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FR2896853 | A1 | LAMPE D'ECLAIRAGE ELECTRIQUE EQUIPEE D'UN DISPOSITIF DE FIXATION ET DE POSITIONNEMENT SUR UN SUPPORT. | 20,070,803 | Lampe d'éclairage électrique équipée d'un dispositif de fixatio , et de positionnement sur un support. 10 Domaine technique de l'invention L'invention est relative à une lampe électrique d'éclairage logée dans un boîtier renfermant des moyens d'éclairage alimentés par une source d'énergie électrique, et un dispositif de fixation et de positionnement du 15 boîtier sur un support. État de la technique Pour l'orientation multidirectionnelle d'une lampe d'éclairage, il est connu de 20 fixer la lampe sur une platine, laquelle est orientable au moyen d'une articulation à rotule solidaire d'un support en forme de pince. Selon un autre dispositif connu, la platine de fixation de la lampe est montée à basculement autour d'un axe horizontal fixé au support. Ce dernier est 25 constitué par l'embase d'une coiffe à élastiques, et le mouvement d'orientation de la lampe s'exerce uniquement de bas en haut. La mise en oeuvre d'un tel montage nécessite un dédoublement des pièces d'articulation, au détriment de la possibilité d'interchangeabilité du support de 30 la lampe. Objet de l'invention L'objet de l'invention consiste à réaliser une lampe d'éclairage à .'aisceau orientable, et à boîtier facilement adaptable à tout type de support. Selon l'invention, le dispositif de fixation comporte une glissière de guidage associée à des moyens de retenue solidaires d'un élément d'actionnement mobile entre une position verrouillée et une position déverrouillée, et un organe d'accouplement mâle destiné à être engagé dans la glissière et étant doté d'une couronne crantée annulaire, l'ensemble étant agencé pour constituer une liaison mécanique par encliquetage autorisant de plus une orientation angulaire avec indexage de la lampe par rapport au suppo -t. Selon un mode de réalisation préférentiel, la couronne crantée de l'organe d'accouplement est agencée à l'intérieur d'une douille cylindrique solidaire du support. La douille est dotée d'un épaulement destiné à coulisser dans la glissière de guidage solidaire du boîtier, et la languette de retenue portant l'ergot d'encliquetage forme un cliquet de verrouillage après passade par- dessus l'épaulement. La glissière de guidage et la languette de retenue se trouvent placées de préférence sur une platine articulée au boîtier de manière à orienter la lampe de bas en haut, et vice-versa. L'axe d'articulation de la platine est orthogonal à l'axe de la couronne crantée de l'organe d'accouplement. L'ergot d'encliquetage et les moyens de retenue sur l'élément d'actionnement peuvent être formés par une seule ou deux pièces distinctes séparées. 230 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairemert de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés, dans lesquels : les figures 1 et 2 montrent des vues en perspective d'une lampe d'éclairage fixée au support selon deux positions angulaires ; - la figure 3 est une vue en perspective de la platine équipée de la glissière de guidage et de la languette de retenue avant l'accouplement sur le support ; 15 - la figure 4 est une vue en perspective décalée de 90 de la figure 3, illustrant l'organe d'accouplement femelle sur le support ; la figure 5 représente une vue de profil de la figure 3 ; 20 - la figure 6 est une vue identique de la figure 4 après assemblage de la platine et du support ; la figure 7 montre une vue en coupe verticale selon la ligne 7-7 de la figure 6 ; 25 la figure 8 est une vue en plan de la figure 6 ; la figure 9 représente une vue de face du support de la figure 4 ; 30 - les figures 10 et 11 sont des vues identiques de la figure 9 de deux variantes de réalisation ;10 la figure 12 est une vue en perspective d'une variante de réalisation de la platine avec l'ergot d'encliquetage et les moyens de retenue formés par deux pièces distinctes sur l'élément d'actionnement. Description d'un mode de réalisation préférentiel Sur les figures 1 et 2, une lampe 10 électrique d'éclairage comporte un 10 système optique 11 composé d'une diode LED de puissance et d'une lentille 12 de focalisation en forme de volet coulissant. Lorsque le volet est ouvert, le faisceau d'éclairage issu de la diode LED permet une vision longue portée. Lorsque le volet est fermé en étant déplacé devant la diode LED, le faisceau est large pour une vision rapprochée. La diode LED est alimentée par une 15 source d'énergie électrique, notamment des piles ou des accumulateurs rechargeables, l'ensemble étant logé dans un boîtier 13 muni de touches 14 de commande et de sélection. Le boîtier 13 est monté à basculement sur une platine 15 de matière à 20 pouvoir orienter la lampe 10 de bas en haut autour d'un axe d'articulation 16 (voir flèche F1). La platine 15 est elle-même reliée à un support 17 par une liaison mécanique assurant une double fonction d'encliquetage et d'orientation angulaire dans 25 le sens de la flèche F2. Les deux mouvements d'orientation de la lampe 10 selon les flèches F1 et F2 sont distincts et orthogonaux, celui de basculement du boîtier 13 autour de l'axe 16 étant limité et inférieur à 90 , et l'autre de rotation de l'ensemble 30 lampe 10 et platine 15 étant ajustable par incrémentation sur 360 autour d'un axe perpendiculaire au support 17.5 En référence aux figures 3 à 8, la platine 15 en forme de U, comporte une âme 18 centrale perpendiculaire à deux branches d'extrémités 19, 20. A l'extérieur du U, l'âme 18 est dotée d'une glissière 21 de guidage dans laquelle s'étend un élément d'actionnement 22 en forme de languette mobile entre une position verrouillée et une position déverrouillée. L'extrémité supérieure sert de patte de préhension 23 pour déverrouiller la liaison mécanique avec le support 17. Les deux branches d'extrémités 19, 2.0 de la platine 15 sont pourvues de paliers 24 alignés selon l'axe 16 d'articulation de io la lampe 10. Le boîtier 13 est pourvu à cet effet de deux demi-axes introduits dans les paliers 24 de la platine 15. L'élément d'actionnement 22 est muni d'un ergot d'encliquetage 25 (figures 3 et 7) situé au voisinage du fond de la glissière 21, et conformé selon un plot pyramidal à faces obliques. 15 Le support 17 d'encliquetage de l'ensemble lampe 10 et platine 15 peut avoir une forme quelconque, et posséder divers moyens de fixation en fonction de l'usage recherché, notamment pour une coiffe à bandes élastiques, un casque, ou tout autre accessoire. Dans l'exemple des figures 3 à 5 at 9, le support 17 est constitué par un crochet destiné à être accroché de manière 20 amovible à un objet, par exemple la calotte d'un casque. Le crochet est réalisé par moulage d'un matériau plastique, et est déformable par élasticité lors de sa mise en place sur l'objet. La face externe 29 du support 17 disposée en regard de la glissière ;21, est 25 équipée d'un organe d'accouplement 26 mâle susceptible de venir en engagement avec l'ergot d'encliquetage 25 pour former la liaison mécanique avec la platine 15. L'organe d'accouplement 26 (voir figure 4) comporte une douille cylindrique faisant saillie de la face externe 29, et munie d'un épaulement 27 de diamètre légèrement supérieur. L'intérieur de la douille est 30 conformé en trou borgne muni d'une couronne crantée 28 annulaire. Les crans de la couronne 28 sont répartis angulairement à intervalles réguliers autour de la périphérie, et coopèrent avec l'ergot d'encliquetage 25 pour réaliser l'indexage. A chaque cran correspond une position angulaire prédéterminée de l'ensemble lampe 10 et platine 15 lors de son mouvement rotatif incrémental selon la flèche F2 (figure 2). Pour accoupler l'ensemble lampe 10 et platine 15 au support 17, il suffit de faire coulisser la glissière 21 de la platine 15 sur la douille cylindrique de l'organe d'accouplement 26. L'élément de retenue 22 se déforme légèrement par élasticité dans une position intermédiaire pour autoriser le passage de l'ergot d'encliquetage 25 par-dessus l'épaulement 27. En fin de course d'insertion, l'ergot d'encliquetage 25 s'engage dans un cran de la couronne 28, en réalisant la liaison mécanique d'accouplement au support 17. L'élément d'actionnement 22 élastique et l'ergot d'encliquetage 25 constituent un cliquet de verrouillage. L'ergot d'encliquetage (25) et les moyens de retenue sur l'Élément d'actionnement (22) sont formés par une même pièce. Dans l'exemple de la figure 4, l'organe d'accouplement 26 mâle comprend une couronne 28 à douze crans. En position d'assemblage de l'ergot d'encliquetage 25 dans l'organe d'accouplement 26, il est possible de choisir le positionnement angulaire de la lampe 10 en faisant tourner l'ensemble lampe 10 et platine 15 (flèche F2, figure 4) par rapport au support 17. Le passage de l'ergot 25 entre les crans successifs s'effectuant pas à pas par des incréments angulaires réguliers de 30 . L'ensemble lampe 10 et platine 15 peut être facilement démonté du support 17 après déverrouillage de l'ergot d'encliquetage 25. II suffit de faire pivoter la patte de préhension 23 dans le sens de la flèche F3 (figure 7) pour libérer l'ergot d'encliquetage 25 du cran de la couronne 28. Le cliquet inactif libère l'organe d'accouplement 26 mâle, et permet le dégagement de l'ensemble lampe 10 et platine 15. Une même lampe 10 associée à sa platine 15 peut ainsi être fixée facilement sur différents supports 17 distincts. Selon une variante, la glissière 21 et la languette de retenue 22 avec son ergot d'encliquetage 25 pourraient être agencées directement sur la face arrière du boîtier 13 de la lampe 10. La platine 15 orientable de bas en haut est alors supprimée, et la lampe 10 serait uniquement mobile en orientation angulaire par incrémentation selon la flèche F2 de la figure 2. Selon la figure 10, le support 17 possède une forme ronde et comporte une face autoadhésive à l'opposé de l'organe d'accouplement 26. En référence à la figure 11, le support 17 comporte deux fer tes 30 permettant l'attache d'une bande élastique ou d'un enrouleur. Sur la figure 12, la glissière 21 et l'élément d'actionnement 22 se trouvent sur 20 la platine 15 articulée au boîtier. L'ergot d'encliquetage 25 et les moyens de retenue 31 sont formés par deux pièces distinctes sur l'Élément d'actionnement 22.15 | Le dispositif de fixation et de positionnement d'une lampe d'éclairage comporte une glissière (21) de guidage associée à des moyens de retenue solidaires d'un élément d'actionnement (22) mobile entre une position verrouillée et une position déverrouillée, et un organe d'accouplement (26) mâle destiné à être engagé dans la glissière (21), et étant doté d'une couronne (28) crantée annulaire, l'ensemble étant agencé pour former une liaison mécanique par encliquetage autorisant de plus une orientation angulaire avec indexage de la lampe (10) par rapport au support (17) | Revendications 1. Lampe électrique d'éclairage logée dans un boîtier (13) comprerant des moyens d'éclairage alimentés par une source d'énergie électrique, et un dispositif de fixation et de positionnement du boîtier (13) sur un support (17), caractérisée en ce que ledit dispositif comporte une glissière (21) de guidage associée à des moyens de retenue solidaires d'un élément d'actionnement (22) mobile entre io une position verrouillée et une position déverrouillée, et un organe d'accouplement (26) mâle destiné à être engagé dans la glissière (21), et étant doté d'une couronne (28) crantée annulaire, l'ensemble étant agencé pour constituer une liaison mécanique par encliquetage autorisant Je plus une orientation angulaire avec indexage de la lampe (10,) par rapport au 15 support (17). 2. Lampe électrique d'éclairage selon la 1, caractérisés en ce que l'élément d'actionnement (22) est flexible, et s'étend le long de la glissière (21) en constituant un cliquet de verrouillage. 3. Lampe électrique d'éclairage selon la 2, caractérisée en ce que l'élément d'actionnement (22) porte un ergot d'encliquetage (25) coopérant avec les crans de la couronne (28). 25 4. Lampe électrique d'éclairage selon la 3, caractérisée en ce que l'ergot d'encliquetage (25) et les moyens de retenue sont formés par une même pièce sur l'élément d'actionnement (22). 5. Lampe électrique d'éclairage selon la 3, caractérisée en ce 30 que l'ergot d'encliquetage (25) et les moyens de retenue sont formés par deux pièces distinctes sur l'élément d'actionnement (22). 8 20 6. Lampe électrique d'éclairage selon la 1, caractérisée en ce que la couronne (28) crantée de l'organe d'accouplement (26) est agencée à l'intérieur d'une douille cylindrique solidaire du support (17). 7. Lampe électrique d'éclairage selon la 4, caractérisée en ce que la douille est dotée d'un épaulement (27) destiné à coulisser dans la glissière (21) de guidage solidaire du boîtier (13). 10 8. Lampe électrique d'éclairage selon la 3, caractérisée en ce que l'ergot d'encliquetage (25) est conformé selon un plot pyramidal autorisant un mouvement rotatif incrémental sur les différents crans de la couronne (28). 15 9. Lampe électrique d'éclairage selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la glissière (21) et l'élément d'actionnement (22) se trouvent sur une platine (15) articulée au boîtier (13) de manière à orienter la lampe (10) de bas en haut, et vice-versa. 20 10. Lampe électrique d'éclairage selon la 6, caractérisée en ce que l'axe (16) d'articulation de la platine (15) est orthogonal à l'axe de la couronne crantée (28) de l'organe d'accouplement (26). 11. Lampe électrique d'éclairage selon l'une des 2 à 10, 25 caractérisée en ce que le support (17) est en forme de crochet. 12. Lampe électrique d'éclairage selon l'une des 2 à 10, caractérisée en ce que le support (17) comporte une embase connectée à une coiffe à bandes élastiques. 30 13. Lampe électrique d'éclairage selon l'une des 2 à 10, caractérisée en ce que le support (17) comporte une embase, dont la face opposée de l'organe d'accouplement est dotée d'un revêtement autoadhésif.5 | F | F21 | F21V,F21L | F21V 21,F21L 4 | F21V 21/30,F21L 4/00,F21V 21/08 |
FR2898884 | A1 | MICRO-CAPTEUR INERTIEL RESONANT A EPAISSEUR VARIABLE REALISE EN TECHNOLOGIES DE SURFACE | 20,070,928 | L'invention concerne le domaine des micro- capteurs, notamment en silicium, par exemple les capteurs inertiels, notamment accéléromètres ou gyromètres. Elle trouve application dans des domaines variés, tels que l'automobile, la téléphonie mobile ou 10 l'avionique. De manière connue, les capteurs résonants peuvent être réalisés : • Soit en technologie de volume, auquel cas l'élément sensible du capteur est réalisé sur toute 15 l'épaisseur d'un substrat en silicium ou en quartz, en utilisant des gravures humides ; une telle technique est décrite dans le document FR 2 763 694 ; • Soit en technologie de surface : cette technique est décrite dans le document Resonant 20 accelerometer with self test , de M.Aikele et al., Sensors and Actuators, A92, 2001, p. 161-167. Les capteurs inertiels réalisés en technologie de volume sont basés sur une excitation électrostatique hors plan du résonateur. De ce fait 25 ils nécessitent le report de 2 substrats, dont l'un sert à réaliser la (ou les) électrode(s) d'excitation/détection et le second sert à fermer la cavité sous vide. Les technologies mises en jeu sont donc lourdes. De plus le résonateur a alors une épaisseur différente de la masse sismique. Cet amincissement est, entre autre, rendu nécessaire par le mode de vibration de la poutre qui se fait hors plan. Un autre problème de ce type de technique réside dans le positionnement du résonateur, qui ne peut pas être optimisé pour augmenter l'effet de bras de levier. En effet, afin de minimiser l'entrefer entre le résonateur et son électrode d'excitation, le résonateur est placé en surface du substrat. De manière optimum, le résonateur devrait se situer le plus près possible de la charnière (axe de rotation de la masse). Dans un capteur inertiel réalisé en technologie de surface le résonateur vibre dans un plan. Le principe d'un capteur inertiel selon l'art antérieur est illustré sur les figures 9A et 9B, respectivement en vue de dessus et en vue en coupe. Sur ces figures, un axe XX' 201 est l'axe sensible du capteur. Les références 202, 204, 206 désignent respectivement une masse sismique, un résonateur, et une charnière. La vue en coupe montre que la masse 202 et le résonateur 204 ont une même épaisseur. L'élément sensible 202 a une surface (en vue de dessus) de l'ordre du mm2. Or, dans de multiples applications, et notamment des applications grand public comme l'automobile ou la téléphonie mobile, où la demande en capteurs est croissante, la miniaturisation des composants reste un enjeu important, du fait en particulier de la course à la réduction du prix, à l'accroissement des fonctionnalités (nombre de capteurs de plus en plus important), à l'intégration avec l'électronique de traitement et à la réduction de la consommation. Il faut donc trouver une nouvelle conception de composants, encore plus miniaturisés, de masse encore plus faible que ceux connus actuellement, présentant un encombrement, pour les accéléromètres, de préférence inférieur à 0,1 mm2 ou même à 0,01 mm2. De même, toujours aux fins de miniaturisation, on cherche à associer électronique et MEMS et/ou NEMS sur un même substrat. Pour cette association, deux options existent. Une première approche, dite Above IC (ou AIC), consiste à reporter le MEMS sur le circuit MOS une fois réalisé. Le MEMS est dans ce cas réalisé par couches déposées. Les performances métrologiques des capteurs ainsi réalisés sont alors assez limitées, puisque les qualités mécaniques des matériaux déposés sont assez faibles au regard de ce que l'on a en utilisant le Si monocristallin. L'approche In IC consiste à réaliser le MEMS au même niveau que les circuits CMOS. Dans ce cas, il est possible d'avoir accès au Si monocristallin pour réaliser le MEMS et ainsi obtenir de bonnes performances. Pour des capteurs de classe 10-2 (et au-delà), il parait illusoire d'obtenir le niveau de performance requis par une technologie AIC dans les dimensions visées. L'approche In-IC apparaît à ce titre beaucoup plus prometteuse. Cette approche n'a cependant de sens que si l'on dispose d'une miniaturisation suffisamment poussée des structures mécaniques. En effet, pour rendre cette intégration réaliste d'un point de vue économique il convient de minimiser au maximum la surface de silicium occupée par le capteur au profit des circuits CMOS. On estime à environ 0.05mm2 l'encombrement maximum à ne pas dépasser pour un accéléromètre de ce type. A titre de comparaison, la surface classique de l'élément sensible d'un accéléromètre MEMS (de classe 10-2 ou de gamme de mesure 10G) descend rarement en dessous de 0.5mm2 (sans tenir compte des plots de contact). Pour un gyroscope MEMS, la surface usuelle de l'élément sensible est de plus de 20 mm2. D'une manière générale, quel que soit le type de capteur inertiel, la miniaturisation par simple réduction homothétique des dimensions se traduit inexorablement par une perte de sensibilité significative. C'est ce qu'indique l'article de C.Hérold, Journal of Micromechanics and Microengineering, Vol.14, S1 - S11, Vol.14, 2004, "from micro- to nanosytems: mechanical sensors go nano". Autrement dit, la miniaturisation homothétique se traduit par une rigidification relative de la structure mécanique par rapport aux forces d'inertie. Il se pose donc, outre le problème de trouver une nouvelle conception de composants, encore plus miniaturisés, celui de devoir pallier cette baisse significative de sensibilité qui accompagne toute réduction de la taille des composants. EXPOSÉ DE L'INVENTION Pour résoudre ces problèmes, l'invention propose de réaliser des capteurs MEMS à détection par résonateur utilisant une technologie planaire 3D . L'invention concerne un capteur résonant MEMS en technologie de surface et à excitation du résonateur dans un plan, à épaisseurs multiples. C'est par exemple un accéléromètre ou un gyromètre. Typiquement on peut avoir 2 épaisseurs différentes sur le même composant, mais aussi plus de deux épaisseurs, par exemple trois. Une première zone épaisse, présente une première épaisseur, et est utilisée pour la partie masse sismique, par exemple d'un accéléromètre ou d'un gyromètre. Une seconde zone, mince, a une deuxième épaisseur inférieure à la première. Le rapport entre ces deux épaisseurs est par exemple compris entre 2 et 10. La seconde zone est utilisée pour la détection et éventuellement pour la réalisation des charnières (ou d'un axe de torsion dans le cas d'un gyroscope). Selon l'invention, on modifie le design des capteurs résonants réalisés en technologie de surface en décorrélant la partie masse sismique de la partie détection. La première zone présente de préférence une surface S inférieure à 0,1 mm2 pour un accéléromètre, et inférieure à 5 mm2 pour un gyromètre. La première et la deuxième zone peuvent être formées dans la couche superficielle de semi-conducteur d'un substrat SOI. Un capteur selon l'invention peut en outre comporter une troisième zone formant charnière (ou un axe de torsion dans le cas d'un gyromètre), cette troisième zone ayant une épaisseur comprise entre celle de la première zone et celle de la deuxième zone, ou égale à celle de la première zone, ou égale à celle de la deuxième zone. L'invention permet d'optimiser différentes parties du capteur séparement : - le (les) résonateur(s), - la (les) charnière(s), ou l'axe de 15 torsion, - la (les) masse (s) sismique(s). Elle est en outre compatible avec une approche In-IC à très bas coût. Des butées mécaniques peuvent être prévues, 20 afin de limiter le déplacement de la masse sismique. Des moyens numériques de détection peuvent en outre être prévus, par exemple comportant des moyens de filtrage numérique et/ou de traitement numérique du signal. 25 L'invention concerne en outre un procédé de réalisation d'un dispositif selon l'invention, mettant en oeuvre des étapes de gravure différenciées, en profondeur, perpendiculairement à un plan de la masse sismique, des première et/ou deuxième et/ou troisièmes 30 zones. L'invention concerne en particulier un procédé de réalisation d'un capteur résonant MEMS, du type de surface, comportant un résonateur à excitation dans le plan, ce procédé comportant : - la formation d'une zone épaisse, présentant une première épaisseur (E1), formant masse sismique, - la formation d'une zone mince, présentant une deuxième épaisseur (E2), inférieure à la première, 10 pour la détection. La zone épaisse et la zone mince peuvent être formées par gravure d'une couche de matériau semi-conducteur, suivant 3 dimensions. Elles peuvent être formée par gravure d'une 15 couche superficielle de matériau semi-conducteur d'un substrat SOI, suivant une direction (z) perpendiculaire à un plan principal de ce substrat SOI. Un tel procédé peut en outre comporter la formation d'une troisième zone, dite zone charnière ou 20 axe de torsion, d'épaisseur comprise entre celle de la première zone et celle de la deuxième zone, ou égale à l'une des épaisseurs de ces deux zones. Avantageusement, la zone mince est réalisée dans une couche superficielle de semi-conducteur, la 25 zone épaisse étant réalisée dans une couche de semi-conducteur épitaxiée sur ladite couche superficielle et dans cette couche superficielle. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS - Les figures lA et 1B représentent, respectivement en vue de dessus et en vue de côté, un capteur inertiel selon l'invention. - La figure 1C représente, en vue de dessus, un capteur inertiel selon l'invention avec une autre disposition des éléments dans un plan. - La figure 1D représente, en vue de dessus, un dispositif selon l'invention, avec deux capteurs inertiels selon l'invention montés en différentiel, - les figures 2A - 2G et 3A - 3F représentent un premier mode de réalisation d'un procédé selon l'invention, - les figures 4A - 4F et 5A - 5E représentent un deuxième mode de réalisation d'un procédé selon l'invention, - les figures 6A - 6E et 7A - 7E représentent un troisième mode de réalisation d'un 20 procédé selon l'invention, - la figure 8 représente un gyromètre, - les figures 9A et 9B représentent, respectivement en vue de dessus et en vue de côté, un capteur inertiel selon l'art antérieur. 25 EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un exemple de capteur inertiel résonant 100 selon l'invention va être décrit en liaison avec les figures 1A et 1B. Un tel capteur 100 peut être par exemple un accéléromètre ou un gyromètre. Il s'agit d'un capteur en technologie de surface et à excitation du résonateur dans un plan. Sur ces figures, un axe XX' 1 est l'axe sensible du capteur. Les références 2, 4 désignent respectivement une masse sismique, un résonateur. La référence 6 désigne une charnière dans le cas d'un accéléromètre et un axe de torsion dans le cas d'un gyromètre (un gyromètre est décrit plus loin en liaison avec la figure 8). La vue en coupe (figure 1B) montre que la masse 2 et le résonateur 4 n'ont pas la même épaisseur : la masse 2 a une première épaisseur E1r par exemple de l'ordre du pm, supérieure à l'épaisseur E2 du résonateur. Le rapport E1/E2 est par exemple compris entre 2 et 10. La charnière permet de maintenir la masse sismique dans un même plan, celui de la figure 1A ou encore celui défini par la masse sismique 2 dont les dimensions dans le plan de la figure lA sont nettement plus importantes que dans une direction perpendiculaire à ce plan. La charnière a une épaisseur E3 qui peut être égale à E1r ou à E2, ou comprise entre E1 et E2. Comme on le voit sur la figure 1A, la charnière 6 et le résonateur 4 sont réalisés parallèlement à un plan défini par la masse sismique 2, mais (figure 1B) à des profondeurs différentes suivant une direction z sensiblement perpendiculaire au plan de la masse 2. La charnière 6 n'est pas nécessairement parallèle à la portion résonante 4 ; elle peut être disposée autrement, par exemple comme illustré sur la figure 1C sur laquelle des références identiques à celles des figures lA et 1B désignent des éléments identiques ou correspondants. Sur cette figure 1C, qui représente un dispositif selon l'invention en vue de dessus, la charnière est sensiblement perpendiculaire au résonateur. Dans le plan des figures, des dispositions autres que celles des figures 1A-1B et 1C peuvent être réalisées. La référence 10 (figure 1A) désigne des moyens de traitement numérique d'un signal provenant du système 100. Ces moyens peuvent être utilisés dans les modes de réalisation illustrés sur les autres figures, bien qu'ils n'y soient pas représentés. L'invention s'applique également à une structure différentielle, c'est-à-dire à une structure dans laquelle des capteurs sont montés en différentiel. Ainsi, sur la figure 1D, sont représentées schématiquement, d'une part une structure 100 telle que celle décrite ci-dessus, et d'autre part une deuxième structure 200, de même type, mais en montage tête bêche , ou différentiel. La mesure par résonateur est bien adaptée à une miniaturisation des dimensions. Par exemple, un capteur d'accélération selon l'invention présente une surface S (surface de la masse sismique 2, en vue de dessus, ou dans le plan de la figure 1A) inférieure à 0,1 mm2 ou même à 0,05 mm2. Dans le cas d'un gyromètre, cette valeur supérieure est de préférence de l'ordre de 5 mm2. Un capteur résonant mesure la variation de fréquence propre d'un résonateur (type diapason ou poutre vibrante) sous l'effet d'une contrainte extérieure (force d'inertie dans le cas présent). La réponse exploitée étant une fréquence, un certain nombre d'avantages, liés au traitement des signaux électriques, en découlent, comme la possibilité de pouvoir filtrer le signal (limitation du bruit) et de pouvoir traiter l'information directement en numérique par des moyens 10 de filtrage numérique et/ou de traitement numérique du signal. En fait c'est une mesure d'une fréquence de vibration par le biais d'une mesure capacitive (i = d(CV) /dt = CdV/dt + V dC/dt, la quantité mesurée étant V dC/dt). Sur la figure 1A , les références 15, 15' désignent respectivement une électrode d'excitation et une électrode de détection. Une mesure via un MOS peut aussi être réalisée, le courant du canal étant modulé par le déplacement de la structure résonante qui constitue la grille du transistor. Ce principe de mesure résonante permet également : • De travailler à la résonance mécanique, c'est-à-dire avec des amplitudes de déflexion du corps vibrant 2 optimisées, et ainsi de permettre une détection capacitive plus propre ; • D'avoir une précision de mesure faiblement dépendante du bruit électrique lié à la 25 variation de capacité. En terme de dimensionnement, le fait de réduire notablement la section du résonateur n'est pas sans conséquence. L'augmentation importante de la sensibilité 30 est égale à Af/f, où Af est la variation de fréquence de résonance sous l'effet d'une contrainte mécanique induite par le déplacement de la ou des masse sismique, fonction de l'accélération, dans le cas d'un accéléromètre, ou d'une vitesse de rotation dans le cas d'un gyromètre. Cette augmentation peut conduire à une augmentation notable de la non linéarité de réponse du capteur en fonction du niveau de l'accélération (cas de l'accéléromètre) ou de la vitesse de rotation (cas d'un gyromètre). On recherchera donc un bon équilibre entre la gamme de mesure, la masse de l'élément sensible 2 et la section du résonateur 4. La diminution de section des différents éléments mécaniques dans les zones amincies peut conduire à une concentration importante des contraintes. Ces contraintes peuvent être analysées pour éviter le flambage et la rupture de ces éléments, sous l'effet d'un choc par exemple. Pour résoudre ou limiter ce problème, il est possible d'ajouter des butées mécaniques limitant le déplacement de la masse. De telles butées 12 sont représentées sur la figure 1B. L'amincissement des zones mécaniques résulte en un déplacement de l'effort exercé par la masse sismique 2 sur chaque zone. Cet amincissement conduit en effet à décaler le centre de gravité de la masse du point d'application de la force sur le résonateur (en z, c'est à dire suivant l'épaisseur, voir figure 1B). Ce décalage peut conduire à un effet de couple parasite induisant par exemple une sensibilité aux accélérations transverses. L'amincissement du résonateur conduit à diminuer également la capacité d'excitation et/ou de détection de la vibration. Afin de limiter la perte de sensibilité électrique il est possible de mettre l'électronique au plus proche (éventuellement par une réalisation In-IC du capteur) pour limiter les capacités et/ou résistances parasites susceptibles de dégrader le rapport Signal/Bruit. Pour dimensionner un dispositif selon l'invention, on peut utiliser un logiciel de type éléments finis comme ANSYS ou Coventor ou tout autre logiciel d'aide à la conception comme FEMLab ou Matlab. Dans un capteur résonant selon l'invention, la mise en oeuvre d'une technologie planaire 3D (c'est-à-dire avec gravure dans le plan de la masse 2, mais aussi perpendiculairement à ce plan) permet de décorréler la partie détection du capteur (poutre 4 ou diapason résonant) de la partie inertielle (masse 2). Ceci permet d'optimiser séparément ces deux éléments pour palier la diminution de sensibilité amenée par la miniaturisation des capteurs inertiels. Cette optimisation séparée est par exemple obtenue lors du procédé de réalisation, par exemple par gravures séparées des zones correspondantes, comme expliqué plus loin. En effet la force d'inertie qui s'applique sur le résonateur est directement proportionnelle au volume de la masse sismique mise en jeu. Donc toute réduction de dimension résulte en une diminution de cette force et donc en une perte de sensibilité. Dans le cas du résonateur de détection, la réduction de certaines dimensions (sections) du résonateur conduit à une augmentation de sensibilité, c'est-à-dire à une variation de fréquence de résonance plus importante pour une contrainte donnée. En d'autres termes, plus la section du résonateur est petite, plus la fréquence de résonance du résonateur varie en fonction de la contrainte qui y est appliquée. Pour une force extérieure donnée s'exerçant sur le résonateur, la variation de sa fréquence f de résonance sera d'autant plus importante que la section du résonateur 4 sera faible : L2 F = fo 1 + 0.293 Etl3 F. avec : f : fréquence propre du résonateur sur 15 lequel s'exerce la contrainte axiale Fi; fo : la fréquence centrale sans effort (Fi= 0), Fi : la force d'inertie appliquée sur la poutre 4, 20 L, t et 1 : respectivement la longueur, l'épaisseur et la largeur de la poutre 4, E : le module d'Young. Af = fFi#o - fo ; Af/fo est la susceptibilité du capteur, et augmente lorsque la section du 25 résonateur diminue. On cherche à réduire le terme t13 pour accroître le rapport Af/f. Une diminution des dimensions latérales de la poutre 2 se traduit par un gain en sensibilité. 30 Cette diminution des dimensions latérales est néanmoins limitée par la technologie, c'est-à-dire par la résolution de la lithographie et le rapport de forme de la gravure (la largeur du motif à graver est inférieure à environ 10 fois l'épaisseur à graver pour un équipement de type DRIE ; la diminution de la largeur du résonateur tend également à faire chuter son facteur de qualité). Pour aller encore plus loin dans la réduction de section du résonateur, on peut amincir le résonateur 2, sans toucher à la masse sismique 4 et aux zones d'ancrages ; il peut en effet être avantageux d'amincir d'autres parties mobiles du capteur comme les charnières 6, dans le cas d'un accéléromètre, ou l'axe de torsion dans le cas d'un gyromètre. Cela revient à utiliser une technologie de surface (ou technologie planaire) 3D , ou une méthode selon l'invention, dans laquelle on amincit sélectivement certaines parties du MEMS. Trois exemples de réalisations d'un dispositif selon l'invention sont présentés ci-dessous. Ces trois exemples peuvent en outre être combinés entre eux. Ils sont décrits dans le cas d'un accéléromètre. Dans le cas d'un gyromètre, on remplace le terme charnière par l'expression axe de torsion . Un premier procédé va être décrit en liaison avec les figures 2A - 2G et 3A - 3F. Ce premier procédé met en œuvre une épitaxie de semi-conducteur (ici : Silicium ; le SiGe est un autre exemple), ce qui permet de réaliser la partie résonante dans une première épaisseur, faible, puis la masse sismique et la charnière dans une deuxième épaisseur, épitaxiée sur la première épaisseur et plus importante que cette première épaisseur. Un substrat SOI 20 est tout d'abord sélectionné (figure 2A). Par exemple, il comporte une couche 22 de Si de 1 pm d'épaisseur pour une couche 24 d'oxyde SiO2 de 0.4 pm d'épaisseur. Il est ensuite procédé à une lithographie puis une gravure de la couche 22 de Si pour définir l'entrefer 30 du résonateur (figures 2A et 3A). Cet entrefer est donc défini dans la couche superficielle de semi-conducteur, d'épaisseur faible. La gravure est arrêtée sur la couche 24 de SiO2. On procède ensuite au dépôt d'une couche (non représentée) de SiO2, par exemple d'épaisseur 2 pm, suivi d'une planarisation avec arrêt sur la couche 22 de Si, puis à un dépôt 32 de SiO2, par exemple d'environ 0.4 pm d'épaisseur (figure 2B). On procède ensuite (figures 2C et 3B) à une lithographie par gravure, dans la couche 32 de SiO2, d'une protection 34 au-dessus du résonateur, avec débordement au niveau de l'électrode d'excitation/détection. Une épitaxie 35 de Silicium est ensuite réalisée (figures 2D et 3C), sur la couche superficielle 22 initiale de semi-conducteur, par exemple sur une épaisseur d'environ 3 pm, supérieure à l'épaisseur de la couche 32. Un dépôt métallique Ti/Ni/Au, puis une lithographie par gravure, sont ensuite réalisés (figures 2E et 3D) en vue de former des contacts 36. Il est ensuite procédé à une lithographie et à une gravure anisotrope (par exemple : DRIE) de la structure mécanique (figures 2F et 3E), avec arrêt sur la couche de dioxyde SiO2 24. Cette étape permet de réaliser, au cours de la même opération, la masse sismique et la charnière 6, sur une même épaisseur de matériau. Le dispositif est enfin libéré par gravure HF (humide ou vapeur) de la couche 24 (figures 2G et 10 3F). Un deuxième procédé selon l'invention met en oeuvre un amincissement du résonateur 4 et de la charnière 6 par gravure (figures 4A - 4F et 5A - 5E). Un substrat SOI 20 est tout d'abord 15 sélectionné (figure 4A). Par exemple, il comporte une couche 22 de Si de 4 pm d'épaisseur pour une couche 24 d'oxyde SiO2 de 0.4 }.m d'épaisseur. Un dépôt métallique Ti/Ni/Au puis une litho-gravure sont ensuite réalisés en vue de former 20 des contacts 36 (figures 4A et 5A). Il est ensuite procédé à une lithographie et à une gravure DRIE de la structure mécanique (figures 4B et 5B), avec arrêt sur la couche de dioxyde SiO2 24. Cette étape permet de réaliser, au cours de la 25 même opération et dans une même épaisseur de matériau, d'une part la masse sismique 2, et d'autre part les zones dans lesquelles seront réalisées la charnière 6 et la partie résonante 4. Après dépôt d'une couche de résine 35, il 30 est procédé à une lithographie (figures 4C et 5C), ce qui permet de réaliser une ouverture du résonateur 4, avec débordement au niveau de l'électrode d'excitation/détection et ouverture sur la charnière 6. Les zones de la charnière 6 et du résonateur 4 sont amincies, par exemple gravées (par RIE ou DRIE par exemple) (figures 4D et 5D). Puis la résine 35 est éliminée (figure 4E). Le dispositif est libéré par gravure HF (humide ou vapeur) de la couche 24 (figures 4F et 5E). Dans ce procédé, les zones charnière et résonante ont des épaisseurs identiques car elles sont gravées en profondeur, suivant l'axe z, au cours d'une même étape, tandis que les motifs de la zone formant masse sismique ne sont quant à eux pas gravés suivant cette direction. Un troisième procédé selon l'invention est une variante du deuxième mode de réalisation, avec, en outre, un amincissement différentiel du résonateur 4 et de la charnière 6 (ou d'une autre partie mécanique)Un substrat SOI 20 est tout d'abord sélectionné (figure 6A). Par exemple, il comporte une couche 22 de Si de 4 pm d'épaisseur pour une couche 24 d'oxyde SiO2 de 0.4 pm d'épaisseur. Un dépôt métallique Ti/Ni/Au puis une litho-gravure sont ensuite réalisés en vue de former des contacts 36 (figures 6A et 7A). Il est ensuite procédé à un dépôt de résine, à une lithographie et à une gravure (RIE ou DRIE) de la structure mécanique (figures 6B et 7B), avec arrêt sur la couche de dioxyde SiO2 24. Cette étape permet de réaliser, au cours de la même opération et dans une même épaisseur de matériau, d'une part la masse sismique 2, et d'autre part les zones dans lesquelles seront réalisées la charnière 6 et la partie résonante 4. Cette étape permet donc de graver les motifs de la zone formant masse sismique, de la zone formant résonateur et de la zone de charnières. Les motifs de ces deux dernières zones vont ensuite pouvoir être gravées en profondeur, selon l'axe z (figures 6C et 6D), mais de manière séparée pour pouvoir contrôler leur épaisseur finale relative. Ainsi, après un dépôt de résine 35 (figure 6C), on réalise, par lithographie, une ouverture du résonateur, avec débordement au niveau de l'électrode d'excitation/détection. On procède à une gravure (RIE ou DRIE) du résonateur selon l'axe z, puis à une élimination de la résine 35. Ensuite (figure 6D), après un autre dépôt de résine 37, une ouverture par lithographie est réalisée au niveau de la charnière 6 Là encore, il est procédé à une gravure DRIE selon l'axe z, mais de la charnière 6, puis à une élimination de la résine 37. Le dispositif est libéré par gravure HF (humide ou vapeur) de la couche 24 (figures 6E et 7E) Dans ce troisième procédé, les zones charnière et résonante ont des épaisseurs différentes l'une de l'autre, et différentes de l'épaisseur de la zone sismique, car elles sont gravées en profondeur, suivant l'axe z, au cours d'étapes différentes, tandis que les motifs de la zone formant masse sismique ne sont quant à eux pas gravés suivant cette direction. Le premier mode de réalisation, bien qu'un peu plus complexe (il met en œuvre des étapes supplémentaires de planarisation et d'épitaxie), permet d'optimiser la sensibilité électrique du résonateur électromécanique (optimisation du rapport signal/bruit par accroissement des capacités utiles). En effet, l'entrefer entre le résonateur et les électrodes d'excitation/détection est réalisé directement dans une partie très fine de silicium. La gravure de l'entrefer se faisant sur une épaisseur fine, on peut atteindre une forte résolution d'usinage. Dans les deux autres modes de réalisation, résonateurs et entrefers sont réalisés sur une forte épaisseur de silicium, limitant la finesse de l'usinage, avant d'être amincis. Par exemple, en estimant un aspect ratio de 10 pour la gravure DRIE, on pourra obtenir un entrefer de 0.2 pm sur 2 pm de silicium, alors que l'on ne pourra pas descendre en dessous de 2 pm d'entrefer pour 20 pm de silicium. L'amincissement après gravure de l'entrefer conduit de plus à dégrader encore l'espace inter-électrodes. L'invention met en oeuvre des zones d'épaisseurs différentes dans uncapteur. Un capteur selon l'invention peut être réalisé par usinage du silicium ou d'un matériau semi-conducteur dans les 3 dimensions. Un résonateur selon l'invention, obtenu par usinage 3D dans un matériau semi-conducteur, est particulièrement bien adapté pour un gyromètre à détection par résonateur. Le principe d'un tel gyromètre est indiqué dans le document FR-2 874 257, qui est également représenté schématiquement en figure 8. Il comporte un support, non représenté, et 2 masses sismiques 120, 120' qui sont mobiles dans le plan (X, Y) du support, et notamment qui peuvent vibrer. Ces deux masses sont couplées par des moyens de liaison, eux aussi mobiles par rapport au support. Dans le cadre représenté, deux bras de liaison 140, 140', ici parallèles, sont reliés aux masses mobiles par l'intermédiaire de moyens 160, 160' ayant une flexibilité suffisante pour permettre les mouvements relatifs des deux masses 120, 120' par rapport aux bras 140, 140', tout en étant suffisamment rigides pour transmettre les mouvements des masses 120, 120' aux bras 140, 140'. De préférence, les bras de liaison 140, 140' et les moyens flexibles, ou bras de flexion, 160, 160' forment un cadre rectangulaire les moyens flexibles 160, 160' peuvent par exemple être des ressorts de flexion ou une languette d'attache. Des moyens sont prévus pour mettre les masses 120, 120' en vibration dans le plan (X, Y) du support, par exemple des peignes d'excitation 180, 180' s'imbriquant dans une ou les deux faces de chaque masse mobile 120, 120'. Les peignes 180, 180' engendrent par l'intermédiaire de forces électrostatiques un déplacement en va-etûvient de chaque masse 120, 120' dans une première direction X, ici de gauche à droite de la feuille ; d'autres moyens peuvent être envisagés, comme une excitation électromagnétique. En particulier, les masses 120, 120' sont excitées, de préférence à la résonance ou au voisinage de la résonance, par le biais de forces électrostatiques appliquées par l'intermédiaire des structures en peignes inter digités 180, 180' l'ensemble des masses 120, 120' et moyens de liaison 35 140, 140', 160, 160' forme ainsi un premier résonateur d'excitation 200. Le fonctionnement à la résonance permet en effet d'obtenir une forte amplitude de déplacement, et un grand facteur de qualité, augmentant d'autant la sensibilité du gyromètre. Avantageusement, la vibration des masses 120, 120' est en opposition de phase, c'est-àdire que leurs mouvements sont en direction opposée à chaque instant la distance séparant les deux masses 120, 120' est variable, cette variation étant tolérée par les moyens flexibles 160, 160'. Ceci permet la détection par des deuxièmes résonateurs. Lorsque le gyromètre subit un déplacement angulaire autour d'un axe Z perpendiculaire au support, une force de Coriolis est générée sur chaque masse 120, 120', perpendiculaire aux axes X et Z et donc ici dans la direction verticale Y de la feuille, issue de la composition de la vibration forcée par les éléments 180, 180' avec la vitesse angulaire O. Les forces de Coriolis sont transmises aux bras 140, 140' par les moyens flexibles 160, 160' ;si un deuxième résonateur 220 est couplé à un bras 140, il subit lui aussi une contrainte issue de la force de Coriolis. Cette contrainte déplace la fréquence de résonance du résonateur de détection 220. La vitesse de rotation 0 autour de l'axe Z est alors déduite du déplacement en fréquence mesuré. En particulier, le résonateur 220 est excité et asservi de préférence sur son pic de résonance ou à son voisinage ; un système électronique numérique permet de remonter aisément à la fréquence de résonance à chaque instant. Le résonateur 220 peut par exemple être sous la forme d'une poutre vibrante telle que schématisée sur la figure 8, dont une première extrémité est reliée au bras de liaison 140 et l'autre est ancrée au substrat par tout moyen 240 connu. Selon un mode de réalisation préféré, le résonateur 220 est excité à la résonance de façon capacitive par des électrodes fixes qui servent également à la détection. On peut également avoir une électrode de détection 260 dissociée de l'électrode d'excitation 280. Une excitation électromagnétique est également envisageable, tout comme une détection par jauge piézoélectrique. Afin d'augmenter la détection possible et la sensibilité du résonateur 220, avantageusement, sur chaque bras 140, 140' est localisé un axe de torsion 300, 300' destiné à transformer les forces de Coriolis s'exerçant au niveau des masses 120, 120' en un couple de forces autour de cet axe de torsion 300, 300', par un effet de bras de levier qui permet d'exercer la contrainte la plus importante possible sur le résonateur. Chacun des axes de torsion est ainsi rattaché à une extrémité au support par un ancrage 320, 320' et à l'autre extrémité au bras de liaison 140, 140', 160, 160', vers le centre de la structure 200 pour limiter les dérives en température du gyromètre. D'autres modes de réalisation sont possibles, comme illustré sur les figures 4A - 4D du document FR-2874257, par exemple deux résonateurs sur un même bras de liaison 140 (figure 4A), ou situés du même côté d'un axe du dispositif mobile défini par les axes de torsion (figure 4B), ou bien encore avec des résonateurs de type diapason (figure 4C), ou bien encore avec des résonateurs disposés comme en figure 4D de ce même document. Pour tous ces dispositifs, l'invention permet de réaliser un ou des résonateurs d'épaisseur ou de section inférieure à celle de la ou des masses sismiques. Les forces mises en jeu pour ce type de composant sont extrêmement faibles à l'échelle des micro-capteurs (forces de Coriolis). L'utilisation des technologies de surface classiques conduit à une sensibilité très réduite, même en poussant la technologie à ses limites, en essayant de réduire la largeur du résonateur au maximum (limites imposées par la lithographie et la DRIE). La possibilité de réduire la section du résonateur par un usinage 3D permet de viser des sensibilités très élevées difficilement atteignables par les autres concepts de gyromètres à détection capacitive. L'invention permet d'avoir des capteurs inertiels (accéléromètres ou gyromètres) de très bonnes performances (sensibilité) pour des dimensions très réduites | L'invention concerne un capteur résonant MEMS de type de surface, comportant un résonateur (4) à excitation dans un plan, caractérisé en ce qu'il comporte :- une première zone (2), dite zone épaisse, présentant une première épaisseur (E1), formant masse sismique,- une deuxième zone (4), mince, présentant une deuxième épaisseur (E2), inférieure à la première, pour la détection. | 1. Capteur résonant MEMS de type de surface, comportant un résonateur (4) à excitation dans 5 un plan, caractérisé en ce qu'il comporte : - une première zone (2), dite zone épaisse, présentant une première épaisseur (E1), formant masse sismique, - une deuxième zone (4), mince, présentant 10 une deuxième épaisseur (E2), inférieure à la première, pour la détection. 2. Capteur selon la 1, de type accéléromètre, la première zone (2) présentant une 15 surface S inférieure à 0,1 mm2. 3. Capteur selon la 1, de type gyromètre, la première zone (2) présentant une surface S inférieure à 5 mm2. 4. Capteur selon l'une des 1 à 3, la première et la deuxième zones étant formées dans la couche superficielle (22) de semi-conducteur d'un substrat SOI (20). 25 5. Capteur selon l'une des 1 à 4, comportant une troisième zone (6) formant charnière ou axe de torsion. 20 6. Capteur selon la 5, la troisième zone ayant une épaisseur comprise entre celle de la première zone et celle de la deuxième zone. 7. Capteur selon la 5, la troisième zone ayant une épaisseur égale à celle de la première zone. 8. Capteur selon la 5, la 10 troisième zone ayant une épaisseur égale à celle de la deuxième zone. 9. Capteur selon l'une des 1 à 8, comportant en outre des butées mécaniques (12) 15 limitant le déplacement de la masse sismique (2). 10. Capteur selon l'une des 1 à 9, comportant en outre des moyens (10) de détection. 11. Capteur selon la 10, les moyens (10) de détection comportant des moyens de filtrage numérique et/ou de traitement numérique du signal. 25 12. Dispositif de détection de surface, comportant un premier résonant (100) et un deuxième capteur résonant (200), chacun selon l'une des 1 à 11, à montage différentiel. 20 30 13. Procédé de réalisation d'un capteur résonant MEMS, du type de surface, comportant un résonateur à excitation dans le plan, ce procédé comportant : - la formation d'une zone épaisse, présentant une première épaisseur (E1), formant masse sismique, - la formation d'une zone mince, présentant une deuxième épaisseur (E2), inférieure à la première, 10 pour la détection. 14. Procédé selon la 13, la zone épaisse et la zone mince étant formées par gravure d'une couche (22) de matériau semi-conducteur, suivant 15 3 dimensions. 15. Procédé selon l'une des 13 ou 14, les zones mince et épaisse étant formée par gravure d'une couche superficielle de matériau 20 semi-conducteur d'un substrat SOI, suivant une direction (z) perpendiculaire à un plan principal de ce substrat SOI. 16. Procédé selon l'une des 25 13 à 15, comportant en outre la formation d'une troisième zone (6), dite zone charnière ou axe de torsion, d'épaisseur comprise entre celle de la première zone et celle de la deuxième zone. 17. Procédé selon la 16, la deuxième zone et la troisième zones étant obtenues par étapes de gravure indépendantes l'une de l'autre. 18. Procédé selon l'une des 13 à 17, comportant en outre la formation d'une troisième zone (6), dite zone charnière ou axe de torsion, d'épaisseur égale à celle de la première zone. 19. Procédé selon la 18, la première et la deuxième zones étant obtenues au cours d'une même étape de gravure, indépendante de l'étape de gravure permettant de réaliser la troisième zone. 15 20. Procédé selon l'une des 13 à 19, comportant en outre la formation d'une troisième zone (6), dite zone charnière ou axe de torsion, d'épaisseur égale à celle de la deuxième zone. 20 21. Procédé selon la 20, la deuxième zone et la troisième zones étant obtenues au cours d'une même étape de gravure, indépendante de l'étape de gravure permettant de réaliser la première zone. 25 22. Procédé selon l'une des 13 à 21, la zone mince étant réalisée dans une couche superficielle (22) de semi-conducteur, la zone épaisse étant réalisée dans une couche de semi-conducteur (35) 30 épitaxiée sur ladite couche superficielle et dans cette couche superficielle. 10 | B,G | B81,G01 | B81B,G01C,G01P | B81B 7,G01C 19,G01P 15 | B81B 7/02,G01C 19/56,G01P 15/097 |
FR2902846 | A1 | PIECE D'ASSEMBLAGE DE DEUX ELEMENTS ENTRE EUX, DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE ASSOCIE ET APPLICATION AU DOMAINE DE L'AUTOMOBILE. | 20,071,228 | "" L'invention concerne principalement une pièce d'assemblage d'un premier élément sur un deuxième élément. L'invention concerne également un dispositif d'assemblage comprenant une telle pièce. L'invention trouve notamment application pour assurer l'assemblage d'un écran de type cache style au moteur d'un véhicule automobile. Le moteur d'un véhicule automobile génère du bruit et des vibrations qui peuvent être amortis par la présence d'un écran de type cache style fixé sur le moteur. La publication FR 2 857 065 décrit un dispositif d'accouplement par emboîtement permettant de relier un écran de type cache style à un moteur. Ce dispositif comprend un plot relié au cache style dans lequel s'engage un pion solidaire du bloc moteur. Un tel dispositif présente l'inconvénient majeur d'utiliser plusieurs pièces de forme et de fabrication complexes qui engendrent la présence de moyens multiples de solidarisation entre le pion, le plot et le bloc moteur. La présente invention a pour principal objet de pallier aux inconvénients précités en proposant une pièce d'assemblage de configuration plus simple pour une efficacité au moins égale. A cet effet, la pièce d'assemblage de l'invention est essentiellement caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'appui de contact rotatif sur le premier élément et des moyens d'assemblage du premier élément au deuxième élément qui sont activables par rotation de cette pièce d'assemblage montée sur le premier élément et passage d'au moins une position de prémontage à une position d'assemblage. Avantageusement, la pièce d'assemblage comporte des premiers moyens de verrouillage sur le premier élément dans la position de prémontage et des seconds moyens de verrouillage sur le premier élément dans la position d'assemblage. De préférence, la pièce d'assemblage comprend un corps surmonté d'une tête en appui de contact rotatif sur la face supérieure du premier élément lorsque le dit corps est logé au travers d'un orifice de ce premier élément, et elle comprend un bras qui s'étend solidairement depuis le corps de la pièce d'assemblage et qui comporte des moyens de maintien fixe du deuxième élément contre le premier élément dans la position d'assemblage. En outre, le bras de la pièce d'assemblage peut s'étendre depuis une portion inférieure du corps, de sorte que lorsque le dit corps est logé au travers de l'orifice du premier élément, le bras s'étend sous la face inférieure du premier élément, et en ce que l'extrémité libre du bras comporte au moins une nervure, de préférence deux nervures parallèles, assurant le plaquage du deuxième élément contre le premier élément dans la position d'assemblage. De façon préférentielle, la face inférieure de la tête d'appui circulaire comporte au moins un bourrelet qui est apte à venir s'indexer dans au moins deux rainures conjuguées réalisées sur la face supérieure de la première pièce pour, respectivement, adopter la position de prémontage et la position d'assemblage, et le corps comporte au moins une patte d'encliquetage déformable en regard axial du bourrelet de la tête circulaire de sorte que dans les positions de prémontage et d'assemblage, la patte d'encliquetage vienne s'encliqueter sous la première pièce, ce dont il résulte que cette première pièce vient en prise entre la patte d'encliquetage et la tête circulaire de la pièce d'assemblage. Avantageusement, la face inférieure de la tête d'appui circulaire comporte deux bourrelets s'étendant radialement autour du corps en étant diamétralement opposés et la face supérieure du premier élément comporte un paire de rainure pour le prémontage et une paire de rainure pour l'assemblage, ces quatre rainures étant deux à deux diamétralement opposées et espacées chacune d'un angle de 90 de sorte que le passage de la position de prémontage à la position d'assemblage s'effectue par rotation d'un quart de tour de la tête d'appui de la pièce d'assemblage en plan sur le premier élément par rapport au premier plan sensiblement perpendiculaire. Plus avantageusement, la face supérieure de la tête d'appui comporte une rainure centrale permettant de loger un objet de forme conjugué, par exemple une pièce de monnaie, pour exercer manuellement la force de rotation nécessaire pour passer de la position de prémontage à la position d'assemblage. L'invention concerne également un dispositif d'assemblage d'un premier élément à un deuxième élément comprenant la pièce d'assemblage définie précédemment et comportant des moyens facilitant l'assemblage du premier élément au deuxième élément par relâchement des efforts exercés par la pièce d'assemblage sur le premier élément pendant une position intermédiaire de relâchement et augmentation des efforts de fixation de la pièce d'assemblage sur le premier élément au passage de la position intermédiaire de relâchement à la position de prémontage ou d'assemblement. De préférence, le dispositif de l'invention comporte au moins une zone creuse réalisée sur la face supérieure du premier élément en s'étendant autour de l'orifice formé dans cet élément et entre deux rainures adjacentes, et cette zone creuse comporte deux rampes qui remontent chacune jusqu'à proximité de la rainure adjacente, de sorte que le passage de la pièce d'assemblage d'une position intermédiaire de relâchement dans laquelle le bourrelet de la tête d'appui est dans la zone creuse jusqu'à l'une ou l'autre des positions indexées de prémontage et d'assemblage, conduise à un déplacement axial vers le haut de la pièce d'assemblage relativement au premier élément, et ainsi l'exercice d'une force de serrage du deuxième élément sur le premier élément lorsque la pièce d'assemblage atteint la position d'assemblage. Enfin, l'invention concerne l'application de la pièce d'assemblage et du dispositif d'assemblage définis précédemment, à l'assemblage d'un écran de type cache style à un moteur de véhicule automobile. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre et qui est faite en référence aux dessins schématiques annexés illustrant à titre d'exemple la pièce d'assemblage et le dispositif de l'invention et dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective de trois-quart de dessus de la pièce d'assemblage de l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective de la pièce d'assemblage de la figure 1 selon la flèche II ; - la figure 3 est une vue en perspective d'une partie du premier élément coupée selon la ligne III-III de la figure 4 ; - la figure 4 est une vue de dessus de l'orifice de montage de la pièce d'assemblage selon la flèche IV de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue en coupe représentant la pièce d'assemblage en cours montage sur le premier élément et dont le bras est engagé dans l'orifice de ce premier élément ; - la figure 6 est une vue en coupe représentant une étape subséquente de montage à celle de la figure 5 dans laquelle le bras de la pièce d'assemblage pivote dans l'orifice du premier élément ; - la figure 7 est une vue en coupe représentant la pièce d'assemblage montée sur le premier élément en position de prémontage; - la figure 8 est une vue en coupe représentant la pièce d'assemblage montée sur le premier élément dans une position intermédiaire de relâchement entre la position de prémontage et la position d'assemblage ; et - la figure 9 est une vue en coupe représentant la pièce d'assemblage montée sur le premier élément en position d'assemblage. En référence aux figures 1 et 2, la pièce d'assemblage 1 de l'invention comporte un corps 2 qui s'étend selon un axe longitudinal XX', qui est surmonté d'une tête plate circulaire 3 et duquel s'étend solidairement un bras 4. Le bras 4 présente une première partie 6 qui s'étend selon un axe longitudinal YY' perpendiculaire à l'axe longitudinal XX' du corps 5 depuis l'extrémité inférieure 5 de ce corps 2 jusqu'à une deuxième partie 7 qui s'étend dans le prolongement longitudinal de la première partie 6 en étant légèrement inclinée en direction de la tête 3, ces première 6 et deuxième 7 parties présentant une section transversal rectangulaire. Le deuxième partie 7 se termine, du coté opposé à la première partie 6, par une extrémité d'assemblage 8 qui comporte deux nervures parallèles a section transversale rectangulaire 9,10 s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal YY' du bras 4 et une partie 11 faisant saillie du bras 4 dans le prolongement des deux nervures 9,10 et dont la face supérieure 12 est inclinée dans la direction opposée à la tête 3. Le corps 2 est de forme générale cylindrique en présentant deux faces planes 13,14 diamétralement opposées en étant alignées avec l'axe longitudinal YY' du bras 4 et qui s'étendent chacune selon l'axe longitudinal XX' du corps 2 depuis la face inférieure 14 de la tête plate 3 jusqu'à une face plane partiellement arquée 15,16 approximativement située au même niveau que la face supérieure 17 de la première partie 6 du bras 4 et de laquelle s'étend perpendiculairement une patte respective d'encliquetage 18,19. Chaque patte d'encliquetage 18,19 longe la face plane correspondante 13,14 à une certaine distance de cette dernière et présente une première partie 20,21 à section transversale rectangulaire et une deuxième partie 22,23 radialement évasé vers l'extérieur comportant une surface d'appui supérieure plane 24,25 en regard de la face inférieure 14 de la tête 3 de la pièce d'assemblage 1. Par ailleurs, la face inférieure 14 de la tête plate circulaire 3 présente deux bourrelets 26, 27 diamétralement opposés et s'étendant chacun radialement depuis le corps 2 jusqu'à la périphérie 30 de la tête 3 en étant disposés en regard longitudinal des surfaces d'appui planes 24,25 des pattes d'encliquetage 18,19 de sorte que le premier élément puisse venir en prise entre la tête 3 et la patte d'encliquetage 18,19 comme il sera expliqué plus loin. Enfin, la face supérieure 31 de la tête 3 présente une rainure 32 dans laquelle peut être partiellement insérée une pièce circulaire, par exemple une pièce de monnaie, afin de pouvoir tourner la pièce d'assemblage autour de l'axe XX' lorsqu'elle est montée sur l'écran de type cache style. En référence aux figures 3 et 4, l'écran de type cache style 35 est sensiblement plan et comporte un orifice traversant circulaire 36 de diamètre sensiblement égal au diamètre du corps 2 de la pièce d'assemblage. De plus, la face supérieure 37 de l'écran 35 comporte une bordure annulaire 38 tout autour de l'orifice 36 qui comporte quatre rainures d'indexage 39,40,41,42 organisées par paires, soit une paire pour le prémontage 3941 et une paire de rainures pour l'assemblage 4042, pour chacune desquelles les deux rainures correspondantes 39,41 ; 40,42 sont diamétralement opposées. Les quatre rainures 39,40,41,42 sont espacées de 90 entre elles par rapport à l'axe ZZ' de l'orifice circulaire 36 et s'étendent radialement sur la bordure annulaire 38 sur toute la largeur de cette bordure 38 depuis sa périphérie interne 43. Par ailleurs, la bordure 38 comporte également deux zones creuses arquées 44,45 diamétralement opposées qui s'étendent autour de l'orifice 36 entre deux rainures 39,40,41,42 contiguës et qui comportent chacune à leur deux extrémités respectives 46,47,48,49 une rampe 50,51 ; 52,53 se terminant à proximité de la rainure correspondante 39,40,41,42. Le positionnement de la pièce d'assemblage 1 sur l'écran 35 et son fonctionnement sont décrits ci-après en référence aux figures 5 à 9. On cherche à assembler un écran de type cache style 25 35 sur un projecteur 55 solidaire du moteur non représenté. Comme illustré sur les figures 5 et 6, la pièce d'assemblage 1 est introduite dans l'orifice 36 de l'écran 35 par mouvement de translation vers le bas selon 30 la flèche A de son bras 4 au travers cet orifice 36. Puis, la pièce d'assemblage 1 est basculée selon la flèche B de la figure 6 et est placée en position de prémontage P représentée sur la figure 7 par passage par une position intermédiaire de relâchement telle que celle 35 représentée sur la figure 8 pour laquelle les pattes d'encliquetage 18,19 ont traversées l'orifice 36 de l'écran 35, les deux bourrelets 26, 27 de la tête de la pièce d'assemblage 3 sont positionnés dans chacune des deux zones creuses 44,45 de l'écran 35 ce dont il résulte le relâchement concomitant des pattes d'encliquetage 18,19 sous cet écran 35. Puis, un mouvement de rotation de la pièce d'assemblage 1 selon la flèche C de la figure 7 et autour de l'axe ZZ' de l'orifice circulaire 36 qui est superposé à l'axe longitudinal XX' du corps de la pièce d'assemblage 1 est effectué, de sorte que les deux bourrelets 26,27 soient guidés en rotation vers la paire de rainures de prémontage 3941 par les rampes 50,51 ; 52,53 de ces deux zones creuses 44,45 jusqu'à indexation de ces bourrelets 26,27 dans la paire de rainures de prémontage 3942 non représentée sur cette figure, plaquage concomitant des pattes d'encliquetage 18,19 contre la face inférieure 56 de l'écran 35 qui subissent une légère tension, ce dont il résulte le maintien fixe de la pièce d'assemblage 1 sur l'écran 35. Ainsi, dans cette position de prémontage, la pièce 20 d'assemblage 1 peut être transportée fixée à l'écran sans risque de perte de cette pièce d'assemblage 1. Pour assembler l'écran 35 sur le projecteur 55, la pièce d'assemblage 1 passe de la position de prémontage de la figure 7 à la position d'assemblage de la figure 9 25 par rotation d'un quart de tour de cette pièce d'assemblage autour des axes ZZ' et XX' selon la flèche D des figure 8 et 9, cette rotation pouvant être effectuée à l'aide d'une pièce de monnaie introduite dans la rainure 32 faite sur la face supérieure 31 de la tête 3 30 de la pièce d'assemblage 1. Lors de la mise en place du quart de tour 3 dans le logement 36 du cache, les godrons 26,27 de trouvent en vis-à-vis avec les zones creuses 44,45. De cette façon lors du clippage, les clips 18,19 ont suffisamment 35 d'espace pour se détendre correctement sous la surface du cache 56. La rotation dans le sens trigonométrique du quart de tour 3 de quelques degrés vient mettre en contact le godrons 26,27 avec les surfaces inclinées des zones creuses 50,53. En continuant la rotation les clips 18,19 viennent s'appuyer sous la surface du cache 56 et mettre sous contrainte le quart de tour 3. Enfin les godrons 26,27 s'engagent dans les rainures 39,41 qui marquent la position de prémontage du quart de tour 3. Une nouvelle rotation de 45 engage les godrons 26,27 dans les rainures 42,40 qui marquent la position d'assemblage final sur véhicule. Au cours de ce mouvement de rotation représenté sur les figures 8 et 9, le bras 4 de la pièce d'assemblage 1, est également en rotation, et les nervures 9,10 de l'extrémité d'assemblage 8 de ce bras 4 viennent plaquer, sur une zone déportée de l'axe de rotation ZZ', le projecteur 55 solidaire du moteur contre le bord 56 de l'écran 35. Le contact entre les deux nervures 9,10 de l'extrémité 8 du bras 4 et le projecteur 55 est quasi ponctuel, permettant ainsi d'optimiser la force de poussée de ce bras 4 sur le projecteur 55 contre l'écran 35. La configuration particulière de la pièce d'assemblage 1 permet au système de pouvoir être maintenu de façon stable dans la position de prémontage, pendant tout le transport jusqu'à l'assemblage final. Les zones creuses 44,45 sont indispensables au bon accrochage du quart de tour 3, afin d'obtenir un clippage correcte lors de l'assemblage. Sans cette zone creuse, les clips 18,19 ne peuvent pas se détendre sous la surface du cache 56. Enfin, on comprend également que la pièce d'assemblage décrite précédemment peut être utilisé pour assembler deux pièces de toute nature et dans tout domaine que ce soit | L'invention concerne principalement une pièce d'assemblage d'un premier élément à un deuxième élément qui est essentiellement caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'appui de contact rotatif (3,14) sur le premier élément (35) et des moyens d'assemblage (4,9,10) du premier élément (35) au deuxième élément (55) qui sont activables par rotation de cette pièce d'assemblage (1) montée sur le premier élément (35) et passage d'au moins une position de prémontage à une position d'assemblage.L'invention concerne également un dispositif d'assemblage comprenant une telle pièce d'assemblage et l'application de ce dispositif et de cette pièce d'assemblage pour assurer l'assemblage d'un écran de type cache style au moteur d'un véhicule automobile. | 1. Pièce d'assemblage d'un premier élément à un deuxième élément, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'appui de contact rotatif (3,14) sur le premier élément (35) et des moyens d'assemblage (4,9,10) du premier élément (35) au deuxième élément (55) qui sont activables par rotation de cette pièce d'assemblage (1) montée sur le premier élément (35) et passage d'au moins une position de prémontage à une position d'assemblage. 2. Pièce d'assemblage selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des premiers moyens de verrouillage (18,19,26,27,3941) sur le premier élément (35) dans la position de prémontage et des seconds moyens de verrouillage (18,19,26,27,4042) sur le premier élément (35) dans la position d'assemblage. 3. Pièce d'assemblage selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce qu'elle comprend un corps (2) surmonté d'une tête (3) en appui de contact rotatif sur la face supérieure (37) du premier élément (35) lorsque le dit corps (2) est logé au travers d'un orifice (36) de ce premier élément (35), et en ce qu'elle comprend un bras (4) qui s'étend solidairement depuis le corps (2) de la pièce d'assemblage (1) et qui comporte des moyens de maintien fixe (9,10) du deuxième élément (55) contre le premier élément (35) dans la position d'assemblage. 4. Pièce d'assemblage selon la 3, caractérisée en ce que le bras (4) s'étend depuis une portion inférieure (5) du corps (2), de sorte que lorsque le dit corps (2) est logé au travers de l'orifice (36) du premier élément (35), le bras (4) s'étend sous la face inférieure (56) du premier élément (35), et en ce que l'extrémité libre (11) du bras (4) comporte au moins une nervure (9,10), de préférence deux nervures parallèles (9,10), assurant le plaquage du deuxième élément (55)contre le premier élément (35) dans la position d'assemblage. 5. Pièce d'assemblage selon la 4, caractérisée en ce que la face inférieure (14) de la tête d'appui circulaire (3) comporte au moins un bourrelet (26,27) qui est apte à venir s'indexer dans au moins deux rainures conjuguées (39,41 ;40,42) réalisées sur la face supérieure (37) de la première pièce (35) pour, respectivement, adopter la position de prémontage et la position d'assemblage, et en ce que le corps (2) comporte au moins une patte d'encliquetage déformable (18,19) en regard axial du bourrelet (26,27) de la tête circulaire (3) de sorte que dans les positions de prémontage et d'assemblage, la patte d'encliquetage (18,19) vienne s'encliqueter sous la première pièce (35), ce dont il résulte que cette première pièce (35) vient en prise entre la patte d'encliquetage (18,19) et la tête circulaire (3) de la pièce d'assemblage (1). 6. Pièce d'assemblage selon la 5, caractérisée en ce que la face inférieure (14) de la tête d'appui circulaire (3) comporte deux bourrelets (26,27) s'étendant radialement autour du corps (2) en étant diamétralement opposés, et en ce que la face supérieure (37) du premier élément (35) comporte un paire de rainure pour le prémontage (3941) et une paire de rainure pour l'assemblage (4042), ces quatre rainures (39,40,41,42) étant deux à deux diamétralement opposées et espacées chacune d'un angle de 90 de sorte que le passage de la position de prémontage à la position d'assemblage s'effectue par rotation d'un quart de tour de la tête d'appui (3) de la pièce d'assemblage (1) en plan sur le premier élément par rapport au premier plan sensiblement perpendiculaire. 7. Pièce d'assemblage selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisée en ce que la face supérieure (31) de la tête d'appui (3) comporte une rainure centrale (32) permettant de loger un objet deforme conjugué, par exemple une pièce de monnaie, pour exercer manuellement la force de rotation nécessaire pour passer de la position de prémontage à la position d'assemblage. 8. Dispositif d'assemblage d'un premier élément à un deuxième élément comprenant la pièce d'assemblage selon l'une quelconque des 1 à 7 et en ce qu'il comporte des moyens facilitant l'assemblage (44,45 ; 50,51,52,53) du premier élément (35) au deuxième élément (55) par relâchement des efforts exercés par la pièce d'assemblage sur le premier élément pendant une position intermédiaire de relâchement et augmentation des efforts de fixation de la pièce d'assemblage (1) sur le premier élément (35) au passage de la position intermédiaire de relâchement à la position de prémontage ou d'assemblement. 9. Dispositif selon la 8 comprenant le dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une zone creuse (44,45) réalisée sur la face supérieure (37) du premier élément (35) en s'étendant autour de l'orifice (36) formé dans cet élément (35) et entre deux rainures adjacentes (39,40 ; 41,42), et en ce que cette zone creuse (44,45) comporte deux rampes (50,51 ; 52,53) qui remontent chacune jusqu'à proximité de la rainure adjacente (39,40,41,42), de sorte que le passage de la pièce d'assemblage (1) d'une position intermédiaire de relâchement dans laquelle le bourrelet de la tête d'appui (26,27) est dans la zone creuse (44,45) jusqu'à l'une ou l'autre des positions indexées de prémontage et d'assemblage, conduise à un déplacement axial vers le haut de la pièce d'assemblage (1) relativement au premier élément (35), et ainsi l'exercice d'une force de serrage du deuxième élément (55) sur le premier élément (35) lorsque la pièce d'assemblage () atteint la position d'assemblage. 10. Application de la pièce d'assemblage de l'invention selon les 1 à 7 et du dispositif d'assemblage selon les 8 et 9, à l'assemblage d'un écran de type cache style à un moteur de véhicule automobile. | F | F16,F02 | F16B,F02B | F16B 21,F02B 77,F16B 5 | F16B 21/02,F02B 77/00,F02B 77/13,F16B 5/06 |
FR2893321 | A1 | MECANISME DE POUSSE POUR MACHINE I.S | 20,070,518 | I.S La présente invention concerne les machines I.S (machines sectionnelles) qui produisent des bouteilles 5 en verre, et plus particulièrement, un mécanisme de poussée utilisé dans ces machines. Contexte de l'invention 10 Les machines I.S ont un certain nombre de sections identiques qui produisent des bouteilles à partir de paraisons discrètes de verre. Les bouteilles formées dans une section sont déposées sur une plaque de démoulage où elles sont refroidies pendant une courte 15 période de temps et ensuite déplacées par un mécanisme de poussée sur un arc de 90 degrés sur un convoyeur. Le brevet US-5 527 372 décrit un état du poussoir de l'art qui fait partie d'un mécanisme de poussée. D'autres poussoirs sont décrits dans les brevets US-5 988 355 et 20 US-6 494 063. Ces brevets enseignent l'utilisation de l'air comprimé via des jets d'air dirigés pour améliorer le contrôle des bouteilles par le poussoir. Objets de l'invention 25 Un objet de la présente invention est de proposer un mécanisme de poussée qui a un élément d'orifice à changement rapide de sorte que les réglages positionnels souhaités sont facilités. 30 D'autres objets et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement d'après la partie suivante de cette description et d'après les dessins d'accompagnement qui illustrent un mode de réalisation présentement préféré comprenant les principes de l'invention. L'invention a donc pour objet un mécanisme de 5 poussée pour une machine I.S comprenant un ensemble de doigts poussoirs comprenant : un bras pour supporter une pluralité de doigts, le bras ayant : une face avant qui, avec lesdits doigts, définit 10 un nombre correspondant de poches pour recevoir des bouteilles formées, chaque poche ayant un coin, une surface arrière, un nombre correspondant de cavités définies dans ladite face arrière, 15 un distributeur d'air comprenant un orifice d'entrée et un conduit raccordant ledit orifice d'entrée à chacune desdites cavités, un trou de passage s'étendant à partir de chaque cavité vers la face avant au niveau d'un coin de poche, 20 un nombre correspondant d'éléments d'orifice, ayant chacun une base configurée pour l'insertion dans une cavité et un montant pour l'insertion dans le trou dans la cavité, ledit montant comprenant un orifice de décharge 25 d'air au niveau de son extrémité, et ladite base comprenant un conduit d'air pour délivrer l'air à partir dudit distributeur d'air de bras vers ledit orifice de décharge d'air, et des moyens pour fixer de manière amovible la base 30 desdits éléments d'orifice à l'intérieur desdites cavités avec lesdits orifices de décharge à une orientation sélectionnée, moyennant quoi l'emplacement dudit orifice de décharge d'air peut être réglé en retirant les éléments d'orifice ayant des montants d'une longueur et en les remplaçant par des éléments d'orifice ayant des montants d'une autre longueur. Brève description des dessins La figure 1 est une vue oblique de face de la 10 partie d'ensemble de doigts d'un poussoir pour une machine I.S ; La figure 2 est une vue en élévation arrière du bras de la partie d'ensemble de doigts représentée sur la figure 1 ; et 15 La figure 3 est une vue en coupe latérale de l'un des éléments d'orifice qui sont fixés sur le bras représenté sur la figure 3. Brève description du mode de réalisation préféré 20 Un mécanisme de poussée comprend un ensemble de doigts 10 qui a un bras 11 et une pluralité de doigts 12 reliés de manière perpendiculaire, raccordés au bras pour définir des poches (trois) dans lesquelles les 25 bouteilles formées sont déposées. Alors que l'ensemble de doigts est illustré avec trois poches, le nombre de poches dépend de la taille de la bouteille qui est produite et de petites bouteilles peuvent être produites par quatre paraisons et l'ensemble de doigts 30 a quatre poches. Ces doigts peuvent être solidaires du bras, comme représenté, ou raccordés de manière amovible au bras et les doigts peuvent avoir des coussinets en graphite 13 pour mettre en prise les bouteilles. Une bouteille déposée dans une poche est tirée dans son coin par un jet d'air comprimé provenant d'une buse 14. Le bras 11 est raccordé à un support de poussée 16 via des vis 18 appropriées qui sont positionnées dans des fentes allongées 19 et le support est fixé au mécanisme de déplacement de poussée (non représenté) qui fait tourner l'ensemble de doigts sur une trajectoire prédéterminée. La figure 2 représente le côté arrière du bras 11 avant l'assemblage. Une entrée d'air 20 qui reçoit l'air depuis une conduite d'alimentation (non représentée) dans le support de poussée 16, communique avec un conduit transversal 22 dans le bras. Un élément d'orifice 24 (figure 3) a une tête cylindrique 26 et un montant en saillie 28. La tête cylindrique 26 de l'élément d'orifice s'adapte dans une cavité cylindrique 32, qui a une taille et une forme correspondantes, et est fixée de manière amovible en place avec une vis de fixation 34 pénétrant dans un trou fileté 36 dans le bras. La vis oriente l'élément d'orifice. Le montant 28 s'étend à travers l'alésage 38. Un alésage transversal 40 dans l'élément d'orifice communique avec l'alésage transversal 22 de bras pour alimenter l'air à l'alésage axial 42 du montant qui alimente un alésage de sortie ou jet 44. Dans le mode de réalisation préféré, l'alésage propose une évacuation à la fois vers le haut et vers le bas. La distance sur laquelle la partie de montant fait saillie à partir du support, est représentée par la distance 50. Comme représenté, cet orifice peut être facilement retiré et remplacé par un élément d'orifice ayant un montant plus long ou plus court de sorte que l'emplacement du jet d'air peut être facilement ajusté. Comme représenté, la pointe du montant est chanfreinée pour permettre de positionner le jet aussi près que possible d'une bouteille positionnée | Un mécanisme de poussée comprend un ensemble de doigts poussoirs qui utilisent des jets d'air pour faciliter le positionnement des bouteilles avec les poches définies par les doigts. Les jets d'air sont définis par un montant en saillie dans un élément d'orifice qui peut être rapidement retiré du bras du doigt. L'emplacement du jet d'air peut par conséquent être réglé rapidement en changeant un élément d'orifice ayant un montant plus court ou plus long. | 1. Mécanisme de poussée pour une machine I.S comprenant un ensemble de doigts poussoirs (10) comprenant : un bras (11) pour supporter une pluralité de doigts (12), le bras (11) ayant : une face avant qui, avec lesdits doigts (12), définit un nombre correspondant de poches pour recevoir des bouteilles formées, chaque poche ayant un coin, une surface arrière, un nombre correspondant de cavités définies dans ladite face arrière, un distributeur d'air comprenant un orifice d'entrée et un conduit (22) raccordant ledit orifice d'entrée à chacune desdites cavités (32), un trou (36) de passage s'étendant à partir de chaque cavité vers la face avant au niveau d'un coin de 20 poche, un nombre correspondant d'éléments d'orifice (24), ayant chacun une base configurée pour l'insertion dans une cavité (32) et un montant (28) pour l'insertion dans le trou (36) dans la cavité (32), 25 ledit montant (28) comprenant un orifice de décharge d'air au niveau de son extrémité, et ladite base comprenant un conduit d'air pour délivrer l'air à partir dudit distributeur d'air de bras (11) vers ledit orifice de décharge d'air, et 30 des moyens pour fixer de manière amovible la base desdits éléments d'orifice (24) à l'intérieur desditescavités (32) avec lesdits orifices de décharge à une orientation sélectionnée, moyennant quoi l'emplacement dudit orifice de décharge d'air peut être réglé en retirant les éléments d'orifice (24) ayant des montants (28) d'une longueur et en les remplaçant par des éléments d'orifice (24) ayant des montants (28) d'une autre longueur. 2. Mécanisme de poussée pour une machine I.S 10 selon la 1, dans lequel ladite cavité (32) est une poche cylindrique. 3. Mécanisme de poussée pour une machine I.S selon la 2, dans lequel ladite base 15 d'élément d'orifice (24) est la taille et la forme de ladite poche cylindrique. | C | C03 | C03B | C03B 7,C03B 9,C03B 35 | C03B 7/14,C03B 9/453,C03B 35/10 |
FR2896401 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE DE STABILOMETRIE POSTURALE REALISEE PAR DETERMINATION AUTOMATIQUE DE LA POSITION DES PIEDS COUPLEES A UNE DYNAMOMETRIE DES PRESSIONS PODALES AU SOL | 20,070,727 | SOL. La présente invention concerne un dispositif ayant pour but de mesurer automatiquement, la distribution des principales forces d'appui au sol dies pieds d'un homme debout, de leurs positions relatives et du placement générale des forces à l'intérieur du polygone de sustentation défini par les appuis plantaires. Le secteur technique de l'invention est le domaine, mais pas uniquement, de la réalisation de matériel d'évaluation et de rééducation des sujets atteints de troubles de la posture et du matériel d'évaluation des postures dans les disciplines sportives. Le procédé et dispositif de la présente invention est utilisab: e dans toute application, où une détermination de la position relative des pieds, de leurs appuis, du centre de masses, de forces ou de poussées est recherchée. Cependant, pour simplifier la présentation de l'art antérieur, on citera ci-après essentiellement les références aux applications de posturologie ou de stabilometrie. Le problème posturologique s'énonce ainsi : quelle mécanicue musculosquelettique et quels contrôles neurologiques assurent le choix et le maintien de la station debout ? La projection au sol du centre de gravité et ses excursions obtenus sur plate-forme de force nous renseignent sur les asymétries de la posture moyenne et sur la qualité de son contrôle. Cependant, les excursions du centre des forces podales et leurs localisation n'ont de sens que si on les rapporte à un référentiel lié au sujet. attaché à ses pieds par exemple. Une des solutions préconisée par l'Association Française de Posturologie (AFP), consiste à placer les pieds du sujet en position standardisée sur une plate-forme de force (écartement des talons à 2 Cm, ouverture des pieds à 30 ) en s'aidant de cale-pieds parfaitement localisés sur la plate-forme. Il suffit d'opérer ensuite une translation de repère entre le zéro électrique de la plate-forme et par exemple le centre du polygone de sustentation définit par les appuis des bords externes des pieds en tenant compte de la pointure. Le référentiel ainsi défini est dit égo-centré . Pour plus de détails sur la conception de telle plate-formes, on pourra se référer utilement à la publication du brevet FR99.04850 (OUAKNINE Maurice). Cependant, la localisation du centre de pressions (CdP) sur plate-Forme unique ne dit rien sur la symétrie des appuis podaux et sur leur distribution. Il est ainsi possible de réaliser un même centre de pressions par une infinité d'appuis diagonaux entre les talons et les avant-pieds. Une des solutions consisterait à utiliser des podomètres 2 électroniques destinés essentiellement au relevé d'empreintes pour l'analyse statique et dynamique des appuis plantaires. Le principe de ces podomètres repose sur l'utilisation de surfaces matricielles piezo-sensibles intégrant un grand nombre de cellules qui présentent une caractéristique physique (résistance, capacité etc.) sensible à la pression. Malheureusement, la précision des forces de contact, leurs localisations ainsi que la non-linéarité des capteurs restent médiocres au regard des exigences de la stabilométrie. L'autre problème posé est celui de la détermination des centres de pressions des pieds disposés librement avec un écartement incompatible avec la surface réduite des plate-formes du commerce. Ce problème se pose notamment chez le sportif qui doit analyser sa posture pour parfaire son geste. C'est par exemple le cas des tireurs à l'arc ou au pistolet, du golfeur etc. . Une des solutions, consisterait à utiliser des plate-formes jumelles, une pour chaque pied. Pour ce faire, on peut par exemple utiliser deux plate-formes du commerce capables de donner chacune le centre de pressions des appuis d'un pied. Si on connaît parfaitement la disposition relative des deux plate-formes ainsi que le positionnement des pieds par rapport au référentiel lié à chaque plate-forme, il est théoriquement possible de reconstruire le centre de pression moyen projeté à l'intérieur du polygone de sustentation déterminé par les bords externes des appuis des pieds. Cette solution présente néanmoins un certain nombre de difficultés et d"inconvénients : - La précision requise pour la détermination du centre moyen de pressions couramment admise dans la littérature est de l'ordre de 0,5 mm. Cette exigence implique une mesure de la position relative des deux plateformes et de la position des pieds (en translation et en rotation) par rapport aux plate-formes, très rigoureuse. - Cette solution permet certes d'apprécier l'asymétrie de charge entre le pied droit et le pied gauche (asymétrie frontale) mais ne permet pas de statuer sur la répartition ou l'asymétrie de charge entre talons et avant-pieds (asymétrie sagittale) -Problème de coût, d'encombrement, d'appariement, d,c traitement synchronisé, de calibrage, de métrologie etc. Certains appareillages apparentés à des semelles mécaniques mesurent sous chaque pied, l'instabilité relative en terme de balance entre l'avant-pied et [e talon ou la distribution des quatre forces podales sous forme de poids avec plus ou moins d'erreur selon la disposition du pied et de sa pointure. C'est le cas par exemple de 1 < ATAXIAMETER de MC FARLAND K, Brevet US 3 826 145 A et des Semelles Dynamométriques de OUAKNINE Maurice, brevet FR 9915033. 3 Le dispositif et procédé de détermination automatique chez un sujet debout, de la position des pieds et de leurs appuis selon l'invention a pour objet de déterminer avec précision la projection au sol du centre général des forces d'appuis, ses excursions et l'intensité de la force résultante au cours du temps chez un sujet debout, pieds disposés librement. Le dispositif et procédé selon l'invention permet en outre de localiser avec précision les centres des appuis des talons et des avant-pieds relativement à un repère anatomique du pied et de déterminer l'intensité desdits appuis. Il est à souligner que chez un sujet normal, debout, pied ouverts de 30 , avec les talons écartés de 2 Cm, les excursions de la composante au sol du centre de forces pour un enregistrement d'une lo minute, détermine un tracé dont la surface de l'ellipse de confiance (figure 1) contenant 90% des points est de l'ordre de 1 cm2. Ledit tracé est appelé Statokinésigramme (STKG) Pour bien montrer l'intérêt du dispositif et du procédé selon l'invention, il est bon de rappeler succinctement la problématique par complexité croissante. Un pèse-personne du 15 commerce ne donne que le poids (force verticale) du sujet sans en préciser le point d'application par rapport aux pieds, ni sa cinématique au cours du temps. Une plate-forme de posturologie moderne est capable de fournir le centre des forces (C.de.F) des appuis des pieds au sol et ses excursions au cours du temps, mais ne donne pas de détail sur sa réalisation par les quatre principaux appuis des pieds. Ces appuis ccnstituent une 20 donnée utile pour le clinicien qui veut connaître leur répartition et en Séduire leurs éventuelles asymétries. La réalisation d'un C.de.F à partir de plusieurs cen:res partielles est univoque. Ainsi, tel qu'il est illustré figure 2A, sur plate-forme unique, un appui diagonal talon-gauche, métatarse-droit par exemple peut réaliser le même ])lacement du centre de forces qu'un appui diagonal talon-droit, métatarse-gauche. Il y a donc une 25 infinité de façons de réaliser un même centre de forces. Par ailleurs, la détermination du pied d'appui est une donnée capitale pour l'évaluation de l'asymétrie corporelle. Le pied d'appui est généralement donné par le côté de la composante frontale (axe des X) du centre de forces par rapport au plan de symétrie des pieds. Si le X moyen ()Cm) est positif, par convention, le pied d'appui est droit, inversement si le X moyen est négatif, le 30 pied d'appui est gauche. Cette définition suppose que le pied d'appui est aussi celui qui porte la plus grande charge corporelle. Or, de par certaines dispositions des pieds- en ouverture à 30 par exemple- , les appuis podaux peuvent très bien réaliser un X moyen controlatéral au pied d'appui, ainsi qu'il est illustré figure 2B . En &let, le point d'application de la résultante de deux forces FI et F2, est donné par l'égalité des moments des forces. Ce point se trouve sur la droite qui relie les points d'application de F1 et de F2. On a donc : L1F1=L2F2. Dans le cas de la figure 2B, Xm est positif. Mais c'est le pied gauche qui est le plus chargé (pied d'appui ; F1>F'2) avec un appui sur le talon û proche du plan de symétrie- alors que le pied droit porte une moindre charge (F2), mais sur le métatarse : il y a donc incohérence du pied d'appui et de l'X moyen. Les deux problèmes illustrés dans les figures 2A et 2B trouvent une solution dans l'utilisation de deux plate-formes jumelles (figure 3), une pour chaque pied. En effet, chaque plate-forme est susceptible de fournir le placement et l'intensité 1lu centre des forces de chaque pied (figure 3A) permettant ainsi d'observer les placements diagonaux et la balance des appuis droite-gauche. La figure 3B illustre le mode de détcrmination du centre général des forces F dans un référentiel égo-centré à partir des données de chaque plate-forme. Les variables attachées à la plate-forme de gauche se terminent par G et celles attachées à la plate-forme de droite se terminent par D . Initialement, chaque plate-forme fournit les coordonnées du centre des forces dans son propre référentiel. Ainsi, le placement de la force FG a pour cordonnées XG , YG dans son propre référentiel (PF_G) et X'G, Y'G dans le référentiel égo-centré XOY. Exprimons d'abord les coordonnées propre dans le référentiel XOY : X'c= XccosaùYGsina X'D=XDCOSa+YDsina YG= XGsina+YGcosa YD=-XDsina+ YDcosa 20 Coordonnées de la résultante F : X_FcX'c+FDX'D Y_ FGY'G+FDY'D FG + FD FG + FD Bien entendu, ce mode de calcul se généralise pour n'importe quelle position relative des deux plate-formes par transformation (translation et rotation) de repères. Dans ce type de réalisation, la balance des forces entre les deL.x pieds et le 25 centre général des forces sont parfaitement déterminés, mais pas la balance entre les forces exercées par les talons et les avant-pieds. La distribution desdites forces implique une parfaite localisation anatomique des pieds sur les plate-formes. Dans un autre type de réalisation, on peut obtenir, la distribution des forces entre les deux pieds et entre talons et avant-pieds. Le dispositif de mesure des quatre 30 principaux appuis (figure 4) est constitué de deux sabots dynamométriques û un pour chaque pied û faits d'un matériau de haute raideur : de l'aluminium AU4G par exemple . Chaque sabot est constitué d'une plaque inférieure (1) formant bâti et de Jeux plaques supérieures juxtaposées : la plaque (2T) sur laquelle repose le talon et la pin.que (2A) sur20 laquelle repose l'avant-pied. Les forces d'appui exercées sur ces plaques sont traduites en signal électrique grâce à des capteurs de force (3) disposés entre le bâti et lesdites plaques. Généralement, ces sabots de posture ne fournissent qu'une information par plaque, à savoir le poids. L'utilisateur dispose de la force totale exercée au sol par le 5 sujet, de la force exercée au sol par chaque pied et de la distribution des forces entre les talons et les avant-pieds. A partir de ces quatre informations et de la disparition relative des sabots de posture, la reconstruction du centre générale des forces, rapporté à un référentiel égo-centré, ne peut cependant être qu'approximative. On ne dispose pas précisément en effet des points d'application des forces résultantes partielles sur chaque plaque. Mais, certaines données anatomiques dans la littérature nous renseignent sur leur localisation statistique par rapport aux bords externes des pieds par exemple. La figure 4A illustre le mode de calcul de la résultante des forces G connaissant les lieues et l'intensité des forces d'appui PA,PB,PC,PD attachées à leurs points d'application hypothétiques A,B,C,D. Si on prend comme référence la base externe du talon, l'appui A du talon est à une distance a, l'appui B du métatarse est à une distanc,e b. L'angle d'ouverture des pieds étant 2a, on détermine : OI=II'/Tang a. Posons OA=OC=OI+a=T et OB=OD=OI+b=M. L'équation générale pour la détermination du centre de gravité des poids PA,PB,PC,PD est : OG = OA PA+OB PB+OC Pc + OD PD Les composantes en X et en Y de G sont : Gx= sina[T(PcûPA)+M(PDû1h)] GY=k cosa[T(R+PA)+ M(Pb+PB)] Avec PT=PA+PB+PC+PD 25 Le statokinésigramme obtenu avec le dispositif ci-dessus est basé sur la modulation des charges immuablement localisées. En réalité, les appuis plantaires sont très labiles en intensité et en placement. Une solution pour avoir avec précision le statokinésigramme général rapporté précisément aux pieds du sujet rinsi que la distribution des forces entre les deux pieds d'une part et entre talon et avan-pied d'autre 30 part, est de disposer de 2 couples de plate-formes, donc 4 plate-formes i:ldépendantes pour les 4 appuis. Un sabot dynamométrique (figure 5) est composée d'une plaque (2T) sur laquelle se pose le talon et d'une plaque (2A) sur laquelle se pose l'avant-pied. Les PA+PB+Pc+PD dites plaques constituent chacune une plate-forme complète en ce qu'elles reposent sur au moins trois capteurs de force (3) non-alignés déterminant ainsi un plan. La figure 5A montre une réalisation de 4 statokinésigrammes indépendants à partir desquels on pourra reconstruire le statokinésigramme général. On procède d'abord à la construction du statokinésigramme partiel de chaque pied -dans le référentiel du sabot dynamométrique-en combinant ceux du talon et de l'avant-pied. La figure 5B illustre le mode de calcul pour obtenir les composantes X, Y de la force F qui résulte du pied droit à un instant donné, connaissant les composantes des forces FT (talon) et FM (métatarse). On a : X=Fnr(X iûXT) F XT Y=FM(YMûYT) YT FM+FT FM+FT On procède de même avec le pied gauche. La figure 5C montre la réalisation du statokinésigramme général à partir de ceux des 2 pieds en tenant compte bien entendu de leur disposition. Ce mode de calcul, se ramène à celui de l'illustration de la figure 3A. La position et l'orientation d'un sabot par rapport à l'autre sont donc des données 15 essentielles pour la détermination du centre général des forces du sujet. Ledit centre, peut-être assimilée à la projection au sol du centre de gravité, ou plus précisément, le centre des pressions exercés par les pieds sur le sol. Pour projeter avec précision le centre des forces sur le polygone de sustentation des pieds du sujet, il faut soit dessiner le contour des pieds sur chaque sabot et rentrer à l'ordinateur les points du dessin rapportés 20 au référentiel dudit sabot, soit disposer sur chaque sabot d'une surface r,iezo-sensible capable de fournir l'empreinte électronique (exemple figure 6) du pied. Ladite empreinte fournira avec une précision et une résolution suffisantes, le contour du pied et la distribution des pressions podales. Il est ainsi possible de rapporter très ppt.écisément le centre générale des forces à la position réelle des pieds et non des sabots. Nous décrivons 25 ci-après le principe de ces podomètres électroniques. Dans les années 80, le laboratoire d'automatisme du C.N.R.S (L.A.A.S) à Toulouse met au point la peau artificielle . Cette peau est constituée d'une mousse polymère conductrice de quelques millimètres d'épaisseur . La résistance électrique de cette mousse diminue dans le sens de la compression de sorte que si o 1 place cette 30 mousse sur deux électrodes planes voisines, la résistance électrique mesurée entre lesdites électrodes sera inversement proportionnelle à la force de compression exercée entre la mousse et le plan contenant les paires d'électrodes ainsi qu'il est illustrée dans la figure 6A. Une des applications offerte par ce matériau a été la réalisation de podomètres électroniques destinés essentiellement au relevé d'empreintes pour l'analyse statique et10 7 dynamique des appuis plantaires. Ce type de dispositif est simple à réaliser, bon marché et possède une résolution surfacique qui ne dépend que du nombre d'électrodes disposés sous la mousse. Cependant, les podomètres utilisées dans ce domaine, ne peuvent pas convenir pour déterminer avec une grande précision le centre de pression car ils présentent les inconvénients suivants : - la précision des forces de contact ainsi que leurs localisations restent médiocres au regard des exigences de la stabilométrie, - l'inhomogénéité du matériau pose des problèmes de linéarisation et de calibrage. La détermination du centre des pressions avec ce type de dispositif ne peut se faire qu' approximativement, - la mouse développe une certaine hystérésis mécanique ce qui limite la fréquence de scrutation des points de pression Dans les années 90, un nouveau type de matériau est apparu et c ui corrige un certain nombre de défauts du podomètre à mousse : Il s'agit de surfaces sensibles piézo- résistives intégrant un grand nombre de cellules semi-conductrices , Elles sont notamment proposées par les sociétés IEE (surfaces F.S.RTM) au Luxembourg et par TESCAN aux U.S.A. Ces surfaces piézo-résistives sont constitués d'un senti conducteur souple se présentant sous forme d'une feuille plastique d'épaisseur inf;rieure à 0, 3 millimètres et de dimension variable à la demande, intégrant une ou plusieurs cellules semi conductrices. Une cellule élémentaire Ce, dite FSR (fig. 613), se compose de deux feuilles de polymères laminées ensemble. L'une des feuilles est recouverte d'un réseau d'électrodes à plages intercalées ( Fa), l'autre feuille (Fb) est imprégnée d'une encre semi-conductrice. Lorsqu'une force est appliquée au FSR, le matériau semi-conducteur shunte plus ou moins les électrodes à plages décalées. La surface sensible qui relève de cette technologie est souple, mais ne s'écrase pas, elle peut fournir l'intensité d'une force selon une loi de variation Résistance-Force si elle est prise en sandwich entre deux plans soumis à une force de pincement. Il est cependant à noter que d'une :part, la loi de variation de la résistance de la surface sensible en fonction de la force est fortement non-linéaire de sorte qu'il n'est pas raisonnable d'espérer obtenir une force avec une précision meilleure que 20% et que d'autre part, la résolution spatiale ne peut dépasser 8 mm. Il faut ajouter à cela, la forte sensibilité du matériau à la chaleur et une appréciable hystérésis. Ce type de surface, ne peut donner qu'une indication grc ssière de la distribution des forces loin de répondre aux exigences de la podologie moderne. La figure 6C montre une surface piezo-sensible (5) composée de cellules FSR imprimées sur 8 un film polymère. La figure 6D montre l'organisation matricielle des cellules. Par la suite nous désignerons par le chiffre 5 toute surface piezo-sensible matricielle quel qu'en soit le principe. Un autre type de polymères piézo-électriques sont aussi proposées en film mince et qui développent une charge électrique lorsqu'ils sont soumis à une force de pincement. Ces films piézo-électriques sont notamment commercialisés .)ar la société PIEZO-TECH à Saint Louis en France. Cependant, ces surfaces présentent plusieurs inconvénients outre leur coût élevé, elles se prêtent mal d'une part aux mesures statiques car les faibles charges développées sur les deux faces du polymère piézo-électrique disparaissent rapidement par diffusion, elles présentent d'autre part l'inconvénient majeur d'être extrêmement sensibles à la chaleur. Ces surfaces ne peuvent convenir dans des applications où elles sont en contact avec le corps humain. Une autre technologie utilisée pour mesurer et cartographier une distribution des pressions est basée sur l'utilisation de condensateurs dont le diélectrique est capable de s'écraser en fonction de la force appliquée entre les armatures desdits condensateurs. Selon une loi bien connue, la capacité est une fonction inverse de l'épaisseur séparant les annatures d'un condensateur. On peut se référer utilement aux brevets U.S. Pat. : 4134063, 4437138, et le brevet US de Bourland et al., 5010772, April 30, 1991., Pressure Mapping System With Capacitive Measuring Pad, qui utilise une matrice capacitive pou]. mesurer les différentes pressions exercées par le corps d'un patient sur un matelas. La surface est constituée de bandes conductrices transversales imprimées sur des supports (Ca) et (Cb) (figures 7, 7A) séparées par un isolant compressible d. L'ensemble forme une matrice (Fig. 7B). Un premier intérêt du dispositif selon l'invention est de mesurer très précisément une ou plusieurs forces exercées au sol par chaque pied par l'entremise de plate-formes de force jumelles dites sabots dynamométriques . Lesdites forces sont exprimées dans le référentiel du sabot correspondant. Un second intérêt du dispositif et procédé selon l'invention est d'exprimer le centre général des forces dans un autre référentiel qui passe par exemple par le plan de symétrie frontale du sujet. Pour cela, on s'aidera préférentiellement ce dispositifs électroniques dont nous expliquerons le principe ci-après. Lesdits dispositifs sont capables de fournir automatiquement la position et l'orientation relatives des deux sabots. Un troisième intérêt du dispositif et procédé selon l'invention est de déterminer la position, l'orientation et le contour et l'empreinte de chaque pied pis rapport au référentiel attaché au sabot correspondant. Par voie de conséquence, le contour des pieds 9 pourra être dessiné dans le référentiel général. On pourra ainsi apprécier et localiser la ou les sources de pressions podales. Pour cela, on s'aidera préférentiellement de surfaces piezo-sensibles matricielles capables de fournir la distribution des forces podales. Ladite distribution pourra être présentée à la manière d'un écran d'ordinateur où chaque cellule élémentaire de la surface piezo-sensible est assimilée à un PIXEL dont la couleur par exemple sera une fonction de l'intensité de la force à laquelle est soumise ladite cellule. L'image obtenue représente ainsi une sorte d'empreinte du pied dont on pourra déterminer le contour par des procédés d'infographie bien connu des informaticiens. Un quatrième intérêt du dispositif et procédé selon l'invention est de déterminer la balance des charges distribuées entre les deux appuis principaux de chaque pied. Lesdits appuis sont : le talon et l'avant-pied. Il sera aussi possible d'apprécier en plus les torsions du pied du type Valgus et Varus. Pour ce faire, chaque sabot, sera constitué de deux plate-formes complètes et indépendantes dotées chacune d'une surface piezo-sensible (5). Dans une variante de réalisation très sophistiquée du dispositif de stabilométrie posturale selon l'invention, on dispose d'un système de mesure automatique de la position et de l'orientation d'un pied par rapport à l'autre, ou d'un sabot par rapport à l'autre. Il est ainsi possible de calculer le centre général des forces connaissant les positions relatives des forces partielles attachées à chaque pied. Par la suite, nous désignerons par objet gauche ou droit, le sabot ou le pied gauche ou droit. Ainsi pour connaître la position et l'orientation relatives de deux objets dans le plan, il faut, en partant de leur référentiels propres, connaître deux composantes de translation entre les origines des repères et un angle de rotation d'un des deux repères par rapport à l'autre. On peut prendre indifféremment, par convention, l'objet gauche (G) ou dro:.t (D) comme référence des mesures. La figure 8 montre un système de deux référentiels attachés aux objets G et D. Le référentiel de G étant pris comme origine des mesures. Ccnnaissant par exemple les coordonnées de translation XOd et YOd de l'origine du repère Od et l'angle de rotation (13) il est possible de rapporter toutes les mesures dans le référentiel de G. En coordonnées polaires, la translation de repère se fait en connaissant pa: exemple la distance (p) séparant les deux repères et l'angle (a). En définitive, la position et l'orientation relative de deux objets dans le plan nécessite seulement la connaissance d'une distance (p) et de deux angles (a43). Il existe plusieurs principes el systèmes de 10 mesure dont la mise en oeuvre permet de donner automatiquement la position et l'orientation de deux objets dans le plan ou dans l'espace. Le système selon l'invention consiste en au moins deux dispositifs solidaires aux deux (ou plus) objets dont on veut connaître les positions et les orientat.ons relatives. Pour simplifier nous raisonneront sur les positions relatives de deux solides dans un plan û le sol par exemple-. Mais il est aisé de transposer dans l'espace, il suffit d définir et de mesurer pour cela deux autres angles. L'ensemble des deux dispositifs coopèrent pour mesurer, soit les composantes de translation entre les deux repères et au moins un angle de rotation (13) d'un dispositif par rapport à l'autre ( formalisme cartésien), soit la distance entre les origines des deux repères (formalisme polaire), et au moins deux angles (a et (3 de la figure 8). Dans plusieurs variantes de réalisation de l'invention, la mesure est immatérielle (Laser, Ultrasons, faisceau hertzien, champ magnétique etc.), elle est déterminée par un procédé sans fil de triangulation ou de télémétrie, comprenant au moins un transmetteur ou émetteur et au moins un récepteur des ondes Émises par ce dernier. Dans une variante de réalisation particulièrement sophistiquée, on pourra avantageusement tirer profit des dispositifs du commerce tels que le système de mesure de position et d'orientation The Flock of Birds de la société Ascention Technology Corporation (USA) dont le principe de mesure est basé sur la transmission d'un champ magnétique pulsé à l'aide d'un transmetteur. Ledit champ est simultanément mesuré par un ou plusieurs senseurs. Chaque senseur calcule indépendamrnent sa position et son orientation. Le dispositif comprend 3 antennes d'émission de champ magnétique (transmetteur) et 3 antennes de réception (senseur). Les antennes sont orthogonalement disposées pour être sensibilisées aux 3 composantes magnétiques de l'espace. Chacune des 3 antennes d'émission, émet en séquence un champ magnétique pulsé qui est simultanément mesuré par les 3 antennes de réception. Un cycle de mesure comprend donc 9 enregistrements de signaux à partir desquelles on pourra calculer les 6 degrés de liberté de l'espace qui caractérisent la position et l'orientation d'un objet ci Die contenant le(s) senseur(s) par rapport à l'objet source contenant le transmetteur. On peut soit fixer le transmetteur (Tm) (fig.8A) sur un des objets et un senseur (Sm) sur Paule objet, soit placer le transmetteur (Tm) à proximité des deux objets et fixer deux senseurs (Sm) : (Sml) et (Sm2) respectivement sur les objets G et D. A tout instant, le dispositif mesure les coordonnées et les rotations des senseurs (Sml) et (Sm2) par rapport au transmetteur (Tm). Afin de mieux comprendre, nous raisonnerons dans une projectior au sol et en 11 coordonnées polaires pour en faciliter la méthode . La longueur (module) p de la droite GD est donnée par Pythagore : p=.J(YDùYG)2+(XDùXG)2 Les angles suivants sont calculés par les relations trigonométriques : Big=arctg(XD--XG) &l= 2 ùBg Le dispositif magnétique est, comme nous l'avons dit, capable de mesurer 3 angles de l'espace pour chaque senseur. Il fournit donc : cpg et cpd qui représentent respectivement la rotation du senseur Sml et Sm2 par rapport au transmetteur Tm. Ces angles étant orientés, on vérifiera sans peine lesrelations suivantes : a=egùe Q=ù(2 ùQd+e Les trois éléments (p, a, 13 ) ainsi calculés, suffisent à déterminer la position et l'orientation de l'objet D par rapport à l'objet G. Dans l'un des modes de mise en oeuvre particulièrement bon marché du procédé et du dispositif autonome selon l'invention (figure 8B), on fixe, par un procédé adéquat non représenté, deux transmetteurs ultrasons (6) et (7), avec une disposition par rapport au repère de l'objet et un écartement connu e, sur l'un des deux objet ( G par exemple). Sur l'autre objet D, on fixe aussi , avec une disposition et un écartement connu deux détecteurs ultrasons (8) et (9), fonctionnant aux mêmes fréquences que les transmetteurs (6) et (7). Dans cette réalisation, les émissions ultrasonores des transmetteurs (6) et (7) sont activées en séquence. Les détecteurs (8) et (9) reçoivent les émissions alternées de (6) et (7). Pendant le temps d'émission du transmetteur (6), on mesure par un des procédés bien connu de télémétrie (mesure du temps de vol ou de déphasage entre le signal émis et le signal reçu), les distances entre (6) et (8) et entre (6) et (9). Pendant le temps d'émission du transmetteur (7), on mesure les distances entre (7) et (8) et entre (7) et (9). Grâce à ce principe de mesure, on connaît sans ambiguïté la position relative des détecteurs (8) et (9) par rapport aux transmetteurs (5) et (7). Un calcul simple permet alors d'en déduire la translation et la rotation d'un rfférentiel par rapport à l'autre. Pour souligner la non-ambiguïté de la mesure, traçons le cercle (Cl), lieu géométrique d'égale distance (R1) entre le transmetteur (6) et le récepteur (8) . Traçons le cercle (C2) de rayon (R2) représentant la distance entre (6) et (9;). Le point de coupure des cercles (Cl) et (C2) permet de déterminer la position du récepteur (8). La même méthode permet aussi de déterminer la position du récepteur (9). Pour une variante 12 de la réalisation précédente, intégrant un dispositif permettant la mesure des angles dans deux directions de l'espace dans une application différente que celle de l'invention, on pourra se référer utilement à la publication : R. Rollero, M. Ouaknine et al. Ultrasonic Two-Axis Rotation Detector, IEEE Transactions On Biomedical Engineering. Vol. 37. No. 5. May 1990 p 450-457. Dans la suite, nous appellerons appareil (PO) (Figure 8C) le dispositif capable de mesurer la position et l'orientation de deux objets dans le plan ou dans l'espace. Ledit appareil nécessite la collaboration d'au moins un système de transmission (E) et d'au moins un système de réception (R). Le système (E) et le système (R) sont donc complémentaires. Chaque système peut être composé d'un ou plusieurs transducteurs d'émission ou de réception. Les systèmes attachés aux objets dont on veut déterminer la position et l'orientation relatives peuvent être tous les deux de même nature. Par exemple un système (R) sur chaque objet. Dans ce cas il faut disposer nécessairement d'au moins un système (E) qui peut être à proximité des objets (G) et (D). Connaissant les mesures de chaque objet par rapport à (E), il suffit par la suite de calculer des différences pour avoir des coordonnées relatives. On se ramène ainsi indirectement au cas ou chacun des objets porte un système complémentaire de l'autre. Selon une variante de réalisation du Dispositif et Procédé de Stabilométrie Réalisée par Détermination Automatique de la Position des pieds Ccuplée à une Dynamométrie des Pressions Podales au Sol figure 9, on dispose de 2 plate-formes jumelles ou sabots désignées ici par (PF_G) pour le pied gauche et (PF_D', pour le pied droit. Chaque sabot est constitué d'un bâti ou socle (1), sur lequel repose une plaque rigide (2) -d'une surface suffisante pour accueillir des pieds de toutes les peintures- par l'intermédiaire de capteurs de force (3). L'ensemble est capable de donner le centre de pressions d'un pied. Ledit centre rapporté au référentiel du sabot exprime le lieu et l'intensité du centre des appuis au sol du pied. Sur chacune des plaques (2), est disposée une surface sensible (5) connectée à une interface électronique via le connecteur (Cn) . Ladite surface est capable de fournir la cartographie des pressions poda] es visualisée commodément en fausses couleurs comme il est illustrée sur un écran d'ord.nateur figure 9A. L'ensemble des deux sabots est doté d'un système (PO) capable de donner la position et l'orientation relative des deux sabots. Sur la réalisation de la figure 9, (PF_D) est doté de deux transmetteur T (système E) de type à ultra-sons par exemple, (PF_G) est doté de deux détecteurs D (système R) qui collaborent avec les transmetteurs T pour mesurer selon le principe qui a été détaillé, la position et l'orientation relatives des deux sabots. Une représentation graphique typique pour illustrer l'objet et le but de l'invention 13 est donnée comme exemple non limitatif figure 9A. Ledit graphigi: e montre la disposition réelle à l'échelle des deux pieds, le contour des sabots, les statokinésigrammes de gauche (STKG_G) et de droite (STKG D) et le statokinésigramme général (STKG) . La figure 9B montre un sabot de profil montrant clairement les dispositifs réalisant les trois fonctions selon l'invention : i) mesure des forces par les capteurs (3). ii) mesure de l'empreinte électronique par la surface (5). iii) Mesure de la position et de l'orientation par le système (PO). Icii le sous système (E) ou (R). Selon une variante de réalisation du Dispositif et Procédé de Stabilométrie Réalisée par Détermination Automatique de la Position des pieds Couplée à une Dynamométrie des Pressions Podales au Sol, encore plus sophistiquée figure 10, la surface d'appui de chaque sabots est divisée en deux surfaces qui sont en fait les faces de dessus des plaques (2T) et (2A) mécaniquement indépendantes dans le sens vertical. Chaque sabot et en fait composé de deux plate-formes : une pour les appuis du talon et une pour les appuis de l'avant-pied ; ce qui fait un ensemble de 4 plate-formes de force. Chaque plate-forme est dotée d'une surface piezo-sensible (5) disposée ou collée sur la plaque du talon (2T) et de l'avant-pied (2A). Un système (PO) comme sur la réalisation précédente permet de déterminer la position et l'orientation d'un sabot par rapport à l'autre. La figure 10A montre une représentation d'écran d'ordinateur montrant la position des deux pieds, de 4 STKG (un par appui), et du STKG général. Cette réalisation est avantageuse en ce qu'elle permet de donner avec grande précision la distribution des 4 appuis principaux qui permettent d'évaluer les asymétries de posture. La figure 10B est une vue de profil montrant clairement les dispositifs réalisant les trois fonctions selon le brevet : i) mesure précise des forces par les capteurs (3). ii) mesure des empreintes électroniques par les surfaces (5). iii) Mesure de la position et de l'orientation par le système (PO). Ici le sous système (E) ou (R). Dés lors que l'on utilise une surface piezo-sensible pour détermir er la position exacte du pied dans le référentiel du sabot, il n'était pas nécessaire d'user 3e repères ou de marquage particulier ou de cale-pieds pour permettre un repérage correct du pied sur ledit sabot. Cependant, si on veut tirer pleinement profit de la variante de l'invention à 4 plate-formes illustrée figure 10, il est utile d'identifier correctement les appuis anatomiques que sont le talon et l'avant-pied. Même si leur positionnement n'est pas critique, le talon doit clairement reposer sur la plaque (2T) et l'avant-pied sur la plaque (2A). Les appuis ne doivent pas se chevaucher. La frontière des dites plaques, doit 14 correspondre en théorie à la projection de l'axe inter-malléolaire des pieds. Pour faciliter un placement correct du pied sur le sabot, il est avantageux, de reporter sur la face de dessus du sabot la position des pieds de toutes les pointures (figure 1l). On pourra par exemple sérigraphier les dessins sur les surfaces sensibles (5) ou mieux, coller un film sérigraphié (10) par exemple qui sert aussi à protéger les surfaces sensibles (5). Ledit film peut-être fin (0,1 mm), souple et dure. Le film (10) sera avantageusement du LEXAN de faible épaisseur. Un autre avantage d'un tel report des dessins des pieds sur les sabots est qu'il permet de différencier le sabot gauche du sabot drcit. L'examen posturographique avec sabots en est grandement facilitée. Dans les réalisations décrites ci-dessus, les trois fonctions que sont la mesure précise des centres de forces, la position relative des sabots et la détermination des empreintes électroniques faisaient appel à des dispositifs associés mais mecaniquement liés. Lesdits dispositifs collaborent -et c'est là un des objets de l'invention-. pour mettre à la disposition de l'opérateur les principales forces posturales rapportées au référentiel de leur choix, notamment au polygone de sustentation des appuis plantaires. Mais il est possible de les dissocier mécaniquement tout en s'assurant à la demande leur collaboration. Il est ainsi possible de fixer les surfaces sensible (5) sur les plate-formes et de placer un système (PO) sur le sujet (sur les bords interne des pieds par exemple) ou bien rendre les surfaces sensibles amovibles ou les intégrer dans une semelle de chaussure etc. L'exemple de dispositif selon l'invention, non limitatif, de la figure 12 intègre dans une paire de chaussures ou une paire de sandales (11) une semelle interne composée d'une surface piezo-sensible (5) connectée extérieurement à l'interface électronique par l'intermédiaire d'un connecteur (Cn). Chaque sandale ccmporte aussi sur sa face interne latérale un ensemble complémentaire (E/R), de sorte qu'en se faisant face, les deux sandales réalisent un dispositif (PO) permettant de connaître la position et l'orientation relatives des deux sandales, donc des deux pieds. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux en ce qu'il permet au sujet de positionner librement et confortablement ses pieds au sol afin d'en déterminer la position et l'orientation relatives plus facilement. Il suffira ensuite de positionner les sabots aux emplacements choisis et de faire monter le sujet chaussé de sandales (11) sur lesdits sabots. Un autre avantage d'un tel aménagement est qu'il autorise une compatibilité avec des dispos.tifs existants tels que deux plate-formes jumelles ou de sabots dynamométriques pour lesquels l'adjonction de surfaces sensibles (5) et de dispositifs (PO) intégrés aux sandales (11) permet de compléter et de réaliser à moindre coût les trois fonctions selon l'invention. 15 L `Association Française de Posturologie (AFP) a défini des normes (normes AFP-85) s'agissant des descripteurs de la stabilité tels que la surface de l'ellipse de confiance ou de la vitesse moyenne des composantes du statokinési gamme. Les mesures, pour être comparables, doivent être effectuées dans certaines conditions notamment pour la position des pieds, en ouverture à 30 , et talons écartés de 2 Cm. Si les sabots sont dotés d'un dispositif (PO), on peut connaître en principe la position et l'orientation relatives automatiquement et on peut donc positionner correctement les sabots selon les normes de l'AFP. Cependant, il peut être très avantageux de retrouver très rapidement au moins deux positionnements des pieds d'usage courant. On utilise pour ce faire un gabarit qui se présente comme un pochoir avec deux alvéoles de même taille que celle des sabots permettant ainsi de les disposer selon le gabarit. Ledit gabarit est de construction telle qu'il permette d'obtenir au moins deux positions courantes, ici une position pieds parallèles , et une position pieds en ouverture de 30 . Les figures 13A et 13B illustrent un exemple non limitatif d'un gabarit (12) articulé autour de l'axe (13) qui est aussi bloquant grâce à un bouton moleté qui n'est pas représenté ici. La découpe particulière des bords internes des deux cadres du gabarit autorise une mise en butée rapides pour les positions des pieds à 0 (pieds parallèles) et à 30 (position standadisée). Le dispositif mécanique (14) est un compas qui confère de la rigidité tout en permettant une rotation des deux cadres du gabarit. La figure 13A montre le gabarit en position sabots parallèles , tandis que la figure 13 B montre le gabarit avec les sabots positionnés à 30 selon les normes de l'AFP. Le gabarit (12) selon l'invention, autorise aussi toutes les positions intermédiaires. Dans le but de traiter les signaux issues des trois dispositifs qui représentent selon l'invention i) les fonctions de mesure précise des forces podales, ii)la mesure du contour des pieds et de la distribution des pressions ( podomètre électronique), iii) la mesure de la position et de l'orientation relatives des pieds, un synoptique électronique figure 13 illustre ici un mode de gestion non limitatif. Dans cet exemple, il pst représenté de façon schématique et pour des raisons de clarté la gestion et le traitement des signaux d'un des deux sabots composé de deux plaques : une pour l'avant pied (2A) et l'autre pour le talon (2T). lesdites plaques reposent sur au moins 3 pesons ou capteurs de forces (3). Lesdits capteurs sont non alignés pour définir un plan, ils sont par exemple disposés au sommet d'un triangle isocèle mais pas nécessairement. Le sabot est aussi doté d'une ou deux surfaces sensibles (5) qui en définitive se gèrent comme une seule surface par rétablissement de la continuité ohmique (à défaut de continuité mécanique) des lignes et 16 des colonnes des surfaces disposées sur les supports de l'avant-pied et du talon. Lesdites surfaces sont organisées en matrices - que nous supposeront dans cet exemple- piezorésistives. L'interface électronique gère aussi un dispositif PO dont on montre ici la partie (R) composée par exemple de récepteurs à ultra-sons (8) et (9). Dans une procédure d'acquisition des signaux issus des divers dispositifs, on sélectionne une des colonnes (16) et une des lignes (17) de la matrice respectivement par les commutateurs électroniques (18) et (19). A l'intersection, le courant qui traverse la cellule piezorésistive (20) alimentée par la source de tension (21), est recueilli par la résistance (22). Ledit courant est inversement proportionnel à la résistance de la cellule (20), de sorte que lo la tension aux bornes de (22) est proportionnelle à la pression exercée sur la cellule (20). Le circuit (23) est un amplificateur permettant d'adapter ladite tension. La sortie de (23) attaque un multiplexeur analogique (24) qui possède au moins autant de canaux que de voies de mesure. Ledit multiplexeur permet de sélectionner à la demande une acquisition venant de la surface sensible (5), des plate-formes de force (2A) ou (2T) ou des 15 détecteurs (8) et (9) . Les signaux issus des capteurs de force (3) sont présentés au multiplexeur (24) après amplification par la platine d'amplification (26). Les différents signaux analogiques sont numérisés par le dispositif (27) qui est un convertisseur analogue-digital. Le dispositif (28) est un micro-contrôleur bien connu des électroniciens dont le rôle est de communiquer avec l'ordinateur ( PC par exemple) l'une part et 20 d'assurer la gestion des dispositifs (18), (19), (24), (27). Ainsi, selon une procédure d'acquisition, toutes les lignes d'une même colonne sont commutées tour à tour et l'information contenue à leurs intersections avec ladite colonne est séquentiellement numérisée et transmise au PC. On opère ainsi pour toutes les colonnes de 1 a matrice (5). A la fin de la scrutation de toute la matrice (5) on effectue séquentiellement la 25 numérisation des signaux issus des capteurs de force (3). A la fin de la scrutation de tous les capteurs (3) on effectue séquentiellement la numérisation des signaux issus des capteurs ultra-sons (8) et (9). Au terme de cette acquisition, un nouveau cycle de mesure est lancé. La transmission des données vers le PC peut se faire par voie matérialisée ( fils électriques) ou immatérialisée, par voie hertzienne ou par voie optique | Dispositif et procédé de stabilometrie posturale réalisée par détermination automatique de la position des pieds couplée a une dynamométrie des pressions podales au sol. La présente invention concerne un dispositif ayant pour but de mesurer automatiquement, la distribution des principales forces d'appui au sol des pieds d'un homme debout, de leurs positions relatives et du placement générale des forces à l'intérieur du polygone de sustentation défini par les appuis plantaires. Ledit dispositif est constitué de deux plate-formes jumelles, une pour chaque pied. Chacune desdites plate-formes (plate-forme de gauche ; figure 9B ) est composée d'un bâti (1) sur lequel vient se poser une plaque rigide (2) par l'intermédiaire de capteurs de force (3). L'ensemble est capable de fournir le lieu et l'intensité du centre de forces exercées par le pied sur la plaque (2). Cet ensemble est complété d'une part par l'adjonction d'une surface piezo-sensible matricielle (5) disposée ou collée sur la plaque (2) et d'autre part par la fixation sur une des parties latérale de la plate-forme du même coté que la face interne du pied, d'un élément complémentaire (E) ou (R) d'un dispositif (PO) permettant la mesure de la position et de l'orientation relatives des 2 plate-formes. L'ensemble du dispositif selon l'invention coopère pour fournir la distribution des forces podales projetée sur le polygone de sustentation défini par les appuis plantaires en tenant compte de la position réelle des piedsLe secteur technique de l'invention est le domaine, mais pas uniquement, de la réalisation de matériel d'évaluation et de rééducation des sujets atteints de troubles de la posture et du matériel d'évaluation des postures dans les disciplines sportives. | 1 - Dispositif de stabilométrie posturale réalisée par détermination automatique de la position des pieds couplée à une dynamométrie des pressions podales au sol par exemple applicable à l'analyse de la posture caractérisé en ce qu'il est composé de deux plate-formes jumelles sur lesquelles se tient debout une personne, chaque plate-forme est capable de mesurer au moins une force ou pression exercée au sol par le pied, lesdites plate-formes associent leurs moyens avec ceux d' un dispositif (PO) capable de mesurer automatiquement la position et l'orientation relatives d'au moins deux objets auxquels ledit dispositif PO est rattaché, lesdits objets étant mais pas seulement, les plate- formes jumelles ou les pieds du sujet ou ses chaussures .. , de sorte que l'on puisse rapporter au moins une force ou une pression, à la position réelle des pieds au sol. 2 û Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les plate-formes jumelles sont des podomètres électroniques capables de fournir la distribution des forces podales en ce qu'elles sont dotées de surfaces piezo-sensibles (5) composées de cellules élémentaires pouvant être par exemple piezo-résistives, piezo-électriques ou piezocapacitives. 3 û Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les plate-formes jumelles sont des plate-formes de force que nous appelleront Sabots dynamométriques , chaque sabot étant constitué d'au moins un capteur de force (3) pris en sandwich entre le bâti 20 (1) et une plaque de dessus (2) sur laquelle repose le pied. 4 û Dispositif selon la 1 ou 3 caractérisé en ce que chaque sabot dynamométrique est composé de deux plate-formes de force solidaires du même bâti (1) mais ayant des plaques de dessus (2A et 2T) et des capteurs (3) indépendants, la plaque (2T) supporte le talon alors que la plaque (2A) supporte l'avant-pied du sujet, l'ensemble des deux 25 sabots est capable de fournir, mais pas seulement, la distribution des 4 forces principales d'appui des pieds au sol. 5 û Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que sur les plaques de dessus (2) ou (2A et 2T) des sabots dynamométriques, on dispose des surfaces piezo-sensibles (5) composées de nombreuses cellules élémentaires organisées en 30 matrice, lesdites surfaces piezo-sensibles sont capables mais pas seulement de fournir l'empreinte et le contour des pieds dans le référentiel attaché aux sabots. 6- Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le système de mesure (PO) comprend au moins deux appareils complémentaires (Tm, Sm ; 6, 8 ; 7, 9) capables d'effectuer, la mesure relative des composantes de translation et de rotation des référentiels 2896401 ) g attachés respectivement à la plate-forme de gauche et à la plate-forme de droite, lorsque celles-ci sont placées à distance l'une de l'autre 7- Dispositif selon les 1,3,4,5 caractérisé en ce que sur la ou les plaques de dessus de chaque plate-forme est reporté le tracé des contours de pieds de 5 pointures usuelles, ledit tracé est par exemple une sérigraphie sur un film protecteur (10) des principaux contours de pieds, ledit film est posé ou collé sur le ou les plaques de dessus de chaque plate-forme, ledit tracé facilite d'une part le repérage de la plate-forme correspondant au bon pied et d'autre part le bon positionnement du pied sur les surfaces d'appui (2T) pour le talon et (2A) pour l'avant-pied. 10 8- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les surfaces piezo-sensibles (5) et le système de mesure (PO) sont mécaniquement dissociables des sabots, lesdites surfaces (5) et ledit système (PO) associent à la demande leurs moyens à ceux des sabots pour réaliser les 3 fonctions que sont : i) mesure précise des forces par les capteurs (3). ii) mesure des empreintes électroniques par les surfaces (5). iii) 15 Mesure de la position et de l'orientation par le système (PO) . 9- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes mettant en association les moyens de mesure précise des centres de forces (sabots), de mesure de la position et de l'orientation relatives des sabots (PO) et de mesure de la distribution des pressions plantaires à l'aide de surfaces piezo-sensibles (5), caractérisé en ce le dispositif (PO) et la surface sensible (5) sont intégrés à une paire de sandales (11) ou de chaussure, les semelles internes des sandales (11) sont recouvertes de surfaces sensibles (5) connectables électriquement à l'extérieur via (Cn), chaque sandale comporte aussi sur sa face interne latérale un ensemble complémentaire (E/R), de sorte qu'en se faisant face, les deux sandales réalisent un dispositif (PO) permettant de connaître la position et l'orientation relatives des deux sandales, donc des deux pieds. 10-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend en outre un gabarit de positionnement (12) et de moyens mécaniques (14) permettant la mise en position standardisée rapidement des sabots, le gabarit de positionnement (12) étant réalisé en deux cadres symétriques, chacun des cadres pouvant loger un sabot, lesdits cadres sont articulés autour de l'axe (13) qui est aussi bloquant grâce à un bouton moleté, la découpe particulière des bords internes des deux cadres du gabarit autorise une mise en butée rapide pour les positions des pieds à 0 (pieds parallèles) et à 30 (position standardisée), le dispositif mécanique (14) est un compas qui confère de la rigidité tout en permettant une rotation des deux cadres du gabarit. | A | A61 | A61B | A61B 5 | A61B 5/103 |
FR2894083 | A1 | COFFRET DE PROTECTION DE DISPOSITIFS DE CONNEXION COMPORTANT UN PASSAGE DE CABLES PROVISOIRES. | 20,070,601 | La présente invention concerne un coffret de protection de dispositifs de connexion reliés à un réseau de distribution d'énergie électrique. Les coffrets connus de ce type comportent une porte d'accès permettant de fermer une ouverture d'accès à l'intérieur du coffret, pour pouvoir intervenir sur les dispositifs de connexion. Dans certains cas, il est nécessaire de connecter un ou plusieurs câbles provisoires à l'intérieur du coffret pour effectuer une réparation provisoire et assurer la maintenance. A cet effet, on pourrait faire passer des câbles provisoires par l'ouverture d'accès du coffret. Cependant, dans ce cas, on ne pourrait plus refermer la porte d'accès, de sorte que l'intérieur du coffret ne serait plus protégé à l'égard des personnes non autorisées. Pour remédier à cet inconvénient, il a été proposé, selon le FR 2 814 600, un coffret de protection dans lequel le bord de l'ouverture d'accès comporte une échancrure permettant le passage de câbles provisoires. De plus, un moyen d'obturation amovible est prévu pour obturer l'échancrure lorsque celle-ci n'est pas utilisée pour faire passer des câbles provisoires. Cependant, le dispositif décrit dans le FR 2 814 600 ci-dessus est complexe du fait qu'il est composé de plusieurs pièces coopérant les unes avec les autres. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient. L'invention vise ainsi un coffret de protection de dispositifs de connexion reliés à un réseau de distribution d'énergie électrique, ce coffret comportant une porte d'accès permettant de fermer une ouverture d'accès à l'intérieur du coffret, le bord de cette ouverture comportant une échancrure permettant le passage de câbles provisoires et un moyen d'obturation étant prévu pour obturer ladite échancrure lorsque celle-ci n'est pas utilisée pour faire passer des câbles provisoires, le bord de l'ouverture d'accès comportant un épaulement qui comprend une face horizontale et une face verticale. Suivant l'invention, ce coffret est caractérisé en ce que ledit moyen d'obturation est une trappe présentant au moins une première et une seconde parois perpendiculaires l'une à l'autre, cette trappe pouvant être déplacée entre une première position, dans laquelle la première des deux parois perpendiculaires obture l'échancrure et la seconde paroi est située sensiblement dans le prolongement de la face horizontale de l'épaulement de l'ouverture d'accès, et une seconde position, dans laquelle la première paroi dégage l'échancrure et s'étend vers l'intérieur du coffret tandis que la seconde paroi est située dans le prolongement de la face verticale de l'épaulement. Ainsi, la trappe d'obturation est une pièce unique peu coûteuse à fabriquer et simple à manipuler, puisqu'il suffit de la retourner pour la déplacer entre la position de fermeture et la position d'obturation. Dans les deux positions, la porte d'accès peut être fermée, pour protéger l'intérieur du coffret, car aucune des deux parois de la trappe n'empêche la fermeture de la porte. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les bords latéraux opposés de ladite échancrure comportent chacun un moyen de fixation permettant de maintenir ladite trappe dans chacune des première et seconde positions. De préférence, lesdits moyens de fixation sont des organes de verrouillage inaccessibles de l'extérieur du coffret lorsque ladite porte d'accès est fermée. Ainsi, une personne non autorisée, ne possédant pas la clef d'ouverture de la porte d'accès du coffret, ne peut pas enlever la trappe quelle que soit la position de cette trappe. Dans un mode de réalisation préféré, lesdits organes de verrouillage comprennent chacun une tirette montée coulissante par rapport à la face verticale de l'épaulement de l'ouverture, cette tirette étant masquée par la porte d'accès lorsque celle-ci est fermée et coopérant avec l'une des parois de la trappe pour verrouiller celle-ci dans chacune des première et seconde positions. Selon une version particulièrement préférée de l'invention, la trappe comprend une troisième paroi parallèle à la première paroi et perpendiculaire à la seconde paroi, cette troisième paroi étant située dans le prolongement de la face verticale de l'épaulement de l'ouverture d'accès, lorsque la trappe obture l'échancrure et cette troisième paroi étant située dans le prolongement de la face horizontale dudit épaulement, lorsque la trappe dégage l'échancrure. Ainsi, quelle que soit la position de la trappe, l'une des parois de la trappe s'étend dans le prolongement de la face verticale de l'épaulement de l'ouverture d'accès. De ce fait, lorsque la porte d'accès est fermée, le bord de celle-ci masque cette paroi de la trappe, de sorte que celle-ci ne peut être retirée, même lorsqu'elle n'est pas verrouillée. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore 20 dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : - la figure 1 est une vue en perspective d'ensemble du coffret de protection selon l'invention, 25 - la figure 2 est une vue du bord inférieur de l'ouverture d'accès sur la face avant du coffret de la figure 1, montrant la trappe en position d'obturation, - la figure 3 est une vue du bord inférieur de l'ouverture d'accès, sur le côté arrière de la face avant du coffret, montrant la trappe en position 30 d'obturation, - la figure 4 est une vue analogue à la figure 2, montrant la trappe en position ouverte, -la figure 5 est une vue analogue à la figure 3, montrant la trappe en position ouverte. La figure 1 représente un coffret de protection de dispositifs de connexion reliés à un réseau de distribution d'énergie électrique. Ce coffret comporte une porte d'accès 1 permettant de fermer une ouverture d'accès à l'intérieur du coffret. Les figures 1 à 5 montrent que le bord 2a de l'ouverture d'accès 2 comporte une échancrure 3 permettant le passage (voir figures 4 et 5) de câbles provisoires 5 (représentés par des cercles). Un moyen d'obturation 4 est prévu pour obturer l'échancrure 3 lorsque celle-ci n'est pas utilisée pour faire passer des câbles provisoires. Dans l'exemple représenté (voir figures 2 à 5), le bord 2a de l'ouverture d'accès 2 comporte un épaulement qui comprend une face horizontale 6 et une face verticale 7. Lorsque la porte est fermée, le bord de celle-ci s'encastre dans l'épaulement ci-dessus. Conformément à l'invention, le moyen d'obturation 4 est une trappe, par exemple en matière plastique, présentant au moins une première et une seconde parois 8, 9 perpendiculaires l'une à l'autre. Cette trappe 4 peut être déplacée entre une première position (voir figures 2 et 3), dans laquelle la première 8 des deux parois perpendiculaires obture l'échancrure 3 et la seconde paroi 9 est située sensiblement dans le prolongement de la face horizontale 6 de l'épaulement de l'ouverture d'accès 2, et une seconde position (voir figures 4 et 5), dans laquelle la première paroi 8 dégage l'échancrure 3 et s'étend vers l'intérieur du coffret tandis que la seconde paroi 9 est située dans le prolongement de la face verticale 7 de l'épaulement. Par ailleurs, les figures 2 à 5 montrent que les bords latéraux opposés 3a, 3b de l'échancrure 3 comportent chacun un moyen de fixation 10 permettant de maintenir la trappe 4 dans chacune des première et seconde positions. Dans l'exemple représenté, les moyens de fixation 10 sont des organes de verrouillage inaccessibles de l'extérieur du coffret lorsque la porte d'accès 1 est fermée.30 On voit sur les figures 2 à 5 que les organes de verrouillage 10 comprennent chacun une tirette montée coulissante par rapport à la face verticale 7 de l'épaulement de l'ouverture 2. Cette tirette est masquée par la porte d'accès 1 lorsque celle-ci est fermée. Cette tirette coopère avec l'une des parois de la trappe 4 pour verrouiller celle-ci dans chacune des première et seconde positions. Dans la réalisation représentée, la trappe 4 comprend, outre les parois 8 et 9, une troisième paroi 11 parallèle à la première paroi 8 et perpendiculaire à la seconde paroi 9. Cette troisième paroi 11 est située dans le prolongement de la face verticale 7 de l'épaulement de l'ouverture d'accès 2, lorsque (voir figure 2) la trappe 4 obture l'échancrure 3 et cette troisième paroi 11 est située dans le prolongement de la face horizontale 6 de l'épaulement, lorsque (voir figure 4) la trappe 4 dégage l'échancrure 3. Lorsque la trappe 4 n'est pas utilisée pour faire passer des câbles provisoires, elle ferme l'échancrure 3, comme indiqué sur les figures 1, 2 et 3. Dans cette position, tant que la porte d'accès 1 du coffret est verrouillée, une personne non autorisée ne peut pas ouvrir la trappe 4. Pour ouvrir la trappe 4, il faut d'abord ouvrir la porte d'accès 1 pour pouvoir accéder aux tirettes 10. Ensuite, il faut faire coulisser chacune des tirettes 10 dans une direction opposée à la trappe 4 pour pouvoir dégager celle-ci de l'échancrure 3. Cette trappe 4 est ensuite replacée dans la partie supérieure de l'échancrure 3, comme montré sur les figures 4 et 5, dans laquelle elle peut être verrouillée au moyen des tirettes latérales 10. Dans cette position, la trappe 4 libère sous elle un espace par lequel on peut faire passer un ou plusieurs câbles 5 disposés côte à côte. Lorsque la porte d'accès 1 est fermée et verrouillée, le bas de cette porte masque les tirettes 10, de sorte que celles-ci ne sont pas accessibles de l'extérieur | Coffret de protection de dispositifs de connexion reliés à un réseau de distribution d'énergie électrique, ce coffret comportant une porte d'accès (1) permettant de fermer une ouverture d'accès (2) dont le bord comporte une échancrure (3) permettant le passage de câbles provisoires (5), un moyen d'obturation (4) étant prévu pour obturer ladite échancrure (3) lorsque celle-ci n'est pas utilisée pour faire passer des câbles provisoires (5).Une trappe (4) présentant au moins une première et une seconde parois (8, 9) perpendiculaires l'une à l'autre peut être déplacée entre une première position, dans laquelle la première (8) des deux parois perpendiculaires obture l'échancrure (3) et la seconde paroi (9) est située sensiblement dans le prolongement de la face horizontale (6) de l'épaulement de l'ouverture d'accès (2), et une seconde position, dans laquelle la première paroi (8) dégage l'échancrure, tandis que la seconde paroi (9) est située dans le prolongement de la face verticale (7) de l'épaulement. | Revendications 1. Coffret de protection de dispositifs de connexion reliés à un réseau de distribution d'énergie électrique, ce coffret comportant une porte d'accès (1) permettant de fermer une ouverture d'accès (2) à l'intérieur du coffret, le bord de cette ouverture (2) comportant une échancrure (3) permettant le passage de câbles provisoires (5), un moyen d'obturation (4) étant prévu pour obturer ladite échancrure (3) lorsque celle-ci n'est pas utilisée pour faire passer des câbles provisoires (5), le bord (2a) de l'ouverture d'accès (2) comportant un épaulement qui comprend une face horizontale (6) et une face verticale (7), caractérisé en ce que ledit moyen d'obturation est une trappe (4) présentant au moins une première et une seconde parois (8, 9) perpendiculaires l'une à l'autre, cette trappe (4) pouvant être déplacée entre une première position, dans laquelle la première (8) des deux parois perpendiculaires obture l'échancrure (3) et la seconde paroi (9) est située sensiblement dans le prolongement de la face horizontale (6) de l'épaulement de l'ouverture d'accès (2), et une seconde position, dans laquelle la première paroi (8) dégage l'échancrure (3) et s'étend vers l'intérieur du coffret tandis que la seconde paroi (9) est située dans le prolongement de la face verticale (7) de l'épaulement. 2. Coffret de protection selon la 1, caractérisé en ce que les bords latéraux opposés de ladite échancrure (3) comportent chacun un moyen de fixation (10) permettant de maintenir ladite trappe (4) dans chacune des première et seconde positions. 3. Coffret de protection selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation sont des organes de verrouillage (10) inaccessibles de l'extérieur du coffret lorsque ladite porte d'accès (1) est fermée. 7 4. Coffret de protection selon la 3, caractérisé en ce que lesdits organes de verrouillage (10) comprennent chacun une tirette montée coulissante par rapport à la face verticale (7) de l'épaulement de l'ouverture (2), cette tirette étant masquée par la porte d'accès (1) lorsque celle-ci est fermée et coopérant avec l'une des parois de la trappe (4) pour verrouiller celle-ci dans chacune des première et seconde positions. 5. Coffret de protection selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la trappe (4) comprend une troisième paroi (11) parallèle à la première paroi (8) et perpendiculaire à la seconde paroi (9), cette troisième paroi (11) étant située dans le prolongement de la face verticale (7) de l'épaulement de l'ouverture d'accès (2), lorsque la trappe (4) obture l'échancrure (3) et cette troisième paroi (11) étant située dans le prolongement de la face horizontale (6) dudit épaulement, lorsque la trappe (4) dégage l'échancrure (3). | H | H02 | H02B | H02B 1 | H02B 1/30 |
FR2893580 | A1 | DISPOSITIF DE DIRECTION ASSISTEE ELECTRIQUE | 20,070,525 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de direction assistée électrique équipé d'un moteur électrique pour générer un couple d'assistance au volant d'un véhicule, et d'une unité de commande pour contrôler l'entraînement du moteur électrique. Description de l'art connexe Dans le passé, on a connu un dispositif de direction assistée électrique qui est équipé d'un moteur électrique pour générer le couple d'assistance au volant d'un véhicule, et d'une unité de commande montée sur le moteur électrique pour contrôler l'entraînement du moteur électrique (voir, par exemple, un premier document de brevet (Brevet japonais N 3638269)). Ce dispositif de direction assistée électrique comprend une carte de puissance sur laquelle est monté un circuit en pont pour commuter le courant du moteur électrique, une carte de commande sur laquelle un microcalculateur est monté pour générer un signal de commande pour contrôler le circuit en pont, et une carte à courant élevé sur laquelle une plaque conductrice formant un motif de câblage à courant élevé est insérée par moulage et sur laquelle un condensateur est monté pour absorber les ondulations du courant, dans lequel la carte de puissance, la carte à courant élevé et la carte de commande sont empilées ou laminées les unes sur les autres dans cet ordre afin de former une structure à trois couches. Dans le dispositif de direction assistée électrique mentionné plus haut, l'unité de commande a un substrat comprenant les trois cartes, à savoir, la carte de puissance, la carte à courant élevé et la carte de commande, qui sont laminées les unes sur les autres dans cet ordre pour former la structure à trois couches. En conséquence, la hauteur de l'unité de commande devient importante, et des éléments de connexion pour relier ces cartes entre elles sont requis en même temps, ce qui entraîne un plus grand nombre de parties de connexion ou de liaison. En conséquence, un problème apparaît en ce que le 15 dispositif devient volumineux, d'un coût élevé, avec une faible fiabilité des connexions électriques. RÉSUMÉ DE L'INVENTION En conséquence, la présente invention a pour but 20 d'éviter le problème tel que mentionné plus haut, et a comme objectif de fournir un dispositif de direction assistée électrique qui puisse être réduit en taille et en coût, et amélioré quant à la fiabilité des connexions électriques en construisant une carte de 25 puissance, une carte à courant élevé et une carte de commande en utilisant un seul substrat. Gardant à l'esprit l'objet ci-dessus, selon la présente invention, un dispositif de direction assistée électrique est proposé comprenant un moteur électrique 30 pour générer le couple d'assistance à un volant d'un véhicule et une unité de commande pour contrôler l'entraînement dudit moteur électrique, ledit moteur électrique ayant un boîtier de moteur ; ladite unité de commande comprenant : un organe principal de puissance comprenant un circuit en pont composé d'une pluralité d'éléments de commutation à semi-conducteurs pour commuter un courant fourni audit moteur électrique en fonction du couple assistant ledit volant, un organe principal de commande qui génère un signal de commande pour contrôler ledit circuit en pont sur la base du couple de direction dudit volant, un substrat en métal qui est composé d'une pluralité de couches isolantes et d'une pluralité de couches conductrices ayant des motifs de câblage respectivement formés des sus, lesdites couches isolantes et lesdites couches conductrices étant laminées alternativement les unes sur les autres sur une plaque de métal, et un radiateur avec ledit substrat en métal étant attaché fixement à celui-ci. Ledit boîtier de moteur est intégralement formé avec ledit radiateur. Selon le dispositif de direction assistée électrique de la présente invention, l'organe principal de puissance et l'organe principal de commande sont montés sur l'unique substrat en métal, de sorte que le dispositif peut être réduit en taille et en coût, et la fiabilité des connexions électriques peut être améliorée. Les objets, caractéristiques et avantages ci-dessus et autres de la présente invention deviendront plus aisément évidents à l'homme du métier à partir de la description détaillée suivante des modes de réalisation préférés de la présente invention prise conjointement avec les dessins d'accompagnement. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en coupe représentant un dispositif de direction assistée électrique selon un premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective éclatée représentant le dispositif de direction assistée électrique de la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective éclatée représentant une unité de commande du dispositif de direction assistée électrique de la figure 1. La figure 4 est une vue en coupe partielle représentant un substrat en métal du dispositif de 20 direction assistée électrique de la figure 1. La figure 5 est une vue en coupe partielle représentant une forme modifiée du substrat en métal du dispositif de direction assistée électrique de la figure 1. 25 La figure 6 est une vue en projection horizontale représentant une partie du substrat en métal du dispositif de direction assistée électrique de la figure 1. La figure 7 est une vue en coupe partielle de 30 l'unité de commande de la figure 1. La figure 8 est une autre vue en coupe partielle de l'unité de commande de la figure 1. La figure 9 est une vue en coupe représentant un dispositif de direction assistée électrique selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention. La figure 10 est une vue en perspective éclatée représentant une unité de commande du dispositif de direction assistée électrique de la figure 2. DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Maintenant, les modes de réalisation préférés de la présente invention vont être décrits en détail en faisant référence aux dessins d'accompagnement. Dans les modes de réalisation respectifs, des éléments ou des parties identiques ou correspondants sont identifiés par les mêmes numéros ou caractères de référence. Mode de réalisation 1 La figure 1 est une vue en coupe qui représente un dispositif de direction assistée électrique selon un premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective éclatée qui représente le dispositif de direction assistée électrique de la figure 1, et la figure 3 est une vue en perspective éclatée qui représente une unité de commande 20 de la figure 2. Dans ces figures, un moteur électrique 1 en forme de moteur triphasé sans balais de ce dispositif de direction assistée électrique est équipé d'un arbre de sortie 2, d'un rotor 4 avec un aimant permanent 3 ayant huit pôles magnétiques assujettis fixement à l'arbre de sortie 2, d'un stator 5 disposé autour du rotor 4 et d'un détecteur de position rotative 6 disposé à un côté de sortie de l'arbre de sortie 2 pour détecter la position rotative du rotor 4. Le stator 5 a douze pôles saillants 7 disposés en regard de la périphérie extérieure de l'aimant permanent 3, des isolateurs 8 attachés à ces pôles saillants 7, respectivement, et des enroulements d'armature 9 de trois phases U, V et W enroulés autour des isolateurs 8, respectivement. Les enroulements d'armature 9 ont leurs trois parties d'extrémité connectées à trois bornes d'enroulement 10, respectivement, s'étendant dans une direction axiale du côté sortie de l'arbre de sortie 2. Le détecteur de position rotative 6 est composé d'un résolveur, et a un rotor de résolveur 6a et un stator de résolveur 6b. Le diamètre extérieur ou le contour du rotor de résolveur 6a est formé dans une courbe spéciale de sorte que la perméance d'un dégagement diamétral ou d'un espace entre le stator de résolveur 6b et le rotor de résolveur 6a change d'une manière sinusoïdale à un angle relatif entre les deux. Une bobine d'excitation et deux ensembles de bobines de sortie sont enroulés autour du stator de résolveur 6b, de sorte qu'un changement de l'espace diamétral entre le rotor de résolveur 6a et le stator de résolveur 6b puisse être détecté et envoyé en sortie des bobines de sortie en tant que tensions de sortie biphasées qui changent en une courbe de sinus et une courbe de cosinus, respectivement. Le moteur électrique 1 est assujetti fixement à un mécanisme de réduction en forme d'engrenage de réduction 11. L'engrenage de réduction 11 comprend un boîtier d'engrenage 13 auquel un boîtier 12 du moteur électrique 1 est attaché, une vis sans fin 14 qui est disposée dans le boîtier d'engrenage 13 pour ralentir la rotation de l'arbre de sortie 2, et une roue à denture hélicoïdale 15 qui est en prise engrenée avec la vis sans fin 14. La vis sans fin 14 est formée, à une partie d'extrémité de celle-ci, près du moteur électrique 1, avec une clavette coulissante. Un accouplement 16 avec une clavette coulissante formée sur son côté intérieur est ajusté serré dans une partie d'extrémité de l'arbre de sortie 2 près de l'engrenage de réduction 11. Ainsi, l'accouplement 16 et une partie d'extrémité de la vis sans fin 14 sont couplés l'un à l'autre par leurs clavettes coulissantes, de sorte que le couple puisse être transmis du moteur électrique 1 à l'engrenage de réduction 11 par l'accouplement 16. L'unité de commande 20 pour contrôler l'entraînement du moteur électrique 1 est assujettie fixement à un support 12a qui est formé à une partie supérieure du boîtier 12 du moteur électrique 1, comme indiqué sur la figure 2. L'unité de commande 20 comprend un radiateur 21 qui se présente sous la forme d'une boîte qui est faite d'aluminium à haute conductivité, d'un substrat en métal 22 disposé dans le radiateur 21, d'un capot 23 fait d'aluminium qui coopère avec le radiateur 21 pour recevoir le substrat en métal 22, etc., dans son intérieur, et d'un connecteur 44. Le radiateur 21, le substrat en métal 22 et le capot 23 sont disposés parallèlement à la direction axiale du moteur électrique 1. La figure 4 est une vue en coupe du substrat en métal 22, et le substrat en métal 22 est composé, par exemple, d'un substrat AGSP (marque déposée de Daiwa, Ltd.), avec un motif de câblage 26a formé sur une plaque de métal 24 faite d'aluminium de 2 mm d'épaisseur comme un modèle de cuivre de 35 }gym à travers une couche isolante à dissipation de chaleur 25 de 80 }gym. Sur la plaque de métal, quatre couches isolantes intercouches 27a, 27b, 27c, 27d, chacune de 60 }gym d'épaisseur, et quatre motifs de câblage 26b, 26c, 26d, 26e faits de cuivre de 35 }gym d'épaisseur sont laminés, respectivement, les uns sur les autres de manière alternée. En conséquence, les motifs de câblage 26a à 26e en forme de couches conductrices sont formés dans cinq couches, et les motifs de câblage 26a à 26e sont connectés les uns aux autres au moyen de colonnes de métal du circuit d'alimentation intercouche (bosses) 28a et de colonnes de métal du circuit de commande intercouche 28b, respectivement. Pour élever la densité de conditionnement de pièces montées sur le motif de câblage 26e sur la couche supérieure et rendre ainsi les dimensions extérieures du substrat en métal 22 faibles, il est préférable qu'aucun motif de câblage autre qu'un motif de contrôle pour vérifier le substrat en métal 22 après le montage de pièces ne soit formé sur le motif de câblage le plus élevé ou le plus à l'extérieur 26e. En conséquence, il est construit de sorte qu'une majorité de câblage parmi les pièces montées sur le substrat en métal 22 soit réalisée par quatre couches de motifs de câblage 26a à 26d hormis le motif de câblage 26e sur la couche supérieure. Dans le substrat en métal 22, la couche isolante supérieure 27d est formée d'un matériau dont le module d'élasticité est plus faible que celui des autres couches isolantes 27a à 27c. La couche isolante 27d avec un faible module d'élasticité sert à réduire le stress généré aux parties soudées sous la forme de parties soudées de pièces dans l'environnement d'utilisation d'un véhicule automobile, par exemple en raison d'un changement de température entre -40 C et 125 C, améliorant ainsi la fiabilité de liaison ou de connexion des parties soudées des pièces. De plus, dans le substrat en métal 22, aucun corps en forme de colonnes métalliques du circuit d'alimentation ni aucun corps en forme de colonnes métalliques du circuit de commande n'est disposé dans la couche isolante à dissipation de chaleur 25 sur la plaque de métal 24 ; il est donc nécessaire que la couche isolante à dissipation de chaleur 25 elle-même dégage de la chaleur. Ainsi, la couche isolante à dissipation de chaleur 25 est faite d'un matériau dont la conductivité thermique est supérieure à celle des couches isolantes 27a à 27d. Sur le substrat en métal 22 sont montés un organe principal de puissance 20a du côté sortie du moteur électrique 1 et l'organe principal de commande 20b du côté opposé de celui-ci, comme indiqué sur la figure 3. L'organe principal de puissance 20a est constitué de parties à courant élevé comme les éléments de commutation à semi-conducteurs (par exemple, FET) Q1 à Q6 qui constituent un circuit en pont triphasé pour commuter un courant de moteur du moteur électrique 1, des condensateurs 30 qui absorbent les ondulations du courant du moteur, des résistances en dérivation 31 qui détectent le courant du moteur électrique 1, etc. Ces parties à courant élevé sont montées sur le motif de câblage 26e par soudure. Une feuille conductrice thermique 29 ayant une haute conductivité et une excellente flexibilité est placée entre la surface supérieure de chaque condensateur 30 et la surface de la paroi intérieure du capot 23. Entre les couches adjacentes des motifs de câblage 26a à 26e disposés en regard des plaques de dissipation de chaleur (diffuseurs de chaleur) hs des éléments de commutation à semi-conducteurs Q1 à Q6, est formée une pluralité de corps en forme de colonnes métalliques du circuit d'alimentation sur des lignes parallèles dans le sens de l'épaisseur du substrat en métal 22. Puisque les couches isolantes intercouches 27a, 27b, 27c, 27d sont formées en pressant à chaud une feuille métallique en cuivre recouverte de résine (RCC), le corps en forme de colonnes métalliques du circuit d'alimentation entre les couches adjacentes des motifs de câblage 26a à 26e est formé d'une pluralité de colonnes de métal divisées du circuit d'alimentation 28a. Les colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a ont chacune une forme circulaire en coupe transversale, de sorte que la fluidité d'une résine de la feuille métallique en cuivre recouverte de résine peut être améliorée et de ce fait les défauts ou imperfections internes du substrat en métal 22 peuvent être réduits. Dans ce mode de réalisation, les colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a sont chacune formées dans une structure en bosse avec une section circulaire, mais au lieu de cela on peut employer une structure à trou traversant qui a une configuration en coupe transversale en forme d'anneau. De plus, une résine ayant une haute conductivité thermique peut être injectée dans la partie interne creuse d'un trou traversant. L'organe principal de commande 20b est composé de pièces à courant faible comme un microcalculateur 32, un circuit de commande (non représenté), un élément de circuit périphérique comprenant un circuit de détection de courant du moteur (non représenté) etc. Ces pièces à courant faible sont montées sur le motif de câblage 26e par soudure. Le microcalculateur 32 calcule un couple d'assistance basé sur le courant du moteur, qui circule dans le moteur 1 à travers une extrémité de chaque résistance de dérivation 31 et est détecté par le circuit de détection de courant du moteur (non représenté), et un signal de couple de direction provenant d'un détecteur de couple (non représenté), et calcule un courant correspondant au couple d'assistance en réinjectant le courant du moteur et la position rotative du rotor 4 détectée par le détecteur de position rotative 6. Le microcalculateur 32 génère des signaux de commande pour contrôler les éléments de commutation à semi-conducteurs Q1 à Q6 du circuit en pont. De plus, le microcalculateur 32 comprend, quoique non illustré, une fonction d'autodiagnostic bien connue en plus d'un convertisseur A/N, d'un circuit de minuteur PWM, etc., et exécute toujours un autodiagnostic afin de déterminer si le système fonctionne normalement, de manière à pouvoir interrompre le courant du moteur en cas d'occurrence d'anomalie. L'organe principal de puissance 20a et l'organe principal de commande 20b sont disposés sur l'unique substrat en métal 22 et sont électriquement connectés l'un à l'autre au moyen des motifs de câblage 26a à 26e, les colonnes de métal du circuit d'alimentation intercouche 28a et les colonnes de métal du circuit de commande intercouche 28b. En conséquence, la transmission de signal entre l'organe principal de commande 20b et l'organe principal de puissance 20a est effectuée par le biais des motifs de câblage 26a à 26e, les colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a et les colonnes de métal du circuit de commande 28b formées dans le substrat en métal 22. Dans l'organe principal de puissance 20a comprenant les parties à courant élevé comme les éléments de commutation à semi-conducteurs Q1 à Q6, les condensateurs 30, les résistances en dérivation 31, etc., il est nécessaire que les colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a transmettent la chaleur et un courant élevé aux alentours des parties à courant élevé ; il est donc souhaitable que les colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a ait chacune une superficie de section aussi vaste que possible. Par contraste avec cela, dans l'organe principal de commande 20b, le stress généré dans les parties soudées de pièces en raison d'un changement de température peut être réduit, de sorte qu'il est souhaitable que les colonnes de métal du circuit de commande 28b ait chacune une superficie de section la plus petite possible. Par conséquent, la superficie de section de chacune des colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a est formée pour être supérieure à la superficie de section de chacune des colonnes de métal du circuit de commande 28b. Il est préférable que chacune des colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a ait une forme circulaire avec un diamètre de 0,7 mm ou plus de section et que chacune des colonnes de métal du circuit de commande 28b ait une forme circulaire avec un diamètre de 0,4 mm ou moins de section. Comme indiqué sur la figure 4, dans le substrat en métal 22, des parties tampons 26ep sont formées sur le motif de câblage 26e sur la couche supérieure, et une surface inférieure de chaque partie tampon 26ep et une surface supérieure du deuxième motif de câblage supérieur 26d sont connectées l'une à l'autre au moyen d'une colonne de métal du circuit de commande correspondant 28b. Une partie convexe 26f est formée sur une surface supérieure de chaque partie tampon 26ep, et un condensateur C est monté sur des parties convexes adjacentes 26f et connecté à ses extrémités opposées aux parties tampons 26ep par soudure. A ce moment, la soudure du condensateur C est faite tandis qu'il est soulevé des parties tampons associées 26ep par les parties convexes 26f, de sorte que les couches de soudure soient ainsi formées pour être épaisses dans leurs parties, à part ces parties qui correspondent aux parties convexes 26f. En conséquence, les tensions générées dans les parties soudées de pièces (c'est-à-dire, le condensateur C) en raison d'un changement de température de l'environnement d'utilisation du éhicule automobile sont réduites, de sorte que la fiabilité du raccordement ou de la connexion des parties soudées puisse être améliorée. Notez ici que les pièces telles qu'elles sont mentionnées ci-dessus peuvent être de type non principal comme des résistances, etc., autres que le condensateur C. De plus, les parties tampons de raccordement par fil 26eb, auxquelles des W en fil d'aluminium, chacun ayant un diamètre de 300 pm, sont raccordés par fil, sont formées dans le motif de câblage 26e sur la couche supérieure du substrat en métal 22, comme indiqué sur la figure 4. Chacune des parties tampons de raccordement par fil 26eb a une surface inférieure connectée à une surface supérieure du deuxième motif de câblage supérieur 26d par une colonne de métal de fil 28c. En outre, entre les couches adjacentes des motifs de câblage 26a à 26d, des colonnes de métal de fils 28c sont formées sur une ligne dans le sens de l'épaisseur du substrat en métal 22, mais une colonne de métal de fil 28c devrait être disposée au moins entre la surface inférieure de chaque partie tampon de raccordement par fil 26eb et la surface supérieure du deuxième motif de câblage supérieur 26d. Le raccordement ou la connexion de chaque fil W et de chaque partie tampon de raccordement par fil 26eb correspondante est fait à un emplacement excluant une partie qui s'étend au-dessus de la colonne de métal de fil correspondante 28c et de la couche isolante intercouche 27d dans la surface inférieure de la partie tampon de raccordement par fil 26eb. Autrement dit, chaque fil W est raccordé par fil à une partie tampon de raccordement par fil 26eb dans une région de celle-ci dans laquelle la couche isolante intercouche 27d est formée sur la surface inférieure de la partie tampon de raccordement par fil 26eb. En variante, comme indiqué sur la figure 5, chaque fil W est raccordé par fil à une partie tampon de raccordement par fil 26eb correspondante dans une région de celle-ci dans laquelle une colonne de métal de fil correspondante 28c est formée sur la surface inférieure de la partie tampon de raccordement par fil 26eb. Quand chaque fil W est raccordé à une partie tampon de raccordement par fil 26eb avec leur partie de connexion ou jonction s'étendant au-dessus de la limite de la colonne de métal de fil correspondante 28c et de la couche isolante intercouche 27d dans la surface inférieure de la partie tampon de raccordement par fil 26eb, la propagation de l'onde ultrasonique utilisée pour le raccordement par fil dans la jonction varie entre une région correspondant à la colonne de métal de fil 28c et une région correspondant à la couche isolante intercouche 27d, résultant ainsi en une résistance réduite de la jonction ou du raccordement. En outre, une colonne de métal 28c formée vers le bas à partir d'une partie tampon de raccordement par fil 26eb correspondante peut avoir une superficie de section égale à celle de chaque colonne de métal du circuit d'alimentation 28a. Comme indiqué sur la figure 3, le substrat en métal 22 a des trous 22c traversants à six endroits dans sa partie périphérique, et le substrat en métal 22 est assujetti fixement au radiateur 21 au moyen de vis 70 filetées insérées dans ces trous 22c. Autour de chaque trou 22c sont disposées de manière circulaire douze colonnes de métal fixées 28d, comme indiqué sur la figure 6, qui sont disposées entre les couches adjacentes des motifs de câblage 26a à 26e sur des lignes individuelles dans le sens de l'épaisseur du substrat en métal 22. En outre, les colonnes de métal fixées 28d sont disposées sous une surface d'appui de la tête de chaque vis 70, de sorte qu'une force générée en serrant la vis 70 soit appliquée sur les colonnes de métal fixées 28d. Dans le cas où le substrat en métal 22 est serré au niveau du radiateur 21 au moyen des vis 70 à travers la couche isolante 27d et les autres couches isolantes intercouches 27a à 27c ayant un faible module d'élasticité, les vis 70 sont faciles à desserrer, mais en serrant le substrat en métal 22 contre le radiateur 21 avec les vis 70 à travers les colonnes de métal fixées 28d, les vis 70 deviennent difficiles à desserrer, de sorte que le substrat en métal 22 peut être maintenu en contact étroit avec le radiateur 21. En conséquence, la chaleur générée par des parties génératrices de chaleur sur le substrat en métal 22 est efficacement conduite jusqu'au boîtier 12 du moteur électrique 1 via le radiateur 21. Ici, notez que le nombre de colonnes de métal fixées 28d n'est bien sûr pas limité à douze, mais peut être n'importe quelle valeur appropriée pour la conduction thermique. Aussi, chacune des colonnes de métal fixes 28d peut avoir une structure de trou traversant cylindrique, similaire aux colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a. Bien que la plaque de métal 24 soit faite d'aluminium dans ce mode de réalisation, on peut utiliser un matériau AlSiC dans lequel des particules de carbure de silicium sont dispersées dans un matériau d'aluminium. Le matériau AlSiC est d'un coût plus élevé que l'aluminium, mais a une rigidité supérieure à celui-ci, de sorte que l'épaisseur de la plaque de métal 24 peut être plus mince que celle d'une plaque d'aluminium, mais il est préférable de choisir l'épaisseur dans une plage sensiblement comprise entre 1,4 mm et 1,6 mm. En outre, le matériau AlSiC a un coefficient d'expansion thermique inférieur à celui de l'aluminium, et de ce fait, la fiabilité du raccordement ou de la jonction soudé(e) des parties montées sur le substrat en métal 22 par soudure peut être améliorée. Dans le cas où le matériau AlSiC est utilisé pour la plaque de métal 24, il est préférable qu'un matériau AlSiC ayant un coefficient d'expansion thermique similaire soit utilisé pour le radiateur 21. Dans un cadre 40, des plaques conductrices 41, 42 sont insérées par moulage dans une résine isolante, les plaques conductrices 41 étant exposées à partir de la résine isolante à des parties destinées à être électriquement connectées, comme indiqué sur la figure 3. Des bornes du moteur Mm, formées comme des extrémités des plaques conductrices 41, respectivement, sont avancées à partir de trous correspondants 21a, qui sont des parties ouvrantes formées dans le radiateur 21, de manière à être insérées dans le moteur électrique 1 pour connexion électrique avec les bornes d'enroulement 10. Les plaques conductrices 41 ont des parties tampons 41a formées aux autres extrémités de celles-ci, respectivement, d'une manière exposée à partir de la résine isolante pour connexion au circuit en pont de l'organe principal de puissance 20a du substrat en métal 22 par des fils raccordés à celui-ci par raccordement par fil. Les plaques conductrices 42 ont des parties tampons 42a en forme de bornes d'alimentation électrique formées aux extrémités de celles-ci, respectivement, d'une manière exposée à partir de la résine isolante, et les parties tampons 42a sont connectées à l'organe principal de puissance 20a par des fils qui y sont raccordés par raccordement par fil. De plus, le connecteur du détecteur 43 est formé de manière intégrée avec le cadre 40, et est inséré dans un connecteur (non représenté) à partir du détecteur de position rotative 6. Dans le connecteur de détecteur 43, une borne de détecteur Sm destinée à envoyer un signal du détecteur de position rotative 6 au microcalculateur 32 est insérée par moulage dans la résine isolante. La borne de détecteur Sm a une extrémité exposée à partir de la résine isolante pour former une partie tampon Smp, et la partie tampon exposée Smp est connectée à l'organe principal de commande 20b par le biais d'un fil qui est raccordé à celui-ci par raccordement par fil. Le connecteur 44 est composé d'un connecteur d'alimentation 45a électriquement relié à unebatterie (non représentée) du véhicule, d'un connecteur de signal 45b par lequel les signaux sont reçus de et envoyés au côté véhicule par le biais d'un câblage externe, et un connecteur de détecteur de couple 46 dans lequel un signal provenant d'un détecteur de couple (non représenté) est injecté. Le connecteur d'alimentation 45a et le connecteur de signal 45b sont intégrés l'un à l'autre pour former un connecteur de véhicule 45, et le connecteur de véhicule 45 et le connecteur de détecteur de couple 46 sont disposés côte à côte. De plus, le connecteur 44 est composé d'un boîtier de connecteur 47 et d'un cadre de connecteur 48 logé dans le boîtier de connecteur 47, et est assujetti fixement au radiateur 21 sur un côté opposé au substrat en métal 22. En outre, le connecteur 44 est disposé sur un côté du substrat en métal 22 en face du radiateur 21, et il est aussi disposé à proximité d'une extrémité arrière du moteur électrique 1 qui est à un côté opposé à un côté de sortie du moteur électrique 1. Dans le boîtier de connecteur 47, un boîtier du connecteur d'alimentation 45a, un boîtier du connecteur de signal 45b, et un boîtier du connecteur de détecteur de couple 46 sont modelés de manière intégrée avec une résine isolante. Dans le cadre de connecteur 48, une plaque conductrice 49 ayant une borne plus 49a du connecteur d'alimentation 45a formée à une extrémité de celle-ci, une plaque conductrice 50 ayant une borne moins 50a du connecteur d'alimentation 45a formée à une extrémité, une pluralité de plaques conductrices 51 constituant d'autres motifs de câblage, une borne de connecteur 52 ayant une borne 52a du connecteur de signal 45b formée à une extrémité de celle-ci, et une borne de connecteur 53 ayant une borne 53a du connecteur de détecteur de couple 46 formée à une extrémité de celle- ci sont toutes insérées par moulage dans une résine isolante. Aussi, dans le cadre de connecteur 48, exposé à partir de la résine isolante se trouvent la borne plus 49a et la borne moins 50a du connecteur d'alimentation 45a, la borne 52a du connecteur de signal 45b, la borne 53a du connecteur de détecteur de couple 46, les parties des plaques conductrices 49, 50, 51 qui doivent être électriquement connectées, les parties tampons 52b, 53b du substrat en métal 22 connectées à l'organe principal de commande 20b par les fils qui y sont raccordés par raccordement par fil, etc. Ainsi, le connecteur de véhicule 45 et le connecteur de détecteur de couple 46 sont formés de manière intégrée avec le boîtier de connecteur 47 et le cadre de connecteur 48, respectivement. Sur le cadre de connecteur 48 sont montées des bobines 54, 55 et des condensateurs 56 qui servent à empêcher le bruit électromagnétique généré lors de l'opération de commutation des éléments de commutation à semi-conducteurs Q1 à Q6 de l'organe principal de puissance 20a de s'écouler vers l'extérieur, et ils sont reliés aux plaques conductrices 49, 50, 51, respectivement, du cadre de connecteur 48. De plus, le cadre de connecteur 48 est formé avec des parties réceptrices de bobine 48a, 48b, dans lesquelles les bobines 54, 55 sont logées et maintenues en y étant insérées dans une direction orthogonale par rapport aux bornes 49a, 50a, 52a du connecteur de véhicule 45 et à la borne 53a du connecteur de détecteur de couple 46. La figure 7 est une vue en coupe de parties essentielles du cadre de connecteur 48, dans lequel la partie réceptrice de bobine 48b est formée sur son fond avec un crochet de blocage à partie saillante 48c et un guide 48d pour mise en prise avec la bobine 55. La bobine 55 est construite par enroulement d'un conducteur autour d'un noyau 55a qui a une section en forme de T quand il est coupé le long d'une direction axiale de celui-ci. Dans le noyau 55a, une partie de grand diamètre 55b de la bobine 55 est guidée par le guide 48d, de sorte que lorsqu'il est inséré jusqu'au fond de la partie réceptrice de bobine 48b, le crochet de blocage 48c en forme d'une partie de mise en prise est élastiquement mis en prise avec la partie de grand diamètre 55b, assujettissant ainsi fixement la bobine 55 au cadre de connecteur 48. Les bornes 54a, 55c des bobines 54, 55 pénètrent par des trous 48e formés dans les fonds des parties réceptrices de bobine 48a, 48b pour dépasser du cadre de connecteur 48, de sorte qu'elles soient soudées et reliées électriquement aux plaques conductrices 49, 50, 51 exposées à partir de la résine isolante. La figure 8 est une vue en coupe de parties essentielles du cadre de connecteur 48, dans lequel le cadre de connecteur 48 est formé avec des parties réceptrices de condensateurs 48f qui reçoivent les condensateurs 56, respectivement. Dans les parties réceptrices de condensateurs 48f, les condensateurs 56 sont disposés et logés sur une ligne ou rangée, comme indiqué sur la figure 3. Les plaques conductrices 49, 50, 51 sont partiellement exposées à partir de la résine isolante d'un côté d'extrémité des parties réceptrices de condensateurs 48f, et les plaques conductrices ainsi exposées 49, 50, 51 sont reliées aux bornes correspondantes des condensateurs 56 par soudure TIG. Les parties soudées, disposées sur une ligne droite, sont connectées de manière continue par soudure TIG. Le boîtier de connecteur 47 est formé avec des parties de guide 47a qui servent à guider des parties latérales opposées 48g du cadre de connecteur 48 quand le cadre de connecteur 48 est inséré dans le boîtier de connecteur 47. Dans un état dans lequel le cadre de connecteur 48 a été totalement inséré dans le boîtier de connecteur 47, les parties latérales 48g du cadre de connecteur 48 sont installées dans les parties de guide 47a, et les bornes 49e, 50a, 52a, 53a du connecteur 44 et le boîtier du connecteur 44 sont placés d'une manière appropriée. De plus, dans le connecteur 44, une résine adhésive 66 est injectée entre une partie d'insertion de borne, qui est formée sur le boîtier de connecteur 47 et dans lequel les bornes 49a, 50a, 52a, 53a sont insérées, et une partie en saillie de borne, qui est formée sur le cadre de connecteur 48 et dans laquelle les bornes 49a, 50a, 52a, 53a s'avancent. Spécifiquement, comme indiqué sur la figure 8, le cadre de connecteur 48 a une partie concave 48h formée dans une partie de celui-ci dans laquelle les bornes 49a, 50a, 52a, 53a s'avancent, et le boîtier de connecteur 47 a une partie convexe 47b formée à une partie d'entrée de celui-ci dans laquelle les bornes 49a, 50a, 52a, 53a sont insérées. La résine adhésive sous la forme d'un matériau de scellement à la silicone 66 est injectée dans un espace formé entre la partie concave 48h et la partie convexe 47b, le boîtier de connecteur 47 étant totalement inséré dans le cadre de connecteur 48, de manière que l'étanchéité à l'air entre les bornes 49a, 50a, 52a, 53a et le boîtier de connecteur 47 est assurée. Le radiateur 21 a une partie concave 21c formée dans une partie sur laquelle le cadre de connecteur 48 est monté, la partie concave 21c et les condensateurs 56 étant disposés face à face. Le matériau de scellement à la silicone 66 est injecté dans un espace entre la partie concave 21c du radiateur 21 et les condensateurs 56, de manière que les condensateurs 56 soient fixés au radiateur 21. Notez ici que le connecteur 44, le radiateur 21 et le capot 23 représenté sur la figure 8 sont maintenus inversés quand le matériau de scellement à la silicone 66 est injecté dans l'espace formé entre la partie concave 48h et la partie convexe 47b, ou quand le matériau de scellement à la silicone 66 est injecté dans l'espace entre la partie concave 21c et les condensateurs 56. Maintenant, référence va être faite à une procédure de montage du dispositif de direction assistée électrique tel qu'il est construit ci-dessus. Tout d'abord, le moteur électrique 1 est assemblé dans la manière suivante. L'aimant permanent 3 est magnétisé à huit pôles par un magnétiseur après avoir été raccordé fixement à l'arbre de sortie 2, et une course intérieure du palier 60 est installée par pression sur l'arbre de sortie 2 pour former le rotor 4. Alors, les enroulements d'armature 9 des phases U, V et W sont enroulés autour des douze pôles saillants 7, respectivement, du stator 5 à travers les isolateurs 8 à des emplacements décalés d'un angle électrique de 120 degrés les uns par rapport aux autres, de sorte que quatre enroulements soient formés pour chacune des phases U, V et W, fournissant ainsi un total de douze enroulements. Les parties d'enroulement de phase U respectives ont leurs extrémités de début d'enroulement et leurs extrémités de terminaison d'enroulement reliées entre elles pour former un enroulement d'armature de phase U entier, et les enroulements d'armature de phase V et de phase W sont également formés de la même manière. Après la formation des enroulements d'armature des phases U, V et W, les extrémités de terminaison d'enroulement sont mutuellement reliées entre elles pour fournir un point neutre, tandis que les extrémités de début d'enroulement des enroulements d'armature des phases U, V et W sont reliées aux bornes d'enroulement 10, respectivement. Ensuite, le stator 5 avec les enroulements ainsi formés est inséré dans et fixé au boîtier 12. Par la suite, après qu'une course extérieure d'un palier 61 a été assujettie fixement au boîtier 12, le stator 6b du détecteur de position rotative 6 est assujetti fixement au boîtier 12. Ensuite, l'arbre de sortie 2 du rotor 4 est inséré dans une course intérieure du palier 61. Après qu'une entretoise 62 a été appliquée par pression sur l'arbre de sortie 2, l'arbre de sortie 2 est fixé à la course intérieure du palier 61. Ensuite, le rotor 6a du détecteur de position rotative 6 et l'accouplement 16 sont appliqués par pression sur l'arbre de sortie 2, et un capot final 64 avec une bague en caoutchouc 63 adaptée est inséré dans le boîtier 12 à partir du côté d'extrémité arrière du moteur électrique 1 et assujetti fixement au boîtier 12 au moyen des vis 65. Ensuite, la référence sera faite à une procédure de montage de l'unité de commande 20. Tout d'abord, les pièces détachées comme les éléments de commutation à semi-conducteurs Q1 à Q6, les condensateurs 30, les résistances en dérivation 31, etc., qui constituent l'organe principal de puissance 20a, et des pièces détachées comme le microcalculateur 32, ses éléments de circuit périphériques, etc., qui constituent l'organe principal de commande 20b, sont montées sur le substrat en métal 22, les électrodes individuelles étant enduites d'une crème de soudure et la crème de soudure est fondue à l'aide d'un dispositif à fusion, de sorte que les pièces détachées respectives mentionnées ci-dessus soient soudées aux électrodes du substrat en métal 22. De plus, les condensateurs 56 sont logés dans les parties réceptrices de condensateurs 48f du cadre de connecteur 48, et les bornes des condensateurs 56 sont raccordées par soudure TIG aux plaques conductrices 49, 50, 51 qui dépassent de la résine isolante. Ensuite, les bobines 54, 55 sont insérées dans des parties d'insertion de bobine 48a, 48b, respectivement. A l'insertion des bobines 54, 55, les bornes 54a, 55c pénètrent par les trous 48e formés dans le fond des parties réceptrices de bobine 48a, 48b pour dépasser dans une surface opposée du cadre de connecteur 48, de sorte que les bornes 54a, 55c soient raccordées par soudure TIG aux plaques conductrices 49, 50, 51 qui dépassent de la résine isolante. A l'insertion de la bobine 55, le diamètre extérieur de la partie de grand diamètre 55b du noyau 55a est guidée par le guide 48d, et le crochet de blocage 48c empêche la partie de grand diamètre 55b de se détacher du cadre de connecteur 48 dans un état dans lequel la bobine 55 a été insérée jusqu'au fond de la partie réceptrice de bobine 48b, de manière que la bobine 55 soit assujettie fixement et soudée au cadre de connecteur 48. Après cela, le cadre de connecteur 48 avec les bobines 54, 55 et les condensateurs 56 reliés à celui- ci sont assujettis fixement au côté extérieur du radiateur 21 au moyen de vis 67. Les côtés opposés des parties tampons 52b, 53b du cadre de connecteur 48 sont assujettis fixement au radiateur 21 par les vis 67, de sorte que la connexion entre le cadre de connecteur 48 et le radiateur 21 réalisée par raccordement par fil à l'étape suivante puisse être assurée. La partie concave 21c du radiateur 21 est disposée en regard des condensateurs 56 connectés au cadre de connecteur 48, et le matériau de scellement à la silicone 66 est injecté dans une rainure 21d et la partie concave 21c du radiateur 21 et la partie concave 48h du cadre de connecteur 48. Après cela, les parties de guide 47a du boîtier de connecteur 47 sont insérées dans les parties latérales 48g du cadre de connecteur 48, de manière que le boîtier de connecteur 47 soit installé dans le cadre de connecteur 48 tout en étant guidé par les parties de guide 47a et soit assujetti fixement au radiateur 21 au moyen des vis 68. Dans une telle condition, les parties de guide 47a et les parties latérales 48g sont fixées l'une à l'autre, de sorte que les bornes 49a, 50a, 52a, 53a et le boîtier de connecteur 47 puissent être placés l'un par rapport à l'autre. De plus, le matériau de scellement à la silicone 30 66 est injecté dans l'espace formé entre la partie concave 48h du cadre de connecteur 48 et la partie convexe 47b du boîtier de connecteur 47, de manière que l'étanchéité à l'air entre les bornes 49a, 50a, 52a, 53a et le boîtier de connecteur 47 puisse être assurée. En outre, le matériau de scellement à la silicone 66 est injecté dans l'espace entre la partie concave 21c du radiateur 21 et les condensateurs 56, de manière que les condensateurs 56 soient raccordés et fixés au radiateur 21. Ensuite, le cadre 40 est installé dans le radiateur 21 de telle sorte que les bornes Mm du moteur et le connecteur de détecteur 43 dépassent du trou 21a du radiateur 21 vers l'extérieur, et que le cadre 40 soit assujetti fixement au côté intérieur du radiateur 21 par des vis 69. A ce moment, le cadre 40 est fixé au radiateur 21 par les trois vis 69 qui sont disposées aux côtés opposés des parties tampons 41a, Smp et aux côtés opposés de la partie tampon 42a. Après cela, le substrat en métal 22 avec des parties montées sur celui-ci est assujetti fixement au radiateur 21 par les vis 70. Spécifiquement, les vis 70 sont insérées dans les trous 22c formés dans le substrat en métal 22 à un total de six emplacements comprenant les quatre coins de celui-ci et deux endroits entourant l'organe principal de puissance 20a, assujettissant ainsi fixement le substrat en métal 22 au radiateur 21. Après cela, les parties tampons 41a, Smp, 42a du cadre 40, les parties tampons 52b, 53b du cadre de connecteur 48, et les parties tampons de raccordement par fil 26eb du substrat en métal 22 sont électriquement reliées les unes aux autres par les fils d'aluminium W de 300 }gym de diamètre au moyen de raccordement par fil. Ensuite, le capot 23 avec un joint plat de pré-enduction 71 appliqué sur celui-ci et solidifié à l'avance est disposé à une partie ouvrante du radiateur 21 et assujetti fixement au radiateur 21 par des vis 72. Par la suite, le moteur électrique 1 et l'unité de commande 20 assemblés séparément de la manière ci-dessus sont assemblés l'un avec l'autre. Un joint plat de préenduction 73 est appliqué et solidifié à l'avance sur l'extérieur du radiateur 21 de l'unité de commande 20, et l'unité de commande 20 est assujettie fixement au support 12a du moteur électrique 1 au moyen de vis 74. A ce moment, les surfaces d'accouplement du moteur électrique 1 et l'unité de commande 20 sont scellées par le joint plat de pré-enduction 73. Alors, les bornes d'enroulement 10 du moteur électrique 1 et les bornes Mm du moteur de l'unité de commande 20 sont fixées les unes aux autres par des vis 75 de manière qu'elles soient électriquement reliées les unes aux autres. Enfin, un connecteur (non représenté) provenant du détecteur de position rotative 6 du moteur électrique 1 est fixé sur le connecteur de détecteur 43 de l'unité de commande 20 pour fournir la connexion électrique entre les deux, et l'ensemble du dispositif de direction assistée électrique est achevé. Comme décrit dans ce qui précède, selon le dispositif de direction assistée électrique de ce premier mode de réalisation, l'organe principal de puissance 20a et l'organe principal de commande 20b sont formés sur le substrat en métal 22, et l'organe principal de puissance 20a et l'organe principal de commande 20b sont électriquement connectés l'un à l'autre par les motifs de câblage 26a à 26e sur le substrat en métal 22 et les colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a et les colonnes de métal du circuit de commande 28b. Il en résulte qu'aucun élément de connexion externe reliant l'organe principal de puissance 20a et l'organe principal de commande 20b n'est nécessaire, de sorte que le dispositif peut être réduit en taille et en coût, et que la fiabilité de la liaison ou de la connexion entre l'organe principal de puissance 20a et l'organe principal de commande 20b puisse être améliorée. De plus, le circuit de puissance est construit en reliant électriquement entre eux l'organe principal de puissance 20a et les motifs de câblage à plusieurs couches 26a, 26b, 26c, 26d, 26e, de sorte que la longueur d'un chemin électrique par lequel le courant circule est réduite, permettant ainsi de réduire la perte d'énergie électrique et de supprimer la génération de bruit électromagnétique. En outre, entre les couches adjacentes des motifs de câblage 26a à 26e dans des régions dans lesquelles au moins les éléments de commutation à semi-conducteurs Q1 à Q6 sont montés sur le substrat en métal 22, en particulier dans les zones face aux plaques de dissipation de chaleur (diffuseurs de chaleur) hs des éléments de commutation à semi-conducteurs Q1 à Q6, les colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a sont formées en ligne dans le sens de l'épaisseur du substrat en métal 22. Il en résulte que la chaleur générée par les éléments de commutation à semi-conducteurs Q1 à Q6 est conduite jusqu'à la plaque de métal 24 d'une manière rectiligne, ce qui permet d'améliorer la dissipation de chaleur du substrat en métal 22. Par ailleurs, un corps en forme de colonnes métalliques du circuit d'alimentation entre les couches adjacentes des motifs de câblage 26a à 26e est divisé en une pluralité de colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a ayant une section circulaire. Il en résulte que lorsqu'une feuille métallique en cuivre recouverte de résine (RCC) est thermiquement pressée pour former les couches isolantes intercouches 27a, 27b, 27c, 27d, la fluidité de la résine de la feuille métallique en cuivre recouverte de résine est améliorée, de sorte que des défauts comme des vides à l'intérieur du substrat en métal 22 peuvent être réduits, ce qui permet d'améliorer la qualité du substrat en métal 22. De plus, la superficie de la section de chacune des colonnes de métal 28a pour le circuit de puissance, sur lesquelles des pièces à courant élevé comme des éléments de commutation à semi-conducteurs Q1 à Q6, etc., sont montées, est formée pour être supérieure à la superficie de la section de chacune des colonnes de métal du circuit de commande 28b pour courant faible. Par conséquent, on peut faire passer la chaleur et le courant élevé de l'organe principal de puissance 20a à travers les colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a, et le stress généré dans les parties soudées des pièces à courant faible de l'organe principal de commande 20b par un changement de température dans celles-ci peut être réduit, ce qui permet d'améliorer la performance, la résistance thermique et la durée du dispositif. De plus, chacune des colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a a une forme circulaire avec un diamètre de 0,7 mm ou plus de section, et chacune des colonnes de métal du circuit de commande 28b a une forme circulaire avec un diamètre de 0,4 mm ou moins de section. En conséquence, on peut faire passer la chaleur et un courant élevé de l'organe principal de puissance 20a à travers les colonnes de métal du circuit d'alimentation 28a, et le stress généré dans les parties soudées des pièces de l'organe principal de commande 20b dû à un changement de température dans cellesci peut être réduit, ce qui permet d'améliorer la performance, la résistance thermique et la durée de vie du dispositif. De plus, le substrat en métal 22 a cinq couches de motifs de câblage 26a à 26e, et les parties tampons 26ep sont formées sur le motif de câblage 26e sur la couche supérieure, une surface inférieure de chaque partie tampon 26ep et une surface supérieure du deuxième motif de câblage supérieur 26d étant reliées l'une à l'autre au moyen d'une colonne de métal du circuit de commande correspondant 28b, de sorte que le câblage pour les motifs de câblage est principalement fait dans quatre couches de la deuxième couche supérieure jusqu'à la cinquième couche la plus basse ou du fond. En conséquence, les composants de motif de câblage formés dans le motif de câblage 26e sur la couche supérieure ou la plus haute peuvent être réduits, et donc les dimensions extérieures du substrat en métal 22 peuvent être diminuées, ce qui permet ainsi de réduire la taille du dispositif. En outre, aucun motif de câblage autre que le motif de contrôle pour vérifier le substrat en métal 22 après que les différentes pièces ont été montées sur celui-ci n'est formé dans le motif de câblage 26e sur la couche supérieure. Ainsi, la densité de conditionnement des pièces montées sur le motif de câblage 26e sur la couche supérieure est accrue ou augmentée, et de ce fait les dimensions extérieures du substrat en métal 22 peuvent être diminuées, ce qui permet de réduire la taille du dispositif. En outre, une partie convexe 26f est formée sur une surface supérieure de chaque partie tampon 26ep, et un composant est monté sur cette partie convexe 26f et soudé à la partie tampon 26ep. En conséquence, une couche de soudure peut être formée épaisse dans sa partie à part cette partie qui correspond à la partie convexe 26f, ainsi on peut réduire le stress généré dans la partie soudée de la pièce dû à un changement de température, ce qui permet d'améliorer la fiabilité de la liaison ou de la connexion de la partie soudée. De plus, dans le substrat en métal 22, la couche isolante supérieure 27d est formée d'un matériau dont le module d'élasticité est plus faible que celui des autres couches isolantes 27a à 27c. Il en résulte que le stress généré dans les parties soudées de pièces en raison d'un changement de température peut être réduit par la couche isolante 27d ayant un faible module d'élasticité, ce qui permet d'améliorer la résistance thermique et la durée de vie du dispositif. De plus, dans le substrat en métal 22, la couche isolante à dissipation de chaleur 25 sur la plaque de métal 24 est formée d'un matériau dont la conductivité thermique est supérieure à celle des couches isolantes 27a à 27d. En conséquence, la chaleur générée par les pièces génératrices de chaleur comme les éléments de commutation à semi-conducteurs Q1 à Q6, etc., peut être conduite à la plaque de métal 24 avec une résistance thermique plus petite, ce qui permet d'améliorer la dissipation de chaleur du substrat en métal 22. En outre, le substrat en métal 22 a les trous 22c formés dans celui-ci pour un assujettissement fixe de celui-ci au radiateur 21, et autour de chaque trou 22c est là disposée la pluralité de colonnes de métal fixées 28d, qui sont disposées entre des couches adjacentes des motifs de câblage 26a à 26e sur des lignes individuelles dans le sens de l'épaisseur du substrat en métal 22. En conséquence, la force de serrage d'une vis 70, qui a été passée par un trou correspondant 22c et vissée dans le radiateur 21, est transmise de la surface d'appui de sa tête aux colonnes de métal fixées 28d, et de ce fait il n'existe que la couche isolante à dissipation de chaleur 25 comme une couche de résine entre la tête de la vis 70 et le radiateur 21, avec comme résultat que la vis 70 devient difficile à desserrer, et le substrat en métal 22 peut être maintenu en contact étroit avec le radiateur 21, ce qui permet d'améliorer la résistance thermique et la durée du dispositif. En outre, une partie tampon de raccordement par fil 26eb, à laquelle un fil W est raccordé par fil, est formée dans le motif de câblage 26e sur la couche supérieure du substrat en métal 22, et la surface inférieure de la partie tampon de raccordement par fil 26eb et la surface supérieure du deuxième motif de câblage supérieur 26d sont reliées par les colonnes de métal de fils 28c. Par conséquent, la vibration ultrasonique générée au moment du raccordement par fil est efficacement transmise à une partie raccordée ou à une jonction, ce qui permet d'améliorer la fiabilité de la liaison ou de la connexion par raccordement par fil. Par ailleurs, le raccordement ou la connexion de chaque fil W et de chaque partie tampon de raccordement par fil 26eb est fait de telle sorte que le fil W soit raccordé par fil à la partie tampon de raccordement par fil 26eb correspondante à un emplacement où la couche isolante 27d est formée sur la surface inférieure de la partie tampon de raccordement par fil 26eb, ou à un emplacement où une colonne de métal de fil correspondante 28c est formée sur la surface inférieure de la partie tampon de raccordement par fil 26eb. En consequence, le fil W et la partie tampon de raccordement par fil 26eb sont raccordés l'un à l'autre dans la surface inférieure de la partie tampon de raccordement par fil 26eb à part une région qui s'étend au-dessus de la colonne de métal 28c et de la couche isolante intercouche 27d. Il en résulte que la vibration ultrasonique générée au moment du raccordement par fil est efficacement transmise à une partie raccordée ou à une jonction, ce qui permet d'améliorer la fiabilité de la liaison ou de la connexion par raccordement par fil. De plus, la plaque de métal 24 du substrat en métal 22 est faite d'aluminium, et le radiateur 21 est de même fait d'aluminium, également, donc la chaleur générée par les parties génératrices de chaleur sur le substrat en métal 22 est efficacement conduite jusqu'au boîtier 12 du moteur électrique 1 par la plaque de métal 24 et le radiateur 21. En conséquence, la hausse de température des parties génératrices de chaleur sur le substrat en métal 22 peut être supprimée, et la résistance thermique et la durée de vie du dispositif peuvent être améliorées. De plus, le coefficient d'expansion thermique linéaire du substrat en métal 22 et celui du radiateur 21 deviennent sensiblement identiques, de sorte que les distances entre les parties tampons 41a, Smp, 42a assujetties fixement au radiateur 21 et les parties tampons sur le substrat en métal 22 ont moins tendance à être modifiées du fait d'un changement de température. En conséquence, la quantité de déplacement qui est appliquée aux fils d'aluminium reliant ces parties tampons est réduite, et la fiabilité de la liaison ou de la connexion par raccordement par fil peut être améliorée. De plus, le substrat en métal 22 est assujetti fixement au radiateur 21 au moyen des vis 70 à un total de six emplacements comprenant les quatre coins de celui-ci et deux endroits entourant l'organe principal de puissance 20a. Ainsi, l'organe principal de puissance 20a est assujetti fixement au voisinage de sa périphérie au radiateur 21, de sorte que la chaleur générée par les parties génératrices de chaleur sur l'organeprincipal de puissance 20a est efficacement conduite jusqu'au boîtier 12 du moteur électrique 1 à travers la plaque de métal 24 et le radiateur 21. En conséquence, on peut supprimer la hausse de température des parties génératrices de chaleur sur l'organe principal de puissance 20a et on peut améliorer la résistance thermique et la durée de vie du dispositif. En outre, le substrat en métal 22 est disposé en parallèle à l'axe du moteur électrique 1 et en même temps, l'organe principal de puissance 20a est disposé du côté sortie du moteur électrique 1 et l'organe principal de commande 20b est disposé du côté opposé de celui-ci, de sorte que la chaleur générée à partir de l'organe principal de puissance 20a est transmise au boîtier d'engrenage 13 à travers le radiateur 21 et le support 12a du moteur électrique 1. En conséquence, la hausse de température des parties génératrices de chaleur sur le substrat en métal 22 peut être supprimée, et la résistance thermique et la durée de vie du dispositif peuvent être améliorées. En outre, le connecteur d'alimentation 45a, qui est électriquement relié à la batterie (non représentée) du véhicule et le connecteur de signal 45b, par lequel les signaux sont entrés à partir de et envoyés vers le côté véhicule par câblage externe, sont formés de manière intégrée l'un avec l'autre. Il en résulte que dans le cas du dispositif de direction assistée électrique étant installé sur le véhicule, le nombre de connecteurs nécessaires du côté véhicule se réduit à un seulement, rendant ainsi le travail d'insertion et de déplacement pour le connecteur du côté de véhicule simple et facile. Aussi, le nombre de boîtiers de connecteur et d'habillages en caoutchouc pour le connecteur du côté véhicule peut être réduit à un, ce qui permet une réduction du coût. De plus, le connecteur 44 est composé du cadre de connecteur 48 avec les plaques conductrices 49, 50, 51 formant un motif de câblage inséré par moulage dans celui-ci, et le boîtier de connecteur 47 avec le cadre de connecteur 48 logé dans celui-ci, et ces plaques conductrices 49, 50 sont formées à leur unique extrémité avec la borne plus 49a et la borne moins 50a, respectivement, et les bobines 54, 55 et les condensateurs 56 pour empêcher la fuite externe de bruit généré lors de la commutation des éléments de commutation à semi-conducteurs Q1 à Q6 sont reliés aux plaques conductrices 49, 50, 51. En conséquence, la longueur du chemin électrique par lequel le courant circule est diminuée, ce qui permet de réduire la perte d'énergie électrique et de supprimer la génération de bruit électromagnétique. Aussi, puisque les bobines 54, 55 et les condensateurs 56 sont logés dans le boîtier de connecteur 47, la taille du dispositif peut être réduite. De plus, la bobine 55 a le noyau 55a qui est formé dans une configuration en forme de T en coupe verticale, et le cadre de connecteur 48 a la partie réceptrice de bobine 48b qui est formée avec le crochet de blocage 48c en forme d'une partie d'engagement, et le noyau 55a a la partie de grand diamètre en forme de T 55b qui est mise en prise avec le crochet de blocage 48a. Il en résulte que la bobine 55 peut être maintenue d'une manière appropriée jusqu'à ce que la borne 55c de la bobine 55 soit soudée à la plaque conductrice 51, ce qui permet d'améliorer la fonctionnalité. En outre, les bobines 54, 55 sont insérées dans des parties réceptrices de bobine 48a, 48b, respectivement, du cadre de connecteur 48 dans une direction perpendiculaire aux bornes 49a, 50a du connecteur de véhicule 45, de sorte qu'elles soient connectées par soudage avec les plaques conductrices 49, 50, 51. En consequence, la longueur du chemin électrique par lequel le courant circule est diminuée, ce qui permet de réduire la perte d'énergie électrique et de supprimer la génération de bruit électromagnétique. De plus, les bobines 54, 55 et les bornes 49a, 50a, 52a, 53a sont disposées perpendiculairement les unes aux autres, ce qui permet de réduire la taille du dispositif. En outre, les condensateurs 56 sont reçus dans les parties réceptrices de condensateurs 48f disposées en ligne dans le cadre de connecteur 48, de sorte que l'insertion des condensateurs 56 devient facile, ce qui permet d'améliorer la fonctionnalité. De plus, les plaques conductrices 49, 50, 51 sont partiellement exposées de la résine isolante à un côté d'extrémité des parties réceptrices de condensateurs 48f, et les parties soudées entre les plaques conductrices exposées 49, 50, 51 et les bornes des condensateurs 56 sont disposées en ligne droite, de sorte que les plaques conductrices 49, 50, 51 puissent être reliées aux bornes des condensateurs 56 au moyen d'une soudure TIG continue, ce qui permet d'améliorer la fonctionnalité. De plus, le boîtier de connecteur 47 est formé avec les parties de guide 47a dans lesquelles les parties latérales opposées 48g du cadre de connecteur 48 sont insérées, et les parties de guide 47a servent de guides quand le boîtier de connecteur 47 est inséré dans le cadre de connecteur 48. Ainsi, le travail d'insertion du boîtier de connecteur 47 dans le cadre de connecteur 48 devient facile, ce qui permet d'améliorer la fonctionnalité. En outre, le connecteur 44 est composé du boîtier de connecteur 47 et du cadre de connecteur 48 logé dans le boîtier de connecteur 47, et est assujetti fixement au radiateur 21 à un côté opposé au substrat en métal 22. Il en résulte que la longueur totale de l'unité de commande 20 peut être raccourcie, et que la taille du dispositif peut être diminuée. En outre, le connecteur 44 est assujetti fixement à un côté opposé du substrat en métal 22 avec le radiateur 21 pris en sandwich entre les deux. En conséquence, les dimensions ou les distances entre la borne 52a du connecteur de signal 45b et la partie tampon 52b à raccorder par fil, et entre la borne 53a du connecteur de détecteur de couple 46 et la partie tampon 53b à raccorder par fil sont raccourcies, ce qui permet de diminuer les quantités de matériaux utilisées par les bornes de connecteur 52, 53, et de réduire les coûts. En outre, le connecteur 44 est disposé au voisinage de l'extrémité arrière du moteur électrique 1, c'est-à-dire, à un côté de celui-ci opposé à son côté de sortie, de sorte qu'un espace à l'extrémité arrière du moteur électrique 1 qui est plus court que l'unité de commande 20 puisse être effectivement utilisé, et la superficie projetée du dispositif en projection verticale n'augmente pas, ce qui permet de réduire la taille du dispositif. En outre, puisque le connecteur 44 est formé avec le connecteur de détecteur de couple 46 conjointement avec le connecteur de véhicule 45, les connecteurs peuvent être rassemblés en un seul lieu, contribuant ainsi à la réduction de la taille du dispositif. De plus, puisque le connecteur de détecteur de couple 46 est construit du boîtier de connecteur 47 et du cadre de connecteur 48, qui sont les mêmes que ceux du connecteur de véhicule 45, le nombre de parties peut être réduit et de ce fait le coût et la taille du dispositif peuvent aussi être réduits. De plus, la partie concave 48h est formée sur le cadre de connecteur 48 dans une partie de celui-ci dans laquelle les bornes 49a, 50a, 52a, 53a dépassent, et la partie convexe 47b est formée dans le boîtier de connecteur 47 à une partie d'entrée de celui-ci dans laquelle les bornes 49a, 50a, 52a, 53a sont insérées, de sorte que le matériau de scellement à la silicone 66 soit injecté dans l'espace formé entre la partie concave 48h et la partie convexe 47b, le boîtier de connecteur 47 étant totalement inséré dans le cadre de connecteur 48. En conséquence, l'étanchéité à l'air entre les bornes 49a, 50a, 52a, 53a et le boîtier de connecteur 47 peut être assurée par le matériau de scellement à la silicone 66 et l'étanchéité ou la résistance à l'eau du dispositif peuvent être améliorées. En outre, la partie concave 21c est formée dans une partie du radiateur 21 sur laquelle le cadre de connecteur 48 est monté, et la partie concave 21c et les condensateurs 56 du cadre de connecteur 48 sont disposés face à face, le matériau de scellement à la silicone 66 étant injecté dans l'espace entre la partie concave 21c du radiateur 21 et les condensateurs 56. Il en résulte que les condensateurs 56 sont fixés au radiateur 21 par le matériau de scellement à la silicone 66, de manière que la résistance du dispositif aux vibrations peut être améliorée. En outre, la feuille conductrice thermique 29 ayant une haute conductivité thermique et une excellente flexibilité est installée entre la surface supérieure de chaque condensateur 30, qui sert à absorber les ondulations du courant, et la surface intérieure du capot 23 faite d'aluminium. Ainsi, la chaleur générée à partir des condensateurs 30 est transmise par rayonnement au capot 23 en plus du substrat en métal 22, de manière que la hausse de température du condensateur 29 peut être supprimée, et la durabilité du condensateur 29 peut être améliorée. Aussi, puisque la feuille conductrice thermique 29 ayant une excellente flexibilité est installée entre la surface supérieure de chaque condensateur 30 et la surface intérieure du capot 23, la vibration des parties supérieures des condensateurs 30 peut être supprimée, de manière que la résistance aux vibrations du dispositif peut être améliorée, augmentant ainsi la fiabilité de celui-ci. Mode de réalisation 2 La figure 9 est une vue en coupe représentant un dispositif de direction assistée électrique selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention. La figure 10 est une vue en perspective éclatée qui représente une unité de commande 20 de la figure 9. Dans ce deuxième mode de réalisation, le boîtier 12 du moteur électrique 1 et le radiateur 21 de l'unité de commande 20 du premier mode de réalisation sont intégrés l'un avec l'autre pour fournir un boîtier 80. L'autre construction du deuxième mode de réalisation est similaire à celui du dispositif de direction assistée électrique du premier mode de réalisation. Dans ce deuxième mode de réalisation, le boîtier 80 est formé avec une partie plane 80a sur une surface latérale de celui-ci qui est parallèle à un axe d'un moteur électrique 1. Un substrat en métal 22 est disposé sur la partie plane 80a et assujetti fixement à celle-ci au moyen des vis 70. Un cadre 40 est aussi assujetti fixement au boîtier 80 au moyen des vis 70. Les bornes Mm du moteur et le connecteur de détecteur 43 sont insérés dans un trou 80b formé dans le boîtier 80. Les bornes Mm du moteur sont connectées aux bornes d'enroulement 10, et le connecteur de détecteur 43 est connecté à un connecteur (non représenté) du détecteur de position rotative 6. De plus, le connecteur 44 est monté sur le boîtier 80 sur un côté opposé à la partie plane 80a, et une partie concave 80d est formée dans une partie du boîtier 80 auquel le cadre de connecteur 48 est attaché. Le matériau de scellement à la silicone 66 est injecté dans un espace entre la partie concave 80d et les condensateurs 56 connectés au cadre de connecteur 48, de manière que les condensateurs 56 sont fixés au boîtier 80. Dans la procédure d'ensemble de ce deuxième mode de réalisation, les processus jusqu'à l'assemblage du moteur électrique 1 sont similaires à ceux du premier mode de réalisation. Le cadre de connecteur 48 auquel les bobines 54, 55 et les condensateurs 56 sont connectés est assujetti fixement par les vis 67 au boîtier 80 avec lequel le moteur électrique 1 est assemblé. Alors, le matériau de scellement à la silicone 66 est injecté dans une rainure 80e et la partie concave 80d du boîtier 80, et dans la partie concave 48h du cadre de connecteur 48, respectivement, et le boîtier de connecteur 47 est assujetti fixement au boîtier 80 au moyen des vis 68. Par la suite, le cadre 40 est assujetti fixement au boîtier 80 au moyen des vis 69, après quoi le substrat en métal 22 avec des composants montés sur celui-ci est assujetti fixement au boîtier 80 par les vis 70. Après cela, les parties tampons 41a, Smp, 42a du cadre 40, les parties tampons 52b, 53b du cadre de connecteur 48, et le substrat en métal 22 sont électriquement connectés les uns aux autres par les fils d'aluminium au moyen de raccordement par fil, et un capot 23 avec un joint plat de pré-enduction 71 appliqué sur celui-ci et solidifié à l'avance est disposé à une partie ouvrante du boîtier 80 et assujetti fixement au boîtier 80 par des vis 72. Enfin, les bornes d'enroulement 10 du moteur électrique 1 et les bornes Mm du moteur de l'unité de commande 20 sont fixées les unes aux autres par des vis 75, et un connecteur (non représenté) du détecteur de position rotative 6 est raccordé au connecteur de détecteur 43 de l'unité de commande 20 pour fournir la connexion électrique entre les deux, et l'ensemble du dispositif de direction assistée électrique est achevé. Selon le dispositif de direction assistée électrique de ce deuxième mode de réalisation, le boîtier 12 du moteur électrique 1 et le radiateur 21 de l'unité de commande 20 du premier mode de réalisation sont intégrés l'un avec l'autre pour fournir le boîtier 80, de sorte que des pièces comme le radiateur 21, les vis 74, le joint plat de pré-enduction 73, etc., deviennent inutiles et de ce fait le nombre de processus pour assembler ces pièces est réduit, ce qui permet de réduire le coût de fabrication du dispositif. De plus, le support 12a et similaires, qui serait nécessaire quand le moteur électrique 1 et l'unité de commande 20 sont formés séparément l'un de l'autre, n'est pas nécessaire, et il n'est pas nécessaire non plus de laisser un espace pour les outils pour serrer les vis 74, ce qui permet de réduire la taille du dispositif. De plus, il n'y a aucun obstacle pour entraver la conduction thermique, comme le joint plat de pré-enduction 73, des espaces, etc., sur les surfaces de montage du moteur électrique 1 et de l'unité de commande 20, de sorte que la chaleur générée par les parties génératrices de chaleur sur le substrat en métal 22 est conduite jusqu'au boîtier 80 du moteur électrique 1 via la plaque de métal 24 d'une manière efficace. En conséquence, la montée en température des parties génératrices de chaleur sur le substrat en métal 22 peut être éliminée, permettant ainsi d'améliorer la résistance thermique et la durée de vie du dispositif. Bien que dans les modes de réalisation mentionnés plus haut, le nombre des pôles magnétiques de l'aimant permanent 3 soit de huit et que le nombre des pôles saillants du stator 5 soit de douze, la présente invention n'est pas limitée à une telle combinaison, mais toute combinaison du nombre de pôles magnétiques et du nombre de pôles saillants peut être employée aux fins de l'invention. En outre, le dispositif de direction assistée électrique est installé dans une salle des machines, et les joints plats de pré- enduction 71, 73 sont installés et scellés par le matériau de scellement à la silicone 66 afin d'assurer l'étanchéité à l'eau, mais au lieu de cela le dispositif de direction assistée électrique peut être disposé dans un compartiment de passagers, et dans ce cas, les joints plats de pré-enduction 71, 73 et le matériau de scellement à la silicone 66 peuvent être supprimés. En outre, quoique les colonnes de métal 28a, 28b, 28c, 28d soient des cylindres massifs ou des colonnes circulaires, dans le cas où les colonnes de métal 28a, 28b, 28c, 28d sont formées de cuivre par placage épais et gravure chimique, ils deviennent des cônes tronqués, respectivement, de sorte que les colonnes de métal 28a, 28b, 28c, 28d peuvent être trapézoïdales en coupe axiale. De plus, la plaque de métal 24 du substrat en métal 22 est fait d'aluminium ou de matériau AlSiC, mais d'autres plaques de métal comme du cuivre peuvent être utilisées à la place. De plus, bien que le résolveur soit utilisé comme détecteur de position rotative 6, la présente invention n'est pas limitée à l'utilisation d'un tel résolveur, mais d'autres éléments de détection magnétiques comme un élément magnétorésistant, un élément de Hall, un CI de Hall ou similaires peuvent être utilisés à la place. En outre, le moteur électrique 1 n'est pas limité au moteur sans balais, mais peut être un moteur à induction ou un moteur de réluctance commuté (moteur SR). Bien que l'invention ait été décrite en termes de modes de réalisation préférés, l'homme du métier reconnaîtra que l'invention peut être appliquée avec des modifications dans l'esprit et la portée des revendications jointes | Une unité de commande comprenant une pluralité de cartes est formée d'un substrat en métal unique à plusieurs couches, de manière à obtenir un dispositif de direction assistée électrique dans lequel les éléments de connexion pour connecter les cartes entre elles deviennent inutiles, ce qui permet de réduire la taille et le coût du dispositif et d'améliorer la fiabilité des raccordements. Dans le dispositif de direction assistée électrique, un organe principal de puissance (20a) et un organe principal de commande (20b) sont montés sur un substrat en métal (22), et l'organe principal de puissance (20a) et l'organe principal de commande (20b) sont électriquement reliés l'un à l'autre par des motifs de câblage (26a à 26e) et des colonnes de métal (28a) à (28d) dans le substrat en métal (22). | 1. Dispositif de direction assistée électrique comprenant un moteur électrique (1) pour générer le couple d'assistance à un volant d'un véhicule et une unité de commande (20) pour contrôler l'entraînement dudit moteur électrique (1), ledit moteur électrique (1) ayant un boîtier de moteur (80) ; ladite unité de commande (20) comprenant : un organe principal de puissance (20a) comprenant un circuit en pont composé d'une pluralité d'éléments de commutation à semi-conducteurs (Q1 à Q6) pour commuter un courant fourni audit moteur électrique (1) en fonction du couple assistant ledit volant, un organe principal de commande (20b) qui génère un signal de commande pour contrôler ledit circuit en pont sur la base du couple de direction dudit volant, un substrat en métal (22) qui est composé d'une pluralité de couches isolantes (27a à 27d) et d'une pluralité de couches conductrices ayant des motifs de câblage (26a à 26e) respectivement formés des sus, lesdites couches isolantes (27a à 27d) et lesdites couches conductrices étant laminées alternativement les unes sur les autres sur une plaque de métal (24), et un radiateur (21) avec ledit substrat en métal (22) étant attaché fixement à celui-ci ; caractérisé en ce que ledit boîtier de moteur (80) est intégralement formé avec ledit radiateur (21).30 2. Dispositif de direction assistée électrique selon la 1, comprenant en outre : un connecteur d'alimentation (45a) qui est électriquement relié à une alimentation électrique dudit véhicule ; et un connecteur de signal (45b) dans lequel et à partir duquel un signal est entré et envoyé en sortie par câblage externe ; caractérisé en ce que ledit connecteur d'alimentation (45a) et ledit connecteur de signal (45b) sont au moins intégralement formés l'un avec l'autre pour fournir un seul connecteur (44). 3. Dispositif de direction assistée électrique selon la 1, comprenant en outre : un condensateur (30) qui est monté sur ledit substrat en métal (22) pour absorber les ondulations dudit courant ; et un capot (23) qui coopère avec ledit radiateur (21) 20 pour y recevoir ledit substrat de métal (22) et ledit condensateur (30) ; caractérisé en ce que ledit capot (23) est fait d'un matériau métallique ayant une haute conductivité, et un matériau de dissipation de chaleur à haute 25 conductivité thermique est adapté entre ledit capot (23) et ledit condensateur (30). 4. Dispositif de direction assistée électrique selon l'une quelconque des 1 à 3, 30 caractérisé en ce quedans ledit substrat en métal (22), lesdites couches conductrices individuelles sont reliées entre elles par des corps en forme de colonnes métalliques du circuit d'alimentation, chacune disposée en ligne dans le sens de l'épaisseur dudit substrat en métal (22) dans une région dans laquelle lesdits éléments de commutation à semi-conducteur (Q1 à Q6) sont montés. 5. Dispositif de direction assistée électrique selon la 4, caractérisé en ce que lesdits corps en forme de colonnes métalliques du circuit d'alimentation sont disposés dans une région faisant face aux plaques de dissipation de chaleur (hs) desdits éléments de commutation à semi-conducteur (Q1 à Q6). 6. Dispositif de direction assistée électrique selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que chacun desdits corps en forme de colonnes métalliques du circuit d'alimentation comprend une pluralité de colonnes de métal du circuit d'alimentation divisées (28a). 7. Dispositif de direction assistée électrique selon la 6, caractérisé en ce que chacune desdites colonnes de métal du circuit d'alimentation (28a) a une forme colonnaire ou une forme cylindrique. 8. Dispositif de direction assistée électrique selon la 6 ou 7, caractérisé en ce quechacune desdites colonnes de métal du circuit d'alimentation (28a) est plus grande en surface de section que chacune des colonnes de métal du circuit de commande (28b) qui est reliée auxdites couches conductrices dans ledit organe principal de commande (20b). 9. Dispositif de direction assistée électrique selon la 8, caractérisé en ce que chacune desdites colonnes de métal du circuit d'alimentation (28a) est formée pour avoir un diamètre de 0,7 mm ou plus, et chacune desdites colonnes de métal du circuit de commande (28b) est formée pour avoir un diamètre de 0,4 mm ou moins. 10. Dispositif de direction assistée électrique selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que ledit substrat en métal (22) a une partie tampon (26ep) à souder à une partie montée sur celui-ci, ladite partie tampon (26ep) étant disposée sur une surface d'une couche conductrice la plus à l'extérieur et la plus distante dudit radiateur (21), et ladite partie tampon (26ep) et une couche conductrice adjacente, qui est disposée adjacente à ladite couche de conducteur la plus à l'extérieur, sont reliées l'une à l'autre par une desdites colonnes de métal du circuit de commande (28b) ou une desdites colonnes de métal du circuit d'alimentation (28a). 11. Dispositif de direction assistée électrique selon la 10, caractérisé en ce queledit substrat en métal (22) a une partie convexe (26f) formée sur une surface de ladite partie tampon (26ep) et ladite partie montée est soudée à ladite partie convexe (26f). 12. Dispositif de direction assistée électrique selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que dans ledit substrat en métal (22), lesdites couches conductrices sont au nombre de cinq ou plus. 13. Dispositif de direction assistée électrique selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que dans ledit substrat en métal (22), la couche isolante (27d) de ladite couche conductrice la plus à l'extérieur est faite d'un matériau dont le module d'élasticité est inférieur à ceux des autres couches isolantes (27a à 27c). 14. Dispositif de direction assistée électrique selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que dans ledit substrat en métal (22), une couche isolante à dissipation de chaleur (25) sur ladite plaque de métal (24) est formée d'un matériau dont la conductivité thermique est supérieure à celle des autres couches isolantes (27a à 27d). 15. Dispositif de direction assistée électrique selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que ledit substrat en métal (22) a un trou (22c) qui y est formé pour l'attachement fixe de celui-ci audit radiateur (21), et autour dudit trou (22c), lesdites couches conductrices individuelles sont connectées entre elles par des colonnes fixes de métal (28d) qui sont disposées en ligne dans le sens de l'épaisseur dudit substrat en métal (22). 16. Dispositif de direction assistée électrique selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que ledit substrat en métal (22) a une partie tampon de raccordement par fil (26eb), auquel un fil (W) est raccordé par raccordement par fil, formée sur une surface d'une couche conductrice la plus à l'extérieur qui est la plus distante dudit radiateur (21), et ladite partie tampon de raccordement par fil (26eb) et une couche conductrice adjacente, qui est adjacente à au moins ladite couche conductrice la plus à l'extérieur, sont reliées l'une à l'autre par des colonnes en métal de fils (28c). 17. Dispositif de direction assistée électrique selon la 16, caractérisé en ce que dans ledit substrat en métal (22), une partie connectée de ladite partie tampon de raccordement par fil (26eb) qui est reliée audit fil (W) est dans unerégion qui est opposée auxdites colonnes en métal de fils ou auxdites couches isolantes. 18. Dispositif de direction assistée électrique 5 selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que dans ledit substrat en métal (22), ladite plaque de métal (24) est faite d'aluminium. 10 19. Dispositif de direction assistée électrique selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que ledit radiateur (21) est fait d'aluminium. 15 20. Dispositif de direction assistée électrique selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce que ledit substrat en métal (22) est attaché fixement, dans au moins une partie périphérique dudit organe 20 principal de puissance (20a), audit radiateur (21). 21. Dispositif de direction assistée électrique selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que 25 dans ledit substrat en métal (22), ladite plaque de métal (24) est faite d'un matériau AlSiC dans lequel les particules de carbure de silicium sont distribuées dans l'aluminium. 22. Dispositif de direction assistée électrique selon l'une quelconque des 1 à 18, 20 et 21, caractérisé en ce que ledit radiateur (21) est fait d'un matériau AlSiC 5 dans lequel les particules de carbure de silicium sont distribuées dans l'aluminium. 23. Dispositif de direction assistée électrique selon la 21 ou 22, caractérisé en ce que 10 dans ledit substrat en métal (22), ladite plaque de métal (24) a une épaisseur d'environ 1,4 mm à 1,6 mm. 24. Dispositif de direction assistée électrique selon l'une quelconque des 1 à 27, 15 caractérisé en ce que ledit substrat en métal (22) est disposé parallèlement à un axe dudit moteur électrique (1), et ledit organe principal de puissance (20a) est disposé à un côté de sortie dudit moteur électrique (1), et ledit 20 organe principal de commande (20b) est disposé à un côté en face du côté de sortie dudit moteur électrique (1). 25. Dispositif de direction assistée électrique 25 selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce que ledit boîtier de moteur (80) comporte une partie plane (80a) à une surface de côté de celui-ci, qui est parallèle à un axe dudit moteur électrique (1), et 30 ledit substrat en métal (22) est disposé sur la partie plane (80a). | B | B62 | B62D | B62D 5 | B62D 5/04 |
FR2889555 | A1 | DISPOSITIF DE RETENUE DEVEROUILLABLE D'UN DOIGT DANS LE FOND D'UNE ENCOCHE | 20,070,209 | La présente invention concerne un dispositif de retenue déverrouillable d'un doigt, par exemple solidaire d'un couvercle de boîtier, dans le fond d'une encoche ménagée dans le boîtier. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Il existe de nombreux appareils ouvrants dans lesquels on verrouille un couvercle sur un boîtier ou un bâti, de manière déverrouillable. Parmi ceux-ci, on citera les imprimantes thermiques ouvrantes dont le bâti porte une tête d'impression et délimite un logement pour un rouleau de papier sensible thermiquement tandis qu'un couvercle ou un capot permet d'accéder à ce logement pour procéder au changement de rouleau tout en séparant à l'ouverture le cabestan de la tête d'impression afin de pouvoir aisément insérer le papier entre eux. La fermeture du capot réalise le contact entre la ligne de points chauffants portée par la tête d'impression et le cabestan, entre lesquels défile le papier. Dans certains cas la fermeture est verrouillée par l'effort de contact de la tête sur le cabestan; dans d'autres cas un verrou séparé est actionné à cet effet, avec l'inconvénient de devoir le man uvrer avant l'ouverture et après la fermeture du capot. Alors que le verrouillage par la tête est assuré par la seule fermeture du capot, son inconvénient réside dans le fait qu'il ne résiste pas bien à une inversion de la direction de l'entraînement du papier. Dans ce cas, en effet, la rotation du cabestan tend à le faire échapper de son contact avec la tête. OBJET DE L'INVENTION Par la présente invention, on propose un dispositif qui conserve l'automaticité du verrouillage, accompli par la simple fermeture du capot et supprimé également lors de la simple man uvre à l'ouverture du capot, tout en constituant un blocage positif du cabestan par rapport à la tête d'impression pendant le fonctionnement de l'imprimante. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION A cet effet, l'invention a donc plus généralement pour objet un dispositif de retenue déverrouillable d'un doigt contre une butée portée par un premier élément de bâti, de laquelle le doigt, porté par un second élément de bâti, peut être éloigné ou rapproché selon une trajectoire définie, parallèlement à lui-même, comportant un organe entravant de manière escamotable cette trajectoire au-dessus de ladite butée, le doigt étant logé dans une lumière oblongue du second élément de bâti qui autorise un mouvement relatif limité du doigt et du second élément de bâti le long de ladite trajectoire. Cette mobilité du doigt par rapport à ce second élément de bâti, (par exemple un couvercle) constitue le moyen indispensable qui permet une commande mécanique par le seul mouvement, dans un sens ou dans l'autre, de ce couvercle, de l'escamotage de l'entrave au-dessus de la butée avant que le doigt ne l'atteigne et avant que le doigt ne la quitte. Dans un premier mode de réalisation, l'organe escamotable d'entrave de la trajectoire comporte un levier avec une direction longitudinale, articulé par une extré- mité au premier élément de bâti autour d'un axe parallèle à celui du doigt situé sensiblement en dessous de la butée et comprenant à son extrémité opposée à celle articulée une branche perpendiculaire à la direction longitudinale du levier, susceptible de croiser la trajectoire dans une position du levier vers laquelle il est en permanence sollicité par un organe élastique de rappel, le levier et le second élément de bâti possédant des cames coopérantes grâce auxquelles un mouvement relatif des deux éléments de bâti provoque un basculement du levier à l'encontre de l'organe élastique de rappel. 2889555 3 Plus précisément, l'une des cames est formée par le doigt luimême tandis que la branche susdite du levier est surmontée par une came coopérant avec ce doigt possédant une pente de glissement du doigt par laquelle le le- vier est écarté de la trajectoire à l'encontre de l'effet de l'organe de rappel, lors du mouvement du doigt en di-rection de la butée. Une autre came est formée par un pion porté par le second élément de bâti alors que la came coopérante du levier comprend une pente, inclinée par rapport à la direction de la trajectoire, sur laquelle glisse le pion pour repousser ce levier à l'en-contre de l'effet de l'organe élastique avant que le doigt ne soit éloigné de la butée. Dans un mode de réalisation de l'invention appli- qué au domaine de l'impression thermique, la butée est constituée par le fond d'une encoche ménagée dans un premier élément de bâti d'une imprimante et l'organe d'entrave emprisonne sensiblement sans jeu le doigt dans l'encoche qui est l'extrémité d'un tourillon de cabestan. Mais, de manière préférée, dans ce cas d'application de l'invention, le levier est formé par une partie latérale, en forme de tôle découpée, perpendiculaire au cabestan, d'un châssis de la tête d'impression de l'imprimante, l'organe élastique de rappel est un organe de rappel de la tête contre le cabestan et la butée est formée par un bord d'une encoche ménagée dans le levier dont l'autre bord parallèle constitue l'organe d'entrave sus-dit. Avec cette disposition, la position du cabestan par rapport à la ligne de points chauffants de la tête d'impression est assurée de manière précise car la chaîne de cotes à maîtriser est courte. Les surfaces de cames du levier résultent d'une découpe appropriée du bord du châssis de la tête d'im- pression tourné vers le cabestan. Le tourillon est logé sensiblement sans jeu dans l'encoche du levier tandis qu'un frein est prévu entre les deux éléments de bâti pour les assujettir par friction l'un à l'autre lorsque le doigt est dans l'encoche. Dans cette réalisation, on peut également prévoir une encoche dans le premier élément de bâti qui recevra le tourillon et permettra de le mieux guider que par la seule lumière oblongue qui le porte. Notamment, il sera utile qu'il existe au moins un bord d'appui latéral du tourillon opposé à la tête d'impression de manière à? ici aussi, disposer d'un positionnement précis du cabestan par rapport à la tête d'impression, ce bord appartenant au premier élément de bâti auquel est articulée la tête elle-même et donc la chaîne de cotes reliant le cabestan et la tête étant plus courte qu'en l'absence de ce bord (dont le rôle serait joué par la lumière oblongue), la chaîne de cotes comprenant alors le second élément de bâti et sa liaison - par exemple articulée - au premier élément de bâti. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise au cours de la description donnée ciaprès de quelques exemples de sa réalisation. Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels: - les figures 1 à 4 illustrent par des schémas un mode de réalisation de l'invention et le principe de son fonctionnement, - la figure 5 est une vue de côté schématique d'une imprimante thermique conforme à l'invention en phase de fermeture, - la figure 6 est une vue de côté schématique et partielle de l'imprimante de la figure 5 dans son état fermé, - la figure 7 est une vue de côté schématique d'une imprimante thermique conforme à l'invention en phase d'ouverture. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Aux figures 1 à 4 on a représenté deux éléments de bâti 1 et 2 mobiles l'un par rapport à l'autre selon la direction 3. Cette direction est ici représentée rectiligne mais en général elle sera circulaire puisque l'élément de bâti 2 est le plus souvent articulé à l'élément de bâti 1 autour d'un axe non représenté. En tout état de cause l'éloignement de cet axe par rapport à la direction 3 permet d'assimiler l'arc de cercle de cette direction à une droite. L'élément de bâti 2 peut donc être le couvercle d'un boîtier formant l'élément de bâti 1. L'élément de bâti 1 possède une encoche 4 par exemple dans l'une de ses parois latérales la. Si l'élément de boîtier possède une autre paroi latérale parallèle à cette paroi la, cette dernière peut également comporter une encoche telle que 4. L'élément de bâti 2 peut par exemple être en forme de U, avec deux parois latérales telles que 2a qui viennent se glisser entre les parois telles que la lorsque l'élément de bâti 2 est rapproché de l'élément de bâti 1. Il est équipé d'un doigt 5 de verrouillage monté flottant dans une lumière oblongue 6 ménagée dans les parois latérales telles que 2a. Ce doigt peut être l'extrémité d'un axe transversal perpendiculaire au plan de figure, et faisant saillie à l'extérieur des parois latérales telles que 2a de l'élément de bâti 2 pour atteindre le fond 4a de l'encoche 4. On comprend que lorsque le bâti 2 est déplacé le long de la direction 3, le doigt 5 donc l'axe dont il constitue l'extrémité, se déplace parallèlement à lui-meme. Un levier 7 est articulé par son extrémité 8 sur l'élément de bâti 1 autour d'un axe qui est parallèle à l'axe du doigt 5. Ce levier possède à son extrémité opposée à l'articulation 8, une branche en retour 9 qui dans une certaine position barre l'entrée de l'encoche 4. Un ressort 10 agit sur le levier pour le rappeler constam- ment dans une position d'obturation de l'entrée de l'encoche 4. Une butée non représentée limite le bascule-ment du levier 7 autour de son articulation 8 sous l'effet du ressort 10. Le levier 7 comporte une came 11 présentant deux pentes, lla et lib. L'inclinaison de ces pentes est telle qu'un pion 12 solidaire de l'élément de bâti 2 peut glisser sur la pente lia lorsque cet élément est rapproché de l'élément de bâti 1 selon la direction 3 ce qui conduit à repousser le levier 7 à l'encontre de l'effet du ressort 10 donc à libérer l'encoche 4 de l'entrave 9. La figure 2 illustre l'instant du rapprochement des deux éléments de bâti ou la branche 9 est totalement à l'extérieure de l'encoche 4. La poursuite du glissement du pion 12 sur la came 11 maintient le levier 7 écarté de l'encoche 4 ce qui permet au doigt 5 de s'y loger. Une fois que le doigt 5 est dans l'encoche le levier 7 est repoussé en direction de cette encoche par le ressort 10 puisque, comme l'illustre la figure 3, l'élément de bâti 2 continue de se rapprocher de l'élément de bâti 1. Le pion 12 passe donc du côté de la rampe inclinée llb alors que grâce à la lumière 6 le doigt 5 reste immobile par rapport à l'élément de bâti 1. Dans cet état, le doigt 5 est non seulement verrouillé pour ne pas pouvoir sortir de l'encoche 4 s'il est sujet à un effort tendant à le faire sortir. En effet la branche 9 du levier 7 constitue une butée franche s'opposant à ce mouvement. En outre, les dimensions du levier 7 sont déterminées en relation avec les positions relatives de l'articulation 8 du fond 4a de l'encoche, du diamètre du doigt 5 et de la distance séparant la branche 9 de l'articulation 8, de manière que lorsque le verrouillage est opéré comme l'illustre la figure 3, le doigt 5 est maintenu sans jeu donc sans possibilité de mouvement sensible dans le fond de la gorge 4 par la branche 9. Ce maintien en position précise présente des avantages qui seront expliqués ci-après. Contrairement à un effort de soulèvement qui se-rait appliqué directement au doigt 5 et qui est contré par la branche 9 du levier 7, un actionnement de l'élément de bâti 2 dans une direction l'éloignant de l'élément de bâti 1 permet par la coopération du pion 12 et sa coopération avec la pente llb de la came 11 solidaire du levier 7, de faire basculer le levier 7 autour de l'articulation 8 et ce, grâce à la lumière 6, sans en- traîner le doigt 5 puisque l'élément de bâti 2 peut sur la longueur de la lumière 6 se mouvoir indépendamment du doigt 5. Lorsque l'extrémité inférieure de la lumière 6 vient en contact avec le doigt 5, la branche 9 du levier 7 est totalement escamotée de l'ouverture de l'encoche 4 et le doigt 5 peut être extrait de cette encoche. La figure 4 illustre l'instant de contact de l'extrémité de la lumière 6 avec le doigt 5 au moment du début de son ex-traction de l'encoche 4. A la figure 5 on a représenté une vue de côté d'une imprimante thermique ouvrante comportant de manière connue une tête d'impression 20 articulée à un bâti fixe 21 autour d'un axe 22 et sollicitée en permanence vers la gauche de la figure autour de l'articulation 22 contre une butée non représentée par un ressort 23. Le bâti 21, dont on ne voit qu'un flanc latéral sur la figure est en forme de U entre les deux ailes duquel peut pivoter la tête d'impression 20 ou plus exactement, le châssis 24 qui la porte. Les ailes telles que 24a de ce châssis, portant l'articulation 22, forment la came 11 décrite ci- avant. Le bord de ces ailes présente deux pentes 25 et 26 qui sont des pentes semblables aux pentes lla et lib décrites ci-avant. L'aile 24a joue donc le rôle du levier 7 et le bord supérieur 27a d'une encoche 27 constitue la branche 9 de ce levier. On constate que la pente 25 sur- monte le bord 27a de l'encoche 27 tandis que la pente 26 est située sous cette encoche. L'imprimante représentée comporte un couvercle 31 qui forme un bâti de support d'un cabestan 30 supporté par ce bâti 31 au moyen de tourillons d'extrémité 32. Ces tourillons d'extrémité 32 sont logés dans une lumière oblongue 33 de sorte que le couvercle 31, des tourillons 32 et la lumière 33 sont les équivalents respectivement de l'élément de bâti 2, du doigt 5 et de la lumière oblongue 6. On aura noté sur cette figure la présence d'une encoche 28 ménagée dans les deux parois latérales du bâti 21 fixe de l'imprimante cette encoche 28 présentant un fond 28a qui est dans le cas de la figure 5 surplombé par le bord 27a de l'encoche 27 de l'aile 24a du châssis 24. On mentionnera également, solidaire du couvercle 31, un pion 34 situé sous le tourillon 32 et décalé vers la gauche par rapport à celui-ci de sorte que ce tourillon 34 n'entre pas au contact de l'aile 24a du châssis 24 lors du mouvement de la fermeture du couvercle. Pendant ce mouvement le tourillon 32 rencontre la pente 25 de l'aile 24a et repousse ce châssis 24 en pivotement autour de l'articulation 22 contre l'effet du ressort de rappel 23. Lorsque le tourillon 32 a dépassé le bord 27a de l'encoche 27, le châssis 24 peut pivoter en sens contraire, le tourillon 32 étant alors logé à l'intérieur de l'encoche 27. Le tourillon 32 pourrait atteindre le fond 28a de l'encoche 28. On se trouverait alors dans le cas de fonctionnement décrit en regard des figures précédentes. Mais, en réalité, il faut noter une différence de réali- sation significative entre le dispositif selon cette figure 5 et le dispositif selon les schémas des figures 1 à 4. Ici en effet, la largeur de l'encoche 27 est égale au diamètre du tourillon 32. En outre, le bord 27b opposé au bord 27a de cette encoche est plus éloigné de l'articulation 22 que le bord 28a du fond de l'encoche 28 ménagée dans le bâti fixe 21. Ainsi le tourillon 32 est-il immobilisé dans l'encoche 28 par l'intermédiaire de l'encoche 27 dont le bord 27b joue le rôle du bord 28a de l'encoche 28 dans le fonctionnement décrit précédemment. Cette disposition est intéressante dans le cadre d'une impression thermique car l'encoche 27 est réalisée dans le châssis 24 qui porte la tête d'impression 20 donc la ligne de point chauffant qui viendra au contact du cabes- tan 30. On comprend qu'en immobilisant le tourillon 32 dans l'encoche 27, on fixe la position de la génératrice du cabestan 30 qui sera en contact avec la ligne de point chauffant de la tête 20 par le moyen d'une chaîne de côte très courte. Selon le mode de réalisation des figures 1 à 4, la chaîne de côte serait immanquablement passée par l'articulation 22, ce qui aurait augmenté considérable-ment l'imprécision de la position du cabestan par rapport à la ligne de points chauffants. Lorsque donc l'imprimante est totalement fermée comme représentée à la figure 6, le pion 34 est situé en regard de la pente 26 de l'aile latérale 24a du châssis 24. On notera que ce pion 34, ou tout autre ergot solidaire du couvercle 31, peut également coopérer avec une lame de ressort 35 portée par le bâti 21 qui constitue un frein pour empêcher tout mouvement relatif du couvercle 31 par rapport au cabestan 30 qui est immobilisé dans l'encoche 27. A la figure 7 le dispositif est représenté dans un état en phase d'ouverture. Un opérateur agit sur le couvercle 31 dans le sens de l'ouverture de l'imprimante ce qui a pour effet, d'une part de dégager le pion 34 (le couvercle 31) du ressort 35 et, d'autre part de faire coopérer ce pion 34 avec la pente 26 du châssis 24 de sorte que celui-ci bascule dans le sens horaire autour de l'articulation 22. La lumière oblongue 33 parcourt donc le tourillon 32 tandis que progressivement le bord 27a de l'encoche 27 est escamoté avec un châssis 24. Lorsque l'extrémité inférieure de la lumière 33 arrive au contact du tourillon 32, ce dernier a complètement échappé à l'encoche 27 et peut donc être embarqué avec le couvercle 31. Le tourillon 32 restant au contact du bord de l'aile 24a du châssis 24 retient le basculement inverse de ce châssis sous l'effet du ressort 23. Il a donc fallu à l'opérateur aucune autre mani- pulation ou action que celle consistant à ouvrir l'imprimante, c'est-à-dire à éloigner le couvercle 31 du bâti 21. La simplicité de manipulation par rapport aux imprimantes verrouillées par la tête d'impression est conservée. En revanche sont nettement amélioré d'une part l'effort de maintien de l'imprimante fermée et d'autre part l'imprécision des positions relatives entre le cabestan et la tête d'impression. Dans une variante non représentée, l'encoche 28 pourrait ne plus exister. En effet, on a vu que le fond 28a ne sert plus de butée au tourillon 32 lors de la fermeture puisque cette fonction est assurée par le bord 27b de l'encoche 27. En outre, le maintien latéral du tourillon 32 peut être suffisamment assuré par les bords de la lumière oblongue 33. En revanche l'existence d'un bord tel que celui 28b porté par le châssis 21, à l'opposé de la tête d'impression 20 ne peut que contribuer à l'amélioration de la précision de la position du cabestan 30 par rapport à la tête 20 | Dispositif de retenue déverrouillable d'un doigt (5,32) contre une butée (4a,27b,28a)portée par un premier élément de bâti (1,21), de laquelle le doigt (5,32), porté par un second élément de bâti (2,31), peut être éloigné ou rapproché selon une trajectoire (3) définie, parallèlement à lui-même, comportant un organe (9,27a) entravant de manière escamotable cette trajectoire au-dessus de la dite butée (4a,27b,28a); le doigt (5,32) est logé dans une lumière oblongue (6,33) du second (2,31) élément de bâti qui autorise un mouvement relatif limité du doigt (5,32) et du second élément (2,31) de bâti le long de ladite trajectoire (3). | 1.Dispositif de retenue déverrouillable d'un doigt (5,32) contre une butée (4a,27b,28a)portée par un premier élément de bâti (1,21), de laquelle le doigt (5,32), porté par un second élément de bâti (2,31), peut être éloigné ou rapproché selon une trajectoire (3) défi-nie, parallèlement à lui-même, comportant un organe (9,27a) entravant de manière escamotable cette trajectoire au-dessus de la dite butée (4a,27b, 28a), caractéri- sé en ce que le doigt (5,32) est logé dans une lumière oblongue (6,33) du second (2,31) élément de bâti qui autorise un mouvement relatif limité du doigt (5,32) et du second élément (2,31) de bâti le long de ladite trajectoire (3). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'organe escamotable d'entrave de la trajectoire comporte un levier (7,24a) avec une direction longitudinale, articulé par une extrémité (8,22) au premier (1,21) élément de bâti autour d'un axe parallèle à celui du doigt (5,32) situé sensiblement en dessous de la butée (4a,27b,28a) et comprenant à son extrémité opposée à celle articulée une branche (9,27a) perpendiculaire à la direction longitudinale du levier, susceptible de croiser la trajectoire (3) dans une position du levier vers laquelle il est en permanence sollicité par un organe élastique de rappel (10,23), le levier et le second élément de bâti possédant des cames (11,lla,llb,25,26, 12, 34,32,)coopérantes grâce auxquelles un mouvement relatif des deux éléments de bâti provoque un basculement du le- vier à l'encontre de l'organe élastique de rappel. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'une des cames (32) est formée par le doigt (32) lui-même tandis que la branche (9, 27a) susdite du levier est surmontée par une came coopérant avec ce doigt possédant une pente (25) de glissement du doigt par laquelle le levier (24a) est écarté de la trajectoire (3) à l'encontre de l'effet de l'organe de rappel (23), lors du mouvement du doigt (32) en direction de la butée (27b). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que une autre came (12,34) est formée par un pion porté par le second élément (2,31) de bâti alors que la came coopérante du levier (7,24a) comprend une pente (11b,26), inclinée par rapport à la direction (3) de la trajectoire, sur laquelle glisse le pion pour repousser ce levier à l'encontre de l'effet de l'organe élastique avant que le doigt ne soit éloigné de la butée. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la butée est constituée par le fond (4a,28a) d'une encoche (4,28) ménagée dans le pre- mier élément (1,21) de bâti. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'organe d'entrave (9,) emprisonne sensiblement sans jeu le doigt dans l'encoche (4). 7. Dispositif selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que le doigt est constitué par un tourillon (32) de cabestan (30) d'imprimante thermique, le levier étant formé par une partie latérale (24a), en forme de tôle découpée, perpendiculaire au cabestan, d'un châssis (24) de la tête (20) d'impression de l'imprimante, l'organe élastique (23) de rappel étant un organe de rappel de la tête contre le cabestan et la butée étant formée par un bord (27b) d'une encoche (27) ménagée dans le levier (24a) dont l'autre bord (27a) constitue l'or- gane d'entrave susdit. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les surfaces de cames (25,26) du levier (24a) résultent d'une découpe appropriée de son bord tourné vers le cabestan. 9. Dispositif selon la 7, caracté- risé en ce que le tourillon (32) est logé sensiblement sans jeu dans l'encoche (27) du levier tandis qu'un frein (35) est prévu entre les deux éléments de bâti pour les assujettir par friction l'un à l'autre lorsque le doigt est dans l'encoche. | E,B | E05,B41 | E05C,B41J,E05B | E05C 19,B41J 11,B41J 13,B41J 29,E05B 65 | E05C 19/12,B41J 11/04,B41J 13/02,B41J 29/13,E05B 65/00 |
FR2902250 | A1 | COMMUTATEUR ET DISPOSITIF DE COMMUTATION A ISOLATION SELECTIVE POUR TERMINAUX MULTIMEDIAS | 20,071,214 | L'invention concerne un dispositif de commutation à isolation sélective pour terminaux multimédias dans le cadre de système d'antennes directives nécessaire dans les nouveaux média de communications sans fil permettant l'accès au services haut débit large bande. Ils sont situés dans des bandes de fréquences actuellement allouées s'étalant de quelques GHz pour les applications de type WLAN (2.4GHz 802.11 b, 4.9GHz à 5.8GHz 802.11a , 3.5GHz Wimax) à quelques dizaines de GHz pour des liens de type LMDS (28 GHz ) ou satellitaire (12-14 GHz ou 20-30GHz) . Avec les techniques de transmission de type MIMO (Multiple Input Multiple Output), les systèmes utilisent plusieurs antennes tant à l'émission qu'à la réception pour émettre ou recevoir les signaux. En réception la sélection par diversité permet de sélectionner par commutation l'antenne présentant le plus fort niveau de signal reçu, réduisant ainsi les phénomènes de fading. Cependant ce concept n'utilise pas toute l'énergie disponible des antennes et le gain de réseau reste limité. Une autre technique de transmission, largement utilisée, est constituée par des réseaux d'antennes à multi faisceaux commutés (switched multi beam antennas) qui consiste en un réseau d'antennes comportant de multiples faisceaux figés et pointant dans différentes directions. Dans ce cas le concept est relativement simple et le récepteur a seulement à choisir un faisceau correct pendant quelques secondes. A tous ces concepts sont associés un dispositif de commutation plus ou moins élaboré selon la technique choisie. Ces dispositifs peuvent être formés par des commutateurs de type SPDT (Simple Port Double Throw) pour la configuration la plus simple de diversité à 2 antennes ou SP4T ou SPnT (Simple Port (n) x Throw) pour des dispositifs MIMO plus élaborés où n est l'ordre de la diversité/nombre d'antennes utilisées. Or de tels commutateurs RF / Hyper (2.4 à 5GHz) requièrent sur une large bande de fréquence des contraintes sévères : - en termes de perte d'insertion, afin de ne pas trop dégrader le facteur de bruit et donc les performances en terme de sensibilité coté réception et afin de limiter la puissance d'émission délivrée par les amplificateurs de sortie, et - en termes d'isolation afin de ne pas dégrade le gain de chacune des antennes multi faisceau. En effet, dans le cas de l'utilisation d'un commutateur de faible isolation entre les accès, le diagramme de rayonnement résultant du système d'antennes qui est pondéré par l'isolation du commutateur perd le bénéfice souhaité en terme de réduction d'interférences avec les autres utilisateurs, c'est à dire la capacité au système d'antennes à ne couvrir qu'un secteur de l'espace. Mais dans le cas de l'utilisation d'un commutateur de forte isolation entre les accès, le diagramme d'antenne résultant est le diagramme d'uniquement un des secteurs ou de l'une des antennes du système d'antennes. C'est pourquoi une forte isolation entre les accès est requise et les commutateurs doivent être très performant. Les commutateurs RF/Hyper actuellement sur le marché principalement en AsGa (Arsenic Gallium) parfaitement intégrable en technologie MMIC (Monolithic Microwave Integrated Circuit) utilisent typiquement des transistors à effet de champ (FET), le FET le plus communément utilisé est le FET canal N dit à déplétion, celui-ci possède une très faible résistance drain source en absence de tension de grille (gate) et autorise cependant le passage d'un fort courant de drain (Idss),avec l'application d'une tension négative sur le grille, le champ électrique développé sous la grille induit un pincement du canal augmentant ainsi notablement la résistance source drain, cette tension appelée Pinch Off est typiquement de l'ordre de -2 à -2.5V. Ils procurent des isolations de l'ordre de 20dB à 25dB entre voies. Ceci reste insuffisant dans le cas d'antennes sectorisées si l'on veut conserver un gain de directivité important. De plus, les performances de tels composants tendent néanmoins à devenir plus critiques en terme de pertes d'insertion et d'isolation avec la montée en fréquence des applications (2.4 à 5GHz) , Il est connu de l'état de l'art que l'on peut améliorer l'isolation d'un commutateur, par exemple un commutateur à FET AsGa, en utilisant la résonance de la capacité parasite drain source Cds du transistor FET à la fréquence considérée. La figure 1 représente un exemple d'un tel commutateur. Ce concept classique et son efficacité sont maintenant décrits : La source du transistor Ti est reliée à la borne d'entrée E du commutateur par l'intermédiaire d'une capacité Cl alors que le drain de ce transistor est connecté à la borne de sortie S par l'intermédiaire d'une autre capacité C2. La grille est reliée par l'intermédiaire d'une résistance R2 à une entrée de commande C. Une résistance R1 est connectée entre la source et la masse. Une inductance L est connectée entre la source et le drain du transistor. La composante continue du signal d'entrée est filtrée par les capacités Cl et C2. L'inductance L va former un circuit résonnant avec la capacité résiduelle Cds du transistor à la fréquence considérée. La capacité résiduelle est de l'ordre de 0.1 à 0.5 pF en fonction des performances du transistor T1. La tension Vctrl appliquée sur l'entrée de commande C permet l'ouverture ou la fermeture du commutateur suivant la valeur de cette tension. Un tel commutateur procure des isolations de l'ordre de 20dB entre voies. Ceci reste insuffisant dans le cas d'antennes sectorisées si l'on veut conserver un gain de directivité important. Pour remédier à ces inconvénients l'invention propose un commutateur isolant formé d'un premier et second transistors. Le premier transistor assurant la fonction commutation est commandé en tension et est relié par le point médian P d'un pont d'impédances formé entre le drain et la source dudit premier transistor, à la grille du second transistor qui est lui même commandé par un signal d'asservissement à une fréquence définie. Ce commutateur a l'avantage d'améliorer sensiblement l'isolation du commutateur de manière sélective en garantissant l'isolation non plus au niveau de la bande globale d'émission (réception) mais directement à l'échelle d'un canal, par exemple, et en procurant une très bonne isolation de l'ordre de 30dB minimum entre voies d'entrée et de sortie. Préférentiellement, le terminal multimédia comportant un oscillateur local de fréquence canal, le signal d'asservissement est un signal provenant du dit oscillateur local de fréquence canal du terminal émission. Préférentiellement, les commutateurs sont intégrables en technologie MMIC. L'invention concerne également un système de transmission à pluralité d'antennes comportant associé aux antennes un dispositif de commutation haute fréquence permettant de commuter une seule des antennes de réception ou d'émission. Selon une variante de l'invention, le système de transmission est un système à antenne à pluralité de secteurs comportant associé aux différents secteurs un dispositif de commutation haute fréquence permettant de commuter un seul des secteurs de réception ou d'émission et garantissant entre les différentes voies associées aux secteurs une forte isolation. Les caractéristiques et avantages de l'invention mentionnée ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, faite en relation avec les dessins joints, dans lesquels : - La figure 1 déjà décrite, représente un exemple de schéma d'un commutateur par un transistor FET selon l'état de la technique ; - La figure 2 représente un exemple de topologie du commutateur selon l'invention ; - La figure 3 est un graphe représentant les performances mesurées du commutateur avec et sans optimisation ; - La figure 4 est un graphe représentant l'isolation dans la bande 5GHz pour des valeurs de capacité gain source Cgs de 0.1 à 0.3pf ; - La figure 5 représente un mode d'application du commutateur selon l'invention dans un système de transmission à diversité d'antennes ; et - La figure 6 est un exemple d'implémentation de commutateurs dans un concept MMIC. Le circuit selon l'état de la technique ayant été sommairement décrit précédemment il ne sera pas redécrit par la suite. Pour simplifier la description, les mêmes références seront utilisées dans ces dernières figures pour désigner les éléments remplissant des fonctions identiques. Le concept selon l'invention est illustré par la figure 2, le transistor Ti par exemple de type FET AsGa ou de type MESFET assure la fonction commutation comme décrit précédemment avec l'aide de la figure 1. L'impédance L connectée entre la source et le drain du premier transistor Ti, est séparée en 2 impédances L1-1 et L1-2 reliées en un point P. Ce point médian d'impédance est connecté à la grille du second transistor T2, de même type que Ti, qui est implémenté en topologie source commune. Une tension de commande Vds est appliquée sur la source du second transistor T2 à travers une résistance R4 et permet de modifier la tension VGS du second transistor et par conséquent le point de polarisation de celui ci. Le drain du transistor T2 est relié à une borne de commande Q par l'intermédiaire d'une résistance R5. Une résistance R3 reliée en parallèle avec une capacité C3 relie le drain du transistor T2 à la masse. Avec une tension de contrôle nulle sur la grille Vctrl, le transistor T1 présente une très faible résistance Drain-Source et le transistor est donc passant (ON). Par contre pour une tension de contrôle Vctrl de l'ordre de (-2v) appliqué sur la grille le transistor Ti est ouvert (Vgate = Vpinch off), les 2 inductances L1-1 et L1-2 résonnent avec la capacité parasite Drain-Source Cds du transistor Ti de type FET à la fréquence du signal RF appliqué sur l'entrée E. Simultanément la tension de commande de la source Vtune appliquée à la borne de commande Q du transistor T2 vient modifier la capacité Cgs du transistor T2 présenté entre le point commun des inductances et la référence d'alimentation (masse), la très faible capacité de l'ordre de 0.1 à 0.7 pF ramenée, a pour effet de venir modifier le circuit résonant constitué des inductances L1-1 et L1-2 et de la capacité Cds de Ti. En asservissant la tension de commande sur la fréquence canal d'un système émission/réception, c'est-à-dire en appliquant comme tension de commande sur le second transistor la tension issue de l'oscillateur local utilisé pour la sélection de fréquence canal, il est ainsi possible d'opérer une isolation sélective fonction des fréquences canal garantissant l'isolation à cette fréquence. La figure 3 est un graphe représentant les performances mesurées de deux commutateurs Ti et Tj avec optimisation, c'est à dire avec le commutateur du concept selon l'invention, ou sans optimisation, c'est à dire avec le commutateur de l'état de la technique représenté par la figure 1. Ce graphe représente donc l'isolation Sij (en dB) entre les commutateurs Ti et Tj pour une fréquence tuner sélectionnée de 1GHz. La première courbe f1 de référence représente l'atténuation nulle entre les antennes quand celles-ci sont reliées par des commutateurs fermés (switch on). La seconde courbe f2 représente l'atténuation Sij entre les antennes lorsqu'elles sont séparées par au moins un commutateur selon l'état de la technique (switch off). L'atténuation atteint une valeur minimale non suffisante de -15dB vers la fréquence tuner sélectionnée. Cette seconde courbe permet de faire ressortir les avantages de l'invention. En effet avec l'aide de la troisième courbe représentant l'atténuation Sij entre les antennes lorsqu'elles sont séparées par au moins un commutateur selon l'invention, l'atténuation atteint une valeur de -30dB pour une fréquence avoisinant celle de la fréquence tuner sélectionnée de 1 GHz. L'isolation de ce commutateur selon l'invention est donc bien sélective selon la fréquence de la bande sélectionnée. Le graphe de la figure 4 est un ensemble de 2 courbes représentant l'isolation Sij en dB dans la bande de fréquence 5GHz pour des valeurs de capacité gain-source Cgs du transistor T2 équivalentes à des valeurs allant de 0.20 à 0.26pf. Elles illustrent donc un exemple de performances obtenues en simulation pour des applications à 5GHz, on note que par exemple pour une capacité parasite du transistor Ti de 0.3pF, une très faible variation de la capacité Cgs du transistor T2 suffit pour assurer une isolation sélective dans toute la bande 802.1l a (4.9 - 5.875GHz). La figure 5 représente un terminal multimédia pour un système de transmission à pluralité d'antennes. Il comporte un dispositif de commutation 50 formé par 4 commutateurs 53 à 56 de signaux issus des antennes Al à A4 et un sélecteur 52 formé par les commutateurs 57, 58 pour sélectionner le mode émission ou réception. Chaque commutateur 53-56 du dispositif est relié d'une part à une des voies reliées aux antennes Al û A4 et d'autre part au sélecteur 52 de mode émission réception. Un élément de commande 51 émet un signal TX/RX mode pour sélectionner le mode émission ou réception du terminal comportant une chaîne de réception 60 et une chaîne d'émission 70. Il émet de même les signaux de commande Vctrl 1 û Vctrl4 des différents commutateurs en fonction d'un signal numérique Snum issu du terminal. Ce signal délivré par un circuit de traitement du signal, non représenté, permet suivant différents critères de sélectionner le mode émission ou réception et une des antennes. Les critères sont connus de l'homme du métier et peuvent être par exemple une mesure de puissance du signal émis ou reçu une mesure du bruit ou du rapport signal à bruit de puissance de sortie. La tension de commande V tune, appliquée sur chaque commutateur tel que décrit par la figure 2, est issue de l'oscillateur local 80 associé aux circuits connus de transmission de données pour la réception 60 et l'émission 70. Cet asservissement à la fréquence canal garantit entre les différentes voies l'isolation Sij recherchée. De même le terminal multimédia peut être associé à un système à antenne à pluralité de secteurs et comportant, associé aux différents secteurs, un dispositif de commutation haute fréquence 50 permettant de commuter un seul des secteurs de réception ou d'émission et garantissant entre les différentes voies associées aux secteurs une forte isolation. Comme le montre l'exemple de la figure 6, il est possible en technologie MMIC d'intégrer au moins quatre paires de transistors Ti, T2 ainsi que les résistances correspondantes pour former au moins 4 commutateurs selon l'invention. Les inductances et capacités peuvent ne pas être intégrées et restent à connecter à l'extérieur des circuits pour former les commutateurs 53 ù 56 du dispositif de commutation 50 décrit dans la figure précédente. J D'autres variantes de l'invention sont possibles. Les exemples précédemment décrits montrent une réception du signal modulé par une pluralité d'antennes, mais une réception par des antennes à pluralité ou diversité de faisceaux ou des antennes à diversité de secteurs est envisageable. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et l'homme du métier reconnaîtra l'existence de diverses variantes de réalisation de l'invention | L'invention concerne un commutateur à isolation sélective ainsi qu'un dispositif de commutation à isolation sélective pour terminaux multimédias. Le commutateur (53-58) formé par 2 transistors (T1, T2) est asservi par un signal d'asservissement V tune à une fréquence définie garantissant ainsi l'isolation sélective à cette fréquence. Le dispositif de commutation pour commuter les voies émission réception d'un terminal multi média est formé par des commutateurs à isolation sélective intégrable en technologie MMIC. | 1 Commutateur isolant (53-58) formé d'un premier et second transistors, caractérisé en ce que le premier transistor (Ti) assurant la fonction commutation est commandé en tension et est relié par le point médian P d'un pont d'impédances formé entre le drain et la source dudit premier transistor, à la grille du second transistor (T2) qui est lui même commandé par un signal d'asservissement à une fréquence définie. 2. Commutateur isolant selon la 1 caractérisé en ce que les premier et second transistors sont de type FET AsGa. 3. Commutateur isolant selon la 1 caractérisé en ce que les premier et second transistors sont de type MESFET. 4. Dispositif de commutation (50) haute fréquence d'au moins 2 voies émission / réception d'un terminal multimédia caractérisé en ce qu'il comporte, associé à chaque voie, un commutateur isolant de voies (53 -58) tel que revendiqué dans les 1 à 3. 20 5 Dispositif de commutation haute fréquence selon la 4 caractérisé en ce que le terminal multimédia comportant un oscillateur local de fréquence canal, le signal d'asservissement est un signal V tune provenant du dit oscillateur local (80) de fréquence canal du terminal émission/ réception. 6. Dispositif de commutation selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que les commutateurs (53-58) sont intégrables en technologie MMIC. 7. Système de transmission à pluralité d'antennes comportant associé aux 30 antennes un dispositif de commutation haute fréquence, tel que revendiqué dans l'une des 4 à 6, permettant de commuter une seule des antennes de réception ou d'émission. 8. Système de transmission à antenne à pluralité de secteurs comportant 35 associé aux différents secteurs un dispositif de commutation haute fréquence, tel que revendiqué dans l'une des 4 à 6, permettant de commuter un seul des secteurs de réception ou d'émission. 25 | H | H04 | H04B | H04B 7 | H04B 7/02 |
FR2901694 | A3 | DISPOSITIF DE COMPTAGE DE VOLUME DE MEDICAMENTS | 20,071,207 | La présente invention est relative à un dispositif de comptage de quantité de médicaments, en particulier un dispositif de comptage qui permet d'avoir rapidement et avec précision une connaissance de la quantité de médicaments sous forme de produits supports desdits médicaments (produits tels que des gélules ou des cachets). Habituellement, dans les hôpitaux ou cliniques, les médicaments proviennent de bouteilles ou d'éléments solides. Les produits support de médicaments sont concentrés d'un côté de l'élément ou dispositif (meuble) contenant ceux-ci. Puis une cuiller doseuse est utilisée pour prendre le médicament d'un autre côté de l'élément contenant celui-ci. Puis les médicaments en quantité voulue sont placés dans un emballage de médicaments pour avoir la quantité de médicaments nécessaire. La quantité de médicaments est obtenue par un comptage entièrement manuel. Ce qui n'est pas rapide et il est très facile d'arriver à des erreurs dues à des interruptions provenant de causes extérieures. Ceci particulièrement pour les états de médication correspondant à des maladies chroniques. En conséquence, l'objet de l'invention est de fournir un dispositif de comptage de quantité ou volume de médicaments qui permet d'obtenir précisément et rapidement la quantité correspondante de produits support de médicaments sous forme solide (tels que des gélules ou des cachets). Ainsi, la présente invention concerne de comptage de quantité de médicaments comprenant un corps ayant un élément supérieur et un élément inférieur ; une surface de l'élément supérieur présente une pluralité de jours de réception de produits support de médicaments. Un côté de l'élément inférieur présentant une ouverture pour recevoir un plateau coulissant ; le plateau coulissant est insérable en tiroir à l'intérieur de l'élément inférieur depuis l'ouverture d'un côté dudit corps ; le plateau coulissant s'appuyant contre un côté inférieur desdits jours de réception de médicaments de l'élément supérieur. En fonction, les produits support de médicaments sont placés sur une surface de l'élément supérieur. Le plateau coulissant est guidé dans son déplacement selon la quantité de médicaments recherchée de manière à ce que les produits support de médicaments tombent dans l'élément inférieur depuis lesdits jours ; les médicaments tombant dans l'élément inférieur tomberont ensuite dans un sac ou un emballage de médicaments de manière à obtenir ladite quantité de médicaments. Suivant d'autres caractéristiques du dispositif de comptage de quantité de médicaments selon la présente invention : - une forme de chaque jour de réception de produits support de médicaments est un trou oblong ou un trou rond ; un côté du jour de réception de produits support de médicaments est exactement ajusté à la dimension d'un produit support médicament ; - une extrémité de l'élément supérieur présente une plaque ; - un coin d'une extrémité opposée à l'autre extrémité présente une ouverture qui forme un moyen de sortie pour médicaments ; des jours de réception de médicaments sont disposées suivant un ordre longitudinal et transversal. chaque ligne présente sept jours de réception ; l'élément supérieur présente des échelons correspondant aux positions des jours de réception de produits support de médicaments ; Un exemple non limitatif de mise en oeuvre de la présente invention va maintenant être décrit au regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective éclatée de l'invention , la figure 2 est une vue en perspective assemblée de l'invention, la figure 3 est une vue en élévation de l'invention, la figure 4 est une coupe en section de l'invention suivant la ligne 1-1 de la figure 3, la figure 5 représente un exemple de réalisation de l'invention dans lequel les produits support de médicaments tombent dans l'élément supérieur et les produits support de médicaments supplémentaires tombent dans les jours de réception depuis l'ouverture de sortie pour lesdits produits support de médicaments, la figure 6 représente une autre réalisation de l'invention où est illustrée la chute de produits support de médicaments dans les jours de réception, la figure 7 représente schématiquement une coupe suivant la section de déplacement du plateau coulissant selon la quantité de médicaments prescrite, la figure 8 représente les produits support de médicaments dans l'élément inférieur pour tomber dans les sacs doseurs de médicaments, la figure 9 est une vue schématique représentant la forme des jours de réception réalisés suivant une forme arrondie. L'invention est illustrée en référence aux figures 1 à 7, ladite invention présente les éléments suivants : En référence à la figure 1, le dispositif selon l'invention comprend un corps 10 et un plateau coulissant 20. En référence aux figures 1, 2, 3 et 4, le corps 10 de l'invention présente un élément supérieur 11 et un élément inférieur 12. Une surface de l'élément supérieur 11 présente une pluralité de jours de réception 13 de produits support de médicaments. Un côté de l'élément inférieur 12 présente une ouverture 14 pour recevoir le plateau coulissant 20. Un coin d'une extrémité opposée à une autre extrémité présentant l'ouverture 14 à une sortie 15 pour médicaments. Le plateau coulissant 20 (figures 1 à 4) est inséré en tiroir dans l'élément inférieur 12 depuis l'ouverture 14 d'un côté du corps 10. Le plateau coulissant 20 s'appuie contre le côté inférieur desdits jours de réception 13 de l'élément supérieur 11. La forme de chaque jour de réception 13 de produits support de médicaments est un trou oblong de forme correspondant à une gélule de médicarnent (en référence aux figures 1 à 4) ou de trous ronds (en se référant à la figure 2) correspondant à la forme d'un cachet ou à d'autres formes de produits support de médicaments. Le côté de chaque jour de réception 13 de produits support de médicaments est exactement ajusté à la dimension du produit support de médicament 30. En référence aux figures 1 à 4 et de manière préférentielle, une extrémité de l'élément supérieur 11 présente un plateau 16. Un coin du plateau 16 est une ouverture de sortie 17 pour produits support de médicaments. En outre, en référence aux figures 1 à 4 et de manière préférentielle, les jours de réception 13 de produits support de médicaments sont disposés selon un alignement longitudinal et transversal. De préférence, chaque ligne est composée de dix-sept jours de réception 13. De plus, en se référant aux figures 1 à 3 de manière préférentielle, l'élément supérieur 11 du corps 10 forme des segments 18 correspondant aux jours de réception 13 de produits support de médicaments. En référence aux figures 5 à 6, lorsque l'invention est en fonctionnement, les produits support de médicaments sont disposés sur la surface de l'élément supérieur 11. Le corps 10 est secoué de manière à ce que les produits support de médicaments tombent dans lesdits jours de réception 13, où lesdits produits support de médicaments 30 sont conduits à l'aide d'une cuiller doseuse (non représentée) pour tomber dans lesdits jours de réception 13. Les médicaments supplémentaires 30 sont entraînés jusqu'à un plateau 16 de l'élément supérieur 11. Alors, les produits support de médicaments 30 sont chassés à l'extérieur de l'élément supérieur 11 depuis un coin du plateau 16. Puis, comme représenté sur la figure 7, le plateau coulissant 20 peut être dirigé dans un déplacement correspondant au volume de médicaments recherché de manière telle que les produits support de médicaments 30, situés dans les jours de réception 13 tombent dans l'élément inférieur 12. Ensuite, comme représenté figure 8, le médicament tombe dans l'élément inférieur 12 depuis l'ouverture de sortie pour produits support de médicaments et est alors conduit dans le sac doseur de médicaments 40 de manière à obtenir la quantité de médicaments recherchée. Donc, comme décrit ci-dessus, il est compris que l'invention permet un comptage précis et rapide du volume de médicaments sous forme d'éléments solides avec une efficacité supérieure à celle de l'état de la technique connue antérieurement. Avec l'invention telle que décrite, il devient évident que la même technique peut être appliquée de différentes manières. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des structures particulières, elle n'y est nullement limitée et on peut y apporter de nombreuses variantes. De telles variantes ne sortent pas de l'esprit et de l'étendu de l'invention et toutes ces combinaisons des différentes réalisations représentées sur les dessins ou décrites ci-dessus évidentes au regard des personnes spécialisées dans ce métier doivent être comprises à l'intérieur de la portée des revendications qui suivent et ne sortent pas du cadre de l'invention | Le dispositif de comptage de quantité de médicaments comprend un corps présentant un élément supérieur et un élément inférieur ; une surface de l'élément supérieur présentant une pluralité de jours de réception de médicaments, un côté de l'élément inférieur présentant une ouverture pour recevoir un plateau coulissant. Le plateau coulissant est inséré en tiroir à l'intérieur de l'élément inférieur par l'ouverture d'un côté du corps ; le plateau coulissant s'appuyant contre le côté inférieur des jours de réception de médicaments de l'élément supérieur.En utilisation, les médicaments sous forme solide sont placés sur la surface de l'élément supérieur. Les médicaments supplémentaires sont guidés vers l'élément supérieur. | 1. Dispositif de comptage de quantité de médicaments comprenant un corps (10)ayant un élément supérieur (11) et un élément inférieur (12) ; une surface de l'élément supérieur (11) présentant une pluralité de jours (13) de réception de produits support de médicaments ; un côté de l'élément inférieur (12) présentant une ouverture (14) pour recevoir un plateau coulissant (20) ; le plateau coulissant (20) étant insérable en tiroir à l'intérieur de l'élément inférieur depuis l'ouverture d'un côté dudit corps (10) ; le plateau coulissant (20) s'appuyant contre un côté inférieur desdits jours de réception de médicaments de l'élément supérieur ; dans lequel, en fonction, les produits support de médicaments étant placés sur une surface de l'élément supérieur ; le plateau coulissant (20) est guidé dans son déplacement selon la quantité de médicaments recherchée de manière à ce que les produits support de médicaments tombent dans l'élément inférieur depuis lesdits jours (13) ; les médicaments tombant dans l'élément inférieur tomberont ensuite dans un sac ou un emballage doseur de médicaments de manière à obtenir ladite quantité de médicaments. 2. Dispositif de comptage de quantité de médicaments selon la 1 dans lequel une forme de chaque jour (13) de réception de produits support de médicaments est un trou oblong ou un trou rond. 3. Dispositif de comptage de quantité de médicaments selon la 1 dans lequel un côté dudit jour (13) de réception de produits support de médicaments est exactement ajusté à la dimension d'un produit support médicament. 4. Dispositif de comptage de quantité de médicaments selon la 1 dans lequel une extrémité de l'élément supérieur (11) présente une plaque. 5. Dispositif de comptage de quantité de médicaments selon la 1 dans lequel un coin d'une extrémité opposée à l'autre extrémité présente une ouverture qui forme un moyen de sortie pour les produits support de médicaments. 6. Dispositif de comptage de quantité de médicaments selon la 1 dans lequel des jours (13) de réception de produits support de médicaments sont disposées suivant un ordre longitudinal et transversal. 7. Dispositif de comptage de quantité de médicaments selon la 1 dans lequel chaque ligne présente sept jours de réception (13). 8. Dispositif de comptage de quantité de médicaments selon la 1 dans lequel l'élément supérieur présente des segments correspondant aux positions 5 desdits jours de réception (13). | A | A61 | A61J | A61J 7 | A61J 7/02 |
