latéraux. Ainsi, les galets s'engagent dans la partie courbe et le panneau pivote lors du mouvement du panneau entre 15 sa position ouverte et sa position fermée. Afin d'équilibrer le panneau lors de son mouvement, les portes basculantes sont couramment équipées d'un dispositif d'équilibrage. Les dispositifs d'équilibrages comprennent un ou plusieurs contrepoids et au moins deux câbles d'équilibrage 20 reliées au(x) contrepoids et aux galets inférieurs. Les portes basculantes de ce type présentent des inconvénients. En effet, l'encombrement de ce type de porte est relativement important car la partie courbe des rails latéraux augmente de façon significative le recul du panneau 25 dans le bâtiment et l'encombrement latéral des rails. De plus, le mouvement des galets inférieurs dans la partie courbe des rails augmente la complexité du dispositif d'équilibrage et augmente les efforts sur les câbles d'équilibrage. Par conséquent, étant donné le grand nombre de cycle 30 d'utilisation de la porte, l'usure des câbles d'équilibrage et par conséquent les risques de rupture sont fortement accrus. L'invention vise à remédier à ces problèmes en proposant un procédé de déplacement d'une porte de garage qui prévoit d'exercer une force horizontale sur la partie supérieure du panneau et d'utiliser la force horizontale pour déplacer les galets inférieurs verticalement. Ainsi, les rails latéraux ne nécessitent pas de partie courbe et les inconvénients précédemment cités sont résolus. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un procédé de déplacement d'un panneau de porte de garage basculante mobile entre une position ouverte sensiblement horizontale et une position fermée sensiblement vertical, ledit panneau étant guidé dans deux rails latéraux au moyen de deux io galets supérieurs disposés de part et d'autre de la partie supérieure du panneau et deux galets inférieurs disposés de part et d'autre de la partie inférieure du panneau, chacun desdits rails latéraux comprenant une partie sensiblement verticale et une partie sensiblement horizontale. 15 Le procédé prévoit : - d'entraîner l'extrémité supérieure d'un bras d'actionnement du panneau en translation horizontale par des moyens moteurs afin d'exercer une force horizontale sur la partie supérieure dudit panneau de manière à déplacer les galets supérieurs dans lesdites parties horizontales de rails latéraux ; et 20 - de guider deux doigts solidaire du bras d'actionnement dans une pièce de guidage solidaire du panneau afin d'utiliser ladite force horizontale pour déplacer verticalement les galets inférieurs dans les parties sensiblement verticales et permettre ainsi le déplacement du panneau entre sa position ouverte et sa position fermée. 25 Selon un deuxième aspect, l'invention propose une pièce de guidage pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. La pièce de guidage comprend : - un flan comportant au moins deux moyens de guidage de deux doigts solidaires d'un bras d'actionnement du panneau; et 30 - des moyens de fixation au panneau ; - lesdits moyens de guidage étant agencées pour permettre au bras d'actionnement d'exercer une force horizontale sur la partie supérieure du panneau et déplacer verticalement les galets inférieurs afin de permettre le déplacement du panneau entre sa position ouverte et sa position fermée. 30 Enfin, selon un troisième aspect, l'invention propose une porte de garage basculante comprenant un panneau mobile entre une position ouverte sensiblement horizontale et une position fermée sensiblement verticale, ledit panneau étant mis en mouvement par des moyens moteurs et guidé dans deux rails latéraux au moyen de deux galets supérieurs disposés de part et d'autre de la partie supérieure du panneau et deux galets inférieurs disposés de part et d'autre de la partie inférieure du panneau, chacun desdits rails comprenant une partie sensiblement verticale et une partie sensiblement horizontale. i0 La porte est équipée d'un mécanisme d'actionnement du panneau comprenant : - une pièce de guidage selon l'invention, - un bras d'actionnement possédant deux doigts mobiles dans les moyens de guidage et une extrémité supérieure montée libre en rotation et entraînée en 15 translation horizontale par lesdits moyens moteurs. Ainsi, la porte est peu encombrante et sa conception et son installation est simple. 20 Avantageusement, les galets inférieurs sont uniquement mobiles dans les parties verticales des rails afin de diminuer les efforts sur les câbles d'équilibrage et simplifier le dispositif d'équilibrage. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la 25 description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une porte basculante selon l'invention, le panneau étant représenté sans capot de protection et dans une position intermédiaire ; - la figure 2 représente le mécanisme d'actionnement du panneau ; - la figure 3 est une vue latérale de la porte représentant le mécanisme d'actionnement et le panneau en position fermée ; 510 - Les figures 4, 5 et 6 sont des vues latérales de la porte représentant le mécanisme d'actionnement et le panneau dans des positions intermédiaires ; - La figure 7 est une vue latérale de la porte représentant le mécanisme d'actionnement et le panneau dans une position ouverte ; - La figure 8 est une vue schématique des moyens moteurs. Dans la description, on définit les termes inférieur et supérieur par rapport à la position fermée du panneau et les termes intérieur et extérieur par rapport au bâtiment sur lequel est installée la porte basculante 1. 15 La porte de garage basculante 1 comprend un panneau 2 monté mobile entre une position ouverte sensiblement horizontale, représentée sur la figure 7, et une position fermée sensiblement verticale, représentée sur la figure 3. Le panneau est composé d'un cadre 3 recouvert d'un capot, non représenté. 20 L'encadrement de la porte de garage 1 est composé de deux montants 4, 5 sensiblement verticaux reliés par une traverse haute 6, l'ensemble étant fixé à la maçonnerie du bâtiment. Le mouvement de la porte est guidé par deux rails latéraux 7, 8. Les rails 25 latéraux 7, 8 comprennent une partie sensiblement verticale 9, 10 portée par les montants verticaux 4, 5 et une partie sensiblement horizontale 11, 12 s'étendant vers l'intérieur du bâtiment. Ainsi, les rails latéraux 7, 8 présentent une forme de L renversé. Dans le mode de réalisation représenté, les extrémités intérieures des parties horizontales 11, 12 des rails latéraux 7, 8 sont reliées par une 30 traverse de rails 13. On remarquera que, dans un mode de réalisation préféré, les parties verticales 9, 10 possède une extrémité supérieure inclinée vers l'intérieur du bâtiment d'un 15 angle compris entre 5 et 15 par rapport à un axe verticale. L'angle d'inclinaison est de préférence 10 . Le panneau 2 est guidé dans les deux rails latéraux 7, 8 au moyen de quatre galets 14, 15. Deux galets supérieurs 15 sont disposés de part et d'autre de la partie supérieure du panneau 2 et deux galets inférieurs 14 sont disposés de part et d'autre de la partie inférieure du panneau 2. Le panneau est mis en mouvement par des moyens moteurs et un mécanisme 10 d'actionnement 16 permet le mouvement du panneau 2 entre sa position ouverte et sa position fermée. Le mécanisme d'actionnement 16 du panneau 2 comprend une pièce de guidage 17 et un bras d'actionnement 18 illustrés sur la figure 2. L'extrémité supérieure du bras d'actionnement 18 est entraînée en translation horizontale par les moyens moteurs afin d'exercer une force horizontale sur la partie supérieure dudit panneau et est montée libre en rotation. 20 Le bras d'actionnement 18 possède deux doigts 22, 23 mobiles dans des moyens de guidage 19, 20 de la pièce de guidage 17. Le déplacement des doigts 22, 23 dans les moyens de guidage 19, 20 permet d'utiliser la force horizontale pour déplacer verticalement les galets inférieurs 14. Dans le mode de réalisation représenté, les doigts 22, 23 sont des roulements mobiles dans 25 les moyens de guidages 19, 20. La pièce de guidage 17 possède un flan comprenant au moins deux moyens de guidages 19, 20. Le flan est par exemple réalisé dans une tôle de 8 mm d'épaisseur. Dans le mode de réalisation représenté, les moyens de guidage 19, 30 20 sont des glissières 19, 20 usinées dans le flan de la pièce de guidage. Avantageusement, tel que représenté, les glissières 19, 20 sont des lumières s'étendant à travers ledit flan. Les glissières 19, 20 sont sensiblement des portions périphériques de secteur. Les pentes des glissières 19, 20 sont opposées et forment sensiblement un V dont la pointe est orientée vers l'intérieur du bâtiment lorsque la pièce de guidage 17 est fixée sur le panneau 2. La convexité des portions périphériques de secteur est orientée vers l'extérieur du bâtiment lorsque la pièce de guidage 17 est fixée sur le panneau 2. Dans le cas de la glissière inférieure 19, le rayon de la portion périphérique de secteur est compris entre 400 et 600 mm et de préférence aux alentour de 500 io mm. Dans le cas de la glissière supérieure 20, le rayon de la portion périphérique de secteur est compris entre 800 et 1200 mm et de préférence environ 1000 mm. La pente de la glissière inférieure 19, à proximité de son extrémité supérieure, 15 par rapport à un axe vertical, est comprise entre 25 et 35 , de préférence 30 lorsque la pièce de guidage 17 est fixée sur le panneau et ledit panneau dans sa position fermée. La pièce de guidage 17 possède des moyens de fixation 21 au panneau 2. Les 20 moyens de fixation 21 sont par exemple des tôles en forme de U dont les deux branches latérales coopèrent avec le cadre 3 du panneau 2 et des vis solidarisent les moyens de fixation 21 audit cadre 3. Dans le mode de réalisation représenté, le bras d'actionnement comprend une 25 tige supérieure 32 et deux éléments de bras latéraux 33, 33' solidaires de ladite tige supérieure 32. Les éléments de bras latéraux 33, 33' sont disposés de part et d'autre de la pièce de guidage 17 et solidarisés par les doigts 22, 23. Ainsi, la poussée du bras d'actionnement 18 sur le panneau 2 est symétrique et les doigts 22, 23 sont maintenus dans les moyens de guidage 19, 20. 30 Dans le mode de réalisation représenté, afin de maintenir une distance constante entre les éléments de bras latéraux 33, 33', un doigt de solidarisation est prévu. Chaque extrémité du doigt de solidarisation est solidaire d'un élément de bras latéral 33, 33'. Afin de permettre le passage de ce doigt, la pièce de guidage 17 comporte une lumière 34 disposée entre la glissière inférieure 19 et la glissière supérieure 20. Les figures 3 à 7 représentent le panneau 2 et le dispositif d'actionnement en position fermée (figure 3), en position ouverte (figure 7) et dans différentes positions intermédiaires (figures 4, 5 et 6). Lorsque le panneau 2 est dans sa position fermée, les doigts 22, 23 se situent à l'extrémité inférieure des glissières 19, 20. Lorsque les moyens moteurs sont io actionnés, l'extrémité supérieure du bras d'actionnement 18 est mobile horizontalement et les doigts 22, 23 se déplacent dans les glissières 19, 20. Ainsi, lors du mouvement du panneau 2 entre sa position fermée et sa position ouverte, les galets supérieurs 15 sont mobiles horizontalement et les galets 15 inférieurs 14 sont mobiles verticalement ce qui provoque le pivotement du panneau 2. Les moyens moteurs sont composés d'un bloc-moteur 24 mobile horizontalement. À cet effet, les moyens moteurs comprennent une courroie 20 crantée 27 dont les extrémités sont fixées à un rail de motorisation 30 et un pignon 26 est solidaire de l'arbre moteur 25. Le pignon 26 coopère avec la courroie crantée 27 afin de permettre le déplacement horizontal du bloc-moteur 24. 25 L'extrémité supérieure de l'arbre d'actionnement 18 est montée en rotation sur le bloc-moteur 24. Ainsi l'arbre d'actionnement 18 est mobile horizontalement. Deux galets 28, 29 sont montés en rotation sur le bloc-moteur 24 de part et d'autre du pignon 26 et permettent de contraindre la courroie crantée 27 contre 30 le pignon 26. Le rail de motorisation 30 comprend deux butées mécaniques permettant de limiter la course du bloc-moteur 24. Dans le mode de réalisation représenté, le rail de motorisation 30 est solidaire d'une partie verticale 12 d'un rail latéral 8. Ainsi, les moyens moteurs sont déplacés horizontalement et guidés le long d'une partie horizontale 12 d'un rail latéral 8. Le bloc-moteur 24 possède en outre des galets de maintien 31 mobiles en rotation selon un axe vertical et agencés pour coopérer avec le rail de motorisation 30 afin de maintenir le bloc-moteur 24 horizontal. Dans un mode de réalisation préféré, le bloc-moteur 24 possède des moyens de débrayage permettant un déplacement manuel du panneau 2. Le moteur est par io exemple un moteur fonctionnant sous une tension de 24 V et une fréquence de 50 Hz. La porte basculante 1 est équipée d'un dispositif d'équilibrage. Le dispositif d'équilibrage permet de compenser le poids du panneau 2 afin d'obtenir un 15 quasi équilibre de celui-ci quelle que soit sa position. Le dispositif d'équilibrage comprend un contrepoids logé dans un montant 5 et au moins deux câbles d'équilibrage. Un ou deux premier(s) câble(s) permettent d'équilibrer le côté du panneau 2 voisin du montant 5 logeant le contrepoids et un ou deux second(s) câble(s) permettent d'équilibrer le côté opposé du panneau 2. 20 Le(s) premier(s) câble(s) sont d'une part solidaire d'un premier galet inférieur 14 et d'autre part fixée sur le montant 5. Le(s) second(s) câbles sont d'une part solidaire d'un second galet inférieur et d'autre part fixée sur le montant 5. 25 Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif d'équilibrage est composé d'un seul premier câble et d'un seul second câble. Les câbles sont solidarisés à proximité de leur milieu aux galets inférieurs au moyen d'un serre câble. Ainsi, un demi câble permet un fonctionnement équivalent à un câble. 30 Chaque premier câble ou demi câble passe sur deux poulies, l'une étant solidaire du contrepoids et l'autre fixée sur le montant 5 et chaque second câble ou demi câble passe sur la poulie solidaire du contrepoids, sur une poulie de renvoi solidaire du montant, puis à travers la traverse haute 6 et enfin sur une autre poulie de renvoi. La poulie solidaire du contrepoids comporte quatre gorges permettant le passage de chaque câble ou demi câble. Avantageusement, la porte 1 possède également un dispositif pare-chute permettant d'arrêter le mouvement du panneau 2 lors de la rupture d'un câble d'équilibrage. Le dispositif pare-chute est composé d'un patin solidaire du serre-câble. Dans un fonctionnement normal, le patin ne coopère pas avec le rail latéral et lorsqu'un câble ou demi câble d'un galet inférieur 14 rompt, le patin est entraîné en rotation par l'autre câble ou demi câble solidaire du même galet io inférieur. Le patin coopère alors avec le rail latéral afin d'arrêter le mouvement du panneau 2
L'invention concerne un procédé de déplacement d'un panneau (2) de porte de garage basculante (1) mobile entre une position ouverte sensiblement horizontale et une position fermée sensiblement vertical, ledit panneau (2) étant guidé dans deux rails latéraux (7, 8) au moyen de deux galets supérieurs (15) disposés de part et d'autre de la partie supérieure du panneau (2) et deux galets inférieurs (14) disposés de part et d'autre de la partie inférieure du panneau (2), chacun desdits rails latéraux (7, 8) comprenant une partie sensiblement verticale (9, 10) et une partie sensiblement horizontale (11, 12).Le procédé prévoit :- d'exercer une force horizontale sur la partie supérieure dudit panneau de manière à déplacer les galets supérieurs (15) dans lesdites parties horizontales (11, 12) de rails latéraux (7, 8) ; et- d'utiliser ladite force horizontale pour générer une force verticale sur les galets inférieurs afin de permettre le déplacement du panneau entre sa position ouverte et sa position fermée.
1. Procédé de déplacement d'un panneau (2) de porte de garage basculante (1) mobile entre une position ouverte sensiblement horizontale et une position fermée sensiblement verticale, ledit panneau (2) étant mis en mouvement par des moyens moteurs et guidé dans deux rails latéraux (7, 8) au moyen de deux galets supérieurs (15) disposés de part et d'autre de la partie supérieure du panneau (2) et deux galets inférieurs (14) disposés de part et d'autre de la partie inférieure du panneau (2), chacun desdits rails io latéraux (7, 8) comprenant une partie sensiblement verticale (9, 10) et une partie sensiblement horizontale (11, 12) ; ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il prévoit : - d'entraîner l'extrémité supérieure d'un bras d'actionnement (18) du panneau (2) en translation horizontale par des moyens moteurs afin 15 d'exercer une force horizontale sur la partie supérieure dudit panneau (2) de manière à déplacer les galets supérieurs (15) dans lesdites parties horizontales (11, 12) de rails latéraux (7, 8) ; et - de guider deux doigts (22, 23) solidaire du bras d'actionnement (18) dans une pièce de guidage (17) solidaire du panneau (2) afin d'utiliser ladite force 20 horizontale pour déplacer verticalement les galets inférieurs (14) dans les parties sensiblement verticales (11, 12) et permettre ainsi le déplacement du panneau (2) entre sa position ouverte et sa position fermée. 2. Procédé de déplacement d'un panneau (2) de porte de garage basculante 25 (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'il prévoit de déplacer les moyens moteurs horizontalement et guider ledit déplacement des moyens moteurs le long d'une partie horizontale (12) d'un rail latéral (8). 3. Procédé de déplacement d'un panneau (2) de porte de garage basculante 30 (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il prévoit d'équilibrer la porte au moyen d'un dispositif d'équilibrage comprenant un contrepoids et au moins un premier câble et au moins au second câble, ledit premier câble étant solidaire d'un premier galet inférieur (14) et d'un montant (5) de la porte (1) et passant par une poulie solidaire du montant (5) et une poulie 20Il solidaire du contrepoids ; ledit second câble étant solidaire d'un second galet inférieur et dudit montant (5) et passant par une poulie de renvoi, au travers de la traverse haute (6), par une poulie de renvoi solidaire dudit montant (5) puis par une poulie solidaire du contrepoids. 4. Pièce de guidage (17) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend : - un flan comportant au moins deux moyens de guidage (19, 20) de deux doigts (22, 23) solidaires d'un bras d'actionnement (18) du panneau (2); et io - des moyens de fixation (21) au panneau (2) ; lesdits moyens de guidage étant agencées pour permettre au bras d'actionnement (18) d'exercer une force horizontale sur la partie supérieure du panneau et déplacer verticalement les galets inférieurs (14) afin de permettre le déplacement du panneau (2) entre sa position ouverte et sa 15 position fermée. 5. Pièce de guidage (17) selon la 4, caractérisée en ce que les moyens de guidage (19, 20) sont des glissières usinées dans le flan de ladite pièce de guidage (17). 6. Pièce de guidage (17) selon la 5, caractérisée en ce que les glissières (19, 20) sont des lumières s'étendant à travers ledit flan. 7. Pièce de guidage (17) selon l'une quelconque des 5 ou 6, 25 caractérisée en ce que les glissières (19, 20) sont sensiblement des portions périphériques de secteur dont les pentes sont opposées et forment sensiblement un V dont la pointe est orientée vers l'intérieur du bâtiment lorsque ladite pièce de guidage (17) est fixée sur le panneau. 30 8. Pièce de guidage (17) selon la 7, caractérisé en ce que la convexité des portions périphériques de secteur est orientée vers l'extérieur du bâtiment lorsque ladite pièce de guidage (17) est fixée sur ledit panneau (2). 9. Pièce de guidage (17) selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisée en ce que la glissière inférieure (19) est une portion périphérique de secteur dont le rayon est compris entre 400 et 600 mm. 10. Pièce de guidage (17) selon l'une quelconque des 5 à 9, caractérisée en ce que la glissière supérieure (20) est une portion périphérique de secteur dont le rayon est compris entre 800 et 1200 mm. 11. Pièce de guidage (17) selon l'une quelconque des 5 à 10, lo caractérisée en ce que la pente de la glissière inférieure (19) par rapport à un axe vertical, à proximité de l'extrémité supérieure de ladite glissière inférieure (19), est comprise entre 25 et 35 lorsque ladite pièce de guidage (17) est fixée sur le panneau (2) et ledit panneau (2) est dans sa position fermée. 15 12. Pièce de guidage (17) selon l'une des 5 à 11, caractérisée en ce qu'elle comporte une lumière (34) disposée entre la glissière inférieure (19) et la glissière supérieure (20), ladite lumière (34) étant destinée à permettre le passage d'un doigt de solidarisation des éléments de bras 20 latéraux (33, 33'). 13. Porte de garage basculante (1) comprenant un panneau (2) mobile entre une position ouverte sensiblement horizontale et une position fermée sensiblement verticale, ledit panneau (2) étant mis en mouvement par des 25 moyens moteurs et guidé dans deux rails latéraux (7, 8) au moyen de deux galets supérieurs (15) disposés de part et d'autre de la partie supérieure du panneau (2) et deux galets inférieurs (14) disposés de part et d'autre de la partie inférieure du panneau (2), chacun desdits rails (7, 8) comprenant une partie sensiblement verticale (9, 10) et une partie sensiblement horizontale 30 (11, 12) ; ladite porte (1) étant caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un mécanisme d'actionnement (16) du panneau (2) comprenant : une pièce de guidage (17) selon l'une des 4 à 12,- un bras d'actionnement (18) possédant deux doigts (22, 23) mobiles dans les moyens de guidage (19, 20) et une extrémité supérieure montée libre en rotation et entraînée en translation horizontale par lesdits moyens moteurs. 14. Porte de garage basculante (1) selon la 13, caractérisée en ce que les moyens moteurs comprennent un bloc-moteur (24) mobile horizontalement le long d'une partie horizontale (12) d'un rail latéral (8). 15. Porte de garage basculante (1) selon la 13 ou 14, caractérisé en ce qu'elle comporte un dispositif d'équilibrage comprenant un contrepoids et au moins un premier câble et au moins au second câble, ledit premier câble étant solidaire d'un premier galet inférieur (14) et d'un montant (5) de la porte (1) et passant par une poulie solidaire du montant (5) et une poulie solidaire du contrepoids ; ledit second câble étant solidaire d'un second galet inférieur et dudit montant (5) et passant par une poulie de renvoi, au travers de la traverse haute (6), par une poulie de renvoi solidaire dudit montant (5) puis par une poulie solidaire du contrepoids. 16. Porte de garage basculante (1) selon la 15, caractérisé en ce que le premier et second câble sont solidarisés à proximité de leur milieu auxdits galets inférieurs (14), chaque câble formant ainsi deux demi câbles, les premiers demi câbles étant solidaires d'un premier galet inférieur (14) et d'un montant (5) de la porte (1) et passant par une poulie solidaire du montant (5) et une poulie solidaire du contrepoids ; les seconds demi câbles étant solidaires d'un second galet inférieur et dudit montant (5) et passant par une poulie de renvoi, au travers de la traverse haute (6), par une poulie de renvoi solidaire dudit montant (5) puis par ladite poulie solidaire du contrepoids. 17. Porte de garage basculante selon la 16, caractérisé en ce que la poulie solidaire du contrepoids comporte quatre gorges permettant le passage de chaque demi-câble. 18. Porte de garage basculante (1) selon l'une des 15 à 17, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif pare chute permettant d'arrêter le mouvement du panneau (2) lors de la rupture d'un câble ou demi câble. 19. Porte de garage basculante (1) selon l'une des 13 à 18, caractérisée en ce que le bras d'actionnement (18) comprend une tige supérieure (32) et deux éléments de bras latéraux (33, 33') solidaires de la tige supérieure (32), disposés de part et d'autre de la pièce de guidage (17) et solidarisés par lesdits deux doigts mobiles (22, 23). 20. Porte de garage basculante (1) selon l'une quelconque des 13 à 19, caractérisée en ce que lesdites parties verticales comportent une extrémité supérieure inclinée par rapport à un axe vertical d'un angle compris entre 5 et 15 0.15
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/68,E06B 9/58,E06B 9/80
FR2895305
A1
PRESSE D'IMPRESSION A ENGAGEMENT DE BANDE AMELIORE ET PROCEDE D'ENGAGEMENT DE BANDE CORRESPONDANT.
20,070,629
La présente invention concerne une presse d'impression d'une bande de papier, du type comprenant au moins une unité d'impression, l'unité d'impression comprenant elle-même un bâti et au moins un groupe d'impression supérieur et un groupe d'impression inférieur, chaque groupe d'impression comprenant un cylindre porte-blanchet et un cylindre porte-plaque, l'unité d'impression comprenant également un mécanisme de support et de déplacement des cylindres grâce auquel l'unité d'impression présente au moins une configuration en-pression, dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont appliqués l'un contre l'autre et contre les cylindres porte-plaque, et au moins une configuration hors-pression, dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont espacés l'un de l'autre et délimitent entre eux un espace. L'invention s'applique en particulier à des presses offset, par exemple pour l'impression de labeurs. Une telle presse est connue par exemple de la présentation assistée par ordinateur, effectuée à la conférence WOA à Nashville le 7 mai 2003, au sujet de la presse Sunday 2000- Auto Transfer (marques déposées). La configuration en-pression permet à l'unité d'impression d'imprimer la bande de papier qui passe entre les cylindres porte-blanchet. Cette configuration est parfois désignée throw-on en anglais. Une première configuration hors-pression est une configuration hors-pression d'arrêt, dans laquelle l'unité est hors-service. Une telle configuration hors-pression est parfois désignée throw-off en anglais. Dans une deuxième configuration hors-pression, dénommée par la suite hors-pression de changement de plaque, le cylindre porte-blanchet de chaque groupe d'impression est appliqué contre le cylindre porte-plaque du même groupe, mais reste espacé du cylindre porte-blanchet de l'autre groupe d'impression. Les configurations hors-pression d'arrêt et de changement de plaques, permettent à la bande de papier de passer entre les cylindres porte-blanchet des deux groupes d'impression et ainsi de traverser l'unité d'impression qui n'effectue aucun travail d'impression. La bande de papier peut dans le même temps continuer à être imprimée par d'autres unités d'impression. 2 Cela permet d'assurer, au sein d'une même presse d'impression, un travail d'impression grâce à certaines unités, tandis que les plaques d'autres unités sont changées pour préparer le travail d'impression suivant. Ainsi, on peut changer de travail d'impression sans couper la bande de papier et les pertes de papier lors du changement de travail d'impression sont limitées. En outre, on peut préparer un travail d'impression en temps masqué, c'est-à-dire pendant qu'un autre travail d'impression est effectué. Ainsi, une telle presse, généralement qualifiée de presse Auto Transfer (marque déposée), permet de gagner du temps, a un taux d'utilisation élevé et permet donc de réduire les coûts. Bien que la présente invention soit particulièrement adaptée aux presses Auto Transfer (marque déposée), elle n'est cependant pas limitée à ce type de presse, mais s'applique de manière générale à toutes les presses présentant au moins une configuration hors-pression, c'est-à-dire une configuration dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont espacés l'un de l'autre. Dans ce type de presse, l'engagement de la bande de papier dans les unités d'impression est généralement réalisé par des opérateurs qui font passer manuellement la bande de papier successivement au travers des espaces ménagés entre les cylindres porte-blanchet des unités d'impression placées en configuration hors-pression. Cette opération d'engagement de bande nécessite l'intervention de deux personnes et doit être effectuée unité d'impression par unité d'impression. Elle est donc particulièrement longue, complexe et coûteuse à mettre en oeuvre. Un but de l'invention est de résoudre ce problème en fournissant une presse qui permette d'assurer simplement, rapidement et de manière économique l'engagement de la bande de papier dans les unités d'impression. A cet effet, l'invention a pour objet une presse d'impression du type précité, caractérisée en ce que la presse comprend en outre un système d'engagement de la bande de papier, le système d'engagement comprenant : 3 - une barre de traction de la bande de papier susceptible de s'étendre à l'intérieur du bâti sur sensiblement toute la longueur des cylindres porte-blanchet, et - au moins un dispositif de déplacement pour déplacer la barre de l'amont vers l'aval au travers de l'espace ménagé entre les cylindres porte- blanchet lorsque l'unité d'impression est en configuration hors-pression. Selon des modes particuliers de réalisation de l'invention, la presse peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - la presse comprend, de chaque côté de la ou de chaque unité d'impression, des dispositifs de déplacement de la barre de traction ; - le ou chaque dispositif d'entraînement est une chaîne disposée le long d'une paroi latérale du bâti ; - la chaîne est une chaîne sans fin ; - la barre peut être montée de manière amovible sur le ou chaque dispositif de déplacement ; - la ou chaque unité d'impression comprend au moins un guide pour guider le déplacement de la barre ; - le ou chaque guide est une glissière ; - la presse comprend au moins un dérouleur et/ou un sécheur, et la barre est apte à être utilisée pour engager la bande de papier dans le dérouleur et/ou le sécheur ; et - le dérouleur et/ou le sécheur comprend(nent) des dispositifs d'entraînement de la barre de traction pour permettre l'engagement de la bande, et éventuellement un ou des guide(s) pour guider le déplacement de la barre de traction ; - dans la ou chaque configuration hors-pression, un espace suffisant est ménagé entre les cylindres porte-blanchet pour permettre le passage entre eux d'une bande de papier imprimée par une autre unité d'impression. L'invention a également pour objet un procédé d'engagement de la bande de papier dans une presse telle que définie ci-dessus, caractérisé en ce qu'on utilise la même barre pour engager successivement la bande de papier dans le ou les dérouleurs, la ou les unités d'impression de la presse d'impression, et éventuellement dans le sécheur. 4 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue latérale schématique d'une presse d'impression selon l'invention, - la figure 2 est une vue latérale schématique agrandie, illustrant le mécanisme de support et d'entraînement des cylindres d'une unité d'impression de la presse de la figure 1, et la figure 2 étant prise depuis l'intérieur de l'unité, - la figure 3 est une vue schématique agrandie de la partie cerclée III de la figure 2, - les figures 4 à 7 sont des schémas cinématiques latéraux, illustrant différentes configurations de l'unité d'impression de la figure 2, - la figure 8 est une vue schématique latérale illustrant trois unités d'impression successives de la presse de la figure 1, - la figure 9 est une schématique en perspective d'un blanchet tubulaire susceptible d'être utilisé avec la presse de la figure 1, - la figure 10 est une vue schématique en perspective de l'unité d'impression de la figure 2, illustrant un système d'engagement de la bande de papier, et - la figure 11 est une vue analogue à la figure 4, illustrant une variante de l'unité d'impression des figures 2 à 7. La figure 1 illustre une presse rotative offset 1 destinée à imprimer une bande de papier 3. Dans l'exemple représenté, le passage de la bande 3 est horizontal, c'est-à-dire qu'elle va se déplacer horizontalement, plus spécifiquement de la gauche vers la droite. La presse 1 comprend principalement, et successivement le long du sens de défilement de la bande de papier 3, des dérouleurs désignés par la référence numérique 5, des unités d'impression 7 à 14, un sécheur/refroidisseur 16 et au moins une plieuse 18. Les unités d'impression 7 et 8 sont par exemple destinées à imprimer en noir, les unités 9 et 10 en cyan, les unités 11 et 12 en magenta et les unités 13 et 14 en jaune. Les unités d'impression 7 à 14 ont des structures analogues et seule celle de l'unité 8 va maintenant être décrite par référence à la figure 2. L'unité 8 est une unité d'impression double qui comprend deux groupes d'impression 20A et 20B disposés l'un au-dessus de l'autre. Le groupe d'impression supérieur 20A et le groupe d'impression inférieur 20B ont des structures analogues de sorte que seule celle du groupe 20A sera décrite par la suite et les différences de structure entre les groupes 20A et 20B seront signalées. Les références numériques utilisées pour les groupes 20A et 20B se distingueront par l'emploi des suffixes A et B. Le groupe d'impression 20A comprend principalement un cylindre porte- blanchet 22A, un cylindre porte-plaque 24A, un système d'encrage, un système de mouillage et éventuellement un système automatique ou semi-automatique de changement de plaques. Ces différents systèmes sont classiques et ne sont pas représentés. Dans l'exemple représenté, le cylindre porte-blanchet 22A est destiné à recevoir des blanchets tubulaires, c'est-à-dire sous forme de manchons. Un tel blanchet tubulaire 23 est représenté schématiquement sur la figure 9. L'unité d'impression 8 comprend également un mécanisme 26 de support et de déplacement des cylindres 22A, 22B, 24A et 24B. Ce mécanisme 26, ainsi que les autres éléments mentionnés précédemment, sont portés par le bâti 28 de l'unité d'impression 8. Le bâti 28 comprend deux parois latérales 29 entre lesquelles les cylindres 22A, 22B, 24A et 24B s'étendent. Seule une paroi 29 est visible sur la figure 2. Le mécanisme de support 26 comprend deux ensembles 30, chacun disposé d'un côté de l'unité d'impression 8 et porté par la paroi latérale 29 correspondante du bâti 28. Les deux ensembles 30 ont des structures analogues. Seule celle de l'ensemble 30 visible sur la figure 2 sera décrite par la suite et les différences entre les deux ensembles 30 seront signalées. L'ensemble 30 comprend des bras de réception des cylindres porte-blanchet 22A et 22B, respectivement désignés 32A et 32B, et des bras de réception des cylindres porte-plaque 24A et 24B, respectivement désignés 34A et 34B. Les bras 32A, 32B, 34A, 34B sont articulés à la paroi 29 en des points 36A, 36B, 38A et 38B leur permettant de pivoter par rapport au bâti 28 6 parallèlement aux axes A22A, A22B, A24A et A24B des cylindres 22A, 22B, 24A et 24B. Dans l'exemple représenté, les points d'articulation 36A et 36B sont situés dans une région intermédiaire des bras 32A et 32B et les points d'articulation 38A et 38B sont situés aux extrémités gauches des bras 34A et 34B (figure 2) . Les extrémités des cylindres 22A, 22B, 24A et 24B situées du côté de l'ensemble 30 sont reçues à rotation respectivement dans les bras 32A, 32B, 34A et 34B par l'intermédiaire de paliers. Chaque cylindre peut ainsi tourner autour de son axe A22A, A22B, A24A et A24B respectif. Cette rotation des cylindres s'effectue sous l'action d'un moteur d'entraînement qui peut être commun à l'ensemble de l'unité d'impression 8, ou par exemple sous l'action d'un moteur séparé pour chaque groupe d'impression 20A et 20B, ou encore sous l'action de quatre moteurs d'entraînement séparés entraînant chacun un cylindre. Les paliers des bras 32A et 32B recevant les extrémités des cylindres porte-blanchet 22A et 22B sont reçus eux-mêmes dans des portes 35A et respectivement 35B qui peuvent pivoter par rapport au reste des bras 32A et 32B autour d'axes Al et A2, vers l'extérieur, pour libérer les paliers et les extrémités correspondantes des cylindres 22A et 22B. Plus précisément, les portes comprennent des mors 37A et 37B pour enserrer les paliers. Au moins un des mors 37A et 37B est mobile pour pouvoir libérer le palier correspondant. Ainsi, pour dégager par exemple l'extrémité du cylindre porte-blanchet 22A, on desserre les mors 37A en déplaçant celui qui est mobile, puis on ouvre la porte 35A par pivotement autour de l'axe Al. La porte 35A passe alors au travers d'une ouverture 39 ménagée dans la paroi 29. Il est alors possible de changer le blanchet par translation le long du cylindre porte-blanchet 22A et passage au travers de l'ouverture 39. De telles portes 35A, 35B et de tels mors 37A, 37B ne sont prévus que dans un des ensembles 30, en l'occurrence celui représenté sur la figure 2. Afin de pouvoir assurer le maintien horizontal des cylindres porte-blanchet 22A et 22B, alors que les paliers situés du côté de l'ensemble 30 de la 7 figure 2 ne sont plus supportés par les portes 35A et 35B, des systèmes formant contre-poids sont par exemple prévus du côté de l'autre ensemble 30. De tels systèmes de portes 35A et 35B et de mors 37A et 37B, et de tels systèmes de contre-poids sont classiques et sont par exemple décrits respectivement dans les documents US-RE 35 646 et US-5 678 485. Ils ne seront donc pas décrits plus en détail par la suite. L'ensemble 30 comprend également des bielles 40A et 40B reliant respectivement les bras 32A et 34A et les bras 32B et 34B. Leur structure est analogue et seule celle de la bielle 40A sera décrite par la suite. La bielle 40A est articulée au bras 34A par un point d'articulation 41A. La bielle 40A est liée via un pion 42A à l'extrémité droite du bras 32A. Le pion 42A est reçu dans un logement 43A de la bielle 40A légèrement allongé le long de la bielle 40A. Le pion 42A peut ainsi se déplacer en translation le long de la bielle 40A, offrant une possibilité de débattement qui peut être d'environ 4,5 mm, bien que cette valeur numérique n'ait aucun caractère limitatif. Le pion 42A offre également une possibilité de pivotement de la bielle 40A par rapport au bras 32A. Lorsque les cylindres porte-plaque 24A et porte-blanchet 22A ont des roues dentées en prise, la possibilité de débattement entre la bielle 40A et le bras 32A est déterminée de préférence pour qu'il ne se produise pas de dégrènement de ces roues dentées lors de l'écartement relatif des bras 32A et 34A. Lors de l'ouverture de la porte 35A, le pion 42A suit la porte 35A et sort du logement 43A. Il est possible de prévoir des moyens de maintien en position de la bielle 40A pour que, lors de la fermeture de la porte 35A, le pion 42A puisse se réengager directement dans le logement 43A. La bielle 40A présente, au droit du logement 43A, une région de moindre résistance 46A formée par un amincissement local (fig. 3). Cette région de moindre résistance 46A a été dimensionnée pour se rompre sous un effort prédéterminé de traction. Selon une variante, l'unité 8 peut comprendre un détecteur 47A de rupture de la bielle 40A. Il s'agit par exemple d'une carte de circuit imprimé qui est disposée sur la bielle 40A au droit de la région 46A. Ce détecteur 47A est raccordé à l'unité (non-représentée) de commande de la presse 1 pour, lorsqu'une rupture de la bielle 40A a été détectée, entraîner l'arrêt d'urgence de 8 la presse 1 et le passage de toutes les unités 7 à 14 en configuration hors-pression d'arrêt. L'unité d'impression 8 comprend un système 48 d'actionnement du mécanisme de support et d'entraînement 26 des cylindres. Ce système 48 comprend des éléments analogues de chaque côté de l'unité 8, et seuls les éléments prévus du côté latéral illustré par la figure 2 seront décrits par la suite par référence à la figure 4. Le système 48 comprend un vérin principal 50 de déplacement des bras 34A et 34B de réception des cylindres porte-plaque 24A et 24B. Ce vérin 50 est par exemple un vérin pneumatique à double effet. II est par exemple alimenté en air sous pression par l'intermédiaire d'une vanne 52 à quatre orifices et deux positions (fig. 4) raccordée à une source 53 d'air sous pression. Le vérin 50 s'étend entre les extrémités droites des bras de réception 34A et 34B et est articulé à ces derniers. Le vérin 50 présente notamment une configuration rétractée (figure 4) et une configuration extraite (figure 5). Le système d'actionnement 48 comprend également un excentrique 54 d'écartement des bras 32A et 32B de réception des cylindres porte-blanchet 22A et 22B. Cet excentrique 54 est destiné à coopérer avec des butées 56A et 56B, portées par les bras de réception 32A et 32B. L'excentrique 54 est mobile en rotation par rapport au bâti 28 entre une position d'écartement et une position de rapprochement des bras 32A et 32B. La position d'écartement des bras est illustrée par les figures 2, 6 et 7. L'excentrique 54 est alors en appui contre les butées 56A et 56B. Dans sa position de rapprochement des bras, l'excentrique 54 n'est pas en appui sur les butées 56A et 56B. Cette position est illustrée par les figures 4 et 5. L'excentrique 54 est mobile entre ses positions précitées sous l'action d'un vérin auxiliaire 58 par exemple à double effet. Le vérin 58 est alimenté en air sous pression par l'intermédiaire d'une vanne 60 à quatre orifices et deux positions. Le vérin auxiliaire 58 offre une configuration rétractée (figures 4 et 5) et une configuration extraite (figures 2, 6 et 7). Des limiteurs de débit 61 sont interposés sur les circuits pneumatiques entre les vérins 50 et 58 et les vannes 52 et 60 afin d'assurer des déplacements en douceur des cylindres 22A, 22B, 24A et 24B. Le mécanisme 26 de support et de déplacement des cylindres et son système d'actionnement 48 permettent à l'unité d'impression 8 de présenter une configuration en-pression et trois configurations hors-pression, à savoir une configuration hors-pression de changement de plaque, une configuration hors-pression de changement de blanchet et une configuration horspression d'arrêt. Ces différentes configurations vont maintenant être décrites par référence aux figures 4 à 7. Dans cette description, on ne fera référence qu'aux éléments du mécanisme 26 et du système d'actionnement 48 situés du côté représenté, tout en gardant à l'esprit que des éléments analogues sont disposés de l'autre côté de la presse. La figure 4 illustre la configuration en-pression. Les cylindres porteblanchet 22A et 22B et les cylindres porte-plaque 24A et 24B sont alors appliqués les uns contre les autres. Le vérin principal 50 et le vérin auxiliaire 58 sont en configurations rétractées et l'excentrique 54 est en position de rapprochement des bras 32A et 32B de réception des cylindres porte-blanchet 22A et 22B. L'unité 8 peut alors imprimer la bande de papier 3 qui passe entre les cylindres 22A et 22B au niveau d'un point de pincement 62 ( nip en anglais). De manière classique, lors de l'impression, les cylindres 22A, 22B, 24A et 24B sont entraînés en rotation autour de leurs axes centraux respectifs. La ou les plaques portées par les cylindres porte-plaques 24A et 24B sont humidifiées puis encrées par les systèmes d'encrage et d'humidification. Ces plaques décalquent l'encre de leurs régions imprimantes sur les blanchets portés par les cylindres 22A et 22B, qui à leur tour décalquent l'encre sur la bande 3, qui est ainsi imprimée de ses deux côtés. Dans la configuration hors-pression d'arrêt illustrée par la figure 5, on a commandé la vanne 52 pour qu'elle change de position. Le vérin principal 50 est ainsi passé dans sa configuration extraite. Les bras 34A et 34B de réception des cylindres porte-plaque 24A et 24B ont alors été écartés par rapport à la position qu'ils occupent dans la configuration en-pression. 10 Plus précisément, le bras de réception 34A a été soulevé par pivotement autour du point 38A et le bras de réception 34B a été abaissé par pivotement autour du point 38B. Le bras 34A a entraîné avec lui, via la bielle 40A, le bras 32A qui a également pivoté vers le haut autour du point 36A. Le cylindre porte-blanchet 22A s'est donc soulevé. Le bras de réception 32B a pivoté vers le bas autour du point 36B sous l'effet de son propre poids et de celui du cylindre porte-blanchet 22 B. Un espace 64 est alors ménagé entre les cylindres porte-blanchet 22A 10 et 22B. On notera que l'espace 64 a été formé par un soulèvement plus faible du cylindre porte-blanchet supérieur 22A que l'abaissement du cylindre porte-blanchet 22B inférieur. Ainsi, le déplacement 11 du cylindre porte-blanchet supérieur 22A, le 15 long de la ligne L coupant les axes des cylindres, est dans l'exemple décrit d'environ 8,3 mm tandis que le déplacement 12 le long de la même ligne L du cylindre porte-blanchet inférieur 22B est d'environ 20mm. Le cylindre porte-blanchet 22A supérieur s'est donc déplacé verticalement d'une hauteur h1 d'environ 5mm par rapport à la position qu'il 20 occupait dans la configuration en-pression. De même, le cylindre porte-blanchet inférieur 22B s'est déplacé d'une hauteur h2 d'environ 17mm par rapport à la position qu'il occupait dans la configuration en-pression. De même, des espaces 66A et 66B de largeurs dl et d2 le long de la ligne L ont été créés entre respectivement les cylindres porte-blanchet 22A et 25 porte-plaque 24A et les cylindres porte blanchet 22B et porte-plaque 24B. Ces largeurs valent respectivement par exemple 3,5 et 1,8mm. Du fait de la possibilité de débattement du pion inférieur 42B dans le logement 43B de la bielle 40B, le cylindre porte-blanchet inférieur 22B peut se soulever par rapport au cylindre porte-plaque inférieur 24B, notamment dans les 30 circonstances qui vont être décrites par la suite. La configuration de la figure 5 est une configuration dans laquelle l'espace 64 est d'une hauteur H suffisante pour permettre le passage de la bande 3 imprimée par l'unité d'impression 7 sans qu'elle touche les cylindres porte-blanchet 22A et 22B. 11 II s'agit également d'une configuration d'arrêt d'urgence que l'unité d'impression 8 va prendre en cas d'incident, notamment en cas de rupture de la bande 3. Dans un tel cas, la bande 3 risque de s'enrouler autour d'un des cylindres porte-blanchet 22A et 22B. Si elle s'enroule autour du cylindre porte-blanchet supérieur 22A, l'espace 66A, plus important que dans les autres configurations décrites ultérieurement, laisse plus de place à la bande 3 pour s'enrouler et limite donc les risques d'endommagement des cylindres supérieurs, notamment du cylindre porte-blanchet 22A. Si la bande de papier 3 s'enroule autour du cylindre porte-blanchet inférieur 22B, celui-ci va se soulever par pivotement du bras 32B vers le haut au fur et à mesure que l'espace inférieur 66B est rempli par la bande de papier 3 s'enroulant, jusqu'à atteindre une largeur d2 de 3,5 mm le long de la ligne L. La configuration hors-pression d'arrêt constitue donc une première mesure de sécurité permettant de limiter les risques d'endommagement des cylindres en cas de rupture de la bande 3. Si l'un des espaces 66A ou 66B est totalement rempli par la bande de papier 3 enroulée, la bielle 40A ou respectivement 40B va se rompre dans sa région 46A ou 46B dès que l'effort prédéterminé aura été atteint. L'espace 66A ou 66B correspondant pourra alors s'agrandir encore, limitant de ce fait les risques d'endommagement des cylindres. Les bielles 40A ou 40B rompues pourront être remplacées ultérieurement avec un coût beaucoup plus réduit que celui du remplacement du cylindre porte-blanchet 22A ou 22B, ou d'une autre partie du mécanisme 26. Les bielles 40A et 40B jouent donc le rôle de fusibles mécaniques L'existence de zones de moindre résistance 46A et 46B dans les bielles 40A et 40B constitue donc une deuxième mesure de sécurité pour limiter les risques d'endommagement des cylindres. La figure 6 illustre la configuration hors-pression de changement de blanchet. Pour passer dans cette configuration, on a commandé la vanne 60 pour qu'elle change de position et le vérin auxiliaire 58 est passé en configuration extraite. L'excentrique 54 est donc passé en position d'écartement des bras 32A et 32B. Le bras 32A a ainsi pivoté vers le haut autour du point 36A, soulevant le cylindre porte-blanchet supérieur 22A. Grâce à la possibilité de débattement du pion 42A dans la bielle 40A, la distance dl a alors réduite, par exemple de 1,7 mm, pour atteindre 1,8 mm et la distance 11 a augmenté d'autant pour atteindre 10 mm. L'espace 66A est alors plus réduit que dans la configuration hors-pression d'arrêt, mais l'espace 64 est plus important. Une butée 63A (figure 2) a alors été actionnée pour venir s'appuyer sur l'extrémité (à gauche sur la figure 2) du bras 32A, empêchant ainsi son déplacement vers le bas De même, l'extrémité gauche du bras 32B est venue se placer en appui contre une butée fixe 63B. On notera qu'aucune butée 63A ou 63B n'est prévue du côté de l'unité 8 opposé à celui représenté sur la figure 2. Il est alors possible dans cette configuration de changer les blanchets tubulaires en les faisant coulisser le long des cylindres 22A et 22B, après mise en service des contre-poids, passage de l'excentrique 54 situé du côté de l'unité 8 représenté sur la figure 2 en position de rapprochement des bras 32A et 32B, desserrage des mors 37A et 37B et ouverture des portes 35A et 35B. L'espace 64 étant plus important que dans la configuration hors-pression d'arrêt, le changement de blanchet peut être également effectué sur l'unité d'impression 8 pendant que d'autres unités de la presse assurent un travail d'impression. La figure 7 illustre la configuration hors-pression de changement de plaque. Par rapport à la configuration hors-pression de changement de blanchet, la vanne 52 a été commandée pour amener le vérin 50 dans une configuration intermédiaire entre ses configurations extraite et rétractée. Le cylindre porte-plaque inférieur 24B a ainsi été soulevé par pivotement vers le haut du bras 34B autour du point 38B jusqu'à venir en appui contre le cylindre porte-blanchet inférieur 22B. De même, le cylindre porte-plaque supérieur 24A a été abaissé, par pivotement vers le bas du bras 34A, jusqu'à venir en appui contre le cylindre porte-blanchet 22A. Les cylindres porteplaque et porte-blanchet de chacun des groupes 20A et 20B sont alors appliqués l'un contre l'autre. 13 Des butées 68A et 68B (fig. 2) portées par les bras 32A, 32B, 34A et 34B sont alors en appui l'une sur l'autre. On notera que le rapprochement des bras 32A et 32B est empêché par l'excentrique 54 et la butée 63A. L'espace 64 de la configuration horspression de changement de blanchet est conservé. La configuration hors-pression de changement de plaque permet d'assurer l'enlèvement et la mise en place des plaques sur les cylindres porte-plaque 24A et 24B, par exemple par un procédé manuel, automatique ou semi-automatique. l0 Ici encore, l'espace 64 a une hauteur globale H suffisante pour que la bande 3 puisse traverser l'unité d'impression 8, par exemple après avoir été imprimée par l'unité d'impression 7, sans toucher les cylindres porte-blanchet 22A et 22B. L'unité d'impression 8 peut donc être préparée, en installant les 15 plaques d'impression pour un prochain travail d'impression, pendant que la presse d'impression 1 assure l'exécution d'un autre travail d'impression. Les configurations hors-pression décrites précédemment permettent donc d'assurer la préparation de certaines unités de la presse, par exemple 8, 10, 12 et 14, pendant que d'autres unités d'impression, par exemple 7, 9, 11, 13, 20 exécutent un autre travail d'impression. Le changement d'un travail d'impression à un autre peut alors s'effectuer au vol, c'est-à-dire alors que la bande de papier 3 défile, même à pleine vitesse, sans nécessiter de couper la bande de papier ni de la réengager. Les pertes de papier sont donc réduites. 25 En outre, certaines unités d'impression de la presse 1peuvent être préparées en temps masqué, c'est-à-dire pendant qu'un travail d'impression est effectué par certaines autres unités de la presse 1. Cette possibilité est accrue par rapport à l'état de la technique, puisque même le changement de blanchet de certaines unités peut être effectué alors que la presse 1 assure un travail 30 d'impression, ce qui n'était pas le cas dans l'état de la technique. Ainsi, la presse permet de gagner encore plus de temps, peut avoir un taux d'utilisation encore plus élevé et induit ainsi des coûts plus réduits. Le fait que les cylindres porte-blanchet inférieurs 22B se déplacent plus fortement que les cylindres porte-blanchet supérieurs 22A, par rapport à la 14 configuration en-pression, pour atteindre les configurations hors-pression, permet également à la bande de papier 3 de passer d'une unité d'impression à l'autre en évitant les moyens de guidage entre les diverses unités d'impression. En effet, la bande de papier 3 va présenter, du fait de son poids et de l'inclinaison des lignes L dans les unités d'impression, une flèche f vers le bas entre deux unités d'impression placées en configuration en-pression. Cela est illustré par la figure 8 sur laquelle seules les unités d'impression 7 à 9 ont été représentées, les unités 7 et 9 étant en configuration en-pression et l'unité d'impression 8, située en aval de l'unité 7 et en amont de l'unité 9, étant en configuration hors-pression de changement de plaque. Dans l'espace 64 ménagé entre les cylindres porte-blanchet 22A et 22B de l'unité d'impression 8, la bande de papier 3 est, du fait de la flèche f, située à un niveau inférieur à celui qu'elle occuperait si l'unité d'impression 8 était en configuration en-pression. La hauteur h2 (fig.7) étant supérieure à la hauteur h1, les risques de contact de la bande 3 avec le cylindre porte-blanchet inférieur 22B sont donc réduits et il n'est pas nécessaire de prévoir des moyens de guidage de la bande 3 entre l'unité 8 et les unités 7 et 9. Lorsque les unités d'impression ont d'autres structures, par exemple avec des lignes L inclinées par rapport à la verticale de manière opposée à celle représentée, c'est la hauteur h1 qui peut être supérieure à la hauteur h2. En effet, la flèche f peut alors être orientée vers le haut. On observera que les caractéristiques décrites précédemment peuvent être utilisées indépendamment les unes des autres et notamment indépendamment du caractère Auto Transfer d'une presse. Ainsi, et à titre d'exemple uniquement, les caractéristiques relatives aux différences de hauteurs h2 et h1 peuvent être utilisées avec des unités d'impression présentant moins de configuration hors-pression que dans l'exemple décrit. Ainsi, de telles unités d'impression peuvent, par exemple, ne pas présenter de configuration hors-pression de changement de blanchet. L'opération de changement de blanchet ne peut alors pas être effectuée alors que la presse 1 assure un autre travail d'impression. De même, la possibilité de rupture des bielles 40A et 40B peut être utilisée indépendamment des configurations hors-pression décrites ci-dessus et des amplitudes différentes de déplacement des cylindres porte-blanchet. On peut également n'utiliser de telles bielles que pour un seul des groupes imprimants. Plus généralement, d'autres éléments du mécanisme de support et de déplacement 26 peuvent, en plus ou à la place des bielles 40A et 40B, présenter une zone de moindre résistance pour former un fusible mécanique. De préférence, lorsqu'un tel élément est présent il sera muni d'un détecteur de rupture. On notera également que la première mesure de sécurité décrite précédemment pour limiter les risques d'endommagement des cylindres peut également être atteinte avec d'autres mécanismes de support et d'entraînement 26. Ainsi, les deux espaces 66A et 66B peuvent avoir dans cette configuration des largeurs dl et d2 supérieures à celles qu'elles ont dans les autres configurations hors-pression. Au contraire, la possibilité d'élargissement décrite pour l'espace 66B peut aussi être mise en oeuvre pour le groupe d'impression supérieur 20A. Cet élargissement peut ainsi être assuré, non pas par un déplacement du cylindre porte-blanchet, comme décrit précédemment, mais par un déplacement du cylindre porte-plaque ou même par un déplacement de ces deux cylindres. D'autres dispositions d'unités d'impression que celles de la figure 1 sont envisageables. Par exemple, les unités 7 et 11 peuvent être destinées à imprimer en noir, les unités 8 et 12 en cyan, les unités 9 et 13 en magenta et les unités 10 et 14 en jaune. De même, la presse 1 peut comprendre un nombre d'unités d'impression différent de celui de la figure 1, de préférence supérieur à 2, et toutes les unités d'impression n'ont pas nécessairement la structure décrite précédemment. De manière générale, la hauteur H de l'espace 64 dans les configurations hors-pression sera supérieure à 10 mm afin de permettre à la bande 3 de traverser les unités d'impression qui n'impriment pas, sans toucher leurs cylindres porte-blanchet. Toutefois, cette valeur ne doit pas être considérée comme limitative, d'autres valeurs plus faibles pouvant permettre d'atteindre ce but. En réalité, la hauteur H permettant un passage de la bande de papier 3 sans toucher les cylindres porte-blanchet dépend notamment du diamètre des cylindres porte-blanchet, de l'inclinaison de la ligne L par rapport à la verticale, de la distance entre les unités d'impression successives et du tirant de l'encre. Enfin, les hauteurs H importantes obtenues grâce à la presse 1 décrite et à ses variantes s'avèrent également avantageuses pour faciliter l'engagement de la bande de papier 3 de la manière décrite par la suite par référence à la figure 10. Sur cette figure, seules les parois 29 du bâti 28 et les cylindres porte-blanchet 22A et 22B de l'unité d'impression 8 ont été représentés, ainsi que les éléments principaux d'un système 69 d'engagement de la bande de papier 3. Ces éléments comprennent une barre de traction 70 qui s'étend à l'intérieur du bâti 28 parallèlement aux axes des cylindres 22A et 22B sur sensiblement toute leur longueur. Les extrémités latérales de cette barre 70 sont montées de manière libérables chacune sur une chaîne latérale 72. Ces chaînes latérales 72 sont par exemple des chaînes sans fin. Seul un des brins 74 de ces chaînes 72 est représenté sur la figure 10, les brins de retour n'ayant pas été représentés. Chaque brin 74 s'étend d'un côté de la presse 1, au travers de toutes les unités d'impression 7 à 14. Il est éventuellement guidé dans une glissière horizontale 76 partiellement représentée. D'autres dispositifs de guidage des chaînes 72 et notamment des brins 74 sont envisageables. On notera que la glissière 76 située du côté des portes 35A et 35B reste fixe et qu'il n'est pas nécessaire de l'escamoter pour changer les blanchets. La presse 1 comprend également un moteur permettant d'entraîner les chaînes 72 de manière à provoquer un déplacement horizontal de la barre 70 de l'unité d'impression 7 vers l'unité d'impression 14, comme matérialisé par la flèche 78 sur la figure 10. Pour assurer l'engagement de la bande 3, une fois les unités 7 à 14 de la presse placées dans une des configurations hors-pression, on vient fixer les extrémités de la barre 70 sur les chaînes 72 à l'entrée de l'unité d'impression 7. Le bord avant 80 de la bande de papier 3 a été préalablement fixé ou est alors fixé à la barre 70, puis on provoque le déplacement de la barre 70 comme matérialisé par la flèche 78. La barre 70 tire alors la bande de papier 3 au travers des unités 7 à 14 de la presse et un opérateur peut alors récupérer le bord avant 80 de la bande 3 en sortie de l'unité d'impression 14. L'opération d'engagement de bande dans les unités d'impression 7 à 14 peut donc être effectuée par une seule personne et en une seule fois. Elle est donc particulièrement simple, rapide et peu coûteuse à mettre en oeuvre. En outre, la traction de la bande 3 dans les unités d'impression grâce à la barre 70 permet, par comparaison avec les systèmes classiques d'engagement de bande où on ne tire la bande que d'un seul de ses côtés, de conserver un bon centrage de la bande 3 dans les unités d'impression. Les hauteurs H importantes des espaces 64 s'avèrent particulièrement avantageuses pour un tel mode d'engagement de la bande 3, puisqu'elles permettent à la barre 70 d'avoir un diamètre relativement important, évitant les flexions préjudiciables. On observera également, qu'afin de faciliter encore les opérations d'engagement des bandes, la barre 70 peut être celle utilisée pour les opérations d'engagement de la bande 3 au sein des dérouleurs 5 et du sécheur/refroidisseur 16 . La barre 70 est alors apte à être montée sur les dispositifs d'entraînement et dans les guides éventuels des systèmes d'engagement de la bande dont sont munis ces autres éléments de la presse 1. Ainsi, l'engagement de la bande 3 au sein de la presse 1 est encore plus simple. De manière générale, la barre 70 peut être déplacée par d'autres types de chaînes que des chaînes sans fin 72, ou même par d'autres dispositifs d'entraînement. Ces dispositifs d'entraînement peuvent n'être prévus que d'un côté de la presse 1 et non des deux comme représenté à la figure 10. Ce type d'engagement de la bande peut être utilisé avec une presse 1 ne comprenant qu'un dérouleur, comprenant un sécheur et un refroidisseur séparés et/ou ne comprenant pas de sécheur. De même, ce type d'engagement de la bande 3 au sein des unités d'impression de la presse peut être utilisé indépendamment des caractéristiques décrites précédemment et notamment de celles relatives aux dimensions obtenues pour la hauteur H des espaces 64. 18 La figure 11 représente une variante de l'unité 8 des figures 1 à 7, la vanne 52 y a été remplacée par une vanne à cinq orifices et trois positions. Cette vanne 52 présente donc une position supplémentaire dite de centrage ressort. Dans cette position supplémentaire, les deux orifices de sortie de la vanne 52 sont alimentés par l'air de la source 53. Les deux chambres 82 et 84 situées de part et d'autre du piston du vérin 50 sont donc alimentées en air comprimé. La séquence pour passer de la configuration en-pression à la configuration hors-pression d'arrêt est alors la suivante. La vanne 52 passe tout d'abord en position de centrage ressort. Les pressions d'air dans les chambres 82 et 84 sont donc équilibrées et les cylindres 22B et 24B du groupe d'impression inférieur 20B descendent sous l'effet de leur propre poids. Une fois que les cylindres 22B et 24B ont atteint leurs positions hors-pression d'arrêt, ce qui peut par exemple être confirmé par des détecteurs équipant l'unité d'impression 8, l'unité de commande de la presse 1 provoque le passage de la vanne 52 dans la position où la chambre 82 est alimentée en air sous pression et la chambre 84 est mise à l'air. Ceci provoque alors le soulèvement des cylindres 22A et 24A du groupe d'impression supérieur 20A jusqu'à ce qu'ils atteignent leurs positions hors-pression d'arrêt. Cette séquence permet d'amortir les chocs, puisque les cylindres du groupe d'impression inférieur 20B descendent principalement sous l'effet de leur propre poids. On peut également prévoir un limiteur de pression 86 comme illustré sur la figure 11. Ce limiteur de pression 86, lorsqu'il est disposé comme sur la figure 11 en amont de la chambre 82, permet de réduire la pression dans cette chambre 82 par rapport à celle dans la chambre 84, lorsque la vanne 52 est en position de centrage ressort. Le limiteur de pression 86 permet alors de ralentir encore la descente des cylindres du groupe d'impression inférieur 20B lors du passage en configuration hors-pression d'arrêt. Si on place un limiteur de pression 86 en amont de la chambre 84 on obtient alors une accélération de la descente des cylindres du groupe inférieur 20B. 19 On notera que les caractéristiques décrites par référence à la figure 11 peuvent être utilisées en dehors de celles décrites précédemment et peuvent trouver application de manière générale dans une unité d'impression présentant une configuration en-pression et au moins une configuration hors-pression.5
Cette presse d'impression d'une bande de papier (3) comprend un système (69) d'engagement de la bande de papier (3), le système d'engagement (69) comprenant :- une barre (70) de traction de la bande de papier (3) susceptible de s'étendre à l'intérieur du bâti (28) sur sensiblement toute la longueur des cylindres porte-blanchet (22A, 22B), et- au moins un dispositif de déplacement (72) pour déplacer la barre de l'amont vers l'aval au travers de l'espace ménagé entre les cylindres porte-blanchet (22A, 22B) lorsque l'unité d'impression est en configuration hors-pression.Application, par exemple, aux presses offset pour l'impression de labeurs.
1. Presse (1) d'impression d'une bande de papier (3), du type comprenant au moins une unité d'impression (7 à 14), l'unité d'impression (7 à 14) comprenant elle-même un bâti (28) et au moins un groupe d'impression supérieur (20A) et un groupe d'impression inférieur (20B), chaque groupe d'impression comprenant un cylindre porte-blanchet (22A, 22B) et un cylindre porte-plaque (24A, 24B), l'unité d'impression comprenant également un mécanisme (26) de support et de déplacement des cylindres grâce auquel l'unité d'impression présente au moins une configuration en-pression, dans laquelle les cylindres porte-blanchet (22A, 22B) sont appliqués l'un contre l'autre et contre les cylindres porte-plaque (25A, 24B), et au moins une configuration hors-pression, dans laquelle les cylindres porte-blanchet (22A, 22B) sont espacés l'un de l'autre et délimitent entre eux un espace (64), caractérisée en ce que la presse (1) comprend en outre un système (69) d'engagement de la bande de papier (3), le système d'engagement (69) comprenant : - une barre (70) de traction de la bande de papier (3) susceptible de s'étendre à l'intérieur du bâti (28) sur sensiblement toute la longueur des cylindres porte-blanchet (22A, 22B), et - au moins un dispositif de déplacement (72) pour déplacer la barre de l'amont vers l'aval au travers de l'espace (64) ménagé entre les cylindres porte-blanchet (22A, 22B) lorsque l'unité d'impression est en configuration hors-pression. 2. Presse selon la 1, caractérisée en ce que la presse (1) comprend, de chaque côté de la ou de chaque unité d'impression (7 à 14), des dispositifs de déplacement (72) de la barre (70) de traction. 3. Presse selon la 2, caractérisée en ce que le ou chaque dispositif d'entraînement est une chaîne (72) disposée le long d'une paroi latérale (29) du bâti (28). 4. Presse selon la 3, caractérisée en ce que la chaîne (72) est une chaîne sans fin. 5. Presse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la barre (70) peut être montée de manière amovible sur le ou chaque dispositif de déplacement (72). 6. Presse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la ou chaque unité d'impression (7 à 14) comprend au moins un guide (76) pour guider le déplacement de la barre (70). 7. Presse selon la 6, caractérisée en ce que le ou chaque guide (76) est une glissière. 8. Presse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la presse comprend au moins un dérouleur (5) et/ou un sécheur (16), et en ce que la barre (70) est apte à être utilisée pour engager la bande de papier (3) dans le dérouleur (5) et/ou le sécheur (16). 9. Presse selon la 8, caractérisée en ce que le dérouleur (5) et/ou le sécheur comprend(nent) des dispositifs d'entraînement de la barre de traction (70) pour permettre l'engagement de la bande (3), et éventuellement un ou des guide(s) pour guider le déplacement de la barre de traction (70). 10. Presse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que, dans la ou chaque configuration hors-pression, un espace (64) suffisant est ménagé entre les cylindres porte-blanchet pour permettre le passage entre eux d'une bande de papier (3) imprimée par une autre unité d'impression. 11. Procédé d'engagement de la bande de papier dans une presse selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'on utilise la même barre (70) pour engager successivement la bande de papier dans le ou les dérouleurs (5), la ou les unités d'impression (7 à 14) de la presse d'impression (1), et éventuellement dans le sécheur (16).
B
B41
B41F
B41F 13,B41F 7
B41F 13/03,B41F 7/12,B41F 13/34
FR2891322
A1
POMPE POUR FLUIDE COMPRENANT UN STATOR ET UNE MEMBRANE VIBRANTE
20,070,330
La présente invention concerne une pompe basée sur le principe de membrane vibrante et son utilisation en tant que pompe pour fluides présentant une viscosité élevée à basse température (diesel et urée par exemple). Les pompes à membrane vibrante (soumise à un train d'ondes progressives) existent depuis de nombreuses années et ont été développées pour palier aux inconvénients des pompes centrifuges, notamment en matière de complexité et d'usure mécanique. Ainsi, le brevet EP 412856 divulgue une pompe à membrane vibrante circulaire, excitée à sa périphérie par un organe vibrant de type électromagnétique et où le fluide entre par la périphérie et est refoulé par le centre. Le brevet EP 8806650 couvre un perfectionnement de ce type de pompe qui consiste à munir le boîtier de la pompe (c.à.d. le corps creux en forme de disque dans lequel la membrane vibre) d'un convergent de la périphérie vers le centre et ce afin d'augmenter la puissance de pompage. La membrane vibrante de ce type de pompe est généralement une membrane élastomérique qui présente comme inconvénient d'être plus fragile (moins résistante à la fatigue notamment) à froid. Or, certains fluides (diesel, solutions d'urée...) ont justement comme inconvénient de présenter une viscosité plus élevée à froid, ce qui tend encore à réduire la durée de vie de la membrane. La présente invention vise à résoudre ce problème en proposant une pompe pour fluide comprenant un stator et une membrane vibrante, et intégrant un dispositif susceptible de chauffer le fluide à pomper dans sa membrane et/ou son stator. La pompe selon l'invention comprend un stator (ou boîtier) de forme quelconque, par exemple cylindrique, parallélépipédique ou en forme de disque, destiné à être immergé dans le liquide à pomper. Les membranes vibrantes associées ont dès lors respectivement une forme cylindrique, rectangulaire ou circulaire. Les stators en forme de disque comprenant une membrane circulaire conviennent bien en pratique notamment pour les pompes destinées à des réservoirs à diesel ou à urée pour véhicules. En effet, de telles pompes présentent un faible encombrement et peuvent aisément être placées sur le fond dudit réservoir. La pompe selon l'invention est destinée à pomper (faire circuler) un fluide. Elle est avantageusement utilisée pour des fluides présentant une viscosité élevée à basse température. En particulier, il peut s'agir de diesel (qui présente une viscosité de 10 à 50 centistokes à -20 C) ou d'une solution d'urée destinée à être injectée dans les gaz d'échappement d'un véhicule pour en réduire la teneur en NOx (et qui présente une viscosité de 1 à 1000 centistokes pour des températures allant de l'ambiance à la température de solidification (pour une solution d'urée à 32% : -11 C)). Quelle que soit la forme de stator choisie, il est avantageux de le munir d'un convergent dans le sens de circulation du fluide, pour augmenter le débit et la pression disponibles. La pompe selon l'invention peut comprendre une ou plusieurs membranes vibrantes. Dans ce dernier cas, elle comprend de préférence au moins une paire de membranes vibrant en opposition de phases, ce qui permet de réduire la transmission de vibrations au stator et, dans le cas des membranes excitées par voie électromagnétique, de réduire les interférences électromagnétiques (voire demande co-pendante au nom de la demanderesse). Dans ce cas, de manière avantageuse, chaque membrane est contenue dans un boîtier spécifique, ce qui revient à cloisonner le stator de la pompe. Dans ce cas, de manière particulièrement avantageuse, la cloison de séparation entre les membranes a également une forme contribuant à la formation du convergent. On veillera à adapter la nature des matériaux constitutifs du stator et de la membrane à la résistance chimique du milieu où la pompe doit être immergée. De manière préférée, le stator est à base d'une matière plastique résistant à la corrosion, tel que PPS (polysulfure de phénylène) , POM (polyoxyméthylène), PPA (polyphtalamide) ou PA (polyamide). La membrane peut être en tout matériau approprié (par exemple en un élastomère ou un métal résistant à la corrosion) et d'une épaisseur appropriée pour qu'elle puisse être le siège d'ondes progressives. De préférence, la membrane est excitée en une extrémité (celle par où le fluide à pomper est alimenté) par un dispositif adéquat, de préférence de type électromagnétique. Le dispositif de chauffage selon l'invention peut être de tout type connu. Il peut être intégré au stator et/ou à la membrane et de préférence, à cette dernière. 2891322 3 Il s'agit de préférence d'une résistance chauffante. En pratique, un filament chauffant intégré à la membrane ou à la surface interne du stator donne de bons résultats. Selon une variante avantageuse, le dispositif de chauffage est un filament chauffant intégré à la membrane de toute manière appropriée: surmoulage du filament enroulé par de l'élastomère; collage du filament enroulé sur la membrane; insertion du filament enroulé entre 2 membranes collées...Le surmoulage d'un filament enroulé par de l'élastomère est préféré. Le ou les filament(s) intégré(s) dans la membrane ou dans le stator peuvent être chauffés par conduction ou par induction. Selon une variante particulièrement avantageuse, le filament peut être profilé de manière à assister le mouvement ondulatoire de la membrane. Ainsi par exemple, son diamètre pourra être réduit de l'entrée de la pompe vers la sortie de celle-ci. Alternativement ou en outre, la membrane peut être pourvue de nervures de renforcement présentant un tel profil. L'avantage d'un tel profil de nervures et/ou de filament réside dans le fait que l'amplitude des oscillations imposées par l'actuateur peut être réduite en tirant profit de l'amplification naturelle des oscillations le long de la membrane. La présente invention concerne également l'utilisation d'une pompe telle que décrite ci-dessus en tant que pompe à diesel ou à additif de dépollution d'un véhicule, tel que l'urée par exemple. La présente invention concerne également un réservoir à diesel ou à additif de dépollution comprenant une telle pompe en son sein. Ce réservoir comprend de préférence en son sein une pompe à membrane circulaire vibrante, excitée à sa périphérie par un organe vibrant de type électromagnétique, vibrant dans un stator en forme de disque ayant une entrée de carburant périphérique et une sortie de carburant centrale. Les figures 1 et 2 illustrent deux variantes de la présente invention. Sur ces figures, des n identiques désignent des éléments similaires. La figure 1 représente une pompe comprenant 1 membrane (1) vibrante comprise dans un stator (2) et excitées en sa périphérie par un dispositif électromagnétique (actuateur (4), non représenté sur cette figure, mais bien à la figure 2) qui lui confère un mouvement oscillant qui permet de faire circuler un fluide (ce qui est schématisé par des flèches). Le fluide à pomper entre par la périphérie du stator et il sort vers le haut, dans la partie centrale (comme indiqué 2891322 -4 par les flèches). A la fois la membrane et le stator sont équipés d'un filament chauffant (3). La figure 2 représente une pompe dont seule la membrane (1) comprend un filament chauffant intégré (3). Ce filament est profilé de manière à pouvoir réduire l'amplitude des oscillations induites par l'actuateur (4), comme expliqué précédemment. 2891322 -5
Pompe pour fluide comprenant un stator et une membrane vibrante, et intégrant un dispositif susceptible de chauffer le fluide à pomper dans sa membrane et/ou son stator.
1 - Pompe pour fluide comprenant un stator et une membrane vibrante, caractérisée en ce qu'elle intègre un dispositif susceptible de chauffer le fluide à pomper dans sa membrane et/ou son stator. 2 - Pompe selon la précédente, caractérisée en ce que la membrane est circulaire et que le stator est en forme de disque. 3 - Pompe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu' elle permet de faire circuler un fluide et que le stator est muni d'un convergent dans le sens de circulation du fluide. 4 - Pompe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce comprend au moins une paire de membranes vibrant en opposition de phases. - Pompe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la membrane est excitée en une extrémité par un organe vibrant de type électromagnétique. 6 - Pompe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de chauffage est un filament chauffant intégré à la membrane ou à la surface interne du stator. 7 - Pompe selon la précédente, caractérisée en ce que le filament chauffant est intégré à la membrane par surmoulage d'un filament enroulé à l'aide d'élastomère. 8 - Pompe selon la précédente, caractérisée en ce le filament a un diamètre qui diminue de l'entrée de la pompe vers la sortie de celle-ci. 9 - Utilisation d'une pompe selon l'une quelconque des précédentes en tant que pompe à diesel ou à additif de dépollution d'un véhicule. - Réservoir à diesel ou à additif de dépollution comprenant en son sein une pompe selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant une membrane circulaire vibrante, excitée à sa périphérie par un organe vibrant de type électromagnétique, vibrant dans un stator en forme de disque ayant une entrée de carburant périphérique et une sortie de carburant centrale.
F
F04,F02
F04B,F02M
F04B 43,F02M 37,F04B 53
F04B 43/04,F02M 37/10,F04B 53/08
FR2901622
A1
PANNEAU DESTINE A LA PUBLICITE SUR LIEU DE VENTE
20,071,130
sont ménagées au moins une découpe et une ligne de pliage pour définir, dans ledit panneau initial, une partie rabattable sur celui-ci de manière à au moins doubler en partie l'épaisseur dudit panneau initial. Ainsi de manière très avantageuse, le doublement de l'épaisseur du panneau initial par rabat d'une partie dudit panneau initial sur lui-même permet d'obtenir un panneau selon l'invention dont l'épaisseur est renforcée, par exemple doublée, au moins en partie, de manière simple et économique puisqu'on part du panneau initial. On obtient donc d'une manière plus to économique, un panneau dont la rigidité est satisfaisante pour l'utilisation en PLV car équivalente au panneau classique mais en utilisant moins de carton. Ce panneau initial est avantageusement constitué d'au moins une couche de carton, par exemple du carton ondulé. 15 Ainsi, on peut envisager de réaliser un panneau selon l'invention à partir d'un panneau initial constitué d'une, deux, trois couches de carton ou plus, de préférence du carton ondulé, la partie découpée, pliée puis rabattue sur ledit panneau conduisant à une épaisseur du panneau formé de deux, quatre, six couches ou plus en partie. 20 De préférence, dans le panneau initial, est définie une partie dite centrale correspondant au panneau final souhaité. En outre, est également définie au moins une partie dite d'extrémité rabattable, au moins en partie ou en totalité sur ladite partie centrale autour d'une ligne de pliage. De plus, de manière avantageuse, le panneau initial peut comporter au niveau de sa partie dite centrale au moins une découpe définissant une partie rabattable dans ladite partie centrale dudit panneau initial autour d'une ligne de pliage. 30 De manière avantageuse, la partie d'extrémité rabattable peut également comporter une découpe et une ligne de pliage définissant dans ladite partie d'extrémité une partie rabattable sur celle-ci. 25 Avantageusement, le panneau peut ainsi être découpé de manière à présenter au moins une partie d'extrémité rabattable sur la partie dite centrale du panneau et au moins une découpe dans la partie dite centrale définissant une partie rabattable sur ladite partie centrale, l'épaisseur initiale du panneau pouvant ainsi être doublée, voire même triplée. Ainsi, l'invention permet par la simple définition de découpes et de lignes de pliage définies dans un panneau de carton initial de former un panneau dont l'épaisseur est supérieure à celle-ci du panneau initial, io simplement par un jeu de découpes et de pliages dudit panneau initial. On économise ainsi du carton pour réaliser un panneau qui présente des caractéristiques aussi satisfaisantes qu'un panneau de l'état de la technique. On décrira maintenant l'invention plus en détail en référence au dessin 15 dans lequel : la figure 1 représente une vue en perspective d'un présentoir selon l'état de la technique ; 20 la figure 2 représente une vue perspective du dessus d'un panneau pour réaliser un présentoir selon l'invention ; la figure 3 représente une vue en perspective d'un panneau selon la figure 2 lors de la finition ; la figure 4 représente une vue en perspective d'un autre exemple de réalisation selon l'invention. Comme cela est visible à la figure 1, un panneau P pour la PLV selon 30 l'état de la technique est constitué d'un panneau plan 1 formé d'une pluralité de couches de carton ondulé, dans l'exemple représenté ici trois couches. Sur la face avant de ce panneau 1 est encollé un habillage 2 tel qu'une feuille de papier portant les informations publicitaires et dont les bords 2a sont découpés 25 pour former des retours 2a rembordables sur le dos du panneau 1. Une garde arrière 3 est ensuite collée au dos du panneau 1. L'épaisseur de ce présentoir P est donc définie par l'épaisseur du panneau plan 1 c'est-à-dire par le nombre de couches de carton ondulé contrecollées. A la figure 2 est représenté un premier exemple de réalisation d'un panneau selon l'invention. Ce panneau constitué d'un panneau initial 10 constitué d'une seule couche de carton ondulé. Ce panneau 10 est découpé de manière à présenter une première partie d'extrémité 11 rabattable autour d'une io ligne de pliage L1 vers une partie centrale 13 dont les dimensions correspondent au panneau plan souhaité (selon la flèche A) et une seconde partie d'extrémité 12 rabattable également vers la partie centrale 13 autour d'une seconde ligne de pliage L2 (selon la flèche B). 15 La partie centrale 13 du panneau initial 10 comporte en outre des découpes partielles définissant des parties de panneau 14 rabattables sur ladite partie centrale 13 autour de lignes de pliage L3 selon les flèches C, C'. Ainsi, dans l'exemple décrit aux figures 2 et 3, les parties de panneau 20 ou rabats 14 du panneau initial 10 sont rabattus sur le partie centrale 13 du panneau initial puis la partie d'extrémité 12 est ensuite rabattue sur la partie centrale 13 du panneau initial 10. Cette partie d'extrémité 12 présente des découpes 12a ménagées sur son bord extérieur et agencées pour coopérer avec des encoches 14a complémentaires ménagées sur les rabats 14. Par 25 conséquent, les rabats 14 et le rabat d'extrémité 12 coopèrent pour former une deuxième couche partielle dudit panneau plan. La partie d'extrémité ou rabat 11 est ensuite rabattu vers le panneau central 13 sur lequel les rabats 14 et 12 sont déjà rabattus. Le rabat 11 est 30 propre à recouvrir l'ensemble de la partie centrale 13. Par conséquent, de manière très économique puisqu'on part d'un panneau initial formé d'une seule couche de carton ondulé, on forme un panneau pour la PLV présentant au moins en partie trois couches de carton ondulé. On met ensuite en place l'habillage 15 imprimé sur le panneau ainsi 5 constitué de manière habituelle, par exemple par rembordage de retours 15a sur l'arrière du panneau et mise en place d'une garde 16. A la figure 3 est représenté un autre exemple de réalisation de présentoir selon l'invention, dans lequel un panneau est formé d'un panneau io initial 100 présentant une couche de carton ondulé et qui présente deux parties d'extrémités 110 opposées, rabattables vers une partie centrale 130 dudit panneau initial 100 autour de lignes de pliage L1. La partie centrale 130 comporte deux découpes partielles intérieures 15 définissant deux rabats 140 autour d'une ligne de pliage L2 qui sont agencés pour doubler en épaisseur deux bords opposés de la partie centrale 130. Les rabats d'extrémité 110 comportent eux-mêmes deux rabats 111 conformés de manière à doubler l'épaisseur desdits rabats d'extrémité 110 le 20 long de leur ligne de pliage L1 sur la partie centrale 130. Ainsi, lorsque les rabats d'extrémité 110 sont abaissés sur la partie centrale, les rabats internes 111 desdits rabats d'extrémité 110 sont conformés pour se loger entre les rabats internes 140 de ladite partie centrale 130 du panneau initial 100. 25 Ainsi, dans l'exemple représenté à la figure 3, on triple l'épaisseur tout le long du bord du panneau ainsi formé à partir d'un panneau initial à une seule couche de carton ondulé. L'invention n'est, bien entendu, pas limitée aux exemples décrits et 30 couvre d'autres modes que ceux présentés ci-dessus
L'invention concerne un panneau pour la PLV, destiné à recevoir un habillage support d'informations, en particulier par rembordage.L'invention consiste en ce qu'il est constitué d'un panneau initial (10) en carton dans lequel sont ménagées au moins une découpe et une ligne de pliage pour définir, dans ledit panneau initial (10), une partie rabattable sur celui-ci de manière à au moins doubler en partie l'épaisseur dudit panneau initial.Application à la publicité sur lieu de vente en parfumerie, pharmacie, etc.
1. Panneau pour la PLV, destiné à recevoir un habillage support d'informations, notamment par rembordage, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un panneau initial (10, 100) en carton dans lequel sont ménagées au moins une découpe et une ligne de pliage pour définir, dans ledit panneau initial (10, 100), une partie rabattable sur celui-ci de manière à au moins doubler en partie l'épaisseur dudit panneau initial. to 2. Panneau selon la 1, caractérisé en ce que, dans le panneau initial (10, 100), est définie une partie dite centrale (13, 130) correspondant au panneau souhaité. 3. Panneau selon la 2, is caractérisé en ce que le panneau initial (10, 100) présente en outre au moins une partie d'extrémité rabattable (11, 12, 110), au moins en partie ou en totalité sur ladite partie centrale (13, 130) du panneau initial (10, 100) autour d'une ligne de pliage. 20 4. Panneau selon la 3, caractérisé en ce que la partie d'extrémité rabattable (110) comporte une découpe et une ligne de pliage définissant dans ladite partie d'extrémité (110) une partie (111) rabattable sur celle-ci. 25 5. Panneau selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que le panneau initial (10, 100) comporte au niveau de sa partie dite centrale (13, 130) au moins une découpe définissant une partie rabattable (14, 140) dans ladite partie centrale (13, 130) dudit panneau initial (10, 100) autour d'une ligne de pliage. 30 6. Panneau selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le panneau initial (10, 100) est constitué d'au moins une couche de carton ondulé. 6
G
G09
G09F
G09F 1,G09F 5
G09F 1/04,G09F 5/00
FR2893800
A1
SYSTEME DE COMMUTATION DE PAQUETS POUR NOEUD DE RESEAU DE TELECOMMUNICATION
20,070,525
NîUD DE RESEAU DE TELECOMMUNICATION L'invention se situe dans le domaine des réseaux de 5 télécommunication et concerne les systèmes de commutation utilisés dans les noeuds de réseau. L'invention concerne plus particulièrement les systèmes de commutation aptes à traiter des données organisées en paquets (commutation de paquets). Elle 10 concerne aussi les systèmes de commutation dits "multiservice", c'est-à-dire capables d'effectuer des commutations de paquets, mais aussi de traiter des données organisées selon d'autres formats de transmission (commutation de circuits), typiquement les données 15 organisées en multiplex temporels (dits "TDM") tels que ceux conformes aux protocoles SDH ou SONET, ou encore ODU ("Optical Data Unit"). Le terme "paquet" désigne ici tout ensemble de données qui regroupe selon un format préétabli des données 20 d'information à transmettre (appelées "charge utile", ou "payload" en anglais) et des données auxiliaires contenues par exemple dans une en- tête du paquet ("header" en anglais). L'en-tête contient en particulier une indication de la destination du paquet et généralement une classe de 25 qualité de service. L'indication peut être une adresse de destination explicite ou un "label" représentatif de cette destination. Parmi les formats de paquets les plus courants, on peut citer les paquets IP (Internet Protocol), MPLS ou Ethernet qui sont de taille variable, et les cellules ATM 30 qui sont de taille fixe. Il est rappelé qu'un réseau comporte une pluralité de nœuds reliés entre eux par des liaisons de transmission. Un noeud est souvent relié à plusieurs autres nœuds et intègre alors des fonctions de routage pour aiguiller sélectivement 35 les données portées par des signaux reçus de liaisons amont vers d'autres liaisons aval en fonction des destinations respectives des données. Certains noeuds ont des fonctions 2 2893800 d'accès permettant l'introduction de données dans le réseau et/ou l'extraction de données à partir du réseau. Pour réaliser une fonction de routage, un nœud est équipé d'un système de commutation ou plus simplement "commutateur" ("switch" en anglais). Un système de commutation comporte d'une part plusieurs ports d'entrée reliés par des liaisons amont à des émetteurs de stations d'utilisateurs ou d'autres nœuds, et d'autre part plusieurs ports de sortie reliés par des liaisons aval à des récepteurs d'autres stations d'utilisateurs ou d'autres nœuds. D'une façon générale, le système de commutation a pour fonction d'aiguiller les flux de données reçues par ses divers ports d'entrée, sélectivement en fonction de leurs destinations respectives, vers des ports de sortie affectés à ces destinations. Un rôle essentiel d'un système de commutation est la gestion des conflits, c'est-à-dire le contrôle permanent de l'aiguillage des données de sorte que plusieurs données reçues destinées à un même port de sortie soient dirigées vers ce port à des instants différents. La performance d'un système est évaluée par sa bande passante, c'est-à-dire le débit total de données binaires qu'il peut en moyenne aiguiller sans pertes de données. La figure 1 représente schématiquement une structure typique d'un système de commutation. Ce système comporte une matrice de commutation 1 pilotée par un contrôleur central 2, une pluralité de modules d'entrée IM1, IM2, IMi, IMm pilotés respectivement par des contrôleurs d'entrée ICI, IC2, ICi, ICm et une pluralité de modules de sortie OM1, OM2, OMj, OMn pilotés respectivement par des contrôleurs de sortie 001, OC2, OCi, OCn. Les modules d'entrée sont reliés respectivement à des liaisons amont par des ports d'entrée IPl, IP2, IPi, IPm, et les modules de sortie sont reliés respectivement à des liaisons aval par des ports de sortie OP1, OP2, OPj, OPn. Chaque port d'entrée IPi ou de sortie OPj peut "agréger" une pluralité de canaux physiques ou 3 2893800 logiques de transmission de paquets. Les modules d'entrée et de sortie coopèrent d'autre part avec le contrôleur central 2 qui rassemblent les fonctions centrales de commande du système. Les nombres m et n de modules d'entrée et de sortie 5 sont souvent égaux, mais ils pourraient être différents, selon le type et la partie de réseau concernés. Les données à commuter reçues par les ports d'entrée IPi sont transmises à la matrice par les modules d'entrée IMi, et en fonction de commandes reçues du contrôleur 10 central 2, la matrice effectue un aiguillage sélectif de ces données vers les ports de sortie OPj par l'intermédiaire des modules de sortie OMj. Chaque module d'entrée IMi ou de sortie OMj communique aussi avec le contrôleur 2 pour échanger des signaux et informations de contrôle utiles au 15 bon déroulement de l'aiguillage sélectif. Plus précisément, chaque module d'entrée IMi a un rôle d'interface physique avec la liaison amont associée et comporte des moyens de mémorisation et de traitement des données reçues, ces moyens étant conçus pour stocker 20 temporairement ces données, par exemple dans le cas de paquets en formant et gérant des files d'attente de paquets. Si plusieurs classes de qualité de service (ou plus simplement "classes de service") sont prévues dans le réseau, on prévoit plusieurs files d'attente affectées 25 respectivement à ces classes. Typiquement, chaque module d'entrée est prévu pour constituer plusieurs files d'attente organisées à la fois par ports de sortie destinataires et par classes de qualité de service. Ainsi, chacune de ces files contient les paquets 30 en attente destinés à un port de sortie donné et bénéficiant d'une classe de qualité de service donnée. Si les modules de sortie sont prévus chacun pour gérer plusieurs canaux de sortie partageant le même port de sortie, on prévoira alors une file d'attente pour chaque canal de sortie de chaque 35 port de sortie, pour chaque classe de qualité de service. Les files d'attente ainsi organisées sont parfois appelées 4 2893800 "files d'attente de sortie virtuelles" ou VOQ (pour "Virtual Output Queue" en anglais). La gestion des files d'attente consiste d'une part à remplir ces files en permanence avec les nouvelles données 5 reçues, et d'autre part à extraire de ces files les données autorisées à être transférées vers la matrice. Les transferts de données entre les modules d'entrée IMi et la matrice de commutation 1 d'une part, et les transferts entre la matrice et les modules de sortie OMj 10 d'autre part vont normalement s'effectuer par cycles de commutation successifs de durée constante T, désignée dans la suite par "durée de transfert". Avantageusement, le commutateur sera en outre conçu pour qu'à chaque cycle de commutation chaque module d'entrée et de sortie puisse 15 respectivement émettre et recevoir plusieurs paquets à la fois. Un module d'entrée sera par exemple prévu pour constituer et envoyer à chaque cycle un bloc de données comportant un ensemble de paquets, chaque bloc, de taille fixée, comportant plusieurs groupes de paquets associés 20 respectivement aux différents modules de sortie, chaque groupe comprenant des paquets destinés à un même module de sortie associé à ce groupe. La taille d'un groupe est de préférence modifiable. Le cas échéant, il sera aussi subdivisé en sous-groupes associés respectivement à 25 plusieurs canaux et/ou plusieurs classes de service. Un commutateur de ce type est décrit plus en détail dans la demande de brevet européen EP 1549103, publiée le 29 juin 2005, correspondant à la demande américaine publiée US 2005/0135350. 30 Pour que la matrice puisse réaliser la commutation des données ainsi transférées, le contrôleur central doit en particulier connaître vers quels ports de sortie respectifs ces données transférées doivent être aiguillées par la matrice. Ces informations d'aiguillage sont obtenues à 35 partir des destinations contenues dans les en-têtes des paquets et en fonction d'informations de routage chargées au 5 2893800 préalable dans une table de routage. Les modules d'entrée sont chargés d'élaborer ces informations d'aiguillage et de les transmettre au contrôleur central en complément aux paquets associés transférés vers la matrice. Le contrôleur 5 prend alors en compte les informations d'aiguillage associées aux paquets de façon à pouvoir les aiguiller en conséquence. Ces données de contrôle sont habituellement désignées par le terme anglais "overhead", aussi appelé "sur-débit" et 10 s'ajoutent aux données d'information "utiles" dites "charges utiles" à commuter. Cet aspect est représenté sur la figure 1, où la charge utile et le sur-débit sont symbolisés respectivement par des rectangles blancs PL et des rectangles hachurés OH. 15 Préalablement aux opérations d'aiguillage proprement dites mentionnées ci-dessus, une fonction essentielle d'un système de commutation de paquets est le mécanisme qui permet de sélectionner en cours d'exploitation à quels moments combien de données de quelles files d'attentes sont 20 autorisées à être transférées. Ce rôle est classiquement confié à des moyens dits "d'arbitrage" ("scheduler" ou "arbiter" en anglais) prévus pour effectuer les sélections selon des règles prédéfinies. Pour identifier les données à sélectionner, les moyens 25 d'arbitrage exécutent un processus d'arbitrage conçu pour optimiser le transfert des données selon des critères choisis. Entre autres critères possibles, on doit satisfaire au moins à ces conditions : - éviter les conflits, comme déjà indiqué; 30 - autoriser les modules d'entrée à transférer par cycle des quantités de données compatibles avec les capacités maximales de transfert entre chaque module d'entrée et la matrice d'une part, et entre la matrice et chaque module de sortie d'autre part. 6 2893800 En outre, un bon mécanisme d'arbitrage devra généralement satisfaire aux conditions supplémentaires suivantes . - effectuer des choix de paquets en attente avec un certaine 5 "équité", c'est-à-dire traiter tous les paquets d'une même classe de service de façon équivalente en terme de délai de transfert moyen évalué sur un horizon temporel aussi court que possible, quels que soient les ports d'entrée et/ou les ports de sortie par lesquels ils transitent, par exemple en 10 tenant compte des ordres d'arrivée des paquets à commuter; - donner aux paquets à extraire des files d'attente des priorités différenciées, en fonction notamment de leurs classes de service respectives; - contribuer à optimiser l'utilisation des ressources du 15 commutateur, c'est-à-dire maximiser sa bande passante. En résumé, le mécanisme d'arbitrage met en œuvre une fonction d'arbitrage exécutable par cycles d'arbitrage successifs, pour déterminer à chaque cycle et pour chaque file d'attente, et en fonction de requêtes émises par 20 l'ensemble des modules d'entrée, des quantités de données admises pour un transfert, au cour d'un même cycle de commutation ayant la durée de transfert fixée T, depuis le module d'entrée gérant cette file vers la matrice. Dans le cas où il est prévu plusieurs files d'attente 25 dans chaque modules d'entrée, par exemple une file d'attente par classe de service et/ou par canal, on peut distinguer plusieurs niveaux de granularité concernant les quantités de données. Ceci conduit à donner quelques définitions utiles à la compréhension du contexte de l'invention. 30 On définit une quantité "détaillée" de paquets relative à un module d'entrée comme une quantité de données constitutives d'un ensemble de paquets reçus par ce module d'entrée, bénéficiant d'un niveau de priorité donné et affectés à un même canal de sortie d'un module de sortie 35 donné. Cette quantité peut être par exemple un nombre 7 2893800 d'octets ou de mots binaires ou de cellules ou de paquets si ces derniers sont de taille fixe. Une "requête" sera représentative d'une telle quantité détaillée de paquets en attente qu'un module d'entrée est 5 prêt à transférer et qui sera désignée par quantité détaillée "requise" de paquets. Une quantité dite "agrégée" de paquets est d'une façon générale définie comme la somme de plusieurs quantités détaillées relatives à un couple donné de modules d'entrée 10 et de sortie IMi-OMj, pour tous les niveaux de priorité et pour tous les canaux de sortie gérés par le module de sortie OMj du couple. Une quantité agrégée "requise" de paquets pour un module d'entrée IMi et relative à un couple formé de ce 15 module d'entrée et d'un module de sortie donné OMj est définie comme une quantité agrégée de paquets en attente que ce module d'entrée est prêt à transférer. Une quantité "détaillée admise" de paquets relative à un module d'entrée donné IMi est définie comme une quantité 20 détaillée de paquets que le contrôleur d'entrée ICi de ce module d'entrée est autorisé à transférer pendant une même durée de transfert T d'un même cycle de commutation. Une quantité "agrégée admise" de paquets pour un module d'entrée IMi et relative à un couple formé de ce 25 module d'entrée et d'un module de sortie donné OMj est définie comme une quantité agrégée de paquets que le contrôleur d'entrée ICi de ce module d'entrée est autorisé à transférer pendant une même durée de transfert T d'un même cycle de commutation, en concurrence avec d'autres quantités 30 agrégées admises relatives aux autres couples formés de ce module d'entrée et des autres modules de sortie. Quels que soient le nombre et l'organisation des files d'attente dans les modules d'entrée, on peut distinguer dans le mécanisme général d'arbitrage une fonction d'arbitrage 35 particulière, désignée par "fonction d'arbitrage central", ayant comme rôle spécifique de déterminer à chaque cycle, en 8 2893800 fonction des requêtes, les quantités "agrégées admises" qui sont donc des quantités de paquets, au plus égales respectivement aux quantités agrégée requises, dans la limite de quantités maximales de données pouvant être 5 transférées pendant la durée de transfert fixée T entre chaque module d'entrée et la matrice d'une part, et entre la matrice et chaque module de sortie d'autre part. Ces quantités maximales relatives respectivement à chaque module d'entrée et à chaque module de sortie sont 10 appelées respectivement "capacité d'entrée maximale" et "capacité de sortie maximale". Le mécanisme général d'arbitrage sera alors composé de cette fonction d'arbitrage central et de fonctions d'arbitrage "détaillées" plus spécialement chargées de 15 prendre en compte des contraintes supplémentaires relatives aux classes de service et aux différents canaux des ports de sortie. Bien entendu, dans un système ne prévoyant qu'une seule file d'attente par module d'entrée, le mécanisme 20 général d'arbitrage coïnciderait avec la fonction d'arbitrage central. L'invention concerne spécifiquement une telle fonction d'arbitrage central et sa mise en œuvre dans un système de commutation. Dans la suite, seule cette partie sera donc 25 développée. Aussi, seules les quantités agrégées de paquets définies plus haut étant impliquées, le terme "agrégée" sera désormais omis et considéré comme implicite. Un but de l'invention est de proposer un système de commutation dont la fonction d'arbitrage central est conçue 30 pour à la fois : -assurer le respect des capacités maximales de transfert entre la matrice et les modules d'entrée et de sortie, - permettre une bonne équité à l'égard des paquets, quels que soient les modules d'entrée et les modules de sortie par 35 lesquels ils transitent, 9 2893800 - autoriser une mise en œuvre relativement simple, même pour des commutateurs de forte capacité, et en particulier pour des systèmes de commutation multiservice qui imposent des contraintes rigoureuses de temps de traitement. 5 Par exemple, un système de commutation à installer actuellement dans les réseaux optiques d'infrastructure ("backbone" en anglais) devra typiquement satisfaire au cahier des charges suivant : traiter à la fois les trafics de paquets et de circuits 10 "TDM"; - gérer plusieurs centaines de canaux par port de sortie; - prendre en compte des milliers de files d'attente dans chaque module d'entrée. La fonction d'arbitrage central peut être formulée 15 mathématiquement comme la résolution d'un problème matricielle avec contraintes. En effet, l'ensemble des requêtes relatives à tous les couples de modules d'entrée et de sortie IMi, OMj peut être représentée sous la forme d'une matrice de requêtes ayant m lignes et n colonnes, où chaque 20 élément à l'intersection d'une ligne i et d'une colonne j est une quantité requise RQij de paquets candidats à un transfert depuis le module d'entrée IMi vers le module sortie OMj. La figure 2 représente une telle matrice [RQij] dans le cas particulier où m = n = 4. 25 La fonction d'arbitrage consiste alors à calculer les éléments d'une matrice [GRij] (non représentée) de même dimension où chaque élément à l'intersection d'une ligne i et d'une colonne j est une quantité admise GRij relative au couple correspondant de modules d'entrée et de sortie IMi, 30 OMj, les quantités admises devant satisfaire aux conditions mentionnées précédemment. Pour ce type de calcul, on peut utiliser des méthodes connues, telles que la méthode de Birkhoff. Sa mise en œ uvre consiste alors à utiliser des moyens de traitement 35 classiques, par exemple à base de microprocesseur, programmés pour exécuter un algorithme correspondant. 10 2893800 Du fait que le calcul des quantités admises prend en compte à chaque cycle la totalité des quantités requises, cette solution permet d'obtenir un résultat rigoureux en terme d'équité. Toutefois, pour des commutateurs de forte 5 capacité elle nécessite un temps d'exécution important et/ou oblige à recourir à des moyens de traitement spéciaux très rapides et donc coûteux. En vue de réaliser des commutateurs de forte capacité, il convient que la mise en oeuvre de la fonction d'arbitrage 10 soit plus simple. Pour cela, il est proposé une architecture particulière permettant un fonctionnement à la fois séquentiel et parallèle mais qui reste tout de même convenable en terme d'équité. Plus précisément, l'invention a pour objet un système 15 de commutation pour noeud de réseau de télécommunication, comprenant m modules d'entrée et n modules de sortie coopérant chacun avec une matrice de commutation et avec un contrôleur central commandant ladite matrice, ledit système étant apte à aiguiller sélectivement, via la matrice, des 20 paquets de données reçus par lesdits modules d'entrée, en fonction de leurs destinations respectives, vers des modules de sortie destinataires respectifs, une quantité de paquets relative à un couple de modules d'entrée et de sortie donné étant définie comme une quantité 25 de données constitutives de paquet (s) reçu (s) par ce module d'entrée et destiné au module de sortie de ce couple, une requête relative à un couple de modules d'entrée et de sortie donné étant représentative d'une quantité dite "requise" définie comme une quantité de paquets en attente 30 dans ce module d'entrée et candidats pour être transférés vers ce module de sortie, ledit contrôleur central comportant une unité d'arbitrage central pour effectuer une fonction d'arbitrage exécutable par cycles d'arbitrage successifs, chaque cycle déterminant, 35 en fonction desdites requêtes relatives à tous les couples de modules d'entrée et de sortie, des quantités dites 11 2893800 "admises" respectives définies comme des quantités de paquets, au plus égales respectivement auxdites quantités requises, dans la limite de quantités maximales de données pouvant être transférées pendant une durée de transfert 5 fixée entre chaque module d'entrée et la matrice d'une part, et entre la matrice et chaque module de sortie d'autre part, ces quantités maximales étant appelées respectivement "capacité d'entrée maximale" et "capacité de sortie maximale", 10 caractérisé en ce que l'ensemble des couples de modules d'entrée et de sortie pouvant être divisé en N sous-ensembles disjoints tels qu'aucun module d'entrée ni aucun module de sortie n'appartienne à plus d'un couple d'un même sous-ensemble, l'unité d'arbitrage central est apte à 15 déclencher à chaque cycle d'arbitrage p phases successives associées respectivement à p fonctions, et comporte une pluralité d'unités de traitement aptes chacune à exécuter lesdites p fonctions, chaque fonction portant sur au moins trois paramètres appelés "quantité requise résiduelle", 20 "capacité d'entrée" et "capacité de sortie" dont les valeurs sont relatives à un même couple et sont initialisées en début de cycle respectivement par une quantité requise correspondant à une requête, et lesdites capacités d'entrée et de sortie maximales relatives à ce couple, 25 en ce que chaque phase est formée de N étapes successives associées respectivement auxdits sous-ensembles, chaque étape étant exécutée en parallèle par lesdites unités de traitement pour effectuer pour chaque couple du sous-ensemble associé l'opération suivante : 30 -calcul d'une valeur de quantité admise dite "partielle" (dGR) en appliquant aux valeurs desdits paramètres la fonction associée à la phase qui comporte cette étape, - calcul de valeurs réactualisées desdits paramètres en retranchant cette valeur de quantité admise partielle à 35 chacune des valeurs qu'avaient lesdits paramètres au début 12 2893800 de l'étape, lesdites valeurs réactualisées servant de valeurs des paramètres pour l'étape suivante, la somme des valeurs de quantité admise partielle relatives à un même couple et calculées au cours d'un cycle complet 5 constituant la quantité admise relative à ce couple, et en ce que lesdites p fonctions sont telles que pour des valeurs positives données desdits trois paramètres, la valeur résultante de quantité admise partielle pour une phase donnée est supérieure à la valeur résultante obtenue 10 pour une phase précédente. Le fait d'organiser le processus d'arbitrage en phases et étapes successives, les étapes étant relatives à des sous-ensembles de couples de modules d'entrée et de sortie tels que définis ci-dessus, autorise l'exécution de chaque 15 étape par plusieurs moyens de traitement fonctionnant en parallèle, indépendamment les uns des autres, ce qui réduit le temps de traitement en comparaison avec la solution classique. En outre l'architecture étant modulaire, elle présente 20 l'avantage d'être facilement évolutive, c'est-à-dire de permettre sans trop de difficultés d'adapter les éléments du système à des modifications des nombres de ports d'entrée et de sortie, sans augmentation du temps de traitement. Cela est particulièrement appréciable pour réaliser les systèmes 25 de commutation multiservice mentionnés précédemment. En effet, le traitement par une même matrice de données de type TDM impose au système un fonctionnement synchronisé à un rythme imposé, ce qui constitue pour la fonction d'arbitrage une contrainte supplémentaire par rapport aux simples 30 système de commutation de paquets. Pour assurer une bonne équité quels que soient les types de trafic à supporter, il conviendra que lesdits sous-ensembles définis pour un cycle donné soient différents de ceux définis pour le cycle qui suit. Cette disposition va 35 permettre de traiter chaque module d'entrée et de sortie de la même façon, du moins en moyenne sur plusieurs cycles. 13 2893800 D'autre part, selon les contextes d'utilisation, les fonctions peuvent être imaginées de différentes façons, à condition bien sûr qu'en fin de chaque cycle les quantités admises calculées assurent le respect des capacités d'entrée 5 et de sortie maximales. Selon un cas particulier de réalisation respectant cette condition, chaque fonction consiste à diviser la plus petite desdites valeurs desdits paramètres respectivement de quantité requise, de capacité d'entrée et de capacité de 10 sortie par un coefficient diviseur ayant une valeur associée à cette fonction, lesdites valeurs de coefficient diviseur respectivement associées aux p phases successives étant décroissantes depuis une valeur initiale jusqu'à une valeur finale égale à 1. 15 Ainsi, chaque fonction est facile à réaliser car sa mise en œuvre nécessite essentiellement des comparateurs et un circuit diviseur. Par ailleurs le fait de prendre une valeur finale égale à 1 garantit qu'aucune capacité de transfert ne sera inutilisée. 20 Avantageusement, chaque valeur du coefficient est une puissance de 2. Ainsi, le circuit diviseur peut consister en un simple registre à décalage. D'autre part, il existe plusieurs possibilités pour définir les sous-ensembles de couples de modules d'entrée et 25 de sortie. Il convient toutefois que le choix des sous-ensembles permette une répartition de la fonction d'arbitrage parmi les unités de traitement aussi uniforme que possible. De préférence, on choisira donc des sous-ensembles de 30 couples de modules d'entrée et de sortie composés chacun d'un même nombre M de couples de modules d'entrée et de sortie. L'unité d'arbitrage central pourra alors comprendre aussi M unités de traitement coopérant avec un séquenceur commun destiné à synchroniser et/ou coordonner les 35 fonctionnements respectifs des unités de traitement. 14 2893800 D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront dans la suite de la description en référence aux figures. 5 - La figure 1 commentée précédemment représente schématiquement un exemple de système de commutation où l'invention peut être mise en œuvre. - La figure 2 commentée précédemment est une représentation matricielle des requêtes. 10 - La figure 3 montre schématiquement une unité d'arbitrage central selon l'invention. - La figures 4 représente une première matrice d'indices représentative d'une phase d'un cycle d'arbitrage selon un premier mode de réalisation de l'invention. 15 - La figures 5 représente une seconde matrice d'indices représentative d'une phase d'un cycle d'arbitrage selon un second mode de réalisation de l'invention. - La figures 6 est un organigramme pour expliquer le fonctionnement de l'unité d'arbitrage selon l'invention. 20 La figure 3 représente schématiquement un exemple de réalisation de l'unité d'arbitrage central CSC, en liaison avec les modules d'entrée IM1, IM2, IMi, IMm. L'unité d'arbitrage CSC comporte essentiellement un 25 séquenceur SQ coopérant avec des unités de traitement PU1, PU2, PUi, PUm. Selon l'exemple représenté, le nombre d'unités de traitement est égal à celui de modules d'entrée, mais ce n'est pas la seule possibilité, comme cela sera expliqué ultérieurement. 30 Le séquenceur SQ est conçu pour déclencher des cycles d'arbitrage successifs à un rythme donné. Ce rythme est en principe à fréquence constante Fa, mais il pourrait le cas échéant suivre d'autres règles. A chaque cycle d'arbitrage le séquenceur SQ déclenche 35 p phases successives associées respectivement à p fonctions. Ces p fonctions sont par exemple définies par différentes 15 2893800 valeurs dx d'un coefficient diviseur, où "x" est un nombre entier compris entre 1 et p dont chaque valeur est un indicateur d'une phase correspondante d'un cycle donné. Selon l'exemple représenté, le séquenceur comporte 5 également des moyens pour déclencher durant chaque phase N étapes successives identifiées chacune par un nombre entier "y" compris entre 1 et N. A chaque étape, le séquenceur extrait d'une mémoire Mj (ou élabore) les indices j identifiant les modules de sortie 10 à associer aux modules d'entrée d'indices i pour que les différentes unités de traitement effectuent les opérations prévues portant sur les requêtes relatives aux couples de modules d'entrée et de sortie IMi-OMj identifiés par ces indices. Sur la figure, cette fonction est notée j(i,y), 15 pour "y"compris entre 1 et N. Le séquenceur comporte aussi une mémoire MCO, mise à jour à chaque étape, et stockant des valeurs de capacités de sortie relatives aux différents modules de sortie. On note COj(x,y) la valeur de capacité de sortie du module de sortie 20 OMj à prendre en compte au début de l'étape y de la phase x. Au début d'un cycle, c'est-à-dire au début de la première étape de la première phase du cycle, la capacité de sortie de chaque module de sortie aura comme valeur sa capacité de sortie maximale. Ensuite, à la fin de chaque étape 25 impliquant ce module de sortie, cette capacité est mise à jour pour prendre une valeur correspondant à une capacité de sortie "résiduelle". Les unités de traitement PUi comportent chacune des circuits aptes à effectuer les p fonctions correspondant aux 30 p phases successives de chaque cycle d'exécution de l'arbitrage. Chaque fonction porte au moins sur trois paramètres relatifs à un même couple de modules d'entrée et de sortie : une "quantité requise" RQ, une "capacité d'entrée" CI et une 35 "capacité de sortie" CO, dont les valeurs respectives sont initialisées en début de chaque cycle déclenché par le 16 2893800 séquenceur. A chaque étape, la fonction est appliquée à ces paramètres pour fournir une valeur de quantité admise partielle. Les valeurs des paramètres sont alors réactualisées pour l'étape suivante en retranchant cette 5 valeur de quantité admise partielle à chacune des valeurs qu'avaient les trois paramètres au début de l'étape. La somme grij de toutes les valeurs de quantité admise partielle relatives à un même couple IMi-OMj et calculées au cours d'un même cycle complet constitue alors la quantité 10 admise GRij relative à ce couple. La valeur de cette quantité admise GRij relative à chaque couple est alors transmise à chaque module d'entrée du couple concerné. Dans un cas particulier de réalisation, le séquenceur SQ commande les unités de traitement pour leur indiquer à 15 chaque phase la fonction à exécuter et à chaque étape le couple de modules d'entrée et de sortie concerné, et les valeurs de capacités d'entrée et de sortie à prendre en compte par cette étape. Des explications plus détaillées sur le fonctionnement 20 séquentiel dans ce cas particulier sera donnée ultérieurement en référence à la figure 6. Auparavant, il est utile d'expliquer diverses possibilités de mise en oeuvre de l'invention. Pour cela, il est commode de reprendre la représentation matricielle 25 introduite par la figure 2. Selon cette représentation les couples d'indices ij de chaque élément RQij de la matrice [RQij] identifient les différents couples de modules d'entrée et de sortie IMi-OMj. Dans l'exemple représenté, le nombre m de modules 30 d'entrée est égal au nombre n de modules de sortie. On a pris m = n = 4, sachant qu'en réalité le nombre de modules d'entrée ou de sortie sera bien supérieur, par exemple égal à 32 ou davantage. Evidemment, le cas où m serait inférieur à n serait représenté par une matrice rectangulaire ayant 35 plus de colonnes que de lignes, par exemple 4 colonnes et 3 lignes. Inversement, le cas où m serait supérieur à n serait 17 2893800 représenté par une matrice rectangulaire ayant plus de lignes que de colonnes, par exemple 4 lignes et 3 colonnes. Une caractéristique de l'invention consiste à prévoir une division (ou partition) de l'ensemble des couples de 5 modules d'entrée et de sortie IMi-OMj en N sous-ensembles disjoints tels qu'aucun module d'entrée ni aucun module de sortie n'appartienne à plus d'un couple d'un même sous-ensemble. Ceci revient à dire que l'on divise la matrice représentative en N diagonales ou parties de diagonales, à 10 une permutation près des lignes et des colonnes attribuées respectivement aux modules d'entrée et de sortie. Concernant le choix des nombres de couples de modules d'entrée et de sortie constituant les sous-ensembles, donc des nombres d'éléments des diagonales ou parties de 15 diagonales correspondantes, il convient de faire les observations suivantes. D'abord, le nombre d'éléments d'une diagonale est au plus égal au plus grand des deux nombres m et n. Ensuite, pour avoir une bonne utilisation des moyens de traitement il 20 est préférable que la fonction d'arbitrage soit répartie uniformément dans le temps et parmi les unités de traitement. Pour cela, il conviendra que chaque sous-ensemble de couples de modules d'entrée et de sortie soit composés d'un même nombre M fixé de couples. Cela se traduit 25 par le fait que la matrice sera divisée en diagonales ou parties de diagonales comportant un même nombre M d'éléments. Il en résulte que le nombre de diagonales ou de parties de diagonales, donc d'étapes de chaque phase est donné par : N = m.n/M. 30 Ce cas est adapté à une réalisation où l'unité d'arbitrage central comprend M unités de traitement, chacune de ces unités exécutant N étapes par phase. Un cas avantageux est celui où chaque sous-ensemble correspond à une diagonale complète, ce qui correspond à un 35 parallélisme maximum. 18 2893800 Dans ce cas, en vue de limiter les échanges de données entre les unités et le séquenceur, il convient en outre que chaque unité de traitement soit associée en permanence soit à un même module d'entrée IMi, soit à un même module de 5 sortie OMj. En d'autres termes, chaque unité de traitement PUi sera avantageusement dédiée au traitement : - soit des quantités requises par un même module d'entrée IMi associé et destinées aux n modules de sortie, - soit des quantités requises par les m modules 10 d'entrée et destinées à un même module de sortie (OMj) associé. Dans le cas où m et n ne sont pas égaux, on choisira de préférence N égal au plus grand des deux nombres m et n, et M sera alors égal au plus petit des deux nombres m et n, 15 chaque unité de traitement PUi étant dédiée au traitement des quantités requises qui impliquent soit un module d'entrée IMi associé, soit un module de sortie OMj associé selon que m est respectivement inférieur ou supérieur à n. Cette réalisation a la propriété de procurer un 20 parallélisme maximum avec un nombre minimum d'unités de traitement. Un premier exemple suivant ces règles est illustré à la figure 4 au moyen d'une matrice d'indices [ij] relative à une phase. Chaque colonne de la matrice comporte la 25 séquence, étape par étape, des indices ij des requêtes selon la matrice [RQij] de la figure 2 et qui sont traitées par une même unité de traitement PUi associée à un même module d'entrée IMi. Chaque ligne représente alors les indices ij des requêtes traitées en parallèle par les unités de 30 traitement PU1-PU4 au cours d'une même étape. Ainsi, les lignes successives composant la matrice d'indices [ij] désignent les indices des ensembles de requêtes correspondantes de la matrice [RQij] qui sont traitées lors des étapes successives y = 1 à 4 de chaque phase d'un même 35 cycle. 19 2893800 Au cas où m serait inférieur à n, la matrice d'indices n'aurait que m colonnes pour n lignes, comme symbolisé sur la figure 4 où les indices absents sont mis entre parenthèses, dans un cas donné à titre d'exemple où n = 4 et 5 m = 3. Dans le cas général, on aurait donc m unités de traitement et n étapes par phase. Un second exemple est illustré à la figure 5 au moyen d'une autre matrice d'indices [ij] où chaque colonne comporte les indices ij des requêtes traitées par une même 10 unité de traitement associée à un même module de sortie OMj. De façon analogue au cas précédent, si m était supérieur à n, la matrice d'indices n'aurait que n colonnes pour m lignes, comme symbolisé sur la figure 5 où les indices absents sont mis entre parenthèses, dans le cas 15 donné à titre d'exemple où n = 3 et m = 4. Dans le cas général, on aurait donc n unités de traitement et m étapes par phase. Le choix des sous-ensembles de couples de modules d'entrée et de sortie pourrait toutefois suivre d'autres 20 critères en tenant compte de la remarque suivante. Les quantités admises GRij calculées par les unités de traitement sont normalement destinées aux modules d'entrée IMi qui étaient à l'origine des requêtes RQij correspondantes. 25 Aussi en vue de simplifier les interconnexions impliquant les unités de traitement, dans le cas où les requêtes RQij sont créées par les modules d'entrée, il peut être avantageux dans tous les cas que chaque unité de traitement PUi soit dédiée au traitement des quantités 30 requises issues d'un même module d'entrée IMi associé. En effet, chaque unité de traitement PUi étant toujours associée à un même module d'entrée IMi, selon le schéma de la figure 4 par exemple, la transmission des requêtes de chaque module d'entrée vers l'unité de traitement associée 35 et la transmission en retour des quantités admises peuvent 20 2893800 se faire directement, sans nécessiter une interface d'aiguillage modifiable. On peut noter que si m était supérieur à n, le système fonctionnerait comme dans le cas où on aurait m modules 5 d'entrée et m modules de sortie, à la différence près que des étapes fictives relatives à m-n modules de sortie inexistants seraient exécutées, de façon à conserver la synchronisation des unités de traitement. La figure 6 va permettre d'expliquer le fonctionnement 10 séquentiel de l'unité d'arbitrage. Ce fonctionnement implique le séquenceur SQ et l'ensemble des unités de traitement PUi selon un schéma qui va être décrit pour un cas particulier où chaque unité de traitement est associée à un module d'entrée correspondant. 15 La figure 6 montre plus précisément comment l'unité de traitement PUi dédiée au traitement des quantités requises RQij relatives au seul module d'entrée associé IMi coopère avec le séquenceur SQ. Par ailleurs, des fonctions d'arbitrage particulières 20 ont été choisies à titre d'exemple. La figure 6 regroupe sous forme d'organigramme les principales opérations Al à All effectuées séquentiellement au cours des étapes et phases successives par l' unités de traitement PUi associée au module d'entrée IMi, ainsi que 25 les échanges d'informations effectués avec le séquenceur SQ. Pour faciliter les explications, il convient d'abord de rappeler ou définir les notations utilisées : - CIi : capacité d'entrée maximale du module d'entrée IMi; 30 - CI : paramètre "capacité d'entrée" dont la valeur prise en compte en début de chaque étape est réactualisée en fin de chaque étape; - COj : capacité de sortie maximale du module de sortie OMj; - RQij : quantité requise correspondant à une requête émise 35 par le module d'entrée IMi pour un transfert de paquets vers le module de sortie OMj; 21 2893800 - GRij : quantité admise en réponse à la quantité requise RQij, - rqij : valeur de quantité requise résiduelle relative au couple IMi-OMj réactualisée en fin de chaque étape; 5 - RQ : paramètre "quantité requise résiduelle" prenant en début de chaque étape la valeur de quantité requise résiduelle rqij réactualisée à l'étape précédente; - p : nombre de phases d'arbitrage par cycle; - x : indicateur (numéro d'ordre) d'une phase d'arbitrage; 10 - D : coefficient diviseur relatif à la fonction d'arbitrage pour la phase en cours d'exécution; - dx : valeurs du coefficient diviseur pour les différentes phases x; - N : nombre d'étapes par phase d'arbitrage; 15 - y : indicateur (numéro d'ordre) d'une étape dans une phase d'arbitrage; - CO : paramètre "capacité de sortie" dont la valeur prise en compte en début de chaque étape est réactualisée en fin de chaque étape; 20 - COj(x,y) : valeur de capacité de sortie pour un module de sortie OMj donné à prendre en compte comme valeur du paramètre CO au début de l'étape y de la phase x, la valeur de CO réactualisée en fin de l'étape fournissant la valeur de capacité de sortie du même module de sortie pour l'étape 25 suivante y+l de la même phase x; - dGR : quantité admise partielle calculée par une étape; - grij : cumul des valeurs de quantité admise partielle relatives au couple IMi-OMj et calculées depuis le début d'un cycle; 30 Comme représenté schématiquement sur l'organigramme, un cycle d'arbitrage débute par des opérations d'initialisation se répétant à chaque cycle: - en Al, la valeur CIi de capacité d'entrée maximale 35 du module d'entrée associé IMi est attribuée à la capacité d'entrée CI, 22 2893800 - en A2 sont mis à 0 les cumuls grij des valeurs de quantité admise partielle relatives respectivement aux n couples IMi-OMj formés du module d'entrée IMi et des n modules de sortie OMj. 5 - en A3 sont chargées les quantités requises RQij correspondant aux requêtes relatives aux transferts de paquets du module entrée IMi vers respectivement les n modules de sortie OMj. Si les requêtes sont élaborées par les modules 10 d'entrée, les quantités requises RQij correspondantes peuvent être transférées directement entre chaque module d'entrée IMi et l'unité de traitement PUi associée par une liaison simple, sans aucune action d'aiguillage de la part du séquenceur SQ. Ce ne serait pas le cas si les requêtes 15 étaient élaborées par les modules de sortie. Le cycle d'arbitrage se poursuit par des opérations d'initialisation spécifiques du cycle. Pour cela, grâce à des moyens adaptés Mj (mémoire préchargée ou module programmé), le séquenceur est en mesure à chaque cycle 20 d'identifier la suite des couples de modules d'entrée et de sortie IMi-OMj pour lesquels les requêtes correspondantes doivent être prises en compte par les étapes successives de chaque phase de ce cycle. Comme dans notre exemple chaque unité de traitement, 25 telle que PUi, ne traite que des quantités requises RQij relatives au seul module d'entrée associé, tel que IMi, la suite de couples sera entièrement identifiée pour chaque unité de traitement PUi par une suite de valeurs du seul indice j des modules de sortie OMj, cette suite étant 30 spécifique pour chaque module d'entrée IMi et donc notée j(i,y), pour "y" compris entre 1 et N. Ainsi, pour chaque étape y, l'unité reçoit l'identifiant j(i,y) du module de sortie OMj concerné par l'étape à exécuter. D'autre part, le séquenceur est en mesure à chaque 35 cycle d'identifier grâce à des moyens adaptés Md (mémoire préchargée par exemple) la suite de p fonctions associées 23 2893800 respectivement aux p phases successives du cycle. Selon l'exemple décrit ici, les p fonctions sont simplement identifiées par différentes valeurs dx d'un coefficient diviseur D, où "x" est un nombre entier compris entre 1 et p 5 identifiant une phase correspondante du cycle. Le séquenceur comporte aussi une mémoire MCO, mise à jour à chaque étape, et stockant des valeurs de capacités de sortie relatives aux différents modules de sortie OMj. La capacité de sortie CO à prendre en compte en début de 10 l'étape y de la phase x pour un module de sortie OMj donné est notée COj(x,y). Ainsi, en début de cycle, sa capacité de sortie CO aura la valeur COj(l,l) qui coïncide avec sa capacité de sortie maximale COj. Le cycle d'arbitrage se poursuit alors par les 15 opérations d'initialisation suivantes : - en A4, initialisation de la valeur de quantité requise résiduelle rqij avec la valeur de quantité requise RQij relative au module de sortie OMj correspondant au premier indice j, j(i,l), de la suite j(i,y). La quantité 20 requise RQij est donc la valeur de quantité requise résiduelle rqij qui sera prise en compte à la première étape de la première phase du cycle; - en A5, initialisation du coefficient diviseur D avec la valeur de dx pour la première phase, c'est-à-dire dl; 25 - en A6, initialisation de l'indice j avec la valeur j(i,y) correspondant à la première étape (y = 1) , c'est-à-dire avec l'indice j(i,l), et initialisation du paramètre "capacité de sortie" CO avec la valeur de capacité de sortie COj(x,y) correspondant à ce même indice j(i,l) et donc 30 correspondant à la première étape (y = 1) de la première phase (x = 1) du cycle, c'est-à-dire avec la capacité de sortie maximale COj du module de sortie OMj correspondant à l'indice j (i, l) ; -en A7, initialisation du paramètre "quantité requise 35 résiduelle" RQ avec la valeur rqij de quantité requise 24 2893800 résiduelle initialisée en A4, c'est-à-dire avec la valeur de quantité requise RQij. La première étape s'exécute alors par les opération A8 à A10 : 5 - en A8, calcul d'une première valeur de quantité admise partielle dGR en appliquant aux valeurs des paramètres RQ, CI, CO la fonction associée à la première phase, c'est-à-dire la fonction dGR = Min [RQ, CI, COUD. - en A9, calcul d'une valeur réactualisée du paramètre 10 "capacité de sortie" CO en retranchant la valeur de quantité admise partielle dGR calculée en A8 à la valeur qu'avait ce paramètre CO au début de l'étape, et envoi de cette valeur réactualisée au séquenceur SQ pour mise à jour dans la mémoire MCO de la valeur de capacité de sortie relative au 15 module de sortie OMj concerné par cette étape, et qui sera à prendre en compte pour le même module de sortie à l'étape suivante y+l de la même phase x. - en A10, calcul des valeurs réactualisées des paramètres CI et rqij en retranchant la valeur de quantité 20 admise partielle dGR calculée en A8 à chacune des valeurs qu'avaient ces paramètres au début de l'étape, et calcul d'une valeur réactualisée du cumul grij en ajoutant la valeur de quantité admise partielle dGR à la valeur qu'avait ce cumul au début de l'étape. 25 La valeur réactualisé de CI devient la valeur de capacité d'entrée CI à prendre en compte à l'étape suivante. Les valeurs réactualisées de rqij et grij deviennent les valeurs de ces paramètres à prendre en compte dans le même cycle à l'étape suivante qui implique le même couple 30 d'indices ij. Les opérations A6 à A10 se répètent lors des étapes suivantes en utilisant les valeurs successives de l'indice j(i,x) et de la capacité de sortie COj(x,y) fournies par le séquenceur au début de chaque nouvelle étape. 35 Après l'exécution de N étapes, le processus pour la phase suivante recommence à partir de l'opération A5 en 25 2893800 attribuant au coefficient diviseur D la valeur suivante dx (c'est-à-dire d2 pour la deuxième phase) fournie par le séquenceur. Les mêmes opérations se répètent jusqu'à la dernière 5 étape (pour y = N) de la dernière phase (pour x = p) du cycle. Le cycle se termine alors et l'unité de traitement PUi dispose en All pour chaque indice j de la quantité admise GRij qui est égale à la valeur prise à ce stade par le cumul grij des valeurs de quantité admise partielle 10 calculées au cours du cycle pour ce même indice j. Un cycle suivant s'exécute alors selon le même algorithme. Pour assurer une bonne équité parmi les modules d'entrée et/ou de sortie quels que soient les types de trafic à supporter, il est préférable que les sous-ensembles 15 définis pour un cycle donné soient différents de ceux définis pour le cycle qui suit. Il convient en effet que les requêtes prises en compte en premier par des cycles successifs concernent des modules d'entrée et/ou de sortie différents, choisis de sorte que chaque module d'entrée et 20 de sortie soit traité de la même façon, du moins en moyenne sur plusieurs cycles. La description qui précède s'applique au cas particulier où chaque unité de traitement PUi est dédiée au traitement des quantités requises par un même module 25 d'entrée IMi associé. Pour la mise en oeuvre pratique il suffit de prévoir les dispositions suivantes : - chaque unité de traitement possède et gère des registres locaux de stockage d'un indicateur de phase et des valeurs 30 de la capacité d'entrée maximale de ce module d'entrée, ainsi que des quantités requises et quantités admises relatives aux n couples formés du module d'entrée associé et des n modules de sortie, - ledit séquenceur (SQ) fournit à chaque unité de 35 traitement, au début de chaque étape un couple de valeurs 26 2893800 formé d'un identifiant d'un module de sortie et de sa capacité de sortie, - chaque unité de traitement est prévue pour transmettre au séquenceur, au cours de chaque étape la valeur réactualisée 5 de capacité de sortie, et pour déterminer la somme des valeurs de quantité admise partielle relatives à chaque couple formé du module d'entrée associé et de chaque module de sortie. Un autre cas particulier non décrit en détail est 10 celui où chaque unité de traitement est dédiée au traitement des quantités requises destinées à un même module de sortie associé. On prévoira alors les dispositions suivantes : - chaque unité de traitement possède et gère des registres locaux de stockage d'un indicateur de phase et des valeurs 15 de la capacité de sortie maximale" de ce module de sortie, ainsi que des quantités requises et quantités admises relatives aux m couples formés du module de sortie associé et des m modules d'entrée, - le séquenceur fournit à chaque unité de traitement, au 20 début de chaque étape un couple de valeurs formé d'un identifiant d'un module d'entrée et de sa capacité d'entrée, - chaque unité de traitement est prévue pour transmettre au séquenceur, au cours de chaque étape la valeur réactualisée de capacité d'entrée, et pour déterminer la somme des 25 valeurs de quantité admise partielle relatives à chaque couple formé du module de sortie associé et de chaque module d'entrée. Dans les deux cas précédents, le séquenceur SQ a non seulement un rôle de synchronisation pour déclencher les 30 débuts de cycles, mais aussi de distribution des informations nécessaires à l'exécution de chaque étape de chaque cycle, ainsi que de mémorisation centralisée des capacités d'entrée ou de sortie mises à jour à chaque étape. Il existe cependant encore une autre possibilité de 35 réalisation selon laquelle le séquenceur SQ n'intervient 27 2893800 plus à chaque étape, mais seulement au début de chaque cycle. Selon cette réalisation, les unités de traitement sont interconnectées selon un réseau en anneau permettant des 5 échanges de données selon un sens prédéfini entre chaque unité et une unité voisine située en aval. Chaque unité est alors prévue : - pour transmettre au cours de chaque étape à l'unité voisine située en aval un couple de valeurs formé d'un 10 identifiant d'un module de sortie et de sa capacité de sortie réactualisée, - pour recevoir au cours de chaque étape de l'unité voisine située en amont un couple de valeurs formé d'un identifiant d'un module de sortie et de sa capacité de sortie 15 réactualisée au cours de l'étape précédente. Selon une variante dérivée de la réalisation précédente en échangeant les rôles des entrées et des sorties, les unités de traitement sont également interconnectées selon un réseau en anneau permettant des 20 échanges de données selon un sens prédéfini entre chaque unité et une unité voisine située en aval. Chaque unité est prévue : - pour transmettre au cours de chaque étape à l'unité voisine située en aval un couple de valeurs formé d'un 25 identifiant d'un module d'entrée et de sa capacité d'entrée réactualisée, - pour recevoir au cours de chaque étape de l'unité voisine située en amont un couple de valeurs formé d'un identifiant d'un module d'entrée et de sa capacité d'entrée réactualisée 30 au cours de l'étape précédente. Ces deux dernières variantes présentent l'avantage, pour une technologie donnée, de réduire au maximum le temps d'exécution de la fonction d'arbitrage. En contrepartie, elles offrent moins de souplesse quant aux choix des sous35 ensembles de couples de modules d'entrée et de sortie adoptés pour les cycles successifs. 28 2893800 Comme indiqué à titre d'exemple sur la figure 6 en A8, la fonction consiste à diviser la plus petite des valeurs des paramètres RQ, CI, CO par un coefficient diviseur D ayant une valeur associée à cette fonction : dGR = Min [RQ, CI, COUD, où D = dx pour la phase x. Les valeurs dl-dp du coefficient diviseur respectivement associées aux p phases successives sont 10 décroissantes depuis une valeur initiale inférieure à 1 jusqu'à une valeur dp finale égale à 1. Les valeurs dl-dp du coefficient diviseur peuvent être choisies de diverses façons. On peut par exemple rechercher par simulation des valeurs optimisées pour le type de trafic 15 auquel le système de commutation est destiné. En pratique, en dehors de cas très spécifiques, le choix de valeurs dl-dp qui conviennent peuvent résulter des considérations suivantes. D'abord, il est intéressant que chaque valeur du 20 coefficient soit une puissance de 2, car les divisions par de tels coefficients se traduisent en représentation binaire par de simples décalages de nombres binaires, ce qui implique une mise en œuvre au moyen d'un registre à décalage beaucoup plus simple et rapide qu'un vrai diviseur. 25 D'autre part, l'ordre de grandeur de la valeur initiale dl du coefficient peut être déterminé théoriquement en tenant le raisonnement suivant. Si on se place dans le cas où m=n et où le trafic est uniforme par rapport aux ports d'entrée et de sortie, et tel que la quantité requise 30 par chaque module d'entrée est supérieure à sa capacité d'entrée maximale Cli, si les capacités d'entrée maximales ont toutes une même valeur, les quantités admises devrait aussi avoir toutes une même valeur et par conséquent égaler la capacité d'entrée maximale divisée par m, c'est-à-dire 35 CIi/m. 5 29 2893800 Compte tenu de la formule utilisée, la première quantité admise partielle obtenue est dGR = CIi/dl. Par conséquent, la valeur initiale du coefficient diviseur est avantageusement supérieure ou égale au nombre m de modules 5 d'entrée. L'invention n'est pas limitée aux seuls modes de réalisation décrits ci-dessus. 30
Pour aiguiller sélectivement via une matrice de commutation des paquets en attente dans des modules d'entrée (IMi) vers des modules de sortie destinataires, une fonction d'arbitrage (CSC) sélectionne par cycles successifs, parmi l'ensemble des couples de modules d'entrée et de sortie, des sous-ensembles disjoints.Chaque cycle comprend p phases successives (x) associées respectivement à p fonctions d'arbitrage.Des unités de traitement (PUi) exécutent chacune les p fonctions, chaque fonction portant sur trois paramètres appelés "quantité requise résiduelle", "capacité d'entrée" et "capacité de sortie" dont les valeurs sont relatives à un même couple et sont initialisées en début de cycle. Chaque phase est formée de N étapes (y) successives associées respectivement auxdits sous-ensembles, chaque étape étant exécutée en parallèle par les unités de traitement (PUi) pour calculer au moyen des fonctions d'arbitrage des valeurs de quantité admise "partielle" et pour réactualiser les paramètres pour l'étape suivante.Application aux réseaux de télécommunication, notamment multiservice.