FR2890240 | A1 | TRANSISTOR EN COUCHE MINCE | 20,070,302 | La présente invention concerne un transistor en couche mince. Plus particulièrement, la présente invention concerne un transistor en couche mince capable de supprimer de manière efficace l'effet kink. ETAT DE L'ART ANTERIEUR Grâce à des avantages tels qu'un petit volume, un poids léger, l'affichage en couleur et ainsi de suite, l'affichage à matrice active a été largement appliqué dans des produits tels que les téléphones mobiles, les appareils photo numériques, les dispositifs d'affichage informatique et les télévisions, etc. Et la qualité d'affichage des images pour l'affichage à matrice active repose grandement sur son composant principal, à savoir le transistor en couche mince (TFT). La figure 1 représente schématiquement une vue de dessus d'un transistor en couche mince de l'art antérieur, et la figure 2 représente schématiquement la courbe de relation entre la tension de drain et le courant de drain pour le transistor en couche mince. Veuillez vous référer aux figures 1 et 2 en même temps. Lorsque la tension de drain (VD) du drain 104 varie de manière constante, le courant de drain (IDS) varie également. En général, le courant de fonctionnement idéal pour le transistor en couche mince (TFT) 100 est le courant de drain (IDS) dans la région de saturation. Cependant, concernant la TFT 100, un phénomène appelé courant d'effet kink tend à se produire lorsque la tension de drain VD atteint la tension d'effet kink Vk. Par conséquent, la manière d'accroître la tension d'effet kink Vk du TFT 100 afin d'éviter le courant d'effet kink est devenue l'un des sujets de recherche contemporain important. La figure 3 représente schématiquemer..t une vue de dessus d'un TFT symétrique de l'art antérieur. En se référant à la figure 3, concernant le TFT 200 double grille symétrique, la première grille 222 et la seconde grille 224 ont la même largeur, et il existe des régions légèrement dopées 205 sur les deux côtés de la première grille 222 et de la seconde grille 224. Etant donné que la structure 220 double grille symétrique permet l'accroissement de l'impédance entre la source 202 et le drain 204, l'effet kink peut être supprimé pour empêcher, en conséquence, le courant de fuite. Néanmoins, uniquement le courant dans la région de canal (non représentée) adjacente au drain 204 atteint l'état de saturation lorsque la tension appliquée sur le drain 204 est au-dessus de la tension seuil VT (sur la figure 2) dans cette structure 220 double grille symétrique. Et quelle que soit la tension appliquée sur le drain 204, le courant dans la région de canal (non représentée) adjacente à la source 202 apparaît dans une relation linéaire avec cette tension. Donc, lorsque la tension de drain augmente, l'effet kink se produit dans la région de canal adjacente à la source 202 et provoque le courant d'effet kink. Afin de résoudre les inconvénients posés par le TFT 200 double grille symétrique, un TFT double grille asymétrique est proposé. La figure 4 représente schématiquement une vue de dessus d'un TFT double grille asymétrique de l'art antérieur. En se référant à la figure 4, on constate que la largeur 11 de la première grille 322 adjacente à la source 302 est plus grande que la largeur 12 de la seconde grille 324 adjacente au drain 304. Tel que décrit ci-dessus, la tension d'effet kink pour le TFT 330 double grille asymétrique peut être relevée en prévoyant la première grille 322 avec une largeur 11 plus grande. En outre, dans la limite où la somme des largeurs 11 et 12 pour les première 322 et seconde 324 grilles est une constante, la largeur 12 de la seconde grille 324 a besoin d'être raccourcie autant que possible de sorte que la première grille 322 fournie ait une largeur 11 suffisamment longue. Néanmoins, dans le cas où la largeur 12 de la seconde grille 324 est trop petite, l'effet de canal court et l'effet de porteur chaud tendent à apparaître, provoquant ainsi le courant de fuite du transistor en couche mince 300 double grille asymétrique et une dégradation des caractéristiques des dispositifs. EXPOSE DE L'INVENTION Au vu de ce qui précède, un objet de la présente invention consiste à fournir un transistor en couche mince capable de supprimer le courant d'effet kink. Un autre objet de la présente invention consiste à fournir un transistor en couche mince doté d'une mobilité de porteur élevée. Afin d'atteindre les objets mentionnés ci-dessus ou d'autres, la présente invention fournit un 2890240 4 transistor en couche mince. Le transistor en couche mince comprend un substrat, une couche d'isolation de grilles, une structure double grille, une première région légèrement dopée et une deuxième région légèrement dopée. Dans lequel, le substrat comprend une région de source, une région de drain, une région fortement dopée, une première région de canal et une seconde région de canal. La région de source et la région de drain sont respectivement disposées sur les côtés opposés du substrat. La région fortement dopée est disposée entre la région de source et la région de drain, la première région de canal est disposée entre la région fortement dopée et la région de source, et la seconde région de canal est disposée entre la région fortement dopée et la région de drain. En outre, la couche d'isolation de grilles couvre le substrat et la structure double grille comprend une première grille disposée sur la couche d'isolation de grilles au-dessus de la première région de canal et une seconde grille disposée sur la couche d'isolation de grilles au-dessus de la seconde région de canal. De plus, la première région légèrement dopée est disposée entre la seconde région de canal et la région fortement dopée et la deuxième région légèrement dopée est disposée entre la seconde région de canal et la région de drain. De même, la longueur de la deuxième région légèrement dopée est plus grande que la longueur de la première région légèrement dopée. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, lorsque le substrat est un substrat de silicium de type p, la région fortement dopée, la première région légèrement dopée et la deuxième région légèrement dopée sont des régions dopées de type n. Inversement, lorsque le substrat est un substrat de silicium de type n, la région fortement dopée, la première région légèrement dopée et la deuxième région légèrement dopée sont des régions dopées de type p. De plus, la largeur de la seconde grille est plus petite que la largeur de la première grille. De plus, un matériau de la couche d'isolation de grilles comporte un oxyde de silicium, par exemple. La présente invention fournit également un transistor en couche mince. Le transistor en couche mince comprend un substrat, une couche d'isolation de grilles et une structure double grille. Ici, le substrat comprend une région de source, une région de drain, une première région légèrement dopée, une deuxième région légèrement dopée, une première région de canal et une seconde région de canal. La région de source et la région de drain sont respectivement disposées sur les côtés opposés du substrat. La première région légèrement dopée est disposée sur le substrat et entre la région de source et la région de drain. La première région de canal est disposée entre la première région légèrement dopée et la région de source, la seconde région de canal est disposée entre la première région légèrement dopée et la région de drain, et la deuxième région légèrement dopée est disposée entre la seconde région de canal et la région de drain. En outre, la couche d'isolation de grilles couvre le substrat, et la structure double grille comprend une première grille disposée sur la couche 2890240 6 d'isolation de grilles au-dessus de la première région de canal et une seconde grille disposée sur la couche d'isolation de grilles au-dessus de la seconde région de canal. De plus, la largeur de la seconde grille est plus petite que la largeur de la première drille. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, le transistor en couche mince mentionné ci-dessus comprend en outre une couche diélectrique et une couche métallique. Ici, la couche diélectrique ayant une ouverture peut être disposée sur la couche d'isolation de grilles et elle couvre la structure double grille. En outre, la couche métallique est disposée sur la couche diélectrique et au--dessus de la structure double grille et de la première région légèrement dopée. Et la couche métallique remplit l'ouverture afin d'être raccordée électriquement à la structure double grille. De plus, lorsque le substrat est un substrat de silicium de type p, la première région légèrement dopée et la deuxième région légèrement dopée sont des régions dopées de type n. Inversement, lorsque le substrat est un substrat de silicium de type n, la première région légèrement dopée et la deuxième région légèrement dopée sont des régions dopées de type p. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, le transistor en couche mince mentionné ci-dessus peut en outre comprendre une troisième région légèrement dopée disposée entre la première région de canal et la région de source et la longueur de la troisième région légèrement dopée est plus petite que la longueur de la première région légèrement dopée. De plus, lorsque le substrat est un substrat de silicium de type p, la première région légèrement dopée, la deuxième région légèrement dopée et la troisième région légèrement dopée sont des région dopées de type n. Inversement, lorsque le substrat est un substrat de silicium de type n, la première région légèrement dopée, la deuxième région légèrement dopée et la troisième région légèrement dopée sont des régions dopées de type p. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, un matériau de la couche d'isolation de grilles est un oxyde de silicium, par exemple. Dans le transistor en couche mince basé sur la présente invention, la longueur de la deuxième région légèrement dopée est plus grande que la longueur de la première région légèrement dopée par un accroissement de la longueur de la deuxième région légèrement dopée afin de former une structure à région légèrement dopée asymétrique. La structure légèrement dopée asymétrique peut accroître l'impédance entre la source et le drain et ainsi améliorer le courant de fuite du transistor en couche mince. En outre, une région légèrement dopée est directement formée entre la première grille et la seconde grille dans la structure double grille asymétrique possédant une largeur de la première grille plus grande que celle de la seconde grille, et ainsi l'impédance entre la première région et la deuxième région peut être relevée afin d'améliorer l'effet de courant de fuite du transistor en couche mince. De plus, la couche métallique disposée sur la structure double grille est raccordée électriquement à la structure double grille et couvre la région légèrement dopée. De la sorte, en utilisant la couche métallique, le photocourant de fuite du transistor en couche mince causé par un éclairage peut être évité et la mobilité de porteur du TFT peut également être améliorée. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée suivante sont exemplaires et sont destinées à fournir une meilleure explication de l'invention telle que revendiquée. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les dessins annexés sont inclus afin de fournir une meilleure compréhension de l'invention et sont incorporés dans et constituent une partie de ce mémoire descriptif. Les dessins illustrent des modes de réalisation de l'invention et, conjointement avec la description servent à expliquer les principes de l'invention. La figure 1 représente schématiquement une vue de dessus d'un transistor en couche mince de l'art antérieur. La figure 2 représente schématiquement la courbe de relation entre la tension de drain et le courant de drain du transistor en couche mince. La figure 3 représente schématiquement une vue de dessus d'un transistor en couche mince symétrique de 30 l'art antérieur. La figure 4 représente schématiquement une vue de dessus d'un transistor en couche mince asymétrique de l'art antérieur. La figure 5 représente schématiquement une vue en coupe transversale d'un transistor en couche mince selon le premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 6A représente schématiquement une vue de dessus d'un transistor en couche mince selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention. La figure 6B représente schématiquement une coupe transversale le long d'une ligne I-I' de la. figure 6A. La figure 6C représente schématiquement une vue de dessus d'un transistor en couche mince doté d'une couche métallique selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention. La figure 6D représente schématiquement la coupe transversale le long d'une ligne II-II' sur la figure 6C La figure 6E représente schématiquement la coupe transversale le long de la ligne III-III' de la figure 6C. DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION PARTICULIERS La figure 5 représente schématiquement une vue en coupe transversale d'un transistor en couche mince selon un premier mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 5, le transistor en couche mince 450 comprend un substrat 400, une couche 410 d'isolation de grilles, une structure 420 double grille, une première région légèrement dopée 430 et une deuxième région légèrement dopée 440. De même, le substrat 400 comprend une région 402 de source, une région 404 de drain, une région fortement dopée 406, une première région 407 de canal et une seconde région 408 de canal. La région 402 de source et la région 404 de drain sont disposées respectivement sur les côtés opposés du substrat 400. La région fortement dopée 406 est disposée entre la région 402 de source et la région 404 de drain, la première région 407 c.e canal est disposée entre la région fortement dopée 406 et la région 402 de source, et la seconde région 408 de canal est disposée entre la région fortement dopée 406 et la région 404 de drain. De plus, la première région légèrement dopée 430 est disposée entre la seconde région 408 de canal et la région fortement dopée 406, et la deuxième région légèrement dopée 440 est disposée entre la seconde région 408 de canal et la région 404 de drain. Il est intéressant de remarquer que la longueur L3 de la deuxième région légèrement dopée 440 est plus grande que la longueur L4 de la première région légèrement dopée 430. Tel qu'examiné précédemment, la couche 410 d'isolation de grilles couvre le substrat 400 et le matériau de la couche 410 d'isolation de grilles est un oxyde de silicium, par exemple. La structure 420 double grille comprend une première grille 422 disposée sur la couche 410 d'isolation de grilles au-dessus de la première région 407 de canal et une seconde grille 424 disposée sur la couche 410 d'isolation de grilles au-dessus de la seconde région 408 de canal. Il est intéressant de remarquer ici que la somme des largeurs L1 et L2 de la première grille 422 et de la seconde grille 424 est une constante, et la largeur L2 de la seconde grille 424, par exemple, est plus petite que la largeur L1 de la première grille 422 dans le présent mode de réalisation. C'est-à-dire, la longueur de la région 407 de canal est plus grande que celle de la région 408 de canal. En outre, le substrat 400 dans le présent mode de réalisation est un substrat de silicium de type p. La région fortement dopée 406, la première région légèrement dopée 430 et la deuxième régicn légèrement dopée 440 sont toutes des régions dopées de type n, par exemple. Dans un mode de réalisation préféré, par exemple, le substrat 400 est un substrat de silicium de type n et la région fortement dopée 406, la première région légèrement dopée 430 et la deuxième région légèrement dopée 440 sont toutes des régions dopées de type p. Etant donné que la longueur de la deuxième région légèrement dopée 440 disposée entre la région 404 de drain et la région fortement dopée 406 dans le transistor en couche mince 450 est relativement plus grande, en comparaison de la longueur d'une région légèrement dopée de l'art antérieur, l'effet de canal court se produisant dans la région 408 de canal avec une longueur plus courte, peut être évité et les caractéristiques des dispositifs du transistor en couche mince 450 peuvent être améliorées. La figure 6A représente schématiquement une vue de dessus d'un transistor en couche mince selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention, et la figure 6B illustre schématiquement la coupe transversale le long d'une ligne I-I' de la figure 6A. Veuillez vous référer aux figures 6A et 6B simultanément. Le transistor en couche mince 550 comprend un substrat 500, une couche 510 d'isolation de grilles, et une structure 520 double grille. De plus, le substrat 500 comprend une région 502 de source, une région 504 de drain, une première région légèrement dopée 505, une deuxième région légèrement dopée 506, une première région 507 de canal et une deuxième région 508 de canal. La région 502 de source et la région 504 de drain sont disposées respectivement sur les côtés opposés du substrat 500. La première région légèrement dopée 505 est disposée sur le substrat 500 et entre la région 502 de source et la région 504 de drain. La première région 507 de canal est disposée entre la première région légèrement dopée 505 et une région 502 de source, la seconde région 508 de canal est disposée entre la première région légèrement dopée 505 et la région 504 de drain, et la deuxième région légèrement dopée 506 est disposée entre la seconde région 508 de canal et une région 504 de drain. Tel qu'examiné précédemment, la couche 510 d'isolation de grilles couvre le substrat 500 et le matériau de la couche 510 d'isolation de grilles est un oxyde de silicium, par exemple. La structure 520 double grille est disposée sur la couche 510 d'isolation de grilles. La structure 520 double grille comprend une première grille 522 disposée sur la couche 510 d'isolation de grilles au-dessus de la première région 507 de canal et une seconde grille 524 disposée sur la couche 510 d'isolation de grilles au-dessus de la seconde région 508 de canal. Ici, la somme des largeurs L5 et L6 de la première grille 522 et de la seconde grille 524 est une constante et la largeur L5 de la seconde grille 524, est plus petite que la largeur L6 de la première grille 522. C'est-à-dire, la longueur de la région 507 de canal est plus grande que celle de la région 508 de canal. En particulier, la première région légèrement dopée 505 formée entre la première grille 522 et la seconde grille 524 dans la structure 520 double grille asymétrique permet un accroissement de l'impédance entre les grilles 522 et 524. Ainsi, la tension d'effet kink peut être relevée et une formation de l'effet kink peut être retardée, fournissant une suppression plus forte d'un courant de fuite dans le transistor en couche mince 550. De plus, étant donné qu'il est inutile de se préoccuper de la précision d'alignement requise pour une formation d'une région fortement dopée entre la première grille 522 et la seconde grille 524, la distance entre la première grille 522 et la seconde grille 524 pourrait être réduite autant que possible et des volumes de dispositifs pourraient être minimisés. Référence est encore faite à la figure 6B. Afin d'accentuer l'effet de suppression du courant de fuite du transistor en couche mince 550, une troisième région légèrement dopée 509 disposée entre la première région 507 de canal et la région 502 de source est en outre incluse. En outre, le substrat 500 dans le présent mode de réalisation est un substrat de silicium de type p, et la première région légèrement dopée 505, la deuxième région légèrement dopée 506 et la troisième région légèrement dopée 509 sont toutes des régions dopées de type n, par exemple. Dans un autre mode de réalisation, par exemple, le substrat 500 est un substrat de silicium de type n et la première région légèrement dopée 505, la deuxième région légèrement dopée 506 et la troisième région légèrement dopée 509 sont, à l'inverse, des régions dopées de type p. Il est intéressant de remarquer que, pour relever la mobilité de porteur dans le transistor en couche mince 550, une couche métallique 540 peut être disposée sur la couche 510 d'isolation de grilles et cette couche métallique 540 est raccordée électriquement à la structure 520 double grille. La figure 6C représente schématiquement une vue de dessus d'un transistor en couche mince avec une couche métallique selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention, et les figures 6D et 6E représentent schématiquement les coupes transversales le long de lignes II-II' et III-III' sur la figure 6C, respectivement. Veuillez vous référer aux figures 6C, 6D et 6E s=_multanément. Une couche diélectrique 530 et une couche métallique 540 sont disposées sur la couche 510 d'isolation de grilles, et ici, la couche diélectrique 530 couvre la structure 520 double grille et a une ouverture 530 située autour de la position où se raccordent la première grille 522 et la seconde grille 524. La couche métallique 540 est disposée sur la couche diélectrique 530 et au-dessus de la structure 520 double grille et de la première région légèrement dopée 505 et elle remplit l'ouverture 532 afin d'être raccordée électriquement à la structure 520 double grille. En particulier, tel que mentionné ci-dessus, la couche métallique 540 est disposée sur la couche diélectrique 530 et elle couvre la première région légèrement dopée 505 et une partie de la première région 507 de canal et de la seconde région 508 de canal. Donc, lorsque le transistor en couche mince 550 est appliqué sur le dispositif électroluminescent organique de type actif, la couche métallique 540 est capable de réfléchir des lumières provenant de la couche électroluminescente organique (non représentée) au-dessus du transistor en couche mince 550 et d'empêcher des lumières de toucher la première région 507 de canal et la seconde région 508 de canal, ce qui provoque le phénomène de "photocourant de fuite". Par ailleurs, la couche métallique 540 est formée au moment où la couche métallique de source (non représentée) et la couche métallique de drain (non représentée) du transistor en couche mince 550 sont formées, ainsi aucun processus de fabrication par masque photographique supplémentaire n'est requis. Pour résumer, le transistor en couche mince basé sur la présente invention possède au moins les 25 avantages suivants. i. En appliquant la structure à région légèrement dopée asymétrique dans la structure double grille asymétrique, la longueur de la région légèrement dopée entre le drain et la région de canal plus courte est plus grande que celle de la région légèrement dopée entre la région de source et la région de canal plus longue. Ainsi, le champ électrique peut être retenu afin d'éviter l'effet de canal court. ii. Une formation de la région légèrement dopée entre les deux grilles de la structure double grille est prévue. Cette région légèrement dopée permet un accroissement de l'impédance entre la région de source et la région de drain. De la sorte, la tension d'effet kink du transistor en couche mince peut être relevée et par conséquent le courant de fuite peut être supprimé de manière efficace. De plus, étant donné qu'aucune région fortement dopée n'est formée entre les deux grilles du transistor en couche mince, il est inutile de se préoccuper du problème de précision d'alignement qui est requis lors d'une formation de la région fortement dopée. Ainsi, la distance entre les deux grilles pourrait être réduite afin de minimiser le volume total des dispositifs dans le processus de fabrication du transistor en couche mince. iii. La couche métallique disposée sur et raccordée électriquement à la structure double grille est capable d'accroître la mobilité de porteur entre la région de source et la région de drain et une vitesse de réaction des dispositifs est relevée. En outre, cette couche métallique avec la couche 'Tétanique de source et la couche métallique de drain sont formées au même moment, ainsi, aucune quantité supplémentaire de masque photographique d'un processus de fabrication n'est requise. iv. Lorsque le transistor en couche mince de la 30 présente invention est appliqué sur l'affichage électroluminescent organique de type actif, la couche métallique disposée sur la région légèrement dopée est capable de réfléchir des lumières et d'éviter le phénomène de photocourant de fuite pour le transistor en couche mince, en conséquence. Ainsi, le taux d'utilisation des lumières des affichages peut être remonté et une qualité d'affichage peut être améliorée. L'homme du métier constatera de manière évidente que diverses modifications et variations peuvent être apportées à la structure de la présente invention sans s'écarter de __a portée de l'invention. En vue des descriptions précédentes, il est prévu que la présente invention couvre des modifications et variations de cette invention si ces dernières entrent dans la portée des revendications suivantes et de leurs équivalents | Un transistor en couche mince (450) à structure double grille ayant une région fortement dopée (406) entre la région de source (402) et la région de drain (404), une première région (407) de canal entre la région fortement dopée et la région de source et une seconde région (408) de canal entre la région fortement dopée et la région de drain. Une première grille (422) et une seconde grille (424) sont disposées sur une couche d'isolation de grilles au-dessus de la première et de la deuxième région de canal. Une première région légèrement dopée est disposée entre la seconde région de canal et une région fortement dopée et une deuxième région légèrement dopée entre la seconde région de canal et la région de drain. La longueur (L3) de la deuxième région légèrement dopée est plus grande que celle (L4) de la première région légèrement dopée. | 1. Transistor en couche mince (540, 550) comprenant. un substrat (400, 500) comprenant: une région (402, 502) de source et une région (404, 504) de drain disposées respectivement sur des côtés opposés du substrat; une région fortement dopée (406) disposée entre la région de source et la région de drain; une première région (407, 507) de canal disposée entre la région fortement dopée et la région de source; et une seconde région (408, 508) de canal disposée entre la région fortement dopée et la région de drain; une couche (410, 510) d'isolation de grilles couvrant le substrat; une structure (420, 520) double grille comprenant: une première grille (422, 522) disposée sur la couche d'isolation de grilles au-dessus de la première région de canal; et une seconde grille (424, 524) disposée sur la couche d'isolation de grilles au-dessus de la seconde région de canal; une première région légèrement dopée (430, 505) disposée entre la seconde région de canal et la région fortement dopée; et une deuxième région légèrement dopée (440, 506) disposée entre la seconde région de canal et la région de drain, dans lequel la longueur (L3) de la deuxième région légèrement dopée est plus grande que la longueur (L4) de la première région légèrement dopée. 2. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 1, dans lequel la largeur (L2, L5) de la seconde grille est plus petite que la largeur (L1, L6) de la première grille. 3. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 1, dans lequel le substrat est un substrat de silicium de type p. 4. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 3, dans lequel la région fortement dopée (406) et la deuxième région légèrement dopée (440, 506) sont des régions dopées de type n. 5. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 1, dans lequel le substrat (400, 500) est un substrat de silicium de type n. 6. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 5, dans lequel la région fortement dopée (406), la première région légèrement dopée (430, 505) et la deuxième région légèrement dopée (440, 506) sont des régions dopée de type p. 7. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 1, dans lequel un matériau de la couche (410, 510) d'isolation de grilles comporte un oxyde de silicium. 8. Transistor en couche mince (450, 550) comprenant. un substrat (400, 500) comprenant: une région (402, 502) de source et une région (404, 504) de drain disposées respectivement sur des côtés opposés du substrat; une première région légèrement dopée (430, 505) disposée sur le substrat et entre la région de source et la région de drain; une première région (407, 507) de canal disposée entre la première région légèrement dopée 15 et la région de source; et une seconde région (408, 508) de canal disposée entre la première région légèrement dopée et la région de drain; et une deuxième région légèrement dopée (440, 20 506) disposée entre la seconde région de canal et la région de drain; une couche (410, 510) d'isolation de grilles couvrant le substrat, et une structure (420, 520) double grille comprenant. une première grille (422, 52) sur la couche d'isolation de grilles au-dessus de la première région de canal; et une seconde grille (424, 524) disposée sur la couche d'isolation de grilles au-dessus de la seconde région de canal. 9. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 8, comprenant en outre une couche diélectrique (530) disposée sur la couche (410, 510) d'isolation de grilles, dans lequel la couche diélectrique a une ouverture (532) et. couvre la structure (420, 520) double grille. 10. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 9, comprenant en outre une couche métallique (540) disposée sur la couche diélectrique (530) et au-dessus de la structure (420, 520) double grille et de la première région légèrement dopée (430, 505), dans lequel la couche métallique remplit l'ouverture afin d'être raccordée électriquement à la structure double grille. 11. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 8, dans lequel le substrat (400, 500) 20 est un substrat de silicium de type p. 12. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 11, dans lequel la première région légèrement dopée (430, 505) et la deuxième région légèrement dopée (440, 506) sont des régions dopées de type n. 13. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 8, dans lequel le substrat (400, 500) 30 est un substrat de silicium de type n. 14. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 11, dans lequel la première région légèrement dopée (430, 505) et la deuxième région légèrement dopée (440, 506) sont des régions dopées de type p. 15. Transistor en couche mince (450,, 550) selon la 8, comprenant en outre une troisième région légèrement dopée (509) disposée entre la première région (407, 507) de canal et la région (402, 502) de source, dans lequel, la longueur de la troisième région légèrement dopée est plus petite que la longueur de la première région légèrement dopée (430, 505). 16. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 15, dans lequel le substrat (400, 500) est un substrat de silicium de type p. 17. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 16, dans lequel la première région légèrement dopée (430, 505), la deuxième région légèrement dopée (440, 506) et la troisième région légèrement dopée (509) sont des régions dopées de type n. 18. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 15, dans lequel le substrat (400, 500) est un substrat de silicium de type n. 19. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 18, dans lequel la première région légèrement dopée (430, 505), la deuxième région légèrement dopée (440, 506) et la troisième région légèrement dopée (509) sont des régions dopées de type P. 20. Transistor en couche mince (450, 550) selon la 8, dans lequel un matériau de la 10 couche (410, 510) d'isolation de grilles comporte un oxyde de silicium. | H | H01 | H01L | H01L 29 | H01L 29/786 |
FR2894767 | A1 | MACHINE-OUTIL AGRICOLE ATTELEE A UN TRACTEUR , PERMETTANT LE TRAVAIL DU SOL DE LA VIGNE ENTRE LES RANGS ET LE CHAUSSAGE DES CEPS EN UN SEUL PASSAGE | 20,070,622 | La presente invention concerne un dispositif agricole pour le travail de la vigne. Ce dispositif vise a remplacer la technique traditionnelle qui consistait a pratiquer un chaussage des pieds de vigne avant 1'hiver au moyen d'un cadre porte-charrues attele a un tracteur avec un soc de part et d'autre permettant de chausser deux rangs a la fois sur 20cm de large . La terre au milieu du rang, sur une largeur d'environ 1,70m, n'etant pas touchee par cet outil, obligeait le viticulteur a realiser un deuxieme passage avec une fraise rotative d'environ 1,80m de largeur pour achever le travail. Dans ce systeme, le chaussage realise consistait a retourner une plaque de terre compacte et enherbee, ce qui rendait le dechaussage au prihtemps beaucoup plus 910 difficile car 1'herbe retournee formait souvent un matelas qui n'avait pas eu le temps de se decomposer 4 ou 5 mois plus tard. De plus, la technique traditionnelle supposait deux passages de tracteur, done un tassement de terrain plus prononce, une double consommation de carburant, une double emanation de CO2, une double quantite de travail, une double mobilisation de 5 personnes. Le dispositif selon 1'invention permet de reduire de 50% tous ces inconvenients Sa premiere caracteristique est qu'il supprime le passage du deuxieme tracteur en effectuant les deux operations en un seul passage. La deuxieme est qu'il ameliore considerablement la qualite du travail de la Ce dispositif sert a realiser simultanement 1'execution de deux fawns culturales :le chaussage des pieds de vigne en hiver et le travail du sdl ehtre les deux rangs au moyen d'un outil comportant une fraise rotative sur le chassis de laquelle ont ete fixes de part et d'autre deux bras en acier plein soutendilt chacun un soc-versoir. 7 Ce dispositif est caracterise par une decoupe du capot arriere de la fraise rotative specialement etudiee pour assurer la projection de la terre finement travaillee de chaque cote de la fraise sur les socs-versoirs. Il est egalement caracterise par deux bras en acier plein fixe de part et d'autre de la longueur du chassis de la fraise qui ressortent a 1'arriere d'environ 50cm pour le support des 3 6 socs-versoirs. Les socs-versoirs sont soudes sur une bane en acier plein et arrimes aux bras par un chapeau-bride >> permettant leur reglage en hauteur. Its projettent sur les ceps de vigne la terre broyee ejectee du capot de la fraise. Les dessins annexes illustrent l'invention : FIGURE 1 : VUE DE COTE 1-Cardan d'entrainement de la fraise rotative 2-Fraise rotative 3-Bras arriere supportant la barre de fixation du soc-versoir 4-Barre de fixation du soc 5-Soc-versoir 6-Capot arriere 7-Dents de la fraise rotative no 8-Partie evidee du capot permettant la projection de la terre broyee contre le soc FIGURE 2 : VUE ARRIERE 3-Bras arriere supportant la bane de fixation du soc 4-Barre de fixation du soc 5-Soc-versoir As 6-Capot arriere decoupe :largeur du haut du capot 1,34m largeur du bas du capot 1,10m.La decoupe permet le passage de la terre finement travaillee et sa projection contre les versoirs. FIGURE 3 : VUE DE DESSUS 6-Le dessin du capot arriere fait apparaitre un espace assez large vers le bas pour Zo permettre la projection de la terre finement travaillee sur les socs qui la projettent a leur tour sur les ceps.Le travail du rang est dons integralement realise en un seul passage. r | Dispositif pour permettre simultanément le chaussage des pieds de vigne et le travail de la terre entre les rangs de vigne à l'aide d'une seule machine tout en améliorant considérablement la qualité de ces deux façons.Ce dispositif est constitué d'une fraise rotative à laquelle sont arrimés deux socs-versoirs par des bras de fixation qui reçoivent une terre finement travaillée provenant du capot arrière de la fraise et permettant ainsi un chaussage de qualité. | 1) Dispositif pour realiser simultanement le chaussage des pieds de vigne et le travail du sol entre les rangs caracterise par une fraise rotative, au capot arriere (6) specialement etudiel sur le chassis de laquelle ont ete fixes de part et d'autre deux bras (3) d'acier soutenant chacun un soc-versoir (5). 2) Dispositif selon la 1 caracterise par une decoupe du capot (6) a l'arriere de la fraise rotative specialement etudiee pour assurer la projection de la terre finement travaillee de chaque cote de la fraise sur les socs-versoirs (5). nc 3) Dispositif selon la 1 caracterise par deux bras en acier pleins (3) fixes de part et d'autre de la longueur du chassis de la fraise et ressortant a 1'arriere pour le support des socs-versoirs (5). 4) Dispositif selon la 1 d'une bane en acier plein (4) de part et d'autre, sur 1 laquelle le soc-versoir est soude et arrime au bras (3) par un << chapeau-bride >> permettant le reglage en hauteur du soc-versoir (5). | A | A01 | A01B | A01B 39 | A01B 39/16 |
FR2902788 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION DU PENTAFLUOROETHANE | 20,071,228 | La présente invention concerne un . Elle a, plus particulièrement, pour objet un procédé continu de fabrication du pentafluoroéthane par fluoration du perchloroéthylène (PER) en phase gazeuse en présence d'un catalyseur. Un des points critiques d'un procédé de fluoration en phase gazeuse est la stabilité du catalyseur. Plusieurs solutions ont été suggérées pour maintenir la stabilité du catalyseur. Ainsi le document EP 609123 décrit un procédé continu de fluoration catalytique du perchloroéthylène en phase gazeuse au moyen d'acide fluorhydrique en présence d'un catalyseur mixte composé d'oxydes, halogénures et/ou oxyhalogénures de nickel et de chrome déposés sur un support constitué de fluorure d'aluminium ou d'un mélange de fluorure d'aluminium et d'alumine. La stabilité du catalyseur est mise en évidence dans l'exemple 2 de ce document avec une température de 350 C, à pression atmosphérique, un rapport molaire HF/PER voisin de 7 et un temps de contact de 15 secondes. Lors de la fluoration du perchloroéthylène au moyen d'acide fluorhydrique en présence d'un catalyseur, il se forme un mélange de composés, avec majoritairement les composés de la série F 120 , à savoir le F 121 (CHCl2-CCl2F), le F 122 (CHCl2-CCIF2), le F 123 (CHCl2-CF3), le F 124 (CHFCI-CF3), le F 125 (CHF2-CF3) ou leurs isomères. Outre les composés de la série F120 , le mélange contient notamment du F 115 (CF3-CF2CI), du F 114a (CF3-CFCl2),du F 114 (CF2CI-CF2CI), du F133a (CH2CI-CF3) et des oléfines F 1111 (CFCI=CCl2) et F 1112a (CF2=CCl2) Lorsqu'on opère dans des conditions où la conversion du perchloroéthylène (PER) n'est pas totale, il est primordial de recycler le PER non réagi afin d'obtenir un procédé de fabrication de pentafluoroéthane économiquement compétitif. Toutefois, le recyclage des réactifs est souvent accompagné d'une désactivation du catalyseur. 2 Il a maintenant été trouvé qu'un pré-traitement, avant le recyclage, du flux sortant de l'étape réactionnelle permet de maintenir la stabilité du catalyseur. La présente invention a donc pour objet un procédé de fabrication du pentafluoroéthane comprenant (i) une étape au cours de laquelle le perchloroéthylène réagit avec de l'acide fluorhydrique en phase gazeuse en présence d'un catalyseur, et (ii) une étape de séparation des produits issus de l'étape réactionnelle pour donner une fraction (A) de produits légers comprenant de l'acide chlorhydrique, du pentafluoroéthane et une fraction (B) de produits lourds caractérisé en ce que la fraction (B) comprenant de l'acide fluorhydrique non réagi, du perchloroéthylène non réagi et au moins un composé choisi parmi le trichlorodifluoroéthane et les composés oléfiniques, tels que le F1111 et le F1112a, est soumise à un pré-traitement catalytique avec un ratio molaire HF/organiques compris entre 30 et 150, de préférence entre 60 et 130 et à une température comprise entre 280 et 400 C, de préférence entre 340 et 370 C avant d'être recyclée à l'étape réactionnelle. Bien que la pression ne soit pas critique pour le pré-traitement catalytique, on préfère toutefois opérer à une pression voisine de celle de l'étape réactionnelle (i) et avantageusement, à une pression supérieure à celle de l'étape réactionnelle (i). En fonction des conditions opératoires de l'étape de séparation, le dichlorotrifluoroéthane et/ou ch lorotetrafluoroéthane, formé(s) dans l'étape réactionnelle peut ou peuvent être présent(s) soit dans la fraction (A) soit dans la fraction (B). La fraction (A) peut également comprendre de l'acide fluorhydrique, entraîné sous forme d'azéotrope avec les composés carbonés fluorés tels que pentafluoroéthane, dichlorotrifluoroéthane et ch lorotetrafluoroéthane. La fraction (B) peut être décantée pour donner une phase comprenant essentiellement de l'acide fluorhydrique et une phase comprenant des composés organiques. Les deux phases sont ensuite envoyées à l'étape de pré-traitement. 3 De préférence, le catalyseur de l'étape de pré-traitement est un catalyseur de fluoration. Avantageusement, le catalyseur de l'étape de pré-traitement est de même nature que celui mis en jeu dans l'étape réactionnelle (i). Le ratio molaire HF/organiques dans l'étape réactionnelle (i) est de préférence compris entre 5 et 60, avantageusement compris entre 7 et 30. La température peut être comprise entre 300 et 400 C, de préférence entre 330 et 370 C. Le procédé, selon la présente invention, convient tout particulièrement lorsque l'étape réactionnelle est mise en oeuvre à une pression comprise entre 1 et 15 bar absolu, de préférence entre 2 et 10 bar absolu et avantageusement entre 5 et 9 bar absolu. Lorsque la fraction (A) comprend du dichlorotrifluoroéthane et/ou du chlorotetrafluoroéthane, on peut la soumettre, après séparation de l'acide chlorhydrique et éventuellement du pentafluoroéthane à une étape de fluoration au cours de laquelle du dichlorotrifluoroéthane et/ou du chlorotetrafluoroéthane réagi(ssen)t avec de l'acide fluorhydrique en phase gazeuse, en présence d'un catalyseur, pour donner du pentafluoroéthane. Le dichlorotrifluoroéthane et/ou chlorotetrafluoroéthane et l'acide fluorhydrique non réagis peuvent ensuite être recyclés. Le ratio molaire HF/organiques de l'étape de fluoration de la fraction (A) est, de préférence, compris entre 1 et 20 et avantageusement compris entre 2 et 10. Cette étape de fluoration est, de préférence, mise en oeuvre à une pression voisine de l'étape réactionnelle (i). La température est, de préférence, comprise entre 300 et 400 C et avantageusement comprise entre 330 et 370 C. Tout catalyseur de fluoration peut convenir au procédé de la présente invention. Le catalyseur utilisé comprend de préférence les oxydes, halogénures, oxyhalogénures ou sels minéraux de chrome, d'aluminium, de cobalt, de manganèse, de nickel, de fer ou de zinc, et pouvant être supporté. On utilise de préférence un catalyseur à base d'oxyde de chrome (Cr2O3) incluant éventuellement un autre métal de degré d'oxydation supérieur à zéro et sélectionné parmi le Ni, Co, Mn et Zn. Avantageusement, ce catalyseur peut 4 être supporté sur de l'alumine, du fluorure d'aluminium ou de l'oxyfluorure d'aluminium. Pour cette invention, on préfèrera des catalyseurs mixtes composés d'oxydes, d'halogénures et/ou d'oxyhalogénures de nickel et de chrome déposés sur un support constitué de fluorure d'aluminium ou d'un mélange de fluorure d'aluminium et d'alumine tels que décrits par exemple dans les brevets FR 2 669 022 et EP-B-O 609 124. Lorsqu'on utilise un catalyseur mixte de nickel/chrome, on recommandera les catalyseurs contenant, en masse, de 0,5 à 20 % de chrome et de 0,5 à 20 % de nickel et plus particulièrement ceux contenant de 2 à 10 % en masse de chacun des métaux dans un rapport atomique nickel/chrome compris entre 0,1 et 5, de préférence voisin de 1. Bien que cela ne soit pas nécessaire pour la réaction de fluoration, il peut être judicieux d'introduire avec les réactifs, de l'oxygène à faible teneur. Cette teneur peut varier selon les conditions opératoires entre 0,02 et 2 % molaire par rapport aux réactifs entrant dans le réacteur. L'introduction de l'oxygène pourra se faire de manière continue ou séquentielle. On peut également introduire de l'oxygène dans l'étape de pré-traitement. Le procédé selon la présente invention peut être mis en oeuvre aussi bien en continu qu'en discontinu mais, on préfère opérer en continu. En référence avec la figure unique est décrit, ci-après, un mode de réalisation du procédé de la présente invention. Selon un mode de réalisation, le réacteur de pré-traitement (101) contient un catalyseur et est alimenté par du flux recyclé (111) comprenant de l'acide fluorhydrique, du perchloroéthylène non réagis et au moins un composé choisi(s) parmi le trichlorodifluoroéthane et les composés oléfiniques tels que le F1111 et le F1112a. Le réacteur (101) est alimenté en acide fluorhydrique également par l'arrivée (106). Le réacteur (102) contenant un catalyseur de fluoration, est alimenté en perchloroéthylène par l'arrivée (107) et éventuellement par le flux issu du réacteur (101), en acide fluorhydrique par le flux sortant du réacteur (101). Les produits de réaction (108) sont ensuite soumis à une série de séparation représentée par (103) pour donner une fraction de produits lourds qui est recyclée (111), une fraction de produits légers qui, après séparation du HCI (109) et éventuellement du F125 sous forme d'azéotrope HF/F125, alimente en dichlorotrifluoroéthane et/ou 5 chlorotetrafluoroéthane (110) le réacteur de fluoration (104) contenant un catalyseur. Ce réacteur (104) est alimenté en acide fluorhydrique par l'arrivée (115). Le flux (110) peut également contenir de l'acide fluorhydrique. Les produits de la réaction sont ensuite soumis à une étape de séparation (105) pour donner une fraction de produits légers (113) comprenant de l'acide chlorhydrique, du pentafluoroéthane et éventuellement de l'acide fluorhydrique sous forme d'azéotrope avec le pentafluoroéthane et une fraction de produits lourds (114) comprenant essentiellement de l'acide fluorhydrique, du dichlorotrifluoroéthane et/ou chlorotetrafluoroéthane non réagi(s) qui est recyclée au réacteur (104). Selon une variante, on peut utiliser un dispositif commun de séparation pour les produits issus des réacteurs (102) et (104). Dans ce cas, les produits de la réaction (112) sont renvoyés dans (103) au lieu de (105). PARTIE EXPERIMENTALE Le catalyseur utilisé est un catalyseur mixte Nickel/Chrome de rapport atomique Ni/ Cr = 1, supporté sur de l'alumine préalablement fluorée et est préparé par imprégnation de solutions de sel de nickel et chromique. Après imprégnation et séchage, le solide est soumis à un traitement à une température comprise entre 320 et 390 C, en présence d'un mélange d'acide fluorhydrique et d'azote (concentration volumique de 5 à 10 % de cet acide dans l'azote). Les exemples ont été réalisés à l'aide d'un pilote de fluoration, constitué d'un réacteur de fluoration (102), d'une colonne à distiller et éventuellement d'un réacteur de pré-traitement (101). On alimente les réactifs, en phase gazeuse, en continu (perchloroéthylène et acide fluorhydrique) dans un réacteur de fluoration (102) en Inconel contenant 200 ml de catalyseur. En sortie du réacteur, une colonne à distiller permet de séparer les produits de la réaction, 6 tels que F123, F124, F125, HCI, HF (entraîné sous forme d'azéotrope avec les organiques) d'une part, des réactifs non transformés et produits sous-fluorés (PER, HF en excès, F122, F1111) d'autre part. En pied de colonne, après décantation d'une phase liquide comprenant essentiellement HF et d'une phase organique, les 2 phases sont recyclées séparément au réacteur. On maintient le niveau de la phase organique constant par soutirage. Dans l'exemple conforme à l'invention, le flux recyclé (constitué des deux phases après décantation) est soumis à un pré-traitement en présence de 56 ml de catalyseur contenu dans un réacteur (101) en Inconel. Dans ce cas, la totalité de l'acide fluorhydrique nécessaire pour les différentes étapes arrive dans le réacteur (101) et l'essentiel du perchloroéthylène est introduit dans le réacteur (102). On introduit de l'air dans les réacteurs (101) et (102) en quantité telle qu'elle 15 correspond au ratio molaire indiqué ci-dessous. Dans tous les exemples décrits ci-dessous, les compositions des phases HF et organiques recyclées se sont stabilisées à des compositions proches de : Phase organique : PER : 70 % mol F122 : 21 % mol F1111 : 7 % mol Divers (F123, F122a, F121) : 2 % mol Phase HF : HF :98%mol Divers (PER, F122,) : 2 % mol Dans chaque exemple, nous avons calculé : - La conversion par passe du PER = rapport en pourcentage entre le PER consommé et le PER entrant au réacteur de fluoration du PER 30 - La production de F123+F124+F125 en mmol/h. Exemple sans pré-traitement 20 25 7 Les conditions opératoires dans le réacteur de fluoration du PER sont les suivantes : - Température du four régulée à 310 C - Pression : 7 bar abs -Ratio Molaire HF / organiques = 8 - Ratio Molaire 02/organiques = 5 % -Temps de contact = 35 s Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous : Durée (h) Conversion du PER (%) Production de F123+F124+F125 (mmol/h) 20 94 306 188 92 301 259 88 285 380 86 277 476 77 246 Exemple conforme à l'invention Les conditions opératoires du pré-traitement sont les suivantes : - Température du four régulée à 350 C - Pression : 7 bar abs - Ratio Molaire HF / organiques = 96 - Ratio Molaire O2/(HF+ organiques) = 0,65 % - Temps de contact = 10 s Les conditions opératoires dans le réacteur de fluoration du PER sont les suivantes : - Température du four régulée à 310 C - Pression : 7 bar abs - Ratio Molaire HF / organiques = 8 - Ratio Molaire O2/organiques = 5 % - Temps de contact = 35 s Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous : 1 I Production de Durée (h) Conversion du PER (%) F123+F124+F125 (mmol/h) 24 94 308 220 93 302 463 93 303 612 94 307 877 92 300 1015 93 304 | La présente invention concerne un procédé de fabrication du pentafluoroéthane. Plus particulièrement, elle a pour objet un procédé continu de fabrication du pentafluoroéthane comprenant (i) une étape de fluoration du perchloroéthylène (PER) avec de l'acide fluorhydrique, en phase gazeuse, en présence d'un catalyseur, (ii) une étape de séparation des produits issus de l'étape (i) pour donner une fraction de produits légers et une fraction de produits lourds, comprenant de l'acide fluorhydrique, du perchloroéthylène non réagis et des produits sous fluorés et (iii) une étape de pré-traitement de la fraction de produits lourds avant recyclage à l'étape (i) . | 1) Procédé de fabrication du pentafluoroéthane comprenant (i) une étape au cours de laquelle le perchloroéthylène réagit avec de l'acide fluorhydrique en phase gazeuse en présence d'un catalyseur, et (ii) une étape de séparation des produits issus de l'étape réactionnelle pour donner une fraction (A) de produits légers comprenant de l'acide chlorhydrique, du pentafluoroéthane et une fraction (B) de produits lourds caractérisé en ce que la fraction (B) comprenant de l'acide fluorhydrique non réagi, du perchloroéthylène non réagi et au moins un composé choisi parmi le trichlorodifluoroéthane et les composés oléfiniques, tels que le F1111 et le F1112a, est soumise à un pré-traitement catalytique avec un ratio molaire HF/organiques compris entre 30 et 150, de préférence entre 60 et 130 et à une température comprise entre 280 et 400 C, de préférence entre 340 et 370 C avant d'être recyclée à l'étape réactionnelle. 2) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la fraction (A) comprend en outre du dichlorotrifluoroéthane et/ou ch lorotetrafluoroéthane. 3) Procédé selon la 2 caractérisé en ce qu'après séparation de l'acide chlorhydrique et éventuellement du pentafluoroéthane, la fraction (A) est soumise à une étape de fluoration avec de l'acide fluorhydrique, en phase gazeuse, en présence d'un catalyseur. 4) Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'on introduit de l'oxygène dans l'étape de pré-traitement et de fluoration. 5) Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le catalyseur est à base d'oxyde de chrome (Cr2O3) incluant éventuellement un autre métal de degré d'oxydation supérieur à zéro et sélectionné parmi le Ni, Co, Mn et Zn. | C | C07 | C07C | C07C 19,C07C 17 | C07C 19/08,C07C 17/20 |
FR2889425 | A1 | MOYEN DE TRANSPORT D'UN PRODUIT POURVU D'AU MOINS UNE PAROI RECTILIGNE, ET NOTAMMENT D'UN ORDINATEUR PORTABLE | 20,070,209 | PORTABLE. DOMAINE TECHNIQUE L'invention concerne un moyen de transport, et notamment un sac, cartable, mallette ou dispositif équivalent, d'un produit présentant au moins une paroi rectiligne, et plus particulièrement de forme sensiblement parallélépipédique. Par un tel produit, on désigne notamment, mais pas limitativement, un ordinateur portable, ou tout dispositif électronique équivalent, du type PDA, tablette, ardoise tactile, terminal de saisie, etc... et de manière générale tout produit présentant une dimension nettement plus réduite que ses deux autres dimensions. Le moyen de transport auquel l'invention se réfère peut être de toute nature, et notamment peut être constitué d'un sac, d'un sac à dos, donc porté sur le dos de l'utilisateur au moyen de bretelles, ou de tout type de contenant traditionnellement porté à la main, tel que par exemple un cartable, une mallette, etc.. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE S'agissant des ordinateurs portables, outres des dispositifs équivalents, leur relative fragilité a conduit les industriels à concevoir des housses ou coques de protection, généralement rigides, et/ou dotées d'amortisseurs permettant ainsi de sécuriser le produit en question, notamment pendant les phases de transport. Une telle bouse est par exemple décrite dans le document FR-A-2 796 254. Si de telles housses ou coques de protection remplissent de manière relativement efficace leur rôle, à savoir de protection de l'intégrité de l'ordinateur portable durant les phases de transport, elles présentent en revanche l'inconvénient de constituer un produit dédié, c'est-à-dire qu'elles ne servent exclusivement qu'au transport des ordinateurs portables. Les sacs, sacs à dos et autres cartables à vocation plus généraliste ne permettent pas un transport sécurisé de tels ordinateurs portables. Au surplus, s'ils sont éventuellement munis d'un compartiment propre à recevoir un tel produit, en raison de leur dimensionnement standard, il existe un certain ballant inhérent au poids de l'ordinateur portable susceptible de se déplacer dans le volume ainsi défmi, diminuant le confort de l'utilisateur pendant les phases de transport, et en outre réduisant quelque peu la fonction de protection effective d'un tel produit. En outre, au sein d'un tel contenant, ledit ordinateur portable risque de se trouver en contact quasi-direct avec le sol, voire de heurter celui-ci lors du dépôt dudit contenant sur le sol, susceptible ainsi de provoquer en raison des chocs ainsi inhérents, le bris total ou partiel de l'ordinateur, outre sa mise en contact avec l'humidité, ce que l'on souhaite à tout prix à éviter, dès lors que l'on manipule un produit mettant en oeuvre des composants électrique ou électroniques. Enfm, la pratique démontre qu'il s'avère quelquefois compliqué d'extraire un tel ordinateur portable de la sacoche dans laquelle il est inséré, notamment en raison des dimensions de celle-ci. EXPOSE DE L'INVENTION L'objet de la présente invention est donc de surmonter ces différents inconvénients et de proposer, au sein d'un moyen de transport d'un produit plus généraliste, une solution adaptée au transport d'objets pourvus d'au moins une paroi rectiligne, notamment de forme parallélépipédique, et notamment d'ordinateurs portables, remplissant simultanément la fonction de protection du produit transporté outre celle de confort pendant les phases de transport. Ce moyen de transport de produit pourvu d'au moins une paroi rectiligne, comprend au moins un compartiment de dimensions appropriées, propre à recevoir ledit produit, et défmi par un fond et des parois latérales. Selon l'invention, le fond reçoit un élément support intermédiaire suspendu par rapport audit fond, destiné à recevoir ladite paroi rectiligne du produit, ledit élément étant susceptible de faire fonction d'amortisseur, et corollairement de prévention des chocs. En d'autres termes, l'invention consiste à munir un sac, et de manière générale un moyen de transport de facture traditionnelle, d'un compartiment spécifique, présentant en quelque sorte un double fond, le fond propre du compartiment et un fond suspendu au-dessus dudit fond propre, recevant le produit en question sur l'une des ses tranches. Selon l'invention, la suspension de l'élément support intermédiaire est réalisée au moyen de ressorts mécaniques, type ressorts à boudins, lame ressort, etc, la raideur du ou des ressorts étant adaptée au poids du produit destiné à être reçu dans le compartiment, et de l'importance de la fonction d'amortissement dévolue à l'élément support intermédiaire. Ces ressorts mécaniques sont donc compressibles et déformables et présentent une certaine résilience, permettant ainsi d'amortir le produit à transporter. Au surplus, de par le caractère compressible de l'ensemble constitué par l'élément support intermédiaire et les ressorts qui assurent sa suspension, le poids apparent du produit à transporter diminue pour l'utilisateur en raison de l'amortissement réalisé par lesdits ressorts. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le fond au niveau duquel sont rapportés les ressorts mécaniques est lui-même amovible, de sorte que l'ensemble constitué par l'élément support intermédiaire, les ressorts mécaniques et ledit fond ou plaque support constitue une seule entité, simplement posé ou positionné au fond de l'un des compartiments du moyen de transport en question. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l'élément -support intermédiaire se prolonge par deux parois latérales au niveau de ses deux dimensions principales, ces parois s'étendant en direction de l'ouverture donnant accès audit compartiment. Ces parois latérales viennent en outre avantageusement s'insérer dans une doublure ou dans des logements prévus à cet effet, ménagés au sein des parois latérales du moyen de transport défmissant le compartiment en question. Ce faisant, le produit à transporter est tout naturellement guidé dans le tunnel de 30 guidage ainsi défini au sein du compartiment concerné, favorisant de la sorte son maintien au sein dudit moyen de transport, et corollairement sa protection. Selon une forme évoluée de l'invention, une ou plusieurs des quatre parois latérales défmissant avec le fond le compartiment dédié sont également munis de moyens amortisseurs du type ressort. Ces moyens peuvent ainsi en outre remplir la fonction de calage du produit à transporter, compte tenu des dimensions standards susceptibles d'être retenues pour le compartiment en question. Avantageusement, ledit compartiment est muni au niveau de sa face supérieure, c'est-à-dire au niveau de la face au niveau de laquelle est introduit le produit à transporter, d'un système anti-éjection, tel que par exemple un rabat, propre à maintenir le produit au sein du compartiment tout en le comprimant en partie. La libération de ce système d'obturation provoque l'éjection partielle dudit produit, favorisant sa préhension par l'utilisateur, et donc son retrait hors dudit compartiment. Ce système peut également faire partie intégrante du produit à transporter. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées. La figure 1 est une représentation schématique en perspective d'un moyen de transport conforme à l'invention, dont la figure 2 est une vue en section transversale. La figure 3 est une représentation schématique du principe de fonctionnement du compartiment dédié du moyen de transport conforme à l'invention en position fermée, dont la figure 4 est une vue analogue, mais en position ouverte. La figure 5 est une représentation schématique en perspective d'un détail d'une forme évoluée de l'invention. On a représenté en relation avec la figure 1 une mallette (1) mettant en oeuvre la 25 présente invention. Celle-ci est munie d'une poignée de préhension (2) positionnée au niveau de sa face supérieure (3). Pour la simplicité de l'explication, la mallette en question n'a été représentée que munie d'un seul compartiment (10). Cependant, il est bien entendu que le nombre de ceux-ci 30 ne saurait constituer une caractéristique quelconque de la présente invention. En l'espèce, ce compartiment (10) intégré dans ledit moyen de transport est défini par un fond (4) sensiblement plat, des parois latérales principales (12) et (13), des parois latérales secondaires (14) et (15), et une ouverture (16) permettant d'accéder à l'intérieur du compartiment, notamment pour y insérer un ordinateur portable (20). Ce compartiment est de dimensions adaptées au produit à recevoir (20), et en l'espèce un ordinateur portable. Par dimensions adaptées, on entend des dimensions telles que l'ordinateur portable peut facilement être inséré au sein dudit compartiment. Avantageusement, lorsqu'une certaine standardisation des dimensions des ordinateurs portables sera envisagée, ces dimensions peuvent être choisies de telle sorte que bien que facilement insérable, ledit ordinateur portable demeure néanmoins correctement maintenu au sein dudit compartiment. Cependant, ledit compartiment peut recevoir une ou plusieurs cales en mousse ou équivalent, destinées à être insérées le long des parois latérales principales (12, 13) et/ou secondaires (14, 15), pour davantage maintenir le produit à transporter (20), lorsque les dimensions de ce dernier sont nettement inférieures à celles du compartiment. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, ce compartiment dédié (10) est muni d'un élément support intermédiaire (5). Dans l'exemple décrit au sein des figures 3 et 4, cet élément - support intermédiaire (5) est constitué d'une plaque plane (6), avantageusement rigide occupant sensiblement une surface équivalente à celle d'une plaque support (11), destinée à venir se positionner sur le fond (4) dudit compartiment, au jeu près, afm en effet, de permettre le déplacement en translation dudit élément (5) au sein du compartiment. En effet, cette plaque (6) est destinée à pouvoir se translater au sein du compartiment, guidé en cela, notamment, par les faces latérales (12) et (13), voire (14) et (15). Cet élément - support (5) est solidarisé à la plaque support (11) et en outre suspendu par rapport à celle-ci, ainsi qu'on peut l'observer sur les figures 1 à 4, notamment au moyen de ressorts à boudin (18) et (19). L'une des extrémités desdits ressorts est collée, cousue ou rivetée sur la face inférieure de la plaque (6), et l'autre extrémité est collée, cousue ou rivetée sur la plaque support (4). Ces ressorts sont avantageusement gainés dans un fourreau (9), limitant le risque de leur extension hors de leur direction privilégiée de compression. L'ensemble constitué par l'élément support intermédiaire (5), les ressorts (18, 19) et 35 la plaque support (11) constitue donc une seule entité, susceptible de venir reposer par le biais de la plaque support (11) sur le fond (4) du compartiment dédié. On a donc représenté au sein des figures 3 et 4 le principe général de fonctionnement du compartiment dédié au transport d'un produit de forme parallélépipédique, et plus particulièrement d'un ordinateur portable ou de tout dispositif équivalent intégré au sein du moyen de transport conforme à l'invention. Il convient de souligner ici, que si l'exemple décrit concerne un ordinateur portable de forme parallélépipédique, toute autre forme pourrait être envisagée, dès lors qu'elle contiendrait au moins une paroi rectiligne, propre à coopérer et à être reçue par la plaque (6) de l'élément support intermédiaire (5), et notamment une forme triangulaire ou trapézoïdale. En outre, si dans l'illustration du principe de fonctionnement de l'invention en relation avec les figures 3 et 4, deux ressorts seulement ont été représentés, le nombre de ces ressorts peut être augmenté en fonction de la charge à supporter, c'est-à-dire du poids du produit à recevoir dans ledit compartiment. On en a ainsi représenté quatre sur les figures 1 et 2. Au surplus, la constante de raideur des différents ressorts est déterminée également en fonction du poids dudit produit, en l'espèce de l'ordinateur portable (20) à transporter, 20 outre de l'effet d'éjection recherché. Ainsi, et comme on peut l'observer sur la figure 3, ces ressorts peuvent être comprimés d'une part, en raison du poids exercé par le produit à transporter (20), et d'autre part, en raison d'une pression exercée par l'utilisateur, pour permettre l'insertion intégrale du produit (20) au sein du compartiment, et corollairement pour permettre l'obturation de la partie supérieure ou ouverture (16) dudit compartiment. A cet effet, le produit (20) à transporter peut lui-même être muni d'une languette (21) ou de tout organe approprié, destiné à venir coopérer ou à venir s'encliqueter dans un dispositif de verrouillage (22) de forme complémentaire, rapporté à cet effet au niveau de l'extrémité supérieure du compartiment (10). Selon une variante de l'invention, le compartiment (10) lui-même, ou le moyen de transport, sac ou cartable, comporte un moyen, telle qu'une sangle, muni d'un tel organe, propre à venir comprimer le produit au sein de compartiment, voire, en sus, à venir obturer ladite ouverture (16) du compartiment. Dans une autre variante de l'invention, il peut même être envisagé de placer l'ordinateur portable au sein d'une coque protectrice rigide, ellemême insérée à son tour au sein du compartiment en question. Dans cette hypothèse, l'une des parois de ladite coque est alors munie dudit moyen (21) de coopération avec le moyen complémentaire (22). Dans une autre variante de l'invention, le compartiment présente, au voisinage de son extrémité supérieure, une extension de l'une de ses parois latérales, formant zone de blocage dudit ordinateur portable. En d'autres termes, afm de bloquer ledit ordinateur au sein de cette zone, il convient tout d'abord, de le comprimer sur l'élément support (5) pour le faire descendre au sein du compartiment, puis, sous l'action des ressorts, il vient naturellement se calier dans la zone précitée prévue à cet effet. Avantageusement, la plaque (6) de l'élément support (5) se prolonge par deux parois 15 latérales (7, 8) (voir figures 1 et 2), de telle sorte à constituer un réceptacle interne. En outre, et selon une version évoluée de l'invention, ces parois viennent coulisser au sein d'un logement (23) défini par des rabats (24) au sein des parois latérales du compartiment (10). Il se définit de la sorte un véritable conduit, favorisant l'insertion du produit à transporter au sein dudit compartiment. Ainsi, le produit (20) à transporter, et notamment un ordinateur portable est maintenu dans le compartiment (10), et est protégé contre les chocs susceptibles d'intervenir, notamment en raison de la chute dudit moyen de transport ou du sac, pendant les phases de transport, voire simplement en raison du dépôt du moyen de transport sur le sol. Ainsi, ledit produit se trouve complètement isolé du sol, ce résultat étant particulièrement appréciable en cas d'humidité. Les ressorts (18, 19), en raison même de leurs propriétés physiques, assurent en outre une fonction d'amortissement, conférant à l'ensemble support un caractère compressible, favorisant la protection effective conférée par ledit moyen de transport. Surabondamment, les ressorts (18, 19) permettent de diminuer le poids apparent du produit transporté, de par la limitation, sinon l'annulation du ballant inhérent au produit en question. Il n'est pas rare en effet que dans des cartables ou des sacs de plus grandes dimensions ou capacité, les trépidations inhérentes à la marche, voire à la course de l'utilisateur, induisent à leur tour un déplacement, légèrement décalé dans le temps, et de plus ou moins grande amplitude du produit contenu dans le sac. Ce déplacement relatif s'avère assez désagréable pour l'utilisateur, en raison notamment du décalage de celuici dans le temps, ce décalage induisant lui-même un déphasage par rapport à la périodicité des pas de l'utilisateur. La mise en oeuvre d'un tel élément support intermédiaire suspendu permet de réduire l'amplitude de ce déplacement relatif, et corollairement, d'optimiser le confort de l'utilisateur. De plus, de par la mise en oeuvre de cet élément - support suspendu, le produit transporté n'est jamais en contact direct avec le sol, lorsque le sac, le cartable ou la mallette est posé sur celui-ci. Il existe toujours en effet une hauteur minimum correspondant à la compression maximum des ressorts, isolant en quelque sorte le produit du sol. Cette caractéristique peut présenter un certain nombre d'avantages lorsque le sol est mouillé, pour éviter notamment la détérioration dudit produit, ou la mise en contact des prises de branchement de périphériques, dans le cas d'ordinateur portable, avec l'humidité. Enfm, ces ressorts permettent de réaliser l'éjection du produit, lorsque les moyens de verrouillage sont libérés, induisant l'émergence partielle de celui-ci hors dudit compartiment, et corollairement, favorisant sa préhension par l'utilisateur. Selon une version encore plus évoluée de l'invention, et illustrée en relation avec la figure 5, partie au moins des faces latérales définissant le compartiment en question peut également présenter des éléments amortisseurs du type ressort. Dans cette configuration, les faces latérales, ici les faces (12, 13) sont mobiles et sont associées à des ressorts à boudins (25), induisant une propension naturelle, en l'absence de contraintes externes résultant de l'introduction du produit à transporter au sein du compartiment, à se déplacer en direction du centre dudit compartiment. Ce faisant, on favorise le calage du produit à transporter au sein du moyen de transport, et surtout, on optimise la protection dudit produit contre les chocs externes, en raison même de la multiplicité des moyens amortisseurs. On conçoit dès lors tout l'intérêt du moyen de transport selon l'invention. Outre l'optimisation du confort de port, il favorise notamment la protection effective d'un produit, et notamment d'un ordinateur portable, tout en ne limitant pas ledit moyen au transport dédié à ce seul produit | Ce moyen de transport d'un produit (20) pourvu d'au moins une paroi rectiligne, comprend au moins un compartiment (10) de dimensions appropriées, propres à recevoir ledit produit, et défini par un fond (4) et des parois latérales (12 - 15).Le fond (4) dudit compartiment reçoit un élément - support intermédiaire (5) suspendu par rapport audit fond (4), et susceptible de faire fonction d'amortisseur. | 1. Moyen de transport d'un produit (20) pourvu d'au moins une paroi rectiligne, ledit moyen comprenant au moins un compartiment (10) de dimensions appropriées, propres à recevoir ledit produit, et défmi par un fond (4) et des parois latérales (12 15), caractérisé en ce que le fond (4) reçoit un élément support intermédiaire (5) suspendu par rapport audit fond (4), et susceptible de faire fonction d'amortisseur. 2. Moyen de transport selon la 1, caractérisé en ce que la suspension de l'élément - support intermédiaire (5) est réalisée au moyen de ressorts mécaniques, et notamment de ressorts à boudins (18, 19) ou d'une lame ressort, de constante de raideur adaptée au poids du produit (20) destiné à être reçu dans le compartiment (10), et de l'importance de la fonction d'amortissement dévolue audit élément support intermédiaire. 3. Moyen de transport selon la 2, caractérisé en ce que les ressorts à boudin (18, 19) sont fixés par collage, couture ou rivetage, à l'élément support intermédiaire (5), 4. Moyen de transport selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que l'élément support intermédiaire (5) est suspendu par les ressorts mécaniques par rapport à une plaque support (11) destinée à venir se poser sur le fond (4) délimitant le compartiment (10), l'ensemble constitué par l'élément support intermédiaire (5), les ressorts mécaniques et ladite plaque support (11) constituant une seule entité, simplement posé ou positionné sur le fond (4) dudit compartiment. 5. Moyen de transport selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'élément - support intermédiaire (5) est constitué par une plaque (6), sensiblement parallèle au fond (4) du compartiment, ladite plaque (6) se prolongeant par deux parois latérales (7, 8) au niveau de ses deux dimensions principales, lesdites parois latérales s'étendant en direction de l'ouverture (16) donnant accès au compartiment (10) en question. 6. Moyen de transport selon la 5, caractérisé en ce que les parois latérales (7, 8) viennent en outre s'insérer dans une doublure ou dans des logements (23) prévus à cet effet, ménagés (24) au sein des parois latérales (12, 13) du moyen de transport défmissant le compartiment (10) en question. 7. Moyen de transport selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'ouverture (16) du compartiment (10) est obturée par un rabat ou par tout système d'obturation, propre à comprimer en partie le produit (20) au sein du compartiment dédié à cet effet, la libération desdits moyens d'obturation induisant l'éjection partielle du produit (20) hors du compartiment (10), favorisant sa préhension par l'utilisateur, et donc son retrait hors dudit compartiment. 8. Moyen de transport selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'une (12) des parois latérales (12-15) défmissant le compartiment (10) est munie d'un système de verrouillage (22), destiné à coopérer avec un système complémentaire (21) rapporté sur l'une des faces du produit (20), propre à comprimer en partie le produit (20) au sein du compartiment dédié à cet effet, la libération desdits systèmes de verrouillage induisant l'éjection partielle du produit (20) hors du compartiment (10), favorisant sa préhension par l'utilisateur, et donc son retrait hors dudit compartiment. 9. Moyen de transport selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le produit à transporter (20) est préalablement placé au sein d'une coque protectrice rigide, elle-même introduite au sein du compartiment (10), et en ce que l'une (12) des parois latérales (12-15) défmissant le compartiment (10) est munie d'un système de verrouillage (22), destiné à coopérer avec un système complémentaire (21) rapporté sur l'une des faces de la coque protectrice, propre à comprimer en partie le produit (20) au sein du compartiment dédié à cet effet, la libération desdits systèmes de verrouillage induisant l'éjection partielle de la coque protectrice hors du compartiment (10), favorisant sa préhension par l'utilisateur, et donc son retrait hors dudit compartiment. 10. Moyen de transport selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le compartiment (10) est muni au voisinage de son extrémité supérieure, d'une extension de l'une de ses parois latérales, formant zone de blocage dudit produit à transporter (20), qui vient se calier au sein de cette zone après compression au sein du compartiment et libération des forces exercées par les moyens de suspension (18, 19) dudit élément support intermédiaire (5). 11. Moyen de transport selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que une ou plusieurs des parois latérales défmissant avec le fond (4) le compartiment (10) dédié sont également munis de moyens amortisseurs (25), assurant en outre la fonction de calage du produit à transporter (20). | A | A45 | A45D | A45D 13 | A45D 13/02 |
FR2890888 | A1 | PROCEDES ET PRODUITS DESTINES AU RECYCLAGE D'ELEMENTS LAMINAIRES DE GARNITURES DE TOIT DE VOITURE | 20,070,323 | L'invention provient du domaine de recyclage des garnitures de voiture. Les garnitures de toit de véhicules consistent habituellement en une structure laminaire comprenant plusieurs couches formées pour s'ajuster à la forme du toit du véhicule. A titre d'exemple, une garniture de toit typique pourrait comprendre une couche (normalement fabriquée à partir d'étoffe) sur la surface visible à partir de l'intérieur du véhicule, une couche de renforcement intermédiaire (normalement une fibre de verre) et une couche structurelle semi-rigide de faible densité (normalement une mousse en polyuréthane ou en polyester). Sur la surface dissimulée, il existe normalement une couche de papier, de flixeline revêtue de polythène ou similaires. Certaines ou la totalité des couches intermédiaires (à savoir, les couches entre la surface visible et la surface dissimulée) peuvent être doublées, leur ordre peut être varié et des couches additionnelles peuvent être ajoutées en fonction des propriétés spécifiques requises pour la garniture. En outre, entre les couches (ou entre certaines des couches), il peut y avoir un adhésif pour les maintenir ensemble. La fabrication de ce type de garniture commence avec un élément laminaire qui est découpé pour former un produit ayant un contour qui s'adapte au véhicule ou au toit dans lequel il doit être installé. Dans cette phase de découpage, un matériau laminaire abondant en excès est habituellement produit (à savoir, les chutes de l'élément laminaire) qui est jeté ou recyclé. Egalement, lorsque des parties de garniture entières qui sont défectueuses sont produites, celles-ci sont jetées ou recyclées. Lorsque les véhicules sont abandonnés, il peut également être nécessaire ou commode de recycler les garnitures. Toutefois, la séparation de la structure laminaire en ses composants est problématique (la structure laminaire comprend une variété de matériaux qui sont également joints ensemble, par exemple par un adhésif, de manière telle que la séparation est rendue difficile). En raison de ceci, divers procédés de recyclage ont été développés sur la base du déchiquetage de la garniture ou de la garniture en excès afin de produire des produits agglomérés utiles, par exemple, dans la construction, où les produits traditionnels peuvent être remplacés par des panneaux agglomérés en bois. La fabrication de la couche en polyuréthane semi-rigide implique habituellement un procédé appelé moussage libre dans un moule ouvert dans lequel un polyol et un isocyanate sont mélangés et mis à réagir pour produire une masse de mousse en polyuréthane. La mousse résultante est semi-rigide (pour conférer une rigidité à la pièce dont elle fait partie) et flexible (pour une facilité de moulage) ; elle a habituellement une masse volumique comprise entre 20 et 35 kg/m3. La partie de base ainsi que la partie supérieure de ce bloc en polyuréthane sont alors enlevées et le bloc ainsi formé est stratifié à l'épaisseur requise, formant les couches semi-rigides à inclure dans la structure laminaire de la garniture (les premières couches peuvent être de qualité moindre par rapport au reste et avoir des propriétés mécaniques inappropriées pour les garnitures spécifiques, auquel cas elles peuvent être recyclées ou utilisées dans d'autres garnitures, produisant plus de matériau de chute qui peut être recyclé). Les parties abandonnées (à savoir, la partie inférieure et la partie supérieure du bloc obtenu dans le procédé de moussage) peuvent être recyclées. Les procédés de recyclage qui comprennent le déchiquetage des garnitures à recycler, l'addition ou l'incorporation d'un matériau d'agglomération consistant en un isocyanate liquide, et la compression ou le moulage à la chaleur du produit en des feuilles polyvalentes, par exemple, pour une construction, remplaçant ainsi les feuilles agglomérées traditionnelles, sont connus pour les garnitures de toit de véhicule. Le document WO-A99/02321 décrit un procédé de ce type. D'autres exemples de procédés qui comprennent l'utilisation d'un isocyanate et/ou d'un polyisocyanate sont décrits dans les documents WO-A-2004/052 608, US-A-4 382 108 et EP-A-O 251 267. Dans ces procédures connues, l'isocyanate est utilisé en tant que liant ou agglutinant. Ceci peut être dû en partie au fait que l'isocyanate est l'un des produits utilisés pour fabriquer la mousse en polyuréthane qui constitue souvent l'une des couches de garniture de toit, de sorte que le même produit est utilisé dans le recyclage et dans la fabrication, ce qui peut à première vue sembler avantageux. Toutefois, l'utilisation d'isocyanate dans le recyclage pourrait présenter certains désavantages. D'une part, c'est un produit qui pourrait être coûteux et rendre les fabricants dépendants de l'isocyanate, ce qui peut affecter le prix. Ainsi, une alternative à l'isocyanate pourrait être intéressante. Par ailleurs, un inconvénient avec l'isocyanate est qu'afin qu'il agisse en tant qu'agglomérant, agglutinant ou liant, il doit être vaporisé, mais les gouttelettes de vapeur ainsi formées ne sont pas capables d'imprégner de manière adéquate la poudre la plus fine produite lorsque la garniture de couverture est déchiquetée (ou, au moins, la vapeur n'est pas idéale à cette fin). Ceci peut être dû au fait que la taille minimale des gouttelettes de vapeur est trop grande pour la petite taille des grains de poudre. Utiliser de l'isocyanate liquide et le pulvériser sur le produit déchiqueté à recycler entraîne la formation de billes, puisque l'isocyanate est collant. Il est possible d'atténuer ce problème en ajoutant de l'eau mais il peut être difficile d'atteindre une imprégnation complète. Au lieu d'utiliser de l'isocyanate avec de l'eau, un polyol est souvent utilisé qui, conjointement avec l'isocyanate, peut former un polyuréthane en tant que liant; en fait il existe certains polyuréthanes spécifiquement destinés à une utilisation dans les produits 2890888 4 agglomérés. Néanmoins, ceux-ci échouent également à assurer une imprégnation appropriée et une rigidité appropriée du produit. Un premier aspect de l'invention se réfère à un procédé de recyclage d'éléments de garniture de toit de voiture laminaires. Ces éléments laminaires peuvent comprendre les chutes (par exemple les parties découpées lors de la formation de garnitures à partir de structures laminaires et/ou les garnitures défectueuses abandonnées) produites dans le procédé de fabrication de garniture, et/ou les garnitures récupérées de véhicules, par exemple, lorsque les véhicules sont abandonnés. Le procédé implique les étapes suivantes. - les éléments laminaires sont déchiquetés pour 15 produire un produit déchiqueté. - Le produit déchiqueté est mélangé à un produit liant pour former un mélange comprenant le produit déchiqueté et le produit liant. - Ce mélange est soumis à un procédé de moulage à la chaleur pour produire un produit moulé à la chaleur. Selon l'invention, le produit liant comprend au moins une résine solide. Il s'est avéré que l'utilisation de résines solides en tant que produit liant peut procurer une série d'avantages par rapport aux procédés traditionnels: - la rigidité du produit moulé à la chaleur peut être augmentée comparée aux produits fabriqués en utilisant les procédés traditionnels basés sur l'utilisation d'isocyanate: la rigidité fournie par les résines solides peut être plus grande que celle fournie par l'isocyanate. Ceci peut être important puisque pour les produits agglomérés pour une utilisation en construction, la rigidité est une propriété fondamentale, peut-être la plus importante, suivie par la résistance à l'humidité. - L'utilisation de résines solides permet de réduire le coût de fabrication du produit. A titre d'exemple, actuellement, le coût d'un mélange de résine phénolique et d'urée-formaldéhyde est inférieur au coût de la même quantité d'isocyanate. - Une meilleure imprégnation peut être atteinte en utilisant des résines solides en tant que liant. Dans le mélangeur, l'imprégnation de tous les matériaux qui sont agglutinés est meilleure avec les résines solides en grains fins (par exemple avec celles mentionnées à titre d'exemple dans ce texte) qu'avec des liants liquides tels que l'isocyanate. Ceci peut être dû à la difficulté d'atteindre une vaporisation appropriée de l'isocyanate; il peut être difficile d'atteindre une vaporisation suffisamment fine. - Une plus grande flexibilité dans le choix des fournisseurs de matières premières est également atteinte. La résine solide ou les résines solides utilisées selon l'invention peuvent remplacer complètement les isocyanates ou polyisocyanates utilisés dans les procédés classiques pour proposer un procédé dans lequel le produit liant ne comporte aucun isocyanate ni polyisocyanate. Un produit liant approprié pour une utilisation dans l'invention comprend une résine phénolique et de l'uréeformaldéhyde, par exemple, plus de 25% en poids de résine phénolique et plus de 25% en poids d'urée-formaldéhyde, par exemple entre 40% et 60% en poids de résine phénolique et entre 40% et 60% en poids d'urée-formaldéhyde, par exemple, 50% en poids de résine phénolique et 50% en poids d'uréeformaldéhyde. En variante ou en complément, au moins une résine solide dans le produit liant peut être une résine de lignosulfonate, par exemple de sodium ou de magnésium. En variante ou en complément aux résines mentionnées ci-dessus, d'autres résines peuvent également être utilisées. L'étape consistant à soumettre le mélange à un procédé de moulage à la chaleur peut comprendre l'étape consistant à soumettre le mélange à un procédé de moulage à la chaleur dans un moule à une température comprise entre 175 C et 250 C (dans des applications qui utilisent l'isocyanate en tant que liant, cette température est habituellement de l'ordre de 110 C à 140 C). L'étape consistant à soumettre le mélange à un procédé de moulage à la chaleur peut être réalisée de manière telle qu'un objet moulé à la chaleur ayant la forme souhaitée est obtenu, par exemple sous la forme d'une feuille ou déjà sous la forme d'une pièce pour une voiture, ou similaires. La feuille peut recevoir un revêtement sur l'une ou les deux surfaces. L'étape consistant à déchiqueter ou broyer les éléments laminaires peut comprendre une première étape de déchiquetage ou de broyage dans laquelle les éléments laminaires sont déchiquetés pour former des morceaux ayant une taille moyenne initiale suivie par une seconde étape de déchiquetage ou de broyage pour obtenir un produit comprenant des morceaux d'une taille moyenne secondaire plus petite que la première taille moyenne. Les morceaux ayant la première taille moyenne peuvent avoir un côté plus long entre 3 et 8 cm de longueur et les morceaux ayant la taille secondaire peuvent avoir un côté plus long entre 0,5 et 2 cm de longueur. A savoir, les morceaux peuvent être dits avoir une granularité ou une dimension la plus grande entre 3 et 8 cm et entre 0,5 et 2 cm, respectivement. Le procédé peut comprendre l'étape consistant à comprimer le produit comprenant les morceaux de la première taille moyenne obtenus à partir de la première étape de déchiquetage pour former des lots comprenant lesdits morceaux d'une première taille moyenne. Le procédé peut également comprendre l'étape consistant à transporter ces lots entre une installation dans laquelle la première étape de déchiquetage est réalisée et une autre installation dans laquelle la seconde étape de déchiquetage est réalisée. Ainsi, la première étape de déchiquetage peut être réalisée directement en correspondance avec une installation de production de garniture. Une fois que le déchet provenant de la fabrication a été déchiqueté, il est comprimé pour former des lots de la masse volumique la plus élevée possible pour optimiser le transport vers une usine de manipulation de matériau de déchets. La machine qui réalise le déchiquetage peut être associée (par exemple contiguë) à une machine de compression pour comprimer le déchet, formant un lot. Les semi-remorques de compression existent vraiment mais la masse volumique de compression est habituellement inférieure à celle des lots que l'on peut obtenir conjointement avec la phase de déchiquetage. Il est vrai que le produit recyclé pourrait être broyé pendant le transport, ce qui pourrait être réalisé dans un réservoir, en le comprimant avec de l'air comprimé. Néanmoins, pour extraire le produit broyé, une aspiration peut ne pas être suffisante pour le décomprimer et il existerait des problèmes pour décharger le réservoir complètement. En conséquence, l'option de générer des lots peut être préférable. Les lots peuvent consister en des morceaux déchiquetés de taille comprise entre 3 et 8 cm, par exemple, ayant des côtés d'approximativement 5 cm. Dans un cas typique, le déchet non comprimé pourrait avoir une masse volumique de 35 kg/m3, le déchet comprimé dans la semi-remorque pourrait avoir une masse volumique de 160 kg/m3 et le déchet comprimé en lots pourrait avoir une masse volumique de 320 kg/m3. Dans l'installation dans laquelle le procédé de recyclage est réalisé, le matériau dans les lots peut être déchiqueté ou broyé pour convertir les grands morceaux en petits. La taille de grain résultante après broyage peut être choisie dans le broyeur selon l'application pour laquelle le matériau broyé doit être utilisé. Une grille peut être utilisée pour tamiser le matériau broyé. Chaque broyeur peut être spécifique pour un type de matériau et pour former différentes tailles de morceaux par suite du broyage, il serait possible, par exemple, de: -maintenir le même tamis et changer le temps de broyage et/ou la vitesse, ou, - changer la grille de tamis. Dans de nombreuses applications, la taille de grain optimale peut être inférieure à 1 cm2, sans considérer la longueur de la fibre en verre qui peut être supérieure à 1 cm (lorsque ce type de matériau laminaire est déchiqueté, la fibre en verre peut apparaître lâche dans le produit déchiqueté avec de plus grandes longueurs que celles des côtés des autres morceaux du produit déchiqueté). Un broyage très grossier peut empêcher la résine d'imprégner le déchet correctement et un broyage très fin peut ne pas conférer plus de rigidité. Il peut être préférable de réaliser le broyage ou déchiquetage de manière telle que la résine imprègne autant que possible, jusqu'à ce qu'une taille de grain plus fine ne confère pas une rigidité à l'agglomérat. L'étape consistant à déchiqueter les éléments laminaires peut comprendre l'étape consistant à déchiqueter ces éléments laminaires et, de plus, des éléments en polyuréthane. Le déchiquetage des deux types d'éléments peut être réalisé dans la même machine ou dans des machines différentes. Avant l'étape consistant à déchiqueter les éléments laminaires, le procédé peut comprendre l'étape consistant à obtenir les éléments laminaires à déchiqueter à partir d'éléments découpés dans la fabrication de garnitures de toit pour voitures. Cette étape peut comprendre l'obtention des éléments laminaires découpés à partir des structures multicouches conçues pour former les garnitures de toit. En variante et/ou comme complément, avant l'étape consistant à broyer les éléments laminaires, le procédé peut comprendre l'étape consistant à obtenir les éléments laminaires à déchiqueter à partir de garnitures défectueuses et/ou de garnitures de toit de véhicules abandonnés et/ou l'étape consistant à obtenir les éléments laminaires à déchiqueter à partir de chutes de blocs en polyuréthane, par exemple les parties supérieure et inférieure d'un bloc obtenu dans le procédé de moussage libre pour la fabrication des garnitures. Le procédé de l'invention peut comprendre l'étape consistant à ajouter au moins une charge avant l'étape consistant à soumettre le mélange à un procédé de moulage à la chaleur, de sorte que le mélange soumis au moulage à la chaleur comprend au moins une charge. La charge peut être introduite à tout instant dans la procédure avant le moulage à la chaleur. La charge peut comprendre un ou plusieurs matériaux fibreux (par exemple une fibre de verre et/ou de la laine de roche) et/ou une ou plusieurs mousses (par exemple de la fibre de verre, du polyéthylène, du polystyrène et/ou du polyuréthane; par exemple des mousses du type utilisé pour les sièges de véhicule peuvent être incluses). La charge peut être ajoutée de sorte qu'elle constitue, par exemple, entre 20% et 80% du poids du mélange à soumettre au procédé de moulage à la chaleur. Le produit liant peut être fourni en une quantité suffisante pour constituer, par exemple, entre 15% et 50% du poids du mélange à soumettre au procédé de moulage à la chaleur. A titre d'exemple, une composition possible du mélange à soumettre au moulage à la chaleur peut être 20% de produit liant et 80% de produit recyclé (de la structure laminaire pour garnitures, comprenant facultativement du polyuréthane retiré d'un bloc obtenu dans la production de polyuréthane). Pour augmenter la rigidité, la proportion de produit liant peut être augmentée. La proportion de résines peut être augmentée à 50% ou plus du mélange. Une autre possibilité peut être un produit qui comprend 40% de matériau recyclé, 20% de produit liant (résines) et 40% d'une ou plusieurs charges (par exemple, des mousses). En pratique, l'expert moyen en la matière choisira les proportions les plus appropriées en fonction des propriétés requises du produit. L'étape consistant à soumettre le mélange à un procédé de moulage à la chaleur peut être réalisée dans un moule choisi pour obtenir un produit aggloméré ayant une surface possédant au moins une gravure ou similaire. En fait, le produit peut recevoir toute forme commode selon l'utilisation du produit et à condition qu'il soit compatible avec les matériaux qui sont utilisés. A titre d'exemple, la feuille obtenue peut recevoir des nervures ou configurations similaires pour renforcer le produit et/ou des bords ayant des configurations qui permettent la jonction du produit par une languette et une rainure ou similaire. La surface de la feuille peut également recevoir une texture antidérapante, qui est utile si la feuille doit être utilisée, par exemple, dans les planchers de véhicules de transport de marchandises. Egalement, la feuille peut recevoir n'importe quels revêtements considérés appropriés selon l'application spécifique proposée. Une application spécialement intéressante peut être pour les planchers de véhicules de transport de marchandises. Un autre aspect de l'invention se réfère à un produit aggloméré moulé à la chaleur qui comprend un matériau multicouche provenant d'éléments laminaires dans des garnitures de toit de voiture. Le produit aggloméré peut également comprendre un produit liant qui comprend au moins une résine solide. La description ci-dessus concernant le procédé est également applicable au produit, mutatis mutandis. A titre d'exemple, le produit liant peut ne comprendre ni de l'isocyanate ni du polyisocyanate. Le produit liant peut, par exemple, comprendre une résine phénolique et de l'urée-formaldéhyde, par exemple plus de 25% en poids de résine phénolique et plus de 25% en poids d'urée-formaldéhyde, par exemple entre 40% et 60% en poids de résine phénolique et entre 40% et 60% en poids d'urée-formaldéhyde, par exemple 50% de chacun. En variante ou comme complément, la résine solide peut comprendre, par exemple, au moins une résine de 35 lignosulfate. Le produit peut avoir été obtenu, par exemple, par moulage à la chaleur dans un moule à une température comprise entre 175 C et 250 C. Le produit peut être sous la forme d'une feuille, d'un plateau ou d'un panneau, ayant des surfaces unies ou marquées (obtenues en configurant ainsi le moule), par exemple. Le produit peut comprendre des morceaux de matériau recyclé ayant une taille moyenne dans laquelle la taille la plus longue des morceaux est comprise entre 0,5 et 2 cm de long. Le produit peut également comprendre des éléments en 10 polyuréthane) provenant de la phase de découpage d'un bloc en polyuréthane obtenu par moussage libre. Le produit peut également comprendre une ou plusieurs charges. Ces charges peuvent comprendre un matériau fibreux (par exemple de la fibre de verre et/ou de la laine de roche) et/ou une mousse ou des mousses (par exemple du polyéthylène et/ou du polystyrène et/ou du polyuréthane). Les charges peuvent constituer, par exemple, entre 20% et 50% en poids du produit. Le produit liant peut constituer, par exemple, entre 20 15% et 50% en poids du produit aggloméré. Le produit peut être obtenu en utilisant le procédé de l'invention. Le produit peut avoir au moins une surface dotée d'un revêtement et/ou peut être un élément d'une garniture de 25 voiture. Pour compléter la description et pour une meilleure compréhension des propriétés de l'invention selon un exemple préféré de son mode de réalisation pratique, cette description est accompagnée d'une figure 1 en tant que partie solidaire de celle-ci, pour l'illustrer mais non la limiter, montrant: la figure 1. montre une vue schématique du procédé de l'invention. Selon un mode de réalisation possible de l'invention, celle-ci démarre en obtenant (dans l'étape S1) le matériau à recycler. Ce matériau est obtenu à partir de chutes 100 des structures laminaires utilisées pour produire les garnitures de toit et/ou de garnitures défectueuses abandonnées. Ces chutes 100 ou garnitures peuvent avoir une structure laminaire qui comprend, par exemple, une couche de cellulose 101 sur leur surface dissimulée, une couche de fibre de verre 102, une couche semi-rigide de polyuréthane 103, une autre couche de fibre de verre 104 et une couche d'étoffe 105 constituant la surface visible. Il peut également y avoir des couches d'adhésif pour maintenir ces couches ensemble. Logiquement, ceci est le seul exemple d'une configuration possible de la matière première pour le procédé. Les chutes 202 et 203 provenant de blocs en polyuréthane 200 peuvent également être utilisées, dont les parties centrales 201 sont utilisées pour former les couches semi-rigides 102 de polyuréthane pour fabriquer les garnitures de toit. Dans l'étape suivante (S2), la matière première est déchiquetée dans une déchiqueteuse qui peut être installée dans la même usine ou les mêmes locaux que ceux dans lesquels les garnitures sont produites. Dans cette étape, un premier déchiquetage est réalisé pour produire les morceaux déchiquetés du matériau à recycler, ayant des côtés longs d'approximativement 5 cm (par exemple le déchiquetage peut être réalisé de sorte que le côté le plus long des morceaux mesure en moyenne 5 cm, ou un maximum de 5 cm). La fibre de verre peut être plus longue que les côtés des autres morceaux; en pratique, la fibre de verre est souvent lâche dans le matériau déchiqueté. Ensuite, pour les raisons décrites ci-dessus, vient l'étape de compression (S3), qui peut être réalisée dans la machine de déchiquetage elle-même pour obtenir des lots compacts de morceaux de matériau déchiqueté. Les lots peuvent avoir une masse volumique d'environ 320 kg/m3. Les lots peuvent ensuite être transportés (S4) vers une installation dans laquelle ils sont soumis à un nouveau déchiquetage ou broyage (étape S5) dans un broyeur spécialement conçu pour ce procédé pour former des morceaux plus petits. Les tailles exactes sont choisies en fonction des propriétés requises. La taille peut être régulée en utilisant des grilles de tamis et/ou en régulant le procédé de broyage lui-même (vitesse, temps de broyage, etc.). Les plus petits morceaux (qui peuvent avoir des côtés ayant une longueur d'environ 1 cm, par exemple) peuvent être stockés (S6) dans un silo ou similaire ou peuvent passer directement à la phase de mélange (S7) dans laquelle le matériau déchiqueté (1) est mélangé aux résines solides (2) qui peuvent comprendre 50 % de résine phénolique et 50 % d'urée-formaldéhyde (bien qu'il soit également possible d'utiliser d'autres résines solides, par exemple de la résine de lignosulfonate). Les résines solides sont fournies sous forme de grains fins. A titre d'exemple, il s'est révélé que de bons résultats peuvent être obtenus en fournissant la résine phénolique ayant une taille de grain avec laquelle, en utilisant un tamis de 75 pm, 12,42 % est retenu. Logiquement, pour des résultats optimaux, il peut être nécessaire d'utiliser des résines ayant des tailles de grain qui s'adaptent aux tailles des morceaux déchiquetés. Egalement dans cette étape, il est possible d'ajouter un matériau de charge (4), par exemple un matériau fibreux ou des mousses, qui peut également être des matériaux de déchet provenant de la fabrication de pièces de voiture. En utilisant, par exemple, un doseur à gravité, le mélange est alors dosé (S8) et ajouté à un moule pour moulage à la chaleur (S9) pour obtenir, par exemple, une feuille agglomérée (3). La feuille peut ensuite être soumise à un traitement dans lequel un ou les deux côtés sont recouverts. Il est également possible de former le produit de sorte qu'un produit aggloméré est obtenu qui constitue un élément de garniture de voiture (par exemple pour la tablette arrière, le plancher, etc.). Les proportions du produit à recycler, les résines solides et toutes charges peuvent être variées en fonction des propriétés à obtenir pour le produit aggloméré. Il est considéré que les masses volumiques optimales pour le produit obtenu peuvent être comprises entre 500 et 900 kg/m3 et que l'épaisseur optimale peut être inférieure à 40 mm. Il s'est révélé que les feuilles obtenues permettent à des profils en PVC d'adhérer avec de bons résultats, spécialement en utilisant des colles en polyuréthane. Les surfaces des produits résultant du procédé peuvent être très lisses, permettant d'obtenir de bons finis par peinture des surfaces. Il s'est également révélé que les produits obtenus avec la procédure décrite peuvent assurer une bonne résistance à l'eau, peuvent éventuellement être moins inflammables que d'autres types de produits obtenus avec des procédés traditionnels, réussir facilement ce que l'on appelle les essais d'arrachement à la vis et présentent également de bonnes propriétés d'absorption de bruit haute fréquence. Dans ce texte, le mot comprend et ses variantes (telles que comprenant etc.) ne doivent pas être interprétés exclusivement, à savoir, il n'exclut pas la possibilité que la description comprenne d'autres éléments, étapes, etc. En outre, l'invention n'est pas limitée aux exemples spécifiques qui ont été décrits, elle couvre également, par exemple, des variations qui peuvent être faites par l'expert moyen dans la matière (par exemple, concernant le choix des matériaux, des tailles, des composants, de la configuration, etc.), dans les contenus des revendications | Procédé de recyclage d'éléments laminaires de garnitures de toit de voiture, qui comprend les étapes suivantes consistant à :- déchiqueter (S2, S5) les éléments laminaires (100), pour obtenir un produit déchiqueté (1) ;- mélanger (S7) ce produit déchiqueté (1) avec un produit liant (2) pour obtenir un mélange qui comprend le produit déchiqueté et le produit liant ;- soumettre (S9) ce mélange à un procédé de moulage à la chaleur pour obtenir un produit aggloméré (3) ;caractérisé en ce que le produit liant (2) comprend au moins une résine solide.L'invention se réfère également à un produit. | 1. Procédé de recyclage d'éléments laminaires de garnitures de toit de voiture, qui comprend les étapes 5 suivantes consistant à : -déchiqueter (S2, S5) les éléments laminaires (100), pour obtenir un produit déchiqueté (1) ; - mélanger (S7) ce produit déchiqueté (1) avec un produit liant (2) pour obtenir un mélange qui comprend le 10 produit déchiqueté et le produit liant; - soumettre (S9) ce mélange à un procédé de moulage à la chaleur pour obtenir un produit aggloméré (3) ; caractérisé en ce que le produit liant (2) comprend au moins une résine solide. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le produit liant (2) ne comprend ni isocyanate ni polyisocyanate. 3. Procédé selon n'importe laquelle des précédentes, caractérisé en ce que le produit liant comprend une résine phénolique et de l'uréeformaldéhyde. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le produit liant comprend plus de 25 % en poids de résine phénolique et plus de 25 % en poids d'urée- formaldéhyde. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le produit liant comprend entre 40 % et 60 % en poids de résine phénolique et entre 40 % et 60 % en poids d'urée-formaldéhyde. 6. Procédé selon n'importe laquelle des 1 et 2, caractérisé en ce qu'au moins une résine solide comprend au moins une résine de lignosulfonate. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à soumettre ce mélange à un procédé de moulage à la chaleur comprend la soumission de ce mélange à un procédé de moulage à la chaleur dans un moule à une température comprise entre 175 C et 250 C. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à soumettre ce mélange à un procédé de moulage à la chaleur est réalisée de manière telle à obtenir un objet moulé à la chaleur sous la forme d'une feuille. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à déchiqueter les éléments laminaires comprend une première étape de déchiquetage (S2) dans laquelle les éléments laminaires sont déchiquetés pour obtenir un produit qui comprend des morceaux ayant une taille moyenne initiale, suivie par une seconde étape de déchiquetage (S5) dans laquelle un produit est obtenu qui comprend des morceaux ayant une seconde taille moyenne, plus petite que la taille moyenne initiale. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que les morceaux ayant ladite première taille moyenne ont un côté plus long entre 3 et 8 cm de long, et en ce que les morceaux ayant cette seconde taille moyenne ont un côté plus long entre 0,5 et 2 cm de long. 11. Procédé selon n'importe laquelle des 9 et 10, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape (S3) consistant à comprimer le produit qui comprend des morceaux ayant une taille moyenne initiale obtenue dans la première étape de déchiquetage de manière telle à obtenir des lots qui comprennent ces morceaux ayant une taille moyenne initiale. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape (S4) consistant à transporter ces lots entre l'installation dans laquelle la première étape de déchiquetage (S2) est réalisée et une autre installation dans laquelle la seconde étape de déchiquetage (S5) est réalisée. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à déchiqueter (S2, S5) les éléments laminaires (100) comprend l'étape consistant à déchiqueter ces éléments laminaires (100) et, également, des éléments en polyuréthane (202, 203). 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, avant l'étape consistant à déchiqueter les éléments laminaires, l'étape (Si) consistant à obtenir les éléments laminaires à déchiqueter à partir de chutes dans la production de garnitures de toits de voitures. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que cette étape (Si) consistant à obtenir les éléments laminaires à déchiqueter comprend l'obtention d'éléments laminaires de chute provenant de structures multicouches destinées à former des garnitures de toits. 16. Procédé selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend, avant l'étape consistant à déchiqueter les éléments laminaires, l'étape (Si) consistant à obtenir les éléments laminaires à déchiqueter à partir de garnitures défectueuses et/ou de garnitures de toits de voitures endommagées. 17. Procédé selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend, avant l'étape consistant à déchiqueter les éléments laminaires, l'étape (Si) consistant à obtenir les éléments laminaires à déchiqueter à partir de chute de blocs de polyuréthane. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape consistant à ajouter au moins une charge (4), avant l'étape consistant à soumettre (S9) le mélange à un procédé de moulage à la chaleur, de sorte que le mélange soumis au moulage à la chaleur comprend ladite, au moins une, charge. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que ladite charge comprend au moins un matériau fibreux. 20. Procédé selon la 18 ou 19, caractérisé en ce que cette charge comprend au moins une mousse. 21. Procédé selon l'une quelconque des 16 à 18, caractérisé en ce que ladite charge est ajoutée de sorte qu'elle constitue entre 20 % et 80 % en poids du mélange soumis au procédé de moulage à la chaleur. 22. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le produit liant est fourni en une quantité suffisante pour constituer entre 15 % et 50 % en poids du mélange soumis au procédé de moulage à la chaleur. 23. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à soumettre (S9) ce mélange à un procédé de moulage à la chaleur est réalisée dans un moule choisi pour obtenir un produit aggloméré ayant une surface possédant au moins une gravure. 24. Produit aggloméré moulé à la chaleur qui comprend un matériau multicouche déchiqueté (1) provenant d'éléments laminaires de garnitures de toits de voitures, le produit aggloméré comprenant également un produit liant (2) ; caractérisé en ce que le produit liant (2) comprend au moins une résine solide. 25. Produit aggloméré selon la 24, caractérisé en ce que le produit liant ne comprend ni isocyanate ni polyisocyanate. 26. Produit aggloméré selon l'une quelconque des 24 et 25, caractérisé en ce que le produit liant comprend une résine phénolique et de l'uréeformaldéhyde. 27. Produit aggloméré selon la 26, caractérisé en ce que le produit liant comprend plus de 25 % en poids de résine phénolique et plus de 25 % en poids d'urée-formaldéhyde. 28. Produit aggloméré selon la 27, caractérisé en ce que le produit liant comprend entre 40 % et 60 % en poids de résine phénolique et entre 40 % et 60 % en poids d'urée-formaldéhyde. 29. Produit aggloméré selon n'importe laquelle des 24 et 25, caractérisé en ce que ladite au moins une résine solide comprend au moins une résine de lignosulfonate. 30. Produit aggloméré selon l'une quelconque des 24 à 29, caractérisé en ce que le produit a été obtenu par moulage à la chaleur dans un moule à une température comprise entre 175 C et 250 C. 31. Produit aggloméré selon l'une quelconque des 10 24 à 30, caractérisé en ce que le produit a la forme d'une feuille. 32. Produit aggloméré selon l'une quelconque des 24 à 31, caractérisé en ce qu'il comprend des morceaux de matériau recyclé ayant une taille moyenne dans laquelle le côté le plus long du morceau est entre 0,5 et 2 cm de long. 33. Produit aggloméré selon l'une quelconque des 24 à 32, caractérisé en ce qu'il comprend également des éléments en polyuréthane. 34. Produit aggloméré selon l'une quelconque des 24 à 33, caractérisé en ce qu'il comprend de plus au moins une charge (4). 35. Produit aggloméré selon la 34, caractérisé en ce que ladite charge comprend au moins un 25 matériau fibreux. 36. Produit aggloméré selon la 34 ou 35, caractérisé en ce que ladite charge comprend au moins une mousse. 37. Produit aggloméré selon l'une quelconque des 34 à 36, caractérisé en ce que ladite charge constitue entre 20 % et 80 % en poids du produit d'aggloméré. 38. Produit aggloméré selon quelconque des 24 à 37, caractérisé en ce que le produit liant constitue entre 15 % et 50 % en poids du produit aggloméré. 39. Produit aggloméré selon l'une quelconque des 24 à 38, caractérisé en ce qu'au moins l'une des surfaces du produit possède au moins une gravure. 40. Produit selon l'une quelconque des 24 à 39, pouvant être obtenu par un procédé selon l'une quelconque des 1 à 23. 41. Produit selon l'une quelconque des 24 à 40, caractérisé en ce qu'il comporte un revêtement sur au moins une surface. 42. Produit selon l'une quelconque des 24 à 41, caractérisé en ce qu'il est un élément d'une garniture de voiture. | B | B29 | B29B | B29B 17,B29B 13 | B29B 17/04,B29B 13/10 |
FR2898587 | A1 | DISPOSITIF DE MAINTIEN ET DE TRANSLATION DE SACS | 20,070,921 | La présente invention se rapporte à un dispositif de maintien et de translation de sacs, plus particulièrement adapté à une chaîne d'ensachage. Lors de l'ensachage, des sacs 10 ouverts vers le haut se translatent au droit de différents postes, notamment sous des moyens 12 de remplissage et/ou de moyens de fermeture de la partie supérieure du sac, référencés par un trait mixte, disposés à une certaine hauteur fixe par rapport au sol 14, comme illustré sur les figures 1A, 1B, 2A et 2B. Les sacs défilent sur un convoyeur 16 qui peut être selon les cas, un convoyeur à bande ou bien une surface lisse, appelée également sole, sur laquelle glissent les 10 sacs. Afin de maintenir les sacs sensiblement verticaux et, si nécessaire, les pousser dans le cas d'une sole, la chaîne d'ensachage comprend un dispositif de maintien des sacs comportant d'une part des rambardes 18 disposées de part et d'autre du convoyeur 16 permettant d'éviter le basculement des sacs dans un plan 15 perpendiculaire au sens de défilement desdits sacs, et d'autre part, des taquets 20 permettant d'éviter le basculement des sacs dans un plan parallèle au sens de défilement desdits sacs, et éventuellement permettant de pousser les sacs sur la sole. Selon un mode de réalisation, une rambarde 18 comprend plusieurs éléments 20 longilignes s'étendant parallèlement au convoyeur 16, chacune au niveau d'un des bords du convoyeur, les différents éléments étant disposés dans un plan vertical, avec un espacement entre eux de manière à permettre le passage des taquets 20. Les éléments longilignes d'une même rambarde définissent une surface d'appui contre laquelle est susceptible de prendre appui et/ou de glisser l'une des faces latérales des sacs. Les taquets 20 sont disposés entre les sacs et viennent prendre appui contre la face arrière des sacs (selon le sens de défilement des sacs) pour éviter que ces derniers ne basculent vers l'arrière lors du déplacement pas à pas des sacs. Dans le cas d'une sole, lesdits taquets 20 sont également utilisés pour pousser les sacs. A cet effet, les taquets 20 sont rapportés sur un support disposé sur l'un des côtés du convoyeur. Pour pousser les sacs, le support se translate selon la direction de défilement des sacs de manière à entraîner en translation les sacs par l'intermédiaire des taquets 20, s'écarte du convoyeur de manière à ce que les taquets 20 n'interfèrent pas avec les sacs, se translate vers l'arrière parallèlement au convoyeur, puis se translate en direction du convoyeur de manière à ce que les taquets soient de nouveau placés à l'arrière des sacs. De préférence, plusieurs taquets 20 sont disposés dans un même plan vertical à l'arrière des sacs, pour définir une plus grande surface d'appui pour les sacs, lesdits taquets étant espacés de manière à passer entre les éléments longilignes d'une rambarde. Avantageusement, pour des raisons économiques, une même chaîne d'ensachage peut s'adapter à différents formats de sacs, la hauteur et l'épaisseur des sacs pouvant varier. A cet effet, l'écartement des rambardes 18 est réglable de manière à ajuster leur écartement à l'épaisseur des sacs. La hauteur du convoyeur 16 par rapport aux moyens 12 de remplissage et/ou de fermeture de est également réglable de manière à ajuster la position du convoyeur en fonction de la hauteur des sacs. Selon un mode de réalisation illustré sur les figures 1A et 1B, les rambardes 18 et les taquets 20 montent et descendent avec le convoyeur, si bien qu'il est nécessaire de réduire les dimensions en hauteur desdites rambardes 18 et le nombre des taquets 20, comme illustré sur la figure 1B en pointillé, afin que ces éléments n'interfèrent pas avec les moyens 12 de remplissage et/ou de fermeture des sacs. Par conséquent, en fonction de la hauteur du convoyeur, il est nécessaire d'ajouter ou de retirer des taquets 20 et des éléments longilignes des rambardes afin d'adapter la hauteur des rambardes et le nombre de taquets en appui derrière un sac à la hauteur des sacs. Toutefois, cette solution n'est pas pleinement satisfaisante car les éléments longilignes des rambardes sont généralement lourds et encombrants. De plus, la liaison amovible des taquets a tendance à se détériorer au cours du temps en raison de l'apparition d'un jeu, cette détérioration étant accentuée lorsque les taquets sont utilisés pour pousser les sacs. Enfin, les opérations devant intervenir lorsque la hauteur des sacs est modifiée sont relativement longues et fastidieuses, sans possibilité de les mécaniser. Pour pallier à ces inconvénients, le déposant a développé un dispositif de positionnement et de maintien des sacs qui est notamment décrit dans le brevet EP-1.304.292 et illustré sur les figure 2A et 2B. Dans ce cas, le convoyeur ou la sole a une forme en cornière dont l'épaisseur permet de pouvoir passer entre deux taquets superposés. En complément, l'une des rambardes est réalisée en plusieurs parties dont au moins une en partie inférieure est susceptible de se dégager vers l'extérieur de manière à permettre le passage du convoyeur ou de la sole entre les parties inférieures des rambardes, comme illustré sur la figure 2B. Cette solution apporte une amélioration notable par rapport aux autres solutions existantes car elle permet d'automatiser le changement de la configuration du dispositif en fonction du format des sacs. Cependant, cette solution nécessite une synchronisation des mouvements des taquets et du convoyeur pour éviter les accrochages entre ces éléments. Aussi, la présente invention vise à pallier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de maintien et de translation des sacs de conception simple, permettant d'automatiser les opérations nécessaires lors d'un changement du format des sacs et d'en simplifier les réglages. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de maintien et de translation de sacs susceptible d'être intégré dans une ensacheuse comprenant une sole réglable en hauteur sur laquelle sont susceptibles de glisser des sacs, des rambardes disposées de part et d'autre de la sole, ainsi qu'au moins un groupe de taquets disposés dans un plan vertical susceptibles de prendre appui contre la face arrière d'un sac et reliés à un support susceptible de se translater parallèlement au sens de défilement des sacs de manière à entraîner en translation lesdits sacs par l'intermédiaire des taquets, caractérisé en ce que le ou les taquets disposés au moins au niveau inférieur peuvent se rétracter ou pivoter et être maintenus dans cette position lorsque les sacs sont poussés pour ne pas interférer avec la sole, notamment lorsque ladite sole se translate vers le haut. Le fait de prévoir des rambardes qui ne sont pas réalisées en plusieurs parties afin de permettre la montée de la sole et qui n'ont pas besoin d'être partiellement démontées du fait qu'elles ne se translatent pas en hauteur permet de simplifier la conception et le réglage desdites rambardes. Enfin, le fait de prévoir des taquets escamotables permet de simplifier la conception et d'éviter les interférences avec la sole ce qui contribue à simplifier les réglages. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels - la figure 1A est une vue schématique en coupe transversale d'un dispositif de maintien et de translation des sacs selon une première variante de l'art antérieur utilisant un premier format de sac, - la figure 1B est une vue schématique en coupe transversale d'un dispositif de maintien et de translation des sacs selon une première variante de l'art antérieur utilisant un second format de sac, - la figure 2A est une vue schématique en coupe transversale d'un dispositif de 5 maintien et de translation des sacs selon une autre variante de l'art antérieur utilisant un premier format de sac, - la figure 2B est une vue schématique en coupe transversale d'un dispositif de maintien et de translation des sacs selon une autre variante de l'art antérieur utilisant un second format de sac, 10 - la figure 3A est une vue schématique en coupe transversale d'un dispositif de maintien et de translation des sacs selon l'invention utilisant un premier format de sac, - la figure 3B est une vue schématique en coupe transversale d'un dispositif de maintien et de translation des sacs selon l'invention utilisant un second format de 15 Sac, - la figure 4A est une vue de dessus illustrant les taquets en position active, et - la figure 4B est une vue de dessus illustrant les taquets en position rétractée. Sur les figures 3A et 3B, on a représenté en 22 un dispositif de maintien et de translation de sacs susceptible d'être intégré dans une ensacheuse. De manière 20 connue, une ensacheuse comprend des moyens de remplissage et/ou de fermeture des sacs, illustrés en trait mixte et référencés 24 sur les figures 3A et 3B, généralement fixes en hauteur par rapport au sol. Le dispositif permet le défilement des sacs 26 en maintenant la partie supérieure desdits sacs à une certaine hauteur, constante par rapport aux 25 moyens 24 de remplissage et/ou de fermeture. Les sacs 26 défilent en glissant sur une surface 28 appelée par la suite sole. Selon l'invention, la sole 28 comprend au moins deux parties 30, 30' disposées parallèlement au sens de défilement des sacs et s'étendant selon ledit sens de défilement, lesdites parties 30, 30' étant susceptibles de s'écarter de manière à ce que la surface supérieure desdites parties 30, 30' constitue une surface de glissement plus ou moins large adaptée à l'épaisseur des sacs. Selon un mode de réalisation, les parties 30, 30' de la sole se présentent sous la forme chacune d'un longeron de section carrée ou rectangulaire. Selon l'épaisseur des sacs, les parties 30, 30' peuvent être accolées les unes contre les autres de manière à former une surface de glissement de largeur minimale ou les parties 30, 30' peuvent être légèrement écartées de manière à former une surface de glissement plus large adaptée pour les sacs d'épaisseur plus importante. L'écartement entre les parties 30, 30' doit rester faible afin que le sac ne forme pas un bourrelet entre lesdites parties ce qui conduirait à augmenter sensiblement les frottements entre la sole et les sacs, et de la sorte à augmenter l'effort pour pousser les sacs. Selon les variantes, la sole peut comprendre deux ou plus parties 30, 30'. Si la plage de variations de l'épaisseur des sacs est relativement importante, le nombre de parties sera supérieur à deux pour répartir le différentiel entre les largeurs minimale et maximale au niveau de plusieurs interstices prévues entre les parties de sole pour limiter l'apparition de bourrelet au niveau du fond du sac. Par expérience, la variation de l'épaisseur des sacs est relativement peu importante si bien que deux parties 30, 30' suffisent pour couvrir cette plage de variations, comme illustré sur les figures 3A et 3B. Afin de limiter le basculement des sacs 26 dans un plan sensiblement perpendiculaire au sens de défilement desdits sacs, le dispositif comprend deux rambardes 32 disposées de part et d'autre de la sole 28 et s'étendant sur une longueur suffisante en fonction du guidage nécessaire pour les sacs. Les rambardes offrent une surface d'appui contre laquelle est susceptible de prendre appui et de glisser les surfaces latérales des sacs. De préférence, le dispositif comprend des moyens pour régler l'écartement entre les rambardes 32 afin d'ajuster ledit écartement à l'épaisseur des sacs. Selon un mode de réalisation préféré, chaque rambarde 32 comprend plusieurs éléments superposés et écartés les uns des autres, lesdits éléments étant alignés de manière à générer une surface d'appui et/ou de glissement pour les parois latérales des sacs. Ces moyens ne sont pas plus détaillés car ils sont à la portée de l'homme du métier. Contrairement au dispositif de l'art antérieur, les rambardes 32 sont fixes en hauteur et n'ont pas une partie inférieure susceptible de se dégager pour permettre le passage du convoyeur de sacs. En effet, selon l'invention, les rambardes 32 sont disposées de part et d'autre de la sole 28, de manière décalée vers l'extérieur de la sole 28, ladite sole ayant une largeur toujours inférieure à l'écartement entre les deux rambardes 32. Ainsi, lorsque le sac a une faible hauteur comme illustré sur la figure 3B, la sole est disposée entre les rambardes. Contrairement à certains dispositifs de l'art antérieur, lors du changement du format de sacs, les rambardes ne se translatent pas verticalement si bien qu'elles n'interfèrent jamais avec les moyens 24 de remplissage et/ou de fermeture des sacs. Par ailleurs, la sole ayant toujours des dimensions inférieures à l'écartement des rambardes, il n'est pas nécessaire de prévoir une partie inférieure d'une rambarde escamotable de manière à permettre le passage de la sole ce qui permet de simplifier sensiblement la conception et la gestion des rambardes 28. Afin de pousser les sacs sur la sole 28 et éviter le basculement des sacs vers l'arrière, le dispositif comprend des taquets 34 reliés à un support 36, susceptibles de s'étendre sensiblement perpendiculairement au sens de défilement des sacs. Le support 36 comprend au moins un taquet 34 à l'arrière d'un sac, ou plusieurs taquets 34 disposés à l'arrière de plusieurs sacs. Afin d'augmenter la surface de contact avec les sacs, le dispositif comprend plusieurs taquets 34 disposés à l'arrière d'un même sac, lesdits taquets 34 étant superposés et écartés les uns par rapport aux autres de manière à passer entre les éléments des rambardes 32. Selon un mode de réalisation illustré sur les figures 3A et 4A, le dispositif comprend un groupe de cinq taquets 34 superposés à l'arrière de chaque sac, et trois groupes de taquets 34 susceptibles de pousser trois sacs 26. Selon les variantes, le dispositif peut comprendre un ou plusieurs groupes de taquets, chaque groupe de taquets pouvant comprendre un ou plusieurs taquets 34 disposés sur un ou plusieurs niveaux. Selon une caractéristique de l'invention, le ou les taquets 34 disposés au moins au niveau inférieur peuvent se rétracter ou pivoter et être maintenus dans cette position lorsque les sacs sont poussés pour ne pas interférer avec les sacs et la sole 28, notamment lorsque cette dernière se translate vers le haut lors de l'adaptation du dispositif à une hauteur de sacs plus petite. Comme illustré sur les figures 3A et 3B, lorsque le dispositif est adapté à la hauteur de sacs la plus importante, tous les taquets 34 des différents niveaux sont disposés au dessus de la sole. Lorsque la sole 28 monte pour ajuster sa position en fonction de la hauteur des sacs, certains niveaux de taquets sont disposés sous la sole 28, comme par exemple les taquets 34.1 du niveau un et les taquets 34.2 du niveau deux sur la figure 3B, les taquets desdits niveaux disposés sous la sole 28 étant ou restant en position rétractée ou pivotée pour ne pas interférer avec la sole 28 et les sacs. Selon l'invention, le dispositif comprend des moyens de commande permettant de positionner les taquets en position active ou en position rétractée. Selon un mode de réalisation, les taquets sont montés pivotants par rapport au support 36 chacun selon un axe de rotation 38 sensiblement vertical. En complément, chaque taquet 34 comprend en déport vers l'extérieur un levier 40, les leviers 40 des taquets disposés sur un même niveau étant reliés à une biellette 42. Ainsi, selon une première variante, tous les taquets des différents niveaux sont reliés par des biellettes 42, une pour chaque niveau. Selon une autre variante, en fonction de la plage de variations de la hauteur des sacs, seuls les niveaux des taquets susceptibles d'interférer avec la sole comprennent une biellette 42. Pour chaque niveau de taquets, la biellette 42 est susceptible d'occuper une première position dans laquelle les taquets sont en position active, comme illustré sur la figure 4A, et une deuxième position dans laquelle les taquets sont en position rétractée, lesdits taquets ayant pivoté autour des axes de rotation 38 afin de ne plus interférer avec les sacs 26 comme illustré sur la figure 4A. Avantageusement, un actionneur 44 est prévu pour déplacer la biellette 42 d'une position à l'autre. Selon un mode de réalisation, l'actionneur 44 se présente sous la forme d'un vérin solidaire du support 36 dont la tige de sortie est reliée à au moins une biellette 42. Lorsque la tige est rentrée, la biellette 42 est disposée dans la première position et les taquets du niveau correspondant sont dans la position active. Lorsque la tige est sortie, la biellette 42 est disposée dans la deuxième position et les taquets du niveau correspondant sont dans la position rétractée. Avantageusement, le dispositif comprend autant d'actionneurs 44 que de biellettes et de niveaux de taquets susceptibles de se rétracter ou pivoter. Le mouvement des sacs est obtenu grâce à la translation du support 36 le long de la sole 28. En fonction des cas, le défilement des sacs peut être continu ou pas à pas. En fonctionnement, le support 36 se translate selon la direction de défilement des sacs de manière à entraîner en translation les sacs par l'intermédiaire des taquets 34, s'écarte de la sole de manière à ce que les taquets 34 n'interfèrent pas avec les sacs, se translate vers l'arrière parallèlement à la sole, puis se translate en direction de la sole de manière à ce que les taquets soient de nouveau placés à l'arrière des sacs. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les formes, les dimensions, la nature des sacs, le nombre, les formes, les dimensions, les matériaux des taquets et des rambardes ainsi que les dimensions, les formes, les matériaux de la sole | L'objet de l'invention est un dispositif de maintien et de translation de sacs susceptible d'être intégré dans une ensacheuse comprenant une sole (28) réglable en hauteur sur laquelle sont susceptibles de glisser des sacs (26), des rambardes (32) disposées de part et d'autre de la sole (28), ainsi qu'au moins un groupe de taquets (34) disposés dans un plan vertical susceptibles de prendre appui contre la face arrière d'un sac (26) et reliés à un support (36) susceptible de se translater parallèlement au sens de défilement des sacs de manière à entraîner en translation lesdits sacs (26) par l'intermédiaire des taquets (34), caractérisé en ce que le ou les taquets (34) disposés au moins au niveau inférieur peuvent se rétracter ou pivoter et être maintenus dans cette position lorsque les sacs sont poussés pour ne pas interférer avec la sole (28), notamment lorsque ladite sole se translate vers le haut. | 1. Dispositif de maintien et de translation de sacs susceptible d'être intégré dans une ensacheuse comprenant une sole (28) réglable en hauteur sur laquelle sont susceptibles de glisser des sacs (26), des rambardes (32) disposées de part et d'autre de la sole (28), ainsi qu'au moins un groupe de taquets (34) disposés dans un plan vertical susceptibles de prendre appui contre la face arrière d'un sac (26) et reliés à un support (36) susceptible de se translater parallèlement au sens de défilement des sacs de manière à entraîner en translation lesdits sacs (26) par l'intermédiaire des taquets (34), caractérisé en ce que le ou les taquets (34) disposés au moins au niveau inférieur peuvent se rétracter ou pivoter et être maintenus dans cette position lorsque les sacs sont poussés pour ne pas interférer avec la sole (28), notamment lorsque ladite sole se translate vers le haut. 2. Dispositif de maintien et de translation de sacs selon la 1, caractérisé en ce que la sole (28) a une largeur inférieure à l'écartement des rambardes (32) et comprend au moins deux parties (30, 30') parallèles s'étendant selon le sens de défilement des sacs, lesdites parties (30, 30') étant susceptibles de s'écarter de manière à ce que la surface supérieure desdites parties (30, 30') constitue une surface de glissement plus ou moins large adaptée à l'épaisseur des sacs. 3. Dispositif de maintien et de translation de sacs selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les taquets sont montés pivotants par rapport au support (36) chacun selon un axe de rotation (38) sensiblement vertical, les taquets disposés sur un même niveau étant reliés à une biellette (42), pour chaque niveau de taquets, la biellette (42) étant susceptible d'occuper une première position dans laquelle les taquets sont en position active, et unedeuxième position dans laquelle les taquets sont en position rétractée, lesdits taquets ayant pivoté autour des axes de rotation (38) afin de ne plus interférer avec les sacs (26). 4. Dispositif de maintien et de translation de sacs selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend un actionneur pour chaque niveau de taquets susceptibles d'être disposés en position rétractée, ledit actionneur étant susceptible de déplacer la biellette (42) du niveau correspondant. | B | B65 | B65B | B65B 43 | B65B 43/54,B65B 43/42 |
FR2899511 | A1 | DISPOSITIF DE DECOUPE, DANS LE MOULE ET SIMULTANEMENT A L'OUVERTURE DU MOULE, DE LA CAROTTE D'INJECTION D'UNE PIECE MOULEE, NOTAMMENT D'UNE BAGUETTE DE CARROSSERIE AUTOMOBILE | 20,071,012 | La présente invention concerne un dispositif de découpe dans le moule, de la carotte d'injection d'une pièce moulée, simultanément à l'ouverture du moule. L'invention concerne également un moule d'injection équipé d'au moins un tel dispositif de découpe de carotte d'injection. L'invention s'applique préférentiellement au moulage par injection des baguettes, moulures, enjoliveurs de ceinture de caisse ou de bas de caisse pour véhicules routiers, ou de toute autre pièce allongée destinée à l'automobile ou autre. Plus généralement, elle peut s'appliquer au moulage par injection d'une pièce quelconque devant être débarrassée de sa carotte d'injection avant utilisation. Dans de nombreux domaines et par exemple dans le domaine automobile, on utilise couramment des pièces en matière plastique obtenues par un procédé de moulage par injection. Pour réaliser un tel moulage, on utilise un moule formé de deux parties, une partie inférieure appelée poinçon et une partie supérieure appelée matrice. Lorsque le moule est fermé, ses deux parties disposées l'une sur l'autre délimitent entre elles une cavité de moulage dont la forme correspond à la pièce à mouler. La matière plastique chaude et liquide est injectée sous pression dans cette cavité de manière à la combler et à former, après refroidissement et démoulage, la pièce souhaitée. Pour permettre à la matière plastique liquide d'entrer dans le moule, il existe en partie inférieure une zone ouverte d'alimentation qui communique avec un petit réservoir dans lequel la matière chaude se répartit avant de se propager à l'intérieur du moule. Après refroidissement et démoulage de la pièce, on retrouve un bloc de matière lié à la pièce moulée et correspondant à la matière présente à la fin du moulage dans le réservoir d'alimentation. Ce bloc de matière, communément appelé carotte d'injection du fait de sa forme dans les outillages anciens, doit être coupé en sortie de moulage pour ne conserver que la pièce injectée voulue. La forme et la taille de cette carotte d'injection dépendent de celles de la pièce à mouler. Pour des pièces moulées allongées et étroites, telles que par exemple les baguettes de protection ou d'enjolivement de carrosserie automobile, on utilise préférentiellement une carotte d'injection en forme de nappe, c'est-à-dire d'épaisseur fine sur une certaine longueur, pour alimenter la cavité du moule en matière plastique fondue. La carotte d'injection est alors appelée nappe d'injection ou nappe d'alimentation. Pour les pièces de longueur importante, il est possible d'utiliser deux ou trois nappes d'injection, voire plus, réparties sur la longueur de la pièce afin de réaliser une injection multipoints, séquencée ou non. Après avoir sorti la pièce de son moule, il est indispensable de découper et de retirer cette carotte ou nappe d'injection qui lui est rattachée, avant de pouvoir procéder à l'étape ultérieure de confection de la pièce, à son conditionnement ou à sa mise en place en position d'utilisation. Cette étape intermédiaire est actuellement réalisée au moyen de machines automatisées compliquées et chères. En effet, un robot doit d'abord saisir les pièces, qui sont généralement réunies par grappe de plusieurs pièces moulées simultanément. Il les pose dans un dispositif automatisé complexe, permettant après indexage, la découpe des carottes ou nappes d'injection. Une fois la découpe réalisée, le robot procède à l'évacuation des pièces moulées. Le but de l'invention est de supprimer cette étape intermédiaire qui représente un surcoût important dans le processus de fabrication. Pour cela et selon l'invention, on réalise la découpe de la carotte d'alimentation directement dans le moule d'injection. L'opération de découpe se produit lors du démoulage, de façon synchronisée avec l'ouverture du moule. Selon une variante préférentielle de l'invention, le déplacement du poinçon provoque automatiquement et de façon simultanée, la découpe de la carotte d'injection. Pour atteindre un tel objectif, l'invention fournit un dispositif de découpe d'une carotte d'injection reliée par une portion de rattachement appelée seuil à une pièce en matière plastique, notamment une baguette de protection ou d'enjolivement de carrosserie de véhicule, moulée par injection au moyen d'un moule comprenant un poinçon et une matrice. Selon l'invention, le dispositif de découpe est situé dans le moule d'injection. Il comprend un couteau mobile disposé à proximité de la zone d'injection, qui en position de moulage n'interfère pas avec l'opération d'injection, et un moyen d'actionnement du couteau mobile qui provoque un déplacement du couteau mobile conduisant au sectionnement du seuil de la carotte d'injection de façon synchronisée avec le déplacement du poinçon lors du démoulage. Selon une variante préférentielle de l'invention, le moyen d'actionnement du couteau mobile entre en fonctionnement automatiquement à l'ouverture du moule par le déplacement du poinçon, simultanément ou avec un retard par rapport à ce déplacement. Le moyen d'actionnement du couteau mobile comprend de préférence au moins un doigt incliné coopérant avec un alésage incliné. Ce doigt incliné peut faire partie ou être solidarisé à la matrice. Avantageusement, il peut présenter un diamètre sensiblement égal ou inférieur au diamètre de l'alésage incliné correspondant. L'invention fournit également un moule d'injection comprenant un poinçon et une matrice, destiné à être utilisé pour le moulage par injection d'une pièce en matière plastique, notamment une baguette de protection ou d'enjolivement de carrosserie de véhicule, et équipé d'au moins un dispositif de découpe d'une carotte d'injection selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : . la figure 1 est une vue en perspective d'une baguette, prise comme exemple descriptif, sortant d'un moule selon l'art antérieur avant découpage de sa carotte d'injection ; . la figure 2 est une vue de dessus en perspective d'un premier exemple de réalisation d'un outil de découpe selon l'invention ; . la figure 3 est une vue en perspective d'une portion, située au niveau d'un point d'injection, de la partie poinçon d'un moule équipé du dispositif de découpe de la figure 2 ; . la figure 4 est une vue schématique en coupe transversale au niveau d'un point d'injection, d'un moule équipé du dispositif de découpe de la figure 2 avant démoulage et découpe de la carotte ; . la figure 5 est une vue schématique en coupe transversale au niveau d'un point d'injection, d'un moule équipé du dispositif de découpe de la figure 2 après découpe de la carotte, la partie poinçon s'étant légèrement déplacée ; . les figures 6 à 10 sont des vues illustrant schématiquement le principe de déplacement de l'outil de découpe de la figure 2 au moyen de doigts inclinés, - les figures 6 et 7 correspondent à une variante à déplacement immédiat de l'outil de découpe, et - les figures 8 à 10 correspondent à une variante avec retard dans le déplacement de l'outil de découpe ; . les figures 11 à 13 sont des vues de dessus illustrant schématiquement le principe de déplacement d'une autre variante à coupe rotative d'un outil de découpe selon l'invention ; . la figure 14 est une vue en perspective d'une portion, située au niveau d'un point d'injection, de la partie poinçon d'un moule équipé d'un autre exemple de réalisation du dispositif de découpe selon l'invention en position de moulage ; . la figure 15 est une vue schématique en coupe transversale au niveau d'un point d'injection, d'un moule équipé du dispositif de découpe de la figure 14 avant démoulage et découpe de la carotte ; . la figure 16 est une vue frontale schématique isolée de l'outil de découpe du dispositif de découpe de la figure 14 et de son moyen d'entraînement, dans une configuration correspondant à la figure 15 ; . la figure 17 est une vue schématique en coupe transversale au niveau d'un point d'injection, d'un moule équipé du dispositif de découpe de la figure 14 après découpe de la carotte, la partie poinçon s'étant légèrement déplacée ; . la figure 18 est une vue frontale schématique isolée de l'outil de découpe du dispositif de découpe de la figure 14 et de son moyen d'entraînement, dans une configuration correspondant à la figure 17. Le dispositif de découpe selon la présente invention va maintenant être décrit de façon détaillée en référence aux figures 1 à 18. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. Sur la figure 1, on a représenté une pièce moulée 1 en matière plastique, réalisée par un procédé de moulage par injection. Selon un exemple préférentiel d'application de l'invention, la pièce moulée 1 représentée est une baguette 2 de ceinture de caisse automobile. Néanmoins, il doit être bien compris que l'invention peut s'appliquer à la découpe de la carotte d'injection de toute autre pièce en matière plastique moulée, quelle que soit sa nature. Dans un but de simplification descriptive, la pièce moulée 1 sera appelée baguette dans la suite de cette description, sans qu'aucune limitation ne soit recherchée. De la même façon, la carotte ou nappe d'injection ou d'alimentation sera appelée carotte d'injection. La baguette 2 représentée est une pièce allongée qui comporte une face extérieure 3 bombée convexe, visib=le lorsque la baguette est montée, et une face intérieure 4 concave. Elle définit ainsi du côté de sa face intérieure 4 un espace intérieur creux 5 longitudinal, qui renferme classiquement un certain nombre de moyens de fixation 6 permettant le montage de la baguette en position d'utilisation, sur la carrosserie d'un véhicule. Ces moyens de fixation 6 sont ici, par exemple, des clips de fixation intégrés 7, moulés d'une pièce avec la face intérieure 4 de la baguette 2. Néanmoins, ces moyens de fixation 6 pourraient bien évidemment être des clips rapportés. Cette baguette 2 a été moulée selon une technique d'injection dans un moule classique n'étant pas équipé d'un dispositif de découpe selon l'invention. Après refroidissement et démoulage, cette baguette 2 présente donc une carotte d'injection 8 solidifiée, rattachée à son bord inférieur 9. Cette carotte 8 se présente sous la forme d'une nappe 10 allongée, reliée au bord 9 par une zone de rattachement de section beaucoup plus fine appelée seuil 11. La nappe 10 se prolonge de l'autre côté par une portion plus étroite 12 dont la forme correspond à celle du canal d'alimentation. Comme indiqué dans la partie introductive, la baguette 2 peut comporter une ou plusieurs autres carottes d'injection 8, similaires ou de tailles et/ou de formes différentes, réparties de préférence le long de son bord inférieur 9. Sur l'exemple représenté, la carotte d'injection 8 s'étend classiquement dans le prolongement de la baguette 2, c'est-à-dire sensiblement dans le plan longitudinal de la baguette. Pour être compatible avec le dispositif de découpe selon certains modes de réalisation de l'invention, la carotte d'injection 8 doit au contraire être prévue descendante, dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan de la baguette, comme on peut le voir par exemple sur la figure 4. Dans ce cas, le moule d'injection doit être conçu en tenant compte de cette exigence technique. Le dispositif de découpe selon l'invention comprend un outil de découpe 13 dont un premier mode de réalisation a été représenté seul sur la figure 2. Selon cette variante préférée, l'outil de découpe 13 comporte un couteau 14 qui est mobile en translation. Le couteau 14 est de préférence fixé à chacune de ses extrémités 17 sur un bras de guidage 15. Le couteau 14 comporte pour cela une bande d'appui 16 dont les deux portions d'extrémité 17 viennent reposer en appui sur les portions d'extrémité arrière 18 respectives des deux bras de guidage 15. Le couteau 14 est fixé à ce niveau par un moyen de fixation 19 approprié quelconque, par exemple par vissage. La bande d'appui 16 est prolongée en partie centrale par une lame 20 qui s'étend sensiblement horizontalement vers l'avant, c'est-à-dire en direction des extrémités avant 21 des bras de guidage 15 ne supportant pas la bande d'appui 16. La face supérieure 22 du couteau 14 est sensiblement plane de manière à pouvoir parfaitement araser la matière plastique encore un peu chaude et relativement molle au début de l'opération de démoulage. La lame 20 se termine par un bord de coupe 23 formé d'une arrête fine prolongée vers le bas par un chant en biseau 24. La lame 20 peut présenter une largeur variable qui dépend des applications, mais doit être suffisante pour découper correctement la carotte d'injection 8 visée. L'exemple représenté est destiné à découper une carotte d'injection 8 en nappe 10. La lame 20 est donc relativement large. Elle confère ainsi au couteau 14 une forme générale sensiblement en T à base élargie. Les bras de guidage 15 sont de préférence formés de deux blocs de base 25 allongés et sensiblement parallélépipédiques, prolongés vers le bas par une extension longitudinale de guidage 26 à section de préférence sensiblement en queue d'aronde. Ces extensions 26 sont destinées à coulisser dans des rainures de forme de section complémentaire, ménagées dans la partie poinçon 27 d'un moule d'injection 28. La forme préférentielle en queue d'aronde permet un guidage particulièrement précis de l'outil de découpe 13 lors de ses déplacements. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures 2 à 10, chaque bras de guidage 15 peut comporter également, à proximité de son extrémité avant 21, un alésage incliné 29 débouchant par une ouverture 30, de forme sensiblement circulaire, en face supérieure 31 de son bloc de base 25. Ces conduits inclinés 29 sont conçus de manière à coopérer avec des doigts inclinés 32 appartenant ou solidarisées à la partie matrice 33 du moule d'injection 28 par un moyen approprié quelconque, de manière, comme on le verra par la suite, à servir de moyen d'actionnement du couteau 14 et ainsi à provoquer son déplacement simultanément à l'ouverture du moule. Comme on peut le voir sur les figures 3 à 5, la partie poinçon 27 du moule 28 comporte dans la zone d'injection une pièce que l'on appellera sabot d'injection 34 dans laquelle est ménagée un réservoir d'alimentation 35 communiquant par une zone ouverte d'alimentation 36 avec l'intérieur du moule 28. Comme expliqué précédemment, la carotte d'injection 8 est formée par la matière plastique qui à la fin du moulage se solidifie à l'intérieur de ce réservoir d'alimentation 35. En utilisation, l'outil de découpe 13 est positionné au niveau de la zone d'injection, ses bras de guidage 15 s'étendant de part et d'autre du sabot d'injection 34 et son couteau 14 reposant dans une cavité 37 de forme appropriée ménagée en partie supérieure du sabot d'injection 34. Pour permettre le montage de l'outil de découpe 13 ainsi que celui du sabot d'injection 34, un élément amovible 38 du poinçon 27 n'est mis en place qu'une fois le montage terminé afin de compléter la forme de moulage. Cet élément amovible 38 repose sur la face supérieure du sabot d'injection 34 et de l'outil de découpe 13, mais autorise le déplacement fonctionnel de ce dernier. Elle permet en outre d'accéder par la suite au sabot d'injection 34 et à l'outil de découpe 13 pour une éventuelle maintenance ou remplacement. Pendant l'opération de moulage illustrée sur la figure 4, le moule d'injection 28 est fermé. Le poinçon 27 est, en appui contre la matrice 33 qui est fixe. L'outil de découpe 13 se trouve alors en position reculée de moulage. Dans cette position, le couteau 14 est à proximité ou préférentiellement en butée contre le bord arrière 39 de la cavité 37 du sabot d'injection. Sa face supérieure 22 affleure avec celle du sabot d'injection 34, des bras de guidage 15 et de la portion adjacente du poinçon 27 et prolonge ainsi la face inférieure de moulage. Du fait de la position reculée de l'outil de découpe 13, le bord de coupe 23 du couteau 14 n'est pas en contact avec la paroi de la matrice en regard et laisse ainsi libre la zone ouverte d'alimentation 36. La présence dans le moule de l'outil de découpe 13 n'interfère pas avec l'alimentation et ne cause aucune gêne pendant l'injection. Une fois l'injection terminée et après refroidissement;. de la matière plastique, le démoulage commence par un déplacement progressif du poinçon 27 comme représenté sur la figure 5. La baguette 2 reste sur le poinçon 27 afin de procéder à un démoulage ultérieur des poches. Le déplacement du poinçon 27 provoque par l'intermédiaire du moyen d'actionnement, un déplacement simultané de translation de l'outil de découpe 13. Ce déplacement est guidé par un coulissement des extensions longitudinales de guidage 26 des bras 15 de l'outil dans les rainures correspondantes du poinçon 27. Le couteau 14 se déplace vers l'extérieur du moule et vient sectionner le seuil 11 de la carotte d'injection 8. La découpe est facile car la matière plastique est encore un peu chaude et donc relativement molle. Grâce au guidage latéral de l'outil de découpe dans les rainures du poinçon 27, et même vertical avec la forme préférentielle en queue d'aronde des extensions longitudinales de guidage 26, la découpe est très précise. Ce guidage garantit également la reproductibilité de l'opération de découpe. Le couteau 14 vient par sa face supérieure 22 araser à plat la matière plastique du chant de la baguette 2 et sectionne par son bord de coupe 23 le seuil 11 de la carotte 8 qui lui est sensiblement perpendiculaire. Le bord inférieur 9 de la baguette 2 est ainsi laissé parfaitement net et sans aucune bavure. Le déplacement du dispositif de découpe selon l'invention est synchronisé avec le déplacement du poinçon 27 de manière que le bord de coupe 23 ne bute pas dans la matrice 33 en fin de course. Cependant, la découpe se produit de préférence tout au début du mouvement du poinçon 27 pour que la matrice 33 puisse encore maintenir la baguette afin d'éviter une déformation de la matière encore un peu chaude pendant l'opération de découpe. Le déplacement de l'outil de découpe 13 peut être commandé par un moyen d'actionnement approprié quelconque asservi ou coordonné au déplacement du poinçon, par exemple au moyen de servomoteurs, vérins ou autres. Selon un mode de réalisation préférentiel, ce déplacement peut avantageusement être provoqué par un système de doigts inclinés 32 coopérant avec les alésages inclinés 29 des bras de guidage 15 de l'outil de découpe. Le principe de fonctionnement de ce moyen d'actionnement a été représenté schématiquement sur les figures 6 à 10. Dans chaque alésage incliné 29 des bras de guidage 15 de l'outil de découpe 13 est inséré l'extrémité d'un doigt 32 incliné de la même façon. Ce doigt 32 appartient, est reliée ou solidarisée par tout moyen approprié à la partie matrice 33 du moule d'injection. Lorsque le poinçon 27 se déplace pour procéder au démoulage, l'alésage 29 se déplace également de façon conjointe, sensiblement verticalement selon la flèche 40. Le doigt 32 fixe et incliné, se trouvant dans cet alésage 29, provoque en conséquence un déplacement sensiblement horizontal selon la flèche 41 du bras de guidage 15 correspondant. L'outil de découpe 13 avance ainsi d'une distance d, suffisante pour que la lame 20 du couteau 14 puisse sectionner le seuil 11 de la carotte d'injection 8. :Lorsque le doigt incliné 32 présente un diamètre légèrement inférieur mais sensiblement égal au diamètre de l'alésage incliné 29, comme sur la variante des figures 6 et 7, le déplacement de l'outil de découpe 13 est immédiat et simultané à celui du poinçon 27. Dans certains cas, il peut être avantageux que le mouvement de l'outil de découpe 13 s'effectue avec un certain retard par rapport au déplacement du poinçon 27, afin par exemple de garantir que le bord de coupe 23 ne bute pas dans la matrice en fin de course. Le dispositif de découpe selon l'invention permet avantageusement d'obtenir ce retard de façon très simple comme illustré sur les figures 8 à 10. Bien entendu, un tel retard peut être obtenu par tout autre moyen imaginable par l'homme du métier. Sur les figures 8 à 10, on a représenté un mode de réalisation d'un outil de découpe 13 selon l'invention dans lequel les doigts inclinés 32 présentent un diamètre inférieur à celui des alésages inclinés 29 correspondants. En position de moulage représentée sur la figure 8, le doigt incliné 32 se trouve en appui contre le bord arrière 42 de l'alésage incliné 29. Une fois le moulage terminé et après un certain temps de refroidissement, le poinçon 27 commence à s'écarter ce qui induit un déplacement vers le bas, sensiblement vertical, de l'alésage incliné 29, symbolisé par 1.a flèche 40. Dans une première phase, qui dure jusqu'à ce que le doigt incliné 32 arrive en butée contre le bord avant 43 de l'alésage incliné 29 comme représenté sur la figure 9, l'outil de découpe 13 reste immobile. Dans un second temps et alors que le poinçon 27 s'est déjà un peu déplacé, la poursuite du mouvement du poinçon 27 et donc du mouvement conjoint de l'alésage incliné 29 selon la flèche 40 entraîne, sous l'effet du doigt 32, un déplacement vers l'avant de l'outil de découpe 13 selon la flèche 41, d'une distance d2 suffisante pour que la lame 20 du couteau 14 puisse sectionner le seuil 11 de la carotte d'injection 8. Un autre mode de réalisation de l'outil de découpe 13 a été représenté schématiquement sur les figures 11 à 1:3. Il s'agit cette fois d'une variante à coupe rotative, dans laquelle le couteau 14 est mobile en pivotement autour de l'une de ses extrémités 44. Dans cette variante, le couteau 14 comporte une extrémité fixe en translation 44 et une extrémité mobile 45. Sur l'exemple représenté, l'extrémité fixe 44 est montée à pivotement sur un bras fixe 46. Elle pourrait également être fixée sur le poinçon 27 directement, sur le sabot d'injection 34 ou sur tout autre pièce fixe intermédiaire, du moment que cette fixation autorise le pivotement du couteau 14 autour de ce point de fixation et qu'elle n'interfère pas avec l'opération d'injection. L'extrémité mobile 45 du couteau 14 est fixée sur un bras de guidage 47 mobile en translation, qui comporte préférentiellement comme précédemment une extension longitudinale de guidage 26, de préférence en queue d'aronde et destinée à coulisser dans une rainure du poinçon 27, ainsi que de préférence un alésage incliné 29 débouchant sur la face supérieure 31 du bras de guidage 47 par une ouverture 30 sensiblement circulaire de manière à servir de moyen d'actionnement. Pour permettre les adaptations de longueur nécessaires au bon fonctionnement de l'outil de découpe 13, la bande porteuse 16 présente au niveau de l'extrémité mobile du couteau 14 un orifice allongé 48, par exemple elliptique ou rectangulaire, dans lequel le moyen de fixation 19 peut coulisser tout en garantissant l'assemblage du couteau 14 au bras de guidage 47. En position de moulage représentée sur la figure 11, le couteau 14 est comme dans les variantes précédentes sensiblement perpendiculaire aux bras de guidage 46 et 47. Le seuil 11 de la carotte d'injection 8 est moulé à proximité du bord de coupe 23 de la lame 20 du couteau et a été représenté sous la forme d'une bande noire sur les différentes figures. Au moment du démoulage et de manière synchronisée avec le déplacement du poinçon 27, il se produit un déplacement longitudinal vers l'avant du bras de guidage mobile 47, symbolisé par la flèche 49. Ce déplacement peut être directement provoqué par le mouvement du poinçon 27, au moyen d'un doigt incliné 32 coopérant avec un alésage incliné 29 du bras de guidage mobile 47 selon le principe décrit précédemment, ou par tout autre moyen d'actionnement. Cette avancée du bras de guidage mobile 47 entraîne en translation l'extrémité mobile 45 du couteau 14 et induit en conséquence un pivotement du couteau 14 autour du point de fixation de son extrémité fixe 44. Pendant ce mouvement de pivotement symbolisé sur les figures par la flèche 50, la lame 20 vient sectionner par son bord de coupe 23 le seuil 11 de la carotte d'injection 8. Cette découpe s'effectue par un mouvement rota-:if ce qui diminue avantageusement les efforts à fournir par rapport à une coupe frontale du seuil 11. La figure 12 illustre une position intermédiaire et la figure 13 la position limite pouvant être atteinte avec le dispositif représenté. Sur ces figures, les déplacements ont été exagérés pour mieux faire comprendre le fonctionnement du dispositif selon l'invention. En fonctionnement, ceux- ci peuvent avantageusement être beaucoup plus limités, le seuil étant déjà quasiment sectionné dans la position intermédiaire de la figure 12. Ces déplacements, ainsi que les caractéristiques techniques du dispositif et du moyen d'actionnement permettant de les réaliser, seront facilement définis et optimisés par l'homme du métier en fonction des caractéristiques du seuil 11 à sectionner. Sur les figures 14 à 18, on a représenté un autre exemple de réalisation du dispositif de découpe selon l'invention qui comprend un couteau 51 mobile en rotation dans un plan sensiblement vertical. Ce mode de réalisation permet de réaliser une découpe sensiblement verticale de la carotte d'injection 8. Contrairement aux modes de réalisation précédents, ce dispositif est adapté à la découpe d'un seuil 11 de carotte d'injection 8 s'étendant sensiblement horizontalement, comme c'est par exemple le cas de la baguette représentée sur la figure 1. Le moule d'injection 28 et principalement le sabot d'injection 34 doivent être adaptés en conséquence. 15 Selon cette variante, le dispositif comprend un élément d'obturation 52 qui est de préférence de forme générale en U avec un bloc de base 53 prolongé à chacune de ses extrémités par un bras de guidage 54. Comme précédemment, ces bras de guidage 54 peuvent avantageusement comporter une extension longitudinale de guidage à section de forme sensiblement en queue d'aronde. Cet élément d'obturation 52 permet de fermer l'accès à un logement 55, situé sous l'élément d'obturation 52 et s'étendant entre le sabot d'injection 34 et la partie poinçon 27 du moule 28. L'élément d'obturation 52 est mobile entre une position de fermeture du logement 55, représentée sur les figures 14 et 15, qu'il occupe pendant les opérations de moulage et une position d'ouverture du logement 55 autorisant la découpe de la carotte d'injection 8, représentée sur la figure 17. Le passage de l'une à l'autre de ces positions s'effectue par un mouvement de translation de l'élément d'obturation 52, préférentiellement provoqué par l'action en coopération de doigts inclinés non représentés et d'alésages inclinés adaptés selon le principe largement décrit précédemment. Pour cela, chacun des bras de guidage 54 de l'élément d'obturation 52 comporte de préférence un alésage incliné 56 débouchant en face supérieure par un orifice 57 sensiblement circulaire. Comme on peut le voir sur la figure 14, ces alésages 56 sont inclinés en sens inverse par rapport aux alésages inclinés 29 des modes de réalisation précédents, conduisant ainsi à un déplacement de l'élément d'obturation 52 en sens inverse de celui de l'outil de découpe 13 des variantes précédentes. En position de moulage représentée sur les figures 14 et 1.5, l'élément d'obturation 52 se trouve en butée contre le sabot d'injection 34, fermant ainsi l'accès au logement 55. La face supérieure 58 de l'élément d'obturation 52 prolonge la surface de moulage du poinçon 27 et participe au moulage du bord de la baguette 2 et du seuil 11 de la carotte d'injection 8. Le couteau rotatif 51 se trouve alors en position escamotée à l'intérieur du logement 55. Une :rois le moulage et le refroidissement terminé, le poinçon 27 commence à s'écarter. Préférentiellement, des doigts inclinés (non représentés), solidarisés à la matrice 33 et occupant par leur autre extrémité les alésages inclinés 56, provoquent de façon synchronisée avec le déplacement du poinçon 27, un recul de l'élément d'obturation 52 vers l'intérieur du moule en direction de l'élément amovible 38 du poinçon. Ce déplacement de l'élément d'obturation 52 libère un accès 59 au logement 55 pour permettre la découpe comme illustré sur la figure 17. Après pivotement, le couteau rotatif 51 passe par l'accès 59 et fait saillie en dehors du logement 55. Par la poursuite de son mouvement de pivotement, il vient en contact avec le seuil 11 et réalise son sectionnement. Bien évidemment, les déplacements de l'élément d'obturation 52 peuvent être commandés par tout autre moyen approprié imaginable par l'homme du métier, en synchronisme avec le déplacement du poinçon 27 et le pivotement du couteau rotatif 51. Le logement 55 renferme le couteau rotatif 51 et son moyen d'actionnement, à savoir dans ce cas un mécanisme de rotation 60. Le couteau 51 comporte de préférence une lame 61 de forme générale sensiblement triangulaire. Elle 35 peut ainsi présenter deux bords de coupe 62 jointifs en son sommet et prolongés chacun par un chant en biseau 63. 30 Avantageusement, le moyen d'actionnement du couteau 51 peut comprendre un dispositif à pignon et crémaillère. Selon la variante préférée représentée, la 5 lame 61 est montée sur une pièce support 64. Elle est préférentiellement assemblée à la partie supérieure de cette pièce 64 au niveau d'un épaulement 65 de celle-ci et d'un plan d'appui 66 contre lequel la lame 61 est mise en place. La lame 61 est fixée par tout moyen approprié, tel que par exemple des vis 67, et de préférence au niveau de fentes oblongues 68 qui permettent avantageusement un réglage du rayon de coupe du couteau 51. De préférence, la pièce support 64 comporte également deux extensions latérales symétriques 69. Sur chacune de ces extensions latérales 69 est emmanché un roulement à billes 70 de manière à réaliser une liaison à pallier entre la pièce support 64 et le 20 poinçon 27 d'un côté et la pièce support 64 et le sabot d'injection 34 de l'autre côté. Les extensions latérales 69 servent ainsi d'axe de rotation pour le pivotement de la pièce support. 64 et par là du couteau 51. La partie inférieure de la pièce support 64 25 est préférentiellement arrondie et munie d'une alternance de dents 71 et de creux 72, par exemple de section de forme sensiblement trapézoïdale, à la manière d'une roue dentée. La pièce support 64 joue ainsi le rôle d'un 30 pignon coopérant avec une crémaillère 73 qui est disposée sur le fond du logement 55 et qui comporte en face supérieure une série de dents 74 et de creux 75 de forme complémentaire à ceux 71 et 72 de la pièce support 64. 35 L'ensemble de ce mécanisme de rotation 60 est mis en mouvement par tout moyen approprié, de façon synchronisée avec le déplacement du poinçon 27 et celui 10 15 de l'élément d'obturation 52. Selon une variante préférentielle représentée sur les figures 16 et 18, cette mise en mouvement peut être provoquée par l'action d'un doigt incliné 76 solidarisé à la matrice 33 et engagé dans un alésage incliné 77 de la crémaillère 73. Dans un tel cas de figure, le déplacement du poinçon 27 provoque un déplacement similaire de l'alésage 77 selon la flèche 78, qui sous l'effet du doigt incliné 76 entraîne la crémaillère 73 en translation selon la flèche 79. Les dents 74 et les creux 75 de la crémaillère 73 étant respectivement en prise avec les creux 72 et les dents 71 du pignon formé en partie inférieure de la pièce support 64, le déplacement de la crémaillère 73 provoque un pivotement de la pièce support 64 selon la flèche 80. Ce pivotement se traduit par un redressement du couteau 51 dont la lame vient traverser l'accès 59 préalablement dégagé par l'élément d'obturation 52, puis par un sectionnement du seuil 11 de la carotte d'injection 8 dans la poursuite du mouvement rotatif du couteau 51. De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention. Par exemple, si le moule d'injection 28 présente plusieurs zones d'injection, les dispositifs décrits ci-dessus peuvent être répétés au niveau de chacune d'entre elles. En multipliant ainsi les points de coupe, on réduit avantageusement les efforts à fournir localement pour chaque opération de découpe | La demande décrit un dispositif de découpe d'une carotte d'injection (8) reliée par un seuil (11) à une pièce en matière plastique (1) moulée par injection dans un moule (28) comprenant un poinçon (27) et une matrice (33).Ce dispositif de découpe est situé dans le moule d'injection. Il comprend un couteau mobile (14) disposé à proximité de la zone d'injection, qui en position de moulage n'interfère pas avec l'opération d'injection, et un moyen d'actionnement du couteau mobile qui provoque un déplacement du couteau conduisant au sectionnement du seuil, de façon synchronisée avec le déplacement du poinçon lors du démoulage.Cette invention intéresse les fabricants de pièces moulées par injection, notamment d'accessoires automobiles. | 1. Dispositif de découpe d'une carotte d'injection (8) reliée par un seuil (11) à une pièce en matière plastique (1), notamment une baguette (2) de protection ou d'enjolivement de carrosserie de véhicule, moulée par injection au moyen d'un moule (28) comprenant un poinçon (27) et une matrice (33), dispositif de découpe caractérisé en ce qu'il est situé dans le moule d'injection (28) et en ce qu'il comprend un couteau mobile (14, 51) disposé à proximité de la zone d'injection, qui en position de moulage n'interfère pas avec l'opération d'injection, et un moyen d'actionnement (29, 32, 60) du couteau mobile (14, 51) qui provoque un déplacement du couteau mobile conduisant au sectionnement du seuil (11) de la carotte d'injection (8) de façon synchronisée avec le déplacement du poinçon (27) lors du démoulage. 2. Dispositif de découpe selon la précédente caractérisé en ce que le moyen d'actionnement (29, 32, 60) du couteau mobile (14, 51) entre en fonctionnement automatiquement par le déplacement du poinçon (27), simultanément ou avec un certain retard par rapport à ce déplacement. 3. Dispositif de découpe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le moyen d'actionnement (29, 32, 60) du couteau mobile (14, 51) comprend au moins un doigt incliné (32, 76) coopérant avec un alésage incliné (29, 77). 4. Dispositif de découpe selon les 2 et 3 caractérisé en ce que le doigt incliné (32, 76) fait partie ou est solidarisé à la matrice (33) et présente un diamètre légèrement inférieur mais sensiblement égal au diamètre de l'alésage incliné (29, 77) correspondant. 5. Dispositif de découpe selon les 2 et 3 caractérisé en ce que le doigt incliné (32, 76) fait partie ou est solidarisé à la matrice (33) et présente un diamètre inférieur au diamètre de l'alésage incliné (29, 77) correspondant. 6. Dispositif de découpe selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que :Le couteau (14) est mobile en translation. 7. Dispositif de découpe selon la précédente caractérisé en ce que le couteau mobile (14) est fixé à chacune de ses extrémités (17) sur un bras de guidage (15). 8. Dispositif de découpe selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que le couteau (14) est mobile en pivotement autour de l'une de ses extrémités (44). 9. Dispositif de découpe selon la précédente caractérisé en ce que l'autre extrémité (45) du couteau mobile (14) est fixée sur un bras de guidage (47) mobile en translation. 10. Dispositif de découpe selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que le couteau (51) est mobile en rotation dans un plan sensiblement vertical. 11. Dispositif de découpe selon la précédente caractérisé en ce que le couteau (51) comporte une lame (61) sensiblement triangulaire. :L2. Dispositif de découpe selon la 10 ou 11 caractérisé en ce que le couteau (51) se trouve en position escamotée à l'intérieur d'un logement (55) pendant les opérations de moulage et fait saillie en dehors de ce logement (55) pour réaliser la découpe. 13. Dispositif de découpe selon l'une quelconque des 10 à 12 caractérisé en ce que le moyen d'actionnement (60) du couteau (51) comprend un dispositif à pignon (64) et crémaillère (73). 14. Dispositif de découpe selon les 12 et 13 caractérisé en ce que le couteau (51) est monté sur une pièce support (64) dont la partie inférieure arrondie est munie d'une alternance de dents (71) et de creux (72) en prise avec les dents (74) et les creux (75) d'une crémaillère (73) disposée au fond du logement (55). 15. Dispositif de découpe selon la 12 caractérisé en ce qu'il comporte en outre un élément d'obturation (52) mobile entre une position de fermeture du logement (55) pendant les opérations de moulage et une position d'ouverture du logement (55) autorisant la découpe de la carotte d'injection (8). 16. Dispositif de découpe selon la précédente caractérisé en ce que l'élément d'obturation (52) est de forme générale en U et comprend un bloc de base (53) prolongé à chacune de ses extrémités par un bras de guidage (54). 17. Dispositif de découpe selon la 7, 9 ou 16 caractérisé en ce que le ou les bras de guidage (15, 47, 54) comporte(nt) une extension longitudinale de guidage (26) à section de forme sensiblement en queue d'aronde. 18. Dispositif de découpe selon l'une quelconque des 7, 9 ou 16 caractérisé en ce que le ou les bras de guidage (15, 47, 54) comporte(nt) un alésage incliné (29, 56) débouchant en face supérieure (31) par une ouverture (30, 57). 19. Moule d'injection (28) comprenant un poinçon (27) et une matrice (33), destiné à être utilisé pour le moulage par injection d'une pièce en matière plastique (1), notamment une baguette (2) de protection ou d'enjolivement de carrosserie de véhicule, caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un dispositif de découpe d'une carotte d'injection (8) selon l'une quelconque des précédentes. CERTIFIE CONF LE MANA"JJRE CeINET METZ PAT | B | B29 | B29C | B29C 45 | B29C 45/38 |
FR2902755 | A1 | SYSTEME DE PROJECTION DE LIQUIDE DE PROJECTION POUR PARE-BRISE D'AERONEF, ET COCKPIT MUNI D'UN TEL SYSTEME DE PROJECTION | 20,071,228 | L'invention concerne un système de projection de liquide de projection pour pare- brise d'aéronef. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de purge permettant de nettoyer un tel système de projection afin d'éliminer de la tuyauterie toute trace de liquide de projection après la projection dudit liquide. L'invention concerne également un cockpit d'aéronef comportant au moins un tel système de projection de liquide de projection. Lorsqu'un aéronef est en vol, et en cas de fortes pluies, il est connu pour améliorer la visibilité à l'intérieur du cockpit d'aéronef, de projeter sur l'extérieur du pare-brise dudit cockpit un produit répulsif d'eau, comportant des agents hydrophobes, composé le plus souvent de silicone et de solvant. Le produit répulsif d'eau est préférentiellement utilisé lorsque l'aéronef est en vol, car lorsque l'aéronef est au sol le liquide répulsif d'eau ne peut être projeté à une vitesse suffisante sur le pare-brise. On connaît dans l'état de la technique des systèmes de projection 20 intégrés dans les aéronefs et permettant la projection sur commande du liquide répulsif d'eau sur le pare-brise du cockpit. Sur la figure 1 de l'état de la technique est représenté schématiquement un tel système de projection 1 de liquide répulsif d'eau pour pare-brise d'aéronef. 25 Le système de projection 1 de liquide répulsif d'eau est muni d'un circuit d'alimentation 2 de liquide répulsif d'eau comportant une tuyauterie 3 destinée à amener le liquide répulsif d'eau depuis un réservoir 4, éloigné du pare-brise 6, jusqu'à deux gicleurs 5 situés au niveau du pare-brise 6 du cockpit d'aéronef. Le liquide répulsif d'eau est projeté jusqu'aux gicleurs 5 30 grâce à la pression à l'intérieur du réservoir 4. Généralement, lorsque ledit réservoir est plein, la pression dans ledit réservoir 4 est de 5 bars. La pression à vide descend à 2 bars. Le pilote et/ou le copilote de l'aéronef commande à distance l'ouverture de valves 7, situées en amont des gicleurs 5, de manière à laisser 35 s'écouler le liquide répulsif d'eau jusqu'aux gicleurs 5. Par en amont, on entend qui vient en avant du point considéré, dans le sens de l'écoulement du liquide dans le circuit d'alimentation 2. Lorsque les valves 7 sont fermées, elles bloquent le liquide répulsif d'eau sous pression à l'intérieur de la tuyauterie 3. En cas de fortes pluies, pour améliorer la visibilité au travers du pare-brise 6, le pilote et/ou co-pilote appuie sur un bouton de commande 8 situé dans le cockpit, actionnant ainsi l'ouverture temporaire des valves 7. Lorsqu'il n'est plus nécessaire de projeter du liquide répulsif d'eau sur le pare-brise 6, le pilote et/ou copilote désenclenche le bouton de commande 8, ce qui ferme les valves 7. L'écoulement du liquide répulsif d'eau est de nouveau bloqué en amont des gicleurs 5, au niveau des valves 7. Le liquide répulsif d'eau utilisé pour améliorer la visibilité au travers du pare-brise 6 a pour principal inconvénient de colmater progressivement la tuyauterie, par dépôt accumulé de la silicone sur les parois de la tuyauterie et dans les gicleurs 5. Il est donc connu, de manière à nettoyer la tuyauterie et les gicleurs 5 une fois le liquide répulsif d'eau projeté sur le pare-brise 6, de vidanger la portion 9 de circuit d'alimentation 2 située en aval des valves 7. Dans l'état de la technique tel que représenté dans la figure 1, le dispositif de purge 10 comporte une canalisation 11 amenant en permanence de l'air sous pression prélevé au niveau des moteurs de l'aéronef, sous réserve que les moteurs soient en fonctionnement, depuis un collecteur 12 jusqu'aux gicleurs 5, en passant par la portion 9 de tuyauterie 3 du circuit d'alimentation 2 située en aval des valves 7. Ainsi, l'ensemble de ladite portion 9 et des gicleurs 5 est purgé de tout résidu de liquide répulsif d'eau pouvant s'être déposé une fois les valves 7 fermées. Par ailleurs, et afin d'éviter que le liquide répulsif d'eau éventuellement contenu dans la portion avale 9 de la tuyauterie 3 du circuit d'alimentation 2 ne s'écoule à l'intérieur de la canalisation 11 du dispositif de purge 10, il est possible de munir ledit dispositif de purge 10 de clapets anti-retour 13 disposés au niveau de la connexion de la canalisation 11 du dispositif de purge 10 avec la tuyauterie 3 du circuit d'alimentation 2 en liquide répulsif d'eau. Les clapets anti-retour 13 autorisent le passage de l'air comprimé en direction des gicleurs 5, et interdisent le passage en sens inverse du liquide répulsif d'eau. Afin que le liquide répulsif d'eau soit projeté avant le gaz sous pression, lorsqu'on souhaite améliorer la visibilité au travers du pare-brise 6, il est connu de maintenir la pression de l'air comprimé dans la canalisation 11, à l'arrivée des clapets anti-retour 13, à une pression environ égale à 60 millibars et dans tous les cas strictement inférieure à la pression du liquide répulsif d'eau. D'une manière générale, la pression du liquide répulsif d'eau est comprise entre 5 bars et 2 bars puisqu'il y a peu de déperdition de pression lors du cheminement dans la tuyauterie 3 du circuit d'alimentation 2. Le circuit d'alimentation 2 en liquide répulsif d'eau est actionné ponctuellement par le pilote et/ou copilote, lorsque ceux-ci ont besoin d'améliorer la visibilité au travers du pare-brise 6, tandis que le dispositif de purge 10 fonctionne en permanence, sous réserve que les moteurs soient en fonctionnement, de l'air sous pression étant continuellement soufflé sur le pare-brise 6. Un tel système tend donc à perturber les performances de l'aéronef, puisque de l'air sous pression est continuellement prélevé au niveau de ses moteurs, ce qui entraîne une perte de charge préjudiciable. Par ailleurs, la canalisation 11 du circuit d'alimentation en air sous pression peut être fragilisée par le flux continu d'air pressurisé qu'elle véhicule. Un autre inconvénient du dispositif de purge 10 de l'état de la technique est qu'il nécessite d'utiliser une canalisation 11 transitant depuis la pointe avant de l'aéronef jusqu'au tronçon central dudit aéronef, où se situent les turboréacteurs. La canalisation 11 a une longueur environ égale à 30 mètres, et est soumise à de nombreuses contraintes puisque du gaz sous pression y circule en permanence. Par ailleurs, l'installation du dispositif de purge 10 est un processus long et complexe. En effet, il est nécessaire de définir la canalisation 11 avec les contraintes de ségrégation des systèmes, d'utiliser des supports fixes tous les 0.5 m environ et donc de percer la structure de l'aéronef pour les fixer. Le perçage en lui-même nécessite des études de calcul pour valider qu'il n'affaiblit pas la structure de manière inappropriée. De plus, il est nécessaire d'harmoniser la définition des sections de canalisation d'un tronçon d'aéronef à un autre, de fabriquer, cintrer, équiper et protéger l'ensemble de la canalisation 11, installer les sections de canalisation sur chacun des tronçons de l'aéronef etc. La procédure de test ne peut être faite que lorsque tout le dispositif de purge 10 est connecté en ligne d'assemblage final. Le test ne peut donc s'effectuer qu'une fois l'aéronef assemblé, et le dispositif de purge 10 mis en place, ce qui nécessite d'avoir un outillage spécifique pour la mise sous pression du circuit pneumatique. Les phases de définition, fabrication, installation et test du dispositif de purge 10 selon l'état de la technique, constituent donc une perte de temps importante. Dans l'invention, on cherche à fournir un dispositif de purge qui n'entraîne pas de pertes de charges importantes au niveau des moteurs de l'aéronef. Pour cela, dans l'invention, on propose de remplacer la projection permanente d'air comprimé du dispositif de purge par une projection ponctuelle, à la demande, de gaz sous pression. Par projection ponctuelle, on entend à durée limitée dans le temps. Le dispositif de purge selon l'invention fonctionne pendant un temps déterminé limité dans le temps, lorsqu'il est nécessaire de purger le circuit d'alimentation en liquide de projection pour pare-brise, de sorte qu'en dehors des périodes de fortes pluies, ou autre situation nécessitant la projection de liquide sur le pare-brise, aucun fluide n'est projeté sur ledit pare-brise. De manière à simplifier l'utilisation au pilote et/ou copilote, le dispositif de purge selon l'invention est actionné simultanément à l'ouverture des vannes libérant le passage du liquide de projection sur le pare-brise. Une seule commande permet deux actions, à savoir la projection de liquide de projection et la projection de gaz comprimé. Cependant, selon l'invention, bien que l'initiation des projections de gaz et de liquide soit simultanée, la cessation de la projection dudit gaz est décalée dans le temps par rapport à la projection de liquide de projection. Plus précisément, la projection de gaz comprimé cesse après la cessation de la projection de liquide de projection. Ce décalage dans le temps entre la fin des deux projections, alors même que l'actionnement est fait par une même action, est permise en utilisant des moyens aptes à prolonger dans le temps la transmission d'une des informations. Ainsi, comme dans l'état de la technique, les utilisateurs n'ont qu'une 30 seule action à réaliser, mais cette unique action permet de commander deux projections différentes et décalées dans le temps. Bien entendu, il est possible d'installer le dispositif de purge à action prolongée selon l'invention directement sur le système de projection de liquide de projection de l'état de la technique, qui utilise l'air comprimé 35 prélevé au niveau des moteurs de l'aéronef. Une telle solution a pour avantage de pouvoir être utilisée sur les aéronefs déjà en service, sans qu'il soit nécessaire de procéder à des démontages et réinstallations importantes. Avantageusement, on utilise un dispositif de compression annexe, apte à prélever de l'air directement à l'endroit où il est situé, ce qui permet de supprimer toute la longueur de canalisation pour le cheminement du gaz depuis un endroit particulier où il est prélevé jusqu'aux gicleurs. En effet, si l'on dispose le dispositif de compression à proximité des gicleurs, et donc du pare-brise, la longueur de canalisation nécessaire à l'acheminement du gaz comprimé est réduite. Par ailleurs, il est possible d'installer tout l'équipement du dispositif de purge selon l'invention directement dans la pointe avant de l'aéronef. On diminue ainsi l'encombrement général du dispositif de purge. De plus, une fois que le dispositif de purge est installé et connecté, le test peut s'effectuer immédiatement. Il n'est pas nécessaire de fournir de l'air sous pression puisque le dispositif de compression peut utiliser directement l'air disponible à proximité. Par ailleurs, cette solution permet de projeter non plus seulement de l'air, mais n'importe quel gaz sur le pare-brise, selon les besoins, en disposant la prise d'air sur un réservoir annexe comportant le gaz voulu. L'invention a donc pour objet un système de projection de liquide de projection pour pare-brise d'aéronef comportant un circuit d'alimentation en liquide de projection, un circuit d'alimentation en gaz pressurisé destiné à purger le circuit d'alimentation en liquide de projection, et au moins un gicleur, disposé en aval desdits circuits et destiné à projeter le liquide de projection et le gaz pressurisé sur un pare-brise d'aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de commande apte à actionner simultanément la projection temporaire de liquide de projection et de gaz pressurisé, respectivement dans le circuit de projection de liquide de projection et dans le circuit de projection de gaz pressurisé, de manière à ce qu'un temps de projection du gaz pressurisé soit strictement supérieur à un temps de projection du liquide de projection. Par projection temporaire, on entend que la projection est limitée dans le temps, par opposition à une projection permanente. Le liquide de projection peut par exemple être un liquide répulsif d'eau, utilisé pour chasser les gouttes d'eau du pare-brise en cas de pluie, un liquide de nettoyage, comportant des agents lavant, ou un mélange des deux. Le gaz pressurisé peut être de l'air, ou bien un gaz prélevé dans une bonbonne spécifique et contenant par exemple de l'oxygène, de l'azote ou autre. Selon des exemples de réalisation du système de projection de liquide de projection pour pare-brise selon l'invention, il est possible de prévoir tout ou partie des caractéristiques supplémentaires suivantes : - le dispositif de commande comporte un relais à retardement commandant le circuit d'alimentation en gaz pressurisé. - le circuit d'alimentation en gaz pressurisé comporte des moyens de compression pour compresser l'air destiné à circuler dans ledit circuit. Ces moyens de compression sont des moyens de compression auxiliaires, ou annexes, en ce sens qu'ils sont rapportés dans les systèmes de projection spécifiquement pour comprimer le gaz à projeter. Ce ne sont plus les moteurs de l'aéronef dans lequel le système de projection est installé qui compriment le gaz, mais des moyens spécifiques. Cela permet notamment d'installer les moyens de compression à proximité des pare-brises et donc de diminuer la longueur des canalisations destinées à acheminer le gaz comprimé jusqu'auxdits pare-brises. Par exemple, on utilise un compresseur qui permet de prélever de l'air à une pression donnée et le comprime jusqu'à obtenir la pression souhaitée. Il est également possible d'utiliser un moteur à courant continu ou alternatif monophasé ou triphasé ou tout autre moyen apte à comprimer le gaz. - les moyens de compression comportent un compresseur, fonctionnant en courant continu ou alternatif, disposé en aval de la prise d'air dudit circuit d'alimentation en gaz pressurisé. - le circuit d'alimentation en gaz pressurisé comporte une prise d'air apte à prélever du gaz pressurisé au niveau d'un moteur d'un aéronef. Dans ce cas, la tuyauterie du circuit d'alimentation en gaz pressurisé permet l'acheminement du gaz pressurisé depuis le ou les moteurs jusqu'au gicleur. - le circuit d'alimentation en gaz pressurisé comporte un filtre disposé au niveau de la prise d'air dudit circuit d'alimentation en gaz pressurisé. - le circuit d'alimentation en gaz pressurisé est muni d'au moins un clapet anti-retour, apte à interdire le passage de liquide de projection dans la portion du circuit d'alimentation en gaz pressurisé disposée en amont dudit clapet anti-retour. - le circuit d'alimentation en gaz pressurisé est muni d'un réservoir de récupération, apte à recevoir le liquide de projection circulant dans le circuit d'alimentation en gaz pressurisé, en cas de panne des clapets et valves. - la pression du gaz pressurisé circulant dans le circuit d'alimentation en gaz pressurisé est strictement inférieure à la pression du liquide de projection circulant dans le circuit d'alimentation en liquide de projection, lorsqu'ils parviennent aux gicleurs. En maintenant une pression de l'air strictement inférieure à la pression du liquide de projection, on garantit que le liquide de projection sera projeté, au niveau des gicleurs, avant le gaz sous pression. L'invention a également pour objet un cockpit d'aéronef comportant au moins un système de projection de liquide de projection selon l'invention. Avantageusement, et de manière à réduire l'encombrement général du système de projection selon l'invention, et plus particulièrement du dispositif de purge, il est possible de disposer des moyens de compression spécifiques sous le plancher du cockpit de manière à ce qu'ils soient à proximité immédiate du pare-brise. Ainsi on peut utiliser du gaz situé à proximité du cockpit et mis sous pression par les moyens de compression logés dans le cockpit. La canalisation de circuit d'alimentation en gaz pressurisé a une longueur réduite par rapport à celle nécessaire pour acheminer le gaz pressurisé depuis les moteurs de l'aéronef. Par ailleurs, la prise d'air en gaz pressurisé peut se faire directement sous le plancher dudit cockpit. Dans ce cas, le fait de prélever de l'air sous le plancher du cockpit crée une fuite infime d'air, dans la mesure où en vol, au dessus d'une certaine altitude, la pression de l'air à l'intérieur de l'aéronef est supérieure à la pression de l'air à l'extérieur de l'aéronef. Bien entendu, il est également possible de prélever l'air en dehors du cockpit de l'aéronef, dans une zone non pressurisée, pour éviter un risque même infime de fuite. On peut prévoir une prise d'air étanche dans le radome, c'est-à-dire la pointe avant de l'aéronef comportant généralement un radar, ou au niveau de la peau de l'aéronef. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures représentent : - Figure 1 : une représentation schématique d'un système de projection de liquide de projection selon l'état de la technique déjà décrit ; - Figure 2 : une représentation schématique d'un système de projection de liquide de projection selon l'invention ; - Figure 3: une représentation schématique d'un système de projection de liquide de projection selon un autre mode de réalisation de l'invention. Sur la figure 2 est représenté un système de projection 100 de liquide de projection pour pare-brise 111. Le système de projection 100 comporte un circuit d'alimentation en liquide de projection 101 et un circuit d'alimentation en gaz pressurisé 102. Le circuit d'alimentation 101 en liquide de projection comporte un réservoir 103 contenant du liquide de projection sous pression. Une première portion de tuyauterie 104 permet d'acheminer le liquide de projection sous pression depuis le réservoir 103 jusqu'à des valves 105 bloquant le liquide de projection sous pression dans cette première portion 104 de tuyauterie lorsque le système de projection 100 n'est pas actionné. Les valves 105 du circuit d'alimentation 101 en liquide de projection, lorsqu'elles sont actionnées, autorisent le passage du liquide de projection dans la deuxième portion de tuyauterie 106 du circuit d'alimentation 101 en liquide de projection, cette deuxième portion de tuyauterie 106 permettant d'acheminer le liquide de projection sous pression depuis les valves 105 jusqu'aux gicleurs 114. Le circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé comporte un compresseur 107, apte à compresser de l'air prélevé au niveau d'une prise d'air 108 directement dans l'emplacement où est située ladite prise d'air 108 avantageusement équipée d'un filtre. Une fois l'air prélevé filtré passé dans le compresseur 107, le gaz pressurisé est acheminé jusqu'aux gicleurs 114 par une première portion de canalisation 109 qui débouche dans la deuxième portion 106 de tuyauterie appartenant également au circuit d'alimentation 101 en liquide de projection. En traversant la deuxième portion 106 de tuyauterie du circuit d'alimentation 101 en liquide de projection, qui appartient également au circuit d'alimentation en gaz pressurisé, puis les gicleurs 114, le gaz pressurisé permet d'évacuer toute trace de liquide de projection résiduel et donc de purger le circuit d'alimentation 101 en liquide de projection depuis la deuxième portion 106 de tuyauterie jusqu'aux gicleurs 114. Comme cela est représenté sur la figure 2, un même dispositif de commande 116 électronique, actionné ici par un bouton poussoir 110, permet d'actionner l'ouverture des valves 105 et le compresseur 107. L'actionnement du compresseur 107 entraîne le prélèvement d'air au niveau de la prise d'air 108, sa compression par le compresseur 107 et l'acheminement jusqu'au pare-brise 111. L'actionnement du compresseur 107, et donc du circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé, est prolongé dans le temps par rapport à l'actionnement du circuit d'alimentation 101 en liquide de projection, grâce à un relais à retardement 112 maintenant le compresseur 107 activé encore pendant un temps At déterminé à l'avance. Par exemple, on fixe le At à au moins une seconde. Le choix du At dépend principalement de la nature du liquide. Par exemple, plus le liquide de projection est riche en silicone, plus il est nécessaire de prolonger la projection de gaz pressurisé dans la canalisation et les gicleurs pour les purger entièrement. Dans la mesure où la projection de liquide de projection et de gaz pressurisé est partiellement concomitante, on prévoit d'utiliser du gaz pressurisé à une pression strictement inférieure à la pression du liquide de projection. Il est possible d'utiliser, à la place d'un relais à retardement 112 spécifique, une unité de calcul destinée à d'autres fonctions sur l'aéronef que l'on programme pour intégrer la fonction supplémentaire de relais à retardement. La projection de liquide de projection, tout comme la projection de gaz pressurisé est temporaire. En effet, lorsque le dispositif de commande 116 n'est plus actionné, la projection de liquide de projection cesse immédiatement, suivi avec un temps de décalage plus ou moins long selon le At, de la cessation de la projection de gaz pressurisé. Afin d'interdire l'écoulement accidentel de liquide de projection dans le circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé, ce qui pourrait endommager le compresseur 107, il est possible de munir le circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé, de clapets anti-retour 113. Les clapets anti-retour 113 interdisent le passage de tout fluide depuis les gicleurs 114 jusqu'au compresseur 107, mais autorisent le passage de gaz pressurisé depuis le compresseur 107 jusqu'aux gicleurs 114. Il est possible de prévoir un filtre 115 au niveau de la prise d'air 108, afin de ne pas introduire de pollution dans le compresseur 107 et dans la tuyauterie 109, 106 et les gicleurs 114. De manière à diminuer le poids total du dispositif de purge selon l'invention, c'est-à-dire du circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé, on utilise avantageusement un compresseur 107 de faible masse. Par exemple, on utilise un compresseur pesant environ 0,5 kilos, fonctionnant à une tension de 28 Vd.c, avec un ampérage maximum compris entre 0,5 et 1 A. Comme cela est représenté sur la figure 2, il est possible de prévoir plusieurs boutons de commande 110 pour actionner le dispositif de commande 116. Les boutons de commande 110 peuvent être disposés en des endroits différents du cockpit, voire hors du cockpit. Ainsi, chacun des pilotes et co-pilotes peuvent actionner indépendamment le système de projection 100 de liquide de projection. Sur la figure 3 est représenté une variante du circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé selon l'invention. Dans cet exemple, le circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé comporte en plus un réservoir de récupération 117. Le réservoir 117 est destiné à recevoir le liquide de projection qui s'écoulerait de manière accidentelle dans la tuyauterie 109 du circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé en cas de défaillance des clapets anti-retour 113 et des valves 105 disposés en aval du compresseur 107. On garantit comme cela qu'aucun liquide de projection ne pénètre accidentellement dans le compresseur 107, ce qui risquerait de l'endommager irréversiblement. Selon des exemples de réalisation de l'invention, il est possible d'utiliser un courant alternatif ou un courant continu. En effet, dans un aéronef, deux types de courant sont disponibles, à savoir le courant alternatif lorsque les moteurs sont en marche, et le courant continu lorsque l'avion est au sol et en vol. Dans la mesure où le système de projection de liquide de projection n'est utilisé que lorsque l'aéronef est en vol, et donc les moteurs en marche, il est possible d'utiliser comme alimentation du système de projection du courant alternatif. Dans le cas où un moteur alternatif asynchrone triphasé est utilisé pour compresser l'air prélevé au niveau de la prise d'air 108 avant d'être projeté sur le pare-brise 108, il est nécessaire d'utiliser un relais disposé entre le relais à retardement 112 et les trois phases du moteur triphasé pour réaliser la temporisation At sur les trois phases. Un tel moteur triphasé nécessite un câblage électrique plus important et une pièce électronique relais supplémentaire. On préfère donc utiliser un moteur alternatif monophasé dont la puissance utile est largement suffisante à la compression de l'air, tel que des moteurs de type Spire de frager ou à condensateurs. i2- | L'invention concerne un système de projection (100) de liquide pour pare-brise (111) d'aéronef comportant un circuit d'alimentation (101) en liquide de projection, un circuit d'alimentation (102) en gaz pressurisé destiné à purger le circuit d'alimentation en liquide de projection, et au moins un gicleur (114), disposé en aval desdits circuits et destiné à projeter le liquide de projection et le gaz pressurisé sur un pare-brise, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de commande (116) apte à actionner simultanément la projection temporaire de liquide de projection et de gaz pressurisé, de manière à ce qu'un temps de projection du gaz pressurisé soit strictement supérieur à un temps de projection du liquide de projection. Le dispositif de commande comporte par exemple un relais à retardement (112) commandant le circuit d'alimentation en gaz pressurisé. | 1- Système de projection (100) de liquide de projection pour pare-brise (111) d'aéronef comportant un circuit d'alimentation (101) en liquide de projection, un circuit d'alimentation (102) en gaz pressurisé destiné à purger le circuit d'alimentation en liquide de projection, et au moins un gicleur (114), disposé en aval desdits circuits et destiné à projeter le liquide de projection et le gaz pressurisé sur un pare-brise d'aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de commande (116) apte à actionner simultanément la projection temporaire de liquide de projection et de gaz pressurisé, respectivement dans le circuit de projection de liquide de projection et dans le circuit de projection de gaz pressurisé, de manière à ce qu'un temps de projection du gaz pressurisé soit strictement supérieur à un temps de projection du liquide de projection. 2- Système de projection de liquide de projection selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de commande comporte un relais à retardement (112) commandant le circuit d'alimentation en gaz pressurisé. 3- Système de projection de liquide de projection selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que le circuit d'alimentation en gaz pressurisé comporte des moyens de compression (107) pour compresser le gaz destiné à circuler dans ledit circuit. 4- Système de projection de liquide de projection selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de compression comportent un compresseur disposé en aval de la prise d'air (108) dudit circuit d'alimentation en gaz pressurisé. 5- Système de projection de liquide de projection selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que le circuit d'alimentation en gaz pressurisé comporte une prise d'air apte à prélever du gaz pressurisé au niveau d'un moteur d'un aéronef. 6- Système de projection de liquide de projection selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le circuit d'alimentation en gaz pressurisé comporte un filtre (115) disposé au niveau de la prise d'air (108) dudit circuit d'alimentation en gaz pressurisé. 7- Système de projection de liquide de projection selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le circuit d'alimentation en gazi3 pressurisé est muni d'au moins un clapet anti-retour (113), apte à interdire le passage de liquide de projection dans la portion (109) du circuit d'alimentation en gaz pressurisé disposée en amont dudit clapet anti-retour. 8- Système de projection de liquide de projection selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le circuit d'alimentation en gaz pressurisé est muni d'un réservoir de récupération (117), apte à recevoir le liquide de projection circulant dans le circuit d'alimentation en gaz pressurisé. 9- Système de projection de liquide de projection selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la pression du gaz pressurisé circulant dans le circuit d'alimentation en gaz pressurisé est strictement inférieure à la pression du liquide de projection circulant dans le circuit d'alimentation en liquide de projection, lorsqu'ils parviennent aux gicleurs. 10- Cockpit d'aéronef comportant au moins un système de projection de liquide de projection selon l'une des 1 à 9. 11- Cockpit d'aéronef selon la 10, caractérisé en ce que des moyens de compression pour compresser le gaz destiné à circuler dans le circuit d'alimentation en gaz pressurisé sont disposés sous le plancher dudit cockpit. 12- Cockpit d'aéronef selon l'une des 10 à 11, caractérisé en ce que la prise d'air du circuit d'alimentation en gaz pressurisé est située sous le plancher dudit cockpit 13- Cockpit d'aéronef selon l'une des 10 à 11, caractérisé en ce que la prise d'air du circuit d'alimentation en gaz pressurisé est située dans le radome. 14- Cockpit d'aéronef selon l'une des 10 à 11, caractérisé en ce que la prise d'air du circuit d'alimentation en gaz pressurisé est située au niveau de la peau externe du cockpit.30 | B | B64,B60 | B64C,B60S | B64C 1,B60S 1 | B64C 1/14,B60S 1/52 |
FR2888005 | A1 | DISPOSITIF ELECTROLUMINESCENT ORGANIQUE DE TYPE A DOUBLE PLAQUE ET SON PROCEDE DE FABRICATION | 20,070,105 | La présente invention concerne un dispositif d'affichage électroluminescent et, plus particulièrement, un dispositif d'affichage électroluminescent organique de type à double plaque et son procédé de fabrication. Parmi les affichages à panneau plat (FPD), les dispositifs électroluminescents (EL) organiques présentaient un intérêt particulier dans la recherche et le développement du fait qu'ils sont des affichages de type à émission de lumière ayant un large angle de vision ainsi qu'un taux de contraste élevé en comparaison avec les dispositifs d'affichage à cristaux liquides (LCD). Les dispositifs EL organiques sont légers et de petite taille, en comparaison avec d'autres types de dispositifs d'affichage, du fait qu'ils ne nécessitent pas de rétroéclairage. Les dispositifs EL organiques présentent d'autres caractéristiques souhaitables, telles qu'une faible consommation d'énergie, une luminosité supérieure et un temps de réponse rapide. Lors de l'excitation de dispositifs EL organiques, seule une faible tension de courant continu (CC) est nécessaire. De plus, un temps de réponse rapide peut être obtenu. A la différence des dispositifs LCD, les dispositifs EL organiques sont entièrement formés suivant un agencement en phase solide. Ainsi, les dispositifs EL organiques sont suffisamment solides pour résister à des chocs externes et avoir également une plus grande plage de température fonctionnelle. De plus, les dispositifs EL organiques sont fabriqués selon un procédé relativement simple impliquant quelques étapes de traitement. Ainsi, il est bien moins coûteux de produire un dispositif EL organique en comparaison avec un dispositif LCD ou un panneau d'affichage à plasma (PDP). En particulier, seuls des procédés de déposition et d'encapsulation sont nécessaires pour fabriquer des dispositifs EL organiques. La figure 1 est un schéma de circuit simplifié d'un dispositif d'affichage électroluminescent organique selon l'art connexe. Sur la figure 1, une ligne de grille et une ligne de données se croisent l'une l'autre pour définir une zone de pixel. Une ligne d'alimentation est parallèle et écartée de la ligne de données. Un transistor à couches minces (TFT) de commutation "Ts" comme élément d'adressage est connecté à la ligne de grille et à la ligne de données. Un condensateur de stockage "CsT" est connecté au TFT de commutation "Ts" et à la ligne d'alimentation. De surcroît, un TFT d'excitation "TD" comme élément de source de courant est connecté au TFT de commutation "Ts" au condensateur de stockage "CsT" et à la ligne d'alimentation. Le TFT d'excitation "TD" est également connecté à une diode électroluminescente (EL) organique "E. " R\Brevets\25400\25428-060606-tradTXT doc - 12 juin 2006 - 1!20 Le TFT de commutation "Ts" ajuste une tension d'une électrode grille du TFT d'excitation "TD" et le condensateur de stockage "CsT" stocke des charges pour la tension de l'électrode grille du TFT d'excitation "TD." Lorsqu'un courant direct alimente une couche de matériau émetteur organique de la diode EL organique "E," des trous et des électrons se déplacent les uns vers les autres par l'intermédiaire d'une jonction positive négative (PN) au moyen d'une anode de couche d'alimentation en trous et d'une cathode de couche d'alimentation en électrons, et sont recombinés. Etant donné que la paire trou électron recombinée a une énergie inférieure à la paire trou électron séparée, une lumière correspondant à une différence d'énergie entre les paires trou électron recombinées et séparées est émise par la couche de matériau émetteur organique. La figure 2 est une vue en coupe simplifiée représentant un dispositif d'affichage électroluminescent organique selon l'art connexe. Sur la figure 2, les premier et second substrats 11 et 51 se font face et sont écartés l'un de l'autre. Une première électrode 13 est formée sur une première surface interne du premier substrat 11. Une couche d'isolation 17 et un séparateur 20 sont formés de manière séquentielle sur la première électrode 13 dans une zone limite "CA" entre des zones de sous pixel adjacentes "SP." Une couche de matériau émetteur organique 25 et une seconde électrode 30 sont formées de manière séquentielle dans la zone de sous pixel "SP" entre les séparateurs 20. Dans le procédé de fabrication, la couche de matériau émetteur organique 25 et la seconde électrode 30 sont formées de manière indépendante dans chaque zone de sous pixel "SP" au moyen d'un procédé de dépôt dans lequel le séparateur 20 empêche le dépôt de couches continues. La première électrode 13, la seconde électrode 30 et la couche de matériau émetteur organique 25 constituent une diode électroluminescente (EL) organique "E". Bien que non représenté dans la vue en coupe de la figure 2, dans une vue en plan, le séparateur 20 a une forme de réseau entourant chaque zone de sous pixel "SP". Une couche 55 formant élément de matrice comportant des transistors à couches minces (TFT; non représentés) est formée dans chaque zone de sous pixel "SP" sur une surface interne du second substrat 51. Une électrode de connexion 58 est également formée sur la surface interne du second substrat 51 connecté à la couche 55 formant élément de matrice. Un motif de connexion 70 est formé dans chaque zone de sous pixel "SP" et connecte la seconde électrode 30 du premier substrat 11 et l'électrode de connexion 58 du second substrat 51. Un motif de scellage 80 est formé dans une zone limite des premier et second substrats 11 et 51. Par conséquent, l'espace interne entre les premier et second substrats 11 et 51 est scellé par le motif de scellage 80. De surcroît, les premier et RVBrevetsA25400v25428-060606-tradTXT. doc - 12juin 2006- 2/20 second substrats 11 et 51 sont attachés et scellés dans une atmosphère de gaz inerte ou de vide de telle sorte que l'espace interne ne soit pas exposé à l'humidité ou à l'air. Le séparateur 20 du dispositif d'affichage électroluminescent organique (OELD) 1 a une forme de cône inversé pour faciliter la formation de la couche de matériau émetteur organique 25 et de la seconde électrode 30 de manière indépendante dans chaque zone de sous pixel "SP". Par conséquent, une largeur d'une première partie du séparateur 20 proche du premier substrat 11 est inférieure à une largeur d'une seconde partie du séparateur 20 éloignée du premier substrat 11, et la largeur du séparateur 20 diminue au fur et à mesure que la distance depuis le premier substrat 11 augmente. Dans le procédé de fabrication, après que le séparateur 20 a été formé, la couche de matériau émetteur organique 25 est formée par évaporation d'un matériau émetteur organique. La seconde électrode 30 est formée par dépôt d'un matériau métallique. L'étape de recouvrement de la couche de matériau émetteur organique 25, lorsqu'elle est formée au moyen d'un procédé d'évaporation, est meilleure que l'étape de recouvrement de la seconde électrode 30 lorsqu'elle est formée au moyen d'un procédé de dépôt. Par conséquent, le matériau émetteur organique est mieux diffusé que le matériau métallique. Dans chaque zone de sous pixel "SP", la couche de matériau émetteur organique 25 a une zone plus importante qu'une zone de la seconde électrode 30. En conséquence, les parties de bord de la couche de matériau émetteur organique 25 sont exposées par l'intermédiaire de la seconde électrode 30. Lorsque la couche de matériau émetteur organique 25 est exposée, la détérioration de la couche de matériau émetteur organique 25 est accélérée. Par conséquent, la durée de vie du composant OELD 1 est écourtée même lorsque l'espace interne entre les premier et second substrats 11 et 51 conserve une condition de vide ou une condition de gaz inerte. De plus, le séparateur 20 comporte un matériau d'isolation organique. Le matériau d'isolation organique libère du gaz lorsqu'il est chauffé, et la libération de gaz dégrade le matériau émetteur organique. Etant donné que la couche de matériau émetteur organique 25 ne recouvre pas complètement les parois latérales du séparateur 20, une partie du matériau d'isolation organique est exposée. En conséquence, la libération de gaz a lieu depuis la partie exposée du séparateur 20 lorsqu'il est chauffé et dégrade la couche de matériau émetteur organique 25. Par conséquent, la durée de vie du composant OELD 1 est davantage écourtée en raison de la libération de gaz. Par conséquent, la présente invention concerne un dispositif d'affichage électroluminescent organique et son procédé de fabrication qui permettent d'éviter sensiblement un ou plusieurs des problèmes dus aux limites et inconvénients de l'art connexe. R. \Brevets\25400\25428-060606-tradTXT_doc - 12 juin 2006 - 3/20 Pour atteindre ces avantages et d'autre, un dispositif d'affichage électroluminescent organique selon un premier aspect de l'invention comporte des premier et second substrats se faisant face et écartés l'un de l'autre. Une première électrode réside sur le premier substrat et un séparateur comportant des première et seconde parties réside sur la première électrode. Chacune des première et seconde parties ayant des parties saillantes qui font saillie l'une vers l'autre et une zone qui est partiellement enfermée par les parties saillantes. Une couche d'émission organique réside sur la première électrode dans une zone de sous pixel et a une première épaisseur. Une seconde électrode réside sur la couche d'émission organique. Une 1 o couche formant élément de matrice réside sur le second substrat et comporte un transistor à couches minces. Un motif de connexion connecte électriquement la seconde électrode et le transistor à couches minces. De préférence, la seconde électrode couvre complètement la couche d'émission organique. Selon un mode de réalisation, des zones des première et seconde parties ont une deuxième épaisseur et sont écartées l'une de l'autre d'une première distance. Selon un autre mode de réalisation, chacune des zones a une surface latérale interne, une surface latérale externe opposée à la surface latérale interne, une surface inférieure en contact avec la première électrode et une surface supérieure opposée à la surface inférieure, et chacune des parties saillantes comporte: une première section en contact avec la surface latérale externe de la zone; et une deuxième section qui s'étend depuis la première section et qui est en contact avec la surface supérieure de la zone. Selon un autre mode de réalisation, les deuxièmes sections de chaque partie sont écartées les unes des autres d'une seconde distance (d2) inférieure à la première distance (dl). Selon un autre mode de réalisation, les parties saillantes et les zones comprennent chacune un matériau d'isolation inorganique. De préférence, les zones comprennent un nitrure de silicium, et les parties saillantes comprennent un oxyde de silicium. Selon un mode de réalisation, la deuxième épaisseur (t2) est supérieure à la première épaisseur (tl). Selon un autre mode de réalisation, les parties saillantes comprennent un matériau soumis à un premier taux de gravure, et les zones comprennent un matériau soumis à un second taux de gravure, où le second taux de gravure est supérieur au premier taux de gravure. R \Brevets\25400\25428-060606-tradTXT. doc - 12 juin 2006 - 4/20 Selon un autre mode de réalisation, les parties saillantes ont une troisième épaisseur (t3), et les deuxième et troisième épaisseurs sont dans une plage d'environ 2000 À à environ 8000 À. Selon un autre mode de réalisation, le transistor à couches minces (TFT) comprend un composant parmi un composant au silicium polycristallin, un composant au silicium amorphe, ou un composant semi conducteur organique. Selon un autre aspect de l'invention, un procédé destiné à fabriquer ce dispositif d'affichage électroluminescent organique comprend l'étape consistant à former une première électrode sur un premier substrat ayant une zone de sous pixel et une zone limite entourant la zone de sous pixel. Un motif d'isolation est formé sur la première électrode dans la zone limite, le motif d'isolation ayant une première épaisseur. Une couche d'isolation est formée sur le motif d'isolation, la couche d'isolation ayant une deuxième épaisseur. La couche d'isolation est gravée pour former des première et seconde parties saillantes écartées l'une de l'autre et le motif d'isolation est exposé par l'intermédiaire des première et seconde parties saillantes qui sont écartées l'une de l'autre. Le motif d'isolation est gravé pour former des première et seconde zones qui sont écartées l'une de l'autre, où les première et seconde zones sont gravées de manière sous jacente par rapport aux première et seconde parties saillantes. Une couche d'émission organique est formée sur la première électrode dans la zone de sous--pixel et une seconde électrode est formée sur la couche d'émission organique. Une couche formant élément de matrice est formée sur un second substrat. Un motif de connexion est formé sur une parmi la seconde électrode et la couche formant élément de matrice et les premier et second substrats sont attachés, de telle sorte que le motif de connexion connecte électriquement la seconde électrode et le transistor à couches minces. De préférence, les première et seconde zones comprennent un nitrure de silicium, et les première et seconde parties saillantes comprennent un oxyde de silicium. Selon un autre mode de réalisation, les première et seconde parties saillantes 30 sont gravées à un premier taux de gravure tandis que le motif d'isolation est gravé à un second taux de gravure. Selon un autre mode de réalisation, le second taux de gravure est supérieur au premier taux de gravure. De préférence, la deuxième épaisseur (t2) est égale ou supérieure à la première 35 épaisseur (t1). Selon un mode de réalisation, la première épaisseur (tl) et la deuxième épaisseur (t2) sont dans une plage d'environ 2000 À à environ 8000 À. R:\Brevets\25400\25428-060606-tradTXT. doc - 12 juin 2006 - 5./20 Selon un autre mode de réalisation, l'étape de formation de la couche formant élément de matrice comprend l'étape consistant à former un transistor à couches minces (TFT), où le transistor à couches minces (TFT) comprend un composant parmi un composant au silicium polycristallin, un composant au silicium amorphe, ou un composant semi conducteur organique Selon encore un autre aspect, un dispositif d'affichage électroluminescent organique selon l'invention comporte des premier et second substrats écartés l'un de l'autre, le premier substrat ayant une électrode sur celui ci. Un séparateur recouvre l'électrode et définit une zone de pixel sur les premier et second substrats. Le séparateur comporte des première et seconde parties réciproques définissant une zone limite de l'électrode, chaque partie comportant une zone recouvrant l'électrode et une partie saillante recouvrant une surface supérieure du premier motif et s'étendant au delà d'un bord de la zone. Une couche d'émission organique recouvre l'électrode et la partie saillante de chaque partie. De préférence, la zone et la partie saillante de chaque partie comprennent différents matériaux inorganiques. Selon un mode de réalisation, la zone comprend un nitrure de silicium et la partie saillante comprend un oxyde de silicium. De préférence, ce dispositif comprend en outre: une seconde électrode sur la couche de matériau émetteur organique; une couche formant élément de matrice sur le second substrat, la couche formant élément de matrice comportant un transistor à couches minces (TFT) ; et un motif de connexion connectant électriquement la seconde électrode et le transistor à couches minces (TFT). Selon un mode de réalisation, les zones des première et seconde parties sont écartées d'une première distance et dans lequel les parties saillantes des première et seconde parties sont écartées d'une seconde distance inférieur à la première distance. Selon un autre mode de réalisation, les zones des première et seconde parties ont une première épaisseur (tl) et la couche d'émission organique a une deuxième épaisseur (t2) inférieure à la première épaisseur (tl). De préférence, le dispositif comprend en outre un transistor à couches minces (TFT) sur le second substrat comprenant un composant parmi un composant au silicium polycristallin, un composant au silicium amorphe, ou un composant semi conducteur organique. Selon un aspect supplémentaire de l'invention, un procédé de fabrication d'un séparateur pour un dispositif d'affichage électroluminescent organique comprend l'étape consistant à former un motif d'isolation ayant une première épaisseur sur un substrat. Une couche d'isolation ayant une deuxième épaisseur est formée sur le motif d'isolation. La couche d'isolation est gravée pour former des première et seconde parties saillantes écartées l'une de l'autre et exposer une partie du motif R. \Brevets\25400\25428-060606-tradTXT. doc - 12 juin 2006 - 6/20 d'isolation. Le motif d'isolation est gravé pour former des première et seconde zones écartées l'une de l'autre et pour graver de manière sous jacente les parties saillantes, de telle sorte que les première et seconde parties soient évidées sous les première et seconde parties saillantes respectives. De préférence, ce procédé comprend en outre l'étape consistant à former le dispositif d'affichage électroluminescent organique comportant un transistor à couches minces (TFT) sur un second substrat, le transistor à couches minces (TFT) comprend un composant parmi un composant au silicium polycristallin, un composant au silicium amorphe, ou un composant semi conducteur organique. On comprendra que la description générale précédente et la description détaillée suivante sont exemplaires et explicatives et sont destinées à fournir une explication supplémentaire de l'invention selon les revendications. La figure 1 est un schéma de circuit simplifié d'un dispositif d'affichage électroluminescent organique selon l'art connexe; La figure 2 est une vue en plan simplifiée représentant un dispositif d'affichage électroluminescent organique selon l'art connexe; La figure 3 est une vue en coupe transversale simplifiée représentant un dispositif d'affichage électroluminescent organique de type à double plaque selon un mode de réalisation de la présente invention; et Les figures 4A à 4H sont des vues en coupe transversale simplifiées représentant un procédé de fabrication d'un substrat électroluminescent pour un dispositif d'affichage électroluminescent organique selon un mode de réalisation de la présente invention. On fera maintenant référence en détail aux modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessin annexés. La figure 3 est vue en coupe transversale simplifiée représentant un dispositif d'affichage électroluminescent organique de type à double plaque selon un mode de réalisation de la présente invention. Sur la figure 3, un dispositif d'affichage électroluminescent organique (OELD) de type à double plaque 101 comporte des premier et second substrats 111 et 151 se faisant face et écartés l'un de l'autre. Une diode électroluminescente (EL) organique "E" est formée sur une surface interne du premier substrat 111, et une couche formant élément de matrice comportant un transistor à couches minces d'excitation "Tv" est formée sur une surface interne du second substrat 151. Un motif de connexion 180 est formé dans une zone de sous pixel "SP" entre les premier et second substrats 1 1 1 et 151. Le motif de connexion 180 connecte électriquement l'élément de matrice sur le premier substrat 111 et la diode organique EL "E" sur le second substrat 151. R \Brevets\25400\25428-060606-tradTXT doc - 12 juin 2006- 7/20 Bien que non représenté sur la figure 3, un motif de scellage est formé dans une zone limite des premier et second substrats 111 et 151 pour sceller un espace interne entre les premier et second substrats 111 et 151 contre l'air extérieur et pour attacher les premier et second substrats 111 et 151. Un vide est formé dans l'espace isolé par le motif de scellage. Le motif de scellage peut également être sous la forme d'un double motif de scellage dans lequel deux motifs séparés sont formés et sont séparés par un petit espace entre les motifs. De manière précise, une première électrode 113 est formée sur une surface interne du premier substrat 111 et un séparateur 130 est formé dans une zone limite "CA" sur la première électrode 113. La première électrode 113 comporte un matériau conducteur transparent tel qu'un oxyde indium étain (ITO) et un oxyde indium zinc (IZO). Le séparateur 130 a deux parties configurées au moyen d'une construction à double couche de matériaux d'isolation inorganique. Le séparateur 130 comporte deux parties similaires, où chaque partie comporte une première zone 120a, une seconde zone 120b, une première partie saillante 125 et une seconde partie saillante 126. Les première et seconde zones 120a et 120b comportent un matériau d'isolation inorganique tel qu'un nitrure de silicium (SiNx) et sont écartées l'une de l'autre. Chacune des première et seconde zones 120a et 120b formées sur la première électrode 113 a une surface latérale interne, une surface latérale externe, une surface inférieure en contact avec la première électrode 113 et une surface supérieure opposée à la surface inférieure. Les première et seconde parties saillantes 125 et 126 comportent un matériau d'isolation inorganique tel qu'un oxyde de silicium (SiO2) et entoure respectivement les première et seconde zones 120a et 120b. Par conséquent, la première partie saillante 125 couvre la surface supérieure et la surface latérale externe de la première zone 120a, et la seconde partie saillante 126 couvre la surface supérieure et la surface latérale externe de la seconde zone 120b. De surcroît, le séparateur 130 a une forme gravée de manière sous jacente où les première et seconde parties saillantes 125 et 126 s'étendent respectivement sur les surfaces supérieures des première et seconde zones 120a et 120b. Par conséquent, la première partie saillante 125 comporte une première section 125a en contact avec la surface latérale externe de la première zone 120a et une deuxième section 125b qui s'étend depuis la première zone 125a. La deuxième section 125b couvre et s'étend sur la surface supérieure de la première zone 120a. De manière similaire, la seconde partie saillante 126 comporte une troisième section 126a en contact avec la surface latérale externe de la seconde zone 120b et une quatrième section 126b qui s'étend depuis la troisième section 126a. La quatrième section 126b couvre et s'étend sur la surface supérieure de la seconde zone 120b. En conséquence, le séparateur 130 a une forme de rail ayant une cavité interne et une ouverture sur sa surface supérieure. Les R \Brevets\25400\25428-060606-tradTXT doc - 12 juin 2006 - 8/20 surfaces latérales internes des première et seconde zones 120a et 120b sont exposées. En outre, une première distance "dl" entre les première et seconde zones 120a et 120b est supérieure à une seconde distance "d2" entre la deuxième section 125b et la quatrième section 126b. Une première épaisseur "tl" des première et seconde zones 120a et 120b peut être égale ou supérieure à une deuxième épaisseur "t2" des première et seconde parties saillantes 125 et 126. Par exemple, les première et deuxième épaisseurs "fi" et "t2" peuvent être dans une plage d'environ 2000 À à environ 8000 À. Une couche de matériau émetteur organique 135 est formée sur la première électrode 113 dans la zone de sous pixel "SP" entourée par le séparateur 130, et une seconde électrode 140 est formée sur la couche de matériau émetteur organique 135. Etant donné que la seconde électrode 140 couvre complètement la couche de matériau organique 135, la couche de matériau émetteur organique 135 n'est pas exposée et une détérioration de la couche de matériau émetteur organique 135 est empêchée. De surcroît, étant donné qu'un matériau inorganique ne libère pas de gaz même lorsqu'il est chauffé, le séparateur 130 d'un matériau inorganique ne libère pas de gaz et une dégradation de la couche de matériau émetteur organique 135 due à une libération de gaz est empêchée. La première électrode 113, la couche de matériau émetteur organique 135 et la seconde électrode 140 constituent la diode EL organique "E." La première électrode 113 peut avoir un travail d'extraction supérieur à la seconde électrode 140. De plus, la couche de matériau émetteur organique 135 et la seconde électrode 140 sont formées de manière indépendante dans chaque zone de sous pixel "SP" par le séparateur 130. Bien que non représentée sur la figure 3, la couche formant élément de matrice dans chaque zone de sous pixel "SP" sur le second substrat 151 comporte une pluralité de transistors à couches minces. Une électrode de connexion 175 est connectée au TFT d'excitation "TD" de la couche formant élément de matrice, et le motif de connexion 180 est formé sur l'électrode de connexion 175. Le TFT d'excitation comporte une électrode grille 155 recouverte par une couche d'isolation 160 de grille ayant deux sous couches 160a et 160b. Des zones sources et drains 165 et 167 recouvrent la sous couche 160b de la couche d'isolation 160 de grille. Dans les TFT de la zone de sous pixel et le TFT d'excitation, les couches conductrices peuvent être fabriquées à partir de silicium polycristallin, de silicium amorphe, et de matériaux semi conducteurs organiques. Le motif de connexion 180 peut être formé sur un des premier et second substrats 111 et 151 au cours d'un procédé de fabrication pour l'un parmi les premier et second substrats 111 et 151. Bien que le motif de connexion 180 soit disposé de façon à chevaucher le séparateur 130 sur la figure 3, dans un autre mode de R-.\Brevets\25400\25428-060606-tradTXT. doc - 12 juin 2006 - 9/20 réalisation, le motif de connexion 180 peut être disposé dans la zone de sous pixel "SP" de façon à ne pas chevaucher le séparateur 180. Etant donné que le composant OELD 101 de la figure 3 est de type à émission par le haut, une détérioration de la qualité d'affichage est empêchée même lorsque le motif de connexion 180 est disposé dans la zone de sous pixel "SP" et ne chevauche pas le séparateur 180. Les figures 4A à 4H sont des vues en coupe transversale simplifiées représentant un procédé de fabrication d'un substrat électroluminescent pour un dispositif d'affichage électroluminescent organique selon un mode de réalisation de la présente invention. Les figures 4A à 4H représentent une seule zone de sous pixel. Sur la figure 4A, un premier substrat 111 a une zone de sous pixel "SP" et une zone limite "CA" entourant la zone de sous pixel "SP." Une première électrode 113 est formée sur le premier substrat 111 par dépôt d'un matériau conducteur transparent tel qu'un oxyde d'indium étain (ITO) et un oxyde d'indium zinc (IZO). Sur la figure 4B, une première couche de matériau d'isolation inorganique (non représentée) est formée sur le premier substrat 111, et une première couche de résine photosensible (PR) (non représentée) est formée sur la première couche de matériau d'isolation inorganique. La première couche de matériau d'isolation inorganique peut avoir une première épaisseur "tl"dans une plage d'environ 2000 À à environ 8000 À, et peut comporter un nitrure de silicium (SiNx). Ensuite, un premier masque (non représenté) ayant une zone transmissive et une zone de blocage est disposé sur la première couche PR, et une lumière est irradiée sur la première couche PR à travers le premier masque. Après qu'un premier motif PR (non représenté) a été formé par développement de la première couche PR, la première couche de matériau d'isolation inorganique est gravée au moyen du premier motif PR comme masque de gravure pour former un premier motif de matériau d'isolation inorganique 118 dans la zone limite "CA". Par conséquent, le premier motif de matériau d'isolation inorganique 118 peut avoir la première épaisseur "t1" dans une plage d'environ 2000 À à environ 8000 À. Étant donné que le premier motif de matériau d'isolation inorganique 118 et le motif courbé (125, 126 sur la figure 3), recouvrant le premier motif de matériau d'isolation inorganique 118, fonctionnent comme un séparateur pour la couche de matériau émetteur organique, le premier motif de matériau d'isolation inorganique 118 est formé de façon à avoir la première épaisseur "tl," qui est supérieure à une épaisseur de la couche de matériau émetteur organique. De surcroît, lorsque des couches supplémentaires telles qu'une couche d'injection d'électron, une couche de transport d'électron, une couche de transport de trou et une couche d'injection de trou sont en outre formées sur la couche de matériau émetteur organique pour améliorer le rendement de l'émission, le premier motif de matériau d'isolation inorganique 118 est formé de façon à avoir une épaisseur supérieure à une épaisseur de l'ensemble des R. \Brevets\25400\25428-060606-tradTXT. doc - 12 juin 2006 - 10/20 couches. La couche de matériau émetteur organique peut avoir une épaisseur d'environ 1500 À. Sur la figure 4C, une seconde couche de matériau d'isolation inorganique 122 est formée sur le premier motif d'isolation inorganique 118. La seconde couche de matériau d'isolation inorganique 122 peut avoir une deuxième épaisseur "t2" dans une plage d'environ 2000 À à environ 8000 À, et peut comporter un oxyde de silicium (SiO2). Pour couvrir complètement le premier motif de matériau d'isolation inorganique 118, la deuxième épaisseur "t2" dans la seconde couche de matériau d'isolation inorganique 122 peut être égale ou supérieure à la première épaisseur "t l " du premier motif de matériau d'isolation inorganique 118. Puis, une seconde couche PR 191 est formée sur la seconde couche de matériau d'isolation inorganique 122. Par exemple, la seconde couche PR peut être de type négatif lorsqu'une partie exposée est retirée. Puis, un second masque 195 ayant une zone transmissive "T" et une zone de blocage "B" est disposé sur la seconde couche PR 191, et une lumière est irradiée sur la seconde couche PR 191 à travers le second masque 195. Sur la figure 4D, un second motif PR 192 est formé sur la seconde couche de matériau d'isolation inorganique 122 par développement de la seconde couche PR 191 (figure 4C). Sur la figure 4E, un second motif d'isolation inorganique comportant les première et seconde parties saillantes 125 et 126 est formé par gravure de la seconde couche de matériau d'isolation inorganique 122 (figure 4D) au moyen du second motif PR 192 comme masque de gravure. Les première et seconde parties saillantes 125 et 126 écartées l'une de l'autre sont disposées dans la zone limite "CA". Par conséquent, à travers les première et seconde parties saillantes 125 et 126, la première électrode 113 est exposée dans la zone de sous pixel "SP" et la première couche de matériau d'isolation inorganique 118 est exposée dans la zone limite "CA" Sur la figure 4F, le motif de matériau d'isolation organique 118 (figure 4E) exposé à travers les première et seconde parties saillantes 125 et 126 est gravé pour former les première et seconde zones 120a et 120b. Etant donné que le motif de matériau d'isolation organique 118 (figure 4E) et les première et seconde parties saillantes 125 et 126 comportent des matériaux différents, le premier motif de matériau d'isolation organique 118 (figure 4E) a un taux de gravure différent d'un taux de gravure des première et seconde parties saillantes 125 et 126. Par exemple, bien que le premier motif de matériau d'isolation organique 118 (figure 4E) à base de nitrure de silicium (SiNx) et les première et seconde parties saillantes 125 et 126 à base d'oxyde de silicium (SiO2) puissent être gravées par l'intermédiaire d'un procédé de gravure par voie sèche au moyen d'un gaz CF4 (tétrafluorométhane), le taux de gravure de nitrure de silicium (SiNx) avec le gaz CF4 est supérieur au taux de R\Brevets\25400\25428-060606-tradTXT doc - 12 juin 2006 - I I/20 gravure de l'oxyde de silicium (SiO2) avec le gaz CF4. Par conséquent, la quantité gravée du premier motif d'isolation organique 118 (figure 4E) est supérieure à la quantité gravée des première et seconde parties saillantes 125 et 126, et le premier motif de matériau d'isolation organique 118 (figure 4E) est gravé pour exposer la première électrode 113 à travers les première et seconde zones 120a et 120b. De surcroît, étant donné que les première et seconde zones 120a et 120b sont surgravées, la deuxième section 125b de la première partie saillante 125 couvre et s'étend sur la surface supérieur de la première zone 120a, et la quatrième section 126b de la seconde partie saillante 126 couvre et s'étend sur la surface supérieure de la seconde zone 120b. Par conséquent, les première et seconde zones 120a et 120b ont une forme gravée de manière sous jacente par rapport respectivement aux première et seconde parties saillantes 125 et 126. La partie saillante 125 enveloppe les surfaces supérieure et latérale de la première zone 120a, et la partie saillante 126 enveloppe les surfaces supérieure et latérale de la seconde zone 120b. Donc, la première zone 120a, la seconde zone 120b, la première partie saillante 125 et la seconde partie saillante 126 constituent le séparateur 130 ayant une structure double couche à deux plis. En outre, la première distance "dl" entre les première et seconde zones 120a et 120b est supérieure à la seconde distance "d2" entre la deuxième partie 125b et la quatrième partie 126b. De plus, étant donné que les surfaces latérales externes des première et seconde parties saillantes 125 et 126 sont sensiblement perpendiculaires par rapport à la première électrode 113 à la différence d'une structure de cône inversé, la couche de matériau émetteur organique et la seconde électrode viennent complètement en contact avec les surfaces externes du séparateur 130 sans séparation d'avec les surfaces externes des première et seconde parties saillantes 125 et 126. Sur la figure 4G, après que le second motif PR 192 (figure 4F) a été retiré par l'intermédiaire d'un procédé d'incinération ou d'un procédé de décapage, la couche de matériau émetteur organique 135 est formée sur la première électrode 113 dans chaque zone de sous pixel "SP". La couche de matériau émetteur organique 1 35 peut être formée par évaporation d'un matériau émetteur organique. La couche de matériau émetteur organique 135 est découpée entre les première et seconde parties saillantes 125 et 126 en raison de la forme gravée sous jacente des première et seconde zones 120a et 120b par rapport aux première et seconde parties saillantes 125 et 126, et un motif de matériau émetteur organique factice est formé sur la première électrode 113 entre les première et seconde zones 120a et 120b. Par conséquent, la couche de matériau émetteur organique 135 est séparée et est formée de manière indépendante dans chaque zone de sous pixel "SP" par le séparateur 130. R-\&evets\25400\25428-060606-IradTXT doc - 12 juin 2006 - 12/20 Sur la figure 4H, la seconde électrode 140 est formée sur la couche de matériau émetteur organique 135 dans chaque zone de sous pixel "SP". La seconde électrode 140 peut être formée par dépôt d'un métal parmi l'aluminium (Al) et un alliage d'aluminium tel que l'alliage aluminium néodyme (AINd). Par exemple, la première électrode 113 peut avoir un travail d'extraction supérieur à la seconde électrode 140. De manière similaire à la couche de matériau émetteur organique 135, la seconde électrode 140 est séparée et est formée de manière indépendante dans chaque zone de sous pixel "SP" par le séparateur 130. De surcroît, étant donné que les surfaces externes des première et seconde parties saillantes 125 et 126 sont perpendiculaires par rapport à la première électrode 113 à la différence d'une structure de cône inversé, la seconde électrode 140 couvre complètement la couche de matériau organique 135 dans chaque zone de sous pixel "SP" et le séparateur 130 dans la zone limite "CA". En conséquence, la couche de matériau émetteur organique 135 n'est pas exposée et une détérioration de la couche de matériau émetteur organique 135 est empêchée. La première électrode 113, la couche de matériau émetteur organique 135 et la seconde électrode 140 constituent la diode EL organique "E". Conformément à un aspect supplémentaire de l'invention, un matériau absorbeur ou une couche absorbante (non représenté) peut être formé sur la seconde électrode 140. Le matériau absorbeur est de préférence un matériau métallique ou presque métallique tel que le calcium ou un autre élément provenant du groupe IIA de la classification périodique des éléments. Le matériau absorbeur absorbe la vapeur d'eau et d'autres gaz, tels que l'oxygène généré à l'intérieur de la zone d'écartement de l'affichage. Bien que non représenté sur les figures 4A à 4H, le motif de connexion 180 (figure 3) d'un matériau conducteur peut être formé sur la seconde électrode 140. Le motif de connexion 180 (figure 3) peut être formé sur le substrat opposé dans un autre mode de réalisation. Ensuite, le premier substrat 111 ayant la diode EL organique "E" et le second substrat 151 ayant la couche formant élément de matrice sont attachés au moyen du motif de scellage dans une parmi une condition de vide et une condition de gaz inerte de telle sorte que le motif de connexion 180 vienne en contact avec la seconde électrode 140 du premier substrat 111 et le TFT d'excitation "TD" du second substrat 151. Par conséquent, dans le composant OELD de type à double panneau selon la présente invention, étant donné que le séparateur a une structure double couche à deux plis, la couche de matériau émetteur organique n'est pas exposée à travers la seconde électrode. Par conséquent, une détérioration de la couche de matériau émetteur organique est empêchée. De surcroît, étant donné que le séparateur comporte un matériau d'isolation inorganique, le séparateur n'évacue pas les gaz R-\Brevets\25400\25428060606-tradTXT doc - 12 juin 2006 - 13/20 même lorsqu'il est chauffé. Donc, une dégradation de la couche de matériau émetteur organique due aux gaz évacués est empêchée. Par ailleurs, étant donné que la diode EL organique et la couche formant élément de matrice comportant des transistors à couches minces sont formées respectivement sur les premier et second substrats, un rendement de production est amélioré et les coûts de fabrication sont réduits. L'homme du métier constatera que diverses modifications et variantes peuvent être apportées au dispositif d'affichage électroluminescent organique et à son procédé de fabrication de la présente invention sans s'éloigner de l'esprit ni de la portée de l'invention. Ainsi, la présente invention est destinée à couvrir les modifications et variantes de cette invention à condition qu'elles entrent dans la portée selon les revendications annexées et leurs équivalents. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. R.\Brecets\254001,25428-060606-tradTXT. doc - 12 juin 2006 - 14/20 | Dispositif d'affichage électroluminescent comportant des premier et second substrats (111, 151). Une couche d'émission organique (135) ayant une première épaisseur (t1) réside sur une première électrode (113) dans une zone de sous-pixel (SP) et une seconde électrode (140) réside sur la couche d'émission organique (135). Une couche formant élément de matrice réside sur le second substrat (151), la couche formant élément de matrice comportant un transistor à couches minces (TFT).Une première électrode (113) réside sur le premier substrat (111) et un séparateur (130) ayant un motif en forme de L réciproque à double couche réside sur la première électrode (113). Le séparateur comprenant des première et seconde parties sur la première électrode, chacune ayant des parties saillantes (125, 126) qui font saillie l'une vers l'autre et une zone (120a, b) qui est partiellement enfermée par les parties saillantes.Le séparateur ayant une structure double couche à deux plis, la couche de matériau émetteur organique n'est pas exposée à travers la seconde électrode. | 1. Dispositif d'affichage électroluminescent organique comprenant: des premier et second substrats (111, 151) se faisant face et écartés l'un de 5 l'autre; une première électrode (113) sur le premier substrat (111) ; un séparateur (130) comprenant des première et seconde parties sur la première électrode (113), chacune des première et seconde parties ayant des parties saillantes (125, 126) qui font saillie l'une vers l'autre et une zone (120a, b) qui est partiellement enfermée par les parties saillantes (125, 126) ; une couche d'émission organique (135) sur la première électrode (113) dans une zone de sous pixel (SP) et ayant une première épaisseur (tl) ; une seconde électrode (140) sur la couche de matériau émetteur organique (135) ; une couche formant élément de matrice sur le second substrat (151), la couche formant élément de matrice comportant un transistor à couches minces (TFT) ; et un motif de connexion (180) connectant électriquement la seconde électrode (151) et le transistor à couches minces (TFT). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la seconde électrode (151) couvre complètement la couche d'émission organique (135). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel des zones (120a, b) des première et seconde parties ont une deuxième épaisseur (t2) et sont écartées 25 l'une de l'autre d'une première distance (dl). 4. Dispositif selon la 3, dans lequel chacune des zones (120a, b) a une surface latérale interne, une surface latérale externe opposée à la surface latérale interne, une surface inférieure en contact avec la première électrode (113) et une surface supérieure opposée à la surface inférieure, et dans lequel chacune des parties saillantes (125, 126) comporte: une première section (125a) en contact avec la surface latérale externe de la zone (120a) ; et une deuxième section (125b) qui s'étend depuis la première section (125a) et 35 qui est en contact avec la surface supérieure de la zone (120a). R:\Brevets\25400\25428-0600830-tradTXT revs. doc - 30 août 2006 -15/20 É 5. Dispositif selon la 4, dans lequel les deuxièmes sections (125b) de chaque partie sont écartées les unes des autres d'une seconde distance (d2) inférieure à la première distance (dl). 6. Dispositif selon la 3, 4 ou 5, dans lequel les parties saillantes (125, 126) et les zones (120a, b) comprennent chacune un matériau d'isolation inorganique. 7. Dispositif selon la 6, dans lequel les zones (120a, b) comprennent un nitrure de silicium, et les parties saillantes (125, 126) comprennent un oxyde de silicium. 8. Dispositif selon la 3, dans lequel la deuxième épaisseur (t2) est supérieure à la première épaisseur (tl). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel les parties saillantes (125, 126) comprennent un matériau soumis à un premier taux de gravure, et les zones (120a, b) comprennent un matériau soumis à un second taux de gravure, où le second taux de gravure est supérieur au premier taux de gravure. 10. Dispositif selon la 3, dans lequel les parties saillantes (125, 126) ont une troisième épaisseur (t3), et dans lequel les deuxième et troisième épaisseurs sont dans une plage d'environ 2000 À à environ 8000 À. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel le transistor à couches minces (TFT) comprend un composant parmi un composant au silicium polycristallin, un composant au silicium amorphe, ou un composant semi conducteur organique. 12. Procédé destiné à fabriquer un dispositif d'affichage électroluminescent organique selon l'une quelconque des 1 à 11 comprenant les étapes consistant à : former une première électrode (113) sur un premier substrat (111) ayant une zone de sous pixel (SP) et une zone limite (CA) entourant la zone de sous pixel (SP) ; former un motif d'isolation (118) sur la première électrode (113) dans la zone limite (CA), le motif d'isolation (118) ayant une première épaisseur (tl) ; R:\Brevets\25400\25428-0600810-tradTXT revs doc - 30 août 2006 - 16/20 2888005 17 former une couche d'isolation sur le motif d'isolation (118), la couche d'isolation ayant une deuxième épaisseur (t2) ; graver la couche d'isolation pour former des première et seconde parties saillantes (125, 126) qui sont écartées l'une de l'autre, le motif d'isolation (118) étant exposé à travers les première et seconde parties saillantes (125, 126) ; graver le motif d'isolation (118) pour former des première et seconde zones (120a, b) qui sont écartées l'une de l'autre, où les première et seconde zones (120a, b) sont gravées de manière sous jacente par rapport aux première et seconde parties saillantes (125, 126) ; former une couche d'émission organique (135) sur la première électrode (113) dans la zone de sous pixel (SP) ; former une seconde électrode (140) sur la couche d'émission organique (135) ; former une couche formant élément de matrice comportant un transistor à couches minces (TFT) sur un second substrat (151) ; former un motif de connexion (180) sur une parmi la seconde électrode (140) et la couche formant élément de matrice; et attacher les premier et second substrats (111, 151) de telle sorte que le motif de connexion (180) connecte électriquement la seconde électrode (140) et le transistor à couches minces (TFT). 13. Procédé selon la 12, dans lequel les première et seconde zones (120a, b) comprennent un nitrure de silicium, et les première et seconde parties saillantes (125, 126) comprennent un oxyde de silicium. 14. Procédé selon la 12 ou 13, dans lequel les première et seconde parties saillantes (125, 126) sont gravées à un premier taux de gravure tandis que le motif d'isolation (118) est gravé à un second taux de gravure. 15. Procédé selon la 14, dans lequel le second taux de gravure est supérieur au premier taux de gravure. 16. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 15, dans lequel la deuxième épaisseur (t2) est égale ou supérieure à la première épaisseur (tl). 17. Procédé selon la 16, dans lequel la première épaisseur (tl) et la deuxième épaisseur (t2) sont dans une plage d'environ 2000.E à environ 8000 A. R'Brevets\25400\25428-0600830-tradTXT revs doc -30 août 2006 - 17/20 18 Procédé selon l'une quelconque des 12 à 17, dans lequel l'étape de formation de la couche formant élément de matrice comprend l'étape consistant à former un transistor à couches minces (TFT), où le transistor à couches minces (TFT) comprend un composant parmi un composant au silicium polycristallin, un composant au silicium amorphe, ou un composant semi conducteur organique. 19. Dispositif d'affichage électroluminescent organique comprenant: des premier et second substrats (111, 151) écartés l'un de l'autre, le premier 10 substrat (111) ayant une électrode (113) sur celui ci; un séparateur (130) recouvrant l'électrode (113) et définissant une zone de pixel sur les premier et second substrats (111, 151), le séparateur (130) comprenant des première et seconde parties réciproques définissant une zone limite de l'électrode, chaque partie comportant une zone (120a, b) recouvrant l'électrode (113) et une partie saillante (125, 126) recouvrant une surface supérieure de la zone (120a, b) et s'étendant au delà d'un bord de la zone (120a, b) ; et une couche d'émission organique (13.5) recouvrant l'électrode (130, 113) et la partie saillante (125, 126) de chaque partie. 20. Dispositif selon la 19, dans lequel la zone (120a, b) et la partie saillante (125, 126) de chaque partie comprennent différents matériaux inorganiques. 21. Dispositif selon l'une quelconque des 19 ou 20, dans lequel la zone (120a, b) comprend un nitrure de silicium et la partie saillante (125, 126) comprend un oxyde de silicium. 22. Dispositif selon l'une quelconque des 19 à 21, comprenant en outre: une seconde électrode (140) sur la couche de matériau émetteur organique (135) ; une couche formant élément de matrice sur le second substrat (151), la couche formant élément de matrice comportant un transistor à couches minces (TFT) ; et un motif de connexion (180) connectant électriquement la seconde électrode (140) et le transistor à couches minces (TFT). 23. Dispositif selon l'une quelconque des 19 à 22, dans lequel les zones (120a, b) des première et seconde parties sont écartées d'une R\Brevets\25400\25428-0600830-tradTXT revs doc - 30 août 2006 18/20 première distance (dl) et dans lequel les parties saillantes (125, 126) des première et seconde parties sont écartées d'une seconde distance (d2) inférieur à la première distance (dl). 24. Dispositif selon l'une quelconque des 19 à 23, dans lequel les zones (120a, b) des première et seconde parties ont une première épaisseur (tl) et la couche d'émission organique (135) a une deuxième épaisseur (t2) inférieure à la première épaisseur (tl). 25. Dispositif selon l'une quelconque des 19 à 24, comprenant en outre un transistor à couches minces (TFT) sur le second substrat (151), où le transistor à couches minces (TFT) comprend un composant parmi un composant au silicium polycristallin, un composant au silicium amorphe, ou un composant semi conducteur organique. 26. Procédé destiné à fabriquer un séparateur (130) pour un dispositif d'affichage électroluminescent organique selon l'une quelconque des 19 à 25 comprenant les étapes consistant à :former un motif d'isolation (118) sur un premier substrat (111), le motif d'isolation (118) ayant une première épaisseur (tl) ; former une couche d'isolation sur le motif d'isolation (118), la couche d'isolation ayant une deuxième épaisseur (t2) ; graver la couche d'isolation pour former des première et seconde parties saillantes (125, 126) écartées l'une de l'autre et exposer une partie du motif d'isolation (118) ; et graver le motif d'isolation (118) pour former des première et seconde zones (120a, b) écartées l'une de l'autre et graver de manière sous jacente les parties saillantes (125, 126) de telle sorte que les première et seconde zones (120a, b) soient évidées sous les première et seconde parties saillantes (125, 126) respectives.27. Procédé selon la 26, comprenant en outre l'étape consistant à former le dispositif d'affichage électroluminescent organique comportant un transistor à couches minces (TFT) sur un second substrat (151) dans lequel le transistor à couches minces (TFT) comprend un composant parmi un composant au silicium polycristallin, un composant au silicium amorphe, ou un composant semi conducteur organique. R: \Brevets\25400\25428-0600830-tradTXT_revs doc - 12 septembre 2006 19/20 | G,H | G02,G09,H01 | G02F,G09F,H01L | G02F 1,G09F 9,G09F 13,H01L 27 | G02F 1/061,G09F 9/30,G09F 13/22,H01L 27/32 |
FR2887956 | A1 | PROCEDE DE RENOUVELLEMENT DE JONCTIONS DE TUYAUX D'EAUX USEES, DE PREFERENCE A DES TUYAUX EN GRES-CERAME D'UN TYPE DE CONSTRUCTION PLUS ANCIEN. | 20,070,105 | L'invention concerne un procédé de renouvellement de jonctions de tuyaux d'eaux usées, de préférence de tuyaux en grès-cérame d'un type de construction plus ancien, en réunissant les extrémités des tuyaux au moyen d'éléments d'étanchéité réalisés sur place. De plus, il est également possible de remplacer à l'usine les éléments d'étanchéité rapportés aux extrémités des tuyaux. Un robot pour canalisations, pour exécuter des travaux de réparation à une canalisation défectueuse, dans laquelle on ne peut pas se déplacer, est connu par exemple par le EP 0 204 694 B1. Au moyen de ce dispositif connu, on peut actuellement assainir des canaux d'un diamètre de 200 mm à 800 mm. Une unité d'assainissement comprend au moins un dispositif de fraisage semblable à un robot et un dispositif de spatule semblable à un robot, tel que connu par exemple par le document EP-B-O 211 825. Ceux-ci sont introduits dans un regard ou puits et sont commandés et surveillés à distance par un opérateur à partir d'un véhicule spécial au moyen d'une caméra de télévision par un moniteur. Les canaux à assainir sont d'abord rincés, et des entrées saillantes, dépôts calcaires et racines sont éliminés par fraisage avec un robot à fraiser, avec une fraise à diamant ou avec une fraise munie de métal dur. Lors d'une prochaine étape de travail, toutes les fissures et manchons non étanches sont fraisés à une profondeur par exemple de 2 cm à 3 cm et sont collés ensuite par exemple avec une colle de résine époxy à deux composants. Au moyen du robot à spatule, la colle de résine époxy à deux composants est enfoncée dans les manchons non étanches, fissures et emplacements de tuyau défectueux et est lissée avec une spatule en caoutchouc. Ce faisant, à la fois l'étanchéité et la stabilité de la canalisation sont rétablies. On connaît par le document EP-B-O 909 783 un procédé d'assainissement de jonctions de tuyaux et/ou de raccords domestiques de tuyaux, dans lequel, en utilisant un soi-disant bourroir, une masse de réaction, en tant que masse ou matériau d'étanchéité, est formée dans une chambre de mélange du bourroir à partir d'au moins deux composants. Celle-ci est injectée sous pression de la chambre de mélange dans la zone de tuyau à assainir, et dans la zone traitée du tuyau on obtient dans l'ensemble une pression permanente des éléments individuels en ce que le mélange des réactions, après sa solidification, exerce en raison d'un agrandissement du volume une pression permanente ou constante sur son environnement. De plus, un système de polyuréthanne à deux composants est utilisé qui présente entre 1 et 30% en poids de micro-perles, en utilisant de plus 0,5 à 30% en poids au moins d'un moyen thermodynamique actif. Ce moyen thermodynamique actif peut être activé par des conducteurs de chaleur et/ou des micro- ondes pour obtenir l'agrandissement recherché du volume. Or, la présente invention a pour objectif la création d'un procédé de renouvellement de jonctions de tuyaux d'eaux usées, de préférence à des tuyaux en grès-cérame qui assurent un renouvellement simple des jonctions de tuyaux défectueuses. Cet objectif est atteint conformément à la présente invention par un procédé de renouvellement de jonctions de tuyaux d'eaux usées, de préférence de tuyaux en grès-cérame d'un type de construction plus ancien, au moyen d'un robot pour canalisations, qui comprend les étapes consistant à créer une fente annulaire définie entre l'extrémité en pointe et l'emboîtement de tuyau, avec un traitement préalable simultané de la surface dans la fente, le nettoyage et le sablage de la fente fraisée au moyen d'un jet à haute pression, le remplissage défini de la fente parallèle fraisée avec un matériau d'étanchéité rendu flexible, constitué de préférence de colles résineuses à un ou plusieurs composants, insensibles à l'humidité, avec et sans effet de gonflement, et le masticage ou compression de la masse enfoncée dans la fente. A la différence des possibilités techniques actuelles, on réalise une fente parallèle entre les extrémités de tuyau. On crée ainsi un fond d'adhérence ou de fixation idéal pour un élément d'étanchéité élastique en une résine à plusieurs composants, aussi avec un effet de gonflement subséquent au moyen duquel la chaîne d'éléments mobiles des tuyaux mis à la file est maintenue dans le sol. Le matériau d'étanchéité rendu flexible peut être constitué plusieurs sans effet Dans que les préférence par exemple d'une colle résineuse à un ou composants, insensible à l'humidité, avec et de gonflement, par exemple de résine époxy. le procédé selon l'invention, on part du fait constructions d'étanchéité de tuyaux, de de tuyaux en grès-cérame d'un type de construction plus ancien, en partie du fait de la construction, en partie du fait d'un vieillissement, sont endommagées - en particulier ne sont pas étanches. L'invention est basée sur cette constatation. Pour l'assainissement, des fentes sont fraisées dans la zone entre la pointe et le manchon des tuyaux respectivement avoisinants. Ces fentes sont sablées au moyen d'un jet à haute pression. Ensuite, la fente fraisée est remplie avec une colle, réalisée d'une manière particulière selon l'invention, rendue flexible, qui, en raison de la flexibilisation, ressemble à du caoutchouc. Enfin, la masse enfoncée dans la fente est appliquée au moyen d'un outil semblable à une spatule et est étalée et raclée pour qu'elle soit en affleurement avec la paroi intérieure du tuyau. Par le fraisage de la fente avant l'introduction de la masse d'étanchéité, c'est-à-dire de la couche de colle, on assure une prise par force et par concordance des formes avec les parois fraisées dans la fente parallèle. Par l'adhérence des faces limites fraisées d'une manière définie avec les masses d'étanchéité et les caractéristiques particulières des masses d'étanchéité, on rétablit une étanchéité mobile durable. Selon une réalisation avantageuse de l'invention, on peut utiliser, comme matériau d'étanchéité nouveau dans la jonction de tuyaux, une résine époxy rendue flexible qui, en raison de la flexibilisation, ressemle à du caoutchouc et qui est donc apte à égaliser des écarts correspondants des tuyaux individuels réunis en une canalisation. A part la transmission pure des forces par le collage par force, on peut également produire avec un matériau d'étanchéité de préférence modifié une pression de flanc additionnelle dans la fente de manchon. A cette fin, on peut ajouter au matériau d'étanchéité une autre substance (agent gonflant) qui, par rapport à la résine époxy rendue flexible, réagit avec un retard de temps et provoque un agrandissement de volume défini. Selon l'invention, on peut ajouter un produit d'addition gonflant, qui est de préférence un produit d'addition absorbant l'eau. Un tel produit d'addition absorbant l'eau gonfle en quelque sorte lors du contact avec l'eau de sorte qu'une énergie additionnelle (par exemple chaleur ou rayonnement etc.) n'est pas requise ici pour produire l'effet de gonflement. Comme agent gonflant, on peut également ajouter à la fin un amorceur. Par la rigidité intérieure de la masse d'étanchéité respectivement couche de colle lors de l'introduction et par l'effet de gonflage décrit avant, on peut maîtriser lors du traitement également des eaux usées vives. Selon une réalisation particulièrement avantageuse du procédé, le fraisage a lieu au moyen d'un doigt de fraisage qui est introduit par le robot pour canalisations dans la zone entre la pointe et le manchon des tuyaux et qui est constitué essentiellement d'une tête de fraisage cylindrique, qui tourne autour de son propre axe longitudinal et qui présente sur le pourtour des outils correspondant en diamant, comme outils de coupe. Alternativement, le fraisage peut avoir lieu au moyen d'un disque à fraiser disposé à la canalisation qui est entraînée de telle sorte qu'une rotation périphérique additionnelle est superposée au mouvement de rotation du disque à fraiser. Une autre réalisation préférée du procédé réside en ce que le robot pour canalisations, lors de l'étape de remplissage, enfonce la colle rendue flexible par un outil de remplissage dans la fente fraisée. L'outil de remplissage est réalisé selon l'invention en forme de trompette, c'est-àdire il présente pour l'étalage de la colle rendue flexible une embouchure en forme de trompette dont le bombement extérieur est adapté au diamètre du tuyau. De plus, également un outil en forme de spatule peut être utilisé au moyen duquel le matériau d'étanchéité est appliqué et est amené à être en affleurement avec la paroi intérieure du tuyau. Alternativement, lors du masticage, une spatule est disposée avantageusement sur le robot pour canalisations, qui présente un prolongement qui, lors du masticage, dégage ou libère un gradin de retour dans la fente remplie entre la pointe et le manchon des tuyaux avoisinants. Ce faisant, l'effet de la masse d'étanchéité rendue flexible concernant un coudage sans dommage de l'extrémité de pointe et du manchon de tuyau est augmenté. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels: - la figure 1 représente un détail d'une coupe de la zone de transition entre une pointe et un manchon d'un tuyau en grès-cérame, - la figure 2 une coupe schématique d'un tuyau en grès-cérame avec un détail d'un robot pour canalisations, - la figure 3 un autre détail d'un robot pour canalisations en utilisation pendant le fraisage d'une fente, - la figure 4 un autre détail du robot pour 10 canalisations, - la figure 5 des configurations différentes d'une tête de fraisage d'un robot pour canalisations, - la figure 6 des détails d'une installation de remplissage d'un robot pour canalisations et - la figure 7 une vue de détail d'une spatule d'un robot pour canalisations pour exécuter le procédé selon l'invention. La figure 1 représente un détail d'une canalisation d'eaux usées 10 en tuyaux en grès-cérame, sur un côté étant représentée la pointe de tuyau 12 d'un premier tuyau en grès-cérame et le manchon 14 d'un deuxième tuyau en grès-cérame. Entre la pointe 12 et le manchon 14 est placée une garniture d'étanchéité 16 qui a une largeur de fente s. Les tuyaux en grès-cérame ont habituellement une glaçure ou vernissage lisse qui permet un transport optimal des eaux usées et un nettoyage aisé. Par le procédé selon l'invention, à la différence d'une solution à revêtement intérieur, toute la section transversale d'écoulement et le vernissage lisse sont conservés. Une base d'adhérence ou de fixation est réalisée pour l'élément d'étanchéité nouvellement introduit seulement dans la fente parallèle définie, par l'enlèvement du vernissage. Une telle installation de fraisage est représentée par exemple sur la figure 2. A un robot pour canalisations, qui n'est pas représenté plus en détail, est disposé un outil de fraisage en forme de disque 20 qui est entraîné en rotation par moteur dans la direction de la flèche a autour de son propre axe de rotation. A cette première rotation dans la direction de la flèche a est superposée une seconde rotation dans la direction de la flèche b par laquelle le moteur d'entraînement 22 et donc l'outil à fraiser en forme de disque 20 sont déplacés de sorte qu'on peut procéder dans la zone de fente prévue (voir 18 sur la figure 1) au fraisage prévu. A la place de la fraise en forme de disque 20, également un doigt de fraisage 24 peut être prévu qui, comme représenté sur la figure 3, s'engage dans la zone de fente 18 entre la pointe 12 et le manchon 14 des tuyaux. Le doigt de fraisage 24 est constitué d'une tête de fraisage cylindrique en acier qui tourne autour de son propre axe longitudinal dans la direction de la flèche c, et qui présente sur son pourtour des outils en diamant correspondants 26. Les outils en diamant 26 peuvent présenter une surface ondulée d'une manière correspondante, comme cela est suggéré sur la figure 4. De même, le doigt de fraisage utilisé doit avoir une forme qui permet l'établissement d'une fente parallèle. On évite ainsi un effet d'enlèvement de l'élément d'étanchéité qui peut se produire dans le cas où une rainure en forme de trapèze est munie d'un élément d'étanchéité qui présente aussi un effet de gonflement. L'effet d'enlèvement d'une garniture d'étanchéité en expansion peut également être évité par une rainure trapézoïdale négative. Les figures 5a respectivement b, c et d représentent à chaque fois des formes alternatives de disques à fraiser (voir figure 5c) respectivement de têtes à fraiser (voir figures 5a, b et d). La figure 6 représente un outil de remplissage 28 qui est monté également sur le robot pour canalisations non représenté plus en détail. On voit ici comment il est guidé dans la zone de fente 18 le long de la fente. L'outil de remplissage 28 a une forme de champignon qui, par son côté extérieur, est adaptée au diamètre de tuyau respectif. Le matériau d'étanchéité sort à travers l'ouverture centrale 30. Dans ce cas, le chemin depuis l'ouverture 30 jusqu'au bord du bombement extérieur du champignon doit être plus grand que la profondeur à remplir de la fente fraisée. On assure ainsi une pénétration complète dans la profondeur de la fente avant que le matériau d'étanchéité ne puisse s'écarter vers le côté. L'outil de remplissage en forme de champignon, au fur et à mesure que le remplissage progresse, est rempli en tournant jusqu'à ce que la fente soit remplie de tous côtés. La forme et la manipulation de l'outil de remplissage assurent que la masse ou matériau d'étanchéité remplisse complètement la fente ménagée préalablement. La figure 7 représente une spatule 34 articulée au robot pour canalisations. La spatule 34 réalisée sinon de la manière usuelle est constituée d'un élément en matériau synthétique flexible qui, comme particularité, présente un prolongement 36 qui est un peu plus étroit que la fente s. Lors du masticage de la fente 18 remplie de colle, un gradin de retour ou en retrait 38 (voir figure 1) est ainsi formé. On assure ainsi que comparativement moins de matériau d'étanchéité reste dans la fente entre la pointe 12 et le manchon 14 des tuyaux de sorte qu'une élasticité comparativement plus grande est assurée. Alternativement, la couche de colle, c'est-à-dire le matériau d'étanchéité, peut également être étalée avec une spatule normale pour qu'elle soit en affleurement avec le tuyau environnant (ce qui n'est pas représenté ici dans le dessin). L'introduction de la couche de colle est également possible au moyen d'un coffrage à manchon apte à être enroulé, tel que proposé par la société KATE System, ou au moyen d'un bourroir gonflable, tel que décrit dans le document EP 909 783. Dans le cas où il y a des eaux usées vives exerçant une pression, il faut procéder, avant tous les autres travaux, à une étanchéification préalable (de préférence avec des masses en forme de gel ayant une vitesse de réaction rapide, par exemple la masse ROhm Plex 6803). Ici, un bourroir de compression avec les résines d'injection usuelles peut être utilisé. De même, l'utilisation de matériaux aptes à s'écouler facilement et durcissant en raison des minéraux est possible par un coffrage s'appliquant étroitement. Comme troisième variante, des liquides de soutien stabilisants (par exemple la soi-disant pâte de ciment colloïde, etc.) peuvent être utilisés qui, d'une manière comparable à une suspension de bentonite arretent, déjà avant le durcissement, l'écoulement d'eau et sont introduits au moyen d'éléments de coffrage s'appliquant d'une manière bien ajustée. En raison de la structure des grains extrêmement petite, également les fentes les plus fines dans l'environnement du tuyau peuvent être remplies d'une manière étanche. Cela peut devenir nécessaire en particulier dans le cas de tuyaux avec une enveloppe en béton Le but de l'étanchéification préalable est la mise en sécurité des masses d'étanchéité par une grande pression d'eau pendant la durée de fluidité. Dans le cas d'un niveau bas des eaux souterraines, ces étanchéifications préalables ne sont pas nécessaires | Procédé de renouvellement de jonctions de tuyaux d'eaux usées, de préférence de tuyaux en grès-cérame d'un type de construction plus ancien.Ce procédé comprend la création d'une fente annulaire définie entre l'extrémité en pointe (12) et l'emboîtement de tuyau (14) avec un traitement préalable simultané de la surface dans la fente, le nettoyage et le sablage de la fente fraisée au moyen d'un jet à haute pression, le remplissage défini dans la fente parallèle fraisée avec un matériau d'étanchéité (16) rendu flexible, constitué de préférence de colle résineuse à un ou plusieurs composants, insensibles à l'humidité avec et sans effet de gonflement, et le masticage ou la compression de la masse enfoncée dans la fente.L'invention est applicable en particulier dans le domaine des canalisations d'eaux usées. | 1. Procédé de renouvellement de jonctions de tuyaux d'eaux usées, de préférence de tuyaux en grès-cérame d'un type de construction plus ancien, au moyen d'un robot pour canalisations, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: - création d'une fente annulaire définie entre l'extrémité en pointe et l'emboîtement de tuyau, avec un traitement préalable simultané de la surface dans la fente, - nettoyage et sablage de la fente fraisée au moyen d'un jet à haute pression, - remplissage défini de la fente parallèle fraisée avec un matériau d'étanchéité rendu flexible, constitué de préférence de colles résineuses à un et plusieurs composants, insensibles à l'humidité avec et sans effet de gonflement, et le - masticage ou compression de la masse enfoncée 20 dans la fente. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, comme nouveau matériau d'étanchéité de la jonction de tuyaux, une résine époxy rendue flexible est utilisée. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on ajoute au nouveau matériau d'étanchéité constitué d'une résine époxy rendue flexible un agent gonflant agrandissant le volume. 4. Procédé selon l'une des 1, 3 et/ou 4, caractérisé en ce qu'on ajoute au matériau rendu flexible, comme agent gonflant, une substance qui, en raison d'une réaction chimique, gonfle avec un retard de temps. 5. Procédé selon l'une des 1, 2, 3 et/ou 4, caractérisé en ce qu'on ajoute comme agent gonflant une substance d'addition gonflante, de préférence une substance d'addition absorbant l'eau. 6. Procédé selon l'une des 1, 2, 3 et/ou 4, caractérisé en ce qu'on ajoute à la fin, comme agent gonflant, un amorceur. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le fraisage a lieu au moyen d'un doigt de fraisage qui peut être introduit par le robot pour canalisations dans la zone entre l'extrémité en pointe et l'emboîtement de tuyau et qui est constitué essentiellement d'une tête de fraisage cylindrique qui tourne autour de son propre axe longitudinal et qui présente sur le pourtour des outils en diamant correspondant. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le fraisage a lieu au moyen d'un disque de fraisage disposé au robot pour la canalisation, qui est entraîné de telle sorte qu'au mouvement de rotation du disque de fraisage est superposée une rotation périphérique additionnelle. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le robot pour canalisations, lors de l'étape de remplissage, enfonce la colle rendue flexible par un outil de remplissage dans la fente fraisée, l'outil de remplissage étant réalisé en forme de champignon, c'est-à-dire présente une embouchure en forme de champignon dont le bombement extérieur est adapté au diamètre du tuyau. 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lors du masticage, une spatule est disposée au robot pour canalisations qui étale le matériau d'étanchéité de façon qu'il soit en affleurement avec le surface de tuyau environnante. 11. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lors du masticage, une spatule est disposée au robot pour canalisations qui présente un prolongement qui, lors du masticage, dégage un gradin de retour dans la fente remplie entre la pointe de tuyau et le manchon de tuyau des tuyaux avoisinants. 12. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, dans le cas d'une présence d'une nappe d'eau souterraine exerçant une pression, préalablement à tous les autres travaux, on procède à une étanchéification préalable. | F | F16 | F16L | F16L 55,F16L 9 | F16L 55/162,F16L 9/10,F16L 55/1645,F16L 55/26 |
FR2900627 | A3 | CALE DE MONTAGE ET DISPOSITIF D'ASSISTANCE AU FREINAGE D'UN VEHICULE MONTE AU MOYEN D'UNE TELLE CALE | 20,071,109 | La présente invention concerne une cale, permettant le montage d'un système d'assistance au freinage d'un véhicule automobile, ainsi qu'un système d'assistance au freinage monté sur un véhicule automobile, au moyen d'une telle cale. Le dispositif d'assistance au freinage des véhicules automobiles comporte un pédalier sur lequel est montée la première extrémité d'une tige de poussée. La seconde extrémité de la tige de poussée s'accouple avec un organe d'accouplement qui permet la fixation de cette seconde extrémité sur un maître cylindre. Le montage du système d'assistance est mis en oeuvre au moyen d'une cale fixée sur la tige de poussée et sur le pédalier. Cette cale maintient la tige de poussée dans la bonne position par rapport au pédalier pour que l'organe d'accouplement et le maître cylindre puissent être fixés sur la seconde extrémité de la tige de poussée. Cette cale doit ensuite être démontée du pédalier ce qui augmente le coût de montage du véhicule entier. Un but de la présente invention est de proposer une cale et un dispositif d'assistance au freinage pour un véhicule automobile qui remédient au moins partiellement au problème précité. Ce but est atteint au moyen d'une cale pour le montage d'un système d'assistance au freinage d'un véhicule qui comporte un pédalier, relié à une extrémité d'une tige de poussée. Selon l'invention, la cale est adaptée pour venir, d'une part, se monter sur l'extrémité de la tige de poussée et sur le pédalier, de manière à maintenir la tige de poussée dans une position de montage par rapport au pédalier et, d'autre part, pour se détacher de la tige de poussée et du pédalier, et tomber, lorsque la tige de poussée est éloignée de la position de montage. La cale tombant du pédalier et de la tige de poussée, elle n'a plus besoin d'être démontée ce qui réduit le coût de montage du véhicule. Ceci est particulièrement intéressant lorsque la cale est fabriquée, par exemple, en matière plastique ou tout autre matériau qui permet de fabriquer la cale pour un faible coût et qui permet d'obtenir une cale légère qui peut, une fois détachée du système d'assistance au freinage et tombée dans le véhicule, y demeurer sans dommage. Avantageusement, la cale comporte une portion d'appui qui, lorsque la cale maintient la tige de poussée dans la position de montage, s'appuie sur le pédalier. Avantageusement, la portion d'appui comporte une encoche en forme de U. Avantageusement, la portion d'appui comporte une ouverture en forme de L. Avantageusement, la cale comporte une portion de fixation qui, dans la position de montage, coopère par déformation élastique avec la première extrémité de la tige de poussée. La présente invention concerne également un dispositif d'assistance au freinage pour un véhicule automobile, comportant, de manière connue, un pédalier, une tige de poussée qui comporte une première extrémité, montée sur le pédalier, et une seconde extrémité apte à s'accoupler avec un organe d'accouplement de la tige de poussée sur un maître cylindre, et une cale qui coopère avec le pédalier de manière à maintenir la tige de poussée dans une position de montage par rapport au pédalier, dans une position de repos de celui-ci. Selon l'invention, la cale est conformée de manière à ce que, lorsque l'on exerce sur la tige de poussée une force qui vise à éloigner le pédalier de sa position de repos, la cale se détache du pédalier et tombe. Avantageusement, la cale comporte une portion de fixation, qui dans la position de montage, coopère avec la première extrémité de la tige de poussée et une portion d'appui qui, lorsque la cale maintient la tige de poussée dans la position de montage, s'appuie sur le pédalier. Avantageusement, la portion d'appui comporte une encoche en forme de U. Avantageusement la portion d'appui comporte une ouverture en forme de L. Avantageusement, la première extrémité de la tige de poussée comporte un téton, sensiblement perpendiculaire à la tige de poussée, sur lequel vient s'emboîter, par déformation élastique, la portion de fixation de la cale. Cette déformation élastique permet de faire tomber la cale en exerçant sur la tige de poussée une force comme précédemment expliqué. La présente invention n'est néanmoins pas limitée à ce type de coopération entre la cale et la première extrémité de la tige de poussée. La présente invention, ses caractéristiques et les divers avantages qu'elle procure apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit de deux modes de réalisation particuliers, cités à titre d'exemples non limitatifs, et qui fait référence aux dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 représente une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de l'invention, la cale étant en train de se détacher du pédalier ; -les figures 2 et 3 représentent une vue de côté du dispositif de la figure 1, la cale se désengageant du pédalier ; et -les figures 4 et 5 représentent, respectivement, une vue partielle, en perspective 10 d'un second mode de réalisation de l'invention ainsi que la cale de ce second mode de réalisation ; En référence à la figure 1, le dispositif d'assistance au freinage comporte un maître cylindre 1 relié à un réservoir de compensation 2 et monté sur un organe d'accouplement 3, encore appelé rehausse. La rehausse 3 permet de fixer le maître 15 cylindre 1 à l'extrémité d'une tige de poussée 4. La première extrémité 42 de la tige de poussée 4 est montée pivotante sur le pédalier 5 et comporte un téton 43, sensiblement perpendiculaire à la tige de poussée 4. Le pédalier 5 comporte une pédale 51 articulée au niveau d'un axe 52 transversal au pédalier 5 et sensiblement perpendiculaire à la tige de poussée 4. La tête 53 de l'axe 52 dépasse du pédalier 5. Une cale 6 permet le 20 montage du maître cylindre 1 sur la seconde extrémité de la tige de poussée au moyen de la rehausse 3. Cette cale 6 comporte une portion de fixation 7 qui coopère avec le téton 43, par déformation élastique, de sorte que le téton 43 est engagé, par emboîtement, de manière réversible dans l'encoche de fixation 71 de la portion de fixation 7 qui sera plus amplement décrite ultérieurement en référence à la figure 5. La 25 cale 6 comporte également, une portion d'appui 8 qui, dans le cas présent, comporte une encoche 81 en forme de U, dont le fond coopère avec la tête 53 de l'axe 52. Dans ce mode de réalisation, la cale 6 comporte un pan coupé 62 qui permet sa chute sans gêne au niveau du téton 43 lors de sa course vers le bas. L'assemblage du dispositif de l'invention est le suivant. L'opérateur monte la 30 rehausse 3 sur le maître cylindre 1 puis vient clipper la rehausse 3 sur la seconde extrémité de la tige de poussée 4 tandis que la première extrémité 42 de la tige 4 est maintenue par la cale 6 dans une position dite de montage permettant l'opération précitée. L'opérateur exerce ensuite une force F (voir figures 2 et 3) qui vise à détacher le maître cylindre 1 et la rehausse 3 de la tige de poussée 4, qui peut aussi être définie comme une force visant à éloigner le pédalier de sa position de repos. La position de repos du pédalier correspond typiquement à la position de ce pédalier lorsqu'il n'est pas actionné par un utilisateur. Cette force permet d'une part de vérifier la fixation du maître cylindre 1 sur la tige de poussée 4 et, d'autre part, de détacher la cale 6 du pédalier 5. Le téton 43 sort alors de l'encoche de fixation 71, par déformation élastique des bords de cette dernière. La cale 6 qui n'est plus qu'en appui sur le pédalier 5 tombe alors vers le bas. Elle reste dans le véhicule et ne nécessite aucune action de démontage. Les figures 4 et 5 représentent un second mode de réalisation dont les éléments en commun avec le premier mode de réalisation sont référencés à l'identique. Dans ce second mode de réalisation, la portion d'appui 8 est une ouverture 82 en forme de L dont l'angle, dirigé vers la portion de fixation 7, coopère avec la tête 53 de l'axe 52. L'encoche de fixation 71 de la portion de fixation 7 comporte un passage 72 qui débouche dans une ouverture sensiblement circulaire 73. Dans ce mode de réalisation particulier, la cale 6 étant en plastique, les deux bords opposés de l'ouverture 73 s'écartent lorsqu'on rentre en force le téton 43. Celui-ci est ainsi fixé et peut être retiré de la cale 6 de la même manière, par déformation élastique des bords de l'ouverture 73 de l'encoche 71. La présente invention n'est pas limitée à un maître cylindre 1 venant se clipper sur la seconde extrémité de la tige de poussée au moyen de la rehausse 3 | La présente invention concerne une cale (6) pour le montage d'un système d'assistance au freinage d'un véhicule qui comporte un pédalier (5), relié à une extrémité (42) d'une tige de poussée (4). Selon l'invention, la cale est adaptée pour venir, d'une part, se monter sur ladite extrémité (42) de la tige de poussée (4) et sur le pédalier (5), de manière à maintenir lad tige de poussée (4) dans une position de montage par rapport au pédalier (5) et, d'autre part, pour se détacher de la tige de poussée (4) et du pédalier (5) et tomber, lorsque la tige de poussée (4) est éloignée de la position de montage. | 1. Cale (6) pour le montage d'un système d'assistance au freinage d'un véhicule qui comporte un pédalier (5), relié à une extrémité (42) d'une tige de poussée (4), caractérisée en ce qu'elle est adaptée pour venir, d'une part, se monter sur ladite extrémité (42) de. ladite tige de poussée (4) et sur ledit pédalier (5), de manière à maintenir ladite tige de poussée (4) dans une position de montage par rapport audit pédalier (5) et, d'autre part, pour se détacher de ladite tige de poussée (4) et dudit pédalier (5) et tomber, lorsque ladite tige de poussée (4) est éloignée de ladite position de montage. 2. Cale (6) selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une portion d'appui (8) qui, lorsque ladite cale (6) maintient ladite tige de poussée (4) dans ladite position de montage, s'appuie sur ledit pédalier (5). 3. Cale (6) selon la 2, caractérisée en ce que ladite portion d'appui 15 (8) comporte une encoche (81) en forme de U. 4. Cale (6) selon la 2, caractérisée en ce que ladite portion d'appui (8) comporte une ouverture (82) en forme de L. 5. Cale (6) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ladite cale (6) comporte une portion de fixation (7) qui, dans ladite position de montage, 20 coopère par déformation élastique avec ladite première extrémité (42) de ladite tige de poussée (4). 6. Dispositif d'assistance au freinage pour un véhicule automobile, comportant un pédalier (5), une tige de poussée (4) qui comporte une première extrémité (42), montée sur ledit pédalier (5), et une seconde extrémité apte à s'accoupler avec un organe 25 d'accouplement (3) de ladite tige de poussée (4) sur un maître cylindre (1), caractérisé en ce qu'il comporte une cale selon l'une quelconque des 1 à 5. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que ladite cale (6) comporte une portion de fixation (7), qui dans ladite position de montage, coopère avec ladite première extrémité (42) de ladite tige de poussée (4) et une portion d'appui (8) qui,lorsque ladite cale (6) maintient ladite tige de poussée (4) dans ladite position de montage, s'appuie sur ledit pédalier (5). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que ladite première extrémité (42) de ladite tige de poussée (4) comporte un téton (43), sensiblement perpendiculaire à ladite tige de poussée (4), sur lequel vient s'emboîter, par déformation élastique, ladite portion de fixation de ladite cale (6). | B | B62,B60 | B62D,B60T | B62D 65,B60T 7 | B62D 65/12,B60T 7/06 |