Revendications 1/ Système de commutation pour nœud de réseau de télécommunication, comprenant m modules d'entrée (IM1, IM2, IMi, IMm) et n modules de sortie (OMl, OM2, OMj, OMn) coopérant chacun avec une matrice de commutation (1) et avec un contrôleur central (2) commandant ladite matrice (1), ledit système étant apte à aiguiller sélectivement, via la matrice (1), des paquets de données reçus par lesdits modules d'entrée, en fonction de leurs destinations respectives, vers des modules de sortie destinataires respectifs, une quantité de paquets relative à un couple de modules d'entrée et de sortie (IMi, OMj) donné étant définie comme une quantité de données constitutives de paquet(s) reçu(s) par ce module d'entrée et destiné au module de sortie de ce couple, une requête relative à un couple de modules d'entrée et de sortie donné étant représentative d'une quantité dite "requise" (RQij) définie comme une quantité de paquets en attente dans ce module d'entrée et candidats pour être transférés vers ce module de sortie, ledit contrôleur central (2) comportant une unité d'arbitrage central (CSC) pour effectuer une fonction d'arbitrage exécutable par cycles d'arbitrage successifs, chaque cycle déterminant, en fonction desdites requêtes (RQij) relatives à tous les couples de modules d'entrée et de sortie, des quantités dites "admises" (GRij) respectives définies comme des quantités de paquets, au plus égales respectivement auxdites quantités requises, dans la limite de quantités maximales de données pouvant être transférées pendant une durée de transfert fixée entre chaque module d'entrée (IMi) et la matrice (1) d'une part, et entre la matrice (1) et chaque module de sortie (OMj) d'autre part, ces quantités maximales étant appelées respectivement 31 2893800 "capacité d'entrée maximale" (CIi) et "capacité de sortie maximale" (COj), caractérisé en ce que l'ensemble des couples de modules d'entrée et de sortie (IMi, OMj) pouvant être divisé en N 5 sous-ensembles disjoints tels qu'aucun module d'entrée ni aucun module de sortie n'appartienne à plus d'un couple d'un même sous-ensemble, l'unité d'arbitrage central (CSC) est apte à déclencher à chaque cycle d'arbitrage p phases successives (x) associées respectivement à p fonctions, et 10 comporte une pluralité d'unités de traitement (PUi) aptes chacune à exécuter lesdites p fonctions, chaque fonction portant sur au moins trois paramètres appelés "quantité requise résiduelle" (RQ), "capacité d'entrée" (CI) et "capacité de sortie" (CO) dont les valeurs sont relatives à 15 un même couple et sont initialisées en début de cycle respectivement par une quantité requise (RQij) correspondant à une requête, et lesdites capacités d'entrée et de sortie maximales (CIi, COj) relatives à ce couple, en ce que chaque phase est formée de N étapes (y) 20 successives associées respectivement auxdits sous-ensembles, chaque étape étant exécutée en parallèle par lesdites unités de traitement (PUi) pour effectuer pour chaque couple du sous-ensemble associé l'opération suivante : - calcul d'une valeur de quantité admise dite "partielle" 25 (dGR) en appliquant aux valeurs desdits paramètres la fonction associée à la phase (x) qui comporte cette étape, - calcul de valeurs réactualisées desdits paramètres en retranchant cette valeur de quantité admise partielle (dGR) à chacune des valeurs qu'avaient lesdits paramètres au début 30 de l'étape, lesdites valeurs réactualisées servant de valeurs des paramètres pour l'étape suivante, la somme (grij) des valeurs de quantité admise partielle relatives à un même couple et calculées au cours d'un cycle complet constituant la quantité admise (GRij) relative à ce 35 couple, 32 2893800 et en ce que lesdites p fonctions sont telles que pour des valeurs positives données desdits trois paramètres, la valeur résultante de quantité admise partielle pour une phase donnée est supérieure à la valeur résultante obtenue 5 pour une phase précédente. 2/ Système de commutation selon la 1, caractérisé en ce que lesdits sous-ensembles définis pour un cycle donné sont différents de ceux définis pour le cycle 10 qui suit. 3/ Système de commutation selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque fonction consiste à diviser la plus petite desdites valeurs desdits paramètres 15 (RQ, CI, CO) respectivement de quantité requise, de capacité d'entrée et de capacité de sortie par un coefficient diviseur (dx) ayant une valeur associée à cette fonction, lesdites valeurs de coefficient diviseur (dl-dp) respectivement associées aux p phases successives étant 20 décroissantes depuis une valeur initiale jusqu'à une valeur finale (dp) égale à 1. 4/ Système de commutation selon la 3, caractérisé en ce que chaque valeur (dl-dp) dudit 25 coefficient diviseur (dx) est une puissance de 2. 5/ Système de commutation selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que ladite valeur initiale du coefficient diviseur est supérieure ou égale au nombre m de 30 modules d'entrée. 6/ Système de commutation selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits sous-ensembles sont composés chacun d'un même nombre M de couples de modules 35 d'entrée et de sortie (IMi, OMj) et en ce que l'unité 33 2893800 d'arbitrage central (CSC) comprend M unités de traitement (PUi) coopérant avec un séquenceur (SQ) commun. 7/ Système de commutation selon la 6, 5 caractérisé en ce que chaque unité de traitement (PUi) est dédiée au traitement : - soit des quantités requises par un même module d'entrée (IMi) associé et destinées auxdits n modules de sortie, -soit des quantités requises par lesdits m modules d'entrée 10 et destinées à un même module de sortie (OMj) associé. 8/ Système de commutation selon la 7, caractérisé en ce que dans le cas où m et n ne sont pas égaux, N est égal au plus grand des deux nombres m et n, et 15 M est égal au plus petit des deux nombres m et n, chaque unité de traitement (PUi) étant dédiée au traitement des quantités requises qui impliquent soit un module d'entrée (IMi) associé, soit un module de sortie (OMj) associé selon que m est respectivement inférieur ou supérieur à n. 20 9/ Système de commutation selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que dans le cas où chaque unité de traitement (PUi) est dédiée au traitement des quantités requises par un même module d'entrée (IMi) associé : 25 - chaque unité de traitement (PUi) possède et gère des registres locaux de stockage d'un indicateur de phase (x) et des valeurs de ladite capacité d'entrée maximale (CIi) de ce module d'entrée (IMi), ainsi que desdites quantités requises (RQij) et quantités admises (GRij) relatives aux n couples 30 formés dudit module d'entrée (IMi) associé et desdits n modules de sortie (OMj), - ledit séquenceur (SQ) fournit à chaque unité de traitement (PUi), au début de chaque étape (y) un couple de valeurs formé d'un identifiant (j (i,y)) d'un module de sortie (OMj) 35 et de sa capacité de sortie (COj(x,y)), 34 2893800 chaque unité de traitement (PUi) est prévue pour transmettre au séquenceur (SQ), au cours de chaque étape la valeur réactualisée de capacité de sortie (COj), et pour déterminer la somme des valeurs de quantité admise partielle 5 (grij) relatives à chaque couple formé dudit module d'entrée (IMi) associé et de chaque module de sortie (OMj). 10/ Système de commutation selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que dans le cas où chaque unité de 10 traitement (PUi) est dédiée au traitement des quantités requises destinées à un même module de sortie (OMj) associé . - chaque unité de traitement (PUi) possède et gère des registres locaux de stockage d'un indicateur de phase (x) et 15 des valeurs de ladite capacité de sortie maximale" (COj) de ce module de sortie (OMj), ainsi que desdites quantités requises (RQij) et quantités admises (GRij) relatives aux m couples formés dudit module de sortie (OMj) associé et desdits m modules d'entrée (IMi), 20 - ledit séquenceur (SQ) fournit à chaque unité de traitement (PUi), au début de chaque étape (y) un couple de valeurs formé d'un identifiant d'un module d'entrée (IMi) et de sa capacité d'entrée (CI), - chaque unité de traitement (PUi) est prévue pour 25 transmettre au séquenceur (SQ), au cours de chaque étape la valeur réactualisée de capacité d'entrée (CI), et pour déterminer la somme des valeurs de quantité admise partielle (grij) relatives à chaque couple formé dudit module de sortie (OMj) associé et de chaque module d'entrée (IMi). 30 11/ Système de commutation selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que lesdites unités de traitement (PUi) sont interconnectées selon un réseau en anneau permettant des échanges de données selon un sens prédéfini 35 entre chaque unité et une unité voisine située en aval, et en ce que chaque unité est prévue : 35 2893800 - pour transmettre au cours de chaque étape à ladite unité voisine située en aval un couple de valeurs formé d'un identifiant (j(i,y)) d'un module de sortie (OMj) et de sa capacité de sortie (COj(x,y)) réactualisée, 5 - pour recevoir au cours de chaque étape de l'unité voisine située en amont un couple de valeurs formé d'un identifiant (j(i,y)) d'un module de sortie (OMj) et de sa capacité de sortie (COj(x,y)) réactualisée au cours de l'étape précédente. 10 12/ Système de commutation selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que lesdites unités de traitement (PUi) sont interconnectées selon un réseau en anneau permettant des échanges de données selon un sens prédéfini 15 entre chaque unité et une unité voisine située en aval, et en ce que chaque unité est prévue : - pour transmettre au cours de chaque étape à ladite unité voisine située en aval un couple de valeurs formé d'un identifiant d'un module d'entrée (IMi) et de sa capacité 20 d'entrée réactualisée, - pour recevoir au cours de chaque étape de l'unité voisine située en amont un couple de valeurs formé d'un identifiant d'un module d'entrée (IMi) et de sa capacité d'entrée réactualisée au cours de l'étape précédente.
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/56
FR2893974
A1
CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT CENTRAL POUR AUBE MOBILE DE TURBOMACHINE
20,070,601
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général du refroidissement des aubes mobiles de turbomachine, et notamment aux aubes de la turbine haute-pression. Il est connu de munir les aubes mobiles d'une turbine à gaz de turbomachine, telles que les turbines haute et basse pression, de circuits internes de refroidissement leur permettant de supporter sans dommages les températures très élevées auxquelles elles sont soumises pendant le fonctionnement de la turbomachine. Ainsi, dans le cas d'une turbine haute-pression, les températures des gaz issus de la chambre de combustion atteignent des valeurs largement supérieures à celles que peuvent supporter sans dommages les aubes mobiles de la turbine, ce qui a pour conséquence de limiter leur durée de vie. Grâce à de tels circuits de refroidissement, de l'air, qui est généralement introduit dans l'aube par son pied, traverse celle-ci en suivant un trajet formé par des cavités pratiquées dans l'aube avant d'être éjecté par des orifices s'ouvrant à la surface de l'aube. Il existe de nombreuses réalisations différentes de ces circuits de refroidissement. Ainsi, certains circuits utilisent des cavités de refroidissement qui occupent toute la largeur de l'aube, ce qui présente l'inconvénient de limiter l'efficacité thermique du refroidissement. Dans le but de pallier ce défaut, d'autres circuits, tels que ceux décrits dans les documents EP 1 288 438 et EP 1 288 439, proposent l'utilisation de cavités de refroidissement de bord n'occupant qu'un seul côté de l'aube (intrados ou extrados) ou les deux côtés avec l'adjonction d'une grande cavité centrale entre ces cavités de bord. Bien que de tels circuits soient efficaces d'un point de vue thermique, ils restent difficiles et coûteux à réaliser par moulage et le poids de l'aube obtenue est important. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un circuit de refroidissement central d'une aube mobile permettant d'obtenir un refroidissement efficace de l'aube à un faible coût de fabrication. A cet effet, il est prévu une aube mobile de turbomachine, la partie centrale de l'aube étant divisée géométriquement en quatre zones intrados adjacentes disposées du côté intrados de l'aube et en quatre zones extrados adjacentes disposées du côté extrados, les zones intrados et extrados étant réparties de part et d'autre du squelette de l'aube, l'aube étant caractérisée en ce qu'elle comporte dans sa partie centrale un circuit de refroidissement intrados et un circuit de refroidissement extrados, le circuit de refroidissement intrados comprenant trois cavités radiales occupant trois zones intrados adjacentes, et le circuit de refroidissement extrados comprenant trois cavités radiales occupant les quatre zones extrados et la zone intrados restante. Les circuits de refroidissement intrados et extrados ainsi définis présentent une dissymétrie de configuration entre l'intrados et l'extrados et sont propres à chaque paroi (intrados, extrados) de l'aube. Ainsi, il est possible de prendre en compte les niveaux d'échange thermique qui sont plus faibles à l'intrados qu'à l'extrados de l'aube. Il est également possible de tenir compte de l'effet de la force de Coriolis qui a tendance à plaquer l'air vers l'une des parois de l'aube selon que l'écoulement soit centripète ou centrifuge. De la sorte, il est possible d'obtenir une aube dont la masse, la température moyenne et la durée de vie sont optimisées pour un faible coût de fabrication. Selon un mode de réalisation de l'invention, le circuit de refroidissement extrados peut comporter une première cavité et une deuxième cavité s'étendant du côté extrados de l'aube, une troisième cavité s'étendant depuis l'intrados jusqu'à l'extrados de l'aube, une ouverture d'admission d'air à une extrémité radiale de la première cavité, un premier passage faisant communiquer l'autre extrémité radiale de la première cavité avec une extrémité radiale voisine de la deuxième cavité, un second passage faisant communiquer l'autre extrémité radiale de la deuxième cavité avec une extrémité radiale voisine de la troisième cavité, et des orifices de sortie s'ouvrant dans la troisième cavité et débouchant sur la face intrados de l'aube. La troisième cavité d'un tel circuit de refroidissement extrados peut être disposée du côté du bord d'attaque ou bord de fuite de l'aube. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le circuit de refroidissement extrados peut comporter une première cavité et une deuxième cavité s'étendant du côté extrados de l'aube, une troisième cavité s'étendant du côté intrados de l'aube, un premier passage faisant communiquer l'autre extrémité radiale de la première cavité avec une extrémité radiale voisine de la deuxième cavité, un second passage faisant communiquer l'autre extrémité radiale de la deuxième cavité avec une extrémité radiale voisine de la troisième cavité, et des orifices de sortie s'ouvrant dans la troisième cavité et débouchant sur la face intrados de l'aube. La troisième cavité d'un tel circuit de refroidissement extrados peut être disposée du côté du bord d'attaque ou du bord de fuite de l'aube. Selon une disposition particulière de l'invention, le circuit de refroidissement intrados peut comporter une première, une deuxième et une troisième cavités s'étendant du côté intrados de l'aube, une ouverture d'admission d'air à une extrémité radiale de la première cavité, un premier passage faisant communiquer l'autre extrémité radiale de la première cavité avec une extrémité radiale voisine de la deuxième cavité, un second passage faisant communiquer l'autre extrémité radiale de la deuxième cavité avec une extrémité radiale voisine de la troisième cavité, et des orifices de sortie s'ouvrant dans la troisième cavité et débouchant sur la face intrados de l'aube. L'aube peut également comporter un circuit de refroidissement du bord d'attaque de l'aube et un circuit de refroidissement du bord de fuite de l'aube. L'invention a aussi pour objet une turbine à gaz comportant au moins une aube mobile telle que définie précédemment. L'invention a encore pour objet une turbomachine comportant 30 au moins une aube mobile telle que définie précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins 35 annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 est une vue en coupe transversale d'une aube mobile de turbomachine montrant les différentes zones géométriques dans la partie centrale de celle-ci ; - la figure 2 est une vue en coupe transversale d'une aube mobile selon un mode de réalisation de l'invention ; - les figures 3 et 4 sont des vues en coupe de la figure 2 respectivement selon III-III et IV-IV ; et - les figures 5 à 7 sont des vues en coupe transversale d'aubes mobiles selon d'autres modes de réalisation de l'invention. Description détaillée de modes de réalisation La figure 1 représente une aube mobile 10 de turbomachine, telle qu'une aube mobile de turbine haute-pression. Bien entendu, l'invention peut également s'appliquer à d'autres aubes mobiles de la turbomachine, par exemple aux aubes de la turbine basse-pression de celle-ci. L'aube 10 comporte une surface aérodynamique (ou pale) qui s'étend radialement entre un pied d'aube 12 et un sommet d'aube 14 (figures 3 et 4). Cette surface aérodynamique se compose d'un bord d'attaque 16 disposé en regard de l'écoulement des gaz chauds issus de la chambre de combustion de la turbomachine, d'un bord de fuite 18 opposé au bord d'attaque 16, d'une face latérale intrados 20 et d'une face latérale extrados 22, ces faces latérales 20, 22 reliant le bord d'attaque 16 au bord de fuite 18. L'aube 10 comporte une partie centrale C qui la zone géométrique de l'aube pour laquelle la distance entre ses faces intrados 20 et extrados 22 est la plus importante. Comme représenté sur la figure 1, la partie centrale C de l'aube est divisée géométriquement en quatre zones intrados adjacentes Z1 à Z4 disposées du côté intrados de l'aube et en quatre zones extrados adjacentes Z5 à Z8 disposées du côté extrados, les zones intrados et extrados étant réparties de part et d'autre du squelette S de l'aube. Par squelette de l'aube, on entend la ligne géométrique S des points situés à égale distance des faces latérales intrados 20 et extrados 22 de l'aube. Plus précisément, le squelette S de l'aube définit deux zones principales de la partie centrale C de l'aube qui sont chacune divisées en quatre zones adjacentes par trois lignes géométriques L1 à L3 découpant radialement l'aube dans le sens de son épaisseur. Les zones géométriques intrados Z1 à Z4 et extrados Z5 à Z8 ainsi définies constituent les plus petits éléments pouvant contenir une cavité de refroidissement. Pour une aube classique de turbine haute-pression, ces zones s'étendent en coupe transversale sur une surface comprise typiquement entre 3 et 10 mm2 environ. Selon l'invention, la partie centrale C de l'aube est munie d'un circuit de refroidissement intrados et d'un circuit de refroidissement extrados, le circuit de refroidissement intrados comprenant trois cavités radiales occupant trois zones intrados adjacentes, et le circuit de refroidissement extrados comprenant trois cavités radiales occupant les quatre zones extrados et la zone intrados restante. Par cavité radiale, on entend pour la suite de la description, une cavité s'étendant radialement entre le pied 12 et le sommet 14 de l'aube. Différents modes de réalisation des circuits de refroidissement intrados et extrados de l'aube sont envisageables. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté par les figures 2 à 4, le circuit de refroidissement intrados de l'aube 10a comprend trois cavités radiales 24a, 26a et 28a occupant respectivement les trois zones intrados adjacentes Z3, Z2 et Z1 de la figure 1. Quant au circuit de refroidissement extrados de l'aube, il comprend trois cavités radiales extrados 30a, 32a et 34a occupant les quatre zones extrados Z5 à Z8 et la zone intrados restante Z4. Plus précisément, le circuit extrados de l'aube comporte une première cavité 30a s'étendant du côté extrados de l'aube et occupant la zone extrados Z5, une deuxième cavité 32a s'étendant du côté extrados de l'aube et occupant les zones extrados Z6 et Z7, et une troisième cavité 34a s'étendant depuis la face intrados 20 jusqu'à la face extrados 22 de l'aube et occupant la zone extrados Z8 et la zone intrados Z4. Par cavité s'étendant du côté extrados de l'aube, on entend une cavité qui s'étend dans le sens de l'épaisseur de l'aube depuis la face extrados 22 de l'aube jusqu'à son squelette S. Les cavités 30a à 34a du circuit de refroidissement extrados sont des cavités ayant des sections transversales supérieures à 4 mm2 environ. Par ailleurs, la troisième cavité 34a de ce circuit extrados qui s'étend depuis la face intrados 20 jusqu'à la face extrados 22 de l'aube est disposée du côté du bord de fuite 18 de l'aube. En liaison avec la figure 3, le circuit de refroidissement extrados comporte également une ouverture d'admission d'air 36 à une extrémité radiale de la première cavité 30a (ici au niveau du pied 12 de l'aube) afin d'alimenter en air le circuit extrados. Un premier passage 38 fait communiquer l'autre extrémité radiale de la première cavité 30a (c'est-à-dire au niveau du sommet 14 de l'aube) avec une extrémité radiale voisine de la deuxième cavité 32a. De même, un second passage 40 fait communiquer l'autre extrémité radiale de la deuxième cavité 32a avec une extrémité radiale voisine de la troisième cavité 34a. En outre, des orifices de sortie 42a s'ouvrent dans la troisième cavité 34a et débouchent sur la face intrados 20 de l'aube. Ces orifices de sortie 42a sont régulièrement répartis sur toute la hauteur radiale de l'aube. La circulation de l'air de refroidissement qui parcourt ce circuit extrados découle de manière évidente de ce qui précède. Le circuit est alimenté en air de refroidissement par l'ouverture d'admission 36. L'air parcourt d'abord la première cavité 30a (selon un écoulement centrifuge) puis la seconde cavité intrados 32a (selon un écoulement centripète) et enfin la cavité centrale 34a (selon un écoulement centrifuge) avant d'être émis à l'intrados 20 de l'aube par les orifices de sortie 42a. Le circuit de refroidissement intrados de l'aube comporte une première cavité 24a occupant la zone intrados Z3, une deuxième cavité 26a occupant la zone intrados Z2 et une troisième cavité 28a occupant la zone intrados Z1. Ces cavités 24a à 28a s'étendent du côté intrados de l'aube, c'est-à-dire qu'elles s'étendent dans le sens de l'épaisseur de l'aube depuis la face intrados 20 de l'aube jusqu'à son squelette S. Par ailleurs, ces cavités 24a à 28a sont des cavités ayant des sections transversales inférieures à 15 mm2 environ. Comme représenté sur la figure 4, le circuit de refroidissement intrados comporte également une ouverture d'admission d'air 44 à une extrémité radiale de la première cavité 24a (ici au niveau du pied 12 de l'aube) pour alimenter en air le circuit intrados. Un premier passage 46 fait communiquer l'autre extrémité radiale (au niveau du sommet 14 de l'aube) de la première cavité 24a avec une extrémité radiale voisine de la deuxième cavité 26a. De même, un second passage 48 fait communiquer l'autre extrémité radiale de la deuxième cavité 26a avec une extrémité radiale voisine de la troisième cavité 28a. Des orifices de sortie 50a s'ouvrent dans la troisième cavité 28a et débouchent sur la face intrados 20 de l'aube. La circulation de l'air de refroidissement qui parcourt ce circuit intrados découle de manière évidente de ce qui précède. Le circuit est alimenté en air de refroidissement par l'ouverture d'admission 44. L'air parcourt ensuite les première 24a, deuxième 26a et troisième cavités 28a avant d'être émis à l'intrados 20 de l'aube par les orifices de sortie 50a. De façon connue en soi, les parois internes des cavités 24a, 26a, 28a, 30a, 32a et 34a des circuits de refroidissement intrados et extrados peuvent être avantageusement munies de perturbateurs d'écoulement 52 destinés à accroître les transferts thermiques le long de ces parois. Ces perturbateurs d'écoulement peuvent se présenter sous la forme de nervures qui sont droites ou inclinées par rapport à l'axe de rotation de l'aube ou sous la forme de picots (ou toutes autres formes équivalentes). La figure 5 représente une variante de réalisation de réalisation des circuits de refroidissement intrados et extrados de l'aube. Le circuit de refroidissement extrados de l'aube 10b selon ce mode de réalisation comporte une première cavité 34b occupant la zone extrados Z8, une deuxième cavité 36b occupant les zones extrados Z6 et Z7 et une troisième cavité 38b occupant la zone extrados Z5 et la zone intrados Z1. En d'autres termes, par rapport au mode de réalisation des figures 2 à 4, le circuit extrados se distingue notamment en ce que la troisième cavité 38b est disposée du côté du bord d'attaque 16 de l'aube (et non du côté du bord de fuite de celle-ci). Une ouverture d'admission d'air non représentée est prévue à une extrémité radiale (au niveau du pied d'aube) de la première cavité 34b et des passages (non représentés) permettent une communication entre les différentes cavités 34b, 36b et 38b selon une réalisation similaire à celle du circuit extrados des figures 2 à 4. Des orifices de sortie 42b s'ouvrent dans la troisième cavité 38b et débouchent sur la face intrados 20 de l'aube. Le sens de circulation de l'air dans ce circuit extrados est donc inversé par rapport à celui du mode de réalisation des figures 2 à 4. Le circuit de refroidissement intrados de l'aube 10b selon ce mode de réalisation comporte une première cavité 24b occupant la zone intrados Z2, une deuxième cavité 26b occupant la zone intrados Z3 et une troisième cavité 28b occupant la zone intrados Z4. De même que pour le mode de réalisation précédent, une ouverture d'admission (non représentée) est prévue à une extrémité radiale (au niveau du pied d'aube) de la première cavité 24b et des passages (non représentés) permettent une communication entre les différentes cavités 24b, 26b et 28b selon une réalisation similaire à celle du circuit intrados des figures 2 à 4. Des orifices de sortie 50b s'ouvrent dans la troisième cavité 28b et débouchent sur la face intrados 20 de l'aube. Le sens de circulation de l'air dans ce circuit intrados est donc inversé par rapport à celui du mode de réalisation des figures 2 à 4. La figure 6 représente une autre variante de réalisation de réalisation des circuits de refroidissement intrados et extrados de l'aube. Le circuit de refroidissement extrados de l'aube 10c selon ce mode de réalisation comporte une première cavité 34c occupant les zones extrados Z7 et Z8, une deuxième cavité 36c occupant les zones extrados Z5 et Z6 et une troisième cavité 38d occupant la zone intrados Z1. La troisième cavité 38c du circuit de refroidissement extrados est donc disposée du côté du bord d'attaque 16 de l'aube. Selon une réalisation similaire à celle du circuit extrados des figures 2 à 4, de l'air de refroidissement est admis dans la première cavité 34c par l'intermédiaire d'une ouverture d'admission d'air (non représentée) et des passages (non représentés) permettent une communication entre les différentes cavités 34c, 36c et 38c. Des orifices de sortie 42c s'ouvrent dans la troisième cavité 38c et débouchent sur la face intrados 20 de l'aube. Quant au circuit de refroidissement intrados, il est identique dans sa réalisation à celui décrit en liaison avec la figure 5. La figure 7 représente encore une autre variante de réalisation de réalisation des circuits de refroidissement intrados et extrados de l'aube. Le circuit de refroidissement extrados de l'aube 10c selon ce mode de réalisation comporte une première cavité 34d occupant les zones extrados Z5 et Z6, une deuxième cavité 36d occupant les zones extrados Z7 et Z8 et une troisième cavité 38d occupant la zone intrados Z4. Par rapport au mode de réalisation du circuit de refroidissement extrados de la figure 6, la troisième cavité 38d de ce circuit extrados est disposée du côté du bord de fuite 18 de l'aube (plutôt que du côté du bord d'attaque). L'air de refroidissement est admis dans la première cavité 34d par l'intermédiaire d'une ouverture d'admission d'air (non représentée) et des passages (non représentés) permettent une communication entre les différentes cavités 34d, 36d et 38d selon une réalisation similaire à celle du circuit extrados des figures 2 à 4. Des orifices de sortie 42d s'ouvrent dans la troisième cavité 38d et débouchent sur la face intrados 20 de l'aube. Le sens de circulation de l'air dans ce circuit extrados est donc inversé par rapport à celui du mode de réalisation de la figure 6. Quant au circuit de refroidissement intrados, il est identique dans sa réalisation à celui décrit en liaison avec les figures 2 à 4. Quelque soit le mode de réalisation, on notera que les circuits de refroidissement intrados et extrados présentent chacun leur propre ouverture d'admission d'air et qu'il n'existe aucune communication d'air d'un circuit vers l'autre de sorte que ces circuits sont complètement indépendants l'un de l'autre. En liaison avec les figures 2 à 4, on décrira maintenant brièvement un mode de réalisation de circuits de refroidissement supplémentaires destinés à refroidir le bord d'attaque 16 et le bord de fuite 18 de l'aube. Le circuit de refroidissement bord d'attaque de l'aube comprend une première cavité radiale 54 s'étendant au voisinage du bord d'attaque 16 de l'aube et une deuxième cavité radiale 56 s'étendant depuis la face intrados 20 jusqu'à la face extrados 22 de l'aube, cette deuxième cavité 56 étant disposée entre la première cavité 54 et la partie centrale Ç de l'aube. Au moins un orifice d'admission d'air 58 débouche dans la deuxième cavité 56 afin d'alimenter en air le circuit bord d'attaque. Une pluralité de trous de communication 60 répartis sur toute la hauteur radiale de l'aube s'ouvrent dans la deuxième cavité 56 et débouchent dans la première cavité 54. Enfin, des orifices de sortie 62 s'ouvrant dans la première cavité 54 débouchent sur le bord d'attaque 16 et sur les faces intrados 20 et extrados 22 de l'aube. Quant au circuit de refroidissement bord de fuite de l'aube, il comprend une première cavité radiale 64 s'étendant au voisinage du bord de fuite 18 de l'aube et une deuxième cavité radiale 66 s'étendant depuis la face intrados 20 jusqu'à la face extrados 22 de l'aube, cette deuxième cavité 66 étant disposée entre la première cavité 64 et la partie centrale Ç de l'aube. Au moins un orifice d'admission d'air 68 débouche dans la deuxième cavité 66 pour alimenter en air le circuit bord de fuite. Une pluralité de trous de communication 70 répartis sur toute la hauteur radiale de l'aube s'ouvrent dans la deuxième cavité 66 et débouchent dans la première cavité 64. En outre, des orifices de sortie 72 s'ouvrent dans la première cavité 64 et débouchent sur la face intrados 20 de l'aube, au niveau du bord de fuite 18
L'invention concerne une aube mobile (10a) de turbomachine. La partie centrale (C) de l'aube est divisée géométriquement en quatre zones intrados adjacentes disposées du côté intrados de l'aube et en quatre zones extrados adjacentes disposées du côté extrados, les zones intrados et extrados étant réparties de part et d'autre du squelette (S) de l'aube, et l'aube comporte dans sa partie centrale (C) un circuit de refroidissement intrados et un circuit de refroidissement extrados, le circuit de refroidissement intrados comprenant trois cavités radiales (24a à 28a) occupant trois zones intrados adjacentes, et le circuit de refroidissement extrados comprenant trois cavités radiales (30a à 34a) occupant les quatre zones extrados et la zone intrados restante.
1. Aube mobile (10a, 10b, 10c, 10d) de turbomachine, la partie centrale (Ç) de l'aube étant divisée géométriquement en quatre zones intrados (Z1 à Z4) adjacentes disposées du côté intrados de l'aube et en quatre zones extrados (Z5 à Z8) adjacentes disposées du côté extrados, les zones intrados et extrados étant réparties de part et d'autre du squelette (S) de l'aube, l'aube étant caractérisée en ce qu'elle comporte dans sa partie centrale (Ç) un circuit de refroidissement intrados et un circuit de refroidissement extrados, le circuit de refroidissement intrados comprenant trois cavités radiales (24a à 28a ; 24b à 26b) occupant trois zones intrados adjacentes, et le circuit de refroidissement extrados comprenant trois cavités radiales (30a à 34a ; 34b à 38b ; 34c à 38c ; 34d à 38d) occupant les quatre zones extrados et la zone intrados restante. 2. Aube selon la 1, dans laquelle le circuit de refroidissement extrados comporte : une première cavité (30a ; 34b) et une deuxième cavité (32a ; 36b) s'étendant du côté extrados de l'aube ; une troisième cavité (34a ; 38b) s'étendant depuis l'intrados jusqu'à l'extrados de l'aube ; une ouverture d'admission d'air (36) à une extrémité radiale de la première cavité (30a ; 34b) ; un premier passage (38) faisant communiquer l'autre extrémité radiale de la première cavité (30a ; 34b) avec une extrémité radiale voisine de la deuxième cavité (32a ; 36b) ; un second passage (40) faisant communiquer l'autre extrémité radiale de la deuxième cavité (32a ; 36b) avec une extrémité radiale voisine de la troisième cavité (34a ; 38b) ; et des orifices de sortie (42a ; 42b) s'ouvrant dans la troisième cavité (34a ; 38b) et débouchant sur la face intrados (20) de l'aube. 3. Aube selon la 2, dans laquelle la troisième cavité (34a) du circuit de refroidissement extrados est disposée du côté du bord de fuite (18) de l'aube. 4. Aube selon la 2, dans laquelle la troisième cavité (38b) du circuit de refroidissement extrados est disposée du côté du bord d'attaque (16) de l'aube. 5. Aube selon la 1, dans laquelle le circuit de refroidissement extrados comporte : une première cavité (34c ; 34d) et une deuxième cavité (36c ; 36d) s'étendant du côté extrados de l'aube ; une troisième cavité (38c ; 38d) s'étendant du côté intrados de l'aube ; un premier passage faisant communiquer l'autre extrémité radiale de la première cavité (34c ; 34d) avec une extrémité radiale voisine de la deuxième cavité (36c ; 36d) ; un second passage faisant communiquer l'autre extrémité radiale de la deuxième cavité (36c ; 36d) avec une extrémité radiale voisine de la troisième cavité (38c ; 38d) ; et des orifices de sortie (42c ; 42d) s'ouvrant dans la troisième cavité (38c ; 38d) et débouchant sur la face intrados (20) de l'aube. 6. Aube selon la 5, dans laquelle la troisième cavité (38c) du circuit de refroidissement extrados est disposée du côté du bord d'attaque (16) de l'aube. 7. Aube selon la 5, dans laquelle la troisième cavité (38d) du circuit de refroidissement extrados est disposée du côté du bord de fuite (18) de l'aube. 8. Aube selon l'une quelconque des 1 à 7, dans laquelle le circuit de refroidissement intrados comporte : une première (24a ; 24b), une deuxième (26a ; 26b) et une troisième (28a ; 28b) cavités s'étendant du côté intrados de l'aube ; une ouverture d'admission d'air (44) à une extrémité radiale de la première cavité (24a ; 24b) ; un premier passage (46) faisant communiquer l'autre extrémité radiale de la première cavité (24a ; 24b) avec une extrémité radiale voisine de la deuxième cavité (26a ; 26b) ;un second passage (48) faisant communiquer l'autre extrémité radiale de la deuxième cavité (26a ; 26b) avec une extrémité radiale voisine de la troisième cavité (28a ; 28b) ; et des orifices de sortie (50a ; 50b) s'ouvrant dans la troisième cavité (28a ; 28b) et débouchant sur la face intrados (20) de l'aube. 9. Aube selon l'une quelconque des 1 à 8, comportant en outre un circuit de refroidissement bord d'attaque comprenant : une première cavité radiale (54) s'étendant au voisinage du bord d'attaque (16) de l'aube ; une deuxième cavité radiale (56) s'étendant depuis l'intrados jusqu'à l'extrados de l'aube, ladite deuxième cavité (56) étant disposée entre la première cavité (54) et la partie centrale (Ç) de l'aube ; au moins un orifice d'admission d'air (58) débouchant dans la deuxième cavité (56) ; une pluralité de trous de communication (60) répartis sur toute la hauteur radiale de l'aube s'ouvrant dans la deuxième cavité (56) et débouchant dans la première cavité (54) ; et des orifices de sortie (62) s'ouvrant dans ladite première cavité (54) et débouchant sur le bord d'attaque (16) et sur les faces intrados (20) et extrados (22) de l'aube. 10. Aube selon l'une quelconque des 1 à 9, 25 comportant en outre un circuit de refroidissement bord de fuite comprenant : une première cavité radiale (64) s'étendant au voisinage du bord de fuite (18) de l'aube ; une deuxième cavité radiale (66) s'étendant depuis l'intrados 30 jusqu'à l'extrados de l'aube, ladite deuxième cavité (66) étant disposée entre la première cavité (64) et la partie centrale (Ç) de l'aube ; au moins un orifice d'admission d'air (68) débouchant dans la deuxième cavité (66) ; une pluralité de trous de communication (70) répartis sur toute 35 la hauteur radiale de l'aube s'ouvrant dans la deuxième cavité (66) et débouchant dans la première cavité (64) ; etdes orifices de sortie (72) s'ouvrant dans ladite première cavité (64) et débouchant sur le bord de fuite (18) de l'aube. 11. Turbine à gaz, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une aube mobile (10a, 10b, 10c, 10d) selon l'une quelconque des 1 à 10. 12. Turbomachine, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une aube mobile (10a, 10b, 10c, 10d) selon l'une quelconque des 1 à 10.
F
F01
F01D
F01D 5
F01D 5/18
FR2895783
A1
PROJECTEUR DE LUMIERE A TROIS FONCTIONS POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,706
Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif de projection de lumière pour véhicule automobile dans lequel le cache de coupure du faisceau lumineux permet d'obtenir trois fonctions d'éclairage, à savoir la fonction route, la fonction code et une troisième fonction. Cette troisième fonction peut-être la fonction mauvais temps ou la fonction éclairage de ville ou encore la fonction éclairage sur autoroute. L'invention trouve des applications dans le domaine de l'éclairage pour véhicule automobile et, en particulier, dans le domaine de l'éclairage suivant la nouvelle réglementation RXXX qui permet l'utilisation de fonctions d'éclairage supplémentaires. Etat de la technique Dans le domaine de l'éclairage automobile, il existe différents types de dispositifs de projection de lumière, ou projecteurs, parmi lesquels on trouve essentiellement : - des feux de position, d'intensité et de portée faible ; - des feux de croisement, ou codes, d'intensité plus forte et de portée sur la route avoisinant 70 mètres, utilisés essentiellement la nuit et dont la répartition du faisceau lumineux est étudiée pour ne pas éblouir le conducteur d'un véhicule venant en sens inverse ; - des feux de route, avec une longue portée avoisinant les 200 mètres, qui sont utilisés pour éclairer la route au loin et permettre au conducteur d'appréhender la trajectoire du véhicule ; - des feux anti-brouillard. Actuellement, il existe des projecteurs qui assurent à la fois la fonction de code et la fonction route. Ces projecteurs sont appelés projecteurs bifonctions. Ces projecteurs sont généralement des projecteurs de type elliptique. Un tel projecteur bifonction comporte généralement un cache amovible apte à assurer une coupure du faisceau lumineux. Ce cache est, par exemple, un volet métallique pouvant passer d'une première position à une deuxième position. Dans la première position, le cache n'occulte pas le faisceau lumineux produit par la source lumineuse du projecteur. Dans la seconde position, le cache occulte partiellement le faisceau lumineux produit par la source lumineuse du projecteur. Dans cette seconde position, on dit que le cache réalise une coupure spécifique du faisceau lumineux. Cette coupure spécifique correspond à la coupure du faisceau lumineux nécessaire pour obtenir la fonction code. Dans la plupart des projecteurs bifonctions, le cache amovible est pivotant. Pour cela, le cache est monté autour d'un axe de rotation, appelé axe de pivotement, relié indirectement à un moteur. Ce moteur, lorsqu'il est en fonctionnement, entraîne un système d'engrenage sur lequel est fixé l'axe de pivotement du cache. Le cache est alors entraîné en rotation. Ainsi entraîné, le cache peut prendre deux positions : - une position d'occultation, dans laquelle il assure la coupure du faisceau lumineux, générant ainsi la fonction d'éclairage code, et - une position neutre, dans laquelle le cache n'occulte pas le faisceau lumineux, générant alors la fonction d'éclairage de route, ou fonction route. Le moteur qui entraîne l'axe de pivotement est généralement un moteur à courant continu, c'est-à-dire un moteur qui tourne sans arrêt jusqu'à atteindre une butée. Plus précisément, le moteur à courant continu a un couple contrôlé par un circuit électronique, ce qui a pour effet que, lorsque le moteur atteint un certain courant, il se trouve en butée. Le moteur offre ainsi deux états : celui où il tourne et celui où il est en butée, ce qui correspond à deux positions du cache. En effet, dans un projecteur bifonction, les moyens de coupure comportent un seul cache. Dans ce cas, lorsque le moteur est dans un premier état de fonctionnement, le cache est dans une position neutre où il n'occulte pas le faisceau lumineux. Le projecteur est en fonction route. Lorsque le moteur est dans un second état, c'est-à-dire en butée, alors le cache est dans sa position d'occultation. Le projecteur est en fonction code. Récemment, une nouvelle réglementation, appelée réglementation RXXX, autorise la mise en place, dans un projecteur, de plusieurs fonctions d'éclairage autres que les fonctions route et code. Il existe différentes fonctions d'éclairage qui permettent d'améliorer l'éclairage de la route, dans certaines conditions. Il existe notamment les fonctions suivantes : -la fonction DBL (Dynamic Bending Light, en termes anglosaxons) qui permet de modifier l'orientation d'un faisceau lumineux de telle sorte que l'éclairage émis par le véhicule suive la trajectoire de la route ; - la fonction éclairage de ville (Town Light, en termes anglosaxons) 5 qui assure un élargissement du faisceau lumineux de type code pour améliorer la visibilité sur les trottoirs et dans les croisements ; - la fonction éclairage sur autoroute (Motorway Light, en termes anglosaxons) qui assure une augmentation de la portée des codes et une modification du faisceau lumineux pour améliorer la visibilité des panneaux 10 indicatifs et des portiques situés en hauteur sur l'autoroute ; - la fonction mauvais temps (Adverse Weather Light, en termes anglosaxons) qui assure une modification du faisceau lumineux afin que le conducteur ne soit pas ébloui par un reflet de son propre projecteur. Pour mettre en oeuvre ces nouvelles fonctions d'éclairage, il existe 15 actuellement des projecteurs multifonctions. Ces projecteurs comportent généralement plusieurs caches, chaque cache étant utilisé pour générer une des fonctions. Par exemple, pour mettre en oeuvre les fonctions classiques de code et de route ainsi qu'une des nouvelles fonctions évoquées précédemment, les projecteurs connus utilisent deux caches : 20 - un des caches est mis en place pour obtenir la fonction code, - l'autre cache est mis en place pour obtenir la nouvelle fonction d'éclairage, - la fonction route est obtenue en retirant les deux caches. Or, dans de tels projecteurs, chaque cache doit comporter ses 25 propres moyens de pivotement et ses propres moyens de commande. On comprend donc que, plus il y a de caches, et plus la réalisation du projecteur est complexe et encombrante. En outre, plus il y a de caches et plus le déplacement de chaque cache doit être précis pour ne pas perturber le déplacement des autres caches ainsi que le faisceau lumineux. Dans 30 l'exemple précédent d'un projecteur à trois fonctions, chacun des deux caches est monté sur son propre axe de pivotement et actionné par son propre moteur à courant continu. Chaque cache a donc ses propres moyens d'actionnement. Les caches et leurs moyens d'actionnement respectifs doivent être placés, dans le projecteur, de sorte que le cache de la fonction 35 code ne crée pas d'interférence avec le faisceau lumineux lorsque le projecteur est utilisé dans sa nouvelle fonction, et inversement. L'encombrement dû à un cache et à ses moyens d'actionnement est donc au moins doublé par rapport à un projecteur bifonction. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment. A cette fin, l'invention propose un dispositif de projection de lumière permettant d'obtenir au moins une troisième fonction d'éclairage sans compliquer la commande des caches et en limitant l'encombrement dû à la troisième fonction. Pour cela, le dispositif de projection de lumière de l'invention comporte au moins deux caches montés sur un même axe de pivotement, entraîné en rotation par un seul moteur à courant continu. Il comporte en outre un système d'actionnement linéaire assurant au moins un blocage intermédiaire du moteur à courant continu, générant au moins une troisième butée dudit moteur. De façon plus précise, l'invention concerne un dispositif de projection de lumière pour véhicule automobile comportant : - une source lumineuse montée à l'intérieur d'un réflecteur et émettant un faisceau lumineux, -des moyens de coupure du faisceau lumineux, mobiles, montés autour d'un axe de pivotement et aptes à prendre au moins une première et une deuxième positions, la première position offrant une première fonction d'éclairage et la deuxième position offrant une seconde fonction d'éclairage, - un premier système d'actionnement des moyens de coupure, assurant un déplacement rotatif desdits moyens de coupure d'une position vers une autre position, caractérisé en ce qu'il comporte un second système d'actionnement apte à bloquer le mouvement rotatif du premier système d'actionnement, générant au moins une troisième position des moyens de coupure, cette troisième position offrant une troisième fonction d'éclairage. L'invention concerne également une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens de coupure comprennent un premier cache apte à prendre la première ou la seconde position et un second cache apte à prendre la troisième position. - le second système d'actionnement comporte un actionneur à mouvement linéaire. - l'actionneur est un moteur linéaire. - l'actionneur est un solénoïde. - l'actionneur entraîne un bras d'actionnement équipé d'un élément de butée. - l'élément de butée est une clavette apte à s'insérer dans un logement du premier système d'actionnement. - l'axe de pivotement des moyens de coupure comporte, à une 10 extrémité, une roue de décodage équipée du logement pour l'élément de butée. - le logement comporte un évidemment en forme de V. - le solénoïde comporte un noyau magnétique apte à prendre une position de butée collée par rémanence magnétique. 15 - le premier système d'actionnement comporte un moteur à courant continu, à couple contrôlé, entraînant les moyens de coupure par l'intermédiaire d'un engrenage. - le premier cache a une découpe apte à assurer les fonctions de code et de route. 20 - le second cache a une découpe apte à assurer une fonction d'éclairage d'autoroute, d'éclairage de ville ou d'éclairage par mauvais temps. L'invention concerne également un véhicule comportant un dispositif de projection de lumière tel que décrit précédemment. 25 Brève description des dessins La figure 1 représente une vue en perspective d'un module de coupure de faisceau lumineux pour projecteur de véhicule automobile selon l'invention. La figure 2 représente une autre vue en perspective du module de 30 coupure de la figure 1. La figure 3 est une représentation schématique de l'élément de butée bloquant la rotation du moteur à courant continu du projecteur selon l'invention. La figure 4 est une représentation schématique d'un solénoïde 35 entraînant le déplacement de l'élément de butée de la figure 3. La figure 5 montre des exemples de courbes représentatives de la force électromagnétique dans le solénoïde de la figure 4. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention Le projecteur de l'invention est un projecteur trifonction offrant au conducteur au moins trois fonctions d'éclairage. Ce projecteur trifonction comporte, comme les projecteurs bi-fonction classique, un réflecteur à l'intérieur duquel est installée une source lumineuse, elle-même montée sur un module de connexion électrique. La source lumineuse émet un faisceau lumineux, réfléchi par le réflecteur vers une optique de sortie. Entre la source lumineuse et l'optique de sortie, est monté un module de coupure. Ce module de coupure comporte, d'une part, des moyens pour réaliser une coupure du faisceau lumineux et, d'autre part, un système pour actionner ces moyens de coupure. Selon l'invention, les moyens de coupure comportent des caches aptes à occulter partiellement le faisceau lumineux émis par la source lumineuse. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens de coupure comportent un premier cache assurant une coupure de type code du faisceau lumineux pour réaliser la fonction code du projecteur et un second cache permettant de réaliser la troisième fonction d'éclairage. Un exemple d'un module de coupure selon l'invention est représenté sur la figure 1. Cette figure 1 montre un module de coupure 1 avec ses moyens de coupure 2, son premier système d'actionnement 3 et son second système d'actionnement 3. Les moyens de coupure 2 sont montés autour d'un axe de pivotement 34. Cet axe de pivotement 34 constitue un des éléments du premier système d'actionnement 3. Ce premier système d'actionnement 3 a pour rôle d'entraîner en rotation les moyens de coupure 2. Ce premier système d'actionnement est un système rotationel. Plus précisément, l'axe de pivotement 34 est entraîné en rotation par un moteur à courant continu 31 relié à un engrenage 32 û 33. Le moteur 31 entraîne donc, en rotation, un élément d'engrenage 32 qui lui-même entraîne une roue d'engrenage 33, dans un sens contraire. L'axe de pivotement 34 est fixé au centre de la roue d'engrenage 33 au moyen d'un élément de fixation 35. De cette façon, le moteur 31 assurent la rotation de l'axe de pivotement 34. Comme les moyens de coupure 2 sont montés sur cet axe de pivotement 34, le moteur 31 entraîne le pivotement des moyens de coupure 2. Le moteur 31 étant un moteur à courant continu, il a un couple contrôlé électroniquement. Ainsi, lorsque le courant alimentant le moteur atteint une valeur donnée du courant, le moteur est en butée. Le courant dans le moteur étant contrôlé, le moteur ne chauffe pas. Ce moteur 31 a ainsi deux états (en rotation et en butée), réalisés par contrôle du courant d'alimentation. Chacun de ces états génère une position des moyens de coupure. Dans l'invention, les moyens de coupure comportent au moins deux caches 23 et 24. Ces deux caches sont montés sur le même axe de pivotement 34. Ils sont éloignés l'un de l'autre d'un angle compris entre 90 et 180 . Le premier cache 23 comporte une découpe correspondant à la coupure pour la fonction code. Le second cache 24 comporte une découpe correspondant à la coupure pour la troisième fonction. Le premier ou le second cache, ou même les deux caches, peut être un cache double, c'est-à-dire un cache équipé de deux volets placés en V l'un par rapport à l'autre, pour permettre de résoudre des problèmes de chromatie dus aux spécificités du spectre lumineux de certaines sources lumineuses comme les sources au xénon. II est à noter qu'un double cache n'a aucune influence sur la forme de la coupure. Lorsque le moteur 31 est dans son premier état, c'est-à-dire hors butée, les moyens de coupure sont en position neutre. Autrement dit, aucun des caches n'occulte le faisceau lumineux. Lorsque le moteur 31 est dans son second état, c'est-à-dire en butée, les moyens de coupure sont dans une première position de coupure. Autrement dit, le premier cache 23 est en position d'occultation du faisceau lumineux tandis que le second cache 24 est en position de retrait de façon à ne pas interférer avec la coupure du premier cache 23 et ainsi, ne pas intercepter le faisceau lumineux provenant de la source lumineuse. Pour que le second cache 24 puisse être en position d'occultation, tandis que le premier cache 23 est en position de retrait, le projecteur de l'invention comporte un second système d'actionnement 4 destiné à bloquer la rotation du premier système d'actionnement. Ce second système d'actionnement 4 est un système d'actionnement linéaire. Il agit par déplacement linéaire d'éléments mécaniques visant à bloquer le déplacement rotatif du premier système d'actionnement. Pour cela, le second système d'actionnement 4 comporte un actionneur linéaire 41. Cet actionneur 41 peut être, par exemple, un moteur linéaire, un solénoïde ou tout moyen de mise en mouvement linéaire. Cet actionneur linéaire 41 est relié, par l'intermédiaire d'un bras d'actionnement 42, 43, à un élément de butée 44. Ce bras d'actionnement peut comporter, par exemple, une tige basse 42 fixée en sortie de l'actionneur linéaire 41 et une tige haute 43 fixée sur la tige basse 42. Cette tige haute 43 assure le maintien de l'élément de butée 44. Cet élément de butée 44, par exemple une clavette, a pour rôle de s'insérer à l'intérieur d'un logement réalisé dans le système d'actionnement rotatif 3. Plus précisément, le premier système d'actionnement 3 comporte, à une extrémité de l'axe de pivotement 34 opposée à la roue d'engrenage 33, une roue de décodage 36. Cette roue de décodage 36 comporte un logement 38 destiné à recevoir l'élément de butée 44. Ainsi, sous l'effet de l'actionneur linéaire 41, la clavette 44 s'insère dans la roue de décodage 36, bloquant la rotation de l'axe de pivotement 34. Le mouvement de rotation du système d'actionnement rotatif 3 est ainsi bloqué dans une deuxième position de butée, appelée position intermédiaire. Cette position intermédiaire est une position située entre la position de coupure et la position neutre des moyens de coupure. Cette position intermédiaire correspond à la position d'occultation du second cache 24. Lorsque les moyens de coupure sont dans cette position intermédiaire, alors le faisceau lumineux offre une troisième fonction d'éclairage. Ainsi, lorsque le moteur 31 est en fonctionnement, hors butée, le projecteur est en éclairage de route. Pour que le projecteur reste en position route, il est nécessaire que le moteur continu à être alimenté par un courant de maintien. Si un courant de valeur différente de celle du courant de maintien est reçu par le moteur, alors le moteur atteint sa première butée, c'est-à-dire celle correspondant à la position d'occultation du premier cache 23. Si l'élément de butée 44 vient s'insérer dans son logement 28, alors le moteur atteint sa second butée, c'est-à-dire celle correspondant à la position d'occultation du second cache 24. Lorsque le courant est arrêté, le moteur n'est plus alimenté, les moyens de coupures se mettent automatiquement en position de coupure au moyen d'un ressort de rappel 22. Ainsi, ce ressort de rappel 22 permet de faire pivoter les moyens de coupure dans une position de sécurité, correspondant à la fonction code, en cas de problème électrique dans le projecteur. La figure 2 représente le même module de coupure que la figure 1, sous un angle différent. Cette figure 2 montre notamment le bras d'actionnement 42, 43 installé entre la roue de décodage 36 et l'actionneur linéaire 41. La figure 3 représente schématiquement un élément de butée 44 destiné à être inséré dans un logement 38 de la roue de décodage 36. Ce logement 38 peut être simplement un logement droit, constitué par un renflement 37 formant un L avec la surface de la roue de décodage 36 et contre lequel l'élément de butée 44 vient en contact pour bloquer la rotation du système d'actionnement rotatif 3. Le logement 38 peut être, de préférence, un évidemment 39 réalisé à proximité immédiate du renflement 37. Ainsi, lorsque l'élément de butée 44 bute contre le renflement 37, il s'emboîte dans l'évidement 39 de sorte que, même sous l'effet d'un léger rebond contre le renflement 37, il ne peut ressortir de son logement 38. Cet évidemment 39 a une forme adaptée à la forme de l'élément de butée 44, par exemple une forme de V lorsque l'élément de butée est une clavette avec un embout prismatique. Un tel logement 38 avec évidemment a l'avantage d'éviter des effets de rebond et, ainsi, d'assurer une meilleure précision du positionnement des moyens de coupure. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'actionneur linéaire 41 est un solénoïde. Un exemple d'un tel solénoïde est représenté sur la figure 4. Un solénoïde est une bobine cylindrique constituée d'un fil métallique enroulé en spires jointives. Lorsque la bobine est parcourue par un courant électrique, cela crée un champ magnétique à l'intérieur de la bobine. Une pièce métallique 41d installée à l'intérieur de la bobine subie ce champ magnétique, ce qui a pour effet de déplacer ladite pièce métallique à l'intérieur de la bobine. Dans l'invention, la pièce métallique 41d, ou noyau magnétique, est rattachée à la tige basse 42 du bras d'actionnement ce qui a pour effet que, lorsque le noyau se déplace dans la bobine, il entraîne la tige basse 42, qui elle-même entraîne la tige haute 43 et l'élément de butée 44. Lorsque l'élément de butée 44 est inséré dans son logement 38, le mouvement rotationel du premier système d'actionnement 3 est stoppé. Il est alors possible de cesser l'alimentation en courant du moteur à courant continu 31 pour éviter que ledit moteur ne chauffe. Dans l'invention, en arrêtant l'alimentation électrique du moteur, les moyens de coupure sont bloqués dans la position intermédiaire. On obtient donc une troisième fonction d'éclairage tout en économisant l'énergie électrique alimentant le moteur 31. Toutefois, pour que l'élément de butée 44 reste inséré dans son logement 38, il est nécessaire que le solénoïde reste en fonctionnement. Autrement dit, il est nécessaire que le solénoïde continue à être alimenté électriquement afin d'assurer l'existence de la force électromagnétique à l'intérieur de la bobine. Cependant, le solénoïde a l'avantage de pouvoir comporter une butée collée. Cette butée collée correspond au collage magnétique du noyau du solénoïde contre une surface métallique en façade dudit solénoïde. Plus précisément, le solénoïde 41a est installé à l'intérieur d'un boîtier métallique 41b. Ce boîtier 41b comporte une paroi métallique 41c. Lorsque le noyau se déplace vers la paroi métallique 41c, sous l'effet du magnétisme, ledit noyau se colle magnétiquement contre la paroi métallique. Cette paroi métallique 41c constitue également la butée du noyau. On parle alors de butée collée. Dans un mode de réalisation de l'invention, la tige basse 42 du bras 25 d'actionnement comporte une collerette 45 apte à être collée sur le noyau du solénoïde en phase de collage. II existe ainsi une rémanence magnétique à l'intérieur du noyau. Lorsque l'on cesse d'alimenter en courant le solénoïde, l'effet de collage entre la paroi métallique et le noyau disparaît peu à peu permettant audit 30 noyau de revenir dans sa position initiale à l'intérieur du solénoïde. Ce déplacement du noyau entraîne le retrait de l'élément de butée hors de son logement, permettant un changement de position des moyens de coupure. Par contre, tant qu'un courant est maintenu dans le solénoïde, le collage se maintient, même si le courant est faible. En effet, une fois que le collage est 35 établi entre la paroi métallique et le noyau, un courant même faible suffit à maintenir ce collage. Ainsi, la position intermédiaire des moyens de coupure peut être conservée au moyen d'un faible courant de maintien dans le solénoïde, alors que l'alimentation en courant du moteur à courant continu a été arrêtée. On comprend donc que le système d'actionnement de l'invention offre une troisième fonction d'éclairage pour une moindre consommation électrique. Sur la figure 5, on a représenté des exemples de courbes de courant de maintien permettant d'obtenir la butée de collage. Ces courbes sont représentées dans un repère ayant comme abscisse le déplacement en secondes par millimètre (s/mm) et en ordonnée la capacité électrique par unité de force (F/N) ; elles sont données en pourcentage de cycle d'utilisation par temps (PWM). Comme on le voit sur cette figure, quelle que soit la valeur du courant de maintien, la butée collée est obtenue à 7 s/mm, pour un solénoïde donné. Maintenir le solénoïde en courant plutôt que le moteur présente un autre avantage. En effet, un moteur à courant continu chauffe relativement vite lorsqu'il est bloqué en rotation tout en étant alimenté en courant. Le fait de ne pas maintenir le moteur en courant permet d'éviter au moteur de chauffer. Le solénoïde chauffe moins que le moteur lorsqu'il est en courant. De plus, l'effet de collage du noyau permet de diminuer la valeur du courant de maintien, ce qui limite encore la montée en température du solénoïde. L'utilisation d'une butée collée permet de limiter la montée en température du solénoïde à une température d'environ 25 degrés pour un courant statique plus faible que le courant de maintien. Selon un mode de réalisation de l'invention, le solénoïde comporte un ressort de rappel, à l'intérieur ou éventuellement à l'extérieur, qui a pour effet de libérer la rotation, si le courant d'alimentation du solénoïde devient nul. De cette façon, les moyens de coupure retournent en position de sécurité, c'est-à-dire en position de coupure. Un tel système d'actionnement linéaire permet la réalisation d'une troisième fonction d'éclairage avec un second cache actionné sans courant supplémentaire. Il peut permettre également la mise en place d'une fonction route sans utiliser de courant de maintien pour le moteur. On comprend qu'un tel système peut permettre la mise en oeuvre de 35 plusieurs autres fonctions d'éclairage, en installant plusieurs caches sur le
L'invention concerne un dispositif de projection de lumière pour véhicule automobile comportant :- une source lumineuse montée à l'intérieur d'un réflecteur et émettant un faisceau lumineux,- des moyens de coupure (2) du faisceau lumineux, mobiles, montés autour d'un axe de pivotement (34) et aptes à prendre au moins une première et une deuxième positions, la première position offrant une première fonction d'éclairage et la deuxième position offrant une seconde fonction d'éclairage,- un premier système d'actionnement (3) des moyens de coupure, assurant un déplacement rotatif desdits moyens de coupure d'une position vers une autre position,- un second système d'actionnement (4) apte à bloquer le mouvement rotatif du premier système d'actionnement (3), générant au moins une troisième position des moyens de coupure, cette troisième position offrant une troisième fonction d'éclairage.
1 û Dispositif de projection de lumière pour véhicule automobile comportant : - une source lumineuse montée à l'intérieur d'un réflecteur et émettant un faisceau lumineux, - des moyens de coupure (2) du faisceau lumineux, mobiles, montés autour d'un axe de pivotement (34) et aptes à prendre au moins une première et une deuxième positions, la première position offrant une première fonction d'éclairage et la deuxième position offrant une seconde fonction d'éclairage, - un premier système d'actionnement (3) des moyens de coupure, assurant un déplacement rotatif desdits moyens de coupure d'une position vers une autre position, caractérisé en ce qu'il comporte un second système d'actionnement (4) apte à bloquer le mouvement rotatif du premier système d'actionnement (3), générant au moins une troisième position des moyens de coupure, cette troisième position offrant une troisième fonction d'éclairage. 2 û Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de coupure comprennent un premier cache (23) apte à prendre la première ou la seconde position et un second cache (24) apte à prendre la troisième position. 3 û Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le second système d'actionnement comporte un actionneur à mouvement linéaire. 4 û Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que l'actionneur est un moteur linéaire. 5 û Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que l'actionneur est un solénoïde. 6 û Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que l'actionneur entraîne un bras d'actionnement (42, 43) équipé d'un élément de butée (44). 7 û Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'élément de butée est une clavette apte à s'insérer dans un logement du premier 35 système d'actionnement.8 ù Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que l'axe de pivotement (34) des moyens de coupure comporte, à une extrémité, une roue de décodage (36) équipée du logement pour l'élément de butée. 9 ù Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le logement comporte un évidemment (39) en forme de V. ù Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 9, caractérisé en ce que le solénoïde comporte un noyau magnétique (41d) apte à prendre une position de butée collée par rémanence magnétique. 11 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, 10 caractérisé en ce que le premier système d'actionnement comporte un moteur à courant continu (31), à couple contrôlé, entraînant les moyens de coupure par l'intermédiaire d'un engrenage (32, 33). 12 ù Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 11, caractérisé en ce que le premier cache a une découpe apte à assurer les 15 fonctions de code et de route. 13 ù Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 12, caractérisé en ce que le second cache a une découpe apte à assurer une fonction d'éclairage d'autoroute, d'éclairage de ville ou d'éclairage par mauvais temps. 20 14 ù Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif de projection de lumière selon l'une quelconque des précédentes.
F,B
F21,B60
F21V,B60Q,F21S,F21W
F21V 14,B60Q 1,F21S 8,F21W 101,F21W 107
F21V 14/08,B60Q 1/076,F21S 8/10,F21W 101/10,F21W 107/10
FR2902801
A1
PROCEDE DE REALISATION D'UN FIL D'ALUMINIUM RECOUVERT D'UNE COUCHE DE CUIVRE ET FIL OBTENU
20,071,228
La présente invention appartient au domaine des fils en matériaux électriquement conducteurs pour la réalisation de câbles électriques. Plus particulièrement l'invention concerne la réalisation de fils à âme en aluminium protégée par une couche de cuivre sur leurs surfaces extérieures. Sauf pour des applications particulières, par exemple les câbles aériens de transport de l'électricité haute tension, la plupart des câbles électriques utilisent du cuivre, ou un alliage à base de cuivre, pour réaliser la partie conductrice du câble. Le cuivre est un excellent conducteur électrique, également ductile lorsqu'il est pur ou dans certains alliage et relativement résistant sur le plan mécanique, ce qui explique son usage généralisé pour ces applications. En raison de la masse du cuivre, défavorable pour certaines utilisations, et d'un coût relativement élevé, d'autres solutions sont utilisées pour réaliser des câbles électriques. De faible masse et d'un coût modéré, l'aluminium a depuis de nombreuses années été considéré comme un substitut au cuivre pour la réalisation de fils électriquement conducteurs malgré une résistance électrique un peu moins favorable que celle du cuivre en général. L'aluminium étant sensible à la corrosion, il est souvent nécessaire de protéger les fils d'aluminium de l'environnement extérieur en recouvrant la surface des fils d'une couche faisant office de barrière et intimement liée à l'aluminium du fil pour limiter les risques d'oxydation. Ainsi la plupart des fils 1 à base d'aluminium comporte une âme 2 conductrice en aluminium ou dans un alliage à base d'aluminium recouverte par une barrière de surface 3 réalisée par une couche d'un métal apte à adhérer à la surface de l'âme. Les métaux les plus souvent utilisés pour cette barrière de surface sont le Nickel, Ni, ou le cuivre, Cu, ou un alliage à base de ces métaux. Bien que possédant une excellente résistance à l'oxydation, l'utilisation du Nickel est réservée à des applications pour lesquelles le coût n'est pas un critère essentiel. Pour des raisons économiques l'utilisation du cuivre comme métal pour la barrière de surface est souvent retenue. Les fils électriques sont généralement réalisés par étirage d'un barreau de métal suivant un processus plus ou moins élaboré en fonction de la qualité recherchée. Par des étapes successives de tréfilage et de recuit, un barreau de 22 mm de diamètre peut par exemple être allongé d'un coefficient de plus de 12000 10 pour donner un fil d'un diamètre inférieur à 200pm. Pour réaliser un fil en aluminium recouvert d'une couche de cuivre ce procédé général est appliqué à un barreau d'aluminium 21 recouvert d'une feuille de cuivre 31. L'épaisseur de la feuille de cuivre est choisie par rapport au diamètre du barreau dans le rapport de ['épaisseur recherchée sur le fil fini par 15 rapport au diamètre du coeur en aluminium. Différentes méthodes sont connues pour recouvrir le noyau avec la feuille.,de cuivre. Une méthode utilisée consiste à rouler autour du noyau 2 une feuille de cuivre 31 de l'épaisseur voulue et de souder deux bords de la feuille ainsi plaquée sur le noyau. 20 Le barreau composite 11, comportant le noyau en aluminium et la feuille de cuivre enroulée autour, est àlors, soumis à un processus de réduction de diamètre par étirage pour donner un fil 1 en aluminium comportant une barrière de protection en cuivre à sa surface. Afin d'assurer une bonne cohésion entre le cuivre et l'aluminium les 25 procédés connus s'attachent à réaliser une interface entre le barreau et la feuille de cuivre aussi exempte d'impuretés que possible. Les surfaces du barreau 22 et de la feuille 32 de cuivre devant être mise en contact sont normalement soigneusement préparées, décapées, et l'assemblage se fait souvent sous atmosphère neutre et propre pour éviter la 30 formation d'oxydes et des dépôts de poussières à l'interface entre les deux matériaux. Ce procédé permet de réaliser des fils conducteurs en aluminium recouverts de cuivre aussi fin que 200pm en diamètre qui rentrent dans fabrication de câbles électriques, comportant une pluralité de fils, très souples et plus légers que des câbles réalisés avec des fils en cuivre. Cependant, malgré les précautions prises lors de la préparation du barreau devant être étiré pour réaliser un fil, il est fréquent que les fils se brisent en exploitation sous l'effet de contraintes mécaniques, en particulier en environnement vibratoire. L'analyse de ces ruptures montre qu'elles sont le plus souvent dues à une transformation de la micro structure de l'aluminium liée à la migration des atomes de cuivre dans l'aluminium. Les atomes de cuivre se regroupent au sein de la matrice d'aluminium pour former des précipitations, phénomènes qui sont bien connus à l'intérieur des alliages d'aluminium contenant du cuivre et qui se traduisent par des désordres dans le réseau atomique de l'aluminium. Dans le texte qui suit ces précipitations sont désignées zones GP en référence aux découvreurs de ces phénomènes, André Guinier et George Dawson Preston. Ces zones GP ont pour effet d'augmenter la résistance électrique et de diminuer la résistance mécanique du fil. Lorsque la température augmente, la croissance des zones de Guinier-Preston s'accélère ce qui limite la possibilité d'utiliser de tels fils dans des 20 endroits où la température est susceptible de dépasser 150 C. Ce phénomène complique également la fabrication des fils dont le processus de réalisation comporte des phases de recuits, généralement autour des 200 c, impossibles à éviter. Afin de résoudre les difficultés rencontrées avec les fils en aluminium 25 recouvert de cuivre, en particulier pour les températures d'utilisation supérieures à 150 C, l'invention propose, contrairement à la recherche de pureté maximale recommandée dans la mise en oeuvre des procédés connus de fabrication, d'introduire des impuretés à l'interface entre l'aluminium et le cuivre. Ainsi le procédé de réalisation d'un fil comportant un coeur en aluminium 30 recouvert d'une couche en cuivre comporte les étapes de : -réaliser un barreau en aluminium ou en alliage à base d'aluminium; -recouvrir le barreau en aluminium d'une feuille de cuivre ou en un alliage à base de cuivre pour former un barreau composite; - déposer préalablement en faible quantité sur une surface à l'interface entre le barreau en aluminium et la feuille en cuivre un matériau, dit ralentisseur GP, apte à ralentir la précipitation du cuivre dans l'aluminium dans des formations dites zones GP; - réduire par un procédé connu le diamètre du barreau composite pour former le fil en aluminium recouvert de cuivre; Le matériau ralentisseur GP peut être déposé par tout procédé permettant de contrôler la quantité de matériau ralentisseur GP introduit à l'interface comme par exemple un procédé de dépôt mécanique, ou d'implantation d'ions, ou de diffusion de surface, ou électrolytique, ou de dépôt en phase vapeur. Afin de n'être présent qu'à l'état de trace dans le fil à l'interface entre l'aluminium et cuivre, le matériau ralentisseur GP est déposé en quantité telle que l'épaisseur moyenne théorique dudit matériau ralentisseur GP obtenue dans le fil après réduction du diamètre est inférieure à l'épaisseur d'une couche monoatomique du matériau ralentisseur GP. Le matériau ralentisseur GP peut être déposé sur la surface du barreau en aluminium ou sur une face de la feuille de cuivre avant que la feuille de cuivre ne soit plaquée sur le barreau en aluminium pour former le barreau composite dont le diamètre sera réduit pour réaliser le fil. Lorsque le matériau ralentisseur GP déposé sur une face de la feuille de cuivre est susceptible de nuire à la qualité de la jonction entre les bords de la feuille devant être soudés pour envelopper le barreau en aluminium, des zones 5 près des bords sont laissées sans dépôt de matériau ralentisseur GP. Le matériau ralentisseur GP, qui est différent de l'aluminium et du cuivre, est recherché parmi des matériaux ayant un effet sur la précipitation des zones GP et peut comporter au moins un métal, tel que du plomb, de l'étain, du magnésium ou du fer, et peu comporter au moins un corps simple non métallique tel que du carbone, du gallium ou du germanium. L'invention concerne également un fil comportant un coeur en aluminium recouvert d'une couche de cuivre et qui comporte à l'interface entre l'aluminium et le cuivre ou à proximité de cette interface des traces d'un matériau ralentisseur de la précipitation des atomes de cuivre dans l'aluminium. La quantité du 5 5 matériau ralentisseur de la précipitation des atomes de cuivre dans l'aluminium correspond à une épaisseur de couche théorique moyenne, rapportée à la surface de l'interface entre le coeur en aluminium et la couche de cuivre, inférieure à une couche monoatomique dudit matériau ralentisseur. L'invention concerne également un câble électrique réalisé par un assemblage de fils réalisé suivant l'invention, en particulier un câble électrique devant être utilisé jusqu'à des températures de l'ordre de 200 C. La description détaillée d'un exemple de réalisation de l'invention est faite en références aux figures qui représentent : Figure 1 : un fil en aluminium recouvert de cuivre obtenu par diminution du diamètre d'un barreau composite; Figure 2 : les éléments d'un barreau composite avant leur assemblage; Figure 3 : un barreau composite assemblé avant réduction du diamètre. Un fil électrique 1 de diamètre df comportant une âme 2 en aluminium, ou en alliage à base d'aluminium, et un revêtement extérieur 3 en cuivre d'épaisseur ecu, ou en alliage à base de cuivre, est réalisé par réduction du diamètre d'un barreau composite 11. Le barreau composite 11 est obtenu à partir d'un barreau en aluminium 21 de diamètre Dal, typiquement un barreau de 25 mm de diamètre pour environ 2 m de longueur, ces dimensions étant fonction des moyens de production et de façonnage qui sont utilisés pour les étapes successives de réalisation du fil, autour duquel est placé un revêtement en cuivre 31 d'épaisseur Ecu. L'épaisseur Ecu du revêtement en cuivre 31 est déterminé en fonction de l'épaisseur finale recherchée ecu pour le revêtement de cuivre sur le fil et dépend du rapport entre le diamètre du fil df à réaliser et le diamètre du barreau 11 dont le diamètre doit être réduit. Si Db est le diamètre du barreau composite 11 (avant réduction du diamètre) et df le diamètre du fil (après réduction du diamètre), de façon connue : Ecu / ecu = Db / df Soit Ecu = ecu x Dal / ( df - 2 x ecu ) Le choix de ecu est dicté par des considérations mécaniques. La couche de cuivre 3 à l'extérieure du fil 1 ayant pour rôle de protéger le coeur en aluminium 2 du milieu environnant, ecu est avantageusement choisi avec une valeur la plus faible possible sous réserve que cette couche de cuivre ne présente pas de discontinuité après l'application du processus de réduction de diamètre. Par exemple pour une épaisseur ecu de 5 pm généralement suffisante et 5 une réduction du diamètre dans un rapport de 110, la valeur de Ecu est fixée à 0,55 mm. Avant de placer la plaque de cuivre 31 sur le barreau d'aluminium 21, un matériau étranger 4 est déposé en faible quantité sur une surface de l'interface entre le cuivre et l'aluminium, soit sur une surface 32 de la plaque de cuivre 31, 10 soit sur la surface 22 du barreau d'aluminium 21, soit sur ces deux surfaces. Le matériau étranger 4 est un matériau différent de l'aluminium et du cuivre qui a pour effet de ralentir significativement la migration des atomes de cuivre dans l'aluminium et ou de ralentir la croissance des zones GP, sources de dislocation des grains d'aluminium. 15 Le matériau étranger 4, dit matériau ralentisseur GP, n'a pas pour objectif de former une barrière mécanique entre le cuivre de la plaque 31 et l'aluminium du barreau 21. Il est déposé en quantité suffisamment faible pour ne pas modifier significativement les propriétés mécaniques et électriques de l'aluminium et du cuivre et de ne se trouver, après réduction du diamètre, qu'à l'état de traces ou 20 d'impuretés à la surface ou prés de la surface du coeur en aluminium 2 du fil 1. Avantageusement le matériau ralentisseur GP 4, est déposé en quantité telle qu'il représente, après réduction du diamètre du barreau composite 11 au diamètre du fil 1, une épaisseur moyenne théorique inférieure au diamètre des atomes dudit matériau ralentisseur GP et qu'il ne réduit pas sensiblement la 25 surface de contact entre le cuivre et l'aluminium. Par exemple avec une réduction du diamètre de 100, le matériau ralentisseur GP 4 sera déposé sur une épaisseur moyenne de l'ordre de 100 fois le diamètre atomique dudit matériau ou moins, c'est à dire en pratique une épaisseur moyenne de quelques dizaines de nanomètres. 30 Le matériau ralentisseur GP 4 est déposé sous la forme d'une couche sensiblement continue et d'épaisseur sensiblement constante ou bien est déposé suivant un motif plus ou moins régulier, par exemple un réseau de lignes, conduisant à une répartition homogène des atomes du matériau ralentisseur GP après la réduction du diamètre. Avantageusement la plaque de cuivre 31 devant être appliquée sur le barreau d'aluminium 21 est plane dans une première étape comme présenté sur la figure 2 et présente des bords 33a, 33b sensiblement parallèles suivant la longueur de la dite plaque correspondant à la longueur dudit barreau en aluminium, et le matériau ralentisseur GP 4 est déposé sur la face 32 de ladite plaque devant se trouver en contact avec le barreau d'aluminium 21. La plaque de cuivre 31 est ensuite appliquée sur le barreau en aluminium 21, face 32 sur laquelle est déposé le matériau ralentisseur GP 4 contre la surface 22 dudit barreau d'aluminium, de telle sorte que les bords 33a 33b de la plaque de cuivre 31 se juxtaposent sensiblement suivant une génératrice du barreau 11, puis les bords juxtaposés de la plaque sont soudés 34 entre eux, par exemple au moyen d'un laser. Dans un autre mode de mise en oeuvre du procédé, le matériau ralentisseur GP 4 est déposé sur la surface 22 du barreau d'aluminium 21 avant que celui-ci ne soit recouvert avec une plaque de cuivre 31. Le dépôt est effectué, sur la plaque de cuivre 31 ou sur le barreau d'aluminium 21 par des moyens mécaniques, projection ou sérigraphie par exemple, ou par un procédé électrolytique ou par implantation d'ions ou par diffusion de surface ou par dépôt en phase vapeur suivant le procédé le mieux adapté au matériau ralentisseur GP 4 utilisé. Lorsque le matériau ralentisseur GP 4 est déposé sur la plaque de cuivre 31 et que ledit matériau est susceptible de dégrader la qualité du raccord soudé 34 entre les deux bords 33a, 33b de la plaque de cuivre, des zones 5 de la surface de ladite plaque de cuivre, à proximité des bords devant être soudés, sont de préférence non recouverte avec le matériau ralentisseur GP 4. Le barreau composite 11 comportant un barreau en aluminium 21 , une couche d'un matériau ralentisseur GP 4 en faible quantité et une plaque de cuivre 11 autour du barreau en aluminium est soumis à un traitement de réduction du diamètre par un procédé connu, par exemple par étirage ou par tréfilage. Le matériau ralentisseur GP 4, qui ne peut pas être de l'aluminium ou du cuivre, est un matériau métallique ou non métallique. Avantageusement le matériau ralentisseur GP est choisi dans une famille des métaux parmi le plomb (Pb), l'étain (Sn), le magnésium (Mg) ou le fer (Fe), ou bien est choisi dans une famille des matériaux non métalliques parmi le carbone (C), le gallium (Ga) ou le germanium (Ge). Cette liste de matériaux n'est pas limitative et d'autres matériaux peuvent être évalués et sélectionnés, expérimentalement par exemple, en fonction de leur efficacité à ralentir la croissance des zones GP. Le fil 1 obtenu après réduction du diamètre du barreau composite 11 comporte un coeur en aluminium 2 à la surface, ou à proximité de la surface en raison de la migration atomique, duquel se trouve à l'état de traces un matériau 4 ralentisseur GP et comporte une couche extérieure continue en cuivre 3. Les fils ainsi obtenus, dont le diamètre peut le cas échéant être inférieur au dixième de millimètre, sont avantageusement assemblés pour constituer un câble électrique à la fois souple et résistant. Du fait de la présence du matériau ralentisseur GP lors du processus de fabrication des fils, il est possible de réaliser des recuits pendant les opérations de réduction du diamètre sans risquer de créer des zones GP et donc d'obtenir une plus grande réduction du diamètre du fil d'aluminium recouvert de cuivre qu'avec les procédés classiques ou de simplifier les procédés existants. En outre les fils réalisés suivant le procédé et les câbles électriques réalisés avec de tels fils sont aptes à travailler dans un environnement dans lequel la température peut atteindre 200 C ou plus sans craindre la croissance de zones GP qui fragilisent les fils à âme d'aluminium plaqué de cuivre conventionnels et les rendent impropres à une utilisation dans les milieux où la température dépasse 150 C environ
Pour réaliser un fil en aluminium recouvert de cuivre capable de conserver ses performances électriques et mécaniques d'origine lors d'une utilisation dans des environnements dont les températures dépassent 150 degres , le fil est réalisé suivant un procédé au cours duquel un matériau 4 étranger au cuivre et à l'aluminium est introduit en faible quantité à l'interface entre le noyau en aluminium 21 et la couche de cuivre 31. Le matériau 4 a pour effet de retarder la précipitation du cuivre dans l'aluminium et la croissance des zones dites de Guinier-Preston. Le fil est réalisé par un procédé connu de réduction du diamètre d'un barreau composite 11 et le matériau étranger 4 est introduit à l'interface entre le cuivre et l'aluminium lors de la réalisation du barreau composite pour être présent à l'état de traces après réduction du diamètre.
Revendications 1- Procédé de réalisation d'un fil (1) comportant un coeur (2) en aluminium recouvert d'une couche (3) en cuivre comportant les étapes de : - réaliser un barreau (21) en aluminium ou en alliage à base d'aluminium, - recouvrir ledit barreau (21) en aluminium d'une feuille de cuivre (31) ou d'alliage à base de cuivre pour former un barreau composite (11), -réduire le diamètre du barreau composite (11) pour former le fil (1) en aluminium recouvert de cuivre, caractérisé en ce qu'un matériau (4) apte à ralentir la précipitation du cuivre dans l'aluminium dans des formations dites zones GP, ledit matériau (4) étant dit ralentisseur GP, différent de l'aluminium et du cuivre, est déposé en faible quantité sur une surface (22) (32) à l'interface entre le barreau en aluminium (21) et la feuille en cuivre (31). 2- Procédé suivant la 1 dans lequel le matériau ralentisseur GP (4) est déposé par un procédé de dépôt mécanique, ou d'implantation d'ions, ou de diffusion de surface, ou électrolytique, ou de dépôt en phase vapeur. 3- Procédé suivant la 1 ou la 2 dans lequel le matériau ralentisseur GP (4) est déposé en quantité telle que l'épaisseur moyenne théorique dudit matériau ralentisseur GP obtenue dans le fil (1) après réduction du diamètre est inférieure à l'épaisseur d'une couche monoatomique du matériau ralentisseur GP. 4- Procédé suivant l'une des précédentes dans lequel le matériau ralentisseur GP (4) est déposé sur la surface (22) du barreau en aluminium 9 (21 ) 5- Procédé suivant l'une des précédentes dans lequel le matériau 25 ralentisseur GP (4) est déposé sur une des faces (32) de la feuille de cuivre (31). 6- Procédé suivant la 5 dans lequel le matériau ralentisseur GP (4) est déposé sur une face (32) de la feuille de cuivre (31) en laissant des zones 5 près des bords (33a, 33b), devant être juxtaposés, de ladite feuille 30 de cuivre sans dépôt de matériau ralentisseur GP. 7- Procédé suivant l'une des précédentes dans lequel le matériau ralentisseur GP (4) comporte au moins un métal, 8- Procédé suivant la 7 dans lequel le métal est choisi parmi le plomb, l'étain, le magnésium et le fer. 9- Procédé suivant l'une des précédentes dans lequel le matériau ralentisseur GP (4) comporte au moins un corps simple non métallique. 10- Procédé suivant la 9 dans lequel le corps simple non métallique est choisi parmi le carbone, le gallium et le germanium. 11- Fil (1) comportant un coeur (2) en aluminium ou d'un alliage à base d'aluminium recouvert d'une couche (3) de cuivre ou d'un alliage à base de cuivre caractérisé en ce qu'il comporte à l'interface entre l'aluminium et le cuivre ou à proximité de cette interface à l'état de traces un matériau (4), différent de l'aluminium et du cuivre, ralentisseur de la précipitation des atomes de cuivre dans l'aluminium. 12- Fil suivant la 11 dans lequel la quantité du matériau (4) ralentisseur de la précipitation des atomes de cuivre dans l'aluminium correspond à une épaisseur de couche théorique moyenne, rapportée à la surface de l'interface entre le coeur (2) en aluminium et la couche (3) de cuivre, inférieure à une couche monoatomique dudit matériau ralentisseur. 13- Fil en aluminium suivant la 11 ou la 12 dans lequel le matériau (4) ralentisseur de la précipitation des atomes de cuivre dans l'aluminium comporte au moins un métal tel que le plomb, l'étain, le magnésium et le fer et ou comporte au moins un corps simple non métallique tel que le carbone, le germanium et le gallium. 14- câble électrique réalisé par un assemblage de fils (1) conforme à l'une des 11 à 13. 15- Câble électrique suivant la 14 dans lequel le matériau (4) ralentisseur de la précipitation des atomes de cuivre dans l'aluminium permet l'utilisation dudit câble électrique jusqu'à des températures de 200 C.30
C,H
C23,H01
C23C,H01B
C23C 26,H01B 1
C23C 26/00,H01B 1/02
FR2901703
A1
UTILISATION DE ZATOSETRON POUR LE TRAITEMENT DE LA ROSACEE, ET COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES
20,071,207
L'invention concerne l'utilisation du zatosetron ou de ses sels en tant que principe actif dans une composition pharmaceutique, plus particulièrement dermatologique, destinée au traitement et/ou à la prévention de la rosacée. Le zatosetron, ou 5-chloro-2,3-dihydro-2,2-dimethyl-N-(8-methyl-8-azabicyclo(3,2,1)oct-3-yl) -7-benzofurancarboxamide, est un composé déjà connu et notamment décrit et revendiqué dans le brevet européen EP0307172. Le zatosetron est un antagoniste du récepteur neuronal 5HT3 associé aux neurones périphériques, tels que les nerfs sensoriels de la peau, et aux neurones centraux. En particulier, le zatosetron est approuvé comme thérapie palliative pour traiter ou prévenir les nausées et vomissements post-opératoires ou induits par les chimiothérapies. De plus, ce composé a été décrit en tant qu'agent anxiolytique et anti-migraineux. Par exemple, des données in vivo de Sayler et al. montrent que le zatosetron présente une action anxiolytique, chez des patients souffrant d'anxiété généralisée, dans "Pilot study of zatosetron (LY277359) maleate, a 5-hydroxytryptamine-3 antagonist, in the treatment of anxiety' Sayler M.E. et al. - J Clin Psychopharmacol. 1999 Apr;19(2):125-31. De manière plus générale dans "Physiology and pathophysiology of the 5-HT3 receptor' Farber L et al. - Scand J Rheumatol Suppl. 2004;(119):2-8, les effets des antagonistes des récepteurs de 5HT3 ont été décrits dans les pathologies suivantes : les troubles intestinaux (en particulier dans le traitement du syndrome du colon irritable et de la diarrhée) ; les troubles cardiaques ; les troubles liés au système nerveux central tels que l'anxiété, la dépendance à une drogue, les troubles des fonctions cognitives et thermorégulatrices, de la perception de la douleur (nociception) en particulier dans le cas de l'arthrite rhumatoïde, des affections des tendons, des douleurs des muscles faciaux, le syndrome de fatigue chronique et certaines formes de prurit. Des effets analgésiques de longue durée (par injection locale ou intra articulaire) ont également été décrits. Il n'existe cependant aucune donnée publiée relative à l'utilisation du zatosetron pour le traitement et/ou la prévention de la rosacée. Ainsi, la présente invention a pour objet l'utilisation d'une quantité efficace d'au moins un composé choisi parmi le zatosetron et ses sels pour la préparation d'une 2 composition pharmaceutique destinée au traitement et/ou à la prévention de la rosacée, de préférence par voie orale ou topique. La présente invention a pour second objet une composition pharmaceutique, de préférence pour application topique, comprenant, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable, une quantité efficace d'au moins un composé choisi parmi le zatosetron et ses sels. Par quantité efficace on entend une quantité suffisante pour prévenir et/ou traiter la rosacée, de préférence par voie orale ou topique. De plus, la présente invention a également pour objet une nouvelle méthode de traitement et/ou de prévention de la rosacée qui comprend l'administration par voie orale ou topique d'une composition pharmaceutique comprenant du zatosetron ou ses sels. Par sels de zatosetron, on entend notamment ses sels ioniques pharmaceutiquement acceptables, et de préférence le sel de zatosetron avec l'acide but-2-ènedioïque, appelé zatosetron maléate (ou butènedioate de 5-chloro-2,3-dihydro-2,2-dimethyl-N-(8-methyl-8-azabicyclo(3,2,1)oct-3-yl) -7- benzofu rancarboxamide). La rosacée est une dermatose inflammatoire commune, mais très visible, chronique et progressive. Ses causes sont peu connues. Elle peut conduire à des déformations significatives du visage, des complications oculaires et des troubles émotionnels graves en particulier de détresse. Une revue de classification standard de la rosacée a été publiée en juin 2004 dans le Journal of the American Academy of Dermatology . Cette classification a été développée par le National Rosacea Society Expert Committee on the Classification and Staging of Rosacea et revue par les experts de la rosacée du monde entier. Elle décrit les caractéristiques, ou signes et symptômes, ou encore manifestations, primaires et secondaires de la rosacée (décrites ci-dessous) et reconnaît 4 modèles de signes et symptômes liés à la rosacée, désignés en sous- types : Sous-type 1 : la rosacée érythematotélangiectasique 3 Le sous-type 1 est caractérisé par le rougissement et un érythème persistant sur les parties médianes du visage. La télangiectasie est une caractéristique commune mais non essentielle pour le diagnostic. Sous-type 2 : la rosacée papulopustuleuse Le sous-type 2 comprend un érythème persistant au centre du visage avec des papules et/ou pustules transitoires distribuées sur les parties médianes du visage. Des sensations de brûlures et de picotements peuvent également apparaître. Sous-type 3 : la rosacée phymateuse Ce sous-type peut comprendre un épaississement de la peau, l'apparition de nodularités irrégulières de surface, et une augmentation de volume d'une partie du visage. La rosacée phymateuse survient généralement comme rhinophyma (au niveau du nez) mais elle peut apparaître ailleurs, par exemple au niveau du menton, du front, des joues ou des oreilles. Des follicules ouverts peuvent apparaître dans la zone phymateuse. Des signes de télangiectasie peuvent être présents. Sous-type 4: la rosacée oculaire La rosacée oculaire peut comprendre, au niveau de l'oeil, une apparence humide (larmoiement excessif) ou injectée (hyperémie de la conjonctive interpalpébrale), une sensation de corps étranger, une sensation de brûlure ou de picotement, de sécheresse, de prurit, une photophobie, une vision floue, de la télangiectasie au niveau des conjonctives et des marges des paupières, ou un érythème périoculaire et de la paupière. Une blépharite, de la conjonctivite et des irrégularités au niveau de la paupière peuvent aussi apparaître. Un dysfonctionnement des glandes de Meibomius sous la forme d'un chalazion, ou une infection chronique se manifestant par un orgelet sont communs. Certains patients peuvent perdre la vision suite à des complications au niveau de la cornée (kératite ponctuée, infiltrats cornéens, ulcères, ou kératite marginale). L'érythème et la télangiectasie dans la partie médiane du visage sont prédominants dans les stades précoces de la rosacée. Cela progresse en infiltrats inflammatoires chroniques avec des papules et pustules dans la partie médiane du visage. Un oedème facial chronique ou persistant peut également apparaître. Certains patients développent un rhinophyma, c'est-à-dire une hypertrophie du tissu conjonctif et des glandes sébacées du nez qui est visible du fait de petites bosselures sur le nez. 4 Le symptôme majeur de la rosacée est l'apparition intermittente de rougissements et d'érythème sur la partie médiane du visage. Le prurit est généralement absent. Cependant, certains patients se plaignent de douleurs urticantes (parfois intenses) associées aux épisodes de rougissements cutanés. Ces épisodes de rougissement peuvent être socialement embarrassants et peuvent se produire à tout moment ou bien être liés à des facteurs environnementaux, chimiques, alimentaires ou émotionnels. Ces facteurs incluent généralement l'exposition au soleil, au froid, une émotion soudaine (rire ou embarras), les boissons chaudes et la consommation d'alcool. Ainsi, dans le cadre de la présente invention, les symptômes caractéristiques : - de la rosacée érythématotélangiectasique comprennent de préférence le rougissement sur le visage, l'érythème persistant sur les parties médianes du visage, parfois la télangiectasie ; - de la rosacée papulopustuleuse comprennent de préférence l'apparition de papules et/ou de pustules,; - de la rosacée phymateuse comprennent de préférence l'apparition de nodularités irrégulières de surface, l'augmentation de volume de parties du visage (nez, front, menton, joues, oreilles), l'apparition de follicules ouverts ; - de la rosacée oculaire comprennent de préférence une conjonctive injectée, le larmoiement excessif, la sensation de corps étranger, la sensation de brûlure ou de picotement, de sécheresse, de prurit, la photophobie, la vision floue, la blépharite de la conjonctivite, les irrégularités au niveau de la paupière, le dysfonctionnement des glandes de Meibomius ; - les oedèmes liés à la rosacée peuvent également être traités par l'utilisation de la composition selon l'invention. Selon la présente invention, le zatosetron est administré par toute voie, c'est-à-dire orale, sublinguale, sous-cutanée, intraveineuse, intramusculaire, ou encore topique. De préférence, les voies orale ou topique sont utilisées. Le zatosetron administré sous forme topique, par exemple sous forme de crème, gel, lotion, ou administré sous forme orale, par exemple sous forme de comprimés, de capsules, de poudre, de solution, est efficace pour traiter et/ou prévenir les sous-types de la rosacée, particulièrement les stades précoces de la rosacée, et de préférence les rougissements du visage et l'érythème. Pour cela, le zatosetron topique ou oral peut être administré une ou deux fois par jour. La présente invention concerne également l'administration orale ou topique du 5 zatosetron pour traiter et/ou prévenir les signes ou symptômes liés à chacun des sous-types de la rosacée (décrits précédemment) séparément ou en combinaison, et pour réduire la rosacée erythematotélangiectasique, la rosacée papulopustuleuse, la rosacée phymateuse et la rosacée oculaire chez les patients. Par conséquent, l'invention concerne l'utilisation d'une quantité efficace d'au moins un composé choisi parmi le zatosetron et ses sels pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée au traitement et/ou à la prévention de la rosacée. Elle concerne également l'utilisation du zatosetron ou ses sels pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée au traitement et/ou à la prévention d'un ou plusieurs des sous-types de la rosacée, et de préférence au traitement et/ou à la prévention des stades précoces de la rosacée, c'est-à-dire dans lesquels les rougissements du visage et des rougeurs cutanées sont évidents. L'invention concerne également l'utilisation du zatosetron ou ses sels pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée au traitement et/ou à la prévention de la rosacée érythematotélangiectasique, de la rosacée papulopustulaire, de la rosacée phymateuse et/ou de la rosacée oculaire. La rosacée est une affection chronique, qui récidive et qui nécessite généralement un traitement à long terme. Le contrôle des symptômes peut être efficacement maintenu par l'utilisation orale ou topique de zatosetron. Selon un mode préféré de réalisation, la composition pharmaceutique selon l'invention est destinée à un usage topique. Plus particulièrement, la composition pharmaceutique est une composition dermatologique. Une telle composition selon l'invention est une composition, en particulier destinée au traitement et/ou à la prévention topique de la rosacée, comprenant, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable, une quantité efficace d'au moins un composé choisi parmi le zatosetron et ses sels. Par véhicule pharmaceutiquement acceptable, on entend un véhicule compatible avec la peau, les phanères et/ou les muqueuses. Dans ce qui suit, on entend par voie topique toute technique d'administration d'un produit par application directe sur une surface ou une partie externe du corps, telle que la peau (voie cutanée) et ses annexes ou l'oeil (voie oculaire). Pour la voie topique, les compositions pharmaceutiques comprenant du zatosetron ou ses sels, qui sont ainsi plus particulièrement destinées au traitement de la peau, des phanères et des muqueuses, peuvent se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées pour une application topique. En particulier, elles peuvent se présenter sous la forme de crèmes, laits, pommades, onguents, gels pouvant être des gels aqueux, anhydres ou lipophiles, lotions, solutions aqueuses, hydroalcooliques ou huileuses shampooings, tout type d'émulsions ou suspensions, de poudres. Elles peuvent contenir des particules contenant ou non le zatosetron ou ses sels. Ces particules peuvent être des microsphères ou des nanosphères lipidiques ou polymériques, des microcapsules ou des nanocapsules, des vésicules mono ou multi-lamellaires, des micelles. Elles peuvent contenir des excipients comme des polymères permettant de contrôler la libération du zatosetron ou de ses sels. Les formes peuvent être appliquées à l'aide de tout conditionnement adapté. Les formes peuvent être pulvérisées, appliquées sous forme de dispositifs transdermiques, de lingettes ou tout simplement après massage. Dans ces formes, le zatosetron ou ses sels peuvent être solubilisés, dispersés ou dans les deux états. De plus, ces compositions pour applications topiques peuvent se présenter sous forme anhydre ou sous forme aqueuse. Des compositions pharmaceutiques pour application topique particulièrement adaptées dans le cadre de la présente invention sont données en exemples. Selon un mode de réalisation préféré, la composition topique est sous la forme de crèmes, gels ou lotions. Pour la voie oculaire, les compositions selon la présente invention sont principalement sous forme de solutions ou de gels. Dans le cadre de la présente invention, on entend par voie orale toute technique pour l'administration d'un produit par absorption digestive. 15 7 Pour la voie orale, les compositions selon la présente invention sont sous forme de comprimés, capsules, pilules, comprimés enrobés, poudres, granules, sirop, émulsions, solutions, suspensions, vésicules polymériques, lipidiques, microsphériques ou nanosphériques pour une libération contrôlée ou retardée. Les compositions, de préférence pour utilisation topique ou orale, selon l'invention comprennent du zatosetron ou ses sels à une concentration comprise entre 0,0001% et 20% en poids du poids total de la composition pharmaceutique, de préférence à une concentration comprise entre 0,01% et 6%. Pour la voie orale, les compositions selon l'invention sont administrés à une dose comprise entre 0.01 mg/kg et 100mg/kg de masse corporelle, en une ou plusieurs prises par jour. De plus, ladite composition trouve également une application dans le domaine cosmétique pour améliorer les aspects de la peau. En particulier, ladite composition peut améliorer l'apparence de la peau et/ou la brillance et/ou la rugosité de la peau. 20 Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre des additifs inertes ou des combinaisons de tels additifs, et en particulier : des agents mouillants, des émollients tels que la glycérine ; des agents hydratants tels que le glycérol, le PEG 400 ou alternativement l'urée. 25 Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre des agents d'amélioration de la saveur, des conservateurs tels que les esters d'acide parahydroxybenzoïque, des agents stabilisants, des agents régulateurs d'humidité, des agents régulateurs de pH, des agents modifiant la pression osmotique, des agents émulsionnants, des agents filtrant les UV-A et/ou les UV-B, et des agents anti- 30 oxydants tels que l'alpha-tocophérol, le butylhydroxyanisole ou le butylhydroxytoluène. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir le ou les éventuels composés à ajouter à ces compositions de telle manière que les propriétés avantageuses des 35 composés de la présente invention ne soient pas ou substantiellement pas altérées par l'addition envisagée. 5 8 Des exemples suivent pour illustrer de manière non limitative diverses formulations selon l'invention. EXEMPLE 1 Un exemple de formulation selon l'invention, sous la forme de gel pour application topique est donné ci-dessous: Zatosetron maléate 0,05 g 10 Carbopol 980 (Goodrich) 0,6 g Polyéthylène glycol 400 3 g hydroxyde de Sodium q.s. pH 5 Agents conservateurs q.s. Eau déminéralisée q.s.p. 100 g 15 EXEMPLE 2 Un exemple de formulation selon l'invention, sous la forme de crème pour application topique est donné ci-dessous: 20 25 Méthyl glucose sesquistéarate polyoxyéthylène avec 20 moles de EO 5g Carbopol 981 (Goodrich) 0,4 g Glycérol 7 g 30 Cyclométhicone 4 g hydroxyde de Sodium q.s. pH 5 Agents conservateurs q.s. Eau déminéralisée q.s.p. 100 g Zatosetron maléate 0,75 g Méthyl glucose sesquistéarate 1 g Alcool stéaryl 0,5 g Huile de paraffine liquide 6 g Polyéthylène glycol 400 2 g 35 EXEMPLE 3 9 Un exemple de formulation selon l'invention, sous la forme de lotion pour application topique est donné ci-dessous: 10 15 Zatosetron maléate Alcool Benzylique Glycérol Alcool Stéaryle Huile minérale légère Carbomer 941 Glyceryl Stéarate Sorbate de Potassium Cyclomethicone PEG-8 Steareth-21 Acide Lactique Hydroxyde de Sodium Eau purifiée 1,50 g 1,30 7,00 g 2,00 g 6,00 g 0,15 g 3,00 g 0,20 g 4,00 g 2,00 g 3,00 g q.s. pH ajusté q.s. pH ajusté q.s. 100,00 g 20 EXEMPLE 4 Un exemple de formulation selon l'invention, sous la forme de poudre pour capsule pour administration orale est donné ci-dessous: 25 Zatosetron maléate Mannitol Amidon de maïs Silice colloïdale anhydre Stéarate de magnésium 5 mg 83,5 mg 10 mg 0,5 mg 1 mg 35
L'invention concerne l'utilisation du zatosetron ou de ses sels en tant que principe actif dans une composition pharmaceutique, plus particulièrement dermatologique. De préférence, la composition est appliquée par voie topique. Elle est destinée au traitement et/ou à la prévention de la rosacée.
1. Utilisation d'une quantité efficace d'au moins un composé choisi parmi le zatosetron et ses sels pour la préparation d'une composition pharmaceutique 5 destinée au traitement et/ou à la prévention de la rosacée. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que la composition pharmaceutique est destinée au traitement et/ou à la prévention des stades précoces de la rosacée. 3. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que la composition pharmaceutique est destinée au traitement et/ou à la prévention de la rosacée érythematotélangiectasique. 15 4. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que la composition pharmaceutique est destinée au traitement et/ou à la prévention de la rosacée papulopustuleuse. 5. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que la composition 20 pharmaceutique est destinée au traitement et/ou à la prévention de la rosacée phymateuse. 6. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que la composition pharmaceutique est destinée au traitement et/ou à la prévention de la rosacée 25 oculaire. 7. Utilisation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la composition est adaptée pour une administration orale. 30 8. Utilisation selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que la composition est adaptée pour une administration topique. 9. Utilisation selon la 8, caractérisée en ce que la composition est sous forme de gel, de crème ou de lotion. 10. Utilisation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la quantité de zatosetron ou ses sels présents dans ladite composition est 10 comprise entre 0,0001% et 20% en poids du poids total de la composition pharmaceutique et, de préférence, entre 0,01% et 6% en poids du poids total de la composition pharmaceutique. 11. Composition pharmaceutique comprenant, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable, une quantité efficace d'au moins un composé choisi parmi le zatosetron et ses sels. 12. Composition selon la 11, caractérisée en ce qu'elle se 10 présente sous forme de gel, de crème ou de lotion. 13. Composition selon la 11 ou 12, caractérisée en ce que la quantité de zatosetron ou ses sels présents dans ladite composition est comprise entre 0,0001% et 20% en poids du poids total de la composition pharmaceutique et, 15 de préférence, entre 0,01% et 6% en poids du poids total de la composition pharmaceutique. 14. Utilisation cosmétique d'une composition selon l'une des 11 à 13 destinée à améliorer l'aspect de la peau. 20
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 31,A61K 8,A61P 17,A61Q 19
A61K 31/46,A61K 8/49,A61P 17/00,A61Q 19/00
FR2895365
A3
CASQUE DE SECURITE AYANT UN DISPOSITIF INDICATEUR DE DIRECTION
20,070,629
La présente invention porte sur un casque de sécurité et, plus particulièrement, sur un casque de sécurité ayant un dispositif indicateur de direction. Un véhicule à deux roues est équipé de feux clignoteurs indicateurs de direction. Lorsqu'un conducteur du véhicule à deux roues a l'intention de changer de voie ou de direction, le conducteur allume les feux clignoteurs indicateurs de direction pour émettre de la lumière afin d'avertir les autres conducteurs de véhicules dans le but d'empêcher des accidents de circulation de se produire. Cependant, les feux clignoteurs indicateurs de direction sont montés dans une position basse du véhicule à deux roues, si bien que les autres conducteurs de véhicules ne voient pas facilement la lumière émise par les feux clignoteurs lors d'un embouteillage de telle sorte que des accidents de la circulation se produisent facilement. L'objectif principal de la présente invention est de proposer un casque de sécurité ayant un dispositif indicateur de direction pour un conducteur de véhicule à deux roues. Lorsque le conducteur (ou la conductrice) porte le casque de sécurité, le dispositif indicateur de direction peut fournir un effet d'avertissement net aux autres conducteurs de véhicules lorsqu'il (ou elle) désire changer de voie ou de direction. Le casque de sécurité ayant un dispositif indicateur de direction selon la présente invention comprend un corps de casque et un dispositif indicateur de direction. Le dispositif indicateur de direction est monté sur le corps de casque et possède un ensemble émetteur gauche et un ensemble émetteur droit. L'ensemble émetteur gauche et l'ensemble émetteur droit sont montés sur le corps de casque à l'opposé l'un de l'autre et les deux présentent une lampe, un commutateur à basculement et un circuit de commande et une alimentation en courant. Le circuit de commande est connecté électriquement entre la lampe et le commutateur à basculement. L'alimentation en courant est connectée électriquement au circuit de commande et fournit de l'électricité au circuit de commande et à la lampe. Lorsque le conducteur (ou la conductrice) portant le casque de sécurité ayant un dispositif indicateur de direction incline la tête à gauche, le commutateur basculant de l'ensemble émetteur gauche amène le circuit de commande dans une condition de circuit fermé et la lampe de l'ensemble émetteur gauche émet de la lumière. De la même façon, lorsque le conducteur ou la conductrice incline la tête à droite, la lampe de l'ensemble émetteur droit émet de la lumière. La lumière émise par le casque de sécurité est en position élevée et est aisément vue par les autres conducteurs de véhicules. La lumière émise par le casque émise de sécurité apprend aux autres conducteurs de véhicules dans quelle voie le conducteur ou la conductrice désire aller et dans quelle direction le conducteur ou la conductrice désire tourner, ce qui permet d'éviter que des accidents de la circulation se produisent. La présente invention a pour objet un casque de 30 sécurité, caractérisé par le fait qu'il comprend : un corps de casque ayant un côté gauche, un côté droit et un centre ; et un dispositif indicateur de direction monté sur le corps de casque et ayant un ensemble émetteur gauche et un ensemble émetteur droit montés respectivement sur le côté gauche et le côté droit du corps de casque et ayant chacun : une lampe montée sur un côté correspondant du corps de casque; et un commutateur à basculement connecté électriquement à la lampe et ayant une enveloppe métallique montée sur le corps de casque et ayant une extrémité ouverte ; une base d'isolation montée dans l'extrémité ouverte de l'enveloppe métallique et ayant un trou traversant ; un élément conducteur monté dans l'enveloppe métallique et ayant un corps monté dans l'enveloppe métallique, une tige conductrice s'étendant à partir du corps de l'élément conducteur et à travers le trou traversant dans la base d'isolation; et une cavité latérale définie latéralement dans le corps de l'élément conducteur et ayant une surface inférieure inclinée descendant vers le centre du corps de casque, un espace d'isolation étant défini entre l'élément conducteur et l'enveloppe métallique ; et une bille métallique montée à rotation et à coulissement dans la cavité latérale de l'élément conducteur; un circuit de commande connecté électriquement entre le commutateur à basculement et la lampe, et connecté électriquement entre l'enveloppe métallique et la tige conductrice de l'élément conducteur du commutateur à basculement en série ; et une alimentation en courant connectée électriquement au circuit de commande pour fournir une puissance électrique au circuit de commande et à la lampe. Le dispositif indicateur de direction peut comprendre en outre - un support gauche monté sur le côté gauche du corps de casque; et un support droit monté sur le côté droit du corps de casque; l'ensemble émetteur gauche étant monté dans le support gauche; et l'ensemble émetteur droit étant monté dans le support droit. Conformément à d'autres caractéristiques possibles du casque de sécurité selon l'invention : - le dispositif indicateur de direction comprend en outre un support monté sur le corps de casque; - l'ensemble émetteur gauche est monté dans le support; 15 - l'ensemble émetteur droit est monté dans le support et opposé à l'ensemble émetteur gauche ; - le circuit de commande de l'ensemble émetteur gauche et le circuit de commande de l'ensemble émetteur droit sont intégrés dans un unique dispositif de commande; et 20 - l'alimentation en courant de l'ensemble émetteur gauche et l'alimentation en courant de l'ensemble émetteur droit sont intégrées dans un unique dispositif d'alimentation en courant. Le dispositif indicateur de direction peut 25 comprendre une lampe d'avertissement montée dans le support et connectée électriquement à l'unique dispositif de commande. Le dispositif indicateur de direction peut comprendre en outre un commutateur de puissance connecté 30 électriquement entre le circuit de commande de l'ensemble émetteur gauche et le circuit de commande de l'ensemble émetteur droit. Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va maintenant en décrire, à titre indicatif et non limitatif, plusieurs modes de réalisation 5 particuliers avec référence aux dessins annexés. Sur ces dessins, la Figure 1 est une vue arrière en coupe partielle d'un premier mode de réalisation d'un casque de 10 sécurité ayant un dispositif indicateur de direction conforme à la présente invention ; la Figure 2 est une vue arrière en coupe partielle d'un commutateur à basculement du casque de sécurité 15 de la Figure 1 ; la Figure 3 est une vue arrière opérationnelle en coupe partielle du casque de sécurité de la Figure 1, montrant que le casque de sécurité est incliné vers le 20 côté gauche ; la Figure 4 est une vue arrière opérationnelle en coupe partielle du casque de sécurité de la Figure 1, montrant que le casque de sécurité est incliné vers le 25 côté droit ; la Figure 5 est une vue arrière en coupe partielle d'un second mode de réalisation d'un casque de sécurité ayant un dispositif indicateur de direction 30 conforme à la présente invention ; - la Figure 6 est une vue arrière en coupe partielle d'un troisième mode de réalisation d'un casque de sécurité ayant un dispositif indicateur de direction conforme à la présente invention ; - la Figure 7 est une vue arrière opérationnelle en 5 coupe partielle du casque de sécurité de la Figure 6 ; et - la Figure 8 est une vue arrière en coupe partielle d'un cinquième mode de réalisation d'un casque de 10 sécurité ayant un dispositif indicateur de direction conforme à la présente invention. Si l'on se réfère à la Figure 1, on peut voir qu'un casque de sécurité ayant un dispositif indicateur de 15 direction selon la présente invention comprend un corps de casque 40 et un dispositif 1 indicateur de direction. Le corps de casque 40 a un côté gauche, un côté droit et un centre. Le dispositif indicateur de direction 1 est monté 20 sur le corps de casque 40 et peut être réalisé de plusieurs manières. Un premier mode de réalisation du dispositif indicateur de direction 1 comprend un ensemble émetteur gauche 2, un ensemble émetteur droit 3, un commutateur de 25 courant facultatif 80, un support gauche facultatif 50 et un support droit facultatif 60. L'ensemble émetteur gauche 2 et l'ensemble émetteur droit 3 sont montés respectivement sur le côté gauche et le côté droit du corps de casque 40 et ont chacun 30 une lampe 11, 12, un commutateur à basculement 20, 21, un circuit de commande 53, 63, et une alimentation en courant 54, 64. Le commutateur à basculement 20, 21 est connecté électriquement à la lampe 11, 12 pour allumer la lampe 11, 12 lorsque le commutateur à basculement 20, 21 s'incline vers une direction prédéterminée. Le commutateur à basculement 20, 21 a une enveloppe métallique 201, 211, une base d'isolation 202, 212, un élément conducteur 203, 213 et une bille métallique 207, 217. L'enveloppe métallique 201, 211 est montée dans le corps de casque 40 et a une extrémité ouverte. La base d'isolation 202, 212 est montée dans l'extrémité ouverte de l'enveloppe métallique 201, 211 et a un trou traversant. L'élément conducteur 203, 213 est monté dans l'enveloppe métallique 201, 211 et a un corps, une tige conductrice 204, 214 et une cavité latérale 205, 215. Le corps de l'élément conducteur 203, 213 est monté dans l'enveloppe métallique 201, 211. La tige conductrice 204, 214 s'étend à partir du corps de l'élément conducteur 203, 213 et à travers le trou traversant dans la base d'isolation 202, 212. La cavité latérale 205, 215 est définie latéralement dans le corps de l'élément conducteur 203, 213 et a une surface inférieure inclinée 206, 216. La surface inférieure inclinée 206, 216 descend vers le centre du corps de casque 40 et à un angle préféré de 10 degrés à 45 degrés. Un espace isolant est défini entre l'élément conducteur 203, 213 et l'enveloppe métallique 201, 211. La bille métallique 207, 217 est montée à rotation et à coulissement dans la cavité latérale 205, 215 de l'élément conducteur 203, 213. Lorsque le commutateur à basculement 20, 21 n'est pas dans une condition inclinée, la bille métallique 207, 217 repose dans la cavité latérale 205, 215 et ne vient pas en contact avec l'enveloppe métallique 201, 211, de telle sorte qu'une boucle à circuit ouvert est formée entre l'enveloppe métallique 201, 211 et l'élément conducteur 203, 213. Lorsque le commutateur à basculement 20, 21 est incliné vers une direction désirée, la bille métallique 207, 217 roule pour venir en contact avec l'enveloppe métallique 207, 217 en raison de la gravité afin de former une boucle à circuit fermé entre l'enveloppe métallique 201, 211 et l'élément conducteur 203, 213. Le circuit de commande 53, 63 est connecté électriquement entre le commutateur à basculement 20, 21 et la lampe 11, 12, et est connecté électriquement entre l'enveloppe métallique 201, 211 et la tige conductrice 204, 214 de l'élément conducteur 203, 213 du commutateur à basculement 20, 21 en série. Lorsque la bille métallique 207, 217 repose dans la cavité latérale 205, 215 de l'élément conducteur 203, 213 du commutateur à basculement 20, 21 et ne vient pas en contact avec l'enveloppe métallique 201, 211, le circuit de commande 53, 63 est dans une condition de circuit ouvert et la lampe 11, 12 n'émet pas de lumière. Lorsque la bille métallique 207, 217 roule pour venir en contact avec l'enveloppe métallique 201, 211 et l'élément conducteur 203, 213 alors que le commutateur à basculement 20, 21 est incliné, le circuit de commande 53, 63 est dans une condition de circuit fermé et la lampe 11, 12 émet de la lumière. De plus, lorsque la bille métallique 207, 217 quitte la position où elle est en contact avec l'enveloppe métallique 201, 211, le circuit de commande 53, 63 peut commander la lampe 11, 12 pour qu'elle reste en émission pendant un laps de temps prédéterminé. L'alimentation en courant 54, 64 est connectée électriquement au circuit de commande 53, 63 pour fournir une puissance électrique au circuit de commande 53, 63 et à la lampe 11, 12. L'alimentation en courant 54, 64 peut être une batterie sèche ou une batterie solaire. Le commutateur de courant 80 est connecté électriquement entre le circuit de commande 53 de l'ensemble émetteur gauche 2 et le circuit de commande 63 de l'ensemble émetteur droit 3. Le commutateur de courant 80 est utilisé pour mettre en circuit ou hors circuit le dispositif indicateur de direction. Le support gauche 50 et le support droit 60 sont montés respectivement sur le côté gauche et le côté droit du corps de casque 40. L'ensemble émetteur gauche 2 et l'ensemble émetteur droit 3 sont montés respectivement dans le support gauche 50 et le support droit 60. Le commutateur de courant 80 est monté sur le corps de casque 40 entre le support gauche 50 et le support droit 60. Si l'on se réfère à la Figure 5, on peut voir que, dans un second mode de réalisation, le dispositif indicateur de direction 1 comprend un ensemble émetteur gauche 2, un ensemble émetteur droit 3 et un support 10. Le support 10 est monté sur le corps de casque 40. L'ensemble émetteur gauche 2 et l'ensemble émetteur droit 3 sont montés dans le support 10 et opposés l'un à l'autre, le circuit de commande 53 de l'ensemble émetteur gauche 2 et le circuit de commande 63 de l'ensemble émetteur droit 3 étant intégrés dans un dispositif de commande 30, et l'alimentation en courant 54 de l'ensemble émetteur gauche 2 et l'alimentation en courant 64 de l'ensemble émetteur droit 3 étant intégrées dans un dispositif d'alimentation en courant 31. Si l'on fait référence aux Figures 6 et 7, on peut voir qu'un troisième mode de réalisation d'un dispositif indicateur de direction 1 est analogue au second mode de réalisation tel que décrit et comprend en outre une lampe d'avertissement 70. La lampe d'avertissement 70 est montée dans le support 10A et est connectée électriquement au dispositif de commande 30. Lorsque l'ensemble émetteur gauche 2 ou l'ensemble émetteur droit 3 n'émet pas de lumière, la lampe d'avertissement 70 est mise en circuit pour émettre de la lumière pour avertir les autres conducteurs de véhicules afin qu'ils conservent une distance de sécurité avec l'utilisateur ou l'utilisatrice. Lorsque l'ensemble émetteur gauche 2 ou l'ensemble émetteur droit 3 est mis en circuit pour émettre de la lumière, la lampe d'avertissement 70 est coupée par le dispositif de commande 30. Si l'on fait encore référence à la Figure 8, on peut voir qu'un quatrième mode de réalisation d'un dispositif indicateur de direction 1 est analogue au premier mode de réalisation tel que décrit, la lampe 11, 12 pouvant comprendre plusieurs diodes électroluminescentes (DEL) connectées électriquement au circuit de commande 54, 63. Les différentes diodes électroluminescentes peuvent émettre de la lumière tour à tour et peuvent émettre de la lumière avec différentes couleurs pour fournir des possibilités variées d'effets d'avertissement. Lorsqu'un conducteur ou une conductrice portant le casque de sécurité ayant un dispositif indicateur de direction incline la tête à gauche, la bille métallique 207 roule pour venir en contact avec l'enveloppe métallique 201 afin de former une boucle à circuit fermé entre la bille métallique 207 et l'élément conducteur 203, et le circuit de commande 53 est dans une condition de circuit fermé de telle sorte que l'ensemble émetteur gauche émette de la lumière. De la même façon, lorsque le conducteur ou la conductrice incline la tête à droite, l'ensemble émetteur droit émet de la lumière. La lumière émise par l'ensemble émetteur gauche ou l'ensemble émetteur droit fournit un effet d'avertissement aux autres conducteurs de véhicules pour éviter à des accidents de la circulation de se produire lorsque le conducteur tourne à droite ou à gauche
Un casque de sécurité a un corps de casque (40) et un dispositif indicateur de direction (1) monté sur le corps de casque (40). Le dispositif indicateur de direction (1) a un ensemble émetteur gauche (2) et un ensemble émetteur droit (3). L'ensemble émetteur gauche (2) et l'ensemble émetteur droit (3) sont montés sur le corps de casque (40) à l'opposé l'un de l'autre et les deux ont une lampe (11, 12), un commutateur à basculement (20, 21) et un circuit de commande (53, 63). Le circuit de commande (53, 63) est connecté électriquement entre la lampe (11, 12) et le commutateur à basculement (20, 21). Lorsque le conducteur ou la conductrice portant le casque de sécurité incline la tête, le commutateur à basculement (20, 21) place le circuit de commande (53, 63) dans une condition de circuit fermé pour allumer la lampe (11, 12) de façon à fournir un effet d'avertissement aux autres conducteurs de véhicules avec la lampe d'éclairement (11, 12).