FR2892160 | A1 | DISPOSITIF HYDRAULIQUE DE COMMANDE D'EMBRAYAGE. | 20,070,420 | -1- La présente invention concerne un dispositif hydraulique de commande, un ensemble d'assistance pour système de commande hydraulique d'embrayage et un système de commande hydraulique d'embrayage. Un dispositif d'embrayage de véhicule automobile est généralement actionné à l'aide d'une pédale de commande d'embrayage accessible depuis un habitacle du véhicule. Il est connu de relier cette pédale de commande au dispositif d'embrayage par un système de commande hydraulique. Afin de minimiser l'effort qu'un utilisateur doit appliquer sur la pédale de commande pour actionner l'embrayage, le système de commande hydraulique comporte généralement un ensemble d'assistance encore appelé "cylindre d'assistance". On connaît déjà dans l'état de la technique, notamment d'après FR-A-2 862 114, un ensemble d'assistance comprenant, d'une part, un dispositif hydraulique de commande du type comportant un piston de commande : - monté mobile dans un corps, - séparant dans ce corps des chambres hydrauliques proximale et distale de volumes variables, -comportant des moyens de communication entre les chambres hydrauliques obturables par un organe formant clapet monté mobile dans le piston entre des positions d'obturation et de dégagement des moyens de communication, et, d'autre part, un dispositif pour l'assistance au déplacement de ce piston. 25 Dans ce qui suit, on qualifiera de proximal un élément du dispositif proche, dans la chaîne de commande, de la pédale de commande, et de distal un élément du dispositif distant, dans la chaîne de commande, de cette pédale de commande. Le piston de commande est déplaçable dans le corps entre des positions de repos et de fin de course, sous l'effet d'admission ou de refoulement de liquide de 30 transmission dans les chambres hydrauliques du corps. Les moyens de communication entre les chambres hydrauliques sont destinés à limiter des dérives de la position de repos du piston, correspondant à des excès ou déficits de liquide dans les chambres hydrauliques. Ces dérives sont généralement dues à une dilatation ou une contraction du liquide de transmission, sous l'effet de la variation 35 de la température de ce liquide, ou encore à une usure ou une déformation thermique d'un élément du dispositif d'embrayage.20 -2Les moyens de communication permettent également de purger le dispositif hydraulique de commande, notamment en permettant le passage d'une bulle d'air indésirable de la chambre distale vers la chambre proximale. L'organe formant clapet est destiné à obturer ces moyens de communication afin notamment de permettre le déplacement du piston lorsque la pédale de commande est actionnée. Cet organe formant clapet est donc en position de dégagement lorsque le piston est en position de repos et en position d'obturation dans les autres cas. Dans FR-A-2 862 114, la position de l'organe formant clapet est commandée en fonction de la position du piston dans le corps. L'organe formant clapet est prolongé par une tige destinée à venir en butée contre une paroi du corps lorsque le piston est en position de repos, afin que l'organe formant clapet soit en position de dégagement. Le piston est par ailleurs muni de moyens élastiques destinés à appliquer à l'organe formant clapet une force élastique de rappel en position d'obturation lorsque la tige n'est plus en butée contre la paroi du corps, c'est à dire lorsque le piston n'est plus en position de repos. Lorsque la pédale de commande est actionnée, du liquide de transmission est admis dans la chambre hydraulique proximale afin de pousser le piston. Ce piston étant dans sa position de repos, l'organe formant clapet est en position de dégagement des moyens de communication. Ainsi, le liquide de transmission peut passer de la chambre proximale à la chambre distale par ces moyens de communication, ce qui limite la poussée exercée par le liquide sur le piston. Il est alors difficile de prévoir à quel moment le piston commence à se déplacer. L'invention a notamment pour but d'éviter cet inconvénient en fournissant un dispositif hydraulique dont le clapet est apte à passer en position d'obturation quelle que soit la position du piston. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif hydraulique de commande du type précité, où le piston porte des moyens élastiques de rappel de l'organe formant clapet en position de dégagement, l'organe formant clapet comportant des moyens d'application de force de pression sollicitant cet organe formant clapet à l'encontre de sa force de rappel par effet de pression fluidique sur les moyens d'application de force de pression. Lorsque le piston est au repos, les pressions du liquide de transmission dans les chambres hydrauliques proximale et distale sont sensiblement égales à la pression atmosphérique. Dans ce cas, la force de rappel de l'organe formant clapet, complétée par d'éventuels frottements, est prédominante par rapport à la résultante des forces de -3- pression fluidique appliquées à l'organe formant clapet, si bien que ce dernier est maintenu dans sa position de dégagement des moyens de communication. Les moyens de communication permettent alors la circulation du liquide de transmission entre les chambres hydrauliques, de sorte qu'il ne peut se créer d'excès ou de déficit de liquide dans l'une ou l'autre des chambres hydrauliques, lorsque le piston est en position de repos. On évite ainsi les dérives de la position de repos du piston. Lorsque la pédale de commande est actionnée, les pressions du liquide de transmission augmentent dans les chambres hydrauliques proximale et distale jusqu'à ce que la résultante des forces de pression fluidique appliquées à l'organe formant clapet devienne prédominante par rapport à la force élastique de rappel de cet organe formant clapet et à d'éventuels frottements, si bien que ce dernier est déplacé vers sa position d'obturation des moyens de communication. Enfin, lorsque la pédale de commande est relâchée, les pressions dans les chambres hydrauliques proximale et distale redeviennent sensiblement égales à la pression atmosphérique et le piston est rappelé vers sa position de repos. La force de rappel de l'organe formant clapet redevient alors prédominante, si bien que ce dernier revient en position de dégagement, cela quelle que soit la position du piston dans le corps. Ainsi, l'organe formant clapet peut passer en position de dégagement même lorsque le piston n'est pas dans sa position de repos. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les moyens d'application de force de pression comportent au moins une surface de pression hydraulique et une surface de pression pneumatique. De préférence, les moyens d'application de force de pression comportent des première et seconde surfaces de pression hydraulique d'aires efficaces différentes sollicitant l'organe formant clapet à l'encontre de sa force de rappel par effet de force de pression différentielle, et une surface de pression pneumatique d'aire efficace correspondant à la différence des aires efficaces des surfaces de pression hydraulique. On notera qu'on appelle aire efficace d'une surface d'un élément l'aire dont le produit avec la pression exercée sur cette surface par un fluide donne la force appliquée sur l'élément par le fluide. Le déplacement de l'organe formant clapet d'obturation des moyens de communication est commandé par effet de force de pression différentielle, c'est à dire par la résultante des forces de pression exercées sur l'organe formant clapet. -4- La surface de pression pneumatique, en contact avec un gaz, en général de l'air, subit une force de pression pneumatique négligeable par rapport aux forces de pression hydraulique appliquées sur les surfaces de pression hydrauliques. Ainsi, l'organe formant clapet peut se déplacer lorsque les forces de pression hydraulique appliquées sur les surfaces de pression hydrauliques varient. Un dispositif hydraulique de commande selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la surface de pression pneumatique délimite avec le piston de commande une chambre pneumatique fermée de volume variable contenant de préférence de l'air ; -l'organe formant clapet est déplaçable en translation dans un logement de guidage ménagé dans le piston ; - les surfaces de pression hydrauliques et pneumatique sont sensiblement planes et sensiblement perpendiculaires à la direction de déplacement de l'organe formant clapet ; - la chambre pneumatique s'étend entre deux joints d'étanchéité, agencés entre l'organe formant clapet et le piston de commande, isolant cette chambre pneumatique des chambres hydrauliques ; - la chambre pneumatique s'étend entre un organe d'étanchéité, isolant cette chambre pneumatique des chambres hydrauliques, et une paroi ménagée dans le piston ; - les moyens élastiques comportent un ressort de compression en appui entre un premier siège ménagé sur le piston et un second siège ménagé sur l'organe formant clapet ; - les moyens élastiques de rappel comportent une membrane élastique, comprenant une zone périphérique liée au piston et une zone centrale liée à l'organe formant clapet ; - les moyens élastiques de rappel comportent deux membranes élastiques étanches, la chambre pneumatique s'étendant entre ces deux membranes ; - l'organe formant clapet est agencé dans le piston de commande de manière à se déplacer transversalement dans ce piston ; - les moyens de communication comportent un orifice de communication, ménagé dans le piston, obturable par serrage de surfaces d'obturations complémentaires portées par le piston et un joint d'étanchéité porté par l'organe formant clapet ; -5- - l'organe formant clapet s'étend dans une chambre hydraulique intermédiaire délimitée par deux joints d'étanchéité agencés entre le piston de commande et le corps ; - le dispositif hydraulique de commande comporte des moyens de passage de liquide, ménagés dans le piston ou dans le corps, destinés à faire communiquer la chambre intermédiaire hydraulique avec la chambre proximale ; - les moyens de passage sont ménagés dans le corps de sorte que, lorsque le piston a parcouru une course prédéterminée, la chambre intermédiaire hydraulique et la chambre proximale sont isolées l'une de l'autre ; - l'organe formant clapet est muni d'une butée, ménagé sur la première surface de pression hydraulique, destiné à coopérer avec une butée complémentaire ménagée sur le corps lorsque l'organe formant clapet est en position de dégagement ; - l'organe formant clapet est agencé dans le piston de manière à se déplacer axialement dans ce piston ; - les moyens de communication comportent un orifice de communication ménagé dans l'organe formant clapet, obturable par serrage de surfaces d'obturations complémentaires portées par le piston et un joint 20 d'étanchéité porté par l'organe formant clapet ; - l'organe formant clapet est apte à se déplacer en position d'obturation lorsque la pression dans les chambres hydrauliques est supérieure à un seuil prédéterminé inférieur à 10 bars, de préférence inférieur à 5 bars, la pression supérieure à ce seuil permettant notamment de vaincre la force 25 de rappel des moyens élastiques. L'invention a également pour objet un module à clapet pour un dispositif hydraulique de commande qui comprend un organe de support, destiné à être agencé dans le piston, l'organe formant clapet étant relié à cet organe de support par les deux membranes élastiques délimitant la chambre pneumatique et formant les moyens 30 élastiques de rappel de l'organe formant clapet. L'invention à également pour objet un ensemble d'assistance pour système de commande hydraulique d'embrayage, qui comporte un dispositif hydraulique de commande tel que défini précédemment et un dispositif pour l'assistance au déplacement du piston. 10 15 -6-L'invention a enfin pour objet un système de commande hydraulique d'embrayage, qui comporte un dispositif hydraulique de commande tel que défini précédemment. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 et 2 sont des vues en coupe axiale d'un ensemble d'assistance comportant un dispositif hydraulique de commande selon un premier mode de réalisation de l'invention, l'organe formant clapet étant respectivement en position de dégagement et d'obturation des moyens de communication ; - les figures 3 et 4 sont des vues similaires aux figures 1 et 2 montrant un dispositif hydraulique de commande selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - les figures 5 et 6 sont des vues en coupe axiale d'un dispositif hydraulique de commande selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 7 est une vue en perspective d'un dispositif hydraulique de commande selon un quatrième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 8 est une vue en perspective d'un dispositif hydraulique de commande selon un cinquième mode de réalisation de l'invention. On a représenté sur les figures 1 et 2 un ensemble d'assistance pour système de commande hydraulique d'embrayage, appelé par la suite cylindre d'assistance 10, destiné à être agencé dans un système de commande hydraulique d'un embrayage de véhicule automobile, entre une pédale de commande, actionnée par un conducteur du 25 véhicule automobile, et un dispositif d'embrayage classique (non représenté). Le cylindre d'assistance 10 comporte un dispositif hydraulique de commande 12 selon un premier mode de réalisation de l'invention. Le dispositif hydraulique de commande 12 est muni d'un corps 14, de forme générale tubulaire, comportant deux extrémités proximale 14A et distale 14B. Un piston 30 de commande 16 est monté coulissant axialement dans le corps 14 entre une position de repos, représentée sur la figure 1, et une position active de fin de course, représentée sur la figure 2. Ce piston 16 sépare dans le corps 14 des chambres hydrauliques proximale 18A et distale 18B de volumes variables reliées respectivement, via des premier et 35 second circuits hydrauliques, à la pédale de commande d'embrayage et au dispositif d'embrayage. Les chambres proximale 18A et distale 18B sont munies respectivement de 15 20 -7- premier 20A et second 20B orifices pour l'entrée et la sortie d'un liquide de transmission, par exemple une huile classique. Lorsque la pédale de commande d'embrayage est actionnée, du liquide de transmission entre dans la chambre proximale 18A par l'orifice 20A, augmentant alors la pression dans la chambre proximale 18A, et poussant ainsi axialement le piston 16 vers l'extrémité distale 14B du corps 14. Le liquide de transmission de la chambre hydraulique distale 18B est alors refoulé vers le dispositif d'embrayage et lui transmet un effort de poussée qui le fait passer en position débrayée. Lorsque la pédale de commande d'embrayage est relâchée, le dispositif d'embrayage est rappelé en position embrayée. Ce dispositif d'embrayage exerce alors un effort hydraulique de rappel sur le piston 16, qui est ainsi rappelé vers la position de repos. Le dispositif hydraulique de commande 12 comporte également un organe élastique de rappel 22, généralement un ressort de compression, permettant d'achever la course de rappel du piston 16. Afin de minimiser l'effort devant être appliqué par l'utilisateur à la pédale de commande pour actionner le dispositif d'embrayage, le cylindre d'assistance 10 comporte un dispositif 24 d'assistance au déplacement axial du piston 16 de type classique. Ce dispositif d'assistance 24 comporte des organes élastiques 26, prenant appui sur un carter 25 solidaire du corps 14, sollicitant des organes 28 d'application d'effort contre un organe 30 de renvoi d'effort rendu solidaire du piston 16 par une tige 32. Ainsi, chaque organe 28 d'application d'effort coopère avec l'organe 30 de renvoi d'effort par effet de came de façon à transformer le déplacement de cet organe 28 sous l'effet de sa sollicitation élastique en déplacement du piston 16 vers l'extrémité distale 14B du corps 14. De manière classique, l'organe 30 de renvoi d'effort comporte une première surface de came 30A perpendiculaire à la direction de l'effort appliqué par l'organe d'application d'effort 28, et une seconde surface de came 30B inclinée de manière à renvoyer l'effort transversalement. L'organe d'application d'effort 28 est en appui sur la première surface de came 30A lorsque le piston 16 est dans sa position de repos, afin que la came ne renvoie pas d'effort susceptible de déplacer le piston. Par ailleurs, l'organe d'application d'effort 28 est en appui sur la seconde surface de came 30B lorsque le piston 16 se déplace, afin que la came 30 renvoie un effort d'assistance au déplacement de ce piston 16. -8- Afin de permettre la circulation du liquide de transmission entre les chambres hydrauliques proximale et distale, le piston 16 comporte des moyens 34 de communication obturables par un organe 36 formant clapet. Le clapet 36, de forme générale de révolution, est monté mobile en translation dans un logement 38 de forme complémentaire, ménagé dans le piston 16, entre des positions de dégagement et d'obturation des moyens de communication 34, représentées respectivement sur les figures 1 et 2. Conformément au premier mode de réalisation de l'invention, le clapet 36 est agencé dans le piston de commande 16 de manière à se déplacer transversalement dans ce piston 16. On notera que le logement 38 participe au guidage des déplacements transversaux du clapet 36. Le clapet 36 s'étend dans une chambre hydraulique intermédiaire 40, de forme générale annulaire, entourant le piston 16. Cette chambre hydraulique intermédiaire 40 est délimitée par deux joints d'étanchéité 42 agencés entre le piston 16 et le corps 14. On notera que le corps 14 comporte des moyens 44 de passage de liquide, destinés à faire communiquer la chambre hydraulique intermédiaire 40 et la chambre hydraulique proximale 18A lorsque le piston est dans sa position de repos. De préférence, ces moyens de passage 44 sont conformés de façon que la chambre hydraulique intermédiaire 40 et la chambre hydraulique proximale 18A sont isolées l'une de l'autre lorsque le piston 16 a parcouru une course prédéterminée. Conformément au premier mode de réalisation de l'invention, les moyens 34 de communication comportent un orifice 45 de communication entre la chambre hydraulique distale 18B et la chambre hydraulique intermédiaire 40. Cet orifice de communication 45 est obturable par serrage d'une première surface d'obturation annulaire portée par le piston 16 et d'une seconde surface d'obturation complémentaire portée par un joint élastique d'étanchéité annulaire 46, porté par le clapet 36. Conformément à l'invention, l'orifice de communication 45 est obturé lorsque la pression dans la chambre hydraulique intermédiaire 40 est supérieure à un premier seuil prédéterminé, et est dégagé lorsque cette pression est inférieure à un second seuil prédéterminé. Généralement, les premier et second seuils prédéterminés sont sensiblement égaux et inférieurs à 10 bars. De préférence, les premier et second seuils prédéterminés sont inférieurs à 5 bars. Le clapet 36 est muni de moyens de déplacement en fonction de la pression. Ces moyens de déplacement comportent des moyens élastiques comprenant un ressort de compression 48 prenant appui sur un premier siège ménagé sur le piston 16 et sur un second siège ménagé sur le clapet 36. Ce ressort 48 est destiné à rappeler -9- élastiquement le clapet 36 en position de dégagement des moyens de communication 34. La raideur de ce ressort 48 est choisie de manière à calibrer les premier et second seuils de pression prédéterminés, en prenant en compte notamment différentes forces de frottement. On notera que le clapet 36 est muni d'une butée 49 destinée à coopérer avec une butée complémentaire ménagée sur le corps 14 lorsque le clapet 36 est en position de dégagement. Cette butée 49 est destinée à matérialiser une limite de dégagement du clapet 36. Les moyens de déplacement comportent en outre des moyens P d'application 10 de force de pression, comprenant des première 50 et seconde 52 surfaces de pression hydraulique, ménagées sur le clapet 36. Ces première 50 et seconde 52 surfaces de pression hydraulique sont généralement sensiblement planes et perpendiculaires à la direction de déplacement du clapet 36. La première surface hydraulique 50 a une aire efficace supérieure à la 15 seconde surface hydraulique 52, si bien que la force de pression appliquée sur la première surface hydraulique 50 est supérieure à la force de pression appliquée sur la seconde surface hydraulique 52. En outre, la première surface hydraulique 50 est ménagée en avant de la seconde surface hydraulique 52 en considérant le sens de déplacement du clapet 36 vers sa position de dégagement. 20 Ainsi, les première 50 et seconde 52 surfaces de pression hydraulique sollicitent le clapet 36 à l'encontre de sa force de rappel élastique par effet de pression fluidique sur les moyens P d'application de force de pression. On notera qu'afin d'obtenir des surfaces de pression hydraulique 50, 52 d'aires efficaces différentes, le clapet 36 comporte une surface de pression pneumatique 25 54, non sollicitée par la pression du liquide de transmission, d'aire efficace correspondant à la différence entre les aires efficaces des première 50 et seconde 52 surfaces de pression hydraulique. Cette surface de pression pneumatique 54 délimite, avec le piston de commande 14, une chambre pneumatique fermée 56, de volume variable, remplie de gaz, 30 de préférence de l'air. Cette chambre pneumatique 56 s'étend entre deux joints d'étanchéité 57 agencés entre le clapet 36 et le piston de commande 16. La pression de l'air dans la chambre pneumatique 56 est sensiblement égale à la pression atmosphérique, si bien que la force de pression appliquée sur la surface de pression pneumatique 54 est négligeable devant les forces de pression appliquées aux 35 surfaces de pression hydraulique 50, 52.5 -10- De préférence, la chambre pneumatique 56 est la plus grande possible afin de minimiser les variations de pression de l'air dans cette chambre 56 lorsque son volume varie. Ainsi, le volume de la chambre pneumatique 56 est avantageusement augmenté par un dégagement 58. On précisera ci-dessous les principaux aspects du fonctionnement du dispositif hydraulique de commande 12 selon le premier mode de réalisation de l'invention, liés à l'invention. Lorsque le piston 16 est au repos, les moyens de passage 44 et les moyens de communication 34 sont dégagés (figure 1). Ainsi, les chambres hydrauliques proximale 18A, intermédiaire 40 et distale 18B communiquent ensemble, et la pression est sensiblement la même dans les trois chambres hydrauliques, généralement sensiblement égale à la pression atmosphérique. Dans ce cas, la force de rappel du clapet 36, complétée par d'éventuels frottements (en particulier des joints 57), est prédominante par rapport à la résultante des forces de pression appliquées au clapet 36, si bien que ce dernier est maintenu dans sa position de dégagement des moyens de communication 34. On notera que, lorsque le piston 16 est en position de repos, le dispositif d'assistance 24 est également au repos, c'est-à-dire que l'organe d'application d'effort 28 est en appui contre la première surface de came 30A. Lorsque la pédale de commande est actionnée, le liquide de transmission est injecté dans la chambre hydraulique proximale 18A, faisant augmenter la pression dans les chambres hydrauliques proximale 18A, intermédiaire 40 et distale 18B. Lorsque la pression devient supérieure au premier seuil prédéterminé, la force de pression appliquée à la première surface hydraulique 50 devient prédominante par rapport aux forces opposées appliquées au clapet 36, c'est à dire les forces de pression appliquées à la seconde surface hydraulique 52 et à la surface pneumatique 54, la force de rappel du ressort 48 et les frottements éventuels. Le clapet 36 passe alors dans la position d'obturation de l'orifice de communication 45, telle que représentée sur la figure 2, dans laquelle les surfaces d'obturation du joint d'étanchéité 46 et du piston 16 coopèrent entre elles. Une fois l'orifice de communication 45 obturé, les chambres hydrauliques distale 18B et intermédiaire 40 sont isolées l'une de l'autre. Le liquide de transmission injecté dans la chambre hydraulique proximale 18A provoque une augmentation de la pression dans les chambres hydrauliques proximale 18A et intermédiaire 40. Le piston est alors poussé vers l'extrémité distale 14B du corps 14. -11- Lorsque le piston 16 dépasse une course prédéterminée (voir figure 2), les moyens de passage 44 ne communiquent plus avec la chambre hydraulique intermédiaire 40 (voir figure 2). La chambre hydraulique intermédiaire 40 est alors isolée de la chambre hydraulique proximale 18A et le piston 16 agit comme un piston classique (sans clapet 36), l'éventuelle ouverture accidentelle du clapet 36 ne modifiant pas l'isolation des chambres hydrauliques proximale 18A et distale 18B. De plus, dans le cas où la pédale de commande est brusquement relâchée, la pression dans la chambre proximale 18A chute brusquement jusqu'à atteindre une valeur proche de celle de la pression atmosphérique, inférieure au seuil prédéterminé de pression en dessous duquel le clapet 36 est susceptible de passer en position de dégagement. Puisque le piston 16 agit comme un piston classique lorsque les moyens de passage 44 ne communiquent plus avec la chambre hydraulique intermédiaire 40, une telle chute brutale de pression ne risquerait donc pas de dégager les moyens de communication 34. Lorsque la pédale de commande est relâchée, le piston 16 est rappelé vers sa position de repos et les pressions du liquide de transmission dans les chambres hydrauliques proximale 18A, distale 18B et intermédiaire 40 diminuent pour se rapprocher de, voire atteindre, la pression atmosphérique. Lorsque le piston 16 est suffisamment proche de sa position de repos, les moyens de passage 44 font communiquer à nouveau la chambre hydraulique intermédiaire 40 avec la chambre hydraulique proximale 18A. La pression dans la chambre hydraulique intermédiaire 40 devient alors inférieure au second seuil prédéterminé. La force de rappel élastique du ressort 48 redevient alors prédominante, si bien que le clapet 36 revient en position de dégagement de l'orifice de communication 45. Les chambres hydrauliques proximale 18A et distale 18B communiquent à nouveau entre elles. On notera que les moyens de passage 44 sont conformés pour que le clapet 36 passe en position de dégagement uniquement lorsque le dispositif d'assistance 24 est en position de repos. Dans le cas contraire, le piston 16 ne pourrait pas revenir en position de repos lorsque le clapet 36 serait en position de dégagement et que le dispositif d'assistance 24 serait actif. En effet, lorsque le clapet 36 est en position de dégagement, le liquide de transmission passe par les moyens de communication 34, et n'applique donc pas d'effort -12- sur le piston 16. Le piston 16 est alors uniquement rappelé en position de repos par le ressort de rappel 22. Ainsi, dans le cas où le clapet 36 passerait en position de dégagement avant que le piston 16 soit en position de repos, ce piston 16 serait également soumis à l'effort renvoyé par la came 30, qui est opposé et supérieur à l'effort exercé par le ressort 22. Le piston 16 ne pourrait donc pas revenir en position de repos. Sur les figures 3 à 8, les éléments similaires à ceux des figures précédentes sont désignés par des références identiques. On a représenté sur les figures 3 et 4 un dispositif hydraulique de commande 12 selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Conformément au deuxième mode de réalisation de l'invention, le clapet 36 est agencé dansle piston 16 de manière à se déplacer axialement dans ce piston 16 entre une position de dégagement représentée sur la figure 3 et une position d'obturation représentée sur la figure 4. Dans ce cas, la première surface de pression hydraulique 50 est sensible à la pression dans la chambre hydraulique distale 18B et la seconde surface de pression hydraulique 52 est sensible à la pression dans la chambre hydraulique proximale 18A. Les moyens de communication 34 comportent un orifice de communication 58 ménagé dans le clapet 36. Cet orifice de communication 58 est obturable par serrage de surfaces d'obturation complémentaires portées par le piston 16 et un joint d'étanchéité élastique 46 porté par la seconde surface de pression hydraulique 52. De préférence, le clapet 36 comporte deux éléments mobiles l'un par rapport à l'autre, respectivement un élément male 36A, portant la seconde surface hydraulique de pression 52, et un élément femelle 36B, portant la première surface hydraulique de pression 50. Ces éléments male 36A et femelle 36B sont montés l'un dans l'autre avec un jeu formant l'orifice de communication 58. En outre, les éléments male 36A et femelle 36B sont munis de faces complémentaires 60A, 60B d'appui axial mutuel. Au moins une de ces faces 60A, 60B est munie de bossages d'entretoisement mutuel de façon à autoriser le passage du liquide de transmission entre les surfaces 60A, 60B. On précisera ci-dessous les principaux aspects du fonctionnement du dispositif hydraulique de commande 12 selon le second mode de réalisation de l'invention, liés à l'invention. Lorsque le piston 16 est au repos, les moyens de communication 34 sont dégagés (figure 3). Ainsi, les chambres hydrauliques proximale 18A et distale 18B -13- communiquent ensemble, et la pression est sensiblement la même dans ces deux chambres hydrauliques, généralement sensiblement égale à la pression atmosphérique. Dans ce cas, la force de rappel du clapet 36, complétée par d'éventuels frottements, est prédominante par rapport à la résultante des forces de pression appliquées au clapet 36, si bien que ce dernier est maintenu dans sa position de dégagement des moyens de communication 34. Lorsque la pédale de commande est actionnée, le liquide de transmission est injecté dans la chambre hydraulique proximale 18A, faisant augmenter la pression dans les chambres hydrauliques proximale 18A et distale 18B. Lorsque la pression devient supérieure au premier seuil prédéterminé, la force de pression appliquée à la première surface hydraulique 50 devient prédominante par rapport aux forces opposées appliquées au clapet 36, c'est à dire les forces de pression appliquées à la seconde surface hydraulique 52 et à la surface pneumatique 54, la force de rappel du ressort 48 et les frottements éventuels. Le clapet 36 passe alors dans la position d'obturation de l'orifice de communication 58, telle que représentée sur la figure 2, dans laquelle les surfaces d'obturation du joint d'étanchéité 46 et du piston 16 coopèrent entre elles. Une fois l'orifice de communication 58 obturé, les chambres hydrauliques distale 18B et proximale 18A sont isolées l'une de l'autre. Le liquide de transmission injecté dans la chambre hydraulique proximale 18A provoque une augmentation de la pression dans cette chambre hydraulique proximale 18A. Le piston est alors poussé vers l'extrémité distale 14B du corps 14. Lorsque la pédale de commande est relâchée, le piston 16 est rappelé vers sa position de repos et les pressions du liquide de transmission dans les chambres hydrauliques proximale 18A et distale 18B diminuent pour se rapprocher de, voire atteindre, la pression atmosphérique. Lorsque la pression dans la chambre hydraulique distale 18B devient inférieure au second seuil prédéterminé, la force de rappel élastique du ressort 48 redevient prédominante, si bien que le clapet 36 revient en position de dégagement de l'orifice de communication 58. Les chambres hydrauliques proximale 18A et distale 18B communiquent à nouveau entre elles. On a représenté sur les figures 5 et 6 un dispositif hydraulique de commande 12 selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Conformément à ce troisième mode de réalisation, le clapet 36 est agencé dans le piston 16 de manière à se déplacer transversalement dans ce piston 16 entre une -14-position de dégagement représentée sur la figure 5 et une position d'obturation représentée sur la figure 6. Dans ce cas, de la même manière que dans le premier mode de réalisation de l'invention, le piston 16 comporte une chambre hydraulique intermédiaire 40. Les première 50 et seconde 52 surfaces de pression hydraulique sont alors sensibles à la pression dans cette chambre hydraulique intermédiaire 40. Selon ce troisième mode de réalisation, le piston 16 comporte un organe 61 formant un support de logement du clapet 36. Cet organe de support 61 est agencé dans le logement 38. Un joint d'étanchéité 62 est agencé entre l'organe de support 61 et le contour du logement 38, afin d'empêcher le passage de liquide de transmission entre cet organe de support 61 et le piston 16. Les moyens élastiques de rappel comportent une première membrane élastique 64, munie d'une zone périphérique liée de manière étanche à l'organe de support 61, par exemple par surmoulage ou par collage, et d'une zone centrale liée à la première surface hydraulique 50, par exemple par collage. Les moyens élastiques de rappel comportent également une seconde membrane élastique 66, munie d'une zone périphérique liée de manière étanche à l'organe de support 61, par exemple par surmoulage ou par collage, et d'une zone centrale liée au clapet 36. Les zones périphériques des première 64 et seconde 66 membranes élastiques sont donc liées au piston 16 par l'intermédiaire de l'organe de support 61. En variante, la seconde membrane élastique 66 pourrait être venue de matière avec le joint d'étanchéité 46 destiné à obturer les moyens de communication 34. Selon un mode de réalisation la membrane 66 et le joint élastique d'étanchéité annulaire 46 sont venus de matière ensemble. Lorsque le clapet 36 se déplace, il entraîne avec lui les zones centrales des membranes élastiques 64, 66. Ces membranes élastiques 64, 66 se déforment alors en générant un effort de rappel vers leur position initiale, comme cela est visible sur la figure 6. On notera que les deux membranes permettent également le guidage transversal du clapet 36, qui peut ainsi se déplacer sans frotter contre l'organe de support 61. L'absence d'effort de frottements entre le clapet 36 et l'organe de support 61 permet de mieux maîtriser le seuil prédéterminé de pression à partir duquel le clapet 36 se déplace. -15- Par ailleurs, les première 64 et seconde 66 membranes élastiques étant reliées de manière étanche à l'organe de support 61, elles remplissent avantageusement des rôles de joints d'étanchéité délimitant la chambre pneumatique 56. Le montage du clapet 36 est très simple. En effet, tout d'abord, on forme un module comprenant l'organe de support 61, portant éventuellement le joint 32, le clapet 36 étant relié à cet organe de support 61 par les première 64 et seconde 66 membranes élastiques délimitant la chambre pneumatique 56 et formant les moyens élastiques de rappel du clapet 36. Puis, on monte ce module dans le logement 38. Le fonctionnement du dispositif hydraulique selon le troisième mode de réalisation de l'invention est similaire au fonctionnement du dispositif hydraulique selon le premier mode de réalisation de l'invention. On a représenté sur la figure 7 un dispositif hydraulique de commande 12 selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. Conformément au quatrième mode de réalisation de l'invention, le clapet 36 est agencé dans le piston 16 de manière à se déplacer transversalement dans ce piston 16 entre une position de dégagement représentée sur la figure 7 et une position d'obturation (non représentée). Selon ce quatrième mode de réalisation de l'invention, les moyens élastiques de rappel comportent une membrane élastique 68, munie d'une zone périphérique liée de manière étanche à l'organe de support 61, par exemple par pincement entre cet organe de support 61 et un épaulement du logement 38, et d'une zone centrale liée au clapet 36, par exemple par pincement entre un épaulement du clapet 36 et un organe de butée 70 coopérant avec la surface du logement 38. Ainsi, lorsque le clapet 36 se déplace, il entraîne avec lui la zone centrale de la membrane élastique 68, qui se déforme alors en générant un effort de rappel vers sa position initiale. On notera que la membrane 68 et l'organe de butée 70 permettent le guidage transversal du clapet 36, qui peut ainsi se déplacer sans frotter contre l'organe de support 61. La membrane élastique 68 étant reliée de manière étanche au piston, elle forme avantageusement un joint d'étanchéité délimitant la chambre pneumatique 56 avec la surface du logement 38. On notera que selon ce mode de réalisation, les moyens P d'application de force de pression ne comportent qu'une seule surface hydraulique 50 et une surface pneumatique 54. -16- Dans ce cas, le seuil prédéterminé de pression à partir duquel le clapet 36 se déplace dépend uniquement de la force élastique générée par la membrane élastique 68 et de la force de pression négligeable exercée sur la surface pneumatique 54. Ainsi, le clapet 36 se déplace dès que la force de pression appliquée à la surface hydraulique 50 est supérieure à la force élastique de rappel. On a représenté sur la figure 8 un dispositif hydraulique de commande 12 selon un cinquième mode de réalisation de l'invention. Conformément au cinquième mode de réalisation de l'invention, le clapet 36 est agencé dans le piston 16 de manière à se déplacer axialement dans ce piston 16 entre une position de dégagement, représentée sur la figure 8, et une position d'obturation (non représentée). Le clapet 36 a une forme générale de tige montée mobile axialement dans le piston 16 avec un jeu radial formant l'orifice de communication 58. Le clapet 36 comporte des extrémités proximale 36A et distale 36B, solidaires respectivement d'une tête 72 et de l'organe de renvoi d'effort 30. La tête 72 comporte une première surface sensiblement plane formant la surface hydraulique 50, et une seconde surface sensiblement plane 74, opposée à la première, formant à la fois un siège pour le ressort 48 et une surface de butée contre le piston 16 lorsque le clapet 36 est en position d'obturation. L'organe d'application d'effort 28 est en appui sur la première surface de came 30A lorsque le clapet 36 est dans sa position de dégagement. Par ailleurs, l'organe d'application d'effort 28 est en appui sur la seconde surface de came 30B lorsque le clapet 36 est dans sa position d'obturation. La came 30 est donc susceptible de renvoyer un effort d'assistance au déplacement du clapet 36, qui est transmis au piston 16 par l'intermédiaire de la seconde surface 74 en butée contre ce piston 16. Par ailleurs, l'organe 30 de renvoi d'effort étant agencé en dehors du corps 14, il comporte une surface en contact avec de l'air, formant la surface pneumatique 54. Le clapet 36 comporte également des moyens 76 de passage de liquide, destinés à faire communiquer la chambre hydraulique distale 18B et l'orifice de communication 58 lorsque le clapet 36 est dans sa position de dégagement. Ces moyens de passage 76 sont conformés de façon que la chambre hydraulique distale 18B et l'orifice de communication 58 sont isolés l'un de l'autre lorsque le clapet 36 a parcouru une course prédéterminée. De préférence, un joint d'étanchéité annulaire 78 est agencé sur le piston 16 de manière à assurer l'isolation entre les moyens de passage 76 et l'orifice de communication 58. -17- On précisera ci-dessous les principaux aspects du fonctionnement du dispositif hydraulique de commande 12 selon le cinquième mode de réalisation de l'invention, liés à l'invention. Lorsque le piston 16 est au repos, les moyens de communication 34 sont dégagés (figure 8). Les chambres hydrauliques proximale 18A et distale 18B communiquent ensemble par l'intermédiaire des moyens de passage 76 et de l'orifice de communication 58, et la pression est sensiblement la même dans ces deux chambres hydrauliques, généralement sensiblement égale à la pression atmosphérique. Dans ce cas, la force de rappel du clapet 36, complétée par d'éventuels frottements, est prédominante par rapport à la résultante des forces de pression appliquées au clapet 36, si bien que ce dernier est maintenu dans sa position de dégagement des moyens de communication 34. Lorsque la pédale de commande est actionnée, le liquide de transmission est injecté dans la chambre hydraulique proximale 18A, faisant augmenter la pression dans les chambres hydrauliques proximale 18A et distale 18B. Lorsque la pression devient supérieure au premier seuil prédéterminé, la force de pression appliquée à la première surface hydraulique 50 devient prédominante par rapport aux forces opposées appliquées au clapet 36, c'est à dire la force de pression appliquées à la surface pneumatique 54, la force de rappel du ressort 48 et les frottements éventuels. Le clapet 36 se déplace alors vers sa position d'obturation des moyens de communication 34, entraînant l'organe 30 de renvoi d'effort dans son déplacement. Le clapet 36 est dans sa position d'obturation lorsque les moyens de passage 76 n'autorisent plus la communication entre la chambre hydraulique distale 18B et l'orifice de communication 56. Lorsque le clapet est dans cette position d'obturation, la seconde surface 74 de la tête 72 vient en butée contre le piston 16, ce qui permet le renvoi de l'effort d'assistance au déplacement de la came 30 au piston 16. Lorsque l'orifice de communication 58 est obturé, les chambres hydrauliques distale 18B et proximale 18A sont isolées l'une de l'autre. Le liquide de transmission injecté dans la chambre hydraulique proximale 18A provoque une augmentation de la pression dans cette chambre hydraulique proximale 18A. Le piston est alors poussé vers l'extrémité distale 14B du corps 14. Lorsque la pédale de commande est relâchée, le piston 16 est rappelé vers sa position de repos, entraînant l'organe de renvoi d'effort 30 dans son déplacement, et les -18- pressions du liquide de transmission dans les chambres hydrauliques proximale 18A et distale 18B diminuent pour se rapprocher de, voire atteindre, la pression atmosphérique. Lorsque le piston 16 est dans sa position de repos, l'organe de renvoi d'effort 30 coopère avec l'organe d'application d'effort 28 sur sa première surface de came 30A, parallèle au déplacement du clapet 36. Le clapet 36 peut ainsi se déplacer vers sa position de dégagement sans que son mouvement soit gêné par l'organe de renvoi d'effort 30. Lorsque la pression dans la chambre hydraulique distale 18B devient inférieure au second seuil prédéterminé, la force de rappel élastique du ressort 48 redevient prédominante, si bien que le clapet 36 revient en position de dégagement de l'orifice de communication 58. Les chambres hydrauliques proximale 18A et distale 18B communiquent à nouveau entre elles. On notera que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précédemment décrits. En effet, on pourrait notamment combiner des caractéristiques de plusieurs modes de réalisation sans pour autant sortir du cadre de l'invention | Ce dispositif hydraulique de commande (12) comporte un piston (16) de commande monté mobile dans un corps (14), séparant dans ce corps des chambres hydrauliques proximale (18A) et distale (18B) de volumes variables, et comportant des moyens de communication (34) entre les chambres hydrauliques obturables par un organe (36) formant clapet monté mobile dans le piston (16) entre des positions d'obturation et de dégagement des moyens de communication (34). Le piston (16) porte des moyens élastiques (48) de rappel de l'organe formant clapet (36) en position de dégagement. L'organe formant clapet (36) comporte des moyens (P) d'application de force de pression (50, 52, 54) sollicitant cet organe formant clapet (36) à l'encontre de sa force de rappel par effet de pression fluidique sur les moyens (P) d'application de force de pression. | 1. Dispositif hydraulique de commande (12) du type comportant un piston (16) de commande : - monté mobile dans un corps (14), - séparant dans ce corps des chambres hydrauliques proximale (18A) et distale (18B) de volumes variables, - comportant des moyens de communication (34) entre les chambres hydrauliques obturables par un organe (36) formant clapet monté mobile dans le piston (16) entre des positions d'obturation et de dégagement des moyens de communication (34), caractérisé en ce que le piston (16) porte des moyens élastiques (48 ; 64, 66 ; 68) de rappel de l'organe formant clapet (36) en position de dégagement, l'organe formant clapet (36) comportant des moyens (P) d'application de force de pression (50, 52, 54) sollicitant cet organe formant clapet (36) à l'encontre de sa force de rappel par effet de pression fluidique sur les moyens (P) d'application de force de pression. 2. Dispositif hydraulique de commande (12) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (P) d'application de force de pression comportent au moins une surface de pression hydraulique (50, 52) et une surface de pression pneumatique (54). 3. Dispositif hydraulique de commande (12) selon la 2, caractérisé en ce que les moyens (P) d'application de force de pression comportent des première (50) et seconde (52) surfaces de pression hydraulique d'aires efficaces différentes sollicitant l'organe formant clapet (36) à l'encontre de sa force de rappel par effet de force pression différentielle, et une surface de pression pneumatique (54) d'aire efficace correspondant à la différence des aires efficaces des surfaces de pression hydraulique (50, 52). 4. Dispositif hydraulique de commande (12) selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la surface de pression pneumatique (54) délimite une chambre pneumatique (56) fermée de volume variable contenant de préférence de l'air. 5. Dispositif hydraulique de commande (12) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe formant clapet (36) est déplaçable en translation dans un logement de guidage (38) ménagé dans le piston (16). 6. Dispositif hydraulique de commande (12) selon la 5, caractérisé en ce que les surfaces de pression hydrauliques (50, 52) et pneumatique (54)-20- sont sensiblement planes et sensiblement perpendiculaires à la direction de déplacement de l'organe formant clapet (36). 7. Dispositif hydraulique de commande (12) selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que la chambre pneumatique (56) s'étend entre deux joints d'étanchéité (57), agencés entre l'organe formant clapet (36) et le piston de commande (16), isolant cette chambre pneumatique (56) des chambres hydrauliques (18A, 18B). 8. Dispositif hydraulique de commande (12) selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que la chambre pneumatique (56) s'étend entre un organe d'étanchéité (68), isolant cette chambre pneumatique (56) des chambres hydrauliques (18A, 18B), et une paroi ménagée dans le piston (16). 9. Dispositif hydraulique de commande (12) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens élastiques comportent un ressort de compression (48) en appui entre un premier siège ménagé sur le piston (16) et un second siège ménagé sur l'organe formant clapet (36). 10. Dispositif hydraulique de commande (12) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens élastiques de rappel comportent au moins une membrane élastique (64, 66 ; 68), comprenant une zone périphérique liée au piston (16) et une zone centrale liée à l'organe formant clapet (34). 11. Dispositif hydraulique de commande (12) selon les 4 et 10 prises ensemble, caractérisé en ce que les moyens élastiques de rappel comportent deux membranes élastiques étanches (64, 66), la chambre pneumatique (56) s'étendant entre ces deux membranes (64, 66). 12. Dispositif hydraulique de commande (12) selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'organe formant clapet (36) est agencé dans le piston (16) de commande de manière à se déplacer transversalement dans ce piston (16). 13. Dispositif hydraulique de commande (12) selon la 12, caractérisé en ce que les moyens de communication (34) comportent un orifice (45) de communication, ménagé dans le piston (16), obturable par serrage de surfaces d'obturations complémentaires portées par le piston (16) et un joint d'étanchéité (46) porté par l'organe formant clapet (36). 14. Dispositif hydraulique de commande (12) selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que l'organe formant clapet (36) s'étend dans une chambre hydraulique intermédiaire (40) délimitée par deux joints d'étanchéité (42) agencés entre le piston (16) de commande et le corps (14).-21- 15. Dispositif hydraulique de commande (12) selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (44) de passage de liquide, ménagés dans le piston (16) ou dans le corps (14), destinés à faire communiquer la chambre intermédiaire hydraulique (40) avec la chambre proximale (18A). 16. Dispositif hydraulique de commande (12) selon la 15, caractérisé en ce que les moyens de passage (44) sont ménagés dans le corps (14) de sorte que, lorsque le piston (16) a parcouru une course prédéterminée, la chambre intermédiaire hydraulique (40) et la chambre proximale (18A) sont isolées l'une de l'autre. 17. Dispositif hydraulique de commande (12) selon l'une quelconque des 12 à 16, caractérisé en ce que l'organe formant clapet (36) est muni d'une butée (49), ménagé sur la première surface de pression hydraulique (50), destiné à coopérer avec une butée complémentaire ménagée sur le corps (14) lorsque l'organe formant clapet (36) est en position de dégagement. 18. Dispositif hydraulique de commande (12) selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'organe formant clapet (36) est agencé dans le piston (16) de manière à se déplacer axialement dans ce piston (16). 19. Dispositif hydraulique de commande (12) selon la 18, caractérisé en ce que les moyens de communication (34) comportent un orifice (45) de communication ménagé dans l'organe formant clapet (36), obturable par serrage de surfaces d'obturations complémentaires portées par le piston (16) et un joint d'étanchéité (46) porté par l'organe formant clapet (36). 20. Dispositif hydraulique de commande (12) selon la 18, caractérisé en ce que l'organe formant clapet (36) a une forme générale de tige montée mobile axialement avec un jeu dans le piston (16), les moyens de communication (34) comportant un orifice (58) de communication formé par ce jeu. 21. Dispositif hydraulique de commande (12) selon la 20, caractérisé en ce que l'organe formant clapet (36) comporte des moyens de passage de liquide, conformés de façon que la chambre hydraulique distale (18B) et l'orifice de communication (58) communiquent ensemble lorsque l'organe formant clapet (36) est dans sa position de dégagement, et que la chambre hydraulique distale (18B) et l'orifice de communication (58) sont isolés l'un de l'autre lorsque l'organe formant clapet (36) est dans sa position d'obturation. 22. Dispositif hydraulique de commande (12) selon la 20 ou 21, caractérisé en ce que l'organe formant clapet (36) comporte une extrémité proximale solidaire d'une tête comportant une première surface plane formant la surface hydraulique (50) et une seconde surface plane, opposée à la première, formant à la fois un siège pour-22- les moyens élastiques de rappel (48) et une surface d'appui pour le piston (16) lorsque l'organe formant clapet (36) est en position d'obturation. 23. Dispositif hydraulique de commande (12) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe formant clapet (36) est apte à se déplacer en position d'obturation lorsque la pression dans les chambres hydrauliques (18A, 18B) est supérieure à un seuil prédéterminé inférieur à 10 bars, de préférence inférieur à 5 bars, la pression supérieure à ce seuil permettant notamment de vaincre la force de rappel des moyens élastiques (48). 24. Module à clapet pour un dispositif hydraulique de commande selon l'une quelconque des 11 à 17, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de support (61), destiné à être agencé dans le piston (16), l'organe formant clapet (36) étant relié à cet organe de support par les deux membranes élastiques (64, 66) délimitant la chambre pneumatique (56) et formant les moyens élastiques de rappel de l'organe formant clapet (36). 25. Ensemble d'assistance pour système de commande hydraulique d'embrayage, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif hydraulique de commande (12) selon l'une quelconque des 1 à 23 et un dispositif (24) pour l'assistance au déplacement du piston (16). 26. Ensemble d'assistance selon la 25, comportant un dispositif hydraulique de commande selon l'une quelconque des 20 à 23, caractérisé en ce que le clapet (36) comporte une extrémité distale solidaire d'un organe de renvoi d'effort (30) du dispositif d'assistance, l'organe de renvoi d'effort présentant une surface en contact avec de l'air, formant la surface pneumatique (54). 27. Système de commande hydraulique d'embrayage, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif hydraulique de commande (12) selon l'une quelconque des 1 à 23. | F | F15,F16 | F15B,F16D | F15B 7,F16D 23,F16D 25,F16D 48 | F15B 7/06,F16D 23/12,F16D 25/08,F16D 48/02 |
FR2900438 | A1 | FILTRE D'EPURATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT | 20,071,102 | La présente invention est relative à un filtre d'épuration de gaz d'échappement capable d'intercepter et d'épurer des matières particulaires présentes dans des gaz d'échappement refoulés depuis un moteur à combustion interne tel qu'un moteur diesel. Il existe un filtre d'épuration de gaz d'échappement capable d'intercepter et d'épurer des matières particulaires présentes dans des gaz d'échappement refoulés depuis un moteur à combustion interne tel qu'un moteur diesel. Un tel filtre d'épuration de gaz d'échappement comprend une base à structure alvéolaire composée de plusieurs alvéoles d'introduction, plusieurs cloisons poreuses et plusieurs alvéoles d'échappement. Par l'intermédiaire des alvéoles d'introduction, les gaz d'échappement contenant des particules ou des matières particulaires refoulés depuis le moteur à combustion interne sont introduits dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement. Les cloisons poreuses interceptent les particules incluses dans les gaz d'échappement passant par les passages d'introduction. Après que les cloisons poreuses ont intercepté les particules, les gaz d'échappement sont rejetés à l'extérieur du filtre d'épuration de gaz d'échappement via les passages d'échappement. La publication de brevet japonais n JP-200196 113, ouverte à l'inspection publique, a présenté un tel filtre d'épuration de gaz d'échappement. Globalement, la plupart des filtres d'épuration de gaz d'échappement comportent des éléments d'obturation à l'extrémité aval de chaque alvéole formant passage d'introduction et à l'extrémité amont de chaque alvéole formant passage d'échappement. Lors de l'épuration des gaz d'échappement par le filtre d'épuration de gaz d'échappement comprenant la base à structure alvéolaire, les gaz d'échappement introduits via les passages d'introduction traversent les parois poreuses pour entrer dans les passages d'échappement. A cet instant, les particules incluses dans les gaz d'échappement sont interceptées par les cloisons poreuses et les gaz d'échappement sont de ce fait épurés. Les gaz d'échappement traversant les cloisons poreuses atteignent les 35 alvéoles servant de passages d'échappement, puis sont rejetés à l'extérieur du filtre 2 d'épuration de gaz d'échappement comprenant la base à structure alvéolaire. Le filtre d'épuration de gaz d'échappement dans lequel des particules sont interceptées est soumis à intervalle régulier à une combustion. Cette combustion régénère la fonction d'épuration du filtre d'épuration de gaz d'échappement. Bien que diverses méthodes de combustion aient été proposées, il y a un risque de destruction de la base à structure alvéolaire du fait de l'énergie thermique produite pendant la combustion. La quantité de l'énergie thermique générée pendant la combustion augmente en fonction de la quantité de particules interceptées par les cloisons poreuses dans la base à structure alvéolaire du filtre d'épuration de gaz d'échappement. Afin d'éviter que ne survienne une destruction de la base à structure alvéolaire par combustion, la durée de l'intervalle temporel entre deux combustions est réduite afin de réduire la quantité d'énergie thermique produite, et la fréquence de combustion est en revanche accrue. Cela signifie que la quantité de particules interceptées par le filtre d'épuration de gaz d'échappement est réduite pour chaque combustion. Cependant, ce procédé selon la technique antérieure crée des complications pour commander l'élimination des particules par combustion et accroît le coût total de combustion du filtre d'épuration de gaz d'échappement. La présente invention vise à réaliser un filtre d'épuration de gaz d'échappement perfectionné ayant une base à structure alvéolaire d'une grande précision dimensionnelle et possédant une grande résistance thermique en comparaison d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la technique antérieure. La configuration du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la présente invention permet de réduire la fréquence de combustion des particules interceptées par les cloisons poreuses de la base à structure alvéolaire et permet de réduire le plus possible l'augmentation d'une perte de pression (perte de charge). Pour atteindre les objectifs ci-dessus, la présente invention propose un filtre d'épuration de gaz d'échappement ayant une base à structure alvéolaire principalement composée de plusieurs passages d'introduction, plusieurs passages d'échappement et plusieurs cloisons poreuses. Les passages d'introduction servent à introduire des gaz d'échappement contenant des particules et déchargés depuis un moteur à combustion interne tel qu'un moteur diesel. Les passages d'échappement servent à refouler à l'extérieur du filtre d'épuration de gaz d'échappement les gaz d'échappement dont les particules ont été éliminées. Les cloisons poreuses entourent les passages d'introduction et les passages d'échappement et interceptent les particules présentes dans les gaz d'échappement s'écoulant des passages d'introduction aux passages d'échappement en traversant les parois poreuses. Une couche de revêtement couvre la surface périphérique extérieure de la base à structure alvéolaire. La base à structure alvéolaire est composée d'alvéoles principales, de parois d'alvéoles principales et d'éléments d'obturation. Les parois d'alvéoles principales sont constituées par les cloisons poreuses de forme quadrilatérale. Les alvéoles principales sont entourées par les parois d'alvéoles principales. Les éléments d'obturation sont formés à l'extrémité aval de chacune des alvéoles principales constituant les passages d'introduction et sont formés à l'extrémité amont de chacune des alvéoles principales formant les passages d'échappement. Au moins des parties des alvéoles principales sont des alvéoles de division. Dans chaque alvéole de division, une ou deux parois d'alvéole secondaire sont formées sur une seule des diagonales ou sur les deux afin de créer plusieurs alvéoles secondaires. La base à structure alvéolaire a une zone à agencement régulier dans laquelle les alvéoles de division sont disposées de façon régulière, formées dans la zone interne excluant une zone périphérique extérieure dans les limites de la cinquième alvéole depuis la couche de revêtement. Dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement, des premières alvéoles de division et des deuxièmes alvéoles de division sont toujours formées dans la zone à agencement régulier. La paroi d'alvéole secondaire est formée sur une première diagonale dans chacune des premières alvéoles de division. Dans chacune des deuxièmes alvéoles de division, la paroi d'alvéole secondaire est formée sur l'autre diagonale perpendiculairement à la première diagonale de la première alvéole de division. Le nombre des premières alvéoles de division est sensiblement égal au nombre des deuxièmes alvéoles de division. Les alvéoles de division séparées les unes des autres par n alvéoles ("n" est un nombre entier naturel non inférieur à quatre) ont une même forme dans deux directions parallèles aux parois des alvéoles principales. Le rapport du nombre des alvéoles de division au nombre total des alvéoles principales dans la zone à agencement régulier ne dépasse pas 70 %. Le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la présente invention utilise la base à structure alvéolaire comprenant les alvéoles de division dans lesquelles les parois d'alvéole secondaire sont formées sur au moins une ou sur les deux diagonales de la forme quadrilatérale de l'alvéole principale constituant chaque alvéole de division. Le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la configuration ci-dessus a une grande capacité thermique et une excellente rigidité en comparaison d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la technique antérieure ne comportant pas d'alvéoles de division. L'accroissement de la capacité thermique facilite l'accroissement de la capacité de résistance thermique et peut de ce fait réduire la fréquence de combustion du filtre d'épuration de gaz d'échappement afin de supprimer les particules interceptées par les parois d'alvéoles et les parois d'alvéole secondaire constituant les cloisons poreuses. De plus, comme les parois d'alvéole secondaire sont formées sur les diagonales, il est possible de réduire la dispersion dans une direction de contraction pendant la fabrication et la combustion, et de ce fait il est possible d'améliorer la précision dimensionnelle du filtre d'épuration de gaz d'échappement. Par ailleurs encore, selon la présente invention, la zone à agencement régulier est formée en plus de la formation des alvéoles de division. Cette configuration donne une excellente précision dimensionnelle et réduit le plus possible la perte de pression. Ainsi, deux types d'alvéoles de division telles que les premières et deuxièmes alvéoles de division sont toujours présentes, c'est-à-dire formées dans la zone à agencement régulier, où la paroi d'alvéole secondaire est formée sur une première diagonale dans la première alvéole de division, et la paroi d'alvéole secondaire est formée sur l'autre diagonale dans la deuxième alvéole de division, qui est perpendiculaire à la diagonale présente dans la première alvéole de division. Le nombre des premières alvéoles de division est sensiblement égal au nombre des deuxièmes alvéoles de division dans la zone à agencement régulier. Cette configuration peut assurer un bon équilibre de résistance mécanique au niveau d'une section transversale de la base à structure alvéolaire dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement et également réduire la dispersion dans une direction de contraction pendant la fabrication et la combustion. De ce fait, il est possible d'accroître la précision dimensionnelle du filtre d'épuration de gaz d'échappement. En outre encore, dans la zone à agencement régulier, les alvéoles de division situées les unes des autres à distance de n alvéoles dans deux directions parallèles aux parois des alvéoles principales ont la même forme, et le rapport du nombre des alvéoles de division au nombre total des alvéoles principales ne dépasse pas environ 70 %. Cette configuration présente un motif de disposition grossier ou sommaire et le rapport du nombre des alvéoles de division à celui des alvéoles principales a la valeur limite supérieure, à savoir un maximum de 70 %. La limitation du rapport ci-dessus permet d'avoir une porosité adéquate et réduit de ce fait le plus possible la perte de pression. Selon un autre aspect de la présente invention, il est préférable que les premières alvéoles de division soient disposées dans la zone à agencement régulier de telle sorte que la paroi d'alvéole secondaire soit formée sur une première ligne prolongeant la paroi d'alvéole secondaire de la première alvéole de division optionnelle, et que les deuxièmes alvéoles de division soient disposées dans la zone à agencement régulier de telle sorte que la paroi d'alvéole secondaire soit formée sur une seconde ligne prolongeant la paroi d'alvéole secondaire de la seconde alvéole de division optionnelle. Comme les alvéoles de division sont disposées de manière à assurer un bon équilibre de résistance mécanique de la base à structure alvéolaire et que cet agencement peut réduire la dispersion dans les directions de contraction, il est possible d'améliorer encore la précision dimensionnelle du filtre d'épuration de gaz d'échappement. Selon un autre aspect de la présente invention, il est préférable que l'alvéole principale, formée dans une zone comprenant une intersection de la première ligne de prolongement et de la seconde ligne de prolongement, soit une troisième alvéole de division dans laquelle les parois d'alvéole secondaire sont formées sur la première diagonale ainsi que sur la seconde diagonale. Cette configuration améliore encore l'équilibre de la résistance mécanique dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement et rend plus difficile la contraction de la base à structure alvéolaire. Selon un autre aspect de la présente invention, il est préférable que les alvéoles de division soient disposées dans la zone à agencement régulier de telle sorte que les parois d'alvéole secondaire soient formées successivement sur la première ligne de prolongement et la seconde ligne de prolongement. Cette configuration rend plus difficile la contraction de la base à structure alvéolaire car les parois d'alvéole secondaire servent de montants ou de poutres et il est possible d'accroître la valeur de la résistance mécanique de la base à structure alvéolaire. Cela améliore également la précision dimensionnelle du filtre d'épuration de gaz d'échappement. Selon un autre aspect de la présente invention, il est préférable que les alvéoles de division soient disposées dans la zone à agencement régulier de telle sorte que les parois d'alvéole secondaire soient formées en alternance sur la première ligne de prolongement et la seconde ligne de prolongement. Cette configuration permet de réduire le plus possible la perte de pression tout en conservant la précision dimensionnelle en formant de manière alternée les parois d'alvéole secondaire sur la première ligne de prolongement et la seconde ligne de prolongement et en ayant une bonne porosité de la base à structure alvéolaire en réduisant le nombre des alvéoles de division. Selon un autre aspect de la présente invention, il est préférable que les alvéoles de division soient formées uniquement dans les passages d'échappement. Comme les alvéoles de division ne sont pas formées dans les passages d'introduction, il est possible de réduire au maximum la perte de pression qui sera créée dans les passages d'introduction. Selon un autre aspect de la présente invention, il est préférable que toutes les alvéoles principales soient formées dans la zone périphérique extérieure et que ces alvéoles principales soient les alvéoles de division. Il est possible d'accroître la capacité de résistance thermique puisque cette configuration accroît le nombre des parois d'alvéole secondaire dans la zone périphérique extérieure. En outre, il est possible d'améliorer la précision dimensionnelle car cette configuration rend beaucoup plus difficile la contraction de la base à structure alvéolaire. Selon un autre aspect de la présente invention, il est préférable que chaque alvéole de division dans la zone périphérique extérieure soit une troisième alvéole de division, dont les parois d'alvéole secondaire sont formées à la fois sur la première diagonale et sur la seconde diagonale. Il est en outre possible d'améliorer la précision dimensionnelle puisque cette configuration assure un bon équilibre de la résistance mécanique dans la zone périphérique extérieure et de rendre beaucoup plus difficile la contraction de la base à structure alvéolaire. Selon un autre aspect de la présente invention, il est préférable que la base à structure alvéolaire soit principalement composée de céramique en cordiérite. Actuellement, la plupart des corps à structure alvéolaire sont en carbure de silicium SiC. Cependant, comme la cordiérite a une faible capacité de résistance thermique par rapport à celle du SiC, la cordiérite peut jouer un rôle intéressant dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la présente invention possédant la configuration évoquée ci-dessus. En outre encore, l'utilisation de cordiérite permet de réduire le coût total de fabrication du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la présente invention en comparaison de l'utilisation de SiC dans les cas selon la technique antérieure. Selon un autre aspect de la présente invention, il est préférable que la porosité de la base à structure alvéolaire soit de 45 % à 70 %. Cette configuration 35 permet d'améliorer la capacité d'épuration du filtre d'épuration de gaz d'échappement tout en maintenant le plus bas possible la perte de pression du filtre d'épuration de gaz d'échappement. La porosité, ou proportion de pores, se définit par l'équation suivante : (Volume des pores / volume de la base à structure alvéolaire) x 100 %. La porosité de la base à structure alvéolaire peut être mesurée d'après un volume de pores à l'aide de la porosimétrie par intrusion de mercure. Si la porosité est inférieure à 45 %, la perte de pression s'accentue. En revanche, si la porosité dépasse 70 %, la résistance mécanique du filtre d'épuration de gaz d'échappement est réduite et la capacité d'épuration du filtre d'épuration de gaz d'échappement diminue elle aussi. Il est donc préférable de maintenir la proportion des pores dans un intervalle de 45 à 70 %. Selon un premier mode de réalisation avantageux, le filtre d'épuration de gaz d'échappement comprend une pluralité d'alvéoles agencées sous la forme d'une structure alvéolaire, et une pluralité de cloisons poreuses de forme quadrilatérale entourant les alvéoles caractérisé en ce que les alvéoles sont composées d'alvéoles principales et d'alvéoles de division formant des passages d'introduction et des passages d'échappement, une zone à agencement régulier dans laquelle les alvéoles de division sont disposées de façon régulière est formée, et les alvéoles de division comportent des premières et secondes alvéoles de division et une paroi d'alvéole secondaire est formée sur une première diagonale dans chaque première alvéole de division, et une paroi d'alvéole secondaire est formée sur l'autre diagonale perpendiculaire à la première diagonale dans chaque seconde alvéole de division, en ce que dans la zone à agencement régulier, les premières et secondes alvéoles de division sont toujours formées, et la proportion des alvéoles de division par rapport au nombre total des alvéoles principales ne dépasse pas 70 %. Selon un autre mode de réalisation avantageux, le filtre de l'invention est tel que des éléments d'obturation sont formés à une extrémité aval de chaque passage d'introduction et sont formés à une extrémité amont de chaque passage d'échappement, la zone à agencement régulier dans laquelle les alvéoles de division sont disposées de manière régulière est formée dans la zone interne de la cinquième alvéole comptée à partir de l'alvéole la plus à l'extérieur, le nombre des premières alvéoles de division et le nombre des secondes alvéoles de division sont sensiblement égaux dans la zone à agencement régulier, les alvéoles de division qui sont espacées les unes des autres de n alvéoles ("n" est un nombre naturel non inférieur à quatre), placées dans deux directions parallèles à des parois d'alvéoles principales entourant les alvéoles principales ont la même forme. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins 5 annexés sur lesquels : la Fig. 1 est une vue en coupe représentant une surface d'extrémité d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement selon une première forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 2 est une vue en coupe verticale (prise suivant la ligne A-A 10 représentée sur la Fig. 1) représentant le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation ; la Fig. 3 est une vue en coupe transversale (prise suivant la ligne B-B représentée sur la Fig. 2) représentant le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation ; 15 la Fig. 4 est une vue en coupe représentant une surface d'extrémité d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement selon une deuxième forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 5 est une vue en coupe représentant une surface d'extrémité d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement selon une troisième forme de réalisation de la 20 présente invention ; la Fig. 6 est une vue en coupe représentant une surface d'extrémité d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement selon une quatrième forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 7 est une vue en coupe représentant une surface d'extrémité d'un filtre 25 d'épuration de gaz d'échappement selon une cinquième forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 8 est une vue en coupe représentant une surface d'extrémité d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement selon une sixième forme de réalisation de la présente invention ; et 30 la Fig. 9 est une vue représentant des alvéoles principales dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la sixième forme de réalisation représentée sur la Fig. 8. On décrira ci-après diverses formes de réalisation de la présente invention 35 en référence aux dessins annexés. Dans la description ci-après des diverses formes de réalisation, les mêmes repères désignent des éléments identiques ou équivalents sur tous les différents schémas. Première forme de réalisation En référence aux figures 1 à 3, on va maintenant décrire le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation de la présente invention. La Fig. 1 est une vue en coupe représentant une surface d'extrémité du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation de la présente invention. La Fig. 2 est une vue en coupe verticale, prise suivant la ligne A-A représentée sur la Fig. 1, du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 1, le filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement a une base 2 à structures alvéolaires principalement composée de passages d'introduction 21, de cloisons poreuses 25 et de passages d'échappement 22. Via les passages d'introduction 21 (également appelés "alvéoles d'introduction 21"), des gaz d'échappement 9 (cf. Fig. 2) contenant des particules (ou matières particulaires) refoulés par un moteur à combustion interne tel qu'un moteur diesel (non représenté) monté dans un véhicule sont introduits dans le filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement. Les cloisons poreuses 25 interceptent les particules présentes dans les gaz d'échappement 9. Par les passages d'échappement 22, les gaz d'échappement dont les particules ont été éliminées par les cloisons poreuses 25 sont ensuite rejetés à l'extérieur du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement. La base 2 à structure alvéolaire est composée de parois 251 d'alvéoles principales formées par les cloisons poreuses 25 de forme quadrilatérale, d'alvéoles principales 20 entourées par les parois 251 d'alvéoles principales et d'une couche de revêtement 26 couvrant la surface extérieure du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement. En outre, les parties d'extrémité aval des alvéoles principales 20 formant les passages d'introduction 21 et les parties d'extrémité amont des alvéoles principales 20 formant les passages d'échappement 22 sont fermées par des éléments d'obturation 4. La Fig. 3 est une vue en coupe transversale, prise suivant la ligne B-B 30 représentée sur la Fig. 2, du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 2 et la Fig. 3, au moins une partie des alvéoles principales 20 forment des alvéoles de division telles que des premières alvéoles de division 31, des deuxièmes alvéoles de division 32 et des troisièmes alvéoles de 35 division 33 qui sont divisées par une ou plusieurs diagonales d'une forme quadrilatérale. La zone interne qui se trouve à cinq alvéoles de distance de la couche de revêtement 26 du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement forme une zone à agencement régulier dans laquelle les alvéoles de division 30 précitées sont disposées de manière régulière. (La Fig. 1 représente les alvéoles disposées de manière régulière sur toute la surface, à savoir dans la zone à agencement régulier et dans la zone du circonférentiel pourtour extérieur du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation.) Les premières alvéoles de division 31 et les deuxièmes alvéoles de division 32 sont toujours formées dans la zone à agencement régulier décrite ci-dessus. Chacune des premières alvéoles de division 31 est constituée par une paroi d'alvéole secondaire formée sur une diagonale de celle-ci. Chacune des deuxièmes alvéoles de division 31 est elle aussi constituée par une paroi d'alvéole secondaire formée sur une diagonale qui est perpendiculaire à la diagonale de la première alvéole de division 31. Le nombre des premières alvéoles de division 31 est approximativement ou sensiblement égal au nombre des deuxièmes alvéoles de division 32. En outre, dans la zone à agencement régulier décrite ci-dessus, les alvéoles de division 30 situées à une distance de quatre alvéoles les unes des autres ont une même forme dans deux directions parallèles à la paroi 251 d'alvéole principale, et le rapport du nombre des alvéoles de division 30 au nombre total des alvéoles principales 20 est d'environ 37,5 %. On va maintenant décrire en détail la configuration du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 1 et la Fig. 2, la base 2 à structure alvéolaire du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation comporte plusieurs des alvéoles principales 20 dans la direction axiale de celui-ci. L'alvéole principale 20 est entourée par les parois 251 d'alvéole principale disposée selon une forme quadrilatérale et sert à la fois de trajet d'introduction 21 et de trajet d'échappement 22. Dans la base à structure alvéolaire, les alvéoles d'introduction 21 et les alvéoles d'échappement 22 sont disposées de façon alternée. Pour simplifier, les parois d'alvéole secondaire ne sont pas représentées sur la Fig. 2. Comme représenté sur la Fig. 3, la base 2 à structure alvéolaire du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation comporte la zone à agencement régulier à l'intérieur de la couche de revêtement 26. Des parties des alvéoles principales 20 sont composées des alvéoles de division 30, et une ou deux parois 3 d'alvéole secondaire sont formées sur une seule diagonale ou sur deux diagonales de chaque alvéole de division de forme quadrilatérale. L'alvéole de division 30 dans la base à structure alvéolaire de la première forme de réalisation comprend les trois types d'alvéoles de division, à savoir la première alvéole de division 31, la deuxième alvéole de division 32 et la troisième alvéole de division 33. La paroi d'alvéole secondaire est formée sur la première diagonale de la première alvéole de division 31 de forme quadrilatérale. La paroi d'alvéole secondaire est formée sur la seconde diagonale de la deuxième alvéole de division 32 de forme quadrilatérale. Les parois d'alvéole secondaire sont formées sur les deux diagonales perpendiculaires l'une à l'autre dans la troisième alvéole de division 33 de forme quadrilatérale. Chaque alvéole de division 30 distante de quatre alvéoles dans une direction parallèle aux parois 251 de l'alvéole principale a une même forme. Ainsi, comme représenté sur la Fig. 3, si on s'intéresse à la première alvéole de division 31a constituant une alvéole de division optionnelle 30, les alvéoles de division 31b et 31e situées à une distance de quatre alvéoles dans la direction horizontale de la paroi 251 d'alvéole principale ont la même forme que la première alvéole de division 31a, et les alvéoles de division 31d et 31e distantes de quatre alvéoles dans la direction verticale de la paroi 251 d'alvéole principale ont la même forme que la première alvéole de division 31a. De même, si on s'intéresse à ladeuxième alvéole de division 32a constituant une alvéole de division optionnelle 30, les alvéoles de division 32b, 32e, 32d et 32e distantes de quatre alvéoles dans les directions horizontale et verticale de la paroi 251 d'alvéole principale ont la même forme que la deuxième alvéole de division 32a. En outre encore, si on s'intéresse à la troisième alvéole de division 33a constituant une alvéole de division optionnelle 30, les alvéoles de division 33b, 33c, 33d et 33e distantes de quatre alvéoles dans les directions horizontale et verticale de la paroi 251 d'alvéole principale ont la même forme que la troisième alvéole de division 33a. Par ailleurs encore, les premières alvéoles de division 31 sont agencées de telle sorte que les parois 3 d'alvéole secondaire sont disposées sur une première ligne de prolongement K constituant la ligne de prolongement de la paroi 3 d'alvéole secondaire dans la première alvéole de division optionnelle 31. Les deuxièmes alvéoles de division 32 sont agencées de telle sorte que les parois 3 d'alvéole secondaire sont disposées sur une deuxième ligne de prolongement L constituant la ligne de prolongement de la paroi 3 d'alvéole secondaire dans la deuxième alvéole de division optionnelle 32. L'alvéole principale 20 formée dans une zone incluant l'intersection de la première ligne de prolongement K et de la deuxième ligne de prolongement L est la troisième alvéole de division 33 qui comporte les parois 3 d'alvéole secondaire formées à la fois sur la première diagonale et sur la seconde diagonale de la troisième alvéole de division 33. Comme représenté sur la Fig. 1, les alvéoles de division 30 sont formées uniquement dans les passages d'échappement 22. Comme représenté sur les deux figures 1 et 2, les éléments d'obturation 4 sont formés sur les deux surfaces d'extrémité de la base 2 à structure alvéolaire. Les éléments d'obturation 4 sont formés à l'extrémité aval des passages d'introduction 21 et à l'extrémité amont des passages d'échappement 22 de façon que la totalité des alvéoles principales 20, à savoir les parois 3 d'alvéole secondaire, soient invisibles de l'extérieur de la base 2 à structure alvéolaire du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement. Lorsqu'on observe une première surface d'extrémité du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement, les parties d'une forme quadrilatérale fermées hermétiquement par les éléments d'obturation sont formées de façon alternée, et les alvéoles principales 20 de forme quadrilatérale sont formées dans les autres parties où ne sont pas formés des éléments d'obturation. Il est possible, à la demande, que le catalyseur d'oxydation ou le catalyseur 20 de réduction des NOx soient supportés par les surfaces des parois 251 d'alvéoles principales et les parois 3 d'alvéole secondaire. Le filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement à configuration ci-dessus selon la présente invention peut être fabriqué par un procédé classique. Ainsi, le procédé de fabrication du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement comprend une étape de 25 mélange, une étape d'extrusion et de moulage, une étape de découpage, une étape de séchage et une étape de cuisson. Lors de l'étape de mélange, du talc, du kaolin et de l'alumine constituant des matières premières céramiques sont mélangées, par exemple. Lors de l'étape d'extrusion et de moulage, à savoir de mise en forme, les matières premières céramiques sont extrudées et moulées afin de réaliser un corps 30 cru de forme alvéolaire. Lors de l'étape de découpage, le corps cru de forme alvéolaire est découpé en une pluralité de corps d'une longueur voulue. Lors de l'étape de séchage, les corps crus résultant de la division du corps cru de forme alvéolaire sont séchés. Enfin, lors de l'étape de cuisson, les corps crus issus de la division sont cuits afin de réaliser les corps à structure alvéolaire. Avant l'exécution 35 des étapes de séchage et de cuisson, les éléments d'obturation 4 sont formés dans les 13 deux surfaces d'extrémités des corps à structure alvéolaire. En particulier, on utilise une matrice correspondant à la forme du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. Ainsi, la matrice a des fentes correspondant à la forme des parois 251 des alvéoles principales et des parois 3 d'alvéole secondaire du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. On va maintenant décrire l'action et les effets du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. Le filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation décrite ci-dessus est principalement constitué du corps 1 à structure alvéolaire dans lequel une partie des alvéoles principales 20 comporte les premières alvéoles de division 31, les deuxième alvéoles de division 32 et les troisièmes alvéoles de division 33, les premières et deuxièmes alvéoles de division 31 et 32 étant composées chacune de deux alvéoles triangulaires divisées, et la troisième alvéole de division 33 étant composée de quatre alvéoles triangulaires divisées, comme représenté sur la Fig. 1 et la Fig. 3. La base 2 à structure alvéolaire formant le filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation a une plus grande capacité thermique, obtenue grâce à l'augmentation du volume des parois 3 d'alvéole secondaire, en comparaison de celle d'une base à structure alvéolaire classique sans alvéoles de division. L'accroissement de la capacité thermique crée l'augmentation de la capacité de résistance thermique. Ainsi, le filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation a une excellente résistance thermique en comparaison d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement sans ces parois d'alvéole secondaire. En outre, le filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation nécessite un nombre inférieur ou réduit de processus de combustion à exécuter pour éliminer les matières particulaires interceptées dans les cloisons poreuses en comparaison avec le nombre d'opérations de combustion nécessaires au filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la technique antérieure. Par ailleurs encore, les alvéoles de division 30 comportent les parois 3 d'alvéole secondaire à disposition régulière. Cette configuration améliore la précision dimensionnelle de la base 2 à structure alvéolaire du filtre 1 d'épuration de gaz d'échappement puisque les parois 3 d'alvéole secondaire servent de montants ou de poutres et assurent l'excellent équilibre de résistance mécanique de la base 2 à structure alvéolaire. Par ailleurs, les alvéoles de division 30 distantes de quatre alvéoles dans les deux directions parallèles aux parois 251 d'alvéoles principales ont 14 une même forme et la proportion des alvéoles de division 30 par rapport au nombre total des alvéoles principales 20 dans la zone à agencement régulier est d'environ 37,5 %. Cette configuration de la base 2 à structure alvéolaire présente une porosité optimale ou une surface optimale d'ouvertures et réduit le plus possible la perte de pression (perte de charge). Comme les alvéoles de division 30 sont formées seulement dans les passages d'échappement 22, il est possible de supprimer l'accroissement de perte de pression provoquée dans les passages d'introduction 22. La base 2 à structure alvéolaire est en céramique principalement composée de cordiérite. Bien que la cordiérite présente un inconvénient ou un point faible en ce qui concerne sa résistance thermique en comparaison du carbure de silicium SiC qui est une matière première essentielle pour fabriquer des filtres d'épuration de gaz d'échappement existant sur le marché, le point faible de la cordiérite peut être compensé par un accroissement de la capacité thermique et une amélioration de la résistance thermique. De ce fait, il est possible de favoriser l'utilisation du filtre d'épuration de gaz d'échappement réalisé à l'aide de cordiérite, une matière première moins coûteuse que le SiC, et de ce fait de réduire le coût total d'un système d'épuration de gaz d'échappement utilisant le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation, destiné à être monté sur un moteur diesel. Deuxième forme de réalisation On va maintenant décrire, en référence à la Fig. 4, le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la deuxième forme de réalisation de la présente invention. La Fig. 4 est une vue en coupe représentant une surface d'extrémité du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la deuxième forme de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 4, le filtre d'épuration de gaz d'échappement a une configuration dans laquelle les alvéoles de division 30, distantes les unes des autres de cinq alvéoles dans deux directions parallèles aux parois 251 des alvéoles principales ont une même forme, et les parois 3 d'alvéole secondaire sont formées dans les passages d'introduction 22 en plus des passages d'échappement. En revanche, et comme représenté sur la Fig. 1, les parois 3 d'alvéole secondaire ne sont formées que dans les passages d'échappement dans la configuration selon la première forme de réalisation. Dans la configuration du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la 35 deuxième forme de réalisation, la proportion des alvéoles de division 30 par rapport au nombre total des alvéoles principales 20 dans la zone à agencement régulier est d'environ 36 %. Les autres éléments du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la deuxième forme de réalisation ont la même configuration que ceux du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. Comme la porosité en coupe transversale du filtre d'épuration de gaz d'échappement est plus grande et que la proportion des alvéoles de division 30 dans la section transversale de la base à structure alvéolaire selon la deuxième forme de réalisation est inférieure à celle du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation, il est possible de réduire au maximum la perte de pression en comparaison de la configuration selon la première forme de réalisation. D'autres actions et effets du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la deuxième forme de réalisation sont identiques à ceux du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. Troisième forme de réalisation En référence à la Fig. 5, on va maintenant décrire le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la troisième forme de réalisation de la présente invention. La Fig. 5 est une vue en coupe représentant une surface d'extrémité du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la troisième forme de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 5, le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la troisième forme de réalisation a une configuration dans laquelle les alvéoles de division 30, situées à une distance de six alvéoles les unes des autres dans deux directions parallèles aux parois 251 des alvéoles principales, ont une même forme. La proportion entre le nombre des alvéoles de division 30 et le nombre total des alvéoles principales 20 dans la zone à agencement régulier est d'environ 27,8 %. Les autres éléments du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la troisième forme de réalisation sont identiques à ceux du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. Comme le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la troisième forme de réalisation est très poreux ou a une plus grande surface d'ouvertures en coupe transversale et que la proportion des alvéoles de division 30 dans la section transversale de la base à structure alvéolaire est inférieure à celle du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation, il est donc possible de réduire au maximum la perte de pression en comparaison du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. Les autres actions et effets du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la troisième forme de réalisation sont identiques à ceux du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. Quatrième forme de réalisation En référence à la Fig. 6, on va maintenant décrire le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la quatrième forme de réalisation de la présente invention. La Fig. 6 est une vue en coupe représentant une surface d'extrémité du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la quatrième forme de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 6, le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la quatrième forme de réalisation a une configuration dans laquelle une paroi optionnelle 3 d'alvéole secondaire et les parois adjacentes 3 d'alvéole secondaire, à droite sur la Fig. 6, ont la même forme. Dans cette configuration, les alvéoles de division 30 distantes de cinq alvéoles les unes des autres dans deux directions parallèles aux parois 251 d'alvéoles principales, ont une même forme. Les parois 3 d'alvéole secondaire sont formées dans les passages d'introduction 22 en plus de l'être dans les passages d'échappement 21, comme dans la configuration de la deuxième forme de réalisation représentée sur la Fig. 4. La proportion des alvéoles de division 30 par rapport au nombre total des alvéoles principales 20 dans la zone à agencement régulier est d'environ 64,0 %. Les autres éléments du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la quatrième forme de réalisation sont les mêmes que ceux du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la deuxième forme de réalisation. Puisque le nombre des parois 3 d'alvéole secondaire dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la quatrième forme de réalisation est plus grand que celui de la deuxième forme de réalisation, il est possible d'accroître la résistance thermique et la rigidité du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la quatrième forme de réalisation en comparaison de celles du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la deuxième forme de réalisation, et de ce fait il est possible d'obtenir une excellente précision dimensionnelle du filtre d'épuration de gaz d'échappement fabriqué, puisqu'il se contracte alors difficilement. Cinquième forme de réalisation En référence à la Fig. 7, on va maintenant décrire le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la cinquième forme de réalisation de la présente invention. La Fig. 7 est une vue en coupe représentant une surface d'extrémité du filtre d'épuration 35 de gaz d'échappement selon la cinquième forme de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 7, le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la cinquième forme de réalisation a une configuration dans laquelle les alvéoles de division 30, telles que les premières et deuxièmes alvéoles de division 31 et 32 autres que les troisièmes alvéoles de division 33, sont disposées de manière alternée sur les première et seconde lignes de prolongement L et K parallèles l'une à l'autre, comme représenté sur la Fig. 7. La proportion des alvéoles de division 30, à savoir les premières et deuxièmes alvéoles de division 31 et 32 à l'exception des troisièmes alvéoles de division 33, par rapport au nombre total des alvéoles principales 20 dans la zone à agencement régulier est d'environ 25,0 %. Les autres éléments du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la cinquième forme de réalisation sont les mêmes que ceux du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. La configuration ci-dessus du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la cinquième forme de réalisation réduit encore la perte de pression en comparaison de la configuration du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation, puisque la configuration selon la cinquième forme de réalisation a une porosité ou une surface d'ouvertures plus grande, dans la mesure où les parois 3 d'alvéole secondaire ne sont pas disposées de façon continue sur la première ligne de prolongement K et la seconde ligne de prolongement L dans la configuration selon la cinquième forme de réalisation. En revanche, la première forme de réalisation représentée sur la Fig. 1 possède la configuration dans laquelle les parois 3 d'alvéole secondaire sont disposées de façon continue sur la première ligne de prolongement K et la seconde ligne de prolongement L. Sixième forme de réalisation En référence à la Fig. 8 et à la Fig. 9, on va décrire le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la sixième forme de réalisation de la présente invention. La Fig. 8 est une vue en coupe représentant une surface d'extrémité du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la sixième forme de réalisation et la Fig. 9 est une vue représentant les alvéoles principales dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la sixième forme de réalisation représentée sur la Fig. 8. Comme représenté sur la Fig. 8 et la Fig. 9, chaque alvéole principale 20 du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la sixième forme de réalisation est la troisième alvéole de division 33 dans laquelle les parois 3 d'alvéole secondaire sont formées sur la première ainsi que sur la seconde diagonale de la troisième alvéole de division 33 de forme quadrilatérale. Les autres éléments du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la sixième forme de réalisation sont les mêmes que ceux du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la première forme de réalisation. La zone périphérique extérieure P représentée sur la Fig. 8 est formée dans la zone allant de la couche de revêtement 26 à la cinquième alvéole comptée vers l'intérieur depuis la couche de revêtement 26. Comme représenté sur la Fig. 9, toutes les alvéoles principales 20 de la zone périphérique extérieure P sont les troisièmes alvéoles de division 33, et les alvéoles de division 30 formées dans la zone Q à agencement régulier à l'intérieur de la zone périphérique extérieure P ont la même configuration que dans la première forme de réalisation. Comme le nombre des parois 3 d'alvéole secondaire dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la sixième forme de réalisation est supérieur à celui de la première forme de réalisation, il est possible d'accroître la résistance thermique et la rigidité du filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la sixième forme de réalisation en comparaison de celles de la première forme de réalisation en accroissant le nombre des parois 3 d'alvéole secondaire dans la zone périphérique extérieure P, et donc il est possible d'obtenir une excellente précision dimensionnelle du filtre d'épuration de gaz d'échappement réalisé, puisque la contraction devient difficile. De plus, puisque toutes les alvéoles principales 20 dans la zone périphérique extérieure P sont les troisièmes alvéoles de division 33, l'équilibre de résistance mécanique de la base à structure alvéolaire dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement peut être atteint, et on peut parvenir à une excellente précision dimensionnelle.30 | Une base formant un filtre (1) d'épuration de gaz d'échappement comprend des passages d'introduction (21), des cloisons poreuses (25), et des passages d'échappement (22). La base est composée de parois (251) d'alvéoles principales entourées par les cloisons poreuses (25) de forme quadrilatérale, des alvéoles principales (20) et une couche de revêtement (26). Des éléments d'obturation (4) sont formés à l'extrémité aval de chaque passage d'introduction (2 1 ) et à l'extrémité amont de chaque passage d'échappement (22). Des parties des alvéoles principales (20) sont des alvéoles de division (30, 31, 32). Chaque alvéole de division de forme quadrilatérale comporte des parois (3) d'alvéole secondaire formées sur une ou deux diagonales. Dans une zone à agencement régulier, les premières et deuxièmes alvéoles de division (30, 31) sont toujours formées et sont sensiblement en nombre égal les unes aux autres. Les alvéoles de division, espacées les unes des autres de n alvéoles dans deux directions parallèles aux parois (251) d'alvéole principale ont la même forme. La proportion des alvéoles de division par rapport au nombre total des alvéoles principales ne dépasse pas 70 %. | Revendications : 1. Filtre (1) d'épuration de gaz d'échappement ayant une base à structure alvéolaire, comprenant : des passages d'introduction (21) introduisant des gaz d'échappement (9) contenant des particules refoulés par un moteur à combustion interne ; des passages d'échappement (22) refoulant les gaz d'échappement, dont les particules sont supprimées, à l'extérieur du filtre d'épuration de gaz d'échappement ; des cloisons poreuses (25) entourant les passages d'introduction et les passages d'échappement et interceptant les particules présentes dans les gaz d'échappement s'écoulant des passages d'introduction aux passages d'échappement en traversant les parois poreuses, et une couche de revêtement (26) couvrant la surface périphérique extérieure de la base (2) à structure alvéolaire, caractérisé en ce que la base à structure alvéolaire est composée d'alvéoles principales (20), de parois (251) d'alvéoles principales et d'éléments d'obturation (4), les parois d'alvéoles principales sont formées par les cloisons poreuses de forme quadrilatérale, les alvéoles principales sont entourées par les parois d'alvéoles principales et les éléments d'obturation sont formés à l'extrémité aval de chacune des alvéoles principales formant les passages d'introduction et sont formés à l'extrémité amont de chacune des alvéoles principales formant les passages d'échappement, au moins des parties des alvéoles principales sont des alvéoles de division (30, 31, 32) et une ou deux parois (3) d'alvéole secondaire dans chaque alvéole de division sont formées sur une ou deux diagonales afin de réaliser plusieurs alvéoles secondaires, et la base à structure alvéolaire a une zone (Q) à agencement régulier dans laquelle les alvéoles de division sont disposées de manière régulière, formées dans la zone interne excluant une zone périphérique extérieure (P) dans les limites de la cinquième alvéole depuis la couche de revêtement, et en ce que des premières alvéoles de division (31) et des deuxièmes alvéoles de division (32) sont toujours formées dans la zone à agencement régulier, où la paroi d'alvéole secondaire est formée sur une première diagonale dans chacune 35 des premières alvéoles de division et la paroi d'alvéole secondaire est formée sur 19l'autre diagonale perpendiculaire à la première diagonale dans chacune des deuxièmes alvéoles de division, et le nombre des premières alvéoles de division est sensiblement égal au nombre des deuxièmes alvéoles de division, les alvéoles de division qui sont séparées par n alvéoles, "n" étant un 5 nombre entier naturel non inférieur à quatre, ont la même forme dans deux directions parallèles aux parois d'alvéoles principales, et le rapport du nombre des alvéoles de division au nombre total des alvéoles principales dans la zone à agencement régulier ne dépasse pas 70 %. 2. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la 1, 10 caractérisé en ce que, dans la zone à agencement régulier, les premières alvéoles de division sont agencées de telle manière que la paroi d'alvéole secondaire est formée sur une première ligne de prolongement de la paroi d'alvéole secondaire de la première alvéole de division optionnelle, et les deuxièmes alvéoles de division sont agencées de façon que la paroi d'alvéole secondaire est formée sur une deuxième 15 ligne de prolongement de la paroi d'alvéole secondaire de la seconde alvéole de division optionnelle. 3. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la 2, caractérisé en ce que, dans la zone à agencement régulier, l'alvéole principale formée dans une zone incluant une intersection de la première ligne de prolongement et de la 20 seconde ligne de prolongement est une troisième alvéole de division dans laquelle les parois d'alvéole secondaire sont formées à la fois sur la première diagonale et sur la seconde diagonale. 4. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la 2 ou la 3, caractérisé en ce que les alvéoles de division sont agencées dans la 25 zone à agencement régulier de façon que les parois d'alvéole secondaire soient successivement formées sur la première ligne de prolongement et la deuxième ligne de prolongement. 5. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la 2 ou la 3, caractérisé en ce que les alvéoles de division sont disposées dans la 30 zone à agencement régulier de telle manière que les parois d'alvéole secondaire sont formées de manière alternée sur la première ligne de prolongement et la seconde ligne de prolongement. 6. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les alvéoles de division sont formées 35 uniquement dans les passages d'échappement. 7. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que toutes les alvéoles principales de la zone périphérique extérieure sont les alvéoles de division. 8. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la 7, caractérisé en ce que chaque alvéole de division dans la zone périphérique extérieure est une troisième alvéole de division dans laquelle les parois d'alvéole secondaire sont formées aussi bien sur la première diagonale que sur la seconde diagonale. 9. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la base à structure alvéolaire est principalement constituée de céramique en cordiérite. 10. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la porosité de la base à structure alvéolaire est de 45%à70%. 11. Filtre (1) d'épuration de gaz d'échappement capable d'épurer des gaz 15 d'échappement contenant des particules, comprenant : une pluralité d'alvéoles (20, 30, 31, 32, 33) agencées sous la forme d'une structure alvéolaire ; et une pluralité de cloisons poreuses (25) de forme quadrilatérale entourant les alvéoles, 20 caractérisé en ce que les alvéoles sont composées d'alvéoles principales (20) et d'alvéoles de division (30, 31, 32, 33) formant des passages d'introduction (21) et des passages d'échappement (22), une zone (Q) à agencement régulier dans laquelle les alvéoles de division sont disposées de façon régulière est formée, et 25 les alvéoles de division comportent des premières et deuxièmes alvéoles de division (31, 32) et une paroi (3) d'alvéole secondaire est formée sur une première diagonale dans chaque première alvéole de division, et une paroi d'alvéole secondaire est formée sur l'autre diagonale perpendiculaire à la première diagonale dans chaque deuxième alvéole de division, et 30 en ce que dans la zone à agencement régulier, les premières et deuxièmes alvéoles de division sont toujours formées, et la proportion des alvéoles de division par rapport au nombre total des alvéoles principales ne dépasse pas 70 %. 12. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la 11, caractérisé en ce quedes éléments d'obturation (4) sont formés à une extrémité aval de chaque passage d'introduction et sont formés à une extrémité amont de chaque passage d'échappement, la zone à agencement régulier dans laquelle les alvéoles de division sont disposées de manière régulière est formée dans la zone interne de la cinquième alvéole comptée à partir de l'alvéole la plus à l'extérieur, le nombre des premières alvéoles de division et le nombre des deuxièmes alvéoles de division sont sensiblement égaux dans la zone à agencement régulier, les alvéoles de division qui sont espacées les unes des autres de n alvéoles, "n" étant un nombre entier naturel non inférieur à quatre, placées dans deux directions parallèles à des parois d'alvéoles principales entourant les alvéoles principales ont la même forme. | F | F01 | F01N | F01N 3 | F01N 3/022 |
FR2895883 | A1 | SECHE-CHEVEUX DU TYPE MANUEL PROGRAMMABLE A FONCTIONS MULTIPLES | 20,070,713 | La présente invention concerne des éléments à usage domestique en général, plus particulièrement des sèche-cheveux du type manuel, et en particulier un sèche-cheveux intelligent, son objet principal visant à obtenir une disposition extrêmement simple et économique appliquée aux sèche-cheveux du type manuel, avec capacité pour enregistrer et communiquer une certaine quantité de paramètres opérationnels et fonctionnels d'intérêt pour l'usager, ayant en conséquence la qualité de programmable pourvu de fonctions multiples. Un objectif additionnel de la présente invention est de fournir une disposition créée avec la finalité proposée, appliquée dans ce cas particulier aux sèche-cheveux à utilisation manuelle, qui introduit un circuit électronique avec de nombreuses capacités opérationnelles lui permettant de changer son régime et ses cycles de fonctionnement, en même temps que de conserver et de montrer sur un écran un certain nombre d'informations qui concernent le contrôle de facteurs déterminés qui conditionnent des opérations telles que le débit d'air projeté, la valeur de sa température, celle de ses alternances froid chaleur et autres qui seront décrites au cours du présent mémoire descriptif. Avec ce bref énoncé, le sèche-cheveux comprend un circuit muni d'un microprocesseur conditionné par un logiciel qui reçoit les informations provenant d'un groupe de capteurs de température, de pression et de contrôle des tours du moteur et des valeurs sélectionnées par l'usager. La mémoire comporte un registre des paramètres qui ont été sélectionnés et mesurés par le circuit ainsi que le temps de fonctionnement de l'appareil. Elle contrôle également que les valeurs sélectionnées soient compatibles avec la capacité des composants électriques du circuit. Afin que ces fonctions puissent être réalisées avec succès, le microprocesseur est programmé pour mener un contrôle continu de la vitesse du moteur, non seulement pour qu'il puisse régler les variables du contrôle, mais aussi pour manier des rampes d'accélération. Un autre paramètre important est le courant circulant dans la résistance chauffante, dont la valeur sera régulée afin de contrôler la température de l'air de sortie. Il opère tous les contrôles lumineux montrant son opération au moyen d'un indicateur de niveau du logiciel, ainsi qu'un écran où toutes les valeurs instantanées fiXées (d'initialisation) sont affichées. D'où les facteurs à mesurer seront : le débit d'air circulant dans l'appareil, sa température de sortie, les tours/minute du moteur, les heures d'utilisation et le courant et la tension de consommation, tant du moteur que celles présentes dans la résistance chauffante. Toutes les variables mesurées configurent l'entrée et la sortie du dispositif de contrôle de boucle fermé, ce qui permet de sélectionner une température et un débit indépendamment des conditions externes. Ce dispositif de contrôle règlera les variables afin que les conditions mentionnées de débit de température correspondent à tout moment à celles sélectionnées préalablement. En conséquence, le diagramme de flux selon lequel le microprocesseur est conditionné et commandé est annexé. On peut y observer et il faut remarquer que le contrôle réalimenté montré dans le diagramme est un facteur important qui assure un fonctionnement sûr et constant de l'appareil à sécher. Tous les paramètres fonctionnels étant contrôlés constamment, et ayant été fixés a priori chez le fabriquant, les valeurs maximales compatibles avec les caractéristiques électromécaniques de l'équipement, l'appareil à sécher est auto protégé contre un usage inadéquat ou trop intensif pouvant lui nuire. Les valeurs importantes sont liées à la puissance dissipée et les tours imposés au moteur, dont les valeurs maximales ont été prévues dans l'information, afin d'empêcher qu'elles ne soient jamais dépassées. Le logiciel enregistre d'une manière permanente le fonctionnement de l'appareil, accumulant toutes ces valeurs, en additionnant toutes les heures de travail, y compris la date de commencement d'activité, qui permet de fixer la date certaine pour la garantie et les conditions dans lesquelles elle se fait, tout ce qui permet d'annoncer les tâches d'entretien préventif nécessaires pour l'équipement L'art antérieur. Dans l'art antérieur, sont utilisés des sèche-cheveux dénommés à utilisation manuelle, desquels une certaine diversité de variantes constructives sont connues. La plupart d'entre eux sont dessinés pour fournir certaines finalités en ce qui concerne la façon de distribuer et de tirer profit du débit d'air à sa sortie. Il existe diverses formes de buses interchangeables qui se relient au tube de sortie de l'air, au travers desquels le souffle d'air peut se concentrer ou se diffuser pour améliorer le résultat désiré. Ces éléments de connexion peuvent se complémenter avec des peignes ou des brosses divers permettant de satisfaire les créations du coiffeur qui l'utilisera. En ce qui concerne les choix fonctionnels de ce type de sèche-cheveux, ils se limitent généralement à un interrupteur additionnel de branchement ou de débranchement de l'unité de chauffage de l'air et à la sélection d'un débit maximal ou minimal d'air agissant sur la vitesse du moteur. D'autres conditions spéciales à être contrôlées sont incorporées dans des sèche-cheveux commerciaux de grande taille. Chacun de ces éléments a des caractéristiques propres spéciales pour atteindre l'objectif, parmi lesquels on peut résumer que son circuit de contrôle programmable comporte un microprocesseur avec lequel sont connectés au moins un capteur de température, un capteur de pression statique, un capteur des tours du moteur, un générateur d'ions, une batterie de résistances avec ses moyens 2895883 5- interrupteurs sélecteurs en série et les circuits d'alimentation du moteur et du moyen chauffant d'air mentionnés, dans lequel, afin d'optimiser la route de traitement, le microprocesseur, une fois 5 initié l'allumage du sèche-cheveux et une fois sélectionnées les valeurs opérationnelles de ses paramètres, établit la configuration opérationnelle initiale à 50% de la valeur de ceux-ci et définit ensuite de manière continue, en fonction de la base 10 de données normales, le régime fonctionnel constant et répond aux écarts électriques, thermiques et mécaniques avec sa stabilisation corrective, registre, signalisation et information, au moyen d'un écran. 15 Afin de mieux comprendre la présente invention qui concerne un sèche-cheveux du type manuel programmable à fonctions multiples, de manière qu'elle puisse être menée à la pratique facilement, une description précise qui se rapporte à des modes 20 de réalisation préférés en est faite ci-après en faisant référence aux dessins annexés, le tout à titre démonstratif et nullement limitatif de l'invention, dont les composants pourront être sélectionnés parmi d'autres équivalents sans 25 s'éloigner, néanmoins, des principes de l'invention établis dans la présente documentation. Description succincte des dessins. Dans les figures schématiques annexées à la présente description technique légale, on peut 30 remarquer que : La figure 1 représente un circuit préféré appliqué à l'invention. La figure 2 concerne un sèche-cheveux comportant la disposition décrite. La figure 3 montre le diagramme de flux qui commande l'opération du microprocesseur. La figure 4 montre un diagramme de l'allumage du sèche-cheveux en fonction du temps, avec les courbes de débit, de température et de tours du moteur. La figure 5 représente le diagramme de 10 changement du point de fonctionnement de débit en fonction du temps. La figure 6 est un graphique concernant les obstructions du filtre. Dans les diagrammes des figures 4, 5 et 6, les 15 courbes en trait plein correspondent aux valeurs du débit. Dans les figures décrites ci-dessus, les mêmes caractères de référence indiquent des parties égales ou correspondantes. 20 Description. Selon la figure 1, le circuit pris comme exemple de réalisation de l'invention est composé par un intégré 1 du type Peripheral Interface Controller 16F873 ou similaire, connecté au 25 moteur électrique 2 d'actionnement du sèche-cheveux, au moyen d'un transistor 3 dont le collecteur est connecté en série au triac 4 où la série moteur-triac reçoit l'alimentation électrique 5, y compris les éléments condensateur et 30 résistances conventionnels. De la même façon, avec un autre circuit similaire, le processeur est connecté à la résistance chauffante 6. Le circuit montre les connexions correspondantes au capteur de température 7, au capteur de filtre 8, au capteur de pression 9 et au capteur optocoupleur 10 qui capte les tours du moteur. Le moyen de contrôle de la régulation des paramètres correspondants qui permet le diagramme électrique pourra être conformé par l'alimentation électrique 11 qui comprend les composants nécessaires, tels qu'une diode rectificateur, une, diode Zener et un filtre électrolytique, auxquels sont ajoutés les composants correspondants du circuit, tels qu'une résistance limitative et un condensateur, dont l'ensemble alimente une batterie de résistances 12 en série avec ses clés de sélection 13. La vérification opérationnelle peut être suivie au moyen d'un écran à cristal liquide 14 muni en plus des indications fournies par les vumètres de vitesse et de température. Sur la figure 2, une manière possible d'installer les composants de l'invention dans la carcasse d'un appareil sèche-cheveux manuel est montrée. Chaque composant de base a été représenté de la même façon schématique, le moteur 2 et le capteur du nombre de tours de ce dernier, avec son optocoupleur 10 pouvant être observés. Le moteur entraîne une turbine 15 qui projette de l'air par la buse frontale 16, où la résistance chauffante 6 est logée, avec le thermocouple capteur de température correspondante 7 et le filtre 17 avec son capteur de pression 9. La plaquette avec les composants électroniques du circuit y est également disposée. Dans la poignée de la carcasse est logé le dispositif générateur d'ions 18, avec son électrode émetteur correspondant 19 situé à l'intérieur de la buse 16. Sur la poignée sont également montés le clavier 20, sélecteur de rangs de température, de vitesse et d'entrée en service du générateur d'ions, qui fournit les poussoirs correspondants aux interrupteurs 13. Dans la poignée se trouve l'écran ( display ) 14, qui indique les fonctions et les valeurs des paramètres intervenant dans le fonctionnement de l'appareil, les données mises en mémoire et le menu qui les fournit. Il faut remarquer qu'étant données les valeurs de très basse tension, pour le contrôle opérationnel du sèche-cheveux au moyen du microprocesseur 1, aucun inconvénient ni danger électrique n'existent pour placer les interrupteurs 13 dans la l'usager. Sur la représenté, établit lapoignée, à la portée de la main de figure 3, le diagramme de flux est avec l'allumage ou principe 21, qui configuration 22 des fonctions initiales, en conditionnant les paramètres à 50% de sa valeur. Une fois que les paramètres de fonctionnement 23 ont été déterminés, l'entrée reste fixée avec la configuration d'opération 23. Et l'état des paramètres 24 s'établit. Les opérations fonctionnelles seront affichées sur l'écran ou display 14. Le fonctionnement est régi par la comparaison des paramètres avec la base de données indiquée en 25 d'où sont établies les limitations distribuées depuis A vers des valeurs éventuelles de température 26, détectées par le thermocouple 7, l'alarme concernant les problèmes avec le filtre, soit par le changement du filtre 27, déterminé par le capteur électronique de pression 9, soit par le capteur indicatif de manque de filtre 8. Les problèmes dans le moteur sont indiqués par le remplacement des balais du moteur 28, qui proviendront de la vérification sur la base de données avec les valeurs normales de fonctionnement et le temps de fonctionnement cumulé. Il se passe de même avec le contrôle de la vitesse du moteur en 29 et le contrôle de la température en 30, en réponse aux registres des capteurs 31 et 32 fournis par les éléments respectifs 10 et 7. Dans ces contrôles intervient également la visualisation définie sur les instructions 33 et 34, canalisées vers le display 14 et les vumètres de vitesse et de température. A partir de l'état initial et suivant la chaîne d'événements déterminée sur le diagramme, ils sont définis finalement par le compteur d'événements 35 et ses registres 36, lesquels compilent les données les plus importantes qui concernent le fonctionnement, le maintien et le contrôle du sèche-cheveux. Le diagramme montre le lien existant à la sortie des contrôles 29 et 30 mentionnés, désigné avec le chiffre 37 avec l'information qui entre en 38 à l'état des paramètres 24. Fonctionnement. Une fois établis les différents composants de la version de l'invention, développés pour expliquer sa nature, la description est complémentée ci-dessous avec le rapport fonctionnel et opérationnel de ses parties et le résultat qu'elles fournissent. Les figures 1 et 2 montrent un circuit et un appareil regroupant les divers composants qui permettent de porter à la pratique les propositions de l'invention, dans une de ses possibles réalisations, suivant les instructions détaillées dans le programme développé aussi, en tant qu'une manière préférée, dans le schéma de flux de la figure 3. Les graphiques figurant sur les figures 4 et 5 décrivent une forme de comportement du sèche-cheveux, en fonction du temps, vis-à-vis de différents événements éventuels. Au début de l'utilisation, le sèche-cheveux est au point initial 0 , et sans filtre, étant donné qu'il est fourni séparément, le capteur correspondant à filtre monté accuse cette anomalie en affichant sur l'écran le manque de filtre, et empêche en même temps le démarrage du moteur. Si le filtre était mal placé, le capteur réagira de la même façon, en bloquant le fonctionnement de l'appareil, même si on insistait en poussant le bouton d'allumage. La première fois que le filtre est placé, détecté par le capteur, il envoie un signal au microprocesseur et celui-ci permet de démarrer le registre en affichant la date et en commençant à 0 la rubrique heures d'utilisation, ces données sont mises en mémoire et l'allumage du sèche-cheveux reste habilité. En allumant le sèche-cheveux, une rampe d'accélération du moteur et du chauffage lent et progressif du chauffeur est générée, jusqu'à atteindre les valeurs enregistrées et initialement déterminées chez le fabriquant. Le chauffage lent préétabli a pour but d'augmenter la durée de vie des composants de l'appareil. Une fois que le fonctionnement du sèche-cheveux atteint les SET POINT n de température et du débit d'air sélectionnés, les courbes arrivent au point 1 du diagramme cartésien de la figure 4 et se stabilisent et se conservent constants pendant toute la durée d'utilisation. Les lignes pointillées indiquent les valeurs de fonctionnement sélectionnées sur l'axe x. Dans les sèche-cheveux conventionnels seules sont définies les positions indiquées sur les contrôles, mars aucune information n'est fournie sur les variations possibles pouvant apparaître lors de l'emploi. On sait qu'un changement dans les conditions externes pour ce type de sèche-cheveux, produit un changement dans son débit et dans sa température, ce changement ne se produisant pas dans le sèche-cheveux objet de l'invention. Si un changement du débit désiré était réalisé, en passant au point 2 de la figure 5, sans avoir changé le niveau de température, sa valeur ne devrait pas changer, de manière que les tours du moteur augmenteront afin de pouvoir satisfaire la plus grande demande de débit, ce dernier, en augmentant produirait une diminution a de la température à la sortie du sèche-cheveux. Le capteur correspondant détectera cette diminution et le microprocesseur ordonnera une augmentation du courant sur la résistance afin de compenser la diminution de la température, et augmentera cette dernière à la valeur déterminée en retournant ensuite à la valeur préalablement déterminée. Ces écarts ont été reflétés sur les courbes correspondantes. On peut signaler que sur un sèche-cheveux conventionnel, ces corrections ne peuvent pas se réaliser à cause de son système opérationnel de boucle ouvert qui empêche de connaître l'état réel du débit à la sortie de l'appareil. L'exemple de changement de la valeur de la température est le plus simple car le microprocesseur régule simplement le courant qui circule par la résistance chauffante et limite la valeur maximale afin de protéger le circuit. Si l'usager désirait initialiser une valeur de température qui se trouve au-dessus de la limite, il ne pourra pas le faire et le motif sera affiché sur l'écran : la température est très élevée pour le débit actuel sélectionné. Dans l'hypothèse qu'aucune variable n'aurait changé, le changement se produit dans les conditions externes, par exemple une obstruction partielle du filtre, voir la figure 6. Cette situation provoquerait une chute du débit et par la suite une augmentation de la température. Afin de compenser la variation, le microprocesseur enverra un ordre au moteur afin qu'il tourne à une vitesse plus élevée et puisse restituer le débit original. Une fois que le débit a été équilibré, la température se stabilisera aussi, sans qu'aucun ajustement soit nécessaire. Suivant le même graphique, on peut imaginer une obstruction plus importante dans le filtre. Sur le diagramme il est indiqué la variation des courbes correspondantes, où la première obstruction est comprise entre les points 1 et 2 indiqués sur l'axe correspondant, tandis que la deuxième obstruction commence au point 3. Les corrections suivront le même raisonnement précédent, mais pourtant en atteignant sa valeur à un point 4, où le rapport débit/tours par minute du moteur atteint une magnitude où l'alimentation fonctionnement complètement. En changer filtre . Le se trouve sus exigé, s'interrompt et le sèche-cheveux s'arrête temps, l'écran affichera sèche-cheveux restera donc du même le moteur électrique bloqué pour son utilisation et restera de nouveau habilité lorsque le filtre sera changé. La situation sera détectée par le capteur de présence de filtre. C'est-à-dire que la réhabilitation exige le remplacement du filtre. Tout ce processus sera enregistré et mis en mémoire par l'ordinateur, ainsi que tous les changements de filtre qui seront réalisés pendant la durée de vie de l'appareil. Il est notoire donc que ce qui a été démontré sur les graphiques analysés, restera en mémoire, selon les pas signalés sur le compteur d'événements 35 et le registre d'événements 36, où resteront enregistrés tous les événements normaux et éventuels auxquels le sèche-cheveux sera soumis lors de l'opération. Tout l'historique opérationnel de l'équipement restera ainsi enregistré, et ce dernier annoncera non seulement les tâches de maintien sur l'écran 14 mais aussi tout renseignement utile pour le meilleur fonctionnement de l'équipement, tel que le besoin de changement de filtre, des coussinets du moteur, etc. En résumé, le circuit de commande comprend un microprocesseur connecté au moteur électrique d'actionnement du sèche-cheveux au moyen d'un transistor dont le collecteur est connecté en série avec un triac, où la série moteur-triac comprend les éléments condensateur et résistance conventionnels, tandis qu'avec la même disposition électrique la résistance chauffante est alimentée ; ce microprocesseur est connecté avec un capteur de température, un capteur de filtre, un capteur de pression et un capteur de vitesse du moteur ; ce circuit comprend des moyens viseurs et d'ajustement et de connexion des paramètres opérationnels de l'équipement commandés par le microprocesseur, conditionnés au moyen d'un programme. Voici le résumé d'une des possibilités de construction qui conduit à la production de l'invention et la façon de fonctionnement de ce dernier, y compris en plus son application spécifique et dont la documentation est complémentée avec la synthèse de l'invention contenue dans les clauses de revendication qui s'ajoutent ci-après. En résumé, dans son circuit de contrôle programmable, le sèche-cheveux comprend un microprocesseur avec lequel sont connectés au moins un capteur de température, un capteur de pression statique, un capteur de tours du moteur, un générateur d'ions, une batterie de résistances avec ses moyens interrupteurs sélecteurs en série et les circuits respectifs d'alimentation du moteur et du moyen chauffant d'air mentionnés ; dans lequel pour optimiser la route de traitement, le microprocesseur mentionné, une fois que l'allumage du sèche-cheveux a commencé et que les valeurs opérationnelles de ses paramètres ont été sélectionnés, produit la configuration opérationnelle initiale à 50% de la valeur de ces derniers et définit ensuite de façon continue, en fonction de la base de données normales, le régime fonctionnel constant et répond aux écarts électriques, thermiques et mécaniques en 3Q intervenant avec sa stabilisation corrective, registre, signalisation et information au moyen d'un écran. La stabilisation du régime normal de fonctionnement, tant du moteur que de la résistance 35 chauffante, est réalisée au moyen du capteur correspondant, dont l'information est canalisée vers et depuis le contrôle de vitesse et de température respectif tandis que la signalisation et l'information sont réalisées en connectant le contrôle respectif au vumètre correspondant et à l'écran de l'équipement. Le registre des événements reçoit directement l'information des capteurs et des contrôles de vitesse et de température, tandis qu'à partir des contrôles mentionnés de vitesse et de température l'information est rétro alimentée au point de 1O vérification de l'état des paramètres | Le circuit de contrôle programmable comprend un microprocesseur connecté avec des capteurs de température, de pression statique, de tours du moteur et du moyen chauffant d'air, le microprocesseur mentionné, une fois que l'allumage du sèche-cheveux a commencé et que les valeurs opérationnelles de ses paramètres ont été sélectionnés, établit la configuration opérationnelle initiale à 50% de la valeur de ces derniers et définit ensuite de façon continue, en fonction de la base de données normales, le régime fonctionnel constant et répond aux écarts électriques, thermiques et mécaniques avec sa stabilisation corrective, registre, signalisation et information au moyen d'un écran. | 1. Sèche-cheveux du type manuel programmable à fonctions multiples, c le type intégré par un moteur électrique qui entraîne une turbine qui projette de l'air par une tuyère d'éjection au travers d'une résistance chauffante et pourvu de moyens sélecteurs d'air froid ou chaud, caractérisé en ce que son circuit de contrôle programmable çomprend un microprocesseur avec lequel sont connectés au moins un capteur de température, un capteur de pression statique, un capteur de tours -du moteur, un générateur d'ions, une batterie de résistances avec ses moyens interrupteurs sélecteurs en série et les circuits correspondants d'alimentation du moteur et du moyen chauffant d'air mentionnés, dans lequel afin d'optimiser la route de traitement, le microprocesseur mentionné, une fois que l'allumage du sèche-cheveux a commencé et que les valeurs de ses paramètres ont été sélectionnées, établit la configuration opérationnelle initiale à 50% de la valeur de ces derniers et définit ensuite de façon continue, en fonction de la base de données normales, le régime fonctionnel constant, en répondant aux écarts électriques, thermiques et mécaniques et en intervenant avec sa stabilisation corrective, registre, signalisation et information au moyen d'un écran. 2. Sèche-cheveux du type manuel programmable à fonctions multiples selon la 1, 30 caractérisé en ce que son circuit de commande 18 2895883 comprend un microprocesseur connecté au moteur électrique d'actionnement du sèche-cheveux au moyen d'un transistor dont le collecteur est connecté en série avec un triac, où la série moteur-triac y 5 compris les éléments condensateurs et résistances conventionnels, tandis qu'avec la même disposition électrique il alimente la résistance chauffante ; ce microprocesseur est connecté avec un capteur de température, un capteur de filtre, un capteur de 10 pression et un capteur de vitesse du moteur, le circuit mentionné comprenant des moyens viseurs et d'ajustement et de connexion des paramètres opérationnels de l'équipement commandés par le microprocesseur conditionné au moyen d'un logiciel. 15 3. Sèche-cheveux du type manuel programmable à fonctions multiples selon les 1 et 2, caractérisé en ce que ces moyens d'ajustement et de connexion des paramètres opérationnels de l'équipement, connectés à l'alimentation électrique 20 et au microprocesseur, comprennent un diode rectificateur, un diode Zener et un filtre électrolytique, auxquels les composants du circuits sont additionnés, tels qu'une résistance limitative et un condensateur, dont l'ensemble alimente une 25 batterie de résistances en série avec ses interrupteurs sélecteurs. 4. Sèche-cheveux du type manuel programmable à fonctions multiples selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ces moyens viseurs connectés au microprocesseur consistent en un écran à cristal liquide. i9 2895883 5. Sèche-cheveux du type manuel programmable à fonctions multiples selon les 2 à 4, caractérisé en ce que le microprocesseur mentionné est du type Peripheral Interface 5 Controller 16F873 ou similaire. 6. Sèche-cheveux du type manuel programmable à fonctions multiples selon les 1 à 5, caractérisé en ce que le capteur de la vitesse du moteur électrique mentionné est un secteur 10 optocouplé, et le capteur de température consiste en un thermocouple. 7. Sèche-cheveux du type manuel programmable à fonctions multiples selon les 1 à 6, caractérisé en ce que ces moyens de 15 signalisation comprennent au moins un vumètre. 8. Sèche-cheveux du type manuel programmable à fonctions multiples selon les 1 à 7 caractérisé en ce que la stabilisation du régime normal de fonctionnement mentionnée, tant du moteur 20 que de la résistance chauffante, est réalisée au moyen du capteur correspondant, dont l'information est canalisée vers et depuis le contrôle de vitesse et de température respectif tandis que la signalisation et l'information sont réalisées en 25 connectant le contrôle respectif avec le vumètre correspondant et l'écran de l'équipement. 9. Sèche-cheveux du type manuel programmable à fonctions multiples selon les 1 à 8, caractérisé en ce que le registre d'événements 30 mentionné reçoit directement l'information des capteurs et des contrôles de vitesse et de température. 10. Sèche-cheveux du type manuel programmable à fonctions multiples selon les 1 à 9, caractérisé en ce qu'à partir des contrôles de vitesse et de température l'information est rétro alimentée au point de vérification de l'état des paramètres. | A | A45 | A45D | A45D 20 | A45D 20/10 |
FR2898742 | A1 | DISPOSITIF DE COMMANDE PERMETTANT UNE COMMANDE ECONOMIQUE ET FIABLE D'UN GENERATEUR ELECTRIQUE. | 20,070,921 | l'INVENTION 1 Domaine technique de l'invention La présente invention se rapporte d'une façon générale à des commandes de génération de puissance pour des générateurs électriques. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un dispositif de commande pour un générateur électrique, qui permet de commander de façon économique et fiable l'opération de génération de puissance du générateur électrique. 2 Description de la technique apparentée Dans des systèmes électriques classiques pour des automobiles, un dispositif de commande (ou un régulateur de tension) commande d'une façon générale l'opération de génération de puissance d'un alternateur d'automobile de façon à maintenir la tension d'un bus d'alimentation à l'intérieur d'une plage prédéterminée. Plus particulièrement, le dispositif de commande détermine une variation de la tension du bus d'alimentation et commande l'opération de génération de puissance de l'alternateur, conformément à la variation. La variation est provoquée par une différence entre la quantité de puissance électrique requise par les charges électriques connectées au bus d'alimentation et celle fournie par les sources d'alimentation électrique, y compris l'alternateur et une batterie d'automobile connectée au bus d'alimentation. La quantité de puissance électrique fournie par les sources d'alimentation électrique est égale à la somme de la quantité de puissance électrique générée par l'alternateur et celle déchargée à partir (c'est-à-dire, +) de la batterie ou chargée (c'est-à-dire, -) dans la batterie. En d'autres termes, le dispositif de commande commande l'opération de génération de puissance de l'alternateur pour réguler la tension de borne de la batterie à une tension de référence. Par conséquent, une telle façon de commander la génération de puissance est appelée commande de tension constante. Avec la commande de tension constante, cependant, le dispositif de commande exécute un procédé de commande sur l'alternateur uniquement après que la variation de la tension du bus d'alimentation a eu lieu. Par conséquent, il est difficile d'obtenir une réponse de commande élevée et d'assurer une stabilité élevée du bus d'alimentation. Pour résoudre le problème ci-dessus, les premières publications de brevets japonais N 2004-249900 et 2004-194495 décrivent une autre façon de commander la génération de puissance, appelée commande d'équilibre de puissance. Conformément à la commande d'équilibre de puissance, le dispositif de commande commande l'opération de génération de puissance de l'alternateur pour maintenir l'équilibre entre la quantité de puissance électrique requise par les charges électriques et celle fournie par les sources d'alimentation électrique, en maintenant ainsi la tension du bus d'alimentation à l'intérieur de la plage prédéterminée. Avec la commande d'équilibre de puissance, le dispositif de commande exécute un procédé de commande sur l'alternateur pour maintenir l'équilibre entre la quantité de puissance électrique requise par les charges électriques et celle fournie par les sources d'alimentation électrique lorsqu'un déséquilibre entre celles-ci apparaît ou avant qu'il n'apparaisse. Par conséquent, une réponse de commande élevée et une stabilité élevée du bus d'alimentation peuvent être attendues. Les premières publications de brevets japonais N 2002-118905 et 2004-260908 décrivent encore une autre façon de commander la génération de puissance, appelée commande de coût de génération de puissance. Conformément à la commande de coût de génération de puissance de la première publication de brevet japonais N 2004-260908, le dispositif de commande détermine tout d'abord le coût de génération de puissance de chacune d'une pluralité de sources d'alimentation électrique dans le système électrique. Ensuite, sur la base des ccûts de génération de puissance déterminés des sources d'alimentation électrique, le dispositif de commande ajuste les pourcentages de fourniture de puissance des sources d'alimentation électrique de façon à minimiser le coût total de génération de puissance du système électrique. Plus particulièrement, le coût de génération de puissance de l'alternateur est déterminé en tant qu'augmentation de la consommation de carburant du moteur destiné à entraîner l'alternateur pour générer une puissance électrique élémentaire. Le coût de génération de puissance de la batterie est par ailleurs déterminé en tant que coût pour le chargement de la puissance électrique élémentaire dans la batterie. Pour minimiser le coût total de génération de puissance du système électrique, le dispositif de commande commande l'alternateur pour générer une puissance électrique pour charger la batterie lorsque le coût de génération de puissance de l'alternateur est inférieur à celui de la batterie et commande la batterie en vue d'une décharge lorsque le coût de génération de puissance de la batterie est inférieur à celui de l'alternateur. Par conséquent, une amélioration notable d'économie en carburant d'une automobile peut être attendue. Cependant, pour assurer une fiabilité de la commande de coût de génération de puissance, il est requis de prendre des mesures pour empêcher que la batterie soit surchargée ou surdéchargée. En outre, on doit également prendre en considération le fait que la capacité de stockage d'énergie électrique et la capacité de décharge de la batterie varient progressivement avec les opérations de charge et de décharge répétées. Par conséquent, le dispositif de commande vient à exécuter un calcul complexe de façon à satisfaire les exigences ci-dessus. RESUME DE L'INVENTION La présente invention a été réalisée au vu des problèmes mentionnés ci-dessus avec la technique antérieure. C'est de ce fait le but principal de la présente invention de fournir un dispositif de commande pour un générateur électrique, qui permet de commander de façon économique, fiable et aisée, l'opération de génération de puissance du générateur électrique. Conformément à la présente invention, il est fourni un dispositif de commande pour un. générateur électrique qui est entraîné par un moteur et configuré pour charger un dispositif de stockage d'énergie électrique et fournir une charge électrique. Le dispositif de commande comprend un module de détermination de coût de génération de puissance, un module de détermination de seuil, un comparateur et un contrôleur. Le module de détermination de coût de génération de puissance fonctionne pour déterminer un coût de génération de puissance du générateur électrique sur la base de paramètres représentatifs d'une condition de fonctionnement du moteur et de la quantité de puissance électrique générée par le générateur électrique. Le module de détermination de seuil fonctionne pour déterminer un seuil du coût de génération de puissance en fonction d'un état de charge (SOC) du dispositif de stockage d'énergie électrique. Le comparateur fonctionne pour comparer le coût de génération de puissance du générateur électrique au seuil du coût de génération de puissance. Le contrôleur fonctionne pour commander le générateur électrique pour générer : une quantité accrue de puissance électrique, si le coût de génération de puissance du générateur électrique est déterminé par le comparateur comme étant inférieur au seuil, de façon à à la fois fournir la charge électrique et charger le dispositif de stockage d'énergie électrique, et une quantité diminuée de puissance électrique, si le coût de génération de puissance du générateur électrique est déterminé par le comparateur comme étant. supérieur au seuil, de façon à permettre que le dispositif de stockage d'énergie électrique se décharge pour fournir la charge électrique. Avec la configuration ci-dessus, le dispositif de commande peut commander de façon économique l'opération de génération de puissance du générateur électrique sur la base de la comparaison entre le coût de génération de puissance du générateur électrique et le seuil du coût de génération de puissance. En outre, du fait que le seuil du coût de génération de puissance est déterminé en fonction de l'état SOC du dispositif de stockage d'énergie électrique, le dispositif de commande peut empêcher de façon fiable une charge excessive et une décharge excessive du dispositif de stockage d'énergie électrique et peut ainsi commander de façon fiable l'opération de génération de puissance du générateur électrique. En outre, du fait que l'état SOC du dispositif de stockage d'énergie électrique a été pris en considération par l'intermédiaire du seuil du coût de génération de puissance, le dispositif de commande peut facilement commander l'opération de génération de puissance de générateur électrique sans aucun calcul supplémentaire, en vue d'empêcher une charge excessive et une décharge excessive du générateur électrique. Dans une autre mise en oeuvre de la présente invention, le coût de génération de puissance du générateur électrique est représenté par une augmentation de la consommation de carburant du moteur destiné à entraîner le générateur électrique pour générer une puissance électrique élémentaire. Le dispositif de commande comprend en outre un module de détermination d'état de charge (SOC) fonctionnant pour déterminer l'état de charge (SOC) du dispositif de stockage d'énergie électrique. Le dispositif de stockage d'énergie électrique est chargé avec une quantité de puissance électrique qui n'est pas supérieure à une puissance de charge admissible maximum du dispositif de stockage d'énergie électrique. Le dispositif de stockage d'énergie électrique est autorisé à décharger une quantité de puissance électrique qui n'est pas supérieure à une puissance de décharge admissible maximum du dispositif de stockage d'énergie électrique. Le dispositif de commande commande le générateur électrique pour arrêter la génération de puissance électrique si le coût de génération de puissance est déterminé par le comparateur comme étant: supérieur au seuil. Le dispositif de commande comprend en outre une mémoire mémorisant dans celle-ci la fonction qui représente une relation entre l'état de charge (SOC) du dispositif de stockage d'énergie électrique et le seuil du coût de génération de puissance. La fonction est telle que le seuil du coût de génération de puissance diminue avec l'augmentation de l'état SOC du dispositif de stockage d'énergie électrique dans une plage allant d'une limite inférieure prédéterminée à une limite supérieure prédéterminée. La fonction est telle que le seuil du coût de génération de puissance est supérieur à un coût de génération de puissance possible quelconque du générateur électrique dans une plage de l'état SOC inférieure à la limite inférieure prédéterminée, et est inférieur à un coût de génération de puissance possible quelconque du générateur électrique dans une plage de l'état SOC supérieure à la limite supérieure prédéterminée. Le dispositif de commande comprend en outre un module de modif__cation de fonction qui fonctionne pour modifier la fonction sur la base d'une variation de l'état SOC du dispositif de stockage d'énergie électrique pendant un intervalle de temps d'une durée donnée. Le module de modification de fonction modifie la fonction par l'intermédiaire du décalage d'une courbe représentant la fonction sur une mappe à deux dimensions dont les axes horizontal et vertical représentent respectivement l'état de charge (SOC) du dispositif de stockage d'énergie électrique et le seuil du coût de génération de puissance. Le module de modification de fonction décale la courbe dans une direction pour diminuer un coût de génération de puissance moyen global du générateur électrique de sorte que la valeur du décalage diminue avec l'augmentation de l'état SOC du dispositif de stockage d'énergie électrique. Le module de modification de fonction peut déterminer la 15 valeur du décalage en fonction d'une valeur maximum de l'état SOC pendant l'intervalle de temps. Le module de modification de fonction peut également déterminer la valeur du décalage en fonction d'une valeur minimum de l'état SOC pour l'intervalle de temps. 20 Le module de modification de fonction peut également déterminer la valeur du décalage en fonction d'une variation moyenne de l'état SOC pendant l'intervalle de temps. La variation moyenne de l'état SOC peut être déterminée en intégrant une différence entre l'état SOC et une valeur de 25 référence pour l'intervalle de temps. La valeur de référence peut être une moyenne des limites inférieure et supérieure prédéterminées de l'état SOC. La fonction peut présenter une première boucle d'hystérésis dans une première plage de l'état SOC comprenant la limite 30 inférieure prédéterminée et une seconde boucle d'hystérésis dans une seconde plage de l'état SOC comprenant la limite supérieure prédéterminée. Par ailleurs, la fonction peut présenter une boucle d'hystérésis qui occupe une globalité de la plage de la limite 35 inférieure prédéterminée à la limite supérieure prédéterminée. La fonction peut être l'une ou l'autre d'une fonction linéaire, d'une fonction quadratique, d'une fonction cubique et d'une fonction sigmoïde. Le module de modification de fonction peut agir pour 40 déterminer un degré de dégradation du dispositif de stockage d'énergie électrique et modifier, sur la base du degré prédéterminé de dégradation, la fonction de façon à réduire la dégradation du dispositif de stockage d'énergie électrique. De plus, le comparateur peut en outre comparer le degré de dégradation du dispositif de stockage d'énergie électrique à un seuil prédéterminé, lorsque le degré de dégradation dépasse le seuil prédéterminé, le contrôleur peut commander le générateur électrique pour réguler une tension de borne du dispositif de stockage d'énergie électrique à une tension de référence. Le générateur électrique peut être un alternateur d'automobile et le dispositif de stockage d'énergie électrique peut être une batterie d'automobile. Les paramètres représentatifs de la condition de fonctionnement du moteur peuvent comprendre un régime de 15 rotation du moteur et un couple de sortie du moteur. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera comprise plus complètement d'après la description détaillée donnée ensuite et d'après les 20 dessins annexés des modes de réalisation préférés de l'invention qui, cependant, ne devront pas être pris comme limitant l'invention aux modes de réalisation spécifiques mais qui sont destinés à un but d'explication et de compréhension uniquement. Dans les dessins annexés : 25 La figure 1 est un schéma simplifié représentant la configuration globale d'un système électrique d'automobile conforme au premier mode de réalisation de l'invention, La figure 2 est un organigramme représentant un procédé principal d'un dispositif de commande destiné à commander 30 l'opération de génération de puissance d'un alternateur d'automobile dans le système électrique, La figure 3 est une représentation graphique représentant une fonction de seuil f (SOC) utilisée dans le procédé de la figure 2, 35 La figure 4 est un organigramme représentant un sous-procédé du dispositif de commande destiné à déterminer une instruction pour l'opération de génération de puissance de l'alternateur, La figure 5 est une représentation graphique représentant une mappe qui représente une relation entre la consommation de carburant, le régime de rotation et le couple de sortie d'un moteur entraînant l'alternateur, La figure 6 est une représentation graphique illustrant une relation entre la fonction de seuil f (SOC) et l'instruction pour l'opération de génération de puissance de l'alternateur, La figure 7 est un organigramme représentant un sous-procédé du dispositif de commande destiné à exécuter une commande hybride sur l'alternateur, La figure 8 est une représentation graphique illustrant une 10 modification de la fonction de seuil f (SOC) en décalant une courbe représentant la fonction de seuil f (SOC), La figure 9 est un organigramme représentant un procédé du dispositif de commande destiné à modifier la fonction de seuil f (SOC), 15 La figure 10 est une représentation graphique illustrant une variation de l'état SOC d'une batterie d'automobile qui est configurée pour être chargée par l'alternateur, La figure 11 est une représentation graphique représentant une variation de la fonction de seuil f (SOC), 20 La figure 12 est une représentation graphique représentant une autre variation de la fonction de seuil f (SOC), La figure 13 est une encore une autre variation La figure 14 est une 25 encore une autre variation La figure 15 est une encore une autre variation La figure 16 est une une paire de fonctions représentation de la fonction représentation de la fonction représentation de la fonction représentation de seuil fL graphique représentant de seuil f (SOC), graphique représentant de seuil f (SOC), graphique représentant de seuil f (SOC), graphique représentant (SOC) et fH (SOC), 30 conformément au second mode de réalisation de l'invention, La figure 17 est une représentation graphique représentant une fonction de seuil f'(SOC) conformément au troisième mode de réalisation de l'invention, et Les figures 18 et 19 sont des organigrammes représentant 35 ensemble un procédé du dispositif de commande destiné à commander l'opération de génération de puissance de l'alternateur conformément au troisième mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES Les modes de réalisation préférés de la présente invention seront décrits ensuite en faisant référence aux figures 1 à 19. [Premier mode de réalisation] La figure 1 représente la configuration globale d'un système électrique conforme au premier mode de réalisation de l'invention. Le système électrique est conçu en vue d'une utilisation dans une automobile. Comme indiqué sur la figure 1, le système électrique comprend un alternateur d'automobile 1, une batterie d'automobile 2, une charge électrique 3 et un dispositif de commande 4. L'alternateur 1 est configuré pour être entraîné par un moteur à combustion interne (non représenté) de l'automobile pour générer une puissance électrique. L'alternateur 1 est électriquement connecté par l'intermédiaire d'un bus d'alimentation, à la fois à la batterie 2 et à la charge électrique 3, de sorte qu'il peut charger la batterie 2 et peut fournir la charge électrique 3. La batterie 2 peut également fournir la charge électrique 3 par décharge. Le dispositif de commande 4 fonctionne pour commander l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1 sur la base des informations provenant de la batterie 2, de la charge électrique 3 et d'un contrôleur de véhicule 5. Les informations provenant de la batterie 2 comprennent, par exemple, l'état de charge (SOC) de la batterie 2. Les informations provenant de la charge électrique 3 comprennent, par exemple, le courant électrique appliqué à la charge électrique 3. Les informations provenant du contrôleur de véhicule 5 comprennent, par exemple, la condition de déplacement de l'automobile. En outre, un contrôleur de moteur (non représenté) commande le fonctionnement du moteur et fournit les informations nécessaires concernant la condition de fonctionnement du moteur au dispositif de commande 4 par l'intermédiaire du contrôleur de véhicule 5. On devra se rendre compte que le dispositif de commande 4, le contrôleur de véhicule 5 et le contrôleur de moteur peuvent être intégrés en un seul dispositif de commande. La figure 2 représente un procédé principal du dispositif de 40 commande 4 destiné à commander l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1. Le procédé est fondé sur une commande de coût de génération de puissance conforme au présent mode de réalisation. Tout d'abord, à l'étape S100, le dispositif de commande 4 lit: le courant de charge/décharge de la batterie 2 détecté par un capteur de courant (non représenté). Ensuite, à l'étape S102, le dispositif de commande 4 intègre le courant de charge/décharge. A l'étape 5104, le dispositif de commande 4 détermine une valeur actuelle de l'état SOC de la batterie 4 en divisant la différence entre une capacité de charge maximum de la batterie 2 et la valeur d'intégration de courant obtenue à l'étape S102 par la capacité de charge maximum. En outre, tout autre procédé connu dans la technique peut être utilisé pour déterminer l'état SOC de la batterie 2 à la place du procédé d'intégration de courant ci-dessus. En outre, la capacité de charge maximum de la batterie 2 peut être prédéterminée en tant que différence entre les valeurs d'intégration de courant obtenues lorsque la batterie 2 a été complètement chargée (c'est-à-dire l'état SOC est de 100 %) et lorsque la batterie 2 est complètement déchargée (c'est-à-dire l'état SOC est de 0 %). En outre, tout autre procédé connu dans la technique peut être utilisé pour déterminer si la batterie 2 se trouve dans un état complètement chargé ou complètement déchargé. A l'étape S106, le dispositif de commande 4 détermine un seuil. Cp du coût de génération de puissance en substituant la présente valeur de l'état SOC dans une fonction de seuil f (SOC) qui est pré-mémorisée dans une mémoire du dispositif de commande 4. Dans le présent mode de réalisation, le seuil Cp du coût de génération de puissance est utilisé pour déterminer si on doit autoriser ou non que l'alternateur 1 charge la batterie 2. Plus particulièrement, lorsqu'un coût de génération de puissance Cg de l'alternateur 1 est inférieur au seuil Cp, l'alternateur 1 peut générer une puissance électrique pour charger la batterie 2 ainsi que fournir la charge électrique 3. La fonction de seuil f (SOC) représente une relation entre l'état de charge (SOC) de la batterie 2 et le seuil Cp du coût de génération de puissance. La fonction de seuil f (SOC) utilisée dans le présent mode de réalisation doit être décrite en détail ultérieurement. En outre, la fonction de seuil f (SOC) peut être mémorisée dans la mémoire sous la forme d'une expression de fonction, d'une table ou d'une mappe. A l'étape 5108, le dispositif de commande 4 détermine une instruction pour l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1. Ensuite, à l'étape 5110, le dispositif de commande 4 envoie l'instruction déterminée à l'alternateur 1, de sorte que l'alternateur 1 peut fonctionner conformément à l'instruction. En faisant à présent référence à la figure 3, dans le présent mode de réalisation, la fonction de seuil f (SOC) est une fonction cubique dans une plage de l'état SOC d'une limite inférieure prédéterminée SOC_LL à une limite supérieure prédéterminée SOC UL, de sorte que le seuil Cp diminue avec l'augmentation de l'état SOC dans cette plage. En outre, le seuil Cp est établi pour être supérieur à un coût de génération de puissance possible en pratique quelconque Cg de l'alternateur 1 dans une plage de l'état SOC inférieure à la limite SOC LL et pour être inférieur à un coût de génération de puissance possible en pratique quelconque Cg de l'alternateur 1 (par exemple, inférieur à zéro) dans une plage de l'état SOC supérieur à la limite SOC UL. En outre, la limite inférieure SOCLL est établie par exemple à 20 % tandis que la limite supérieure SOC UL est établie par exemple à 80 %. En utilisant la fonction de seuil ci-dessus f (SOC), lorsque l'état SOC de la batterie 2 est élevé, l'alternateur 1 génère une puissance électrique pour charger la batterie 2 uniquement si le coût de génération de puissance Cg de celui-ci est suffisamment bas. En outre, du fait que la batterie 2 se trouve dans un état chargé de façon adéquate, elle peut se décharger pour fournir la charge électrique 3 en réponse à une légère augmentation du coût de génération de puissance Cg de l'alternateur 1. Au contraire, lorsque l'état SOC de la batterie 2 est faible, l'alternateur 1 génère une puissance électrique pour charger la batterie 2 à moins que le coût de génération de puissance Cg de celui-ci soit très élevé. En outre, du fait que la batterie 2 se trouve dans un état chargé de façon inadéquate, elle peut se décharger pour fournir la charge électrique 3 uniquement en réponse à une forte augmentation du coût de génération de puissance Cg de l'alternateur 1. La figure 4 représente un sous-procédé du dispositif de commande 4 pour déterminer l'instruction pour l'opération de 5 génération de puissance de l'alternateur 1. Ce sous-procédé correspond à l'étape S108 du procédé principal représenté sur la figure 2. Tout d'abord, à l'étape S120, le dispositif de commande 4 lit les paramètres représentatifs de la condition de 10 fonctionnement du moteur. Dans le présent mode de réalisation, les paramètres comprennent le régime de rotation, le couple de sortie et la consommation de carburant par temps unitaire du moteur. La détection de ces paramètres est bien connue dans la technique, ainsi la description de ceux-ci est omise ici. 15 Ensuite, à l'étape S122, le dispositif de commande 4 détermine le coût de génération de puissance Cg de l'alternateur 1 par l'équation suivante : Cg = (mp - mO)/P (Equation 1) où P est la quantité de puissance électrique générée par 20 l'alternateur 1, mp est la consommation de carburant du moteur lors de l'entraînement de l'alternateur 1 pour générer la quantité P de puissance électrique et mO est la consommation de carburant du moteur lors d'un déplacement sans l'entraînement de l'alternateur 1 pour générer la puissance électrique. 25 Dans le présent mode de réalisation, mp et mO sont déterminés en utilisant une mappe à trois dimensions, comme représenté sur la figure 5. La mappe est mémorisée dans la mémoire du dispositif de commande 4 et représente la relation entre la consommation de carburant, le régime de rotation et le 30 couple de sortie du moteur. A l'étape S124, le dispositif de commande 4 compare le coût de génération de puissance Cg de l'alternateur 1 au seuil Cp déterminé à l'étape S106 de la figure 2. Si Cg est inférieur à (Cp -a), alors le procédé passe à 35 l'étape S126, à laquelle un mode de génération de puissance (en abrégé P.G.M. sur la figure 4) de l'alternateur 1 est sélectionné. Dans ce cas, a est une constante prédéterminée utilisée pour la stabilisation de la commande. Sinon, si Cg est supérieur à (Cp + a), alors le procédé 40 passe à l'étape S128, à laquelle un mode d'arrêt de génération de puissance (en abrégé P.G.S.M. sur la figure 4) de l'alternateur 1 est sélectionné. Par ailleurs, Si Cg n'est pas inférieur à (Cp - a) et n'est pas supérieur à (Cp + a), alors le procédé passe à l'étape 5130, à laquelle un mode de maintien (en abrégé K.M. sur la figure 4) de l'alternateur 1 est sélectionné. Ainsi, l'un ou l'autre du mode de génération de puissance, du mode d'arrêt de génération de puissance et du mode de maintien est sélectionné en tant qu'instruction pour l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1. En ce qui concerne le fonctionnement de l'alternateur 1 dans chaque mode sélectionné, trois exemples différents sont donnés ci-dessous. Exemple 1 Dans cet exemple, un transistor de puissance (non représenté), qui est utilisé pour commander la fourniture de courant de champ à un enroulementde champ de l'alternateur 1, est rendu conducteur lorsque le mode de génération de puissance de l'alternateur 1 est sélectionné, et est bloqué lorsque le mode arrêt de génération de puissance est sélectionné et est maintenu dans l'état précédent d'un état conducteur/bloqué de celui-ci lorsque le mode de maintien est sélectionné. Plus particulièrement, en faisant référence à la figure 6, lorsque le coût de génération de puissance Cg de l'alternateur 1 est inférieur au seuil Cp, comme indiqué au point Xl sur la figure, le mode de génération de puissance est sélectionné. Ainsi, l'alternateur 1 entre dans le mode de génération de puissance pour générer la puissance électrique, en fournissant ainsi la charge électrique 3 et à la fois en chargeant la batterie 2. Il en résulte que l'état SOC de la batterie 2 est augmenté. Au contraire, lorsque le coût de génération de puissance Cg de l'alternateur 1 est supérieur au seuil Cg, comme indiqué au point X2 sur la figure 6, le mode d'arrêt de génération de puissance est sélectionné. Ainsi, l'alternateur 1 entre dans le mode d'arrêt de génération de puissance pour arrêter la génération de puissance électrique, en permettant ainsi que la batterie 2 se décharge pour fournir la charge électrique 3. Il en résulte que l'état SOC de la batterie 2 est diminué. Dans la façon ci-dessus, le dispositif de commande 4 peut commander l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1 d'une manière très simple. Exemple 2 Dans cet exemple, le dispositif de commande 4 commande l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1 en utilisant une commande hybride constituée de la commande de coût de génération de puissance et de la commande d'équilibre de puissance. Plus particulièrement, le dispositif de commande 4 détermine tout d'abord la quantité de puissance électrique devant être déchargée (c'est-à-dire, +) de la batterie 2 ou chargée (c'est-à-dire, -) dans la batterie 2 (simplement appelée puissance de charge/décharge de la batterie 2 ensuite). On notera que le coût de génération de puissance Cg de l'alternateur 1 est pris en considération lors de la détermination de la puissance de charge/décharge de la batterie 2. Ensuite, le dispositif de commande 4 détermine la quantité de puissance électrique requise devant être générée par l'alternateur 1 en soustrayant la puissance de charge/décharge de la batterie 2 de la quantité de puissance électrique requise par la charge électrique 3. Après cela, le dispositif de commande 4 commande l'alternateur 1 pour générer la quantité déterminée de puissance électrique. Par conséquent, avec la commande hybride, l'état SOC de la batterie 2 augmente lorsque le coût de génération de puissance Cg de l'alternateur 1 est faible et diminue lorsque le coût de génération de puissance Cg est élevé. La figure 7 représente un sous-procédé du dispositif de commande 4 destiné à exécuter la commande hybride décrite ci-dessus. Ce sous-procédé peut être considéré en tant que suite du sous-procédé représenté sur la figure 4. Tout d'abord, à l'étape S140, le dispositif de commande 4 détermine la quantité Pr de puissance électrique requise par la charge électrique 3 sur la base du courant fourni à la charge électrique 3 et de la tension de borne de la batterie 2. On devra noter que tout autre procédé connu dans la technique peut également être utilisé pour déterminer la quantité Pr de puissance électrique. Dans un but de simplicité, la quantité Pr de puissance électrique requise par la charge électrique 3 doit être appelée puissance de charge Pr par la suite. Ensuite, à l'étape S142, le dispositif de commande 4 détermine la puissance de charge/décharge Pb de la batterie 2 conformément au mode de fonctionnement de l'alternateur 1 sélectionné dans le sous-procédé représenté sur la figure 4. Plus particulièrement, lorsque le mode de génération de puissance est sélectionné, le coût de génération de puissance Cg de l'alternateur 1 est inférieur au seuil Cp. De ce fait, pour favoriser la génération de puissance de l'alternateur 1, en d'autres termes, pour permettre que l'alternateur 1 génère une quantité accrue de puissance électrique, la puissance de charge/décharge Pb de la batterie 2 est établie à une valeur négative. C'est-à-dire que la batterie 2 doit être chargée par l'alternateur 1. Dans cet exemple, la puissance Pb est établie à une puissance de charge admissible maximum prédéterminée. Au contraire, lorsque le mode d'arrêt de génération de puissance est sélectionné, le coût de génération de puissance Cg de la batterie 2 est supérieur au seuil Cp. De ce fait, pour réduire la génération de puissance de l'alternateur 1, en d'autres termes, pour permettre que l'alternateur 1 génère une quantité diminuée de puissance électrique, la puissance de charge/décharge Pb de la batterie 2 est établie à une valeur positive. C'est-à-dire que la batterie 2 doit se décharger pour fournir la charge électrique 3. Dans cet exemple, la puissance Pb est établie à une puissance de décharge admissible maximum prédéterminée. Par ailleurs, lorsque le mode de maintien est sélectionné, le coût de génération de puissance Cg de l'alternateur 1 est presque égal au seuil Cp. De ce fait, pour maintenir le présent niveau de génération de puissance de l'alternateur 1, la puissance de charge/décharge Pb de la batterie 2 est maintenue à la présente valeur. En outre, la puissance de charge admissible maximum est prédéterminée de sorte que lorsque la batterie 2 est chargée avec celle-ci, la tension de borne de la batterie 2 ne dépassera pas une tension admissible maximum prédéterminée. De façon similaire, la puissance de décharge admissible maximum est prédéterminée de sorte que lorsque la batterie 2 décharge celle-ci, la tension de borne de la batterie 2 ne chutera pas en-dessous d'une tension admissible minimum prédéterminée. A l'étape suivante S144, le dispositif de commande 4 détermine la quantité Px de puissance électrique requise devant être générée par l'alternateur 1 en soustrayant la puissance de charge/décharge Pb de la batterie 2 de la puissance de charge Pr. A l'étape S146, la quantité Px déterminée est employée, à la place du mode de fonctionnement sélectionné, en tant qu'instruction pour l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1. Conformément à l'instruction, l'alternateur 1 génère la quantité Px de puissance électrique. Plus particulièrement, sur la base de la quantité Px de puissance électrique et de la vitesse de rotation de l'alternateur 1, la valeur du courant de champ devant être appliquée à l'enroulement de champ de l'alternateur 1 est tout d'abord déterminée. Ensuite, la valeur déterminée du courant de champ est appliquée à l'enroulement de champ, en produisant ainsi la quantité Px de puissance électrique. En outre, dans cet exemple, le mode d'arrêt de génération de puissance de l'alternateur 1 n'est pas égal à un mode dans lequel l'alternateur 1 s'arrête complètement de générer une puissance électrique. En d'autres termes, dans le mode d'arrêt de génération de puissance de cet exemple, l'alternateur 1 peut générer une puissance électrique pour fournir la charge électrique 3 sans charger la batterie 2. Exemple 3 Cet exemple est une variante de l'exemple 2. De ce fait, seules les différences entre ceux-ci seront décrites. Dans l'exemple précédent 2, la puissance de charge/décharge Pb de la batterie 2 est établie à la puissance de charge ou de décharge admissible maximum prédéterminée (c'est-à-dire fixe) de la batterie 2. En comparaison, dans cet exemple, la puissance de charge/décharge Pb de la batterie 2 est déterminée en utilisant des mappes mémorisées dans la mémoire du dispositif de commande 4. Plus particulièrement, (c'est-à-dire la tension électrique) est autoriséela tension de borne de la batterie 2 du bus d'alimentation du système à varier uniquement à l'intérieur d'une plage limitée la tension de borne de charge/décharge charge/décharge Pb courant de charge/décharge et de la tension de borne de batterie 2. Par conséquent, la puissance de charge/décharge de la batterie 2 doit être établie de façon à maintenir la tension de borne de la batterie 2 à l'intérieur de la plage limitée. Au vu de ce qui précède, dans cet exemple, lorsque le mode de génération de puissance est sélectionné, la puissance de charge admissible maximum est tout d'abord déterminée, en utilisant une mappe de charge mémorisée dans la mémoire, en tant que puissance de charge avec laquelle la batterie 2 peut être chargée pour amener sa tension de borne à la tension admissible maximum. La puissance de charge/décharge Pb de la batterie 2 est ensuite établie à la puissance de charge admissible maximum déterminée. Au contraire, lorsque le mode d'arrêt de génération de puissance est sélectionné, la puissance de décharge admissible maximum est tout d'abord déterminée, en utilisant une mappe de décharge mémorisée dans la mémoire, en tant que puissance de décharge que la batterie 2 peut décharger pour amener sa tension de borne à la tension admissible minimum. La puissance de charge/décharge Pb de la batterie 2 est ensuite établie à la puissance de décharge admissible maximum déterminée. Les mappes de charge et de décharge peuvent être prédéterminées pour représenter respectivement les relations entre la puissance de charge Pr et la puissance de charge admissible maximum et entre la puissance de charge Pr et la puissance de décharge admissible maximum. Ceci est dû au fait que la tension de borne de la batterie 2 est fonction de la puissance de charge Pr. Par ailleurs, les mappes de charge et de décharge peuvent être prédéterminées pour representer respectivement les relations entre l'état SOC de la batterie 2 et la puissance de charge admissible maximum et entre l'état SOC et la puissance de autour d'une tension de référence. En outre, de la batterie 2 est une fonction du courant de la batterie 2 et la puissance de la batterie 2 est égale au produit de du la Pb décharge admissible maximum. Ceci est dû au fait que la tension de borne de la batterie 2 est fonction de l'état SOC de la batterie 2. Variante 1 Dans la commande hybride représentée sur la figure 7, il est également possible d'utiliser un courant à la place de la puissance électrique. Plus particulièrement, la puissance de charge Pr, la puissance de charge/décharge Pb de la batterie 2 et la puissance de sortie requise Px de l'alternateur 1 sont fondées presque sur la même tension du bus d'alimentation. Ainsi, il est possible d'obtenir le courant de charge Ir, le courant de charge/décharge Ib et le courant de sortie requis Ix en divisant les puissances Pr, Pb et Px par la tension du bus d'alimentation, respectivement. Ensuite, le courant de champ appliqué à l'enroulement de champ de l'alternateur 1 peut être commandé, en utilisant une mappe, pour permettre que l'alternateur 1 fournisse en sortie le courant Ix. La mappe est une mappe à trois dimensions qui représente la relation entre le courant de sortie Ix de l'alternateur 1, le courant de champ et la vitesse de rotation de l'alternateur 1. Variante 2 Dans cette variante, la fonction de seuil f (SOC) représentée sur la figure 3 est modifiée sur la base d'une 25 variation de l'état SOC de la batterie 2. Plus particulièrement, sur la base de la variation de l'état SOC de la batterie 2 pour un intervalle de temps le plus récent d'une durée donnée, le dispositif de commande 4 décale la fonction de seuil f (SOC) dans une direction pour diminuer le 30 coût de génération de puissance moyen global de l'alternateur 1, de sorte que la valeur du décalage diminue avec l'augmentation de l'état SOC. En d'autres termes, comme indiqué sur la figure 8, la valeur ACP du décalage au niveau de la limite inférieure SOC_LL de l'état SOC est supérieure à la valeur ACP' du décalage 35 au niveau d'une autre valeur quelconque de l'état SOC. La figure 9 représente un procédé du dispositif de commande 4 destiné à modifier la fonction de seuil f (SOC). Tout d'abord, à l'étape S160, le dispositif de commande 4 détermine et mémorise dans sa mémoire l'état SOC de la batterie 40 2 à des intervalles réguliers. Ensuite, à l'étape S162, le dispositif de commande 4 détermine la variation de l'état SOC de la batterie 2 pour l'intervalle de temps le plus récent de la durée donnée. A l'étape suivante S164, le dispositif de commande 4 détermine, sur la base de la variation de l'état SOC de la batterie 2, si il est nécessaire de modifier la fonction de seuil f (SOC). Si la détermination à l'étape S164 produit une réponse "NON", alors le procédé revient à l'étape S160. Par ailleurs, si la détermination à l'étape S164 produit une réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape S166. A l'étape S166, le dispositif de commande 4 modifie la fonction de seuil f (SOC). Dans ce mode de réalisation particulier, la variation de l'état SOC de la batterie 2 pour l'intervalle de temps le plus récent est représentée par la valeur maximum de l'état SOC, la valeur minimum de l'état SOC et la variation moyenne SOC AV de l'état SOC de cet intervalle de temps. La figure 10 représente un exemple de la variation de l'état SOC de la batterie 2 lorsque l'automobile se déplace. Une valeur de référence SOCRV de l'état SOC est également représentée sur la figure, laquelle peut être la moyenne de la limite supérieure SOC UL et de la limite inférieure SOC LL. La variation moyenne SOC AV peut être déterminée par l'équation suivante : SOC AV = 1 1 SOC - SOC RV ( dt (Equation 2) où l'intégration est réalisée pour l'intervalle de temps le plus récent de la durée donnée. Sur la base de la variation déterminée ci-dessus de l'état SOC de la batterie 2, la valeur ACP du décalage au niveau de la limite inférieure SOC LL est alors déterminée en utilisant une mappe à quatre dimensions prédéterminée qui représente la relation entre la valeur ACP du décalage, la valeur maximum de l'état SOC, la valeur minimum de l'état SOC et la variation moyenne de l'état SOC. Ensuite, sur la base de la valeur ACP déterminée, la valeur ACP' au niveau d'une autre valeur de l'état SOC peut être déterminée par l'équation suivante : ACP' = fl (ACP, SOC) (Equation 3) où fl est une fonction prédéterminée. Ainsi, la fonction de seuil f (SOC) est modifiée. On devra noter que la fonction f1 est prédéterminée de sorte que ACP, diminue avec l'augmentation de l'état SOC de la batterie 2. On devra également noter que la mappe à quatre dimensions est prédéterminée de façon à décaler la fonction de seuil f (SOC) dans la direction pour diminuer le coût de génération de puissance moyen global de l'alternateur 1. Plus particulièrement, lorsque la valeur maximum de l'état SOC pour l'intervalle de temps le plus récent est importante, l'état SOC de la batterie 2 est susceptible d'atteindre la limite supérieure SOClUL dans un futur proche. En outre, lorsque l'état SOC de la batterie 2 est à la limite supérieure SOC UL, l'alternateur 1 ne peut pas charger la batterie 2 même si le coût de génération de puissance d'alors Cg de celui-ci est très faible, en augmentant ainsi le coût de génération de puissance moyen global de celui-ci. De ce fait, en utilisant la mappe, lorsque la valeur maximum de l'état SOC est proche de la limite supérieure SOC UL, la fonction de seuil f (SOC) est décalée vers le bas, c'est-à-dire est modifiée pour diminuer le seuil Cp. Par conséquent, la génération de puissance de l'alternateur 1 est réduite, en diminuant ainsi l'état SOC de la batterie 2. Il en résulte que le coût de génération de puissance moyen global de l'alternateur 1 est diminué. En outre, lorsque la valeur minimum de l'état SOC pour l'intervalle de temps le plus récent est petite, l'état SOC de la batterie 2 est susceptible d'atteindre la limite inférieure SOCLL dans un futur proche. En outre, lorsque l'état SOC de la batterie 2 est à la limite inférieure SOC LL, l'alternateur 1 peut charger la batterie 2, même si le coût de génération de puissance d'alors de celui-ci est très élevé, en diminuant ainsi le coût de génération de puissance global de celui-ci. De ce fait, en utilisant la mappe, lorsque la valeur minimum de l'état SOC est proche de la limite inférieure SOC LL, la fonction de seuil f (SOC) est décalée vers le haut, c'est-à-dire est modifiée pour augmenter le seuil Cp. Par conséquent, la génération de puissance de l'alternateur 1 est favorisée pour charger la batterie 2, en augmentant ainsi l'état SOC de la batterie 2. Il en résulte que le coût de génération de puissance moyen global de l'alternateur 1 est augmenté. En outre, lorsque la variation moyenne de l'état SOC est supérieure à un seuil positif prédéterminé, l'état SOC de la batterie 2 est susceptible d'atteindre la limite supérieure SOC UL dans un futur proche. De ce fait, en utilisant la mappe, lorsque la variation moyenne de l'état SOC est supérieure au seuil positif prédéterminé, la fonction de seuil f (SOC) est décalée vers le bas, c'est-à-dire est modifiée pour diminuer le seuil Cp. Par conséquent, la génération de puissance de l'alternateur 1 est réduite, en diminuant ainsi :L'état SOC de la batterie 2. Il en résulte que le coût de génération de puissance moyen global de l'alternateur 1 est diminué. Au contraire, lorsque la variation moyenne de l'état SOC est inférieure à un seuil négatif prédéterminé, l'état SOC de la batterie 2 est susceptible d'atteindre la limite inférieure SOC LL dans un futur proche. De ce fait, en utilisant la mappe, lorsque la variation moyenne de l'état SOC est inférieure au seuil négatif prédéterminé, la fonction de seuil f (SOC) est décalée vers le haut, c'est-à-dire est modifiée pour augmenter le seuil Cp. Par conséquent, la génération de puissance de l'alternateur 1 est favorisée pour charger la batterie 2, en augmentant ainsi l'état SOC de la batterie 2. Il en résulte que le coût de génération de puissance moyen global de l'alternateur 1 est augmenté. En outre, il est également possible de modifier la mappe à quatre dimensions elle-même, conformément à la condition de déplacement de l'automobile. La condition de déplacement peut inclure par exemple une accélération, une décélération, un freinage par récupération et un arrêt de ralenti de l'automobile. Dans ce cas, la modification pour la mappe est également réalisée dans une direction pour diminuer le coût de génération de puissance moyen global de l'alternateur 1. Autres variantes La figure 11 représente une variante de la fonction de seuil 35 f (SOC), qui est une fonction linéaire. La figure 12 représente une autre variante de la fonction de seuil f (SOC), qui est une fonction quadratique. La figure 13 représente encore une autre variante de la fonction de seuil f (SOC), qui est une fonction sigmoïde. La figure 14 représente encore une autre variante de la fonction de seuil f (SOC), qui est sous la forme d'une mappe à trois dimensions représentant une relation entre l'état SOC de la batterie 2, la puissance de charge Pr et le seuil Cp. La figure 15 représente encore une autre variante de la fonction de seuil f (SOC), qui présente des boucles d'hystérésis à proximité des limites inférieure et supérieure SOC LL et SOCUL de l'état SOC de la batterie 2, de façon à empêcher des modifications fréquentes du mode de fonctionnement de l'alternateur 1. Plus particulièrement, avec la fonction de seuil représentée sur la figure 15, lorsque l'état SOC de la batterie 2 a chuté à la limite inférieure SOC LL, le seuil Cp reçoit une valeur extrêmement importante et maintient cette valeur jusqu'à ce que l'état SOC se rétablisse à un niveau acceptablement bas. Au contraire, lorsque l'état SOC de la batterie 2 a augmenté à la limite supérieure SOC UL, le seuil Cp prend une valeur 0 et maintient une valeur 0 jusqu'à ce que l'état SOC se rétablisse à un niveau acceptablement élevé. Par conséquent, des modifications fréquentes du mode de fonctionnement de l'alternateur peuvent être empêchées et la durée de vie utile de la batterie 2 peut être étendue. [Second mode de réalisation] Dans ce mode de réalisation, le dispositif de commande 4 commande l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1 en utilisant une paire de fonctions de seuil fL (SOC) et fH (SOC). En faisant référence à la figure 16, les deux fonctions fL (SOC) et fH (SOC) forment ensemble une boucle d'hystérésis autour de la fonction de seuil f (SOC) du mode de réalisation précédent représenté sur la figure 3. La fonction de seuil fL (SOC) est utilisée pour déterminer le seuil Cp du coût de génération de puissance lorsque l'état SOC de la batterie 2 augmente sur une base à long terme. Par ailleurs, la fonction de seuil fH (SOC) est utilisée pour déterminer le seuil Cp du coût de génération de puissance lorsque l'état SOC de la batterie 2 diminue sur une base à long terme. En d'autres termes, la fonction de seuil fL (SOC) est obtenue en décalant la fonction f (SOC) du mode de réalisation précédent vers le bas lorsqu'il existe une tendance continue pour que la batterie 2 se charge. De façon similaire, la fonction de seuil fH (SOC) est obtenue en décalant la fonction de seuil f (SOC) vers le haut lorsqu'il existe une tendance continue pour que la batterie 2 se décharge. Ainsi, lorsque la batterie 2 présente une tendance continue à la charge, le seuil Cp est déterminé en utilisant la fonction de seuil fL (SOC), de sorte que la batterie 2 peut se décharger à moins que le coût de génération de puissance d'alors Cg de l'alternateur 1 soit très bas. Au contraire, lorsque la batterie 2 présente une tendance continue à la décharge, le seuil Cp est déterminé en utilisant la fonction de seuil fH (SOC), de sorte 1.5 que la batterie 2 peut être chargée à moins que le coût de génération de puissance d'alors Cg de l'alternateur 1 soit très élevé. Par conséquent, en utilisant la paire de fonctions de seuil fL (SOC) et fH (SOC), il est possible de commander de façon plus 20 appropriée l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1 conformément à l'état SOC de la batterie 2. En particulier, lorsqu'on détecte une dégradation de la batterie 2, il est possible de commander de façon appropriée l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1 pour 25 réduire une dégradation supplémentaire de la batterie 2. [Troisième mode de réalisation] Dans ce mode de réalisation, la dégradation de la batterie 2 est prise en considération lors de la commande du dispositif de 30 commande 4 lors de l'opération de génération de puissance de l'alternateur. En faisant référence à la figure 17, lorsqu'une dégradation considérable de la batterie 2 est détectée, le dispositif de commande 4 décale la fonction de seuil f (SOC) du premier mode 35 de réalisation représenté sur la figure 3 afin d'augmenter la limite inférieure SOC LL de l'état SOC de la batterie 2. La différence entre la limite SOC LL dans la fonction de seuil d'origine f (SOC) et la nouvelle limite SOC LL dans la fonction résultante f' (SOC) est déterminée sur la base du degré de 40 dégradation de la batterie 2. Par exemple, la nouvelle limite SOCLL peut être établie proportionnellement au degré de dégradation de la batterie 2. Les figures 18 et 19 représentent un procédé du dispositif de commande 4 destiné à commander l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1 en considération de la dégradation de la batterie 2. Tout d'abord, à l'étape 5150 de la figure 18, le dispositif de commande 4 lit les paramètres représentatifs de la présente condition de la batterie 2. Ensuite, à l'étape S152, le dispositif de commande 4 détermine le degré Dd de dégradation de la batterie 2 sur la base des paramètres. En outre, un certain nombre de procédés ont été proposés pour la détermination du degré de dégradation de batterie. Dans le présent mode de réalisation, le degré Dd de dégradation de la batterie 2 est déterminé sur la base de la somme d'une valeur d'intégration du courant de charge de la batterie 2 et d'une valeur d'intégration du courant de décharge de la batterie 2. Cependant, il est également possible de déterminer le degré Dd sur la base uniquement de l'une ou l'autre des valeurs d'intégration. A l'étape suivante S154, le dispositif de commande 4 détermine si le degré Dd de dégradation de la batterie 2 dépasse un premier seuil Thdl. Si la détermination à l'étape S154 produit une réponse 25 "NON", alors le procédé passe à l'étape S156. A l'étape S156, le dispositif de commande 4 sélectionne la fonction f (SOC) en tant que fonction de seuil pour la commande lors de l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1. Ensuite, le procédé passe à l'étape 5160 de la figure 19. 30 Par ailleurs, si la détermination à l'étape S154 produit une réponse "OUI", alors le procédé passe à l'étape S158. A l'étape S158, le dispositif de commande 4 emploie la fonction f' (SOC) en tant que fonction de seuil pour la commande lors de l'opération de génération de puissance de l'alternateur 35 1. Ensuite, le procédé passe à l'étape 5160 de la figure 19. A l'étape 5160, le dispositif de commande 4 détermine si le degré Dd de dégradation de la batterie 2 dépasse un second seuil Thd2 supérieur au premier seuil Thdl. Si la détermination à l'étape S160 produit une réponse 40 "OUI", alors le procédé passe à l'étape S162. A l'étape S162, le dispositif de commande 4 décale la présente commande du coût de génération de puissance vers la commande de tension constante. Ensuite, le procédé passe à l'étape S164. Par ailleurs, si la détermination à l'étape 5160 produit une réponse "NON", alors le procédé passe directement à l'étape S164. A l'étape S164, le dispositif de commande 4 détermine et envoie à l'alternateur 1 l'instruction pour l'opération de génération de puissance de l'alternateur 1, de sorte que l'alternateur 1 peut fonctionner conformément à l'instruction. Avec le procédé ci-dessus, lorsqu'il n'existe aucune dégradation de la batterie 2, le dispositif de commande 4 exécute la commande de coût: de génération de puissance en utilisant la fonction de seuil f (SOC) du premier mode de réalisation, en minimisant ainsi le coût de génération de puissance moyen global de l'alternateur 1. En outre, lorsqu'il existe une dégradation de faible degré de la batterie 2, le dispositif de commande 4 exécute la commande du coût de génération de puissance en utilisant la fonction f' (SOC) du présent mode de réalisation, en diminuant ainsi le coût de génération de puissance moyen global de l'alternateur 1 tout en réduisant une dégradation supplémentaire de la batterie 2. En outre, lorsqu'il existe une dégradation de degré élevé de la batterie 2, le dispositif de commande 4 exécute la commande de tension constante, en assurant ainsi la durée de vie utile de la batterie 2. Tandis que les modes de réalisation particuliers ci-dessus de l'invention ont été représentés et décrits, les personnes qui mettront en pratique l'invention et l'homme de l'art comprendront que diverses modifications, divers changements et diverses améliorations peuvent être apportés à l'invention sans s'écarter de l'esprit du concept décrit. Par exemple, dans les modes de réalisation précédents, l'invention s'intéresse au dispositif de commande 4 destiné à commander l'alternateur d'automobile 1 qui est entraîné par le moteur à combustion interne et configuré pour charger la batterie d'automobile 2 et fournir la charge électrique 3 dans le système électrique. Cependant, l'invention peut être appliquée à tout autre dispositif decommande destiné à commander un générateur électrique qui est entraîné par un moteur et configuré pour charger un dispositif de stockage d'énergie électrique et fcurnir une charge électrique. Il est prévu que de telles modifications, de tels changements et de telles améliorations restant dans la pratique de la technique soient couverts par les revendications annexées | Un dispositif de commande (4) pour un générateur électrique (1) comprend un module de détermination de coût de génération de puissance, un module de détermination de seuil de coût de génération de puissance en fonction d'un état de charge (SOC) d'un dispositif de stockage d'énergie électrique (2), un comparateur comparant le coût de génération de puissance au seuil, et un contrôleur. Lorsque le coût de génération de puissance est inférieur au seuil, le contrôleur commande le générateur pour générer une quantité accrue de puissance électrique pour charger le dispositif de stockage d'énergie électrique (2) et fournir une charge électrique (3). Et lorsque le coût de génération de puissance est supérieur au seuil, le contrôleur commande le générateur pour générer une quantité diminuée de puissance électrique, pour que le dispositif de stockage d'énergie électrique (2) se décharge pour fournir la charge électrique (3). | 1. Dispositif de commande destiné à un générateur électrique (1), où le générateur électrique (1) est entraîné par un moteur et configuré pour charger un dispositif de stockage d'énergie électrique (2) et fournir une charge électrique (3), le dispositif de commande (4) comprenant : un module de détermination de coût de génération de puissance fonctionnant pour déterminer un coût de génération de 1.0 puissance du générateur électrique (1) sur la base de paramètres représentatifs de la condition de fonctionnement du moteur et d'une quantité de puissance électrique générée par le générateur électrique (1), un module de détermination de seuil fonctionnant pour 15 déterminer un seuil (Cp) du coût de génération de puissance en fonction d'un état de charge (SOC) du dispositif de stockage d'énergie électrique (2), un comparateur fonctionnant pour comparer le coût de génération de puissance du générateur électrique (1) au seuil 20 (Cp) du coût de génération de puissance, et un contrôleur fonctionnant pour commander le générateur électrique (1) pour générer : une quantité accrue de puissance électrique, si le coût de génération de puissance du générateur électrique (1) est 25 déterminé par le comparateur comme étant inférieur au seuil, de façon à, à la fois, fournir la charge électrique (3) et charger le dispositif de stockage d'énergie électrique (2), et une quantité diminuée de puissance électrique, si le coût de génération de puissance du générateur électrique (1) est 30 déterminé par le comparateur comme étant supérieur au seuil, de façon à permettre que le dispositif de stockage d'énergie électrique (2) se décharge pour fournir la charge électrique (3) . 2. Dispositif de commande selon la 1, dans 35 lequel le coût de génération de puissance du générateur électrique (1) est représenté par une augmentation de la consommation de carburant du moteur destiné à entraîner le générateur électrique (1) pour générer une puissance électrique élémentaire. 3. Dispositif de commande selon la 1, comprenant en outre un module de détermination d'état SOC fonctionnant pour déterminer l'état SOC du dispositif de stockage d'énergie électrique (2). 4. Dispositif de commande selon la 1, dans lequel le dispositif de stockage d'énergie électrique (2) est chargé avec une quantité de puissance électrique qui n'est pas supérieure à une puissance de charge admissible maximum du dispositif de stockage d'énergie électrique (2). 5. Dispositif de commande selon la 1, dans lequel le dispositif de stockage d'énergie électrique (2) est autorisé à décharger une quantité de puissance électrique qui n'est pas supérieure à une puissance de décharge admissible maximum du dispositif de stockage d'énergie électrique (2). 6. Dispositif de commande selon la 1, dans lequel le dispositif de commande (4) commande le générateur électrique (1) pour arrêter la génération de puissance électrique si le coût de génération de puissance est déterminé par le comparateur comme étant supérieur au seuil. 7. Dispositif de commande selon la 1, comprenant en outre une mémoire mémorisant dans celle-ci la fonction qui représente la relation entre l'état SOC du dispositif de stockage d'énergie électrique (2) et le seuil du coût de génération de puissance. 8. Dispositif de commande selon la 7, dans lequel la fonction est telle que le seuil du coût de génération de puissance diminue avec l'augmentation de l'état SOC du dispositif de stockage d'énergie électrique (2) dans une plage allant d'une limite inférieure prédéterminée à une limite supérieure prédéterminée. 9. Dispositif de commande selon la 8, dans lequel la fonction est telle que le seuil du coût de génération de puissance est supérieur à un coût de génération de puissance possible quelconque du générateur électrique (1) dans une plage de l'état SOC inférieure à la limite inférieure prédéterminée, et est inférieur à un coût de génération de puissance possible quelconque du générateur électrique (1) dans une plage de l'état SOC supérieure à la limite supérieure prédéterminée. 10. Dispositif de commande selon la 9, 40 comprenant en outre un module de modification de fonction quifonctionne pour modifier la fonction sur la base d'une variation de l'état SOC du dispositif de stockage d'énergie électrique (2) pendant un intervalle de temps d'une durée donnée. 11. Dispositif de commande selon la 10, dans lequel le module de modification de fonction modifie la fonction par l'intermédiaire du décalage d'une courbe représentant la fonction sur une mappe à deux dimensions dont les axes horizontal et vertical représentent respectivement l'état SOC du dispositif de stockage d'énergie électrique (2) et le seuil du coût de génération de puissance. 12. Dispositif de commande selon la 11, dans lequel le module de modification de fonction décale la courbe dans une direction pour diminuer un coût de génération de puissance moyen global du générateur électrique (1) de sorte que la valeur du décalage diminue avec l'augmentation de l'état SOC du dispositif de stockage d'énergie électrique (2). 13. Dispositif de commande selon la 12, dans lequel le module de modification de fonction détermine la valeur du décalage en fonction d'une valeur maximum de l'état SOC pendant l'intervalle de temps. 14. Dispositif de commande selon la 12, dans lequel le module de modification de fonction détermine la valeur du décalage en fonction d'une valeur minimum de l'état SOC pendant l'intervalle de temps. 15. Dispositif de commande selon la 12, dans lequel le module de modification de fonction détermine la valeur du décalage en fonction d'une variation moyenne de l'état SOC pendant l'intervalle de temps. 16. Dispositif de commande selon la 15, dans lequel la variation moyenne de l'état SOC est déterminée en intégrant une différence entre l'état SOC et une valeur de référence pendant l'intervalle de temps. 17. Dispositif de commande selon la 16, dans lequel la valeur de référence est une moyenne des limites inférieure et supérieure prédéterminées de l'état SOC. 18. Dispositif de commande selon la 8, dans lequel la fonction présente une première boucle d'hystérésis dans une première plage de l'état SOC comprenant la limite inférieure prédéterminée et une seconde boucle d'hystérésis dansune seconde plage de l'état SOC comprenant la limite supérieure prédéterminée. 19. Dispositif de commande selon la 8, dans lequel la fonction présente une boucle d'hystérésis qui occupe l'ensemble de la plage allant de la limite inférieure prédéterminée à la limite supérieure prédéterminée. 20. Dispositif de commande selon la 8, dans lequel la fonction est une fonction linéaire. 21. Dispositif de commande selon la 8, dans 10 lequel la fonction est une fonction quadratique. 22. Dispositif de commande selon la 8, dans lequel la fonction est une fonction cubique. 23. Dispositif de commande selon la 8, dans lequel la fonction est une fonction sigmoïde. 15 24. Dispositif de commande selon la 1, comprenant en outre un module de modification de fonction qui fonctionne pour déterminer un degré de dégradation du dispositif de stockage d'énergie électrique (2) et modifier, sur la base du degré déterminé de dégradation, la fonction de façon à réduire 20 la dégradation du dispositif de stockage d'énergie électrique (2) .. 25. Dispositif de commande selon la 24, dans lequel le comparateur compare en outre le degré de dégradation du dispositif de stockage d'énergie électrique (2) à un seuil 25 prédéterminé, et dans lequel, lorsque le degré de dégradation dépasse le seuil prédéterminé, le contrôleur commande le générateur électrique (1) pour réguler une tension de borne du dispositif de stockage d'énergie électrique (2) à une tension de référence. 30 26. Dispositif de commande selon la 1, dans lequel le générateur électrique (1) est un alternateur d'automobile et le dispositif de stockage d'énergie électrique (2) est une batterie d'automobile. 27. Dispositif de commande selon la 1, dans 35 lequel les paramètres représentatifs de la condition de fonctionnement du moteur comprennent un régime de rotation du moteur et un couple de sortie du moteur. | H,B | H02,B60,H01 | H02P,B60R,H01M,H02J | H02P 9,B60R 16,H01M 10,H02J 7 | H02P 9/00,H02P 9/04,B60R 16/03,B60R 16/04,H01M 10/44,H02J 7/14 |
FR2893153 | A1 | DISPOSITIF DE FIXATION D'UN BRACELET DE MONTRE | 20,070,511 | L'invention concerne la fixation de tout type de bracelet sur un boîtier de montre. L'invention concerne la fixation de tout type de bracelet, métallique ou non métallique, cuir, plastique, ou autre matériau. Généralement, d'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, la fixation du bracelet s'effectue au moyen d'un axe (ou barrette à ressort) conformé pour être engagé entre des cornes que présente, de manière diamétralement opposée, le boîtier. Plus particulièrement, l'axe est engagé dans un maillon fixé à l'extrémité de la partie correspondante du bracelet. Les extrémités de l'axe sont conformées pour être escamotées temporairement à l'encontre d'un organe élastique afin de pouvoir être engagées entre les cornes du boîtier, puis introduites, après relâchement, dans des trous formés à partir des faces internes de chacune des cornes. On a illustré, figure 1, un exemple de réalisation d'un maillon selon l'état antérieur de la technique où est introduit l'axe de fixation et d'articulation du bracelet. Après mise en place de la barrette à ressort ou de l'axe dans le maillon de fixation, seules les extrémités de l'axe apparaissent en débordement. Il est donc nécessaire d'utiliser des outils spéciaux pour escamoter temporairement les extrémités de l'axe en vue de l'engagement du maillon entre les cornes du boîtier et la mise en place de l'axe dans les trous correspondants comme indiqué. Cette opération, du fait qu'elle nécessite des outils particuliers, est relativement délicate à réaliser. Le plus souvent, il est nécessaire de faire appel à un spécialiste. Pour tenter de remédier à ces inconvénients, différentes solutions techniques ont été proposées non seulement afin d'éviter d'utiliser un outil spécial, mais afin de pouvoir changer à volonté et facilement le bracelet. On connaît, par exemple, des boîtiers de formes spéciales dont le fond est agencé pour permettre le libre engagement du bracelet. Dans ce cas, le boîtier ne présente plus de cornes. Il en résulte toutefois des risques de glissement du boîtier par rapport au bracelet. Il faut prévoir des moyens spécifiques permettant le blocage du boîtier. Une solution ressort, par exemple, de l'enseignement du brevet CH 320664. Il est donc nécessaire de prévoir un boîtier de conception spécifique. On observe également que cette solution exclut l'utilisation de bracelets métalliques, notamment réalisés à partir de maillons articulés. Généralement, cette solution est exclusivement réservée à des bracelets en cuir ou similaires. D'autres solutions techniques permettent de fixer les extrémités du bracelet par rapport au boîtier sous un effet de clipage. Mais, là encore, il est nécessaire de prévoir des agencements spécifiques au niveau du boîtier de la montre. Autrement dit, il n'est pas possible d'utiliser des boîtiers classiques dont les cornes présentent des trous borgnes pour le montage d'un axe. Le brevet EP 1128237 montre une solution selon laquelle les cornes du boîtier présentent des agencements spécifiques pour permettre l'engagement par coulissement d'un maillon, également de conception spéciale, sur lequel est fixée l'extrémité du bracelet. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d'une manière simple, sûre, efficace et rationnelle. Le problème que se propose de résoudre l'invention est de pouvoir changer très facilement un bracelet de montre quelle que soit la forme de réalisation du bracelet, d'une part, sans utiliser d'outil quelconque et, d'autre part, sans modifier le boîtier de la montre, autrement dit en gardant la possibilité d'utiliser des boîtiers classiques du type de ceux couramment utilisés dans le commerce et présentant des cornes diamétralement opposées pour le montage d'un axe sur lequel est fixée et articulée l'extrémité des parties correspondantes du bracelet considéré. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un dispositif de fixation d'un bracelet entre des cornes que présente d'origine un boîtier de montre. Ce dispositif, selon l'invention, comprend : un axe destiné à être monté entre les cornes du boîtier ; l'axe présente des agencements aptes à permettre de réduire temporairement son diamètre ; un maillon intermédiaire auquel est fixée l'extrémité du bracelet ; le maillon intermédiaire présente des agencements permettant, d'une part, son engagement sur l'axe dans une position des agencements dudit axe correspondant à une réduction de son diamètre et, d'autre part, son maintien dans une autre position desdits agencements de l'axe correspondant à une augmentation du diamètre. Pour résoudre le problème posé de pouvoir fixer le maillon intermédiaire sur l'axe monté entre les cornes du boîtier, sans utiliser un outil quelconque, les agencements de l'axe sont accessibles pour être déplacés manuellement de manière à obtenir la réduction du diamètre correspondant à l'engagement du maillon intermédiaire et, sous un effet de relâchement du déplacement, un rappel en position de verrouillage desdits agencements pour le maintien dudit maillon. Compte tenu de ces caractéristiques, il en résulte qu'il suffit d'intervenir manuellement sur les agencements de l'axe pour permettre son engagement dans les agencements complémentaires du maillon intermédiaire, et de relâcher ces agencements pour assurer, d'une manière concomitante, la fixation du maillon intermédiaire recevant le bracelet. Pou résoudre le problème posé de pouvoir agir manuellement sur les agencements de l'axe, de tels agencements sont constitués par des embouts déplaçables en translation à l'encontre d'organes élastiques de rappel par rapport à une douille intermédiaire commune fixe montée sur l'axe, lesdits embouts coopérant avec les agencements du maillon intermédiaire. Les embouts sont montés à chaque extrémité de l'axe avec capacité de coulissement par rapport à la douille intermédiaire commune disposée sensiblement dans la partie médiane dudit axe. Pour résoudre le problème posé de la mise en place de chacun des maillons intermédiaires entre les cornes du boîtier prééquipé de l'axe, les agencements du maillon intermédiaire sont constitués par une échancrure médiane à partir de laquelle sont formés des logements disposés coaxialement pour recevoir les embouts et permettre leur déplacement par rapport à la douille intermédiaire commune de l'axe dont les extrémités débordent dudit maillon. Avantageusement, les extrémités externes des logements délimitent un chambrage ouvert pour, d'une part, l'engagement par clipage des extrémités de l'axe en position escamotée des embouts à l'encontre des organes de rappel et, d'autre part, le logement et le maintien desdits embouts en position de relâchement correspondant à la fixation du maillon intermédiaire. Pour résoudre le problème posé de faciliter la pénétration des embouts dans les chambrages, sous l'effet de détente des ressorts, chaque embout présente une portée externe tronconique. Pour résoudre le problème posé d'assurer le blocage des embouts en position de fixation, les embouts présentent des épaulements aptes à prendre appui, en position de verrouillage, sur le bord de l'échancrure médiane du maillon, faisant office de butée. Pour résoudre le problème posé d'assujettir les embouts aux organes élastiques de rappel, chaque embout présente un alésage épaulé dans le fond duquel prennent appui les organes élastiques de rappel sous forme de ressort. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est de parfaitement protéger l'axe et ses agencements contre tout agent extérieur (saleté, impuretés, transpiration, ...). Pour résoudre un tel problème, une plaque de protection est montée, d'une manière amovible ou articulée, au niveau de la face de dessous du maillon intermédiaire pour obturer l'échancrure et les logements dudit maillon en vue de la protection de l'axe et de ses agencements. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'un maillon de fixation selon l'état antérieur de la technique ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un maillon intermédiaire de fixation, selon les caractéristiques de l'invention et montrant la face de dessous du maillon ; - la figure 3 est une vue en perspective de dessus correspondant à la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en perspective avec coupe partielle de l'axe ou barrette à ressort selon les caractéristiques de l'invention pour être monté entre les cornes d'un boîtier quelconque de montre et recevoir, d'une manière démontable, un bracelet quelconque équipé du maillon intermédiaire de fixation illustré aux figures 2 et 3 ; - la figure 5 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'un boîtier de montre de type connu, avant mise en place, entre les cornes, d'une barrette ou axe selon les caractéristiques de l'invention ; - la figure 6 est une vue correspondant à la figure 5, après mise en place de l'axe selon l'invention ; - la figure 7 est une vue en perspective, considérée du côté intérieur, d'une plaque de protection destinée à être montée avec le maillon intermédiaire selon l'invention ; - la figure 8 est une vue en perspective de la plaque de protection, considérée du côté extérieur ; -la figure 9 est une vue en perspective d'un boîtier de montre équipé d'un bracelet métallique à maillons, avant mise en place et fixation selon les caractéristiques de l'invention de l'un des bras du bracelet ; - la figure 10 est une vue de dessous en perspective correspondant à la figure 9 ; -la figure 11 est une vue en perspective de dessus d'un bracelet en cuir par exemple, dont l'extrémité est équipée d'un maillon intermédiaire de fixation selon l'invention ; - la figure 12 est une vue en perspective de dessous correspondant à la figure 11. On a illustré, notamment aux figures 5 et 6, un exemple de réalisation nullement limitatif d'un boîtier de montre (B) de conception classique de forme géométrique quelconque. D'une manière parfaitement connue pour l'homme du métier, ce boîtier (B) présente, d'une manière diamétralement opposée, des cornes (C) entre lesquelles sont montés, également d'une manière parfaitement connue pour l'homme du métier, un axe ou barrette à ressort (1). A cet égard, on rappelle que les extrémités (la) et (lb) de l'axe (1) sont assujetties à des organes élastiques de rappel du type ressort, pour être temporairement escamotées afin de pouvoir introduire ledit axe (1) entre les cornes (C) et libérer lesdites extrémités (la) et (lb) sous l'effet de détente du ressort, en vue de leur introduction dans les trous (Cl) formés dans l'épaisseur de chacune des cornes (C). Selon une caractéristique à la base de l'invention, l'axe ou barrette (1) présente des agencements aptes à réduire temporairement son diamètre pour permettre l'engagement d'un maillon intermédiaire de fixation (2) auquel est fixé le bracelet (BR). Selon l'invention et comme le montre notamment la figure 4, l'axe ou barrette (1) est équipée sensiblement dans sa partie médiane d'une douille fixe (3). Cette douille fixe présente deux chambrages coaxiaux d'extrémité (3a) et (3b) pour le montage d'organes élastiques (4) et (5) aptes à assurer le rappel en position d'embouts coulissants (6) et (7). Ces embouts (6) et (7) sont montés à libre coulissement, à l'encontre des ressorts (4) et (5), sur la douille intermédiaire commune (3). A noter que chaque embout (6) et (7) présente un alésage épaulé (6a) et (7a) dans le fond duquel prennent appui les ressorts de rappel (4) et (5). D'une manière complémentaire aux agencements de l'axe (1), le maillon intermédiaire de fixation (2) présente des agencements permettant, d'une part, l'engagement dudit axe et, d'autre part, son maintien en position de verrouillage. Comme le montre notamment la figure 2, les agencements du maillon (2) sont constitués par une échancrure médiane (2a) à partir de laquelle sont formés symétriquement des logements (2b) et (2c) disposés coaxialement. Comme il sera indiqué dans la suite de la description, l'échancrure (2a) et logements (2b) et (2c) sont conformés pour recevoir les embouts (6) et (7) et permettre leur déplacement par rapport à la douille commune (3) de l'axe (1) dont les extrémités (la) et (lb) débordent dudit maillon (2). D'une manière importante, les extrémités externes des logements (2b) et (2c) délimitent un chambrage ouvert (2b1), (2c1) dont l'ouverture (2b2), (2c2) permet l'engagement de l'axe (1), notamment les extrémités (la) et (lb). Bien évidemment, d'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, le maillon intermédiaire de fixation (2) selon l'invention présente une partie (2d) conformée pour être accouplée avec capacité d'articulation à l'extrémité libre de tout type de bracelet (BR), en cuir par exemple (figures 11 et 12), ou en métal (figures 9 et 10). Compte tenu des caractéristiques à la base de l'invention, la fixation d'un bracelet équipé, à chacune de ses extrémités libres, d'un maillon (2), est particulièrement simple et rapide, et ne nécessite aucun outil. Il en est de même en ce qui concerne son démontage. Le boîtier (B) est préalablement équipé, entre les cornes (C), de l'axe (1) recevant les embouts (6) et (7) montés avec capacité de coulissement sur la douille intermédiaire (3) à l'encontre des organes élastiques de rappel (4) et (5). A noter que les ressorts (4) et (5) permettent de faire plaquer les extrémités libres des embouts (6) et (7) contre la face interne des cornes (C) du boîtier. Pour la mise en place du bracelet, notamment du maillon intermédiaire de fixation (2), il suffit de rapprocher manuellement les deux embouts (6) et (7) à l'encontre des ressorts de rappel (4) et (5), en les faisant coulisser sur la bague (3). Le coulissement des embouts (6) et (7) peut être facilité par des épaulements (6b) et (7b) que présentent lesdits embouts, ces épaulement pouvant également faire office de butée, comme il sera indiqué dans la suite de la description. Il en résulte que lorsque les embouts (6) et (7) sont déplacés (flèches F1 et F2, figure 4), jusqu'à sensiblement une position jointive des épaulements (6b) et (7b), les extrémités libres de l'axe (1) sont dégagées, de sorte qu'il est possible de les introduire au travers des ouvertures (2b2) et (2c2) des chambrages (2b1) et (2c1) que présentent les logements (2b) et (2c) du maillon intermédiaire de fixation (2). En position de rapprochement des embouts (6) et (7), ces derniers sont positionnés, d'une part, dans l'échancrure médiane (2a) et, d'autre part, dans les dégagements latéraux (2b) et (2c). Le maillon intermédiaire (2) peut donc, dans cette position de rapprochement des embouts (6) et (7), être engagé par clipage par rapport à l'axe (1) au niveau des ouvertures (2b2) û (2c2).. Lorsque les embouts (6) et (7) sont relâchés, sous l'effet de détente des ressorts (4) et (5), ces derniers sont positionnés dans les chambrages (2b 1) et (2c 1) assurant, de manière concomitante, le verrouillage en position du maillon (2). En effet, les ouvertures (2b2) et (2c2) des chambrages (2b1) et (2c1) ne sont pas suffisantes pour permettre le passage des embouts (6) et (7). A noter que, dans cette position de verrouillage, c'est-à-dire de détente des ressorts (4) et (5), les portées épaulées (6b) et (7b) prennent appui contre les rebords de l'échancrure médiane (2a). Pour faciliter la pénétration des embouts (6) et (7) dans les chambrages (2b1) et (2c1), sous l'effet de détente des ressorts (4) et (5), chaque embout peut présenter une portée tronconique de section dégressive en direction de leur extrémité libre opposée aux portées épaulées (6b) et (7b). Pour assurer le démontage du bracelet, après avoir retourné la montre, il suffit de procéder de manière inverse, c'est-à-dire de rapprocher les embouts (6) et (7) (flèches F1 et F2), pour libérer les extrémités de l'axe (1) en vue de pouvoir dégager le maillon (2) par les ouvertures (2b2) et (2c2). Selon une autre caractéristique, la face du dessous du maillon intermédiaire (2) est équipée d'une plaque amovible ou articulée (8) conformée pour obturer temporairement l'échancrure médiane (2a) et les dégagements (2b) et (2c) en vue d'assurer la protection de l'ensemble de l'axe (1) équipé des embouts (6) et (7) et de la douille intermédiaire (3). Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle la possibilité d'utiliser un boîtier de montre classique avec des cornes aptes à recevoir un axe ou barrette pour la fixation démontable sur l'extrémité d'un bracelet, sans utiliser un outil quelconque | L'invention concerne la fixation d'un bracelet entre des cornes (C) que présente d'origine un boîtier (B) de montre.Le dispositif comprend :- un axe (1) destiné à être monté entre les cornes (C) du boîtier ;- l'axe (1) présente des agencements (3), (6), (7) aptes à permettre de réduire temporairement son diamètre ;- un maillon intermédiaire (2) auquel est fixée l'extrémité du bracelet ; le maillon intermédiaire (2) présente des agencements (2a), (2b), (2c) permettant, d'une part, son engagement sur l'axe (1) dans une position des agencements (6) et (7) dudit axe (1) correspondant à une réduction de son diamètre et, d'autre part, son maintien dans une autre position desdits agencements (6) et (7) de l'axe (1) correspondant à une augmentation du diamètre. | 1- Dispositif de fixation d'un bracelet entre des cornes (C) que présente d'origine un boîtier (B) de montre, caractérisé en ce qu'il comprend : un axe (1) destiné à être monté entre les cornes (C) du boîtier ; l'axe (1) présente des agencements (3), (6), (7) aptes à permettre de réduire temporairement son diamètre ; un maillon intermédiaire (2) auquel est fixée l'extrémité du bracelet ; le maillon intermédiaire (2) présente des agencements (2a), (2b), (2c) permettant, d'une part, son engagement sur l'axe (1) dans une position des agencements (6) et (7) dudit axe (1) correspondant à une réduction de son diamètre et, d'autre part, son maintien dans une autre position desdits agencements (6) et (7) de l'axe (1) correspondant à une augmentation du diamètre. - 2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les agencements (6) et (7) de l'axe (1) sont accessibles pour être déplacés manuellement de manière à obtenir la réduction du diamètre correspondant à l'engagement du maillon intermédiaire (2) et, sous un effet de relâchement du déplacement, un rappel en position de verrouillage desdits agencements (6) et (7) pour le maintien dudit maillon. - 3- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les agencements de l'axe sont constitués par des embouts (6) et (7) déplaçables en translation à l'encontre d'organes élastiques de rappel (4) et (5) par rapport à une douille intermédiaire commune fixe (3) montée sur l'axe (1), lesdits embouts (6) et (7) coopérant avec les agencements (2a), (2b), (2c) du maillon intermédiaire (2).- 4- Dispositif selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que les embouts (6) et (7) sont montés à chaque extrémité de l'axe (1) avec capacité de coulissement par rapport à la douille intermédiaire commune (3) disposée sensiblement dans la partie médiane dudit axe (1). - 5- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les agencements du maillon intermédiaire (2) sont constitués par une échancrure médiane (2a) à partir de laquelle sont formés des logements (2b) et (2c) disposés coaxialement pour recevoir les embouts (6) et (7) et permettre leur déplacement par rapport à la douille intermédiaire commune (3) de l'axe (1) dont les extrémités débordent dudit maillon. - 6- Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les extrémités externes des logements (2b) et (2c) délimitent un chambrage ouvert (2b1) et (2c1) pour, d'une part, l'engagement par clipage des extrémités de l'axe (1) en position escamotée des embouts (6) et (7) à l'encontre des organes de rappel (4) et (5) et, d'autre part, le logement et le maintien desdits embouts (6) et (7) en position de relâchement correspondant à la fixation du maillon intermédiaire (2). - 7- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les embouts (6) et (7) présentent des épaulements (6b) et (7b ) aptes à prendre appui, en position de verrouillage, sur le bord de l'échancrure médiane (2a) du maillon, faisant office de butée. - 8- Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 6, caractérisé en ce que chaque embout (6) et (7) présente un alésage épaulé (6a) et (7a)25dans le fond duquel prennent appui les organes élastiques de rappel sous forme de ressort (4) et (5) - 9- Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 6, caractérisé en ce que chaque embout (6) et (7) présente une portée externe tronconique. - 10- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'une plaque de protection (8) est montée, d'une manière amovible ou articulée, au niveau de la face de dessous du maillon intermédiaire (2) pour obturer l'échancrure (2a) et les logements (2b) et (2c) dudit maillon en vue de la protection de l'axe (1) et de ses agencements. | G,A | G04,A44 | G04B,A44C | G04B 37,A44C 5 | G04B 37/16,A44C 5/14 |
FR2898053 | A1 | COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN ETHER DE (POLY)ALKYLENE GLYCOL ET UN COPOLYMERE DE (METH)ACRYLATES PARTICULIER,ET SON UTILISATION EN TANT QUE PRODUIT CAPILLAIRE | 20,070,907 | Composition cosmétique comprenant un éther de (poly)alkylène glycol et un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), ainsi que son utilisation en tant que produit capillaire. La présente invention est relative à une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un éther de (poly)alkylène glycol et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). La présente invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des cheveux mettant en œuvre la composition précitée, et une utilisation de cette composition cosmétique en tant que produit capillaire, par exemple en tant que produit de coiffage. Les produits de coiffage sont habituellement utilisés pour construire, structurer la coiffure et lui apporter une tenue durable. Les compositions correspondantes comprennent généralement un ou plusieurs polymères filmogènes, dans un milieu cosmétiquement acceptable. Ces polymères permettent la formation d'un film gainant sur les cheveux, assurant ainsi le maintien de la coiffure. Toutefois, les films de polymère fixant ainsi formés présentent l'inconvénient d'être relativement friables, ce qui limite dans le temps la tenue de la coiffure, et engendre la formation sur les cheveux de résidus inesthétiques. Pour diminuer ces problèmes de friabilité, il est connu d'incorporer dans les produits de coiffage à base de polymères filmogènes un agent plastifiant. Ceci permet effectivement d'améliorer la tenue de la coiffure dans le temps et de limiter la formation de résidus au cours de la journée. Cependant, malgré l'ajout d'un tel agent plastifiant, la non friabilité des films de polymères est généralement liée à la concentration en polymère fixant dans le produit de coiffage (ou degré de fixation) : si l'on diminue la concentration en polymère fixant pour diminuer la rigidité de la coiffure, alors le film de polymère devient plus friable et la tenue de la coiffure est moins bonne. Il existe donc un besoin pour des compositions capillaires permettant d'obtenir un maintien durable de la coiffure, et ce quel que soit le degré de fixation. La Demanderesse a maintenant découvert que, de manière surprenante, l'association d'un polymère fixant particulier, du type (méth)acrylate(s) / hydroxyester de (méth)acrylate(s), avec un éther d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol, permettait d'obtenir une composition capillaire apportant des propriétés de coiffage améliorées. Notamment, une telle association permet d'obtenir des produits de coiffage procurant une gamme de fixations souples à ultra-fortes, avec un film de polymère extrêmement peu friable, quel que soit le degré de fixation. Il devient ainsi possible de formuler des produits à fixation flexible longue durée. La présente invention permet en particulier de préparer des produits de coiffage procurant une durabilité de la coiffure nettement améliorée, y compris dans des produits à fixation souple, c'est-à-dire à faible concentration en polymère fixant. Par ailleurs, et de manière tout à fait inattendue, les compositions selon l'invention se sont avérées procurer une très nette amélioration des propriétés cosmétiques des cheveux après démêlage : les cheveux sont beaucoup plus doux et moins secs qu'après l'application d'un produit de fixation classique. La présente invention a donc pour objet une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un éther d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). Un autre objet de l'invention consiste en un procédé de traitement cosmétique des cheveux mettant en oeuvre une composition selon l'invention telle que décrite ci-dessous. L'invention a encore pour objet l'utilisation de la composition selon l'invention pour le traitement cosmétique des cheveux, en particulier pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure. D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et de l'exemple qui suivent. Dans le présent exposé, on désigne par composé en CY un composé comprenant Y atomes de carbone ; Selon l'invention, la composition cosmétique comprend, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un éther d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). Par "milieu cosmétiquement acceptable", on entend un milieu compatible avec les matières kératiniques et en particulier les cheveux. De préférence, le milieu cosmétiquement acceptable comprend de l'eau et/ou au moins un solvant cosmétiquement acceptable choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol, l'isopropanol, le tertio-butanol ou le n-butanol ; les polyols tels que le glycol, le glycérol, le propylèneglycol ; les éthers de polyols autres que les éthers de (poly)alkylène glycol; les alcanes en C5-C10 ; les cétones en C3_4 comme l'acétone et la méthyléthylcétone ; les acétates d'alkyle en C1-C4 comme l'acétate de méthyle, l'acétate d'éthyle et l'acétate de butyle ; le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane ; et leurs mélanges. La composition selon l'invention comprend au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), c'est-à-dire un copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins deux monomères : au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et au moins un second monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en C l à C4. De préférence, ledit copolymère est obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères : au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en C l à C4, et au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. De préférence, ledit deuxième monomère comprend au moins un acrylate ou méthacrylate d'alkyle en Cl ou C2. En d'autres termes, ledit deuxième monomère peut alors être l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, et les mélanges de ces composés. De préférence, ledit troisième monomère est choisi parmi l'acrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, et les mélanges de ces composés. Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend un mélange d'au moins deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) tels que décrits ci-avant. Il peut s'agir d'un mélange d'au moins deux copolymères à au moins deux monomères tels que décrits ci-avant, d'un mélange d'au moins deux copolymères à au moins trois monomères tels que décrits ci-avant, ou d'un mélange d'au moins un copolymère à au moins deux monomère et d'au moins un copolymère à au moins trois monomères tels que décrits ci-avant. Dans une première variante de ce mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend un mélange de deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), chacun des copolymères étant obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères tels que décrits ci-avant, à savoir : au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. Dans une deuxième variante de ce mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend un mélange de deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), comprenant un premier copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères tels que décrits ci-avant: au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4 ; et un second copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins deux monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en C l à C4, et - au moins un second monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4 ; ledit second copolymère ne contenant pas de monomères constitués d'acides carboxyliques insaturés. Lorsque la composition selon l'invention comprend un mélange d'au moins deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), les deux copolymères de ce mélange possèdent de préférence des températures de transition vitreuses différentes. La température de transition vitreuse (Tg) est mesurée par analyse enthalpique différentielle (ou DSC, Differential Scanning Calorimetry) selon la norme ASTM D3418-97. Un des deux copolymères a de préférence une Tg allant de 35 c à 250 C, plus préférentiellement de 40 C à 150 C et encore plus préférentiellement de 75 C à 100 C. Le second copolymère a de préférence une Tg allant de -20 C à 35 C, plus préférentiellement de 0 C à 35 C et encore plus préférentiellement de 15 C à 30 C. L'écart de Tg entre les deux copolymères est de préférence supérieur ou égal à 10 C, plus préférentiellement supérieur ou égal à 20 C et encore plus préférentiellement supérieur ou égal à 30 C. Les copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être des copolymères de type bloc, statistique ou alterné. De préférence, ce sont des copolymères statistiques. De préférence, le poids moléculaire de ces copolymères est compris entre 10 000 g/mol et 200 000 g/mol. Encore plus préférentiellement il est compris entre 20 000 g/mol et 100 000 g/mol. Les copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) peuvent se présenter sous des formes très diverses, par exemple sous forme de solutions ou d'émulsions dans l'eau ou dans tout autre solvant. Ils peuvent être synthétisés par toute méthode connue de préparation d'un copolymère à partir de ses différents monomères. A titre d'exemple de copolymères et mélanges de copolymères utilisables dans les compositions selon l'invention, citons entre autres les produits commercialisés sous la dénomination ACUDYNE par la société ROHM & HAAS, tels que par exemple, et de manière non limitative, les produits proposés sous la dénomination ACUDYNE DHR, ACUDYNE 258, ACUDYNE 180. La composition selon l'invention contient de préférence au moins 0,01 % en poids de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle contient de 0,01 à 20 % en poids de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), encore plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids, mieux encore de 0,5 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention comprend en outre au moins un éther d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol, c'est-à-dire un composé de formule R1-(OR)n-OR2, avec R1 désignant un radical alkyle, R désignant un radical alkylène, et R2 désignant l'hydrogène (cas d'un monoéther) ou un radical alkyle (cas d'un diéther) et n désignant un nombre entier allant de 1 à 10 000. De préférence, R1 désigne un radical alkyle comprenant de 1 à 8 atomes de carbone, R désigne l'éthylène ou le propylène, R2 désigne l'hydrogène ou un radical alkyle, identique ou différent de R1, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone et n désigne un nombre entier allant de 1 à 10 000. De manière plus préférée, R1 désigne un radical alkyle comprenant de 1 à 4 atomes de carbone et R2 désigne l'hydrogène ou un radical alkyle, identique ou différent de R1, comprenant de 1 à 4 atomes de carbone. De préférence, n va de 1 à 1000, et de manière plus préférée de 1 à 500, de manière encore plus préférée de 2 à 500, et mieux encore de 2 à 250. De manière encore plus préférée, la composition selon l'invention comprend un mono ou un diéther d'alkyle(s) en Cl à C8 et de propylène glycol ou de polypropylène glycol ayant de 2 à 500, et de préférence de 2 à 250 unités propylène glycol. Mieux encore, la composition selon l'invention comprend un mono ou un diéther d'alkyle(s) en Cl à c8, de préférence en C l à C4, et de polypropylène glycol ayant de 2 à 100 unités propylène glycol, et plus préférentiellement de 2 à 50 unités propylène glycol. La composition selon l'invention contient préférentiellement au moins 0,01% en poids d'éther(s) d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol, par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle contient de 0,01 à 15 % en poids, plus préférentiellement de 0,05 à 10 % en poids, et encore plus préférentiellement de 0,1 à 8 % en poids d'éther(s) d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol, par rapport au poids total de la composition. De préférence, le rapport pondéral entre la quantité de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) d'une part et la quantité d'éther(s) d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol, d'autre part, est compris entre 0,1 et 15 et de préférence entre 1 et 10. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins un corps gras. Les corps gras utilisables dans la présente invention sont notamment choisis parmi les huiles végétales, les huiles animales, les huiles minérales, les huiles naturelles ou synthétiques, les alcools gras, les cires et leurs mélanges. Comme huile végétale, on peut notamment mentionner l'huile d'amande douce, l'huile d'avocat, l'huile de ricin, l'huile d'olive, la cire liquide de jojoba, l'huile de tournesol, l'huile de germes de blé, l'huile de sésame, l'huile d'arachide, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja, l'huile de colza, l'huile de carthame, l'huile de coprah, l'huile de maïs, l'huile de noisette, l'huile de palme, l'huile de noyau d'abricot, l'huile de calophyllum, l'huile d'onagre, le beurre de karité, l'huile de son de riz, l'huile de germes de maïs, l'huile de passiflore et l'huile de seigle. Comme huile animale, on peut notamment citer le perhydrosqualène. Comme huile minérale, on peut notamment citer l'huile de paraffine et l'huile de vaseline. Comme huile synthétique, on peut notamment citer le squalane, les poly(a-oléfines) comme l'isododécane ou l'isohexadécane, les huiles végétales transestérifiées et les huiles fluorées. Les alcools gras préférés comprennent les alcools myristylique, cétylique, stéarylique, arachidylique, béhénylique et érucylique. Une cire, au sens de la présente invention, est un composé lipophile, solide à température ambiante (environ 25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une,température de fusion supérieure à environ 40 C et pouvant aller jusqu'à 200 C, et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Les cires animales et végétales comprennent comme constituants essentiels des esters d'acides carboxyliques et d'alcools à longues chaînes. D'une manière générale, la taille des cristaux de la cire est telle que les cristaux diffractent et/ou diffusent la lumière, conférant à la composition qui les comprend un aspect trouble plus ou moins opaque. En portant la cire à sa température de fusion, il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange, détectable microscopiquement et macroscopiquement (opalescence). A titre de cires utilisables dans la présente invention, on peut citer les cires d'origine animale telles que la cire d'abeille, le spermaceti, la cire de lanoline et les dérivés de lanoline ; les cires végétales telles que les cires de tournesol, de riz, de pomme, la cire de Carnauba, de Candellila, d'Ouricury, du Japon, le beurre de cacao ou les cires de fibres de liège ou de canne à sucre ; les cires minérales, par exemple, de paraffine, de vaseline, de lignite ou les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite ; les cires synthétiques telles que les cires de polyéthylènes, les cires de Fischer-Tropsch, et leurs mélanges. Les corps gras tels que décrits ci-dessus, lorsqu'ils sont présents dans la composition selon l'invention, sont de préférence présents en une quantité allant de 0,1 à 30 % en poids, de préférence de 1 à 20 % en poids, et mieux encore de 5 à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également comprendre au moins un tensioactif, choisi parmi les tensioactifs cationiques, les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques autres que les éthers de (poly)alkylène glycol, les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. La composition selon l'invention comprend alors de préférence au moins 0,01 % en poids de tensioactif(s), par rapport au poids total de la composition. De préférence, la composition selon l'invention contient de 0,01 à 20 % en poids de tensioactif(s), de manière plus préférée de 0,05 à 4 % en poids, par rapport au poids total de la composition. A titre d'exemple de tensioactifs anioniques utilisables dans les compositions selon la présente invention, on peut citer notamment (liste non limitative) les sels (en particulier sels alcalins, notamment de sodium, sels d'ammonium, sels d'amines, sels d'aminoalcools ou sels d'alcalinoterreux (de magnésium)) des composés suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, alkylamidoéthersulfates, alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycérides sulfates ; les alkylsulfonates, les alkylphosphates, les alkylamidesulfonates, alkylarylsulfonates, les a-oléfine-sulfonates, lesparaffine-sulfonates ; les alkylsulfosuccinates ; les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates ; les alkylsulfosuccinamates ; les alkylsulfoacétates ; les alkylétherphosphates, les acylsarcosinates les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le radical alkyle ou acyle de tous ces différents composés comportant de préférence de 12 à 20 atomes de carbone, et le radical aryle désignant de préférence un groupement phényle ou benzyle. Parmi les tensioactifs anioniques encore utilisables, on peut également citer les sels d'acides gras tels que les sels acides oléique, ricinoléique, palmitique, stéarique ; les acides d'huile de coprah ou d'huile de coprah hydrogénée ; les acyl-lactylates dont le radical acyle comporte 8 à 20 atomes de carbone. On peut également utiliser des tensioactifs faiblement anioniques, comme les acides d' alkyl D galactoside uroniques et leurs sels ainsi que les acides alkyl (C6 - C24) éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl (C6-C24)aryl éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl (C6-C24) amino éther carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène et leurs mélanges. Parmi les tensioactifs anioniques, on préfère utiliser selon l'invention les sels d'alkylsulfates et d'alkyléthersulfates et leurs mélanges. Les tensioactifs cationiques utilisables dans les compositions de la présente invention comprennent par exemple les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges. A titre de sels d'ammonium quaternaire, on peut notamment citer, par exemple : - ceux répondant à la formule générale (I), suivante + R8\ Rio N R( 'R1 t dans laquelle les radicaux R8 à R11, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux alkyle en C1_30, alcoxy en C1_30, polyoxyalkylène (C2-C6), alkylamide en C1_30, alkyl(C12-C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12- C22)acétate, et hydroxyalkyle en C1_30 ; X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (I), on préfère d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme, par exemple, les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium dans lesquels le radical alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium ou le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl-(myristyl acétate)-ammonium commercialisé sous la dénomination CERAPHYL 70 par la société VAN DYK. -les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline, comme par exemple ceux de formule (II) suivante : R13 d\ CH2CH2ùN(R15)ùCOùR1, N N / Rla dans laquelle R12 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, 10 R13 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R14 représente un radical alkyle en C1-C4, R15 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, 15 alkyl- ou alkylaryl-sulfonates. De préférence, R12 et R13 désignent un mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R14 désigne un radical méthyle, R15 désigne un atome d'hydrogène. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT W 75 20 par la société REWO ; - les sels de diammonium quaternaire de formule (III) ++ R17 R19 R16ùNù (CH2)3 -NùR21 2X- (III) R18 R20 25 dans laquelle R16 désigne un radical aliphatique comportant environ de + 16 à 30 atomes de carbone ; R17, R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents sont choisis parmi un atome d'hydrogène et un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ; et X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates. De tels sels de diammonium quaternaire comprennent notamment le dichlorure de propanesuif diammonium ; - les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester, tels que ceux de formule (IV) suivante : (OtH2tO)x - R23 (CsH2sO)z R25 R22 X- (IV) I+ R24ùCù(OCrH2r)y N- dans laquelle : R22 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6 ; R23 est choisi parmi : O - le radical I I R26ùC 20 - les radicaux R27 hydrocarbonés en C1-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, R25 est choisi parmi : O I I - le radical R28ùC- - les radicaux R29 hydrocarbonés en C1-C6, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux 25 hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; r, s et t, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ; y est un entier valant de 1 à 10 ; x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10 ; X-est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique ; sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R23 désigne R27 et que lorsque z vaut 0 alors R25 désigne R29. Les radicaux alkyles R22 peuvent être linéaires ou ramifiés et plus particulièrement linéaires. De préférence R22 désigne un radical méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un radical méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R23 est un radical RZ7 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R25 est un radical R79 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les radicaux alkyle et alcényle en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, r, s et t, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2. L'anion est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkylsulfate plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. L'anion X- est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate. On utilise plus particulièrement dans la composition selon l'invention, les sels d'ammonium de formule (IV) dans laquelle : - R22 désigne un radical méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1 ; 15 z est égal à 0 ou 1 ; 2 -r, s et t sont égaux à - R23 est choisi parmi : O - le radical II R26-C-les radicaux méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-C22, - l'atome d'hydrogène ; - R25 est choisi parmi : O I - le radical R28ùC-l'atome d'hydrogène ; - R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les radicaux alkyles et alcényles en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple les composés de formule (IV) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyl-diméthylammonium, de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthyl-dihydroxyéthyl-méthylammonium, de triacyloxy-éthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-diméthyl- ammonium et leurs mélanges. Les radicaux acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs radicaux acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification estsuivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkyla- tion tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de dialkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthanesulfonate de méthyle, le para-toluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés. sous les dénominations DEH@QUART par la société HENKEL, STEPANQUAT par la société STEPAN, NOXAMIUM par la société CECA, REWOQUAT WE 18 par la société REWO-WITCO. La composition selon l'invention peut contenir par exemple un mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester. Comme mélange de sels d'ammonium, on peut utiliser par exemple le mélange contenant 15 à 30 % en poids de méthylsulfate d'acyloxyéthyl-dihydroxyéthyl-méthylammonium, 45 à 60% de méthylsulfate de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium et 15 à 30% de méthylsulfate de triacyloxyéthyl-méthylammonium, les radicaux acyles ayant de 14 à 18 atomes de carbone et provenant d'huile de palme éventuellement partiellement hydrogénée. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A- 4137180. Les tensioactifs non-ioniques utilisables dans les compositions de la présente invention, sont des composés bien connus en soi (voir notamment à cet égard "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178). Ils sont choisis notamment parmi les alcools gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, les alpha-diols polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, les alkyl(C1_20)phénols polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, la chaîne grasse comportant, par exemple, de 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les condensats d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne de 1 à 5 groupements glycérol et en particulier de 1,5 à 4, les esters d'acides gras et de sorbitane éthoxylés ayant de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les esters d'acides gras du saccharose, les alkylpolyglycosides, les huiles végétales polyéthoxylées, les dérivés de N-(alkyl en C6_24)glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'(alkyl en Cl0_14)amines ou les oxydes de N-(acyl en C10_14)-aminopropylmorpholine. Les tensioactifs amphotères ou zwitttérioniques utilisables dans les compositions de la présente invention comprennent par exemple les dérivés d'amines aliphatiques secondaires ou tertiaires, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant de 8 à 22 atomes de carbone et contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. On peut citer également les alkyl(C8_ 20)bétaïnes, les sulfobétaïnes, les (alkyl en C8_20)amido(alkyl en C6_ 8)bétaïnes ou les (alkyl en C8_20)amido(alkyl en C6_8)sulfobétaïnes. Parmi les dérivés d'amines, on peut citer les produits commercialisés sous la dénomination MIRANOLe, tels que décrits dans les brevets US 2 528 378 et US 2 781 354 et classés dans le dictionnaire CTFA, 3ème édition, 1982, sous les dénominations Amphocarboxy-glycinate et Amphocarboxypropionate de structures respectives (1) et (2) : Ra-CONHCH2CH2-N(Rb)(Rc)(CH2OOO) (1) dans laquelle : Ra représente un groupe alkyle dérivé d'un acide Ra-COOH présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un groupe heptyle, nonyle ou undécyle, Rb représente un groupe bêta-hydroxyéthyle, et Re représente un groupe carboxyméthyle ; et Ra'-CONHCH2CH2-N(B)(B') (2) dans laquelle : B représente -CH2CH2OX', B' représente -(CH2)Z-Y', avec z = 1 ou 2, X' représente le groupe -CH2CH2-COOH ou un atome d'hydro- gène, Y' représente -COOH ou le groupe -CH2-CHOH-SO3H, Ra' représente un groupe alkyle d'un acide Ra'-000H présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un groupe alkyle, notamment en C17 et sa forme iso, un groupe en C17 insaturé. Ces composés sont classés dans le dictionnaire CTFA, sème édition, 1993, sous les dénominations cocoamphodiacétate de disodium, lauroamphodiacétate de disodium, caprylamphodiacétate de disodium, capryloamphodiacétate de disodium, cocoamphodipropionate de disodium, lauroamphodipropionate de disodium, caprylamphodipropionate de disodium, capryloamphodipropionate de disodium, acide lauroamphodipropionique, acide coco amphodipropionique. A titre d'exemple, on peut citer le cocoamphodiacétate commercialisé par la société RHODIA sous la dénomination commerciale MIRANOL C2M concentré. Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre en outre au moins une silicone ou un dérivé de silicone, sous forme soluble, dispersée ou micro-dispersée. Les silicones ou dérivés de silicones sont de préférence présents en une quantité inférieure à 10 % en poids, de préférence allant de 0,01 à 8%, et encore plus préférentiellement de 0,1 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. A titre d'exemple, on peut notamment citer les huiles siliconées, telles que par exemple les polydiméthylsiloxanes linéaires ou cycliques. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins un polymère fixant additionnel, différent du copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), pour renforcer l'effet de maintien. Un tel polymère fixant additionnel peut être de nature anionique, cationique, non ionique ou amphotère, et de préférence anionique, non ionique ou amphotère. Les polymères fixants anioniques utilisables dans les compositions selon l'invention sont des polymères comportant des groupements dérivés d'acide carboxylique, sulfonique ou phosphorique et ont une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre environ 500 et 5 000 000. Les groupements carboxyliques sont apportés par des monomères mono ou diacides carboxyliques insaturés tels que ceux répondant à la formule : R7\ /A , ùc ooH C=C désigne un carbone du groupement insaturé ou au groupement méthylène voisin lorsque n est supérieur à 1, par l'intermédiaire d'un hétéroatome tel qu'oxygène ou soufre, R7 désigne un atome d'hydrogène, un groupement phényle ou 20 benzyle, R8 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur ou carboxyle, R9 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur, un groupement -CH2-COOH, phényle ou benzyle. Dans la formule précitée, un groupement alkyle inférieur 25 désigne de préférence un groupement ayant 1 à 4 atomes de carbone et en particulier, les groupements méthyle et éthyle. Les polymères fixants anioniques à groupements carboxyliques préférés selon l'invention sont : A) Les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide ; . 30 B) Les copolymères d'acide acrylique ou méthacrylique avec un monomère monoéthylénique choisi parmi l'éthylène, le styrène, les (V) dans laquelle n est un nombre entier de 0 à 10, Al groupement méthylène, éventuellement relié à l'atome de " R$ R915 esters vinyliques, les esters d'acide acrylique ou méthacrylique, éventuellement greffés sur un polyalkylène-glycol tel que le polyéthylène-glycol, et éventuellement réticulés. De tels polymères sont décrits en particulier dans le brevet français n 1 222 944 et la demande allemande n 2 330 956, les copolymères de ce type comportant dans leur chaîne un motif acrylamide éventuellement N-alkylé et/ou hydroxyalkylé tels que décrits notamment dans les demandes de brevets luxembourgeois n S 75370 et 75371. On peut également citer les copolymères d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C1-C4 et les terpolymères de vinylpyrrolidone, d'acide acrylique et de méthacrylate d'alkyle en C1-C20, par exemple, de lauryle, tels que celui commercialisé par la société ISP sous la dénomination ACRYLIDONE LM et les terpolymères acide méthacrylique/acrylate d'éthyle/acrylate de tertiobutyle tels que le produit commercialisé sous la dénomination LUVIMER 100 P par la société BASF. C) Les copolymères dérivés d'acide crotonique, tels que ceux comportant dans leur chaîne des motifs acétate ou propionate de vinyle, et éventuellement d'autres monomères tels que les esters allylique ou méthallylique, éther vinylique ou ester vinylique d'un acide carboxylique saturé, linéaire ou ramifié, à longue chaîne hydrocarbonée, comme ceux comportant au moins 5 atomes de carbone, ces polymères pouvant éventuellement être greffés et réticulés, ou encore un autre monomère ester vinylique, allylique ou méthallylique d'un acide carboxylique a- ou [3-cyclique. De tels polymères sont décrits entre autres dans les brevets français n S 1 222 944, 1 580 545, 2 265 782, 2 265 781, 1 564 110 et 2 439 798. Un produit commercial entrant dans cette classe est la résine 28-29-30 commercialisée par la société National Starch. D) Les copolymères dérivés d'acides ou d'anhydrides carboxyliques monoinsaturés en C4-C8 choisis parmi : - les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs acides ou anhydrides maléique, fumarique, itaconique et (ii) au moins un monomère choisi parmi les esters vinyliques, les éthers vinyliques, les halogénures vinyliques, les dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. De tels polymères sont décrits en particulier dans les brevets US n S 2 047 398, 2 723 248, 2 102 113, le brevet GB n 839 805. Des produits commerciaux sont notamment ceux vendus sous les dénominations GANTREZ AN ou ES par la société ISP. - les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs motifs anhydrides maléique, citraconique, itaconique et (ii) un ou plusieurs monomères choisis parmi les esters allyliques ou méthallyliques comportant éventuellement un ou plusieurs groupements acrylamide, méthacrylamide, a-oléfine, esters acryliques ou méthacryliques, acides acrylique ou méthacrylique ou vinylpyrrolidone dans leur chaîne, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. Ces polymères sont par exemple décrits dans les brevets français n S 2 350 384 et 2 357 241 de la demanderesse. E) Les polyacrylamides comportant des groupements carboxylates. Les polymères comprenant les groupements sulfoniques sont des polymères comportant des motifs vinylsulfonique, styrènesulfonique, naphtalène-sulfonique ou acrylamido-alkylsulfonique. Ces polymères peuvent être notamment choisis parmi : - les sels de l'acide polyvinylsulfonique ayant une masse moléculaire comprise entre environ 1 000 et 100 000, ainsi que les copolymères avec un comonomère insaturé tel que les acides acrylique ou méthacrylique et leurs esters, ainsi que l' acrylamide ou ses dérivés, les éthers vinyliques et la vinylpyrrolidone. - les sels de l'acide polystyrène-sulfonique tels que les sels de sodium vendus par exemple sous la dénomination Flexan 130 par National Starch. Ces composés sont décrits dans le brevet FR 2 198 719. - les sels d'acides polyacrylamide-sulfoniques tels que ceux mentionnés dans le brevet US 4 128 631, et plus particulièrement l'acide polyacrylamidoéthylpropane-sulfonique. Selon l'invention, parmi les polymères fixants anioniques cités ci-dessus, on préférera les copolymères d'acide acrylique tels que les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tertiobutylacrylamide vendus notamment sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG par la société BASF, les copolymères dérivés d'acide crotonique tels que les terpolymères acétate de vinyle/tertio-butylbenzoate de vinyle/acide crotonique et les terpolymères acide crotonique/acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus notamment sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les polymères dérivés d'acides ou d'anhydrides maléique, fumarique, itaconique avec des esters vinyliques, des éthers vinyliques, des halogénures vinyliques, des dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters tels que les copolymères méthylvinyléther/anhydride maléique monoestérifié vendus, par exemple, sous la dénomination GANTREZ par la société ISP, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIT L par la société ROHM PHARMA, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendus sous la dénomination LUVIMER MAEX ou MAE par la société BASF et les copolymères acétate de vinyle/acide crotonique et les copolymères acétate de vinyle/acide crotonique greffés par du polyéthylèneglycol vendus sous la dénomination ARISTOFLEX A par la société BASF. Les polymères fixants anioniques cités ci-dessus, les plus particulièrement préférés sont choisis parmi les copolymères méthylvinyléther/anhydride maléique monoestérifiés vendus sous la dénomination GANTREZ ES 425 par la société ISP, les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tertiobutylacrylamide vendus sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG par la société BASF, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIT L par la société ROHM PHARMA, les terpolymères acétate de vinyle/tertio-butylbenzoate de vinyle/acide crotonique et les terpolymères acide crotonique/acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendus sous la dénomination LUVIMER MAEX OU MAE par la société BASF, les terpolymères vinylpyrrolidone/acide acrylique/méthacrylate de lauryle vendus sous la dénomination ACRYLIDONE LM par la société ISP. Les polymères fixants amphotères utilisables conformément à l'invention peuvent être choisis parmi les polymères comportant des motifs B et C répartis statistiquement dans la chaîne polymère où B désigne un motif dérivant d'un monomère comportant au moins un atome d'azote basique et C désigne un motif dérivant d'un monomère acide comportant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, ou bien B et C peuvent désigner des groupements dérivant de monomères zwittérioniques de carboxybétaïnes ou de sulfobétaïnes; B et C peuvent également désigner une chaîne polymère cationique comportant des groupements amine primaire, secondaire, tertiaire ou quaternaire, dans laquelle au moins l'un des groupements amine porte un groupement carboxylique ou sulfonique relié par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné, ou bien B et C font partie d'une chaîne d'un polymère à motif éthylène-a,3-dicarboxylique dont l'un des groupements carboxyliques a été amené à réagir avec une polyamine comportant un ou plusieurs groupements amine primaire ou secondaire. Les polymères fixants amphotères répondant à la définition donnée ci-dessus plus particulièrement préférés sont choisis parmi les polymères suivants : (1) les polymères résultant de la copolymérisation d'un monomère dérivé d'un composé vinylique portant un groupement carboxylique tel que plus particulièrement l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléïque, l'acide alpha-chloracrylique, et d'un monomère basique dérivé d'un composé vinylique substitué contenant au moins un atome basique, tel que plus particulièrement les dialkyl- aminoalkylméthacrylate et acrylate, les dialkylaminoalkyl- méthacrylamide et acrylamide. De tels composés sont décrits dans le brevet américain n 3 836 537. (2) les polymères comportant des motifs dérivant : a) d'au moins un monomère choisi parmi les acrylamides ou les méthacrylamides substitués sur l'atome d'azote par un groupe alkyle, b) d'au moins un comonomère acide contenant un ou plusieurs groupements carboxyliques réactifs, et c) d'au moins un comonomère basique tel que des esters à substituants amine primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire des acides acrylique et méthacrylique, et le produit de quaternisation du méthacrylate de diméthylaminoéthyle avec le sulfate de diméthyle ou diéthyle. Les acrylamides ou méthacrylamides N-substitués plus particulièrement préférés selon l'invention sont les composés dont les groupes alkyle comportent de 2 à 12 atomes de carbone, et plus particulièrement le N-éthylacrylamide, le N-tertiobutylacrylamide, le N-tertiooctylacrylamide, le N-octylacrylamide, le N-décylacrylamide, le N-dodécylacrylamide ainsi que les méthacrylamides correspondants. Les comonomères acides sont choisis plus particulièrement parmi les acides acrylique, méthacrylique, crotonique, itaconique, maléïque, fumarique ainsi que les monoesters d'alkyle ayant 1 à 4 atomes de carbone des acides ou des anhydrides maléïque ou fumarique. Les comonomères basiques préférés sont des méthacrylates d'aminoéthyle, de butylaminoéthyle, de N,N'-diméthylaminoéthyle, de N-tertio-butylaminoéthyle. On utilise particulièrement les copolymères dont la dénomination CTFA (4ème Ed., 1991) est Octylacrylamide/acrylates/butylaminoethyl-methacrylate copolymer, tels que les produits vendus sous la dénomination AMPHOMER ou LOVOCRYL 47 par la société NATIONAL STARCH. (3) les polyaminoamides réticulés et acylés partiellement ou totalement dérivant de poyaminoamides de formule générale : [COùRl--o--COùZ 1 (VI) dans laquelle Rio représente un groupe divalent dérivé d'un acide dicarboxylique saturé, d'un acide aliphatique mono ou dicarboxylique à double liaison éthylénique, d'un ester d'un alcanol inférieur ayant 1 à 6 atome de carbone de ces acides ou d'un groupe dérivant de l'addition de l'un quelconque desdits acides avec une amine bis-primaire ou bis-secondaire, et Z désigne un groupe dérivant d'une polyalkylène-polyamine bis-primaire, mono- ou bis-secondaire et de préférence représente : a) dans les proportions de 60 à 100 % en moles, le groupe NH DCHZ)X NH ]p (VII) où x=2 et p=2 ou 3, ou bien x=3 et p=2 ce groupe dérivant de la diéthylène-triamine, de la triéthylènetétraamine ou de la dipropylène-triamine; b) dans les proportions de 0 à 40 % en moles, le groupe (VIIbis) ci-dessus, dans lequel x=2 et p=l et qui dérive de l'éthylène- diamine, ou le groupe dérivant de la pipérazine : / N N c) dans les proportions de 0 à 20 % en moles, le groupe -NH-(CH2)6-NH- dérivant de l'hexaméthylènediamine, ces polyaminoamides étant réticulés par réaction d'addition d'un agent réticulant bifonctionnel choisi parmi les épihalohydrines, les diépoxydes, les dianhydrides, les dérivés bis-insaturés, au moyen de 0, 025 à 0,35 mole d'agent réticulant par groupement amine du polyaminoamide, et acylés par action d'acide acrylique, d'acide chloracétique ou d'une alcane-sultone ou de leurs sels. Les acides carboxyliques saturés sont choisis de préférence parmi les acides ayant 6 à 10 atomes de carbone tels que les acides adipique, triméthyl-2,2,4-adipique et triméthyl-2,4,4-adipique, téréphtalique, les acides à double liaison éthylénique comme, par exemple, les acides acrylique, méthacrylique, itaconique. Les alcane-sultones utilisées dans l'acylation sont de préférence la propane- ou la butane-sultone, les sels des agents d'acylation sont de préférence les sels de sodium ou de potassium. (4) les polymères comportant des motifs zwittérioniques de formule : _ R12 R14 O I+ C NI -(CH2), C-O y R13 R15 dans laquelle R11 désigne un groupement insaturé polymérisable tel qu'un groupement acrylate, méthacrylate, acrylamide ou méthacrylamide, y et z représentent un nombre entier de 1 à 3, R12 et R13 représentent un atome d'hydrogène, un groupe méthyle, éthyle ou propyle, R14 et R15 représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de telle façon que la somme des atomes de carbone dans R14 et R15 ne dépasse pas 10. Les polymères comprenant de telles unités peuvent également comporter des motifs dérivés de monomères non zwittérioniques tels que l'acrylate ou le méthacrylate de diméthyl- ou diéthylaminoéthyle ou des acrylates ou méthacrylates d' alkyle, des acrylamides ou méthacrylamides, ou l'acétate de vinyle. A titre d'exemple, on peut citer les copolymères méthacrylate de méthyle/diméthyl-carboxyméthyammonio-éthylméthacrylate de méthyle. (5) les polymères dérivés du chitosane comportant des motifs monomères répondant aux formules suivantes : R11 (VIII) CHZOH CHZOH H O -E H Q - O (F) H - H H NHZ H NH c=o R16-COOH le motif (D) étant présent dans des proportions comprises entre 0 et 30%, le motif (E) dans des proportions comprises entre 5 et 50% et le motif (F) dans des proportions comprises entre 30 et 90%, étant entendu que dans ce motif (F), R16 représente un groupe de formule : 18 F119 R17 Çù(0) q Ç dans laquelle si q=0, R17, R18 et R19, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène, un reste méthyle, hydroxyle, acétoxy ou amino, un reste monoalcoylamine ou un reste dialcoylamine éventuellement interrompus par un ou plusieurs atomes d'azote et/ou éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes amine, hydroxyle, carboxyle, alcoylthio, sulfonique, un reste alcoylthio dont le groupe alcoyle porte un reste amino, l'un au moins des groupes R17, R18 et R19 étant dans ce cas un atome d'hydrogène ; ou si q=1, R17, R18 et R19 représentent chacun un atome d'hydrogène, ainsi que les sels formés par ces composés avec des bases ou des acides. (6) Les polymères répondant à la formule générale (IX) sont, par exemple, décrits dans le brevet français 1 400 366 : CHZOH R20 (CH CH2)CH CH COOH CO NIùR R24 N ùR23 R22 (IX) dans laquelle R20 représente un atome d'hydrogène, un groupe CH3O, CH3CH2O, phényle, R21 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle inférieur tel que méthyle, éthyle, R22 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle inférieur en C1-C6 tel que méthyle, éthyle, R23 désigne un groupe alkyle inférieur en C1-C6 tel que méthyle, éthyle ou un groupe répondant à la formule : -R24-N(R22)2, R24 représentant un groupement -CH2-CH2- , -CH2-CH2-CH2-, -CH2-CH(CH3)-, R22 ayant les significations mentionnées ci-dessus. (7) Les polymères dérivés de la N-carboxyalkylation du chitosane comme le N-carboxyméthyl-chitosane ou le N-carboxybutylchitosane. (8) Les polymères amphotères du type -D-X-D-X choisis parmi: a) les polymères obtenus par action de l'acide chloracétique ou le chloracétate de sodium sur les composés comportant au moins un motif de formule : -D-X-D-X-D- (X) où D désigne un groupe / N N et X désigne le symbole E ou E', E ou E' identiques ou différents désignent un groupe bivalent qui est un groupe alkylène à chaîne droite ou ramifiée, comportant jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale non substituée ou substituée par des groupements hydroxyle et pouvant comporter en outre des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, 1 à 3 cycles aromatiques et/ou hétérocycliques ; les atomes d'oxygène, d'azote et de soufre étant présents sous forme de groupements éther, thioéther, sulfoxyde, sulfone, sulfonium, alkylamine, alcénylamine, des groupements hydroxyle, benzylamine, oxyde d'amine, ammonium quaternaire, amide, imide, alcool, ester et/ou uréthanne. b) Les polymères de formule : -D-X-D-X-(X') où D désigne un groupe / N N / et X désigne le symbole E ou E' et au moins une fois E' F E ayant la signification indiquée ci-dessus et E' est un groupe bivalent qui est un groupe alkylène à chaîne droite ou ramifiée, ayant jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale, substitué ou non par un ou plusieurs groupes hydroxyle et comportant un ou plusieurs atomes d'azote, l'atome d'azote étant substitué par une chaîne alkyle interrompue éventuellement par un atome d'oxygène et comportant obligatoirement une ou plusieurs fonctions carboxyle ou une ou plusieurs fonctions hydroxyle et bétaïnisées par réaction avec l'acide chloracétique ou du chloracétate de soude. (9) les copolymères alkyl(CI-05)vinyléther/anhydride maléique modifiés partiellement par semiamidification avec une N,N- dialkylaminoalkylamine telle que la N,N-diméthylaminopropylamine ou par semiestérification avec un N,N-dialkylaminoalcanol. Ces copolymères peuvent également comporter d'autres comonomères vinyliques tels que le vinylcaprolactame. Parmi les polymères fixants amphotères cités ci-dessus les plus particulièrement préférés selon l'invention, on citera ceux de la famille (3) tels que les copolymères dont la dénomination CTFA est Octylacrylamide/acrylates/butylamino-ethylmethacrylate copolymer, tels que les produits vendus sous les dénominations AMPHOMER , AMPHOMER LV 71 ou LOVOCRYL 47 par la société NATIONAL STARCH et ceux de la famille (4) tels que les copolymères méthacrylate de méthyle/diméthyl-carboxyméthylammonio-éthylméthacrylate de méthyle. Les polymères fixants non ioniques utilisables selon la présente invention sont choisis, par exemple, parmi : - les polyalkyloxazolines ; - les homopolymères d'acétate de vinyle ; -les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester acrylique ; - les copolymères d'acétate de vinyle et d'éthylène ; - les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester maléïque, par exemple, de maléate de dibutyle ; - les copolymères d'esters acryliques tels que, par exemple, les copolymères d'acrylates d'alkyle et de méthacrylates d'alkyle tels que les produits proposés par la société ROHM & HAAS sous les dénominations PRIMAL AC-261 K et EUDRAGIT NE 30 D, par la société BASF sous la dénomination 8845, par la société HOECHST sous la dénomination APPRETAN N9212 ; - les copolymères d'acrylonitrile et d'un monomère non ionique choisis, par exemple, parmi le butadiène et les (méth)acrylates d'alkyle ; on peut citer les produits proposés sous la dénomination CJ 0601 B par la société ROHM & HAAS ; - les homopolymères de styrène ; -les copolymères de styrène et de (méth)acrylate d'alkyle tels que les produits MOWILITH LDM 6911, MOWILITH DM 611 et MOWILITH LDM 6070 proposés par la société HOECHST, les produits RHODOPAS SD 215 et RHODOPAS DS 910 proposés par la société RHODIA CHIMIE; - les copolymères de styrène, de méthacrylate d'alkyle et d'acrylate d'alkyle ; - les copolymères de styrène et de butadiène ; - les copolymères de styrène, de butadiène et de vinylpyridine ; - les copolymères d'acrylate d'alkyle et d'uréthanne ; - les polyamides, - les homopolymères et copolymères de vinyllactame. Les groupes alkyle des polymères non ioniques mentionnés ci-dessus ont, de préférence, de 1 à 6 atomes de carbone. Selon la présente invention, les polymères fixants non-ioniques à motifs vinyllactames peuvent être ceux décrits dans les brevets US 3 770 683, US 3 929 735, US 4 521 504, US 5 158 762, US 5 506 315 et dans les demandes de brevet WO 94/121148, WO 96/06592 et WO 96/10593. Ils peuvent se présenter sous forme pulvérulente ou sous forme de solution ou de suspension. Les homopolymères ou copolymères à motifs vinyllactame comprennent des motifs de formule (XI): ùCH2 ùCH ù N C~ (CH2)n O~ dans laquelle n est indépendamment 3, 4 ou 5. La masse moléculaire en nombre des polymères à motifs vinyllactames est généralement supérieure à environ 5 000, de préférence comprise entre 10 000 et 1 000 000 environ, plus préférentiellement comprise entre 10 000 et 100 000 environ. Parmi ces polymères fixants, on peut citer les polyvinylpyrrolidones telles que celles commercialisées sous la dénomination Luviskol K30 par la société BASF ; les polyvinylcaprolactames tels que ceux commercialisés sous la dénominationLuviskol PLUS par la société BASF ; les copolymères poly(vinylpyrrolidone/acétate de vinyle) tels que ceux commercialisés sous la dénomination PVPVA S630L par la société ISP, Luviskol VA 73, VA 64, VA 55, VA 37 et VA 28 par la société BASF ; et les terpolymères poly(vinylpyrrolidone/acétate de vinyle/propionate de vinyle) tels que, par exemple, ceux commercialisés sous la dénomination Luviskol VAP 343 par la société BASF. Les polymères fixants additionnels peuvent être également choisis parmi les polyuréthanes éventuellement siliconés. A titre de polymères fixants de type polyuréthanes, on peut citer les polymères Luviset Pur et Luviset Si Pur proposés par la société BASF. Ces polymères fixants additionnels peuvent être aussi choisis parmi les silicones greffées à squelette hydrocarboné et greffons siliconés ou à squelette siliconé et greffons hydrocarbonés tels que les produits VS 70 et VS 80 proposés par la société 3M. Ils peuvent être aussi choisis parmi les polyesters à groupements sulfoniques tels que les résines AQ (AQ55, AQ38, et AQ48) proposées par la société EASTMAN CHEMICAL. La composition selon l'invention peut alors contenir au moins 0,01% en poids de polymère fixant additionnel, par rapport au poids total de la composition. De manière plus préférée, la composition selon l'invention contient de 0,01 à 20% en poids de polymère fixant additionnel, mieux encore de 0,05 à 15% en poids, encore plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins un épaississant, choisi parmi les épaississants polymériques naturels ou synthétiques, anioniques, amphotères, zwittérioniques, non ioniques ou cationiques, associatifs ou non, et les épaississants non polymériques tels que par exemple un électrolyte ou un sucre. De préférence, la composition selon l'invention comprend au moins un polymère épaississant naturel ou synthétique. Un tel polymère épaississant peut être avantageusement choisi parmi les homopolymères d'acide acrylique, réticulés ou non réticulés, tels que par exemple ceux commercialisés sous la dénomination CARBOPOL par la société NOVEON. La composition selon l'invention contient alors de préférence au moins 0,01 % en poids de polymère épaississant, par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle contient de 0,1 à 10% en poids de polymère épaississant, par rapport au poids total de la composition. Les compositions conformes à l'invention peuvent être conditionnées dans un pot, dans un tube, un flacon pompe ou dans un dispositif aérosol usuel en cosmétique. Les compositions selon l'invention peuvent, lorsqu'elles ont destinées à être conditionnées dans un dispositif de type aérosol, contenir au moins un agent propulseur, tel qu'un gaz propulseur. Le gaz propulseur peut alors être choisi par exemple parmi le diméthyléther, les alcanes en C3 à C5, les hydrocarbures halogénés, et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir au moins un additif choisi parmi les agents nacrants ; les agents opacifiants ; les agents plastifiants ; les filtres solaires ; les parfums ; les colorants ; les conservateurs ; les agents de stabilisation du pH ; les acides ; les bases ; les polyols (par exemple les glycols) ; les charges minérales ; les paillettes, et tout autre additif classiquement utilisé dans le domaine cosmétique. L'homme de métier veillera à choisir les éventuels additifs et leurs quantités de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention. Ces additifs sont présents dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous forme de liquides plus ou moins épaissis, de gels, de crèmes, de pâtes ou de mousses De préférence, elles se présentent sous forme de gels. La composition selon l'invention peut être avantageusement utilisée comme produit capillaire. Elle peut notamment être utilisée comme produit de coiffage, par exemple comme gel de coiffage. Selon un mode de réalisation préféré, elle est utilisée comme produit de coiffage non rincé,c'est à dire pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure non suivis d'un rinçage. La présente invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des cheveux, par exemple un procédé de soin capillaire, ou un procédé de mise en forme et/ou de maintien de la coiffure, qui consiste à appliquer sur les cheveux une quantité efficace d'une composition telle que décrite ci-dessus, puis à effectuer un éventuel rinçage après un éventuel temps de pose. De préférence, la composition selon l'invention n'est pas rincée. L'exemple suivant est donné à titre illustratif de la présente invention. EXEMPLE Dans l'exemple suivant, toutes les quantités sont indiquées en pour cent en poids de matière active (MA) par rapport au poids total de la composition, sauf indication contraire. Cet exemple illustre la formulation d'un gel coiffant conforme à l'invention. Un tel gel a été préparé à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous : Ingrédients Teneurs Copolymère (méth)acrylates / hydroxyester de 3 % (méth)acrylates (1) Homopolymère d'acide acrylique (2) 1,5 % Monométhyl éther de tripropylène glycol 0,5 % Conservateurs, neutralisants, parfums qs Eau qsp 100% (1) commercialisé sous la dénomination ACUDYNE DHR par la société ROHM & HAAS. (2) commercialisé sous la dénomination CARBOPOL ULTREZ-10 par la société NOVEON. Résultats obtenus : Les performances de la composition de gel coiffant décrite ci-avant ont été évaluées par des professionnels, sur des panels de modèles. Cette composition permet d'obtenir une très bonne fixation des cheveux, à la fois souple et durable. En particulier, le film de polymère fixant est très peu friable. En outre, cette composition s'est avérée apporter aux cheveux d'excellentes propriétés cosmétiques. En particulier, après démêlage, les cheveux ne sont pas secs, et sont particulièrement doux | La présente invention a pour objet une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un éther d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s).Cette composition est notamment utilisée comme produit de coiffage. | 1. Composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un éther d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol, et au moins un copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) est obtenu par copolymérisation d'au moins deux monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un second monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. 3. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que ledit copolymère est obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. 4. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que ledit deuxième monomère comprend au moins un acrylate ou méthacrylate d'alkyle en Cl ou C2. 5. Composition selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisée en ce que ledit troisième monomère est choisi parmi l'acrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, et les mélanges de ces composés. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange d'au 37 moins deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s). 7. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange de deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), chacun des copolymères étant obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4. 8. Composition selon la 6, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange de deux copolymères d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), comprenant un premier copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins trois monomères: - au moins un premier monomère choisi parmi l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, - au moins un deuxième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en C l à C4, et - au moins un troisième monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4 ; et un second copolymère obtenu par copolymérisation d'au moins deux monomères : - au moins un premier monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'alkyle en Cl à C4, et - au moins un second monomère choisi parmi les acrylates et méthacrylates d'hydroxyalkyle en Cl à C4 ; ledit second copolymère ne contenant pas de monomères constitués d'acides carboxyliques insaturés. 9. Composition selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce que les deux copolymères du mélange possèdent des températures de transition vitreuses différentes. 10. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'écart de température de transition vitreuse entre les deux copolymères est supérieur ou égal à 10 C, plus préférentiellement supérieur ou égal à 20 C, et encore plus préférentiellement supérieur ou égal à 30 C. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01 % en poids de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), par rapport au poids total de la composition. 12. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,01 à 20 % en poids de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids, mieux encore de 0,5 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un éther d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol de formule R1-(OR)ä-OR2, avec R1 désignant un radical alkyle comprenant de 1 à 8 atomes de carbone, R désignant l'éthylène ou le propylène, R2 désignant l'hydrogène ou un radical alkyle, identique ou différent de R1, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone, et n désignant un nombre entier allant de 1 à 10 000. 14. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que R1 désigne un radical alkyle comprenant de 1 à 4 atomes de carbone et R2 désigne l'hydrogène ou un radical alkyle, identique ou différent de R1, comprenant de 1 à 4 atomes de carbone. 15. Composition selon l'une quelconque des 13 et 14, caractérisée en ce que n va de 1 à 1000. 16. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que n va de 1 à 500, et de préférence de 2 à 500. 17. Composition selon l'une quelconque des 13 à 16, caractérisée en ce qu'elle comprend un mono ou un diéther d'alkyle(s) en Cl à C8 et de propylène glycol ou de polypropylène glycol ayant de 2 à 500, et de préférence de 2 à 250 unités propylène glycol. 18. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient un mono ou un diéther d'alkyle(s) en C l à c8 et de polypropylène glycol ayant de 2 à 100 unités propylène glycol, et plus préférentiellement de 2 à 50 unités propylène glycol. 19. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01% en poids d'éther(s) d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol, par rapport au poids total de la composition. 20. Composition selon la précédente, caractérisé en ce que qu'elle contient de 0,01 à 15 % en poids d'éther(s) d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol, de préférence de 0,05 à 10 % en poids, mieux encore 0,1 à 8% en poids par rapport au poids total de la composition. 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport pondéral entre la quantité de copolymère(s) d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) d'une part et la quantité d'éther(s) d'alkylène glycol ou de polyalkylène glycol, d'autre part, est compris entre 0,1 et 15 et de préférence entre 1 et 10. 22. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le milieu cosmétiquement acceptable comprend de l'eau et/ou au moins un solvant cosmétiquement acceptable choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4; les polyols; les éthers de polyols autres que les éthers de (poly)alkylène glycol ;les alcanes en C5-C10 ; les cétones en C3_4i les acétates d'alkyle en C1-C4; le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane ; et leurs mélanges. 23. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient également au moins un corps gras, choisi parmi les huiles végétales, les huiles animales, les huiles minérales, les huiles naturelles ou synthétiques, les alcools gras, les cires et leurs mélanges. 24. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les corps gras sont présents en une quantité allant de 0,1 à 30 % en poids, de préférence de 1 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 25. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient également au moins un tensioactif, choisi parmi les tensioactifs cationiques, les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques autres que les éthers de (poly)alkylène glycol, les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. 26. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01% en poids de tensioactif(s), par rapport au poids total de la composition. 27. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,01 à 20 % en poids de tensioactif(s), de préférence de 0,05 à 4 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 28. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins une silicone ou un dérivé de silicone, sous forme soluble, dispersée ou micro-dispersée. 29. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère fixant additionnel différent du copolymère d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s) et d'hydroxyester d'acrylate(s) ou de méthacrylate(s), de nature anionique, cationique non ionique ou amphotère. 30. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01% en poids de polymère fixant additionnel, par rapport au poids total de la composition. 31. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,01 à 20% en poids de polymère fixant additionnel, de préférence de 0,05 à 15% en poids, mieux encore 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 32. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère épaississant naturel ou synthétique. 33. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01 % en poids de polymère épaississant, par rapport au poids total de la composition. 34. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,1 à 10% en poids de polymère épaississant, par rapport au poids total de la composition. 35. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient en outre au moins un additif choisi parmi les agents nacrants ; les agents opacifiants ; les agents plastifiants ; les filtres solaires ; les parfums ; les colorants ; les conservateurs ; les agents de stabilisation du pH ; les acides ; les bases ; les polyols; les charges minérales ; les paillettes, et tout autre additif classiquement utilisé dans le domaine cosmétique. 36. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de liquide plus ou moins épaissi, de gel, de crème, de pâte ou de mousse. 37. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de gel. 38. Procédé de traitement cosmétique des cheveux, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les cheveux une quantité efficace d'une composition selon l'une quelconque des précédentes, puis à effectuer un éventuel rinçage après un éventuel temps de pose. 39. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la composition n'est pas rincée. 40. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 37, comme produit capillaire. 41. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 37, pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 5 | A61K 8/81,A61Q 5/06 |
FR2894691 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION DE MASQUE LITHOGRAPHIQUE EN REFLEXION ET MASQUE ISSU DU PROCEDE | 20,070,615 | L'invention concerne la photolithographie, et notamment la photolithographie aux très courtes longueurs d'onde. Elle concerne plus précisément une structure de masque de lithographie destinée à être utilisée en réflexion, et un procédé de fabrication de cette structure de masque. La photolithographie est utilisée pour la réalisation de microstructures électroniques, optiques, mécaniques ou des microstructures combinant des fonctions électroniques et/ou optiques et/ou mécaniques. Elle consiste à insoler par un rayonnement photonique, à travers un masque qui définit le motif souhaité, une couche de résine photosensible déposée sur un substrat plan (par exemple une tranche de silicium). Le développement chimique qui suit l'insolation révèle les motifs souhaités dans la résine. Le motif de résine ainsi gravé peut servir à plusieurs usages, le plus commun étant la gravure d'une couche sous-jacente (isolante ou conductrice ou semi-conductrice) pour y définir un motif identique à celui de la résine. On cherche à obtenir des motifs extrêmement petits et précis et à aligner très précisément des motifs gravés dans de multiples couches superposées. Typiquement, la dimension critique des motifs souhaités est aujourd'hui d'une fraction de micromètre, voire même un dixième de micromètre et au-dessous. Des tentatives ont été faites pour utiliser des procédés lithographiques n'utilisant pas la lumière mais des bombardements électroniques ou ioniques ; ces procédés sont plus complexes que les procédés de lithographie utilisant des photons à diverses longueurs d'onde (visible, ultraviolet, X). Si on s'en tient à la photolithographie optique, c'est la réduction de la longueur d'onde qui permet de réduire la dimension critique des motifs. La photolithographie en ultraviolet (longueurs d'onde descendant jusqu'à 193 nanomètres) est devenue courante. On cherche aujourd'hui à descendre très largement au-dessous de ces longueurs d'onde et à travailler en extrême ultraviolet (EUV), à des longueurs d'onde comprises entre 10 et 14 nanomètres et qui sont en pratique des longueurs d'onde de rayons X mous. Le but est d'obtenir une très haute résolution, tout en gardant une ouverture numérique faible et une profondeur de champ suffisante (supérieure à 1 micromètre). A de telles longueurs d'onde, une particularité du procédé de photolithographie est que le masque d'exposition de la résine fonctionne en réflexion et non en transmission : la lumière en extrême ultraviolet est projetée par une source sur le masque ; le masque comporte des zones absorbantes et des zones réfléchissantes ; dans les zones réfléchissantes, le masque réfléchit la lumière sur la résine à exposer, en y imprimant son image. Le trajet de la lumière entre le masque et la résine à exposer passe ~o par d'autres réflecteurs dont les géométries sont conçues pour projeter une image réduite du masque et non une image en grandeur réelle. La réduction d'image permet de graver sur la résine exposée des motifs plus petits que ceux qui sont gravés sur le masque. Le masque lui-même est fabriqué à partir d'une photogravure 15 d'une résine, cette fois en transmission, comme on l'expliquera plus loin, et avec une longueur d'onde plus grande, autorisée par le fait que les motifs sont plus grands. Typiquement, un masque en réflexion est composé d'un substrat plan recouvert d'une structure réfléchissante continue, en pratique un miroir 20 de Bragg, recouverte d'une couche absorbante gravée selon le motif de masquage désiré. Le miroir doit être aussi réfléchissant que possible à la longueur d'onde de travail prévue pour l'utilisation du masque. La couche absorbante doit être aussi absorbante que possible à cette longueur d'onde ; elle doit 25 pouvoir être déposée sans détérioration de la structure réfléchissante, ce qui implique notamment un dépôt à température pas trop élevée (inférieure à 150 C) ; elle doit aussi pouvoir être gravée sans détérioration de la structure réfléchissante et on prévoit en général une couche tampon entre la couche absorbante et le miroir. La hauteur de l'empilement de la couche tampon et 30 la couche absorbante doit être aussi faible que possible afin de minimiser les effets d'ombrage lorsque l'incidence du rayonnement n'est pas parfaitement normale à la surface du masque. Les procédés de fabrication connus de masques par réflexion en 35 EUV sont coûteux du fait du nombre important des étapes nécessaires à la fabrication, et ils aboutissent souvent à des empilements absorbants de hauteur importante, donc à des effets d'ombrage, notamment du fait que les contraintes de température empêchent d'utiliser des matériaux suffisamment absorbants. Pour pallier les inconvénients des procédés connus, l'invention propose un procédé de fabrication d'un masque de photolithographie en extrême ultraviolet, fonctionnant en réflexion, dans lequel on dépose, sur un substrat revêtu d'une structure réfléchissante pour la longueur d'onde d'utilisation du masque, une couche contenant un métal ayant un fort io coefficient d'absorption pour cette longueur d'onde, et on grave cette couche absorbante selon un motif désiré, pour définir un motif de zones qui sont absorbantes à la longueur d'onde d'utilisation du masque, caractérisé en ce que la couche déposée est une couche de composé organométallique sensible à un bombardement et contenant ce métal, et en ce que les zones 15 absorbantes sont constituées par ce composé organométallique polymérisé après insolation sélective de la couche dans ces zones. Par l'expression "couche sensible à un bombardement", on entend une couche sensible soit à des photons (en ultraviolet, long ou court, voire même des rayons X mous) soit à des particules (électrons ou ions). La 20 couche se polymérise sous l'effet de ce bombardement. Dans la suite, pour simplifier, on utilisera l'appellation "couche photosensible" aussi bien pour désigner une couche sensible à un bombardement photonique qu'une couche sensible à un bombardement électronique ou ionique, et on utilisera l'appellation "insolation" pour désigner une exposition à des photons aussi 25 bien qu'une exposition à des électrons ou des ions. Ainsi, c'est la couche photosensible elle-même qui, après polymérisation par l'insolation sélective, constitue les zones absorbantes du masque, le masque étant réfléchissant en dehors de ces zones grâce à la structure réfléchissante formée sur le substrat. 30 Sous l'effet de l'insolation sélective, la couche se transforme en un polymère organométallique ; le métal absorbant constitue un élément des chaînes polymériques. Le choix du métal est dicté par ses propriétés d'absorption à la longueur d'onde d'extrême ultraviolet à laquelle on veut utiliser le masque. Il n'est pas nécessaire de déposer sous la couche absorbante une couche tampon protégeant la structure réfléchissante contre la gravure plasma de la couche absorbante comme c'était le cas dans la technique antérieure. En effet, le motif de zones absorbantes est obtenu par un simple développement chimique de la résine photosensible, et ce développement chimique n'est pas agressif pour la structure réfléchissante. Par conséquent, il n'est pas nécessaire de procéder à la succession d'étapes suivantes : dépôt de couche tampon, dépôt de couche absorbante, dépôt de résine photosensible, insolation de la résine, développement de la résine, gravure de la couche absorbante, enlèvement de la résine, et gravure de la couche tampon. Toutes ces étapes sont remplacées par : dépôt de résine, insolation de la résine, développement de la résine. Cette réduction de nombre d'étapes réduit le coût de fabrication et est d'autant plus favorable que les étapes de gravure de la couche absorbante et de la couche tampon étaient particulièrement délicates dans l'art antérieur. De plus, certains métaux absorbants qu'on ne pouvait pas utiliser dans l'art antérieur peuvent maintenant être utilisés. En effet, dans l'art antérieur il fallait se limiter à des métaux déposables à faible température (inférieure à 150 C), sous peine de détériorer la structure réfléchissante. Pour certains métaux, déposés par pulvérisation, la température de dépôt est nécessairement supérieure à cette valeur, ce qui empêchait de les utiliser. En incorporant ces métaux à un composé organique, on peut les déposer à faible température. Les métaux préférés selon l'invention sont le platine, le palladium, l'yttrium, l'hafnium, le zirconium, le fer, mais aussi l'aluminium, le titane, ou encore plusieurs de ces métaux. Tous ces métaux ont de bonnes propriétés d'absorption dans l'extrême ultraviolet et peuvent s'associer à certains monomères photosensibles pour s'incorporer aux chaînes de polymères lors de la polymérisation. L'insolation sélective qui produit la polymérisation a lieu de préférence en ultraviolet, mais une exposition sélective à un faisceau d'électrons ou d'ions (pour aboutir au même résultat : polymère organométallique) peut aussi être envisagée. De préférence, le composé organométallique est choisi parmi les acrylates organométalliques, les méthacrylates organométalliques, les styrènes organométalliques, et leurs mélanges. Le polymère résultant de l'insolation est un homopolymère ou un copolymère de ces monomères. Outre le procédé de fabrication dont les grandes lignes viennent d'être indiquées, l'invention porte également sur un masque de photolithographie en extrême ultraviolet, fonctionnant en réflexion, comportant un substrat, une structure réfléchissante déposée uniformément sur le substrat, et une couche absorbante pour la longueur d'onde d'utilisation du masque, déposée au-dessus de la structure réfléchissante et gravée selon un motif de masquage désiré, ce masque étant caractérisé en ce que la couche absorbante est un polymère organométallique contenant un métal à forte absorption pour la longueur d'onde d'utilisation du masque. L'invention est applicable principalement aux masques dits "binaires" dans lesquels le motif est défini simplement par l'absorption forte des rayons extrême-ultraviolets dans les zones comportant la couche absorbante et la réflexion forte dans les zones qui ne comportent pas la couche absorbante. Mais l'invention est applicable aussi aux masques dits à décalage de phase atténués (ou "attenuated phase shift masks" en anglais) dans lesquels le motif est défini non seulement par cette différence d'absorption mais aussi par l'augmentation de contraste due à la différence de phase entre les rayons réfléchis dans les zones absorbantes et les rayons réfléchis dans les zones non absorbantes voisines. On notera que des composés organométalliques ont déjà été utilisés pour constituer des résines photosensibles particulièrement résistantes à la gravure plasma, de sorte qu'elles peuvent être utilisées pour la gravure de couches sous-jacentes nécessitant des composés d'attaque plasma très agressifs. Mais ces résines n'ont pas été utilisées comme couches absorbantes pour la réalisation de masques en réflexion dans lesquels la résine elle-même forme des îlots absorbants là où le masque ne doit pas être réfléchissant. Le brevet US 6 171 757 donne des exemples de ces résines. L'invention sera mieux comprise par la description d'un procédé de fabrication des masques fonctionnant en EUV selon l'invention en référence aux figures indexées dans lesquelles : - la figure 1 représente un masque de l'état de l'art, fonctionnant 5 par réflexion, de type binaire ; - les figures 2a à 2d montrent les étapes principales de fabrication selon l'invention, d'un masque fonctionnant par réflexion. La figure 1 représente un masque de photolithographie "binaire" 10 de l'art antérieur, fonctionnant en réflexion en extrême ultraviolet. Il est composé d'un substrat plan 10 recouvert d'une structure réfléchissante continue. La structure réfléchissante est une superposition de couches c1, c2, ...cn, transparentes à la longueur d'onde extrême ultraviolet à laquelle le masque sera utilisé en réflexion. Les couches sont des couches alternées 15 d'indice optique différents et leurs épaisseurs sont choisies en fonction des indices et de la longueur d'onde d'utilisation pour constituer un miroir de Bragg de fort coefficient de réflexion à cette longueur d'onde. Le miroir de Bragg ainsi constitué est revêtu d'une couche absorbante 20 pour cette longueur d'onde et cette couche est gravée selon 20 le motif de masquage désiré. Ce motif est géométriquement dans un rapport plus grand que 1 (typiquement un rapport 4) avec le motif que le masque projettera en cours d'utilisation sur une couche à graver. Une couche tampon 22 est en principe prévue entre la couche absorbante et la structure réfléchissante. Elle participe éventuellement à 25 l'absorption mais elle sert surtout de couche d'arrêt de gravure pendant la photogravure de la couche absorbante. Dans l'art antérieur, les matériaux utilisés comme couche absorbante sont typiquement des métaux tels que le titane, le tantale, le tungstène, le chrome, ou l'aluminium, et également des composés de ces 30 métaux tels que le siliciure de tantale, le nitrure de titane, le titane-tungstène, L'épaisseur de l'empilement de la couche tampon et la couche absorbante est relativement élevée dès lors qu'on veut obtenir une absorption suffisante (réflexion inférieure à 0,5%). Par exemple, il faut typiquement 70 nm de chrome sur 90 nm de couche tampon de silice ; Cette hauteur globale est importante et aboutit à des effets d'ombrage non négligeables : des rayons arrivant en oblique sous une incidence (même faible) sont masqués sur une distance latérale qui détériore la résolution lors de l'utilisation du masque. Pour une incidence donnée, la distance latérale d'ombrage est d'autant plus grande que la hauteur de l'empilement est plus grande. L'invention permet, entre autres, de réduire la hauteur de l'empilement. Les figures 2a à 2d montrent les étapes de fabrication d'un exemple de procédé de fabrication, selon l'invention, d'un masque 10 fonctionnant par réflexion dans l'extrême ultraviolet. Les principales étapes sont les suivantes : -dépôt sur un substrat plan 40 d'une structure réfléchissante pour la longueur d'onde d'utilisation du masque en extrême ultraviolet ; la structure est un empilement 42 d'une alternance de couches transparentes cl, 15 c2,... cn d'indices différents et d'épaisseurs choisies en fonction des indices pour constituer une structure réfléchissante de type miroir de Bragg (figure 2a) ; à titre d'exemple, le dépôt des couches est fait par pulvérisation par faisceau d'ions ou Ion Beam Sputtering en langue anglaise : on pulvérise sur le substrat plusieurs dizaines de paires de couches transparentes, par 20 exemple 40 paires, chaque paire comportant par exemple une couche en molybdène et une couche en silicium ; l'épaisseur totale de chaque paire est d'environ 6,9 nanomètres pour une réflexion optimale à une longueur d'onde d'environ 13,8 nanomètres ; le coefficient de réflexion dépasse alors 60% et peut atteindre même 75% ; les paires de couches peuvent aussi être des 25 paires molybdène/béryllium ou ruthénium/béryllium ; le substrat peut être une tranche de silicium ou une plaque de verre ou de quartz de 200 mm de diamètre ; - dépôt (figure 2b), sur la structure réfléchissante 42, d'une couche uniforme 46 d'un monomère organométallique comportant un métal ayant de 30 bonnes propriétés d'absorption à la longueur d'onde extrême ultraviolet d'utilisation du masque (typiquement entre 10 nm et 14 nm) ; les métaux utilisés dans le monomère sont choisis parmi les suivants : Pt, Pd, Al, Ti, Y, Hf, Zr, Fe ou plusieurs de ces métaux ; la proportion de métal dans la couche est de 10 à 90% ; - insolation de la couche 46, par exemple, par bombardement d'électrons Be (figure 2c) ou par bombardement ionique, ou par photons ultraviolets selon le type de monomère utilisé ; les ultraviolets sont en principe des ultraviolets longs (190 à 350 nanomètres) mais ils peuvent être aussi des ultraviolets courts, voire de l'extrême ultraviolet ; -développement chimique de la couche 46, polymérisée là où elle a été exposée, non polymérisée ailleurs, éliminant les zones non polymérisées et conservant des zones polymérisées 50 constituant les zones absorbantes du masque en réflexion. Les parties éliminées par le développement laissent à nu la surface réfléchissante de la structure de miroir 42 . La figure 2d représente le masque en réflexion terminé, qui réfléchira les ultraviolets extrêmes aux longueurs d'onde de fonctionnement du miroir de Bragg, sauf là où il y a des zones absorbantes 50. Les monomères utilisés dans le procédé de fabrication sont choisis notamment parmi les acrylates, methacrylates, styrènes organométalliques ou des mélanges de ces monomères. Des exemples de monomères sont le 2-Mcenylethyl acrylate ou le 2-Mcenylmethyl acrylate ou le 2-(Mcenylmethyl-2-urethano)-ethyl methacrylate ou le 4-Mcenylmethylstyrene où M désigne le métal choisi parmi les métaux indiqués plus haut. Un mode de préparation de ces composés peut être trouvée dans le brevet US 6 171 757. Le développement de la couche photosensible après exposition peut s'effectuer en utilisant un solvant des monomères non insolés, par exemple de l'ethyl-3-ethoxypropionate. Grâce à l'invention, on peut maintenant utiliser comme métal absorbant des métaux tels que le platine qu'on ne savait pas utiliser auparavant car ils nécessitaient une température de dépôt trop élevée, non compatible avec la conservation de la qualité de la structure réfléchissante multicouche. Maintenant, l'utilisation de ces métaux se fait par dépôt du monomère à basse température, ce qui évite toute détérioration. Certains de ces matériaux, typiquement le platine, l'yttrium, le hafnium, le zirconium, ont d'excellentes propriétés d'absorption des extrêmes ultraviolets de 10 à 14 nm, et il suffit alors d'une faible épaisseur de couche absorbante pour obtenir une absorption suffisante. L'épaisseur peut être de l'ordre de 40 nanomètres, ce qui réduit les effets d'ombrage en incidence oblique. L'invention conduit à une diminution des coûts de fabrication du masque du fait du nombre d'étapes technologiques inférieures à celles 5 nécessaires pour la fabrication des masques de l'état de l'art ; en outre ce procédé permet : - d'éviter le dépôt du matériau pour la couche tampon puisqu'on s'affranchit de l'étape de gravure de la couche absorbante telle qu'elle est réalisée dans l'état de l'art ; io - d'éviter des étapes difficiles à contrôler, en particulier les étapes de gravure de l'empilement absorbant ; - d'utiliser des matériaux à hautes performances d'absorption dans l'extrême UV et que l'on ne pourrait pas utiliser dans les procédés de l'état de l'art. 15 L'invention a été décrite en détail à propos d'un masque binaire mais peut aussi être utilisée pour la réalisation d'un masque à décalage de phase atténué dans lequel la couche absorbante joue non seulement un rôle d'absorbant mais aussi un rôle de déphaseur de la fraction de lumière qu'elle réfléchit. 20 | L'invention concerne un procédé de fabrication d'un masque de photolithographie en extrême ultraviolet, fonctionnant en réflexion, comportant un substrat (40), une structure de miroir (42) déposée uniformément sur le substrat, et un élément absorbant (50) formant un motif déposé sur la structure de miroir, caractérisé en ce que l'élément absorbant est obtenu par insolation puis développement d'une couche de résine organométallique déposée sur la structure du miroir. | 1. Procédé de fabrication d'un masque de photolithographie en extrême ultraviolet, fonctionnant en réflexion, dans lequel on dépose, sur un substrat (40) revêtu d'une structure (42) réfléchissante pour la longueur d'onde d'utilisation du masque, une couche (46) contenant un métal ayant un fort coefficient d'absorption pour cette longueur d'onde, et on grave cette couche absorbante selon un motif désiré, pour définir un motif de zones (50) qui sont absorbantes à la longueur d'onde d'utilisation du masque, caractérisé en ce que la couche déposée est une couche de composé organométallique sensible à un bombardement et contenant le métal ayant un fort coefficient d'absorption, et en ce que les zones absorbantes sont constituées par ce composé organométallique polymérisé après insolation sélective de la couche dans ces zones. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que 20 l'insolation sélective est effectuée par un bombardement photonique, électronique ou ionique. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le métal est choisi parmi les métaux suivants : le platine, le palladium, l'yttrium, 25 l'hafnium, le zirconium, le fer, mais aussi l'aluminium, le titane, ou encore des mélanges de ces différents métaux. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le composé organométallique est choisi parmi les acrylates 30 organométalliques, les méthacrylates organométalliques, les styrènes organométalliques, et leurs mélanges. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le métal est en proportion de 10 à 90% dans la couche. 35 6. Masque de photolithographie en extrême ultraviolet, fonctionnant en réflexion, comportant un substrat (40), une structure réfléchissante (42) déposée uniformément sur le substrat, et une couche (50) absorbante pour la longueur d'onde d'utilisation du masque, déposée au- dessus de la structure réfléchissante et gravée selon un motif de masquage désiré, ce masque étant caractérisé en ce que la couche absorbante est un polymère organométallique contenant un métal à forte absorption pour la longueur d'onde d'utilisation du masque. 7. Masque de photolithographie selon la 6, caractérisé en ce que le métal est choisi parmi les métaux suivants : platine, palladium, aluminium, titane, yttrium, hafnium, zirconium, fer ou plusieurs de ces métaux. 8. Masque de photolithographie selon la 7, caractérisé en ce que la résine organométallique comporte du métal dans une proportion de métal de 10 à 90% de la couche. | G | G03 | G03F | G03F 1,G03F 7 | G03F 1/22,G03F 1/24,G03F 1/56,G03F 7/004,G03F 7/20,G03F 7/26 |
FR2897113 | A1 | PAROI DE SEPARATION THERMIQUEMENT ISOLANTE ET PROCEDE POUR SA FABRICATION | 20,070,810 | La présente invention concerne un paroi thermiquement isolante entre la chambre de combustion d'une fusée à combustible solide et une chambre de cette fusée contenant un dispositif de guidage électronique. Dans les fusées à combustible solide, dans lesquelles un dispositif de guidage électronique est disposé au voisinage de la chambre de combustion, il est nécessaire de produire une isolation thermique entre la chambre de combustion et la chambre contenant l'électronique de guidage au moment de la combustion de la matière fusante, afin d'éviter une destruction prématurée de cette électronique de guidage. On a déjà effectué des essais avec des aciers de différentes compositions sous forme de parois de séparation de diverses épaisseurs mais les résultats ainsi obtenus n'ont pas été satisfaisants. Une autre solution a été recherchée dans l'utilisation de parois de séparation en céramique frittée qui ont permis de fournir une isolation thermique satisfaisante. Toutefois, dans ce cas, des problèmes de construction se posent à cause de la fragilité du matériau, en particulier lors de la fixation de telles parois de séparation, ce qui entraine également des frais relativement élevés. L'invention a pour but de fournir une paroi de séparation thermiquement isolante pouvant être travaillée de manière simple et économique du point de vue de la construction et assurant également une isolation thermique suffisante même dans les cas extrêmes, au moins pendant des périodes de courte durée. Ceci est obtenu, conformément à l'invention, grâce au fait que la paroi de séparation présente un corps de base métallique en forme de plaque ayant une couche d'isolation thermique en un matériau céramique à base de Al203 ou de ZrO2, la densité de la couche d'isolation thermique étant comprise entre 80 et 97% de la densité théorique du matériau correspondant, à l'état fritté. Avantageusement, on utilise à cet effet, pour la couche d'isolation thermique, des matériaux en oxyde céramique ayant un point de fusion supérieur à 800 C, et même, dans la plupart des cas supérieur à 2000 C, et ayant une conductibilité thermique inférieure à 0,1 cal/cm.s C, ou même inférieure à 0,02-0,05 cal/cm.s C. Comme matériau thermique, on additions d'un Al203, Y203 ou contenant, par poids de CaO, de pulvérisation pour la couche d'isolation peut notamment utiliser ZrO2 avec des ou plusieurs des oxydes suivants : CaO, MgO, SiO2 et, en particulier, un mélange de ZrO2, rapport au mélange global, jusqu'à 30% en ou MgO, ou Al203, ou jusqu'à 20% en poids de 20 Y203 ou jusqu'à 10% en poids de SiO2. On peut également utiliser, comme matériau pour la couche d'isolation thermique, Al203 avec des additions de l'un ou plusieurs des oxydes suivants : TiO2, SiO2, ZrO2 ou MgO et, en particulier, un mélange de Al203 avec, par rapport au mélange d'ensemble, jusqu'à 50% en poids de TiO2, ou bien jusqu'à 10% en poids de SiO2, ou bien jusqu'à 30% en poids 25 de ZrO2 ou MgO. Avantageusement, on applique en outre sur le matériau de base d'abord une couche d'adhésion, à savoir une couche en un alliage à base de Ni, Co ou Fe ayant, de préférence, l'une des compositions suivantes . alliage contenant, en 30 pourcentage pondéral, 1,0 à 15,0 Al; 2 à 10 Mo; 0 à 0,5 C; reste nickel; alliage contenant, en pourcentage pondéral, 2,0 à 30,0 Cr; 2,0 à 15,0 Al; 0 à 0,5 C; reste Ni ou Fe; alliage contenant de 2,0 à 30,0 Al; 0 à 0,5 C; reste Ni ou alliage contenant de 5,0 à 35,0 Cr; de 2,0 à 15,0 Al; de 0 à 0,5 C; de 0,05 à 3,0 Y; reste Ni, Co et/ou Fe. Avantageusement, la couche d'isolation thermique est appliquée sur le corps de base, par pulvérisation thermique, en une épaisseur de 0,5 à 2,5 millimètres. L'épaisseur de la couche d'adhésion est, de préférence, inférieure à 0,2 millimètres et plus particulièrement comprise entre 0,05 et 0,15 millimètres. De préférence, l'épaisseur de la couche d'isolation thermique est comprise entre 0,8 et 1,5 millimètres et sa densité est comprise entre 80 et 90% de ladite densité théorique. La couche d'isolation thermique appliquée par pulvérisation, conformément à l'invention, présente une porosité relativement élevée ayant pour effet d'abaisser sa conductibilité thermique. En particulier, la densité de la couche d'isolation thermique obtenue est comprise entre 80 et 97% de la densité théorique que le matériau présente à l'état fritté. Comme procédé de pulvérisation thermique pour appliquer la couche d'isolation thermique ainsi que la couche d'adhésion, le procédé de pulvérisation à la flamme autogène entre particulièrement en ligne de compte, le matériau de pulvérisation étant sous forme de poudre ou de fil, ou bien de tige. Grâce à un choix approprié de la distance de pulvérisation, on obtient de manière simple la densité voulue de la couche isolante. En outre, la couche d'isolation thermique peut être appliquée par pulvérisation dans un dispositif de pulvérisation au plasma, dont il résulte que ce procédé se prête bien à l'automatisation. Exemple : On applique sur une paroi de séparation en tôle d'acier, ayant une épaisseur de 4,0 millimètres et un diamètre de 300 millimètres, une couche d'isolation thermique en procédant de la manière suivante. Après préparation de la surface de la tôle d'acier par sablage au moyen de corindon ayant une granulométrie de 0,5 à 1,0 millimètre, on applique par pulvérisation thermique une couche d'adhésion constituée par le matériau pulvérulent suivant (composition en pourcentage pondéral) : Al 9,0 C 0,1 Cr 26,0 Fe reste Sur cette couche d'adhésion on applique alors, par pulvérisation thermique, une couche d'isolation thermique constituée de 80% en poids de ZrO2 et 20% en poids de CaO. A cet effet, on utilise un dispositif de pulvérisation à la flamme autogène ayant une pression d'oxygène de 4 bars et une pression d'acétylène de 0,8 bar. Lors de la pulvérisation de la couche d'adhésion, on a maintenu une distance de pulvérisation de 180 millimètres, le débit de poudre s'est élevé à 3,0 kg/h et l'on a amené, pour accélérer, de l'air sous une pression de 2 bars. L'épaisseur de la couche d'adhésion s'est élevée à 0,15 millimètre. On a appliqué par pulvérisation la couche d'isolation thermique à partir d'une distance de 140 millimètres avec un débit de poudre de 1,1 kg/h, en introduisant de l'air sous une pression de 4 bars, pour accélérer. L'épaisseur de la couche d'isolation thermique s'est élevée à 1,0 millimètre et la densité de cette couche correspondait à 85% de la densité théorique. La conductibilité thermique du matériau, mesurée sur des échantillons frittés à 98% de la densité théorique était de 0,015 à 0,02 cal/cm s C. Le point de fusion du matériau en oxyde céramique est de 2150 C. La paroi de séparation fabriquée de cette manière pour une fusée à combustible solide a été montée entre la chambre de combustion et le dispositif de guidage électronique et a permis de limiter l'élévation de température du dispositif électronique à une valeur négligeable pendant la combustion de la matière fusante | L'invention concerne une paroi thermiquement isolante entre la chambre de combustion d'une fusée à combustible solide et une chambre de cette fusée contenant un dispositif de guidage électronique.Cette paroi, qui constitue une barrière thermique, présente un corps de base métallique en forme de plaque ayant une couche d'isolation thermique en un matériau céramique à base de Al2O3 ou de ZrO2, la densité de la couche d'isolation thermique étant comprise entre 80 et 97% de la densité théorique du matériau correspondant, à l'état fritté.Cette barrière thermique permet d'éviter une destruction prématurée de l'électronique de guidage, au cours de la combustion de la matière fusante. | 1. Paroi de séparation thermiquement isolante entre la chambre de combustion d'une fusée à combustible solide et une chambre de cette fusée comprenant un dispositif électronique de guidage, caractérisée en ce qu'elle présente un corps de base métallique en forme de plaque ayant une couche d'isolation thermique en un matériau céramique à base de Al2O3 ou de ZrO2, la densité de la couche d'isolation thermique étant comprise entre 80 et 97% de la densité théorique du matériau correspondant, à l'état fritté. 2. Procédé de fabrication de la paroi de séparation selon la 1, caractérisé en ce que la couche d'isolation thermique est appliquée sur le corps de base par pulvérisation thermique, en une épaisseur de 0,5 à 2,5 millimètres. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'on applique d'abord, sur le corps de base, par pulvérisation thermique, une couche d'adhésion en un alliage à base de Ni, Co ou Fe, en une épaisseur inférieure à 0,2 millimètres. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche d'adhésion est comprise entre 0,05 et 0,15 millimètres. 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, 25 caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche d'isolation thermique est comprise entre 0,8 et 1,5 millimètres. 6. Procédé selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que la densité de la couche d'isolation thermique est comprise entre 80 et 90% de ladite densité 30 théorique. 7. Procédé selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que l'on utilise , comme matériau de pulvérisation pour la couche d'adhésion un alliage contenant, en pourcentage pondéral, 1,0 à 15,0 Al, 2 à 10 Mo, 0 à 0,5 C, reste nickel. 8. Procédé selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que l'on utilise, comme matériau de pulvérisation pour la couche d'adhésion, un alliage contenant, en pourcentage pondéral, 2,0 à 30,0 Cr; 2,0 à 15,0 Al; 0 à 0,5 C; reste Ni ou Fe. 9. Procédé selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que l'on utilise, comme matériau de pulvérisation pour la couche d'adhésion, un alliage contenant de 2,0 à 30,0 Al; 0 à 0,5 C; reste Ni. 10. Procédé selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que l'on utilise, comme matériau de pulvérisation pour la couche d'adhésion, un alliage contenant de 5,0 à 35,0 Cr; de 2,0 à 15,0 Al; de 0 à 0,5 C; de 0,05 à 3,0 Y; reste Ni, Co et/ou Fe. 11. Procédé selon l'une des 2 à 10, caractérisé en ce que l'on utilise, comme matériau de pulvérisation pour la couche-d'isolation thermique, ZrO2 avec des additions d'un ou plusieurs des oxydes suivants : CaO, MgO, Al2O3, Y2O3 ou SiO2. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'on utilise, comme matériau de pulvérisation pour la couche d'isolation thermique, un mélange de ZrO2, contenant, par rapport au mélange global, jusqu'à 30% en poids de CaO, ou MgO, ou Al2O3, ou jusqu'à 20% en poids de Y2O3 ou jusqu'à 10% en poids de SiO2. 13. Procédé selon l'une des 2 à 10, caractérisé en ce que l'on utilise, comme matériau depulvérisation pour la couche d'isolation thermique, Al2O3 avec des additions de l'un ou plusieurs des oxydes suivants : TiO2, SiO2, ZrO2 ou MgO. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que l'on utilise, comme matériau de pulvérisation pour la couche d'isolation thermique, un mélange de Al2O3 avec, par rapport au mélange d'ensemble, jusqu'à 50% en poids de TiO2, ou bien jusqu'à 10% en poids de SiO2, ou bien jusqu'à 30% en poids de ZrO2 ou MgO. | F | F02 | F02K | F02K 9 | F02K 9/34,F02K 9/38 |
FR2892299 | A1 | SYSTEME DE RAMPE PLIABLE AMOVIBLE PERMETTANT LE FRANCHISSEMENT D'UN DENIVELE PAR UN FAUTEUIL ROULANT POUR PERSONNE HANDICAPEE. | 20,070,427 | La présente invention concerne un dispositif auxiliaire pour assurer le franchissement d'un dénivelé à un objet lourd. Plus particulièrement, l'invention intéresse un dispositif amovible et pliant permettant l'accès à un véhicule d'un objet roulant tel qu'un fauteuil roulant pour personne handicapée. Bien qu'il ait été décrit ici dans son application particulière à l'accès à un véhicule automobile type utilitaire ou particulier, l'invention permet l'accès à tout type de véhicule surélevé (automobile, bus, train, etc.) et de façon générale le franchissement de marches à un objet roulant. Et selon une application particulière non limitative, l'objet roulant choisi pour la description sera un fauteuil roulant pour personne handicapée. Le fauteuil roulant pour personne handicapée ou tout objet roulant lourd, pose un véritable problème lors du franchissement d'un dénivelé, par exemple lorsqu'une personne en fauteuil roulant veut monter dans un véhicule ou en descendre, il faut l'aide de plusieurs personnes pour porter séparément celle-ci et le fauteuil roulant. Plusieurs solutions ont été proposées à ce jour : -On a proposé différents modèles d'ascenseur qui sont fixés définitivement dans le véhicule et représentent un encombrement permanent dans ce véhicule, de plus la complexité du mécanisme 20 rend ces dispositifs particulièrement onéreux. - On connaît également des modèles de rampes qui demandent des modifications importantes du véhicule, en particulier un abaissement du châssis arrière du véhicule ce qui demande un investissement notable pour chaque véhicule. 25 - Le brevet français n 2 591 211 propose un système de deux bras télescopiques permettant à une seule personne d'assurer le chargement ou le déchargement d'un fauteuil roulant dans un véhicule. Par contre, une partie de ce système n'est pas amovible : le moteur et les glissières sont fixes et encombrent en permanence l'intérieur du véhicule. De plus, les parties fixes impliquent 30 l'utilisation de la rampe sur un seul véhicule. - Le brevet français n 26 73 529 propose une rampe amovible d'accès à la plateforme d'un véhicule par deux rails parallèles et reliés entre par des bras télescopiques. Ce système n'a pas de moyen de fixation sur la plateforme du véhicule, d'où un risque de glissement de la rampe. De 35 plus la rampe reste encombrante si on a besoin de la transporter dans le véhicule puisqu'il n'y a pas de moyen de la plier. Un autre inconvénient de cette rampe est la présence des bras télescopiques entre les deux rails qui obligent la personne qui pousse le fauteuil roulant à les enjamber. -Le brevet n US 4084713 est un dispositif de rampe d'accès à un véhicule. Cette rampe est pliable en deux et peut être transportée dans le véhicule en position verticale, ce qui permet un faible encombrement à l'intérieur du véhicule. Par contre cette rampe est solidaire du véhicule, on ne peut donc pas l'utiliser pour le franchissement d'un autre dénivelé. L'inconvénient principal est de restreindre l'utilisation du coffre au seul transport de personnes handicapées : l'accès au coffre demande de déplier la rampe et rend donc le chargement de tout objet non roulant malaisé, voire dangereux. La présente invention vise donc à résoudre le problème d'un accès pour un fauteuil roulant à l'intérieur d'un véhicule. La solution proposée ici est un dispositif simple d'utilisation, léger et adaptable à tout type de véhicule. L'adaptation au véhicule demande un aménagement minime, ce qui permet d'utiliser un seul dispositif pour plusieurs véhicules voire dénivelés à la fois. En outre, le caractère amovible du dispositif permet de libérer l'espace et d'utiliser le véhicule à d'autres fins que le transport de personnes handicapées.Le dispositif étant par ailleurs pliable, son encombrement est minimum pendant le transport. Les deux rails du dispositif n'étant reliés qu'au niveau de la semelle, une personne peut aider en toute sécurité à la montée du fauteuil en gardant ses appuis au solä L'écartement entre ces deux rails étant ajustable, le dispositif peut s'adapter à tout type de fauteuil roulant, ce qui est indispensable pour les fauteuils roulants électriques dont l'écartement entre les roues peut beaucoup varier selon les modèles. Enfin, la légèreté du dispositif en rend le transport et le maniement aisé pour une seule personne. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de rampe amovible et pliable, permettant le franchissement d'un dénivelé tel qu'un escalier ou une plate forme de véhicule, à un objet roulant, tel qu'un fauteuil roulant pour personne handicapée, caractérisé en ce qu'il comporte: a) deux rails parallèles, constitués d'un bras supérieur et d'un bras inférieur b) une semelle d'appui sur l'extrémité des bras supérieurs c) un moyen de fixation amovible au sommet du dénivelé sur ladite semelle, d) une articulation type charnière permettant le repliement des bras inférieurs sur les bras supérieurs et une deuxième articulation type pivot entre les bras supérieurs et ladite semelle et e) une béquille aux extrémités inférieures des bras inférieurs et aux extrémités supérieures des bras supérieurs permettant le maintien en position verticale du dispositif replié. Les bras supérieurs et inférieurs sont caractérisés par une section en U permettant le guidage de 5 l'objet roulant lors de son ascension ou de sa descente. Selon une application particulière de l'invention, les deux rails sont reliés à la semelle par une charnière s'articulant autour d'un axe commun qui autorise la libre translation des rails le long de l'axe, et ainsi le choix de l'écartement entre les deux rails. Les deux rails du dispositif sont liés entre eux uniquement au niveau de la semelle, sans traverse supplémentaire entre les deux rails afin de faciliter l'accès entre les deux rails à une personne chargeant l'objet roulant.. 15 Notamment le moyen de fixation amovible est constitué 1) au niveau de la semelle d'une attache de type connu composée d'un crochet fixé par un pivot à un levier permettant le blocage ou déblocage de la fixation, 2) au niveau du plancher du véhicule par un tenon dans lequel le crochet vient s'ancrer. 20 Les béquilles sont caractérisées par une tête venant s'appuyer au sol, prolongée par une tige filetée se vissant longitudinalement au bras dans le trou taraudé d'un tenon venu de la face externe du bras, ce qui permet l'ajustement des béquilles en hauteur. La semelle est caractérisée à ses deux extrémités latérales par une bague dans laquelle s'insère 25 l'axe d'articulation semelle/bras supérieur, et par une goupille sur la partie externe de la bague bloquant la translation de l'axe dans la bague. La semelle est constituée à ses deux extrémités latérales d'un prolongement perpendiculaire à l'axe d'articulation semelle/bras supérieur venant reprendre l'effort exercé sur les béquilles du 30 bras supérieur, empêchant ainsi le basculement vers l'avant du dispositif replié en position verticale. Sur l'extérieur des bras inférieurs sont placés des moyens de préhension qui facilitent le déploiement des bras (passage de la position verticale à la position d'appui au sol) ainsi que le 35 déplacement du dispositif. 10 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui suit et qui est donnée en rapport avec une forme de réalisation présentée sans caractère limitatif et en se référant aux dessins annexés. La figure 1 illustre schématiquement le fonctionnement et le déploiement du dispositif dans le cas particulier du franchissement d'un dénivelé par un fauteuil roulant. La figure 2 représente une vue en perspective du dispositif. La figure 3 représente une vue en perspective détaillée de la semelle et du système de fixation amovible. La figure 4 représente une vue en perspective détaillée du système de fixation. Selon l'ensemble des figures, le dispositif comporte deux rails symétriques a et b composés chacun d'un bras supérieur la ou lb et d'un bras inférieur 2a ou 2b, les bras 1 et 2 étant articulés entre eux par une charnière 4. Les bras inférieurs 2a et 2b sont tous deux équipés d'un moyen de préhension 3. Les bras supérieurs la et lb sont liés à la semelle 5 par l'intermédiaire de l'axe 6 qui s'insère à ses deux extrémités dans la bague 11. La semelle 5 est reliée au sol par la fixation amovible 8. Les figures 2 et 3 permettent de visualiser les béquilles réglables en hauteur 9 (a ou b) et 10 (a 25 ou b) et leur rôle de stabilisation du dispositif dans la position verticale. Le réglage en hauteur des béquilles s'effectue en vissant ou dévissant la tige filetée c dans le trou taraudé du tenon d. La semelle 5 comprend à ses extrémités un prolongement 7 qui empêche le basculement de l'ensemble du dispositif replié vers l'avant du véhicule. 30 L'axe 6 vient se loger dans le prolongement 7 au niveau de la bague 11. Dans cette réalisation particulière la tête de la béquille 10 vient s'appuyer sur le prolongement 7. Les figures 3 et 4 précisent le fonctionnement de la fixation amovible 8. Ladite fixation amovible 35 8 est soudée à l'élément 12 par l'intermédiaire de l'élément 8A. Sur l'élément 8A s'articule le 10 15 20 levier 8B autour de l'axe 8C. Le crochet 8D, dont la tête 8Da vient s'ancrer dans le tenon 8E solidaire de la plateforme du véhicule, s'articule sur le levier 8B autour de l'axe 8F. L'élément 13 est percé d'un trou à son sommet, ce qui autorise l'ajout d'une tige ou goupille permettant de bloquer le levier 8B en position fermée, c'est-à-dire de verrouiller la fixation. Le crochet 8D est composé d'une tête 8Da prolongée par une tige fileté qui vient se fixer dans le trou taraudé de l'élément 8D(3. Le filetage permet d'ajuster le serrage de la fixation 8. La description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et l'invention autorise diverses variantes ; par exemple le vide entre les deux bras a et b pourrait être comblé par une plaque, autorisant ainsi l'utilisation du dispositif pour un objet roulant du type tricycle | Selon l'invention, le dispositif vise à permettre le franchissement d'un dénivelé tel qu'un escalier ou une plate forme de véhicule, à un objet roulant, tel qu'un fauteuil roulant pour personne handicapée, caractérisé en ce qu'il comporte: a) deux rails parallèles (a et b), chacun étant constitué d'un bras supérieur (1) et d'un bras inférieur (2), b) une semelle (5) d'appui sur l'extrémité des bras supérieurs (1), c) un moyen de fixation amovible (8) au sommet du dénivelé sur ladite semelle (5), d) une articulation (4) type charnière permettant le repliement des bras inférieurs sur les bras supérieurs et une deuxième articulation, autour de l'axe (6), de type pivot entre les bras supérieurs (1) et ladite semelle (5) et e) une béquille (9 et 10) aux extrémités inférieures des bras inférieurs et aux extrémités supérieures des bras supérieurs permettant le maintien en position verticale du dispositif replié.Application à l'accès à la plateforme d'un véhicule d'un fauteuil roulant pour personne handicapée ou autre objet roulant, avec possibilité de plier cette rampe et de la laisser en position verticale à l'intérieur du véhicule ou de l'enlever du véhicule. | 1- Dispositif de rampe amovible et pliable, permettant le franchissement d'un dénivelé tel qu'un escalier ou une plate forme de véhicule, à un objet roulant, tel qu'un fauteuil roulant pour personne handicapée, caractérisé en ce qu'il comporte: a) deux rails parallèles, constitués d'un bras supérieur et d'un bras inférieur b) une semelle d'appui sur l'extrémité des bras supérieurs c) un moyen de fixation amovible au sommet du dénivelé sur ladite semelle, d) une articulation type charnière permettant le repliement des bras inférieurs sur les bras supérieurs et une deuxième articulation type pivot entre les bras supérieurs et ladite semelle et e) une béquille aux extrémités inférieures des bras inférieurs et aux extrémités supérieures des bras supérieurs permettant le maintien en position verticale du dispositif replié. 2- Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le moyen de fixation amovible de ladite semelle au sol est constitué 1) au niveau de la semelle d'une attache de type connu composée d'un crochet fixé par un pivot à un levier permettant le blocage ou déblocage de la fixation, 2) au niveau du plancher du véhicule par un tenon dans lequel le crochet vient s'ancrer. 3- Dispositif selon la 1 et caractérisé en ce que lesdites béquilles (9 et 10) sont reliées aux bras par un filetage suivant leur axe longitudinal permettant de les ajuster en hauteur. 4- Dispositif selon la 1 et caractérisé en ce que les rails ont une section en U. 5- Dispositif selon la 1 et caractérisé en ce que les bras inférieurs sont équipés d'un moyen de préhension (3) permettant le transport et le déploiement du dispositif. | A,B | A61,B65 | A61G,B65G | A61G 3,B65G 69 | A61G 3/06,B65G 69/30 |
FR2902683 | A1 | PROCEDE ET MACHINE D'USINAGE POUR OBJET OPTIQUE. | 20,071,228 | L'invention concerne le domaine de la fabrication des objets optiques, tels que, par exemple, des lentilles ophtalmiques, des moules, ou des inserts. L'invention concerne plus particulièrement un procédé d'usinage d'une face d'un tel objet optique. L'usinage des objets optiques nécessite généralement une attention particulière quant à la précision et à la régularité des formes usinées. Notamment, les défauts d'usinage liés à l'usure de l'outil employé pour cet usinage doivent être évités. Dans ces conditions, des machines complexes, coûteuses et 10 nécessitant un étalonnage délicat sont généralement employées dans ce domaine. Par exemple, le document US 5,231,587 décrit une machine d'usinage pour lentilles comportant un outil sphérique monté tournant autour de son axe longitudinal, appelé premier axe, cet outil étant de plus orientale angulairement 15 par son pivotement autour d'un deuxième axe perpendiculaire au premier axe. Un porte-pièce, destiné à supporter la lentille, est agencé de manière similaire et permet une rotation de la lentille autour d'un troisième axe, coplanaire au premier axe, et permet l'orientation angulaire de la lentille par son pivotement autour d'un quatrième axe perpendiculaire au troisième axe. 20 On connaît par ailleurs du document JP 2005 22 49 27 une méthode d'usinage au cours de laquelle un outil d'usinage est positionné par rapport à une pièce à usiner de telle sorte que le vecteur reliant un point d'usinage et le centre de l'outil forment avec le vecteur normal à la surface à usiner audit point d'usinage un angle constant durant toute la procédure d'usinage. 25 Le but de l'invention est d'améliorer les procédés et dispositifs d'usinage dont la précision est adaptée à l'usinage des objets optiques. A cet effet, l'invention vise un procédé d'usinage d'une face d'un objet optique, comportant une étape de fourniture d'une machine d'usinage qui comporte elle-même : 30 un plateau pour le montage d'un objet à usiner, ce plateau, qui comporte une surface de réception, étant orientable angulairement autour d'un axe transversal à la surface de réception ; une broche adaptée à entraîner un outil d'usinage en rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à la surface de réception du plateau et adaptée à déplacer cet outil d'usinage en translation dans un plan sensiblement parallèle ou perpendiculaire à la surface de réception du plateau ; ce procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes : a) fixation d'un support sur le plateau de sorte que ce support saille transversalement au plateau ; b) fixation sur le support de l'objet optique à usiner de sorte que ladite face à usiner soit disposée transversalement à la surface de réception du plateau ; c) usinage de ladite face par l'outil d'usinage selon une trajectoire sensiblement parallèle à la surface de réception du plateau, le plateau étant angulairement orienté au fur et à mesure de l'usinage de sorte que l'outil d'usinage soit au contact de ladite face toujours selon un même parallèle prédéterminé et qu'un angle prédéterminé soit maintenu entre l'axe de rotation de l'outil d'usinage et la normale à ladite face au point de contact avec l'outil d'usinage. Un tel procédé permet de s'affranchir des défauts de type écart de forme de l'outil d'usinage. Il garantit au final un meilleur respect de la surface usinée et une meilleure durabilité de l'outil d'usinage. Le procédé s'affranchit des défauts de l'outil d'usinage en assurant que le point de contact entre cet outil et la face à usiner soit toujours situé sur un même parallèle de l'outil, et ce sur une machine disposant d'un plateau tournant et d'un outil d'usinage mobile en translation. Ce procédé permet en outre une trajectoire de l'outil d'usinage qui implique, d'une part, des niveaux d'accélération moindres et qui est, d'autre part, dépourvu de problèmes d'inversion de trajectoire. Les axes de la machine d'usinage n'ont ainsi pas besoin d'être surdimensionnés et l'usure des outils est plus régulière. Par exemple, par rapport à une trajectoire d'usinage classique en spirale, ces avantages liés aux niveaux d'accélération et aux problèmes d'inversion sont complétés par le fait que, suivant les trajectoires cartésiennes permises par l'invention, il n'y a pas de point singulier au centre de la lentille, là où, suivant une trajectoire en spirale, la vitesse d'avance est nulle au centre. De plus, la machine d'usinage selon l'invention permet de n'usiner que la portion nécessaire de la lentille. Selon des caractéristiques préférées, prises seules ou en combinaison : - le procédé comporte en outre les étapes suivantes, après l'étape c) : • déplacement de l'outil d'usinage en translation selon une direction sensiblement perpendiculaire à la surface de réception du plateau ; • répétition éventuelle de l'étape c) ; - le procédé d'usinage comporte en outre l'étape suivante, avant l'étape c) : • usinage de ladite face par l'outil d'usinage selon une trajectoire sensiblement perpendiculaire à la surface de réception du plateau, le plateau étant angulairement orienté au fur et à mesure de l'usinage de sorte que l'outil d'usinage soit au contact de ladite face toujours selon un même parallèle prédéterminé et qu'un angle prédéterminé soit maintenu entre l'axe de rotation de l'outil d'usinage et la normale à ladite face au point de contact avec l'outil d'usinage ; - le procédé d'usinage comporte en outre, avant l'étape c), une étape de relevé du contour dynamique de l'outil d'usinage ; - le relevé du contour dynamique de l'outil d'usinage est effectué en entraînant l'outil d'usinage en vis-à-vis de moyens pour relever un profil ; - l'étape de relevé du contour dynamique de l'outil d'usinage est suivie d'une étape de sélection d'un parallèle prédéterminé ; - ledit parallèle prédéterminé est sélectionné parmi les plans perpendiculaires à l'axe de rotation de l'outil d'usinage et qui coupent le contour dynamique de l'outil d'usinage ; - l'étape de sélection d'un parallèle prédéterminé est suivie par une étape de détermination du centre dynamique de l'outil d'usinage ; - l'étape de détermination du centre dynamique est effectuée en déterminant l'intersection entre la normale au contour dynamique de l'outil d'usinage à l'un des points d'intersection entre le parallèle prédéterminé et le contour de l'outil d'usinage, et l'axe de rotation de l'outil d'usinage ; - l'étape c) est réalisée en orientant angulairement le plateau au fur et à mesure de l'usinage de sorte que la normale à ladite face à usiner au point de contact entre l'outil d'usinage et ladite face, passe par le centre dynamique de l'outil d'usinage ; - la distance entre le point de contact et le centre dynamique est sensiblement égale au rayon dynamique de l'outil d'usinage ; le procédé d'usinage comporte en outre l'étape suivante : • usinage de ladite face par l'outil d'usinage selon une trajectoire parallèle à la surface de réception du plateau et dans le sens inverse de celui de l'étape c), l'outil d'usinage tournant dans le même sens. Selon un autre objet, l'invention vise une machine d'usinage adaptée à la mise en oeuvre du procédé indiqué précédemment, caractérisée en ce qu'elle comporte un plateau tournant comportant une surface de réception ainsi qu'une broche adaptée à entraîner un outil d'usinage en rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à la surface de réception du plateau tournant et adaptée à déplacer cet outil d'usinage en translation dans un plan sensiblement parallèle à la surface de réception du plateau, ainsi qu'un support fixé sur le plateau de sorte que ce support saille transversalement au plateau, ce support comportant des moyens de maintien de l'objet optique de sorte que la face à usiner de l'objet optique soit disposée transversalement à la surface de réception du plateau tournant. Selon des caractéristiques préférées, prises seules ou en combinaison : -la broche est de plus adaptée à déplacer l'outil d'usinage en translation selon une direction sensiblement perpendiculaire à la surface de réception du plateau ; - la machine comporte en outre des moyens d'entraînement en rotation de l'outil d'usinage disposés en vis-à-vis de moyens pour relever un contour. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation préféré donné à titre d'exemple non limitatif, description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique des organes opératoires d'une machine d'usinage selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de la face à usiner d'un objet optique sur laquelle est schématiquement représentée la trajectoire de l'outil d'usinage ; - la figure 3 est une vue en trois dimensions illustrant la coopération entre l'objet optique et l'outil d'usinage ; -les figures 4 et 5 sont des vues schématiques illustrant le principe théorique de l'usinage selon un même parallèle prédéterminé ; - les figures 6 et 7 sont des vues schématiques illustrant la mise en oeuvre du principe illustré aux figures 3 et 4 par la machine de la figure 1 ; - la figure 8A est une vue en trois dimensions similaire à la figure 3 illustrant sous la forme d'une flèche la normale au point de contact de la surface à usiner ; - les figures 8B et 8C sont des vues en deux dimensions, respectivement de dessus et de face, de la figure 8A ; - les figures 9A, 9B et 9C sont respectivement similaires aux figures 8A, 8B et 8C mais pour un autre point de contact entre l'objet optique et l'outil d'usinage. Sur la vue schématique de la figure 1, la machine d'usinage représentée comporte un plateau tournant 1 (vu de profil sur cette figure) de forme circulaire. Ce plateau 1 est orientable angulairement autour d'un axe perpendiculaire à son centre dans les deux sens (flèche 2 de la figure 1). Le plateau tournant 1 présente une surface de réception 3 sur sa partie supérieure. Une équerre 4 est fixée, par exemple par vissage, sur la surface de réception 3 de sorte qu'une surface de montage 5 de l'équerre 4 saille perpendiculairement à la surface de réception 3. L'équerre 4 comporte des mors (non représentés) adaptés à maintenir un objet optique, qui est dans le présent exemple une lentille ophtalmique 6, de telle manière qu'une surface à usiner 7 de la lentille ophtalmique 6 soit disposée transversalement à la surface de réception 3. Cette machine d'usinage comporte également une broche 8 sur laquelle est monté un outil d'usinage 9, qui est dans le présent exemple une fraise à portée sphérique. La broche 8 est adaptée à entraîner l'outil 9 en rotation selon la flèche 10 et à déplacer cet outil 9 en translation selon les trois directions X, Y et Z pour permettre à l'outil 9 d'usiner toute la surface 7 de la lentille ophtalmique 6. La broche 8 est ici parallèle à l'axe Z. Selon une variante, la broche 8 est inclinée par rapport à l'axe Z. En variante également, le déplacement de l'outil 9 selon les trois directions X, Y et Z peut être réalisé par l'intermédiaire d'une broche 8 fixe et d'un plateau tournant 1 qui est lui-même mobile en translation selon les directions X, Y et Z. D'une manière générale, on peut admettre en variante toute combinaison de déplacements de l'outil 9 et du plateau tournant 1 permettant un tel mouvement relatif de l'outil 9 et du plateau tournant 1. La surface à usiner 7, qui est vue en plan sur la figure 2, est ici usinée selon une trajectoire cannelée représentée schématiquement par la ligne 11. Ainsi, l'usinage est réalisé sous la forme d'une suite de passes de l'outil 9 entraîné en rotation et déplacé suivant une trajectoire parallèle à la surface de réception 3. Sur cette figure 2, la surface à usiner apparaît de face comme un disque, étant entendu que la lentille 6 est courbe et que cette surface à usiner 7 n'est donc pas plane. L'usinage de la surface 7 d'une lentille ophtalmique 6 selon le montage de la figure 1 se déroule de manière indiquée ci-après. La position angulaire relative de la surface 7 par rapport à l'outil 9 se fait selon un même parallèle prédéterminé. La figure 3 illustre en trois dimensions le positionnement relatif outil-pièce selon un même parallèle P de l'outil 9. Le principe de l'usinage selon un même parallèle P prédéterminé de l'outil 9 est illustré de manière théorique en deux dimensions aux figures 4 et 5. Avant d'être monté sur la broche 8, l'outil 9 est monté sur un équipement permettant de déterminer son profil dynamique. Cet équipement est adapté à mettre en rotation l'outil 9. Le profil dynamique de l'outil est relevé, par exemple en plaçant l'outil 9 entre un faisceau lumineux parallèle et un écran de manière que l'ombre de l'outil 9 projetée sur l'écran rende compte de ce profil dynamique 12, ou encore en filmant l'outil 9 en rotation et en affichant cette image sur un écran. L'équipement de mesure de profil dynamique permet également de travailler sur cette image, manuellement ou électroniquement, et d'effectuer des mesures et des tracés sur ce profil dynamique 12. Pour une meilleure précision, surtout dans le cas où l'outil 9 est un outil de finition, on peut rectifier et équilibrer cet outil directement sur la broche, puis mesurer son profil dynamique. On choisit ensuite un parallèle P sur ce profil dynamique qui apparaît sur les figures sous la forme d'un segment perpendiculaire à l'axe de rotation 13 de l'outil 9 autour duquel le profil dynamique 12 est symétrique. Ce parallèle P est déterminé par l'intersection d'un plan perpendiculaire à l'axe de rotation 13 de l'outil 9 et le profil dynamique 12 de l'outil 9. On détermine ensuite sur le profil 12 la tangente 14 au contour du profil dynamique au point d'intersection entre l'une des extrémités du parallèle P et le contour du profil 12. La perpendiculaire 15 à la tangente 14 au point C coupe l'axe de rotation 13 en un point RD qui est le rayon dynamique de l'outil 9. Cette perpendiculaire 15 est donc la normale au profil dynamique 12 au point C. L'usinage est ensuite réalisé de sorte que, d'une part, l'outil 9 soit en contact avec la surface à usiner toujours au point C, c'est-à-dire, l'outil étant rotatif, selon toujours le même parallèle P et que, d'autre part, l'orientation angulaire relative entre l'outil et la surface à usiner soit telle que la normale N à la surface à usiner au point de contact C passe par le point RD, c'est-à-dire qu'elle soit confondue avec la perpendiculaire 15. La figure 5 montre deux positions possibles de l'outil 9 le long d'une surface à usiner 7 respectant les principes ci-dessus. Sur la machine de la figure 1, ces principes sont appliqués conformément aux figures 6 et 7 qui sont des vues de dessus par rapport à la représentation de la figure 1. Lorsque l'outil 9 est approché pour venir au contact de la surface 7, comme sur la figure 6, le plateau tournant 1 est angulairement orienté de manière que la surface 7 vienne se placer conformément à cette figure 6, c'est-à-dire de manière que la normale N à la surface 7 au point de contact C passe par le centre RD, ce qui implique que l'angle A est toujours conservé entre cette normale N et l'axe de rotation 13 de l'outil 9. On effectue un usinage de type ponctuel. C'est-à-dire que l'on utilise toujours le même lieu sur la génératrice sphérique de la meule. L'ensemble des points de contact meule/pièce formera donc un cercle contenu dans un plan orthogonal à l'axe de l'outil. La position de ce plan par rapport au centre de meule est définie par l'angle A. L'outil 9 est ensuite déplacé selon une trajectoire parallèle à la surface de réception 3 du plateau tournant 1, c'est-à-dire dans le plan X, Z. La figure 7 montre une autre position de l'outil 9 après déplacement. Le plateau tournant 1 a été orienté angulairement, de même que précédemment, pour que la normale N2 au point C2 passe par le point RD. Cette orientation angulaire du plateau tournant 1 se fait au fur et à mesure du parcours de l'outil 9 sur la surface à usiner 7. Une fois ce parcours réalisé d'une extrémité latérale de la lentille ophtalmique à l'autre, l'outil 9 est déplacé en translation perpendiculairement à la surface de réception 3, c'est-à-dire selon l'axe Y, conformément à la figure 2, puis une nouvelle passe dans le plan X, Z est réalisée de la même manière. Ces opérations sont répétées jusqu'à l'usinage complet de la surface 7. On impose donc que la normale au contact doit être confondue avec la normale de l'outil. Ce qui signifie que, l'outil étant ici quasi sphérique, la normale à la pièce doit passer par le centre de la meule. Exemple d'une configuration d'usinage On connaît le point d'usinage C(X, Y, Z) pièce ainsi que sa normale N p (U, V, W) p1ece dans le repère pièce. On recherche le point centre meule RD(Xm,Ym,Zm)pièce ainsi que sa direction Np (Um,Vm,Wm)pièce dans le repère pièce. Calcul de l'angle B On définit le repère meule (Xmeule,Ymeule,Zmeule), un repère orthonormé 30 d'origine le centre de la meule, et colinéaire à la direction de la meule. On recherche la valeur de la rotation autour de l'axe Y à appliquer pour qu'au point C, la normale à la surface passe par la génératrice du cône de sommet de centre de meule et d'angle 2 - A . Soit B cet angle. La normale au point C exprimée dans le repère pièce est telle que : NUXp + VYp +WZp. Ce qui nous donne après basculement d'angle B dans le repère meule : N = U(2,,, cos B - X,,, sin B) + VYn, + W (2,n sinB + X,,, cos B) . On obtient les coordonnée du vecteur N dans le repère meule après basculement sous la forme : N = (-U sinB + W cos B)X,,, + V@,,, + (U cos B + W sin B)2,n On souhaite que cette normale basculée fasse un angle de 7r --A 2 avec l'axe orienté de la meule, on peut donc écrire que le produit scalaire de X meule par N est égal au cosinus de l'angle du cône forme par A . R,, .N = cos( - A) = sin(A) Ce qui s'écrit : ù U sin B + W cos B = sin A ù sinB + W cos B =sin A U W On pose w = tant , l'équation devient : ù sinB + tant cos B =sin A W ù cos t sinB + sin t cos B = sin A cos t U Si la condition -1 sin(t ù B) = sin q Soit : tùB=q ou t ù B=~ù q Donc: B = -7z + arcsin( sin A cos arctan- \ + arctan-U U) U ou B = ù arcsin/ sin A cosarctan W + arctan W U U) U i On sait que cos arctanù W = I U , dont on en déduit : Ui ~IU2 +W2 B = ù,t + arcsin( sin A \ + arccos/ U \l/U2 +W2 / oIU2 +W2 + arccos i U \\.1U2 +W2 i B = ùarcsin ~~IU2 +W2 i ( sin A U2+W2 W ~~IU2 +W2 Soit : i sin A B = -7-c + arcsin + arcsin ou B = ùarcsin sin A + arcsin -/ \~1U2 +W2 / 0VU2 +W2 / W Nous avons supposé que : -1< sin A cost<1 U 1 < sin A ù ~IU2 +W2 sine A 5 U2 +W2 cos2AV2 La condition à vérifier pour que l'angle soit correct est cos2 A V2. 11 On choisira pour B : B = ùIr + Arc sin ohU2 +W2 , + Arc sin sin A 0/U2 +W2 , W ( Avec la condition suivante : cos2A>V2 Calcul de la direction de la meule L'angle B étant défini, on peut en déduire la direction de la meule N =(u, ,Vm,W)pièce dans le repère pièce. "U,,, = sin B " N= Vm =0 \s Wm = cosB/reperepièce Calcul de la position du centre meule Il s'agit de calculer la position à donner au centre de meule RD(Xm,Ym,Zm)pièce de façon à venir usiner le point C(X,Y,Z)pièce de normale N(U,V,W)pièce dans le repère pièce. O : origine du repère pièce c : le point d'usinage RD : centre de la meule. On a: OR D = OC+ CRD OC = XXp + YYp + ZZp CR D RmeuleN CRD (RmeuleU)X p + (RmeuleV )Yp + (R meuleW )Z p avec Rmeule : le rayon de la meule D'où la position du centre meule : ORD = (X +R meure U)X p + (Y + RmeuleV )@ p+(Z + RmeuleW )Z p "X +Rmeule U" C= Y + RmeuleV ~Z + RmeuleW / reperemeule L'usinage peut se faire en deux étapes : Une première étape dans laquelle on vient positionner l'outil de sorte que la normale du point à usiner soit parallèle à la surface du cône . Une deuxième étape dans laquelle le point d'usinage est mis en contact avec le point à usiner. Durant l'usinage, l'outil est ainsi usé de manière symétrique de part et d'autre du parallèle P qui a été choisi, ce qui permet de mieux prévoir et maîtriser cette usure. De plus, l'outil 9 usine la surface 7 en attaquant la matière perpendiculairement à la trajectoire de déplacement de l'outil 9, ce qui permet de s'affranchir des défauts d'usinage inhérents au mode d'usinage dans lequel la matière est soit avalée , soit repoussée , lorsque l'outil attaque la matière parallèlement à sa trajectoire de déplacement. Le parallèle P est choisi en fonction de la forme de la surface à usiner 7 de sorte qu'aucune portion de cette surface 7 ne soit inaccessible à ce parallèle P compte-tenu des mouvements angulaires possibles entre l'outil 9 et le plateau tournant 1, et en prenant en compte l'encombrement de la broche 8. Les opérations d'usinage décrites en référence aux figures 6 et 7 ont bien entendu lieu en trois dimensions comme l'illustrent les figures 8A à 9C. Les figures 8A à 8C montrent l'usinage de la lentille 6 par l'outil 9 selon un premier point Cl de contact (comme sur la figure 6), tandis que les figures 9A à 9C montrent l'usinage de la lentille 6 par l'outil 9 selon un deuxième point C2 de contact (comme sur la figure 7). Sur chacune de ces figures 8A à 9C, la normale N au point de contact C de la surface à usiner 7 est représentée. Le passage du point de contact Cl des figures 8A à 8C au point de contact C2 des figures 9A à 9C entraîne bien entendu un déplacement de la normale N de sa position NI à sa position N2. Cette normale N évolue en fonction du point de contact C, dans un volume en forme de cône. Des variantes de réalisation de la machine et du procédé d'usinage peuvent être envisagées sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 12 Notamment, la machine d'usinage peut comporter deux broches distinctes, une première broche pour l'ébauchage et une seconde pour la finition et la demi-finition de l'objet optique tel qu'une lentille ophtalmique, un moule ou un insert. Avantageusement, la machine d'usinage peut en outre comprendre un changeur d'outils adapté à venir positionner un outil 9 sur la broche. La description ci-dessus se rapporte à une trajectoire outil-pièce conforme à la figure 2, qui présente l'avantage d'usiner sans avaler ou repousser la matière, étant entendu que l'invention peut également être mise en oeuvre selon une trajectoire 11' outil-pièce angulaire décalée de 90 par rapport à celle de la figure 2 (voir figure 10) | Procédé d'usinage d'une face (1) d'un objet optique (6), comportant une étape de fourniture d'une machine d'usinage qui comporte elle-même :- un plateau (1) pour le montage d'un objet à usiner, ce plateau (1), qui comporte une surface de réception (3), étant orientable angulairement autour d'un axe transversal à la surface de réception (3) ;- une broche (8) adaptée à entraîner un outil d'usinage (9) en rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à la surface de réception (3) du plateau (1) et adaptée à déplacer cet outil d'usinage (9) en translation dans un plan sensiblement parallèle ou perpendiculaire à la surface de réception (3) du plateau (1). | 1. Procédé d'usinage d'une face (1) d'un objet optique (6), comportant une étape de fourniture d'une machine d'usinage qui comporte elle-même : - un plateau (1) pour le montage d'un objet à usiner, ce plateau (1), qui comporte une surface de réception (3), étant orientable angulairement autour d'un axe transversal à la surface de réception (3) ; une broche (8) adaptée à entraîner un outil d'usinage (9) en rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à la surface de réception (3) du plateau (1) et adaptée à déplacer cet outil d'usinage (9) en translation dans un plan sensiblement parallèle ou perpendiculaire à la surface de réception (3) du plateau (1) ; ce procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes : a) fixation d'un support (4) sur le plateau (1) de sorte que ce support (4) saille transversalement au plateau (1) ; b) fixation sur le support (4) de l'objet optique (6) à usiner de sorte que ladite face (7) à usiner soit disposée transversalement à la surface de réception (3) du plateau (1) ; c) usinage de ladite face (7) par l'outil d'usinage (9) selon une trajectoire sensiblement parallèle à la surface de réception (3) du plateau (1), le plateau (1) étant angulairement orienté au fur et à mesure de l'usinage de sorte que l'outil d'usinage (9) soit au contact de ladite face (7) toujours selon un même parallèle prédéterminé (P) et qu'un angle prédéterminé (A) soit maintenu entre l'axe de rotation (13) de l'outil d'usinage (9) et la normale (N) à ladite face (7) au point de contact (C) avec l'outil d'usinage (9). 2. Procédé d'usinage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes, après l'étape c) : - déplacement de l'outil d'usinage (9) en translation selon une direction sensiblement perpendiculaire à la surface de réception (3) du plateau (1). 3. Procédé d'usinage selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape supplémentaire suivante : - répétition de l'étape c). 4. Procédé d'usinage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre l'étape suivante, avant l'étape c) : usinage de ladite face (7) par l'outil d'usinage (9) selon une trajectoire sensiblement perpendiculaire à la surface de réception (3) du plateau (1), le plateau (1) étant angulairement orienté au fur et à mesure de l'usinage de sorte que l'outil d'usinage (9) soit au contact de ladite face (7) toujours selon un même parallèle prédéterminé (P) et qu'un angle prédéterminé (A) soit maintenu entre l'axe de rotation (13) de l'outil d'usinage (9) et la normale (N) à ladite face (7) au point de contact (C) avec l'outil d'usinage (9). 5. Procédé d'usinage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, avant l'étape c), une étape de relevé du contour dynamique (12) de l'outil d'usinage (9). 6. Procédé d'usinage selon la 5, caractérisé en ce que le relevé du contour dynamique (12) de l'outil d'usinage (9) est effectué en entraînant l'outil d'usinage (9) en vis-à-vis de moyens pour relever un profil. 7. Procédé d'usinage selon la 6, caractérisé en ce que l'étape de relevé du contour dynamique de l'outil d'usinage (9) est suivie d'une étape de sélection d'un parallèle (P) prédéterminé. 8. Procédé d'usinage selon la 7, caractérisé en ce que ledit parallèle (P) prédéterminé est sélectionné parmi les plans perpendiculaires à l'axe de rotation (13) de l'outil d'usinage (9) et qui coupent le contour dynamique (12) de l'outil d'usinage (9). 9. Procédé d'usinage selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que l'étape de sélection d'un parallèle (P) prédéterminé est suivie par une étape de détermination du centre dynamique (RD) de l'outil d'usinage (9). 10. Procédé d'usinage selon la 9, caractérisé en ce que l'étape de détermination du centre dynamique (RD) est effectuée en déterminant l'intersection entre la normale (15) au contour dynamique (12) de l'outil d'usinage (9) à l'un des points d'intersection entre le parallèle (P) prédéterminé et le contour de l'outil d'usinage (9), et l'axe de rotation (13) de l'outil d'usinage (9). 11. Procédé d'usinage selon l'une des 9 et 10, caractérisé en ce que l'étape c) est réalisée en orientant angulairement le plateau (1) au fur et à mesure de l'usinage de sorte que la normale (N) à ladite face (7) à usiner au point de contact (C) entre l'outil d'usinage (9) et ladite face (7), passe par le centre dynamique (RD) de l'outil d'usinage (9). 12. Procédé d'usinage selon la 11, caractérisé en ce que la distance entre le point de contact (C) et le centre dynamique (RD) est sensiblement égale au rayon dynamique de l'outil d'usinage (9). 13. Procédé d'usinage selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte en outre l'étape suivante : - usinage de ladite face (7) par l'outil d'usinage (9) selon une trajectoire parallèle à la surface de réception (3) du plateau (1) et dans le sens inverse de celui de l'étape c), l'outil d'usinage (9) tournant dans le même sens. 14. Machine d'usinage adaptée à la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 13, caractérisée en ce qu'elle comporte un plateau tournant (1) comportant une surface de réception (3) ainsi qu'une broche (8) adaptée à entraîner un outil d'usinage (9) en rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à la surface de réception (3) du plateau tournant (1) et adaptée à déplacer cet outil d'usinage (9) en translation dans un plan sensiblement parallèle à la surface de réception (3) du plateau (1), ainsi qu'un support (4) fixé sur le plateau (1) de sorte que ce support (4) saille transversalement au plateau (1), ce support (4) comportant des moyens de maintien de l'objet optique (6) de sorte que la face (7) à usiner de l'objet optique (6) soit disposée transversalement à la surface de réception (3) du plateau tournant (1). 15. Machine d'usinage selon la 14, caractérisée en ce que la broche (8) est de plus adaptée à déplacer l'outil d'usinage (9) en translation selon une direction sensiblement perpendiculaire à la surface de réception (3) du plateau (1). 16. Machine d'usinage selon l'une des 14 et 15, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des moyens d'entraînement en rotation de l'outil d'usinage (9) disposés en vis-à-vis de moyens pour relever un contour. | B | B24 | B24B | B24B 13 | B24B 13/00 |
FR2891887 | A1 | VANNE PAPILLON | 20,070,413 | La présente invention concerne une du type comportant un corps de vanne à l'intérieur duquel est ménagé un conduit cylindrique qui loge un joint annulaire métallique formant un siège pour un obturateur, dit "papillon", en forme de disque monté pivotant autour d'un axe disposé parallèlement à un diamètre du disque. Dans un telle vanne, par exemple décrite dans le brevet US 5 357 997, le joint siège métallique est intercalé, selon un axe longitudinal du conduit, entre une paroi du corps de vanne et une bague serre-siège. La bague serre-siège est maintenue par un jonc de retenue annulaire logé dans une gorge radiale intérieure du conduit et constitué d'au moins trois segments de retenue en arc de cercle. Des moyens de serrage du joint siège métallique entre la bague serre-siège et ladite paroi du corps de vanne sont prévus. Les moyens de serrage du joint siège métallique sont ici des vis montées dans des trous taraudés des segments de retenue. Ces vis de serrage exercent une pression, requise pour assurer l'étanchéité, sur la bague serre-siège qui répercute cette dernière sur le joint siège. Des vis de contre- blocage maintiennent les vis de serrage. Le joint siège métallique, étant monté dans le corps de vanne, est confronté à la zone de la veine de fluide la plus lente et est ainsi nettement moins agressé que dans les solutions usuelles avec un joint métallique monté sur le papillon. Toutefois, les vis de serrage présentent l'inconvénient d'exercer des poussées ponctuelles, localisées, sur la bague serre-siège qui, du fait de sa faible épaisseur, exerce une pression non uniforme et statique sur le joint siège métallique. Lors d'une manoeuvre de fermeture de la vanne, le joint métallique, qui tend à s'allonger dans une direction perpendiculaire aux axes de manoeuvre et à rester stable dans l'autre direction, est contrarié par ce maintien non uniforme, ceci étant d'autant plus vrai avec un joint métallique plein. L'étanchéité n'est alors obtenue qu'à partir d'un certain couple de fermeture du papillon. En outre, la forme et donc l'usinage des segments de jonc annulaire de retenue sont complexes, notamment du fait des trous taraudés à ménager. Il faut également ajouter à ce surcoût de réalisation l'assemblage des vis de serrage et vis de contre-blocage associées. De plus, les vis de contre-blocage risquent de se desserrer sous l'effet par exemple de vibrations et de polluer le fluide. La présente invention vise à éviter ces inconvénients en fournissant une vanne papillon simple et peu onéreuse à réaliser, dans laquelle l'étanchéité entre le papillon et le joint siège métallique est obtenue facilement et de façon fiable. A cet effet, l'invention a pour objet une vanne papillon telle que présentée en introduction et dans laquelle lesdits moyens de serrage comprennent un joint plat de siège réalisé en un matériau fluable, logé et comprimé dans une rainure annulaire ménagée selon l'axe longitudinal du conduit dans ladite paroi du corps de vanne, en regard du joint siège métallique. Ainsi, la fonction de serrage, assurée par des vis dans le brevet US 5 357 997, est remplie ici par un joint plat de siège annulaire réalisé en un matériau fluable et comprimé entre le joint métallique et la paroi en regard du corps de vanne. Ainsi maintenu dans sa rainure, le joint plat de siège ne peut pas fluer mais renvoie au contraire un effort de bridage uniforme sur le joint siège métallique, et assure l'étanchéité entre le joint siège métallique et le corps de vanne. Dans une forme de réalisation préférée, le joint plat de siège est essentiellement réalisé en graphite et comprimé à un taux de compression de 5 à 20% en volume dans ladite rainure annulaire. Le joint plat de siège en graphite est par exemple pré-comprimé, notamment à une densité de 1,6, puis re-comprimé de 5 à 20% en volume en 25 situation dans la vanne. Les segments de retenue sont avantageusement fixés à la bague serre-siège par des points de soudure, qui empêchent tout glissement radial des segments de retenue. L'assemblage du joint siège métallique dans la vanne étant réalisé sans visserie ni goupille, le risque de "polluer" le fluide par 30 de petits composants est supprimé. L'invention sera de toute façon mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé qui représente, à titre d'exemple, une forme de réalisation de cette vanne papillon. La figure 1 est une vue en coupe d'une vanne papillon selon 35 l'invention. La figure 2 est une vue agrandie d'un détail de la figure 1 La vanne papillon représentée sur la figure 1 comprend, de façon connue, un corps de vanne 1 en acier à l'intérieur duquel est ménagé un conduit cylindrique qui loge (voir détail C) un joint annulaire métallique 18 formant un siège pour un obturateur 5, dit "papillon", en forme de disque monté pivotant autour d'un axe 4 disposé selon un axe excentré parallèle à un diamètre du disque 5. L'entraînement en rotation du disque 5 autour de son axe 4 est assuré par l'intermédiaire d'un arbre de commande 6 qui traverse avec étanchéité le corps de vanne 1, cet arbre 6 étant solidaire de l'obturateur 5 et orienté dans la direction de l'axe de pivotement 4 de celui-ci. Un réducteur à roue et vis sans fin (non représenté) est fixé à l'arbre de commande 6 et permet à l'utilisateur de faire pivoter celui-ci pour amener le disque obturateur 5 dans une position souhaitée d'ouverture totale, de fermeture totale ou une position intermédiaire. Le détail C de la figure 1 est agrandi sur la figure 2 et montre que le joint siège métallique 18 est intercalé, selon un axe longitudinal A du conduit, entre une paroi 1 a du corps de vanne 1 et une bague serre-siège 20. La bague serre-siège 20 est maintenue par un jonc de retenue annulaire 19 logé dans une gorge radiale intérieure 3 du conduit. Le jonc 19 est constitué de quatre segments de retenue 19 en arc de cercle fixés à la bague serre-siège 20 par des points de soudure 21. Les segments de jonc 19 sont ici des composants cintrés à partir d'un simple profilé de section carrée du commerce, sans trous taraudés ni goupilles de serrage. Une rainure annulaire 1 b est ménagée selon l'axe A dans la paroi la du corps de vanne 1, en regard du joint siège métallique 18. La rainure 1 b loge un joint plat de siège 17 réalisé essentiellement en graphite et comprimé à un taux de compression de 5 à 20% en volume. Le joint plat de siège 17 assure un serrage du joint siège métallique 30 18 contre la bague serre-siège 20. Un éventuel fluage du joint plat de siège 17 le rendrait inerte, mais, comme le joint plat de siège 17, maintenu dans la rainure lb, n'a aucune possibilité de fluage, il renvoie au contraire un effort de bridage uniforme sur le joint siège métallique 18, et assure l'étanchéité entre le joint siège métallique 35 18 et le corps de vanne 1. Le joint plat de siège 17 en graphite est pré-comprimé à une densité de 1,6 puis re-comprimé de 5 à 20% en volume en situation dans la rainure annulaire 1 b. La pression de surface entre le joint graphite 17 et le joint 5 métallique 18 est suffisante pour assurer l'étanchéité. La pression de contact entre le joint graphite 17 et le joint métallique 18, et entre le joint métallique 18 et la bague serre-siège 20, est uniforme et suffisamment faible pour garantir une relative liberté radiale du joint métallique 18. Le joint métallique 18 s'auto-positionne, de par son élasticité, ce 10 qui permet une mise en forme de ce dernier, complémentaire à celle du papillon 5 (ce que ne permet pas la solution décrite dans le brevet précité US 5 357 997). La pression de contact du joint métallique 18 sur le papillon 5 est donc uniforme et permet d'assurer l'étanchéité au moindre couple de fermeture. 15 L'utilisation d'un joint graphite 17 pré-comprimé, puis recomprimé en situation dans la vanne à 5-20% de son volume, permet d'être étanche à 60 bars moyennant un effort d'écrasement facilement réalisable lors du montage (6700 kg pour un DN 150), et d'opposer au joint métallique 18 un effort de frottement radial minime, de l'ordre de 7,5 N/mm2 de surface en contact (à 20 comparer à un effort de 30 N/mm2 de surface en contact acier inoxydable sur acier), lors de la manoeuvre de la vanne. L'amplitude de 5 à 20% du taux de compression du joint graphite 17 nécessite un ajustage de la bague serre-siège 20 par une mesure de son logement résiduel et un usinage de la bague 20 afin d'obtenir un jeu (sans le 25 joint en graphite 17) de 0 à 0,05 mm pour un joint en graphite 17 de section par exemple de 4mm x 5mm. Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante en fournissant une vanne papillon dans laquelle l'étanchéité entre le papillon 5 et le joint siège métallique 18 est 30 obtenue facilement et de façon fiable au moindre couple de fermeture. Comme il va de soi, et comme il ressort de ce qui précède, l'invention ne se limite pas à la seule forme de réalisation décrite ci-dessus, à titre d'exemple; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe | La vanne papillon comporte un corps de vanne à l'intérieur duquel est ménagé un conduit cylindrique qui loge un joint annulaire métallique (18) formant un siège pour un obturateur (5) en forme de disque monté pivotant autour d'un axe disposé parallèlement à un diamètre du disque. Le joint siège métallique (18) est intercalé, selon un axe longitudinal du conduit, entre une paroi (1a) du corps de vanne et une bague serre-siège (20) maintenue par un jonc de retenue annulaire (19) logé dans une gorge radiale intérieure (3) du conduit et constitué de quatre segments de retenue (19) en arc de cercle. Des moyens de serrage du joint siège (18) entre la bague serre-siège (20) et la paroi (1a) du corps (1) comprennent un joint plat de siège (17) en graphite, logé et comprimé dans une rainure annulaire (1b) ménagée selon l'axe longitudinal dans la paroi (1a) du corps, en regard du joint siège (18). | 1. Vanne papillon comportant un corps de vanne (1) à l'intérieur duquel est ménagé un conduit cylindrique qui loge un joint annulaire métallique (18) formant un siège pour un obturateur (5) en forme de disque monté pivotant autour d'un axe (4) disposé parallèlement à un diamètre du disque, ledit joint siège métallique (18) étant intercalé, selon un axe longitudinal (A) du conduit, entre une paroi (la) du corps de vanne (1) et une bague serre-siège (20) maintenue par un jonc de retenue annulaire (19) logé dans une gorge radiale intérieure (3) dudit conduit et constitué d'au moins trois segments de retenue en arc de cercle, des moyens de serrage (17) dudit joint siège métallique (18) entre la bague serre-siège (20) et ladite paroi (la) du corps de vanne (1) étant prévus, caractérisée en ce que lesdits moyens de serrage comprennent un joint plat de siège (17) réalisé en un matériau fluable, logé et comprimé dans une rainure annulaire (lb) ménagée selon l'axe longitudinal (A) du conduit dans ladite paroi (la) du corps de vanne (1), en regard du joint siège métallique (18). 2. Vanne papillon selon la 1, caractérisée en ce que le joint plat de siège (17) est essentiellement réalisé en graphite et comprimé à un taux de compression de 5 à 20% en volume dans ladite rainure annulaire (1 b). 3. Vanne papillon selon la 2, caractérisée en ce que le joint plat de siège (17) en graphite est pré-comprimé, notamment à une densité de 1,6, puis re-comprimé de 5 à 20% en volume en situation dans la vanne. 4. Vanne papillon selon une ou plusieurs des 1 à 3, caractérisée en ce que lesdits segments de retenue (19) sont fixés à la bague serre-siège (20) par des points de soudure (21). | F | F16 | F16K | F16K 1 | F16K 1/226 |
FR2887742 | A1 | SYSTEME D'ENSEMENCEMENT D'UNE RIZIERE DIRECTEMENT DES GRAINES DANS L'EAU OU REPIQUAGE DE PLANTS AVEC LA METHODE CLASSIQUE AVEC LE CONCOURS DES GABARITS SPECIAUX | 20,070,105 | En observant à la télévision une émission sur la culture du riz, j'étais peiné de voir ces pauvres femmes asiatiques courbées à longueur de journée, dans l'eau, jusqu'aux genoux, et je me suis dit que les mêmes devaient souffrir j'en suis sûr, de rhumatismes, et, d'arthroses déformant. Je crois, si mon idée arrive à bon port, avoir trouvé le système de les soulager d'en ces peines en diminuant considérablement leurs permanences dans l'eau, grâce à ma méthode qui consiste à faire du travail préventif à sec sur table de l'ensemencement, et, avec le concours de gabarits le repiquage multi rapide; j'en suis certain fera augmenter la production considérablement et la peine diminuera autant. En plus, la santé du personnel en bénéficiera, la productivité augmentera. Le problème à résoudre qui est posé est: comment pouvoir semer des graines de riz directement dans l'eau boueuse à la volée ? Impossible, pourtant la solution il y est, grâce à certaines astuces que j'appliquerai dans mon Brevet. Mon brevet, concerne un dispositif qui pourra quadriller un plan d'eau A (Fig. 1), créant ainsi, avec le concours des cordes, d'un périmètre (B) à l'intérieur duquel une corde C et Cl soutenue par deux piquets P et Pl délimitera la première partie E à ensemencer. 2887742 2 a) Mon dispositif est programmé pour l'ensemencement direct du riz dans le plan d'eau A, en se servant d'une multitude de pochettes, fig. 4, ces pochettes sont en fibres perméables biodégradables naturelles ou artificielles percées dans H et H1 pour permettre l'union entre elles, grâce à m et M1 (Fig. 5) et regroupées à l'intérieur d'un cadran L, (fig. 3) se touchant de deux côtés. La fig. 2, ainsi préparée montre un plateau de 24 palettes ou pots formant comme un semis unique, mais que en réalité sont 24 pochettes ou pots, séparées entre elles, ou entre eux. Le plateau ainsi constitué, est ensemencé hors d'eau sur table en pépinière. Une multitude de ces plateaux, ainsi préparés, sont emmenés sur les lieux du plan d'eau A, à ensemencer, le même, mais, avant de les positionner le long de C et Cl (fig. 1), s'impose l'opération d'éloignement des pochettes ou pots en passant de la Fig. 2 ramassé en la fig. 1, espacé verticalement et horizontalement à une distance classique à définir selon l'usage à l'intérieur d'un cadre L (Fig. 3). Le cadre L, peut être ouvert de deux côtés et emboîtable et démontable pour permettre l'enfoncement du groupe de pochettes ou pots dans la boue du plan d'eau et les récupérer pour une nouvelle utilisation. Il va sans dire que l'éloignement des pochettes ou pots (Fig. 3) a été possible grâce au détail montré dans la fig. 5 qui sont des attaches ou boulons ou liens en métal ou matière plastique toujours en biodégradable. Dans la fig. 4 sont visibles les trous H et H1 dans lesquels on introduit M et M1 (Fig. 5). b) Dans (a) on a cité le cas de la plantation de graines dans des pochettes ou pots biodégradables regroupés dans le plan d'eau (fig. 3) et la deuxième solution à mon avis plus intéressante, est que, la seule variante au procédé est que l'on sème les graines de riz voir dans la fig. 2, et on repique les plantons d'une certaine hauteur dans_ le plan d'eau A Fig. 1. Mon invention met en évidence, le gain de temps et la rentabilité ; et la sauvegarde de la santé des opérateurs et dans des zones qu'on peut programmer l'inondation, seront possibles plusieurs récoltes. 60 2887742 3 Mon système permet à de petites exploitations agricoles qui ne peuvent pas se permettre de machine coûteuse de 65 survivre. Avec mon système, l'opératrice travaille presque toujours au sec, et que, avec le repiquage elle multiplie plusieurs fois le rendement de l'exploitation | Mon brevet concerne l'ensemencement d'une rizière directement avec les grains ou avec des plantons, de façon multiple, grâce à la mise en demeure dans un plan d'eau, de cadre d'innombrables pochettes ou pots ensemencés ou avec des plants, plantés simultanément dans un plan d'eau (fig. 1) dans un périmètre B en se servant d'une corde C et C1 qui réunit les piquets P et P1.La plantation de ces ensembles, est précédée par une préparation à sec en pépinière de cadre déboîtable et articulés qui vont être mis en place dans le plan d'eau et enfoncée dans la vase.L'ensemble peut être en matière plastique ou en biodégradable. | 1) dispositif pour permettre l'ensemencement direct du riz dans une rizière, ou le repiquage multiplie des plants du même, simultanément dans un plan d'eau A, en se servant des pochettes ou pots perméables et biodégradables, regroupés dans un ensemble (fig. 2) pouvant s'espacer à l'horizontale et à la verticale à l'intérieur d'un cadre L (fig. 3). 2) Dispositif selon la 1, caractérisée par le fait que les pochettes ou pots, sont pourvus, des trous H et Hl (fig. 4) dans lequel sont introduit les boulons ou liens permettant l'espacement des pochettes ou pots à la verticale ou à l'horizontale voir Fig. 3 et 5. 3) Dispositif selon la précédente caractérisée par le fait qui concerne le cadre L, il peut se déboîter à la verticale et à l'horizontale pour le récupérer après la plantation. | A | A01 | A01C,A01G | A01C 1,A01G 9 | A01C 1/04,A01G 9/10 |
FR2890317 | A1 | DISPOSITIF DE FIXATION A ANCRAGE PERFECTIONNE | 20,070,309 | L'invention se rapporte au domaine des dispositifs de fixation d'un article chaussant sur un article de sport tel qu'un engin de glisse. L'invention sera plus particulièrement décrite dans son application à un dispositif de fixation d'une chaussure sur un engin de glisse (ski, surf des neiges, raquette à neige, patin à glace ou à roulettes, etc...), encore plus particulièrement dans son application à un dispositif de fixation de chaussure de ski de fond sur le ski correspondant. Dans tous les cas, une telle fixation comporte un mécanisme de verrouillage destiné à coopérer avec un organe de liaison de l'article chaussant, et un système d'ouverture manipulable par un utilisateur en vue de commander l'ouverture du mécanisme. Le mécanisme de verrouillage pourra être de types très variés, de même que l'organe de liaison correspondant de l'article chaussant. Dans de nombreux dispositifs de fixation, notamment de ski de fond, de randonnée ou de Telemark, l'organe de liaison de la chaussure est constitué d'un axe de liaison qui est destiné à être emprisonné dans une mâchoire. Un tel système est par exemple décrit dans les demandes de brevets FR-2.638.974, FR-2.645.764, FR-2.834.473, FR-2.742.060, FR-2.856. 312, FR-2.738.158, EP-551.899, EP-904.139. Dans d'autres dispositifs, l'organe de liaison de la chaussure est constitué de deux parties: soit deux axes de liaison parallèles (EP-679. 415, FR-2.853.253, FR-2.843.310, WO-01/93963), soit une butée avant est un bec d'accrochage arrière (FR-2.776.200, FR-2.733.159, EP-1.100.601, DE10.2004.018.296). D'autres dispositifs sont décrits, par exemple dans le document EP-1.492. 598. Tous ces dispositifs comportent un mécanisme de verrouillage, lequel est muni d'au moins une pièce mobile qui est destinée à coopérer avec l'organe de liaison de la chaussure. Cette pièce mobile est susceptible d'être déplacée, le plus souvent par articulation autour d'un axe, entre une position active, dans laquelle elle assure le verrouillage entre l'organe de liaison et le dispositif de fixation, et une position de déverrouillage dans laquelle elle permet à l'organe de liaison, et donc aussi à la chaussure, d'être séparée du dispositif de fixation. Certains des dispositifs de fixation connus sont de type step-in , (encore appelés semi-automatique ou à verrouillage automatique), dans la mesure où ils permettent que le verrouillage de l'organe de liaison sur le dispositif de fixation se fasse sans autre intervention de l'utilisateur que d'approcher l'organe de liaison du dispositif de fixation, et que d'exercer un certain effort pour provoquer le verrouillage. Dans la plupart des cas, c'est l'interaction de l'organe de liaison (ou d'une autre partie de la chaussure), avec un élément correspondant du dispositif de fixation qui provoque ce verrouillage automatique. Dans certains dispositifs, il est nécessaire d'amener la fixation dans un état ouvert (par une opération distincte, le plus souvent manuelle), l'interaction provoquant uniquement la fermeture du mécanisme de verrouillage (c.f. par exemple EP-1.100.601). Dans d'autres dispositifs, le mécanisme de verrouillage est dans un état fermé et l'interaction provoque l'ouverture du mécanisme qui se referme ensuite automatiquement, généralement sous l'effet d'un organe élastique (c.f. par exemple FR-2.645.764). Dans d'autres dispositifs, l'utilisateur doit effectuer une opération spécifique d'ouverture et de fermeture à la fois pour le chaussage et pour le déchaussage. Dans tous les cas cependant, les mécanismes de verrouillage comportent un système d'ouverture qui permet à l'utilisateur de commander le mécanisme vers son état ouvert (ou déverrouillé), ceci afin de permettre à l'utilisateur de libérer, à volonté et sans effort excessif, l'article chaussant du dispositif de fixation. Le système d'ouverture (généralement un levier, une tirette ou un bouton) doit ainsi être amené d'une première position à une seconde position pour provoquer le déverrouillage. L'utilisateur manipule ce système soit à la main, soit à l'aide d'un accessoire, par exemple un bâton de ski. Eventuellement, cette manipulation peut être une manipulation en deux temps, avec une préouverture (consistant par exemple à provoquer le soulèvement d'un organe de préhension), puis une ouverture proprement dite (en manipulant l'organe de préhension précédemment mis à jour). Dans l'art antérieur, pour un système d'ouverture donné, la position d'ouverture est toujours la même et la direction de manipulation du système d'ouverture pour provoquer le déverrouillage est toujours la même. On connaît divers moyens pour ancrer un tel dispositif de fixation sur un article de sport. Dans de très nombreux cas, l'ancrage est tout simplement assuré par des vis qui permettent d'ancrer le dispositif directement sur l'article de sport. Dans d'autre cas, le dispositif de fixation est directement collé ou soudé sur l'article de sport, voire emboîté élastiquement sur le ski. Dans le document WO88/04563, il est proposé un dispositif de fixation qui est monté sur un élément d'interface qui est solidaire du ski. Cet élément d'interface forme une glissière longitudinale dans laquelle le dispositif de fixation peut coulisser. Le dispositif de fixation présente des moyens de blocage spécifiques de sa position longitudinale par rapport à l'élément d'interface. Ces moyens comportent d'une part une vis verticale à l'avant, qui pénètre dans le ski et d'autre part une roue dentée à excentrique coopérant avec une crémaillère latérale. Ces moyens de blocage spécifiques sont relativement complexes et donc 3 0 pénalisant en termes de coûts de fabrication. Dans le document WO 03/002217, le dispositif est emboîté élastiquement sur l'élément d'interface, sans qu'il ne soit prévu plusieurs positions prédéterminées de la fixation par rapport à l'élément d'interface. Dans le document WO2004045728, il n'est pas décrit en détail comment une fixation peut 3 5 être bloquée longitudinalement sur l'élément d'interface. Dans le document DE-10.2004.024.881, il est décrit un dispositif de fixation monté sur un élément d'interface et comportant des basculeurs dentés, faisant partie de l'embase de la fixation, et prévues pour coopérer avec des crémaillères correspondantes formées sur 2890317 3 l'élément d'interface. Les basculeurs dentés sont relativement complexes à réaliser, et ils imposent une hauteur utile qui rehausse le niveau de la fixation. L'invention a notamment pour but de proposer une nouvelle conception de des moyens de blocage d'un dispositif de fixation sur un élément d'interface. Dispositif de fixation d'une chaussure sur un article de sport, du type dans lequel le dispositif de fixation comporte un mécanisme de verrouillage muni d'au moins un organe articulé autour d'un axe d'articulation, du type dans lequel le dispositif de fixation est ancré sur un élément d'interface solidaire de l'article de sport selon l'une de plusieurs positions prédéterminées, caractérisé en ce que l'axe d'articulation du mécanisme d'ouverture est matérialisé par une tige transversale, et en ce que la tige transversale permet d'assurer au moins en partie l'ancrage du dispositif de fixation sur l'élément d'interface selon l'une des positions prédéfinies par rapport à l'élément d'interface. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, ainsi qu'à la vue des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique illustrant un dispositif de fixation apte à être ancré sur un élément d'interface, en l'occurrence une glissière solidaire d'un ski; la figure 2 est une vue plus détaillée du dispositif de la figure 1, un fois ancré sur l'élément d'interface, illustrant plus particulièrement le mécanisme de verrouillage dans une position ouverte; 2 0 la figure 3 est une vue en coupe transversale selon la ligne III-III de la figure 2, dans laquelle le mécanisme de verrouillage est illustré dans une position de déverrouillage; et la figure 4 est une vue éclatée de la figure 3. L'invention sera ici décrite dans son application à des dispositifs de fixation destinés à un 2 5 ski de fond 11. L'exemple de réalisation d'un dispositif de fixation 10 illustré sur les figures 1 à 4 comporte une embase 12 qui pourrait être réalisée en plusieurs parties, certaines ou non de ces parties étant éventuellement intégrées dans l'article de sport 11. Dans l'exemple illustré, le dispositif est destiné à assurer la fixation d'une chaussure comportant des moyens de liaison en deux parties. La chaussure comporte deux barrettes de liaison qui sont agencées dans la semelle de la chaussure de manière à affleurer en dessous de celle-ci. Des barrettes de liaison de ce type sont décrites dans les demandes de brevet EP-A-913.102 et EP-A-913.103 auxquelles on se réfèrera utilement pour plus de détails. Ainsi, il s'agit ici de deux barrettes cylindriques de révolution agencées en travers d'une rainure longitudinale aménagée dans la face inférieure de la semelle. La barrette avant est par exemple située au voisinage de l'extrémité avant de la semelle et la barrette arrière est décalée vers l'arrière d'une distance définie pour être agencée au niveau ou en avant d'une zone de la chaussure correspondant à la zone de flexion métatarso-phalangienne du pied de l'utilisateur. Cette disposition des zones de liaison est particulièrement appréciée en ski de fond car elle permet, avec une chaussure à semelle souple, de conserver une flexion de la chaussure correspondant à celle du pied. Cependant, l'invention pourrait être mise en oeuvre avec des organes de liaison présentant une autre géométrie ou une autre configuration, par exemple des barrettes de section non circulaire, des crochets, des becs ou des gorges d'accrochages formées directement dans le matériau de la semelle, etc... La barrette avant est destinée à coopérer, de façon connue en soi, avec un mécanisme de verrouillage 19 comportant une mâchoire mobile 20, en forme de crochet, et un bord transversal 22 de l'embase constituant une mâchoire fixe, pour le verrouillage rotatif de la chaussure sur l'article de sport. Une fois verrouillée dans le système de verrouillage, la barrette de liaison avant peut pivoter librement à l'intérieur de la mâchoire, assurant donc une fixation articulée de l'extrémité avant de la chaussure. La barrette arrière est destinée à permettre l'accrochage d'un système de rappel élastique intégré à une arête de guidage 24 du dispositif Un tel système de rappel élastique est par exemple décrit dans le document EP768.103 au nom de la demanderesse. Il comporte ainsi une biellette 26 comportant une extrémité avant en forme de crochet 28 (destiné à venir s'accrocher sur la barrette arrière), et une extrémité arrière liée à l'embase 12 de manière à pouvoir coulisser longitudinalement et pivoter autour d'un axe transversal. Des moyens de rappel élastique (non visibles) tendent à ramener la biellette 26 dans la position de repos illustrée à la figure 1. De la sorte, lorsque le talon de la chaussure est soulevé, par pivotement de la chaussure autour de sa barrette avant, la biellette 26, accrochée sur la barrette arrière, peut suivre le déplacement vers le haut et vers l'avant de la barrette arrière, tout en exerçant sur celle- ci un effort de rappel qui tend à ramener la semelle de la chaussure vers la face supérieure du ski. L'invention pourra aussi être mise en oeuvre pour des dispositifs comportant d'autres moyens de rappel élastique, par exemple comportant, à l'avant du dispositif de fixation, un tampon élastique contre lequel l'extrémité avant de la chaussure vient en appui lorsque son talon se soulève. Dans ce dernier cas, la chaussure peut ne comporter alors qu'une barrette de liaison. Sur les figures 2 à 4, on voit plus particulièrement le mécanisme de verrouillage 19 de la 3 0 barrette avant de la chaussure. Le principe de fonctionnement du mécanisme de verrouillage est ici parfaitement connu de l'art antérieur (comme par exemple dans les systèmes commercialisés par la demanderesse sous la dénomination commerciale SNS Profil Auto ), et il n'est ici décrit qu'à titre indicatif, sachant que l'invention pourra être mise en oeuvre avec d'autres types de mécanismes de verrouillage. Comme indiqué plus haut, le mécanisme 19 de verrouillage comporte pour l'essentiel un chariot 30 qui est mobile longitudinalement entre une position arrière de verrouillage (illustrée sur la figure 1), et une position avancée de déverrouillage (figure 2). Le chariot, par exemple réalisé en matière plastique moulée comporte un crochet supérieur 32 recourbé vers le haut et vers l'arrière. Le chariot peut comporter un renfort métallique 34 qui protège la face interne du crochet 32, laquelle est destinée à former un logement pour la barrette avant de la chaussure. En effet, lorsque le chariot 30 est en position reculée, le crochet 32 se trouve en regard du bord transversal 22 de l'embase 12 pour délimiter avec lui un logement, ouvert transversalement à ses deux extrémités, apte à recevoir la barrette. Lorsque la barrette est reçue dans le logement et que le chariot est en position reculée, la barrette y est verrouillée et ne peut que pivoter autour de son axe. Au contraire, lorsque le chariot 30 est amené vers sa position avancée (illustrée à la figure 2), le logement s'ouvre vers le haut, permettant la sortie la barrette hors du logement, ou son introduction dans le logement. Ce premier exemple de dispositif de fixation 10 est muni d'un mécanisme de verrouillage à engagement automatique. On peut voir en effet que le mécanisme de verrouillage comporte un ressort de compression 36 qui est en appui d'une part sur l'embase 12 et d'autre part sur le chariot 30 pour repousser ce dernier vers sa position arrière de verrouillage. Par ailleurs, on peut voir que le crochet 32 du chariot et le bord transversal 22 comportent des portions de rampes formant un profil en V. Un utilisateur peut ainsi engager la barrette avant de sa chaussure en appui sur les rampes du crochet et du bord transversal de l'embase et, par simple appui vertical, provoquer, grâce aux rampes, l'avancée du crochet, à l'encontre de l'action du ressort 36. Une fois que le chariot 30 a avancé suffisamment, la barrette peut s'engager à l'intérieur du logement, et le ressort 36 peut provoquer le retour du chariot 30 vers sa position de verrouillage dans laquelle le crochet 32 empêche que la barrette ne puisse sortir du 2 0 logement. Un tel mécanisme de verrouillage à engagement automatique est avantageux car il permet le verrouillage de la chaussure sur le dispositif de fixation sans intervention particulière de l'utilisateur, contrairement à d'autres mécanismes ou le verrouillage de la chaussure nécessite une ou plusieurs opérations manuelles de l'utilisateur. De manière connue, le dispositif de fixation comporte un système d'ouverture manipulable par un utilisateur en vue de commander l'ouverture du mécanisme de verrouillage. Cependant, selon un aspect innovant et inventif, le système d'ouverture qui va être décrit est susceptible d'être manipulé, directement ou indirectement, indifféremment selon au moins deux directions de manipulation distinctes pour commander l'ouverture du mécanisme. Dans les exemples décrits, l'ouverture du mécanisme de verrouillage nécessite de 3 0 provoquer le déplacement du chariot 30 longitudinalement vers l'avant de sa position arrière de verrouillage à sa position avant ouverte. Bien entendu, avec d'autres mécanismes de verrouillage la commande d'ouverture pourrait nécessiter de commander d'autres mouvements de la pièce mobile (translation, rotation ou combinaison des deux), et/ou le même type de mouvement mais avec un sens différent. Dans le premier exemple de réalisation de l'invention, le mécanisme d'ouverture est agencé à l'extrémité avant du dispositif de fixation, et il comporte deux organes de commande distincts qui sont manipulables chacun selon une des au moins deux directions de manipulation. Le premier organe de commande est un levier 38 qui est articulé par son extrémité avant d'articulation sur l'embase 12 autour d'une tige d'articulation 39 d'axe transversal Al. Le levier se prolonge par une palette de préhension 40 qui, dans sa position de repos illustrée à la figure 1, s'étend sensiblement horizontalement vers l'arrière au dessus de l'embase 12. Le second organe de commande est un tiroir 44 dont l'extrémité arrière est liée au chariot 30 par une tige d'articulation 46 d'axe transversal. La tige d'articulation 46 rend le tiroir 44 solidaire du chariot 30 en translation. L'extrémité avant du tiroir 44 est liée au levier 38 par une tige de liaison 48 d'axe transversal. La tige 48 traverse l'extrémité avant du tiroir 44 transversalement de part en part et présente deux portions d'extrémités transversales qui sont reçues dans des lumières aménagées dans des flasques parallèles du levier 38, lesquels flasques s'étendent verticalement et longitudinalement sous la palette de préhension 40. L'avant du tiroir 44 est encadré transversalement par les deux flasques 52 et les deux lumières 50 sont inclinées d'un angle d'environ 45 degrés vers l'avant et vers le bas. La tige de liaison 48 relie donc le tiroir 44 au levier 38 en permettant aux deux éléments d'avoir des déplacements relatifs en translation et en rotation. Par ailleurs, on peut voir que le tiroir 44 comporte, dans sa partie avant, une tête 54 qui s'étend vers le haut de manière à dépasser vers l'extérieur au travers d'une ouverture aménagée au centre de la palette de préhension 40 du levier 38. Au repos, le levier 38 est en appui dans une position basse sur l'embase, tandis que le tiroir 2 0 44 est lui, sous l'effet du ressort 36 et via le chariot 30, dans une position reculée et haute dans laquelle la tige de liaison 48 qui est liée au tiroir 44 est reçue sensiblement à l'extrémité arrière haute des lumières obliques du levier 38. Selon l'invention, l'utilisateur peut provoquer l'ouverture du mécanisme de verrouillage par deux actions distinctes. Premièrement, l'utilisateur peut exercer sur la tête 54 du tiroir 44 une pression sensiblement verticale du haut vers le bas, par exemple avec la main ou avec l'extrémité d'un bâton de ski (l'utilisation d'un bâton lui permettant d'ouvrir le dispositif sans avoir à se baisser). Sous l'effet de cette pression, la tige de liaison 48 qui est liée au tiroir 44 va coulisser dans les lumières 50 du levier 38. En effet, ce dernier reste alors immobile car il est en butée 3 0 sur l'embase 12. En coulissant dans les lumières obliques 50, la tige de liaison 48 va provoquer une transformation de l'effort vertical exercé par l'utilisateur en un mouvement combiné du tiroir 44 (comme dans un système à came), ce mouvement étant la combinaison d'une translation longitudinale vers l'avant et d'une rotation autour de l'axe de la tige 46 (dans le sens anti-horaire sur la figure). Du fait que le tiroir 44 et le chariot 30 sont liés par une liaison pivot, la composante de translation longitudinale du mouvement du tiroir 44 est directement transmise au chariot 30, lequel est ainsi commandé vers sa position avant d'ouverture. Bien entendu, dès que l'utilisateur relâche son effort sur la tête 54 du tiroir 44, le ressort 36 ramène le tiroir 44 à sa position de repos, et, dans le même temps, le chariot 30 vers sa position arrière de verrouillage. Deuxièmement, comme cela est illustré à la figure 2, l'utilisateur peut saisir la palette de préhension 40 du levier 38 et la soulever vers le haut, provoquant ainsi une rotation du levier autour de l'axe Al de la tige d'articulation 39 (dans le sens anti-horaire sur les figures). Par ce mouvement de rotation, les lumières du levier 38 entraînent avec elles la tige de liaison 48 qui est solidaire du tiroir 44. Le tiroir 44 est ainsi entraîné vers l'avant, emmenant avec lui le chariot 30 vers sa position avant de déverrouillage. Comme dans le premier cas d'ouverture, dès que l'utilisateur relâche le levier 38, le ressort 36 ramène le chariot 30 et le tiroir 44 vers leur position de repos, et ce dernier ramène, par l'intermédiaire de la tige de liaison 48, le levier 38 vers sa position initiale. Ce système d'ouverture peut donc être avantageusement manipulé de deux façons. La première façon est une pression exercée essentiellement vers le bas. La deuxième façon est une traction essentiellement vers le haut. A tout moment, l'utilisateur pourra donc choisir la façon de commander l'ouverture du mécanisme qui sera la plus pratique pour lui. Selon l'invention, le dispositif de fixation peut être fixé sur un article de sport, en l'occurrence un engin de glisse tel qu'un ski de fond, de manière très simple et rapide, et avec une possibilité de réglage de sa position sur l'article de sport. En effet, le dispositif de fixation 10 est prévu pour être lié au ski par un élément d'interface 60 qui est solidaire du ski. L'élément d'interface 60 peut être une pièce spécifique ancrée sur le ski (par vissage, soudage, collage, etc..) ou peut être une pièce intégrée au ski au sens où elle serait ancrée au ski lors de la fabrication du ski. Dans l'exemple illustré, l'élément d'interface est une glissière en ce sens qu'elle est réalisée sous la forme d'un profilé longitudinal (en l'occurrence de type femelle) qui présente, en section transversale, une forme complémentaire de la section transversale de l'embase 12 (en l'occurrence de type mâle, mais les formes pourraient être inversées). L'élément d'interface 60 forme donc une sorte de logement dans lequel l'embase 12 peut être engagée par coulissement selon la direction longitudinale. Par cette coopération de formes complémentaires, l'embase 12 se trouve donc bloquée transversalement, verticalement, et en rotation, mais il lui reste la possibilité de se déplacer longitudinalement dans l'élément d'interface, et donc par rapport au ski. Pour cela, il est nécessaire de prévoir des moyens de blocage selon cette direction 3 0 longitudinale. Selon l'invention, ces moyens de blocage comprennent une des tiges d'articulation du mécanisme de verrouillage, et ils permettent d'ancrer longitudinalement le dispositif de fixation dans l'une de plusieurs positions longitudinales prédéfinies. En l'occurrence, on a vu que le levier 38 du mécanisme de verrouillage est articulé sur l'embase 12 par une tige d'articulation 39. Pour cela, comme cela ressort des figures 3 et 4, le levier 38 comporte un alésage transversal 37 et il est reçu entre deux flasques latéraux 13 de l'embase 12 qui sont percés d'orifices correspondants 15. La tige 39 est destinée à être engagée transversalement au travers de l'alésage 37 et des orifices correspondants 15 lorsqu'ils sont alignés, pour réaliser l'articulation du levier sur la tige. 2890317 8 L'élément d'interface présente par ailleurs une série de perçages 62 qui sont aménagés dans des parois latérales 64 entre lesquelles l'embase est reçue. Les perçages sont agencés par paires alignées transversalement. Lorsque l'embase est engagée dans l'élément d'interface, il est possible de faire coïncider l'alignement alésage 37 du levier 38/perçages 15 de l'embase avec une paire de perçages 62, de telle sorte que la tige 39 (dont la longueur est prévue en conséquence) peut être engagée simultanément au travers des trois éléments, assurant d'une part l'articulation du levier 38 sur l'embase 12, et le blocage longitudinal de l'ensemble sur l'élément d'interface 60. Comme il est prévu plusieurs paires de perçages sur l'interface 62, les paires étant décalées longitudinalement les unes des autres, il est possible de choisir et de régler la position longitudinale du dispositif de fixation par rapport à l'élément d'interface 60 entre plusieurs positions prédéterminées. Dans ce mode de réalisation, on comprend que, en l'absence de l'élément de blocage constitué par l'axe d'articulation 39, le dispositif de fixation peut coulisser entre les différentes positions prédéterminées. La tige d'articulation 39 assure donc l'ancrage effectif du dispositif 10 par le blocage du coulissement longitudinal. Cependant, l'invention pourrait aussi être mise en oeuvre sans que la liaison embase/élément d'interface 60 ne forme une glissière. Il pourrait s'agir d'une simple liaison par emboîtement (par exemple par emboîtement vertical) de l'embase sur l'élément d'interface, plusieurs positions discrètes d'emboîtement étant prévues. La tige de blocage 2 0 assurerait alors l'ancrage du dispositif en empêchant qu'il ne se déplace verticalement dans la direction de déboîtement. De même, d'autres éléments d'articulations pourraient être utilisés pour former les moyens de blocage. Ainsi, certains mécanismes d'ouverture comportent plusieurs éléments articulés, avec par exemple une biellette de renvoi de mouvement, et on pourrait alors choisir que ce 2 5 soit une tige d'articulation de la biellette qui serve de moyen de blocage. Ainsi, selon l'invention, les moyens de blocage ne sont pas assurés par des moyens spécifiques, mais par des moyens qui remplissent une autre fonction au sein du dispositif de fixation. De la sorte, la fonction du réglage de la position longitudinale du dispositif de fixation est assurée avec un surcoût et avec un excès de poids le plus réduit possible, ainsi 3 0 qu'avec un encombrement minimum | L'invention propose un dispositif de fixation d'une chaussure sur un article de sport, du type dans lequel le dispositif de fixation (10) comporte un mécanisme de verrouillage muni d'au moins un organe articulé autour d'un axe d'articulation, du type dans lequel le dispositif de fixation (10) est ancré sur un élément d'interface (60) solidaire de l'article de sport selon l'une de plusieurs positions prédéterminées, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (A1) du mécanisme d'ouverture est matérialisé par une tige transversale (39), et en ce que la tige transversale (39) permet d'assurer au moins en partie l'ancrage du dispositif de fixation (10) sur l'élément d'interface (60) selon l'une des positions prédéfinies par rapport à l'élément d'interface. | 1. Dispositif de fixation d'une chaussure sur un article de sport, du type dans lequel le dispositif de fixation (10) comporte un mécanisme de verrouillage (19) muni d'au moins un organe articulé autour d'un axe d'articulation (Al), du type dans lequel le dispositif de fixation (10) est ancré sur un élément d'interface (60) solidaire de l'article de sport selon l'une de plusieurs positions prédéterminées, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (Al) du mécanisme d'ouverture est matérialisé par une tige transversale (39), et en ce que la tige transversale (39) permet d'assurer au moins en partie l'ancrage du dispositif de fixation (10) sur l'élément d'interface (60) selon l'une des positions prédéfinies par rapport à l'élément d'interface. 2. Dispositif de fixation selon la 1, caractérisé en ce que l'élément d'interface (60) et le dispositif de fixation (10) coopèrent à la manière d'une glissière longitudinale. 3. Dispositif de fixation selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la tige (39) traverse au moins l'élément d'interface (60), une embase (12) du dispositif de fixation, et l'organe articulé (38) du mécanisme de verrouillage (19). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe articulé (38) appartient à un système d'ouverture du mécanisme de verrouillage (19). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que 2 5 l'organe articulé est un levier de préhension (38). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'organe articulé est une biellette de renvoi. 3 0 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce l'article de sport est un ski. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce l'article de sport est un ski de fond 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce l'élément d'interface (60) est au moins en partie intégré à l'article de sport. 2890317 10 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce l'élément d'interface (60) est lié au ski par collage, vissage, par soudage ou par ancrage lors de la fabrication du ski. | A | A63 | A63C | A63C 9 | A63C 9/20,A63C 9/00 |
FR2893259 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE COMMANDE D'UN SYSTEME GENERATEUR D'AGENT REDUCTEUR D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE. | 20,070,518 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de commande d'un système générateur d'agent réducteur d'un moteur à combustion interne selon lequel le système générateur d'agent réducteur génère de l'agent réducteur de manière impulsionnelle et alimente un canal de gaz d'échappement du moteur à combustion interne en amont d'un catalyseur SCR pour une réduction catalytique sélective des oxydes d'azote contenus dans les gaz d'échappement, comprenant un modèle de catalyseur qui modélise le niveau de remplissage d'agent réactif du catalyseur SCR et un circuit de régulation qui compare le niveau de remplissage modélisé d'agent réactif à une valeur de consigne enregistrée en mémoire. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre d'un tel procédé. 15 Etat de la technique Dans le cadre de la future réglementation concernant les rejets d'oxydes d'azote par les véhicules automobiles, il faut traiter les gaz d'échappement. La réduction catalytique sélective SCR permet de diminuer les rejets d'oxydes d'azote NOx des moteurs à combustion in- 20 terne notamment des moteurs diesel fonctionnant avec un mélange principalement maigre dans le temps, c'est-à-dire des gaz d'échappement riches en oxygène. On ajoute aux gaz d'échappement une quantité définie d'un agent réducteur à effet sélectif. Cela peut se faire par exemple sous la forme d'ammoniac ajouté directement de fa- 25 çon dosée à l'état gazeux ou encore à partir d'une matière première sous la forme d'urée ou d'une solution aqueuse d'urée (solution HWL). Le document DE-404 39 142-Al décrit un système de nettoyage des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne selon lequel on réduit les rejets d'oxydes d'azote NOx à l'aide d'un cata- 30 lyseur SCR qui réduit les oxydes d'azote contenus dans les gaz d'échappement par un agent réactif est de l'ammoniac pour former de l'azote. L'ammoniac est fourni par un catalyseur d'hydrolyse à partir de la solution aqueuse d'urée (solution HWL) en amont du catalyseur SCR. Le catalyseur d'hydrolyse transforme l'urée contenue dans la solution 35 HWL en ammoniac et en dioxyde de carbone. Dans une seconde étape, l'ammoniac réduit les oxydes d'azote en azote et génère de l'eau comme sous produit de la réaction. Le déroulement précis du procédé est suffisamment décrit dans la littérature technique pour ne pas nécessiter de nouvelle description (voir WEISSWELLER in CIT (72), Pages 441 - 449, 2000). L'inconvénient de ce procédé est celui de la consommation de la solution HWL pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne. La consommation correspond à environ 4 % de la consommation de carburant. Dans ces conditions, il faut assurer io l'alimentation en solution aqueuse d'urée de façon très répandue par exemple au niveau des stations d'essence. Un autre inconvénient du procédé est celui de la plage de température nécessaire. La réaction d'hydrolyse de la solution aqueuse d'urée se produit de manière quantitative seulement à partir de températures supérieures à 200 C. Or 15 dans le cas des moteurs diesel, on atteint de telles températures des gaz d'échappement seulement après une certaine durée de fonctionnement assez longue. Du fait des dépôts dans le cas de températures inférieures à 200 C, on peut arriver au bourrage de l'unité de dosage qui, pour le moins, gêne l'alimentation de la solution aqueuse d'urée dans la con- 20 duite de gaz d'échappement. En outre, à des températures inférieures à 200 C, du fait d'une polymérisation, l'adjonction dosée de la solution aqueuse d'urée peut bloquer les caractéristiques catalytiques nécessaires du catalyseur d'hydrolyse ou du catalyseur SCR. Le document DE-199 22 961-C2 décrit une installation 25 de nettoyage des gaz d'échappement d'une source de combustion notamment d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile, au moins pour engendrer les oxydes d'azote avec un catalyseur générateur d'ammoniac ; celui-ci génère de l'ammoniac en l'utilisant comme matière première au moins une partie des gaz d'échappement rejetés par la 30 source de combustion alors que pendant les phases de fonctionnement générant de l'ammoniac et le catalyseur réducteur d'oxydes d'azote en aval du catalyseur générant l'ammoniac, on réduit les oxydes d'azote contenus dans les gaz d'échappement émis par la source de combustion ; cette réduction se fait en utilisant l'ammoniac ainsi généré comme 35 agent réducteur. Il est prévu une unité générant des oxydes d'azote, externes à la source de combustion pour enrichir les gaz d'échappement fournis au catalyseur générateur d'ammoniac et qui génère des oxydes d'azote pendant les phases de fonctionnement générant de l'ammoniac. Comme unité générant des oxydes d'azote, on a par exemple un géné- rateur à plasma pour l'oxydation par un procédé au plasma de l'azote contenu dans une veine de gaz qui alimente le générateur pour former des oxydes d'azote. L'hydrogène nécessaire à la formation d'ammoniac est formé pendant les phases de fonctionnement générant de l'ammoniac en faisant fonctionner la source de combustion avec un rapport d'air riche c'est-à-dire un rapport d'air riche en carburant. Le document WO 01/14702-A décrit un procédé de chi-mie au plasma pour générer un mélange gazeux riche en hydrogène. Selon ce procédé, on traite dans un arc électrique un mélange air / carburant riche en carburant de préférence dans les conditions POx. Pour éviter d'avoir à transporter un autre agent de fonctionnement on a développé entre temps dans un document non publié de la demanderesse, un procédé au plasma pour générer l'agent réducteur de façon embarquée. Pour cela, on fabrique l'ammoniac nécessaire à la réduction des oxydes d'azote à partir de substances non polluantes, à la demande dans le véhicule et ensuite on les fournit au procédé SCR. Une solution compatible avec la consommation de carburant est celle d'un procédé à fonctionnement discontinu pour générer de l'ammoniac comme celui proposé également dans ce document. L'ammoniac comme agent réducteur est fourni de manière impulsionnelle. Ce procédé ou le dispositif qui le met en oeuvre seront appelés ci-après procédé RGS (système de génération de réducteur) ou système de génération d'agent réducteur. Dans le cas d'états de fonctionnements stationnaire et dynamique du moteur à combustion interne, pour garantir une quantité suffisante d'agent réducteur stocké dans le catalyseur SCR, le document DE 10200431624 décrit pour le procédé utilisant la solution HWL, un procédé de gestion d'un catalyseur utilisé pour nettoyer les gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne ; selon ce procédé, en amont du catalyseur, on introduit dans le canal des gaz d'échappement l'agent réactif nécessaire au catalyseur. Le niveau de remplissage en agent réactif du catalyseur est commandé en fonction d'une certaine valeur de consigne enregistrée en mémoire ou est régulé sur cette valeur de consigne. Le niveau de remplissage en agent réactif du catalyseur se détermine à l'aide d'un modèle à partir des émissions brutes mesurées ou calculées du moteur à combustion interne, de l'addition dosée, cal-culée actuellement pour l'agent réducteur et du rendement actuel cal-culé du catalyseur. Par la régulation du niveau de remplissage du catalyseur, on garantit d'une part une quantité suffisante d'agent réducteur accumulé pour réduire des quantités importantes d'oxydes d'azote correspondant à des demandes maximales et d'autre part on évite un glissement de l'agent réactif lorsqu'on atteint la capacité de stockage maximale. Ce procédé utilise une fourniture continue d'agent réducteur, en quantité suffisante et du fait des déviations de régulations importantes qui se produisent alors, il ne convient pas pour une fourniture discontinue d'agent réducteur comme celle du système générateur d'agent réducteur. Buts de l'invention La présente invention a ainsi pour but de développer un procédé et un dispositif permettant de réguler le niveau de remplissage d'un catalyseur SCR dans le cas d'une alimentation discontinue en agent réducteur. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus caractérisé par une intégrale dans le temps du dosage nécessaire en agent réactif, on forme une demande intégrée d'agent réactif, et par une intégration dans le temps de la quantité dosée d'agent réactif, on forme un signal intégré d'agent réactif, et on génère un signal de demande d'agent réactif qui déclenche au moins une impulsion d'agent réactif si la différence entre la demande intégrée, l'agent réactif et le signal intégré d'agent réactif dépasse un seuil prédéfini. L'invention concerne également un procédé du type défini ci-dessus caractérisé en ce qu'on génère un signal de demande d'agent réactif qui déclenche au moins une impulsion d'agent réactif si la diffé- rence entre la valeur de consigne en mémoire le niveau de remplissage d'agent réactif dépasse un seuil prédéfini L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé, caractérisé en ce qu'une unité de régulation avec un circuit de régulation et/ou un intégrateur et/ou un étage de comparaison et/ou une unité de commande font partie d'un programme d'appareil de commande enregistré dans un appareil de commande d'un véhicule équipé d'un système générateur d'agent réducteur. L'addition dosée, actuelle nécessaire en agent réactif peut être déterminée dans un circuit de régulation réalisé de préférence uniquement par le calcul. Par la comparaison de la demande intégrée en agent réactif qui se fait en continu et de l'intégrale de la quantité d'agent réactif fourni de manière impulsionnelle, par rapport à un seuil on obtient une demande discontinue d'agent réactif. Par un choix ap-proprié du seuil, on peut éviter que la quantité d'agent réactif accumulé dépasse la quantité minimale demandée et que l'addition d'agent réactif sous forme impulsionnelle dépasse la capacité d'accumulation du catalyseur SCR. On obtient un circuit de régulation à fonctionnement discontinu en ce que comme indiqué ci-dessus, on génère un signal de demande d'agent réactif qui déclenche au moins une impulsion d'agent réactif si la différence entre la valeur de consigne en mémoire et le ni-veau de remplissage en agent réactif dépasse un seuil prédéfini. Dans ce cas également par un choix approprié du seuil on évite que la quan- tité d'agent réactif accumulée ne passe en dessous d'une quantité minimale demandée ou qu'après une addition impulsionnelle d'agent réactif on dépasse la capacité d'accumulation du catalyseur SCR. Suivant une autre caractéristique, le modèle de catalyseur reçoit la quantité d'agent réactif délivrée par le système générateur d'agent réducteur sous la forme d'un signal d'agent réducteur si bien que le modèle de catalyseur contiendra l'information de la quantité d'agent réactif effectivement ajoutée par dosage au catalyseur SCR sa-chant qu'en tenant compte de la consommation d'agent réactif, on peut calculer au préalable le niveau actuel du catalyseur SCR. Selon une variante de réalisation préférentielle du procédé, le seuil prévu correspond à une impulsion d'agent réactif ou à un multiple d'une impulsion. Le catalyseur SCR recevra ainsi précisément la quantité nécessaire d'agent réactif pour atteindre la valeur de consi- gne d'accumulation. La plus petite déviation entre le niveau de remplis-sage d'un agent réactif et la valeur de consigne en mémoire est atteinte lorsque le seuil correspond à une impulsion d'agent réactif. Comme la valeur de consigne en mémoire est prédéfinie en fonction de la température du catalyseur SCR, on peut tenir compte de la dépendance en température de la capacité d'accumulation et de l'activité catalytique du catalyseur SCR dans la demande d'agent réactif. On aura une détermination précise du niveau de remplis-sage d'agent réactif du catalyseur SCR en fonction de la quantité d'agent réactif fournie si on détermine le niveau de remplissage en agent réactif en fonction du débit massique d'oxydes d'azote NOx fourni au catalyseur SCR et/ou sortant du catalyseur SCR et/ou la température du catalyseur SCR et/ou du glissement en agent réactif et/ou du rendement du catalyseur SCR. Les débits massiques d'oxydes d'azote NOx peuvent se déterminer à partir des paramètres de fonctionnement du moteur à combustion interne. Le procédé décrit s'applique de préférence à des moteurs diesel ou des moteurs fonctionnant avec un mélange pauvre et équipés d'un système générateur d'agent réducteur. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé comme cela a été rappelé ci-dessus. L'appareil de commande peut être la commande de moteur qui équipe de toute façon dans les moteurs à combustion interne actuels et qui dispose des principales données de fonctionnement du moteur à combustion interne nécessaires à la mise en oeuvre du procédé de l'invention ; l'appareil de commande peut également être intégré à l'unité de commande du système générateur d'agent réducteur. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'une installation de post-traitement des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne équipé d'un système générateur d'agent réducteur ; - la figure 2 est une vue schématique d'une première unité de régula- tion de commande d'un système générateur d'agent réducteur équipée d'un circuit de régulation à fonctionnement continu ; - les figures 3a - 3c représentent les chronogrammes des signaux de la première unité de régulation selon la figure 2 ; - la figure 4 est une vue schématique d'une seconde unité de régulation de commande d'un système générateur d'agent réducteur équipé d'un circuit de régulation à fonctionnement discontinu ; - les figures 5a - 5c montrent les chronogrammes des signaux de la seconde unité de régulation selon la figure 4. Description de modes de réalisation 15 La figure 1 montre schématiquement une installation de post-traitement des gaz d'échappement ou installations de traitement aval des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, non représenté, équipé d'un système générateur d'agent réducteur 30 appliquant le procédé de l'invention. 20 Les gaz d'échappement du moteur à combustion interne circulent dans le canal de gaz d'échappement 60 suivant la direction de circulation 61. En amont du catalyseur SCR 63, un système générateur d'agent réducteur 30 ajoute de manière dosée de l'agent réactif par une alimentation en agent réactif 51. Le mélange formé par les gaz 25 d'échappement et l'agent réactif arrive dans le catalyseurs SCR 63 selon la direction de passage 62. Une unité de commande 31 assure la commande du système générateur d'agent réducteur 30. L'agent réducteur de l'exemple présenté est de l'ammoniac fourni de manière impulsionnelle par le système générateur 30 d'agent réducteur 30 ; cet agent réducteur est accumulé ou stocké dans le catalyseur SCR 63. Le catalyseur SCR 63 fonctionne selon le principe de la réduction catalytique sélective pour réduire en azote et en eau, les oxydes d'azotes contenus dans les gaz d'échappement contenant égale-ment de l'oxygène, à l'aide de l'ammoniac accumulé constituant l'agent 35 réducteur. Dans les états de fonctionnement non stationnaires, dynamiques du moteur à combustion interne, rejetant un maximum d'oxydes d'azote, pour disposer d'une quantité suffisante d'agent réactif permettant une élimination aussi complète que possible des oxydes d'azote contenus dans les gaz d'échappement, il faut s'assurer d'une quantité minimale d'agent réactif stocké dans le catalyseur SCR 63. D'autre part on ne peut dépasser la capacité d'accumulation maximale du catalyseur SCR 63 en agent réactif pour éviter un glissement d'agent réactif. Le niveau de remplissage du catalyseur SCR 63 doit être réglé en conséquence. La capacité d'accumulation ou de stockage du catalyseur SCR 63 dépend de la température et diminue en fonction de l'augmentation de la température. En outre, l'activité catalytique du catalyseur SCR 63 dépend de la température. Le niveau de remplissage optimum du catalyseur SCR 63 dépend ainsi au moins de la tempéra- ture du catalyseur SCR 63. La figure 2 montre schématiquement une première unité de régulation 1 pour commander le système générateur d'agent réducteur 30 avec un circuit de régulation 10 fonctionnant de manière continue. Le circuit de régulation 10 comprend un moyen prédéfinissant la valeur de consigne 12, un additionneur 13, un régulateur 14 et un modèle de catalyseur 15. Le moyen prédéfinissant la valeur de consigne 12 et le modèle de catalyseur 15 reçoivent un signal de température 24 représentant la température du catalyseur SCR 63 de la fi- gure 1. Le moyen prédéfinissant la valeur de consigne 12 fournit une valeur de consigne d'accumulation 22 à l'additionneur 13. L'additionneur 13 reçoit en outre comme signal de sortie du modèle de catalyseur 15, le niveau de remplissage en agent réactif 23 du cataly- Beur SCR 63 ; l'additionneur forme une différence de régulation 21 fournie comme grandeur d'entrée au régulateur 14. La demande d'agent réactif 22 qui représente l'addition dosée, nécessaire d'agent réactif pour respecter le niveau de remplissage souhaité dans le catalyseur SCR 63 est fournie comme grandeur de sortie du régulateur 14 à un premier intégrateur 32. Le premier intégrateur 32 forme une demande intégré d'agent réactif 42 à partir de la demande d'agent réactif 22. Un second intégrateur 33 reçoit un signal d'agent réactif 40 émis par l'unité de commande 31 du système générateur d'agent réducteur 30 ; à partir de là le second intégrateur forme un signal intégré d'agent réactif 41. Le signal d'agent réactif 40 est en outre fourni comme grandeur d'entrée au modèle de catalyseur 15. La demande intégrée d'agent réactif 42 et le signal intégré d'agent réactif 41 sont appliqués à un étage de comparai-son 34 dont le signal de sortie, c'est-à-dire un signal de demande d'agent réactif 43, est fourni à l'unité de commande 31 du système générateur d'agent réducteur 30. L'alimentation en agent réactif 51 four-nit des impulsions d'agent réactif 50 au canal de gaz d'échappement 60 représenté à la figure 1. Le modèle de catalyseur 15 est réalisé de façon connue pour calculer le niveau de remplissage en agent réactif 23 au moins à partir du débit d'agent réactif entrant dans le catalyseur SCR 63, débit représenté par le signal d'agent réactif 40. D'autres grandeurs caractéristiques qui peuvent servir à déterminer le niveau de remplissage en agent réactif 23 sont la température du catalyseur SCR 63, le débit massique d'oxydes d'azote NOx arrivant avec les gaz d'échappement, le débit massique d'oxydes d'azote NOx sortant du catalyseur SCR 63, le glissement d'agent réactif ainsi que le rendement calculé du catalyseur SCR 63. Pour simplifier les calculs on peut rapporter les débits massiques d'oxydes d'azote NOx à la quantité fournie d'agent réactif. Le procédé selon l'invention est appliqué comme décrit ci- après, dans l'unité de régulation 1 représentée : Le moyen de définition de la valeur de consigne 12 dé-termine le niveau de remplissage en agent réactif souhaité en s'appuyant au moins sur la température du catalyseur SCR 63 et transmet cette valeur comme valeur de consigne d'accumulation 20 à l'additionneur 13. Le modèle de catalyseur 15 calcule le niveau de rem-plissage d'agent réactif 23. L'additionneur 13 forme la différence de régulation 21 à partir du niveau de remplissage en agent réactif 23 et de la valeur de consigne d'accumulation 20 ; puis le régulateur 14 détermine la demande en agent réactif 22 nécessaire pour régler le niveau de remplissage du catalyseur SCR 63 sur la valeur de consigne d'accumulation 20. La transformation de la demande d'agent réactif 22 dé-terminée de façon continue en une demande discontinue d'agent réactif telle qu'elle peut être assurée par le système générateur d'agent réducteur 30 à fonctionnement impulsionnel est assurée par les deux intégrateurs 32, 33 et par l'étage de comparaison 34. Le premier intégrateur 32 additionne la demande d'agent réactif 22 pour fournir une demande intégrée d'agent réactif 42 qui augmente de façon continue pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne. Le second intégrateur 33 additionne le signal d'agent réactif 40 impulsionnel qui correspond effectivement aux impulsions d'agent réactif 50 fournies par le système générateur d'agent réducteur 30 et correspondant ainsi aux quantités d'agent réactif pour obtenir un signal intégré d'agent réactif 41 à évolu- tion par paliers. Aussi longtemps qu'aucune impulsion d'agent réactif 50 n'est fournie par le système générateur d'agent réducteur 30, le signal intégré d'agent réactif 41 reste constant alors que la demande intégrée d'agent réactif 42 augmente. Lorsque la différence entre la demande intégrée 42 d'agent réactif et le signal intégré d'agent réactif 41 dépasse le seuil prédéfini par l'étage de comparaison 34, le signal de demande d'agent réactif 43 demande une impulsion d'agent réactif 50 et cette impulsion est déclenchée par l'unité de commande 31. Le signal d'agent réactif 40 transmet la quantité fournie en agent réactif au second intégrateur 33 si bien que le signal intégré d'agent réactif 41 aug- mente de façon correspondante. Par le signal d'agent réactif 40, le modèle de catalyseur 15 est informé de la quantité d'agent réducteur délivrée au catalyseur SCR 63 pour recalculer le niveau de remplissage actuel d'agent réactif 23 du catalyseur SCR 63. De manière préférentielle, le seuil est prédéfini dans l'étage de comparaison 34 pour correspondre à la quantité d'agent réactif d'une impulsion d'agent réactif 50 ou un multiple entier de celle-ci. On obtient la déviation la plus faible entre le niveau de remplissage du catalyseur SCR 63 et la valeur de consigne si le seuil correspond à une seule impulsion d'agent réactif 50. L'unité de régulation complète 1, indépendamment du système générateur d'agent réactif 30 et de l'alimentation en agent réactif 50 fait de préférence partie d'un programme d'appareil de commande. Le programme d'appareil de commande peut être logé dans l'unité de commande 31 du système générateur d'agent réducteur 30 ou dans une commande de moteur principale. Les figures 3a - 3c montrent les chronogrammes des signaux de l'unité de régulation 1 de la figure 2 et auxquels se réfère la description suivante. La figure 3a représente la demande d'agent réactif 22 émise par le régulateur 14 et la demande intégrée d'agent réactif 42 qui en découle par intégration en fonction du temps représenté par l'axe des temps 70.1. La demande d'agent réactif 22 varie de manière continue suivant la consommation variable d'agent réactif ; cette demande varie par exemple selon les variations des états de fonctionnement du moteur à combustion interne. La demande intégrée en agent réactif 42 augmente de façon correspondante, continue. La figure 3b montre la demande intégrée d'agent réactif 42 et le signal intégré d'agent réactif 41 en fonction de l'axe des temps 70.2. La demande intégrée d'agent réactif 42 augmente de manière continue. Le signal intégré d'agent réactif reste constant jusqu'au déclenchement d'une impulsion d'agent réactif 50. Cette impulsion d'agent réactif 50 est déclenchée dès que la différence entre la demande intégrée d'agent réactif 42 et le signal d'agent réactif 41 dépasse le seuil prédéfi- ni par l'étage de comparaison 34. Le seuil de cet exemple de réalisation est choisi pour correspondre à une impulsion d'agent réactif 50 de sorte que le signal intégré d'agent réactif 41 après une impulsion d'agent réactif 50 correspond à la valeur de la demande intégrée d'agent réactif 42. La figure 3c montre la demande d'agent réactif 22 et le signal d'agent réactif 40 en fonction de l'axe des temps 70.3. Le signal d'agent réactif 40 correspond aux impulsions d'agent réactif 50 émises par le système générateur d'agent réducteur 30. Pour une forte de-mande d'agent réactif 22, les impulsions d'agent réactif 50 se suivent à des intervalles rapprochés alors que si la demande d'agent réactif 22 est faible, les impulsions d'agent réactif 50 ne sont demandés qu'isolément. La quantité d'agent réactif fournie par le catalyseur SCR 63 est ainsi fixée en fonction de la fréquence des impulsions d'agent réactif 50. La figure 4 montre schématiquement une variante de réalisation de l'unité de régulation 2 pour la commande du système générateur d'agent réducteur 30 utilisant un circuit de régulation 11 à fonctionnement discontinue. En plus des composants déjà décrits à l'aide de la figure 2 à savoir le moyen de définition de la valeur de consigne 12, l'additionneur 13 et le modèle de catalyseur 15, le circuit de régulation 11 comporte également un étage de comparaison 16 et l'unité de commande 31 du système générateur d'agent réducteur 30. Le moyen définissant la valeur de consigne 12 et le modèle de catalyseur 15 reçoivent le signal de température 24 indiquant la température du catalyseur SCR 63. Le moyen donnant la valeur de consigne 12 forme la va-leur de consigne d'accumulation 20 en fonction au moins de la température du catalyseur SCR ; cette valeur de consigne est fournie à l'additionneur 13. Le modèle de catalyseur 15 calcule également en tenant compte de la température du catalyseur SCR, le niveau de rem-plissage actuel en agent réactif 23 ; ce signal est fourni à l'additionneur 13. A partir des deux grandeurs d'entrée l'additionneur 13 forme la différence de régulation 21 qui constitue la grandeur d'entrée de l'étage de comparaison 16 ; à partir de cette grandeur, l'étage de comparaison établit le signal de demande d'agent réactif 43. Le signal de demande d'agent réactif 43 est appliqué à l'unité de commande 31 du système générateur d'agent réducteur 30 ; à partir du signal de demande d'agent réactif 43, une impulsion d'agent réactif 50 est fournie au catalyseur SCR 63 par l'alimentation en agent réactif 51. L'émission de l'impulsion d'agent réactif 50 est transmise par l'unité de commande 31 par l'intermédiaire du signal d'agent réactif 40 au modèle de catalyseur 15 ; celui-ci recalcule le niveau de remplissage actuel en agent réactif 23. Le déclenchement d'une impulsion d'agent réactif 50 est déclenché par un signal de demande d'agent réactif 43 si la différence de régulation 21 c'est-à-dire la différence entre la valeur de consigne d'accumulation 20 et le niveau de remplissage en agent réactif 23 effectivement contenu dans le catalyseur SCR 63 est supérieure à un seuil prédéfini dans l'étage de comparaison 16. Par le signal d'agent réactif 40, le modèle de catalyseur 15 dispose de la quantité d'agent réactif ef- fectivement fournie par le système générateur d'agent réducteur 30 sous forme impulsionnelle au catalyseur SCR 63 de sorte qu'il peut en déterminer le niveau de remplissage effectif en agent réactif 23, niveau qui évolue de manière discontinue. Le seuil est de préférence prédéterminé pour l'étage de comparaison 16 pour correspondre à une impulsion d'agent réactif 50 ou à un multiple de la quantité d'une impulsion d'agent réactif. La déviation la plus faible entre le niveau de remplissage du catalyseur SCR 63 et la valeur de consigne est celle qui correspond au seuil de déclenchement d'une unique impulsion d'agent réactif 50. Le circuit de régulation 11 est transformé de préférence en une partie d'un programme d'appareil de commande. Pour cela, le programme d'appareil de commande est logé dans l'unité de commande 31 du système générateur d'agent réducteur 30 ou dans la commande principale du moteur. Les figures 5a - 5c montrent l'évolution dans le temps des signaux fournis par la seconde unité de régulation 2 de la figure 4 et auxquels se réfère la description suivante. La figure 5a montre la valeur de consigne d'accumulation 20 fournie par le moyen déterminant la valeur de consigne 12 selon l'axe des temps 71.1. La valeur de consigne d'accumulation 20 varie par exemple selon la température actuelle du catalyseur SCR 63. La figure 5b donne la valeur de consigne d'accumulation 20 et le niveau de remplissage d'agent réactif 23 par rapport à l'axe des temps 71.2. Le niveau de remplissage intégré d'agent réactif 23 diminue à cause de la consommation d'agent réactif par le catalyseur SCR 63 jusqu'à ce que la différence entre la valeur de consigne d'accumulation 20, le niveau de remplissage d'agent réactif 23 correspond au seuil en-registré dans l'étage de comparaison 16 de la figure 4. Puis une impulsion d'agent réactif 50 est déclenchée et signalée au modèle de catalyseur 15 ; puis le niveau de remplissage en agent réactif 23 du modèle de catalyseur 15 augmente. Dans le mode réalisation de l'invention représenté, le seuil choisi est inférieur à la quantité correspondante d'agent réactif fournie par une impulsion d'agent réactif 50 au catalyseur SCR 63. Ain-si le niveau de remplissage d'agent réactif 23 varie autour de la valeur de consigne d'accumulation 20. Le seuil de la quantité d'agent réactif correspond à une impulsion d'agent réactif 50 si bien que le niveau de remplissage d'agent réactif 23 correspond à la valeur de consigne d'accumulation 20 après une impulsion d'agent réactif 50. Le choix du seuil permet ainsi de déterminer la position relative de l'évolution du niveau de remplissage d'agent réactif 23 par rapport à l'évolution de la valeur de consigne d'accumulation 20. Le nombre d'impulsions d'agent réactif 50 déclenchées à chaque fois ainsi que la quantité correspondant à chaque impulsion d'agent réactif 50 détermine la valeur du niveau de remplissage d'agent réactif 23. La figure 5c montre le signal d'agent réactif 40 en fonction de l'axe des temps 71.3. Le signal d'agent réactif 40 correspond aux impulsions d'agent réactif 50 émises par le système générateur d'agent réducteur 30. Une impulsion du signal d'agent réactif 40 sera déclenchée si la différence entre la valeur de consigne d'accumulation 20 et le niveau de remplissage d'agent réactif 23 dépasse le seuil prédéfini. En principe le procédé et le dispositif peuvent s'appliquer à tous les véhicules équipés de moteurs diesel ou de moteurs fonction- nant avec un mélange pauvre avec d'autres carburants et utilisant un système générateur d'agent réducteur 60.30 | Procédé de commande d'un système générateur d'agent réducteur d'un moteur qui génère de manière impulsionnelle et alimente un canal d'échappement du moteur en amont d'un catalyseur SCR pour une réduction catalytique sélective des oxydes d'azote des gaz d'échappement. Un modèle de catalyseur modélise le niveau de remplissage d'agent réactif du catalyseur et un circuit de régulation compare le niveau à une valeur de consigne.Par une intégration dans le temps du dosage nécessaire en agent réactif, on forme une demande, et par une intégration dans le temps de la quantité dosée d'agent réactif, on forme un signal, et on génère un signal de demande d'agent réactif qui déclenche au moins une impulsion d'agent réactif si la différence entre la demande et le signal dépasse un seuil prédéfini. | 1 ) Procédé de commande d'un système générateur d'agent réducteur (30) d'un moteur à combustion interne selon lequel le système générateur d'agent réducteur (30) génère de l'agent réducteur de manière im-pulsionnelle et alimente un canal de gaz d'échappement (60) du moteur à combustion interne en amont d'un catalyseur SCR (63) pour une réduction catalytique sélective des oxydes d'azote contenus dans les gaz d'échappement, comprenant un modèle de catalyseur (15) qui modélise le niveau de remplissage d'agent réactif (23) du catalyseur SCR (63) et un circuit de régulation (10) qui compare le niveau de remplissage modélisé d'agent réactif (23) à une valeur de consigne (20) enregistrée en mémoire, caractérisé en ce que par une intégration dans le temps du dosage nécessaire en agent réac- tif, on forme une demande intégrée d'agent réactif (42), et par une intégration dans le temps de la quantité dosée d'agent réactif, on forme un signal intégré d'agent réactif (41), et on génère un signal de demande d'agent réactif (43) qui déclenche au moins une impulsion d'agent réactif (50) si la différence entre la de- mande intégrée, d'agent réactif (42) et le signal intégré d'agent réactif (41) dépasse un seuil prédéfini. 2 ) Procédé de commande d'un système générateur d'agent réducteur (30) d'un moteur à combustion interne selon lequel le système généra- teur d'agent réducteur (30) génère de manière impulsionnelle de l'agent réactif et alimente un canal de gaz d'échappement (60) du moteur à combustion interne en amont d'un catalyseur SCR (63) pour une réduction catalytique sélective d'oxydes d'azote contenu dans les gaz d'échappement, comprenant un modèle de catalyseur (15) qui modélise le niveau de remplissage d'agent réactif (23) du catalyseur SCR (63) et un circuit de régulation (10) qui compare le niveau de remplissage d'agent réactif modélisé (23) à une valeur de consigne (20) enregistrée en mémoire, caractérisé en ce qu'on génère un signal de demande d'agent réactif (43) qui déclenche au moins une impulsion d'agent réactif (50) si la différence entre la valeur de consigne en mémoire (20) le niveau de remplissage d'agent réactif (23) dépasse un seuil prédéfini 3 ) Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu' on fournit au modèle de catalyseur (15) la quantité d'agent réactif délivré par le système générateur d'agent réducteur (30) sous la forme d'un 10 signal d'agent réactif (40). 4 ) Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le seuil prédéfini correspond à une impulsion d'agent réactif (50) ou à 15 un multiple de celle-ci. 5 ) Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu' on prédéfinit la valeur de consigne (20) en mémoire en fonction de la 20 température du catalyseur SCR (63). 6 ) Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu' on détermine le niveau de remplissage d'agent réactif (23) en fonction 25 d'un débit massique d'oxydes d'azote NOx fourni au catalyseur SCR (63) et/ou sortant du catalyseur SCR (63) et/ou de la température du catalyseur SCR (63) et/ou d'un glissement d'agent réactif et/ou du rende-ment du catalyseur SCR (63). 30 7 ) Application du procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce qu' on utilise le procédé dans des moteurs diesel ou des moteurs à alimentation maigre comportant un système générateur d'agent réducteur (30).8 ) Dispositif pour la mise en oeuvre selon l'une des 1 à 6, pour la commande d'un système générateur d'agent réducteur (30) d'un moteur à combustion interne selon lequel le système générateur d'agent réducteur (30) génère de façon impulsionnelle de l'agent réduc- teur et alimente un canal de gaz d'échappement (63) du moteur à combustion interne en amont d'un catalyseur SCR (63) pour une réduction catalytique sélective des oxydes d'azote contenus dans les gaz d'échappement, comprenant un modèle de catalyseur (15) modélisant le niveau de remplissage d'agent réactif (23) du catalyseur SCR (63) et un 1 o circuit de régulation (10, 11) qui compare le niveau de remplissage d'agent réactif modélisé (23) à une valeur de consigne en mémoire (20), caractérisé en ce qu' une unité de régulation (1, 2) avec un circuit de régulation (10, 11) et/ou un intégrateur (32, 33) et/ou un étage de comparaison (34) et/ou 15 une unité de commande (31) font partie d'un programme d'appareil de commande enregistré dans un appareil de commande d'un véhicule équipé d'un système générateur d'agent réducteur (30). 20 25 | B,F | B01,F01 | B01D,F01N | B01D 53,F01N 3,F01N 9 | B01D 53/90,B01D 53/30,B01D 53/56,B01D 53/94,F01N 3/20,F01N 9/00 |
FR2895833 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME DE SPECTROMETRIE DE MASSE EN TANDEM SANS SELECTION DE MASSE PRIMAIRE ET A TEMPS DE VOL | 20,070,706 | Domaine de l'invention L'invention se rapporte à un procédé de spectrométrie de masse et à un appareil apte à mettre en oeuvre ce procédé. En particulier, l'invention concerne un procédé de spectrométrie de masse en tandem à temps de vol sans sélection de masse primaire. Etat de la technique Pour rappel la spectrométrie de masse (MS), de quel type qu'elle soit, comporte généralement les étapes consistant à identifier des molécules présentes dans un échantillon par une mesure de masse de ces molécules après avoir été ionisées, accélérées et introduites dans un spectromètre de masse. On distingue également la spectrométrie de masse en tandem (MS-MS) Elle comporte généralement les étapes consistant à produire à l'aide d'un premier spectromètre de masse un spectre de masse primaire (MS) des molécules ionisées présentes dans l'échantillon analysé, à mettre en oeuvre une étape de sélection d'une masse primaire, puis à fragmenter, ou dit autrement dissocier, avec un système de dissociation les ions primaires de ladite masse primaire sélectionnée, de sorte à produire un spectre de masse dit de dissociation des fragments chargés provenant de la dissociation de ces ions primaires à l'aide d'un deuxième spectromètre de masse. Dans le cas particulier de la spectrométrie de masse à temps de vol, en plus des spectromètres de masse à temps de vol en tandem décrits précédemment avec sélection de masse primaire, on connaît également des spectromètres de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire. La spectrométrie de masse à temps de vol La spectrométrie de masse à temps de vol TOF comporte en particulier les étapes générales consistant à accélérer un paquet d'ions avec un champ électrique appliqué dans le vide, et à mesurer leur différence de temps d'arrivée sur un détecteur d'ions après avoir parcouru une distance de temps de vol dans un espace de temps de vol prédéterminé. Comme la différence de vitesse entre les différents ions dépend de leur différence de rapport masse sur charge M/Q (M étant la masse et Q la charge), les ions de plus petits rapports M/Q arrivent sur le détecteur avant les ions de rapports M/Q plus élevés. Un avantage de la spectrométrie de masse à temps de vol est de pouvoir mesurer toutes les masses des ions simultanément. La sensibilité et la vitesse d'acquisition des systèmes à temps de vol sont ainsi augmentées par rapport à d'autres systèmes basés sur le principe de la mesure d'une seule masse à la fois et d'un balayage subséquent sur l'ensemble des masses. Spectrométrie de masse à temps de vol en tandem avec sélection de masse primaire On connaît des spectromètres de masse en tandem MS-MS avec sélection de masse primaire qui utilisent en outre le principe du temps de vol précité. Un premier type de ces spectromètres de masse en tandem (MS-TOF) avec sélection de masse primaire utilise deux spectromètres de masse à temps de vol successifs (TOF-TOF) et une fenêtre temporelle pour réaliser ladite sélection de masse après la dissociation entre ces deux spectromètres de masse à temps de vol. Un deuxième type de ces spectromètres utilise le temps de vol au niveau du deuxième spectromètre de masse seulement et un système à balayage pour le premier spectromètre de masse. Dans les systèmes de ce type (MS-MS) n'utilisant qu'un seul spectromètre de masse à temps de vol, on connaît aussi ceux qui utilisent un spectromètre de masse à temps de vol du type réflectron (RTOF). On rappelle que les réflectrons sont des dispositifs, installés entre la source d'ions pulsée et le détecteur d'ions, et permettant d'améliorer la résolution des spectromètres de masse à temps de vol par une compensation, dans le temps de vol des ions de même masse, d'une différence due à une dispersion d'énergie cinétique de ces ions. Typiquement, un champ électrique orienté dans le sens opposé de l'arrivée des ions est appliqué à l'intérieur du réflectron. A cet effet, on utilise généralement une série d'électrodes auxquelles on applique des potentiels de tension dont les valeurs permettent que le champ électrique soit aussi constant que possible à l'intérieur du réflectron. Les ions pénétrant dans le réflectron sont alors réfléchis et refocalisés sur le détecteur d'ions.. Ainsi, les ions ayant une énergie cinétique plus grande, et donc les plus rapides, pénètrent davantage dans le réflectron, et y passent plus de temps que les ions de même masse mais de plus faible énergie cinétique (donc plus lents). Il découle alors que les différences de temps de vol sont compensées. Bien qu'ayant rendu de nombreux services, les spectromètres de masse en tandem avec sélection de masse ne peuvent produire qu'un seul spectre de dissociation secondaire à la fois. La sélection de la masse primaire en est une des causes principales. D'autres techniques ont néanmoins été proposées pour tenter de répondre à ces problèmes. Spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire Ainsi, on connaît des systèmes de spectrométrie de masse en tandem sans sélection de masse primaire utilisant la technique du temps de vol. Ils permettent de produire plusieurs spectres de masse de dissociation simultanément. On connaît en particulier un premier procédé de spectrométrie de masse à temps de vol sans sélection de masse primaire [1] qui consiste à mesurer simultanément le temps de vol et l'énergie cinétique de chaque fragment chargé. Ce procédé a été mis en oeuvre par un appareil constitué : - d'une source d'ions pulsée produisant des ions avec une énergie cinétique moyenne constante, - d'une boîte de collision pour fragmenter les ions (ou d'un espace permettant la fragmentation spontanée d'un ion métastable excité dans la source d'ions), 4 - d'un secteur électrostatique permettant de sélectionner le rapport de l'énergie cinétique des ions sur leur charge électrique E/q, - d'un espace de temps de vol, et - d'un détecteur d'ions capable de mesurer le temps de vol des ions. Ce procédé fonctionne à la fois pour des ions monochargés et multichargés. Les spectres de masse de dissociation sont obtenus en sélectionnant, grâce au secteur électrostatique, tous les rapports énergie cinétique sur charge E/q possibles des fragments. L'énergie cinétique de chaque fragment est déterminée par l'équation : E = (m/M) [E0(M,Q)] où m est la masse du fragment dissocié, M et Q sont la masse et la charge de l'ion primaire parent, et [E0(M,Q)] est l'énergie cinétique de l'ion primaire parent. Un spectre de masse à temps de vol est produit pour chaque rapport E/q sélectionné par le secteur électrostatique. On obtient donc un spectre par valeur de rapport E/q. Donc, par regroupement de ces spectres, on obtient l'ensemble des spectres de dissociation sans sélection de masse primaire, et ce avec une résolution indépendante de la distribution d'énergie cinétique des ions primaires. Toutefois, ce procédé ne permet pas de produire l'ensemble de ces spectres simultanément, c'est-à-dire en une seule acquisition. On connaît un deuxième procédé de spectrométrie de masse à temps de vol permettant de produire des spectres de dissociation sans sélection de masse primaire [2]. Ce procédé fait appel à un réflectron et fonctionne uniquement avec des ions primaires monochargés. Etant entendu que chaque ion primaire se dissocie en un fragment chargé et un fragment neutre, ce procédé consiste en particulier à mesurer le temps de vol de ces fragments issus de chaque ion primaire avant dissociation. Plus précisément dans ce procédé, on fait en sorte que chaque ion primaire dissocié produise un fragment neutre et un fragment chargé ayant la même vitesse et la même direction que leur ion primaire parent entre la source d'ions et le réflectron. Le temps de vol des fragments neutres est mesuré par un détecteur positionné après le réflectron. Les temps de vol des fragments chargés associés et des ions primaires qui n'ont pas été dissociés sont mesurés, après réflexion par le réflectron, par un deuxième 5 détecteur d'ions. Deux spectres de masse, correspondant respectivement aux mesures des temps de vol produites par les deux détecteurs, sont produits simultanément en accumulant les événements de dissociation de toutes les masses primaires présentes dans l'échantillon analysé. Chaque spectre de dissociation correspondant à une valeur de masse primaire est alors obtenu à partir des deux spectres de masse précités, un spectre de masse pour les fragments neutres et un autre pour les fragments chargés. On choisit dans le spectre de masse des fragments neutres le pic de masse correspondant à l'ion primaire dont on veut produire le spectre de dissociation. Puis, on produit ce dernier en sélectionnant dans le spectre des fragments chargés, les fragments chargés correspondant au fragment neutre choisi. Toutefois, un problème lié à ce procédé est que la détermination de chaque couple de fragments (neutre et chargé) correspondant à un événement de dissociation est réalisable uniquement si la source d'ions monochargés produit un seul ion primaire par cycle de temps de vol, i.e. par pulsation du faisceau d'ions. Ce procédé n'est donc pas compatible avec des sources d'ions pulsées produisant par cycle de temps de vol jusqu'à plusieurs centaines d'ions (comme par exemple une source d'ions à impact électronique), voire même jusqu'à plusieurs milliers d'ions (comme par exemple une source à laser pulsée du type MALDI (Matrix-Assisted Laser Desorption-Ionisation)). Malheureusement, ces sources d'ions sont les plus couramment utilisées. On connaît un troisième procédé de spectrométrie de masse à temps de vol sans sélection de masse primaire qui utilise deux spectromètres de masse à temps de vol, séparés par un système de dissociation dans lequel un champ électrique d'intensité variable est appliqué [3]. 6 Ce procédé est compatible avec des sources d'ions monochargés et multichargés. Il consiste en particulier à faire en sorte que, dans un même spectre de masse, les pics de dissociation soient sensiblement décalés par rapport à la position des pics de masse primaire parents, ce qui permet de tous les identifier. A cet effet, un champ électrique est appliqué dans le système de dissociation de sorte que la vitesse des fragments chargés est modifiée à la sortie du système de dissociation, par rapport à celle d'un ion primaire parent non dissocié. Toutefois, dans des spectres de masse comportant une grande densité de pics primaires, ce procédé manque de précision pour identifier différents spectres de dissociation correspondant à différentes masses primaires proches. En outre, ce procédé nécessite plusieurs acquisitions pour identifier des pics de masse qui se recouvrent dans le spectre de masse obtenu. Ainsi, le seul recours possible est l'utilisation d'échantillons comportant un nombre réduit de molécules différentes, et donc de pics de masses primaires différents. On connaît un quatrième procédé de spectrométrie de masse à temps de vol sans sélection de masse primaire utilisant un réflectron [4]. Ce procédé consiste à réaliser deux acquisitions successives en variant la tension appliquée sur le réflectron, sans varier la tension d'accélération des ions. On produit alors deux spectres de masse en temps de vol du même échantillon contenant plusieurs spectres de dissociation et un spectre de masse primaire. Chaque spectre de dissociation est identifié par le mouvement relatif des différents pics de masse à temps de vol caractéristique de chaque spectre de dissociation. A l'instar du troisième procédé, dans des spectres de masse comportant une grande densité de pics primaires, l'identification des différents spectres de dissociation correspondant à différentes masses primaires demeure difficile. En effet, les différents pics de dissociation se mélangent dans le spectre de masse obtenu, lequel contient tous les spectres de masses de dissociation. On ne peut donc utiliser ce procédé qu'avec des échantillons comportant un nombre de molécules différentes peu élevé, et donc de pics de masses primaires différents peu élevés. On connaît un cinquième procédé de spectrométrie de masse à temps de vol sans sélection de masse primaire basé sur la transformation des temps de vol en positions mesurées [5]. Ce procédé fait appel à un spectromètre de masse à temps de vol constitué d'une source d'ions pulsée, d'un système de dissociation, d'un deuxième système de pulsation orthogonal, et d'un détecteur d'ions capable de mesurer la position d'arrivée et le temps de vol des ions. Sur le principe, les ions primaires provenant de la première pulsation du faisceau d'ions primaires sont accélérés suivant une direction. Ils se séparent en position suivant un axe parallèle au faisceau d'ions primaires, et ce, en fonction de leurs différences de rapport masse sur charge M/Q. Une partie de ces ions primaires est ensuite dissociée dans un système de dissociation. On fait en sorte que les fragments ainsi produits conservent la direction et la vitesse de leur ion primaire parent. On notera qu'à une certaine distance de la source d'ions pulsée, la différence de temps de vol due à la différence de vitesse entre les différents ions correspond à une différence de position suivant l'axe parallèle au faisceau d'ions primaires. Une deuxième pulsation est alors appliquée sur les fragments par le système de pulsation orthogonal. Précisément, ce système comporte des plaques de déflexion dans la direction perpendiculaire à celle du faisceau d'ions primaires avant la dissociation. La trajectoire des fragments chargés uniquement est donc déviée vers le détecteur. Une fois arrivés à son niveau, le détecteur mesure les positions d'arrivée de ces fragments chargés. Ces positions permettent alors de déterminer les valeurs des rapports de masse sur charge M/Q des ions primaires parents des fragments chargés. 8 Et, la mesure des temps de vol de ces fragments entre la deuxième pulsation et le détecteur permet de déterminer les rapports de masse sur charge m/q des fragments chargés détectés. De là, on produit l'ensemble des spectres de masse de dissociation de tous les ions primaires contenus dans la zone où a été appliquée la deuxième pulsation du faisceau d'ions sans sélection de masse primaire. Toutefois, la gamme de masse primaire (i.e. entre une masse minimum et une masse maximum) visée par ce procédé est limitée. En particulier, elle dépend de la longueur de la zone où est appliquée la Io deuxième pulsation du faisceau d'ions. Elle dépend en outre du décalage temporel entre la première et la deuxième pulsation du faisceau d'ions. Par ailleurs, la gamme de masse primaire est limitée par la longueur du détecteur utilisé. 15 Résumé de l'invention Un but de l'invention est donc de pallier aux inconvénients de l'état de la technique présenté notamment ci-dessus, clans le cas d'ions primaires monochargés. En particulier, un but de l'invention est notamment de proposer un procédé de spectrométrie de masse sans sélection de masse primaire capable de produire 20 simultanément en une seule acquisition l'ensemble de tous les spectres de dissociation de toutes les différentes masses primaires présentes dans un échantillon à analyser. Un autre but de l'invention est de ne pas être limité par une gamme de masse primaire monochargée utilisable, ni par le nombre de molécules différentes présentes 25 dans l'échantillon. A cet effet, on propose selon l'invention un procédé de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire comportant une étape d'ionisation de molécules qui, ionisées, donnent respectivement des ions primaires monochargés, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes : - on dissocie au moins une partie des ions primaires monochargés de sorte à obtenir, pour chacun d'entre eux, un fragment neutre et un fragment chargé formant ensemble une paire de fragments, - on applique un champ électrique et/ou magnétique prédéterminé sur les paires de fragments au moyen d'un dispositif pour modifier, en fonction de leur masse, des temps de vol des fragments chargés entre une entrée de ce dispositif et au moins un détecteur, - on détermine le temps de vol ainsi que la position d'arrivée sur le ou les détecteurs de tous les fragments neutres et chargés, puis to - on identifie chacune des paires de fragments sur la base d'un critère faisant intervenir les positions mesurées et les temps de vol mesurés des paires de fragments neutres et chargés arrivés au niveau du ou des détecteurs, de sorte à pouvoir fournir différents spectres de dissociation définis chacun comme comprenant les fragments chargés qui proviennent de la dissociation des ions primaires de même masse. 15 Des aspects préférés mais non limitatifs de ce procédé sont les suivants : - dans l'étape d'identification, on détermine une trajectoire de chaque fragment des paires de fragments entre l'entrée dudit dispositif et le ou les détecteurs à l'aide de la détermination de sa position sur le ou les détecteurs ; - dans l'étape d'identification, on détermine une vitesse de chaque fragment 20 des paires de fragments entre l'entrée dudit dispositif et le ou les détecteurs à l'aide de la détermination de son temps de vol ; - le procédé comporte en outre une étape où l'on produit un spectre tridimensionnel des paires de fragments identifiées, ce spectre comportant d'une part deux axes représentant respectivement les temps de vol mesurés des fragments 25 neutres et des fragment chargés, et d'autre part un troisième axe représentant une occurrence de détection des paires de fragments sur le ou les détecteurs ; - pour fournir les spectres de dissociation, on identifie dans le spectre tridimensionnel les couples de fragments dont les occurrences présentent des maxima généralement alignés sur une droite parallèle à l'axe représentant les temps de vol 30 des fragments chargés, et caractéristique d'une masse identique des ions primaires ; 10 - on utilise deux détecteurs pour détecter les fragments neutres et les fragments chargés, respectivement. On propose en outre selon l'invention un spectromètre de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire comportant des moyens d'ionisation de molécules, des moyens de dissociation d'ions primaires monochargés issus de ces molécules ionisées aptes à transformer chaque ion primaire en un fragment neutre et un fragment chargé formant paire de fragments, un dispositif d'application d'un champ électrique et/ou magnétique sur tous les fragments apte à modifier, en fonction de leur masse, des temps de vol des fragments chargés entre une entrée dudit dispositif et au moins un détecteur du spectromètre sur lequel arrivent tous les fragments, caractérisé en ce que : - le ou les détecteurs sont aptes à déterminer le temps de vol et la position de détection de chaque fragment neutre et chaque fragment chargé qu'il(s) détecte(nt), - le spectromètre comporte en outre des moyens de différentiation de chacune des paires de fragments neutres et chargés sur la base d'un critère faisant intervenir les positions mesurées et les temps de vols mesurés des fragments détectés, de sorte à pouvoir fournir différents spectres de dissociation définis chacun comme comprenant les fragments chargés qui proviennent de la dissociation des ions primaires de même masse. Des aspects préférés mais non limitatifs de ce spectromètre sont les suivants : - il comporte deux détecteurs pour détecter les fragments neutres et les fragments chargés, respectivement. On propose également un spectre de masse tridimensionnel de paires de fragments neutres et chargés issues de dissociations d'ions primaires monochargés, le spectre comportant d'une part deux axes représentant respectivement des temps de vol mesurés des fragments neutres et des fragments chargés, et d'autre part un troisième axe représentant une occurrence de détection sur un détecteur des paires de fragments, le spectre tridimensionnel reflétant différents spectres de dissociation définis chacun comme comprenant les fragments chargés qui proviennent de la dissociation des ions primaires de même masse. 11 Brève description des figures D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante de l'invention, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est un organigramme d'un mode de réalisation préféré du procédé selon l'invention, - la figure 2 illustre à titre d'exemple non limitatif les composants essentiels d'un spectromètre apte à mettre en oeuvre le procédé selon l'invention, - la figure 3 illustre un spectromètre de masse à temps de vol selon un mode de réalisation préféré de l'invention, lequel comporte en particulier un réflectron, et - la figure 4 illustre un exemple de spectre de masse tridimensionnel selon l'invention. Description de l'invention et d'un mode de réalisation préféré En référence aux figures 1 et 2 en particulier, le procédé de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire selon l'invention est basé sur une identification de toutes les paires de fragments dissociés. Le procédé selon le mode préféré de l'invention comporte notamment les étapes qui vont être présentées ci-dessous et illustrées sur la figure 1. Dans une étape 10, les molécules sont d'abord ionisées dans une source d'ions monochargés pulsée 100. Dans cette étape, les ions primaires monochargés ainsi créés sont en outre accélérés par un champ électrique avec une vitesse qui varie en fonction de leur rapport masse sur charge M/Q. Dans une étape 11, une partie des ions primaires est fragmentée, ou dit autrement dissociée, dans un système de dissociation 200 sans sélection de masse primaire. On remarquera donc que le spectromètre de la figure 2, comme tous ceux qui mettent en oeuvre le procédé de l'invention, peut se passer d'un dispositif pour sélectionner les masses primaires. 12 La fragmentation engendre une paire de fragment neutre et chargé par ion primaire monochargé dissocié. Chacune des paires de fragments neutres et chargés produits par la dissociation conserve approximativement la même vitesse et la même trajectoire que leur ion primaire parent au moment de sa dissociation, et ce, jusqu'à l'entrée d'un dispositif 300. Dans ce dispositif 300, on met en oeuvre une étape 12 consistant notamment à appliquer un champ électrique ou magnétique. Cette étape 12 a pour but de modifier le temps de vol TOF des fragments chargés tandis que les fragments neutres subissent une influence du champ négligeable, voire nulle. Ainsi, chaque fragment neutre conserve approximativement la même vitesse et la même trajectoire que leur ion primaire parent entre le dispositif 300 et au moins un détecteur 400 disposé en aval dans la direction des ions et des fragments. Et, le temps de vol TOFtot(mn) de chaque fragment neutre entre la source d'ions pulsée 100 et le détecteur d'ions 400 est donc approximativement celui qu'aurait son ion primaire parent si le champ électromagnétique du dispositif 300 n'existait pas. En revanche, dans l'espace de temps de vol entre le dispositif 300 et le détecteur d'ions 400, le temps de vol de chaque fragment chargé est lui modifié par le champ électrique ou magnétique. Plus précisément ce temps de vol est rendu dépendant de la masse de chaque fragment chargé, car le champ fait varier leur vitesse et/ou leur trajectoire en fonction de leur rapport masse sur charge. Ainsi, en résumé, le temps de vol TOFtot(mc) entre la source d'ions pulsée 100 et le détecteur d'ions 400 de chaque fragment chargé se trouve modifié en fonction de sa masse, par rapport au temps de vol qu'aurait son ion primaire parent. Dans une étape 13 du procédé, on réalise alors simultanément deux mesures avec le détecteur d'ions 400. On mesure le temps de vol ainsi que la position d'arrivée de chaque fragment neutre et chargé arrivé sur le détecteur 400. Dans une étape 14, on identifie parmi l'ensemble de ces fragments, chaque paire issue d'un même événement de dissociation, i.e. chaque paire provenant d'un même ion parent. Bien entendu, cet événement est compris dans l'ensemble des événements de 5 dissociation s'étant produit pendant un cycle de temps de vol. L'identification des paires de fragments est rendu possible grâce à la mesure susmentionnée avec le détecteur d'ions 400 du temps de vol et de la position d'arrivée de chaque fragment neutre et chargé. Selon le mode de réalisation préféré, auquel l'invention n'est nullement l0 limitée, on utilise les positions et les temps de vol mesurés des fragments neutres et chargés en vu de déterminer les trajectoires et les vitesses de ces fragments. Puis, ces trajectoires et ces vitesses permettent d'identifier très simplement chacune des paires, i.e. retrouver dans l'ensemble des fragments détectés que tel fragment neutre provient du même ion primaire parent que tel fragment chargé. 15 L'homme du métier comprendra alors, qu'à partir des paires de fragments identifiées, on peut générer un ou plusieurs spectres de dissociation, et ce, de différentes manières. Par exemple, on peut utiliser un procédé classique comme le deuxième procédé de l'art antérieur décrit précédemment, sans pour autant être limité à des sources 20 d'ions prévues pour produire un seul ion par pulsation. Dans ce cas, chaque spectre de dissociation correspondant à une valeur de masse primaire peut être obtenu à partir de la production d'un spectre de masse pour les fragments neutres et d'un spectre de masse pour les fragments chargés. On choisit ensuite dans le spectre de masse des fragments neutres le pic de 25 masse correspondant à la masse primaire dont on veut produire le spectre de dissociation. Puis, on produit ce dernier en sélectionnant dans le spectre des fragments chargés, les fragments chargés correspondant au fragment neutre choisi. Toutefois, selon un aspect de l'invention, on produit simultanément dans une 30 étape 15 l'ensemble de tous les spectres de dissociation sous la forme d'un spectre de masse de corrélation tridimensionnel représenté à titre d'exemple à la figure 4. 14 Comme on peut le voir, le spectre tridimensionnel selon l'invention comporte un premier axe représentant les valeurs de temps de vol de chaque fragment neutre TOFtot(mn) , un deuxième axe (de préférence perpendiculaire) représentant les valeurs de temps de vol de chaque fragment chargé TOFtot(mc), et un troisième axe (de préférence perpendiculaire aux deux précédents) représentant le nombre d'événements, ou encore les occurrences de détection des paires de fragments identifiées. Ainsi, l'ensemble des paires identifiées par leur temps de vol et leur position est positionné dans ce spectre. A titre d'exemple non limitatif, la paire désignée par la référence Pl possède les coordonnées (TOF1, TOF2, NI), TOF1 et TOF2 étant les temps de vol mesurés du fragment neutre et du fragment chargé de cette paire, et N1 correspondant au nombre de fois où cette paire a été détectée aux valeurs TOF1 et TOF2 dans le pic de masse. On notera ici que le procédé de l'invention génère avantageusement, simultanément l'ensemble des spectres de dissociation sous la forme du spectre tridimensionnel. Bien entendu, d'autres spectres de masse tridimensionnels équivalents peuvent être produits par le procédé selon l'invention. Par exernple, un autre spectre tridimensionnel peut correspondre à un remplacement de TOFtot(mn) et TOFtot(mc) par des fonctions de ces valeurs(par exemple TOFtot(ml)2 et TOFtot(m2)2). Dans tous les cas, l'homme du métier comprendra que l'on peut obtenir d'un spectre tridimensionnel de ce type tous les spectres de dissociation définis chacun comme comprenant les fragments chargés qui proviennent de la dissociation des ions primaires de même masse. En particulier, dans une étape 16, on commence à cet effet par identifier dans le spectre de masse tridimensionnel chaque spectre de dissociation, correspondant à chaque valeur de masse primaire présente dans l'échantillon analysé, par la position 15 dans un plan {TOFtot(mü),TOFtot(mc)} d'une ligne droite parallèle à l'axe des temps de vol des fragments chargés. Plus précisément cette droite relie les maxima du nombre d'événements de chaque pic de masse de dissociation appartenant au même spectre de dissociation. Par exemple, sur la figure 4, la droite Dl relie les maxima des paires P1, P2, et P3. En outre, tel qu'illustré, cette droite Dl est caractéristique de la masse primaire M1. Ainsi, plus généralement, la position de chaque ligne droite D dans le plan {TOFtot(mn),TOFtot(mc) } est caractéristique d'une valeur de masse primaire M spécifique. On notera ici que la valeur des masses d'ions primaires et des fragments chargés dissociés de molécules non encore connues peut par exemple être déterminée préalablement à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention par une calibration de la position des maxima des pics de masse alignés suivant les axes des fragments neutres et chargés dans le spectre tridimensionnel. La calibration peut être effectuée en rapport avec des molécules de masses primaires et de spectres de dissociation connus. Lorsque l'identification des spectres de dissociation est réalisée, on obtient alors dans l'étape 16 chaque spectre de masse de dissociation en projetant les pics de masse de la ligne caractéristique sur l'axe des temps de vol des fragments chargés dissociés. De manière générale, le procédé de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem selon l'invention peut être mis en oeuvre avec des spectromètres comportant les éléments illustrés à la figure 2 et décrits plus en détail ci-dessous.La source d'ions pulsée 100 peut être une source d'ions monochargés à photoionisation par laser, à ionisation par impact électronique, à bombardement d'une cible par des atomes neutres FAB (acronyme de Fast Atomic Bombardment en langue anglo-saxonne) ou chargés SIMS (acronyme de Secondary Ion Mass Spectrometry en langue anglo-saxonne), ou tout autre type de source d'ions monochargée.Les ions produits par la source d'ions 100 peuvent être stockés avant la pulsation du faisceau d'ions 16 vers la zone de temps de vol dans une trappe à ions, ou par tout autre système de stockage d'ions. L'accélération des ions produits dans la source d'ions 100 peut être produite par un champ électrique. L'extraction des ions de cette source 100 peut être réalisée à énergie constante, à impulsion constante, ou par toute méthode donnant aux ions une vitesse dépendante de leur rapport masse sur charge. La pulsation du faisceau d'ions peut être située dans la source d'ions 100 ou entre celle-ci et le dispositif 300. La pulsation du faisceau d'ions peut être réalisée par impulsion laser, par balayage du faisceau d'ions continu à travers une fente par un champ électrique variable appliqué entre deux plaques de déflexion, par une technique connue d'injection orthogonale en appliquant un champ électrique variable entre deux électrodes dans la direction perpendiculaire au faisceau d'ions, ou par tout autre dispositif de pulsation du faisceau d'ions. Le système de dissociation 200 peut être une boîte de collision contenant du gaz permettant la dissociation par collision induite CID (acronyme de Collision Induced Dissociation en langue anglo-saxonne) à haute énergie cinétique, un espace de temps de vol permettant la dissociation spontanée PSD (acronyme de Post Source Decay en langue anglo-saxonne) après augmentation de l'énergie interne de la rnolécule primaire ionisée par absorption de photons dans la source d'ions 100 ou après celle-ci (photodissociation), ou encore tout dispositif de fragmentation des ions primaires. Le dispositif 300 peut être un réflectron, ou bien deux plaques de déflexion avec un champ électrique appliqué entre elles, ou une boîte de collision dans laquelle on applique un potentiel permettant de réaccélérer les fragments chargés dissociés à la sortie de la boîte, ou une combinaison des dispositifs précédents, ou encore tout dispositif où est appliqué un champ électrique ou magnétique permettant de modifier le temps de vol des fragments chargés entre le dispositif 300 et le détecteur d'ions 400, par rapport à celui au temps de vol qu'aurait leur ion primaire parent (par 17 exemple un dispositif pouvant modifier la vitesse et/ou la trajectoire des fragments chargés). Le détecteur d'ions 400 utilisé peut consister en une galette de microcanaux associée à des anodes constituées de lignes à retard, une galette de microcanaux équipée d'une anode comportant plusieurs pixels indépendants équipés chacun d'une électronique d'acquisition indépendante, ou tout autre type de détecteur d'ions permettant de mesurer simultanément le temps de vol et la position d'arrivée (unidimensionnelle ou bidimensionnelle) sur ce détecteur de chaque fragment détecté. On va maintenant décrire un exemple non limitatif d'un spectromètre selon l'invention et mettant en oeuvre le procédé de l'invention. Ce spectromètre de masse à temps de vol est illustré sur la figure 3. Il comporte une source d'ions pulsée monochargée 100, un dispositif de dissociation 200, un réflectron 300, un premier détecteur d'ions 400a destiné à détecter des fragments neutres 600 et permettant de mesurer simultanément leur temps de vol et leur position d'arrivée sur le détecteur 400a, et un deuxième détecteur d'ions 400b détectant des fragments chargés 700 et permettant de mesurer simultanément leur temps de vol et leur position d'arrivée sur le détecteur 400b. Comme on peut le voir, le premier détecteur 400a est aligné avec le réflectron 300, le dispositif de dissociation 200 et la source 100, selon un axe principal du spectromètre qui correspond sensiblement à la direction de propagation des fragments neutres 600. Et, le second détecteur 400b est disposé, par rapport au réflectron, de l'autre côté du premier détecteur 400a. Plus précisément, le deuxième détecteur 400b est disposé du côté de la source 100 et du dispositif de dissociation 200. En effet, ce détecteur 400b doit être agencé pour se trouver sur le passage des fragments chargés 700 dont le temps de vol est modifié dans le réflectron 300 par modification de leur trajectoire respective. On notera ici que la source d'ions pulsée 100 peut être une source à laser pulsée constituée d'un cible MALDI équipée d'un laser du type Nd:YAG émettant à 18 une longueur d'onde de 355 nm, avec des durées de pulsation inférieures à 600 ps et fonctionnant à une fréquence de pulsation d' l kHz, avec une énergie moyenne par impulsion de 15 J. En outre, la tension d'accélération des ions appliquée sur la cible MALDI est de préférence V0 = 20 kV. L'extraction des ions primaires de la source d'ions est effectuée à énergie cinétique constante, i.e E0(M,Q) = Q V0, (avec M et Q la masse et la charge de l'ion primaire, et V0 est la tension d'accélération des ions). Le dispositif de dissociation 200 est de préférence une boîte de collision contenant du gaz favorisant par CID à haute énergie cinétique la fragmentation métastable spontanée PSD (acronyme de Post Source Decay en langue anglo-saxonne) des ions primaires dans l'espace de temps de vol entre la source MALDI 100 et le réflectron 300. Les ions primaires se dissociant ont été préalablement excités dans la source MALDI par des impulsions lasers avec des densités de puissances supérieures ou égales à 10' W/mz. Les détecteurs 400a et 400b comportent chacun deux galettes de microcanaux superposées et deux plans d'anodes superposés constitués chacun d'une ligne à retard. Ces deux plans permettent de mesurer la position d'arrivée bidimensionnelle (X,Y) de chaque ion sur les galettes de microcanaux. A cet égard, cette mesure est mise en oeuvre de la façon suivante. Un ion ayant atteint l'entrée d'un canal de la partie supérieure de la galette de microcanaux, produit une avalanche d'électrons à la sortie de cette galette. Une partie des électrons produits est collectée par la ligne à retard. La position d'arrivée de chaque ion détecté est alors déterminée en mesurant la différence de temps d'arrivée à chaque extrémité de la ligne à retard, par rapport à un signal non retardé produit par une partie de l'avalanche d'électrons. Le signal non retardé est par exemple détecté par une grille positionnée avant les plans de lignes à retard. 19 Ce signal permet également de mesurer le temps de vol de l'ion détecté. Chaque plan de ligne à retard permet de déterminer la position d'arrivée unidimensionnelle de chaque ion. Par suite, les deux plans permettent de mesurer la position d'arrivée bidimensionnelle (X,Y) de l'ion sur le détecteur. On notera également que chaque ligne à retard est équipée de deux électroniques d'acquisition identiques mesurant le signal à chaque extrémité de chaque ligne à retard. Un canal électronique d'acquisition supplémentaire est utilisé pour le signal non retardé. Le détecteur est donc équipé d'au moins cinq canaux d'électroniques d'acquisition constitués d'un amplificateur, d'un discriminateur à fraction constante et d'un convertisseur digital temporel (TDC). La résolution en position du détecteur dépend des caractéristiques du convertisseur digital temporel TDC utilisé. Les résolutions en position obtenues avec ce type de détecteurs sont inférieures à 100 m. Ils sont capables de fonctionner en comptage individuel d'ions jusqu'à des taux de comptage de 1 MHz. Le dispositif 300 utilisé dans cet exemple peut être soit un réflectron à un étage soit un réflectron à champ courbé, ce dernier étant connu en langue anglo-saxonne par la désignation Curved Field Reflectron . Le spectromètre selon l'invention décrit ci-dessus met en oeuvre le procédé de l'invention de la manière suivante. Les ions primaires pénètrent dans l'espace de temps vol entre la source d'ions pulsée 100 et le réflectron 300 avec une énergie cinétique moyenne E0(M,Q) = Q V0, où Q est la charge de l'ion primaire de masse M. Une partie de ces ions primaires est dissociée dans le dispositif de dissociation 200. Les fragments neutres et chargés produits conservent sensiblement la vitesse et la direction de leur ion primaire parent jusqu'à l'entrée du réflectron 300. 20 De même, les fragments neutres conservent sensiblement la vitesse et la direction de leurs ions primaires parents entre l'entrée du réflectron 300 et le détecteur d'ions 400a où ils sont détectés. En pénétrant dans le réflectron 300, un fragment chargé provenant de la dissociation du même ion primaire parent est repoussé par le champ électrique vers le détecteur d'ions 400b. La longueur de pénétration dans le volume du réflectron 300 d'un fragment chargé dépend de sa masse et est inférieure à celle de son ion primaire parent. On mesure le temps de vol et la position d'arrivée sur le détecteur d'ions 400a de chaque fragment neutre. On mesure en outre le temps de vol et la position d'arrivée sur le détecteur d'ions 400b de chaque fragment chargé. Le temps de vol de chaque fragment neutre permet sans difficulté de déterminer approximativement à la fois sa vitesse, celle de l'ion primaire parent, et celle du fragment chargé censé être associé lorsqu'il est entré dans le réflectron 300. La mesure de la position d'arrivée sur le détecteur d'ions 400a de chaque fragment neutre permet quant à elle de déterminer approximativement la trajectoire de ce fragment entre la source d'ions pulsée 100 et le détecteur d'ions 400a, et par suite la position et la trajectoire entre la source d'ions pulsée 100 jusqu'à l'entrée du réflectron 300 du fragment chargé censé être associé. Pour chaque fragment chargé choisi, on va alors déterminer un ensemble de trajectoires possibles dans le réflectron 300. Ces trajectoires sont estimées en combinant la mesure de sa position sur le détecteur 400b audites positions et auxdites trajectoires déterminées jusqu'à l'entrée du réflectron 300. Ensuite, à partir des vitesses à l'entrée du réflectron 300 des fragments chargés, lesquelles rappelons-le ont été déterminées, et à partir desdites trajectoires possibles, on estime un ensemble de temps de vol possibles pour le fragment chargé choisi. On notera que chaque temps de vol possible correspond à une trajectoire et une vitesse possibles. 21 Par comparaison du temps de vol mesuré du fragment choisi aux différents temps de vol dans cet ensemble, on détermine quelle est la trajectoire et la vitesse dudit fragment choisi dans l'ensemble. Puis, on déduit quel fragment neutre provenant du même événement de dissociation doit être associé au fragment chargé choisi. Ainsi, le fragment neutre provenant du même événement de dissociation qu'un fragment chargé choisi est le fragment neutre dont la vitesse à l'entrée du réflectron 300 et la trajectoire conduisent au temps de vol mesuré dudit fragment chargé choisi. Comme décrit précédemment, l'identification de chaque paire ainsi réalisée permet alors, par une méthode classique ou du type de l'invention présentée plus haut et consistant à produire un spectre tridimensionnel, d'obtenir tous les spectres de dissociation des molécules analysées. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et représentée sur les dessins. Par ailleurs, l'homme du métier comprendra que l'invention offre d'autres avantages que ceux mentionnés ci-dessus. En particulier, la production d'un spectre de masse primaire à haute résolution avec le réflectron sans dissociation permet non seulement de mesurer les masses primaires avec précision et également d'éliminer le bruit de fond des ions primaires non dissociés, et ce par l'identification de leur temps de vol qui est différent de celui des fragments chargés. 5 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES [1] J.D. Pinston et al, Rev. Sci.Instrum., 57 (4), (1983), p.583. C. G. Enke et al, US Patent 4,472,631 (1984). [2] S. Della-Negra and Y. Leybec, Anal. Chem., 57 (11), (1985), p. 2035. K.G. Standing et al, Anal. Instrumen., 16, (1987), p; 173. R.J. Conzemius US patent 4,894,536 (1990). 10 [3] Alderdice et al, US patent 5,206,508 (1993). [4] R.H. Bateman, J. M. Brown, D. J. Kenny, US patent 2005/0098721 Al (2005). 15 [5] C. G. Enke, patent PCT/US2004/008424 | On propose selon l'invention, un procédé de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire comportant une étape d'ionisation de molécules qui, ionisées, donnent respectivement des ions primaires monochargés, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes :- on dissocie au moins une partie des ions primaires monochargés de sorte à obtenir, pour chacun d'entre eux, un fragment neutre et un fragment chargé formant ensemble une paire de fragments,- on applique un champ électrique et/ou magnétique prédéterminé sur les paires de fragments au moyen d'un dispositif pour modifier, en fonction de leur masse, des temps de vol des fragments chargés entre une entrée de ce dispositif et au moins un détecteur,- on détermine le temps de vol ainsi que la position d'arrivée sur le ou les détecteurs de tous les fragments neutres et chargés, puis- on identifie chacune des paires de fragments sur la base d'un critère faisant intervenir les positions mesurées et les temps de vol mesurés des paires de fragments neutres et chargés arrivés au niveau du ou des détecteurs, de sorte à pouvoir fournir différents spectres de dissociation définis chacun comme comprenant les fragments chargés qui proviennent de la dissociation des ions primaires de même masse. | 1) Procédé de spectrométrie de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire comportant une étape d'ionisation de molécules qui, ionisées, donnent respectivement des ions primaires monochargés, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes : - on dissocie au moins une partie des ions primaires monochargés de sorte à obtenir, pour chacun d'entre eux, un fragment neutre et un fragment chargé formant ensemble une paire de fragments, - on applique un champ électrique et/ou magnétique prédéterminé sur les paires de fragments au moyen d'un dispositif pour modifier, en fonction de leur masse, des temps de vol des fragments chargés entre une entrée de ce dispositif et au moins un détecteur, - on détermine le temps de vol ainsi que la position d'arrivée sur le ou les détecteurs de tous les fragments neutres et chargés, puis -on identifie chacune des paires de fragments sur la base d'un critère faisant intervenir les positions mesurées et les temps de vol mesurés des paires de fragments neutres et chargés arrivés au niveau du ou des détecteurs, de sorte à pouvoir fournir différents spectres de dissociation définis chacun comme comprenant les fragments chargés qui proviennent de la dissociation des ions primaires de même masse. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, dans l'étape d'identification, on détermine une trajectoire de chaque fragment des paires de fragments entre l'entrée dudit dispositif et le ou les détecteurs à l'aide de la détermination de sa position sur le ou les détecteurs. 3) Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que, dans l'étape d'identification, on détermine une vitesse de chaque fragment des paires de fragments entre l'entrée dudit dispositif et le ou les détecteurs à l'aide de la détermination de son temps de vol. 24 4) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape où l'on produit un spectre tridimensionnel des paires de fragments identifiées, ce spectre comportant d'une part deux axes représentant respectivement les temps de vol mesurés des fragments neutres et des fragment chargés, et d'autre part un troisième axe représentant une occurrence de détection des paires de fragments sur le ou les détecteurs. 5) Procédé selon la 4, caractérisé en ce que, pour fournir les spectres de dissociation, on identifie dans le spectre tridimensionnel les couples de fragments dont les occurrences présentent des maxima généralement alignés sur une droite parallèle à l'axe représentant les temps de vol des fragments chargés, et caractéristique d'une masse identique des ions primaires. 6) Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on utilise deux détecteurs pour détecter les fragments neutres et les fragments chargés, respectivement. 7) Spectromètre de masse à temps de vol en tandem sans sélection de masse primaire comportant des moyens d'ionisation de molécules, des moyens de dissociation d'ions primaires monochargés issus de ces molécules ionisées aptes à transformer chaque ion primaire en un fragment neutre et un fragment chargé formant paire de fragments, un dispositif d'application d'un champ électrique et/ou magnétique sur tous les fragments apte à modifier, en fonction de leur masse, des temps de vol des fragments chargés entre une entrée dudit dispositif et au moins un détecteur du spectromètre sur lequel arrivent tous les fragments, caractérisé en ce que : - le ou les détecteurs sont aptes à déterminer le temps de vol et la position de détection de chaque fragment neutre et chaque fragment chargé qu'il(s) détecte(nt), - le spectromètre comporte en outre des moyens de différentiation de chacune des paires de fragments neutres et chargés sur la base d'un critère faisant intervenir les positions mesurées et les temps de vols mesurés des fragments détectés, de sorte à 5 1025 pouvoir fournir différents spectres de dissociation définis chacun comme comprenant les fragments chargés qui proviennent de la dissociation des ions primaires de même masse. 8) Spectromètre de masse selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de différentiation sont aptes à produire un spectre tridimensionnel des paires de fragments différentiées, ce spectre comportant d'une part deux axes représentant respectivement les temps de vol mesurés des fragments neutres et d'autre part une occurrence de détection des couples de fragments sur le ou les détecteurs. 9) Spectromètre de masse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux détecteurs pour détecter les fragments neutres et les fragments chargés, respectivement. | H | H01 | H01J | H01J 49 | H01J 49/40 |
FR2902040 | A1 | PROCEDE POUR REALISER UN RECIPIENT EN MATIERE PLASTIQUE ET RECIPIENT OBTENU AVEC UN TEL PROCEDE | 20,071,214 | L'invention concerne un procédé pour la réalisation d'un récipient en matière plastique présentant une paroi simple. Ce récipient peut en outre être constitué d'un tube à paroi souple du type de ceux que l'on rencontre dans le domaine cosmétique, voire alimentaire. 10 L'invention met en oeuvre la technologie dite de l'injection-soufflage, également dénommée étirage-soufflage. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Les récipients en matière plastique sont aujourd'hui largement connus, et ce, quelle que soit leur destination à savoir cosmétique, alimentaire ou autre. Ils peuvent être réalisés en tout matériaux, et sont traditionnellement réalisés par 20 soufflage, injection-soufflage etc.... Cependant, dans un certain nombre d'applications, notamment cosmétiques, on peut souhaiter conférer au récipient un aspect esthétique particulier, tel que par exemple celle d'un flacon réalisé en verre. 25 D'autres types de flaconnage sont constitués par un tube, c'est-à-dire par un récipient dont l'extrémité destinée à permettre l'écoulement du contenu, est sensiblement rigide afm d'être obturable par un couvercle, et dont l'autre extrémité est pincée et soudée afm de constituer le tube proprement dit, les parois du tube étant relativement souples 30 afm de permettre par simple pression de la main de l'utilisateur, l'évacuation du contenu. La réalisation de tels tubes, aujourd'hui d'un usage largement répandu, nécessite tout d'abord la fabrication de l'extrémité supérieure du tube, faisant fonction de col de sortie 35 du contenu puis, la solidarisation de cette extrémité supérieure aux parois souples d'un tube proprement dit, de forme généralement cylindrique, avant son pincement et sa fermeture par soudure après remplissage. En d'autres termes la réalisation d'un tel tube requiert plusieurs étapes mettant en oeuvre différents constituants et matériaux et des équipements importants. De plus, les possibilités de formes variées sont réduites. L'invention vise également à simplifier ce procédé de réalisation. EXPOSE DE L'INVENTION L'objet de l'invention vise donc un procédé pour réaliser un récipient en matière plastique qui consiste : - tout d'abord à réaliser une première préforme par injection, ladite préforme étant munie d'une extension selon une direction sensiblement perpendiculaire à sa dimension principale, au moins au voisinage de sa zone supérieure destinée à faire fonction de col ; - et à conférer à cette préforme par étirage-soufflage partie au moins de la forme défmitive du récipient à réaliser, cette étape d'étirage-soufflage induisant la réalisation au niveau de ladite extension d'une zone d'épaisseur plus importante, inhérente à la migration de partie du matériau constituant ladite préforme. Selon une première forme de réalisation de l'invention, la préforme en question comporte également une extension au niveau de son extrémité inférieure, s'étendant également selon une direction sensiblement perpendiculaire à sa dimension principale, de telle sorte à ce que, lors de l'étape d'étirage-soufflage, la réalisation de zones d'épaisseur augmentée intervienne en zone supérieure et inférieure du récipient. On obtient ainsi par ce procédé particulier un flacon, et de manière générale un récipient, dont l'aspect extérieur rappelle celui du verre, en raison des surépaisseurs respectivement inférieures et supérieures dont il est muni. Une telle apparence est particulièrement recherchée dans le domaine des produits cosmétiques. Bien évidement, les extensions dont est munie la préforme peuvent être de formes variées, fonction de la forme défmitive que l'on souhaite conférer au récipient. Selon une seconde forme de réalisation de l'invention, la préforme comporte une extension limitativement au niveau de sa zone supérieure, de sorte que lors de l'opération d'étirage-soufflage, la surépaisseur inhérente à la migration de partie du matériau qui la constitue, n'intervient qu'au niveau de cette zone supérieure, propre à lui conférer une certaine rigidité, recherchée pour permettre notamment de faciliter la mise en place d'un bouchon, d'un couvercle ou de tout autre système d'obturation. En revanche l'autre extrémité est dépourvue d'extension et le matériau choisi de la préforme est tel qu'il présente une certaine souplesse pour, après étirage-soufflage, permettre la découpe de son extrémité inférieure, cette dernière pouvant alors être soudée après pincement pour aboutir à la réalisation d'un tube proprement dit. L'opération de soudure peut intervenir avant ou après remplissage, selon que celui-ci intervienne par l'extrémité inférieure ou par le col. Selon l'invention, le matériau thermoplastique souple constitutif de la préforme est choisi dans le groupe comprenant les polyoléfines, l'ADFLEX (une résine polyoléfine spéciale catalloy), les élastomères thermoplastiques à base de styrène, le polyuréthane, le PVC ou tout autre matériau souple et compatible. La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatifs et non limitatifs à l'appui des figures annexées. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES 25 La figure 1 est une représentation schématique en perspective d'un flacon conforme à une première forme de réalisation de l'invention, faisant illusion d'être réalisé en verre, ou avec un sommet et un fond massif. Les figures 2a à 2c illustrent de manière schématique les différentes étapes de 30 réalisation du flacon représenté à la figure 1, chacune desdites figures présentant trois vues, une vue du dessus, et deux vues latérales orientées à 90 l'une par rapport à l'autre. La figure 3 est une représentation schématique d'un tube en matière plastique obtenu conformément à une seconde forme de réalisation de l'invention. 35 Les figures 4a à 4c sont des représentations schématiques illustrant les différentes étapes de réalisation du tube de la figure 3, et comportent chacune une vue du dessus et deux vues latérales orientées à 90 l'une par rapport à l'autre. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION La figure 1 illustre donc un flacon (1) réalisé en matière plastique, dont on peut observer que la base ou fond (2) d'une part, et la partie supérieure (3) de laquelle émerge le col (4) d'autre part, présentent une surépaisseur. Celle-ci peut être relativement importante en regard de l'épaisseur des parois latérales dudit flacon. Ce faisant, ce flacon présente un aspect esthétique pouvant laisser penser qu'il s'agit de verre sans en présenter toutefois les inconvénients, notamment en termes de réalisation 10 d'une part et en termes de fragilité d'autre part. Afm de réaliser un tel flacon et conformément aux figures 2a à 2c, on procède tout d'abord (figure 2a) à la réalisation, par injection, d'une préforme (6) par exemple réalisée en PET. 15 Cette préforme (6) présente, de manière classique, une symétrie selon deux plans de symétrie perpendiculaires I et II, tel qu'on l'a schématisé sur la vue du dessus. Cette préforme (6) est munie, selon une caractéristique de l'invention, d'une extension supérieure (7) et d'une extension inférieure (8), également issues d'injection, et donc 20 réalisées dans le même matériau que le reste de la préforme. Ces deux extensions s'étendent chacune selon une direction sensiblement perpendiculaire à la dimension principale de la préforme. En l'espèce, la préforme (6) est principalement verticale, et les extensions (6, 7) sont horizontales. Au delà de l'extension supérieure (7), on peut observer une zone particulière destinée à défmir le col (4) du récipient. La paroi périphérique externe dudit col est pourvue d'un filetage ou d'un moyen d'encliquetage (5), destiné à coopérer avec un bouchon, un couvercle ou tout autre système d'obturation. Lors de l'étape suivante (figure 2b), la préforme (6) subit une phase d'étirage-soufflage dans un moule (9) de forme appropriée, propre à conférer à la préforme la forme définitive du récipient. 25 30 Le résultat de cette phase d'étirage-soufflage est visible au niveau de la figure 2c. On observe ainsi qu'en raison des extensions (7, 8) dont est munie la préforme (6), lors de l'étape d'étirage-soufflage, il y a une migration partielle du matériau constitutif de ladite préforme au contact respectivement de l'extension supérieure (7) (sous celle-ci) et de l'extension inférieure (8) (sur celle-ci). Cette migration confère ainsi au fond (2) et à la zone supérieure (3) du récipient une surépaisseur, donnant l'illusion du verre. A cet effet le matériau thermoplastique constitutif de la préforme est avantageusement transparent ou translucide. Outre le PET, tout matériau thermoplastique rigide peut être envisagé et notamment le PET copolymère, le PCTA, les copolyesters, un ionomère, le polysulfone-PS, le SAN (Styrène Acrylo Nitrile), un copolymère d'acrylate d'acrylonitrile-methyl, le polypropylène, le polyéthylène et le PVC. Selon une autre forme de réalisation de l'invention illustrée en relation avec les figures 3 et 4, on réalise un tube (10), c'est-à-dire, un récipient muni au niveau de l'une de ses extrémités d'une zone sensiblement rigide (11), se prolongeant par un col (12), muni d'un filetage externe (12), destiné à coopéré avec un bouchon ou couvercle ou tout autre système d'obturation, et dont le reste est constitué d'une paroi sensiblement souple (13), afm de permettre par simple pression manuelle de l'utilisateur d'obtenir l'évacuation de la quantité désirée du contenu conservé ou stocké dans un tel tube, cette paroi (13) étant pincée et soudée à son extrémité (14). A cet effet, on part là encore d'une préforme (15), munie cette fois que d'une extension supérieure (16), et non plus supérieure et inférieure comme dans le cas précédent. Cette préforme présente là encore une symétrie selon deux plans de symétrie perpendiculaires I et II, tel qu'on peut l'observer sur les vues du dessus des figures 4. En revanche, le reste de la préforme présente sensiblement une symétrie de révolution. On a représenté sur la figure 4a les parois (17) du moule au sein de laquelle ladite préforme est destinée à s'expanser lors de l'opération d'étirage-soufflage. Ainsi, lors de cette étape, la préforme va épouser les parois du moule et corollairement, à l'instar de la forme de réalisation précédente, il va y avoir migration d'une partie du matériau constituant la préforme au niveau de l'extension supérieure (16), et notamment sous celle-ci, de telle sorte à conférer une surépaisseur à ce niveau et surtout, dans le cadre de la présente forme de réalisation, une certaine rigidité au niveau de cette zone (11). En effet, la préforme est, dans ce cas particulier, constituée d'un matériau thermoplastique souple. On conçoit qu'avec un tel matériau souple et en l'absence du procédé de l'invention, la zone supérieure du tube c'est-à-dire voisine du col (12), serait impropre à permettre une fermeture cohérente et étanche par tout système d'obturation. En revanche, en raison même de la surépaisseur obtenue lors de l'étape d'étirage-soufflage et inhérente à la réalisation d'une préforme munie d'une extension supérieure, on confère à cette zone la rigidité suffisante pour aboutir au résultat requis. Le reste du récipient obtenu présente des parois souples, dont l'extrémité peut être découpée puis pincée, et enfin soudée (figure 3d), pour obtenir un tube de facture classique. Cette soudure intervient avant ou après le remplissage du tube ainsi réalisé, fonction de son mode de remplissage. Le matériau souple mis en oeuvre peut être de différente nature et notamment choisi dans le groupe comprenant les polyoléfines, l'ADFLEX (une résine polyoléfine spéciale catalloy), les élastomères thermoplastiques à base de styrène, le polyuréthane, le PVC, ou tout autre matériau souple et compatible. 25 On conçoit de fait tout l'intérêt du procédé conforme à l'invention qui permet par une technologie aujourd'hui bien maîtrisée (l'étirage-soufflage), d'une part, la réalisation d'un tube sans nécessiter la complexité des procédés et des équipements connus à ce jour, et d'autre part, celle d'un flacon à propriétés esthétiques, et offrant une variation 30 de formes dans sa partie supérieure beaucoup plus large.20 | Ce procédé pour réaliser un récipient en matière plastique consiste :- tout d'abord à réaliser une première préforme (6, 15) par injection, ladite préforme étant munie d'une extension (7, 16) s'étendant selon une direction sensiblement perpendiculaire à sa dimension principale, au moins au voisinage de sa zone supérieure destinée à faire fonction de col (4, 12) ;- et à conférer à cette préforme (6, 15) par étirage-soufflage partie au moins de la forme définitive du récipient à réaliser, cette étape d'étirage-soufflage induisant la réalisation au niveau de ladite extension (7, 16) d'une zone d'épaisseur plus importante, inhérente à la migration de partie du matériau constituant ladite préforme. | 1. Procédé pour réaliser un récipient en matière plastique, caractérisé en ce qu'il consiste : - tout d'abord à réaliser une première préforme (6, 15) par injection, ladite préforme étant munie d'une extension (7, 16) s'étendant selon une direction sensiblement perpendiculaire à sa dimension principale, au moins au voisinage de sa zone supérieure destinée à faire fonction de col (4, 12) ; - et à conférer à cette préforme (6, 15) par étirage-soufflage partie au moins de la forme définitive du récipient à réaliser, cette étape d'étirage-soufflage induisant la réalisation au niveau de ladite extension (7, 16) d'une zone d'épaisseur plus importante, inhérente à la migration de partie du matériau constituant ladite préforme. 2. Procédé pour réaliser un récipient en matière plastique selon la 1, caractérisé en ce que la préforme (6) comporte également une extension (8) au niveau de son extrémité inférieure, s'étendant également selon une direction sensiblement perpendiculaire à sa dimension principale, de telle sorte à ce que, lors de l'étape d'étirage-soufflage, la réalisation de zones d'épaisseur augmentée intervienne en zone supérieure et inférieure du récipient. 3. Procédé pour réaliser un récipient en matière plastique selon la 2, caractérisé en ce que le matériau constitutif de la préforme est un thermoplastique rigide, choisi dans le groupe comprenant le PET, le PET copolymère, le PCTA, les copolyesters, un ionomère, le polysulfone-PS, le SAN (Styrène Acrylo Nitrile), un copolymère d'acrylate d'acrylonitrile-méthyl, le polypropylène, le polyéthylène, le PVC. 4. Procédé pour réaliser un récipient en matière plastique selon la 1, caractérisé en ce que la préforme (15) comporte une extension (16) limitativement au niveau de sa zone supérieure (11), de sorte que lors de l'opération d'étirage-soufflage, la surépaisseur inhérente à la migration de partie du matériau qui la constitue n'intervient qu'au niveau de cette zone supérieure, propre à lui conférer une certaine rigidité.35 5. Procédé pour réaliser un récipient en matière plastique selon la 4, caractérisé en ce que l'autre extrémité de la préforme (15) est dépourvue d'extension, et en ce que le matériau choisi de la préforme est tel qu'il présente une certaine souplesse pour, après étirage-soufflage, permettre sa découpe, et son pincement, l'extrémité inférieure (14) ainsi pincée étant soudée pour aboutir à la réalisation d'un tube proprement dit. 6. Procédé pour réaliser un récipient en matière plastique selon la 5, caractérisé en ce que la soudure du tube est réalisée avant ou après son 10 remplissage. 7. Procédé pour réaliser un récipient en matière plastique selon la 5, caractérisé en ce que le matériau thermoplastique souple constitutif de la préforme est choisi dans le groupe comprenant les polyoléfines, l'ADFLEX 15 (une résine polyoléfine spéciale catalloy), les élastomères thermoplastiques à base de styrène, le polyuréthane et le PVC. | B | B29 | B29C,B29D | B29C 49,B29D 23 | B29C 49/06,B29D 23/00,B29D 23/20 |
FR2890112 | A1 | SYSTEME DE CONTROLE DU FONCTIONNEMENT D'UN MOTEUR DIESEL DE VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE DE MOYENS DE RECIRCULATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT | 20,070,302 | La présente invention concerne un système de contrôle du fonctionnement d'un moteur Diesel de véhicule automobile équipé de moyens de recirculation des gaz d'échappement en entrée de celui-ci. Plus particulièrement, la présente invention concerne un système du type susmentionné comprenant des moyens de commande des moyens de recirculation et des moyens de détermination d'un niveau de bruit de combustion dans le moteur. On connaît dans l'état de la technique des systèmes de contrôle du fonctionnement du moteur visant à minimiser le bruit de combustion perçu par le 10 conducteur du véhicule. De manière typique, ces systèmes déterminent un index de bruit de combustion en fonction de la pression dans les cylindres du moteur, par exemple un index IEPC pour Index d'Energie de Pression de Combustion , et modifient des paramètres de l'injection de carburant dans les cylindres pour minimiser cet index et donc le bruit de combustion. Par exemple, dans les moteurs Diesel à injection classique, la réduction du bruit de combustion est assurée par des injections précoces de carburant dans les cylindres, ou injections pilotes. Parallèlement à la recherche par les motoristes de la minimisation du bruit de combustion, les normes anti-pollution sont de plus en plus sévères, et il devient difficile à la fois de minimiser le bruit de combustion en modifiant l'injection de carburant dans le cylindre et d'assurer le niveau d'émission de polluants requis. Par exemple, afin de satisfaire les normes anti-pollution, de nouveaux types de moteurs Diesel sont mis au point, tels que des moteurs à combustion homogène (HCCI) ou partiellement homogène (P/HCCI), par exemple décrits dans la demande de brevet FR 2 835 881. Or, pour de tels moteurs, le bruit de combustion est élevé et l'utilisation d'injections pilotes ne suffit plus pour minimiser le bruit de combustion de manière satisfaisante. Le but de l'invention est de résoudre le problème susmentionné en proposant un système de contrôle du fonctionnement de moteur apte à minimiser le bruit de combustion sans modifier les caractéristiques de l'injection de carburant dans les cylindres du moteur. A cet effet, l'invention a pour objet un système de contrôle du fonctionnement d'un moteur Diesel de véhicule automobile équipé de moyens d'alimentation en carburant des cylindres de celui-ci selon des injections multiples et de moyens de recirculation des gaz d'échappement en entrée du moteur, ledit système comprenant une chaîne d'acquisition de la pression dans au moins un cylindre du moteur et de l'angle moteur, des moyens de commande des moyens de recirculation et des moyens de détermination d'un niveau de bruit de combustion dans le moteur, caractérisé en ce que les moyens de détermination du niveau de bruit de combustion dans le moteur sont adaptés pour déterminer celui-ci en fonction du maximum des augmentations du gradient de pression dans le au moins un cylindre provoquées par les injections multiples de carburant dans celui-ci, et en ce que les moyens de commande sont adaptés pour piloter les moyens de recirculation en fonction du niveau de bruit de combustion dans le moteur déterminé. Suivant des modes particuliers de réalisation, le système comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - les moyens de détermination sont propres à déterminer le niveau de bruit de combustion dans le moteur en fonction d'un niveau de bruit de combustion dans le au moins un cylindre selon la relation: nbc; = max / max / dP \ dP, 1i ni jE{1,2..., N}\a; EBi da; da; ' i où nbc; est le niveau de bruit de combustion dans le au moins un cylindre, N est le nombre d'injections multiples de carburant dans le cylindre, Bi est une plage prédéterminée d'angles vilebrequin du cylindre comprenant le maximum du gradient de pression provoqué par la jème injection de carburant dans le cylindre, et da;dP' (inii) est la valeur du gradient de pression dans le au moins un cylindre à l'angle vilebrequin de début de combustion du carburant de la jème injection; les moyens de détermination sont propres à déterminer le niveau de bruit de combustion dans le moteur comme étant le maximum des niveaux de bruit de combustion dans le au moins un cylindre; - les moyens de détermination sont propres à déterminer le niveau de 30 bruit de combustion dans le moteur comme étant une combinaison linéaire des niveaux de bruit de combustion dans le au moins un cylindre; - les moyens de détermination sont propres à déterminer le niveau de bruit de combustion dans le moteur comme étant la moyenne des niveaux de bruit de combustion dans le au moins un cylindre; - les moyens de recirculation comprennent des moyens de réglage du débit des gaz d'échappement recirculés en entrée du moteur, et les moyens de commande comprennent des moyens de pilotage des moyens de réglage du débit en fonction du niveau de bruit de combustion déterminé ; - les moyens de recirculation comprennent des moyens de réglage de la température des gaz d'échappement recirculés en entrée du moteur, et les moyens de commande comprennent des moyens de pilotage des moyens de réglage de la température en fonction du niveau de bruit de combustion déterminé ; - les moyens de commande comprennent des moyens formant cartographie de valeurs nominales prédéterminées du niveau de bruit de combustion en fonction de points de fonctionnement prédéterminés du moteur, et des moyens de pilotage adaptés pour délivrer aux moyens de recirculation un signal de régulation propre à réguler, pour un point de fonctionnement du moteur de la cartographie, le niveau de bruit de combustion sur la valeur du niveau de bruit de combustion de la cartographie associée à ce point de fonctionnement; - les moyens de commande comprennent des moyens de correction des moyens de pilotage adaptés pour déterminer le signal de régulation, et corriger les moyens de pilotage en fonction de celui-ci, à partir d'une première stratégie selon les relations: = arg min (nbc(U)) UEQ, aEA sous la contrainte: da - Tmin nbc(U) max( dP /nom da) nom où UR est le signal de régulation, U est un vecteur de paramètres de fonctionnement des moyens de recirculation, Q est un ensemble prédéterminé de "dP nom de bruit de combustion, et Tmin et Tmax sont des tolérances prédéterminées positives; max + Tmax valeurs pour les paramètres U, max est une valeur nominale du niveau - les moyens de correction sont adaptés, lorsque la première stratégie échoue, pour déterminer le signal de régulation, et corriger les moyens de pilotage en fonction de celui-ci, à partir d'une seconde stratégie selon les relations: nbc(U) max nbc(U) S max dP \ da) nom - l'ensemble Q est un ensemble prédéterminé de valeurs des paramètres de fonctionnement des moyens de recirculation satisfaisant à des contraintes prédéterminées sur l'émission de polluant par le moteur; et - le moteur est du type à homogénéisation partielle ou totale du mélange carburant- gaz admis dans les cylindres du moteur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va 15 suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique d'un système de contrôle conforme à l'invention associé à un moteur Diesel de véhicule automobile; - la figure 2 est une vue schématique de l'unité de contrôle entrant dans la constitution du système de la figure 1; - les figures 3 et 4 sont des graphiques illustrant la variation du gradient de pression dans un cylindre alimenté selon une injection pilote et une injection principale pour un premier et un second modes de fonctionnement du moteur respectivement; et - la figure 5 est un organigramme d'un fonctionnement de l'unité de contrôle de la figure 2 illustrant la minimisation du bruit de combustion en fonction à la fois du débit et de la température des gaz d'échappement recirculés en entrée du moteur. Sur la figure 1, un moteur Diesel 10, par exemple un moteur à 30 combustion homogène (HCCI) ou partiellement homogène (P/HCCI), est équipé = arg min UEQ,aEA sous la contrainte: d'une boucle de recirculation 12 de gaz d'échappement en entrée de celui-ci, ou boucle EGR pour Exhaust Gaz Recirculation . La boucle de recirculation 12 prélève des gaz d'échappement d'une conduite d'échappement 14 agencée en sortie du moteur 10 et alimente des moyens 16 d'admission d'un mélange air/gaz d'échappement en entrée du moteur 10. Cette boucle EGR 12 comprend une vanne EGR 18 pour régler le débit des gaz d'échappement recirculés en entrée du moteur 10, et une première branche de recirculation 20 des gaz d'échappement agencée en amont de la vanne EGR 18, classiquement désignée par le terme bypass D. Cette branche 20 comprend une vanne 22 proportionnelle, ou en variante une vanne tout-ourien, pour moduler le débit des gaz la traversant. La boucle EGR 12 comprend également une seconde branche 24, en amont de la vanne EGR 18, comportant un échangeur thermique 26 pour refroidir les gaz d'échappement circulant dans celui-ci, par exemple un échangeur air/air ou air/eau, et délivrant les gaz refroidis à l'entrée de la vanne EGR 18. Les vannes EGR 18 et 22 sont commandables, et plus particulièrement leurs pourcentages d'ouverture, et constituent respectivement des actionneurs propres à régler le débit et la température des gaz recirculés en entrée du moteur 10. Le moteur 10 est par ailleurs associé à des moyens 28 d'alimentation en carburant des cylindres de celui-ci, comme par exemple des moyens à rampe commune d'alimentation. Les moyens 28 d'alimentation sont adaptés pour alimenter les cylindres du moteur 10 selon des injections multiples de carburant, par exemple selon au moins une injection pilote et une injection principale, en fonction du régime de rotation du moteur et du couple demandé par le conducteur du véhicule, comme cela est connu en soi dans l'état de la technique. Le moteur 10 est également associé à une chaîne d'acquisition 30 de paramètres de fonctionnement de celui-ci, comprenant notamment un ou plusieurs capteurs de pression cylindre, implantés ou non dans la culasse, un capteur du régime moteur, un capteur du couple demandé par le conducteur et un capteur d'angle de l'arbre moteur, ces capteurs étant connus en soi dans l'état de la technique. Le moteur 10 et l'ensemble des organes 18, 22, 26, 28 qui viennent d'être décrits sont commandés par une unité de contrôle 32 connectée à la chaîne d'acquisition 30 et propre à commander la vanne EGR 18 et la vanne 22 du bypass 20 pour régler le débit et la température des gaz d'échappement recirculés en entrée du moteur 10 en fonction des mesures qu'elle reçoit afin de minimiser le bruit de combustion du moteur 10, comme cela sera expliqué plus en détail par la suite. En se référant à la figure 2, qui est une vue schématique de l'unité de contrôle 32, cette dernière comprend des premiers moyens 40 formant cartographie mémorisant des valeurs prédéterminées de signal de pilotage Uni de la boucle EGR 12, ici des pourcentages d'ouverture des vannes 18 et 22, représentatives de débits DEGR et de températures TEGR des gaz recirculés en entrée du moteur 10. Les moyens 40 mémorisent également des valeurs prédéterminées de paramètres de fonctionnement du moteur, notamment son régime R et le couple C qui lui est demandé par le conducteur, chacune associée à une valeur de signal de pilotage mémorisée. Les moyens 40 formant cartographie, par exemple une table de correspondance ayant pour entrée les valeurs du régime R et du couple C et en sortie les valeurs du signal de pilotage U;n;, sont connectés à la chaîne d'acquisition 30 pour recevoir les mesures du régime R du moteur et du couple C demandé, et délivrent en réponse aux mesures de régime et de couple reçues, un signal U;n; de pilotage de la boucle 12 de recirculation correspondant. Les valeurs mémorisées dans les moyens 40 sont par exemple déterminées en sortie d'usine lors d'une campagne de test par un jury d'experts afin de minimiser le bruit de combustion d'un moteur Diesel particulier utilisé lors de cette campagne de test, tout en prenant en compte le compromis bruit / émissions. Du fait de la dispersion des caractéristiques de fonctionnement des moteurs, y compris parmi ceux appartenant à la même famille, et/ou des caractéristiques de vieillissement et d'usure du moteur 10, de la boucle de recirculation 12, et des moyens 28 d'alimentation, les valeurs de signal de pilotage U;n; mémorisées dans les moyens 40 sont non optimales pour le moteur 10, parfois dès la sortie d'usine de celui-ci, ou le deviennent au fil du temps. L'unité de contrôle 32 comprend des seconds moyens 42 formant cartographie de correction, par exemple structurellement analogues aux moyens 40, mémorisant des valeurs de correction Ucor des valeurs de signal de pilotage Uni mémorisées dans les premiers moyens 40 formant cartographie en fonction des mêmes valeurs de régime R et de couple C. Les moyens 42 formant cartographie de correction sont également connectés à la chaîne d'acquisition 30 pour recevoir les mesures du régime R et du couple C demandé et délivrent en réponse la valeur de correction correspondante Ucor à un sommateur 44. Ce sommateur 44 reçoit également la sortie des moyens 40 formant cartographie, réalise la somme U* de celle-ci avec la sortie des moyens 42 formant cartographie de correction, et délivre cette somme U* à la boucle EGR 12 en tant que signal de pilotage de celle-ci afin de régler le débit DEGR et la température TEGR des gaz recirculés en entrée du moteur 10. Les valeurs de correction Ucor, initialement nulles à la mise en service du moteur 10, sont déterminées tout au long de la vie du moteur 10 pour corriger les dérives dans le fonctionnement du moteur 10 et des organes qui lui sont associés, responsables de la dégradation du bruit de combustion. Plus particulièrement, la cartographie de correction des moyens 42 est mise à jour régulièrement et/ou périodiquement par des moyens 46 de correction. Ces moyens 46 sont propres à corriger les valeurs Ucor de la cartographie de correction afin que le signal U* de pilotage de la boucle EGR 12 de recirculation soit optimal vis-à-vis du bruit de combustion tout au long du cycle de vie du moteur. Le déclenchement de la mise à jour des moyens 42 est réalisé par des moyens 48 d'activation/désactivation propres à activer la correction des moyens 42 en fonction de conditions prédéterminées d'activation, et désactiver cette correction lorsque les moyens 42 ont été mis à jour. Par exemple, les moyens 48 reçoivent le kilométrage km du véhicule de moyens appropriés et sont propres à activer la correction des moyens 42 lorsque le véhicule a parcouru un nombre prédéterminé de kilomètres depuis la dernière correction, et/ou les moyens 48 activent la correction à intervalles de temps réguliers, par exemple tous les X jours, où X est un nombre prédéterminé. Par ailleurs, les moyens 40 et 42 formant cartographie mémorisant des valeurs de signal de pilotage Uni, Ucor en fonction de couples (R,C) prédéterminés de régime et de couple, la correction des moyens 42 est réalisée lorsque les mesures du régime R du moteur et du couple C demandé sont égales à l'un des couples (R,C) mémorisé. A cet effet, les moyens 48 sont connectés à la chaîne d'acquisition 30 pour recevoir ces mesures et les comparer aux couples (R,C) mémorisés dans les moyens 40, 42 et activent les moyens 46 de correction si le couple de mesures est égal à l'un de ces couples mémorisés puis stabilisé autour de ce couple, comme cela sera expliqué plus en détail par la suite. Les moyens 46 de correction comprennent des moyens 50 de calcul connectés à la chaîne d'acquisition 30 pour recevoir les mesures P1, P2, P3, P4 de pression dans les cylindres du moteur 10, par exemple au nombre de 4, et la mesure a de l'angle de l'arbre moteur. Les moyens 50 sont propres à calculer en fonction de ces mesures un 15 niveau de bruit de combustion dans chaque cylindre, par exemple selon la relation: dPi nbc; = max a; EA dai où nbc; est un niveau de bruit représentatif du bruit généré par la combustion dans le ième cylindre, Pi est la pression mesurée dans le ième 20 cylindre, ai est l'angle vilebrequin de ce ième cylindre déterminé par les moyens 46 à partir de l'angle moteur a, comme cela est connu en soi, et A est une plage prédéterminée d'angles vilebrequin, par exemple une plage de la phase de combustion du cylindre, correspondant à [0;90] degrés vilebrequin après le point mort haut du cycle du cylindre. Dans un autre mode de réalisation du système selon l'invention, les moyens 50 sont propres à déterminer le niveau de bruit de combustion dans le moteur 10 en fonction du maximum des augmentations du gradient de pression dans le au moins un cylindre provoquées par les injections multiples de carburant dans celui-ci. Plus particulièrement, les moyens 50 sont adaptés pour calculer, en fonction des mesures P1, P2, P3, P4 de pression dans les cylindres, un niveau de bruit de combustion nbci dans chaque cylindre selon la relation: nbci = max / max / dP' dP ( . . ) \ jE{1,2...,N}\a; EBidai dai où N est le nombre d'injections multiples de carburant dans le cylindre, Bi est une plage prédéterminée d'angles vilebrequin du cylindre comprenant le maximum du gradient de pression provoqué par la jeme injection de carburant dans le cylindre, et dP' (Mii) est la valeur du gradient de pression dans le dai cylindre à l'angle vilebrequin de début de combustion du carburant de la jème injection, cet angle étant par exemple délivré par le contrôle de l'injection du moteur. Le terme max dP' dP' (Mii) est donc l'amplitude de l'auto- ai EBi dai dai inflammation du carburant de la jème injection. Chacune des plages Bi est déterminée préalablement ou est par exemple égale à la plage séparant l'angle de début de la jème injection de l'angle de début de la (j+1)ème injection. Le calcul du niveau de bruit combustion nbci selon la relation précédente est illustré sur les graphiques des figures 3 et 4. Les figures 3 et 4 sont des courbes de variation du gradient de pression dans la chambre de combustion d'un cylindre alimenté en carburant selon une injection pilote et une injection principale pour un premier et un second modes de fonctionnement différents du moteur, ces variations du gradient de pression étant tracées dans une plage d'angles vilebrequin comprenant les phases de compression et de combustion du cycle du cylindre. Comme on peut le constater sur la figure 3, dans le premier mode de fonctionnement du moteur, l'augmentation D3P pilote du gradient de pression provoquée par l'injection pilote est inférieure à l'augmentation D3Pppale du gradient de pression provoquée par l'injection principale. Le bruit de combustion nbci dans le cylindre est alors égal à l'augmentation D3Pppale. Dans le mode de fonctionnement du moteur associé à la figure 4, le cas inverse se présente. Le bruit de combustion nbci dans le cylindre est donc égal à l'augmentation D3Ppilote. Les moyens 50 calculent alors un niveau de bruit de combustion dans le moteur 10 en fonction des niveaux de bruit de combustion nbci dans les cylindres par exemple selon la relation: nbc=maxnbci (1) En variante, les moyens 50 calculent le niveau de bruit de combustion nbc dans le moteur 10 comme une combinaison linéaire des niveaux de bruit de combustion nbci dans les cylindres, c'est-à-dire un niveau de bruit nbc selon la relation: M nbc=Eai xnbci i=1 où M est le nombre de cylindres, etai, i=1, ..., N, sont des coefficients prédéterminés. En variante les moyens 50 calculent le niveau de bruit de combustion dans le moteur 10 comme la moyenne des niveaux de bruit de combustion nbci dans les cylindres. En variante, les moyens 50 calculent le niveau de bruit de combustion dans le moteur selon la relation: nbc = f (g(nbc 1, É É É , nbc m) où g est le maximum, ou une combinaison linéaire, ou la moyenne des niveaux de bruit nbci et f une fonction bijective décroissante prédéterminée. En variante, le système selon l'invention est propre à calculer le niveau de bruit de combustion dans le moteur en fonction du niveau de bruit de combustion d'un nombre quelconque de cylindres, par exemple un seul cylindre. Le calcul du gradient de pression dP dans un cylindre est réalisé par dai exemple en échantillonnant le signal de mesure de la pression Pi, délivré par un capteur dont la mesure est analogique, avec un pas d'échantillonnage Aa d'angle vilebrequin prédéterminé et en calculant le gradient de pression selon la relation dPi (k) = Pi (k x Aa)- P((k -1) x Da) où k est le kième angle dai Aa d'échantillonnage. Les moyens 46 de correction comprennent également des moyens 52 d'optimisation mettant en oeuvre une stratégie de recherche prédéterminée de la valeur optimale U* du signal de pilotage de la boucle 12 de recirculation, c'est-à-dire des moyens 52 propres à mettre à jour les valeurs de correction Ucor des moyens 42 formant cartographie telles que la somme U;n;+Ucor est optimale vis-à-vis du bruit de combustion dans le moteur. Plus particulièrement, ces moyens 52 d'optimisation sont propres à recevoir le niveau de bruit nbc calculé par les moyens 50 ainsi qu'une valeur max(P nominale prédéterminée de niveau de bruit de combustion pour le da nom couple (R,C) correspondant. Cette valeur nominale est délivrée par des moyens 54 formant cartographie mémorisant des valeurs de niveau de bruit nominal prédéterminées en fonction des mêmes valeurs de régime et de couple que les moyens 40 et 42 formant cartographie. Ces moyens 54 sont connectés à la chaîne d'acquisition 30 pour 15 recevoir la mesure du régime R et la mesure du couple C demandé et délivrer en fonction de celles-ci la valeur nominale max dP \ da/nom du niveau de bruit correspondante. Les valeurs nominales de niveau de bruit mémorisées dans les moyens 54 sont par exemple déterminées lors de la campagne de test en 20 fonction de plusieurs critères. Il est connu que les gradients de pression dans les cylindres d'un moteur Diesel doivent être compris dans des plages de fonctionnement prédéterminées afin que la combustion dans les cylindres se déroule de manière satisfaisante, à la fois tant du point de vue du rendement énergétique que de l'émission de polluants. D'autre part, le bruit de combustion est intimement lié à de tels gradients de pression. Ainsi, les valeurs nominales sont par exemple déterminées pour satisfaire un compromis entre le bruit de combustion perçu par le conducteur du véhicule et les quantités de polluants émises par le moteur 10. Les moyens 52 d'optimisation sont propres à mettre en oeuvre une stratégie de recherche du signal optimal U* qui, lorsqu'il est appliqué à la boucle 12 de recirculation, a pour effet de rendre sensiblement égal le niveau de bruit amnbc calculé par les moyens 50 à la valeur nominale du niveau de bruit xdc reçue des moyens 54. nom Plus particulièrement, la dégradation du bruit de combustion dans le moteur se traduisant par une augmentation du niveau de bruit selon la relation (1), les moyens 52 sont propres à mettre en oeuvre une stratégie de recherche SI selon les relations: U* = arg min (nbc(U)) (3) UEQ,aEA sous la contrainte: ( dP \ da)nom 1- Tmin nbc(U) max dP + Tmax (4) da)nom max où U est le vecteur des paramètres de fonctionnement de la boucle EGR, c'est-à-dire ici les pourcentages d'ouverture des vannes 18 et 22 réglant le débit et la température des gaz recirculés en entrée du moteur 10, Q est un ensemble prédéterminé pour ces paramètres, et Tmin et Tmax sont des tolérances prédéterminées positives, par exemple égales à 0,1 bar/ degré 15 vilebrequin. A cet effet, les moyens 52 d'optimisation sont adaptés pour déterminer et délivrer des valeurs AUcor correctives au sommateur 44 telles que la somme Uini +Ucor + AUcor est propre à parcourir l'ensemble Q et à sélectionner une valeur AUcor telle que la somme Uini + Ucor + AUcor satisfait la relation (4). Cette valeur sélectionnée est alors délivrée aux moyens 42 formant cartographie de correction pour la mise à jour de la valeur de correction correspondante en remplaçant la valeur courante Ucor par la nouvelle valeur Ucor +DUcor. Ainsi, pour chaque couple de régime et de couple (R,C) des moyens 42, 44 formant cartographie, le niveau de bruit de combustion est régulé 25 sur la valeur nominale associée à ce couple, le signal Ucor +AUcor consistant de ce fait en un signal de régulation du niveau de bruit de combustion sur la valeur nominale. De manière avantageuse, l'ensemble Q est un ensemble dont les valeurs satisfont à des contraintes prédéterminées sur l'émission de polluants. Par exemple, on sait qu'un débit EGR trop élevé a pour effet d'augmenter l'émission d'hydrocarbures imbrûlés par le moteur, tels que du HC ou du CH et des particules de suie. Ainsi, les moyens 54 formant cartographie sont par exemple également adaptés pour délivrer aux moyens 52 d'optimisation une plage d'ouverture de vanne EGR 18 et une plage d'ouverture de la vanne 22 de la branche 20 de la boucle EGR 12 en fonction des mesures du régime moteur R et du couple C demandé. Ces plages sont déterminées par exemple expérimentalement et correspondent à des débits EGR et températures EGR dont les valeurs satisfont 10 aux critères en vigueur sur les émissions de polluants. Si la résolution du problème d'optimisation décrit ci-dessus échoue, c'est-à-dire si les moyens 52 d'optimisation échouent à trouver une valeur AUcor corrective satisfaisant la relation (4), les moyens 52 sont alors propres à mettre en oeuvre une seconde stratégie S2 de recherche selon la relation: / nbc(U)- max dP (da) nom sous la contrainte nbc(U) Il va maintenant être décrit en relation avec la figure 3 un mode de réalisation d'un fonctionnement du système de contrôle venant d'être décrit. Après le démarrage du moteur en 60, une étape 62 de scrutation des conditions de déclenchement de la correction des moyens 42 formant cartographie est mise en oeuvre par les moyens 48 d'activation/désactivation. Si le nombre de kilomètres parcourus par le véhicule depuis la dernière mise à jour des moyens 42 formant cartographie de correction est supérieure à un kilométrage seuil prédéterminé et/ou que la période de temps depuis cette dernière mise à jour est supérieure à une durée seuil prédéterminée, les moyens 48 activent les moyens 46 de correction. U = arg min UEQ,cCEA (5) Dans étape 64 suivante, les moyens 48 scrutent si le couple de mesures de régime R et de couple C est égal à un couple de valeurs de régime et de couple des cartographies des moyens 40 et 42. Si tel est le cas, une étape 66 suivante, par exemple mise en oeuvre par les moyens 48, consiste à tester si la cartographie des moyens 42 a déjà été mise à jour pour ce couple. Si le résultat de ce test est positif, l'étape 66 boucle sur l'étape 64 pour la détection d'un nouveau point de passage. Si toutes les valeurs de la cartographie de correction des moyens 42 ont été mises à jour, la correction des moyens 42 est désactivée et le moteur reprend son fonctionnement normal. Sinon, l'étape 68 suivante, par exemple mise en oeuvre par les moyens 48, consiste à tester si le point de fonctionnement (R,C) du moteur est stable autour de ce couple des cartographies des moyens 40 et 42, ci- aprèsdésigné par couple de référence . A cet effet, un test est mis en oeuvre pour savoir si le couple de mesures (R,C) reste compris dans un pavé centré sur le couple de référence pendant un nombre de cycles moteur prédéterminé At, ou en variante une durée prédéterminée. Si le résultat de ce test est négatif, l'étape 68 boucle alors sur l'étape 64. Sinon, le couple de référence correspond à un point stable de fonctionnement du moteur pour lequel la mise à jour de la valeur correspondante de la cartographie des moyens 42 formant cartographie de correction est déclenchée dans une étape 70. La valeur corrective AUcor est initialisée à 0 et la valeur nominale du niveau de bruit max(ââl pour le couple de référence est nom chargée depuis les moyens 54 formant cartographie dans les moyens 52 d'optimisation. Un compteur de cycles cylindres est alors initialisé en 72 à zéro et un test est mis en oeuvre en 74 pour savoir si la valeur de ce compteur est supérieure à un nombre N prédéterminé de cycles de calcul. Si le résultat de ce test est négatif, les moyens 50 calculent et mémorisent en 76 un indice du bruit de combustion selon la relation (1). Dans une étape 78 suivante, les moyens 48 testent si le point de fonctionnement du moteur est toujours stable autour du couple de référence, c'est-à-dire si les mesures du régime R et du couple C demandé sont dans le pavé prédéterminé autour du couple de référence. Si cela n'est pas le cas, l'étape 78 boucle sur l'étape 64. Sinon, l'étape 78 se poursuit par une étape 80 qui incrémente le compteur de cycle d'une valeur de 1 lorsque le cycle moteur courant est terminé et qui boucle sur l'étape 74. Si le test sur la valeur du compteur de cycles mis en oeuvre par l'étape 74 est positif, une étape 82 de calcul de la moyenne des niveaux de bruits calculés en 76 est mise en oeuvre par les moyens 50 de calcul et cette moyenne est délivrée aux moyens 52 d'optimisation. De manière avantageuse, la formation de la moyenne des niveaux de bruit calculés selon la relation (1) permet de rejeter des dispersions dans le fonctionnement des cylindres comme des dispersions coup à coup et permet donc de fiabiliser l'optimisation du bruit de combustion mise en oeuvre par le système selon l'invention. En variante, le niveau de bruit de combustion n'est pas moyenné, ce qui correspond à N=1. En variante, afin de minimiser le temps de mise à jour des moyens 42, le fonctionnement du système ne comprend pas les étapes 66 et 78 de test sur la stabilité du point de fonctionnement du moteur, ou en variante la durée AT est réduite et correspond à un nombre réduit de cycles, par exemple égal à 5. Dans une étape 84 suivante, les moyens 52 d'optimisation testent si le niveau de bruit calculé dans l'étape 82 satisfait à la relation (4). Si le résultat de ce test est positif, les moyens 52 d'optimisation mettent à jour en 86 les moyens 42 formant cartographie en ajoutant à la valeur de la cartographie de ceux-ci la valeur corrective AUcor courante puis l'étape 86 boucle sur l'étape 64. Si le résultat de ce test est négatif, une étape 88 est mise en oeuvre par les moyens 52 qui testent si l'évolution du niveau de bruit calculé en 82 est monotone d'un cycle de calcul à l'autre. Si l'évolution est monotone, c'est-à-dire décroissante, un test est mis en oeuvre en 90 pour savoir si le niveau de bruit calculé en 82 satisfait la relation / dP max \ Tmin > nbc \ da /nom Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la recherche de la valeur corrective AUcor est effectuée sur une connaissance a priori de l'évolution du niveau de bruit de combustion en fonction des variations des pourcentages d'ouverture des vannes 18, 22, c'est-à-dire en fonction des variations du débit DEGR et de la température TEGR des gaz recirculés en entrée du moteur. On sait qu'augmenter le débit EGR, c'est-à-dire augmenter le pourcentage d'ouverture de la vanne EGR 18, a pour effet de diminuer le bruit de combustion et donc le niveau de bruit de combustion, et vice-versa. De même on sait qu'augmenter la température EGR, c'est-à-dire augmenter le pourcentage d'ouverture de la vanne 22 du bypass 20, a pour effet d'augmenter le bruit de combustion et donc le niveau de bruit de combustion, et vice-versa. Si le résultat du test de l'étape 90 est positif, la valeur corrective AUcor est modifiée, et mémorisée dans les moyens 52, dans une étape 92 en diminuant le pourcentage d'ouverture de la vanne EGR 18 d'un premier incrément prédéterminé et en augmentant le pourcentage d'ouverture de la vanne 22 d'un second pas d'incrément prédéterminé. Si le résultat de ce test est négatif, ce qui signifie que le niveau de (bruit de combustion satisfait la relation nbc > max ââ +Tmax, la valeurJ nom corrective AUcor est modifiée et mémorisée dans les moyens 52, dans une étape 94 en augmentant le pourcentage d'ouverture de la vanne EGR 18 du premier pas d'incrément prédéterminé et en diminuant le pourcentage d'ouverture de la vanne 22 du second pas d'incrément prédéterminé. Les étapes 92 et 94 bouclent alors sur l'étape 72 pour un nouveau 25 cycle de calcul du niveau de bruit de combustion. Si le résultat du test sur la monotonie du niveau de bruit mis en ceuvre lors de l'étape 88 est négatif, c'est-à-dire qu'il n'a pas été possible de trouver des réglage des pourcentages d'ouverture de la vanne EGR 18 et de la vanne 22 du bypass 20 satisfaisant la relation (4) pour le couple de référence, un test est mis en oeuvre dans une étape 96 pour savoir s'il existe une valeur corrective AUcor déterminée lors des étapes 92 et 94 qui minimise le niveau de bruit de da)nom satisfaite, ce qui correspond à la minimisation du bruit de combustion selon la seconde stratégie de recherche. Si une telle valeur corrective a été déterminée, les moyens 52 d'optimisation mettent à jour en 98 les moyens 42 formant cartographie en ajoutant à la valeur courante des moyens 42 cette valeur corrective AUcor et l'étape 98 boucle sur l'étape 64. Sinon, un message d'erreur est généré en 100 pour signifier que le bruit de combustion pour le couple de référence considéré n'a pas pu être minimisé de manière satisfaisante et l'étape 100 boucle sur l'étape 64. Il a été décrit un mode de réalisation particulier de l'invention. D'autres modes de réalisation sont possibles. En variante, d'autres niveaux de bruit de combustion peuvent être utilisés. Par exemple, si le moteur 10 est un moteur Diesel dont les cylindres sont alimentés selon au moins une injection pilote et une injection principale, le niveau de bruit de combustion peut être calculé selon la relation: combustion tout en assurant que la relation nbc < max( dP + T est max) \ dP; dPi max max EAip daIp aipm EAipm daiprn ii (2) i nbc = max R+6xmax où 13 et 8 sont des paramètres prédéterminés, ail, est un angle vilebrequin de la phase à injection pilote A;p du cycle du ième cylindre et a;pm est un angle vilebrequin de la phase à injection principale Aiprn du cycle du ième cylindre. En variante, seule la vanne EGR 18, c'est-à-dire la vanne de réglage du débit des gaz recirculés en entrée du moteur, est utilisée comme organe de commande du bruit de combustion, et dans ce cas, seule la modification du pourcentage d'ouverture de cette vanne est réalisée lors de la minimisation du niveau de bruit de combustion. En variante, seule la vanne 22 du bypass 20, c'est-à-dire la vanne de réglage de la température des gaz recirculés en entrée du moteur, est utilisée comme organe de commande du bruit de combustion, et dans ce cas, seule la modification du pourcentage d'ouverture de cette vanne est réalisée lors de la minimisation du niveau de bruit de combustion. De même, la recherche de la valeur corrective permettant de satisfaire la relation (4) peut être réalisée différemment, par exemple en mettant en oeuvre des algorithmes numériques du type Newton qui approximent le gradient du niveau de bruit de combustion par la relation nbc(k) nbc(k 1) nbc(k) nbc(k -1) \ T où k est le nombre %DEGR(k) %DEGR(k -1) %TEGR(k) %TEGR(k -1) ) du cycle courant de recherche, k-1 le nombre du cycle précédent, %DEGR est le pourcentage d'ouverture de la vanne EGR 18 et %TEGR est le pourcentage d'ouverture de la vanne 22 du bypass 20, une direction initiale de recherche étant par exemple déterminée comme cela a été décrit précédemment en relation avec l'organigramme de la figure 3 | La présente invention concerne un système de contrôle du fonctionnement d'un moteur Diesel (10) de véhicule automobile équipé de moyens (28) d'alimentation en carburant de ses cylindres selon des injections multiples et de moyens (12) de recirculation des gaz d'échappement. Ce système comprend une chaîne (30) d'acquisition de la pression dans au moins un cylindre et de l'angle moteur, des moyens (32) de commande des moyens (12) de recirculation et des moyens (50) de détermination d'un niveau de bruit de combustion dans le moteur (10).Les moyens (50) de détermination du niveau de bruit de combustion dans le moteur sont adaptés pour déterminer celui-ci en fonction du maximum des augmentations du gradient de pression dans le au moins un cylindre provoquées par les injections multiples de carburant dans celui-ci, et les moyens (32) de commande sont adaptés pour piloter les moyens (12) de recirculation en fonction du niveau de bruit de combustion déterminé. | , 1. Système de contrôle du fonctionnement d'un moteur Diesel (10) de véhicule automobile équipé de moyens (28) d'alimentation en carburant des cylindres de celui-ci selon des injections multiples et de moyens (12) de recirculation des gaz d'échappement en entrée du moteur, ledit système comprenant une chaîne (30) d'acquisition de la pression dans au moins un cylindre du moteur et de l'angle moteur, des moyens (32) de commande des moyens (12) de recirculation et des moyens (50) de détermination d'un niveau de bruit de combustion dans le moteur (10), caractérisé en ce que les moyens (50) de détermination du niveau de bruit de combustion dans le moteur sont adaptés pour déterminer celui-ci en fonction du maximum des augmentations du gradient de pression dans le au moins un cylindre provoquées par les injections multiples de carburant dans celui-ci, et en ce que les moyens (32) de commande sont adaptés pour piloter les moyens (12) de recirculation en fonction du niveau de bruit déterminé de combustion. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (50) de détermination sont propres à déterminer le niveau de bruit de combustion dans le moteur en fonction d'un niveau de bruit de combustion dans le au moins un cylindre selon la relation: nbci = max max dP' dP' inij jE{1,2...,N},a;EBidai dai où nbci est le niveau de bruit de combustion dans le au moins un cylindre, N est le nombre d'injections multiples de carburant dans le cylindre, Bi est une plage prédéterminée d'angles vilebrequin du cylindre comprenant le maximum du gradient de pression provoqué par la jeme injection de carburant dans le cylindre, et dP (Mi.) est la valeur du gradient de pression dans le au dai moins un cylindre à l'angle vilebrequin de début de combustion du carburant de la jème injection. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que les moyens (50) de détermination sont propres à déterminer le niveau de bruit de combustion dans le moteur comme étant le maximum des niveaux de bruit de combustion dans le au moins un cylindre. 4. Système selon la 2, caractérisé en ce que les moyens (50) de détermination sont propres à déterminer le niveau de bruit de combustion dans le moteur comme étant une combinaison linéaire des niveaux de bruit de combustion dans le au moins un cylindre. 5. Système selon la 2, caractérisé en ce que les moyens (50) de détermination sont propres à déterminer le niveau de bruit de combustion dans le moteur comme étant la moyenne des niveaux de bruit de combustion dans le au moins un cylindre. 6. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (12) de recirculation comprennent des moyens (18) de réglage du débit des gaz d'échappement recirculés en entrée du moteur, et en ce que les moyens (32) de commande comprennent des moyens (40, 42, 44) de pilotage des moyens de réglage du débit en fonction du niveau de bruit de combustion déterminé. 7. Système selon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de recirculation comprennent des moyens de réglage de la température des gaz d'échappement recirculés en entrée du moteur, et en ce que les moyens de commande comprennent des moyens (40, 42, 44) de pilotage des moyens de réglage de la température en fonction du niveau de bruit de combustion déterminé. 8. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (30) de commande comprennent des moyens (54) formant cartographie de valeurs nominales prédéterminées du niveau de bruit de combustion en fonction de points de fonctionnement prédéterminés du moteur, et des moyens (40, 42, 44) de pilotage adaptés pour délivrer aux moyens (12) de recirculation un signal de régulation propre à réguler, pour un point de fonctionnement du moteur de la cartographie, le niveau de bruit de combustion sur la valeur du niveau de bruit de combustion de la cartographie associée à ce point de fonctionnement. 9. Système selon la 8, caractérisé en ce que les moyens (32) de commande comprennent des moyens (46) de correction des moyens (40, 42, 44) de pilotage adaptés pour déterminer le signal de régulation, et corriger les moyens (40, 42, 44) de pilotage en fonction de celui-ci, à partir d'une première stratégie selon les relations: U* = arg min (nbc(U)) UEQ,aEA sous la contrainte: max da - Tmin nbc(U) max Cda J (dP \ + Tmax nom nom où U est le signal de régulation, U est un vecteur de paramètres de fonctionnement des moyens de recirculation, Q est un ensemble prédéterminé de valeurs pour les paramètres U, maxâ1 est une valeur nominale du niveau \ nom de bruit de combustion, et Tmin et Tmax sont des tolérances prédéterminées 10 positives. 10. Système selon la 9, caractérisé en ce que les moyens (46) de correction sont adaptés, lorsque la première stratégie échoue, pour déterminer le signal de régulation, et corriger les moyens (40, 42, 44) de pilotage en fonction de celui-ci, à partir d'une seconde stratégie selon les relations: i U* = arg min UEQ,aEA nbc(U) - max da 1 nom sous la contrainte: nbc(U) max( dP 1 da Jnom 11. Système selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que l'ensemble Q est un ensemble prédéterminé de valeurs des paramètres de fonctionnement des moyens de recirculation satisfaisant à des contraintes prédéterminées sur l'émission de polluant par le moteur. 12. Système selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisé en ce que le moteur est du type à homogénéisation partielle ou totale du mélange carburant-gaz admis dans les cylindres du moteur. | F | F02 | F02D | F02D 21 | F02D 21/08 |
FR2899098 | A1 | ENSEMBLE DE RELAXATION A MOUVEMENT OSCILLANT | 20,071,005 | L'invention se rattache au secteur technique des appareils médicaux de relaxation. En partant du fait que l'organisme humain est constitué aux deux tiers de liquide, des études ont démontré qu'il est apparu important de pouvoir optimiser, d'une manière naturelle, la circulation sous toute ses formes, artérielles, veineuses et lymphatiques, afin notamment de nettoyer les tissus pour mieux les nourrir. C'est ainsi que de nombreuses expériences ont permis de constater les bienfaits polyvalents d'un balancement régulier et rythmé du corps humain, notamment pour améliorer un état physique déterminé et améliorer également certaines fonctions biologiques. Les effets thérapeutiques liés au balancement, ont été développés dans les années 1950 par Madame Lydia SEBASTIEN qui a mis au point un appareil connu sous le nom de Balancelle et dont le principe essentiel réside dans le fait qu'une partie de couchage est soumise à un balancement continu et régulier au moyen d'une motorisation. Autrement dit, la partie qui reçoit une personne en position allongée est soumise à un mouvement d'oscillation dans un plan horizontal entre deux positions angulaires considérées de part et d'autre d'une position horizontale neutre. A partir de cette conception de base, différentes solutions techniques ont été proposées pour reproduire ce mouvement de balancement. Une solution ressort, par exemple, du brevet FR 2.672.809, qui concerne une table de relaxation du type de celle connue sous le nom de table dite table d'inversion .25 Pour l'essentiel, ce type de table est constitué d'un lit monté pivotant autour d'un axe horizontal. Un organe moteur, par l'intermédiaire d'un moyen de transmission, confère au lit une cinématique oscillante. Quelle que soit la position choisie, compte tenu de la cinématique, des phénomènes de vibrations et de bruits apparaissent. Notamment, le moteur génère des vibrations qui vont être transmises directement à la partie recevant la personne en position allongée par l'intermédiaire notamment de la structure portante. Ces différents phénomènes vibratoires vont altérer, d'une manière significative, l'effet relaxant recherché empêchant au sujet de s'isoler complètement de l'environnement extérieur. Il est également apparu important de pouvoir supprimes les éventuels 15 à-coups qui peuvent apparaître lors du changement de sens du mouvement d'oscillation. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d'une manière simple, sûre, efficace et rationnelle. 20 Le problème technique que se propose de résoudre l'invention, dans un appareil de relaxation du type balancelle, telle que définie précédemment, est d'isoler la partie qui reçoit, en position allongée, l'utilisateur afin de ne soumettre cette partie à aucun phénomène vibratoire 25 tout en ayant pour objectif de réduire au maximum les différents bruits susceptibles de résulter des organes d'entraînement et de la cinématique en général. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un ensemble de relaxation comprenant un piètement recevant, avec capacité d'oscillation, dans un plan horizontal, un support agencé pour permettre à une personne de s'allonger, ledit support étant assujetti à un organe moteur pour être soumis en continu, pendant une période déterminée, audit mouvement d'oscillation entre deux positions angulaires considérées de part et d'autre d'une position horizontale neutre. Selon l'invention, le piètement est accouplé à une partie du support par l'intermédiaire d'éléments aptes à amortir les bruits et vibrations. Ces caractéristiques permettent de supprimer ou, à tout le moins, de diminuer d'une manière significative, les vibrations, les à-coups et le bruit. A partir de cette conception de base et pour neutraliser les vibrations provoquées par l'organe moteur d'entraînement, ce dernier est accouplé à une barre de liaison reliée au support par l'intermédiaire d'éléments aptes à amortir les bruits et les vibrations. Pour résoudre le problème posé d'isoler la partie support recevant une personne en position couchée et afin de ne pas la soumettre à des fréquences de vibrations, la partie du support où est accouplé le piètement est constituée par une traverse dont les extrémités présentent des agencements pour le montage avec capacité d'oscillations de flasques latéraux que présente le support. Avantageusement, la traverse est fixée à chacune de ses extrémités, par l'intermédiaire des éléments aptes à amortir les bruits et les vibrations, entre des profilés tubulaires, en deux parties, qui constituent les côtés latéraux du piétement. La traverse a un profil transversal en L dont chacune des ailes est fixée aux profilés tubulaires par l'intermédiaire des éléments aptes à amortir les bruits et les vibrations, sous forme de plots élastiques. Ces plots élastiques sont avantageusement du type de ceux connus dans le commerce sous la marque RADIAFLEX . Pour résoudre le problème posé de soumettre le support au mouvement d'oscillation, les agencements d'oscillation que présente la traverse, sont constitués par des axes solidaires de ladite traverse et montés dans des paliers amortisseurs de bruits, solidaires des flasques latéraux du support. Pour résoudre le problème posé de neutraliser les phénomènes vibratoires au niveau du support et susceptibles de résulter notamment de l'accouplement de l'organe moteur à la barre de liaison, les extrémités de la barre de liaison sont rendus solidaires d'une armature métallique supportée par les éléments amortisseurs en matière souple eux-mêmes supportés par une armature métallique rendue solidaire des flasques latéraux du support. Avantageusement, les différents ensembles d'armatures métalliques montées en combinaison avec des éléments en matière souple, sont du type de ceux connus sous la marque TRAXIFLEX . Selon une autre caractéristique, l'organe moteur est accouplé à la barre de liaison par une bielle solidaire d'un maneton entraîné par un arbre moteur, ladite bielle étant assujettie à un organe élastique de rappel. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention, est de permettre le captage des ondes électromagnétiques. Pour résoudre un tel problème, l'organe moteur est monté dans un caisson faisant office de cage de Faraday. En ayant toujours pour objectif de supprimer les bruits, l'une des faces au moins du caisson est réalisée à partir d'une plaque ajourée. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'un ensemble de relaxation selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale de l'ensemble ; - la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2; - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 2; - la figure 5 est, à une échelle plus importante, une vue en coupe considérée au droit de l'accouplement de la barre de liaison où est accouplé le moteur, avec une partie du support ; - la figure 6 est une vue partielle en perspective montrant les différents accouplements et liaisons avec les éléments amortisseurs de bruits et de vibrations. D'une manière connue, l'ensemble de relaxation comprend un piétement désigné dans son ensemble par (P) recevant avec capacité d'oscillations, dans un plan horizontal, un support (S). Le support (S) est agencé pour permettre à une personne de s'allonger. Par exemple, le support (S) reçoit un sommier à lattes ou autres (A), sur lequel est disposé un matelas (B). Toujours d'une manière connue, le sommier peut résulter d'une succession de différents tronçons disposés angulairement les uns par rapport aux autres, afin de correspondre à une position anatomique du corps considéré comme le plus efficace. Le matelas est profilé en conséquence, de même que la partie correspondante du support, comme il sera indiqué dans la suite de la description. Le mouvement d'oscillation du support (S) entre deux positions angulaires considérées de part et d'autre d'une position horizontale neutre, est réalisé au moyen d'un motoréducteur (M) en combinaison avec des organes de transmission et d'accouplement appropriés. Selon une caractéristique à la base de l'invention, le piètement (P) est accouplé à une partie du support (S) par l'intermédiaire d'éléments (1) aptes à amortir les bruits et les vibrations. Les côtés latéraux du piètement (P) sont réalisés par des profilés tubulaires (2) entretoisés, à chacune de leur extrémité et à leur base, par un profil tubulaire (3). Les profilés tubulaires (2) de chaque côté latéraux sont réalisés en deux parties distinctes et séparées (2a) et (2b). Ces parties (2a) et (2b) peuvent avoir un profil quelconque. Par exemple, comme illustré aux figures des dessins, l'une des parties (2a) a un profil courbe convexe, tandis que l'autre partie (2b) a un profil courbe concave. Les deux parties (2a) et (2b) du piètement, à l'opposé de leur extrémité d'appui au sol, sont accouplées à une traverse (4) par l'intermédiaire des éléments absorbeurs (1). La traverse (4) est donc fixée entre les deux parties (2a) et (2b) du profilé (2) constituant les côtés latéraux du piétement. La traverse (4) a un profil transversal en L, dont chacune des ailes (4a) et (4b) est fixée aux éléments amortisseurs (1). Les éléments amortisseurs (1) sont avantageusement du type de ceux connus sous la marque RADIAFLEX et sont constitués par des plots élastiques présentant une élasticité radiale plus importante que l'élasticité axiale. Un bloc de caoutchouc (la) de forme générale cylindrique peut, par exemple, être monté entre deux plaques d'appui circulaire (lb) et (1c) pour être fixées respectivement au niveau des ailes (4a) et (4b) et des extrémités correspondantes des parties (2a) et (2b) des profilés (2). Les extrémités de la traverse (4) présentent des agencements pour le montage avec capacité d'oscillation du support (S). Ces agencements sont constitués par un axe (5) solidaire à chacune des extrémités de la traverse (4). Chaque axe est monté dans des paliers amortisseurs (6) solidaires du support (S). Par exemple, ces paliers amortisseurs (6) sont fixés sur des flasques latéraux (7) du support. Ces flasques (7) peuvent être profilés et présenter une surface d'appui plane ou selon différentes structures angulaires pour recevoir en appui, en combinaison éventuellement avec des systèmes d'accrochage, le sommier (A). Les flasques (7) peuvent être reliés par des tiges entretoises (8). L'organe moteur (M) est accouplé à une barre de liaison (9) reliée au support, par l'intermédiaire d'éléments (10) aptes à amortir les bruits et les vibrations. Plus particulièrement, comme le montre la figure 5, les extrémités de la barre de liaison (9) sont rendues solidaires d'une armature métallique (10a) supportée par des éléments amortisseurs en matière souple (10b). Ces éléments (10b) sont eux-mêmes supportés par une autre armature métallique (10c) rendue solidaire des flasques latéraux (7) du support par l'intermédiaire d'une patte (7a), par exemple. Cet ensemble (l0a), (10b) et (10c) est du type de ceux connus sous la marque TRAXIFLEX . Le moteur (M) est accouplé à la barre de liaison (9) par l'intermédiaire d'une bielle (11) solidaire d'un maneton (12) entraîné par l'arbre moteur. La bielle (11) est assujettie à un organe élastique de rappel (13) du type ressort. On observe que la bielle est accouplée au maneton par l'intermédiaire d'une bague de serrage apte à assurer un accouplement sans jeu, évitant ainsi tout phénomène d'à-coups aux inversions du mouvement d'oscillation. Selon une autre caractéristique, le moteur (M) est monté dans un ensemble (15) faisant office de cage de Faraday, afin de capter, d'une manière connue, les ondes électromagnétiques. Avantageusement, au moins l'une des faces de l'ensemble (15) sous forme, par exemple, d'un caisson ou d'un carter susceptible d'habiller le piètement (P), est réalisée à partir d'une plaque ajourée (16), en ayant toujours pour objectif de diminuer les bruits et, en l'espèce, d'éviter à ce que le caisson fasse office de caisse de résonance. A noter également que le sommier peut reposer sur les flasques supports (7) par l'intermédiaire d'éléments d'appui présentant des éléments amortisseurs tels que des bagues en matière caoutchouteuse. On observe également que les flasques latéraux (7) du support, peuvent être centrés ou décentrés par rapport aux axes de pivotement (5). Ce décentrage peut permettre de compenser les différences de masses entre la partie haute et la partie basse de l'individu. Bien évidemment, le piètement (P) peut présenter des organes de roulement (R) et des moyens de préhension pour faciliter la manipulation et le déplacement de l'ensemble. Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle que la partie support agencée pour recevoir, par exemple un sommier et un matelas, est complètement isolée de la partie piètement afin de ne pas être soumise aux fréquences de vibration générées par l'organe moteur d'entraînement. D'une manière générale, l'ensemble de relaxation, selon l'invention, permet de supprimer les vibrations, les à-coups, les bruits, tout en permettant de capter les ondes électromagnétiques du moteur | L'ensemble de relaxation comprend un piètement (P) recevant, avec capacité d'oscillation dans un plan horizontal un support (S) agencé pour permettre à une personne de s'allonger, ledit support (S) étant assujetti à un organe moteur (M) pour être soumis en continu, pendant une période déterminée, audit mouvement d'oscillation entre deux positions angulaires considérées de part et d'autre d'une position horizontale neutre.Le piètement (P) est accouplé à une partie du support (S) par l'intermédiaire d'éléments (1) aptes à amortir les bruits et vibrations. | 1- Ensemble de relaxation comprenant un piètement (P) recevant, avec capacité d'oscillation dans un plan horizontal un support (S) agencé pour permettre à une personne de s'allonger, ledit support (S) étant assujetti à un organe moteur (M) pour être soumis en continu, pendant une période déterminée, audit mouvement d'oscillation entre deux positions angulaires considérées de part et d'autre d'une position horizontale neutre, caractérisé en ce que le piètement (P) est accouplé à une partie du support (S) par l'intermédiaire d'éléments (1) aptes à amortir les bruits et vibrations. - 2- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que l'organe moteur (M) est accouplé à une barre de liaison (9) reliée au support (S) par l'intermédiaire d'éléments (10) aptes à amortir les bruits et les vibrations. - 3- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que la partie du support (S) où est accouplé le piètement (P) est constituée par une traverse (4) dont les extrémités présentent des agencements pour le montage avec capacité d'oscillations de flasques latéraux (7) que présente le support (S). 20 - 4- Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que la traverse (4) est fixée à chacune de ses extrémités, par l'intermédiaire des éléments (1) aptes à amortir les bruits et les vibrations, entre des profilés tubulaires (2a) et (2b), en deux parties, qui constituent les côtés latéraux (2) du piètement 25 (P). - 5- Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que la traverse (4) a un profil transversal en L dont chacune des ailes (4a) et (4b) est fixée aux15profilés tubulaires (2a) et (2b) par l'intermédiaire des éléments (1) aptes à amortir les bruits et les vibrations, sous forme de plots élastiques. - 6- Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que les agencements d'oscillation que présente la traverse (4), sont constitués par des axes (5) solidaires de ladite traverse (4) et montés dans des paliers (6) amortisseurs de bruits solidaires des flasques latéraux (7) du support. - 7- Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que les extrémités de la barre de liaison (9) sont rendus solidaires d'une armature métallique (10a) supportée par les éléments amortisseurs en matière souple (10b) eux-mêmes supportés par une armature métallique (10c) rendue solidaire des flasques latéraux (7) du support. -8- Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que l'organe moteur (M) est accouplé à la barre de liaison (9) par une bielle solidaire d'un maneton entraîné par l'arbre moteur, ladite bielle étant assujettie à un organe élastique de rappel. -9- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que l'organe moteur est monté dans un ensemble (15) faisant office de cage de Faraday. - 10- Ensemble selon la 9, caractérisé en ce que l'une des faces au moins de l'ensemble (15) est réalisée à partir d'une plaque ajourée. | A | A61 | A61H | A61H 1 | A61H 1/00 |
FR2897738 | A1 | PROCEDE D'INTERPHONIE DISCRETE ET DISPOSITIF ASSOCIE | 20,070,824 | L'invention concerne un procédé d'interphonie discrète. L'invention a notamment pour but de limiter le bruit dû à des conversations entre passagers d'un avion. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine des réseaux de communication permettant la transmission de la voix suivant le protocole de type IP, mais aussi dans celui des réseaux de téléphonie mobile. Il est reconnu que le bruit dans la cabine d'un avion est une des principales causes d'inconfort. Non seulement le niveau sonore ambiant (75 dB environ) entraîne une fatigue nerveuse, mais il rend toute conversation prolongée difficile. Or, que ce soit en classe affaire ou économique, les passagers sont désormais munis de casques audiophoniques leur permettant d'écouter de la musique ou de suivre les dialogues des films qu'ils ont choisis de regarder. De plus, grâce à l'introduction de l'informatique, toutes les places sont interconnectées entre elles par l'intermédiaire d'un réseau. Ainsi, pour autant qu'un microphone individuel soit associé à chaque casque d'écouteurs, il est possible de faire converser les passagers entre eux au moyen de cette interconnexion. C'est ce qu'il est convenu d'appeler de l'interphonie. En contrepartie, il y a un risque important que chaque passager ait tendance à élever la voix, croyant ainsi se faire mieux entendre, ou que certaines personnes, à la voix naturellement forte, se laissent entraîner dans des discussions passionnées. Ces comportements auraient pour effet d'importuner ceux qui souhaitent travailler dans le calme ou se reposer. Il est donc nécessaire de faire en sorte que les passagers, peu respectueux de leur entourage, ne puissent pas parler fort. L'invention a notamment pour but de résoudre ces problèmes d'élévation de voix intempestives de certains passagers. A cette fin, dans l'invention, lorsque le niveau de la voix du passager dépasse un seuil, on injecte un bruit, tel qu'un larsen, à l'intérieur du casque de ce passager afin de le gêner pendant qu'il parle. De préférence, dans l'invention, le bruit injecté est la propre voix du passager qui parle fort. L'effet obtenu est d'autant plus désagréable que la voix est injectée avec un léger 2 retard de manière à créer un effet d'écho. Rapidement, le passager s'aperçoit qu'il supprime cet effet d'écho en baissant la voix, l'écho dépendant notamment, chacun le sait, de la puissance de la voix. L'action devient alors instinctive. Le seuil à partir duquel l'écho apparaît correspond au niveau d'une voix susceptible d'importuner les voisins du passager, et est établi de manière empirique. Par ailleurs, en plus du casque et du microphone, le passager dispose d'un écran sur lequel il peut regarder la télévision ou des films enregistrés. Par ce moyen, il est possible d'afficher, en surimpression, un message clignotant indiquant au passager que, s'il entend sa voix, ce n'est pas parce que le système fonctionne mal mais parce qu'il parle trop fort. En outre, chaque écran, avec sa carte mère, constitue un véritable ordinateur. Il est donc facile de réaliser le traitement de la voix du passager à l'aide de cet écran. A cet effet, le signal du microphone, raccordé à cet écran, est numérisé, comparé à un seuil, puis renvoyé, dès que nécessaire, dans le casque après avoir subi un retard et une conversion digitale-analogique. Simultanément, le dépassement du seuil déclenche un programme permettant d'afficher un message d'alerte sur l'écran. Puisqu'il devient possible de faire converser les passagers sans qu'ils élèvent la voix, rien ne s'oppose à ce qu'ils puissent aussi téléphoner. En effet, chaque place étant raccordée au réseau Internet, le téléphone peut emprunter ce moyen. Pour peu que le casque d'écouteurs soit de bonne qualité, et pas une simple oreillette, il est, de plus, possible de mettre en oeuvre un procédé dit de contrôle actif de bruit . Ce procédé, connu depuis de nombreuses années, consiste à réinjecter, en opposition de phase, le bruit mesuré dans la cabine au moyen d'un deuxième microphone dit d'ambiance . C'est, en quelque sorte, un anti-bruit qui est diffusé dans les écouteurs afin d'annihiler le bruit ambiant et de faire le silence. Là aussi, l'ordinateur de l'écran est utilisé pour traiter le signal du microphone d'ambiance et le mixer avec tous les autres signaux (voix, musique, téléphone,....) avant de l'injecter dans le casque. Ainsi, le procédé proposé permet en toute discrétion, et sans importuner le voisinage, de converser avec son voisin immédiat, de tenir une conférence entre plusieurs passagers disséminés dans la cabine, de 3 téléphoner en main libre, de pratiquer en réseau des jeux vidéo nécessitant de se parler, de se distraire en écoutant de la musique ou en regardant des films, ou encore de réduire la fatigue du voyage en s'isolant du bruit ambiant. L'invention concerne donc un procédé d'interphonie discrète mettant en oeuvre un casque comportant des écouteurs et un microphone, ce casque étant mis à disposition d'un passager d'un avion et relié à un ordinateur, cet ordinateur étant relié à un réseau de communication, le passager pouvant communiquer par la voix avec d'autres passagers à l'aide du casque par l'intermédiaire du réseau de communication, caractérisé en ce que ce procédé comporte l'étape suivante : - injecter du bruit dans les écouteurs du passager lorsque le niveau de la voix de ce passager dépasse un seuil de tolérance, ce bruit ayant un niveau sonore suffisant pour gêner la compréhension de ce passager. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Ces figures ne sont données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. Ces figures montrent : - figure 1 : une représentation schématique d'un réseau de communication à l'intérieur d'un avion ; - figure 2a : une représentation schématique d'une réalisation de l'invention ; - figure 2b : un graphique de l'intensité de l'écho injecté dans le casque en fonction du volume de la voix du passager associé à la réalisation de la figure 2a ; - figures 3-5 : des représentations schématiques de variantes de réalisation de l'invention et des caractéristiques de la fonction d'écho associée ; Les éléments identiques conservent la même référence d'une figure à l'autre. La figure 1 montre un réseau 1 de communication mis en oeuvre dans les avions. Ce réseau 1 comporte des ordinateurs P1-PN reliés entre eux par l'intermédiaire d'un bus 2 Ethernet. Ces ordinateurs P1-PN mis à la disposition des passagers sont positionnés derrière un écran de la place du passager et/ou derrière un clavier permettant la commande de l'écran. 4 Des casques Cl -CN de communication comportant chacun un microphone M1-MN et des écouteurs El-EN sont reliés aux ordinateurs P1-PN. Le microphone M1-MN est de préférence relié aux écouteurs El-EN, de sorte que ce microphone M1-MN se trouve en face de la bouche du passager lorsque le casque C1-CN est porté par le passager. Les passagers peuvent ainsi communiquer entre eux par l'intermédiaire du réseau 1 à l'aide de leur casque Cl -CN, les passagers transmettant leur voix via leur microphone M1-MN et recevant les signaux de voix de leur(s) interlocuteur(s) via leurs écouteurs El-EN. A cet effet, la voix 3 d'un passager utilisant l'ordinateur P1 et souhaitant communiquer avec l'utilisateur de P2 est transformée en signal électrique de son par le micro M1. Ce signal est ensuite transformé en paquets de données, de type IP (Internet Protocol en anglais) par exemple, par l'ordinateur P1. Ces paquets sont transportés jusqu'à l'ordinateur P2 par l'intermédiaire du bus 2 Ethernet. Ces paquets sont ensuite transformés en un signal 4 électrique de son par l'ordinateur P2. Ce signal 4 est alors diffusé dans le casque C2 de l'interlocuteur à l'aide des écouteurs E2 de ce casque C2. La voix 6 de l'utilisateur de P2 est diffusée à l'aide des écouteurs El suivant un chemin inverse. Il est possible de diffuser les signaux de son émis par un passager à plusieurs destinataires. Ainsi, les passagers peuvent jouer en réseau ou tenir une conférence même s'ils ne sont pas assis les uns à côté des autres. Dans le cas où l'ordinateur Pl-PN est équipé d'une caméra, les passagers peuvent même tenir un véritable vidéoconférence entre eux. Par ailleurs, le bus 2 Ethernet est relié à une armoire 5 centrale appelée IFEC (InFlight Entertainment Center). L'IFEC 5 peut comporter un routeur qui est relié au réseau Internet, de sorte que les passagers peuvent accéder à Internet par satellite et téléphoner à des personnes extérieures à l'avion via le protocole IP. En outre, des consignes de sécurités peuvent être diffusées par l'IPEC sur tous les écrans des passagers. L'IPEC 5 peut également transmettre la télévision numérique par satellite et/ou un signal d'une caméra positionnée à l'extérieur de l'avion pour permettre aux passagers de voir les paysages survolés. La figure 2a montre une représentation schématique d'un dispositif 10 35 d'injection d'écho selon l'invention relié au casque Cl qui comporte les écouteurs El et le microphone M1. Dans une réalisation, un dispositif 11 d'annihilation du bruit ambiant est en outre relié au casque Cl. Plus précisément, le microphone M1 transforme la voix 3 de l'utilisateur en un signal 21 électrique de son. Ce signal 21 est appliqué en 5 entrée d'un amplificateur 12 linéaire qui produit un signal 23 amplifié appliqué sur une entrée d'un retardateur 13. Ce retardateur 13 comporte une mémoire tampon (buffer en anglais) qui stocke le signal 23 pendant une durée comprise entre 0.2 et 5s et le reproduit à sa sortie. Autrement dit, le retardateur 13 reproduit à sa sortie le signal qui lui est appliqué en entrée de manière décalée dans le temps. Ce décalage temporel dépend du temps de parole pouvant être stocké dans la mémoire, car cette mémoire se vide dès qu'elle est remplie pour se remplir de nouveau avec le signal de voix de l'utilisateur et créer ainsi un écho 26. Le signal retardé ou écho 26 qui apparaît en sortie du retardateur 13 est appliqué en entrée d'un interrupteur 15. Cet interrupteur 15 prend par exemple la forme d'une porte analogique comportant des transistors fonctionnant dans un régime tout ou rien. Une sortie de l'interrupteur 15 est connectée au casque Cl via un sommateur 17. Lorsque l'interrupteur 15 est fermé, le signal d'entrée 26 est observable à la sortie de cet interrupteur 15. Lorsque cet interrupteur 15 est ouvert, aucun signal n'est observable à la sortie de cet interrupteur 15. La fermeture et l'ouverture de l'interrupteur 15 sont commandées par un signal 25 de commande appliqué sur une entrée de commande de l'interrupteur 15. Pour produire le signal 25 de commande de l'interrupteur 15, on applique le signal 23 sur une entrée d'un dispositif 14 redresseur-intégrateur. Ce dispositif 14 produit un signal 24 redressé et filtré proportionnel à la valeur moyenne de l'amplitude du signal 21 de voix. Ce signal 24 représentant le niveau sonore de la voix est appliqué sur une première entrée d'un comparateur 16 et est comparé avec un signal de seuil Vseuil appliqué sur la deuxième entrée du comparateur 16. Le signal Vseuil correspond au niveau de la voix à partir duquel le passager dérange ses voisins lorsqu'il parle. Le signal 25 de sortie du comparateur 16 est le signal de commande de l'interrupteur 15. Dans ces conditions, lorsque le niveau sonore 24 de la voix est inférieur à Vseuil, le comparateur 16 délivre une tension 25 qui ne permet 6 pas d'ouvrir l'interrupteur 15. Le signal 26 de voix retardé n'est donc pas dirigé vers le casque Cl. Ainsi, aucun écho n'est injecté dans le casque Cl du passager qui parle doucement. En revanche, dès que le niveau sonore 24 de la voix dépasse Vseuil, le comparateur 16 délivre une tension 25 permettant d'ouvrir l'interrupteur 6. Le signal 26 retardé est alors dirigé, via le sommateur 17, vers le casque Cl. Dès cet instant, le passager qui parle fort entend, dans son casque Cl, sa propre voix 21 décalée dans le temps. Comme l'effet d'écho disparaît dès que le niveau sonore 24 redescend en dessous du seuil, le passager s'aperçoit rapidement qu'il lui suffit de baisser la voix pour supprimer cet effet gênant. Simultanément, le signal de sortie 25 du comparateur 16 peut être utilisé pour déclencher l'affichage d'une information visuelle sur un écran de l'ordinateur P1 prévenant le passager que pour supprimer l'écho du casque, il doit parler moins fort. A cet effet, le signal 25 peut déclencher un programme 28 d'affichage. La figure 2b montre le niveau du signal 26 d'écho apparaissant dans le casque Cl en fonction du niveau du signal 21 de voix du passager. Cette figure montre que dès que le niveau du signal de voix dépasse Vseuil, le signal 26 d'écho apparaît dans les écouteurs, et augmente de manière linéaire par rapport au signal d'entrée, en raison de l'amplificateur 12 linéaire de coefficient d'amplification K. Il est à noter que le dispositif 10 d'injection de bruit est sans effet sur le signal 23 de voix transmis vers l'interlocuteur, le signal 23 de voix transmis étant prélevé à la sortie de l'amplificateur 12. En outre, le dispositif 10 est sans effet sur le signal 27 de voix reçu par l'interlocuteur, ce signal 27 de voix étant appliqué sur une des entrées du sommateur 17. En effet, le dispositif 10 a pour but de gêner l'audition du passager lorsqu'il parle trop fort, mais pas de gêner celle de son interlocuteur. Par ailleurs, le dispositif 11 d'annihilation comporte un microphone 33 d'ambiance qui transforme le bruit 38 ambiant en un signal 39 électrique de son. Ce bruit ambiant de type stationnaire est dû essentiellement au bruit des moteurs de l'avion et aux discussions entre passagers. Le signal 39 électrique de son est appliqué en entrée d'un amplificateur 34 qui produit un signal 40 de son amplifié. Ce signal 40 est appliqué en entrée de la cellule 35 7 qui produit un signal 41 qui est en opposition de phase avec le signal amplifié 40. Ce signal 41, qui a pour but d'annuler le bruit ambiant, est alors appliqué sur une entrée du sommateur 17 et est ainsi diffusé par le casque Cl. Dans ces conditions, le signal de son diffusé au passager par les écouteurs El est égal à la somme du signal 27 de son provenant de l'interlocuteur, du signal 41 de son produit par le dispositif 11 d'annihilation et, le cas échéant, de l'écho 26 produit par le dispositif 10. Dans une réalisation particulière, le microphone 33 d'ambiance est connecté directement sur la carte mère de l'ordinateur P1, de sorte qu'aucun câble extérieur à l'ordinateur P1 n'est nécessaire à son branchement. On limite ainsi l'encombrement. Le microphone 33 est de préférence non directif alors que le microphone M1 est très directif pour capter la voix du passager. La figure 3a montre une variante de réalisation de l'invention dans laquelle on enlève l'interrupteur 15. Dans cette réalisation, le signal 23 de voix amplifié du passager, est réinjectée dans les écouteurs El après avoir subi un retard au travers du retardateur 13. L'écho 26, proportionnel au volume de la voix (voir fig. 3b) en raison de l'amplificateur linéaire 12 de gain K, est donc présent en permanence dans le signal de son diffusé par le casque. Toutefois, cet écho 26 n'est perçu par l'oreille du passager que lorsqu'il dépasse le seuil d'audition A du passager. L'écho dépasse ce seuil d'audition A lorsque le niveau de la voix du passager dépasse Vseuil. Le niveau de la voix à partir duquel l'écho dépasse le seuil d'audition A est ajusté en modifiant le gain K de l'amplificateur 12. La figure 4a montre une deuxième variante de réalisation de l'invention dans laquelle on a enlevé l'interrupteur 15 et introduit un amplificateur 49 à gain commandé dans la boucle de retour du signal 23 de voix. L'amplificateur 49 a son entrée reliée à la sortie du retardateur 13, et sa sortie reliée à l'entrée du sommateur 17. Une entrée de commande de cet amplificateur 49 est reliée à la sortie de l'intégrateur- redresseur 14. Le gain de l'amplificateur 49 dépend donc de la valeur moyenne du signal de voix. Plus précisément, en sortie de l'amplificateur 49 on a : Vs=G*(K*Ve) (1) Ve étant la tension observable en sortie du microphone M1, 35 K le gain de l'amplificateur 12, 8 G le gain de l'amplificateur 49, et Vs la tension de sortie de l'amplificateur 49. Comme le signal de sortie du redresseur-intégrateur 14 est proportionnel au signal d'entrée du microphone, on a également : G=K'*Ve (2) En remplaçant G dans l'équation (1), on obtient donc : Vs=K*K'*Ve"2 soit Vs= K"*Ve"2 Le signal d'écho Vs évolue donc suivant une fonction carrée par rapport au niveau du signal de voix du passager (voir figure 4b). Ainsi, faible et inaudible à bas niveau, l'effet d'écho croît très rapidement avec l'amplitude de la parole. Là encore, l'écho (qui est ici Vs) dépasse le seuil d'audition A du passager lorsque le signal 21 de voix de ce passager dépasse Vseuil. La figure 5a montre une troisième variante de réalisation de l'invention dans laquelle un générateur 50 de fonction non-linéaire a son entrée reliée à la sortie du redresseur-intégrateur 14 et sa sortie reliée à l'entrée de commande de l'amplificateur 49. Le gain de l'amplificateur 49 dépend alors du signal de sortie du générateur 50 qui évolue par exemple suivant une loi exponentielle par rapport au signal d'entrée 24. Il est ainsi possible de faire croître l'effet d'écho beaucoup plus vite que n'augmente le niveau de la voix, comme le montre la figure 4b. La loi d'écho exponentielle est très dérangeante pour le passager qui parle fort car son oreille possède une sensibilité logarithmique. Les différentes fonctions du dispositif 10 peuvent être réalisées sur des cartes électroniques connectées au casque Cl ou insérées dans l'ordinateur P1. Toutefois, les fonctions décrites d'amplification, de calcul de moyenne du signal, d'interrupteur sont de préférence programmées à l'aide de l'ordinateur P1. Le signal 21 de voix est alors au préalable numérisé avant d'être traité. Dans le cas d'une réalisation logicielle, l'amplificateur 12 modélise l'entrée de l'ordinateur P1. Bien entendu, le procédé peut être adapté au téléphone mobile, le micro du téléphone mobile correspondant au micro du casque Cl, le haut parleur du téléphone mobile correspondant aux écouteurs E1 | L'invention concerne un procédé d'interphonie discrète mettant en oeuvre un casque (C1) comportant des écouteurs (E1) et un microphone (M1). Ce casque (C1) mis à disposition d'un passager d'un avion est relié à un ordinateur (P1) connecté à un réseau (1) de communication. Le passager peut ainsi communiquer par la voix avec d'autres passagers par l'intermédiaire du réseau de communication. Conformément à l'invention, lorsque le passager parle trop fort, on injecte du bruit dans le casque (C1) de ce passager afin de gêner sa compréhension. | 1 - Procédé d'interphonie discrète mettant en oeuvre un casque (Cl) comportant des écouteurs (E1) et un microphone (Ml), ce casque (Cl) étant mis à disposition d'un passager d'un avion et relié à un ordinateur (P1), cet ordinateur (P1) étant relié à un réseau (1) de communication, le passager pouvant communiquer par la voix avec d'autres passagers à l'aide du casque (Cl) par l'intermédiaire du réseau (1) de communication, caractérisé en ce que ce procédé comporte l'étape suivante : - injecter du bruit (26) dans les écouteurs (El) du passager lorsque le niveau de la voix (3) de ce passager dépasse un seuil (Vseuil) de tolérance, ce bruit (26) ayant un niveau sonore suffisant pour gêner la compréhension de ce passager. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivante : - transformer la voix (3) du passager en un signal (21) de voix à l'aide du microphone (M1), - mesurer le niveau (24) du signal (21) de voix du passager, - comparer ce niveau (24) de signal de voix avec le seuil (Vseuil) de tolérance, et - injecter le bruit dans le casque (Cl) du passager si le niveau (24) du signal (21) de voix est supérieur au seuil (Vseuil) de tolérance. 3 - Procédé selon la 2, caractérisé en ce que : - le bruit (26) injecté dans les écouteurs (El) du casque (Cl) est le signal (23) de voix du passager décalé dans le temps par rapport à l'instant de son émission par le passager, de manière à créer un écho (26) dans le casque (Cl) du passager. 4 - Procédé selon la 3, caractérisé en ce que : - la signal (26) de voix injecté dans les écouteurs (El) du casque (Cl) est décalé avec le signal (23) de voix émis par le passager d'un retard compris entre 0,2s et 5s. - Procédé selon l'une des 3 à 4, caractérisé en ce que : - le niveau du signal (26) de voix injecté dans les écouteurs (El) du casque (Cl) évolue de manière linéaire par rapport au niveau du signal (21) de voix émis par le passager. 6 - Procédé selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que :- le niveau du signal (26) de voix injecté dans les écouteurs (E1) du casque (Cl) évolue de manière exponentielle ou suivant une fonction carré par rapport au niveau du signal (21) de voix du passager. 7 - Procédé selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que si le niveau du signal (21) de voix est supérieur au seuil (Vseuil) de tolérance alors, il comporte l'étape suivante : - afficher en surimpression sur un écran de l'ordinateur (P1) un message indiquant au passager que s'il entend sa voix, c'est parce qu'il parle trop fort. 8 - Carte électronique apte à la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 7. 9 -Programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une des 1 à 7 lorsqu'il est mis en oeuvre par un ordinateur. | H,A,G | H04,A42,G10 | H04M,A42B,G10L | H04M 9,A42B 3,G10L 25 | H04M 9/08,A42B 3/30,G10L 25/00 |