1 - Casque de sécurité, caractérisé par le fait qu'il comprend : - un corps de casque (40) ayant un côté gauche, un côté droit et un centre ; et un dispositif indicateur de direction (1) monté sur le corps de casque (40) et ayant un ensemble émetteur gauche (2) et un ensemble émetteur droit (3) montés respectivement sur le côté gauche et le côté droit du corps de casque (40) et ayant chacun : - une lampe (11, 12) montée sur un côté correspondant du corps de casque (40) ; et un commutateur à basculement (20, 21) connecté électriquement à la lampe (11, 12) et ayant une enveloppe métallique (201, 211) montée sur le corps de casque (40) et ayant une extrémité ouverte ; une base d'isolation (202, 212) montée dans l'extrémité ouverte de l'enveloppe métallique (201, 211) et ayant un trou traversant ; un élément conducteur (203, 213) monté dans l'enveloppe métallique (201, 211) et ayant un corps monté dans l'enveloppe métallique (201, 211), une tige conductrice (204, 214) s'étendant à partir du corps de l'élément conducteur (203, 213) et à travers le trou traversant dans la base d'isolation (202, 212) ; et une cavité latérale (205, 215) définie latéralement dans le corps de l'élément conducteur (203, 213) et ayant une surface inférieure inclinée (206, 216) descendant vers le centre du corps de casque (40), un espace d'isolation étant défini entre l'élément conducteur (203, 213) et l'enveloppe métallique (201, 211) ; et une bille métallique (207, 217) montée à rotation et àcoulissement dans la cavité latérale (205, 215) de l'élément conducteur (203, 213) ; un circuit de commande (53, 63) connecté électriquement entre le commutateur à basculement (20, 21) et la lampe (11, 12), et connecté électriquement entre l'enveloppe métallique (201, 211) et la tige conductrice (204, 214) de l'élément conducteur (203, 213) du commutateur à basculement (20, 21) en série ; et - une alimentation en courant (54, 64) connectée électriquement au circuit de commande (53, 63) pour fournir une puissance électrique au circuit de commande (53, 63) et à la lampe (11, 12). 2 - Casque de sécurité selon la 1, 15 caractérisé par le fait que le dispositif indicateur de direction (1) comprend en outre un support gauche (50) monté sur le côté gauche du corps de casque (40) ; et un support droit (60) monté sur le côté droit du corps 20 de casque (40) ; l'ensemble émetteur gauche (2) étant monté dans le support gauche (50) ; et l'ensemble émetteur droit (3) étant monté dans le support droit (60). 3 - Casque de sécurité selon la 1, 25 caractérisé par le fait que : - le dispositif indicateur de direction (1) comprend en outre un support (10) monté sur le corps de casque (40) ; - l'ensemble émetteur gauche (2) est monté dans le support 30 (10) ; - l'ensemble émetteur droit (3) est monté dans le support (10) et opposé à l'ensemble émetteur gauche (2) ;- le circuit de commande (53) de l'ensemble émetteur gauche (2) et le circuit de commande (63) de l'ensemble émetteur droit (3) sont intégrés dans un unique dispositif de commande (30) ; et - l'alimentation en courant (54) de l'ensemble émetteur gauche (2) et l'alimentation en courant (64) de l'ensemble émetteur droit (3) sont intégrées dans un unique dispositif d'alimentation en courant (31). 4 - Casque de sécurité selon la 3, caractérisé par le fait que le dispositif indicateur de direction (1) comprend une lampe d'avertissement (70) montée dans le support (10A) et connectée électriquement à l'unique dispositif de commande (30). 5 - Casque de sécurité selon la 1, caractérisé par le fait que le dispositif indicateur de direction (1) comprend en outre un commutateur de puissance (80) connecté électriquement entre le circuit de commande (53) de l'ensemble émetteur gauche (2) et le circuit de commande (63) de l'ensemble émetteur droit (3).20
B,A
B62,A42
B62J,A42B
B62J 27,A42B 3
B62J 27/00,A42B 3/04
FR2899346
A1
MONTRE-BRACELET A MOUVEMENT ORIENTABLE
20,071,005
La présente invention concerne une montre-bracelet comportant un mouvement mécanique, électromécanique ou 5 électronique, et un boîtier de montre pourvu d'un bracelet. On connaît dans l'état de la technique de nombreuses montres et boîtes de montres munies d'une lunette tournante utilisée pour afficher et commander différentes fonctions de 10 la montre. On connaît également des boîtes de montre, telles que décrites par exemple dans le brevet CH662235, dans lesquelles la lunette est utilisée pour commander différentes fonctions à l'intérieur de la montre, notamment 15 le remontage ou la mise à l'heure. Dans ce document, la lunette est en contact direct avec les composants entraînés, ce qui rend la construction complexe et nécessite de disposer des joints entre la lunette et la carrure pour garantir l'étanchéité. 20 Une autre montre dans laquelle la lunette entraîne directement différentes fonctions de la montre est décrite dans CH343293. Le brevet suisse CH687285 décrit une montre dans laquelle l'éclairage du cadran est commandé par la rotation de la lunette. Le brevet suisse CH685584 décrit une 25 montre universelle permettant de sélectionner le fuseau horaire en tournant la lunette. Le brevet suisse CH486728 décrit une montre comportant une lunette tournante externe entraînant par l'intermédiaire d'un pignon une lunette interne. Toutes ces montres présentent l'inconvénient d'une 30 liaison mécanique entre la lunette tournante externe et l'élément ou la fonction commandée à l'intérieur de la montre. La demande de brevet DE2010941 décrit une montre étanche qui peut être mise à l'heure en faisant pivoter 35 l'ensemble de la carrure et du mouvement. Le cadran reste en revanche maintenu dans la même position relative par rapport au cadran grâce à des aimants. Le but de cette construction est de supprimer le trou traversant à travers la carrure pour la tige de remontoir. La montre est toutefois dépourvue de lunette. Cette construction comprenant une carrure tournante pose des contraintes esthétiques importantes. Il n'est pas possible de commander des fonctions supplémentaires de la montre en pivotant la carrure. Ces différentes montres de l'art antérieur n'apportent pas de solution au problème de la lecture de l'heure, lorsque le boîtier est incliné selon un angle inhabituel. L'utilisation d'une montre au poignet permet une lecture aisée par un mouvement naturel. Toutefois, dans certaines situations, la lecture est perturbée par le fait que l'orientation du cadran est inhabituelle. Ce phénomène se rencontre tout particulièrement lorsqu'une montre pour droitier est portée au poignet gauche. Le but de la présente invention est de proposer une solution à ce problème, en assurant un positionnement satisfaisant quelle que soit la position du bras de l'utilisateur. À cet effet, l'invention concerne selon son acception la plus générale une montre-bracelet constituée par un mouvement emboîté dans une boîte de montre apte à coopérer avec un bracelet, caractérisé en ce que :L'emboîtage du mouvement dans la boîte de montre présente un degré de liberté en rotation. On entend par boîte de montre ou boîtier , au sens du présent brevet, la boîte servant à protéger le mouvement de la montre contre les poussières, l'humidité et les chocs. On entend par mouvement l'ensemble dûment assemblé des organes et mécanismes principaux qui composent la montre, soit: le mécanisme de remontage et de mise à l'heure (à l'exception de la partie traversant et dépassant la boîte de montre, le ressort moteur, le rouage, l'échappement et l'organe régulateur ou organes réglants (balancier-spiral). "Anatomiquement", le mouvement est constitué par l'ébauche, les parties réglantes et les autres fournitures (ressort, pierres, pivots, pignons, vis, amortisseurs de chocs, etc.). Avantageusement, ledit mouvement présente un balourd. De préférence, ledit balourd est disposé de manière à assurer une orientation verticale de l'axe 12H-6H . Selon un mode de réalisation particulier, la montre comporte une pluralité de billes placées dans un logement toroïdal formé d'une part par une gorge formée dans une bordure tubulaire du mouvement et d'autre part par une gorge complémentaire formée dans la paroi intérieure du boîtier de la montre. Selon une variante avantageuse, les organes de réglages sont constitués par une première partie solidaire de la boîte de la montre, et une deuxième partie solidaire du mouvement, les deux parties étant embrayables lorsque le mouvement est orienté par rapport à la boîte de la montre selon une position prédéterminée. Selon un mode de réalisation particulier, la boîte de la montre présente une face avant opaque munie d'une découpe excentrée pour permettre la visualisation du cadran et des aiguilles lorsque le mouvement est orienté par rapport à la boîte de la montre selon une position prédéterminée. Selon une variante particulière, la montre comporte des moyens de rappel du mouvement dans une position prédéterminée par rapport à la boîte de la montre. Selon un autre exemple de mise en œuvre, le mouvement comporte une partie fixe comprenant l'habillement du mouvement, ladite partie fixe étant solidaire du boîtier de la montre, et une partie mobile présentant ladite face avant opaque munie d'une lumière excentrée, ladite partie mobile étant libre en rotation par rapport au boîtier de la montre et comportant ledit balourd. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, ledit mouvement comporte une platine mobile libre en rotation par rapport au boîtier de la montre, ladite platine présentant un logement pour recevoir le mécanisme comprenant le cadran et les aiguilles. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, se référant aux dessins annexés concernant des exemples non limitatifs de réalisation où : - les figures 1 et 2 représentent des vues de face d'un exemple de montre, selon deux orientations distinctes du poignet ; - la figure 3 représente une vue en perspective du mouvement de la montre selon l'invention ; - la figure 4 représente une vue en détail du mécanisme de réglage de la montre ; - les figures 5 et 6 représentent des vues de face d'un deuxième exemple de montre, selon deux orientations distinctes du poignet ; - les figures 7 et 8 représentent des vues respectivement de face et en coupe d'un autre exemple de montre, selon l'invention. La figure 1 représente une première vue d'une montre selon l'invention. Elle se présente de façon traditionnelle sous la forme d'une boîte de montre (1) prolongée de part et d'autre par un segment de bracelet (2, 3). La boîte de montre peut être circulaire ou rectangulaire, ou encore de forme quelconque. Elle contient un mouvement (4) visible dans l'exemple décrit à travers un verre de montre. Dans une première orientation, le mouvement (4) est orienté de façon à ce que les indications du cadran, et en particulier l'axe (5) passant par les repères 12 et 6 indiquant l'heure entière et la demi-heure, soit orienté selon l'axe longitudinal du bracelet (2, 3). Lorsque la boîte de la montre est pivotée comme représentée en figure 2, le mouvement (4) tourne à l'intérieur de la boîte de la montre (1) de façon à ce que l'axe (5) passant par les repères 12 et 6 soit orienté perpendiculairement à l'axe longitudinal du bracelet (2, 3). La figure 3 représente une vue en détail du mouvement (4). Il est cerclé par une bordure (5) tubulaire présentant une gorge annulaire (6) dans laquelle sont logées des billes (7). Une gorge annulaire complémentaire est prévue dans la paroi interne de la boîte de la montre, pour former un chemin de guidage d'un roulement à billes. Le mouvement (4) présente un balourd (8) assurant le positionnement automatique dans une position où l'axe (5) est vertical, quelle que soit l'orientation de la boîte de la montre. L'invention n'est toutefois pas limitée à cette variante de positionnement automatique, qui constitue néanmoins un mode de réalisation préféré et une amélioration de la solution générale. Le mouvement (4) présente par ailleurs une cavité conique (9) à l'intérieur duquel est logée l'extrémité (10) du mécanisme de réglage, et le cas échéant de remontage du mouvement d'horlogerie. La boîte présentée en vue de détail en figure 4 présente un logement (11) à l'intérieur duquel est montée une partie complémentaire (12) du mécanisme de réglage, et le cas échéant de remontage, prolongé par la couronne (13) et un bouton-poussoir (14). Les deux parties s'engrènent lorsque le mouvement (4) est dans une position prédéterminée par rapport à la boîte (1). Les figures 5 et 6 représentent des vues d'une variante de réalisation, dans laquelle le mouvement (4) présente une face avant (15) opaque. Cette face (15) présente une lumière (16) excentrée laissant apparaître, dans une position représentée en figure 5, le cadran de la montre. Dans une autre position représentée en figure 6, le cadran est déplacé derrière la face opaque (15). La lumière (16) laisse apparaître une partie pleine du mouvement, par exemple la platine. La figure 7 représente une vue en coupe transversale 5 d'une autre variante de réalisation d'une montre selon l'invention. Le mouvement de la montre (4) est constitué par une platine (18) discale présentant un logement (17) dans lequel est logé un mécanisme (19) comprenant un cadrant (20) et des 10 aiguilles (21, 22). La platine (18) est montée de manière rotative par rapport à la boîte (1) de la montre, par l'intermédiaire d'un roulement à billes (7). La platine comporte des zones serties de pierres (23) apparaissent à travers la lumière (17) lorsque le mouvement 15 présente une orientation appropriée. Optionnellement, un mécanisme de rappel ou un crantage assure un positionnement privilégié du mécanisme par rapport à la boîte de la montre. Selon un exemple de réalisation, la boîte de montre 20 (1) présente une monture rotative ou un pourtour présentant des incrustations, notamment de pierres précieuses
La présente invention concerne une montre-bracelet constituée par un mouvement (4) emboîté dans une boîte de montre (1) apte à coopérer avec un bracelet, caractérisé en ce que l'emboîtage du mouvement (4) dans la boîte de montre (1) présente un degré de liberté en rotation.
1 û Montre-bracelet constituée par un mouvement (4) emboîté dans une boîte de montre (1) apte à coopérer avec un bracelet, caractérisé en ce que l'emboîtage du mouvement (4) dans la boîte de montre (1) présente un degré de liberté en rotation. 2 û Montre-bracelet selon la 1, caractérisée en ce que ledit mouvement (4) présente un balourd (8). 3 û Montre-bracelet selon la 2, caractérisée en ce que ledit balourd (8) est disposé de manière à assurer une orientation verticale de l'axe 12H-6H . 4 û Montre-bracelet selon l'une au moins des précédentes, caractérisée en ce qu'il comporte une pluralité de billes placées dans un logement toroïdal formé d'une part par une gorge (6) formée dans une bordure (5) tubulaire du mouvement (4) et d'autre part par une gorge complémentaire formée dans la paroi intérieure du boîtier de la montre. 5 û Montre-bracelet selon l'une au moins des précédentes, caractérisée en ce que les organes de réglages sont constitués par une première partie solidaire de la boîte de la montre, et une deuxième partie solidaire du mouvement (4), les deux parties étant embrayables lorsque le mouvement (4) est orienté par rapport à la boîte de la montre selon une position prédéterminée. 6 û Montre-bracelet selon l'une au moins des précédentes, caractérisée en ce que la boîte de la montre présente une face avant opaque munie d'une découpe excentrée pour permettre la visualisation du cadran et des aiguilles lorsque le mouvement (4) est orienté par rapport à la boîte de la montre selon une position prédéterminée. 7 û Montre-bracelet selon l'une au moins des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de rappel du mouvement (4) dans une position prédéterminée par rapport à la boîte de la montre. 8 -Montre-bracelet selon la 6, caractérisée en ce que ledit mouvement (4) comporte une partie fixe comprenant l'habillement du mouvement (4), ladite partie fixe étant solidaire du boîtier de la montre, et une partie mobile présentant ladite face avant opaque munie d'une lumière excentrée, ladite partie mobile étant libre en rotation par rapport au boîtier de la montre et comportant ledit balourd (8). 9 -Montre-bracelet selon la 6, caractérisée en ce que ledit mouvement (4) comporte une platine mobile libre en rotation par rapport au boîtier de la montre, ladite platine présentant un logement pour recevoir le mécanisme comprenant le cadran et les aiguilles. 10- Montre-bracelet selon la 1, caractérisée en ce que la boîte de montre (1) présente une monture rotative ou un pourtour présentant des incrustations, notamment de pierres précieuses.
G
G04
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G04B 37
G04B 37/04,G04B 37/18
FR2901367
A1
REALISATION D'UN ELEMENT OPTIQUE TRANSPARENT COMPRENANT UNE SUBSTANCE CONTENUE DANS DES CELLULES
20,071,123
-2- endroit déterminé de son parcours ("Optique - Fondement et applications" - J.P. Pérez - Dunod ù 7ème édition - Paris 2004 - Page 262), est considérée comme un manque de transparence. Pour un élément optique transparent qui comporte une substance contenue dans des cellules, il est donc indispensable que toutes les cellules soient remplies avec la substance d'une même façon pour éviter la formation de défauts optiques qui peuvent altérer la transparence de l'élément, mais également son niveau de qualité dioptrique et cosmétique. En particulier, l'absence de bulles dans certaines cellules, l'absence de variations de niveau ~o de remplissage entre des cellules différentes, et l'absence d'endommagement des parois de certaines cellules sont indispensables. Un but de la présente invention est de réaliser un élément optique transparent pourvu de cellules pour contenir une substance optique, et qui possède une qualité optique suffisante, compatible avec la transparence de 15 l'élément. Pour cela, l'invention propose un procédé de réalisation d'un élément optique transparent, qui comprend les étapes suivantes : /a/ produire un composant optique ayant au moins un ensemble de cellules vides juxtaposées parallèlement à une surface du composant, 20 les cellules étant ouvertes au niveau de la surface du composant et séparées par des parois ; /b/ déposer une quantité de substance liquide à propriété optique sur une partie de l'ensemble de cellules, cette quantité correspondant à un volume supérieur à la contenance totale des cellules ; et 25 /c/ pousser une partie de la substance qui est située à l'extérieur des cellules par dessus les parois et les cellules, de façon à ce que de la substance pénètre dans des cellules pas encore remplies et de façon à chasser un excès de substance, en balayant tout l'ensemble de cellules. 30 Ainsi, selon l'invention, la substance liquide à propriété optique est poussée sur toute la surface du composant optique pourvue de cellules, de sorte qu'elle pénètre dans les cellules selon un front de remplissage qui est -3- déplacé progressivement. De cette façon, l'air initialement présent dans les cellules peut sortir librement en avant du front de remplissage. Aucune bulle n'est donc formée dans les cellules. En outre, étant donné qu'une pression exercée sur le composant optique n'est nécessaire que pour pousser la partie de la substance qui est à l'extérieur des cellules, une telle pression peut être limitée. En effet, le déplacement de la substance sur l'ensemble de cellules peut être obtenu en appliquant une force qui est orientée essentiellement parallèlement à la surface du composant optique. Le risque de déformer le composant optique, ainsi que ~o celui d'endommager certaines des parois des cellules, est alors réduit. Enfin, étant donné qu'une quantité de substance est amenée au dessus de chaque cellule lors de son remplissage, qui est supérieure à la contenance de cette cellule, toutes les cellules sont remplies d'une même façon par rapport à leur ouverture supérieure, quelque soit la profondeur ou la 15 taille de chaque cellule. Lorsque l'ensemble des cellules a été entièrement balayé en poussant la partie de substance présente au dessus des cellules, une partie de la substance qui reste encore en dehors des cellules constitue un excédent de substance inutilisé. Cet excédent peut être récupéré afin d'être utilisé pour 20 réaliser un autre élément optique, ou peut être minimisé en ajustant la quantité de substance initialement déposée sur l'ensemble de cellules. Avantageusement, la substance à propriété optique est adaptée de sorte qu'un angle de contact de cette substance avec le composant optique est inférieur à 90 , à l'endroit des cellules. Pour cela, un tensioactif peut 25 éventuellement être ajouté à la substance à propriété optique, pour ajuster une tension superficielle de celle-ci. De cette façon, la substance à propriété optique qui est contenue dans chaque cellule peut présenter une surface sensiblement plane dans l'ouverture de la cellule, sans former de ménisque convexe ou concave. Aucune réduction de la transparence de l'élément 30 optique, par exemple du fait d'une diffusion lumineuse, ne résulte donc de la forme de la surface de la substance dans l'ouverture de chaque cellule. Par ailleurs, le remplissage des cellules peut être effectué dans ces conditions -4- exactement jusqu'au sommet des parois, d'une façon contrôlée et reproductible. Selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention, la partie de substance qui est située à l'extérieur des cellules peut être poussée, à l'étape /c/, selon un mouvement de translation sensiblement rectiligne. Dans ce cas, un racloir ou un rouleau peut être utilisé pour pousser la substance par dessus les parois et les cellules. Alternativement, la substance peut être poussée en introduisant le composant optique dans une lamineuse. La partie de substance qui est à l'extérieur des cellules est alors retenue en amont de la lamineuse. Selon un second mode de mise en oeuvre de l'invention, la partie de substance qui est située à l'extérieur des cellules peut être poussée radialement depuis une zone centrale de l'ensemble de cellules en direction d'un bord périphérique de cet ensemble, selon un front de déplacement sensiblement circulaire. Dans ce cas, une membrane déformable peut être utilisée pour pousser la substance sur l'ensemble de cellules. Par exemple, la membrane peut être retenue par un bord périphérique de celle-ci, et amenée au dessus de l'ensemble de cellules. Elle est alors aspirée pour venir en application contre le composant optique, en créant une dépression entre celui-ci et la membrane. Selon un perfectionnement de l'invention, le procédé comprend en outre une fermeture des cellules remplies de substance au moyen d'un film sensiblement transparent qui est appliqué sur l'ensemble de cellules et fixé aux parois des cellules. Avantageusement, le film est fixé à ces parois d'une façon permanente, de sorte que la substance optique ne peut plus sortir des cellules, pendant la suite de la fabrication de l'élément optique ni pendant l'utilisation de celui-ci. Avantageusement, la fermeture des cellules remplies est effectuée en appliquant progressivement le film sur l'ensemble de cellules pendant l'étape /c/. Le film pousse alors la partie de la substance qui est à l'extérieur des cellules pendant son application. Le remplissage des cellules avec la substance et la fermeture des cellules sont alors combinées en une étape unique. La durée de fabrication de l'élément optique est alors réduite et, par -5- conséquent, le prix de revient de chaque unité d'élément fabriquée est diminué. L'invention propose aussi un élément optique transparent réalisé en utilisant un procédé tel que décrit précédemment. Un tel élément peut être une lentille optique et, en particulier, une lentille ophtalmique. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - les figures 1 a et 1 b illustrent deux composants optiques auxquels l'invention peut être appliquée ; ~o - la figure 2 est une vue agrandie des cellules ; - la figure 3 illustre une convention de mesure d'un angle de contact ; - les figures 4a-4c illustrent trois premiers modes de remplissage des cellules, conformes à l'invention ; - les figures 5a et 5b illustrent un quatrième mode de remplissage des 15 cellules, conforme à l'invention ; et - les figures 6a et 6b illustrent deux modes de remplissage et de fermeture des cellules d'un composant optique, conformes à l'invention. Pour raison de clarté, les dimensions des éléments représentés ne 20 sont pas en proportion avec des dimensions ou des rapports de dimensions réels. En outre des références identiques sur des figures différentes désignent des éléments identiques. Les composants optiques 1 qui sont représentés sur les figures la et lb sont des ébauches de lentilles ophtalmiques, ou verres de lunettes. De 25 telles lentilles peuvent être en matériau minéral ou organique. II est entendu que les modes de mise en oeuvre de l'invention qui sont décrits dans la suite peuvent être adaptés d'une façon connue en soi en fonction du matériau de la lentille. Chaque lentille 1 possède deux faces S1 et S2, dont les formes 30 définissent la puissance optique et l'astigmatisme de la lentille. Eventuellement, -6-l'une des deux faces peut être plane (figure la), ou les deux faces peuvent être courbes (figure 1 b). Pour mettre en oeuvre l'invention, l'une des deux faces de la lentille 1, par exemple la face SI, est pourvue d'un ensemble de cellules juxtaposées 10, qui forment des cavités destinées à être remplies par une substance liquide. Pour le composant 1 de la figure 1 a, la face S1 pourvue des cellules 10 est plane. Elle est courbe pour le composant 1 de la figure 1 b. Conformément à la figure 2, deux cellules 10 voisines sont séparées par une paroi 11. L'ensemble de cellules 10 peut être formé directement dans le composant 1 ou, alternativement, il peut être formé dans un film qui est rapporté, par exemple par collage, sur le composant 1. Les cellules 10 peuvent être disposées de façon régulière ou irrégulière les unes à côté des autres. En particulier, elles peuvent former un réseau hexagonal. A titre d'exemple, chaque cellule 10 peut avoir une dimension transversale D d'environ 200 pm (micromètre), parallèlement à la surface du composant 1, et une profondeur p d'environ 5 pm, perpendiculairement à la surface du composant. Les parois 11 peuvent avoir une épaisseur e d'environ 2 pm, parallèlement à la surface du composant 1. La substance liquide qui est destinée à être introduite dans les cellules 10 peut présenter un indice de réfraction particulier, ou un indice de réfraction qui peut être modulé ultérieurement, notamment par irradiation. Ce peut être aussi une substance colorante ou absorbante, une substance photochromique, une substance électrochromique, une substance à base de cristaux liquides, etc. Elle possède de préférence une faible viscosité et une capacité suffisante de mouillage sur le matériau des parois 11. La viscosité et la tension de surface de la substance à propriété optique peuvent être ajustées, d'une façon connue de l'Homme du métier, en y ajoutant au moins un agent fluidifiant et un tensioactif. Par exemple, la viscosité de la substance peut ainsi être ajustée à une valeur inférieure à 10000 centipoises, et l'angle de contact de la substance avec la surface des parois 11 peut être ajusté à une valeur inférieure à 90 . La figure 3 illustre la convention qui est utilisée pour mesurer l'angle de contact 9 d'une goutte de la substance sur une surface plane du matériau des parois 11. Eventuellement, la substance à propriété optique peut incorporer des -7- particules solides, de dimensions suffisamment faibles pour ne pas gêner le remplissage des cellules. Ce peut aussi être un gel, si la viscosité de celui-ci permet de remplir les cellules. Un tel gel est alors assimilé à un liquide dans le cadre de l'invention. Une quantité déterminée de la substance 20 est déposée sur la surface S1 du composant optique 1. De préférence, le composant 1 est maintenu dans une position sensiblement horizontale, avec la face SI tournée vers le haut. La quantité de substance est avantageusement déterminée pour permettre un remplissage de toutes les cellules 10 en une seule étape. De cette façon, aucune marque n'apparaît entre des zones de l'ensemble de cellules 10 qui correspondent à des étapes de remplissage distinctes. Par exemple, la quantité de substance 20 qui est déposée sur le composant 1 correspond à un volume compris entre 101% et 200% de la contenance totale des cellules 10. Selon un premier mode opératoire, la substance 20 est déposée sur l'ensemble de cellules 10 à proximité d'un premier bord du composant 1. Lorsque la quantité de substance 20 repose sur l'ensemble de cellules 10, une partie inférieure de cette quantité de substance 20 pénètre dans les cellules 10 qui sont recouvertes, et une partie supérieure de la quantité de substance 20 reste à l'extérieur des cellules 10, au dessus de celles-ci. Cette partie supérieure est alors poussée sur l'ensemble de cellules 10, en utilisant un outil approprié, de sorte que la substance pénètre de proche en proche dans des cellules 10 nouvellement recouvertes. Avantageusement, la partie supérieure de la quantité de substance 20 qui est située à l'extérieur des cellules 10 est poussée selon un mouvement de translation sensiblement rectiligne sur la surface SI. De cette façon, chaque zone de la surface S1 est balayée une seule fois. Aucune cellule n'est ainsi remplie de substance plus qu'une autre, et aucune couche de substance n'est présente en surépaisseur au dessus des parois, à la différence de ce que provoquerait un mouvement de répartition de la substance qui serait effectué en plusieurs reprises. L'outil utilisé pour pousser la substance 20 sur l'ensemble de cellules 10 peut être un racloir 2 (figure 4a), ou un rouleau 3 (figure 4b). Le racloir 2 est déplacé par glissement sur les cellules 10, et le rouleau 3 par roulement. Une -8- pression adaptée est appliquée à l'outil, pour pousser la partie de substance 20 qui n'a pas encore pénétré dans des cellules sans laisser de couche de substance au dessus des parois 11 dans une zone où les cellules sont remplies. De cette façon, les sommets des parois 11 restent découverts, et un film de fermeture des parois pourra être fixé éventuellement sur ceux-ci. La pression qui est appliquée à l'outil est aussi adaptée pour de pas déformer ni effriter les sommets des parois 11. A titre d'exemple, la pression exercée par l'outil sur les sommets des parois 11 est comprise entre la pression atmosphérique mini et 10 bars, préférentiellement comprise entre la pression 1 o atmosphérique et 5 bars. Lorsque toute la surface S1 a été ainsi parcourue, et que toutes les cellules 10 ont été remplies de substance liquide, l'excédent de substance 20 est alors chassé vers un second bord du composant 1, opposé au premier bord, puis éliminé. De préférence, le remplissage des cellules 10 et 15 l'élimination de l'excédent de substance 20 sont effectués au cours du même mouvement de déplacement du racloir 2 ou du rouleau 3. Eventuellement, lors de ce mouvement, le composant 1 peut être incliné pour faciliter la pénétration de la substance 20 dans les cellules 10, ou pour faciliter l'entraînement de la substance par le racloir ou le rouleau. 20 Selon une variante du premier mode opératoire, la quantité de substance 20 qui est située à l'extérieur des cellules 10, et qui n'a donc pas encore pénétré dans des cellules, est poussée sur la surface S1 du composant 1 en introduisant celui-ci dans une lamineuse (figure 4c). La lamineuse comporte deux rouleaux 4a et 4b, qui roulent respectivement sur les faces Si 25 et S2 du composant 1, en retenant la partie de substance 20 située à l'extérieur des cellules 10 en amont de la lamineuse. Les rouleaux 4a et 4b peuvent être constitués d'une matière souple, afin d'appliquer régulièrement sur les surfaces S1 et S2 éventuellement courbes. Selon un second mode opératoire, la substance 20 est déposée sur 30 l'ensemble de cellules 10 dans une zone centrale de la surface S1 du composant 1, puis elle est poussée radialement vers le bord périphérique du composant 1 où l'excédent de substance est éliminé. Les figures 5a et 5b -9- illustrent un tel mode opératoire. Conformément à ces figures, le composant 1 est placé dans une enceinte à pression contrôlée 100, avec la face S1 tournée vers le haut. Il est disposé sur un support 101 qui peut être monté à l'intérieur de l'enceinte 100, puis maintenu à une hauteur fixée. L'enceinte 100 est fermée hermétiquement sur sa face supérieure par une membrane déformable 30. La membrane 30 est maintenue fermement par un bord périphérique de celle-ci sur une paroi latérale de l'enceinte 100, par exemple au moyen d'un anneau de serrage vissé 102. Avant de fermer l'enceinte 100, une quantité appropriée de substance 20 est déposée sur l'ensemble de cellules 10, à peu près dans la zone centrale de la surface S1 (figure 5a). Le support 101 est alors monté à l'intérieur de l'enceinte 100, jusqu'à ce que la quantité de substance 20 entre juste en contact avec la membrane 30. La hauteur du support 101 est alors fixée. L'intérieur de l'enceinte 100 est ensuite mis progressivement en dépression, par aspiration de l'air présent dans l'enceinte à travers un orifice 103 prévu à cet effet. Sous l'effet de la dépression, la membrane 30 fléchit vers l'intérieur de l'enceinte 100, entraînant un mouvement de translation progressif de la quantité de substance 20 qui est située sur les cellules 10. La substance 20 est poussée parallèlement à la surface S1 selon un front de déplacement sensiblement circulaire de plus en plus grand, au fur et à mesure que la membrane 30 est appliquée sur l'ensemble des cellules (figure 5b). Chaque cellule 10 est remplie lorsque le front de déplacement de la substance 20 passe sur cette cellule. Lorsque la dépression est suffisamment augmentée, la membrane 30 est appliquée sur tout l'ensemble de cellules remplies et l'excédent de substance est éliminé par débordement à la périphérie du composant 1. Dans les quatre modes de mise en oeuvre de l'invention qui ont été décrits en relation avec les figures 4a-4c et 5a-5b, la substance 20 est poussée au dessus des parois 11 qui séparent les cellules 10 avec une pression adaptée pour que de la substance momentanément présente sur les sommets des parois 11 soit ensuite repoussée. De cette façon, toutes les cellules 10 sont précisément remplies de substance jusqu'à un même niveau, fixé par la hauteur des parois 11, et les sommets des parois 11 sont découverts. Un film de fermeture des cellules 10 peut ensuite être appliqué sur le -10- composant 1, par-dessus les cellules remplies. Un tel film est transparent. Il peut comporter une surface destinée à entrer en contact avec les parois 11, au niveau des sommets de celles-ci, qui est constituée d'un matériau adhésif, d'un matériau hot-melt ou d'un polymère permettant de fixer le film sur les parois. Eventuellement, cette surface du film de fermeture peut être activée thermiquement ou par irradiation pour adhérer aux parois 11. En outre, le film peut être chauffé après avoir été appliqué sur l'ensemble de cellules 10, afin de fixer le film aux sommets des parois 11 par collage, fusion ou polymérisation. Une fermeture étanche, ou scellement, des cellules 10 remplies est ainsi obtenue. D'une façon particulièrement avantageuse, le film de fermeture des cellules est appliqué sur l'ensemble de cellules en même temps que les cellules sont remplies de substance. Pour cela, le film peut être disposé entre le composant 1 et l'outil qui est utilisé pour pousser la quantité de substance à propriété optique au dessus des cellules 10. Alternativement, le film peut être directement utilisé pour pousser la quantité de substance 20 au dessus des cellules 10. La figure 6a reprend le principe de remplissage illustré par la figure 4b, en disposant le film de fermeture 30 entre le rouleau 3 et le composant 1. Le film est appliqué sur l'ensemble de cellules en déplaçant le rouleau 3 sur le film 30, d'un côté du film opposé au composant optique 1. Grâce au mouvement de roulement du rouleau 3, le film 30 est appliqué sur les sommets des parois 11 sans exercer de contrainte de cisaillement sur celles-ci. Les parois 11 ne sont donc pas déformées. En outre, la quantité de substance à propriété optique 20 est poussée au dessus des cellules par le film 30 lui-même, de sorte que la surface inférieure du film 30 est mouillée par la substance avant que cette surface obture chaque ouverture de cellule 10. De cette façon, aucune bulle d'air n'est enfermée entre le composant 1 et le film de fermeture 30. Eventuellement, le rouleau 30 peut être chauffé à une température adaptée pour fixer par collage, fusion ou polymérisation le film 30 sur les sommets des parois 11. La fermeture des cellules 10 est alors définitive. Dans ce cas, le film 30 est fixé aux parois des cellules 11 au moment de l'application -11- du film sur l'ensemble de cellules au moyen du rouleau 3. La figure 6b correspond au mode opératoire de la figure 4c, mais en introduisant le composant optique 1 avec le film 30 dans la lamineuse. La partie de substance 20 qui est située à l'extérieur des cellules 10 est alors retenue entre le composant optique 1 et le film 30, en amont de la lamineuse. Eventuellement, le film 30 peut être fixé aux parois 11 des cellules 10 lors de l'application du film sur l'ensemble de cellules au moyen de la lamineuse. Pour cela, le rouleau 4a de la lamineuse peut être chauffé. Dans les modes opératoires correspondant aux figures 6a et 6b, le film 30 est appliqué sur l'ensemble de cellules 10 à partir d'un premier bord du composant 1 jusqu'à un second bord du composant opposé au premier bord, selon un mouvement d'application sensiblement rectiligne. Selon un perfectionnement du mode opératoire illustré par les figures 5a et 5b, un film de fermeture des cellules 10 peut être utilisé en tant que membrane déformable 30. Le film de fermeture est alors appliqué sur l'ensemble de cellules 10 à partir de la zone centrale de l'ensemble de cellules, en direction du bord périphérique de cet ensemble selon un front d'application sensiblement circulaire qui suit le front de déplacement de la quantité de substance 20 présente au dessus des cellules. Lorsque la dépression dans l'enceinte 100 est arrêtée et que l'anneau 102 est démonté, le composant 1 est retiré avec le film 30 qui est appliqué sur les sommets des parois 11, et qui assure la fermeture des cellules 10. Le film 30 peut alors être chauffé sur le composant 1 pour obtenir une fermeture permanente des cellules 10. Il est entendu que de nombreuses modifications ou adaptations peuvent être introduites par rapport aux procédés qui ont été décrits en détail ci-dessus, tout en conservant certains au moins des avantages de l'invention. Par exemple, le film de fermeture des cellules peut être préformé avant d'être appliqué sur le composant optique, afin de réduire des contraintes qui peuvent être exercées sur les parois de séparation des cellules lors de l'application. Un tel préformage peut être réalisé en maintenant le film par un bord de celui-ci, et en appliquant une différence de pression de part et d'autre du film. Enfin, l'invention n'est pas limitée à la réalisation de lentilles optiques -12- ou ophtalmiques celles-ci pouvant être correctrices ou non correctrices. Elle peut être appliquée à la réalisation d'autres éléments optiques, tels que des visières de casque, des filtres, des correcteurs d'aberrations, des optiques d'éclairage, des optiques d'appareils de mesure, etc
Un procédé de réalisation d'un élément optique transparent (1) comprend un remplissage de cellules (10) de l'élément avec une substance à propriété optique. Pour cela, une quantité de la substance (20) est déplacée sur les cellules, de sorte que la substance pénètre dans chaque cellule. Eventuellement, les cellules remplies peuvent être fermées de façon étanche par un film (30) fixé sur des parois (11) de séparation des cellules. Le remplissage et la fermeture des cellules peuvent être effectués lors d'une unique étape du procédé.
1. Procédé de réalisation d'un élément optique transparent, comprenant les étapes suivantes : /a/ produire un composant optique (1) ayant au moins un ensemble de cellules (10) vides juxtaposées parallèlement à une surface (SI) du composant, lesdites cellules étant ouvertes au niveau de ladite surface et séparées par des parois (11) ; /b/ déposer une quantité de substance liquide à propriété optique (20) sur une partie de l'ensemble de cellules (10), ladite quantité correspondant à un volume supérieur à la contenance totale des cellules ; et /c/ pousser une partie de la substance (20) située à l'extérieur des cellules par dessus les parois (11) et les cellules (10), de façon à ce que de la substance pénètre dans des cellules pas encore remplies et de façon à chasser un excès de substance, en balayant tout l'ensemble de cellules. 2. Procédé selon la 1, suivant lequel la quantité de substance (20) déposée à l'étape /b/ correspond à un volume compris entre 101% et 200% de la contenance totale des cellules (10). 3. Procédé selon la 1 ou 2, suivant lequel la substance à propriété optique est adaptée de sorte qu'un angle de contact de ladite substance avec le composant optique (1) est inférieur à 90 . 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, suivant lequel, à l'étape /c/, la partie de substance (20) située à l'extérieur des cellules (10) est poussée selon un mouvement de translation sensiblement rectiligne. 5. Procédé selon la 4, suivant lequel la partie de substance (20) située à l'extérieur des cellules (10) est poussée au moyen d'un racloir (2) ou d'un rouleau (3) déplacé sur l'ensemble de cellules.- 14 - 6. Procédé selon la 4, suivant lequel la partie de substance (20) située à l'extérieur des cellules (10) est poussée en introduisant le composant optique (1) dans une lamineuse (4a, 4b), la partie de substance située à l'extérieur des cellules étant retenue en amont de la lamineuse. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, suivant lequel, à l'étape /c/, la partie de substance (20) située à l'extérieur des cellules (10) est poussée radialement depuis une zone centrale de l'ensemble de cellules en direction d'un bord périphérique dudit ensemble, selon un front de déplacement sensiblement circulaire. 8. Procédé selon la 7, suivant lequel la partie de substance (20) située à l'extérieur des cellules (10) est poussée par une membrane déformable (30) appliquée progressivement sur l'ensemble de cellules. 9. Procédé selon la 8, suivant lequel la membrane (30) est appliquée sur l'ensemble de cellules (10) en créant une dépression entre le composant optique (1) et ladite membrane. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre une fermeture des cellules (10) remplies de substance au moyen d'un film (30) sensiblement transparent appliqué sur l'ensemble de cellules et fixé aux parois desdites cellules (11). 11. Procédé selon la 10, suivant lequel le film (30) est fixé aux parois (11) des cellules d'une façon permanente. 12. Procédé selon la 10 ou 11, suivant lequel une surface du film (30) entrant en contact avec les parois des cellules (11) lors de l'application dudit film comporte un matériau adhésif, un matériau hot-melt ou un polymère permettant de fixer ledit film sur lesdites parois. 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, suivant lequel une surface du film (30) entrant en contact avec les parois des cellules-15- (11) lors de l'application dudit film est activée thermiquement ou par irradiation pour adhérer aux dites parois. 14. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 13, suivant lequel la fermeture des cellules remplies (10) est effectuée en appliquant progressivement le film (30) sur l'ensemble de cellules pendant l'étape /c/, ledit film poussant la partie de la substance à propriété optique (20) située à l'extérieur des cellules pendant l'application. 15. Procédé selon la 14, suivant lequel le film (30) est appliqué sur l'ensemble des cellules (10) à partir d'un premier bord du composant optique (1) en direction d'un second bord dudit composant opposé audit premier bord, selon un mouvement d'application sensiblement rectiligne. 16. Procédé selon la 15, suivant lequel le film (30) est appliqué sur l'ensemble de cellules (10) en déplaçant un rouleau (3) sur le film, d'un côté dudit film opposé au composant optique (1). 17. Procédé selon la 16, suivant lequel le film (30) est fixé aux parois des cellules (11) lors de l'application dudit film sur l'ensemble des cellules au moyen du rouleau (3). 18. Procédé selon la 15, suivant lequel le film (30) est appliqué sur l'ensemble de cellules (10) en introduisant le composant optique (1) avec le film dans une lamineuse (4a, 4b), la partie de substance (20) située à l'extérieur des cellules étant retenue entre le composant optique et le film, en amont de la lamineuse. 19. Procédé selon la 18, suivant lequel le film (30) est fixé aux parois des cellules (11) lors de l'application dudit film sur l'ensemble de 25 cellules (10) au moyen de la lamineuse (4a, 4b). 20. Procédé selon la 14, suivant lequel le film (30) est appliqué sur l'ensemble de cellules (10) à partir d'une zone centrale de l'ensemble de cellules la direction d'un bord périphérique dudit ensemble, selon un front d'application sensiblement circulaire.-16- 21. Procédé selon la 20, suivant lequel le film (30) est appliqué sur l'ensemble de cellules (10) en créant une dépression entre le composant optique (1) et ledit film. 22. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 21, suivant lequel le film (30) est préformé avant d'être appliqué sur l'ensemble de cellules (10). 23. Procédé selon la 22, suivant lequel le film (30) est préformé en maintenant un bord dudit film, et en appliquant une différence de pression de part et d'autre dudit film. 24. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel l'élément optique comprend une lentille. 25. Procédé selon la 24, suivant lequel l'élément optique comprend une lentille ophtalmique. 26. Elément optique transparent réalisé en utilisant un procédé selon l'une quelconque des précédentes. 27. Elément selon la 26, formant une lentille optique. 28. Elément selon la 27, formant une lentille ophtalmique.
G
G02
G02B,G02C
G02B 1,G02B 3,G02C 7
G02B 1/06,G02B 1/10,G02B 3/12,G02C 7/02
FR2893428
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE RECONSTRUCTION DE SURFACES D'OBJETS PAR IMAGERIE DE POLARISATION
20,070,518
La présente invention a pour objet un procédé de reconstruction de la surface d'objets par imagerie de polarisation ainsi que le système de mise en œuvre d'un tel procédé. L'invention a également pour objet l'application du système et du procédé à l'inspection de surfaces métalliques fortement réfléchissantes. Parmi les outils de contrôle qualité, les systèmes d'inspection visuelle automatique sont de plus en plus répandus. Toutefois, pour certains produits, ces systèmes présentent des limites et des contraintes d'application assez spécifiques. En particulier dans le domaine des surfaces métalliques réfléchissantes, les reflets provenant de l'éclairage perturbent l'acquisition des images et nécessitent donc un confinement de l'objet à inspecter afin de maîtriser entièrement les paramètres d'éclairage. Une première solution connue est d'utiliser des scanners lasers. Cette solution requiert une matification de l'objet, par poudrage. Elle nécessite donc une manipulation complexe de l'objet, peu compatible avec les contraintes industrielles de contrôle de production en ligne. On connaît par ailleurs des systèmes basés sur les techniques de profilométrie comme par exemple le système ONDULO décrit dans la publication de Y. Surrel, G. Baséotto, Contrôles de défauts de forme par déflectométrie : diverses applications industrielles, Proc. Colloque francophone Méthodes et Techniques Optiques pour l'Industrie (1), pp.223-230,2002. Ces systèmes sont particulièrement bien adaptés à la détection de défauts d'aspect sur des surfaces métalliques réfléchissantes à faible courbure. Ils s'avèrent toutefois délicats à utiliser pour des objets ayant des pentes importantes liées à la présence de motifs en relief. Une autre technique est celle de reconstruction de la surface par imagerie de polarisation. L'information obtenue par les images de polarisation permet de reconstruire la UBG001-FR-18 TEXTE DEPOSE - 2 - forme des décors apparaissant à la surface. Par comparaison des données de la surface mesurée avec la surface théorique, on en déduit si l'objet examiné est conforme ou non. On rappellera brièvement les éléments théoriques soustendants cette technique de reconstruction par imagerie de polarisation, en référence à la figure 1. Après réflexion sur la surface SR de l'objet à inspecter, la lumière non polarisée OI devient partiellement linéairement polarisée. En étudiant les paramètres de la lumière polarisée réfléchie OR, on parvient à calculer la normale n en tous points de la surface grâce au modèle de réflexion de FRESNEL. La surface tridimensionnelle de l'objet examiné est ensuite obtenue par intégration du champ des normales. L'exploitation de la séquence d'images de polarisation permet de calculer les composantes de l'onde polarisée OR qui sont le degré de polarisation p et l'angle de polarisation çz. On procède ensuite au calcul des normales qui va être exploité pour reconstruire la surface. La normale en tous points de la surface SR est liée à l'angle de réflexion de l'onde 6 et l'angle d'incidence 0 (figure 1). Cette normale peut s'écrire selon la formule : n=(tan6cosO,tanesinO,l). Grâce à l'indice de réfraction complexe de l'objet étudié, une relation peut être établie entre le degré de polarisation p et l'angle O. En outre, comme la composante linéairement polarisée de la lumière réfléchie l'angle 0 est par : 0 = rp n/2. est orthogonale au plan d'incidence PI, lié à l'angle de polarisation çP Une des difficultés majeures de cette technique est de lever l'ambiguïté concernant l'angle 0. Plusieurs systèmes basés sur cette méthode de reconstruction par polarisation avec l'exploitation des coefficients de FRESNEL ont été mis au point, notamment pour l'analyse de surfaces réfléchissantes ou transparentes de nature diélectrique. On connaît ainsi le système développé par RAHMANN, divulgué dans le brevet américain US 5.028.138, ainsi que UBG001-FR-18 TEXTE DEPOSE - 3 dans la publication S. Rahmann, Reconstruction of specular surfaces using polarization imaging, SPIE Proc. Conference on Polarization and Color Techniques in Industrial Inspection, pp. 22-33, 1999. Le système divulgué nécessite plusieurs points de vue, au moins deux, et pose le problème de correspondance des deux images afin de reconstruire la surface. En outre, seule l'information de l'angle de polarisation est utilisée pour reconstruire la surface de l'objet diélectrique. l0 On connaît par ailleurs la méthode et le système développés par MIYAZAKI exposés dans la publication D. Miyazaki, M. Kagesawa, and K. Ikeuchi, Determining shapes of transparent objects from two polarization images, IEEE Trans. Pattern Anal. Machine Intell. 26(1), pp. 73-82, 2004. 15 Les images de surfaces transparentes sont reconstruites à partir d'une double prise d'image, avec une légère inclinaison de l'objet, et en utilisant les informations d'angle de polarisation et de degré de polarisation. Dans cette méthode, l'ambiguïté concernant 20 l'angle 0 est levée de manière algorithmique en partant de l'information au bord de l'objet, ce qui implique, d'une part, que le contour de l'objet soit numérisé, et d'autre part, que l'information du signe soit correctement propagée sur toute la surface. 25 La présente invention a donc pour objet de proposer une méthode et un système de reconstruction par imagerie de polarisation qui ne présentent pas les contraintes des systèmes connus. En particulier, ils ne nécessitent pas de manipulation de l'objet dont la surface est à inspecter, et 30 le temps nécessaire à l'acquisition et au traitement des données est court afin de permettre un contrôle sur une ligne de production. A cet égard, la présente invention a pour objet un système de reconstruction de surfaces par imagerie de 35 polarisation comportant une caméra, un polariseur tournant, un dôme d'éclairage et un ordinateur remarquable en ce qu'il comporte un réseau d'appareils d'éclairage dont l'alimentation est pilotée, ledit réseau d'appareils UBG001-FR-16 TEXTE DEPOSE - 4 - d'éclairage étant destiné à illuminer le dôme d'éclairage par segments. Un autre objet de l'invention est le procédé de reconstruction d'une surface par imagerie de polarisation remarquable en ce qu'il comporte une étape de construction d'une image Iquad contenant l'information sur l'orientation des normales selon les quatre quadrants du dôme d'éclairage, à partir de quatre images provenant de l'éclairage de quatre segments du dôme couvrant chacun une demi-surface du dôme, de manière à ce que chaque quadrant soit couvert par deux desdits segments. Comme cela sera détaillé plus loin, à partir de l'angle de polarisation ç et de l'image Iquad ainsi construite, l'angle azimutal 0 est déterminé avec un algorithme spécifique. On comprend bien l'avantage de cette méthode qui ne nécessite aucune manipulation de l'objet ni de connaissance de la bordure de celui-ci. En outre, elle permet avantageusement de s'affranchir du calage d'alignement du dôme d'éclairage et du zéro de la caméra polarimétrique. Enfin, l'invention a pour dernier objet l'utilisation du système et de la méthode exposée précédemment pour l'inspection de surfaces d'objets métalliques fortement réfléchissants obtenus par estampage et polissage. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront mieux de la description détaillée qui va suivre en lesquels : - la figure 1 est une représentation de la réflexion d'une onde non-polarisée sur une surface réfléchissante et 30 de ses paramètres ; - la figure 2 est une vue schématique en perspective du système de reconstruction par imagerie de polarisation selon l'invention, avec une zone déchirée dans le dôme montrant l'intérieur de celui-ci ; 35 - les figures 3a à 3d sont des vues schématiques du dessus du dôme d'éclairage représentant les quatre segments d'un demi-espace permettant la construction d'une image Iquad- UBG001-FR•18 TEXTE DEPOSE En référence à la figure 2, le système 1 de reconstruction par imagerie de polarisation selon l'invention est constitué d'une caméra numérique 2, d'un polariseur tournant 3, d'un dôme d'éclairage 4 et d'un ordinateur 5 pour l'acquisition et le traitement des données. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le système 1 comporte un réseau d'appareils d'éclairage 6 dont l'alimentation est pilotée. Ce réseau d'éclairage 6 piloté sert à illuminer le dôme d'éclairage par segments. Selon l'invention, le schéma d'illumination est de quatre segments d'une demi-surface, de sorte que chaque quadrant du dôme soit couvert par deux desdits segments. Le réseau d'appareils d'éclairage 6 pilotés est 15 disposé à la périphérie de la base intérieure du dôme 4, par exemple en anneaux concentriques. Selon une variante d'exécution préférée, les appareils d'éclairage sont des diodes électroluminescentes (LED) émettant une lumière blanche, 20 dans le domaine du visible. Les LED ont l'avantage d'émettre la lumière de façon assez directionnelle, ce qui facilite le contrôle de l'illumination du dôme 4. Il va bien entendu de soi que l'homme de l'art pourra mettre en ouvre tout type d'appareil d'éclairage sous le 25 dôme en fonction de la nature de la surface à analyser, sans sortir du cadre de la présente invention. La caméra numérique 2 est une caméra avec capteur CCD. Le polariseur tournant 3 est de façon assez 30 conventionnelle constitué d'un filtre polariseur et d'un composant à cristaux liquides. Le dôme d'éclairage 4 hémisphérique comporte une ouverture 7 à son sommet permettant la prise d'images par la caméra. 35 On utilisera avantageusement une caméra numérique permettant d'acquérir des images avec au moins 1024 niveaux de gris, le faible degré de polarisation dans le cas des surfaces métalliques nécessitant une certaine sensibilité UBG001-FR-18 TEXTE DEPOSE - 6 de l'appareillage. En fonction de la résolution souhaitée, on pourra adapter différentes optiques permettant d'atteindre le degré de précision requis en fonction de la nature des motifs à contrôler. Le système permet ainsi de numériser un objet avec un pas inférieur à l0pm. On comprend bien que ce système ne comportant qu'une seule caméra est nettement moins coûteux que des systèmes à plusieurs caméras et présente une simplicité d'utilisation l0 facilitant son installation sur des lignes de production d'objets métalliques emboutis. Bien entendu, le système comporte également un ensemble de logiciels installés sur l'ordinateur 5 pour le pilotage de l'éclairage du dôme, l'acquisition des images 15 et le calcul. Cet ensemble de logiciel inclut des algorithmes basés sur le modèle de réflexion de FRESNEL ; l'intégration du champ des normales est réalisée à partir de modèles mathématiques utilisant les valeurs des angles 6 et 0 déterminées. Ces modèles mathématiques sont dérivés 20 des équations de FOURIER : la transformée de FOURIER permet d'intégrer la surface de l'objet à partir des valeurs de 6 et 0. Un autre objet de la présente invention est une 25 méthode de reconstruction de la surface d'un objet par =imagerie de polarisation. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, ce procédé comporte une étape de construction d'une image Lquad contenant l'information sur l'orientation des normales 30 selon les quatre quadrants du dôme d'éclairage, à partir de quatre images provenant de l'éclairage de quatre segments du dôme couvrant chacun une demi-surface du dôme, de manière à ce que chaque quadrant soit couvert par deux desdits segments. 35 En référence aux figures 3a à 3d, on expliquera maintenant le principe de construction de l'image Iquad. Pour illuminer une demi-surface du dôme, représentée sans hachures, on active l'alimentation des appareils UBG001-FR-18 TEXTE DEPOSE - 7 d'éclairage situés dans la zone correspondante, à la base du dôme. La zone non éclairée, hachurée, n'est en réalité pas aussi franche que sa représentation schématique donnée sur les figures 3a à 3d. On associe donc par soustraction les quatre images d'intensité par paires de segments complémentaires : les images d'intensité des segments représentés en 3a et 3c et celles des segments représentés en 3b et 3d sont respectivement associées. Enfin, on combine les deux images haut-bas et gauche-droite précédemment obtenues pour former l'image Iquad• L'image Iquad ainsi obtenue possède uniquement quatre niveaux de gris. On comprend bien l'avantage de l'éclairage de segments d'une demi-surface couvrant les quadrants du dôme par chevauchement plutôt qu'un éclairage individuel des quadrants : cette technique nécessite une prise d'images deux fois moindre. Cette étape s'inscrit dans une succession d'étapes qui constituent le procédé de reconstruction. Ce procédé comporte essentiellement ainsi la succession des étapes suivantes . - introduction de l'objet dont la surface doit être examinée sous le dôme d'illumination, dans l'axe de la 25 caméra ; - illumination complète du dôme ; - démarrage de la rotation du polariseur ; - acquisition des images de polarisation pour les différentes valeurs de pas de rotation du polariseur, 30 jusqu'à rotation complète ; - calcul du degré de polarisation p et de l'angle de polarisation çP ; - illuminations successives de quatre demi-surfaces du dôme couvrant chacune deux quadrants du dôme et 35 acquisition des images d'intensité correspondantes ; - construction de l'image segmentée Iquad; -calcul de l'angle azimutal 0 ; - calcul des normales ; UBG001-FR-18 TEXTE DEPOSE - 8 - calcul de la surface à partir des normales obtenues ; - affichage de la surface calculée. Bien entendu, dans le cadre du contrôle qualité de surfaces, la méthode de contrôle comportera en outre une étape de comparaison de l'image reconstruite avec le modèle théorique, ce qui permettra de déterminer si la surface inspectée correspond aux critères requis ou non. L'Homme de l'Art trouvera dans la littérature citée :es références aux équations de FRESNEL et aux algorithmes qui peuvent être utilisés pour la reconstruction d'images de surface à partir de normales calculées par le biais de relations mathématiques impliquées dans la technique de reconstruction d'une surface par imagerie de polarisation. Le procédé selon l'invention nécessite une dizaine de secondes à partir du démarrage de la séquence d'acquisition des images de la surface jusqu'à la reconstruction numérique de cette surface. On comprend bien que ce procédé est donc parfaitement applicable à un contrôle qualité directement monté sur une chaîne de production et donc bien adapté aux contraintes industrielles. La technique de reconstruction par image de polarisation basée sur le modèle de réflexion de FRESNEL comporte toutefois des limitations : les objets doivent être très réfléchissants. Toutefois, cette contrainte peut être restreinte à une longueur d'onde appropriée, pour laquelle la composante de lumière réfléchie est plus importante que la lumière réfractée à la surface de 'objet. Ainsi, on peut envisager d'appliquer la technique selon l'invention à des objets translucides, en verre ou en polyméthacrylate de méthyle par exemple, en utilisant des sources lumineuses UV. De plus, avec une acquisition en lumière visible, pour que le modèle utilisé d'approximation entre le degré de polarisation approximé et le degré de polarisation réel en fonction de l'angle d'incidence reste valable, les UBG001-FR-18 TEXTE DEPOSE - 9 - valeurs de pente de la surface de l'objet doivent être inférieures à 80 . Bien entendu, l'Homme de l'Art est à même de déterminer de nouveaux modèles mathématiques exploitant les données du procédé selon l'invention et qui ont un degré de fiabilité plus élevé, permettant de repousser cette limite des pentes. Par ailleurs, des adaptations techniques du système selon l'invention doivent permettre de réduire les difficultés liées aux indices de réfraction des objets analysés et à la détermination de l'angle azimutal 0 : ces adaptations consistent à utiliser un éclairage émettant sur plusieurs longueurs d'ondes spécifiques ou encore à utiliser des filtres, de sorte à avoir des images d'intensité pour différentes longueurs d'onde. Enfin, il va de soi que si le dispositif a été spécifiquement développé pour l'inspection d'objets métalliques fortement réfléchissants obtenus par estampage et polissage, on comprend bien qu'en adaptant les paramètres de réfraction des ondes, le système et le procédé sont parfaitement utilisables pour d'autres surfaces très réfléchissantes, telles que des surfaces diélectriques. UBG001-FR-16 TEXTE DEPOSE
La présente invention a pour objet un système (1) de reconstruction de surfaces par imagerie de polarisation comportant une caméra numérique (2), un polariseur tournant (3), un dôme d'éclairage (4) et un ordinateur (5), remarquable en ce qu'il comporte un réseau d'appareils d'éclairage (6) dont l'alimentation est pilotée, ledit réseau d'appareils d'éclairage (6) étant destiné à illuminer le dôme d'éclairage (4) par segments.L'invention a également pour objet un procédé de reconstruction d'une surface , remarquable en ce qu'il comporte une étape de construction d'une image contenant l'information sur l'orientation des normales selon les quatre quadrants du dôme d'éclairage, exploitant l'éclairage piloté du système selon l'invention.Les objets de l'invention sont particulièrement applicables à l'inspection de surfaces métalliques fortement réfléchissantes présentant des motifs en relief.
1 - Système (1) de reconstruction de surfaces par imagerie de polarisation comportant une caméra (2), un polariseur tournant (3), un dôme d'éclairage (4) et un ordinateur (5), caractérisé en ce qu'il comporte un réseau d'appareils d'éclairage (6) dont l'alimentation est pilotée, ledit réseau d'appareils d'éclairage (6) étant destiné à illuminer le dôme d'éclairage (4) par segments. 2 - Système (1) selon la 1, caractérisé 10 en ce que le réseau d'appareils d'éclairage (6) est situé à la périphérie interne du dôme (4). 3 - Système (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que les appareils 15 d'éclairage sont des diodes électroluminescentes. 4 - Procédé de reconstruction d'une surface par imagerie de polarisation, mettant en oeuvre le système selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en 20 ce qu'il comporte une étape de construction d'une image Iquad contenant l'information sur l'orientation des normales selon les quatre quadrants du dôme d'éclairage (4), à partir de quatre images provenant de l'éclairage de quatre segments du dôme couvrant chacun une demi-surface du dôme, 25 de manière à ce que chaque quadrant soit couvert par deux desdits segments. 5 - Procédé de reconstruction par imagerie de polarisation selon la précédente, caractérisé 30 en ce qu'il comporte la succession des étapes suivantes : - introduction de l'objet dont la surface doit être examinée sous le dôme d'illumination (4), dans l'axe de la caméra (2) ; - illumination complète du dôme (4) ; 35 - démarrage de la rotation du polariseur (3) ; - acquisition des images de polarisation pour les différentes valeurs de pas de rotation du UBG001-FR-18 TEXTE DEPOSE11 - polariseur (3), jusqu'à rotation complète ; calcul du degré de polarisation p et de l'angle de polarisation ço ; illuminations successives de quatre demi-surfaces du dôme (4) couvrant chacune deux quadrants du dôme et acquisition des images d'intensité correspondantes ; construction de l'image segmentée I quad ; calcul de l'angle azimutal 0 ; calcul des normales ; calcul de la surface à partir des normales obtenues ; affichage de la surface calculée. 15 6 - Utilisation du système selon l'une quelconque des 1 à 3 ou du procédé selon l'une quelconque des 4 et 5 pour le contrôle de la surface d'objets fortement réfléchissants. 20 7 - Utilisation du système selon l'une quelconque des 1 à 3 ou du procédé selon l'une quelconque des 4 et 5 pour l'inspection de l'estampage de plaques métalliques fortement réfléchissantes. 10 UB0001-FR-18 TEXTE DEPOSE
G,H
G03,G01,G06,H04
G03B,G01B,G06K,H04N
G03B 15,G01B 11,G06K 7,H04N 5
G03B 15/06,G01B 11/24,G06K 7/00,H04N 5/243
FR2898889
A1
PROCEDE D'OBTENTION D'UN PRODUIT COAGULANT, PRODUIT DESTINE A FABRIQUER LEDIT COAGULANT ET PROCEDE DE TRAITEMENT DES EAUX USEES ET/OU INDUSTRIELLES UTILISANT LEDIT COAGULANT
20,070,928
L'invention concerne un procédé d'obtention d'un produit coagulant qui peut être utilisé en particulier pour le traitement des eaux usées que ce soient des eaux résiduaires urbaines et /ou industrielles. Habituellement, dans le traitement des eaux usées, on réalise notamment une étape de déphosphatation, en particulier une déphosphatation physico-chimique. A cet effet, on réalise une précipitation par la chaux ou par des sels contenant des ions trivalents, notamment en utilisant du chlorure de fer ou d'aluminium. Dans certaines régions, c'est quasi-exclusivement du chlorure ferrique FeCl3 que l'on utilise, en grande quantité, dans cette étape de déphosphatation physico-chimique. En parallèle, on sait que dans le cas du traitement des eaux potables, les résidus en résultant et en particulier les boues d'eau potable ou terres de décantation, contiennent des sels d'ions trivalents. En effet, parmi les étapes du traitement classique des eaux destinées à la consommation on utilise un coagulant à base d'ions trivalents, en particulier ferrique ou aluminium, de sorte que les résidus solides de ce traitement contiennent ces éléments, notamment sous la forme de chlorure ferrique, de sulfate ou de chlorure d'aluminium. Des tentatives ont déjà été proposées de récupérer ces sels ou 20 coagulants contenus dans les boues d'eau potable. Ainsi, par exemple, dans US 5 720 882 ou US 4 448 696 on effectue la récupération de la boue d'eau potable (déshydratée ou épaissie), résultant du traitement de l'eau, puis on réalise le chauffage et l'attaque acide de cette boue pour solubiliser le sel, et enfin on effectue la 25 filtration et la récupération du nouveau coagulant. Également, notamment dans US2002/0179531, il a été proposé d'utiliser des procédés membranaires : une membrane d'échange cationique semi-perméable permet de séparer les sels de la boue, ces sels ayant été préalablement solubilisés par ajustement du pH à l'aide d'une 30 solution d'acide. Dans d'autres cas (US2002/0112740 et W02004/033732), on a procédé à l'utilisation d'un réacteur biologique avec une faune microbiologique thermophile qui provoque la solubilisation du sel recherché qui est ensuite séparé par séparation solide/liquide. On dispose 35 alors d'un oxyde ou d'un hydroxyde du sel et une attaque acide suivie d'une filtration permet de reformer à noi i " n coagulant. Egalement, il est parfois mis en oeuvre un procédé thermique comme dans US 3 901 804 et W003000602. Dans ce cas on réalise une oxydation par voie humide ou une oxydation en eau supercritique de la boue d'eau potable afin de récupérer le sel, une acidification permet ensuite de reformer un coagulant. Dans tous les cas qui précèdent, on a procédé à une technique similaire qui consiste successivement à : -séparer/concentrer le sel présent dans la boue d'eau potable, -ajouter un acide minéral pour acidifier le milieu réactionnel qui 10 est chauffé afin de former les sels d'aluminium ou de fer, -récupérer par filtration le coagulant ainsi reformé, qui peut être réutilisé. Toutefois, toutes ces techniques engendrent une quantité de sels de fer ou d'aluminium récupérée qui est variable puisqu'elle dépend 15 de la teneur en sel de la boue d'eau potable utilisée comme matière première. Ainsi, le rendement variable de la conversion en coagulant procure une qualité très instable du coagulant. On peut noter que les méthodes thermiques ont un meilleur rendement de récupération mais il faut relever qu'elles coûtent relativement cher par rapport au prix d'un 20 coagulant commercial. D'autre part, un autre inconvénient réside dans le fait que la mise en oeuvre de l'une ou l'autre de ces techniques nécessite le transport de la boue d'eau potable, en très grande quantité, depuis la station de traitement jusqu'à la station d'épuration ou, plus généralement jusqu'eu 25 lieu de récupération du coagulant contenu dans les boues d'eau potable, d'où il en découle des frais de transport supplémentaires importants. Alternativement, si la mise en oeuvre du procédé de récupération est directement réalisée au niveau de la station d'eau potable, on génère un coagulant qui doit cependant encore être transporté, en vue de son 30 utilisation, jusqu'à une station d'épuration, ce qui également présente des coûts de transport significatifs. De plus, dans ces utilise souvent de la chaux pour l'étape de déshydratation ce qui d une part entraîne des coûts liés à l'achat de cette matière première, et d'autre part ne permet pas d'aboutir 35 à une déshydratation suffisamment poussée pour que les volumes de matière obtenus 'Ta nspe La présente invention a pour objectif de fournir un procédé permettant de surmonter les inconvénients de l'art antérieur et en particulier offrant la possibilité d'utiliser la boue d'eau potable comme source de sels de fer ou d'aluminium afin de former un coagulant dont la qualité, et plus particulièrement la teneur en sels de fer et/ou d'aluminium, lui permette d'être utilisé dans le traitement des eaux usées, tout en présentant une forme compatible avec un coût de transport économiquement viable. A cet effet, selon la présente invention, il est proposé un procédé d'obtention d'un produit coagulant qui est caractérisé en ce que l'on prépare une matière première contenant de la boue résultant du traitement d'eau potable (terre de décantation) et un minerai contenant du fer et/ou de l'aluminium, cette matière première étant soumise à une attaque acide en vue de former des sels de fer, des sels d'aluminium ou leur mélange, sous la forme de sels simples et/ou de sels composés. Ainsi, on propose un procédé d'obtention d'un produit coagulant qui, par rapport à l'état antérieur de la technique selon lequel on prépare de la boue résultant du traitement d'eau potable, puis on soumet ce produit à une attaque acide en chauffant, puis on filtre, se distingue par le fait qu'on procède au préalable à l'enrichissement de la boue d'eau potable par des ions Fe3+ et/ou AI3+. De cette manière, on comprend que par l'ajout d'un minerai de fer et/ou d'aluminium, on dope la boue d'eau potable en fer et/ou en aluminium à la hauteur souhaité en fonction de la teneur finale souhaitée en fer et/ou aluminium dans le coagulant. Il faut noter que le dopage peut non seulement être réalisé par du minerai de fer et/ou d'aluminium mais encore par l'ajout de l'un de ces deux métaux. Cette solution présente aussi l'avantage supplémentaire, de permettre, outre une économie de minerai par rapport au procédé de fabrication traditionnel d'un coagulant, également de trouver un débouché pour les boues d'eau potable qui sont ainsi valorisées. Selon l'invention, le procédé comporte avantage ., les étapes suivantes : a) on réalise un mélange initial entre de la boue résultant du traitement 35 d'eau potable et de la poudre d'un minerai contenant du fer et/ou de l'alun off ii, ce par quoi on dope la boue b) on déshydrate le mélange initial pour former une matière première (par exemple sous la forme d'un gâteau ou de granulés) ; c) on réalise une attaque acide, avec un chauffage initial, de la matière première avec un acide minéral, ce par quoi on forme un produit intermédiaire contenant des sels de fer, des sels d'aluminium ou leur mélange, et d) on réalise une filtration du produit intermédiaire afin de séparer la phase solide de la phase liquide contenant ledit produit coagulant. Globalement, grâce à la solution selon la présente invention, il est possible de permettre l'obtention, à partir de boue d'eau potable et de minerai de fer et/ou d'aluminium, d'une matière première déshydratée présentant une siccité suffisante, en vue de son transport. Dans ce cas, on réalise avantageusement la dernière phase du procédé de fabrication du coagulant, à savoir la phase de récupération génération (étapes c) et d) d'attaque acide et de filtration), sur le site utilisateur, à savoir principalement une station d'épuration, ou encore sur un site dédié à cet effet. Alternativement, on peut réaliser l'ensemble des étapes du procédé aboutissant à la formation du coagulant sur le site fournisseur de 20 boue d'eau potable avant son transport sur le site utilisateur. Selon une possibilité de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, le procédé comporte avantageusement les étapes suivantes : a') on ajoute de la poudre d'un minerai contenant du fer et/ou de l'aluminium lors de l'étape de clarification du traitement d'eau potable, ce 25 par quoi on obtient un mélange initial; b) on déshydrate le mélange initial pour former une matière première ; c) on réalise une attaque acide, avec un chauffage initial, de la matière première avec un acide minéral, ce par quoi on forme un produit intermédiaire contenant des sels de fer, des sels d'aluminium ou leur 30 mélange, et d) on réalise une filtration du produit intermédiaire afin de séparer la phase phase liquide c. it ledit produit coagulant Ainsi, dans ce cas l'étape a) devient alors l'étape a') qui intervient lors de la clarification (coagulation û floculation ûdécantation) de 35 l'eau. Le minerai contenant du fer et/ou de l'aluminium sert de support aux flots lors de la clarification cie uérer une boue en matière active et favoriser la décantation et l'élimination des matières en suspension et des matières organiques. De façon particulièrement avantageuse, préalablement à l'étape a), on charge le minerai, préférentiellement au moyen d'un polyélectrolyte, ionique (cationique ou anionique) ou non ionique, servant d'agent floculant pour le minerai. Le chargement du minerai permet d'améliorer ses capacités en tant que structurant pour l'étape b) de déshydratation. Ce chargement peut aussi comprendre l'introduction de chaux, 10 en quantité toutefois moindre que pour une étape classique de préparation à la déshydratation des boues d'eau potable. De préférence, l'étape c) d'attaque acide est réalisée en utilisant de l'acide chlorhydrique ou de l'acide sulfurique, mais il faut noter que l'emploi de tout acide minéral peut convenir. 15 S'agissant de l'étape b) de déshydratation, elle est de préférence réalisée au moyen d'un filtre presse et/ou d'un filtre presse à membrane. Dans ce cas, ne mettant pas en oeuvre une déshydratation par de la chaux, qui est classiquement utilisée dans le traitement des boues 20 d'eau potable notamment pour réaliser un amendement calcique, on économise cette matière première. De plus, le rôle de structurant jouée par la chaux lors de l'étape de déshydratation d'un traitement classique des boues d'eau potable, est dans le cas de l'invention joué par le minerai qui est avantageusement 25 chargé, en particulier par un polyélectrolyte. De préférence, afin d'augmenter encore la siccité de la matière première, le procédé comporte en outre, après l'étape b) de déshydratation, une étape de déshydratation complémentaire de la matière première par séchage, filtre presse et/ou filtre presse à 30 membrane. Egalement, la présente invention porte sur le coagulant résultant de ce procédé de fabrication et provenant à la fois d'un minerai de fer et/ou d'aluminium et de boue d'eau potable. Selon un autre aspect, la présente invention porte sur un 35 produit destiné à permettre l'obtention d'un coagulant pour le traitement des eau ou i nt d'une installation de traitement d'eau potable et un minerai contenant du fer et/ou de l'aluminium. Avantageusement, ce produit comprend en outre un polyélectrolyte, ionique (cationique ou anionique) ou non ionique, servant d'agent floculant pour le minerai. La présence de cet électrolyte réalise un chargement du minerai, ce qui permet d'améliorer ses capacités en tant que structurant pour l'étape de déshydratation. Un tel produit peut correspondre au mélange initial (boue dopée) formé de la boue résultant du traitement d'eau potable et qui a été dopée par le minerai contenant des ions Fe3+ et/ou AI3+, ou bien encore ce produit peut correspondre à la boue dopée déshydratée formant, à l'issue de l'étape de déshydratation, la matière première précitée. Selon une autre disposition préférentielle, ce produit présente une siccité supérieure à 25 % en masse, la siccité de ce produit étant de préférence comprise entre 35 et 90% en masse. Une siccité suffisamment importante pour être compatible avec les impératifs de transport est obtenue notamment lorsque ce produit est formé de la matière première résultant des étapes a) et b) (dopage de la boue par le minerai et déshydratation), avant la mise en oeuvre des étapes c) et d) (attaque acide et filtration) du procédé précité. Egalement, la présente invention porte sur un procédé de traitement des eaux usées et /ou industrielles, comprenant une étape physico-chimique utilisant un coagulant, caractérisé en ce ledit coagulant comportant comporte un électrolyte minéral à base d'ion trivalent résultant au moins partiellement de boue de la filière de traitement de l'eau potable et d'un minerai contenant du fer et/ou de l'aluminium. De préférence, ledit coagulant comporte un ou plusieurs sels, simple ou composés, parmi le groupe formé des sels de fer et des sels d'aluminium. En particulier, ladite étape physico-chimique est une déphonphatation physico-chimique, une coagulation, une étape de d&. i- iiiation, de décarbonatation ou de cassage d'émulsion. Ainsi, on comprend que le coagulant fabriqué selon l'invention, à partir du mélange de boues d'eau potable et de minerai, en particulier de minerai de fer et/ou d'aluminium, peut trouver bon nombre de débouchés dame di' t d Ce coagulant peut également trouver des utilisations dans d'autres domaines, notamment comme élément liant pour la fabrication du béton, ou pour la fabrication de papier dans la chimie de la partie humide de la machine. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple et en référence à la figure unique qui représente de façon synoptique un mode de réalisation du procédé conforme à l'invention. En premier lieu, on procède au dopage de la boue d'eau potable (phase 10) contenant le coagulant que l'on souhaite isoler et récupérer. À cet effet, on mélange du minerai contenant des ions aluminium AI3+ et/ou des ions fer Fe3+ à de la boue d'eau potable provenant du traitement des eaux potables, puis on obtient le mélange initial formé de cette boue dopée. De préférence, comme il apparaît sur la figure unique, préalablement à la réalisation de ce mélange, on ajoute au minerai de fer et/ou d'aluminium un polymère servant de polyélectrolyte afin de charger le minerai. Ce polyélectrolyte peut être ionique (cationique ou anionique) ou non ionique. De cette façon, le minerai chargé est ainsi davantage apte à servir de structurant de la boue d'eau potable pour la phase ultérieure de déshydratation. De plus, lors du mélange entre le minerai chargé et la boue d'eau potable, on obtient une floculation propice à faciliter la déshydratation ultérieure. Lors de cette seconde phase de déshydratation 20, qui peut consister en plusieurs étapes, on utilise un système mécanique tel qu'un filtre à membrane ou un filtre presse, dont l'action peut-être combinée à une étape de déshydratation complémentaire par séchage ou par filtre (filtre presse ou filtre à plateaux à membrane). Ainsi, par déshydratation par filtre-presse, on peut atteindre des siccités de plus de 25%, notamre ant de 35 à 55%. Avec le séchage, on peut atteindre des siccités de Vs. 90%. On peut aussi envisager de réaliser l'étape de déshydratation 20 uniquement par séchage et dans ce cas il n'est pas utile de charger le minerai par ajout d'un polyélectrolyte. À l'issue de cette étape hydratation, le mélange boue dopée résulte en deux nouveaux produits formés de la partie liquide, sous la forme d'un filtrat, et de la partie solide sous la forme d'une boue dopée déshydratée dénommée matière première (gâteau ou granulés). En effet, c'est cette matière première qui va servir à la fabrication du coagulant dans la suite du procédé de fabrication. Ainsi, comme on l'a vu précédemment, on peut atteindre plus généralement une siccité de 25% à 90% ce qui réduit considérablement le volume de la matière première à transporter dans le cas ou la phase finale de fabrication du coagulant est réalisée ailleurs. Enfin, lors de la troisième phase du procédé de fabrication du coagulant, on réalise la formation du coagulant par deux étapes successives : attaque acide et filtration. Lors de l'étape d'attaque acide, on ajoute à la boue dopée déshydratée un acide minéral en excès, l'ensemble étant chauffé à une température de l'ordre de 80 C pendant plusieurs heures. Pendant cette étape, de la vapeur d'eau s'échappe du récipient contenant le milieu réactif et la réaction de l'acide avec les ions fer ou les ions aluminium aboutit à la formation de sels de fer et/ou d'aluminium. Tout acide minéral peut convenir tel que de l'acide chlorhydrique, de l'acide sulfurique ou encore de l'acide phosphorique. Le matériau réactif qui est constitué à la fin de l'attaque acide forme un produit intermédiaire. Ainsi, par exemple, lorsqu'on utilise de l'acide chlorhydrique, on obtient : -du chlorure d'aluminium AICI3 à partir de l'alumine : AI(OH)3 + 3 HCI -> AICI3 + 3 H2O - du chlorure ferrique à partir de l'oxyde de fer : Fe2O3 + 6 HCI -> 2 FeCl3 + 3 H2O Pendant cette étape, dans le milieu acide chauffé, en présence du polyélectrolyte, ce polymère peut subir une hydrolyse partielle: la teneur résiduelle du polyélectrolyte permettra avantageusement de favoriser par floculation une meilleure déshydratation du produit intermédiaire lors de l'étape ultérieure de filtration. Lors de l'étape de filtration, on utilise de préférence un filtre presse, éventuellement combiné à un filtre presse à plateaux du type à membrane. À l'issue de cette étape de filtration, on a réalisé la séparation de la phase solide, constituant un résidu, de la phase liquide qui est récupérée afin de constituer le coagulant, de part la présence des sels de fer et/ou d'aluminium (chlorure d'aluminium ou de fer, sulfate d'aluminium Al2(SO4)3 ou sulfate de fer si on utilise de l'acide sulfurique dans l'étape d'attaque acide). Dans le cas où on utilise de l'acide sulfurique lors de l'attaque acide, si le minerai utilisé est un minerai de fer, on obtient du sulfate ferreux que l'on peut ensuite oxyder à l'aide d'oxygène pur ou bien de chlore en sulfate ferrique, selon une pratique bien connue de l'homme du métier. On peut noter que l'acide utilisé peut lui-même provenir d'un résidu industriel tel qu'un bain de décapage. À la fin du procédé, on obtient donc un liquide contenant un sel (par exemple chlorure ou sulfate) d'un ion trivalent libéré et solubilisé, en l'occurrence l'ion AI3+ ou Fe3+. Ce liquide peut servir de coagulant dans toutes les applications classiques, parmi lesquels en particulier la réalisation d'une étape physico-chimique du traitement des eaux usées et/ou industrielles telle qu'une déphosphatation physico-chimique. Dans ce cas, on réalise une précipitation du phosphore par les ions AI3+ ou Fe3+ afin de former les sels AIPO4 ou FePO4, quoique très peu solubles, précipitent à l'état colloïdal,ce précipité étant par la suite éliminé par floculation sur un excès d'hydroxyde métallique. Parmi les autres exemples d'application, on peut citer l'utilisation de ce coagulant dans une étape de coagulation (par exemple pour améliorer une étape de décantation ultérieure d'un liquide), une étape de déshydratation, une étape de carbonation, une étape de cassage ou coagulation d'émulsion que celle-ci soit réalisée pour le traitement des eaux usées et/ou industrielles ou dans d'autres applications. À titre Illustratif, il va maintenant être présenté exemple quanti d réalisation du procédé conforme à la présente ii )n. Selon cet exemple de mise en oeuvre, on a choisi d'utiliser 1 kg de minerai d'oxyde d'aluminium contenant 98 la d'AI(01-1)3 par kilogramme de boue d'eau notable traitée. Pr. de la boue On utilise le 262,5 kg de minerai contenant 0,32 g d'aluminium par gramme de minerai (ceci correspond à l'introduction de 84 kg d'aluminium pour un total de 262,5 kg de matière sèche). En premier lieu, on réalise le chargement du minerai au moyen d'un polymère de type polyélectrolyte. Dans l'exemple, on a 2 grammes par litre de polymère anionique actif, dans un volume de 1575 I ce qui correspond à un total de 3,115 kg de matière sèche. Le minerai ainsi chargé est ensuite mélangé à 6348,4 I de boue d'une usine d'eau potable, au sud de la région parisienne, qui contient 0,061 kg d'aluminium par kilogramme de matière sèche et 41,35 g de matière sèche par litre, ce qui correspond à un total de 262,5 kg de matière sèche comprenant 16 kg d'aluminium. Pour réaliser ce mélange, on peut par exemple utiliser le procédé ou le réacteur de floculation présenté dans le document 15 WO 2005/0 65 832, Lors de ce mélange, on constate un phénomène de floculation de la boue d'eau potable, grâce à la présence du minerai qui sert de structurant, ce phénomène est encore accentué par le polyélectrolyte. À l'issue du mélange, on obtient un volume de 7923,4 I de boue 20 dopée contenant 0,19 kg d'aluminium par kilogramme de matière sèche, soit 100 kg d'aluminium récupéré contenu dans 528,15 kg de matière sèche. Deuxième phase : déshydratation de la boue dopée En second lieu, on réalise la phase de déshydratation de la boue 25 dopée, au moyen d'un filtre presse. Pendant cette étape, on réalise l'empilement de couches successives de boue dopée entre l'intervalle formé entre chaque paire de deux plateaux du filtre presse, que l'on met en pression jusqu'à 15 bars. À ce stade, on note qu'il est également possible d'utiliser 30 (exemple non présenté) alternativement ou en combinaison à un tel filtre presse, un filtre plateaux à membrane que l'on met en pression jusqu'à sept bars, ce" .olution étant particulièrement avantageuse si la boue contient des particules de très petite taille. Dans le cas du mode de réalisation mis en oeuvre, à l'issue de 35 l'étape de déshydratation, on obtient : -ut. i , iep ieiitant uii me de 7923,4 1 et 0,7 g de matière sèche par litre dont 2,5 mg d'aluminium par litre, soit un total de 0,6 kg d'aluminium pour 4,59 kg de matière sèche, et - de la boue dopée déshydratée formant 1415, 11 kilogrammes de matière première présentant les caractéristiques suivantes : teneur en aluminium 0,17 kg par kilogramme de matière sèche et une siccité de 37 %, ce qui correspond à un total de 89 kg d'aluminium récupéré et de 523,59 kg de matière sèche. Troisième phase : formation du coagulant par récupération-régénération Pendant la dernière phase du procédé de fabrication, la matière première indiquée ci-dessus est mélangé à 2667,83 I d'acide chlorhydrique à 37,6 % (quantité excédentaire) , le tout étant porté à 80 C en laissant s'opérer cette réaction exothermique pendant deux heures. À l'issue de cette étape d'attaque acide, on réalise l'étape finale de filtration au moyen du même type de filtre presse que celui utilisé pendant la phase précédente de déshydratation ou au moyen d'un filtre à tambour sous vide, de sorte que l'on aboutit finalement à la formation : -d'un résidu solide de 91,23 kilos (soit 17,4 % de la matière sèche introduite), et -de 3247,8 I d'une solution de coagulant contenant du chlorure d'aluminium AICI3 présentant une densité de 1,18, une teneur en aluminium de 27,3 g par litre et un pourcentage d'alumine AL203 de 5,16 %, soit un total de 88,7 kg d'aluminium récupéré. Dans cet exemple de réalisation, on aboutit donc à un 25 rendement de récupération de 88,7% de l'aluminium. Globalement, les essais menés ont démontré un rendement de récupération de plus de 85% pour l'aluminium et de plus de 95 % pour le fer. L'utilisation de cette solution de coagulant dans une étape de 30 traitement de déphosphatation a montré des résultats équivalents en terme de taux d'abattement du phosphore. Egalement, dans l'exemple de réalisation présenté précédemment, on est parti d'une masse initiale égale de matière sèche du minerai et de matière sèche de la boue d'eau potable, mais on 35 comprend que l'on peut modifier cette répartition pour obtenir au final une solution de coagulant présentant la teneur souhaitée, et notamment une teneur analogue aux coagulants du marché. Egalement, dans cet exemple de réalisation, on est parti d'une boue et d'un minerai contenant tous les deux de l'aluminium, mais on aurait pu partir de boues et de minerai contenant tous les deux des ions ferrique, ou encore de boues et de minerai dont l'un contient de l'aluminium et l'autre contient des ions ferrique. Dans ce dernier cas, on peut notamment partir d'une boue d'eau potable contenant des ions ferrique, cette boue étant dopée par un minerai d'aluminium, de sorte qu'en sortie on obtient un coagulant avec un sel mixte d'emploi très large, à la teneur souhaitée. En comparaison de la mise en oeuvre du procédé actuel de fabrication d'un coagulant uniquement à partir de la boue d'eau potable, ce procédé a notamment pour avantage de permettre d'obtenir la même quantité de coagulant à partir d'une quantité moindre de matière de départ, à savoir dans le premier cas de la boue d'eau potable et dans le second cas le mélange initial (boue dopée au minerai), ce qui réduit notamment les volumes de matière transportée et traitée. Egalement, par le dopage en minerai, on peut obtenir un coagulant dont la teneur en sels de fer et/ou d'aluminium est majorée jusqu'à la valeur souhaitée. A titre d'exemple, sans le dopage en minerai conforme à l'invention, on atteint généralement, avec les seules boues d'eau potable, un coagulant présentant une teneur en sels d'aluminium de 1 ou 2% (5 à 10 % pour les sels de fer), contre jusqu'à 8 % avec dopage (au moins 32% pour les sels de fer). En comparaison de la mise en oeuvre d'un procédé de l'art antérieur de fabrication d'un coagulant uniquement à partir de minerai, le procédé conforme à l'invention a notamment pour avantage d'utiliser moins de minerai, donc de permettre la réalisation d'économie au niveau de l'achat et du transport de minerai. Ce procédé permet encore de trouver un débouché en tant que matière utile aux boues d'eau potables qui sont normalement considérées comme des déchets et de produire un sel mage' utilisable dans la filière de traitement des eaux usées, limitant ainsi les volumes de boues globalement produites par les deux filières de façon extraordinaire, A titre d'exemple, les boues d'eau potables récupérées dans toute l'Ile de Franc ttiennen sels ' qui peut couvrir à elle seule environ 70 à 80% des besoins d'assainissement pour les stations d'épuration du même territoire. De façon préférentielle, dans le cas du mode réalisation donné à titre d'exemple précédemment, la matière première résultant de l'état de déshydratation est transportée sur le lieu de fabrication final du coagulant qui peut être la station d'épuration qui va avoir besoin de ce coagulant au cours des étapes de traitement des eaux usées. Alternativement, on peut dédier à un site extérieur l'opération de traitement des eaux usées, la fabrication du coagulant. En particulier, ce site pourra centraliser la récupération des boues dopées déshydratées ou matières premières provenant de différentes stations de traitement de potable afin de réaliser la troisième et dernière phase du procédé de fabrication du coagulant. On comprend que le procédé qui a été présenté précédemment peut être mis en oeuvre pour fabriquer différents types de coagulant minéraux, notamment du chlorure d'aluminium, du sulfate d'alumine , du chlorure ou du sulfate de fer, des PAC et PACS ou encoredes sels mixtes de fer et/ou d'aluminium
L'invention concerne un procédé d'obtention d'un produit coagulant.De façon caractéristique, on prépare une matière première contenant de la boue résultant du traitement d'eau potable et un minerai contenant du fer et/ou de l'aluminium, cette matière première étant soumise à une attaque acide en vue de former des sels de fer, des sels d'aluminium ou de leur mélange.Application de ce coagulant lors de la réalisation d'une étape physico-chimique du traitement des eaux usées et /ou industrielles.
1. Procédé d'obtention d'un produit coagulant, caractérisé en ce que l'on prépare une matière première contenant de la boue résultant du traitement d'eau potable et un minerai contenant du fer et/ou de l'aluminium, cette matière première étant soumise à une attaque acide en vue de former des sels de fer, des sels d'aluminium ou leur mélange. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : a) on réalise un mélange initial entre de la boue résultant du traitement 10 d'eau potable et de la poudre d'un minerai contenant du fer et/ou de l'aluminium ; b) on déshydrate le mélange initial pour former une matière première ; c) on réalise une attaque acide, avec un chauffage initial, de la matière première avec un acide minéral, ce par quoi on forme un produit 15 intermédiaire contenant des sels de fer, des sels d'aluminium ou leur mélange, et d) on réalise une filtration du produit intermédiaire afin de séparer la phase solide de la phase liquide contenant ledit produit coagulant . 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il 20 comporte les étapes suivantes : a') on ajoute de la poudre d'un minerai contenant du fer et/ou de l'aluminium lors de l'étape de clarification du traitement d'eau potable, ce par quoi on obtient un mélange initial; b) on déshydrate le mélange initial pour former une matière première ; 25 c) on réalise une attaque acide, avec un chauffage initial, de la matière première avec un acide minéral, ce par quoi on forme un produit intermédiaire contenant des sels de fer, des sels d'aluminium ou leur mélange, et d) on réalise une filtration du produit intermédiaire afin de séparer la 30 phase solide de la phase liquide contenant ledit produit coagulant. 4. Procédé selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que préalablement à l'étape a), on charge le minerai au moyen d'un polyélectrolyte. 5. Procédé selon la 2, 3 ou 4 , caractérisé en ce que l'étape c) d'attaque acide est réalisée en utilisant de l'acide chlorhydrique ou de l'acide sulfurique. 6. Procédé selon la 2, 3, 4 ou 5, caractérisé en ce que l'étape b) de déshydratation est réalisée au moyen d'un filtre presse et/ou d'un filtre presse à membrane. 7. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, après l'étape b) de déshydratation, une étape de déshydratation complémentaire de la matière première par séchage, filtre presse et/ou filtre presse à membrane. 8. Produit coagulant pour le traitement des eaux usées et /ou industrielles, obtenu par attaque acide d'une matière première comprenant de la boue résultant d'une installation de traitement d'eau potable et un minerai contenant du fer et/ou de l'aluminium. 9. Produit coagulant selon la 8, caractérisé en ce que ladite matière première comprend en outre un polyélectrolyte. 10. Produit coagulant selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que ladite matière première présente une siccité supérieure à 25 %. 11. Procédé de traitement des eaux usées et /ou industrielles, comprenant une étape physico-chimique utilisant un coagulant, caractérisé en ce ledit coagulant comporte un électrolyte minéral à base d'ion trivalent résultant au moins partiellement d'une matière première contenant de la boue de la filière de traitement de l'eau potable et un minerai contenant du fer et/ou de l'aluminium, cette matière première ayant été soumise à une attaque acide en vue de former des sels de fer, des sels d'aluminium ou leur mélange. 12. Procédé selon la 11, caractérisée en ce que ladite étape physico-chimique est une déphosphatation physico-chimique, une coagulation, une étape de déshydratation, de décarbonatation ou de cassage d'émulsion. 13. Procédé selon la 11 ou 12, caractérisée en ce que ledit coagulant comporte un ou plusieurs sels parmi le groupe formé des sels de fer et des sels d'aluminium.
C
C02
C02F
C02F 9
C02F 9/04,C02F 9/02
FR2900296
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE DEMULTIPLEXAGE TEMPOREL SYNCHRONE
20,071,026
L'invention concerne le domaine du démultiplexage temporel permettant de restituer, sur N voies, N signaux démultiplexés, à partir d'un signal porteur contenant les N signaux multiplexés temporellement, N étant un nombre entier positif. L'invention s'applique notamment au pilotage, direct ou indirect, de microstructures MEMS (MicroElectroMechanical System en anglais, ou microsystème électromécanique) ou de microélectrodes, ou encore de réseaux d'électrodes. Le multiplexage temporel permet de transmettre, sur un seul signal, appelé signal porteur, N signaux sous la forme d'échantillons espacés temporellement de façon régulière. La fréquence de succession des échantillons dans le signal porteur est égale au produit de la fréquence d'échantillonnage des signaux à multiplexer par le nombre de signaux à multiplexer. La figure 1 représente un démultiplexeur analogique 1 permettant de démultiplexer un signal choisi parmi des signaux multiplexés temporellement transmis dans un signal porteur. Le démultiplexeur 1 comporte un interrupteur 2, appelé interrupteur de stockage, commandé par un signal de commande 8, appelé signal de stockage, et relié en série à un autre interrupteur 3, appelé interrupteur de restitution, lui-même commandé par un signal de commande 9, appelé signal de restitution. Un condensateur 4 est relié entre un point de connexion disposé entre les deux interrupteurs 2, 3 et un potentiel de référence 5 tel une masse. Le signal porteur est appliqué sur une borne d'entrée 6 du démultiplexeur 1. Les interrupteurs 2 et 3 sont mis en position fermée par leurs signaux de commande respectifs 8 et 9 lorsqu'un échantillon du signal multiplexé à récupérer est présent sur la borne d'entrée 6. Cet échantillon est alors stocké dans le condensateur 4. A la fin de la durée de cet échantillon, un échantillon d'un autre des signaux multiplexés se trouve alors sur la borne d'entrée 6. L'interrupteur de stockage 2 est alors mis en position ouverte par le signal de stockage 8 tandis que le signal de restitution 9 maintient l'interrupteur de restitution 3 en position fermée pendant la durée d'une période du signal porteur, c'est-à-dire la durée séparant deux échantillons d'un même signal multiplexé dans le signal porteur. On obtient donc sur une borne de sortie 7 chaque échantillon du signal à récupérer, chacun des échantillons étant présent sur la borne de sortie 7 pendant une période du signal porteur. Le signal démultiplexé obtenu correspond au signal d'origine échantillonné. Dans le cas où l'on désire démultiplexer plusieurs signaux multiplexés temporellement dans un même signal porteur, il est nécessaire d'utiliser un démultiplexeur pour chaque signal que l'on souhaite démultiplexer. La figure 2 comporte plusieurs chronogrammes illustrant le démultiplexage de plusieurs signaux. Le chronogramme 20 représente un signal porteur comportant sept signaux multiplexés temporellement 10 à 16. Seuls les trois premiers échantillons de chacun des sept signaux sont représentés l'échantillon 10a est le premier échantillon du premier signal 10, l'échantillon 11a est le premier échantillon du second signal 11, l'échantillon 10b est le second échantillon du premier signal 10, l'échantillon 11b est le second échantillon du second signal 11, etc. La période du signal porteur 20 est donc, par exemple, la somme des durées des premiers échantillons 10a à 16a des sept signaux multiplexés 10 à 16. On appellera période k du signal porteur 20 la période comportant les k-ièmes échantillons des signaux multiplexés 10 à 16 dans le signal porteur 20. Le chronogramme 21 représente le premier signal 10 démultiplexé, obtenu avec un premier démultiplexeur analogique similaire au démultiplexeur 1 de la figure 1. Ce signal est composé de la succession des échantillons 10a, 10b, ..., chaque échantillon étant d'une durée égale à la période du signal porteur 20, et correspond au premier signal d'origine 10 échantillonné. Le chronogramme 22 représente le second signal 11 démultiplexé, obtenu avec un second démultiplexeur analogique similaire au démultiplexeur 1 de la figure 1. Là encore, ce signal est composé de la succession des échantillons 11a, 11b, ., chaque échantillon étant d'une durée égale à la période du signal porteur 20, et correspond au second signal d'origine 11 échantillonné. Toutefois, ce second signal est décalé dans le temps, d'une durée égale à la durée du premier échantillon 10a du premier signal 10 multiplexé, par rapport au premier signal 10 démultiplexé. En effet, ce type de démultiplexage ne préserve pas la synchronisation relative existante entre les signaux avant le multiplexage, les échantillons de chaque signal démultiplexé étant lus les uns après les autres. Chaque signal démultiplexé est donc décalé dans le temps par rapport au signal démultiplexé dans une voie voisine. On peut donc bien obtenir en sortie tous les signaux démultiplexés mais décalés temporellement les uns par rapport aux autres. Ce décalage sera d'autant plus grand que l'on choisira deux signaux distants dans l'ordre de multiplexage. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention a pour but de proposer un procédé et un dispositif permettant, lors d'un démultiplexage de différents signaux multiplexés temporellement dans un même signal porteur, de restituer ces signaux tout en conservant le synchronisme relatif existant entre eux avant le multiplexage. Pour cela, la présente invention propose un procédé de démultiplexage d'au moins un signal multiplexé temporellement dans un signal porteur, comportant au moins les étapes de : stockage d'un k-ième échantillon du signal multiplexé, mémorisation du k-ième échantillon pendant au moins une période k du signal porteur, et - restitution, pendant une période k+1 du signal porteur, dudit k-ième échantillon du signal multiplexé, simultanément au stockage d'un (k+1)-ième échantillon du signal multiplexé, k étant un nombre entier positif non nul. Ainsi, ce procédé permet de réaliser un démultiplexage d'un signal en restituant les échantillons d'une même période du signal porteur de manière synchrone, indépendamment de la position initiale des échantillons dans le signal porteur, du 15 fait que cette restitution soit réalisée une période après la période de mémorisation. De plus, lorsque le procédé réalise le démultiplexage d'au moins deux signaux multiplexés temporellement dans le même signal porteur, les signaux 20 restitués en sortie conservent le synchronisme relatif existant entre eux avant le multiplexage et ne sont plus décalés temporellement entre eux d'un facteur multiple de la durée d'un échantillon comme dans le cas du démultiplexage selon l'art antérieur. 25 Le k-ième échantillon d'un signal multiplexé peut également être mémorisé pendant la période k+1, du signal porteur, simultanément à la restitution dudit k-ième échantillon. Les étapes de restitution des k-ièmes 30 échantillons des signaux multiplexés peuvent être réalisées simultanément et/ou à partir d'un même 10 instant lorsque le procédé réalise le démultiplexage d'au moins deux signaux multiplexés temporellement dans le même signal porteur. La ou les étapes de restitution du ou des k-ièmes échantillons peuvent être réalisées pendant toute la durée de la période k+1. Les (2k-1)-ièmes échantillons d'un signal multiplexé peuvent être stockés et mémorisés dans des premiers moyens de mémorisation et les (2k)-ièmes échantillons de ce signal multiplexé peuvent être stockés et mémorisés dans des seconds moyens de mémorisation. La présente invention concerne également un dispositif de démultiplexage d'au moins un signal multiplexé temporellement dans un signal porteur, comportant : une borne d'entrée sur laquelle est appliqué le signal porteur, - une borne de sortie sur laquelle sont restitués les échantillons du signal multiplexé, - des premiers et des seconds moyens de mémorisation des échantillons du signal multiplexé, un premier interrupteur commandé de stockage reliant la borne d'entrée aux premiers moyens de mémorisation, un premier interrupteur commandé de restitution reliant les premiers moyens de mémorisation à la borne de sortie, un second interrupteur commandé de stockage reliant la borne d'entrée aux seconds moyens de mémorisation, un second interrupteur commandé de restitution reliant les seconds moyens de mémorisation à la borne de sortie. Ce dispositif permet la mise en oeuvre d'un démultiplexage d'un signal en restituant les échantillons de ce signal indépendamment de la position des échantillons dans le signal porteur, du fait que cette restitution soit réalisée une période après une période de mémorisation grâce aux deux moyens de mémorisation indépendants. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés à titre purement indicatif et nullement limitatif en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente un démultiplexeur analogique temporel selon l'art antérieur, - la figure 2 représente des chronogrammes d'un signal porteur comportant des signaux multiplexés temporellement et de ces signaux démultiplexés par des démultiplexeurs selon l'art antérieur, - la figure 3 représente un démultiplexeur analogique temporel, objet de la présente invention, selon un premier mode de réalisation, la figure 4 représente deux démultiplexeurs analogiques temporels, objets de la présente invention, selon le premier mode de réalisation, - la figure 5 représente des chronogrammes d'un signal porteur comportant des signaux multiplexés temporellement et de ces signaux démultiplexés par des démultiplexeurs selon l'invention...DTD: Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures décrites ci-après portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS On se réfère tout d'abord à la figure 3 qui représente un démultiplexeur analogique temporel 100, objet de la présente invention, selon un premier mode de réalisation. Ce démultiplexeur 100 comporte une borne d'entrée 6 sur laquelle est appliqué un signal porteur 20 de signaux multiplexés temporellement 10 à 16, par exemple similaire au signal porteur 20 de la figure 2. Cette borne d'entrée 6 est reliée à l'entrée d'un premier interrupteur de stockage 103, commandé par un premier signal de stockage 107. La sortie de ce premier interrupteur de stockage 103 est reliée à des premiers moyens de mémorisation 101, par exemple à une première borne d'un condensateur 101 dont la seconde borne est reliée à un potentiel de référence 5, tel une masse. La première borne du premier condensateur 101 est également reliée à l'entrée d'un premier interrupteur de restitution 104, également commandé par un premier signal de restitution 108, dont la sortie est reliée à une borne de sortie 7 du démultiplexeur 100. C'est sur cette borne de sortie 7 que le démultiplexeur 100 restitue les signaux démultiplexés 10 à 16. Le démultiplexeur 100 comporte également un second interrupteur de stockage 105, commandé par un second signal de stockage 109, des seconds moyens de mémorisation 102, par exemple un condensateur 102 similaire au premier condensateur 101, et un second interrupteur de restitution 106, également commandé par un second signal de restitution 110. Ces trois éléments 105, 102 et 106 sont reliés les uns aux autres de manière similaire au premier interrupteur de stockage 103, au premier condensateur 101 et au premier interrupteur de restitution 104. L'entrée du premier interrupteur de stockage 103 est reliée à l'entrée du second interrupteur de stockage 105, et la sortie du premier interrupteur de restitution 104 est reliée à la sortie du second interrupteur de restitution 106. Ce démultiplexeur 100 permet de démultiplexer un signal multiplexé temporellement dans un signal porteur. Les signaux multiplexés peuvent être aussi bien des signaux numériques que des signaux analogiques, en tension ou en courant. Ici, les signaux multiplexés sont des signaux analogiques en tension. Le principe du démultiplexeur 100 est de stocker le premier échantillon du signal à restituer dans le premier condensateur 101 pendant la première période du signal porteur, lorsque ce premier échantillon est présent sur la borne d'entrée 6, en fermant le premier interrupteur de stockage 103 au moyen du premier signal de stockage 107. Ensuite, pendant la seconde période du signal porteur, le second échantillon de ce même signal est stocké dans le second condensateur 102 en fermant le second interrupteur de stockage 105 au moyen du second signal de stockage 109. Pendant la troisième période, le troisième échantillon est stocké dans le premier condensateur 101, puis le quatrième échantillon dans le second condensateur 102 pendant la quatrième période, et ainsi de suite. Les interrupteurs de stockage 103 et 105 sont mis en position fermée pendant une durée égale ou inférieure à la durée de l'échantillon à stocker. Lorsque l'échantillon n'est plus présent sur la borne d'entrée 6, l'interrupteur de stockage 103 ou 105 se trouve alors en position ouverte. On ne parle alors plus de stockage, mais de mémorisation car l'échantillon est conservé en mémoire dans le condensateur 101 ou 102, sans que l'interrupteur de stockage 103 ou 105 fasse la liaison entre la borne d'entrée 6 et le condensateur 101 ou 102. Pendant qu'un échantillon est mémorisé dans le second condensateur 102, c'est-à-dire pendant au moins une (2k)-ième période du signal porteur, k étant un nombre entier positif non nul, le contenu du premier condensateur 101 est restitué sur la borne de sortie 7 en fermant le premier interrupteur de restitution 104 commandé par le premier signal de restitution 108. Respectivement, pendant qu'un échantillon est mémorisé dans le premier condensateur 101, c'est-à-dire pendant au moins une (2k-1)-ième période du signal porteur, le contenu du second condensateur 102 est restitué sur la borne de sortie 7 en fermant le second interrupteur de restitution commandé par le second signal de restitution 110. Le premier signal de restitution 108 permet donc de fermer le premier interrupteur de restitution 104 pendant les périodes paires 2, 4, 6,... du signal porteur, tandis que le second signal de restitution 110 permet de fermer le second interrupteur de restitution 106 pendant les périodes impaires 1, 3, du signal porteur. Le second signal de restitution 110 correspond donc au premier signal de restitution 108 inversé. Ainsi, on stocke et mémorise l'information dans un des deux condensateurs, pendant que l'on vient restituer l'information stockée dans l'autre condensateur lors de la période précédente, le rôle des condensateurs (restitution ou stockage/mémorisation) étant inversé d'une période à l'autre. Il est également possible, comme cela est représenté sur la figure 3, que le démultiplexeur 100 comporte, après sa borne de sortie 7, un amplificateur opérationnel 111 monté en suiveur. Cet amplificateur opérationnel 111 réalise, après la restitution des échantillons, une étape d'amplification linéaire de gain unitaire sur les échantillons restitués. Cet amplificateur opérationnel 111 permet, notamment lorsque les signaux multiplexés ont une fréquence élevée, que ces signaux démultiplexés obtenus en sortie ne soient pas dégradés, par exemple au niveau des tensions restituées. Le démultiplexage de deux signaux multiplexés temporellement 10 et 14 dans un même signal porteur 20 par deux démultiplexeurs analogiques temporels 100a et 100b, objets de la présente invention, va maintenant être décrit en liaison avec les chronogrammes représentés sur la figure 5. Ici, les deux démultiplexeurs 100a, 100b utilisés, représentés sur la figure 4, sont similaires au démultiplexeur 100 de la figure 3. Toutefois, contrairement au démultiplexeur 100 de la figure 3, les démultiplexeurs 100a et 100b de la figure 4 ne comportent pas d'amplificateur opérationnel 111 après leurs bornes de sortie 7a et 7b. Le premier chronogramme de la figure 5 représente un signal porteur 20 comportant sept signaux multiplexés temporellement 10 à 16, par exemple similaire au signal porteur 20 de la figure 2. Seuls les trois premiers échantillons de chacun des signaux 10 à 16 sont représentés sur ce chronogramme. Dans cet exemple de démultiplexage, le premier démultiplexeur 100a réalise le démultiplexage du premier signal 10 et le second démultiplexeur 100b réalise le démultiplexage du cinquième signal 14. Le chronogramme 30 représente les échantillons stockés et mémorisés dans le premier condensateur 101a du premier démultiplexeur 100a, et le chronogramme 31 les échantillons stockés et mémorisés dans le second condensateur 102a du premier démultiplexeur 100a. Comme cela est décrit précédemment, le premier condensateur 101a va réaliser le stockage, la mémorisation et la restitution des échantillons du premier signal 10 des périodes impaires du signal porteur 20 tandis que le second condensateur 102a stocke, mémorise et restitue les échantillons des périodes paires du signal porteur 20. Ainsi, sur l'exemple de la figure 5, le condensateur 101a réalise le stockage et la mémorisation des échantillons 10a, 10c, ... tandis que le condensateur 102a réalise le stockage et la mémorisation des échantillons 10b, 10d, ....Le stockage des échantillons est réalisé pendant une durée égale ou inférieure à la durée de l'échantillon à stocker, les signaux de stockage 107a et 109a commandant les interrupteurs de stockage 103a et 105a pour qu'ils soient en position fermée uniquement pendant au plus la durée de l'échantillon à stocker. Chacun des échantillons du premier signal 10 est donc stocké alternativement dans le premier et le second condensateur 101a et 102a. L'information stockée est mémorisée dans le condensateur jusqu'à ce qu'un nouvel échantillon soit stocké dans ce condensateur. Sur le chronogramme 30, l'échantillon 10a est stocké, puis mémorisé jusqu'à ce que l'échantillon 10c soit stocké dans le condensateur, remplaçant ainsi le premier échantillon 10a. Un trait pointillé représente, pour chaque échantillon, la séparation entre le stockage et la mémorisation. Ici, les durées de stockage et de mémorisation d'un échantillon représentent ensemble environ deux périodes du signal porteur. De manière similaire, le chronogramme 32 représente les échantillons stockés et mémorisés dans le premier condensateur 101b du second démultiplexeur 100b, et le chronogramme 33 les échantillons stockés et mémorisés dans le second condensateur 102b du second démultiplexeur 100b. Ainsi, sur l'exemple de la figure 5, le premier condensateur 101b réalise le stockage et la mémorisation des échantillons 14a, 14c, tandis que le second condensateur 102b réalise le stockage et la mémorisation des échantillons 14b, 14d, ....Le stockage des échantillons est également réalisé pendant une durée égale ou inférieure à la durée de l'échantillon à stocker, les signaux de stockage 107b et 109b commandant les interrupteurs de stockage 103b et 105b pour qu'ils soient en position fermée uniquement pendant au plus la durée de l'échantillon à stocker. Chacun des échantillons du cinquième signal 14 est donc stocké et mémorisé alternativement dans le premier et second condensateur 101b et 102b. Comme précédemment, le stockage est suivi d'une période de mémorisation, séparée par un trait pointillé sur les chronogrammes 32 et 33, jusqu'au stockage d'un nouvel échantillon dans le condensateur, les durées de stockage et de mémorisation d'un échantillon représentant ensemble environ deux périodes du signal porteur. Le chronogramme 34 représente le signal restitué sur la sortie 7a du premier démultiplexeur 100a. Ce signal est bien le premier signal d'origine 10 échantillonné, composé des échantillons successifs 10a, 10b, .. Chaque échantillon est d'une durée équivalente à une période du signal porteur 20. Ce signal est obtenu en fermant successivement les interrupteurs de restitution 104a et 106a pendant une période. Ainsi, pendant la première période, le second interrupteur de restitution 106a est mis en position fermée par le second signal de restitution 110a. Etant donné qu'aucun échantillon n'est stocké dans le second condensateur 102a durant la première période du signal porteur 20, aucun signal n'est restitué sur la borne de sortie 7a pendant cette première période. Pendant la seconde période, le premier interrupteur de restitution 104a est mis en position fermée tandis que le second interrupteur de restitution 106a est mis en position ouverte. Ainsi, le contenu du premier condensateur 101a, c'est-à-dire le premier échantillon 10a, est restitué sur la borne de sortie 7a pendant la seconde période, et ainsi de suite pour les autres périodes. Le second signal de restitution 110 correspond donc au premier signal de restitution 108 inversé. Le chronogramme 35 représente le signal restitué sur la sortie 7b du second démultiplexeur 100b. Ce signal est bien le cinquième signal d'origine 14 échantillonné, composé des échantillons successifs 14a, 14b, .... Etant donné que les signaux de restitution 108b et 110b sont identiques aux signaux de restitution 108a et 110a, le signal restitué sur la sortie 7b du second démultiplexeur 100b est bien synchronisé avec le signal restitué sur la sortie 7a du premier démultiplexeur 100a. Selon l'invention, on stocke et on mémorise les échantillons dans différents condensateurs et on les lit ensuite simultanément tous les k-ièmes échantillons stockés et mémorisés des différents signaux multiplexés sont lus au même moment par différents démultiplexeurs, les signaux de restitution appliqués aux différents démultiplexeurs étant identiques. La structure du démultiplexeur et le fait que, quel que soit le numéro du signal que l'on veut récupérer, les signaux de restitution sont identiques, garantissent que les échantillons du signal de sortie sont restitués au même instant t, correspondant au début d'une période, pendant la même durée qui est ici la durée totale de la période. Le décalage dans le temps apparaissant entre les signaux démultiplexés d'un même signal porteur par plusieurs dispositifs 1 de l'art antérieur est bien supprimé en utilisant plusieurs démultiplexeurs selon l'invention. Les signaux en sortie sont restitués avec un retard temporel connu, ici égal à une période du signal porteur. Pour obtenir un fonctionnement cohérent sans erreur de niveau sur le signal démultiplexé, les signaux de stockage 107 et 109 d'un démultiplexeur sont non recouvrants entre eux, c'est-à-dire que les deux interrupteurs de stockage 103 et 105 d'un démultiplexeur 100 ne se trouvent pas en position fermée simultanément. De même, les signaux de restitution 108 et 110 d'un démultiplexeur 100 sont non recouvrants entre eux pour ne pas avoir simultanément les deux interrupteurs de restitution 104 et 106 du démultiplexeur 100 en position fermée. L'exemple décrit sur les figures 4 et 5 comporte deux démultiplexeurs. Il n'existe aucune limitation quant au nombre de démultiplexeurs que l'on peut utiliser, ce nombre dépendant du nombre de signaux multiplexés dans le signal porteur que l'on veut démultiplexer, chaque démultiplexeur traitant un de ces signaux. Dans le cas d'un démultiplexage de 4 signaux analogiques multiplexés échantillonnés à la fréquence de 20kHz, dans un signal porteur de fréquence porteuse de 20 kHz (la succession des échantillons se faisant à la fréquence de 4x20kHz), les valeurs des condensateurs du ou des démultiplexeurs sont par exemple de 1 pF. Lorsque le signal porteur est un signal en tension, les condensateurs d'un même démultiplexeur peuvent avoir des valeurs différentes. Les signaux de restitution ont donc dans ce cas une fréquence égale à 20kHz. Le démultiplexeur 100, objet de la présente invention, peut être réalisé aussi bien en électronique discrète qu'en électronique intégrée. Dans le cas d'un circuit intégré, il est possible de symétriser le démultiplexeur 100 lors de sa fabrication, c'est-à-dire avoir la partie composée du premier interrupteur de stockage 103, du premier condensateur 101 et du premier interrupteur de restitution 104, similaire à la partie composée du second interrupteur de stockage 105, du second condensateur 102 et du second interrupteur de restitution 106, pour réduire les erreurs dues aux défauts d'appariement apparaissant lors d'une fabrication non symétrisée. Les signaux de stockage de plusieurs démultiplexeurs traitant plusieurs signaux multiplexés dans un même signal porteur peuvent par exemple être générés par un compteur de type anneau de manière à envoyer un signal de stockage identique aux différents démultiplexeurs de façon séquentielle. L'invention peut être utilisée, par exemple, dans toutes les applications transmettant une information analogique de façon synchrone à plusieurs voies : correction de gain pour une matrice de pixels, commande de micro miroirs, Un exemple d'application est la stimulation de tissu nerveux vivant à l'aide de matrice de microélectrodes (ou MEA). L'invention permet de répondre aux besoins de cette application car il peut y avoir autant de signaux de stimulation différents que de microélectrodes, un même signal de stimulation pouvant être appliqué à plusieurs microélectrodes choisies de manière arbitraire. Dans ce cas, toutes les électrodes peuvent être soumises au même signal de stimulation de manière synchrone...FT: PROCEDE ET DISPOSITIF DE DEMULTIPLEXAGE TEMPOREL SYNCHRONE
L'invention concerne un procédé de démultiplexage d'au moins un signal multiplexé temporellement (10) dans un signal porteur (20), comportant au moins les étapes de :- stockage d'un k-ième échantillon (10a) du signal multiplexé (10),- mémorisation du k-ième échantillon (10a) pendant au moins une période k du signal porteur (20), et- restitution, pendant une période k+1 du signal porteur (20), dudit k-ième échantillon (10a) du signal multiplexé (10), simultanément au stockage d'un (k+1)-ième échantillon (10b) du signal multiplexé (10), k étant un nombre entier positif non nul.
1. Procédé de démultiplexage d'au moins un signal multiplexé temporellement (10) dans un signal porteur (20), comportant au moins les étapes de : - stockage d'un k-ième échantillon (10a) du signal multiplexé (10), - mémorisation du k-ième échantillon (10a) pendant au moins une période k du signal porteur (20), et - restitution, pendant une période k+1 du signal porteur (20), dudit k-ième échantillon (10a) du signal multiplexé (10), simultanément au stockage d'un (k+1)-ième échantillon (10b) du signal multiplexé (10), k étant un nombre entier positif non nul. 2. Procédé de démultiplexage selon la 1, le k-ième échantillon (10a) étant également mémorisé pendant la période k+1 du signal porteur (20), simultanément à la restitution dudit kième échantillon (10a). 3. Procédé de démultiplexage selon l'une des 1 ou 2, réalisant le démultiplexage d'au moins deux signaux multiplexés temporellement (10, 14), les étapes de restitution des k-ièmes échantillons (10a, 14a) des signaux multiplexés (10, 14) étant réalisées simultanément et/ou à partir d'un même instant.30 4. Procédé de démultiplexage selon l'une des précédentes, la ou les étapes de restitution du ou des k-ièmes échantillons (10a, 14a) étant réalisées pendant toute la durée de la période k+1. 5. Procédé de démultiplexage selon l'une des précédentes, les (2k-1)-ièmes échantillons d'un signal multiplexé (10) étant stockés et mémorisés dans des premiers moyens de mémorisation (101a) et les (2k)-ièmes échantillons de ce signal multiplexé (10) étant stockés et mémorisés dans des seconds moyens de mémorisation (102a). 6. Procédé de démultiplexage selon l'une des précédentes, le ou les signaux multiplexés (10, 14) étant du type analogique. 7. Procédé de démultiplexage selon l'une des précédentes, comportant, après la ou les étapes de restitution, au moins une étape d'amplification linéaire de gain unitaire sur les échantillons restitués. 8. Dispositif de démultiplexage (100) d'au moins un signal multiplexé temporellement (10) dans un signal porteur (20), comportant : - une borne d'entrée (6) sur laquelle est appliqué le signal porteur (20), - une borne de sortie (7) sur laquelle sont restitués les échantillons du signal multiplexé (10), 30 - des premiers (101) et des seconds (102) moyens de mémorisation des échantillons du signal multiplexé (10), - un premier interrupteur commandé de stockage (103) reliant la borne d'entrée (6) aux premiers moyens de mémorisation (101), - un premier interrupteur commandé de restitution (104) reliant les premiers moyens de mémorisation (101) à la borne de sortie (7), - un second interrupteur commandé de stockage (105) reliant la borne d'entrée (6) aux seconds moyens de mémorisation (102), - un second interrupteur commandé de restitution (106) reliant les seconds moyens de mémorisation (102) à la borne de sortie (7). 9. Dispositif de démultiplexage (100) selon la 8, le premier (101) et/ou le second (102) moyen de mémorisation étant un condensateur. 10. Dispositif de démultiplexage (100) selon l'une des 8 ou 9, comportant, après la borne de sortie (7), un amplificateur opérationnel (111) monté en suiveur. 25
H,G
H04,G11
H04J,G11C
H04J 3,G11C 21
H04J 3/06,G11C 21/02
FR2897067
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR AJOUTER UN ADDITIF A UN LIQUIDE ALIMENTAIRE CARBONATE DEJA CONDITIONNE EN FUT
20,070,810
L'invention est relative à un procédé et à un dispositif pour ajouter un additif à un liquide alimentaire carbonaté déjà conditionné en fût. Elle concerne, entre autres, l'adjonction d'un aromatisant et/ou colorant à un liquide alimentaire alcoolisé, tel que de la bière. Si cette adjonction ne pose aucun problème au producteur de liquide alimentaire et, par exemple, à un brasseur, puisque cette phase peut être intégrée au processus de fabrication et être réalisée avec les moyens mis en oeuvre pour cette fabrication, elle entraîne de nombreux problèmes pour le grossiste en boisson et pour tout distributeur ayant une clientèle localisée sur un secteur commercial réduit. En effet, celui-ci doit : -s'équiper de tout ou partie des moyens de fabrication du brasseur, tels que outils de brasage, cuves de fermentation, installation de lavage et de conditionnement, en bouteilles, canettes ou boites, ce qui constitue un investissement très onéreux, disproportionné par rapport à l'objectif, -organiser la fabrication et les locaux dans le respect des règles d'hygiène alimentaire, - acquérir le savoir faire du brasseur, ce qui nécessite de la compétence et du temps, et, - obtenir les autorisations administratives auprès des divers services de 20 contrôle, (fiscalité, concurrence, hygiène). Ces contraintes sont trop importantes pour le grossiste, négociant ou distributeur qui, recevant de son brasseur de la bière en fût, souhaite développer localement une production de liquides alimentaires originaux, dont le goût et/ou la coloration sont adaptés au contexte sportif, touristique, historique ou économique 25 local, ou aux autres productions locales. Un objet de l'invention est de fournir un procédé de préparation, peu onéreux, et qui, simple à mettre en oeuvre avec les moyens habituels à disposition du grossiste en boissons et avec un faible surcôut, permette de traiter des quantités réduites de liquides carbonatés, dans le respect des règles 30 administratives et d'hygiène. A cet effet, l'invention concerne un procédé consistant : - a engager, dans un fût standard de stockage d'un liquide alimentaire de base, rempli de liquide, la canule de soutirage habituellement utilisée pour vider ce fût avec l'aide d'une bouteille de gaz neutre sous pression, 35 - à connecter sur le raccord de la canule, prévu pour la sortie du liquide, un réservoir sous pression contenant une quantité dosée du mélange aqueux à ajouter au liquide du fût, - à connecter sur le raccord de la canule, prévu pour l'alimentation du fût en gaz neutre sous pression, un conduit d'échappement à l'atmosphère, et - à actionner la vanne multivoie équipant la canule, jusqu'à ce que la totalité de la dose provenant du réservoir sous pression soit introduite dans le fût et mélangée à son contenu et que le même volume de gaz sous pression soit sorti de ce fût. Ce procédé permet, à partir de fûts standards, produits et conditionnés par le brasseur, dans des conditions d'hygiène satisfaisant aux normes, et contenant un liquide de base produit en série, donc à un coût connu et raisonnable, de produire, chez le grossiste devenant producteur, un liquide nouveau dans une quantité en rapport avec les besoins locaux, tout en respectant les règles administratives et d'hygiène et sans engager des investissements importants en matériels de production. Le mélange aqueux ajouté au liquide de base peut comprendre un aromatisant, avec ou sans colorant. De préférence, il est fourni par une entreprise spécialisée, garantissant la régularité des effets attendus et la sécurité en matière d'hygiène alimentaire. Le mélange aqueux est composé d'alcool avec une extraction aromatique, par exemple de verveine ou de bergamote, seule ou avec un colorant. Il suffit d'une dose de l'ordre d'une dizaine de centilitres pour modifier le goût et/ou la coloration d'un fût standard totalement rempli de bière carbonatée. Après injection dans le fût de bière d'un mélange comprenant des extraits de Verveine et un colorant vert, la bière obtenue ajoute à ses caractéristiques organoleptiques, qui sont toutes conservées, le goût et la coloration de la verveine. Il ressort de ce qui précède que, grâce à ce procédé, il est possible d'ajouter à tous liquides carbonatés, remplissant sous pression un récipient fermé, tous mélanges aqueux comprenant un aromatisant avec ou sans colorant. Le procédé présente l'avantage de pouvoir être appliqué de façon rentable à des récipients de petite contenance, ce qui permet de satisfaire des demandes de faibles volumes, par exemple pour assortir la couleur et/ou le goût d'une bière à des caractéristiques locales, telles que fêtes pour une fleur ou fruit ou couleur des maillots d'une équipe. Un autre objet de l'invention et de fournir un dispositif s'ajoutant aux moyens habituels utilisés pour vider sous pression le contenu liquide d'un fût. Comme monté à la figure 1 annexée, ces moyens habituels comprenent une canule 3 apte à être engagée dans chaque fût 2 et dont la tête 4, se visant dans le col 5 du fût, est équipée d'une vanne multivoie 6, d'un raccord 7 de sortie du liquide et d'un raccord 8 d'entrée du gaz neutre sous pression, tel que du CO2, fourni par une bouteille 9. Le dispositif selon l'invention comprend également: un conduit d'alimentation raccordable sur le raccord de sortie de la tête de 5 canule et allant à une seconde vanne multivoie, - sur ce conduit d'alimentation, un réservoir doseur sous pression contenant la quantité de mélange aqueux devant être mélangée avec le liquide contenu dans le fût, - un circuit dérivé allant du réservoir doseur à la seconde vanne multivoie et 10 communiquant avec un réservoir sous pression de stockage du mélange aqueux, - un tuyau amenant le gaz sous pression de la bouteille à la seconde vanne multivoie, et, - un tuyau de sortie du gaz excédentaire raccordé au raccord d'entrée du gaz de la canule. 15 Les moyens du dispositif sont simples, peu onéreux et d'utilisation instinctive pour un professionnel de la boisson. Pour traiter un fût de bière avec ce dispositif, il faut d'abord retirer le bouchon obturant l'orifice d'entrée étanche, par ce dernier, introduire la canule dans le fût, puis, lier la tête de canule avec le bord de l'ouverture en lui faisant 20 effectuer une fraction de tour, c'est-à-dire réaliser le premières opérations habituelles de mise en service du fût. Pour terminer l'installation, il suffit de raccorder les conduits d'alimentation et de sortie aux raccords assurant normalement, respectivement, la sortie de la bière et l'entrée du gaz propulseur. 25 L'ensemble de ces opérations exige peu de temps et n'entraine aucne perte de liquide ou de gaz inerte. Le fonctionnement de ce dispositif et d'autres caractéristiques de l'invention vont ressortir de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé dans lequel : 30 Figure 1 est une vue schématique des moyens actuels de distribution sous pression d'un liquide carbonaté conditionné en fût ; Figure 2 est une vue schématique du dispositif selon l'invention quand il est mis en place sur un fût. A la figure 1, représentant l'état de la technique relatif aux moyens de 35 distribution au verre d'un bière contenue sous pression dans un fût 2, la référence 10 désigne le tuyau souple ou conduit rigide reliant le raccord de sortie 7 au bec de canne 12 d'un poste de distribution, et celle 13 le conduit souple reliant la bouteille 9 de gaz inerte au raccord 8 de la tête 4. En fonctionnement, les fluides, respectivement, gazeux et liquide, se déplacent dans le sens des flèches 18 et 19. A la figure 2, les éléments qui assurent la même fonction qu'à la figure 1 portent la même référence, ceux dont la fonction est modifiée portent la même référence mais avec l'indice a. Il en est ainsi pour les raccords 7a et 8a, tandis que les élément nouveaux sont référencés à partir du nombre 20. Ainsi, à cette figure 2, la référence 20 désigne de manière générale le réservoir doseur sous pression qui est disposé sur le conduit 21, allant du raccord 7a à une seconde vanne multivoie 22. 23 désigne un circuit dérivé allant de la vanne 22 au doseur 20, et communiquant avec un réservoir 24, clos et sous pression, contenant la réserve de mélange aqueux devant être mélangé au liquide de base. 25 désigne un conduit, souple ou rigide, allant de la bouteille 9 de gaz sous pression à la seconde vanne 22, et pouvant être constitué par le tuyau 13 de 15 la figure 1 Enfin, sur le raccord 8a, dit d'entrée du gaz, est fixé un tuyau d'échappement 26 permettant l'évacuation du gaz remplacé par le mélange aqueux. Ce tuyau porte un tronçon de tube 27, translucide ou transparent, formant par le passage du mélange transvasé indicateur de fin de transfert. 20 Au repos, la canule 3 est hors d'un fût 2 et les deux vannes multivoie 6 et 22 sont en position de fermeture pour isoler, respectivement, les conduits 21 et 26 de la canule 3 et le conduit 25 d'alimentation en gaz sous pression. Par le conduit 25 ce gaz communique avec le réservoir 24 pour maintenir sous pression le mélange aqueux qu'il contient. 25 Après engagement de la canule 3 dans un fût 2 et calage de sa tête 4 dans le col de ce fût, la première vanne 6 est amenée dans une position dans laquelle elle fait communiquer la canule 3 et le fût 2, d'une part, avec le tuyau d'échappement 26 et, d'autre part, avec le conduit d'alimentation 21 provenant du réservoir doseur 20. Par ces actions les fluides se déplacent dans le sens des 30 flèches 28 à 32, puisque la pression dans le réservoir 24 peut commencer à chasser dans le fût 2 la dose de mélange contenue dans le réservoir doseur 20, pendant que le même volume de gaz est éjecté par le tuyau d'échappement 26, du fût 2 vers l'atmosphère. L'actionnement de la seconde vanne 22, pour l'amener dans une 35 position où elle isole le réservoir 24, mais met la bouteille 9 en communication avec le réservoir doseur 20, permet de poursuivre l'injection. L'introduction sous pression du mélange aqueux dans le liquide contenu sous pression dans le fût, génère un brassage et une émulsion favorisant le mélange de l'additif avec le liquide de base. L'injection est arretée en ramenant les vannes 6 et 22 en position initiale. L'arrêt de l'injection est commandé par l'opérateur dès qu'il voit passer du liquide dans l'indicateur transparent 27. Cela est d'autant plus visible que le liquide est toujours coloré, soit parce que c'est de la bière, ayant un ton allant du blond au noir, soit parce qu'un colorant vert, rouge, rose, bleu ou autre a déjà été ajouter à la bière. La nouvelle mise en communication du gaz sous pression avec le réservoir 24 permet à ce gaz d'agir à nouveau sur le réservoir doseur 20 en dirigeant vers lui une partie du mélange aqueux qu'il contient, afin que la dose soit reconstituée pour la prochain cycle. Dans la forme d'exécution représentée à la figure 2, le doseur 20 est 15 constitué par un tuyau métallique conformé en serpentin car cela garantit que la totalité du liquide de la dose soit distribué avant le gaz propulseur et réduit le moussage. Il ressort de ce qui précède que le procédé et la dispositif selon l'invention permettent : 20 - de résoudre le problème de l'adjonction à un liquide alimentaire carbonaté d'un adjuvant adaptant son goût et/ou sa coloration aux désidératas des consommateurs locaux, -d'utiliser pour cela des moyens peu onéreux, déjà à disposition du grossiste, mais en inversant leur raccordement, 25 - d'utiliser, tant pour le liquide alimentaire de base que pour l'adjuvant, des produits fournis par des entreprises compétentes, ayant une production régulière satisfaisant aux règles administartives et sanitaires et procurant des effets réguliers, garantissant la régularité du liquide alimentaire produit avec le mélange, 30 - d'effectuer une injection et un mélange en milieu clos, sans pollution pouvant altérer les caractéristique biologiques et oraganoleptiques du liquide alimentaire, - de dégager le grossiste de tous investissements couteux, tout en lui donnant la qualité de producteur et en lui laissant du temps pour assurer le 35 développement commercial des nouveaux liquides alimentaires obtenus par mélange avec des adjuvants différents
Procédé et dispositif pour ajouter un additif à un liquide alimentaire carbonaté déjà conditionné en fût.Le procédé consiste a utiliser une canule de soutirage (3) en raccordant sur son raccord (7a), normalement affecté à la sortie du liquide, un conduit (21) provenant d'un réservoir sous pression (20) contenant une quantité dosée de l'additif en suspension dans un mélange aqueux, et en raccordant un conduit d'échappement (26) à son raccord (8a) affecté à l'entrée du gaz carbonique sous pression provenant d'une bouteile 9, et a commander, par la vanne de la canule, l'injection de la dose dans le fût et l'éjection hors du fût d'un même volume de gaz sous pression.Le dispositif comprend conduit d'alimentation (21), un réservoir doseur sous pression (20) contenant la quantité de mélange aqueux devant être mélangée avec le liquide contenu dans le fût (2), un circuit dérivé (23), un réservoir sous pression (24) de stockage du mélange aqueux, un tuyau (25) amenant le gaz sous pression à la seconde vanne multivoie (22) et un tuyau d'échappement. (26).
1.) Procédé pour ajouter un additif à un liquide alimentaire carbonaté déjà conditionné en fût caractérisé en ce qu'il consiste : - a engager, dans un fût standard (2) de stockage d'un liquide alimentaire de base rempli de ce liquide, la canule de soutirage (3) habituellement utilisée pour vider ce fût avec l'aide d'une bouteille (9) de gaz neutre sous pression, - à connecter sur un raccord (7a) de la canule (3), prévu pour la sortie 10 du liquide, un réservoir sous pression (20) contenant une quantité dosée d'un mélange aqueux contenant l'additif, - à connecter sur un raccord (8a) de la canule (3), prévu pour l'alimentation du fût en gaz neutre sous pression, un conduit (26) d'échappement dans l'atmosphère, et 15 - à actionner la vanne multivoie (6a) équipant la canule, jusqu'à ce que la totalité de la dose provenant du réservoir sous pression (20) soit introduite dans le fût (2) et mélangée à son contenu et que le même volume de gaz sous pression soit sorti de ce fût. 2.) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le mélange 20 aqueux comprend de l'alcool et une extraction aromatique, sans ou avec colorant. 3.)Dispositif pour ajouter un additif à un liquide alimentaire carbonaté déjà conditionné en fût (2), comprenant les moyens habituels pour vider le fût, à savoir, une canule (3) apte à être engagée dans chaque fût et dont la tête (4) est équipée d'une vanne multivoie (6), d'un raccord (7a) de sortie du liquide et d'un 25 raccord (8a) d'entrée du gaz neutre sous pression, caractérisé en ce qu'il comprend également : - un conduit d'alimentation (21) raccordable sur le raccord (7a) de sortie de la canule et allant à une seconde vanne multivoie (22), - sur ce conduit d'alimentation (21), un réservoir doseur sous pression 30 (20) contenant la quantité de mélange aqueux devant être mélangée avec le liquide contenu dans le fût (2), - un circuit dérivé (23) allant du réservoir doseur (20) à la seconde vanne multivoie (22) et communiquant avec un réservoir sous pression (24) de stockage du mélange aqueux, 35 - un tuyau (25) amenant le gaz sous pression à la seconde vanne multivoie (22), et, - un tuyau (26) de sortie du gaz excédentaire raccordé sur le raccord (8a) d'entrée du gaz de la canule (3). 4.) Dispositif selon la 3 caractérisée en ce que le réservoir doseur (20) est constitué par un tube conformé en serpentin. 5.)Dispositif selon la 3 caractérisée en ce que le tuyau (26) de sortie du gaz excédentaire est équipé d'un tronçon de tube (27), translucide ou transparent, formant par le passage du mélange transvasé, indicateur de fin de transfert. 6.) Liquide alimentaire carbonaté mélangé avec un mélange aqueux contenant un aromatisant, avec ou sans colorant, obtenu par le procédé selon la 1.10
C
C12
C12C,C12G
C12C 5,C12G 3
C12C 5/04,C12G 3/06
FR2898929
A1
DISPOSITIF DE CONDAMNATION POUR UNE POIGNEE DE CREMONE ET POIGNEE DE CREMONE POUR UN VEHICULE INDUSTRIEL COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,070,928
La présente invention concerne un dispositif de condamnation pour une poignée de crémone à dispositif de verrouillage intégré ainsi qu'une poignée de crémone à dispositif de verrouillage intégré pour un véhicule industriel comportant un tel dispositif. La présente invention s'applique aux fermetures des portes battantes des véhicules industriels et plus particulièrement des portes de véhicules poids lourds ainsi que celles de conteneurs et objets analogues qui comportent des crémones, de préférence encastrées, et dont les éléments formant pêne sont engagés dans des gâches faisant partie de la structure fixe du véhicule, du conteneur ou des objets analogues. La présente invention propose des moyens simples permettant de bloquer l'action d'ouverture d'un poussoir d'une poignée de crémone. La poignée de crémone comporte traditionnellement un dispositif de verrouillage intégré et est placée dans un support conformé pour être traversé par la crémone sur laquelle la poignée est calée et qui permet le montage de la poignée sur le battant. L'invention répond à l'exigence de proposer des moyens pouvant être placés de série à l'intérieur de la poignée de crémone tout en pouvant être montée aussi après pose de la fermeture de crémone. Autrement dit, l'invention devait proposer des moyens pouvant être intégrés dans des nouvelles poignées ou montés sur des poignées existantes. L'invention a donc pour objet un dispositif de condamnation pour une poignée de crémone à dispositif de verrouillage intégré pour un véhicule industriel, la poignée étant destinée à être montée sur un battant du véhicule industriel et comportant un élément pivotant destiné à commander, par pivotement d'une position de repos vers une position de commande, un déverrouillage de la poignée. Conformément à l'invention, le dispositif comprend un élément de blocage conformé pour pouvoir empêcher l'élément pivotant de pivoter vers la position de commande et un moyen pour monter l'élément de blocage de manière qu'il puisse coulisser entre une première position dans laquelle il empêche l'élément pivotant de pivoter et dans laquelle il peut être immobilisé et une seconde position dans laquelle il permet à l'élément pivotant de pivoter. Le dispositif de l'invention permet, avec des moyens simples, de créer un blocage de la fermeture par l'utilisation d'un système de plombage standard, par exemple par l'utilisation de scellés cylindriques. Ainsi, l'ouverture des portes battantes ne peut être effectuée qu'après rupture ou coupe du plombage. Les moyens de l'invention comportent donc une première pièce conformée pour pouvoir être poussée dans une position de verrouillage ou blocage situé sur le chemin de pivotement de l'élément pivotant de la poignée, lorsqu'il s'agit de l'empêcher de pivoter et de bloquer ainsi la poignée, quelle que soit la direction de pivotement de cet élément. Cette première pièce est évidemment conformée aussi pour pouvoir être tirée hors de ce chemin, lorsqu'il s'agit de libérer la poignée. Les moyens de l'invention comportent en plus une seconde pièce conformée d'une part pour pouvoir monter la première pièce de manière coulissante et d'autre part de manière à pouvoir immobiliser la première pièce dans sa position de blocage, le cas échéant à l'aide d'un moyen de plombage. Selon le mode de réalisation de l'invention décrit plus loin, qui est adapté à une poignée comportant un poussoir comme élément pivotant de commande, la première pièce du dispositif de condamnation de l'invention est conformée pour être poussée entre le poussoir et le fond du support de la poignée pour la bloquer. Toutefois, sans sortir du principe de la présente invention, il est également concevable que cette première pièce soit conformée pour bloquer l'élément pivotant dans une autre direction, si cet élément pivotant est une tirette ou un levier monté pivotant autour d'un axe perpendiculaire au fond du support de la poignée. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation de l'invention. La description est faite en référence aux dessins dans lesquels : - la figure 1 représente une poignée de crémone à dispositif de verrouillage intégré et comportant un dispositif de condamnation selon l'invention, la poignée étant bloquée, - la figure 2 représente la poignée de la figure 1, mais en position déverrouillée et - la figure 3 montre le dispositif de condamnation selon l'invention. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif de condamnation comporte essentiellement deux pièces, à savoir une platine destinée à être soudée ou rivetée au fond du support de la poignée et emprisonnant une seconde pièce, réalisée en fil d'acier, et montée de manière à pouvoir coulisser d'une position déverrouillée à une position verrouillée et inversement. En position verrouillée, la seconde pièce est immobilisée par un scellé cylindrique empêchement le coulissement de la première pièce vers la position déverrouillée. La figure 1 représente une poignée de crémone à dispositif de verrouillage intégré pour des portes battantes d'un véhicule industriel. La poignée comporte un support 1 présentant la forme d'une cuvette rectangulaire lorsque la poignée est encastrée dans une porte battante. Le support 1 comporte des trous 2 pour être fixé par des vis ou des rivets à la face externe de la porte. Le support 1 comporte également, dans ses côtés latéraux, deux trous de passage 3, 4 par lesquels une crémone passe lorsque la poignée est mise en place. La poignée comporte un corps 5 avec, à une de ses deux extrémités opposées, une anse 6 pour sa manœuvre et est conformée à l'extrémité opposée 7 pour que la poignée puisse être calée sur la crémone. A quelque distance de son extrémité opposée 7, le corps 5 de la poignée supporte, en deçà de l'anse 6, un axe sur lequel est articulé un élément pivotant 8 à deux branches, dont la branche visible sur la figure 1 forme un poussoir qui est de niveau avec le bord supérieur du support 1 lorsque l'élément pivotant 8 est en position de repos. L'élément pivotant 8 est destiné à commander, par pivotement de la position de repos vers une position de commande, un déverrouillage de la poignée. La branche non visible de l'élément pivotant 8 est conformé pour être disposé sur la trajectoire d'un pêne d'un barillet de serrure, le pêne et le barillet formant un dispositif de verrouillage intégré de la poignée. La poignée comprend par ailleurs un dispositif de condamnation selon l'invention. Le dispositif de condamnation comprend un élément de blocage il réalisé en fil d'acier ou en un autre métal filaire et comportant un corps cylindrique pour être placé sous l'élément pivotant 8 pour l'empêcher de pivoter vers la position de commande, lorsque l'élément de blocage est disposé dans sa position de verrouillage. La position de verrouillage est une des deux positions entre lesquelles l'élément de blocage peut coulisser, la seconde position étant celle dans laquelle l'élément de blocage 11 permet à l'élément pivotant 8 de pivoter vers une position de commande pour obtenir un déverrouillage de la poignée. Selon la représentation de la figure 1, le corps cylindrique est un élément distinct. Toutefois, il est également concevable que ce corps cylindrique soit réalisé de toute pièce, sous la forme d'une spirale, avec la partie filaire de l'élément de blocage. Le dispositif de condamnation comprend par ailleurs un moyen 13 permettant de monter l'élément de blocage à l'intérieur du support 1 de manière qu'il puisse coulisser entre une première position, ou position verrouillée, dans laquelle il empêche l'élément pivotant 8 de pivoter et une seconde position, ou position déverrouillée, dans laquelle il permet à l'élément pivotant 8 de pivoter. Le moyen de montage 13 est conformé pour que l'élément de blocage 11 puisse être immobilisé dans la première position par rapport à, et par coopération avec, le moyen de montage 13. Avantageusement, le moyen de montage 13 est une platine comportant une partie 14 en élévation, la partie 14 étant destinée à coopérer avec l'élément de blocage 11 pour immobiliser ce dernier dans sa première position. Le moyen de montage 13 est réalisé avantageusement sous la forme d'une platine essentiellement rectangulaire ayant en son milieu une partie 14 en élévation et à chacune de ses deux extrémités opposées également une partie en élévation, référencées respectivement 15 et 16. La première partie en élévation 14 est pourvue d'un orifice 17 destinée à recevoir un scellé cylindrique 21 lorsque le moyen de blocage est dans sa première position, la position verrouillée. Afin que l'élément de blocage 11 puisse être monté par le moyen de montage 13 d'une manière à pouvoir coulisser entre les deux positions désignées plus haut, l'élément de blocage 11 et le moyen de montage 13 ont en partie des formes conjuguées qui se présentent de la manière suivante . l'élément de blocage 11 est réalisé par pliage d'un fil d'acier sous une forme rappelant essentiellement celle de la lettre T avec, par rapport à cette forme en T, une partie centrale longitudinale 111, 112, 113 en U dont les deux branches 111, 112 s'étendent vers la partie transversale du T et dont le socle 113 forme le retour entre les deux branches 111, 112 et est conformé pour entourer et: tenir le corps cylindrique 12. Les extrémités opposées au retour 113 des branches 111, 112 sont prolongées de part et d'autre par des arceaux 114, 115 en forme essentiellement rectangulaire. Les arceaux 114, 115, qui forment alors la partie transversale du T, s'étendent dans un plan perpendiculaire à celui dans laquelle s'étendent les deux branches 111, 112. Grâce à cette disposition, les arceaux 114, 115 s'étendent en élévation par rapport aux branches 111 et 112 et s'étendent ainsi dans un plan parallèle à celui dans lequel s'étend le côté d'extrémité adjacent du support 1 de la poignée. Les branches 111, 112 et, en conséquence, le départ des arceaux 114, 115 réservent un espace vide entre eux qui est destiné à recevoir la partie 14 en élévation du moyen de montage 13. Les extrémités éloignées des arceaux 114, 115 se prolongent sous la forme de retours 116, 117 qui s'étendent dans un plan légèrement inférieur à celui des branches 111, 112 et parallèlement aux branches 111, 112 vers la base du T. Les retours 116, 117 se terminent par des coudes 118, 119 s'étendant dans le même plan que les retours 116, 117 et sont orientés vers les branches 111, 112. La forme à priori tortueuse de l'élément de blocage 11 est adaptée à celle du moyen de montage 13 dont la 25 forme est la suivante : le moyen de montage 13 est une platine ayant une partie 131 essentiellement rectangulaire à partir de laquelle s'étend d'une part, dans le même plan, une excroissance 132 à partir de laquelle s'élève la partie 30 en élévation 14. Aux extrémités opposées de la partie de base 131 s'élève la deuxième et la troisième partie en élévation 15, 16. Les première à troisième parties en élévation 14 à 16 s'élèvent chacune dans les plans parallèles entre eux. La partie en élévation 14 est 35 disposée de manière à s'engager, lorsque le dispositif de condamnation est monté dans la cuvette du support 1 de la poignée, entre les deux branches 111, 112 de l'élément de blocage 11. La deuxième et la troisième partie en élévation 15, 16 sont conformées chacune de manière à s'étendre, lorsque le dispositif de condamnation est mis en place, parallèlement au retour 116, 117 de l'élément de blocage 11 et entre les deux. De plus, chacune des parties en élévation 15, 16 est formée de manière à être plus longue que les parties de retour 116, 117 afin de passer au-dessus des jonctions entre les arceaux 114, 115 et les retours 116, 117. Grâce à cette disposition, lorsque le dispositif de condamnation est mis en place, l'élément de montage 13 retient l'élément de blocage 11 sur le fond du support 1 tout en le laissant coulisser comme décrit plus haut. En même temps, de par les découpes faites dans la limite inférieure des parties en élévation 15, 16, et par l'étendue de ces parties en élévation 15, 16 dans le sens des retours 116, 117 de l'élément de blocage 11, et par les retours 118, 119, le mouvement de l'élément de blocage 11 est limité. Lorsque l'élément de blocage 11 est dans sa première position, l'ouverture 17 de la première partie en élévation 14 est dégagée et un scellé cylindrique 21 peut être inséré. Ce scellé cylindrique 21 vient alors d'être placé entre les arceaux 114, 115 de l'élément de blocage 11 et le bord latéral correspondant du support 1. Ainsi, il est impossible à l'élément de blocage 11 de retourner dans la position déverrouillée
L'invention concerne un dispositif de condamnation pour une poignée de crémone à dispositif de verrouillage intégré pour un véhicule industriel, la poignée étant destinée à être montée sur un battant du véhicule industriel et comportant un élément pivotant (8) destiné à commander, par pivotement d'une position de repos vers une position de commande, un déverrouillage de la poignée. Le dispositif comprend un élément de blocage (11) conformé pour pouvoir empêcher l'élément pivotant (8) de pivoter vers la position de commande et un moyen (13) pour monter l'élément de blocage (11) de manière qu'il (11) puisse coulisser entre une première position dans laquelle il (11) empêche l'élément pivotant (8) de pivoter et dans laquelle il (11) peut être immobilisé et une seconde position dans laquelle il (11) permet à l'élément pivotant (8) de pivoter.L'invention concerne également une poignée de crémone comportant un tel dispositif.
1. Dispositif de condamnation pour une poignée de crémone à dispositif de verrouillage intégré pour un véhicule industriel, la poignée étant destinée à être montée sur un battant du véhicule industriel et comportant un élément pivotant (8) destiné à commander, par pivotement d'une position de repos vers une position de commande, un déverrouillage de la poignée, caractérisé en ce qu'il comprend un élément de blocage (11) conformé pour pouvoir empêcher l'élément pivotant (8) de pivoter vers la position de commande et un moyen (13) pour monter l'élément de blocage (11) de manière qu'il (11) puisse coulisser entre une première position dans laquelle il (11) empêche l'élément pivotant (8) de pivoter et dans laquelle il (11) peut être immobilisé et une seconde position dans laquelle il (11) permet à l'élément pivotant (8) de pivoter. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de montage (13) est conformé pour que l'élément de blocage (11) puisse être immobilisé dans la première position par coopération avec le moyen de montage (13). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de montage est une platine (13) comportant une partie (14) en élévation destinée à coopérer avec l'élément de blocage (11) pour l'immobilisation de ce dernier (11). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément de blocage (11) est réalisé en fil et comporte un corps cylindrique (12) destiné à être placé sous l'élément pivotant (8) de la poignée pour l'empêcher de pivoter. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la partie(14) en é__évation est conformé pour recevoir un scellé cylindrique (21). 6. Poignée de crémone à dispositif de verrouillage intégré pour un véhicule industriel, la poignée étant destinée à être montée sur un battant du véhicule industriel, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de condamnation selon l'une quelconque des 1 à 5. 7. Poignée selon la 6 destinée à être calée sur une tige de la crémone et comportant un support (1) conformé pour être traversé par la crémone, caractérisé en ce que le moyen de montage (13) du dispositif de condamnation est fixé sur le support (1) de la poignée,
E
E05
E05B,E05C
E05B 13,E05B 65,E05C 9
E05B 13/00,E05B 65/16,E05C 9/00
FR2893348
A1
DISPOSITIF DE MONTAGE D'UN VOLET ROULANT EN PARTIE SUPERIEURE D'UNE MENUISERIE DE TYPE PORTE OU FENETRE
20,070,518
La présente invention concerne les dispositifs de montage d'un volet roulant en partie supérieure d'une menuiserie de type porte ou fenêtre, montée dans une ouverture de maçonnerie. Les volets roulants sont traditionnellement composés d'un tablier en aluminium ou en matière plastique enroulé sur un axe horizontal manoeuvrable manuellement ou au moyen d'une motorisation électrique. Lors de telles manoeuvres, les bordures latérales du tablier sont guidées par des coulisses verticales rapportées et fixées sur les côtés du tableau de maçonnerie ou sur les montants latéraux de la menuiserie associée. De manière classique, l'axe horizontal sur lequel est enroulé le tablier du volet roulant est porté par des équerres latérales qui sont fixées en partie haute des coulisses. L'axe en question peut être prémonté sur les équerres et le poseur du volet doit alors venir rapporter le tablier à posteriori ; dans d'autres situations, le poseur monte l'intégralité du volet préparé à l'avance (axe et tablier) en partie haute des coulisses. Mais, dans tous les cas, les temps de pose sont conséquents et les opérations correspondantes ne sont pas toujours faciles à réaliser, en particulier lorsque le poseur est seul. Pour simplifier la pose de tels volets roulants, une solution préconisée dans les documents FR-2 693 227 et FR-2 840 348 consiste à faire porter l'axe horizontal support de tablier par des platines d'extrémité qui sont équipées de moyens permettant leur accrochage en partie supérieure des coulisses latérales de guidage. Cependant, les structures mises en oeuvre dans ces documents sont relativement complexes, et la pose de tels volets roulants présente encore certains inconvénients, notamment lors de l'accrochage des platines latérales sur l'extrémité des coulisses de réception, en particulier du fait de l'absence de jeu, ou du jeu très limité disponible, pour assurer l'accrochage précité. Pour remédier à ces inconvénients, la demanderesse a développé un nouveau type de volet roulant prémonté, apte à être accroché en partie supérieure des coulisses latérales de guidage, qui présente une structure très simple, et qui a également pour intérêt de faciliter sensiblement la pose dudit volet prémonté. Dans le cadre d'un volet roulant prémonté conforme à la présente invention, les platines latérales sur lesquelles sont fixées les extrémités de l'axe qui supporte le tablier de volet roulant comportent : - un crochet adapté pour venir s'accrocher au niveau de la bordure supérieure de la coulisse latérale en regard, - un ergot de positionnement aménagé sous ledit crochet, et adapté pour venir s'encastrer dans un orifice de réception prévu dans ladite coulisse latérale en regard, et - au moins un orifice pour la fixation de l'une des extrémités d'une jambe de force, l'autre extrémité de cette jambe de force venant se fixer sur une structure support constitutive, soit du caisson de volet roulant, soit de la menuiserie associée, ou encore du tableau de maçonnerie. Ce type de volet prémonté peut être accroché de manière très simple à l'extrémité des coulisses latérales par un poseur unique, sa fixation complète et rigide étant finalisée par l'ancrage des deux jambes de force latérales. Selon une caractéristique particulièrement intéressante, les platines latérales sont fixées sur les extrémités de l'axe support de tablier par des moyens leur conférant un certain jeu en pivotement et/ou en translation, cela pour faciliter l'accrochage du volet sur l'extrémité des coulisses latérales, avant rigidification de la fixation par les jambes de force latérales. De manière avantageuse, le crochet supérieur des platines latérales, réalisé monobloc, est en forme de L, définissant une fente d'encastrement orientée vers le bas et dont la largeur correspond, au jeu près, à l'épaisseur de la paroi de coulisse destinée à le recevoir. Selon une autre particularité, l'ergot inférieur des platines, également réalisé monobloc, présente une forme générale carrée ou rectangulaire, et il coopère avec un orifice de coulisse dont la forme générale est circulaire. Le crochet supérieur peut aussi être conformé pour permettre l'accrochage des platines sur l'extrémité supérieure des coulisses latérales avec une possibilité de jeu transversal. Selon encore une autre caractéristique, les coulisses latérales sont munies d'un talon arrière, et le crochet supérieur ainsi que l'ergot inférieur des platines viennent se positionner au sein dudit talon arrière de la coulisse en regard. Dans ce cas, la largeur du talon de coulisse peut être supérieure à l'épaisseur du crochet supérieur des platines latérales, pour disposer d'une possibilité de jeu transversal lors de l'accrochage desdites platines sur lesdites coulisses. Encore selon une autre particularité, chaque platine latérale comporte un orifice unique pour la fixation de la jambe de force associée, et la partie de cette jambe de force destinée à venir se fixer sur ledit orifice de platine comporte, de son côté, une pluralité d'orifices, autorisant un réglage de positionnement. Mais l'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre 5 d'exemple, et représentée sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale, en perspective, d'un dispositif de montage d'un volet roulant prémonté, conforme à la présente invention ; - la figure 2 est une vue de côté de l'une des platines latérales du volet roulant de la figure 1 ; 10 - les figures 3, 4 et 5 montrent, en trois étapes, le principe d'accrochage des platines latérales du volet sur les coulisses latérales de guidage. Tel que représenté sur la figure 1, le volet roulant 1 est composé d'un axe horizontal (non visible), sur lequel est enroulé le tablier d'occultation 2. Cet axe horizontal est encore porté par deux platines latérales 3 qui sont adaptées pour 15 permettre leur accrochage sur l'extrémité supérieure des coulisses latérales 4 disposées en regard ; ces coulisses sont agencées pour guider les bordures latérales du tablier de volet roulant 2, lors du déploiement ou du repliement de ce dernier. En outre, ces platines 3 sont adaptées pour permettre leur solidarisation avec une structure support indépendante 5, cela par l'intermédiaire d'une jambe de force 6 en 20 forme d'équerre. Cette structure support 5 peut être constitutive du caisson ou coffre destiné à recevoir le volet roulant, de la menuiserie associée (porte, fenêtre ...), ou encore du tableau de maçonnerie ; ici, il s'agit d'un élément de structure du caisson de volet roulant, en particulier une planche de bois formant sous-face. De manière classique, l'axe sur lequel s'enroule le tablier de volet roulant 2 est 25 associé à des moyens de manoeuvre manuels ou motorisés (non représentés). Tel que détaillé sur la figure 2, les platines latérales 3 consistent chacune en une plaque métallique, en acier par exemple, convenablement découpée. Elle présente en particulier une bordure arrière rectiligne 7 à partir de laquelle s'étendent en saillie, et de façon monobloc, les structures qui permettent l'accrochage sur les 30 coulisses latérales 4. Les structures d'accrochage en question consistent en un crochet supérieur 8 et en un ergot inférieur 9. Le crochet supérieur 8 s'étend dans le plan de la platine 3 et présente une forme générale de L à l'envers. Ce crochet 8 définit, avec la bordure arrière 7 en 35 regard, une fente d'encastrement 10 ouverte vers l'ergot inférieur 9. D'autre part, on remarque que l'extrémité libre 11 de ce crochet 8 est biseautée, avec une pente orientée vers la fente d'accrochage 10 ; cette particularité permet de faciliter l'insertion de la fente d'accrochage 10 sur la bordure supérieure de la coulisse 4. L'ergot inférieur 9 consiste quant à lui en une sorte de tenon de forme générale parallélépipédique (ici rectangulaire). II s'étend à l'équerre par rapport à la bordure arrière 7, dans le plan de la platine 3. Partant de la bordure arrière 7, le corps 12 de la platine 3 comporte une pluralité de groupes d'orifices 13 (classiques) adaptés pour assurer la fixation réglable de l'une des extrémités de l'axe horizontal du volet roulant. Dans le mode de réalisation illustré, ces groupes d'orifices 13 sont au nombre de trois. Enfin, au niveau de l'extrémité avant du corps 12, opposée à la bordure rectiligne arrière 7, on note la présence d'un orifice unique 14 adapté pour la fixation de la jambe de force 6. Le volet roulant 1, constitué du tablier 2 enroulé sur son axe support, et muni des deux platines latérales 3, est prémonté en usine et livré en l'état au poseur, éventuellement équipé des jambes de force 6. Les moyens 15 de fixation des platines 3 sur les extrémités de l'axe du volet sont avantageusement adaptés pour conférer auxdites platines un certain jeu en translation et/ou en pivotement (la plage de débattement de l'extrémité des platines 3, au niveau de leur bordure arrière 7 peut alors être de l'ordre de 2 à 3 cm, voire plus). Le principe de pose de ce volet prémonté est expliqué ci-dessous, en relation avec les figures 3 à 5. Pour des raisons de simplification de représentation, ces figures 3 à 5 illustrent simplement la coopération d'une platine 3 avec la coulisse latérale 4 située en regard ; bien entendu, le volet prémonté se présentant sous la forme d'un bloc dans lequel les deux platines 3 sont fixées à chaque extrémité de l'axe support de tablier 2, on comprend bien que c'est le volet prémonté dans son ensemble qui est accroché par le poseur sur les deux coulisses 4 en regard. Les coulisses latérales 4 présentent une structure générale classique, mais leur extrémité supérieure est adaptée pour permettre l'accrochage correct des platines 3, de la manière détaillée ci-après. En l'occurrence, les coulisses 4 consistent en des profilés aluminium à section en U ; ici, ces coulisses 4 sont de type classique à talon, c'est-à-dire que le fond des sections en U comporte un logement 16 (dénommé couramment talon ) servant en particulier de structure de rigidification et d'intégration des vis de fixation. A titre d'adaptation pour assurer la réception du volet prémonté 1, on notera que: - en partie supérieure, la paroi avant 17 des coulisses 4 (et en particulier la paroi avant du talon 16) est munie d'un orifice circulaire 18 destiné à coopérer avec le tenon de platine 9 ; et - toujours en partie supérieure, on prévoit une découpe 19 de la paroi avant 17 des coulisses 4 hors talon 16 , pour ne pas gêner l'enroulement et le déroulement du tablier de volet roulant 2. Ainsi, et tel qu'illustré sur la figure 3, la pose du volet prémonté est réalisée en rapportant les crochets supérieurs 8 des platines 3 sur la bordure supérieure avant 20 des coulisses 4, et plus précisément sur la bordure avant des talons de coulisse 16. Le positionnement correspondant est réalisé en insérant la fente d'encastrement 10 des crochets 8 sur l'épaisseur de la partie supérieure de la paroi avant 17, ceci par un simple mouvement vertical vers le bas. L'extrémité biseauté 11 des crochets 8 forme une sorte de rampe de guidage qui facilite ce positionnement. L'épaisseur des platines 3 (et donc celle des crochets 8) peut être prévue inférieure à la largeur des talons de coulisse 16 pour disposer d'un petit jeu transversal (de l'ordre de quelques mm) destiné à faciliter l'accrochage par le poseur. Ce jeu transversal est complété par la souplesse de la liaison 15 entre les platines 3 et l'axe support de tablier 2. L'encastrement des crochets 8 sur la partie supérieure des coulisses 4 s'effectue en inclinant légèrement les platines 3 vers le haut, de la manière illustrée sur la figure 4, ceci notamment du fait de la présence des ergots inférieurs 9. En fin d'encastrement des crochets 8, on fait pivoter le volet prémonté légèrement vers le bas de manière à assurer l'insertion de ses ergots inférieurs 9 dans les orifices de réception 18 aménagés dans la face frontale 17 des coulisses 4 (figure 4). Le diamètre de l'orifice 18 est adapté, au jeu près, aux dimensions de l'ergot 9. L'accrochage est finalisé lorsque la bordure arrière 7 des platines 3 vient s'appliquer contre la face avant 17 des coulisses 4, de la manière illustrée sur les figures 1 et 5, en particulier sous le poids du volet qui s'étend en porte-à-faux. Cet accrochage du volet prémonté 1 sur les parties supérieures des coulisses 4 est réalisé très simplement, éventuellement par un poseur unique. Pour les volets de petite largeurs, les deux platines 3 peuvent être accrochées simultanément sur les coulisses 4 ; mais d'une manière générale et en particulier pour les largeurs importantes, cet accrochage sera réalisé en deux temps, l'une des platines 3 avant l'autre. Dans tous les cas, cet accrochage est facilité par la présence des jeux fonctionnels précités. Une fois le volet prémonté accroché sur les coulisses de réception 4, les platines latérales 3 sont verrouillées en position en les solidarisant avec la structure support 5 du caisson de volet roulant au moyen des jambes de force 6, conformément au montage représenté sur la figure 1. Les jambes de force 6 ont ici une forme générale en L, du fait de leur solidarisation sur la structure support 5 ; bien entendu, ces jambes de force pourraient présenter toute autre forme, en particulier en fonction de leur zone de fixation souhaitée. Sur la figure 1, on remarque que l'aile 6' des jambes de force 6 qui vient se fixer sur la platine latérale 3 en regard, comporte une pluralité d'orifices alignés 21 permettant un réglage de positionnement en fonction de l'agencement d'ancrage rencontré. La fixation des jambes de force 6 sur les platines latérales 3 s'effectue par l'intermédiaire des orifices 14 et 21, au moyen de boulons équipés de vis papillon . L'autre extrémité 6" de la jambe de force 6 se présente ici sous la forme d'un retour à l'équerre pour sa fixation à plat sur la structure support 5 par exemple au moyen d'une vis. Une fois les deux jambes de force latérales 6 mises en place, le volet roulant 1 est correctement verrouillé en position, de manière stable et rigide
La présente invention concerne un dispositif de montage d'un volet roulant prémonté, en partie supérieure d'une menuiserie de type porte ou fenêtre aménagée dans une ouverture de maçonnerie, lequel volet roulant (1) comprend un tablier de volet roulant (2) enroulé autour d'un axe horizontal associé à des moyens de manoeuvre manuels ou motorisés, lequel axe est porté par des platines latérales (3) équipées de moyens permettant leur accrochage sur les coulisses latérales (4) fixées sur le tableau de maçonnerie ou sur les montants latéraux de la menuiserie, lesquelles coulisses latérales (4) assurent le guidage des bordures latérales dudit tablier de volet roulant (2).Conformément à l'invention, chaque platine latérale (3) comporte :- un crochet (8) adapté pour venir s'accrocher au niveau de la bordure supérieure de la coulisse latérale (4) en regard,- un ergot de positionnement (9) aménagé sous ledit crochet (8), adapté pour venir s'encastrer dans l'orifice de réception (18) prévu dans ladite coulisse latérale (4) en regard, et- au moins un orifice (14) pour la fixation de l'une des extrémités (6') d'une jambe de force (6), l'autre extrémité (6") de ladite jambe de force (6) venant se fixer sur une structure support (5) constitutive du caisson de volet roulant, de la menuiserie associée ou du tableau de maçonnerie.
1.- Dispositif de montage d'un volet roulant prémonté, en partie supérieure d'une menuiserie de type porte ou fenêtre aménagée dans une ouverture de maçonnerie, lequel volet roulant (1) comprend un tablier de volet roulant (2) enroulé autour d'un axe horizontal associé à des moyens de manoeuvre manuels ou motorisés, lequel axe est porté par des platines latérales (3) équipées de moyens permettant leur accrochage sur les coulisses latérales (4) fixées sur le tableau de maçonnerie ou sur les montants latéraux de la menuiserie, lesquelles coulisses latérales (4) assurent le guidage des bordures latérales dudit tablier de volet roulant (2), caractérisé en ce que chaque platine latérale (3) comporte : - un crochet (8) adapté pour venir s'accrocher au niveau de la bordure supérieure (20) de ladite coulisse latérale (4) en regard, - un ergot de positionnement (9) aménagé sous ledit crochet (8), adapté pour venir s'encastrer dans un orifice de réception (18) prévu dans ladite coulisse latérale (4) en regard, et - au moins un orifice (14) pour la fixation de l'une des extrémités (6') d'une jambe de force (6), l'autre extrémité (6") de ladite jambe de force (6) venant se fixer sur une structure support (5) constitutive du caisson de volet roulant, de la menuiserie associée ou du tableau de maçonnerie. 2.- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les platines latérales (3) sont fixées sur les extrémités de l'axe support de tablier (2) par des moyens (15) leur conférant un certain jeu en pivotement et/ou en translation, cela pour faciliter l'accrochage du volet sur l'extrémité des coulisses latérales (4). 3.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le crochet supérieur (8) des platines latérales (3) est en forme de L, définissant une fente d'encastrement (10) orientée vers le bas et dont la largeur correspond, au jeu près, à l'épaisseur de la paroi (17) de la coulisse (4) destinée à le recevoir. 4.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'ergot inférieur (9) des platines latérales (3) est réalisé monobloc et présente une forme générale carrée ou rectangulaire, coopérant avec un orifice de réception (18) de forme générale circulaire. 5.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le crochet supérieur (8) des platines (3) est conformé pour permettre l'accrochage desdites platines (3) sur les coulisses latérales (4) avec une possibilité de jeu transversal. 6.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des coulisses latérales (4) munies d'un talon arrière (16), le crochet supérieur (8) et l'ergot inférieur (9) des platines latérales (3) venant se positionner au sein dudit talon arrière (16) de la coulisse (4) en regard. 7.- Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la largeur du talon arrière (16) des coulisses latérales (4) est supérieure à l'épaisseur du crochet supérieur (8) des platines latérales (3) pour disposer d'une possibilité de jeu transversal lors de l'accrochage desdites platines (3) sur lesdites coulisses (4). 8.- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chaque platine latérale (3) comporte un orifice unique (14) pour la fixation de la jambe de force (6), la partie (6') de ladite jambe de force (6) destinée à venir se fixer sur ladite platine latérale (3) associée comportant une pluralité d'orifices (21) autorisant un réglage de positionnement.
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/174
FR2894463
A1
DISPOSITIF DE CONNEXION FIXE SUR UN RECIPIENT
20,070,615
L'invention a trait à un dispositif de connexion entre un premier récipient pourvu d'un col obturé par un bouchon perforable et un second récipient. Ce type de dispositif permet de relier de manière étanche les récipients et de transvaser le contenu de l'un des récipients dans l'autre. En particulier, ce type de dispositif est utilisé avec des récipients contenant un composant sous forme pulvérulente, lyophilisée ou liquide d'un produit à usage médical. Ce composant doit être mis en suspension ou dilué avec un solvant contenu dans le second récipient. Le stockage séparé du composant et de son solvant permet la conservation de ceux-ci et facilite la stérilisation. Lors de la mise en relation des deux récipients, il est indispensable de préserver l'étanchéité de la connexion pour éviter toute perte de composant et/ou de solvant pour garantir la stérilité de la préparation finale. Pour cela, les dispositifs de connexion comportent généralement une embase coiffant le col du premier récipient et le bouchon obturant ce col. On connaît, par WO-A-9710156, un dispositif de connexion comprenant une embase pourvue d'une jupe discontinue formant ainsi des pattes d'accrochage et maintenue en prise avec le col par une virole coiffant la jupe. Un tel dispositif ne permet pas de régler la force de maintien exercée par la jupe sur le col et d'adapter ce maintien en fonction des tolérances dimensionnelles du col et du bouchon. En effet, les tolérances de fabrication, d'une part, du bouchon en élastomère et, d'autre part, du col du récipient peuvent être relativement importantes, selon le type et/ou le diamètre du col et/ou du bouchon rencontrés. A titre d'exemple, la hauteur de col d'un récipient de diamètre interne normalisé de 13 millimètres est une hauteur de 3,6 millimètres, à plus ou moins 0,2 millimètres. Un bouchon destiné à obturer ce col a une épaisseur de 2 millimètres, à plus ou moins 0,25 millimètres. Il est donc délicat d'assurer le serrage et l'étanchéité d'un dispositif sur tous les récipients même s'ils sont du même type. EP-A-O 904 763 décrit une embase équipée sur sa périphérie intérieure de dents adaptées pour venir en prise avec des dents disposées sur la périphérie extérieure d'un anneau équipé d'un relief pour venir en prise sur un bord du col. Un tel dispositif ne permet pas d'exercer un serrage constant sur le col et le bouchon du récipient. Par ailleurs, pour mettre en place l'anneau il faut insérer celui-ci de force par le col, ce qui a pour effet de le déformer. Cette déformation peut persister, au moins partiellement, et nuire à l'assemblage. De plus, lors de la mise en place d'un dispositif prémonté sur le col, c'est-à-dire d'un dispositif où l'anneau est partiellement engagé dans l'embase, il peut se produire un engagement complet des dents de l'anneau et de l'embase lors de la mise en place sur le récipient, avant que l'embase soit en prise avec le col. Il est également possible, en soulevant l'embase, de déconnecter le dispositif du premier récipient, ce qui n'est pas satisfaisant pour la stérilité de l'ensemble. L'utilisation d'un tel système est limitée par l'épaisseur de l'anneau, celle-ci correspondant à une épaisseur minimale de l'ensemble bouchon et col sur lequel le dispositif peut être fixé. De plus, le système ne peut être utilisé que pour un diamètre donné du col du récipient. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un dispositif de connexion indémontable et permettant de garantir l'étanchéité et la stérilité du dispositif et du récipient, quelles que soient les dimensions du col et du bouchon du récipient, tout en permettant un contrôle de la connexion. A cet effet, l'invention a pour objet un pourvu d'un col obturé par un bouchon perforable, le dispositif comportant une embase pourvue de plusieurs reliefs d'accrochage au col et une douille, coiffant l'embase, dans laquelle se déplace un piston équipé d'un organe perforateur du bouchon, caractérisé en ce que l'embase comprend une jupe évasée vers l'extérieur avant la mise en place de l'embase sur le récipient et une partie supérieure pourvue de pattes équipées de dents à pas décalé et en ce que la douille comprend un organe adapté pour coopérer avec au moins une des dents. Ainsi, cet organe permet d'effectuer, un serrage contrôlé et réglable, selon deux directions opposées par appui simultané sur le col et sur le bouchon, en s'affranchissant des problèmes de tolérances dimensionnelles et de diamètres du col grâce à la forme de l'embase. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, le dispositif peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - La partie supérieure de l'embase comprend un bord supérieur discontinu 20 équipé de pattes. - Les pattes sont repliées vers l'intérieur de l'embase, les dents étant disposées sur la face des pattes orientée vers l'intérieur de l'embase. - Les dents d'une patte sont décalées, globalement de la moitié d'un pas entre deux dents adjacentes, par rapport aux dents d'une autre patte adjacente. - L'organe comprend une extrémité équipée de dents. - Les dents de l'extrémité de l'organe et du bord supérieur de l'embase sont adaptées pour s'engager mutuellement en force. - L'extrémité de l'organe présente une arête conformée en pointe apte à s'enfoncer superficiellement dans une face du bouchon. - Le bord supérieur de l'embase comprend au moins un multiple de quatre pattes coopérant avec l'extrémité de l'organe. - Les dents de l'organe et de l'embase sont orientées de manière à réaliser un engagement non démontable. L'invention concerne également un récipient équipé d'un dispositif selon l'une des caractéristiques précédentes. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une coupe longitudinale des différentes pièces d'un dispositif conforme à l'invention, en position de prémontage, - les figures 2 à 6 sont des coupes longitudinales à une plus petite échelle, illustrant divers stades de la mise en place du dispositif de la figure 1 sur un récipient, - la figure 7 est une vue à plus grande échelle du dispositif de la figure 1 en position sur le col d'un récipient partiellement représenté et - la figure 8 est une vue à plus grande échelle du détail D à la figure 7 de la zone de liaison entre deux pièces du dispositif. Le récipient 1 représenté aux figures 2 à 6 est généralement un flacon en verre ou en un autre matériau stérilisable, pourvu d'un col 2 en partie supérieure. Ce col, de diamètre interne normalisé, comprend une collerette 3 extérieure, d'une épaisseur également normalisée. Le col 2 est obturé par un bouchon 4 réalisé en un matériau souple, stérilisable et perforable, par exemple en élastomère. Ce bouchon 4 comprend une cheminée centrale 40 dont les parois externes prennent appui sur les parois internes 20 du col 2. La cheminée 40 est équipée à une extrémité d'un disque d'obturation 41. Le diamètre de ce disque 41 est supérieur à celui de la cheminée 40. Ainsi, le bouchon 4 couvre la collerette 3 de manière à ce que la périphérie du disque 41 soit sensiblement alignée avec celle de la collerette.3 Un dispositif de connexion 5 conforme à l'invention, tel qu'illustré à la figure 1, comprend, avant le montage, quatre éléments distincts, certains étant immobilisés en position, d'autres étant mobiles lorsque le dispositif 5 est en place sur un récipient. En particulier, ce dispositif comprend une embase 6 destinée à réaliser la liaison entre les autres éléments du dispositif et le col 2 du récipient. Cette embase 6 permet de solidariser de manière étanche et pérenne le dispositif 5 sur le récipient 1. Elle comprend une partie supérieure 60 tubulaire, à section sensiblement circulaire. Le bord d'extrémité de cette partie est retourné et forme une lèvre 61 orientée vers l'intérieur de l'alésage de l'embase 6. Cette lèvre 61 est discontinue. On réalise ainsi un jeu de pattes 610, 611 élastiques, visibles aux figures 1 à 4, dont l'extrémité libre est située à l'intérieur de l'alésage de l'embase 6. Les faces internes des extrémités libres des pattes 610, 611 sont équipées de dents 62, à section triangulaire, orientées également vers l'intérieur de l'embase et dont les pointes sont dirigées vers l'autre extrémité de l'embase 6, c'est-à-dire vers le récipient 1 lorsque le dispositif est en place sur celui-ci. Chaque patte 610, 611 est équipée d'au moins deux dents 62, avantageusement de deux dents 62. Les dents 62 des pattes 610, 611 sont à pas décalé. Une patte 610 est équipée de dents 62 disposées en décalé par rapport aux dents 62 des pattes 611 adjacentes à la patte 610. En l'espèce, l'écart entre deux dents 62 portées par deux pattes 610, 611 adjacentes correspond globalement à la moitié du pas entre deux dents 62 adjacentes situées sur une même patte. Pour un pas, c'est-à-dire une distance entre deux dents 62 de 0,5 millimètres, le décalage entre les dents 62 de deux pattes 610, 611 adjacentes est sensiblement de 0,25 millimètres. En d'autres termes, la pointe 620 d'une dent 62 d'une patte 610 est 15 sensiblement au niveau de la base 621 d'une dent 62 d'une patte 611 adjacente. Dans le mode de réalisation représenté, le bord supérieur 61 de l'embase 6 est équipé d'un nombre de pattes 610, 611 multiple de quatre, avantageusement quatre. 20 La partie tubulaire 60 de l'embase se prolonge, en partie basse, par une jupe 7 globalement tronconique, à base circulaire. L'extrémité de la jupe 7 est évasée vers l'extérieur, avant la mise en place de l'embase 6 sur le récipient. Cette jupe 7 est discontinue de manière à présenter, globalement en regard de chaque patte 610, 611 de la partie supérieure 60, une patte 70 s'étendant vers l'extérieur. L'extrémité libre de chaque patte 70 de la jupe 7 est pourvue d'un relief ou bec 71 orienté vers l'intérieur de la jupe 7. Les dimensions de ce bec 71 sont adaptées pour être complémentaires de la face inférieure de la collerette 3. Le diamètre interne C du cercle géométrique défini par les becs 71 est supérieur au diamètre externe de la collerette 3 d'un récipient à col normalisé. Ainsi, la jupe 7 coiffe aisément le col 2 du récipient 1 lors de la mise en place du dispositif 5. Le cercle géométrique défini par les dents 62 des pattes 610,611 de la lèvre supérieure 61 a un diamètre C' adapté pour permettre d'insérer à jeu réduit une partie d'une douille tubulaire 8 dans la partie 60 de l'embase 6 . Cette douille 8 comprend une partie inférieure 80 cylindrique adaptée pour, en position de prémontage, coiffer la partie supérieure 60 de l'embase. La douille 8 est maintenue dans cette position par l'extrémité libre 81 de la partie 80. Dans cette position de prémontage, l'extrémité 81 est reçue dans une gorge annulaire 9 formée par la zone de liaison entre la partie supérieure 60 et la jupe 7. Cette douille 8 comporte une partie intermédiaire 82. La partie terminale 20 83 de la douille 8 située au-dessus de la partie 82 est globalement de forme tubulaire. Cette partie 83 et la partie 82 sont reliées, par des épaulements 10 radiaux orientés vers l'intérieur, à un organe tubulaire 11 à section circulaire. On obtient ainsi une douille comprenant trois étages concentriques se chevauchant partiellement. En effet, l'organe 11 s'étend globalement de la partie 82 jusqu'à la partie terminale 83. L'organe 11 est inséré coaxialement dans la partie 83 de la douille 8. En l'espèce, le diamètre extérieur de cet organe 11 est adapté pour que son extrémité inférieure 12 s'insère de force dans le cercle de diamètre C' défini par la disposition des pattes 610, 611 de la lèvre supérieure 61 de l'embase 6. L'extrémité inférieure 12 de l'organe 11 est configurée en biseau, de manière à présenter une arête pointue au voisinage de sa périphérie extérieure. Cette extrémité est équipée de plusieurs dents 13 s'étendant radialement vers l'extérieur en étant inclinées à l'opposée de l'extrémité 12. L'organe 11 reçoit un piston 14 creux terminé par une pointe 15. Ce piston 14 est adapté pour se déplacer dans l'organe 11. Avant la première utilisation du contenu du récipient 1, il est situé de manière à ce que sa pointe 15 ne dépasse pas de l'extrémité inférieure 12 de l'organe 11. Lorsque le dispositif 5 est prémonté, c'est-à-dire lorsque la douille 8 est en place sur la partie supérieure 60 de l'embase 6, on effectue le montage du dispositif sur un récipient 1. Pour cela, on positionne, dans un premier temps, la jupe 7 au dessus du col 2 du récipient à coiffer, comme illustré à la figure 2. La forme évasée de la jupe 7 permet, à la manière d'un entonnoir, de guider et de centrer le col 2 du récipient dans l'embase 6. On facilite ainsi la mise en place du dispositif sur un récipient, quels que soient le diamètre et l'épaisseur de son col et de son bouchon. On insère le récipient 1 dans l'embase 6 jusqu'à ce que la face supérieure 42 du disque 41 du bouchon 4 soit globalement adjacente avec l'extrémité des pattes 610, 611 de la lèvre supérieure 61, comme illustré à la figure 3. Dans cette position, les pattes 70 sont écartées du col 2 du récipient. Comme représenté à la figure 4, on effectue alors un mouvement de translation de la douille 8 dirigé vers le bas selon la flèche F, c'est-à-dire en direction du récipient. On génère ainsi un déplacement simultané des pattes 70 en direction du col 2 du récipient, la partie 80 de la douille 8 plaquant la jupe 7 contre le col 2 comme illustré à la figure 4. En fin de mouvement, le bec 71 de chaque patte 70 est en appui avec la face inférieure 30 de la collerette 3. En d'autres termes, le mouvement de la douille 8 tend à resserrer la jupe et à la configurer en jupe droite. Ce mouvement de descente de la douille 8, selon la flèche F, s'accompagne du déplacement de l'organe 11 jusqu'à ce que les dents 13 de son extrémité 12 s'enclenchent et viennent en prise avec les dents 62 des pattes 610, 611 de la lèvre supérieure 61, comme illustré à la figure 8, une patte 610, 611 sur deux étant engagée par les dents 13 de l'organel 1. On poursuit le mouvement jusqu'à ce qu'une arête de l'extrémité 12 de l'organe 11, conformée en pointe, s'enfonce superficiellement dans la face supérieure 42 du bouchon 4, comme représenté à la figure 6. On isole ainsi l'alésage interne de l'organe 11 du reste du dispositif. Cet enfoncement de l'extrémité 12 dans le bouchon, outre la préservation de la stérilité et de l'étanchéité de la connexion au niveau du bouchon 4, participe à la fixation du dispositif 5 sur le récipient 1. En effet, on réalise ainsi une zone d'appui facilitant le serrage de l'embase 6 autour du col 2. L'engagement mutuel des dents 13 et 62 de l'organe 11 et de l'embase 6 provoque un déplacement, selon la flèche F', de la jupe 7 en sens inverse du mouvement de I'organel 1. Les becs 71 des pattes 70 de la jupe 7 sont alors en appui ferme contre la face inférieure 30 de la collerette 3 alors que, simultanément, l'extrémité 12 de l'organe 11 appui fortement sur le bouchon 4. Par ces deux mouvements, F et F', de la jupe 7 et de l'organe 11, globalement de même direction et de sens inverse, de part et d'autre du col 2, on réalise un serrage, de type pincement, homogène de toute la zone d'obturation du récipient . En d'autres termes, le bouchon 4 est maintenu serré contre le col 2 tandis que le dispositif 5 est fixé solidement sur le récipient. Une pression, constante, reproductible et uniforme sur toute la zone d'obturation est réalisée par l'encliquetage mutuel des dents 13 et 62. L'orientation en sens inverse des dents 13 et 62 de l'organe 11 et des pattes 610, 611 de l'embase 6 permet un engagement mutuel irréversible. En d'autres termes, lorsque le dispositif 5 est en place sur le récipient 1, il n'est pas possible, à moins d'endommager une partie du dispositif, de le désolidariser du récipient. Cette sécurité de fixation est accrue par le fait que, lorsque la fixation est achevée, la douille 8 coiffe la jupe 7 et empêche tout écartement, volontaire ou accidentel, des pattes 70 de la jupe. Lors d'un serrage par exemple, avec seulement deux pattes 610, 611 sur quatre de l'embase en prise avec les dents 13 de l'organe 11, on obtient un serrage suffisant et qui est précisément réglé et reproductible sur plusieurs ensembles dispositif/récipient. On réalise ainsi une fixation pérenne et étanche du dispositif sur le récipient. Ce type de dispositif est particulièrement adapté à la connexion, de manière étanche et stérile, entre deux récipients contenant des produits à usage médical. En variante, on peut modifier le nombre des pattes 70, 610, 611 de la jupe 7 et/ou de la partie supérieure 61 selon les dimensions du col 2 et/ou le serrage désiré. Lorsque le dispositif est en place sur le récipient, pour accéder au contenu de ce récipient on retire le capuchon 31. On accède au piston 14 et, après avoir connecté ce dernier à un autre récipient, on déplace le piston 14 en direction de la face 42 du bouchon. On poursuit le mouvement jusqu'à ce que la pointe 15 perfore le bouchon et permette la mise en communication de l'intérieur du récipient avec l'alésage du piston et avec l'autre récipient relié au piston
Un tel dispositif de connexion est fixé sur un récipient pourvu d'un col (2) obturé par un bouchon (4) perforable et comporte une embase pourvue de plusieurs reliefs (71) d'accrochage au col et une douille, coiffant l'embase, dans laquelle se déplace un piston (14) équipé d'un organe perforateur (15) du bouchon. Cette embase comprend une jupe évasée vers l'extérieur avant la mise en place de l'embase sur le récipient et une partie supérieure (60) pourvue de pattes (610, 611) équipées de dents à pas décalé. La douille comprend un organe (11) adapté pour coopérer avec au moins une des dents.Un tel dispositif de connexion permet d'assurer une fixation pérenne et étanche et il est plus particulièrement adapté à la connexion de récipients contenant des composés à usage médical.
1. Dispositif de connexion fixé sur un récipient (1) pourvu d'un col (2) obturé par un bouchon (4) perforable, ledit dispositif (5) comportant une embase (6) pourvue de plusieurs reliefs (71) d'accrochage audit col et une douille (8), coiffant l'embase, dans laquelle se déplace un piston (14) équipé d'un organe perforateur (15) dudit bouchon, caractérisé en ce que ladite embase (6) comprend une jupe (7) évasée vers l'extérieur avant la mise en place de l'embase (6) sur ledit récipient (1) et une partie supérieure (60) pourvue de pattes (610, 611) équipées de dents (62) à pas décalé et en ce que ladite douille (8) comprend un organe (11) adapté (13) pour coopérer avec au moins une desdites dents (62). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la partie supérieure (60) de l'embase (6) comprend un bord supérieur discontinu (61) équipé de pattes (610, 611). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que lesdites pattes (610, 611) sont repliées vers l'intérieur de l'embase (6), les dents (62) étant disposées sur la face des pattes (610, 611) orientée vers l'intérieur de l'embase (6). 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les dents (62) d'une patte (610, 611) sont décalées, globalement de la moitié d'un pas entre deux dents (62) adjacentes, par rapport aux dents (62) d'une autre patte (611, 610) adjacente. 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit organe (11) comprend une extrémité (12) équipée de dents (13). 6. Dispositif selon la 5 et la 3, caractérisé en ce que lesdites dents (13 ; 62) de l'extrémité (12) de l'organe (11) et du bord supérieur (61) de l'embase (6) sont adaptées pour s'engager mutuellement en force. 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'extrémité (12) dudit organe (11) présente une arête conformée en pointe apte à s'enfoncer superficiellement dans une face (42) du bouchon (4). 8. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le bord supérieur (61) de ladite embase (6) comprend au moins un multiple de quatre pattes (610, 611) coopérant avec l'extrémité (12) dudit organe (11). 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les dents (13; 62) dudit organe (11) et de ladite embase (6) sont orientées de manière à réaliser un engagement non démontable. 10. Récipient (1) équipé d'un dispositif selon l'une des précédentes.
A,B
A61,B65
A61J,B65D
A61J 1,B65D 81
A61J 1/20,B65D 81/32
FR2899169
A1
DISPOSITIF DE CLOISONNEMENT D'UN COFFRE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,005
"". La présente invention concerne un dispositif de cloisonnement d'un coffre d'un véhicule, notamment automobile, comprenant au moins un panneau de cloisonnement monté articulé dans le coffre. Un coffre de véhicule automobile est généralement délimité par un ou deux dossiers de siège arrière, deux parois latérales internes, un plancher et éventuellement une paroi arrière définissant par son bord supérieur libre le seuil d'ouverture du coffre. Il est connu du document US2003/0127482 un dispositif de cloisonnement de coffre comportant un panneau qui est monté articulé à deux colonnes verticales de support, plaquées contre la face arrière des dossiers de siège, entre une position active horizontale et une position verticale rabattue contre les colonnes de support. L'articulation du panneau permet d'aménager l'espace de chargement du coffre en fonction du volume des objets à charger dans le coffre. Cependant, dans un tel dispositif, la modularité du coffre est restreinte puisque ce panneau n'est déplaçable qu'entre une position active et une position inactive. De plus, le panneau définit dans sa position rabattue des reliefs pouvant endommager des objets fragiles. La présente invention permet notamment de pallier les inconvénients précités. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de cloisonnement d'un coffre d'un véhicule, notamment automobile, délimité par au moins une face arrière de dossier de siège, un plancher et deux parois latérales internes, comprenant au moins un panneau de cloisonnement monté articulé dans le coffre pour être déplaçable entre au moins une position inactive de dégagement du coffre et au moins une position de cloisonnement verrouillable, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de guidage en translation dudit panneau depuis la position inactive jusqu'à la position active. Selon une autre caractéristique de l'invention, dans sa position inactive de dégagement du coffre, le panneau est en appui contre le plancher du coffre, le panneau pouvant occuper une première position de cloisonnement verrouillable parallèle au plancher et située à une première hauteur de ce plancher. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le panneau peut occuper une deuxième position de cloisonnement verrouillable parallèle au plancher et située à une deuxième hauteur de ce plancher. De préférence, les moyens de guidage en translation sont disposés au niveau du bord avant du panneau (11) proche des dossiers de siège arrière. Avantageusement, les moyens de guidage en translation comprennent au moins un tenon qui est monté solidaire du panneau, en étant susceptible de coulisser dans une rainure complémentaire réalisée dans un bras de guidage solidaire du coffre, la première position inactive et la position de cloisonnement étant verrouillables par engagement du tenon du panneau dans une entaille de forme complémentaire réalisée dans la rainure du bras. Selon une autre caractéristique, le tenon présente une forme générale d'arc de cercle s'étendant selon l'axe longitudinal du véhicule, et le panneau est monté rotatif autour d'un axe principal perpendiculaire à l'axe longitudinal par rapport au plancher du coffre, de façon que le tenon se désengage de l'entaille par pivotement du panneau autour de cet axe pour pouvoir coulisser dans la rainure correspondante. De préférence, les moyens de guidage en translation comprennent deux tenons fixés respectivement aux deux bords latéraux du panneau en s'étendant suivant l'axe principal du panneau en étant montés rotatifs relativement à ces deux bords latéraux autour d'un axe parallèle a l'axe principal, entre une position d'engagement dans l'entaille correspondante et une position de coulissement dans la rainure. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le bras est monté pivotant autour d'un axe parallèle à l'axe principal, entre une position de support du panneau dans sa position inactive et/ou dans sa position de cloisonnement, dans laquelle le bras est en appui sur le plancher, et une position inclinée d'accompagnement du coulissement du panneau. De préférence, le dispositif comprend un ressort tendant à maintenir et à ramener le tenon dans sa position d'engagement, et/ou un ressort tendant à maintenir et à ramener le bras dans sa position de support. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend des moyens de maintien fixe du panneau dans ses positions de cloisonnement verrouillables, disposés au niveau du bord arrière du dit panneau et coopérant avec des moyens de maintien complémentaires rigidement solidaire du coffre. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et qui est faite au regard des dessins annexés qui représentent des exemples non limitatifs de réalisation du dispositif de l'invention et sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective du coffre d'un véhicule automobile, équipé du dispositif selon l'invention selon un premier mode de réalisation comprenant un panneau de cloisonnement et des bras de support de ce panneau disposés en vis-à-vis de la face arrière des dossiers de sièges arrière ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un coffre d'un véhicule équipé d'un dispositif de l'invention dans lequel les bras de support sont dans un deuxième mode de réalisation; - la figure 3 est une vue partielle en perspective du dispositif de la figure 1, dans laquelle le panneau occupe une position inactive de dégagement et le bras occupe une position initiale en appui sur le plancher du coffre ; - la figure 4 est une vue en perspective du dessus du panneau de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue agrandie en perspective correspondant à la partie cerclée notée IV sur la figure 3, représentant notamment un tenon du panneau occupant une première position angulaire ; - la figure 6 est une vue semblable à la figure 5 15 dans laquelle le tenon occupe une deuxième position angulaire ; - la figure 7 est une vue analogue à celle de la figure 5, prise sous un angle différent ; - la figure 8 représente l'implantation du tenon au 20 sein du dispositif selon le deuxième mode de réalisation, sur laquelle le bras est représenté en vue avec arrachement mettant en évidence l'engagement du tenon dans le bras ; la figure 9 est une vue agrandie du pied de 25 support du bras rotatif du dispositif de l'invention selon le premier mode de réalisation ; - la figure 10 est une vue de côté de la figure 9 ; - la figure 11 est une vue analogue à celle de la figure 10, illustrant la rotation du panneau autour d'un 30 axe principal depuis sa position inactive de dégagement ; - la figure 12 est une vue analogue à celle de la figure 11, illustrant la rotation du bras de support du panneau autour d'un deuxième axe parallèle à l'axe principal, vers une position inclinée ; 35 - la figure 13 est une vue analogue à celle de la figure 12, illustrant le coulissement du panneau vers une position de cloisonnement ; - la figure 14 est une vue analogue à celle de la figure 13, illustrant l'arrivée du panneau au niveau d'une entaille qui est réalisée dans le bras et qui définit la position de cloisonnement du panneau ; - la figure 15 est une vue analogue à celle de la figure 14, illustrant le retour du bras de support dans sa position initiale par rotation autour du deuxième axe ; - la figure 16 est une vue analogue à celle de la 10 figure 15, illustrant le panneau dans la position de cloisonnement ; - la figure 17 est une vue analogue à la figure 9 et qui illustre le second mode de réalisation du pied de support du bras ; 15 Sur la figure 1 est représenté un coffre arrière modulable 1 d'un véhicule automobile 2 délimitant un espace de chargement d'objets tels que des bagages. Le coffre 1 comporte un dispositif 3 permettant de cloisonner l'espace de chargement, de sorte que le coffre 20 1 soit modulable. Le coffre 1 présente une forme sensiblement parallélépipédique et est délimité par la face arrière 5 des dossiers de sièges arrière 6 du véhicule dans leur position active comme représenté sur la figure 1, un 25 plancher horizontal 7 situé entre les deux roues arrière 8 du véhicule 2, deux parois latérales internes 9 et un hayon de fermeture du coffre non représenté. Le dispositif de cloisonnement 3 du coffre 1 est symétrique par rapport à un plan longitudinal PL du 30 véhicule 2. C'est pourquoi dans la description qui suit, deux éléments du dispositif 3 qui sont disposés symétriquement par rapport au plan PL portent le même numéro complété par la lettre a pour les éléments situés d'un côté de ce 35 plan PL, et par la lettre b pour les éléments situés de l'autre côté de ce plan PL. Il en résulte que les références notées sur les figures 3 et 9 à 17 sont celles complétées par la lettre a et que les références notées sur les figures 5 à 8 sont celles complétées par la lettre b, du fait des angles de vue respectifs de ces figures. En conséquence, la description des éléments situés d'un côté du plan PL et portant la lettre a/b, est bien évidemment valable pour les éléments symétriques par rapport au plan PL, portant la lettre b/a. Le dispositif 3 de l'invention comprend principalement un panneau de plancher ou panneau 11 pouvant occuper trois positions horizontales de support P1, P2, P3 représentées sur la figure 1, soit respectivement, une position de dégagement complet du coffre P1, une position de cloisonnement dite position active haute P3 et une position de cloisonnement dite position active intermédiaire de support P2. Préférentiellement selon l'invention, le dispositif 3 permet au panneau 11 d'occuper trois positions P1 à P3, cependant, il peut être prévu plus ou moins de positions. Le dispositif 3 comprend deux bras rotatifs de support 12a, 12b du panneau 11, s'étendant comme représenté sur la figure 1, chacun le long d'une face arrière 5 du dossier d'un siège 6, à proximité de cette dernière mais également le long de ou devant la paroi latérale correspondante 9 du coffre 1, le panneau 11 étant monté coulissant par rapport aux deux bras 12a, 12b. Le panneau 11, mieux visible sur la figure 4, est une plaque rectangulaire dont les dimensions correspondent sensiblement à celles du plancher 7 du coffre 1. Ce panneau 11 s'étend depuis la face arrière 5 des dossiers 6 jusqu'au hayon du coffre 1, non représenté, dans sa position fermée, le bord avant 14 de ce panneau 11 longeant la face arrière 5 des dossiers 6 et le bord arrière 16 longeant le hayon dans sa position fermée. Avantageusement, le panneau 11 est pourvu d'une ouverture centrale de préhension 17 réalisée dans son épaisseur à proximité du bord arrière 16. Cependant, un autre moyen de préhension peut être envisagé comme, par exemple, une boucle mobile. Comme visible sur la figure 4, le panneau 11 comprend un premier tenon 18a et un deuxième tenon 18b faisant saillie extérieurement suivant un axe principal Al, respectivement de l'extrémité avant 19a du premier bord latéral 13a et de l'extrémité correspondante 19b du deuxième bord latéral 13b. Selon le premier mode de réalisation de l'implantation des tenons 18a, 18b au sein du dispositif 3, représenté sur les figures 5 à 7, les tenons 18a, 18b sont solidaires du panneau 11 et l'ensemble qu'ils forment avec le panneau 11 est engagé entre les deux bras rotatifs 12a, 12b lors du montage dudit dispositif. Plus précisément en référence à la figure 5, le tenon 18b présente selon un plan normal à l'axe principal Al une forme générale en arc de cercle ou en croissant de lune s'étendant suivant l'axe XX' (visible sur la figure 4 ou 8), et définissant une surface convexe dont la courbure est orientée vers le plancher 7 du coffre 1. Comme visible sur la figure 5, le tenon 18b est solidarisé au panneau 11 par l'intermédiaire d'une base 21b, qui est plaquée contre une partie de feuillure 23b formée à l'extrémité avant 19b du bord latéral 13b, au moyen d'une vis 22b s'étendant selon un axe A2, parallèle à l'axe principal Al. Plus précisément, la vis 22b traverse la base 21b et est vissée au bord latéral 13b du panneau 11 de façon à permettre une rotation de l'ensemble base 21b et tenon 18b autour de l'axe A2. Par ailleurs, une plaquette 26b est rigidement accolée à la face supérieure 27 du panneau 11, au niveau de cette même extrémité avant 19b du bord latéral 13b, de façon à s'étendre au-delà du renfoncement 24b formé par la partie de feuillure 23b et afin d'assurer une limitation de la rotation de la base 21b du tenon 18b. De la sorte, le tenon 18b peut tourner autour de l'axe A2 entre une position dite d'engagement et une position dite de coulissement, qui sont représentées respectivement sur les figures 5 et 6, en définissant une amplitude particulière de rotation du tenon 18b. Plus particulièrement, dans la position d'engagement de la figure 5, la partie centrale 20b du bord supérieur 28b de la base 21b du tenon 18b vient en butée contre la plaquette 26b, alors que le bord arrière du tenon 18b occupe une position sensiblement parallèle à la face supérieure 27 du panneau 11. Dans la position de coulissement de la figure 6, l'extrémité arrière 31b du bord supérieur 28b de la base 21b vient en butée contre la plaquette 26b, alors que le tenon 18b occupe une position sensiblement inclinée par rapport à la position initiale de la figure 6, dans laquelle le bord arrière 30b du tenon 18b est dirigé vers le haut du coffre 1. Comme visible sur ces deux figures 5 et 6, selon le premier mode de réalisation la plaquette 26b comprend une lumière oblongue 32b s'étendant parallèlement au bord latéral 13b du panneau 11 coopérant avec une deuxième vis 33b qui est vissée perpendiculairement à la face supérieure 27 du panneau 11 pour permettre un déplacement longitudinal de la plaquette 26b. De la sorte, il est possible de rapprocher ou d'éloigner cette plaquette 26b du bord avant 14 du panneau 11 et de modifier ainsi le point de contact entre la plaquette 26b et le bord supérieur 28b de la base 21b du tenon 18b afin de régler l'amplitude de rotation de la base 21b du tenon 18b autour de l'axe A2. De plus, un ressort de torsion 34b, solidaire du panneau 11 coopère avec la vis 22b pour exercer un effort tendant à ramener le tenon 18b dans sa position de coulissement de la figure 6. Selon le second mode de réalisation de l'implantation des tenons 18a, 18b au sein du dispositif 3 tel que représenté sur la figure 8, ces tenons 18a, 18b font saillie extérieurement du panneau 11 suivant un axe principal Al. Ils sont solidaires des bras rotatifs 12a, 12b correspondants, le panneau 11 étant engagé entre les tenons 18a, 18b lors du montage dudit dispositif. Plus précisément, le tenon 18b est monté à coulissement dans une rainure 39b du bras rotatif 12b et est solidaire de la base 21b. La base 21b est prolongée par un doigt d'encliquetage 46b faisant saillie à sa face externe 45b afin de former l'axe A2 de pivotement du tenon 18b. Le panneau 11 comprend un évidement longitudinal 47b réalisé dans son épaisseur à l'avant 19b de son bord latéral 13b, définissant trois faces longitudinales, soit une face supérieure 48b, une face inférieure 49b et une face interne 50b, et une face interne transversale 51b qui forme le fond de l'évidement 47b et qui est située à distance du bord avant 14 du panneau 11. Les trois faces longitudinales 48b, 49b et 50b forment une section en forme de U dont l'ouverture est orientée vers le bord latéral 13b du panneau 11. Les faces supérieure 48b et inférieure 49b de l'évidement 47b sont respectivement pourvue de deux butées longitudinales 52'b, 52b situées en regard l'une de l'autre, à proximité du bord latéral 13b du panneau 11 et formant chacune une glissière. Le panneau 11 comprend en outre un boîtier d'accueil 53b du doigt 46b du tenon 18b, disposé entre la face interne longitudinale 50b de l'évidement 47b et les deux glissières 52b, 52'b. Le boîtier 53b est maintenu au sein de l'évidement 47b par encliquetage au moyen d'un ergot (non représenté sur la figure 8) monté sur la face 48b du panneau 11 et étant apte à coopérer avec une fenêtre d'encliquetage 55b dudit boîtier. De la sorte, lors de l'introduction du panneau 11 entre les deux tenons 18a, 18b (engagés préalablement dans les rainures 39a, 39b des bras 12a, 12b et dans les boîtiers 53a, 53b), les boîtiers 53a et 53b glissent respectivement dans les évidements 47a et 47b jusqu'à encliqueter chaque ergot dans leur fenêtre d'encliquetage 55a, 55b. En outre, un ressort non représenté est monté dans le boîtier 53b sur le doigt 46b de façon distale par rapport à l'axe A2 pour exercer un effort tendant à ramener le tenon 18b dans sa position d'engagement. Selon l'un ou l'autre des modes de réalisation de l'implantation des tenons 18a, 18b au sein du dispositif 3 (figure 5, figure 8), le panneau 11 comprend encore des ergots 35a, 35b visibles sur la figure 1, fixés respectivement sur les deux bords latéraux 13a, 13b au niveau de son bord arrière 16, qui coopèrent par exemple par encliquetage avec des moyens de maintien complémentaires respectifs 35a', 35b' et 35a", 35b" fixés sur les parois latérales 9 du coffre 1 pour maintenir le panneau 11 dans l'une de ses positions horizontales P2, P3 et/ou P1. Plus précisément, une première paire de moyens de maintien complémentaires 35a', 35b' est fixée sensiblement à mi-hauteur H3 des parois latérales 9, pour maintenir le panneau 11 dans sa troisième position P3 (la plus haute), une deuxième paire de moyens de maintien 35a", 35b" étant fixée à une hauteur intermédiaire H2 entre le plancher 7 du coffre 1 et la première paire de moyens complémentaires 35a', 35b', de façon à maintenir le panneau à sa deuxième position intermédiaire P2. Il peut également être prévue une troisième paire de moyens de maintien pour la hauteur H1 afin de limiter les vibrations du panneau sur le plancher de coffre. Les tenons 18a, 18b du panneau 11 coopèrent avec les bras rotatifs correspondants 12a, 12b de support du panneau 11 pour permettre un changement de position du panneau 11 entre les positions P1, P2 et P3. En référence aux figures 3 et 9, le bras rotatif 12a présente une forme générale parallélépipédique d'une certaine épaisseur, comprenant une branche longue 36a prolongée par une branche courte, formant un pied de support 37a s'étendant depuis la branche longue 36a vers l'arrière du coffre 1. Dans une position initiale de ce bras 12a, dite de support, représentée sur la figure 9, le pied 37a du bras 12a repose sur le plancher 7 du coffre 1, et la branche longue 36a longe la face arrière 5 des dossiers 6 du coffre 1. Selon le premier mode de réalisation de ce bras 12a représenté sur les figures 9 à 16, le pied 37a et la branche longue 36a de ce bras 12a forment une seule et même pièce. Le bras 12a est monté pivotant par rapport au plancher 7 entre une position de support et une position inclinée, autour d'un axe A3 situé au niveau du pied de support 37a, en étant parallèle à l'axe principal Al et situé sensiblement dans le même plan horizontal aux figures 3 et 9. Dans la position inclinée, représentée sur la figure 12, le bras 12a a pivoté autour de l'axe A3 vers l'arrière du coffre 1, de façon à définir un angle SI entre le plancher 7 et le pied 37a. Un ressort de torsion 38a, mieux visible sur la figure 9, exerce un effort sur l'axe A3, tendant à maintenir et à ramener le bras 12a dans sa position de support. Selon le second mode de réalisation de ce bras 12a représenté sur la figure 17, la branche longue 36a et le pied de support 37a sont deux pièces distinctes de sorte que le pied de support 37a reste toujours contre le plancher 7 ou contre un sous-plancher 70 du coffre 1. Préférentiellement, le pied 37a porte l'axe de rotation A3 de la branche longue 36a qui est alors mobile entre une position proche de la face arrière 5 des sièges 6 et une position éloignée. L'axe Al du panneau 11 et l'axe A3 de pivotement des bras 12a, 12b par rapport au plancher 7 se retrouvent alors sensiblement dans le même plan vertical dirigé selon la largeur du véhicule à l'aplomb l'un de l'autre. On comprend ainsi que l'angle SZ représenté sur la figure 12 devient pour le dispositif de la figure 17, l'angle que réalise la branche longue 36a par rapport à au pied de support 37a. Un ressort non représenté aux figures peut être monté concentriquement à l'axe A3 entre la branche longue 36a et le pied 37a afin d'exercer un effort tendant à maintenir et à ramener la branche longue 36a du bras 12a dans sa position proche de la face arrière 5 des sièges 6. En référence aux figures 3 et 10, le bras rotatif 12a comprend en outre une rainure centrale longitudinale de coulissement 39a du tenon correspondant 18a, réalisée dans l'épaisseur de la branche longue 36a du bras 12a, dimensionnée de sorte que le tenon 18a du panneau 11 puisse coulisser dans celle-ci. La rainure 39a du bras 12a comprend trois entailles horizontales d'engagement 41a, 42a, 43a du tenon 18a s'étendant depuis cette rainure 39a vers les dossiers de sièges 6. Les entailles 41a, 42a, 43a présentent chacune une forme générale de croissant de lune ou en arc de cercle, complémentaire du tenon 18a, orientées suivant l'axe XX' (visible sur la figure 4) et disposées à distance l'une de l'autre le long de la branche 36a du bras 12a. La première paire d'entailles latérales 41a, 41b est située à proximité du plancher 7 du coffre, à une hauteur H1 pour laquelle le panneau 11 est plaqué contre le plancher 7 du coffre 1 et occupe la première position P1 dite de dégagement complet du coffre 1. La troisième paire d'entailles 43a, 43b est située sensiblement à la mi-hauteur H3 de la face arrière 5 des dossiers de sièges 6, définissant la position active haute P3 du panneau 11. La deuxième paire d'entailles 42a, 42b est située à la hauteur intermédiaire H2 entre la première paire 41a, 41b et la troisième paire 43a, 43b d'entailles, définissant une position active intermédiaire P2 du panneau 11. Selon une variante adaptable aux premier et deuxième modes de réalisation expliqués ci-dessus et illustrée à la figure 2, on voit que chaque bras 12a, 12b est monté entre la paroi latérale 9 et le passage de roue 10b correspondant du coffre, si bien que les bras 12a, 12b ne sont pas visibles dans le coffre. Selon cette variante de réalisation, chaque paroi latérale 9 comprend trois sillons 101a, 101b, 102a, 102b, 103a, 103b réalisés dans son épaisseur et destinées à permettre le coulissement du panneau 11 relativement aux deux bras 12a, 12b qui sont situés derrière les parois 9. Comme mieux visible sur la figure 2, l'un des sillons 101b de la paroi 9 est rectiligne et s'étend selon une direction oblique orientée vers l'arrière du coffre 1 depuis une partie avant basse de la paroi 9 jusqu'à sensiblement mi-hauteur de cette paroi 9, ce sillon 101b assurant le guidage du déplacement du panneau 11 d'une position horizontale P1, P2, P3 à une autre P2, P3, P1 lorsque le bras 12b occupe une position inclinée. Les deux autres sillons 102b, 103b sont en forme générale d'arc de cercle, en étant centrés autour de l'axe de pivotement A3 du bras rotatif 12a, 12b et comprennent chacun une extrémité débouchant sur le sillon rectiligne 101b. Ces sillons en arc de cercle 102b, 103b permettent 35 de guider le déplacement du bras 12b entre sa position de support et sa position inclinée. Il est à noter que la distance séparant ces deux sillons en arc de cercle 102b, 103b est sensiblement égale à la distance séparant la position active intermédiaire de support P2 et la position active haute P3. De même, la distance séparant le premier sillon en arc de cercle 102b de l'axe de pivotement A3 du bras rotatif 12a, 12b est sensiblement égale à la distance séparant la position de dégagement complet du coffre P1 de la position active intermédiaire de support P2. En référence aux figures 10 à 16, on décrit les étapes successives permettant de faire coulisser le panneau 11 de sa position P1 de dégagement du coffre 1 à sa position active intermédiaire P2. Cette description est réalisée à partir du dispositif selon son premier mode de réalisation, elle est cependant équivalente pour le second mode de réalisation. De plus, cette description est bien évidemment également transposable au coulissement du panneau 11 de sa position P2 à la position active haute P3. Sur la figure 10, le panneau 11 occupe une position de dégagement complet du coffre P1, dans laquelle le bras rotatif 12a occupe sa position de repos, et le tenon 18a occupe sa position d'engagement dans l'entaille 41a de la rainure 39a du bras 12a. Un utilisateur du coffre désirant relever le panneau 11 de sa position de dégagement complet du coffre pl à sa position active intermédiaire P2, exerce un effort M1 par préhension de l'ouverture 17 (représentée sur la figure 4) en un mouvement vers le haut du coffre 1 de façon à faire déplacer le panneau 11 par rapport au bras 12a, comme représenté sur la figure 11. Dans le même temps, le tenon 18a est entraîné en coulissement et se dégage de l'entaille 41a de la rainure 39a pour se placer à l'entrée de cette rainure 39a. L'utilisateur du coffre 1 exerce ensuite un effort de traction vers l'arrière du coffre 1, repéré par la flèche F1 sur la figure 12, entraînant le pivotement du tenon 18a autour de l'axe A2 puis le pivotement M2 du bras 12a, autour de l'axe A3 pour que le bras 12a occupe sa position inclinée vers l'arrière du coffre 1. L'effort de traction F1 permet l'admission du tenon 18a dans la rainure 39a du bras 12a et la poursuite de cet effort F1 entraîne le coulissement du tenon 18a dans la rainure 39a, comme visible sur la figure 13. L'effort F1 est poursuivi (F2) jusqu'à ce que le tenon 18a atteigne la hauteur de la deuxième entaille 42a de la rainure 39a, tel que représenté sur la figure 14, et s'engage dans cette entaille 42a par détente du ressort de torsion 34b du tenon 18b. L'utilisateur relâche alors son effort de translation F3 permettant le pivotement du bras 12a, repéré par M3 sur la figure 15, déplaçant le bras 12a de sa position inclinée à sa position de support. Il est à noter que le retour du bras 12a à sa position de support est facilité par l'action du ressort élastique 38a qui tend à maintenir le bras 12a dans cette position de support. L'utilisateur exerce enfin sur le panneau 11 un effort de pivotement M4 vers le plancher 7 autour de l'axe Al. L'ergot 35a du panneau vient alors en butée contre le moyen de maintien complémentaire 35a" de la paroi latérale 9 du coffre 1, situé à la hauteur H2. De la sorte, le panneau 11 occupe sa position active intermédiaire P2 telle qu'illustrée sur la figure 16. Il est à noter que la mobilité en rotation du bras 12a autour de l'axe A3 et la mobilité du tenon 18a autour de l'axe A2, constituent des aides à la manipulation du panneau 11 entre ses positions P1 et P2. En effet, lorsque le bras 12a occupe sa position inclinée par rapport au plancher 7, l'utilisateur peut faire pivoter le panneau 11 autour de l'axe A2 d'un angle moins important que lorsque le bras 12a est dans sa position de support. De même, étant donné que le tenon 18a est mobile en rotation par rapport au panneau 11, l'utilisateur n'est pas contraint de maintenir le panneau 11 dans une position parallèle à la rainure de coulissement 39a mais peut faire pivoter le panneau 11 autour de l'axe A2 vers une position plus confortable pour faire coulisser le tenon 18a dans la rainure 39a. Toutefois, dans cette configuration de coulissement, la plaquette 26b ou les faces 48b et 49b, mieux visibles sur la figure 5 et 8, exercent une fonction de limitation du pivotement du panneau 11 autour de l'axe A2. En effet, dans la position de coulissement des tenons 18a, 18b et dupanneau 11, les bases 21a, 21b de ces tenons viennent en butée interdisant tout pivotement supplémentaire du panneau 11 autour de l'axe A2 vers le plancher 7. La manipulation du dispositif de l'invention dans le sens du retour du panneau 11 depuis une position haute P2, P3 jusqu'à une position plus basse P1, P2 est obtenue en suivant les étapes ci-dessus décrites dans l'ordre inverse, c'est-à-dire de la figure 16 à la figure 10, avec des efforts de traction et de rotation exercés dans des sens respectivement opposés. Ce dispositif de cloisonnement 3 propose une modularité de coffre 1 importante, pour laquelle la manipulation du panneau 11 entre ses différentes positions P1, P2, P3 est facilitée. D'une part les bras rotatifs 12a, 12b guident le panneau 11 d'une position à une autre, évitant à l'utilisateur du coffre 1 tout ajustement spatial du panneau 11. D'autre part, les ressorts élastiques de rappel 34a, 34b, 38a, 38b des tenons 18a, 18b et des bras 12a, 12b permettent un accompagnement du retour du panneau 11 à une position active. Il est à noter que l'augmentation du nombre de positions que le panneau 11 peut occuper est obtenue par l'ajout d'entailles dans la rainure 39a, 39b du bras 12a, 12b à la hauteur souhaitée. L'augmentation de position peut notamment permettre au panneau 11 de remplacer avantageusement la tablette arrière de coffre en proposant la position la plus haute du panneau sensiblement à la même hauteur que les appuis-tête des sièges 6. De plus, le dispositif 3 peut proposer en variante non représentée des positions actives verrouillables du panneau pour lesquelles ce panneau est incliné par rapport au plancher 7 du coffre 1, par réalisation d'un système dans lequel les tenons 18a, 18b et les entailles correspondantes sont disposés à des hauteurs différentes des moyens complémentaires de maintien fixe du panneau 11. Dans ce cas, on peut prévoir une forme d'entaille s'étendant suivant un axe parallèle au panneau dans sa position inclinée. Enfin, le panneau 11 peut occuper la position de dégagement complet du coffre P1, dans laquelle il n'occupe qu'un espace restreint dans le coffre 1, dans laquelle il ne crée aucun relief ou aspérité qui pourrait endommager des objets fragiles et dans laquelle le panneau peut être pivoté contre les sièges afin d'accéder par exemple à la roue de secours ou des rangements
L'invention concerne un dispositif de cloisonnement d'un coffre d'un véhicule, notamment automobile, délimité par au moins une face arrière (5) de dossier de siège (6), un plancher (7) et deux parois latérales internes (9), comprenant au moins un panneau de cloisonnement (11) monté articulé dans le coffre (1) pour être déplaçable entre au moins une position inactive de dégagement du coffre et au moins une position de cloisonnement verrouillable, qui est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de guidage (12a, 12b, 18a, 18b) en translation dudit panneau (11) depuis la position inactive (P1) jusqu'à la position active (P2, P3).
1. Dispositif de cloisonnement (3) d'un coffre (1) d'un véhicule, notamment automobile, délimité par au moins une face arrière (5) de dossier de siège (6), un plancher (7) et deux parois latérales internes (9), comprenant au moins un panneau de cloisonnement (11) monté articulé dans le coffre (1) pour être déplaçable entre au moins une position inactive de dégagement du coffre et au moins une position de cloisonnement verrouillable, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de guidage (12a, 12b, 18a, 18b) en translation dudit panneau (11) depuis la position inactive (P1) jusqu'à la position active (P2, P3). 2. Dispositif (3) selon la 1, caractérisé en ce que dans sa position inactive de dégagement du coffre (P1), le panneau (11) est en appui contre le plancher (7) du coffre (1) et en ce que le panneau (11) peut occuper une première position de cloisonnement verrouillable (P2) sensiblement parallèle au plancher (7) et située à une première hauteur (H2) de ce plancher (7). 3. Dispositif (3) selon la 2, caractérisé en ce que le panneau (11) peut occuper une deuxième position de cloisonnement verrouillable (P3) sensiblement parallèle au plancher (7) et située à une deuxième hauteur (H3) de ce plancher (7). 4. Dispositif (3) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de guidage en translation (12a, 12b, 18a, 18b) sont disposés au niveau du bord avant (14) du panneau (11) proche des dossiers de sièges arrière (6). 5. Dispositif (3) selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de guidage en translation (12a, 12b, 18a, 18b) comprennent au moins un tenon (18a, 18b) susceptible de coulisser dans une rainure complémentaire (39a, 39b) réalisée dans un brasde guidage (12a, 12b) solidaire du coffre (1) et en ce que la première position inactive (P1) et la position de cloisonnement (P2,P3) sont verrouillables par engagement du tenon (18a, 18b) du panneau (11) dans une entaille (41a, 42a, 43a, 41b, 42b, 43b) de forme complémentaire réalisée dans la rainure (39a, 39b) du bras (12a, 12b). 6. Dispositif (3) selon la 5, caractérisé en ce que le tenon (18a, 18b) présente une forme générale d'arc de cercle s'étendant selon l'axe longitudinal (XX'), 7. Dispositif (3) selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que le tenon (18a, 18b) est monté rotatif autour d'un axe principal (A2) perpendiculaire à l'axe longitudinal (XX'), de façon à ce qu'il puisse se désengager (18a, 18b) de l'entaille (41a, 42a, 43a, 41b, 42b, 43b) puis coulisser dans la rainure correspondante (39a, 39b) par déplacement du panneau (11). 8. Dispositif (3) selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de guidage en translation (12a, 12b, 18a, 18b) comprennent deux tenons (18a, 18b) s'étendant suivant un axe (Al) parallèle à l'axe principal (A2) du panneau (11) de part et d'autre de ce panneau (11). 9. Dispositif (3) selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce que le tenon (18a, 18b) est monté solidaire du panneau (11) et peut être inséré lors du montage du dispositif dans la rainure complémentaire (39a, 39b) du bras (12a, 12b). 1O.Dispositif selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que le bras (12a, 12b) est monté pivotant autour d'un axe (A3) parallèle à l'axe principal (A2), entre une position de support du panneau (11) dans sa position inactive (P1) et/ou dans sa position de cloisonnement (P2, P3) et une position inclinée d'accompagnement du coulissement du panneau (11). 11. Dispositif selon l'une des 5 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyensélastiques (34a, 34b) tendant à maintenir et à ramener le tenon (18a, 18b) dans sa position d'engagement, et/ou des deuxièmes moyens élastiques (38a, 38b) tendant à maintenir et à ramener le bras (12a, 12b) dans sa position de support.
B
B60
B60R
B60R 5
B60R 5/04
FR2899955
A1
DISPOSITIF D'ILLUMINATION SUBAQUATIQUE ADAPTE A UNE UTILISATION EN MILIEU MARIN
20,071,019
-t- La présente invention a pour objet un . Io Elle concerne d'une manière générale le domaine industriel et commercial de la fabrication et de la diffusion d'équipements destinés aussi bien à éclairer une zone déterminée située sous l'eau qu'à créer des an mations visuelles sous-marines. Les dispositifs d'illumination subaquatiques connus proposent uniquement des systèmes d'éclairage statique. Ils sont constitués d'une lampe électrique enfermée dans un volume étanche, et sont généralement munis d'une vitre plane transparente à la lumière. La vitre et le corps du dispositif sont maintenus solidaires par tous moyens appropriés, un joint plat assurait l'étanchéité de 20 l'ensemble. On peut citer le brevet N JP 2002 30 995 (HITACHI Ltd) qui concerne un projecteur étanche utilisé pour éclairer des objets situés sous l'eau et devant être inspectés visuellement. Cet appareil est constitué d'un boîtier étanche intégrant un réflecteur à surface parabolique et fermé par un verre plat. 2; Un autre document publié sous le N GB 673 (GENERAL ELECTRIC Co Ltd) fait état d'un dispositif d'éclairage subaquatique comportant une enveloppe cylindrique verticale avec vitre plane inclinée à sa partie supérieure, l'ensemble étant recouvert d'une enceinte de protection non étanche en matériau transparent. () Certains dispositifs sont parfois encastrés de sorte que seule la vitre est en contact avec l'eau. -2- Par exemple, le brevet N CA 1 059 482 (WYLAIN Inc.) décrit un spot lumineux immergé s'insérant dans un boîtier encastré dans la paroi d'un réservoir Ces solutions sont adaptées en particulier lorsqu'il s'agit d'illuminer des fontaines, des bassins d'eau ou des piscines. Lorsqu'il s'agit de créer une illumination dans de l'eau de mer, le problème devient plus difficile en raison des difficultés d'implantation des dispositifs io d'éclairage dans un endroit où la partie arrière serait dans un logement étanche et non en contact avec l'eau. De surcroît, le corps ainsi que tous les éléments constituant le matériel doivent être dimensionnés et réalisés en un matériau résistant à la corrosion marine, ce qui n'est pas le cas de la plupart des équipements présents commercialisés aujourd'hui. 15 De plus, lorsque la puissance de la lampe est importante et atteint plusieurs centaines de watts, la matière qui constitue le corps du dispositif doit résister à la chaleur dégagée par la lampe et les composants électroniques internes du dispositif. 20 Le dispositif selon la présente invention e pour objectif d'apporter une réponse à ces problèmes techniques. L'appareil d'éclairage présenté adopte une forme géométrique originale où la plus grande surface en contact avec l'eau est constituée par une cloche transparente insensible à la corrosion marine et présentant une grande ouverture angulaire optique permettant une illumination en 25 faisceau large et une très bonne diffusion thermique. Il permet de réduire sensiblement la surface de contact des parties métalliques avec l'eau et de réduire ainsi les phénomènes inévitables de corrosion pour une utilisation en milieu marin. Il permet en outre de proposer un éclairage dynamique totalement intégré sans mise en oeuvre de mécanismes extérieurs. Ce dispositif est constitué d'une enceinte étanche insensible à la corrosion marine formée par l'assemblage d'une platine support plane et d'une cloche en matériau transparent contenant une source lumineuse et les composants 2; 3o mécaniques, optiques et électroniques nécessaires à son fonctionnement qui peut être rendu dynamique au moyen d'un mécanisme de mise en mouvement de la source lumineuse ou d'un équipement faisant varier sa puissance et/ou sa couleur Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif d'une des formes de réalisation de l'objet de l'invention : la figure 1 représente le dispositif en coupe axiale et la figure 2 montre ce dispositif vu de face. Le dispositif, figures 1 et 2, est constitué d'une source lumineuse 1 pourvue d'un dispositif optique tel q'un réflecteur 2 et disposée dans une cloche 3 transparente montée de façon étanche sur une platine 4 support plane. La platine 4, formant la partie arrière du dispositif, est dimensionnée 15 et réalisée en un matériau adapté à une utilisation dans l'eau de mer et donc peu sensible à la corrosion marine. Cette platine sert, pour sa partie intérieure, à la fixation des différents sous-ensembles internes d'une part, et pour sa partie extérieure à la fixation du dispositif sur un bâti de maintien immergé dans l'eau. 20 Le corps du dispositif enferme tous les composants mécaniques, optiques et électroniques nécessaires à son bon fonctionnement : la source lumineuse 1, l'électronique 5 d'alimentation, les pièces mécaniques de maintien et les divers éléments d'étanchéisation et de connexions électriques. Cet ensemble sera avantageusement complété par un système interne de fonctionnement dynamique de l'éclairage constitué d'un mécanisme 6 de mise en mouvement de la source lumineuse 1 et/ou d'un équipement électronique de variation de l'intensité lumineuse et/ou d'un équipement électronique ou mécanique de variation de la couleur de la lumière. La cloche 3, en verre ou autre matériau transparent résistant à la corrosion marine, est maintenue solidaire de la platine 4 par l'intermédiaire d'une -4- bride de serrage 7. Un joint d'étanchéité 8 et un pré-joint de protection sont placés entre la cloche en verre et la platine. Une cage métallique constituée d'au moins un arceau 9 en forme de dôme est placée autour de la cloche 3 transparente et sert de protection à cette dernière contre les chocs éventuels. Le dispositif d'illumination est alimenté par une tension externe à travers un câble de liaison et un dispositif de jonction 10 étanche et démontable 10 placé sur la platine 4 support. Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des équipements similaires. 15
La présente invention a pour objet un dispositif d'illumination subaquatique adapté à une utilisation en milieu marin.Il est constitué d'une enceinte étanche insensible à la corrosion marine formée par l'assemblage d'une platine support (4) plane et d'une cloche (3) en matériau transparent contenant une source lumineuse (1) et les composants mécaniques (6), optiques (2) et électroniques (5) nécessaires à son fonctionnement qui peut être rendu dynamique au moyen d'un mécanisme de mise en mouvement de la source lumineuse ou d'un équipement faisant varier sa puissance et/ou sa couleur.L'invention concerne d'une manière générale la réalisation d'équipements destinés aussi bien à éclairer une zone déterminée située sous l'eau qu'à créer des animations visuelles sous-marines.
1 . Dispositif d'illumination subaquatique adapté à une utilisation en milieu marin, destiné aussi bien à éclairer une zone déterminée située sous l'eau qu'à créer des animations visuelles sous-marines, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une enceinte étanche résistant à la corrosion marine, formée par l'assemblage d'une platine (4) support plane lo permettant la fixation du dispositif sur un bâti de maintien immergé dans l'eau et d'une cloche (3) en matériau transparent, ladite enceinte contenant une source lumineuse (1) avec un dispositif optique (2) et les composants (5, 6) mécaniques, optiques et électroniques nécessaires à son fonctionnement. 2 Dispositif selon la 1, se caractérisant par le fait qu'il comporte une cage métallique en forme de dôme constituée d'au moins un arceau (9) et placée autour de la cloche (3) transparente pour la protéger contre des chocs éventuels 20 3 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que la cloche (3) et la platine (4) sont rendues solidaires par l'intermédiaire d'une bride de serrage (7), un joint d'étanchéité (8) et un pré-joint de protection étant placés entre ladite cloche et ladite platine. 4 . Dispositif selon l'une quelconque des précédentes. se caractérisant par le fait que la cloche (3) est en verre. 5 . Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3. se ,o caractérisant par le fait que la cloche (3) est réalisée dans un matériau résistant à la corrosion marine autre que le verre.10-6- 6 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait qu'il est équipé d'un système interne de fonctionnement dynamique de l'éclairage constitué d'un mécanisme (6) de mise en mouvement de la source lumineuse (1). 7 . Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait qu'il est équipé d'un système interne de fonctionnement dynamique de l'éclairage constitué d'un équipement électronique de variation de l'intensité lumineuse. 8 . Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait qu'il est équipé d'un système interne de fonctionnement dynamique de l'éclairage constitué d'un équipement électronique et/ou rnécanique de variation de la couleur de la lumière. 15 9 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que la face interne de la platine (4) est agencée pour permettre la fixation des différents sous-ensembles mécaniques. optiques et électroniques du système. 20
F
F21
F21V,F21W
F21V 15,F21V 3,F21V 31,F21W 121,F21W 131
F21V 15/01,F21V 3/00,F21V 15/02,F21V 31/00,F21W 121/02,F21W 131/401
FR2893836
A1
IMPLANT CHIRURGICAL A APPUI EXTRA CORTICAL POUR TRANSPLANT LIGAMENTAIRE
20,070,601
La présente invention concerne le domaine des interventions chirurgicales destinées à remplacer un ligament dans une articulation et concerne en particulier un . Les articulations entre deux os comportent généralement un ou plusieurs ligaments reliant les deux os de part et d'autre de l'articulation. Les efforts importants auxquels sont soumis ces ligaments peuvent malheureusement provoquer leur rupture. Ceci est le cas de ligaments croisés du genou très sollicités dans les sports intensifs comme le football. Lorsqu'un ligament tel qu'un ligament croisé antérieur du genou s'est rompu, il est possible de le remplacer en pratiquant une intervention chirurgicale appelée ligamentoplastie qui consiste à fixer un nouveau ligament appelé transplant aux extrémités d'un tunnel s'étendant de part et d'autre de l'articulation. Le tunnel d'une longueur d'environ 10cm et d'un diamètre compris entre 7mm et 12mm est percé à partir d'un des deux os et s'étend dans l'autre os sur une profondeur suffisante. Le ligament de remplacement peut être un ligament artificiel ou une partie de ligament prélevée sur un ligament d'une autre partie du corps ou sur un cadavre. La fixation du transplant aux extrémités du tunnel doit être solide du fait qu'elle constitue le point faible de la reconstruction du ligament dans les premières semaines post opératoires. Ensuite, la repousse osseuse autour du transplant maintiendra celui-ci de façon solide et définitive (phase d'ostéo-intégration). La résistance de la fixation initiale dépend donc du moyen de fixation. Celui-ci doit être capable de résister à la rupture en traction ainsi qu'au glissement de la greffe ligamentaire par rapport à la fixation. En outre, le système de fixation doit permettre de réduire au maximum la longueur du transplant de façon à éviter une distension élastique du transplant qui se produirait si sa longueur était très importante. Le moyen de fixation le plus courant consiste à utiliser une vis d'interférence à chaque extrémité du tunnel. La vis introduite dans le tunnel en même temps que le transplant est de forme conique et vient comprimer le transplant à l'intérieur du tunnel. Malheureusement, les vis s'appuient sur l'os spongieux de moindre résistance. En outre, la vis d'interférence peut, par son filet agressif, abîmer le transplant lors de la mise en place. C'est pourquoi le but de l'invention est d'utiliser comme moyen de fixation d'un transplant, un implant fixé au transplant et s'appuyant sur le pourtour extérieur de la partie corticale de l'os se trouvant à l'entrée du tunnel. L'objet de l'Invention est donc un implant chirurgical utilisé pour fixer un transplant ligamentaire destiné à remplacer un ligament reliant deux os de part et d'autre d'une articulation. Le transplant ligamentaire est fixé dans un tunnel percé à partir de la paroi extérieure corticale du premier os et s'étendant sur une profondeur déterminée du deuxième os. L'implant comporte une première extrémité fixée au transplant et une seconde extrémité en forme de crochet s'appuyant sur le pourtour extérieur de la partie corticale du premier os se trouvant à l'entrée du tunnel. Les buts, objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins dans lesquels : la figure 1 représente une coupe de l'extrémité inférieure du fémur et de l'extrémité supérieure du tibia montrant le tunnel dans lequel a été fixé le transplant ligamentaire en utilisant un implant à appui extra cortical ; la figure 2 représente une vue de face de l'extrémité inférieure du fémur et de l'extrémité supérieure du tibia en place montrant une coupe partielle du transplant illustré sur la figure 1 ; les figure 3A, 3B et 3C représentent les étapes de mise en place d'un transplant ligamentaire et sa fixation à l'aide 5 d'un implant à appui endo cortical ; la figure 4 représente une coupe de l'extrémité inférieure du fémur et de l'extrémité supérieure du tibia montrant le tunnel dans lequel a été fixé le transplant ligamentaire en utilisant un implant à appui endo cortical ; 10 la figure 5 représente une coupe de l'extrémité inférieure du fémur et de l'extrémité supérieure du tibia montrant le tunnel dans lequel a été fixé le transplant ligamentaire en utilisant deux broches non parallèles qui traversent le transplant ; 15 la figure 6 représente le dispositif ancillaire utilisé pour percer les tunnels destinés à recevoir les deux broches non parallèles ; la figure 7 est une coupe sur deux plans du dispositif ancillaire montrant les deux mèches utilisées pour percer les 20 tunnels destinés à recevoir les deux broches ; et la figure 8 est une coupe sur deux plans de l'os et de la première branche du dispositif ancillaire montrant les implants en forme de broches placés dans les tunnels percés à l'aide des mèches. 25 La description qui suit concerne une intervention chirurgicale ayant trait à une ligamentoplastie destinée à remplacer un des ligaments croisés antérieurs du genou reliant le fémur et le tibia. Mais il va de soi que cette intervention pourrait également être destinée à remplacer un ligament se 30 trouvant dans une autre articulation que le genou. Comme illustré sur les figure 1 et 2, un tunnel 10 d'un diamètre compris entre 7mm et l2mm a été percé à partir de la paroi corticale du tibia 12 et traverse l'extrémité supérieure du tibia. Le tunnel 10 se prolonge dans le fémur 14 par la portion de tunnel 16 sur une longueur déterminée. Un transplant 18 qui peut être un ligament artificiel ou une portion de ligament prélevée sur une autre partie du corps du patient ou sur un cadavre, est introduite dans le tunnel 10 et son prolongement 16. Une vis d'interférence 20 a été introduite après le transplant dans le prolongement de tunnel 16 de façon à venir bloquer l'extrémité supérieure du transplant. Comme on le voit sur la figure 1, la vis d'interférence 20 compresse le transplant ligamentaire contre la paroi du tunnel et déborde du tunnel du fait que la partie de l'os dans laquelle a été percé le tunnel est sa partie spongieuse. A noter que tout autre moyen de fixation pourrait être utilisé à la place de la vis d'interférence et en particulier les moyens de fixation décrits par la suite. A l'extrémité inférieure du tunnel, le transplant ligamentaire 18 comporte un implant rigide monobloc 22 dont la partie supérieure 24 est en forme de boucle dans laquelle on a fait passer le transplant généralement replié sur lui-même avant de l'introduire dans le tunnel. La portion inférieure 26 de l'implant 22 est recourbée pour former une sorte de crochet. Lorsque le transplant 18 est introduit et enfoncé dans le tunnel, le crochet 26 vient en butée sur le pourtour extérieur 28 de l'entrée du tunnel 10. Ce pourtour extérieur étant constitué de la paroi corticale de l'os, il est rigide et retient fermement l'implant 22 lorsqu'une force de traction est exercée par le transplant ligamentaire tiré vers le haut avant d'être fixé définitivement par la vis d'interférence 20. A noter que le crochet 26 comporte de préférence deux oreilles 30 et 32 situées de part et d'autre de l'entrée du tunnel 28. De la sorte, l'appui du crochet 26 se fait sur des parties pleines de l'os et non pas sur la partie d'épaisseur réduite à l'endroit du tunnel sous-jacent comme ce serait le cas si le crochet était étroit. Comme mentionné précédemment, le moyen de fixation bloquant la partie supérieure du transplant peut être réalisée différemment comme illustré sur les figures 3A, 3B et 3C. Dans ce cas, une tige 34 est fixée par son milieu à la partie supérieure du transplant ligamentaire 18. Cette tige a une longueur supérieure au diamètre du tunnel, par exemple 16mm si le diamètre est de 10mm. Trois fils souples sont fixés à la tige 34. Un premier fil 36 est fixé au point milieu de la tige (lui-même fixé au transplant) et deux autres fils 38 et 40 sont fixés aux deux extrémités de la tige. Lorsque le tunnel 16 a été percé dans le fémur, on a percé également un mini tunnel 42 jusqu'à la paroi corticale de l'os. Les trois fils 36, 38 et 40 sont introduits dans le mini tunnel 42 jusqu'à sortir à l'extrémité de ce dernier. Il est alors facile de tirer sur le fil 36 pour amener le transplant ligamentaire jusqu'à l'extrémité du tunnel 16 tout en maintenant la tige sensiblement dans l'axe du tunnel grâce au fil 40 de manière à ce qu'elle reste entièrement entre les parois du tunnel. Lorsque le transplant 18 a été entièrement introduit dans le tunnel, on exerce une force de traction sur le fil 38. Comme le montre la figure 3B, cette force tend à faire pivoter la tige 34 autour de son point de fixation au transplant jusqu'à ce qu'elle occupe une position perpendiculaire à l'axe du tunnel. Ceci est relativement aisé puisque les deux extrémités de la tige pénètrent facilement dans la partie spongieuse de l'os 44 représentée de façon schématique sur les figures. Puis une force de traction vers le bas est exercée sur le transplant 18 comme illustré sur la figure 3C de manière à ce que 1a tige 34 toujours dans sa position transversale, descende vers le bas du tunnel 16 en s'enfonçant dans la partie spongieuse de l'os jusqu'à atteindre la surface intérieure de la paroi corticale rigide et dure 46 de la base du fémur 14. Comme on le voit sur la figure 4, la tige 34 est retenue en butée sur la paroi corticale 46 du fémur et retient de ce fait le transplant 18 solidement fixé. Après cette opération, la partie inférieure du transplant 18 est fixée dans le tunnel à l'aide d'une vis d'interférence 48 introduite par l'entrée du tunnel 28. A noter que d'autres moyens de fixation que la vis d'interférence, pourraient être utilisés. Une autre technique de fixation de la partie supérieure du transplant dans son tunnel est maintenant décrite en référence aux figures 5, 6, 7 et 8. Comme illustré sur la figure 5, le transplant est fixé dans sa partie supérieure à l'aide d'implants ayant la forme de broches 50 et 52 qui traversent le transplant 18 et qui sont introduites dans la partie corticale 54 du fémur 14 comme on va le voir ci-dessous. La particularité de ces broches est qu'elles ne sont pas parallèles mais forment un angle aigu entre elles et que la broche la plus basse prend appui sur la surface intérieure de la paroi corticale rigide 46 de la base du fémur 14. Comme précédemment, la partie inférieure du transplant est fixée par une vis d'interférence 48 ou tout autre moyen de fixation tel que l'implant illustré sur la figure 1. A noter que cette technique de fixation par broches pourrait être utilisée pour la fixation de la partie inférieure du transplant, par exemple lorsque la partie supérieure du transplant est fixée par une tige transversale comme illustré sur la figure 4. Le perçage des tunnels destinés à recevoir les broches 50 et 52 se fait à l'aide d'un dispositif ancillaire illustré sur la figure 6. Ce dispositif a une forme en U et comprend une première branche 56 introduite dans la portion de tunnel 16 située dans le fémur 14. Cette branche est percée de deux tunnels traversants situés à deux hauteurs différentes et destinés à être traversés par deux mèches de perceuse 58 et 60. La deuxième branche du dispositif 62 est surmontée d'une platine 64 percée de deux tunnels traversants situés à des hauteurs différentes et formant un angle aigu entre eux comme le montre la figure 7. Les deux mèches 58 et 60 introduites dans les deux tunnels de la platine 64 servent à percer deux tunnels dans le fémur dans le but d'y introduire les deux implants en forme de broches 50 et 52. Lorsque les deux mèches 58 et 60 arrivent en fin de perçage, elles traversent la branche 56 et sont bloquées par deux butées 66 et 68 contre la platine 64. La branche 56 est filetée et comporte un écrou 70 fileté également qui peut être descendu ou monté le long de la branche 56 de manière à ce que la mèche 60 perce un tunnel dans le fémur se trouvant juste au dessus de la surface interne de paroi corticale rigide 46 de l'os lorsque l'écrou est en butée contre la surface externe de la paroi corticale rigide 46. Les deux mèches sont ensuite retirées et les implants en forme de broches 50 et 52 sont introduits dans les tunnels qui viennent d'être percés comme l'illustre la figure 8. Les deux broches forment donc un angle aigu entre elles et la broche 52 située juste au dessus de la paroi corticale est donc bloquée. En supposant que le tunnel soit plus haut que la paroi corticale, les broches qui se trouvent principalement dans la partie spongieuse de l'os vont descendre sous l'effet de la traction exercée par le transplant jusqu'à ce que la broche 52 atte:_gne la paroi corticale, mais avec difficulté dans la mesure où, les broches n'étant pas parallèles, elles sont situées dans des plans verticaux différents
Implant chirurgical destiné (22) à être utilisé pour fixer un transplant ligamentaire (18) destiné à remplacer un ligament reliant deux os de part et d'autre d'une articulation. Le transplant ligamentaire est fixé dans un tunnel (10, 16) percé à partir de la paroi extérieure corticale du premier os et s'étendant sur une profondeur déterminée du deuxième os. L'implant comporte une première extrémité (24) fixée au transplant et une seconde extrémité en forme de crochet (26) s'appuyant sur le pourtour extérieur (28) de la partie corticale du premier os se trouvant à l'entrée du tunnel. Un tel implant est particulièrement adapté pour le remplacement d'un ligament croisé antérieur du genou.
Revendications 1. Implant chirurgical (22) utilisé pour fixer un transplant ligamentaire (18) reliant deux os de part et d'autre d'une articulation, ledit transplant ligamentaire étant fixé dans un tunnel formé par une première portion (10) percée à partir de la paroi extérieure corticale du premier os (12) et se prolongeant par une deuxième portion (16) sur une profondeur déterminée du deuxième os (14); ledit implant étant caractérisé en ce qu'il comporte une première extrémité (24) destinée à être fixée audit transplant et une seconde extrémité en forme de crochet (26) destinée à venir appuyer sur le pourtour extérieur (28) de la partie corticale dudit premier os se trouvant à l'entrée de ladite première portion de tunnel. 2. Implant chirurgical (22) selon la 1, dans lequel ladite première extrémité (24) est en forme de boucle dans laquelle on fait passer ledit transplant (18) replié sur lui-même avant de l'introduire dans ledit tunnel (10, 16). 3. Implant chirurgical (22) selon la 1 ou 2, dans lequel ledit crochet (26) comporte deux oreilles (30 et 32) destinées à être situées de part et d'autre de l'entrée (28) dudit tunnel (10, 16) de manière à ce que l'appui dudit crochet se fasse sur des parties pleines de l'os et non pas sur la partie d'épaisseur réduite à l'endroit dudit tunnel. 4. Ensemble de fixation chirurgical d'un transplant ligamentaire (18) fixé à une extrémité par un implant selon l'une des 1, 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moyen de fixation de l'autre extrémité dudit transplant constitué de deux broches (50, 52) destinées à être fixées transversalement audit transplant, les deux broches étant non parallèles et situées dans deux plans différents, la broche inférieure étant en appui sur la surface intérieure (46) de la partie corticale du deuxième os.
A
A61
A61F,A61B
A61F 2,A61B 17
A61F 2/08,A61B 17/17
FR2892763
A1
MODULE DE DESHUILAGE ET DISPOSITIF DE BOUCHON POUR UN TEL MODULE
20,070,504
La présente invention concerne le domaine des équipements annexes des moteurs à combustion interne, en particulier des dispositifs assurant l'évacuation et le traitement des gaz contournant les pistons de tels moteurs, et a pour objets un module de déshuilage et un dispositif de bouchon pour un tel module. Avec l'usure des segments des pistons dans les moteurs à combustion interne, et la réduction consécutive de l'étanchéité entre ces pistons et les cylindres dans lesquels ils se déplacent, des quantités de plus en plus importantes de gaz contournent lesdits pistons durant les phases de compression et de combustion, et se retrouvent ainsi dans le carter. Avec l'application de normes environnementales plus sévères, ces gaz (plus connus sous la désignation anglaise de "blow-by gases") ne peuvent plus être évacués tels quels dans l'atmosphère et doivent faire l'objet d'un traitement. Actuellement, dans la plupart des cas, ces gaz sont réinjectés dans le moteur avec le mélange combustible/comburant en vue de leur élimination par combustion. Afin de ne pas polluer le système d'admission, il y a en particulier lieu de retirer de ces gaz à réinjecter la composante "huile", entraînée par ces gaz lors de leur passage par le carter. Cette fonction est généralement réalisée par les déshuileurs, lesquels peuvent également, le cas échéant, être sollicités pour l'introduction d'huile dans le carter (pour le remplissage après vidange ou la mise à niveau). Typiquement un tel module de déshuilage ou déshuileur, destiné à être monté sur le ou à proximité du carter d'un moteur à combustion interne, se présente essentiellement sous la forme d'un corps creux avec, d'une part, une ouverture inférieure en communication fluidique avec ou débouchant dans le volume intérieur du carter et, d'autre part, une ouverture supérieure pour l'introduction d'huile pour l'approvisionnement du carter par écoulement à travers l'ouverture inférieure précitée, ladite ouverture supérieure étant obturée par un dispositif de bouchon, éventuellement amovible. Un tel module de déshuilage comporte également, généralement en partie supérieure, un évent ou tubulure d'évacuation des -2- gaz débarrassés de l'huile (par exemple relié au système d'aspiration pour une réinjection desdits gaz dans les cylindres en vue de leur combustion) et un organe de régulation du flux de gaz à évacuer et de la pression ou dépression dans le module. En effet, dans un tel module de déshuilage doit régner une pression négative ou dépression, une évacuation des gaz présents n'étant réalisée qu'en cas de dépassement d'une valeur seuil prédéfinie. L'assemblage des différents éléments constitutifs représente une opération fastidieuse et délicate du fait de la pluralité desdits éléments et de la précision nécessaire pour aboutir à une structure résistante et étanche. De plus, chaque module de déshuilage nécessitant un organe de régulation avec des caractéristiques spécifiques, il n'est pas possible d'assurer leur prémontage dans les modules, sauf à stocker une pluralité de modules avec des organes de régulation différents, entraînant des volumes de modules à stocker importants. En outre, le remplacement de cet organe de régulation, en cas de défaillance ou de caractéristiques inadaptées, constitue également une opération fastidieuse. La présente invention a pour but de surmonter au moins certaines des limitations et de pallier au moins certains des inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un module de déshuilage ou déshuileur de type évoqué ci-dessus, caractérisé en ce que le dispositif de bouchon (fermant l'ouverture supérieure du module) intègre une portion de conduit en communication fluidique avec le volume interne du module et formant évent ou tubulure d'évacuation pour les gaz présents dans ledit module et un organe de régulation de l'évacuation desdits gaz par ladite portion de conduit et de la pression dans ledit module. L'invention sera mieux comprise grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique en coupe verticale longitudinale d'un déshuileur selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une vue en coupe selon A-A du module de la figure 1 ; la figure 3 est une vue de dessus d'un déshuileur selon un second mode de réalisation de l'invention ; les figures 4A et 4B sont des vues en coupe respectivement selon A-A et B-B du déshuileur de la figure 3, et les figures 5A et 5B sont des vues éclatées isométriques ou en perspective, selon deux directions différentes, du déshuileur de la figure 3. Les figures des dessins annexés montrent un module de déshuilage ou déshuileur 1, destiné à être monté sur le ou à proximité du carter 2 d'un moteur à combustion interne, ce module 1 réalisant la séparation gaz/huile pour les gaz contournant les pistons dudit moteur. Ce module 1 se présente essentiellement sous la forme d'un corps creux 3 avec, d'une part, une ouverture inférieure 4 en communication fluidique avec ou débouchant dans le volume intérieur du carter 2 et, d'autre part, une ouverture supérieure 5 pour l'introduction d'huile pour l'approvisionnement du carter 2 par écoulement à travers l'ouverture inférieure 4 précitée, ladite ouverture supérieure 5 étant obturée par un dispositif de bouchon 6, éventuellement amovible. Conformément à l'invention, ledit dispositif de bouchon 6 intègre une portion de conduit 7 en communication fluidique avec le volume interne 1' du module 1 et formant évent ou tubulure d'évacuation pour les gaz présents dans ledit module 1 (dans des conditions de pression relative déterminées dans ce dernier) et un organe 8 de régulation de l'évacuation desdits gaz par ladite portion de conduit 7 et de la pression dans ledit module 1. Ainsi, il est possible de fournir un sous-ensemble multifonctionnel unique réalisant les fonctions de fermeture étanche de l'ouverture supérieure 5 (fonction bouchon), de circulation et d'acheminement des gaz excédentaires vers l'extérieur du module 1 (fonction conduit d'évacuation) et de contrôle de la pression dans ledit module 1 et donc dans le carter 2 (fonction de régulation en pression), ladite fonction de contrôle pouvant être paramétrée en mettant en place dans le dispositif de bouchon 6 d'un organe de régulation 8 avec des caractéristiques variables, adaptées au niveau de pression/dépression souhaité. Grâce à cette intégration de fonctions, il suffit d'assembler un dispositif de bouchon 6 avec un corps creux 3 pour obtenir un module de déshuilage 1 opérationnel. -4- En outre, en cas de défaillance de l'organe de régulation, il suffit d'interchanger le dispositif de bouchon 6. Bien que de nombreuses variantes de réalisations pratiques de l'organe de régulation puissent être envisagées, il est avantageusement prévu, en accord avec une réalisation pratique fiable, simple et économique de l'invention, que l'organe de régulation consiste essentiellement en une membrane 8 souple, s'étendant en regard de et par-dessus l'ouverture 9' de l'extrémité interne de la portion de conduit 7, en ce que ladite membrane 8 repose contre le bord 9 de l'ouverture 9', et obture ainsi cette dernière de manière étanche, lorsque la pression régnant dans la portion de conduit 7 est inférieure à une valeur seuil déterminée et en ce que ladite membrane 8 est décollée du bord 9 de l'ouverture 9' lorsque la pression interne dans le corps creux 3 du module 1 est supérieure à une valeur seuil déterminée, les actions antagonistes de la dépression relative dans la portion de conduit 7 et de la surpression relative dans le corps creux 3 sur la membrane 8, lorsque les deux conditions précitées sont vérifiées, aboutissant à un positionnement de ladite membrane 8 par rapport audit bord 9 qui est fonction de la taille et des caractéristiques de ladite membrane 8 et de la taille de l'ouverture 9', ainsi qu'éventuellement des caractéristiques d'un moyen 8' agissant sur ladite membrane 8. De plus, la membrane 8 peut être, de manière additionnelle, sollicitée élastiquement à distance du bord 9 de l'ouverture interne 9', c'est-à-dire en décollement par rapport audit bord 9, par un moyen 8' calibré en termes d'effort appliqué. Ledit organe de régulation 8 peut être constitué et monté dans le dispositif de bouchon 6 de telle manière qu'il soit sollicité à l'ouverture, c'est-à-dire en vue d'une libération de l'ouverture 9' de l'extrémité interne de la portion de conduit 7, uniquement en cas de pression dans le volume interne 1' du module de déshuilage 1, supérieure en intensité à une valeur seuil inférieure, le cas échéant fixée par le calibrage du moyen 8'. Conformément à l'invention, le dispositif de bouchon 6 consiste avantageusement en un sous-ensemble en tant qu'unité structurelle prémontée et est essentiellement formé de trois parties assemblées entre elles, à savoir, d'une part, un corps principal 10 intégrant la portion de conduit 7 formant évent ou tubulure d'évacuation et s'emboîtant par un côté ou une extrémité sur ou dans l'ouverture supérieure 5 du corps creux 3 constituant le module de déshuilage 1, préférentiellement en réalisant une -5- étanchéité aux gaz au niveau de cette ouverture 5 entre le bord de celle-ci et la face extérieure dudit corps principal 10, d'autre part, une partie 11 formant couvercle recouvrant au moins une portion du corps principal 10 située à l'opposée du côté ou de l'extrémité précitée et, enfin, le ou les composants 8, 8' formant l'organe de régulation, une partie au moins de ce dernier étant disposé, avec au moins un maintien partiel, dans un logement formé par coopération du corps principal 10 et du couvercle 11 précités. Comme le montrent plus particulièrement les figures 4A et 4B des dessins annexés, le corps principal 10 du dispositif de bouchon 6 consiste en un corps creux cylindrique, ouvert au niveau de son extrémité s'emboîtant dans l'ouverture supérieure 5 du module 1, fermé au niveau de son extrémité opposée par la partie 11 formant couvercle et dans lequel est formée d'un seul tenant la portion de conduit 7 formant évent ou évacuation, cette portion de conduit 7 présentant un premier segment 7' à extension radiale s'étendant à travers et débouchant à l'extérieur dudit corps creux cylindrique 10 et un second segment 7" contigu au premier, à extension longitudinale et se terminant par un bord 9 d'extrémité définissant une ouverture 9' dont le flux de passage est commandé par l'organe de régulation 8, 8'. Selon d'autres caractéristiques préférées de l'invention, il peut en outre être prévu que l'organe de régulation est maintenu périphériquement par pincement entre le corps creux cylindrique du corps principal 10 et la partie formant couvercle 11, que le moyen 8' de sollicitation élastique se présente sous la forme d'un ressort de compression logé dans le segment 7" en prenant appui sur une portion de paroi 7" fermant ledit segment 7" à l'opposé de l'ouverture 9' et que le bord d'extrémité 9 du segment à extension longitudinale, définissant l'ouverture 9' dont le passage est régulé par ladite membrane 8, est sensiblement affleurant avec le bord de l'extrémité du corps creux cylindrique 10 participant au pincement de ladite membrane 8. La solidarisation du couvercle 11 avec le corps creux cylindrique 10, réalisant un positionnement et un emprisonnement de l'organe de régulation 8, 8', peut être de différentes natures (soudage, collage, vissage, ...) et être inamovible ou non. Avantageusement, l'assemblage de la partie de couvercle 11 avec le corps principal 10 est réalisé par enclenchement, avec engagement mutuel de moyens 12, 12' coopérants complémentaires, le corps principal 10 étant par exemple pourvu extérieurement de crans ou de protubérances analogues 12 et le couvercle 11 étant par exemple muni de pattes, d'ailes ou de languettes 12' élastiquement déformables et aptes à venir en prise avec accrochage sur lesdits crans ou protubérances 12. Le montage avec emboîtement partiel du dispositif de bouchon 6 dans ou autour de l'ouverture supérieure 5 (plus précisément dans ou autour du bord annulaire définissant cette ouverture 5) pourra également être réalisé de différentes manières, à savoir, par vissage sur une fraction de tour, par liaison ergots/rainures, par enclenchement élastique, par crantage ou autre, avec fourniture d'une étanchéité aux gaz. Préférentiellement, le corps principal 10 et la partie formant couvercle 11 sont réalisés chacun en un matériau thermoplastique par moulage par injection. De même, le corps creux 3 délimitant le volume intérieur 1' du module 1 peut être formé par une coque ouverte en matériau thermoplastique, fermée par une partie en forme de plaque comportant l'ouverture inférieure 4. Comme le montrent également les figures 1, 2, 4 et 5, le module 1 peut aussi comporter un volume séparé supplémentaire 13, fermé de manière étanche et constituant une réserve de vide, ledit volume supplémentaire 13 étant par exemple délimité par une coque additionnelle 13' rapportée sur la coque formant l'essentiel du corps creux. Un module de déshuilage intégrant une telle réserve de vide est décrit plus en détail dans la demande de brevet français déposée ce jour par la demanderesse et ayant pour objet un module bifonctionnel déshuileur/réserve de vide. La présente invention concerne également un dispositif de bouchon 6 pour module de déshuilage ou déshuileur, en particulier pour un module de déshuilage tel que décrit ci-dessus, caractérisé en ce qu'il intègre une portion de conduit 7 formant évent ou tubulure d'évacuation pour les gaz présents dans ledit module 1 et un organe 8, 8' de régulation de l'évacuation desdits gaz par ladite portion de conduit 7 et de la pression dans ledit module 1. Ce dispositif de bouchon 6 pourra également faire état de l'une, de plusieurs ou de toutes les caractéristiques supplémentaires décrites précédemment et ressortant des dessins annexés. -7- Enfin, l'invention concerne également un véhicule automobile à moteur à combustion interne, caractérisé en ce qu'il comporte un module de déshuilage 1 décrit précédemment et représenté aux dessins annexés. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention a pour objet un module de déshuilage ou déshuileur.Module de déshuilage ou déshuileur, destiné à être monté sur le ou à proximité du carter d'un moteur à combustion interne, ce module réalisant la séparation gaz/huile pour les gaz contournant les pistons dudit moteur et se présentant essentiellement sous la forme d'un corps creux avec, d'une part, une ouverture inférieure en communication fluidique avec ou débouchant dans le volume intérieur du carter et, d'autre part, une ouverture supérieure pour l'introduction d'huile pour l'approvisionnement du carter par écoulement à travers l'ouverture inférieure précitée, ladite ouverture supérieure étant obturée par un dispositif de bouchon amovible.Module (1) caractérisé en ce que ledit dispositif de bouchon (6) intègre une portion de conduit (7) formant évent ou tubulure d'évacuation pour les gaz présents dans ledit module (1) et un organe (8) de régulation de l'évacuation desdits gaz par ladite portion de conduit (7) et de la pression dans ledit module (1).