FR2900960 | A1 | DISPOSITIF FIXE POUR ACCES PAR L'EXTERIEUR AU DOME D'UN CHATEAU D'EAU | 20,071,116 | La présente invention concerne un dispositif fixe pour accéder sur le dôme de couverture d'un château d'eau sans pénétrer dans ce dernier. Les opérateurs de téléphonie mobile utilisent les châteaux d'eau pour installer leurs antennes, généralement sur le dôme de couverture du château d'eau. Cette pratique permet d'utiliser les points hauts existants sans avoir à installer un pylône spécifique, onéreux et disgracieux. Cet usage, non prévu à l'origine, implique d'accéder au dôme en passant par l'intérieur du château d'eau, et donc à proximité du réservoir d'eau potable qui 10 n'est généralement pas isolé du cheminement d'accès au dôme. Il en résulte un risque de pollution de l'eau, et de chute de matériel dans le réservoir. Le dispositif selon l'invention permet d'éliminer ce risque en procurant une 15 séparation totale des zones alimentaire et antennaire du château d'eau. Il est constitué d'un poteau extérieur au château d'eau, supportant une échelle qui permet de monter directement du sol au dôme. La stabilité de ce poteau est assurée par appui sur un massif de fondation et accrochage à intervalles plus ou moins réguliers à la paroi du château d'eau au moyen de dispositifs 20 d'entretoisement. Différentes options peuvent être sélectionnées pour la réalisation : - l'échelle peut être à dispositif de sécurité incorporé (coulisse ou câble stoppe-chute), ou comporter une crinoline ; dans tous les cas, elle comporte les 25 équipements de sécurité réglementaires, -dispositif de contrôle d'accès empêchant le cheminement sur l'échelle, -capotage porte-câbles permettant le logement et la fixation des câbles d'alimentation des antennes, - accès au dôme par palier latéral avec points d'assurage ou par palier mis en 30 sécurité collective par garde-corps et trappe. Les dessins annexés illustrent l'invention : - la figure 1 représente en élévation le dispositif de base de l'invention avec 35 l'option échelle à coulisse 2 - la figure 2 représente en élévation le dispositif avec les options échelle à coulisse et logement des câbles, - la figure 3 représente en plan le dispositif d'entretoisement, - les figures 4 et 5 représentent deux détails de réalisation possible du dispositif, - les figures 6 et 7 représentent en élévation deux réalisations possibles pour l'accès au dôme, - les figures 8, 9, 10, 11 représentent en plan, coupe et élévation une réalisation possible du dispositif de contrôle d'accès. Ces figures se comprennent ainsi : Le poteau (1) est fixé au sol sur un massif de fondation (2), et accroché à la paroi du château d'eau (6) par entretoises (3). L'échelle (4) est fixée au poteau (1) par un dispositif d'écartement (5) adapté 15 à chaque réalisation. Dans le cas d'une réalisation avec capot porte-câbles, le capot (7) est soit un élément structurel comportant des équerres (8) d'accrochage des câbles (9), soit une tôle de remplissage fixée sur ces équerres. L'accès au dôme depuis le haut de l'échelle comporte en général un palier 20 (10) et une échelle de descente (11) ; plusieurs solutions de réalisation permettent de garantir la sécurité du cheminement, par exemple trappe d'accès (12) et garde-corps (13), ou par points d'assurage (14) (ou continuité par cintrage de la coulisse d'échelle) et rampe (15). Un dispositif de contrôle d'accès, constitué d'une crinoline en tôle plane 25 (16), sans aspérités, et: de hauteur suffisante (par exemple 3 m) et d'un capotage (17) de même constitution enfermant l'échelle et tout point d'appui accessible, et comportant sur sa hauteur une trappe (18) avec dispositif de condamnation (19), peut être installé en tout point sur la hauteur de l'échelle (en partie basse, ou plus haut si on veut éviter qu'un intrus ne franchisse l'obstacle au moyen d'une échelle 30 mobile). L'installation de l'invention sur un château d'eau nécessite au préalable une étude de la solidité du château d'eau afin de s'assurer que ce dernier est capable de supporter les charges supplémentaires (prise au vent, pour l'essentiel) amenées par 35 l'installation du dispositif. 3 Les composants de l'invention pourront être décomposés en autant de sous-ensembles que nécessaire pour la fabrication, le transport et le montage. Le dispositif est particulièrement destiné à la maintenance des sites de 5 téléphonie cellulaire. 10 15 | Dispositif fixe pour accéder par l'extérieur au dôme d'un château d'eau.L'invention concerne un dispositif permettant d'accéder aux antennes installées sur le dôme d'un château d'eau sans risquer de polluer l'eau potable qu'il contient, et pouvant constituer une gaine technique pour les câbles d'alimentation des antennes.Il est constitué d'un poteau (1) fixé sur un massif de fondation (2) et stabilisé par entretoisement (3) sur la paroi du château d'eau (6), et supportant une échelle (4), et selon réalisation, d'un capot constituant une gaine technique.Le dispositif est particulièrement destiné à la maintenance des sites de téléphonie cellulaire. | 1. Dispositif fixe pour accéder par l'extérieur au dôme d'un château d'eau, caractérisé par un poteau (1) fixé sur un massif de fondation (2), et stabilisé par entretoisement (3) sur la paroi du château d'eau (6), supportant une échelle (4). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par la présence d'un capot (7) permettant la protection et l'accrochage des câbles (9) d'alimentation des antennes. 3. Dispositif selon une des précédentes, caractérisé par la présence sur la hauteur de l'échelle d'un dispositif de contrôle d'accès constitué d'un élément de crinoline en tôle pleine associé à une trappe de fermeture. 4. Dispositif selon une des précédentes, caractérisé par la présence en partie supérieure d'un palier et éventuellement d'une échelle de descente sur le dôme. | E | E06,E04 | E06C,E04H | E06C 9,E04H 12 | E06C 9/02,E04H 12/30 |
FR2891731 | A1 | DISPOSITIF DE MASSAGE A BRANCHES DEFORMABLES ET/OU MOBILES. | 20,070,413 | La présente invention concerne les dispositifs de massage du corps, du visage et/ou du cuir chevelu. On connaît par le brevet US 5 218 955 un dispositif de massage de la peau, comportant deux organes de massage rotatifs à une extrémité d'un manche. La demande US 2005/0020948 divulgue un dispositif de massage dans lequel le ou les organes de massage sont montés sur un récipient contenant un produit à appliquer. Il existe un besoin pour bénéficier d'un dispositif de massage convenant au corps ou au visage, entre autres. Il existe également un besoin pour bénéficier d'un dispositif de massage 10 permettant de réaliser par exemple un drainage lymphatique. Selon l'un de ses aspects, l'invention a pour objet un dispositif de massage comportant : - au moins deux organes de massage, - au moins deux branches portant chacune au moins un organe de massage, ces 15 branches étant dans une première configuration en l'absence d'engagement des organes de massage avec la région à traiter et pouvant prendre une deuxième configuration lors de l'engagement des organes de massage avec la région à traiter, les branches se déplaçant l'une relativement à l'autre lors du passage de la première à la deuxième configuration et pouvant revenir par rappel élastique dans la première configuration lorsque les organes de 20 massage cessent d'être en engagement avec la région à traiter. Le déplacement des branches peut permettre au dispositif de s'adapter à différents reliefs du corps ou du visage, ce qui peut améliorer l'efficacité du traitement et/ou le confort d'utilisation. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'un au moins des organes 25 de massage est rotatif. Tous les organes de massage peuvent par exemple être rotatifs. Les branches peuvent être flexibles et/ou mobiles l'une relativement à l'autre sans se déformer, par exemple en étant articulées. Lorsque les branches sont flexibles, celles-ci peuvent par exemple se déformer lorsque le dispositif de massage est utilisé pour masser la peau. 30 La déformation peut dépasser par exemple 3 mm à l'extrémité des branches, selon la flexibilité de celles-ci, d'autres valeurs étant possibles. Lorsque les branches sont articulées, celles-ci peuvent par exemple se déformer lors du massage et/ou être déplacées par l'utilisateur préalablement à l'application sur la peau, par exemple pour orienter les organes de massage selon une configuration souhaitée. Un organe de rappel élastique peut éventuellement rappeler les branches dans une configuration prédéfinie. Les branches peuvent encore se déplacer l'une relativement à l'autre, grâce à l'articulation lors du déplacement des organes de massage sur la région à traiter. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, les branches se raccordent à un manche. Ce manche peut comporter par exemple un autre organe de massage à une extrémité opposée aux branches. Cet autre organe de massage peut être rotatif ou non et comporter des reliefs, par exemple des picots. Les branches peuvent être réalisées d'un seul tenant par moulage de matière avec le manche. Les branches peuvent être configurées pour se déformer en écartement lors de l'utilisation du dispositif de massage sur la peau. Lorsque chaque branche comporte au moins un organe de massage rotatif, les axes de rotation des organes de massage peuvent faire un angle par exemple inférieur à 180 ou en variante supérieur à 180 . La présence d'un angle entre les axes de rotation des organes de massage peut permettre d'exercer sur la peau un plissé roulé. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, les branches se raccordent à un support permettant la fixation amovible sur un récipient, lequel contient par exemple un produit à appliquer préalablement, durant ou après le massage. Les branches peuvent encore se raccorder au récipient. Le récipient peut comporter, le cas échéant, un organe de distribution, par exemple une pompe ou une valve ou un simple orifice de distribution pouvant être obturé par une capsule de fermeture, laquelle est par exemple montée à pivotement sur le récipient. Le dispositif de massage peut comporter un capot de protection pour recouvrir les branches en l'absence d'utilisation. Les branches peuvent présenter un axe longitudinal curviligne. Lorsque le dispositif de massage comporte plusieurs organes de massage rotatifs, les axes de rotation de ces organes de massage peuvent être non coplanaires, ce qui peut permettre par exemple de faciliter le massage de certaines régions du corps ou du visage. Le ou les organes de massage peuvent éventuellement être montés sur une ou plusieurs chapes rotatives, pouvant tourner relativement aux branches. Cela peut permettre par exemple une orientation du ou des organes de massage lors de l'utilisation, en fonction du déplacement du dispositif de massage sur la peau. Les organes de massage peuvent être agencés relativement aux branches de telle sorte que les organes de massage se rapprochent l'un de l'autre lorsque le dispositif est déplacé dans une première direction sur la région traitée et s'écartent l'un de l'autre lorsque le dispositif est déplacé dans une deuxième direction opposée à la première. Les branches peuvent être agencées pour se fixer autour d'un récipient. Les branches sont par exemple reliées entre elles en formant un arceau et le récipient comporte par exemple une gorge dans laquelle cet arceau peut se loger. Les branches peuvent être élastiquement déformables. Les branches peuvent également être mobiles contre l'action d'au moins un organe de rappel élastique. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble comportant : - un récipient, - un dispositif de massage comportant : - deux branches, - une portion en forme d'arceau reliant les branches, cette portion étant élastiquement déformable et pouvant se fixer de manière amovible sur le récipient. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de massage, dans lequel on applique sur la peau un dispositif de massage tel que défini plus 25 haut et dans lequel les branches se déforment au contact de la peau. Selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet un dispositif de massage comportant : - au moins deux branches pouvant être déplacées l'une relativement à l'autre par l'utilisateur de façon à modifier la distance qui les sépare, 30 - au moins un organe de massage porté par chaque branche à elle seule. Par déplacées l'une relativement à l'autre par l'utilisateur , il faut comprendre que les branches peuvent être déplacées avant l'utilisation, par exemple pour20 adapter leur écartement à la région à traiter et/ou que les branches peuvent se déplacer durant l'utilisation, en se déformant sous l'effet de la pression appliquée par le dispositif de massage sur la peau. Selon un autre de ses aspects, l'invention a encore pour objet un dispositif de 5 massage comportant : -au moins deux branches pouvant se déformer chacune autour de plusieurs axes, - au moins un organe de massage porté par chaque branche. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée 10 qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente en élévation un exemple de dispositif de massage réalisé conformément à l'invention, - la figure 2 est une vue de côté selon II de la figure 1, 15 - les figures 3 et 4 sont des vues respectivement analogues aux figures 1 et 2 illustrant le déplacement des branches, - la figure 5 représente en élévation une variante de réalisation, - la figure 6 est une vue de côté selon la flèche VI de la figure 5, - les figures 7 et 8 sont des vues éclatées de variantes de mise en oeuvre de 20 l'invention, - la figure 9 représente isolément une variante de branche et l'organe de massage associé, - la figure 10 est une vue en élévation d'une variante de mise en oeuvre de l'invention, 25 - la figure 11 représente isolément des branches comportant chacune plusieurs organes de massage, -la figure 12 illustre le montage d'un organe de massage sur une chape rotative, - la figure 13 représente un dispositif de massage comportant des branches 30 articulées, - la figure 14 représente en élévation un dispositif de massage dans lequel les branches sont solidaires d'un récipient, - la figure 15 représente isolément un récipient agencé pour recevoir un dispositif de massage, - la figure 16 représente le récipient de la figure 15 avec un dispositif de massage correspondant en place, - la figure 17 est une section axiale d'un organe de massage, - les figures 18, 19, 23 et 24 représentent de face d'autres exemples d'organes de massage, - la figure 20 est une vue de côté de l'organe de massage de la figure 19, - les figures 21 et 22 sont des vues analogues à la figure 20 de variantes de réalisation, - la figure 25 est une vue de côté de l'organe de massage de la figure 24, - la figure 26 représente isolément une branche munie d'un organe de massage sphérique, - la figure 27 représente en coupe longitudinale une branche comportant un 15 organe de massage fixe, - la figure 28 illustre la possibilité de réaliser un organe de massage rotatif avec un axe de rotation excentré, - la figure 29 illustre la possibilité de réaliser l'organe de massage rotatif avec des flasques, et 20 - la figure 30 représente de manière schématique un dispositif de massage dans lequel les axes de rotation des organes de massage s'étendent dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal du manche. On a représenté sur les figures 1 et 2 un dispositif de massage 1 comportant un manche 2 d'axe longitudinal X et deux branches 3 et 4 pourvues chacune en extrémité 25 d'une chape 5 sur laquelle tourne un organe de massage rotatif 6 autour d'un axe géométrique de rotation R. Sur les figures 1 et 2, le dispositif de massage 1 est représenté dans une première configuration, de repos. Dans l'exemple considéré, les axes de rotation R forment entre eux un angle a 30 inférieur à 180 , par exemple compris entre 90 et 120 . Le manche 2 présente une forme généralement incurvée, comme on peut le voir sur la figure 2, et chacune des branches 3 et 4 s'étend selon un axe longitudinal curviligne Y. La longueur l d'une branche entre la jonction avec le manche 2 et la chape 5 5 correspondante est par exemple supérieure ou égale à 40 mm. La longueur l sera par exemple choisie en fonction du matériau dans lequel les branches sont réalisées, de façon à ce que celles-ci présentent une certaine flexibilité et puissent par exemple, lorsque les organes de massage 6 roulent sur la peau, se déformer en écartement sensiblement dans leur plan et prendre une deuxième configuration illustrée à la 10 figure 3 et/ou en écartement sensiblement dans un plan perpendiculaire et prendre une deuxième configuration illustrée sur la figure 4. La déformation des branches peut ainsi s'effectuer autour de plusieurs axes géométriques, par exemple un ou plusieurs axes sensiblement perpendiculaires au plan de la figure 3 et/ou à celui de la figure 4. 15 Le sens de déformation des branches peut dépendre éventuellement de l'orientation des organes de massage et du sens de déplacement de ceux-ci sur la peau. Le cas échéant, les organes de massage peuvent se toucher au terme de la déformation et/ou du déplacement relatif des branches. La longueur et la forme des branches 3 et 4 pourront également être choisies en 20 fonction de l'ergonomie recherchée. Dans l'exemple considéré, les branches 3 et 4 et les chapes 5 sont réalisées d'une seule pièce par moulage de matière plastique, par exemple dans une polyoléfine. Chaque organe de massage 6 est monté sur la chape 5 correspondante au moyen d'un axe 8 qui est par exemple une pièce rapportée, fixée à ses extrémités dans des logements 25 correspondants 9. Les branches 3 et 4 peuvent également être réalisées d'une seule pièce avec le manche 2, par moulage de matière plastique. L'axe 8 est par exemple réalisé d'une seule pièce avec l'organe de massage ou de manière séparée. 30 Chaque branche 3 ou 4 porte à elle seule l'organe de massage correspondant 6, dans l'exemple illustré. Le dispositif de massage 1 représenté aux figures 5 et 6 diffère de celui des figures 1 et 2 par la présence à l'extrémité 10 du manche 2 opposé aux branches 3 et 4 d'un autre organe de massage 11, tournant autour d'un axe de rotation W qui est par exemple perpendiculaire à l'axe longitudinal X du manche 2. L'organe de massage 11 comporte par exemple des picots 13 et peut permettre de réaliser un traitement semblable à de l'acupuncture lorsque déplacé sur la peau. Les branches 3 et 4 peuvent se raccorder à un manche ou, comme illustré sur les figures 7 et 8, à un support 15 destiné à se fixer sur un récipient 16. Dans le cas de l'exemple de la figure 7, ce récipient comporte par exemple, du 10 côté opposé au support 15, un orifice de distribution 17 et une capsule de fermeture 18 permettant de fermer l'orifice de distribution 17 en l'absence d'utilisation. Le récipient 16 est par exemple à paroi souple et la distribution du produit s'effectue par exemple en pressant sur sa paroi. Dans l'exemple de la figure 8, le récipient 16 est muni d'un organe de 15 distribution 20 qui est par exemple une pompe ou une valve. Le support 15 peut être agencé pour recouvrir l'organe de distribution 20 et peut lui-même recevoir un capot de protection 25 venant recouvrir les branches 3 et 4. Le support 15 est par exemple fixé par encliquetage sur le récipient 16, ce dernier comportant par exemple un relief 19 à cet effet. 20 On peut donner aux branches 3 et 4 des formes variées et par exemple une forme ondulée comme illustré à la figure 9, afin de leur conférer une plus grande flexibilité, par exemple. Les orientations des axes de rotation des organes de massage 6 peuvent être diverses et l'angle entre les axes est par exemple supérieur à 180 , comme illustré à la 25 figure 10. Chaque branche 3 ou 4 peut porter plusieurs organes de massage 6, comme illustré à la figure 11. Dans cet exemple, chaque branche 3 ou 4 porte deux organes de massage rotatifs 6. Au moins un organe de massage 6 peut être monté en rotation sur une chape 5 30 qui est elle-même rotative autour d'un axe de rotation Z, de façon à pouvoir tourner relativement à la branche 3 ou 4 correspondante. La chape 5 peut par exemple être réalisée d'une seule pièce avec un bout d'arbre 5 qui est encliqueté dans un trou correspondant 36 de la branche. Les axes R et Z sont par exemple sensiblement perpendiculaires, comme illustré. Dans l'exemple de la figure 13, les branches 3 et 4 sont articulées autour d'un axe T et se prolongent au-delà de cet axe par des portions 37 formant poignée. Un ressort 38 peut s'interposer entre ces portions 37 de manière à exercer un couple de rappel élastique sur les branches 3 et 4, en l'espèce un couple tendant à les écarter l'une de l'autre dans l'exemple considéré. Les branches 3 et 4 peuvent être solidaires d'un récipient 16 qui comporte un 10 embout de distribution 39 permettant de distribuer le produit contenu dans celui-ci à proximité des organes de massage 6, comme illustré sur la figure 14. On a représenté sur la figure 15 un récipient 16 qui comporte à sa périphérie une gorge 40 pour recevoir une portion en forme d'arceau 42 reliant les branches 3 et 4, comme illustré sur la figure 16. 15 On voit sur cette figure que les organes de massage 6 peuvent comporter deux lèvres flexibles 43 et 44 qui sont par exemple réalisées en élastomère d'un seul tenant avec une portion centrale 45 traversée d'une ouverture 46 permettant le passage d'un arbre 47 fixé sur la branche correspondante. Le dispositif de massage peut comporter des organes de massage très divers, 20 par exemple sous la forme de rouleaux dont la surface est cylindrique de révolution ou non et comporte par exemple des ondulations 50, comme illustré à la figure 18. Un organe de massage 6 peut comporter un rouleau sur lequel des nervures 51 et 52 font saillie, ces nervures ayant par exemple un contour polygonal, par exemple carré, comme illustré à la figure 20 ou triangulaire, comme illustré à la figure 21. Deux nervures 25 51 et 52 adjacentes peuvent être décalées angulairement l'une par rapport à l'autre. Un organe de massage 6 peut encore comporter des nervures longitudinales 54, comme illustré à la figure 22, lesquelles peuvent le cas échéant présenter une forme ondulée. Un organe de massage 6 peut encore comporter, comme illustré sur les figures 30 24 et 25 une pluralité d'éléments en saillie 56, tels que des picots, qui sont identiques ou non et par exemple répartis de manière uniforme ou non sur la surface extérieure de l'organe de massage. Sur la figure 26, on a illustré la possibilité pour l'organe de massage de présenter une forme sensiblement sphérique. L'organe de massage 6 peut, le cas échéant, ne pas être rotatif mais fixe relativement à la branche 3 ou 4 qui le porte, comme illustré à la figure 27. Lorsque l'organe de massage est rotatif, il peut tourner autour d'un axe de rotation excentré, comme illustré à la figure 28. On a également représenté sur cette figure des éléments en saillie 56 non identiques. L'organe de massage 6 peut être situé entre des flasques 58 qui peuvent faciliter sa rotation. Ces flasques 58 sont par exemple réalisés d'une seule pièce par 10 moulage de matière plastique avec un arbre 8. Les axes de rotation R des organes de massage 6 peuvent être coplanaires ou non. Dans l'exemple de la figure 30, les axes de rotation R sont coplanaires dans un plan qui est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal X du manche 2. 15 Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits. Ainsi, par exemple, tous les dispositifs de massage représentés peuvent être munis d'un quelconque organe de massage 6 et le dispositif des figures 1 et 2 peut par exemple comporter des organes de massage autres que ceux représentés, par exemple l'un 20 quelconque des organes de massage illustrés aux figures 17 à 29. Les angles entre les axes de rotation des organes de massage peuvent être différents. Le dispositif de massage peut comporter des organes de massage différents. Les caractéristiques des différents exemples de réalisation illustrés peuvent se 25 combiner entre elles au sein de variantes non illustrées. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié | La présente invention concerne un dispositif de massage (1) comportant :- au moins deux organes de massage (6),- au moins deux branches (3, 4) portant chacune au moins un organe de massage (6), ces branches étant dans une première configuration en l'absence d'engagement des organes de massage avec la région à traiter et pouvant prendre une deuxième configuration lors de l'engagement des organes de massage avec la région à traiter, les branches se déplaçant l'une relativement à l'autre lors du passage de la première à la deuxième configuration et pouvant revenir par rappel élastique dans la première configuration lorsque les organes de massage cessent d'être en engagement avec la région à traiter. | 1. Dispositif de massage (1) comportant : au moins deux organes de massage (6), - au moins deux branches (3, 4) portant chacune au moins un organe de massage (6), ces branches étant dans une première configuration en l'absence d'engagement des organes de massage avec la région à traiter et pouvant prendre une deuxième configuration lors de l'engagement des organes de massage avec la région à traiter, les branches se déplaçant l'une relativement à l'autre lors du passage de la première à la deuxième configuration et pouvant revenir par rappel élastique dans la première configuration lorsque les organes de massage cessent d'être en engagement avec la région à traiter. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel les deux branches (3, 4) peuvent se déformer chacune autour de plusieurs axes. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel les branches sont élastiquement déformables. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, comportant un organe de rappel élastique des branches dans la première configuration. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les organes de massage sont identiques. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les organes de massage sont agencés relativement aux branches de telle sorte que les organes de massage se rapprochent l'un de l'autre lorsque le dispositif est déplacé dans une première direction sur la région traitée et s'écartent l'un de l'autre lorsque le dispositif est déplacé dans une deuxième direction opposée à la première. 7. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel l'un au moins des organes de massage (6) est rotatif. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel les branches (3, 4) sont flexibles. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les branches (3, 4) sont articulées. 10. Dispositif selon la 9, comportant un organe de rappel élastique tendant à ramener les branches dans une position prédéfinie. 11. Dispositif selon la 1, dans lequel les branches se raccordent à un manche (2). 12. Dispositif selon la 11, dans lequel les branches sont moulées d'un seul tenant avec le manche. 13. Dispositif selon la 11 ou 12, dans lequel le manche (2) comporte un organe de massage (11) à une extrémité (10) opposée aux branches (3, 4). 14. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans 10 lequel les branches sont suffisamment flexibles pour se déformer lors de l'application des organes de massage (6) sur la peau. 15. Dispositif selon la précédente, dans lequel les branches sont agencées pour se déformer en écartement. 16. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans 15 lequel chaque branche comporte au moins un organe de massage rotatif et dans lequel les axes de rotation (R) des organes de massage font un angle inférieur à 180 . 17. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 15, dans lequel chaque branche comporte au moins un organe de massage rotatif et dans lequel les axes de rotation (R) des organes de massage font un angle supérieur à 180 . 20 18. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 17, dans lequel les branches (3, 4) se raccordent à un support (15) permettant la fixation amovible sur un récipient (16). 19. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 17, dans lequel les branches (3, 4) se raccordent à un récipient (16). 25 20. Dispositif selon la 18 ou 19, dans lequel le récipient comporte un organe de distribution. 21. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 20, comportant un capot (25) pour recouvrir les branches en l'absence d'utilisation. 22. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, les 30 branches présentant chacune un axe longitudinal (Y) curviligne. 23. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, chaque branche comportant un organe de massage rotatif, les axes de rotation (R) d'au moins deux organes de massage étant non coplanaires. 24. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, 5 comportant au moins un organe de massage (6) monté sur une chape (5) rotative. 25. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, les branches étant agencées pour se fixer autour d'un récipient. 26. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'une au moins des branches présente une longueur supérieure ou égale à 40 mm. 10 | A | A61 | A61H | A61H 15 | A61H 15/00,A61H 15/02 |
FR2894399 | A1 | DELAI DE CONTROLE D'UN RESEAU TRIPHASE | 20,070,608 | L'invention concerne un relais de contrôle d'un réseau 5 trionasé a correction automatique de phase. Un relais de contrôle de ce genre est utilisé dans des systèmes ou machines itinérantes, comme des compresseurs de conditionnement compresseurs d'air, des chantier conteneurs réfrigérés, des également des grues, qui ne de ou 10 cessent d'être raccordés à des réseaux nouveaux et dans lesquels n'est pas assuré que la tension du réseau on correspond aux valeurs limites prescrites, que le sens de 15 rotation est correct, qu'il n'y a pas de dissymétrie de phase même une absence de phase. Une déconnexion du système ou de machine itinérante s'effectue lorsque apparaît un ou la dysfonctionnement tension ou une surtension et comme, par exemple, une sous-une défaillance de phase ou une du réseau asymétrie de phase. Une mauvaise succession de phase, c'est-à- dire un mauvais sens de rotation du réseau triphasé, est corrigée par le relais de contrôle automatiquement au moyen 20 25 d'une combinaison contacteur-inverseur sans qu'une déconnexion s'effectue. 11 n'est ainsi plus nécessaire d'effectuer un recâblage à l'alimentation et le système ou la machine peuvent rester en fonctionnement sans durée d'arrêt. Par le DE 196 13 249 Al on connaît un circuit électronique par lequel le champ tournant à gauche à l'entrée est transformé en un champ tournant à droite à la sortie et qui, lors du dysfonctionnement d'un conducteur extérieur, ne branche pas les conducteurs extérieurs restants à la sortie de 30 puissance. Il ne s'effectue pas de déconnexion s'il se produit d'autres dysfonctionnements du réseau. Par le DE 197 13 475 Cl on connaît un montage au moyen duquel on peut contrôler des erreurs de phase et des défaillances de phase d'un réseau en courant alternatif 35 triphasé. Un signal d'erreur est émis si le réseau triphasé est défectueux. Dans les modes de réalisation connus on a besoin, pour contrôler le réseau avec correction automatique de phase, de deux volets de contrôle oui sont interconnectés entre eux ou il s'effectue une déconnexion générale, indépendamment du fait qu'il y ait un dysfonctionnement du réseau ou un dysfonctionnement de la borne. L'invention vise un appareil qui, s'il se produit des dysfonctionnements de réseaux comme, par exemple, une sous-tension ou une surtension et une absence de phase ou une dissymétrie de phase, déconnecte un système ou une machine raccordé au réseau en courant triphasé et, s'il se produit une mauvaise succession de phase, corrige automatiquement le sens de rotation au moyen d'une combinaison contacteur-inverseur sans que s'effectue une déconnexion. On y parvient, dans un relais de contrôle du type mentionné ci-dessus, par le fait que le relais (1) de contrôle a un premier (2) et un deuxième (3) inverseur de sortie, dont le premier (2) est prévu pour provoquer une déconnexion du réseau lorsque survient un dysfonctionnement du réseau et dont le deuxième (3) est prévu pour, lorsqu'il survient une fausse succession de phase, corriger, en liaison avec une combinaison contacteur-inverseur (4), automatiquement la succession de déconnexion du réseau. utilisant suivant l'invention un inverseur de sortie exclusivement à des dysfonctionnements du réseau et un deuxième inverseur de sortie qui ne commute que si la 25 succession de phase n'est pas bonne, on peut satisfaire aux exigences imposées dans un seul et même appareil. Dans un mode de réalisation avantageux, le premier inverseur de sortie pour la déconnexion du réseau a un moyen de réglage d'un retard dans le temps, par lequel la 30 déconnexion du réseau peut être retardée après l'apparition d'un dysfonctionnement de réseau. Dans un autre mode de réalisation avantageux, le premier inverseur pour la déconnexion du réseau a un moyen de réglage d'une valeur d'hystérésis, par lequel la connexion du 35 réseau peut être commandée après que le dysfonctionnement de réseau a cessé. L'invention sera décrite et explicitée d'une manière plus précise dans ce qui suit au moyen de l'exemple de phase sans En qui réagit réalisation représenté è figure. Au dessin annexé, donné uniquement à titre d' e`^_ m_p_e la figure _ représente un relais de contrôle d'un réseau de courant triphasé à correction automatique de phase. La figure rer:résente le relais 1 de contrôle suivant l'invention pour conorôler un réseau de courant triphasé à correction automatique de phase. L•1, L2 et !3 caractérisent les conducteurs du réseau triphasé, M désigne le moteur raccordé. Le premier inverseur 2 de sortie se connecte par le contact 11 d'entrée lorsque le réseau n'a pas de défaillance au contact 14 de sortie, comme cela est représenté à la figure. S'il se produit un dysfonctionnement du réseau, le contact 14 de sortie est séparé, le contact 11 d'entrée se connecte sur le contact 12 et provoque ainsi une déconnexion du réseau. Le contact 21 d'entrée du deuxième inverseur 3 de sortie s'applique, lorsque la succession de phase du réseau triphasé est correcte, au contact 24 de sortie, de sorte que le courant triphasé passe dans le composant désigné par K5 de la combinaison contacteur-inverseur 4 et la succession de phase reste inchangée. Si la succession de phase n'est pas bonne, le deuxième inverseur 3 de sortie connecte le contact 1 d'entrée automatiquement au contact 22 de sortie, de sorte que le courant triphasé passe dans le composant désigné par K6 de la combinaison contacteur-inverseur 4 et la succession de phase est corrigée par permutation de la ligne L1 par la ligne L3. En résumé, l'invention concerne un relais de contrôle d'un réseau de courant triphasé à correction automatique de phase. L'invention a pour but de procurer un appareil qui, s'il se produit des dysfonctionnements du réseau, déconnecte un système ou un moteur raccordé au réseau de courant triphasé et si la succession de phase n'est pas bonne, corrige automatiquement au moyen d'une combinaison contacteur- inverseur le sens de rotation sans qu'une déconnexion ait lieu. On y parvient par le fait que le relais de contrôle a un premier et un deuxième inverseur de sortie, dont le premier est prévu pour provoquer une déconnexion du réseau lorsque survient un dysfonctionnement du réseau et dont le deuxième est prévu ti our, Iorsqu'il survient une fausse succession de phase, corriger liaison avec une combinaison contacteur- inverseur automatiquement la succession de phase sans déconnexion du réseau.5 | Le relais (1) de contrôle a un premier (2) et un deuxième (3) inverseur de sortie, dont le premier (2) est prévu pour provoquer une déconnexion du réseau lorsque survient un dysfonctionnement du réseau et dont le deuxième (3) est prévu pour, lorsqu'il survient une fausse succession de phase, corriger en liaison avec une combinaison contacteur-inverseur (4) automatiquement la succession de phase sans déconnexion du réseau. | 1. Relais (_) de contrôle d'un réseau triphasé à correction automatique de phase, caractérisé en ce nue le relais (') de contrôle a un premier (2) et un deuxième (3) inverseur de sortie, dont le premier. (2) est prévu pour provoquer une déconnexion du réseau lorsque survient un dysfonctionnement du réseau et dont le deuxième (3) est prévu pour, lorsqu'il survient une fausse succession de phase, corriger, en liaison avec une combinaison contacteur-inverseur (4), automatiquement la succession de phase sans déconnexion du réseau. 2. Relais (1) de contrôle suivant la 1, caractérisé en ce que le premier inverseur de sortie pour la déconnexion (2) du réseau a un moyen de réglage d'un retard dans le temps, par lequel la déconnexion du réseau peut être retardée après l'apparition d'un dysfonctionnement de réseau. 3. Relais (1) de contrôle suivant l'une des 20 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier inverseur pour la déconnexion (2) du réseau a un moyen de réglage d'une valeur d'hystérésis, par lequel la connexion du réseau peut être commandée après que le dysfonctionnement de réseau a cessé. 25 | H,G | H02,G01 | H02H,G01R | H02H 3,G01R 29,H02H 7 | H02H 3/02,G01R 29/18,H02H 7/097 |
FR2892326 | A1 | FRAISE EN DEUX PARTIES | 20,070,427 | La présente invention concerne une fraise. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la réalisation d'une fraise de petites dimensions adaptée à couper des matériaux d'une très grande dureté comme l'inconel . Une telle fraise peut être avantageusement utilisée pour réaliser des chanfreins sur des rivetages d'ailes d'avion. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Actuellement on connaît différents types de fraises : les fraises monoblocs, plus particulièrement dédiées aux petites dimensions, qui sont réalisées entièrement en acier à outils rapide ou en carbure et les fraises à pastilles de carbure brasées ou fixées mécaniquement. Conformément à la définition donnée par la norme EN ISO 4957 de décembre 1999 au chapitre 3, paragraphe 3.3.3, l'acier à outils rapide est utilisé principalement pour l'usinage et le formage et, par rapport aux autres aciers tels que les aciers alliés ou non alliés, les aciers à outils pour travail à froid ou pour travail à chaud, il possède, de par sa composition chimique, la dureté et la résistance après trempe les plus élevées à haute température jusqu'à environ 600 C. C'est en particulier un acier fortement allié en tungstène, en cobalt, en molybdène et en vanadium. Par exemple un acier à outils rapide peut comprendre une part en masse de l'ensemble des trois éléments que sont le tungstène, le cobalt et le molybdène, supérieure à 5%. L'acier à outils rapide est une matière très onéreuse qui présente de 25 hautes performances recherchées pour la réalisation des parties actives de coupe d'outils industriels. L'acier à outils rapide permet de réaliser des fraises à géométries et à moyens d'attachement complexes. Toutefois, les fraises monoblocs en acier à outils rapide présentent des 30 performances limitées pour l'usinage de matériaux d'une très grande dureté comme l'inconel car l'acier à outils rapide s'émousse au contact d'un matériau très dur de ce type. Les fraises monoblocs en carbure sont plus performantes que les fraises monoblocs en acier à outils rapide pour usiner les matériaux très durs en particulier les matériaux prétraités. Toutefois, elles s'obtiennent par moulage et la réalisation de leurs 5 moyens d'attachement au mandrin d'entraînement en rotation d'une machine-outil ne peut se faire que par la voie de la rectification avec des meules diamants ce qui est très onéreux. En outre, le carbure est un matériau très sensible aux hautes températures et la rectification de la fraise entraîne l'échauffement local du 10 carbure ainsi que la création d'amorces de rupture qui fragilisent le matériau. Ainsi pour certaines petites dimensions de fraises, il peut s'avérer impossible de réaliser certains usinages de la fraise notamment au niveau de ses moyens d'attachement. Enfin les fraises à pastilles de carbure brasées ou fixées mécaniquement 15 trouvent leurs limites dans leurs dimensions et leurs géométries. En effet, ces fraises doivent présenter des dimensions suffisamment élevées et des géométries simples pour permettre de réaliser la fixation des pastilles de carbure sur le nez de la fraise. OBJET DE L'INVENTION 20 Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, on propose selon la présente invention une fraise comprenant deux parties distinctes solidarisées l'une à l'autre, à savoir, un embout de coupe monobloc pourvu d'une pluralité d'arêtes de coupe et un support réalisé en acier de base pourvu de moyens d'attachement à des moyens d'entraînement en rotation d'une machineoutil. Ainsi, avantageusement dans la fraise selon l'invention, en dissociant les parties fonctionnelles, à savoir la partie de coupe et la partie d'attachement, on peut allier la résistance du matériau pour obtenir de bonnes performances d'usinage sur des matériaux très durs difficiles à usiner, à la facilité de réalisation 30 d'usinages complexes pour obtenir les moyens d'attachement de la fraise au mandrin d'entraînement en rotation de la machine-outil. D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de la fraise selon l'invention sont les suivantes : - l'embout de coupe est réalisé en carbure ou en acier à outils rapide ; - l'embout de coupe et le support sont solidarisés l'un à l'autre par brasage ou par collage ; il est prévu sur l'une des parties distinctes des moyens de positionnement mâles adaptés à coopérer avec des moyens de 5 positionnement femelles prévus sur l'autre partie ; l'une des parties distinctes comporte un tenon adapté à s'ajuster dans un logement formé dans l'autre partie ; - une des parties distinctes comporte sur sa face de solidarisation avec l'autre partie au moins une nervure en saillie et l'autre partie comporte 10 en correspondance sur sa face de solidarisation au moins une rainure en creux accueillant ladite nervure ; et les moyens d'attachement du support comprennent une queue filetée. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à 15 titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique de côté en éclaté d'un premier mode de réalisation de la fraise selon l'invention; 20 - la figure 2A est une vue schématique de côté en éclaté d'un deuxième mode de réalisation de la fraise selon l'invention ; - la figure 2B est une vue schématique de la face de solidarisation de l'embout de coupe de la fraise de la figure 2A ; et - la figure 2C est une vue selon la flèche F de la figure 2A. 25 Sur les figures 1, 2A, 2B et 2C on a représenté une fraise 100 d'axe X, particulièrement adaptée à couper ou usiner des matériaux très durs comme l'inconel ou un autre alliage du même type. Une telle fraise 100 est avantageusement utilisée pour réaliser un chanfrein sur les rivetages des ailes d'avion. Elle présente alors un diamètre externe compris entre 10 et 40 mm. 30 Selon une caractéristique essentielle de la fraise 100, elle comprend deux parties distinctes 110,120 solidarisées l'une à l'autre, à savoir, un embout de coupe 120 monobloc pourvu d'une pluralité d'arêtes de coupe 123 et un support 110 réalisé en acier de base pourvu de moyens d'attachement 112,113 à des moyens d'entraînement en rotation d'une machine-outil (non représentée). Le support 110 comprend un corps 111 massif, globalement cylindrique de révolution autour de l'axe X de la fraise 100. Le diamètre externe du corps 111 du support 110 correspond au diamètre externe de la fraise 100. Le corps 111 est ici prolongé à l'arrière par une queue 112 munie d'un 5 filetage 113 qui forme lesdits moyens d'attachement du support 110. La queue filetée 112,113, qui présente un diamètre inférieur à celui du corps 111, s'étend selon l'axe X à partir du centre de la face arrière du corps 111 du support 110. Selon les modes de réalisation représentés sur les figures, le corps 111 10 porte au centre de sa face avant 114, qui constitue la face de solidarisation du support 110 avec l'embout de coupe 120, des moyens de positionnement mâles, ici un tenon 115, adaptés à coopérer avec des moyens de positionnement femelles prévus sur l'embout de coupe 120, ici un logement 125 dans lequel le tenon 115 vient s'ajuster. 15 Le tenon 115 est centré sur l'axe X de la fraise 100. Bien entendu, en variante, on pourrait prévoir d'autres moyens d'attachement du support 110, comme, par exemple, un logement taraudé dans lequel viendrait se visser l'extrémité filetée d'un mandrin d'entraînement en rotation. 20 Le support 110 est ici réalisé d'une seule pièce dans un acier de base choisi parmi les aciers alliés ou non alliés tels que définis dans la norme ISO 4948-1. Selon l'invention, le support 110 peut être réalisé dans un acier bas de gamme, même en fer, car il ne participe pas à la coupe. 25 Par exemple, le support 110 peut être réalisé dans les aciers suivants : 40 CMD 8 et 30 CND 8. L'embout de coupe 120 comporte un corps 121 massif, cylindrique de révolution autour de l'axe X dont le diamètre correspond également au diamètre de la fraise 100. 30 Le corps 121 comporte à l'avant un nez 122 pourvu des arêtes de coupe 123. Il comporte à l'arrière une face de solidarisation 124 avec le support 110 pourvue de moyens de positionnement adaptés à coopérer avec les moyens de positionnement complémentaires du support 110. Ici, la face de solidarisation 124 de l'embout de coupe 120 comporte en son centre un logement 125 en creux centré sur l'axe X dans lequel est destiné à s'ajuster le tenon 115 qui fait saillie de la face de solidarisation 114 du support 110. L'engagement du tenon 115 dans le logement 125 facilite le bon positionnement relatif du support 110 et de l'embout de coupe 120 de sorte que les faces externes du support et de l'embout de coupe assemblés se placent dans le prolongement l'une de l'autre pour former la face externe de la fraise 100 et que le nez 122 de l'embout de coupe 120 se centre sur l'axe X de la fraise 100. Préférentiellement, l'embout de coupe 120 est réalisé d'une seule pièce en carbure. Le carbure est un matériau à performances élevées pour l'usinage des matériaux très durs comme l'inconel ou d'autres alliages du même type. Parmi les carbures utilisés, on peut citer le carbure H 10 F fourni par la Société SANDWICK. En variante, on peut prévoir de réaliser l'embout de coupe 120 monobloc en acier à outils rapide. Les aciers à outils sont définis notamment au chapitre 3 de la norme EN ISO 4957 de décembre 1999. Selon cette norme, les aciers à outils sont des aciers spéciaux qui conviennent au travail ou à la transformation des matériaux, à la manutention et au mesurage des pièces à façonner, et qui doivent pour cela présenter une dureté élevée et être résistants à l'usure et/ou tenaces. L'acier à outils rapide présente également de hautes performances recherchées pour la réalisation des parties actives de coupe d'outils industriels. C'est en particulier un acier fortement allié en tungstène, en cobalt, en molybdène et en vanadium. Par exemple un acier à outils rapide peut comprendre une part en masse de l'ensemble des trois éléments que sont le tungstène, le cobalt et le molybdène, supérieure à 5%. Le carbure ou l'acier à outils rapide qui constitue l'embout de coupe 120 peut être obtenu traditionnellement par coulage ou encore par frittage (méthode de la métallurgie des poudres). Avantageusement lorsqu'un de ces matériaux est obtenu à partir de poudres frittées, il présente une structure plus fine et donc une plus grande résistance à très haute température. Préférentiellement, comme le montrent les figures 1 et 2A, l'embout de coupe 120 et le support 110 sont solidarisés l'un à l'autre par brasage. Sur les figures, on a représenté la pastille de brasure 130 placée entre les faces de solidarisation 124,114 de l'embout de coupe 120 et du support 110. Cette pastille de brasure 130 est percée en son centre pour laisser passer les moyens de positionnement 115,125 du support 110 et de l'embout de coupe 120. Bien entendu en variante, on pourrait prévoir de solidariser l'embout de coupe et le support par collage de leur face de solidarisation. Lorsque la fraise 100 est destinée à être soumise à un couple d'entraînement important, la solidarisation par brasage du support 110 et de l'embout de coupe 120 est renforcée par la coopération mécanique d'une nervure 126 avec une rainure 116. En effet, selon le mode de réalisation de la fraise 100 représenté sur les figures 2A à 2C, l'embout de coupe 120 comporte sur sa face de solidarisation 124 avec le support 110 au moins une nervure 126 en saillie et le support 110 comporte en correspondance sur sa face de solidarisation 114 au moins une rainure 116 en creux accueillant ladite nervure 126 (voir figures). Ici, comme le montre la figure 2B, la nervure 126 décrit un rectangle qui s'étend selon un axe Y perpendiculaire à l'axe X de part et d'autre du logement 125. La rainure 116 s'étend sur un diamètre de la surface de solidarisation 114 du support 110 en traversant le tenon 115 (voir figure 2C). Pour fabriquer la fraise 100, on fabrique séparément le support 110 et l'embout de coupe 120. On usine le support 110 en acier de base pour réaliser les moyens d'attachement 112,113, les moyens de positionnement relatifs 115 ainsi qu'éventuellement les moyens de solidarisation mécanique pour les forts couples d'entraînement (ici la rainure 116). Ces opérations d'usinage sont réalisées aisément du fait que l'acier de base est un matériau plus facile à travailler que les matériaux plus nobles et plus durs comme le carbure ou l'acier à outils rapide utilisés pour l'opération de coupe. En particulier l'utilisation d'un acier de base permet de réaliser toutes sortes de moyens d'attachement et des filetages complexes sur des petites dimensions. On usine également l'embout de coupe 120 pour réaliser les moyens de positionnement relatifs 125 ainsi qu'éventuellement les moyens de solidarisation mécanique pour les forts couples d'entraînement (ici la nervure 126). Éventuellement, on traite thermiquement le support 110 en acier. On positionne et l'on brase l'embout de coupe 120 sur le support 110. Puis on réalise les opérations de taillage du nez 122 de l'embout de coupe 120 pour former les arêtes de coupe 123 et l'on réalise les traitements de surface éventuels du nez de l'embout de coupe. L'embout de coupe 120 réalisé dans un matériau noble, préférentiellement le carbure ou l'acier à outils rapide, présente des performances accrues pour usiner des matériaux très durs. Avantageusement le coût de fabrication de la fraise 100 est abaissé par rapport au coût de fabrication d'une fraise de l'état de la technique car l'utilisation du carbure ou de l'acier à outil rapide (matériau onéreux) est optimisé et limité à l'embout de coupe monobloc. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit | L'invention concerne une fraise (100) comprenant deux parties distinctes solidarisées l'une à l'autre, à savoir, un embout de coupe (120) monobloc pourvu d'une pluralité d'arêtes de coupe (123) et un support (110) réalisé en acier de base pourvu de moyens d'attachement (112,113) à des moyens d'entraînement en rotation d'une machine-outil. | 1. Fraise (100) comprenant deux parties distinctes solidarisées l'une à l'autre, à savoir, un embout de coupe (120) monobloc pourvu d'une pluralité d'arêtes de coupe (123) et un support (110) réalisé en acier de base pourvu de moyens d'attachement (112,113) à des moyens d'entraînement en rotation d'une machine-outil. 2. Fraise (100) selon la 1, caractérisée en ce que l'embout de coupe (120) est réalisé en carbure. 3. Fraise (100) selon la 1, caractérisée en ce que l'embout 10 de coupe (120) est réalisé en acier à outils rapide. 4. Fraise (100) selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que l'embout de coupe (120) et le support (110) sont solidarisés l'un à l'autre par brasage. 5. Fraise (100) selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce 15 que l'embout de coupe (120) et le support (110) sont solidarisés l'un à l'autre par collage. 6. Fraise (100) selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'il est prévu sur l'une (110) des parties distinctes des moyens de positionnement mâles (115) adaptés à coopérer avec des moyens de positionnement femelles 20 (125) prévus sur l'autre partie. 7. Fraise (100) selon la 6, caractérisée en ce que l'une (110) des parties distinctes comporte un tenon (115) adapté à s'ajuster dans un logement (125) formé dans l'autre partie (120). 8. Fraise (100) selon l'une des précédentes, caractérisée 25 en ce qu'une (120) des parties distinctes comporte sur sa face de solidarisation (124) avec l'autre partie au moins une nervure (126) en saillie et l'autre partie (110) comporte en correspondance sur sa face de solidarisation (114) au moins une rainure (116) en creux accueillant ladite nervure (126). 9. Fraise (100) selon l'une des précédentes, caractérisée 30 en ce que les moyens d'attachement du support (110) comprennent une queue filetée (112,113). | B | B23 | B23C | B23C 5 | B23C 5/10 |
FR2890933 | A1 | PACK FIXATEUR/PARAPLUIE POUR VELOS | 20,070,323 | La présente invention concerne un dispositif pour permettre d'installer un parapluie sur un vélo (quelque soit le modèle de vélo), c'est-à-dire un pack comprenant un fixateur et parapluie. Les intempéries et des conditions climatiques étant généralement sources de gêne (voir de risques) pour tout utilisateur de vélo, cette invention permettrait aux utilisateurs de bicyclettes de se déplacer avec un gain de confort et de sécurité par la protection de ce parapluie. De nombreux fabricants proposent sur le marché des vêtements (avec capuche entre autre) permettant de se protéger de la pluie voir de la neige, mais n'ont pas de parapluie permettant d'être fixé sur un vélo. Ce dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet selon une première caractéristique un fixateur que l'on visse sur un endroit du vélo ( une partie du guidon est préconisée). Ce fixateur permet ensuite d'introduire le bras du parapluie; il est à notre que la hauteur ainsi que le taux d'inclinaison du parapluie peut se régler afin de s'adapter aux particularités de chaque utilisateur (taille, envergure des bras...), de s'adapter aux particularités du terrain pratiqué (béton, route non goudronnée...), et s'adapter aux conditions climatiques (sens d'où viennent les contraintes rencontrées). Ainsi, lorsque l'utilisateur d'un vélo se retrouve confronté à des conditions climatiques peu adaptées, il lui suffit d'ajuster son parapluie. Le parapluie pouvant se dévisser, l'utilisateur peut une fois arrivé à disposition repartir avec le parapluie, le fixateur restant sur la partie du vélo sur laquelle il a été fixé. Selon les modes de particuliers de réalisation: - le fixateur sur lequel se fixe le parapluie est réglage par la hauteur et donc adaptable quelque soit la circonférence du tube (guidon, partie autre du vélo) rencontrée. - Le fixateur selon deux modèles peut comporter en haut de celui-ci un rotateur si le modèle du parapluie vendu ne comporte pas de bras modulable (pouvant selon la torsion exercée subir l'angle d'inclinaison rencontré) La hauteur du parapluie peut se régler selon deux variantes soit par visse, soit par un ressort extérieur (type parasol). Les dessins annexés illustrent l'invention: -La figure 1 représente en coupe le fixateur (1) avec système de rotation à l'intérieur de type visse en haut de celui-ci (3), cette partie étant soudée sur le fixateur (4). Ce système permettant l'introduction et la fixation de l'extrémité basse du bras du parapluie (7). Un trou situé en bas du fixateur permet de le fixer sur le guidon à l'aide d'une visse (2) qui lorsque rentrée en contact avec le guidon (9) fige le fixateur. - La figure 2 représente un vélo sur lequel a été fixé le pack: fixateur (1) + parapluie avec bras articulé(8)à l'extrémité haute du parapluie. La hauteur du parapluie se règle à l'aide d'un ressort (10) qui coince les deux parties dissociées du bras. - La figure 3 représente en coupe le fixateur(l) avec le rotateur (5) qui permet d'incliner à sa guise d'avant en arrière le parapluie et d'un trou placé en haut du fixateur (12) l'introduction d'une visse avec une forme adaptée à un serrage manuel (6) qui, lorsqu'une fois rentrée en contact avec le bras du parapluie (8), permet de fixer ce dernier. -La figure 4 représente un vélo sur lequel a été fixé le pack fixateur (1) +parapluie (sans bras articulé) avec un système de serrage par ressort effectué manuellement de type parasol (10) permettant d'ajuster la hauteur du bras du parapluie. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un fixateur (1), avec un trou situé en bas de la pièce qui permet à l'aide d'un visse(2) lorsqu'elle rentre en contact avec une partie du vélo, le guidon (9)étant préconisé, de se fixer. Le haut du fixateur (3 ou 12), est muni d'un axe au diamètre plus grand que celui du bras du parapluie permettant ainsi de fixer le bras du parapluie (7 ou 8). La longueur du bras du parapluie peut se régler avec un système ressort (10) situé sur l'une des deux parie du bras du parapluie qui lorsqu'elle rentre en contact avec l'autre partie de bras du parapluie fixe les deux parties à la hauteur désirée. Dans les deux cas, il convient que le diamètre d'une de ces deux parties soit supérieur ou inférieur afin de permettre que les deux parties puissent coulisser et s'ajuster à souhait. Le bras du parapluie peut de fixer sur le fixateur (1) selon deux variantes. - si l'extrémité basse du parapluie se termine sous forme d'une visse (7) et que la partie haute du fixateur (3) a un système à l'intérieur de vissage permettant de visser le bras à celle-ci, il suffit de visser le bras du parapluie (7) pour le fixer sur le fixateur. - Si l'extrémité basse du parapluie ne se termine pas sous forme de visse (8), la partie haute du fixateur sans système de vissage à l'intérieur (12) permet de fixer le bras du parapluie à l'aide d'une visse (6) qui lorsqu'elle rentre en contact avec le bras du parapluie le fixe. Si le parapluie est équipé à l'extrémité haute du parapluie d'un bras articulé (il), l'utilisateur via une légère pression de l'utilisateur d'incliner le haut le haut du parapluie selon l'angle recherché. Si le parapluie n'est pas équipé à l'extrémité haute d'un bras articulé, l'utilisateur peut à l'aide du rotateur (5) incliner de haut en bas le parapluie selon l'angle désiré. A titre d'exemple non limitatif, le fixateur aura une hauteur de 5 à 7 cm maximum, et une largeur de 7 à 10 cm maximum e ne devra pas excéder 500 grammes (un matériau en composite étant préconisé) afin de ne pas entraver la stabilité de l'usager lorsqu'il est sur le vélo. A titre d'exemple non limitatif, le poids du parapluie (toutes pièces incluses) ne doit pas excéder 500 grammes (un matériau en composite pour le bras du parapluie étant préconisé). A titre d'exemple non limitatif, la toile utilisée pour le haut du parapluie peut ou ne pas être transparente (tissu ou matière plastique). A titre d'exemple non limitatif l'envergure du parapluie une fois déplié ne doit pas dépasser 1 mètre. Le dispositif selon l'invention est destiné à tout type de vélo | L'invention permet à un usager se déplaçant en vélo de ne pas être trop impacté par des conditions climatiques peu favorables (pluie, neige, soleil...).Il est constitué d'un fixateur (1) se fixant sur une partie du vélo grâce à une visse(2) le guidon étant préconisé (9), avec plusieurs variantes : soit avec rotateur(5) si l'extrémité haute du parapluie n'es pas équipé d'un bras articulé (11), sans rotateur (5) si l'extrémité haute du parapluie est équipée d'un bras articulé (11) ; soit avec une partie haute du fixateur (3) permettant de visser le bras du parapluie sur le vélo (7) ; soit avec un système de visse situé sur le haut du fixateur(12) si la partie basse du bras du parapluie ne peut être vissé (8).La hauteur du bras du parapluie peut se régler avec un ressort (10), les deux parti du bras s'insérant l'une dans l'autre et coulissant jusqu'à hauteur désirée.Le dispositif selon l'invention est destiné à tout type de vélo. | 1/ Dispositif sous forme de pack fixateur/parapluie permettant de fixer un parapluie adapté sur tout type de vélo en ce qu'il comporte un fixateur (1) placé sur une partie du vélo, le guidon étant préconisé (9), à l'aide d'une visse (2) dont la pression exercée une fois vissé fige le fixateur sur la partie du vélo sur laquelle ce dernier a été placé. situé sur le fixateur si le bras du parapluie ne peut se visser sur le fixateur(l). 2/ Dispositif selon la 1 caractérisée en ce que le fixateur (1) se présente sous deux variantes: -soit avec un trou placé sur le haut du fixateur (12)sur lequel est placée une visse (6) qui une fois vissée figera le bras du parapluie si ce dernier ne se termine pas sous forme de visse. -soit avec un système de rotation intérieur placé en haut du fixateur(3) si l'extrémité basse du parapluie se termine sous forme de visse (7). Une fois vissée l'extrémité basse du parapluie (7) visée sur le haut du fixateur (3) le bras du parapluie sera figé. 3/ Dispositif selon la 2 qui permet si le bas du fixateur n'est pas équipé d'un bras articulé (11) l'insertion à l'extrémité basse du parapluie à l'aide du rotateur (5) d'incliner selon le désir de l'utilisateur le parapluie. Dispositif selon la 2 qui permet si le bas du fixateur n'est pas équipé d'un système de rotation à l'extrémité basse du parapluie (5) de moduler l'angle d'inclinaison du parapluie par simple torsion de l'extrémité haute du parapluie(11). | B | B62 | B62J | B62J 11 | B62J 11/00 |
FR2900134 | A1 | SYSTEME DE STOCKAGE DU TEMOZOLOMIDE. | 20,071,026 | Témozolomide est le nom international générique utilisé pour identifier la 8-carbamoyl-3-méthylimidazo [5, 1-d] -1, 2, 3, 5-tétrazin-4 (3H) -one (1), dont la structure moléculaire est la suivante : %.-N `cH Il 3 0 témozolomide (I). Le témozolomide est un agent anticancéreux indiqué 10 pour le traitement des patients atteints d'un gliome malin tel qu'un cancer, un cancer du sein, un astrocytome de type anaplastique réfractaire, c'est-à-dire, des patients en première rechute qui ont subi une progression de la maladie dans un gliome malin, un 15 glioblastome multiforme et un astrocytome de type anaplastique, suite à un régime médicamenteux contenant une nitrosourée et une procarbazine. Des préparations du témozolomide sont vendues sur le marché US sous forme de capsules dures contenant 20 5 mg, 20 mg, 100 mg ou 250 mg de témozolomide (commercialisées sous le nom de Temodar par Schering Corporation, Kenilworth, New Jersey, USA). Sur les autres marchés, elles sont vendues sous le nom de Temodal . 5 Un procédé permettant de préparer du témozolomide est décrit dans le document US 2002/0 095 036. Selon les enseignements de l'exemple 1 du document US 2002/0 095 036, le témozolomide est obtenu sous la forme d'un précipité blanc. Toutefois, la notice du médicament Temodar et la 60eme édition du Physician Desk Reference (2006) indiquent que le matériau est une poudre blanche à légèrement brun roux/rose pâle . La couleur légèrement brun roux/rose pâle est révélatrice d'une dégradation. Étant donné la tendance apparente du témozolomide à se dégrader, comme le prouve l'évolution de couleur, il existe un besoin pour des produits et des procédés qui améliorent la stabilité ou la durée de conservation du témozolomide. La présente invention fournit de tels produits et procédés. La présente invention fournit un système de stockage pour la stabilisation du témozolomide. Le système de stockage de la présente invention comprend de préférence au moins un sac en polymère scellé, (par exemple, un sac en polyéthylène transparent ou opaque) ou une combinaison de tels sacs, qui, si nécessaire, peuvent être scellés à l'intérieur d'un sac en aluminium stratifié. De manière facultative, un absorbeur d'humidité (ou dessiccatif), par exemple, du gel de silice, peut être introduit entre un ou plusieurs de ces sacs. Le sac en polymère peut être tout sac commercial, qui est adapté à un usage de stockage. Des sacs adaptés peuvent inclure, par exemple, des sacs en polyéthylène (soit du polyéthylène haute densité soit du polyéthylène basse densité), des sacs en polypropylène, des sacs en polyester, des sacs en nylon, des sacs en polychlorure de vinyle (PVC), et analogues. L'emballage de médicament de la présente invention peut éviter (par exemple, inhiber ou réduire la vitesse de) la dégradation du témozolomide sur de longues périodes de stockage. De préférence, le système de stockage est capable de réduire ou d'éliminer l'instabilité du médicament due au contact avec l'oxygène et/ou l'eau, sans qu'il soit nécessaire de modifier la formulation ou la composition du médicament. La présente invention fournit également un procédé pour préserver la couleur blanche du témozolomide, lequel procédé comprend de préférence l'emballage du témozolomide dans un environnement contrôlé ayant un taux d'humidité réduit, une atmosphère à faible teneur en oxygène et/ou une luminosité réduite par rapport à l'environnement extérieur. Des emballages pouvant servir d'exemples, pouvant être employés dans le système de stockage de la présente invention, peuvent comprendre, par exemple, un emballage de type 1, un emballage de type 2 et/ou un emballage de type 3. Lorsqu'un emballage de type 1 est utilisé, le témozolomide est de préférence contenu (par exemple, empaqueté ou conditionné) dans un sac en polymère transparent scellé (par exemple un sac en polyéthylène scellé). Lorsqu'un emballage de type 2 est utilisé, le témozolomide est de préférence contenu (par exemple empaqueté ou conditionné) dans un sac en polymère transparent scellé (par exemple un sac en polyéthylène scellé), qui est inséré dans un autre sac en polymère opaque (par exemple, noir) (par exemple, un sac en polyéthylène noir), qui est ensuite scellé efficacement pour empêcher la pénétration d'humidité, d'oxygène et/ou de lumière. Lorsqu'un emballage de type 3 est utilisé, le témozolomide est de préférence contenu (par exemple empaqueté ou conditionné) dans un sac en polymère transparent scellé (par exemple un sac en polyéthylène scellé), qui est inséré dans un sac en polymère opaque (par exemple, noir) (par exemple, un sac en polyéthylène noir), qui est ensuite scellé, et à son tour, placé à l'intérieur d'un sac en aluminium stratifié scellé, lequel est ensuite scellé. Pour un emballage de type 2 et un emballage de type 3, un dessiccatif peut être interposé (par exemple, dispersé) entre les deux couches de plastique (par exemple, entre les sacs en polymère opaque et transparent). La présente invention fournit en outre un procédé de production du témozolomide sous la forme d'un solide blanc, lequel procédé comprend la production du témozolomide dans une atmosphère inerte, par exemple, dans une atmosphère d'azote, d'argon ou d'une de leurs combinaisons. Le produit en résultant peut être stabilisé pour en éviter la dégradation en stockant le produit dans le système de stockage de la présente invention. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description explicative qui suit et qui est faite en référence à la figure 1 annexée qui représente les mesures d'absorbance d'échantillons de témozolomide en utilisant un spectrophotomètre UV dans la plage 350 à 560 nm. Dans la figure 1 : - l'échantillon référencé 519.dsp correspond à l'échantillon humide de témozolomide contenant environ 1,8% d'eau et ayant les puretés, en fonction des conditions de durée de stockage, représentées dans le tableau 2, entrée 2 ; - l'échantillon référencé F043 blanc correspond à un échantillon de témozolomide, stocké pendant 4 semaines dans un emballage de type 3, apparaissant dans le tableau 1, entrée 2, et - l'échantillon F043 rose correspond à un échantillon de témozolomide stocké pendant 6 semaines dans un emballage de type 3, apparaissant dans le tableau 1, entré 3. Les demandeurs de la présente invention ont de manière surprenante découvert que le stockage du témozolomide dans un environnement contrôlé peut stabiliser le témozolomide et préserver la couleur blanche du témozolomide sur de longues périodes de stockage. Sans vouloir être lié par une quelconque théorie particulière, on pense que les problèmes d'instabilité apparents associés au témozolomide peuvent être surmontés en stockant le témozolomide dans un environnement ayant des taux d'humidité réduits, et/ou des taux d'oxygène atmosphériques réduits et/ou des taux de luminosité réduits (par exemple en l'absence de lumière). Le système de stockage de la présente invention comprend de préférence un récipient avec le témozolomide (par exemple, du témozolomide fondamentalement pur) contenu dedans sous forme d'un solide blanc, le système de stockage étant de préférence capable de fournir un environnement interne ayant un taux d'humidité fondamentalement inférieur, un taux d'oxygène fondamentalement inférieur, un taux de luminosité fondamentalement inférieur, ou une de leurs combinaisons, par rapport à l'environnement extérieur. Le système de stockage de la présente invention est de préférence capable de préserver le témozolomide sous forme d'un solide blanc à blanc cassé durant au moins environ 1 mois dans des conditions de stockage normales (par exemple, dans des conditions atmosphériques externes normales de taux de lumière, de température, d'oxygène et analogues). Le système de stockage de la présente invention est de manière davantage préférée capable de préserver le témozolomide sous la forme d'un solide blanc à blanc cassé durant au moins environ 2 mois dans des conditions de stockage normales, et de manière préférée entre toutes durant au moins environ 6 mois dans des conditions normales de stockage. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, le système de stockage de la présente invention est capable de préserver le témozolomide, par exemple, du témozolomide sec produit selon l'exemple 1, sous la forme d'un solide blanc durant au moins environ un mois, au moins environ deux mois, ou même au moins environ 6 mois à 25 C ou même à 40 C. Le récipient, qui peut être utilisé dans le système de stockage de la présente invention, comprend de préférence au moins un sac en polymère scellé. Des sacs en polymère adaptés peuvent comprendre un ou plusieurs sacs commerciaux adaptés à un usage de stockage, par exemple, des sacs en polyéthylène (par exemple, des sacs en polyéthylène basse densité ou en polyéthylène haute densité), des sacs en polypropylène, des sacs en polyester, des sacs en nylon, des sacs en polychlorure de vinyle (PVC), et analogues. Dans un mode de réalisation, le témozolomide est contenu à l'intérieur d'un sac en polymère transparent scellé, lequel est de préférence un sac en polyéthylène transparent, et de manière davantage préférée un sac en polyéthylène basse densité. Dans un autre mode de réalisation, le témozolomide est contenu à l'intérieur d'un sac en polymère transparent, et le sac en polymère transparent est contenu à l'intérieur d'un sac en polymère opaque (par exemple, noir) scellé, lequel est de préférence un sac en polyéthylène noir, et de manière davantage préférée un sac en polyéthylène haute densité noir. Dans encore un autre mode de réalisation, le témozolomide est contenu à l'intérieur d'un sac en polymère transparent scellé, lequel est contenu à l'intérieur d'un sac en polymère opaque (par exemple, noir) scellé, et le sac en polymère opaque est contenu à l'intérieur d'un sac en aluminium stratifié scellé. Si cela est souhaité, un dessiccatif peut être interposé (par exemple, dispersé ou éparpillé) entre les sacs en polymère transparent et opaque lorsque de tels sacs sont utilisés dans le système de stockage de la présente invention. En variante, ou en plus, si cela est souhaité, une atmosphère de gaz inerte (par exemple, d'azote, d'argon ou d'un de leurs mélanges) peut être introduite à l'intérieur d'un ou de plusieurs sacs. Par exemple, le sac en polymère transparent, le sac en polymère opaque, et/ou le sac en aluminium stratifié décrits dans le présent document peuvent être emballés et scellés dans une atmosphère d'azote pour introduire une atmosphère d'azote dans certains ou tous les sacs. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, le système de stockage comprend un sac en aluminium stratifié scellé, un sac en polyéthylène haute densité, opaque (de préférence noir) contenu à l'intérieur du sac en aluminium scellé, un sac en polyéthylène basse densité transparent scellé contenu à l'intérieur du sac en polyéthylène opaque scellé, du témozolomide contenu à l'intérieur du sac en polyéthylène transparent, et, de manière facultative, un dessiccatif interposé entre les sacs en polyéthylène transparent et opaque. Des dessiccatifs adaptés peuvent comprendre, par exemple, de l'oxyde d'aluminium, du chlorure de calcium, de la Drierite (CaSO4), des tamis moléculaires (par exemple, des tamis moléculaires activés), un gel de silice, et analogues, et leurs combinaisons. Un dessiccatif préféré est du gel de silice. La présente invention fournit en plus un procédé pour stabiliser le témozolomide (ou préserver le témozolomide sous forme d'un solide blanc) pour de longues périodes de stockage (par exemple, au moins environ 1 mois, au moins environ 2 mois, au moins environ 6 mois, ou même plus longtemps), lequel procédé comprend l'emballage du témozolomide sous forme d'un solide blanc dans le système de stockage de la présente invention. La présente invention fournit en outre un procédé pour la production du témozolomide sous forme de solide blanc, lequel procédé comprend la synthèse du témozolomide dans une atmosphère inerte. Le procédé de production du témozolomide peut comprendre tout procédé de synthèse adapté, comprenant des procédés de synthèse connus dans l'art antérieur, qui produisent le témozolomide sous forme de solide blanc et peuvent être conduits dans une atmosphère inerte. De préférence, le procédé de la présente invention comprend l'hydrolyse de la 8-cyano-3-méthyl-[3H]-imidazo[5,1-d]-tétrazin-4- one en présence d'un acide pour produire le témozolomide sous la forme d'un sel d'addition acide, et la conversion du sel d'addition acide en la base libre témozolomide. De manière davantage préférée, le procédé de la présente invention comprend de préférence l'hydrolyse de la 8-cyano-3-méthyl-[3H]-imidazo[5,1-d]-tétrazin-4-one en présence d'un acide (par exemple, de l'acide chlorhydrique) pour produire le témozolomide sous la forme d'un sel d'addition acide (par exemple, l'hydrochlorure de témozolomide), et la conversion du sel d'addition acide en la base libre témozolomide en milieu acide. Le procédé est de préférence conduit sous une couverture d'azote. Des synthèses du témozolomide pouvant servir d'exemples, pouvant être conduites dans une atmosphère inerte conformément à la présente invention sont décrites dans la demande de brevet US n 11/354 899 déposée le 16 février 2006 (laquelle revendique l'antériorité à la demande de brevet US provisoire n 60/653 528, déposée le 17 février 2005) et la demande de brevet US provisoire n 60/735 828, déposée le 14 novembre 2005. Les susdites demandes de brevet décrivent des procédés améliorés pour la production du témozolomide avec une pureté et un rendement élevés via l'hydrolyse de la 8-cyano-3-méthyl-[3H]-imidazo[5,1-d]-tétrazin-4-one, suivie de la conversion de l'hydrochlorure du témozolomide obtenue en la base libre du témozolomide en milieu acide, évitant ainsi la grande instabilité du témozolomide à des valeurs de pH non acides. Le produit en résultant peut être stabilisé sous forme d'un solide blanc en stockant le produit dans le système de stockage de la présente invention. En tant que telle, la présente invention fournit un système de stockage/d'emballage de médicament amélioré, qui comprend de préférence un récipient qui inclut au moins un sac en polymère scellé (par exemple, un sac en polyéthylène transparent ou opaque), un sac en aluminium stratifié scellé et de manière facultative un absorbeur d'humidité ou un dessiccatif tel que, par exemple, un gel de silice. Comme cela est noté dans le présent document, l'emballage de médicament peut de manière facultative inclure au moins un sous-emballage, lequel contient de manière facultative un absorbeur d'humidité ou un dessiccatif tel que, par exemple, un gel de silice. L'emballage du témozolomide à l'intérieur du système de stockage de la présente invention peut éviter la dégradation du témozolomide sur de longues périodes de stockage, par exemple, depuis au moins environ 1 mois jusqu'à au moins environ 6 mois dans des conditions de stockage normales, par exemple, en préservant le témozolomide dans un environnement contrôlé ayant un taux d'humidité réduit, une atmosphère pauvre en oxygène et/ou une absence de lumière. Conformément à la présente invention, un taux d'humidité réduit peut être atteint et/ou facilité en utilisant des procédés connus dans l'art antérieur, par exemple, en utilisant un dessiccatif adapté, par exemple, comme décrit dans le présent document. De plus, conformément à la présente invention, une atmosphère pauvre en oxygène peut être obtenue et/ou facilitée en utilisant des procédés connus dans l'art, par exemple en faisant circuler (ou en purgeant ou en préservant une atmosphère d'un gaz inerte par exemple, de l'azote) un gaz inerte préalablement à la fermeture de l'emballage. En outre, conformément à la présente invention, la réduction ou l'élimination de l'exposition à la lumière (par exemple, pour créer un environnement dans lequel la lumière est principalement absente) peut être obtenue et/ou facilitée en utilisant des procédés connus dans l'art antérieur, par exemple, en fermant le produit ou le système dans un emballage opaque comme décrit dans le présent document. Des emballages pouvant servir d'exemples pour le système de stockage de la présente invention peuvent inclure des emballages de type 1, dans lesquels le témozolomide est emballé et scellé dans un sac en polyéthylène transparent. Des emballages pouvant servir d'exemples pour le système de stockage de la présente invention peuvent également inclure des emballages de type 2, dans lesquels le témozolomide est emballé et scellé dans un sac en polyéthylène transparent, lequel est inséré dans un sac en polyéthylène opaque (par exemple, noir), lequel est ensuite scellé, dans lequel l'emballage est scellé efficacement pour empêcher la pénétration de l'humidité et/ou de l'oxygène. Des emballages pouvant servir d'exemples pour le système de stockage de la présente invention peuvent également inclure des emballages de type 3, dans lesquels le témozolomide est emballé et scellé dans un sac en polyéthylène transparent, lequel est emballé dans un sac en polyéthylène opaque (par exemple, noir), lequel est ensuite scellé et, à son tour, emballé et scellé dans un sac en aluminium stratifié, lequel est ensuite scellé. Dans des emballages de type 2 et dans des emballages de type 3, un dessiccatif peut de manière facultative être interposé (par exemple, dispersé) entre les deux couches/sacs en polymère. Conformément à la présente invention, chaque emballage, par exemple, les emballages de type 1, de type 2, et/ou de type 3 comme décrits dans le présent document, peuvent être emballés sous atmosphère inerte (par exemple, sous une atmosphère d'azote) ou dans l'air ambiant. Dans un mode de réalisation préféré, le système de stockage de la présente invention inclut un emballage de type 3 avec un gel de silice dessiccatif, dans lequel l'emballage est de manière facultative emballé et scellé sous une atmosphère d'azote. Un emballage de type 3 pouvant servir d'exemple est décrit dans l'exemple 2, qui décrit un emballage de type 3 contenant un gel de silice dessiccatif, de manière facultative sous atmosphère d'azote, qui est efficace dans la préservation de la couleur blanche du témozolomide pour 3 de longues périodes de stockage. Les exemples suivants illustrent l'invention plus avant mais ne doivent, bien sûr, en aucune manière être interprétés comme limitant sa portée. Les protocoles suivants ont été utilisés dans les 10 exemples. L'humidité a été contrôlée par analyse Karl-Fischer, en utilisant un titrateur modèle DL55 de Mettler Toledo. Les mesures analytiques des échantillons de 15 témozolomide ont été réalisées en utilisant un système HPLC équipé d'une colonne Phenomenex SynergiTM Fusion-RF C18, 250x4,6 mm, et un détecteur UV opérant à 250 nm. Les analyses ont été réalisées en utilisant la phase mobile suivante, à un débit de 1,0 mL/minute : Phase 20 mobile : 90 % de solution A : 0,02 M de tampon dihydrogénophosphate de potassium (pH 3) ; 10 % de solution B : acétonitrile. Les mesures d'absorbance ont été conduites en utilisant un spectrophotomètre UV-visible modèle 25 Spectronic Genesys 10 de Thermo Electron. La concentration des échantillons de témozolomide évalués était de 1 mg/ml dans l'acétonitrile. Exemple 1 30 Cet exemple illustre un procédé pouvant servir d'exemple de préparation du témozolomide. Un réacteur de 250 ml équipé d'un agitateur magnétique et d'un condenseur à reflux a été chargé avec de la 8-cyano-3-méthyl-[3H]-imidazo-[5,1-d]-tétrazin-4-one (10 grammes, 0,0568 mol) et de l'acide 3 chlorhydrique (36,5 à 38 %, 50 ml). Le réacteur a été purgé avec une couverture d'azote afin d'éliminer l'oxygène. Le mélange réactionnel a été chauffé à 32- 35 C et l'agitation a été maintenue à cette température durant environ 3 heures. Un échantillon a 10 été prélevé et analysé par HPLC pour vérifier que la conversion élevée était atteinte. (Si la teneur en le réactif 8-cyano-3-méthyl-[3H]-imidazo-[5,1-d]-tétrazin-4-one est supérieure à 2,5 % en surface d'après la HPLC, l'agitation peut être poursuivie pendant encore une 15 heure.) Le mélange réactionnel a été refroidi à 20 C et 50 mL d'acétone ont été ajoutés goutte à goutte tout en maintenant la température à 20 C. L'agitation a été poursuivie durant 15 à 30 minutes. Les cristaux blancs 20 précipités ont été lavés avec de l'acétone froide (20 mL) et séchés à 40 C sous vide pour donner 11,7 grammes (0,0507 mol) d'hydrochlorure de témozolomide (rendement 89,3 %). Pureté (par HPLC) : 99,6 25 Exemple 2 Cet exemple illustre la stabilité du témozolomide sous diverses conditions de stockage. Un échantillon de témozolomide blanc (numéro F043) a été divisé en plusieurs petits échantillons, lesquels 30 ont été emballés dans différents emballages de médicament et stockés durant des périodes de 4 à 6 semaines dans des conditions d'entreposage, durées après lesquelles les modifications de couleur ont été observées. Les résultats sont résumés dans le tableau 1. Tableau 1 N Type d'emballage Période Couleur d'entrée de stockage 1 Type 1 à l'air ambiant 6 Rosâtre semaines 2 Type 3 à l'air ambiant 4 Blanc contenant un dessiccatif semaines dans l'emballage intérieur 3 Type 3 - le sac intérieur 6 Rosâtre de l'entrée 2 a été laissé semaines à l'extérieur (scellé) durant deux semaines supplémentaires 4 Type 3 sous azote sans 4 Traces dessiccatif semaines de couleur rose Type 3 sous azote contenant 6 Blanc un dessiccatif dans semaines l'emballage intérieur 6 Type 3 sous azote sans 8 Rosâtre dessiccatif dans semaines l'emballage intérieur 7 Type 3 à l'air ambiant 10 Blanc contenant un dessiccatif semaines dans l'emballage intérieur On peut voir d'après l'entrée 1 et l'entrée 6 que sans protection adéquate contre l'humidité (par exemple, l'utilisation d'un dessiccatif) le médicament témozolomide devient rosâtre. Cependant, comme le montre l'entrée 7, l'utilisation d'un emballage à 3 sacs (par exemple, un emballage de type 3 sous air ambiant avec dessiccatif) permet de préserver la couleur blanche, pour des périodes aussi longues que 10 semaines sans qu'il soit nécessaire d'emballer le médicament sous atmosphère d'azote. Exemple 3 !D Cet exemple illustre la stabilité du témozolomide dans un exemple de système de stockage. Trois différents échantillons de témozolomide ont été stockés dans des conditions d'entreposage dans un emballage de type 3. Une petite quantité a été prélevée 10 de chaque échantillon après 1, 2 et 6 mois et la pureté a été vérifiée par HPLC et comparée au chromatogramme HPLC original de chaque échantillon (avant le début de la période de stockage). La pureté de chaque échantillon a été obtenue sous forme de pourcentage 15 surfacique à partir du chromatogramme HPLC et comparée à la valeur de pureté initiale (avant le début de la période de stockage). Les résultats sont résumés dans le tableau 2. Tableau 2 Entrée N Pureté Pureté, Pureté, Pureté, d'échan initiale, en % par en % par en % par tillon en % par HPLC après HPLC après HPLC après HPLC 1 mois de 2 mois de 6 mois de stockage stockage stockage 1 3417 99,7 99,8 99,9 99,7 2 519* 97, 9 97, 3 97, 3 96, 2 3 3034 99, 8 99, 7 99, 8 99, 8 20 *L'échantillon numéro 519 est un matériau humide contenant environ 1,8 d'eau, selon un test KF. Les résultats précédents montrent que le témozolomide peut être stabilisé durant des périodes de stockage prolongées dans des emballages de type 3 ; cependant, l'échantillon humide (n 519), ayant une teneur en eau d'environ 1,8 semble se décomposer plus rapidement que les échantillons secs (n 3417 et 3034) ayant une teneur en eau inférieure à 0,1 % (selon le test KF). Exemple 4 Cet exemple illustre l'effet de l'humidité sur la 10 stabilité du témozolomide. Trois échantillons de témozolomide ont été stockés dans un récipient de verre ouvert dans des conditions d'humidité relative (HR) différentes durant des périodes de stockage allant jusqu'à 3 semaines, durées 15 après lesquelles les modifications de couleur ont été évaluées. Les résultats sont résumés dans le tableau 3. Tableau 3 Entrée HR Durée de Résultat du test visuel stockage 1 20 % 3 semaines Blanc 2 45 % 4 jours Après 24 heures de stockage la couleur devient rosâtre. Après 4 jours de stockage la couleur devient franchement rose. 3 80 % 4 jours Couleur rose 20 On peut conclure d'après ce test que l'augmentation des conditions de HR peut augmenter la vitesse de formation de la couleur rose. Ceci est confirmé par les courbes d'absorbance montrées en figure 1. Toutes les références, y compris les publications, les demandes de brevet et les brevets, citées dans la présente invention sont intégrées ici pour référence au même titre que si chacune des références était indiquée individuellement et spécifiquement pour être intégrée et exposée dans son intégralité. L'utilisation des articles indéfinis et définis et des référents similaires dans le contexte de la description de la présente invention (en particulier dans le contexte des revendications suivantes) doit être envisagée comme couvrant le singulier et le pluriel, en l'absence de toute autre indication ou en cas de toute indication contraire énoncée par le contexte. En l'absence de toute autre indication, les termes comprenant , ayant , contenant doivent être considérés comme des termes à sens ouvert (c'est-à-dire qui signifient comprenant mais non limités à ). L'énoncé des gammes de valeurs ici n'a pour objectif que de servir à résumer chacune des valeurs comprises dans ladite gamme, en l'absence de toute autre indication, et chaque valeur distincte est intégrée dans la description comme si elle était citée individuellement ici. Tous les procédés décrits dans la présente invention peuvent être exécutés dans un quelconque ordre approprié en l'absence de toute autre indication ou en cas de toute indication contraire énoncée par le contexte. L'utilisation de l'un quelconque des exemples ou de l'intégralité des exemples, ou d'un énoncé citant des exemples ( comme ) proposés dans la présente invention, n'a pour objectif que d'illustrer mieux la présente invention et ne pose pas de limite à l'étendue de la présente invention en l'absence de toute autre indication dans les revendications. Aucun énoncé dans la présente description ne doit considérer comme essentiel à la pratique de la présente invention. Les modes de réalisation préférés de la présente invention sont décrits ici, y compris le meilleur mode de réalisation connu des auteurs de l'invention pour exécuter la présente invention. A lecture de la description qui précède, il apparaîtra clairement à l'homme du métier que des variations peuvent être apportées à ces modes de réalisation préférés. La présente invention englobe donc toutes les modifications et les équivalences du de l'objet énoncé dans les revendications jointes en annexe | La présente invention s'applique à un système de stockage pour le témozolomide, ainsi qu'à des procédés de production, de stabilisation et de stockage de celui-ci. Le système de stockage pour le témozolomide est capable de fournir un environnement interne ayant un taux d'humidité fondamentalement inférieur, un taux d'oxygène fondamentalement inférieur, un taux de luminosité fondamentalement inférieur, ou une de leurs combinaisons, par rapport à l'environnement extérieur du système de stockage.L'invention trouve application dans le domaine pharmaceutique, en particulier pour la production, la stabilisation et le stockage du témozolomide. | 1. Système de stockage comprenant un récipient et du témozolomide contenu dans celui-ci sous forme d'un solide blanc, caractérisé en ce que ledit système de stockage est capable de fournir un environnement interne ayant un taux d'humidité fondamentalement inférieur, un taux d'oxygène fondamentalement inférieur, un taux de luminosité fondamentalement inférieur, ou une de leurs combinaisons, par rapport à l'environnement extérieur du système de stockage. 2. Système de stockage selon la 1, caractérisé en ce que ledit système de stockage est capable de préserver le témozolomide sous la forme d'un solide blanc à blanc cassé pendant au moins environ 1 mois sous des conditions normales de stockage. 3. Système de stockage selon la 1, caractérisé en ce que ledit système de stockage est capable de préserver le témozolomide sous la forme d'un solide blanc à blanc cassé pendant au moins environ 2 mois sous des conditions normales de stockage. 4. Système de stockage selon la 1, caractérisé en ce que ledit système de stockage est capable de préserver le témozolomide sous la forme d'un solide blanc à blanc cassé pendant au moins environ 6 mois sous des conditions normales de stockage. ?5 5. Système de stockage selon la 1, caractérisé en ce que le récipient comprend au moins un sac en polymère scellé. 6. Système de stockage selon la 5, caractérisé en ce que le sac en polymère est un sac enpolyéthylène, un sac en polypropylène, un sac en polyester, un sac en nylon, ou un sac en polychlorure de vinyle (PVC). 7. Système de stockage selon la 5, caractérisé en ce que le sac en polymère est un sac en polyéthylène basse densité ou un sac en polyéthylène haute densité. 8. Système de stockage selon la 1, caractérisé en ce que le récipient comprend un sac en polymère transparent scellé et le témozolomide est contenu à l'intérieur du sac en polymère transparent scellé. 9. Système de stockage selon la 8, caractérisé en ce que le sac en polymère transparent 15 est un sac en polyéthylène transparent. 10. Système de stockage selon la 9, caractérisé en ce que le sac en polyéthylène transparent est un sac en polyéthylène basse densité. 11. Système de stockage selon la 8, 20 caractérisé en ce que le sac en polymère transparent est contenu à l'intérieur d'un sac en polymère opaque scellé. 12. Système de stockage selon la 11, caractérisé en ce que le sac en polymère opaque est un 25 sac en polyéthylène noir. 13. Système de stockage selon la 11, caractérisé en ce que le sac en polymère opaque est un sac en polyéthylène haute densité. 14. Système de stockage selon la 11, 30 caractérisé en ce le sac en polymère opaque est contenu à l'intérieur d'un sac en aluminium stratifié scellé. 15. Système de stockage selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dessiccatif interposé entre les sacs en polymère transparent et opaque. 16. Système de stockage selon la 14, caractérisé en ce qu'une atmosphère d'azote existe à l'intérieur du sac en polymère transparent, du sac en polymère opaque, du sac en aluminium stratifié, ou d'une combinaison de ceux-ci. 13 17. Système de stockage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un sac en aluminium stratifié scellé, un sac en polyéthylène opaque contenu à l'intérieur du sac en aluminium, et un sac en polyéthylène transparent scellé contenu à l'intérieur 15 du sac en polyéthylène opaque, dans lequel le témozolomide est contenu à l'intérieur du sac en polymère transparent et un dessiccatif est interposé de manière facultative entre les sacs en polymère transparent et opaque. 20 18. Système de stockage selon la 17, caractérisé en ce que le dessiccatif comprend de l'oxyde d'aluminium, du chlorure de calcium, de la Drierite (CaSO4), du tamis moléculaire (activé), du gel de silice, ou une combinaison de ceux-ci. 25 19. Système de stockage selon la 18, caractérisé en ce que le dessiccatif est du gel de silice. 20. Procédé pour préserver le témozolomide sous la forme d'un solide blanc durant des périodes de stockage 30 longues, caractérisé en ce qu'il comprend l'emballage du témozolomide sous la forme d'un solide blanc àl'intérieur d'un environnement contrôlé ayant un taux d'humidité réduit, une atmosphère à faible teneur en oxygene, un taux de luminosité faible, ou une combinaison de ceux-ci, par rapport à l'environnement externe. 21. Procédé de stabilisation du témozolomide sous la forme d'un solide blanc, caractérisé en ce qu'il comprend l'enfermement du témozolomide sous la forme d'un solide blanc à l'intérieur du système de stockage 1C selon la 1. 22. Procédé pour la production de témozolomide sous la forme d'un solide blanc, 2caractérisé en ce qu'il comprend la synthèse du témozolomide dans une atmosphère inerte. 15 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce qu'il comprend l'hydrolyse de la 8-cyano-3-méthyl-[3H]-imidazo[5,1-d]-tétrazin-4-one en présence d'un acide pour produire le témozolomide sous la forme d'un sel d'addition acide, et la conversion du sel 20 d'addition acide en la base libre témozolomide. 24. Procédé pour la stabilisation du témozolomide, caractérisé en ce qu'il comprend la synthèse du témozolomide dans une atmosphère inerte et l'enfermement du témozolomide à l'intérieur du système 25 de stockage selon la 1. 25. Procédé selon la 24, caractérisé en ce que la synthèse comprend l'hydrolyse de la 8-cyano-3-méthyl-[3H]-imidazo[5,1-d]-tétrazin-4-one en présence d'un acide pour produire le témozolomide sous 30 1a forme d'un sel d'addition acide, et la conversiondudit sel d'addition acide en la base libre témozolomide. | B,C | B65,C07 | B65D,C07D | B65D 81,C07D 233,C07D 257,C07D 487 | B65D 81/18,C07D 233/90,C07D 257/08,C07D 487/04 |
FR2900917 | A1 | DISPOSITIF D'ENROULEMENT ET DE DEROULEMENT DE GAINES | 20,071,116 | La présente invention a trait au domaine de l'agriculture et notamment aux adaptations permettant d'enrouler et de dérouler des gaines souples d'irrigation dans les meilleures conditions. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR Il existe dans l'art antérieur des dispositifs qui, portés ou tractés par un moyen de locomotion tel un tracteur, assurent les opérations d'enroulement ou de déroulement de gaines souples d'irrigation telles celles équipées de modules gouttes-à-gouttes. Ces dispositifs réalisent en adéquation avec le déplacement du tracteur, le guidage et éventuellement l'entraînement en rotation de dévidoirs sur lesquels sont enroulées lesdites gaines. Classiquement, ces fonctions d'enroulement et de déroulement sont réalisées par des dispositifs indépendants, complexes, encombrants et non sécurisés. Les dispositifs de déroulement sont intégrés à des châssis de machine-agricole conçue pour assurer la pose souterraine ou non desdites gaines sur ou dans le sol. Le dévidoir sur lequel est enroulée la gaine est alors classiquement monté en libre rotation avec une extrémité de la gaine fixée au sol, le déplacement du moyen de guidage du dévidoir assurant le déroulement et la pose de la gaine. Les dispositifs d'enroulement ont pour fonction de récupérer les gaines déjà posées et nécessitent un moyen de mise en mouvement pour assurer la rotation du dévidoir à des fins d'enroulement. Ces dispositif ont pour inconvénient de nécessiter le positionnement des dévidoirs sur un arbre moteur ce qui constitue une opération fastidieuse du fait du poids d'un dévidoir portant un enroulement complet et du fait de la situation de l'arbre moteur qui est classiquement positionné en hauteur. Un autre inconvénient réside dans le fait que mal - 2 entraînés ou mal guidés, les dévidoirs présentent pendant les opérations d'enroulement ou de déroulement, un mouvement de rotation décalé par rapport à la vitesse d'avancée du châssis qui le porte ce qui peut conduire à une rotation sur elle-même de la gaine. Un autre inconvénient constaté réside dans la présence d'eau mal évacuée dans les gaines devant être enroulées après exploitation. En effet, la présence d'eau augmente non seulement le volume mais également la masse de l'enroulement. DESCRIPTION DE L'INVENTION Partant de cet état de fait, des recherches ont été menées pour résoudre ces inconvénients et ont abouti à la conception d'un dispositif d'enroulement et de déroulement résolvant les problèmes de l'art antérieur. Ce dispositif d'enroulement et de déroulement de gaines sur au moins un dévidoir, est remarquable en ce qu'il comprend : - un châssis, - un ou plusieurs berceaux de réception positionnés sur le châssis pour accueillir et guider en rotation au moins un dévidoir grâce à des rouleaux de support et de guidage, - au moins un module de mise en mouvement débrayable positionné sur le châssis et assurant une fois embrayé, la rotation d'au moins un dévidoir installé dans les berceaux. Cette caractéristique est particulièrement avantageuse en ce qu'elle regroupe sur un même châssis les sous-ensembles fonctionnels nécessaires non seulement à l'opération de déroulement mais également à l'opération d'enroulement. Le module de mise en mouvement s'embraye pour assumer la rotation d'enroulement et s'escamote pour laisser la libre rotation nécessaire au déroulement. Ce dispositif constitue ainsi une solution plus compacte que celles proposées dans l'art antérieur. En outre, la structure des moyens de guidage des 5 10 15 20 25 30 35 2900917 - 3 - dévidoirs évitent l'inconvénient de l'art antérieur. En effet, le dévidoir n'est pas positionné sur un arbre de guidage ou d'entraînement mais dans un berceau composé de rouleaux de support et de guidage qui vont former un palier de guidage autour du dévidoir dont la surface extérieure cylindrique va servir d'arbre. L'opération de mise en place ou d'enlèvement du dévidoir est donc rendue plus aisée par le fait que les moyens assurant le guidage sont préformés pour former un berceau d'accueil définissant un volume libre correspondant à celui du dévidoir. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention mettant en oeuvre l'embrayage, le module de mise en mouvement est monté mobile sur le châssis et vient par son mouvement par rapport au châssis, s'embrayer avec le dévidoir pour l'entraîner en rotation ou se débrayer. Selon une autre caractéristique, les rouleaux de guidage du berceau guident en rotation les flasques du dévidoir. Selon une autre caractéristique mettant en oeuvre l'embrayage, le berceau définit une largeur plus grande que celle du dévidoir de façon à autoriser ce dernier à se rapprocher ou à s'éloigner des rebords du berceau pour venir s'embrayer ou se débrayer avec le module de mise en mouvement. C'est alors le déplacement axial du dévidoir à l'intérieur du berceau qui met en oeuvre l'embrayage. Ainsi, selon ces deux mises en oeuvre, ce n'est que lors de l'opération d'enroulement que le moyen de mise en mouvement vient s'associer au dévidoir. Le module de mise en mouvement ne vient pas contrecarrer le déroulement de la gaine. De même, le module de mise en mouvement ne vient pas gêner l'introduction ou l'enlèvement du dévidoir. Selon une autre caractéristique de l'invention, le berceau de guidage est équipé de deux rouleaux inférieurs qui sont montés mobiles en rotation autour d'un arbre horizontal dont les extrémités sont fixées chacune à des - 4 plaques latérales constituant les côtés du berceau et d'un rouleau supérieur mobile solidaire d'un bras basculant autour d'un axe faisant passer le berceau d'une position ouverte où le berceau est accessible par le haut pour autoriser la pose ou l'enlèvement du dévidoir à une position fermée où, lorsque le dévidoir est présent le rouleau supérieur vient s'appuyer sur les flasques du dévidoir pour optimiser son guidage et/ou son entraînement. Pour éviter que les dévidoirs subissent un mouvement de rotation indépendant de celui des rouleaux qui les guident ou du déplacement du châssis, au moins un desdits rouleaux est équipé d'un dispositif de freinage maintenant une tension de la gaine. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse, le dispositif est équipé d'au moins deux buses de guidage situées en amont du chemin d'enroulement de la gaine et lui faisant suivre avant enroulement une trajectoire présentant des angles assurant l'évacuation de l'eau qu'elle contient. L'invention vient d'être décrite dans ses aspects les généraux. D'autres caractéristiques et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui suit en regard des dessins annexés illustrant un mode de réalisation non limitatif d'un dispositif conforme à l'invention. DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue de dessus d'un mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention, la figure 2 est une vue de face du mode de 30 réalisation illustré en figure 1, la figure 3 est une vue de côté du mode de réalisation illustré en figure 1, la figure 4 est une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un berceau, 35 la figure 5 est une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un berceau associé à un module de mise en 5 10 15 20 25 35 - 5 mouvement et dans lequel a été placé un dévidoir. DESCRIPTION APPUYÉE SUR LES DESSINS Comme illustré sur les dessins des figures 1, 2 et 3, le dispositif de l'invention est référencé D dans son ensemble et assure l'enroulement et le déroulement de gaines G (cf. figure 3) sur deux dévidoirs 100a et 100b équipés de flasques latéraux 110a, 120a et 110b et 120b. Ce dispositif comprend un châssis 200 qui est porté par une paire de roues 210 et 220. Selon un mode de réalisation préféré, un tracteur non illustré, assure la mise en mouvement sur le sol dudit châssis 200. Ce châssis 200 accueille deux berceaux 300a et 300b solidaires d'une même traverse 230 dudit châssis 200. Ces berceaux 300a et 300b sont préformés pour recevoir, pour positionner et pour guider en rotation un dévidoir respectivement 100a et 100b. Ce châssis comprend en outre un module de mise en mouvement 400 desdits dévidoirs installés dans les berceaux. Selon un mode de réalisation préféré, le module de mise en mouvement 400 est équipé d'un moteur 410 mettant en mouvement un arbre moteur 411 avec lequel vient coopérer le dévidoir 100a. A cet effet, le module de mise en mouvement 400 et les berceaux sont préformés et pré-positionnés de sorte qu'une fois placé dans un berceau, le dévidoir est coaxial avec l'arbre moteur 411. Selon un premier mode de réalisation, le module de mise en mouvement 400 est équipé d'un moteur 410 faisant tourner un arbre 411 et ledit berceau 300a présente un volume d'accueil autorisant le dévidoir 100a à se déplacer axialement pour passer d'une position débrayée à une position embrayée avec l'arbre moteur 411 du module de mise en mouvement 400 et vice-versa. Selon un autre mode de réalisation, le module de mise en mouvement 400 est monté mobile sur le châssis 200 et vient par déplacement en translation le long de la traverse 230, une fois le dévidoir 100a installé dans le - 6 - berceau 300a, s'embrayer avec ledit dévidoir 100a pour l'entraîner en rotation. Une translation en sens inverse permet de débrayer. Selon une autre possibilité non illustrée, le module de mise en mouvement assure l'entraînement en rotation d'au moins un des rouleaux constituant le berceau. Comme illustrée sur le dessin de la figure 5, la mise en mouvement est facilitée par le fait que les flasques des dévidoirs sont classiquement préformés extérieurement autour de leur axe de rotation d'un volume en retrait llla et lllb dans laquelle vient se placer un organe d'entraînement 412 reprenant le même profil et lié à l'arbre moteur 411. Bien entendu, ce n'est qu'une fois le dévidoir engagé avec le module de mise en mouvement que le dispositif peut réaliser l'opération d'enroulement. Dans la mesure où le dévidoir n'est pas engagé avec le module de mise en mouvement, ce dévidoir est simplement guidé en rotation par les rouleaux du berceau et peut être utilisé pour être déroulé. Conformément à l'invention, le dispositif D est composé d'une pluralité de modules indépendants tels les berceaux 300a et 300b et tel le module de mise en mouvement 400. Ainsi, chaque berceau est indépendant l'un de l'autre et les opérations réalisées sur un berceau peuvent ne pas avoir de conséquence sur les autres. Cette modularité permet d'adapter le nombre de berceaux et de modules de mise en mouvement à l'application. La structure de ces modules indépendants apparaît sur les figures 4 et 5. Selon le mode de réalisation illustré sur la figure 4, le berceau 300a est équipé de trois rouleaux de guidage 310a, 320a et 330a dont les surfaces cylindriques extérieures sont en contact tangentiel avec les flasques du dévidoir qui viennent se placer dans le berceau. Le berceau de guidage 300a est équipé de deux rouleaux inférieurs 310a et 320a qui sont chacun montés - 7 mobiles en rotation autour d'un arbre horizontal dont les extrémités sont fixées chacune à des plaques latérales 340a et 350a constituant les côtés du berceau 300a et d'un rouleau supérieur mobile 330a solidaire d'un bras basculant 360a autour d'un axe référencé A. Les dessins des figures 4 et 5 illustrent la position fermée du bras basculant 360a où le rouleau supérieur 330a vient appuyer sur les flasques du dévidoir 100a. Selon un mode de réalisation préféré, lesdits rouleaux inférieurs 310a et 320a sont positionnés par rapport aux plaques 340a et 350a formant les cotés du berceau 300a de façon à ce que lesdites plaques forment un arrêt axial permettant de positionner le dévidoir dans le berceau. La position ouverte est illustrée sur le dessin de la figure 3 où il apparaît que le bras s'écarte suffisamment de la partie fixe du berceau pour permettre l'enlèvement ou l'installation du berceau. Comme illustré, un moyen élastique 370a, ici du type ressort à gaz, dont une extrémité est liée à la partie fixe inférieure du berceau 300a et dont l'autre extrémité est liée à la partie mobile du berceau accompagne le mouvement de relevage et contribue à la pression exercée par le rouleau supérieur 330a. Selon une autre caractéristique, une poignée 361a fixée à l'autre extrémité du bras aide le manipulateur ayant installé ou enlevé le dévidoir à rabattre le dit bras. Selon une caractéristique non illustrée particulièrement avantageuse de l'invention, un desdits rouleaux est équipé d'un dispositif de freinage assurant 30 la tension de la gaine G enroulée même lorsque la vitesse de déplacement du dispositif diminue. Comme illustrés, les berceaux sont préformés pour laisser en position fermée un libre accès latéral aux dévidoirs qui y sont positionnés autorisant notamment le 35 passage de l'arbre moteur 411 du module de mise en mouvement. 20 25 5 10 15 25 30 35 -8- Comme illustrés sur le dessin de la figure 5 où le berceau 300a dans lequel est disposé le dévidoir 100a, le dispositif de mise en mouvement 400 assure non seulement l'entraînement en rotation d'un arbre 411 à des fins d'entraînement en rotation du dévidoir 100a, mais également l'entraînement d'une vis dite de "trancannage" 420 dont la rotation synchronisée avec la rotation du dévidoir 100a assure la mise en mouvement en translation parallèlement à l'axe de rotation d'une buse de guidage 421 de la gaine G qui propose un chemin de guidage perpendiculaire à l'axe de rotation pour permettre un enroulement réparti de ladite gaine G dans le dévidoir 100a. Selon une caractéristique illustrée par le dessin de la figure 3, le dispositif D est équipé d'au moins deux buses de guidage 421 et 500 : - une première buse solidaire du moyen de mise en mouvement 400 et située à proximité du berceau et - une deuxième buse 500 située en amont du chemin d'enroulement de la gaine G et lui faisant suivre avant enroulement une trajectoire présentant des angles assurant l'évacuation de l'eau qu'elle contient. A cette fin, la buse 500 est portée par un bras 510 la positionnant décalée verticalement et horizontalement de la buse 421 liée au dispositif de mise en mouvement 400. La présence de ces buses a pour autre avantage de réaliser un nettoyage de la gaine G. On comprend que le dispositif, qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi par exemple, selon un mode de réalisation préféré, l'embrayage du dévidoir sur l'arbre moteur peut être maintenu par un moyen de serrage (par exemple tige 10 - 9 - filetée associée à un écrou) garantissant le maintien en position embrayée du dévidoir. Selon une caractéristique particulièrement judicieuse, ce moyen de serrage peut permettre la mise en position et le maintien en position de flasques sur des dévidoirs non équipés afin d'autoriser leur utilisation sur le dispositif de l'invention. En outre, en regard de la structure modulaire du dispositif de l'invention, le nombre de berceaux, de dévidoirs par berceau, de modules de mise en mouvement ou de dévidoirs entraînés en rotation par un seul module de mise en mouvement n'est pas limitatif. 15 | L'invention concerne un dispositif (D) d'enroulement et de déroulement de gaines (G) sur au moins un dévidoir (100a et 100b), remarquable en ce qu'il comprend :- un châssis (200),- un ou plusieurs berceaux de réception (300a et 300b) positionnés sur le châssis pour accueillir et pour guider en rotation au moins un dévidoir (100a, 100b) grâce à des rouleaux de support et de guidage (310a, 320a et 330a),- au moins un module de mise en mouvement (400) débrayable positionné sur le châssis (200) et assurant une fois embrayé, la rotation d'au moins un dévidoir (100a, 100b) installé dans les berceaux (300a et 300b).Application : pose et récupération des gaines souples d'arrosage, enroulement/déroulement de toute gaine. | 1. Dispositif (D) d'enroulement et de déroulement de gaines (G) sur au moins un dévidoir (100a et 100b), CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il comprend : - un châssis (200), - un ou plusieurs berceaux de réception (300a et 300b) positionnés sur le châssis pour accueillir et pour guider en rotation au moins un dévidoir (100a, 100b) grâce à des rouleaux de support et de guidage (310a, 320a et 330a), - au moins un module de mise en mouvement (400) débrayable positionné sur le châssis (200) et assurant une fois embrayé, la rotation d'au moins un dévidoir (100a, 100b) installé dans les berceaux (300a et 300b). 2. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le module de mise en mouvement (400) est monté mobile sur le châssis (200) et vient s'embrayer avec le dévidoir (100a) pour l'entraîner en rotation. 3. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE les rouleaux de guidage (310a, 320a, 330a) du berceau (300a) guident en rotation les flasques (110a et 120a) de chaque dévidoir (100a). 4. Dispositif selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE chaque berceau de guidage (300a, 300b) est équipé de deux rouleaux inférieurs (310a et 320a) qui sont montés mobiles en rotation autour d'un arbre horizontal dont les extrémités sont fixées chacune à des plaques latérales (340a et 350a) constituant les côtés du berceau (300a) et d'un rouleau supérieur mobile (330a) solidaire d'un bras basculant (360a) autour d'un axe (référencé A) faisant passer le berceau (300a, 300b) d'une position ouverte où le berceau (300a, 300b) est accessible par le haut pour autoriser la pose ou l'enlèvement du dévidoir à une position fermée où, lorsque le dévidoir est présent, le rouleau supérieur (330a) vient s'appuyer sur les flasques (110a, 120a ou 110b, 120b) du dévidoir (100a ou 5 10 15 20 25 30 35- 11 - 100b) pour optimiser son guidage et/ou son entraînement. 5. Dispositif (D) selon les 1 et 4, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ledit bras (360a) est équipé à une extrémité d'un moyen élastique (370a) pour accompagner le mouvement de relevage et pour contribuer à la pression exercée par le rouleau supérieur (330a). 6. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le berceau (300a et 300b) définit une largeur plus grande que celle du dévidoir (100a et 100b) de façon à autoriser ce dernier à se rapprocher ou à s'éloigner des rebords du berceau pour venir s'embrayer ou se débrayer avec le module de mise en mouvement (400). 7. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'au moins un desdits rouleaux est équipé d'un dispositif de freinage. 8. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est équipé d'au moins deux buses de guidage (421, 500) situées en amont du chemin d'enroulement de la gaine et lui faisant suivre avant enroulement une trajectoire présentant des angles assurant l'évacuation de l'eau qu'elle contient. 9. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le module de mise en mouvement (400) est équipé d'un moteur (410) faisant tourner un arbre (411) par rapport auquel le dévidoir (100a) se positionne coaxialement une fois placé dans le berceau (300a). 10. Dispositif (D) selon les 1 et 6, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le module de mise en mouvement (400) est équipé d'un moteur (410) faisant tourner un arbre (411) et ledit berceau (300a) présente un volume d'accueil autorisant le dévidoir (100a) à se déplacer axialement pour passer d'une position débrayée à une position embrayée avec l'arbre moteur (411) du module de mise en mouvement (400) et vice-versa. | B,A,F | B65,A01,F16 | B65H,A01G,F16L | B65H 75,A01G 25,F16L 1 | B65H 75/44,A01G 25/00,F16L 1/024 |
FR2900566 | A1 | DISPOSITIF DE FIXATION D'UNE SUPERSTRUCTURE SUR UN IMPLANT | 20,071,109 | DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention concerne le domaine des prothèses dentaires et maxillo-faciales, et plus particulièrement des dispositifs de fixation de prothèses adjointes ou d'épithèses. ETAT DE LA TECHNIQUE Dans le domaine dentaire par exemple, lorsque la pose d'une prothèse dentaire fixe est difficile voire impossible, une solution alternative consiste à utiliser une prothèse adjointe, c'est à dire un appareil dentaire amovible, permettant de remplacer une, plusieurs, ou la totalité des dents d'une mâchoire. La tenue des prothèses adjointes complètes peut être assurée par un phénomène de succion adhésive. Dans ce cas, l'intérieur de la prothèse devra épouser intimement la mâchoire qu'elle recouvre, la salive jouant un rôle adhésif . Néanmoins, un déficit salivaire peut provoquer un manque de tenue, des douleurs et de l'inconfort. En outre, la tenue de la prothèse de la mâchoire inférieure pose davantage de problèmes puisque celle-ci est mobile alors que la mâchoire supérieure est stable. La langue, par sa mobilité et son volume, contribue à l'instabilité de la prothèse inférieure. Il a ainsi été développé des systèmes d'ancrage pour prothèse adjointe permettant de palier au manque de stabilité de la prothèse inférieure. Ces systèmes d'ancrage permettent également de réduire l'encombrement dû à la prothèse adjointe, inférieure ou supérieure. L'implantologie dentaire a servi de base de développement de systèmes d'ancrage permettant de résoudre ces problèmes de stabilité et d'encombrement. Ces systèmes d'ancrage utilisent en général une superstructure à laquelle peut venir s'accrocher la prothèse, cette superstructure étant couplée à un ou plusieurs implants qui servent de points d'ancrage. La superstructure pourra par exemple prendre la forme d'une barre de rétention soudé sur des dispositifs de fixation intermédiaires, tels que des piliers, chaque pilier étant adapté pour être fixé directement sur un implant. Dans ce cas, la prothèse est pourvue de cavaliers ou clips disposés à son intrados, c'est à dire sur la surface interne de la prothèse en rapport avec les tissus d'appui, les cavaliers ou clips étant adaptés pour être couplés à la barre. La fixation d'une telle superstructure présente néanmoins l'inconvénient d'être difficile à mettre en oeuvre. En effet, une fois la barre de rétention soudée aux piliers, il est difficile de modifier la superstructure, si ce n'est à fabriquer une nouvelle fois l'ensemble. En outre, une telle fixation est onéreuse. Une autre solution consiste à utiliser une superstructure ayant un organe de couplage sensiblement sphérique, et permettant un accrochage de la prothèse à la manière d'un bouton-pression, un moyen d'accroche complémentaire de la forme de la superstructure étant prévu dans l'intrados de la prothèse. L'organe de couplage est en général le prolongement d'un organe support sensiblement cylindrique. L'organe de couplage pourra par exemple être couplé à l'organe support par l'intermédiaire d'une tige placé selon l'axe de révolution du cylindre. La tige supportant l'organe de couplage peut également être oblique par rapport à l'axe de révolution de l'organe support. Dans ce cas, la superstructure est généralement couplée à l'implant par l'intermédiaire d'un dispositif de fixation intermédiaire, lié d'une part à l'implant et d'autre part à l'organe support. La liaison entre l'organe support et le dispositif de fixation intermédiaire se fait en général par intermédiaire d'une bague en plastique (matériau en résine acétal de type Delrin par exemple) placée entre l'organe support cylindrique et le dispositif de fixation intermédiaire et ayant une résilience pour solidariser la superstructure du dispositif de fixation intermédiaire tout en permettant une rotation de la superstructure. Néanmoins, ce dispositif de fixation intermédiaire ne permet pas une fixation fiable de la superstructure cette dernière n'étant pas bloquée en rotation, et pouvant surtout être désolidariser du dispositif de fixation intermédiaire si une contrainte trop importante est exercée sur la prothèse. Un but de la présente invention est donc de proposer un dispositif de fixation amélioré d'une superstructure sur un implant, permettant de résoudre au moins l'un des inconvénients précités. EXPOSE DE L'INVENTION A cette fin, on propose un dispositif de fixation d'une superstructure sur un implant endo ou juxta-osseux, comprenant une première extrémité et une deuxième extrémité, la première extrémité étant adaptée pour être couplée à l'implant, caractérisé en ce que la deuxième extrémité comprend un organe de couplage formé pour recevoir un organe de blocage de la superstructure de façon à empêcher un mouvement transversal de la superstructure par rapport au dispositif. L'organe de couplage prévu sur le dispositif de fixation confère une grande souplesse d'utilisation des superstructures. En effet, par simple action sur l'organe de blocage de la superstructure, on pourra solidariser ou désolidariser la superstructure du dispositif de fixation. Ce sera particulièrement avantageux si la superstructure doit être changée par exemple. En outre, l'organe de blocage permet une solidarisation totale de la superstructure. En effet, une fois la superstructure couplée au dispositif de fixation, tout mouvement relatif de la superstructure par rapport au dispositif de fixation est prévenu. L'accrochage de la prothèse en sera facilité et fiabilisé. Des aspects préférés mais non limitatifs du dispositif d'ancrage sont les suivants : • l'organe de couplage est en outre adapté pour empêcher un mouvement en rotation de la superstructure par rapport au dispositif ; il pourra avoir une forme cylindrique ou polygonale par exemple ; • l'organe de couplage comprend une gorge située sur une paroi latérale de l'organe de couplage, la gorge étant adaptée pour recevoir une extrémité de l'organe de blocage de façon à empêcher un mouvement transversal de la superstructure par rapport au dispositif, la gorge pouvant s'étendre sur la périphérie entière de l'organe de couplage ; • l'organe de couplage comprend au moins un orifice latéral dans une paroi latérale de l'organe de couplage, l'orifice étant adapté pour recevoir l'organe de blocage de façon à empêcher un mouvement transversal de la superstructure par rapport au dispositif ; • l'organe de couplage comprend une pluralité d'orifices latéraux espacés régulièrement dans la paroi latérale ; • le dispositif de fixation comprend un orifice traversant destiné à recevoir une tige de liaison, la tige de liaison ayant une portion filetée complémentaire d'un orifice fileté prévu dans l'implant pour solidariser le dispositif de fixation et l'implant selon un axe longitudinal de l'implant ; • l'orifice traversant est en outre formé pour coopérer avec la tige de liaison de manière à empêcher un mouvement transversal du dispositif de fixation par rapport à l'implant ; • l'orifice traversant comprend une butée destinée à coopérer avec un épaulement prévu sur la tige de liaison de manière à empêcher un mouvement transversal du dispositif de fixation par rapport à l'implant ; • la première extrémité comprend un organe anti-rotatif destiné à être couplé directement avec un organe anti-rotatif complémentaire situé à une extrémité de l'implant, de façon à empêcher tout mouvement de rotation entre le dispositif de fixation et l'implant. DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue au regard des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 a est une vue éclatée représentant un dispositif d'ancrage selon un premier mode de réalisation à coupler à un implant ; la figure 1 b est une vue de face représentant le dispositif d'ancrage de la figure la assemblé sur l'implant ; la figure 1 c est une vue de côté représentant le dispositif d'ancrage de la figure la assemblé sur l'implant ; la figure Id est une coupe partielle illustrant le couplage du dispositif d'ancrage sur l'implant selon la ligne 1-1 ; la figure 2a est une vue éclatée représentant un dispositif d'ancrage selon un premier mode de réalisation à coupler à un implant par l'intermédiaire d'un dispositif de fixation ; la figure 2b est une vue de face représentant le dispositif d'ancrage et le dispositif de fixation de la figure 2a assemblés sur l'implant ; la figure 2c est une vue de côté représentant le dispositif d'ancrage et le dispositif de fixation de la figure 2a assemblés sur l'implant ; la figure 2d est une coupe partielle illustrant le couplage du dispositif d'ancrage et du dispositif de fixation sur l'implant selon la ligne II-II ; les figures 3a et 3b sont des illustrations en perspective du dispositif de fixation intermédiaire selon deux modes de réalisation différents ; la figure 4a est une vue de face représentant un dispositif d'ancrage selon un troisième mode de réalisation assemblé sur un implant ; la figure 4b est une vue de côté représentant le dispositif d'ancrage de la figure 4a assemblé sur l'implant ; - la figure 4c est une vue de dessus du dispositif d'ancrage de la figure 4a ; la figure 5a est une vue de face représentant un dispositif d'ancrage selon un quatrième mode de réalisation assemblé sur un implant ; - la figure 5b est une vue de côté représentant le dispositif d'ancrage de la figure 5a assemblé sur l'implant ; la figure 5c est une vue de dessus du dispositif d'ancrage de la figure 5a. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION La description se réfère à l'accrochage d'une prothèse adjointe sur des implants dentaires. Dans ce cas, on utilise une superstructure qui sert de dispositif d'ancrage pour la prothèse, cette superstructure étant couplée à un implant dentaire. Cette application est toutefois non limitative. Les figures la et lb illustrent un dispositif d'ancrage 10 selon un premier mode de réalisation de l'invention. Selon ce premier mode de réalisation, le dispositif d'ancrage 10 est 25 une superstructure adaptée pour être directement connectée sur un implant dentaire 1, qui servira de base pour l'accroche d'une prothèse adjointe (non représentée). Le dispositif d'ancrage 10 est doté sur son extrémité supérieure d'un organe de couplage 11, cet organe de couplage 11 ayant la forme d'une 30 portion de barre 12. Cette portion de barre 12 est adaptée pour être couplée avec un moyen d'accroche (non représenté) fixé dans l'intrados de la prothèse adjointe. De préférence, la portion de barre 12 est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'implant dentaire 1. Les moyens d'accroche les plus souvent utilisés sont des cavaliers ayant une forme de cylindre creux fendus longitudinalement. Dans ce cas, la portion de barre 12 sera un cylindre rectiligne ayant un diamètre complémentaire du cylindre creux formant le cavalier. Le moyen d'accroche fixé sur la prothèse adjointe pourra ainsi venir enserrer la portion de barre 12 de façon à assurer une liaison entre la prothèse adjointe et l'implant 10 dentaire 1 par l'intermédiaire du dispositif d'ancrage 10. On utilisera autant de dispositifs d'ancrage 10, associés chacun à un implant dentaire 1, que de points d'ancrage désirés pour fixer la prothèse adjointe. En outre, pour chaque dispositif d'ancrage 10, prévu, correspond un moyen d'accroche, tel qu'un cavalier, dans l'intrados de la prothèse 15 adjointe. L'organe de couplage 11 constitué d'une portion de barre 12 permet d'adapter le dispositif d'ancrage à tout type de patient, quelque soit la forme de la mâchoire. En effet, même dans les cas où les implants présentent des axes d'insertions divergents, les cavaliers pourront être tous insérés 20 suivant la même direction, puisque chaque cavalier peut venir enserrer la portion de barre correspondante suivant une angularité quelconque par rapport à l'axe de la barre. Au contraire, Les accroches sphériques imposent une insertion des moyens d'accroche complémentaires suivant les directions d'insertion des l'implants correspondants. 25 Les portions de barres permettent également de réduire les mouvements possibles par la prothèse adjointe, supprimant certaines composantes rotationnelles que le système type bouton-pression permet et qui sont également indésirées. En outre, un tel dispositif d'ancrage 10 est moins onéreux que les 30 systèmes existants, de part la diminution de matière utilisée et la simplification de l'usinage des pièces utilisées résultant de la simplification de forme. Enfin, l'usure des matériaux est beaucoup plus facile à suivre. C'est notamment le cas du cavalier, généralement formé dans un matériau plastique de type Delrin, dont la forme et l'interaction avec la portion de barre créent une usure uniforme facilement quantifiable, au contraire de l'usure surfacique d'une bague en Delrin dans le cas d'un dispositif d'ancrage sphérique. En outre un cavalier va s'user moins rapidement qu'une bague. Le couplage entre le dispositif d'ancrage 10 et l'implant dentaire 1 est réalisé par une tige de liaison 14 pénétrant à la fois le dispositif d'ancrage 10 et l'implant dentaire 1. On utilisera par exemple une tige de liaison 14 ayant une portion filetée 15 adaptée pour coopérer avec un filetage d'un orifice prévu dans l'implant dentaire 1. Par ailleurs, la tige de liaison 14 comprend une deuxième portion 16 adaptée pour coopérer avec un orifice prévu dans le dispositif d'ancrage 10. De manière préférée, et tel que représenté à la figure 1 c, l'orifice prévu dans le dispositif d'ancrage 10 est traversant de façon à pouvoir insérer et manoeuvrer la tige de liaison 14 plus facilement à partir de l'extrémité supérieure du dispositif d'ancrage 10. On pourra par exemple prévoir un orifice ayant deux portions cylindriques de diamètres différents de façon à former une butée 17 pour la tige de liaison 14. La tige de liaison 14 comprend dans ce cas un épaulement, la deuxième portion 16 ayant un diamètre supérieur au diamètre de la première portion filetée 15, cette première portion filetée 15 ayant un diamètre sensiblement égal au diamètre de l'orifice fileté de l'implant 1. Il est préférable d'excentrer la portion de barre 12, comme cela est représenté à la figure 1 b, de manière à pouvoir manoeuvrer la tige de liaison 14 plus facilement à partir de l'extrémité supérieure du dispositif d'ancrage 10. La tige de liaison 14 permet de solidariser le dispositif d'ancrage 10 de l'implant dentaire 1, empêchant notamment toute translation d'une pièce par rapport à l'autre. En particulier, aucun mouvement transversal n'est autorisé. En outre, le dispositif d'ancrage 10 comprend un organe anti-rotatif 13 ayant une forme complémentaire d'un organe anti-rotatif prévu sur l'implant dentaire 1. Ces organes anti-rotatifs 13 permettent de positionner le dispositif d'ancrage 10 de façon précise par rapport à l'implant dentaire 1, de façon notamment à régler précisément la position en rotation de la portion de barre 12 en fonction de la mâchoire sur laquelle la prothèse adjointe sera fixée. Ils permettent également d'empêcher tout mouvement de rotation entre le dispositif d'ancrage 10 et l'implant dentaire 1. Les implants dentaires 1 étant en général pourvus à leur extrémité supérieure d'un organe anti-rotatif ayant une forme polygonale, l'organe anti-rotatif 13 du dispositif d'ancrage 10 aura une forme polygonale complémentaire. On prévoira par exemple un organe 13 hexagonal saillant dans le cas où l'implant dentaire 1 comprend un organe anti-rotatif hexagonal creux, et réciproquement un organe 13 hexagonal creux dans le cas où l'implant dentaire 1 comprend un organe anti-rotatif hexagonal saillant. Les figures 2a et 2b illustrent un dispositif d'ancrage 20 selon un deuxième mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation, le dispositif d'ancrage 20 est une superstructure couplée à l'implant dentaire 1 par l'intermédiaire d'un dispositif de fixation intermédiaire 26. Ce dispositif de fixation pourra avoir une hauteur variable en fonction de la gencive du patient, en général entre 1 et 6 mm. La pièce de fixation intermédiaire 26 présente une partie inférieure et une partie supérieure, la partie inférieure étant adaptée pour se positionner de manière anti-rotative sur l'implant dentaire 1. Pour ce faire, un organe anti-rotatif 27 pourra par exemple être prévu au niveau de l'extrémité inférieure de la pièce de fixation intermédiaire 26, cet organe anti-rotatif 27 étant complémentaire d'un organe anti-rotatif prévu sur l'implant dentaire 1. Ils auront par exemple des formes hexagonales complémentaires. En outre, la pièce de fixation intermédiaire 26 présente un orifice traversant, et adapté pour recevoir une tige de liaison 24 au moins partiellement filetée. Cette tige de liaison 24 est prévue pour solidariser la pièce de fixation intermédiaire 26 et l'implant dentaire 1, de façon à empêcher toute translation d'une pièce par rapport à l'autre, en particulier tout mouvement transversal. Ainsi, on pourra par exemple prévoir une pièce de fixation intermédiaire 26 ayant un orifice présentant une butée et adaptée pour coopérer avec une tige de liaison 24 présentant un épaulement en complément de la partie partiellement filetée, ce couplage entre la pièce de fixation intermédiaire 26 et l'implant dentaire 1 étant similaire au couplage illustré à la figure 1c. Pour assurer la liaison entre le dispositif d'ancrage 20 et la pièce de fixation intermédiaire 26, on prévoit un organe de couplage prévu à l'extrémité inférieure du dispositif d'ancrage 20, et étant adapté pour coopérer avec un organe de couplage 23 complémentaire prévu à l'extrémité supérieure de la pièce de fixation intermédiaire 26. Ces organes de couplage complémentaires sont adaptés pour empêcher tout mouvement de translation, notamment transversal, du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26. Préférentiellement, les organes de couplage 23 complémentaires sont également adaptés pour empêcher tout mouvement de rotation du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26. La pièce de fixation intermédiaire 26 pourra par exemple comprendre un organe de couplage 23 ayant une forme cylindrique et étant pourvu d'une gorge circulaire 28 située à sa périphérie, sur la paroi latérale. Dans ce cas, le dispositif d'ancrage 20 comprend à son extrémité inférieure un organe de couplage cylindrique creux adapté pour recevoir l'organe de couplage 23 de la pièce de fixation intermédiaire 26. Le dispositif d'ancrage 20 comprend en outre un orifice latéral destiné à recevoir un organe de blocage 25, telle qu'une vis-pointeau vissée transversalement à l'axe longitudinal de l'implant dentaire 1, et destinée à s'insérer partiellement dans la gorge circulaire 28 de l'organe de couplage 23 de la pièce de fixation intermédiaire 26. L'insertion de l'organe de couplage 25 dans la gorge 28 permet ainsi d'empêcher tout mouvement transversal du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26, c'est à dire tout mouvement de translation selon l'axe longitudinal de l'implant dentaire 1. De plus la complémentarité de forme des organes de couplage 23 supprime tout autre mouvement de translation du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26. Un organe de couplage avec une telle gorge devra avoir une hauteur suffisante pour coopérer efficacement avec l'organe de couplage de la superstructure, par exemple supérieure à environ 4 mm. Selon un mode de réalisation préféré, les organes de couplage 23 complémentaires sont également adaptés pour empêcher tout mouvement de rotation du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26. Pour ce faire, l'organe de couplage 23 pourra par exemple avoir une forme polygonale, l'organe de couplage du dispositif d'ancrage 20 ayant la forme d'un polygone creux complémentaire. Ainsi, une fois le dispositif d'ancrage 20 inséré sur l'organe de couplage 23 polygonal de la pièce de fixation intermédiaire 26, aucune rotation ne sera possible entre ces deux pièces. Une gorge 28 est en outre prévue sur la périphérie de l'organe de couplage 23 de manière à pouvoir recevoir l'organe de blocage 25 empêchant la translation du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26. On pourra utiliser un organe de couplage 23 ayant une forme hexagonale ou dodécagonale. Plus le nombre de côtés du polygone formant l'organe de couplage 23 sera grand, et plus les positions en rotation du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26 seront nombreuses. La figure 3a illustre une pièce de fixation intermédiaire 26 ayant organe de couplage 23 hexagonal avec une gorge 28. Une autre solution consiste à utiliser un organe de couplage 23 comprenant une pluralité d'orifices latéraux 29 destinés à recevoir l'organe de blocage 25. Dans ce cas, l'organe de couplage 23 n'aura pas nécessairement de gorge périphérique et pourra avoir une forme simple, par exemple cylindrique. En effet, une fois le dispositif d'ancrage 20 inséré sur l'organe de couplage 23 de la pièce de fixation intermédiaire 26, et positionné correctement en rotation, il suffira d'insérer l'organe de blocage 25 dans l'orifice 29 correspondant à la position en rotation désirée. L'organe de blocage 25 empêchera tout mouvement de translation ou de rotation du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26. La figure 3b illustre une pièce de fixation intermédiaire 26 ayant ce type d'organe de couplage 23 cylindrique percé. On pourrait également prévoir un organe de couplage 23 polygonal percé, c'est à dire présentant des orifices latéraux au lieu de la gorge. L'utilisation de la pièce de fixation intermédiaire 26 pour solidariser le dispositif d'ancrage 20 à l'implant dentaire 1 est avantageux puisqu'il permet d'utiliser un dispositif d'ancrage 20 dont la seule contrainte est de posséder au moins un orifice latéral adapté pour recevoir l'organe de blocage. Il n'est par exemple plus nécessaire d'excentrer la portion de barre 22 pour pouvoir fixer le dispositif d'ancrage. Ce dispositif de fixation intermédiaire 26 est particulièrement avantageux pour pouvoir fixer une superstructure de manière fiable, tout en pouvant retirer facilement la superstructure de la pièce de fixation intermédiaire pour une raison quelconque. Il sera par exemple aisé de retirer la superstructure pour resserrer la liaison entre la pièce de fixation intermédiaire et l'implant dans le cas où la tige de liaison s'est légèrement desserrée. Un tel dispositif de fixation intermédiaire 26 pourra en outre être utilisé dans d'autres applications nécessitant de fixer une superstructure sur un implant. C)n pourra par exemple l'utiliser pour fixer une couronne ou un bridge sur des implants dentaires. Dans ce cas, il suffit que la couronne ou le bridge soient pourvus d'un orifice latéral prévu pour recevoir un organe de blocage, de type vis-pointeau, permettant la solidarisation à la pièce de fixation intermédiaire. Cela permettra notamment de resserrer facilement la liaison entre le dispositif de fixation et l'implant, sans endommager le bridge ou la couronne. On pourrait de même utiliser un tel dispositif de fixation intermédiaire 26 pour fixer sur un implant une superstructure de type attachement-boule notamment pour des attachements dont la boule serait excentrée par rapport à l'axe de l'implant, et éventuellement sur un axe oblique. Les dispositifs d'ancrage 10 et 20 selon les premier et deuxième modes de réalisation présentent l'avantage de pouvoir être utilisés avec des cavaliers conventionnels, tels que ceux utilisés dans des dispositifs d'ancrage de type pilier-barre, c'est-à-dire ayant une forme de cylindre creux fendu longitudinalement. On pourra également prévoir des dispositifs d'ancrage ayant un organe de couplage comprenant plusieurs portions de barre. Les figures 3a à 3c, et les figures 4a à 4c, illustrent des dispositifs d'ancrage 30 et 40 dotés respectivement de deux portions de barre. L'utilisation de plusieurs portions de barre implique l'utilisation de moyens d'accroche adaptés. Néanmoins, de tels dispositifs d'ancrage permettent d'assurer une fixation de la prothèse adjointe sur la machoire encore plus performante. En effet, les points d'ancrage seront démultipliés, et les mouvements relatifs de la prothèse adjointe seront par conséquent encore plus diminués. On pourra ainsi prévoir, comme cela est représenté aux figures 3a à 3c, un dispositif d'ancrage 30 comprenant un organe de couplage 31 avec deux portions de barre 32 et 33 placées parallèlement l'une par rapport à l'autre. Selon un quatrième mode de réalisation, le dispositif d'ancrage 40 comprend un organe de couplage 41 avec deux portions de barre 42 et 43 placées de façon séquente, comme représenté aux figures 4a à 4c. Le couplage de tels dispositifs d'ancrage 30 et 40 avec l'implant dentaire 1 pourra être réalisé directement conformément au premier mode de réalisation présenté, ou par l'intermédiaire d'une pièce de fixation intermédiaire 26 conformément au deuxième mode de réalisation présenté ci-dessus. Le dispositif d'ancrage a été décrit dans l'exemple particulier de l'accrochage d'une prothèse adjointe sur des implants dentaires. Un tel dispositif d'ancrage n'est néanmoins pas limité à cette application et pourra être utilisé pour d'autres types de prothèses à accrocher sur des implants osseux, qu'ils soient endo- ou juxta-osseux. Rappelons que les implants endo-osseux traversent le périoste des os pour s'ancrer dans l'endoste, l'endoste étant la fine membrane conjonctive qui tapisse les travées du tissu osseux. Les implants juxta-osseux sont en général constitués d'une grille métallique très étendue insérée chirurgicalement sous le périoste, jouxtant l'endoste et dont les aboutements prothétiques traversent les tissus mous pour la fixation de la prothèse implantoportée ou implanto-stabilisée. Un dispositif d'ancrage similaire pourrait par exemple être utilisé pour l'accrochage de prothèses maxillo-faciales, appelées aussi épithèses, sur des implants endo- ou juxta-osseux.30 Le lecteur aura compris que de nombreuses modifications peuvent être apportées sans sortir matériellement des nouveaux enseignements et des avantages décrits ici. Par conséquent, toutes les modifications de ce type sont destinées à être incorporées à l'intérieur de la portée du dispositif 5 d'ancrage pour prothèse décrit | L'invention concerne un dispositif de fixation d'une superstructure (20) sur un implant (1 ) endo ou juxta-osseux, comprenant une première extrémité et une deuxième extrémité, la première extrémité étant adaptée pour être couplée à l'implant (1), caractérisé en ce que la deuxième extrémité comprend un organe de couplage (23) formé pour recevoir un organe de blocage (25) de la superstructure (20) de façon à empêcher un mouvement transversal de la superstructure (20) par rapport au dispositif. | 1. Dispositif de fixation d'une superstructure (20) sur un implant (1) endo ou juxta-osseux, comprenant une première extrémité et une deuxième extrémité, la première extrémité étant adaptée pour être couplée à l'implant (1), caractérisé en ce que la deuxième extrémité comprend un organe de couplage (23) formé pour recevoir un organe de blocage (25) de la superstructure (20) de façon à empêcher un mouvement transversal de la superstructure (20) par rapport au dispositif. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'organe de 10 couplage est en outre adapté pour empêcher un mouvement en rotation de la superstructure (20) par rapport au dispositif. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe de couplage (23) a une forme cylindrique. 4. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe 15 de couplage (23) a une forme polygonale. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'organe de couplage (23) comprend une gorge (28) située sur une paroi latérale de l'organe de couplage (23), la gorge (28) étant adaptée pour recevoir une extrémité de l'organe de blocage (25) de façon à 20 empêcher un mouvement transversal de la superstructure (20) par rapport au dispositif. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la gorge (28) s'étend sur la périphérie entière de l'organe de couplage (23). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé 25 en ce que l'organe de couplage (23) comprend au moins un orifice latéral (29) dans une paroi latérale de l'organe de couplage (23), l'orifice (29) étant adapté pour recevoir l'organe de blocage (25) de façon à empêcher un mouvement transversal de la superstructure (20) par rapport au dispositif. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que l'organe de 30 couplage (23) comprend une pluralité d'orifices latéraux (29) espacés régulièrement dans la paroi latérale. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un orifice traversant destiné à recevoir une tige de liaison (24), la tige de liaison (24) ayant une portion filetée complémentaire d'un orifice fileté prévu dans l'implant (1) pour solidariser le dispositif de fixation (26) et l'implant (1) selon un axe longitudinal de l'implant (1). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que l'orifice traversant est en outre formé pour coopérer avec la tige de liaison (24) de manière à empêcher un mouvement transversal du dispositif de fixation (26) par rapport à l'implant (1). 11. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que l'orifice traversant comprend une butée destinée à coopérer avec un épaulement prévu sur la tige de liaison (24) de manière à empêcher un mouvement transversal du dispositif de fixation (26) par rapport à l'implant (1). 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première extrémité comprend un organe anti-rotatif (27) destiné à être couplé directement avec un organe anti-rotatif complémentaire situé à une extrémité de l'implant (1), de façon à empêcher tout mouvement de rotation entre le dispositif de fixation (26) et l'implant (1).20 | A | A61 | A61C | A61C 8,A61C 13 | A61C 8/00,A61C 13/225 |
FR2891676 | A1 | PROCEDE D'IDENTIFICATION D'UN BOITIER PORTABLE DE COMMANDE A DISTANCE, DIT IDENTIFIANT, POUR UN DISPOSITIF D'ACCES MAINS LIBRES A UN VEHICULE. | 20,070,406 | L'invention concerne un procédé d'identification d'un boîtier portable de commande à distance, appelé identifiant, pour un dispositif d'accès mains libres à un véhicule. Les dispositifs d'accès mains libres à un véhicule comportent classiquement un boîtier portable de commande à distance, appelé identifiant, une unité centrale embarquée dans le véhicule, et des moyens de transmission disposés dans le dit véhicule et intégrés dans l'identifiant et adaptés pour permettre d'instaurer un dialogue entre l'unité centrale et l'identifiant en vue de la mise en oeuvre de procédures d'autorisation d'accès au véhicule. Les dispositifs d'accès mains libres classiques actuels comprennent, en outre, un capteur de proximité adapté pour être implanté dans une poignée de portière de façon à détecter la main d'une personne actionnant cette poignée, et pour commander, lors de son activation, le déclenchement d'une procédure d'identification de l'identifiant porté par cette personne. Un des inconvénients de ces dispositifs d'accès mains libres résulte de l'obligation d'obtenir un déverrouillage de la portière avant l'actionnement total de la poignée, faute de quoi le mécanisme de verrouillage se bloque, interdisant l'ouverture de la portière. Il découle, en effet, de cette obligation que le temps imparti pour effectuer les opérations d'identification et de déverrouillage, s'avère fréquemment insuffisant, de sorte que la portière ne se déverrouille pas lors de son premier actionnement (incident connu sous l'appellation effet mur ). En vue notamment de pallier cet inconvénient qui s'avère perturbant pour les propriétaires des véhicules, une évolution a consisté à réaliser des dispositifs d'accès mains libres conçus pour permettre une identification des identifiants dés l'introduction de ces derniers dans une zone, dite zone de couverture, d'étendue prédéterminée autour des véhicules. A cet effet, ces dispositifs d'accès mains libres sont programmés de façon à mettre en uvre une procédure d'identification consistant à commander l'émission périodique par l'unité centrale embarquée dans le véhicule d'une trame de données incorporant un préambule consistant en un code de réveil prédéfini reconnaissable par l'identifiant qui après vérification de ce code de réveil est programmé pour basculer d'un état de veille vers un état actif permettant d'instaurer un dialogue avec l'unité centrale. De tels dispositifs d'accès ont, en outre, pour intérêt de permettre d'accompagner l'opération de déverrouillage d'une commande d'allumage de certaines sources d'éclairage du véhicule, telles que par exemple le plafonnier, les éclairages des seuils des portes..., fonction connue classiquement sous la dénomination welcome lighting (éclairage de bienvenue). Sur la base de ce concept, une première procédure d'identification consiste à émettre des trames de données périodiques comportant un code de réveil d'une taille de un octet, identique pour tous les véhicules d'une même plateforme, suivi d'un code de un octet définissant la fonction visée. Selon ce principe, les identifiants de tous les véhicules d'une même plateforme sont réveillés lorsqu'ils pénètrent dans la zone de couverture d'un véhicule de cette plateforme, et sont, en outre, adaptés pour émettre en réponse un message représentatif de leur présence, conçu pour déclencher un dialogue avec l'unité centrale. Il résulte donc de cette procédure d'identification de fréquentes consommations de courant non justifiées, tant concernant les véhicules que les identifiants, et très préjudiciable surtout en ce qui concerne la durée de vie de la pile intégrée dans les identifiants. Une deuxième procédure d'identification consiste à émettre des trames de données périodiques similaires à celles de la première procédure précitée, et à programmer les identifiants de façon que les messages adressés en réponse par chaque identifiant c réveillé comportent un code d'identification spécifique au véhicule auquel est affecté ce boîtier de commande. Cette deuxième procédure permet de réduire les surconsommations de courant du fait que le dialogue est instauré uniquement entre les véhicules et les identifiants affectés à ces véhicules, mais dans un premier, les identifiants de tous les véhicules d'une même plateforme sont toujours réveillés . Une troisième procédure actuelle consiste, enfin, à émettre des trames de données périodiques comportant un code de réveil tel que précité, identique pour tous les véhicules d'une même plateforme, suivi d'un code d'identification spécifique au véhicule. Selon cette troisième procédure, et de façon similaire aux précédentes, les identifiants de tous les véhicules d'une même plateforme sont réveillés . Par contre, seuls les identifiants affectés au véhicule émetteur émettent un message en réponse de sorte que les consommations de courant côté véhicules sont réduites par rapport à la solution précédemment décrite. Il ressort donc de ce qui précède qu'aucune des solutions actuelles visant les problèmes de surconsommation de courant n'a permis de réduire de façon significative les surconsommations des identifiants, qui s'avèrent pourtant poser les problèmes les plus cruciaux du fait notamment que les piles alimentant ces identifiants sont le plus fréquemment surmoulées et donc non interchangeables. La présente invention vise à pallier cet inconvénient et a pour principal objectif de fournir un procédé d'identification permettant de réduire de façon optimale les consommations de courant des identifiants. A cet effet, l'invention vise un procédé d'identification d'un boîtier portable de commande à distance, dit identifiant, d'un dispositif d'accès mains libres à un véhicule, consistant à commander l'émission périodique par l'unité centrale d'une trame de données incorporant un préambule consistant en un code de réveil prédéfini reconnaissable par l'identifiant, qui après vérification de ce code de réveil, est programmé pour basculer d'un état de veille vers un état actif permettant d'instaurer un dialogue avec l'unité centrale. Selon l'invention, ce procédé d'identification consiste à définir un code de réveil spécifiquement destiné à la procédure d'identification des identifiants, et incorporant un code d'identification du véhicule. Selon ce procédé, la trame de données émise périodiquement par l'unité centrale d'un véhicule comporte donc un code de réveil spécifique à la procédure d'identification, intégrant le code d'identification du dit véhicule, de sorte que seuls les identifiants affectés à ce véhicule sont réveillés > après analyse du dit code de réveil et émettent une réponse en retour. Ainsi les consommations de courant se trouvent optimisées tant en ce qui 20 concerne les véhicules que les identifiants. De façon avantageuse selon l'invention, on définit, en outre, avantageusement deux codes de réveils différents: É un code de réveil spécifique à la procédure d'identification des identifiants, et incorporant un code d'identification du véhicule, É et un code de réveil de type classique identique pour tous les véhicules d'une même plateforme, destiné à être transmis en préambule de trames de données relatives aux différentes fonctions des identifiants. Ce mode de mise en ceuvre consiste donc à émettre des codes de réveil conçus de façon à privilégier: É le temps de réaction pour toutes les fonctions des boîtiers de commande initiées ponctuellement et donc non susceptibles d'entraîner des consommations de courant significatives du fait de ce caractère ponctuel, É et la consommation de courant lors des procédures d'identification qui présentent un caractère périodique. D'autres caractéristiques buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en représentent à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation préférentiel. Sur ces dessins: - la figure 1 est une vue de dessus schématique d'un véhicule équipé d'un système d'accès mains libres selon l'invention, - et les figures 2a et 2b représentent respectivement les deux types de trames de données émises selon l'invention à destination d'un identifiant, consistant en une trame de données utilisée pour toutes les fonctions autres que l'identification de l'identifiant (figure 2a), et une trame de donnée spécifique à la procédure d'identification (figure 2b). L'invention représentée à la figure 1 vise un dispositif usuellement connu sous l'appellation système d'accès mains libres adapté pour permettre d'accéder à un véhicule V et éventuellement de démarrer ce dernier grâce à l'identification d'un boîtier portable de commande à distance B, communément dénommé badge électronique , ou identifiant. De façon usuelle et tel que représenté à la figure 1, un tel système d'accès mains libres comprend, en premier lieu, des antennes telles que 1 à 3 disposées à l'intérieur (non représentées) et à l'extérieur du véhicule V, et connectées à une unité centrale 4 embarquée dans le dit véhicule et dotée d'un calculateur intégrant un émetteur basse fréquence BF et un récepteur radio fréquence RF . Il est à noter, qu'à des fins de simplification, seulement trois antennes extérieures 1-3, en l'exemple positionnées sur les portières latérales et la porte d'accès au coffre du véhicule V, sont représentées à la figure 1. Toutefois, le dispositif d'accès mains libres selon l'invention comporte également, de façon classique, des antennes intérieures et une antenne de réception RF usuellement intégrée dans l'unité centrale 4. L'identifiant (badge électronique) B de ce système d'accès mains libres comprend, quant à lui, un calculateur intégrant un récepteur basse fréquence BF et un émetteur radio fréquence RF connectés à des antennes. Tel que représenté à la figure 1, de tels dispositifs d'accès sont adaptés pour délimiter autour d'un véhicule V une zone Zc, dite zone de couverture, d'étendue définie par les moyens d'émission basse fréquence BF de l'unité centrale 4. Il est à noter que la zone de couverture Zc schématisée à la figure 1 consiste 30 en une zone théorique correspondant à un environnement non perturbé du point de vue électromagnétique. De façon usuelle, de tels systèmes d'accès mains libres sont notamment conçus de façon à : - autoriser un déverrouillage automatique des portières d'un véhicule V 35 suite à l'identification d'un boîtier de commande B par l'unité centrale 4 de ce véhicule V dans la zone de couverture Zc, - et commander un verrouillage automatique des portières du véhicule V en l'absence de boîtiers de commande B dans la zone de couverture Zc. De plus, en vue d'autoriser le déverrouillage automatique des portières du véhicule V: É l'unité centrale 4 est programmée pour émettre périodiquement une trame de données consistant en un code de réveil prédéfini reconnaissable par l'identifiant (boîtier de commande) B, É et cet identifiant (boîtier de commande) B est programmé, après vérification du code de réveil, pour basculer d'un état de veille vers un état actif dans 10 lequel il instaure un dialogue avec l'unité centrale. Tel que représenté à la figure 2b, selon l'invention, la trame de données émise périodiquement par l'unité centrale 4 comporte un code de réveil WUP2 de quatre octets spécifiquement destiné à la procédure d'identification des identifiants B, et se décomposant en: É un premier octet W.L.C. spécifique à la fonction welcome lighting , identique pour tous les véhicules d'une même plateforme, É et trois octets suivants spécifiques à chaque véhicule et représentatifs du code d'identification VIN du dit véhicule. Selon l'invention ces quatre octets constituent le code de réveil de l'identifiant, ce qui implique que l'identifiant ne se réveille et passe dans état actif qu'après réception de l'ensemble de ces quatre octets. Par contre, tel que représenté à la figure 2a, la trame de données émise par l'unité centrale 4 pour toutes les autres fonctions des identifiants B, à savoir par exemple commande de verrouillage, commande de démarrage, fonction diagnostic..., est de type classique et incorpore: É un premier octet WUP1 définissant un code de réveil classique identique pour tous les véhicules d'une même plateforme, (après réception duquel, l'identifiant passe à son état actif) É un deuxième octet FC définissant la fonction visée par la trame de données, c'est-à-dire la commande destinée à être réalisée après réveil du boîtier de 30 commande B, É et x octets définissant les données utiles spécifiques à la fonction. On notera que l'identifiant (boîtier de commande) B se réveille dés que le code de réveil WUP1 ou WUP2 a été totalement reçu par l'identifiant. A la figure 2a le code de réveil WUP1 provoque le réveil des tous les identifiants alors même que la fonction à activer (FC) n'est pas encore définie (puisque les octets caractérisant cette fonction sont émis après le code de réveil). De ce fait, tous les identifiants (appartenant ou non au véhicule) se réveillent, traitent l'information FC et les données, souvent pour rien (car ces données ne les concernent pas). Ceci augmente inutilement la consommation d'énergie des identifiants. Au contraire, dans le cadre de la présente invention, le code de réveil WUP2 (figure 2B) provoque uniquement le réveil des identifiants qui concernent un véhicule donné pour une fonction donnée (WLC). Comme précédemment le réveil de l'identifiant ne s'effectue qu'après réception du code de réveil, mais comme ce code est plus complet et comporte la fonction (WLC) à activer et le numéro du véhicule (VIN), seuls les identifiants du "bon" véhicule répondent. Selon l'invention, le code de réveil WUP2 intègre donc une indication de la 10 fonction et le code du véhicule. Ainsi l'unité centrale de l'identifiant ne se réveille qu'après réception de l'intégralité du code de réveil. Ainsi l'invention a consisté à inclure des informations supplémentaires dans le code de réveil. De ce fait on a retardé le réveil de l'identifiant pour faire en sorte que seuls les identifiants devant être réveillés soient effectivement activés. On économise ainsi les piles de l'identifiant qui ne se réveille que lorsqu'il a effectivement une fonction à accomplir pour le véhicule auquel il est associé | L'invention concerne un procédé d'identification d'un boîtier portable de commande à distance (B), dit identifiant, d'un dispositif d'accès mains libres à un véhicule (V) consistant à commander l'émission périodique, par l'unité centrale (4) du dit dispositif d'accès mains libres, d'une trame de données incorporant un préambule consistant en un code de réveil prédéfini identifiable par l'identifiant (B), qui, après vérification de ce code de réveil, est programmé pour basculer d'un état de veille vers un état actif permettant d'instaurer un dialogue avec la dite unité centrale. Selon l'invention, ce procédé d'identification se caractérise en ce que l'on définit un code de réveil (WUP2) spécifiquement destiné à la procédure d'identification des identifiants (B), et incorporant un code d'identification (VIN) du véhicule (V). | 1/ Procédé d'identification d'un boîtier portable de commande à distance (B), dit identifiant, d'un dispositif d'accès mains libres à un véhicule (V) comportant, outre le dit identifiant, une unité centrale (4) embarquée dans le dit véhicule et des moyens de transmission (1-3) disposés dans le véhicule (V) et intégrés dans l'identifiant (B) et adaptés pour permettre d'instaurer un dialogue entre l'unité centrale (4) et l'identifiant (B) en vue de la mise en oeuvre de procédures d'autorisation d'accès au véhicule (V), ce procédé d'identification consistant à commander l'émission périodique par l'unité centrale (4) d'une trame de données incorporant un préambule consistant en un code de réveil prédéfini reconnaissable par l'identifiant (B), qui après vérification de ce code de réveil est programmé pour basculer d'un état de veille vers un état actif permettant d'instaurer un dialogue avec l'unité centrale (4), et le dit procédé d'identification étant caractérisé en ce que l'on définit un code de réveil (WUP2) spécifiquement destiné à la procédure d'identification des identifiants (B), et incorporant un code d'identification (VIN) du véhicule (V). 2/ Procédé d'identification selon la 1 caractérisé en ce que l'on définit deux codes de réveil différents: É un code de réveil (WUP2) spécifique à la procédure d'identification des identifiants (B), et incorporant un code d'identification (VIN) du véhicule (V), É et un code de réveil de type classique (WUP1) identique pour tous les véhicules d'une même plateforme, destiné à être transmis en préambule de trames de données relatives aux différentes fonctions des boîtiers identifiants (B). | H,B,E,G | H04,B60,E05,G08 | H04L,B60R,E05B,G08C | H04L 9,B60R 25,E05B 49,E05B 65,G08C 17,H04L 12 | H04L 9/32,B60R 25/00,E05B 49/00,E05B 65/36,G08C 17/00,H04L 12/56 |
FR2899948 | A1 | SOUPAPE DE REGULATION DE FLUIDE | 20,071,019 | La présente invention est relative à une soupape de régulation de fluide comportant un organe pour limiter la transmission de chaleur dans celle-ci. D'après EP 1 420 158 A2 (JP-A-2004-162 665), un dispositif de recirculation de gaz d'échappement (dispositif de RGE) est décrit à titre d'exemple de soupape de régulation de fluide. Un moteur à combustion interne refoule des gaz d'échappement depuis une chambre de combustion de celui-ci, et le dispositif de RGE fait partiellement recirculer les gaz d'échappement, en tant que gaz de RGE, 1 o dans un système d'admission d'air du moteur. Une soupape de recirculation de gaz d'échappement (soupape de RGE) est disposée à mi-distance dans un tuyau de recirculation de gaz d'échappement (tuyau de RGE) du dispositif de recirculation de gaz d'échappement. (dispositif de RGE). Comme représenté sur la Fig. 6, la soupape de RGE 200 comprend un 15 boîtier 101, un volet-papillon 102, une tige 103 de soupape, un ressort hélicoïdal 104 et un dispositif d'actionnement de soupape. Le boîtier 101 est formé par moulage sous pression d'une matière contenant de l'aluminium, par exemple un alliage d'aluminium. Le volet-papillon 102 est mobile dans le boîtier 101. La tige 103 de soupape peut tourner conjointement avec le volet-papillon 102. Le ressort hélicoïdal 20 104 pousse le volet-papillon 102 de façon que le volet-papillon 102 obture un passage de fluide dans le boîtier 101. Le dispositif d'actionnement de volet actionne le volet-papillon 102. La soupape de RGE 200 comprend en outre une bague d'étanchéité 105 disposée sur le pourtour extérieur du volet-papillon 102. Le volet-papillon 102 est 25 fixé tout au bout de l'axe de la tige 103 de soupape dans des conditions telles que le volet-papillon 102 est incliné suivant un angle prédéterminé par rapport à l'axe de la tige 103 de soupape. Le dispositif d'actionnement de soupape comprend un moteur électrique et un dispositif de transmission tel que des engrenages réducteurs. Le moteur électrique génère une force d'entraînement en étant alimenté en électricité. Le 30 dispositif de transmission transmet la force d'entraînement du moteur électrique à la tige 103 de soupape. Le boîtier 101 comporte une partie cylindrique (partie formant passage de gaz) 107 et une partie de support 108 de volet. La partie cylindrique 107 contient un passage de recirculation de gaz d'échappement (passage de RGE) 106 à section transversale sensiblement circulaire. La partie de support 108 de volet 35 supporte de manière rotative la tige 103 de soupape. Une buse cylindrique 109 en acier inoxydable est insérée à force dans le passage de fluide du boîtier 101. La buse cylindrique 109 est disposée dans une partie coulissante au voisinage de la position de fermeture complète du volet-papillon 102. La bague d'étanchéité 105 comporte la surface de coulissement de bague d'étanchéité, qui coulisse sur la partie coulissante de la buse cylindrique 109. Le boîtier 101 comporte un passage 110 pour eau de refroidissement par lequel est amenée à circuler de l'eau de refroidissement. Dans cette structure, lorsque des gaz d'échappement à une température inférieure à 400 C passent par le passage de RGE 106, le boîtier 101 peut être maintenu au-dessous de la limite admissible de température de celui-ci. Dans un moteur d'un véhicule tel qu'une automobile, des gaz d'échappement à haute température, laquelle dépasse 500 C, peuvent passer par le passage de RGE 106. Dans ce cas, même si de l'eau de refroidissement est fournie via le passage 110 pour eau de refroidissement, la température d'un boîtier 101 devient supérieure à la limite admissible de température du fait de la transmission de chaleur à partir des gaz d'échappement à haute température. Lorsque la température du boîtier 101 devient supérieure à la limite admissible de température, la partie formant passage 107 pour gaz du boîtier 101 risque de se déformer et, par conséquent, le passage de RGE 106 risque de devenir moins circulaire. De plus, lorsque s'aggrave un défaut d'une pièce coulée, par exemple un trou anormal, une soufflure, une piqûre et une retassure, la surface du boîtier 101 risque de gonfler. Par conséquent, l'aspect du boîtier 101 risque de se dégrader et, par conséquent, des aspects qualitatifs tels que la rigidité et la durabilité du boîtier 101 risquent également de se dégrader. Lorsque le moteur refoule des gaz d'échappement à haute température supérieure à 500 C, la quantité de chaleur transmise du boîtier 101 aux organes du boîtier 101 augmente. De ce fait, la température des pièces présentes dans le boîtier 101 s'élève également au-delà de la limite admissible de température de celles-ci. En particulier, un joint 111 étanche à l'huile tel qu'un joint en caoutchouc peut être disposé sur la partie de support 108 de volet pour empêcher une infiltration de lubrifiant dans le volet-papillon 102. Dans la présente structure, le joint 111 étanche à l'huile risque de se dégrader sous l'effet de la chaleur transmise par les gaz d'échappement à haute température. Selon une autre possibilité, la bague métallique 112 peut être remplacée par un palier à huile fritté, et le palier à huile fritté peut être disposé dans la partie de support 108 de volet. Dans cette structure, de l'huile risque de suinter depuis le palier à huile fritté sous l'effet de la chaleur transmise par les gaz d'échappement à haute température. Par conséquent, la lubrification de la partie de support 108 de volet risque de devenir moins bonne. En ce qui concerne la matière du boîtier, on peut passer d'une pièce en aluminium moulée sous pression à une pièce en fonte afin d'améliorer la résistance du boîtier 101 à la chaleur. Cependant, les dimensions d'une pièce en fonte sont moins précises que celles d'une pièce en aluminium moulée sous pression. De ce fait, lorsqu'on passe, pour le boîtier 101, d'une pièce en aluminium moulée sous pression à de la fonte, la partie en fonte du boîtier 101 doit être soumise à des opérations d'usinage pour façonner avec précision les pourtours intérieur et extérieur de celle-ci pour obtenir des dimensions d'une précision prédéterminée. De la sorte, les coûts de fabrication risquent d'augmenter énormément. Compte tenu des problèmes évoqués ci-dessus et d'autres encore, la présente invention vise à réaliser une soupape de régulation de fluide comprenant un élément de protection pour limiter la transmission de chaleur du fluide à haute température vers un boîtier. Selon un aspect de la présente invention, une soupape de régulation de fluide comprend un boîtier dans lequel est défini un passage de fluide. La soupape de régulation de fluide comprend en outre un obturateur de soupape pour réguler l'écoulement d'un fluide dans le passage de fluide en libérant ou dégageant et en obturant le passage de fluide. La soupape de régulation de fluide comprend en outre un élément de protection inséré à force dans le boîtier pour protéger le boîtier contre la chaleur du flux de fluide dans le passage de fluide. Le boîtier est réalisé par moulage sous pression d'une matière à base d'aluminium. L'élément de protection et une surface de paroi, qui définit le passage de fluide dans le boîtier, définissent entre eux une couche d'isolation thermique servant à limiter la transmission de chaleur du flux de fluide depuis l'élément de protection vers le boîtier. Avantageusement, la soupape de l'invention comprend de plus l'une au moins des caractéristiques suivantes : - l'obturateur a un pourtour extérieur définissant une position de fermeture complète par rapport au boîtier lorsqu'un intervalle entre le pourtour extérieur de l'obturateur et le boîtier est minimal, et l'élément de protection entoure la surface de paroi, qui définit le passage de fluide dans le boîtier, aux abords de la position de fermeture complète ; - l'élément de protection est en acier inoxydable ou en acier réfractaire ; - le boîtier comporte une partie de montage sur laquelle est monté l'élément de protection, l'élément de protection comporte une saillie de montage et un évidement de montage, la saillie de montage est ajustée de manière serrée sur un pourtour intérieur de la partie de montage, l'évidement de montage a un diamètre extérieur plus petit qu'un diamètre extérieur de la saillie de montage, l'évidement de montage est logé librement dans le pourtour intérieur de la partie de montage, et la couche d'isolation thermique est un espace cylindrique ou un espace annulaire défini entre le pourtour intérieur de la partie de montage et le pourtour extérieur de l'évidement de montage ; - une tubulure de fluide ayant une première surface d'extrémité de raccordement, et le boîtier possède une seconde surface d'extrémité de raccordement opposée à la première surface d'extrémité de raccordement de la tubulure de fluide, le boîtier comporte une partie de montage dans laquelle l'élément de protection est inséré à force, l'élément de protection a une partie formant bride de forme sensiblement annulaire, la partie formant bride dépasse de la seconde surface d'extrémité de raccordement du boîtier vers la première surface d'extrémité de raccordement de la tubulure de fluide, et la partie formant bride est intercalée entre la première surface d'extrémité de raccordement de la tubulure de fluide et la seconde surface d'extrémité de raccordement du boîtier ; - le boîtier possède une seconde surface d'extrémité de raccordement, le boîtier a une partie de montage dans laquelle l'élément de protection est inséré à force, l'élément de protection a une partie formant bride de forme sensiblement annulaire, et la partie formant bride est découverte à partir de la seconde surface d'extrémité de raccordement du boîtier ; - la partie formant bride est au moins partiellement exposée à un pourtour extérieur de la tubulure de fluide et à un pourtour extérieur du boîtier ; - la partie formant bride dépasse au moins partiellement radialement vers l'extérieur depuis le pourtour extérieur de la tubulure de fluide et depuis le pourtour extérieur du boîtier ; -l'obturateur est un volet-papillon sensiblement en forme de disque, et le volet-papillon peut tourner par rapport au boîtier pour obturer et dégager le passage de fluide ; - le volet-papillon a un pourtour extérieur définissant une position de fermeture complète par rapport à l'élément de protection lorsqu'un intervalle entre le 35 pourtour extérieur du volet-papillon et l'élément de protection est minimal, l'élément de protection a un pourtour intérieur définissant une surface de contact aux abords de la position de fermeture complète, et le pourtour extérieur du volet-papillon définit une surface de coulissement qui glisse sur la surface de contact de l'élément de protection lorsque le volet-papillon bouge pour obturer le passage de fluide ; - le boîtier a une partie de montage dans laquelle l'élément de protection est inséré à force, l'élément de protection a un pourtour extérieur définissant une surface insérée à force au moyen de laquelle l'élément de protection est ajusté de manière serrée sur la partie de montage du boîtier, et la surface insérée à force est distante de la position de fermeture complète ; 1 o - une bague d'étanchéité est disposée sur un pourtour extérieur du volet-papillon pour assurer une étanchéité entre le volet-papillon et l'élément de protection et le pourtour extérieur du volet-papillon définit une position de fermeture complète par rapport à l'élément de protection lorsqu'un intervalle entre le pourtour extérieur du volet-papillon et l'élément de protection est minimal, l'élément de protection a un 15 pourtour intérieur définissant une surface de contact aux abords de la position de fermeture complète, et la bague d'étanchéité a une surface de coulissement qui glisse sur la surface de contact de l'élément de protection lorsque le volet-papillon bouge pour obturer le passage de fluide ; - le boîtier comporte une partie de montage dans laquelle l'élément de 20 protection est inséré à force, l'élément de protection a un pourtour extérieur définissant une surface insérée à force au moyen de laquelle l'élément de protection est ajusté de manière serrée sur la partie de montage du boîtier, et la surface insérée à force est distante de la position de fermeture complète ; - l'élément de protection comporte un élément intérieur cylindrique recevant 25 l'obturateur pour obturer et dégager le passage de fluide, et l'élément de protection comporte en outre un élément extérieur cylindrique disposé sur un côté radialement extérieur de l'élément intérieur cylindrique ; - le boîtier comporte une partie de montage dans laquelle l'élément extérieur cylindrique est inséré à force, et l'élément extérieur cylindrique est ajusté de manière 30 serrée sur la partie de montage du boîtier. - l'élément extérieur cylindrique comporte une partie de montage dans laquelle l'élément intérieur cylindrique est inséré à force, et l'élément intérieur cylindrique est ajusté de manière serrée sur la partie de montage de l'élément extérieur cylindrique ; -l'élément intérieur cylindrique et l'élément extérieur cylindrique définissent entre eux une première couche d'isolation thermique pour limiter la transmission de chaleur du flux de fluide depuis l'élément intérieur cylindrique vers l'élément extérieur cylindrique, et la surface de paroi, qui définit le passage de fluide dans le boîtier, et l'élément extérieur cylindrique définissent entre eux une seconde couche d'isolation thermique pour limiter la transmission de chaleur du flux de fluide depuis l'élément extérieur cylindrique vers le boîtier ; - l'obturateur a un pourtour extérieur définissant une position de fermeture complète par rapport au boîtier lorsqu'un intervalle entre le pourtour extérieur de to l'obturateur et le boîtier est minimal, l'élément de protection comporte un premier élément de protection qui entoure la surface de paroi, laquelle définit le passage de fluide dans le boîtier, aux abords de la position de fermeture complète, et l'élément de protection comporte en outre un second élément de protection qui entoure la surface de paroi, laquelle définit le passage de fluide dans le boîtier, en aval de la 15 position de fermeture complète par rapport au flux de fluide ; et enfin le premier élément de protection et le second élément de protection sont en acier inoxydable ou en acier réfractaire. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée de modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés, 20 sur lesquels : la Fig. 1 est une vue en coupe représentant une soupape de RGE d'un dispositif de recirculation de gaz d'échappement selon une première forme de réalisation ; la Fig. 2 est une vue en coupe représentant une soupape de RGE selon une 25 deuxième forme de réalisation ; la Fig. 3 est une vue en coupe représentant une soupape de RGE selon une troisième forme de réalisation ; la Fig. 4 est une vue en coupe représentant une soupape de RGE selon une quatrième forme de réalisation ; 30 la Fig. 5 est une vue schématique représentant la soupape de RGE et un moteur à combustion interne ; et la Fig. 6 est une vue en coupe représentant la soupape de RGE selon une technique antérieure. 35 (Première forme de réalisation) Comme représenté sur la Fig. 1, un dispositif de recirculation de gaz d'échappement (dispositif de RGE) équipe un moteur à combustion interne 500 installé dans un véhicule tel qu'une automobile. Le moteur 500 comporte des cylindres définissant chacun une chambre de combustion 500a, dans laquelle est brûlé un combustible ou un mélange gazeux, si bien que la chambre de combustion 500a refoule des gaz d'échappement dans un tuyau d'échappement 502. Le dispositif de RGE fait recirculer les gaz d'échappement refoulés en tant que gaz de RGE depuis le moteur 500 partiellement jusqu'à une tubulure d'admission 501 du moteur 500. Le moteur 500 est, par exemple, un moteur diesel à injection directe, dans lequel du Io carburant est directement injecté dans des chambres de combustion 500a. Le moteur 500 comprend la tubulure d'admission 501, le tuyau d'échappement 502 et un dispositif d'épuration non représenté. De l'air d'admission est envoyé dans la chambre de combustion 500a de chaque cylindre du moteur 500 via la tubulure d'admission 501. Les gaz d'échappement sont refoulés à l'extérieur depuis la chambre de 15 combustion 500a via le tuyau d'échappement 502 et le dispositif d'épuration. Le dispositif de RGE comprend deux tubulures de recirculation de gaz d'échappement, à savoir une tubulure amont 4 de RGE et une tubulure aval 10 de RGE, servant de tubulures de fluide, chacune définissant dans celle-ci un passage de fluide, et une soupape de recirculation de gaz d'échappement (soupape de RGE) 150. 20 Les gaz de RGE passent de la tubulure d'amission 501 au tuyau d'échappement 502 via la tubulure amont 4 de RGE. La soupape de RGE 150 est disposée entre la tubulure amont 4 de RGE et la tubulure aval 10 de RGE. Dans la présente forme de réalisation, l'extrémité amont de la tubulure amont 4 de RGE par rapport au flux de RGE est raccordée de manière imperméable à l'air au tuyau 25 d'échappement 502 tel qu'un collecteur d'échappement. L'extrémité aval d'une tubulure aval 10 de RGE par rapport au flux de RGE est raccordée de manière imperméable à l'air à la tubulure d'admission 501 telle qu'un collecteur d'admission. Comme représenté sur les figures 1 et 5, la tubulure amont 4 de RGE contient un passage 11 de recirculation de gaz d'échappement (passage de RGE) 30 servant de passage de fluide. La tubulure aval 10 de RGE contient un passage 18 de RGE servant de passage de fluide. La soupape de RGE 150 contient un passage médian 12 de RGE et un passage aval 13 de RGE servant de passages de fluide faisant communiquer le passage amont 11 de RGE avec le passage 18 de RGE dans la tubulure aval 10 de RGE. Les passages 12, 13 de RGE sont aptes à communiquer 35 avec le passage amont 11 de RGE. Les passages 12, 13 de RGE définissent entre eux une partie coudée 14 dans laquelle le flux de gaz de RGE change de direction. On peut se passer de la partie coudée 14. Dans ce cas, les passages 12, 13 de RGE peuvent être raccordés d'une manière sensiblement rectiligne. La tubulure amont 4 de RGE possède une extrémité aval axiale définissant une ouverture. L'extrémité aval axiale de la tubulure amont 4 de RGE comporte une première bride 15 de forme sensiblement annulaire. La première bride 15 définit une surface d'extrémité de raccordement 16 qui est en regard d'une surface d'extrémité de raccordement de la soupape de RGE 150. La surface d'extrémité de raccordement 16 est raccordée de manière imperméable à l'air à la surface d'extrémité de raccordement 1 o de la soupape de RGE 150. La surface d'extrémité de raccordement 16 sert de première surface d'extrémité de raccordement de la tubulure de fluide. La tubulure aval 10 de RGE a une extrémité axiale amont définissant une ouverture. L'extrémité axiale amont de la tubulure de RGE comporte une seconde bride 30 (Fig. 5) de forme sensiblement annulaire. La seconde bride 30 définit une surface d'extrémité de 15 raccordement, non représentée, qui est en regard de la surface d'extrémité de raccordement de la soupape de RGE 150. La surface d'extrémité de raccordement de la seconde bride 30 est raccordée de manière imperméable à l'air à la surface d'extrémité de raccordement de la soupape de RGE 150. Dans la présente forme de réalisation, la soupape de RGE 150 sert de 20 soupape de régulation de fluide. La soupape de RGE 150 est constituée d'un volet-papillon 1, d'une tige 2 de soupape, d'un ressort hélicoïdal 3, d'un boîtier 5 et d'un élément de protection 6 de boîtier. Le volet-papillon 1 sert à réguler de manière variable une quantité (quantité de RGE) de gaz de RGE amenée à recirculer dans la tubulure d'amission 501. Le volet-papillon 1 sert d'élément obturateur de RGE 150. 25 La tige 2 de soupape peut tourner de manière solidaire du volet-papillon 1. Le ressort hélicoïdal 3 sert à solliciter le volet-papillon 1 de manière à obturer le passage de RGE ou à dégager le passage de RGE. Le ressort hélicoïdal 3 sert d'élément de sollicitation. Le boîtier 5 est raccordé, d'une manière imperméable à l'air, à la tubulure amont de RGE 4. L'élément de protection (élément cylindrique) 6 du boîtier 30 a une forme sensiblement cylindrique pour servir de buse 6. La buse 6 est montée, c'est-à-dire ajustée, sur le boîtier 5. Le volet-papillon 1 comporte une bague d'étanchéité 17 sur son pourtour extérieur. La bague d'étanchéité 17 a une forme sensiblement en C et peut créer un contact imperméable à l'air avec le pourtour intérieur de la buse 6. Sur le pourtour extérieur du boîtier 5 se trouve un capot 19 de 35 détecteur destiné à contenir un détecteur de flux de RGE. Le dispositif d'actionnement de volet est constitué d'un moteur électrique, non représenté, d'un dispositif de transmission ou analogue pour actionner le volet-papillon 1 de la soupape de RGE 150 afin de dégager ou libérer le passage de RGE et d'obturer le passage de RGE. Le moteur électrique est alimenté en électricité pour générer une force d'entraînement de manière à faire tourner un arbre de moteur de celui-ci. Le dispositif de transmission transmet à la tige 2 de soupape la rotation de l'arbre de moteur. Dans la présente forme de réalisation, le dispositif de transmission est, par exemple, constitué par des engrenages réducteurs. Le moteur électrique peut être un moteur à courant continu tel qu'un moteur 10 sans balais ou un moteur à balais. Le moteur électrique peut être un moteur à courant alternatif tel qu'un moteur à courant triphasé. Les engrenages réducteurs réduisent la vitesse de rotation de l'arbre de moteur dans un rapport de réduction prédéterminé. Les engrenages réducteurs constituent le dispositif de transmission pour transmettre le couple de sortie, c'est-à- 15 dire la force d'entraînement du moteur électrique, à l'arbre 2 de soupape. Les engrenages réducteurs comprennent un engrenage à pignons non représenté (engrenage de moteur), un engrenage réducteur intermédiaire non représenté et un engrenage 20 de soupape. L'engrenage de moteur est fixé au pourtour extérieur de l'arbre de moteur. L'engrenage réducteur intermédiaire est en prise avec l'engrenage 20 de moteur de façon que tourne l'engrenage réducteur intermédiaire. L'engrenage 20 de soupape est en prise avec l'engrenage réducteur intermédiaire de façon que tourne l'engrenage 20 de soupape. L'engrenage 20 de soupape est en résine et, par exemple, a une forme sensiblement annulaire. L'engrenage 20 de soupape a un pourtour extérieur pourvu 25 de dents 21 d'engrènement destinées à se mettre en prise avec l'engrenage réducteur intermédiaire. L'engrenage 20 de soupape fait corps avec une saillie d'ouverture 22. L'engrenage 20 de soupape a une partie radialement interne faisant corps avec un rotor 23 en matière non métallique telle qu'une résine. Le rotor 23 contient une plaque 24 d'engrenage de soupape. La plaque 24 d'engrenage de soupape est en 30 matière métallique moulée en insert dans le rotor 23. Dans la présente forme de réalisation, la soupape de RGE 150 sert de soupape de régulation de fluide pour réguler de manière variable la quantité de gaz de RGE en mélange avec l'air d'admission. Ainsi, la soupape de RGE 150 sert à réguler le taux de RGE par rapport à la quantité d'air d'admission. Les gaz de RGE 35 font partie des gaz d'échappement refoulés depuis la chambre de combustion 500a de chaque cylindre du moteur 500. La soupape de RGE 150 est pourvue d'un dispositif de détection d'angle de rotation. Le dispositif de détection d'angle de rotation détecte une position angulaire du volet-papillon 1 d'une manière sans contact et produit un signal de détection correspondant à la position angulaire en transmettant de ce fait électriquement le signal de détection à un système de commande de moteur (SCM). Ainsi, le dispositif de détection d'angle de rotation délivre au SCM le signal indiquant une position du volet-papillon 1. De manière spécifique, le dispositif de détection d'angle de rotation est constitué par le rotor 23, un aimant permanent 25, une culasse 26, un détecteur 27 de 1 o flux de RGE, etc. Le rotor 23 est fixé à l'extrémité de l'arbre 2 de soupape à l'opposé du volet-papillon 1. L'aimant permanent 25 est supporté par le rotor 23 pour servir de source de champ magnétique. La culasse 26 est composée de plusieurs pièces et est magnétisée par l'aimant permanent 25. Le détecteur 27 de flux de RGE constitue un circuit magnétique conjointement avec l'aimant permanent 25 et la culasse 26 afin de 15 servir de système de détection de position de volet (détecteur de position de volet). L'aimant permanent 25 et le rotor 23 sont fixés au pourtour intérieur du rotor 23 à l'aide cle colle ou analogue. Le détecteur 27 de flux de RGE est fixé à une partie de support de détecteur présente dans le capot 19 de détecteur. Le détecteur 27 de flux de RGE est constitué 20 par un circuit intégré d'effet Hall ou analogue en regard des pourtours intérieurs de l'aimant permanent 25 et de la culasse 26. Le détecteur 27 de flux de RGE détecte la quantité de RGE, ce qui indique la quantité de gaz de RGE en mélange avec l'air d'admission passant par la tubulure d'amission 501, fournissant de ce fait le signal de détection au SCM. Le CI à effet Hall est un circuit intégré constitué par un élément à 25 effet Hall et un circuit d'amplification. L'élément à effet Hall est un élément de détection magnétique sans contact. Le circuit intégré d'effet Hall délivre un signal de tension correspondant à un flux magnétique en interconnexion avec le circuit intégré d'effet Hall. Un élément à effet Hall ou un élément magnéto-résistif peut servir d'élément de détection magnétique sans contact à la place du circuit intégré d'effet 30 Hall. L'actionneur de volet, en particulier le moteur électrique, est commandé, en ce qui concerne l'alimentation électrique, à l'aide du SCM. Le SCM comporte un micro-ordinateur contenant une unité centrale, une unité de stockage, un circuit d'entrée, un circuit de sortie et autres. Le SCM exécute des traitements de commande Il et des traitements arithmétiques. L'unité de stockage est une mémoire telle qu'une mémoire morte et une mémoire vive qui stockent des programmes et des données. Divers détecteurs tels que le détecteur 27 de flux de RGE, un capteur de position de vilebrequin, un capteur de position d'accélérateur, un débitmètre d'air et un capteur de température d'eau de refroidissement, fournissent des signaux de détection. Chacun des signaux de détection des divers détecteurs est soumis à une conversion A/N à l'aide d'un convertisseur A/N, de façon que chacun des signaux fournis à une conversion A/N soit appliqué au micro-ordinateur présent dans le SCM. Le SCM soumet à une rétroaction l'électricité fournie au moteur électrique t o lorsqu'un commutateur d'allumage non représenté est mis en position de marche (IG. ON). En particulier, le SCM exécute un programme de commande stocké dans la mémoire du micro-ordinateur afin de réguler l'électricité fournie au moteur électrique de façon que la position d'obturateur détectée à l'aide du détecteur 27 de flux de RGE coïncide sensiblement avec une valeur de consigne qui est prédéterminée d'après un 15 régime de fonctionnement du moteur 500. Lorsque le commutateur d'allumage est mis en position d'arrêt (IG. OFF), l'exécution du programme de commande du SCM est arrêtée demanière forcée. Lorsque cesse l'alimentation en électricité du moteur électrique, le volet-papillon 1 est dans une position spécifique de volet sous l'action élastique du ressort hélicoïdal 3. Dans la présente forme de réalisation, le SCM 20 détecte la position spécifique du volet, lorsque cesse l'alimentation en électricité, et enregistre dans sa mémoire la position spécifique du volet en tant que point de fermeture totale (0 = 0 ) de la commande. Le point de fermeture totale de la commande correspond à la position de fermeture totale, dans laquelle le volet-papillon 1 obture entièrement le passage de RGE. 25 Dans la présente forme de réalisation, le volet-papillon 1 est soudé et fixé tout au bout de l'axe de la tige 2 de soupape dans une configuration où le volet-papillon 1 est incliné par rapport à l'axe de la tige 2 de soupape suivant un angle prédéterminé, si bien que le volet-papillon 1 constitue dans cette structure une plaque inclinée. La tige 2 de soupape est soumise à la force d'entraînement exercée par le 30 moteur électrique par l'intermédiaire du dispositif de transmission, si bien que la tige 2 de soupape tourne. Le volet-papillon 1 est en matière réfractaire telle que de l'acier inoxydable, par exemple SUS 304, ou en acier réfractaire mis sous une forme sensiblement en disque afin de constituer un volet-papillon de rotor en forme de papillon. Le volet-papillon 1 régule la quantité de gaz de RGE mélangé avec l'air 35 d'admission passant dans la tubulure d'admission 501. Le volet-papillon 1 tourne dans une plage entre une position de fermeture complète et une position d'ouverture complète en fonction d'un signal de commande transmis à partir du SCM pendant le fonctionnement du moteur 500. Ainsi, le volet-papillon 1 modifie la surface de communication (section de passage de gaz d'échappement) définie dans les passages 12, 13 de RGE de la soupape de RGE 150, en régulant donc de manière variable la quantité de RGE. Lorsque le volet-papillon 1 est dans la position de fermeture complète, le pourtour extérieur du volet-papillon 1 et le pourtour intérieur de la buse 6 définissent entre eux l'intervalle minimal pour que la quantité de RGE (valeur quantitative de fuites de gaz de RGE) s'échappant par l'intervalle devienne minimale. Ainsi, dans cette position de fermeture complète, la quantité de gaz de RGE passant par les passages 12, 13 de RGE devient minimale. Dans la présente forme de réalisation, le ressort hélicoïdal 3 comporte un ressort de rappel 31 et un ressort de défaut 32. Le volet-papillon 1 définit la position de fermeture complète par rapport à la buse 6 ou au boîtier 5 lorsque l'intervalle entre le volet-papillon 1 et la buse 6 ou le boîtier 5 devient minimal. La force élastique du ressort de rappel 31 et la force élastique du ressort de défaut 32 s'équilibrent dans une position neutre qui correspond à la position de fermeture complète (point de fermeture complète de la commande) du volet-papillon 1. Lorsque le volet-papillon 1 est en position d'ouverture complète (8 = 70 -90 ), la quantité de RGE dans les passages 12, 13 de RGE devient maximale. Le pourtour extérieur du volet-papillon 1 est pourvu d'une gorge annulaire d'étanchéité (gorge annulaire). La gorge d'étanchéité s'étend sur tout le pourtour extérieur du volet-papillon 1. La bague d'étanchéité 17, qui présente une forme sensiblement en C, est installée dans la gorge d'étanchéité. De manière spécifique, la bague d'étanchéité 17 est logée dans la gorge d'étanchéité de façon que l'extrémité radialement interne de la bague d'étanchéité 17 puisse bouger de manière radiale, axiale et circonférentielle par rapport à la gorge d'étanchéité, dans des conditions où l'extrémité radialement extérieure de la bague d'étanchéité 17 dépasse du pourtour extérieur du volet-papillon 1. Ainsi, dans la présente forme de réalisation, lorsque le voletpapillon 1 est maintenu dans la position de fermeture complète, la bague d'étanchéité 17 obture de manière hermétique à l'air l'intervalle entre le pourtour extérieur du volet-papillon 1 et le pourtour intérieur de la buse 6 dans la soupape de RGE 150 en utilisant la tension radiale de la bague d'étanchéité 17. De la sorte, lorsque le volet-papillon 1 est dans la position de fermeture complète et est sensiblement perpendiculaire à la direction du flux moyen de gaz de RGE dans les passages 12, 13 de RGE, la bague d'étanchéité 17 obture de manière hermétique à l'air le jeu dans la buse 6 en utilisant la tension radiale, qui amène la bague d'étanchéité 17 à se déployer radialement vers l'extérieur en direction du pourtour intérieur de la buse 6. La tige 2 de soupape est en matière réfractaire telle que l'acier inoxydable, par exemple SUS 304, ou en acier réfractaire. La tige 2 de soupape peut tourner de manière coulissante par rapport au boîtier 5. La tige 2 de soupape est un élément métallique sensiblement en forme de colonne à section transversale sensiblement circulaire. La tige 2 de soupape s'étend axialement en ligne droite d'une extrémité à l'autre extrémité. La première extrémité axiale de la tige 2 de soupape fait saillie dans les passages de RGE 12, 13 traversant le boîtier 5 et la buse 6, de telle sorte que la première extrémité axiale est exposée à l'intérieur des passages de RGE 12, 13. La première extrémité axiale de la tige 2 de soupape est pourvue d'un moyen de raccordement 28 de soupape, lequel, par exemple, est fixé par soudage au volet-papillon 1. L'autre extrémité axiale de la tige 2 de soupape fait corps avec une partie sertie 29 sur laquelle est sertie et fixée la plaque 24 d'engrenage de soupape, qui est incorporée en insert dans l'engrenage 20 de soupape. Le ressort hélicoïdal 3 est disposé entre un évidement annulaire du boîtier 5 et un évidement annulaire de l'engrenage 20 de soupape. Le ressort hélicoïdal 3 est construit en intégrant le ressort de rappel 31 avec le ressort de défaut 32. Le ressort de rappel 31 a une première extrémité, enroulée dans une direction de rappel, sur le côté du volet-papillon 1. Le ressort de défaut 32 comporte l'autre extrémité, enroulée dans une direction de défaut, du côté du capot 19 de détecteur. La direction de rappel est différente de la direction de défaut. L'autre extrémité du ressort de rappel 31 est raccordée à la première extrémité du ressort de défaut 32 par l'intermédiaire d'un moyen de raccordement muni d'un crochet en U, non représenté. Le crochet en U est supporté par une butée de fermeture complète intégrée dans la paroi extérieure du boîtier 5. Le ressort de rappel 31 sert de premier ressort pour pousser le volet-papillon 1 dans une direction de fermeture depuis la position d'ouverture complète jusqu'à la position de fermeture complète du volet-papillon 1. La première extrémité du ressort de rappel 31 est supportée par un crochet de ressort situé dans l'évidement annulaire du boîtier 5. Le ressort de défaut 32 sert de second ressort pour pousser le volet-papillon 1 dans une direction d'ouverture depuis une position, au-dessus de la position de fermeture complète, jusqu'à la position de fermeture complète du volet-papillon 1. L'autre extrémité du ressort de défaut 32 est supportée par un crochet de ressort présent sur la saillie d'ouverture 22 de l'engrenage 20 de soupape. Dans la présente forme de réalisation, le boîtier 5 est une pièce en aluminium moulée sous pression, par exemple en ADC12, AC5A, AC8A, AC8B, qui sont définis par la norme industrielle japonaise JIS, constitué d'un alliage d'aluminium tel qu'un alliage Al-Cu-Si doté d'une forme spécifique. Le boîtier 5 contient les passages 12, 13 de 1 o RGE pour supporter de manière rotative le volet-papillon 1 depuis la position de fermeture complète jusqu'à la position d'ouverture complète. Le boîtier 5 est fixé à la tubulure amont 4 de RGE, au tuyau d'échappement 502 ou à la tubulure aval 10 de RGE, ou à la tubulure d'admission 501 en vissant une pièce de fixation telle qu'un boulon. 15 Le boîtier 5 comporte une partie de support 33 de volet et un passage 34 pour eau de refroidissement. La partie de support 33 de volet supporte de manière rotative la tige 2 de soupape. De l'eau de refroidissement du moteur est amenée à circuler par le passage 34 pour eau de refroidissement. Le passage 34 pour eau de refroidissement est disposé de manière annulaire au moins autour de la partie de 20 support 33 de volet. La partie de support 33 de volet du boîtier 5 comporte un trou 35 pour arbre, à section transversale sensiblement circulaire. La partie de support 33 de soupape a un passage de communication 36 du côté de la buse 6. Des corps étrangers tels que du carburant imbrûlé et des particules, par exemple du carbone contenu dans les gaz d'échappement, peuvent s'introduire dans le trou 35 pour arbre. Même dans ce 25 cas, les corps étrangers peuvent être évacués du trou 35 pour arbre pour être dirigés vers le passage 18 de RGE dans la tubulure aval 10 de RGE via le passage de communication 36, par exemple à l'aide de la pression négative régnant dans la tubulure d'admission 501. En référence aux figures 1 et 5, le passage de communication 36 30 communique de manière imperméable à l'air avec le passage 18 de RGE à travers la surface d'extrémité de raccordement de la soupape de RGE 150 opposée à la surface d'extrémité de raccordement de la seconde bride 30 de la tubulure aval 10 de RGE. La tige 2 de soupape possède une partie intermédiaire entre la partie de raccordement 28 de soupape et la partie sertie 29. Une pièce située dans le boîtier, 35 par exemple un manchon 37, un joint d'étanchéité à l'huile 38 et un roulement à billes 39 est disposée entre le pourtour extérieur de la partie intermédiaire de la tige 2 de soupape et le pourtour intérieur de la partie de support 33 de volet du boîtier 5, par exemple par insertion à force. Le manchon 37 est formé par frittage d'une matière métallique telle que du cuivre et du fer pour prendre une forme sensiblement cylindrique. Le manchon 37 peut être un palier à huile fritté (élément de support) de forme sensiblement cylindrique. Le manchon 37 est inséré à force dans le pourtour intérieur de la partie de support 33 de volet du boîtier 5. Le manchon 37 contient un trou de coulissement pour supporter de manière rotative le pourtour extérieur de la tige 2 de soupape. Le 1 o pourtour extérieur de la tige 2 de soupape et le pourtour intérieur de la surface de paroi du trou de coulissement du manchon 37 définissent entre eux un intervalle sensiblement cylindrique (jeu), grâce auquel la tige 2 de soupape peut tourner de manière régulière dans le manchon 37. Le joint 38 d'étanchéité à l'huile est, par exemple, un joint en caoutchouc de 15 forme sensiblement annulaire. Le roulement à billes 39 est, par exemple, un roulement à billes sensiblement cylindrique comportant une bague extérieure et une bague intérieure. Le pourtour intérieur de la bague extérieure possède une gorge annulaire. Le pourtour extérieur de la bague intérieure possède une gorge annulaire. Les gorges 20 annulaires définissent entre elles un chemin de roulement qui supporte de manière rotative des billes servant d'éléments de support. Le joint d'étanchéité à l'huile 38 et le roulement à billes 39 sont insérés à force dans un intervalle sensiblement annulaire entre le pourtour extérieur de la tige 2 de soupape et le pourtour intérieur de la partie de support 33 de volet du boîtier 5. 25 Le boîtier 5 a une extrémité axiale amont définissant une ouverture. L'extrémité axiale amont du boîtier 5 comporte une partie 42 de montage de bride, de forme sensiblement annulaire, montée sur une bride 41 de la buse 6. Le boîtier 5 comporte une partie 45 de montage de buse, de forme sensiblement annulaire, montée sur une partie cylindrique comportant une saillie de montage 43 et un 30 évidement de montage 44 de la buse 6. La partie 42, de montage de bride du boîtier 5, a une plus petite épaisseur que la partie 45 de montage de buse. Le boîtier 5 a une surface d'extrémité de raccordement 47 opposée à la surface d'extrémité de raccordement 16 de la première bride 15 de la tubulure amont 4 de RGE. La partie 42 de montage de bride du boîtier 35 5 est disposée axialement en amont de la surface d'extrémité de raccordement 47. La surface d'extrémité de raccordement 47 sert de seconde surface d'extrémité de raccordement du boîtier 5. Dans la partie 42 de montage de bride se trouve un trou de montage de bride, à section transversale sensiblement circulaire. La partie 45 de montage de bride du boîtier 5 présente un trou de montage de buse, à section transversale sensiblement circulaire. La partie 42 de montage de bride du boîtier 5 possède un pourtour intérieur définissant une première partie 51 mise en place à force, dans laquelle la buse 6 est insérée à force. La première partie 51 installée à force sert de partie du boîtier 5 installée à force. La partie 45 de montage de buse du boîtier comporte la surface de l0 paroi, qui possède le pourtour intérieur définissant le passage de fluide. Le pourtour intérieur de la partie 45 de montage de buse possède une seconde partie 52 mise en place à force et une partie 55 non mise en place à force. La buse 6 est insérée à force dans la seconde partie 52 montée à force. La partie 55, non montée à force, de la partie 45 de montage de buse et la buse 6 définissent entre elles un espace 15 cylindrique (intervalle cylindrique) 56. La première partie 51 installée à force, la seconde partie 52 installée à force et la partie 55 non installée à force sont disposées de manière cylindrique le long du le pourtour de la buse 6. La première partie 51 installée à force ou la seconde partie 52 installée à force comporte la partie insérée à force. 20 Dans la présente forme de réalisation, la buse 6 se présente sous la forme d'un élément de protection de boîtier pour protéger la surface de paroi définissant le passage de fluide dans le boîtier 5 contre les gaz d'échappement à hautes températures tels que les gaz de RGE à haute température, dont la température dépasse 500 C, qui passent par les passages de RGE 12, 13 dans la soupape de RGE 25 150. La buse 6 est en matière réfractaire telle que de l'acier inoxydable ou de l'acier réfractaire destiné à avoir une forme sensiblement cylindrique. La buse 6 entoure la surface de paroi définissant le passage de fluide, au voisinage de la position de fermeture complète du volet-papillon 1, sur la totalité d'une longueur axiale prédéterminée dans le boîtier 5 et entièrement sur le pourtour intérieur de la partie 42 30 de montage de bride et de la partie 45 de montage de buse. Dans la présente forme de réalisation, le passage médian 12 de RGE se trouve dans la partie 45 du boîtier 5 de montage de buse. La buse 6 sert à protéger le passage de fluide, au voisinage de la position de fermeture complète dans le boîtier 5, contre la chaleur transmise par le fluide à haute température. La buse 6 est disposée dans la partie 45 de montage de 35 buse, de façon que la buse 6 définisse intérieurement le passage médian 12 de RGE. La buse 6 est un élément cylindrique recevant le volet-papillon 1 qui peut tourner pour dégager et obturer le passage de fluide dans la buse 6. La buse 6 comporte la bride (partie formant collet) 41, de forme sensiblement annulaire, et une partie formant douille (partie cylindrique) qui a une forme sensiblement cylindrique. La bride 41 de la buse 6 est retenue dans le pourtour intérieur de la partie 42 de montage de bride du boîtier 5, par exemple en étant insérée à force dans la partie 42 de montage de bride. La buse 6 a une partie cylindrique 40, qui est retenue dans le pourtour intérieur de la partie 45 de montage de buse du boîtier 5, par exemple en étant insérée à force dans la partie 45 de montage de buse. 1 o La bride 41 de la buse 6 s'étend radialement vers l'extérieur depuis l'ouverture présente dans l'extrémité axiale amont de la partie cylindrique 40 de la buse 6. La bride 41 de la buse 6 est fixée à la tubulure amont 4 de RGE et au boîtier 5 à l'aide d'une pièce de fixation telle qu'un boulon dans des conditions telles que la bride 41 est intercalée entre la surface d'extrémité de raccordement 16 de la première 15 bride 15 de la tubulure amont 4 de RGE et la surface d'extrémité de raccordement 47 du boîtier 5. La bride 41 est ajustée de manière serrée sur le pourtour intérieur de la partie 42 de montage de bride du boîtier 5. La partie cylindrique 40 de la buse 6 contient le passage médian 12 de RGE définissant le passage de gaz de forme sensiblement cylindrique. La partie 20 cylindrique 40 de la buse 6 comporte la saillie de montage 43, qui a une forme sensiblement cylindrique, installée à force dans le pourtour intérieur (seconde partie 52 installée à force) de la partie 45 de montage de buse du boîtier 5. La partie cylindrique 40 de la buse 6 comporte en outre l'évidement de montage 44, qui a une forme sensiblement cylindrique, logé librement dans le pourtour intérieur (partie 55 25 non installée à force) de la partie 45 de montage de buse du boîtier 5. La saillie de montage 43 est une partie de grand diamètre de la partie cylindrique 40 de la buse 6. La saillie de montage 43 a un diamètre extérieur plus grand que celui de l'évidement de montage 44. La saillie de montage 43 se trouve du côté de la bride 41 par rapport à l'évidement de montage 44 de manière à être à 30 distance de la position de fermeture complète dans la buse 6. Ainsi, la saillie de montage 43 se trouve du côté de la tubulure amont 4 de RGE, c'est-à-dire en amont de l'évidement de montage 44 par rapport à l'écoulement des gaz de RGE. L'évidement de montage 44 est une partie de petit diamètre de la partie cylindrique 40 de la buse 6. L'évidement de montage 44 a un diamètre extérieur plus 35 petit que celui de la saillie de montage 43. L'évidement de montage 44 se trouve du côté de tige 2 de soupape par rapport à la saillie de montage 43. Ainsi, l'évidement de montage 44 se trouve en aval de la saillie de montage 43 par rapport à l'écoulement des gaz de RGE. La saillie de montage 43 et l'évidement de montage 44 peuvent avoir une section transversale de forme non cylindrique, par exemple une forme polygonale. La saillie de montage 43 et l'évidement de montage 44 peuvent avoir une section transversale en forme de pignon ou en forme de cannelure. D'une manière spécifique, des saillies et des évidements sont disposés de manière alternée les unes après les autres sur la saillie de montage 43 et/ou l'évidement de montage 44 par rapport à la direction circonférentielle ou la direction axiale de la buse 6. 1 o La bride 41 de la buse 6 sert de première partie insérée à force définissant une première surface insérée à force, qui est éloignée au maximum de la position de fermeture complète. La première partie insérée à force de la bride 41 est insérée à force dans la première partie 51 insérée à force de la partie 42 de montage de bride. La partie cylindrique 40 de la buse 6 sert de seconde partie insérée à force définissant 15 une seconde surface insérée à force, qui est éloignée au maximum de la position de fermeture complète. La seconde partie insérée à force de la partie cylindrique 40 est insérée à force dans la seconde partie 52 montée à force de la partie 46 de montage de buse. Dans la buse 6 selon la présente forme de réalisation, la première surface insérée à force de la bride 41 et la seconde surface insérée à force de la saillie de 20 montage 43 sont respectivement montées dans la première partie 51 montée à force de la partie 42 de montage de bride et dans la seconde partie 52 montée à force de la partie 45 de montage de buse du boîtier 5, par insertion à force. La partie cylindrique 40 de la buse 6 a un pourtour intérieur qui définit le passage de fluide dans le boîtier 5. Le volet-papillon 1 comporte la gorge pour bague 25 d'étanchéité dans laquelle est logée la bague d'étanchéité 17, de façon que la bague d'étanchéité 17 définisse, sur son côté radialement extérieur, une surface de glissement 66 de bague annulaire. Le pourtour intérieur de la partie cylindrique 40 au voisinage de la position de fermeture complète sert de surface d'appui (surface de contact) 61 de bague d'étanchéité sur laquelle glisse la surface de glissement 66 de la 30 bague d'étanchéité 17 lorsque le volet-papillon 1 est amené à tourner pour obturer le passage de fluide afin d'être dans la position de fermeture complète. L'extrémité axiale aval de la partie cylindrique 40 de la buse 6 comporte une fente (trou traversant de tige de soupape) 62 à travers laquelle est insérée la tige 2 de soupape. La partie cylindrique 40 de la buse 6 et le pourtour intérieur de la partie 45 35 de montage de buse, qui définit le passage de fluide dans le boîtier 5, définissent entre eux une couche (espace cylindrique) 65 d'air d'isolation thermique, de forme sensiblement cylindrique. En particulier, la partie 55 non insérée à force et l'évidement de montage 44 définissent radialement entre eux la couche 65 d'air d'isolation thermique pour limiter la transmission de chaleur des gaz de RGE à haute température depuis la buse 6 vers le boîtier 5. La couche 65 d'air d'isolation thermique est placée au voisinage d'une partie coulissante dans laquelle la surface de glissement de la bague d'étanchéité 17 glisse sur la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la partie cylindrique 40 de la buse 6. Ici, la partie 45 de montage de buse du boîtier 5 a le diamètre intérieur cpA mm, et l'évidement de montage 44 de la buse 6 a le diamètre extérieur (pB mm. La couche 65 d'air d'isolation thermique a la largeur C mm. C = cpA û (pB. De préférence, la largeur C est de 0,8 à 3,0 mm. De préférence encore, la largeur C est de 1,0 à 2,0 mm. De préférence encore, la largeur C est d'environ 1,6 mm. Dans la présente forme de réalisation le dispositif de RGE comporte la bague d'étanchéité 17, sensiblement en forme de C, logée dans la gorge pour bague d'étanchéité du volet-papillon 1. La bague d'étanchéité 17 est apte à appliquer une force d'étanchéité sur la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la partie cylindrique 40 de la buse 6 à l'aide de la tension radiale contribuant à provoquer un déploiement radial de la bague d'étanchéité 17. Cette soupape de RGE 150 du dispositif de RGE comporte une zone neutre de fuites de RGE, dans laquelle les fuites des gaz de RGE ne s'accroissent pas sensiblement, au voisinage de la position de fermeture complète. Dans la zone neutre de fuites de R.GE, les fuites des gaz de RGE ne s'accroissent pas sensiblement en raison de la dilatation provoquée par la tension déployant radialement la bague d'étanchéité 17. De manière spécifique, la bague d'étanchéité 17 est soumise à une tension de celleci pour se déployer radialement vers l'extérieur, de façon que la surface de glissement 66 de la bague d'étanchéité 17 reste fermement au contact de la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la partie cylindrique 40, même lorsque la position du volet-papillon 1 est légèrement à l'écart de la position de fermeture complète. La bague d'étanchéité 17 continue à se déployer radialement vers l'extérieur dans une mesure ne dépassant pas une limite de tension, où la bague d'étanchéité 17 peut se déployer radialement vers l'extérieur du fait de la tension qu'elle subit. Dans la présente forme de réalisation, la couche 65 d'air d'isolation thermique se trouve au voisinage de la partie coulissante et s'étend sur une distance plus grande que la zone neutre de fuites de RGE. En référence à la Fig. 1, on va maintenant décrire en détail le fonctionnement du dispositif de RGE. Lorsque le commutateur d'allumage est mis en position de marche (IG. ON), le SCM exécute une commande de rétroaction d'alimentation en électricité du moteur électrique, excluant un démarrage à froid du moteur 500. Dans ces conditions, le SCM commande le moteur électrique de façon qu'une position réelle de soupape détectée à l'aide du détecteur 27 de flux de RGE coïncide avec une position visée de soupape, qui est établie d'après le régime de fonctionnement du moteur 500. La position réelle de la soupape correspond à une quantité réelle de RGE. La position visée de la soupape correspond à une quantité de RGE visée. Le moteur électrique est alimenté en électricité afin que tourne l'arbre du moteur électrique. La force d'entraînement (couple de sortie) du moteur électrique est transmise à l'engrenage 20 de soupape par l'intermédiaire du pignon denté et de l'engrenage réducteur intermédiaire. Lorsque tourne l'engrenage 20 de soupape, la tige 2 de soupape tourne sur un angle prédéterminé, de façon que le volet-papillon 1 tourne depuis la position de fermeture complète vers la position d'ouverture complète dans la soupape 150 de RGE. Le volet-papillon 1 est amené à tourner jusqu'à la position de volet correspondant à une valeur commandée visée, à l'encontre de l'élasticité du ressort de rappel 31. La chambre de combustion 500a du cylindre du moteur 500 refoule des gaz d'échappement tels que des gaz de RGE à haute température, qui sont à plus de 500 C. En référence aux figures 1 et 5, les gaz d'échappement sont partiellement amenés à recirculer depuis le passage d'échappement défini dans le tuyau d'échappement 502 jusqu'au passage d'admission défini dans la tubulure d'admission 501 après avoir emprunté le passage amont de RGE 1 l défini dans la tubulure amont de RGE 4, les passages de RGE 12, 13 définis dans la soupape de RGE 150 et le passage de RGE 18 défini dans la tubulure aval de RGE 10. Lorsque le volet-papillon 1 est amené à tourner jusqu'à la position de fermeture complète, le SCM met fin à l'alimentation en électricité du moteur électrique ou limite l'alimentation en électricité du moteur électrique. Ainsi, le volet-papillon 1 revient dans la position de fermeture complète, à savoir la position neutre, dans laquelle s'équilibrent l'élasticité du ressort de rappel 31 et l'élasticité du ressort de défaut 32. Dans ces conditions, la surface de glissement 66 de la bague d'étanchéité 17, qui est présente sur le pourtour extérieur du volet-papillon 1, adhère à la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la buse 6 du fait de la tension de la bague d'étanchéité 17 qui se déploie radialement. Ainsi, la surface de glissement 66 de la bague d'étanchéité 17 vient fermement au contact de la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la partie cylindrique 40 de la buse 6. L'intervalle entre le pourtour extérieur du volet-papillon 1 et la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la buse 6 est étanche. Lorsque le volet-papillon 1 est maintenu dans la position de fermeture complète, les fuites de gaz de RGE sont 1 o empêchées de façon constante, afin que les gaz de RGE ne pénètrent pas dans l'air d'admission. Comme décrit ci-dessus, dans la soupape de RGE 150 selon la présente forme de réalisation, le boîtier 5 possède les passages de RGE 12, 13, qui sont obturés et mis en communication par le volet-papillon 1. Le boîtier 5 comporte les 15 première et seconde parties 51, 52 montées à force, dans lesquelles la première surface insérée à force de la bride 41 et la seconde surface insérée à force de la saillie de montage 43 sont respectivement insérées à force pour protéger le boîtier 5 contre la chaleur des gaz de RGE à haute température passant par les passages de RGE 12, 13 dans la soupape de RGE 150. La bride 41 et la partie cylindrique 40 de la buse 6 20 sont respectivement insérés dans le trou de montage de bride et un trou de montage de buse du boîtier 5, en étant de ce fait respectivement montés à force dans les pourtours intérieurs de la partie42 de montage de bride et de la partie 45 de montage de buse. Ainsi, la buse 6 est assemblée avec le boîtier 5. Le boîtier 5 est en aluminium moulé sous pression, cette matière étant peu 25 coûteuse et présentant une excellente précision dimensionnelle. La buse 6 est en acier inoxydable ou en matière réfractaire présentant une excellente durabilité en présence de hautes températures. La partie cylindrique 40 de la buse 6 entoure le passage de fluide au voisinage de la position de fermeture complète dans le boîtier 5. Dans cette structure, le passage de fluide au voisinage de la position de fermeture 30 complète dans le boîtier 5 n'est pas directement exposé aux gaz de RGE à haute température passant par le passage médian de RGE 12 dans la soupape de RGE 150. Ainsi, le boîtier 5 est en aluminium moulé sous pression, ce qui est avantageux pour la fabrication en grande série, la précision dimensionnelle et le poli de sa surface, l'aluminium moulé sous pression étant donc avantageux en ce qu'il réduit le travail 35 d'usinage, même s'il a l'inconvénient d'avoir un point de fusion bas et une faible durabilité en présence de températures élevées. En outre, la buse 6 est apte à protéger le boîtier 5 contre la température des gaz de RGE à températures élevées passant par les passages de RGE 12, 13 dans la soupape de RGE 150. Par conséquent, l'inconvénient de l'aluminium moulé sous pression constituant le boîtier 5 peut être compensé par l'ajout de la buse 6. Ainsi, il est possible d'améliorer la résistance de la soupape de RGE 150, en particulier du boîtier 5, à la chaleur. Dans la présente forme de réalisation, la soupape de RGE 150 comporte la couche 65 d'air d'isolation thermique, qui est présente entre la surface de paroi du boîtier 5 et le pourtour extérieur de la buse 6 ailleurs que dans les première et to seconde parties 51, 52 montées à force pour limiter la transmission de chaleur depuis les gaz de RGE à haute température dans la buse 6 vers le boîtier 5. En particulier, le pourtour intérieur de la partie 55 non montée à force de la partie 45 de montage de buse du boîtier 5 et le pourtour extérieur de l'évidement de montage 44 de la buse 6 définissent l'espace cylindrique sous la forme de la couche 65 d'air d'isolation 15 thermique. Dans cette structure, même si la chaleur de gaz de RGE à haute température, qui passent par les passages de RGE 12, 13 dans la soupape de RGE 150, est transmise à la buse 6, la transmission de chaleur au boîtier 5 depuis la buse 6 peut être limitée. Ainsi, il est possible d'empêcher que la température du boîtier 5 ne 20 devienne supérieure à la limite admissible de température de celui-ci. Ainsi, le boîtier 5 peut être réalisé en aluminium moulé sous pression, celui-ci étant peu coûteux et présentant une excellente précision dimensionnelle, et la transmission de chaleur des gaz de RGE à haute température depuis la buse 6 vers le boîtier 5 peut être très limitée. La forme du boîtier 5 peut être maintenue, si bien que 25 la précision dimensionnelle telle que la circularité du passage médian de RGE 12 peut être conservée. En outre, il est possible de limiter l'évolution d'un défaut de coulée de l'aluminium coulé sous pression du boîtier 5, ce qui permet donc de conserver l'aspect et la qualité du boîtier 5. Le boîtier 5 peut être réalisé à l'aide d'une matière telle que de l'aluminium 30 moulé sous pression, si bien que la précision dimensionnelle du boîtier 5 peut être améliorée en comparaison d'un boîtier en fonte. Ainsi, la majeure partie du boîtier en aluminium moulé sous pression ne nécessite pas d'usinage. Ainsi, le coût de fabrication du boîtier 5 peut être réduit. La température du boîtier 5 peut être empêchée de dépasser la limite admissible de température de celui-ci, si bien que la résistance à la chaleur de la soupape de RGE? 150, en particulier du boîtier 5, peut être améliorée. Dans cette structure, la transmission de chaleur des gaz de RGE à haute température, qui passent par les passages de RGE 12, 13 dans la soupape de RGE 150, peut être très limitée par rapport au boîtier 5 à l'aide de la buse 6. Ainsi, l'effet thermique affectant la partie de support 33 de volet du boîtier 5 peut être limité. Le joint d'étanchéité à l'huile 38, par exemple un joint en caoutchouc, peut être disposé sur la partie de support 33 de volet du boîtier 5 pour empêcher que du lubrifiant ne s'infiltre dans le volet-papillon 102 du côté du passage de RGE. Même dans cette structure, le joint d'étanchéité à l'huile 38 peut être protégé contre une dégradation provoquée par la chaleur transmise par les gaz d'échappement à hautes températures. Ainsi, les performances d'étanchéité du joint d'étanchéité à l'huile 38 peuvent être maintenues. Le manchon métallique 37 peut être substitué à un palier à huile fritté, et le palier à huile fritté peut être disposé dans la partie de support 33 de volet du boîtier 5. Même dans cette structure, il est possible d'empêcher que de l'huile ne suinte depuis le palier à huile fritté en raison de la chaleur transmise par les gaz d'échappement à hautes températures. Ainsi, les performances de lubrification du palier à huile fritté peuvent être préservées. La couche 65 d'air d'isolation thermique est disposée radialement vers l'extérieur au voisinage de la partie coulissante dans laquelle la surface de glissement 66 de la bague d'étanchéité 17 glisse sur la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la partie cylindrique 40 de la buse 6. La couche 65 d'air d'isolation thermique est située sur la face radialement externe de la partie coulissante, et sa longueur axiale est plus grande que la longueur axiale de la zone neutre de fuites de RGE dans la partie coulissante. Dans cette structure, même si le boîtier 5 se déforme sous l'effet des gaz de RGE, à haute température passant par les passages 12, 13 de RGE dans la soupape de RGE 150, la déformation du boîtier 5 ne risque pas d'affecter directement la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la buse 6 définissant la partie coulissante au voisinage de la position de fermeture complet. Dans la soupape de RGE 150 selon la présente forme de réalisation, la partie cylindrique 40 de la buse 6 a des pourtours extérieurs, distants de la position de fermeture complète, qui servent de première et seconde surfaces insérées à force, qui sont ajustées de manière serrée, par exemple ajustées à la presse, dans les première et seconde parties 51, 52, montées à force, du boîtier 5. Dans cette structure, les première et seconde parties, insérées à force, de la buse 6 sont à l'écart de parties voisines de la position de fermeture complète de la partie cylindrique 40 de la buse 6. Par conséquent, même la bride 41 et la saillie de montage 43 de la buse 6 sont respectivement insérés à force dans les première et seconde parties 51, 52 montés à force, la buse 6 ne risque pas d'avoir une incidence directe sur la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité au voisinage de la position de fermeture complète de la partie cylindrique 40 de la buse 6. Ainsi, la déformation de la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la partie cylindrique 40 de la buse 6 peut être réduite lorsque la bride 41 et la partie cylindrique 40 de la buse 6 sont insérés à force dans les première et seconde parties 51, 52, montées à force, du boîtier 5. La cote de l'espace entre le pourtour extérieur du volet-papillon 1 et la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la partie cylindrique 40 peut être maintenue lorsque la bride 41 et la partie cylindrique 40 de la buse 6 sont respectivement insérés à force dans les première et seconde parties 51, 52, montées à force, du boîtier 5. Par conséquent, l'aggravation des fuites de gaz de RGE peut être limitée lorsque le volet-papillon 1 tourne pour obturer le passage de fluide dans la position de fermeture complète. Ainsi, lorsque le volet-papillon 1 est tourné dans la position de fermeture complète, le contact et l'interaction peuvent être limités entre le pourtour extérieur du volet-papillon 1 et la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la partie cylindrique 40 avant que le volet-papillon 1 ne soit dans la position de fermeture complète Ainsi, on peut empêcher le volet-papillon 1 de provoquer un mauvais fonctionnement ou un blocage de soupape (collage de soupape). Dans la présente forme de réalisation, la bride 41 de la buse 6 est fixée à la tubulure amont 4 de RGE et au boîtier 5 à l'aide d'une pièce de fixation telle qu'un boulon, dans des conditions telles que la bride 41 est intercalée entre la surface d'extrémité de raccordement 16 de la première partie formant bride 15 de la tubulure amont 4 de RGE et la surface d'extrémité de raccordement 47 du boîtier 5. La couche 65 d'air d'isolation thermique est disposée entre la surface de paroi du boîtier 5, en dehors des première et seconde parties 51, 52 montées à force et le pourtour extérieur de la buse 6 pour limiter la transmission de chaleur des gaz de RGE à haute température depuis la buse 6 vers le boîtier 5. Dans cette structure, du fait de la présence de la couche 65 d'air d'isolation thermique, une marge d'interférence, par exemple la longueur entre les première et seconde parties 51, 52 du boîtier 5 montées à force et les première et seconde surfaces de la buse 6 insérées à force, risque de devenir insuffisante pour retenir la buse 6 insérée à force dans le boîtier 5. Cependant, dans la structure ci-dessus, même lorsque la marge d'interférence devient insuffisante, il est possible d'empêcher de façon constante la buse 6 de se détacher du boîtier 5 puisqu'elle est fixée à la tubulure amont 4 de RGE et au boîtier 5, par exemple à l'aide de la pièce de fixation, si bien que la buse 6 peut être retenue en permanence dans le boîtier 5. Ainsi, la marge d'interférence entre les première et seconde parties 51, 52 du boîtier 5 montées à force et les première et seconde surfaces de la buse 6 insérées à force peut être produite grâce à une longueur minimale d'insertion à force entre le boîtier 5 et la buse 6. Par conséquent, la longueur axiale de la partie cylindrique 40 de la buse 6 correspondant à la longueur axiale du passage médian 12 de RGE peut 1 o être réduite. De ce fait, il est possible de réduire l'encombrement et le poids de la soupape de RGE 150. (Deuxième forme de réalisation) Comme représenté sur la Fig. 2, dans une soupape de RGE 160 selon la présente forme de réalisation, la partie 42 de montage de bride décrite dans la - 5 première forme de réalisation est absente dans le boîtier 5, et une partie formant bride 48 est placée sur la buse 6 à la place de la partie formant bride 41 décrite dans la première forme de réalisation. La bride 48 selon la présente forme de réalisation est formée en agrandissant radialement vers l'extérieur la bride 41 de la première forme de réalisation. Ainsi, la bride 48 selon la présente forme de réalisation a un diamètre 20 extérieur plus grand que le diamètre extérieur de la bride 41 de la première forme de réalisation. La bride 48 de la buse 6 a un pourtour annulaire présentant une partie 49 rayonnant la chaleur, qui dépasse radialement vers l'extérieur pour rayonner de la chaleur vers l'air passant à l'extérieur de la tubulure amont 4 de RGE et du boîtier 5. La partie 49 rayonnant de la chaleur constitue une ailette de rayonnement de chaleur 25 dépassant radialement à l'extérieur au-delà du pourtour extérieur de la première bride 15 de la tubulure amont 4 de RGE et de la partie 45 de montage de buse du boîtier 5. La partie 49 rayonnant la chaleur est capable de rayonner de la chaleur, qui est transmise depuis les gaz de RGE à haute température dans le passage médian 12 de RGE vers la buse 6 dans la soupape de RGE 160, jusqu'à de l'air tel que de l'air 30 insufflé passant sur le pourtour extérieur de la tubulure amont 4 de RGE et du boîtier 5. Ainsi, la partie 49 rayonnant la chaleur est exposée à l'air passant autour de la tubulure amont 4 de RGE et du boîtier 5. Dans la présente structure, la chaleur, qui est transmise depuis les gaz de RGE à haute température dans le passage médian 12 de RGE vers la buse 6 dans la 35 soupape de RGE 160, peut être efficacement rayonnée vers l'air passant autour de la tubulure amont 4 de RGE et du boîtier 5 via la partie 49 rayonnant la chaleur de la buse 6. Dans cette structure, même lorsque la chaleur des gaz de RGE à haute température, qui passent par les passages 12, 13 de RGE dans la soupape de RGE 160, est transmise à la buse 6, la transmission de chaleur de la buse 6 au boîtier 5 peut être encore plus limitée. Ainsi, la température du boîtier 5 peut être encore plus empêchée de dépasser la limite admissible de température de celui-ci. La température du boîtier 5 peut être empêchée de dépasser la limite admissible de température de celui-ci, si bien que la résistance de la soupape de RGE 160 à la chaleur, en particulier du boîtier 5, peut être améliorée. Le pourtour extérieur de la bride 48 de la buse 6 peut être découvert dans le pourtour extérieur de la première bride 15 de la tubulure amont 4 de RGE et le pourtour extérieur de la partie 45 de montage de buse du boîtier 5. Le pourtour extérieur de la bride 48 de la buse 6 peut avoir des parties saillantes, qui dépassent au-delà des pourtours extérieurs de la première bride 15 de la tubulure amont 4 de RGE et de la partie 45 de montage de buse du boîtier 5, et des parties en creux ménagées sous les pourtours extérieurs de la première bride 15 et de la partie 45 de montage de buse. Par exemple, les parties saillantes et les parties en creux peuvent être disposées en alternance les unes avec les autres dans la direction circonférentielle. Cette structure peut être produite en dotant le pourtour extérieur de la bride 48 de la buse 6, par exemple, d'une forme de roue dentée. (Troisième forme de réalisation) Comme représenté sur la Fig. 3, une soupape de RGE 170 selon la présente forme de réalisation comprend le boîtier 5 ayant une première, une deuxième et une troisième parties 51 à 53 montées à force. La soupape de RGE 170 comprend en outre un premier et un second éléments de protection 400, 420 de boîtier qui sont insérés à force dans les première, deuxième et troisième parties 51 à 53 du boîtier 5 montées à force pour protéger le boîtier 5 contre la chaleur des gaz à haute température passant par les passages 12, 13 de RGE dans la soupape de RGE 170. Le premier élément de protection 400 de boîtier entoure la surface de paroi aux abords de la position de fermeture complète dans le boîtier 5. Le deuxième élément de protection 420 de boîtier entoure la surface de paroi en aval de la position de fermeture complète dans le boîtier 5 par rapport au flux de gaz de RGE. Le boîtier 5 est réalisé en aluminium moulé sous pression, lequel est peu coûteux et présente une excellente précision dimensionnelle, de la même manière que dans la première forme de réalisation. Le boîtier 5 comprend la partie 42 de montage de bride, la partie 45 de montage de buse et une partie 46 de montage de buse aval. La partie 42 de montage de bride est montée sur la bride 41 de la buse 6. La partie 45 de montage de buse est montée sur la partie cylindrique 40 du premier élément de protection 400 de boîtier. La partie 46 de montage de buse aval est montée sur une partie cylindrique 420a du deuxième élément de protection 420 de boîtier. La première partie 51 montée à force est disposée sur le pourtour intérieur de la partie 42 de montage de bride. La deuxième partie 52 montée à force est disposée sur le pourtour intérieur de la partie 45 de montage de buse. La troisième partie 53 montée à force est disposée sur le pourtour intérieur de la partie 46 de montage de buse aval. La partie 46 de montage de buse aval comporte un trou de montage de buse, à section transversale sensiblement circulaire. Le premier élément de protection 400 de boîtier a une structure à double tuyau constituée par un élément cylindrique radialement intérieur (première buse radialement intérieure) 7 et un élément cylindrique radialement extérieur (première buse radialement extérieure) 8. La première buse radialement intérieure 7 définit dans celle-ci le passage médian 12 de RGE, qui est mis en communication et obturé par le volet-papillon 1. La première buse radialement extérieure 8 est insérée à force dans les première et deuxième parties 51, 52 du boîtier 5 montées à force. Le premier élément de protection 400 de boîtier entoure la surface de paroi en amont de la tige 2 de soupape par rapport au flux de gaz de RGE. Le premier élément de protection 400 de boîtier entoure le passage de fluide aux abords de la position de fermeture complète dans le boîtier 5. Dans cette structure, le passage de fluide aux abords de la position de fermeture complète dans le boîtier 5 n'est pas directement exposé aux gaz de RGE à haute température. La première buse radialement intérieure 7 est, par exemple, en acier inoxydable ou en acier réfractaire. La première buse radialement intérieure 7 a une partie cylindrique 7a disposée sur la face radialement interne de la première buse radialement extérieure 8 pour y recevoir de manière rotative le volet-papillon 1 afin de dégager et d'obturer le passage de fluide dans celui-ci. La partie cylindrique 7a de la première buse radialement intérieure 7 a un pourtour intérieur définissant le passage de fluide dans le boîtier 5. Le pourtour intérieur de la partie cylindrique 7a définit la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité aux abords de la position de fermeture complète. La surface de glissement de la bague d'étanchéité 17 présente sur le pourtour extérieur du volet-papillon 1 peut coulisser sur la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité aux abords de la position de fermeture complète, de la même manière que dans la première forme de réalisation. L'extrémité aval axiale de la partie cylindrique 7a de la première buse radialement intérieure 7 comporte la fente (trou traversant la tige de soupape) 62 par laquelle est insérée la tige 2 de soupape, de la même manière que dans la première forme de réalisation. La partie cylindrique 7a de la première buse radialement intérieure 7 définit intérieurement le passage de fluide de forme sensiblement cylindrique. La partie cylindrique 7a comporte un évidement de montage 71, une saillie de montage 72 et un évidement de montage 73 qui ont respectivement une forme sensiblement cylindrique. L'évidement de montage 71 est installé librement dans le pourtour intérieur de la première buse radialement extérieure 8. La saillie de montage 72 est ajustée avec serrage dans le pourtour intérieur de la première buse radialement extérieure 8. L'évidement de montage 73 est installé librement dans le pourtour intérieur de la première buse radialement extérieure 8. L'évidement de montage 71 est une partie de petit diamètre de la partie cylindrique 7a de la première buse radialement intérieure 7. L'évidement de montage 71 a un diamètre extérieur plus petit que celui de la saillie de montage 72. L'évidement de montage 71 est situé du côté de la première bride 15 et de la tubulure amont 4 de RGE par rapport à la saillie de montage 72. Ainsi, l'évidement de montage 71 se trouve en amont de la saillie de montage 72 par rapport au flux de gaz de RGE. La saillie de montage 72 est située entre les évidements de montage 71, 73 et est à distance de la position de fermeture complète. La saillie de montage 72 a un diamètre extérieur plus grand que ceux des deux évidements de montage 71, 73. L'évidement de montage 73 est une partie de petit diamètre de la partie cylindrique 7a de la première buse radialement intérieure 7. L'évidement de montage 73 a un diamètre extérieur plus petit que celui de la saillie de montage 72. L'évidement de montage 73 se trouve du côté de la tige 2 de soupape par rapport à la saillie de montage 72. Ainsi, l'évidement de montage 73 se trouve en aval de la saillie de montage 72 par rapport au flux de gaz de RGE. Les évidements de montage 71, 73 peuvent avoir le même diamètre extérieur. Selon une autre possibilité, les évidements de montage 71, 73 peuvent ne pas avoir le même diamètre extérieur. L'évidement de montage 71, la saillie de montage 72 et l'évidement de montage 73 peuvent chacun avoir une forme non cylindrique, par exemple une section transversale de forme polygonale. L'évidement de montage 71, la saillie de montage 72 et l'évidement de montage 73 peuvent avoir une section transversale en forme de roue dentée ou en forme de cannelure. En particulier, des saillies et des évidements peuvent être disposés en alternance les uns avec les autres sur un ou plusieurs des évidements de montage 71, saillie de montage 72 et évidement de montage 73 par rapport à la direction circonférentielle ou à la direction axiale de la partie cylindrique 7a de la première buse radialement intérieure 7. La partie cylindrique 7a de la première buse radialement intérieure 7 sert de partie insérée à force définissant une surface insérée à force, qui est à distance de la position de fermeture complète. La deuxième partie insérée à force de la partie cylindrique 7a est insérée à force dans le pourtour intérieur de la première buse 1 o radialement extérieure 8. Ainsi, la première buse radialement intérieure 7 est installée ou fixée sur le pourtour intérieur de la première buse radialement extérieure 8, par exemple en insérant à force la surface de la saillie de montage 72. La partie cylindrique 7a de la première buse radialement intérieure 7 et le pourtour intérieur de la partie cylindrique 40 de la première buse radialement extérieure 8 définissent entre 15 eux une première couche 63 d'air d'isolation thermique et une seconde couche 64 d'air d'isolation thermique qui ont respectivement une forme sensiblement cylindrique. Les première et seconde couches 63, 64 d'air d'isolation thermique servent respectivement d'espaces cylindriques. Les première et seconde couches 63, 64 d'air d'isolation thermique servent à limiter la transmission de chaleur de gaz de 20 RGE à haute température depuis la première buse radialement intérieure 7 vers la première buse radialement extérieure 8. La première couche 63 d'air d'isolation thermique est ménagée du côté de l'extrémité axiale amont de la partie cylindrique 7a de la première buse radialement intérieure 7. La seconde couche 64 d'air d'isolation thermique est ménagée au voisinage d'une partie coulissante dans laquelle la surface 25 de glissement de la bague d'étanchéité 17 coulisse sur la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la partie cylindrique 7a de la première buse radialement intérieure 7. La première buse radialement extérieure 8 est, par exemple, en acier inoxydable ou en acier réfractaire. La première buse radialement extérieure 8 est disposée sur le côté radialement extérieur de la première buse radialement intérieure 30 7. La première buse radialement extérieure 8 entoure la surface de paroi définissant le passage de fluide, aux abords de la position de fermeture complète du volet-papillon 1, sur toute une longueur axiale prédéterminée dans le boîtier 5 et sur tout le pourtour intérieur de la partie 42 de montage de bride et de la partie 45 de montage de buse. Dans cette structure, le passage de fluide au voisinage de la position de fermeture complète dans le boîtier 5 n'est pas directement exposé aux gaz de RGE à haute température. Dans la présente forme de réalisation, la première buse radialement extérieure 8 comporte la bride 41 et la partie cylindrique 40, de la même manière que la buse 6 selon la première forme de réalisation. La partie cylindrique 40 définit intérieurement le passage médian 12 de RGE. La bride 41 de la première buse radialement extérieure 8 est fixée à la tubulure amont 4 de RGE et au boîtier 5 à l'aide d'une pièce de fixation telle qu'un boulon, dans des conditions telles que la première bride 41 est intercalée entre la surface d'extrémité de raccordement 16 de la première bride 15 de la tubulure amont 4 de RGE et la surface d'extrémité de raccordement 47 du boîtier 5. La partie cylindrique 40 de la première buse radialement extérieure 8 comprend la saillie de montage 43, qui est disposée à l'emplacement distant de la position de fermeture complète, et l'évidement de montage 44, dont le diamètre extérieur est plus petit que celui de la saillie de montage 43, de la même manière que la partie cylindrique 40 de la buse 6 selon la première forme de réalisation. La bride 41 de la première buse radialement extérieure 8 sert de première partie insérée à force définissant une première surface insérée à force, qui est la plus éloignée de la position de fermeture complète. La première partie insérée à force de la bride 41 est insérée à force dans la première partie 51 insérée à force de la partie 42 de montage de bride. La partie cylindrique 40 de la première buse radialement extérieure 8 sert de seconde partie insérée à force définissant une seconde surface insérée à force, qui est distante de la position de fermeture complète. La seconde partie insérée à force de la partie cylindrique 40 est insérée à force dans la seconde partie insérée à force 52 de la partie 45 de montage de buse. La partie cylindrique 40 de la première buse radialement extérieure 8 a un pourtour intérieur qui définit une partie de montage à force 54 dans laquelle est montée à force la saillie de montage 72 de la première buse radialement intérieure 7. La partie de montage à force 54 sert de partie insérée à force de la première buse radialement extérieure 8. La partie de montage à force 54 est disposée dans la direction circonférentielle de manière à entourer le pourtour extérieur de la saillie de montage 72 de la première buse radialement intérieure 7. Ainsi, dans la présente forme de réalisation, la première buse radialement intérieure 7 est montée ou fixée sur la partie de montage à force 54 de la partie 35 cylindrique 40 de la première buse radialement extérieure 8, par exemple en insérant à force la surface de la saillie de montage 72. La première surface, insérée à force, de la bride 41 et la seconde surface, insérée à force, de la saillie de montage 43 sont respectivement installées dans la première partie 51, montée à force, de la partie de montage 42 de bride du boîtier 5 et dans la seconde partie 52, montée à force, de la partie de montage 45 de buse, par insertion à force. La partie cylindrique 40 de la première buse radialement extérieure 8 et le pourtour intérieur de la partie de montage 45 de buse, qui définit le passage de fluide dans le boîtier 5, définissent entre eux la couche 65 d'air d'isolation thermique de forme sensiblement cylindrique, de la même manière que pour la partie cylindrique 40 de la buse 6 selon la première forme de réalisation. La couche 65 d'air d'isolation thermique sert à limiter la transmission de chaleur de gaz de RGE à haute température depuis la première buse radialement extérieure 8 vers le boîtier 5. La couche 65 d'air d'isolation thermique est disposée sur le côté radialement extérieur de la partie coulissante dans laquelle la surface de glissement de la bague d'étanchéité 17 coulisse sur la surface d'appui 61 de bague d'étanchéité de la partie cylindrique 7a de la première buse radialement intérieure 7. Le second élément de protection 420 de boîtier entoure la surface de paroi en aval de la tige 2 de soupape par rapport au flux de gaz de RGE. Le deuxième élément de protection 420 de boîtier entoure le passage de fluide au voisinage de la position de fermeture complète en aval par rapport au flux de gaz de RGE dans le boîtier 5. Le deuxièmeélément de protection 420 de boîtier est constitué par un élément cylindrique (deuxième buse) 9. La deuxième buse 9 est, par exemple, en acier inoxydable ou en acier réfractaire. La deuxième buse 9 entoure le passage de fluide, en aval de la position de fermeture complète du volet-papillon 1, par rapport au flux de gaz de RGE, sur toute une longueur axiale prédéterminée dans le boîtier 5 et entièrement sur le pourtour intérieur de la partie 46 de montage de buse aval du boîtier 5. Dans cette structure, le passage de fluide en aval de la position de fermeture complète dans le boîtier 5 n'est pas directement exposé aux gaz de RGE à haute température. La deuxième buse 9 comprend une partie cylindrique 9a définissant intérieurement le passage aval de RGE 13. Le pourtour extérieur de la partie cylindrique 9a de la deuxième buse 9 sert de troisième partie insérée à force, définissant une troisième surface insérée à force. La troisième partie insérée à force de la deuxième buse 9 est insérée à force dans la troisième partie montée à force 53 de la partie 46 de montage de buse aval du boîtier 5. Comme décrit ci-dessus, dans la présente forme de réalisation de la soupape de RGE 170, le premier élément de protection 400 de boîtier entoure le passage de fluide au voisinage de la position de fermeture complète dans le boîtier 5. Le premier élément de protection 400 de boîtier a une structure de double tuyau constituée de la première buse radialement intérieure 7 et de la première buse radialement extérieure 8. En outre, le deuxième élément de protection 420 de boîtier, constitué par la deuxième buse 9, entoure le passage de fluide en aval de la position de fermeture complète par rapport au flux de gaz de RGE dans le boîtier 5. Ainsi, il est possible d'améliorer la résistance à la chaleur de la soupape de RGE 160, en particulier du boîtier 5. (Quatrième forme de réalisation) Comme représenté sur la Fig. 4, dans une soupape de RGE 180 selon la présente forme de réalisation, la partie 42 de montage de bride décrite à propos de la troisième forme de réalisation est absente dans le boîtier 5, et une partie formant bride 48 est disposée sur la première buse radialement extérieure 8 à la place de la bride 41 de la troisième forme de réalisation. La bride 48 selon la présente forme de réalisation est formée en agrandissant radialement vers l'extérieur de la bride 41 de la troisième forme de réalisation. Ainsi, la bride 48 selon la présente forme de réalisation a un diamètre extérieur plus grand que le diamètre extérieur de la bride 41 de la troisième forme de réalisation. La bride 48 a un pourtour annulaire comportant une partie 49 rayonnant la chaleur, qui dépasse radialement à l'extérieur pour rayonner de la chaleur vers l'air passant à l'extérieur de la tubulure amont 4 de RGE et vers le boîtier 5. Dans cette structure, la soupape de RGE 180 est apte à produire un effet de la même manière que la soupape de RGE 160 de la deuxième forme de réalisation. (Variante) Dans les formes de réalisation ci-dessus, l'actionneur de soupape pour le volet-papillon 1 de la soupape de RGE est constitué par le moteur électrique et l'actionneur électrique comportant un dispositif de transmission tel que des engrenages réducteurs. Selon une autre possibilité, l'actionneur de soupape peut être constitué par un actionneur à pression négative, qui comporte une électrovanne de commande ou une vanne de commande électrique à pression négative. L'actionneur de soupape peut être constitué par un actionneur à solénoïde tel qu'une vanne de fluide à commande électromagnétique. La gorge (gorge annulaire) pour bague d'étanchéité n'est pas forcément disposée sur le pourtour extérieur du volet-papillon 1. La bague d'étanchéité 17 n'est pas forcément disposée sur le pourtour extérieur du volet-papillon 1. Dans cette structure, la bague d'étanchéité 17 n'est pas nécessaire, si bien qu'on peut réduire le nombre des pièces et également simplifier le processus de fabrication. Le ressort hélicoïdal 3 n'est pas forcément présent. Dans cette structure, le ressort hélicoïdal 3 n'est pas nécessaire, si bien qu'il est possible de réduire le nombre de pièces et également de simplifier le processus de fabrication. La structure ci-dessus, sous la forme d'une soupape de régulation de fluide l0 dans les formes de réalisation précitées, peut être employée dans une soupape de régulation d'air d'admission telle qu'un papillon des gaz pour réguler l'entraînement d'air d'admission dans une chambre de combustion d'un moteur, au lieu d'être employée dans la soupape de RGE selon les formes de réalisation précitées. Selon une autre possibilité, la structure cidessus sous la forme d'une soupape de régulation 15 de fluide dans les formes de réalisation précitées peut être employée soit dans une soupape de régulation de gaz d'échappement, pour réguler les gaz d'échappement refoulés depuis une chambre de combustion d'un moteur, soit dans une soupape de régulation de rotation au ralenti pour réguler l'admission d'air en dérivation sur un papillon des gaz, au lieu d'être employée dans la soupape de RGE. La structure ci- 20 dessus sous la forme d'une soupape de régulation de fluide dans les formes de réalisation précitées peut être employée dans une soupape d'ouverture/fermeture de passage de fluide, une soupape de commutation de passage de fluide, ou une soupape de régulation de pression de fluide, au lieu d'être employée comme soupape de régulation d'écoulement de fluide dans les formes de réalisation précitées. La 25 structure ci-dessus sous la forme d'une soupape de régulation de fluide dans les formes de réalisation précitées peut être employée dans une soupape de régulation d'air d'admission telle qu'une soupape de régulation d'écoulement à tourbillon transversal et une soupape de régulation d'écoulement à tourbillon longitudinal. La structure ci-dessus sous la forme d'une soupape de régulation de fluide peut être 30 employée dans une soupape de régulation d'admission variable pour manipuler soit la longueur d'un passage de fluide soit la section transversale d'un passage de fluide. Le moteur 500 peut être un moteur à essence. Dans les première et seconde formes de réalisation ci-dessus, la buse 6 entoure le passage médian de RGE 12 aux abords de la position de fermeture 35 complète dans le boîtier 5, et un élément de protection de boîtier n'entoure pas le passage aval 13 de RGE en aval de la position de fermeture complète dans le boîtier 5. Selon une autre possibilité, dans les première et deuxième formes de réalisation ci-dessus, la buse 6 peut entourer le passage médian de RGE 12 aux abords de la position de fermeture complète dans le boîtier 5, et un élément de protection de boîtier peut être prévu pour entourer le passage aval de RGE 13 en aval de la position de fermeture complète dans le boîtier 5, de la même manière que dans les troisième et quatrième formes de réalisation. Les traitements tels que des calculs et des déterminations évoqués plus haut ne sont pas forcément exécutés par le SCM. Le système de commande peut avoir 10 diverses structures, dont le SCM présenté à titre d'exemple. Les structures ci-dessus des formes de réalisation peuvent être combinées de la manière appropriée | Soupape de régulation de fluide comprenant un boîtier (5) définissant intérieurement un passage de fluide. La soupape de régulation de fluide comprend en outre un obturateur (1) pour réguler un écoulement de fluide dans le passage de fluide en dégageant et en obturant le passage de fluide. La soupape de régulation de fluide comprend en outre un élément de protection inséré à force dans le boîtier (5) pour protéger le boîtier (5) contre la chaleur du flux de fluide dans le passage de fluide. Le boîtier (5) est formé par moulage sous pression d'une manière à base d'aluminium. L'élément de protection et une surface de paroi, laquelle définit le passage de fluide dans le boîtier (5), définissent entre eux une couche d'isolation thermique (63) pour limiter la transmission de chaleur du flux de fluide depuis l'élément de protection vers le boîtier (5). | Revendications 1. Soupape de régulation de fluide, comprenant : un boîtier (5) définissant intérieurement un passage de fluide ; un obturateur de soupape (1) servant à réguler un écoulement de fluide dans le passage de fluide en dégageant et en obturant le passage de fluide ; et un élément de protection (6, 7, 8) inséré à force dans le boîtier (5) pour protéger le boîtier (5) contre la chaleur du flux de fluide dans le passage de fluide, caractérisée en ce que le boîtier (5) est formé par moulage sous pression 1 o d'une matière à base d'aluminium, et l'élément de protection (6, 7, 8) et une surface de paroi, qui définit le passage de fluide dans le boîtier (5), définissent entre eux une couche d'isolation thermique (63, 64, 65) pour limiter la transmission de chaleur du flux de fluide depuis l'élément de protection (6, 7, 8) vers le boîtier (5). 15 2. Soupape de régulation de fluide selon la 1, caractérisée en ce que l'obturateur (1) a un pourtour extérieur définissant une position de fermeture complète par rapport au boîtier (5) lorsqu'un intervalle entre le pourtour extérieur de l'obturateur (1) et le boîtier (5) est minimal, et l'élément de protection (6, 7, 8) entoure la surface de paroi, qui définit le 20 passage de fluide dans le boîtier (5), aux abords de la position de fermeture complète. 3. Soupape de régulation de fluide selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'élément de protection (6, 7, 8) est en acier inoxydable ou en acier réfractaire. 4. Soupape de régulation de fluide selon l'une quelconque des 25 1 à 3, caractérisée en ce que le boîtier (5) comporte une partie de montage (45) sur laquelle est monté l'élément de protection (6, 8), l'élément de protection (6, 8) comporte une saillie de montage (43) et un évidement de montage (44), 30 la saillie de montage (43) est ajustée de manière serrée sur un pourtour intérieur de la partie de montage (45), l'évidement de montage (44) a un diamètre extérieur plus petit qu'un diamètre extérieur de la saillie de montage (43), l'évidement de montage (44) est logé librement dans le pourtour intérieur de 35 la partie de montage (45), et 35la couche d'isolation thermique (65) est un espace cylindrique ou un espace annulaire défini entre le pourtour intérieur de la partie de montage (45) et le pourtour extérieur de l'évidement de montage (44). 5. Soupape de régulation de fluide selon l'une quelconque des 5 1 à 4, comprenant en outre : une tubulure (4) de fluide ayant une première surface d'extrémité de raccordement (16), caractérisée en ce que le boîtier (5) possède une seconde surface d'extrémité de raccordement (47) opposée à la première surface d'extrémité de raccordement (16) 10 de la tubulure (4) de fluide, le boîtier (5) comporte une partie de montage (45) dans laquelle l'élément de protection (6, 8) est inséré à force, l'élément de protection (6, 8) a une partie formant bride (41, 48) de forme sensiblement annulaire, 15 la partie formant bride (41, 48) dépasse de la seconde surface d'extrémité de raccordement (47) du boîtier (5) vers la première surface d'extrémité de raccordement (16) de la tubulure (4) de fluide, et la partie formant bride (41, 48) est intercalée entre la première surface d'extrémité de raccordement (16) de la tubulure (4) de fluide et la seconde surface 20 d'extrémité de raccordement (47) du boîtier (5). 6. Soupape de régulation de fluide selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le boîtier (5) possède une seconde surface d'extrémité de raccordement (47), 25 le boîtier (5) a une partie de montage (45) dans laquelle l'élément de protection (6, 8) est inséré à force, l'élément de protection (6, 8) a une partie formant bride (48) de forme sensiblement annulaire, et la partie formant bride (48) est découverte à partir de la seconde surface 30 d'extrémité de raccordement (47) du boîtier (5). 7. Soupape de régulation de fluide selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que la partie formant bride (48) est au moins partiellement exposée à un pourtour extérieur de la tubulure (4) de fluide et à un pourtour extérieur du boîtier (5). 8. Soupape de régulation de fluide selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que la partie formant bride (48) dépasse au moins partiellement radialement vers l'extérieur depuis le pourtour extérieur de la tubulure (4) de fluide et depuis le pourtour extérieur du boîtier (5). 9. Soupape de régulation de fluide selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que l'obturateur (1) est un volet-papillon (1) sensiblement en forme de disque, et le volet-papillon (1) peut tourner par rapport au boîtier (5) pour obturer et 10 dégager le passage de fluide. 10. Soupape de régulation de fluide selon la 9, caractérisée en ce que le volet-papillon (1) a un pourtour extérieur définissant une position de fermeture complète par rapport à l'élément de protection (6, 7) lorsqu'un intervalle entre le pourtour extérieur du volet-papillon (1) et l'élément 15 de protection (6, 7) est minimal, l'élément de protection (6, 7) a un pourtour intérieur définissant une surface de contact aux abords de la position de fermeture complète, et le pourtour extérieur du volet-papillon (1) définit une surface de coulissement qui glisse sur la surface de contact de l'élément de protection (6, 7) 20 lorsque le volet-papillon (1) bouge pour obturer le passage de fluide. 11. Soupape de régulation de fluide selon la 10, caractérisée en ce que le boîtier (5) a une partie de montage (42, 45) dans laquelle l'élément de protection (6, 7) est inséré à force, l'élément de protection (6, 7) a un pourtour extérieur définissant une surface 25 insérée à force au moyen de laquelle l'élément de protection (6, 7) est ajusté de manière serrée sur la partie de montage (42, 45) du boîtier (5), et la surface insérée à force est distante de la position de fermeture complète. 12. Soupape de régulation de fluide selon la 9, comprenant en outre : 30 une bague d'étanchéité (17) disposée sur un pourtour extérieur du volet-papillon (1) pour assurer une étanchéité entre le volet-papillon (1) et l'élément de protection (6, 7), caractérisée en ce que le pourtour extérieur du volet-papillon (1) définit une position de fermeture complète par rapport à l'élément de protection (6, 7) lorsque un intervalle entre le pourtour extérieur du volet-papillon (1) et l'élément de protection (6, 7) est minimal, l'élément de protection (6, 7) a un pourtour intérieur définissant une surface de contact aux abords de la position de fermeture complète, et la bague d'étanchéité (17) a une surface de coulissement qui glisse sur la surface de contact de l'élément de protection (6, 7) lorsque le volet-papillon (1) bouge pour obturer le passage de fluide. 13. Soupape de régulation de fluide selon la 12, caractérisée en ce que le boîtier (5) comporte une partie de montage (42, 45) dans laquelle l'élément de protection (6, 7) est inséré à force, l'élément de protection (6, 7) a un pourtour extérieur définissant une surface insérée à force au moyen de laquelle l'élément de protection (6, 7) est ajusté de manière serrée sur la partie de montage (42, 4.5) du boîtier (5), et la surface insérée à force est distante de la position de fermeture complète. 14. Soupape de régulation de fluide selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce que l'élément de protection (7, 8) comporte un élément intérieur cylindrique (7) recevant l'obturateur (1) pour obturer et dégager le passage de fluide, et l'élément de protection (7, 8) comporte en outre un élément extérieur cylindrique (8) disposé sur un côté radialement extérieur de l'élément intérieur cylindrique (7). 15. Soupape de régulation de fluide selon la 14, caractérisée en ce que le boîtier (5) comporte une partie de montage (45) dans laquelle l'élément extérieur cylindrique (8) est inséré à force, et l'élément extérieur cylindrique (8) est ajusté de manière serrée sur la partie de montage (45) du boîtier (5). 16. Soupape de régulation de fluide selon la 14 ou 15, caractérisée en ce que l'élément extérieur cylindrique (8) comporte une partie de montage (54) dans laquelle l'élément intérieur cylindrique (7) est inséré à force, et l'élément intérieur cylindrique (7) est ajusté de manière serrée sur la partie de montage (54) de l'élément extérieur cylindrique (8). 17. Soupape de régulation de fluide selon l'une quelconque des 14 à 16,caractérisée en ce que l'élément intérieur cylindrique (7) et l'élément extérieur cylindrique (8) définissent entre eux une première couche d'isolation thermique (63, 64) pour limiter la transmission de chaleur du flux de fluide depuis l'élément intérieur cylindrique (7) vers l'élément extérieur cylindrique (8), et la surface de paroi, qui définit le passage de fluide dans le boîtier (5), et l'élément extérieur cylindrique (8) définissent entre eux une seconde couche d'isolation thermique (65) pour limiter la transmission de chaleur du flux de fluide depuis l'élément extérieur cylindrique (8) vers le boîtier (5). 18. Soupape de régulation de fluide selon l'une quelconque des 1 o 1 à 17, caractérisée en ce que l'obturateur (1) a un pourtour extérieur définissant une position de fermeture complète par rapport au boîtier (5) lorsqu'un intervalle entre le pourtour extérieur de l'obturateur (1) et le boîtier (5) est minimal, l'élément de protection (7, 8) comporte un premier élément de protection 15 (400) qui entoure la surface de paroi, laquelle définit le passage de fluide dans le boîtier (5), aux abords de la position de fermeture complète, et l'élément de protection (7, 8) comporte en outre un second élément de protection (420) qui entoure la surface de paroi, laquelle définit le passage de fluide dans le boîtier (5), en aval de la position de fermeture complète par rapport au flux de 20 fluide. 19. Soupape de régulation de fluide selon la 18, caractérisée en ce que le premier élément de protection (400) et le second élément de protection (420) sont en acier inoxydable ou en acier réfractaire. 25 | F | F16,F02 | F16K,F02D,F02M,F16L | F16K 1,F02D 9,F02M 25,F16L 59 | F16K 1/32,F02D 9/10,F02M 25/07,F16L 59/147 |
FR2898462 | A1 | DRAIN THERMIQUE POUR CARTE ELECTRONIQUE COMPORTANT DES ELEMENTS EN GRAPHITE | 20,070,914 | GRAPHITE. Le domaine de l'invention est celui de l'évacuation de la chaleur des cartes électroniques en fonctionnement et plus spécifiquement des dispositifs électroniques comportant un drain thermique. Les composants des cartes électroniques dissipent une quantité importante de chaleur. Ainsi, une puce électronique de moins de un centimètre carré peut dissiper plus de 10 watts de puissance, provoquant une augmentation significative de la température des composants et des circuits électroniques associés. Cette élévation de température peut atteindre plusieurs dizaines de degrés. Elle est d'autant plus significative que, pour certaines applications professionnelles, les cartes électroniques sont situées dans un environnement déjà placé à température élevée. C'est le cas de certaines applications aéronautiques. Or, les caractéristiques, la fiabilité et la durée de vie d'un grand nombre de composants électroniques sont intimement liées à la température. Il est donc vital pour la sûreté de fonctionnement d'un dispositif électronique que la chaleur soit contrôlée et évacuée dans de bonnes conditions et de façon reproductible. On sait que le transfert de chaleur peut se produire par : • Rayonnement thermique. Un corps chaud émet naturellement un rayonnement thermique. Cette émission est naturellement insuffisante pour permettre une évacuation efficace de la chaleur ; • Convection thermique. Lorsque le corps chaud est en contact avec des fluides gazeux ou liquides en mouvement, une partie de l'énergie thermique est transférée au fluide. Pour que la convection soit efficace, il est préférable que la circulation du fluide soit forcée de façon à optimiser l'échange thermique. Par conséquent, il faut nécessairement des moyens de pompage et d'évacuation du fluide. Par exemple, lorsque le fluide est un gaz, on provoque une ventilation forcée au moyen de ventilateurs ; • Conduction thermique : elle a lieu entre deux corps à des températures différentes, reliées entre eux par une substance solide, liquide ou gazeuse, dans laquelle l'énergie thermique se propage grâce à des chocs non élastiques entre les molécules. L'évacuation de la chaleur par conduction thermique est préférée lorsque, pour des problèmes de poids, d'encombrement et de coût, on ne dispose pas de la possibilité d'utiliser la convection thermique qui nécessite des moyens particuliers d'extraction et d'évacuation de la chaleur. C'est le mode d'évacuation retenu pour un certain nombre de calculateurs électroniques et notamment de calculateurs embarqués sur aéronefs. Pour réaliser cette évacuation par conduction, on utilise généralement des drains thermiques externes disposés au-dessus des cartes électroniques. Le brevet EP 1243169 intitulé module électronique à haut pouvoir de refroidissement décrit ce type de dispositif illustré en figure 1. Une carte électronique 1 comporte des composants 2. Généralement, comme représenté en figure 1, ces composants comportent une puce centrale 20 de petites dimensions qui constitue la principale source d'émission thermique. Pour évacuer la chaleur dégagée par ces composants, le drain thermique comporte essentiellement une plaque métallique 3 disposée parallèlement au plan de la carte. La carte électronique et la plaque sont montées dans un bâti 10 sur des supports 11. La plaque métallique comporte en regard des composants 2 des surépaisseurs 4. La conductivité thermique est assurée par des plots 5 de pâte thermique disposés entre la plaque métallique 3 et le dessus des composants 2. Elle est connue également sous le terme anglo-saxon de thermal pad . L'efficacité du transfert de chaleur dépend de certaines caractéristiques de la pâte thermique qui sont : • Sa conductivité thermique ; • Son épaisseur ; • Son taux de compression. 3 L'utilisation de pâte thermique présente plusieurs inconvénients liés d'une part à sa médiocre conductivité et d'autre part, aux tolérances cumulées des cartes électroniques et de leurs composants qui permettent difficilement de disposer la juste épaisseur de pâte thermique et d'obtenir la bonne compression : • Ou l'épaisseur est trop importante et la pâte peut fluer sur les composants ou sur le circuit électronique, entraînant des pannes ou des court-circuits ; • Ou l'épaisseur est trop faible et il peut y avoir création d'une lame d'air entre la pâte et la plaque métallique, entraînant une rupture du pont thermique entre le composant et le drain thermique ; De plus, si la pression exercée par la pâte sur le composant est trop forte, il peut y avoir rupture ou dégradation du composant, certaines 15 puces des composants électroniques étant particulièrement fragiles. L'objet de l'invention est d'améliorer sensiblement les performances des drains thermiques en utilisant des pièces en graphite hautement conductrices de la chaleur. Plusieurs modes de réalisation d'un 20 drain selon l'invention permettent de simplifier sensiblement les contraintes industrielles liées aux tolérances mécaniques de l'ensemble carte électronique-drain et aux problèmes de montage du drain. Plus précisément, l'invention a pour objet un drain thermique pour 25 carte électronique comprenant au moins une plaque conductrice de la chaleur disposée substantiellement parallèlement à une carte électronique comportant au moins un composant électronique dont la partie inférieure est en contact avec ladite carte électronique, caractérisé en ce que ladite plaque comporte une pièce en graphite dont la partie inférieure est en contact 30 thermique avec la partie supérieure du composant. Avantageusement, une lame élastique souple conductrice de la chaleur est disposée entre la partie supérieure du composant et la partie inférieure de la pièce en graphite, ladite pièce en graphite pouvant être liée à la plaque conductrice au moyen d'attaches élastiques de type lames à 35 ressort. Avantageusement, une couche de pâte thermique est disposée entre la partie supérieure de la pièce en graphite et la plaque conductrice. Avantageusement, une pièce métallique élastique peut également être disposée entre la partie supérieure de la pièce en graphite et la plaque conductrice, ladite pièce métallique pouvant avoir des dimensions voisines de celles du composant, ladite pièce métallique pouvant également être liée à la carte électronique. Avantageusement, une couche de pâte thermique est disposée entre ladite pièce métallique et la plaque conductrice et la pièce métallique 10 peut être un alliage de cuivre et de béryllium. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce ;aux figures annexées parmi lesquelles : 15 • La figure 1 représente une vue en coupe d'un drain thermique selon l'art antérieur ; • La figure 2 représente une vue en coupe d'une première variante de réalisation d'un drain thermique selon l'invention ; • La figure 3 représente une vue en coupe d'une seconde 20 variante de réalisation d'un drain thermique selon l'invention ; • La figure 4 représente une vue en coupe d'une troisième variante de réalisation d'un drain thermique selon l'invention ; Le drain thermique selon l'invention comporte essentiellement une 25 pièce en graphite dont la partie inférieure est en contact thermique avec la partie supérieure du composant électronique à refroidir. II existe plusieurs modes de réalisation possibles. La figure 2 représente un premier exemple de réalisation du drain. Dans ce cas, l'ensemble carte électronique ù drain comporte 30 successivement : • La carte électronique 1 ; • Un composant électronique 2 comportant éventuellement une puce 20 ; • Une pièce en graphite 6 ; 35 • Une plaque conductrice de la chaleur 3. Classiquement, la pièce en graphite a sensiblement la forme d'un parallélépipède rectangle, son épaisseur est comprise entre 2 à 4 millimètres et ses autres dimensions sont de l'ordre de un à plusieurs centimètres. La plaque conductrice 3 peut être reliée à la carte électronique 1 comme indiqué sur la figure 2. Pour assurer un bon contact thermique entre le composant 2 et la pièce en graphite 6, la pièce en graphite est montée dans la plaque conductrice au moyen de lames ressort 7 de façon à compenser les tolérances mécaniques existant entre la carte électronique et le drain, la pièce en graphite exerçant une légère pression sur le composant, les puces en silicium étant généralement fragiles. On peut encore améliorer ce contact en interposant entre le composant et la pièce en graphite une lame 8 élastique souple conductrice de la chaleur et de faible épaisseur. Cette pièce fait office d'interface thermique. Son épaisseur est de quelques dixièmes de millimètre. Elle peut être réalisée par exemple dans un simili carbone souple ou dans un matériau à changement de phase. La figure 3 représente un second exemple de réalisation du drain. Dans ce cas, l'ensemble carte électronique ù drain comporte successivement : • La carte électronique 1 ; • Un composant électronique 2 comportant éventuellement une puce ; • Une pièce en graphite 6 ; • Une épaisseur de pâte thermique 5 ; • Une plaque conductrice de la chaleur 3. Comme précédemment, on peut interposer entre le composant et la pièce en graphite une lame 8 élastique souple conductrice de la chaleur et de faible épaisseur. Cette solution permet d'améliorer: • la tenue du drain aux environnements vibratoires sévères auxquels sont soumis, par exemple, les calculateurs électroniques embarqués sur aéronefs en conditions de vol. • l'étanchéité entre l'extérieur du drain et les composants de la carte électronique, le composant étant protégé par la plaque conductrice 3. 25 30 35 La figure 4 représente un troisième exemple de réalisation du drain. Dans ce cas, l'ensemble carte électronique ù drain comporte successivement : • La carte électronique 1 ; • Un composant électronique 2 comportant éventuellement une puce ; • Une pièce en graphite 6 ; • Une pièce métallique 9 ; • Une épaisseur de pâte thermique 5 ; • Une plaque conductrice de la chaleur 3. Cette disposition a plusieurs avantages. La pièce métallique 9 peut être reliée comme la plaque 15 conductrice 3 à Na carte électronique et ainsi contribuée à l'évacuation de la chaleur. Elle peut être de dimensions équivalentes à celles du composant et assurer le maintien de la pièce en graphite au-dessus du composant. En effet, si la pièce en graphite n'est maintenue au-dessus du composant que 20 par la plaque conductrice, il est possible qu'au cours de l'opération de montage de cette dernière sur la carte électronique, la pièce en graphite, n'étant pas encore maintenue, bouge. Dans ce cas, le contact thermique est dégradé. II est difficile, voire impossible de s'en rendre compte, la pièce en graphite étant masquée par la plaque conductrice. On évite ce problème en 25 interposant une pièce métallique de dimensions équivalentes à celles du composant et en la fixant sur la carte électronique. On est ainsi assuré de la bonne position de la pièce en graphite au-dessus du composant | Le domaine de l'invention est celui de l'évacuation de la chaleur des cartes électroniques en fonctionnement et plus spécifiquement des dispositifs électroniques comportant un drain thermique.Le drain thermique pour carte électronique selon l'invention comprend au moins une plaque (3) conductrice de la chaleur disposée substantiellement parallèlement à une carte électronique (1) comportant au moins un composant électronique (2) dont la partie inférieure est en contact avec ladite carte électronique, ladite plaque comportant une pièce en graphite (6) dont la partie inférieure est en contact thermique avec la partie supérieure du composant (9). Plusieurs variantes du drain selon l'invention sont décrites. | 1. Drain thermique pour carte électronique comprenant au moins une plaque (3) conductrice de la chaleur disposée substantiellement parallèlement à une carte électronique (1) comportant au moins un composant électronique (2) dont la partie inférieure est en contact avec ladite carte électronique, caractérisé en ce que ladite plaque comporte une pièce en graphite (6) dont la partie inférieure est en contact thermique avec la partie supérieure dudit composant. 2. Drain thermique selon la 1, caractérisé en ce qu'une lame (8) élastique souple conductrice de la chaleur est disposée entre la partie supérieure du composant (2) et la partie inférieure de la pièce en graphite (6). 3. Drain thermique selon la 1, caractérisé en ce que 15 la pièce en graphite (6) est liée à la plaque conductrice (3) au moyen d'attaches (7) élastiques de type lames à ressort. 4. Drain thermique selon la 1, caractérisé en ce qu'une couche (5) de pâte thermique est disposée entre la partie supérieure 20 de la pièce en graphite (6) et la plaque conductrice (3). 5. Drain thermique selon la 1, caractérisé en ce qu'une pièce métallique (9) élastique est disposée entre la partie supérieure de la pièce en graphite (6) et la plaque conductrice (3). 6. Drain thermique selon la 5, caractérisé en ce ladite pièce métallique (9) a des dimensions voisines de celles du composant (2). 30 7. Drain thermique selon la 5, caractérisé en ce ladite pièce métallique (9) est fixée sur la carte électronique (1). 25 5 8. Drain thermique selon la 5, caractérisé en ce qu'une couche (5) de pâte thermique est disposée entre la pièce métallique (9) et la plaque conductrice. 9. Drain thermique selon la 5, caractérisé en ce la pièce métallique (9) est un alliage de cuivre et de béryllium. | H | H05,H01 | H05K,H01L | H05K 7,H01L 23 | H05K 7/20,H01L 23/36 |
FR2892146 | A1 | DISPOSITIF DU TYPE ESCABEAU / ECHELLE DE SECURITE CONSTITUE DE DEUX ELEMENTS ET DE MOYENS ASSURANT LA STABILITE, ET POSSEDANT UN POSTE DE TRAVAIL INTEGRE | 20,070,420 | Secteur technique de l'invention et problème posé : 10 La présente invention se situe dans le domaine des moyens d'ascension spécifiques ou échelles ou escabeaux (ci après ensemble échelles ) d'accès spécifiques ; notamment les échelles à usage industrielles en aluminium ou en fibres composites pour l'accès aux réseaux électriques basse et moyenne tension (fibres composites utilisée dans le but d'éviter 15 toute électrocution). Le nouveau décret du 1 er septembre 2004, restreint considérablement l'usage des échelles classiques , celles-ci ne peuvent servir que de 20 moyen d'accès et non plus de poste de travail. Or une très grande majorité des interventions sur poteaux électriques et sur les façades équipées de supports électriques se fait avec cet équipement classique qui est transportable facilement dans tous les lieux difficiles ou les nacelles et autres équipements ne sont pas appropriées. Ce décret 25 a pour but essentiel de réduire grandement le risque de chute liées à une intervention en hauteur. Il était donc nécessaire de développer un nouveau concept pour rendre conforme à la législation cet outil. Résumé de l'invention : 35 La présente invention permet de créer un dispositif d'ascension et de travail, du type échelle avec poste de travail sécurisé, conforme à la législation, possédant un poste de travail ergonomique (c'est-à-dire un plan horizontal avec rambarde et plinthe), facilement manutentionnable par un seul opérateur 40 La présente invention se caractérise par un assemblage rapide d'au moins deux éléments sur la zone de déploiement du dispositif, assurant obligatoirement la stabilité au sol requise, sans possibilité pour l'opérateur de ne pas mettre en place tous les moyens de sécurité requis. 30 L'innovation porte sur un dispositif constitué d'un élément inférieur supportant un jeu de haubans de stabilisation, comprenant des jambes de stabilisation, et d'un élément supérieur coulissant, intégrant une plate-forme de travail rabattable. Cette outil permettra également de conserver des équipes mono-technicien, car peut se mettre facilement en place par une seule personne. 10 Art antérieur : Il existe plusieurs équipements d'accès pour des travaux en hauteur : les 15 nacelles, les échafaudages, ou les échelles, etc... Dans le cas des nacelles ou produits équivalents, au moins deux techniciens doivent intervenir. On connaît également des moyens lourds existant sur des chantiers, mais 20 ces derniers sont très difficilement transportables pour une intervention de quelques minutes, par exemple en plein champs ou dans une rue piétonne. Quelques tentatives ont été réalisées pour greffer une nacelle légère sur 25 les barreaux d'une échelle, mais cette configuration est peu pratique car elle impose une ascension avec une charge importante. On connaît des échelles coulissantes sur lesquelles l'opérateur vient accrocher au niveau souhaité un poste de travail. Par contre, une telle 30 configuration ne permet pas de garantir une parfaite sécurité à l'opérateur car celui-ci doit monter à l'échelle afin de pouvoir accrocher son poste de travail. Il est donc potentiellement en danger pendant toute la montée puisqu'il porte avec lui l'équipement, limitant sa stabilité sur l'échelle. 35 II existe également des échelles avec un poste de travail intégré construits suivant la norme des PIR/PIRL ( plate-formes roulantes) mais ceux-ci sont lourds car ils ont toutes les fonctions nécessaires sur un seul ensemble (2 éléments de l'échelle + haubans latéraux + poste de travail). Cet inconvénient rend difficile leur utilisation par une personne seule. De plus, 40 ces produits ne permettent pas de travailler en extérieur car ils sont peu maniables 45 Description de l'invention : 5 La présente invention concerne donc un dispositif (1) du type escabeau / échelle de sécurité constitué de deux éléments et de moyens assurant la stabilité, et possédant un poste de travail intégré, permettant un accès sécurisé lors de travaux en hauteur. La présente invention permet de 10 créer une échelle, possédant un poste de travail ergonomique et sécurisé (2), grâce à un assemblage rapide d'au moins deux éléments (3, 4) sur la zone de déploiement de l'équipement. La figure 1 est une vue en perspective représentant le dispositif selon la 15 présente invention. La figure 2 est une vue en perspective représentant le premier élément (3) dudit dispositif selon l'invention. La figure 3 est une vue en perspective représentant le second élément (4) dudit dispositif selon l'invention. 20 La figure 4 est une vue latérale représentant la partie coudée (12) supérieure de la jambe de stabilisation, en position repliée, selon la présente invention, puis en position dépliée. Lesdits au moins deux éléments coulissent l'un par rapport à l'autre. Le 25 premier élément (3) ( élément de base ) repose sur le sol et est équipé de moyens assurant la stabilité composés par deux jambes de stabilisation (5) latérales, fixées au montants de l'échelle (9) et parallèles à ceux-ci. Ces jambes sont déployables pour permettre de créer quatre appuis éloignés du centre gravité. Cette configuration permet d'utiliser 30 l'échelle sans être en appui contre une façade ou contre un poteau. De plus, pour utiliser ce premier élément (3) et lui greffer le deuxième élément (4) portant le poste de travail (2) , il est nécessaire (c'est-à-dire 35 obligatoire) de déployer les deux jambes afin de le stabiliser sans qu'il soit en appui sur un support. Ceci dans le but de garantir une sécurité maximale à l'utilisateur, qui ne peut pas se servir de l'échelle sans les jambes de stabilisation. Lesdites jambes (5) sont télescopiques ce qui permet de s'adapter à tout type de sol y compris en pente. 40 Le second élément (4) est donc équipé d'un poste de travail ergonomique (2) comportant une plate-forme horizontale et un garde corps de retenue. Ladite plate-forme de travail (2) est rabattable, afin de limiter 45 l'encombrement et ainsi pouvoir faciliter la manipulation de cet élément. 3 La présente invention concerne également des moyens qui forcent l'opérateur à déployer les jambes de sécurité, faute de quoi le montage ne peut se faire. Le premier moyen forçant l'utilisateur à déployer le jambes de stabilisation concerne un moyen mécanique de type goupille (ou tout autre moyen accessible à l'homme du métier), présentant une section droite spéciale comme une clé , non disponible dans le commerce et non facilement reproductible, placé au niveau du premier élément (3) et qui bloque (en position échelle fermée) les jambes qui sont comprimées contre les montants de l'échelle par exemple à l'aide de moyens résilients (ressorts, ressort-gaz). Par ailleurs, ce moyen de type goupille ou analogue est nécessaire pour assembler le second élément (4) et/ou déployer la plate forme ou poste de travail (2) (il suffit pour cela que ces éléments comportent des trous possédant la même géométrie particulière, en section droite, que la goupille ûclé, et que cette goupille soit obligatoire pour les verrouiller) Lorsque l'on retire ce moyen pour pouvoir l'utiliser pour assembler le second élément d'échelle (4) et/ou déployer la plate forme (2), ce qui ne peut pas être évité par l'opérateur, on libère inévitablement les jambes qui viennent se placer automatiquement, grâce aux ressorts, dans leur position adéquate de stabilisation . Ainsi l'utilisateur ne peut en aucun cas assembler et déployer l'échelle en hauteur, et/ou déployer le poste de travail, sans que les jambes 30 définissent un polygone de sécurité par rapport au centre de gravité. Un second moyen concerne les jambes (5), qui dans leur position repliée, empêchent le montage du second élément (4) au dessus du premier 35 élément (3) ; en effet en position repliée, de part leur forme coudée en partie supérieure (12), les jambes bloquent le passage du second élément au niveau des glissières (10), obligeant ainsi l'utilisateur, s'il veut utiliser le dispositif, à déployer les jambes pour greffer le second élément (4) (portant le poste de travail (2)) au premier élément (3). 40 Le troisième moyen concerne ledit poste de travail (2) qui se déploie en portefeuille par simple gravité, pour cela il est nécessaire que que la partie d'échelle du dispositif soit inclinée à environ 20 û 30 par rapport à la verticale, de préférence 25 . Cette inclinaison est atteinte lorsque le dispositif est complètement stabilisé avec ses jambes (5) déployées. Il est donc totalement indispensable que les jambes (5) du dispositif soient correctement déployées, car dans le cas contraire, le poste de travail ne pourrait pas se déployer, rendant l'utilisation de cette échelle inutile. Le déploiement des jambes est facilité par la présence de trois haubans, de préférence fixes et rigides (6, 7, 8), permettant de placer correctement les jambes. Le déploiement des haubans est réalisé selon un principe mécanique bien connu de l'homme du métier. Les deux haubans latéraux (6, 7) pivotent sur un axe fixe situé au bas des montants et sont reliés à l'élément coulissant des jambes. Le troisième hauban (8) est placé entre les deux jambes (5) et est de longueur déterminée. Cette construction permet à l' opérateur de ne peut pas se tromper dans le positionnement des jambes (donc dans la triangulation des points d'appuis) , assurant ainsi sa sécurité maximale. Chacun des deux éléments (3, 4) est équipé de deux montants parallèles (9), d'un ensemble de barreaux, formant une échelle, de préférence de patins d'appuis aux deux extrémités, et de préférence d'un parachute de sécurité. L'un des deux éléments (3, 4), voire les deux éléments peuvent être en matériau isolant (fibre de verre, etc ) pour conférer à l'ensemble un caractère isolant et le rendre apte au travail sous tension, mais bien sûr ils peuvent être réalisés en tout matériau accessible à l'homme du métier. Le poids desdits au moins deux éléments est environ de 25 kg chacun, permettant d'être transportés et manipulés par un seul utilisateur. Le poids admissible par l'échelle est de 150kg conformément aux normes applicables aux produits équivalents. L'opérateur assemble lesdits au moins deux éléments (3, 4) sur place en positionnant d'abord le premier élément (3) sur le site de travail. Une fois que cet élément de base est correctement positionné et stabilisé, l'opérateur se place face au premier élément et positionne en toute sécurité le second élément (4). Ledit second élément (portant la plate-forme) coulisse sur le premier élément (par un système de corde / poulie bien connu de l'homme du métier) permettant ainsi une mise en place du dispositif (1) complet, facilement et rapidement. La fixation des deux éléments (3, 4) se fait par tout moyen connu par l'homme du métier. Par exemple, nous avons représenté des glissières (10) équipées de patins à faible coefficient de frottement. Le coulissement du deuxième élément permet de positionner la plate-forme à des hauteurs variables en fonction de la nature de l'opération a effectuer, et à la hauteur à laquelle se situe celle-ci. 10 La mise en place complète du dispositif (1) selon la présente invention, est inférieure à environ 10 min grâce au déploiement facilité des haubans et des jambes de maintien. Elle est réalisée très facilement par une seule personne ce qui permet de maintenir les équipes de mono-technicien. 15 De plus, il est impossible de monter le dispositif d'une manière autre que celle envisagée par le constructeur, assurant encore une fois, une sécurité maximale et incontournable de l'utilisateur. Un principe de stabilisateur (11) compensateur pourrait-être ajouté au 20 premier élément en contact au sol si la déclivité était trop importante. Cet équipement de compensation de niveau fonctionne par un principe de vérins gaz qui se déploient par simple pression sur une pédale et permet à un bras télescopique de sortir d'une des jambe de compensation et de prendre appui au sol. 25 Selon un mode de réalisation de la présente invention, le principe de blocage de la plate-forme (2) en position pourrait être réalisé par 2 doigts d'indexage qui viennent se positionner dans deux logements matérialisant l'ouverture mini et maxi de la plate-forme. L'opérateur les déverrouille 30 avant de dresser le deuxième élément. Pour le repliement, il faut également déverrouiller les indexeurs ce qui permettra à la plate-forme de se replier grâce à deux roues de pivotement. 35 L'invention couvre également tous les modes de réalisation et toutes les applications qui seront directement accessibles à l'homme de métier à la lecture de la présente demande, et de ses connaissances propres.5 | La présente invention concerne donc un dispositif (1) du type escabeau / échelle de sécurité constitué de deux éléments et de moyens assurant la stabilité, et possédant un poste de travail intégré, permettant un accès sécurisé lors de travaux en hauteur. La présente invention permet de créer une échelle, possédant un poste de travail ergonomique et sécurisé (2), grâce à un assemblage rapide d'au moins deux éléments (3, 4) sur la zone de déploiement de l'équipement.Lesdits au moins deux éléments coulissent l'un par rapport à l'autre. Le premier élément (3) ( « élément de base») repose sur le sol et est équipé de moyens assurant la stabilité composés par deux jambes de stabilisation (5) latérales, fixées au montants de l'échelle (9) et parallèles à ceux-ci. Ces jambes sont déployables pour permettre de créer quatre appuis éloignés du centre gravité. Cette configuration permet d'utiliser l'échelle sans être en appui contre une façade ou contre un poteau. La présente invention concerne également des moyens qui forcent l'opérateur à déployer les jambes de sécurité, faute de quoi le montage ne peut se faire. | 1. Dispositif d'ascension et de travail (1) du type escabeau / échelle de sécurité, caractérisé en ce qu'il possède un poste de travail ergonomique (2) (c'est-à-dire un élément horizontal avec rambarde et plinthe), grâce à un assemblage rapide d'au moins deux éléments (3, 4) sur la zone de déploiement de l'équipement, en ce que lesdits au moins deux éléments (3, 4) coulissent l'un sur l'autre, et en ce que le premier élément (3) repose sur le sol et est équipé de moyens assurant la stabilité , composés de deux jambes de stabilisation latérales déployables (5), permettant de créer quatre appuis éloignés du centre gravité, c'est-à-dire un polygone de sécurité,et des moyens adaptés pour forcer l'opérateur à déployer les jambes de sécurité, faute de quoi l'assemblage ne peut se faire ni l'utilisation de l'échelle. 2 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens forçant l'opérateur à déployer les jambes de sécurité sont constitués par au moins l'un des moyens suivants : un moyen mécanique de type goupille (ou tout autre moyen accessible à l'homme du métier), présentant une section droite spéciale comme une clé , non disponible dans le commerce et non facilement reproductible, placé au niveau du premier élément (3) et qui bloque (en position échelle fermée) les jambes qui sont comprimées contre les montants de l'échelle, par exemple à l'aide de moyens résilients (ressorts, ressorts-gaz, etc) ; ce moyen de type goupille ou analogue est nécessaire pour assembler le second élément (4) et/ou déployer la plate forme ou poste de travail (2) (il suffit pour cela que ces éléments comportent des trous possédant la même géométrie particulière, en section droite, que la goupille ûclé, et que cette goupille soit obligatoire pour les verrouiller) ; lorsque l'on retire ce moyen pour pouvoir l'utiliser pour assembler le second élément d'échelle (4) et/ou déployer la plate forme (2), ce qui ne peut pas être évité par l'opérateur, on libère inévitablement les jambes qui viennent se placer automatiquement, grâce aux ressorts, dans leur position adéquate de stabilisation ; des jambes (5) coudées, qui dans leur position repliée empêchent le montage du second élément (4) au dessus du premier élément (3) ; en effet en position repliée, de part leur forme coudée en partie supérieure (12) , les jambes bloquent le passage du second élément au niveau des glissières (10) ;45ledit poste de travail (2) (replié sur lui-même lorsque l'élément (4) n'est pas positionné sur ledit premier élément (3)) - qui se déploie en portefeuille par simple gravité, si la partie d'échelle du dispositif est inclinée à environ 20 û 30 par rapport à la verticale, de préférence 25 - et cette inclinaison adéquate étant atteinte seulement lorsque le dispositif (1) est complètement stabilisé avec ses jambes (5) correctement déployées. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit poste de travail ergonomique (2) comporte une plate-forme horizontale et un garde corps de retenue, et en ce que le principe de blocage de la plate-forme (2), dudit dispositif, en position est réalisé par deux doigts d'indexage qui viennent se positionner dans deux logements matérialisant l'ouverture mini et maxi de la plate-forme, en ce que l'opérateur les déverrouille avant de dresser le deuxième élément (4), et en ce que pour le repliement, il faut également déverrouiller les indexeurs ce qui permettra à la plate-forme (2) de se replier grâce à deux roues de pivotement. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend trois haubans de préférence fixes et rigides (6, 7, 8) de disposition des jambes, ces haubans sont déployés en faisant pivoter les deux haubans latéraux (6, 7), reliés à l'élément coulissant des jambes (5), sur un axe fixe situé au bas des montants, en ce que le troisième hauban (8) est placé entre les deux jambes (5) et est de longueur déterminée pour permettre le respect de la triangulation des points d'appui. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisé en ce que les jambes (5) sont télescopiques permettant au dispositif (1) de s'adapter à tout type de sol y compris en pente. 6. Dispositif selon l'une quelconque des , caractérisé en ce que chacun desdits deux éléments (3, 4) est équipé de deux montants 35 parallèles (9), d'un ensemble de barreaux, de patins d'appuis aux deux extrémités, et d'un parachute de sécurité. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'un des deux éléments (3, 4), voire les deux 40 éléments, sont en matériau isolant (fibre de verre, etc) pour conférer à l'ensemble un caractère isolant et le rendre apte au travail sous tension.8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif est assemblé sur place en positionnant d'abord le premier élément (3) sur le site de travail, puis une fois que cet élément de base est correctement positionné et stabilisé, l'opérateur se place face au premier élément et positionne en toute sécurité le second élément (4), ledit second élément (portant la plate-forme (2)) coulisse ensuite sur le premier élément (par un système de corde / poulie) permettant ainsi une mise en place du dispositif complet facilement et rapidement, et en ce que le coulissement du deuxième élément (4) permet de positionner la plate-forme (2) à des hauteurs variables en fonction de la nature de l'opération a effectuer, et à la hauteur à laquelle se situe celle-ci. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la fixation des deux éléments (3, 4) se fait par des glissières équipées de patins (10) à faible coefficient de frottement. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la mise en place du dispositif (1), grâce au déploiement facilité des haubans (6, 7, 8) et des jambes de maintien (5) ne peut être réalisé d'une autre manière que celle envisagée par le constructeur et peut être effectué par une personne seule. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif (1) comprend un principe de stabilisateur compensateur (11), ajouté au premier élément (3) en contact au sol si la déclivité est trop importante, en ce que cet équipement de compensation de niveau (11) fonctionne par un principe de vérins gaz qui se déploient par simple pression sur une pédale et permet à un bras télescopique de sortir d'une des jambe de compensation et de prendre appui au sol. | E | E06 | E06C | E06C 1 | E06C 1/22,E06C 1/393 |
FR2890808 | A1 | CARACTERISATION DE SPECTRE POUR EQUIPEMENTS DE COMMUNICATION | 20,070,316 | La présente invention concerne la caractérisation fine de spectre, notamment pour des équipements de communication numérique, en contexte 5 radioélectrique ou filaire. L'invention trouve une application avantageuse, mais non limitative, à la communication en modulation OFDM, notamment à la communication cognitive et agile en fréquences. Le terme "communication cognitive" découle du vocable anglo-saxon "cognitive radio" et désigne une communication intelligente dans laquelle les équipements sont capables de changer de fréquences en dynamique et sur une large plage de fréquences (par exemple quelques GHz, d'où aussi le terme "agile en fréquences"). Par ailleurs, il est rappelé que la modulation OFDM (pour "Orthogonal Frequency Division Multiplexing") permet de répartir un train binaire de haut débit en une multitude de trains (ou canaux), modulés à bas débits. Chacun de ces sous-canaux est modulé par une fréquence différente, l'espacement entre fréquences restant constant. Ces fréquences constituent une base orthogonale dans laquelle le spectre du signal OFDM présente une occupation optimale de la bande allouée. Ainsi, la modulation OFDM assure une répartition d'un débit important sur une série de sous-porteuses orthogonales et modulées à bas débits. Ces sous- porteuses se présentent généralement comme d'étroites bandes de fréquences. Un des buts de la présente invention est préférentiellement de permettre à des équipements de communication de: mesurer et caractériser l'occupation spectrale sur une gamme de fréquences dans laquelle ces équipements sont eux-mêmes susceptibles d'opérer, par exemple en contexte OFDM, et décider, en fonction du besoin de communication et de l'analyse du 5 spectre, de la bande dans laquelle travailler. L'invention propose alors une caractérisation fine du spectre des fréquences notamment pour des équipements de communication cognitive et agile en fréquences. Elle met en oeuvre à cet effet un balayage du spectre (ou o "scanning" en vocable anglo-saxon). Toutefois, la présente demande entend par le terme "balayage" le fait de parcourir le spectre, de manière générale, que ce soit pour rechercher une bande libre dans le spectre, ou encore pour détecter des interférents, ou autre. II a été proposé, notamment dans des documents tels que WO-96/10300, un balayage de spectre associé à un système de décision. Le balayage numérique du spectre se fait généralement à l'aide d'une transformée de Fourier, avec, en particulier, une capture des échantillons numériques dans une bande de fréquences et une transformée de Fourier rapide (ou "FFT' ci-après). Le résultat de la FFT correspond au spectre du signal dans la bande considérée. Toutefois, l'analyse par FFT simple ne représente pas fidèlement les spectres présents et ne permet donc pas une identification et une caractérisation fiables des signaux correspondants. L'une des raisons possibles de cet inconvénient serait liée à la fenêtre rectangulaire de l'analyse temporelle. Une sinusoïde pure, dont la fréquence ne correspond pas exactement à l'une des fréquences porteuses de la FFT de balayage, rapporte de l'énergie sur un grand nombre de porteuses et ce dans un rapport avec l'énergie de la porteuse la plus forte qui n'est ni maîtrisable, ni prédictible d'un équipement à un autre. Par ailleurs, un analyseur de spectre classique est extrêmement coûteux, notamment pour les raisons suivantes: - il doit couvrir une très grande gamme de fréquences, - il doit couvrir des résolutions variables, -il a finalement pour fonction de présenter le spectre mesuré suivant un grand nombre de paramètres. La présente invention vient améliorer la situation. Elle propose à cet effet, pour réaliser le balayage de spectre, de faire précéder le calcul de transformée de Fourier rapide par un filtrage de mise en forme multiporteuses (filtrage de mise en forme effectué sur chacune des porteuses) afin de décider, en fonction du résultat obtenu, si un signal est présent sur la bande considérée ou non et, le cas échéant, de le caractériser finement (nature du signal, gabarit, niveau, ou autre). En termes plus généraux, l'invention vise d'abord un procédé de balayage de spectre à la réception d'un signal numérique, ce procédé comportant un calcul par transformée de Fourier. Au sens de l'invention, ce calcul est précédé d'un filtrage de mise en forme multiporteuses. Avantageusement, un mode de réalisation du filtre de mise en forme multiporteuses est un filtre polyphase. Ainsi, selon l'un des avantages que présente l'invention, il est possible de caractériser finement les composantes d'un spectre ambiant, et ce de manière reproductible et déterministe dans le temps, pour un même équipement ou encore pour plusieurs instanciations d'équipements. Selon un autre avantage que présente l'invention, il est possible de tirer profit d'une chaîne de réception multiporteuses à banc de filtres, déjà présente sur les équipements de communication, pour pouvoir effectuer à la fois le balayage du spectre au sens de l'invention et les étapes classiques de réception d'un signal numérique, notamment la démodulation du signal reçu. Néanmoins, cette mesure, bien qu'avantageuse, n'est aucunement obligatoire. L'invention vise donc aussi une chaîne de balayage de spectre au sens de l'invention, ainsi qu'un équipement communicant comportant une telle chaîne, io laquelle comprend un banc de filtrage de mise en forme multiporteuses en amont d'un module de calcul de transformée de Fourier, et préférentiellement des modules d'identification, de décision sur la présence ou non d'un signal dans le spectre considéré et, le cas échéant, de sa caractérisation. La description détaillée ci-après donne un exemple de réalisation d'une telle is détection de signal, ce signal étant prérépertorié (sa signature spectrale étant connue dans l'exemple qui est décrit). L'invention vise aussi un équipement communicant (par exemple une station de base ou un terminal) comportant la chaîne de balayage de spectre au sens de l'invention, ainsi qu'un système de communication, avantageusement en contexte de communication cognitive et agile en fréquences, mettant en jeu au moins une station de base et/ou au moins un terminal, en tant qu'équipement communicant au sens de l'invention. L'invention peut avantageusement utiliser des signatures de signaux préétablies, des règles de caractérisation et de détection de ces signaux, et, en particulier, un programme informatique pour la mise en oeuvre de l'invention. La présente invention vise aussi un tel programme informatique, ainsi qu'un composant programmable (par exemple un circuit intégré, un module DSP ou autre) comportant une mémoire stockant un tel programme. Un tel composant ou circuit intégré peut comporter la chaîne de balayage précitée seule, ou encore la chaîne de balayage en combinaison avec tout ou partie des moyens de l'équipement communicant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen 5 de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 illustre un traitement au sens de l'invention, avec balayage de spectre par calcul de FFT précédé d'un filtrage, la figure 2 illustre schématiquement la détection d'un signal de signature connue qui, avantageusement, peut succéder le traitement de la figure 1, to la figure 3 représente un graphe de la fonction IOTA, en tant que fonction de mise en forme du banc de filtrage polyphase intervenant avant le calcul de FFT, dans un exemple de réalisation avantageux, les figures 4A à 4D illustrent une comparaison entre l'estimation spectrale au sens de l'invention, en rajoutant un filtrage par la fonction IOTA avant la 1s FFT (traits pleins), et une estimation spectrale classique avec une simple FFT (traits pointillés), - la figure 5 illustre un premier mode de réalisation possible d'un équipement de communication mettant en oeuvre le traitement au sens de l'invention, dans lequel la chaîne de démodulation d'un signal utile et la chaîne de balayage sont séparées, la figure 6 illustre un second mode de réalisation possible d'un équipement de communication mettant en oeuvre le traitement au sens de l'invention, dans lequel, de façon avantageuse, la chaîne de démodulation du signal utile et la chaîne de balayage sont communes mais n'opèrent pas en même temps, - la figure 7 illustre une application du procédé au sens de l'invention à l'allocation dynamique de spectre dans un contexte de radiocommunication de contenu. Dans la description détaillée ci-après, le contexte de l'invention, donné à titre d'exemple, est le balayage (ou "scanning") par démodulation OFDM filtré par une mise en forme multiporteuses polyphase de IOTA. Le principe s'applique également pour toute autre mise en forme multiporteuses (dont une mise en forme multiporteuses polyphase de Nyquist). Ce traitement s'applique à un signal numérique reçu. Ce signal peut donc être reçu directement sous forme numérique (par exemple en diffusion ou en communication numérique, tel qu'un signal de télévision numérique). En variante, il peut s'agir aussi d'un signal qui a été reçu sous forme analogique, puis numérisé. La description détaillée ci-après utilise les notations suivantes: - L est la longueur de troncature de la fonction de mise en forme d'un filtre 15 polyphase utilisé pour le balayage de spectre (par exemple une fonction de type IOTA, Nyquist, ou autre) ; M est le nombre d'échantillons temporels sur la durée équivalente à la durée d'un symbole en modulation OFDM/IOTA; - N est le nombre de sous-porteuses prévu dans le balayage (étant entendu 20 qu'à partir de la bande totale balayée, il est possible de fixer la résolution de l'analyse) ; - gk sont les échantillons temporels de la fonction de mise en forme; - rk sont les échantillons temporels du signal reçu dans la bande d'analyse; - Rk sont les échantillons temporels filtrés de ce signal; et - am sont les coefficients de ce signal dans le domaine fréquentiel. En référence à la figure 1, un signal radiofréquence Sr est capté par une antenne 10. Une partie du signal, typiquement une bande de fréquences assez large (par exemple quelques mégahertz), est redescendue en bande de base de façon classique par un module syntoniseur (ou "tuner") 11, ce qui revient à "sélectionner" une bande précise i du signal Sr. La sortie du module 11 délivre une suite d'échantillons rk (M échantillons d'un symbole à chaque fois) qui sont appliqués ensuite au filtre de mise en forme polyphase 12, selon la formule générale suivante: Rk+2nM = rk+nM+ 2yM gk+2yM k E{0..M I} q=0 !,-I Rk+2nrL1+M E rk+nA9+2yMgk+2yM k E {0..M I} y=o Les échantillons ainsi filtrés Rk sont ensuite appliqués à un module de calcul 13 qui évalue leur transformée de Fourier selon la formule: 2M-I km -r_n am+2nM 1 Rk+2nMe 2M mE{0..2M I} k=0 Un module de décision 14 se base sur les coefficients an,+2nM ainsi évalués pour obtenir une estimation du spectre du signal Sr. Cette information est déjà lo utile en soi. Pour détecter ensuite un signal j dont la signature spectrale SIGN-j est préalablement connue (issue par exemple d'un module mémoire), il peut être prévu avantageusement un traitement tel qu'illustré à titre d'exemple sur la figure 2. is En particulier, il peut être prévu d'appliquer l'un des traitements suivants ou une combinaison de ces traitements: - corréler le spectre estimé (c'est-à-dire les coefficients am+2nM) avec la signature spectrale du signal recherché, avec une fonction de corrélation portant sur l'ensemble de la signature ou sur une suite de sous-parties de 20 cette signature et passer un critère de test global 16 (ou une suite de tests, respectivement), rechercher une fréquence pilote connue, ce qui revient à observer si l'énergie de l'une des sous-porteuses franchit un certain seuil THRe et qui s'exprime par: Iam+2nMI > THRe, m+2nM étant fixé à la fréquence pilote connue, dans le module de test 17 de la figure 2, intégrer la densité spectrale de puissance sur une bande donnée (en calculant par exemple la somme SUM des coefficients Iam+2nMl ou leur carré Iam+2nMl2) et rechercher si la densité spectrale de puissance franchit un seuil THRp (module de test 18 de la figure 2). Si le test ou la série des tests n'est pas satisfait (flèches ko en sortie des tests), le traitement peut être réitéré pour une signature de signal suivante (modules 20 et 15). to En revanche, si le ou les tests s'avèrent positifs (flèches ok en sortie des tests), le module de décision 19 signale la détection d'un signal j de signature spectrale SIGN-j. Pour améliorer le rapport signal sur bruit, le calcul peut être réitéré pour différents symboles. Ainsi, en termes plus généraux, le filtrage et l'estimation de la transformée de Fourier au sens de l'invention sont avantageusement suivis d'une identification d'un signal pré-répertorié. Les performances de la chaîne de balayage de spectre, au sens de l'invention, sont décrites dans un exemple ci-après, dans lequel la fonction de mise en forme du filtrage polyphase intervenant avant le calcul de FFT est la fonction IOTA (pour "Isotropic Orthogonal Transform Algorithm") bien connue en technique de modulation OFDM et dont un graphique est représenté sur la figure 3. Dans l'exemple décrit, les conditions de test sont les suivantes: M=256, L=4, - r est une sinusoïde pure (présentant un décalage de fréquence (ou "offset" ci-après) de 0; 1; 10; 40 % par rapport à l'une quelconque des porteuses 30 FFT du traitement de réception, relativement à l'écart interporteuses), - g est la fonction IOTA (figure 3). Les quatre figures 4A à 4D comparent alors: une estimation spectrale en rajoutant un filtrage par la fonction IOTA avant 5 le calcul de FFT, au sens de l'invention, et - une estimation spectrale classique avec une simple FFT, et ce, respectivement pour des offsets de fréquence de la sinusoïde pure de 0; 1; 10; 40 % par rapport aux porteuses FFT du traitement de balayage. Les spectres du signal avec une FFT classique sont représentés en traits io pointillés et les spectres du signal avec un traitement IOTA+FFT sont représentés en traits pleins. Ces quatre figures 4A à 4D illustrent bien la supériorité de l'analyse fine du spectre par banc de filtrage par rapport à l'approche FFT classique. En is particulier, la dispersion de la fréquence sur plusieurs sous-porteuses dans le cas le FFT simple apparaît clairement sur les figure 4B, 4C, 4D, alors que pour le traitement IOTA+FFT au sens de l'invention l'énergie est concentrée sur une seule sous-porteuse. La figure 4A illustre un cas particulier où la sinusoïde pure est parfaitement en 20 phase avec l'une des porteuses issues de la FFT. En définissant un facteur de localisation L selon la formule: an+z 2, avec p = arg max a,,, a le tableau ci-après, comparant les performances, en terme de localisation fréquentielle, du traitement au sens de l'invention (IOTA+FFT) et du traitement classique (FFT simple), illustre la supériorité du traitement au sens de l'invention. L= Offset=0% Offset=l % Offset=10% Offset=40% FFT simple L=-oo L=-46dB L=25dB L=-12dB IOTA+FFT L=-34dB L=-34dB L=-35dB L=-53dB Bien entendu, plus le facteur L est faible et plus le spectre est caractérisé finement. Les simulations montrent que le balayage IOTA+FFT reproduit plus fidèlement la sinusoïde pure et qu'il est moins sensible aux offsets de fréquence entre la sinusoïde et les porteuses FFT du traitement de balayage. Cette observation (réalisée sur une raie pure ici) peut être généralisée à un signal quelconque. Ainsi, on comprendra que la mise en oeuvre de l'invention permet de caractériser plus fidèlement et de façon plus déterministe les signaux en présence. L'implémentation d'une chaîne de traitement au sens de l'invention dans un équipement de communication est décrite maintenant en référence aux figures 5 et 6. En référence à la figure 5, dans un premier mode de réalisation, l'équipement comprend par exemple: - un syntoniseur 51 ramenant le signal reçu en bande de base, disposé en aval d'une antenne 50 et couvrant la gamme de fréquences opérables par 20 l'équipement, - un banc de filtres numériques 52 composé d'une FFT 522 et, la précédant, d'un filtre polyphase 521 permettant d'isoler les fréquences (mettant en oeuvre une fonction de mise en forme ou un prototype multiporteuses IOTA ou Nyquist). Comme présenté précédemment en référence aux figures 4A à 4D, un intérêt du filtre de mise en forme est de reproduire fidèlement le spectre reçu, les niveaux relatifs sur les porteuses FFT étant alors respectés, en s'affranchissant des contraintes d'orthogonalité de la seule opération de FFT. Cette chaîne de traitement permet donc d'effectuer un balayage du spectre ambiant et de mesurer fidèlement les composantes spectrales. Ainsi, une raie pure à X dB au dessus du niveau du bruit mesurable dans une bande d'analyse W, ressort de cette chaîne de traitement avec X dB au-dessus du niveau des porteuses FFT intégrant le bruit avec une résolution W. to En référence à nouveau à la figure 5, la chaîne de traitement 51-52 décrite ci-avant peut être succédée d'une chaîne d'analyse et décision 53-55, comprenant: un module mémoire 54 (statique ou pouvant avantageusement être mis à jour), stockant: * un jeu de règles de caractérisation et de prises de décision, * un ensemble de conditions de mesures, et * un ensemble de "signatures" ou gabarits recensés, un module d'analyse de spectre 53 pour l'identification et la caractérisation des signaux reçus, exploitant les règles précitées de caractérisation et les mesures effectuées, et un module de décision ou d'aide à la décision 55, s'appuyant sur les règles précitées pour opérer dynamiquement sur une bande de fréquences en fonction des signaux détectés et caractérisés précédemment. En poursuivant alors la description des éléments pertinents de l'équipement communicant au sens de l'invention, en référence à la figure 5, une chaîne de réception de l'équipement comporte: un syntoniseur 56 opérant à la fréquence du signal utile reçu, cette fréquence ayant été déterminée par le module de décision 55, et - un démodulateur 57 du signal utile pour accéder finalement aux données reçues DATAR. L'équipement comporte en outre une chaîne d'émission. Cette chaîne inclut un modulateur 58 qui opère à la fréquence du signal utile comportant les données à émettre DATAT. Cette fréquence est avantageusement déterminée par le s module de décision 55. Le modulateur 58 est suivi d'un module de synthèse 59 du signal utile, avant l'émission de ce dernier. Dans un second mode de réalisation, la chaîne de balayage de spectre et la chaîne de démodulation à la réception du signal utile comportent io avantageusement une majorité d'éléments en commun. En effet, dans ce second mode de réalisation, les fonctions de balayage et de démodulation du signal utile sont séparées dans le temps. La démodulation a lieu pendant une tranche temporelle, tandis que le balayage de spectre est effectué pendant une autre tranche temporelle. is La figure 6, sur laquelle les éléments communs avec la figure 5 portent les mêmes références, illustre ce second mode de réalisation. Avantageusement, la mise en oeuvre de ce second mode de réalisation permet l'économie du syntoniseur 56 de la chaîne de démodulation présentée sur la figure 5. Le syntoniseur 61 de la figure 6 ramène le signal reçu en bande de base et peut alors opérer communément en balayage de spectre et en réception, en particulier pour la démodulation du signal reçu. Le module de décision 65 peut avantageusement piloter ce syntoniseur 61. Par ailleurs, si le démodulateur du signal utile opère un calcul de FFT, voire un filtrage multiporteuses précédant le calcul de FFT, alors tout ou partie de l'architecture matérielle du traitement de balayage (module 52) peut être "mutualisée" (c'est-à-dire partagée) avec le traitement de démodulation du signal utile. Il reste finalement, pour assurer le traitement non "mutualisable", un module supplémentaire 67 (figure 6) à rajouter pour ce traitement du signal utile, en aval du module de calcul de FFT 522, et assurant typiquement la démodulation des symboles complexes issus de la FFT. Avantageusement, le traitement au sens de l'invention permet ainsi des fonctionnalités de communication cognitive et agile en fréquences, en s'appuyant sur l'implémentation décrite ci-avant dans des équipements de communication et par l'énonciation de règles de caractérisation de signaux et de décisions, notamment en commandant la fréquence appropriée du signal utile pour l'émission, déterminée par la chaîne de décision. Par exemple, en référence à la figure 7, dans une application à la radiocommunication cognitive de contenu (tel que du contenu de télévision) et plus précisément à l'allocation dynamique de spectre dans un contexte de radiocommunication opportuniste typiquement selon la norme IEEE 802. 22: un équipement communicant de type terminal 71, à disposition d'un utilisateur, peut effectuer un balayage du spectre, au sens de la présente invention, à la recherche d'une bande libre dans le spectre des fréquences de télévision (typiquement en contexte de libéralisation de la bande TV pour la radiocommunication cognitive), et détecter ainsi les émissions de la télévision analogique et numérique, l'information spectrale peut être communiquée (flèches 70) à une station de base 73 qui fusionne les informations reçues de tous les terminaux, et - la station de base 73 choisit dans le spectre TV une fréquence libre sur laquelle elle peut émettre du contenu, de sorte que la communication peut alors être lancée sur cette fréquence (flèches 72 en traits pointillés). Une autre application pourrait être un système global de radiocommunication cognitive dans lequel les sous-porteuses pourraient couvrir une grande partie au moins du spectre (contexte dit "d'Open Spectrum") et être affectées à chaque utilisateur sans gêner des utilisateurs précédents | L'invention concerne le traitement de signaux numériques, en particulier le balayage de spectre à la réception d'un signal. Ce traitement prévoit un filtrage de mise en forme multiporteuses (12), appliqué à un signal reçu et qui précède le calcul d'une transformée de Fourier (13) appliqué au signal reçu et ainsi filtré. L'invention s'applique avantageusement à l'allocation dynamique de spectre dans un contexte de radiocommunication de contenu. | Revendications 1. Procédé de balayage de spectre à la réception d'un signal numérique, le procédé comportant un calcul par transformée de Fourier (13), caractérisé en 5 ce que ledit calcul est précédé d'un filtrage de mise en forme multiporteuses. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le filtre de mise en forme multiporteuses est un filtre polyphase (12). 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre en contexte de modulation OFDM. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le filtrage utilise une fonction de mise en forme de type IOTA. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le filtrage et l'estimation de la transformée de Fourier sont suivis d'une identification d'un signal pré-répertorié (15,16,17,18,19). 6. Procédé selon l'une des précédentes, appliqué à l'allocation dynamique de spectre en radiocommunication de contenu, dans lequel: au moins un équipement communicant (71) effectue un balayage du spectre des fréquences pour rechercher une bande libre et communique (70), selon le balayage effectué, une information spectrale à destination d'une station de base (73), et en fonction des informations reçues dudit équipement communicant et d'éventuels autres équipements communicants, la station de base (73) choisit une fréquence libre du spectre, commune, pour initier (72) une communication de contenu sur ladite fréquence commune, à destination desdits équipements communicants. 7. Chaîne de balayage de spectre d'un signal numérique reçu, caractérisée en ce qu'elle comporte un banc de filtrage de mise en forme multiporteuses (521), en amont d'un module de calcul de transformée de Fourier (522). 8. Chaîne de balayage de spectre selon la 7, caractérisée en ce 10 qu'elle comporte en outre, en aval du module de calcul (522) : un module d'analyse et d'identification (53), à partir de règles de caractérisation prédéfinies, d'un signal pré-répertorié, et - un module de décision (55), en aval du module d'analyse et d'identification (53), indiquant au moins une bande de fréquences d'opération d'un 15 équipement communicant, en réception et/ou en émission. 9. Equipement communicant caractérisé en ce qu'il comporte une chaîne de balayage de spectre d'un signal numérique reçu, la chaîne comprenant un banc de filtrage de mise en forme multiporteuses (521), en amont d'un module de calcul de transformée de Fourier (522). 10. Equipement communicant selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte, en amont du banc de filtrage (521), un module ramenant le signal reçu en bande de base (61) et opérant communément en balayage de spectre 25 et en réception, notamment pour une démodulation du signal reçu. 11. Equipement communicant selon l'une des 9 et 10, comportant une chaîne de réception, avec démodulation, et/ou une chaîne d'émission, avec modulation, caractérisé en ce qu'il comporte, en aval du module de calcul de transformée de Fourier (522), un module d'analyse et d'identification (53) et un module de décision (55; 65) indiquant au moins une bande de fréquences d'opération en démodulation et/ou en modulation. 12. Equipement communicant selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce qu'il opère en tant que station de base d'un système de to communication. 13. Equipement communicant selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce qu'il opère en tant que terminal d'un système de communication. 14. Système de communication, en contexte de communication cognitive et agile en fréquences, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un équipement communicant selon l'une des 9 à 13, en tant que station de base et/ou en tant que terminal. 15. Produit programme informatique, exécutable à partir d'une mémoire d'un module de balayage de spectre à la réception d'un signal numérique, et comportant des instructions de calcul par transformée de Fourier (13), caractérisé en ce qu'il comporte en outre des instructions pour faire précéder ledit calcul par transformée de Fourier (13) par un filtrage de mise en forme multiporteuses (12). 16. Composant programmable, caractérisé en ce qu'il comporte une mémoire stockant le produit programme informatique selon la 15. | H | H04 | H04J | H04J 11 | H04J 11/00 |
FR2891990 | A1 | ETIQUETTE AURICULAIRE POUR L'IDENTIFICATION D'UN ANIMAL, COMPORTANT UN ELEMENT DEFORMABLE DE RECEPTION D'UN DOIGT. | 20,070,420 | Domaine technique de l'invention. 5 La présente invention est du domaine du marquage et de l'identification des animaux, et plus particulièrement des étiquettes auriculaires pour le bétail. Elle a pour objet une telle étiquette auriculaire comportant un élément, tel qu'un bouton ou analogue, de réception d'un doigt par emboîtement irréversible, pour la mise 10 en place de l'étiquette sur l'animal. Etat de la technique. Les étiquettes auriculaires pour l'identification et le marquage des animaux sont 15 destinées à permettre la traçabilité des animaux depuis leur naissance jusqu'à l'abattage. De telles étiquettes associent couramment un bouton de réception par emboîtement irréversible d'un doigt. Une platine du doigt et le bouton sont destinés à être placés de part et d'autre de l'oreille d'un animal. Le doigt est muni d'un poinçon qui traverse l'oreille pour se loger dans une cavité ménagée dans le 20 bouton. De telles étiquettes sont porteuses de plaquettes marquées identifiant l'animal. Accessoirement, ces étiquettes sont en outre susceptibles d'être équipées de moyens électroniques d'identification, tel qu'un transpondeur ou analogue, logé à l'intérieur du bouton. 25 Le bouton est plus particulièrement équipé d'une tête à l'intérieur de laquelle est ménagée la cavité destinée à recevoir le poinçon du doigt. Cette tête est portée par une première coque avec laquelle elle forme une pièce unitaire, qui est rapportée par soudage, par surmoulage ou analogue, sur une deuxième coque pourvue d'un passage du poinçon vers la cavité. Des moyens à déformation 30 élastique sont interposés entre le bouton et le doigt, pour permettre l'introduction du poinçon à l'intérieur du bouton et interdire ensuite son retrait. Par exemple, ces moyens sont constitués par un agencement radialement déformable du doigt et de la cavité qui le reçoit. Par ailleurs, le doigt comporte un épaulement de prise d'appui contre un épaulement antagoniste de la deuxième coque. Par exemple encore, ces moyens sont constitués d'un organe élastique de type ressort radialement déformable rapporté à l'intérieur du bouton, cet organe déformable autorisant le passage du poinçon et interdisant ensuite son retrait par mise en butée axiale. On pourra par exemple se reporter au document FR2845564 (ALLFLEX EUROPE) qui décrit un tel bouton auriculaire. Un problème posé réside dans le passage difficile du poinçon à l'intérieur du bouton lors de la mise en place du doigt, nonobstant la déformabilité des moyens élastiques. La difficulté de ce passage résulte du caractère irréversible de l'emboîtement du doigt dans le bouton, qu'il est impératif d'obtenir pour garantir une inviolabilité de l'identification de l'animal. Il en résulte finalement une mise en place de l'étiquette sur l'animal qui s'avère difficile et délicate à accomplir. De surcroît, les étiquettes auriculaires sont susceptibles d'être placées dans un environnement à faible température ambiante, avec pour conséquence d'altérer la faculté de déformation des moyens élastiques. Par ailleurs, il est recherché des étiquettes auriculaires dont la structure soit la plus simple possible et dont la fabrication soit aisée pour en réduire les coûts d'obtention et les rendre compétitives. Néanmoins, cette simplification de structure ne doit pas porter atteinte à la qualité de liaison irréversible entre le doigt et le bouton. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer une étiquette auriculaire pour l'identification et le marquage des animaux, du genre comprenant un bouton de réception d'un doigt par emboîtement irréversible, dont la mise en place sur l'animal soit aisée et rapide, sans porter atteinte à la qualité et à la fiabilité de la liaison irréversible entre le doigt et le bouton. Il est aussi visé par la présente invention de proposer une telle étiquette auriculaire dont la structure soit simple et dont la fabrication soit aisée. L'étiquette auriculaire de la présente invention est destinée à l'identification et au marquage des animaux. Cette étiquette associe principalement un bouton de réception par emboîtement irréversible d'un doigt. Ce bouton comporte une tête à l'intérieur de laquelle est ménagée une cavité de réception axiale de l'extrémité terminale du doigt, notamment agencée en poinçon. Cette tête est solidaire d'une coque de retenue du poinçon, qui est munie d'une ouverture d'introduction du poinçon à l'intérieur du bouton vers la cavité et d'un épaulement de retenue du poinçon à l'encontre du retrait de ce dernier hors du bouton, par mise en butée d'un épaulement que comporte le poinçon contre l'épaulement de retenue. L'étiquette comporte des moyens à déformation radiale élastique pour autoriser le passage du poinçon à travers l'ouverture, lors de son introduction à l'intérieur du bouton. On comprendra par bouton tout organe femelle apte à recevoir le doigt, cet organe étant notamment conformé en corps évidé. Le bouton est susceptible d'être équipé, de manière rapportée ou de manière monobloc, d'un prolongement formant platine d'identification de l'animal. Selon la présente invention, une telle étiquette est principalement reconnaissable en ce que la paroi axiale de la coque de retenue délimitant ladite ouverture est radialement déformable. Ces dispositions sont telles que lesdits moyens à déformation radiale élastique équipant l'étiquette de l'invention sont constitués par la faculté de ladite paroi axiale à se déformer radialement. Pour faciliter l'introduction du poinçon à l'intérieur du bouton, et plus particulièrement son passage à travers l'ouverture de la coque de retenue, au moins une chambre est ménagée entre la tête et ladite paroi axiale. Cette chambre constitue une réserve de réception de la paroi axiale de la coque de retenue lorsqu'elle est déformée sous l'effet du passage du poinçon à travers ladite ouverture. Le retour en position initiale de la paroi axiale de la coque de retenue interdit un retrait du poinçon hors du bouton, par mise en butée de ce dernier contre la face de bout de ladite paroi axiale, qui forme notamment ledit épaulement de retenue contre lequel prend appui l'épaulement du poinçon. La tête est préférentiellement réalisée à partir d'un matériau dur, pour être résistante et indéformable. Ce matériau est notamment un matériau plastique, tel que polyamide ou analogue. La chambre est de préférence radialement subdivisée en une pluralité de chambres élémentaires, notamment séparées l'une de l'autre par des cloisons radiales susceptibles de constituer en outre et avantageusement des organes de centrage de la tête sur la coque de retenue. Selon une forme préférée de réalisation, la tête est solidarisée à la coque de retenue par l'intermédiaire d'une coque de liaison solidaire de l'une et l'autre de la coque de retenue et de la tête. Plus particulièrement, le bouton est composé de trois éléments, à savoir la tête, la coque de retenue et la coque de liaison. Pour permettre la formation aisée de la chambre malgré son confinement entre la tête et la coque de retenue, il est proposé de fabriquer distinctement ces éléments en réservant un espace entre leur paroi axiale respective destiné à former la chambre, puis de les lier l'un à l'autre au moyen de la coque de liaison. Cette dernière est notamment rapportée par moulage conjointement sur la tête et sur la coque de retenue. De préférence, la tête comporte une paroi périphérique pleine interposée entre la coque de liaison et ladite chambre, pour préserver cette dernière d'une intrusion de la matière constitutive de la coque de liaison lors de l'opération de moulage de cette dernière. On notera que le confinement éventuel de la chambre résulte notamment de la présence de la paroi périphérique que comporte la tête. La coque de retenue comporte préférentiellement des organes de centrage de la tête, pour le positionnement de cette dernière lors de l'opération de moulage de la coque de liaison. Ces organes de centrage sont par exemple constitués d'ergots ménagés à la périphérie extérieure de ladite paroi axiale de la coque de retenue. Tel que visé plus haut, ces ergots forment notamment des entretoises de positionnement de la tête par rapport à la paroi axiale de la coque de retenue, ces entretoises permettant de ménager ladite chambre et formant des cloisons de séparation entre les dites chambres élémentaires. La chambre est notamment ménagée entre la paroi périphérique pleine de la tête et ladite paroi axiale de la coque de retenue. Selon diverses variantes de réalisation permettant la déformation élastique de la paroi axiale de la coque de retenue, soit cette dernière est continue, sa matière constitutive étant une matière plastique élastiquement déformable tel que le polyuréthane, soit la paroi axiale de la coque de retenue est discontinue, en étant notamment composée d'ailettes radialement déformables. Selon une forme préférée de réalisation, la coque de retenue est formée d'une masse cohésive souple, dont la déformabilité globale d'une part permet la déformation radiale de ladite paroi axiale, et d'autre part conforte l'interdiction de retrait du doigt par déformation axiale de la paroi axiale. Il en ressort que la déformation de l'élément femelle de réception du doigt en est favorisée lors de l'introduction de ce dernier à l'intérieur de la cavité que le bouton comporte à cet effet. Accessoirement, l'étiquette est équipée de moyens électroniques d'identification, tel qu'un transpondeur ou analogue, qui sont notamment logés dans le bouton. Description des figures. La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant apparaîtront, à la lecture de la description qui va en être faite d'une forme préférée de réalisation en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles : Les fig.1 à fig.3 sont des vues schématiques en coupe d'une étiquette auriculaire selon l'invention illustrant successivement les étapes principales d'assemblage d'un doigt avec un bouton que comporte cette étiquette. Les fig.4 et fig. 5 sont des vues schématiques respectivement de dessus et en perspective d'une coque inférieure participante du bouton illustré sur les figures précédentes. Les fig.6 et fig.7 sont des vues schématiques respectivement de dessus et en perspective d'un bouton illustré sur les fig.1 à fig.3. Sur les fig.1 à fig.3, une étiquette auriculaire est destinée à l'identification et au marquage d'un animal, à partir de sa mise en place sur une oreille de ce dernier. Cette étiquette associe un bouton 1 et un doigt 2 qui sont destinés à être assemblés entre eux par emboîtement irréversible. Le doigt 2 comporte à l'une de ses extrémités un poinçon 3 et à l'autre de ses extrémités une platine 4 destinée à prendre appui contre une face de l'oreille de l'animal. De préférence, le doigt 2 est réalisé par moulage d'un matériau plastique plus ou moins souple. Selon une variante de réalisation du doigt 2, celui-ci est susceptible d'être formé à partir d'un matériau plastique dur, tel qu'un polyamide ou analogue. Le bouton 1 est quant à lui destiné à être placé à l'autre face de l'oreille de l'animal, en prenant appui contre celle-ci par l'intermédiaire de la base d'une coque de retenue 5 du poinçon 3 à l'intérieur du bouton 1. On notera que selon une variante de réalisation non représentée, ce bouton 1 est susceptible de comporter une platine offrant une surface de marquage pour l'identification de l'animal. Lors de la mise en place de l'étiquette auriculaire sur l'animal par un opérateur, le bouton 1 et le doigt 2 sont respectivement placés de part et d'autre de l'oreille de l'animal, tel qu'illustré sur la fig.1. Le poinçon 3 traverse l'oreille de l'animal, puis pénètre à travers une ouverture 6 ménagée dans la coque de retenue 5, tel qu'illustré sur la fig.2. Pour faciliter l'introduction du poinçon 3 à travers l'ouverture 6, celui-ci est conformé en cône. L'ouverture 6 est délimitée par une paroi axiale 7 de la coque de retenue 5, qui forme un passage vers une cavité 8 de réception du poinçon 3. Lorsque la mise en place de l'étiquette est effectuée, le poinçon 3 est logé dans la cavité 8 du bouton 1, tel qu'illustré sur la fig.3. Pour interdire un retrait du poinçon 3 hors de la cavité 8, ce dernier 3 comporte un épaulement 9 de mise en butée axiale contre un épaulement de retenue 10 que comporte la coque de retenue 5. La coque de retenue 5 est réalisée à partir d'un matériau plastique souple, tel qu'un polyuréthane ou analogue, pour être déformable. Ces dispositions visent à permettre un élargissement de l'ouverture 6 à partir d'une déformation radiale de la paroi axiale 7, sous l'effet du passage du poinçon 3 à travers la coque de retenue 5 lors de l'introduction du doigt 2. Pour faciliter cette déformation, le bouton 1 comporte une chambre 11 de réception de la paroi axiale 7 déformée sous l'effet du passage du poinçon 3 à travers l'ouverture 6. Cette chambre 11 jouxte la paroi axiale 7 et s'étend circulairement autour de cette dernière 7. De préférence, cette chambre 11 est radialement subdivisée en une pluralité de segments cylindriques formant des chambres élémentaires respectives. Après l'introduction du poinçon 3 dans la cavité 8, la paroi axiale 7 reprend sa conformation initiale naturelle. Le bouton 1 est formé à partir de l'assemblage entre elles de la coque de retenue 5 et d'une tête 13, par l'intermédiaire d'une coque de liaison 14. La tête 13 comporte une paroi périphérique pleine 15 enveloppée à sa base par la coque de liaison 14. La paroi périphérique 15 est rehaussée d'un chapeau 16 qui loge la cavité 8 de réception du poinçon 3. Pour contenir efficacement le poinçon rigide 3, la tête 13 est préférentiellement réalisée à partir d'un matériau dur, tel qu'un matériau métallique ou un matériau plastique dur, tel qu'un polyamide ou analogue. La coque de liaison 14 est quant à elle de préférence réalisée à partir d'un matériau plastique souple déformable, tel qu'un polyuréthane. La coque de liaison 14 est rapportée par moulage sur la coque de retenue 5 et sur la paroi périphérique pleine 15 de la tête 13, en ménageant un espace entre elles destiné à constituer la chambre de réception 11 de la paroi axiale 7. La paroi périphérique 15 constitue un obstacle à l'intrusion de la matière constitutive de la coque de liaison 14, lors de son apport par moulage. Sur les fig.4 et fig.5, la face externe de la paroi axiale 7 est munie d'ergots de centrage 17 de la tête 13 contre lesquels ergots 17 prend appui la paroi périphérique 15 de cette dernière 13. Ces ergots 17 constituent des entretoises entre la paroi axiale 7 et la paroi périphérique 15, pour ménager entre elles les chambres élémentaires radiales qui composent la chambre 11. La coque de retenue 5 comporte un évidement 18 destiné à recevoir un moyen électronique d'identification de l'animal, tel qu'un transpondeur ou analogue.10 | L'invention a pour objet une étiquette auriculaire pour l'identification et le marquage des animaux, cette étiquette associant un bouton (1) de réception par emboîtement irréversible d'un doigt (2). Ce bouton (1) comporte une tête (13) à l'intérieur de laquelle est ménagée une cavité (8) de réception d'un poinçon (3) du doigt (2). La tête (13) est solidaire d'une coque de retenue (5) du poinçon (3) qui est munie d'une ouverture (6) d'introduction du poinçon (3) à l'intérieur du bouton (1). La paroi axiale (7) de la coque de retenue (5) délimitant ladite ouverture (6) est radialement déformable. Une chambre (11) est ménagée entre la tête (13) et ladite paroi axiale (7) pour' la réception de cette dernière (7) déformée sous l'effet du passage du poinçon (3) à travers ladite ouverture (6). | Revendications 1. Etiquette auriculaire pour l'identification et le marquage des animaux, cette étiquette associant principalement un bouton (1) de réception par emboîtement irréversible d'un doigt (2), ce bouton (1) comportant une tête (13) à l'intérieur de laquelle est ménagée une cavité (8) de réception axiale d'un poinçon (3) du doigt (2), cette tête (13) étant solidaire d'une coque de retenue (5) du poinçon (3), qui est munie d'une ouverture (6) d'introduction du poinçon (3) à l'intérieur du bouton (1) vers la cavité (8), et d'un épaulement de retenue (10) du poinçon (3) à l'encontre du retrait de ce dernier (3) hors du bouton (1), par mise en butée d'un épaulement (9) que comporte le poinçon (3) contre l'épaulement de retenue (10), l'étiquette comportant des moyens (7) à déformation radiale élastique pour autoriser le passage du poinçon (3) à travers l'ouverture (6), caractérisée en ce que la paroi axiale (7) de la coque de retenue (5) délimitant ladite ouverture (6) est radialement déformable pour constituer lesdits moyens à déformation radiale élastique, et en ce qu'au moins une chambre (11) est ménagée entre la tête (13) et ladite paroi axiale (7) pour la réception de cette dernière (7) déformée sous l'effet du passage du poinçon (3) à travers ladite ouverture (6). 2.- Etiquette auriculaire selon la 1, caractérisée en ce que la chambre (11) est radialement subdivisée en une pluralité de chambres élémentaires. 3.- Etiquette auriculaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la tête (13) est solidarisée à la coque de retenue (5) par l'intermédiaire d'une coque de liaison (14) solidaire de l'une et l'autre de la coque de retenue (5) et de la tête (13). 4.- Etiquette auriculaire selon la 3, caractérisée en ce que la coque de liaison (14) est rapportée par moulage conjointement sur la tête (13) et sur la coque de retenue (5). 9 30 5.- Etiquette auriculaire selon la 4, caractérisée en ce que la tête (13) comporte une paroi périphérique pleine (15) interposée entre la coque de liaison (14) et ladite chambre (11), pour préserver cette dernière (11) d'une intrusion de la matière constitutive de la coque de liaison (14) lors de l'opération de moulage de cette dernière (14). 6.- Etiquette auriculaire selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisée en ce que la coque de retenue (5) comporte des organes de 10 centrage (17) de la tête (13). 7.- Etiquette auriculaire selon les 2 et 6, caractérisée en ce que les chambres élémentaires sont séparées l'une de l'autre par des cloisons radiales constituant en outre lesdits organes de centrage (17). 15 8.- Etiquette auriculaire selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisée en ce que lesdits organes de centrage (17) sont constitués d'ergots ménagés à la périphérie extérieure de ladite paroi axiale (7) de la coque de retenue (5), qui constituent des entretoises entre la paroi axiale (7) 20 et la paroi périphérique (15), ménageant entre elles ladite chambre (11). 9.- Etiquette auriculaire selon la 5, caractérisée en ce que la chambre (11) est ménagée entre la paroi périphérique pleine (15) de la tête (13) et ladite paroi axiale (7) de la coque de retenue (5). 10.- Etiquette auriculaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite paroi axiale (7) de la coque de retenue (5) étant continue, sa matière constitutive est une matière plastique élastiquement déformable. 25 30 11.- Etiquettes auriculaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est équipée de moyens électroniques d'identification. 12.- Etiquettes auriculaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la tête (13) est réalisée en matériau dur. | A | A01 | A01K | A01K 11 | A01K 11/00 |
FR2898865 | A1 | PROFIL AERODYNAMIQUE OU HYDRODYNAMIQUE POUVANT ETRE DEFORME DE MANIERE CONTINUE ET CONTROLEE | 20,070,928 | La présente invention concerne le domaine des profils aérodynamiques ou hydrodynamiques, et notamment celui des profils aptes à se déformer pour adapter leur forme par rapport aux conditions d'utilisation, de manière à obtenir une trajectoire spécifique ou une meilleure pénétration dans le fluide, par exemple. Ledit fluide peut, bien entendu, être à l'état de gaz, de vapeur ou de liquide. L'invention concerne plus particulièrement un profil aérodynamique ou hydrodynamique pouvant être déformé de manière continue et contrôlée. Il existe de nombreux types de profils, dont la forme peut être modifiée. Ainsi, le document EP 0 958 999 décrit un profil aérodynamique, dont le bord de fuite peut pivoter autour d'un axe par l'intermédiaire d'un actionneur mécanique linéaire. Or, ce type d'actionneur a pour inconvénient d'être encombrant, volumineux et de présenter un poids relativement élevé, de sorte que son implantation n'est ni aisée, ni optimale dans des profils minces et/ou légers. Le document WO 2004/069651 décrit, quant à lui, un profil aérodynamique déformable par l'intermédiaire d'actionneurs piézo-électriques. Or, ce type d'actionneurs ne permet pas d'obtenir de grands mouvements ou des déformations importantes et nécessite souvent l'intégration d'un amplificateur mécanique, ce qui a pour conséquence la nécessité d'un apport d'énergie, une structure alourdie, plus volumineuse et également plus coûteuse. Il existe encore des dispositifs utilisant des alliages à mémoire de forme en tant qu'actionneurs permettant de déplacer des volets disposés sur des profils aérodynamiques. Or, ces dispositifs ne sont pas progressifs, c'est-à-dire qu'ils ne permettent pas d'obtenir un déplacement ou une déformation progressifs et réversibles. L'invention a pour but de pallier les inconvénients précités et plus particulièrement de fournir un profil ou profilé aérodynamique ou hydrodynamique pouvant être déformé de manière continue et contrôlée, et présentant une structure simple et légère. En outre, le profil devra consommer une faible quantité d'énergie. De manière additionnelle, ledit profil devra également présenter une surface extérieure ou enveloppe -2- totalement étanche et dont la paroi extérieure ne forme pas de pli lors de la déformation du profil. A cet effet, l'invention a pour objet un profil aérodynamique ou hydrodynamique pouvant être déformé de manière continue et contrôlée, essentiellement constitué par une enveloppe montée sur une infrastructure, caractérisé en ce que ladite infrastructure présente une âme s'étendant suivant l'axe longitudinal de la section transversale du profil et en ce que cette âme comporte au moins une section active en matériau composite à déformation continue et contrôlée sous l'effet d'une variation de température réglable d'au moins une couche active dudit matériau composite induisant, dans les zones de l'enveloppe du profil correspondant à ladite section active, une déformation de direction et d'amplitude correspondantes. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un profil selon l'invention ; la figure 2 est une vue en coupe d'une flèche d'un profil selon 20 l'invention à l'état non déformé et à l'état déformé ; la figure 3 est une vue partielle arrachée en perspective représentant un profil muni de dispositifs de verrouillage à l'état déformé, et la figure 4 est une vue en coupe d'un détail de l'enveloppe du profil selon l'invention. 25 Les figures 1 à 4 des dessins annexés représentent un profil 1 aérodynamique ou hydrodynamique selon l'invention pouvant être déformé de manière continue et contrôlée, essentiellement constitué par une enveloppe montée sur une infrastructure. De manière caractéristique, ladite infrastructure présente une âme 2 s'étendant suivant l'axe longitudinal de la 30 section transversale du profil 1 et cette âme 2 comporte au moins une section active en matériau composite à déformation continue et contrôlée sous l'effet d'une variation de température réglable d'au moins une couche active dudit matériau composite induisant, dans les zones de l'enveloppe du profil 1 correspondant à ladite section active, une déformation de direction 35 et d'amplitude correspondantes. Grâce à l'invention, il est possible de réaliser un profil 1 dont la déformation est à la fois ciblée aux zones de son enveloppe disposées au -3- niveau d'une section active. Cela a pour avantage d'adapter très facilement un tel profil 1 en fonction de son utilisation et des conditions de cette dernière. Les zones actives disposées au niveau de l'âme 2 du profil 1 sont utilisées pour déformer ce dernier. Le fait de positionner lesdites zones actives sur l'âme 2 permet d'isoler ces dernières des perturbations thermiques environnantes, ce qui a pour effet qu'elles ne subissent que les effets d'une variation de température contrôlée. Ces zones actives peuvent présenter une structure identique à celle du matériau composite décrit dans la demande de brevet français n 04 02163 au nom de la déposante. Elles peuvent, par exemple, être stratifiées. Le matériau composite peut être du type multicouche et peut être constitué de résines et de fibres. Selon l'invention, chaque section active de l'âme 2 peut présenter au moins une couche inactive présentant des caractéristiques de dilatation différentes de celles de la ou des couches actives de la section active concernée. Le fait d'utiliser des matériaux présentant des caractéristiques de dilatation différentes permet d'obtenir une déformation de la zone active, de l'âme 2, et donc du profil 1. En fonction des matériaux utilisés pour réaliser les zones actives et selon leur coefficient de dilatation, il est possible de relier au moins une section active de l'âme 2 à une source de chauffage ou à une source de refroidissement. Bien entendu, dans le cas où le profil 1 comporte plusieurs zones actives, ces dernières peuvent être, soit toutes reliées à une source de chauffage, soit toutes reliées à une source de refroidissement, soit certaines peuvent être reliées à une source de chauffages et les autres à une source de refroidissement. Il est aussi possible de relier une ou plusieurs sections actives de l'âme 2 à la fois à une source de chauffage et à une source de refroidissement, de manière à obtenir une régulation plus fine et plus rapide de la déformation. La liaison des sections actives de l'âme 2 à une source peut être réalisée sans connexion physique. Il est ainsi possible, par exemple, d'activer une section active en utilisant des ondes, par exemple des ondes à haute fréquence telles que des micro-ondes. Dans le cas d'une connexion physique, il peut être envisagé d'utiliser une ou plusieurs couches actives conductrices réalisées en un -4- matériau conducteur d'électricité et reliées de manière filaire à une ou plusieurs sources électriques à puissance réglable, la ou les couches inactives pouvant être en un matériau non conducteur électrique mais conducteur thermique. En ce qui concerne la ou les sources de refroidissement, ces dernières peuvent, par exemple, se présenter sous la forme d'une ou de plusieurs buses projetant un flux d'air en direction d'une ou plusieurs sections actives de l'âme 2. Dans les deux cas, cette source peut être commandée par un dispositif de régulation prenant en compte un certain nombre de variables, telles que la pression exercée sur le profil 1, son orientation ou la trajectoire à suivre, pour commander la source, de telle sorte qu'elle entraîne une variation de température correspondant à la déformation souhaitée du profil 1. Ainsi, le profil 1 est rendu intelligent et régule sa forme de manière automatique. Selon un avantage de l'invention, et comme représenté schématiquement à la figure 3, le profil 1 peut comprendre un dispositif de verrouillage 3 de sa position déformée, de sorte que l'on économise l'énergie nécessaire au maintien du profil 1 dans sont état déformé et que l'on aboutit à des coûts d'utilisation relativement faibles. En d'autres termes, ce dispositif de verrouillage 3 permet de figer le profil 1 dans une position déformée sans que les zones actives ne soient alimentées. Ce dispositif de verrouillage 3 peut être du type à verrouillage automatique et continu, lors de la déformation du profil 1 et déverrouillable 25 par un dispositif d'actionnement. Ainsi, pour déformer un profil 1 selon l'invention, il faut d'abord faire varier la température de la ou des couches actives de la ou des zones actives de l'âme 2. Au fur et à mesure que le profil 1 se déforme, le dispositif de verrouillage 3 prend différentes positions de verrouillage. 30 Lorsque le profil 1 a atteint la déformation souhaitée et que sa déformation est stoppée, il est maintenu dans cet état de déformation par le dispositif de verrouillage 3. A ce stade, il n'est donc plus nécessaire de maintenir l'alimentation ou l'activation de la ou des couches actives pour que le profil 1 conserve cette position. 35 Dans les cas où le profil 1 présente des couches actives aptes à se déformer dans deux directions, il est préférable de mettre en place dans un tel profil 1 deux dispositifs de verrouillage 3, chacun de ces derniers -5- étant alors destiné à verrouiller le profil 1 lors d'une déformation dans une des deux directions. De manière caractéristique, et selon une variante de réalisation de l'invention non représentée, le dispositif de verrouillage 3 peut comporter une crémaillère engrenant avec les dents d'une roue libre dentée. Ainsi, au fur et à mesure de la déformation du profil 1, une autre dent est engrenée et la position déformée correspondante est verrouillée. Selon une autre variante non représentée, le dispositif de verrouillage 3 peut comporter une roue à rochet et un cliquet. Selon l'invention, le dispositif d'actionnement peut être une section active d'un matériau composite à déformation continue et contrôlée sous l'effet d'une variation de température réglable d'au moins une couche active dudit matériau composite, ladite section active induisant une déformation contrôlée du dispositif de verrouillage 3 en fonction de ladite variation de température, entraînant ce dernier hors de sa position de verrouillage pour une autre position de verrouillage ou dans sa position déverrouillée. En contrôlant la vitesse de déformation du dispositif d'actionnement, il est donc possible de contrôler également le retour en position initiale, c'est-à-dire non déformée du profil 1, ou son retour dans une position intermédiaire. En variante, le dispositif d'actionnement peut être réalisé à partir de matériaux actifs traditionnels, tels que les alliages à mémoire de forme, les éléments piézoélectriques ou magnétostrictifs. Dans tous les cas, la rigidité des dispositifs de verrouillage 3 doit être adaptée pour supporter les efforts engendrés par le blocage et les frottements de l'âme 2. Selon une caractéristique de l'invention représentée à la figure 4, l'enveloppe du profil 1 peut être recouverte par une pluralité de peaux 4 juxtaposées les unes aux autres, un joint 5 étant disposé au niveau des interfaces entre lesdites peaux 4, sous ces dernières. Ce joint 5 peut avantageusement se présenter sous la forme d'une membrane précontrainte élastiquement déformable. Une telle disposition permet d'améliorer et d'amplifier la déformation du profil 1 tout en autorisant le glissement desdites peaux 4 les unes par rapport aux autres et en assurant une étanchéité dudit profil 1. -6- Afin de pallier les problèmes des contraintes dues à la déformation du profil 1 (contrainte de traction sur l'extrados, contrainte de compression sur l'intrados), l'infrastructure peut être constituée par des renforts 6 montés perpendiculairement à l'âme 2, sur cette dernière et de part et d'autre de cette dernière et s'étendant jusqu'à l'enveloppe du profil 1 et en ce que lesdites peaux 4 sont à chaque fois juxtaposées entre deux renforts 6 consécutifs. L'écartement entre deux peaux 4 peut être d'environ un millimètre, ce qui représente une distance faible au regard du profil 1, et n'a donc pas pour effet de perturber l'écoulement du fluide sur ledit profil 1. En outre, les joints 5 assurent l'étanchéité. L'âme 2 associée aux renforts 6 sert ainsi de squelette. Le nombre de renforts 6 est défini lors de la conception et varie en fonction des conditions d'utilisation (taille de la structure, vitesse de l'écoulement et altitudes de vol prévues dans le cas d'une aile). Le profil 1 général et les dimensions de l'aile sont variables. Ils sont liés à l'aérodynamisme et à la structure principale. Grâce à l'invention, il est possible de réaliser un profil 1, dont la forme ou géométrie peut être modifiée pour s'adapter aux conditions d'utilisation : vitesse, nature de l'écoulement. Dans le domaine aéronautique, les mécanismes existants, tels que les volets pivotants et rétractables qui se trouvent sur le bord de fuite des ailes d'avion peuvent ainsi être supprimés et il n'est plus nécessaire d'installer des mécanismes comportant des vérins, des systèmes hydrauliques ou des moteurs dans les profils 1 pour assurer leur déformation, de sorte qu'on aboutit à une structure simplifiée et légère. Ce type de profil 1 selon l'invention présentant une structure légère et déformable peut être utilisée pour les ailes des drones, c'est-à-dire des avions sans pilotes qui doivent pouvoir voler à basse vitesse tout en restant discrets. Elle pourra concerner aussi les avions standard civils ou militaires dans le cadre d'une recherche de légèreté croissante des structures. Un tel profil 1 peut également être utilisé pour réaliser une aile, dont la déformation permet de faire varier le coefficient de pression Cp sur l'intrados et l'extrados. On vérifie par le calcul que les pressions sur le bord de fuite sont faibles par rapport aux forces engendrées par la déformation de -7- l'âme 2 active. Cela signifie que l'aile a une résistance suffisante pour résister aux fluctuations de pression extérieures. Ainsi, comme cela est représenté sur la figure 2, avec une couche active de 450 mm de longueur (environ la moitié du profil 1), des essais ont montré qu'il est possible d'obtenir une flèche de 40 à 45 mm à l'extrémité. Les calculs permettent de déterminer la composition optimale du stratifié pour obtenir le maximum de déformée pour une puissance de 2,5 kW/m2 durant 2 minutes. Le profil 1 selon l'invention peut, bien entendu, concerner une aile ou une pale pouvant être intégrée à toute structure aéronautique ou hydraulique (avion, navette, drone, structure volante, pale d'éolienne, pale de turbine, pale d'hélicoptère). Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention | La présente invention a pour objet un profil (1) aérodynamique ou hydrodynamique pouvant être déformé de manière continue et contrôlée, essentiellement constitué par une enveloppe montée sur une infrastructure.Profil caractérisé en ce que ladite infrastructure présente une âme (2) s'étendant suivant l'axe longitudinal de la section transversale du profil (1) et en ce que cette âme (2) comporte au moins une section active en matériau composite à déformation continue et contrôlée sous l'effet d'une variation de température réglable d'au moins une couche active dudit matériau composite induisant, dans les zones de l'enveloppe du profil (1) correspondant à ladite section active, une déformation de direction et d'amplitude correspondantes. | 1. Profil aérodynamique ou hydrodynamique pouvant être déformé de manière continue et contrôlée, essentiellement constitué par une enveloppe montée sur une infrastructure, caractérisé en ce que ladite infrastructure présente une âme (2) s'étendant suivant l'axe longitudinal de la section transversale du profil (1) et en ce que cette âme (2) comporte au moins une section active en matériau composite à déformation continue et contrôlée sous l'effet d'une variation de température réglable d'au moins une couche active dudit matériau composite induisant, dans les zones de l'enveloppe du profil (1) correspondant à ladite section active, une déformation de direction et d'amplitude correspondantes. 2. Profil, selon la 1, caractérisé en ce que chaque section active de l'âme (2) présente au moins une couche inactive présentant des caractéristiques de dilatation différentes de celles de la ou des couches actives de la section active concernée. 3. Profil, selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'au moins une section active de l'âme (2) est reliée à une source de chauffage. 4. Profil, selon l'une quelconque des 1 à 3, 20 caractérisé en ce qu'au moins une section active de l'âme (2) est reliée à une source de refroidissement. 5. Profil, selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de verrouillage (3) de la position déformée dudit profil (1). 25 6. Profil, selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage (3) est du type à verrouillage automatique et continu lors de la déformation du profil (1) et est déverrouillable par un dispositif d'actionnement. 7. Profil, selon la 6, caractérisé en ce que le 30 dispositif de verrouillage (3) comporte une crémaillère engrenant les dents d'une roue libre dentée. 8. Profil, selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage (3) comporte une roue à rochet et un cliquet.-9- 9. Profil, selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que le dispositif d'actionnement est une section active d'un matériau composite à déformation continue et contrôlée sous l'effet d'une variation de température réglable d'au moins une couche active dudit matériau composite, ladite section active induisant une déformation contrôlée du dispositif de verrouillage (3) en fonction de ladite variation de température, entraînant ce dernier hors de sa position de verrouillage pour une autre position verrouillage ou dans sa position déverrouillée. 10. Profil, selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'enveloppe dudit profil (1) est recouverte par une pluralité de peaux (4) juxtaposées les unes aux autres, un joint (5) étant disposé au niveau des interfaces entre lesdites peaux (4), sous ces dernières. 11. Profil, selon la 10, caractérisé en ce que l'infrastructure est constituée par des renforts (6) montés perpendiculairement à l'âme (2), sur cette dernière et de part et d'autre de cette dernière et s'étendant jusqu'à l'enveloppe du profil (1) et en ce que lesdites peaux (4) sont à chaque fois juxtaposées entre deux renforts (6) consécutifs. | B,F | B64,F15 | B64C,F15D | B64C 3,F15D 1 | B64C 3/48,F15D 1/10 |
FR2898221 | A1 | PROCEDE DE COMMANDE ET DE TEST D'UNE INSTALLATION DOMOTIQUE FILAIRE | 20,070,907 | L'invention concerne un procédé de commande d'un actionneur pour l'entraînement d'un équipement domotique mobile, comprenant un moteur et des première et deuxième bornes de phase susceptibles d'être reliées à un conducteur de phase d'une source d'alimentation électrique par l'intermédiaire d'un point de commande, dans lequel la connexion du conducteur de phase à la première borne de phase est interprétée, par l'actionneur, comme un ordre de commande de mouvement du moteur dans un premier sens et dans lequel la connexion du conducteur de phase à la deuxième borne de phase est interprétée, par l'actionneur, comme un ordre de commande de mouvement du moteur dans un deuxième sens. L'invention concerne également un actionneur pour mettre en oeuvre un tel procédé. Il est connu de commander un équipement domotique mobile, en l'alimentant par le réseau commercial alternatif via un point de commande. Ce point de commande permet de lui donner un ordre de commande de mouvement dans un premier ou un deuxième sens selon qu'un interrupteur inverseur contenu dans le point de commande établit un raccordement d'un conducteur de phase du réseau avec un premier ou un deuxième conducteur de phase dans un actionneur de l'équipement. La situation dans laquelle un contact est établi simultanément entre le conducteur de phase du réseau et deux conducteurs de phase de l'actionneur est interprétée comme un ordre de passage dans un mode de programmation. Dans ce cas, l'actionneur efface des valeurs de fonctionnement (telles que par exemple les valeurs d'arrêt d'alimentation en fin de course ou la valeur faisant correspondre les ordres de M S\2. S 649.12 FR..5 5 8 . dpt. doc commande de mouvements aux mouvements) qui avaient été préalablement enregistrées dans une éventuelle procédure de réglage antérieure. L'actionneur se tient ensuite prêt à enregistrer de nouvelles valeurs de fonctionnement. Dans les cas où le point de commande n'est pas étanche, un problème se pose. En effet, l'humidité peut provoquer au niveau du point de commande une liaison électrique faiblement impédante entre les deux conducteurs de phase de l'actionneur. Dans ce cas, comme un dispositif électronique de détection est situé dans l'actionneur pour détecter la présence éventuelle de tension sur l'un ou l'autre des conducteurs de phase de l'actionneur à l'aide de circuits fortement impédants, une tension peut être détectée simultanément sur les deux phases quand le point de commande n'établit le contact qu'avec une seule d'entre elles. Le résultat est un passage non désiré en mode de programmation, et éventuellement la perte involontaire des valeurs de fonctionnement précédemment enregistrées ce qui peut présenter des conséquences désastreuses pour l'équipement domotique. Le même problème se pose lorsque la liaison filaire entre ce point de commande et l'actionneur est interrompue par un connecteur non étanche ou simplement mal fermé. Par la suite, on entend par point de commande à la fois le commutateur électrique permettant l'établissement de contacts et la liaison filaire entre ce commutateur et l'actionneur. Le but de l'invention est de fournir un procédé de commande d'actionneur remédiant à cet inconvénient et améliorant les procédés de commande connus de l'art antérieur. En particulier, le procédé de commande permet d'éviter la perte de valeurs de fonctionnement lorsqu'un court-circuit accidentel lié à l'humidité se produit dans un point MS\2.S649.12FR.558.dpt.doc de commande. Le procédé permet également de détecter et/ou de remédier et/ou de signaler un dysfonctionnement dû à de l'humidité dans un point de commande alimentant un actionneur. L'invention concerne également un actionneur pour la mise en oeuvre d'un tel procédé. Le procédé de commande selon l'invention est caractérisé en ce qu'au cas où la présence d'une tension est détectée sur les deux bornes de phase, le procédé exécute une procédure de test pour déterminer si cette présence est due à un dysfonctionnement du point de commande. La procédure de test comprend avantageusement une étape d'alimentation du moteur par le biais de la borne de phase présentant initialement la plus faible tension. 15 La procédure de test peut comprendre, pendant l'étape d'alimentation du moteur par le biais de la borne de phase présentant initialement la plus faible tension, une étape de mesure d'une grandeur électrique au niveau de cette borne de phase. 20 De préférence, dans ce cas, selon l'évolution de la grandeur électrique pendant l'étape de mesure, le procédé de commande conclut ou non à un dysfonctionnement du point de commande. Avantageusement, lorsque le procédé de commande conclut à un 25 dysfonctionnement du point de commande, l'actionneur n'interprète pas la présence de tension sur ses deux bornes de phase comme une connexion simultanée du conducteur de phase à la première borne de phase et à la deuxième borne de phase. 30 La connexion simultanée du conducteur de phase à la première borne de phase et à la deuxième borne de phase peut être interprétée, par MS\2.S649.12FR.558.dpt.doc 10 l'actionneur, comme un ordre de basculement de l'actionneur dans un mode d'apprentissage. L'actionneur selon l'invention est muni d'un moteur et de première et deuxième bornes de phase susceptibles d'être reliées à un conducteur de phase d'une source d'alimentation électrique par l'intermédiaire d'un point de commande. Il est caractérisée en ce qu'il comprend des moyens matériels et logiciels pour la mise en oeuvre du procédé de commande précédemment défini. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un mode de réalisation d'un actionneur selon l'invention et un mode d'exécution d'un procédé de commande selon l'invention. La figure 1 est un schéma électrique d'un mode de réalisation d'un actionneur selon l'invention. La figure 2 est un ordinogramme d'un mode d'exécution d'un procédé de commande selon l'invention. Une installation INST, représentée à la figure 1, comprend un point de commande CSW et un actionneur ACT, le point de commande permettant l'alimentation électrique de l'actionneur à partir de réseau commercial de distribution électrique AC-H, AC-N. 25 L'actionneur ACT permet l'entraînement d'une charge LD, dans deux sens de mouvement, à l'aide d'un moteur MOT par le biais d'un arbre de sortie et d'éventuels réducteur et dispositif mécanique de conversion de mouvement non représentés. La charge peut être tout élément 30 domotique mobile tel que notamment, un volet roulant, une porte de garage basculante, un portail à mouvement linéaire, un portail à MS\2. S649.12FR.558.dpt. doc20 mouvement rotatif, un store vénitien, une fenêtre pivotante, un store enroulable extérieur. Le point de commande CSW est relié en entrée à deux conducteurs : le conducteur de phase AC-H du réseau et le conducteur de neutre AC-N du réseau et en sortie à trois bornes électriques de l'actionneur ACT : une première borne de phase P1, une deuxième borne de phase P2 et une borne de neutre NO. Le point de commande CSW comprend un interrupteur inverseur K à trois positions dont le contact mobile est relié au conducteur de phase du réseau. Dans une première position, le contact mobile est relié à la première borne de phase de l'actionneur, dans une deuxième position, le contact mobile est relié à la deuxième borne de phase de l'actionneur et, dans une troisième position, le contact mobile est maintenu en l'air. La connexion entre le conducteur de neutre du réseau électrique et la borne de neutre NO de l'actionneur est permanente. Alternativement, le conducteur de neutre AC-N est directement raccordé à la borne de neutre NO, sans passer par le point de commande CSW. 20 Pendant une phase d'installation de l'équipement, l'interrupteur inverseur est remplacé par un interrupteur permettant d'établir simultanément un contact entre le conducteur de phase du réseau et les deux bornes de phase de l'actionneur ou un shunt est mis en place entre les deux bornes 25 de phase de l'actionneur avant que l'interrupteur inverseur soit actionné pour appliquer la tension du réseau sur l'une des bornes de phase de l'actionneur. L'application simultanée d'une tension sur les deux bornes de phase de l'actionneur permet en effet de faire passer celui-ci dans un mode d'apprentissage dans lequel diverses valeurs de fonctionnement 30 (notamment les valeurs de fins de course) peuvent être stockées. MS\2.S649.12FR.558.dpt.doc L'actionneur ACT comprend une unité de commande CPU, constituée par un microcontrôleur. Cette unité de commande analyse les tensions présentes entre les bornes de phase P1, P2 de l'actionneur et la borne de neutre NO pour déterminer les ordres de commande émanant du point de commande CSW. L'application d'une tension sur la première borne de phase P1 est interprétée par l'unité de commande comme un ordre de manoeuvre de la charge LD dans un premier sens et l'application d'une tension sur la deuxième borne de phase P2 est interprétée par l'unité de commande comme un ordre de manoeuvre de la charge LD dans un deuxième sens. Quand un ordre de manoeuvre est détecté, l'unité de contrôle fait établir des connexions électriques appropriées entre la borne de phase alimentée P1 ou P2 et le moteur MOT via une unité de connexion SWU. L'unité de connexion est apte à établir une connexion électrique entre la première borne de phase P1 et une première sortie 01 ou entre la deuxième borne de phase P2 et une deuxième sortie 02. Elle est également apte à établir une connexion électrique entre la première borne de phase P1 et la deuxième sortie 02 ou entre la deuxième borne de phase P2 et la première sortie 01. L'une ou l'autre de ces connexions est établie selon l'état de signaux de commande présents sur un bus de commande COM raccordant des sorties logiques de l'unité de commande CPU à l'unité de connexion SWU. Les connexions sont établies par des relais électromécaniques ou des dispositifs à semi-conducteurs. Le moteur MOT est de type monophasé à induction et à condensateur permanent. II comprend un premier enroulement W1, un second enroulement W2, et un condensateur de déphasage CM raccordé à une première extrémité de chacun des enroulements. Chaque connexion entre le condensateur et un enroulement est elle-même raccordée à l'une des sorties 01, 02 de l'unité de connexion. Les deuxièmes extrémités MS\2. S649.12FR. 5 5 8. dpt. doc des enroulements sont raccordées entre elles et à la borne de neutre NO de l'actionneur. Quand une tension alternative est appliquée entre la première sortie 01 et la borne de neutre NO, alors le moteur tourne dans un premier sens. Quand une tension alternative est appliquée entre la deuxième sortie 02 et la borne de neutre NO, alors le moteur tourne dans un deuxième sens. L'unité de connexion étant raccordée aux deux bornes de phase P1, P2, elle permet d'accéder aux tensions présentes à ces bornes. Elle permet d'accéder également aux courants circulant éventuellement entre ces bornes et le moteur par l'intermédiaire de capteurs de courants. Ces différentes grandeurs électriques sont transmises vers l'unité de commande CPU par l'intermédiaire d'un bus de mesure MES raccordé à des entrées analogiques de l'unité de commande. Alternativement, l'unité de connexion comprend elle-même des moyens de mesure ou de comparaison des grandeurs électriques. Dans ce cas, ce sont directement les résultats ou les états de ces moyens de mesure ou de comparaison qui sont transmis par le bus de mesure MES, raccordé à des entrées logiques de l'unité de commande. L'unité de commande, et éventuellement l'unité de connexion sont également raccordées à la borne de neutre, qui sert de masse électrique et de référence de mesure des tensions. Pour ne pas surcharger la figure, cette liaison, de même que le circuit d'alimentation de ces deux unités, ne sont pas représentés. Un capteur de rotation est prévu au niveau de l'arbre de sortie de 30 l'actionneur et délivre une information de position POS à une entrée de l'unité de commande. Cette information de position est comparée à une MS\2.S649.12FR.558.dpt.doc ou plusieurs positions limites ou fin de course EOT enregistrées dans l'unité de commande afin de provoquer l'arrêt de l'alimentation du moteur quand une telle position est atteinte. L'enregistrement des valeurs particulières des positions de fin de course EOT est rendu possible par l'activation d'un mode d'apprentissage à l'aide d'une procédure d'apprentissage LRN. Cette procédure LRN est normalement activée lors de la détection simultanée d'une tension sur la première et la deuxième borne de phase de l'actionneur. Une telle procédure est par exemple décrite dans la demande de brevet EP 1 586 964. La présence d'une impédance parasite due à de l'humidité dans le point de commande est représentée en pointillé sur la figure 1 par un élément ZH au moins résistif. Sur la figure 1, l'interrupteur inverseur K utilisé dans le point de commande CSW est dans une position de commande d'un ordre de mouvement, la tension étant appliquée sur la première borne de phase P1. Du fait de l'impédance de l'élément parasite ZH, une tension apparaît également entre la deuxième borne de phase P2 et la borne de neutre. Le procédé de commande selon l'invention permet d'éviter que cette tension apparaissant sur les deux bornes de phase soit interprétée comme un ordre de passage dans un mode d'apprentissage. A cet effet, une procédure PTST de test de commande est mis en oeuvre par un programme TST implanté dans l'unité de commande. Un premier mode d'exécution d'un procédé de commande d'actionneur comprenant cette procédure de test de commande est décrit ci-après en référence à la figure 2. Dans une étape El, l'actionneur scrute la présence d'une tension sur l'une ou l'autre de ses bornes de phase P1, P2. MS\2.S649.12FR.558.dpt.doc Dans une étape de test E2, lorsqu'une tension sur l'une des bornes de phase est détectée, on passe à une étape de test E3, sinon on boucle sur l'étape El. Dans l'étape de test E3, on teste si la tension est appliquée sur les deux bornes de phase. Si tel est le cas, on passe à une procédure de test de commande PTST. Sinon, on passe à une étape E4 dans laquelle l'actionneur interprète et exécute l'ordre correspondant à l'application de la tension sur la borne de phase. La procédure de test de commande PTST débute à l'étape E5. Dans cette étape E5, on compare la tension sur les deux bornes de phase P1 et P2, afin de déterminer quelle est la plus faible. Dans le cas représenté sur la figure 1, la tension sur la borne P2 est nécessairement plus faible que sur la borne P1, car l'impédance parasite ZH ne peut être assimilée à un court circuit franc. Dans une étape E6, on alimente le moteur par la borne sur laquelle se trouve la tension la plus faible. Dans le cas de la figure 1, l'unité de commande qui détecte la tension la plus faible sur la deuxième borne de phase P2 donne un ordre d'établissement d'une connexion entre la deuxième borne de phase P2 et la deuxième sortie 02. Alternativement, l'ordre d'établissement d'une connexion concerne la deuxième borne de phase P2 et la première sortie 01. Le moteur est donc alimenté à travers l'élément parasite ZH, ce qui induit des conséquences très variables selon le type d'humidité. II n'y a pas réellement de mouvement du moteur. Par contre, la circulation même très brève du courant suffit à supprimer l'humidité si celle-ci est purement superficielle. Dans tous les cas, le passage du courant dans l'élément MS\2.S649.12FR.558.dpt.doc parasite ZH provoque une chute de tension au niveau de la borne P2. Que l'on mesure le courant ou la tension au niveau de la deuxième borne de phase, on constate que la grandeur électrique n'est pas maintenue constante, ce qui suffit à montrer que l'élément parasite n'est pas un contact franc entre les deux bornes de phase P1 et P2. Dans une étape E7, on mesure pendant l'étape d'alimentation E6, une des grandeurs électriques précédemment évoquées (par exemple la tension ou l'intensité), pendant un intervalle de temps de par exemple 300 millisecondes, soit de manière continue, soit par échantillonnage, soit en effectuant simplement une mesure en début et fin d'intervalle de temps. Dans une étape de test E8, on évalue si la grandeur mesurée s'est maintenue sur l'intervalle ou si elle a subi une diminution significative. Si la grandeur s'est maintenue, c'est qu'il existe un contact franc entre le conducteur de phase du secteur et les deux bornes de phase de l'actionneur : le procédé passe alors à une étape E9, dans laquelle la présence simultanée des deux tensions sur les bornes de phase est interprétée comme un ordre de passage en mode d'apprentissage. Les deux sorties de l'étape E8 constituent la fin de la procédure de test de commande PTST. La caractéristique de grandeur électrique mesurée est par exemple l'amplitude crête à crête de la tension. Dans certains cas de dépôt humide, cette amplitude diminue fortement sur une ou plusieurs périodes, puis réapparaît. En tout cas, elle varie de manière significative au cours de l'étape de test. Si la grandeur électrique a varié pendant l'étape de test E8, c'est que la présence simultanée de tension sur les deux bornes de phase de l'actionneur résulte de la présence d'humidité. Dans ce cas, MS\2.S649.12FR.558.dpt.doc le procédé passe à une étape E10, dans laquelle il n'est plus tenu compte de la présence de tension sur la borne qui présentait initialement une tension plus faible. Ainsi, dans le cas de la figure 1, on considère que seule est alimentée la première borne de phase P1, ce qui est interprété comme un ordre de commande de mouvement. L'étape E 10 peut être remplacée par un retour vers l'étape E3, comme représenté par une flèche en trait pointillé. Dans ce cas, si l'action de l'utilisateur sur le point de commande est maintenue, le procédé est répété tant que le passage du courant n'a pas suffisamment éliminé le dysfonctionnement du point de commande dû à l'humidité et, par conséquent, tant qu'il apparaît une tension parasite sur la borne de phase non reliée au conducteur de phase par un contact franc. Quand les conséquences du dysfonctionnement ont suffisamment disparu, la procédure comprenant les étapes E3 à E8 n'est plus mise en oeuvre puisqu'on remplit les conditions de l'étape E3 et l'ordre de commande est reçu sans ambiguïté par l'actionneur. L'étape E10 peut également donner naissance à plusieurs variantes 20 d'exécution de l'ordre de mouvement, ce en quoi elle peut différer de l'étape E4. Dans une première variante, on n'exécute pas l'ordre de mouvement. Dans ce cas, l'utilisateur est obligé d'actionner une nouvelle fois 25 l'interrupteur inverseur du point de commande pour commander un mouvement. En général, le dysfonctionnement disparaît du fait d'un phénomène d'échauffement, d'électrolyse ou autre provoqué par le passage du courant lors de l'exécution de la procédure de test de commande. Ainsi, cette procédure n'est pas de nouveau exécutée lors du 30 nouvel actionnement du point de commande. Le fait que l'ordre n'ait pas MS\2.S649.12FR.558.dpt.doc été exécuté lors du premier actionnement du point de commande avertit l'utilisateur d'un problème dans l'installation. Dans une deuxième variante, l'ordre de commande de mouvement correspondant au premier actionnement du point de commande est exécuté après un bref mouvement d'aller et retour de la charge, de manière à avertir à nouveau l'utilisateur d'un problème. Dans une troisième variante, l'ordre de commande de mouvement correspondant au premier actionnement du point de commande est exécuté et l'incident est enregistré dans une mémoire de l'unité de commande. Les première et deuxième variantes ne sont alors utilisées que si l'incident se reproduit. Dans ce cas, pour exécuter l'ordre de mouvement, l'unité de commande donne à l'unité de connexion l'ordre d'établir la connexion de la première sortie 01 ou de la deuxième sortie 02 avec la borne de phase qui présentait initialement la plus forte tension, c'est-à-dire la première borne P1 dans le cas de la figure 1. Dans un deuxième mode d'exécution de cette procédure, l'étape de test E8 peut consister en une comparaison de la grandeur électrique à une valeur pré-enregistrée. Par exemple, si la grandeur mesurée à l'étape E7 est l'intensité du courant passant au niveau de la borne de phase raccordée au moteur, le test peut consister à s'assurer que le courant est supérieur à un seuil donné. Le seuil de courant donné est choisi de manière à ce que, quel que soit le sens de mouvement de la charge, le courant du moteur est en fonctionnement normal toujours supérieur à ce seuil. Si le résultat du test est positif, c'est que le moteur n'est pas alimenté à travers un élément parasite ZH. L'enregistrement d'une valeur seuil de courant donné peut être réalisée suite à une étape de mesure du courant alimentant le moteur au cours d'un cycle d'apprentissage. MS\2.S649.12FR.558.dpt.doc Quand on arrive à l'étape E9 du procédé, le moteur a été correctement alimenté pendant une durée courte. Ce début de mouvement, alors que l'ordre était un ordre d'entrée en mode apprentissage, n'est pas pénalisant : au contraire, il intervient comme un signal de retour visuel et sonore vers l'installateur pour lui signaler l'entrée en mode d'apprentissage. Dans une variante d'exécution de la procédure de test, l'étape E5 peut comprendre une étape de détermination de la différence ou du rapport existant entre la tension la plus élevée et la moins élevée appliquées aux deux bornes de phase. Si cette différence ou ce rapport est supérieur à un seuil donné (par exemple 10 Volts de différence pour une tension du réseau de 230 Volts ou un rapport supérieur à 1,05), l'actionneur ne tient pas compte de la tension la moins élevée appliquée aux bornes de phase. On passe alors immédiatement à l'étape E10 précédemment décrite. Par contre si les valeurs des tensions appliquées aux deux bornes de 20 phase sont plus semblables, on passe à l'étape E6 précédemment décrite. Le procédé de commande peut également être appliqué à la commande d'un actionneur dans lequel il n'est pas prévu que la présence simultanée 25 de tension sur deux bornes de phase de l'actionneur soit interprétée comme un ordre d'entrée dans un mode d'apprentissage ou plus largement soit interprété comme un ordre quel qu'il soit. Dans ce cas, l'intérêt du procédé de commande est de permettre de détecter et/ou de remédier et/ou de signaler un dysfonctionnement dû à de l'humidité dans 30 un point de commande alimentant un actionneur. MS\2. S 649.12FR. 5 5 8. dpt. doc Quand la comparaison entre les tensions aux bornes de phase P1 et P2 n'est pas directe mais est réalisée à partir de tensions images obtenues à l'aide de ponts diviseurs résistifs, se pose éventuellement un problème de dispersion de valeurs des composants utilisés. Du fait de cette dispersion, les valeurs images peuvent être faussées et donner lieu à une comparaison erronée. Pour ne pas recourir à des composants trop précis, et donc coûteux, une procédure de calibrage de l'actionneur en production permet d'appliquer une même tension aux deux bornes et d'enregistrer un éventuel décalage qui, mémorisé, sera utilisé comme correction dans les mesures ultérieures. Alternativement, une variante de la procédure de test consiste à alimenter séquentiellement le moteur à partir des deux bornes de tension. On mesure des grandeurs électriques au niveau de ces deux bornes pendant les deux alimentations et, à l'issue de ces phases, l'actionneur sait de manière certaine, si la présence de tension sur les deux bornes de phase doit être interprétée comme un ordre de commande de mouvement ou comme un ordre de passage en mode d'apprentissage. Dans cette variante, il existe donc toujours au moins une étape E6 dans laquelle le moteur a été alimenté par la borne correspondant à la tension la plus faible. Enfin, il est rappelé que l'expression point de commande désigne à la fois le commutateur électrique permettant l'établissement de contacts et la liaison filaire entre ce commutateur et l'actionneur, cette liaison filaire pouvant elle-même comporter des moyens de connexion sujets à humidité. Dans le procédé précédemment décrit, la connexion du conducteur de phase à la première borne de phase est interprétée, par l'actionneur, comme un ordre de commande de mouvement du moteur dans un MS\2. S649.12FR.55 8. dpt.doc premier sens, la connexion du conducteur de phase à la deuxième borne de phase est interprétée, par l'actionneur, comme un ordre de commande de mouvement du moteur dans un deuxième sens et la connexion simultanée du conducteur de phase à la première borne de phase et à la deuxième borne de phase est interprétée, par l'actionneur, comme un ordre de basculement de l'actionneur dans un mode d'apprentissage. II est cependant clair que chacune de ces configurations de connexion du conducteur de phase aux bornes de phase pourrait être interprétée par l'actionneur comme un tout autre type d'ordre. 10 MS\2.S649.12FR.558.dpt.doc | Le procédé de commande s'applique à un actionneur pour l'entraînement d'un équipement domotique mobile, comprenant un moteur et des première et deuxième bornes de phase susceptibles d'être reliées à un conducteur de phase d'une source d'alimentation électrique par l'intermédiaire d'un point de commande. Dans ce procédé, la connexion du conducteur de phase à la première borne de phase est interprétée comme un premier ordre par l'actionneur et la connexion du conducteur de phase à la deuxième borne de phase est interprétée comme un deuxième ordre par l'actionneur. Le procédé est caractérisé en ce qu'au cas où la présence d'une tension est détectée sur les deux bornes de phase, le procédé exécute une procédure de test pour déterminer si cette présence est due à un dysfonctionnement du point de commande. | Revendications 1. Procédé de commande d'un actionneur (ACT) pour l'entraînement d'un équipement domotique mobile (LD), comprenant un moteur (MOT) et des première (P1) et deuxième (P2) bornes de phase susceptibles d'être reliées à un conducteur de phase (AC-H) d'une source (AC-H, AC-N) d'alimentation électrique par l'intermédiaire d'un point de commande (CSW), dans lequel la connexion du conducteur de phase à la première borne de phase est interprétée, par l'actionneur, comme un ordre de commande de mouvement du moteur dans un premier sens et dans lequel la connexion du conducteur de phase à la deuxième borne de phase est interprétée, par l'actionneur, comme un ordre de commande de mouvement du moteur dans un deuxième sens, caractérisé en ce qu'au cas où la présence d'une tension est détectée sur les deux bornes de phase, le procédé exécute une procédure de test (PTST) pour déterminer si cette présence est due à un dysfonctionnement du point de commande. 2. Procédé de commande selon la 1, caractérisé en ce que la procédure de test comprend une étape d'alimentation du moteur par le biais de la borne de phase présentant initialement la plus faible tension. 3. Procédé de commande selon la 2, caractérisé en ce que la procédure de test comprend, pendant l'étape d'alimentation du moteur par le biais de la borne de phase présentant initialement la plus faible tension, une étape de mesure d'une grandeur électrique au niveau de cette borne de phase. MS\2.S649.12FR.558.dpt.doc 16 4. Procédé de commande selon la 3, caractérisé en ce que, selon l'évolution de la grandeur électrique pendant l'étape de mesure, le procédé de commande conclut ou non à un dysfonctionnement du point de commande. 5. Procédé de commande selon la 4, caractérisé en ce que, lorsque le procédé de commande conclut à un dysfonctionnement du point de commande, l'actionneur n'interprète pas la présence de tension sur ses deux bornes de phase comme une connexion simultanée du conducteur de phase à la première borne de phase et à la deuxième borne de phase. 6. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la connexion simultanée du conducteur de phase à la première borne de phase et à la deuxième borne de phase est interprétée, par l'actionneur, comme un ordre de basculement de l'actionneur dans un mode d'apprentissage. 7. Actionneur (ACT) muni d'un moteur (MOT) et de première (P1) et deuxième (P2) bornes de phase susceptibles d'être reliées à un conducteur (AC-H) de phase d'une source (AC-H, AC-N) d'alimentation électrique par l'intermédiaire d'un point de commande (CSW), caractérisée en ce qu'il comprend des moyens matériels (CPU, SWU) et logiciels (TST) pour la mise en oeuvre du procédé de commande selon l'un des 1 à 6. MS\2. S649.12FR.558.dpt.doc | H | H02 | H02H | H02H 7 | H02H 7/08 |
FR2899324 | A1 | OBJECTIF DE CAPTEUR. | 20,071,005 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un installé à la sortie d'une branche de mesure d'une sonde de mesure d'une installation de mesure interférométrique pour saisir la forme, la rugosité ou la distance de la surface d'un objet mesuré, dont l'installation de mesure interférométrique comporte un interféromètre à modulation et la sonde de mesure est reliée optiquement par un dispositif à fibres optiques à l'interféromètre à modulation, l'objectif de capteur comportant un élément de focalisation suivi d'un élément de déflexion pour découpler puis coupler un faisceau de mesure dirigé vers la surface à mesurer puis réfléchi par celle-ci. L'invention concerne également un procédé de réalisation d'un tel objectif de capteur. Etat de la technique Le document DE 198 19 762 Al décrit une installation de mesure interférométrique correspondant au type défini ci-dessus. L'installation de mesure interférométrique comporte un interféromètre à modulation ayant une source de rayonnement cohérente dans l'espace et un premier diviseur de faisceau pour diviser le faisceau en deux fais- ceaux partiels dont l'un est décalé par rapport à l'autre en phase ou en fréquence par une installation de modulation pour réunir ensuite les faisceaux. L'installation comporte également une sonde de mesure qui réunit et combine les faisceaux partiels, divisés en un faisceau traversant une branche de mesure et réfléchi à la surface de l'objet, et en un faisceau de référence passant dans une branche de référence et réfléchi ainsi qu'une unité de réception appropriée. L'interféromètre à modulation, réalisé sous la forme d'un composant, est séparé dans l'espace par rapport à la sonde de mesure pour être couplé à celle-ci par un dispositif à fibres optiques. La branche de mesure et la branche de référence sont formées par des corps solides guidant le faisceau de mesure et le faisceau de référence. A l'entrée de la sonde de mesure il y a une installation de collimation et à la sortie de la branche de mesure, une installation de focalisation suivie d'un élément de déflexion pour découpler puis coupler le faisceau de mesure dirigé vers la surface à mesurer et qui est ensuite réfléchi par celle-ci. En outre, la branche de mesure comporte au moins un autre élément de déflexion qui divise le faisceau de mesure passant dans la branche de mesure et le dirige vers un autre endroit de la surface à mesurer pour coupler de nouveau dans la branche de me- sure le faisceau de mesure réfléchi par cette surface. Les sondes de mesure décrites ci- dessus sont réalisées actuellement sous la forme d'une combinaison collée comprenant les fibres optiques raccordées, éventuellement un organe d'écartement, une lentille à gradients d'indice (lentille GRIN) ainsi qu'un ou plusieurs prismes. On utilise des sondes de mesure avec une ou plusieurs sorties de mesure et ces sorties sont caractérisées par la direction dans laquelle le faisceau de mesure est émis par la sonde. On a de façon caractéristique des angles de sortie de 90 ou de 45 , mais en fonction du client on a également des sondes de mesure avec d'autres angles de sortie. L'angle de déflexion est fixé par les angles des prismes utilisés. On peut arriver à de petites variations angulaires en basculant les prismes au collage. L'inconvénient de cette réalisation est qu'il faut avoir des prismes correspondant à l'angle de sortie souhaité. Pour réaliser un an- gle de sortie différent des angles de déflexion classiques, il faut fabriquer des prismes particuliers, ce qui correspond à un coût élevé et à des temps de fabrication longs. Une faible modification de l'angle de sortie s'obtient comme décrit par basculement du collage du prisme. Du fait du retrait de la colle utilisée un tel procédé est difficile à définir et se traduit par des quantités rejetées, importantes. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un objectif de capteur du type défini ci-dessus, évitant les inconvénients mentionnés, et permettant de réaliser une sélection importante d'angles de déflexion avec un stock raisonnable de composants optiques. L'invention a également pour but de développer un pro-cédé permettant la fabrication d'un tel objectif de capteur. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un objectif de capteur du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'élément de déflection est formé d'au moins deux composants optiques ayant une surface limite commune, l'angle de déviation d'au moins un faisceau dévié par rapport à l'axe longitudinal du système étant réglé par le coulissement réciproque et/ou la rotation des composants optiques au montage. Le coulis- sement ou la rotation réciproque des composants optiques se fait au niveau de la ou des surfaces limites communes. Grâce à un nombre ré-duit de composants optiques définis les uns par rapport aux autres, on peut régler n'importe quel angle de sortie du faisceau. Ainsi, il n'est pas nécessaire de fabriquer des composants spécifiques à un client, ce qui se traduit par une réduction significative des coûts de fabrication ainsi qu'une réduction importante des temps de fabrication et des temps de livraison. Comme au collage des composants, après ajustage des surfa-ces limites des composants optiques on assemble sans laisser d'intervalle en forme de coin, on n'a pas l'inconvénient de l'influence d'un retrait non reproductible de la colle. Comme la déviation du faisceau par rapport à l'axe du système est prédéfinie par les surfaces limites et surfaces de sortie, ré-fléchissantes et/ou réfractantes, dont on règle l'alignement, on peut obtenir presque tous les angles de déflexion demandés pour le faisceau. Grâce aux surfaces limites et aux surfaces de sortie, réfractantes, on a des angles de déflexion plus petits du faisceau par rapport à l'axe du système alors qu'avec des surfaces limites et des surfaces de sortie ré-fléchissantes ou partiellement réfléchissantes on obtiendra des angles de déflexion importants. On a des possibilités de réglage différentes pour la dé-flexion du faisceau du fait que les surfaces limites sont planes et/ou cylindriques et/ou sphériques. Les surfaces limites planes se fabriquent d'une manière particulièrement simple. Elles permettent de régler l'angle de déflexion par rotation réciproque des composants optiques, de préférence autour de leur axe central. On peut régler à la fois l'angle de déflexion par rapport à l'axe du système et aussi la direction radiale du faisceau. Par rotation, les surfaces limites d'au moins un composant optique du système autour de l'axe du cylindre permettent de régler l'angle de déflexion, la direction radiale du faisceau étant prédéfinie dans le plan perpendiculaire à l'axe du cylindre. Les surfaces limites sphériques dépendant de la réalisation du composant optique permettent de régler l'angle de déflexion et la direction radiale du faisceau à la fois par rotation réciproque et par translation réciproque autour du centre de la sphère. Les surfaces limites sphériques sont compliquées à fabriquer mais permettent un réglage simple et précis de l'angle de dé- flexion grâce à l'effet d'auto-centrage de la sphère. Le nombre de composants optiques nécessaires à la réalisation de l'élément déflecteur est faible du fait que l'élément de focalisation fait partie de l'élément de déflexion. La surface limite entre l'élément de focalisation et le composant optique à raccorder est conçue pour qu'une translation ou une rotation du composant optique dans la surface limite commune se traduise par une variation de l'alignement dans une autre surface limite ou une surface de sortie du composant optique, là où se produit le changement de direction du faisceau. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, l'élément de focalisation est une lentille à gradients d'indice (lentille GRIN). La lentille GRIN permet une bonne focalisation du faisceau à la surface de l'objet mesuré. La focalisation du faisceau se fait dans la lentille GRIN et non par la géométrie de sa surface, ce qui permet une très grande liberté de choix des surfaces limites avec le composant optique adjacent et ne nécessite pas de variation d'indice de réfraction au niveau de la surface limite. L'élément de déflexion sera d'une réalisation particulièrement diversifiée et économique si l'élément de déflexion est formé de composants optiques en forme de coins ayant des surfaces limites planes. Pour un même indice de réfraction prédéfini des composants optiques en forme de coins on définit l'angle de déflexion du faisceau par l'alignement des surfaces de sortie. L'angle entre l'axe du système et la normale à la surface de sortie peut se régler pour des composants opti-ques en forme de coins, identiques, par rotation réciproque, entre 0 , c'est-à-dire pas de déviation et un angle maximum correspondant au double de l'angle d'ouverture d'un coin. Cette combinaison convient pour régler de petits angles de déflexion. Après avoir réglé l'angle de déflexion à la valeur souhai- tée, il faut bloquer l'élément de déflexion. Pour cela, l'élément de focali- sation et/ou les composants optiques de l'élément de déflexion sont de préférence collés les uns aux autres. L'invention concerne également un procédé du type défini ci-dessus, ce procédé étant caractérisé en ce que pour régler l'angle de déflexion des composants optiques de l'élément de déflexion on les dé-cale et/ou on les tourne les uns par rapport aux autres, l'angle de dé-flexion étant contrôlé par des mesures et une fois arrivé à l'angle de déflexion souhaité on bloque les composants optiques. Le procédé per-met n'importe quelle combinaison de composants optiques avec une plage de réglage définie de l'angle de déflexion. En contrôlant par les mesures, l'angle de déflexion au moment de l'ajustage on peut régler l'angle de déflexion souhaité avec la tolérance prédéfinie. Les tolérances de fabrication des composants optiques telles que par exemple les tolérances angulaires des prismes de renvoi se compensent ce qui permet d'accepter des tolérances de fabrication plus importantes pour les composants optiques. En bloquant les composants optiques, on maintient de manière permanente l'angle de déflexion une fois réglé. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre un objectif de capteur comportant un élément de déflexion en forme de coin, - la figure 2 montre un objectif de capteur avec un élément de dé-flexion en forme de lentille, - la figure 3 montre un objectif de capteur avec un élément de dé- flexion en forme de prisme et un angle de déflexion important, - la figure 4 montre un objectif de capteur avec un élément de dé- flexion à deux faisceaux sortants. Description de modes de réalisation La figure 1 montre un objectif de capteur 1 d'une installation de mesure interférométrique ayant un élément de focalisation 40 et un élément de déflexion 10 relié à celui-ci. L'élément de focalisation 40 est une lentille à gradients d'indice (lentille GRIN). L'élément de dé- flexion 10 est formé d'un premier composant 13 en forme de coin adja- cent à la surface limite 20 de l'élément de focalisation 40 et d'un second composant 11 en forme de coin adjacent à la surface limite plane 21 du premier composant en forme de coin 13. Dans cette position du second composant en forme de coin 11, un faisceau incident 33 parallèle à l'axe longitudinal 30 du système, arrive sur la surface de sortie 23 perpendiculairement à l'axe longitudinal 30 du système pour sortir de l'élément de déflexion 10 et continuer comme faisceau 31 non dévié. Le faisceau est réfléchi par la surface d'un objet à mesurer placé au foyer 35 du faisceau 31 non dévié pour revenir suivant le chemin inverse dans l'objectif 1 du capteur et arriver dans l'unité d'exploitation de l'installation de mesure interférométrique non représentée. On modifie l'angle de déflexion du faisceau non dévié 31 pour donner le faisceau dévié 32 en installant le second composant 11 en forme de coin dans une position de déflexion 12. Dans cette position, la surface de sortie 23 a un angle non perpendiculaire à l'axe 30 du système de sorte que le faisceau est réfracté par rapport à l'axe 30 du système au passage d'un milieu optique dense à un milieu moins dense. L'angle de déflexion peut être réglé en continu en tournant le second composant optique en forme de coin 11 autour de l'axe longitudinal 30 du système pour passer du faisceau non dévié 30 jusqu'à l'angle de dé-flexion du faisceau dévié 32. Dans cette position de déflexion 12 du second composant en forme de coin 11, le faisceau est réfléchi à la surface d'un objet à mesurer installé au foyer 36 pour y être réfléchi. La figure 2 montre un objectif de capteur 1 ayant un élé- ment de focalisation 40 et une lentille 14 non déplacée reliée à la sur-face limite 21. Dans cette position de la lentille 14, le faisceau incident 33 arrivant suivant l'axe 30 du système, sort de la surface de sortie 23 de l'élément de déflexion 10, surface qui est perpendiculaire à l'axe longitudinal 30 du système. Le faisceau non dévié 31 continue jusqu'au foyer 35. La surface limite 21 est une surface cylindrique ou calotte sphérique et fait ainsi partie de l'élément de déflexion 10 intégré à l'élément de focalisation 40. La surface limite courbe 21 permet d'installer la lentille 14 également comme lentille décalée 15. Dans cette position, le faisceau incident 33 est réfracté par la surface de sortie 23 basculée par rapport à l'axe du système pour arriver comme faisceau dévié 32 vers le foyer 36. Dans un autre mode de réalisation, la lentille 14 peut être une lentille GRIN. La figure 3 montre un objectif de capteur pour un grand angle de déflexion. Dans la position de sortie du prisme de renvoi 16, le faisceau incident 33, après avoir traversé une surface limite 21 cylindrique ou sphérique, est réfléchi par la surface de réflexion 25 pour sortir comme faisceau 30 de la surface de sortie 23 de l'objectif de capteur 1 suivant un angle important par rapport à l'axe longitudinal 30 du système. Dans la position comme prisme de renvoi décalé 17, on augmente l'angle de déflexion par rapport à l'axe longitudinal 30 du système, de sorte que le faisceau incident 33 quitte l'objectif de capteur 1 sous la forme de faisceau dévié 32. Dans cette disposition, le faisceau est réfléchi par l'objet mesuré pour revenir sur le chemin du faisceau dans l'installation de mesure interférométrique. La figure 4 montre un objectif de capteur 1 avec des faisceaux de sortie émis suivant deux angles différents. L'élément déflecteur 10 est constitué ici par la surface limite courbe 21 de l'élément de focalisation 40, d'un premier prisme de renvoi 19 et d'un second prisme de renvoi 18. Le faisceau incident 33 traverse la surface limite 21 sphéri- que ou cylindrique pour passer dans le premier prisme de renvoi 19 et arriver à une surface limite 22. Cette surface limite 22 est partiellement réfléchissante, de sorte qu'une partie du faisceau passe dans le second prisme de renvoi 18 et une autre partie est réfléchie pour sortir du dis-positif sous forme de faisceau dévié 34. La partie du faisceau qui passe dans le second prisme de renvoi 18 est réfléchie au niveau d'une sur-face de réflexion 26 pour quitter le second prisme de renvoi 18 comme faisceau dévié 32 sous un angle important par rapport à l'axe longitudinal 30 du système. En tournant le premier prisme de renvoi 18 par rapport à l'élément de focalisation 40 le long de la surface limite 21, on peut régler l'angle de sortie du faisceau dévié 34 par rapport à l'axe 30 du système. En tournant le second prisme de renvoi 18 par rapport au premier prisme de renvoi 19 le long de la surface limite 22, on règle l'angle de sortie du faisceau dévié 34 par rapport à l'axe 30 du système. Cette disposition permet également de régler l'angle entre les deux fais- ceaux déviés 32, 34. 30 | Objectif de capteur (1) installé à la sortie d'une branche de mesure d'une sonde de mesure d'une installation de mesure interférométrique pour saisir la forme, la rugosité ou la distance de la surface d'un objet mesuré, dont l'installation de mesure interférométrique comporte un interféromètre à modulation et la sonde de mesure est reliée optiquement par un dispositif à fibres optiques à l'interféromètre à modulation, l'objectif de capteur (1) comportant un élément de focalisation suivi d'un élément de déflexion (10) pour découpler puis coupler un faisceau de mesure dirigé vers la surface à mesurer puis réfléchi par celle-ci.L'élément de déflexion (10) est formé d'au moins deux composants optiques ayant une surface limite commune (21, 22), et l'angle de déviation d'au moins un faisceau (32, 34) dévié par rapport à l'axe longitudinal (30) du système est réglé par le coulissement réciproque et/ou la rotation des composants optiques au montage. | 1 ) Objectif de capteur (1) installé à la sortie d'une branche de mesure d'une sonde de mesure d'une installation de mesure interférométrique pour saisir la forme, la rugosité ou la distance de la surface d'un objet mesuré, dans lequel l'installation de mesure interférométrique comporte un interféromètre à modulation et la sonde de mesure est reliée optiquement par un dispositif à fibres optiques à l'interféromètre à modulation, et l'objectif de capteur (1) comporte un élément de focalisation suivi d'un élément de déflexion (10) pour découpler puis coupler un faisceau de mesure dirigé vers la surface à mesurer puis réfléchi par celle-ci, caractérisé en ce que l'élément de déflection (10) est formé d'au moins deux composants optiques ayant une surface limite commune (21, 22), et on règle l'angle de déviation d'au moins un faisceau (32, 34) dévié par rapport à l'axe longitudinal (30) du système, par le coulissement réciproque et/ou la rotation des composants optiques au montage. 2 ) Objectif de capteur (1) selon la 1, caractérisé en ce que la déviation du faisceau est prédéfinie par des surfaces limites (20, 21, 22) réfléchissantes et/ou de réfraction et des surfaces de sortie (23, 24) des composants optiques, en réglant leur orientation par rapport à l'axe (30) du système. 3 ) Objectif de capteur (1) selon la 1, caractérisé en ce que les surfaces limites (20, 21, 22) sont planes et/ou cylindriques et/ou sphériques. 4 ) Objectif de capteur (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de focalisation (40) fait partie de l'élément de déflexion (10). 35 5 ) Objectif de capteur (1) selon la 1,caractérisé en ce que l'élément de focalisation (40) est une lentille à gradients d'indice (GRIN). 6 ) Objectif de capteur (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de déflexion (10) est un composant optique (11, 12, 13) en forme de coin ayant des surfaces limites planes. 7 ) Objectif de capteur (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de focalisation (40) et/ou les composants optiques de l'élément de déflexion (10) sont collés. 8 ) Procédé de fabrication d'un objectif de capteur (1) ayant les caracté-ristiques des 1 à 7, caractérisé en ce que pour régler l'angle de déflexion des composants optiques de l'élément de déflexion (10) on les décale et/ou on les tourne les uns par rapport aux autres, l'angle de déflexion étant contrôlé par des mesures et une fois arrivé à l'angle de déflexion souhaité on bloque les composants optiques.25 | G | G01 | G01B | G01B 9,G01B 11 | G01B 9/02,G01B 11/30 |
FR2898030 | A1 | DISPOSITIF DE PREHENSION POUR USTENSILE CULINAIRE | 20,070,907 | La présente invention concerne un dispositif de préhension pour ustensile culinaire avec poignée rotative. On connaît un dispositif de préhension du type, comprenant, d'une part, un socle qui est adapté à être fixé à un article culinaire, et qui comprend au moins un organe de positionnement d'utilisation et un arbre de rotation s'étendant selon un axe de rotation, et, d'autre part, une poignée qui comprend un corps ayant une ouverture coopérant avec l'arbre de rotation de façon à permettre la rotation de la poignée selon l'axe de rotation entre une position d'utilisation et au moins une position de rangement, et un verrou monté mobile sur le corps entre une position de verrouillage dans laquelle il coopère avec l'organe de positionnement d'utilisation de façon à immobiliser la poignée dans sa position d'utilisation, et une position de libération dans laquelle il permet la rotation de la poignée. Cependant, les organes de positionnement d'utilisation sont souvent disposés dans des endroits imposant des contraintes à l'esthétisme du dispositif de préhension. Selon l'invention, l'organe de positionnement d'utilisation est porté par l'arbre de rotation. De ce fait, il est très facile de cacher cet organe du fait de la faible course qu'il parcoure quand la poignée pivote, même pour des amplitudes angulaires importantes. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description du mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif et illustré aux dessins dans lesquels : 2 2898030 La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif de préhension conforme au mode de réalisation de la présente invention, et La figure 2 est une vue en coupe de la partie du 5 dispositif de préhension adjacente à l'axe de rotation. De façon classique, un ustensile culinaire tel qu'une casserole ou une sauteuse comprend un récipient et un dispositif de préhension 1. Comme on peut le voir aux figures 1 et 2, le dispositif de préhension 1 conforme à la 10 présente invention comprend, d'une part, un socle 2 qui est adapté à être fixé à un récipient d'article culinaire, et d'autre part, une poignée 3 qui est montée de façon pivotante par rapport au socle 2 selon un axe de rotation 4 et qui s'étend principalement selon une direction 15 longitudinale 5 perpendiculaire à l'axe de rotation 4. Le socle 2 comprend un arbre de rotation 6 s'étendant selon l'axe de rotation 4 et faisant saillie sur une face supérieure du socle 2 quand il est fixé au récipient de sorte que la rotation de la poignée se fasse selon un plan 20 horizontal quand l'ustensile culinaire est convenablement disposé sur une surface de travail. De préférence, afin d'avoir un gain de place en hauteur lorsque plusieurs ustensiles culinaires sont empilés les uns dans les autres, le dispositif de préhension 1 est conformé de sorte que les 25 parois de fond des récipients empilés restent parallèles les uns des autres, et ceci, quelle que soit la position de la poignée. La poignée 3 comprend un corps 7 formant l'essentiel de la poignée 3 et possédant une ouverture 8 qui coopère 30 avec l'arbre de rotation 4 de façon à permettre la rotation de la poignée 3 entre une position d'utilisation dans laquelle, quand le dispositif de préhension 1 est fixé à la 3 2898030 paroi latérale d'un récipient, elle s'étend perpendiculairement à cette paroi, et au moins une position de rangement (en l'occurrence deux, selon le sens de rotation utilisé pour la déplacer depuis sa position 5 d'utilisation) dans laquelle, quand le dispositif de préhension 1 est fixé à la paroi latérale, de préférence, elle s'étend de façon sensiblement tangentielle à cette dernière. Ainsi, en position de rangement, l'encombrement de l'ustensile culinaire est particulièrement restreint. 10 En outre, le socle 2 comprend un organe de positionnement d'utilisation 9 et la poignée 3 comprend un verrou 10 qui est monté mobile sur le corps 7 entre une position de verrouillage dans laquelle il coopère avec l'organe de positionnement d'utilisation 9 de façon à 15 immobiliser la poignée 3 dans sa position d'utilisation, et une position de libération dans laquelle il permet la libre rotation de la poignée 3. En l'occurrence, l'organe de positionnement d'utilisation 9 est formé par une cavité de positionnement d'utilisation 9 dans laquelle le verrou 10 20 pénètre quand il est en position de verrouillage (et quand la poignée 3 est dans sa position d'utilisation). Dans la présente invention, l'organe de positionnement d'utilisation 9 est porté par l'arbre de rotation 6, et plus précisément, dans le présent mode de réalisation, la 25 cavité de positionnement d'utilisation 9 est réalisée dans l'arbre de rotation 6. Par ailleurs, l'arbre de rotation 6 porte au moins un organe de positionnement additionnel 11,12 (en l'occurrence deux disposés symétriquement par rapport à l'organe de 30 positionnement d'utilisation 9) avec lequel le verrou 10 est adapté à coopérer quand il est dans sa position de verrouillage de façon à immobiliser la poignée 3 dans sa 4 2898030 position de rangement correspondante. Dans le présent mode de réalisation, chaque organe de positionnement additionnel 11,12 est formé par une cavité de positionnement additionnelle 11,12 réalisée également dans 5 l'arbre de rotation 6. Il est à noter que la profondeur des deux cavités de positionnement additionnelle 11,12 est nettement inférieure à celle de la cavité de positionnement d'utilisation 9 afin de pouvoir réaliser les trois cavités 9,11,12 dans l'arbre de rotation 6 et vu le degré 10 de sureté devant être apporté à la stabilité de la poignée 3 quand l'ustensile culinaire est utilisé. Dans le présent mode de réalisation, le socle 2 comprend, d'une part, une embase 13 (en général moulé en thermodur) qui est adaptée à être fixée au récipient et 15 dans laquelle est réalisé un logement 14, et, d'autre part, un dispositif de positionnement 15 (en général métallique) qui est fixé dans le logement 14 et qui porte les organes de positionnement 9,11,12. L'arbre de rotation 6 est formé, d'une part, par une collerette 16 cylindrique qui est 20 portée par l'embase et qui définie le logement 14, et, d'autre part, par un épaulement 17 qui est porté par le dispositif de positionnement 15 et qui est porté et prolonge la collerette 16. Les organe de positionnement 9,11,12 sont réalisés à la périphérie 25 extérieure de l'épaulement 17 afin d'être accessible depuis l'extérieur du socle 2 par le verrou 10. L'ouverture 8 du corps 7 a une extrémité axiale obstruée par un élément de butée 18 qui prend appui contre l'extrémité libre de l'arbre de rotation 6 afin d'empêcher 30 tout déplacement axial de la poignée 3 par rapport au socle 2. Dans le présent mode de réalisation, l'élément de butée 18 est formé par une plaque 18 qui prend également 5 2898030 appui contre un épaulement annulaire 19 réalisé dans l'ouverture 8 et qui est fixée au traversant un perçage 21 réalisé pénétrant dans un orifice fileté 22 5 (et plus précisément, dans le positionnement 15). Les formes de la l'épaulement annulaire 19 permettent la par rapport à l'autre quand la poignée 3 est pivotée. Le verrou 10 est monté coulissant en translation selon 10 la direction longitudinale 5. Il est logé dans une rainure 23 qui est réalisée dans le corps 7 et qui débouche dans l'ouverture 8. La rainure 23 est couverte par un capot 24 fixé au corps 7. En l'occurrence, cette fixation est réalisée, d'une part, par une patte 25 qui est portée 15 par le capot 24 et qui est adapté à être emmanché dans un logement 25 réalisé dans le corps 7, et, d'autre part, par une vis 26 traversant un perçage 27 réalisé dans le corps 7 et pénétrant un orifice fileté 28 réalisé dans le capot 24. Dans le présent mode de réalisation, pour améliorer la 20 sureté du verrouillage de la poignée 3 dans sa position d'utilisation, le verrou 10 est sollicité dans sa position de verrouillage par un ressort de verrouillage 28. Ce dernier est disposé dans la rainure 23 et prend appui contre le corps 7 et le verrou 10. 25 Etant donné que le verrou 10 est disposé dans une rainure 23 recouverte par un capot 24, afin de pouvoir l'entraîner facilement dans sa position de déverrouillage, la poignée 3 comprend un bouton de commande manuelle 29 qui est accessible depuis l'extérieur de la poignée 3. Le 30 bouton de commande manuelle 29 est relié au verrou 10 par un tenon 30 qui traverse une fente 31 réalisée dans le capot 24, et il y est fixé par une vis 32 qui traverse un socle 2 par une vis 20 dans la plaque 18 et réalisé dans le socle 2 dispositif de plaque 18 et de rotation de l'une 6 2898030 perçage 33 réalisé dans le verrou 10 et qui pénètre un orifice fileté 34 réalisé dans le tenon 30 porté par le bouton de commande manuelle 29. Afin de minimiser, voir empêcher, tout jeu de rotation 5 de la poignée 3 par rapport au socle 2 du fait d'une différence de largeurs entre le verrou 10 et les différentes cavités de positionnement 9,11,12, un ressort de blocage 35 (en l'occurrence un ressort à lame 35 disposé sans la rainure 23 et prenant appui contre le corps 7 et le 10 verrou 10) sollicite le verrou 10 à venir en butée contre une surface radiale 36 de l'organe de positionnement 9,11,12 quand, en position de verrouillage, il coopère avec cet organe. La largeur du verrou 10 (ou d'une cavité 9,11,12) est la distance séparant les deux 15 surfaces longitudinales du verrou 10 (les deux surfaces radiales de la cavité 9,11,12). Par ailleurs, le dispositif de préhension 1 comprend une rondelle de glissement élastique 37 (ondulée, en inox) qui est disposée autour de l'arbre de rotation 6, repose 20 sur l'épaulement situé à la base de la collerette 16, et sur laquelle la poignée 3 vient en appui. Un utilisateur voulant faire pivoter la poignée 3 déplace le bouton de commande manuelle 29 dans le sens du déverrouillage du verrou 10 (ici, en l'éloignant du 25 récipient) et fait pivoter la poignée 3. Une fois le bouton de commande 29 relâché, le verrou 10 vient en butée contre l'arbre de rotation 6 et, quand la poignée 3 se trouve dans l'une de ses positions verrouillables, il pénètre dans la cavité correspondante afin d'immobiliser cette dernière. 30 Evidement, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation venant d'être décrit. 7 | Dispositif de préhension (1), comprenant, d'une part, un socle (2) adapté à être fixé à un article culinaire, et comprenant un organe de positionnement d'utilisation (9) et un arbre de rotation (6) et, d'autre part, une poignée (3) montée rotative sur l'arbre de rotation (6) et un verrou (10) sur laquelle est monté mobile entre une position de verrouillage dans laquelle il coopère avec l'organe de positionnement d'utilisation (9) de façon à immobiliser la poignée (3) et une position de libération dans laquelle il permet sa rotation.Selon l'invention, l'organe de positionnement d'utilisation (9) est porté par l'arbre de rotation (6). | 1. Dispositif de préhension (1), comprenant, d'une part, un socle (2) qui est adapté à être fixé à un article culinaire, et qui comprend un organe de positionnement d'utilisation (9) et un arbre de rotation (6) s'étendant selon un axe de rotation (4), et, d'autre part, une poignée (3) qui comprend un corps (7) ayant une ouverture (8) coopérant avec l'arbre de rotation (6) de façon à permettre la rotation de la poignée (3) selon l'axe de rotation (4) entre une position d'utilisation et au moins une position de rangement, et un verrou (10) monté mobile sur le corps (3) entre une position de verrouillage dans laquelle il coopère avec l'organe de positionnement d'utilisation (9) de façon à immobiliser la poignée (3) dans sa position d'utilisation, et une position de libération dans laquelle il permet la rotation de la poignée (3), caractérisé en ce que l'organe de positionnement d'utilisation (9) est porté par l'arbre de rotation (6). 2. Dispositif de préhension (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'arbre de rotation (4) fait saillie sur une face supérieure du socle (2) quand il est fixé au récipient. 3. Dispositif de préhension (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe de positionnement d'utilisation (9) est formé par une cavité (9) réalisée dans l'arbre de rotation (6) dans laquelle le verrou (10) est adapté à pénétrer quand il est en position de verrouillage. 4. Dispositif de préhension (1) selon l'une des :1 à 3, caractérisé en ce que l'arbre de 8 2898030 rotation (6) porte au moins un organe de positionnement additionnel (10,11) avec lequel le verrou (10) est adapté à coopérer quand il est dans sa position de verrouillage de façon à immobiliser la poignée (3) dans une position 5 correspondante. 5. Dispositif de préhension (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le verrou (10) est monté coulissant selon la direction longitudinale (5) du corps (7). 10 6. Dispositif de préhension (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le verrou (10) est sollicité dans sa position de verrouillage par un ressort de verrouillage (28). 7. Dispositif de préhension (1) selon l'une des 15 1 à 6, caractérisé en ce que le verrou (10), en position de verrouillage, est sollicité à prendre appui contre une surface radiale (36) de l'organe de positionnement (9,11,12) correspondant par un ressort de blocage (35) afin de limiter le jeu de rotation entre la 20 poignée (3) et le socle (2). 8. Dispositif de préhension (1) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le verrou (10) est logé dans une rainure (23) réalisée dans le corps (7) et débouchant dans l'ouverture (8). 25 9. Dispositif de préhension (1) selon la 8, caractérisé en ce que la rainure (23) est fermée par un capot (24) dans laquelle est réalisée une fente (31) traversée par un tenon (30) solidarisant le verrou (10) à un bouton de commande manuelle (2 9) . 30 | A | A47 | A47J | A47J 45 | A47J 45/10 |
FR2891080 | A3 | CLAVIER GAUCHE D'ACCORDEON A TOUCHES - BOUTONS A SEPT RANGEES. | 20,070,323 | gl-DESCRIPmIQN La présente invention se rapporte,aux instruments de musique et plus particulièrement aux accordéons ou aux instruments d'un type analogue. L'accordéon courant comprend deux claviers, l'un utilisé pour la mélodie, à droite, l'autre par la main gauche pour pour l'accompagnement. Le premier est composé de touches boutons ou piano chromatiques espacées d'un demi-ton; le second uniquement de touches-boutons dites de basses et d'accords. Chaque touche commande une soupape ouvrant ou fermant un orifice dans lequel est disposée une anche libre vibrant au passage de l'air produit par un soufflet actionné par le bras gauche. Le clavier droit de base de l'accordéon se compose de trois rangées de boutons pour les instruments à touches-boutons, les notes de chaque rangée étant disposées verticalement à un intervalle harmonique d'une tierce mineure entre entre deux touches consécutives. Le dessin annexé en Fig.1 donné unique-ment à titre d'exemple représente un clavier dit "italien", le plus connu d'une octave dont les notes seraient symétriques et correspondant à celles suivantes: al:do3; bl:do#3; cl:ré3, a2:ré#3; b2:mi3; c2:fa3i a3:fa#3b3:sol3; c3:so1#3 a4:1a3; b4:la#3; c4:si3; a5: do de l'octave 4 etc... le lai étant le la du diapason. En Fig. 2 est représentée une quatrième rangée supplémen- taire doublant la première couramment utilisée pour faciliter l'exécution. Ces quatre rangées sont devenues en fait le cla- vier de base actuel le plus répandu de l'accordéon dont les notes de l'octave 3 sont: dl:do3 el:do dièse fl:ré gl:ré dièse d2:ré dièse e2:mi f2:fa g2:fa dièse d3:fa dièse e3:sol f3:sol dièse g3:la d4:la e4:la dièse f4:si g4:do4 d5:do4 etc... Dans d'autres systèmes (belge,russe,finlandais etc...)les notes de chacune des rangées de base peuvent être interverties: 10 a peut être en b ou c; b en a ou c;c en a ou b. Sur un accordéon traditionnel, le clavier gauche est composé de deux groupes de rangées verticales de touches: a/ des touches produisant des notes simples ou "basses pé- dales" dont l'étendue est d'une octave soit 12 notes d'un demiton.Ces notes en quantité variables formant un multiple de douze sont disposées suivant deux ou trois rangées verticales parallèles, chacune d'elles étant séparée de la précédente par un intervalle harmonique d'une quinte juste (Ex:Do/Sol). b/ des touches produisant des notes composées dites d'accords disposées normalement sur trois rangées parallèles àcelles du groupe a/, la rangée contiguë de ce second groupe au premier groupe produit des accords majeurs (Ex:do/mi/sol). La rangée contiguë à celle ci-dessus des accords mineurs (Ex: Do mib Sol);la rangée contiguë à celle ci-dessus des accords de bouble-tierces mineures (Ex:do/mib/fa dièse).Ce clavier ne per-met donc que de ne disposer que d'accords composés pré-fixés souvent contraires aux lois de l'harmonie puisqu'aucun renverse-ment n'est possible. Il existe par ailleurs un autre clavier gauche de conception différente équipant les accordéons dits de concert présentant les particularités suivantes: -un clavier de touches chromatiques à quatre rangées identiques au clavier droit (Fig.2), dont les notes graves peuvent 35 être soit en haut soit en bas du clavier, -un second. sous-clavier de deux rangées de touches dites de "basses-pédales" d'une étendue d'une octave dont les notes sont ordonnées en quinte juste dans le sens vertical, et en tierces majeures dans le sens horizontal, soit do/sol pour les premières et do/mi pour les secondes.Ce clavier bien que perfectionné par rapport à l'accordéon traditionnel ne permet pas l'accompagnement harmonique classique musical car il est formé de deux sous-claviers ne répondant pas à un même plan de notes rendant l'exécution pratiquement irréalisable dans ce mode d'interprétation. La présente invention remédie à ce problème au moyen d'un clavier gauche. (dont une octave est reproduite en FIG 3.) composé des deux sous-claviers faisant l'objet des FIG. 1 et 2 juxtaposés de manière à former un ensemble de sept rangées, c'est-à-dire d'un type de clavier à quatre rangées prolongé par le type de clavier de base à trois rangées limité à une octave, le principe de liaison entre les deux étant que quatre notes consécutives quelconque de la rangée a soient dans le prolongement de quatre notes consécutives quelconque de la ran- gée g. A titre d'exemple, il pourrait s'agir des notes do/mib ou ré dièse/ soib-fa dièse/la de la rangée g dontle prolonge-ment concernerait les notes mib-ré dièse/solb-fa dièse/ la/do de la rangée a dans le sens incliné à gauche., étant en outre indiqué que les deux groupes de quatre notes consécutives ont entre eux un intervalle de K degrés ou tons (K étant égal de 0 à cinq octaves) | L'invention concerne un clavier gauche d'accordéon permettant d'interpréter tous genres de musique: classique, jazz, populaires ou folklorique.Il se compose de deux sous-claviers juxtaposés et contigus de quatre et de trois rangées de touches formant entre eux un intervalle musical de k degrés ou tons (k= de réro à cinq octaves); les deux sous-claviers ayant la même disposition de notes que celles des claviers droits, les notes graves pouvant être soit en haut soit en bas. | 4- 1 / Accordéon ayant un clavier gauche de sept rangées composé de deux sous-claviers juxtaposés, le premier comportant qua-rangées de boutons verticaux et parallèles de la même disposition de notes que le clavier droit de base caractérisé en ou- tre en ce que chaque note de la rangée contiguë du second sous-clavier de trois rangées, identique au clavier droit soit à un intervalle musical de K tons(k = de zéro à cinq octaves) et, en ce que chaque groupe de quatre notes consécutives quelconques dans le sens vertical de la quatrième rangée forme une suite contiguë avec un groupe de quatre notes consécutives quelconques de la cinquième rangée. 20/ Accordéon selon la 1 ayant les notes graves 15 en haut du clavier gauche. 3 / Accordéon selon la 1 ayant les notes graves en bas du clavier gauche. | G | G10 | G10D | G10D 11 | G10D 11/00 |
FR2894862 | A1 | CLE EN CROIX | 20,070,622 | La presente invention concerne le genie mecanique, en particulier les outils manuels utilises pour assembler et demonter des elements de fixation filetes, principalement dans 1'organe de roulement de vehicules. On connait dans 1'art . une cle en croix, contenant deux paires de tiges situes coaxialement, dont les premieres extremites sont reliees de maniere rigide les unes aux autres et, sur les plaques frontales des secondes extremites, menagees d'un seul tenant avec celles-ci, se trouvent des tetes d'ecrou de taille correspondante, dans laquelle 1'axe des tiges de la premiere paire est situe perpendiculairement a 1'axe des tiges de la seconde paire (US-A N 2644359, 1948). Cependant, la cle en croix connue dans 1'art presente des parametres de performances relativement faibles car la modification de la force de torsion lors du vissage, du devissage d'un element de fixation filete n'est effectuee que du fait de la modification de 1'effort exerce par 1'utilisateur, outre le fait que la cle en croix connue n'est pas demontable et occupe donc un grand espace de stockage. La cle en croix de 1'art anterieur le plus proche comprend la premiere tige de section carree avec une tete d'ecrou frontale sur chacune des extremites et trois evidements de fixation (renfoncements), situes sur ses bords et en son milieu de maniere correspondante. La seconde tige de section carree avec une tete d'ecrou frontale a une extremite et un embout male a 1'autre, et avec trois renfoncements situes sur 2 les bords de la tige et en son milieu de maniere correspondante, le manchon d'accouplement avec un dispositif de fixation a bille a deux cotes interagissant avec les renfoncements de la tige, la premiere ouverture traversante carree dans laquelle est situee la premiere tige ayant une possibilite de deplacement longitudinal et se fixant dans les positions correspondant aux renfoncements de celui-ci, la deuxieme ouverture traversante carree dans laquelle est situee la seconde tige ayant une possibilite de deplacement longitudinal et se fixant dans les positions correspondant aux renfoncements de celle-ci, dans laquelle les axes des ouvertures carrees dans le manchon sont situes dans des plans paralleles et reciproquement orthogonaux, et le dispositif de fixation a bille a deux cotes est situe dans 1'ouverture cylindrique menagee dans le manchon d'accouplement entre ses ouvertures traversantes carrees et dont 1'axe est perpendiculaire aux axes desdites ouvertures (DE-A1-N 19715081, 1998). Les bonnes performances de 1'art anterieur le plus proche sont determinees en montant les tiges sur le manchon d'accouplement avec la possibilite d'un deplacement longitudinal par rapport a celui-ci et la fixation dans 1'un d'eux en position extreme ou intermediaire au moyen d'un dispositif de fixation a bille qui permet de modifier la longueur du bras de force pendant le vissage ou le devissage des elements de fixation Metes. Autrement dit, la cle en croix connue permet de modifier la force de torsion a la fois par 1'effort musculaire exerce par 1'utilisateur et par 3 la modification de la longueur du bras de force. En outre, la cle en croix connue peut etre facilement assemblee et demontee et n'occupe pas beaucoup d'espace de stockage quand elle est demontee. L'art anterieur a pour inconvenient qu'il ne confere pas une haute fiabilite de fonctionnement a une cle en croix pendant un long fonctionnement de celleci, car la duree de fonctionnement fiable d'une cle en croix connue est determinee par la duree de vie moyenne du ressort du dispositif de fixation a bille a deux cotes, qui est difficile a remplacer en raison de sa position. En outre, la position du dispositif de fixation a bille a deux cotes dans une ouverture situee entre les ouvertures du manchon d'accouplement de section carree rend la fabrication de la cle en croix plus intensive en termes de main-d'oeuvre, et en consequence plus couteuse. La presente invention cherche a resoudre le probleme technique de durabilite d'une cle en croix en augmentant la fiabilite du fonctionnement et la facilite d'entretien des unites de celle-ci, en assurant la fixation des elements d'une cle en croix les uns par rapport aux autres, ainsi qu'en reduisant les besoins de main-d'uvre pour la fabrication de celle-ci. La tache donnee est resolue comme suit : une cle en croix constituee d'un element allonge comprenant des tetes d'ecrou frontales a. ses extremites, d'une tige prismatique avec une section transversale polygonale, une tete d'ecrou frontale a la premiere extremite et un embout male a 1'autre extremite, au moins trois 4 evidements de fixation, dont l'un est situe au milieu de la tige et deux autres evidements de fixation situes a egale distance du premier evidement de fixation, dont selon 1'invention, les evidements de fixation sont menages sous la forme de rainures circulaires, 1'element allonge comporte au moins trois paires identiques d'ouvertures partiellement entrecroisees 1'une par rapport a 1'autre avec des axes reciproquement perpendiculaires, qui coupent 1'axe longitudinal de 1'element allonge a angle droit, les premieres ouvertures de chaque paire d'ouvertures partiellement entrecroisees 1'une par rapport a 1'autre sont traversantes et ont la meme section transversale de forme polygonale que la tige prismatique et la taille assurant son placement sequentiel dans lesdites ouvertures avec la possibilite d'un deplacement longitudinal, une premiere ouverture situee au milieu de 1'element allonge, et les deux autres premieres ouvertures situees a egale distance de celui-ci, dans laquelle le bord de surface laterale de la premiere ouverture, coupe par la seconde ouverture correspondante dans chaque paire d'ouvertures partiellement entrecroisees 1'une par rapport a 1'autre, est situe dans le plan diametral de 1'element allonge, perpendiculairement aux axes des secondes ouvertures susmentionnees, chacune desdites ouvertures etant munie d'un dispositif de serrage a boutonpoussoir a retour automatique, de telle sorte que chaque dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique comporte urie tige avec une cavite circulaire, place dans la seconde ouverture correspondante en permettant un mouvement axial d'avant en arriere et la fixation dans la position correspondant a la position de fonctionnement du dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour 5 automatique, une extremite de la tige etant repoussee elastiquement par rapport a la base de la seconde ouverture correspondante, et 1'autre extremite de tige est munie d'un poussoir faisant saillie de 1'element allonge dans la position de fonctionnement du dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique, le rayon Rk correspondant a la base des rainures circulaires menagees dans la tige prismatique et la distance H entre les axes des premiere et seconde ouvertures dans chaque paire d'ouvertures partiellement entrecroisees 1'une par rapport a 1'autre, obeit au rapport : Rk + R1 - 2 (Rop-Rk) *tg [n (n-2) /2n] ou : n - nombre de cotes d'un polygone regulier de la section transversale de la premiere ouverture. L'avantage de la cle en croix proposee par rapport a 1'art anterieur le plus proche reside dans 1'execution de 1'une des tiges de la cle en croix sous la forme d'un element allonge, avec au moins trois paires identiques d'ouvertures partiellement entrecroisees 1'une par rapport a 1'autre dont 1'une est prevue pour y placer un dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique correspondant, de la conception proposee, qui garantit non seulement une meilleure fiabilite de fonctionnement pendant un long fonctionnement en comparaison avec le dispositif de fixation a bille a deux cotes de 1'art anterieur le plus proche, mais contribue aussi a une meilleure facilite d'entretien des unites de fixation. En outre, la cle en croix proposee ne comporte pas d'elements dont 1'emplacement difficile d'acces necessite un travail de fabrication et de reparation plus intensif. :L5 La position proposee si le bord d'une surface laterale de chaque premiere ouverture coupee par la seconde ouverture correspondante dans chaque paire d'ouvertures partiellement entrecroisees 1'une par rapport a 1'autre (a savoir : le bord d'une surface laterale de chaque 20 premiere ouverture, coupee par une seconde ouverture correspondante, est situe dans un plan diametral de 1'ulement allonge, perpendiculairement aux axes des secondes ouvertures, chacune munie d'un dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique) 25 garantit une large plage (avec la limite inferieure egale a zero) de choix de largeur de la rainure circulaire menagee sur la tige de chaque dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique et permet en consequence de reduire sa taille axiale en 30 comparaison avec n'importe quel autre agencement de bords de surfaces laterales des premieres ouvertures. 7 En outre, comme 1'art anterieur ne decrit 1'utilisation d'aucun dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique dans des Iles avec longueur de bras de reaction ajustable, it est possible de conclure que la presente invention repond aux criteres de brevetabilite que sont la << nouveaute >> et 1'<< activite inventive >>. Un exemple concret de mode de realisation de 1'invention est fourni ci-dessous, cependant ce n'est pas le seul mode de realisation possible mais it demontre clairement la possibilite d'obtenir 1'effet technique revendique au moyen de 1'ensemble susmentionne de caracteristiques essentielles. Sur la figure 1 est representee la cle en croix, vue du dessus, sur la figure 2 la cle en croix vue de cote, en vue en coupe partielle ; sur la figure 3 un dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique dans une position de repos. La cle en croix comprend une tige prismatique 1 avec une section transversale en forme de polygone essentiellement regulier (triangle, carre, etc., de preference un hexagone), et ayant une tete d'ecrou frontale 2 sur une extremite, un embout male 3 avec un dispositif de fixation a bille a 1'autre extremite et au moins avec trois evidements de fixation menages sous la forme de rainures circulaires 4, 5, 6. La rainure circulaire 4 est situee dans la partie centrale de la tige prismatique 1 et les deux autres rainures circulaires 5, 6 sont situees a egale distance des rainures circulaires 4, par exemple sur des parties d'extremite de la tige prismatique 1. La cle en croix 8 contient egalement un element allonge 7 avec au moins une tete d'ecrou frontale 8, 9 menagee d'un seul tenant avec celui-ci aux extremites, et avec au moins trois paires identiques d'ouvertures partiellement entrecroisees 1'une par rapport a 1'autre 10, 11, 12, 13, 14, 15 avec des axes reciproquement perpendiculaires, de maniere correspondante 16, 17, 18, 19, 20, 21 qui coupent 1'axe longitudinal 22 de 1'element allonge 7 a angle droit. La premiere :10 ouverture de chaque paire d'ouvertures partiellement entrecroisees 1'une par rapport a 1'autre, a savoir 10, 12, 14, est menagee de maniere traversante avec la section transversale polygonale, identique a la section transversale de la tige prismatique 1 et dimensionnee 15 de fagon a garantir le placement sequentiel dans les ouvertures 10, 12, 14 de la tige prismatique 1, permettant son deplacemen.t longitudinal, par exemple par ajustement coulissant. L'ouverture 10 est situee au milieu de 1'element allonge 7 et deux autres ouvertures 20 12, 14 sont situees a egale distance de 1'ouverture 10, par exemple sur les parties d'extremite de 1'element allonge 1, de telle sorte que le bord d'une surface laterale de chaque premiere ouverture 10, 12, 14 coupee par une seconde ouverture correspondante 11, 13, 15 25 soit situee dans un plan diametral de 1'element allonge 7, perpendiculairement aux axes de 17, 19, 21 et aux secondes ouvertures 11, 13, 15 chacune munie d'un dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique 23. Chaque dispositif de serrage a bouton- 30 poussoir a retour automatique 23 comprend une tige 24 avec la cavite circulaire 25 situee dans la seconde 9 ouverture 11 (13 et 15) correspondante - permettant le deplacement axial en arriere et en avant de la fixation (du par exemple au recourbement des bords des secondes ouvertures) dans la position correspondant a la position de fonctionnement du dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique 23, dans laquelle une extremite de la tige 24 subissant une reprise elastique par rapport a la base de la seconde ouverture correspondante 11 (13, 15) au moyen du ressort oppose 26 ; a 1'autre extremite de la tige 24 est menage un poussoir 27 faisant saillie de l'element allonge 7 dans la position de fonctionnement du dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique 23. Dans un mode de realisation prefere de 1'invention, la base de chaque seconde ouverture 11, 13, 15 est realisee sous la forme d'un disque 28 avec la possibilite de deplacement axial de celui-ci au moyen d'une vis 29 (figure 3). Dans le mode de realisation prefere, les rainures circulaires 4/6 ont leur section transversale en forme de segment circulaire dont le rayon est egal au rayon R1 des secondes ouvertures 11, 13, 15, le rayon Rk correspondant a la base des rainures circulaires 4/6, et la distance H entre les axes 16 et 17, 18 et 19, 20 et 21 des ouvertures 10 et 11, 12 et 13, 14, 15 obeissent au rapport Rk + RI - 2 (Rop-Rk) *tg(a/2) oil (a) est un angle interieur d'un polygone de la section transversale des ouvertures 10, 12 et 14 qui recouvre le bord d'une surface laterale desdites ouvertures et qui est coupe par une seconde ouverture correspondante. Dans le cas des polygones courants a/2=n(n-2)/2n, ou n est le nombre de cotes du polygone. L'element allonge 7 est realise, dans le mode de realisation prefere, de maniere progressive dans la direction longitudinale, autrement dit en presentant des nceuds aux emplacements de chaque paire d'ouvertures partiellement entrecroisee 1'une par rapport a 1'autre. Dans le mode de realisation prefere, le nombre de paires d'ouvertures partiellement entrecroisee 1'une par rapport a 1'autre est egal a trois ou cinq. La cle en croix est utilisee comme suit. De la maniere habituelle, avant d'assembler ou de demonter un raccord filete, la taille necessaire pour le fonctionnement de la tete d'ecrou frontale est definie. Apres quoi la cle en croix est assemblee, et si parmi les tetes d'ecrou frontales 8 et 9, 7 realisees d'un seul tenant avec 1'element allonge 7 it existe une tete d'ecrou frontale de la taille necessaire, alors, selon 1'accessibilite du raccord filete et la commodite d'assemblage ou de demontage, la tige prismatique 1 est 11 insere dans 1'une des ouvertures 10, 12, 14 menagees dans 1'element allonge 7, par exemple dans 1'ouverture 12 (figure 1). A cet effet, 1'utilisateur enfonce le poussoir 27 situe pres de la premiere ouverture selectionnee 12 qui, dans la position de fonctionnement d'un dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique 23 correspondant, fait saillie de 1'element allonge 7 (figure 2). Ici, it convient de noter que dans la position de fonctionnement (figure 2) de chaque dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique 23, la tige 24 ferme partiellement la premiere ouverture 10, 12, 14 correspondante. Suite a la pression (application d'effort P) sur le poussoir 27, la tige 24 se deplace dans une direction axiale, entrainant premierement la compression du ressort oppose 26 et deuxiemement 1'ouverture totale de la premiere ouverture du fait que la taille de la cavite circulaire 25 de la tige 24 obeit au rapport Rk + R1 < H (figure 3). Une fois que le dispositif de serrage a boutonpoussoir a retour automatique 23 selectionne (comme decrit ci-dessus) a ete mis en position de repos, la tige prismatique d'extremi.te 1 sur lequel se trouve le embout male 3 est insere dans la seconde ouverture 12 selectionnee menagee dans 1'element allonge 7 et deplace dans la direction longitudinale jusqu'au chevauchement de la rainure circulaire 4 menagee sur la tige prismatique 1 avec le dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique 23 que 1'utilisateur a deja mis en position de repos. Puis 1'effort P exerce sur le poussoir 27 est relache. En consequence, la tige 24, du fait de 1'action du ressort oppose 26, se deplace dans la direction axiale jusqu'a la position de depart, et en fermant en meme temps partiellement la premiere ouverture 12 dans 1'element allonge 7, la tige 24 entre partiellement dans la rainure circulaire 4. Ceci garantit une fixation plus fiable (en comparaison avec les dispositifs de fixation a bille connus dans 1' art) de la tige 1 par rapport a 1'element allonge 7 au moyen de la tige 24 situe dans :LO 1'ouverture 13 et partiellement dans la rainure circulaire 4. En outre, tout en assemblant le raccord filete, la tete d'ecrou frontale de 1'element allonge 7 est placee sur une tete d'ecrou ou de boulon de taille 15 correspondante puis, tout en tenant 1'element allonge 7 d'une main et en exergant de 1'autre main sur la tige 1 1'effort necessaire pour la force de torsion dans le sens des aiguilles d'une montre, 1'element de fixation filete est visse. Quand on atteint le couple maximal 20 possible a la longueur de bras donnee, le dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique 23 est de nouveau mis en position de repos en enfongant le poussoir 27 correspondant. Lors du deblocage, la tige prismatique 1 est deplace dans la direction 25 longitudinale jusqu'a ce que la rainure circulaire 5 menagee dans la tige prismatique 1 chevauche le dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique 23 place en position de repos. Puis 1'effort P exerce sur le poussoir 27 est relache, 30 entrainant une fixation fiable de la tige prismatique 1 par rapport a 1'element allonge 7 car, du fait de 13 1'action du ressort oppose 26, la tige 24 entre dans la section de rainure circulaire 5 tournee vers ladite tige (de maniere similaire a ce qui est presente cidessus). Apres quoi 1'element filete est davantage serre, grace a 1'augmentation du bras de reaction d'un facteur de deux. Quand le raccord filete est demonte, la tige prismatique 1 est d'abord fixee dans la position oil la rainure circulaire 6 menagee dans la tige chevauche le dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique 23. Autrement dit, le devissage de l'element de fixation filete commence par 1'application de la force de torsion maximale dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. En outre, si necessaire, la longueur du bras de reaction peut etre reduite en deplagant la tige prismatique 1 dans une position ou la rainure circulaire 4 menagee dans la tige 1 chevauche le dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique 23. Si la tete d'ecrou frontale de la taille requise est situee sur la tige prismatique 1 ou fait partie des tetes d'ecrou frontales remplagables, la tige prismatique 1 est insere (d'une maniere similaire au paragraphe ci-dessus) Bans une ouverture 10 menagee dans un element allonge 7, dans le cas oil le vissage ou le devissage de 1'element de fixation filete ne necessite pas une force de torsion elevee. Cependant, quand on visse ou qu'on devisse 1'element de fixation filete, it est necessaire de garantir une force de torsion elevee, la tige prismatique 1 est insere dans 1'une des ouvertures extremes 12 ou 14 selon tout 14 d'abord que lion utilise la tete d'ecrou frontale 2 ou la tete d'ecrou remplagable et selon deuxiemement que 1'element de fixation filete est visse ou devisse. Le vissage ou le devissage dans ce cas est effectue de maniere similaire au processus decrit ci-dessus. Pour garantir que soft etablie 1'elasticite necessaire des ressorts opposes 26, la base des secondes ouvertures 11, 13 et 15 est amovible (figure 3). L'elasticite des ressorts opposes 26 est alteree en vissant ou en devissant la vis 29 comme on le souhaite, ce qui entraine une augmentation ou une reduction des parametres d'elasticite des ressorts opposes 26. La cle en croix proposee peut etre utilisee dans divers secteurs de 1' industrie, en particulier dans la fabrication automobile et 1'entretien automobile | La présente invention concerne une clé en croix comprenant une tige de section polygonale (1), ayant une tête d'écrou (2) à une extrémité et un embout mâle (3) à l'autre extrémité, trois rainures circulaires (4, 5, 6) et un élément allongé (7) ayant des têtes d'écrou frontales à ses extrémités. L'élément allongé (7) comporte au moins trois paires identiques d'ouvertures partiellement entrecroisées l'une par rapport à l'autre (10, 11, 12, 13, 14, 15). Les premières ouvertures (10, 12, 13) ont une forme et une taille assurant le placement de la tige (1) dans ces ouvertures avec la possibilité d'un déplacement longitudinal. Chacune des secondes ouvertures (11, 13, 15) est munie d'un dispositif de serrage à bouton-poussoir à retour automatique (23). | 1. Cle en croix constituee d'un element allonge ayant des tetes d'ecrou frontales aux extremites de celui-ci, d'une tige prismatique (1) avec une section transversale polygonale, une tete d'ecrou frontale (2) a la premiere extremite et un embout male (3) a 1'autre extremite, au moins trois evidements de fixation, dont 1'un est situe au milieu de la tige (1) et deux autres evidements de fixation ssitues a egale distance du premier evidement de fixation, :10 caracterisee en ce que les evidements de fixation sont menages sous la forme de rainures circulaires (4, 5, 6), 1'element allonge (7) comporte au moins trois paires identiques d'ouvertures partiellement entrecroisees 1'une par rapport a 1'autre (10, 11, 12, 15 13, 14, 15) avec des axes reciproquement perpendiculaires (16, 17, 18, 19, 20, 21), qui coupent 1'axe longitudinal de 1'element allonge (7) a angle droit, les premieres ouvertures (10, 12, 14) de chaque paire d'ouvertures partiellement entrecroisees 1'une 20 par rapport a 1'autre sont traversantes et ont la meme section transversale de forme polygonale que la tigeprismatique (1) et la taille assurant son placement sequentiel dans lesdites ouvertures (10, 12, 14) avec la possibilite d'un deplacement longitudinal, une premiere ouverture (10) situee au milieu de 1'element allonge (7), et les deux autres premieres ouvertures (12, 14) situees a egale distance de celui-ci, dans laquelle le bord de surface laterale de la premiere ouverture (10, 12, 14), coupe par la seconde ouverture correspondante (11, 13, 15) dans chaque paire d'ouvertures partiellement entrecroisees 1'une par rapport a 1'autre, est situe dans le plan diametral de 1'element allonge (7), perpendiculairement aux axes (17, 19, 21) des secondes ouvertures (11, 13, 15) susmentionnees, chacune desdites ouvertures etant munie d'un dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique (23), de telle sorte que chaque dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique (23) comporte une tige (24) avec une cavite circulaire (25), place dans la seconde ouverture correspondante (11, 13, 15) en permettant un mouvement axial d'avant en arriere et la fixation dans la position correspondant a la position de fonctionnement du dispositif de serrage a bouton-poussoir a retour automatique (23), une extremite de la tige (24) etant repoussee elastiquement par rapport a la base de la seconde ouverture correspondante (11, 13, 15), et 1'autre extremite de la tige (24) est munie d'un poussoir (27) faisant saillie de 1'element allonge (7) dans la position de fonctionnement du dispositif de serrage a bouton- poussoir a retour automatique (23), le rayon Rk correspondant a la base des rainures circulaires (4, 5,6) menagees dans la tige prismatique (1) et la distance H entre les axes des premiere et seconde ouvertures (10, 11, 12, 13, 14, 15) dans chaque paire d'ouvertures partiellement entrecroisEes 1'une par rapport a 5 1'autre, obeit au rapport : Rk + R1 - 2 (Rop-Rk) *tg[n(n-2) /2n] 15 oil : n - nombre de cotes d'un polygone regulier de la section transversale de la premiere ouverture (10, 12, 14). | B | B25 | B25B | B25B 13 | B25B 13/06,B25B 13/48,B25B 13/56 |
FR2902454 | A1 | STATOR DE TURBOMACHINE COMPORTANT UN ETAGE D'AUBES DE REDRESSEURS ACTIONNEES PAR UNE COURONNE ROTATIVE A CENTRAGE AUTOMATIQUE | 20,071,221 | L'invention se rapporte à un stator de turbomachine. L'invention s'applique aux turbomachines terrestres ou aéronautiques, notamment aux turboréacteurs d'avion et, plus particulièrement, au compresseur que comporte de telles turbomachines. Plus précisément, l'invention concerne une turbomachine du type comprenant un stator avec au moins un étage d'aubes de redresseur à calage variable, agencé dans un carter, lesdites aubes étant déplacées par une couronne d'actionnement extérieure audit carter et portée par celui-ci, cette couronne étant liée par des biellettes aux aubes dudit étage pour les actionner simultanément. Dans une turbomachine de ce type, le stator du compresseur est équipé d'au moins un étage d'aubes de redresseur dites à calage variable car leur position dans la veine est ajustable. Plus précisément, l'angle d'attaque des aubes peut être contrôlé, en fonction des conditions de fonctionnement de la turbomachine, par un système d'asservissement qui commande le déplacement d'une couronne d'actionnement rotative, extérieure au carter et reliée auxdites aubes par des biellettes respectives. Classiquement, une telle couronne d'actionnement comporte des patins de centrage réglables radialement, par lesquels elle est positionnée autour du carter, en application sur celui-ci. Chaque patin de centrage s'applique sur une piste du carter, c'est-à-dire sur un bossage défini à la surface de celui-ci, les bossages étant usinés pour que leurs surfaces de contact s'inscrivent sur une surface cylindrique dont l'axe coïncide avec celui de la turbomachine. Les réglages des patins permettant d'assurer une coaxialité satisfaisante de la couronne et du carter sont difficiles et requièrent du temps. De plus, une fois ces réglages effectués, il faut redonner du jeu à l'assemblage coulissant, entre les patins et les bossages, pour tenir compte des phénomènes de dilatation qui interviennent en fonctionnement et qui impliquent des évolutions de dimensions distinctes pour la couronne et le carter. La couronne et le carter ont, en effet, des coefficients de dilatation différents et sont, en outre, exposés à des températures différentes en fonctionnement. Ce jeu fonctionnel nécessaire, qui peut atteindre 0,7 à 0,8 mm, va à l'encontre du centrage souhaité. A froid, ce jeu fonctionnel est maximum et le décentrage de la couronne est donc maximum. Selon une autre conception, le brevet US 4 130 375 décrit une couronne d'actionnement à déplacement simplement circulaire, composée de deux anneaux superposés. L'anneau intérieur est monté sur le carter au moyen de plots s'étendant radialement et l'anneau extérieur, rattaché à des biellettes d'actionnement des aubes, roule sur l'anneau intérieur grâce à des galets. Un tel système est lourd et encombrant. L'invention apporte une amélioration notable en comparaison des solutions antérieures mentionnées ci-dessus en permettant, en fonctionnement, un centrage automatique de la couronne à l'aide d'un système assez peu encombrant. Plus précisément, l'invention concerne un stator de turbomachine du type précité, caractérisé en ce que ledit carter comporte un rail coaxial, fixe, faisant saillie sur la surface externe du carter, en ce qu'au moins trois équipages mobiles espacés circonférentiellement sont assujettis à se déplacer le long dudit rail, en ce que chaque équipage mobile est couplé à ladite couronne par un agencement de guidage radial (i.e. chaque équipage mobile est guidé radialement par rapport à la couronne), et en ce que chaque équipage mobile comprend au moins deux galets engagés avec ledit rail, chaque galet étant monté en rotation sur un axe radial, cet axe étant monté directement sur ladite couronne. Le fait que l'axe soit monté directement sur la couronne signifie que cet axe n'est pas monté sur un support, lui-même monté sur la couronne. Deux configurations peuvent ainsi être envisagées. Selon une première configuration, chaque galet coulisse radialement sur son axe, cet axe étant fixé sur ladite couronne. L'axe peut être monté fixement sur la couronne, voire former une seule pièce avec celle-ci. Selon une deuxième configuration, chaque galet est solidaire de son axe et cet axe est monté coulissant dans un alésage ménagé dans la couronne, de sorte que le galet et l'axe coulissent ensemble radialement par rapport à la couronne. En d'autres termes, l'axe est mobile en translation radiale par rapport à la couronne tandis que le galet est mobile uniquement en rotation (et pas en translation) par rapport à l'axe. Avantageusement, pour faciliter le coulissement de l'axe dans l'alésage, on prévoit, entre l'alésage et l'axe, un palier lisse ou un palier à roulement. La structure conforme à l'invention permet d'obtenir une couronne d'actionnement de faible masse, parfaitement centrée (i.e. coaxiale avec le carter). De plus, le montage et le réglage d'une telle structure sont simples et rapides. Enfin, il n'est pas nécessaire de prévoir un jeu fonctionnel tenant compte des phénomènes de dilatation, ce qui garantit un bon centrage de la couronne quelle que soit la température de fonctionnement et, notamment, à froid. La structure conforme à l'invention garantit en permanence la qualité initiale du centrage, quelle que soit la température de fonctionnement et quels que soient les matériaux utilisés pour la couronne et le carter. On améliore aussi la maîtrise de la position de la couronne d'entraînement dans toutes les phases de la commande. Le système proposé se satisfait de trois (minimum) ou quatre équipages mobiles, sensiblement équidistants les uns des autres, 15 circonférentiellement. Pour faire tourner la couronne d'actionnement, on manoeuvre généralement celle-ci à l'aide de vérins de commande, en un ou deux points de sa périphérie. Grâce à l'invention, les efforts de manoeuvre sont diminués de la part imputable aux frottements entre les patins de 20 centrage et les bossages de l'art antérieur, qui représentait environ 30 % de l'effort global de manoeuvre. Le gain obtenu peut se répercuter sur le dimensionnement du ou des vérins de commande ou de tout autre dispositif de commande. Par rapport au système décrit dans le brevet US 4 130 375 25 précité, on notera que la masse et les dimensions de la couronne d'actionnement sont fortement réduites puisque l'anneau intérieur du système décrit dans ce brevet est supprimé. Selon une variante possible, ledit rail est composé de deux anneaux parallèles solidaires du carter et lesdits au moins deux galets de 30 chaque équipage mobile viennent respectivement au contact des deux anneaux. Chaque équipage mobile comprend généralement plus de deux galets et ceux-ci sont repartis le plus également possible entre les anneaux. Par exemple, les deux anneaux sont pourvus de nervures 35 latérales en vis-à-vis et les équipages mobiles comportent des galets, par exemple de forme biconique, en engagement avec lesdites nervures latérales. Selon une autre variante, ledit rail est composé d'un unique anneau solidaire dudit carter et les galets de chaque équipage mobile viennent au contact de cet anneau, de part et d'autre de celui-ci. Comme mentionné précédemment, pour faire tourner la couronne d'actionnement, on manoeuvre généralement celle-ci en un ou deux points de sa périphérie. Or, le pivotement des aubes à calage variable dans leur logement se fait avec des frottements qui créent une résistance au mouvement. Cette résistance se répercute au niveau des biellettes et, dans certains cas, provoque une déformation elliptique de la couronne qui s'accompagne d'un (léger) désalignement des axes avec la direction radiale. Pour résoudre ce problème supplémentaire, on peut jouer sur la section de la couronne de manière à augmenter sa rigidité (sa résistance à la déformation) et/ou jouer sur la nature du matériau constitutif de cette couronne et privilégier des matériaux ayant une rigidité élevée. C'est le cas, notamment, de certains matériaux composites à base de fibres de carbone. L'invention s'applique aussi à une turbomachine munie d'un tel 20 stator, notamment un compresseur. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui suit d'un exemple de réalisation de l'invention. Cette description est faite en référence aux planches de figures annexées, sur lesquelles : 25 - la figure 1 est une vue suivant une section d'un carter, perpendiculairement à l'axe de la turbomachine, montrant le montage d'une couronne d'actionnement autour dudit carter ; - la figure 2 est une vue de côté en perspective d'une partie de la couronne et du carter de la figure 1 ; 30 -la figure 3 est une vue de dessus en perspective d'une partie de la couronne et du carter de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue de dessus (de l'extérieur de la couronne vers l'intérieur) d'une partie de la couronne et du carter de la figure 1 ; et - la figure 5 est une vue de dessous (de l'intérieur de la couronne vers l'extérieur) d'une partie de la couronne et du carter de la figure 1. Les figures 1 et 2 représentent en partie un carter 11 d'une turbomachine d'axe X, qui abrite des aubes 12 de redresseurs à calage variable. Chaque aube 12 comporte un pivot 14 faisant saillie du carter 11, relié par une biellette 16 à une couronne d'actionnement 18 extérieure au carter. La couronne 18 présente sur sa surface extérieure des tenons 21 solidaires des extrémités des biellettes 16. On comprend que la rotation de la couronne d'actionnement, autour de l'axe X, fait pivoter simultané-ment les aubes 12 d'une même valeur. Dans le cas d'un turboréacteur d'avion, l'orientation des aubes peut être ajustée en fonction des conditions de vol. L'invention permet de garantir le centrage de la couronne 15 d'actionnement 18, ce centrage n'étant pas perturbé par les différences de dilatation entre le carter 11 et la couronne 18. Pour ce faire, le carter 11 comporte, extérieurement, un rail annulaire coaxial 24 fixe, ici d'un seul tenant avec la paroi du carter et faisant saillie de sa surface extérieure. Au moins trois équipages 20 mobiles 26 espacés circonférentiellement et de préférence sensiblement équidistants les uns des autres, sont assujettis à se déplacer le long de ce rail 24. Ce dernier n'est matérialisé dans sa totalité que sur les tronçons où il est fonctionnellement utile, c'est-à-dire le long des trajets des équipages mobiles 26 (voir fig. 1). Le rail est arasé sur les autres 25 tronçons, ce qui représente un gain de poids appréciable et facilite la mise en place des équipages mobiles. En outre, comme on le verra plus loin, chaque équipage mobile 26 est couplé à la couronne 18 par un agencement de guidage radial (i.e. chaque équipage mobile est guidé radialement par rapport à la couronne) assurant un centrage automatique 30 parfait de la couronne 18 par rapport à l'axe X de la turbomachine. Dans l'exemple, on a prévu quatre équipages mobiles 26 régulièrement espacés à 90 les uns des autres, chacun portant un agencement de guidage radial. La couronne 18 peut être par exemple composée de 35 l'assemblage de plusieurs tronçons courbes 38, 39 munis de méplats à leurs extrémités et fixés bout à bout, par exemple par sertissage ou boulonnage, pour reconstituer une structure annulaire (voir fig. 1). Les tronçons 38 sont ceux qui portent les équipages mobiles 26. Les équipages mobiles peuvent être intégrés à l'anneau (par exemple, deux sur chaque demi anneau). Dans l'exemple présentement décrit, le rail 24 est composé de deux anneaux 30a, 30b parallèles solidaires du carter (en fait des tronçons d'anneaux) et les équipages mobiles 26 sont conformés pour se déplacer entre ces anneaux, plus précisément entre ces tronçons d'anneaux, respectivement. De plus, les deux anneaux 30a, 30b sont pourvus de nervures latérales 32a, 32b en vis-à-vis et les équipages mobiles comportent des galets biconiques 34 en engagement roulant avec ces nervures latérales. Dans l'exemple représenté, chaque équipage mobile 26 comporte trois galets biconiques 34 et trois axes 36, chaque galet étant monté en rotation sur un des axes. Les trois galets forment entre eux un triangle isocèle. Un des galets 34 est en engagement avec un des anneaux 30a, et les deux autres galets 34 sont en engagement avec l'autre anneau 30b. Pour permettre la rotation des galets, un système à roulements est intercalé entre chaque galet 34 et son axe 36. Les galets 34 ne peuvent pas coulisser le long des axes 36. Selon un autre exemple de réalisation, non représenté, chaque équipage mobile 26 comporte seulement les trois galets 34, les axes 36 faisant partie intégrante de la couronne 18. Dans l'exemple représenté, les axes 36 sont montés coulissant dans des alésages 40 de forme complémentaire, ménagés dans la couronne 18. Ces alésages 40 sont orientés radialement, de sorte que les axes 36 sont orientés radialement et coulissent radialement par rapport à la couronne 18. Pour faciliter le coulissement de chaque axe 36 dans son alésage 40 on prévoit entre l'alésage et l'axe un palier lisse ou un palier à roulements. Comme palier à roulements, on utilise avantageusement une bague à recirculartion de billes. On pourrait également utiliser une cage à bille montée sur un système d'amortisseurs autorisant un déplacement radial de cette cage à bille. Comme palier lisse, on utilise avantageusement une douille disposée entre l'alésage et l'axe. On pourrait également utiliser un revêtement déposé sur la surface de l'alésage et/ou sur la surface de l'axe. Bien entendu, le matériau de la douille et/ou du revêtement est choisi pour son faible coefficient de frottement. Généralement, lorsque la température augmente en fonctionnement, la dilatation du carter 11 est supérieure à celle de la couronne 18 et le diamètre des anneaux 30a et 30b augmente plus rapidement que celui de la couronne 18. Grâce à l'invention, les anneaux 30a, 30b entraînent avec eux les galets 34 et les axes 36, qui coulissent alors à l'intérieur des alésages 40 en direction de l'extérieur de la couronne. Ainsi, la couronne 18 qui était centrée avant la dilatation, le reste pendant et après la dilatation | Le stator comporte au moins un étage d'aubes (12) de redresseur à calage variable, agencé dans un carter, lesdites aubes étant déplacées par une couronne d'actionnement (18) extérieure audit carter et portée par celui-ci et ladite couronne étant liée par des biellettes (16) aux aubes dudit étage pour les actionner simultanément, dans laquelle le carter comporte un rail (24) coaxial, fixe, faisant saillie sur la surface externe du carter, et au moins trois équipages mobiles (26) espacés circonférentiellement sont assujettis à se déplacer le long dudit rail, chaque équipage mobile étant couplé à ladite couronne (18) par un agencement de guidage radial, chaque équipage mobile (26) comprenant au moins deux galets (34) engagés avec ledit rail (24), et chaque galet étant monté en rotation sur un axe (36) orienté radialement, cet axe étant monté directement sur ladite couronne (18). | 1. Stator de turbomachine comportant au moins un étage d'aubes (12) de redresseur à calage variable, agencé dans un carter (11), lesdites aubes étant déplacées par une couronne d'actionnement (18) extérieure audit carter et portée par celui-ci et ladite couronne étant liée par des biellettes (16) aux aubes (12) pour les actionner simultanément, caractérisé en ce que ledit carter (11) comporte un rail (24) coaxial, fixe, faisant saillie sur la surface externe du carter, en ce qu'au moins trois équipages mobiles (26) espacés circonférentiellement sont assujettis à se déplacer le long dudit rail, en ce que chaque équipage mobile (26) est couplé à ladite couronne (18) par un agencement de guidage radial, et en ce que chaque équipage mobile (26) comprend au moins deux galets (34) engagés avec ledit rail (24), chaque galet étant monté en rotation sur un axe (36) orienté radialement, cet axe étant monté directement sur ladite couronne (18). 2. Stator selon la 1, caractérisé en ce que chaque galet coulisse radialement sur son axe, cet axe étant fixé sur la couronne. 3. Stator selon la 1, caractérisé en ce que chaque galet (34) est solidaire de son axe (36), cet axe étant monté coulissant dans un alésage (40) ménagé dans la couronne (18), de sorte que le galet et l'axe coulissent ensemble radialement par rapport à la couronne. 4. Stator selon la 3, caractérisé en ce qu'un palier lisse est prévu entre ledit alésage (40) et ledit axe (36) pour faciliter le coulissement de l'axe. 5. Stator selon la 3, caractérisé en ce qu'un palier à roulement est prévu entre ledit alésage (40) et ledit axe (36) pour faciliter le coulissement de l'axe. 6. Stator selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'un système à roulements est intercalé entre chaque galet (34) et son axe (36). 7. Stator selon l'une quelconque des 1 à 6, 35 caractérisé en ce que ledit rail (24) est composé de deux anneaux parallèles (30a, 30b) solidaires du carter (11) et en ce que lesdits aumoins deux galets (34) de chaque équipage mobile (26) viennent respectivement au contact des deux anneaux. 8. Stator selon la 7, caractérisé en ce que les deux anneaux (30a, 30b) sont pourvus de nervures latérales (32a, 32b) en vis-à-vis et en ce que les équipages mobiles (26) comportent des galets biconiques (34) en engagement avec lesdites nervures latérales. 9. Stator selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit rail (24) est composé d'un unique anneau solidaire dudit carter (11) et en ce que les galets de chaque équipage mobile viennent au contact dudit anneau, de part et d'autre de celui-ci. 10. Stator selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ladite couronne (18) d'actionnement est réalisée en matériau composite à base de fibres de carbone. 11. Compresseur caractérisé en ce qu'il comporte un stator selon 15 l'une des précédentes. 12.Turbomachine caractérisée en ce qu'elle comporte un stator selon l'une des 1 à 10. | F | F01,F02 | F01D,F02C | F01D 17,F01D 9,F02C 9 | F01D 17/12,F01D 9/00,F02C 9/20 |
FR2894487 | A1 | DISPOSITIF DE MESURE DE LA CONCENTRATION DE XENON ET APPAREIL D'ANESTHESIE VENTILATOIRE UTILISANT LE XENON | 20,070,615 | La présente invention porte sur un dispositif de mesure de la concentration de xénon ainsi qu'un appareil d'anesthésie utilisant le Xénon. L'invention concerne notamment un dispositif de mesure de la concentration de xénon destiné à être associé avec un appareil d'anesthésie (système externe) ou destiné à être intégré dans un appareil d'anesthésie (système intégré), l'appareil d'anesthésie ventilatoire comprenant de préférence un circuit principal d'acheminement de flux de gaz pour administrer au patient un mélange gazeux anesthésiant contenant du xénon et un système ventilatoire pour ventiler le patient anesthésié. On connaît de nombreux appareils d'anesthésie ventilatoire pouvant être utilisés pour réaliser l'anesthésie d'un patient devant subir une intervention chirurgicale ou analogue, en lui administrant par inhalation un mélange gazeux anesthésique classique composé de N2O, d'agents halogénés (par exemple du SEVOFLURANE, ISOFLURANE, DESFLURANE, ...). A ce titre, on peut se reporter par exemple aux documents EP-A-983771, EP-A-1106196 et EP-A-1120126. Parmi les mélanges gazeux utilisables, ceux à base de xénon seront de plus en plus utilisés avec des indications particulièrement adaptées à des patients fragiles (enfants, patients âgés, femmes enceintes, cardiaques,...), du fait notamment de l'incidence quasi-nulle sur la pression sanguine durant l'anesthésie et l'absence d'effets secondaires et de nocivité du Xénon. Toutefois, une anesthésie réalisée avec du xénon nécessite un suivi ou monitorage des concentrations de xénon dans le flux gazeux administré au patient, c'est-à-dire requière de pouvoir déterminer en temps réel la concentration en xénon dans le flux anesthésique. A ce titre, on peut se reporter par exemple aux documents EP-A-1499377, EP-A-1 318797 ou EP-A-523315. Actuellement, pour mesurer une concentration de xénon dans un tel mélange gazeux, il est classique d'utiliser un spectromètre de masse ou un 30 chromatographe. Or, ces techniques présentent des inconvénients de coût et surtout de difficulté de mise en oeuvre car leur intégration dans les appareils d'anesthésie existants nécessite des efforts de développement et d'adaptation très importants. Les documents EP1499882, WO03093812 décrivent des systèmes détermination du Xénon dans un gaz mais ces derniers nécessitent une extraction préalable de CO2. L'invention se propose de résoudre tout ou partie des problèmes de l'art antérieur. L'invention concerne ainsi notamment le problème du suivi ou monitorage des concentrations de xénon gazeux dans un mélange gazeux d'anesthésie à base de xénon contenant, en outre, en quantité variable, c'est-à-dire de 0 à 100% en volume, de l'un ou plusieurs des composés principaux suivants : oxygène (02), azote (N2), protoxyde d'azote (N2O), dioxyde de carbone (CO2), composés halogénés de type isoflurane, enflurane, desflurane, sevoflurane ou halotane, éthanol, et éventuellement des traces ou quantités faibles (<1 %) de l'un ou plusieurs des composés mineurs suivants : acétone, méthane, monoxyde de carbone (CO), argon, hélium... Autrement dit, l'invention vise à proposer des moyens particuliers permettant de déterminer efficacement, aisément et avec la précision suffisante la teneur en xénon dans un flux de gaz anesthésique, lesdits moyens pouvant être embarqués sur un nouvel appareil ou dans un appareil existant (système de monitorage intégré) ou pouvant être associés à des appareils existants (système de monitorage externe et autonome). A cet effet, l'invention propose un dispositif de détermination de la concentration en xénon dans mélange gazeux destiné à être administré à un patient, le mélange étant susceptible de comporter en outre un ou plusieurs autres composants gazeux supplémentaires principaux tel que : de l'oxygène (02), de l'azote (N2), du protoxyde d'azote (N2O), du dioxyde de carbone (CO2), un ou plusieurs gaz halogénés, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (S6-B, S6-C) de détermination de la concentration d'au moins la plupart des composants principaux autres que le xénon et éventuellement l'azote, et des moyens (3, S6-D, Ml-C) de calcul coopérant avec les moyens de détermination de la concentration des composants principaux de manière à déterminer la concentration de xénon (Xe%) et accessoirement d'azote (N2%) dans ledit flux gazeux. Selon d'autres particularités possibles : - le dispositif comporte des moyens de détermination de la masse molaire globale du mélange gazeux, les moyens de calcul coopérant avec les moyens de détermination de la masse molaire globale du mélange gazeux de manière à déterminer la concentration de xénon dans ledit flux gazeux. - les moyens de calcul déterminent la concentration de xénon dans ledit flux gazeux à partir d'une première et d'une seconde hypothèse de calcul, selon la première hypothèse de calcul, la somme des concentrations des composants gazeux supplémentaires principaux déterminés et de la concentration de xénon est sensiblement égale à 100% et, selon la seconde hypothèse de calcul, la somme des produits de la masse molaire et de la concentration du xénon et de chaque composant gazeux supplémentaire principal est égale sensiblement à la masse molaire globale du mélange gazeux déterminée par les moyens de détermination, - les moyens de détermination de la masse molaire globale du mélange 15 gazeux comprennent des moyens du type à ultra-sons. - les moyens de détermination de la concentration des composants principaux sont conformés pour déterminer les concentrations des composants principaux autres que l'azote et le xénon et en ce que les moyens de calcul coopèrent avec les moyens de détermination de la concentration des composants 20 principaux de manière à déterminer la concentration d'azote (N2%) dans ledit flux gazeux, - les moyens de détermination de la concentration des composants principaux comprennent au moins l'un des moyens suivants : des moyens de détection infra-rouge, des moyens de détection du type chimique tels qu'une pile 25 chimique, des moyens de détection du type cellule paramagnétique. L'invention propose également un appareil d'anesthésie ventilatoire d'un patient par administration d'un gaz contenant du xénon gazeux comprenant en outre un ou plusieurs autres composants gazeux supplémentaires principaux tel que : de l'oxygène (02), de l'azote (N2), du protoxyde d'azote (N2O), du dioxyde de 30 carbone (CO2), et un ou plusieurs gaz Halogénés, l'appareil comprenant : - un circuit principal de gaz en circuit ouvert ou fermé comportant une branche inspiratoire pour acheminer un mélange gazeux contenant du xénon vers le patient et une branche expiratoire pour véhiculer le mélange gazeux contenant du xénon expiré par le patient, - des moyens d'alimentation en xénon gazeux reliés au circuit principal pour alimenter la branche inspiratoire du circuit principal avec un gaz contenant du xénon, - des moyens de détermination de concentration de xénon pour déterminer la teneur en xénon gazeux dans au moins une partie du circuit patient, caractérisé en ce que lesdits moyens de détermination de concentration de xénon comprennent un dispositif de détermination conforme à l'une quelconque des caractéristiques précédentes. Selon d'autres particularités possibles : - les moyens de détermination de la concentration des composants principaux sont agencés sur une ligne de dérivation communiquant fluidiquement avec le circuit principal, de préférence avec la branche expiratoire dudit circuit principal, - l'appareil comporte des moyens de détermination de la masse molaire globale du mélange gazeux, agencés sur une ligne de dérivation communiquant fluidiquement avec le circuit principal, de préférence avec la branche expiratoire dudit circuit principal, - une pompe d'aspiration est agencée sur la ligne de dérivation de manière à obtenir un débit d'aspiration de gaz anesthésique déterminé, - les moyens de détermination de la concentration des composants principaux sont agencés directement sur le circuit principal, de préférence au niveau d'un site de raccordement entre la branche inspiratoire et la branche expiratoire dudit circuit principal, - l'appareil comporte des moyens de détermination de la masse molaire globale du mélange gazeux, agencés directement sur le circuit principal, de préférence au niveau d'un site de raccordement entre la branche inspiratoire et la branche expiratoire dudit circuit principal, -les moyens de calcul sont incorporés dans un module analyseur de gaz venant se raccorder au circuit principal, - les moyens de calcul sont incorporés ou forment des moyens de pilotage de l'appareil, - les moyens de calcul sont incorporés ou forment des moyens de commande du module, -les moyens de calcul comprennent au moins une carte électronique et/ou un programme d'ordinateur pour réaliser tout ou partie des calculs permettant de déterminer la teneur en xénon dans le gaz anesthésique, - l'appareil comporte des moyens de mesure du débit principal du flux gazeux circulant dans le circuit principal, de préférence les moyens de mesure du débit principal comprennent un capteur de débit inspiratoire et un capteur de débit expiratoire, agencés respectivement sur les branches inspiratoires et expiratoires du circuit patient, pour mesurer les débits inspiratoires et respiratoires dans lesdites branches et transmettre les signaux de mesure ainsi obtenus à des moyens de pilotage, - les moyens de calcul coopèrent avec les moyens de mesure du débit principal du flux gazeux circulant dans le circuit principal, de manière à déterminer au moins l'une concentration suivante de xénon et/ou d'azote : concentration instantanée, concentration moyenne, concentration inspirée, concentration expirée. L'invention concerne également une méthode de mesure de la concentration en Xénon d'un mélange gazeux, par exemple pour un procédé d'anesthésie mettant en ceuvre l'une ou plusieurs des caractéristiques de l'invention, ladite méthode pouvant notamment être mise en oeuvre par un dispositif et/ou un appareil selon l'une quelconque des caractéristiques décrites ci-dessus et ci-dessous. La présente invention est donc basée sur une détermination de la concentration de la plupart des composants principaux (de préférence une détermination ou mesure instantanée en temps réel de tous les composants gazeux principaux sauf le xénon et sauf l'azote) pour en déduire, instantanément, donc en temps réel, la concentration instantanée et/ou moyenne de xénon présente dans le gaz d'anesthésie. De préférence, la détermination de la concentration de la plupart des composants principaux est associée simultanément à une mesure en temps réel de la masse molaire globale du mélange, pour déterminer en temps réel, la concentration instantanée et/ou moyenne de xénon présente dans le gaz d'anesthésie. Un exemple de détermination de la concentration de xénon comprend les étapes suivantes : - la mesure de concentration de certains gaz (principaux), par exemple par méthode du type infra-rouge, - la mesure de concentration de certains gaz (principaux) par exemple par méthode du type chimique (Pile chimique) ou paramagnétique, - la mesure de la masse molaire globale (totale) du mélange, par exemple par une méthode du type ultra-sons. De cette façon, les résultats obtenus (concentrations de la plupart des composants principaux sauf l'azote et le xénon et masse molaire globale) ramène la problématique à la résolution d'un système de deux équations à deux inconnus, les inconnus étant la concentration en xénon et la concentration en azote. Ainsi, dans le cas où l'on souhaiterait déterminer la concentration de xénon et accessoirement d'azote (N2) dans un mélange gazeux susceptible de contenir en quantité variable de 0 à 100% les éléments principaux suivants: de l'Oxygène (02), de l'azote (N2), du protoxyde d'Azote (N2O), du dioxyde de carbone (CO2), un ou plusieurs composés Halogénés (par exemple ISOFLURANE, ENFLURANE, DESFLURANE, SEVOFLURANE, HALOTHANE), de l'Ethanol et susceptible de contenir des traces ou quantités faibles d'autres gaz ou composants minoritaires (tel que I'ACETONE, METHANE, MONOXYDE DE CARBONE, ARGON, HELIUM, ....) ne devant pas représenter des quantités cumulées supérieurs par exemple à 1% - 2%. Un exemple de système selon l'invention peut comprendre les trois moyens de mesures suivant: - un moyen de mesure en temps réel de concentration de gaz par la technique infra-rouge ou équivalent (du type par exemple de celle équipant les bancs gaz BGA4800 ou BGA4700 de la société ANDROS ou AION de la société ARTEMA) permettant de mesurer les concentrations : de Protoxyde d'Azote (N2O), de Dioxyde de Carbone (CO2), d'Halogénés par exemple ISOFLURANE (ISO), ENFLURANE (ENF), DESFLURANE (DES), SEVOFLURANE (SEV), HALOTHANE (HAL)..., et d'Ethanol (ETH), - un moyen de mesure en temps réel de concentration de gaz par pile chimique ou Cellule paramagnétique ou équivalent permettant de mesurer la concentration d'oxygène (02), et un - un moyen de mesure en temps réel de la masse molaire globale par 5 capteur à ultra-sons ou équivalent. En faisant la première hypothèse que : - la somme des concentrations (%) présentes dans le mélange est très proches de 100% (aux traces éventuelles des composants minoritaires présentes que l'on suppose inférieur à 1 ou 2% et que l'on néglige) : 10 Xe% + N2% + 02% + N2O% + CO2% + ISO% + HAL% + SEV% + DES% + ENF% +ETH% = 100% et une seconde hypothèse selon laquelle la somme des masses molaires (Mm) particulières de chacun des gaz présents dans le mélange est très proches 15 de la masse molaire globale mesurée à l'aide du capteur ultra-sons (aux traces éventuelles présentes des composants minoritaires que l'on suppose inférieur à 1 ou 2% et que l'on néglige) : Mm(Xe) * Xe% + Mm(N2) * N2% + Mm(O2) * 02% + Mm(N2O) * N2O% + Mm(CO2) * CO2% + Mm(ISO) * ISO% + Mm(HAL) * HAL% + Mm(SEV) * 20 SEV% + Mm(DES) * DES% + Mm(ENF) * ENF% + Mm(ETH) * ETH% = Mm globale Ainsi, connaissant les masses molaires de chacun des gaz présents (en négligeant les gaz minoritaires présents à l'état de traces en quantité cumulée 25 inférieure à 1 ou 2% par exemple), et connaissant les mesures de concentrations des gaz majoritaires présents autres que le xénon et l'azote, on obtient un système d'équations suivantes à deux équations et deux inconnues: al *Xe%+b1 *N2%=c1 a2 * Xe% + b2 * N2% = c2 30 avec : al = 1, b1 = 1 cl = 100 - (02% + N2O% + CO2% + ISO% + HAL% + SEV% + DES% + ENF% + ETH%) a2 = Mm(Xe), b2 = Mm(N2), c2 = Mm globale - [ Mm(O2) * 02% + Mm(N2O) * N2O% + Mm(CO2) * CO2% + Mm(ISO) * ISO% + Mm(HAL) * HAL% + Mm(SEV) * SEV% + Mm(DES) * DES% + Mm(ENF) * ENF% + Mm(ETH) * ETH%] Le système peut donc être résolu en temps réel pour donner les mesures recherchées par les formules suivantes: Xe% = ( c2 - ( b2 * c1 ) ) / (a2 -b2) Equation. [El] N2% = cl -[(c2-(b2*cl ))/ (a2-b2)] Equation. [E2] L'invention va être mieux comprise grâce à la description suivante faite en références aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 représente un premier mode de réalisation d'un appareil selon l'invention utilisable pour une anesthésie sous xénon avec utilisation éventuelle d'halogénés et avec moyens de détermination de la masse molaire globale placés 15 dans un flux dérivé de gaz, - la figure 2 représente une première variante du mode de réalisation de l'appareil de la figure 1, -les figures 3 et 4 représentent respectivement une deuxième et troisième variante du mode de réalisation de l'appareil de la figure 1, utilisables pour une 20 anesthésie sous xénon uniquement, sans utilisation d'halogénés, - la figure 5 représente un second mode de réalisation d'un appareil selon l'invention utilisable pour une anesthésie sous xénon avec utilisation éventuelle d'halogénés et avec moyens de détermination de la masse molaire globale placés dans le flux principal de gaz, 25 - la figure 6 représente une première variante du mode de réalisation de l'appareil de la figure 5, et - les figures 7 et 8 représentent respectivement une deuxième et troisième variante du mode de réalisation de l'appareil de la figure 5, utilisables pour une anesthésie sous xénon uniquement, sans utilisation d'halogénés. 30 La figure 1 illustre un premier mode de réalisation d'un appareil d'anesthésie selon l'invention incluant des moyens de détermination en temps réel 8 de la masse molaire globale de xénon dans un flux dérivé de gaz de manière à en déduire les concentrations instantanées et/ou moyenne de xénon dans le circuit patient, ainsi que des moyens de mesure en temps réel du débit de gaz insufflé au patient et expiré par celui-ci dans le circuit principal, encore appelé "circuit patient". L'appareil ou ventilateur de la figure 1 comprend un bloc d'entrée 1 comprenant des moyens de raccordement auxquelles viennent se raccorder la source de xénon (Xe) et les autres sources de gaz alimentant l'appareil d'anesthésie, telles des bouteilles de gaz ou un réseau mural, en particulier pour les sources d'air (AIR), d'oxygène (02) et/ou de protoxyde d'azote (N2O). Ce bloc 1 est en communication fluidique avec l'entrée d'un mélangeur 2 où se fait le mélange du xénon avec le ou les autres gaz qui sont destinés à former le mélange gazeux anesthésique, en particulier de l'oxygène en une quantité suffisante pour le patient (non hypoxique). La sortie du mélangeur 2 alimente en mélange gazeux, une cuve d'halogéné 14, montée sur un support 13 de cuve, contenant un composé halogéné, tel que le SEVOFLURANE, I'ISOFLURANE ou le DESFLURANE (les plus couramment employés), I'HALOTHANE ou I'ENFLURANE (de moins en moins utilisés), destiné à être entraîné par le flux de gaz anesthésique jusqu'au patient 15. Le mélange gazeux halogéné sortant de la cuve 14 est introduit dans un circuit principal ou circuit patient 16 comportant une branche inspiratoire pour acheminer ledit mélange gazeux vers le patient 15 et une branche expiratoire pour récupérer tout ou partie du gaz expiré (chargé en CO2) par le patient 15. Les branches inspiratoire et expiratoire forment un circuit en boucle ou circuit fermé. La liaison entre les branches inspiratoire et expiratoire avec le patient 15 se fait via, par exemple, une pièce 17 en Y et un masque laryngé, une sonde trachéale d'intubation ou analogue. Des clapets anti-retour inspiratoire 7 et expiratoire 8 sont de préférence aménagés respectivement sur lesdites branches inspiratoire et expiratoire. La branche expiratoire comporte un dispositif 9 absorbeur de CO2 comprenant une cuve remplie d'un matériau absorbant, telle de la chaux, permettant d'éliminer le 002 expiré par le patient 15 et véhiculé par le gaz expiré dans la branche expiratoire du circuit principal 16, ainsi qu'une valve d'échappement 10 permettant d'évacuer tout surplus gazeux éventuel et/ou toute surpression gazeuse éventuelle dans la branche expiratoire. Par ailleurs, le ventilateur de l'invention comporte, de façon connue en soi, un soufflet 4 de ventilation mécanique incorporé dans une enceinte, ainsi qu'un ballon de ventilation manuelle 5, lesquels peuvent être sélectivement reliés fluidiquement au circuit principal 16 pour l'alimenter en gaz sous pression, via un sélecteur 6 soufflet/ballon. Des moyens de pilotage 3 comprenant, par exemple, au moins une carte électronique de contrôle et un ou plusieurs logiciel ou programmes informatiques embarqués permettent de recueillir au moins une partie des informations ou signaux issus de tout ou partie des capteurs de l'appareil et de les traiter et/ou de réaliser tous les calculs nécessaires au suivi des concentrations en gaz et/ou à la commande des différents éléments de l'appareil. En particulier, un capteur 11 de débit inspiratoire et un capteur 12 de débit expiratoire, agencés respectivement sur les branches inspiratoires et expiratoires du circuit patient 16, mesurent les débits inspiratoires et respiratoires dans lesdites branches et transmettent les signaux de mesure ainsi obtenus aux moyens de pilotage 3 via des liaisons électriques adaptées. De cette manière, les moyens de pilotage 3 sont aptes à commander le soufflet 4 et/ou l'ouverture de la valve d'échappement 10 et/ou l'entrée des gaz appropriés dans le bloc d'entrée 1 auxquels sont reliés lesdits moyens de pilotage 3, via des liaisons électriques dédiées, comme visible sur la figure 1. Afin de pouvoir réaliser une mesure et un suivi efficace de la teneur en xénon du mélange gazeux, l'appareil de l'invention incorpore un module S6 d'analyse de gaz appelé "banc gaz" incluant des moyens de mesure de concentrations et de masse molaire décrits plus en détail ci-après. Le module S6 d'analyse de gaz est représenté une seconde fois de façon agrandie et détaillée à la figure 1 (cf. à l'extrémité de la flèche courbe) Plus précisément, comme visible sur la figure 1, une partie du flux de gaz à base de xénon véhiculé par le circuit principal 16 de gaz est prélevé, au niveau de la pièce 17 en Y, via une ligne de prélèvement S1 qui communique fluidiquement avec ledit le circuit principal 16. La ligne S1 véhicule le gaz anesthésique jusqu'au module S6 en le faisant préalablement transiter par un piège S2 à eau, où la vapeur d'eau qu'il contient est éliminée avant d'être convoyé, via une ligne de transfert S3, jusqu'au module S6. Le module S6 d'analyse de gaz comprend, quant à lui, agencé sur le passage du flux de gaz : - une pompe d'aspiration S6-A (par exemple du type de celle équipant les bancs gaz BGA4800 ou BGA4700 de la société ANDROS ou AION de la société 10 ARTEMA) pour créer un débit d'aspiration de gaz anesthésique connu (Dc), - une cellule infra-rouge S6-B (du type par exemple de celle équipant les bancs gaz BGA4800 ou BGA4700 de la société ANDROS ou AION de la société ARTEMA) permettant de mesurer les concentrations instantanée et/ou moyenne et/ou inspirée et/ou expirée de dioxyde de CO2, de N2O, d'halogénés, d'éthanol ou 15 de tout autre gaz mesurable par cette technologie infra-rouge, - une cellule paramagnétique à 02 ou une pile chimique S6-C (du type par exemple de celles équipant les bancs gaz BGA4800 ou BGA4700 de la société ANDROS ou AION de la société ARTEMA selon les options) pour mesurer les concentrations instantanées et/ou moyenne et/ou inspirée et/ou expirée de 02, 20 - un capteur ou cellule ultra-sons S6-E (par exemple capteur SPIROSON de la société NDD) qui réalise, en temps réel, la mesure de la masse molaire globale du gaz aspiré, - des moyens de commande S6-D à logiciel intégré sur une carte électronique de contrôle (du type par exemple de celle équipant les bancs gaz 25 BGA4800 ou BGA4700 de la société ANDROS ou AION de la société ARTEMA), - des liaisons appropriées reliant la cellule infra-rouge S6-B et la cellule de mesure d'oxygène S6C aux moyens de commande S6-D. Le module S6 est par exemple un analyseur de gaz du type BGA4800, BGA4700 ou BGA4900 de la société ANDROS ou équivalents tel que l'analyseur 30 AION de la société ARTEMA, et auquel il a été ajouté un capteur à ultra-sons S6- E. La sortie de la pompe d'aspiration S6-A du module S6 est reliée à la branche expiratoire du circuit 16, via une ligne de ré-injection S4, de manière à y renvoyer le gaz qui y a été prélevé par la ligne de prélèvement S1. Par ailleurs, comme représenté, les signaux de mesure obtenus avec le capteur à ultra-sons S6-E sont transmis aux moyens de commandes S6-D, via une liaison adaptée S6-F, lesdits moyens de commande S6-D étant eux-mêmes reliés, via une liaison S5 électrique adaptée, aux moyens de pilotage 3. Les calculs notamment de concentrations en xénon du gaz anesthésique sont effectués par les moyens de commandes S6-D du module S6. Ce module S6 d'analyse de gaz permet donc de réaliser sur le gaz aspiré par la ligne de prélèvement S1 à un débit continu, de préférence réglable à quelques dizaine ou centaines de mL/min, au moins l'un des paramètres suivants: - la mesure temps réel de la concentration de xénon Xe% en utilisant les mesures temps réel 02%, AA%, N2O%, CO2% et Mm globale, - la mesure temps réel de la concentration d'azote N2% en utilisant les mesures temps réel 02%, AA%, N2O%, CO2% et Mm globale - la mesure de la fraction inspirée (Fi) de xénon FiXe en utilisant la mesure temps réel de la concentration de xénon Xe% au moment de l'insufflation, la fenêtre de calcul et détermination de la fraction inspirée de xénon FiXe étant phasée sur celle de calcul et détermination de la mesure inCO2 (la phase d'insufflation étant détectée par une baisse voire disparition de la concentration de CO2) , et accessoirement FiO2, FiAA et FiN2O, - la mesure de la fraction expirée (Fe) de xénon FiXe en utilisant la mesure temps réel de la concentration de xénon Xe% au moment de l'expiration, la fenêtre de calcul et détermination de la fraction expirée de xénon FeXe étant phasée sur celle de calcul et détermination de la mesure et CO2 (la phase d'expiration étant détectée par la remontée jusqu'à un maxima de la concentration de CO2), et accessoirement FeO2, FeAA et FeN2O, - la mesure de la fraction inspirée (Fi) d'azote FiN2 en utilisant la mesure temps réel de la concentration d'azote N2% au moment de l'insufflation, la fenêtre de calcul et détermination de FiN2 étant phasée sur celle de calcul et détermination de la mesure inCO2, et accessoirement FiO2, FiAA et FiN2O, et - la mesure de la fraction expirée (Fe) d'azote FeN2 en utilisant la mesure temps réel de la concentration d'azote N2% au moment de l'expiration, la fenêtre de calcul et détermination de FeN2 étant phasée sur celle de calcul et détermination de la mesure et CO2, et accessoirement FeO2, FeAA et FeN2O. Ces paramètres sont obtenus au moyen des formules données par les équations 1 et 2 ci-dessus. De manière alternative, le module S6 d'analyse peut être utilisé pour réaliser une détermination de la concentration moyenne en xénon (et éventuellement la concentration moyenne en azote) en utilisant les mesures de concentration moyennes 02%, AA%, N2O%, CO2% et Mm globale calculées à partir des mesures temps réel 02%, AA%, N2O%, CO2% et Mm globale, au moyen des formules données par les équations 1 et 2 ci-dessus. Bien entendu, l'invention peut s'appliquer à tout autre mélange contenant d'autres gaz principaux que ceux cités (par exemple du Méthane, du Monoxyde de Carbone, de l'Ethane) dont les concentrations sont mesurables directement en temps réel par les systèmes de mesure déjà cités (mesure IR, chimique) ou par d'autres systèmes de mesure additionnels ou alternatifs. Dans le cas où seules les concentrations en xénon et/ou azote (et/ou d'autres gaz) ne sont pas mesurables (les mesures de concentrations des autres gaz principaux étant disponibles en temps réel, quel que soit nombre), l'invention permet de déterminer ces concentrations en xénon et en azote (et/ou d'autres gaz). Dans les réalisations des figures 2 à 4, les éléments identiques à ceux décrits ci-dessus pour la figure 1 sont désignés par les mêmes références et ne sont pas décrits en détail une seconde fois. La figure 2 représente une première variante du mode de réalisation de l'appareil de la figure 1, selon laquelle les signaux de mesure issus du capteur à ultra-sons S6-E sont transmis, dans ce cas, aux moyens de pilotage 3 via une liaison directe spécifique S5-A. Les calculs notamment de concentrations en xénon (et éventuellement en azote) du gaz anesthésique sont effectués dans les moyens de pilotage 3 de pilotage de l'appareil, comme détaillé précédemment. En outre, dans ce cas, les moyens de commande S6-D sont également reliés, via une liaison S5-B électrique adaptée, aux moyens de pilotage 3. Le suivi de la concentration en xénon (et/ou azote) est donc réalisé par les moyens de pilotage 3 du ventilateuret non par le module S6. La figure 3 représente une deuxième variante du mode de réalisation de l'appareil de la figure 1 utilisable pour réaliser une anesthésie sous xénon uniquement, sans utilisation d'halogénés. Dans ce cas, les mesures réalisées par le module S6 sont identiques aux mesures réalisées dans le cas de la figure 1, à l'exception de celles concernant les halogénés, lesquelles ne sont plus réalisées du fait de la suppression de la cuve d'halogéné 14 et du support de cuve 13. En effet, comme on le voit sur la figure 3, le flux de gaz issu du mélangeur 2 est envoyé directement (sans se charger en composés halogénésfaute de cuve) vers le circuit patient 16. Un tel appareil peut être utile lorsqu'il faudra par exemple coupler une anesthésie inhalatoire au xénon à une anesthésie de type intra-veineuse ou analogue puisque, dans une telle situation médicale, une anesthésie par produits halogénés n'est pas requise du fait de l'utilisation de produits intra-veineux. La figure 4 représente une troisième variante du mode de réalisation de l'appareil de la figure 1. Cette variante est aussi utilisable pour réaliser une anesthésie sous xénon uniquement, sans utilisation d'halogénés, basée sur une combinaison des modes de réalisation des figures 2 et 3. Plus précisément, l'appareil de la figure 4 se distingue de celui de la figure 2, uniquement en ce qu'il ne comprend pas de cuve halogéné La figure 5 illustre un second mode de réalisation d'un appareil d'anesthésie selon l'invention incluant des moyens de mesure/détermination en temps réel de la masse molaire globale et des concentrations des gaz principaux (hors Xénon et Azote) dans le flux principal de gaz par l'intermédiaire des moyens précédemment décrits, de manière à en déduire par exemple les concentrations instantanées et/ou moyenne de xénon (et azote le cas échéant) dans le circuit patient. Comme visible sur la figure 5, l'appareil de ventilation comporte les mêmes éléments que ceux de la figure 1, à l'exception du module S6 qui a été supprimé et remplacé, dans ce cas, par un autre module M1 analyseur de gaz venant se positionner directement sur le circuit principal 16 de gaz. En particulier, le module M1 analyseur de gaz vient s'enficher dans des moyens de raccordement patient, tel un adaptateur patient M2, lui-même connecté sur la pièce 17 en Y à l'extrémité du circuit patient 16. De cette manière, le module analyseur M1 peut réaliser, sur le gaz insufflé au patient 15 puis expiré par celui-ci, au moins les mêmes mesures que dans le cas de la figure 1. Le module M1 utilisable à cette fin est par exemple l'analyseur de gaz d'anesthésie IRMA OR ou OR+ disponible (avec son adaptateur patient M2 correspondant) auprès de la société PHASE IN et auquel on a ajouté notamment un capteur à ultra-sons. Le module M1 est représenté une seconde fois de façon agrandie et détaillée à la figure 5 (cf. à l'extrémité de la flèche courbe). Le gaz anesthésique provenant de la pièce 17 en Y pénètre le module M1 en traversant un capteur à ultra-sons Ml-D (par exemple, le capteur SPIROSON de la société NDD), agencé en série, entre une cellule à infra-rouge Ml-A et une sonde d'intubation 18 pour réaliser, en temps réel, la mesure de la masse molaire globale du mélange dans les gaz insufflés et expirés, comme précédemment, et qui la transmet par une liaison Ml-E, avec un retard connu, plus ou moins court, de quelques dizaines à quelques centaines de ms, au logiciel de calcul des moyens de commande Ml-C de l'analyseur M1. En variante, le capteur à ultra-sons MlD est agencé entre la pièce 17 en Y et la cellule Ml-A à infra rouge. Une cellule Ml-B à 02 du module M1 permet de mesurer la teneur en oxygène. L'analyseur M1 et l'adaptateur M2 sont par exemple du type IRMA OR ou OR+ de la société PHASE IN et auquel on a ajouté un capteur à ultra-sons. En outre, les moyens de commande Ml-C du module M1 sont eux-mêmes reliés à la cellule Ml-B à 02, au capteur ultra-sons Ml-D via la liaison Ml-E, et à la cellule à infra-rouge Ml-A. En appliquant les équations (1) et (2) ci-avant, les moyens de commande Ml-C peuvent en déduire les mêmes concentrations, notamment celle en xénon et azote, et les autres informations décrites dans le cas de la figure 1. Bien entendu, comme précédemment (figure 1), il est possible de réaliser également une mesure de concentration moyenne de xénon Xe% (et d'azote) en utilisant la mesure temps réel Xe% ainsi obtenue. Dans les réalisations des figures 6 à 8, les éléments identiques ceux décrits ci-dessus pour la figure 5 sont désignés par les mêmes références et ne sont pas décrits en détail une seconde fois. La figure 6 représente une première variante du mode de réalisation de l'appareil de la figure 5, dans lequel le monitorage de la concentration moyenne de xénon est opérée par les moyens de pilotage 3 du ventilateur et non plus dans le module M1. Pour ce faire, les signaux de mesure issus du capteur à ultra-sons Ml-D sont transmis par la liaison M3-A au logiciel de contrôle des moyens de pilotage 3 du ventilateur. Les moyens de pilotage 3 du ventilateur peuvent ainsi en déduire une mesure de concentration moyenne en xénon Xe% et d'azote N2% en utilisant la mesure temps réel Xe%, comme précédemment et à l'aide des équations (1) et (2) ci-avant. Les moyens de commande Ml-C du module M1 sont quant à eux reliés aux moyens de pilotage 3 du ventilateur via une ligne M3-B dédiée. Les figures 7 et 8 représentent respectivement des variantes de l'appareil de la figure 5 et de la figure 6, utilisables pour une anesthésie sous xénon uniquement, sans utilisation d'halogénés, variantes pour lesquelles la cuve d'halogénés 14 et le support de cuve 13 ont été supprimés (comme dans les modes de réalisation des figures 3 et 4 ci-avant). Dans le cas de la figure 7, le monitorage des concentrations inspirées/expirées de xénon se fait dans et par le module M1, comme dans le cas de la figure 5, alors que dans le cas de la figure 8, il est opéré dans le ventilateur par les moyens de pilotage 3, comme pour la figure 6. L'appareil de l'invention est utilisable en toute circonstance et en tout lieu, en particulier en bloc opératoire, durant les phases d'anesthésie au xénon, de manière à améliorer la sécurité des patients et s'inscrit dans le cadre des obligations de surveillance des gaz anesthésiants. Dans un tel gaz, le xénon gazeux est toujours mélangé avec de l'oxygène seul, de l'air ou alors avec de l'oxygène et éventuellement un ou plusieurs composés halogénés et/ou avec du protoxyde d'azote | Dispositif de détermination de la concentration en xénon dans mélange gazeux destiné à être administré à un patient, le mélange étant susceptible de comporter en outre un ou plusieurs autres composants gazeux supplémentaires principaux tel que : de l'oxygène (O2), de l'azote (N2), du protoxyde d'azote (N2O), du dioxyde de carbone (CO2), un ou plusieurs gaz Halogénés, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (S6-B, S6-C) de détermination de la concentration d'au moins la plupart des composants principaux autres que le xénon et éventuellement l'azote, et des moyens (3, S6-D, M1-C) de calcul coopérant avec les moyens de détermination de la concentration des composants principaux de manière à déterminer la concentration de xénon (Xe%) et accessoirement d'azote (N2%) dans ledit flux gazeux. | 1. Dispositif de détermination de la concentration en xénon dans mélange gazeux destiné à être administré à un patient, le mélange étant susceptible de comporter en outre un ou plusieurs autres composants gazeux supplémentaires principaux tel que : de l'oxygène (02), de l'azote (N2), du protoxyde d'azote (N2O), du dioxyde de carbone (CO2), un ou plusieurs gaz Halogénés, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (S6-B, S6-C) de détermination de la concentration d'au moins la plupart des composants principaux autres que le xénon et éventuellement l'azote, et des moyens (3, S6-D, Ml-C) de calcul coopérant avec les moyens de détermination de la concentration des composants principaux de manière à déterminer la concentration de xénon (Xe%) et accessoirement d'azote (N2%) dans ledit flux gazeux. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (S6-E) de détermination de la masse molaire globale (Mm globale) du mélange gazeux, les moyens (3, S6-D, M1-C) de calcul coopérant avec les moyens de détermination de la masse molaire globale (Mm globale) du mélange gazeux de manière à déterminer la concentration de xénon (Xe%) dans ledit flux gazeux. 3. Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que les moyens (3, S6-D, Ml-C) de calcul déterminent la concentration de xénon (Xe%) dans ledit flux gazeux à partir d'une première et d'une seconde hypothèse de calcul, selon la première hypothèse de calcul, la somme des concentrations des composants gazeux supplémentaires principaux déterminés et de la concentration de xénon (Xe%) est sensiblement égale à 100% et, selon la seconde hypothèse de calcul, la somme des produits de la masse molaire et de la concentration du xénon et de chaque composant gazeux supplémentaire principal est égale sensiblement à la masse molaire globale (Mm globale) du mélange gazeux déterminée par les moyens de détermination. 4. Dispositif selon la 2 ou 3 caractérisé en ce que les moyens de détermination de la masse molaire globale (Mm globale) du mélange gazeux comprennent des moyens du type à ultra-sons. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens (S6-B, S6-C) de détermination de la concentration des composants principaux sont conformés pour déterminer les concentrations des composants principaux autres que l'azote et le xénon et en ce que les moyens (3, S6-D, M1-C) de calcul coopèrent avec les moyens de détermination de la concentration des composants principaux de manière à déterminer la concentration d'azote (N2%) dans ledit flux gazeux. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens (S6-B, S6-C) de détermination de la concentration des composants principaux comprennent au moins l'un des moyens suivants : des moyens de détection infra-rouge, des moyens de détection du type chimique tels qu'une pile chimique, des moyens de détection du type cellule paramagnétique. 7. Appareil d'anesthésie ventilatoire d'un patient par administration d'un mélange gazeux contenant du xénon gazeux et susceptible de comporter en outre un ou plusieurs autres composants gazeux supplémentaires principaux tel que : de l'oxygène (02), de l'azote (N2), du protoxyde d'azote (N2O), du dioxyde de carbone (CO2), et un ou plusieurs gaz Halogénés, l'appareil comprenant : - un circuit principal de gaz (16) en circuit ouvert ou fermé comportant une branche inspiratoire pour acheminer un mélange gazeux contenant du xénon vers le patient et une branche expiratoire pour véhiculer le mélange gazeux contenant du xénon expiré par le patient, -des moyens d'alimentation (1, 2) en xénon gazeux reliés au circuit principal (16) pour alimenter la branche inspiratoire du circuit principal (16) avec un gaz contenant du xénon, - des moyens de détermination de concentration de xénon (S6, M1) pour déterminer la teneur en xénon gazeux dans au moins une partie du circuit patient (16), caractérisé en ce que lesdits moyens de détermination de concentration de xénon (S6 ; Ml) comprennent un dispositif de détermination conforme à l'une quelconque des précédentes. 8. Appareil selon la 7, caractérisé en ce que les moyens (S6-B, S6-C) de détermination de la concentration des composants principaux sont agencés sur une ligne de dérivation (Si, S3, S4) communiquant fluidiquement avec le circuit principal (16), de préférence avec la branche expiratoire dudit circuit principal (16). 9. Appareil selon l'une quelconque des 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (S6-E) de détermination de la masse molaire globale (Mm globale) du mélange gazeux, agencés sur une ligne de dérivation (Si, S3, S4) communiquant fluidiquement avec le circuit principal (16), de préférence avec la branche expiratoire dudit circuit principal (16). 10. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce qu'une pompe d'aspiration (S6-A) est agencée sur la ligne de dérivation (Si, S3, S4) de manière à obtenir un débit d'aspiration de gaz anesthésique déterminé. 11. Appareil selon la 7, caractérisé en ce que les moyens (M1-A, M1-B) de détermination de la concentration des composants principaux sont agencés directement sur le circuit principal (16), de préférence au niveau d'un site de raccordement (17) entre la branche inspiratoire et la branche expiratoire dudit circuit principal (16). 12. Appareil selon l'une quelconque des 7 ou 11, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (M1-D) de détermination de la masse molaire globale (Mm globale) du mélange gazeux, agencés directement sur le circuit principal (16), de préférence au niveau d'un site de raccordement (17) entre la branche inspiratoire et la branche expiratoire dudit circuit principal (16). 13. Appareil selon l'une quelconque des 7 à 12, caractérisé en ce que les moyens de calcul sont incorporés dans un module (S6 ; M1) analyseur de gaz venant se raccorder au circuit principal (16). | A,G | A61,G01 | A61M,G01N | A61M 16,G01N 29 | A61M 16/01,A61M 16/10,G01N 29/02 |
FR2896618 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN SUBSTRAT COMPOSITE | 20,070,727 | La présente invention concerne un , du type comprenant une couche d'isolant, enterrée, c'est-à-dire intercalée, entre un substrat support semi-conducteur et une couche active de matériau semi-conducteur. Dans la suite de la description et des revendications, le terme "isolant" désigne un matériau électriquement isolant, présentant éventuellement une permittivité diélectrique élevée. Plus précisément, l'invention concerne un procédé permettant d'obtenir un substrat composite tel que précité, dont la couche d'isolant est mince, c'est-à-dire inférieure à 50 nm (50 nanomètres), voire même inférieure à 20 nm (20 nanomètres) et dont les propriétés électriques sont sensiblement améliorées. Un tel substrat est utilisé en particulier dans les domaines de l'optique, l'électronique et l'optoélectronique. Un exemple particulier, mais non limitatif, de ce type de substrat composite est un substrat connu sous l'acronyme "SOI", d'après la terminologie anglaise de "silicon on insulator ", qui désigne un substrat comprenant une couche d'oxyde de silicium isolant, intercalée entre deux couches de silicium. Les propriétés électriques que le procédé conforme à l'invention vise à améliorer sont plus précisément : - La densité de charges (connue sous l'abréviation "Q box" en anglais) dans la couche enterrée isolante. On cherche à obtenir une valeur inférieure à 5.10" charges par cm2. .- La tension de claquage, c'est-à-dire la tension à partir de laquelle la résistivité de l'isolant chute fortement. On cherche à obtenir des valeurs maximales. A titre d'exemple, pour une couche enterrée d'oxyde de silicium, on cherche de préférence à obtenir une valeur la plus proche de 10 MV/cm. .-La mobilité des trous et/ou des électrons dans la couche active. A titre d'exemple illustratif, il serait souhaitable d'obtenir une mobilité électronique supérieure à 500 cm2.V-'.s-', dans du silicium dopé en bore avec une concentration de l'ordre de 1015at/cm3. .- La valeur de "DIT", d'après la terminologie anglaise de "interface trap density", qui désigne la densité de pièges au niveau d'une interface entre deux couches. Dans le cadre de la présente invention, on cherche à améliorer les valeurs de DIT, au niveau des interfaces respectives de la couche d'isolant enterrée, avec les couches voisines. Dans la suite de la description, on se focalise sur les valeurs de DIT, parce que c'est l'un des principaux paramètres sur lequel les étapes de formation du substrat conformes à l'invention ont une influence. De plus, ce paramètre à une incidence sur la mobilité. Toutefois, l'invention vise bien de manière générale à améliorer les performances électriques du substrat final. Les pièges ont la capacité de retenir ou de libérer des porteurs de charge au niveau des interfaces. Ils ont un impact extrêmement néfaste sur les propriétés électriques des futurs composants électroniques qui seront réalisés sur le substrat composite. La densité de pièges au niveau d'une interface, ci-après dénommée à des fins de simplification, la "valeur de DIT", s'exprime en nombre de pièges/eV.cm2. Plus la valeur de DIT est élevée et plus les propriétés électriques du substrat sont mauvaises. A titre d'exemple, une valeur de 1012 .eV-l.cm 2 est une valeur élevée qui correspond à de mauvaises propriétés électriques du substrat. Actuellement, les meilleures valeurs de DIT obtenues sont de l'ordre de 1010 .eV-1.cm-2, pour les interfaces entre des oxydes de très bonne qualité, dits "oxydes de grille" et leur support. On trouve de tels oxydes, par exemple, dans les transistors, les mémoires, les capacités et autres types de composants formant des circuits intégrés. Les figures lA à lE jointes illustrent les différentes étapes de l'un des modes de fabrication d'un substrat de type SOI, connu de l'état de la technique. Comme représenté sur les figures lA et 1B, ce procédé consiste à oxyder un substrat source Sou, de façon à former à sa surface une couche d'oxyde Oxy, puis à y effectuer une implantation d'espèces atomiques, de façon à délimiter une couche active Cact. La couche d'oxyde est généralement assez épaisse, de l'ordre de 150 nm. Après collage sur un substrat support Sup (figure 1C) et détachement du reste du substrat source Sou (figure 1D), on obtient un substrat composite comprenant une couche d'oxyde Oxy, intercalée entre un support et une couche active et qui présente avec chacun d'eux, une interface de contact, référencées respectivement I1 et I2. Enfin, après la fabrication, on peut former sur la surface supérieure du substrat composite ainsi obtenu, une couche destinée à protéger cette surface, lors des traitements thermiques de finition du substrat. Le substrat est ainsi recouvert d'une couche protectrice Cpr et il existe une interface I3 entre cette couche protectrice Cpr et la couche active Cact. On connaît déjà d'après l'état de la technique, des procédés permettant d'améliorer, c'est-à-dire d'abaisser, les valeurs de DIT, au niveau de certaines interfaces d'un substrat composite. Ce sont principalement des traitements thermiques. L'un d'entre eux, connu sous l'acronyme "FGA", d'après la terminologie anglaise de "Forming Gas Anneal", consiste à effectuer un traitement thermique de réparation /guérison des interfaces à basse température, de l'ordre de 450 C, dans une atmosphère contenant de l'hydrogène et un gaz neutre. Toutefois, lorsqu'un tel procédé est réalisé à 450 C, son effet sur l'amélioration de la valeur de DIT s'exerce uniquement sur l'interface I3 entre la couche protectrice Cpr et la couche active Cact et non sur les interfaces Il et I2, ou seulement très faiblement. En effet, ce procédé de traitement FGA perd de son efficacité à chaque interface rencontrée. Il est donc relativement inefficace sur les interfaces profondes. Une autre possibilité consiste à effectuer un traitement thermique de recuit à une haute température, c'est-à-dire supérieure à 900 C, voire supérieure à 1000 C. Un tel traitement permet d'améliorer la valeur de DIT à l'interface I2, mais n'a quasiment pas d'effet sur l'interface située plus profondément. Par ailleurs, dans de nombreuses applications désormais, on cherche à obtenir une couche d'isolant (oxyde) enterrée fine, par exemple inférieure à 50 nm, voire même à 20 nm. Dans ce cas, l'oxyde ne joue plus uniquement un rôle d'isolant 25 électrique, mais fait partie intégrante des composants électroniques qui seront formés à la surface du substrat composite. I)e plus, le support Sup, situé en dessous, n'a plus uniquement une fonction mécanique, mais également électrique. Ce substrat support Sup peut éventuellement contenir des structures enterrées, par exemple un plan de masse 30 ("ground plane" en anglais) ou être composite. En conséquence, il est souhaitable que les valeurs de DIT soient améliorées au niveau des deux interfaces I1 et I2, situées de part et d'autre de la couche d'isolant enterrée. Toutefois, il est bien connu que l'obtention de substrats composites 35 comportant une couche d'isolant enterrée très fine est délicate. Ainsi, par exemple, pour un substrat de type SOI, on sait que plus la couche d'oxyde est fine et plus le nombre de défauts à l'intérieur du substrat final est important. Ceci est dû principalement à la présence de contaminants, de particules polluantes et de gaz, encapsulés lors du collage au niveau de l'interface I1. Pour améliorer ce collage, une solution consiste à effectuer une activation par plasma d'au moins l'une des surfaces à coller, à savoir celle du support Sup et/ou de l'isolant Oxy. On obtient alors une énergie de collage élevée, voisine d'l J/m2, à l'interface I1, et ce, même après un recuit à 200 C pendant 2 heures uniquement. Cependant, l'activation par plasma a pour effet de détériorer de 10 manière assez significative, les caractéristiques électriques de l'interface Ii et notamment ses valeurs de DIT. On pourra se reporter à ce sujet à l'article de K. Schjôlberg-Henriksen et al., "Oxide charges induced by plasma activation for wafer bonding", Sensors and Actuators A 102 (2002) 99-105, qui montre l'effet négatif de 15 l'activation par plasma sur les propriétés électriques des substrats. L'invention a pour but de résoudre les inconvénients précités de l'état de la technique. Elle a plus précisément pour but de mettre au point un procédé d'obtention d'un substrat composite, avec une couche d'isolant enterrée mince, c'est- 20 à-dire inférieure à 50 nm, voire même inférieure à 20 nm et pouvant même atteindre 5 nm, et qui présente de bonnes propriétés électriques, c'est-à-dire dont les valeurs de DIT aux deux interfaces de cette couche d'isolant sont faibles. A cet effet, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un substrat composite, du type comprenant au moins une couche mince d'isolant, dite 25 "couche finale", intercalée entre un premier substrat semi-conducteur, dit "substrat support" et une couche de matériau semi-conducteur, dite "couche active", caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : - formation ou dépôt d'une couche d'isolant, dite "première couche", sur ledit substrat support et d'une couche d'isolant, dite "seconde couche", sur un 30 second substrat, dit "substrat source", - activation par plasma d'au moins l'une desdites première et seconde couches d'isolant, - collage dudit substrat support et dudit substrat source l'un contre l'autre, par adhésion moléculaire, de façon que lesdites première et seconde couches 35 d'isolant soient en contact, le long d'une interface de collage, et forment ensemble ladite couche finale d'isolant, - retrait d'une partie, dite "arrière" du substrat source, de façon à ne conserver qu'une épaisseur de matériau constituant ladite couche active, la valeur de l'énergie d'activation par plasma et les épaisseurs respectives (el, e2) de la première et de la seconde couches d'isolant étant choisies, de façon que la couche d'isolant activée, ne le soit que dans sa partie supérieure, s'étendant depuis sa surface libre, et l'épaisseur de ladite couche finale d'isolant est inférieure ou égale à 50 nanomètres (50 nm), de préférence inférieure ou égale à 20 nanomètres (20 nm). Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de 10 l'invention, prises seules ou en combinaison : -• l'épaisseur (el) de la première couche d'isolant formée ou déposée sur le substrat support et l'épaisseur (e2) de la seconde couche d'isolant formée ou déposée sur le substrat source satisfont aux relations suivantes : e1 >_emp1 + d1 et e2 >emp2 + d2 15 dans lesquelles empl et emp2 correspondent respectivement à l'épaisseur de la première couche d'isolant et à l'épaisseur de la seconde couche d'isolant dont la nature est modifiée après le traitement par activation par plasma et di et d2 correspondent aux distances tunnel respectives de la première et de la seconde couches d'isolant. 20 - les première et seconde couches d'isolant ont des valeurs de densité de pièges d'interface (DIT) inférieures ou égales à 1011 .eV-1.cm-2, de préférence inférieures ou égales à quelques 1010.eV-1.cm 2, à leurs interfaces respectives avec les couches sur lesquelles elles sont déposées ou formées, lorsque ces dernières sont en silicium et que les couches d'isolant sont en dioxyde de silicium (SiO2); 25 - la première couche d'isolant ou/et la seconde couche d'isolant est/sont un oxyde ou un matériau diélectrique à forte permittivité ; - l'activation par plasma consiste à soumettre la première et/ou la seconde couche(s) d'isolant à un plasma oxygène avec un débit compris entre 50 et 200 sccm, une pression à l'intérieur de l'enceinte de 50 mTorr, une puissance de 30 plasma d'environ 250 W pour des substrats de 200 mm et d'environ 500 W pour des substrats de 300 mm, pendant une durée comprise entre 5 et 60 secondes. Le procédé peut en outre comprendre une étape de recuit sous un mélange de gaz neutre et d'hydrogène, à une température voisine de 900 C, pendant une durée d'au moins deux heures, d'au moins l'un des deux substrats recouvert de 35 sa couche d'isolant, cette étape étant réalisée avant l'activation par plasma. De façon avantageuse, le retrait de la partie arrière du substrat source est effectué par meulage et/ou polissage. Le procédé peut également comprendre la formation d'une zone de fragilisation à l'intérieur du substrat source, effectuée avant l'étape d'activation par plasma et le retrait de la partie arrière du substrat source, par détachement le long de cette zone de fragilisation. De façon avantageuse, la formation de cette zone de fragilisation s'effectue par implantation d'espèces atomiques à l'intérieur du substrat source. Dans ce dernier cas, si l'étape de recuit précitée est effectuée, elle l'est avant l'étape d'implantation. L'invention trouve une application particulière dans la fabrication d'un substrat SOI, dans lequel le substrat source est en silicium et la première et la seconde couches d'isolant en oxyde de silicium. L'invention concerne également un substrat composite qui comprend au moins une couche d'isolant, intercalée entre un premier substrat semi-conducteur, dit "substrat support" et une couche de matériau semi-conducteur, dite "couche active", cette ou ces couche(s) d'isolant formant une couche d'isolant dite "finale", ayant une épaisseur totale inférieure ou égale à 50 nanomètres (50 nm), de préférence inférieure ou égale à 20 nanomètres, et présentant des valeurs de densité de pièges d'interface (DIT) inférieures ou égales à 1011.eV-1.cm 2 à son interface avec ledit substrat support et à son interface avec ladite couche active, de préférence encore inférieures ou égales à quelques 1010.eV-1.cm-2. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui va maintenant en être faite, en référence aux dessins annexés, qui en représentent, à titre indicatif mais non limitatif, un mode de réalisation possible et ses variantes. Sur ces dessins : - les figures lA à lE sont des schémas représentant les différentes étapes de fabrication d'un substrat de type SOI, conformément à un mode de 30 réalisation connu de l'état de la technique, - les figures 2A à 2E sont des schémas représentant les différentes étapes du procédé de fabrication, conformes à un premier mode de réalisation de l'invention, - les figures 3A à 3E sont des schémas représentant une variante de 35 réalisation du procédé illustrés sur les figures 2A à 2E, - la figure 4 est un graphique représentant l'épaisseur eap de la couche d'isolant qui se trouve modifiée après traitement par activation par plasma, en fonction de la densité de puissance Dp appliquée pour générer ce plasma, et ce, pour deux types de substrats de diamètres différents, et - la figure 5 est une vue agrandie des figures 2E et 3E, sur laquelle les distances dites "tunnel" ont été représentées. En se reportant à la figure 2A, on peut voir que le procédé conforme à l'invention utilise un premier substrat 1, dit "substrat support" et un second substrat 2, dit "substrat source". Comme représenté sur la figure 2B, on forme ou l'on dépose ensuite une couche d'isolant 31, dite "première couche d'isolant" sur le substrat support 1 et une couche d'isolant 32, dite "seconde couche d'isolant" sur le substrat source 2. L'interface entre la couche d'isolant 31 et le substrat support 1 porte la référence 31 et celle entre les couches 32 et 2, la référence 321. Les surfaces libres des couches d'isolant 31, 32 portent respectivement les références numériques 310 et 320. Comme cela apparaît mieux sur la figure 2C, on procède ensuite à l'activation par plasma d'au moins l'une des deux couches d'isolant 31, 32. On procède ensuite à la préparation des surfaces 310 et 320, en vue 20 de leur collage, effectué par adhésion moléculaire (voir figure 2D). L'interface de collage porte la référence numérique 5. Enfin, on procède au retrait d'une partie, dite "arrière" du substrat source 2, de façon à ne conserver qu'une épaisseur de ce matériau, qui constitue une couche active 20, dans le substrat composite final référencé 4, (voir figure 2E). 25 Dans ce substrat composite 4, le substrat 1 joue un rôle de support mécanique, comme c'est le cas habituellement dans l'état de la technique. I)e plus, le substrat support 1 fait également partie intégrante des composants électroniques qui seront fabriqués ultérieurement à la surface du substrat composite 4. Dans le cadre de l'invention, où l'on cherche notamment à 30 obtenir un matériau présentant une faible valeur de DIT à l'interface 311 entre l'isolant 31 et le substrat support 1, la nature et les caractéristiques physiques du matériau constituant ce substrat support 1 ont une influence sur les performances électriques desdits composants électroniques. De ce fait, le substrat support 1 est avantageusement réalisé en matériau semi-conducteur. De plus, il est même possible que ce substrat support 1 contienne des éléments qui seront constitutifs des composants électroniques finaux (comme par exemple des électrodes, un plan de masse, un canal...). Enfin, il est également possible d'avoir comme substrat support 1, un substrat composite, de manière à réaliser une structure multicouches. A titre d'exemple purement illustratif, un substrat massif de silicium avec une couche épitaxiée de silicium germanium (SiGe) contenant 20% de germanium peut servir de substrat support. La couche active 20 du substrat composite 4 est issue du substrat 10 source 2, comme cela sera décrit ultérieurement. Ce substrat source 2 est également en matériau semi-conducteur. A titre d'exemple purement illustratif, on citera ci-après différents exemples de matériaux susceptibles d'être utilisés comme substrats 1 et 2 : -. substrat support 1 : silicium (Si), carbure de silicium (SiC), 15 germanium (Ge), couche épitaxiée quelconque, par exemple une couche de germanium (Ge), de silicium germanium (SiGe), ou de nitrure de gallium (GaN) sur un substrat de silicium, voire même une couche de silicium contraint. - substrat source 2 : silicium (Si), germanium (Ge), carbure de silicium (SiC), nitrure de gallium (GaN), silicium germanium (SiGe), arséniure de 20 gallium (AsGa) ou phosphure d'indium (InP). Les couches d'isolant 31, 32 sont choisies, par exemple, parmi des couches d'oxyde ou de nitrure, telles que de l'oxyde de silicium (SiO2) ou du nitrure de silicium (Si3N4) ; de l'oxynitrure de germanium (Ge,OyNZ) ; des matériaux diélectriques à forte permittivité ( high k selon la terminologie anglaise), tels que 25 par exemple, du dioxyde de hafnium (HfO2), de l'oxyde d'yttrium (Y2O3), du trioxyde de strontium et de titane (SrTiO3), de l'alumine (Al2O3), du dioxyde de zirconium (ZrO2), du pentoxyde de tantale (Ta205), du dioxyde de titane (TiO2), leurs nitrures et leurs siliciures. La nature de chaque couche d'isolant 31 ou 32 sera choisie d'une 30 part, de manière à optimiser les performances électriques des interfaces 311 et 321, et d'autre part, en fonction de la nature des matériaux utilisés pour le substrat support 1 et le substrat source 2. A titre d'exemple, pour réaliser un substrat final 4 du type GeOI (germanium sur isolant), on pourra former une couche fine d'oxyde de silicium sur le substrat support en silicium et une couche de HfO2 sur le substrat 35 source en germanium. De préférence, les isolants 31, 32 sont d'excellente qualité, en ce qui concerne leurs propriétés électriques. Plus précisément, ils présentent des valeurs de DIT au niveau des interfaces 311 et 321 les plus faibles possibles. A titre d'exemple illustratif, lorsque les couches 1 et 2 sont en silicium et que les couches d'isolant 31, 32 sont en dioxyde de silicium, les valeurs de DIT au niveau des interfaces 311 et 321 sont inférieures ou égales à 1011 .eV l.cm z, voire même inférieures ou égales à quelques 1010 .eV-I.cm-2. Ainsi, lorsque l'isolant est un oxyde, il est formé avec toutes les précautions prises pour former les oxydes de qualité optimale, comme par exemple les oxydes de grille. On pourra se référer, à ce sujet, à l'article de Green et al. "Ultrathin (<4nm) SiO2 and Si-ON gate dielectric layers for silicon microelectronics: Understanding the processing, structure, and physical and electrical limits", Journal of Applied Physics, volume 90, n 5, 1 septembre 2001, pages 2086 et suivantes. Les surfaces des substrats 1 et 2, sur lesquelles l'oxyde sera formé, sont préparées par un nettoyage approfondi, par exemple à l'aide d'un traitement dans un bain chimique dénommé "RCA", afin d'éviter toute contamination. Le traitement "RCA" consiste à traiter les surfaces, successivement avec : - un premier bain d'une solution connue sous l'acronyme "SC1" (d'après la terminologie anglo-saxonne de "Standard Clean 1" qui signifie "solution de nettoyage standard 1"), et qui comprend un mélange d'hydroxyde d'ammonium (N114OH), de peroxyde d'hydrogène (H2O2) et d'eau déionisée, - un second bain d'une solution connue sous l'acronyme "SC2" (d'après la terminologie anglo-saxonne de "Standard Clean 2" qui signifie "solution de nettoyage standard 2"), et qui comprend un mélange d'acide chlorhydrique (HCl), de peroxyde d'hydrogène (H2O2) et d'eau déionisée. Les oxydes sont ensuite obtenus par un traitement thermique d'oxydation, respectivement du substrat support 1 et/ou du substrat source 2, 30 éventuellement suivi d'un traitement de post-oxydation, du type Forming Gas Anneal (FGA). Les couches d'isolants 31, 32 peuvent également être obtenues par dépôt chimique en phase vapeur à basse pression (LPCVD), ou par un procédé de dépôt de couches atomiques, connu sous l'acronyme ALD ("atomic layer 35 deposition" en anglais). to Ce dépôt peut éventuellement être précédé d'un traitement de passivation de surface des substrats 1 ou 2. A titre d'exemple, ce traitement peut consister à former quelques monocouches de dioxyde de silicium (SiO2) sur du silicium avant le dépôt d'une couche d'isolant 31 ou 32 en dioxyde de hafnium (HfO2). Les caractéristiques concernant les épaisseurs e1 et e2 des couches d'isolant 31, 32 seront décrites ultérieurement. Le traitement d'activation plasma (figure 2C) est effectué dans des conditions qui préservent les caractéristiques électriques et notamment les valeurs 10 de DIT de l'interface entre la couche d'isolant et la couche voisine. L"'activation plasma" d'une surface se définit comme l'exposition de cette surface à un plasma, ceci pouvant se faire notamment dans une enceinte sous vide ou à pression atmosphérique. Cette activation est réalisée en contrôlant divers paramètres 15 d'exposition, tels que la nature, le débit ou la pression du gaz alimentant l'enceinte à l'intérieur de laquelle est réalisée l'activation, ainsi que la puissance appliquée. Dans le cadre de l'invention, le substrat recouvert de la couche d'isolant à activer est introduit dans l'enceinte, puis on envoie à l'intérieur de celle-ci, un gaz pur, typiquement de l'oxygène (02), éventuellement de l'azote (N2), de 20 l'argon (Ar) ou de l'hélium (He) ou encore un mélange de ces gaz, tel que oxygène et hélium, oxygène et argon ou hélium et azote, par exemple. Le débit du gaz utilisé est fonction du volume de l'enceinte d'activation et de la taille du substrat. De préférence, le gaz est envoyé avec un débit compris entre 10 et 25 1000 sccm (centimètre cube standard par minute, d'après la terminologie anglaise de "standard cubic centimeter per minute"), typiquement entre 50 et 200 sccm. A titre d'exemple, on utilise typiquement un débit de 75 sccm pour un substrat de 200 mm de diamètre et de 200 sccm pour un substrat de 300 mm de diamètre. La pression régnant dans l'enceinte lors du traitement plasma est 30 contrôlée, pour se situer dans la gamme de 10 à 200 mTorr, typiquement voisine de 50 mTorr, (1 mTorr étant égal à 1,33.10"1 Pa). Le plasma est initié puis entretenu par l'application d'un puissance RF (radiofréquence) comprise entre 100 et 2000 W, de préférence voisine de 250 W dans le cas de substrats de 200 mm de diamètre et comprise entre 100 et 3000 W, de 35 préférence voisine de 500 W dans le cas de substrats de 300 mm de diamètre. La surface de l'isolant est alors exposée au plasma pendant 5 à 60 secondes, de préférence 10 à 30 secondes. Lors du traitement par plasma, les surfaces 310 et/ou 320 des isolants sont notamment soumises à un bombardement ionique qui modifie l'isolant traité sur une épaisseur emp (épaisseur modifiée par le traitement par plasma). Ces épaisseurs, référencées eu,pi ou emp2, suivant qu'elles concernent la première couche d'isolant 31 ou la seconde 32, peuvent être contrôlées, en fonction de la puissance utilisée pour appliquer le plasma et de la durée d'exposition à ce plasma. Chaque couche d'isolant 31, 32 est ainsi modifiée uniquement dans sa partie supérieure, c'est-à-dire par référence aux figures, la partie qui s'étend depuis sa surface libre 310, respectivement 320. Des mesures ont été effectuées pour déterminer l'épaisseur emp de la couche d'isolant qui se trouve modifiée par le traitement par plasma, en fonction de la densité Dp de la puissance du plasma appliqué, exprime en W/cm2, pendant une durée de 30 secondes. Ces mesures ont été effectuées sur une couche d'oxyde de silicium, le plasma étant un plasma d'oxygène. Les résultats obtenus sont reportés sur la figure 4 jointe. Les résultats représentés à l'aide d'un triangle correspondent à ceux 20 obtenus avec des substrats d'un diamètre de 200 mm et ceux représentés à l'aide de losanges, à ceux obtenus pour des substrats de 300 mm de diamètre. Ces résultats montrent que le traitement par plasma peut conduire à modifier la nature de la couche d'oxyde sur une épaisseur de 8 nm. Des mesures complémentaires ont montré que cette épaisseur pouvait être plus importante, par 25 exemple pour une densité de puissance plus importante. En conséquence, pour éviter que le traitement par plasma n'affecte les valeurs de DIT des interfaces 311, 321, il est nécessaire de former une couche d'isolant dont l'épaisseur et ou e2 est supérieure aux épaisseurs respectives empi et emp2 modifiées par le plasma. 30 Ainsi, de préférence, les épaisseurs et et e2 des couches d'isolant 31, 32 satisfont aux relations suivantes : e> >_empI + d, e2 >emp2 + d2 clans lesquelles di et d2 représentent respectivement les distances 35 "tunnel" de la première et de la seconde couche d'isolant 31, 32. Chaque isolant est ainsi plus épais que la partie susceptible d'être perturbée par le traitement par plasma, en prenant au moins la distance tunnel comme épaisseur de sécurité. Dans la suite de la description et des revendications, la distance tunnel di (respectivement d2) se définit comme étant la distance prise depuis l'interface 311. respectivement 321, au-delà de laquelle les pièges ou les défauts créés par le plasma ne sont plus susceptibles d'être chargés, par effet "tunnel", lorsque le composant électronique, fabriqué à partir du substrat composite 4, est utilisé. Les distances tunnel dl et d2 sont représentées sur la vue agrandie de la figure 5. En d'autres termes, les défauts créés sont suffisamment loin de l'interface 311 ou 321 pour ne pas avoir d'influence significative sur celle-ci. La distance tunnel di ou d2 dépend de la nature des matériaux constituant l'isolant, les substrats source et support, et dépend également des types de composants électroniques réalisés (car la distance tunnel dépend du champ électrique autour de l'interface). L'homme du métier saura déterminer la valeur de dl et d2 suivant les valeurs de ces paramètres. A titre d'exemple, la distance tunnel vaut approximativement 2 nm pour un oxyde de Si (SiO2) sur du silicium, dans la gamme de tension utilisée en technologie CMOS. De plus, l'épaisseur et de la premièrecouche d'isolant 31 et l'épaisseur e2 de la seconde couche d'isolant 32 sont déterminées, de façon que l'épaisseur totale de la couche finale d'isolant 3 du substrat composite 4, n'excède pas de préférence 50 nm, ou mieux encore 20 nm. L'épaisseur de cette couche finale 3 correspond approximativement à la somme de et et e2. Toutefois, on notera qu'il est également possible d'amincir légèrement l'une ou l'autre ou les deux couches d'isolant 31, 32, après le traitement par plasma et avant le collage. Cette étape d'amincissement sera décrite ultérieurement. Enfin, lorsqu'on utilise comme couche d'isolant, un matériau à forte permittivité diélectrique, c'est-à-dire un matériau dont la permittivité relative Er est significativement plus élevée que celle de SiO2 (dont Er est voisin de 3,9), il est courant de convertir son épaisseur e en épaisseur équivalente d'oxyde (de l'anglais Equivalent Oxide Thickness , "EOT"), à l'aide de la formule : EOT = (ESi02 / Er) . e L'invention s'appliquant à la formation d'une couche d'isolant 3 mince (<50 nm) quelque soit sa nature, on comprend alors que si cette couche d'isolant est formée d'une couche à forte permittivité diélectrique, cela permettra d'atteindre une EOT très faible. I1 convient également de limiter au strict nécessaire la durée d'exposition au traitement par plasma. De préférence, celle-ci est inférieure à une minute, ou mieux encore inférieure à 30 secondes. Une exposition prolongée risquerait d'occasionner une accumulation de charges électriques dans l'isolant et une augmentation de la densité de charge de l'isolant (QBOX en anglais), ce qui va à l'encontre de l'amélioration des performances électriques exposées dans l'introduction. La gestion respective des paramètres du traitement d'activation par plasma et des épaisseurs des deux couches d'isolant 31 et 32 permet de garantir que les défauts créés par le traitement par plasma seront éloignés des interfaces 311, respectivement 321. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 2D et 2E, le retrait de la partie arrière du substrat source 2 s'effectue par meulage et/ou polissage. Une variante de réalisation de ce procédé va maintenant être décrite en faisant référence aux figures 3A à 3E. Seules les étapes modifiées qui concernent le retrait de la partie arrière, seront décrites en détail. Comme on peut le voir sur la figure 3B, on procède à la formation d'une zone de fragilisation 22, à l'intérieur du substrat source 2. Ladite zone de fragilisation délimite la couche active 20 de la partie arrière 21 du substrat 2. La zone 22 peut être formée par une zone poreuse, voir à ce sujet l'article de K. Sakaguchi et al., "Eltran by splitting porous Si layers", the ElectroChemical Society, Inc PV99-3, Silicon-on-insulator technology and devices, P.L.Hemment, pp 117-121. Dans ce cas la zone poreuse est formée avant le dépôt de la couche 32.. La zone 22 est toutefois avantageusement formée par implantation 30 d'espèces atomiques légères, de préférence des ions hydrogène et/ou d'hélium, afin de ne pas détériorer l'oxyde mince 32. Pour les modalités de l'implantation, on pourra se référer à l'article de C. Maleville et C. Mazuré, "Smart CutTM technology: from 300 nm ultrathin SOI production to advanced engineered substrates", Solid-State Electronics 48 (2004) 35 1055-1063. On notera que bien que cela ne soit pas représenté sur les figures, il est également possible d'effectuer l'étape d'implantation d'espèces atomiques, en ayant pris soin de déposer ou de former sur la couche d'isolant 32, une couche protectrice d'oxyde ou de nitrure. La nature de cette couche protectrice additionnelle est choisie de manière à faciliter son retrait sélectif, sans abîmer la couche isolante sous-jacente. Ce retrait peut être effectué, par exemple, par gravure sélective. A titre d'exemple, si l'isolant formé est du SiO2, on pourra déposer une couche protectrice de nitrure de silicium (Si3N4). Cette couche protectrice sera 10 éliminée ultérieurement, avant l'étape de collage. Si cette couche protectrice est conservée pendant l'activation par plasma, il faudra tenir compte de son épaisseur pour choisir la puissance du plasma adéquate. Cette puissance pourra être choisie plus importante, tout en 15 respectant la distance tunnel, cette puissance plus forte pouvant dans certains cas permettre d'obtenir un collage de plus forte énergie. On procède ensuite aux étapes d'activation par plasma et de collage comme décrit précédemment, (voir figures 3C, 3D). Avant d'effectuer le traitement plasma, on prendra des précautions de 20 nettoyage spécifiques, afin de s'assurer de l'élimination de particules et de contaminants métalliques, susceptible de générer des défauts, par exemple des charges dans l'isolant (QBOX). Pour nettoyer des surfaces de SiO2, on utilisera, comme décrit précédemment, une solution "RCA", cette solution comprenant une étape de nettoyage à l'aide d'une solution SC2 (qui est connu pour éliminer ces 25 contaminants). Enfin, comme représenté sur la figure 3E, l'étape de détachement de la partie arrière 21 le long de la zone 22 consiste en l'application de contraintes d'origine therrnique ou mécanique, par exemple un traitement de recuit ou l'introduction d'une lame au niveau de ladite zone de fragilisation 22. 30 Selon une variante des deux modes de réalisation précités, décrits en faisant référence aux figures 2 et 3, en particulier si l'on souhaite réaliser une couche isolante très mince (de l'ordre de 5 nm), on pourra amincir la ou les couches d'isolant 31, 32 après le traitement plasma et avant le collage. On prendra soin de ne pas procéder au retrait d'une épaisseur au delà 35 de laquelle, on perdrait l'effet de collage fort du plasma. Ainsi, on sait qu'au delà d'un amincissement de 5 à 10 angstrôms d'une couche de SiO2 activée par plasma, cet effet commence à disparaître. Il disparaît totalement pour un amincissement au-delà de 40 angstrdms. Dans le cas du SiO2, une solution SC1 peut être utilisée pour graver et éliminer une épaisseur choisie de l'oxyde. Cette étape à base de SC1, permet de combiner les effets de nettoyage et de gravure de cette solution. Selon une autre variante de réalisation des deux procédés précités, décrits en liaison avec les figures 2 et 3, il est également possible d'effectuer, après la formation des couches d'isolant 31, 32 et avant l'étape d'activation par plasma et avant l'implantation éventuelle d'espèces atomiques, un traitement thermique de type "FGA", c'est-à-dire "Forming Gas Anneal". Ce traitement thermique "FGA" est avantageusement effectué sous une atmosphère de gaz neutre et d'hydrogène, à une température voisine de 450 C, pendant une durée comprise entre environ 30 minutes et quelques heures. On peut également effectuer un traitement thermique dans un gaz neutre à plus haute température, par exemple supérieure à 900 C pour du SiO2, dans de l'argon. Ces traitements thermiques peuvent être effectués sur l'un ou l'autre ou les deux substrats 1 et 2. Le procédé conforme à l'invention présente l'avantage de réaliser l'interface de collage 5 à une distance suffisamment importante des deux interfaces 311 et 321, qui conservent ainsi des valeurs de densité de piège d'interface (DIT) faibles. Conformément à l'invention, il est également important de former une couche d'isolant 31, 32 sur chacun des substrats 1, 2 à coller, car sinon l'interface de collage qui existerait alors entre l'isolant et le substrat non recouvert d'isolant présenterait des valeurs de DIT trop élevées et donc de médiocres propriétés électriques, insuffisantes pour les applications visées. Plusieurs exemples particuliers de réalisation vont maintenant être décrits. Exemple 1 : réalisation d'un substrat de type SOI dont l'épaisseur d'oxyde est de 25 nm. On a procédé à l'oxydation thermique d'un substrat en silicium, de 200 mm de diamètre, de façon à former sur celui-ci une couche d'isolant en oxyde de silicium (SiO2), d'une épaisseur de 10 nm. De façon similaire, on a procédé à la formation d'une couche d'oxyde de silicium de 15 nm sur un substrat source en silicium de même taille. Ensuite, les deux substrats ont subi un traitement thermique de recuit de type "FGA", afin de parfaire les propriétés électriques des deux oxydes. Le substrat source en silicium, a alors subi une étape d'implantation d'ions hydrogène, effectuée à travers la couche d'oxyde de silicium le recouvrant. 5 Cette implantation a été effectuée à une dose de 5,5.1016 H+/cm2, selon une énergie d'implantation de 35 keV. La surface supérieure de ce substrat a ensuite été nettoyée successivement avec une solution SC1, puis SC2. La couche d'oxyde de silicium du substrat source ainsi préparée, a 10 ensuite été soumise à un traitement d'activation par un plasma oxygène, appliqué pendant 30 secondes, avec une densité de puissance de 0.8W/cm', à une pression d'oxygène de 50 mTorr (6,66 Pa), un flux de 75sccm (de l'anglais "standard cubic centimeter", centimètre cube standard), à 20 C. L'activation par plasma a modifié la nature de la couche d'oxyde sur 15 une épaisseur maximale de 5,5 nm. On observe donc que l'épaisseur de l'oxyde qui est de 15 nm est nettement supérieure à l'épaisseur traitée par le plasma plus la distance tunnel d qui est de 2 nm. On respecte ainsi la relation mathématique précitée. On a ensuite procédé au nettoyage des surfaces à mettre en contact 20 par rinçage dans des bains chimiques et/ou brossage, puis au collage par adhésion moléculaire. Enfin, on a réalisé un traitement thermique de quelques heures, à une température comprise entre 350 et 600 C, afin de séparer et détacher la partie arrière du substrat source de la couche active. 25 Après le détachement, on a procédé à la finition de surface du substrat SOI, (c'est-à-dire des étapes de stabilisation, amincissement et polissage). Les valeurs de DIT au niveau des interfaces 311 et 321, avant le traitement de l'activation par plasma, étaient respectivement de l'ordre de quelques 1010 .eV-1.cm-2. 30 Le substrat composite final obtenu présente des valeurs de DIT du même ordre de grandeur, respectivement pour les interfaces 311 et 321. Des résultats identiques ont été obtenus pour des substrats en silicium de 300 mm de diamètre, avec un flux de 150 sccm (de l'anglais "standard cubic centimeter", centimètre cube standard) 35 Exemple 2 : réalisation d'un substrat de type SOI dont l'épaisseur d'oxyde est de 11 nm. On procède comme dans l'exemple 1, avec respectivement des épaisseurs d'oxyde de 3 nm sur le substrat support et 10 nm sur le substrat source. On traite ensuite les oxydes ainsi obtenus à 450 C, pendant environ lheure, dans une atmosphère formée de 2% d'hydrogène dans de l'argon (traitement FGA Forming gas armeal), de manière à améliorer les valeurs de DIT. Le substrat source qui comporte la couche d'oxyde la plus épaisse est activé par plasma avec une puissance de 2W/cm2, ce qui conduit à modifier l'oxyde 10 sur environ 7 nm. Cette couche d'isolant traitée par plasma est nettoyée dans une solution de SC1, avec une concentration, une température et un temps suffisant pour la graver sur une profondeur de l'ordre de 2 nm. On obtient comme substrat composite final, une structure de type 15 SOI, qui comprend une couche enterrée d'isolant, d'une épaisseur de l'ordre de 1 lnm et qui présente de bonnes qualités électriques, en particulier un DIT de l'ordre de quelques 1010.eV 1.cm 2. Exemple 3 : réalisation d'un substrat de type GeOl dont l'épaisseur 20 d'oxyde est de 20 nm. On forme une couche de 5 nm de Hf02 sur un substrat source en germanium massif de 200 mm de diamètre. Selon une variante, le substrat source peut consister en une plaque de silicium de 200 mm, sur laquelle on a formé par épitaxie une couche de germanium. 25 On forme par ailleurs une couche d'oxyde de silicium (Si02) de 15 nm sur un substrat support en silicium (Si). La couche d'oxyde de silicium du substrat support est ensuite soumise à un traitement d'activation par un plasma oxygène, appliqué pendant 30 secondes, avec une densité de puissance de 0.4W/cm', à une pression d'oxygène de 30 50 mTorr (6,66 Pa), un flux de 75 sccm, à 20 C. On procède ensuite au collage et au retrait de la partie supérieure du substrat source en germanium, par un détachement utilisant le procédé "Smart CutTM". On obtient un substrat GeOI avec une valeur de DIT de l'ordre de quelques 1011 .eV-l.cm-2 à l'interface avec le germanium et de quelques 1010 .eV-1.cm 2 à 35 l'interface avec le silicium. On notera que la valeur de DIT obtenue est plus élevée que dans les exemples précédents, parce qu'à ce jour, la préparation de surface du germanium (Ge), et le choix des isolants adaptés à ces matériaux ne sont pas bien maîtrisés. Il est possible qu'à l'avenir un choix plus judicieux des traitements de surface et des matériaux choisis comme isolants et leurs conditions de formation conduisent à des valeurs de DIT plus faibles. L'invention proposée ici permettra de s'adapter à cette évolution de la technique. Exemple 4 : réalisation d'un substrat composite. On procède comme dans l'exemple 3, si ce n'est que le substrat support n'est pas un substrat de silicium massif, mais un substrat hybride de type SOI. Il est formé lui même d'un substrat support en silicium, d'une couche isolante enterrée de SiO2 de 150 nm, et d'une couche superficielle de silicium (Si) de 100 nm. La couche superficielle de ce substrat support hybride est oxydée sur environ 10 nm. de façon à former un oxyde de silicium d'une épaisseur de l'ordre de 20 nm. Ensuite on procède à l'activation plasma, au collage et retrait de la partie arrière du substrat source comme dans l'exemple précédent. On forme ainsi 20 au final une structure composite comprenant successivement : - le substrat support, - un isolant d'oxyde de silicium de 150 nm, - une couche de Si de 90 nm - une couche d"oxyde de 20 nm, 25 -une couche de HfO2 de 5 nm, - la couche finale de Ge. Exemple 5 : réalisation d'un substrat du type double SOI dont chacune des couches d'isolant enterré est mince. 30 On reproduit une première fois l'exemple 1, puis une seconde fois, en utilisant comme substrat support, le substrat SOI obtenu la première fois à la fin du procédé de l'exemple 1. On obtient ainsi un substrat composite comprenant successivement : - le substrat support, 35 - un isolant d'oxyde de silicium de 25 nm, - une couche de Si de 50 nm 15 - une couche d'oxyde de silicium de 25 nm, - une couche finale de silicium de 50 nm. Les substrats composites obtenus conformément aux exemples 4 et 5 5 présentent de bonnes performances électriques à chacun de ses interfaces, même les plus profondes, ce qui ne pourrait pas être obtenu par un traitement final du type FGA | L'invention concerne un procédé de fabrication d'un substrat composite (4), du type comprenant au moins une couche finale mince d'isolant (3), intercalée entre un substrat support (1) et une couche active (20) de matériaux semiconducteurs.Il est remarquable en ce qu'il comprend les étapes de:- formation ou dépôt d'une couche d'isolant (31) sur ledit substrat support (1) et d'une couche d'isolant (32) sur un substrat source (2),- activation par plasma d'au moins l'une desdites couches d'isolant,- collage des deux substrats (1,2) par adhésion moléculaire, par leurs couches d'isolant respectives,- retrait d'une partie arrière (21) du substrat source (2), de façon à ne conserver que ladite couche active (20),la valeur de l'énergie d'activation par plasma et les épaisseurs respectives (e1, e2) des couches d'isolant (31, 32) étant choisies, de façon que la couche d'isolant activée ne le soit que dans sa partie supérieure, et l'épaisseur de ladite couche finale d'isolant (3) est inférieure ou égale à 50 nanomètres. | 1. Procédé de fabrication d'un substrat composite (4), du type comprenant au moins une couche mince d'isolant (3), dite "couche finale", intercalée entre un premier substrat semi-conducteur (1), dit "substrat support" et une couche de matériau semi-conducteur (20), dite "couche active", caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : -- formation ou dépôt d'une couche d'isolant (31), dite "première couche", sur ledit substrat support (1) et d'une couche d'isolant (32), dite "seconde couche", sur un second substrat (2), dit "substrat source", -. activation par plasma d'au moins l'une desdites première (31) et seconde (32) couches d'isolant, -. collage dudit substrat support (1) et dudit substrat source (2) l'un contre l'autre, par adhésion moléculaire, de façon que lesdites première et seconde couches d'isolant (31, 32) soient en contact, le long d'une interface de collage (5), et forment ensemble ladite couche finale (3) d'isolant, - retrait d'une partie (21), dite "arrière" du substrat source (2), de façon à ne conserver qu'une épaisseur de matériau constituant ladite couche active (20), la valeur de l'énergie d'activation par plasma et les épaisseurs respectives (el, e2) de la première et de la seconde couches d'isolant (31, 32) étant choisies, de façon que la couche d'isolant (31, 32) activée ne le soit que dans sa partie supérieure, s'étendant depuis sa surface libre (310, 320), et l'épaisseur de ladite couche finale d'isolant (3) est inférieure ou égale à 50 nanomètres (50 nm). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'épaisseur (el) de la première couche d'isolant (31) formée ou déposée sur le substrat support (1) et l'épaisseur (e2) de la seconde couche d'isolant (32) formée ou déposée sur le substrat source (2) satisfont aux relations suivantes : et >_empl + di et e2 >_emp2 + d2 dans lesquelles e,,,nl et emp2 correspondent respectivement à l'épaisseur de la première couche d'isolant (31) et à l'épaisseur de la seconde couche d'isolant (32) dont la nature est modifiée après le traitement par activation par plasma et di et d2 correspondent aux distances "tunnel" respectives de la première et de la seconde couches d'isolant. 21 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les première et seconde couches d'isolant (31, 32) ont des valeurs de densité de pièges d'interface (DIT) inférieures ou égales à 10" .eV-1.cm-2, de préférence inférieures ou égales à quelques 1010.eV-1.cm-2, à leurs interfaces respectives (311, 321) avec les couches sur lesquelles elles sont déposées ou formées, lorsque ces dernières sont en silicium et que les couches d'isolant sont en dioxyde de silicium (SiO2). 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première couche d'isolant (31) ou/et la seconde couche d'isolant (32) est/sont un oxyde. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première couche d'isolant (31) ou/et la seconde couche d'isolant (32) est/sont un matériau diélectrique à forte permittivité. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que le matériau diélectrique à forte permittivité est choisi parmi le groupe comprenant le dioxyde de hafnium (HfO2), l'oxyde d'yttrium (Y203), le trioxyde de strontium et de titane (SrTiO3), l'alumine (Al203), le dioxyde de zirconium (ZrO2), le pentoxyde de tantale (Ta205)., le dioxyde de titane (TiO2), leurs nitrures et leurs siliciures. 7. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la première (31) et/ou la seconde (32) couche(s) d'oxyde sont obtenues par oxydation thermique respectivement du substrat support (1) et/ou du substrat source (2). 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'activation par plasma consiste à soumettre la première et/ou la seconde couche(s) d'isolant (31, 32) à un plasma oxygène avec un débit compris entre 50 et 200 sccm, une pression à l'intérieur de l'enceinte de 50 mTorr, une puissance de plasma d'environ 250 W pour des substrats de 200 mm et d'environ 500 W pour des substrats de 300 mm, pendant une durée comprise entre 5 et 60 secondes. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de recuit sous un mélange de gaz neutre et d'hydrogène, à une température voisine de 900 C, pendant une durée d'au moins deux heures, d''au moins l'un des deux substrats (1, 2) recouvert de sa couche d'isolant (31, 32), cette étape étant réalisée avant l'activation par plasma. 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le retrait de la partie arrière (21) du substrat source (2) est effectué par meulage et/ou polissage. 11. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend la formation d'une zone de fragilisation (22) à l'intérieur du substratsource (2), effectuée avant l'étape d'activation par plasma et le retrait de la partie arrière (21) du substrat source (2), par détachement le long de cette zone de fragilisation (22). 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce qu'il consiste après la formation de la seconde couche d'isolant (32), à effectuer une étape d'implantation d'espèces atomiques à l'intérieur du substrat source (2), de façon à y définir ladite zone de fragilisation (22). 13. Procédé selon les 9 et 12, caractérisé en ce que l'étape de recuit sous gaz neutre et sous hydrogène est réalisée avant l'étape 10 d'implantation d'espèces atomiques. 14. Procédé selon une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'amincissement d'au moins l'une des première et seconde couches d'isolant (31, 32), réalisée après l'activation par plasma et avant le collage. 15 15. Procédé de fabrication d'un substrat de type SOI, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le substrat source (2) est en silicium et la première et la seconde couches d'isolant (31, 32) en oxyde de silicium. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 20 caractérisé en ce que l'épaisseur de ladite couche finale d'isolant (3) est inférieure ou égale à 20 nanomètres (20 nm). 17. Substrat composite (4), caractérisé en ce qu'il comprend au moins une couche d'isolant (31, 32), intercalée entre un premier substrat semi-conducteur (1), dit "substrat support" et une couche de matériau semi-conducteur (20), dite 25 "couche active", cette ou ces couche(s) d'isolant (31, 32) formant une couche d'isolant (3) dite "finale" ayant une épaisseur totale inférieure ou égale à 50 nanomètres (50 nm), et présentant des valeurs de densité de pièges d'interface (DIT) inférieures ou égales à 10n.eV-1.cm 2 à son interface (311) avec ledit substrat support (1) et à son interface (321) avec ladite couche active (20). 30 18. Substrat composite selon la 17, caractérisé en ce que la ou lesdites couches d'isolant (3, 31, 32) sont un oxyde. 19. Substrat composite selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que la ou lesdites couches d'isolant (3, 31, 32) sont un matériau diélectrique à forte permittivité. 35 20. Substrat composite selon l'une des 17 à 19, caractérisé en ce que la couche active (20) est réalisée dans un matériau choisiparmi le silicium (Si), le germanium (Ge), le carbure de silicium (SiC), le nitrure de gallium (GaN) ou le silicium germanium (SiGe). 21. Substrat composite selon l'une des 17 à 20, caractérisé en ce que l'épaisseur totale de ladite couche finale d'isolant (3) est 5 inférieure ou égale à 20 nanomètres (20 nm). 22. Substrat composite selon l'une des 17 à 21, caractérisé en ce que ladite couche finale d'isolant (3) présente des valeurs de densité de pièges d'interface (DIT) inférieures ou égales à quelques 1010.eV-1.cm-2. | H | H01 | H01L | H01L 21 | H01L 21/762 |