1) Module de déshuilage ou déshuileur, destiné à être monté sur le ou à proximité du carter d'un moteur à combustion interne, ce module réalisant la séparation gaz/huile pour les gaz contournant les pistons dudit moteur et se présentant essentiellement sous la forme d'un corps creux avec, d'une part, une ouverture inférieure en communication fluidique avec ou débouchant dans le volume intérieur du carter et, d'autre part, une ouverture supérieure pour l'introduction d'huile pour l'approvisionnement du carter par écoulement à travers l'ouverture inférieure précitée, ladite ouverture supérieure étant obturée par un dispositif de bouchon, éventuellement amovible, module (1) caractérisé en ce que ledit dispositif de bouchon (6) intègre une portion de conduit (7) en communication fluidique avec le volume interne (1') du module (1) et formant évent ou tubulure d'évacuation pour les gaz présents dans ledit module (1) et un organe (8) de régulation de l'évacuation desdits gaz par ladite portion de conduit (7) et de la pression dans ledit module (1). 2) Module selon la 1, caractérisé en ce que l'organe de régulation consiste essentiellement en une membrane (8) souple, s'étendant en regard de et par-dessus l'ouverture (9') de l'extrémité interne de la portion de conduit (7), en ce que ladite membrane (8) repose contre le bord (9) de l'ouverture (9'), et obture ainsi cette dernière de manière étanche, lorsque la pression régnant dans la portion de conduit (7) est inférieure à une valeur seuil déterminée et en ce que ladite membrane (8) est décollée du bord (9) de l'ouverture (9') lorsque la pression interne dans le corps creux (3) du module (1) est supérieure à une valeur seuil déterminée, les actions antagonistes de la dépression relative dans la portion de conduit (7) et de la surpression relative dans le corps creux (3) sur la membrane (8), lorsque les deux conditions précitées sont vérifiées, aboutissant à un positionnement de ladite membrane (8) par rapport audit bord (9) qui est fonction de la taille et des caractéristiques de ladite membrane (8) et de la taille de l'ouverture (9'), ainsi qu'éventuellement des caractéristiques d'un moyen (8') agissant sur ladite membrane (8). 3) Module selon la 2, caractérisé en ce que la membrane (8) est, de manière additionnelle, sollicitée élastiquement à distance du bord (9) de l'ouverture interne (9'), c'est-à-dire en décollement-9 par rapport audit bord (9), par un moyen (8') calibré en termes d'effort appliqué. 4) Module selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif de bouchon (6) est essentiellement formé de trois parties assemblées entre elles, à savoir, d'une part, un corps principal (10) intégrant la portion de conduit (7) formant évent ou tubulure d'évacuation et s'emboîtant par un côté ou une extrémité sur ou dans l'ouverture supérieure (5) du corps creux (3) constituant le module de déshuilage (1), préférentiellement en réalisant une étanchéité aux gaz au niveau de cette ouverture (5) entre le bord de celle-ci et la face extérieure dudit corps principal (10), d'autre part, une partie (11) formant couvercle recouvrant au moins une portion du corps principal (10) située à l'opposée du côté ou de l'extrémité précitée et, enfin, le ou les composants (8, 8') formant l'organe de régulation, une partie au moins de ce dernier étant disposé, avec au moins un maintien partiel, dans un logement formé par coopération du corps principal (10) et du couvercle (11) précités. 5) Module selon la 4, caractérisé en ce que le corps principal (10) du dispositif de bouchon (6) consiste en un corps creux cylindrique, ouvert au niveau de son extrémité s'emboîtant dans l'ouverture supérieure (5) du module (1), fermé au niveau de son extrémité opposée par la partie (11) formant couvercle et dans lequel est formée d'un seul tenant la portion de conduit (7) formant évent ou évacuation, cette portion de conduit (7) présentant un premier segment (7') à extension radiale s'étendant à travers et débouchant à l'extérieur dudit corps creux cylindrique (10) et un second segment (7") contigu au premier, à extension longitudinale et se terminant par un bord (9) d'extrémité définissant une ouverture (9') dont le flux de passage est commandé par l'organe de régulation (8, 8'). 6) Module selon les 2 et 5, caractérisé en ce que la membrane (8) de l'organe de régulation est maintenue périphériquement par pincement entre le corps creux cylindrique du corps principal (10) et la partie formant couvercle (11), en ce que le moyen (8') de sollicitation élastique se présente sous la forme d'un ressort de compression logé dans le segment (7") en prenant appui sur une portion de paroi (7"') fermant ledit segment (7") à l'opposé de l'ouverture (9') et en ce que le bord d'extrémité (9) du segment à extension longitudinale, définissant l'ouverture (9') dont le passage est régulé par ladite membrane (8), est sensiblement affleurant avec- 10- le bord de l'extrémité du corps creux cylindrique (10) participant au pincement de ladite membrane (8). 7) Module selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que l'assemblage de la partie de couvercle (11) avec le corps principal (10) est réalisé par enclenchement, avec engagement mutuel de moyens (12, 12') coopérants complémentaires, le corps principal (10) étant par exemple pourvu extérieurement de crans ou de protubérances analogues (12) et le couvercle (11) étant par exemple muni de pattes, d'ailes ou de languettes (12') élastiquement déformables et aptes à venir en prise avec accrochage sur lesdits crans ou protubérances (12). 8) Module selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que le corps principal (10) et la partie formant couvercle (11) sont réalisés chacun en un matériau thermoplastique par moulage par injection. 9) Module selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un volume séparé supplémentaire (13), fermé de manière étanche et constituant une réserve de vide. 10) Dispositif de bouchon pour module de déshuilage ou déshuileur, en particulier pour un module de déshuilage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il intègre une portion de conduit (7) formant évent ou tubulure d'évacuation pour les gaz présents dans ledit module (1) et un organe (8, 8') de régulation de l'évacuation desdits gaz par ladite portion de conduit (7) et de la pression dans ledit module (1). 11) Véhicule automobile à moteur à combustion interne, caractérisé en ce qu'il comporte un module de déshuilage (1) selon l'une quelconque des 1 à 9.
F
F01
F01M
F01M 13
F01M 13/04
FR2899320
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE D'EMBALLAGE DE NEIGE CARBONIQUE DANS UN FILM PLASTIQUE
20,071,005
La présente invention concerne un dispositif d'emballage de neige carbonique dans un film plastique. L'invention concerne également un procédé d'emballage de neige carbonique dans des sacs plastiques, de façon continue et automatique, mettant en oeuvre ledit dispositif. Il est connu que les produits congelés, surgelés ou bien frais, notamment alimentaires, qui doivent être maintenus à température dirigée de +6 C à ù 20 C ou moins, sans rupture de leur chaîne de froid depuis leur refroidissement, congélation ou surgélation jusqu'à leur utilisation, nécessitent des entrepôts, moyens de transport, et magasins, munis d'installations de réfrigération, qui sont actuellement généralement électriques. Cependant, dans de nombreux cas, par exemple pour un transport non motorisé, il est impossible de transporter les produits sans les sortir de l'installation de réfrigération où ils sont entreposés, car les risques d'une remontée en température sont importants, notamment si les conditions climatiques sont défavorables. En vue d'éviter une telle remontée en température lors de leur transport, il est habituel de disposer les produits frais, congelés ou surgelés dans un environnement maintenu à température contrôlée dans une enceinte isotherme. La régulation de température est par exemple assurée par la lente sublimation de neige carbonique conditionnée dans des sacs de film plastique perforé. La neige carbonique est un produit relativement peu onéreux et présente un pouvoir réfrigérant. Sa température de ù 80 C environ assure un temps de conservation au froid des produits relativement long. Ainsi, la demande EP 1 186 842 décrit un dispositif d'emballage de neige carbonique dans un film plastique comprenant des moyens de distribution et de mise en forme du film plastique, un générateur de neige carbonique en forme de tube relié à une source de dioxyde de carbone liquide et placé de manière à remplir le film plastique mis en forme. Les moyens de distribution et de mise en forme du film plastique comprennent un fourreau conformateur du film plastique qui est placé concentriquement autour du générateur de neige carbonique tout en laissant un espace libre entre le fourreau conformateur et le générateur de neige carbonique. Lorsque le dioxyde de carbone liquide sous pression est libéré au niveau de la partie supérieure du générateur de neige carbonique, il se détend à la pression atmosphérique et frappe les parois du générateur de neige carbonique, ce qui engendre d'une part la formation d'un solide sous forme pulvérulente connu sous le nom de neige carbonique, à une température très inférieure à 0 C, de l'ordre de -80 C, et d'autre part du dioxyde de carbone à l'état gazeux, également à une température très inférieure à 0 C, de l'ordre de -80 C. La neige carbonique ainsi obtenue tombe par gravité dans le film plastique mis en forme, tandis que le dioxyde de carbone gazeux s'échappe par l'espace formé entre le fourreau conformateur et le générateur de neige carbonique. Ce dispositif présente cependant un inconvénient important qui empêche son utilisation en continu de façon industrielle. En effet, le dioxyde de carbone gazeux qui s'échappe dans l'espace formé entre le générateur de neige carbonique et le fourreau conformateur, refroidit les parois du fourreau conformateur de façon significative ce qui entraîne un brusque refroidissement de la vapeur d'eau présente dans l'air ambiant et donc la formation de cristaux de glace sur les parois, notamment extérieures, du fourreau conformateur. La formation de cristaux de glace empêche l'avancement du film plastique sur le fourreau conformateur. Plus l'hygrométrie de l'air ambiant est élevée plus ce phénomène est accentué. L'objectif de la présente invention est donc de pallier à tout ou partie des inconvénients du dispositif de l'art antérieur. Dans ce but, l'invention concerne un dispositif d'emballage de neige carbonique dans un film plastique comprenant : des moyens de distribution et de mise en forme d'un film plastique comprenant un fourreau conformateur sur la paroi externe duquel se déroule le film plastique, un générateur de neige carbonique relié à une source de dioxyde de carbone liquide, le générateur de neige carbonique étant placé à l'intérieur du fourreau conformateur de manière à laisser un espace libre entre le générateur et le fourreau conformateur et à permettre le remplissage du film plastique mis en forme avec de la neige carbonique, et ù des moyens de scellage du film plastique mis en forme, se caractérisant en ce que le fourreau conformateur est équipé de moyens d'isolation thermique et/ou de moyens de chauffage. En équipant le fourreau conformateur avec des moyens d'isolation thermique et/ou des moyens de chauffage, on empêche le dioxyde de carbone gazeux, qui est formé lors de la génération de neige carbonique, de refroidir brusquement les parois du fourreau conformateur. On évite ainsi la formation de cristaux de glace sur les parois, notamment extérieures, du fourreau conformateur. De ce fait, le film plastique ne colle plus au fourreau conformateur et il n'y a plus de problèmes d'avancement du film plastique dus au refroidissement des parois du fourreau conformateur par le dioxyde de carbone gazeux formé lors de la génération de neige carbonique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre. Des formes et des modes de réalisation de l'invention sont donnés à titre d'exemples non limitatifs, illustrés par les dessins joints dans lesquels: la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif selon l'invention, la figure 2 est une vue schématique d'un dispositif d'ensachage, la figure 3 est un détail du dispositif de la figure 1 ; la figure 4 est un détail d'un mode de réalisation particulier de l'invention ; la figure 5 est une coupe transversale selon AA' de la figure 4. Les moyens d'isolation et/ou de chauffage dont est équipé le fourreau conformateur sont tels qu'ils permettent le maintien de la surface de la paroi du fourreau conformateur sur laquelle se déroule le film plastique à une température suffisamment élevée pour éviter toute cristallisation de la vapeur d'eau sur cette paroi. De façon avantageuse, cette température est d'au moins -10 C, de préférence d'au moins 0 C et plus préférentiellement encore d'au moins 10 C. Dans un mode de réalisation particulier, les moyens d'isolation thermique peuvent consister en au moins une couche en matériau isolant choisi dans le groupe comprenant le liège, le polystyrène, la laine de verre, etc La couche en matériau isolant peut être appliquée sur la surface interne du fourreau conformateur, c'est-à-dire sur la surface du fourreau conformateur opposée à la surface sur laquelle glisse le filme plastique. Etant donné que cette couche est en contact avec le gaz carbonique, de préférence, elle n'est pas poreuse et peut éventuellement être recouverte d'une couche fine ou peau protectrice, en un matériau non poreux et de préférence également isolant. La peau peut être par exemple constituée d'un film métallique ou plastique. Selon un autre mode de réalisation, un espace libre ou vide est ménagé entre la couche en matériau isolant et la surface interne du fourreau conformateur. L'espace libre est un espace dépourvu de matériau qui est rempli d'air ambiant à la pression atmosphérique ou encore tiré au vide. Selon un mode de réalisation particulier, la surface interne du fourreau conformateur comporte, à la place de la couche en matériau isolant ou de façon juxtaposée à la couche en matériau isolant, au moins une couche en matériau chauffant. La couche en matériau chauffant consiste par exemple en une résistance électrique, ou encore en un élément creux rempli de liquide dont la température peut être ajustée (par exemple eutectique). Dans l'espace libre, une sonde thermique peut être placée afin d'ajuster la température de la couche de matériau chauffant à la température souhaitée. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, la paroi interne du fourreau conformateur est constituée d'une superposition de couches de matériaux chauffants, isolants, qui peuvent être juxtaposées ou séparées par au moins une zone de vide. Ainsi, une superposition particulièrement adaptée consiste en la succession d'une peau protectrice, une couche de matériau isolant, une couche de matériau chauffant et un espace vide, l'espace vide pouvant être doté d'une sonde thermique, l'espace vide se trouvant le plus proche de la paroi interne du fourreau conformateur. L'homme du métier saura adapter le nombre, la nature et l'épaisseur des couches constitutives en fonction des capacités de la machine et de la vitesse de production recherchée. A titre indicatif, des plages possibles d'épaisseur peuvent être les suivantes : peau protectrice : 0,5 mm à 5 mm, de préférence 0,8 mm à 2 mm ; matériau isolant : 0,5 cm à 10 cm, de préférence 2 cm à 5 cm ; matériau chauffant : 2cm à 15cm, de préférence 3cm à 10 cm ; vide: 1cmà5cm,depréférence 2cmà4cm; la paroi du manchon conformateur ayant une épaisseur comprise entre 0,5 cm et 3 cm, de préférence de l'ordre de 1 cm. Avantageusement, le dispositif d'emballage de neige carbonique comporte des moyens d'injection de gaz d'inertage au niveau du générateur de gaz carbonique. Ceci permet de balayer le générateur de neige carbonique en continu afin d'éviter une réaspiration d'air ou de dioxyde de carbone entraînant de la neige carbonique dans le générateur de neige carbonique lorsque l'alimentation en dioxyde de carbone liquide est coupée et afin de permettre une meilleure descente de la neige carbonique dans le film plastique mis en forme. Les moyens d'injection de gaz d'inertage comprennent par exemple une buse d'amenée de gaz disposée à l'entrée du générateur de gaz carbonique. Le gaz d'inertage utilisé peut être n'importe quel gaz non réactif vis-à-vis de la neige carbonique. Si la neige carbonique est destinée à la conservation de produits alimentaires ce gaz sera compatible avec une telle utilisation. Le gaz préféré est le dioxyde de carbone. Mais avant tout on préférera mettre en oeuvre un gaz d'inertage substantiellement anhydre (point de rosée de l'ordre de -40 ) pour éviter de givrer, du fait de la température de la neige carbonique, les éventuelles traces d'eau en formant de la glace hydrique. Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif d'emballage de neige carbonique peut comporter des moyens d'injection d'un fluide présentant une température inférieure à la température de rosée de l'air, au contact et à l'intérieur du conteneur en film plastique. Par exemple, de tels moyens peuvent être constitués par une canne d'injection disposée, dans l'espace formé entre le générateur de neige carbonique et le conformateur et dont l'extrémité libre est orientée vers le film plastique libéré par le conformateur. Tout fluide de qualité alimentaire convient à ce propos. Cependant, le dioxyde de carbone liquide est préféré. Selon un mode de réalisation particulier le moyen d'injection de dioxyde de carbone liquide est relié à la source de dioxyde de carbone liquide permettant la génération de neige carbonique. Une vanne, généralement une électrovanne, est interposée entre la canne d'injection et la source de dioxyde de carbone liquide de manière à déclencher et arrêter la fourniture de dioxyde de carbone liquide. Une vanne, généralement une électrovanne, est également interposée entre le générateur de neige carbonique et la source de dioxyde de carbone liquide de manière à déclencher et arrêter la fourniture de neige carbonique. Lorsque le dispositif selon l'invention est mis en marche, l'électrovanne de la canne d'injection capillaire est ouverte, puis fermée, avant que l'électrovanne du générateur de neige carbonique soit ouverte. Les vannes peuvent être commandées par une minuterie déterminant leur temps d'ouverture et donc la dose de neige carbonique à emballer. La minuterie peut être déclenchée tout moyen y compris par un monnayeur. Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif d'emballage de neige carbonique comprend au moins un moyen d'évacuation du dioxyde de carbone gazeux. Ce moyen peut être constitué par l'espace formé entre la paroi extérieure du générateur de neige carbonique et la paroi intérieure du fourreau conformateur. Le moyen d'évacuation est connecté à un caisson de confinement en partie haute, qui sera relié d'une part à une entrée d'air réglable dit chaud , permettant le réchauffage de ce gaz carbonique qui se trouve à une température de l'ordre de -80 C, et d'autre part à une canalisation elle-même connectée à un système de dépression permettant l'aspiration de ce mélange toxique. Les moyens de distribution, de mise en forme et de déplacement du film plastique sont ceux habituellement mis en oeuvre dans les dispositifs d'emballage connus. Généralement, ces moyens consistent à distribuer en continu une bande de film plastique, à la conformer en tube par enroulement sur un fourreau préconformateur, à sceller les deux bords du tube se rejoignant, à faire glisser le tube obtenu en aval du fourreau préconformateur. Les moyens de scellage du film plastique, une fois ce dernier mis en forme, permettent de fermer par thermosoudage, puis de découper le tube au niveau du film soudé pour obtenir un sachet. Dans ce cas, le générateur de neige carbonique est placé à l'intérieur du fourreau conformateur, de manière à ce que la neige produite soit dirigée dans le sachet en formation. De préférence, les moyens de distribution et de mise en forme du film plastique sont mis en place de manière à former un sachet vertical dont l'ouverture est sur le côté supérieur, et le générateur de neige carbonique est orienté verticalement de manière à ce que la neige carbonique formée tombe par gravité dans le sachet plastique mis en forme et qu'une fois ce dernier scellé et découpé, le sachet comprenant la neige carbonique tombe également par gravité. Le film plastique est généralement choisi parmi les matières permettant l'évacuation du dioxyde de carbone gazeux issu de la sublimation de la neige carbonique. Cette propriété peut être obtenue grâce à la porosité du film plastique. Le film plastique mis en oeuvre est alors microporeux ou présente des microperforations. Ainsi, le film plastique peut être choisi de manière à ce que les perforations permettent l'échappement de la masse importante de gaz de détente et aussi la rétention et le confinement des fins cristaux constitutifs de la neige carbonique. Les microperforations peuvent être réalisées lors de la fabrication du film plastique ou au cours du procédé selon l'invention, par exemple dans une étape préalable de préparation du film plastique tel que par le passage du film plastique sur des picots perforateurs. De préférence, le film plastique est thermosoudable. Il est également préférable, d'une part, qu'il soit suffisamment résistant pour supporter la pression de la neige carbonique lors de son remplissage et de sa manipulation, et, d'autre part, suffisamment isolant thermiquement pour éviter tout risque de brûlure par le froid lors de ses manipulations ; ces deux propriétés peuvent être obtenues par le choix d'une épaisseur de matériau suffisamment importante. De plus, dans le cas où le conteneur est destiné à une utilisation dans le domaine alimentaire, le matériau choisi doit naturellement être approprié à cette utilisation. Enfin, il est généralement préférable que le film plastique soit biodégradable compte-tenu du respect de l'environnement. Selon le mode préféré de l'invention, le film plastique est du polypropylène microperforé d'une épaisseur comprise entre 25 et 80 microns, de préférence entre 35 et 70 microns. Bien entendu, l'épaisseur du film plastique sera adaptée à la quantité de neige carbonique contenue dans un sachet. De la même façon, le nombre de perforations et leur diamètre, seront adaptés en fonction de la quantité de neige carbonique contenue et de la vitesse de sublimation recherchée. Le dispositif peut également comprendre au moins un moyen de compactage de la neige carbonique dans le conteneur en film plastique. Un tel moyen peut consister en une tapette disposée sur la partie inférieure du conteneur en film plastique. La dite tapette peut être actionnée par un système d'électroaimants ou par un système electro-pneumatique. L'invention concerne également un procédé d'emballage de neige carbonique dans un conteneur en film plastique, dans lequel : on génère de la neige carbonique dans un générateur de neige carbonique par injection de dioxyde de carbone liquide, on introduit la neige carbonique formée dans un conteneur en film plastique, et on ferme le conteneur en film plastique, caractérisé en ce que l'on injecte en continu un gaz d'inertage dans le générateur de neige carbonique. Comme mentionné ci-dessus en relation avec le dispositif d'emballage de neige carbonique selon l'invention, l'injection d'un gaz d'inertage dans le générateur de neige carbonique permet de balayer le générateur de neige carbonique en continu afin d'éviter une ré-aspiration d'air ou de dioxyde de carbone dans le générateur de neige carbonique lorsque la vaporisation est arrêtée et de permettre une meilleure descente de la neige carbonique dans le film plastique mis en forme. Tout gaz ne réagissant pas avec la neige carbonique convient à cet effet. Bien entendu si la neige carbonique est destinée à un usage alimentaire, le gaz utilisé sera de qualité alimentaire. De façon préférée, on utilise le dioxyde de carbone. L'injection de dioxyde de carbone dans le générateur de neige carbonique se fait de manière cadencée, c'est-à-dire que la vaporisation est stoppée dès qu'on a injecté la quantité de dioxyde de carbone liquide suffisante pour donner la quantité souhaitée de neige carbonique. Le procédé peut en outre comprendre une étape de formation d'un conteneur en film plastique. Cette étape permet la formation en continu d'un conteneur ouvert en film plastique. La neige carbonique formée est alors introduite dans ledit conteneur par son ouverture puis l'ouverture est fermée par exemple par scellage à chaud. De façon avantageuse la formation du conteneur en film plastique se fait à l'aide d'un dispositif d'emballage comprenant un fourreau conformateur, de préférence cylindrique qui est disposé verticalement et dont le fonctionnement a été décrit précédemment en lien avec le dispositif. La neige carbonique formée remplissant le conteneur par gravité puis lorsque la quantité souhaitée de neige carbonique a été introduite la partie supérieure du conteneur est scellée. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux du procédé de l'invention, une étape supplémentaire continue de maintien en température du fourreau conformateur est ajoutée. Dans cette étape, la température du fourreau conformateur est maintenue à une température d'au moins -10 C, de préférence d'au moins 0 C et plus préférentiellement encore d'au moins 10 C. Le procédé conforme à l'invention peut également comprendre une étape d'évacuation en continu du dioxyde de carbone gazeux formé lors de l'étape de formation de neige carbonique. Le dioxyde de carbone gazeux évacué le long du générateur de neige carbonique est généralement rejeté en dehors des locaux d'emballage de la neige carbonique pour des raisons de sécurité. Une autre étape facultative du procédé selon l'invention comprend l'injection d'un fluide présentant une température inférieure à la température de rosée de l'air au contact et à l'intérieur du conteneur en film plastique, avant l'injection de gaz carbonique liquide. Selon le mode de mis en oeuvre préféré de l'invention, le fluide présentant une température inférieure à la température de rosée de l'air est du dioxyde de carbone liquide. Ainsi, au cours de l'étape de formation de neige carbonique, ou préalablement à cette étape, il suffit d'injecter une petite quantité de dioxyde de carbone liquide de manière à refroidir la paroi intérieure du conteneur en film plastique à une température inférieure à la température de rosée de l'air. Généralement, quelques grammes de dioxyde de carbone liquide à -80 C ou une giclée de ce dernier provenant d'un capillaire suffisent. Cette étape peut être réalisée à chaque nouvelle étape de formation de neige carbonique ou bien uniquement lors de la mise en route du dispositif après un arrêt prolongé. A la fin de l'étape de remplissage, le procédé peut comprendre une étape de compactage qui permet de compacter la neige carbonique dans le conteneur afin de faciliter le scellage de la partie supérieure du conteneur. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le procédé est un procédé continu d'emballage de neige carbonique. Généralement, le dioxyde de carbone liquide, qui est injecté à l'intérieur et au contact du conteneur en film plastique, et qui est injecté dans le générateur de neige carbonique proviennent de la même source de dioxyde de carbone liquide. La source de dioxyde de carbone peut être une bouteille de dioxyde de carbone sous pression à l'état liquide, mais de préférence, il s'agit plutôt d'une source de dioxyde de carbone liquide basse pression réfrigérée car ce type de source conduit à un meilleur rendement en génération de neige carbonique. Dans ce second cas, les conditions de stockage de la source de dioxyde de carbone liquide peuvent, par exemple, être une température de -20 C et une pression d'environ 20 bars, voire moins. Les figures 1 à 5 illustrent le dispositif et le procédé selon l'invention. L'installation complète (1) est représentée sur la figure 1. Le dispositif conforme à l'invention (2) est alimenté en dioxyde de carbone liquide contenu dans un réservoir réfrigéré de dioxyde de carbone liquide (3) par l'intermédiaire d'une tuyauterie calorifugée (4) et d'un flexible calorifugé (5). Des filtres (6a et 6b) et des vannes de barrage (7, 8) peuvent être placés entre la source de dioxyde de carbone (3) et le générateur (2) ; l'une d'elles (8) pouvant notamment être placée entre la tuyauterie et le flexible. Sur la tuyauterie calorifugée, on peut prévoir un orifice (9) relié à une électrovanne de barrage (10) donnant sur un pot dégazeur (11), la partie inférieure du pot dégazeur étant branchée sur la tuyauterie calorifugée (4) au moyen d'un système (12) d'augmentation de section permettant la séparation du gaz et du liquide. Une soupape (13) est également présente entre la vanne d'arrêt (8) et la vanne de production (14). Après cette vanne de production (14), est montée une buse d'injection (15). Au générateur (16) de neige carbonique est adjoint un système de balayage, d'air sec ou de 002 gazeux (17) à basse pression (quelques millibars) maintenus par un détendeur (18), pouvant être commandé par une électrovanne (19). Le générateur de neige carbonique (16) est placé à l'intérieur du fourreau conformateur (20) d'une ensacheuse verticale (21) représentée sur la figure 2. Lorsque le procédé est mis en oeuvre, le film en plastique (22) est enroulé sur lui-même pour former un tube pris en charge par le fourreau conformateur (20). L'enroulement du film est réalisé de manière à rapprocher les deux bords verticaux du film : ces bords sont amenés à se chevaucher, puis collés par thermosoudage par des moyens de scellage verticaux (23) sur toute leur longueur. Le tube formé est déplacé vers le bas par des poulies de guidage (24) de manière à former un sachet ou conteneur en plastique (25) pour l'introduction de neige carbonique. Sur la figure 2, les flèches indiquent les mouvements de déplacement des moyens de mise en forme et scellage. Une fois le sachet déformé, l'électrovanne (14) s'ouvre quelques dixièmes de secondes : le dioxyde de carbone liquide sort, le générateur (16) produit alors de la neige carbonique (26) qui tombe par gravité dans le sachet en plastique (25). L'électrovanne (14) est fermée. Durant toutes ses opérations, le gaz carbonique est évacué dans le sachet en plastique (25). L'électrovanne (14) est fermée. Le gaz carbonique est évacué par l'espace (27) formé entre le fourreau conformateur (20) du film plastique et le générateur de neige carbonique (16). Enfin, les outils de scellage (28) de l'ensacheuse ferment le plastique par thermosoudage et coupent le plastique soudé pour former un sachet fermé (29). Le dispositif (2) conforme à l'invention est décrit de façon plus détaillée sur les figures 3 à 5, sur lesquelles on voit le générateur 16 de neige carbonique disposé à l'intérieur du fourreau conformateur (20) sur la paroi externe duquel se déroule le film plastique 22 qui est entraîné par les rouleaux entraîneurs 24. L'espace 27 ménagé entre le générateur 16 et la paroi interne du fourreau conformateur qui est recouverte d'un moyen d'isolation 28, permet l'évacuation du dioxyde de carbone formé. La neige carbonique 26 qui tombe dans le conteneur en film plastique par gravité est formée par injection par la buse 15 de dioxyde de carbone liquide dans la partie supérieure du générateur 16. Un gaz d'inertage est injecté par la buse 17. Le mode préféré de réalisation des moyens d'isolation et de chauffage du fourreau conformateur est illustré sur les figures 4 et 5. Dans ce mode de réalisation les moyens d'isolation et de chauffage 28 sont constitués par une superposition de couches de différents matériaux de la façon suivante. En partant de la paroi interne (20a) du fourreau conformateur (20) on trouve un espace vide (29), une couche (30) de matériau chauffant, une couche de matériau isolant (31) et une peau protectrice (32). Dans l'espace vide est disposée un sonde thermique (33). Sur ces figures est également représentée la canne d'injection (34) d'un fluide de température inférieure à la température de rosée de l'air. Par mise en oeuvre d'un dispositif tel que précédemment décrit, il est possible de remplir en continu des sachets de neige carbonique à une cadence de 1 minute par sachet pour des sachets de 2 kg de neige carbonique. On ne rencontre aucun problème à la fermeture par thermosoudage du sachet en plastique ni pour le déroulement en continu du film plastique même après un long arrêt du dispositif
La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'emballage de neige carbonique dans un film plastique, ledit dispositif (2) comprenant :- des moyens de distribution et de mise en forme d'un film plastique comprenant un fourreau (20) conformateur sur la paroi externe duquel se déroule le film plastique (22),- un générateur (16) de neige carbonique relié à une source (3) de dioxyde de carbone liquide, le générateur de neige carbonique étant placé à l'intérieur du fourreau (20) conformateur de manière à laisser un espace libre entre le générateur et le fourreau conformateur et à permettre le remplissage du film plastique mis en forme avec de la neige carbonique, et- des moyens (23) de scellage du film plastique mis en forme,caractérisé en ce que le fourreau conformateur est équipé de moyens d'isolation thermique et/ou de moyens de chauffage (28, 30, 31...).
1. Dispositif (2) d'emballage de neige carbonique dans un film plastique, ledit dispositif comprenant des moyens de distribution et de mise en forme d'un film plastique comprenant un fourreau (20) conformateur sur la paroi externe duquel se déroule le film plastique (22), un générateur (16) de neige carbonique relié à une source (3) de dioxyde de carbone liquide, le générateur de neige carbonique étant placé à l'intérieur du fourreau (20) conformateur de manière à laisser un espace libre entre le générateur et le fourreau conformateur et à permettre le remplissage du film plastique (22) mis en forme avec de la neige carbonique, et des moyens (23) de scellage du film plastique mis en forme, caractérisé en ce que le fourreau conformateur est équipé de moyens d'isolation thermique etlou de moyens de chauffage (28, 30, 31...). 2. Dispositif d'emballage de neige carbonique selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens d'isolation etlou de chauffage sont tels qu'ils permettent le maintien de la surface de la paroi du fourreau conformateur sur laquelle se déroule le film plastique à une température d'au moins -10 C, de préférence d'au moins 0 C et plus préférentiellement encore d'au moins 10 C. 3. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que les moyens d'isolation thermique peuvent consister en au moins une couche en matériau isolant (31) choisi dans le groupe comprenant le liège, le polystyrène, la laine de verre. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé par le fait qu'un espace libre ou vide (29) est ménagé entre la couche en matériau isolant et la surface interne du fourreau conformateur. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé par le fait que la surface interne (20a) du fourreau conformateur comporte, à la place de la couche en matériau isolant ou de façon juxtaposée à la couche en matériau isolant, au moins une couche (30) en matériau chauffant. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par le fait que lesdits moyens d'isolation et/ou de chauffage consistent en la superposition d'une peau protectrice (32), une couche de matériau isolant (31), une couche de matériau chauffant (30) et un espace vide (29), l'espace vide pouvant être doté d'une sonde thermique (33), l'espace vide se trouvant le plus proche de la paroi interne du fourreau conformateur. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre des moyens (17) d'injection de gaz d'inertage dans le générateur de neige carbonique, et/ou des moyens d'injection (34) d'un fluide présentant une température inférieure à la température de rosée de l'air, au contact et à l'intérieur du conteneur en film plastique, et/ou au moins un moyen d'évacuation (27) du dioxyde de carbone gazeux et/ou au moins un moyen de compactage de la neige carbonique dans le conteneur en film plastique. .
F,C
F25,C01
F25D,C01B
F25D 3,C01B 32
F25D 3/12,C01B 32/55
FR2902046
A1
TOIT ESCAMOTABLE POUR VEHICULE,A BRAS MOBILES ET ELEMENTS DE TOIT OUVRANTS
20,071,214
Le domaine inventif concerné est celui d'un toit escamotable, ainsi qu'un procédé de manoeuvre d'un toit mobile sùr un tel véhicule. Un toit escamotable, ou un toit mobile, dans le sens ici utilisé permet de transformer un véhicule par exemple de type coupé deux places ou berline quatre places en un véhicule par exemple de type cabriolet. Dans. le domaine ici concerné, il existe des toits escamotables disposés donc sur des véhicules convertibles 10 et comprenant: un premier élément (ou panneau) de toit, avant, et un élément de toit arrière qui sont mobiles chacun entre une position de recouvrement dans laquelle ils sont au dessus de l'habitacle du véhicule et une position de 15 rangement atteinte par déplacement desdits élément de toit avant et arrière et dans laquelle ils sont rangés à l'endroit d'un espace de rangement situé à l'écart du dessus de l'habitacle , et des bras mobiles fixés à l'élément arrière de 20 toit et mobiles par rapport à lui entre : • une première position où ils s'étendent longitudinalement entre l'élément arrière et une zone proche du pare-brise, de part et d'autre et le long de l'élément de toit avant, 25 • et une deuxième position où ils sont escamotés à l'écart du pare-brise. A partir par exemple de FR-A-2 854 590, on connaît un tel toit escamotable comprenant, dans ce cas, des éléments de toit respectivement avant, intermédiaire et arrière. 30 Un problème ici posé concerne la possibilité pour un occupant du véhicule de pouvoir profiter de l'environnement extérieur, alors que ce toit est dans sa position précitée de recouvrement. Un autre problème concerne la possibilité d'élargir les possibilités de configuration du toit. Une solution ici proposée à tout ou partie des problèmes ci-dessus est présentée plus loin. Dans les figures jointes qui illustrent la présente description, - la figure 1 montre de dessus un véhicule convertible comprenant quatre éléments rigides de toit, ici dans l'état de recouvrement complet de l'habitacle, - la figure 2 montre les bras latéraux en train de pivoter, -les figures 3 et 4 montrent de côté le même toit que fig.l, respectivement en position entièrement fermée et avec ses panneaux ouvrants ouverts au dessus de l'élément arrière de toit, - la figure 5 montre schématiquement de côté le toit de la figure 1, dans une position de rangement possible, habitacle entièrement dégagé, - la figure 6 montre de dessus une demi-vue de l'élément de toit avant, flèche VI de la figure 3, - la figure 7 est la coupe VII-VII de la figure 6, - la figure 8 est une vue dans le sens de la flèche VIII de la figure 7, - les figures 9,10,11 et 12 montrent un tronçon de 25 glissières superposées, avec un système à bascule dans quatre situations différentes, - la figure 13 est une coupe comme la figure 6 montrant trois glissières pour trois éléments de toit ouvrants, ici côte à côte, 30 - la figure 14 montre le toit de la figure 1 en position de rangement dans l'espace arrière de rangement, ceci dans une configuration alternative à celle de la fig.5, - et les figures 15 et 16 montrent respectivement différentes configurations d'ouverture des panneaux ouvrants d'un toit et un dispositif de commande en translation de ces panneaux, avec sélection du ou des panneaux concernés et adaptation de la vitesse de translation. Le véhicule décrit étant symétrique par rapport au plan médian vertical de symétrie 100 qui contient l'axe longitudinal 100a, on décrira indifféremment le côté gauche et le côté droit de toute partie du véhicule comme le côté latéral et on pourra compléter par symétrie la description. La figure 1 schématise un véhicule convertible comprenant un toit escamotable 1. Il peut s'agir d'un toit basculant, éventuellement 15 oscillo-coulissant. il comprend ici un élément de toit avant 2, deux éléments intermédiaires de toit 3, 4 et un élément de toit arrière 5, avec sa lunette arrière 5a, tous déplaçables entre une position de recouvrement dans laquelle ils 20 recouvrent l'habitacle 60 du véhicule et une position de rangement dans laquelle ils sont rangés à l'intérieur du coffre arrière 200. Toutefois, le rangement du toit avec ses éléments de toit rapprochés comme sur la figure 14 pourrait intervenir à l'endroit d'une autre zone de 25 rangement, comme juste derrière les sièges 70 (arrière s'il y a plusieurs rangées ; fig.3). Bien entendu, les véhicules mono-corps ou bi-corps, type break..., sont également ici concernés. Le capot 200a du coffre 200 s'ouvre de préférence vers 30 l'arrière et l'avant. Il est ici basculant sur le bâti structurel 20 du véhicule, autour d'un axe avant 200a1 transversal à l'axe longitudinal 100a, pour un accès aux bagages du coffre, et autour d'un axe transversal arrière 200b1, pour le rangement du toit 1 ici dans le coffre. Des moyens réversibles de verrouillage connus permettent un tel verrouillage libérable à l'endroit ou à proximité de ces axes 200a1,200b1 (voir par exemple verrou 201a,210b à l'avant et à l'arrière sur le capot, figure 5). Selon d'autres modes de réalisation, le toit peut ne comprendre aucun élément intermédiaire, un seul, ou plus de deux. Par ailleurs, l'élément de toit arrière peut être unique comme ici ou comprendre en particulier un élément de toit arrière central flanqué de deux éléments de toit arrière latéraux, dans la position de recouvrement (toit fermé). Figure 3, l'élément arrière 5 comprend un bras pivotant 6 engagé dans une glissière 7 s'étendant à l'intérieur du coffre 200 et fixée au bâti structurel 20 (paroi latérale intérieure de carrosserie par exemple). Le bras pourrait être un doigt. Le bras pivote en 8 et 9 autour d'axes perpendiculaire à 100a. Le bras (motorisé) 6 et la glissière 7 guident et 20 entraînent le déplacement de l'élément arrière 5 entre ses positions de recouvrement et de rangement. On appelle bâti structurel 20 les pièces qui définissent la structure du véhicule, en particulier la carrosserie, le châssis, les montants. 25 L'élément arrière 5 est également relié aux éléments intermédiaires 3,4 et avant 2 par l'intermédiaire de bras escamotables latéraux 14,15. En position de recouvrement, figure 1, les deux bras mobiles 1.4, 15 s'étendent, ici en position active déployée, 30 le long des côtés latéraux des éléments de toit 2, 3, 4, entre l'avant de l'élément arrière 5 et l'arrière du pare brise 16 du véhicule (plus précisément, a priori la baie ou traverse supérieure transversale 16a de pare brise). Ces bras mobiles, portés par l'élément arrière de toit 5, sont escamotables à l'écart du pare-brise et des autres éléments de toit, pour le rangement du toit à l'endroit de sa zone de rangement , ici 200. Ils sont pour cela ici rétractables, par exemple de façon télescopique ou par rotation, afin d'être immédiatement proches du dessous et/ou du bord avant 5b de l'élément arrière 5, dans leur état escamoté (figs.2,5). Les bras 14, 15 sont ici montés pivotants, chacun selon un axe de rotation A, B, situé sur l'avant de l'élément arrière 5. Les axes de rotations A, B sont non parallèles et ici sensiblement verticaux et perpendiculaires à l'axe 100a. Lors de l'escamotage du toit, représenté sur les figures 2 puis 5, les deux bras 14, 15 pivotent autour de leur axe de rotation A, B d'une position longitudinale sensiblement parallèle à l'axe 100a (position de recouvrement du toit, figs.1,3) à une position transversale (position de rangement du toit, fig.5). Les axes de rotations A, B étant avantageusement non parallèles, le mouvement des bras 14, 15 se fait alors dans deux plans distincts de sorte que les bras 14, 15 peuvent être repliés en se chevauchant ou l'un devant l'autre. Les bras 14, 15 sont au moins verrouillés à l'avant, de préférence en haut du pare-brise 16 selon des moyens de verrouillage connus. Ce peut être ceux de FR-A-2 851 750. Des mêmes moyens moteurs 13 peuvent être utilisés pour assurer l'entraînement des bras et pour provoquer le verrouillage et le déverrouillage du toit. En position de recouvrement, les bras 14, 15 sont donc au moins verrouillés au pare-brise 16 (baie 16a) selon des moyens de verrouillage connus, ce qui verrouille dans la même position l'élément arrière 5 de toit. Et, dans cette position de recouvrement, lesdits éléments de toit 2, 3, 4, 5 sont disposés l'un derrière l'autre, leurs bords transversaux en regard, tels que 30 et 40 fig.3 étant sensiblement bord à bord. Pour les éléments de toit et/ou les bras, la solution de verrouillage libérable de FR-A-2 820 692 ou FR-A-2 851 750 peut ainsi être ici appliquée. FR-A-2 846 949 illustre également un verrouillage et une cinématique de toit ici applicable et FR-A-2 851 744 décrit un mode de réalisation utilisable de la commande et du verrouillage des bras latéraux. De façon connue, le déplacement de l'élément arrière 5 vers le coffre arrière entraîne celui de l'élément intermédiaire 4 sur l'élément arrière 5, et des éléments intermédiaire 3 et avant 2 respectivement sur les éléments intermédiaire 4 et 3. En position de rangement de la figure 5, les éléments de toit sont les uns au dessus des autres, de haut en bas : 2, 3, 4, 5. A partir de la figure 6 et de celles associées, on va maintenant présenter une structure de bras, par exemple 14, et d'élément de toit intégralement ouvrant, par exemple 2, en imaginant aisément la demi-vue complémentaire, suivant la symétrie par rapport au plan médian vertical 100. Chaque élément 2, 3, 4 peut être ouvrant et ouvert si l'élément de toit immédiatement derrière est lui-même ouvert. Les figures 3, 7 et 8 montrent que chaque élément de toit ouvrant concerné, ici l'élément avant 2, peut être pourvu de part et d'autre d'un chariot 32 fixé sous lui. Chaque élément de toit ouvrant ainsi réalisé est verrouillable de façon libérable au bâti structurel 20 (directement ou via les bras latéraux) et/ou à l'élément de toit adjacent. Ici, les bras latéraux peuvent n'être verrouillables qu'à l'avant, à la baie 16a, étant, à l'arrière, portés par l'élément de toit arrière 5. Un verrouillage avant/arrière est toutefois envisageable, comme schématisé fig.4, avec des moyens de verrouillage avant 23a,25a complémentaires portés par, ici, le bras 14 et la traverse 16a et des moyens de verrouillage arrière 23b,25b complémentaires portés par, ici, le bras 14 et l'élément de toit arrière 5, l'entraînement coordonné étant assuré par la tringle 54. Tandis que dans la position illustrée de recouvrement de la figure 3, les éléments de toit 2,3,4,5 s'étendent sensiblement dans la continuité les uns des autres et les uns derrières les autres, globalement le long de l'axe longitudinal 100a (trait plein, recouvrement complet de l'habitacle), les éléments ouvrants 2,3,4 sont montrés figure 4 dans leur état ouvert où ils libèrent chacun une ouverture, ici une large ouverture 29, de communication entre l'habitacle 6 et l'extérieur 31 du véhicule. Fig.6, l'ouverture du seul élément 2 est repérée 27. Si l'on considère d'ailleurs cet élément ouvrant 2, il est déplaçable d'avant en arrière, et inversement, par rapport aux bras 14, 15, eux-mêmes alors verrouillés au bâti, à l'avant, en position fixe, et donc étendus le long notamment des différents éléments 2, 3, 4. Pour ce déplacement, le chariot 32 illustré est pourvu de coulisseaux avant 33a et arrière 33b montés coulissants le long d'une série de glissières superposées 35 comprenant une glissière supérieure 35a et une glissière inférieure 35b. Les glissières s'étendent dans des plans parallèles au plan de symétrie 100. Figures 9 à 11, des moyens à bascules 37 permettent de faire changer de niveau de glissières les coulisseaux arrières 33b. Ces moyens à bascules comprennent un plateau rotatif 5 39 à axe de rotation perpendiculaire à 100a, et un guide incliné fixe 41. Le plateau rotatif présente une angulation sur sa face supérieure et un plan en surface inférieure. Il pivote autour d'un axe 39a parallèle à l'axe longitudinal 100a. 10 Le guide incliné 41 s'étend de biais par rapport à la direction générale 43 d'allongement des glissières 35a, 35b. Les moyens à bascules 37 sont situés derrière les coulisseaux arrière 33b quand l'élément ouvrant considéré 15 est fermé (voir figure 3). Quand, toit fermé, on ouvre l'élément ouvrant en le reculant vers l'élément arrière 5, le plateau rotatif 39 est alors incliné dans sa position de la figure 9, du fait de la fermeture précédemment intervenue. 20 Du fait de cette position de biais du plateau rotatif, chaque coulisseau arrière 33b passe de la glissière inférieure 35a (dans laquelle était engagé jusqu'à présent tous les coulisseaux) à la glissière supérieure 35b. Passant sur le plan incliné arrière 45a du plateau 25 rotatif, qui s'étend alors en travers de son chemin dans l'état pivoté de biais de ce plateau, le coulisseau arrière concerné replace à l'horizontale la surface inférieure 45b du plateau rotatif (figure 10), de sorte que le coulisseau arrière 33a passe lui-même ensuite sous le plateau rotatif 30 et demeure donc au même niveau d'élévation, donc dans la glissière inférieure 35a. L'élément de toit ouvrant qui continue alors à reculer demeure dès lors de biais par rapport aux bras 14,15 et donc à la position sensiblement horizontale qu'il occupait fermé. Eventuellement, par souci de gain d'encombrement en particulier, on peut aussi prévoir, en fin de course vers l'arrière, de décaler en hauteur l'avant de l'élément de toit qui recule, au même niveau d'élévation que le bord arrière. Les figures 12 et en partie 14 montrent que, pour cela, on peut prévoir en un autre endroit des glissières d'autres moyens à bascules 390 et plan incliné 410 identiques aux précédents, mais montés inversés, c'est-à-dire basculés de 180 autour d'un axe parallèle à l'axe 100a. Dans le sens de l'ouverture du panneau, ce sont alors les coulisseaux avant 33a qui montent, les coulisseaux arrière, déjà plus à l'arrière, restant au même niveau. Au retour, lors de la fermeture du panneau, lesdits coulisseaux avant reviennent au niveau d'origine, toit fermé (figure 3). Revenant vers cette position fermée, l'élément de toit 2 ici considéré se verrouille en bout de course vers 20 l'avant. Les figures 6 à 8 montrent ensemble une solution simple et performante pour ce verrouillage réversible et, ici, également pour la commande des verrous libérables 23a (voire 23b). Ici, chaque chariot 32 portent une butée 47 25 qui pousse un levier 49 articulé transversalement aux axes 100a et 43, autour d'un axe de pivotement sensiblement vertical 49a fixe sur la série de glissières concernée, ici 35. Le levier 49 s'étend sous cette série de glissières (figure 7). 30 Vers son extrémité libre, le levier 49 présente un orifice oblong 51 recevant un doigt 52 de transmission de mouvement à une tige, voire un câble, 54 de commande desdits moyens de verrouillage réversible, 23a, voire 23b. Un doigt de sécurité 61, commandé par exemple électriquement à partir du tableau de bord de l'habitacle, bloque en outre de préférence la butée 47 contre la surface du levier 49, dans l'état fermé verrouillé de l'élément de toit 2 ici considéré. Ainsi, avantageusement, pour leurs manoeuvres d'ouverture/fermeture, bras actifs et de préférence verrouillés (figs.3 et 4), chaque élément ouvrant du toit comprendra des moyens de verrouillage réversible (ici indirect) vis-à-vis des bras et/ou du bâti 20 qui seront indépendants, au moins fonctionnellement, des moyens de verrouillage réversible prévus par ailleurs pour ces bras. Par suite, on pourra maintenir les bras 14,15 verrouillés au moins à l'avant et ouvrir/fermer à volonté les éléments ouvrants L'angle de débattement I figure 8 permet de verrouiller ou déverrouiller, devant, voire derrière, le bras 14 vis-à-vis du bâti 20 et/ou de l'élément de toit arrière, tout en verrouillant ou libérant l'élément 2. De préférence, le coulissement de l'élément de toit 2 suivant l'axe 43 s'opérera par l'intermédiaire d'un moteur électrique 63 fixé à lui. Le moteur 63 commande les chariots 32 par l'intermédiaire de moyens de traction, poussée ou rotation se présentant sous la forme de tiges (de préférence articulables) ou de câbles flexibles, comme ceux figurés en 65a et 65b sur les figures 7 et 12. Ces moyens de transmission, tels que les câbles 65a, 65b, passeront avantageusement dans l'âme des structures de glissières, ici dans une partie 35c située sous les zones de coulissement des glissières 35a, 35b. Figure 3, les éléments de toit 2, 3, 4, alors fermés, suivent la courbure de leur bras latéral 14 montré, auquel la série de glissières 35 est fixée latéralement. Fig.7, l'élément de toit 2 coulisse au-dessus du joint 5 68 (sensiblement) contre lequel porte, ou glisse, le chariot 32. La figure 13 montre une solution à trois glissières 35, 135, 235 double (telles que 35a, 35b), côte à côte, pour trois éléments de toit avant et intermédiaires 10 ouvrants (tels que 2, 3, 4 ; seul l'élément 2 est montré). Les trois glissières sont ici monoblocs. Elles pourraient avantageusement être dissociées en particulier pour suivre des courbures différentes et/ou être décalées en hauteur. 15 Quant à la figure 14, elle montre, en alternative donc à la fig.5, le toit 1 rangé dans le coffre 200. L'élément de toit arrière 5 est sensiblement horizontal, surmonté successivement par les éléments 4, 3, 2 eux-mêmes sensiblement horizontaux et avec une disposition et une 20 courbure à peu près parallèle à celle, supérieure, 5a de l'élément de toit arrière 5. Pour atteindre cette situation, on a utilisé, en plus des bascules 37, celles 390 de la fig.12, les coulisseaux sont alors tous placés sur un même niveau de glissières 35. 25 Figs 14 et 5, les élément de toit ouvrants 2,3,4 sont tous dans leur état ouvert, déplacés vers l'arrière, au-dessus de la surface repérée 5a de l'élément arrière 5. Les bras latéraux 14, 15 sont alors dans leur état escamoté, ici repliés transversalement à 100a, sous l'élément 5. Le 30 toit ouvrant ainsi réalisé présente donc différentes possibilités de positions et l'on peut réaliser l'un ou plusieurs des éléments de toit à l'aide d'une vitre. En plus de son verrouillage libérable et indirect précité, par les bras latéraux 14, 15, l'élément arrière de toit pourrait, en particulier à l'arrière, être directement verrouillé à une partie du bâti 200, ceci en position fixe de recouvrement comme sur les figures 1,3,4, par au moins un verrou indépendant libérable. D'un état ouvert du toit, rangé par exemple comme sur la figure 5, sa fermeture s'opère comme suit : Typiquement par basculement et ici également par coulissement, l'élément arrière 5 est amené au-dessus de l'arrière. de l'habitacle 60. Ces bras latéraux 14, 15 sont déployés vers l'avant, comme on peut l'imaginer au vu de la figure 2. Les éléments ouvrant du toit 2, 3, 4 sont encore en position reculée arrière. On se retrouve alors dans la situation de la figure 4, avec la large ouverture 29 dégagée entre les bras latéraux 14, 15, la traverse supérieure de pare-brise 16 à l'avant et l'élément 5 de toit, à l'arrière. Si des moyens dépendant de verrouillage des bras 14, 15 sont portés par ceux-ci, au moins à l'avant, on peut alors procéder au verrouillage desdits bras au bâti structurel 2, à proximité immédiate de la partie haute du pare-brise. Sinon, les bras ne sont pas encore verrouillés à l'avant, bien qu'ils soient étendus dans leur position active. Dans cette dernière hypothèse, on préfère alors commander automatiquement une fermeture des éléments ouvrant concernés, ici 2, 3 et 4, par déplacement en direction du pare-brise 16. Dans une solution à glissière (telle que 35) ici plus particulièrement conseillée, les éléments 2, 3, 4 coulissent ensemble ou successivement jusqu'à venir se placer les uns derrière les autres, dans une continuité, comme montré sur la figure 3, en passant de préférence sur les bascules précitées 39, voire 390, afin de redescendre sensiblement au niveau des bras, au moins pour ce qui concerne leur partie arrière. Si, comme dans la solution ci-avant des figures 7 et 8 en particulier c'est la butée finale avant de l'élément de toit avant qui verrouille les bras latéraux 14, 15, alors cette fin de course du chariot de l'élément avant 2 de toit fait pivoter chaque levier 49 est commande ainsi en verrouillage au moins les moyens de verrouillage avant 23a qui engage alors leurs moyens complémentaires 25a. On se retrouve alors dans la solution entièrement fermée et verrouillée (tant des bras latéraux que des éléments de toit ouvrant) de la figure 3. L'élément arrière 5 est alors bien entendu également dans sa position de recouvrement. Pour ouvrir au moins l'élément de toit avant 2 (même remarque pour les éléments de toit intermédiaires 3 et 4 s'il existent), on va alors favorablement déverrouiller un moyen de verrouillage indépendant (tel par exemple que le loquet 61 de la figure 8), ce qui va permettre de faire reculer les chariots 32 de cet élément de toit, sans entraîner le déverrouillage des bras latéraux 14, 15. Dans la solution représenté sur les figures 3 et 4, pour un recul complet de l'élément de toit avant 2, il faudra avoir reculé au moins partiellement les éléments situés derrière. Pour ranger entièrement le toit et revenir à la situation de la figure 5, on procédera à l'inverse de ce qui a été présenté ci-avant. C'est-à-dire que, partant par exemple de la situation totalement fermée de la figure 3, on passe de la situation de la figure 4 avec les éléments de toit 2, 3, 4 ouverts et ramenés partiellement l'un au-dessus de l'autre au-dessus de l'élément arrière 5 encore en position de recouvrement, avec les bras 14, 15 actifs, déployés longitudinalement jusqu'à la baie de pare-brise (et de préférence encore verrouillée à elle), après quoi on enchaîne les opérations d'escamotage à l'inverse de la description précédente, jusqu'à replacer le toit à l'endroit de sa zone de rangement prévu. On voit figure 15 que peuvent être ouvert, en position de recouvrement de l'élément 5, seul le troisième panneau 4 (en bas), les deuxième et troisième panneaux 3, 4 (milieu) ou les premier, deuxième et troisième panneaux 2, 3, 4 (en haut). Pour leur commande, l'utilisation du moteur 13 est conseillée. Figure 16, il est couplé à un sélecteur 72 qui commande un arbre ou crabot 73 de sélection qui, en fonction de sa position axiale (voir double flèche), permet de choisir d'entraîner un, deux ou les trois panneau 4, 3, 4 ou 2, 3, 4 comme montré fig. 15. Des pignons 75,76,77 de tailles différentes en fonction de la position des panneaux, et donc de leur course à parcourir pour s'ouvrir ou se fermer, assurent la transmission du mouvement, suivant la position axiale du crabot. Plus le panneau a une longue course, plus sa vitesse de translation sera rapide (grand pignon 75). Le petit pignon 77 sera pour le panneau 4. Concernant le procédé de manœuvre du toit mobile dont on a fait état ci-avant, dans une situation visant à fermer le toit à partir de sa position ouverte de rangement, dans laquelle lesdits éléments de toit sont ensemble situés à l'écart du dessus de l'habitacle 60, a) - on déplace les éléments de toit avant 2,3,4.. et arrière 5 depuis leur position ouverte vers une position de recouvrement de l'habitacle dans laquelle ils se placent donc au-dessus de cet habitacle, avec l'élément de toit avant 2 devant l'élément de toit arrière, et b) - on verrouille intégralement l'élément de toit avant, ou au moins une première partie de celui-ci, à un élément de toit adjacent 3, 4..., tel que l'élément de toit arrière 5, et/ou au bâti structurel 20, ceci directement ou indirectement, l'élément de toit arrière demeurant dans sa position de recouvrement, ensuite, à partir de cette étape b), pour libérer l'ouverture de communication recherchée entre l'habitacle et l'extérieur du véhicule à l'endroit au moins de l'élément de toit avant: c) - on déverrouille soit intégralement l'élément de toit avant par rapport à l'élément de toit adjacent et/ou au bâti structurel, directement ou indirectement (via les bras 14,15), soit au moins ladite première partie de cet élément de toit avant par rapport à une deuxième partie de cet élément de toit avant 2, d) - on bouge, par rapport à l'élément de toit arrière 5 toujours en position de recouvrement, l'élément de toit avant 2 déverrouillé, ou sa dite première partie elle-même déverrouillée, de manière à passer d'un état fermé de l'élément de toit avant isolant l'habitacle 60 de l'extérieur à l'endroit de cet élément de toit avant à un état ouvert libérant ladite ouverture de communication 27,29 . De préférence et comme déjà indiqué, on bougera l'élément de toit avant 2, ou sa dite première partie, en le(la) déplaçant en direction de l'élément de toit arrière 5. Pour cela, compte tenu de ce qui précède, on conseille bien sûr, alors que l'élément de toit arrière 5 est toujours en position de recouvrement, de faire coulisser l'élément de toit avant 2, ou sa dite première partie déverrouillée, le long desdites glissières 35. Et on prévoit encore, grâce aux systèmes à bascules déjà présentés, de décaler d'abord en hauteur un bord arrière de l'élément de toit avant 2, ou de sa dite première partie, par rapport à un bord avant de l'élément de toit arrière, et de conserver une inclinaison à cet élément de toit avant, ou à sa dite première partie, pendant son déplacement vers l'élément de toit arrière 5. On notera que dans un tel procédé de manoeuvre, lesdites première et deuxième parties de l'élément de toit ouvrant concerné seront avantageusement respectivement un panneau mobile de toit et une structure support pour ce panneau, en particulier un cadre support recevant ledit panneau mobile lorsqu'il est fermé. Sous le panneau de toit seront alors fixés les chariots 32 dont l'arrivée en fin de course, comme sur la figure 8, commandera le verrouillage du panneau et du cadre support. Les vues des figures 7 et 8 s'appliqueront alors à l'identique, les bras latéraux (tels que 14) devenant, sur la figure 7, le cadre support qui pourra donc se verrouiller de manière libérable, à l'avant à la baie supérieure de pare-brise 16a (puisqu'on suppose ici faire référence à l'élément de toit avant 2) et, à l'arrière, au cadre support de l'élément de toit adjacent ou à l'élément arrière 5 de toit (s'il n'y a que deux éléments de toit 2,5) . Les figures 9 à 12 pourront également s'appliquer à 25 l'identique pour le déplacement coulissé du panneau ouvrant concerné. Même remarque pour les figures 13 et 14
Il s'agit d'un toit escamotable disposé sur un véhicule convertible et comprenant- un premier élément de toit, avant, (2) et un élément de toit arrière (5) mobiles entre une position de recouvrement de l'habitacle du véhicule et une position rangée à l'écart du dessus de l'habitacle , et- des bras mobiles (14) fixés à l'élément arrière (5) de toit et mobiles par rapport à lui entre une première position où ils s'étendent longitudinalement entre l'élément arrière (5) et le pare-brise et une deuxième position où ils sont escamotés.Une partie au moins dudit premier élément de toit est mobile par rapport à l'élément de toit arrière et aux bras, alors que l'élément de toit arrière est fixe en position sur le véhicule, dans sa position de recouvrement. En outre, l'élément de toit avant (2) est mobile entre une position fermée isolant l'habitacle de l'extérieur à l'endroit dudit élément de toit avant et au moins une position ouverte libérant une ouverture de communication entre l'habitacle et l'extérieur, au même endroit.
1. Véhicule convertible comprenant un bâti (20) sur lequel un toit est monté mobile entre une position de recouvrement de l'habitacle et une position rangée dans un espace à l'écart du dessus de l'habitacle, le toit comprenant au moins un élément rigide avant (2,3,4) et, disposé derrière en position de recouvrement, un élément rigide arrière (5) sur lequel des bras latéraux (14, 15) sont montés mobiles pour pouvoir s'étendre suivant une direction longitudinale, de part et d'autre de l'élément avant de toit qui peut alors se déplacer d'avant en arrière, et inversement, le long de ces bras, de telle manière que son recul l'amène au-dessus dudit élément arrière, caractérisé en ce qu'en position rangée dans l'espace de rangement, ledit élément avant demeure au-dessus de l'élément arrière de toit. 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que, sur l'élément arrière de toit (5), l'élément avant de toit (2,3,4) considéré recule jusqu'au-dessus de lui dans des glissières (35) fixes sur cet élément arrière. 3. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, sur lesdits bras et sur l'élément arrière de toit, l'élément avant de toit se déplace le long de glissières superposées (35a,35b) où des moyens (37,39,41,390) permettent de faire changer de niveau de glissières l'élément rigide avant de toit (2,3,4) considéré. 4. Véhicule selon la 3, caractérisé en ce que, sur l'élément arrière de toit, les glissièressuperposées (35a,35b) y sont fixées de telle sorte que la glissière supérieure (35a) est celle qui se prolonge le plus loin vers l'arrière. 5. Véhicule selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que, dans ladite direction longitudinale, l'élément avant de toit se déplace par l'intermédiaire de coulisseaux (33a,33b) avant et arrière engagés dans les glissières (35) et, au recul de cet élément avant, à la fois les coulisseaux avant (33a) et arrière (33b) changent de niveau de glissières, via lesdits moyens (37,39,41,390) de changement de niveau. 6. Véhicule selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que, dans ladite direction longitudinale, l'élément avant de toit se déplace par l'intermédiaire de coulisseaux (33a,33b) avant et arrière engagés dans les glissières (35) et, au recul de cet élément avant, seuls les coulisseaux arrière (33b) changent de niveau de glissières, via lesdits moyens (37,39,41,390) de changement de niveau. 7. Véhicule selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens (37,39,41,390) pour faire changer de niveau de glissières l'élément avant de toit comprennent des moyens à bascules (39,390). 8. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que : - l'élément avant (2,3,4) de toit comprend un premier élément avant (2) de toit et au moins un élément intermédiaire de toit (3,4) interposé, en position de recouvrement, entre ledit premier élément avant (2) et ledit élément rigide arrière (5),- et, en position rangée du toit dans l'espace de rangement, sont superposés de haut en bas : le premier élément avant (2) de toit, le ou les éléments intermédiaires de toit (3,4) puis ledit élément arrière de toit. 9. Véhicule selon la 8, caractérisé en ce que . - l'élément rigide arrière de toit (5) comprend une lunette arrière (5a), 10 et l'élément intermédiaire de toit (3,4) situé, en position de recouvrement, juste devant l'élément arrière (5) s'étend jusqu'au dessus de cette lunette arrière, en position rangée du toit. 15 10. Véhicule selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que . - au moins en position du toit où l'élément arrière de toit (5) est au dessus de l'arrière de l'habitacle (60), on trouve, en arrière de ce celui-ci, une lunette arrière (5a), 20 et, - lorsqu'ils sont tous reculés au dessus de cet élément arrière, ledit premier élément avant (2) de toit et le ou les élément(s) intermédiaire(s) de toit (3,4) s'étendent jusqu'au dessus de cette lunette arrière (fig.4). 25 11. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le/chaque élément avant de toit (2,3,4) est un panneau qui, reculé au dessus de l'élément arrière de toit, recouvre une partie 30 substantielle de cet élément arrière.5 12. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits bras (14, 15) sont mobiles sur l'élément arrière (5) de toit entre : - une première position où ils s'étendent suivant ladite direction longitudinale entre l'élément arrière (5) et une zone proche du pare-brise (16), interposés alors entre le haut de vitres latérales du véhicule et ledit élément rigide de toit avant (2,34), plus central qu'eux, - et une deuxième position où ils sont escamotés à l'écart 10 du pare-brise.
B
B60
B60J
B60J 7
B60J 7/047
FR2890200
A1
PROCEDE DE CONFIGURATION D'UN ESPACE MEMOIRE DIVISE EN ZONES MEMOIRE
20,070,302
La présente invention concerne les circuits intégrés comportant une unité de traitement et un espace mémoire, c'est-à-dire une ou plusieurs mémoires adressables par l'unité de traitement. La présente invention concerne en particulier les puces RFID (RadioFrequency IDenti.fication tag). De telles puces comprennent généralement des circuits d'émission et de réception de signaux radioélectriques modulés pour échanger des données avec un lecteur, un circuit d'alimentation électrique pour générer à partir de signaux radioélectriques reçus une tension d'alimentation du circuit intégré, une unité de traitement, et un espace mémoire comprenant une mémoire non volatile, par exemple du type EEPROM. Dans certaines applications, l'espace mémoire d'une telle puce est divisé en zones mémoire (memory banks) réservées chacune à des fonctions particulières. Chacune des zones mémoire est associée à un numéro d'accès à utiliser pour accéder à un emplacement de donnée dans la zone mémoire, en combinaison avec une adresse logique de l'emplacement dans la zone mémoire. Lorsqu'un certain niveau de sécurité est requis, les zones mémoire peuvent être individuellement verrouillées (c'est-à-dire rendues inaccessibles) en lecture et/ou en écriture. Cette disposition permet à différents acteurs d'intervenir séparément dans le processus de fabrication, de personnalisation, d'adaptation à une application particulière et d'utilisation de la puce, tout en offrant une protection contre des opérations frauduleuses. Le mode d'adressage de l'espace mémoire par zones mémoire implique un décodage d'adresse particulier pour convertir une adresse logique associée à un numéro de zone mémoire en une adresse physique susceptible d'être traitée par la mémoire. En effet, un tel décodage dépend à la fois du nombre de zones mémoire, de la position et de la taille de chacune de celles-ci. Or pour des raisons d'économie et de vitesse d'exécution, le décodage d'adresse est généralement réalisé par une logique câblée. Il en résulte que la configuration de l'espace mémoire d'une puce est généralement figée. La présente invention a pour objet de rendre configurable l'espace mémoire d'un circuit intégré, en fonction d'une information de configuration modifiable 15 dynamiquement. Cet objectif est atteint par la prévision d'un procédé de configuration d'un espace mémoire, comprenant des étapes de définition de zones mémoire dans l'espace mémoire, et d'attribution d'un numéro d'accès à chacune des zones mémoire, le numéro d'accès étant à utiliser pour adresser un emplacement de donnée dans la zone mémoire, en combinaison avec une adresse logique de l'emplacement dans la zone mémoire. Selon l'invention, le procédé comprend des étapes de lecture dans l'espace mémoire d'une information de configuration, et de détermination d'une division d'au moins une partie de l'espace mémoire en zones mémoire en fonction de l'information de configuration. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend une étape de détermination d'un paramètre de configuration de l'espace mémoire en fonction de l'information de configuration, le paramètre de configuration étant utilisé pour déterminer une adresse physique d'un l'emplacement à accéder dans l'espace mémoire, en fonction d'un numéro de zone mémoire et d'une adresse logique de l'emplacement dans la zone mémoire. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'information de configuration définit la taille et/ou la 5 position d'une zone mémoire et est mémorisée dans la zone mémoire. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'information de configuration définit la taille d'au moins une zone mémoire, le paramètre de configuration résultant d'une comparaison de la taille de la zone mémoire à une valeur de seuil. Selon un mode de réalisation de l'invention, le paramètre de configuration indique si une région de l'espace mémoire comprend une ou deux zones mémoire. L'invention concerne également un procédé d'accès à un emplacement d'un espace mémoire comprenant des zones mémoire, chacune des zones mémoire étant associée à un numéro d'accès, le procédé d'accès comprenant une étape de réception d'un numéro de zone mémoire et d'une adresse logique d'un emplacement à accéder dans la zone mémoire correspondant au numéro de zone mémoire reçu. Selon l'invention, l'espace mémoire est configuré conformément au procédé de configuration défini ci-avant, le procédé d'accès comprenant des étapes consistant à : - vérifier en fonction de l'information de configuration si le numéro de zone mémoire reçu existe, - si le numéro de zone mémoire existe, vérifier en fonction de l'information de configuration si l'adresse logique reçue appartient à la zone mémoire correspondant au numéro de zone mémoire reçu, et - si l'adresse logique de l'emplacement appartient à la zone mémoire, déterminer l'adresse physique de l'emplacement dans l'espace mémoire en fonction du numéro de zone mémoire, de l'adresse logique de l'emplacement dans la zone mémoire et de l'information de configuration, et accéder à l'emplacement. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé d'accès comprend des étapes de lecture dans une zone mémoire d'un paramètre de verrouillage d'une zone mémoire à accéder, et d'accès à un emplacement dans la zone mémoire accédée uniquement si celle-ci n'est pas verrouillée. L'invention concerne également un dispositif d'accès à un espace mémoire comprenant des zones mémoire, chacune des zones mémoire étant associée à un numéro d'accès à utiliser pour accéder à un emplacement de donnée dans la zone mémoire, en combinaison avec une adresse logique de l'emplacement dans la zone mémoire. Selon l'invention, le dispositif d'accès comprend des moyens pour lire une information de configuration stockée dans l'espace mémoire, et des moyens pour déterminer une division d'au moins une partie de l'espace mémoire en zones mémoire en fonction de l'information de configuration. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'accès comprend des moyens pour déterminer un paramètre de configuration de l'espace mémoire en fonction de l'information de configuration, le paramètre de configuration étant utilisé pour déterminer une adresse physique d'un l'emplacement à accéder dans l'espace mémoire, en fonction d'un numéro de zone mémoire et d'une adresse logique de l'emplacement dans la zone mémoire. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'accès comprend: - des moyens pour vérifier en fonction de l'information de configuration si un numéro de zone mémoire reçu existe, des moyens pour vérifier en fonction de l'information de configuration si une adresse logique reçue appartient à la zone mémoire correspondant à un numéro de zone mémoire reçu, et des moyens pour déterminer une adresse physique d'un emplacement dans l'espace mémoire en fonction d'un numéro de zone mémoire, d'une adresse logique de l'emplacement dans la zone mémoire et de l'information de configuration. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'accès comprend des moyens pour lire dans l'espace mémoire des informations de verrouillage des zones mémoire, et des moyens pour accéder à un emplacement d'une zone mémoire uniquement si la zone mémoire n'est pas verrouillée d'après les informations de verrouillage. L'invention concerne également un circuit intégré comprenant un dispositif d'accès tel que défini ci-avant. Selon un mode de réalisation de l'invention, le circuit intégré comprend des circuits d'émission et de réception de signaux radioélectriques modulés, un circuit d'alimentation électrique pour générer à partir de signaux radioélectriques reçus une tension d'alimentation du circuit intégré, une unité de traitement et un espace mémoire comprenant une mémoire non volatile divisée en zones mémoire. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante d'un mode de réalisation préféré de l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles - la figure 1 représente sous la forme de blocs un circuit intégré de type puce RFID - la figure 2 représente sous la forme de blocs un dispositif de décodage d'adresse couplé à une mémoire du circuit intégré illustré sur la figure 1; - la figure 3 illustre des configurations de l'espace mémoire du circuit intégré représenté sur la figure 1; - la figure 4 est un organigramme illustrant un procédé de configuration d'espace mémoire, selon l'invention. - la figure 5 est un organigramme illustrant un procédé de décodage d'adresse, selon l'invention. La figure 1 représente un circuit intégré IC comprenant une unité de traitement CPU couplée à une mémoire MEM. L'unité de traitement communique avec un lecteur externe RD couplé à une antenne 2, à l'aide d'une antenne 1 connectée à un étage radio-fréquence RFST. L'étage RFST est connecté à un démodulateur DEM et à un modulateur MOD. Le démodulateur est connecté à un décodeur DEC qui fournit à l'unité de traitement CPU des données reçues et démodulées. Le modulateur module des données fournies par l'unité de traitement et applique les données modulées à l'étage RFST en vue de leur émission vers le lecteur RD. Par ailleurs, l'étage RFST produit à partir d'un champ radioélectrique rayonné par le lecteur RD, une tension continue Vcc pour alimenter le circuit intégré IC. Le circuit intégré IC comprend également un générateur de signal d'horloge CKGEN qui cadence le décodeur DEC. La transmission de données entre le circuit intégré IC et le lecteur RD est par exemple effectuée à l'aide d'une modulation ASK (Amplitude Shift Keying) ou PSK (Phase Shift Keying). Le démodulateur DEM fournit au décodeur un signal dont la forme correspond à l'enveloppe du signal reçu. Le décodeur échantillonne ce signal pour obtenir un signal binaire contenant les données reçues. L'unité de traitement CPU est par exemple réalisée en logique câblée. La mémoire MEM est par exemple une mémoire de type EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read Only Memory) à un seul circuit de lecture. L'unité de traitement est connectée à la mémoire par des bus d'adresse et de donnée, permettant de transmettre une adresse physique PAD à accéder et un mot w à mémoriser ou lu dans la mémoire à l'adresse physique. La figure 2 représente la mémoire MEM et une fonction de décodage d'adresse ADEC de l'unité de traitement CPU. Sur cette figure, le décodeur d'adresse ADEC fournit à la mémoire une adresse physique PAD d'un emplacement à accéder et un mot W à écrire et reçoit de celle-ci la valeur d'un bit b lu dans la mémoire. La mémoire comprend un plan mémoire MA dans laquelle sont agencées des cellules mémoire MC, un décodeur de ligne RDEC, un décodeur de colonne CDEC et un circuit de lecture (sense amplifier) SA. La mémoire mémorise des mots binaires ne pouvant donc être lus que séquentiellement bit par bit par le circuit de lecture. Les cellules mémoire MC sont agencées dans le plan mémoire en lignes de mot Ri, i étant un nombre entier compris entre 0 et n. Les cellules mémoire sont également agencées en colonnes de bit Ck transversales aux lignes de mot, k étant un nombre entier compris entre 0 et p. Chaque colonne de bit comporte donc n+l cellules mémoire, et chaque ligne de mot, p+l cellules mémoire. Chaque ligne de mot Ri comprend une ligne de sélection SELi connectée au décodeur de ligne RDEC, ainsi qu'aux cellules mémoire de la ligne de mot. Chaque colonne de bit Ck comprend une ligne bit BLk connectée aux cellules mémoire MC de la colonne de bit. Chaque ligne de bit est connectée au drain d'un transistor de sélection ST et à un verrou LT. La grille du transistor de sélection ST et le verrou LT de chaque colonne sont commandés par le décodeur de colonne CDEC par l'intermédiaire d'une ligne de sélection de colonne SCk. Les sources des transistors ST sont connectées à l'entrée du circuit de lecture SA. Les bits de poids fort ADh d'une adresse physique PAD transmise par le décodeur d'adresse ADEC sont appliqués au décodeur de ligne RDEC. Les bits de poids faible AD1 de cette adresse physique sont appliqués au décodeur de colonne CDEC. Les bits de poids fort ADh d'une adresse physique permettent d'adresser dans la mémoire un mot de p+l bits, tandis que les bits de poids faible AD1 donnent accès à chacun des bits de ce mot. La sélection d'une cellule mémoire appartenant à la ligne de mot Ri et à la colonne de bit Ck est effectuée en appliquant des tensions prédéfinies sur la ligne de sélection SELi de la ligne de mot, et sur la ligne de sélection de colonne SCk de la colonne de bit. En programmation, une tension de programmation est appliquée par les verrous LT aux lignes de bit BLk correspondant aux bits à 1 du mot W appliqué en entrée de la mémoire, les cellules mémoire de la ligne de mot Ri à programmer étant sélectionnées. En effacement, une tension d'effacement est appliquée aux cellules mémoire à effacer. En lecture, la sélection d'une colonne de bit Ck a pour effet de débloquer le transistor ST et donc de connecter au circuit de lecture SA la ligne de bit BLk connectée à la cellule mémoire sélectionnée par la ligne de sélection SELi. La sortie du circuit de lecture SA fournit en sortie de la mémoire la valeur d'un bit b mémorisé par la cellule mémoire MC sélectionnée, c'est-à-dire un signal binaire représentatif de l'état programmé ou effacé de la cellule mémoire. Le décodeur d'adresse reçoit des autres fonctions de l'unité de traitement CPU un numéro de zone mémoire NBK associé à une adresse logique LAD, un signal de sélection d'écriture ou de lecture RW dans la mémoire, et le cas échéant, un mot W à écrire dans la mémoire. Il fournit en réponse un signal d'état de verrouillage LCK, et un signal d'état d'erreur d'accès ER, et éventuellement un mot W qu'il a reconstitué à partir de la lecture séquentielle de tous les bits formant le mot dans la mémoire. Sur la figure 3, la mémoire MEM est divisée en zones mémoire selon une première configuration CFG1. Dans l'exemple illustré par la figure 3, la configuration CFG1 définit dans la mémoire trois zones mémoire Zl-Z3 numérotées en binaire de 00 à 10. Les zones mémoire n'ont pas nécessairement la même taille. En outre, l'ordre de numérotation des zones mémoire ne correspond pas nécessairement à l'ordre physique des zones mémoire dans la mémoire. Ainsi, dans l'exemple de la figure 3, la zone Z3 numérotée 10 est située entre la zone Z1 numérotée 00 et la zone Z2 numérotée 01. Chaque zone mémoire peut être verrouillée individuellement, soit en lecture, soit en écriture, soit à la fois en lecture et en écriture. Si une zone mémoire est verrouillée en lecture ou en écriture, son accès en lecture ou en écriture depuis l'extérieur du circuit intégré IC est interdit. L'état de verrouillage de chaque zone mémoire est mémorisé sous la forme d'un paramètre de verrouillage LKB dans l'une des zones Zl-Z3, par exemple dans la zone Zl. Un emplacement de la mémoire MEM est adressé par l'unité de traitement CPU en fournissant au décodeur d'adresse ADEC un numéro de zone mémoire NBK associé à une adresse logique LAD de l'emplacement dans la zone mémoire correspondant au numéro NBK. A partir de ce numéro de zone mémoire et de cette adresse logique, le décodeur d'adresse détermine l'adresse physique PAD de l'emplacement à accéder dans la mémoire. Le décodeur d'adresse vérifie également que le numéro de zone mémoire correspond à une zone mémoire existante dans la mémoire MEM et que l'adresse logique se trouve dans la zone mémoire définie par le numéro NBK fourni en association. Si l'adresse logique associée au numéro de zone mémoire ne correspond pas à une adresse physique, le décodeur d'adresse fournit un signal d'erreur ER. Par ailleurs, à chaque accès à un emplacement d'une zone mémoire, le décodeur d'adresse lit le paramètre de verrouillage LKB de la zone mémoire, et fournit en sortie la valeur de ce paramètre en tant que signal d'état de verrouillage LCK. L'unité de traitement CPU peut alors vérifier si le mode d'accès (en lecture ou écriture) est autorisé. Ce mode d'accès est défini par un signal RW appliqué au décodeur d'adresse ADEC et à la mémoire MEM. Selon l'invention, la mémoire MEM peut être divisée en zones mémoire selon d'autres configurations telles que la configuration CFG2 illustrée sur la figure 3. La configuration CFG2 comporte quatre zones mémoire Zl- Z4 numérotées en binaire de 00 à 11. Les deux premières zones mémoire Z1 et Z2 de la seconde configuration CFG2 sont identiques aux deux premières zones mémoire Zl et Z2 de la première configuration CFG1. La zone Z3 dans la première configuration est divisée dans la seconde configuration en deux zones mémoire Z3, Z4. La sélection de l'une ou l'autre de ces configurations est effectuée en fonction d'une information de configuration SZ3 qui est mémorisée dans la zone mémoire Z3 dans l'exemple de la figure 3. Cette information de configuration représente par exemple la taille de la zone mémoire Z3 donnée en nombre de mots. Si la valeur de cette information de configuration est supérieure à une valeur de seuil S, la première configuration CGF1 à trois zones mémoire est sélectionnée. Dans le cas contraire, la seconde configuration CFG2 est sélectionnée. La valeur de seuil est par exemple égale à la moitié de la région de la mémoire MEM non occupée par les zones mémoires Zl et Z2. Sur la figure 2, la configuration CFG sélectionnée est mémorisée par une bascule FF recevant en entrée le résultat de la comparaison de la taille SZ3 de la zone mémoire Z3 à la valeur de seuil S. La sortie Q de la bascule est connectée à une entrée de configuration du décodeur d'adresse ADEC. La bascule est déclenchée par un signal d'initialisation POR (PowerOn Reset) provenant du circuit intégré CI, appliqué sur une entrée de signal d'horloge. La bascule est réinitialisée à chaque fois que le circuit intégré CI est mis hors tension, c'est-à-dire lorsqu'il est placé hors d'un champ radioélectrique émis par un lecteur RD. Il en résulte qu'une configuration de l'espace mémoire est maintenue tant que la valeur SZ3 n'est pas modifiée dans la zone Z3 et tant que le circuit intégré n'est pas mis hors tension, puis à nouveau mis sous tension. Un mode de réalisation du décodeur d'adresse consiste à prévoir une fonction de décodage d'adresse pour chaque configuration possible, la sélection de l'une ou l'autre des fonctions de décodage étant effectuée en fonction du paramètre de configuration CFG. La figure 4 illustre une procédure d'initialisation 10 du circuit intégré CI. Cette procédure comprend les étapes suivantes. - étape 11: lecture de la taille SZ3 de la zone mémoire Z3, - étape 12: comparaison de la taille SZ3 lue avec la valeur de seuil S, - étape 13: sélection de la première configuration CFG1, et - étape 14: sélection de la seconde configuration CFG2. Lors de son initialisation, le circuit intégré CI commande au décodeur d'adresse ADEC de lire la taille SZ3 de la zone mémoire Z3 (étape 11). A l'étape suivante 12, le circuit intégré compare la taille lue à la valeur de seuil. Si la taille lue est. supérieure à la valeur de seuil, la première configuration CFG1 est sélectionnée (étape 13). Dans le cas contraire, la seconde configuration CFG2 est sélectionnée (étape 14). Pour sélectionner une autre configuration, il suffit d'inscrire une autre valeur de taille, dans le champ réservé à la taille de la zone Z3, et de déclencher la procédure d'initialisation 10 pour que cette nouvelle valeur soit prise en compte. La figure 5 illustre une procédure 20 d'accès à la 15 mémoire MEM qui est exécutée par le décodeur d'adresse ADEC à la réception d'un numéro de zone mémoire NBK et d'une adresse logique LAD. Cette procédure comprend les étapes suivantes. étape 21: test de l'existence du numéro de zone 20 mémoire NBK reçu, étape 22: test de l'existence de l'adresse logique LAD reçue dans la zone mémoire correspondant au numéro reçu, étape 23: émission d'un signal d'erreur d'adressage ER, étape 24: détermination de l'adresse physique à accéder, et étape 25: accès à l'adresse physique. A l'étape 21, le décodeur d'adresse AREC vérifie si le numéro de zone mémoire NBK reçu existe, éventuellement à l'aide du paramètre de configuration CFG qui fournit une indication sur le nombre de zones mémoire existantes. Si le numéro de zone mémoire reçu existe, il exécute l'étape 22 où il vérifie si l'adresse logique LAD reçue se trouve dans la zone mémoire sélectionnée par le numéro NBK reçu. Il utilise à cet effet également le paramètre CFG qui peut fournir une indication sur la taille de la zone mémoire. Si aux étapes 21 et 22, le numéro NBK ou l'adresse logique LAD reçus ne correspondent pas à une adresse physique de la mémoire MEM, le décodeur d'adresse signale une erreur d'accès ER (étape 23). Si à l'étape 22, l'adresse logique reçue existe, le décodeur d'adresse ADEC exécute l'étape 24 où il détermine l'adresse physique PAD à accéder en fonction du numéro NBK, de l'adresse logique LAD, et éventuellement du paramètre de configuration CFG. A cet effet, il utilise également la taille des zones mémoires situées aux adresses physiques inférieures à celles de la zone mémoire sélectionnée, ou bien l'adresse physique du début de la zone mémoire sélectionnée. A l'étape suivante 25, le décodeur d'adresse accède à l'emplacement mémoire situé dans la mémoire MEM à l'adresse physique PAD calculée à l'étape précédente, conformément au mode d'accès sélectionné par le signal de sélection d'écriture ou de lecture RW reçu. Avant de recevoir une commande d'accès à la mémoire, le décodeur d'adresse ADEC peut recevoir une commande de lecture du paramètre de verrouillage LKB d'une zone mémoire, associée à un numéro de zone mémoire NBK, ou bien un ordre de lecture associé au numéro de la zone mémoire et à l'adresse logique où se trouve le paramètre de verrouillage. Grâce à ces dispositions, la configuration de la mémoire peut être modifiée par une simple modification d'une information de configuration stockée dans la mémoire. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que le dispositif selon l'invention est susceptible de diverses variantes. Ainsi, l'invention n'est pas limitée à une sélection entre deux configurations possibles. En effet, il peut être envisagé un découpage de la mémoire MEM variant entre une et n zones mémoires, n étant un nombre entier supérieur à 2. Dans ce cas, l'information de configuration définit la taille d'au plus n-1 zones mémoire, la taille de certaines zones mémoire pouvant être fixe. I:l est à noter que dans la seconde configuration CFG2, les tailles respectives des zones mémoires Z3 et Z4 peuvent varier et être définies par exemple par la taille de la zone Z3, la taille de la zone Z4 correspondant à la taille de la région restante de la mémoire MEM. L'information de configuration ne définit pas nécessairement seulement la taille d'une ou plusieurs zones mémoire. Elle peut également définir le nombre de zones mémoire, et/ou la position d'une ou plusieurs zones mémoire dans la mémoire. Par ailleurs, bien que la description qui précède ne décrive qu'une seule mémoire, on peut envisager que les zones mémoires soient réparties dans plusieurs mémoires formant un espace mémoire. L'invention ne s'applique pas nécessairement aux puces RFID. Elle s'applique plus généralement à tout système comportant une unité de traitement couplée à une ou plusieurs mémoires
L'invention concerne un procédé de configuration d'un espace mémoire (MEM), comprenant des étapes de : lecture dans l'espace mémoire (MEM) d'une information de configuration (SZ3), détermination d'une division d'au moins une partie de l'espace mémoire en zones mémoire (Z1-Z4) en fonction de l'information de configuration lue ; et d'attribution à chacune des zones mémoire d'un numéro d'accès (NBK) à utiliser pour accéder à un emplacement de donnée dans la zone mémoire, en combinaison avec une adresse logique de l'emplacement dans la zone mémoire. Application de l'invention aux puces RFID.
1. Procédé de configuration d'un espace mémoire (MEM), comprenant des étapes de définition de zones mémoire (Zl-Z4) dans l'espace mémoire, et d'attribution d'un numéro d'accès (NBK) à chacune des zones mémoire, le numéro d'accès étant à utiliser pour adresser un emplacement de donnée dans la zone mémoire, en combinaison avec une adresse logique (LAD) de l'emplacement dans la zone mémoire, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes de lecture dans l'espace mémoire (MEM) d'une information de configuration (SZ3), et de détermination d'une division d'au moins une partie de l'espace mémoire (MEM) en zones mémoire (Zl-Z4) en fonction de l'information de configuration. 2. Procédé selon la 1, comprenant une étape de détermination d'un paramètre de configuration (CFG) de l'espace mémoire (MEM) en fonction de l'information de configuration (SZ3), le paramètre de configuration étant utilisé pour déterminer une adresse physique (PAD) d'un l'emplacement à accéder dans l'espace mémoire, en fonction d'un numéro de zone mémoire (NBK) et d'une adresse logique (LAD) de l'emplacement dans la zone mémoire. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'information de configuration (SZ3) définit la taille et/ou la position d'une zone mémoire (Z3) et est mémorisée dans la zone mémoire. 4. Procédé selon l'une des 2 et 3, dans lequel l'information de configuration (SZ3) définit la taille d'au moins une zone mémoire, le paramètre de configuration (CFG) résultant d'une comparaison de la taille de la zone mémoire (Z3) à une valeur de seuil (S) . 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, dans lequel le paramètre de configuration (CFG) indique si une région de l'espace mémoire comprend une ou deux zones mémoire (Z3, Z4). 6. Procédé d'accès à un emplacement d'un espace mémoire (MEM) comprenant des zones mémoire (Zl-Z4), chacune des zones mémoire étant associée à un numéro d'accès (NBK), le procédé comprenant une étape de réception d'un numéro de zone mémoire et d'une adresse logique (LAD) d'un emplacement à accéder dans la zone mémoire correspondant au numéro de zone mémoire reçu, caractérisé en ce que l'espace mémoire (MEM) est configuré conformément au procédé selon l'une des 1 à 5, le procédé d'accès comprenant des étapes consistant à - vérifier en fonction de l'information de configuration (SZ3) si le numéro de zone mémoire (NBK) reçu existe, si le numéro de zone mémoire existe, vérifier en fonction de l'information de configuration si l'adresse logique (LAD) reçue appartient à la zone mémoire (Zl- Z4) correspondant au numéro de zone mémoire reçu, et - si l'adresse logique de l'emplacement appartient à la zone mémoire, déterminer l'adresse physique (PAD) de l'emplacement dans l'espace mémoire en fonction du numéro de zone mémoire, de l'adresse logique de l'emplacement dans la zone mémoire et de l'information de configuration, et accéder à l'emplacement. 7. Procédé selon la 6, comprenant des étapes de lecture dans une zone mémoire (Zl-Z4) d'un paramètre de verrouillage (LKB) d'une zone mémoire à accéder, et d'accès à un emplacement dans la zone mémoire accédée uniquement si celle-ci n'est pas verrouillée. 8. Dispositif d'accès à un espace mémoire (MEM) comprenant des zones mémoire (Zl-Z4), chacune des zones mémoire étant associée à un numéro d'accès (NBK) à utiliser pour accéder à un emplacement de donnée dans la zone mémoire, en combinaison avec une adresse logique (LAD) de l'emplacement dans la zone mémoire, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (ADEC) pour lire une information de configuration (SZ3) stockée dans l'espace mémoire (MEM), et des moyens (CPU) pour déterminer une division d'au moins une partie de l'espace mémoire (MEM) en zones mémoire (Zl-Z4) en fonction de l'information de configuration. 9. Dispositif selon la 8, comprenant des moyens (CPU) pour déterminer un paramètre de configuration (CFG) de l'espace mémoire (MEM) en fonction de l'information de configuration (SZ3), le paramètre de configuration étant utilisé pour déterminer une adresse physique d'un l'emplacement à accéder dans l'espace mémoire, en fonction d'un numéro de zone mémoire (NBK) et d'une adresse logique (LAD) de l'emplacement dans la zone mémoire. 10. Dispositif selon la 9, dans lequel l'information de configuration (SZ3) définit la taille d'une zone mémoire (Z3) et est mémorisée dans la zone mémoire. 11. Dispositif selon l'une des 9 à 10, dans lequel l'information de configuration (SZ3) définit la taille d'au moins une zone mémoire (Z3), le paramètre de configuration (CFG) résultant d'une comparaison de la taille d'une zone mémoire à une valeur de seuil (S) 12. Dispositif selon l'une des 9 à 11, dans lequel le paramètre de configuration (CFG) indique si une région de l'espace mémoire (MEM) comprend une ou deux zones mémoire (Z3, Z4). 13. Dispositif selon l'une des 9 à 10 12, comprenant: - des moyens (ADEC) pour vérifier en fonction de l'information de configuration (SZ3) si un numéro de zone mémoire (NBK) reçu existe, -des moyens (ADEC) pour vérifier en fonction de 15 l'information de configuration si une adresse logique (LAD) reçue appartient à la zone mémoire correspondant à un numéro de zone mémoire reçu, et - des moyens (ADEC) pour déterminer une adresse physique (PAD) d'un emplacement dans l'espace mémoire (MEM) en fonction d'un numéro de zone mémoire, d'une adresse logique de l'emplacement dans la zone mémoire et de l'information de configuration. 17. Dispositif selon l'une des 8 à 13, comprenant des moyens (ADEC) pour lire dans l'espace mémoire (MEM) des informations de verrouillage (LKB) des zones mémoire (Zl-Z4), et des moyens pour accéder à un emplacement d'une zone mémoire uniquement si la zone mémoire n'est pas verrouillée d'après les informations de verrouillage. 18. Circuit intégré (CI) caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif selon l'une des 8 à 14. 16. Circuit intégré (CI) selon la 15, comprenant des circuits d'émission et de réception (RFST, MOD, DEM, DEC) de signaux radioélectriques modulés, un circuit d'alimentation électrique (RFST) pour générer à partir de signaux radioélectriques reçus une tension d'alimentation du circuit intégré, une unité de traitement (CPU) et un espace mémoire comprenant une mémoire non volatile (MEM) divisée en zones mémoire (Zl-Z4).
G
G06,G11
G06F,G06K,G11C
G06F 12,G06K 19,G11C 8
G06F 12/02,G06K 19/073,G11C 8/10
FR2889496
A1
BAVETTE DE RECOUVREMENT DE L'ESPACE ENTRE UN DOSSIER DE SIEGE ET UN ELEMENT DE RECOUVREMENT D'UN COMPARTIMENT A BAGAGES
20,070,209
L'invention concerne un dispositif de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile. Il est connu de recouvrir un compartiment à bagages de véhicule automobile, délimité en partie avant par au moins un dossier de siège arrière, par un élément de recouvrement, tel qu'une tablette ou un cache bagages enroulable comprenant un rideau souple de recouvrement enroulable dans un carter. Un tel élément est monté sur les ébénisteries latérales de garniture du compartiment à io bagages. Le cas échéant, si l'élément est une tablette, elle peut être montée articulée en rotation, dans sa partie avant, ceci de sorte à faciliter l'accès aux bagages. Lorsque le siège arrière est réglable, notamment par déplacement longitudinal dudit siège et/ou par inclinaison du dossier, un espace est créé entre le bord avant de l'élément de recouvrement et le dossier de siège arrière, ce qui est préjudiciable en termes d'esthétique et de fonction de recouvrement des bagages. Il en est de même lorsque plusieurs sièges indépendants, réglables individuellement, sont disposés à l'arrière du véhicule, comme c'est le cas pour des sièges fractionnés de type 1/3-2/3 ou pour des sièges individuels. Dans une telle configuration, il peut se former des espaces de largeur variable selon le réglage de chaque siège. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile agencé pour occulter tout l'espace entre ledit dispositif et le dossier d'un siège arrière dans toutes les positions longitudinales du dossier. A cet effet, l'invention propose un dispositif de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit compartiment étant délimité en partie avant par au moins un dossier de siège arrière déplaçable longitudinalement, ledit dispositif comprenant un élément de recouvrement monté sur les ébénisteries latérales du compartiment, ledit dispositif comprenant au moins une bavette rigide montée mobile en rotation, selon un axe transversal, le long du bord avant dudit élément, entre une première position où elle est sensiblement s coplanaire à l'élément et une deuxième position où elle est inclinée par rapport à l'élément, l'inclinaison de ladite bavette étant réalisée par appui dudit dossier contre ladite bavette lors du déplacement dudit dossier vers l'arrière, un moyen de rappel étant prévu pour rappeler ladite bavette vers la première position, de sorte à occulter l'espace entre ladite tablette et ledit dossier quelle que soit la io position longitudinale dudit dossier. Une telle réalisation permet, au moyen de la bavette mobile, d'assurer un recouvrement de l'espace pour toute position longitudinale du dossier. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe, qui est une représentation schématique partielle en coupe longitudinale d'un dispositif selon l'invention, la bavette étant en première (trait plein) et en deuxième (trait pointillé) position, le dispositif étant disposé contre un dossier de siège arrière en position avancée (trait plein) et en position reculée (trait pointillé). Dans la suite de ce descriptif, les termes de positionnement dans l'espace (avant, arrière, longitudinal, transversal,...) sont pris en référence au dispositif monté dans un véhicule automobile. En référence à la figure, on décrit à présent un dispositif de recouvrement 1 d'un compartiment à bagages de véhicule automobile comprenant un élément de recouvrement 2 monté sur les ébénisteries latérales de garniture du compartiment à bagages. Le compartiment est délimité en partie avant par au moins un dossier 3 de siège arrière déplaçable longitudinalement, par réglage de l'inclinaison dudit dossier. En variante non représentée, le déplacement longitudinal du dossier 3 peut être provoqué par déplacement longitudinal du siège, par exemple par son glissement sur des glissières de réglage. Le dispositif 1 comprend en outre une bavette rigide 4 montée mobile en rotation, selon un axe transversal 5, le long du bord avant de l'élément 2, entre une première position où elle est sensiblement coplanaire à l'élément 2 et disposée sensiblement horizontalement et une deuxième position où elle est inclinée par rapport à l'élément 2. i0 L'inclinaison de la bavette 4 est produite par appui du dossier 3 contre ladite bavette lors du déplacement dudit dossier vers l'arrière. Un moyen de rappel 6 est prévu pour rappeler la bavette 4 vers la première position, de sorte à occulter l'espace entre l'élément 2 et le dossier 3, quelle que soit la position longitudinale dudit dossier. Ainsi, le bord avant de la bavette 4 est en appui permanent contre le dossier 3, et ce, quelque soit sa position longitudinale. Selon la réalisation représentée, l'élément de recouvrement 2 est une tablette rigide. En outre, la tablette est montée articulée en rotation selon un axe secondaire 7 sur les ébénisteries latérales de garniture du compartiment à bagages. Selon une réalisation non représentée, l'élément de recouvrement 2 est un cache bagages comprenant un rideau enroulable et un carter de réception dudit rideau en position enroulée, la bavette 4 étant associée en rotation audit carter. Dans cette réalisation, le carter est monté par ses extrémités sur les ébénisteries latérales de garniture du compartiment à bagages, à proximité du dossier 3 de siège arrière. Selon la réalisation présentée, la bavette 4 est inclinée vers le bas lorsqu'elle est dans sa deuxième position. En variante non représentée, la bavette 4 est inclinée vers le haut lorsqu'elle est dans sa deuxième position. Selon une réalisation non représentée, le dispositif 1 comprend au moins deux bavettes 4, chacune desdites bavettes correspondant à un dossier 3 de siège en face duquel elle est destinée à être placée. Ainsi, lorsque au moins deux dossiers 3 de sièges sont positionnés longitudinalement de manière différente, chaque bavette 4 correspondante io assure une fonction de recouvrement de l'espace créé entre chacun desdits dossier et l'élément de recouvrement 2. Selon une réalisation, le moyen de rappel 6 est formé d'un ressort à lame, ledit ressort étant agencé pour rappeler la bavette 4 vers la première position. A cet effet, le moyen de rappel 6 est placé sous l'axe transversale 5 et prend appui d'une part contre une paroi de l'élément 2 et d'autre part contre une paroi de la bavette 4. Selon la réalisation représentée, l'axe 5 est formé par une charnière souple, ladite charnière étant formée par un matériau de revêtement 8 recouvrant simultanément l'élément de recouvrement et la bavette. Cette réalisation s'applique particulièrement lorsque l'élément 2 est une tablette, le matériau de revêtement 8 étant par exemple une moquette ou un textile. Selon une réalisation non représentée, le dispositif comprend en outre, issus des ébénisteries latérales, des paliers permettant un appui des côtés arrières de la bavette 4 lorsqu'elle est en première position, le désengagement de ladite bavette desdits appuis se produisant par un déplacement vers l'avant de l'élément 2 lors de l'inclinaison de ladite bavette vers la deuxième position. La longueur du déplacement correspond à celle des appuis, de sorte à permettre la rotation de la bavette 4
L'invention concerne un dispositif de recouvrement (1) d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit compartiment étant délimité en partie avant par un dossier (3) de siège déplaçable longitudinalement, ledit dispositif comprenant un élément de recouvrement (2) et au moins une bavette (4) rigide montée mobile en rotation, selon un axe transversal (5), le long du bord avant dudit élément, entre une première position où elle est sensiblement coplanaire à l'élément de recouvrement (2) et une deuxième position où elle est inclinée par rapport à l'élément (2), l'inclinaison de ladite bavette étant réalisée par appui dudit dossier contre ladite bavette, un moyen de rappel (6) étant prévu pour rappeler ladite bavette vers la première position, de sorte à occulter l'espace entre ledit élément et ledit dossier.
1) Dispositif de recouvrement (1) d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit compartiment étant délimité en partie avant par au moins un dossier (3) de siège arrière déplaçable longitudinalement, ledit dispositif comprenant un élément de recouvrement (2) monté sur les ébénisteries latérales du compartiment, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une bavette (4) rigide montée mobile en rotation, selon un axe transversal (5), le long du bord avant dudit élément, io entre une première position où elle est sensiblement coplanaire à l'élément de recouvrement (2) et une deuxième position où elle est inclinée par rapport à l'élément de recouvrement (2), l'inclinaison de ladite bavette étant réalisée par appui dudit dossier contre ladite bavette lors du déplacement dudit dossier vers l'arrière, un moyen de rappel (6) étant prévu pour rappeler ladite bavette vers la première position, de sorte à occulter l'espace entre ledit élément et ledit dossier, quelle que soit la position longitudinale dudit dossier. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de recouvrement (2) est une tablette rigide. 3) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de recouvrement est un cache bagages comprenant un rideau enroulable et un carter de réception dudit rideau en position enroulée, la bavette (4) étant associée en rotation audit carter. 4) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la bavette (4) est inclinée vers le bas lorsqu'elle est dans sa deuxième position. 5) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux bavettes (4) alignées, chacune desdites bavettes correspondant à un dossier (3) de siège en face duquel elle est destinée à être placée. 6) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le moyen de rappel (6) est formé d'un ressort à lame, ledit ressort étant agencé pour rappeler la bavette (4) en première position. 7) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'axe (5) est formé par une charnière souple, ladite charnière étant formée par un matériau de revêtement recouvrant simultanément l'élément de recouvrement (2) et la bavette (4). io 8) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre, issus des ébénisteries latérales, des paliers permettant un appui des côtés arrières de la bavette (4) lorsqu'elle est en première position, le désengagement de ladite bavette desdits appuis se produisant par un déplacement vers l'avant de l'élément (2) lors de l'inclinaison de ladite bavette vers la deuxième position.
B
B60
B60R
B60R 5
B60R 5/04
FR2894575
A1
CARBURANT POUR MOTEUR MARIN
20,070,615
La présente invention concerne un carburant pour un moteur marin et, particulièrement, bien que non exclusivement, un carburant pour un moteur sous-marin, par exemple un moteur de torpille. 05 En raison des limitations de place dans une torpille, divers carburants, ou combinaisons de carburants, très énergétiques, ont été proposés. US4219374 a proposé un système de carburant comprenant le perchlorate d'hydroxylammonium (HAP) et un carburant soluble ou miscible dans l'eau, suivant les rapports 10 1:9:10 à 16:1:2. US3700393 a proposé d'utiliser une solution aqueuse à 50-90 % de HAP avec le carburant Otto II (Otto), qui est considérée comme particulièrement souhaitable en raison du haut rendement énergétique de ce système. En particulier, le système HAP/Otto donne une très haute température de flamme lors de la 15 combustion et ceci peut conduire à endommager le moteur. GB1605195 décrit un système dans lequel de l'eau de mer est introduite dans un système de combustion pour refroidir Les gaz d'échappement et réduire les dommages causés aux turbines. Toute-fois, Lorsqu'il a été tenté d'utiliser un mélange de carburants 20 HAP/Otto à système de refroidissement par eau de mer, des problèmes ont été rencontrés qui se sont soldés par des dommages au moteur avec formation de dépôts de MgO dans le moteur. La présente invention résulte d'une tentative de surmonter ce problème. 25 Selon un premier aspect de la présente invention, il est proposé un mélange de , comprenant un monergol, un oxydant, de l'eau de mer et un composé qui se combine avec une partie ou la totalité du magnésium présent dans l'eau de mer, de façon à empêcher la formation de MgO pendant la combustion. 30 Du fait de_ la présence du composé qui peut se combiner avec Le magnésium de l'eau de mer, on évite la formation de MgO et on améliore la fiabilité du moteur. Précédemment, on a évité, pour des raisons de sûreté et de stockage, l'utilisation d'additifs dans le mélange de carburant HAP/Otto. 35 On préfère que le combiné qui se combine avec le magné- ium soit introduit dans l'eau de mer avant l'admission dans La chambre de combustion, afin que le magnésium puisse se combiner avec ledit combiné. Alors que l'invention est née de L'utilisation de mélanges de carburant HAP/Otto, il est applicable à tous Les types 05 de carburant analogues, en particulier les carburants haute température qui demandent de grandes additions d'eau de mer. Dans Les cas où l'on rencontre des température élevée, comme avec l'utilisation d'un monergol et d'un oxydant, on comprend qu'il se forme MgOCI lorsque l'eau de mer bout et que celui-ci fond à ces hautes 10 températures, en perdant La plupart de son chlore pour former MgO, lequel peut se déposer dans le moteur, en particulier sur les pales de turbine. L'utilisation du composé qui se combine avec le magnésium offre la possibilité d'éviter ce problème. Ce composé peut être présent comme additif à un système de carburant connu. 15 L'additif est de préférence une substance qui, dans Les conditions régnant dans la chambre de combustion du moteur, se combine avec Le magnésium pour former une poudre qui ne colle pas aux surfaces de la chambre de combustion ou associées à cette chambre. Des expériences ont montré que le phosphate de magnésium 20 possède ces caractéristiques souhaitables. Des arséniates, des silicates et des chromates peuvent, de La même façon, être utilisés en pratique. Les acides phosphoriques tels que L'acide orthophosphorique (H3PO4), l'acide pyrophosphorique (H4P2O7) et L'acide métaphosphorique (HPO3) sont considérés comme convenant tout parti- 25 culièrement, puisqu'ils sont disponibles sous une forme très pure et autorisent une certaine continuité de Leur action. De plus, ils sont miscibles à l'eau et à la solution de HAP. L'utilisation d'un acide phosphorique altère le pH de La solution de HAP, qui doit être soigneusement ajusté pour éviter 30 toute instabilité lors de son mélange avec le carburant d'Otto. Toutefois, la nécessité qu'il y a d'ajuster le pH de la solution de HAP de manière très soigneuse fait de L'acide phosphorique un additif particulièrement souhaitable, puisque l'on peut éliminer, pendant la fabrication du HAP, l'effet non souhaitable qu'il a sur 35 le HAP (c'est-à-dire de modifier son pH), ce traitement incluant de façon nécessaire un ajustement du pH. On fabrique normalement le HAP en mélangeant des composants d'hydroxylamine et de perchlorate et en équilibrant Leurs quantités relatives, en ajoutant plus de l'un ou plus de l'autre jusqu'à ce que le pH voulu soit atteint. Il suffit simplement donc d'équilibrer ces composants pour obtenir un 05 pH qui soit écarté de la valeur voulue d'une quantité qui sera corrigée lors de l'addition de l'acide phosphorique. Selon une autre possibilité, on pourrait mélanger ensemble les trois composants, puis ajouter des quantités supplémentaires d'hydroxylamine ou de perchlorate comme cela est nécessaire pour équilibrer le pH à 10 la valeur voulue (typiquement entre 3 et 4 pour une solution à 0,1 M). Alors qu'on a étudié les possibilités d'introduire l'additif goutte à goutte dans l'eau de mer, ou de l'ajouter au carburant d'Otto, ceci n'est généralement pas considéré comme étant 15 la meilleure manière d'utiliser l'additif, car des problèmes de mesure ou des problèmes de miscibilité pourraient survenir. L'approche ci-dessus indiquée peut être mise en pratique de manière très avantageuse, car le HAP se présente sous la forme d'une solution avec de l'eau et que, par conséquent, la plupart des additifs 20 appropriés, qui comprennent les acides phosphoriques, seront donc miscibles avec lui. On va maintenant décrire, à titre d'exemple, une manière de mettre en oeuvre l'invention, en relation avec le dessin annexé, lequel montre un moteur destiné à un véhicule marin, construit 25 selon l'invention. Sur la figure unique, est représenté un conteneur 1 rempli d'un carburant Otto, c'est-à-dire d'un carburant pour moteur à carburateur, ou à allumage par étincelle, et un conteneur 2 rempli d'une solution de HAP. Un dispositif de mélange 3 reçoit le 30 carburant Otto, la solution de HAP et L'eau de mer, cette dernière étant fournie via une ouverture formée dans la coque du véhicule par l'intermédiaire d'un tuyau 4. Le mélange résultant est comprimé par une pompe 5 et envoyé dans une chambre de combustion 6, où il est mis à feu. Les gaz de combustion chauds sortent par 35 une tuyère 7 et arrivent sur les pales d'une turbine 8. Cette dernière entraîne une hélice 9 par l'intermédiaire d'une boite de vitesses 10. Le contenu du réservoir 2 est une solution de 82 % de perchlorate d'hydroxylammonium et de 18 % d'eau. Ce niveau de 05 concentration n'est pas crucial. Une gamme de 80 à 82 % de HAP serait satisfaisante, et on considère que toute concentration d'un pourcentage supérieur à 50 % donnerait encore des possibilités de fonctionnement, même si elles sont limitées. IL serait possible de remplacer tout ou partie de la solution de HAP par d'autres 10 oxydants, ou carburants. D'autres oxydants appropriés solubles dans l'eau sont par exemple : nitrate d'hydroxyLammonium, nitrate d'ammonium, perchlorate d'ammonium, perchlorates d'amines organiques, par exemple perchlorate de méthylammonium, diperchLorate d'éthylènediammonium, perchlorates d'ammonium quaternaire, par 15 exempte perchlorate de tétraméthylammonium, perchlorates d'hydroxylamines substituées, par exemple perchlorate de méthyL-hydroxylamine et d'éthylhydroxylamine, perchlorates de métal, par exemple perchlorate de Lithium, perchlorate de sodium, perchlorate de magnésium et perchlorate d'aluminium, et acide perchlorique. On 20 ajoute une certaine quantité d'acide orthophosphorique à la solution de HAP dans ta proportion de 1 à 5 g/l de solution de HAP. Le carburant d'Otto est constitué de trois ingrédients : 76 %, en poids, de dinitrate de propylèneglycol, 22,5 %, en poids, de sébacate de di-n-butyle, et 1,5 %, en poids, de 2-nitro 25 nitrodiphénylamine. Un grand nombre d'autres carburants peuvent convenir. Certaines possibilités peuvent comprendre des polyalcools liquides, tels que glycérine, éthylèneglycol, diéthyLènegLycol, triéthylèneglycol, tétraméthylèneglycol, éther monoéthylique d' éthylèneglycoL, 30 propylèneglycol, di propylèneglycot, diméthoxytétraéthylèneglycol et éther monométhylique de diéthytèneglycol ; des monoalcools Liquides tels que méthanol, éthanol., propanol, butanol et alcool benzy- tique ; des éthers tels que diméthyléther, diéthyléther, et dioxanne ; des cétones liquides telles qu'acétone et méthylbutytcétone, des nitriles Liquides tels qu'acétonitrile ; des suLfoxydes liquides tels que diméthylsulfoxyde, des sulfones Liquides telles que diméthylsulfone et diéthylsulfone et des sulfones cycliques liquides telles que tétrahydrothiophène-1,1-dioxyde, des amines liquides telles qu'éthylamine, diéthyléthanolamine, hydroxylamine, des hydroxylamines substituées telles que méthyl- 05 hydroxylamine et éthylhydroxylamine ; et leurs mélanges. D'autres possibilités comprennent le carburant diesel, des carburants hydrocarburés tels que benzène, des carburants pour avion à réaction tels que carburants JP1-6, des carburants mixtes d'hydrazine et dérivés d'hydrazine, des diesters nitriques liquides 10 tels que dinitroxyéthane, dinitroxypropane, dinitroxybutane, dinitroxypentane et leurs mélanges, et des tallols du commerce. Trois ingrédients sont mélangés ensemble en diverses proportions, qui peuvent être déterminées par l'expérience de façon à convenir pour toutes les circonstances particulières d'utilisa- 15 tion. Le HAP est fabriqué par mélange de proportions prédéterminées d'acide perchlorique et d'hydroxylamine et par équilibrage du mélange grâce à l'adjonction de plus de l'un ou de l'autre des ingrédients de façon à donner un pH tel que l'addition de 5,8 g 20 d'acide orthophosphorique à 85 % par 3,8 l de HAP donne un pH final compris entre 3,3 et 3,4 (solution à 0,1 M). Selon un autre procédé de fabrication possible, il serait possible de mélanger l'hydroxyl- amine et l'acide perchlorique ensemble avec l'acide ortho- phosphorique, puis d'ajuster le pH entre les limites mentionnées 25 ci-dessus par addition de plus d'hydroxylamine ou de plus d'acide perchlorique. On croit que l'utilisation des techniques décrites présentement rend possible en pratique pour la première fois d'employer des mélanges diergol à très haute température dans des 30 moteurs marins. Bien entendu, l'homme de l'art sera en mesure d'imaginer, à partir du procédé et des produits dont la description vient d'être donnée à titre simplement illustratif et nullement limitatif, diverses variantes et modifications ne sortant pas du cadre 35 de l'invention
Un mélange (3) de carburant comprenant le HAP (2) et un carburant du type Otto (1) est destiné à être employé dans un moteur marin comportant un système d'injection d'eau de mer (4, 5). Il emploie un additif qui se combine avec le magnésium contenu dans l'eau de mer pour empêcher le dépôt de MgO dans le moteur, ce qui provoquerait des pannes de turbine. L'additif peut prendre la forme d'un acide phosphorique ou d'un phosphate, en mélange avec le composant HAP.
1. Mélange de carburant pour moteur marin, caractérisé en ce qu'il comprend un monergol, un oxydant, de l'eau de mer et un 05 composé qui se combine avec tout ou partie du magnésium présent dans l'eau de mer afin d'empêcher la formation de MgO pendant la combustion. 2. Mélange selon La 1, caractérisé en ce que le monergol comporte un ester nitrique. 10 3. Mélange selon la 2, caractérisé en ce que le nitrate ester est le dinitrate de propylèneglycol. 4. Mélange selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en outre en ce qu'il comporte un désensibilisant. 5. Mélange selon la 4, caractérisé en ce 15 que le désensibiliseur comprend le sébacate de dibutyle. 6. Mélange selon luné quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un stabilisant. 7. Mélange selon la 6, caractérisé en ce que le stabiliseur est la nitrodiphénylamine. 20 8. Mélange selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'oxyde comprend une solution aqueuse de perchlorate d'hydroxylammonium. 9. Mélange selon la 8, caractérisé en ce que ledit composé est mélangé avec une solution de perchlorate 25 d'hydroxylammonium. 10. Mélange selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ledit composé comporte un phosphate. 11. Mélange selon la 10, caractérisé en ce que Le phosphate est l'acide phosphorique. 30 -12. Oxydant destiné à être utilisé dans un mélange de carburant selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend une solution aqueuse 'de perchlorate d'hydroxylammonium mélangée avec un composé qui se combine avec le magnésium contenu dans l'eau de mer. 13. Oxydant selon la 12, caractérisé en ce que ledit composé est l'acide phosphorique. 35 • 2894575 7 14. Oxydant selon la 13, caractérisé en ce que L'acide phosphorique est l'acide orthophosphorique. 15. Oxydant selon La 13 ou 14, caractérisé en ce que l'acide phosphorique est présent à une concentration de 1 05 à 6 g/L de perchlorate d'hydroxylammonium. 16. Oxydant selon la 15, caractérisé en ce que l'acide phosphorique est présent à une concentration de 1 à 5 g/l de perchlorate d'hydroxylammonium. 17. Procédé de fabrication d'un oxydant selon l'une 10 quelconque des 12 à 16, caractérisé en ce qu'on mélange l'acide perchlorique et l'hydroxylamine de façon à obtenir un mélange d'un pH donné de sorte que, après l'addition de l'acide phosphorique, te pH final soit de 3 à 4 pour une solution à 0,1 M. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce 15 qu'il comprend l'opération consistant à mesurer le pH de l'acide perchlorique et de l'hydroxylamine après mélange et l'opération consistant à ajouter plus de l'un ou de l'autre pour ajuster le pH au niveau voulu si nécessaire. 19. Procédé de fonctionnement d'un moteur marin compor 20 tant une chambre de combustion, caractérisé en ce qu'il consiste à introduire un mélange de carburant selon l'une quelconque des 1 à 11 dans La chambre. de combustion. 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que ledit composé et l'eau de mer sont mis ensemble avant l'introù25 duction dans ta chambre de combustion.
C,F
C06,F02
C06B,C06D,F02C
C06B 29,C06B 23,C06D 5,F02C 3
C06B 29/22,C06B 23/00,C06D 5/06,F02C 3/30
FR2888590
A1
DISPOSITIF TYPE BARRIERES MULTISERVICES IMPLANTE SUR LE DOMAINE PUBLIC OU SUR LE DOMAINE PRIVE.