FR2894879 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME ANTIROULIS D'UN VEHICULE ET VEHICULE CORRESPONDANT | 20,070,622 | La presente invention releve du domaine des systemes de commande de vehicules terrestres, en particulier de vehicules automobiles a roues. De facon classique, les vehicules automobiles sont pourvus d'un chassis, d'un habitacle, de roues reliees au chassis par un mecanisme de suspension avec des roues avant directrices commandoes par un volant a la disposition du conducteur dans 1'habitacle du vehicule, et des roues arriere directrices ou non-directrices. Le document US 2004/0117085 decrit un systeme de commande de la stabilite en lacet d'un vehicule equipe d'un capteur d'acceleration laterale, d'un capteur de roulis, d'un capteur d'angle de braquage et d'au moins un capteur de vitesse fournissant des informations a une unite de commande de la stabilite de lacet, une unite de commande a la stabilite de roulis et une unite de fonction de la priorite et d'integration permettant de commander un systeme de suspension active et un systeme de barre anti-roulis active. Le document US 2004/0117071 decrit un procede de limitation du roulis d'un vehicule avec une correction de type proportionnelle, derivee et derivee seconde et un signal de commande envoye a un systeme de commande de freinage ou envoye a un systeme de commande de braquage. Toutefois, ces systemes necessitent de nombreux capteurs et procurent au vehicule un comportement insuffisamment stable lors de certaines sollicitations du conducteur ou sur certains etats de chaussee. Certaines situations peuvent engendrer une perte de controle du vehicule, par exemple un evitement d'obstacle simple ou double. Les pertes de controle dans ce cas sont souvent dues a une reponse inadaptee du vehicule car trop vive, pas assez amortie ou encore peu previsible. L'invention vise un systeme de commande anti-roulis assurant une securite, une sensation de securite, un confort et un plaisir de conduite eleve. Le procede de controle du roulis d'un vehicule comprenant au moins un actionneur capable d'agir sur le roulis, comprend les etapes suivantes : estimation d'un etat de roulis a partir de 1'acceleration laterale du vehicule, de 1'angle de roulis du couple anti-roulis applique au vehicule, et de donnees de situation de conduite, et elaboration d'une consigne de rejet asymptotique des perturbations agissant sur le roulis. Les perturbations peuvent ainsi are rejetees de faron efficace. Avantageusement, on estime 1'etat de roulis en fonction de la consigne de 1'actionneur et de 1'acceleration laterale. Avantageusement, on estime 1'etat de roulis en fonction de la dynamique de 1'actionneur. Avantageusement, on calcule revolution de 1'etat de roulis en fonction d'une perturbation. Dans un mode de realisation, on mesure 1'angle de roulis par un capteur et on estime 1'etat de roulis a partir de Tangle de roulis mesure. Dans un mode de realisation, on elabore la consigne en fonction de la vitesse du vehicule, de 1'angle de braquage des roues avant et/ou de la pression de freinage. Le dispositif de controle du roulis d'un vehicule comprend au moins un actionneur capable d'agir sur le roulis, un module d'estimation d'un etat de roulis a partir de 1'acceleration laterale du vehicule, de 1'angle de roulis du couple anti-roulis applique au vehicule, et de donnees de situation de conduite, et un module d'elaboration d'une consigne de rejet asymptotique des perturbations agissant sur le roulis. Dans un mode de realisation, les modules sont disposes en boucle fermee. Dans un mode de realisation, 1'actionneur est relie a une barre anti-roulis pilotable. Dans un mode de realisation, 1'actionneur est relie a une suspension active. Le vehicule est pourvu d'un chassis, d'au moins trois roues reliees au chassis, et d'un dispositif de controle du roulis d'un vehicule. Le dispositif comprend au moins un actionneur capable d'agir sur le roulis, un module d'estimation d'un &tat de roulis a partir de 1'acceleration laterale du vehicule, de 1'angle de roulis du couple anti-roulis applique au vehicule, et de donnees de situation de conduite, et un module d'elaboration d'une consigne de rejet asymptotique des perturbations agissant sur le roulis. L'invention s'applique a des vehicules a quatre roues, deux avant et deux arriere, a trois roues, ou encore a des vehicules a six roues ou plus, dont au moins deux directrices. L'invention permet a un vehicule d'adopter le comportement en roulis desire, quel que soit la sollicitation du conducteur ou 1'etat de la chauss&e, ce qui permet notamment d'accroitre le confort d'un utilisateur du vehicule automobile. Par ailleurs, l'invention permet un accroissement de la sensation de securite, du confort et du plaisir de conduite. Le systeme d'anti-roulis actif permet de minimiser, en tenant compte de la vitesse du vehicule, la reponse laterale du vehicule a un coup de volant du conducteur. L'optimisation est faite suivant des criteres de securite, de confort et d'agrement de conduite. La presente invention sera mieux comprise A. 1'etude de la description detaillee de quelques modes de realisation pris a titre d'exemples nullement limitatifs et illustres par les dessins annexes, sur lesquels : -la figure 1 est une vue schematique d'un vehicule equips d'un systeme de commande selon un aspect de l'invention; et - la figure 2 est un schema logique du systeme selon un aspect de l'invention ; et - la figure 3 est un schema logique du systeme selon un autre aspect de l'invention. Comme on peut le voir sur la figure 1, le vehicule 1 comprend un chassis 2, deux roues avant directrices 3 et 4 et deux roues arriere 5 et 6, les roues etant reliees au chassis 2 par un mecanisme de suspension non represents. Le vehicule 1 se complete par un systeme de direction 7 comprenant une cremaillere 8 disposee entre les roues avant 3 et 4, un actionneur de cremaillere 9 apte a orienter les roues avant 3 et 4 par 1'intermediaire de la cremaillere 8 en fonction d'ordres recus, de facon mecanique ou electrique, en provenance d'un volant de direction non represents, a disposition d'un conducteur du vehicule. Le systeme de commande anti-roulis 10 comprend une unite de commande 11, un capteur 13 de la vitesse de rotation des roues, par exemple avant, permettant de determiner la vitesse V du vehicule, un capteur 14 de 1'angle de roulis 0 du vehicule, c'est-a-dire l'inclinaison du vehicule autour de son centre de gravite suivant un axe longitudinal, et optionnellement un capteur 12 de la position de braquage des roues avant 3 et 4, par exemple positionne sur 1'actionneur 9. En outre, le systeme 10 peut comprendre des capteurs 17 et 18 de 1'angle de braquage des roues arriere 5 et 6, et des actionneurs 19 et 20 permettant d'orienter lesdites roues arriere 5 et 6. Toutefois, un seul capteur 17 et un seul actionneur 19 peuvent suffire a la detection de 1'angle de braquage et a l'orientation des roues arriere 5 et 6. Les roues arriere 5 et 6 peuvent are non directrices. Les capteurs de position et de vitesse peuvent titre de type optique ou encore magnetique, par exemple a effet Hall, cooperant avec un codeur solidaire d'une partie mobile tandis que le capteur est non tournant. Le vehicule 1 comprend deux barres anti-roulis 15 et 16 reliant respectivement les roues avant 3 et 4 et les roues arriere 5 et 6. Le systeme anti-roulis 10 comprend au moins un actionneur tel que represents ici, deux actionneurs 21 et 22, respectivement associes aux barres anti-roulis avant 15 et arriere 16 et capables d'agir sur lesdites barres 15 et 16 pour former des barres anti-roulis actives a reception d'ordre de commande provenant de 1'unite de commande 11. Les actionneurs 21 et 22 sont capables, par exemple, de modifier la raideur des barres anti-roulis 15 et 16 en fonction de la consigne revue de 1'unite de commande 11. Le systeme 10 peut comprendre un capteur 23 d'acceleration laterale 'YT et un capteur 24 de pression P du circuit de freinage. L'unite de commande 11 peut titre realisee sous la forme d'un microprocesseur equips d'une memoire vive, d'une memoire morte, d'une unite centrale et d'interfaces d'entree/sortie permettant de recevoir des informations des capteurs et d'envoyer des instructions, notamment aux actionneurs anti-roulis 21 et 22. Plus precisement, 1'unite de commande 11 comprend un bloc d'entree 25 recevant les signaux en provenance des capteurs 13, 14 et 23 et notamment la vitesse du vehicule V, 1'angle de roulis 0 et 1'acceleration laterale YT, voir figure 2. La vitesse V du vehicule peut titre obtenue en faisant la moyenne de la vitesse des roues avant ou des roues arriere telle que mesuree par les capteurs d'un systeme antiblocage de roues. Dans ce cas, it est prevu un capteur 13 par roue, le systeme antiblocage de roues comprenant une sortie reliee a une entree de 1'unite de commande 11 pour fournir l'information de vitesse du vehicule. Alternativement, chaque capteur 13 est relie a une entree de 1'unite de commande 11, 1'unite de commande 11 effectuant alors la moyenne de la vitesse des roues. L'unite de commande 11 comprend egalement un observateur d'etat 25 permettant d'estimer des informations qui ne sont pas mesurees et qui sont necessaires a la commande, notamment les perturbations qui agissent sur le vehicule. Le bloc d'entree 23 fournit a 1'observateur d'etat 24, la vitesse du vehicule V, 1'angle de roulis 0, 1'acceleration laterale YT, et des donnees relatives a la situation de conduite, notamment 1'angle de braquage al et/ou la pression P. L'observateur d'etat 25 peut par exemple etre construit a partir d'un modele base sur 1'equation simplifiee exprimant le transfert entre 1'acceleration laterale 'YT et 1'angle de roulis 0 de la caisse du vehicule, d'une part, et entre le couple applique f par 1'actionneur anti-roulis et 1'angle de roulis 0 de la caisse du vehicule, d'autre part. Cette equation peut par exemple s'ecrire : 2 2 2 2 E~ cl + E~ C2 B+ E~ k1 + E2 k2 ù Mgho B = Mh y +uf 0 T En outre, on peut introduire la dynamique de 1'actionneur en 25 distinguant le couple reellement applique par 1'actionneur of du couple commande uc. On peut exprimer cela comme suit : 2 Ixx +Mho + Pc TaS+1 L'equation d'etat associee a ce modele est alors : YT + Ta 0 2 0n 0 /e \ c ec of (1 0 o`( y= 010 B~ v0 0 1~ u f 011 avec : Mho Gy _ L(Ix +Mho2)E2 z k2 ù Mgho +Mho2 1 /E,2c, +E22c2 _ v 4 ` IxX + Mho2 Gu = 1 Ixx +Mho 2)10 y est la sortie consideree, M la masse totale du vehicule, I, l'inertie de la caisse du vehicule autour de son axe de roulis, c'est-adire un axe longitudinal place plus haut que le sol et pouvant titre legerement incline vers 1'avant, L 1'empattement du vehicule, ho la hauteur du centre de gravite par rapport a 1'axe de roulis de la caisse du vehicule, El la voie de 1'essieu avant, E2 la voie de 1'essieu arriere, al 1'angle de braquage des roues avant, 0 1'angle de roulis de la caisse du vehicule, 0, 1'angle de roulis de la caisse du vehicule calcule par le modele, e la vitesse de roulis de la caisse du vehicule, e~ la vitesse de roulis de la caisse du vehicule calculee par le modele, u, le couple de roulis de consigne et of le couple de roulis filtre par la dynamique de 1'actionneur et donc reellement applique, et is le temps de reponse de 1'actionneur anti-roulis. On construit ensuite l'observateur en se basant sur le meme modele mais en ajoutant la perturbation au modele. On peut, par exemple, modeliser la perturbation comme une perturbation echelon caracterisee par 1'equation : d = 0. L'equation d'evolution de l'observateur est alors la suivante ie \ 0 1 0 0 0 c 8c û wä 2 ù 2, w,, G7 0 8 0 Gr c 0 0 ù 0 u f + 0 vYr i + Kobs (8, es,,,e ù Y) Ta 1-a d \ 0 0 0 0,d 0 0 ) C (u y = (1 0 0 1) On ecrit : (AI, A 12 B, Bc 9u + (u, + KobS . (emesure ù y of `421 A22 / f B21 OITi d vd , et Y=(DI D2). d , 10 avec A qui signifie que les valeurs sont estimees. On peut remarquer que l'observateur depend de la vitesse I1 faut noter aussi que K0bs est le parametre de reglage de l'observateur. On peut le calculer pour plusieurs vitesses vehicule et ensuite l'interpoler pour obtenir Kobs(V) et obtenir un comportement different 15 en fonction de la vitesse du vehicule. Les quatre valeurs estimees 121 et d fournissent une estimation de 1'etat du vehicule qui pourrait titre utilisee par d'autres elements de 1'unite de commande 11. L'unite de commande 11 comprend en outre un bloc 26 de rejet 20 asymptotique de perturbation. Le bloc 26 de rejet asymptotique de perturbation permet de rendre la perturbation d inobservable par 95 10 rapport a la sortie consideree, en general 1'angle de roulis 0 du vehicule 1. Le bouclage est effectue sur la perturbation d estimee par l'observateur d'etat 24. Pour le calcul du rejet asymptotique de perturbation, on se base sur la methode de Larminat (Automatique, Commande des systemes lineaires ù Philippe de Larminat ù Hermes). Les deux relations cidessous doivent etre satisfaites afin de realiser le rejet asymptotique de la perturbation : JD2 = D1Ta A1 1T ùTaA22+B1Ga =Al2 Soit : 1=(1 o o). Ta.1 Ta 2 \Ta.3 / \ / \ 0 1 0 Ta,l a,1 0 0 /O\ 2 /G a,l -fin 2 D,, Ta.2 Ta '0+ 0 Gy 0 1 \T .3 2 1 0 Ga,2 / \0i 0 0 Ta,3 Ta / \ ra I La premiere relation donne : Ta,r = 1 La seconde relation donne : T2 co T 1 a,l ù 2 ,, .2 + G, • Ta,3 + Ga,2 GY 7a.3 + Ga,] Za Za En outre, on impose Ga,2 = 0 car on ne veut pas de retour sur 1'acceleration laterale 'T car cette entree n'est pas pilotable, elle est 5 subie. Finalement, on obtient : Ta l =1 Ga2 2 =0 10 Ensuite, le gain du retour d'etat est donne par : G=(G, Ga +G,Ta) Comme on ne veut pas modifier la dynamique du systeme mail seulement rejeter la perturbation d, on a : G, =(0 0 0) ( 2" Et donc finalement : G = 0 0 0 Ga 15 La commande visant a rejeter la perturbation s'ecrit donc : 2 Toä u,.ejet = ù d Gu L'unite de commande 11 se complete par une sortie 27, qui forme la sortie generate de 1'unite de commande et fournit la consigne de couple ue et la transmet aux actionneurs anti-roulis 21 et 22. Dans le mode de realisation illustre sur la figure 3, le systeme anti-roulis 10 comprend a la fois un moyen de rejet de perturbation tel que decrit precedemment et une commande en boucle ouverte de reglage des reponses dynamiques et statiques en roulis du vehicule en fonction de 1'acceleration laterale ou de 1'angle de braquage des roues avant tel que decrit dans la demande de brevet francais n 05 07 113. L'unite de commande 11 comprend alors un observateur d'etat 25 recevant en entree les memes donnees que dans le mode de realisation precedent a ceci pres que la consigne de couple ue est rebouclee sur 1'entree 24, et un module 28 de rejet de perturbation recevant en entree 1'acceleration laterale YT et les donnees de situation de conduite et emettant en sortie un couple de commande uff. L'unite de commande 11 comprend un additionneur 29 recevant en entree le couple de commande uff et la consigne de rejet urejet et effectue la somme de ces deux valeurs pour fournir en sortie le couple de consigne ue. Le module de rejet de perturbation peut comprendre un modele de vehicule 30, permettant d'estimer les informations qui ne sont pas mesurees et qui sont necessaires a la commande, voir figure 4. Le modele 30 permet de predire le comportement intrinseque du chassis 2, c'est-a-dire sa reponse en roulis en fonction de 1'acceleration transversale YT du vehicule. Le modele peut par exemple etre base sur 1'equation simplifiee de 1'element de transfert entre 1'acceleration transversale yT et 1'angle de roulis de la caisse du vehicule, note 0 d'une part, et entre le couple applique par 1'actionneur, note f et 1'angle de roulis de la caisse du vehicule 0, d'autre part: 2 2 2 2 E1 cl + E2 c2 B+ EI kl + E2 k2 ù M gh0 B = Mhy +u o T actionneurs en modelisant la dynamique de 1'actionneur: = Pc ~I ra s+ 1 avec f le couple applique, pe la consigne de couple, ra la dynamique de 1'actionneur et s 1'operateur de Laplace. L'equation d'etat associee 10 a ce modele est la suivante: xx +Mho' On peut eviter de mesurer le couple reellement applique par les 2 2 2 2 f 9C 0 1 0 2 ùwä -2 w,, Gä 0 0 -1 0 0 + G, yT + 0 u~ us i \ 0 1 \Ta/ "i 0 0v'8~ v Y= 010 0 0 1) 15 Le modele 30 fournit donc un angle de roulis calcule 0,, une vitesse de roulis calculee Oc et un couple de roulis filtre par la dynamique de 1'actionneur et donc reellement applique f. L'unite de commande 11 comprend en outre un bloc 31 de calcul des transitoires recevant en entree les sorties precitees du 20 modele 30 ainsi que la vitesse V du vehicule 1. Le bloc 31 calcule la commande qui permet d'agir sur la reponse transitoire et ce par un de vu 1 / placement de pole. Si on note les trois poles du systeme decrit cidessus de la facon suivante: a1(V)+bi(V) i a2(V)+b2(V).i a3(V)+b3(V).i oil les parties reelles des poles a la vitesse V sont notees ai(V) et les parties imaginaires sont notees bi(V).On cherche alors le correcteur K=[K1(V) K2(V) K3(V)] qui placera les poles du systeme boucle en : 10 Tdynii(V).ai(V)+Tdyn12(V).b1(V).i Tdyn21(V).a2(V)+Tdyn22(V).b2(V).i Tdyn31(V).a3(V)+Tdyn37(V).b3(V).i ou Tdynll, Tdyn12, Tdyn21, Tdyn22, Tdyn31, Tdyn32 sont les parametres 15 de reglage (variables en fonction de la vitesse du vehicule V) de la reponse transitoire du vehicule. Le correcteur K(Vo) peut se calculer, pour chaque vitesse Vo choisie, par la methode de placement de pole decrite dans Particle Robust Pole Assignment in Linear State Feedback >>, de J. Kautsky et 20 N.K. Nichols, publie dans Int. J. Control, 41 (1985), pages 1129 a 1155. On obtient ainsi la premiere partie de la commande : uc-transitoire = Kl(V).0c - K1(V). Be - K3(V).uf 25 L'on peut remarquer que lorsque les parametres de reglage sont egaux A. 1, la reponse dynamique du vehicule n'est pas modifiee, qu'un parametre superieur a 1 provoque une augmentation de la vivacite de la reponse du vehicule en roulis et qu'un parametre inferieur A. 1 30 provoque une diminution de la vivacite de la reponse du vehicule en roulis. A titre d'exemple, on peut prendre le reglage suivant :5 Tdyn11 = 0,8 Tdyn12 = 0 Tdyn2i = 0,8 Tdyn22 = 0 Tdyn31 = 0,8 Tdyn32 = 0 Ce reglage permet de ralentir la reponse dynamique du vehicule tout en supprimant les oscillations en roulis. Ce reglage permet d'ameliorer le confort du passager qui ressentira une prise de roulis moins brusque tors de 1'entree dans un virage. Le bloc 31 fournit donc en sortie les coefficients K1, K2 et K3 et la premiere partie de la commande notee c-transitoire• L'unite de commande 11 comprend en outre un bloc 32 de calcul de la commande statique note c-statique recevant en entree les coefficients K1, K2 et K3 en provenance du bloc 31, la vitesse V du vehicule et 1'acceleration transversale yT. La commande c-statique permet de modifier la valeur stabilisee de 1'angle de roulis de la caisse atteint suite a un coup de volant d'amplitude donnee. Le resultat peut etre exprime par comparaison avec le gain statique que 1'on obtiendrait sur le meme vehicule sans dispositif anti-roulis actif: STABILISE = Tgs STABILISE YT j ANTIROULIS ACT/F YT SANS_ ANTIROULIS_ACTIF oil Tgs est le parametre de reglage qui peut varier, si necessaire, en fonction de la vitesse V. La deuxieme partie de la commande se calcule en fonction du parametre Tgs de la facon suivante: 30 G ucùstatique = (Tgs -1).(1 + K3(V)) + (V) Tgs. co 2 .YT u n 1525 L'on peut remarquer que lorsque le parametre Tgs est egal a 1, la reponse statique du vehicule n'est pas modifiee, que lorsque le parametre Tgs est superieur a 1, la reponse statique du vehicule est augmentee et que lorsque le parametre Tgs est inferieur a 1, la reponse statique du vehicule est diminuee. A titre d'exemple, on peut prendre Tgs egal a 0,8, qui permet de diminuer le roulis atteint par la caisse du vehicule lors d'un virage stabilise, donc d'ameliorer sensiblement le confort des passagers. L'unite de commande 11 se complete par un additionneur 33 et une sortie 34. L'additionneur 33 recoit sur une entree la sortie de commande c-transitoire du bloc 31 et sur une autre entree positive la sortie de commande c-statique du bloc 32. La sortie de 1'additionneur 33 est reliee, d'une part, a la sortie du module de rejet de perturbation. Dans le mode de realisation illustre sur la figure 5, 1'angle de braquage a1 est utilise par le modele 31 du vehicule pour calculer 1'angle de roulis calcule 007 un etat du vehicule en roulis note X2,c et le couple de roulis filtre par la dynamique de 1'actionneur est donc reellement applique, note f. L'unite de commande 11, telle qu'illustree sur la figure 5, est proche de celle illustree sur la figure 4, a ceci pres que le modele 30 peut par exemple etre base sur 1'equation suivante, avec a1 1'angle de braquage des roues avant: 2 (1xx +Mho + 2 2 \ El E2 cl + c2 2 2 ~ 2 2 + E1 E2 k1 + k2 û Mgh0 2 2 12 h B 2 ~ = MVh() ùa +MV a +u L 1 L 1 f 30 Le couple reellement applique par 1'actionneur f n'est comme precedemment pas mesure, mail obtenu en modelisant la dynamique de 1'actionneur de la meme facon que precedemment. L'equation d'etat associee a ce modele est la suivante: /e \ -2 wä 1 0 'e c + ~GaZ\ a,+ 0 u, c ù wä 2 0 Gä X2.c Ga 0 X2.c 1 0 1 u~ 0 0 ù ) ~ '1 0 0\(8 \ y= 0 1 0 . X2,, 0 0 1) u t avec: MV2hO 2 (EA + E22k2)ù Mgho _ I, + Mho2 G + Mho2) LZ _ 1 /E,2c,+E22c2 V 4 IYZ + Mho2 = 1 G" (Irr + Mho2 et oil y est la sortie consideree et X2,c est le deuxieme etat du 10 vehicule en roulis defini par X2,, = 24wnGc +ec ùGaz.a,. Le bloc 31 de calcul des transitoires peut etre similaire a celui illustre sur la figure 4. Le bloc 32 de calcul de la commande statique permet de modifier la valeur stabilisee de 1'angle de roulis de la caisse atteint 15 suite a un coup de volant d'amplitude donnee. Le resultat est exprime par comparaison avec le gain statique qui serait obtenu sur le meme vehicule sans dispositif anti-roulis actif:5 BSTABILISE L a, ANTIROULIS _ ACT/F Tgs. [OSTABIL/SE a, SANS_ ANTIROUL/S_ ACT/F ou Tgs est le parametre de reglage qui peut varier, si necessaire, en fonction de la vitesse V. La deuxieme partie de la commande se calcule en fonction du parametre Tgs de la facon suivante: u c- statique / Ga Kl(V)Ga 2K2(V)G (Tgs -1)(1 + K3 (V)) + Tgs 2 + Gu \ 0n (n-K2(V)Gar al wä _ avec, pour rappel: = MV2ho ~a L.(Ix,_ + Mho2(E,2k, +E22k2)ùMgho Ix +Mho2 r 2 V 4(E,2c, +E22c2 I +Mh2 o 1 G" +Mho2 ) L'unite de commande 11 se complete comme dans le mode de realisation precedent, par un sommateur 33 recevant en entree la sortie 112_trans;toire du bloc 31, d'une part, et la sortie 112_statique, d'autre part, provenant du bloc 32. L'invention offre une loi de commande qui pilote le systeme d'anti-roulis actif et qui permet, grace a une strategie en boule ouverte de regler les reponses dynamique et statique en roulis du vehicule en fonction de )'acceleration laterale ou de )'angle de braquage des roues avant. Le reglage peut par exemple etre fonction de la vitesse V du vehicule. Le vehicule est concu de maniere a adopter le comportement le plus stable possible quels que soient la sollicitation du conducteur et 1'etat de la chaussee et offre une securite tres elevee, une bonne sensation de securite, un confort et un plaisir de conduite optimises. L'invention permet de beneficier d'une variation de 1'action anti-roulis des barrel anti-roulis 15 et 16 A. des moments voulus, notamment des que le vehicule est en courbe, et ameliore ainsi la tenue de route du vehicule et le confort de conduite eprouve par le conducteur | Dispositif 11 de contrôle du roulis d'un véhicule 1, le dispositif 11 comprenant au moins un actionneur 21 capable d'agir sur le roulis, un module d'estimation d'un état de roulis à partir de l'accélération latérale du véhicule, de l'angle de roulis du couple anti-roulis appliqué au véhicule, et de données de situation de conduite, et un module d'élaboration d'une consigne de rejet asymptotique des perturbations agissant sur le roulis. | 1. Procede de controle du roulis d'un vehicule (1) comprenant au moins un actionneur (21) capable d'agir sur le roulis, dans lequel on estime un etat de roulis a partir de 1'acceleration laterale du vehicule, de 1'angle de roulis du couple anti-roulis applique au vehicule, et de donnees de situation de conduite, et on elabore une consigne de rejet asymptotique des perturbations agissant sur le roulis. 2. Procede selon la 1, dans lequel on estime 1'angle de roulis en fonction de la consigne de 1'actionneur et de 1'acceleration laterale. 3. Procede selon la 2, dans lequel on calcule 1'angle de roulis en fonction de la dynamique de 1'actionneur. 4. Procede selon l'une quelconque des precedentes, dans lequel on calcule 1'evolution de 1'angle de roulis en fonction d'une perturbation. 5. Procede selon l'une quelconque des 1 a 3, dans lequel on mesure 1'&volution de 1'angle de roulis par un capteur (14). 6. Procede selon 1'une quelconque des precedentes, dans lequel on elabore la consigne en fonction de la vitesse du vehicule, de 1'angle de braquage des roues avant et/ou de la pression de freinage. 7. Dispositif (11) de controle du roulis d'un vehicule, le dispositif comprenant au moins un actionneur (21) capable d'agir sur le roulis, un module d'estimation (24) d'un &tat de roulis a partir de 1'acceleration laterale du vehicule, de 1'angle de roulis du couple antiroulis applique au vehicule, et de donnees de situation de conduite, et un module d'elaboration (25) d'une consigne de rejet asymptotique des perturbations agissant sur le roulis. 8. Dispositif selon la 7, dans lequel les modules sont disposes en boucle fermee. 9. Dispositif selon la 7 ou 8, clans lequel 1'actionneur est relie a une barre anti-roulis pilotable. 10. Dispositif selon la 7 ou 8, dans lequel 1'actionneur est relie a une suspension active. 11. Vehicule comprenant un chassis, au moins trois roues reliees au chassis, et un dispositif (11) de controle du roulis d'un vehicule, le dispositif comprenant au moins un actionneur (21) capable d'agir sur le roulis, un module d'estimation (24) d'un etat de roulis a partir de 1'acceleration laterale du vehicule, de 1'angle de roulis du couple anti-roulis applique au vehicule, et de donnees de situation de conduite, et un module d'elaboration (25) d'une consigne de rejet asymptomatique des perturbations agissant sur le roulis. | B | B60,B62 | B60G,B62D | B60G 17,B62D 6 | B60G 17/015,B62D 6/00 |
FR2898790 | A1 | STRUCTURE DE LIT DEPLIABLE | 20,070,928 | "" La présente invention se rapporte au domaine technique général des lits dépliables. Ces derniers sont en général constitués d'une structure de lit dépliable comportant une base fixe, un battant articulé par rapport à la base fixe et déplaçable entre une position stable verticale repliée contre le cadre et une position stable dépliée dans laquelle le battant s'étend selon un plan sensiblement horizontal, des moyens de blocage pour maintenir le battant dans chacune de ses positions stables et des moyens d'appui au sol supportant la base fixe. Le battant comporte sur l'un de ses côtés une articulation le reliant à la base fixe et sur un côté opposé au précédent des pieds en contact avec le sol lorsque le battant est dans sa position dépliée. La base fixe est souvent réalisée sous forme de cadre. Le cadre, en général lourd et encombrant est fixé contre un mur dans des applications se rapportant à des lits-armoires. Le cadre est donc associé à des moyens de fixation au mûr lui évitant de bouger lors du déplacement du battant. Ce dernier présente en général sur l'un de ses côtés une articulation le reliant au cadre. Sur un autre côté, opposé au côté d'articulation, le battant présente en général des pieds qui sont en contact avec le sol lorsque ledit battant s'étend horizontalement et se trouve dans sa position dépliée. On connaît aussi des structures de lit métallique comportant une tringlerie complexe pour basculer le battant entre une position verticale et une position horizontale. Ces structures de lit comportent un nombre important de pièces constitutives et leur assemblage est complexe. Cela contribue à augmenter leur coût. A un coût déjà élevé, il convient également d'ajouter des frais liés à l'installation effectuée par un professionnel car la complexité des pièces et/ou de leur assemblage ne sont pas dans la plupart des cas à la portée d'un utilisateur moyen. Le but de la présente invention vise à réaliser une structure de lit dépliable présentant un nombre de pièces constitutives réduit et dont l'assemblage est simplifié. Un autre but de la présente invention vise à réaliser une structure lit dépliable dont l'encombrement réduit facilite sa mobilité et sa maniabilité tout en n'altérant pas sa stabilité lors d'un basculement du battant entre ses deux positions verticale et horizontale. Selon l'invention, la base fixe comporte un panneau rigide principal sur lequel sont fixés les moyens d'appui au sol, de manière à constituer un assemblage maniable et mobile, en particulier lorsque le battant est dans sa position repliée. Le panneau rigide principal est une pièce simple dans sa fabrication, peu encombrante et permettant avec le choix de son matériau constitutif de lester de façon optimale la structure de lit. Les moyens d'appui au sol constituent selon l'invention, un socle rigide. Ce dernier permet au panneau rigide principal de s'étendre verticalement à partir du sol sans nuire à la stabilité de la structure de lit, en particulier lors du basculement du battant. Le battant est par exemple un panneau rigide complémentaire monté pivotant sur le socle. Le battant est relié au socle par l'intermédiaire d'au moins une charnière d'axe horizontal. A titre d'exemple, le battant présente une forme rectangulaire dont un des grands côtés est relié au socle. La manipulation du battant s'en trouve facilitée. Le battant peut être réalisé avec le même matériau que celui utilisé pour réaliser le panneau rigide principal. Ce matériau est choisi par exemple parmi le bois, un matériau composite, contreplaqué, aggloméré ou synthétique. A titre d'exemple le socle comporte au moins deux panneaux transversaux et verticaux reposant sur le sol. Ces panneaux transversaux sont fixés sur le panneau rigide principal et s'étendent orthogonalement à partir du panneau rigide principal. Le socle comporte également un panneau de liaison longitudinal solidaire des panneaux transversaux. Ainsi, dans un premier mode réalisation conforme à l'invention, le panneau de liaison présente une longueur sensiblement identique à celle du panneau rigide principal et repose horizontalement sur les panneaux transversaux tout en y étant fixés. Le panneau de liaison est également fixé sur le panneau rigide principal. Selon un autre mode de réalisation conforme à l'invention le panneau de liaison s'étend verticalement et est rapporté sur les chants verticaux libres des panneaux transversaux. Le panneau de liaison présentant une longueur sensiblement identique à celle du panneau rigide principal, est alors uniquement fixé sur les panneaux transversaux. On obtient ainsi une base fixe dont la partie basse reposant sur le sol est lestée de manière à conférer à la structure de lit une stabilité satisfaisante. Le battant est dans chacun des modes de réalisation précités, monté pivotant sur le panneau de liaison et l'axe de pivotement dudit battant est localisé à une distance D du panneau rigide principal. Cette distance D correspond par exemple à la longueur des panneaux transversaux. La distance D correspond sensiblement à l'encombrement d'un assemblage sommier-matelas. La structure de lit conforme à l'invention intègre donc un espace de rangement pour un sommier et un matelas entre le panneau rigide principal et le battant. Le sommier et le matelas peuvent rester en place sur le battant lorsqu'il est basculé vers sa position verticale et repliée. Le panneau rigide principal, les panneaux transversaux et le panneau de liaison sont par exemple réalisés en bois, en bois composite ou en toute autre matière synthétique. La structure de lit est donc réalisée avec un nombre réduit d'éléments constitutifs. Ces derniers, en l'occurrence les panneaux, peuvent être en grande majorité réalisés avec un même matériau. L'assemblage d'une structure de lit conforme à l'invention est donc une opération relativement simple dans la mesure où il suffit de solidariser les éléments réalisés avec le même matériau constitutif. Selon un exemple de réalisation, la structure de lit dépliable et mobile est montée sur des roulettes. Les roulettes facilitent ainsi la manipulation et le déplacement de la structure de lit en position repliée. Les roulettes sont avantageusement associées à des moyens de blocage, pour ne pas altérer la stabilité de la structure de lit lors du basculement du battant. Les roulettes sont par exemple montées directement sur le socle. Selon un autre exemple de réalisation, les roulettes peuvent être remplacées par des embases glissantes du type feutrine ou en téflon (nom déposé) pour meubles. Selon un exemple de réalisation conforme à l'invention, les pieds montés sur le battant sont des pieds repliables et/ou escamotables. Les pieds sont ainsi repliés ou escamotés lorsque le battant est dans sa position repliée contre le panneau rigide principal. Des moyens de maintien du battant dans sa position stable sont également prévus, évitant ainsi au battant de retomber accidentellement dans sa position horizontale. Selon un exemple de réalisation conforme à l'invention, la structure de lit dépliable comporte des moyens d'assistance mécanique ou électrique pour déplacer le battant entre ses positions stables. Les moyens d'assistance mécanique comportent par exemple une poulie d'enroulement entraînée par une manivelle, un câble de traction reliant ladite poulie d'enroulement au battant ainsi qu'au moins une poulie de renvoi pour ledit câble. Selon un autre exemple de réalisation conforme à l'invention, les moyens d'assistance électrique comportant une poulie d'enroulement entraînée par un moteur électrique, un câble reliant le battant à ladite poulie d'enroulement ainsi qu'au moins une poulie de renvoi pour ledit câble. L'utilisateur peut ainsi manipuler soit la manivelle soit mettre en route le moteur électrique pour basculer le battant d'une position stable vers une autre position stable. 4 La présente invention concerne également un lit mobile et dépliable comportant une structure telle que précitée, un sommier reposant ou fixé sur le battant et un matelas. Un tel lit mobile et dépliable peut également être associé à un habillage périphérique destiné à être monté de façon amovible sur et autour du panneau rigide principal. Un tel habillage permet de lester davantage le panneau rigide principal favorisant ainsi sa stabilité et/ou d'améliorer l'esthétique du lit dépliable, en particulier en position repliée. L'habillage est par exemple constitué d'un assemblage démontable de panneaux élémentaires en bois. La structure de lit conforme à l'invention présente également un avantage dans la mesure où elle peut être commercialisée en kit. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront également de la description détaillée figurant ci-après en référence aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique , selon une vue latérale, d'une structure de lit conforme à l'invention avec un battant en position repliée ; la figure 2 est une représentation schématique de la structure de lit de la figure 1 avec un battant équipé d'un sommier et d'un matelas, en position dépliée et horizontale ; - la figure 3 est une vue de face de la structure de lit représentée à la figure 1, selon la flèche F ; - la figure 4 est une représentation schématique en perspective d'un exemple de réalisation d'une structure de lit mobile et dépliable conforme à l'invention avec un battant déplié ; la figure 5 est une vue schématique en perspective de la structure de lit de la figure 4 avec un battant replié ; la figure 6 est une représentation schématique en perspective d'un autre exemple de réalisation d'une structure de lit conforme à l'invention avec un battant dans sa position dépliée et une trappe pivotante ; - la figure 7 est une représentation schématique en perspective d'un exemple de réalisation d'une structure de lit conforme à l'invention avec un battant dans sa position repliée ainsi qu'un habillage extérieur ; la figure 8 est une variante de réalisation du lit représenté à la figure 7 avec un battant dans sa position repliée ; - la figure 9 est une vue de face d'un exemple de réalisation du lit mobile et dépliable conforme à l'invention avec un battant dans sa position dépliée ainsi qu'un habillage extérieur ; la figure 10 est une représentation schématique d'un exemple de réalisation d'une structure de lit conforme à l'invention comportant un habillage extérieur, un battant dans sa position dépliée ainsi qu'une trappe pivotante ; - la figure 11 est un exemple de réalisation d'une structure de lit conforme à l'invention comportant un habillage extérieur, dans laquelle le basculement du battant est assisté d'un moteur électrique - la figure 12 est un autre exemple de réalisation d'une structure de lit conforme à l'invention comportant un habillage extérieur, dans laquelle le basculement du battant est piloté par une manivelle. Un exemple de réalisation de structure de lit dépliable conforme à l'invention est par exemple représenté à la figure 1. La structure de lit comporte une base fixe s'étendant sensiblement verticalement. Cette base fixe comporte un panneau rigide principal (1) reposant sur le sol (2). La structure de lit dépliable comporte également un battant (3) articulé par rapport à la base fixe et déplaçable entre une position stable verticale repliée contre le panneau rigide principal (1) une position stable dépliée dans laquelle le battant (3) s'étend selon un plan sensiblement horizontal. Cette dernière position est schématisée par exemple à la figure 2. Le battant (3) présente sur l'un de ses côtés une articulation (4) le reliant à la base fixe permettant son basculement entre ses positions stables. Sur un côté opposé à celui comportant l'articulation (4) le battant (3) comporte des pieds (5) en contact avec le sol (2) lorsque le battant (3) est dans sa position dépliée. On pourra se reporter par exemple à la figure 2. La structure de lit dépliable et représentée à la figure 2 montre également un sommier (6) et un matelas (7) disposés sur le battant (3). Selon un exemple de réalisation le battant (3) comporte également des bords de maintien (8) permettant de retenir le sommier (6) et le matelas (7) en position. Les bords de maintien (8) sont par exemple réalisés avec une nervure en bois ou avec des éléments tubulaires. La structure de lit dépliable comporte également des moyens d'appui au sol supportant le panneau rigide principal (1). Ces moyens d'appui au sol constituent un socle rigide (9). L'articulation (4) est par exemple constituée d'au moins une charnière d'axe horizontal reliant le battant (3) au socle rigide (9). Le battant (3) est par exemple un panneau rigide complémentaire monté pivotant sur le socle (9) comme on peut le voir aux figures 1, 2 et 3. Le battant (3) présente par exemple une forme rectangulaire dont un des grands côtés (3a) est relié au socle rigide (9). Selon un exemple de réalisation conforme à l'invention le sommier (6) peut également être fixé par exemple par vissage sur le battant (3). Le socle (9) rigide comporte au moins deux panneaux transversaux (10) et verticaux reposant sur le sol (2). Ces panneaux transversaux (10) sont fixés sur le panneau rigide principal (1) et s'étendent orthogonalement à partir dudit panneau rigide principal (1) en direction du battant (3). Le socle rigide (9) comporte également un panneau de liaison (11) longitudinal solidaire des panneaux transversaux (10). Le panneau de liaison (11) présente avantageusement la même longueur que le panneau rigide principal (1). C e panneau de liaison (11) repose horizontalement sur les panneaux transversaux (10) et est fixé sur ces derniers ainsi que sur le panneau rigide principal (1). On pourra se reporter à l'exemple de réalisation schématisé aux figures 1 à 3. Selon un autre exemple de réalisation représenté schématiquement aux figures 4 et 5, le panneau de liaison (11) s'étend verticalement et est supporté sur les chants verticaux libres des panneaux transversaux (10). Le panneau de liaison (11) est également fixé sur les panneaux transversaux (10) par tous moyens connus. Le battant (3) est donc monté pivotant sur le panneau de liaison (11). L'axe de pivotement du battant (3) est localisé à une distance D du panneau rigide principal (1). Cette distance D correspond à la longueur des panneaux transversaux (10). L'axe de pivotement du battant (3) se trouve alors localisé à une distance D du panneau rigide principal (1). La distance D correspond également sensiblement à l'encombrement d'un assemblage sommier (6) matelas (7). Ainsi, en se reportant à la figure 5, le battant (3) est représenté dans sa position stable repliée lui permettant de prendre en sandwich un matelas (7) et le cas échéant également un sommier (6) avec le panneau rigide principal (1). Des organes de maintien (12), connus en tant que tels, sont également prévus pour maintenir le battant (3) dans sa position stable repliée. Dans l'exemple de réalisation de la structure de lit dépliable représentée à la figure 6, le socle (9) comporte une articulation complémentaire (13) reliant une trappe (14) pivotante au panneau rigide principal (1). La trappe (14) basculant suivant la flèche B permet d'obturer un espace de rangement situé à l'intérieur du socle rigide (9). L'espace de rangement est délimité par le panneau rigide principal (1), deux panneaux transversaux (10) et le panneau de liaison (11). L'exemple de réalisation représenté à la figure 7 montre une structure de lit associée à un habillage périphérique (15). Ce dernier est par exemple destiné à être monté de façon amovible sur et autour du panneau rigide principal (1). Un autre exemple de réalisation de la structure de lit est représenté schématiquement aux figures 8 et 9. Le panneau rigide principal (1) est également associé à l'habillage (15). Dans cette dernière configuration, des 7 tiroirs (16) peuvent être introduits dans le socle rigide (9) entre les panneaux transversaux (10). Ces tiroirs (16) sont par exemple des tiroirs de rangement amovibles permettant par exemple en les retirant d'alléger la structure de lit dépliable conforme à l'invention en vue de son déplacement. Lorsque l'on réintroduit ces tiroirs dans le socle rigide (9) lequel est pourvu d'un fond (non représenté), on alourdit la base fixe et on augmente ainsi la stabilité de la structure de lit dépliable. La structure de lit dépliable représentée à la figure 10 montre un exemple de réalisation des pieds (5) lesquels peuvent être pivotés et escamotés sur la face intérieure du battant (3), lorsque ce dernier est replié dans sa position verticale. De tels pieds pivotants escamotables sont connus en tant que tels. Lorsque le battant (3) est dans sa position verticale repliée, il présente alors extérieurement une paroi lisse sans éléments rapportés ou parties saillantes. La structure de lit dépliable conforme à l'invention peut également comporter des moyens d'assistance mécanique ou électrique. Ces derniers permettent de déplacer le battant (3) entre ses positions stables. A la figure 11, les moyens d'assistance électrique comportent un moteur électrique (17), par exemple un moteur-réducteur avec frein bloqueur, entraînant une poulie d'enroulement (18). Un câble (19) relie le battant (3) à la poulie d'enroulement (18) via une poulie de renvoi (20) montée dans l'habillage (15) et/ou sur le panneau rigide principal (1). Le moteur électrique (17) est alimenté électriquement par l'intermédiaire d'un cordon (21) relié au réseau électrique et l'activation dudit moteur électrique (17) est obtenu par l'intermédiaire d'un interrupteur (22) disposé par exemple sur le panneau rigide principal (1) ou sur l'habillage (15) ou par l'intermédiaire d'une télécommande. Dans l'exemple de réalisation représenté à la figure 12, les moyens d'assistance mécaniques comportent une manivelle (23) associée à une poulie d'enroulement (18) permettant d'enrouler le câble (19). Ce dernier relie la manivelle (23) au battant (3) par l'intermédiaire de la poulie de renvoi (20) montée dans l'habillage (15) et ou sur le panneau rigide principal (1). La manivelle (23) agencée à l'extérieur de l'habillage (15) est par exemple fixée sur ledit habillage (15) ou sur une portion (1 a) du panneau rigide principal (1) faisant saillie extérieurement sur ledit habillage (15). La portion du câble (19) s'étendant entre la poulie de renvoi (20) et la manivelle (23), s'étend à l'intérieur dudit habitacle (15) au voisinage du panneau principal rigide (1). L'extrémité du câble (19) est de préférence reliée à l'extrémité libre du battant (3). La manivelle (23) est de préférence associée à un dispositif à cliquet, connu en tant que tel, pour bloquer ladite manivelle (23) et le battant (3). Son basculement brusque vers sa position horizontale dépliée, lorsque l'utilisateur interrompt la manipulation de la manivelle (23), est alors évitée. La hauteur H des panneaux transversaux (10) correspond par exemple à une hauteur comprise entre 10 cm et 30 cm. Il convient de respecter une telle hauteur pour bénéficier en position horizontale, d'une face supérieure (7a) située à un niveau dont l'écartement à partir du sol (2) est compris entre 40 cm et 50 cm. Ce niveau correspond à une hauteur standard.10 | La présente invention se rapporte à une structure de lit dépliable comportant une base fixe s'étendant sensiblement verticalement, un battant (3) articulé par rapport à la base fixe et déplaçable entre une position stable verticale repliée contre la base fixe et une position stable dépliée dans laquelle le battant (3) s'étend selon un plan sensiblement horizontal, des moyens de blocage pour maintenir le battant dans chacune de ses positions stables, des moyens d'appui au sol (2) supportant la base fixe, ledit battant (3) présentant sur l'un de ses côtés une articulation (4) le reliant à la base fixe et sur un côté opposé au précédent des pieds (5) en contact avec le sol (2) lorsque le battant (3) est dans sa position dépliée.Selon l'invention, la base fixe comporte un panneau rigide principal (1) sur lequel sont fixés les moyens d'appui au sol (2), de manière à constituer un assemblage maniable et mobile, en particulier lorsque le battant (3) est dans sa position repliée. | 1. Structure de lit dépliable comportant une base fixe s'étendant sensiblement verticalement, un battant (3) articulé par rapport à la base fixe et déplaçable entre une position stable verticale repliée contre la base fixe et une position stable dépliée dans laquelle le battant (3) s'étend selon un plan sensiblement horizontal, des moyens de blocage pour maintenir le battant dans chacune de ses positions stables, des moyens d'appui au sol (2) supportant la base fixe, ledit battant (3) présentant sur l'un de ses côtés une articulation (4) le reliant à la base fixe et sur un côté opposé au précédent des pieds (5) en contact avec le sol (2) lorsque le battant (3) est dans sa position dépliée, Caractérisée en ce que la base fixe comporte un panneau rigide principal (1) sur lequel sont fixés les moyens d'appui au sol (2), de manière à constituer un assemblage maniable et mobile, en particulier lorsque le battant (3) est dans sa position repliée. 2. Structure de lit dépliable selon la 1, caractérisée en ce que les moyens d'appui au sol constituent un socle (9) rigide. 3. Structure de lit dépliable selon la 2, caractérisée en ce que le battant (3) est un panneau rigide complémentaire monté pivotant sur le socle (9) rigide . 4. Structure de lit dépliable selon la 3, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une charnière d'axe horizontal reliant le battant (3) au socle (9). 5. Structure de lit dépliable selon la 4, caractérisée en ce que le battant (3) présente une forme rectangulaire dont un des grands côtés (3a) est relié au socle (9). 6. Structure de lit dépliable selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisée en ce que le socle (9) comporte au moins deux panneaux transversaux (10) verticaux reposant sur le sol (2) et fixés sur le panneau rigide principal (1), lesdits panneaux transversaux (10) s'étendant orthogonalement à partir du panneau rigide principal (1), le socle (9)comportant également un panneau de liaison (11) longitudinal solidaire des panneaux transversaux (10). 7. Structure de lit selon la 6, caractérisée en ce que le panneau de liaison (11) présente une longueur identique à celle du panneau rigide principal (1) et repose horizontalement sur les panneaux transversaux (10), le panneau de liaison (11) étant fixé sur les panneaux transversaux (10) et sur le panneau rigide principal (1). 8. Structure de lit selon la 6, caractérisée en ce que le panneau de liaison (11) s'étend verticalement et est rapporté sur les chants verticaux libres des panneaux transversaux (10), le panneau de liaison (11) étant fixé sur les panneaux transversaux (10). 9. Structure de lit selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce que le battant (3) est monté pivotant sur le panneau de liaison (11). 10. Structure de lit selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisée en ce que l'axe de pivotement du battant (3) est localisé à une distance D du panneau rigide principal (1) correspondant à la longueur des panneaux transversaux (10). 11. Structure de lit selon la 10, caractérisée en ce que la distance D correspond sensiblement à l'encombrement d'un assemblage sommier- matelas. 12.Structure de lit dépliable selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que le panneau rigide principal (1), les panneaux transversaux (10) et le panneau de liaison (11) sont réalisés en bois, en bois composite ou en matière synthétique. 13.Structure de lit dépliable selon l'une quelconque des 2 à 12, caractérisée en ce que le socle (9) est monté sur des roulettes ou sur des embases glissantes.35 14.Structure de lit dépliable selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les pieds (5) montés sur le battant (3) sont des pieds repliables et/ou escamotables. 15.Structure de lit dépliable selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'assistance mécaniques ou électriques pour déplacer le battant (3) entre ses positions stables. 16. Lit mobile et dépliable comportant une structure conforme à l'une quelconque des 1 à 15, un sommier (6) reposant et/ou fixé sur le battant (3) et un matelas (7). 17.Lit mobile et dépliable selon la 16, caractérisé en ce qu'il comprend un habillage (15) périphérique destiné à être monté de façon amovible sur et autour du panneau rigide principal (1). | A | A47 | A47C | A47C 17 | A47C 17/38 |
FR2891933 | A1 | DISPOSITIF NOMADE DE DIFFUSION DE CONTENUS MULTIMEDIA | 20,070,413 | La présente invention se rapporte au domaine de la diffusion de contenus multimédia. 5 La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif nomade, un système portable et un procédé pour la diffusion d'informations multimédias (vidéo, images, sons, texte, ...) qui réagit à l'approche ou au 10 contact de surfaces ou objets dont on désire obtenir une information. L'art antérieur connaît déjà, par la demande de brevet US2002/0094787, un système de télécommunication 15 interactif pour la récupération d'informations relatives à un objet étant regardé. Un terminal de type assistant numérique personnel (PDA - Personal digital assistant) récupère des données (URL ou équivalent) à proximité de l'objet regardé ce qui lui permet de se connecter à un site 20 Web associé ou de recevoir des données numériques depuis le réseau. Dans les solutions de cette nature, l'utilisation des terminaux (PDA) requiert une interaction de l'utilisateur avec le logiciel du terminal au moyen de boutons, clavier ou molette pour afficher et/ou valider des 25 choix/des données. Il en résulte un besoin de maîtriser l'outil avant son utilisation. De plus, cette solution nécessite une connexion au réseau Internet pour accéder aux sites Web associés et ne propose donc pas un terminal qui puisse être autonome. 30 Une majorité des systèmes de diffusion d'information portables comportent des mécaniques interactives à base de clavier, bouton ou molette. Dès qu'un dispositif comporte une interface de commande de ce type, il nécessite une formation pour qu'il soit utilisé efficacement. Par exemple, la diffusion d'informations multimédias dans un musée peut être réalisée : - en fonction de la localisation spatiale du visiteur, celle- ci étant réalisée automatiquement. Il décide, via une interface de commande, de consulter ou non l'information contextuelle au lieu où il se trouve. L'information délivrée est forcément générale. Le visiteur peut avoir à attendre avant d'avoir l'information qu'il désire par rapport à un point précis de l'objet qu'il observe. - suite à la saisie, par le visiteur et par l'intermédiaire d'un clavier, d'un code correspondant à une oeuvre, ce qui lui délivre l'information associée. L'information virtuelle (sons, vidéos, textes, multimédia) qui est présentée est décorrélée de l'objet réel (l'objet observé) par l'intermédiaire d'une table des matières . Il faut former l'utilisateur. La présente invention vise à simplifier le fonctionnement des terminaux d'affichage en ne nécessitant, pour l'affichage de données, aucune interaction (sélection) de l'utilisateur ou en réduisant les principes interactifs au minimum de moyen sans réduire pour autant la pertinence et la richesse de l'information. On connaît également, par la demande de brevet US2004/0044574, un dispositif d'affichage de données ou publicités, par exemple dans une vitrine, muni d'un capteur qui restitue des données environnementales. Les passants interagissent par des mouvements des bras avec le dispositif de façon à déformer les images de publicité affichées. Dans cette solution, l'écran est fixe dans une vitrine et l'utilisateur ne choisit pas l'information qu'il souhaite (sélection d'une zone ou d'un menu), c'est le dispositif qui détermine le contenu en fonction de divers paramètres environnementaux. La présente invention vise à proposer un dispositif nomade permettant d'afficher un contenu en fonction de choix faits par l'utilisateur au travers du positionnement de ce dispositif. On connaît également, par la demande de brevet WO98/40869, une borne publique d'information dans laquelle une interface (sonore ou visuelle) est montée à rotation sur un moyen de support. Des moyens de mesure de la position angulaire de l'interface permettent de délivrer une information correspondant à une position angulaire définie. Cette solution permet ainsi d'aligner l'interface sur un élément du décor et d'en obtenir des informations associées. Les inconvénients de cette solution résident dans son caractère fixe n'offrant pas de nomadisme, mais également dans son utilisation en rotation qui offre uniquement une dimension d'interactivité (le dispositif ne pourrait être appliqué à une oeuvre comprenant une grande quantité de zones d'intérêts réparties selon plus d'une dimension). Un objet de la présente invention vise à proposer un dispositif portatif nomade qui peut être utilisé en tout lieu d'un musée par exemple et dont l'utilisation bidimensionnelle ou tridimensionnelle favorise l'interactivité. La présente invention entend remédier à un ou plusieurs inconvénients de l'art antérieur évoqués précédemment en proposant un dispositif équipé d'un boîtier nu et d'une interface de diffusion, le dispositif étant mis en contact ou au voisinage avec des objets ou des surfaces pour l'obtention d'informations associées. Le procédé selon la présente invention répond particulièrement bien à la simplicité d'utilisation puisque l'utilisateur n'a nul besoin d'un mode d'emploi : il lui suffit de mettre le dispositif en contact ou à proximité de l'objet pour que l'information lui soit délivrée. Celle-ci étant immédiatement corrélée avec l'objet de son interrogation, l'utilisateur obtient simplement une information réellement pertinente. En outre, le dispositif offre des moyens simplifiés d'utilisation pour le positionnement et le paramétrage des contenus à diffuser en fonction de zones interactives. À cet effet, l'invention concerne, dans son acception la plus générale, un dispositif portable pour la diffusion de données numériques multimédia associées à des zones interactives présentes sur des surfaces ou des objets, ces zones interactives étant associées à des données d'identification. Le dispositif comprend : • des moyens de détection aptes à déterminer lesdites données d'identification de zones lors du déplacement dudit dispositif selon au moins deux degrés de liberté sur ou à proximité des zones ; • des moyens de diffusion desdites données multimédia ; et 25 • des moyens de pilotage recevant lesdites données d'identification des moyens de détection, les moyens de pilotage étant aptes à déterminer lesdites données numériques multimédia associées à ces données d'identification et à piloter lesdits moyens de 30 diffusion pour diffuser ces données numériques multimédia déterminées. Selon différents modes de réalisation :20 û lesdits moyens de diffusion comprennent un écran sensiblement transparent disposé sur la face supérieure dudit dispositif, la face inférieure dudit dispositif étant pourvue d'une plaque transparente (10) de telle sorte que l'utilisateur puisse voir, au travers dudit écran et de ladite plaque, la zone sur laquelle est positionné ledit dispositif ; û le dispositif comprend, en outre, û des premiers moyens d'éclairage dudit écran pour son utilisation, û des moyens d'opacité variable associés aux moyens d'éclairage de l'écran, par exemple un ruban semi-opaque, semi- transparent dans sa longueur, û lesdits moyens étant rendus opaques et lesdits premiers moyens d'éclairage étant allumés lorsque l'écran est utilisé pour diffuser lesdites données numériques multimédia et û lesdits moyens étant rendus transparents et lesdits premiers moyens d'éclairage étant éteints 20 lorsque l'écran est inactif pour permettre la vision traversante du dispositif. û le dispositif comprend, en outre, des seconds moyens d'éclairage au niveau de ladite plaque transparente, lesdits seconds moyens d'éclairage étant 25 éteints lorsque l'écran diffuse lesdites données numériques multimédia et étant allumés lorsque l'écran ne diffuse pas ces données afin de faciliter le positionnement dudit dispositif en éclairant sa face inférieure ; 30 ûlesdits moyens de diffusion comprennent des haut- parleurs ; 15 ù le dispositif ne comprend aucune interface ou moyen de saisie pour une interaction logicielle avec l'utilisateur ; ù lesdits moyens de détection comprennent une antenne RFID et un lecteur associé, ledit lecteur étant connecté auxdits moyens de pilotage, et lesdites zones interactives comprennent au moins un puce RFID ; ù lesdits moyens de détection sont reliés à des capteurs angulaires situés sur un bras articulé à l'extrémité duquel est positionné ledit dispositif ; ù lesdits moyens de pilotage comprennent des moyens de communication, via un réseau de communication, avec un système informatique externe de traitement ; ù lesdits moyens de pilotage comprennent un microprocesseur, une mémoire de stockage stockant lesdites données numériques multimédia et un programme informatique pour piloter les moyens de diffusion en fonction desdites données d'identification déterminées ; ù lesdits moyens de pilotage comprennent une base de données de scénarii de diffusion associant lesdites données d'identification à des contenus multimédia. L'invention concerne également un procédé pour la diffusion de données numériques multimédia par un 25 dispositif portable, ces données numériques multimédias étant associées à des zones interactives présentes sur des surfaces ou des objets et associées à des données d'identification. Le procédé comprend : une étape de déplacement selon au moins deux degrés de liberté et de positionnement dudit dispositif à proximité d'une desdites zones interactives, 30 une étape de détection de ladite zone par la détermination des données d'identification associées à cette zone, une étape de diffusion desdites données numériques multimédia associées auxdites données d'identification de la zone interactive détectée comprenant une étape de consultation d'une base de données pour déterminer lesdites données numériques multimédia en fonction desdites données d'identification déterminées. Selon différents modes de réalisation : - ladite détermination des données d'identification comprend une étape de détermination de la position dudit dispositif par rapport à un référentiel et une étape de détermination desdites données d'identification en fonction de ladite position ; - le procédé comprend, en outre, une étape de consultation d'une base de données pour déterminer lesdites données numériques multimédia en fonction desdites données d'identification déterminées ; - ladite étape de détection de zone et de détermination des données d'identification comprend une étape de lecture, par un lecteur RFID, des données d'identification contenues dans une puce électronique disposée sur ladite zone approchée et de transmission desdites données d'identification auxdits moyens de pilotage. L'invention concerne également un procédé pour la diffusion de données numériques multimédia par un dispositif portable décrit précédemment, ces données numériques multimédia étant associées à des zones interactives présentes sur des surfaces ou des objets et associées à des données d'identification, caractérisé en ce qu'il comprend : une étape d'allumage desdits seconds moyens d'éclairage au niveau de la plaque transparente, une étape de positionnement dudit dispositif à proximité d'une desdites zones interactives en regardant au travers dudit dispositif, une étape de détection de ladite zone et de détermination des données d'identification associées à cette zone, lorsqu'une zone est détectée : • une étape d'extinction desdits seconds moyens d'éclairage au niveau de la plaque transparente, • une étape d'allumage desdits premiers moyens d'éclairage de l'écran et de rendu opaque desdits moyens d'opacité variable sous l'écran, une étape d'allumage dudit écran et de diffusion sur cet écran des données numériques multimédia associées aux données d'identification de la zone interactive détectée. L'invention concerne également un système multimédia pour la mise en oeuvre du procédé, comprenant une pluralité de zones physiques interactives auxquelles sont associées des données d'identification et au moins un dispositif décrit précédemment. Dans un mode de réalisation, lesdites données d'identification sont contenues dans une étiquette RFID 30 associée à chacune des zones interactives physiques. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées où : - la figure 1 représente un mode de réalisation du dispositif selon la présente invention ; û la figure 2 représente le ruban opaque et les moyens d'éclairage associés du dispositif de la figure 1 ; - la figure 3 représente l'antenne de lecture du dispositif de la figure 1 ; la figure 4 illustre le procédé d'apprentissage 10 du dispositif ; la figure 5 est un ordinogramme du mode de fonctionnement utilisateur du dispositif ; et la figure 6 représente un second mode de réalisation alternatif de celui de la figure 1. 15 *** LE DISPOSITIF *** En référence aux figures 1 à 3 et 6, le dispositif transparent de bout en bout permet à l'utilisateur de voir ce qui se situe en dessous de l'appareil et lui permet, 20 ainsi, de poser l'appareil sur l'endroit exact qu'il désire consulter avec un confort optimum. Les références aux dessins sont les suivantes : 1- Écran à cristaux liquides (LCD) sorti de son boîtier. 2- Plaque alvéolée transparente pour concentrer la lumière. 3- Mini tube halogène. Au nombre de 4 tout autour de l'écran. 30 4- Ruban souple de couleur blanche pour diffuser la lumière. 5- Enrouleur motorisé pour le ruban blanc 6- Carte contrôleur de l'écran LCD que l'on relie au module de traitement du dispositif (7). 25 7- Module de traitement du dispositif. 8- Lampe pour éclairer le dessous du dispositif lorsque l'écran LCD est inactif. 9- Antenne du lecteur RFID (Identification par radio fréquences) en spirale relié au lecteur RFID. 10- Support verre transparent dans lequel est incrustée l'antenne RFID. 11- Lecteur RFID relié au module de traitement du dispositif. 12- Mémoire de stockage (médias, bases de données) : carte amovible ou disque dur. 13-Bouton d'allumage du dispositif. Bouton à 3 états . - Eteint. - Allumé en mode Utilisateur. - Allumé en mode Apprentissage. 14- Boîtier du dispositif. 15- Surface à explorer. 16- Vitrage à cristaux liquides transparent 20 lorsque alimenté en électricité, opaque sans alimentation. Le dispositif comprend également des moyens d'alimentation non représentés, ces moyens permettant l'alimentation en énergie de l'ensemble des éléments 25 mécaniques et électroniques du dispositif. Une batterie équivalente à celle utilisée dans des téléphones portables peut être utilisée pour un tel dispositif, offrant une grande autonomie tout en conservant le caractère nomade du dispositif. 30 Non représenté également, le dispositif peut-être équipé d'un système de diffusion de son, soit par l'intermédiaire d'une sortie audio permettant le branchement d'un casque ou d'un système de haut-parleurs externes, soit par l'intermédiaire d'un système de15 diffusion sonore sans fil permettant l'utilisation d'un casque audio sans fil ou d'un système de haut-parleurs externes sans fil, soit le dispositif peut-être équipé d'un système de diffusion sonore interne par l'intermédiaire de haut-parleurs intégrés au boîtier. Le boîtier 14 est une structure plastique opaque comprenant sur sa partie supérieure un écran LCD (1) de diagonale 6 pouces environ. Les écrans LCD sont par nature transparents ce qui permet une vision traversante. L'écran choisi dans le présent dispositif est un tel écran sous forme de dalle LCD transparente. On peut voir à travers comme à travers des lunettes de soleil. L'écran est équipé d'une plaque alvéolée (2) transparente également pour concentrer, vers l'écran, la lumière issue de tubes halogènes (3). Quatre tubes halogènes (3) sont disposés tout autour de l'écran comme le montre la figure 2. Un ruban opaque (4) de taille sensiblement égale à celle de l'écran (1) et de la plaque alvéolée (2) est positionné sous cet écran et sous la plaque alvéolée. Ce ruban est choisi blanc et est amovible en s'enroulant sur des enrouleurs (5). Le ruban (4) de couleur blanche et de dimensions (largeur, longueur) au moins équivalente à celles de l'écran (1) permet en combinaison avec la surface alvéolée (2) de diffuser et d'harmoniser l'éclairage de l'écran (1). Le ruban est en effet éclairé par la lumière des halogènes (3) réfléchie sur le ruban (4) et concentrée par les alvéoles de la surface (2). Le ruban éclairé constitue donc un fond opaque pour visualiser l'affichage sur l'écran. De façon plus détaillée, le ruban peut consister en une partie blanche opaque et une partie transparente, de sorte que le déplacement de ce ruban à l'aide des enrouleurs (5) permette de positionner sous l'écran et la plaque alvéolée soit la partie opaque (la partie transparente est alors enroulée dans un des enrouleurs) soit la partie transparente (la partie opaque est alors enroulée dans un des enrouleurs), en fonction de l'utilisation requise. La partie inférieure (opposée à la partie supérieure) du dispositif est munie d'une plaque en verre transparente (10) dans laquelle est incrustée ou sur laquelle est déposée une antenne de lecteur RFID (9), comme illustré sur la figure 3. Des lampes (8) sont disposées autour de cette partie inférieure pour éclairer la zone sur laquelle est positionné le dispositif. Le trajet optique entre l'écran 1 et la plaque 10 (représenté par le trait vertical discontinu de la figure 1) est laissé vide de tout composant du dispositif, excepté la plaque alvéolée et le ruban afin de permettre une vue traversante de l'ensemble lorsque le ruban le permet. Ce trajet est suffisamment large pour ne pas gêner la vision par un oeil. Grâce à l'éclairage des lampes (8), l'utilisateur voit où il positionne le dispositif. Les autres éléments électroniques composant le dispositif sont donc placés de préférence hors du trajet défini précédemment pour ne pas obstruer la vue de l'utilisateur. On note la présence d'un lecteur RFID (11) relié, d'une part, à l'antenne (9) et, d'autre part, à un module de traitement (7). Ce module de traitement (7) est l'intelligence du dispositif. Il est relié à l'ensemble des composants électroniques et électriques du dispositif pour pouvoir contrôler leur alimentation en énergie et en données, notamment à la carte contrôleur de l'écran LCD, au(x) dispositif(s) de stockage (12) comprenant, par exemple, les données multimédia et à un bouton interrupteur (13). Le dispositif est utilisé sur une borne interactive multimédia. Cette borne peut être un objet, une surface, et comporte plusieurs zones qui peuvent être identifiables de façon visuelle (frontières visibles) ou dont les contours ne sont pas explicites. À chacune de ces zones correspond un numéro d'identification que le dispositif récupère afin de proposer le contenu multimédia approprié. Si l'on souhaite associer un contenu spécifique à chacune des zones, alors on choisit un ou plusieurs numéros d'identification uniques pour chacune des zones. Il peut, cependant, être prévu d'afficher les mêmes contenus sur plusieurs zones différentes avec l'utilisation d'un même ou plusieurs numéros d'identification pour ces zones. Le dispositif est déplacé sur ou à proximité des zones interactives. Dans l'invention, on entend par déplacement le déplacement physique libre du dispositif sur au moins un plan et éventuellement dans l'espace et non une simple rotation de celui-ci (cas du dispositif du document WO98/40869). Le déplacement du dispositif selon au moins deux degrés de liberté est important car il apporte une grande liberté d'interaction de l'utilisateur avec les objets ou zones interactifs. En fonctionnement, le bouton 13 étant en mode éteint , les composants du dispositif ne sont plus alimentés en électricité de sorte à économiser la consommation d'énergie. En mode utilisateur , lorsque le dispositif n'est posé sur aucune zone active, les minis tubes halogènes (3) sont éteints et la partie transparente du ruban (4) est positionnée sous l'écran (la partie opaque est complètement enroulée sur les axes motorisés (5)) permettant la vision traversante. Les lampes (8) situées sous le dispositif sont allumées et permettent d'éclairer la surface à explorer. Ainsi, l'utilisateur peut voir à travers le dispositif (à travers, successivement, l'écran (1), la plaque (2), la partie transparente du ruban, l'antenne (9) et la plaque (10)), ce qui facilite grandement la tâche de positionnement du dispositif. En référence à la figure 3, l'antenne RFID (9) est enroulée en spirales larges et incrustée dans la plaque de verre transparente (10) et forme une sorte de cible qui peut éventuellement aider l'utilisateur à placer le dispositif. En aucun cas, elle ne gène la vision de la surface à explorer du fait de la faible épaisseur des fils constitutifs de l'enroulement de l'antenne. À nouveau en référence à la figure 1, lorsque le lecteur RFID (11) couplé avec l'antenne (9) détecte une zone interactive, il transmet cet évènement accompagné des données d'identification (ou identifiant, par exemple un numéro unique) de zone au module de traitement (7), celui- ci recherche le média (voir ci-dessous) à diffuser et rétablit le rétro-éclairage de l'écran LCD : les lampes (8) s'éteignent, le ruban opaque (4) est déroulé à l'aide des axes motorisés (5) et les quatre halogènes (3) entourant l'écran LCD (1) sont allumés. L'ensemble constitué du lecteur et de l'antenne peut avoir une sensibilité de détection réglable de sorte que l'on puisse choisir entre un mode de détection/lecture avec contact (sensibilité faible de l'ensemble d'environ quelques millimètres, favorable à une utilisation bidimensionnelle du dispositif) et un mode de détection/lecture à proximité (par exemple quelques centimètres, favorable à une utilisation 3D). La carte mémoire amovible ou disque dur (12) contient l'ensemble des informations relatives aux identifiants de zones, aux scénarii à mettre en oeuvre pour ces zones et aux contenus multimédia à diffuser. Le module de traitement (7) peut être un microprocesseur auquel est associé un code informatique (programme) lui permettant de consulter les informations numériques de la carte (12) afin de piloter les moyens de programme (6) permettant de gérer la diffusion de l'ensemble des éléments multimédias : audio, vidéo, son, texte, ; dans l'exemple proposé, uniquement des images ou de la vidéo via l'écran 1. À réception des informations en provenance du lecteur (11), le module de traitement (7) consulte les bases de données d'identifiants, de scénarii et de contenus multimédia afin de fournir au module (6) l'ensemble des données à afficher sur l'écran (1). Pendant tout ce processus de traitement pour aboutir à l'affichage des données multimédias, l'utilisateur n'a aucune interaction logicielle avec le dispositif. On entend par interaction logicielle le fait que l'utilisateur puisse, lors de l'utilisation du dispositif, renseigner des paramètres, effectuer des choix ou interagir de quelque manière que ce soit avec le module de traitement (7) logiciel pour influer sur l'affichage des données. Cela signifie qu'à un instant donné, lorsque l'utilisateur approche son dispositif d'une zone interactive, celui-ci n'a le choix que d'un seul contenu multimédia à diffuser, en fonction des paramètres à cet instant. Ainsi il n'est pas demandé à l'utilisateur de faire un choix lorsqu'il place l'objet sur cette zone interactive. Dans l'invention, l'utilisateur n'a qu'une interaction d'ordre physique avec le dispositif, c'est-à-dire qu'il ne fait que déplacer celui-ci de zones interactives en zones interactives. Même si le dispositif ne comprend ni bouton, ni molette, ni clavier ou tout autre moyen pour la sélection d'informations par l'utilisateur, il peut cependant disposer d'un bouton marche/arrêt (13) qui permet de sauvegarder de l'énergie pendant la non utilisation du dispositif : l'autonomie s'en trouve augmentée. Mais ce bouton n'a aucune action sur le module de traitement (7) lors de l'utilisation du dispositif. Selon divers modes de réalisation : • le module de traitement (7) comprend également des moyens de communication à un réseau numérique afin de télécharger pour mettre à jour les données contenues dans la carte mémoire (12) ou afin d'accéder à des données supplémentaires à afficher. • des moyens de communication pour établir, via un réseau de communication, une connexion vers un serveur Web, des moyens de programme permettant de recueillir les données émises par ledit serveur Web et permettant au dispositif d'afficher lesdites données. *** FONCTIONNEMENT *** Le dispositif est mobile au sens qu'il peut être déplacé dans l'espace (et au minimum sur un plan, c'est-à-dire au moins deux degrés de liberté) au contraire de la solution W098/40869 qui est fixe et ne peut qu'être tournée (un seul degré de liberté). L'utilisateur déplace donc le dispositif soit sur une surface présentant des zones d'interactivités soit vers des objets, constituant eux-mêmes des objets ou zones interactives. Une surface sur laquelle le dispositif est utilisé, est pourvue d'étiquettes RFID. Chaque étiquette RFID définit une zone d'interactivité, par exemple circulaire. Grâce à l'utilisation d'étiquettes RFID, il ne faut que quelques secondes pour rendre interactive à faible coût la plupart des objets ou surfaces et cela sans être visible et abîmer le support lui-même. En outre, les identifiants de zone n'ont pas besoin d'être visibles , le dispositif les détecte même s'ils sont cachés à la vue. On peut donc rendre un objet sensible sans altérer son aspect. Il existe plusieurs types d'étiquettes RFID : les étiquettes passives et les étiquettes actives. Les passives ne contiennent dans leur mémoire qu'un identifiant qu'elles transmettent dès qu'on les sollicite. Les étiquettes actives ont une mémoire plus importante et réinscriptible, elles coûtent aussi plus cher, mais l'on peut imaginer des solutions où l'information serait directement inscrite dans l'étiquette et l'où on n'aurait pas besoin d'aller chercher le média associé dans une base de données de médias. Le choix des étiquettes RFID comme moyen de détermination apparaît, pour l'instant, comme étant le moyen le plus simple et le plus rapide pour mettre en place un système d'identification de zone sur toute sorte d'objet ou de surface. Lors de son utilisation, le dispositif est positionné sur la surface ainsi équipée d'étiquettes RFID. Le dispositif peut se poser sur des surfaces horizontales, verticales ou inclinées, planes ou accidentées, souples ou rigides. Ce peut-être une table, un mur, une affiche, un prospectus, un livre, un présentoir, des publicités sur le lieu de vente (PLV) plastiques ou cartons, du verre, un écran d'ordinateur, une oeuvre, une vitrine Pour afficher des contenus sur le dispositif, ce dernier est approché voire placé sur une zone interactive. Le lecteur RFID (11) lit en permanence l'étiquette qu'il détecte par l'intermédiaire de l'antenne (9) et qui est présente dans son champ de lecture, puis transmet les informations lues au module de traitement (7). En cas de pluralité d'étiquettes dans le champ de lecture du dispositif, le lecteur RFID régule automatiquement la sensibilité du dispositif de lecture afin de déterminer l'étiquette la plus proche et donc celle à partir de laquelle est déterminé le contenu à diffuser. Le dispositif peut se trouver dans 3 états possibles : • 1 : aucune zone active n'est détectée. • 2 : une zone active est détectée et le dispositif la connaît. • 3 : une zone active est détectée et le dispositif ne la connaît pas. Détermination de l'état du dispositif. La détermination de l'état actuel du dispositif s'effectue en combinaison entre les données émises par le module de détection (lecteur RFID par exemple) et le module de traitement du dispositif : Lorsqu'il détecte une zone, ce module de lecture/détection (11) envoie régulièrement l'identifiant de zone correspondante vers le module de traitement (7). Celui-ci reçoit donc cet identifiant tant que le dispositif reste à proximité de l'identifiant de zone. Le temps entre chaque envoi du module de détection (que l'on peut appeler fréquence de détection) est une donnée choisie à la conception du procédé. Le module de traitement gère donc une temporisation de non utilisation. Si cette temporisation fixe est dépassée sans que le module de traitement ne reçoive aucune donnée du module de détection utilisé alors le dispositif se trouve dans l'état 1 de la liste précédente. Il est également possible que la gestion de cette temporisation soit effectuée directement par le module de détection (11) et que celui-ci ne communique que les changements d'état au module de traitement (7). L'important restant que le module de traitement (7) sache dans quel état il se trouve et cela même si c'est le module de détection (11) qui effectue cette détermination. Le module de traitement (7) gère également une liste constamment mise à jour des identifiants de zone. Il constitue cette liste au fur et à mesure de l'utilisation du dispositif. Lorsque le module de détection indique au module de traitement qu'il est à proximité d'une zone, le module de traitement cherche l'identifiant de zone dans la liste, s'il le trouve alors le dispositif se trouve dans l'état 2 de la liste précédente, s'il ne le trouve pas alors le dispositif se trouve dans l'état 3 de la liste précédente. Dans un souci d'économie d'énergie, il est possible d'ajuster par programme la fréquence de détection du module de détection et la temporisation de non-utilisation suivant l'état dans lequel le dispositif se trouve. Lorsque le dispositif se trouve dans l'état 2, la fréquence de détection peut être diminuée et la temporisation de non-utilisation augmentée. Ainsi le module de détection est sollicité moins souvent et consomme moins d'énergie. L'impact de cette adaptation de la fréquence de détection est une certaine inertie au passage de l'état 2 à l'état 1. Description du comportement du dispositif suivant l'état dans lequel il se trouve. Le comportement du dispositif dépend de deux 5 événements distincts : • L'état dans lequel il se trouve (voir ci-dessus). • Le mode d'utilisation choisi : utilisateur ou apprentissage. Ce mode dépend de la position dans 10 lequel se trouve le bouton (13). Le dispositif gère au moins trois bases de données et une table de correspondance, lesquelles sont stockées dans la mémoire 12 : 15 • La base de données des identifiants de zone, • La base de données des médias à diffuser, • La table de correspondance entre les identifiants de zones et les médias à diffuser, • Une base de données comportementales et de 20 données d'historisation. Ces données sont stockées dans l'espace mémoire du dispositif (carte amovible 12 ou disque dur), elles peuvent être constituées (hors la base comportementale) avec ou 25 sans l'accompagnement du dispositif. La base comportementale permet lorsque le dispositif est utilisé en mode utilisateur de recueillir des données statistiques sur les médias que l'utilisateur a regardés, 30 s'il les a vus jusqu'au bout et à quelle heure. Ces données peuvent permettre d'obtenir des statistiques (56) sur la circulation des différents utilisateurs sur un lieu d'exposition ou de vente. Le module de traitement enregistre également dans cette base l'historique des zones interactives qui ont été parcourues, par exemple sous la forme d'une liste des dix dernières zones fréquentées. Elle peut également servir de base à la détermination du contenu à diffuser : sur une même zone interactive, le contenu à diffuser pourrait être différent suivant que l'utilisateur ait ou non déjà consulté tel ou tel contenu, ou que l'utilisateur vienne d'une zone interactive prédéfinie. La table ci-dessous illustre un exemple de contenu de base de données historique et comportementale : Utilisateur Zone Média Début Fin interactive diffusé Fred 1411 390 04/10/27 04/10/27 12:44:10 12:46:33 Fred 1415 227 04/10/27 04/10/27 12:43:30 12:44:09 Fred 1309 92 04/10/26 04/10/26 22:18:07 22:24:55 Table 1 Il est à noter que si la base est déportée à l'extérieur du dispositif (par des moyens de communication, par exemple), elle peut être commune à l'ensemble des utilisateurs. La colonne Utilisateur peut indifféremment contenir un nom d'utilisateur ou un identifiant de dispositif. La base des médias (44) contient la liste des médias qui seront accessibles lors de l'utilisation du dispositif. La base contient le nom du média, le type (son, image, vidéo ou texte) et le chemin d'accès complet, ce qui permet d'envisager que le média soit distant du dispositif et accessible via réseau local ou lien Web. Pour un dispositif totalement autonome, les données média sont stockées dans la mémoire 12 du dispositif. Cette base des médias doit être constituée en amont de toute utilisation du dispositif que ce soit en mode utilisateur ou apprentissage. Un exemple de base est fourni ci-après : Média Nom Type Taille Chemin d'accès 226 Le Vidéo 325 Mo C:/media/video/grandbleu.mpg grand mpeg bleu 227 Les Audio mp3 4,6 Mo C:/media/audio/4saison.mp3 quatre saisons 228 Photos Diaporama 0,8 Mo C:/media/photo/corse.ppt de Corse Table 2 La base de données, comme illustrée ci-dessous, des identifiants de zones (43) contient la liste des identifiants. Elle peut être constituée en amont ou lors de l'utilisation du dispositif en mode apprentissage. Dans l'exemple ci-dessous, le support Iles en Méditerranée (par exemple une carte) comprend les trois zones interactives relatives aux îles Sicile, Sardaigne et Corse. Dans notre exemple, une étiquette RFID est positionnée sous chacune des îles représentées sur la carte. Zone interactive Scène ou support Nom 1413 Iles en Méditerranée Sicile 1414 Iles en Méditerranée Sardaigne 1415 Iles en Méditerranée Corse 2001 Goya, 3 de Mayo Condamné 2002 Goya, 3 de Mayo Soldats Table 3 La table de correspondance Zone/Média permet de savoir quel média diffuser lorsque le module de détection est à proximité d'un identifiant de zone. Cette table de correspondance peut être préparée en amont et stockée sur la mémoire du dispositif ou alors se constituer au fur et à mesure de l'utilisation du dispositif en mode apprentissage. Cette table de correspondance peut être plus ou moins complexe dans sa structure. Une même zone interactive peut être en correspondance avec plusieurs contenus différents. Le choix entre ces différents contenus, en mode utilisateur, se fera suivant un algorithme mis en oeuvre par le programme du module de traitement (7) et non une interaction de l'utilisateur. Par exemple, en référence à la table ci-dessous, si l'utilisateur arrive sur la zone identifiée 1416, alors le média identifié 240 est diffusé. Zone Média Heure Heure Température Zone de interactive On Off provenance 1414 208 1413 1414 210 1415 1415 224 8:00 22:00 < 20 C 1415 225 8:00 22:00 > 20 c 1415 226 8:00 22:00 > 20 c 1413 1415 227 8:00 22:00 > 20 c 1415 228 8:00 22:00 > 20 c 1400 1415 229 22:00 8:00 1416 240 Table 4 Par exemple le contenu à diffuser sur une même zone interactive peut être différent suivant que l'on ait déjà ou non consulté le contenu d'une autre zone interactive. Le module de traitement (7) consulte alors la base de données d'historisation afin de savoir quels ont été les contenus déjà diffusés et choisit un contenu non diffusé associé à la zone survolée par le dispositif. Éventuellement, le module de traitement tient compte de la zone de provenance du dispositif (dernier enregistrement dans la base de données d'historisation) pour déterminer le média à diffuser. Dans l'exemple ci-dessous, si l'utilisateur vient de la zone Sicile (1413) vers la zone Sardaigne (1414) alors le média diffusé est le média 208. S'il vient de la zone Corse (1415), alors le média 210 est diffusé. Zone Média Heure Heure Température Zone de interactive On Off provenance 1414 208 1413 1414 210 1415 Table 4-1 Par exemple encore, le contenu sur une même zone interactive pourrait être différent suivant l'heure qu'il est ou suivant le temps que l'on a mis pour venir sur cette zone. Dans l'exemple ci-dessous, le média diffusé entre 8h00 et 22h00 sur la zone interactive 1415 est le 228, alors que le média 229 est diffusé entre 22h00 et 8h00. Zone Média Heure Heure Température Zone de interactive On Off provenance 1415 228 8:00 22:00 1415 229 22:00 8:00 Table 4-2 Par exemple encore, le contenu sur une même zone interactive pourrait être différent suivant l'intensité lumineuse qui existe dans le lieu investi, ou suivant la température ou encore suivant le nombre de personnes présentes ou suivant n'importe quelle grandeur physique qui serait susceptible d'être mesurée par un capteur disposé sur le dispositif ou dans son environnement. Dans l'exemple ci-dessous, entre 8h00 et 22h00, si la température ambiante est inférieure à 20 C, alors le média 224 (des photos de Corse en hiver) est diffusé. Pour une température supérieure à 20 C, le média 225 (photos en été) est diffusé. Zone Média Heure Heure Température Zone de interactive On Off provenance 1415 224 8:00 22:00 < 20 C 1415 225 8:00 22:00 > 20 C Table 4-3 Le comportement du dispositif en fonction de son état et du mode d'utilisation choisi est résumé dans le tableau suivant . Modes Bouton 13 Bouton 13 États Apprentissage Utilisateur o Dans le cas où le 1- Si le dispositif est o dispositif utilisé n'est transparent alors l'écran N pas transparent, le est inactif et permet à o dispositif invite à l'utilisateur d'observer à choisir parmi les travers celui-ci pour un contenus dans sa base de positionnement optimum. média celui qui devra Éventuellement une image apparaître dans cet état- mode d'emploi peut être là et dans le mode affiché quelques secondes à utilisateur. l'allumage du dispositif. Par défaut, le 2- Dispositif non dispositif est fourni transparent : diffusion du avec une image par contenu choisi lors de défaut, une image mode l'apprentissage pour cet d'emploi : prenez-moi, état. posez-moi. Le dispositif Le dispositif diffuse le U) propose de changer le média correspondant o média en cours associé a suivant le scénario de -H cette zone. diffusion choisi et d'éventuels paramètres. w Le dispositif Il ne se passe rien. w propose de choisir le N 2 média à associer à cette H nouvelle zone. Table 5 Les types de diffusion lors de l'utilisation du dispositif en mode utilisateur sont au nombre de deux : • diffusion sur zone : on ne diffuse le média que lorsque l'utilisateur reste à proximité de l'identifiant de zone. Dès qu'il s'écarte, le dispositif revient dans l'état qui est le sien lorsqu'il est hors zone. • diffusion selon le contenu : la diffusion du média s'exécute jusqu'au bout dès que l'utilisateur a sélectionné une zone quel que soit le temps qu'il y reste. Seule la détection d'une nouvelle zone peut stopper la diffusion en cours pour diffuser un nouveau contenu. Plus en détail, la figure 4 illustre le mode apprentissage du dispositif sélectionnable au moyen du bouton (13). D'un état initial 40, le module de traitement (7) est en attente de données transmises par le module de détection (11), ce dernier étant en fonctionnement pour la lecture d'étiquettes RFID par l'intermédiaire de l'antenne (9). En 41, le module de détection effectue une lecture et en fonction de la détection ou non d'une zone interactive il reste dans son état de lecture (NON) ou il transmet le numéro d'identification lu au module de traitement (7). Ce module détermine si la zone détectée existe 42 en comparant le numéro d'identification transmis avec ceux présents dans la base de données des identifiants 43. Si la zone n'existe pas (NON), le dispositif invite (45) l'utilisateur à réaliser une association entre l'identifiant de cette zone et un média provenant de la base de données des médias 44. Le module de traitement (7) affiche à l'utilisateur via l'écran (1) le numéro de la zone détectée et l'invite à lui donner un nom. Pour ce faire, il est envisagé de munir le dispositif de moyens de saisie amovibles, par exemple via un clavier USB relié au dispositif, ces moyens n'étant utilisés que pour cette opération d'apprentissage mais aucunement lors de l'utilisation du dispositif. Puis, il présente une liste des médias disponibles dans sa base de données. L'utilisateur peut visualiser ces médias avant de les associer de façon définitive avec la zone détectée. Éventuellement des paramètres optionnels peuvent être demandés et liés à cette association comme illustré par la table 4 : horaires d'activation, zone de provenance, température ou autre paramètre environnemental, En cas de renseignement de paramètres conditionnant l'association, le dispositif invite alors l'utilisateur à réaliser d'autres associations sur cette zone pour couvrir l'ensemble des combinaisons de paramètres possibles. Les données renseignées par l'utilisateur sont enregistrées dans les bases de données correspondantes : des identifiants de zones (43), table 4 de correspondances, Si la zone existe déjà (OUI), l'association zone/média peut être modifiée 46 : dans ce cas (OUI), le dispositif invite l'utilisateur à effectuer une nouvelle association entre la zone et un média de la base 44. Dans le cas où l'utilisateur ne souhaite pas modifier l'association (NON) et dans celui où l'utilisateur vient de réaliser/modifier une association média/zone interactive, le dispositif revient dans son état initial 40 pour la lecture/détection d'une nouvelle zone. En référence à la figure 5, dans le mode utilisateur , le dispositif est tout d'abord dans un état initial 50 correspond au module de traitement en attente de données et le module de détection prêt à effectuer une lecture d'identifiant de zone. En 51, le module de détection effectue une lecture et détermine si le numéro d'identification qu'il a lu correspond à une zone interactive de la base de données d'identifiants de zones sensibles 43. Il est à noter que le dispositif réagit par événements. Par exemple, les lecteurs RFID lorsqu'ils sont dans la proximité d'une étiquette, renvoie régulièrement (suivant un temps constructeur) l'identifiant de zone qu'il a trouvée : toutes les X millisecondes, le détecteur reçoit le numéro d'identification de l'étiquette. Lorsque l'étiquette n'est plus dans le champ d'action du lecteur RFID alors celui-ci ne renvoie plus rien. Il y a donc un événement toutes les X millisecondes en présence d'une étiquette, mais il n'existe pas d'événement pour indiquer qu'aucune étiquette se trouve à proximité du détecteur. Une temporisation (légèrement supérieure à x) peut être utilisée par le détecteur à cet effet. Dans l'affirmative (OUI), le dispositif teste, en 52, si un média n'est pas actuellement en cours de diffusion et l'arrête si c'est le cas (en 53). Le dispositif est déjà dans un mode de visualisation de contenu. Dans la négative d'une diffusion en cours (NON), le dispositif bascule automatiquement dans un mode de visualisation de contenu, c'est-à-dire que les lampes inférieures (8) s'éteignent, le ruban opaque (4) est placé sous l'écran, les halogènes (3) s'allument et la carte électronique (6) commande l'affichage sur l'écran. Le module de traitement détermine (55) ensuite le scénario de diffusion à partir de la bibliothèque des contenus multimédia 44 (voir table 4), la table de correspondance Zone/Média 56 (voir table 2) et éventuellement de la base historique et comportementales 57 (voir table 1). Grâce au chemin d'accès renseigné dans la table 2, le module de traitement récupère le média à diffuser dans la mémoire 12 et diffuse (58) ce contenu via la carte contrôleur de l'écran. Le module 7 met alors à jour la base des données historiques et statistiques 57 (voir table 1). En fin de diffusion du média, le module de traitement 7 revient dans l'état initial 50 avec extinction des halogènes 3 et de l'écran 1, retrait du ruban opaque et allumage des lampes 8. Dans la négative d'une détection de zone (NON), le dispositif teste, en 60, si un contenu n'est pas en cours de diffusion. Dans la négative, le dispositif revient (reste) dans l'état initial 50. Dans l'affirmative, le comportement du dispositif est fonction du type de diffusion défini précédemment. Une analyse du type de diffusion est réalisée en 60 par le module de traitement et de pilotage 7 : Pour une diffusion sur zone , alors le dispositif arrête la diffusion du contenu et repasse (en 62) en mode de non diffusion (extinction des halogènes 3 et de l'écran 1, retrait du ruban opaque et allumage des lampes 8) puis revient dans l'état initial 50, Pour une diffusion selon le contenu , la diffusion du contenu continue et s'exécute jusqu'au bout (à moins qu'une nouvelle zone sensible soit détectée, voir 53), puis le dispositif revient dans l'état initial 50. Les figures 4 et 5 montrent ainsi le fonctionnement général du dispositif dans les modes paramétrage et utilisateur. De manière générale, le travail de détection est effectué par le module de détection et le travail de diffusion par le module de traitement. Le processus permettant de connaître les états simples du dispositif (près d'une zone interactive ou non) peut être indifféremment effectué par le module de détection ou par le module de traitement. La figure 6 illustre un dispositif similaire à celui de la figure 1 dans lequel le ruban opaque (4) et l'enrouleur motorisé (5) sont remplacés par un vitrage à cristaux liquides (16). Il existe de tels vitrages produits par la société Saint-Gobain (nom commercial) possédant des propriétés permettant de les rendre transparent lorsqu'ils sont alimentés en électricité ou opaque lorsque aucune tension n'est appliquée aux bornes d'un tel vitrage. Une telle solution présente l'avantage de ne pas mettre en oeuvre de moyens mécaniques, souvent plus gourmands en consommation électrique. En fonctionnement, le vitrage est alimenté pour prendre son état transparent jusqu'à ce qu'une zone soit détectée. Le vitrage passe alors dans l'état opaque par l'arrêt de son alimentation en énergie et le contenu multimédia est diffusé via l'écran. Selon un autre mode de réalisation, un autre moyen de détection possible est le bras articulé possédant au moins deux degrés de liberté (généralement au moins deux articulations). Le bras articulé est fixe et le dispositif portable reste solidaire de ce bras. Il peut être intéressant dans certains cas de proposer des spots d'interactivité plutôt que d'obliger l'utilisateur ou le visiteur à devoir porter le dispositif tout au long de sa visite. Parfois, seuls quelques endroits interactifs dans un site particulier sont suffisants et nécessaires. Dans ce cas, un bras articulé soutenant le dispositif et le rapprochant de la surface à explorer peut-être installé. L'action reste la même, à savoir poser le dispositif sur la surface mais les moyens de détection peuvent être différents. De simples potentiomètres aux articulations permettent de calculer les données angulaires nécessaires à la détermination de la position. La table de correspondance associe alors les données angulaires (et donc la position géographique du dispositif) aux médias à diffuser. De plus, le dispositif peut être équipé d'un élément permettant de détecter l'appui sur l'objet ou la surface à explorer (interrupteur à retour, simple bilames, ...). Cette détection déclenche alors le lancement de la diffusion du contenu multimédia associé. De la même manière que le précédent mode de réalisation, le dispositif propose un positionnement absolu immédiatement corrélé à l'objet que l'on souhaite explorer. La précision du calcul angulaire ne nécessite pas une résolution fine, le système autorise une marge d'erreur de positionnement. Le dispositif est plus un outil de désignation qu'un outil de pointage rigoureux. Dans un mode de réalisation, les articulations du bras articulé pourront être équipés de freins permettant de garder le dispositif dans sa position lorsqu'il n'est plus soutenu par l'utilisateur | La présente invention se rapporte à un dispositif portable pour la diffusion de données numériques multimédia associées à des zones interactives présentes sur des surfaces ou des objets, ces zones interactives étant associées à des données d'identification, caractérisé en ce qu'il comprend :● des moyens de détection (11, 9) aptes à déterminer lesdites données d'identification de zones lors du déplacement dudit dispositif selon au moins deux degrés de liberté sur ou à proximité des zones ;● des moyens de diffusion (6, 1) desdites données multimédia ; et● des moyens de pilotage (7) recevant lesdites données d'identification des moyens de détection, les moyens de pilotage étant aptes à déterminer lesdites données numériques multimédia associées à au moins ces données d'identification et à piloter lesdits moyens de diffusion pour diffuser ces données numériques multimédia déterminées. | 1. Dispositif portable pour la diffusion de données numériques multimédia associées à des zones interactives présentes sur des surfaces ou des objets, ces zones interactives étant associées à des données d'identification, caractérisé en ce qu'il comprend : • des moyens de détection (11, 9) aptes à déterminer lesdites données d'identification de zones lors du déplacement dudit dispositif selon au moins deux degrés de liberté sur ou à proximité des zones ; • des moyens de diffusion (6, 1) desdites données multimédia ; et • des moyens de pilotage (7) recevant lesdites données d'identification des moyens de détection, les moyens de pilotage étant aptes à déterminer lesdites données numériques multimédia associées à au moins ces données d'identification et à piloter lesdits moyens de diffusion pour diffuser ces données numériques multimédia déterminées. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de diffusion comprennent un écran (1) sensiblement transparent disposé sur la face supérieure dudit dispositif, la face inférieure dudit dispositif étant pourvue d'une plaque transparente (10) de telle sorte que l'utilisateur puisse voir, au travers dudit écran et de ladite plaque, la zone sur laquelle est positionné ledit dispositif. 3. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des premiers moyens d'éclairage (3) dudit écran (1) pour son utilisation,des moyens d'opacité variable (2, 16) associés aux moyens d'éclairage (3) de l'écran, lesdits moyens (2, 16) étant rendus opaques et lesdits premiers moyens d'éclairage (3) étant allumés lorsque l'écran est utilisé pour diffuser lesdites données numériques multimédia et lesdits moyens (2, 16) étant rendus transparents et lesdits premiers moyens d'éclairage (3) étant éteints lorsque l'écran est inactif pour permettre la vision traversante du dispositif. 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des seconds moyens d'éclairage (8) au niveau de ladite plaque transparente (10), lesdits seconds moyens d'éclairage (8) étant éteints lorsque l'écran diffuse lesdites données numériques multimédia et étant allumés lorsque l'écran ne diffuse pas ces données afin de faciliter le positionnement dudit dispositif en éclairant sa face inférieure. 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il ne comprend aucune interface ou moyen de saisie pour une interaction logicielle avec l'utilisateur. 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection comprennent une antenne RFID (9) et un lecteur associé (11), ledit lecteur étant connecté auxdits moyens de pilotage (7), et lesdites zones interactives comprennent au moins un puce RFID. 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection sont reliés à des capteurs angulaires situés sur un bras articulé à l'extrémité duquel est positionné ledit dispositif. 8. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de pilotage (7) comprennent des moyens de communication, via un réseau de communication, avec un système informatique externe de traitement. 9. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de pilotage comprennent un microprocesseur, une mémoire de stockage stockant lesdites données numériques multimédia et comprenant une base de données de scénarii de diffusion associant lesdites données d'identification à des contenus multimédia, et un programme informatique pour piloter les moyens de diffusion en fonction desdites données d'identification déterminées. 10. Procédé pour la diffusion de données numériques multimédia par un dispositif portable selon l'une quelconque des précédentes, ces données numériques multimédia étant associées à des zones interactives présentes sur des surfaces ou des objets et associées à des données d'identification, caractérisé en ce qu'il comprend : une étape de déplacement selon au moins deux degrés de liberté et de positionnement dudit dispositif à 25 proximité d'une desdites zones interactives, une étape de détection de ladite zone par la détermination des données d'identification associées à cette zone, une étape de diffusion desdites données 30 numériques multimédia associées auxdites données d'identification de la zone interactive détectée comprenant une étape de consultation d'une base de données pour déterminer lesdites données numériques multimédia en fonction desdites données d'identification déterminées. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que ladite étape de détection de zone et de détermination des données d'identification comprend une étape de lecture, par un lecteur RFID, des données d'identification contenues dans une puce électronique disposée sur ladite zone approchée et de transmission desdites données d'identification auxdits moyens de pilotage. 12. Procédé pour la diffusion de données numériques multimédia par un dispositif portable selon les 3 et 4, ces données numériques multimédia étant associées à des zones interactives présentes sur des surfaces ou des objets et associées à des données d'identification, caractérisé en ce qu'il comprend : une étape d'allumage desdits seconds moyens d'éclairage (8) au niveau de la plaque transparente (10), une étape de positionnement dudit dispositif à proximité d'une desdites zones interactives en regardant au travers dudit dispositif, une étape de détection de ladite zone et de détermination des données d'identification associées à cette zone, lorsqu'une zone est détectée, . • une étape d'extinction desdits seconds moyens d'éclairage (8) au niveau de la plaque transparente (10), • une étape d'allumage desdits premiers moyens d'éclairage (3) de l'écran (1) et de rendu opaque desdits moyens (2, 16) sous l'écran, une étape d'allumage dudit écran (1) et de diffusion sur cet écran des données numériques multimédia30associées aux données d'identification de la zone interactive détectée. 13. Système multimédia pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, comprenant une pluralité de zones physiques interactives auxquelles sont associées des données d'identification et au moins un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9. 14. Système selon la précédente, caractérisé en ce que lesdites données d'identification sont contenues dans une étiquette RFID associée à chacune des zones interactives physiques. | G | G06 | G06K | G06K 7 | G06K 7/10 |
FR2889913 | A1 | ENSEMBLE D'ALLUMETTES | 20,070,302 | La présente invention concerne un , et plus particulièrement la présentation et la distribution de celles-ci. Habituellement, les allumettes sont conditionnées dans des boites, le plus souvent en carton. Une boite d'allumettes en carton comporte un fond de forme parallélépipédique, ouvert sur sa face supérieure. Ce fond coulisse dans un manchon tubulaire de section rectangulaire adaptée aux dimensions du fond. En faisant coulisser le fond dans le manchon, on ouvre et ferme la boite d'allumettes. L'inconvénient de telles boîtes d'allumettes est qu'elles ne sont pas très pratiques d'emploi. Il arrive en effet souvent de se tromper dans l'ouverture de la boîte et de voir toutes les allumettes tomber à terre. Il convient alors de les ramasser une à une pour les remettre dans leur boîte. Il existe également des pochettes d'allumettes. Ici, toutes les allumettes sont solidaires de la pochette. On ne retrouve donc pas l'inconvénient précité. Toutefois, les allumettes utilisées dans les pochettes sont beaucoup plus fines, moins résistantes et plus difficile à allumer. La présente invention a alors pour but de proposer un nouvel agencement d'allumettes qui soit pratique d'utilisation. De préférence, cet agencement ne nécessitera pas, comme dans le cas des boîtes d'allumettes et des pochettes d'allumettes, d'emballage extérieur, permettant ainsi un accès direct aux allumettes. Cet agencement sera ainsi de préférence un agencement esthétique. Il devra pouvoir s'adapter de préférence à différentes tailles d'allumettes. A cet effet, l'invention propose un ensemble d'allumettes, chaque allumette comportant une tige en bois et un embout, les allumettes étant parallèles les unes par rapport aux autres et présentant une même orientation. Selon la présente invention, chaque allumette est solidaire, du côté opposé à son embout, à un socle ne formant qu'une seule pièce avec les allumettes de l'ensemble, et les allumettes sont alignées sur plusieurs rangées. Ainsi les allumettes sont toutes solidaires et forment toutes ensemble un seul bloc relativement compact. Elles ne peuvent pas se désolidariser involontairement. Pour se servir d'une allumette, elle est détachée de son socle en rompant sa tige puis l'embout peut être frotté sur un grattoir pour enflammer l'allumette. Dans un ensemble d'allumettes selon l'invention, les allumettes sont par exemple disposées de manière à former des rangées selon deux directions perpendiculaires. Pour faciliter la préhension des allumettes, deux rangées d'allumettes voisines sont avantageusement espacées l'une de l'autre et séparées par une fente. Pour pouvoir facilement poser un ensemble d'allumettes selon l'invention, son socle présente de préférence une face sensiblement perpendiculaire à l'orientation des allumettes. Le socle porte avantageusement un grattoir permettant l'allumage d'une allumette. Ainsi, l'ensemble d'allumettes peut être autonome et être utilisé sans accessoire extérieur. Dans une forme de réalisation, le socle présente une forme parallélépipédique. Cette forme est certainement la forme la plus facile à usiner. Dans cette forme de réalisation, les allumettes s'étendent par exemple perpendiculairement à partir d'une face du socle parallélépipédique et/ou chaque face du socle parallélépipédique, voisine de la face portant les allumettes, est par exemple prolongée par une rangée d'allumettes. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: La figure 1 représente un bloc d'allumettes selon l'invention en vue de dessus, La figure 2 représente le bloc d'allumettes de la figure 1 en vue de côté, et La figure 3 représente ce bloc d'allumettes en perspective. Les figures ci-jointes représentent un bloc d'allumettes comportant d'une part un socle 2 et d'autre part des allumettes 4. Le socle 2, dans la forme de réalisation représentée aux dessins, est de forme parallélépipédique, éventuellement cubique. Ce socle 2 est réalisé en bois. Il comporte une face inférieure 6 destinée à venir reposer sur une surface plane quelconque. La face du socle 2, opposée à la face inférieure 6, forme la face supérieure 8 du socle 2. Cette face supérieure 8 porte les allumettes 4. Ces dernières s'étendent perpendiculairement à la face supérieure 8. Ainsi, généralement, les faces inférieure 6 et supérieure 8 s'étendent horizontalement tandis que les allumettes 4 se dressent verticalement sur le socle 2. Chaque allumette comporte une tige 10 et un embout 12. Chaque allumette 4 est disposée sur le socle 2 de telle sorte que l'embout 12 se trouve à l'extrémité de la tige 10 opposée au socle 2. Chaque allumette 4 ne forme qu'une seule pièce avec le socle 2 du bloc d'allumettes. Les allumettes sont disposées de manière à former des rangées 14 et 16 selon deux directions perpendiculaires. Dans la forme de réalisation représentée, on a chaque fois des rangées, dans les deux directions, de six allumettes 4. Chaque rangée d'allumettes 14 ou 16 est séparée et espacée de la (ou des) rangée(s) voisine(s) par une fente verticale. Le bloc d'allumettes ainsi représenté peut être obtenu par exemple à partir d'une barre de bois de section carrée, coupée à longueur, en réalisant à l'extrémité d'une pièce découpée des fentes régulières selon deux directions perpendiculaires. La pièce découpée et fendue ainsi obtenue est alors trempée dans un bain afin de réaliser les embouts 12. Comme on peut le voir sur les figures 2 et 3, une face latérale 18 du socle 2 est munie d'un grattoir 20. Ainsi, pour se servir d'une allumette, l'utilisateur saisit cette allumette 4, rompt la tige 10 de cette allumette, de préférence à proximité du socle 2, et vient ensuite gratter l'allumette 4 ainsi désolidarisée du bloc d'allumettes contre le grattoir 20. On remarque que dans le bloc d'allumettes décrit ci-dessus, toutes les allumettes 4 restent solidaires de leur socle 2 avant leur utilisation. On évite ainsi, en prenant une allumette et en l'allumant, de faire choir une ou plusieurs autres allumettes. La présentation proposée des allumettes permet également d'éviter un emballage de celles-ci. On a ainsi un accès direct aux allumettes sans avoir à manipuler une boite ou une pochette. La largeur des fentes se trouvant entre les rangées 14 ou 16 d'allumettes peut être adaptée pour permettre une préhension aisée des allumettes. Avant d'utiliser toutes les allumettes 4 du bloc d'allumettes, ce dernier peut être utilisé comme porte-lettres, porte-photos, etc.... En effet, une lettre, une photo, ou similaire peut être disposée entre deux rangées 14 ou 16 successives. Il est également envisageable, dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures, de disposer une photo, lettre, ou similaire en biais par rapport aux rangées 14 et 16. Le bloc d'allumettes peut également être utilisé pour recevoir par exemple des fleurs. Une tige de fleur peut ainsi être disposée à l'intersection entre deux fentes séparant des rangées d'allumettes. Les faces latérales du socle, y compris celle(s) portant le(s) grattoir(s) 20, peuvent être utilisées comme support pour un motif quelconque qui peut être peint, imprimé, etc.... La présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférée décrite ci-dessus à titre d'exemple non limitatif. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation à la portée de l'homme du métier, dans le cadre des revendications ci-après. Ainsi, par exemple, la forme du socle peut être différente de celle décrite et représentée. Ce socle est avantageusement de forme cylindrique et peut présenter une section de forme quelconque. On peut ainsi prévoir un socle de section triangulaire, circulaire, etc... ou bien même par exemple en forme d'objets (poisson, coeur, etc...) ou de lettres de l'alphabet, .... Ce socle peut également ne pas être cylindrique et présenter par exemple une forme tronconique, pyramidale, etc.... Le nombre d'allumettes sur le socle dépend bien entendu de la taille du socle et de celle des allumettes. Ce nombre est donc très variable. Les rangées d'allumettes décrites sont parallèles ou perpendiculaires les unes par rapport aux autres. On peut imaginer d'avoir des allumettes disposées en rangées, les rangées étant orientées les unes par rapport aux autres non pas perpendiculairement mais en faisant un angle différent de 90 . Dans l'exemple représenté, la longueur des allumettes est constante. On pourrait ici également avoir des allumettes de hauteur différente. Ainsi, l'extrémité du bloc d'allumettes, opposée au socle et présentant les embouts des allumettes pourrait être biseautée. La présence d'un grattoir est ici facultative. On comprend toutefois qu'il est bien entendu préférable d'avoir un grattoir associé aux allumettes. La position de ce grattoir peut par contre être modifiée. Au lieu d'être disposé sur une face latérale, le grattoir pourrait par exemple se trouver collé, ou fixé par tout autre moyen, sur la face inférieure du socle | Cet ensemble d'allumettes comporte des allumettes (4) comportant chacune une tige (10) en bois et un embout (12).Les allumettes (4) sont parallèles les unes par rapport aux autres et présentent une même orientation. Les allumettes (4) sont alignées sur plusieurs rangées.Chaque allumette (4) est solidaire, du côté opposé à son embout (12), à un socle (2) ne formant qu'une seule pièce avec les allumettes (4) de l'ensemble. | 1. Ensemble d'allumettes, chaque allumette (4) comportant une tige (10) en bois et un embout (12), les allumettes (4) étant parallèles les unes par rapport aux autres et présentant une même orientation, caractérisé en ce que chaque allumette (4) est solidaire, du côté opposé à son embout (12), à un socle (2) ne formant qu'une seule pièce avec les allumettes (4) de l'ensemble, et en ce que les allumettes (4) sont alignées sur plusieurs rangées. 2. Ensemble d'allumettes selon la 1, caractérisé en ce que les allumettes (4) sont disposées de manière à former des rangées (14, 16) selon deux directions perpendiculaires. 3. Ensemble d'allumettes selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que deux rangées (14, 16) d'allumettes (4) voisines sont espacées l'une de l'autre et séparées par une fente. 4. Ensemble d'allumettes selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le socle (2) présente une face (6, 8) sensiblement perpendiculaire à l'orientation des allumettes (4). 5. Ensemble d'allumettes selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le socle (2) porte un grattoir (20) permettant l'allumage d'une allumette (4). 6. Ensemble d'allumettes selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le socle (2)présente une forme parallélépipédique. 7. Ensemble d'allumettes selon la 6, caractérisé en ce que les allumettes (4) s'étendent perpendiculairement à partir d'une face (8) du socle (2) parallélépipédique. 8. Ensemble d'allumettes selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que chaque face du socle parallélépipédique, voisine de la face portant les allumettes, est prolongée par une rangée d'allumettes. | A | A24 | A24F | A24F 27 | A24F 27/12 |
FR2891117 | A1 | CHAUSSURE QUI AMELIORE LE MAINTIEN D'UN TALON | 20,070,330 | L'invention se rapporte à une chaussure, notamment de sport, et concerne plus particulièrement une chaussure destinée à l'athlétisme ou à la marche sportive, et/ou à la pratique de sports, notamment dits de glisse. De telles chaussures peuvent être utilisées dans des domaines tels que la marche ou la course à plat ou en montagne, l'alpinisme, ou encore le surf sur neige, le ski, la raquette à neige, le patin à roues, la planche à roues, le cyclisme, un sport de balle, ou autre. Une chaussure peut comprendre une tige basse ou une tige haute. La chaussure peut aussi être relativement souple ou au contraire plus rigide. Cependant il est dans tous les cas souhaitable que le pied d'un utilisateur soit suffisamment maintenu. En effet, un bon maintien du pied dans la tige permet une meilleure utilisation. Par exemple avec une chaussure souple à tige basse, telle qu'utilisée pour courir en montagne, un maintien suffisant facilite le déroulement du pied ou la transmission d'informations sensorielles. Notamment au niveau du talon, l'emboîtage de la chaussure comprend un contrefort destiné à maintenir le talon du pied d'un utilisateur. Le contrefort est une pièce relativement rigide qui entoure la partie basse du talon de l'utilisateur. Le contrefort maintient la tige et permet le passage, dans la région du talon, d'impulsions liées à l'utilisation. Il est donc important que les formes respectives du contrefort et du talon de l'utilisateur soient complémentaires. Cependant la complémentarité est rarement parfaite. En effet, il existe autant de formes de pieds que d'utilisateurs. Or les chaussures sont fabriquées en série avec une forme de contrefort standard. Ainsi, pour chaque utilisateur, le contrefort ne s'adapte pas parfaitement au talon. En conséquence, le maintien du talon n'est pas total. Il subsiste très souvent un jeu entre le talon de l'utilisateur et le contrefort. C'est pourquoi il se produit des petits mouvements parasites du talon dans la tige au niveau de l'emboîtement. Ces mouvements peuvent tromper l'utilisateur dans ses perceptions, ou bien le gêner lors de la transmission d'informations sensorielles ou lors de la transmission d'efforts à un engin de sport tel qu'une planche de glisse ou un patin, ou encore être à l'origine de traumatismes. L'invention a notamment pour but d'améliorer le maintien du talon d'un utilisateur dans une chaussure. Un autre but est d'améliorer le confort de l'utilisateur. Pour ce faire l'invention propose une chaussure comprenant une semelle et une tige, la tige comprenant un emboîtage destiné à emboîter le talon d'un utilisateur, l'emboîtage comprenant un premier contrefort. La chaussure selon l'invention est caractérisée par le fait qu'elle comprend des moyens de variation de l'enveloppe du premier contrefort, entre une position déployée, pour laquelle l'enveloppe est grande, et une position rétractée, pour laquelle l'enveloppe est réduite. Les moyens de variation de l'enveloppe permettent de mettre le contrefort dans plusieurs situations. Dans une première situation l'enveloppe est grande et permet un déplacement relatif du talon de l'utilisateur par rapport à la tige, par exemple pour chausser ou déchausser. Dans une deuxième situation l'enveloppe plus petite permet d'enserrer le talon et, de ce fait, réduit fortement ou supprime toute possibilité de déplacement relatif du talon par rapport à la tige. On réduit ainsi les risques de traumatisme et on élimine notamment les risques de formation d'ampoules au niveau du talon. Avec les moyens de variation de l'enveloppe, une plus grande surface du contrefort prend appui sur le talon. Le contact entre le contrefort et le talon est plus intime. Le contrefort s'adapte à la géométrie du pied et le confort est donc amélioré. Un avantage qui en découle est un meilleur maintien du talon dans la chaussure. Ainsi les perceptions ou les transmissions d'informations sensorielles sont meilleures. Des traumatismes sont évités. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel: - la figure 1 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une première forme de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue arrière de la chaussure de la figure 1, - la figure 3 est une vue en perspective avant d'un premier contrefort de la chaussure de la figure 1, - la figure 4 est une vue en perspective avant d'un deuxième contrefort de la chaussure de 20 la figure 1, - la figure 5 est une coupe partielle de la chaussure selon un lacet 60 d'un deuxième moyen de serrage 48, dans un cas où le premier contrefort est dans une situation déployée, - la figure 6 est similaire à la figure 5, dans un cas où le premier contrefort est dans une situation contractée, - la figure 7 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, - la figure 8 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une troisième forme de réalisation de l'invention, - la figure 9 est une coupe partielle selon IX-IX de la figure 8, - la figure 10 est une vue en perspective avant d'un premier contrefort pour une chaussure selon une quatrième forme de réalisation de l'invention. La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus spécialement des chaussures pour la marche ou la course à plat ou en terrain mouvementé. Cependant l'invention s'applique à d'autres domaines tels que ceux évoqués avant. La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 à 6. Comme le montrent les figures 1 et 2, une chaussure de course 1 est prévue pour accueillir le pied de l'utilisateur. De manière connue, la chaussure 1 comprend une semelle extérieure ou de marche 2 et une tige 3 fixée sur la semelle 2. La chaussure 1 s'étend en longueur entre une extrémité arrière ou talon 4 et une extrémité avant ou pointe 5, et en largeur entre un côté latéral 6 et un côté médial 7. Telle que représentée, la tige 3 comprend une portion basse 10 prévue pour entourer le pied, à l'exception d'une portion haute. Cependant, il pourrait être également prévu que la tige 5 comprenne aussi une portion haute. La chaussure 1 est structurée pour permettre un bon déroulement du pied pendant la marche, des transmissions d'informations sensorielles, et des impulsions pour des appuis ou des réceptions. C'est pourquoi la semelle 2 et la tige 3 sont relativement souples. Cependant, il pourrait être également prévu que la chaussure ou un des éléments de celle-ci soit plus rigide pour faciliter certaines pratiques, comme l'escalade ou le cyclisme. La tige 3 comprend un dessus 11, lequel présente notamment un quartier latéral 12, un quartier médial 13, et une languette 14. Cette dernière 14 relie l'un à l'autre les quartiers 12, 13 pour donner au dessus 11 sa continuité. Cependant, il pourrait être prévu de ne pas utiliser de languette. Dans ce cas, les quartiers 12, 13 peuvent rester séparés ou se superposer. Le dessus 11 est solidarisé par sa base 15 à la semelle 2, au niveau de la périphérie de la semelle. La solidarisation est faite par collage. Cependant un autre moyen tel qu'une couture, ou la combinaison d'un collage et d'une couture, pourrait convenir. En référence à la figure 1, un premier moyen de serrage 20 est prévu pour serrer le dessus 11 de manière réversible. Le premier moyen de serrage 20 comprend des passants 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27 disposés sur les quartiers 12, 13 du dessus 11, et éventuellement pour le passant 21 à proximité de la pointe 5 à la jonction des quartiers. Chaque passant est représenté sous la forme d'une boucle plus ou moins longue associée au dessus 11. La boucle peut par exemple comprendre une matière plastique. D'autres types de 25 passants peuvent être utilisés. Le premier moyen de serrage comprend encore un lacet 28 qui suit un chemin jalonné par les passants. Par exemple le lacet 28 traverse alternativement un passant du quartier latéral 12 et un passant du quartier médial 13. Bien entendu, d'autres parcours pourraient être envisagés pour le lacet 28. Dans tous les cas une mise en tension du lacet 28 permet un serrage du dessus 11, par rapprochement mutuel du quartier latéral 12 et du quartier médial 13. La mise en tension se fait par tout moyen comme une traction manuelle, dans le sens des flèches F1, F2, puis la réalisation d'un noeud, ou le blocage à l'aide d'un bloqueur de lacet comme celui selon le document FR 2 706 743, ou autre. Bien entendu d'autres structures pourraient être prévues pour le premier moyen de serrage, comme une série de boucles commandées par des leviers d'un côté de la chaussure, et des crochets d'accueil des boucles de l'autre côté de la chaussure. Selon la première forme de réalisation de l'invention, la chaussure 1 comprend un emboîtage 30 destiné à emboîter le talon de l'utilisateur. L'emboîtage 30 comprend un premier contrefort 31, montré en tant que tel sur la figure 3. Le contrefort 31 présente l'aspect général d'un croissant. Il 31 comprend une aile latérale 32 et une aile médiale 33 qui s'étendent chacune vers l'avant depuis un corps 34. Bien entendu l'aile latérale 32 longe en partie le quartier latéral 12, et l'aile médiale 33 longe en partie le quartier médial 13. Le corps 34 quant à lui est au niveau du talon 4 de la chaussure 1. Le contrefort 31 s'étend dans le sens de la hauteur de la tige 3 depuis une base 35 jusqu'à un sommet 36. La distance entre la base et le sommet est généralement de quelques dizaines de millimètres, ce qui permet un bon maintien du talon de l'utilisateur et de la tige 3. Comme le montre la figure 5, la tige 3 comprend une doublure interne 37. Le contrefort 31 est situé entre la doublure 37 et le dessus 11, à l'intérieur du dessus 11. Cela rend sa présence discrète et préserve l'esthétique de la tige 3. La doublure 37 donne une perception confortable à l'utilisateur. Bien entendu, il pourrait alternativement être prévu que le premier contrefort 31 soit directement en regard du pied, ou bien encore à l'extérieur de la tige 3. Le premier contrefort 31 comprend une matière plastique sensiblement non extensible, et sensiblement rigide. Il faut comprendre par là que le premier contrefort 31 conserve naturellement la forme arquée qui lui est donnée à la fabrication, par exemple par moulage ou par injection. Il faut comprendre aussi que le premier contrefort 31 est plus rigide que la tige 3, c'est-à-dire plus rigide que la doublure 37 ou le dessus 11. Selon l'invention la chaussure 1 comprend des moyens de variation de l'enveloppe du premier contrefort 31, entre une position déployée, pour laquelle l'enveloppe du premier contrefort 31 est grande, et une position rétractée, pour laquelle l'enveloppe du premier contrefort 31 est réduite. Cela permet de faire varier l'encombrement du premier contrefort 31 selon les phases d'utilisation de la chaussure. Pour chausser, ou déchausser, le premier contrefort est dans la position déployée. A l'inverse, pendant l'utilisation le premier contrefort est dans la position rétractée. Ainsi l'enveloppe du contrefort est adaptée à la morphologie du talon et le maintien du talon est ajusté au moment opportun, en fonction des besoins. Comme le montre la figure 3, les moyens de variation de l'enveloppe du premier contrefort 31 comprennent, tout d'abord, des moyens d'affaiblissement localisés du premier contrefort 31. Ces moyens d'affaiblissement localisés présentent au moins une entaille, par exemple deux entailles 45, 46. La première entaille 45 se situe entre l'aile latérale 32 et le corps 34. La deuxième entaille 46 quant à elle se situe entre l'aile médiale 33 et le corps 34. Chaque entaille 45, 46 s'étend depuis le sommet 36 vers la base 35 du contrefort 31, sans toutefois aller jusqu'à la base. Par exemple, l'entaille 45, 46 peut parcourir environ la moitié de la hauteur du contrefort 31, la hauteur étant mesurée au niveau où se situe l'entaille 45, 46. Les moyens de variation de l'enveloppe du premier contrefort 31 comprennent aussi des moyens de constriction du premier contrefort 31. Ces moyens de constriction peuvent agir directement sur le premier contrefort ou indirectement par l'intermédiaire d'un deuxième contrefort. Comme on le comprend à l'aide de l'ensemble des figures 1 à 6, les moyens de constriction comprennent, d'une part, un deuxième contrefort 47 et, d'autre part, un deuxième moyen de serrage 48 pour serrer l'emboîtage 30 de manière réversible. Selon la première forme de réalisation le deuxième contrefort 47 contourne le premier 31. Le deuxième contrefort 47 est disposé à l'extérieur de la tige 3, sur le dessus 11. Comme le premier contrefort est à l'intérieur du dessus 11, ce dernier 11 sépare les premier 31 et deuxième 47 contreforts. Bien entendu il peut alternativement être prévu que les contreforts 31, 47 soient juxtaposés et disposés soit à l'intérieur soit à l'extérieur de la tige, mais dans tous les cas le deuxième 47 contourne le premier 31. A l'instar du premier 31, le deuxième contrefort 47 comprend une aile latérale 49 et une aile médiale 50 reliées chacune à un corps 51. Le contrefort 47 s'étend dans le sens de la hauteur de la tige 3, depuis une base 52 jusqu'à un sommet 53. La distance entre la base et le sommet est du même ordre de grandeur que pour le premier contrefort 31. Le deuxième moyen de serrage 48, quant à lui, comprend un lacet 60, un guide latéral 61, un guide arrière 62, et un guide médial 63. Le guide latéral 61 comprend un passant allongé solidarisé à la tige 3 par tout moyen, tel qu'une couture, un collage, ou autre. Alternativement le passant peut être intégré à la tige elle-même. Bien entendu, le guide 61 peut comprendre plusieurs passants successifs. Le guide latéral 61 s'étend à l'extérieur de la tige 3, sensiblement à hauteur du sommet 36 du premier contrefort. Le guide latéral 61 est aussi situé, dans le sens de la longueur de la chaussure 1, entre le talon 4 et la languette 14. Le guide latéral 61 est orienté de façon que le lacet 60 s'étende naturellement d'une part vers la languette et, d'autre part, vers le talon à hauteur du sommet 36 du premier contrefort 31. Par analogie avec le guide latéral 61, le guide médial 63 comprend un passant allongé solidarisé à la tige 3. Le guide 63 peut comprendre plusieurs passants successifs. Le guide médial 63 s'étend à l'extérieur de la tige 3, sensiblement à hauteur du sommet 36 du premier contrefort 31. Le guide médial 63 est aussi situé, dans le sens de la longueur de la chaussure 1, entre le talon 4 et la languette 14. Le guide médial 63 est orienté de façon que le lacet 60 s'étende naturellement d'une part vers la languette 14 et, d'autre part, vers le talon 4 à hauteur du sommet 36 du premier contrefort 31. Quant au guide arrière 62, il est solidarisé au deuxième contrefort 47. Plus précisément le guide arrière 62 est solidarisé au corps 51, entre les ailes 49, 50, au niveau du sommet 53. Au niveau signifie au sommet ou à proximité. Le guide arrière 62 présente un orifice latéral 64 et un orifice médial 65, ménagés dans l'épaisseur du contrefort 47. Les orifices 64, 65 sont espacés, pour réduire les frottements du lacet 60. Ainsi structuré le deuxième moyen de serrage 48 permet de serrer la tige 3 au niveau de l'emboîtage 30, c'est-à-dire autour de la cheville de l'utilisateur quand le pied est maintenu. Il suffit de tirer sur les extrémités libres 66, 67 du lacet 60, dans le sens des flèches F3, F4, pour réduire la longueur du lacet 60 qui contourne les contreforts 31, 47. Bien entendu, le maintien du serrage se fait par tout moyen tel qu'un nouage, un blocage par tout dispositif approprié, ou autre. La traction sur le lacet 60 provoque l'avancée du sommet 53, du corps 51 du deuxième contrefort 47, vers la pointe 5 de la chaussure 1. Etant donné que les ailes 32,33 et 49, 50 des contreforts 31, 47 s'affinent vers l'avant, les guides latéral 61 et médial 63 du lacet 60, disposés au niveau du sommet 36 donc vers le dessus des ailes 32, 33, sont plus proches de la semelle 2 que le guide arrière 62. En conséquence la traction sur le lacet 60, orientée vers l'avant et vers la semelle au niveau du guide arrière 62, provoque la plongée du sommet 53 vers la semelle 2 en même temps que l'avancée. La flexion vers l'avant du corps 51 du deuxième contrefort 47 induit la flexion vers l'avant du corps 34 du premier contrefort 31. Mais simultanément, la réduction de la longueur utile du lacet 60 entraîne la sollicitation des ailes latérale 32 et médiale 33 du premier contrefort 31 dans un sens de rapprochement l'une de l'autre. De manière globale, la traction des extrémités libres 66, 67 du lacet 60 provoque une constriction du premier contrefort 31. Ce phénomène, dû à une répartition homogène de la tension exercée par le lacet, est expliqué à l'aide des figures 5 et 6. Sur la figure 5 le lacet 60 n'est pas tendu. Dans ce cas le premier contrefort 31 occupe une position déployée, pour laquelle l'enveloppe est grande. Les entailles 45, 46 sont dans leur situation ajourée naturelle. A l'inverse sur la figure 6 le lacet 60 est tendu. Dans ce cas le premier contrefort 31 occupe une position rétractée, pour laquelle l'enveloppe est réduite. Les entailles 45, 46 sont resserrées, dans une situation contrainte. Bien entendu la doublure 37, le dessus 11 de la tige 3 et le deuxième contrefort 47 suivent simultanément les déformations réversibles du premier contrefort 31. En d'autres termes le volume de l'emboîtage est variable, et ajustable. Un volume large permet de chausser ou de déchausser facilement. Un volume réduit assure un maintien du talon avec très peu, voire pas du tout, de jeu. Avantageusement, le passage d'informations sensorielles ou d'impulsions est facilité. Des traumatismes sont évités du fait que le talon est maintenu et qu'il n'y a plus de possibilité de glissement relatif. Le confort est amélioré par la meilleure adaptation du volume du premier contrefort à la morphologie du talon. Le premier contrefort est plus rigide que le deuxième, mais il pourrait alternativement être prévu que ce soit le contraire, ou que les raideurs des deux contreforts soient similaires. Les autres formes de réalisation de l'invention vont être présentées ciaprès à l'aide des figures 7 à 10. Pour des raisons de commodité, ce sont essentiellement les différences par rapport à la première forme qui sont mises en évidence. La deuxième forme de réalisation est présentée à l'aide de la figure 7. De manière connue on retrouve une chaussure 81 avec une semelle 82, une tige 83, un talon 84, une pointe 85, un côté latéral 86 et un côté médial 87. La tige 83 présente une portion basse 90, avec un dessus 91, un quartier latéral 92, un quartier médial 93, et une languette 94. Selon l'invention la chaussure 81 comprend un moyen de serrage 100 d'un emboîtage 101. Le moyen de serrage 100 comprend un brin de lacet constricteur 102, un guide latéral 103, un guide arrière 104, et un guide médial 105. Le moyen de serrage permet de serrer l'emboîtage 101 de la chaussure 1, de manière réversible. Ce qui est particulier à la chaussure 81, c'est le moyen de serrage 110 du dessus 91. Le moyen de serrage 110 comprend un premier brin de lacet latéral 111, lequel est relié au quartier latéral 92 par une attache 112, et des premier 113, deuxième 114 et troisième 115 passants. L'attache 112 est plus proche de la pointe 85 que les passants. Le moyen de serrage 110 comprend aussi un premier brin de lacet médial 121, lequel est relié au quartier médial 93 par une attache 122 et un premier passant 123. Le moyen de serrage 110 comprend encore un deuxième brin de lacet médial 131, relié au quartier médial 93 par une attache 132 et un premier passant 133. Un premier moyen de connexion 140 relie ensemble le premier brin de lacet latéral 111 et le premier brin de lacet médial 121. Dans le même esprit, un deuxième moyen de connexion 141 relie ensemble le premier brin latéral 111 et le deuxième brin médial 131. Encore, un troisième moyen de connexion 142 relie ensemble le premier brin latéral 111 et le premier brin médial 121. Chaque moyen de connexion 140, 141, 142 permet un glissement relatif des brins 111, 121, 131. Ainsi les trois brins 111, 121, 131 forment un ensemble de mailles à périmètre variable, pour rendre plus homogène le serrage du dessus 91. Selon la deuxième forme de réalisation de l'invention, les moyens de serrage 100 de l'emboîtage 101 et 110 du dessus 91 sont associés. L'association a pour but une répartition du serrage sur l'intégralité de la tige 83. C'est pourquoi un moyen de connexion latéral 143 relie le premier brin latéral 111 au brin constricteur 102, de façon que l'un prolonge l'autre. Le moyen de connexion latéral 143 accueille aussi le deuxième brin médial 131, de façon que ce dernier puisse glisser librement à la manière d'un glissement dans un passant. Par analogie un moyen de connexion médial 144 relie le premier brin médial 121 au brin constricteur 102. Le moyen de connexion médial 144 permet un glissement du premier brin médial 121, mais est attaché de manière fixe au brin constricteur 102. Ainsi le serrage de la tige 83 se fait par traction, selon les flèches F5, F6, sur le deuxième brin médial 131 et sur le premier brin médial 121. Bien entendu, le maintien du serrage est obtenu par tout moyen connu. L'agencement particulier des brins 102, 111, 121, 131 donne une grande homogénéité de serrage. Lors du serrage de la tige, on vient en même temps emboîter le contrefort sur le talon de l'utilisateur. La troisième forme de réalisation de l'invention est présentée à l'aide des figures 8 et 9. Une chaussure 151 comprend une semelle 152, une tige 153, un talon 154, une pointe 155, un côté latéral 156 et un côté médial 157. La tige 153 comprend une portion basse 160, destinée à couvrir le pied, ainsi qu'une portion haute 161 destinée, elle, à entourer le bas de jambe. Cette chaussure 151 peut être utilisée par exemple pour la pratique du snowboard. La tige 153 comprend un habillage extérieur 162, serré de manière réversible par un premier dispositif de serrage 163. A l'intérieur de cet habillage la tige 153 comprend un chausson 164, serré de manière réversible par un deuxième dispositif de serrage 165. De manière non limitative, le deuxième dispositif de serrage 165 comprend un lacet principal 170, un dispositif de blocage 171 du lacet 170, des passants bas 172 situés dans la portion basse 160, ainsi que des passants hauts 173 situés dans la portion haute 161. Le lacet 170 chemine d'un passant à un autre, par exemple alternativement du côté latéral 156 au côté médial 157. Comme on le voit sur la figure 9, l'habillage extérieur 162 et le chausson 164 sont solidarisés respectivement à une semelle interne ou première de montage 174. Bien entendu le chausson 164 pourrait alternativement être amovible. Le moyen de solidarisation comprend par exemple une couture 175, mais il pourrait aussi comprendre de la colle ou tout moyen équivalent. La première de montage 174, l'habillage extérieur 162 et le chausson 164 sont solidarisés à la semelle de marche 152. Selon l'invention un emboîtage 180 de la tige 153 comprend un premier contrefort 181, ainsi que des moyens de variation de l'enveloppe du premier contrefort 181. Le premier contrefort 181 est logé entre le chausson 164 et l'habillage 162, pour des raisons de confort et d'esthétique. Bien entendu, il 181 pourrait être logé à l'intérieur du chausson, ou à l'extérieur de l'habillage. Les moyens de variation, quant à eux, comprennent un brin de lacet constricteur 182 et des moyens de connexion du lacet constricteur 182 au lacet principal 170. Comme le montre la figure 8, un moyen de connexion latéral 183 relie les lacets principal 170 et constricteur 182. Le moyen de connexion 183 comprend un passant latéral 184, qui glisse sur le brin de lacet principal 170, ainsi qu'une boucle 185 pour attacher le lacet constricteur 181 au passant latéral 184. Bien entendu, un montage équivalent est prévu côté médial. Le serrage du lacet principal 170 entraîne simultanément celui du lacet constricteur 182. En conséquence l'emboîtage 180 est serré de manière réversible en même temps que le chausson 164. Alternativement il pourrait être prévu un dispositif de serrage indépendant pour l'emboîtement, comme pour la première forme de réalisation. La quatrième forme de réalisation de l'invention est présentée à l'aide de la figure 10. Il s'agit simplement d'une variante de réalisation d'un premier contrefort 200. Celui-ci 200 comprend une aile latérale 201 et une aile médiale 202 qui prolongent un corps 203. Le contrefort 200 s'étend en hauteur depuis une base 204 jusqu'à un sommet 205. 2891117 9 Selon l'invention, des moyens d'affaiblissement localisés du contrefort 200 présentent une série d'entailles 211, 212, 213, 214, 215, 216 réparties à la périphérie du contrefort. Ces entailles sont par exemple au nombre de six, mais pourraient être plus ou moins nombreuses. Il pourrait également n'y avoir qu'une seule entaille. Les entailles s'étendent depuis le sommet 205 vers la base 204, sans aller jusqu'à la base. Chaque extrémité d'entaille est élargie, par exemple par une portion de cercle 217. Cela améliore la résistance mécanique, dans le sens où les amorces de rupture sont peu probables. Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques de mise en oeuvre connus de l'homme du métier. Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ciavant décrites, et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre. En particulier, le nombre de contreforts est variable. Une chaussure peut en comprendre un seul, deux, ou plus de deux. Un contrefort peut être à l'intérieur ou à l'extérieur d'une tige, ou encore logé entre différentes parties de la tige. D'autre part dans tous les cas un lacet ou un brin de lacet peut comprendre de la corde, de la ficelle, de la sangle, un maillon, du câble, du fil comprenant toute matière. Le lacet est donc un lien ou un morceau de lien au sens large | Chaussure (1) comprenant une semelle (2) et une tige (3), la tige (3) comprenant un emboîtage (30) destiné à emboîter le talon d'un utilisateur, l'emboîtage (30) comprenant un premier contrefort (31), caractérisée par le fait qu'elle comprend des moyens de variation (60, 61, 62) de l'enveloppe du premier contrefort (31), entre une position déployée, pour laquelle l'enveloppe est grande, et une position rétractée, pour laquelle l'enveloppe est réduite. | 1- Chaussure (1, 81, 151) comprenant une semelle (2, 82, 152) et une tige (3, 83, 153), la tige (3, 83, 153) comprenant un emboîtage (30, 101, 180) destiné à emboîter le talon d'un utilisateur, l'emboîtage (30, 101, 180) comprenant un premier contrefort (31, 181, 200), caractérisée par le fait qu'elle comprend des moyens de variation (45, 46, 47, 48, 60, 61, 62, 63, 100, 102, 103, 104, 105, 182) de l'enveloppe du premier contrefort (31, 181, 200), entre une position déployée, pour laquelle l'enveloppe est grande, et une position rétractée, pour laquelle l'enveloppe est réduite. 2- Chaussure (1, 81, 151) selon la 1, caractérisée par le fait que les moyens de variation (45, 46, 47, 48, 60, 61, 62, 63, 100, 102, 103, 104, 105, 182) de l'enveloppe du premier contrefort (31, 181, 200) comprennent des moyens d'affaiblissement localisés (45, 46, 211, 212, 213, 214, 215, 216) du premier contrefort, ainsi que des moyens de constriction (47, 48, 60, 61, 62, 63) du premier contrefort. 3- Chaussure (1, 81, 151) selon la 2, caractérisée par le fait que les moyens d'affaiblissement localisés (45, 46, 211, 212, 213, 214, 215, 216) présentent au moins une entaille, et par le fait que les moyens de constriction (47, 48, 60, 61, 62, 63) comprennent un moyen de serrage réversible (48, 100) de l'emboîtage (30, 101, 180), le moyen de serrage réversible (48, 100) comprenant un lacet (60, 102, 182) qui contourne le premier contrefort (31, 181, 200), ainsi qu'un guide latéral (61, 103) et un guide médial (63, 105) du lacet (60, 102, 182). 4- Chaussure (1, 81, 151) selon la 2 ou 3, caractérisée par le fait que les moyens d'affaiblissement localisés (45, 46, 211 à 216) présentent une première entaille (45) située entre une aile latérale (32) et un corps (34) du premier contrefort (31, 181, 200), et une deuxième entaille (46) située entre une aile médiale (33) et le corps (34) du premier contrefort. 5- Chaussure (1, 81, 151) selon la 2 ou 3, caractérisée par le fait que les moyens d'affaiblissement localisés (45, 46, 211, 212, 213, 214, 215, 216) présentent une série d'entailles (211, 212, 213, 214, 215, 216) réparties à la périphérie du contrefort (31, 181, 200). 6- Chaussure (1, 81, 151) selon l'une des 3 à 5, caractérisée par le fait que le moyen de serrage réversible (48, 100) comprend un guide arrière (62, 104), les guides latéral (61, 103) et médial (63, 105) étant plus proches de la semelle (2, 82, 152) que le guide arrière (62, 104). 7- Chaussure (1, 81, 151) selon l'une des 2 à 6, caractérisée par le fait que les moyens de constriction (47, 48, 60, 61, 62, 63), du premier contrefort (31, 181, 200), comprennent un deuxième contrefort (47) qui contourne le premier contrefort (31, 181, 200). 8- Chaussure (1, 81, 151) selon la 7, caractérisée par le fait que le guide arrière (62, 104) est solidarisé au deuxième contrefort (47). 9- Chaussure (81) selon l'une des 1 à 8, caractérisée par le fait qu'elle comprend un moyen de serrage (110) d'un dessus (91), le moyen de serrage (110) comprenant un premier brin de lacet latéral (111) relié au quartier latéral (92) par une attache (112) et des passants (113, 114, 115), le moyen de serrage (110) comprenant aussi un premier brin de lacet médial (121) relié au quartier médial (93) par une attache (122) et un passant (123), le moyen de serrage (110) comprenant encore un deuxième brin de lacet médial (131) relié au quartier médial (93) par une attache (132) et un passant (133), le moyen de serrage (110) comprenant un moyen de connexion (140) qui relie le premier brin de lacet latéral (111) et le premier brin de lacet médial (121), un moyen de connexion (141) qui relie le premier brin de lacet latéral (111) et le deuxième brin de lacet médial (131), et un moyen de connexion (142) qui relie le premier brin latéral (111) et le premier brin médial (121), des moyens de serrage (100) , de l'emboîtage (101), et (110), du dessus (91), étant associés. 10- Chaussure (1, 81) selon l'une des 1 à 9, caractérisée par le fait que la tige (3, 83) comprend une portion basse (10, 90). 11- Chaussure (151) selon l'une des 1 à 9, caractérisée par le fait que la tige (153) comprend une portion basse (160) et une portion haute (161). | A | A43 | A43B,A43C | A43B 23,A43B 5,A43C 1,A43C 7 | A43B 23/08,A43B 5/00,A43C 1/00,A43C 7/00,A43C 7/02 |
FR2894198 | A1 | DISPOSITIF D'ECLAIRAGE INTERIEUR ET OU SIGNALISATION POUR VEHICULE, COMPORTANT UN GUIDE DE LUMIERE. | 20,070,608 | Dispositif d'éclairage intérieur et/ou signalisation pour véhicule, comportant un guide de lumière L'invention concerne de manière générale un dispositif d'éclairage intérieur et/ou signalisation pour véhicule automobile apte à éclairer un objet prédéterminé à l'intérieur de l'habitacle du véhicule, le dispositif comprenant une source de lumière et un guide de lumière, la source de lumière et le guide de lumière étant couplés de telle manière que des rayons lumineux émis par la source de lumière sont introduits dans le guide de lumière. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif d'éclairage intérieur et/ou signalisation apte à être associé à des articles équipant l'habitacle du véhicule tels qu'un allume-cigare et un porte-gobelet. Il est bien connu dans le domaine de l'automobile d'utiliser différents modules éclairants à l'intérieur de l'habitacle d'un véhicule pour générer des éclairages et/ou des signalisations lumineuses. Ainsi, par exemple, comme montré à la Fig.1, il est connu dans l'état de la technique un allume-cigare (repère 11) muni d'une bague éclairante (repère 10). Il est également connu de prévoir un voyant lumineux (repère 12) pour signaler l'emplacement d'un cendrier (repère 13) ou éclairer l'intérieur de celui-ci. Une solution habituelle consiste à utiliser une source lumineuse telle qu'une lampe à filament pour chacun des points lumineux présents à l'intérieur de l'habitacle. L'utilisation d'un guide de lumière associé à une lampe est également connue. Dans son brevet FR-2720039, la demanderesse divulgue un ensemble allume-cigare et cendrier dans lequel une même source lumineuse est utilisée à la fois pour la bague éclairante de l'allume-cigare et pour le voyant du cendrier. Des orifices sont prévus pour autoriser une circulation des faisceaux lumineux depuis la source lumineuse jusqu'à des pièces plastiques transparentes, éventuellement colorées, qui ferment les orifices et procurent les motifs optiques voulus. La solution décrite par FR-2720039 est bien adaptée pour réaliser un voyant lumineux de taille relativement modeste et dans le voisinage de l'allume-cigare. Ainsi, par exemple, il serait envisageable de l'utiliser pour signaler avec un voyant lumineux l'emplacement d'un plateau de rangement 14 (Fig.1) ou autres situés à proximité de l'allume-cigare. Par contre, cette solution est inapplicable pour des plages éclairantes étendues ou pour éclairer des éléments relativement distants de l'allume-cigare tels que par exemple un plateau 15 (Fig.1), un range-cassettes ou range-disques CD 16, un coffre de rangement (non représenté) ou un réfrigérateur (non représenté). Par ailleurs, un inconvénient des voyants lumineux ponctuels ou quasi-ponctuels, tels que le voyant 12 représenté à la Fig.1, est que tout objet placé devant le voyant rend inopérante la fonction d'éclairage / signalisation de celui-ci. Il en est ainsi par exemple lorsqu'un gobelet est posé sur le plateau 14. Dans un tel cas, le voyant 12 est masqué par le gobelet et est dans l'incapacité de remplir sa fonction de signalisation / éclairage du cendrier 13. De plus, le voyant 12 est inefficace pour remplir une fonction d'éclairage du gobelet sur le plateau 14. Selon un premier aspect, l'invention concerne donc un dispositif d'éclairage intérieur et/ou signalisation pour véhicule automobile apte à éclairer un objet prédéterminé à l'intérieur de l'habitacle du véhicule, comprenant une source de lumière et un guide de lumière, la source de lumière et le guide de lumière étant couplés de telle manière que des rayons lumineux émis par la source de lumière sont introduits dans le guide de lumière. Conformément à l'invention, le guide de lumière a une forme apte à envelopper au moins partiellement au moins un contour prédéterminé de l'objet et comporte une pluralité d'aménagements répartis sur une longueur du guide de lumière destinés à permettre une sortie d'au moins une partie des rayons lumineux hors du guide de lumière de façon à éclairer l'objet. Selon une caractéristique particulière de l'invention, le guide de lumière a une forme apte à envelopper au moins partiellement au moins un contour de dimension maximale de l'objet. Avantageusement, lorsque le guide de lumière enveloppe totalement l'objet au niveau d'un contour de plus grande dimension, la lumière est ainsi forcée à faire le tour de celui-ci, assurant ainsi un parfait éclairement. Selon une autre caractéristique, la source de lumière est une diode électroluminescente, notamment une diode électroluminescente de type à émission latérale. Selon un autre aspect, l'invention concerne également une combinaison d'un dispositif d'éclairage intérieur et/ou signalisation pour véhicule automobile tel que décrit brièvement ci-dessus et d'un article apte à émettre des rayons lumineux et intégré dans l'équipement intérieur de l'habitacle du véhicule. Conformément à l'invention, lesdits dispositif et article partagent une même source de lumière. Selon une forme de réalisation particulière, la combinaison selon l'invention comporte le dispositif d'éclairage intérieur et/ou signalisation tel que décrit brièvement ci-dessus et un allume-cigare équipé d'une bague éclairante. Selon d'autres aspects, l'invention concerne aussi l'utilisation d'un dispositif comme décrit brièvement ci-dessus pour éclairer un récipient tel qu'un gobelet lorsque celui-ci est placé dans un porte-récipient ou porte-gobelet intégré dans l'équipement intérieur de l'habitacle du véhicule, ainsi que l'utilisation de ce dispositif pour éclairer un ou plusieurs articles intégrés dans l'équipement intérieur de l'habitacle du véhicule tels qu'un plateau, un coffre de rangement, un réfrigérateur, un range-cassettes ou un range-disques. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant au moins un dispositif et/ou une combinaison comme décrits brièvement ci-dessus. D'autres aspects et avantages de la présente l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description de formes de réalisation particulières qui vont suivre, cette description étant donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la Fig.1 montre sous la forme d'une vue de dessus une partie d'équipement intérieur, selon la technique antérieure, de l'habitacle d'un véhicule automobile, cette partie d'équipement comprenant un allume-cigare et un cendrier ; les Figs.2A et 2B sont des vues de dessus d'une combinaison allume-cigare / porte-gobelet selon l'invention, la Fig.2B représentant la combinaison à l'état éclairée telle que visible dans l'obscurité ; la Fig.3 est une vue en trois dimensions représentant de manière partielle et schématique la combinaison allume-cigare / porte-gobelet des Figs.2A et 2B ; la Fig.4 est une vue de dessus montrant notamment un guide de lumière, une source de lumière sous la forme d'une diode électroluminescente et une bague éclairante compris dans une combinaison selon l'invention ; la Fig.5 montre de manière schématique un couplage optique réalisé entre la source de lumière et le guide de lumière ; et les Figs.6A, 6B et 6C montrent d'autres couplages optiques utilisables dans des dispositifs et combinaisons selon l'invention. En référence aux Figs.2 à 5, il est maintenant décrit une forme de réalisation particulière de l'invention concernant un ensemble formé d'un allume-cigare 2 et d'un porte-gobelet 3. En référence plus particulièrement aux Figs.2A et 2B, l'ensemble allume-cigare / porte-gobelet selon l'invention est équipé, dans une partie visible depuis l'extérieur, de deux éléments 20 et 30 remplissant des fonctions optiques d'éclairage / signalisation internes. L'élément 20 fait partie de l'allume-cigare 2 et est une bague éclairante connue de l'homme du métier pour équiper ce type de dispositif. L'élément 30 fait partie du porte-gobelet 3 et remplit une fonction d'éclairage de ce dernier et du gobelet éventuellement placé dans le porte- gobelet 3. Conformément à l'invention, l'élément 30 est un guide de lumière entourant le porte-gobelet 3 comme cela est décrit plus en détail dans les paragraphes suivants. La Fig.2B montre les éléments éclairés 30 et 20 tels que vus dans l'obscurité. Le repère 31 indique des faisceaux lumineux d'éclairage sortant du guide de lumière 30. Comme cela apparaît de manière plus détaillée aux Figs.3 et 4, le guide de lumière 30 a ici globalement la forme d'un anneau dont un diamètre D correspond sensiblement à celui d'une cavité cylindrique circulaire 32 servant de compartiment pour recevoir un gobelet. Lorsque le gobelet est placé dans le porte-gobelet 3, un contour Co du gobelet est enveloppé par le guide d'onde 30. Différents montages mécaniques du guide 30 sur le compartiment 32 sont possibles. Ainsi, selon les variantes de réalisation, le guide 30 est monté par clip au sommet, à l'intérieur ou au fond du compartiment 32. Ou bien, le guide 30 est monté sur la structure du compartiment 32 et une pièce de fermeture est ensuite clippée sur le guide afin de le maintenir en place. Le guide de lumière 30 est réalisé typiquement par moulage par injection d'un matériau plastique par exemple à base de polycarbonate (PC) ou de polyméthacrylate de méthyle (PMMA). De manière classique, la propagation des faisceaux lumineux à l'intérieur du guide 30 s'établit par réflexion totale. Dans cette forme de réalisation de l'invention, une seule source lumineuse 22, telle qu'une diode électroluminescente (LED) à émission latérale ( edge-emitting LED en terminologie anglaise), est utilisée pour la bague éclairante 20 et le guide de lumière 30. Cette source lumineuse est logée dans une embase 23. L'embase 23 est fixée sur un fût 21 (Fig.3) de l'allume-cigare 2. En référence également à la Fig.5, des faisceaux lumineux FL (Fig.5) émis par la source lumineuse 22 sont introduits dans le guide de lumière 30 au niveau de deux extrémités jointives 300 et 301 du guide 30. Dans cette forme de réalisation, les extrémités 300 et 301 comportent des faces d'extrémité en biseau 300f et 301 f, respectivement, à travers lesquels les faisceaux optiques FL pénètrent dans le corps du guide 30. Les faces 300f et 301 f sont telles que leurs normales intersectent le centre C de la source lumineuse 23, de sorte que les flux lumineux entrant par les faces 300f et 301f arrivent en réflexion totale sur la face d'enveloppe cylindrique 300 du corps du guide 30. Bien entendu, tout en restant dans la portée de la présente invention, d'autres couplages optiques, connus de l'homme du métier, sont tout à fait possibles entre la source lumineuse et le guide de lumière et sont au libre choix du concepteur selon les applications envisagées. Les Figs.6A, 6B et 6C montrent, à titre d'exemple, d'autres couplages optiques possibles entre des sources lumineuses 23', 23" et 23û et des guides de lumière 30', 30" et 30"', notamment des solutions de couplage opérant comme des collecteurs optiques et adaptées à des sources lumineuses de type diode électroluminescente (LED). Des collecteurs optiques de type Fresnel ou parabolique peuvent être utilisés dans certaines applications de la présente invention. En référence de nouveau à la Fig.4, différents aménagements de sortie de lumière 303 sont prévus à des endroits choisis du guide de lumière 30. Les aménagements 303 sont répartis le long du guide 30 selon l'éclairage et/ou les effets optiques de style qui sont recherchés par le concepteur. Les aménagements de sortie de lumière 303 peuvent prendre la forme de zones dépolies, de prismes, d'éléments de micro-optique et autres analogues. Dans certaines variantes de réalisation, les faisceaux lumineux FL pourront être introduits dans le guide 30 par une seule extrémité de celui-ci. Il est clair en effet pour l'homme du métier que la présente invention offre des formes de réalisation extrêmement variées et en aucun cas limitées à un guide de lumière en anneau avec un corps de matière cylindrique et circulaire tel que celui décrit ici de manière plus particulière. Ainsi, la ligne courbe 302' à la Fig.6A signale de manière schématique un guide de lumière 30' ayant une section prédéterminée non circulaire. Pour le guide de lumière 30 de section circulaire, correspondant à la forme de réalisation particulière des Figs.2 à 5, les essais réalisés par l'entité inventive ont fait apparaître un optimum coût / performances pour un guide de lumière 30 avec une section de 5 mm de diamètre | Le dispositif selon l'invention est apte à éclairer un objet prédéterminé à l'intérieur de l'habitacle du véhicule. Le dispositif comprend une source de lumière (22) et un guide de lumière (30), la source et le guide étant couplés de telle manière que des rayons lumineux émis par la source sont introduits dans le guide de lumière. Conformément à l'invention, le guide de lumière (30) a une forme apte à envelopper au moins partiellement au moins un contour prédéterminé de l'objet et comporte une pluralité d'aménagements (303) répartis sur une longueur du guide et destinés à permettre une sortie d'au moins une partie des rayons lumineux hors du guide, de façon à éclairer l'objet prédéterminé. Avantageusement, le dispositif selon l'invention est intégré dans un ensemble allume-cigare / porte-gobelet. | 1. Dispositif d'éclairage intérieur et/ou signalisation pour véhicule automobile apte à éclairer un objet prédéterminé à l'intérieur de l'habitacle dudit véhicule, comprenant une source de lumière (22) et un guide de lumière (30), ladite source de lumière (22) et ledit guide de lumière (30) étant couplés de telle manière que des rayons lumineux (FL) émis par ladite source de lumière (22) sont introduits dans ledit guide de lumière (22), caractérisé en ce que ledit guide de lumière (30) à une forme apte à envelopper au moins partiellement au moins un contour prédéterminé dudit objet prédéterminé (32) et comporte une pluralité d'aménagements (303) répartis sur une longueur dudit guide de lumière (30) destinés à permettre une sortie d'au moins une partie desdits rayons lumineux (FL) hors dudit guide de lumière (30) de façon à éclairer ledit objet prédéterminé (32). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit guide de lumière (30) a une forme apte à envelopper au moins partiellement au moins un contour (Co) de dimension maximale dudit objet prédéterminé (22). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite source de lumière (22) est une diode électroluminescente, notamment une diode électroluminescente de type à émission latérale. 25 4. Combinaison d'un dispositif (30, 22) selon l'une quelconque des 1 à 3 et d'un article (2) apte à émettre des rayons lumineux et intégré dans l'équipement intérieur de l'habitacle du véhicule, caractérisée en ce que lesdits dispositif et article partagent une même source de lumière (22). 30 5. Combinaison selon la 4, caractérisé en ce que ledit article est un allume-cigare (2) équipé d'une bague éclairante (20). 6. Combinaison selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que ladite source de lumière (22) est une diode électroluminescente notamment une diode électroluminescente de type à émission latérale. 7. Utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, ledit dispositif étant apte à faire partie d'une combinaison selon l'une quelconque des 4 à 6, pour éclairer un récipient tel qu'un gobelet lorsque celui-ci est placé dans un porte-récipient ou porte-gobelet (3) intégré dans l'équipement intérieur de l'habitacle du véhicule. 8. Utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, ledit dispositif étant apte à faire partie d'une combinaison selon l'une quelconque des 4 à 6, pour éclairer un ou plusieurs articles intégrés dans l'équipement intérieur de l'habitacle du véhicule, lesdits un ou plusieurs articles comprenant un plateau et/ou un coffre de rangement et/ou un réfrigérateur et/ou un range-cassettes ou range-disques. 9. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend à l'intérieur de son habitacle au moins un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3. 10. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend à l'intérieur de son habitacle au moins une combinaison selon l'une quelconque des 4 à 6.30 | B,F | B60,F21 | B60Q,B60N,F21V,F21W,F21Y | B60Q 3,B60N 3,F21V 8,F21W 106,F21W 107,F21Y 101 | B60Q 3/02,B60N 3/10,B60N 3/14,F21V 8/00,F21W 106/00,F21W 107/10,F21Y 101/02 |
FR2902232 | A1 | COMMUTATEUR POUR DISPOSITIF DE DERIVATION D'UN COMPOSANT ELECTRIQUE | 20,071,214 | 10 La présente invention concerne un dispositif de dérivation d'un composant électrique et plus particulièrement un dispositif de dérivation activé thermiquement à l'aide d'un courant de commande. Elle trouve plus particulièrement son application dans l'isolement et 15 la mise en court-circuit d'un élément de batterie devenu défectueux. La protection contre ce type d'incident a fait l'objet de nombreuses études en particulier pour les batteries difficilement accessibles telles que celles embarquées dans les engins spatiaux. 20 En effet lorsqu'un élément de batterie devient défectueux il est impératif de l'isoler afin qu'il n'endommage pas le fonctionnement des éléments sains de la batterie qui peuvent alors poursuivre leur action et continuer à fournir une tension au circuit que la batterie a 25 en charge d'alimenter. Les dispositifs de dérivation appelés aussi by-pass de batterie sont généralement constitués d'un actionneur, d'un déclencheur et d'un commutateur logés dans un boîtier. 30 Chacun de ces trois composants possède une fonction propre. C'est ainsi que l'actionneur est un organe mécanique qui doit assurer la translation, entre deux positions, d'un organe de commande appelé arbre ou plongeur. Le déclencheur est un organe constitué d'un matériau fusible qui, lorsqu'il est soumis à un courant électrique de commande produisant ainsi une élévation de température, fond ou se rompt afin de libérer l'actionneur. Le commutateur est un organe assurant, dans chacune de ses deux positions, la continuité électrique entre deux des trois terminaux portés par le boîtier et reliés aux bornes du circuit de l'élément de batterie. A l'une de ses extrémités l'arbre comporte généralement une bride qui sert de butée à un ressort disposé dans l'espace défini entre l'arbre et la paroi interne du boîtier. Cet espace comporte un épaulement circulaire pratiqué sur la surface interne du boîtier de façon à emprisonner le ressort entre la bride de l'arbre et l'épaulement circulaire. Le ressort est ainsi maintenu en compression tant que l'arbre est retenu en position armée par le déclencheur, c'est-à-dire lorsque l'arbre maintient le commutateur dans la position de fonctionnement normal et que la continuité électrique est assurée entre deux premiers terminaux. En cas de disfonctionnement d'un élément de batterie, le déclencheur est alors actionné et libère de ce fait l'arbre. Celui-ci est alors déplacé en translation de sa position armée vers la position libérée sous la pression du ressort. Cette position libérée par le déclencheur permet à l'arbre d'amener le commutateur dans la position d'isolement de l'élément de batterie défaillant en assurant la continuité électrique entre un premier et un second terminal.30 Des déclencheurs utilisant un matériau fusible qui fond ou se rompt sur élévation de la température du matériau par passage d'un courant électrique sont bien connus. Ce principe est décrit dans le brevet U.S. 3,388,933 qui concerne un déclencheur comportant un lien fusible maintenant des demi coquilles séparables pour le maintien et la libération de cerclage de fixation d'objets volumineux. Une application de ce principe est particulièrement divulguée dans le brevet US 3,924,688 qui décrit la libération d'un arbre d'actionneur maintenu par deux demi coquilles bloquées en contact par l'intermédiaire d'une bobine de fil sous contrainte dont la détente est commandée par la fusion d'un lien. La détente de la bobine permet la séparation des deux demi coquilles et ainsi la libération de l'arbre. Un perfectionnement à ce principe est divulgué par le brevet US 5,471,888 qui décrit une réalisation comportant deux demi coquilles 20 et un isolateur sur lequel est placé le lien fusible. La technologie des actionneurs permettant l'isolement d'un élément de batterie dès que ce dernier présente une anomalie par séparation physique de deux parties d'un ensemble grâce à la fusion 25 d'un lien réagissant sur un seuil électrique est aussi bien connue. Le brevet US 5,362,576 concerne un plongeur conducteur situé entre deux terminaux constituant les extrémités d'un cylindre isolant. Un terminal de sortie est relié à l'élément de batterie. En 30 fonctionnement normal le plongeur est maintenu en contact électrique avec le terminal par l'intermédiaire d'un lien fusible. Le courant circule alors entre les terminaux par le plongeur qui comporte de plus des contacts périphériques sous la forme de manchons métalliques. Lors du dépassement d'un seuil électrique correspondant à une augmentation de la résistance interne de l'élément de batterie, le lien thermique s'affaiblit, fond et se rompt. Le plongeur est alors propulsé par le relâchement de contrainte du ressort est après avoir rompu la continuité électrique entre les premiers terminaux, assure une dérivation du courant en connectant les terminaux premier et second. Le brevet US 5,438,173 concerne un dispositif de contournement de batterie comportant un équipage mobile composé d'une base, d'un ressort de compression, d'un élément comportant des bras effaçables qui maintiennent un piston plongeur. Le piston plongeur est équipé de moyens de libération intervenant lors d'une défaillance, par effacement des bras, libérant ainsi l'équipage mobile et permettant d'établir un circuit électrique de contournement. Le brevet US 6,249,063 divulgue un demi arbre conducteur portant des contacts toroïdaux, lié mécaniquement à un demi arbre isolant, assurant la continuité électrique entre des terminaux, le plongeur, lié mécaniquement au demi arbre isolant, est maintenu par deux demi coquilles, maintenues elle-même en contact par l'intermédiaire d'une bobine de fil sous contrainte, cette contrainte étant libérée lorsqu'une liaison fusible est détruite sur un seuil électrique. Toutes les réalisations décrites dans l'art antérieur mettent en oeuvre un nombre de pièces relativement élevé qui risquent de se séparer lors de leur utilisation dans des environnements sévères, qui sont coûteuses lors des opérations d'assemblage et qui ne peuvent pas être utilisées indifféremment dans l'ensemble des modèles demandés par les clients. De plus ce nombre de pièces élevés ne permet ni le montage facile, ni la maintenance, ni la réparation aisée des dispositifs montés sur site. Il existe donc un besoin de définir un dispositif modulaire de contournement de composant électrique présentant une grande souplesse d'utilisation pour l'adaptation, le montage et le remplacement des différents composants. Un tel dispositif doit être modulaire et doit de plus permettre une sécurité absolue pour éviter, lors du montage et de l'assemblage dans les ateliers, tout risque de déclenchement intempestif. Enfin, en cas de déclenchement intempestif, ce dispositif doit permettre un repositionnement des composants sans démontage complet. Le but de la présente invention est de permettre l'adaptation, le montage, la fixation et le remplacement aisés des différents types de commutateurs sur l'extrémité concernée des arbres plongeurs. C'est pourquoi la présente invention concerne un dispositif modulaire de dérivation d'un composant électrique comportant un boîtier possédant des moyens d'obturation amovibles et équipé de terminaux conducteurs dont une extrémité est reliée à l'une des bornes du circuit du composant électrique, l'autre extrémité est fixée sur la paroi du boîtier, débouche à l'intérieur du boîtier et constitue un plot de contact; un actionneur assurant la translation, entre deux positions, d'un organe de commande constitué d'un arbre plongeur et comportant un ressort disposé dans l'espace défini entre l'arbre plongeur et la paroi interne du boîtier; un déclencheur comportant un dispositif de retenue de l'arbre plongeur maintenu par un matériau fusible; un commutateur comportant une zone de contact assurant la continuité électrique entre deux plots de contact des terminaux portés par le boîtier, dispositif de dérivation dans lequel l'arbre plongeur de l'actionneur est un arbre monobloc. Conformément à l'invention, l'arbre plongeur comporte, à l'une de ses extrémités, une partie cylindrique en forme de broche. Selon l'invention la broche est pourvue d'un partie filetée. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, l'arbre plongeur est en matériau conducteur ; et selon une variante, l'arbre plongeur est en matériau isolant. 15 Selon un mode préférentiel de réalisation, le commutateur est équipé d'une chemise qui lorsqu'elle est conductrice assure la continuité électrique entre les plots selon la position de l'arbre plongeur. 20 Selon ce mode, une entretoise et une cale isolantes assurent le positionnement et le blocage de la chemise conductrice. Selon un premier mode de réalisation les plots de contact sont équipés de contacts métalliques circulaires en bande faisant saillie 25 dans l'espace du boîtier. Selon un second mode de réalisation, la chemise conductrice comporte des évidements pour le positionnement de contacts métalliques circulaires en bande faisant saillie dans l'espace du 30 boîtier. 10 Selon un troisième mode de réalisation, la chemise se présente sous la forme d'un logement de réception de clavettes en matériau conducteur assurant la continuité électrique entre les plots selon la position de l'arbre plongeur. Selon ce mode, les clavettes sont maintenues en place à l'aide d'un jonc et maintenues en compression à l'aide de ressorts positionnés dans le logement et agissant sur les clavettes. En variante, le ressort est individuel, rapporté ou intégré. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante et des dessins qui lui sont annexés dans lesquels, La figure 1 représente une vue en coupe d'une réalisation du 15 dispositif de dérivation conforme à l'invention Les figures 2a et 2b représentent une vue en coupe d'un élément déclencheur selon une première réalisation 20 Les figures 3a et 3b représentent une vue en coupe d'un élément déclencheur selon une seconde réalisation ; La figure 4 représente une vue en coupe d'un élément déclencheur selon une troisième réalisation ; La figure 5 représente une vue en coupe d'un élément commutateur selon une première réalisation ; La figure 6 représente une vue en coupe d'un élément 30 commutateur selon une seconde réalisation ; 10 25 Les figures 7a, 7b représentent une vue en coupe d'un élément commutateur selon une troisième réalisation. Le dispositif de dérivation ou by-pass 1 comporte un boîtier cylindrique 2 en matière isolante pourvu à ses extrémités de moyens d'obturation 3, 4 amovibles fixés à la paroi cylindrique à l'aide de goujons 5. Des terminaux Ti, T3 traversent la paroi du boîtier 2. On notera que T2 n'est pas représenté sur la figure 1. Ces terminaux, assurant l'alimentation pour Tl et T2 et la fonction de dérivation pour les terminaux T2 et T3, sont raccordés par leur extrémité située à l'extérieur du boîtier aux bornes du circuit de l'élément de batterie non représenté. L'extrémité annulaire de chaque terminal Tl, T2, T3 située à l'intérieur du boîtier 2 définit un plot de contact P1, P2, P3 dont le rôle sera décrit ci-après. Le boîtier 2 comporte sur sa surface intérieure 6 deux épaulements 7 et 8 qui correspondent au changement de diamètre entre les sections internes Dl, D2 du boîtier 2. Le boîtier 2 est prévu pour recevoir les trois éléments constituant le by-pass à savoir un actionneur 9, un déclencheur 10, un commutateur 11 qui permettent d'isoler, à l'aide d'un courant de commande, un élément de batterie devenu défectueux en assurant ainsi le bon fonctionnement des cellules restantes de la batterie. Chacun de ces trois éléments possède une fonction propre. L'actionneur 9 est un organe mécanique qui doit assurer la translation, entre deux positions, d'un organe de commande appelé arbre plongeur 12. Le déclencheur 10 est un organe constitué d'un matériau fusible qui, lorsqu'il est soumis à un courant électrique de commande produisant une élévation de température, fond ou se rompt afin de libérer l'actionneur 9. Le commutateur 11 est un organe assurant, dans chacune de ses deux positions, la continuité électrique entre deux des trois terminaux Ti, T2, T3 reliés aux bornes du circuit de l'élément de batterie. Selon la réalisation représentée à la figure 1, le by-pass comprend le boîtier 2 en matière isolante à l'intérieur duquel est positionné et guidé l'arbre plongeur 12, pouvant se déplacer en translation, en matériau conducteur de l'électricité Il est bien évident que selon la conception du modèle demandé par le client, l'arbre plongeur peut être en matériau isolant. Dans les deux cas l'arbre plongeur 12 est un arbre monobloc. L'arbre plongeur 12 comporte, à son extrémité contiguë à la partie du boîtier recevant l'actionneur 10, une partie cylindrique en forme de fût 13 pourvue d'un alésage central définissant un logement 14. L'extrémité ouverte du logement 14 est pourvue d'un collet définissant une bride 15 orientée vers l'extérieur du logement. L'arbre plongeur 12 comporte, à l'extrémité contiguë à la partie du boîtier recevant le commutateur 11, une partie cylindrique en forme de broche 16. L'arbre plongeur comporte à sa partie médiane un épaulement 17 défini par la différence des diamètres respectifs des parties cylindriques de la broche 16 et du fût 13, cet épaulement constituant une butée de fin de course pour les moyens de positionnement et de blocage des pièces du commutateur 11. La broche 16 est pourvue de même sur sa surface extérieure d'un filetage 18 permettant le changement et la fixation aisés des pièces du commutateur. L'extrémité ouverte du logement 14 permet le changement et la fixation aisés des pièces équipant le déclencheur 10 grâce à son alésage central. Ces pièces se composent généralement d'un adaptateur 20 tel qu'un bouchon en matériau isolant ou non qui vient en appui sur la bride 15 du logement et qui assure par friction le maintien des pièces du déclencheur à l'intérieur du logement. En variante le logement comporte un filetage 19 permettant le changement et la fixation des pièces grâce à un boulon qui assure le vissage complet de l'adaptateur dans le filetage 19. De façon à assurer la translation de l'arbre plongeur 12 entre une position armée, c'est-à-dire lorsque l'arbre plongeur est maintenu par le déclencheur 10 en fonctionnement normal et que les plots Pl et P2 sont connectés, un ressort 21 est disposé de façon coaxiale sur la surface externe de la partie cylindrique du fût 13. Ce ressort 21 est maintenu en compression dans l'espace D2, défini entre la surface extérieure de l'arbre et la paroi interne 6 du boîtier, entre la bride 15 du fût de l'arbre plongeur et l'épaulement circulaire 8 pratiqué sur la surface interne du boîtier. Lors de la mise en fonction du déclencheur 10, c'est à dire sur fonctionnement anormal d'un élément de batterie, la détente du ressort 21 déplace l'arbre plongeur en translation dans l'espace Dl où sont positionnées les pièces du déclencheur et les plots P2 et P3 sont alors connectés. Les figures 2a et 2b représentent un premier mode de réalisation du déclencheur 10 dans lequel un boulon est vissé dans le filetage 19 du logement 14. Ce boulon comporte une collerette qui fait office de bride 15 et est pourvu dans son axe central d'un filetage 22 recevant en appui une vis 23 générant ainsi un couple de rotation. Le boulon est bloqué en rotation dans une rainure pratiquée sur la paroi interne du boîtier dans laquelle il coulisse. La vis 23 comporte une partie cylindrique 24 dans laquelle des rainures 25 sont usinées et présentent un profil de came, visible sur la figure 2b, dans lesquelles viennent en appui des taquets 26 maintenant la vis 23 bloquée en rotation. Les taquets 26 sont montés dans une bobine 27 et sont 10 maintenus en position de blocage par un fil de retenue 28 accroché d'un coté sur la bobine et de l'autre coté au fil fusible ou lien 29. Lorsqu'un courant électrique sur dépassement d'un seuil alimente le lien fusible 29, celui-ci fond, libère le fil de retenue 28 15 qui se déroule et permet l'écartement des taquets 26 par glissement latéral grâce à au couple de rotation généré par la vis 23 et le filetage 22 du boulon et au profil de came de la surface d'appui 25 avec l'extrémité des taquets 26. 20 Selon cet exemple, les taquets 26 sont au nombre de deux et sont montés en opposition. Cependant, suivant le dimensionnement de l'application, l'emploi d'un seul taquet ou de plusieurs taquets est possible. 25 En variante la liaison vis boulon peut être situe à l'intérieur de la partie cylindrique 24, la vis étant alors solidaire de l'arbre plongeur ou d'une pièce isolante en bout d'arbre. Il faut aussi noter que dans le cas d'un arbre en matériau conducteur il est nécessaire d'isoler la liaison déclencheur/arbre afin d'empêcher le potentiel des terminaux du commutateur d'interférer avec le potentiel du fil fusible du déclencheur. Les figures 3a et 3b représentent un second mode de réalisation du déclencheur 10 dans lequel l'adaptateur 20 est emboîté dans l'alésage central du logement 14. L'adaptateur 20 en matériau isolant comporte une collerette 30 isolante qui vient en appui et recouvre la bride 15 et, outre l'isolation, assure le guidage de l'arbre plongeur 12 lors de son déplacement dans l'espace D 1. L'adaptateur 20 comporte, à l'opposé de sa partie emmanchée, un plot 31 sur lequel est fixé une broche métallique 32 de forme ogivale ou conique. La broche métallique est en appui sur des taquets 26 au nombre de trois dans cet exemple tel qu'on peut le voir sur la figure 3b. Comme dans la réalisation précédente les taquets 26 sont guidés dans une bobine 27 et sont maintenus en position par un fil de retenue 28 accroché d'un coté sur la bobine et de l'autre coté au lien fusible 29. Selon cet exemple, les taquets 26 sont au nombre de trois et sont montés en opposition. Cependant, suivant le dimensionnement de l'application, l'emploi d'un seul taquet ou de plusieurs taquets est possible en combinaison avec une broche métallique chanfreinée. Lorsqu'un courant électrique sur dépassement d'un seuil alimente le lien fusible 29, celui-ci fond, libère le fil de retenue 28 qui se déroule et permet l'écartement des taquets 26 par glissement latéral entre les joues de la bobine grâce à la forme de l'appui entre la broche métallique 32 et la partie intérieure chanfreinée des taquets 26, la broche métallique 32 se déplaçant alors dans l'espace D4 pratiqué dans la pièce d'extrémité du déclencheur 10. La figure 4 représente une variante de la réalisation montrée en figure 3. Le principe est identique à l'exception du mode de fonctionnement des taquets 26. Comme dans la réalisation précédente, la broche métallique est en appui sur des taquets 26 mais contrairement aux exemples précédents les taquets 26 ne sont pas guidés dans la bobine 27 lorsqu'ils sont écartés. En effet les taquets 26 possèdent un bras 33 ayant une arête à son extrémité, prenant appui sur dans gorge 34 pratiquée dans la pièce d'extrémité du déclencheur 10. Comme dans l'exemple précédent les taquets sont maintenus en position par un fil de retenue 28 accroché d'un coté sur la bobine et de l'autre coté à un lien fusible 29. De même, selon cet exemple, les taquets 26 au nombre de trois sont montés en opposition. Cependant, suivant le dimensionnement de l'application, l'emploi d'un seul taquet ou de plusieurs taquets est possible en combinaison avec une broche métallique chanfreinée. Lorsqu'un courant électrique sur dépassement d'un seuil alimente le lien fusible 29, celui-ci fond, libère le fil de retenue 28 qui se déroule et permet l'écartement des taquets 26 par pivotement, comme indiqué par la flèche F, grâce à la forme de l'appui entre la broche métallique 32 et la partie intérieure chanfreinée des taquets 26. La broche métallique 32 se déplace alors dans l'espace D4 pratiqué dans la pièce d'extrémité du déclencheur 10. La figure 5 représente un premier mode de réalisation du commutateur 11. Sur la surface des plots P1-P3 logés dans des évidements 35 pratiqués sur la surface interne 6 du boîtier en matière isolante 2 sont fixés des contacts métalliques 36 circulaires en bande du type de ceux fabriqués par la société Multi-Contact AG. Ces contacts sont montés en saillie et débouchent dans l'espace D3 du boîtier dans lequel la broche 16 de l'arbre plongeur 12 se déplace en translation. Le commutateur 11 est de plus équipé d'un chemise 37 dont la fixation s'effectue par vissage sur la partie filetée 18 de la broche 16 de l'arbre plongeur 12. Une entretoise 38 de positionnement final et de blocage de la chemise est logée entre la première extrémité de la chemise 37 et le chanfrein 17 de l'arbre. Une cale 39 est située entre la seconde extrémité de la chemise 37 et la pièce d'obturation amovible 3 du boîtier. Lorsque la chemise 37 est conductrice, l'entretoise 38 ainsi que la cale 39 sont en matériau isolant afin de parfaire l'isolation de la chemise conductrice 37 par rapport au plot voisin Pl et à la pièce d'obturation 3. Il est évident que la chemise 37 peut être fixée par toute autre opération qu'un vissage, à l'aide de clips par exemple, dans la 20 mesure ou cette opération permet son remplacement ultérieur. En fonctionnement normal, c'est-à-dire lorsque l'arbre plongeur est retenu en position armé par le déclencheur, le circuit d'alimentation s'effectue par la connexion de la chemise 37 et des 25 contacts 36 équipant les plots P1 et P2 assurant ainsi la continuité électrique du circuit. En cas d'incident sur l'élément de batterie le déclencheur 10 libère l'arbre plongeur 12 qui sous l'action de détente du ressort 21, est entraîné en translation permettant ainsi à la chemise conductrice 37 d'établir la connexion entre les contacts 36 équipant les plots P2 et P3 assurant de ce fait la continuité électrique du circuit de dérivation. La figure 6 représente un second mode de réalisation dans lequel deux contacts métalliques 36 circulaires sont positionnés chacun dans un évidement 40 pratiqué à la surface extérieure de la chemise conductrice 37. Comme dans l'exemple précédent les contacts sont montés en saillie et débouchent dans l'espace D3 du boîtier dans lequel la broche 16 se déplace en translation. En fonctionnement normal, c'est-à-dire lorsque l'arbre plongeur est retenu en position armé par le déclencheur, le circuit d'alimentation s'effectue par la connexion de la chemise 37 portant les contacts 36 et les plots P1 et P2. En cas d'incident sur l'élément de batterie le déclencheur 10 libère l'arbre plongeur 12 qui sous l'action de détente du ressort 21, est entraîné en translation permettant ainsi à la chemise conductrice 37 d'établir la connexion entre les contacts 36 portés par la chemise et les plots P2 et P3 assurant ainsi la dérivation. Selon une variante de réalisation la largeur et l'espacement des plots P1, P2, P3 en vis-à-vis de la chemise conductrice 37 sont dimensionnés afin de permettre soit un isolement soit une mise en court circuit des trois plots durant la commutation. Les figures 7a et 7b représentent un troisième mode de réalisation dans lequel la broche 16 reçoit sur sa partie terminale filetée 18 une chemise se présentant sous la forme d'un logement 41 qui est bloqué entre l'entretoise 38 entourant la broche 16 et la cale 39, permettant le positionnement de clavettes 42 en matériau conducteur disposées concentriquement dans le logement 41 tel que montré sur la figure 7b. Les clavettes sont maintenues en place à l'aide d'un jonc 43 et peuvent être maintenues en compression lors du fonctionnement à l'aide de ressorts 44 circulaires positionnés dans le logement 41 et agissant sur les clavettes 42. Comme dans l'exemple précédent l'ensemble des clavettes assure la continuité électrique par connexion des plots P1, P2, P3 selon la position de l'arbre plongeur. Selon une première variante de ce troisième mode de réalisation, les clavettes 42 sont chacune maintenues en compression à l'aide d'un ressort individuel rapporté et positionné dans le logement 41. Selon une seconde variante de ce troisième mode de réalisation, les clavettes 42 sont en bronze béryllium et sont pourvues d'un bras ressort intégré maintenant chaque clavette ainsi équipée en compression à l'aide de ce ressort individuel se positionnant lors du montage de la clavette dans le logement 41. L'invention ne se limite pas aux caractéristiques des dispositifs décrits. Elle englobe au contraire tout dispositif permettant le montage, le démontage, le remplacement des éléments constituant un dispositif modulaire de dérivation d'un composant électrique.25 | L'invention concerne un dispositif dérivation d'un composant électrique comportant un boîtier (2) possédant des moyens d'obturation amovibles (3, 4) et équipé de terminaux conducteurs (T1-T3) dont une extrémité est reliée à l'une des bornes du circuit du composant électrique, l'autre extrémité, étant fixée sur la paroi du boîtier, débouchant à l'intérieur du boîtier et constituant un plot de contact (P1, P2, P3); un actionneur (9) assurant la translation, entre deux positions, d'un organe de commande constitué d'un arbre plongeur (12) et comportant un ressort (21) disposé dans l'espace (D2) défini entre l'arbre plongeur (12) et la paroi interne (6) du boîtier; un commutateur (11) comportant une zone de contact assurant la continuité électrique entre deux plots de contact des terminaux portés par le boîtier. L'invention trouve plus particulièrement son application dans l'isolement et la mise en court-circuit d'un élément de batterie devenu défectueux. | 1. Dispositif modulaire de dérivation d'un composant électrique comportant un boîtier (2) possédant des moyens d'obturation amovibles (3, 4) et équipé de terminaux conducteurs (Tl, T2, T3) dont une extrémité est reliée à l'une des bornes du circuit du composant électrique, l'autre extrémité, étant fixée sur la paroi du boîtier, débouchant à l'intérieur du boîtier et constituant un plot de contact (P1, P2, P3); un actionneur (9) assurant la translation, entre deux positions, d'un organe de commande constitué d'un arbre plongeur (12) et comportant un ressort (21) disposé dans l'espace (D2) défini entre l'arbre plongeur (12) et la paroi interne (6) du boîtier; un déclencheur (10) comportant un dispositif de retenue de l'arbre plongeur maintenu par un matériau fusible; un commutateur (11) comportant une zone de contact assurant la continuité électrique entre deux plots de contact des terminaux portés par le boîtier, caractérisé en ce que l'arbre plongeur (12) de l'actionneur (9) est un arbre monobloc, muni d'un épaulement (17), qui comporte à l'une de ses extrémités une partie cylindrique en forme de broche (16) permettant le changement et la fixation aisés du commutateur (11). 2. Dispositif modulaire de dérivation selon la 1 caractérisé en ce que le commutateur (11) comporte une chemise (37) maintenue par vissage dans le filetage (18) de la broche (16). 3. Dispositif modulaire de dérivation selon les 1 et 2, caractérisé en ce que la chemise (37) est conductrice et assure la continuité électrique entre les plots de contact (P1, P2, P3) selon la position de l'arbre plongeur (12). 4. Dispositif modulaire de dérivation selon les 1 à 3, caractérisé en ce qu'une entretoise (38) et une cale (39) isolantes assurent le positionnement et le blocage de la chemise conductrice (37). 5. Dispositif modulaire de dérivation selon la 1, caractérisé en ce que les plots (P1-P3) sont équipés de contacts métalliques (36) circulaires en bande faisant saillie dans l'espace (D3) du boîtier (2). 6. Dispositif modulaire de dérivation selon les 1 à 3, caractérisé en ce que la chemise conductrice (37) comporte des évidements (40) pour le positionnement de contacts métalliques (36) circulaires en bande faisant saillie dans l'espace (D3) du boîtier (2). 7. Dispositif modulaire de dérivation selon la 1, caractérisé en ce que la chemise (37) se présente sous la forme d'un logement (41) de réception de clavettes (42) en matériau conducteur. 8. Dispositif modulaire de dérivation selon la 7, caractérisé en ce que les clavettes (42) sont maintenues en place à l'aide d'un jonc (43). 9. Dispositif modulaire de dérivation selon la 7, caractérisé en ce que les clavettes (42) sont maintenues en compression à l'aide de ressorts (44) positionnés dans le logement (41) et agissant sur les clavettes (42). 10. Dispositif modulaire de dérivation selon la 7, caractérisé en ce que les clavettes (42) sont chacune maintenues en compression à l'aide de ressorts individuels rapportés positionnés dans le logement (41). 11. Dispositif modulaire de dérivation selon la 7, caractérisé en ce que les clavettes (42) sont chacune maintenues en compression à l'aide d'un ressort individuel intégré se positionnant dans le logement (41). | H | H01,H02 | H01H,H02H | H01H 71,H01H 79,H02H 7 | H01H 71/20,H01H 79/00,H02H 7/18 |
FR2895996 | A1 | DISPOSITIF MOBILE TRACTE OU AUTOTRACTE POUR LA DISTRIBUTION DE PRODUITS SUR LE SOL | 20,070,713 | L'invention concerne le domaine de la conception et de la réalisation des dispositifs utilisés notamment, mais non exclusivement, dans les travaux publics pour 5 distribuer sur un sol des produits qui peuvent être des produits de revêtement ou de traitement du sol en question. De tels dispositifs mobiles se présentent dans l'art antérieur sous forme destinée à être tractée ou sous forme autotractée. On connaît ainsi dans l'état de la technique des dispositifs d'épandage de produits 10 pulvérulents sur le sol. De tels produits pulvérulents sont notamment destinés à former des liants tels que par exemple de la chaux ou du ciment. De tels dispositifs d'épandage comprennent des moyens de stockage du produit pulvérulent à épandre prévus sur un châssis et des moyens d'épandage proprement dit du produit stocké dans les moyens de stockage selon lesquels le produit pulvérulent est 15 distribuer au sol généralement par gravité. Les produits épandus grâce à tels dispositifs se présentent sous forme de produits secs, de granulométrie plus ou moins élevée. Il est toutefois parfois nécessaire de distribuer au sol un produit qui ne se présente pas sous forme pulvérulente, mais sous forme d'une composition pâteuse constituée à 20 partir d'un liquide et d'un produit pulvérulent. Une telle composition pourra par exemple être constituée de chaux, de ciment, d'additifs chimiques et d'eau. Les caractéristiques physico-chimiques et notamment rhéologiques de telles compositions rendent impossible leur distribution au sol par des épandeuses classiques telles que décrites ci-dessus. 25 En effet, de telles compositions pâteuses ne peuvent être distribuées par gravité sur le sol et doivent être pompées. On connaît, dans l'état de la technique, des dispositifs permettant la distribution de telles compositions pâteuses incluant un mélangeur dans lequel le produit pulvérulent et l'eau sont mélangés pour former la composition pâteuse en question et des moyens d'injection de la composition pâteuse ainsi réalisée au sol, 30 lesdits moyens d'injection incluant des moyens de pompage. Les chantiers nécessitant souvent l'épandage de liant d'une part et la distribution de compositions pâteuses d'autre part, il est donc nécessaire de recourir à deux types de dispositif distincts, à savoir des épandeuses d'une part, et des mélangeurs-injecteurs d'autre part. Le recours à des dispositifs distincts pour procéder à ces différentes opérations implique plusieurs inconvénients. En premier lieu, il est nécessaire d'acheminer sur les chantiers ces deux types de dispositifs, ce qui complexifie le déroulement de celui-ci. En second lieu, la nécessité de recourir à des dispositifs distincts entraîne un coût 10 élevé d'équipement. En troisième lieu, il peut être nécessaire d'évacuer du chantier le dispositif d'épandage pour mettre en oeuvre le dispositif de malaxage/injection, et vice versa. L'objectif principal de la présente invention est de proposer un nouveau dispositif pour la distribution de produits au sol, ne présentant pas les inconvénients cités ci-dessus. 15 Notamment, un objectif de la présente invention est de décrire un tel dispositif qui permette à la fois de distribuer au sol un produit pulvérulent et un produit constitué par une composition pâteuse à base de produits pulvérulents et d'eau. Encore un autre objectif de l'invention est de présenter un tel dispositif qui montre un encombrement réduit. 20 Egalement un objectif de la présente invention est de décrire un tel dispositif qui soit facile à mettre en oeuvre. Encore un autre objectif de l'invention est de proposer un tel dispositif permettant le dosage tant du produit pulvérulent épandu que de la composition pâteuse distribuée. Ces différents objectifs sont atteints grâce à l'invention qui concerne un dispositif 25 mobile autotracté ou tracté pour la distribution de produits sur un sol comprenant un châssis sur lequel sont montés des moyens de stockage d'un produit pulvérulent et des moyens d'épandage sur le sol dudit produit pulvérulent, caractérisé en ce qu'il comprend de plus, supportés par ledit châssis, des moyens de stockage d'au moins un liquide, des moyens de mélange du liquide avec ledit produit pulvérulent aux fins d'obtention d'une 30 composition pâteuse, des moyens de distribution de ladite composition pâteuse ou dudit liquide sur le sol et des moyens de permutation permettant de diriger ledit produit pulvérulent soit vers lesdits moyens d'épandage soit vers lesdits moyens de mélange. Ainsi, la présente invention se propose d'intégrer au sein d'un seul et même dispositif, sur le même châssis, des moyens mixtes d'épandage de produit pulvérulent (liant notamment) et de compositions pâteuses constituées de ce produit pulvérulent et d'eau mélangés ensemble, le dispositif en question permettant de passer d'un mode à l'autre grâce à des moyens de permutation intégrés à celui-ci. Ainsi, la présente invention permet de réduire les coûts d'acquisition de matériel pour la distribution au sol de compositions pâteuses et l'épandage de produits 10 pulvérulents. La présente invention permet également de gagner du temps lors de la mise en oeuvre de ces différents moyens, dans la mesure où les moyens de permutation qu'elle propose sont intégrés dans le dispositif et autorisent le passage aisé d'une fonction d'épandage de produit pulvérulent à une fonction de distribution de composition pâteuse. 15 Selon une variante préférentielle de l'invention, le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'acheminement dudit produit pulvérulent contenu dans lesdits moyens de stockage de produit pulvérulent vers lesdits moyens d'épandage et/ou vers lesdits moyens de mélange, lesdits moyens d'acheminement étant inclinés. Une telle caractéristique a pour objectif de permettre la montée du produit 20 pulvérulent en un point du dispositif où son énergie potentielle sera augmentée et ainsi de faciliter la distribution par gravité de ce produit pulvérulent soit vers les moyens d'épandage soit vers les moyens de distribution cités ci- dessus en fonction de la position des moyens de permutation. On pourra évidemment envisager de réaliser les moyens d'acheminement inclinés 25 en question selon différents modes de réalisation. On pourra ainsi réaliser ces moyens d'acheminement sous la forme d'un ou plusieurs tapis de convoyage de ce produit pulvérulent. Toutefois, selon une variante préférentielle, ces moyens d'acheminement incluront au moins une vis d'archimède permettant d'acheminer avec une moindre énergie le produit pulvérulent dans la partie supérieure du dispositif. 30 On pourra également envisager de réaliser les moyens de permutation pour diriger le produit pulvérulent tantôt vers les moyens d'épandage tantôt vers les moyens de mélange selon différents modes de réalisation. Toutefois, selon une variante préférentielle particulièrement intéressante, lesdits moyens de permutation incluent au moins deux trappes, prévues à l'extrémité desdits moyens d'acheminement dudit produit pulvérulent, l'une d'entre elles communiquant avec lesdits moyens d'épandage, l'autre avec lesdits moyens de mélange. De telles trappes présentent l'avantage de pouvoir être très facilement réalisées d'un point de vue mécanique et très facilement commandées sans impliquer de technique complexes susceptibles de voir leur fonctionnement perturbé. Il pourra être envisagé de doter ces moyens de permutation de moyens de commande manuels, intégrant par exemple un levier, ou de moyens de commande automatiques pouvant être commandés ou télécommandés soit du poste de pilotage du dispositif lorsque celui-ci sera autotracté, soit du poste de pilotage du véhicule tractant le dispositif selon l'invention, soit encore par un opérateur positionné en dehors de ce poste de pilotage et surveillant le chantier. Selon un tel mode de réalisation, une seule trappe sera en position ouverte, et les deux trappes ne pourront pas être en position ouverte simultanément, de façon à permettre la distribution de pulvérulent soit vers les moyens de mélange soit vers les moyens d'épandage, et non la distribution de ce produit vers les deux moyens simultanément. Selon une variante préférentielle, les moyens de stockage du produit pulvérulent incluent une cuve qui est pourvue d'éléments filtrants permettant d'éviter la propagation de ce produit vers l'extérieur de la cuve et d'éviter corollairement l'encrassement des autres éléments du dispositif ainsi que la diffusion dans l'atmosphère de ce produit. Egalement selon une variante préférentielle, les moyens de stockage du liquide sont prévus essentiellement sous les moyens de stockage du produit pulvérulent. Une telle disposition a pour intérêt de réduire l'emprise au sol globale du dispositif. Préférentiellement, le dispositif comprend des moyens d'acheminement dudit liquide vers lesdits moyens de mélange, lesdits moyens d'acheminement intégrant des moyens de dosage dudit liquide, les moyens de dosage en question pouvant être constitués par une pompe permettant de mesurer le volume d'eau acheminée vers le dispositif de mélange, de façon à obtenir une composition plus ou moins pâteuse selon la rhéologie recherchée pour cette composition destinée à être projetée au sol. Préférentiellement le dispositif comprend aussi des moyens de dosage pondéral ou volumétrique de la quantité de produit pulvérulent acheminé vers lesdits moyens de mélange. Egalement préférentiellement, le dispositif comprend aussi des moyens d'asservissement des moyens de distribution de ladite composition pâteuse à la vitesse de déplacement dudit dispositif par rapport au sol. Ces moyens d'asservissement pourront notamment inclure au moins une pompe volumétrique. Selon une variante de l'invention, lesdits moyens de distribution incluent au moins une trémie et au moins une rampe de pulvérisation. L'invention, ainsi que les différents avantages qu'elle présente, seront plus facilement compris grâce à la description qui va suivre d'un mode de réalisation non limitatifs de celle-ci donné à titre d'exemple illustratif en référence aux dessins dans lesquels : la figure 1 représente une vue en coupe longitudinale schématique de ce mode de réalisation; la figure 2 représente une vue en coupe transversale AA' du mode de réalisation selon la figure 1 ; la figure 3 représente une vue de face d'un détail du dispositif représenté aux figures 1 et 2 ; la figure 4 représente une vue de côté d'un dispositif tel que représenté aux figures 1 à 3, intégré dans un véhicule auto tracté conçu à cet effet, dans lequel les moyens d'épandage sont actifs ; et la figure 5 représente le même ensemble que celui représenté à la figure 4, dans lequel les moyens de distribution de composition pâteuse sont actifs ; - la figure 6 représente une vue de côté d'un dispositif tel que représenté aux figures 1 à 3, tracté par un premier type de véhicule dans lequel les moyens d'épandage sont actifs ; et la figure 7 représente une vue de côté d'un dispositif tel que représenté aux figures 1 à 3, tracté par un second type de véhicule dans lequel les moyens de distribution de composition pâteuse sont actifs. En référence à la figure 1, le dispositif selon l'invention comprend un châssis 1 qui accueille dans sa partie inférieure des moyens de stockage d'eau 4 incluant une cuve de section longitudinale essentiellement triangulaire, et des moyens de stockage 2 d'un produit pulvérulent présentant également une section longitudinale essentiellement triangulaire prévue au-dessus de la cuve 4. Ces moyens de stockage de produit pulvérulent incluent une cuve 14 pourvue 10 d'éléments filtrants (non visibles sur cette figure mais représentés sur les figures 4 et 5 qui sont décrites ci-après) au fond de laquelle sont prévus des moyens d'acheminement 10 de ce produit pulvérulent. Conformément à la présente invention, ces moyens d'acheminement 10 sont, dans le cadre de ce présent mode de réalisation, constitués par un jeu de quatre vis 11 15 parallèles entre elles, inclinées et permettent de monter le produit pulvérulent dans la partie supérieure du dispositif afin d'augmenter son énergie potentielle et faciliter sa distribution par gravité. Le dispositif selon la présente invention comprend par ailleurs des moyens d'épandage 3, incluant un tambour alvéolaire, du produit pulvérulent communiquant 20 avec les moyens de stockage 2 de celui-ci, ainsi que des moyens de mélange 5, incluant un malaxeur à palettes, de ce produit pulvérulent avec le liquide contenu dans les moyens de stockage 4 de celui-ci aux fins de réalisation d'une composition pâteuse, et des moyens de distribution 6 de cette composition pâteuse au sol. Conformément à la présente invention, le dispositif ici décrit comprend des 25 moyens de permutation 7 qui permettent de distribuer le produit pulvérulent soit vers les moyens d'épandage 3 soit vers les moyens de mélange 5. Dans le cadre du présent mode de réalisation, ces moyens de permutation sont constitués par deux trappes 12, 13 pouvant être alternativement ouvertes et fermées (i.e. quand la trappe 12 est ouverte, la trappe 13 est fermée et inversement lorsque la 30 trappe 13 est ouverte, la trappe 12 est fermée). La trappe 12 et la trappe 13 sont donc destinées à n'être pas ouvertes en même temps. C'est la raison pour laquelle, sur la figure 1, la trappe 13 est représentée ouverte tandis que la trappe 12 est représentée fermée. La trappe 12 permet de mettre en communication l'intérieur de la cuve 14 des moyens de stockage du produit pulvérulent avec les moyens d'épandage 3, tandis que l'autre trappe 13 permet de mettre en communication le contenu de cette cuve avec les moyens de mélange 5. Egalement selon la présente invention, des moyens d'acheminement 8 du liquide contenu dans la cuve 4 vers les moyens de mélange 5 sont prévus et, dans le cadre du présent mode de réalisation, incluent une canalisation 8 dont une extrémité abouche dans la partie inférieure de la cuve 14 et dont l'autre extrémité abouche dans une trémie 19 des moyens de mélange 5. Ces moyens d'acheminement 8 sont pourvus de moyens de dosage 9 incluant une pompe permettant de distribuer un volume prédéterminé de liquide dans la trémie 19 des moyens de mélange 5. Le dispositif inclut des moyens de dosage 18 du produit pulvérulent distribué vers les moyens de mélange 5, ces moyens de dosage 18 intégrant un tapis de convoyage 23 pourvu de capteurs de poids de produit pulvérulent reçu par celui-ci 22, et permettant d'acheminer une quantité donnée ou un volume donné de ce produit pulvérulent vers la trémie 19 des moyens de mélange 5. Les moyens de distribution 6 incluent une trémie 16 prévue à la sortie de moyens de mélange 5, acheminant la composition pâteuse au sein de celle-ci vers une rampe de pulvérisation 17 transversale au sens de déplacement, prévue (comme on peut le voir sur la figure 5) à l'extrémité d'une tuyauterie flexible 17a la reliant à une pompe volumétrique 20 dont le débit est asservi à la vitesse de déplacement du dispositif mobile selon la présente invention. Cette rampe 17 est représentée vue de face sur la figure 3. Le mode de réalisation de l'invention ici décrit est destiné à être intégré sur un véhicule autotracté, comme représenté aux figures 4 et 5 ou sur un véhicule tracté, comme représenté aux figures 5 et 6. A cet effet, le châssis 1 est supporté par des roues 23 et est attelé à l'arrière d'un véhicule tractant 24. Comme on peut le voir sur les figures 4 et 5, le dispositif est attelé au véhicule (tracté 24 ou autotracté 24a ou 24b) de façon telle que les moyens de distribution 6 de la composition pâteuse et les moyens d'épandage 3 de liant soient situés à l'arrière de celui-ci. En référence aux figures 4 et 6, le dispositif est représenté de façon schématique avec les moyens d'épandage 3 actifs, c'est-à-dire avec la trappe 12, mettant en 5 communication l'intérieur de la cuve 14 avec ces moyens 3, ouverte. Selon ce mode de mise en oeuvre du dispositif selon l'invention, le produit pulvérulent contenu dans la cuve 14 des moyens de stockage 2 de celui-ci est acheminé par l'intermédiaire du jeu de vis 11 dans la partie supérieure du dispositif, et déversé par gravité dans les moyens d'épandage 3. Le fonctionnement de ces 10 moyens d'épandage 3 peut être asservi à la vitesse de déplacement du véhicule, comme déjà décrit dans l'art antérieur. Le dispositif selon l'invention permet également de distribuer une composition pâteuse grâce aux moyens de distribution 6, comme représenté aux figures 5 et 7. A cet effet, la trappe 12 est fermée et la trappe 13 est ouverte, de façon à mettre en 15 relation le contenu de la cuve 14 avec les moyens de mélange 5 comme décrit ci-dessus. Selon ce mode de réalisation, l'eau contenue dans la cuve 4 est pompée par les moyens de dosage 9 et acheminée via la canalisation 8 vers les moyens de mélange 5 incluant le malaxeur à palette où elle se mélange avec le produit pulvérulent provenant de la cuve de matériau pulvérulent 14 via le tapis transporteur 20 18 et la trémie 19. En fonction de la vitesse conférée au tapis 18 d'alimentation, une quantité plus ou moins élevée de produit pulvérulent est distribuée dans la trémie 19, et la composition pâteuse obtenue par malaxage dans les moyens 5 présente une consistance variable. La pompe volumétrique 20, dont le fonctionnement est asservi à la vitesse de 25 déplacement du dispositif permet, grâce aux moyens 6, de doser la quantité de composition distribuée au sol par la rampe 17, reliée à la pompe 20 par une tuyauterie flexible 17a. Dans ce mode de réalisation, les moyens de permutation 7 permettant l'ouverture et la fermeture des trappes 12 et 13 et donc le passage du dispositif en mode 30 épandage ou en mode de distribution de composition pâteuse, sont commandés automatiquement depuis le poste de pilotage du véhicule 24 par des moyens de commande automatique. Comme indiqué ci-dessus, ces moyens de permutation 7 pourront aussi être commandés dans d'autres modes de réalisation de façon manuelle. On pourra prévoir une commande automatique et, en cas de défaillance de celle-ci, une commande manuelle de ces moyens de permutation. L'invention permet donc de disposer de moyens permettant à la fois la distribution d'un produit pulvérulent au sol tel que des liants, et la distribution au sol d'une composition pâteuse constituée par le mélange de ce produit pulvérulent avec de l'eau, tout en s'affranchissant de la nécessité d'utiliser deux dispositifs, chacun d'entre eux étant dédié à l'une de ces fonctions. l0 L'invention présente donc des avantages pratiques et économiques certains par rapport à l'art antérieur. Le mode de réalisation de l'invention ici décrit n'a nullement pour objet de réduire la portée de celle-ci. En conséquence, il pourra y être apporté des modifications sans sortir du cadre défini par les revendications. 15 | Dispositif mobile autotracté ou tracté pour la distribution de produits sur un sol comprenant un châssis (1) sur lequel sont montés des moyens de stockage (2) d'un produit pulvérulent et des moyens d'épandage (3) sur le sol dudit produit pulvérulent, caractérisé en ce qu'il comprend de plus, supportés par ledit châssis (1), des moyens de stockage (4) d'au moins un liquide, des moyens de mélange (5) du liquide avec ledit produit pulvérulent aux fins d'obtention d'une composition pâteuse, des moyens de distribution (6) de ladite composition pâteuse ou dudit liquide sur le sol et des moyens de permutation (7) permettant de diriger ledit produit pulvérulent soit vers lesdits moyens d'épandage (3) soit vers lesdits moyens de mélange (5). | 1. Dispositif mobile autotracté ou tracté pour la distribution de produits sur un sol comprenant un châssis (1) sur lequel sont montés des moyens de stockage (2) d'un produit pulvérulent et des moyens d'épandage (3) sur le sol dudit produit pulvérulent, caractérisé en ce qu'il comprend de plus, supportés par ledit châssis (1), des moyens de stockage (4) d'au moins un liquide, des moyens de mélange (5) du liquide avec ledit produit pulvérulent aux fins d'obtention d'une composition pâteuse, des moyens de distribution (6) de ladite composition pâteuse ou dudit liquide sur le sol et des moyens de permutation (7) permettant de diriger ledit produit pulvérulent soit vers lesdits moyens d'épandage (3) soit vers lesdits moyens de mélange (5). 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'acheminement (10) dudit produit pulvérulent contenu dans lesdits moyens de stockage (2) de produit pulvérulent vers lesdits moyens d'épandage (3) et/ou vers lesdits moyens de mélange (5), lesdits moyens d'acheminement (10) étant inclinés. 3. Dispositif selon la 2 caractérisé en que lesdits moyens d'acheminement (10) dudit produit pulvérulent incluent au moins une vis (11). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que lesdits moyens de permutation (7) incluent au moins deux trappes (12, 13), prévues à l'extrémité desdits moyens d'acheminement (10) dudit produit pulvérulent, l'une (12) d'entre elles communiquant avec lesdits moyens d'épandage (3), l'autre (13) avec lesdits moyens de mélange (5). 5. Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que lesdits moyens de permutation (7) sont à commande manuelle. 6. Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que lesdits moyens de permutation (7) sont à commande automatique. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé en ce que lesdits moyens de stockage (2) de produit pulvérulent incluent une cuve (14) pourvue d'éléments filtrants (15). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que lesdits moyens de stockage (4) dudit liquide sont prévus essentiellement sous lesdits moyens de stockage (2) du produit pulvérulent. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'acheminement (8) dudit liquide vers lesdits moyens de mélange (5), lesdits moyens d'acheminement intégrant des moyens de dosage (9) dudit liquide. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de dosage (18) pondéral ou volumétrique de la quantité de produit pulvérulent acheminé vers lesdits moyens de mélange (5). 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'asservissement (20) des moyens de distribution (6) de ladite composition pâteuse à la vitesse de déplacement dudit dispositif par rapport au sol. 12. Dispositif selon la 11 caractérisé en ce que lesdits moyens d'asservissement (20) incluent au moins une pompe volumétrique. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12 caractérisé en ce que lesdits moyens de distribution (6) incluent au moins une trémie (16) et au moins une rampe de pulvérisation (17).20 | E | E01 | E01C | E01C 19 | E01C 19/12 |
FR2889142 | A1 | DISPOSITIF ANTIVOL PERMETTANT DE COMMANDER LE VERROUILLAGE D'UNE COLONNE DE DIRECTION D'UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,202 | La présente invention concerne un . Les dispositifs antivol utilisés actuellement comprennent un pêne pouvant être déplacé en translation par un actionneur entre deux positions respectivement de blocage de la colonne de direction à laquelle le pêne est engagé dans une encoche aménagée dans la colonne de direction et de libération de la colonne de direction. L'actionneur du pêne peut être purement mécanique et commandé par la clef de contact du véhicule de manière que l'actionneur commande l'engagement du pêne à sa position de blocage lorsque la clef de contact est retirée et le retrait de ce pêne lorsque la clef de contact est engagée. Cet actionneur peut être également réalisé par un moteur électrique pour des véhicules disposant d'une identification électronique assurant notamment le démarrage "main libre" du véhicule. La figure 1 représente l'implantation habituelle du dispositif antivol permettant le blocage de la colonne de direction 1 du véhicule entraînée par le volant de direction 2, la partie basse PB de la colonne de direction étant accouplée au pignon de direction en engrènement avec la crémaillère de direction, non représentés, du véhicule. Ainsi, le dispositif antivol constitué par l'actionneur 3 et le pêne 4 déplaçable par l'actionneur 3 est situé en partie haute PH de la colonne de direction à proximité du volant de direction 2. Une telle implantation du dispositif antivol présente les inconvénients suivants: - en cas de choc lors d'un accident, le conducteur du véhicule peut être blessé notamment au niveau de ses genoux; - sa localisation le rend relativement accessible 35 et vulnérable à d'éventuels voleurs du véhicule; - la forme protubérante du dispositif se situe dans une zone visible non compatible avec le style de la planche de bord du véhicule; et - sa position en partie haute de la colonne de direction limite la déformabilité en cas de choc de la partie de la colonne de direction située entre le volant 2 et la partie intermédiaire PI et peut rendre impossible l'implantation du dispositif d'assistance électrique dans cette zone. La présente invention a pour but d'éliminer les inconvénients ci-dessus des dispositifs antivol connus en proposant un dispositif antivol permettant de ne plus occasionner de blessures au conducteur du véhicule en cas de choc, d'être moins aisément accessible à des voleurs du véhicule, de permettre l'implantation du moteur électrique d'assistance de direction en partie haute de la colonne de direction et de ne pas gêner le style de la planche de bord du véhicule. A cet effet, selon l'invention, le dispositif antivol permettant de commander le verrouillage d'une colonne de direction d'un véhicule automobile, comprenant un pêne de verrouillage de la colonne de direction déplaçable en translation par un actionneur entre deux positions respectivement de verrouillage et de libération de la colonne de direction, est caractérisé en ce que l'ensemble à actionneur et pêne de verrouillage est situé au niveau du boîtier de direction comportant le pignon de direction et la crémaillère de direction du véhicule avec laquelle le pignon est en engrènement et est soit solidaire du boîtier direction ou d'une partie fixe liée à la carrosserie du véhicule de manière que le pêne puisse coopérer avec un plateau circulaire solidaire de la queue du pignon de direction pour bloquer en rotation le plateau et verrouiller la colonne de direction, soit solidaire en rotation de la queue du pignon de direction de manière que le pêne puisse coopérer avec le boîtier de direction ou une partie fixe liée à la caisse du véhicule 2889142 3 pour bloquer en rotation la queue du pignon et verrouiller la colonne de direction. Selon un mode de réalisation, le pêne s'étend perpendiculairement au plateau circulaire qui comporte des trous au voisinage de sa périphérie externe et dans l'un desquels s'engage le pêne en position de verrouillage de la colonne de direction. Selon un autre mode de réalisation, le pêne s'étend dans un plan du plateau circulaire qui comporte des dents à son bord périphérique externe de manière que le pêne s'engage entre deux dents adjacentes en position de verrouillage de la colonne de direction. Selon encore un autre mode de réalisation, l'ensemble à pêne et actionneur est fixé à un bras solidaire perpendiculairement de la queue du pignon de direction. L'ensemble à pêne et actionneur est fixé au bras de manière que le pêne s'étende perpendiculairement à la queue du pignon de direction et puisse s'engager dans l'un des perçages formés dans la paroi latérale du boîtier de direction coaxiale à la queue du pignon de direction. Avantageusement, le plateau circulaire ou l'ensemble à pêne et actionneur est solidarisé à la queue du pignon de direction de manière à permettre un glissement entre cette dernière et le plateau ou l'ensemble à pêne et actionneur lorsque le couple appliqué à la colonne de direction atteint ou dépasse une valeur maximum déterminée, afin de ne pas détériorer la colonne de direction. L'actionneur peut être du type mécanique, électrique, hydraulique ou à solénoïde. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble à colonne de direction et volant de direction d'un véhicule automobile conforme à l'art antérieur; - la figure 2 est une vue partielle en perspective d'un dispositif antivol suivant un premier mode de réalisation de l'invention; - la figure 3 est une vue en coupe du dispositif 10 antivol de la figure 2 suivant un premier mode de réalisation; - la figure 4 est une vue en coupe semblable à celle de la figure 2 et représentant un dispositif antivol suivant un second mode de réalisation de l'invention; et - la figure 5 est une vue en perspective représentant un troisième mode de réalisation du dispositif antivol de l'invention. En se reportant aux figures 2 et 3 représentant le dispositif antivol suivant un premier mode de réalisation de l'invention, la référence 5 désigne le boîtier de direction solidaire de la caisse du véhicule et dans lequel est montée coulissante la crémaillère 6 de direction du véhicule automobile, la crémaillère étant agencée sur une barre de direction 7 appartenant au système d'orientation des roues directrices du véhicule. Un pignon de direction, non représenté, est monté tournant autour d'un axe X-X' dans un boîtier 8 solidaire du boîtier de direction 5. Le pignon de direction est solidaire d'une queue 9 montée à rotation dans le boîtier de direction 8 autour de l'axe X-X' et accouplée à rotation à la partie basse PB de la colonne de direction 1 de la figure 1 de manière à entraîner la crémaillère de direction 6 qui est en engrènement avec le pignon de direction. L'ensemble à actionneur 3, dans le cas présent constitué par un moteur électrique, et pêne associé 4, est solidaire du boîtier de direction 8. En outre, un plateau 10 est solidaire de la queue 9 du pignon de direction perpendiculairement à celle-ci et comporte plusieurs trous traversants 11 formés au voisinage de la périphérie externe du plateau 10 et dans l'un desquels peut s'engager le pêne 4 pour bloquer la colonne de direction 1. Ainsi, la direction de déplacement du pêne 4 entre ses deux positions de blocage et de libération de la colonne de direction 1 est perpendiculaire au plateau 10. Lors du fonctionnement normal du véhicule, le pêne 4 occupe sa position retirée ou désengagée du plateau 10 de sorte que, lorsque l'on tourne le volant de direction 2, le couple appliqué au volant de direction est transmis à la colonne de direction sans obstacle. Lorsque le conducteur du véhicule sort de celui-ci et active l'actionneur 3, par exemple après retrait de la clef de contact du véhicule, l'actionneur commande le déplacement du pêne 4 vers le plateau 10 accouplé à la queue 9 du pignon de direction et vient se loger dans l'un des trous 11 du plateau 10 normalement en regard du pêne 4 pour bloquer en rotation la queue 9 du pignon de direction et, par conséquent, la colonne de direction 1. Ainsi, le couple de direction provenant du volant de direction 2 du véhicule est bloqué par le pêne engagé dans le trou correspondant 11 du plateau 10. Il est possible que le pêne 4, lors de son déplacement vers le plateau 10, ait son extrémité se trouvant en appui sur la face correspondante du plateau 10 située à proximité d'un trou 11 et, dans ce cas, il suffit de tourner le volant de direction 2 de quelques degrés d'angle pour que le pêne 4 puisse s'engager dans le trou correspondant 11 et assurer le blocage de la colonne de direction 1. Le plateau 10 peut être solidarisé à la queue 9 du pignon de direction en étant rapporté, monté serré, soudé ou fixé par tout autre moyen de liaison à celle-ci et, le cas échéant, il peut être réalisé de façon monobloc avec la queue du pignon 9. Lorsque l'ensemble à actionneur 3 et pêne 4 occupe sa position de blocage de la colonne de direction 1, il doit résister à un couple maximum déterminé correspondant à un couple maximum de direction en fonctionnement normal, par exemple de dégagement de l'une des roues directrices d'un trottoir ou suite à un choc exercé à la roue du véhicule. Afin de ne pas détériorer la colonne de direction pour un couple allant au-delà de ce couple maximum, il est avantageux que le plateau 10 puisse glisser autour de la queue de pignon 9 sans risque de rupture de la liaison de blocage du plateau 10. Par exemple, l'ensemble devra résister à un couple du volant de direction de 150 Nm et le glissement entre le plateau 10 et la queue de pignon 9 se produira entre 150 et 200 Nm sans jamais redescendre en dessous de 150 Nm. Autrement, en l'absence de cette possibilité de glissement entre plateau 10 et queue de pignon 9, c'est le plateau 10 qui servira de pièce fusible et, plus précisément, les formes d'arrêt à trous 11 de ce plateau et/ou le pêne 4, qui devront se rompre au-delà du couple maximum. Selon le mode de réalisation représenté en figure 4, l'actionneur 3 et son pêne associé 4 sont solidaires du boîtier 5 de la crémaillère de direction 6 de manière que le pêne 4 soit disposé sensiblement dans le plan médian du plateau 10 perpendiculaire à l'axe de rotation X-X' de la queue de pignon 9. Le plateau 10 comporte des dents 12 sur son bord périphérique externe afin que l'extrémité libre du pêne 4 puisse s'engager entre deux dents consécutives 12 à sa position de verrouillage du plateau 10. Ainsi, lorsque l'actionneur est commandé, par exemple lors du retrait de la clef de contact du véhicule, le pêne 4 se déplace en direction perpendiculaire à l'axe de rotation X-X' de la queue de pignon 9 pour s'engager entre deux dents consécutives 12 du plateau 10 et bloquer en rotation la colonne de direction 1. Bien entendu, le plateau 10 peut être solidarisé à la queue de pignon 9 avec possibilité de glissement entre eux lors de l'application d'un couple maximum exercé sur le volant de direction comme dans le premier mode de réalisation. Quel que soit le mode de réalisation des figures 2 à 4, l'actionneur électrique 3, au lieu d'être solidaire du boîtier de direction 5 ou 8, peut être également fixé au berceau du véhicule ou à toute autre partie fixe liée à la carrosserie de ce véhicule. Selon le mode de réalisation représenté en figure 5, l'ensemble à actionneur 3 et pêne 4 est solidaire de l'extrémité d'un bras 13 dont l'extrémité opposée est solidaire d'un manchon 14 accouplé en rotation à la queue ou arbre 9 du pignon de direction monté à rotation dans le boîtier de direction 8 autour de l'axe X-X'. Plus précisément, le bras 13, qui s'étend perpendiculairement à la queue du pignon de direction 9, comporte à son extrémité opposée à la queue 9 une partie recourbée à angle droit 13a à laquelle est fixé le boîtier de l'actionneur 3 de manière que le pêne 4 s'étende perpendiculairement à l'axe de rotation X-X' de la queue 9 en ayant son extrémité libre en regard de la paroi latérale du boîtier de direction 8. Cette paroi comporte une pluralité de perçages 15 régulièrement espacés suivant une même circonférence et dans l'un desquels peut s'engager le pêne 4 à la position de blocage de la colonne de direction 1. En fonctionnement normal, le volant de direction 2 du véhicule est man uvré de manière à entraîner en rotation le pignon de direction pour déplacer la crémaillère de direction 6 et, simultanément, le bras 13 et l'ensemble à actionneur 3 et pêne 4 se déplace en rotation autour de la partie cylindrique du boîtier de direction 8 comportant les perçages 15. Lorsque l'actionneur 3 est activé, par exemple après retrait de la clef de contact du véhicule, le pêne 4 est déplacé en direction du boîtier 8 de manière qu'il puisse s'engager dans l'un des perçages correspondants 15 pour bloquer en rotation le bras 13 et, par conséquent, la queue du pignon de direction 9 et la colonne de direction 1. Suivant une variante non représentée de la figure 5, l'ensemble à actionneur 3 et pêne 4, au lieu d'être verrouillable à des perçages 15 du boîtier de direction 8, peut être verrouillé par le pêne 4 à une partie fixe environnante de la caisse du véhicule comportant des perçages dans l'un desquels peut s'engager le pêne 4 pour bloquer la colonne de direction. Cet ensemble peut même se verrouiller sur la sortie pignon du boîtier de direction. Le dispositif antivol de l'invention peut être monté sur tout type de direction à crémaillère mécanique ou à assistance électrique, hydraulique, etc | La présente invention concerne un dispositif antivol permettant de commander le verrouillage d'une colonne de direction d'un véhicule automobile.Le dispositif est caractérisé en ce que l'ensemble à actionneur (3) et pêne de verrouillage (4) est fixé au niveau du boîtier de direction (5) et est solidaire de ce boîtier de direction de manière que le pêne (4) puisse coopérer avec un plateau circulaire (10) solidaire de la queue du pignon de direction (9) pour bloquer en rotation le plateau (10) et, par conséquent, verrouiller la colonne de direction du véhicule.L'invention trouve application dans le domaine de l'automobile. | 1. Dispositif antivol permettant de commander le verrouillage d'une colonne de direction (1) d'un véhicule automobile, comprenant un pêne de verrouillage (4) de la colonne de direction (1) déplaçable en translation par un actionneur (3) entre deux positions respectivement de verrouillage et de libération de la colonne de direction (1), caractérisé en ce que l'ensemble à actionneur (3) et pêne de verrouillage (4) est situé au niveau du boîtier de direction (5;8) comportant le pignon de direction et la crémaillère de direction (6) du véhicule avec laquelle le pignon est en engrènement et est soit solidaire du boîtier de direction (5;8) ou d'une partie fixe liée à la carrosserie du véhicule de manière que le pêne (4) puisse coopérer avec un plateau circulaire (10) solidaire de la queue du pignon de direction (9) pour bloquer en rotation le plateau (10) et verrouiller la colonne de direction (1), soit solidaire en rotation de la queue du pignon de direction (9) de manière que le pêne (4) puisse coopérer avec le boîtier de direction (5;8) ou une partie fixe liée à la caisse du véhicule pour bloquer en rotation la queue du pignon (9) et verrouiller la colonne de direction (1). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le pêne (4) s'étend perpendiculairement au plateau circulaire (10) qui comporte des trous (11) au voisinage de sa périphérie externe et dans l'un desquels s'engage le pêne (4) en position de verrouillage de la colonne de direction (1). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le pêne (4) s'étend dans le plan du plateau circulaire (10) qui comporte des dents (12) à son bord périphérique externe de manière que le pêne (4) s'engage entre deux dents adjacentes (12) en position de verrouillage de la colonne de direction (1). 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble à pêne (4) et actionneur (3) est fixé à un bras (13) solidaire perpendiculairement de la queue du pignon de direction (9). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'ensemble à pêne (4) et actionneur (3) est fixé au bras (13) de manière que le pêne (4) s'étende perpendiculairement à la queue du pignon de direction (9) et puisse s'engager dans l'un des perçages (15) formés dans la paroi latérale du boîtier de direction (8) coaxiale à la queue du pignon de direction (9). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le plateau circulaire (10) ou l'ensemble à pêne (4) et actionneur (3) est solidarisé à la queue du pignon de direction (9) de manière à permettre un glissement entre cette dernière et le plateau (10) ou l'ensemble à pêne (4) et actionneur (3) lorsque le couple appliqué à la colonne de direction (1) atteint ou dépasse une valeur maximum déterminée afin de ne pas détériorer la colonne de direction (1). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'actionneur (3) est du type mécanique, électrique, hydraulique ou à solénoïde. | B | B60 | B60R | B60R 25 | B60R 25/02 |
FR2891777 | A1 | MATELASSURE DE SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE DONT LE REVETEMENT COMPREND UNE ZONE PERIPHERIQUE DISSOCIEE DE LA MOUSSE | 20,070,413 | L'invention concerne une matelassure de siège de véhicule automobile, un procédé de réalisation d'une telle matelassure, un moule mis en ceuvre dans un tel procédé et un siège de véhicule comprenant une telle matelassure. Il est connu de réaliser une matelassure de siège de véhicule automobile par un procédé dit in situ , qui consiste à injecter un volume précurseur de mousse dans une coiffe de revêtement préalablement confectionnée et disposée dans un moule, puis à démouler la matelassure obtenue après expansion de la io mousse. Par coiffe confectionnée, on entend une coiffe résultant de l'association, par exemple par couture ou soudure, de au moins deux éléments de revêtement plans, par exemple à base de cuir ou de textile, ceci de sorte à conférer à la 15 coiffe une géométrie tridimensionnelle. Une coiffe comprend typiquement un médaillon, sensiblement plan, entouré, au moins partiellement, d'une zone périphérique de forme convexe de sorte à former un bossage périphérique de maintien de l'occupant sur la matelassure. Dans une telle réalisation in situ , la coiffe est surmoulée sur son envers par la mousse, ce qui permet notamment une parfaite association entre les deux et donc une bonne tenue de la matelassure ainsi obtenue, en particulier dans les zones concaves. Cependant, l'opération de confection conduit en pratique, du fait des dispersions dimensionnelles générées lors de l'association des éléments de revêtement, à des coiffes dont les dimensions présentent des dispersions. 30 Lorsque ces dispersions sont trop importantes, les matelassures obtenues après expansion de la mousse peuvent présenter, du fait de leur mauvais positionnement dans le moule, des défauts d'aspects, notamment sous forme de plis sur la coiffe. De tels plis ne peuvent être supprimés du fait que la coiffe est surmoulée par la mousse. L'invention a pour but de pallier cet inconvénient en proposant une matelassure présentant une esthétique améliorée et conçue de sorte à limiter l'apparition de défauts à l'issue de l'expansion de la mousse. A cet effet et selon un premier aspect, l'invention propose une matelassure de siège de véhicule automobile comprenant une coiffe recouvrant un corps en mousse, ladite coiffe comprenant un médaillon sensiblement plan entouré, au moins partiellement, par une zone périphérique qui lui est associée par io confection, ladite zone périphérique comprenant des moyens d'association destinés à être associés à des moyens complémentaires disposés sur la structure du siège, ledit médaillon étant surmoulé par ladite mousse alors que ladite zone périphérique en est dissociée. 15 Par médaillon sensiblement plan, on entend qu'il présente une forme développable, ne requérant pas d'associer des éléments de revêtement entre eux pour l'obtenir. Selon l'invention, la partie de coiffe surmoulée par la mousse, à savoir le 20 médaillon, ne présente pas de dispersions dimensionnelles, ce qui supprime les défauts évoqués ci-dessus. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un siège de véhicule automobile comprenant une telle matelassure, ledit siège comprenant une structure de 25 siège, la coiffe de ladite matelassure comprenant un médaillon sensiblement plan surmoulé par la mousse et une zone périphérique qui en est dissociée, ladite zone périphérique étant associée à la structure du siège par des moyens d'association associés à des moyens d'association complémentaires prévus sur la structure de sorte que la zone périphérique est plaquée contre la mousse. 30 Selon un troisième aspect, l'invention propose un procédé de réalisation d'une telle matelassure de siège de véhicule automobile, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : 5 15 • prévoir un moule comprenant une cuve et un couvercle, ladite cuve comprenant une ouverture et une trappe mobile de fermeture étanche de ladite ouverture, • réaliser une coiffe de revêtement comprenant un médaillon de forme analogue à celle de l'ouverture, ledit médaillon étant entouré, au moins partiellement, d'une zone de coiffe périphérique, • disposer ladite coiffe sur ladite trappe, de sorte que ledit médaillon recouvre ladite trappe, • fermer ladite ouverture avec ladite trappe de sorte à disposer ledit médaillon à l'intérieur de la cuve et à disposer ladite zone périphérique de façon saillante à l'extérieur de ladite cuve, un pincement étanche de ladite coiffe étant effectué autour dudit médaillon, • injecter dans ladite cuve et sur le médaillon, un mélange précurseur de mousse souple, en fermant ledit couvercle de sorte à former une cavité de moulage, • après expansion de la mousse, ouvrir ledit couvercle et ladite ouverture, et démouler la matelassure obtenue. 20 Selon un quatrième aspect, l'invention propose un moule utilisé dans un tel procédé, ledit moule comprenant une cuve pourvue d'une ouverture et d'une trappe de fermeture de ladite ouverture, la périphérie de ladite trappe étant agencée de sorte à permettre, lorsqu'elle ferme ladite ouverture, le pincement étanche de la coiffe. 25 D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une représentation schématique en coupe d'une matelassure selon l'invention, 30 • la figure 2 est une représentation schématique en coupe d'un moule pourvu d'une coiffe disposée de sorte à permettre l'injection d'un mélange précurseur de mousse souple, • la figure 3 est une vue de détail de la zone A de la figure 2. En référence à la figure 1, on décrit à présent une matelassure 1 de siège de véhicule automobile comprenant une coiffe 2 recouvrant un corps en mousse 3. La coiffe 2 comprend un médaillon 4 sensiblement plan entouré, au moins partiellement, par une zone périphérique 5 qui lui est associée par confection. La zone périphérique 5 comprend des moyens d'association 6, ici sous forme de profilés cousus sur son pourtour, destinés à être associés à des moyens complémentaires disposés sur la structure du siège. Conformément à l'invention, le médaillon 4 est surmoulé par la mousse 3 alors que la zone io périphérique 5 en est dissociée. C'est-à-dire que la mousse 3 adhère au médaillon 4, tandis que la zone périphérique 5 n'est pas solidaire de la mousse 3. Le corps en mousse 3 comprend une zone centrale 16 sensiblement plane à 15 laquelle le médaillon 4 est associé et une zone périphérique 17 de forme sensiblement convexe, destinée à être recouverte par la zone périphérique 5 de la coiffe 2 lorsque celle-ci est associée à la structure du siège. De façon non représentée, on décrit un siège de véhicule automobile 20 comprenant une structure de siège, telle qu'une armature à laquelle est associée une matelassure 1 selon l'invention. La coiffe 2 de la matelassure 1 comprend un médaillon 4 sensiblement plan surmoulé par la mousse 3 et une zone périphérique 5 qui en est dissociée. La zone périphérique 5 est associée à la structure du siège, de sorte à être plaquée contre la mousse 3 lui faisant face, 25 du fait de la convexité de la matelassure en regard de ladite zone périphérique. Typiquement, la zone périphérique 5 peut comprendre un profilé cousu 6 sur son pourtour, ledit profilé étant agencé pour pouvoir s'associer à la structure du siège dont le contour est pourvu d'un moyen de réception du profilé. 30 On obtient de la sorte une matelassure 1 présentant une cohésion entre la coiffe 2 et la mousse 3 équivalente à celle d'une matelassure dont toute la coiffe est surmoulée par la mousse, et ce avec une suppression des défauts liés aux dispersions dimensionnelles de la coiffe. 5 10 15 20 En référence à la figure 2, on décrit un procédé de réalisation d'une telle matelassure 1 de siège de véhicule automobile. Le procédé comprend les étapes suivantes : • prévoir un moule comprenant une cuve 7 et un couvercle 8, ladite cuve comprenant une ouverture 9 et une trappe 10 mobile de fermeture étanche de ladite ouverture, • réaliser une coiffe 2 de revêtement comprenant un médaillon 4 de forme analogue à celle de ladite ouverture, ledit médaillon étant entouré, au moins partiellement, d'une zone de coiffe périphérique 5, • disposer ladite coiffe sur ladite trappe, de sorte que ledit médaillon recouvre ladite trappe, • fermer ladite ouverture avec ladite trappe de sorte à disposer ledit médaillon à l'intérieur de ladite cuve et à disposer ladite zone périphérique de façon saillante à l'extérieur de ladite cuve, un pincement étanche de ladite coiffe étant effectué autour dudit médaillon, • injecter dans ladite cuve et sur le médaillon un mélange précurseur de mousse souple, en fermant ledit couvercle de sorte à former une cavité de moulage, • après expansion de la mousse, ouvrir ledit couvercle et ladite ouverture, et démouler la matelassure 1 obtenue. Selon une réalisation non représentée, la cuve 7 peut être disposée au dessus 25 du couvercle 8, de sorte à permettre l'injection du mélange précurseur de mousse dans le couvercle 8. Une telle réalisation permet à la mousse 3 d'entrer en contact avec le médaillon 4 en fin de polymérisation, ce qui limite la pénétration de mousse en envers dudit médaillon, appelée croûtage , et en améliore le confort. 30 Selon la réalisation présentée, détaillée en figure 3, le médaillon 4 est associé à la zone périphérique 5 de la coiffe 2 par une couture 11 dont le pied de couture 12 est saillant vers l'intérieur de la coiffe 2, de sorte à définir dans ladite coiffe une gorge 13 disposée à l'opposé dudit pied de couture. Une étape ultérieure du procédé de réalisation de la matelassure 1 consiste en l'association des moyens d'association 6 à la zone périphérique 5, par exemple par couture de profilés sur ladite zone périphérique. En référence à la figure 3, on voit que le moule comprend une cuve 7 pourvue d'une ouverture 9 et d'une trappe 10 de fermeture de ladite ouverture, la io périphérie de ladite trappe étant agencée de sorte à permettre, lorsqu'elle ferme ladite ouverture, le pincement étanche de la coiffe 2, de sorte à éviter le passage de la mousse 3 lors de son expansion. Selon la réalisation présentée, la périphérie de la trappe 10 forme un premier 15 rebord 14 en saillie vers l'intérieur de la cuve 7, ledit rebord étant agencé de sorte à pouvoir s'insérer dans la gorge 13 de la coiffe 2. Un tel agencement permet de faciliter le positionnement de la coiffe 2 sur la trappe 10. La périphérie de l'ouverture 9 forme un deuxième rebord 15 analogue au premier 14 et agencé de sorte à permettre un pincement étanche de la zone périphérique 5 de 20 la coiffe 2 entre lesdits rebords, à proximité du médaillon 4, lorsque la trappe 10 ferme l'ouverture 9 | L'invention concerne une matelassure (1) de siège de véhicule automobile comprenant une coiffe (2) recouvrant un corps en mousse (3), ladite coiffe comprenant un médaillon (4) sensiblement plan entouré, au moins partiellement, par une zone périphérique (5) qui lui est associée par confection, ladite zone périphérique comprenant des moyens d'association (6) destinés à être associés à des moyens complémentaires disposés sur la structure du siège, ledit médaillon étant surmoulé par ladite mousse alors que ladite zone périphérique en est dissociée. | 1) Matelassure (1) de siège de véhicule automobile comprenant une coiffe (2) recouvrant un corps en mousse (3), ladite coiffe comprenant un médaillon (4) sensiblement plan entouré, au moins partiellement, par une zone périphérique (5) qui lui est associée par confection, ladite zone périphérique comprenant des moyens d'association (6) destinés à être associés à des moyens complémentaires disposés sur la structure du siège, ladite io matelassure étant caractérisée en ce que ledit médaillon est surmoulé par ladite mousse alors que ladite zone périphérique en est dissociée. 2) Matelassure selon la 1, caractérisé en ce que le corps en mousse (3) comprend une zone centrale (16) sensiblement plane à laquelle 15 le médaillon (4) est associé et une zone périphérique (17) de forme sensiblement convexe, destinée à être recouverte par la zone périphérique (5) de la coiffe (2) lorsque celle-ci est associée à la structure du siège. 3) Siège de véhicule automobile comprenant une matelassure (1) selon la 20 1 ou 2, ledit siège comprenant une structure de siège, la coiffe (2) de ladite matelassure comprenant un médaillon (4) sensiblement plan surmoulé par la mousse (3) et une zone périphérique (5) qui en est dissociée, ladite zone périphérique étant associée à la structure du siège par des moyens d'association (6) associés à des moyens d'association 25 complémentaires prévus sur ladite structure de sorte que la zone périphérique (5) est plaquée contre ladite mousse. 4) Procédé de réalisation d'une matelassure (1) de siège de véhicule automobile selon la 1 ou 2, ledit procédé comprenant les 30 étapes suivantes : • prévoir un moule comprenant une cuve (7) et un couvercle (8), ladite cuve comprenant une ouverture (9) et une trappe (10) mobile de fermeture étanche de ladite ouverture,• réaliser une coiffe (2) de revêtement comprenant un médaillon (4) de forme analogue à celle de ladite ouverture, ledit médaillon étant entouré, au moins partiellement, d'une zone de coiffe périphérique (5), • disposer ladite coiffe sur ladite trappe, de sorte que ledit médaillon recouvre ladite trappe, • fermer ladite ouverture avec ladite trappe de sorte à disposer ledit médaillon à l'intérieur de ladite cuve et à disposer ladite zone périphérique de façon saillante à l'extérieur de ladite cuve, un io pincement étanche de ladite coiffe étant effectué autour dudit médaillon, • injecter dans ladite cuve et sur ledit médaillon un mélange précurseur de mousse souple, en fermant ledit couvercle de sorte à former une cavité de moulage, 15 • après expansion de la mousse, ouvrir ledit couvercle et ladite ouverture, et démouler la matelassure (1) obtenue. 5) Procédé de réalisation d'une matelassure selon la 4, caractérisé en ce que le médaillon (4) est associé à la zone périphérique (5) 20 de la coiffe par une couture (11) dont le pied de couture (12) est saillant vers l'intérieur de ladite coiffe, de sorte à définir dans la coiffe une gorge (13) disposée à l'opposé dudit pied de couture. 6) Procédé de réalisation d'une matelassure selon la 4 ou 5, 25 caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'association de moyens d'association (6) à la zone périphérique (5). 7) Moule utilisé dans un procédé selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une cuve (7) pourvue d'une ouverture (9) 30 et d'une trappe (10) de fermeture de ladite ouverture, la périphérie de ladite trappe étant agencée de sorte à permettre, lorsqu'elle ferme ladite ouverture, le pincement étanche de la coiffe (2). 8) Moule selon la 7, lorsqu'elle dépend de la 5, caractérisé en ce que la périphérie de la trappe (10) forme un premier rebord (14) en saillie vers l'intérieur de la cuve (7), ledit rebord étant agencé de sorte à pouvoir s'insérer dans la gorge (13) de la coiffe (2), la périphérie de l'ouverture (9) formant un deuxième rebord (15) analogue au premier et agencé de sorte à permettre un pincement étanche de la zone périphérique (5) de ladite coiffe entre lesdits rebords, à proximité du médaillon (4), lorsque ladite trappe ferme ladite ouverture. i0 | B | B60,B29 | B60N,B29C | B60N 2,B29C 44 | B60N 2/58,B29C 44/16,B29C 44/58 |
FR2897880 | A1 | DISPOSITIF DE FERMETURE. | 20,070,831 | La présente invention concerne un , notamment regard de chaussée, du type comprenant un cadre fixe et un élément de recouvrement supporté par le cadre, le cadre définissant un plan de cadre et un axe central, l'élément de recouvrement étant articulé au cadre par une charnière, le dispositif comprenant un premier verrou muni d'une première surface de verrouillage solidaire du tampon et d'une première surface de verrouillage solidaire du cadre, ces deux premières surfaces de verrouillage étant inclinées par rapport au plan de cadre et coopérant lorsque l'élément de recouvrement est en position de fermeture sur le cadre, l'élément de recouvrement et le cadre ayant une butée décalée circonférentiellement du premier verrou par rapport à l'axe central, la butée comportant une surface de butée solidaire de l'élément de recouvrement et une surface de butée solidaire du cadre, ces surfaces de butée coopérant exclusivement lorsque l'élément de recouvrement est en position de fermeture et limitant un déplacement de l'élément de recouvrement dans le cadre selon le plan de cadre. L'invention s'applique notamment aux dispositifs de fermeture de cheminées de visite ou d'inspection d'un réseau d'eau souterrain, tels que des regards de chaussée ou de trottoirs, aux dispositifs de fermeture de chambres techniques d'inspection d'un réseau câblé souterrain, tels que des trappes, et aux dispositifs de couronnement de bouches d'égouts tels que les grilles d'absorption d'eau. On connaît du document EP-A-533 533 un regard de chaussée à tampon verrouillable qui comprend une .2897880 2 charnière reliant le tampon et le cadre. Le tampon et le cadre comprennent en outre un verrou à enclenchement élastique. Le verrou est muni d'un loquet d'extrémité destiné à coopérer avec une butée d'encliquetage 5 correspondante du cadre, le loquet et sa butée associée comportant chacun deux surfaces inclinées formant came active dans le sens d'ouverture et de fermeture du tampon. Le regard de chaussée connu comporte en outre des 10 moyens de reprise des efforts horizontaux sous forme de deux butées 22 qui font horizontalement saillie du voile du tampon et qui sont destinées à limiter le déplacement du tampon dans le cadre exclusivement dans le sens horizontal. 15 L'invention a pour but de perfectionner le regard de chaussée cité et de proposer un dispositif de fermeture qui, lorsque l'élément de recouvrement est verrouillé sur son cadre support, optimise avec des moyens simples la stabilité de l'élément de recouvrement dans le sens 20 horizontal et vertical, l'élément de recouvrement pouvant être un tampon ou une grille. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif du type indiqué, caractérisé en ce que les surfaces de butée de l'élément de recouvrement et du cadre sont 25 inclinées par rapport au plan de cadre d'un angle compris entre 30 et 80 et plaquent l'élément de recouvrement sur le cadre. Selon des modes particuliers de réalisation, le dispositif de fermeture peut comporter l'une ou plusieurs 30 des caractéristiques suivantes : - le dispositif comprend un second verrou muni d'une seconde surface de verrouillage solidaire de l'élément de recouvrement et d'une seconde surface de verrouillage solidaire du cadre, ces deux secondes surfaces de verrouillage étant inclinées par rapport au plan de cadre et coopérant lorsque l'élément de recouvrement est en position de fermeture sur le cadre, le premier verrou étant décalé circonférentiellement du second verrou et de la butée par rapport à l'axe central ; - le ou chaque verrou est décalé circonférentiellement de la butée par rapport à l'axe central d'au moins 90 ; - le ou chaque verrou comprend un organe élastique muni d'une des surfaces de verrouillage, et l'organe élastique permet de déplacer la surface de verrouillage associée entre des positions de verrouillage de l'élément de recouvrement dans le cadre et de. déverrouillage de l'élément de recouvrement ; - le ou chaque organe élastique sollicite, lorsque l'élément de recouvrement est en position de fermeture, la ou chaque surface de verrouillage de l'élément de recouvrement contre la ou chaque surface de verrouillage correspondante du cadre et la surface du butée de l'élément de recouvrement contre la surface de butée correspondante du cadre ; - le ou chaque organe élastique est un bras élastique circonférentiel, la surface de verrouillage associée étant disposée sur une extrémité libre de ce bras, l'autre extrémité de ce bras étant fixée à l'élément de recouvrement ; - les bras élastiques s'étendent dans des sens circonférentiels opposés ; - le dispositif de fermeture comprend des moyens de limitation du déplacement de la surface de verrouillage située sur l'organe élastique, et ce dans le sens du déplacement vers la position de déverrouillage de l'élément de recouvrement ; - la charnière comporte un charnon dje cadre et un charnon d'élément de recouvrement, et la butée est formée par au moins une saillie solidaire du charnon de l'élément de recouvrement et d'une surface coopérante solidaire du charnon de cadre ; et - le dispositif de fermeture est un regard de chaussée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels . - la figure 1 est une vue en perspective d'un cadre 20 d'un regard de chaussée selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective de dessous d'un tampon d'un regard de chaussée selon l'invention ; - la figure 3 est une vue en coupe selon le plan III-III des figures 1 et 2, du regard de chaussée lorsque 25 le tampon est en position de fermeture sur le cadre ; - les figures 3A et 3B sont des détails agrandis IIIA-IIIB de la figure 3 ; et - la figure 3C montre le détail IIIB à l'état déverrouillé du tampon. 30 Dans ce qui suit, l'invention sera expliquée en référence à un regard de chaussée. De manière générale, elle s'applique à tout dispositif de fermeture muni d'un cadre et d'un tampon ou d'une grille formant élément de recouvrement. Sur la figure 3 est représenté un regard de chaussée selon l'invention, désigné par la référence générale 2. Le regard de chaussée 2 comprend un cadre fixe 4 et un tampon obturateur 6. Le regard de chaussée 2 est en outre muni d'une garniture d'insonorisation 8 en forme d'anneau, réalisée en matière plastique. Le cadre fixe 4 est une pièce moulée en fonte ductile. Comme ceci est visible sur la figure 1, il a une forme générale d'anneau ayant un axe central X-X. Il définit un plan de cadre P-P. A l'état monté du regard, l'axe central X-X s'étend verticalement et le plan de cadre P-P s'étend horizontalement et affleure la surface de la chaussée. Dans ce qui suit, sauf indication contraire, les expressions circonférentiellement et radialement seront utilisées par rapport à l'axe central X-X. Le tampon 6, qui est illustré sur la figure 2, est moulé d'une seule pièce en fonte ductile et comprend essentiellement un voile supérieur plan 10 sous lequel font saillie des nervures de rigidification 12. Le voile 10 a une forme circulaire d'axe Y-Y, qui, lorsque le tampon est en position de fermeture, coïncide avec l'axe central X-X. Le tampon 6 est articulé au cadre fixe 4 par une charnière 14 autorisant la rotation du tampon entre une position d'ouverture et une position de fermeture autour d'un axe de charnière Z-Z. La charnière 14 est munie d'un charnon de cadre 16, comprenant deux évidements 18 ouverts vers le haut à l'état monté, et d'un charnon de tampon 20 comprenant deux pattes d'articulation 22 s'étendant sensiblement radialement par rapport à l'axe central Y-Y du tampon. Les évidements 18 et les pattes 22 ont des surfaces de charnière coopérantes en forme de segment de cylindre à section circulaire d'axe Z-Z. Le tampon 6 présente en outre, à l'opposé de la charnière 14, un organe de manœuvre 26 pour le déverrouillage et l'ouverture du tampon 6. Lorsque le tampon 6 est en position de fermeture, cet organe de manœuvre 26 est reçu dans un évidement 28 du cadre situé à l'opposé de la charnière 14. Le regard de chaussée 2 est en outre muni de deux verrous 30, dont un est visible sur la figure 3. Chaque verrou 30 comporte une surface de verrouillage 32 solidaire du cadre fixe 4 et une surface de verrouillage 34 solidaire du tampon 6. Ces surfaces de verrouillage 32, 34 sont dirigées l'une vers l'autre et inclinées par rapport au plan de cadre P-P d'un angle a, qui est 20 compris strictement entre 0 et 60 , et. qui est de préférence compris entre 30 et 45 . Comme ceci est particulièrement visible sur les figures 1 et 2, chaque verrou 30 est décalé circonférentiellement de la charnière 14 d'un angle 0 qui 25 est d'au moins 90 . En l'occurrence, l'angle 0 est sensiblement de 120 , les verrous 30 étant ainsi décalés circonférentiellement l'un de l'autre d'un angle de 120 . Chaque verrou 30 comprend un bras élastique circonférentiel 40, élastiquement déformable grâce aux 30 propriétés mécaniques de la fonte ductile dont il est constitué. Le bras élastique 40 a une extrémité circonférentielle fixe 42 qui est solidaire d'une des nervures de rigidification 12 du tampon, tandis que son autre extrémité 44 est libre et porte la surface de verrouillage 34. Par déformation élastique du bras 40, l'extrémité libre 44 est radialement mobile entre une position de verrouillage du tampon 6 dans le cadre 4, visible sur les Figures 3 et 3B , et une position de déverrouillage du tampon 6 dans le cadre 4, visible sur la figure 3C. On voit que dans la position de déverrouillage, la surface de verrouillage 34 du tampon est radialement entièrement dégagée de -_a surface de verrouillage 32 du cadre et permet ainsi un basculement du tampon 6 dans le sens de l'ouverture. Comme ceci est visible sur la figure 2, les deux bras élastiques 40 s'étendent selon des sens circonférentiels opposés. De plus, étant décalés l'un de l'autre de 120 environ, les deux bras 40 forment ainsi des moyens ergonomiques de préhension du tampon 6 en vue de son extraction du cadre ou de son transport. Par ailleurs, le tampon 6 comporte des moyens 46 de limitation de déplacement de l'extrémité libre 44, et donc de la surface de verrouillage 34, dans le sens du déplacement vers la position de déverrouillage. Ainsi, les bras 40 ne peuvent pas être déformés d'une manière exagérée. Le cadre fixe 4 et le tampon 6 ont en outre une butée 50 adaptée pour limiter le déplacement du tampon 6 dans le cadre selon le plan de cadre P-P. La butée 50 est en outre adaptée pour s'opposer à une translation du tampon 6 selon l'axe central X-X lorsque le tampon est en position de fermeture sur le cadre. A cet effet, la butée 50 comporte une surface de butée 52 disposée sur une saillie 54 de chaque patte d'articulation 22. Cette surface de butée 52 coopère, lorsque le tampon est verrouillé sur le cadre, avec une surface de butée complémentaire 56 disposée dans chaque évidement 18 du cadre 4. Les deux surfaces de butée 52, 56 sont inclinées par rapport au plan de cadre P-P d'un angle y, qui est compris entre 30 et 80 environ. On conçoit alors que, en position de fermeture du tampon sur le cadre, les normales aux surfaces de butée 56 et aux surfaces de verrouillage 32 du cadre 4 sont dirigées vers l'axe central X-X, tandis que les normales aux surfaces de verrouillage 34 et aux surfaces de butée 52 du tampon 6 sont dirigées à l'opposé de l'axe central x-X. En position de verrouillage du tampon sur le cadre, les surfaces de butée 52 et les surfaces de verrouillage 34 du tampon 6 sont simultanément en contact avec les surfaces correspondantes de butée 56 et de verrouillage 32 du cadre 4. De préférence, les dimensions du tampon 6 et du cadre 4 sont telles que les bras élastiques 40 sollicitent élastiquement les surfaces de verrouillage 34 du tampon contre les surfaces de verrouillage 32 correspondantes du cadre, ainsi que les surfaces de butée 52 du tampon contre les surfaces correspondantes de butée 56 du cadre. Le contact entre les surfaces de butée 52, 56 génère ainsi une réaction d'appui qui est perpendiculaire à ces surfaces inclinées et qui s'oppose aux deux réactions normales engendrées par le contact des deux surfaces de verrouillage 34 du tampon avec les surfaces de verrouillage 32 correspondantes du cadre. On aboutit ainsi à un équilibre de forces en trois points, à savoir au niveau des deux verrous 30 et à l'opposé au niveau de la charnière par l'intermédiaire de la butée 50, qui garantit la stabilité du tampon 6 non seulement dans le plan de cadre P-P, mais également dans la direction selon l'axe central X-X. En effet, l'équilibre des composantes horizontales des réactions d'appui au niveau des deux verrous 30 et de la butée 50 permet au tampon 6 de maintenir sa position dans le plan de cadre par exemple en cas de freinage d'un véhicule sur la face supérieure du tampon 6, tandis que les composantes selon l'axe central X-X de ces réactions permettent de plaquer le tampon 6 sur le cadre 4 et garantissent de ce fait sa stabilité verticale. En outre, le regard de chaussée 2 comporte des surfaces d'encliquetage 60, 62 disposées d'une part sur chacun des bras élastiques 40 et d'autre part sur le cadre 4 et adaptées pour coopérer ensemble de manière à amener automatiquement chaque bras 40, par déformation élastique, dans sa position de verrouillage lors de la fermeture du tampon. A cet effet, les surfaces d'encliquetage 60, 62 présentent une inclinaison commune supérieure à 0 et inférieure ou égale à 45 par rapport à l'axe central X-X, formant ainsi des cames actives dans le sens de fermeture du tampon. On notera par ailleurs que, de façon connue en soi du brevet EP 0 391 825, le fond du boîtier d'articulation du cadre est muni d'un orifice 64 (Figure 1) autorisant le passage des pattes 22 d'articulation du tampon lorsque celui-ci est dans une position d'ouverture à 90 par rapport à sa position de fermeture, permettant ainsi de sécuriser le tampon dans cette position d'ouverture à 90 pour en empêcher toute fermeture intempestive en cas par exemple d'inspection du regard de chaussée par un opérateur. En plaçant une barre à mine sous l'organe de manœuvre 26 et en basculant celle-ci vers l'extérieur en prenant appui sur le bord extérieur de l'évidement 28 du cadre, on obtient dans un premier temps le déverrouillage des deux verrous 30, et ce sans agir directement sur les bras élastiques 40, empêchant ainsi toute détérioration ou destruction des bras élastiques 40 qui pourrait résulter d'une déformation exagérée en cas d'action directe sur ceux-ci. Il suffit ensuite d'insérer un outil approprié dans l'organe de manœuvre 26 et de faire pivoter le tampon 6 dans le sens de l'ouverture pour ouvrir celui-ci complètement | Ce dispositif de fermeture comprend un cadre fixe (4) et un élément de recouvrement (6), le cadre (4) définissant un plan de cadre (P-P). Le dispositif (2) comprend un premier verrou (30) ayant deux surfaces de verrouillage (32, 34) qui coopèrent et qui sont inclinées par rapport au plan de cadre (P-P). L'élément de recouvrement (6) et le cadre (4) comportent des surfaces de butée (52, 56) coopérantes qui limitent un déplacement du tampon (6) dans le cadre (4) selon le plan de cadre (P-P). Les surfaces de butée (52, 56) sont inclinées par rapport au plan de cadre (P-P) d'un angle compris entre 30 degree et 80 degree et plaquent l'élément de recouvrement sur le cadre.Application aux regards de chaussée de fermeture de cheminées de visite. | 1. Dispositif de fermeture (2), notamment regard de chaussée, du type comprenant un cadre fixe (4) et un élément de recouvrement (6) supporté par le cadre (4), le cadre (4) définissant un plan de cadre (P-P) et un axe central (X-X), l'élément de recouvrement (6) étant articulé au cadre (4) par une charnière (14), le dispositif (2) comprenant un premier verrou (30) muni d'une première surface de verrouillage (34) solidaire du tampon (6) et d'une première surface de verrouillage (32) solidaire du cadre (4), ces deux premières surfaces de verrouillage (32, 34) étant inclinées par rapport au plan de cadre (P-P) et coopérant lorsque l'élément de recouvrement est en position de fermeture sur le cadre, l'élément de recouvrement (6) et le cadre (4) ayant une butée (50) décalée circonférentiellement du premier verrou (30) par rapport à l'axe central (X-X), la butée (50) comportant une surface de butée (52) solidaire de l'élément de recouvrement (6) et une surface de butée (56) solidaire du cadre (4), ces surfaces de butée (52, 56) coopérant exclusivement lorsque l'élément de recouvrement est en position de fermeture et limitant un déplacement de l'élément de recouvrement (6) dans le cadre (4) selon le plan de cadre (P-P), caractérisé en ce que les surfaces de butée (52, 56) de l'élément de recouvrement (6) et du cadre (4) sont inclinées par rapport au plan de cadre (P-P) d'un angle (y) compris entre 30 et 80 et plaquent l'élément de recouvrement (6) sur le cadre (4). 2. Dispositif de fermeture selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif (2) comprend unsecond verrou (30) muni d'une seconde surface de verrouillage (34) solidaire de l'élément de recouvrement (6) et d'une seconde surface de verrouillage (32) solidaire du cadre (4), ces deux secondes surfaces de verrouillage (32, 34) étant inclinées par rapport au plan de cadre (P-P) et coopérant lorsque l'élément de recouvrement est en position de fermeture sur le cadre, le premier verrou (30) étant décalé circonférentiellement du second verrou (30) et de la butée (50) par rapport à l'axe central (X-X). 3. Dispositif de fermeture selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le ou chaque verrou (30) est décalé circonférentiellement de la butée (50) par rapport à l'axe central (X-X) d'au moins 90 . 4. Dispositif de fermeture selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le ou chaque verrou (30) comprend un organe élastique (40) muni d'une des surfaces de verrouillage (34), et en ce que l'organe élastique (40) permet de déplacer la surface de verrouillage associée (34) entre des positions de verrouillage de l'élément de recouvrement (6) dans le cadre (4) et de déverrouillage de l'élément de recouvrement (6) 5. Dispositif de fermeture selon la 4, caractérisé en ce que le ou chaque organe élastique (40) sollicite, lorsque l'élément de recouvrement est en position de fermeture, la ou chaque surface de verrouillage (34) de l'élément de recouvrement (6) contre la ou chaque surface de verrouillage (32) correspondante du cadre (4) et la surface de butée (52) de l'élément derecouvrement (6) contre la surface de butée (56) correspondante du cadre. 6. Dispositif de fermeture selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que le ou chaque organe élastique est un bras élastique (40) circonférentiel, la surface de verrouillage (34) associée étant disposée sur une extrémité libre (44) de ce bras (40), l'autre extrémité (42) de ce bras étant fixée à l'élément de recouvrement (6). 7. Dispositif de fermeture selon la 6 et la 2 prises ensemble, caractérisé en ce que les bras élastiques (40) s'étendent dans des sens circonférentiels opposés 8. Dispositif de fermeture selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (46) de limitation du déplacement de la surface de verrouillage (34) située sur l'organe élastique (40), et ce dans le sens du déplacement vers la position de déverrouillage de l'élément de recouvrement (6). 9. Dispositif de fermeture selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la charnière (14) comporte un charnon (16) de cadre et un charnon (20) d'élément de recouvrement, et en ce que la butée (50) est formée par au moins une saillie (54) solidaire du charnon (20) de l'élément de recouvrement et d'une surface coopérante (56) solidaire du charnon (16)de cadre. 10. Dispositif de fermeture selon l'une quelconque 30 des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est un regard de chaussée. | E | E02,E05 | E02D,E05C | E02D 29,E05C 19 | E02D 29/14,E05C 19/00 |