20,070,119
L'INVENTION: La présente invention concerne un . L'objectif des pouvoirs public dans les villes consiste à libérer ou à réduire considérablement l'emprise au sol notamment sur le domaine public des différents mobiliers urbains présents pour ne pas entraver le cheminement sur les trottoirs des piétons ou de personnes souffrants d'handicaps (cécité, en fauteuil roulant). La barrière multiservices selon l'invention va permettre de concentrer différentes fonctions et services sur un même dispositif afin de répondre à cette demande et remédier à cet inconvénient en apportant ces services aux piétons ainsi qu'aux automobilistes dans les villes. Les fonctions et services apportés par les barrières multiservices 15 sont de trois types: - 1. Information: Intégration d'un cadre métallique soudé à la structure tubulaire de la barrière multiservices servant de support à un caisson d'affichage pour de la communication institutionnelle et commerciale, interchangeable, utilisable en simple face (recto) ou double face (recto et verso). Cet affichage peut être soit: É Fixe: assuré par plaques métalliques galvanisées fixées au cadre métallique par boulonnage, décorée d'un film adhésif vinyl, lui-même protégé par soit: - un deuxième film adhésif plastic translucide pour permettre l'enlèvement de l'affichage sauvage et des graffitis, l'ensemble étant encadré par une moulure en aluminium servant d'enjoliveur mais également à masquer les fixations des plaques décorées sur le cadre constituant un caisson d'affichage, - un plexiglas translucide ou une vitre rapportés sur la plaque décorée par l'intermédiaire d'un encadrement amovible en aluminium vissé au cadre ou monté sur charnières constituant un caisson d'affichage verrouillé par une serrure avec ouverture rapide par clef inviolable. É Rotatif: par la rotation d'affiches plastifiées à l'intérieur du caisson d'affichage permettant la diffusion de plusieurs messages d'informations. É Animé : par l'intégration à l'intérieur du caisson d'affichage d'un journal électronique d'informations utilisant indifféremment de la technologie à diodes luminescentes, à plasma ou à cristaux liquides. lo Les solutions d'affichage fixe ou rotatif peuvent être éclairées par: Transparence = par des tubes néons intégrés dans le caisson d'affichage diffusant la lumière, - Projection = projection de lumière par l'intermédiaire de spots encastrés dans la tubulure supérieure horizontale de la structure 15 métallique de la barrière. 2. Signalétique: Apposition sur la barrière multiservices de une à huit plaques métalliques galvanisées rectangulaires interchangeables, fixées au cadre central de la barrière multiservices par boulonnage, l'ensemble étant encadré par une moulure en aluminium servant d'enjoliveur mais également à masquer les fixations des plaques sur le cadre. Ces plaques sont décorées d'indications directionnelles de tous types (mentions commerciales, mentions locales) par des films adhésifs vinyl protégés par un deuxième film adhésif plastic translucide pour permettre l'enlèvement de l'affichage sauvage et des graffitis. - 3. Services: Fixation par boulonnage sur le pourtour de la structure des barrières multiservices de: É Plaques métalliques galvanisées rectangulaires placées entre deux tubulures horizontales sur la partie supérieure de la barrière multiservices, contenant des informations fixes du type nom de rue, numéro pair ou impair de début et fin d'immeubles contenus dans une rue par coté de trottoir, É De modules électroniques à diodes luminescentes ou à cristaux liquides placés dans la structure de la barrière multiservices entre deux tubulures horizontales sur la partie supérieure, affichant des informations variable du type: date, heure, température, niveau de pollution de l'air, É De réceptacles métalliques amovibles de forme cylindrique, fixés latéralement (indifféremment à droite ou à gauche) sur les montants de la structure de la barrière multiservices, proposant des services pratiques aux piétons tels que: des réceptacles à cendrier, des bornes de propreté , des bornes récupératrices de piles usagées; É De boîtiers métalliques amovible fixés latéralement (indifféremment à droite ou à gauche) sur les montants de la structure de la barrière multiservices délivrant des services pratiques proposés aux piétons tels que des distributeurs de: sacs pour le ramassage de déjections canines, de différents type de plans, de journaux, de tracts. É De support de jardinières suspendues à la structure métallique des barrières multiservices sur les montants horizontaux. L'intégration dans la barrière multiservices de combinaisons de ces 25 fonctions ou de ces services permet le regroupement de différents mobiliers urbains sur un même dispositif tels que: ^ des mobiliers urbains pour plans et informations type sucette publicitaire, ^ des panneaux de signalétique directionnellle ou commerciale, É des plaques noms de rues, É des mobiliers urbain type corbeille de propreté, récupérateur de piles usagées, ^ de support de mobilier urbain distributeur de journaux, de sacs pour le ramassage de déjection services, libérant d'autant l'encombrement des trottoirs pour permettre un meilleur cheminement des piétons, des personnes handicapées (en 2888590 4 fauteuil roulant ou souffrant de malvoyance) ou de poussettes dans les villes. II. DESSINS ANNEXES ILLUSTRANT L'INVENTION: - La figure 1 représente un modèle de barrière multiservices objet de l'invention illustrant la fonction information: La barrière multiservices est formée de tubes en acier pleins ou évidés (1 figure 1), de différentes sections ayant subi un traitement anti-corrosion, soudés, peints, de différentes lo dimensions de longueur déterminées en fonction de l'usage et des différents modèles. Les figures 1, 2 et 13 illustrent les différents modes de fixation de la barrière multiservices: La barrière multiservices est fixée au sol: É soit à l'aide de fourreau (3 figure 2) pour permettre son démontage par l'intermédiaire d'une goupille ou d'un boulon de fixation (4 figure 2) de chacun de ses piétements (2 figure 2) dans le fourreau (3 figure 2), É soit les piétements (2 figurel) sont directement scellés dans un massif en béton (5 figurel) É soit à l'aide de platines soudées (48 figure 13) aux piétements (2 figure 13) des barrières multiservices vissés (49 figure 13) à des chevilles chimique( 50 figure 13) 25 implantées dans le sol. - Les Figures 3 (coupe A-A) ,7 illustrent le caisson d'affichage de la barrière multifonction: Pour cette application fixe de la communication institutionnelle ou commerciale, le caisson de communication (6 figure 3) est formé par un cadre métallique (7 figure 3) composé de tubes en acier pleins ou évidés, de différentes sections ayant subi un traitement anticorrosion, soudé, intégré à la structure de la barrière multifonctions, de dimension variable, permettant d'utiliser en 2888590 5 fonction de son épaisseur soit le dispositif en simple face (recto) selon vue B, soit en double face (recto et verso) selon vues B et C. Pour chaque face de communication utilisée, une plaque métallique ou en plastique (8 figure 3) est fixée par boulonnage (9 figure 3) au cadre métallique (7 figure 3) du caisson d'affichage de communication (6 figure3). Cette plaque est décorée par un film vinyle adhésif (14 figure3). Un encadrement en profilé aluminium (10 figure 3) du cadre métallique (7 figure 3) de communication et de la plaque décorée (14 figure3) est rajouté par face pour enjoliver le dispositif mais également pour masquer les fixations (9 figure 3) de la plaque sur ce cadre. Cet encadrement est composé de quatre moulures (10 figure 1) en aluminium assemblées aux intersections (12 figure 1) par quatre pièces de liaison en matière plastique rigide emmanchées serrées dans une section appropriée de la moulure. L'encadrement est fixé au cadre métallique de communication par vissage (13 figure 3). Une protection de la plaque( 8 figure 3) décorée (14 figure 3) est réalisée: É soit par l'apposition d'un film plastic adhésif transparent (11 figure 3) permettant l'enlèvement de l'affichage sauvage ou de graffitis sans altérer la décoration de la plaque, É soit par l'adjonction d'une vitre ou d'un plexiglas translucide (22 figure 7) de même dimension que la plaque décorée pris en sandwich entre la plaque décorée et les moulures d'encadrement(10 figure7). Dans ce cas l'encadrement formé par cet ensemble est monté sur charnières (38 figure 1) et est fermé par une serrure (39 figure 1) à ouverture rapide par clef inviolable. - Les figures 6 et 7 illustrent les éléments nécessaire à l'éclairage du dispositif barrière multiservices: dans le caisson d'affichage est installé des tubes néons (19 figures 6 et 7) fixés aux profilés métallique en croix (15 figure 6) rigidifiant la structure de la barrière dans le caisson d'affichage (6 figure 6), une platine d'alimentation électrique ainsi qu'un disjoncteur différentiel (20 figure 6). Dans ce cas, pour assurer la diffusion de la lumière par transparence, l'emploi de plaque méthacrylate (21 figure 7) remplace l'usage de plaque métallique ou en plastique opaque ( 8 figure3) support de décoration utilisée dans la version non éclairée. Cette plaque méthacrylate est alors protégée par une vitre ou par une plaque de plexiglas translucide (22 figure 7 selon coupe B-B agrandie). Pour éclairer les informations contenues dans le caisson d'affichage (6 figure 7) une autre solution consiste à intégrer dans le profilé supérieur horizontal (23 figure 7) de la barrière multiservices des spots encastrables (40 figure 7) basse tension pro jetant leurs lumières, du haut vers le bas. - La figure 8 illustre la version de messages d'informations rotatifs dans le caisson d'affichage par la rotation d'affiches plastifiées remplaçant les plaques décorées fixes. Un moteur électrique (26 figure 8) entraîne deux rouleaux (24 figure 8) et (25 figure 8) placés en partie haute et en partie basse du caisson d'affichage (6 figure 8). Ce moteur est asservi par une programmation alternant un cycle d'enroulement et de déroulement des affiches sur les rouleaux hauts et bas. Cette technique permet la diffusion de plusieurs messages alternativement soit sur le recto seulement, soit sur le recto et le verso du dispositif. - Les figures 14 et15 illustrent la version communication d'informations animées par l'intégration à l'intérieur du caisson d'affichage d'un journal électronique d'informations (51 figures 14 et 15) fixé à la tubulure horizontale basse (52 figure 15) du caisson d'affichage utilisant de la technologie à diodes, à plasma ou à cristaux liquides dont les informations sont transmises par modem, protégée par une vitre ou par une plaque de plexiglas translucide (22 figure 15). - Les Figures 4 et5 illustrent l'application des barrières multiservices à la signalétique: fonction de jalonnement commercial ou de mentions d'intérêt local sous forme de plaques métalliques rectangulaires galvanisées (16 figure 4) fixées au cadre de communication (53 figure 5) par boulonnages (17 figure 5) des plaques a, b, c, d, e et ceinturées par la même moulure aluminium d'encadrement (10 figure 4) que décrite précédemment. Les décorations des plaques peuvent être protégées comme pour lo l'application communication institutionnelle et commerciale précitée par un film adhésif transparent, par une vitre ou par un plexiglas translucide (non représenté dans figures 4 et 5). Le nombre de plaques(16 figure 4) fixées sur la barrière signalétique est compris entre une et huit plaques décorées. Le dispositif barrière signalétique peut être éclairé. Pour assurer la diffusion de la lumière par transparence, l'emploi de plaques méthacrylates remplace l'usage de plaques métalliques (16 figure 4) supports de décorations utilisées dans la version non éclairée. Dans ce cas, dans le caisson de communication est installé : ^ des tubes néons (19 figure 5) fixés à la tubulure métallique en croix (15 figure 5) rigidifiant la structure de la barrière dans le caisson de communication, ^ une platine d'alimentation électrique ainsi qu'un disjoncteur différentiel (20 figure 5). Comme pour la Figure 7 coupe B-B agrandie, ces plaques méthacrylates sont alors protégée par une vitre ou par une plaque de plexiglas translucide du type (22 figure 7). Une autre solution pour éclairer les informations contenues dans le caisson de communication consiste à intégrer dans le profilé supérieur horizontal (23 figure 5) de la barrière multiservices, des spots encastrables basse tension (40 figure 5) pro jetant leurs lumières, du haut vers le bas, sur les plaques décorées a,b,c,d.... 2888590 8 - Les figures 8, 9, 10,11,12, illustrent les supports des services proposés sur les barrières multiservices, leurs insertions et leurs modes de fixations. Ces différents services peuvent être pour certains combinés entre eux. Les illustrations n'ont pas pour objet de recenser les différentes combinaisons possibles de services mais de faire la description technique des fonctions et leurs insertions dans la barrière multiservices: É Service n 1: Supports d'informations fixes du type nom de rue, numéro pair ou impair de début et fin d'immeubles d'une 10 rue par coté de trottoir composés de: - Plaques métalliques galvanisées rectangulaires (27et 28 figure 8) placées sur la partie supérieure et de part et d'autre de la barrière multiservices entre deux tubulures horizontales (41 et 42 figure 8), décorées par un film adhésif vinyl protégé par un deuxième film adhésif plastic translucide, fixées par boulonnage par vis inviolables sur les montants métalliques (43 figure 8), É Service n 2: Bloc d'affichage préfabriqués de modules électroniques (29 et 30 figure 9) à diodes luminescentes ou à cristaux liquides, à affichage double face (recto et verso) , placés dans la structure de la barrière multiservices entre deux tubulures horizontales sur la partie supérieure (41 et 42 figure 9) , fixées par boulonnage par vis inviolables sur les montants métalliques (43 figure 9), affichant des informations variable du type: date, heure (exemple donné sur figure 9: 14 h 32) , température (exemple donné sur figure 9: 25 ), niveau de pollution de l'air sous forme d'échelle de 1 à 10 avec les informations transmises par voie hertzienne journalièrement aux modules par un serveur spécialisé. Les modules sont alimentés par l'éclairage public ou bien par piles incorporées. É Service n 3: Réceptacle métallique (31 figures 9 et 10), faisant 35 office de réceptacle à cendrier, de borne récupératrice de piles usagées ou de borne de propreté. Réceptacle ajouré, galvanisé, peint, de forme cylindrique,fixé latéralement (indifféremment à droite ou à gauche) sur le montant (44 figures 9 et 10) de la structure de la barrière multiservices par boulonnage inviolable et invisible à l'intérieur du réceptacle(34 figure 10) ,possédant un panier de récupération ajouré amovible métallique (35 figure 10) pour le vidage des mégots de cigarettes, des piles usagées,des déchets, extractable en soulevant le couvercle (45 figure 10) pivotant autour d'un axe(46 figure 10) verrouillé par un système de serrure à ouverture rapide du type à clef triangulaire. É Service n 4: Boîtier métallique et en plexiglas (32 figures 9 et11) fixé par boulonnage (36 figure 11) latéralement (indifféremment à droite ou à gauche) sur les montants (44 figures 9 et 11) de la structure de la barrière multiservices, délivrant des services pratiques proposés aux piétons tels que des distributeurs de: sacs pour le ramassage de déjections canines, de différents type de plans, de journaux (cas représenté 47 figure 11) , de tracts. É Service n 5: Support de jardinières (33 figure 12 selon vue D) en fil acier rigide gainé suspendues à la structure métallique des barrières multiservices sur le montant horizontal de la lisse supérieure (23 figure 12). La jardinière est représentée en (37 figure 12) 12EVENOICATIONSI 1 Barrière multiservices caractérisée par le fait d'assurer en plus de la protection des piétons, la diffusion d'informations de tous types (institutionnelles, publicitaires) sur des plaques (8 figure 3, 21 figure7), la barrière multiservices étant formée de tubes en acier pleins ou évidés (1 figure 1), de différentes sections ayant subi un traitement anti-corrosion, soudés, peints, de différentes dimensions de longueur déterminées en fonction de son usage. 2 Barrière multiservices selon la revendication 1 caractérisée par le fait que les informations sont apposées sur des supports fixes tels que des plaques métalliques ou plastiques (8 figure 3) décorées de film adhésif en vinyle (14 figure 3), placés dans un caisson de communication (6f igure 3) intégrées dans la structure de la barrière multiservices, visibles en simple face selon vue C de la fig. 3 (recto décoré) ou en double face selon vue B et vue C de la fig. 3 (recto et verso décorés). 3 Barrière multiservices selon la revendication 1 caractérisée par le fait que les informations sont placées sur des supports permettant la rotation de messages dans le caisson d'affichage (6 figures 7 et 8) par la rotation d'affiches plastifiées remplaçant les plaques décorées fixes (8 figure 3) grâce à un moteur électrique (26 figure 8) asservi par une programmation alternant un cycle d'enroulement et de déroulement des affiches sur deux rouleaux hauts et bas (24 figure 8) et (25 figure 8) placés en partie haute et en partie basse du caisson d'affichage(6 figure 8) 30, permettant la diffusion de plusieurs messages alternativement sur le recto seulement ou sur le recto et le verso du dispositif, l'ensemble du caisson d' affichage étant protégé par une vitre ou par une plaque de plexiglas translucide (22 figure 7). . 4 Barrière multiservices caractérisée selon les revendications 1 et 2 par le fait qu'en remplacement d'informations fixes, les informations placées à l'intérieur du caisson de communication (6 figure 15) sont animées et diffusées par un journal électronique d'informations (51 figures 14 et 15) fixé( 18 figure 15) à la tubulure horizontale basse (52 figure 15) du caisson d'affichage, utilisant indifféremment de la technologie à diodes, à plasma ou à cristaux liquides dont les informations sont transmises par modem, l'ensemble du caisson de communication (6 figure 15) étant protégé par face par une vitre ou par une plaque de plexiglas translucide (22 figure 15). Barrière multiservices selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les messages d'informations contenus sur la plaque (8 figure 3) décorée (14 figure3) fixe sont protégés par l'apposition d'un film plastic adhésif transparent (11 figure 3) permettant l'enlèvement de l'affichage sauvage ou de graffitis sans altérer la décoration de la plaque (14 figure 3). 6 Barrière multiservices selon les revendications 1, 2 et 5, caractérisée en ce que les messages d'informations contenus sur la plaque décorée fixe (21 figure 7) sont protégés par un ensemble composé d'une vitre ou d'un plexiglas translucide (22 figure 7) pris en sandwich entre la plaque décorée et des moulures d'encadrement (10 figure 7), cet ensemble est monté sur des charnières (38 figure 1) formant un ensemble ouvrant et verrouillé par une serrure (39 figure 1) à ouverture rapide par clef inviolable. 7 Barrière multiservices selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que le caisson d'affichage ( 6 figures 6 et 7) peut être éclairé de l'intérieur par transparence par l'installation de tubes néons (19 figures 6 et 7) fixés aux profilés métallique en croix (15 figure 6), d'une platine d'alimentation électrique ainsi que d'un disjoncteur différentiel (20 figure 6) placés dans le caisson d'affichage, pour assurer la diffusion de la lumière par transparence grâce à l'emploi de plaques méthacrylates (21 figure 7) remplaçant l'usage de plaques métalliques (8) support de décoration utilisée dans la version non éclairée. 8 Barrière multiservices selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que le caisson d'affichage (6 figure 7) peut être éclairé par l'extérieur par projection en intégrant dans le profilé supérieur horizontal (23 figure 7) de la barrière multiservices des spots encastrables (40 figure 7) basse tension pro jetant leurs lumières, du haut vers le bas, sur les faces réservées à la communication. 9 Barrière multiservices selon l'une des revendications précédentes caractérisée par sa fixation au sol démontable à l'aide de fourreaux (3 figure 2) pour permettre son démontage par l'intermédiaire d'une goupille ou d'un boulon de fixation (4 figure2) de chacun de ses piétements (2 figure2) dans le fourreau (3 figure 2). Barrière multiservices selon l'une des revendications précédentes caractérisée par sa fixation au sol par l'intermédiaire de piétements (2 figurel) directement scellés dans le sol par l'intermédiaire de massifs en béton (5 figurel). 11 Barrière multiservices selon l'une des revendications précédentes caractérisée par sa fixation au sol démontable par l'intermédiaire de platines soudées (48 figure 13) aux piétements (2 figure 13) des barrières multiservices, vissées (49 figure 13) à des chevilles (50 figure 13) implantées dans le sol. 12 Barrière multiservices selon l'une des revendications précédentes caractérisée par l'application à de la signalétique sous forme de plaques métalliques ayant subi un traitement anti-corrosion ou en plastique (16 figure 4),rectangulaires, décorées par un film vinyle adhésif,fixées au cadre de communication (53 figure 5) par boulonnages (17 figure 5) , ceinturées par des moulures d'encadrement en aluminium (10 figure 4) , les décorations des plaques sont quand à elles protégées par un film adhésif plastic transparent utilisées en simple face (recto décoré) ou en double face (recto et verso décorés) . l0 13 Barrière multiservices selon l'une des revendications précédentes caractérisée par l'application à de la signalétique, les plaques décorées sont protégées par une vitre ou par un plexiglas translucide ceinturées par des moulures d'encadrement en aluminium (10 figure 4), l'ensemble formant un cadre. 14 Barrière multiservices selon l'une des revendications précédentes caractérisée par l'application à la signalétique, en ce que les mentions contenues sur les plaques sont éclairées par projection en intégrant dans le profilé supérieur horizontal (23 figure 5) de la barrière multiservices des spots encastrables (40 figure 5) basse tension projetant leurs lumières, du haut vers le bas. Barrière multiservices selon l'une des revendications précédentes caractérisée par l'application à la signalétique, en ce que les mentions contenues sur les plaques sont éclairées de l'intérieur du cadre support par transparence par l'installation de tubes néons (19 figures 5) fixés aux profilés métallique en croix (15 figure 5), d'une platine d'alimentation électrique ainsi que d'un disjoncteur différentiel (20 figure 5) placés dans le cadre support ( 53 figure 5) des mentions de signalétique, pour assurer la diffusion de la lumière par transparence grâce à l'emploi de plaque méthacrylate (21 figure 7) remplaçant l'usage de plaque métallique support de décoration utilisée dans la version non éclairée. 16 Barrière multiservices selon l'une des revendications précédentes caractérisée par les services complémentaires apportés par celle-ci tels que des supports d'informations fixes du type nom de rues composés de plaques métalliques ayant subi un traitement anti-corrosion ou en plastique, rectangulaires (27et 28 figure 8) placées sur la partie supérieure et de part et d'autre de la barrière multiservices, entre deux tubulures horizontales (41 et 42 figure 8), décorées par un film adhésif vinyle protégé par un deuxième film adhésif plastic translucide, fixées par boulonnage par vis inviolables sur les montants métalliques (43 figure 8), 17 Barrière multiservices selon l'une des revendications précédentes caractérisée par les services complémentaires apportés par celle-ci tels que des blocs d'affichage préfabriqués de modules électroniques (29 et 30 figure 9) à diodes luminescentes ou à cristaux liquides, à affichage double face (recto et verso) , placés dans la structure de la barrière multiservices entre deux tubulures horizontales sur la partie supérieure (41 et 42 figure 9) , fixées par boulonnage par vis inviolables sur les montants métalliques (43 figure 9), affichant des informations variable du type date, heure, température, niveau de pollution de l'air, les modules étant alimentés par l'éclairage public ou bien par piles incorporées. 18 Barrière multiservices selon l'une des revendications précédentes caractérisée par les services complémentaires apportés par celle-ci tels que des réceptacles métalliques (31 figures 9 et 10), , ajourés, galvanisés, peints, de formes diverses,fixés latéralement (indifféremment à droite ou à gauche) sur le montant (44 figures 9 et 10) de la structure de la barrière multiservices par boulonnage inviolable et invisible à l'intérieur du réceptacle(34 figure 10), possédant un panier de récupération ajouré amovible métallique (35 figure 10) pour le vidage des mégots de cigarettes, des piles usagées, des déchets, extractable en soulevant le couvercle (45 figure 10) pivotant autour d'un axe (46 figure 10), verrouillé par un système de serrure à ouverture rapide du type à clef triangulaire, réceptacles faisant office de cendrier, de borne récupératrice de piles usagées ou de borne de propreté
Dispositif type barrières multiservices implanté sur le domaine public ou sur le domaine privé,permettant de concentrer différentes fonctions et services de différents mobiliers urbains présents individuellement sur les trottoirs des villes afin de ne pas entraver le cheminement des piétons et libérer les trottoirs.La barrière multiservices selon l'invention va répondre à cet objectif et remédier à cet inconvénient en regroupant certaines fonctions et services sur un même dispositif. Les fonctions et services des barrières multiservices sont de trois types :1. Informations commerciales ou municipales: Support à des décors d'affichage pour de la communication publicitaire ou municipale, interchangeables, utilisables en simple face ou double face. Cet affichage protégé du vandalisme peut être fixe, rotatif ou animé; peut être éclairé par transparence ou par projection.2. Signalétique commerciale: Apposition de une à plusieurs plaques protégées du vandalisme, rectangulaires, interchangeables, décorées d'indications directionnelles commerciales ou municipales.3. Services: Fixation de plaques, de modules électroniques et de réceptacles proposant divers services pratiques aux piétons et aux automobilistes.
null
E,G
E01,G09
E01F,G09F
E01F 13,G09F 7,G09F 9,G09F 11
E01F 13/02,G09F 7/00,G09F 9/00,G09F 11/00
FR2897204
A1
STRUCTURE DE TRANSISTOR VERTICAL ET PROCEDE DE FABRICATION
20,070,810
L'invention concerne le domaine des composants électroniques et plus particulièrement le domaine des transistors à base de nanofils de matériaux semiconducteurs (Si, Ge, GaAs...) ou bien à base de nanotubes de carbone semiconducteurs. L'invention peut être notamment appliquée à la réalisation de transistors pour circuits intégrés ou à la réalisation de transistors pour matrices actives de commande des écrans plats à cristaux liquides. L'invention peut aussi être appliquée à la réalisation de transistors pour matrices actives de commande d'écrans à base d'électroluminescents organiques (OLEDs, PLEDs etc...) Au cours des quelques dernières années, de nombreux composants électroniques et optoélectroniques ont été réalisés, soit à base de nanofils semiconducteurs (Y. Cui and C.M. Lieber, Science, Vol. 291, p. 851, 2001, X. Duan, C. Niu et coll., Nature, Vol. 425, p. 274, 2003,Y. Cui et coll., Nano Lett., Vol. 3, p. 149, 2003, Samuelson et coll., Physica E 21, p.560, 2004, E. Bakkers et coll., Nature Materials, Vol., 3, p. 769, 2004), soit à base de nanotubes de carbone (Ph. Avouris, Accounts of Chemical Research, Vol. 35, p.1026, 2002, A. Javey et coll., Nature, Vol. 424, p.654, 2003, A. Javey et coll., Nature Materials, Vol. 1, p. 241, 2002. A. Javey et coll., Nano Lett., Vol. 4, p. 447, 2004, R.V. Siedel et coll., Nano Lett., Vol. 5, p. 147, 2005, J.A. Misewich et coll., Science, Vol. 300, p. 783, 2003) et l'intérêt de telles nanostructures a été très largement démontré. En particulier, concernant les nanofils de silicium, des mobilités de porteurs (trous) de l'ordre de 1300 cm2/Vs ont été obtenues (Y. Cui et coll., Nano Lett., Vol. 3, p. 149, 2003), ce qui est tout à fait remarquable, tandis que concernant les nanotubes de carbone semiconducteurs ( encore dénommés s-NTC), des mobilités de l'ordre de 3000 cm2Ns (toujours pour des trous) ont été publiées (A. Javey et coll., Nature Materials, Vol. 1, p. 241, 2002. A. Javey et coll., Nano Lett., Vol. 4, p. 447, 2004). Récemment, des diodes électroluminescentes à base de s-NTC ont été réalisées ( J.A. Misewich et coll., Science, Vol. 300, p. 783, 2003). Cependant, si l'intérêt de dispositifs à base de nanostructures est incontestable, leur fabrication à grande échelle et leur intégration dans des circuits complexes est aujourd'hui impossible, car il n'existe pas de méthode reconnue permettant de manipuler et d'organiser de manière sure et reproductible un grand nombre de nanofils et/ou de s-NTC. Différentes techniques ont été proposées pour organiser collectivement les nanofils/s-NTC sur une surface. Ces techniques sont fondées soit sur un greffage chimique de la surface et/ou du nanofil (M. Hazani et col. Chemical Physics Letters, Vol. 391, pp. 389-392, 2004) soit sur l'utilisation de couches de type Langmuir-Blodgett (Song Jin et col., Nano Letters, Vol. 4, pp. 915-919, 2004), soit sur une croissance dans des moules (templates) en alumine poreuse (K-K Lew et J.M. Redwing, Journal of Crystal Growth, Vol. 254, pp. 14-22, 2003). Selon cette technique on procède à la réalisation d'une membrane 2 par oxydation anodique d'un substrat 1 en aluminium. Puis on procède au dépôt d'éléments catalytiques métalliques 3i de type or comme illustré en figure 1. A partir de ces éléments catalytiques on procède à la croissance en phase vapeur , grâce à un flux par exemple de silane, Fv, de monocristaux 4i de matériau semiconducteur selon la méthode connue VLS ( vapor, liquid, solid ). La croissance de monocristaux selon cette méthode a été très étudiée au cours des années 60 ( Whisker Techriology , R.S. Wagner, Wiley, pp. 47-119, 1970). Le principe de cette méthode est illustré en figure 2. Plus précisément, on dispose un plot d'or sur la surface d'un substrat et on chauffe l'ensemble vers 400 C en présence de gaz silane SiH4. Ce dernier va légèrement se décomposer et les atomes de silicium (Si) libérés vont s'allier en surface avec l'or (Au) pour former l' élément d'alliage 3'i. D'après le diagramme de phases or-silicium illustré en figure 3, la composition de l'alliage va évoluer vers la composition eutectique au fur et à mesure de l'enrichissement de l'or en silicium et il va y avoir fusion superficielle dès que le liquidus sera en dessous de 400 C. La surface du liquide présentant des sites d'adsorption insaturables devient ainsi un lieu de décomposition privilégié pour les molécules de SiH4. Il en résulte que l'ensemble du plot d'or va rapidement atteindre la composition eutectique et fondre. La composition du liquide va continuer d'évoluer au-delà de la composition eutectique, où le liquidus repasse au-dessus de 400 C. Il y a donc expulsion du silicium en excès à l'interface liquide/solide, de façon à maintenir l'équilibre thermodynamique et la goutte de liquide eutectique s'élève progressivement sur le cristal expulsé qui prend la forme d'un whisker de diamètre égal à celui de la goutte, permettant la croissance ultérieure du nanofil de silicium 4i. Cette technique, largement développée dans les années 60, a été utilisée récemment pour la croissance de nanofils de silicium à partir de nanoparticules d'or préalablement disposées sur un substrat ( Y. Cui et collaborateurs, Applied Physics Letters, Vol. 78, pp. 2214-2217, 2001). Des nanofils de diamètre compris entre 10 et 20 nm peuvent être fabriqués de manière routinière par cette méthode. D'autre part, des transistors à effet de champ réalisés à partir de tels nanofils présentent des propriétés de transport remarquables, des mobilités de trous (p) pouvant atteindre 1300 cm2/Vs ayant été mesurées (Y. Cui et col., Nano Letters, Vol 3, pp. 149-152, 2003). La présente invention propose d'utiliser cette technologie de croissance de cristaux en phase vapeur au travers d'une membrane poreuse pour réaliser une structure nouvelle de transistors verticaux de très faibles dimensions et de réaliser à cet effet une membrane hétérogène en épaisseur permettant d'intégrer une électrode de grille. Plus précisément l'invention a pour objet une structure de transistor vertical comportant sur un substrat : - une première couche conductrice assurant la fonction d' électrode de source ou de drain une couche conductrice supérieure assurant la fonction d'électrode de drain ou de source une membrane comportant des pores caractérisée en ce que : ladite structure comporte des filaments en matériau semiconducteur à l'intérieur d' au moins une partie des pores et en ce que la membrane est une membrane hétérogène comportant un empilement d' au moins trois couches, une première couche isolante, une seconde couche conductrice assurant la fonction d' électrode de grille et une couche isolante supérieure. Avantageusement, la structure présente des nanofilaments à l'intérieur d'une membrane nanoporeuse. Selon une variante de l'invention, les filaments peuvent être en 35 silicium, ou en tout matériau III-V par exemple en GaAs. Avantageusement, les filaments en matériau semiconducteur peuvent présenter des régions hétérogènes le long de leur hauteur. Il peut s'agir de régions constituées de différents matériaux semiconducteurs ou de régions en un même matériau semiconducteur présentant des régions avec des dopages différents. Typiquement, ils peuvent présenter une première région dopée n ou p, une deuxième région sans dopage intentionnel, c'est-à-dire intrinsèque et une troisième région dopée p ou n. Selon une autre variante de l'invention, les filaments peuvent être constitués de nanotubes de carbone semiconducteurs (s-NTC). Avantageusement, la couche isolante supérieure peut être en alumine poreuse, la première couche isolante peut être en silice et la seconde couche conductrice en titane. Selon l'invention les filaments peuvent être enrobés par des éléments isolants au niveau du plan de la seconde couche conductrice d'électrode de grille , typiquement ces éléments isolants peuvent être en oxyde de titane. L'invention a aussi pour objet un procédé de fabrication d'une structure de transistor vertical selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : la réalisation d'une membrane consistant en un empilement de couches poreuses comportant au moins une première couche isolante, une seconde couche conductrice assurant la fonction d'électrode de grille et une couche isolante supérieure, à la surface d'un substrat recouvert d'une première couche conductrice assurant la fonction d'électrode de drain ou de source, lesdites couches poreuses présentant des pores sensiblement empilés. la réalisation de filaments en matériau semiconducteur à l'intérieur d'au moins une partie des pores empilés des couches poreuses la réalisation d'une couche conductrice supérieure assurant la fonction d'électrode de drain ou de source à la surface de l'empilement de couches poreuses remplies de filaments en matériau semiconducteur. Avantageusement, la membrane présente des couches nanoporeuses permettant la réalisation de nanofilaments. Selon une variante de procédé de fabrication, la réalisation de l'empilement de couches nanoporeuses peut comprendre les étapes 5 suivantes : la réalisation d'un empilement de couches comportant une première couche isolante, une seconde couche conductrice et une membrane nanoporeuse isolante constitutive de la couche isolante supérieure . ~o la gravure de la première couche isolante et de la seconde couche conductrice à travers la membrane nanoporeuse servant de masque de gravure. Avantageusement, la membrane nanoporeuse peut être réalisée par oxydation anodique d'une couche d'aluminium 15 Avantageusement, la réalisation des filaments peut comprendre le dépôt d' éléments catalytiques à l' intérieur d'au moins une partie des pores puis croissance de monocristaux de matériau semiconducteur en phase vapeur, à partir desdits éléments catalytiques. Selon une variante de procédé selon l'invention, dans le cas de 20 matériau semiconducteur de type silicium, les éléments catalytiques peuvent être en or et la croissance peut être effectuée en présence de silane. Avantageusement, la croissance des nanofilaments peut être effectuée en plusieurs étapes en présence de différents gaz dopés ou non, de manière à obtenir des filaments présentant des régions dopées ou non. 25 Selon une variante de procédé selon l'invention, dans le cas de nanotubes de carbone semiconducteurs (s-NTC), les éléments catalytiques peuvent être en fer, nickel ou cobalt notamment, et la croissance peut être effectuée en présence de méthane ou d'acéthylène. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages 30 apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : la figure 1 illustre un schéma de croissance de filaments au travers d'une membrane poreuse selon l'art antérieur . la figure 2 illustre un procédé de l'art connu de croissance de 35 filaments la figure 3 montre le diagramme de phase or/silicium mettant en évidence l'existence d'un eutectique les figures 4a à 4h illustrent les différentes étapes préalables à la croissance de filaments dans une structure de transistor vertical selon l'invention, vue en coupe les figures 5a et 5b illustrent les étapes de croissance de filaments au travers d'une membrane hétérogène selon le procédé de l'invention, dans une structure selon l'invention vue en coupe la figure 6 illustre la structure de transistor selon l'invention comportant les électrodes de source, grille et drain la figure 7 illustre une vue de dessus de l'ensemble des masques constitués par la gravure des couches conductrices constitutives des électrodes et réalisés durant les étapes de procédé illustrées suri' ensemble des figures 4 à 6. La présente invention propose une méthode permettant d'organiser et de mettre en parallèle un nombre prédéterminé de nanofils en matériau semiconducteur de type silicium ou de nanotubes de carbone, pour 20 obtenir une structure de transistor. De manière générale, la présente invention ouvre ainsi la voie à la réalisation de circuits intégrés et de matrices actives d'écrans plats à base de nanostructures de façon industrielle. L'invention permet aussi de s'affranchir de moyens de lithographie sophistiqués et extrêmement coûteux pour réaliser des pores de diamètre de 25 l'ordre de 10 nm, voire moins, elle présente également l'avantage de pouvoir réaliser ce type de structure de transistor vertical en utilisant un nombre restreint d'étapes de gravure. Pour les procédés industriels actuels recherchés ceci représente un intérêt majeur. De manière générale, dans la présente invention, la réalisation de 30 l'ensemble de la structure poreuse qui accueille les nanofils ou bien les nanotubes de carbone semiconducteurs (s-NTC) est basée sur la synthèse d'une membrane hétérogène comprenant notamment en couche supérieure une couche poreuse par exemple d'alumine anodique. Une fois synthétisée, cette couche supérieure poreuse est utilisée comme masque de gravure, afin 35 d'étendre la structure poreuse de la membrane à un ensemble de couches 10 15 minces sous jacentes qui joueront le rôle d'électrodes de source (ou de drain) et de grille. La croissance des nanofils ou des s-NTC est ensuite effectuée par une technique CVD (dépôt chimique en phase vapeur) à partir de particules de métaux catalytiques (Au pour les nanofils et Fe, Co, Ni etc... pour le s-NTC) préalablement déposées par un procédé électrochimique au fond des pores. Un exemple de procédé de fabrication de structure de transistor vertical selon l'invention est décrit ci-après dans le cadre d'un exemple de nanofils de silicium et illustré grâce aux figures 4a à 4h qui en montrent les principales étapes : Selon une première étape 1 illustrée en figure 4a, on dépose et grave une première couche conductrice destinée à jouer la fonction d'électrode 11 de source (il peut s'agir d'un métal tel que par exemple du molybdène Mo) sur un substrat isolant 10. Selon une seconde étape 2 illustrée en figure 4b, on dépose ensuite sur cette première électrode gravée une première couche de matériau isolant 20 tel que de la silice SiO2 L' étape 3 illustrée en figure 4c consiste à déposer une deuxième couche mince conductrice d'un matériau conducteur 12 facilement oxydable en superficie, tel que le titane (Ti), ou le silicium (Si) polycristallin dégénéré par dopage. Cette couche est ensuite gravée de manière à produire une bande qui sera décrite et illustrée en vue de dessus en figure 7 et qui jouera la fonction d'électrode de grille. Au cours de l' étape 4 illustrée en figure 4d, on dépose une troisième couche mince conductrice 13 pouvant typiquement être en aluminium et on la grave, de manière à l'aligner grossièrement avec la première couche conductrice 11 et de manière à ce qu'elle soit entièrement supportée par la seconde couche conductrice 12 en titane ou en silicium polycristallin dégénéré. Puis on procède dans une étape 5 illustrée en figure 4e, aux dépôts successifs d' une troisième couche isolante 30 par exemple en silice et d' une quatrième couche 14 qui servira ensuite de masque de gravure. Cette couche de masquage 14 peut par exemple être un dépôt d'or, sans que ce soit limitatif. L'ensemble constitué par la troisième couche isolante et la quatrième couche est ensuite gravé, de manière à recouvrir partiellement les bords de la troisième couche conductrice 13, précédemment déposée et gravée et définir une zone de limite 13A au niveau de la couche 13. Au cours de l'étape 6 illustrée en figure 4f, on oxyde anodiquement cette troisième couche 13 d'alumium, en utilisant la couche 12 en titane ou en silicium poly cristallin sous-jacent comme électrode. L'oxydation anodique de l'alumium est décrite dans la littérature (J.P. O'Sullivan and G.C. Wood, Proc. Roy. Soc. Lond., Vol. A 317, p. 511, 1970, H. Masuda and K. Fukuda, Science, Vol. 268, p.1466, 1995). On obtient ainsi une couche poreuse isolante 13' comportant un réseau d `éléments isolants 13'i et de pores 13'j. Une fois le réseau de pores obtenu, on utilise la membrane d'alumine anodique 13' comme masque de gravure ionique réactive (RIE) pour graver des pores au sein de la seconde couche conductrice 12 définissant des pores 12j, ainsi que dans la première couche couche isolante 20 sous-jacente à la seconde couche conductrice définissant des pores 20j dans cette couche isolante 20. Les pores 20j, 12j et 13'j sont ainsi sensiblement alignés. La structure obtenue est représentée sur la figure 4g. L'opération de gravure étant réalisée, on procède alors à une étape de retrait de la couche de masquage 14 et on oxyde légèrement les flancs des pores 12j , de manière à produire des éléments 12k d'oxyde de grille qui vont servir ensuite à contrôler la conduction dans le canal des transistors. A l'étape 8 illustrée en figure 4h, on dépose par un procédé électrochimique des particules 15i conductrices pouvant typiquement être en or, en utilisant la première couche 11 comme électrode pour le dépôt électrochimique. Ces éléments 15i servent de catalyseur pour la croissance des nanofils de silicium par la méthode VLS décrite précédemment. La figure 5a illustre la croissance des nanofils 16i à partir des éléments catalytiques 15i. La figure 5b montre le détail d'un pore après remplissage par un nanofil de silicium. Avantageusement la croissance peut être effectuée de manière séquencée, en utilisant par exemple et successivement un mélange de silane SiH4 + un gaz dopant (tel que PH3 ou B2H6), de manière à réaliser une première zone de contact du transistor 16i1 (dopée n+ ou p+, selon le gaz dopant), puis une seconde zone de contact 16i2 de silane pur (réalisation de la zone intrinsèque de canal du transistor), puis de nouveau un mélange silane + gaz dopant, de manière à constituer une troisième zone de contact 16i3 également dopée . De manière détaillée, la figure 5b montre l'oxyde de flanc 12k de la seconde couche conductrice 12 , qui sert à isoler du canal du transistor ladite couche destinée à constituer l'électrode de commande de grille, du canal du transistor. La structure de transistor vertical selon l'invention est finalisée en déposant une dernière couche conductrice 17 destinée à jouer la fonction d'électrode de drain au-dessus des nanofilaments préalablement constitués. Cette électrode de drain est déposée après que les particules catalytiques aient été éliminées par une attaque chimique sélective. La figure 6 illustre la structure ainsi finalisée faisant apparaître les électrodes de source, grille et drain, constituées respectivement par la première couche conductrice 11, la seconde couche conductrice 12 et la dernière couche conductrice 17. Typiquement, les électrodes de source et de drain peuvent présenter des épaisseurs de l'ordre de quelques centaines de nanomètres. L'épaisseur de la seconde couche conductrice constitutive de l'électrode de grille, pouvant être en titane peut présenter une épaisseur de l'ordre de plusieurs dizaines de nanomètres. A titre illustratif, la figure 7 montre une vue de dessus faisant apparaître les différents dépôts de couches conductrices constitutives des électrodes de source 11 , de grille 12 et de drain 17 ainsi que la zone délimitée par l'étape de masquage et définie par les bords 13A, dans laquelle il est procédé à la réalisation des nanopores 13'j Si au lieu de fabriquer un transistor à base de silicium, de germanium ou d'arséniure de gallium, on désire fabriquer un transistor à base de nanotubes de carbone semiconducteurs, on déposera préférentiellement comme éléments catalytiques 15i ,des éléments métalliques de type fer, cobalt ou bien encore nickel dans les nanopores, ces matériaux étant bien connus pour catalyser la croissance des nanotubes de carbone. Dans ce cas, la croissance par dépôt chimique en phase vapeur s'effectue à partir de méthane (CH4) ou d'acétylène (C2H2), ou de toute autre espèce gazeuse comportant du carbone.35
L'invention a pour objet une structure de transistor vertical et son procédé de fabrication comportant un substrat et un empilement de couches dans un plan parallèle au substrat (10), ledit empilement comprenant une première couche conductrice (11) assurant la fonction de source, une dernière couche conductrice (17) assurant la fonction de drain, une membrane comportant des pores , caractérisée en ce que ladite structure comporte des filaments en matériau semiconducteur (16i) à l'intérieur au moins d'une partie des pores et en ce que la membrane comporte un empilement d' au moins trois couches, une première couche de matériau isolant (20), une seconde couche conductrice (12) assurant la fonction de grille et une couche isolante supérieure (13'), définissant trois séries de pores sensiblement empilés.
1. Structure de transistor vertical comportant sur un substrat (10): une première couche conductrice assurant la fonction d' électrode de source ou de drain (11) une couche conductrice supérieure assurant la fonction d'électrode de drain ou de source (17) une membrane comportant des pores caractérisée en ce que : ladite structure comporte des filaments (16i) en matériau semiconducteur à l'intérieur d' au moins une partie des pores et en ce que la membrane est une membrane hétérogène comportant un empilement d' au moins trois couches, une première couche isolante, une seconde couche conductrice (12) assurant la fonction d' électrode de grille et une couche isolante supérieure (13'), présentant trois séries de pores sensiblement empilés (20j, 12j, 13'j). 2. Structure de transistor vertical selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des nanofilaments à l'intérieur d'une membrane hétérogène présentant des nanopores. 3. Structure de transistor vertical selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que les filaments sont en silicium ou en germanium ou en matériau III-V de type GaAs. 4. Structure de transistor vertical selon la 3, 25 caractérisée en ce que les filaments en matériau semiconducteur présentent des régions hétérogènes le long de leur hauteur ( 16i,, 16i2, 16i3). 5. Structure de transistor vertical selon la 4, caractérisée en ce que les filaments présentent une région en matériau 30 semiconducteur dopée n ou p (16il), une région en matériau semiconducteur intrinsèque (16i2) et une région en matériau semiconducteurs dopée p ou n (16i3). 6. Structure de transistor vertical selon la 4, caractérisée en ce que les filaments présentent des régions en matériaux semiconducteurs différents. 7. Structure de transistor vertical selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les filaments sont en carbone. 8. Structure de transistor vertical selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que la couche isolante supérieure (13') est en 10 alumine poreuse. 9. Structure de transistor vertical selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que la première couche isolante (20) est en silice. 15 10. Structure de transistor vertical, selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que les filaments au niveau du plan de la couche conductrice de grille (12) sont enrobés par des éléments isolants (12k) au niveau du plan de la couche conductrice de grille. 20 11. Structure de transistor vertical selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce que la seconde couche conductrice est en titane. 12. Structure de transistor vertical selon les 9 et 10, caractérisée en ce que les éléments isolants sont en oxyde de titane. 13. Structure de transistor vertical selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce que la seconde couche conductrice est en silicium polycristallin dopé. 14. Procédé de fabrication d'une structure de transistor selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : la réalisation d'une membrane consistant en un empilement de couches poreuses comportant au moins une première couche 35 isolante (20), une seconde couche conductrice (12) assurant la 25 30 fonction d'électrode de grille et une couche isolante supérieure (17), à la surface d'un substrat recouvert d'une première couche conductrice (11) assurant la fonction d'électrode de drain ou de source, lesdites couches poreuses présentant des pores sensiblement empilés. la réalisation de filaments en matériau semiconducteur à l'intérieur d'au moins une partie des pores empilés des couches poreuses la réalisation d'une couche conductrice supérieure assurant la fonction d'électrode de source ou de drain à la surface de l'empilement de couches poreuses remplies de filaments en matériau semiconducteur. 15. Procédé de fabrication d'une structure de transistor selon la 15 14, caractérisé en ce que la réalisation de l'empilement de couches poreuses comprend les étapes suivantes : la réalisation d'un empilement de couches comportant une première couche isolante, une seconde couche conductrice et une membrane poreuse isolante constitutive de la couche 20 isolante supérieure la gravure de la première couche isolante et de la seconde couche conductrice à travers la membrane poreuse servant de masque de gravure. 25 16. Procédé de fabrication d'une structure de transistor selon la 14, caractérisé en ce que la membrane poreuse est réalisée par oxydation anodique d'une couche d'aluminium. 17. Procédé de fabrication d'une structure de transistor selon l'une 30 des 14 à 16, caractérisé en ce que la réalisation des filaments comprend le dépôt d'éléments catalytiques à l'intérieur d'au moins une partie des pores puis croissance de monocristaux de matériau semiconducteur en phase vapeur à partir desdits éléments. 10 18. Procédé de fabrication d'une structure de transistor selon la 16, caractérisé en ce que les filaments sont réalisés en silicium. 19. Procédé de fabrication d'une structure de transistor selon la 18, caractérisé en ce que la croissance est effectuée par étape en présence de différents gaz à base de silane de manière à obtenir des filaments présentant des régions dopées ou non. io 20. Procédé de fabrication d'une structure de transistor selon la 17, caractérisé en ce que les filaments sont en carbone et que la croissance est effectuée en présence de méthane ou d'acétylène.
H,B,G
H01,B82,G02
H01L,B82B,G02F
H01L 51,B82B 3,G02F 1,H01L 29
H01L 51/10,B82B 3/00,G02F 1/1362,H01L 29/786,H01L 51/40
FR2897765
A1
DISPOSITIF DESTINE A PORTER ET PINCER DES BAGUETTES
20,070,831
> La présente invention concerne un dispositif par lequel deux baguettes peuvent être maintenues parallèlement dans la position idéale, pincées sans effort et rendues à leur position initiale lors du relachement de la pression. L'utilisation des baguettes asiatiques, plus communément appelées baguettes chinoises, est traditionnellement expliquée de la manière suivante : il faut tenir la première baguette comme un crayon et maintenir la seconde entre le majeur, l'index et le pouce. Ainsi, on peut faire aller et venir sans mal la seconde baguette sur la première de manière à pincer tous types d'objets de faible dimension et plus communément de la nourriture. Certaines baguettes sont reliées entre elles par un joint de bois qui doit être cassé pour 10 une utilisation optimum. Il ne s'agit alors que d'une facilité de rangement et de présentation. D'autres dispositifs, destinés à ce même usage combiné ou séparé de rangement et de présentation, ont été imaginés par le passé. Certains d'entre eux servent notamment à aider les personnes handicapées à se servir de baguettes. Le brevet US 56 11 586 par exemple, décrit un procédé grâce auquel 15 l'utilisateur peut utiliser les baguettes fixées sur le bord externe du pouce et de l'index par l'intermédiaire d'un gant superposé de deux tubes destinés à recevoir lesdites baguettes. Un autre exemple décrit dans le brevet US 2002 096 899 correspond à un dispositif de même fonction et constitué de deux tubes larges destinés à recevoir le pouce et l'index surmontés de deux tubes plus fins destinés à recevoir les baguettes. 20 Dans chacun des exemples de l'art antérieur décrits précédemment, l'utilisateur n'a jamais de prise directe au contact des baguettes. En effet, ces procédés imposent l'utilisation d'un appareillage intermédiaire (le gant ou les tubes). De plus, les personnes visées par ces dispositifs sont les personnes à difficulté motrice essentiellement. Enfin, dans chaque cas, ils ne permettent pas un apprentissage immédiat de l'usage des baguettes car 25 leur utilisation nécessite une mise en oeuvre différente. La préhension des baguettes est en effet modifiée. L'art antérieur présente d'autres procédés dont l'objectif est de résoudre ces inconvénients. Le brevet FR 03 13 266 par exemple décrit un dispositif constitué d'un ressort destiné au maintien et à l'articulation d'une pince comportant deux branches. Ledit dispositif 30 consiste en une bande mise en forme par emboutissage et présentant deux extrémités dont l'une comporte une borne de guidage destinée à être traversée par l'autre lorsque le ressort est comprimé. Il permet d'éviter que l'axe des baguettes soit dévié lors du pincement de celles-ci. Enfin, un autre dispositif a été imaginé, constitué par une rondelle percée de deux orifices destinés à recevoir les baguettes, permettant de les articuler avec une prise directe de la main de l'utilisateur aux baguettes. Ces deux dispositifs permettent la préhension des baguettes directement par la main de l'utilisateur sans intermédiaire et sans modification de l'attitude normale de la main lorsqu'elle se sert de baguettes. Cependant, ils restent à la fois très encombrants et constituent donc une gêne pour l'utilisateur par définition non chevronné. De plus, quant au second dispositif dont il est question ici, il ne permet le retour à une position initiale des baguettes que par un effort mental et musculaire. Enfin, ces dispositifs ne permettent de recevoir qu'un type de baguette dont la circonférence ne peut pas varier. Or, les baguettes varient, dans les restaurants asiatiques par exemple, mais aussi selon les pays ou les marques. De plus, ils ne permettent aucune liberté dans la mise en place des baguettes et dans l'appareillage. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet, selon une première caractéristique, une pince (A) d'un écartement suffisant pour que les baguettes ne s'obstruent pas mutuellement. Le dispositif est de matière relativement rigide et muni de deux orifices (B) à chaque extrémité destinés à recevoir deux baguettes asiatiques. L'appontement permet de pincer les baguettes l'une contre l'autre et de les rendre à leur 20 position initiale par un simple relâchement de le pression des doigts, sans effort ou mouvement particulier de la main. Les orifices creux et oblongs sont placés l'un en regard de l'autre et fendus (C) dans leur longueur. Cela leur confèrent une certaine élasticité qui leur permet d'accueillir toutes tailles de baguettes. L'utilisateur peut de plus choisir par lui-même l'emplacement du dispositif sur 25 ses baguettes et leur position définitve. L'élasticité relative et la position des orifices du DAO permet tant à l'utilisateur une certaine liberté dans la position et le choix des baguettes mais il reste encadré par la relativité de l'élasticité et l'immuabilité de l'emplacement des orifices l'un par rapport à l'autre. 30 Grâce à la rigidité de la pince, les baguettes une fois pincées se rencontrent forcément, les orifices étant placés l'un en regard de l'autre, parallèlement. L'axe ne devit pas, et il n'y a pas de risque de croiser ses baguettes. Enfin, chaque baguette ne peut passer que par un seul orifice. L'encombrement du dispositif est donc limité. L'appareil ne prend pas plus de place que les baguettes elle-même 35 et permet donc une préhension directe par la main de l'utilisateur et ce, sans gêne pour lui. Selon des modes particuliers de réalisation : Le porte- pince baguettes peut être ouvragé et stylisé. L'écartement de l'appontement peut être variable, tant que les baguettes ne se croisent pas. À titre d'exemple non limitatif, l'écartement peut être de 4 degrés. Le dispositif selon l'invention est destiné à porter et pincer des baguettes de longueur et de section variables. Avantageusement, il comporte une pince élastique munie de deux orifices l'un en regard de l'autre, destinés à accueillir des baguettes de longueur et section variables, placés aux deux extrémités de ladite pince, permettant que les deux orifices soient rapporchés l'un de l'autre par une simple pression des doigts de la main et retrouvent leur position initiale lorsque cette pression n'est plus exercée. Préférentiellement, lesdits orifices permettent de positionner les baguettes selon une hauteur variable. Selon une variante de réalisaton, les orifices sont creux oblongs, polygonaux et 15 coniques, permettant ainsi d'y insérer deux baguettes en vis-à-vis. Selon un autre mode de réalisation, les orifices sont ajourés par une fente sur leur longueur leur confèrant une élasticité suffisante pour y insérer des baguettes de longueur et de section variable, dans leur forme et dans leur taille. De préférence, lesdites baguettes qu'il accueille sont positionnées de part et d'autre de 20 ladite pince de telle sorte que l'encombrement soit limité à l'entre-deux baguettes permettant à l'utilisateur un contact direct avec les baguettes dans le cadre de leur utilisation. Avantageusement, lesdits orifices ont une section intérieure de forme carrée. Préférentiellement, l'élasticité de l'ouverture desdits orifices apportée par ladite fente 25 permet d'immobiliser la baguette qui y est introduite à la hauteur définie initialement par l'utilisateur. La présente invention de de longueur et de section variables sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif nullement limitatif en référence aux dessins 30 annexés sur lesquels : La figure 1 représente le dispositif selon l'invention sans les baguettes. La figure 2 représente le dispositif selon l'invention avec les baguettes. Le dispositif comporte une pince (1) dont les extrémités sont munies d'orifices (2) placés l'un en regard de l'autres et destinés à recevoir des baguettes. Lesdits orifices (2) sont creux 35 et allongés afin de maintenir au mieux les baguettes. Les parois des orifices peuvent être ajourées sur leur longueur via une fente rectiligne (3) par exemple. Ladite fente (3) octroie une certaine elasticité auxdits orifices (2) permettant ainsi d'y ajuster les baguettes dans la position de hauteur souhaitée par l'utilisateur. Les orifices (2) sont de section intérieure carrée afin que tous les types de baguettes de sections aux formes variables puissent y être positionnées. L'angle formé par la pince au repos permet aux extrémités des baguettes de ne pas être en contact. L'élasticité de ladite pince permet de diminiuer cet angle manuellement de telle sorte qu'à leur extrémité, les pinces soient en contact leur permettant ainsi de servir d'intermédiaire pour pincer et saisir des aliments. Ce dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au domaine de la restauration, que ce soit dans l'hôtellerie ou directement chez les particuliers. L'objectif est de faciliter à toutes personnes l'utilisation des baguettes asiatiques. De nombreuses variantes éventuellement susceptibles de se combiner peuvent ici être apportées sans jamais sortir du cadre de l'invention tel qu'il est défini ci-avant. Les modifications non substantielles qui découleraient de façon évidente, pour l'homme de l'art, de l'utilisation ou de la fabrication du dispositif dont le brevet est ici requis, sans en altérer les dispositions originales, n'en seraient que de simples équivalents techniques, entrent également dans le cadre de la présente invention
Dispositif par lequel deux baguettes de longueur et section variables peuvent être maintenues parallèlement dans la position idéale, pincées sans effort et rendues à leur position initiale lors du relachement de la pression.Ledit dispositif comporte une pince élastique (1) munie de deux orifices (2) l'un en regard de l'autre, destinés à accueillir des baguettes (4) de longueur et section variables, placés aux deux extrémités de ladite pince, permettant que les deux orifices soient rapporchés l'un de l'autre par une simple pression des doigts de la main et retrouvent leur position initiale lorsque cette pression n'est plus exercée.
1) Dispositif destiné à porter et pincer des baguettes de longueur et de section variables caractérisé en ce qu'il comporte une pince élastique (1) munie de deux orifices (2) l'un en regard de l'autre, destinés à accueillir des baguettes (4) de longueur et section variables, placés aux deux extrémités de ladite pince, permettant que les deux orifices soient rapporchés l'un de l'autre par une simple pression des doigts de la main et retrouvent leur position initiale lorsque cette pression n'est plus exercée. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les orifices (2) permettent de positionner les baguettes (4) selon une hauteur variable. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les orifices sont creux oblongs, polygonaux et coniques, permettant ainsi d'y insérer deux baguettes en vis-à-vis. 4) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les orifices sont ajourés par une fente (3) sur leur longueur leur confèrant une élasticité suffisante pour y insérer des baguettes (4) de longueur et de section variable, dans leur forme et dans leur taille. 5) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les baguettes qu'il accueille sont positionnées de part et d'autre de ladite pince (1) de telle sorte que l'encombrement soit limité à l'entre-deux baguettes permettant à l'utilisateur un contact direct avec les baguettes dans le cadre de leur utilisation. 6) Dispositif selon la 1 ou 3 caractérisé en ce que les orifices ont une section intérieure de forme carrée. 7) Dispositif selon la 1 ou 4 caractérisé en ce que l'élasticité de l'ouverture desdits orifices (2) apportée par ladite fente (3) permet d'immobiliser la baguette qui y est introduite à la hauteur définie initialement par l'utilisateur.
A
A47
A47G
A47G 21
A47G 21/10
FR2892593
A1
APPAREIL DE RONRONTHERAPIE
20,070,427
La présente invention concerne un . Il est établi que le ronronnement possède des vertus relaxantes, voire thérapeutiques, grâce notamment à l'action anabolisante des basses fréquences sur lesquelles sont étagés les sons du ronronnement. La demande de brevet US 2003/0147546 divulgue un oreiller comportant un dispositif électronique dans lequel est enregistré un ronronnement. Le dispositif est activé lorsqu'une pression est appliquée sur l'oreiller. Un tel dispositif est difficilement utilisable autrement qu'en position allongée. Il existe un besoin pour accroître le bien-être des personnes sans gêner leurs 10 déplacements. L'invention permet notamment de répondre à ce besoin. Elle y parvient grâce à un appareil qui comporte : - un support configuré pour se placer au moins partiellement autour du cou d'une personne de manière à pouvoir l'accompagner dans ses déplacements, 15 - un dispositif électronique solidaire du support, configuré pour produire un son imitant ou reproduisant le ronronnement d'un félidé, notamment d'un chat. Le support est avantageusement choisi de façon à être extérieurement agréable au toucher et à procurer une sensation de chaleur. Le support peut comporter extérieurement un tissu, un non-tissé, une fourrure, 20 un feutre ou un flocage. L'appareil peut être agencé pour reposer sur les épaules et entourer sensiblement entièrement le cou, à la manière d'un coussin de tête, ou pour se porter autour du cou à la manière d'une écharpe. Ainsi, l'appareil peut accompagner aisément l'utilisateur lors de ses déplacements. 25 L'appareil peut comporter au moins un haut-parleur, notamment au moins deux haut-parleurs, pour restituer le son produit par le dispositif, ce ou ces haut-parleurs étant par exemple disposé(s) sur une partie du support destinée à venir au contact du cou. Cela peut faciliter la transmission des vibrations produites par le ou les haut-parleurs vers le corps. 30 Le support peut comporter une housse amovible et une gaine technique logée à l'intérieur de la housse et portant le dispositif électronique. La housse peut par exemple comporter une ouverture d'introduction de la gaine, équipée d'une fermeture de type Velcro , à glissière, à pressions ou agrafes. La housse peut comporter un tissu, éventuellement doublé d'une fourrure, le cas échéant. L'appareil peut reproduire un ronronnement naturel, afin de renforcer la sensation pour l'utilisateur d'avoir un chat autour du cou. Le dispositif électronique peut être agencé, éventuellement, de manière à permettre à l'utilisateur d'enregistrer et/ou de télécharger le ronronnement d'un félidé de son choix. Le dispositif électronique peut notamment comporter un connecteur ou un récepteur permettant à l'utilisateur de charger une séquence sonore de son choix, qui peut ensuite être diffusée en boucle. Le dispositif peut comporter, d'un premier côté du support, une source électrique et, d'un deuxième côté du support, opposé au premier, un circuit électronique alimenté par la source. Ainsi, le dispositif peut être relativement équilibré, ce qui peut améliorer sa tenue autour du cou, le cas échéant. Le dispositif électronique peut comporter : - au moins une source électrique, - au moins un contacteur qui permet de déclencher son fonctionnement, - un circuit électronique agencé pour générer le signal audio reproduisant ou imitant le ronronnement, - au moins un haut-parleur pour diffuser ce signal audio. Le circuit électronique peut comporter par exemple un composant spécialisé pour enregistrer et diffuser une séquence sonore ou un microcontrôleur programmé pour échantillonner un signal de référence et le restituer. Le circuit électronique peut encore comporter, le cas échéant, un circuit analogique générant un son imitant le ronronnement. L'emploi d'un microcontrôleur peut s'avérer moins coûteux qu'un composant spécialisé et en outre ce microcontrôleur peut assurer des fonctions supplémentaires telles que par exemple une fonction de temporisation de la durée de fonctionnement, laquelle est par exemple comprise entre 5 mn et 30 mn, par exemple de l'ordre de 15 mn. Le son qui est diffusé l'est avantageusement en boucle, ce qui permet de réduire la taille de la mémoire dans laquelle la séquence sonore est mémorisée. De préférence, cette dernière est choisie de manière à rendre inaudible le bouclage. La puissance du son émis par l'appareil est de préférence suffisante pour générer des vibrations perceptibles par la personne portant l'appareil, afin d'accentuer les propriétés relaxantes de l'appareil. Un appareil conforme à l'invention peut être utilisé par exemple en tant qu'aide à l'endormissement, pour se relaxer, pour diminuer le stress, pour procurer une sensation d'apaisement, une aide à la récupération, cette liste n'étant pas limitative. Selon un autre aspect de l'invention, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, celle-ci concerne une écharpe ou coussin de tête comportant : - au moins un haut-parleur intégré à l'écharpe ou au coussin de tête. L'écharpe ou coussin de tête peut contenir au moins un haut-parleur qui est intégré à l'écharpe ou coussin de tête dans une zone médiane de l'écharpe ou du coussin de tête. Par zone médiane , il faut comprendre une zone s'étendant entre un quart et trois quarts, mieux entre un tiers et deux tiers de la longueur de l'écharpe ou du coussin de tête, lorsque l'on se déplace d'une extrémité à l'autre. Une telle écharpe ou coussin de tête permet de diffuser un son à proximité du cou de l'utilisateur, ce qui peut être utile par exemple pour diffuser le ronronnement d'un félidé, notamment d'un chat, dans le cadre d'une ronronthérapie. Une telle écharpe ou coussin de tête peut encore être utile pour diffuser un son 20 autre, par exemple de la musique, des paroles, ou une conversation téléphonique. L'écharpe ou coussin de tête peut intégrer ou être agencé pour recevoir un amplificateur audio, le cas échéant, relié au(x) haut(s)-parleurs(s). L'écharpe ou coussin de tête peut encore intégrer ou être agencé pour recevoir un dispositif électronique tel que par exemple un lecteur de fichier audio ou un téléphone 25 portable ou assistant personnel numérique ayant une fonction de téléphone portable et/ou de lecteur de fichier audio. L'écharpe ou coussin de tête peut encore intégrer ou être agencé pour recevoir un microphone. L'écharpe ou coussin de tête peut être agencé pour recevoir un signal hertzien, 30 infrarouge ou filaire, numérique ou analogique, contenant le son à diffuser. L'écharpe ou coussin de tête comporte par exemple un connecteur permettant de brancher une prise pour transmettre un signal filaire véhiculant le son à diffuser, ce signal provenant par exemple d'un dispositif électronique tel qu'un lecteur de fichier audio, par exemple un lecteur de fichier MP3 ou un téléphone portable ayant une fonction de lecture de fichier audio. L'écharpe ou coussin de tête peut comporter un logement agencé pour recevoir un tel dispositif électronique. Le logement peut notamment se situer dans une zone médiane de l'écharpe ou du coussin de tête, la zone médiane étant définie comme ci-dessus. Le dispositif électronique peut éventuellement comporter une fonction permettant de diffuser un signal audio imitant ou reproduisant le ronronnement d'un félidé, 10 notamment d'un chat. Lorsque le dispositif électronique est un téléphone portable, l'utilisateur peut par exemple placer son téléphone portable en l'absence d'utilisation dans le logement de l'écharpe ou du coussin de tête et faire en sorte que ce téléphone portable, génère, en boucle ou non, le signal audio à diffuser grâce au(x) haut(s)-parleur(s) intégré(s) à 15 l'écharpe ou coussin de tête. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'écharpe ou coussin de tête comporte des moyens de liaison sans fil permettant de recevoir un signal qui peut être diffusé grâce au(x) haut(s)-parleur(s) intégrés dans l'écharpe ou coussin de tête. Par exemple, l'écharpe ou coussin de tête comporte des moyens de liaison 20 Wifi ou Blue Tooth qui permettent d'échanger sans fil les informations avec un dispositif électronique, tel que par exemple un téléphone portable ou un lecteur de fichier audio. Selon un autre aspect de l'invention, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, celle-ci concerne un ensemble comportant : 25 - un dispositif électronique agencé pour pouvoir diffuser un son imitant ou reproduisant le ronronnement d'un félidé, notamment un chat, -une écharpe ou coussin de tête comportant un logement permettant de recevoir ce dispositif électronique de façon à ce que celui-ci, lorsque l'écharpe ou coussin de tête est en place autour du cou de l'utilisateur, se trouve placé au voisinage du cou de 30 l'utilisateur. Cela peut permettre à l'utilisateur d'entendre le son diffusé et de ressentir les vibrations émises par le dispositif. Ce dispositif peut par exemple être un lecteur de fichier audio ou un téléphone portable, lequel peut présenter par exemple une fonction de lecteur de fichier audio. Cet ensemble peut comporter un support informatique contenant un fichier audio capable d'être lu par le dispositif électronique afin de diffuser le son imitant ou reproduisant le ronronnement du félidé. L'ensemble peut encore comporter une information permettant le téléchargement d'un tel fichier audio. L'utilisateur achetant l'ensemble peut par exemple se connecter à un réseau informatique, par exemple Internet, aller sur un site dédié, sélectionner un félidé et/ou le 10 ronronnement correspondant, et télécharger sur le dispositif électronique. Le dispositif électronique peut être livré avec l'écharpe ou le coussin de tête ou en variante appartenir à l'utilisateur. Selon un autre aspect de l'invention, celle-ci comporte une écharpe ou un coussin de tête comportant : 15 - au moins un espace permettant de recevoir un liquide ou un corps chaud ou un composé ou mélange thermogène, - au moins un haut-parleur intégré à l'écharpe ou au coussin de tête, et/ou - au moins un logement pour recevoir un dispositif électronique permettant de diffuser un signal audio transmis audit au moins un haut-parleur et/ou agencé pour 20 permettre de produire ou d'imiter un son reproduisant ou imitant le ronronnement d'un félidé, notamment d'un chat. L'invention pourra être mieux comprise à l'examen du dessin ci-joint, qui constitue une partie intégrante de la description. Sur le dessin : 25 les figures 1 et 2 représentent deux appareils selon des exemples de mise en oeuvre de l'invention, - les figures 3, 4 et 5 représentent des exemples d'implantation du dispositif électronique, - la figure 6 représente partiellement un exemple de dispositif électronique, et 30 - la figure 7 représente un appareil selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention. L'appareil de ronronthérapie 1 illustré à la figure 1 comporte un support 2 qui se présente sous la forme d'une écharpe à placer autour du cou d'un utilisateur de manière à l'accompagner dans ses déplacements. Cette écharpe comporte par exemple une ouverture 3 qui peut permettre de croiser ses portions d'extrémité et d'améliorer son maintien sur l'utilisateur. Bien entendu, l'écharpe peut encore se positionner autrement sur le cou de l'utilisateur, avec ou sans l'aide de moyens de fixation spécifiques. Dans l'exemple de la figure 2, le support 2 se présente sous la forme d'un coussin de tête également agencé pour pouvoir accompagner l'utilisateur dans ses déplacements. Ce coussin de tête comporte deux portions d'extrémité agencées pour reposer sur les épaules de l'utilisateur à la base du cou. Dans les exemples des figures 1 et 2, le support 2 comporte une housse extérieure amovible 8, à l'intérieur de laquelle est logée une gaine technique 4, comme on l'a illustré de manière schématique à la figure 3 pour le coussin de tête. Il peut en être de même pour l'écharpe de la figure 1. La housse extérieure est avantageusement réalisée dans un matériau qui est extérieurement doux au toucher et peut procurer une impression de chaleur. La housse extérieure peut comporter une ouverture qui permet l'introduction et le retrait de la gaine technique, par exemple pour permettre le nettoyage de la housse et/ou 20 une intervention sur la gaine. Cette ouverture réalisée dans la housse est par exemple équipée de moyens de fermeture tels qu'une bande Velcro ou une fermeture Eclair . La housse extérieure comporte par exemple un tissu et/ou une matière plastique floquée et/ou une fourrure, cette liste n'étant pas limitative. 25 La gaine technique 4 est par exemple réalisée dans une matière plastique souple et permet le maintien d'un dispositif électronique comportant par exemple une source électrique 10, un circuit électronique 14, un contacteur 5 et des haut-parleurs 16 ainsi que différents conducteurs électriques reliant ces éléments. La source électrique 10 peut par exemple être composée d'une ou plusieurs 30 piles, éventuellement rechargeables, ou par un accumulateur spécifique destiné à rester à demeure ou non sur la gaine technique. Dans le cas de l'utilisation d'une ou plusieurs piles, la gaine technique 4 peut comporter un logement destiné à recevoir celle(s)-ci, par exemple une poche, laquelle peut éventuellement être accessible de l'extérieur sans démontage de la housse, grâce à une ouverture réalisée dans celle-ci. Dans l'exemple illustré, la source électrique 10 et le circuit électronique 14 sont disposés sur des côtés opposés du support, de façon à équilibrer sensiblement l'appareil. Les haut-parleurs 16 sont disposés dans l'exemple considéré dans une région de l'appareil destiné à venir sensiblement en contact avec le cou, notamment dans une région médiane du support de façon à favoriser le transfert des vibrations émises vers le corps. Le contacteur 5 est par exemple situé à proximité du circuit électronique 14 et peut ou non comporter un bouton-poussoir traversant la housse 8. Le cas échéant, le contacteur 5 peut être actionné à travers la housse 8. On a illustré à la figure 4 la possibilité pour l'appareil de permettre la connexion d'une prise 20 reliée à une alimentation extérieure permettant de recharger la source électrique 10. L'appareil peut par exemple comporter un connecteur correspondant accessible à travers une ouverture de la housse 8. On a illustré à la figure 5 la possibilité pour l'appareil de comporter un panneau solaire 19 relié à la source 10 et permettant de recharger celle-ci. La housse 8 comporte par exemple une fenêtre transparente ou une ouverture permettant à la lumière d'atteindre le panneau solaire 19, lequel est par exemple porté par la gaine 4. En variante, le panneau solaire 19 est porté directement par la housse extérieure et relié électriquement à la source par des conducteurs souples. Le circuit électronique 14 comporte par exemple un composant spécialisé du type IDS 1416 ou 2430, permettant d'enregistrer une séquence audio et de la restituer en boucle. En cas d'utilisation d'un tel composant spécialisé, le circuit électronique 14 peut également comporter, le cas échéant, une temporisation permettant d'assurer le fonctionnement de ce circuit spécialisé pendant une durée prédéfinie, après une action exercée sur le contacteur 5. Dans une variante de mise en oeuvre de l'invention, le circuit électronique 14 comporte comme illustré à la figure 6 au moins un microcontrôleur 21 programmé pour échantillonner une séquence audio et la restituer en boucle. Ce microcontrôleur 21 peut être associé à une mémoire 23 et peut également être programmé pour exercer une fonction de temporisation afin d'assurer l'émission du son pendant une durée prédéfinie. La nature du son mémorisé permet d'avoir une fréquence d'échantillonnage relativement faible, par exemple de l'ordre de 8 kHz, tout en ayant un rendu satisfaisant. Dans le cas de l'utilisation d'un microcontrôleur 21, le circuit électronique 14 peut également comporter un amplificateur 22 audio afin d'alimenter les haut-parleurs 16 avec une puissance sonore suffisante et un étage de filtrage 24 en amont de l'amplificateur. Le cas échéant, un potentiomètre ou tout autre moyen de contrôle du volume sonore peut être prévu. La séquence sonore enregistrée dans le circuit électronique 14 provient avantageusement de l'enregistrement du ronronnement d'un animal. Le son peut être préenregistré lors de la fabrication et l'appareil livré à l'utilisateur avec un ronronnement prédéfini, qui est diffusé en boucle. La séquence audio peut avoir, le cas échéant, été travaillée de manière à améliorer la restitution de certaines vibrations et/ou rendre inaudible le bouclage. Dans une variante de réalisation de l'invention, l'appareil est agencé de manière à permettre à l'utilisateur d'enregistrer lui-même une séquence audio de son choix, par exemple le ronronnement de son propre chat. Le cas échéant, l'utilisateur peut enregistrer ou diffuser grâce à l'appareil de 20 ronronthérapie des messages d'autosuggestion. L'appareil peut alors comporter un connecteur ou un récepteur sans fil permettant d'importer cette séquence audio, laquelle est par exemple enregistrée en plus de la séquence sonore préenregistrée dans l'appareil ou en remplacement de celle-ci, ce qui peut permettre à l'utilisateur de revenir, le cas échéant, à la séquence préenregistrée. 25 Pour utiliser l'appareil, l'utilisateur place le support autour de son cou et met en fonctionnement le dispositif électronique en appuyant par exemple sur le contacteur 5. Le fonctionnement peut s'effectuer pendant une durée prédéfinie ou, en variante tant que l'utilisateur n'a pas exercé une nouvelle pression sur le contacteur 5. L'appareil 1 illustré à la figure 7 comporte un support 2 qui se présente sous la 30 forme d'une écharpe à placer autour du cou d'un utilisateur de manière à l'accompagner dans ses déplacements. L'appareil 1 est muni de deux haut-parleurs 16 intégrés à l'écharpe dans une zone s'étendant entre 3 et 3 , ou l est la longueur de l'écharpe, dans l'exemple illustré. L'appareil comporte un logement 25 agencé pour recevoir un dispositif électronique 26 tel qu'un lecteur de fichier audio, un téléphone portable ou un assistant personnel numérique ayant une fonction de téléphone portable et/ou de lecteur de fichier audio. L'appareil est aussi muni d'un connecteur permettant de brancher une prise 27 pour transmettre un signal audio contenant le son à diffuser, ce signal provenant du dispositif électronique 26. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. Le dispositif électronique peut notamment comporter un microphone permettant à l'utilisateur de procéder lui-même directement à l'enregistrement avec ce microphone d'un son qui ensuite est destiné à être diffusé en boucle par l'appareil. Cela peut permettre à l'utilisateur d'enregistrer facilement le ronronnement de son propre chat. Le cas échéant, l'appareil de ronronthérapie peut exercer des fonctions supplémentaires et peut par exemple comporter un baladeur permettant de lire des fichiers audio, par exemple au format MP3, un récepteur de radio, un téléphone portable ou une oreillette permettant de communiquer avec un téléphone portable, par exemple selon la norme B1ueTooth . L'appareil de ronronthérapie peut également, dans des exemples de mise en oeuvre de l'invention, comporter au moins un capteur réagissant à l'ambiance sonore environnante, de façon par exemple à éviter le fonctionnement du dispositif lorsqu'un seuil sonore prédéfini est dépassé. L'appareil peut également être muni d'un capteur de mouvement, afin par exemple d'élever le volume en cas de mouvement et rendre celui-ci davantage perceptible. Selon un autre aspect de l'invention, l'appareil de ronronthérapie peut se fixer de manière amovible sur un vêtement, lequel peut servir à maintenir l'appareil sur l'utilisateur. L'appareil de ronronthérapie peut aussi être muni d'un vibreur pour le massage 30 du cou de l'utilisateur. Le fonctionnement de ce vibreur est par exemple synchronisé avec le son diffusé par l'appareil de ronronthérapie de façon à renforcer la sensation de ronronnement. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié.5
La présente invention concerne un appareil de ronronthérapie (1) comportant :- un support (2) configuré pour se placer au moins partiellement autour du cou d'une personne de manière à pouvoir l'accompagner dans ses déplacements,- un dispositif électronique solidaire du support (2), configuré pour produire un son imitant ou reproduisant le ronronnement d'un félidé, notamment d'un chat.
1. Appareil de ronronthérapie (1) comportant : - un support (2) configuré pour se placer au moins partiellement autour du cou d'une personne de manière à pouvoir l'accompagner dans ses déplacements, - un dispositif électronique (4) solidaire du support (2), configuré pour produire un son imitant ou reproduisant le ronronnement d'un félidé, notamment d'un chat. 2. Appareil selon la 1, dans lequel le support (2) comporte extérieurement un tissu, un non-tissé, une fourrure, un feutre, un flocage. 3. Appareil selon l'une des précédentes, agencé pour reposer sur les épaules. 4. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, agencé pour entourer sensiblement entièrement le cou. 5. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, agencé 15 pour se porter autour du cou à la manière d'une écharpe (3). 6. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un haut-parleur (16), notamment deux haut-parleurs (16), pour restituer le son du dispositif (4), ce ou ces haut-parleurs (16) étant disposé(s) sur une partie du support (2) destinée à venir au contact du cou. 20 7. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le support (2) comporte une housse amovible (8) et une gaine technique (9) logée à l'intérieur de la housse (8) et portant le dispositif électronique (4). 8. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le dispositif électronique (4) est agencé de manière à permettre à 25 l'utilisateur d'enregistrer et/ou de télécharger le ronronnement d'un félidé de son choix. 9. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif (4) comporte d'un premier côté du support une source électrique (10) et d'un deuxième coté du support, opposé au premier, un circuit électronique (14) alimenté par la source. 30 10. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, la puissance du son émis étant suffisante pour générer des vibrations perceptibles par la personne portant l'appareil.
H
H04
H04R
H04R 1
H04R 1/46
FR2897702
A1
DISPOSITIF ANTI-INTRUSION
20,070,824
ANTIùINTRUSION Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif antiintrusion destiné à protéger des objets, par exemple des circuits électroniques, contenus dans un boîtier de façon à éviter que l'on ait accès auxdits objets ou à des informations contenues dans lesdits objets. Exposé de l'art antérieur Les systèmes de lecture et/ou d'écriture de données sur des cartes à puce ou des cartes magnétiques, par exemple les systèmes utilisés pour réaliser des opérations de paiement, comprennent généralement des dispositifs anti-intrusion. La figure 1 est une coupe schématique d'un système de lecture/écriture de cartes à puce. Le dispositif 10 comprend un boîtier 11 constitué d'une portion inférieure de boîtier 12 et d'une portion supérieure de boîtier 14. Un écran d'affichage 15 est fixé à la portion supérieure de boîtier 14. Le dispositif 10 comprend un circuit imprimé 16 sur lequel sont réalisées des pistes conductrices 18. Par la suite, on appelle face inférieure de la portion supérieure de boîtier 14, la face de la portion supérieure de boîtier 14 du côté du circuit imprimé 16. Les pistes métalliques 18 sont reliées à des composants électroniques, non représentés. En outre, les moyens de lecture et d'écriture de données sur une carte à puce ne sont pas représentés. Le dispositif 10 comprend une membrane souple 20, par exemple en silicone ou en polyuréthane, au niveau de laquelle sont formées des touches 22 d'un clavier, chaque touche 22 correspondant à une portion de la membrane reliée au reste de la membrane par une lèvre 24 périphérique. Chaque touche 22 comprend, du côté du circuit imprimé 16, une portion conductrice 26 par exemple une région métallique. Sous chaque touche 22 sont disposées en vis-à-vis deux extrémités appartenant chacune à une piste métallique 18. En l'absence d'action extérieure sur le clavier, chaque touche 22 est éloignée du plan médian de la membrane 20 et se trouve à distance des pistes conductrices 18. Lorsqu'un utilisateur exerce une pression sur une touche 22, la lèvre 24 associée permet un déplacement de la touche 22 jusqu'à ce que la portion conductrice 26 entre en contact avec les extrémités des pistes métalliques 18 sous-jacentes, établissant alors un contact électrique entre les deux pistes métalliques 18. Le système de lecture/écriture 10 comprend un dispo- sitif anti-intrusion constitué d'une touche factice 30 prévue au niveau de la membrane 20 et qui n'est pas visible depuis l'extérieur du boîtier 11. La touche factice 30 est, de façon analogue aux touches 22, reliée au reste de la membrane 20 par une lèvre périphérique 31 et comprend une portion conductrice 32 du côté de sa face inférieure. Les extrémités de deux pistes métalliques 34, 36 du circuit imprimé 16 sont disposées en vis-à-vis sous la touche factice 30. Les deux pistes 34, 36 forment deux portions d'une ligne de sécurité reliée à un circuit de traitement, non représenté. Le circuit de traitement est adapté à déterminer si les deux pistes métalliques 34, 36 sont connectées électriquement, par exemple en mesurant la résistance aux bornes de la ligne de sécurité. Un tel dispositif antiintrusion est décrit dans le brevet WO 02/33717 au nom de Ascom Monetel et est, par exemple, prévu sur des lecteurs de carte à puce commercialisés par la société Sagem Monetel sous l'appellation EFT 930 et EFT 30. Lorsque la portion supérieure de boîtier 14 est fixée à la portion inférieure de boîtier 12, la touche factice 30 est sollicitée en permanence par la portion supérieure de boîtier 14 de façon à venir en appui contre le circuit imprimé 16. Dans ce cas, la portion conductrice 32 de la touche factice 30 vient en contact avec les extrémités des deux pistes 34, 36. La connexion électrique entre les deux pistes métalliques 34, 36 est détectée par le circuit de traitement. Lorsqu'un individu tente d'accéder au contenu du boîtier 11 en retirant la portion supérieure de boîtier 14, la touche factice 30 n'est plus sollicitée par la portion supérieure de boîtier 14 et est ramenée par l'action de la lèvre 31 vers une position de repos à laquelle la portion conductrice 32 n'est plus en contact avec les pistes métalliques 34, 36. Le circuit de traitement est adapté à détecter une modification de la résistance de la ligne de sécurité, indiquant qu'une tentative d'ouverture du dispositif 10 a lieu. Un inconvénient d'un tel dispositif anti-intrusion est qu'il n'est pas adapté à une portion supérieure de capot constituée de plusieurs morceaux. Un autre inconvénient d'un tel dispositif anti- intrusion est qu'il ne permet pas de détecter une tentative d'ouverture du boîtier 11 qui consisterait à faire glisser la portion supérieure de boîtier 14 par rapport à la portion inférieure de boîtier 12 sans écarter les deux portions 12, 14 l'une de l'autre selon une direction perpendiculaire aux deux portions de boîtier 12, 14. Un tel déplacement de la portion supérieure de boîtier 14 est appelé par la suite déplacement latéral. En effet, un tel mouvement de glissement de la portion supérieure de boîtier 14 n'entraîne pas de déplacement de la touche factice 30 qui est toujours maintenue en appui contre le circuit imprimé 16. Il n'y a donc pas interruption de la connexion électrique entre les pistes métalliques 34, 36. Un accès au contenu du système de lecture/écriture 10 est alors possible sans qu'une tentative d'intrusion ne soit détectée. Résumé de l'invention La présente invention vise un dispositif anti- intrusion destiné à protéger des objets contenus dans un boîtier constitué de première et seconde portions de boîtier contre une tentative d'intrusion consistant en un déplacement latéral de la première portion de boîtier par rapport à la seconde portion de boîtier. Un autre objet de l'invention est de prévoir un dispositif anti-intrusion qui modifie peu la structure d'un dispositif anti- intrusion classique. Pour atteindre ces objets, la présente invention prévoit un dispositif anti-intrusion d'un boîtier, le boîtier comportant une première portion de boîtier fixée à une deuxième portion de boîtier dans une position d'utilisation normale, le boîtier contenant au moins un élément mobile comportant une région conductrice reliant électriquement deux pistes conductrices dans la position d'utilisation normale, la première portion de boîtier comprenant un élément d'appui adapté à faire pivoter l'élément mobile lorsque la première portion de boîtier est déplacée latéralement par rapport à la deuxième portion de boîtier, d'où il résulte une interruption de la liaison électrique entre les deux pistes conductrices. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le boîtier contient une membrane d'un matériau souple fixe par rapport au boîtier, l'élément mobile comportant une portion de la membrane reliée au reste de la membrane par une lèvre déformable. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'élément mobile comprend un évidement et l'élément d'appui comprend un pion se projetant à partir de la première portion de boîtier et situé au moins en partie dans l'évidement. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'élément d'appui comprend une collerette se projetant à partir de la première portion de boîtier et entourant l'élément mobile. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le boîtier comprend une troisième portion de boîtier fixée à la deuxième portion de boîtier ou à la première portion de boîtier et ayant au moins un bord adjacent à la première portion de boîtier dans la position d'utilisation normale. La troisième portion de boîtier comprend un élément d'appui supplémentaire adapté à faire pivoter l'élément mobile lorsque la troisième portion de boîtier est déplacée latéralement par rapport à la deuxième portion de boîtier, d'où il résulte une interruption de la liaison électrique entre les deux pistes conductrices. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'élé- ment d'appui supplémentaire comprend une partie annulaire entourant l'élément mobile. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'élément d'appui comprend une protubérance se projetant à partir de la première portion de boîtier et s'étendant au moins en partie entre l'élément mobile et la partie annulaire. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le dispositif comprend des moyens adaptés à éloigner l'élément mobile des pistes conductrices lorsque la première portion de boîtier est écartée de la deuxième portion de boîtier. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'élément d'appui supplémentaire s'étend au moins en partie entre la première portion de boîtier et la deuxième portion de boîtier d'où il résulte que la troisième portion de boîtier entraîne en déplacement la première portion de boîtier lorsque la troisième portion de boîtier est écartée de la deuxième portion de boîtier. Selon un exemple de réalisation de l'invention, la première portion de boîtier comprend une surface d'appui adaptée à coopérer avec la troisième portion de boîtier d'où il résulte que la première portion de boîtier entraîne en déplacement la troisième portion de boîtier lorsque la première portion de boîtier est écartée de la deuxième portion de boîtier. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'exemples de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1, précédemment décrite, est une coupe sché-10 matique d'un système de lecture/écriture comportant un dispositif anti-intrusion classique ; les figures 2A et 2B représentent un premier exemple de réalisation d'un dispositif anti-intrusion selon l'invention, respectivement en l'absence de tentative d'intrusion et lors 15 d'une tentative d'intrusion ; la figure 3 représente un deuxième exemple de réalisation du dispositif anti-intrusion selon l'invention ; la figure 4 représente schématiquement un exemple particulier de système de lecture/écriture ; 20 la figure 5 représente un troisième exemple de réalisation du dispositif anti-intrusion selon l'invention adapté au système de lecture/écriture de la figure 4 ; et la figure 6 est une coupe du troisième exemple de réalisation du dispositif anti-intrusion de la figure 5 selon la 25 ligne A-A. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. La présente invention consiste à prévoir, au niveau de 30 la portion supérieure de boîtier venant en appui contre la touche factice, un élément formant butée susceptible de venir en contact avec une paroi latérale de la touche factice lors d'un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier. De ce fait, un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 35 entraîne un pivotement de la touche factice par rapport à un axe perpendiculaire à la direction de déplacement de la portion supérieure de boîtier et perpendiculaire à l'axe de la touche factice de sorte que la connexion électrique entre les deux pistes conductrices, auxquelles la portion conductrice de la touche factice est reliée en l'absence de déplacement de la portion supérieure de boîtier, n'est plus assurée. On obtient ainsi une détection d'une tentative d'intrusion par déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier. La figure 2A est une coupe partielle et schématique d'un premier exemple de réalisation du dispositif anti-intrusion selon l'invention. Les éléments communs au système de lecture/écriture 10 représenté en figure 1 conservent les mêmes références. Seuls les éléments utiles à la compréhension de l'invention sont représentés. Selon le premier exemple de réalisation, par rapport au système de lecture/écriture 10 représenté en figure 1, la touche factice 30 comprend un évidement central 40 et la portion supérieure de boîtier 14 comprend, du côté de sa face inférieure, un pion 42 qui pénètre dans l'évidement central 40. En figure 2A, la position de la portion supérieure de boîtier 14 correspond à une utilisation normale du système de lecture/écriture. De façon analogue à ce qui a été décrit précédemment, lorsque la portion supérieure de boîtier 14 est éloignée du circuit imprimé 16, la touche factice 30 n'est plus maintenue en appui contre le circuit imprimé 16 de sorte que, sous l'action de la lèvre 31, la touche factice 30 s'éloigne du plan médian de la membrane 20, interrompant la connexion électrique entre les pistes métalliques 34, 36. En outre, lorsque la portion supérieure de boîtier 14 n'est pas éloignée du circuit imprimé 16 mais simplement déplacée latéralement par rapport à celui-ci, le pion 42 vient en butée contre la paroi interne de l'évidement 40 entraînant un pivotement global de la touche factice 30 ce qui vient interrompre la connexion électrique entre les pistes métalliques 34, 36. La figure 2B représente schématiquement la position résultante de la touche factice 30 lors d'un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 14. Le matériau constituant la membrane 20, par exemple en silicone ou en polyuréthane, et les dimensions de la touche factice 30 sont choisis de sorte que la touche factice 30 ait une rigidité suffisante afin que, lors du déplacement de la portion supérieure de boîtier 14, la touche factice 30 subit un pivotement global plutôt qu'une déformation. A cette fin, la touche factice 30 peut correspondre à une portion cylindrique dont le diamètre extérieur est de l'ordre de 3 mm et l'évidement 40 peut avoir une forme cylindrique dont le diamètre est de l'ordre de 1,5 mm. La figure 3 est une coupe analogue à la coupe de la figure 2 représentant un deuxième exemple de réalisation du dispositif anti-intrusion selon l'invention dans lequel, par rapport au premier exemple de réalisation, la portion supérieure de boîtier 14 comprend en outre, du côté de sa face inférieure, une collerette 44 qui, lorsque la portion supérieure de boîtier 14 est à une position normale par rapport au circuit imprimé 16, entoure la touche factice 30. De ce fait, lors d'un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 14 par rapport au circuit imprimé 16, le pion 42 et la collerette 44 exercent une poussée sur la touche factice 30 entraînant un pivotement global de celle-ci, ce qui interrompt la connexion électrique entre les pistes métalliques 34, 36. Le deuxième exemple de réalisation présente l'avantage d'assurer un meilleur contrôle de la déformation de la touche factice 30 lors d'un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 14. On évite ainsi une situation selon laquelle la touche factice 30 se déformerait de façon telle que la connexion électrique entre les pistes métalliques 34, 36 ne serait pas interrompue même en cas de déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 14. Les premier et deuxième exemples de réalisation présentent en outre l'avantage de permettre un centrage de la portion supérieure de boîtier 14 par rapport à la touche factice 30 lors de la fixation de la portion supérieure de boîtier 14 à la portion inférieure de boîtier 12. Plusieurs touches factices 30 selon les premier et deuxième exemples de réalisation peuvent être prévues au niveau de la membrane 10. Selon une variante des premier et deuxième exemples de réalisation, on peut prévoir, à la place du pion 42 et de la collerette 44, un évidement au niveau de la portion supérieure de boîtier 14 dans lequel pénètre la touche factice 30, la forme de l'évidement correspondant sensiblement à la forme de la touche factice 30. Le fond de l'évidement vient alors en appui contre la touche factice 30 pour la maintenir contre le circuit imprimé 16 de sorte qu'une connexion électrique entre les pistes métalliques 34, 36 est assurée lorsque la portion supérieure de boîtier 14 est dans une position normale d'utilisation par rapport à la portion inférieure de boîtier 12. La paroi latérale de l'évidement joue alors le rôle d'élément de butée qui, lors d'un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 14 par rapport à la portion inférieure de boîtier 12, exerce une poussée contre la touche factice 30 entraînant le pivotement de cette dernière. Dans les exemples de réalisation qui précèdent, la touche factice 30 assure à la fois une fonction anti-intrusion lors d'un écartement de la portion supérieure de boîtier 14 par rapport à la portion inférieure de boîtier 12 et une fonction anti-intrusion lors d'un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 14 par rapport à la portion inférieure de boîtier 12. Il est clair que les deux fonctions anti-intrusion peuvent être réalisées de façon séparée. Dans un tel cas, la touche factice du dispositif anti-intrusion lors d'un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 14 peut rester immobile par rapport au reste de la membrane 20 lorsque la portion supérieure de boîtier 14 est éloignée de la portion inférieure de boîtier 12 et ne changer de position que lors d'un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 14 par rapport à la portion inférieure de boîtier 12. Toutefois, pour réduire l'encombrement des dispositifs anti-intrusion, il est avantageux de réaliser les deux fonctions anti-intrusion au niveau d'une même touche factice. La figure 4 est une vue en perspective et schématique d'un système de lecture/écriture 50 qui, comme pour le système de lecture/écriture représenté en figure 1, comprend une portion supérieure de boîtier 14, une portion inférieure de boîtier 12, des touches 22 d'un clavier et un écran d'affichage 15. Toutefois, à la différence du système de lecture/écriture de la figure 1, le système 50 comprend un plastron 52 fixé à la portion supérieure de boîtier 14 et entourant l'écran 15. Le plastron 52 a une fonction essentiellement esthétique puisqu'il peut avoir une couleur différente de la couleur de la portion supérieure de boîtier 14, une telle couleur étant par exemple choisie par l'acquéreur du système de lecture/écriture. Les figures 5 et 6 représentent un troisième exemple de réalisation du dispositif anti-intrusion selon l'invention. Un tel dispositif permet de détecter à la fois un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 14 par rapport à la portion inférieure de boîtier 12 et un déplacement latéral du plastron 52 par rapport à la portion inférieure de boîtier 12. Selon le troisième exemple de réalisation, la touche factice 30 est disposée à proximité de la jonction entre la portion supérieure de boîtier 14 et le plastron 52. La portion supérieure de boîtier 14 comprend une protubérance 54 qui s'étend à partir de la face inférieure de la portion supérieure de boîtier 14 de façon adjacente à la touche factice 30 du côté du plastron 52. La protubérance 54 forme une portion de collerette. Le plastron 52 se prolonge par une extension 56 en forme d'anneau qui entoure la touche factice 30 et la portion de collerette 54. L'anneau 56 s'étend donc partiellement entre la portion supérieure de boîtier 14 et le circuit imprimé 16. Le troisième exemple de réalisation permet donc la détection d'une tentative d'intrusion qui consiste à déplacer latéralement la portion supérieure de boîtier 14 ou le plastron 52. En effet, un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 14 entraîne la mise en appui du pion 42 (et éventuellement de la portion de collerette 54) contre la touche factice 30 qui vient alors en appui contre l'anneau 56. Un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 14 entraîne donc un déplacement latéral du plastron 52, le mouvement global du plastron 52 et de la portion supérieure de boîtier 14 entraînant le pivotement de la touche factice 30 comme cela a été décrit précédemment en relation au deuxième exemple de réalisation. De façon analogue, un déplacement latéral du plastron 52 entraîne la mise en appui de l'anneau 56 contre la touche factice 30 qui vient à son tour appuyer contre le pion 42. Un déplacement latéral du plastron 52 entraîne donc un déplacement latéral de la portion supérieure de boîtier 14, le mouvement global du plastron 52 et de la portion supérieure de boîtier 14 entraînant le pivotement de la touche factice 30 comme cela a été décrit précédemment en relation au deuxième exemple de réalisation. La portion supérieure de boîtier 14 comprend une surface en escaliers 58 adaptée à coopérer avec une surface 60 de forme complémentaire prévue au niveau du plastron 52. La portion de collerette 54 est située entre la surface 60 du plastron 52 et le circuit imprimé 16. Avec un tel agencement, lorsque le plastron 52 est écarté de la portion inférieure de boîtier 12, l'anneau 56 vient en appui contre la face inférieure de la portion supérieure de boîtier 14, entraînant le déplacement de la portion supérieure de boîtier 14. De même, lorsque la portion supérieure de boîtier 14 est écartée de la portion inférieure de boîtier 12, la surface 58 vient en appui contre la surface 60 entraînant le déplacement du plastron 52. La touche factice 30 selon le troisième exemple de réalisation sert donc également de dispositif anti-intrusion lors d'un écartement de la portion supérieure de boîtier 14 ou du plastron 52 par rapport à la portion inférieure de boîtier 12. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, bien que les exemples de réalisation précédemment décrits concernent un système de lecture/écriture de cartes à puce, la présente application peut s'appliquer à tout type de système comprenant une surface critique fixée à une surface de référence et pour lequel on souhaite détecter un déplacement latéral de la surface critique par rapport à la surface de référence
L'invention concerne un dispositif anti-intrusion d'un boîtier, le boîtier comportant une première portion de boîtier (14) fixée à une deuxième portion de boîtier dans une position d'utilisation normale, le boîtier contenant au moins un élément mobile (30) comportant une région conductrice (32) reliant électriquement deux pistes conductrices (34, 36) dans la position d'utilisation normale, la première portion de boîtier comprenant un élément d'appui (42, 44) adapté à faire pivoter l'élément mobile lorsque la première portion de boîtier est déplacée latéralement par rapport à la deuxième portion de boîtier, d'où il résulte une interruption de la liaison électrique entre les deux pistes conductrices.
1. Dispositif anti-intrusion d'un boîtier (11), le boîtier comportant une première portion de boîtier (14) fixée à une deuxième portion de boîtier (12) dans une position d'utilisation normale, le boîtier contenant au moins un élément mobile (30) comportant une région conductrice (32) reliant électriquement deux pistes conductrices (34, 36) dans la position d'utilisation normale, la première portion de boîtier comprenant un élément d'appui (42, 44) adapté à faire pivoter l'élément mobile lorsque la première portion de boîtier est déplacée latéralement par rapport à la deuxième portion de boîtier, d'où il résulte une interruption de la liaison électrique entre les deux pistes conductrices. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le boîtier (11) contient une membrane (20) d'un matériau souple fixe par rapport au boîtier, l'élément mobile (30) comportant une portion de la membrane reliée au reste de la membrane par une lèvre (31) déformable. 3. Dispositif selon la 1, dans lequel l'élément mobile (30) comprend un évidement (40) et dans lequel l'élément d'appui comprend un pion (42) se projetant à partir de la première portion de boîtier (14) et situé au moins en partie dans l'évidement. 4. Dispositif selon la 1, dans lequel l'élément d'appui comprend une collerette (44) se projetant à partir de la première portion de boîtier (14) et entourant l'élément mobile (30). 5. Dispositif selon la 1, dans lequel le boîtier (11) comprend une troisième portion de boîtier (52) fixée à la deuxième portion de boîtier (12) ou à la première portion de boîtier (14) et ayant au moins un bord adjacent à la première portion de boîtier dans la position d'utilisation normale et dans lequel la troisième portion de boîtier comprend un élément d'appui supplémentaire (56) adapté à faire pivoter l'élément mobile (30) lorsque la troisième portion de boîtier est déplacée latéralement par rapport à la deuxième portion de boîtier, d'où il résulte une interruption de la liaison électrique entre les deux pistes conductrices (34, 36). 6. Dispositif selon la 5, dans lequel l'élément d'appui supplémentaire comprend une partie annulaire (56) entourant l'élément mobile (30). 7. Dispositif selon la 6, dans lequel l'élément d'appui comprend une protubérance (54) se projetant à partir de la première portion de boîtier (14) et s'étendant au moins en partie entre l'élément mobile (30) et la partie annulaire (56). 8. Dispositif selon la 1, comprenant des moyens (31) adaptés à éloigner l'élément mobile (30) des pistes conductrices (34, 36) lorsque la première portion de boîtier (14) est écartée de la deuxième portion de boîtier (12). 9. Dispositif selon les 5 et 8, dans lequel l'élément d'appui supplémentaire (56) s'étend au moins en partie entre la première portion de boîtier (14) et la deuxième portion de boîtier (12) d'où il résulte que la troisième portion de boîtier (52) entraîne en déplacement la première portion de boîtier (14) lorsque la troisième portion de boîtier est écartée de la deuxième portion de boîtier (12). 10. Dispositif selon les 5 et 8, dans lequel la première portion de boîtier (14) comprend une surface d'appui (58) adaptée à coopérer avec la troisième portion de boîtier (52) d'où il résulte que la première portion de boîtier entraîne en déplacement la troisième portion de boîtier lorsque la première portion de boîtier est écartée de la deuxième portion de boîtier (12).
G
G06
G06F
G06F 21
G06F 21/86
FR2898610
A1
APPAREIL DE REPASSAGE COMPORTANT UNE CUVE POUR LA PRODUCTION DE VAPEUR SOUS PRESSION.
20,070,921
B.07902 La présente invention se rapporte à un appareil de repassage comportant une cuve pour la production de vapeur sous pression et se rapporte plus particulièrement à un appareil de repassage dans lequel la cuve est munie d'un orifice de remplissage fermé par un bouchon amovible. Il est connu des appareils de repassage comportant une cuve pour la production de vapeur sous pression munie d'un orifice de remplissage fermé par un bouchon amovible venant se visser sur l'orifice de remplissage. Cependant, de tels bouchons munis d'un filetage présentent l'inconvénient d'être relativement long à visser et à dévisser et donnent accès à un petit orifice de remplissage, rendant pénible l'opération de remplissage de la cuve. De plus, de tels bouchons ne protègent pas le consommateur contre le risque d'ouverture du bouchon alors que la cuve est encore sous pression. Il est connu de remédier à ce dernier inconvénient en intégrant un système de sécurité dans le bouchon, un bouchon est par exemple décrit dans le brevet EP 337 528, cependant ces bouchons sont très complexes et restent pénibles à dévisser. Aussi, un but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un appareil de repassage muni d'un bouchon à ouverture rapide procurant une grande ergonomie d'utilisation. Un autre but de la présente invention est de proposer un appareil de repassage à la sécurité améliorée. A cet effet, l'invention a pour objet un appareil de repassage comportant une cuve pour la production de vapeur sous pression munie d'un orifice de remplissage fermé par un bouchon amovible, caractérisé en ce que le bouchon est immobilisé en regard de l'orifice de remplissage par des moyens de fixation permettant l'ouverture et/ou la fermeture rapide du bouchon par rotation de ce dernier sur moins d'un tour. Selon une autre caractéristique de l'appareil de repassage selon l'invention, le 1 2 bouchon est accouplé à l'extrémité d'une tubulure entourant l'orifice de remplissage au moyen d'une fixation de type baïonnette, le bouchon comportant une mâchoire comprenant des griffes venant s'engager sous des rampes formées à l'extrémité de la tubulure. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le diamètre de l'orifice de remplissage est compris entre 20mm et 40mm. Une telle caractéristique permet un remplissage ou une vidange rapide de la cuve tout en conservant des efforts acceptables sur les moyens de fixation du bouchon. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cuve, la tubulure de remplissage et la mâchoire sont en inox. Selon une autre caractéristique de l'invention, la tubulure de remplissage et la mâchoire en inox reçoivent un traitement de surface en étant recouvertes de Téflon ou immergées dans un bain comprenant de l'étain. Un tel traitement permet de diminuer le frottement entre les griffes et les rampes et réduire ainsi l'effort nécessaire à l'ouverture et à la fermeture du bouchon. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'étanchéité du bouchon est réalisée au moyen d'un joint porté par un noyau qui est mobile en rotation par rapport à la mâchoire du bouchon. Une telle caractéristique permet de limiter l'usure du joint par frottement. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'étanchéité du bouchon est réalisée au moyen d'un joint présentant une hauteur, selon la direction de compression, supérieure à 4mm. Selon une autre caractéristique de l'invention, le joint d'étanchéité est en silicone 25 ou en matériau Ethylène Propylène Diène Monomère. Une telle caractéristique permet d'avoir un joint ayant une bonne élasticité et une grande résistance à la vapeur. Selon autre caractéristique de l'invention, l'appareil comporte une base renfermant la cuve et des moyens de liaison reliant le bouchon à la base lorsque 30 le bouchon est dans une position ouverte permettant l'accès à l'orifice de remplissage. Une telle caractéristique permet d'éviter la chute du bouchon lorsqu'il est ôté de l'orifice de remplissage. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de liaison sont constitués par un bras articulé reliant le bouchon à la base. Un tel bras présente l'avantage d'assurer le positionnement correct du bouchon en regard de l'orifice de remplissage lors de la fermeture du bouchon. Selon une autre caractéristique de l'invention, le bouchon comporte une poignée faisant saillie radialement au corps du bouchon. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la poignée vient actionner un interrupteur de sécurité lorsque le bouchon est correctement fermé. Une telle caractéristique permet d'augmenter la sécurité d'utilisation de l'appareil en empêchant le fonctionnement de l'appareil et notamment l'activation des moyens de chauffage de la cuve lorsque le bouchon n'est pas correctement fermé. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'appareil comporte, en fin de course d'ouverture du bouchon, des moyens de guidage soulevant le bouchon lorsque ce dernier n'est plus retenu sur l'orifice de remplissage par les moyens de fixation. De tels moyens de guidage permettent de créer un couple de soulèvement du bouchon à la fin de son ouverture de manière à contrer un éventuel effet ventouse du bouchon créé par une dépression à l'intérieur de la cuve. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'appareil comporte un organe de sécurité empêchant l'ouverture du bouchon lorsque la pression dans la cuve 25 dépasse un seuil prédéterminé. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'organe de sécurité comporte un doigt s'insérant dans la poignée lorsque la pression dans la cuve dépasse un seuil prédéterminé et il est prévu un jeu dans la fixation de la mâchoire par rapport à la poignée. 30 Selon une autre caractéristique de l'invention, l'organe de sécurité coopère avec un levier indicateur de pression. On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés dans lesquels ., les figures 1A à 1c sont des vues en perspective d'une base d'un appareil de repassage selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le bouchon de fermeture étant représenté suivant différentes positions sur ces figures ; la figure 2 représente une vue en perspective éclatée du bouchon de fermeture venant en regard de l'orifice de remplissage de la cuve de l'appareil des figures 1A à 1C, le boîtier de l'appareil n'étant pas représenté sur cette figure ; la figure 3 est une autre vue en perspective, partiellement éclatée, du 15 bouchon de fermeture de la figure 2 ; la figure 4 est une vue de dessus de l'appareil de la figure 1C ; la figure 5 est une section selon la ligne V-V de la figure 4 ; les figures 6 et 7 représentent une vue en coupe de la base de l'appareil selon la ligne VI-VI de la figure 4, lorsque l'intérieur de la cuve est 20 respectivement à pression atmosphérique et sous pression. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Pour faciliter la lecture des dessins les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre. Les figures 1A à 1c représentent un appareil de repassage comportant une 25 base 1 comprenant un boîtier 10 renfermant une cuve 2 génératrice de vapeur, visible sur la figure 2. La cuve 2 comprend classiquement des moyens de chauffe permettant la production de vapeur sous une pression maxi de l'ordre de 4,5 bars ainsi qu'une électrovanne destinée à être raccordée à un fer à repasser par un 30 cordon, non représentés sur les figures 4 La cuve 2 est avantageusement réalisée en matériau inox d'une épaisseur de 1,2mm et présente un orifice de remplissage 3 autour duquel est soudé une tubulure de remplissage 4 fermée par un bouchon 5 amovible. L'appareil comporte des moyens de liaison 6 reliant le bouchon 5 à la base 1 lorsque le bouchon 5 est ouvert pour permettre l'accès à l'orifice de remplissage 3. De manière avantageuse, ces moyens de liaison sont constitués par un bras articulé 6 reliant le bouchon 5 au boîtier 10. Lorsque le bouchon 5 est ouvert, le bras articulé 6 est ramené par un ressort de rappel 60, visible sur la figure 2, dans une position sensiblement verticale illustrée à la figure 1A, dans laquelle le bras articulé 6 est immobilisé par une butée de fin de course. Conformément aux figures 2 et 3, le bras articulé 6 comporte un corps 61 allongé, de section sensiblement rectangulaire, qui est muni à l'une de ses extrémités d'un axe d'articulation 62 monté pivotant en bordure du boîtier 10, l'autre extrémité supportant une bague circulaire 63 recevant le bouchon 5. Plus particulièrement selon l'invention, le bouchon 5 est un bouchon à ouverture rapide dont l'ouverture s'effectue par rotation du bouchon sur moins d'un tour et préférentiellement par rotation du bouchon entre 1/8 et 1/2 de tour, de manière avoir une grande ergonomie d'utilisation. Dans l'exemple illustré sur la figure, le bouchon est monté rotatif sur le bras et peut pivoter d'un tiers de tour entre une position déverrouillée illustrée sur la figure 1B et une position verrouillée illustrée sur la figure 1C. Le bouchon 5 comporte un couvercle 50 présentant un corps sensiblement circulaire d'un diamètre de l'ordre de 6 cm venant coiffer la bague 63, le bord supérieur de cette dernière comprenant un diamètre restreint formant un épaulement 63A sous lequel vient s'engager un disque 51. Le disque 51 pivote à l'intérieur de la bague circulaire 63 et présente un bord périphérique dont la surface supérieure vient à proximité de l'épaulement 63A de la bague circulaire. Le disque 63 et le couvercle 50 sont réalisés en matériau polyamide et sont rendus solidaires l'un de l'autre par des pions d'assemblage 52, portés par le disque 51, qui sont emmanchés dans des tubes 50A portés par le couvercle 50. L'accouplement du bouchon 5 sur la tubulure de remplissage 4 est assuré par une mâchoire 53 en matériau inox écroui d'une épaisseur de 2,6mm qui est disposée entre le couvercle 50 et le disque 51. La mâchoire 53 comporte deux griffes 53A symétriques traversant deux échancrures latérales 51A du disque et venant s'engager sous des rampes 40 formées par un bord rabattu à l'extrémité de la tubulure de remplissage 4 pour réaliser une liaison de type baïonnette, le bord rabattu comportant localement deux. découpes 41 pour le passage des griffes 53A. De manière préférentielle, les griffes 53A de la mâchoire et les rampes 40 de la tubulure en matériau inox sont recouvertes de Téflon ou traitées par immersion dans un bain d'étain, puis éventuellement recouvert d'un vernis, afin de favoriser le glissement lors de l'ouverture ou la fermeture du bouchon 5. La mâchoire 53 comporte deux trous oblong 53B dans lesquels s'insèrent deux pions d'assemblage 52 de sorte que la rotation du couvercle 50 entraîne la rotation de la mâchoire 53, les trous oblongs 53B autorisant un léger débattement rotatif de la mâchoire 53 par rapport au couvercle 50, des ressorts de rappels 54 étant prévus pour amener la mâchoire 53 en butée contre une extrémité des trous oblongs 53B. Comme on peut le voir sur la figure 3, le disque 51 comporte une ouverture centrale 51B entourée d'un manchon périphérique dans lequel vient s'insérer un noyau central 55 en laiton, l'extrémité supérieure du noyau central 55 s'insérant dans une ouverture centrale 53C de la mâchoire 53. Le noyau 55 comporte un premier épaulement 55A venant en appui contre le bord de l'ouverture centrale 53C de la mâchoire et présente une rainure 55B recevant un anneau élastique 58 bloquant axialement la mâchoire 53 sur le noyau 55, le noyau 55 pouvant cependant tourner librement par rapport à la mâchoire 53. La partie inférieure du noyau 55 reçoit un joint annulaire 56 qui est engagé élastiquement dans une gorge délimitée dans sa partie supérieure par un second épaulement 55C, ce dernier présentant un diamètre extérieur 30 correspondant sensiblement au diamètre extérieur du joint 56. Un tel épaulement 55C permet de presser le joint 56 annulaire contre le bord de l'orifice de remplissage 3 lorsque la mâchoire 53 du bouchon est vissée sur la tubulure de remplissage 4, ainsi que cela est illustré sur la figure 5, la rampe 40 de la tubulure s'étendant hélicoïdalement de sorte que la rotation de la mâchoire 53 s'accompagne d'une translation axiale du noyau 55 vers l'orifice de remplissage 3. Lors de cette fermeture du bouchon 5, la libre rotation du noyau 55 par rapport à la mâchoire 53 présente l'avantage d'appliquer axialement le joint 56 en bordure de l'orifice 3 sans entraîner ce dernier en rotation, ce qui permet de limiter considérablement l'usure du joint 56 par friction. Le joint 56 est avantageusement réalisé en silicone ou en matériau EPDM (Éthylène Propylène Diène Monomère) et présente une hauteur minimale de 4mm et préférentiellement de l'ordre de 10mm, de manière à pouvoir être comprimé, lorsque le bouchon 5 est vissé sur la tubulure de remplissage 4, au minimum de 10% de sa hauteur et au maximum de 30 %, en fonction des tolérances de fabrication. Une telle caractéristique permet d'assurer à la fois une bonne étanchéité et une durée de vie importante du joint 56 en lui permettant de conserver une bonne élasticité dans le temps. De manière avantageuse, la tubulure de remplissage 4 est munie d'une ouverture 42, ou d'une échancrure latérale, permettant d'évacuer un éventuel trop plein d'eau présent dans la tubulure de remplissage. L'orifice de remplissage 3 présente avantageusement un diamètre compris entre 20mm et 40mm, et préférentiellement de l'ordre de 30mm, de manière à permettre un remplissage ou une vidange rapide de la cuve 2 sans toutefois avoir des efforts excessifs sur les rampes 40 de la tubulure de remplissage du fait de la pression exercée sur le bouchon 5. A titre d'exemple, un diamètre de 30mm de l'orifice 3 permet d'avoir un remplissage ou une vidange de 1 litre d'eau en 6 secondes. Afin de faciliter la manipulation du bouchon 5, le couvercle 50 comporte une poignée 57 s'étendant radialement, la face latérale de la poignée 57 venant actionner un interrupteur de sécurité 7 interdisant l'activation des moyens de chauffe de la cuve 2 lorsque le bouchon 5 n'est pas parfaitement fermé. Cet interrupteur de sécurité 7, représenté en pointillé sur les figures 1A à 1c, est porté par le boîtier 10 et est disposé en fin de course de la trajectoire balayée par la poignée 57 lors de la fermeture du bouchon 5. Un voyant 70 est associé à cet interrupteur de sécurité 7 de manière à avertir l'utilisateur sur l'état de l'interrupteur de sécurité 7 et donc sur la fermeture correcte du bouchon 5. De manière avantageuse, la poignée 57 intègre un indicateur de pression formé par un levier 8 pivotant à l'intérieur du corps de la poignée 57 autour d'un axe 80, ce levier 8 comportant une extrémité arrondie 81 venant en regard d'une ouverture 57A réalisée dans la paroi inférieure de la poignée 57 et une surface indicatrice 82 se déplaçant en regard d'une fenêtre 57B réalisée dans la surface supérieure de la poignée. Ce levier 8 est destiné à coopérer avec un organe de sécurité 9 portée par la cuve 2, l'organe de sécurité comportant un doigt 90 traversant le boîtier 10 au niveau d'un orifice 10A se trouvant en regard de l'ouverture 57A de la poignée lorsque cette dernière se trouve dans la position fermée illustrée à la figure 1C. Le fonctionnement de l'organe de sécurité 9 et son interaction avec le levier 8 indicateur de pression vont maintenant être décrit en relation avec les figures 6 et 7. La figure 6 illustre la position de l'organe de sécurité 9 lorsque la différence de pression entre la cuve 2 et la pression atmosphérique n'excède pas 0,02 bar. Conformément à cette figure, l'organe de sécurité 9 se trouve alors en position basse dans laquelle l'extrémité du doigt 90 de l'organe de sécurité se trouve affleurant avec la surface supérieure du boîtier 10. Le levier 8 présent dans la poignée occupe alors une première position dans laquelle il est amené par gravité. Dans cette position, le levier 8 est en buté contre la paroi inférieure de la poignée 57, l'extrémité arrondie 81 du levier se trouvant alors à l'intérieur de l'orifice 57A de sorte qu'une première zone 82A de la surface indicatrice 82 se trouve en regard de la fenêtre 57B. De manière avantageuse, cette première partie 82A de la surface indicatrice 82 est de couleur verte pour indiquer à l'utilisateur qu'il peut ouvrir le bouchon 5. En effet, lorsque l'organe de sécurité 9 se trouve dans cette position, la poignée 57 n'est pas bloquée en rotation par le doigt 90 et peut donc être tournée sans difficulté par l'utilisateur. Lorsque la différence de pression entre la cuve 2 et la pression atmosphérique est supérieure à 0.02 bar, par exemple suite à l'activation des moyens de chauffe, le doigt 90 de l'organe de sécurité est déplacé vers le haut ainsi que cela est illustré à la figure 7. Dans cette position, le doigt 90 de l'organe de sécurité se trouve engagé dans l'orifice 57A de la poignée 57, empêchant tout mouvement de rotation du bouchon 5. L'insertion du doigt 90 au travers de l'orifice 57A est accompagnée du pivotement du levier 8 dans une position dans laquelle une deuxième partie 82B de la surface indicatrice 82 se trouve en regard de la fenêtre 57B, cette deuxième partie 82B étant avantageusement de couleur rouge de manière à alerter l'utilisateur sur l'impossibilité d'ouvrir le bouchon 5 du fait de la pression de vapeur excessive régnant dans la cuve 2. L'utilisateur est alors obligé d'attendre que la pression dans la cuve 2 chute en deçà du seuil de 0.02 bar pour pouvoir ouvrir le bouchon. Cette chute de la pression s'effectue naturellement lorsque la température de la cuve 2 baisse et peut être accélérée pair l'utilisateur en actionnant, par exemple, la gâchette pour l'envoi de vapeur équipant le fer à repasser. En cas de tentative d'ouverture du bouchon 5 alors que le doigt 90 est engagé dans la poignée 57, le léger débattement rotatif existant dans la liaison entre la poignée 57 et la mâchoire 53, du fait de la présence des trous oblongs 53B, permet de ne pas laisser le doigt 90 de sécurité sous contrainte latérale, les ressorts de rappel 54 ayant tendance a ramener la poignée 57 dans une position correcte par rapport au doigt 90 de sécurité. Le risque que le doigt de sécurité 90 soit coincé en position haute par les efforts latéraux engendrés par la poignée 57 est ainsi éliminé. Afin de faciliter l'ouverture du bouchon 5 et contrer une éventuelle dépression pouvant apparaître dans la cuve 2 lors du refroidissement de cette dernière, il est prévu, sur la surface du boîtier 10 balayée par la poignée 57, une rampe 10B disposée à l'extrémité de la course rotative d'ouverture du bouchon 5. Cette rampe 10B, visible sur la figure 4, présente une hauteur de l'ordre de 3mm qui assure le soulèvement et le pivotement de la poignée 57 et donc du joint 56 lors de la rotation du bouchon 5 pour son ouverture, créant une mise à l'air de la cuve 2. Un tel appareil présente l'avantage de procurer une très grande ergonomie d'utilisation en permettant l'ouverture rapide du bouchon pour le remplissage de la cuve tout en ayant une très grande sécurité d'utilisation. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. Ainsi, dans l'exemple illustré, le noyau central est creux et comporte une cavité centrale fermée par une paroi assurant l'étanchéité du bouchon. Cependant, dans une variante de réalisation non illustrée, la cavité centrale pourra recevoir, de manière connue en soi, une soupape de sécurité soumise à la pression de la cuve au moyen d'un orifice réalisé dans la paroi. Cette soupape de sécurité pourra par exemple être tarée pour s'ouvrir au-delà de 6 bars de pression de manière à prévenir tout défaut de régulation des moyens de chauffe de la cuve
Appareil de repassage comprenant une cuve (2) pour la production de vapeur sous pression munie d'un orifice de remplissage (3) fermé par un bouchon (5) amovible, caractérisé en ce que ledit bouchon (5) est immobilisé en regard de l'orifice de remplissage (3) par des moyens de fixation permettant l'ouverture et/ou la fermeture rapide du bouchon (5) par rotation de ce dernier sur moins d'un tour.
1) Appareil de repassage comprenant une cuve (2) pour la production de vapeur sous pression munie d'un orifice de remplissage (3) fermé par un bouchon (5) amovible, caractérisé en ce que ledit bouchon (5) est immobilisé en regard de l'orifice de remplissage (3) par des moyens de fixation permettant l'ouverture et/ou la fermeture rapide du bouchon (5) par rotation de ce dernier sur moins d'un tour. 2) Appareil de repassage selon la 1, caractérisé en ce que ledit bouchon (5) est accouplé à l'extrémité d'une tubulure (4) entourant l'orifice de remplissage (3) au moyen d'une fixation de type baïonnette, le bouchon (5) comportant une mâchoire (53) comprenant des griffes (53A) venant s'engager sous des rampes (40) formées à l'extrémité de la tubulure (4). 3) Appareil de repassage selon l'une quelconque des , 1 à 2, caractérisé en ce que le diamètre de l'orifice de remplissage (3) est compris entre 20 et 40mm. 4) Appareil de repassage selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la cuve (2), la tubulure (4) de remplissage et la mâchoire (53) sont en inox. 5) Appareil de repassage selon la 4, caractérisé en ce que la tubulure (4) de remplissage et la mâchoire (53) en inox reçoivent un traitement de surface en étant recouvert de Téflon ou immergées dans un bain comprenant de l'étain. 6) Appareil de repassage selon les 2 à 5, caractérisé en ce que l'étanchéité du bouchon est réalisée au moyen d'un joint (56) porté par un noyau (55) qui est mobile en rotation par rapport à la mâchoire (53) du bouchon. 7) Appareil de repassage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'étanchéité du bouchon (5) est réalisée au moyen d'un joint (56) présentant une hauteur, selon la direction de compression, supérieure à 4mm. 8) Appareil de repassage selon la 7, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (56) est en silicone ou en matériau Ethylène Propylène Diène Monomère. 9) Appareil de repassage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une base (1) renfermant la cuve (2) et des moyens de liaison (6) reliant le bouchon (5) à la base (1) lorsque le bouchon (5) est dans une position ouverte permettant l'accès à l'orifice de remplissage (3). 10)Appareil de repassage selon la 9, caractérisé en ce que les moyens de liaison sont constitués par un bras articulé (6) reliant le bouchon (5) à la base (1). 11)Appareil de repassage selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le bouchon (5) comporte une poignée (57) faisant saillie 15 radialement au corps du bouchon. 12)Appareil de repassage selon la 11, caractérisé en ce que ladite poignée (57) vient actionner un interrupteur de sécurité (7) lorsque le bouchon (5) est correctement fermé. 13)Appareil de repassage selon l'une quelconque des 1 à 12, 20 caractérisé en ce qu'il comporte, en fin de course d'ouverture du bouchon (5), des moyens de guidage (10B) soulevant le bouchon (5) lorsque ce dernier n'est plus retenu sur l'orifice de remplissage (3) par les moyens de fixation. 14)Appareil de repassage selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de sécurité (9) empêchant 25 l'ouverture du bouchon (5) lorsque la pression dans la cuve (2) dépasse un seuil prédéterminé. 15)Appareil de repassage selon la 14, caractérisé en ce que l'organe de sécurité (9) comporte un doigt (90) s'insérant dans la poignée (57) lorsque la pression dans la cuve (2) dépasse un seuil prédéterminé et en ce 30 qu'il est prévu un jeu dans la fixation de la mâchoire (53) par rapport à la poignée (57). 16)Appareil de repassage selon l'une quelconque des 14 à 15, caractérisé en ce que l'organe de sécurité (9) coopère avec un levier (8) indicateur de pression.
D,B,F
D06,B65,F16,F22
D06F,B65D,F16J,F22B
D06F 75,B65D 55,F16J 13,F22B 1
D06F 75/12,B65D 55/00,F16J 13/24,F22B 1/28
FR2893941
A1
NOUVEAUX DERIVES DE 2,4-DIANILINOPYRIDINES, LEUR PREPARATION A TITRE DE MEDICAMENTS, COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES ET NOTAMMENT COMME INHIBITEURS DE IKK
20,070,601
de 2,4-DIANILINOPYRIMIDINES, LEUR PREPARATION, A TITRE DE MEDICAMENTS, COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES ET NOTAMMENT COMME INHIBITEURS DE IKK La présente invention concerne de nouveaux dérivés de 2,4-dianilinopyrimidines, leur procédé de préparation, les nouveaux intermédiaires obtenus, leur application à titre de médicaments, les compositions pharmaceutiques les renfermant et la nouvelle utilisation de tels dérivés de 2,4-dianilinopyrimidines. Le brevet WO200164654-Al mentionne des 2,4-di-(hétéro)-arylpyrimidines substituées en 5, inhibitrices des kinases CDK2 et FAK, de même d'autres aminopyrimidines inhibitrices de sérine-thréonine kinases et de CDK sont présentées dans WO2003030909-Al. Le brevet W02004046118- A2 décrit des dérivés des 2,4-diphénylaminopyrimidines comme inhibiteurs de la prolifération cellulaire. Une série de 5-cyano-2-aminopyrimidines sont présentées comme inhibitrices des kinases KDR et FGFR, dans WO200078731-A1, d'autres pyrimidines comme inhibitrices de FAK et de IGFR dans WO2004080980A-1, et aussi de ZAP-70, FAK et/ou Syk tyrosine kinase dans WO2003078404A1, et des polokinases PLK dans WO2004074244-A2, comme agents cytostatiques. De même d'autres brevets décrivent des pyrimidines inhibitrices de la transcriptase inverse pour le traitement des infections liées à HIV (WO200185700-A2 ; WO200185699-A2 ; WO200027825A1 et WO2003094920A1). La présente invention a ainsi pour objet de nouveaux dérivés de 2,4-dianilinopyrimidines dotés d'effets 30 inhibiteurs vis-à-vis de protéines kinases. Les produits de la présente invention peuvent ainsi notamment être utilisés pour la prévention ou le traitement d'affections capables d'être modulées par l'inhibition de l'activité de protéines kinases. Parmi ces protéines kinases, on cite plus particulièrement la protéine kinase IKK-alpha (IKKa) et IKK-béta (IKK(3). Les composés de la présente invention sont des inhibiteurs de kinase en particulier de IKK-alpha et IKK-béta, par conséquent inhibent l'activité NF-KB (nuclear factor kappa B), ainsi ils peuvent être utilisés dans le traitement de la prophilaxie et les maladies inflammatoires, dans le cancer et le diabète. Le NF-kB (Nuclear factor kappa B) appartient à une famille de complexes de facteurs transcriptionnels constitués de différentes combinaisons de polypeptides Rel/NF-KB. Les membres de cette famille de polypeptides reliés à NF-KB régulent l'expression de gènes impliqués dans les réponses immunes et inflammatoires. ((Bames PJ, Karin M (1997) N Engl J Med 336,1066-1071) et (Baeuerle PA, Baichwal VR (1997) Adv Immunol 65, 111-137)). Dans les conditions basales, les dimères de NF-KB sont retenus sous forme inactive dans le cytoplasme, par des protéines inhibitrices membres de la famille IKB (Beg et. al., Genes Dev., 7:2064-2070, 1993; Gilmore and Morin, Trends Genet. 9:427-43)3), 199'); Haskil et. al., Cell 65: 1281- 1289, 1991). Les protéines de la famille IKB masquent le signal de translocation nucléaire de NF-KB. La stimulation de la cellule par différents types de ligands tels que les cytokines, le ligand anti-CD40, le lipopolysaccharide (LPS), les oxydants, des mitogènes comme le phorbol ester, des virus ainsi que beaucoup d'autres stimulants, entraîne l'activation du complexe IKB-Kinase (IKK) qui va à son tour phosphoryler IKB au niveau des résidus serines 32 et 34. Une fois phosphorylé, IKB sera sujet à des ubiquitinations menant à sa dégradation par le protéasome (26S), permettant ainsi la libération et la translocation de NF-KB dans le noyau ou il va se lier à des séquences spécifiques au niveau des promoteurs de gènes cibles induisant ainsi leur transcription. Dans le complexe IKB-Kinase (IKK), les principales kinases sont IKKl(IKKa) et IKK2 (IKK(3) qui sont capables de phosphoryler directement les différentes classes d'IKB. Dans ce complexe IKK, IKK2 est la kinase dominante (Mercurio et. al., Mol. Oeil Biol., 19:1526, 1999-, Zandi et. al., Science; 28 1: 1 3) 60, 1998; Lee et. al, Proe. Natl. Acad. Sci. USA 95:93) 19, 1998). Parmi les gènes régulés par NF-KB, beaucoup codent pour des médiateurs pro-inflammatoires, des cytokines, des molécules d'adhésion cellulaire, des protéines de la phase aigüe, qui également vont à leur tour induire l'activation de NF-KB par des mécanismes autocrines ou paracrines. L'inhibition de l'activation de NF-KB semble très importante dans le traitement des maladies inflammatoires. En plus NF-KB, joue un rôle dans la croissance des cellules normales mais aussi des cellules malignes. Les protéines produites par l'expression de gènes régulés par NF-KB comprennent des cytokines, chemokines, molécules d'adhésion, des médiateurs de la croissance cellulaire, de l'angiogénèse. Par ailleurs différentes études ont montré que NF-KB joue un rôle essentiel dans les transformations néoplastiques. Par exemple NF-KB peut être associé avec la transformation des cellules in vitro et in vivo suite à des événement de sur-expression, amplification, réarrangement ou translocation (Mercurio, R, and Manning, A.M. (1999) Oncogene, 18:6163-6171). Dans certaines cellules de tumeurs lymphoïdes humaines, les gènes codant pour les différents membres NF-KB sont réarrangés ou amplifiés. Il a été montré que NF-KB peut promouvoir la croissance cellulaire en induisant la transcription de la cycline D, qui associées à l'hyperphosphorylation de Rb entraîne la transition des phases Gi à s et l'inhibition de l'apoptose. Il a été montré que dans un nombre important de lignées de cellules tumorales, on trouve une activité constitutive de NF-KB suite à l'activation de IKK2. NF-KB est constitutivement activé dans les maladies de Hodgkin et l'inhibition de NF-KB bloque la croissance de ces lymphomes. D'autre part, l'inhibition de NF-KB par l'expression du répresseur IKBa induit l'apoptose des cellules exprimant l'allèle oncogénique H-Ras (Baldwin, J. Clin. Invest., 107:241 (2001), Bargou et al., J. Clin. Invest., 100:2961 (1997), , Mayo et al., Science 178:1812 (1997). L'activité constitutive de NF-KB semble contribuer à l'oncogénèse à travers l'activation de plusieurs gènes anti-apoptotiques tels que Al/Bfi-1, IEX-1, MAP, ce qui entraîne ainsi la suppression de la voie de mort cellulaire. A travers l'activation de la cycline D, NF-KB peut promouvoir la croissance des cellules tumorales. La régulation des molécules d'adhésion et des protéases de surface suggèrent un rôle de la signalisation NF-KB dans les métastases. NF-KB est impliqué dans l'induction de la chimiorésistance. NF-KB est activé en réponse à un certain nombre de traitements en chimiothérapie. Il a été montré que l'inhibition de NF-KB par l'utilisation de la forme super-répresseur de IKBa en parallèle au traitement de chimiothérapie augmente l'efficacité de la chimiothérapie dans des modèles de xénogreffe. La présente invention a ainsi pour objet les produits de formule (I) . dans laquelle: R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome d'halogène et les deux autres, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène ou un radical alkyle; R5 représente un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène; R1 représente un atome d'hydrogène, un radical cycloalkyle ou un radical alkyle, alkényle ou alkynyle, tous éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux, identiques ou différents, choisis parmi les atomes d'halogène, OR8 et NR8R9 ; A représente une simple liaison ou un radical -CH2-CONR6-, et R6, identique ou différent de R1, est choisi 15 parmi les valeurs de R1; le cycle renfermant Y étant constitué de 4 à 8 chaînons et étant saturé ou partiellement saturé avec Y représentant un atome d'oxygène O, un atome de soufre S éventuellement oxydé par ou deux atomes d'oxygène ou un 20 radical choisi parmi N-R7, C=O, CF2, CH-OR8 ou CH-NR8R9; H (I) R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, CH2-alkényle ou CH2-alkynyle, tous éventuellement substitués par un radical naphtyle ou par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, phényle et hétéroaryle, tous ces radicaux naphtyle, phényle et hétéroaryle étant eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, alcoxy, alkyle, hydroxyalkyle, alcoxyalkyle, CF3, NH2, NHalk ou N(alk)2 ; les radicaux hétéroaryle étant constitués de 5 à 10 chaînons et renfermant 1 à 3 hétéroatomes choisi(s) parmi O, S, N et NR10 ; R8 représente l'atome d'hydrogène ou les radicaux alkyle, cycloalkyle ou hétérocycloalkyle eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxyle, alcoxy, NH2, Nalkyle ou N(alkyle)2; NR8R9 est tel que soit R8 et R9, identiques ou différents, sont choisis parmi les valeurs de R8 soit R8 et R9 forment avec l'atome d'azote auxquels ils sont liés une amine cyclique pouvant éventuellement renfermer un ou deux autres hétéroatomes choisis parmi O, S, N ou NR10 ; R10 représente un atome d'hydrogène ou un radical 25 alkyle ; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule 30 (1). La présente invention a ainsi pour objet les produits de formule (I) R3 R2 R4 HO R1 S'N'A I I O (I) dans laquelle: R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome d'halogène et les deux autres, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène; R5 représente un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène; Ri représente un atome d'hydrogène, un radical cycloalkyle ou un radical alkyle, alkényle ou alkynyle, tous éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux, identiques ou différents, choisis parmi les atomes d'halogène, OR8 et NR8R9 ; A représente une simple liaison ou un radical -CH2-CONR6-, et R6, identique ou différent de Ri, est choisi parmi les valeurs de R1; le cycle renfermant Y étant constitué de 4 à 8 chaînons et étant saturé ou partiellement saturé avec Y représentant un atome d'oxygène O, un atome de soufre S éventuellement oxydé par ou deux atomes d'oxygène ou un radical choisi parmi N-R7, C=O, CF2, CH-OR8 ou CH-NR8R9; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, CH2-alkényle ou CH2-alkynyle, tous éventuellement substitués par un radical naphtyle ou par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux phényle et hétéroaryle, tous ces radicaux naphtyle, phényle et hétéroaryle étant eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, alcoxy, alkyle, hydroxyalkyle, alcoxyalkyle, CF3, NH2, NHalk ou N (alk) 2 ; les radicaux hétéroaryle étant constitués de 5 à 10 chaînons et renfermant 1 à 3 hétéroatomes choisi(s) parmi O, S, N et NR10 ; R8 représente l'atome d'hydrogène ou les radicaux alkyle, cycloalkyle ou hétérocycloalkyle eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxyle, alcoxy, NH2, Nalkyle ou N(alkyle)2; NR8R9 est tel que soit R8 et R9, identiques ou différents, sont choisis parmi les valeurs de R8 soit R8 et R9 forment avec l'atome d'azote auxquels ils sont liés une amine cyclique pouvant éventuellement renfermer un ou deux autres hétéroatomes choisis parmi O, S, N ou NR10 ; R10 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (I) Dans les produits de formule (I) et dans ce qui suit, les termes indiqués ont les significations qui suivent : - le terme halogène désigne les atomes de fluor, de chlore, de brome ou d'iode et de préférence de fluor, chlore ou brome. - le terme radical alkyle désigne un radical linéaire ou ramifié renfermant au plus 6 atomes de carbone et notamment les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, n-butyle, isobutyle, sec-butyle, tert-butyle, pentyle, isopentyle, sec-pentyle, tert-pentyle, néopentyle, hexyle, isohexyle, sec-hexyle, tert-hexyle ainsi que leurs isomères de position linéaires ou ramifiés. - le terme radical hydroxyalkyle désigne les radicaux alkyle indiqués ci-dessus substitués par au moins un radical hydroxyle ; - le terme radical alkényle désigne un radical linéaire ou ramifié renfermant au plus 6 atomes de carbone et préférentiellement 4 atomes de carbone choisi par exemple parmi les valeurs suivantes: éthényle ou vinyle, propényle ou allyle, 1-propényle, n-butényle, i-butényle, 3-méthylbut-2-ényle, n-pentényle, hexényle, ainsi que leurs isomères de position linéaires ou ramifiés : parmi les valeurs alkényle, on cite plus particulièrement les valeurs allyle ou butényle. - le terme radical alkynyle désigne un radical linéaire ou ramifié renfermant au plus 6 atomes de carbone et préférentiellement 4 atomes de carbone choisi par exemple parmi les valeurs suivantes: éthynyle, propynyle ou propargyle, butynyle, n-butynyle, i-butynyle, 3-méthylbut-2-ynyle, pentynyle ou hexynyle ainsi que leurs isomères de position linéaires ou ramifiés : parmi les valeurs alkynyle, on cite plus particulièrement la valeur propargyle. - le terme radical alkylène désigne un radical bivalent linéaire ou ramifié renfermant au plus 12 atomes de carbone, issu du radical alkyle ci-dessus et ainsi choisi par exemple parmi les radicaux méthylène, éthylène, propylène, isopropylène, butylène, isobutylène, sec-butylène, pentylène ; - le terme radical alcoxy désigne un radical linéaire ou ramifié renfermant au plus 12 atomes de carbone et préférentiellement 6 atomes de carbone choisi par exemple parmi les radicaux méthoxy, éthoxy, propoxy, isopropoxy, butoxy linéaire, secondaire ou tertiaire, pentoxy, hexoxy et heptoxy ainsi que leurs isomères de position linéaires ou ramifiés, -le terme radical cycloalkyle désigne un radical carbocyclique monocyclique ou bicyclique renfermant de 3 à 7 chaînons et désigne notamment les radicaux cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle et cycloheptyle, - le terme radical -O-cycloalkyle désigne un radical dans lequel le radical cycloalkyle a la signification indiquée ci-dessus - le terme radical aryle désigne les radicaux insaturés, monocycliques ou constitués de cycles condensés, carbocycliques. Comme exemples de tel radical aryle, on peut citer les radicaux phényle ou naphtyle. - le terme radical hétérocyclique désigne un radical carbocylique saturé (hétérocycloalkyle) ou partiellement ou totalement insaturé (hétéroaryle) constitué de 4 à 10 chaînons interrompus par un ou 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi les atomes d'oxygène, d'azote ou de soufre. parmi les radicaux hétéroaryles à 5 chaînons on peut citer les radicaux furyle, 2-furyle, pyrrolyle, thiazolyle, isothiazolyle, diazolyle, thiadiazolyle, 1,3,4-thiadiazolyle, oxazolyle, oxadiazolyle, isoxazolyle, 3-isoxazolyle, 4-isoxazolyle, imidazolyle, pyrazolyle, thiényle, 2-thiényle, 3-thiényle, groupes triazolyle, Parmi les radicaux hétéroaryles à 6 chaînons on peut citer notamment les radicaux pyridyle tel que 2-pyridyle, 3-pyridyle et 4-pyridyle, pyrimidyle, pyrimidinyle, pyridazinyle, pyrazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle, pyridyle, pyrimidinyle, Comme radicaux hétéroaryles condensés contenant au moins un hétéroatome choisi parmi le soufre, l'azote et l'oxygène, on peut citer par exemple benzothiényle tel que 3-benzothiényle, benzofuryle, benzofurannyle, benzimidazolyle, benzoxazolyle, indolyle, quinolyle, isoquinolyle, azaindolyle et naphtyridinyle. Parmi les radicaux hétéroaryles condensés, on peut citer plus particulièrement les radicaux benzothiényle, benzofurannyle, indolyle, benzimidazolyle, benzothiazolyle, naphtyridinyle, indazolyle, quinolyle tel que 4-quinolyl, 5-quinolyl, isoquinolyle, azaindolyle tel que 4-azaindolyl, 3 azaindolyl, imidazo(4,5)pyridine, indolizinyle, quinazolinyle. - le radical amino NH2 peut être substitué par un ou deux radicaux identiques ou différents notamment choisi(s) parmi les radicaux alkyle, et cycloalkyle et hétérocycloalkyle tels que définis ci-dessus pour donner notamment des radicaux alkylamino NHalk, dialkylamino N(alk)2, cycloalkylamino, alkylcycloalkylamino, hétérocycloalkylamino ou encore alkylhétérocycloalkylamino dans lesquels les radicaux alkyle, cycloalkyle ou hétérocycloalkyle sont éventuellement substitués, notamment par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi hydroxyle, alcoxy, NH2, Nalkyle, N(alkyle)2 ; - les termes radical alkylamino ou NH(alk) et radical dialkylamino ou N(alk)2 désigne ainsi des radicaux amino substitués respectivement par un ou deux radicaux alkyles, linéaires ou ramifiés, identiques ou différents dans le cas de dialkylamino, choisis parmi les radicaux alkyles tels que définis ci-dessus: on peut citer par exemple les radicaux méthylamino, éthylamino, propylamino ou butylamino, les radicaux diméthylamino, diéthylamino, méthyléthylamino. - le terme radical cycloalkylamino désigne ainsi un radical amino substitué notamment par un radical cycloalkyle choisi parmi les radicaux définis ci-dessus: on peut citer ainsi par exemple les radicaux cyclopropylamino, cyclobutylamino, cyclopentylamino ou encore cyclohexylamino. - le terme amine cyclique désigne un radical monocyclique ou bicyclique renfermant de 3 à 10 chaînons dans lequel au moins un atome de carbone est remplacé par un atome d'azote, ce radical cyclique pouvant renfermer également un ou plusieurs autres hétéroatomes choisi(s) parmi O, S, SO2, N ou NR10 avec R10 tel que défini ci-dessus : comme exemples de telles amines cycliques, on peut citer par exemple les radicaux pyrrolyle, pipéridyle, morpholinyle, pipérazinyle, pyrrolidinyle, azétidinyle. On peut citer plus particulièrement les radicaux pipéridinyle, morpholinyle, pipérazinyle ou azétidinyle. Le terme patient désigne les êtres humains mais aussi les 25 autres mammifères. Le terme "Prodrug" désigne un produit qui peut être transformé in vivo par des mécanismes métaboliques (tel que l'hydrolyse) en un produit de formule (I). Par exemple, un ester d'un produit de formule (I) contenant 30 un groupe hydroxyle peut être converti par hydrolyse in vivo en sa molécule mère. On peut citer à titre d'exemples des esters de produits de formule (I) contenant un groupe hydroxyle tels que les acétates, citrates, lactates, tartrates, malonates, 35 oxalates, salicylates, propionates, succinates, fumarates, maléates, méthylene-bis-b-hydroxynaphthoates, gentisates, iséthionates, di-p-toluoyltartrates, méthanesulfonates, éthanesulfonates, benzenesulfonates, p-toluènesulfonates, cyclohexylsulfamates et quinates. Des esters de produits de formule (I) particulièrement utiles contenant un groupe hydroxyle peuvent être préparés à partir de restes acides tels que ceux décrits par Bundgaard et. al., J. Med. Chem., 1989, 32, page 2503-2507: ces esters incluent notamment des (aminométhyl)-benzoates substitués, dialkylamino- méthylbenzoates dans lesquels les deux groupements alkyle peuvent être liés ensemble ou peuvent être interrompus par un atome d'oxygène ou par un atome d'azote éventuellement substitué soit un atome d'azote alkylé ou encore des morpholino-méthyl)benzoates, e.g. 3- ou 4- (morpholinométhyl)-benzoates, et (4-alkylpiperazin-l-yl)benzoates, e.g. 3- ou 4-(4-alkylpiperazin-lyl)benzoates. Lorsque les produits de formule (I) comportent un radical amino salifiable par un acide il est bien entendu que ces sels d'acides font également partie de l'invention. On peut citer par exemple les sels fournis avec les acides chlorhydrique ou méthanesulfonique. Les sels d'addition avec les acides minéraux ou organiques des produits de formule (I) peuvent être, par exemple, les sels formés avec les acides chlorhydrique, bromhydrique, iodhydrique, nitrique, sulfurique, phosphorique, propionique, acétique, trifluoroacétique, formique, benzoïque, maléique, fumarique, succinique, tartrique, citrique, oxalique, glyoxylique, aspartique, ascorbique, les acides alcoylmonosulfoniques tels que par exemple l'acide méthanesulfonique, l'acide éthanesulfonique, l'acide propanesulfonique, les acides alcoyldisulfoniques tels que par exemple l'acide méthanedisulfonique, l'acide alpha, bêtaéthanedisulfonique, les acides arylmonosulfoniques tels que l'acide benzènesulfonique et les acides aryldisulfoniques. On peut rappeler que la stéréoisomérie peut être définie dans son sens large comme l'isomérie de composés ayant mêmes formules développées, mais dont les différents groupes sont disposés différemment dans l'espace, tels que notamment dans des cyclohexanes monosubstitués dont le substituant peut être en position axiale ou équatoriale. Cependant, il existe un autre type de stéréoisomérie, dû aux arrangements spatiaux différents de substituants fixés, soit sur des doubles liaisons, soit sur des cycles, que l'on appelle souvent isomérie géométrique E/Z ou isomérie cis-trans ou diastéréoisomère. Le terme stéréoisomère est utilisé dans la présente demande dans son sens le plus large et concerne donc l'ensemble des composés indiqués ci-dessus. La présente invention a notamment pour objet les produits de formule (I) ci-dessus dans laquelle : R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome de fluor ou de chlore et les deux autres, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un atome de fluor ou de chlore; R5 représente un atome d'hydrogène ou un atome de fluor ou de chlore; R1 représente un atome d'hydrogène, un radical cycloalkyle ou un radical alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux, identiques ou différents, choisis parmi l'atome de fluor, OR8 et NR8R9; A représente une simple liaison ou un radical -CH2-CONR6-, et R6 représentant un atome d'hydrogène ou un 14 radical alkyle linéaire ou ramifié renfermant au plus 4 atomes de carbone ; le cycle renfermant Y étant constitué de 4 à 7 chaînons et étant saturé ou partiellement saturé avec Y représentant un atome d'oxygène O, un atome de soufre S éventuellement oxydé par ou deux atomes d'oxygène ou un radical choisi parmi N-R7, C=O, CF2, CH-OR8 ou CH-NR8R9 ; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux phényle et hétéroaryle, les radicaux phényle et hétéroaryle étant eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, alcoxy, alkyle, hydroxyalkyle, alcoxyalkyle, CF3, NH2, NHalk ou N(alk)2 ; les radicaux hétéroaryle étant constitués de 5 à 7 chaînons et renfermant un 1 à 3 hétéroatomes choisi(s) parmi O, S, N et NR10 ; R8 représente l'atome d'hydrogène, les radicaux alkyle linéaires ou ramifiés renfermant au plus 4 atomes de carbone ou les radicaux cycloalkyle renfermant de 3 à 6 chaînons, alkyle et cycloalkyle eux-mêmes éventuellement substitués par un radical hydroxyle ; NR8R9 est tel que soit R8 et R9, identiques ou différents, sont choisis parmi les valeurs de R8 soit R8 et R9 forment avec l'atome d'azote auxquels ils sont liés une amine cyclique choisie parmi les radicaux radicaux pyrrolyle, pipéridyle, morpholinyle, pyrrolidinyle, azétidinyle et pipérazinyle éventuellement substitué sur son deuxième atome par un radical alkyle ; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (1). La présente invention a notamment pour objet les produits de formule (I) telle que définie ci-dessus dans laquelle R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome de fluor et les deux autres, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un atome de fluor ou de chlore; R5 représente un atome d'hydrogène ou un atome de chlore; R1 représente un atome d'hydrogène, un radical cycloalkyle ou un radical alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi l'atome de fluor et les radicaux hydroxyle, amino, méthylamino, diméthylamino, pipéridinyle, morpholinyle, azétidinyle ou pipérazinyle; A représente une simple liaison ou un radical -CH2-CO- NR6-, et R6 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle renfermant au plus 1 ou 2 atomes de carbone ; le cycle renfermant Y étant constitué de 4 à 7 chaînons étant saturé avec Y représentant un atome d'oxygène O, un atome de soufre S éventuellement oxydé par ou deux atomes d'oxygène ou un radical choisi parmi N-R7 , CH-NH2, CHNHalk ou CH-N(alk)2; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle éventuellement substitué par un radical phényle, pyridyle, thiényle, thiazolyle, pyrazinyle, furyle ou imidazolyle eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, méthoxy, méthyle, hydroxyméthyle, méthoxyméthyle, trifluorométhyle, amino, méthylamino et diméthylamino; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (1). La présente invention a notamment pour objet les produits 15 de formule (I) telle que définie ci-dessus dans laquelle R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome de fluor et les deux autres représentent l'un, un atome d'hydrogène et l'autre, un atome de fluor ou de chlore ou un radical méthyle; 20 R5 représente un atome d'hydrogène ou un atome de chlore ; Ri représente un atome d'hydrogène ; un radical cyclopropyle ; un radical méthyle; ou un radical éthyle, propyle ou butyle éventuellement substitués par l'atome 25 de fluor ou un radical hydroxyle ou un radical amino, alkylamino, dialkylamino, ou pyrrolidinyle; A représente une simple liaison, -CH2-CO-NH- ou -CH2-CONCH3- et le cycle renfermant Y est choisi parmi les radicaux cyclohexyle lui-même éventuellement substitué par amino; tétrahydropyranne; dioxidothiényle; et les radicaux pyrrolidinyle, pipéridinyle et azépinyle éventuellement substitués sur leur atome d'azote par un radical méthyle, propyle, isopropyle, isobutyle, isopentyle ou éthyle, eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, phényle lui-même éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, quinolyle, pyridyle éventuellement oxydé sur son atome d'azote, thiényle, thiazolyle, pyrazinyle, furyle et imidazolyle lui-même éventuellement substitué par alkyle; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (I) . La présente invention a notamment pour objet les produits de formule (I) telle que définie ci-dessus dans laquelle R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome de fluor et les deux autres représentent l'un, un atome d'hydrogène et l'autre, un atome de fluor ou de chlore ou un radical méthyle; R5 représente un atome d'hydrogène ; R1 représente un radical méthyle; ou un radical éthyle, éventuellement substitués par unradical amino, alkylamino, dialkylamino ou pyrrolidinyle; A représente une simple liaison et le cycle renfermant Y représente un radical cyclohexyle lui-même éventuellement substitué par amino ou un radical pipéridinyle éventuellement substitué sur son atome d'azote par un radical méthyle, propyle, isopropyle, isobutyle, isopentyle ou éthyle, eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs atomes d'halogène ou un radical choisi parmi hydroxyle ; phényle lui-même éventuellement substitué par halogène ; quinolyle ; pyridyle éventuellement oxydé sur son atome d'azote ; furyle ; et imidazolyle lui-même éventuellement substitué par alkyle; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (I) . La présente invention a notamment pour objet les produits de formule (I) ci-dessus dans laquelle R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome de fluor et les deux autres représentent l'un, un atome d'hydrogène et l'autre, un atome de fluor ou de chlore; R5 représente un atome d'hydrogène ou un atome de chlore ; R1 représente un atome d'hydrogène ; un radical cyclopropyle ; un radical méthyle; ou un radical éthyle, propyle ou butyle éventuellement substitués par l'atome de fluor ou un radical hydroxyle ou un radical dialkylamino ; A représente une simple liaison, -CH2-CO-NH- ou -CH2-CONCH3- et le cycle renfermant Y est choisi parmi les radicaux tétrahydropyranne, dioxidothiényle et les radicaux pyrrolidinyle, pipéridyle et azépinyle éventuellement substitués sur leur atome d'azote par un radical méthyle ou éthyle eux-mêmes éventuellement substitués par un radical phényle, pyridyle, thiényle, eu thiazolyle, pyrazinyle, furyle ou imidazolyle ; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (I) . Dans les produits de formule (I) selon la présente invention, lorsque R1 représente hydrogène alors A représente de préférence le radical -CH2-CO-NR6 tel que défini ci-dessus. La présente invention a particulièrement pour objet les produits de formule (I) répondant aux noms suivants : - la 2-{4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonylamino} -N(tetrahydro-pyran-4-yl)-acetamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-pyridin-2-ylmethyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la N-(2-Dimethylamino-ethyl)-4-[4-(4-fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-(1 methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-(2-hydroxy-ethyl)-N(i-methyl-piperidin-4-yl)- benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-pyridyl-3-ylmethyl-piperidin-4yl)- benzènesulfonamide - le chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-piperidin-4-yl-N(2-pyrrolidin-lyl-ethyl)-benzenesulfonamide - le chlorhydrate de N-(2-amino-ethyl)-4-[4-(3-chloro-4-fluoro-phenylamino) -pyrimidin-2-ylamino]-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (I) La présente invention a plus particulièrement pour objet les produits de formule (I) ci-dessus répondant aux noms 15 suivants : - la 2-{4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonylamino} -N(tetrahydro-pyran-4-yl)-acetamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-pyridin-2-ylmethyl-piperidin-4-yl)-20 benzenesulfonamide la N-(2-Dimethylamino-ethyl) -4- [4(4-fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-(1 methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-25 (2-hydroxy-ethyl)-N-(1-methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-pyridyl-3-ylmethyl-piperidin-4y1)-benzenesulfonamide 30 lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (I) . La présente invention a également pour objet les procédés de préparation des produits de formule (I) tels que 5 définis ci-dessus. La présente invention a notamment pour objet le procédé de préparation des produits de formule (I) tels que définis ci-dessus caractérisé en ce que l'on fait réagir un produit de formule (II): ~CI / N I ~ (II) R5N CI dans laquelle R5 a la signification indiquée ci-dessus, que l'on fait réagir avec un produit de formule (III) : R2 R3 NH2 (III) R4 dans laquelle R2, R3 et R4 ont les significations 15 indiquées ci-dessus, pour obtenir un produit de formule (IV), R3 R2 10 R4 dans laquelle R2, R3, R4 et R5 ont les significations indiquées ci-dessus, 20 produit de formule (IV) que l'on fait réagir avec l'aniline de formule (V) : NH2 (V) pour obtenir un produit de formule (VI) : R3 R2 R4 dans laquelle R2, R3, R4 et R5 ont les significations indiquées ci-dessus, produit de formule (VI) que l'on fait réagir avec de l'acide chlorosulfonique SO2(OH)Cl pour obtenir le produit correspondant de formule (VII) : R3 R2 NH HCI 0 (VII) R4 dans laquelle R2, R3, R4 et R5 ont les significations 10 indiquées ci-dessus, produit de formule (VII) que l'on fait réagir avec une amine de formule (VIII): NùA J (VIII) dans laquelle R1' a la signification indiquée ci-dessus pour R1, dans laquelle les éventuelles fonctions réactives sont éventuellement protégées par des groupements 15 protecteurs, pour obtenir un produit de formule (I1): I I O R4 H dans laquelle R1', R2, R3, R4 et R5 ont les significations indiquées ci-dessus, produits de formule (Il) qui peuvent être des produits de formule (I) et que, pour obtenir des ou d'autres produits de formule (I), l'on peut soumettre, si désiré et si nécessaire, à l'une ou plusieurs des réactions de transformations suivantes, dans un ordre quelconque : a) une réaction d'oxydation de groupement alkylthio en sulfoxyde ou sulfone correspondant, b) une réaction de transformation de fonction alcoxy en fonction hydroxyle, ou encore de fonction hydroxyle en fonction alcoxy, c) une réaction d'oxydation de fonction alcool en fonction aldéhyde ou cétone, d) une réaction d'élimination des groupements protecteurs que peuvent porter les fonctions réactives protégées, e) une réaction de salification par un acide minéral ou organique pour obtenir le sel correspondant, f) une réaction de dédoublement des formes racémiques en 20 produits dédoublés, lesdits produits de formule (I) ainsi obtenus étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères. La présente invention a également pour objet un procédé 25 de préparation des produits de formule (I) telle que définie ci-dessus dans lesquels Y représente le radical NR7 tel que défini ci-dessus avec R7 représente CH2-RZ et RZ représente un radical alkyle, alkényle ou alkynyle, tous éventuellement substitués par un radical naphtyle ou par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux phényle et hétéroaryle, tous ces radicaux naphtyle, phényle et hétéroaryle étant eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, alcoxy, alkyle, hydroxyalkyle, alcoxyalkyle, CF3, NH2, NHalk ou N(alk)2. Un tel procédé est caractérisé en ce que l'on soumet le composé de formule (A): I I O (A) H O dans laquelle R1', R2, R3, R4 et R5 ont les significations indiquées ci-dessus, à une réaction de déprotection de la fonction carbamate pour obtenir un produit de formule (IX): R3 R2 0 R' Il Il SN.,/ , 0NH R4 H dans laquelle Ri', R2, R3, R4 et R5 ont les significations indiquées ci-dessus, produit de formule (IX) que l'on soumet à des conditions 20 d'amination réductrice en présence de l'aldéhyde de formule (X) : RZ'-CHO (X) dans lequel RZ' a la signification indiquée ci-dessus pour RZ, dans laquelle les éventuelles fonctions réacti- ves sont éventuellement protégées par des groupements protecteurs, pour obtenir un produit de formule (12) . R3 R2 Il Rl SùN, - .N-CH2-RZ' (12) dans laquelle R1', R2, R3, R4, R5 et RZ' ont les significations indiquées ci-dessus, produits de formule (12) qui peuvent être des produits de formule (I) et que, pour obtenir des ou d'autres produits de formule (I), l'on peut soumettre, si désiré et si nécessaire, dans un ordre quelconque, à l'une ou plu-sieurs des réactions de transformations a) à f) telles que définies ci-dessus, lesdits produits de formule (12) ainsi obtenus étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères. Dans des conditions préférentielles de mise en oeuvre de 20 l'invention, les procédés décrits ci-dessus peuvent être réalisés de la façon suivante : Le produit de formule (II) est soumis à l'action du produit de formule (III) telle que définie ci-dessus notamment dans un alcool tel que par exemple le butanol, 25 le propanol, l'éthanol ou la diméthylformamide entre 80 R4 H et 140 C., pour donner un produit de formule (IV) telle que définie ci-dessus. Le produit de formule (IV) ainsi obtenu est soumis à l'action de l'aniline de formule (V) telle que définie ci-dessus notamment dans un alcool tel que par exemple le butanol ou la diméthylformamide, en présence ou non d'un acide fort(HCl) en quantité catalytique dans les conditions de reflux pour donner un produit de formule (VI) telle que définie ci-dessus. Le produit de formule (VI) ainsi obtenu est soumis à l'action de l'acide chlorosulfonique notamment d'abord à 0 C puis à température ambiante pour donner un produit de formule (VI) telle que définie ci-dessus. Le produit de formule (VII) ainsi obtenu est soumis à l'action d'une amine de formule (VIII) telle que définie ci-dessus notamment dans le dichlorométhane ou un mélange dichlorométhane/THF ou la diméthylformamide à température ambiante pour donner un produit de formule (I') telle que définie ci-dessus. La réaction de déprotection de la fonction carbamate du composé de formule (A) pour obtenir un produit de formule (IX) peut être réalisée en utilisant par exemple un agent acide tel que l'acide trifluoroacétique pur à une température proche de 0 C ou à un mélange de cet acide avec un solvant adéquat comme le chlorure de méthylène à environ 0 C ou encore en utilisant de l'acide chlorhydrique en solution dans l'éther ou le dioxanne à une température comprise entre O C et la température ambiante. Le produit de formule (IX) est soumis à des conditions d'amination réductrice en présence de l'aldéhyde de formule (X) pour donner un produit de formule (I2) tel que défini ci-dessus par exemple dans du borocyanure de sodium ou du triacétoxyborohydrure de sodium dans un solvant tel que le méthanol, le tétrahydrofuranne (THF) ou leur mélange en milieu de pH entre 4 et 7. Selon les valeurs de R1', R2, R3, R4 et R5, et RZ', les produits de formules (I1) et (I2) telles que définies ci- dessus peuvent donc constituer des produits de formule (I) telle que définie ci-dessus ou peuvent être transformées en produits de formule (I) par les méthodes usuelles connues de l'homme du métier et par exemple en étant soumis à une ou plusieurs des réactions a) à f) indiquées ci-dessus. Par ailleurs, on peut noter que de telles réactions de transformation a) à f) de substituants en d'autres substituants peuvent également être effectuées sur les produits de départ ainsi que sur les intermédiaires tels que définis ci-dessus avant de poursuivre la synthèse selon les réactions indiquées dans les procédés ci-dessus. Les diverses fonctions réactives que peuvent porter certains composés des réactions définies ci-dessus peuvent, si nécessaire, être protégées : il s'agit par exemple des radicaux hydroxyle, acyle ou encore amino et monoalkylamino qui peuvent être protégés par les groupements protecteurs appropriés. La liste suivante, non exhaustive, d'exemples de protec-25 tion de fonctions réactives peut être citée : - les groupements hydroxyle peuvent être protégés par exemple par les radicaux alkyle tels que tert-butyle, triméthylsilyle, tert-butyldiméthylsilyle, méthoxyméthyle, tétrahydropyrannyle, benzyle ou acétyle, 30 - les groupements amino peuvent être protégés par exemple par les radicaux acétyle, trityle, benzyle, tertbutoxycarbonyle, benzyloxycarbonyle, phtalimido ou d'autres radicaux connus dans la chimie des peptides : les fonctions amines peuvent notamment être protégées par un groupe tel que Boc ou CH2-phényle et peut alors être libérée dans les conditions usuelles connues de l'homme du métier. Les réactions auxquelles les produits de formule (I') telle que définie ci-dessus peuvent être soumis, si désiré ou si nécessaire, peuvent être réalisées, par exemple, comme indiqué ci-après. Les réactions de saponification peuvent être réalisées selon les méthodes usuelles connues de l'homme du métier, telles que par exemple dans un solvant tel que le méthanol ou l'éthanol, le dioxane ou le diméthoxyéthane, en présence de soude ou de potasse. Les réactions de réduction ou oxydation peuvent être réalisées selon les méthodes usuelles connues de l'homme du métier telles que par exemple dans un solvant tel que l'éther éthylique ou le tétrahydrofurane, en présence de borohydrure de sodium ou d'hydrure de lithium aluminium; ou par exemple dans un solsant tel que l'acétone ou le tetrahydrofurane en présence de permanganate de potassium ou de chlorochromate de pyridinium. a) Les éventuels groupements alkylthio des produits décrits ci-dessus peuvent être, si désiré, transformés en les fonctions sulfoxyde ou sulfone correspondantes dans les conditions usuelles connues de l'homme du métier telles que par exemple par les peracides comme par exemple l'acide peracétique ou l'acide métachloroperbenzoïque ou encore par l'oxone, le périodate de sodium dans un solvant tel que par exemple le chlorure de méthylène ou le dioxanne à la température ambiante. L'obtention de la fonction sulfoxyde peut être favorisée par un mélange équimolaire du produit renfermant un groupement alkylthio et du réactif tel que notamment un peracide. L'obtention de la fonction sulfone peut être favorisée par un mélange du produit renfermant un groupement alkylthio avec un excès du réactif tel que notamment un peracide. b) Les éventuelles fonctions alcoxy telles que notamment méthoxy des produits décrits ci-dessus peuvent être, si désiré, transformées en fonction hydroxyle dans les conditions usuelles connues de l'homme du métier par exemple par du tribromure de bore dans un solvant tel que par exemple le chlorure de méthylène, par du bromhydrate ou chlorhydrate de pyridine ou encore par de l'acide bromhydrique ou chlorhydrique dans de l'eau ou de l'acide trifluoro acétique au reflux. c) Les éventuelles fonctions alcool des produits décrits ci-dessus peuvent être, si désiré, transformées en fonction aldéhyde ou cétone par oxydation dans les conditions usuelles connues de l'homme du métier telles que par exemple par action de l'oxyde de manganèse pour obtenir les aldéhydes ou par action du permanganate depotassium ou de chlorochromate de pyridinium pour accéder aux cétones pour accéder aux cétones. d) L'élimination de groupements protecteurs tels que par exemple ceux indiqués ci-dessus peut être effectuée dans les conditions usuelles connues de l'homme de métier notamment par une hydrolyse acide effectuée avec un acide tel que l'acide chlorhydrique, benzène sulfonique ou para-toluène sulfonique, formique ou trifluoroacétique ou encore par une hydrogénation catalytique. Le groupement phtalimido peut notamment être éliminé par 1'hydrazine. On trouvera une liste de différents groupements protec-30 teurs utilisables par exemple dans le brevet BF 2 499 995. e) Les produits décrits cidessus peuvent, si désiré, faire l'objet de réactions de salification par exemple par un acide minéral ou organique selon les méthodes 35 usuelles connues de l'homme du métier. f) Les éventuelles formes optiquement actives des produits décrits ci-dessus peuvent être préparées par dédoublement des racémiques selon les méthodes usuelles connues de l'homme du métier. Des illustrations de telles réactions définies ci-dessus 5 sont données dans la préparation des exemples décrits ci-après. Les produits de départ de formules (II), (III), (V), (VIII) et (IX) peuvent être connus, peuvent être obtenus commercialement ou peuvent être préparés selon les 10 méthodes usuelles connues de l'homme du métier, notamment à partir de produits de commerciaux par exemple en les soumettant à une ou plusieurs réactions connues de l'homme du métier telles que par exemple des réactions décrites ci-dessus en a) à f). 15 Les produits de formule (II) qui sont donc des dérivés de la pyrimidine et les produits de formules (III) qui sont des dérivés de l'aniline peuvent être des produits commercialisés comme par exemple la dichloropyrimidine, la trichloropyrimidine, la 4-fluoroaniline, la 3,4- 20 difluoroaniline, la 4-fluoro3-chloroaniline, ou l'aniline. Les anilines de formule (III) peuvent notamment être des anilines commerciales telles que par exemple les anilines trihalogénées suivantes : 25 -3,4,5-trifluoroaniline - 2,3,4 -trifluoroaniline - 2-chloro- 4,6-difluoroaniline -2,4,5-, trifluoroaniline - 3-chloro-2,4-difluoroaniline 30 -2,4-dichloro-5-fluoroaniline. L'aniline de formule (V) est commerciale. Les amines de formule (VIII) peuvent également être commerciales comme par exemple la Methyl-(l-methylpiperidin-4-yl)-amine. Les amines de formule (VIII) utilisées au stade 4 des exemples 1, 4 à 8, 11, 12, 14 et 18 à 20 sont commerciales. Les préparations des amines de formule (VIII) non commerciales peuvent être réalisées selon des méthodes connues de l'homme du métier et notamment par les trois procédures 1, 2 et 3 indiquées ci-après dans la partie expérimentale. Des exemples d'aldéhydes de formule (X), sont données 10 dans la partie expérimentale à titre d'exemples non limitatifs. La partie expérimentale ci-après donne des exemples non limitatifs de préparation de produits de formule (I) selon la présente invention et également des exemples de 15 produits de départ non limitatifs utilisés dans ces préparations. La présente invention a enfin pour objet à titre de produits industriels nouveaux, certains composés de formules (VII) et (IX). 20 Les produits de formule (I) tels que définis ci-dessus ainsi que leurs sels d'addition avec les acides présentent d'intéressantes propriétés pharmacologiques. Les composés de la présente invention peuvent donc inhiber l'activité des kinases, en particulier IKK1 et 25 IKK2 avec une IC50 inférieure à 10 M. Les composés de la présente invention peuvent ainsi inhiber l'activation de NF-KB, et la production de cytokines avec des IC50 inférieures à 10 M. Les composés de la présente invention peuvent ainsi 30 inhiber la prolifération d'un large panel de cellules tumorales avec des IC50 inférieures à 10 M. Les composés de la formule (I) peuvent donc avoir une activité de médicament en particulier comme inhibiteurs de IKK1 et IKK2 et peuvent être utilisés dans la prévention ou le traitement de maladies dans lesquelles l'inhibition de IKK1 ou IKK2 est bénéfique. Par exemple la prévention ou le traitement de maladies telles que les maladies inflammatoires ou maladies avec une composante inflammatoire comme par exemple l'arthrite inflammatoire y compris l'arthrite rhumatoïde, l'ostéoarthrite spondylique, le syndrome de Reiters, l'arthritis psoriatique, les maladies de résorption osseuse; la scléroses en plaques, les maladies inflammatoires de l'intestin incluant la maladie de Crohn's; l'asthme, l'obstruction pulmonaire chronique, l'emphysème, les rhinites, la myasthénie acquise, la maladie de Graves, le rejet de greffe, le psoriasis, les dermatites, les troubles allergiques, les maladies du système immunitaire, la cachexie, le syndrome respiratoire aigüe sévère, le choc septique, l'insuffisance cardiaque, l'infarctus du myocarde, l'athérosclérose, les lésions de reperfusion, le SIDA, les cancers et les troubles caractérisés par une résistance à l'insuline tels que les diabètes, l'hyperglycémie, l'hyperinsulinémie, la dyslipidémie, l'obésité, les maladies ovariennes polycystiques, l'hypertension, les troubles cardiovasculaires, le Syndrome X, les maladies autoimmunes telles que notamment le lupus systémique, le lupus érythémateux, les glomérulonéphrites induites par des déficiences du système immunitaire, les diabètes autoimmunes insulino-dépendants, les rétinites pigmentaires, les rhinosinusites sensibles à l'aspirine. Les produits de formule (I) selon la présente invention comme modulateurs de l'apoptose, peuvent être utiles dans le traitement de différentes maladies humaines incluant des aberrations dans l'apoptose telles que des cancers: telles que notamment mais à titre non limitatif, les lymphomes folliculaires, les carcinomes avec des mutations p53, des tumeurs hormone-dépendantes du sein, de la prostate et de l'ovaire, et des lésions pré- cancéreuses comme l'adénome familial polyposis, des infections virales (telles que notamment mais à titre non limitatif celles causées par le virus Herpès, le poxvirus, le virus d'Epstein-Barr, virus de Sindbis et l'adénovirus), les syndromes myélodysplastiques, les désordres ischémiques associés à l'infarctus du myocarde, la congestion cérébrale, l'arythmie, l'athérosclérose, les troubles hépatiques induits par des toxines ou l'alcool, les désordres hématologiques telles que notamment mais à titre non limitatif, l'anémie chronique et l'anémie aplasique, les maladies dégénératives du système musculosquelettal telles que notamment mais à titre non limitatif, l'ostéoporose, les fibroses cystiques, les maladies des reins et les cancers. Il apparaît donc que les composés selon l'invention ont une activité anticancéreuse et une activité dans le traitement des autres maladies prolifératives telles que le psoriasis, la resténose, l'arthérosclérose, le SIDA par exemple, ainsi que dans les maladies provoquées par la prolifération des cellules du muscle lisse vasculaire de l'angiogénèse et dans la polyarthrite rhumatoïde, la neuro-fibromatose, l'athérosclérose, les fibroses pulmonaires, les resténoses suivant de l'angioplastie ou de la chirurgie vasculaire, la formation de cicatrices hypertrophiques, l'angiogénèse et le choc endotoxique. Ces médicaments trouvent leur emploi en thérapeutique, notamment dans le traitement ou la prévention des maladies causées ou exacerbées par la prolifération des cellules et en particulier des cellules tumorales. Comme inhibiteur de la prolifération des cellules tumorales, ces composés sont utiles dans la prévention et le traitement des leucémies, des tumeurs solides à la fois primaires et métastasiques, des carcinomes et cancers, en particulier: cancer du sein, cancer du poumon, cancer de l'intestin grêle, cancer du colon et du rectum, cancer des voies respiratoires, de l'oropharynx et de l'hypopharynx, cancer de l'oesophage, cancer du foie, cancer de l'estomac, cancer des canaux biliaires, cancer de la vésicule biliaire, cancer du pancréas, cancers des voies urinaires y compris rein, urothélium et vessie, cancers du tractus génital féminin y compris le cancer de l'utérus, du col de l'utérus, des ovaires, chloriocarcinome et trophoblastome; cancers du tractus génital masculin y compris cancer de la prostate, des vésicules séminales, des testicules, tumeurs des cellules germinales; cancers des glandes endocrines y compris cancer de la thyroïde, de l'hypophyse, des glandes surrénales ; cancers de la peau y compris hémangiomes, mélanomes, sarcomes, incluant le sarcome de Kaposi ; tumeurs du cerveau, des nerfs, des yeux, des méninges, incluant astrocytomes, gliomes, glioblastomes, rétinoblastomes, neurinomes, neuroblastomes, schwannomes, méningiomes ; tumeurs malignes hématopoïétiques ; leucémies telles que leucémie aigüe lymphoïde, leucémie aigüe myéloïde, leucémie myéloïde chronique, leucémie lymphoïde chronique, chloromes, plasmocytomes, leucémies des cellules T ou B, lymphomes non hodgkiniens ou hodgkiniens, myélomes, hémopathies malignes diverses. La présente invention a notamment pour objet les combinaisons définies comme suit. Selon la présente invention, le ou les composés de formule (I) peuvent être administrés en association avec un (ou plusieurs) principe(s) actif(s) anticancéreux, en particulier des composés antitumoraux tels que les agents alkylants tels que les alkylsulfonates (busulfan), la dacarbazine, la procarbazine, les moutardes azotées (chlorméthine, melphalan, chlorambucil), cyclophosphamide, ifosfamide; les nitrosourées tels que la carmustine, la lomustine, la sémustine, la streptozocine; les alcaloïdes antinéoplasiques tels que la vincristine, la vinblastine ; les taxanes tel que le paclitaxel ou le taxotère les antibiotiques antinéoplasiques tels que l'actinomycine; les agents intercalants, les antimétabolites antinéoplasiques, les antagonistes des folates, le méthotrexate; les inhibiteurs de la synthèse des purines; les analogues de la purine tels que mercaptopurine, 6-thioguanine; les inhibiteurs de la synthèse des pyrimidines, les inhibiteurs d'aromatase, la capécitabine, les analogues de la pyrimidine tels que fluorouracil, gemcitabine, cytarabine et cytosine arabinoside; le bréquinar ; les inhibiteurs de topoisomérases tels que la camptothécine ou l'étoposide ; les agonistes et antagonistes hormonaux anticancéreux incluant le tamoxifène; les inhibiteurs de kinase, l'imatinib; les inhibiteurs de facteurs de croissance; les antiinflammatoires tels que le pentosane polysulfate, les corticostéroïdes, la prednisone, la dexamethasone; les antitopoisomérases tels que l'étoposide, les antracyclines incluant la doxorubicine, la bléomycine, la mitomycine et la méthramycine; les complexes métalliques anticancéreux, les complexes du platine, le cisplatine, le carboplatine, l'oxaliplatine; l'interféron alpha, le triphénylthiophosphoramide, l'altrétamine; les agents antiangiogéniques; la thalidomide; les adjuvants d'immunothérapie; les vaccins. Selon la présente invention les composés de formule (I) peuvent également être administrés en association avec un ou plusieurs autres principes actifs utiles dans une des pathologies indiquées ci-dessus, par exemple un agent anti-émétiques, anti-douleurs, anti-inflammatoires, anti- cachexie. La présente invention a ainsi pour objet à titre de médicaments, les produits de formule (I) telle que définie ci-dessus ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I). La présente invention a notamment pour objet à titre de médicaments, les produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des revendications précédentes dont les noms suivent : - la 2-{4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonylamino} -N(tetrahydro-pyran-4-yl)-acetamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(l-pyridin-2-ylmethyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la N-(2-Dimethylamino-ethyl)-4-[4-(4-fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-(1 methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-(2-hydroxy-ethyl)-N(1-methyl-piperidin-4-yl)- benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N-(1-pyridyl-3-ylmethyl-piperidin-4yl)-benzenesulfonamide - le chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-20 pyrimidin-2-ylamino]-N-piperidin-4-yl-N-(2-pyrrolidin-lyl-ethyl) -benzenesulfonamide - le chlorhydrate de N-(2-amino-ethyl)-4-[4-(3-chloro-4-fluoro-phenylamino) -pyrimidin-2-ylamino]-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide 25 ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I). La présente invention a notamment pour objet à titre de médicaments, les produits de formule (I) telle que 30 définie ci-dessus dont les noms suivent : - la 2-{4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonylamino} -N(tetrahydro-pyran-4-yl)-acetamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(l-pyridin-2-ylmethyl-piperidin-4-yl)- 35 benzenesulfonamide - la N-(2-Dimethylamino-ethyl)-4-[4-(4-fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-(1 methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-5 (2-hydroxy-ethyl)-N-(1-methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-pyridyl-3-ylmethyl-piperidin-4yl)-benzenesulfonamide 10 ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I). La présente invention a également pour objet les compositions pharmaceutiques contenant à titre de 15 principe actif l'un au moins des produits de formule (I) tels que définis ci-dessus ou un sel pharmaceutiquement acceptable de ce produit ou un prodrug de ce produit et un support pharmaceutiquement acceptable. La présente invention a particulièrement pour objet 20 l'utilisation des produits de formule (I) tels que définis ci-dessus ou de sels pharmaceutiquement acceptables de ces produits pour la préparation d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention d'une maladie par l'inhibition de l'activité de la protéine 25 kinase IKK. La présente invention a ainsi pour objet l'utilisation telle que définie ci-dessus dans laquelle la protéine kinase est dans un mammifère. La présente invention a ainsi pour objet l'utilisation 30 d'un produit de formule (I) tel que défini ci-dessus pour la préparation d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention d'une maladie choisie parmi les maladies indiquées ci-dessus. La présente invention a notamment pour objet l'utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini ci-dessus pour la préparation d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention d'une maladie choisie dans le groupe suivant : maladies inflammatoires, diabètes et cancers. La présente invention a notamment pour objet l'utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini ci-dessus pour la préparation d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention de maladies inflammatoires. La présente invention a notamment pour objet l'utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini ci-dessus pour la préparation d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention de diabètes. La présente invention a notamment pour objet l'utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini ci-dessus pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de cancers. La présente invention a notamment pour objet l'utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini ci-dessus destinée au traitement de tumeurs solides ou liquides. La présente invention a notamment pour objet l'utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini ci-dessus destinée au traitement de cancers résistant à des agents cytotoxiques. La présente invention a notamment pour objet l'utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini ci-dessus pour la préparation de médicaments destinés à la chimiothérapie de cancers. La présente invention a notamment pour objet l'utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini ci-dessus pour la préparation de médicaments destinés à la chimiothérapie de cancers seul ou en en association ou sous forme de combinaison tel que défini ci-dessus. La présente invention a notamment pour objet l'utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini ci-dessus comme inhibiteurs de IKK. La présente invention concerne tout particulièrement les produits de formule (I) tels que définis ci-dessus qui constituent les exemples 1 à 28 de la présente invention. Les exemples suivants illustrent l'invention sans toute-fois la limiter. Les exemples suivants illustrent l'invention sans toute-15 fois la limiter. Partie expérimentale: Les amines non commerciales utilisées au stade 4 de la préparation des exemples de la présente invention peuvent être préparées selon les procédures 1, 2 et 3 décrites 20 ci-après. Procédure 1 : - Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 3 : Chlorhydrate de 1-Benzyl-piperidin-4-yl)-methylamine : 25 5 g de 1-Benzyl-piperidin-4-one sont mis en solution dans 60 mL de THF. On additionne 13.3 mL d'une solution 2M de méthylamine dans le THF puis 5.6 g de triacetoxyborohydrure de sodium. Le milieu réactionnel est laissé à temperature ambiante toute la nuit. On 30 additionne au milieu réactionnel 10 mL de méthanol puis on chauffe à 70 C pendant 1h30. Après concentration à sec, reprise avec une solution de soude , on extrait avec du dichlorométhane et La phase chloré est séchée sur Na2SO4. On obtient 6 g d'un produit qui est dissous dans 100 mL de dichlorométhane. A cette solution de dichlorométhane on additionne 3.5 g de Boc2O qui entraine un dégagement de CO2. Après concentration à sec le brut réactionnel est chromatographié sur colonne de silice pour donner 4.9 g d de (1-Benzyl-piperidin-4-yl)-methylcarbamic acid tert-butyl ester. 1.22 g de (1-Benzylpiperidin-4-yl)-methyl-carbamic acid tert-butyl ester sont laissés sous agitation dans 40 mL de ether chlorhydrique 2N. Après une nuit, on filtre le milieu réactionnel pour obtenir 0.9 g de produit attendu sous forme de chlorhydrate. - Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 15: Chlorhydrate de (1-Benzyl-azepan-4-yl)-methyl-amine : On procède comme à la procédure 1 à partir de 2 g de benzyl-azepan-4-one et de 12.9 mL d'une solution 2M de méthylamine dans le THF. On obtient ainsi 1.9 g de produit attendu. -Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 21 : Chlorhydrate de Methyl-(1-methyl-azepan-4-yl)-20 amine : On procède comme à la procédure 1 à partir de 2 g de 1-methyl-azepan-4-one et de 1.8 mL d'une solution 2M de méthylamine dans le THF. On obtient ainsi 1.15 g de produit attendu. 25 Procédure 2 : - Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 9: Chlorhydrate de Methyl-(l-pyridin-2-ylmethylpiperidin-4-yl)-amine : 500 mg de pyridine-2-carbaldehyde est mis en solution 30 dans 10 mL de THF. On additionne 1 g de methyl-piperidin- 4-yl-carbamic acid tert-butyl ester puis 1 g de triacetoxyborohydrure de sodium. Le milieu réactionnel est laissé sous agitation à température ambiante toute la nuit. On additionne au milieu réactionne 1 0 mL de méthanol puis on chauffe à 70 C pendant 1h30. Après concentration à sec, reprise avec une solution de soude , on extrait avec du dichlorométhane et La phase chloré est séchée sur Na2SO4. On obtient 1 g de methyl-(1-pyridin-2- ylmethyl-piperidin-4-yl)-carbamic acid tert-butyl ester qui sont mis en solution dans 40 mL d'une solution d'éther chlorhydrique toute la nuit. On filtre le milieu réactionnel pour obtenir 900 mg de produit attendu sous forme de chlorhydrate. Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 10: Chlorhydrate de 1-Ethyl-piperidin-4-yl)-methylamine : On procède comme à l'exemple 1 de la procédure 2 à partir de 1 g de methyl-piperidin-4-yl-carbamic acid tert-butyl ester et de 210 mg d'acetaldehyde. On obtient ainsi 680 mg de produit attendu. - Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 22: Chlorhydrate de Methyl-(1-pyridin-3-ylmethyl- piperidin-4-yl)-amine On procède comme à l'exemple 1 de la procédure 2 à partir de 1 g de methyl-piperidin-4-yl-carbamic acid tert-butyl ester et de 500 mg de pyridine-3-carbaldehyde. On obtient ainsi 880 mg de produit attendu. -Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 24: Chlorhydrate de Methyl-(1-pyridin-4-ylmethylpiperidin-4-yl)-amine On procède comme à l'exemple 1 de la procédure 2 à partir de 1 g de methyl-piperidin-4-yl-carbamic acid tert-butyl ester et de 500 mg de pyridine-4-carbaldehyde. On obtient ainsi 850 mg de produit attendu. -Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 23: Chlorhydrate de Methyl-(1-thiazol-2-ylmethyl- piperidin-4-yl)-amine On procède comme à l'exemple 1 de la procédure 2 à partir de 1 g de methyl-piperidin-4-yl-carbamic acid tert-butyl ester et de 532 mg de thiazole-5-carbaldehyde. On obtient ainsi 940 mg de produit attendu. -Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 16: Chlorhydrate de Methyl-(l-thiophen-3-ylmethylpiperidin-4-yl)-amine On procède comme à l'exemple 1 de la procédure 2 à partir de 1 g de methyl-piperidin-4-yl-carbamic acid tert-butyl ester et de 527 mg de thiophene-3-carbaldehyde. On obtient ainsi 820 mg de produit attendu. -Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 13: Chlorhydrate de Methyl-(1-thiophen-2-ylmethylpiperidin-4-yl)-amine On procède comme à l'exemple 1 de la procédure 2 à partir de 1 g de methyl-piperidin-4-yl-carbamic acid tert-butyl ester et de 527 mg de thiophene-2-carbaldehyde. On obtient ainsi 760 mg de produit attendu. -Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 26: Chlorhydrate de Methyl-(1-pyrazin-2-ylmethyl-20 piperidin-4-yl)-amine On procède comme à l'exemple 1 de la procédure 2 à partir de 1 g de methyl-piperidin-4-yl-carbamic acid tert-butyl ester et de 508 mg de pyrazine-2-carbaldehyde. On obtient ainsi 795 mg de produit attendu. 25 -Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 27: Chlorhydrate de (1-Furan-2-ylmethyl-piperidin-4-yl)-methyl-amine : On procède comme à l'exemple 1 de la procédure 2 à partir de 1 g de methyl-piperidin-4-yl-carbamic acid tert-butyl 30 ester et de 452 mg de furan-2-carbaldehyde. On obtient ainsi 760 mg de produit attendu. -Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 28: Chlorhydrate de [1-(3H-Imidazol-4-ylmethyl)-piperidin-4-yl]-methyl-amine : On procède comme à l'exemple 1 de la procédure 2 à partir de 1 g de methyl-piperidin-4-yl-carbamic acid tert-butyl ester et de 452 mg de 3H-Imidazole-4-carbaldehyde. On obtient ainsi 780 mg de produit attendu. Procédure 3 - Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 25: Chlorhydrate de 2-Amino-N-methyl-N-(1-methyl- piperidin-4-yl)-acetamide : A une solution contenant 3.54 g de chloro-3,5-dimethoxytriazine et 3.58 g de tert-butoxycarbonylamino-acetic acid dans 20 mL de dichloromethane, est ajouté goutte à goutte 2.25 mL de N-methyl morpholine en maintenant la température réactionnelle entre -5 et 0 C. L'agitation est maintenu pendant 4 heures et on observe une consommation totale de chloro-3,5-dimethoxy-triazine. On additionne, en maintenant la temperature réactionnel -5 et 0 C un mélange contenant 2.9 mL de methyl-(l-methylpiperidin-4-yl)-amine, 2.25 mL de N-methyl morpholine dans 10 mL de dichloromethane. Le milieu réactinnel est agité à 0 C pendant 2 heures et à température ambiante toute la nuit. Le solvant est évaporé et le résidu est repris avec 70 mL d'acetate d'éthyle. La suspension est lavéé successivement par H2O(30 mL), 30 mL d'une solution àlO% d'acide citrique, H2O(30 mL), 30 mlune solution saturée en NaHCO3 et H20(30 mL). Après séchage sur MgSO2 et chromatographie sur silice ( éluant 10% méthanol dans dichlorométhane), on obtient 4g d'un produit qui sont laissés sous agitation dans 100 mL de ether/HC1. Après une nuit, on filtre le milieu réactionnel pour obtenir 2.5 g de produit attendu. - Préparation de l'amine utilisée au stade 4 de l'exemple 2: Chlorhydrate de 2-Amino-N-(tetrahydro-pyran-4-yl)-acetamide : On procède comme à l'exemple 1 de la procédure 2 à partir de 1 g de tert-butoxycarbonylamino-acetic acid et de 578 mg de tetrahydro-pyran-4-ylamine. On obtient ainsi 700 mg de produit attendu. Exemple 1: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(l-methyl-piperidin-4-yl)-10 benzenesulfonamide Stade 1:(2-Chloro-pyrimidin-4-yl)-(4-fluoro-phenyl)-amine A un mélange contenant 15 g de Dichloropyrimidine dans 200 mL de n-butanol, sous agitation,on additionne 10 mL de 4-fluoroaniline puis 18 mL de di-isopropyl-ethylamine. 15 Le mélange réactionnel est porté sous agitation, à reflux, pendant 2 heures. Le milieu réactionnel est refroidi, concentré à sec. Ajouter une solution de K2CO3 au résidu et extraire 3 fois avec de l'acétate d'éthyle, lavage avec une solution saturée de NaCl et séchage sur 20 Na2SO4, le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur colonne de silice(CH2CL2 puis 30% d'acétate d'éthyle dans CH2C12). Lors de la concentration 11 g de composé attendu cristallisent MH+ = 224), PF = 172-174 C 25 Stade 2 : N-4-(4-Fluoro-phenyl)-N-2-phenyl-pyrimidine- 2,4-diamine 10,5 g de (2-Chloro-pyrimidin-4-yl)-(4-fluoro-phenyl)- amine en solution dans 300 mL de n-butanol sont portés à 140 C à reflux en présence de 4,3 mL d'aniline toute la 30 nuit. Le milieu réactionnel est refroidi. La suspension obtenue est filtrée. Les cristaux sont repris dans l'acétate d'éthyle et lavés par une solution de 10% de K2CO3 puis par une solution saturée de NaCl. Après séchage sur Na2SO4, la phase organique est concentrée sous vide. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur colonne de silice(THF10%, MeOH5%, CH2CL285%). La N-4-(4-Fluoro-phenyl)-N-2-phenylpyrimidine-2,4-diamine attendu cristallise lors de la concentration et 10.5 g du produit sont obtenus par filtration. MH+ = 281, PF = 161 C Stade 3: Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(4-Fluoro- phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl Dans un ballon tricol sous courant d'azote contenant l'acide chlorosulfonique à 0 C, an additionne par petite portion 7.5 g de N-4-(4-Fluoro-phenyl)-N-2-phenylpyrimidine-2,4-diamine en maintenant la température autour de 0 C. Le milieu réactionnel est laissé à température ambiante pendant 18 h. Le mélange est versé goutte à goutte(avec précaution) sur la glace. Le précipité obtenu est filtré et lavé avec de l'eau distillée. Après dissolution du solide dans 1 L d'acétate d'éthyle, séchage sur Na2SO4 et concentration sous vide, on obtient un huile blanchâtre. Cette huile précipite après dispersion dans 200 mL l'éther. 10,5 g de Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl sont obtenus par filtration de la suspension éthérée. MH+ = 360, PF = 1) Bioorg. Med. Chem. 2003, 13, 2961-2966 Stade 4: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide Dans une solution de 400 mg Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]- benzenesulfonyl dans 30 mL de dichlorométhane,on additionne 0.16 mL de methyl-(1-methyl-piperidin-4-yl)-amine(produit commercial) puis 0.7 mL de di-isopropylethylamine. Le mélange réactionnel est laisse sous agitation à température ambiante pendant 18 heures. Le milieu réactionnel est concentré à sec et repris avec une solution 10 % de K2CO3. Après extraction avec de l'acétate d'éthyle, la phase organique est lavée avec une solution saturée de NaCl puis séchée. sur Na2SO4. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur colonne de silice(CH2CL2 puis 10% de méthanol dans CH2C12) ; 210 mg de composé attendu sont obtenus. MH+ = 471.2 ; Point de fusion 205-210 oc (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.20(d, 2H) ; 1.58(m, 2H) ; 1.90(t, 2H) ; 2.11(s, 3H); 2.65(s, 3H); 2.73(d, 2H); 3.60(m, 1H); 6.28(d, 1H); 7.17(t, 2H); 7.56- 7. 84 (massif, 4H) ; 7.94(d, 2H) ; 8.07(d, 1H) ; 9,48(s large,lH); 9.67(s large, 1H). La préparation des produits des exemples 2 à 28 ci- dessous se fait suivant le même procédé que pour l'exemple 1 en utilisant au stade 4 les amines appropriées de formule (VIII) choisies parmi des amines commerciales ou synthétisées comme indiqué à titre d'exemples dans la partie expérimentale ci-après. Par ailleurs, selon les valeurs de R2, R3, R4 et R5 du produit attendu, on utilise au stade 1, les produits de départ de formules (II) et (II) appropriés. Ainsi : - pour les exemples 1 à 19 et 21 à 28, pour lesquels R5 représente hydrogène, on utilise le même produit de 25 départ de formule (II) que pour l'exemple 1. - pour le produit de l'exemple 20, pour lequel R5 représente un atome de chlore, on utilise un autre produit de départ de formule (II) qui porte en position 6 le substituant approprié ici un atome de chlore 30 - pour les produits des exemples 1 à 10 et 13 à 28 pour lesquels R2,R3,R4 représentent H,H,F, on utilise le même produit de départ de formule (III) que pour l'exemple 1. - pour les produits des exemples 11 et 12, on utilise les produits de départ de formule (III) pour lesquels R2,R3,R4 ont les significations appropriées ici R2,R3,R4 représentent H,F,Cl. Puis, après le stade 1, pour tous les exemples 2 à 28, on procède comme aux stades 2 et 3 de l'exemple 1 et enfin, on procède comme au stade 4 de l'exemple 1 en faisant réagir le produit obtenu au stade 3 avec l'amine appropriée de formule (VIII)pour obtenir le produit attendu. Exemple 2 : 2-{4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonylamino} -N(tetrahydro-pyran-4-yl)-acetamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 204 mg de chlorhydrate de la 2-amino-N-methyl-N-(tetrahydro-pyran-4-yl)acetamide. On obtient ainsi 260mg de produit attendu. MH+ = 501; Point de fusion= 253-254 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.28(m, 2H) ; 1.56(d, 2H) ; 3.25(m, 2H) ; 3.38(s, 2H) ; 3.47-3.83 (massif, 3H) ; 6.27(d, 1H); 7.18(t, 2H); 7.52-7.82(massif, 6H); 7.90(d, 2H); 8.06(d, 1H); 9.49(s large, 1H); 9.63(s large, 1H). Exemple 3 : N-(1-Benzyl-piperidin-4-yl)-4-[4-(4-fluoro-phenylamino) -pyrimidin-2-ylamino]-N-methylbenzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(4-Fluoro- phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 252 mg de chlorhydrate de la (1-Benzyl-piperidin-4-yl) methyl-amine. On obtient ainsi 259 mg de produit attendu. MH+ = 547 Point de fusion= 186-190 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.23(d, 2H) ; 1.57(m, 2H) ; 1.94(t, 2H); 2.66(s, 3H); 2.76(d, 2H); 3.40(s, 2H); 3.62(m, 1H); 6.29(d, 1H); 7.07-7.38(massif, 7H); 7.56-7.85(massif, 7H); 7.56-7.85(massif, 4H); 7.94(d, 2H) ; 8.08(d, 1H) ; 9.48(s large, 1H) ; 9.67(s large, 1H). Exemple 4: N-(1-Benzyl-pyrrolidin-3-S-yl)-4-[4-(4-fluorophenylamino) -pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl10 benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(4-Fluoro- phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 200 mg de la (1-Benzyl-pyrrolidin3-S-yl)methyl-amine(produit commercial). On obtient ainsi 298 mg de produit attendu. MH+ = 533; Point de fusion= 154-155 C (Etheriopropylique-dichloromethane); aD = -21.4(C = 0.116, MeOH) 20 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.44(m, 1H) ; 1.76(m, 1H) ; 1.93-2.35(massif, 6H) ; 2.56(m, 1H) ; 2.66(s, 3H); 4.46(m, 1H); 6.30(d, 1H); 7.19(d, 2H); 7.55-7.80(massif, 4H) ; 7.97(d, 2H) ; 8.10(d, 1H) ; 9.49(s large, 1H) ; 9.69(s large, 1H). 25 Exemple 5: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-methyl-pyrrolidin-3-yl)-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(4-Fluoro30 phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 120 mg de la methyl-(1-methylpyrrolidin-3-yl) amine racémique (produit commercial) On obtient ainsi 215.mg de produit attendu. MH+ = 457; Point de fusion= 177-181 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.44(m, 1H) ; 1.76(m, 1H) ; 1.93-2.35(massif, 6H) ; 2.56(m, 1H) ; 2.66(s, 3H); 4.46(m, 1H); 6.30(d, 1H); 7.19(t, 2H); 7.55-7.80(massif, 4H) ; 7.97(d, 2H) ; 8.10(d, 1H) ; 9.49(s large, 1H) ; 9.69(s large, 1H). Exemple 6 : N-(1,1-Dioxo-tetrahydro-1^6-thiophen-3-yl)-4-[4-(4-fluoro-phenylamino) pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-10 benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(4-Fluoro- phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 158 mg de la 1,1-dioxo-tetrahydro1E6-thiophen-3-yl)-methyl-amine racémique (produit commercial) On obtient ainsi 200.mg de produit attendu. MH+ = 492; Point de fusion= 236-240 C(Etheriopropyliquedichloromethane) 20 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):2.06(m, 2H) ; 2.69(s, 3H) ; 2.78-3.25(massif, 4H); 4.78(m, 1H); 6.30(d, 1H); 7.19(t, 2H); 7.60-7.80(massis, 4H); 8.10(d, 1H) ; 9.51(s large, 1H) ; 9.74(s large, 1H). Exemple 7: N-(1-Benzyl-pyrrolidin-3-R-yl)-4-[4-(4-fluoro-25 phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methylbenzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(4-Fluoro- phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que 30 l'on fait réagir avec 200 mg de la (1-Benzyl-pyrrolidin-3-R-yl)-N-methyl-amine(produit commercial) On obtient ainsi 318.mg de produit attendu. MH+ = 533; Point de fusion = 154-155 C (Etheriopropylique-dichloromethane); aD = +24(C = 0.1, MeOH) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.45(m, 1H) ; 1.83(m, 1H) ; 2.10(q, 1H) ; 2.18-2.34 (massif, 2H) ; 2.60(m, 1H) ; 2.68(s, 3H) ; 3 .43 (AB, 2H) ; 4.45(m, 1H) ; 6.28(d, 1H) 7.10-7.33(massif, 7H) ; 7.60(d, 2H) ; 7.65-7.78(massif, 2H) ; 7.94(d, 2H) ; 8.10(d, 1H) ; 9.49(s large, 1H) 9.67(s large, 1H). Exemple 8: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide Stade 1: Préparation de l'intermédiaire 4-({4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl} -methyl-amino) -piperidine-l-carboxylic acid tert-butyl ester: On procède d'abord à la préparation de l'intermédiaire 4-({4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl} -methyl-amino)-piperidine-l-carboxylic acid tert-butyl ester On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir de 800 mg Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 485 mg la methyl-amino-piperidine-1-carboxylic acid tert-butyl ester. On obtient ainsi 390.mg de produit attendu. MH+ = 557; Point de fusion = 174-176 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3) 2SO d6, en ppm) :1.14-1.61 (massif, 13H) 2.61(s, 3H) ; 2.70(m, 2H) ; 3.70-4.07(massif, 3H); 6.27(d, 1H); 7.16(t, 2H); 7.57-7.79(massif, 4H); 7.94(d, 2H); 8.06(d, 1H); 9.46(sl, 1H); 9.66(sl, 1H). Stade 2 : Chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl-N-piperidin-4-ylbenzenesulfonamide 300 mg 4-({4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl} -methyl-amino)-piperidine-lcarboxylic acid tert-butyl ester sont laissés sous agitation dans 40 mL de ether chlorhydrique 2N. Après une nuit, on filtre le milieu réactionnel pour obtenir 220 mg de produit attendu(produit fini exemple 8). MH+ = 457; Point de fusion= 205-210 oc (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.41(d, 2H) ; 1.85(m, 2H) ; 2.66(s, 3H) ; 2.94(m, 2H); 3.22(d, 2H); 4.09(m, 1H) ; 6.55(d, 1H) ; 7.25(t, 2H) ; 7.63(m, 2H) ; 7.77(s, 4H) ; 8.09(d, 1H); 8.53-9.08(massif, 2H); 11.05(s large, 1H); 11.11(s large, 1H). Le produit de l'exemple 8 peut servir d'intermédiaire vers tous les produits finis des exemples 3, 9, 10, 13, 15, 16, 22, 23, 24, 26, 27, 28. par une réaction d'amination réductrice qui utiliserait le même mode opératoire que la procédure 2. Exemple 9: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-pyridin-2-ylmethyl-piperidin-4-yl) -benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 254 mg de chlorhydrate de la methyl-(1-pyridin-2-ylmethyl-piperidin-4-yl)-amine. On obtient ainsi 205.mg de produit attendu. MH+ = 548; Point de fusion =202-204 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.22(d, 2H) ; 1.60(m, 2H) ; 2.03(t, 2H) ; 2.65(s, 3H) ; 2.78(d, 2H) ; 3.52(s, 2H) ; 3.63(m, 1H) ; 6.27(d, 1H) ; 7.06-7.29(massif, 3H) ; 7.53(d, 1H) ; 7.63-7.80 (massif, 5H) ; 7.93(d, 2H) ; 8.06(d, 1H); 8.44(d, 1H); 9.47(s large, 1H); 9.66(s large, 1H). Exemple 10: N-(1-Ethyl-piperidin-4-yl)-4-[4-(4-fluoro-phenylamino) -pyrimidin-2-ylamino]-Nmethylbenzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(4-Fluoro- phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 174 mg de chlorhydrate de la (1-Ethyl-piperidin-4-yl)-methyl-amine. On obtient ainsi 205.mg de produit attendu. MH+ = 485; Point de fusion= 162-163 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):0.90(t, 3H) ; 1.21(d, 2H) ; 1.54(m, 2H) ; 2.24(q, 2H) ; 2.64(s, 3H) ; 2.81(d, 2H) ; 3.60(m, 1H) ; 6.27(d, 1H) ; 7.16(t, 2H) ; 7.53- 7.78(massif, 4H) ; 7.93(d, 2H) ; 8.07(d, 1H) ; 9.48(s large, 1H) ; 9.66(s large, 1H). Exemple 11: 4-[4-(3,4-Difluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-methylpiperidin-4-yl)-benzenesulfonamide Stade 1: (2-Chloro-pyrimidin-4-yl)-(3,4-difluoro-phenyl)-amine La préparation de ce composé se fait suivant le même procédé que pour l'exemple 1 à partir de la réaction de 9.21g de dichloropyrimidine avec 8 g de3,4- difluoroaniline : on obtient ainsi 10.3g de produit attendu. Stade 2: N*4*-(3,4-Difluoro-phenyl)-N*2*-phenyl- pyrimidine-2,4-diamine La préparation de ce composé se fait suivant le même procédé que pour l'exemple 1 à partir de la réaction de 7g de (2-Chloro-pyrimidin-4-yl)-(3,4-difluoro-phenyl)-amine obtenu au stade 1 ci-dessus avec 2.72 g d'aniline : on obtient ainsi 8 g de produit attendu. Stade 3 : Chlorhydrate de Chlorure de 4-[4-(3,4-Difluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl La préparation de ce composé se fait suivant le même procédé que pour l'exemple 1 à partir de la réaction de 8g de N*4*-(3,4-Difluoro-phenyl)-N*2*-phenyl-pyrimidine-2,4-diamine obtenu au stade ci-dessus avec l'acide chlorosulfonique : on obtient ainsi 9 g de produit attendu. Stade 4 : 4-[4-(3,4-Difluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(l-methylpiperidin-4-yl)-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(3,4-difluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 0.17 mL de la methyl-(l-methylpiperidin-4-yl)-amine(produit commercial) On obtient ainsi 110.mg de produit attendu. MH+ = 489; Point de fusion= 181-183 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.22(m, 2H) ; 1.60(m, 2H) ; 1.98(m, 2H) ; 2.14(s, 3H) ; 2.64(s, 3H) ; 2.76(d, 2H) ; 3.62(m, 1H); 6.31(d, 1H); 7.17-7.49(massif, 2H); 7.65(d, 2H); 7.94(d, 2H); 8.01-8.24(massif, 2H); 9.70(s large, 1H); 9.77(s large, 1H). Exemple 12 : 4-[4-(3-Chloro-4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-methyl piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide Stade 1: (2-Chloro-pyrimidin-4-yl)-(3-chloro-4-fluoro- phenyl)-amine La préparation de ce composé se fait suivant le même procédé que pour l'exemple 1 à partir de la réaction de 5 10g de dichloropyrimidine avec 9.75 g de3-chloro-4- fluoroaniline : on obtient ainsi 11.3g de produit attendu. stade 2: N*4*-(3-Chloro-4-fluoro-phenyl)-N*2*-phenyl- pyrimidine-2, 4-diamine 10 La préparation de ce composé se fait suivant le même procédé que pour l'exemple 1 à partir de la réaction de 10g de (2-Chloro-pyrimidin-4-yl)-(3-chloro-4-fluorophenyl)-amine obtenu au stade ci-dessus avec 3.61 g d'aniline : on obtient ainsi 13 g de produitattendu. 15 Stade 3 :Clorhydrate du chlorure de 4-[4-(3-Chloro-4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl La préparation de ce composé se fait suivant le même procédé que pour l'exemple 1 à partir de la réaction de 6g de N*4*-(3-Chloro-4-fluoro-phenyl)-N*2*-phenyl- 20 pyrimidine-2,4-diamine obtenu au stade ci-dessus avec l'acide chlorosulfonique : on obtient ainsi 7 g de produit attendu. Stade 4 : 4-[4-(3-Chloro-4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-methyl piperidin-4-yl)- 25 benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir de 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(3-chloro-4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec.l7 mL de la methyl(1-methyl 30 piperidin-4-yl)-amine(produit commercial) On obtient ainsi 250.mg de produit attendu. MH+ = 506; Point de fusion= 183-186 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.20(d, 2H) ; 1.57(m, 2H) ; 1.88(t, 2H); 2.10(s, 3H); 2.57-2.82(massif, 5H); 3.56(m, 1H); 6.30(d, 1H); 7.37(t, 1H); 7.51(m, 1H); 7.64(d, 2H); 7.92(d, 2H); 8.04(dd, 1H); 8.13(d, 1H); 9.66(s large, 1H); 9.78(s large, 1H). Exemple 13: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-thiophen-2ylmethyl-piperidin-4-yl) -benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 261 mg de hlorhydrate de la methyl(l-thiophen-2ylmethyl-piperidin-4-yl)- amine. On obtient ainsi 261.mg de produit attendu. MH+ = 553; Point de fusion= 175-176 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.26(d, 2H) ; 1.56(m, 2H) ; 1.96(t, 2H) ; 2.65(s, 3H) ; 2.81(d, 2H) ; 3.48-3.77(massif, 3H) ; 6.23(d, 1H) ; 6.84-6.99(massif, 2H) ; 7.16(t, 2H) ; 7.38(dd, 1H) ; 7.54-7.78(massif, 4H) ; 7.92(d, 2H) ; 8.06(d, 1H) ; 9.48(s large, 1H) ; 9.66(s large, 1H). Exemple 14: N-Cyclopropyl-4-[4-(4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-(1methyl piperidin-4-yl)- benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait avec 162 mg de la Cyclopropyl-(1-methylpiperidin-4-yl) amine (produit commercial) On obtient ainsi 181.mg de produit attendu. MH+ = 497; Point de fusion= 218 C (Etheriopropyliquedichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):0.62-0.92(massif, 4H) 1.33(m, 2H) ; 1.62-2.01(massif, 5H) ; 2.09(s, 3H) 2.72(d, 2H) ; 3.62(m, 1H) ; 6.28(d, 1H) ; 7.16(t, 2H) 7.57-7.78(massif, 4H) ; 7.95(d, 2H) ; 8.07(d, 2H) 9.48(s large, 1H) ; 9.69(s large, 1H). Exemple 15: N-(1-Benzyl-pyrrolidin-3-yl)-4-[4-(4-fluorophenylamino) -pyrimidin-2-ylamino]-N-ethylbenzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate du chlorure de.[4-(4-Fluoro- phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 205 mg de la (1-Benzyl-pyrrolidin-3-yl)-ethyl-amine racémique(produit commercial) On obtient ainsi 152.mg de produit attendu. MH+ = 547; Point de fusion= 125-127 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.13(t, 3H) ; 1.37(m, 1H) ; 1.86(m, 1H) ; 2.05(m, 1H) ; 2.24 (d, 2H) ; 2.59(m, 1H) 3.13(q, 2H) ; 3 .33 (AB, 2H) ; 4.33(m, 1H) ; 6.24(d, 1H) ; 7.03-7.30(massif, 7H); 7.51-7.74(massif, 4H); 7.86(d, 2H). Exemple 16: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-thiophen-3ylmethyl-piperidin-4-yl) -benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 261 mg de chlorhydrate de la methyl-(1-thiophen-3ylmethyl-piperidin-4-yl)amine. On obtient ainsi 225.mg de produit attendu. MH+ =553; Point de fusion= 173-174 C (Etheriopropyliquedichloromethane) 1H (200 MHz (CD3) 2SO d6, en ppm):1.21(d, 2H) ; 1.56(q, 2H) ; 1.90(t, 2H) ; 2.64(s, 3H) ; 2.77(d, 2H) ; 3.41(s, 2H) ; 3.60(m, 1H) ; 6.26(d, 1H); 6.98(d, 1H); 7.06- 7.31(massif, 3H); 7.43(m, 1H); 7.54-7.80(massif, 4H); 7.93(d, 2H); 8.07(d, 1H); 9.48(s large, 1H); 9.66(s large, 1H). Exemple 17: N-(1-Benzyl-azepan-4-yl)-4-[4-(4-fluoro-phenylamino) -6-methyl-pyrimidin-2-ylamino]-N-methylbenzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 268 mg de chlorhydrate de la (1-benzyl-azepan-4-yl)methyl-amine racemique. On obtient ainsi 150.mg de produit attendu. MH+ = 561; Point de fusion= 147-148 C(Etheriopropyliquedichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.25-1.75(massif, 9H) 2.32-2.59(massif, 4H) ; 2.64(s, 3H) ; 3.54(s, 2H) 3.98(m, 1H) ; 6.29(d, 1H) ; 7.09-7.38(massif, 7H) 7.62(d, 2H) ; 7.71(m, 2H) ; 7.95(d, 2H) ; 8.09(d, 2H) 9.49(s large, 1H) ; 9.66(s large, 1H). Exemple 18: N-(2-Dimethylamino-ethyl)-4-[4-(4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-(1 methyl-piperidin-25 4-yl)-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate du chlorure de -[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 255 mg de la N,N-Dimethyl-N'-(lmethyl-piperidin-4-yl)-ethane-1,2-diamine hydrochloryde.(produit commercial) On obtient ainsi 155.mg de produit attendu. MH+ = 528; Point de fusion = 135-137 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.31(d, 2H) ; 1.57(m, 2H) ; 1.83(t, 2H) ; 2.08(s, 3H) ; 2.15(s, 6H) ; 2.39(t, 2H) ; 2.71(d, 2H) ; 3.13(t, 2H) ; 4.48(m, 1H) ; 6.28(d, 1H) ; 7.16(t, 2H) ; 7.55-7.78(massif, 4H) ; 7.92(d, 2H) ; 8.07(d, 1H) ; 9.48(s large, 1H) ; 9.66(s large, 1H). Exemple 19 : 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-(2-hydroxy-ethyl)-N(1-methyl-piperidin-4-yl)-10 benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 230mg de chlorhydrate de la 2-(1methyl-piperidin-4-ylamino)-ethanol (produit commercial) On obtient ainsi 40.mg de produit attendu. MH+ =501; Point de fusion= 125-135 C (Etheriopropyliquedichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.29(m, 2H) ; 1.57(m, 20 2H) ; 1.85(t, 2H) ; 2.09(s, 3H) ; 2.71(d, 2H) ; 3.09(t, 2H) ; 3.47(d, 3H) ; 4.73(t, 1H) ; 6.27(d, 1H) ; 7.16(t, 1H) ; 7.56-7.78 (massif, 4H) ; 7.92(d, 2H) ; 8.06(d, 1H) ; 9.48(s large, 1H) ; 9.66(s large, 1H). Exemple 20 : 4-[4-Chloro-6-(4-fluoro-phenylamino)pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N-(1-methyl-piperidin-4-yl) -benzenesulfonamide Stade 1 : (2,6-Dichloro-pyrimidin-4-yl)-(4-fluoro-phenyl)-amine La préparation de ce composé se fait suivant le même 30 procédé que pour l'exemple 1 à partir de la réaction de 12g de trichloropyrimidine avec 7.38 g de 4-fluoroaniline : on obtient ainsi 8.7 g de produit attendu. Stade 2 : 6-Chloro-N*4*-(4-fluoro-phenyl)-N*4*-methyl-N*2*-phenyl-pyrimidine-2, 4-diamine La préparation de ce composé se fait suivant le même procédé que pour l'exemple 1 à partir de la réaction de 4g de (2,6-Dichloro-pyrimidin-4-yl)-(4-fluoro-phenyl)- amine obtenu au stade ci-dessus avec 1.44 g d'aniline on obtient ainsi 2.5 g de produit attendu. Stade 3: chlorhydrate du chlorure de 4-[4-Chloro-6-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl. La préparation de ce composé se fait suivant le même procédé que pour l'exemple 1 à partir de la réaction de 2g de 6-Chloro-N*4*-(4-fluoro-phenyl)-N*4*-methyl-N*2*-phenyl-pyrimidine-2, 4-diamine obtenu au stade ci-dessus avec l'acide chlorosulfonique : on obtient ainsi 2 g de produit attendu. Stade 4 : 4-[4-Chloro-6-(4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir de 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-Chloro-6-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 0.17 mL de la methyl-(lmethylpiperidin-4-yl)-amine(produit commercial). On obtient ainsi 300.mg de produit attendu. MH+ = 506; Point de fusion= 140-142 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.19(m, 2H) ; 1.57(m, 2H) ; 1.86(t, 2H) ; 2.08(s, 3H) ; 2.57-2.83(massif, 5H) 3.60(m, 1H) ; 6.26(s, 1H) ; 7.20(t, 2H) ; 7.48- 7.70(massif, 4H) ; 7.84(d, 2H) ; 9.71(s large, 1H) 10.05(s large, 1H). Exemple 21: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-methyl-azepan-4-yl)-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir de 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec la 185 mg de la methyl-(1-methyl-azepan-4-yl)-amine(produit commercial) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):0.90(t, 3H) ; 1.21(d, 2H) ; 1.54(m, 2H) ; 2.24(q, 2H) ; 2.64(s, 3H) ; 2.81(d, 2H) ; 3.60(m, 1H) ; 6.27(d, 1H) ; 7.16(t, 2H) ; 7.53-7.78(massif, 4H) ; 7.93(d, 2H) ; 8.07(d, 1H) ; 9.48(s large, 1H) ; 9.66(s large, 1H). On obtient ainsi 214.mg de produit attendu. MH+ = 485; Point de fusion= 122-124 C(Etheriopropyliquedichloromethane) Exemple 22: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-pyridyl-3-ylmethyl-piperidin-4yl) -benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir de 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 254 mg de chlorhydrate de la methyl-(1-pyridyl-3-yl-methyl-piperidin-4-yl)-amine. On obtient ainsi 155.mg de produit attendu. MH+ = 548 ; Point de fusion= 215,8 C(Etheriopropyliquedichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.11-2.36(massif, 4H); 2.63(s, 3H); 2.82-4.60(massif, 7H); 6.30(d, 1H); 7.17(t, 2H); 7.28-7.83(massif, 5H); 7.96(d, 2H); 8.07(d, 1H); 8.36-9.24(massif, 2H); 9.59(s, 1H); 9.71(s, 1H). Exemple 23: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-6-methyl-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-thiazol-2-ylmethylpiperidin-4-yl) -benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir de 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 260 mg de chlorhydrate de la méthyl-(1-thiazol-2-ylmethyl-piperidin-4-yl)-amine. On obtient ainsi 165.mg de produit attendu. MH+ = 554; Point de fusion= 220 C(Etheriopropyliquedichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.2(d, 2H) ; 1.60(q, 2H) ; 2.14(t, 2H) ; 2.67(s, 3H) ; 2.86(d, 2H) ; 3.66(m, 1H) ; 3.78(s, 2H) ; 6.28(d, 1H) ; 7.18(t, 2H) ; 7.75- 7.77(massif, 6H) ; 7.95(d, 2H) ; 8.08(d, 1H) ; 9.48(s large, 1H) ; 9.67(s large,1H). Exemple 24:4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-pyridyl-4-ylmethyl-piperidin-4-yl) -benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir de 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 254 mg de chlorhydrate de la methyl-(1-pyridyl-4-yl-methyl-piperidin-4-yl)-amine. On obtient ainsi 205.mg de produit attendu. MH+ = 548; Point de fusion= 205,3 C(Etheriopropyliquedichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.52(d, 2H); 1.99(m, 2H) ; 2.68(s, 3H) ; 3.19(m, 2H) ; 3.41(d, 2H) ; 4.12(m, 1H) ; 4.60(s, 2H); 6.51(d, 1H); 7.21(t, 2H); 7.75-7.87(massif, 6H) ; 8.05(d, 1H) ; 8.22(d, 2H) ; 9.06(d, 2H) ; 11.00(s, 1H) ; 11.26(s, 1H). Exemple 25 : 2-{4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonylamino} -N-methyl-N-(1-methyl-30 piperidin-4-yl)-acetamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluoro- phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 273 mg de chlorhydrate de la 2-Amino-N-methyl-N-(l-methyl-piperidin-4-yl)-acetamide. On obtient ainsi 260mg de produit attendu. MH+ = 528; Point de fusion= 233-234.4 C (Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.44-2.08(massif, 4H) ; 2.54-3.53(massif, 10H) ; 3.60-4.90(massif, 3H) ; 6.48(d, 1H); 7.23(t, 2H); 7.45-7.73(massif, 4H); 7.80(d, 2H); 8.03(d, 1H); 10.97(s, 1H); 11.16(s, 1H. Exemple 26: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-pirazin-2-ylmethyl-piperidin-4yl) -benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir de 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 294 mg de chlorhydrate de la methyl-(1-pirazin-2-yl-methyl-piperidin-4-yl)-amine. On obtient ainsi 80.mg de produit attendu. MH+ = 548 ; Point de fusion= 180 C(Etheriopropyliquedichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.21(d, 2H); 1.58(m, 2H); 2.06(t, 2H); 2.63(s, 3H); 2.78(d, 2H); 3.48- 3.74(massif, 3H); 6.26(d, 1H); 7.15(t, 2H); 7.50- 7.77(massif, 4H); 7.92(d, 2H); 8.06(d, 1H); 8.42- 8.66(massif, 3H); 9.46(s, 1H); 9.97-10.81 (sl, 1H). Exemple 27: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-6-methyl-pyrimidin-2-ylamino]-N(1-furan-3-ylmethyl-piperidin-4yl) -N-methyl-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir de 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 277 mg de chlorhydrate de la (1-furan-3-ylmethyl-piperidin-4-yl)-methyl-amine. On obtient ainsi 220.mg de produit attendu. MH+ = 537; Point de fusion= 156-156 C C(Etheriopropylique-dichloromethane) 1H (200 MHz (CD3)2SO d6, en ppm):1.19(d, 2H) ; 1.53(q, 3.56(m, 1H); 6.21(d, 1H); 6.26(d, 1H); 6.35(t, 1H); 7.15(t, 2H); 7.53(s, 1H); 7.61(d, 2H); 7.68(m, 2H); 7.92(d, 2H) ; 8.06(d, 1H). Exemple 28: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-6-methyl-pyrimidin-2-ylamino]-N(1H-imidazol-2-ylmethyl-piperidin-4-y1) -N-methyl-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir de 400 mg de chlorhydrate du chlorure de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 277 mg de chlorhydrate de la [1-(1H-imidazol-2-ylmethyl)-piperidin-4-yl]-methyl-amine. On obtient ainsi mg de produit attendu. Exemple de référence A 4-(2-tert-Butoxycarbonylamino-ethylamino)-piperidine-l-20 carboxylic acid tert-butyl ester 2 g de 4-Oxo-piperidine-1-carboxylic acid tert-butyl ester et 1.6 g de(2-Amino-ethyl)-carbamic acid tert- butyl ester sont mis en solution dans 20 mL de THF. On additionne 1.5 g de triacetoxyborohydrure de sodium. Le 25 milieu réactionnel est laissé sous agitation à température ambiante toute la nuit. On additionne au milieu réactionnel 20 mL de methanol puis on chauffe à 70 C pendant 1h30. Après concentration à sec, reprise avec une solution de soude, on extrait avec du dichlorométhane 30 et la phase chlorée est lavée avec NaCl saturée et séchée sur Na2SO4. Après concentration à sec on obtient 1.7 g de produit attendu. 4-(2-Dimethylamino-ethylamino)-piperidine-l-carboxylic acid tert-butyl ester On procède comme à l'exemple A à partir 2 g de 4-0xopiperidine-l-carboxylic acid tert-butyl ester et de 920 mg de N*1*,N*1*-Dimethyl-ethane-1,2-diamine. On obtient 1.3 g de produit attendu. / ùN N 4-(2-Diethylamino-ethylamino)-piperidine-l-carboxylic acid tert-butyl ester On procède comme à l'exemple A à partir 2 g de 4-0xopiperidine-1-carboxylic acid tert-butyl ester et de 1.22 g de N*1*,N*1*-Diethyl-ethane-1,2-diamine. On obtient 1.35 g de produit attendu. 4-(2-Pyrrolidin-l-yl-ethylamino)-piperidine-l-carboxylic acid tert-butyl ester On procède comme à l'exemple A à partir 2 g de 4-Oxopiperidine-l-carboxylic acid tert-butyl ester et de 1.2 g de 2-Pyrrolidin-l-yl-ethylamine. On obtient 1.17 g de produit attendu. Methyl-[2-(1-methyl-piperidin-4-ylamino)-ethyl]-carbamic acid tert-butyl ester On procède comme à l'exemple A à partir 2 g de 1-Methylpiperidin-4-one et de 2.05 g de (2-Amino-ethyl)-methylcarbamic acid tert-butyl ester. On obtient 550 mg de produit attendu. 20 [2-(1-Methyl-piperidin-4-ylamino)-ethyl]-carbamic acid tert-butyl ester On procède comme à l'exemple A à partir 2 g de 1-Methylpiperidin-4-one et de 2.88 g de (2-Amino-ethyl)-carbamic10 acid tert-butyl ester. On obtient 950 mg de produit attendu. Exemple 29: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2 10 ylamino]-N-[1-(1-N-oxide-pyridin-4-ylmethyl)-piperidin-4-yl] -N-methyl-benzenesulfonamide On procède par une réaction d'amination réductrice à 15 partir de 300 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl-N-piperidin-4yl-benzenesulfonamide (exemple 8) que l'on fait réagir avec 67 mg de 1-N-oxyde-pyridine 4-carbaldehyde. On obtient ainsi 225 mg de produit attendu. 20 MH+ = 564; Point de fusion= 155-156 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :1.22(d, 2) ; 1.56(q, 2) ; 1.97(t, 2) ; 2.64(s, 3); 2.72(d, 2); 3.37(s, 2); 3.62(t, 1); 6.26(d, 1) ; 7.16(t, 2) ; 7.25(d, 2) ; 7.61(d, 2) ; 7.68(m, 2) ; 25 7.92(d, 2); 8.03-8.15(ml, 3); 9.45(s, 1) ; 9.65(s, 1). Exemple 30: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N-[1(2-methyl-3H-imidazol-4-ylmethyl)-piperidin-4-yl]-benzenesulfonamide On procède par une réaction d'amination réductrice à partir de 300 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro- 10 phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide (exemple 8) que l'on fait réagir avec 60 mg de 2-methyl-3H-imidazole-4-carbaldehyde. On obtient ainsi 190 mg de produit attendu. MH+ = 551; Point de fusion= 155 C( Trituration dans 15 l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :1.22(m, 2) ; 1.53(m, 2) ; 1.89 (t, 2) ; 2.18(s, 3) ; 2.64(s, 3); 2.79(m, 2); 3.22(s, 2); 3.60(m, 1); 6.29(d, 1) ; 6.43-6.80(sl, 1); 7.18(t, 2); 7.55-7.78(massif, 4); 7.95(d, 2); 8.09(d, 1); 9.49(s, 1); 20 9.67(s, 1); 11.34-11.61(s, 1). 25 Exemple 31 : N- [1- (2-Fluoro-benzyl) -piperidin-4-yl] -4-[4-(4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methylbenzenesulfonamide5 On procède par une réaction d'amination réductrice à partir de 300 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide (exemple 8) que l'on fait réagir avec 66 mg de 2-fluoro-benzaldehyde On obtient ainsi 210 mg de produit attendu. MH+ = 565; Point de fusion = 182-183 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :1.22(d, 2) ; 1.57(m, 2) ; 1.99(t, 2) ; 2.65(s, 3); 2.78(d, 2); 3.47(s, 2); 3.62(m, 1); 6.29(d, 1); 7.06-7.42(massif, 6); 7.55-7.78(massif, 4); 7.95(d, 2) ; 8.09(d, 1) ; 9.49(s, 1) ; 9.67(s, 1). Exemple 32: N- [1- (3-Fluoro-benzyl) -piperidin-4-yl] -4-[4-(4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methylbenzenesulfonamide On procède par une réaction d'amination réductrice à partir de 300 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N-piperidin-4yl-benzenesulfonamide (exemple 8) que l'on fait réagir avec 66 mg de 3-fluoro-benzaldehyde On obtient ainsi 195 mg de produit attendu. MH+ = 565; Point de fusion = 207 C ( Trituration dans20 l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :1.23(d, 2) ; 1.59(m, 2) ; 1.96(t, 2) ; 2.66(s, 3) ; 2.76(d, 2) ; 3.43(s, 2) ; 3.64(m, 1) ; 6.29(d, 1); 6.95-7.43(massif, 6); 7.55-7.78(massif, 4); 7.94(d, 2) ; 8.08(d, 1) ; 9.49(s, 1) ; 9.67(s, 1). Exemple 33: N-[1-(4-Fluoro-benzyl)-piperidin-4-yl]-4-[4-(4-fluoro-phenylamino) -pyrimidin-2-ylamino]-N-methylbenzenesulfonamide On procède par une réaction d'amination réductrice à partir de 300 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N-piperidin-4yl-benzenesulfonamide (exemple 8) que l'on fait réagir avec 66 mg de 4-fluoro-benzaldehyde On obtient ainsi 200 mg de produit attendu. MH+ = 565; Point de fusion = 129-131 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 20 1H RMN (CDC13) :1.21(d, 2) ; 1.55(m, 2) ; 1.92(t, 2) ; 2.63(s, 3); 2.72(d, 2); 3.37(s, 2); 3.60(m, 1); 6.26(d, 1); 7.00-7.20 (m, 4); 7.26(dd, 2); 7.61(d, 2); 7.67(dd, 2) ; 7.92(d, 2) ; 8.06(d, 1) ; 9.46(s, 1) ; 9.62(s, 1). 25 Exemple 34: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N-[1(1-methyl-lH-imidazol-2-ylmethyl)-piperidin- 4-yl]-benzenesulfonamide10 On procède par une réaction d'amination réductrice à partir de 300 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide (exemple 8) que l'on fait réagir avec 60 mg de 1-Methyl-lH-imidazole-2-carbaldehyde On obtient ainsi 187 mg de produit attendu. MH+ = 551; Point de fusion= 274-275 C( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) : 1.20(m, 2) ; 1. 50 (q, 2) ; 1.89(t, 2) ; 2.62(s, 3) ; 2.74(d, 2) ; 3.33(s, 2) ; 3.53(s, 3) ; 3.58(m, 1) ; 6.26(d, 1) ; 6.79(s, 1) ; 7.16(t, 2) ; 7.48(s, 1) ; 7.61(d, 2) ; 7.68(dd, 2) ; 7.92(d, 2) ; 8.06(d, 1) ; 9.47(s, 1) ; 9.65(s, 1). Exemple 35: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-quinolin-3-ylmethyl-piperidin-4-y1) -benzenesulfonamide ~N~ N On procède par une réaction d'amination réductrice à partir de 300 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide (exemple 8) que l'on fait réagir avec 84 mg de quinoline-3-carbaldehyde On obtient ainsi 254 mg de produit attendu. MH+ = 547; Point de fusion= 125-127 C( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :1.27(d, 2) ; 1.62(q, 2) ; 2.05(t, 2) ; 2.67(s, 3); 2.84(d, 2); 3.65(sl, 3); 6.28(d, 1); 7.18(t, 2); 7.54-7.79(m, 6); 7.88-7.96(m, 4); 8.07(d, 1); 8.1(s, 1) ; 8.80(s, 1) ; 9. 4 (s, 1) ; 9.6(s, 1). Exemple 36: 4-[4-(3-Chloro-4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-[1(4-fluoro-benzyl)-piperidin-4-yl]-N-methyl-benzenesulfonamide CI N On procède par une réaction d'amination réductrice à partir de 600 mg de chlorhydrate de 4-[4-(3-chloro-4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl 15 (produit obtenu au stade 3 de l'exemple 12)que l'on fait réagir avec 66 mg de 4-fluoro-benzaldehyde On obtient ainsi 350 mg de produit attendu. MH+ = 553; Point de fusion= 175-176 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 20 1H RMN (CDC13) :1.20(d, 2) ; 1.54(q, 2) ; 1.90(t, 2) ; 2.63(s, 3) ; 2.72(d, 2) ; 3.36(s, 2) ; 3.56(t, 1) ; 6.28(d, 1) ; 7.09(t, 2) ; 7.26(m, 2) ; 7.36(t, 1) ; 7.50(m, 1) ; 7.63(d, 2); 7.90(d, 2); 8.03(d, 1); 8.10(d, 1); 9.64(s, 1) ; 9.75 (s, 1). 25 Exemple 37: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N(i-isopropyl-piperidin-4-yl)-N-methylbenzenesulfonamide10 On procède par une réaction d'amination réductrice à partir de 300 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide (exemple 8) que l'on fait réagir avec 38 mg de Propan-2-one On obtient ainsi 180 mg de produit attendu. MH+ = 499; Point de fusion= 202-203 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :0.90(d, 6) ; 1.24(d, 2) ; 1.51(m, 2) ; 2.08(t, 2) ; 2.56-2.68 (massif, 4) ; 2.73(d, 2) ; 3.58(m, 1) ; 6.28(d, 1); 7.17(t, 2); 7.63(d, 2); 7.69(m, 2); 7.93(d, 2) ; 8.07(d, 1) ; 9.46(s, 2) ; 9.64(s, 2). Exemple 38: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N(1-isobutyl-piperidin-4-yl)-N-methylbenzenesulfonamide N N On procède par une réaction d'amination réductrice à partir de 300 mg de chlorhydrate de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide (exemple 8) que l'on fait réagir avec 48 mg de 2-Methyl-propionaldehyde On obtient ainsi 210 mg de produit attendu. MH+ = 513; Point de fusion= 194-195 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :0.79(d, 6) ; 1.22(d, 2) ; 1.55(m, 2) ; 1.66(sl, 1); 1.83(t, 2); 1.95(d, 2); 2.65(s, 3); 2.76(d, 2) ; 3.60(m, 1) ; 6.28(d, 1) ; 7.17(t, 2) ; 7.63(d, 2) ; 7.69(m, 2) ; 7.93(d, 2) ; 8.07(d, 1) ; 9.48(s, 1) ; 9.67(s, Exemple 39: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl -N- [ 1- (3 -methyl -butyl) -piperidin-4 -yl ] - benzenesulfonamide 10 On procède par une réaction d'amination réductrice à partir de 300 mg de chlorhydrate de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide (exemple 8) que l'on 15 fait réagir avec 56 mg de 3-Methyl-butyraldehyde On obtient ainsi 218 mg de produit attendu. MH+ = 527; Point de fusion= 184-185 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :0.77(d, 6) ; 1.08-1.27 (massif, 4) ; 1.36- 20 1.61(massif, 3) ; 1.78(t, 2); 2.15(t, 2); 2.60(s, 3); 2.75(d, 2); 3.55(multiplet, 1); 6.04(d, 1); 7.52- 7.74(massif, 4); 7.90(d, 2); 8.04(d, 1); 9.44(s, 2); 9.62(s, 2). 25 Exemple 40: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N-[1-(4,4, 4-trifluoro-butyl)-piperidin-4-yl] -benzenesulfonamide5 On procède par une réaction d'amination réductrice à partir de 300 mg de chlorhydrate de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide (exemple 8) que l'on fait réagir avec 82 mg de 4,4,4-Trifluoro-butyraldehyde. On obtient ainsi 195 mg de produit attendu. MH+ = 567; Point de fusion= 166-167 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :1.23(d, 2) ; 1.42-1.69(massif, 4) ; 1.89(t, 2) ; 2.04-2.35(massif, 4); 2.65(s, 3); 2.79(d, 2); 3.62(multiplet, 1); 6.29(d, 1); 7.18(t, 2); 7.56- 7.82(massif, 4); 7.95(d, 2); 8.09(d, 1); 9.49(s, 2); 9.67(s, 2). Exemple 41: Chlorhydrate de N-(2-amino-ethyl)-4-[4-(4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N(1-methylpiperidin-4-yl) benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl (produit obtenu au stade 3 de l'exemple 1) que l'on fait réagir avec 230mg de la [2-(1-Methyl-piperidin-4-ylamino)-ethyl]-carbamic acid tert-butyl ester. On obtient ainsi 168 mg de produit attendu après une réaction de décarboxylation suivant la procédure 2 de l'exemple 8. MH+ = 500; Point de fusion= 255 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :1.63(d, 2) ; 2.00(m, 2) ; 2.65(d, 3) ; 2.80-3.90(massif, 8) ; 4.02(t, 1); 6.56(d, 1); 7.28(t, 2); 7.58-7.75(massif, 2); 7.85(Systeme AA'BB', 4) ; 8.05-8.40(massif, 4); 10.63-11.33(m, 3). Exemple 42: Chlorhydrate de N-(2-dimethylamino-ethyl)-4-[4-(4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl (produit obtenu au stade 3 de l'exemple 1) que l'on fait réagir avec 241 mg de la 4-(2-Dimethylamino-ethylamino)-piperidine-lcarboxylic acid tert-butylester. On obtient ainsi 132 mg de produit attendu après une réaction de décarboxylation suivant la procédure 2 de l'exemple 8. MH+ = 514; Point de fusion= 220 C 1H RMN (CDC13) :1.50(m, 2) ; 2.00(m, 2) ; 2.82(s, 6) ; 2.85-3 .90 (massif, 8) ; 4.03(t, 1) ; 6.51(d, 1) ; 7.26(t, 2) ; 7.64(dd, 2); 7.84(dd, 4); 8.09(d, 1); 8.71-9.19(ml, 2); 10.61-11.19(sl, 3). Exemple 43: Chlorhydrate de N-(2-diethylamino-ethyl)-4-[4-(4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl (produit obtenu au stade 3 de l'exemple 1) que l'on fait réagir avec 265 mg de la 4-(2-Diethylamino-ethylamino)-piperidine-lcarboxylic acid tert-butylester. On obtient ainsi 120 mg de produit attendu après une réaction de décarboxylation suivant la procédure 2 de 10 l'exemple 8. MH+ = 542; Point de fusion= 210 C( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :1.24(t, 6) ; 1.51(d, 2) ; 1.98(q, 2) ; 2.92(q, 2); 3.05-3.93(massif, 10); 4.02(t, 1); 6.51(d, 15 1) ; 7.26(t, 2) ; 7.64(dd, 2) ; 7.84(dd, 4) ; 8.09(d, 1) ; 8.71-9.19(ml, 2); 10.61-11.19(sl, 3). Exemple 44: Chlorhydrate de N-(2-amino-ethyl)-4-[4-(4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-piperidin-4-20 yl-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)- 25 pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl (produit obtenu au stade 3 de l'exemple 1) que l'on fait réagir avec 304 mg de la 4-(2-tert-Butoxycarbonylamino-ethylamino)-piperidine-1carboxylic acid tert-butyl ester. On obtient ainsi 200 mg de produit attendu après une réaction de décarboxylation suivant la procédure 2 de 5l'exemple 8. MH+ = 5486; Point de fusion= 270 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :1.57(m, 2) ; 1.85(m, 2) ; 2.95(m, 4) ; 3.01-3.93 (massif, 4) ; 4.03(t, 1); 6.55(d, 1); 7.26(t, 10 2); 7.64(dd, 2); 7.80(s, 4); 8.10(d, 1); 8.18(S1, 3) ; 8.97(s, 2); 11.03(sl, 2). Exemple 45: Chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-piperidin-4-yl-N(2-pyrrolidin-l-15 yl-ethyl)-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)- 20 pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl (produit obtenu au stade 3 de l'exemple 1) que l'on fait réagir avec 264 mg de la 4-(2-Pyrrolidin-l-yl-ethylamino)-piperidine-lcarboxylic acid tert-butyl ester. On obtient ainsi 115 mg de produit attendu après une 25 réaction de décarboxylation suivant la procédure 2 de l'exemple 8. MH+ = 540; Point de fusion= 200 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :1.54(m, 2); 1.95(m, 6) ; 2.66- 30 3.9(massif, 12); 4.04(t, 1); 6.53(d, 1); 7.28(t, 2); 7.63(m, 2); 7.84(dd, 4); 8.10(d, 1 ; 8.73-9.20(ml, 2); 10.75-11.29(sl, 3). Exemple 46: Chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-5 pyrimidin-2-ylamino]-N-(2-methylamino-ethyl)-N-(1-methylpiperidin-4-yl) -benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 420 10 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl (produit obtenu au stade 3 de l'exemple 1) que l'on fait réagir avec 300 mg de la Methyl-[2-(1-methyl-piperidin-4-ylamino)-ethyl]-carbamic acid tert-butyl ester. 15 On obtient ainsi 219 mg de produit attendu après une réaction de décarboxylation suivant la procédure 2 de l'exemple 8. MH+ = 514; Point de fusion= 220 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 20 1H RMN (CDC13) :1.54(m, 2) ; 1.95(m, 6) ; 2.66- 3.9(massif, 12); 4.04(t, 1); 6.53(d, 1); 7.28(t, 2); 7.63(m, 2); 7.84(dd, 4); 8.10(d, 1); 8.73-9.20(ml, 2); 10.75-11.29(sl, 3). 25 Exemple 47: Chlorhydrate de N-(4-Amino-cyclohexyl)-4-[4-(4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methylbenzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl (produit obtenu au stade 3 de l'exemple 1) que l'on fait réagir avec 202 mg de la (4-Methylamino-cyclohexyl)-carbamicacid tert-butyl ester. On obtient ainsi 224 mg de produit attendu, sous forme de deux énantiomères, après une réaction de décarboxylation suivant la procédure 2 de l'exemple 8. MH+ = 571; Point de fusion= 232-233 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :1.0 à 2.05(massif, 8); 2.57 à 2.77(sl, 3) ; 2.79-3.3 (ml, 1) ; 3.66(m, 1) ; 6.54(d, 1) ; 7.24(t, 2) ; 7.62(m, 2); 7.74(s, 4); 8.08(dl, 4); 11.11(s, 2). Exemple 48: Chlorhydrate de N-(2-Amino-ethyl)-4-[4-(4-fluoro-3-methyl-phenylamino) -pyrimidin-2-ylamino]-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 25 mg de chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl Stade 1 : (2-Chloro-pyrimidin-4-yl)-(4-fluoro-3-methylphenyl)-amine La préparation de ce composé se fait suivant le même procédé que pour l'exemple i à partir de la réaction de 5.3 g de 4-Fluoro-3-methyl-phenylamine avec 6.3 g de 2,4-Dichloro-pyrimidine: On obtient 3.8 g de produit attendu (Point de fusion= 130-131 C) ( Trituration dans l'éther isopropylique). Stade 2 : N*4*-(4-Fluoro-3-methyl-phenyl)-N*2*-phenylpyrimidine-2, 4-diamine La préparation de ce composé se fait suivant le même 15 procédé que pour l'exemple 1 à partir de la réaction de 2.8 g de (2-Chloro-pyrimidin-4-yl)-(4-fluoro-3-methylphenyl)-amine obtenu cidessus et de 1.2 mL d'aniline: On obtient 2.2 g de produit attendu(Point de fusion= 134-135 C) ( Trituration dans l'éther isopropylique) Stade 3 :Chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-3-methylphenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]benzenesulfonyl 20 La préparation de ce composé se fait suivant le même procédé que pour l'exemple 1 à partir de la réaction 2g de N*4*-(4-Fluoro-3-methyl-phenyl)-N*2*-phenylpyrimidine-2,4-diamine obtenu ci-dessus avec l'acide chlorosulfonique : On obtient 1.5 gde produit attendu. Stade 4 : 4-((2-tert-Butoxycarbonylamino-ethyl)-{4-[4(4-fluoro-3-methyl-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl} -amino)-piperidine-l-carbox ylic acid tert-butyl ester On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de Chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-3-methyl- phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]benzenesulfonyl obtenu ci-dessus que l'on fait réagir avec 304 mg de la 4-(2-tert-Butoxycarbonylamino-ethylamino)-piperidine-lcarboxylic acid tert-butyl ester: On obtient ainsi 120 mg d'un intermédiaire qui donne le produit attendu après une réaction de décarboxylation suivant la procédure 2 de l'exemple 8 MH+ = 500; Point de fusion= 242-244 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :1.56(m, 2) ; 1.82(m, 2) ; 2.14(s, 3) 2 .68-4 .21 (massif, 9) ; 6.50(d, 1) ; 7.16(t, 1) ; 7.40(m, 1) ; 7.55(m, 1); 7.90(s, 4); 8.03-8.2(dl, 4); 8.9(sl, 2); 10.60-11.25(sl, 2). Exemple 49: 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-[1(2-hydroxy-2-methyl-propyl)-piperidin-4-yl] -N-methyl-benzenesulfonamide On procède par une réaction de substitution nucléophile à partir de 300 mg de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-methyl-N-piperidin-4-ylbenzenesulfonamide (exemple 8) que l'on fait réagir avec 81 mg de la 1,2-epoxy-2-methyl propane dans un réacteur à micro-ondes(puissance :250 W, température : 150 C). On obtient ainsi 150 mg de produit attendu. MH+ = 529; Point de fusion= 216-217 C ( Trituration dans l'éther isopropylique) 1H RMN (CDC13) :0.98(s, 6) ; 1.14(m, 2) ; 1.53 (ma, 2) ; 1.92-2.22(m, 4); 2.61(s, 3); 2.85(m, 2); 3.55(m, 1); 3.92(s, 1) ; 6.23(d, 1) ; 7.12(t, 2) ; 7.58(d, 2) ; 7.64(m, 2); 7.99(d, 2); 8.03(d, 1); 9.44(s, 1), 9.62(s, 1). Exemple 50: Chlorhydrate de N-(2-amino-ethyl)-4-[4-(3-chloro-4-fluoro-phenylamino) -pyrimidin-2-ylamino] -N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide CI On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate de 4-[4-(3-chloro-4-fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl (produit obtenu au stade 3 de l'exemple 12) que l'on fait réagir avec 264 mg de la 4-(2-Pyrrolidin-l-ylethylamino)-piperidine-l-carboxylic acid tert-butyl ester. On obtient ainsi 115 mg de produit attendu après une réaction de décarboxylation suivant la procédure 2 de 10 l'exemple 8. MH+ = 520. Temps de retention(RP-HPLC, ESI, 220nm) : 4.66 minutes 15 Exemple 51: Chlorhydrate de N-(2-amino-ethyl)-4-[4-(3,4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide 20 On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 400 mg de chlorhydrate de 4-[4-(3,4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl (produit obtenu au stade 3 de l'exemple 11) que l'on fait réagir avec 300 mg de la Methyl-[2-(l-methyl-piperidin-4-ylamino)-ethyl]- 25 carbamic acid tert-butyl ester. On obtient ainsi 219 mg de produit attendu après une réaction de décarboxylation suivant la procédure 2 de l'exemple 8. MH+ = 504. 30 Temps de retention(RP-HPLC, ESI, 220nm) : 4.46 minutes Exemple 52: Chlorhydrate de N-(2-amino-ethyl)-4-[4-(2,4,5-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide On procède comme au stade 4 de l'exemple 1 à partir 1 g de chlorhydrate de 4-[4-(2,4,5-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonyl que l'on fait réagir avec 828 mg de la Methyl-[2-(1-methyl-piperidin-4ylamino)-ethyl]-carbamic acid tert-butyl ester. On obtient ainsi 45 mg de produit attendu après une réaction de décarboxylation suivant la procédure 2 de l'exemple 8. MH+ = 522. 15 Temps de retention(RP-HPLC, ESI, 220nm) : 4.56 minutes Exemple 53: Composition pharmaceutique On a préparé des comprimés répondant à la formule suivante . 20 Produit de l'exemple 3 0,2 g Excipient pour un comprimé terminé à 1 g (détail de l'excipient : lactose, talc, amidon, stéarate de magnésium). Exemple 54: Composition pharmaceutique 25 On a préparé des comprimés répondant à la formule suivante : Produit de l'exemple 12 0,2 g Excipient pour un comprimé terminé à 1 g5 (détail de l'excipient : lactose, talc, amidon, stéarate de magnésium). Exemple 55: Composition pharmaceutique On a préparé des comprimés répondant à la formule 5 suivante : Produit de l'exemple 25 0,2 g Excipient pour un comprimé terminé à 1 g (détail de l'excipient : lactose, talc, amidon, stéarate de magnésium). 10 Les exemples 3, 12 et 25 sont pris à titre d'exemples dans les préparations pharmaceutiques qui constituent les exemples 29 à 31 ci-dessus, cette préparation pharmaceutique pouvant être réalisée différemment comme indiqué ci-dessus et si désiré avec d'autres produits en 15 exemples dans la présente demande. Partie pharmacologique: Protocoles d'essais biochimiques sur IKK. I) Evaluation des composés sur IKK1 et IKK2: Les composés sont testés pour l'inhibition de IKK1 et 20 IKK2 en utilisant un test kinase sur support flash-plate. Les composés à tester sont dissous à 10 mM dans du DMSO puis dilués dans du tampon kinase(50 mM Tris, pH 7.4 contenant 0.1 mM EGTA, 0. 1 mM sodium orthovanadate et 0.1% de p- mercaptoéthanol). 25 Des dilutions en série de 3 en 3 sont réalisées à partir de cette solution. 10 gl de chaque dilution sont ajouté dans les puits d'une plaque 96 puits en duplicata. 10 pl de tampon kinase est ajouté dans les puits contrôles qui serviront de 0% inhibition et 10 gl de 0.5 mM EDTA est 30 ajouté aux puits contrôles (100% d'inhibition). 10 pl du mélange IKK1 ou IKK2 ( 0.1 g/puits), peptide substrat 25-55 IKB-biotinilé et BSA (5 g) est ajouté à chaque puit. pour démarrer la réaction kinase, 10 pl du mélange de 10 mM magnésium acétate, 1 yM ATP froid et 0.1 Ci 33P- ATP est ajouté à chaque puit pour un volume final de 30 l. La réaction est incubée à 30 C pendant 90 min puis stoppée par l'ajout de 40 gl de 0.5 mM EDTA. Après agitation, 50 l sont transférés vers une plaque flash-plate recouverte de streptavidine. 30 min après, les puits sont lavés 2 fois par une solution de 50 mM Tris-EDTA pH7.5 et la radioactivité déterminée sur un compteur microbeta. Les composés de l'invention testés dans cette essai montrent une IC50 inférieure à 10 M, ce qui montre qu'il peuvent être utilisés pour leur activité thérapeutique. II) Evaluation des composés sur la viabilité et la prolifération des cellules tumorales: Les composés selon l'invention ont fait l'objet d'essais pharmacologiques permettant de déterminer leur activité anticancéreuse. Les composés de formule (I) selon la présente invention ont été testés in vitro sur un panel de lignées tumorales 20 d'origine humaine provenant : - de cancer du sein: MDA-MB231 (American Type culture collection, Rockville, Maryland, USA, ATCC-HTB26), MDA-Al ou MDA-ADR (dite lignée multi-drug resistant MDR, et décrite par E.Collomb et al., dans Cytometry, 12(1):15- 25 25, 1991), et MCF7 (ATCC-HTB22), - de cancer de la prostate: DU145 (ATCC-HTB81) et PC3 (ATCC-CRL1435), - de cancer du colon: HCT116 (ATCC-CCL247) et HCT15 (ATCC-CCL225), 30 - de cancer du poumon: H460 (décrite par Carmichael dans Cancer Research 47 (4):936-942, 1987 et délivré par le National Cancer institute, Frederick Cancer Research and Development Center, Frederick, Maryland, USA), - de glioblastome (SF268 décrite par Westphal dans 35 Biochemical & Biophysical Research Communications 132 (1): 284-289, 1985 et délivré par le National Cancer institute, Frederick Cancer Research and Development Center, Frederick, Maryland, USA), - de leucémie (CMLT1 décrite par Kuriyama et al. dans Blood, 74: 1989, 1381-1387, par Soda et al. dans British Journal of Haematology, 59: 1985, 671-679 et par Drexler, dans Leukemia Research, 18: 1994, 919-927 et délivré par la société DSMZ, Mascheroder Weg lb, 38124 Braunschweig, Germany). La prolifération et la viabilité cellulaire ont été déterminées dans un test utilisant le 3-(4,5-diméthylthiazol-2-yl)-5-(3-carboxyméthoxyphényl)-2-(4-sulfophényl) -2H-tétrazolium (MTS) selon Fujishita T. et al., Oncology, 2003, 64 (4), 399-406. Dans ce test, on mesure la capacité mitochondriale des cellules vivantes à transformer le MTS en un composé coloré après 72 heures d'incubation d'un composé de formule (I) selon l'invention. Les concentrations en composé selon l'invention, qui conduisent à 50 % de perte de prolifération et de viabilité cellulaire (CI50) sont inférieure à 10 /M, selon la lignée tumorale et le composé testé. Ainsi, selon la présente invention, il apparaît que les composés de formule (I) entraînent une perte de prolifération et de viabilité des cellules tumorales avec une IC50 inférieure à 10 M. :35
L'invention concerne les produits de formule (I) : dans laquelle:R2, R3 et R4 représentent l'un hydrogène et les autres hydrogène, halogène ou alkyle; R5 représente hydrogène ou halogène; R1 représente hydrogène, cycloalkyle, alkyle, alkényle ou alkynyle, tous éventuellement substitués ; A représente simple liaison ou -CH2-CO-NR6- avec R6 est choisi parmi les valeurs de R1; le cycle renfermant Y ayant 4 à 8 chaînons avec Y représente O, S, SO, SO2 N-R7, C=O, CF2, CH-OR8, CH-NR8R9 ; et R7 représente hydrogène, alkyle, CH2-alkényle ou CH2-alkynyle, éventuellement substitués ; R8 représente hydrogène, alkyle, cycloalkyle ou hétérocycloalkyle éventuellement substitués; ces produits étant sous toutes les formes isomères et les sels, à titre de médicaments notamment comme inhibiteurs de IKK.
1) Produits de formule (I) : O Ri SAN--A 0( I I (I) O H dans laquelle: R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome d'halogène et les deux autres, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène ou un radical alkyle; R5 représente un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène; R1 représente un atome d'hydrogène, un radical cycloalkyle ou un radical alkyle, alkényle ou alkynyle, tous éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux, identiques ou différents, choisis parmi les atomes d'halogène, OR8 et NR8R9 ; A représente une simple liaison ou un radical -CH2-CONR6-, et R6, identique ou différent de R1, est choisi parmi les valeurs de Ri; le cycle renfermant Y étant constitué de 4 à 8 chaînons et étant saturé ou partiellement saturé avec Y représentant un atome d'oxygène O, un atome de soufre S éventuellement oxydé par ou deux atomes d'oxygène ou un radical choisi parmi N-R7, C=O, CF2, CH-OR8 ou CH-NR8R9; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, CH2-alkényle ou CH2-alkynyle, tous éventuellement substitués par un radical naphtyle ou par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, phényle et hétéroaryle, tous ces radicaux naphtyle, phényle et hétéroaryle étant eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, alcoxy, alkyle, hydroxyalkyle, alcoxyalkyle, CF3, NH2, NHalk ou N(alk)2 ; les radicaux hétéroaryle étant constitués de 5 à 10 chaînons et renfermant 1 à 3 hétéroatomes choisi(s) parmi O, S, N et NR10 ; R8 représente l'atome d'hydrogène ou les radicaux alkyle, cycloalkyle ou hétérocycloalkyle eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxyle, alcoxy, NH2, Nalkyle ou N(alkyle)2; NR8R9 est tel que soit R8 et R9, identiques ou différents, sont choisis parmi les valeurs de R8 soit R8 et R9 forment avec l'atome d'azote auxquels ils sont liés une amine cyclique pouvant éventuellement renfermer un ou deux autres hétéroatomes choisis parmi O, S, N ou NR10 ; R10 représente un atome d'hydrogène ou un radical 25 alkyle ; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule 30 (1). 2) Produits de formule (I) telle que définie à la 1 dans laquelle: R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome d'halogène et les deux autres, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène; R5 représente un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène; R1 représente un atome d'hydrogène, un radical cycloalkyle ou un radical alkyle, alkényle ou alkynyle, tous éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux, identiques ou différents, choisis parmi les atomes d'halogène, OR8 et NR8R9 ; A représente une simple liaison ou un radical -CH2-CO-15 NR6-, et R6, identique ou différent de R1, est choisi parmi les valeurs de R1; le cycle renfermant Y étant constitué de 4 à 8 chaînons et étant saturé ou partiellement saturé avec Y représentant un atome d'oxygène O, un atome de soufre S 20 éventuellement oxydé par ou deux atomes d'oxygène ou un radical choisi parmi N-R7, C=O, CF2, CH-OR8 ou CH-NR8R9; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, CH2-alkényle ou CH2-alkynyle, tous éventuellement substitués par un radical naphtyle ou par un ou plusieurs 25 radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux phényle et hétéroaryle, tous ces radicaux naphtyle, phényle et hétéroaryle étant eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi lesatomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, alcoxy, alkyle, hydroxyalkyle, alcoxyalkyle, CF3, NH2, NHalk ou N (alk) 2 ; les radicaux hétéroaryle étant constitués de 5 à 10 chaînons et renfermant 1 à 3 hétéroatomes choisi(s) parmi O, S, N et NR10 ; R8 représente l'atome d'hydrogène ou les radicaux alkyle, cycloalkyle ou hétérocycloalkyle eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxyle, alcoxy, NH2, Nalkyle ou N(alkyle)2; NR8R9 est tel que soit R8 et R9, identiques ou différents, sont choisis parmi les valeurs de R8 soit R8 et R9 forment avec l'atome d'azote auxquels ils sont liés une amine cyclique pouvant éventuellement renfermer un ou deux autres hétéroatomes choisis parmi O, S, N ou NR10 ; R10 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (I) - 3) Produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des précédentes dans laquelle : R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome de fluor ou de chlore et les deux autres, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un atome de fluor ou de chlore;R5 représente un atome d'hydrogène ou un atome de fluor ou de chlore; R1 représente un atome d'hydrogène, un radical cycloalkyle ou un radical alkyle éventuellement substitué 5 par un ou plusieurs radicaux, identiques ou différents, choisis parmi l'atome de fluor, OR8 et NR8R9; A représente une simple liaison ou un radical -CH2-CONR6-, et R6 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié renfermant au plus 4 10 atomes de carbone ; le cycle renfermant Y étant constitué de 4 à 7 chaînons et étant saturé ou partiellement saturé avec Y représentant un atome d'oxygène O, un atome de soufre S éventuellement oxydé par ou deux atomes d'oxygène ou un 15 radical choisi parmi N-R7, C=O, CF2, CH-OR8 ou CH-NR8R9 ; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux phényle et hétéroaryle, les 20 radicaux phényle et hétéroaryle étant eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, alcoxy, alkyle, hydroxyalkyle, alcoxyalkyle, CF3, NH2, NHalk ou N(alk)2 ; 25 les radicaux hétéroaryle étant constitués de 5 à 7 chaînons et renfermant un 1 à 3 hétéroatomes choisi(s) parmi O, S, N et NR10 ;R8 représente l'atome d'hydrogène, les radicaux alkyle linéaires ou ramifiés renfermant au plus 4 atomes de carbone ou les radicaux cycloalkyle renfermant de 3 à 6 chaînons, alkyle et cycloalkyle eux-mêmes éventuellement substitués par un radical hydroxyle ; NR8R9 est tel que soit R8 et R9, identiques ou différents, sont choisis parmi les valeurs de R8 soit R8 et R9 forment avec l'atome d'azote auxquels ils sont liés une amine cyclique choisie parmi les radicaux radicaux pyrrolyle, pipéridyle, morpholinyle, pyrrolidinyle, azétidinyle et pipérazinyle éventuellement substitué sur son deuxième atome par un radical alkyle lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (I) . 4) Produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des précédentes dans laquelle : R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome de fluor et les deux autres, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un atome de fluor ou de chlore; R5 représente un atome d'hydrogène ou un atome de chlore; R1 représente un atome d'hydrogène, un radical cycloalkyle ou un radical alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi l'atome de fluor et les radicaux hydroxyle, amino, méthylamino, diméthylamino, pipéridinyle, morpholinyle, azétidinyle ou pipérazinyle;A représente une simple liaison ou un radical -CH2-CONR6-, et R6 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle renfermant au plus 1 ou 2 atomes de carbone ; le cycle renfermant Y étant constitué de 4 à 7 chaînons étant saturé avec Y représentant un atome d'oxygène O, un atome de soufre S éventuellement oxydé par ou deux atomes d'oxygène ou un radical choisi parmi N-R7 , CH-NH2, CHNHalk ou CH-N(alk)2; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle éventuellement substitué par un radical phényle, pyridyle, thiényle, thiazolyle, pyrazinyle, furyle ou imidazolyle eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, méthoxy, méthyle, hydroxyméthyle, méthoxyméthyle, trifluorométhyle, amino, méthylamino et diméthylamino; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (I) . 5) Produits de formule (I) telle que définie à la 1 dans laquelle : R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome de fluor et les deux autres représentent l'un, un atome d'hydrogène et l'autre, un atome de fluor ou de chlore ou un radical méthyle;R5 représente un atome d'hydrogène ou un atome de chlore ; R1 représente un atome d'hydrogène ; un radical cyclopropyle ; un radical méthyle; ou un radical éthyle, propyle ou butyle éventuellement substitués par l'atome de fluor ou un radical hydroxyle ou un radical amino, alkylamino, dialkylamino, ou pyrrolidinyle; A représente une simple liaison, -CH2-CO-NH- ou -CH2-CONCH3- et le cycle renfermant Y est choisi parmi les radicaux cyclohexyle lui-même éventuellement substitué par amino; tétrahydropyranne; dioxidothiényle; et les radicaux pyrrolidinyle, pipéridinyle et azépinyle éventuellement substitués sur leur atome d'azote par un radical méthyle, propyle, isopropyle, isobutyle, isopentyle ou éthyle, eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, phényle lui-même éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, quinolyle, pyridyle éventuellement oxydé sur son atome d'azote, thiényle, thiazolyle, pyrazinyle, furyle et imidazolyle lui-même éventuellement substitué par alkyle; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (I) 6) Produits de formule (I) telle que définie à la 1 ou 5 dans laquelle : R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome de fluor et les deux autresreprésentent l'un, un atome d'hydrogène et l'autre, un atome de fluor ou de chlore ou un radical méthyle; R5 représente un atome d'hydrogène ; R1 représente un radical méthyle; ou un radical éthyle, 5 éventuellement substitués par un radical amino, alkylamino, dialkylamino ou pyrrolidinyle; A représente une simple liaison et le cycle renfermant Y représente un radical cyclohexyle lui-même éventuellement substitué par amino ou un radical pipéridinyle 10 éventuellement substitué sur son atome d'azote par un radical méthyle, propyle, isopropyle, isobutyle, isopentyle ou éthyle, eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs atomes d'halogène ou un radical choisi parmi hydroxyle ; phényle lui-même éventuellement 15 substitué par halogène ; quinolyle ; pyridyle éventuellement oxydé sur son atome d'azote ; furyle ; et imidazolyle lui-même éventuellement substitué par alkyle; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et 20 diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (I) 7) Produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des précédentes dans laquelle : 25 R2, R3 et R4, identiques ou différents, sont tels que l'un représente un atome de fluor et les deux autres représentent l'un, un atome d'hydrogène et l'autre, un atome de fluor ou de chlore;R5 représente un atome d'hydrogène ou un atome de chlore ; R1 représente un atome d'hydrogène ; un radical cyclopropyle ; un radical méthyle; ou un radical éthyle, 5 propyle ou butyle éventuellement substitués par l'atome de fluor ou un radical hydroxyle ou un radical dialkylamino ; A représente une simple liaison, -CH2-CO-NH- ou -CH2-CONCH3- et le cycle renfermant Y est choisi parmi les 10 radicaux tétrahydropyranne, dioxidothiényle et les radicaux pyrrolidinyle, pipéridinyle et azépinyle éventuellement substitués sur leur atome d'azote par un radical méthyle ou éthyle eux-mêmes éventuellement substitués par un radical phényle, pyridyle, thiényle, eu 15 thiazolyle, pyrazinyle, furyle ou imidazolyle ; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule 20 (1). 8) Produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des autres répondant aux noms suivants : - la 2-{4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]benzenesulfonylamino}-N(tetrahydro-pyran-4-yl)-acetamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-pyridin-2-ylmethyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la N-(2-Dimethylamino-ethyl) -4- [4- (4-fluoro-30 phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-(1 methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-(2-hydroxy-ethyl)-N(1-methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-pyridyl-3-ylmethyl-piperidin-4y1)- benzènesulfonamide - le chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-piperidin-4-yl-N(2-pyrrolidin-lyl-ethyl)-benzenesulfonamide - le chlorhydrate de N-(2-amino-ethyl)-4-[4-(3-chloro-4-10 fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et 15 diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (1). 9) Produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des autres répondant aux noms 20 suivants : - la 2-{4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonylamino} -N(tetrahydro-pyran-4-yl)-acetamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(l-pyridin-2-ylmethyl-piperidin-4-yl)- 25 benzenesulfonamide la N-(2-Dimethylamino-ethyl)-4-[4-(4-fluorophenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-(1 methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-30 (2-hydroxy-ethyl)-N-(l-methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(l-pyridyl-3-ylmethyl-piperidin-4yl)-benzènesulfonamide 35 lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les 2893941 100 formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques desdits produits de formule (1). 5 10) Procédé de préparation des produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des autres caractérisé en ce que l'on fait réagir un produit de formule (II): Cl )N R5N Cl dans laquelle R5 a la signification indiquée à l'une quelconque des ci-dessus, que l'on fait réagir avec un produit de formule (III) : R2 NH2 (III) dans laquelle R2, R3 et R4 ont les significations 15 indiquées à l'une quelconque des ci-dessus, pour obtenir un produit de formule (IV), R3 R2 R4 dans laquelle R2, R3, R4 et R5 ont les significations 20 indiquées ci-dessus, produit de formule (IV) que l'on fait réagir avec l'aniline de formule (V) :1 NHZ (V) pour obtenir un produit de formule (VI) : R3 R2 NH R4 dans laquelle R2, R3, R4 et R5 ont les significations 5 indiquées ci-dessus, produit de formule (VI) que l'on fait réagir avec de l'acide chlorosulfonique S02(OH)Cl pour obtenir le produit correspondant de formule (VII) R3 R2 R4 NH os ,CI HCI O (VII) R5~ N H 10 dans laquelle R2, R3, R4 et R5 ont les significations indiquées ci-dessus, produit de formule (VII) que l'on fait réagir avec une amine de formule (VIII): Ri' HùA (VIII) dans laquelle Rl' a la signification indiquée à l'une quelconque des ci-dessus pour R1, dans 15 laquelle les éventuelles fonctions réactives sont éventuellement protégées par des groupements protecteurs, pour obtenir un produit de formule (I1) :2 R4 dans laquelle R1', R2, R3, R4 et R5 ont les significations indiquées ci-dessus, produits de formule (Il) qui peuvent être des produits de formule (I) et que, pour obtenir des ou d'autres produits de formule (I), l'on peut soumettre, si désiré et si nécessaire, à l'une ou plusieurs des réactions de transformations suivantes, dans un ordre quelconque : a) une réaction d'oxydation de groupement alkylthio en sulfoxyde ou sulfone correspondant, b) une réaction de transformation de fonction alcoxy en fonction hydroxyle, ou encore de fonction hydroxyle en fonction alcoxy, c) une réaction d'oxydation de fonction alcool en fonction aldéhyde ou cétone, d) une réaction d'élimination des groupements protecteurs que peuvent porter les fonctions réactives protégées, e) une réaction de salification par un acide minéral ou organique pour obtenir le sel correspondant, f) une réaction de dédoublement des formes racémiques en 20 produits dédoublés, lesdits produits de formule (I) ainsi obtenus étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères. 11) Procédé de préparation des produits de formule (I) 25 telle que définie ci-dessus dans lesquels Y représente le radical NR7 tel que défini indiquée à l'une quelconque des ci-dessus avec R7 représente CH2-RZ et3 RZ représente un radical alkyle, alkényle ou alkynyle, tous éventuellement substitués par un radical naphtyle ou par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux phényle et hétéroaryle, tous ces radicaux naphtyle, phényle et hétéroaryle étant eux-mêmes éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène et les radicaux hydroxyle, alcoxy, alkyle, hydroxyalkyle, alcoxyalkyle, CF3, NH2, NHalk ou N(alk)2, procédé caractérisé en ce que l'on soumet le composé de formule (A) : HII RI l O (A) O dans laquelle R2, R3, R4 et R5 ont les significations indiquées à l'une quelconque des ci-dessus et Ri' a la signification indiquée à l'une quelconque des ci-dessus pour Ri, dans laquelle les éventuelles fonctions réactives sont éventuellement protégées par des groupements protecteurs, à une réaction de déprotection de la fonction carbamate 20 pour obtenir un produit de formule (IX):4 H dans laquelle R1', R2, R3, R4 et R5 ont les significations indiquées ci-dessus, produit de formule (IX) que l'on soumet à des conditions d'amination réductrice en présence de l'aldéhyde de formule (X) . RZ'-CHO (X) dans lequel RZ' a la signification indiquée ci-dessus pour RZ, dans laquelle les éventuelles fonctions réactives sont éventuellement protégées par des groupements protecteurs, pour obtenir un produit de formule (I2) . R3 R2 R4 H dans laquelle R1', R2, R3, R4, R5 et RZ' ont les significations indiquées ci-dessus, produits de formule (I2) qui peuvent être des produits de formule (I) et que, pour obtenir des ou d'autres produits de formule (I), l'on peut soumettre, si désiré et si nécessaire, dans un ordre quelconque, à l'une ou plu-sieurs des réactions de transformations a) à f) telles que définies ci-dessus, 2893941 105 lesdits produits de formule (I2) ainsi obtenus étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères. 12) A titre de médicaments, les produits de formule (I) 5 telle que définie à l'une quelconque des 1 à 9 ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) 10 13) A titre de médicaments, les produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des précédentes dont les noms suivent : - la 2-{4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-benzenesulfonylamino} -N(tetrahydro-pyran-4-yl)-acetamide 15 - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-methyl-N(1-pyridin-2-ylmethyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide la N-(2-Dimethylamino-ethyl)-4-[4-(4-fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino] -N-(1 methyl-piperidin-20 4-yl)-benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-(2-hydroxy-ethyl)-N(1-methyl-piperidin-4-yl)-benzenesulfonamide - la 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-25 methyl-N-(1-pyridyl-3-ylmethyl-piperidin-4yl)-benzenesulfonamide - le chlorhydrate de 4-[4-(4-Fluoro-phenylamino)-pyrimidin-2-ylamino]-N-piperidin-4-yl-N(2-pyrrolidin-lyl-ethyl)-benzenesulfonamide 30 - le chlorhydrate de N-(2-amino-ethyl)-4-[4-(3-chloro-4-fluoro-phenylamino) -pyrimidin-2-ylamino]-N-piperidin-4-yl-benzenesulfonamide ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques pharmaceutiquement acceptables desdits 35 produits de formule (I). 2893941 106 14) Compositions pharmaceutiques contenant à titre de principe actif l'un au moins des produits de formule (I) tels que définis aux 12 et 13 ou un sel pharmaceutiquement acceptable de ce produit ou un prodrug 5 de ce produit et un support pharmaceutiquement acceptable. 15) Utilisation des produits de formule (I) tels que définis à l'une quelconque des 1 à 9 ou de sels pharmaceutiquement acceptables de ces produits pour 10 la préparation d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention d'une maladie par l'inhibition de l'activité de la protéine kinase IKK. 16) Utilisation telle que définie à l'une quelconque des précédentes dans laquelle la protéine 15 kinase est dans un mammifère. 17) Utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini à l'une quelconque des 1 à 9 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention d'une maladie choisie dans le groupe suivant : maladies inflammatoires, diabètes et cancers. 18) Utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini à l'une quelconque des 1 à 9 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention de maladies inflammatoires. 19) Utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini à l'une quelconque des 1 à 9 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention de diabètes. 20) Utilisation d'un produit de formule (I) tel que défini à l'une quelconque des 1 à 9 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de cancers. 2893941 107 21) Utilisation selon la 20 destinée au traitement de tumeurs solides ou liquides. 22) Utilisation selon la 20 ou 21 destinée au traitement de cancers résistant à des agents 5 cytotoxiques. 23) Utilisation d'un produit de formule (I) telle que définie tel que défini à l'une quelconque des 1 à 9 pour la préparation de médicaments destinés à la chimiothérapie de cancers. 10 24) Utilisation d'un produit de formule (I) telle que définie tel que défini à l'une quelconque des 1 à 9, pour la préparation de médicaments destinés à la chimiothérapie de cancers seul ou en en association. 15 25) Produits de formule (I) tels que définis à luné quelconque des 1 à 9 comme inhibiteurs de IKK.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 401,A61K 31,A61P 3,A61P 29,A61P 35,C07D 207,C07D 211,C07D 213,C07D 215,C07D 233
C07D 401/14,A61K 31/506,A61P 3/10,A61P 29/00,A61P 35/00,C07D 207/09,C07D 211/58,C07D 213/89,C07D 215/12,C07D 233/64,C07D 401/12
FR2887759
A1
PROCEDE DE TRI ET DE RANGEMENT D'INSTRUMENTS TELS QUE DES INSTRUMENTS CHIRURGICAUX, ET INSTALLATION POUR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE
20,070,105
L'invention concerne un procédé de tri et de rangement d'instruments tels que des instruments chirurgicaux, devant être utilisés pour une opération prédéterminée, telle qu'une opération chirurgicale, et une installation pour la mise en oeuvre de ce procédé. Concernant les procédés de ce type, qui sont connus, par exemple dans le domaine des opérations chirurgicales, le tri et le rangement des instruments chirurgicaux à utiliser par le chirurgien sont faits par des personnes devant assister au chirurgien. Les procédés impliquent des inconvénients majeurs que des erreurs peuvent être commises lors de la préparation et du choix des instruments, d'une part, et que des entraves aux exigences d'hygiène peuvent se produire, d'autre part. L'invention a pour but de proposer un procédé et une installation qui permettent de pallier ces inconvénients. Pour atteindre ce but, le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que l'on établit pour chaque opération susceptible d'être effectuée, un protocole d'opération indiquant au moins les instruments devant être utilisés, et, le cas échéant, leur ordre d'utilisation, que l'on pourvoit chaque instrument d'un ensemble d'instruments susceptibles d'être utilisés au cours d'une pluralité d'opérations, d'un code d'identification et accomplit le tri des instruments nécessaires pour une opération prédéterminée, de façon automatique, dans une enceinte à ambiance blanche en assurant le transport des instruments d'une zone de stockage, à un poste de reconnaissance des instruments par lecture de leur code et le rangement des instruments après leur identification, en fonction des protocoles d'opération, dans des récipients, dont chacun contient les instruments nécessaires pour une opération. L'installation selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte, à l'intérieur d'une enceinte à ambiance blanche, un dispositif de stockage d'instruments propres, un dispositif de transport des instruments à un poste de reconnaissance par lecture des codes d'identification des instruments et un mécanisme de rangement des instruments reconnus dans des récipients d'opération, dont chacun comporte les instruments destinés à une opération, en fonction des protocoles d'opération. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique, en perspective, d'une installation selon l'invention; la figure 2 est une vue de dessus d'un plateau de support d'un instrument selon l'invention; - la figure 3 est une vue éclatée, d'un plateau de 20 support, selon la figure 2; et - les figures 4 et 5 illustrent une configuration avantageuse des plateaux selon l'invention et d'un étage de stockage. L'invention sera décrite ci-après dans son application à un procédé de tri d'instruments chirurgicaux destinés à des opérations chirurgicales. Bien entendu, la description est uniquement donnée à titre d'exemple, mais, de façon générale, l'invention est utilisable à toute opération qui implique une sélection et un rangement d'instruments spécifique pour la mise en uvre de l'opération. En se reportant à la figure 1, on constate qu'une installation selon l'invention, pour le tri des instruments nécessaires à une opération chirurgicale, comporte essentiellement, disposé à l'intérieur d'une enceinte à ambiance blanche 1, c'est-à-dire d'une propreté la plus parfaite possible, essentiellement un 2887759 3 dispositif de stockage de l'ensemble des instruments chirurgicaux susceptibles d'être utilisés pour les différentes opérations chirurgicales possibles, à l'état propre, un dispositif 3 de transfert des instruments à un convoyeur 4 destiné à les transporter à un poste 5 de reconnaissance de la nature ou du type des instruments et un mécanisme de rangement des instruments après leur reconnaissance dans des récipients 7 dont chacun est destiné à contenir les instruments devant être utilisés pour une opération prédéterminée, un récipient 8 étant prévu pour la réception d'instruments jugés non conformes aux exigences établies pour les opérations chirurgicales. Le dispositif 2 de stockage de l'ensemble des instruments est réalisé, dans le cas d'exemple, sous forme d'un chariot comportant un certain nombre de niveaux 9 de retenue chacun d'une pluralité de plateaux 10, dans l'exemple représenté 3, dont chacun peut comporter une pluralité d'alvéoles 12 de logement d'un instrument chirurgical 14. Dans le cas d'espèce, pour des raisons de simplification des dessins, chaque plateau ne comporte qu'une alvéole. Les plateaux 10 de chaque niveau 9 du chariot de stockage 2 sont supportés par des éléments de support en forme de rail de glissement 16 fixé chacun à une paroi latérale 17 du chariot orienté en direction du convoyeur 4. En se reportant à la figure 3, on constate que chaque plateau 10 se compose de deux cadres superposés, en un matériau facilement nettoyable, tel que de l'acier inoxydable, à savoir un élément de cadre inférieur 19 de forme générale rectangulaire et un cadre supérieur 20 de forme complémentaire et susceptible d'être fixé sur le cadre inférieur, par des moyens en forme de clips (non représentés), susceptibles de serrer le cadre supérieur sur le cadre inférieur pour qu'un élément jetable 21, en un matériau souple transparent aux rayons X avantageusement en papier ou en tissu, pourrait être inséré à deux de ses bords opposés entre les bords correspondants des deux cadres, pour former une alvéole 12 de logement d'un instrument 14. Pour la formation aisée des alvéoles et leur maintien, le cadre inférieur 19 est pourvu d'éléments de support 23 en forme d'arcs, au niveau de chaque extrémité longitudinale. Il est avantageux que l'alvéole soit fermée à chaque extrémité longitudinale par une paroi verticale 24 formant l'espace entre le cadre et l'arc correspondant 23. Comme on le voit sur la figure 1, chaque plateau 10 est déplaçable dans le chariot 2, perpendiculairement à son axe longitudinal en prenant appui par les côtés courts 25 sur les rails de glissement 16 du chariot. L'agencement de transfert des plateaux 10 de chaque étage du chariot comporte, pour pousser les plateaux hors du chariot, un dispositif poussoir 27 et monté verticalement mobile à l'arrière du chariot 2, pour être positionnable à chaque niveau 9 du chariot. Le dispositif comporte un piston poussoir d'un vérin hydraulique qui, lors de son mouvement de sortie, pousse le dernier plateau et déplace ainsi l'ensemble de plateaux en direction du convoyeur. Le dispositif de transfert 3 comporte en outre, à l'avant du chariot de stockage 2 de plateaux 10 un cadre 30 de transfert des plateaux 10 du chariot 2 au convoyeur 4, qui est verticalement déplaçable pour pouvoir recevoir les plateaux de chaque niveau 9 de stockage du chariot et pour les transporter ensuite à la hauteur du convoyeur 4 pour que les plateaux puissent être posés sur ce dernier. Plus précisément, dans l'exemple représenté, le cadre de transfert comporte essentiellement deux rails de coulissement 31, chacun étant susceptible d'être aligné, dans une position de réception de plateau d'un niveau ou étage 9, à un rail de glissement 16 de niveau, de façon que les plateaux 10 puissent être déplacés, sous l'effet du dispositif poussoir 27 des rails 16 du chariot aux rails 31 du cadre de transfert 30. Le cadre de transfert est dimensionné de façon à transférer successivement les plateaux 10 au convoyeur 4. Le convoyeur 4 est montré, sur la figure 1, comme étant réalisé sous forme d'une bande de transport sans fin comportant, essentiellement deux brins plats parallèles 33, destinés au transport des plateaux 10, reliés par des traverses 34. Pour assurer le transfert des plateaux 10 du cadre de transfert 30 aux brins de convoyeur 33, les rails de support 31 du cadre de transfert s'étendent jusqu'au-dessus du convoyeur et sa portion d'appui de plateau, dans sa position avant de transfert, est abaissable pour permettre la pose des chariots sur les brins du convoyeur situés en dessous. Puis ils s'écartent latéralement et reviennent dans leur position de réception d'un nouveau plateau. Le convoyeur 4 transporte les plateaux reçus du chariot de stockage 2, par l'intermédiaire du cadre de transfert 3 au poste de reconnaissance 5 des instruments placés dans les alvéoles 12 des plateaux 10. Concernant les instruments chirurgicaux, de fonctions et de formes différentes, ils sont chacun pourvus d'un code d'identité, reconnaissable par le poste 5 de façon que celui-ci soit en mesure de distinguer les instruments apportés par le convoyeur 4 selon leur type spécifique. Plus précisément, le code d'identité de chaque instrument est marqué, sous toute forme appropriée, sur un insert 35 qui est placé dans une cavité appropriée usinée dans l'instrument et fermée ensuite. La figure 2 montre à titre d'exemple, une pince chirurgicale dans une des branches notée 36 de laquelle est incorporé un insert 35. Le poste de reconnaissance des instruments est avantageusement un lecteur aux rayons X, en forme d'un portique, à travers lequel passe le convoyeur 4 et qui comporte, disposée au-dessus du convoyeur 4, une source de rayons X 37, tandis qu'un récepteur des rayons ayant traversé l'instrument 14 est disposé sous le convoyeur. Pour pouvoir reconnaître le type d'un instrument, d'après son insert, les éléments de celui-ci, qui constituent le code d'identification, doivent être moins transparents aux rayons X que le matériau constitutif de l'instrument. Ce code pourrait résider dans la forme de l'insert ou des marques prévues sur celui-ci. Les inserts sont avantageusement réalisés en un matériau relativement opaque aux rayons X, tel que le laiton ou un alliage de laiton. Pour assurer une reconnaissance fiable des instruments, il est nécessaire que les instruments soient présentés au poste de reconnaissance dans une position toujours clairement définie. Après la reconnaissance des instruments, par lecture de leurs inserts, à l'aide des rayons X, l'appareil de rangement 6 saisit les instruments et les range dans les récipients 7 en forme de boîte, sous les ordres d'un dispositif informatique 40. Ce dispositif comporte, dans sa mémoire, des protocoles d'opération, un protocole pour chaque type d'opération, qui indique les instruments devant être utilisés au cours de l'opération, le cas échéant dans leur ordre d'utilisation. Etant donné qu'à chaque type d'opération correspond un boîtier 7, les instruments devant être rangés dans cette boîte sont indiqués par le protocole établi pour cette opération. A cette fin, le dispositif informatique 40 identifie tout d'abord, d'après le signal qu'il vient de recevoir du lecteur 38 du poste de reconnaissance, le type de l'instrument qui vient d'être examiné et détermine, en se reportant aux différents protocoles à quel type d'opération et ainsi à quelle boîte 7 un instrument de ce type est destiné. Puis, il donne l'ordre au dispositif de rangement 6 de saisir l'instrument identifié dans le plateau et de le ranger dans la boîte appropriée. En comparant les instruments rangés dans une boîte à ceux figurant dans le protocole, le dispositif informatique connaît à tout moment l'état de "remplissage" de chaque boîte 7. S'il constate qu'une boîte est terminée, c'est-à-dire contient tous les instruments nécessaires pour l'opération considérée, la boîte est fermée, par exemple par la mise en place de son couvercle. L'invention prévoit également la possibilité d'écarter des instruments jugés non aptes à être utilisés, du circuit d'utilisation, en les plaçant dans une boîte de rebus 8. Diverses raisons pourraient motiver cette mesure, par exemple l'usure d'un instrument, l'impossibilité de l'identifier ou parce qu'il s'agit d'un instrument souillé. Concernant le poste de rangement 6, des appareils susceptibles de fonctionner de la manière décrite plus haut, sont largement connus, si bien qu'il n'est pas nécessaire de décrire l'appareil utilisé dans le cadre de l'invention, précisément. Il convient d'indiquer qu'un tel appareil comporte un bras robot capable de saisir les instruments dans leur plateau et de les placer ensuite, en fonction des instructions reçues du dispositif informatique, dans les boîtes appropriées. Concernant le fonctionnement de l'invention et le déroulement du procédé ainsi que les différentes étapes de celui-ci, ils découlent de la description qui vient d'être faite. Il va sans le préciser davantage, que pour chaque transfert d'un plateau sur le convoyeur, celui-ci est arrêté pendant un bref instant de temps nécessaire à la pose du plateau. Les arrêts du convoyeur pour le chargement des plateaux et le processus de reconnaissance des instruments par le poste de reconnaissance ainsi que le rangement des instruments sont coordonnés par le dispositif informatique. La description de l'invention, qui vient d'être faite, n'a été donnée qu'à titre d'exemple et des multiples modifications peuvent être apportées sans sortir du cadre de l'invention. Pour augmenter la capacité de stockage du chariot 2, chaque plateau 10 pourrait comporter quatre alvéoles, comme le montrent les figures 4 et 5. La flèche symbolise l'action du mécanisme de déplacement du plateau vers le convoyeur.3
La présente invention concerne un procédé de tri et de rangement d'instruments tels que des instruments chirurgicaux et une installation pour la mise en oeuvre du procédé.L'installation est caractérisée en ce qu'elle comporte à l'intérieur d'une enceinte ambiante blanche (1), un dispositif (2) de stockage d'instruments propres (14), un dispositif (3, 4) de transport des instruments à un poste (5) de reconnaissance des instruments (14), un mécanisme (6) de rangement des instruments reconnus (14) dans des récipients (7) et un dispositif informatique (40) de commande de ce mécanisme.L'invention trouve application dans le domaine de la chirurgie.
1. Procédé de tri et de rangement d'instruments tels que des instruments chirurgicaux, devant être utilisés pour une opération prédéterminée, telle qu'une opération chirurgicale, caractérisé en ce que l'on établit pour chaque opération parmi une pluralité d'opérations susceptibles d'être effectuées, un protocole d'opération indiquant au moins les instruments (14) devant être utilisés, que l'on associe à chaque instrument (14) d'un ensemble d'instruments susceptibles d'être utilisés au cours de ladite pluralité d'opérations, un code d'identification et accomplit le tri des instruments nécessaires pour une opération prédéterminée, dans une enceinte à ambiance blanche (1) en assurant le transport des instruments (14) d'une zone de stockage à l'état propre, à un poste de reconnaissance (5) par lecture de leur code et le rangement des instruments après leur identification en fonction des protocoles d'opération dans des récipients (7) dont chacun contient les instruments nécessaires (14) pour une opération. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on utilise pour associer à chaque instrument (14) son code d'identification, un insert (35) porteur du code d'indentification, que l'on associe à l'instrument. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'on place l'insert (35) dans une cavité (36) pratiquée dans l'instrument (14), que l'on ferme ensuite. 4. Procédé selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'un insert (35) est réalisé en un matériau plus opaque aux rayons X que le matériau constitutif des instruments et en ce que la reconnaissance des instruments par la lecture du code d'identification des inserts (35) est effectuée à l'aide de rayons X. 2887759 10 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'après la reconnaissance d'un instrument (14) par lecture de son code d'identification, on détermine, en consultant les protocoles d'opération, une opération à laquelle cet instrument pourrait être utilisé. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'on fait ranger l'instrument (14) qui a été reconnu dans un récipient (7) destiné à contenir les instruments destinés à l'opération déterminée. 7. Installation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comporte, à l'intérieur d'une enceinte à ambiance blanche (1), un dispositif (2) de stockage d'instruments propres (14), un dispositif (3, 4) de transport des instruments à un poste (5) de reconnaissance des instruments (14), un mécanisme (6) de rangement des instruments reconnus (14) dans des récipients (7) dont chacun comporte des instruments destinés à une opération, en fonction des protocoles d'opération, et un dispositif informatique (40) de commande du mécanisme de rangement. 8. Installation selon la 6, caractérisée en ce que le dispositif de stockage des instruments propres (14) est réalisé sous forme d'un meuble de stockage comportant une pluralité de niveaux (9) de stockage, chacun d'au moins un plateau (10) de logement d'un instrument (14). 9. Installation selon la 8, caractérisée en ce que le meuble de stockage comporte un mécanisme (27) d'évacuation des plateaux (10) des différents niveaux de stockage (9), sur un mécanisme (30) de transfert des plateaux évacués sur le convoyeur (4), les mécanismes d'évacuation et de transfert étant déplaçables en hauteur pour desservir les différents niveaux de stockage (9). 10. Installation selon la 9, caractérisée en ce que chaque niveau (9) de stockage de plateaux (10) comporte des rails (16) sur lesquels peuvent glisser les plateaux (10) et en ce que le mécanisme de transfert (30) déplaçable en hauteur comporte des rails (31) de glissement de plateau qui sont alignables avec les rails de glissement (16) du meuble de stockage. 11. Installation selon la 10, caractérisée en ce que les rails de glissement (31) du mécanisme de transfert (30) s'étendent jusqu'au-dessus du convoyeur (4) et en ce que la partie d'extrémité des rails, située au-dessus du convoyeur, est abaissable et écartable pour permettre la pose du plateau (10) qu'elle supporte sur le convoyeur. 12. Installation selon l'une des 9 à 11, caractérisée en ce que le mécanisme (27) d'évacuation des plateaux (10) comporte des moyens poussoirs exerçant une poussée en direction du mécanisme de transfert (3) sur au moins un plateau occupant un étage de stockage. 13. Installation selon l'une des 7 à 12, caractérisée en ce qu'un étage de stockage (9) contient une pluralité de plateaux (10). 14. Installation selon l'une des 8 à 13, caractérisée en ce que le meuble de stockage (2) est réalisé sous forme d'un chariot. 15. Installation selon l'une des 7 à 14, caractérisée en ce qu'un plateau (10) comporte un cadre inférieur (19) et un cadre supérieur (20) de formes complémentaires adaptés pour être fixés par serrage sur le cadre inférieur et un élément souple (21), tel qu'une feuille de papier ou un tissu, qui est disposé entre les deux cadres (19) et (20) de façon à former une alvéole (12) de logement d'un instrument (14). 16. Installation selon la 15, caractérisée en ce que les cadres (19, 20) sont réalisés en un matériau nettoyable tel que de l'acier inox et l'élément (21) de formation de l'alvéole est un matériau jetable. 17. Installation selon l'une des 7 à 16, caractérisée en ce que le poste (5) de reconnaissance des instruments (14) comporte une source de rayons X (37) disposée au-dessus du convoyeur (4) et un récepteur (38) des rayons ayant traversé un plateau (10) de logement d'un instrument (14), dans sa position de reconnaissance à l'intérieur du poste de reconnaissance (5), disposé sous le convoyeur. 18. Installation selon l'une des 1 à 17, caractérisée en ce qu'elle est adaptée pour reconnaître des instruments (14) devant être écartés et en ce qu'il comporte un récipient (8) de réception des instruments écartés. 19. Installation selon l'une des 7 à 18, caractérisée en ce que le dispositif informatique est adapté pour coordonner le fonctionnement des différents dispositifs et mécanismes de l'installation. 20. Installation selon l'une des 7 à 19, caractérisée en ce qu'un instrument (14) comporte un insert (35) disposé dans une cavité (36) fermée de l'instrument et portant des éléments de codage indicateurs de la nature de l'instrument, l'insert étant réalisé en un matériau plus opaque aux rayons X que le matériau constitutif de l'instrument.
A
A61
A61B
A61B 19
A61B 19/02
FR2896526
A1
DISPOSITIF MONOBLOC PERMETTANT DE CREER DES RESERVATIONS AUTOUR DE LA TETE D'ANCRES DE LEVAGE LORS DE LA FABRICATION DE PIECES EN BETON
20,070,727
La présente invention a pour objet un dispositif monobloc permettant de maintenir une ancre de levage sur les parois d'un coffrage ou d'un moule métallique utilisé lors de la fabrication par coulée d'une pièce en béton et de créer une réservation autour de la tête de cette ancre de levage. Les pièces en béton telles que poutres ou parois de grande dimension et/ou de poids élevé doivent être munies d'ancres de levage généralement à pied ou à oeil qui sont noyées dans celles-ci au cours du processus de coulée du béton. De telles ancres de levage sont munies d'une tête destinée à être saisie par un anneau de levage ou main de levage. A cet effet, il est nécessaire de créer des réservations autour de la tête de ces ancres de levage. Dans ce but, on a pris l'habitude d'utiliser sur le lieu de fa- brication des pièces en béton des réservations essentiellement hémisphériques réalisées en un matériau synthétique tel qu'un polyuréthanne souple. Ces réservations ont la double fonction de maintenir les ancres de levage sur les parois des coffrages et des moules métalliques lors de la coulée du béton et de créer des réservations autour de la tête de ces ancres de levage. Il est à noter que dans le cadre de cette description, le terme hémisphérique doit être compris dans un sens très large et désigne tout élément en forme de calotte sphérique, sphérique tronquée ou ovoï- dale, voire de calotte à base polygonale. De telles réservations hémisphériques comportent une face plane ou base destinée à venir s'appliquer contre un coffrage ou un moule métallique et une face courbe prolongeant cette base. Ces réservations sont équipées au niveau de leur base d'une part d'au moins un aimant de forte puissance destiné à les maintenir fermement contre un coffrage ou un moule, et d'autre part d'un insert taraudé métallique, qui est destiné à coopérer avec une clé filetée correspondante ; une telle clé permet d'extraire les réservations par traction après la coulée du béton et de les récupérer en vue de leur réutilisation. La face courbe des réservations hémisphériques est quant à elle équipée à sa partie médiane d'un logement de réception de la tête d'une ancre de levage ayant la forme d'un cylindre dont l'axe est essentiellement perpendiculaire à la base. Il est nécessaire de garantir l'étanchéité entre les réservations et la tête des ancres de levage introduites dans le logement de réception de celles-ci afin d'éviter que la laitance de ciment puisse s'introduire dans ce logement lors de la coulée du béton. A cet effet, les spécialistes mettent en place dans le loge-ment de réception des réservations hémisphériques, autour des ancres de levage, des bagues en caoutchouc dites bagues contentives ayant pour fonction de : maintenir l'ancre, combler le vide entre le fut de l'ancre et la paroi du logement pour évi- ter que le béton ne s'y mette, assurer le centrage de l'ancre dans la réservation (ancre dans l'axe de la réservation). Les dimensions, en particulier le diamètre de ces bagues qui sont fournies par le distributeur des ancres de levage varient suivant le type d'ancre de levage utilisé et donc la géométrie et le poids de pièces en béton à lever. A titre d'exemple, il existe principalement sur le marché quatre types d'ancres de levage auxquels correspondent quatre types de réservations hémisphériques et quatre types de bagues contentives dont les dimensions sont répertoriées dans le tableau ci-dessous. Ancre de levage Réservations hémisphériques Bague contentive Ancre 1.3T 0 60 0 20 Ancre 2.5T 0 74 0 30 Ancre 3 - 5T 0 94 0 37 Ancre 10T 0 116 0 40 De telles bagues contentives augmentent notablement le coût des réservations hémisphériques ; de plus leur introduction dans le logement de réception de celles-ci autour de la tête des ancres de levage correspond à une opération peu aisée et relativement longue. La présente invention a pour objet de remédier à ces incon- vénients en proposant une réservation hémisphérique du type susmen- tionné susceptible d'exercer également la fonction d'étanchéité vis-à-vis de la laitance lors de la coulée du béton et de centrage, permettant ainsi d'éviter d'avoir à utiliser une bague contentive auxiliaire, ce tout en con-servant, voire en améliorant les caractéristiques mécaniques des réservations hémisphériques actuellement proposées sur le marché (résistance, puissance magnétique, présence d'un insert). Selon l'invention une telle réservation hémisphérique est caractérisée en ce qu'elle est constituée par un élément monobloc bimatériau réalisé par moulage à partir de deux résines ayant des caractéristiques différentes. Cet élément comporte deux tronçons solidarisés par liaison chimique, à savoir d'une part un premier tronçon formant semelle, contigu à la base, réalisé en un polyuréthanne rigide et renfermant le ou les aimants ainsi que l'insert, et, d'autre part un second tronçon déformable, réalisé en un polyuréthanne souple entourant le logement de réception à sa partie externe et définissant une lèvre d'étanchéité autour de ce loge- ment. Il est à noter que dans le cadre de cet exposé, le terme polyuréthanne doit être compris dans un sens très large et peut en fait désigner tout matériau synthétique ayant des propriétés similaires. La surface de séparation du tronçon formant semelle et du tronçon déformable est en règle générale parallèle à la base. La liaison entre ces deux tronçons est effectuée par vulcanisation (soudure chimique) ce qui évite toute amorce de rupture dans cette zone ; la réservation peut par suite être considérée comme homogène. Compte tenu de cette configuration, le tronçon formant se-melle assure la rigidité et la résistance mécanique de la réservation (main-tien des aimants et de l'insert). Grâce à la souplesse du tronçon déformable, la tête de l'ancre de levage peut être introduite à force dans le logement de réception. Le tronçon déformable garantit en outre l'étanchéité le long de cette ancre et permet d'éviter que la laitance ne s'introduise dans le logement de réception lors du processus de coulée du béton. Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, le logement de réception se prolonge jusque dans le tronçon formant semelle de la cale hémisphérique ; en d'autres termes, le tronçon formant semelle entoure le logement de réception à sa partie interne inférieure. Ce logement peut avantageusement être équipé à ce niveau d'un bourrelet de serrage périphérique, donc réalisé en polyuréthanne ri- gide permettant de garantir le maintien de la tête de l'ancre de levage une fois introduite dans ce logement. La mise en oeuvre de la réservation hémisphérique qui fait l'objet de l'invention s'effectue de la façon suivante : L'opérateur sélectionne la réservation dont il a besoin en fonction du type d'ancre de levage qu'il va utiliser (voir tableau susmentionné). Il introduit ensuite manuellement et à force la tête de l'ancre de levage dans le logement de réception de celle-ci en l'y enfonçant au maximum de manière à pouvoir disposer au-dessous de celle-ci, à la partie interne de la réservation, d'une longueur d'ancre suffisante pour permettre le passage d'un anneau de levage. L'ancre de levage est ainsi maintenue de façon sure dans le logement de réception grâce à la présence du bourrelet souple de serrage périphérique et également de la lèvre d'étanchéité qui participe parallèle-ment au maintien de cette ancre. L'ensemble réservation hémisphérique/ancre de levage est ensuite positionné sur un coffrage ou un moule métallique grâce aux aimants. L'opérateur peut ensuite procéder à la coulée du béton, puis lorsque ce dernier a durci, retirer le coffrage ou le moule. Les réservations hémisphériques sont alors quant à elles toujours emprisonnées dans le béton. L'opérateur peut les retirer par simple traction en utilisant 25 une clé d'extraction filetée qu'il visse dans l'insert pour permettre leur ré-utilisation. Les caractéristiques de la réservation hémisphérique qui fait l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins annexés dans lesquels : 30 les figures la et lb sont des coupes schématiques illustratives du prin- cipe à la base de l'invention, la figure 2 est une vue en coupe représentant un ensemble constitué par une ancre de levage et une réservation hémisphérique conforme à l'art antérieur, 35 la figure 3 est une vue en coupe similaire à la figure 2 mais représentant un ensemble constitué par une ancre de levage et une réservation hémisphérique conforme à l'invention, la figure 4 est une vue de dessous de la réservation hémisphérique représentée sur la figure 2, la figure 5 est une vue en coupe de cette réservation. Après leur fabrication par coulée de béton, des pièces A 5 lourdes et/ou de grande dimension doivent être manipulées au moyen de dispositifs de levage équipés d'anneaux de levage. A cet effet, et selon les figures la et lb, il est nécessaire de noyer dans ces pièces A des ancres de levage B dont la tête C fait saillie à l'extérieur du béton de façon à lui permettre d'être saisie par un anneau 10 de levage non représenté. Il est par suite nécessaire de créer autour de la tête C des ancres de levage B une réservation D qui est en règle générale de forme hémisphérique. Dans ce contexte, une réservation hémisphérique exerce la 15 double fonction consistant d'une part à permettre de créer une telle réservation dans le béton après démoulage et d'autre part à maintenir l'ancre de levage B sur les parois du coffrage ou du moule métallique utilisé lors de la fabrication par coulée de la pièce en béton A qui est schématisé par l'axe x, x' sur la figure lb. 20 Selon la figure 2, une réservation hémisphérique 1 con-forme à l'art antérieur est constituée par un élément monomatériau en polyuréthanne comportant une base 2 par laquelle il est destiné à venir s'appliquer contre un coffrage ou un moule métallique x, x' et une face courbe 3 équipée à sa partie médiane d'un logement 4 de réception de la 25 tête C de l'ancre de levage B. Le logement de réception 4 a essentiellement la forme d'un cylindre d'axe y, y' perpendiculaire à la base 2 de la réservation 1. La réservation 1 est en outre équipée, au niveau de la base 2, d'aimants de forte puissance 5 destinés à maintenir l'ensemble consti- 30 tué par la réservation 1 et l'ancre de levage B introduite dans le logement de réception 4 de celle-ci contre le coffrage ou le moule x, x' lors de la coulée du béton ainsi que d'un insert taraudé 6. Cet insert est destiné à coopérer avec une clé filetée correspondante non représentée sur les figures pour permettre l'extraction par 35 traction de la réservation 1 après la coulée du béton. Une bague contentive en caoutchouc 6 est montée autour de l'ancre de levage B directement en arrière de la tête C de cette ancre. Selon les figures 3 et 5, la réservation hémisphérique 10 conforme à l'invention est constituée par un élément monobloc bimatériau réalisé par moulage comportant une base 20 ainsi qu'une surface courbe 30. Cet élément 10 comporte deux tronçons 11, 12 solidarisés par liaison chimique. Le premier tronçon 11 formant semelle est en forme de secteur sphérique et englobe la base 20 ; il est réalisé en un polyuréthanne rigide alliant à la fois dureté et résistance à la déchirure. Des aimants de forte puissance 5 au nombre de trois selon l'exemple représenté sur la figure 4 ainsi qu'un insert 6 sont montés dans ce tronçon formant semelle 11. Le second tronçon 12 qui est déformable est réalisé en un polyuréthanne possédant des propriétés de souplesse et de résistance à la 15 déchirure ; il est en forme de calotte sphérique. Les deux tronçons 11, 12 sont séparés par une surface de séparation 13 parallèle à la base 20. Selon les figures 3 et 5, la réservation hémisphérique 10 est équipée d'un logement de réception 40 de la bague de levage B débou- 20 chant vers l'extérieur à la partie médiane du tronçon déformable 12 et se prolongeant jusque dans le tronçon formant semelle 11. L'axe y, y' de ce logement de réception 40 est perpendiculaire à la base 20 de la réservation 10. La partie du tronçon déformable 12 entourant l'orifice ex- 25 terne du logement de réception 40 définit une lèvre d'étanchéité 14 qui se déforme lors de l'introduction de la tête C de l'ancre de levage B dans le logement de réception 40. Ce logement 40 est par ailleurs équipé, à sa partie interne, au niveau du tronçon formant semelle 11 d'un bourrelet de serrage péri- 30 phérique 15 représenté sur la figure 5 qui permet de garantir le maintien de la tête C de l'ancre de levage B dans ce logement 40. 35
Dispositif permettant de maintenir une ancre de levage (B) sur un coffrage métallique utilisé lors de la fabrication d'une pièce en béton (A) et de créer une réservation (D) autour de la tête de cette ancre de levage (B), ce dispositif étant constitué par une réservation (10) hémisphérique dont la base (20) est équipée d'au moins un aimant (5) et d'un insert métallique taraudé (6) du béton, alors que la face courbe (30) est équipée d'un logement de réception (40) de la tête (C) de l'ancre de levage (B), caractérisé en ce que la réservation (10) est constituée par un élément monobloc comportant deux tronçons (11, 12) solidarisés par liaison chimique, à savoir d'une part un premier tronçon (11) formant semelle contigu à la base (20), réalisé en polyuréthanne rigide, et d'autre part un second tronçon (12), déformable, réalisé en un polyuréthanne souple définissant une lèvre d'étanchéité (14) autour du logement de réception (40).
1 ) Dispositif permettant de maintenir une ancre de levage (B) sur les parois d'un coffrage ou d'un moule métallique utilisé lors de la fabrication par coulée d'une pièce en béton (A) et de créer une réservation (D) autour de la tête de cette ancre de levage (B), ce dispositif étant constitué par une réservation (10) essentiellement hémisphérique en un matériau synthétique de type polyuréthanne dont la base (20) destinée à venir s'appliquer contre le coffrage ou le moule métallique est équipée d'au moins un aimant de forte puissance (5) et d'un insert métallique taraudé (6) destiné à coopérer avec une clé filetée correspondante pour permettre l'extraction de la réservation (10) par traction après coulée du béton, alors que la face courbe (30) est équipée à sa partie médiane d'un logement de réception (40) de la tête (C) de l'ancre de levage (B), d'axe essentiellement perpendiculaire à la base (20), caractérisé en ce que la réservation (10) est constituée par un élément monobloc réalisé par moulage à partir de deux résines ayant des caractéristiques différentes, cet élément comportant deux tronçons (11, 12) solidarisés par liaison chimique, à savoir d'une part un premier tronçon (11) formant semelle contigu à la base (20), réalisé en un polyuréthanne rigide et renfermant le ou les aimants (5) ainsi que l'insert (6), et d'autre part un second tronçon (12), déformable, réalisé en un polyuréthanne souple entourant le loge-ment de réception (40) à sa partie externe et définissant une lèvre d'étanchéité (14) autour de ce logement (40). 2 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la surface de séparation (13) du tronçon formant semelle (11) et du tronçon déformable (12) est parallèle à la base (20). 3 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le tronçon formant semelle (11) entoure le logement de réception (40) à sa partie interne. 35 4 ) Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que30le logement de réception (40) est équipé à sa partie interne d'un bourrelet de serrage périphérique (15) permettant de garantir le maintien de la tête (C) de l'ancre de levage (B) dans ce logement (40).5
E
E04
E04G
E04G 15
E04G 15/04
FR2892032
A1
EQUIPEMENT POUR DOSER ET INJECTER AU MOINS DEUX PRODUITS DANS UN COURANT DE LIQUIDE.
20,070,420
LIQUIDE. L'invention est relative à un équipement pour doser et injecter au moins deux produits, dans un courant de liquide principal, équipement du genre de ceux qui comprennent au moins deux dispositifs de dosage montés en parallèle, chaque dispositif de dosage comprenant un moteur hydraulique actionné par le liquide principal et un moyen de pompage et d'injection entraîné par le moteur hydraulique. Généralement, chaque dispositif de dosage comporte un moyen de ~o réglage du dosage, lequel dosage peut être différent d'un dispositif à l'autre selon la nature du produit à injecter. Le fonctionnement en parallèle d'au moins deux dispositifs de dosage entraîne des erreurs de dosage sensibles, notamment en raison des variations différentes de la perte de charge en fonction du débit pour chaque 1s dispositif de dosage, même s'ils sont réputés identiques. En effet, les tolérances inévitables de fabrication entraînent nécessairement, pour deux dispositifs de dosage identiques, des comportements légèrement différents en particulier pour la résistance au frottement des pièces en mouvement relatif. En outre, des réglages de dosage différents des additifs ou produits à injecter, par exemple à 20 1 % pour l'un des dispositifs et à 2 % pour l'autre dispositif, impliquent des efforts différents du moteur hydraulique, de sorte que la résistance mécanique opposée au moteur hydraulique sera moindre pour le réglage à 1 % que pour le réglage à 2 %. II en résulte des erreurs de dosage sensibles, c'est-à-dire des écarts 25 relativement importants entre la valeur réelle du dosage effectué par chaque dispositif et la valeur souhaitée affichée. Ces difficultés conduisent la plupart du temps à installer les dispositifs de dosage non pas en parallèle mais en série. Dans ce cas, le débit maximum est celui d'un dispositif de dosage alors qu'avec des doseurs en 30 parallèle le débit maximum est égal à la somme des débits des doseurs. En outre, dans le montage en série, le doseur aval est traversé par le produit injecté par le doseur amont, ce qui peut entraîner des inconvénients, notamment une usure plus rapide du doseur aval. L'invention a pour but, surtout, de proposer un équipement pour 35 doser et injecter au moins deux produits dans un courant de liquide principal, avec dispositifs de dosage montés en parallèle, dans lequel l'erreur de dosage soit sensiblement réduite, d'une manière simple, économique et robuste. Selon l'invention, l'équipement du genre défini précédemment est caractérisé en ce qu'un moyen d'étranglement variable, dont la section de passage peut augmenter avec le débit de liquide qui le traverse, à l'encontre d'un moyen de rappel, est prévu sur le courant de liquide de chaque dispositif de dosage, pour créer une perte de charge additionnelle s'ajoutant à celle générée par le dispositif de dosage lui-même. Le moyen d'étranglement variable comprend, de préférence, un volet monté rotatif autour d'un axe transversal dans une conduite reliée à l'entrée ou à la sortie du dispositif de dosage considéré. Le moyen de rappel du volet est avantageusement constitué par un moyen élastique sollicitant le volet vers la position d'étranglement maximale de la conduite. Le volet peut être constitué par un papillon ou disque dont le diamètre est égal à celui de la conduite. L'axe transversal d'articulation du papillon peut être décalé radialement par rapport à un diamètre de la section transversale de la conduite. Le moyen élastique de rappel est avantageusement constitué par un ressort spiral. Les caractéristiques du moyen élastique, notamment du ressort spiral, sont choisies de manière à créer une perte de charge additionnelle suffisante pour la réduction des erreurs de dosage, et qui reste la plus faible possible pour éviter une baisse du rendement trop sensible. Le moyen d'étranglement variable est en général prévu pour intervenir essentiellement sur une plage de débit allant du débit maximal au 25 quart de ce débit maximal. De préférence, les caractéristiques du moyen élastique sont choisies de telle sorte que la perte de charge additionnelle permet d'obtenir une erreur de dosage inférieure à 10% pour un débit égal au quart du débit maximal du dispositif de dosage, et inférieure à 5% au débit maximal. 30 Le moyen élastique de rappel peut être soumis à une précontrainte pour maintenir le moyen d'étranglement variable en position de fermeture maximale au repos (débit nul de liquide). L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus 35 explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation décrit avec référence aux dessins annexés, mais qui n'est nullement limitatif. Sur ces dessins : Fig. 1 est un schéma d'un équipement selon l'invention, avec deux dispositifs de dosage montés en parallèle. Fig. 2 est une vue en élévation de l'équipement selon l'invention. Fig. 3 est une vue en élévation avec partie arrachée, à plus grande échelle, d'un dispositif de dosage selon une représentation simplifiée. s Fig. 4 est une coupe axiale, à plus grande échelle, au niveau d'un papillon d'étranglement. Fig. 5 est une vue en perspective, à plus grande échelle, avec parties coupées du montage du volet d'étranglement. Fig. 6 est un graphe illustrant les variations de perte de charge en io fonction du débit pour deux dispositifs de dosage semblables avec ou sans moyen d'étranglement variable. Fig. 7 est un graphe illustrant la variation de l'erreur de dosage portée en ordonnée en fonction du débit porté en abscisse, et Fig. 8 est un graphe permettant de comparer les dosages obtenus 15 avec des doseurs montés en parallèle selon que l'invention est mise ou non en application. En se reportant aux dessins, notamment à Fig. 1, on peut voir un équipement E pour doser et injecter au moins deux produits différents A, B dans un courant L de liquide principal, généralement de l'eau. Les produits à 20 injecter A, B sont liquides ou sous forme de solution contenue dans des récipients respectifs 1 a, 1 b. L'équipement E comprend deux dispositifs de dosage Da, Db montés en parallèle. Les orifices d'entrée de Da et Db sont reliés respectivement à une même conduite 2 d'arrivée de liquide, tandis que les orifices de sortie sont reliés 25 en parallèle à une même conduite 3 d'évacuation de liquide. Généralement, les dispositifs de dosage Da, Db appartiennent à une même catégorie et sont théoriquement identiques. Les branchements sont réalisés avec des conduites de même diamètre pour assurer un comportement aussi semblable que possible de chaque dispositif de dosage. 30 Dans la description qui suit, on considérera parfois un seul dispositif de dosage dont les éléments seront désignés par des références numériques suivies de la lettre a. La description s'applique à l'autre dispositif de dosage en substituant la lettre b à la lettre a. Chaque dispositif de dosage tel que Da comprend un moteur 35 hydraulique Ma (Fig. 3) avec piston différentiel 4a, et clapets de commutation non représentés. Un dispositif de dosage de ce type est connu, notamment fabriqué et commercialisé par la société déposante DOSATRON INTERNATIONAL. Un exemple de tels dispositifs est décrit dans EP 1 151 196 ou US 6 684 753. Le dispositif de dosage Da est placé avec son axe vertical et le piston différentiel 4a, sous l'effet du courant de liquide principal, exécute un mouvement alternatif vertical. Le piston différentiel 4a entraîne un moyen de pompage et d'injection comprenant un piston 5a, de plus petit diamètre que 4a, coulissant dans une chambre cylindrique d'une pompe auxiliaire 6a reliée par un tube de prélèvement 7a au récipient correspondant la. Le tube 7a plonge dans l'additif A à prélever. Le dispositif de dosage Da comprend une première entrée 8a pour io recevoir le débit de liquide principal qui assure l'entraînement du piston différentiel 4a, une seconde entrée 9a est située en partie basse du corps de pompe auxiliaire 6a pour le prélèvement de l'additif A. Une sortie 10a est prévue pour le mélange de liquide principal et d'additif A. Le dosage assuré par le dispositif Da détermine la proportion, en 1s volume, d'additif A dans le mélange qui sort en 10a. Un moyen de réglage 11a du dosage est généralement prévu, permettant de faire varier la proportion d'additif injecté dans le liquide principal dans des limites déterminées. Même si l'équipement est réalisé avec des dispositifs Da, Db et des montages théoriquement identiques, les variations de la perte de charge en 20 fonction du débit pour chaque dispositif ne sont pas identiques. Ces variations sont représentées sur Fig. 6 par les courbes CDa pour Da et CDb pour Db. Sur cette Fig. 6, la perte de charge exprimée en bars est portée en ordonnée tandis que le débit total en m3/h des deux dispositifs Da, Db, est porté en abscisse. Les dispositifs Da et Db montés en parallèle correspondent à des pompes D8R 25 de DOSATRON INTERNATIONAL pouvant fonctionner chacune avec un débit maximum de 8 m3/h, soit un débit global maximal de 16 m3/h pour les deux. Les courbes CDa et CDb différentes, sensiblement parallèles, ont une pente relativement faible. En outre, si deux pompes travaillent en parallèle avec des réglages de dosage différents, la perte de charge sera plus faible pour 30 la pompe travaillant avec un dosage plus faible, ce qui entraîne des différences de vitesse de fonctionnement pour les pompes et modifie le dosage réel par rapport au dosage réglé. En considérant les courbes CDa et CDb de Fig. 6 il apparaît, par exemple, que pour une perte de charge d'environ 0,5 bar entre les entrées et 35 sorties branchées en parallèle, l'écart de débit AQ sera important d'où une erreur de dosage élevée. L'erreur de dosage est définie comme étant le rapport : (dosage réel ù dosage affiché)/dosage affiché. Cette erreur de dosage exprimée en % est portée en ordonnée sur le graphe de Fig. 7 alors que le débit global en m3/h est porté en abscisse. La courbe G illustre la variation de l'erreur de dosage en fonction du débit avec un montage en parallèle des dispositifs Da et Db sans que l'invention soit mise en s oeuvre. L'erreur de dosage dépasse 40 % pour les débits de 4 m3/h correspondant environ au quart du débit global maximal et reste supérieure à 20 % pour des débits de 12 m3/h. Selon l'invention, pour réduire considérablement ces erreurs de io dosage, sans pour autant provoquer une baisse importante du rendement énergétique, l'équipement E comprend, pour chaque dispositif de dosage, un moyen d'étranglement variable Sa, Sb dont la section de passage peut augmenter avec le débit de liquide qui le traverse, à l'encontre d'un moyen de rappel Ra, Rb qui sollicite le moyen d'étranglement vers la position de fermeture 15 maximale. Le moyen d'étranglement variable Sa, Sb est prévu pour créer une perte de charge additionnelle qui s'ajoute à celle générée par le dispositif de dosage Da, Db lui-même. L'ensemble est tel que la courbe JDa, JDb (Fig. 6) donnant la perte de charge résultante en fonction du débit, pour le dispositif considéré, présente une pente suffisante afin de limiter les erreurs de dosage. 20 II est à noter que le moyen d'étranglement variable Sa, Sb peut être disposé en amont du dispositif de dosage comme illustré sur Fig. 3, ou en aval. Comme visible sur Fig. 6, pour une même perte de charge par exemple environ 0,5 bar, la différence de débit AQr entre les deux dispositifs de dosage Da, Db se trouve sensiblement réduite, et l'erreur de dosage est 25 considérablement diminuée. Sur Fig. 7, la courbe Gr illustre les variations de l'erreur de dosage avec l'équipement selon l'invention. L'erreur est considérablement réduite ; elle est inférieure à 10 % sur la plage de 4 m3/h à 16 m3/h avec des réglages différents des doseurs à savoir 1 % pour l'un et 0,1 % pour l'autre. 30 Le moyen d'étranglement Sa comprend de préférence un volet 12a (Fig. 4) monté rotatif autour d'un axe transversal 13a dans une conduite 14a, notamment constituée par un tronçon tubulaire muni à chaque extrémité d'un raccord facilitant son insertion entre deux conduites. Le moyen de rappel Ra est constitué par un moyen élastique 15a sollicitant le volet vers la position 35 d'étranglement maximale. Le moyen élastique 15a peut être constitué par un ressort spiral travaillant en torsion dont une extrémité 16a est liée au volet 12a ou ancrée sur l'axe 13a lié en rotation au volet 12a. L'autre extrémité 16c (Fig.5) est ancrée en un point fixe par rapport au tronçon 14a. Une possibilité de réglage angulaire des positions relatives des extrémités du ressort est prévue. Une précontrainte réglable peut ainsi être appliquée au ressort 15a. Cette précontrainte permet de maintenir le volet 12a dans la position d'étranglement maximale au repos. Le volet 12a est avantageusement constitué par un papillon ou disque 17a dont le diamètre est égal au diamètre interne H de la section de conduite dans laquelle se trouve le disque 17a. Selon la représentation de Fig. 4, le courant de liquide s'écoule de la gauche vers la droite et provoque l'ouverture du papillon 17a par rotation dans io le sens horaire autour de l'axe 13a, comme illustré par la position en tirets, à l'encontre du couple de rappel créé par le ressort 15a. L'axe transversal d'articulation 13a du papillon est décalé radialement par rapport à un diamètre de la section de conduite dans laquelle se trouve le papillon. is Les caractéristiques du ressort de rappel 15a sont choisies de manière à créer une perte de charge additionnelle suffisante pour réduire sensiblement les erreurs de dosage. Toutefois, cette perte de charge doit rester la plus faible possible pour éviter une baisse trop sensible du rendement. De préférence, les caractéristiques du ressort 15a sont choisies de 20 telle sorte que la perte de charge additionnelle permet d'obtenir une erreur de dosage inférieure à 10% pour un débit égal au quart du débit maximal du dispositif de dosage, et une erreur de dosage inférieure à 5% au débit maximal. Selon la réalisation de Fig. 5, l'arbre 13a traverse la paroi de la conduite et le ressort 15a est disposé autour de la partie de l'axe 13a qui fait 25 saillie à l'extérieur. L'extrémité (non visible) du ressort est ancrée dans un tambour T monté rotatif sur la partie extérieure de l'arbre 13a et pouvant être bloqué en rotation sur 13a en différentes positions angulaires pour le réglage de la précontrainte. Les faces du papillon 17a peuvent être profilées comme visible sur 30 Fig. 5. Le moyen d'étranglement constitué par le papillon 17a est prévu pour intervenir essentiellement sur une plage de débit allant du débit maximal au quart de ce débit maximal. Ceci étant, le fonctionnement de l'équipement est le suivant. Avec le branchement en parallèle des deux dispositifs de dosage Da, 35 Db, la même perte de charge ou différence de pression règne entre l'entrée et la sortie. La variation de perte de charge globale pour chaque dispositif Da , Db équipé du papillon d'étranglement, en fonction du débit est donnée par la courbe respective Jda, JDb sur Fig.6 Les courbes JDa, JDb sont suffisamment inclinées pour limiter les écarts de débit entre les doseurs. La différence des débits entre les deux dispositifs de dosage pour obtenir exactement la même perte de charge devient faible, et l'erreur de dosage est considérablement réduite. s Les papillons d'étranglement 17a, 17b réalisent une sorte de régulation active permettant d'avoir une perte de charge suffisante à petit débit et faible à haut débit pour ne pas pénaliser la perte de charge globale de l'équipement. Le graphe de Fig. 7 indique l'erreur de dosage constatée sans les w volets d'étranglement de l'invention (courbe G) et avec ces volets (courbe Gr). Avec deux doseurs réglés à 1 %, une erreur de dosage de 50 % signifie qu'un doseur injecte à 1,5 % et l'autre à 0,5 %. Le graphe de Fig. 7, qui correspond à deux doseurs 8 m3/h D8R de DOSATRON INTERNATIONAL montés en parallèle, montre une erreur 15 inférieure à 10 % sur la plage 4 m3/h-16 m3/h avec des réglages de dosages différents : 1 % et 0,1 % pour Da et Db. Les résultats de mesure sont donnés ci-après. Montage en parallèle de deux D8R, sans papillon d'étranglement : Débit Erreur de dosage m3/h 41,91 % 9 m3/h 33, 20 16 m3/h 8,45 % Après mise en place des moyens d'étranglement réglables de l'invention sur les conduites des dispositifs de dosage, les résultats de mesure sont les suivants : Débit Erreur de dosage 4 m3/h 9,40 8 m3/h 5,09 % 16 m3/h 2,76 % 25 D'autres essais ont été effectués avec deux dispositifs de dosage Da, Db théoriquement identiques, tous deux réglés pour un dosage à 1 %. Les résultats des mesures sont résumés par le graphe de Fig. 8. Le dosage obtenu avec chaque dispositif de dosage est porté en ordonnée, 30 exprimé en %. Le débit est porté en abscisse. 20 Les courbes Cl Da et Cl Db donnent les dosages obtenus sans la présence dans les conduites des moyens d'étranglement variable conformes à l'invention. Pour un débit total de 5 m3/h soit environ 2,5 m3/h par doseur, l'erreur de dosage est supérieure à 40 % puisque le doseur Da donne un dosage d'environ 1,42 % au lieu de 1 %, tandis que le doseur Db donne un dosage d'environ 0,42 % au lieu de 1 %. Après mise en place des moyens d'étranglement variable conformes à l'invention, on obtient les courbes J1 Da pour le doseur Da et J1 Db pour le doseur Db. L'erreur devient inférieure à 5 % pour un débit global de 4,1 m3/h, le io dosage étant le 1,03 % au lieu de 1 pour le doseur Da et de 0,97 % au lieu de 1 pour le doseur Db. Les valeurs des mesures sont fournies ci-après. Sans les moyens d'étranglement variable de l'invention Débit Dosage Dosage Doseur Da Doseur Db Courbe Cl Da Courbe Cl Db 5 m3/h 1,45 % 0,45 % 9m3/h 1,33% 0,67% 16 m3/h 1,07% 0,93% 15 Avec les moyens d'étranglement variable de l'invention : Débit Dosage Dosage Doseur Da Doseur Db Courbe J1 Da Courbe J1 Db 4,1 m3/h 1, 03 % 0, 97 % 8,2 m3/h 1,03 % 0,97 % 16,2 m3/h 1,00% 1,00% Les explications qui précèdent ont été données à propos d'un montage en parallèle de deux doseurs ; bien entendu, il serait possible de brancher en parallèle plus de deux doseurs
Equipement pour doser et injecter au moins deux produits, dans un courant de liquide principal, comprenant au moins deux dispositifs de dosage (Da, Db) montés en parallèle, chaque dispositif de dosage comprenant un moteur hydraulique actionné par le liquide principal et un moyen de pompage et d'injection entraîné par le moteur hydraulique. Un moyen d'étranglement variable (Sa,Sb) , dont la section de passage peut augmenter avec le débit de liquide qui le traverse, à l'encontre d'un moyen de rappel (Ra, Rb), est prévu sur le courant de liquide de chaque dispositif de dosage (Da,Db), pour créer une perte de charge additionnelle s'ajoutant à celle générée par le dispositif de dosage lui-même.
1. Equipement pour doser et injecter au moins deux produits (A,B), dans un courant de liquide principal, comprenant au moins deux dispositifs de dosage (Da, Db) montés en parallèle, chaque dispositif de dosage comprenant un moteur hydraulique actionné par le liquide principal et un moyen de pompage et d'injection entraîné par le moteur hydraulique, caractérisé en ce qu'un moyen d'étranglement variable (Sa,Sb), dont la section de passage peut augmenter avec le débit de liquide qui le traverse, à l'encontre d'un moyen de ~o rappel (Ra, Rb), est prévu sur le courant de liquide de chaque dispositif de dosage (Da,Db), pour créer une perte de charge additionnelle s'ajoutant à celle générée par le dispositif de dosage lui-même. 2. Equipement selon la 1, caractérisé en ce que le moyen 1s d'étranglement variable (Sa, Sb) comprend un volet (12a) monté rotatif autour d'un axe transversal dans une conduite reliée à l'entrée ou à la sortie du dispositif de dosage considéré (Da, Db). 3. Equipement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce 20 que le moyen de rappel (Ra, Rb) du volet est constitué par un moyen élastique (15a) sollicitant le volet (12a) vers la position d'étranglement maximale de la conduite. 4. Equipement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce 25 que le volet (12a) est constitué par un papillon (17a) dont le diamètre est égal à celui de la conduite. 5. Equipement selon la 4, caractérisé en ce que l'axe transversal d'articulation (13a) du papillon est décalé radialement par rapport à un diamètre 30 de la section transversale de la conduite. 6. Equipement selon la 3, caractérisé en ce que le moyen élastique de rappel (15a) est constitué par un ressort spiral. 35 7. Equipement selon la 3 ou 6, caractérisé en ce que les caractéristiques du moyen élastique (15a) sont choisies de manière à créer une perte de charge additionnelle suffisante pour la réduction des erreurs de dosage, et qui reste la plus faible possible pour éviter une baisse du rendementtrop sensible. 8. Equipement selon la 7, caractérisé en ce que le moyen d'étranglement variable (Sa, Sb) est prévu pour intervenir essentiellement sur 5 une plage de débit allant du débit maximal au quart de ce débit maximal. 9. Equipement selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que les caractéristiques du moyen élastique (15a) sont choisies de telle sorte que la perte de charge additionnelle permet d'obtenir une erreur de dosage inférieure ~o à 10% pour un débit égal au quart du débit maximal du dispositif de dosage, et une erreur de dosage inférieure à 5% au débit maximal. 10. Equipement selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le moyen élastique de rappel (15a) est soumis à une précontrainte pour maintenir le 1s moyen d'étranglement variable en position de fermeture maximale au repos (débit nul de liquide). io
B
B01
B01F
B01F 5,B01F 15
B01F 5/04,B01F 15/04
FR2899502
A1
DISPOSITIF DE GAUFRAGE, TEL QU'UN CYLINDRE OU MANCHON
20,071,012
L'invention concerne un , du type comportant sur sa surface périphérique externe un motif de gaufrage en relief et en creux, destiné à être reproduit sur une substance plane et déformable, ainsi qu'un procédé pour la fabrication d'un tel dispositif de gaufrage. On connaît déjà des dispositifs de ce type, qui comportent des cylindres gaufreurs métalliques pourvus d'un motif en relief, la gravure étant réalisée selon la technique de moletage et il s'agit donc d'un relief obtenu par déformation plastique du métal du cylindre. Il est également connu d'utiliser à la place du moletage purement mécanique la technologie de moletage de type mécano-chimique. Il est encore connu de prévoir sur le cylindre un revêtement dur polymérique et de réaliser le relief à l'aide d'un laser. Or, dans le domaine d'application de gaufrage, le renouvellement des collections et les tirages en série limités engendrent un besoin grandissant de dessins faisant naître des nouvelles exigences, à savoir un coût réduit et une plus grande rapidité de réalisation des dessins de gaufrage. Inversement, la durée de vie attendue en terme de métrage réalisé peut être réduite. Les dispositifs de gaufrage connus, en raison de leur procédé de fabrication coûteux et complexe, ne sont pas en mesure à satisfaire à ces exigences. L'invention a pour but de palier ces inconvénients des dispositifs de gaufrage connus. Pour atteindre ce but, le dispositif de gaufrage selon l'invention est caractérisé en ce que le cylindre porte un revêtement de photopolymère dont la surface extérieure comporte le motif de gaufrage. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels : - les figures 1 à 4 illustrent quatre modes de 5 réalisation du procédé de fabrication d'un dispositif de cylindre de gaufrage selon l'invention ; et - la figure 5 est une vue en perspective d'un dispositif de cylindre de gaufrage selon l'invention. La figure 5 montre un dispositif de cylindre de 10 gaufrage 1 comportant un cylindre 2 qui pourrait être en métal, par exemple en acier, ou en un matériau composite, entouré d'un revêtement 3 dont la surface extérieure comporte un motif de zones en relief 4 régulièrement réparti sur la périphérie. Il est avantageux que le 15 revêtement 3 comporte une première couche de base de résine 5 recouvrant le cylindre et une couche extérieure de résine principale 6 qui donne le relief. La couche primaire de base a pour fonction de protéger le métal du cylindre 2 contre des agressions extérieures et 20 d'augmenter l'adhésion de la couche principale 6 sur le cylindre. La couche de résine de base recouvrant le cylindre a été réticulée par exposition à la lumière ultraviolette et/ou visible et la couche de résine principale 6 servant de photorésist est appliquée sur la 25 couche primaire 5 et ensuite imagée à l'aide d'un masque, par exemple un film réalisé in situ ou d'un CTP. Bien entendu, la résine principale pourrait aussi être appliquée directement sur le métal en choisissant une composition de résine appropriée. 30 En se référant aux figures 1 à 4, on décrira ci-après quatre modes d'application de la couche de résine principale 6, l'application pouvant se faire directement sur le cylindre 2 ou sur une couche intermédiaire telle que la couche primaire 5. 35 Le procédé illustré sur la figure 1 prévoit l'application de la résine indiquée en 8 sur la surface périphérique du cylindre 2, l'uniformité de l'épaisseur de la couche est assurée à l'aide d'une racle 9 qui s'étend sur toute la longueur du cylindre. La résine est fournie par un dispositif d'alimentation en résine, notée 10, qui est déplaçable dans la direction axiale du cylindre 2, comme cela est indiqué par la flèche F1. Le dispositif d'alimentation comporte essentiellement un réservoir 11 et un élément tubulaire 12 de sortie de la résine 8, les moyens de déplacement de l'ensemble 10 formé par le réservoir 11 et le tube 12 pouvant être de toute nature connue en soi. Il ressort de la figure que, pour la réalisation du revêtement 6, on applique la résine 8 à la face du cylindre 2 juste au-dessus de la racle 9, en faisant tourner le cylindre dans la direction de la flèche F2 et en déplaçant le dispositif d'alimentation 10 en direction axiale tel qu'indiqué par la flèche F1. C'est la racle 9 en définissant entre elle et la surface périphérique une fente d'une largeur prédéterminée et uniforme sur la longueur du cylindre qui assure une épaisseur uniforme du revêtement qui sera ultérieurement traité pour avoir le motif de gaufrage. La figure 2 illustre un autre mode de réalisation du procédé selon l'invention, dont la particularité réside dans le fait qu'il utilise, à la place de la racle 9 du premier mode de réalisation, un galet presseur 14 qui se déplace parallèlement à l'axe du cylindre dans les deux sens, comme cela est indiqué par la flèche F3. Par contre, le dispositif d'alimentation en résine 10 qui est de la même nature qu'à la figure 1 se déplace comme auparavant, conformément à la flèche F1. Les mouvements rectiligne axial de la racle 14, rotatif du cylindre 2 et rectiligne axial du dispositif d'alimentation 10 ont pour résultat que la résine est déposée et uniformisée quant à l'épaisseur de la couche de résine sur la surface périphérique du cylindre selon la ligne hélicoïdale 15 représentée sur la figure 2. La figure 3 montre un troisième mode de réalisation de l'invention qui utilise comme organe d'égalisation de l'épaisseur de la couche de résine sur le cylindre 2 un autre cylindre rotatif 17 qui sert de contre-cylindre dont l'axe de rotation est parallèle à l'axe de rotation du cylindre porteur de la couche de gaufrage mais qui est latéralement déplaçable de façon que l'écart Al des axes des cylindres 2 et 17 soit variable. Le déplacement relatif du contre-cylindre 17 permet d'établir entre ce cylindre et le cylindre 2 porteur de la couche de résine une fente 18 d'une largeur prédéterminée, qui détermine l'épaisseur de la couche de résine, le dispositif d'alimentation en résine 10 appliquant la résine sur la surface périphérique du cylindre 2 à un endroit juste en amont de la fente. Il est à noter que le cylindre 17 tourne dans le sens de la flèche F4, c'est-à-dire dans le même sens que le cylindre 2. La figure 4 illustre encore un autre mode de réalisation du procédé selon l'invention, qui se distingue de celui montré sur la figure 3 par la nature du dispositif d'application de la résine. Dans le cas de la figure 4, la résine est appliquée à la surface périphérique du cylindre 2 par barbotage dans un bain de résine 20 qui s'étend sur toute la longueur du cylindre et dans lequel s'engage une partie de la périphérie à une profondeur prédéterminée si bien que, lors du passage de la périphérie du cylindre par ce bain, de la résine adhère à cette surface, l'épaisseur de la couche de résine appliquée étant déterminée par la largeur 1 de la fente 18 existant entre le cylindre 2 et le contre-cylindre 17. Il ressort des différentes possibilités de mise en oeuvre de l'invention que la réalisation de la couche de gaufrage est obtenue par voie liquide ou pâteuse à chaud avant la réticulation destinée à produire le motif de gaufrage. De façon générale, on utilise un type de résine qui est à base de pokyester, polyéther, polyuréthane, ou autre, ou combinaisons, uréthane ou similaire. Les groupes réactifs sont époxy, (ME) acrylates, oxetanes, vinyléther, permettant une photopolymérisation par voie radicalaire ou cationique. La résine sera choisie de façon qu'elle soit compatible avec une température de 140 C au moins après la réticulation complète, un double système de réticulation devant être possible et une post-cuisson envisageable si nécessaire. La possibilité d'incorporation de charges et/ou de flexibilisants dans la résine pour modifier la rhéologie et les propriétés physiques est prévue. La résine est avantageusement utilisable dans un composite structural à base de fibres de verre ou de carbone, et une combinaison avec des couches d'autres matériaux ou des renforts fibreux par intermédiaire d'adhésif spécialisé doit être possible. Concernant les propriétés physiques de la résine pure, elle a une ténacité la plus élevée possible. Le module de Young est compris entre 800 et 2000 et, de préférence supérieur à 1 500 MPa. La résistance à l'usure est élevée, comme la résistance aux chocs et surcharges mécaniques. Une autre exigence concerne l'absence de génération d'électricité statique par contact ou par frottement. La résine doit assurer une anti-adhérence en surface, c'est-à-dire, il faut qu'il y ait absence d'accumulation de particules en contact lors du fonctionnement. Concernant la composition photopolymère à appliquer en revêtement au cylindre métallique ou au manchon composite cylindrique, dont la photopolymérisation pourra être réalisée grâce à un système radicalaire (UV ou visible) ou cationique, elle a une viscosité permettant une enduction entre 40 C et 60 C. La composition de revêtement sera déposée à une épaisseur de 0,1 à 2 mm, réticulable dans sa masse déposée en sans fin. La composition pourrait être appliquée en une épaisseur supérieure réticulable en deux fois ou plus et il faut alors prévoir un système favorisant l'accrochage entre les couches. Le relief de la couche de gaufrage est développable au moyen par exemple d'un masque et de lumière ultraviolette d'une longueur d'onde par exemple de 370 nm. Le relief a une profondeur de 0,2 à 1,2 mm ou plus si sur deux niveaux. Un relief à plus d'un niveau est réalisable au moyen de couches superposées contenant des photoinitiateurs absorbant dans des régions différentes, des masses complémentaires par niveau et des filtres intercalés. Le relief est développable à un stade intermédiaire de réticulation de la résine, par exemple inférieur à une minute d'exposition. La composition a une dureté supérieure à 75 shore D et un module élastique supérieur à 1000 MPa à la température ambiante et restant supérieur à 500 MPa jusqu'à 80 C. La composition a des caractéristiques élastiques et mécaniques compatibles avec des charges supérieures à 100 Kg/cml et des vitesses supérieures à 100 m/mn. La résine est résistante aux chocs et à l'abrasion et peut reproduire un gaufrage mais également complexage ou contrecollage localement sur un non tissu multicouche emmêlé ou non en s'appuyant sur une contrepartie élastomère d'une dureté entre 50 et 70 Shore A. La surface après photopolymérisation et nettoyage présente suffisamment d'anti-adhérence vis-à-vis des peluches de papier pour empêcher un encrassement ultérieur en fonctionnement. On donnera ci-après, à titre d'exemple non limitatif des formules photopolymères utilisables dans le cadre de l'invention pour des compositions de faible à haute viscosité, à base de résine à propriété dynamique et tenue abrasive, applicable au gaufrage, mais applicable également pour des renforts composites avec tissu ou non tissé de verre. Selon une formule, la composition comporte 100 parties en poids de polyuréthane acrylate, oligomère type polyéther, polyester uréthane diacrylate aliphatique tel que commercialisés sous la dénomination CN981 par la société Cray Valley, 25 parties en poids d'un manomètre triacrylate Tris(2-hydroxy éthyl) Isocyanurate triacrylate, type SR 368 commercialisé par Cray Valley, et un photoinitiateur type acyle phosphine comme BaPO, irgacure 819, TPO Darocure, à raison de 0,05% à 2% en poids du photopolymère. Cette formule est réticulable en épaisseur de 0,1 à 3 mm en lumière UV avec un pic autour de 380 nm. Selon une autre formule, on additionne à la formule qui vient d'être donnée respectivement de 3 à 10 parties en poids en silice de pyrogénation submicroscopique (200 m'/g). Selon une autre formule, le système photopolymère notamment pour accrochage sur support rigide comporte 50 parties en poids d'un oligomère polyuréthane du type CN981, 50 parties en poids d'un oligomère époxy acrylate, bis phénol A acrylate difonctionnel du type CN 104 de Cray Valley, 10 parties en poids d'un monomère trifonctionnel du type SR 368, et un monomère triacrylate, promoteur d'adhésion du type acide comme le SR9051 de Cray Valley, qui assure un accrochage sur base métallique ou composite époxy réticulé thermiquement. Une autre formule comporte 50 parties en poids de CN981, 50 parties en poids de CN104, 20 parties en poids de SR368, 5 parties en poids de SR 9051 et un photoinitiateur commercialisé sous la dénomination BAPO à hauteur de 0,05% en poids de la photocomposition. Dans le cadre de l'invention, on utilise également une résine avec renfort de tissé de verre mono ou bidirectionnel, réticulable par radiation en 0,3 à 2 mm d'épaisseur, utilisable en manchon composite pour support de formes imprimantes sans fin ou d'élastomère en remplacement de cylindres en application industrielle. Une autre formule pourrait alors comprendre 50 parties en poids de CN981, 50 parties en poids de CN104, du monomère tricyclodécane diméthanol diacrylate du type commercialisé par la société Sartomer sous la dénomination 833S et 0,1% en poids de la photocomposition du photoinitiateur BAPO. Il ressort de la description de l'invention qui vient d'être faite, que celle-ci implique la mise au point d'une photocomposition de module déterminée et ajustée en fonction des exigences de l'application. Le photopolymère formulé assure un bon compromis vis-à-vis des charges statiques et d'anti-adhérence vis-à-vis du substrat à gaufrer. Il est suffisamment transparent à la lumière et peut réagir sur des profondeurs de 0,4 à 2 mm à la lumière par le biais d'un processus radicalaire ou cationique. L'invention implique un système d'adhérisation de ce photopolymère sur métal ou sur composite époxy chargé de verre ou autre, par exemple le carbone ou aramide. L'invention prévoit l'utilisation d'une résine très visqueuse et non pégueuse à une température ambiante et pouvant se mettre en oeuvre par coulée à une température inférieure à 80 C. Grâce à l'invention, on obtient un dépôt régulier sans fin de cette composition sur un support de diamètre connu, qui peut être fixe ou en rotation suivant les caractéristiques de viscosité de la composition. Ce dépôt peut avoir une épaisseur de +/- 1/100 sur des tables cylindriques jusqu'à 4 mètres de long et 800 mm de diamètre en moyenne. Plusieurs couches à une ou deux étapes de photopolymérisation peuvent être réalisées avec deux types de photoamorceurs à différentes longueurs d'ondes à deux niveaux en hauteur de relief ou deux niveaux de module entre zones de contre-collage et zone d'empreinte. Il y a ainsi la possibilité de faire une sous-couche pleine de plus haut module, éventuellement diffusant la lumière ou absorbante pour influencer la forme du relief. L'invention prévoit la possibilité d'un dépôt d'un masque en sans fin par un procédé digital, à dessin direct par jet de cire ou encre, ou ablaté suivant motif après un dépôt uniforme du masque. La gravure peut être directe avec un laser IR pour ablater ce qui n'est pas le relief ou la création directe du relief par voie photochimique en lumière visible ou ultraviolette avec lessivage de la résine résiduelle par voie thermique ou solvant, la lumière étant avantageusement d'une longueur d'onde de préférence entre 395 et 410 nm, avec polymérisation cationique avec ou sans sensibilisateur à la longueur d'onde choisie ou radicalaire, pour un dessin en relief positif. Ce cas permet en outre de travailler avec des résines liquides à des températures ambiantes. L'utilisation d'une diode laser de lumière violette à bleue permet de limiter le coût d'achat et d'entretien du système laser sur un équipement spécifique. L'invention permet l'obtention d'un relief précis en profondeur, de forme ajustée par exemple en pente pour un bon ancrage mécanique. Il est possible d'ajuster l'ancrage du relief par une pente grâce à l'introduction d'ingrédients spécifiques, de la réflectivité/absorption du substrat ou, dans le cas d'un faisceau à laser, par ajustement de ce faisceau. L'invention prévoit un équipement permettant de réaliser en sans fin toutes les étapes sauf le nettoyage final. Le temps de réalisation sur cet équipement est inférieur à 4 heures, la partie photopolymérisation restant inférieure à une demi-heure. L'invention propose ainsi un procédé qui ne nécessite pas un usinage final, en garantissant cependant une tolérance dimensionnelle avec gravure de +/- 2/100ème et une surface lisse favorisant l'anti-adhérence vis-à-vis des débris de fibres papier. Il ressort de la description de l'invention, qui précède, que celle-ci permet la réalisation de cylindres de gaufrage dont la couche extérieure à relief destinée à produire l'empreinte dans la substance à déformer est formée par une résine à base d'époxy, d'uréthane ou similaire, ce qui rend les cylindres de gaufrage selon l'invention parfaitement appropriés lorsqu'il s'agit de renouveler fréquemment des collections et réaliser des tirages en série limitée. Le relief de gaufrage peut être réalisé aisément à l'aide de laser UV-visible ou par exemple par la lumière UV-visible non cohérente. L'invention est applicable au gaufrage de papier ou de papier peint, de tissu en ouate de cellulose, de films et cuirs, d'emballages complexes multicouches, au marquage et rainurage de papier et d'emballages, à la dorure et à des procédés assimilés et analogue. L'invention procure des avantages considérables, tels que la rapidité et la simplicité de la réalisation des cylindres de gaufrage et la réduction d'énergie et de manutention. L'application d'une couche d'enduction d'épaisseur uniforme telle que décrite et représentée sur les figures, sur un cylindre en rotation permet d'obtenir une pièce cylindrique pourvue d'une couche de photopolymère d'une épaisseur entre 0,1 et 3 mm. Il est possible d'introduire des renforts de fil ou tissu en verre ou verre et aramide en cours d'imprégnation, par drapage ou bobinage en couches multiples. La couche de photopolymère est réticulable notamment en lumière ultraviolette à des longueurs d'onde comprises entre 350 mm et 405 mm, avec un temps d'insolation entre 10 secondes et 1 minute. Ce mode de réticulation peut être utilisé en rotation ou en rotation et déplacement longitudinal du support de la pièce cylindrique ou en rotation de la pièce cylindrique et déplacement longitudinal du système d'irradiation. Il est possible d'utiliser un masque pour créer une image en relief directement sur la structure composite. Après exposition à la lumière à travers un masque, un nettoyage avec solvant ou en chauffant pour diminuer la viscosité de la matière non réticulée est prévu en chassant cette matière sous jet d'air comprimé ou par aspiration avec une pompe adaptée. Une post-insolation pour atteindre des propriétés mécaniques souhaitées est possible. La couche photopolymère renforcée ou non, et calibrée peut être
L'invention concerne un dispositif de gaufrage, tel qu'un cylindre ou manchon du type comportant sur sa surface périphérique externe un motif de gaufrage en relief et en creux, destiné à être reproduit sur une substance plane et déformable.Le dispositif est caractérisé en ce que le cylindre ou manchon (2) porte un revêtement de photopolymère (6) dont la surface extérieure présente le motif de gaufrage à relief (4).L'invention est utilisable pour le gaufrage sur des substances planes et déformables.
1. Dispositif de gaufrage, tel qu'un cylindre ou manchon, du type comportant sur sa surface périphérique externe un motif de gaufrage en relief et en creux, destiné à être reproduit sur une substance plane et déformable, caractérisé en ce que le cylindre ou manchon (2) porte un revêtement de photopolymère (6) dont la surface extérieure présente le motif de gaufrage à relief (4). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la couche de revêtement de photopolymère (6) est réalisée sur une couche primaire de base (5) interposée entre le revêtement de gaufrage et le cylindre de support (2). 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le revêtement de photopolymère (6) est une photocomposition d'un module déterminé et ajusté pour ne pas générer des charges électriques statiques et pour être anti-adhérente vis-à-vis du substrat à gaufrer. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la photocomposition comporte une résine ayant un module de Young comprise entre 800-2000 MPa, de préférence supérieur à 1500 MPa. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le revêtement de gaufrage (6) présente une dureté supérieure à 75 Shore D. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le revêtement de gaufrage présente un module élastique supérieur à 800 MPa à des températures ambiantes et supérieur à 500 MPa à une température de 80 C. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, 35 caractérisé en ce que le revêtement de gaufrage a des caractéristiques élastiques et mécaniques compatiblesavec des charges supérieures à 100 kg/CML et une vitesse de 100 m/mn. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le revêtement photopolymère (6) a une épaisseur de 1 à 3 mm réticulable dans la masse, le relief ayant une profondeur comprise entre 0,2-1,2 mm. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le revêtement de gaufrage (6) comporte un relief de gaufrage (4) à plus d'un niveau obtenu avantageusement par superposition de plusieurs couches. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le revêtement de gaufrage (6) est choisi de façon à permettre une gravure directe par laser ou par voie photochimique par de la lumière ultraviolette ou visible. 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le revêtement de gaufrage (6) comporte un relief dont les flancs sont en pente pour assurer un bon ancrage mécanique. 12. Procédé de réalisation d'un dispositif de gaufrage selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'on applique la matière (8) formant le revêtement de gaufrage (6) sur la face cylindrique extérieure d'un cylindre de support (2) entraîné en rotation et utilise un organe (9, 14, 17) d'uniformisation de l'épaisseur de la matière appliquée sur la surface périphérique du cylindre de support (2). 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'on utilise pour l'application de la matière (8) du revêtement de gaufrage un dispositif d'application (10) déplaçable parallèlement à l'axe du cylindre de support. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que l'organe d'uniformisation de l'épaisseur du revêtement est une racle (9) s'étendant le long du cylindre (2), parallèlement à l'axe de celui-ci, à unedistance prédéterminée de la surface du cylindre, correspondant à l'épaisseur de la couche de matière (6) appliquée. 15. Procédé selon l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que l'organe d'uniformisation de l'épaisseur de la couche de matière de revêtement de gaufrage appliquée est un galet (14) dont l'axe de rotation est parallèle à l'axe de rotation du cylindre et qui est déplaçable en translation axiale le long du cylindre, parallèlement à l'axe de celui-ci, à une distance de la surface périphérique du cylindre correspondant à l'épaisseur de la couche de revêtement de gaufrage (6). 16. Procédé selon l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que l'organe d'uniformisation de l'épaisseur de la couche du revêtement de gaufrage est un cylindre (17) dont l'axe de rotation est parallèle à l'axe de rotation du cylindre de support (2) et qui est disposé de façon qu'une fente (18) soit formée entre les deux cylindres dont la largeur correspond à l'épaisseur de la couche de revêtement de gaufrage (6). 17. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que la matière de revêtement de gaufrage est appliquée à la surface du cylindre de support (2) par barbotage dans un bain (20) de matière de revêtement et en ce que l'épaisseur de la matière appliquée est uniformisée à l'aide d'un cylindre (17) dont l'axe de rotation est parallèle à l'axe du cylindre de support (2) et qui est disposé de façon qu'une fente (18) soit formée entre les deux cylindres dont la largeur correspond à l'épaisseur de la couche de revêtement. 18. Procédé selon l'une des 16 ou 17, caractérisé en ce que la largeur de la fente (18) est variable par variations de la distance Al des axes de rotation des deux cylindres. 19. Procédé selon l'une des 12 à 18, caractérisé en ce que l'on utilise pour la réalisation durevêtement de gaufrage (6) une résine réticulable à base d'époxy, d'uréthane ou analogue.
B
B23,B21
B23P,B21D
B23P 15,B21D 37
B23P 15/24,B21D 37/01
FR2901535
A1
DISPOSITIF DE MANUTENTION POUR STOCKAGE DANS UN PARKING, NOTAMMENT DE BATEAUX DANS UN PORT A SEC
20,071,130
Il comporte en combinaison: Une voie de roulement formée de deux rails parallèles s'avançant au dessus de l'eau et se prolongeant sur toute la longueur de la travée correspondante; Cette voie de roulement est située à une hauteur suffisante pour couvrir verticalement les emplacements de rangement et s'appuie de préférence sur les montants verticaux extérieurs de la travée . Sur cette voie de roulement se déplace un pont roulant formé de deux poutres parallèles son déplacement sera noté X. Sur les deux poutres formant l'ossature du pont roulant un chariot mobile se déplace sur toute leur longueur , couvrant ainsi toute la largeur de la travée. Son déplacement sera noté Y .Sur ce chariot est fixé un système d'élévateur à fourches de type connu (déplacement en Z ), comme celui utilisé pour les chariots élévateurs , par l'intermédiaire d'une couronne pouvant pivoter de 180 de telle sorte que les fourches puissent se présenter face aux deux rangées d'emplacements opposés dans la travée . La rotation des fourches est assurée par des vérins ou un moteur, hydraulique, pneumatique , ou électrique associés à la couronne. Ces fourches manipulent une palette rigide, de préférence rectangulaire, comportant des bers à sa partie supérieure , c'est-à-dire des supports épousant la forme de la coque du bateau à manutentionner. Ces palettes viendront reposer sur les ossatures latérales de la base desemplacements. Ces palettes pourront comporter à leur partie inférieure des plots, disposés de préférence à ses angles, pour son positionnement et son immobilisation dans des réceptacles de section correspondante sur les poutres formant l'ossature de l'emplacement destiné à la recevoir. En variante les plots peuvent être liés à l'ossature des emplacements. La course des fourches est suffisante pour descendre au niveau du sol ou sous le niveau de l'eau selon les charges à manipuler. Le fonctionnement du dispositif selon l'invention est le suivant : - le pont roulant roule sur la voie de roulement entraînant les fourches jusqu'au dessus de l'eau et les fourches descendent sous le fond du bateau dans l'eau ; - le bateau s'avance au dessus des fourches portant la palette et ces dernières saisissent le bateau sur sa palette et ses bers. - les fourches remontent à hauteur de l'emplacement désigné; - le pont roulant translate jusqu'en face de l'emplacement de stockage ; - les fourches coulissent et pivotent par rapport au pont roulant pour venir déposer la palette portant le bateau dans son emplacement à la hauteur correcte. De plus, les fourches peuvent pivoter , pour traverser un poste de lavage situé au sol avant de rentrer dans une travée, pour réduire l'emprise au sol de la translation sous la voie de roulement, et atteindre des emplacements opposés par rapport au passage. Un dispositif de type connu permet éventuellement le passage du pont roulant d'une voie de roulement située au dessus d'une travée à une autre voie de roulement parallèle située au dessus de la travée voisine. Ce déplacement se fait dans la direction notée Y. Ce dispositif est connu sous le nom de pont transbordeur et consiste en un pont Roulant se déplaçant sur des rails perpendiculaires à l'axe des travées, et portant une section des rails de la voie sur laquelle se déplace le pont portant les fourches et les bateaux selon l'axe X. On peut donc déplacer ce pont d'une travée à l'autre sur l'axeY. Les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatifs permettront de mieux comprendre les caractéristiques et les avantages du dispositif selon l'invention . On a représenté sur la figure 1 une coupe d'une travée de stockage sous abri . On a représenté sur la figure 2 une vue selon AA et du pont transbordeur ( fig 1 ) On a représenté sur la figure 3 une vue de dessus du dispositif selon l'invention. La figure 1 est une coupe du parking (1) comportant des emplacements de stockage (2, 2bis) . Les montants (3) supports des emplacements (2,2 bis) portent de part et d' autre de la travée (4 ) des rails ( 5,5bis) formant la voie de roulement d'un pont roulant ( 6 ) pouvant se déplacer sur toute la longueur de la travée (4) ainsi qu'au dessus de l'eau ( fig 2) . Sur les poutres parallèles constituant le pont roulant ( 6) se déplace un chariot (7) solidaire à sa partie supérieure d'une couronne orientable (8) . Celle-ci supporte un portique (9) rigide, sur lequel coulissent des fourches (10).Ces fourches sont actionnées par un système connu, du type utilisé sur les chariots élévateurs. La course de ces fourches (10) leur permet de descendre sous le niveau de l'eau et de monter au dessus du niveau de l'emplacement ( 2) le plus élevé sur l'axe Z. Selon l'élévation donnée aux fourches (10) le bateau peut être stocké dans les emplacements (2, 2bis,) ou dans les emplacements opposés après rotation de la couronne pivotante (8) et translation du chariot (7) par rapport au pont roulant (6) pour amener les fourches (10) à l'intérieur d'un des emplacements (2 ,2bis, ). Ces fourches (10) portent et coopèrent avec des palettes rigides (11). Ces palettes (11) sont solidaires à leur partie supérieure de "bers"(12), c'est-à-dire de supports configurés pour supporter la coque du bateau (13). Il est clair que chaque palette (11) et ses "bers" pourra être affectée à un bateau spécifique pour une meilleure manutention et préservation de la coque . A leur partie inférieure ces palettes (11) comportent des systèmes de positionnement, par exemple des plots (14),de préférence tronc coniques, ou tout autre dispositif destiné à coopérer avec un récepteur correspondant (15) installé sur les montants latéraux (16) des emplacements (2,2bis) . On a représenté sur la figure 2 une vue selon AA de la figure 1 et de l'extension des voies au dessus de l'eau ainsi que le pont transbordeur (non représenté sur la figure 1). Le rail (5) repose sur les montants (3) supports des emplacements (2,2bis) Le pont roulant (6), formé de deux poutres (6a,6b) roule sur ces rails ( 5) selon l'axe X. Sur ces poutres (6a,6b) se déplace le chariot mobile (7) et la couronne d'orientation (8) selon l'axe Y fig 1) Le portique rigide (9) sur lequel coulissent les fourches (10) est monté sur cette couronne ( (8) ;Ces fourches ( l0),portent les palettes (1l) et les bers (12);ces palettes comportent les systèmes de positionnement (14) . En variante on a représenté le dispositif de pont transbordeur (17). La voie de roulement formée des rails ( 5, 5bis) présente deux solutions de continuité; Les sections ( 5a, 5abis) sont portées par un pont transbordeur( 17) se déplaçant sur des rails (18, 18bis) perpendiculaires aux axes de travées parallèles; On comprend que l'on peut ainsi déplacer le pont roulant ( 6) en face de chacune des voies de roulement de chaque travée. On a représenté sur la figure 3 une vue de dessus du dispositif selon l'invention. L'extrémité de la voie formée des rails ( 5a,5a bis) surplombe l'eau de pour pouvoir couvrir la dimension des bateaux (13) à flots ( largeur ou longueur) ; La voie de roulement se prolonge au dessus de la travée (4) du parking (1) .Le portique rigide (9) peut pivoter sur la couronne (8) pour traverser par exemple un poste de lavage (19) puis pivoter de nouveau pour placer le bateau (13) face à une case (2).Le chariot(7) qui supporte les fourches (10) coulisse alors par rapport au pont roulant (6) afin de déposer le bateau (13) dans la case (2). Il est évident que pour remettre le bateau (13) à l'eau, le processus est identique dans l'ordre inverse . En coulissant sur les rails ( 18,18 bis) le pont transbordeur (17 ) peut amener le dispositif en face de n'importe quelle travée (4, 4 bis ..) Les avantages et la nouveauté du système selon l'invention se comprennent clairement d'après les figures précédentes; La voie de roulement formée des rails ( 5,5 bis ) surplombant l'eau permet de lever les bateaux (13) directement hors de l'eau et de les distribuer dans les emplacements (2, 2bis) situées de part et d'autre du passage libre dans la travée (4) ou dans n'importe quelle travée du parking (1) . Il n'y a donc aucune rupture de charge et cela permet d'automatiser facilement le système selon des coordonnées X,Y,Z . L'utilisation de palettes (11) permet de soulever aisément les bateaux sans avoir recours à des sangles difficiles à placer et de déposer les bateaux (13) directement dans les emplacements (2, 2bis) sans autre intervention manuelle . Enfin grâce à la combinaison des mouvements de rotation de la couronne (8) et du mouvement linéaire du chariot (7) on peut ranger les bateaux (13) de part et d'autre du passage libre dans la travée (4) parallèlement ou perpendiculairement à celle ci en gagnant ainsi un maximum d'espace et en stockant des bateaux lourds qui doivent être impérativement être saisis perpendiculairement aux fourches (10) pour éviter des efforts trop importants sur le chariot (7) et la couronne (8) . On peut également traverser un poste de nettoyage (19) . Il faut également noter que le dispositif selon l'invention peut s'appliquer à la manutention et au stockage de tous véhicules ou objets lourds et volumineux , éventuellement saisis et redéposés au niveau du sol ,sans modifier les caractéristiques, la nouveauté du dispositif ou sa mise en oeuvre. 35
Dispositif de manutention des bateaux ou de véhicules pour un stockage dans un parking comportant des cases superposées réparties dans plusieurs travées, notamment des ports à sec.L'invention concerne un dispositif permettant la sortie des bateaux de l'eau, leur nettoyage et leur stockage dans les cases d'un parking sans rupture de charge.Un élévateur à fourches (10) prend les bateaux (13) sous le niveau de l'eau. Les bateaux (13) peuvent être rangés dans n'importe quelle emplacement (2 ,2bis) par la combinaison des mouvements suivants :-montée/descente des fourches (10).-translation du chariot (7) par rapport à un pont roulant (6).-translation du pont roulant (6) sur une voie de roulement formée de rails ( 5, 5bis) couvrant la travée ( 4).-rotation des fourches (10) sur une couronne ( 8) portée par le chariot mobile ( 7).Ce dispositif permet toutes les opérations successives nécessaires sans rupture de charge, le stockage dans des emplacements opposés par rapport à l'axe de la travée et l'automatisation facile du processus .Un pont transbordeur(17) permet de desservir plusieurs travées ( 4,4bis ..)
1) Dispositif de manutention de bateaux ,de véhicules ou autres charges pour stockage dans des travées parallèles de parking formées d'emplacements superposés, caractérisé en ce qu'il comporte un élévateur à fourches (10) pour porter la charge ,coulissant sur un portique (9) porté par une couronne orientable (8) solidaire d'un chariot mobile (7) sur l'ossature d'un pont roulant (6) se déplaçant sur une voie de roulement formée de rails (5,5bis) située au dessus de chaque travée (4, 4bis ..) et parallèlement à l'axe de celle-ci. 2) Dispositif de manutention selon la 1, caractérisé en ce que le déplacement du chariot mobile (7) sur le pont roulant (6), est perpendiculaire à l'axe de la voie de roulement formée des rails (5,5bis) sur laquelle circule le pont roulant ( 6) . 3) Dispositif de manutention selon la 1, caractérisé en ce que chaque travée (4) comporte des emplacements (2,2bis ...) disposés de part et d'autre d'un passage libre . 4) Dispositif de manutention selon les 1,3 caractérisé en ce que une palette rigide (11) est intercalée entre la charge et les fourches (10). 5) Dispositif de manutention selon les 1,4 caractérisé en ce que les palettes (Il) et les ossatures latérales des emplacements (2, 2bis ..) comportent des dispositifs de positionnement destinés à coopérer. 6) Dispositif de manutention selon la 4, caractérisé en ce que la palette rigide (11) comporte à sa partie supérieure des bers (12) adaptés à la coque du bateau (13) à manipuler. 7) Dispositif de manutention selon la 1, caractérisé en ce que un pont transbordeur permet le passage du pont roulant (6) sur les voies de roulement (5,5bis) de chaque travée (4, 4bis )30
B
B63,B65
B63C,B65G
B63C 15,B65G 1
B63C 15/00,B65G 1/137
FR2892472
A3
POMPE A ENTRAINEMENT PAR ROTOR EXTERNE AYANT UN AIMANT EN FERRITE ANNULAIRE AVEC UN ALIGNEMENT DE GRAINS SUR SA PERIPHERIE INTERNE.
20,070,427
La présente invention concerne une pompe entraînée par un rotor externe, et en particulier une pompe entraînée par un rotor externe et ayant un aimant en ferrite annulaire avec un alignement de grains sur sa périphérie interne afin d'augmenter une force magnétique et l'effet d'accumulation d'énergie magnétique et en outre afin d'augmenter l'efficacité de la pompe. La portée d'application des pompes est très large, des endroits où l'obtention d'eau ou d'un autre fluide est nécessaire par pompage requiert l'utilisation de pompes, par exemple, de pompes plongées dans l'eau pour l'élevage d'entités vivantes, de pompes de pression d'huile sur des machines de traitement, des pompes utilisées dans des voitures et des ordinateurs pour une dissipation de chaleur à l'aide d'eau et une pompe à eaux usées, etc. Parmi diverses pompes destinées à des usages différents, une pompe entraînée par un rotor externe faite en utilisant le principe d'un moteur à courant continu sans balai tire profit du mode de couplage magnétique en termes de transmission et n'a ainsi pas besoin de revêtement d'imperméabilisation, et présente ainsi les particularités excellentes de ne souffrir d'aucune fuite d'eau, d'avoir une longue durée d'utilisation, de ne pas nécessiter d'entretien ni de préparation, de ne pas entraîner d'infiltrations d'eau dans la pompe et de ne pas être endommagée même lorsque des impuretés sont présentes dans l'eau ; donc, cette dernière prendra progressivement la place des pompes classiques faites en utilisant le principe du moteur à induction en application. Par exemple, pour les pompes utilisées pour des ordinateurs nécessitant une dissipation de chaleur par un refroidissement par eau (la dissipation de chaleur d'une UCT d'un ordinateur s'est développée à partir d'un radiateur à ailettes jusqu'à un radiateur à caloducs qui s'est révélé progressivement incapable de dissiper une chaleur de manière efficace ; ainsi, récemment, des fabricants d'ordinateurs ont intégré le radiateur à refroidissement par eau en tant qu'un de leurs équipements standards), en vertu du fait qu'une pompe doit être montée dans ou à l'extérieur de la tour d'un ordinateur, dès qu'une fuite d'eau apparaît, des dégâts considérables peuvent être créés ; ainsi, une pompe entraînée par un rotor externe ne présentant pas de danger de fuite d'eau est nécessaire. Et par exemple, une pompe de récupération des eaux usées écologique utilisée pour une station de lavage des voitures récupère une grande quantité de poussière, de sable et de produits chimiques (cire en voile) contenus dans les eaux usées récupérées, la pompe faite selon le principe d'un moteur à induction classique est soumise aux dégâts causés par les impuretés dans l'eau ; tandis que l'utilisation d'une pompe entraînée par un rotor externe peut largement augmenter la durée d'utilisation de la pompe. Selon toute vraisemblance, une pompe entraînée par un rotor externe deviendra dominante dans le secteur concerné. Cependant, un aimant de rotor externe utilisé actuellement dans une pompe entraînée par le rotor externe utilise principalement la série à base de néodyme-fer-bore (NdFeB) ; un tel matériau est fait par un mélange de 94 % de néodyme-fer-bore (NdFeB) et de 6 % de nylon, un élément annulaire est formé par moulage par injection, la périphérie interne de l'élément annulaire est magnétisée afin de former un aimant annulaire anisotropique multipolaire. Les caractéristiques magnétiques d'un tel matériau permettent de satisfaire sans aucun doute certaines exigences, mais ce dernier a pour défaut un coût élevé (le néodyme est un métal rare avec un rendement de production très faible) et il est difficile à produire, ainsi, un article qui en est fait est assez coûteux. Donc, des fabricants utilisent des aimants faits de/par un matériau d'aimant en ferrite anisotropique/un mode de formage par poinçonnage humide à la place des aimants en néodyme-fer-bore (NdFeB) pour diminuer leurs coûts. A cause des problèmes entraînés par le traitement technique de tels aimants de rotor externe, de tels aimants peuvent uniquement être utilisés afin de faire des aimants en ferrite anisotropique en croissant et ensuite au moins trois de ces aimants en croissant sont assemblés afin de former une forme annulaire. Ces aimants permanents annulaires assemblés à partir d'aimants en ferrite anisotropique en croissant présente les graves défauts suivants dans leurs fonctions : 1. Lors de l'assemblage, un entrefer sera formé entre deux aimants soumis à un fonctionnement, induisant une fuite magnétique ; ainsi, un fonctionnement par à-coups sera induit au cours de la mise en oeuvre des aimants permanents annulaires. 2. En vertu du fait que les aimants permanents annulaires sont chacun formés à partir de plusieurs aimants en croissant, leur travail de traitement et d'assemblage est plus chronophage, et leur arrondi interne est inférieur. 3. La densité de flux magnétique en surface des aimants formés à partir de néodyme-fer-bore (NdFeB) par moulage par injection est de 2100-2300 Gauss, tandis que celle des aimants faits à partir d'aimants en ferrite n'est que de 16501950 Gauss, ce qui est légèrement insuffisant. 4. La température de frittage des aimants en ferrite est d'environ 1240 C, l'épaisseur des aimants frittés ne devra pas être trop petite, autrement les aimants sont fragiles, de sorte que le diamètre externe de chaque aimant annulaire assemblé soit plus grand ; le logement de la totalité d'une pompe est donc encombrant. 5. En vertu des problèmes de fuite magnétique, de fonctionnement par à-coups, d'insuffisance d'une force magnétique et d'un diamètre externe plus grand, etc., chaque aimant annulaire permanent assemblé à partir des aimants en ferrite anisotropique en croissant est incapable à ce jour de satisfaire les spécifications ; il est moins compétitif en ce qui concerne une valeur ajoutée pour un produit. Et de plus, lorsque le matériau composite de néodyme-ferbore (NdFeB) ou un aimant en ferrite anisotropique en croissant est utilisé sur une pompe mise en rotation par un rotor externe, ses flux magnétiques passent tous au travers d'un disque en fer en rotation entourant l'aimant annulaire et au travers de l'air, ils forment alors des boucles magnétiques avec un stator interne, dans ce mode, une perte des flux magnétiques est très importante, ainsi l'effet de la pompe est réduit. En fait, l'utilisation d'un aimant annulaire assemblé à partir d'aimants en ferrite permanents anisotropiques en croissant n'est pas une mauvaise idée, outre son prix avantageux ; ses caractéristiques physiques sont meilleures que celles des aimants formés de la série néodyme-fer-bore (NdFeB) ; il reste le choix de matériaux par excellence pour les industries ayant une exigence plus élevée concernant la plage de températures, la durabilité en milieu humide et la résistance aux alcalins. D'autre part, le matériau d'un aimant en ferrite est produit principalement à partir du matériau de calamine récupéré, obtenu du lavage à l'acide de plaques d'acier ; ceci répond de plus à la tendance à la protection environnementale. Et de plus, tel qu'énonce ci-dessus, concernant uniquement les caractéristiques magnétiques, le matériau d'un aimant en ferrite est inférieur à la série néodyme-fer-bore (NdFeB). Donc, si la structure de l'aimant en ferrite annulaire est améliorée et est utilisée en tant qu'un aimant d'un rotor externe prévu sur une pompe mise en rotation par le rotor externe, une fuite magnétique peut être réduite, une densité de flux magnétique en surface de l'aimant et une intensité de champ magnétique peuvent être augmentées, dans le même temps, le travail de traitement d'assemblage peut être réduit ; ainsi, les caractéristiques magnétiques de l'aimant en ferrite peuvent être extrêmement développées, l'aimant en ferrite pourra remplacer l'aimant de la série néodyme-fer- bore (NdFeB) qui a un rendement de production plus faible et est coûteux ; tout ceci amènera une influence sans précédent de la pompe entraînée par le rotor externe sur les avancées du secteur de l'art ; et il s'agit de la base d'étude et de développement de la structure de la présente invention. En particulier, la pompe mise en rotation par un rotor externe et ayant un aimant en ferrite annulaire avec un alignement de grains sur sa périphérie interne de la présente invention a un logement, une pale de roue, un stator et un rotor externe entourant le stator, dans laquelle la pale de roue est prévue dans une zone d'aspiration d'eau du logement devant être mis en rotation de manière synchrone avec le rotor externe, lorsqu'une puissance électrique entre dans le stator afin de changer alternativement les pôles magnétiques, le rotor externe est entraîné par la fonction de couplage magnétique afin de mettre en rotation de manière synchrone la pale de roue, dans laquelle la présente invention tire profit de la pale de roue pour extraire et délivrer un fluide dans la zone d'aspiration d'eau. La présente invention est caractérisée en ce que : le rotor externe est composé d'un disque rotatif et d'un aimant en ferrite annulaire avec un alignement de grains sur sa périphérie interne et étant fixé sur la périphérie interne du disque rotatif, l'aimant en ferrite annulaire avec un alignement de grains sur sa périphérie interne est un aimant permanent anisotropique multipolaire, le corps principal de l'aimant en ferrite annulaire est divisé en une couche externe conductrice magnétique qui n'est pas magnétique et une couche interne magnétique, afin que des flux magnétiques de la couche interne magnétique soient directement renvoyés lorsqu'ils passent la couche externe conductrice magnétique afin ainsi de raccourcir les boucles magnétiques, et afin d'augmenter la force magnétique et l'effet d'accumulation d'énergie magnétique, et en outre d'augmenter l'efficacité de la pompe mise en rotation par le rotor externe. L'objet consistant à diviser l'aimant en ferrite annulaire avec un alignement de grains sur sa périphérie interne dans la couche interne magnétique et la couche externe conductrice magnétique tel qu'énoncé ci-dessus est de renvoyer directement des flux magnétiques de la couche interne magnétique lorsqu'ils passent la couche externe conductrice magnétique afin ainsi de raccourcir les boucles magnétiques, et d'augmenter une forme magnétique et l'effet d'accumulation d'énergie magnétique, et en outre, d'augmenter l'efficacité de la pompe mise en rotation par le rotor externe. A l'inverse du mode du matériau composé classique des aimants néodyme-fer-bore (NdFeB) ou les aimants en ferrite anisotropique en croissant, dans lesquels, lors d'une utilisation de la pompe mise en rotation par le rotor externe, les flux magnétiques passent tous au travers d'un disque rotatif de fer entourant l'aimant annulaire et au travers l'air, formant ensuite des boucles magnétiques avec le stator interne, dans ce mode, une perte de flux magnétiques est très importante, ainsi, l'effet de la pompe est réduit. En plus de ces aspects, la présente invention transmet dans le mode de couplage magnétique, de ce fait, aucun revêtement d'imperméabilisation n'est nécessaire, ainsi, celle-ci présente les avantages de ne pas entraîner de fuite d'eau, de disposer d'une longue durée d'utilisation, de ne pas nécessiter d'entretien, de préparation, de ne pas amener d'eau dans la pompe et de ne pas être endommagée même lorsque l'eau contient des impuretés. Dans une mise en pratique de la présente invention, le rotor externe a deux modes de réalisation dans un mode d'application afin d'entraîner la pale de roue tel qu'énoncé ci-dessous . 1. Le disque rotatif du rotor externe et l'aimant en ferrite annulaire avec un alignement de grains sur sa périphérie interne sont dans la zone d'aspiration d'eau du logement, et la pale de roue est prévue dans le disque rotatif, le stator est prévu dans une zone d'isolation du logement ; lorsqu'une puissance électrique entre dans le stator pour changer alternativement les pôles magnétiques, le rotor externe est entraîné et la pale de roue est mise en rotation, une fonction consistant à extraire et délivrer un fluide dans la zone d'aspiration d'eau est effectuée en tant qu'une action de pompage par la pale de roue. Le rotor externe du mode de réalisation est placé dans la zone d'aspiration d'eau pour entrer en contact avec un fluide, en vertu du fait que l'aimant en ferrite annulaire est divisé en une couche externe conductrice magnétique qui n'est pas magnétique et une couche interne magnétique, l'aimant n'a pas besoin d'être entouré d'un métal conducteur magnétique pour former des boucles magnétiques ; c'est-à-dire, le disque rotatif n'a pas besoin d'être fait d'un matériau conducteur magnétique métallique (fer), il peut de se fait être moulé par injection d'une seule pièce conjointement avec la pale de roue en plastique, ceci permet non seulement de diminuer le coût d'assemblage mais également de n'entraîner aucun problème d'oxydation aisée du matériau conducteur magnétique métallique qui entraînerait une formation de rouille et une corrosion. Et l'aimant en ferrite annulaire avec un alignement de grains sur sa périphérie interne dispose de particularités supérieures dans la plage plus large de températures, une durabilité en milieu humide et une résistance aux alcalins ; le mode de réalisation peut avoir une plage plus étendue d'applications. 2. Dans le second mode de réalisation de la présente invention, le disque rotatif du rotor externe et l'aimant en ferrite annulaire avec un alignement de grains sur sa périphérie interne sont sur le logement et dans la zone d'isolation, séparés de la zone d'aspiration d'eau ; un axe rotatif au centre du disque rotatif est étendu hors de la zone d'isolation, l'extrémité d'extension de ce dernier est située dans la zone d'aspiration d'eau afin d'être fixée conjointement avec la pale de roue. Ici, afin de faire entrer une puissance électrique dans le stator pour changer alternativement les pôles magnétiques, le rotor externe est entraîné et l'axe rotatif est mis en rotation de manière synchrone avec ce dernier ; en vertu du fait que l'axe rotatif est étendu hors de la zone d'isolation afin d'être fixé conjointement avec la pale de roue, ainsi par transmission de l'axe rotatif, la pale de roue dans la zone d'aspiration d'eau est mise en rotation de manière synchrone avec ce dernier pour extraire et délivrer un fluide. Le principe de ce second mode de réalisation est le même que celui du premier mode de réalisation en termes d'utilisation du mode de couplage magnétique pour transmettre, la différence de ce dernier avec le premier mode de réalisation est que le disque rotatif du rotor externe et l'aimant en ferrite annulaire avec un alignement de grains sur sa périphérie interne n'est pas mis en contact avec le fluide, et l'aimant en ferrite annulaire avec un alignement de grains sur sa périphérie interne n'est pas isolé du stator, de sorte que l'effet de couplage magnétique soit meilleur. La présente invention apparaîtra de façon évidente grâce aux deux modes de réalisation préférés de cette dernière après lecture de la description détaillée du mode de réalisation préféré de cette dernière en référence aux dessins joints. La Figure 1 est une vue schématique en coupe représentant la structure d'un premier mode de réalisation préféré d'une pompe mise en rotation par un rotor externe de la présente invention ; La Figure 2 est une vue schématique en coupe représentant la structure d'un second mode de réalisation préféré de la pompe mise en rotation par le rotor externe de la présente invention ; La Figure 3 est une vue en perspective représentant les boucles magnétiques d'un flux magnétique d'un aimant en ferrite annulaire avec un alignement de grains sur sa 30 périphérie interne de la présente invention ; Les premier et second modes de réalisation de la présente invention sont représentés sur les Figures 1 et 2 et comprennent chacun un logement 10, une pale 20 de roue, un stator 30 et un rotor externe 40 entourant le stator 30, dans lequel la pale 20 de roue est prévue dans une zone d'aspiration d'eau 11 du logement 10 pour être mis en rotation de manière synchrone avec le rotor externe 40, lorsqu'une puissance électrique entre dans le stator 30 pour changer alternativement les pôles magnétiques, le rotor externe 40 est entraîné par la fonction de couplage magnétique afin de mettre en rotation de manière synchrone la pale 20 de roue, dans lesquels la zone d'aspiration d'eau 11 a un orifice d'entrée d'eau 12 et un orifice de sortie d'eau 13 ; lorsque la pale 20 de roue est mise en rotation dans la zone d'aspiration d'eau 11, un fluide peut entrer dans la zone d'aspiration d'eau 11 par le biais de l'orifice d'entrée d'eau 12, et peut être poussé hors de l'orifice de sortie d'eau 13 par une mise en rotation de la pale 20 de roue, de ce fait, une fonction consistant à extraire et délivrer un fluide peut être effectuée. En se référant à la Figure 3, la présente invention est caractérisée en ce que : le rotor externe 40 est composé d'un disque rotatif 41 et d'un aimant en ferrite annulaire 50 avec un alignement de grains sur sa périphérie interne et étant fixé sur la périphérie interne du disque rotatif 41, l'aimant en ferrite annulaire 50 avec un alignement de grains sur sa périphérie interne est un aimant permanent anisotropique multipolaire, le corps principal de l'aimant en ferrite annulaire est divisé en une couche externe conductrice magnétique 51 qui n'est pas magnétique et une couche Interne magnétique 52, afin que des flux magnétiques de la couche interne magnétique 52 soient renvoyés directement lorsqu'ils passent la couche externe conductrice magnétique 51 afin, de ce fait, de raccourcir les boucles magnétiques et d'augmenter une force magnétique et l'effet d'accumulation d'énergie magnétique, et, en outre, d'augmenter l'efficacité de la pompe mise en rotation par le rotor externe 40. En se référant aux Figures 1 et 2, parmi les éléments ci-dessus, le stator 30 est composé d'un ensemble de culasse 31 et d'une bobine d'induction 32, de ce fait, une puissance électrique est acheminée dans la bobine d'induction 32 dans un mode de changement de phase électronique, ce qui permet au stator 30 de créer un changement alterné des pôles magnétiques afin d'entraîner le rotor externe 40 dans un mode de couplage magnétique. En vertu du fait que le stator 30 n'est pas mis en contact avec le fluide, le stator 30 sera ainsi isolé de la zone d'aspiration d'eau 11 ; en pratique, le logement 10 peut être prévu avec une zone d'isolation 14 destinée à monter le stator 30 devant être séparé de la zone d'aspiration d'eau 11. D'autre part, le stator 30 peut être prévu en outre avec un élément Hall 33 (ou un CI magnétique), après que le changement alterné des pôles magnétiques a été capté, l'élément Hall 33 sort un signal de commande, afin que la pompe entière puisse fonctionner normalement. Le mode dans lequel le rotor externe 40 entraîne la pale 20 de roue est décrit en se référant aux premier et second modes de réalisation, tel que représenté sur les Figures 1 et 2 . Sur la vue schématique en coupe de la Figure 1 représentant la structure du premier mode de réalisation préféré, le disque rotatif 41 du rotor externe 40 et l'aimant en ferrite annulaire 50 avec un alignement de grains sur sa périphérie interne sont prévus dans la zone d'aspiration d'eau 11 du logement 10, un axe rotatif 42 est prévu au centre du disque rotatif 41, de sorte que le disque rotatif 41 et l'aimant en ferrite annulaire 50 puissent être mis en rotation dans la zone d'aspiration d'eau 11 ; et la pale 20 de roue est prévue sur le disque rotatif 41, ainsi, le rotor externe 40 et la pale 20 de roue sont entraînés et mis en rotation lorsque le stator 30 est dans la zone d'isolation 14, lorsqu'un changement alterné des pôles magnétiques est créé par entraînement d'une puissance électrique, la fonction consistant à extraire et délivrer un fluide énoncée ci-dessus peut de ce fait être effectuée. Dans ce mode de réalisation, le rotor externe 40 et l'aimant en ferrite annulaire 50 avec un alignement de grains sur sa périphérie interne sont prévus dans la zone d'aspiration d'eau 11 mise en contact avec le fluide ; en vertu du fait que l'aimant en ferrite annulaire 50 est divisé en la couche interne magnétique 51 et la couche externe conductrice magnétique 52, l'aimant 50 n'a pas besoin d'être entouré d'un métal conducteur magnétique pour former des boucles magnétiques ; c'est-à-dire, le disque rotatif 41 n'a pas besoin d'être en un matériau conducteur magnétique métallique. Donc, en pratique, la pale 20 de roue peut être prévue directement sur le disque rotatif 41, même la pale 20 de roue et le disque rotatif 41 peuvent être formés par injection d'une seule pièce, en plastique, ce qui permet non seulement de diminuer le coût d'assemblage mais n'entraîne également aucun problème d'oxydation aisée du matériau conducteur magnétique métallique résultant en une formation de rouille et une corrosion lorsqu'ils doivent être utilisés pour extraire et délivrer un fluide spécifique. Et l'aimant en ferrite annulaire 50 avec un alignement de grains sur sa périphérie interne présente les particularités supérieures dans la plage plus large de températures, une durabilité en milieu humide et une résistance aux alcalins ; le mode de réalisation peut avoir une plage plus étendue d'applications. Sur la vue schématique en coupe de la Figure 2 représentant la structure du second mode de réalisation préféré, le disque rotatif 41 du rotor externe 40 et l'aimant en ferrite annulaire 50 avec un alignement de grains sur sa périphérie interne sont prévus sur le logement 10 et dans la zone d'isolation 14, et séparés de la zone d'aspiration d'eau 11 ; l'axe rotatif 42 est mis en rotation de manière synchrone avec le disque rotatif 41, l'extrémité d'extension de l'axe rotatif 42 est étendue hors de la zone d'isolation 14 dans la zone d'aspiration d'eau 11 afin d'être fixée conjointement avec la pale 20 de roue au centre de cette dernière. Lorsqu'une puissance électrique entre dans le stator 30 pour changer les pôles magnétiques alternativement, le rotor externe 40 est entraîné afin d'être mis en rotation et l'axe rotatif 42 est mis en rotation de manière synchrone avec ce dernier ; l'axe rotatif 42 est étendu hors de la zone d'isolation 14 afin d'être fixé conjointement avec la pale 20 de roue, donc, par transmission de l'axe rotatif 42, la pale 20 de roue dans la zone d'aspiration d'eau 11 est mise en rotation de manière synchrone avec ce dernier pour extraire et délivrer un fluide. Le principe de ce second mode de réalisation est le même que celui du premier mode de réalisation en termes d'utilisation du mode de couplage magnétique pour transmettre, la différence avec le premier mode de réalisation est que le disque rotatif 41 du rotor externe 40 et l'aimant en ferrite annulaire avec un alignement de grains sur sa périphérie interne dans ce mode de réalisation n'est pas mis en contact avec le fluide, et l'aimant en ferrite annulaire 50 avec un alignement de grains sur sa périphérie interne n'est pas isolé du stator 30 par le logement 10 (mais une distance appropriée devra être maintenue), de sorte que l'effet de couplage magnétique soit meilleur. Les noms des éléments composant la présente invention sont uniquement destinés à illustrer un mode de réalisation préféré de la présente invention, et non à limiter d'aucune manière la portée de la présente invention. L'homme du métier se rendra compte que diverses modifications ou changements équivalents, sans s'écarter de l'esprit de cette invention, entreront dans la portée des revendications annexées et sont destinés à faire partie de cette invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Une pompe entraînée par un rotor externe (40) et ayant un aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne comprenant un logement (10), une pale (20) de roue, un stator (30) et un rotor externe (40) entourant le stator (30), dans laquelle la pompe utilise la pale (20) de roue pour extraire et délivrer un fluide dans la zone d'aspiration d'eau (11). La pompe est caractérisée en ce que: le rotor comporte un disque rotatif (41) et l'aimant en ferrite annulaire (50) fixé sur la périphérie interne du disque, l'aimant est un aimant permanent anisotropique multipolaire, le corps principal de l'aimant est divisé en une couche externe conductrice magnétique (52) et une couche interne magnétique (51), afin que des flux de la couche interne magnétique (51) soient renvoyés directement lorsqu'ils passent la couche externe afin, de ce fait, de raccourcir des boucles magnétiques, d'augmenter une force magnétique et l'effet d'accumulation d'énergie magnétique, et d'augmenter l'efficacité de la pompe mise en rotation par le rotor.
1. Pompe mise en rotation par un rotor externe (40) ayant un aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne, ladite pompe comprend : un logement (10), une pale (20) de roue, un stator (30) et un rotor externe (40) entourant ledit stator (30), dans lequel ladite pale (20) de roue est prévue dans une zone d'aspiration d'eau (11) dudit logement (10) ayant un orifice d'entrée d'eau (12) et un orifice de sortie d'eau (13) et est mise en rotation de manière synchrone avec ledit rotor externe (40), ledit stator (30) étant isolé de ladite zone d'aspiration d'eau (11), lorsqu'une puissance électrique entre dans ledit stator (30) afin de changer les pôles magnétiques alternativement, ledit rotor externe (40) étant entraîné par la fonction de couplage magnétique afin de mettre en rotation de manière synchrone ladite pale (20) de roue, ladite pompe est caractérisée en ce que : ledit rotor externe (40) est composé d'un disque rotatif (41) et d'un aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne et étant fixé sur une périphérie interne dudit disque rotatif (41), ledit aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne est un aimant permanent anisotropique multipolaire, un corps principal dudit aimant en ferrite annulaire (50) est divisé en une couche externe conductrice magnétique (52) qui n'est pas magnétique et une couche interne magnétique (51), afin que des flux magnétiques de ladite couche interne magnétique (51) soient renvoyés directement lorsqu'ils passent ladite couche externe conductrice magnétique (52) afin, de ce fait, de raccourcir des boucles magnétiques, et d'augmenter une force magnétique et un effet d'accumulation d'énergie magnétique. 2. Pompe mise en rotation par un rotor externe (40,) et ayant un aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne selon la 1, dans laquelle : ledit stator (30) est composé d'un ensemble de culasse (31) et d'une bobine d'induction (32), de ce fait, une puissance électrique entraînée dans ladite bobine d'induction (32) dans un mode de changement de phase électronique permet audit stator (30) de créer un changement alterné de pôles magnétiques. 3. Pompe mise en rotation par un rotor externe (40) et ayant un aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne selon la 1, dans lequel : ledit disque rotatif (41) dudit rotor externe (42) et ledit aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne sont sur le dit logement (10) et dans une zone d'isolation (14) ; un axe rotatif (42) est prévu au centre dudit disque rotatif (41), ainsi, ledit disque rotatif (41) et ledit aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne sont adaptés afin d'être mis en rotation dans ladite zone d'aspiration d'eau (11). 4. Pompe mise en rotation par un rotor externe (40) et ayant un aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne selon la 3, dans laquelle : ladite pale (20) de roue est prévue dans ledit disque rotatif (41). 5. Pompe mise en rotation par un rotor externe (40) et ayant un aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne selon la 3,dans laquelle : ladite pale (20) de roue et ledit disque rotatif (41) sont formés par injection d'une seule pièce en plastique. 6. Pompe mise en rotation par un rotor externe (40) et ayant un aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne selon la 1, dans laquelle : ledit logement (10) est prévu avec une zone d'isolation (14) destinée au montage dudit stator (30) devant être séparé de ladite zone d'aspiration d'eau (11). 7. Pompe mise en rotation par un rotor externe (40) et ayant un aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne selon la 6, dans laquelle : ledit disque rotatif (41) dudit rotor externe (40) et ledit aimant en ferrite annulaire (50) avec un alignement de grains sur sa périphérie interne sont prévus dans ladite zone d'isolation (14) ; un axe rotatif (42) est prévu au centre dudit disque rotatif (41) mis en rotation de manière synchrone avec ledit disque rotatif (41), une extrémité dudit axe rotatif (42) est étendue hors de ladite zone d'isolation (14) et est étendue dans ladite zone d'aspiration d'eau (11) afin d'être fixée conjointement avec ladite pale (20) de roue au centre de ce dernier.25
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