FR2895673 | A1 | COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UNE HUILE | 20,070,706 | La présente invention a pour objet une composition cosmétique de maquillage ou de soin de la peau sous forme d'émulsion comprenant au moins une huile spécifique, ainsi qu'un procédé de maquillage ou de soin de la peau. La composition de maquillage peut être en particulier un fond de teint, un fard à paupières, un fard à joue, un produit anti-cernes, un produit de maquillage du corps. La composition de soin peut être en particulier un produit de soin de la peau du corps et du visage (une crème de jour), notamment un produit solaire, un produit de coloration de la peau (tel qu'un autobronzant). Les fonds de teint, peuvent se présenter sous forme de compositions anhydres ou d'émulsions, et de textures variées allant du fluide au solide. Les émulsions à phase continue huileuse, ou émulsion eau-dans-huile, sont souvent préférées en raison de leur bonne adhérence à l'épiderme, leur facilité d'application (play time) et leur capacité à former un dépôt uniforme sur la peau. Le maquillage obtenu est confortable et ne dessèche pas la peau. Cependant, ces émulsions procurent une sensation grasse au toucher, et présentent l'inconvénient de transférer transférer : le maquillage appliqué sur la peau est susceptible de se déposer, au moins en partie, sur certains supports avec lesquels il est mis en contact, tels que, par exemple, un vêtement ou la peau. Pour éviter ce phénomène de transfert, il est connu d'introduire dans ces compositions des solvants volatils afin que la phase huileuse s'évapore rapidement. Cependant, lors de l'application de la composition sur la peau, une évaporation trop rapide de la phase continue de l'émulsion entraîne une augmentation de la viscosité du maquillage qui s'étale alors difficilement sur la peau. Le mauvais étalement de la composition sur la peau entraîne une sensation d'inconfort pour l'utilisatrice et le maquillage obtenu n'est pas homogène. 1 Il existe donc un besoin de disposer de compositions de maquillage ou de soin de la peau sous forme d'émulsion eau-dans-huile s'étalant facilement sans présenter de sensation de gras et formant un dépôt de maquillage uniforme, qui ne transfèrent pas Les inventeurs ont mis en évidence qu'il était possible d'obtenir de telles compositions en introduisant, dans la phase grasse liquide d'une émulsion eau-dans-huile, une huile spécifique. La présente invention a donc pour objet une composition cosmétique de maquillage ou de soin de la peau sous forme d'émulsion eau-dans-huile comprenant une phase aqueuse et une phase grasse liquide ayant au moins une fraction non volatile, la phase grasse liquide comprenant : - au moins deux huiles choisies parmi les huiles volatiles lentes ayant une vitesse d'évaporation comprise entre 0.002 et 0.05 mg/cm2/min et les huiles sèches choisies parmi les huiles ayant une viscosité inférieure ou égale à 10 Cps, une tension de surface comprise entre 21 et 31 mN/m et une vitesse d'évaporation inférieure à 0.002 mg/cm2/min, la phase grasse liquide ayant une vitesse d'évaporation telle que le rapport pondéral de la phase grasse liquide après 10 minutes de séchage sur la phase grasse liquide initiale va de 0,75 à 1, et la phase aqueuse et la phase grasse liquide étant telles que le rapport pondéral R de: 1) le rapport de la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée sur la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase grasse continue divisé par 2) le rapport de la masse initiale de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée sur la masse initiale de la fraction liquide de la phase grasse continue est inférieur ou égal à 1. 2 L'invention a également pour objet un procédé de maquillage ou de soin de la peau comprenant l'application sur la peau d'une composition telle que décrite précédemment. Selon un autre mode de réalisation, l'invention a aussi pour objet l'utilisation d'une composition telle que décrite précédemment pour obtenir un maquillage uniforme et/ou qui ne transfère pas. La phase cirasse liquide La composition selon l'invention comprend une phase grasse liquide constituée d'une fraction volatile et d'une fraction non volatile. Par fraction non volatile de la phase grasse liquide, on entend l'ensemble des huiles non volatiles de la phase grasse liquide. Par fraction volatile de la phase grasse liquide, on entend l'ensemble des huiles volatiles de la phase grasse liquide. Huiles sèches 20 La composition selon l'invention peut comprendre au moins une huile sèche. Par huile sèche au sens de la présente demande, on entend une huile choisie parmi les huiles ayant une viscosité inférieure ou égale à 0,01 Pa.s (10 Cps), notamment 25 allant de 0,003 à 0,01 Pa.s, une tension de surface comprise entre 21 et 31 mN/m et une vitesse d'évaporation inférieure à 0.002 mg/cm2/min. Les huiles sèches préférées sont des huiles aprotiques possédant de 12 à 22 atomes de carbone, de préférence de 14 à 22 atomes de carbone, et plus préférentiellement de 30 16 à 20 atomes de carbone. 3 Par huile aprotique, on entend une huile comprenant peu ou ne comprenant pas d'atome d'hydrogène lié à un atome fortement électronégatif tel que O ou N. En particulier, par huile aprotique, on entend des huiles qui peuvent comprendre, en fonction du rendement de leur synthèse, des groupes résiduels porteurs d'un atome d'hydrogène labile (par exemple des groupes résiduels OH, NH, et/ou COOH) en une teneur inférieure ou égale à 5% en nombre,. Parmi les huiles répondant à cette définition, on peut citer : - les huiles esters telles que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le 10 benzoate d'ethyle-2 hexyle, le néopentanoate d'isodecyle, éthyl-2 hexanoate d'éthyle-2 hexyl, l'Isononanoate d'isononyle, - les huiles éther telles que le dicaprylyl ether, le dicaprylyl carbonate (Cetiol CC), - les huiles carbonates telles que le diethyl-2 hexyl carbonate, et leurs mélanges. 15 Selon un mode préféré de réalisation, l'huile sèche est l'isononanoate d'isononyle. La ou les huiles sèches peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 50 à 100% en poids, par rapport au poids total de la fraction non 20 volatile de la phase grasse liquide, de préférence de 70 à 99% en poids, plus préférentiellement de 80 à 98% en poids, et plus préférentiellement de 90 à 97% en poids. Selon un mode particulier de réalisation, les huiles sèches peuvent représenter 100% 25 de la fraction non volatile de phase grasse liquide. La ou les huiles sèches peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 1 à 95% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 2 à 50%, plus préférentiellement de 3 à 20%. 30 4 Huile non volatile additionnelle Outre la ou les huiles sèches définies précédemment, la fraction non volatile de la phase grasse liquide peut comprendre au moins une huile non volatile additionnelle. Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa (0,01 mm de Hg). 10 Selon un mode particulier de réalisation, l'huile non volatile est choisie parmi les huiles ayant une vitesse d'évaporation inférieure à 0.002 mg/cm2/min. Par huile non volatile additionnelle, on entend des huiles non volatiles différentes des huiles sèches décrites précédemment. 15 Les huiles non volatiles additionnelles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d'origine animale ou végétale, des huiles siliconées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre 20 et/ou de phosphore. Les huiles non volatiles additionnelles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées le cas échéant fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles. 25 Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, 5 saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment des triglycérides d'acide heptanoïque ou d'acide octanoïque, ou bien encore les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810 , 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone, autres que ceux répondant à la définition des huiles sèches tel que diisocétyléther.; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam , le squalane, les huiles de paraffine, et leurs mélanges, - les esters de synthèse, autres que ceux répondant à la définition des huiles sèches, comme les huiles de formule R,COOR2dans laquelle R, représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R, + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), les benzoates d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate de 2-octyl-dodécyle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle, le lactate de 2-octyl-dodécyle ; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, 6 - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention 10 peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl 15 méthyldiphényl trisiloxanes, et leurs mélanges. Les huiles non volatiles additionnelles peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 0,5 à 50% en poids, par rapport au poids total de la fraction non volatile de la phase grasse liquide, de préférence de 1 à 30% en poids, et plus 20 préférentiellement de 2 à 20% en poids. Les huiles non volatiles additionnelles peuvent être présentes dans la composition en une teneur inférieure ou égale à 7%, en particulier allant de 0,5 à 5% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 à 5% en poids, et plus 25 préférentiellement de 1 à 2% en poids. La phase grasse liquide de la composition selon l'invention peut comprendre une fraction volatile comprenant des huiles volatiles choisies parmi les huiles volatiles lentes et/ou des huiles volatiles rapides. 30 7 Par huile volatile , on entend au sens de l'invention toute huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40.000 Pa (0,001 à 300 mm de Hg) et de préférence allant de 1,3 à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). En particulier, les huiles volatiles sont choisies parmi les huiles possédant une vitesse d'évaporation supérieure ou égale à 0.002 mg/cm2/min. La composition selon l'invention peut notamment comprendre une huile volatile lente. Par huile volatile lente au sens de la présente invention, on entend une huile choisie parmi les huiles volatiles telles que définies précédemment, possédant une vitesse 15 d'évaporation comprise entre 0.002 et 0.05 mg/cm2/min. En particulier, la ou les huiles volatiles lentes peuvent être choisies parmi l'isohexadécane, la cyclohexasiloxane, le diéthyl dodécane (par exemple le Cetiol DD de la société COGNIS), l'hexyl triméthicone, et leurs mélanges. La ou les huiles volatiles lentes peuvent être présentes dans la composition selon la présente invention en une teneur allant de 1 à 95% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 à 50% en poids, et plus préférentiellement de 3 à 20% en poids. La composition selon l'invention peut comprendre une huile volatile rapide. Par huile volatile rapide au sens de la présente invention, on entend une huile choisie parmi les huiles volatiles telles que définies précédemment, possédant une 30 vitesse d'évaporation supérieure ou égale à 0.05 mg/cm2/min, en particulier allant de 0,05 à 200 mg/cm2/min, notamment supérieure ou égale à 0.054 mg/cm2/min, en 20 25 8 particulier allant de 0,054 à 100 mg/cm2/min et de manière préférentielle allant de 0,054 à 30 mg/cm2/min. L'huile volatile rapide peut être choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées, les 5 huiles volatiles siliconées, les huiles volatiles fluorées, et leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. 10 Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), 15 l'isodécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permethyls . Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une 20 viscosité 5 centistokes (5 x 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 10 atomes de silicium, de préférence de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, l'heptaméthyl 25 hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. L'huile volatile fluorée n'a généralement pas de point éclair. 9 Comme huile volatile fluorée, on peut citer le nonafluoroéthoxybutane, le nonafluorométhoxybutane, le décafluoropentane, le tétradécafluorohexane, le dodécafluoropentane, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, la teneur en solvants volatils rapides (huile volatile rapide et solvants volatils rapides présents dans la phase aqueuse) peut être inférieure à 64% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence inférieure à 60% en poids, et plus préférentiellement inférieure à 50% en poids. En particulier, la teneur en solvants volatils rapides dans la composition selon l'invention peut aller de 1 à 64% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 2 à 50% en poids, plus préférentiellement de 3 à 30% en poids, et de préférence encore de 4 à 20% en poids. Les huiles volatiles (volatiles lentes et volatiles rapides) peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 1 % à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 3 % à 30 % en poids et plus préférentiellement allant de 5 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Profil d'évaporation La nature et la teneur des différentes huiles définies précédemment peuvent être choisies par l'homme de l'art de manière à ce que la composition selon l'invention présente un profil d'évaporation particulier. La composition selon l'invention comprend (peut comprendre) une phase grasse liquide telle que le rapport pondéral calculé de la phase grasse liquide après 10 minutes de séchage sur la phase grasse liquide initiale va de 0,75 à 1 de préférence de 0,75 à 0,9 et plus préférentiellement de 0,8 à 0,9. 30 10 Calcul de la vitesse d'évaporation Mesure de la vitesse d'évaporation : Les calculs de la masse de la phase grasse liquide après 10 minutes de séchage peuvent être effectués à partir des vitesses d'évaporation spécifiques des huiles, mesurées à 20 C selon le protocole suivant : On introduit dans un cristallisoir (diamètre : 7 cm) placée sur une balance se trouvant dans une enceinte d'environ 0,3 m3 régulée en température (25 C) et en hygrométrie (humidité relative 50 %) 15 g d'huile ou du mélange d'huiles à tester. On laisse le liquide s'évaporer librement, sans l'agiter, en assurant une ventilation par un ventilateur (vitesse de rotation 2700 tours/minute et de dimensions 80X80X42 mm, par exemple la référence 8550 N de PAPST-MOTOREN, le débit correspond à environ 50 m3/heure) disposé en position verticale au-dessus du cristallisoir contenant le solvant, les pales étant dirigées vers le cristallisoir et à une distance de 20 cm par rapport au fond du cristallisoir. On mesure à intervalles réguliers la masse d'huile restant dans le cristallisoir. Les vitesses d'évaporation sont exprimées en mg d'huile évaporée par unité de surface (cm2) et par unité de temps (minute). Dans cette approche, les huiles dites sèches et les huiles non volatiles sont considérées comme ayant des vitesses d'évaporation nulles. 11 Equations utilisées : Soit i solvants ayant chacun une vitesse d'évaporation v; (mesurée selon la protocole précédemment décrit), introduits dans la composition en une en concentration initiale égale à m;(0). Pour chaque solvant, la masse restante à un temps t [m;(t)] est donnée par les équations suivantes : mi (t) = mi (0) û vi •t, si t< mi (t) = 0, si t mi (0) vi La masse totale de phase grasse liquide est alors donnée par la somme de toutes les 10 masses individuelles m;(t) à chacun des temps : M =m(t) Le calcul est ainsi effectué pour un temps t = 10 minutes. Phase aqueuse 15 La composition selon l'invention comprend une phase aqueuse. La composition selon l'invention comprend de l'eau. L'eau peut être une eau florale telle que l'eau de bleuet et/ou une eau minérale telle que l'eau de VITTEL, l'eau de LUCAS 20 ou l'eau de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale. La composition selon l'invention, et notamment la phase aqueuse, peut également comprendre des solvants organiques miscibles à l'eau (à température ambiante - 25 C) comme par exemple les monoalcools ayant de 2 à 6 atomes de carbone tels que 25 l'éthanol, l'isopropanol ; mi (0) vi 12 les polyols ayant notamment de 2 à 20 atomes de carbones, de préférence ayant de 2 à 10 atomes de carbone, et préférentiellement ayant de 2 à 6 atomes de carbone, tels que le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol, le dipropylène glycol, le diéthylène glycol ; les éthers de glycol (ayant notamment de 3 à 16 atomes de carbone) tels que les alkyl(C1-C4)éther de mono, di- ou tripropylène glycol, les alkyl(C1-C4)éthers de mono, di- ou triéthylène glycol, et leurs mélanges. La fraction liquide de la phase aqueuse comprend notamment l'eau et les solvants organiques miscibles à l'eau. La phase aqueuse peut comprendre, en outre, des agents de stabilisation, par exemple le chlorure de sodium, le dichlorure de magnésium et le sulfate de magnésium. La phase aqueuse peut également comprendre tout composé hydrosoluble ou hydrodispersible compatible avec une phase aqueuse tels que des gélifiants, des polymères filmogènes, des épaississants, des tensioactifs et leurs mélanges. L'eau, et les solvants miscibles à l'eau ayant une vitesse d'évaporation supérieure à 20 0.05 mg/cm2/min, sont considéré comme des composants volatiles rapides de la phase aqueuse au sens de la présente demande. De préférence, la phase aqueuse peut être présente dans la composition selon l'invention en une teneur allant 0,5% à 50% en poids, par rapport au poids total de la 25 composition, de préférence allant de 10/0 à 40% en poids, et préférentiellement allant de 5% à 30% en poids. De préférence, l'eau peut être présente dans la composition selon l'invention en une teneur allant 0,5% à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de 30 préférence allant de 10/0 à 40% en poids, et préférentiellement allant de 5% à 30% en poids. 13 Phase solide dispersée La composition selon l'invention peut comprendre une phase solide dispersée. Par phase solide dispersée au sens de la présente demande, on entend tout composé qui, après évaporation de tous les composants volatiles (essentiellement les huiles, l'eau, et les solvants organiques miscibles à l'eau), se trouve à l'état de particules solides. On entend par particules solides des particules qui sont à l'état solide à 25 C et à pression atmosphérique. Selon un premier aspect, ces particules solides peuvent comprendre (en particulier sont 15 formées de) un matériau cristallin ou semi-cristallin solide à température ambiante (25 C) présentant une transition de phase de premier ordre, de fusion (passage de l'état solide à l'état liquide) ou de combustion (passage de l'état solide à l'état gazeux), supérieure à 100 C, de préférence supérieure à 120 C, et mieux supérieure à 150 C. La température de fusion ou de combustion du premier matériau peut être mesurée 20 selon la norme ASTM E794-98. Par "matériau semi-cristallin", on entend au sens de l'invention, un matériau, notamment un polymère, comportant une partie cristallisable et une partie amorphe présentant une température de changement de phase réversible du premier ordre, en particulier de fusion (transition solide-liquide). Le matériau desdites particules solides peut être un matériau minéral qui peut être choisi parmi la silice, le verre, le diamant, le cuivre, le nitrure de bore, les céramiques, les oxydes métalliques, notamment les oxydes de fer comme l'oxyde de fer noir, l'oxyde 10 25 14 de fer rouge, l'oxyde de fer jaune, les oxydes de titane, les micas, l'alumine, ou bien encore certains polymères semi-cristallins, et leurs mélanges. Selon un second aspect, ces particules solides peuvent comprendre (en particulier être formées de) un matériau amorphe ayant une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 60 C (notamment allant de 60 C à 800 C), avantageusement supérieure ou égale à 80 C (notamment allant de 80 C à 700 C), et de préférence supérieure ou égale à 100 C (notamment allant de 100 C à 500 C). La température de transition vitreuse peut être mesurée par DSC (Differential Scanning Calorimetry) selon la norme ASTM D3418-97. Comme matériau amorphe, on peut utiliser un polymère non filmogène à une température inférieure ou égale à 40 C et ayant une température de transition vitreuse telle que décrite précédemment. On entend par polymère non filmogène à une température inférieure à 40 C un polymère qui n'est pas apte à former, à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques, à une température inférieure ou égale à 40 C. On entend par agent auxiliaire de filmification les agents plastifiants et les agents de coalescence connus de l'homme du métier pour favoriser la filmification des polymères. Comme polymère amorphe ayant une température de transition vitreuse supérieure ou 25 égale à 60 C, on peut utiliser des polymères radicalaires ou les polycondensats ayant cette température de transition vitreuse définie. Comme polymère radicalaire, on peut citer : les polymères d'éthylène, notamment de cycloéthylène, de naphtyléthylène ; 30 - les polymères de propylène, notamment d'hexafluoropropylène ; 20 15 - les polymères acryliques, notamment les polymères d'acide acrylique, d'acrylate de diméthyl-adamanthyl, de chloroacrylate ; - les polymères d'acrylamide ; -les polymères de (méth)acrylonitrile ; - les polymères de styrène, d'acétylstyrène, de carboxystyrène, de chlorométhylstyrène ; Comme polycondensats, on peut citer les polycarbonates, les polyuréthanes, les polyesters, les polyamides, les polysulfones, les polysulfonamides, les carbohydrates comme l'amylose triacétate. Comme particules solides, on peut utiliser les dispersions aqueuses de polymère non filmogène vendues sous les dénominations JONCRYL SCX 8082 , JONCRYL 90 par la société JOHNSON POLYMER, NEOCRYL XK 52 par la société AVECIA RESINS, RHODOPAS 5051 par la société RHODIA CHIMIE. Selon un mode particulier de réalisation, les particules solides sont formées essentiellement dudit matériau amorphe décrit précédemment. Les particules solides selon la présente invention peuvent être des particules pleines, des particules creuses ou des particules poreuses. Sans pour autant être tenu de manière limitative par une liste, la phase solide dispersée de la composition selon l'invention peut comprendre des pigments, des nacres, et/ou 25 des charges. 30 16 Les pigments et les nacres Par pigments , il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans la phase organique liquide, destinées à colorer et/ou opacifier la composition. Par nacres , il faut comprendre des particules irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées, insolubles dans le milieu de la composition. Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments minéraux, les pigments organiques, et les pigments composites (c'est-à-dire des pigments à base de matériaux minéraux et/ou organiques). Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, dotées d'un effet optique, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments monochromes, les laques, les nacres, les pigments à effet optiques, comme les pigments réfléchissants et les pigments goniochromatiques. Les pigments minérauxpeuvent être choisis parmi les pigments d'oxyde métallique, le mica recouvert de dioxyde de titane, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert d'oxyde de fer, le mica-titane recouvert de bleu ferrique, le mica titane recouvert d'oxyde de chrome, les oxydes de fer, le dioxyde de titane, les oxydes de zinc, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'oxyde de chrome ; le violet de manganèse, le bleu de prusse, le bleu outremer, le bleu ferrique, l'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment 17 organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth, et leurs mélanges. Les particules organiques destinées à être enrobées peuvent être par exemple : - le carmin de cochenille, - les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane ; - les laques organiques ou sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane. Ces colorants comportent généralement au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique ; - les pigments mélaniques. Parmi les pigments organiques, on peut citer les D&C Blue n 4, D&C Brown n 1, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4 , D&C Orange n 5 , D&C Orange n 10 , D&C Orange n 11 , D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n 11, FD&C Blue n 1, FD&C Green n 3, FD&C Red n 40 , FD&C Yellow n 5, FD&C Yellow n 6. La laque organique peut aussi être supportée par tout support compatible tel qu'un support minéral comme les particules d'alumine, d'argile, de zircone ou d'oxydes métalliques, notamment d'oxyde de zinc ou d'oxyde de titane, de talc, de carbonate de calcium, de sulfate de baryum. De préférence, le support minéral est choisi parmi l'alumine, l'oxyde de titane et le sulfate de barium. La laque organique peut également être supportée par un support tel que la colophane ou le benzoate d'aluminium. Parmi les laques organiques, on peut en particulier citer celles connues sous les 18 dénominations suivantes : D & C Red Aluminium lake ; D & C Blue Aluminium lake ;D & C Green Aluminium lake ; D & C Orange Aluminium lake ; D & C Yellow Aluminium lake Les composés chimiques correspondant à chacun des pigments organiques cités précédemment sont mentionnés dans l'ouvrage International Cosmetic Ingredient Dictionnary and Handbook , Edition 1997, pages 371 à 386 et 524 à 528, publié par The Cosmetic, Toiletry, and Fragrance Association , dont le contenu est incorporé dans la présente demande à titre de référence. Les pigments mélaniques utilisables selon l'invention sont en particulier : - les pigments mélaniques dérivés de sources naturelles ou synthétiques et qui peuvent être obtenus : (A) par oxydation d'au moins un composé indolique ou indolinique, ou (B) par polymérisation, oxydante ou enzymatique, de précurseurs mélaniques, ou (C) par extraction de la mélanine à partir de substances en contenant, ou (D) par culture de microorganismes. De tels pigments mélaniques sont notamment décrits dans les documents EP-A-518773, WO-A-93/13744 et WO-A-93/13745. Les pigments peuvent être présents dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 1 à 30 % en poids, et préférentiellement allant de 5 à 20 % en poids. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. 19 Les charges Outre les pigments et/ou les nacres, la phase solide dispersée de la composition selon l'invention peut comprendre des charges. Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. 10 Les charges additionnelles peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple cubique, hexagonale, orthorombique, etc) pleines, creuses ou poreuses. On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ) , les poudres de poly-13-alanine, les poudres de polyéthylène, les poudres de polyuréthane 15 telle que la poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone vendue sous les dénominations PLASTIC POWDER D-400 par la société TOSHIKI, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de 20 copolymères d'acide acrylique, les poudres d'élastomères de silicone, les poudres de résine de silicone, en particulier les poudres de silsesquioxane (poudres de résine de silicone notamment décrites dans le brevet EP 293795 ; Tospearls de Toshiba, par exemple), les particules de polyméthacrylate de méthyle, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les 25 microsphères de silice creuses, les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium ; le sulfate de baryum et leurs mélanges. 30 20 Les charges peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 0,05 0/0 à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 20 % en poids, et plus préférentiellement allant de 2 % à 10 % en poids. Fraction volumique de la phase solide dispersée Selon un mode préféré de réalisation, la phase solide dispersée peut être présente dans la composition en une teneur telle que, après évaporation de tous les composants 10 volatils, la fraction volumique de la phase solide dispersée est supérieure ou égale à 20% en volume, par rapport au volume total de la composition, de préférence va de 20 à 98% en volume. En particulier, la phase solide dispersée peut être présente dans la composition en une 15 teneur telle que, après évaporation de tous les composants volatils, la fraction volumique de la phase solide dispersée est supérieure ou égale à 55% en volume, par rapport au volume total de la fraction non volatile de la composition, de préférence supérieure ou égale à 60% en volume, et plus préférentiellement supérieure ou égale à 65% en volume. 20 Plus particulièrement encore, la fraction volumique de la phase solide dispersée peut aller de 55 à 98 % en volume, par rapport au volume total de la fraction non volatile de la composition, de préférence de 60 à 90 % en volume, et plus préférentiellement de 65 à 85 % en volume. Calcul de la fraction volumique de la phase solide dispersée après évaporation de tous les solvants volatils 25 21 On entend par fraction volumique VF de la phase solide dispersée, le pourcentage du volume total V de toutes les particules solides présentes dans la fraction non volatile de la composition, par rapport au volume total V' de tous les composés de la fraction non volatile de la composition : VF = (V/V') x 100 Le volume V (cm3) de particules solides présentes dans la fraction non volatile de la composition est égal à la masse m (g) desdites particules solides dans le dépôt sec divisé par la masse volumique Mv (g/cm3) des particules : V = m/Mv Le volume total V' (cm3) de la fraction non volatile de la composition est calculé en additionnant les volume de chaque constituant non volatil liquide ou solide de la composition. 15 Mesure des masses volumiques Les masses volumiques des particules solides sont mesurées à l'aide d'un voluménomètre de tassage. On remplit une éprouvette graduée en verre de 250m1 avec la poudre à mesurer 20 (éprouvette type NF B 35302) L'éprouvette graduée a été au préalablement pesée avec une balance précise à o.- 1g près (masse MO). Le volume de poudre introduite sans tassement, VO, doit être compris entre 240 et 250m1. On pèse l'éprouvette remplie (masse Ml). 25 On bloque l'éprouvette sur le voluménomètre de tassage, de type Erichsen type 293 ou Engelsmann JELS T2, on règle l'appareil de tassement pour des séries de 2500 chocs. On procède par séries de 2500 chocs et on note à la fin de chaque série le volume Vn de poudre dans l'éprouvette. 22 On arrête le tassement dès que Vn - V(n+1) < 2.Vn/100 On prend alors Vn comme volume de tassement. La masse volumique après tassement est donnée par la relation VMt = (M1-M0)/Vn La masse volumique des particules constituant la poudre est donnée par la relation VMp = VMt / 0.8. C'est cette dernière masse volumique que nous utilisons pour la détermination de la fraction volumique des solides. La masse volumique des liquides est mesurée à l'aide d'un pycnomètre Gay-Lussac. On utilise une balance de précision (précision de 1 mg) et les mesures sont effectuées dans une enceinte thermostatée à 25 C ( 0.5 C). On utilise également deux liquides de référence ayant une masse volumique Mv qui sont l'eau déminéralisée (MV = 1000 kg/m3) et l'heptane (MV = 683. 7 kg/m3). On effectue la mesure de la masse volumique des particules solides avec chaque liquide de référence. On place le pycnomètre et les produits utilisés pour effectuer la mesure à la température de 25 C. Les masses citées ci-après sont exprimées en kilogrammes. On mesure la masse MO du pycnomètre, puis on remplit complètement le pycnomètre du liquide de référence employé, en évitant l'introduction de bulle d'air. On mesure la masse M1 du pycnomètre rempli. Puis on prépare un mélange de masse M2 du matériau dont on veut mesurer sa masse volumique Mv2 avec une masse M3 de liquide de référence. On agite le mélange puis juste à la fin de l'agitation, on remplit le pycnomètre avec ce mélange et on mesure la masse M4 du pycnomètre rempli. On détermine ainsi la masse M4 - MO du mélange présent dans le pycnomètre. Le pycnomètre ayant un volume de remplissage constant, on peut donc établir la relation suivante : (M1-MO) / Mv = (M2/Mv2 + M3/Mv) x (M4-M0) / (M2+M3) 30 23 Cette relation permet de calculer la valeur de la masse volumique Mv2 des particules solides, exprimée en kg/ m3. On détermine ainsi pour chacun des liquides de référence une valeur de la masse volumique des particules solides. Selon l'invention, la valeur la plus élevée (parmi la masse volumique mesurée avec l'eau distillée et la masse volumique mesurée avec l'heptane) est retenue comme valeur de la masse volumique pour la détermination de la fraction volumique des particules solides. Evaporation de la phase dispersée plus rapide qu'évaporation phase continue Selon un mode particulier de réalisation, la phase dispersée de la composition selon l'invention s'évapore plus vite que la phase continue. Selon un mode préféré de réalisation, la phase grasse liquide a une vitesse d'évaporation telle que le rapport pondéral R de : 1) le rapport de la masse, à un temps t = 10 min (correspondant à 10 minutes de séchage comme décrit précédemment), de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée sur la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase grasse continue divisé par 2) le rapport de la masse initiale de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée sur la masse initiale de la fraction liquide de la phase grasse continue est inférieur ou égal à 1, en particulier va de 0,3 à 1, de préférence est inférieur ou égal à 0,99, en particulier va de 0,5 à 0,99. Le rapport R se calcule à l'aide de la formule suivante : 24 Où m'sp est la masse initiale de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée de la composition d p est la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée ont est la masse initiale de la fraction liquide de la phase grasse continue de la composition on, est la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase grasse continue La phase dispersée de la composition s'évapore plus vite que la phase continue lorsque le rapport R<1. Par fraction liquide de la phase aqueuse dispersée ou de la phase grasse continue, on 15 entend, au sens de la présente demande, tous les composés de la phase dispersée ou de la phase continue différents des composés de phase solide dispersée décrits précédemment. De manière non limitative, la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée peut 20 comprendre de l'eau, des solvants organiques miscibles à l'eau, certains épaississants et/ou des conservateurs. De manière non limitative, la fraction liquide de la phase grasse continue peut comprendre les huiles volatiles lentes, les huiles volatiles rapides, les huiles non volatiles ou les huiles sèches. 25 Au sens de la présente demande, les tensioactifs ne sont pas compris dans le calcul de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée ou de la fraction liquide de la phase grasse continue. En particulier, ils ne sont pas pris en compte dans le calcul du rapport R. 30 25 Additifs La composition selon l'invention peut comprendre au moins un autre ingrédient cosmétique usuel pouvant être choisi notamment parmi les agents gélifiants et/ou épaississants hydrophiles ou lipophiles, les tensioactifs, les antioxydants, les parfums, les conservateurs, les neutralisants, les filtres solaires, les vitamines, les hydratants, les composés auto-bronzants, les actifs antirides, les émollients, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les agents anti-pollution ou anti-radicaux libres, les sequestrants, les agents filmogènes, les actifs dermorelaxants, les agents apaisants, les agents filmogènes, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents anti-glycation, les agents anti-irritants, les agents desquamants, les agents dépigmentants, anti-pigmentants, ou pro-pigmentants, les colorants hydro ou liposolubles, les inhibiteurs de NO-synthase, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kéranocytes et/ou la différentiation des kéranocytes, les agents agissant sur la microcirculation, les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, les agents cicatrisants, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, les compositions selon l'invention sont des compositions liquides. Par composition liquide au sens de la présente demande, on entend une composition qui s'écoule sous son propre poids à température ambiante. L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples ci-après. 30 26 Exemple 1 : émulsion eau-dans-huile On a préparé un fond de teint sous forme d'émulsion eau-dans-huile ayant la 5 composition suivante : Composition % en poids C8-C22 diméthicone copolyol (ABIL EM 90 de la société 3 Goldschmidt) Mélange de tristéarate de glycéryle et d'éthylène glycol 0,5 acétylé (UNITWIX de la société UNITED GUARDIAN) Mélange de polydiphényl diméthilsiloxane et de diméthyl 4 polysiloxane (Mirasil C-DPDM de la société Rhodia) Mélange de poly diméthylsiloxane oxyéthyléné et 2,6 oxypropyléné de cyclopenta diméthylsiloxane et d'eau (10/88/2) (DC5225C de la société Dow Corning) Cyclopentasiloxane 7 Isononanoate d'isononyle 5 Cyclohexasiloxane 11 Poudre de nylon 3 Oxyde de titane enrobé 12 Oxyde de fer jaune enrobé 2,2 Oxyde de fer brun enrobé 0,5 Bleu d'outre mer enrobé 0,4 Sulfate de magnésium 0,7 Microsphères creuses polymériques telles que celles de 0,5 chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile (Expancel 551 DE de la société Expancel Microbilles de résine polyméthylsilsesquioxane (Tospearl 2 145 A de la société GE Toshiba Silicones Filtre UV 1 Conservateurs qs Eau gsp100 Ce fond de teint a été appliqué sur la peau : il s'étale facilement, sans sensation d'inconfort, et conduit à un maquillage uniforme qui ne transfère pas. 27 Exemple 2 : Emulsion eau-dans-huile On prépare un fond de teint sous forme d'émulsion eau-dans-huile ayant la composition 5 suivante : Composition C8-C22 diméthicone copolyol (ABIL EM 3 90 de la société Goldschmidt) Mélange de tristéarate de glycéryle et 1 d'éthylène glycol acétylé (UNITWIX de la société UNITED GUARDIAN) glycérine 4 propylène glycol 4 Isohexadécane 11 Isododécane 4 Cyclopentasiloxane 12,7 Isononanoate d'isononyle 5 poudre de nylon 6 oxyde de titane enrobé 12 oxyde de fer jaune enrobé 3 oxyde de fer brun enrobé 1 Eau Qsp 100 10 15 28 10 Exemple 3 : Emulsion eau-dans-huile On prépare un fond de teint sous forme d'émulsion eau-dans-huile ayant la composition 5 suivante : Composition C8-C22 diméthicone copolyol (ABIL EM 3 90 de la société Goldschmidt) Mélange de tristéarate de glycéryle et 1 d'éthylène glycol acétylé (UNITWIX de la société UNITED GUARDIAN) glycérine 4 propylène glycol 4 Isohexadécane 11 Isododécane 4 Cyclopentasiloxane 12,7 Dicaprylyl carbonate 5 oxyde de titane enrobé 12 oxyde de fer jaune enrobé 3 oxyde de fer brun enrobé 1 Microbilles de résine 6 polyméthylsilsesquioxane (Tospearl 145 A de la société GE Toshiba Silicones Eau Qsp 100 295 Exemple 4 : Emulsion eau-dans-huile On prépare un fond de teint sous forme d'émulsion eau-dans-huile ayant la composition suivante : Composition C8-C22 diméthicone copolyol (ABIL EM 3 90 de la société Goldschmidt) Mélange de tristéarate de glycéryle et 1 d'éthylène glycol acétylé (UNITWIX de la société UNITED GUARDIAN) glycérine 4 propylène glycol 4 Isohexadécane 11 Isododécane 4 Cyclopentasiloxane 12,7 Dicaprylyl éther 5 poudre de nylon 2 oxyde de titane enrobé 12 oxyde de fer jaune enrobé 3 oxyde de fer brun enrobé 1 Microsphères creuses polymériques telles 0,5 que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile (Expancel 551 DE de la société Expancel Microbilles de résine 2 polyméthylsilsesquioxane (Tospearl 145 A de la société GE Toshiba Silicones Eau Qsp 100 30 | La présente invention a pour objet une composition de maquillage ou de soin de la peau sous forme d'émulsion eau-dans-huile comprenant une phase aqueuse et une phase grasse liquide ayant au moins une fraction non volatile, la phase grasse liquide comprenant :- au moins deux huiles choisies parmi les huiles volatiles lentes ayant une vitesse d'évaporation comprise entre 0.002 et 0.05 mg/cm2/min et les huiles sèches choisies parmi les huiles ayant une viscosité inférieure ou égale à 10 Cps, une tension de surface comprise entre 21 et 31 mN/m et une vitesse d'évaporation inférieure à 0.002 mg/cm2/min,la phase grasse liquide ayant une vitesse d'évaporation telle que le rapport pondéral de la phase grasse liquide après 10 minutes de séchage sur la phase grasse liquide initiale va de 0,75 à 1, etla phase aqueuse et la phase grasse liquide étant telles que le rapport pondéral Rde:1) le rapport de la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée sur la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase grasse continue divisé par2) le rapport de la masse initiale de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée sur la masse initiale de la fraction liquide de la phase grasse continue est inférieur ou égal à 1.L'invention a également pour objet l'utilisation de ladite composition pour obtenir un maquillage uniforme et/ou qui ne transfère pas. | Revendications 1. Composition cosmétique de maquillage ou de soin de la peau sous forme d'émulsion eau-dans-huile comprenant une phase aqueuse et une phase grasse liquide ayant au moins une fraction non volatile, la phase grasse liquide comprenant : - au moins deux huiles choisies parmi les huiles volatiles lentes ayant une vitesse d'évaporation comprise entre 0.002 et 0.05 mg/cm2/min et les huiles sèches choisies parmi les huiles ayant une viscosité inférieure ou égale à 10 Cps, une tension de surface comprise entre 21 et 31 mN/m et une vitesse d'évaporation inférieure à 0.002 mg/cm2/min, la phase grasse liquide ayant une vitesse d'évaporation telle que le rapport pondéral de la phase grasse liquide après 10 minutes de séchage sur la phase grasse liquide initiale va de 0,75 à 1, et la phase aqueuse et la phase grasse liquide étant telles que le rapport pondéral Rde: 1) le rapport de la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée sur la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase grasse continue divisé par 2) le rapport de la masse initiale de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée sur la masse initiale de la fraction liquide de la phase grasse continue est inférieur ou égal à 1. 2. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'huile volatile lente ayant une vitesse d'évaporation comprise entre 0.002 et 0.05 mg/cm2/min est choisie parmi l'isohexadécane, la cyclohexasiloxane, le diéthyl dodécane, l'hexyl triméthicone, et leurs mélanges. 3. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'huile volatile lente ayant une vitesse d'évaporation comprise entre 0.002 et 0.05 31mg/cm2/min est présente en une teneur allant de 1 à 95% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 à 50% en poids, et plus préférentiellement de 3 à 20% en poids. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'huile sèche est choisie parmi : - le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'ethyle-2 hexyle, le néopentanoate d'isodecyle, l'éthyl-2 hexanoate d'éthyle-2 hexyl, l'Isononanoate d'isononyle, - le dicaprylyl ether, le dicaprylyl carbonate, - le diethyl-2 hexyl carbonate, et leurs mélanges. 5. Composition selon l'une des 1 et 4, caractérisée en ce que l'huile sèche est présente en une teneur allant de 50 à 100% en poids, par rapport au poids total de la fraction non volatile de la phase grasse liquide, de préférence allant de 70 à 99% en poids, de préférence encore allant de 80 à 98% en poids, et plus préférentiellement allant de 90 à 97% en poids. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport pondéral calculé de la phase grasse liquide restant dans la composition après 10 minutes de séchage sur la phase grasse liquide initiale va de 0,75 à 0,9, de préférence de 0,8 à 0,9. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée rapport pondéral R va de 0,3 à 1, de préférence est inférieur ou égal à 0,99, en particulier va de 0,5 à 0,99. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la fraction non volatile de la phase grasse liquide comprend, outre la (ou les) huiles sèches, au moins une huile non volatile additionnelle. 32. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'huile non volatile additionnelle est présente en une teneur inférieure ou égale à 7%, en particulier allant de 0,5 à 7% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 à 5% en poids, et plus préférentiellement de 1 à 2% en poids. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la phase grasse liquide comprend une fraction volatile comprenant, outre l'huile volatile lente ayant une vitesse d'évaporation comprise entre 0.002 et 0.05 mg/cm2/min, au moins une huile volatile rapide choisie parmi les huiles volatiles ayant une vitesse d'évaporation supérieure ou égale à 0.05 mg/cm2/min, en particulier supérieure ou égale à 0.054 mg/cm2/min. 11. Composition selon l'une quelconque des 9 et 10, caractérisée en ce que les huiles volatiles rapides sont présentes en une teneur inférieure ou égale à 64% en poids, par rapport au poids total de la composition, en particulier allant de 1 à 64% en poids, de préférence inférieure ou égale à 50% en poids, en particulier allant de 2 à 50% en poids, de préférence encore inférieure ou égale à 30% en poids, en particulier allant de 3 à 30% en poids, et plus préférentiellement inférieure ou égale à 20% en poids, en particulier allant de 4 à 20% en poids. 12. Composition selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisée en ce que la fraction volatile de la phase grasse liquide est présente en une teneur allant de 1 à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 3 à 30% en poids, et plus préférentiellement de 5 à 20% en poids. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite phase aqueuse est présente en une teneur allant de 0,5 à 50% en 33poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 à 40% en poids, plus préférentiellement de 5 à 30% en poids. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une phase solide dispersée comprenant des particules solides à 25 C et à pression atmosphérique. 15. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que la phase solide dispersée comprend des pigments, des nacres et/ou des charges. 16. Composition selon l'une quelconque des 14 et 15, caractérisée en ce que la fraction volumique de la phase solide dispersée est supérieure ou égale à 55% en volume, par rapport au volume total de la fraction non volatile de la composition, en particulier va de 55 à 98 % en volume, de préférence supérieure ou égale à 60% en volume, en particulier va de 60 à 90 %, et plus préférentiellement supérieure ou égale à 65% en volume, en particulier va de 65 à 85 % en volume. 17. Procédé de maquillage ou de soin de la peau comprenant l'application sur la peau d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 16. 18. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 16, pour obtenir un maquillage uniforme et/ou qui ne transfère pas. 34 | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 1 | A61K 8/92,A61K 8/06,A61Q 1/00 |
FR2892724 | A1 | ANTICORPS CYTOTOXIQUES DIRIGES CONTRE DES ANTICORPS INHIBITEURS DU FACTEUR VIII. | 20,070,504 | La présente invention se rapporte à un anticorps anti-idiotypique dirigé contre un anticorps inhibiteur du facteur VIII humain, ledit anticorps inhibiteur étant dirigé contre la région C2 du facteur VIII humain, dont la région variable de chacune des chaînes légères est codée par une séquence d'acides nucléiques possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acides nucléiques murine SEQ ID NO : 1, la région variable de chacune de ses chaînes lourdes est codée par une séquence d'acides nucléiques possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acides nucléiques murine SEQ ID NO : 2, et dont les régions constantes des chaînes légères et des chaînes lourdes sont des régions constantes provenant d'une espèce non-murine, ainsi qu'à l'utilisation de cet anticorps pour activer les récepteurs Fc-yRIII de cellules immunitaires cytotoxiques, et pour la fabrication d'un médicament, notamment destiné au traitement de l'hémophilie A. Introduction et art antérieur L'hémophilie A est une affection héréditaire liée à une anomalie du chromosome X, qui se traduit par une incapacité à coaguler chez les personnes atteintes. L'hémophilie A est la plus commune des déficiences affectant la coagulation sanguine : elle touche en France 1 homme sur 5000, ce qui représente 80% des patients atteints d'hémophilie. Cette maladie est le résultat de mutations sur le gène d'une protéine intervenant dans la coagulation, le facteur VIII (FVIII), qui déterminent soit une absence totale de FVIII dans le sang, soit un déficit partiel. L'autre type d'hémophilie, l'hémophilie B, touche 20% des patients atteints d'hémophilie ; elle est causée par la déficience d'un autre facteur de coagulation, le facteur IX. Le traitement actuel de l'hémophilie (de type A ou B) consiste à administrer par voie intraveineuse le facteur de coagulation déficient ou manquant. En France, le FVIII destiné au traitement des hémophiles de type A est disponible sous forme de médicaments dérivés du sang fournis par le Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB) ou par des laboratoires pharmaceutiques internationaux, ainsi que sous forme de médicaments recombinants issus du génie génétique. En effet, l'ADN codant pour le FVIII a été isolé et exprimé dans des cellules de mammifères (Wood et al., Nature (1984) 312 : 330-337), et sa séquence en acides aminés déduite à partir de l'ADNc. Le FVIII sécrété est une glycoprotéine de masse moléculaire de 300 Kda (2332 acides aminés) jouant un rôle clé dans l'activation de la voie intrinsèque de la coagulation. Le FVIII inactif est constitué de six domaines : Al (résidus 1-372), A2 (résidus 373-740), B (résidus 741-1648), A3 (résidus 1690-2019), Cl (résidus 2020-2172), et C2 (résidus 2173-2332), de l'extrémité N-terminale à l'extrémité C-terminale. Après sécrétion, le FVIII interagit avec le facteur von Willebrand (vWF) qui '25 le protège des protéases plasmatiques. Le FVIII se dissocie du vWF après clivage par la thrombine. Ce clivage aboutit à l'élimination du domaine B et à la formation d'un hétérodimère. C'est sous cette forme que le FVIII circule dans le plasma. Cet hétérodimère est 30 constitué d'une chaîne lourde (Al, A2) et d'une chaîne légère (A3, Cl, C2). Lorsqu'il est perfusé à un patient hémophile, le FVIII se fixe sur le vWF dans la circulation sanguine du patient. Le FVIII activé agit comme cofacteur du facteur IX 35 activé, accélérant la conversion du facteur X en facteur X activé. Le facteur X activé convertit la prothrombine en thrombine. La thrombine convertit alors le fibrinogène en fibrine et un caillot apparaît. Le problème majeur rencontré lors de l'administration de FVIII est l'apparition chez le patient d'anticorps dirigés contre le FVIII, appelés anticorps inhibiteurs . Ces anticorps neutralisent l'activité procoagulante du FVIII, qui est rendu inactif dés qu'il est perfusé. Ainsi, le facteur de coagulation administré est détruit avant d'avoir pu enrayer l'hémorragie, ce qui constitue une complication grave de l'hémophilie, le traitement devenant inefficace. De plus, certains patients non hémophiles génétiquement peuvent développer des inhibiteurs contre le FVIII endogène : il s'agit d'une hémophilie acquise. Des études ont montré que la réponse immune anti-FVIII est polyclonale, et principalement dirigée contre les domaines A2 et C2 (Gilles JG et al. (1993) Blood ; 82 : 2452-2461). Un modèle animal a été développé pour étudier la formation d'inhibiteurs du FVIII ; des rats immunisés avec du FVIII humain recombinant montrent une réponse immune rapide, de type polyclonale (Jarvis et al. Thromb Haemost. 1996 Feb;75(2):318-25). Les mécanismes par lesquels les anticorps inhibiteurs anti-FVIII interfèrent avec la fonction du FVIII sont nombreux, et incluent l'interférence dans le clivage protéolytique du FVIII et dans l'interaction du FVIII avec différents partenaires comme le vWF, les phospholipides (PL), le facteur IX, le facteur X activé (FXa) ou l'APC (Activated Protein C). Il existe plusieurs traitements permettant d'atténuer les conséquences de cette réponse immune, comme par exemple les traitements impliquant la desmopressine qui est une hormone synthétique stimulant la production de FVIII, les agents promoteurs de la coagulation comme les concentrés de complexes prothrombiques ou les concentrés de complexes prothrombiques activés, le facteur VIIa recombinant, la plasmaphérèse et les perfusions de quantités importantes ou intermédiaires de FVIII. Toutefois, ces méthodes restent très coûteuses et peu efficaces. Une autre stratégie, plus récente, envisage l'administration d'anticorps anti-idiotypiques neutralisant les anticorps inhibiteurs (Saint-Rémy JM et al. (1999) Vox Sang ; 77 (suppl 1) : 21-24). Un anticorps monoclonal anti-idiotypique murin, le 14012, décrit dans le document WO 2004/014955, neutralise in vivo de façon dose-dépendante les propriétés inhibitrices d'un anticorps inhibiteur du FVIII humain. Toutefois, ces anticorps agissent uniquement sur la neutralisation des anticorps. Ils n'ont pas d'action en amont de la sécrétion des anticorps inhibiteurs. Ainsi, il existe un besoin important de nouveaux outils de traitement permettant à la fois de neutraliser les anticorps inhibiteurs circulant et d'agir en amont de la sécrétion des anticorps inhibiteurs afin de la diminuer. Le Demandeur a mis au point un nouvel outil utile dans le '25 traitement de l'hémophilie A possédant à la fois une action sur les anticorps inhibiteurs sécrétés et une action en amont sur les précurseurs de plasmocytes sécréteurs d'anticorps inhibiteurs du FVIII, en particulier les cellules B mémoires. 30 Description Le Demandeur a mis au point de nouveaux anticorps anti- idiotypiques cytotoxiques, dirigés contre les anticorps 35 inhibiteurs du FVIII, permettant à la fois de neutraliser ces anticorps inhibiteurs circulant en s'y liant, et d'agir sur les cellules B mémoires qui sont à l'origine des plasmocytes qui produisent ces anticorps inhibiteurs, en provoquant leur lyse par un mécanisme d'ADCC (lyse cellulaire dépendante des anticorps). On entend par anticorps anti-idiotypique un anticorps ayant la capacité d'interagir avec la région variable d'autres anticorps. L'anticorps cytotoxique anti-idiotypique selon l'invention est dirigé contre tout anticorps inhibiteur se liant à tout domaine du FVIII humain, comme le domaine Al, le domaine A2, le domaine B, le domaine A3 ou encore le domaine Cl. Un anticorps anti-idiotypique préféré selon l'invention est un anticorps dirigé contre un anticorps humain inhibiteur se liant au domaine C2 du FVIII. Le domaine C2 du FVIII contient les sites de liaison pour les phospholipides (PL) et les sites majeurs de liaison au facteur von Willebrand (vWF). La liaison des PL est essentielle pour l'activité physiologique du FVIII, notamment pour la formation du complexe tenase avec le facteur IX (FIX) et le facteur X (FX). Le vWF agit comme une protéine chaperonne, en protégeant le FVIII de la dégradation précoce et de la clairance. Les anticorps '25 inhibiteurs du FVIII dirigés contre le domaine C2 du FVIII sont les inhibiteurs les plus fréquemment rencontrés chez les patients développant des anticorps inhibiteurs. Ainsi, les anticorps anti-idiotypiques préférés selon l'invention ayant pour cible des anticorps 30 inhibiteurs dirigés contre le domaine C2 du FVIII sont particulièrement intéressants, en ce qu'ils sont susceptibles de toucher une majorité de patients atteints d'hémophilie A ayant développé des anticorps inhibiteurs. Ainsi, un objet de l'invention se rapporte à un anticorps monoclonal anti-idiotypique dirigé contre un anticorps inhibiteur du FVIII humain, cet anticorps inhibiteur étant dirigé contre la région C2 du FVIII humain, la région variable de chacune des chaînes légères de l'anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'invention étant codée par une séquence d'acides nucléiques possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acides nucléiques murine SEQ ID NO : 1, la région variable de chacune de ses chaînes lourdes étant codée par une séquence d'acides nucléiques possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acides nucléiques murine SEQ ID NO : 2, et les régions constantes de ses chaînes légères et de ses chaînes lourdes étant des régions constantes provenant d'une espèce non-murine. Avantageusement, l'identité des séquences est d'au moins 70%, de manière préférée d'au moins 80%, et de manière encore préférentielle d'au moins 95% ou au moins 99% d'identité. Le pourcentage d'identité est calculé en alignant les 2 séquences à comparer et en comptant le nombre de positions possédant un nucléotide identique, ce nombre étant divisé par le nombre de nucléotides total de la séquence. La dégénérescence du code génétique peut être à l'origine du fait qu'un même acide aminé puisse '25 être codé par plusieurs triplets de nucléotides différents. En tout état de cause, ces différences de séquences n'affectent pas la spécificité de l'anticorps monoclonal pour sa cible, ni sa capacité à neutraliser l'activité inhibitrice des anticorps inhibiteurs cibles 30 en s'y liant. De manière préférentielle, l'affinité de l'anticorps selon l'invention pour sa cible reste identique ou quasi-identique. Aux fins de l'invention, les expressions équivalentes anticorps monoclonal ou composition d'anticorps 35 monoclonal se réfèrent à une préparation de molécules d'anticorps possédant une spécificité identique et unique. L'anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'invention, dont les régions variables des chaînes légères et des chaînes lourdes appartiennent à une espèce différente des régions constantes des chaînes légères et des chaînes lourdes, est qualifié d'anticorps chimérique . Les anticorps anti-idiotypiques chimériques selon l'invention peuvent être construits en utilisant les techniques standard de l'ADN recombinant, bien connues de l'homme du métier, et plus particulièrement en utilisant les techniques de construction des anticorps chimériques décrites par exemple dans Morrison et al., Proc. Natl. Acad. Sci. U.S.A., 81, : 6851-55 (1984), où la technologie de l'ADN recombinant est utilisée pour remplacer la région constante d'une chaîne lourde et/ou la région constante d'une chaîne légère d'un anticorps provenant d'un mammifère non-humain avec les régions correspondantes d'une immunoglobuline humaine. De tels anticorps et leur mode de préparation ont également été décrits dans la publication du brevet EP 173 494, dans le document Neuberger, M.S. et al., Nature 312(5995):604-8 (1985), ainsi que dans le document EP 125 023 par exemple. Les séquences d'acide nucléique murines SEQ ID NO : 1 et SEQ ID NO : 2 codent respectivement pour le domaine variable de chacune des chaînes légères et le domaine variable de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps produit par l'hybridome murin 14012, disponible depuis le 30 juin 2002 à la Belgian Coordinated Collections of Microorganisms (BCCM), LMBP (plasmid collection, Laboratorium voor Moleculaire Biologie, Universiteit, K.L. Ledeganckstraat 35, 9000 Gent, Belgium), sous le numéro d'accession LMBP 5878CB. Le clone 14012 a été décrit dans le document WO 2004/014955. Les séquences murines de l'anticorps 14C12 ont été choisies pour coder les régions variables de l'anticorps selon l'invention ou pour dériver des séquences possédant une identité d'au moins 70%, de manière avantageuse au moins 80%, et de manière encore plus avantageuse au moins 90% ou au moins 99%, avec ces séquences en raison des nombreuses caractéristiques avantageuses de la région variable de l'anticorps 14C12 murin, décrites dans le document WO 2004/014955. Un premier aspect avantageux de l'anticorps murin 14012 est sa capacité à lier un anticorps inhibiteur dirigé contre le domaine C2 du FVIII, l'anticorps BO2C11, qui est un anticorps monoclonal humain spécifique du FVIII dérivé du répertoire naturel d'un patient ayant développé des inhibiteurs (Jacquemin et al. (1998), Blood 92 : 496-506) et à inhiber de manière dose-dépendante la liaison de cet anticorps inhibiteur circulant à sa cible, le domaine C2 du FVIII. Les séquences nucléotidiques et peptidiques des régions variables des chaînes légères et lourdes de l'anticorps BO2C11 sont décrites dans le document WO 01/04269. De plus, l'anticorps murin 14C12 présente la capacité de neutraliser de manière dose-dépendante les propriétés inhibitrices de l'anticorps BO2C11. De plus, il a été montré que l'anticorps 14012 murin neutralise in vitro 60% de l'inhibition de l'activité du FVIII observée avec des anticorps inhibiteurs du FVIII polyclonaux. L'anticorps murin 14C12 neutralise de plus de manière significative in vitro l'activité inhibitrice du FVIII observée avec des anticorps polyclonaux provenant d'un patient différent du patient à l'origine du clone BO2C11, ce qui indique que l'anticorps murin 14C12 reconnaît un épitope exprimé de manière courante sur les anticorps humains dirigés contre le domaine C2 du FVIII. Concernant les propriétés in vivo de l'anticorps 14012 murin, il a été montré sur des souris FVIII-/- C57B1 /6 injectées avec du FVIII humain recombinant et l'anticorps inhibiteur BO2C11 que l'anticorps murin 14012 neutralise de manière dose-dépendante les propriétés inhibitrices de l'anticorps BO2C11, confirmant ainsi l'intérêt de l'anticorps 14C12 murin en thérapie pour traiter les patients atteints d'hémophilie A ayant développé des inhibiteurs contre le domaine C2 du FVIII. Par ailleurs, l'anticorps murin 14C12 se lie avec une haute affinité à l'anticorps B02C11, avec des valeurs de kon et koff de 105 M 1 s 1 et 10 5 s 1 respectivement. De plus, il a été démontré que la partie variable de la chaîne lourde de l'anticorps murin 14012 contient à la fois l'image interne du domaine C2 faite de 13 acides aminés identiques ou homologues, et plusieurs résidus de contact pour la partie variable de B02C11. Enfin, il a été démontré que l'anticorps murin 14012 n'inhibe pas la liaison du FVIII au vWF ou aux PL. Ainsi, l'administration de l'anticorps murin 14C12 à des patients atteints d'hémophilie A ayant développé des anticorps inhibiteurs dirigés contre le domaine C2 du FVIII ne provoque pas une inhibition indésirable des propriétés fonctionnelles du FVIII. Avantageusement, l'anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'invention possède toutes les propriétés avantageuses liées à la région variable de l'anticorps 14012. L'anticorps selon l'invention possède en outre des régions constantes de ses chaînes légères et lourdes appartenant à une espèce non-murine. A cet égard, toutes les familles et espèces de mammifères non-murins sont susceptibles d'être utilisées, et en particulier l'homme, le singe, les muridés (sauf la souris), les suidés, les bovidés, les équidés, les félidés, les canidés, par exemple, ainsi que les oiseaux, cette liste n'étant pas exhaustive. De manière préférentielle, la région variable de chacune des chaînes légères de l'anticorps anti-idiotypique de l'invention est codée par la séquence d'acide nucléique murine SEQ ID NO : 1, et la région variable de chacune de ses chaînes lourdes est codée par la séquence d'acide nucléique murine SEQ ID NO : 2, les régions constantes de ses chaînes légères et de ses chaînes lourdes étant des régions constantes provenant d'une espèce non-murine. De manière avantageuse, l'anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'invention est produit par une cellule sous forme de composition d'anticorps, dont le ratio taux de fucose/taux de galactose des structures glycanniques présentes sur le site de glycosylation de la région Fc des anticorps, est inférieur ou égal à 0,6. Par site de glycosylation de la région Fc , on entend désigner l'asparagine 297 (Asn 297, numérotation de Kabat), qui porte un site de N-glycosylation. En effet, la région constante Fc des anticorps est constituée de 2 domaines globulaires nommés CH2 et CH3. Les 2 chaînes lourdes interagissent étroitement au niveau des domaines CH3 tandis qu'au niveau des domaines CH2, la présence, sur chacune des 2 chaînes, d'un N-glycanne biantenné, lié à l'Asn 297, contribue à un écartement des 2 domaines. Ainsi, dans la mise en œuvre de l'invention, les structures glycanniques portées par la totalité des sites de glycosylation présents dans la composition d'anticorps montrent un ratio taux de fucose/taux de galactose inférieur ou égal à 0,6, pour lequel il a été démontré dans la demande de brevet FR 03 12229 qu'il est optimal pour conférer une forte activité ADCC ( cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps aux anticorps. Les anticorps anti-idiotypiques selon l'invention ont donc pour particularité et avantage de présenter une capacité accrue d'activer par leur région Fc les récepteurs Fc des cellules effectrices cytotoxiques, et en particulier le récepteur FcyRIIIA (appelé aussi CD16), récepteur activateur des cellules effectrices cytotoxiques. Les cellules effectrices pouvant être activées par l'anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'invention sont par exemple des cellules NK (Natural Killer), des macrophages, des neutrophiles, les lymphocytes CD8, les lymphocytes TyS, les cellules NKT, les éosinophiles, les basophiles ou les mastocytes. De manière préférée, l'anticorps anti-idiotypique selon l'invention permet de recruter des cellules NK. L'anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'invention est dit cytotoxique, et va permettre de recruter via sa région Fc des cellules effectrices, qui vont détruire la cellule portant à sa surface la cible de l'anticorps anti-idiotypique selon l'invention. Ainsi, l'anticorps selon l'invention permet la destruction des cellules exprimant à leur surface ledit anticorps inhibiteur du FVIII, qui sont les précurseurs de plasmocytes sécréteurs d'anticorps inhibiteurs de FVIII, en particulier les cellules B mémoires. De manière préférée, les cellules cibles sont les cellules B mémoires. Ainsi, l'anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'invention va d'une part inhiber la fixation de l'anticorps inhibiteur au FVIII en se liant à l'idiotope de l'anticorps inhibiteur, et d'autre part provoquer la lyse des cellules B mémoires exprimant à leur surface l'anticorps inhibiteur cible et précurseurs des plasmocytes sécrétant les anticorps inhibiteurs, ces deux effets participant à la réduction de l'effet inhibiteur des anticorps inhibiteurs du FVIII produits par le patient hémophile. De manière préférée, l'anticorps inhibiteur anti-FVIII contre lequel l'anticorps anti-idiotypique de l'invention est dirigé est l'anticorps BO2C11. Cet anticorps est un anticorps monoclonal IgG4kappa humain spécifique du FVIII dérivé du répertoire naturel d'un patient atteint d'hémophilie A présentant des inhibiteurs (Jacquemin MG et al. (1998) Blood 92 : 496-506). L'anticorps BO2C11 reconnaît le domaine C2 et inhibe la liaison du FVIII au vWF et aux phospholipides (PL), ce mécanisme d'action étant le plus communément rencontré chez les patients présentant des anticorps inhibiteurs spécifiques du domaine C2 du FVIII. De plus, le site de liaison exact de l'anticorps BO2C11 sur le domaine C2 a été identifié par analyse aux rayons X de cristaux de fragments Fab et du domaine C2 (Spiegel PC et al. (2001) Blood 98 :13-19). Les séquences en acides aminés et en nucléotides des régions variables des chaînes lourdes et des chaînes légères de l'anticorps BO2C11 ont été décrites dans le document WO 01/04269, datant de 2000. Ainsi, l'anticorps anti-idiotypique selon l'invention reconnaît l'anticorps BO2C11 circulant, ainsi que l'anticorps BO2C11 membranaire (BCR) situé à la surface du clone de cellule B mémoire BO2C11. L'anticorps antiidiotypique selon l'invention va donc d'une part neutraliser l'anticorps circulant en s'y fixant, et d'autre part se lier à l'immunoglobuline membranaire, ce qui va être suivi par la liaison entre la région Fc de l'anticorps selon l'invention et les cellules cytotoxiques par l'intermédiaire du récepteur Fc de ces cellules cytotoxiques. L'anticorps selon l'invention va donc participer à la lyse des cellules B mémoires exprimant l'inmmunoglobuline BO2C11 à leur surface. De manière préférée, les régions constantes de chacune des chaînes légères et de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps anti-idiotypique selon l'invention sont des régions constantes humaines. Ce mode de réalisation préféré de l'invention permet de diminuer l'immunogénicité de l'anticorps chez l'homme et par là même d'améliorer son efficacité lors de son administration thérapeutique chez l'homme. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la région constante de chacune des chaînes légères de l'anticorps selon l'invention est de type K (kappa). Tout allotype convient à la réalisation de l'invention, par exemple Km(l), Km(l, 2), Km(l, 2, 3) ou Km(3) mais l'allotype préféré est Km(3). Dans un autre mode de réalisation complémentaire, la région constante de chacune des chaînes légères de l'anticorps selon l'invention est de type X (lambda). Dans un aspect particulier de l'invention, et notamment lorsque les régions constantes de chacune des chaînes légères et de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps selon l'invention sont des régions humaines, la région constante de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps est de type y (gamma). Selon cette variante, la région constante de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps peut être de type Tl, y2, ou y3, ces trois types de régions constantes présentant la particularité de fixer le complément humain, ou encore de type y4. Les anticorps possédant une région constante de chacune des chaînes lourdes de type y appartiennent à la classe des IgG. Les immunoglobulines de type G (IgG), sont des hétérodimères constitués de 2 chaînes lourdes et de 2 chaînes légères, liées entre elles par des ponts disulfures. Chaque chaîne est constituée, en position N-terminale, d'une région ou domaine variable (codée par les gènes réarrangés V-J pour la chaîne légère et V-D-J pour la chaîne lourde) spécifique de l'antigène contre lequel l'anticorps est dirigé, et en position C-terminale, d'une région constante, constituée d'un seul domaine CL pour la chaîne légère ou de 3 domaines (CHI, CH2 et CH3) pour la chaîne lourde. L'association des domaines variables et des domaines CH1 et CL des chaînes lourdes et légères forme les régions Fab, qui sont connectées à la région Fc par une région charnière très flexible permettant à chaque Fab de se fixer à sa cible antigénique tandis que la région Fc, médiatrice des propriétés effectrices de l'anticorps, reste accessible aux molécules effectrices telles que les récepteurs Fc-yR et le Clq. La région Fc, constituée des 2 domaines globulaires CH2 et CH3, est glycosylée au niveau du domaine CH2 avec la présence, sur chacune des 2 chaînes, d'un N-glycanne biantenné, lié à l'Asn 297. De manière préférée, la région constante de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps est de type yl, car un tel anticorps montre une capacité à engendrer une activité ADCC chez le plus grand nombre d'individus (humains). A cet égard, tout allotype convient à la réalisation de l'invention, par exemple Glm(3), Glm(1,2,17), Glm(1,17) ou Glm(1,3). De manière préférentielle, l'allotype est Glm(l, 17) . Dans un aspect particulier de l'invention, la région constante de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps est de type yl, et elle est codée par une séquence d'acides nucléiques possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acide nucléique humaine SEQ ID NO : 3, la région constante de chacune de ses chaînes légères étant codée par une séquence possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acide nucléique humaine SEQ ID NO : 4. De manière avantageuse, l'identité des séquences citées ci-dessus est d'au moins 80%, et de manière particulièrement avantageuse d'au moins 90% ou 99%, les modifications de séquences ne modifiant pas les propriétés fonctionnelles de l'anticorps selon l'invention. De manière préférée, la région constante de chacune des 35 chaînes lourdes de l'anticorps selon l'invention est de type -yl et est codée par la séquence d'acides nucléiques humaine SEQ ID NO : 3 et la région constante de chacune de ses chaînes légères est codée par la séquence d'acides nucléiques humaine SEQ ID NO : 4. Ainsi, un tel anticorps possède une région variable murine et une région constante humaine, avec des chaînes lourdes de type -yl. Cet anticorps appartient donc à la sous-classe des IgGi humaines. Cet anticorps possède deux chaînes légères dont le domaine variable est codé par la séquence d'acide nucléique murine SEQ ID NO : 1 et la région constante humaine est codée par la séquence d'acide nucléique SEQ ID NO : 4, et deux chaînes lourdes dont le domaine variable est codé par la séquence d'acide nucléique murine SEQ ID NO : 2 et la région constante est codée par la séquence d'acide nucléique humaine SEQ ID NO : 3. Dans un autre aspect de l'invention, chacune des chaînes légères de l'anticorps selon l'invention est codée par une séquence possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 5, et chacune des chaînes lourdes est codée par une séquence possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 6. De manière particulièrement avantageuse, les identités de séquences sont d'au moins 80%, et de manière encore plus avantageuse d'au moins 90% ou au moins 99%, les modifications de séquence ne modifiant pas la spécificité de l'anticorps ni ses propriétés fonctionnelles. De manière préférentielle, chacune des chaînes légères de l'anticorps selon l'invention est codée par la séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 5, et chacune des chaînes lourdes est codée par la séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 6. La séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 5 codant pour chacune des chaînes légères de l'anticorps est obtenue par fusion de la séquence d'acide nucléique murine SEQ ID NO : 1 codant pour le domaine variable de chacune des chaînes légères de l'anticorps et de la séquence d'acide nucléique humaine SEQ ID NO : 4 codant pour la région constante de chacune des chaînes légères de l'anticorps. La séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 6 codant pour chacune des chaînes lourdes de l'anticorps est obtenue par fusion de la séquence d'acide nucléique murine SEQ ID NO : 2 codant pour le domaine variable de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps et de la séquence d'acide nucléique humaine SEQ ID NO : 3 codant pour la région constante dechacune des chaînes lourdes de l'anticorps. De manière avantageuse, chacune des chaînes légères de l'anticorps selon l'invention possède une séquence peptidique ayant au moins 70% d'identité avec la séquence peptidique SEQ ID NO : 7, et chacune des chaînes lourdes de l'anticorps selon l'invention possède une séquence peptidique ayant au moins 70% d'identité avec la séquence peptidique SEQ ID NO : 8. De manière particulièrement avantageuse, l'identité entre les séquences est d'au moins 80%, 90%, ou encore 95%, ou 99%, les modifications de séquence ne modifiant pas la spécificité de l'anticorps ni ses propriétés fonctionnelles. De manière préférée, la séquence peptidique de chacune des chaînes légères de l'anticorps selon l'invention est la séquence peptidique SEQ ID NO : 7, et la séquence peptidique de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps selon l'invention est la séquence peptidique SEQ ID NO : 8 Ainsi, lorsque chacune des chaînes légères de l'anticorps est codée par la séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 5, et que chacune des chaînes lourdes est codée par la séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 6, la séquence peptidique de chacune des chaînes légères, déduite de la séquence d'acide nucléique SEQ ID NO : 5 est la séquence SEQ ID NO : 7 et la séquence peptidique de chacune des chaînes lourdes, déduite de la séquence d'acide nucléique SEQ ID NO : 6, est la séquence SEQ ID NO : 8. L'anticorps selon l'invention peut être produit par toute lignée cellulaire, et plus particulièrement par une lignée cellulaire produisant des anticorps ayant une forte affinité pour le CD16. De manière particulièrement avantageuse, l'anticorps de l'invention est produit par une lignée cellulaire de myélome de rat. La lignée productrice de l'anticorps selon l'invention est une caractéristique importante puisqu'elle confère à l'anticorps certaines de ses propriétés particulières. En effet, le moyen d'expression des anticorps est à l'origine des modifications posttraductionnelles, notamment des modifications de la glycosylation, qui peuvent varier d'une lignée cellulaire à l'autre, et ainsi conférer des propriétés fonctionnelles différentes à des anticorps ayant pourtant des structures primaires identiques. Dans un mode de réalisation préféré, l'anticorps est produit dans le myélome de rat YB2/0 (cellule YB2/3HL.P2.Gll.16Ag.20, déposée à l'American Type Culture Collection sous le numéro ATCC CRL-1662). Cette lignée a été choisie en raison de sa capacité à produire des anticorps présentant une activité ADCC améliorée par rapport à des anticorps de même structure primaire produits par exemple dans CHO, et de l'absence de production d'immunoglobulines endogènes. Ainsi, les anticorps selon l'invention produits dans la lignée cellulaire YB2/0 présentent une capacité accrue d'activer par leur région Fc les récepteurs Fc des cellules cytotoxiques par rapport à un anticorps de même structure primaire produit dans une autre lignée cellulaire. De plus, cette lignée cellulaire a pour particularité et avantage de produire des anticorps sous forme de composition d'anticorps, dont le ratio taux de fucose/taux de galactose des structures glycanniques présentes sur le site de glycosylation de la région Fc des anticorps, est inférieur ou égal à 0,6. De manière avantageuse, l'anticorps selon l'invention est susceptible d'être produit par le clone R565, déposé le 25 octobre 2005, sous le numéro I-3510 à la Collection Nationale de Culture des Microorganismes (CNCM, 25 rue du Docteur Roux, 75724 Paris cedex 15). Avantageusement, l'anticorps selon l'invention est l'anticorps EMAB565, produit par le clone R565. Chacune des chaînes légères de l'anticorps EMAB565 est codée par la séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 5, et chacune de ses chaînes lourdes est codée par la séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 6. Cet anticorps chimérique entre en compétition avec l'anticorps murin 14C12 pour la fixation du FVIII et possède une activité cytotoxique accrue, très supérieure à celle du 14C12 murin, qui peut être attribuée pour partie à la glycosylation particulière du N-glycanne de la chaîne lourde de ces anticorps. En effet, le clone R565 a pour particularité de produire une composition d'anticorps EMAB565 possédant un ratio taux de fucose/taux de galactose inférieur à 0,6, pour lequel il a été démontré dans la demande de brevet FR 03 12229 qu'il est optimal pour conférer une forte activité ADCC aux anticorps. Cet anticorps est donc particulièrement intéressant comme outil thérapeutique pour le traitement de pathologies dont les cellules à cibler expriment des anticorps inhibiteurs du FVIII. L'invention s'entend aussi de tout anticorps monoclonal possédant substantiellement les mêmes caractéristiques que l'anticorps EMAB565. Un autre objet de l'invention se rapporte à un vecteur d'expression de la chaîne légère d'un anticorps selon l'invention. Ce vecteur est le vecteur permettant l'expression d'un anticorps selon l'invention dont la chaîne légère est codée par la séquence d'acide nucléique SED ID NO : 5, dont la séquence peptidique déduite est la séquence SEQ ID NO : 7. Ce vecteur est une molécule d'acide nucléique dans laquelle la séquence d'acide nucléique murine SEQ ID NO : 1 codant pour le domaine variable de chacune des chaînes légères de l'anticorps et la séquence d'acide nucléique SEQ ID NO : 4 codant pour la région constante de chacune des chaînes légères de l'anticorps ont été insérées, afin de les introduire et de les maintenir dans une cellule hôte. Il permet l'expression de ces fragments d'acide nucléique étrangers dans la cellule hôte car il possède des séquences indispensables (promoteur, séquence de polyadénylation, gène de sélection) à la sélection et à l'expression. De tels vecteurs sont bien connus de l'homme du métier, et peuvent être un adénovirus, un rétrovirus, un plasmide ou un bactériophage, cette liste n'étant pas limitative. De plus, toute cellule de mammifère peut être utilisée comme cellule hôte, c'est-à-dire comme cellule exprimant l'anticorps selon l'invention, par exemple YB2/0, CHO, CHO dhfr- (par exemple CHO DX B11, CHO DG44), CHO Lecl3, SP2/0, NSO, 293, BHK ou COS. Un autre objet de l'invention se rapporte à un vecteur d'expression de la chaîne lourde d'un anticorps selon l'invention. Ce vecteur est le vecteur permettant l'expression d'un anticorps selon l'invention dont la chaîne lourde est codée par la séquence d'acide nucléique SED ID NO : 6, dont la séquence peptidique déduite est la séquence SEQ ID NO : 8. Ce vecteur est une molécule d'acide nucléique dans laquelle la séquence d'acide nucléique murine SEQ ID NO : 2 codant pour le domaine variable de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps et la séquence d'acide nucléique humaine SEQ ID NO : 3 codant pour la région constante de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps ont été insérées, afin de les introduire et de les maintenir dans une cellule hôte. Il permet l'expression de ces fragments d'acide nucléique étrangers dans la cellule hôte car il possède des séquences indispensables (promoteur, séquence de polyadénylation, gène de sélection) à cette expression. Tout comme indiqué précédemment, le vecteur peut être par exemple un plasmide, un adénovirus, un rétrovirus ou un bactériophage, et la cellule hôte peut être toute cellule de mammifère, par exemple YB2/0, CHO, CHO dhfr- (CHO DX Bil, CHO DG44), CHO Lecl3, SP2/0, NSO, 293, BHK ou COS. Un anticorps produit par co-expression des vecteurs d'expression de la chaîne lourde et de la chaîne légère dans la cellule YB2/0 est illustré par l'anticorps EMAB565, produit par le clone R565 (déposé sous le numéro d'enregistrement I-3510 à la CNCM). Cet anticorps induit une cytotoxicité très supérieure à celle induite par l'anticorps 14C12 murin en présence de cellules NK humaines. De plus, l'anticorps EMAB565 induit une sécrétion d'IL-2 (interleukine 2) par les cellules Jurkat-CD16 beaucoup plus forte que l'anticorps 14C12 murin. L'anticorps EMAB565, pouvant être produit par culture du clone R565 dans un milieu de culture et à des conditions permettant l'expression des vecteurs précédemment décrits, est donc un outil des plus intéressants susceptible de faire progresser la thérapie et le diagnostic des pathologies impliquant le BO2C11, et plus particulièrement l'hémophilie A, ainsi que la recherche dans ce domaine. Un autre objet particulier de l'invention est une lignée cellulaire stable exprimant un anticorps selon l'invention. De manière avantageuse, la lignée cellulaire stable exprimant un anticorps selon l'invention est choisie parmi le groupe consistant en : SP2/0, YB2/0, IR983F, un myélome humain comme Namalwa ou toute autre cellule d'origine humaine comme PER.C6, les lignées CHO, notamment CHO-K-1, CHO-LeclO, CHO-Lecl, CHO-Lecl3, CHO Pro-5, CHO dhfr- (CHO DX B11, CHO DG44), ou d'autres lignées choisies parmi Wil-2, Jurkat, Vero, Molt-4, COS-7, 293-HEK, BHK, K6H6, NSO, SP2/0-Ag 14 et P3X63Ag8.653. De manière préférée, la lignée utilisée est le myélome de rat YB2/0. Cette lignée a été choisie en raison de sa capacité à produire des anticorps présentant une activité ADCC améliorée par rapport à des anticorps de même structure primaire produits par exemple dans CHO. Dans un aspect particulier de l'invention, la lignée cellulaire stable exprimant un anticorps selon l'invention, et plus particulièrement choisie dans le groupe précédemment décrit, a intégré les deux vecteurs d'expression de la chaîne lourde et de la chaîne légère, tels que précédemment décrits. Un aspect particulier de l'invention se rapporte au clone '25 R565 déposé sous le numéro d'enregistrement I-3510 à la Collection Nationale de Cultures de Microorganismes (CNCM). La présente invention se rapporte également à toute lignée cellulaire produisant un anticorps monoclonal 30 possédant une réactivité substantiellement similaire à celle de l'anticorps EMAB565 produit par la lignée R565 telle que décrite ci-dessus. Un autre objet particulier de l'invention se rapporte à un anticorps monoclonal anti-idiotypique se liant à un anticorps dirigé contre le domaine C2 du FVIII humain et produit par le clone R565. Un autre objet de l'invention se rapporte à un fragment d'ADN de séquence SEQ ID NO : 6 codant pour la chaîne lourde d'un anticorps selon l'invention. La séquence d'acide nucléique chimérique murinehumaine SEQ ID NO : 6 code pour chacune des chaînes lourdes de l'anticorps. Elle est obtenue par fusion de la séquence d'acide nucléique murine SEQ ID NO : 2 codant pour la région variable de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps et de la séquence d'acide nucléique humaine SEQ ID NO : 3 codant pour la région constante de chacune des chaînes lourdes de l'anticorps. Un autre objet particulier de l'invention se rapporte à un fragment d'ADN de séquence SEQ ID NO : 5 codant pour la chaîne légère d'un anticorps selon l'invention. La séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 5 code pour chacune des chaînes légères de l'anticorps. Elle est obtenue par fusion de la séquence d'acide nucléique murine SEQ ID NO : 1 codant pour la région variable de chacune des chaînes légères de l'anticorps et de la séquence d'acide nucléique humaine SEQ ID NO : 4 codant pour la région constante de chacune des chaînes légères de l'anticorps. '25 Un autre objet de l'invention est l'utilisation d'un anticorps anti-idiotypique, de manière avantageuse monoclonal, dirigé contre un anticorps inhibiteur du FVIII humain pour le recrutement, in vivo ou in vitro, par la région Fc dudit anticorps anti-idiotypique, de 30 cellules immunitaires cytotoxiques. Une telle utilisation peut être mise en œuvre avec tout anticorps antiidiotypique cytotoxique dirigé contre tout domaine du FVIII. Ces anticorps cytotoxiques antiidiotypiques vont activer les récepteurs FcyRIII, et notamment les 35 récepteurs Fc'yRIIIA de cellules immunitaires cytotoxiques. De manière avantageuse, l'anticorps utilisé est un anticorps selon l'invention tel que décrit précédemment, et de manière particulièrement avantageuse, il s'agit de l'anticorps EMAB565. Les anticorps de l'invention présentent la capacité d'activer par leur région Fc le récepteur FcyRIIIA. Ceci représente un intérêt considérable, car ce récepteur est exprimé à la surface de cellules appelées cellules effectrices : la liaison de la région Fc de l'anticorps à son récepteur porté par la cellule effectrice provoque l'activation du FcyRIIIA de la cellule effectrice et la destruction des cellules cibles. Les cellules effectrices sont par exemple des cellules NK (Natural Killer), des macrophages, des neutrophiles, les lymphocytes CD8, les lymphocytes Tyô, les cellules NKT, les éosinophiles, les basophiles ou les mastocytes. De manière avantageuse, une telle utilisation peut être effectuée pour la destruction, in vivo ou in vitro, de cellules précurseurs de plasmocytes sécréteurs d'anticorps inhibiteurs du FVIII, exprimant à leur surface un anticorps inhibiteur du FVIII. De préférence, ces cellules sont des cellules B, en particulier des cellules B mémoire. De manière avantageuse, cet anticorps inhibiteur est dirigé contre le domaine C2 du FVIII. Les lymphocytes B expriment à leur surface un récepteur pour l'antigène (BCR pour B-cell receptor ) qui est constitué d'une immunoglobuline membranaire associée à d'autres protéines. Chaque lymphocyte B ne synthétise qu'une seule variété d'immunoglobuline membranaire dont les régions variables sont identiques à celles des anticorps sécrétés. Par leur BCR, les lymphocytes B reconnaissent directement les antigènes. La liaison d'un antigène par le BCR, si elle est accompagnée d'autres signaux essentiels, peut déclencher la multiplication dudit lymphocyte B provoquant la formation d'un clone par multiplication de ce lymphocyte. Une partie des lymphocytes B issus des mitoses se différencie en plasmocytes sécréteurs d'anticorps circulants, l'autre partie formant des lymphocytes B mémoires, inactifs à l'issue de cette première réaction. Les patients atteints d'une hémophilie A (en particulier l'hémophilie A sévère) n'ont pas ou très peu de FVIII endogène, c'est-à-dire que cette protéine est étrangère à leur organisme, et le FVIII administré peut déclencher une réaction immune lors de sa première administration ou une administration ultérieure. La liaison entre le FVIII administré et le BCR exprimé sur un lymphocyte B, sous condition qu'elle soit suffisamment affine, peut activer le lymphocyte B, résultant en la sécrétion d'anticorps anti-FVIII soluble par des plasmocytes et en la formation de lymphocytes B mémoires exprimant en surface un BCR spécifique au FVIII. Dans le cas d'un nouveau contact avec le FVIII, ces lymphocytes B mémoires se multiplient pour augmenter le nombre de lymphocytes B mémoires avec la même spécificité et se différencient en plasmocytes qui sécrètent des anticorps anti-FVIII avec une haute affinité. La réaction engendrée par les lymphocytes B mémoires est plus intense que celle engendrée par les lymphocytes B naïfs, ces cellules mémoires étant plus nombreuses et ayant un BCR plus affin que les lymphocytes dont elles sont issues. Par ailleurs, la différenciation en plasmocytes est plus rapide à partir des cellules mémoires qu'à partir des cellules initiales de même spécificité. L'immunoglobuline membranaire, due à sa spécificité par rapport à un certain antigène, est une caractéristique distinctive d'un lymphocyte B. Un lymphocyte B ayant un BCR anti-FVIII et donnant lieu à des plasmocytes sécréteurs d'anticorps inhibiteurs du FVIII, peut alors être ciblé par un anticorps se liant aux portions de l'immunoglobuline qui donnent la spécificité à l'anticorps anti-FVIII. Ainsi, l'anticorps selon l'invention reconnaît l'immunoglobuline membranaire, et, grâce au recrutement de cellules immunitaires cytotoxiques par sa région Fc, est responsable de la lyse des cellules exprimant le BCR à leur surface. Plus particulièrement, une telle utilisation peut être effectuée pour la destruction, in vivo ou in vitro, de cellules B mémoires exprimant à leur surface un BCR ayant les régions variables des chaînes légères (VL) et les régions variables des chaînes lourdes (VH) de l'anticorps BO2C11. Cette destruction a lieu via un mécanisme d'élimination cellulaire dépendante des anticorps, en particulier l'ADCC. Un autre objet particulier de l'invention est l'utilisation de l'anticorps selon l'invention comme médicament. Avantageusement, un tel médicament est destiné à traiter les maladies dans lesquelles des anticorps inhibiteurs du FVIII sont produits. Un autre objet de l'invention est l'utilisation d'un anticorps selon l'invention pour la fabrication d'un médicament. A cet égard, un autre objet de l'invention est l'utilisation de l'anticorps selon l'invention pour la fabrication d'un médicament utilisé dans le traitement de l'hémophilie A. Aux fins de l'invention, l'expression utilisé dans le traitement de l'hémophilie A doit être comprise comme étant équivalente à l'expression destiné au traitement de l'hémophilie A . De manière avantageuse, l'hémophilie A traitée est l'hémophilie A avec inhibiteurs. L'anticorps anti-idiotypique selon l'invention peut être administré au patient en même temps que le FVIII, soit dans le même médicament, soit par deux administrations séparées mais concomitantes. Enfin, un dernier objet de l'invention se rapporte à une composition pharmaceutique comprenant un anticorps selon l'invention et un ou plusieurs excipients et/ou véhicules pharmaceutiquement acceptables. L'excipient peut être toute solution, telle qu'une solution saline, physiologique, isotonique, tamponnée, etc., ainsi que toute suspension, gel, poudre, etc., compatible avec un usage pharmaceutique et connu de l'homme du métier. Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir un ou plusieurs agents ou véhicules choisis parmi les dispersants, solubilisants, stabilisants, surfactants, conservateurs, etc. D'autre part, les compositions selon l'invention peuvent comprendre d'autres agents ou principes actifs. Par ailleurs, les compositions peuvent être administrées de différentes manières et sous différentes formes. L'administration peut être réalisée par toute voie classique pour ce type d'approche thérapeutique, comme notamment par voie systémique, en particulier par injection intraveineuse, intradermique, intra-tumorale, sous-cutanée, intra-péritonéale, intramusculaire, intraartérielle, etc. On peut citer par exemple l'injection intratumorale ou l'injection dans une zone proche de la tumeur ou irriguant la tumeur. Les doses peuvent varier en fonction du nombre d'administrations, de l'association à d'autres principes actifs, du stade d'évolution de la pathologie, etc. Description des figures Figure 1 : Lyse de BO2C11 induite par l'anticorps EMAB565 (noté 14C12 CH sur la figure) en présence de cellules NK 35 humaines. Figure 2 : Sécrétion d'IL2 par Jurkat CD16 en présence de BO2C11 et de l'anticorps EMAB565 (noté 14C12 CH sur la figure). Figure 3 : Capping des BCR de BO2C11 induit par l'anticorps EMAB565 (noté 14C12 CH sur la figure). Figure 4 : Apoptose de BO2C11 induite par l'anticorps EMAB565 (noté 14C12 CH sur la figure). Figure 5 : Lyse de BO2C11 induite par l'anticorps EMAB565 (noté 14C12 CH sur la figure) en présence de complémént. 10 Exemples Exemple 1 : Construction des vecteurs d'expression de l'anticorps chimérique anti-Id FVIII EMAB565 A. Détermination de la séquence leader des régions variables de l'anticorps murin 14C12 L'ARN total de l'hybridome murin 14C12 produisant une 20 immunoglobuline de type IgG2a,K a été isolé. Après transcription inverse, les domaines variables des chaînes légères (VK) et lourdes (VH) de l'anticorps 14C12 ont été amplifiées par la technique de 5'RACE (Rapid Amplification of cDNA Ends) (kit GeneRacer, Invitrogen '25 réf. L1500-01). Brièvement, une première étape de transcription inverse a été tout d'abord réalisée en utilisant une amorce localisée dans la région 5' des régions constantes CK ou Gl murines. Une séquence poly-dC a été ensuite ajoutée en 30 3' des ADNc synthétisés avant de réaliser l'amplification des régions VK et VH à l'aide d'une amorce 5' reconnaissant la séquence poly-dC et d'une amorce 3', localisée dans les régions constantes CK ou Gl murines en 5' de l'amorce de transcription inverse. Les amorces 35 utilisées pour ces deux étapes sont les suivantes : 15 1. amorces de transcription inverse a. Amorce antisens spécifique Kappa murin (SEQ ID NO : 19) 5'- ACT GCC ATC AAT CTT CCA CTT GAC -3' b. Amorce antisens spécifique G2a murin (SEQ ID NO : 20) 5'- CTG AGG GTG TAG AGG TCA GAC TG -3' 2. amorces de PCR 5'RACE a. Amorce antisens spécifique Kappa murin (SEQ ID NO : 21) 5'-TTGTTCAAGAAGCACACGACTGAGGCAC -3' b. Amorce antisens spécifique G2a murin (SEQ ID 15 NO : 22) 5'- GAGTTCCAGGTCAAGGTCACTGGCTCAG -3' Les produits de PCR VH et VK ainsi obtenus ont été clonés dans le vecteur pCR4Blunt-TOPO (Zero blunt TOPO PCR 20 cloning kit, Invitrogen, réf. K2875-20) puis séquencés. La séquence nucléotidique de la région VK de l'anticorps murin 14C12 est indiquée sous la séquence SEQ ID NO : 1 et la séquence peptidique déduite est la séquence SEQ ID NO : 9. Le gène VK appartient au sous-groupe VK23 '25 [Almagro JC et al Immunogenetics (1998), 47 : 355-363]. Les séquences des CDR1, CDR2 et CDR3 de la région VK de l'anticorps murin 14C12, définies selon la numérotation de Kabat [Kabat et al., "Sequences of Proteins of Immunological Interest", NIH Publication, 91-3242 30 (1991)], sont indiquées sous les séquences suivantes : SEQ ID NO : 13, SEQ ID NO : 14 et SEQ ID NO : 15, respectivement. Les séquences des CDR1-IMGT, CDR2-IMGT et CDR3-IMGT de la région VK de l'anticorps murin 14C12, définies selon l'analyse IMGT (international 35 ImMunoGeneTics database) [Lefranc, M.-P. et al., Dev. Comp. Immunol., 27, 55-77 (2003)] sont indiquées sous les séquences suivantes : SEQ ID NO : 27, SEQ ID NO : 28 et SEQ ID NO : 29, respectivement. Cette définition, différente de celle de Kabat fondée sur la seule analyse de variabilité des séquences, prend en compte et combine la caractérisation des boucles hypervariables [Chothia C. and Lesk A.M. J. Mol. Biol. 196 : 901-17 (1987)] et l'analyse structurale des anticorps par cristallographie. La séquence nucléotidique de la région VH de 14C12 est la séquence SEQ ID NO : 2 et la séquence peptidique déduite est la séquence SEQ ID NO : 10. Le gène VH appartient au sous-groupe VH1 [Honjo T. and Matsuda F. in Immunoglobulin genes . Honjo T. and Alt F.W. eds, Academic Press, London (1996), pp145-171]. Les séquences des CDR1, CDR2 et CDR3 de la région VH de l'anticorps murin 14C12, définies selon la numérotation de Kabat [Kabat et al., "Sequences of Proteins of Immunological Interest", NIH Publication, 91-3242 (1991)], sont indiquées sous les séquences suivantes : SEQ ID NO : 16, SEQ ID NO : 17 et SEQ ID NO : 18, respectivement. Les séquences des CDRl-IMGT, CDR2-IMGT et CDR3-IMGT de la région VH de l'anticorps murin 14C12, définies selon l'analyse IMGT (international ImMunoGeneTics database) [Lefranc, M.-P. et al., Dev. Comp. Immunol., 27, 55-77 (2003)] sont indiquées sous les séquences suivantes : SEQ ID NO : 30, SEQ ID NO : 31 et SEQ ID NO : 32, respectivement. Cette définition, différente de celle de Kabat fondée sur la seule analyse de variabilité des séquences, prend en compte et combine la caractérisation des boucles hypervariables [Chothia C. and Lesk A.M. J. Mol. Biol. 196 : 901-17 (1987)] et l'analyse structurale des anticorps par cristallographie. B. Construction des vecteurs d'expression chaîne lourde et chaîne légère de l'anticorps chimérique EMAB565 1. Vecteur chaîne légère Kappa La séquence VK clonée dans le vecteur de séquençage pCR4Blunt-TOPO a été amplifiée à l'aide des amorces de clonage suivantes . a) amorce sens VK (SEQ ID NO : 23) 5'-GTATACTAGTGCCGCCACCATGGTTTTCACACCTCAGAT -3' La séquence soulignée correspond au site de restriction Spe I, la séquence en gras correspond à une séquence de Kozak consensus, l'ATG initiateur est en italique. b) amorce antisens VK (SEQ ID NO : 24) 5'-TGAAGACACTTGGTGCAGCCACAGTCCGTTTTATTTCCAACTTGGTC -3' Cette amorce réalise la jonction des séquences VK murine (en italique) et région constante (CK) humaine (en gras). La séquence soulignée correspond au site de restriction Dra III. Le produit de PCR VK ainsi obtenu contient la séquence codant le peptide signal naturel de l'anticorps murin 14C12. Cette PCR VK a été ensuite clonée entre les sites Spe I et Dra III du vecteur de chimérisation chaîne légère en 5' de la région constante CK humaine, dont la séquence nucléique est la séquence SEQ ID NO : 4 et la séquence peptidique déduite est la séquence SEQ ID NO 12. La séquence CK humaine de ce vecteur de chimérisation a été préalablement modifiée par mutagénèse silencieuse afin de créer un site de restriction Dra III pour permettre le clonage de séquences VK murines. Ce vecteur de chimérisation contient un promoteur bien connu de l'homme du métier, comme CMV ou RSV et une séquence de polyadénylation HGH (human Growth Hormone) ainsi que le gène de sélection dhfr (dihydrofolate reductase). Pour l'expression de l'anticorps EMAB565, le promoteur du vecteur de chimérisation a été ensuite remplacé par le promoteur EF-1 alpha humain. La séquence de la chaîne légère de l'anticorps chimérique EMAB565 codée par ce vecteur est présentée en SEQ ID NO : 5 pour la séquence nucléotidique et correspond à la séquence peptidique déduite SEQ ID NO : 7. 2. Vecteur chaîne lourde Une démarche similaire a été appliquée pour la chimérisation de la chaîne lourde de l'anticorps EMAB565. La séquence VH clonée dans le vecteur pCR4Blunt-TOPO a été tout d'abord amplifiée à l'aide des amorces de clonage suivantes : a) amorce sens VH (SEQ ID NO : 25) 5'- CTATTACTAGTGCCGCCACCATGGAATGGAGTTGGATATTT -3' La séquence soulignée correspond au site de restriction Spe I, la séquence en gras correspond à une séquence de Kozak consensus, l'ATG initiateur est en italique. b) amorce antisens VH (SEQ ID NO : 26) 5'-GACCGATGGGCCCTTGGTGGAGGCTGAGGAGACGGTGACCGTG -3' Cette amorce réalise la jonction des séquences VH murine (en italique) et région constante G1 humaine (en gras). La séquence soulignée correspond au site de restriction Apa I. Le fragment VH amplifié contient la séquence codant le peptide signal naturel de l'anticorps murin 14C12. Cette PCR VH a été ensuite clonée entre les sites Spe I et Apa I du vecteur de chimérisation chaîne lourde en 5' de la région constante yl humaine dont la séquence nucléique est la séquence SEQ ID NO : 3 et la séquence peptidique déduite est la séquence SEQ ID NO : 11. Ce vecteur de chimérisation contient un promoteur bien connu de l'homme du métier, comme CMV ou RSV et une séquence de polyadénylation bGH (bovine Growth Hormone) ainsi que le gène de sélection neo. Pour l'expression de l'anticorps EMAB565, le promoteur du vecteur de chimérisation a été ensuite remplacé par le promoteur EF-1 alpha humain. La séquence de la chaîne lourde de l'anticorps chimérique 10 EMAB565 codée par ce vecteur est présenté en SEQ ID NO : 6 pour la séquence nucléotidique et en séquence SEQ ID NO : 8 pour la séquence peptidique déduite. Exemple 2 : Création d'une lignée cellulaire dérivée de 15 la lignée YB2/0 productrice de l'anticorps chimérique anti-inhibiteur du FVIII EMAB565 La lignée de rat YB2/0 (ATCC # CRL-1662) a été cultivée en milieu EMS (Invitrogen, réf. 041-95181M) contenant 5% 20 de sérum de veau foetal(SVF) (JRH Biosciences, réf. 12107). Pour la transfection, 5 millions de cellules ont été électroporés (électroporateur Biorad, modèle 1652077) en milieu Optimix (Equibio, réf. EKITE 1) avec 25 g de vecteur chaîne légère linéarisé par Aat II, et 27 g de 25 vecteur chaîne lourde linéarisé par Sca I. Les conditions d'électroporation appliquées étaient de 230 volts et 960 microfarads pour une cuvette de 0,5 ml. Chaque cuvette d'électroporation a été ensuite répartie sur 5 plaques P96 avec une densité de 5000 cellules/puits. 30 La mise en milieu sélectif RPMI (Invitrogen, ref 21875-034) contenant 5% de sérum dialysé (Invitrogen, réf. 10603-017), 500 g/ml de généticine G418 (Invitrogen, réf. 10131-027) et 25 nM de methotrexate (Sigma, réf. M8407), a été réalisée 3 jours après la transfection. Les surnageants des puits de transfection résistants ont été criblés pour la présence d'immunoglobuline (Ig) chimérique par dosage ELISA spécifique des séquences Ig humaines. Les 10 transfectants produisant le plus d'anticorps ont été amplifiés en plaques P24 et leur surnageant redosé par ELISA afin d'estimer leur productivité et de sélectionner les 3 meilleurs producteurs pour le clonage par dilution limite (40 cellules / plaque). A l'issue du clonage, le clone R565, dénommé ci-après R565 , a été sélectionné pour la production de l'anticorps chimérique EMAB565 et adapté progressivement au milieu de production CD Hybridoma (Invitrogen, réf. 11279-023). La production de l'anticorps chimérique EMAB565 a été réalisée par expansion de la culture adaptée en milieu CD Hybridoma, obtenue par dilution à 3x105 cellules/ml en flacons de 75 cm2 et 175 cm2 puis par dilution à 4,5x105 cellules/ml en flacon de type roller. Après avoir atteint le volume maximal (1 1), la culture a été poursuivie jusqu'à ce que la viabilité cellulaire ne soit plus que de 20%. Après production, l'anticorps chimérique EMAB565 a été purifié par chromatographie d'affinité sur protéine A (pureté estimée par HPLC < 95 %) et contrôlé par électrophorèse en gel de polyacrylamide. L'analyse glycannique de la composition d'anticorps produite (EMAB565) a été effectuée par HPCE-LIF et montre une teneur en fucose d'environ 7%, une teneur en galactose d'environ 52% et un ratio fuc/Gal égal à 0,133. Exemple 3 : Lyse de B02C11 induite par l'anticorps EMAB565 en présence de cellules NK humaines Technique ADCC Les cellules NK sont isolées à partir des PBMC (Peripheral Blood Mononuclear Cells) en utilisant la technique de séparation sur billes magnétiques (MACS) de chez Myltenyi. Les cellules NK sont lavées et resuspendues en IMDM (Iscove's modified Dubelcco's Medium) +5% SVF (45x105 cellules/ml). Les cellules effectrices et les cellules cibles sont utilisées dans un ratio 15/1. Les cellules cibles BO2C11 sont ajustées à 3x105 cellules/ml en IMDM 5% SVF. Les anticorps sont dilués en IMDM 0,5% SVF (concentration finale 500 ; 50 ; 5 ; 0,5 ; 0,005 et 0,005 ng/ml). Le mélange réactionnel est composé de 50 l d'anticorps, 5O111 de cellules effectrices, 54l de cellules cibles et de S0111 de milieu IMDM en plaque de microtitration P96. Deux témoins négatifs sont établis : - Lyse sans NK : les cellules effectrices NK sont remplacées par de l'IMDM + 5% SVF. - Lyse sans anticorps (Ac) : les anticorps sont remplacées par de l'IMDM + 5% SVF. Après 16h d'incubation à 37 C sous atmosphère enrichie de 5% COz, les plaques sont centrifugées et les taux de LDH intracellulaire libérée dans le surnageant évalués par un réactif spécifique (Cytotoxicity Detection Kit 1 644 793) . Le pourcentage de lyse est estimé en utilisant une gamme de calibration obtenue avec différentes dilutions de cellules cibles lysées au Triton X100 (2%) correspondant à 100, 50, 25 et 0% de lyse respectivement. Les résultats sont calculés selon la formule suivante : % de lyse = (%lyse avec Anticorps et NK) - (%lyse sans Anticorps) - (% de lyse sans NK). Les anticorps anti-idiotype des inhibiteurs du FVIII 14C12 murin et 14C12 chimérique EMABling sont étudiés pour leur capacité à lyser les cellules BO2C11 en présence de cellules NK. La Figure 1 montre que l'anticorps 14C12 murin n'induit pas de lyse des cellules BO2C11 alors que l'anticorps chimérique (EMABling Technology) induit une lyse dose dépendante. Exemple 4 : Sécrétion d'IL-2 par Jurkat CD16 en présence de BO2C11 et de l'anticorps EMAB565 Ce test estime la capacité des anticorps à se fixer sur le récepteur CD16 (Fc gamma RIIIa) exprimé sur les cellules Jurkat CD16 et à induire la sécrétion d'IL2. Pour cela, on mélange en plaque de 96 puits : - 50 l d'une solution d'anticorps (concentration finale à 25, 2,5, 0,25, 0,025, 0,012 g/ml en IMDM 5% SVF), - 50 l de PMA (dilution à 40ng/ml en IMDM 5% SVF), 50 l de cellules BO2C11 diluées à 6x105/ml en IMDM 5% SVF, et 50 l de cellules Jurkat CD16 (20x106/ml en IMDM 5% SVF). Après incubation 1 nuit à 37 C, les plaques sont centrifugées, et l'IL2 contenue dans les surnageants évaluée par le kit commercial (Quantikine de chez R/D). La lecture de la DO se fait à 450nm. Les résultats sont exprimés en taux d'IL-2 en fonction de la concentration d'anticorps. L'anticorps anti-idiotype des inhibiteurs du FVIII EMAB565 est étudié pour sa capacité à induire la sécrétion d'IL2 de cellules Jurkat transfectées par le CD16 en présence de cellules BO2C11. La Figure 2 montre que l'anticorps EMAB565 induit la sécrétion d'IL-2.35 Exemple 5 : Capping des BCR de BO2C11 induit par l'anticorps EMAB565 Les cellules BO2C11 (1,2x106 cellules/ml) sont lavées et conservées en IMDM contenant 5% SVF pH 7.4. Les cellules sont incubées 1h, 4h et 16h à 4 C et 37 C avec l'anticorps EMAB565 préalablement marqué (ALEXA) à la concentration de 10 g/ml. Le capping, c'est-à-dire le coiffage des récepteurs par l'anticorps, est visualisé au microscope LEICA à fluorescence (objectif x63 sous huile à immersion). Différents temps d'incubation ont été étudiés et montrent que l'intensité du capping est précoce (30 minutes) et s'intensifie au cours du temps. A titre d'exemple, la figure 4 montre qu'à 16h, les anticorps fixés sur BO2C11 sont regroupés sur des pôles et non répartis uniformément sur la surface de la membrane. Ceci indique que la fixation de l'anticorps 14012 CH sur BO2C11 induit un réarrangement des récepteurs membranaires et potentiellement l'induction d'un signal de transduction. Exemple 6 : Apoptose de BO2C11 induite par l'anticorps EMAB565 Les cellules BO2C11 (2,5 x 105) sont incubées avec l'anticorps EMAB565 (l g/ml) avec ou sans crosslinker (F(ab2)' de chèvre anti-Fcy d'IgG humaines à 10 g/ml) dans 1 ml de RMPI 10% SVF, dans des plaques P24 pendant 24h à 37 C. Les cellules sont ensuite centrifugées, lavées deux fois en PBS, reprises dans le tampon fourni par le kit et incubées avec l'AnnexineV-FITC et l'iodure de propidium (IP) selon les recommandations de BD Biosciences. Les cellules sont analysées au cytomètre en flux, le pourcentage de cellules apoptotiques correspond aux cellules marquées par l'annexine V (annexine V et annexine V +IP). La Figure 4 montre que l'induction d'apoptose en présence de l'anticorps EMAB565 (technologie EMABling) est inférieure à 3% en absence de cross linker et seulement de 6,5% en présence de cross-linker (figure 4). Exemple 7 : Lyse de B02C11 induite par l'anticorps EMAB565 en présence de complément Les cellules BO2C11 sont lavées et incubées pendant 1h à 37 C avec différentes concentrations de l'anticorps EMAB565 (concentration finale de 0 à 2,5 g/ml) en présence de source de complément (Young rabbit complement de Cedarlane) dilué au 1:10 en milieu IMDM + SVF 5%. Les cellules sont ensuite centrifugées 2 fois à 1200 tours/min (270 g) pendant 1 minute et les surnageants sont prélevés. La quantité de LDH intracellulaire libérée dans le surnageant correspondant à la lyse cellulaire est mesurée par un réactif spécifique (Cytotoxicity Detection Kit 1 644 793). Le pourcentage de lyse est estimé en utilisant une gamme de calibration obtenue avec différentes dilutions de cellules cibles lysées au Triton X-100 (2%) correspondant à 100, 50, 25 et 0% de lyse respectivement. Les contrôles incluent le relargage spontané (cellules cibles seules). Les résultats sont calculés selon la formule suivante : % de lyse = (%lyse avec Anticorps et complément) - (% de lyse sans complément). Sur la Figure 5 on observe que l'activité CDC 35 (Complement Dependant Cytotoxicity) induite par l'anticorps EMAB565 (technologie EMABling) est au maximum de 5% pour les plus fortes concentrations d'anticorps utilisées | La présente invention se rapporte à un anticorps anti-idiotypique dirigé contre un anticorps inhibiteur du facteur VIII humain, ledit anticorps inhibiteur étant dirigé contre la région C2 du facteur VIII humain, dont la région variable de chacune des chaînes légères est codée par une séquence d'acides nucléiques possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acides nucléiques murine SEQ ID NO : 1, la région variable de chacune de ses chaînes lourdes est codée par une séquence d'acides nucléiques possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acides nucléiques murine SEQ ID NO : 2, et dont les régions constantes des chaînes légères et des chaînes lourdes sont des régions constantes provenant d'une espèce non-murine, ainsi qu'à l'utilisation de cet anticorps pour activer les récepteurs FcgammaRIII de cellules immunitaires cytotoxiques, et pour la fabrication d'un médicament, notamment destiné au traitement de l'hémophilie A. | Revendications 1. Anticorps monoclonal anti-idiotypique dirigé contre un anticorps inhibiteur du facteur VIII (FVIII) humain, ledit anticorps inhibiteur étant dirigé contre la région C2 du FVIII humain, caractérisé en ce que la région variable de chacune de ses chaînes légères est codée par une séquence d'acides nucléiques possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acides nucléiques murine SEQ ID NO : 1, la région variable de chacune de ses chaînes lourdes est codée par une séquence d'acides nucléiques possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acides nucléiques murine SEQ ID NO : 2, et les régions constantes de ses chaînes légères et de ses chaînes lourdes sont des régions constantes provenant d'une espèce non-murine. 2. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon la 1, caractérisé en ce que la région variable de chacune de ses chaînes légères est codée par la séquence d'acides nucléiques murine SEQ ID NO : 1, la région variable de chacune de ses chaînes lourdes est codée par la séquence d'acides nucléiques murine SEQ ID NO : 2, et les régions constantes de ses chaînes légères et de ses chaînes lourdes sont des régions constantes provenant d'une espèce non-murine. 3. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est produit par une cellule sous forme de composition d'anticorps, dont le ratio taux de fucose/taux de galactose des structures glycanniquesprésentes sur le site de glycosylation de la région Fc, est inférieur ou égal à 0,6. 4. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit anticorps inhibiteur du FVIII est l'anticorps BO2C11. 5. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les régions constantes de chacune de ses chaînes légères et de chacune de ses chaînes lourdes sont des régions constantes humaines. 6. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la région constante de chacune de ses chaînes légères est de type K. 7. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la région constante de chacune de ses chaînes lourdes est de type y. 8. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon la 7, caractérisé en ce que la région constante de chacune de ses chaînes lourdes est de type yl. 30 9. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la région constante de chacune de ses chaînes lourdes est de type yl et est codée 35 par une séquence possédant au moins 70% d'identité 20 25avec la séquence d'acide nucléique humaine SEQ ID NO : 3 et en ce que la région constante de chacune de ses chaînes légères est codée par une séquence possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acides nucléiques humaine SEQ ID NO : 4. 10. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la région constante de chacune de ses chaînes lourdes est de type -y1 et est codée par la séquence d'acide nucléique humaine SEQ ID NO : 3 et en ce que la région constante de chacune de ses chaînes légères est codée par la séquence d'acide nucléique humaine SEQ ID NO : 4. 11. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chacune de ses chaînes légères est codée par une séquence en acides nucléiques possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acide nucléique chimérique murinehumaine SEQ ID NO : 5 et en ce que chacune de ses chaînes lourdes est codée par une séquence possédant au moins 70% d'identité avec la séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 6. 12. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chacune de ses chaînes légères est codée par la séquence d'acides nucléiques chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 5 et en ce que chacune de ses chaînes lourdes est codée par la séquence d'acide nucléique chimérique murine-humaine SEQ ID NO : 6. 13. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chacune de ses chaînes légères possède une séquence peptidique ayant au moins 70% d'identité avec la séquence SEQ ID NO : 7 et en ce que chacune de ses chaînes lourdes possède une séquence peptidique ayant au moins 70% d'identité avec la séquence SEQ ID NO : 8. 14. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la séquence peptidique de chacune de ses chaînes légères est la séquence peptidique SEQ ID NO : 7 et en ce que la séquence peptidique de chacune de ses chaînes lourdes est la séquence peptidique SEQ ID NO : 8. 15. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est produit par une lignée cellulaire d'hybridome de rat. 16. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon la 15, caractérisé en ce que qu'il est produit dans l'hybridome de rat YB2/0 (cellule YB2/3HL.P2.Gll.16Ag.20, déposée à l'American Type Culture Collection sous le numéro ATCC CRL-1662). 17. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est susceptible d'être produit par le clone R565 déposé sous le numéro d'enregistrement I-3510 à la Collection Nationale de Cultures de Microorganismes.35 18. Anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il s'agit de l'anticorps EMAB565 produit par le clone R565 déposé sous le numéro d'enregistrement I-3510 à la Collection Nationale de Cultures de Microorganismes. 19. Lignée cellulaire stable exprimant un anticorps selon l'une quelconque des 1 à 14. 10 20. Lignée cellulaire stable selon la 19 choisie parmi le groupe consistant en : SP2/0, YB2/0, IR983F, le myélome humain Namalwa, PER.C6, les lignées CHO, notamment CHO-K-1, CHO-LeclO, CHO- 15 Lecl, CHO-Lecl3, CHO Pro-5, CHO dhfr-, Wil-2, Jurkat, Vero, Molt-4, COS-7, 293-HEK, BHK, K6H6, NSO, SP2/0-Ag 14 et P3X63Ag8.653. 21. Clone R565 déposé sous le numéro d'enregistrement 20 I-3510 à la Collection Nationale de Cultures de Microorganismes. 22. Fragment d'ADN de séquence SEQ ID NO : 6 codant pour la chaîne lourde d'un anticorps selon l'une 25 quelconque des 1 à 18. 23. Fragment d'ADN de séquence SEQ ID NO : 5 codant pour la chaîne légère d'un anticorps selon l'une des 1 à 18. 30 24. Utilisation d'un anticorps monoclonal antiidiotypique dirigé contre un anticorps inhibiteur du FVIII humain pour le recrutement, in vitro, par la région Fc dudit anticorps anti-idiotypique, de 35 cellules immunitaires cytotoxiques. 25. Utilisation selon la 24, caractérisée en ce que ledit anticorps est un anticorps selon l'une quelconque des 1 à 18. 26. Utilisation d'un anticorps monoclonal anti- idiotypique selon l'une quelconque des 24 ou 25, pour la destruction in vitro de cellules B, en particulier les cellules B mémoire, exprimant à leur surface un anticorps inhibiteur du FVIII. 27. Utilisation d'un anticorps selon l'une quelconque des 24 à 26, pour la destruction in vitro de cellules B mémoire exprimant à leur surface un BCR ayant les régions variables des chaînes légères (VL) et les régions variables des chaînes lourdes (VH) de l'anticorps BO2C11. 28. Utilisation selon l'une quelconque des 24 à 27, caractérisée en ce que le mécanisme de destruction est un mécanisme de lyse cellulaire dépendante des anticorps (ADcc). 29. Utilisation d'un anticorps selon l'une quelconque des 1 à 18, pour la fabrication d'un médicament. 30 30. Utilisation d'un anticorps selon l'une quelconque des 1 à 18, pour la fabrication d'un médicament utilisé dans le traitement de l'hémophilie A.25 31. Utilisation d'un anticorps selon la 30, caractérisée en ce que ladite hémophilie A est une hémophilie A avec inhibiteurs. 32.Composition pharmaceutique comprenant un anticorps monoclonal anti-idiotypique selon l'une quelconque des 1 à 18 et un ou plusieurs excipients et/ou véhicules pharmaceutiquement acceptables.10 | C,A | C07,A61 | C07K,A61K,A61P | C07K 16,A61K 39,A61P 7 | C07K 16/42,A61K 39/395,A61P 7/04,C07K 16/18,C07K 16/46 |
FR2898854 | A1 | DISPOSITIF POUR TRANSPORTER DES PERSONNES OU DES CHARGES LE LONG D'UNE TRAJECTOIRE, NOTAMMENT DANS UN ESCALIER | 20,070,928 | La présente invention concerne un dispositif pour transporter des personnes ou des charges le long d'une trajectoire comportant des parties horizontales et/ou inclinées, comprenant deux rails de guidage fixés l'un au-dessus de l'autre le long de la trajectoire, et un bâti comportant des organes de roulement s'appuyant sur les rails de guidage. De tels dispositifs de transport sont généralement installés dans des escaliers pour permettre aux personnes à mobilité réduite de se rendre facilement d'un étage à un autre dans une maison ou un immeuble sans ascenseur. Les dispositifs actuels sont pourvus d'un siège et de moyens de correction d'assiette permettant au siège de demeurer horizontal quelle que soit la position du bâti le long des rails de guidage. Les moyens de correction d'assiette ont toutefois l'inconvénient d'avoir une structure complexe et d'augmenter de façon notable les coûts de fabrication et de maintenance. La présente invention se propose de remédier à cet inconvénient et, pour ce faire, elle a pour objet un dispositif de transport ayant la structure indiquée au premier paragraphe ci- dessus et qui est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens mécaniques pour empêcher le bâti de s'incliner côté aval ou côté amont lorsqu'il est au niveau d'une partie horizontale, d'une partie inclinée ou d'une zone de transition entre une partie horizontale et une partie inclinée des rails de guidage. Lorsque le bâti du dispositif de transport selon l'invention se déplace le long des rails de guidage, les moyens mécaniques le maintiennent dans la même position par rapport à la verticale, quelle que soit sa position sur les rails de guidage. Les moyens mécaniques permettent en fait de supprimer les moyens de correction d'assiette actuels dont la structure est compliquée et qui sont coûteux à fabriquer et à entretenir. Selon un mode de réalisation préféré, les moyens mécaniques comprennent . une pièce de liaison montée pivotante sur le bâti, coaxialement avec un organe de roulement qui s'appuie sur la partie supérieure du rail de guidage inférieur, et comportant elle-même un 2 organe de roulement s'appuyant sur la partie inférieure du rail de guidage inférieur ; - des première et deuxième bielles articulées sur la pièce de liaison, sur des premiers axes de pivotement parallèles à l'organe de roulement de cette dernière, et comportant chacune des organes de roulement enserrant le rail de guidage inférieur entre eux, de part et d'autre des organes de roulement du bâti et de la pièce de liaison qui s'appuient sur ce rail, ces bielles s'étendant dans le prolongement l'une de l'autre, respectivement côté aval et côté amont ; - une articulation reliant les deux bielles ; et - des organes de stabilisation reliant les bielles au bâti et permettant à ce dernier de conserver la même position par rapport à la verticale pendant son déplacement le long des rails de guidage. Ces moyens ont l'avantage de permettre au bâti de franchir facilement les zones de transition entre les parties horizontales et inclinées des rails de guidage. De préférence, les organes de stabilisation des moyens mécaniques comprennent . - un organe télescopique comprenant des premier et deuxième éléments respectivement articulés sur la première bielle et sur le bâti, le premier élément étant en butée contre le deuxième élément lorsque les organes de roulement de la première bielle sont au niveau d'une partie horizontale des rails de guidage ; et - un organe élastique interposé entre la deuxième bielle et le bâti, l'organe élastique étant dans un état d'extension maximale, de compression maximale ou de compression intermédiaire selon que les organes de roulement de la deuxième bielle sont au niveau, respectivement d'une partie horizontale, d'une partie inclinée ou d'une zone de transition entre une partie horizontale et une partie inclinée des rails de guidage. Afin que les deux bielles puissent pivoter l'une par rapport à l'autre dans des conditions optimales, l'articulation assurant leur liaison peut avantageusement comprendre une rotule située entre leurs extrémités adjacentes, cette rotule comprenant une sphère portée par l'une des bielles et logée dans une cavité sphérique prévue sur l'autre bielle. 3 Selon une caractéristique importante de l'invention, les bielles peuvent en outre être articulées sur la pièce de liaison, sur des deuxièmes axes de pivotement perpendiculaires aux premiers axes de pivotement. Grâce à cette disposition, le dispositif de transport selon l'invention peut être installé dans des endroits dans lesquels sa trajectoire peut comporter à la fois des parties rectilignes et des parties courbes. Selon un mode de réalisation particulier, l'organe télescopique peut comprendre des premier et deuxième éléments respectivement constitués par une tige articulée sur la première bielle, au niveau de l'une de ses extrémités, et par un tube comportant un fond au niveau duquel il est articulé sur le bâti, la tige étant déplaçable longitudinalement dans le tube et prenant appui contre le fond de ce dernier lorsque les organes de roulement de la première bielle sont au niveau d'une partie horizontale des rails de guidage. Par ailleurs, l'organe élastique peut comprendre un vérin à gaz comportant une tige articulée sur la deuxième bielle, au niveau de l'une de ses extrémités, et un cylindre comportant un fond au niveau duquel __1 est articulé sur le bâti, la tige traversant de manière étanche un obturateur prévu à l'entrée du cylindre et étant pourvue au niveau de son autre extrémité d'un piston prenant appui contre l'obturateur lorsque les organes de roulement de la deuxième bielle sont au niveau d'une partie horizontale des rails de guidage. Lorsque le dispositif de transport selon l'invention est installé dans un escalier emprunté par des personnes à mobilité réduite, son bâti est avantageusement pourvu d'un siège. Un mode d'exécution de la présente invention sera décrit ci-30 après à titre d'exemple nullement limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de face schématique d'un dispositif de transport conforme à l'invention installé dans un escalier comportant des parties horizontales et inclinées, le dispositif 35 étant représenté dans une partie horizontale (position située à droite) et dans une zone de transition entre la partie horizontale et une partie inclinée (position située à gauche) ; 4 - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 mais montrant le dispositif de transport dans une partie inclinée (position située à droite) et dans une zone de transition entre la partie inclinée et une partie horizontale (position située à gauche) ; - la figure 3 est une vue en perspective schématique de l'arrière du dispositif de transport ; - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1 ; et - la figure 5 est une vue en perspective schématique montrant 10 la pièce de liaison, les bielles et l'articulation des moyens mécaniques. Le dispositif de transport représenté sur les figures 1 à 4 a été mis au point pour être installé dans un escalier comportant une partie horizontale inférieure A située côté aval, une partie 15 horizontale supérieure B située côté amont et une partie inclinée intermédiaire C située entre les parties horizontales auxquelles elle est reliée par deux zones de transition arquées. Il comprend tout d'abord deux rails de guidage 1, 2 fixés l'un au-dessus de l'autre le long de l'escalier et définissant une 20 trajectoire comportant une partie horizontale inférieure, une partie horizontale supérieure et une partie inclinée intermédiaire correspondant respectivement aux parties inférieure A, supérieure B et intermédiaire C de l'escalier. Les rails de guidage 1, 2 peuvent être installés dans un 25 escalier droit ou dans un escalier comportant au moins un changement de direction. Ils sont en général fixés sur des supports verticaux installés sur les marches de l'escalier, à une distance l'un de l'autre qui, mesurée verticalement, est constante sur toute leur longueur. 30 Le dispositif de transport comprend également un bâti 3 sur la face arrière duquel font saillie deux galets de roulement 4, 5 enserrant la rail de guidage supérieur 1 entre eux. Le galet 4, qui prend appui sur la partie supérieure du rail 1, est fixé à l'extrémité libre de l'arbre de sortie 6 d'un moteur 35 électrique non représenté destiné à l'entraîner en rotation dans l'un ou l'autre sens. Quant au galet 5, qui prend appui sur la partie inférieure du rail 1, il est monté rotatif à l'extrémité inférieure d'une biellette 7 montée pivotante sur l'arbre de sortie 6, entre le galet 4 et la face arrière du bâti 3. 5 Le bâti 3 comporte sur sa face arrière un troisième galet de roulement 8 s'appuyant sur la partie supérieure du rail de guidage inférieur 2, ce galet étant fixé à l'extrémité libre d'un arbre 9 pouvant éventuellement être motorisé. Le dispositif de transport comprend par ailleurs des moyens mécaniques 10 destinés à empêcher le bâti 3 de s'incliner du côté aval ou du côté amont de l'escalier, quelle que soit sa position le long des rails de guidage. Les moyens mécaniques 10 comprennent une pièce de liaison 11 montée pivotante sur le bâti 3, deux bielles 12, 13 articulées sur la pièce 11, respectivement sur des premiers axes de pivotement 14, 15 parallèles aux axes des galets 4, 5 et 8, une articulation 16 reliant les bielles l'une à l'autre, et des organes de stabilisation 17, 18 reliant les bielles 12, 13 au bâti. La pièce de liaison 11 est solidaire d'un manchon 19 monté pivotant sur l'arbre 9 du troisième galet de roulement 8, et est située dans l'espace ménagé entre la face arrière du bâti 3 et le rail inférieur 2. Elle est pourvue sur sa face opposée au bâti d'un bras coudé 20 fixé par une vis 21 et portant à son extrémité libre un galet de roulement 22 prenant appui contre la partie inférieure du rail de guidage inférieur 2. Les deux bielles 12, 13 s'étendent dans le prolongement l'une de l'autre, parallèlement à la pièce de liaison 11. Elles comportent chacune deux galets de roulement 23, 24 30 enserrant le rail de guidage inférieur 2, les galets 23, 24 étant situés de part et d'autre des galets 8 et 22. Elles sont par ailleurs montées pivotantes sur la pièce de liaison 11, sur des deuxièmes axes 25, 26 perpendiculaires aux premiers axes 14, 15. 35 Plus précisément, les deuxièmes axes 25, 26 sont reçus dans des manchons 27, 28 solidaires chacun de deux pattes fixées sur la 6 pièce de liaison 11, et font saillie à la partie supérieure de deux pièces pendantes 29, 30 portant les premiers axes 14, 15. L'articulation 16 comprend une rotule 31 située entre les extrémités adjacentes des bielles 12, 13. Dans le mode de réalisation représenté sur les dessins, la rotule comprend un sphère 32 portée par la bielle 13 et une cavité sphérique ménagée dans un corps de protection 33 porté par la bielle 12. Grâce à la rotule 31, aux premiers axes d'articulation 14, 15 et aux deuxièmes axes d'articulation 25, 26, le bâti 3 du dispositif de transport peut être installé dans un escalier comportant des parties horizontales et inclinées, non seulement rectilignes mais également courbes. Les organes de stabilisation 17, 18 permettent au bâti 3 de 15 conserver la même position par rapport à la verticale pendant son déplacement le long des rails de guidage 1, 2. Ils comprennent un organe télescopique 17 constitué d'une tige 34 articulée sur la bielle 12, au niveau de son extrémité inférieure, et d'un tube 35 dont l'extrémité supérieure est fermée 20 par un fond 36 et qui est articulé sur le bâti 3 au niveau de son fond. La tige 34 est reçue dans le tube 35 dans lequel elle est déplaçable longitudinalement et est destinée à s'appuyer contre le fond 36 lorsque les galets 23, 24 de la bielle 12 sont au niveau 25 d'une partie horizontale des rails de guidage 1 et 2. Les organes de stabilisation comprennent également un organe élastique 18 qui, dans le mode de réalisation représenté, est constitué par un vérin à gaz dont la tige 37 est articulée sur la bielle 13, au niveau de son extrémité inférieure, et dont le 30 cylindre 38 comporte un fond 39 au niveau duquel il est articulé sur le bâti 3. La tige 37 traverse de manière étanche un obturateur 40 prévu à l'entrée du cylindre 38 et est pourvue au niveau de son extrémité supérieure d'un piston 41 destiné à prendre appui contre 35 l'obturateur 4C lorsque les galets 23, 24 de la bielle 13 sont au niveau d'une partie horizontale des rails de guidage 1 et 2. 7 Pour être complet, on précisera que la face supérieure du bâti 3 s'étend horizontalement, quelle que soit la position de celui-ci le long des rails de guidage 1, 2, et porte un siège 42 destiné à recevoir une personne souhaitant se déplacer d'un niveau à un autre dans l'escalier. On va maintenant décrire le fonctionnement des moyens mécaniques 10 lorsque le bâti 3 se déplace le long des rails de guidage 1, 2, de la position basse représentée à droite sur la figure 1 à la position haute représentée à gauche sur la figure 2. Dans la position de départ située à droite sur la figure 1, les galets 4, 5 et 8 du bâti et les galets 22, 23 et 24 des moyens mécaniques 10 s'appuient sur la partie horizontale inférieure des rails 1, 2. Dans cette position, l'extrémité libre de la tige 34 de l'organe télescopique 17 est en butée contre le fond 36 du cylindre 35, tandis que le piston 41 de la tige 37 du vérin à gaz 18 est en butée contre l'obturateur 40 du cylindre 38. Le bâti 3 ne peut évidemment pas s'incliner ni vers l'aval ni vers l'amont lorsque les tiges de l'organe télescopique 17 et du vérin à gaz 18 sont dans les positions indiquées ci-dessus. Lorsque les galets 23, 24 de la bielle 13 atteignent la zone de transition entre la partie horizontale et la partie inclinée des rails de guidage 1, 2, la tige 34 de l'organe télescopique 17 et la tige 37 du vérin à gaz 18 sont dans les positions représentées à gauche sur la figure 1. Plus précisément, la tige 34 reste en butée contre le fond 36 du cylindre 35 tandis que la tige 37 se rétracte dans le cylindre 38 en comprimant le gaz contenu dans celui-ci. La rétraction de la tige 37 est commandée par la bielle 13 pendant que celle-ci pivote sur l'axe 15 dans le sens horaire R. Pendant le pivotement de la bielle 13 dans le sens horaire, la bielle 12, commandée par la rotule 31, pivote dans le sens antihoraire et maintient la tige 34 en butée contre le fond 36 du cylindre 35. Là encore, le bâti 3 ne peut s'incliner ni vers l'aval, ni vers l'amont. 8 Lorsque les galets 23, 24 des deux bielles 12, 13 atteignent la partie inclinée des rails de guidage 1, 2, les tiges 34 et 37 de l'organe télescopique 17 et du vérin à gaz 38 sont dans les positions représentées à droite sur la figure 2. Plus précisément, la tige 34 s'est éloignée du fond 36 du cylindre 35 tandis que la tige 37 s'est rétractée dans le cylindre 38. On notera que les bielles 12 et 13 reprennent leurs positions initiales représentées à droite sur la figure 1. Dans cette configuration, les organes de stabilisation 17, 18 n'interviennent plus dans le maintien du bâti 3 dans sa position stabilisée. En effet, les galets 4, 5, 8 et 22, qui forment un parallélogramme, remplissent cette fonction de stabilisation. Lorsque les galets 23, 24 de la bielle 13 atteignent la partie horizontale supérieure des rails de guidage alors que les galets 23, 24 de la bielle 12 sont encore sur la partie inclinée des rails de guidage, la tige 34 conserve sa position partiellement rétractée tandis que le piston 41 de la tige 37 prend appui sur l'obturateur 40 du cylindre 38, empêchant l'inclinaison du bâti 3 vers l'aval. Pour permettre aux tiges 34 et 37 de venir dans ces positions, la bielle 13 a pivoté sur l'axe 15 dans le sens antihoraire F sur la partie gauche de la figure 2 alors que la bielle 12 a pivoté dans le sens horaire | La présente invention concerne un dispositif pour transporter des personnes ou des charges le long d'une trajectoire comportant des parties horizontales et/ou inclinées. Ce dispositif comprend deux rails de guidage (1,2) fixés l'un au-dessus de l'autre le long de la trajectoire, un bâti (3) comportant des organes de roulement (4,5,8) s'appuyant sur les rails de guidage, et des moyens mécaniques (10) pour empêcher le bâti (3) de s'incliner côté aval ou côté amont lorsqu'il est au niveau d'une partie horizontale, d'une partie inclinée ou d'une zone de transition entre une partie horizontale et une partie inclinée des rails de guidage (1,2). | 1. Dispositif pour transporter des personnes ou des charges le long d'une trajectoire comportant des parties horizontales et/ou inclinées, comprenant deux rails de guidage (1,2) fixés l'un au- dessus de l'autre le long de la trajectoire, et un bâti (3) comportant des organes de roulement (4,5,8) s'appuyant sur les rails de guidage, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens mécaniques (10) pour empêcher le bâti (3) de s'incliner côté aval ou côté amont lorsqu'il est au niveau d'une partie horizontale, d'une partie inclinée ou d'une zone de transition entre une partie horizontale et une partie inclinée des rails de guidage (1,2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens mécaniques - une pièce de coaxialement avec un partie supérieure du elle-même un organe inférieure du rail de - des première(10) comprennent : liaison (11) montée pivotante sur le bâti (3), organe de roulement (8) qui s'appuie sur la rail de guidage inférieur (2), et comportant de roulement (22) s'appuyant sur la partie guidage inférieur (2) ; et deuxième bielles (12,13) articulées sur la pièce de liaison (il), sur des premiers axes de pivotement (14,15) parallèles à l'organe de roulement (22) de cette dernière, et comportant chacune des organes de roulement (23,24) enserrant le rail de guidage inférieur (2) entre eux, de part et d'autre des organes de roulement (8,22) du bâti (3) et de la pièce de liaison (11) qui s'appuient sur ce rail, ces bielles s'étendant dans le prolongement l'une de l'autre, respectivement côté aval et côté amont ; - une articulation (16) reliant les deux bielles (12,13); et - des organes de stabilisation (17,18) reliant les bielles au bâti (3) et permettant à ce dernier de conserver la même position par rapport à la verticale pendant son déplacement le long des rails de guidage (1,2). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les organes de stabilisation (17,18) comprennent : - un organe télescopique (17) comprenant des premier et deuxième éléments (34,35) respectivement articulés sur la première bielle (12) et sur le bâti (3), le premier élément (34) étant en 10 butée contre le deuxième élément (35) lorsque les organes de roulement (23,24) de la première bielle (12) sont au niveau d'une partie horizontale des rails de guidage (1,2); et - un organe élastique (18) interposé entre la deuxième bielle (13) et le bâti (3), l'organe élastique étant dans un état d'extension maximale, de compression maximale ou de compression intermédiaire selon que les organes de roulement (23,24) de la deuxième bielle (13) sont au niveau, respectivement d'une partie horizontale, d'une partie inclinée ou d'une zone de transition entre une partie horizontale et une partie inclinée des rails de guidage (1,2). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que l'articulation (16) reliant les deux bielles (12,13) comprend une rotule (31) située entre les extrémités adjacentes de ces dernières, la rotule comprenant une sphère (32) portée par l'une des bielles et logée dans une cavité sphérique prévue sur l'autre bielle. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les bielles (12,13) sont en outre articulées sur la pièce de liaison (11), sur des deuxièmes axes de pivotement (25,26) perpendiculaires aux premiers axes de pivotement (14,15). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que l'organe télescopique (17) comprend des premier et deuxième éléments respectivement constitués par une tige (34) articulée sur la première bielle (12), au niveau de l'une de ses extrémités, et par un tube (35) comportant un fond (39) au niveau duquel il est articulé sur le bâti (3), la tige étant déplaçable longitudinalement dans le tube et prenant appui contre le fond de ce dernier lorsque les organes de roulement (23,24) de la première bielle (12) sont au niveau d'une partie horizontale des rails de guidage (1,2). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que l'organe élastique (18) comprend un vérin à gaz comportant une tige (37) articulée sur la deuxième bielle (13) au niveau de l'une de ses extrémités, et un cylindre (38) comportant un fond (39) au niveau duquel il est articulé sur le bâti (3) , la tige traversant de manière étanche un obturateur (40) prévu à 11 l'entrée du cylindre et étant pourvue au niveau de son autre extrémité d'un piston (41) prenant appui contre l'obturateur lorsque les organes de roulement (23,24) de la deuxième bielle (13) sont au niveau d'une partie horizontale des rails de guidage (1,2). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bâti (3) est pourvu d'un siège (42) destiné à recevoir une personne. | B | B61 | B61B | B61B 13 | B61B 13/00 |
FR2901040 | A1 | BOUTIQUE DE VENTE INTEGRANT UN SYSTEME D'IDENTIFICATION DE CLIENTS REPERTORIES | 20,071,116 | L'invention concerne une boutique de vente. Elle s'applique à tous types de boutique de vente, en particulier que le local serve à la présentation des produits en vente, comme par exemple dans une boutique de prêt-à-porter, d'articles de luxe, de maroquinerie, ou qu'il s'agisse d'un local de vente sur commande, comme par exemple dans une boutique de restauration rapide ou de tout autre type de marchandises. Pour pouvoir améliorer le service rendu aux clients de la boutique, mais aussi pour optimiser l'intervention du personnel de la boutique, il est souhaitable que 1t) ledit personnel puisse, en temps réel, bénéficier d'information relative à certains clients présents dans le local. En outre, il existe également un besoin pour améliorer l'interactivité entre la boutique et les clients présents dans le local. En particulier, il peut être 15 souhaitable de communiquer des informations spécifiques à un client, ou de fournir à un client la possibilité de communiquer des informations à la boutique. L'invention vise à satisfaire ces besoins en proposant un agencement simple et convivial d'une boutique de vente qui permet une identification de la présence 20 d'un client répertorié dans le local, ainsi qu'une transmission d'information optimisée entre ledit client et la boutique. A cet effet, l'invention propose une boutique de vente comprenant un système d'identification de clients répertoriés au moyen d'une étiquette radio fréquence, 25 ledit système comprenant une borne de lecture d'étiquette radio fréquence, une station de visualisation d'information sur les clients identifiés et des moyens de communication d'information entre ladite borne et ladite station, ladite boutique comprenant en outre des moyens de communication d'information entre ledit système d'identification et une base de données, ladite base de données 30 comprenant une table de correspondance entre les informations d'une étiquette radio fréquence lue et des informations à visualiser qui sont relatives au client répertorié correspondant, lesdits moyens de communication étant aptes à transmettre vers la base de données des informations lues dans une étiquette 2 radio fréquence et à transmettre des informations à visualiser depuis ladite base de données. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe qui est une représentation schématique d'une boutique de vente selon un mode de réalisation de l'invention. En référence à la figure, on décrit une boutique de vente de produits de consommation, tels que des articles de prêt-à-porter, d'articles de luxe, de maroquinerie, ou des produits comestibles à consommer sur place ou à emporter, ou encore de tout autre type de marchandises. De façon classique, une boutique de vente est aménagée dans un bâtiment de sorte à fournir un local de vente 10 dans lequel le personnel 2 de la boutique est à la disposition des clients, lesdits clients pouvant entrer dans le local 10 par l'intermédiaire d'une porte d'accès. L'invention s'applique à tous types de boutiques de vente connues, et n'est en particulier pas limitée à une architecture particulière du local de vente ni à une destination concernant le mode de vente ou les produits vendus. En outre, par boutique de vente, on entend également un stand de vente du type de ceux prévus dans les galeries commerciales. L'invention prévoit un aménagement d'une boutique de vente dans laquelle est intégré un système d'identification de clients répertoriés 1 au moyen d'une étiquette radio fréquence 3. Ainsi, comme on le verra dans la suite de la description, la boutique de vente proposée par l'invention permet d'améliorer l'interactivité entre les clients 1 et le personnel 2 de la boutique, ce qui est favorable pour le service rendu au client 1 ainsi que pour la gestion de la boutique. 3 L'étiquette radio fréquence 3 peut être de type RFID (Radio Frequency Identification) qui comprend un transpondeur sous la forme d'une puce électronique et une antenne de communication. Ce type d'étiquette permet une communication 4 sans contact entre le contenu de la puce électronique et un lecteur adéquat, ladite communication permettant la lecture des informations contenues dans la puce et/ou l'écriture d'information dans ladite puce. En outre, il est connu des étiquettes de type passif qui n'intègrent pas de source d'énergie, ou de type actif qui en intègrent, ces deux types étant utilisables dans le cadre de l'invention. Selon une réalisation, l'étiquette radio fréquence 3 peut être intégrée dans un article, par exemple une carte de fidélité ou un article promotionnel, qui est remis à un client 1 que la boutique souhaite répertorier. En variante, l'étiquette radio fréquence 3 peut être intégrée dans un appareil appartenant au client, notamment dans un téléphone portable. En particulier, l'étiquette 3 comprend un numéro d'identification qui peut être lié à des informations relatives au client 1 concerné. Pour ce faire, une base de données 9 peut être développée de sorte à comprendre une table de correspondance entre les informations de l'étiquette 3 et les informations relatives au client 1 concerné. Les informations relatives au client répertorié 1 peuvent être de tous types, en particulier des informations personnelles dudit client ou des informations relatives à son historique dans la boutique. En outre, on peut prévoir une base de données 9 qui soit commune à plusieurs boutiques de vente, comme cela est souhaitable dans des boutiques franchisées pour bénéficier des avantages de l'invention dans toutes lesdites boutiques de façon combinée. Le système d'identification intégré dans la boutique comprend une borne de lecture 5 d'étiquette radio fréquence 3 qui comprend un moyen de lecture sans contact des étiquettes 3 portées par les clients répertoriés 1. Ainsi, la présence d'un client répertorié 1 dans le local 10 peut être identifiée. 4 La borne 5 peut être sous toutes formes compatibles avec le design de la boutique, en particulier sous la forme d'un pupitre ou d'une affiche murale, et comprend une zone vers laquelle le client 1 est incité à mettre son étiquette radio fréquence 3 en regard pour lecture de son contenu. En particulier, la borne de lecture 5 peut être localisée à proximité de la porte d'accès, de sorte à pouvoir être activable lorsque les clients répertoriés 1 font leur entrée dans le local 10. 1 Le système d'identification comprend en outre une station 7 de visualisation d'information sur les clients identifiés 1 et des moyens de communication d'information 6 entre ladite borne et ladite station. Les moyens de communication peuvent être de type sans fil ou une liaison filaire peut être prévue entre la station de visualisation 7 et la borne de lecture 5. 1:5 La boutique de vente comprend en outre des moyens de communication d'information entre ledit système d'identification et la base de données 9, lesdits moyens de communication étant aptes à transmettre vers la base de données des informations lues dans une étiquette radio fréquence 3 et à transmettre des 20 informations à visualiser depuis ladite base de données. Ainsi, par lecture des informations de l'étiquette radio fréquence 3 d'un client répertorié 1 à l'aide de la borne de lecture 5, il est possible d'obtenir les informations à visualiser qui sont stockées dans la base de données 9 et qui 2:5 correspondent audit client, et de visualiser lesdites informations sur la station de visualisation 7. Selon une réalisation, les moyens de communication d'information entre le système d'identification et la base de données 9 comprennent une liaison 8 30 internet ou intranet entre la borne de lecture 5 et un serveur contenant la base de données 9, ladite borne de lecture comprenant des moyens de communication vers la station 7 des informations à visualiser. La borne de lecture 7 peut alors comprendre des moyens de connexion au serveur qui sont activés en cas de lecture d'une étiquette radio fréquence 3. En variante, on peut prévoir que la station de visualisation 7 soit connectée 5 directement à la base de données 9, la borne de lecture 5 transmettant à ladite station les informations relatives à l'étiquette radio fréquence 3. En outre, la station de visualisation 7 peut comprendre des moyens permettant la mise à jour de la base de données 9 par un personnel 2 de ladite boutique. En particulier, la station peut être équipée de moyens logiciels 7' de saisie d'information. Les informations saisies peuvent être transmises à la base de données 9 par l'intermédiaire d'une connexion entre ladite station et le serveur, ou, après communication entre la station 7 et la borne 5, par l'intermédiaire d'une connexion entre ladite borne et ledit serveur. La station de visualisation 7 est destinée à rendre disponible les informations au personnel 2 de la boutique, en particulier le personnel de vente de sorte à adapter son intervention aux spécificités du client répertorié 1. Selon une réalisation, la boutique comprend un poste de travail fixe dans lequel la station de visualisation 7 est disposée. En variante, la station de visualisation 7 est portable par le personnel 2 de la boutique, de sorte que celui-ci puisse bénéficier des informations quelque soit sa localisation dans la boutique. La borne de lecture 5 peut comprendre en outre des moyens de visualisation d'information à destination du client 1 qui s'identifie au moyen de son étiquette radio fréquence 3, par exemple des informations de type commercial. En outre, la borne de lecture 5 peut comprendre des moyens de saisie d'information par le client identifié 1, lesdites informations pouvant être également communiquées à la station 7 pour visualisation. Dans un exemple de réalisation, des moyens de commande de produits vendus dans la boutique sont prévus sur la borne de lecture 5, les moyens de 6 communication entre la borne de lecture 5 et la station de visualisation 7 étant également aptes à permettre l'échange d'information relative à la commande passée. Ainsi, il est possible pour le client identifié 1 de passer une commande au niveau de la borne de lecture 5, par exemple grâce à la visualisation d'un menu de commande contextuel, de transmettre cette commande au niveau d'un poste de préparation équipé de la station de visualisation 7, puis de délivrer la commande au client 1 une fois préparée. En outre, pour améliorer encore l'interactivité entre le client identifié 1 et la ~o boutique, la borne de lecture 5 peut comprendre des moyens de paiement de la commande passée, par exemple sous la forme d'un lecteur de carte bancaire ou d'un lecteur de carte de paiement propre à la boutique | L'invention concerne une boutique de vente comprenant un système d'identification de clients (1) répertoriés au moyen d'une étiquette radio fréquence (3), ledit système comprenant une borne de lecture (5) d'étiquette radio fréquence (3), une station (7) de visualisation d'information sur les clients identifiés (1) et des moyens de communication d'information entre ladite borne et ladite station, ladite boutique comprenant en outre des moyens de communication d'information entre ledit système d'identification et une base de données (9), ladite base de données comprenant une table de correspondance entre les informations d'une étiquette radio fréquence lue (3) et des informations à visualiser qui sont relatives au client répertorié correspondant, lesdits moyens de communication étant aptes à transmettre vers la base de données (9) des informations lues dans une étiquette radio fréquence (3) et à transmettre des informations à visualiser depuis ladite base de données. | 1. Boutique de vente comprenant un système d'identification de clients (1) répertoriés au moyen d'une étiquette radio fréquence (3), ledit système comprenant une borne de lecture (5) d'étiquette radio fréquence (3), une station (7) de visualisation d'information sur les clients identifiés (1) et des moyens de communication d'information entre ladite borne et ladite station, ladite boutique comprenant en outre des moyens de communication d'information entre ledit système d'identification et une base de données (9), ladite base de données comprenant une table de correspondance entre les informations d'une étiquette radio fréquence lue (3) et des informations à visualiser qui sont relatives au client répertorié correspondant, lesdits moyens de communication étant aptes à transmettre vers la base de données (9) des informations lues dans une 15 étiquette radio fréquence (3) et à transmettre des informations à visualiser depuis ladite base de données. 2. Boutique de vente selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un local (10) pourvu d'une porte d'accès pour les clients, la borne de 20 lecture (5) étant localisée à proximité de la porte d'accès, de sorte à pouvoir être activable lorsque les clients répertoriés (1) font leur entrée dans le local (10). 3. Boutique de vente selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle 25 comprend en outre un poste de travail fixe dans lequel la station de visualisation (7) est disposée. 4. Boutique de vente selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la station de visualisation (7) est portable par le personnel (2) de ladite boutique. 5. Boutique de vente selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la borne de lecture (5) comprend en outre des moyens de visualisation d'information. 3G 6. Boutique de vente selon la 5, caractérisée en ce que la borne de lecture (5) comprend en outre des moyens de saisie d'information par le client identifié (1), notamment des moyens de commande de produits vendus dans ladite boutique. 7. Boutique de vente selon la 6, caractérisée en ce que la borne de lecture (5) comprend en outre des moyens de paiement de la commande passée. 8. Boutique de vente selon la 6 ou 7, caractérisée en ce que les moyens de communication entre la borne de lecture (5) et la station de visualisation (7) sont également aptes à permettre l'échange d'information relative à la commande passée. 15 9. Boutique de vente selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que les moyens de communication d'information entre le système d'identification et la base de données (9) comprennent une liaison (8) internet ou intranet entre la borne de lecture (5) et un serveur contenant la base 20 de données (9), ladite borne de lecture comprenant des moyens de communication vers la station (7) des informations à visualiser. 10. Boutique de vente selon la 9, caractérisée en ce que la borne de lecture (5) comprend des moyens de connexion au serveur qui sont activés 25 en cas de lecture d'une étiquette radio fréquence (3). 11. Boutique de vente selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la station de visualisation (7) comprend des moyens permettant la mise à jour de la base de données (9) par un personnel (2) de 30 ladite boutique. 1 I) | G | G06 | G06K,G06F | G06K 19,G06F 17 | G06K 19/07,G06F 17/30 |
FR2901734 | A1 | DISPOSITIF PERMETTANT LE ROULAGE A PLAT OU SOUS GONFLE DE VEHICULES AUTOMOBILES | 20,071,207 | La présente invention a pour objet un , destiné à être placé à l'intérieur de la cavité et tout autour de l'axe de rotation d'un ensemble formé par un pneumatique monté sur une jante de montage. L'invention concerne encore un tel ensemble monté incorporant un tel dispositif ainsi qu'une méthode de blocage dudit dispositif à l'intérieur dudit ensemble. Le dispositif de roulage à plat ou sous gonflé selon l'invention permet d'éviter la perte de la liaison entre la jante et le pneumatique en cas de perte de pression à l'intérieur du pneumatique. Lorsque la pression diminue à l'intérieur d'un ensemble formé par un pneumatique et une jante de montage, par exemple, en cas de perforation du pneumatique ou de roulage en basse pression dans le cas de véhicules tout-terrain, la liaison entre le pneumatique et la jante peut être perdue. En effet, au bout d'un certain temps, les talons du pneumatique ne sont plus maintenus par la jante et se déchaussent ou ne sont plus entraînés. Il existe des dispositifs de roulage à plat ou sous gonflé de véhicules automobiles qui, placés à l'intérieur d'un ensemble formé par un pneumatique sur une jante de montage, permettent à l'usager de continuer le roulage malgré la diminution ou la perte de la pression interne. On connaît, par exemple, des dispositifs en anneaux placés à l'intérieur de l'ensemble et comportant des butées ou des cales qui viennent à l'encontre des talons du pneumatique afin de les maintenir dans leur siège. De tels dispositifs sont volumineux et sont constitués de différentes pièces qui doivent être assemblées une à une. Le montage de tels dispositifs n'est alors possible qu'avec des jantes démontables du type en deux blocs, la dernière étape du montage consistant à solidariser les blocs de la jante. En effet, le montage du pneumatique sur une jante du type monobloc est réalisé en deux temps. D'abord, un seul flanc du pneumatique est inséré dans un siège de la jante, puis l'autre flanc est inséré dans un autre siège. Le deuxième flanc est manipulé de biais pour faciliter son insertion dans la jante. Ainsi, la jante n'a pas besoin d'être démontée préalablement. Pour que le pneumatique soit mis en place correctement, le dispositif de roulage à plat ou sous gonflé disposé à l'intérieur de l'ensemble ne doit pas obstruer le siège prévu pour recevoir le talon du deuxième flanc et d'une façon générale ne doit pas gêner l'assemblage de l'ensemble formé par le pneumatique et la jante. Les dispositifs de l'état de la technique ne permettent pas d'utiliser cette méthode de montage. L'objectif de la présente invention est donc de fournir un dispositif permettant le roulage à plat ou sous gonflé de véhicules automobiles, qui soit facile à mettre en place à l'intérieur de tout ensemble formé par un pneumatique et une jante de montage, notamment à l'intérieur d'ensembles comportant des jantes du type monobloc. A cet effet, un dispositif permettant le roulage à plat ou sous gonflé de véhicules automobiles et destiné à être placé à l'intérieur de la cavité et tout autour de l'axe de rotation d'un ensemble formé par un pneumatique monté sur une jante de montage, ledit pneumatique comportant deux flancs, un sommet et deux talons insérés dans la jante de montage et délimitant ladite cavité entre l'intérieur du pneumatique et la jante de montage, est du type qui comporte des moyens de blocage desdits talons dudit pneumatique contre la face latérale interne de ladite jante autour de l'axe de rotation dudit ensemble. Ledit dispositif est caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage sont prévus pour présenter une position, dite position de blocage, dans laquelle, lorsque le dispositif est placé à l'intérieur dudit ensemble, lesdits moyens de blocage plaquent chaque talon dudit pneumatique contre la face latérale interne de ladite jante, et au moins une autre position dans laquelle, lorsque le dispositif est placé à l'intérieur de l'ensemble, lesdits moyens de blocage laissent libres lesdits talons dudit pneumatique. Les différentes positions que peuvent présenter les moyens de blocage du dispositif selon l'invention permettent de faciliter la mise en place du dispositif à l'intérieur de l'ensemble. De plus, une position dans laquelle les moyens de blocage du dispositif laissent libres les talons du pneumatique permet de faciliter le montage du pneumatique sur la jante de montage. Il est ainsi possible d'incorporer le dispositif selon l'invention dans un ensemble formé par un pneumatique monté sur une jante du type monobloc. Selon une caractéristique de l'invention, les moyens sont en outre prévus pour permettre leur passage de ladite position dans laquelle, lorsque le dispositif est placé à l'intérieur dudit ensemble, lesdits moyens de blocage laissent libres lesdits talons dudit pneumatique, à ladite position de blocage par action depuis l'extérieur de l'ensemble via ledit pneumatique. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, lesdits moyens de blocage comportent au moins deux anneaux dont au moins un est vissé dans un autre, chacun comportant un filetage, et prévus pour être dévissés jusqu'à atteindre ladite position de blocage. Selon une caractéristique de l'invention, au moins un desdits anneaux comporte un corps et une butée, ladite butée étant prévue pour plaquer un talon dudit pneumatique contre la face latérale interne de ladite jante. Avantageusement, au moins un desdits anneaux comporte des dents, lesdites dents étant prévues pour s'accrocher sur ledit talon dudit pneumatique. Selon une autre caractéristique de l'invention, au moins un desdits anneaux comporte une bande sur la face extérieure de son corps destinée à s'interposer entre ledit anneau et ledit pneumatique lorsque ledit pneumatique est en contact avec ledit dispositif. . Selon une autre caractéristique de l'invention, au moins un desdits anneaux comporte une bande sur la face intérieure de son corps destinée à s'interposer entre ledit anneau et ladite jante. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit dispositif comporte trois anneaux dont un premier est destiné à être fixé par son corps contre la face interne de ladite jante et par sa butée contre le talon du pneumatique inséré en premier lieu dans un siège de ladite jante et possède un filetage à droite et présente des cannelures, un deuxième, parallèle au premier, est destiné à être fixé par son corps contre la face interne de ladite jante, possède un filetage à gauche, présente des cannelures et est destiné à être entraîné en rotation par le premier anneau par l'intermédiaire desdites cannelures, un troisième est destiné à être vissé sur les deux autres et possède à la fois un filetage à droite et un filetage à gauche. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, au moins un desdits anneaux comporte une patte de positionnement faisant saillie du corps dudit anneau et est destiné à être appliquée contre la face interne de ladite jante dont elle épouse la forme. Selon une caractéristique de l'invention, au moins un desdits anneaux comporte une entaille afin de permettre sa mise en place à l'intérieur de ladite cavité dudit ensemble. Avantageusement, au moins un desdits anneaux comporte un moyen de liaison permettant de lui donner une résistance annulaire. Selon un mode de réalisation de l'invention, le moyen de liaison est composé d'au moins un crochet sur un des flancs de ladite entaille prévu pour s'insérer dans une rainure formée sur le flanc opposé de ladite entaille. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le moyen de liaison est composé de deux pièces cylindriques respectivement solidaires des bords de l'entaille et au travers desquelles passe une vis qui possède, d'un côté, un pas à gauche et, de l'autre côté, un pas à droite, et d'une clef solidaire de ladite vis permettant de la visser. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le moyen de liaison est composé d'au moins un crochet que comporte un des flancs de l'entaille prévu pour se crocheter avec au moins un autre crochet que comporte l'autre flanc de l'entaille. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, le moyen de liaison est composé de deux pièces cylindriques respectivement solidaires des bords de l'entaille, d'une vis solidaire d'une desdites pièces cylindrique et traversant un trou lisse de la.pièce de l'autre pièce cylindrique, et d'un écrou permettant de visser ladite vis. Selon une caractéristique de l'invention, au moins un desdits anneaux est pourvu d'un moyen anti-déblocage dudit dispositif dans ladite position de blocage. De façon avantageuse, ledit moyen anti-déblocage est composé d'un piston comportant une tête et un corps présentant des dents, ladite tête étant située dans un trou borgne aménagé dans le corps dudit anneau, lesdites dents étant prévues pour s'engager dans des encoches aménagées dans le filet d'un autre desdits anneaux. Selon une caractéristique de l'invention, ledit filetage d'au moins un desdits anneaux comporte des encoches régulièrement angulairement espacées. La présente invention concerne encore un ensemble formé par un pneumatique monté sur une jante de montage, caractérisé en ce qu'il comporte un tel dispositif de roulage à plat ou sous gonflé. La présente invention concerne, de plus, une méthode de blocage d'un dispositif de roulage à plat ou sous gonflé placé à l'intérieur de la cavité et tout autour de l'axe de rotation d'un ensemble formé par un pneumatique monté sur une jante de montage, ledit pneumatique comportant deux flancs, un sommet et deux talons insérés dans la jante de montage et délimitant ladite cavité entre l'intérieur du pneumatique et la jante de montage, ledit dispositif comportant des moyens de blocage desdits talons dudit pneumatique contre la face latérale interne de ladite jante, ladite méthode étant caractérisée en ce qu'elle consiste à actionner lesdits moyens de blocage depuis l'extérieur dudit ensemble de manière à faire passer lesdits moyens de blocage d'une position dans laquelle lesdits moyens de blocage laissent libres lesdits talons dudit pneumatique à une position, dite position de blocage, dans laquelle lesdits moyens de blocage plaquent chaque talon dudit pneumatique contre la face latérale interne de ladite jante. Selon une caractéristique de l'invention, ladite méthode est caractérisée en ce que lesdits moyens de blocage sont actionnés via ledit pneumatique déformé. Selon une caractéristique de l'invention, ladite méthode est caractérisée en ce qu'elle consiste à dévisser lesdits anneaux dudit dispositif selon l'invention jusqu'à atteindre ladite position de blocage grâce à l'entraînement en rotation dudit ensemble, ledit pneumatique étant en contact par déformation avec ledit dispositif, de manière à plaquer chaque talon dudit pneumatique contre la face latérale interne de ladite jante. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation de l'invention qui se veut illustratif et non limitatif, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : Les Figs. 1 a et 1 b représentent schématiquement deux anneaux filetés du dispositif selon l'invention, Les Fig. 2 et 3, sont des vues en coupe axiale représentant un ensemble formé par un pneumatique et une jante de montage lors de la mise en place du dispositif selon un mode de réalisation de l'invention, Les Figs. 4a à 4d représentent différents moyens de liaison d'un anneau du dispositif selon l'invention, La Fig. 5 est une vue en coupe axiale représentant un ensemble comportant un dispositif selon l'invention lors de la mise en place du deuxième flan du pneumatique, La Fig. 6 est une vue en coupe axiale représentant la méthode de blocage dudit dispositif selon un mode de réalisation de l'invention, Les Fig. 7a et 7b sont des coupes transversales représentant les filetages des anneaux du dispositif selon l'invention, Les Figs. 8a et 8b sont des demi-vues en coupe axiale représentant un ensemble formé par un pneumatique et une jante de montage comportant un dispositif selon un autre mode de réalisation de l'invention, La Fig. 8c est une vue en coupe des cannelures du dispositif selon un mode de réalisation de l'invention, Les Fig. 9a et 9b sont des vues en coupe d'un moyen de blocage du dispositif selon l'invention, La Fig 10 est une vue en coupe selon l'axe XA-XA et, La Fig. 11 est une vue en coupe selon l'axe XIA-XIA. Sur la Fig. lA est représenté un dispositif 30 selon l'invention permettant le roulage à plat ou sous gonflé de véhicules automobiles et qui est destiné à être placé à l'intérieur d'un ensemble formé par un pneumatique et une jante de montage. Le dispositif représenté sur cette figure se compose de deux anneaux 31 et 32, chacun comportant un-corps 311 et 321, une butée 312 et 322 et un filetage 313 et 323. Les anneaux 31 et 32 sont prévus pour être vissés l'un dans l'autre, comme l'illustre la Fig. l B. La butée 312 est prévue pour caler le corps 321 de manière à stopper la rotation de l'anneau 32 par rapport à l'anneau 31. L'anneau 31 comporte une bande 317 sur la face intérieure de son corps 311 et l'anneau 32 comporte une bande 327 sur la face extérieure de son corps 321. Sur la_ Fig. 2 est représenté un ensemble 1, en partie monté, formé par un pneumatique 20 et une jante de montage 10. Le pneumatique 20 comprend un sommet 21, deux flancs 22 et 23, et deux talons 24 et 25. La jante de montage 10 comporte un fond 11 et deux sièges 12 et 13 destinés à recevoir les talons 24 et 25 dudit pneumatique 20. Pour la mise en place du pneumatique 20 sur la jante 10, un talon du pneumatique 20, en l'occurrence le talon 24, est tout d'abord inséré dans un siège 13 de la jante 10. Puis l'anneau 31 du dispositif 30 est disposé à l'intérieur de la cavité 40 et tout autour de l'axe de rotation de l'ensemble 1, c'est-à-dire autour de la jante 10. Sa mise en place est facilitée par une entaille 314 qui permet de l'ouvrir sensiblement (Fig. 2, partie gauche). L'anneau 31 est ainsi disposé de manière à ce que son corps 311 soit placé contre la face interne et tout autour de la jante 10 et que sa butée 312 soit appliquée contre le talon 24 inséré en premier lieu dans le siège 13 de la jante 10 (Fig. 2, partie droite). La bande 317 de l'anneau 31, avantageusement en caoutchouc, sert d'interface entre le corps 311 et la face interne de la jante 10 et permet ainsi d'éviter un mouvement en rotation de l'anneau 31 autour de la jante 10. Avantageusement, la butée 312 de l'anneau 31 peut présenter sur le flanc 312a 30 des dents ou tout moyen s'accrochant dans le talon 24 de façon à éviter un mouvement en rotation et un mouvement en translation de l'anneau 31. Une fois que l'anneau 31 est mis en place, l'anneau 32 est disposé à l'intérieur de la cavité 40 et tout autour de l'axe de rotation de l'ensemble, comme l'illustre la Fig.3. L'anneau 32 présente également une entaille 324 de manière à faciliter son insertion autour de la jante 10 (Fig. 3, partie gauche). L'anneau 32 est ensuite entièrement vissé sur l'anneau 31 (Fig. 3, partie droite). Les anneaux 31 et 32, vissés l'un dans l'autre, présentent une position dans laquelle ils laissent libres les talons 24 et 25 du pneumatique 20. De façon avantageuse, et comme représenté sur les Figs. 4a à 4d en ce qui concerne l'anneau 31, les anneaux 31 et 32 peuvent comporter des moyens de liaison, tels que les moyens 318, disposés au niveau de leurs entailles 314 et 324, respectivement, de manière à leur donner une résistance annulaire une fois qu'ils sont mis en place à l'intérieur de l'ensemble 1. Ces moyens de liaison peuvent être d'une variété de formes différentes dont quelques exemples sont donnés sur les Figs. 4a à 4d pour l'anneau 31. D'autres modes de réalisation apparaîtront évidents à l'homme de l'art après lecture de la description des exemples qui suivent. A la Fig. 4a, le moyen de liaison 318 se présente sous la forme d'au moins un crochet tels que les crochets 319a et 319b qui font saillie du flanc 3142 de l'entaille 314 et qui sont prévus pour s'insérer respectivement dans une rainure de forme complémentaire 319c et 319d formée sur le flanc 3141 opposé de l'entaille 314. Les crochets tels que les crochets 319a et 319b sont régulièrement espacés le long du flanc 3142 de l'entaille 314. Un dégagement 319f est aménagé dans le flanc 3141 et est prévu pour faciliter la disposition du crochet 319b. Pour disposer les crochets 319a et 319b, respectivement, dans les rainures 319c et 319d, les extrémités de l'anneau 31 sont tout d'abord légèrement écartées l'une de l'autre puis déplacées en translation l'une par rapport à l'autre dans des directions opposées, l'une selon une direction dl et l'autre selon une direction d2. Le crochet 319b est alors placé de façon provisoire dans le dégagement 319f Les crochets 319a et 319b sont ensuite engagés dans les rainures 319c et 319d, respectivement. A la Fig. 4b, le moyen de liaison 318 se présente sous la forme de deux pièces cylindriques 3181 et 3182 respectivement solidaires des bords de l'entaille 314 et au travers desquelles passe une vis 3183 qui possède, d'un côté, un pas à gauche et, de l'autre côté, un pas à droite. Une clef 3184 solidaire de la vis 3183 permet de la visser ce qui a pour effet de rapprocher les bords de l'entaille 314 et assurer la liaison de l'anneau 31 à la jante 10. A la Fig. 4c, le moyen de liaison 318 se compose de deux pièces cylindriques 3185 et 3186 respectivement solidaires des bords de l'entaille 314. Une vis 3187 est solidaire de la pièce 3185 et traverse un trou lisse de la pièce 3186. Un écrou 3188 permet de visser la vis 3187, ce qui a pour effet de rapprocher les bords de l'entaille 314 et assurer la liaison de l'anneau 31 à la jante 10. A la Fig. 4d, le moyen de liaison se présente de nouveau sous la forme d'un crochet 319a que comporte un des flancs de l'entaille 314 et qui est prévu pour se crocheter avec un autre crochet 319b que comporte l'autre flanc de l'entaille 314. Dans une variante de l'invention, plusieurs crochets tels que les crochets 319a et 319b peuvent être disposés régulièrement espacés le long des flancs de l'entaille 314. Une fois les anneaux 31 et 32 du dispositif 30 disposés à l'intérieur de la cavité 40 de l'ensemble 1, le talon 25 du flanc 23 est inséré contre la face latérale interne de la jante 10, dans le siège 12. Pour ce faire, il est alors nécessaire d'orienter le flanc 23 de biais, comme illustré sur la Fig. 5. Le dispositif 30, composé de l'anneau 32 vissé sur l'anneau 31, est plaqué contre le talon 24 du flanc 22 inséré en premier lieu dans la jante 10. L'anneau 32 est vissé sur l'anneau 31 dans une position qui laisse libre les talons 24 et 25 du pneumatique 20. Dans cette position, les anneaux 31 et 32 ne provoquent aucun encombrement de l'espace nécessaire à la manipulation du flanc 23 ce qui permet le montage de l'ensemble 1 en toute facilité et ce qui permet d'utiliser une jante 10 du type monobloc. De plus, la jante 10 peut comporter une gorge 14 prévue pour faciliter l'insertion en biais du flanc 23. Dans ce cas, lors de l'insertion en biais, le talon 25 du flanc 23 est provisoirement placé dans la gorge 14 avant d'être installé dans le siège 12. La gorge 14 ne se trouve jamais obstruée par le dispositif 30. Lorsque le dispositif 30 est placé à l'intérieur de l'ensemble 1 et que le deuxième flanc du pneumatique, c'est-à-dire le flanc 23, est placé dans le siège 12 de la jante 10, les anneaux 31 et 32 sont alors dévissés l'un par rapport à l'autre de façon à prendre une position dite position de blocage qui permet de plaquer avec force les talons 24 et 25 contre la face latérale interne de la jante 10 (voir Fig. 6). Le dévissage est réalisé grâce à l'entraînement en rotation de l'ensemble 1 depuis l'extérieur de l'ensemble 1 par un moyen tel qu'un galet 2 jusqu'à ce les anneaux 31 et 32 atteignent la position de blocage (Fig. 6, partie gauche). Le galet 2 exerce une pression sur le pneumatique 20 qui, à l'état dégonflé, se déforme et vient s'appuyer contre l'anneau 32 du dispositif 30. La bande 327 de l'anneau 32 est utilisée comme interface entre le dispositif 30 et le pneumatique 20. Lorsqu'on entraîne en rotation le galet 2, l'anneau 32 est lui aussi entraîné en rotation par rapport à l'anneau 31, solidaire de la jante 10 de l'ensemble 1. En effet, le rayon rl de l'anneau 32 est inférieur au rayon r2 du pneumatique 20 et ce différentiel a pour conséquence la rotation plus rapide de l'anneau 32 par rapport à l'ensemble 1 et donc à l'anneau 31 préalablement rendu solidaire de la jante 10. Ce dernier progresse donc dans le sens du dévissage jusqu'à ce que la butée 322 de l'anneau 32 rencontre le talon 25 du flanc 23 et plaque ce dernier avec force contre la face latérale interne de la jante 10 (Fig. 6, partie droite). De façon avantageuse, et comme représenté sur les Figs. 7, les filets 313 et 323 des anneaux 31 et 32 peuvent être inclinés (Fig. 7a), c'est-à-dire présenter une section en forme de parallélogramme, ou présenter une section en forme de T (Fig. 7b) ou toute autre forme de section permettant aux anneaux 31 et 32 une fois vissés l'un dans l'autre de rester solidaires l'un de l'autre. Ces différentes formes des sections des filets 313 et 323. évitent tout déplacement en translation des anneaux. La Fig. 8a illustre un dispositif de roulage à plat ou sous gonflé 30 selon un autre mode de réalisation de l'invention. Le dispositif 30 disposé à l'intérieur de l'ensemble 1 comporte trois anneaux 33, 34 et 35. L'anneau 33 est fixé par son corps 331 contre la face interne de la jante 10 et par sa butée 332 contre le talon 24 du pneumatique 20. Il présente un filetage à droite 333, une bande 337 sur la face intérieure de son corps 331, des cannelures 334 et une patte de positionnement 335. La bande 337, avantageusement en caoutchouc, permet d'empêcher l'entraînement en rotation de l'anneau 33 par rapport à la jante 10. La patte de positionnement 335 fait saillie du corps 331 et est appliquée contre la face interne de la jante 10 dont elle épouse la forme. Elle permet d'aider au positionnement de l'anneau 33. L'anneau 34, disposé de façon parallèle à l'anneau 33, est fixé par son corps 341 contre la face interne de la jante 10. Il présente un filetage à gauche 343 et des cannelures 344. Les cannelures 344 de l'anneau 34 s'emboîtent dans les cannelures 334 de l'anneau 33, comme le montre la Fig. 8c. Un anneau 35, qui possède un filetage à droite 353 et un filetage à gauche 355, est vissé à la fois sur l'anneau 33 et l'anneau 34. L'anneau 35 comporte encore une bande 357 avantageusement en caoutchouc. Lorsque l'ensemble 1 est entraîné en rotation depuis l'extérieur par une méthode identique à celle qui est illustrée à la Fig.6, l'anneau 33 solidaire de la jante 10 est également entraîné en rotation. L'anneau 33 entraîne alors en rotation l'anneau 34 grâce aux cannelures 344 emboîtées dans les cannelures 334 (Fig. 8c). L'anneau 35, lui même en rotation, se dévisse de l'anneau 33 et de l'anneau 34 du fait de son filetage à droite et de son filetage à gauche. La bande 357 sert d'interface entre le pneumatique 20 et l'anneau 35. L'anneau 34 est alors plaqué contre le talon 25 (voir Fig. 8b). Les anneaux 33, 34 et 35 se retrouvent ainsi dans la position de blocage des talons 24 et 25 contre la face interne 15 de la jante 10. Selon le mode de réalisation illustré sur les Figs. 9a et 9b, il est possible d'inclure un moyen anti-blocage 36 du dispositif 30, par exemple, un piston. Le moyen anti-blocage 36 permet de maintenir en place l'anneau 32 dans la position de blocage du talon 25 et d'éviter ainsi qu'il ne se revisse complètement sur l'anneau 31 en cas de trop fortes vibrations. La tête 361 du piston 36 est située dans un trou borgne 3211 aménagé dans le corps 321 et le piston 36 est maintenu prisonnier de l'anneau 32 par une butée 325. Le piston 36 comporte des dents 362 prévues pour s'emboîter dans des encoches 3131 aménagées dans la partie haute du filet 313 de l'anneau 31 (voir Fig. 9a et Fig. 10), Les encoches 3131 sont régulièrement angulairement espacées dans le filet 313 (Fig. 9b et Fig. l l ). Au montage de l'anneau 32 sur l'anneau 31, les dents 362 sont logées entre le filet 313 de l'anneau 31 (voir Fig. 9a et Fig. 10). Ainsi, l'anneau 32 peut être dévissé par rapport à l'anneau 31. Après dévissage de l'anneau 32 jusqu'à la position de blocage des talons 24 et 25 et lorsque, suite au gonflage du pneumatique, la pression augmente à l'intérieur de la cavité 40 de l'ensemble 1, le différentiel de pression qui s'établit entre le trou borgne 3211, où la pression reste constante, et la cavité 40 est tel que le piston 36 est poussé vers l'intérieur du corps 321 de l'anneau 32 (Fig. 9b et Fig. 11). Les dents 362 du piston 36 peuvent alors s'engager dans les encoches 3131 en face desquelles elles se trouvent. Si les dents 362 ne se trouvent pas en face des encoches 3131, une légère rotation de l'anneau 32 par rapport à l'anneau 31, par exemple suite à des vibrations, positionnera les dents 362 en vis-à-vis des encoches 3131 dans lesquelles elles viendront s'engager, arrêtant en rotation l'anneau 32 par rapport à l'anneau 31 | La présente invention concerne un dispositif 30 permettant le roulage à plat ou sous gonfle de véhicules automobiles. Le dispositif est destiné à être placé à l'intérieur de la cavité 40 et tout autour de l'axe de rotation d'un ensemble 1 formé par un pneumatique 20 monté sur une jante de montage 10, ledit pneumatique 20 comportant deux flancs 22, 23, un sommet 21 et deux talons 24, 25 insérés dans la jante de montage 10 et délimitant ladite cavité 40 entre l'intérieur du pneumatique 20 et la jante de montage 10, ledit dispositif 30 comportant des moyens de blocage desdits talons 24, 25 dudit pneumatique 20 contre la face latérale interne de ladite jante 10 autour de l'axe de rotation dudit ensemble 1 et est caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage sont prévus pour présenter une position, dite position de blocage, dans laquelle, lorsque le dispositif 30 est placé à l'intérieur dudit ensemble 1, lesdits moyens de blocage plaquent chaque talon 24, 25 dudit pneumatique 20 contre la face latérale interne de ladite jante 10, et au moins une autre position dans laquelle lorsque le dispositif 30 est placé à l'intérieur de l'ensemble 1 lesdits moyens de blocage laissent libres lesdits talons 24, 25 dudit pneumatique 20. | 1) Dispositif (30) permettant le roulage à plat ou sous gonflé de véhicules destiné à être placé à l'intérieur de la cavité (40) et tout autour de l'axe de rotation d'un ensemble (1) formé par un pneumatique (20) monté sur une jante de montage (10), ledit pneumatique (20) comportant deux flancs (22, 23), un sommet (21) et deux talons (24, 25) insérés dans la jante de montage (10) et délimitant ladite cavité (40) entre l'intérieur du pneumatique (20) et la jante de montage (10), ledit dispositif (30) comportant des moyens de blocage desdits talons (24, 25) dudit pneumatique (20) contre la face latérale interne de ladite jante (10) autour de l'axe de rotation dudit ensemble (1), caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage sont prévus pour présenter une position, dite position de blocage, dans laquelle, lorsque le dispositif (30) est placé à l'intérieur dudit ensemble (1), lesdits moyens de blocage plaquent chaque talon (24, 25) dudit pneumatique (20) contre la face latérale interne de ladite jante (10), et au moins une autre position dans laquelle lorsque le dispositif (30) est placé à l'intérieur de l'ensemble (1) lesdits moyens de blocage laissent libres lesdits talons (24, 25) dudit pneumatique (20). 2) Dispositif (30) selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage sont en outre prévus pour permettre leur passage de ladite position dans laquelle, lorsque le dispositif (30) est placé à l'intérieur dudit ensemble (1), lesdits moyens de blocage laissent libres lesdits talons (24, 25) dudit pneumatique (20), à ladite position de blocage par action depuis l'extérieur de l'ensemble 1 via ledit pneumatique (20). 3) Dispositif (30) selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage comportent au moins deux anneaux (31, 32, 33, 34, 35) dont au moins un est vissé dans un autre, chacun comportant un filetage (313, 323), et prévus pour être dévissés jusqu'à atteindre ladite position de blocage lorsque ledit dispositif 30 est placé à l'intérieur dudit ensemble (1). 4) Dispositif (30) selon la 3, caractérisé en ce qu'au moins un anneau (31, 32, 33, 34, 35) comporte un corps (311, 321, 331, 341, 351) et une butée (312, 322, 332, 342) ladite butée (312, 322, 332, 342) étant prévue pour bloquer un talon (24, 25) dudit pneumatique (20) contre la face latérale interne de ladite jante (10) lorsque ledit dispositif (30) est placé à l'intérieur dudit ensemble (1). 5) Dispositif (30) selon l'une des 3 à 4, caractérisé en ce que l'un au moins desdits anneaux (31, 32, 33, 34, 35) comporte des dents, lesdites dents étant prévues pour s'accrocher sur ledit talon (24, 25) dudit pneumatique (20). 6) Dispositif (30) selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce qu'au moins un desdits anneaux (31, 32, 33, 34, 35) comporte une bande (327, 337) sur la face extérieur de son corps (311, 321, 331, 341, 351) destinée à s'interposer entre ledit anneau (31, 32, 33, 34, 35) et ledit pneumatique (20) lorsque ledit pneumatique (20) est en contact avec ledit dispositif (30). 7) Dispositif (30) selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce qu'au moins un desdits anneaux (31, 32, 33, 34, 35) comporte une bande (317, 357) sur la face intérieure de son corps (311, 321, 331, 341, 351) destinée à s'interposer entre ledit anneau (31, 32, 33, 34, 35) et ladite jante (10). 8) Dispositif (30) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte trois anneaux (33, 34, 35) dont un premier (33) est destiné à être fixé par son corps (331) contre la face interne de ladite jante (10) et par sa butée (332) contre le talon (24) du pneumatique (20) inséré en premier dans un siège (13) de ladite jante (10) et possède un filetage (333) à droite et présente des cannelures (334), un deuxième (34), parallèle au premier (33), est destiné à être fixé par son corps (341) contre la face interne de ladite jante (10), possède un filetage (343) à gauche, présente des cannelures (344) et est destiné à être entraîné en rotation par le premier anneau (33) par l'intermédiaire desdites cannelures (334, 344), un troisième (35) est destiné à être vissé sur les deux autres et possède à la fois un filetage (353) à droite et un filetage (355) à gauche. 9) Dispositif (30) selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce qu'au moins un desdits anneaux (31, 32, 33, 34, 35) comporte une patte de positionnement (343) qui fait saillie du corps 341 dudit anneau (31, 32, 33, 34, 35) et qui est destinée à être appliquée contre la face interne de ladite jante (10) dont elle épouse la forme. 10) Dispositif (30) selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce qu'au moins un desdits anneaux (31, 32, 33, 34, 35) comporte une entaille (314, 324) afin de permettre sa mise en place à l'intérieur de ladite cavité (40) dudit ensemble (1). 11) Dispositif (30) selon la 10, caractérisé en ce qu'au moins un desdits anneaux (31, 32, 33, 34, 35) comporte un moyen de liaison (318) permettant de lui donner une résistance annulaire. 12) Dispositif (30) selon la 11, caractérisé en ce que le moyen de liaison (318) est composé d'au moins un crochet (319a, 319b) sur un des flancs (3142) de ladite entaille (314) prévu pour s'insérer dans une rainure (319c, 319d) formée sur le flanc (3141) opposé de ladite entaille (314). 20 13) Dispositif (30) selon la 11, caractérisé en ce que le moyen de liaison (318) est composé de deux pièces cylindriques (3181, 3182) respectivement solidaires des bords de l'entaille (314) et au travers desquelles passe une vis (3183) qui possède, d'un côté, un pas à gauche et, de l'autre côté, un pas à droite, et d'une 25 clef (3184) solidaire de ladite vis (3183) permettant de la visser. 14) Dispositif (30) selon la 11, caractérisé en ce que le moyen de liaison (318) est composé d'au moins un crochet (319a) que comporte un des flancs de l'entaille (314) prévu pour se crocheter avec au moins un autre crochet (319b) que 30 comporte l'autre flanc de l'entaille (314). 15) Dispositif (30) selon la 11, caractérisé en ce que le moyen de liaison (318) est composé de deux pièces cylindriques (3185, 3186) respectivement solidaires des bords de l'entaille (314), d'une vis (3187) solidaire d'une desdites pièces15cylindriques (3185) et traversant un trou lisse de l'autre pièce cylindrique (3186), et d'un écrou (3188) permettant de visser ladite vis (3187). 16) Dispositif (30) selon l'une quelconque des 3 à 15, caractérisé en ce qu'au moins un desdits anneaux (31, 32, 33, 34, 35) est pourvu d'un moyen anti-déblocage (36) dudit dispositif (30) dans ladite position de blocage lorsque ledit dispositif (30) est placé à l'intérieur dudit ensemble (1). 17) Dispositif (30) selon la 16, caractérisé en ce que ledit moyen anti-déblocage (36) est composé d'un piston (36) comportant une tête (361), un corps (363) et des dents (362), ladite tête (361) étant située dans un trou borgne (3211) aménagé dans ledit corps (321) dudit anneau (31, 32, 33, 34, 35), et lesdites dents (362) étant prévues pour s'engager dans des encoches (3131) aménagées dans la partie haute du filet (313) d'un autre desdits anneaux (31, 32, 33, 34, 35). 18) Dispositif (30) selon l'une quelconque des 3 à 17, caractérisé en ce que ledit filetage (313) d'au moins un desdits anneaux (31, 32, 33, 34, 35) comporte des encoches (3131) régulièrement angulairement espacées. 19) Ensemble (1) formé d'un pneumatique (20) monté sur une jante de montage (10), le pneumatique (20) comprenant deux flancs (22, 23), un sommet (21) et deux talons (24, 25) insérés dans la jante de montage (10) et délimitant une 20) Méthode de blocage d'un dispositif (30) de roulage à plat ou sous gonflé placé à l'intérieur de la cavité (40) et tout autour de l'axe de rotation d'un ensemble (1) formé par un pneumatique (20) monté sur une jante de montage (10), ledit pneumatique (20) comportant deux flancs (22, 23), un sommet (21) et deux talons (24, 25) insérés dans la jante de montage (10) et délimitant ladite cavité 40 entre l'intérieur du pneumatique (20) et la jante de montage (10), ledit dispositif (30) comportant des moyens de blocage desdits talons (24, 25) dudit pneumatique (20) contre la face latérale interne de ladite jante (10), caractérisée en ce qu'elle consiste à actionner cavité (40) entre l'intérieur du pneumatique (20) et la jante de montage (10), caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (30) selon l'une quelconque des 1 à 18.lesdits moyens de blocage depuis l'extérieur dudit ensemble (1) de manière à faire passer lesdits moyens de blocage d'une position dans laquelle lesdits moyens de blocage laissent libres lesdits talons (24, 25) dudit pneumatique (20) à une position, dite position de blocage, dans laquelle lesdits moyens de blocage plaquent chaque talon (24, 25) dudit pneumatique (20) contre la face latérale interne de ladite jante (10). 21) Méthode selon la 20, caractérisée en ce que lesdits moyens de blocage sont actionnés via ledit pneumatique (20). 22) Méthode selon l'une quelconque des 20 à 21, caractérisée en ce qu'elle consiste à dévisser lesdits anneaux (31, 32, 33, 34, 35) dudit dispositif (30) selon les 1 à 18 pour atteindre ladite position de blocage grâce à l'entraînement en rotation dudit ensemble (1), ledit pneumatique (20) étant en contact avec ledit dispositif (30), de manière à plaquer chaque talon (24, 25) dudit pneumatique (20) contre la face latérale interne de ladite jante (10). | B | B60 | B60C | B60C 17 | B60C 17/04 |
FR2891228 | A3 | STABILISATEUR EN PARTICULIER POUR CAMIONS GRUE, GRUES ET SIMILAIRES AVEC DES MOYENS DE FIXATION PERFECTIONNES | 20,070,330 | La présente invention concerne un stabilisateur en particulier pour un camion grue, une grue et similaires 5 avec des moyens de fixation perfectionnés. Comme on le sait, on trouve actuellement sur le marché, des stabilisateurs ou des stabilisateurs supplémentaires qui sont utilisés sur les camions grue, les grues ou d'autres appareils, qui offrent la possibilité de régler le positionnement du vérin hydraulique qui réalise l'élément d'appui. Actuellement pour le réglage et la fixation, on prévoit un cylindre qui est relié au bras du stabilisateur, cylindre dans lequel, on fait coulisser le vérin hydraulique qui est ensuite fixé avec des systèmes de clavettes Seeger. Avec ce type de raccordement, on se rend compte que l'application est considérablement complexe et que la maniabilité du vérin s'avère difficile, même en prenant en considération le fait que la structure présente un poids relativement élevé. Le but que propose l'invention, est de supprimer les inconvénients précédemment mentionnés en réalisant un stabilisateur en particulier pour les camions grue, les grues ou similaires avec des moyens de fixation perfectionnés, qui donne la possibilité de réaliser le raccordement avec des moyens très rapides et simples, en ayant en même temps la possibilité de régler, dans des limites larges, le positionnement du vérin. Dans le cadre du but mentionné ci-dessus, un but particulier de l'invention est de réaliser un stabilisateur dans lequel, on a une possibilité de réglage très simple et rapide. Encore un autre but de la présente invention est de réaliser un stabilisateur que l'on peut réaliser facilement, à partir d'éléments et de matériaux distribués dans le commerce, et qui en outre est compétitif du point de vue purement économique. Non seulement le but mentionné ci-dessus, mais également les buts abordés et les autres qui ressortiront plus clairement dans ce qui suit, sont atteints par un stabilisateur en particulier pour les camions grue, les grues et similaires avec des moyens de fixation perfectionnés, selon l'invention, comprenant un vérin de stabilisation raccordé à un bras stabilisateur par le biais de moyens de fixation amovibles, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation amovibles comprennent au moins un siège à berceau défini par ledit bras stabilisateur et au moins un étrier pouvant être serré contre ledit siège à berceau pour la mise en prise avec la surface externe dudit vérin de stabilisation, et que sont en outre prévus des éléments en relief qui interagissent avec la surface externe dudit vérin. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront plus clairement de la description détaillée d'un , illustré à titre indicatif et non limitatif à l'aide des dessins suivants dans lesquels: la figure 1 représente schématiquement le stabilisateur selon une vue en perspective en éclaté ; la figure 2 représente le stabilisateur monté, selon une 30 vue en perspective; la figure 3 représente en coupe le détail des moyens de fixation amovibles. En référence aux figures citées, le stabilisateur en particulier pour camions grue, grues et similaires, avec des moyens de fixation perfectionnés, selon l'invention, qui est indiqué dans son ensemble par le chiffre de référence 1, comprend un vérin de stabilisation 2 qui est raccordé à un bras de stabilisation, qui est généralement indiqué par le chiffre de référence 3, et qui peut également être éventuellement réalisé par un stabilisateur supplémentaire. La caractéristique particulière de l'invention est constituée par le fait que les moyens de fixation amovibles comprennent une paire de sièges à berceau 10 distants l'un de l'autre et définis de manière solidaire à l'extrémité du bras de stabilisation 3. Avec les sièges à berceau, on peut mettre en prise des étriers 11 correspondant qui peuvent être serrés au moyen de boulons 12 qui passent à travers des trous 13 et 14 correspondants définis par les sièges à berceau et par les étriers. L'étrier est serré contre le siège à berceau relatif afin de contenir dans son intérieur, la surface externe du vérin 2. Afin de stabiliser le positionnement dans la direction axiale du vérin par rapport au bras stabilisateur, sur la surface externe du vérin, on prévoit des gorges annulaires 20 qui sont réparties uniformément, dans lesquelles sont positionnés des éléments en relief 21 constitués par des anneaux espacés qui se trouvent logés dans des cannelures 22 qui sont prévues de manière correspondante sur la surface interne du siège à berceau 10 et des étriers 11. 2891228 4 Afin de réaliser un serrage sur le vérin qui, grâce à la présence des éléments en relief constitués par les anneaux espacés, est en mesure d'exercer une force considérable de serrage également dans la direction axiale, empêchant ainsi le déplacement dans la direction axiale du vérin également sous une charge. Avec la description décrite, il est particulièrement simple et rapide de réaliser le déplacement du réglage du positionnement du vérin, en ce qu'il est efficace d'éloigner le boulon 12 et de suivre le coulissement axial du vérin qui est ensuite bloqué de manière stable en position grâce à l'étrier qui se met en prise avec le siège à berceau, en serrant de manière circonférentielle le vérin et grâce à la présence de l'anneau espacé 21 qui se met en prise dans les gorges circulaires 20 et dans les cannelures 22, donne un élément exceptionnel de maintien dans la direction axiale, empêchant une force quelconque ou une possibilité quelconque de coulissement accidentel. D'après ce qui est illustré ci-dessus, on voit ainsi comment l'invention atteint les buts proposés et en particulier, on souligne le fait que l'on réalise un stabilisateur qui donne la possibilité d'exercer avec une grande rapidité et une grande facilité, le réglage du positionnement du vérin et qui permet de modifier avec une grande rapidité le réglage qui a été réalisé. En pratique, les matériaux utilisés, pourvu qu'ils soient compatibles avec l'utilisation spécifique, mais également les dimensions des formes contingentes, peuvent être quelconques selon les exigences | La présente invention concerne un stabilisateur en particulier pour camions grue, grues et similaires avec des moyens de fixation perfectionnés qui comprend un vérin de stabilisation raccordé à un bras stabilisateur par l'intermédiaire de moyens de fixation amovibles.La particularité de l'invention est constituée par le fait que les moyens de fixation amovibles comprennent au moins un siège à berceau défini sur le bras stabilisateur et au moins un étrier pouvant être serré sur ledit siège à berceau pour la mise en prise avec une surface externe du vérin de stabilisation.On prévoit en outre des éléments en relief interagissant sur la surface externe du vérin. | 1. Stabilisateur en particulier pour camions grue, grues et similaires avec des moyens de fixation perfectionnés comprenant un vérin de stabilisation (2) raccordé à un bras stabilisateur (3) par l'intermédiaire de moyens de fixation amovibles, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation amovibles comprennent au moins un siège à berceau (10) défini par ledit bras stabilisateur et au moins un étrier (11) pouvant être serré contre ledit siège à berceau pour la mise en prise avec une surface externe dudit vérin de stabilisation, et que sont en outre prévus des éléments en relief (21) interagissant avec la surface externe dudit vérin (2). 2. Stabilisateur selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend une paire desdits sièges à berceau (10), distants les uns des autres, dans la direction axiale. 3. Stabilisateur, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des boulons de serrage (12) dudit au moins un étrier sur ledit au moins un siège à berceau passant à travers des trous correspondants (13, 14) définis par le ou lesdits sièges à berceau et le ou lesdits étriers. 4. Stabilisateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits éléments en relief (21) comprennent des anneaux espacés logés de manière amovible dans des gorges annulaires (20) définies sur la surface externe dudit vérin et pouvant être mis en prise dans des cannelures (22) correspondantes définies sur la surface externe du ou des sièges à berceau et du ou des étriers. | B | B60,B66 | B60S,B66C | B60S 9,B66C 15 | B60S 9/00,B66C 15/00 |
FR2888309 | A1 | PIECE DE RACCORDEMENT DE CONDUITES COMPORTANT UNE CHEMISE INTERNE, PROCEDE DE REVETEMENT ET PROCEDE D'ASSEMBLAGE | 20,070,112 | La présente invention concerne le domaine des conduites véhiculant des fluides, notamment des fluides corrosifs, à terre ou en mer et plus particulièrement des conduites sous-marines véhiculant notamment de l'eau de mer, et des pièces de raccordement de conduites comportant un chemisage interne. Elle concerne plus particulièrement le raccordement de deux éléments unitaires de conduite à chemisage interne, et plus particulièrement encore d'éléments de 24 m ou 48 m de longueur installées sur des champs pétrolifères en mer profonde, par 2000 à 3000 m, voire plus, à partir de navire de pose équipés de tours de pose en J, à l'aide de pièce de raccordement non entièrement cylindrique du type élément de conduite coudé, élément de dérivation en T, voire encore des manchons de rétrécissement. La présente invention concerne plus particulièrement un procédé de revêtement de la surface interne d'une pièce de raccordement en acier comprenant un volume interne vide délimité par ladite surface interne, revêtement par un chemisage constitué d'une couche d'épaisseur sensiblement uniforme d'un matériau thermoplastique, ladite pièce de raccordement comprenant au moins 2 extrémités tubulaires ouvertes aptes au raccordement respectivement d'au moins 2 éléments de conduite en acier comprenant de préférence un même chemisage interne. La réhabilitation des réseaux d'eau, de gaz, ainsi que des égouts a vu se développer de longue date des technologies dites "sans tranchée", c'est-àdire des technologies qui consistent à insérer, à l'intérieur de la conduite existante, une chemise tubulaire, en général en matériau souple tel des thermoplastiques, des thermodurcissables ou des matériaux composites thermodurcissables, lesdites chemises étant soit insérées après repliement sur elles-mêmes le long d'une génératrice longitudinale pour former une section transversale en forme de haricot, puis remises au rond par simple pressurisation interne, soit encore étirées par mise en traction pour que le diamètre de ladite chemise se réduise à une valeur inférieure au diamètre intérieur de ladite conduite. Dans ce dernier cas, en fin d'enfilage, la tension dans la chemise est relâchée et ladite chemise reprend alors son diamètre initial et vient se plaquer naturellement sur la face interne de ladite conduite. Ce dernier mode d'insertion est connu sous le nom de Swagelining et est mis en oeuvre couramment pour la réhabilitation des conduites d'eau ou de gaz, sur des distances unitaires pouvant atteindre 500m, voire un kilomètre en ligne droite. Cette technologie est aussi mise en oeuvre dans le cas de transport de fluides corrosifs sous forte pression, ce qui permet d'utiliser une conduite résistant à la pression en acier au carbone classique, donc peu coûteux et facile à mettre en oeuvre par soudure, la résistance à la corrosion étant assurée par la chemise interne. On réalise ainsi des longueurs unitaires pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres qu'il convient alors de raccorder entre elles tout en assurant une continuité de la protection à la corrosion. Trois types de connexions sont couramment utilisés: la liaison par brides, le joint vissé et le joint soudé. Dans le cas du raccordement par brides, il suffit de retourner la chemise sur la face de la bride, le serrage des brides venant alors pincer les chemises face à face, assurant ainsi la continuité de la fonction anti-corrosion. Dans le cas des joints vissés, on assure par exemple la continuité par une bague munie de joints qui assure l'étanchéité avec chacune des chemises amont et aval. Dans le cas de joints soudés, il convient d'arrêter la chemise à une distance significative, par exemple 100 à 200 mm de l'extrémité de la conduite, de manière à ce que l'échauffement de la paroi en acier lors du soudage, ne vienne pas endommager ladite chemise. Le problème qui se pose alors est d'assurer la protection contre la corrosion de la zone non chemisée comprise entre l'extrémité de la chemise de la conduite N et l'extrémité de la chemise de la conduite suivante N+1. On connaît le brevet GB-2,218,488 qui décrit la méthode dite de "Swagelining" consistant à étirer une conduite circulaire en matériau souple, appelée ci-après "chemise", de manière à réduire son diamètre pour pouvoir l'insérer dans une conduite par tirage, le diamètre au repos de ladite chemise étant supérieur au diamètre interne de ladite conduite. Une autre manière pour insérer une telle chemise est de la déformer en la pliant pour obtenir une section transversale en forme de "haricot" qui s'inscrit alors dans un cercle de diamètre beaucoup plus faible et autorise de ce fait l'insertion par simple tirage à travers la conduite en acier. En fin de tirage, les extrémités débordant largement reprennent naturellement une forme sensiblement circulaire et il est simple d'y ajuster un bouchon. En pressurisant la chemise à l'air comprimé, celle-ci reprend sa forme circulaire et ladite chemise vient se plaquer fermement sur la paroi interne de la conduite acier. Le terme "chemise" correspond à un revêtement aussi connu dans le métier sous la dénomination de "liner". On connaît les brevets GB-2391547, GB-2,298,256, WO-2004-015321 et WO2004-011840, qui décrivent l'assemblage de deux éléments de conduite à l'aide d'un manchon tubulaire de jonction inséré au niveau des extrémités non chemisées des parois en acier de deux éléments de conduite à assembler. Ledit manchon tubulaire de jonction étant en matériau résistant à la corrosion. On a aussi décrit dans la demande non publiée au nom de la demanderesse FR 0411055 un mode de réalisation de chemisage interne de conduite tubulaire rapporté par enfilage, et un mode par soudage d'éléments de conduite ainsi chemisés, qui sont à la fois fiables mécaniquement, et plus simples et moins coûteux à réaliser, notamment dans le cas d'un assemblage, sur site à partir d'un navire en mer, d'éléments de conduite de longueur réduite adaptés à la pose à partir d'un navire en mer. De tels procédés et dispositifs de chemisage et assemblage d'éléments de conduite requièrent un nombre minimal de pièces pour le raccordement des extrémités non chemisées des éléments de conduites à assembler et ne requièrent pas la mise en oeuvre d'outils spécifiques, tels que des outils de sertissage, lors de l'assemblage des deux éléments de conduite chemisée. Ces dispositifs et procédés de chemisage et assemblage d'éléments de conduite sont destinés à réaliser des conduites aptes à être posées à grande profondeur et, plus particulièrement encore, des conduites aptes à servir à l'injection d'eau et, notamment, d'injection d'eau de mer. Les procédés de chemisage décrits dans l'Etat de la technique antérieure ne permettent pas de réaliser le chemisage interne d'une pièce de raccordement dont le volume interne est délimité par une surface non cylindrique, c'est-à-dire qui n'est pas formée par un seul et unique cylindre. Lorsque l'on veut faire suivre à une conduite un changement de direction important que ce soit pour aller du fond de la mer jusqu'en surface à l'aide d'une pièce de raccordement constituée d'un élément de conduite coudé, ou pour rejoindre en dérivation une autre conduite à l'aide d'une pièce de raccordement constituée d'un élément de dérivation en T, on doit mettre en oeuvre des pièces de raccordement à surface interne qui ne forment pas un seul et unique cylindre. De même lorsque l'on veut assembler des éléments de conduite de diamètres internes différents, on doit recourir à des manchons de rétrécissement de diamètre, présentant à une extrémité un diamètre interne correspondant à celui de l'un des éléments de conduite et à l'autre extrémité un diamètre correspondant à celui de l'autre conduite. Pour ces pièces de surfaces internes non formées essentiellement d'un seul cylindre, les procédés de chemisage par enfilage ne sont pas adaptés. Le but de la présente invention est de fournir un procédé adapté pour réaliser le chemisage interne de ces pièces de raccordement à surface interne non cylindrique. Un autre but de la présente invention est de fournir des procédés d'assemblage de pièces de raccordement ainsi chemisées avec des éléments de conduite chemisés qui soient adaptés aux différentes conditions de mise en oeuvre de ces procédés de raccordement que ce soit pour des conduites destinées à être mises en oeuvre dans des conditions basse pression comme les conduites mises en oeuvre pour le génie civil à terre, notamment pour les travaux publics, ou en mer à faible profondeur; ou, contraire des conduites mises en oeuvre dans des conditions de haute pression, notamment plus de 30 bars (3 MPa), et plus particulièrement en mer à grande profondeur. Pour ce faire la présente invention fournit un procédé de revêtement de la surface interne d'une pièce de raccordement en acier comprenant un volume interne vide délimité par ladite surface interne, par un chemisage constitué d'une couche d'épaisseur sensiblement uniforme d'un matériau thermoplastique, ladite pièce de raccordement comprenant au moins 2 extrémités tubulaires ouvertes aptes au raccordement respectivement d'au moins 2 éléments de conduite en acier comprenant un même chemisage interne, caractérisé en ce que l' on réalise les étapes dans lesquelles: a) on ferme lesdites extrémités ouvertes de ladite pièce de raccordement avec des couvercles dont au moins un desdits couvercles présente un orifice de remplissage avec vanne d'isolation apte à permettre l'introduction de granules de dit matériau thermoplastique dans ledit volume interne, et de préférence un orifice de ventilation ou purge avec vanne d'isolation, et on bouche toutes les autres ouvertures éventuelles de ladite pièce, et b) on introduit desdites granules de dit matériau thermoplastique dans ledit volume interne à travers un dit orifice de remplissage, en quantité nécessaire et suffisante pour obtenir une couche de dit matériau thermoplastique sur toute ladite surface interne d' une épaisseur désirée sensiblement uniforme,et c) on chauffe les parois de ladite pièce de raccordement délimitant ledit volume interne à une température permettant la fusion desdites granules, et d) on fait tourner simultanément ladite pièce de raccordement selon au moins 2 axes de rotation différents, pendant un temps et à une vitesse suffisamment faible pour permettre la fusion dudit matériau thermoplastique sur ladite surface interne et sa répartition de manière sensiblement uniforme, et e) on refroidit ou laisse refroidir ladite pièce de raccordement avant d'enlever lesdits couvercles. Lors du chauffage de ladite pièce la pression du gaz contenu dans ledit volume interne augmente et ceci contribue à maintenir ledit matériau fondu plaqué contre la 15 dite surface interne. Pour éviter ou réduire le risque de décollage du chemisage interne dedit matériau, notamment dans le cas où l'on met en oeuvre un matériau thermoplastique à fort retrait tel que le polyéthylène à haute densité (PEHD), de préférence, on maintient la pression interne contre lesdites parois revêtues dedit matériau à l'intérieur dudit volume interne pendant ledit refroidissement. Ceci permet d'empêcher ledit retrait du matériau par rapport à ladite paroi, donc son décollement. Dans un mode de réalisation avantageux, on maintient à l'intérieur dudit volume une pression interne supérieure pendant le refroidissement, en pressurisant ledit volume interne à l'aide d'un gaz ou de l'eau sous pression introduit(e) par ledit orifice de ventilation ou purge. Dans le cas d'une forte pression interne de maintien, on utilise de préférence desdits couvercles présentant un fond bombé de préférence soudé aux dites extrémités de ladite pièce de raccordement. La forme incurvée du fond du couvercle permet de mieux résister aux fortes pressions à l'intérieur dudit volume interne. Si on utilise des matériaux à faible retrait comme le polyéthylène basse densité, il est possible de travailler à pression atmosphérique. Ce type de chemisage convient pour les conduites qui sont mises en oeuvre pour véhiculer des fluides dans des réseaux conventionnels, notamment les eaux ou gaz de réseau urbain. Dans ce cas, on peut effectuer la liaison entre ladite pièce de raccordement et lesdits éléments de conduite à l'aide de brides de liaison conventionnelles. Selon des caractéristiques plus particulières du procédé de revêtement selon l'invention: - à l'étape c), on chauffe lesdites parois en plaçant ladite pièce dans un four. ; - à l'étape d), on fait tourner ladite pièce de raccordement à l'aide d'un dispositif de rotation multidirectionnel de roto moulage, le pilotage de chacun desdits axes de rotation étant de préférence contrôlés par un ordinateur. On connaît des procédés et machines de roto moulage tels que notamment ceux décrits dans le brevet US-3,600,754, ou d'autres systèmes similaires opérés à l'intérieur d'un four. Plus particulièrement, les granules de matériau thermoplastique sont des granules de polyéthylène, polypropylène, polyamide, polyvinyle, notamment les PVC, PVDF, PTFE, PEEK et tous les autres polymères thermoformables. Ces polymères présentent des températures de fusion de 160 C à 360 C. Pour ces polymères on chauffe la pièce de raccordement à une température de 20 à 40 C supérieure à la température de fusion dudit polymère, sans trop excéder ces valeurs pour ne pas endommager les molécules, ce qui aurait pour effet de dégrader les performances mécaniques de la chemise obtenue. Dans un mode préféré de réalisation d'un procédé de revêtement selon l'invention, - on réalise un premier dit revêtement pour obtenir un dit chemisage d'une première couche d'un premier matériau thermoplastique, et - on réalise un second revêtement d'une seconde couche d'un second matériau thermoplastique différent dudit premier matériau, ledit second matériau thermoplastique étant contenu dans un réservoir différent et introduit dans ladite pièce de raccordement par un dit couvercle lorsque ledit premier matériau est intégralement fondu et adhère aux dites parois, ledit second matériau recouvrant ledit premier matériau et étant fondu jusqu'à obtenir l'épaisseur finale recherche. Comme mentionné précédemment, ladite pièce de raccordement peut être de forme et fonction diverses, notamment suivant les modes de réalisation particuliers 5 suivants dans lesquels: - la dite pièce de raccordement est un élément de conduite coudé apte à permettre le raccordement de 2 éléments de conduite s'étendant dans deux directions différentes respectivement à chacune des extrémités dudit élément coudé constituant ladite pièce de raccordement; ou - ladite pièce de raccordement est un élément en forme de T apte à permettre le raccordement de 3 éléments de conduite à chacune de ses extrémités s'étendant dans deux directions faisant entre elles un angle compris entre 0 et 90 , ou de préférence 90 , ou - ladite pièce de raccordement est un manchon tubulaire de rétrécissement présentant deux extrémités tubulaires dont les sections transversales circulaires sont de diamètres internes différents, aptes à permettre le raccordement de 2 éléments de conduite de diamètres correspondant respectivement aux diamètres internes des 2 extrémités tubulaires dudit manchon tubulaire de rétrécissement. Le procédé selon l'invention est plus particulièrement avantageux et indispensable pour chemiser une pièce de raccordement dont ladite surface interne est une surface non cylindrique. En effet, dans ce cas les procédés traditionnels de chemisage par enfilage ne peuvent alors pas être valablement mis en oeuvre. On entend ici par non cylindrique , une surface non entièrement cylindrique, ladite surface interne pouvant cependant comprendre une ou plusieurs parties 25 cylindriques, mais elle n'est pas formée essentiellement par un seul cylindre. Dans un mode de réalisation avantageux, pendant l'étape de refroidissement, on pressurise ledit volume interne avec de l'eau à haute température, que l'on refroidit par circulation dans un échangeur de chaleur qui lui permet de perdre des calories tout en maintenant le niveau de pression souhaitée jusqu'à ce que l'ensemble de ladite pièce de raccordement et dudit matériau thermoplastique appliqué en couche soit complètement refroidi. L'épaisseur de la couche de matériau thermoplastique résulte du transfert thermique entre l'atmosphère chaude du four et la paroi dudit volume interne de la pièce de raccordement. Si ledit transfert thermique est important, il en résultera une forte épaisseur de ladite couche de matériau thermoplastique, s'il est faible, il en résultera une sous épaisseur de ladite couche de matériau thermoplastique. De manière à uniformiser l'épaisseur sur toute la surface de la pièce de raccordement, on isole avantageusement thermiquement les zones de la paroi de ladite pièce de raccordement présentant le plus fort transfert thermique. Pour ce faire, on applique avantageusement sur la surface externe de ladite paroi, de manière locale, un matériau thermiquement isolant. Selon un mode de réalisation particulier, ladite pièce de raccordement comprend à au moins une de ses extrémités tubulaires une première bride de liaison apte à coopérer avec une deuxième bride de liaison d'un dit élément de conduite à raccorder à ladite pièce de raccordement, et on réalise ledit revêtement en continuité de l'ensemble de la surface interne de la pièce de raccordement et de ladite première bride de liaison avec une couche de dit matériau thermoplastique, après fixation par soudage de ladite première bride à l'extrémité de ladite pièce de raccordement, et fermeture de l'extrémité ouverte de ladite première bride avec un dit couvercle. La mise en oeuvre d'une bride de liaison permet de faciliter l'étape finale du raccordement de la pièce de liaison avec un élément de conduite in situ sur le lieu de pose, notamment au fond de la mer comme explicité ci-après. Avantageusement, on met en oeuvre un dit couvercle dont la forme et le moyen de fixation sur ladite bride permettent de réaliser le revêtement en continuité de l'ensemble de la surface interne de la pièce de raccordement et de ladite première bride de liaison, et de la face externe d'appui de ladite première bride contre ladite deuxième bride, avec une couche de matériau thermoplastique. La présente invention fournit donc également une pièce de raccordement 30 comprenant un volume interne vide délimité par une surface interne enrobée du chemisage d'épaisseur sensiblement uniforme obtenu par un procédé de revêtement de chemisage selon l'invention. Plus particulièrement la présente invention a pour objet une pièce de raccordement dont la dite surface interne est une surface non cylindrique. Une pièce de raccordement selon l'invention peut comprendre à au moins une de ses extrémités une dite première bride de liaison à la quelle elle est soudée. Dans un mode de réalisation avantageux d'une pièce de raccordement selon l'invention destinée à être assemblée à un élément de conduite ou à une bride de liaison par un manchon tubulaire de jonction, notamment lorsque les conditions de mise en oeuvre à haute pression, ledit chemisage interne en matériau thermoplastique, à au moins une de ses dites extrémités tubulaires ouvertes, comporte une partie terminale d'épaisseur réduite par rapport à l'épaisseur du reste dudit chemisage, obtenue par usinage, ladite partie terminale définissant ainsi une surface interne de révolution de diamètre interne plus grand que celui du reste dudit chemisage interne et se terminant à une certaine distance de l'extrémité de ladite pièce de raccordement. L'extrémité de ladite pièce de raccordement n'est donc plus chemisée après usinage. Ceci permet de réaliser l'insertion en force d'un manchon tubulaire tel que décrit ci-après et conformément à la demande de brevet FR 0411055. La présente invention fournit également un procédé d'assemblage d'une 20 conduite comprenant l'assemblage d'une pièce de raccordement selon l'invention avec un dit élément de conduite. Selon une première variante du procédé de raccordement selon l'invention, plus approprié notamment pour raccorder des conduites destinées à être mises en oeuvre dans des conditions de pression interne à la conduite inférieure à 30 bars (3 MPa) : - la dite pièce de raccordement comprend une dite première bride de liaison à laquelle elle est soudée, dont l'ensemble de la surface interne de la pièce de raccordement et de ladite première bride de liaison ainsi que la face externe d'appui de ladite première bride contre ladite deuxième bride sont revêtus d'une dite couche continue de matériau thermoplastique, et 2888309 'o - le dit élément de conduite comprend à son extrémité une dite deuxième bride de liaison à laquelle elle est soudée, dont l'ensemble de la surface interne dudit élément de conduite et de ladite deuxième bride de liaison ainsi que la face externe d'appui de ladite deuxième bride contre ladite première bride sont revêtus d'une dite couche continue de matériau thermoplastique, et on raccorde l'une à l'autre lesdites première et deuxième bride de liaison de préférence contre un joint intercalaire. Dans cette première variante du procédé d'assemblage, il n'est pas nécessaire de mettre en oeuvre un manchon tubulaire de jonction pour assembler ladite pièce de 10 jonction et un dit élément de conduite. Selon une deuxième variante de réalisation du procédé d'assemblage selon l'invention, plus approprié notamment pour raccorder des conduites destinées à être mises en oeuvre dans des conditions de pression interne à la conduite supérieure à 30 bars (3 MPa), on met en oeuvre un manchon tubulaire de jonction et on insère ledit manchon de jonction à l'intérieur de l'extrémité tubulaire ouverte de ladite pièce de raccordement par un coté dudit manchon, lequel manchon présente sensiblement le même diamètre interne que ledit chemisage interne de ladite pièce de raccordement. Dans un premier mode de réalisation de cette deuxième variante du procédé d'assemblage selon l'invention, approprié pour une mise en oeuvre du raccordement en 20 surface, notamment depuis un navire de pose: - on insère ledit manchon de jonction: - par un coté dudit manchon, à l'intérieur de l'extrémité tubulaire ouverte de ladite pièce de raccordement, celle-ci étant dépourvue de bride de liaison, et - par l'autre coté dudit manchon, à l'intérieur de l'extrémité correspondante 25 dudit élément de conduite, celle-ci étant dépourvue de dite bride de liaison, et - on rapproche et soude entre elles les extrémités de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite par-dessus ledit manchon de jonction. Plus particulièrement dans ce premier mode de réalisation de cette deuxième variante, on réalise les étapes dans lesquelles: a) on met en oeuvre des dite pièce de raccordement, dit élément de conduite et dit manchon tubulaire de jonction tels que: - les chemisages internes en matériau thermoplastique des extrémités ouvertes de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite comportent chacune une partie terminale d'épaisseur réduite par rapport à l'épaisseur du reste dudit chemisage, et - le dit manchon présente à chacune de ses extrémités une partie terminale d'épaisseur réduite par rapport à l'épaisseur de la partie centrale dudit manchon, ladite partie terminale du manchon définissant une surface externe de révolution de diamètre externe inférieure au diamètre interne des extrémités terminales non chemisées de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite, ledit manchon présentant sensiblement le même diamètre interne que ledit chemisage interne des parties courantes des pièces de raccordement et dudit élément de conduite, et b) on insère ledit manchon tubulaire de jonction à l'intérieur desdites extrémités tubulaires ouvertes de chemisage d'épaisseur réduite de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite, de manière à chevaucher lesdites parties terminales d'épaisseur réduite de chemisage. Dans un second mode de réalisation de cette deuxième variante du procédé 20 d'assemblage selon l'invention, approprié pour une mise en oeuvre au fond de la mer et notamment à grande profondeur, on réalise les étapes dans lesquelles: a) on met initialement en oeuvre: - une dite pièce de raccordement comprenant une dite première bride de liaison à laquelle elle est soudée, dont l'ensemble de la surface interne de la pièce de raccordement et de ladite première bride de liaison est revêtu d'une dite couche de matériau thermoplastique, et - un dit élément de conduite comprenant à son extrémité une dite deuxième bride de liaison à laquelle elle est soudée, dont l'ensemble de la surface interne dudit élément de conduite et de ladite deuxième bride de liaison est revêtu d'une dite couche de matériau thermoplastique, et b) on réalise l'usinage des chemisages internes en matériau thermoplastique des extrémités de ladite pièce de raccordement comprenant une dite première bride et dudit élément de conduite, comprenant une dite deuxième bride de manière à créer dans chacun desdits chemisages internes une partie terminale d'épaisseur réduite par rapport à l'épaisseur du reste dudit chemisage, et se terminant à une certaine distance respectivement desdites extrémités de la dite pièce de raccordement et dudit élément de conduite de sorte que les surfaces internes desdites première et deuxième brides ne sont pas chemisées, et c) on insère à chacune des extrémités ouvertes desdites première et deuxième brides, des demi-manchons tubulaires de jonction destinés à réaliser les jonctions entre ladite pièce de raccordement et ladite première bride et respectivement entre ledit 10 élément de conduite et ladite deuxième bride, - chaque dit demi-manchon présentant: - à son extrémité avant une partie terminale avant de paroi tubulaire d'épaisseur réduite par rapport à la partie centrale de la paroi tubulaire desdits demi- manchons, et - à son extrémité arrière une partie terminale arrière de paroi tubulaire de plus grande épaisseur que la partie centrale desdits demi-manchons, - chaque demi-manchon étant inséré de manière à ce que lesdites parties terminales avant de paroi d'épaisseur réduite desdits demi-manchons se chevauchent avec lesdites parties terminales d'épaisseur réduite desdits chemisage de ladite pièce de raccordement et respectivement dudit élément de conduite, et d) on soude lesdits demi-manchons avec lesdites première et respectivement deuxième brides au niveau desdites faces arrière desdits demi-manchons et faces externes d'appui desdites première et respectivement deuxième brides, et e) on rapproche et fixe l'une à l'autre lesdites première et deuxième brides de liaison, de préférence en intercalant entre elles un joint torique, de préférence encore à étanchéité métal-métal. Dans ce procédé les étapes a) à d) peuvent être réalisées en surface dans un site de fabrication, le cas échéant à bord d'un navire de pose de conduite, mais 30 l'étapes e) peut ainsi être réalisée in situ sur le lieu de dépose, notamment à grande profondeur. Avantageusement, on met en oeuvre desdits manchons tubulaires de jonction, ou le cas échéant dits demi manchons tubulaires de jonction qui sont enmatériau résistant à la corrosion, de préférence du type acier inox ou alliage inconel, les brides de raccordement comprenant elles aussi une zone en matériau résistant à la corrosion, de préférence du type acier inox ou alliage inconel. De préférence, les surfaces externes desdites parties terminales d'épaisseur réduite desdits manchons ou le cas échéant demi manchons sont des surfaces crantées, de préférence avec une extrémité sensiblement effilée en biseau permettant son insertion et ancrage contre les surfaces internes des parties terminales d'épaisseur réduite des chemisages correspondants, réalisant ainsi une liaison mécanique entre lesdites surfaces externes desdits manchons ou demi manchons et surface interne desdits chemisages d'épaisseur réduite, par simple encastrement en force desdits manchons ou le cas échéant demi manchons dans la direction longitudinale axiale à l'intérieur desdites extrémités ouvertes respectivement de ladite pièces de raccordement, dudit élément de conduite ou le cas échéant desdites première et respectivement deuxième brides. On entend par "interne" et "externe", interne et respectivement externe à la pièce de raccordement, à la conduite, au manchon ou demi-manchon selon les cas. La surface interne de chacune des parties terminales de chemisage est sensiblement cylindrique et flue lors de l'insertion en force dudit manchon et de la déformation élastique de sa surface externe crantée par pression de la surface externe crantée de celui-ci contre ladite surface interne du chemisage. Plus particulièrement, la présente invention a pour objet des pièces de raccordement et conduite aptes à être posées en milieu sous-marin à grande profondeur, de préférence jusqu'à 3000m, et lesdits éléments de conduite ont une longueur de 20 à 50m. Plus particulièrement encore, il s'agit d'une conduite destinée à l'injection d'eau, notamment d'eau de mer, voire de l'eau de mer non Dans un mode de réalisation, on injecte un dit matériau réticulable ou dit gel, à 30 travers un trou préalablement percé dans la paroi dudit manchon ou ladite paroi en acier de la conduite ou pièce de raccordement et par l'intermédiaire d'une chambre à vide adapté au regard dudit trou, après avoir réalisé le vide dans ladite chambre annulaire, puis on démonte ladite chambre à vide et on bouche ledit trou. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la 5 lumière de la description détaillée qui va suivre, en référence aux figures suivantes dans lesquelles: - la figure 1 est une coupe en vue de côté d'une pièce de raccordement du type coude chemisé équipé à sa partie inférieure d'une première bride de liaison au regard de l'extrémité d'un élément de conduite équipé d'une deuxième bride de liaison, - les figures la et lb sont des sections selon les plans AA et BB relatives à la figure 1, - la figure 2 est une représentation en perspective du principe de roto chemisage, - la figure 3 est une coupe en vue de côté d'un coude la-1 équipé d'une première bride 6a, en phase finale de roto chemisage, - la figure 4 est une variante de la figure 3 dans laquelle le roto chemisage est effectué sous forte pression, - la figure 5 est une coupe en vue de côté de l'assemblage d'une pièce de 20 raccordement la selon l'invention sur une conduite lb, à l'aide d'un manchon tubulaire de jonction, - les figures 6a et 6b sont des coupes en vue de côté de l'extrémité d'une pièce de raccordement chemisée en fin de processus de roto chemisage respectivement avant (fig.6a) et en cours (fig.6b) d'usinage de ladite chemise, - la figure 7 détaille la surface crantée 3-2 de l'extrémité du manchon tubulaire de jonction 3. - la figure 8a est une coupe en vue de côté d'une pièce de raccordement du type coude la-1 chemisée équipée d'un manchon de jonction 3 à son extrémité droite prêt à être assemblé par insertion, à une longueur unitaire de conduite lb, - les figures 8a à 8c sont des coupes en vue de côté d'une pièce de raccordement du type coude (fig.8a), té (fig.8b) et manchon de rétrécissement (fig.8c) équipée d'un manchon de jonction à son extrémité après être assemblée par insertion à une longueur unitaire de conduite, - les figures 8d et 8e sont des coupes en vue de côté de l'extrémité tubulaire d'une pièce de raccordement équipée d'une première bride de liaison avant (fig.8d) et après (fig.8e) usinage de l'extrémité de son chemisage interne, - la figure 8f représente l'extrémité d'une dite pièce de raccordement équipée d'une première bride de liaison, en vis-à-vis de l'extrémité d'un élément de conduite équipé d'une deuxième bride de liaison et à l'intérieur desquels sont insérés des demi manchons tubulaires de jonction, - la figure 9a représente en vue de côté un navire d'installation équipé d'une tour de pose dite en "J", - les figures 9b et 9c sont des coupes en vue de côté des phases d'assemblage des extrémités tubulaires d'une pièce de raccordement et d'un élément de conduite chemisés, respectivement en phase d'approche (fig.9a) et en phase de soudage (fig.9b), - la figure 9d est une section relative à la figure 9b détaillant la position de cales de centrage proches de la zone de soudage, - la figure 10 est une coupe au niveau du raccordement du manchon tubulaire de jonction et de la chemise, détaillant un mode d'injection d'un fluide dans la chambre annulaire comprise entre ledit manchon, les extrémités des chemises, et la paroi de conduite en acier, soit depuis l'extérieur, soit depuis l'intérieur, - les figures lia-11f sont des schémas résultant de calculs en éléments finis détaillant 6 phases de l'insertion des manchon et demi manchon et montrant la déformation de leur surface crantée ainsi que le fluage du matériau souple constituant la chemise, - la figure 12a est un résultat de calcul en éléments finis détaillant la déformation des manchon et demi manchon à surface crantée et la plastification de la chemise lorsque la conduite est soumise à une pression interne, la chambre comprise entre ledit manchon, les extrémités des chemises, et la conduite en acier, restant sensiblement à la pression atmosphérique, - la figure 12b est un détail de la surface externe crantée du manchon, correspondant à la figure 12a, Sur la figure 1, on a représenté une pièce de raccordement du type coude la-1 chemisé 2 selon l'invention comprenant une extrémité tubulaire ouvert la' supérieure à raccorder par soudure sur un élément de conduite rectiligne lb chemisé, et une extrémité tubulaire ouverte la' inférieure sur laquelle a été soudée 5-1 une première bride 6a, ledit chemisage 2 s'étendant de manière continue sur la face d'appui externe 6a' jusqu'à la périphérie de ladite bride 6a. Ladite première bride 6a est destinée à être fixée à une deuxième bride de liaison 6b à l'extrémité d'un élément de conduite lb, avec un joint intercalaire 6c. Les figures la et lb représentent les sections, respectivement en vue de dessus et en vue de côté selon les plans respectifs M et BB. Le coude en acier est constitué d'une partie cintrée de rayon R, prolongée vers le haut par une partie droite de longueur L1 de diamètre sensiblement identique à celui de la partie cintrée. Le chemisage est d'épaisseur sensiblement constante sur l'intégralité de la surface interne de la pièce de raccordement y compris celle de ladite bride. Dans le cas de conduites en acier de forte épaisseur, la partie cintrée est obtenue en général par chauffage à induction localisé jusqu'à une température de 800-900 , associé à un cintrage mécanique au rayon de courbure recherché. Ce processus nécessite en général une partie droite de conduite à chacune des extrémités de manière à ce que l'ensemble puisse être maintenu dans la machine de cintrage à induction. Une autre méthode, utilisée pour les épaisseurs faibles, consiste à rapporter une partie droite par soudure sur un coude d'angle donné, cintré au rayon souhaité. Sur la figure 2 on a représenté en perspective le principe de chemisage par roto moulage, connu de l'homme de l'art, et qui consiste à mettre en rotation dans l'espace, en général de manière pseudo aléatoire selon deux axes 8a,8b, en général perpendiculaires entre eux, un moule de forme, au sein duquel on a introduit des granules de matériau thermoplastique, tel que du polyéthylène, du polypropylène, du polyamide, ou encore du PVDF, et que l'on chauffe progressivement, par exemple dans un four, à une température où les granules atteignent leur température de fusion. Les granules fondus se collent alors à la paroi du moule et du fait que le moule est mis en rotation pseudo aléatoire selon deux axes, l'épaisseur de la paroi croît de manière sensiblement uniforme sur toute la surface interne du moule. Lorsque tous les granules sont fondus, on continue la rotation et l'on refroidit la paroi externe de la pièce de raccordement faisant office de moule, soit à l'air libre, soit dans un courant d'air, soit encore en l'aspergeant d'eau. Lorsque le moule est froid, on ouvre le moule et l'on retire la pièce roto moulée, le démoulage s'effectuant en général sans difficultés, car le matériau thermoplastique présente un retrait de 1 à 3% selon le matériau. Dans le cas du chemisage interne d'une pièce de raccordement selon l'invention, tel un coude ou un té, la pièce de raccordement fait office de moule perdu, et la chemise 2 reste en place. D'autre part, l'on cherche à minimiser, voire à supprimer le retrait, de manière à ce que le matériau thermoplastique soit en contact intime avec la surface interne 1- 1 de ladite pièce de raccordement, et on cherche à améliorer l'adhérence de ladite chemise sur ladite conduite. Ainsi, l'accessoire lui-même joue le rôle de moule perdu , car la chemise reste en place de manière définitive, alors que dans l'art antérieur le moule est ouvert et la pièce finie extraite dudit moule. Dans une version préférée de l'invention représenté sur la figure 3, le coude en acier la-1 terminé vers le haut par une partie droite et vers le bas par une première bride, est muni d'un couvercle 1-3 à chacune de ses extrémités la' de manière à rendre étanche le volume interne 1-2 du coude. Dans la partie haute, on installe un orifice de remplissage 1-4 équipé d'une vanne d'isolation, ainsi qu'un orifice de ventilation 1-5, dont la finalité sera expliquée plus avant dans la description qui suit. Les granulats 2-1 sont introduits par ledit orifice de remplissage 1-4, comme représenté dans la partie haute de la figure à gauche de la coupe CC, puis l'ensemble est fixé dans la machine de rotation 8 à deux axes 8a,8b. L'ensemble est alors mis en chauffe et en rotation jusqu'à ce que les granules 2-1 soient intégralement fondus et collés à la paroi comme représenté sur la partie basse et à gauche de ladite coupe CC. Lors de la mise en place des couvercles de fermeture 1-3, on aura pris soin de boucher provisoirement les trous de boulon 6a-3 de la bride 6a. près refroidissement de l'ensemble, on enlève les couvercles 1-3 et côté bride, on découpe le matériau thermoplastique à ras 6a-2 de la face libre du chemisage dudit matériau et l'on contre perce les trous correspondant au trous 6a-1 de la bride, après avoir enlevé les bouchons 6a-3 obturant lesdits trous de ladite bride, comme représenté sur la figure 1. En revanche, sur la figure 1, l'extrémité tubulaire ouverte la' supérieure de ladite pièce de raccordement est destinée à être usinée comme représenté sur les figures 6a-6b qui seront détaillées plus avant ci-après. Pour la clarté des dessins, la couche thermoplastique a été représentée avec une épaisseur uniforme et des raccordements à angle droit, mais en réalité ladite couche présentera une épaisseur sensiblement constante et des arrondis prononcés dans chaque angle, et en particulier dans la zone de la face de la bride. Cette méthode s'applique particulièrement dans les cas de matériaux thermoplastiques à faible retrait, par exemple le polyéthylène basse densité (PEBD) ce qui permet d'avoir sensiblement un contact intime entre la chemise thermoplastique et la paroi tubulaire acier. Dans une version préférée représentée sur la figure 4 relative à des coudes la-1 sans bride d'extrémité, on ferme au préalable chacune des extrémité de la conduite à l'aide d'un fond bombé 1-3 soudé 5-3, l'ensemble est alors capable de résister à une pression interne importante, voire considérable, puis l'on remplit le volume interne 1-2 de la quantité requise de granules 2-1, enfin l'on chauffe et l'on met en rotation la pièce. Lors du chauffage, la pression du gaz emprisonné augmente en raison de la température, et en fin de cycle, on pressurise avantageusement par l'orifice de purge 1-5 le volume interne 1-2 à une pression importante, par exemple 15 ou 20 bars, voire plus, de manière à maintenir fermement plaquée, pendant toute la phase de refroidissement, la chemise sur la paroi interne de la conduite tubulaire. En fin de refroidissement, on relâche la pression et l'on découpe la pièce de raccordement perpendiculairement à son axe, selon le plan DD, à chacune des extrémités la'. La chemise 2 reste alors intimement liée avec la paroi acier de la surface interne 1-1 de la dite pièce de raccordement et l'on évite ainsi tout retrait. Pour améliorer l'adhérence entre ladite chemise 2 et ladite surface interne 1-1, on effectue avantageusement un sablage préalable de l'intérieur de la conduite, ce qui augmente la rugosité de surface et l'accrochage de la résine thermoplastique. Cette méthode s'applique particulièrement dans les cas de matériaux 30 thermoplastiques à fort retrait, tel le polyéthylène haute densité (PEND), ce qui permet de garantir un contact intime entre la chemise thermoplastique et la paroi en acier quel que soit le matériau thermoplastique choisi. Pour éviter l'utilisation d'air ou de gaz sous pression, on pressurisera avantageusement la pièce de raccordement avec de l'eau à haute température, que l'on refroidira avantageusement par circulation vers un échangeur de chaleur qui lui permettra de perdre des calories tout en maintenant le niveau de pression souhaité, jusqu'à ce que l'ensemble soit complètement refroidi. La machine de roto chemisage est constituée d'un axe primaire constitué d'un arbre horizontal actionné par une première motorisation et tournant à une vitesse variable de 0 à 10 tours/minute, à l'extrémité duquel est installé un axe secondaire constitué d'un second arbre en général perpendiculaire au premier et actionné par une seconde motorisation et tournant à une vitesse variable de 0 à 10 tours/minute. Un châssis solidaire de ce second arbre supporte la pièce de raccordement. Ladite pièce de raccordement est préalablement remplie de granules de matériau micronisés, c'est-à-dire de particules de granulométrie en général inférieure à 500-800p. Le poids de poudre est calculé très exactement à partir de la surface interne à recouvrir et de l'épaisseur désirée de la chemise. L'ensemble est alors mis dans un four, de préférence à air pulsé, à une température d'environ 250 pour le polyéthylène et d'environ 300 pour le polypropylène, et la rotation est maintenu sur les deux dits axes pendant une durée 60 à 200' pour obtenir une épaisseur de 12 à 15mm de chemisage. L'ensemble est alors sorti du four pour la phase de refroidissement durant laquelle la rotation est maintenue sur les deux axes, jusqu'à ce que la pièce de raccordement soit à température ambiante. En début de refroidissement, on pressurise avantageusement la cavité interne à une pression importante, par exemple 15-30 bars pour maintenir la chemise parfaitement plaquée contre la paroi interne de ladite pièce de raccordement. On accélère avantageusement le refroidissement en créant un courant d'air frais, ou en arrosant l'ensemble depuis l'extérieur, ou encore en combinant courant d'air et arrosage. On accélère aussi avantageusement ledit refroidissement en faisant circuler de l'air frais à l'intérieur de la cavité de la chemise, par exemple par l'orifice 1-5, en ayant pris soin de prévoir un second orifice similaire, situé de préférence à l'extrémité opposée de la pièce de raccordement, l'air chaud, donc les calories en provenance de la cavité interne, étant alors évacué par ledit second orifice. Après quelques essais, la quantité de poudre nécessaire est ajustée pour obtenir l'épaisseur désirée sur toute la surface et, en cas de surépaisseur locale, celle- ci correspondant localement à un transfert thermique trop important, ledit transfert thermique est avantageusement réduit en installant localement des tampons isolants à l'extérieur de ladite pièce de raccordement. A titre d'exemple, un élément de raccordement coudé correspondant à la figure 3 constitué d'une conduite de 30cm de diamètre interne comportant une longueur droite de 40cm et d'un coude à 90 de rayon de courbure interne de 100cm, équipé à son extrémité inférieures d'une bride de 40cm de diamètre extérieur, et d'un bouchon à chaque extrémité, nécessite un volume de 32.6 litres de résine compacte, donc un poids de 30.6kg de PEHD (polyéthylène haute densité) de densité 0.94, pour obtenir une chemise interne de 15mm d'épaisseur. Le cycle de chauffage dure environ 90' à une température du four de 265 C. Le refroidissement s'effectue sous air ambiant pulsé pendant une durée de 90 à 120'. De même, un élément de raccordement en forme de té, sans brides, constitué d'une conduite principale de 30cm de diamètre interne et de 160cm de longueur, fermé à chaque extrémité par un bouchon, et d'un piquage de 12cm de diamètre interne, lui aussi fermé par un bouchon, nécessite un volume de 25.8 litres de résine compacte, donc un poids de 24.2kg de PEHD de densité 0.94, pour obtenir une chemise interne de 15mm d'épaisseur. Les paramètres des cycles de chauffage et de refroidissement sont sensiblement similaires à ceux de la pièce de raccordement coudée. De même, un élément de raccordement de réduction, sans brides, constitué d'une conduite principale de 30cm de diamètre interne et de 30cm de longueur, d'une conduite de diamètre réduit de 20cm de diamètre interne et de 30cm de longueur, et d'une zone de transition de 30cm de longueur, fermé à chaque extrémité par un bouchon, nécessite un volume de 10.5 litres de résine compacte, donc un poids de 9.8kg de PEHD de densité 0.94, pour obtenir une chemise interne de 15mm d'épaisseur. Les paramètres des cycles de chauffage et de refroidissement sont sensiblement similaires à ceux de la pièce de raccordement coudée. Sur les figures 1 et 8a on a représenté une pièce de raccordement la qui est 30 revêtu d'un chemisage interne 2 selon la présente invention, constituée d'un élément de conduite la-1 apte à permettre le raccordement de 2 éléments de conduite dans 2 directions perpendiculaires à chacune de ses extrémités tubulaires ouvertes la'. Sur la figure 8b, on a représenté une pièce de raccordement chemisée selon l'invention, qui est un élément en forme de té apte à permettre le raccordement de 3 5 éléments de conduite à chacune de ses extrémités tubulaires la', à savoir: - 2 éléments de conduite lb coopérant avec les 2 extrémités tubulaires la' opposées disposés à 180 , et - un troisième élément de conduite, de diamètre plus faible, disposé à 90 par rapport aux 2 autres éléments de conduite lb alignés, ledit troisième élément de 10 conduite lb coopérant avec les extrémités tubulaires ouvertes la' dont l'axe est disposé à 90 par rapport à l'axe des 2 autres extrémités tubulaires ouvertes la' dudit élément en té la-2. Sur la figure 8c, on a représenté une pièce de raccordement constituée d'un manchon tubulaire de rétrécissement la-3 présentant 2 extrémités tubulaires ouvertes la' disposées selon un même axe XX', mais dont le diamètre interne de la section transversale circulaire de l'une des extrémités ouvertes tubulaires la' est inférieur au diamètre interne de l'autre extrémité tubulaire ouverte de ladite pièce de raccordement. Ces 3 pièces de raccordement la-1, la-2, la-3, comportent une surface interne revêtue d'un chemisage en couche de matériau thermoplastique 2 qui est de forme non entièrement cylindrique. Dans les pièces de raccordement en forme de té la-2 et en forme de manchon tubulaire de rétrécissement la-3, ladite surface interne comprend respectivement la combinaison de 2 parties cylindriques disposées à 90 (pièce de raccordement la-2) et disposées bout à bout (pièce de raccordement la-3). Dans une version préférée de l'invention, on réalise un chemisage multicouche de manière à obtenir une première couche de dit revêtement d'épaisseur donnée en contact avec la paroi, puis au moins une seconde couche d'un revêtement d'un matériau thermoplastique différent présentant en général des caractéristiques améliorées par rapport au précédent. Ledit second matériau est en général plus noble et donc plus coûteux que le premier, son épaisseur est donc réduite au minimum nécessaire. Le procédé de roto chemisage est alors légèrement différent du procédé précédemment décrit, car le second matériau thermoplastique en poudre micronisée est contenu dans un réservoir fermé solidaire d'un des couvercles et situé loin des parois de l'élément de raccordement. Lorsque le premier matériau est intégralement fondu et adhère aux parois, après un temps connu, le réservoir contenant le second matériau est ouvert, soit de manière automatique, grâce à une temporisation mécanique, soit de manière manuelle par l'opérateur agissant depuis l'extérieur. Le second matériau thermoplastique est alors libéré et commence sa fusion en recouvrant le premier matériau, jusqu'à ce que l'intégralité de la poudre micronisée soit fondue, ce qui permet alors d'obtenir l'épaisseur finale recherchée pour la chemise. Un tel multicouche permet ainsi d'obtenir un chemisage étanche à la migration des gaz ou/et des hydrocarbures, en intégrant un second matériau étanche aux gaz ou/et aux hydrocarbures, ledit second matériau étant avantageusement appliqué en couche mince de quelques millimètres seulement, en raison de son coût élevé. On peut de la même manière appliquer un second matériau constitué d'un mélange du premier matériau et d'un matériau d'addition, par exemple un matériau facilitant le glissement, tel un Téflon, ou encore améliorant la résistance à l'abrasion, ledit matériau d'addition étant dispersé en quantités très faible dans le matériau de base. On reste dans l'esprit de l'invention si l'on applique un troisième matériau, voire un quatrième ou plus, pour constituer l'épaisseur totale de la chemise. Sur les figures 8a, 8b et 8c, on a représenté un mode d'assemblage entre une extrémité tubulaire ouverte la' d'une pièce de raccordement la, avec une extrémité tubulaire ouverte lb' d'un élément de conduite lb, à l'aide d'un manchon de jonction 3. Dans le procédé selon l'invention, on insère le dit manchon de jonction 3: - par un coté dudit manchon, à l'intérieur de l'extrémité tubulaire ouverte la' de ladite pièce de raccordement, celle-ci étant dépourvue de bride de liaison, et - par l'autre coté dudit manchon, à l'intérieur de l'extrémité correspondantelb' dudit élément de conduite, celle-ci étant dépourvue de dite bride de liaison, et - on rapproche et soude 5 entre elles les extrémités de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite par-dessus ledit manchon de jonction 3, comme représenté sur la figure 5. Le manchon 3 présente sensiblement le même diamètre interne que le chemisage interne 2-2 de ladite pièce de raccordement. Plus particulièrement, on réalise les étapes dans lesquelles: a) on met en oeuvre des dite pièce de raccordement, dit élément de conduite et 5 dit manchon tubulaire de jonction tels que: - les chemisages internes en matériau thermoplastique des extrémités ouvertes la',lb' de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite comportent chacun une partie terminale d'épaisseur réduite 2a,2b par rapport à l'épaisseur du reste 2c dudit chemisage, ladite partie terminale 2a,2b définissant ainsi une surface interne de révolution de diamètre interne plus grand que celui du reste dudit chemisage interne et se terminant à une certaine distance d respectivement desdites extrémités de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite, et - ledit manchon présente à chacune de ses extrémités une partie terminale 3a,3b d'épaisseur réduite par rapport à l'épaisseur de la partie centrale 3c dudit manchon, ladite partie terminale 3a,3b du manchon définissant une surface externe de révolution de diamètre externe inférieur à celui de la partie centrale 3c du manchon et inférieur au diamètre interne des extrémités terminales non chemisées de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite et une surface interne cylindrique sensiblement de même diamètre interne que celui de la partie courante du chemisage desdites extrémités ouvertes tubulaires et de la partie centrale du manchon, lequel manchon 3 présente sensiblement le même diamètre interne que ledit chemisage interne des parties courantes des pièces de raccordement et dudit élément de conduite, et b) on insère ledit manchon tubulaire de jonction à l'intérieur desdites extrémités tubulaires ouvertes de chemisage d'épaisseur réduite de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite, de manière à chevaucher lesdites parties terminales d'épaisseur réduite de chemisage Sur la figure 5, on a représenté un assemblage selon l'invention avec manchon de jonction tubulaire 3 assurant la jonction entre les extrémités tubulaires la', lb' d'une pièce de raccordement la et d'un élément de conduite rectiligne lb à chemisage interne 2, assemblés bout à bout. Lesdites extrémités tubulaires la' et lb' sont soudées 5 l'une à l'autre et chaque dite extrémité tubulaire la', lb' comprend: - un chemisage interne en matériau plastique 2 thermoplastique, de préférence identique de chaque côté, présentant à chaque extrémité une partie terminale d'épaisseur réduite 2a, 2b par rapport à l'épaisseur de la partie courante 2c dudit chemisage, définissant une surface interne de révolution de diamètre interne plus grand que celui de la partie courante 2c dudit chemisage et se terminant à une certaine distance d de l'extrémité du dit élément de conduite, et d'axe XX' coïncidant sensiblement avec l'axe desdites extrémités tubulaires la', lb', et - un unique manchon tubulaire de jonction 3 en matériau résistant à la corrosion, de préférence en alliage inconel, sensiblement de même diamètre interne que ledit chemisage, intercalé à l'intérieur des extrémités bout à bout des deux extrémités tubulaires la', lb', de manière à chevaucher lesdites parties terminales des deux chemisages 2a, 2b, ledit manchon présentant à chacune de ses extrémités une partie terminale 3a, 3b d'épaisseur réduite par rapport à l'épaisseur de la partie centrale 3c dudit manchon, lesdites parties terminales 3a, 3b du manchon définissant une surface externe de révolution de diamètre externe inférieur à celui de la partie centrale 3c du manchon et une surface interne cylindrique de même diamètre interne que celui de la partie courante du chemisage et de la partie centrale 3c du manchon, son axe XX' coïncidant sensiblement avec l'axe des extrémités tubulaires la', lb'. Sur la figure 7a, ladite surface externe de révolution de chaque partie terminale 3a, 3b dudit manchon est une surface crantée 32, notamment avec3 à 5 crans 32 dont les inclinaisons de pente, telles que représentées sur la figure 4a, à savoir a est inférieur à 45 , de préférence de l'ordre de 30 , et f3 est supérieur à 45 , de préférence de l'ordre de 60 , permettant son insertion et ancrage contre la surface interne de la partie terminale d'épaisseur réduite 2a, 2b du chemisage correspondant, le cran d'extrémité confère au manchon une extrémité sensiblement effilée en biseau 3-1, comme représenté sur la figure 7a. On réalise ainsi une liaison mécanique entre les deux dites surfaces externe du manchon et interne du chemisage, par simple encastrement en force dudit manchon dans la direction longitudinale axiale à l'intérieur d'une dite extrémité tubulaire la', lb'. Le diamètre externe de ladite partie centrale 3c cylindrique du manchon est inférieure au diamètre interne des extrémités non chemisées 1-1a, 1lb des parois en acier de dites extrémités tubulaires la', lb', de sorte que ledit manchon n'est pas en contact direct avec lesdites parois en acier et délimite avec celles-ci et entre les extrémités 2-1 des chemises encadrant ledit manchon, une chambre annulaire 17. Ledit manchon est inséré contre la partie terminale d'épaisseur réduite 2a, 2b, du chemisage jusqu'à ce que l'extrémité 2-1 du chemisage vienne buter contre un 5 épaulement 3-3 délimitant la dite partie centrale 3c du manchon et la dite partie terminale de plus faible épaisseur 3a, 3b du manchon. Dans une variante de réalisation non représentée, ledit manchon est inséré contre la partie terminale du chemisage jusqu'à ce que l'extrémité 3-1 du manchon vienne buter contre l'épaulement 2-2 délimitant la partie courante et la dite partie terminale 2a, 2b, d'épaisseur réduite du chemisage, ce qui réduit avantageusement les turbulences dans la zone de transition entre la partie courante de la chemise 2 et le manchon tubulaire de jonction. Sur les figures 8d à 8f, on a représenté un autre mode d'assemblage équipé d'une première bride de liaison 6a en vue de l'assemblage avec une deuxième bride de liaison 6b d'un élément de conduite rectiligne lb, plus particulièrement approprié pour un assemblage au fond de la mer dans des conditions de haute pression, notamment à grande profondeur. Dans ce procédé, on réalise les étapes dans lesquelles: a) on met initialement en oeuvre - une dite pièce de raccordement la comprenant une dite première bride de liaison 6a à laquelle elle est soudée 5-1, dont l'ensemble de la surface interne de la pièce de raccordement et de ladite première bride de liaison est revêtu d'une dite couche de matériau thermoplastique, la face externe d'appui 6a' de ladite première bride contre ladite deuxième bride n'étant pas revêtue d'une dite couche, et un dit élément de conduite lb comprenant à son extrémité une dite deuxième bride de liaison 6b à laquelle elle est soudée 5-1, dont l'ensemble de la surface interne dudit élément de conduite et de ladite deuxième bride de liaison est revêtu d'une dite couche de matériau thermoplastique, la face externe d'appui 6b' de ladite première bride contre ladite deuxième bride n'étant pas revêtue d'une dite couche, et b) on réalise l'usinage des chemisages internes 2 en matériau thermoplastique des extrémités de ladite pièce de raccordement comprenant une dite première bride et dudit élément de conduite comprenant une dite deuxième bride de manière à créer dans chacun desdits chemisages internes une partie terminale d'épaisseur réduite 2a,2b par rapport à l'épaisseur du reste 2c dudit chemisage, ladite partie terminale définissant ainsi une surface interne de révolution de diamètre interne plus grand que celui du reste dudit chemisage, et se terminant à une certaine distance d respectivement desdites extrémités de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite de sorte que les surfaces internes 1-la,l-lb desdites première et deuxième brides ne sont pas chemisées, et c) on insère à chacune des extrémités ouvertes desdites première et deuxième brides, des demi manchons tubulaires de jonction 4 destinés à réaliser les jonctions entre ladite pièce de raccordement et ladite première bride et respectivement entre ledit élément de conduite et la dite deuxième bride - chaque dit demi manchon 4 présentant: - à son extrémité avant une partie terminale avant de paroi tubulaire 4a d'épaisseur réduite par rapport à la partie centrale 4c de la paroi tubulaire desdits demi- manchons, et - à son extrémité arrière une parte terminale arrière de paroi tubulaire 4b de plus grande épaisseur que la partie centrale 4c desdits demi manchons, partie terminale arrière 4b dont le diamètre externe correspond sensiblement au diamètre de la surface interne 1-la, 1- lb desdites première et respectivement deuxième brides non chemisées, chaque dite partie terminale arrière formant un épaulement, lesdites parties terminales 4a avant des demi manchons définissant une surface externe de diamètre externe inférieur à celui du reste 4c de la paroi des demi manchons et une surface interne cylindrique sensiblement de même diamètre que celui des surfaces internes cylindriques de la partie courante desdits chemisages de ladite pièce de raccordement et respectivement dudit élément de conduite et du reste de la paroi tubulaire des demi manchons, - chaque demi manchon étant inséré de manière à ce que lesdites parties terminales avant 4a de paroi d'épaisseur réduite desdits demi manchons 4 se chevauchent avec lesdites parties terminales d'épaisseur réduite 2a,2b desdits chemisage de ladite pièce de raccordement et respectivement dudit élément de conduite, et - lesdites parties terminales arrière (4b) desdits demi manchons formant épaulement se trouvent en contact avec lesdites première et respectivement deuxième brides du coté de leurs extrémités ouvertes, et - les extrémités arrière desdits demi manchons 4 arrivent au niveau des 5 faces externes d'appui (6a', 6b') desdites première et respectivement deuxième brides, et d) on soude 5-2 lesdits demi manchons avec lesdites première et respectivement deuxième brides au niveau desdites extrémités arrière desdits demi manchons et faces externes d'appui 6a',6b' desdites première et respectivement deuxième brides, et e) on rapproche et fixe l'une à l'autre lesdites première et deuxième brides, en intercalant entre elles un joint torique, de préférence à étanchéité métal-métal. Dans ce procédé, les étapes a) à d) peuvent être réalisées en surface dans un site de fabrication, le cas échéant, à bord d'un navire de pose de conduites, comme explicité ci-après. Mais l'étape e) peut ainsi être réalisée in situ sur le lieu de dépose, notamment à grande profondeur. Les dits manchons tubulaires de jonction 3, et le cas échéant lesdits demi manchons tubulaires de jonction 4 sont en matériau résistant à la corrosion, de préférence du type acier inox ou alliage inconel, et -le diamètre externe de la partie centrale 3c,4c cylindrique dudit manchon ou le cas échéant desdits demi manchons est inférieur au diamètre interne des extrémités non chemisées 1-1a, 1-lb des parois en acier respectivement de ladite pièce de raccordement la, dudit élément de conduite lb ou le cas échéant desdites première 6a et deuxième 6b brides. Les extrémités arrière non chemisées 1-1a,1-lb des surfaces internes desdites première et respectivement deuxième brides en contact avec lesdites parties terminales arrière 4b desdits demi manchons, et lesdites faces externes d'appui 6a',6b' dans la zone de soudage 6d desdites première et deuxième brides avec la partie terminale arrière 4b desdits demi manchons, sont revêtues localement d'un même métal anti-corrosion 6d que celui constitutif desdits demi manchons. Le métal résistant à la corrosion sera de préférence un alliage inconel. Celui-ci peut être déposé dans la zone de contact et de soudage 6d entre lesdites brides et dits demi manchons 4 par dépose à l'arc électrique dans une zone préalablement usinée. Il est ensuite possible de réaliser une gorge 6e dans ladite zone 6d destinée à recevoir un joint intercalaire 6c torique. Lors du roto moulage, ladite bride 6a sera simplement obturée par une contre bride pleine munie d'un joint d'étanchéité, par exemple un joint métal-métal coopérant avec ladite gorge 6e. En procédant comme mentionné ci-dessus, on réalise une continuité de métal anti-corrosion, par exemple de l'inconel, entre ledit demi manchon, lesdites brides de liaison 6a et le joint, lui aussi en métal anti-corrosion 6c. Comme représenté sur les figures 6a, 6b, en fin de processus de chemisage, la chemise est alors découpée à ras 6a-2 de la dite pièce de raccordement en acier, puis une machine d'usinage 12 est installée sur la face de la première extrémité de l'élément de conduite. Elle est constituée de façon connue d'un bâti 12a portant une motorisation, non représentée, qui met l'arbre porte-outil 12c en rotation, un dispositif 12e assure le déplacement du porte-outil dans la direction XX', un dispositif 12f assure le déplacement radial de l'outil d'usinage 12d. La machine est équipée de moyens de centrage 12b qui permettent d'ajuster l'axe XX' de ladite machine pour le faire coïncider avec l'axe de l'élément de conduite, et ainsi pouvoir usiner l'intérieur de la chemise à ses extrémités, de manière parfaitement concentrique à ladite conduite en acier. Après usinage de la chemise selon le profil requis, à chacune des extrémités, le manchon tubulaire de jonction 3 de la figure 7 est enfoncée en force dans l'extrémité la' de la pièce de raccordement la qui est alors terminée et prête à être expédié sur le site d'assemblage. Une extrémité tubulaire la' d'une dite pièce de raccordement dans laquelle un dit manchon tubulaire de jonction 3 inséré comprend un chemisage 2 avec une partie terminale d'épaisseur réduite 2a. Le dépassement dudit manchon définit une extrémité mâle 3-4 apte à être assemblée avec une extrémité dépourvue de dit manchon définissant une extrémité femelle 2-3 d'un dit élément de conduite lb. Un schéma inverse est aussi possible, avec le dit manchon constituant une extrémité mâle d'un dit élément de conduite lb à inséré dans une extrémité femelle d'une dite pièce de raccordement. Sur les figures 9a, 9b on a représenté l'assemblage entre une longueur unitaire de conduite lb et d'une dite pièce de raccordement la chemisés, lors de l'installation sur site qui est effectuée à bord d'un navire de pose 13a équipé d'une tour de pose en 13b, tel que représenté sur la figure 9a. A cet effet, l'élément de conduite terminal lb d'une de conduite chemisée déjà posée est maintenu fixement en suspension en pied de tour, et une pièce de raccordement chemisée la est transférée, de manière connue, de la position horizontale à la position oblique correspondant à l'inclinaison de la tour pour être ensuite positionné dans l'axe de l'élément de conduite terminal lb chemisé. La dite pièce de raccordement à assembler la est ensuite déplacée axialement vers l'élément de conduite terminal lb en suspension. On introduit et insère en force l'extrémité femelle 2-3 dépourvue de manchon tubulaire de jonction d'un élément de conduite à assembler lb autour de l'extrémité mâle 3-4 du manchon tubulaire de jonction fixe qui dépasse de la pièce de raccordement la dans la direction longitudinale XX' axialement à l'intérieur de la dite extrémité femelle 2-3, puis on réalise le soudage 5 des extrémités non chemisées des parois en acier des pièce de raccordement la et élément de conduite lb bout à bout. La partie supérieure du manchon 3 pénètre dans l'extrémité de l'élément de conduite à assembler 12b, jusqu'à venir en contact avec l'extrémité 2-1 de la chemise préalablement usinée avec grande précision. Ledit manchon est inséré contre la partie terminale d'épaisseur réduite 2b du chemisage jusqu'à ce que l'extrémité 2-1 du chemisage vienne buter contre un épaulement 3-3 délimitant la dite partie centrale 3c du manchon et la dite partie terminale de plus faible épaisseur 3a, 3b du manchon.. La dite pièce de raccordement la étant proche de la verticale, son poids propre est suffisant pour permettre alors au manchon de pénétrer complètement la chemise pour atteindre la configuration de la figure 9c, où la dite pièce de raccordement et le dit élément de conduite sont maintenus à quelques mm de distance, par exemple par de simples cales non représentées, de manière à pouvoir effectuer, de manière connue, la soudure 5. Sur la figure 9c on a représenté en partie haute vers la gauche, les parois des conduites acier chanfreinées 5' distantes de quelques mm et en partie droite vers le bas la soudure 5 terminée. Comme représenté sur les figures 9b, 9d, on installe avantageusement des cales 16, par exemple 3 cales uniformément espacées sur la périphérie du manchon tubulaire de jonction et situées à proximité de la zone de soudage 5, de manière à améliorer l'encastrement dudit manchon 3 dans ladite conduite en acier 11. Ces cales sont avantageusement usinées à une cote précise et enfoncées en force par insertion depuis l'extérieur dans l'intervalle compris entre la surface externe de la partie centrale 3c dudit manchon et la surface interne de la paroi en acier de l'extrémité non chemisée 1-1a, 1-lb de la dite pièce de raccordement ou de l'élément de conduite dont le dit manchon constitue une extrémité male. Ces cales 16 sont avantageusement réalisées en matériau non conducteur, donc non métallique, et résistent à la température engendrée à leur emplacement considéré, par le processus d'assemblage par soudure à bord du navire d'installation 13a. Ainsi, elles seront réalisées soit en matériaux composites soit en céramique, ou encore plus simplement à partir d'un mortier de sable et de ciment. Dans une version préférée, la fabrication de ces cales sera simplement réalisée par injection à l'aide d'une seringue, d'un volume limité de mortier qui, en s'étalant, par exemple sur une surface 4 cm de diamètre créera in situ ladite cale, sans aucune nécessité d'ajustement préalable de l'épaisseur, bloquant ainsi de manière énergique ledit manchon par rapport à ladite conduite. La figure 9d illustre le détail de ce calage. Au cas où le poids propre de la dite pièce de raccordement ou du dit élément de conduite serait insuffisant pour assurer l'insertion naturelle du manchon tubulaire de jonction, on alourdira avantageusement le chariot de manutention de ladite rame au sein de la tour de pose en J, de manière à disposer de la réserve de capacité d'effort suffisante. Dans une version préférée, on utilisera un dispositif de vérins qui, se fixant sur l'extérieur de la dite pièce la ou rame lb la forcera lors de l'insertion du manchon tubulaire de jonction 3. Dans une version préférée représentée sur les figures 1 et 9b, on dispose avantageusement autour du manchon tubulaire de jonction un agent passivant avant insertion lors de la fabrication de la rame, ou lors de l'installation au sein de la tour de pose en J; dans ce dernier cas, ledit agent de passivation est positionné dans la zone d'extrémité mâle 3- 4. Après jonction des pièce de raccordement et élément de conduite, la surface externe de la partie centrale des manchons ou demi-manchons et la surface interne correspondante de la paroi en acier de la partie terminale non chemisée de la dite pièce de raccordement, dit élément de conduite,ou le cas échéant dites première et deuxième brides, délimitent une chambre annulaire, de par la différence de leurs diamètres respectivement externe et interne. Ceci permet d'éviter tout contact direct entre l'alliage inox ou inconel du manchon et l'acier de l'élément de conduite. Un tel contact direct pourrait en effet conduire, en cas de pénétration d'eau dans la dite chambre lorsque la conduite est une conduite d'injection d'eau, à des phénomènes électrochimiques de corrosion de la conduite en acier dans la mesure ou ladite liaison mécanique entre le manchon et le chemisage n'est pas nécessairement étanche. L'absence de contact entre le manchon et la paroi en acier de la conduite, permet la mise en oeuvre d'une soudure classique du type utilisé couramment pour le soudage des pipelines et permet d'éviter une soudure coûteuse en alliage noble identique à celui éventuellement mise en oeuvre comme matériau constitutif dudit manchon, notamment de l'alliage inconel. Toutefois, dans un mode de réalisation, ledit manchon tubulaire de jonction peut être réalisé en matériau composite du type carbone époxy, ledit manchon étant réalisé par exemple par enroulement filamentaire, sous forme d'ébauche, puis réusiné 20 dans les zones d'extrémité pour former les crantages requis. Dans une version préférée représentée sur la figure 10, la chambre annulaire 17 comprise entre le manchon, les extrémités 2-1 des chemises et la paroi externe en acier, est injectée à l'aide d'un matériau réticulable quasi-incompressible, tel un polyuréthanne, un époxy, un acrylique, ou encore un gel à consistance épaisse et insoluble dans l'eau, de manière à éliminer toute bulle d'air présente dans ladite chambre. A cet effet, on procède à l'injection du produit soit depuis l'extérieur de la conduite, comme représenté dans la partie basse de la figure 10, soit par l'intérieur, à travers le manchon tubulaire de jonction 3, comme représenté sur la partie haute de la même figure 10. En procédant depuis l'extérieur, on aura préalablement réalisé un trou fileté 14a traversant la paroi et mettant en communication ladite chambre avec l'extérieur. On vient plaquer sur l'extérieur de la conduite, de manière étanche, une chambre à vide 15 muni d'un conduit 15a d'amenée du matériau réticulable et d'une vanne d'isolation 15b, ainsi que d'un conduit 15c de tirage au vide et d'une vanne d'isolation 15d. La séquence de remplissage est alors: - on ferme la vanne 15b, on ouvre la vanne 15d, et - on tire au vide la chambre 17, et - on ferme la vanne 15d, on ouvre la vanne 15b, - le matériau réticulable remplit alors intégralement la chambre 7, et - on démonte la chambre à vide 15, et - on bouche l'orifice avec le bouchon fileté 14b. En procédant depuis l'intérieur, on aura préalablement percé dans le manchon tubulaire de jonction 3 un petit trou 14, par exemple de 3 mm de diamètre, et l'on vient de manière similaire installer la chambre à vide 15 munie de ses orifices et de ses vannes d'isolation, et l'on opère l'ensemble selon la séquence détaillée précédemment, et, à la dernière étape, on laisse le trou de remplissage ouvert et on se contente d'éliminer les traces de produit sur la face interne du manchon tubulaire de jonction. Le produit une fois réticulé jouera le rôle d'obturateur. Sur les figures 11a à 11f, on a représenté des schémas illustrant des résultats de calculs en éléments finis des phases successives de l'enfilage du manchon tubulaire de jonction, et illustrant la plastification du matériau thermoplastique de la chemise, ainsi que la déformation élastique du manchon tubulaire de jonction. Ladite déformation du manchon est maximale en haut 3-5 de l'extrémité en biseau 3-1 de la figure 11f, zone correspondant également à la plastification maximale du matériau thermoplastique de la chemise et créant ainsi un anneau d'étanchéité. Les crans 3-2 multiples de la surface externe du manchon tubulaire de jonction plastifient, à un degré moindre, ladite chemise au niveau des sommets des crans 3-2, créant ainsi des anneaux d'étanchéité complémentaires. Ledit manchon tubulaire de jonction vient alors en butée sur la chemise. ledit manchon est inséré contre la partie terminale d'épaisseur réduite 2a, 2b du chemisage jusqu'à ce que l'extrémité 2-1 du chemisage vienne buter contre un épaulement 3-3 délimitant la dite partie centrale 3c du manchon et la dite partie terminale de plus faible épaisseur 3a, 3b du manchon.. La précontrainte ainsi obtenue du manchon tubulaire de jonction, associée à la plastification du matériau thermoplastique, crée alors un encastrement dudit manchon tubulaire de jonction dans 3.3 la chemise et donc dans la conduite acier. L'axe XX du manchon tubulaire de jonction coïncide alors avec l'axe de la conduite acier, ce qui permet le guidage et facilite grandement l'insertion de la partie femelle 2-3 de l'élément de conduite ou pièce de raccordement à assembler dans la partie mâle 3-4 de l'extrémité de la pièce de raccordement ou respectivement élément de conduite terminal d'une conduite déjà assemblée, lors de l'installation dans la tour de pose en J telle qu'explicitée précédemment dans les figures 9a-9c. Au cours du temps, le matériau thermoplastique sera amené à fluer et les cavités 3-6 entre les crans 3-2 seront progressivement, sur plusieurs années, voire plusieurs décennies, comblées par ledit matériau thermoplastique. De la même manière, le manchon tubulaire de jonction présentant en 3-5 une déformation initiale maximale, reprendra par simple élasticité sa forme cylindrique naturelle, jouant ainsi le rôle de ressort et compensant ledit fluage du matériau thermoplastique, continuant ainsi à assurer l'étanchéité de la chambre annulaire 17. Sur la figure 12a, on a représenté la conduite chemisée soumise à la pression de service P = 50 MPa, alors que la chambre 17 reste sensiblement à la pression atmosphérique. Il en résulte alors une expansion radiale du manchon tubulaire de jonction qui reprend alors seul l'effort d'éclatement dans toute la zone de la chambre 17, la conduite acier n'étant dans ladite zone sensiblement pas sollicité par ledit effet d'éclatement. La figure 12b est un agrandissement de la zone crantée du manchon tubulaire de jonction relatif à la figure 12a et illustre la pénétration des sommets desdits crantages dans le matériau thermoplastique de la chemise, ainsi que le fluage dudit thermoplastique vers la chambre 17 créé par la pression P s'exerçant à l'intérieur de la conduite chemisée en service. On a décrit les manchon 3 et demi manchon 4 comme étant constitués d'un matériau résistant à la corrosion, plus particulièrement comme étant un matériau métallique, plus particulièrement encore comme étant un alliage inconel, mais on reste dans l'esprit de l'invention en considérant un matériau composite, par exemple un composite carbone ou fibre de verre au sein d'une matrice de liaison par exemple du type époxy ou polyuréthanne. Divers procédés peuvent être envisagés pour sa fabrication, par exemple l'enroulement filamentaire sur mandrin, le surmoulage de fibres organisées par une résine fluide, ou tout autre procédé apte à réaliser des pièces de révolution à forte résistance mécanique. On sélectionnera les résines de manière à ce qu'elles puissent résister à la chaleur engendrée par le soudage des conduites entre elles, lors de l'assemblage des rames sur site, au sein de la tour de pose en J, et l'on intercalera avantageusement un écran thermique, par exemple en fibre de céramique, entre ledit manchon tubulaire et ladite conduite acier, au niveau de la jonction. On a décrit les extrémités du manchon tubulaire de jonction 3 et demi manchon 4 comme présentant des crantages de révolution, mais on reste dans l'esprit de l'invention si le crantage est un filetage de forme hélicoïdale, et donc constitué d'une seule excroissance effectuant plusieurs tours à la périphérie dudit manchon tubulaire de jonction. Ainsi, la mise en place du manchon tubulaire de jonction sur le site de préfabrication pourra se faire soit par enfoncement à l'aide d'une presse comme explicité précédemment, soit par vissage jusqu'à ce que ledit manchon tubulaire de jonction vienne buter sur la tranche de la chemise. De la même manière, l'installation sur site au sein de la tour de pose en J, se fera soit par enfoncement direct, soit par vissage, la surface crantée de la seconde extrémité du manchon tubulaire de jonction pouvant être soit de révolution, soit de forme hélicoïdale | La présente invention concerne un procédé de revêtement de la surface interne(1-1) d'une pièce de raccordement en acier (1a,1a-1,1a-2,1a-3) comprenant un volume interne (1-2) vide délimité par ladite surface interne, par un chemisage constitué d'une couche d'épaisseur sensiblement uniforme d'un matériau thermoplastique (2), ladite pièce de raccordement comprenant au moins 2 extrémités tubulaires ouvertes (1a') aptes au raccordement respectivement d'au moins 2 éléments de conduite en acier (1b) comprenant un même chemisage interne (2).Selon l'invention, on réalise un procédé de roto moulage dans lequel ladite pièce de raccordement fait office de moule.La présente invention a également pour objet une pièce de raccordement obtenue par le procédé de roto chemisage selon l'invention ainsi que des procédés d'assemblage d'une pièce de raccordement selon l'invention obtenus par roto chemisage et un élément de conduite également chemisé. | 1. Procédé de revêtement de la surface interne(1-1) d'une pièce de raccordement en acier (la,la-1,la-2,la-3) comprenant un volume interne (12) vide délimité par ladite surface interne, par un chemisage constitué d'une couche d'épaisseur sensiblement uniforme d'un matériau thermoplastique (2), ladite pièce de raccordement comprenant au moins 2 extrémités tubulaires ouvertes (la') aptes au raccordement respectivement d'au moins 2 éléments de conduite en acier (lb) comprenant un même chemisage interne (2), caractérisé en ce qu'on réalise les étapes dans lesquelles: a) on ferme lesdites extrémités ouvertes (la') de ladite pièce de raccordement (la) avec des couvercles (1-3) dont au moins un desdits couvercles présente un orifice de remplissage avec vanne d'isolation (1-4) apte à permettre l'introduction de granules (2-1) de dit matériau thermoplastique dans ledit volume interne (1-2), et de préférence un orifice de ventilation ou purge avec vanne d'isolation (1-5) , et on bouche toutes les autres ouvertures éventuelles de ladite pièce, et b) on introduit desdites granules de dit matériau thermoplastique dans ledit volume interne (1-2) à travers un dit orifice de remplissage (1-4) , en quantité nécessaire et suffisante pour obtenir une couche de dit matériau thermoplastique (2) sur toute ladite surface interne d' une épaisseur désirée sensiblement uniforme, et c) on chauffe les parois de ladite pièce de raccordement délimitant ledit volume interne à une température permettant la fusion desdites granules, et d) on fait tourner simultanément ladite pièce de raccordement selon au moins 2 axes de rotation (8a,8b) différents, pendant un temps et à une vitesse suffisamment faible pour permettre la fusion dudit matériau thermoplastique sur ladite surface interne et sa répartition de manière sensiblement uniforme, et e) on refroidit ou laisse refroidir ladite pièce de raccordement avant d'enlever lesdits couvercles (1-3). 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'on maintient la pression interne contre lesdites parois revêtues de dit matériau à l'intérieur dudit volume interne pendant ledit refroidissement. 3. Procédé selon la 2 caractérisé en ce qu'on maintient à l'intérieur dudit volume une pression interne supérieure pendant le refroidissement en pressurisant ledit volume interne. à l'aide d'un gaz ou de l'eau sous pression introduit(e) par ledit orifice de ventilation ou purge (1-5). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que, à l'étape c), on chauffe lesdites parois en plaçant ladite pièce dans un four. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que à l'étape d), on fait tourner ladite pièce de raccordement à l'aide d'un dispositif de rotation multidirectionnel de roto moulage. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce qu'on utilise des granules de polyéthylène, polypropylène, polyamide, et polyvinyle. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que la dite pièce de raccordement est un élément de conduite coudé (la-l) apte à permettre le raccordement de 2 éléments de conduite (lb) s'étendant dans deux directions différentes ()X',YY') respectivement à chacune des extrémités (la') dudit élément coudé constituant la dite pièce de raccordement 8. Procédé selon l'une des 1 à 7 caractérisé en ce que ladite pièce de raccordement est un élément en forme de T (la-2) apte à permettre le raccordement de 3 éléments de conduite (lb) à chacune des ses extrémités (la') s'étendant dans deux directions faisant entre elles un angle compris entre 0 et 90 , ou de préférence 90 . 9. Procédé selon l'une des 1 à 8 caractérisé en ce que ladite pièce de raccordement est un manchon tubulaire de rétrécissement (la-3) présentant deux extrémités tubulaires (la') dont les sections transversales circulaires sont de diamètres internes différents, aptes à permettre le raccordement de 2 éléments de conduite (lb) de diamètres correspondant respectivement aux diamètres internes des 2 extrémités tubulaires dudit manchon tubulaire de rétrécissement. 10. Procédé selon l'une des là 9 caractérisé en ce que ladite surface interne est une surface non entièrement cylindrique. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10 caractérisé en ce que pendant l'étape de refroidissement, on pressurise ledit volume interne avec de l'eau à haute température, que l'on refroidit par circulation dans un échangeur de chaleur qui lui permet de perdre des calories tout en maintenant le niveau de pression souhaitée jusqu'à ce que l'ensemble de ladite pièce de raccordement et dudit matériau thermoplastique appliqué en couche soit complètement refroidit. 12. Procédé selon l'une des 1 à 11 caractérisé en ce qu'on isole thermiquement les zones de la paroi de ladite pièce de raccordement de plus faible épaisseur. 13. Procédé selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que: - on réalise un premier dit revêtement pour obtenir un dit chemisage d'une 10 première couche d'un premier matériau thermoplastique, et - on réalise un second revêtement d'une seconde couche d'un second matériau thermoplastique différent dudit premier matériau, ledit second matériau thermoplastique étant contenu dans un réservoir différent et introduit dans ladite pièce de raccordement par un dit couvercle lorsque ledit premier matériau est intégralement fondu et adhère aux dites parois, ledit second matériau recouvrant ledit premier matériau et étant fondu jusqu'à obtenir l'épaisseur finale recherche. 14. Procédé selon l'une des 1 à 13 caractérisé en ce que ladite pièce de raccordement (la) comprend à au moins une de ses extrémités tubulaires (la') une première bride de liaison (6a) apte à coopérer avec une deuxième bride de liaison (6b) d'un dit élément de conduite (lb) à raccorder à ladite pièce de raccordement, et on réalise le revêtement en continuité de l'ensemble de la surface interne (1-1) de la pièce de raccordement et de ladite première bride de liaison avec une couche de dit matériau thermoplastique, après fixation par soudage (5-1) de ladite première bride (6a) à l'extrémité (la') de ladite pièce de raccordement et fermeture de l'extrémité ouverte de ladite première bride (6a) avec un dit couvercle (1-3). 15. Procédé selon la 14 caractérisé en ce qu'on met en oeuvre un dit couvercle (1-3) dont la forme et le moyen de fixation sur ladite bride permettent de réaliser le revêtement en continuité de l'ensemble de la surface interne de la pièce de raccordement et de ladite première bride de liaison, et de la face externe d'appui (6a') de ladite première bride contre ladite deuxième bride, avec une couche (2) de matériau thermoplastique. 16. Pièce de raccordement (la) comprenant un volume interne (1-2) vide délimité par une surface interne enrobée d'un chemisage (2) d'épaisseur sensiblement uniforme obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 15. 17. Pièce de raccordement selon la 16 caractérisée en ce que 5 ladite surface interne est une surface non cylindrique. 18. Pièce de raccordement selon l'une des 16 ou 17 obtenue par le procédé selon la 13 ou 14 caractérisée en ce qu'elle comprend à au moins une de ses extrémités (la') une dite première bride de liaison (6a) qui lui est soudée (5-1). 19. Pièce de raccordement selon l'une des 16 à 18 caractérisée en ce que ledit chemisage interne en matériau thermoplastique (2), à au moins une de ses dites extrémités tubulaires ouvertes (la , comporte une partie terminale d'épaisseur réduite (2a) par rapport à l'épaisseur du reste (2c) dudit chemisage, obtenue par usinage, ladite partie terminale (2a) définissant ainsi une surface interne de révolution de diamètre interne plus grand que celui du reste dudit chemisage interne et se terminant à une certaine distance (d) de l'extrémité de ladite pièce de raccordement. 20. Procédé d'assemblage d'une conduite caractérisé en ce que l'on assemble une pièce de raccordement selon l'une des 16 à 19 avec un élément de 20 conduite (lb) comportant un chemisage interne (2). 21. Procédé d'assemblage selon la 20, caractérisé en ce que: - la dite pièce de raccordement comprend une dite première bride de liaison (6a) à laquelle elle est soudée (5-1), dont l'ensemble de la surface interne de la pièce de raccordement et de ladite première bride de liaison ainsi que la face externe d'appui (6a') de ladite première bride contre ladite deuxième bride sont revêtus d'une dite couche continue de matériau thermoplastique (2), et - le dit élément de conduite (lb) comprend à son extrémité (lb') une dite deuxième bride de liaison (6b) à laquelle elle est soudée, dont l'ensemble de la surface interne dudit élément de conduite et de ladite deuxième bride de liaison ainsi que la face externe d'appui (6b') de ladite deuxième bride contre ladite première bride sont revêtus d'une dite couche continue de matériau thermoplastique, et - on raccorde l'une à l'autre lesdites première et deuxième bride de liaison de préférence contre un joint intercalaire (6c). 22. Procédé d'assemblage selon la 20 caractérisé en ce que l'on assemble une pièce de raccordement telle que définie dans la 18 avec un dit élément de conduite (lb), à l'aide d'un manchon tubulaire de jonction (3) et en ce que l'on insert ledit manchon de jonction à l'intérieur de l'extrémité tubulaire ouverte (la') de ladite pièce de raccordement par un coté dudit manchon, lequel manchon présente sensiblement le même diamètre interne que ledit chemisage interne (2,2c) de ladite pièce de raccordement. 23. Procédé selon la 22 caractérisé en ce que l'on insert ledit manchon de jonction: - par un coté dudit manchon, à l'intérieur de l'extrémité tubulaire ouverte (la') de la dite pièce de raccordement, celle-ci étant dépourvue de bride de liaison, et - par l'autre coté dudit manchon, à l'intérieur de l'extrémité correspondante (lb') dudit élément de conduite, celle-ci étant dépourvue de dite bride de liaison, et - on rapproche et soude (5) entre elles les extrémités (la', lb') de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite par-dessus ledit manchon de jonction (3). 24. Procédé selon la 23 caractérisé en ce que on réalise les 20 étapes dans lesquelles: a) on met en oeuvre desdites pièces de raccordement, dit élément de conduite et dit manchon tubulaire de jonction tels que: - les chemisages internes en matériau thermoplastique des extrémités ouvertes (la',lb') de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite comportent chacune une partie terminale d'épaisseur réduite (2a,2b) par rapport à l'épaisseur du reste (2c) dudit chemisage, et - ledit manchon présente à chacune de ses extrémités une partie terminale (3a,3b) d'épaisseur réduite par rapport à l'épaisseur de la partie centrale (3c) dudit manchon, ladite partie terminale (3a,3b) du manchon définissant une surface externe de révolution de diamètre externe inférieur au diamètre interne des extrémités terminales non chemisées de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite, ledit manchon (3) présentant sensiblement le même diamètre interne que ledit chemisage interne des parties courantes des pièces de raccordement et dudit élément de conduite, et b) on insert le dit manchon tubulaire de jonction à l'intérieur des dites extrémités tubulaires ouverte de chemisage d'épaisseur réduite (2a,2b)de la dite pièce de raccordement et du dit élément de conduite, de manière à chevaucher les dite partie terminales d'épaisseur réduite de chemisage (3a,3b). 25. Procédé d'assemblage selon la 20, caractérisé en ce que l'on assemble une pièce de raccordement (la) telle que définie 19 et que l'on réalise les étapes dans lesquelles: a) on met initialement en oeuvre - une dite pièce de raccordement (la) comprenant une dite première bride de liaison (6a) à laquelle elle est soudée (5-1), dont l'ensemble de la surface interne de la pièce de raccordement et de ladite première bride de liaison est revêtu d'une dite couche de matériau thermoplastique, et - un dit élément de conduite (lb) comprenant à son extrémité une dite deuxième bride de liaison (6b) à laquelle elle est soudée (5-1), dont l'ensemble de la surface interne dudit élément de conduite et de ladite deuxième bride de liaison est revêtu d'une dite couche de matériau thermoplastique, et b) on réalise l'usinage des chemisages internes (2) en matériau thermoplastique des extrémités de ladite pièce de raccordement comprenant une dite première bride et dudit élément de conduite comprenant une dite deuxième bride de manière à créer dans chacun desdits chemisages internes une partie terminale d'épaisseur réduite (2a,2b) par rapport à l'épaisseur du reste (2c) dudit chemisage, et se terminant à une certaine distance (d) respectivement desdites extrémités de ladite pièce de raccordement et dudit élément de conduite de sorte que les surfaces internes (1-la,1-lb) desdites première et deuxième brides ne sont pas chemisées, et c) on insère à chacune des extrémités ouvertes desdites première et deuxième brides, des demi manchons tubulaires de jonction (4) destinés à renforcer les jonctions entre ladite pièce de raccordement et ladite première bride et respectivement entre ledit élément de conduite et ladite deuxième bride, - chaque dit demi manchon (4) présentant: - à son extrémité avant une partie terminale avant de paroi tubulaire (4a) d'épaisseur réduite par rapport à la partie centrale (4c) de la paroi tubulaire desdits demi- manchons, et - à son extrémité arrière une parie terminale arrière de paroi tubulaire (4b) de plus grande épaisseur que la partie centrale (4c) desdits demi manchons, -chaque demi manchon étant inséré de manière à ce que lesdites parties terminales avant (4a) de paroi d'épaisseur réduite desdits demi manchons (4) se chevauchent avec lesdites parties terminales d'épaisseur réduite (2a,2b) desdits chemisages de ladite pièce de raccordement et respectivement dudit élément de conduite, et d) on soude (5-2) lesdits demi manchons avec lesdites première et respectivement deuxième bride au niveau ( ) desdites extrémités arrière desdits demi manchons et faces externes d'appui (6a',6b') desdites première et respectivement deuxième brides, et e) on rapproche et fixe l'une à l'autre lesdites première et deuxième brides de liaison. 26. .Procédé selon l'une des 22 à 25 caractérisé en ce que: - lesdits manchons tubulaires de jonction (3), et le cas échéant dits demi manchons tubulaires de jonction (4) sont en matériau résistant à la corrosion, de préférence du type acier inox ou alliage inconel., et - le diamètre externe de la partie centrale (3c,4c) cylindrique dudit manchon ou le cas échéant desdits demi manchons est inférieur au diamètre interne des extrémités non chemisées (1-1a,1-lb) des parois en acier respectivement de ladite pièce de raccordement, dudit élément de conduite ou le cas échéant desdites première et deuxième brides. 27. Procédé selon les 25 et 26 caractérisé en ce que les extrémités arrière non chemisées (1-1a,1-lb) des surfaces internes desdites première et respectivement deuxième brides en contact avec lesdites parties terminales arrière (4b) desdits demi manchons, et lesdites faces externes d'appui (6a',6b') dans la zone de soudage (6d) desdites première et deuxième brides avec la partie terminale arrière (4b) desdits demi manchons, sont revêtues localement d'un même métal anticorrosion (6d) que celui constitutif desdits demi manchons. 28. Procédé selon l'une des 22 à 27 caractérisé en ce que les surfaces externes desdites parties terminales d'épaisseur réduite (3a, 3b) desdits manchons ou le cas échéant demi manchons sont des surfaces crantées (3-2), de préférence avec une extrémité sensiblement effilée en biseau (3-1) permettant son insertion et ancrage contre les surfaces internes des parties terminales d'épaisseur réduite (2a,2b) des chemisages correspondants, réalisant ainsi une liaison mécanique entre lesdites surfaces externes desdits manchons ou demi manchons et surface interne desdits chemisages d'épaisseur réduite, par simple encastrement en force desdits manchons ou le cas échéant demi manchons dans la direction longitudinale axiale à l'intérieur desdites extrémités ouvertes respectivement de ladite pièce de raccordement, dudit élément de conduite ou le cas échéant desdites première et respectivement deuxième brides. | F,B,E | F16,B29,E21 | F16L,B29C,E21B | F16L 58,B29C 41,E21B 17,F16L 13,F16L 23,F16L 41,F16L 43 | F16L 58/10,B29C 41/04,B29C 41/22,E21B 17/01,F16L 13/00,F16L 23/00,F16L 41/08,F16L 43/00,F16L 58/18 |
FR2901169 | A1 | MACHINE A TRONCONNER LES RAILS DE CHEMIN DE FER A FRAISE SCIE EN ACIER RAPIDE MONOBLOC | 20,071,123 | La ante invention concerne une machine portative à treconner les rails de chemins de fer caractdr:isée en ce -,Pelle utilise une fraiseùscie circulaire en acier rani D'autre part, leaoteur à essence à deux temps est toujours très bruyant, son .intensité sonore étant de l'ordre de 115 à 12.0 d ntensitc très largement supérieure aux normes acceptables et r' olernentaires. Egalement, lors des travaux de nuit, l'intensité sonore de ces moteurs peut être parfois à l'origine d'incidents très sérieux en provenance des riverains. En ce qui concerne l'aspect économique, un disque abrasif permet de rcal.=i.ser environ 3 coupes de rail au maximum , et du fait de le grande vitesse de rotation du disque, il peut arriver parfois un Achauffement de l' extrémité du rail qui est bleuie . La r ebine selon l'invention remdie à tous ces inconvénients e> rmettant aussi de réaliser des économies d'exploitation 11.1 qu'elle présente les avantages suivants : 1) Sécurité tonale en cours de travail pour l'utilisateur : pas d'étincelle en cours de travail, et aucun risque d'éclatement du disque (réalisation de copeaux) . 2) Réduction importante du bruit de l'ordre de 20 à 25 dBA par l'entrainment à l'aide d'un moteur électrique ou à essence 3 euat.re temps avec silencieux. 3) Réduction du coût d'exploitation de l'ordre de 30 à 400 à cause de 3 - a îJombre de coupes environ 30 sans réaffutage 3 - b Gain de temps réalisée sur la fréquence du chancement du disque 3 - c "duction des frais d'entretien : les moteurs essence deux temps aspirent la limaille acier produite en cours de tronçonnage et obligent à réaliser de multiples réparations de ces moteurs. 3 - d Possibilité de ré-affuter la fraise-scie pour une nouvelle utilisation, ce qui réduit encore davantage le prix de revient des coupes 4) Importante amélioration de la qualité des coupes de rail (coupes blanches garanties) du fait de la faible vitesse 25 de rotation do la fraise-scie en acier rapide monobloc (vitesse de conne réduite) Pour ce la machine selon l'invention est principalement c =dractrisée par le fait qu'elle tronçonne le rail par l'utilisation d'une fraise-scie en acier rapide monobloc dont la vitesse de coupe est de l'ordre de 10 à 25 màtres/minute selon la dureté du rail à tronçonner . Selon un mode particulier de réalisation, un étau-support de fixation au rail comporte un bras d'articulation pouvant être démontable accouplé à une tête de tronçonnage actionnée par un moteur `lectrique, ou thermique à 4 temps avec silencieux d 'c anp -ment. Le support fixe au rail et la tête de tronçonnage peuvent être facilement accounlés ou désaccouplés pour faciliter leur transport en chantier. Un dispositif d'avance de coupe commandant la pénétration de 15 la fraise-scie l:ns le rail à tronçonner peut être prévu manuel ou automa tique Un dispositif de refroidissement de la fraise-scie en cours de travail de tronçonnage est prévu (non représenté sur les dessins) et compor.te un réservoir d'eau avec tuyauterie et 20 robinet. A titre d'exemple non limitatif, les dessins annexés illustrent L'invention La figure 1 renrsente en vue de face l'ensemble d'une machine plac~`e s pan rail de chemin de fer . 4 La figure 2 reprsente une vue de droite de la figure 1. En référence à ces dessins, la machine comporte un étau-support de fixation au rail, constitué par deux flasques perpendiculaires au rail 1 et 2 venant se placer sur le dessus du rail à tronçonner . Cet ensemble constitue un étau muni d'une vis de serrage 3 actionnée Par un volant 4 . Le rail à tronçonner se trouve ainsi serré entre les points de contact 5 et 6 . Un support 7, solidaire des flasques 1 et 2 comporte deux oreilles latérales 9a et 8b entre lesquelles se trouve un pivot 9 tournant librement autour d'un axe 10 facilement démontable. Sur le pivot 9 se trouve un bras articulé 11 à l'extrémité duquel est fixé un ensemble moto-réducteur 12. En sortie de ce -loto-réducteur 12 se trouve fixée une fraise-scie 13 positionnée au-dessus du rail à tronçonner. La fraise-scie 13 étant nr Dt->cïée par un carter 14 . L'avance de la fraise-scie 13 dans le rail à tronçonner est obtenue par le pivotement du moto-réducteur 12 autour de l'axe du pivot 9 e :lie est commandée par une vis d'avance 15 actionnée 'i l'aide d'un volant 16 agissant sur un écrou 17 solidaire du support 7, et maintenue par un tourillon 18 solidaire du bras articulé 11. Le fonctionnement de la machine est le suivant On procède au serrage du support 7 sur le rail à tronçonner à l'aide du vol nt 4 et de la vis 3 qui agit sur les flasques 1 et 2, vient ainsi serrer le rail aux points de contact 5 et 6. ensuite, on met en place l'ensemble de tronçonnage en plaçant l'axe 1C 6 l'intérieur du Pivot 9 entre les deux oreilles lat gales a et 8b , Le bras articulé 11, le moto-réducteur 12, l: fraise-scie 13 protégée par son carter 14 se trouvent ainsi. placés au-dessus du rail à tronçonner. après mise en route du moteur, la fraise-scie 13 tourne selon la flèche ','1, et sa descente sur le rail à tronçonner est obtenue à l'aide de la vis d'avance 15 dont la rotation est obtenue à l'aide du volant 16. Elle suit une descente en forme d'arc de cfrcle selon la flèche F2, en pivotant autour de l'axe du pivot 9, et la fraise-scie 13 pénètre dans le rail en r'alisant des copeaux refroidis par une eau ordinaire. La coupe de rail terminée, il suffit de tourner le volant t6 en sens inverse pour remonter la fraise-scie 13 u-dessus du rail, et retirer la machine après déserrage de l'étau-support 7. La machine selon l'invention est particulièrement destinée à tronçonner les rails de chemin de fer à l'aide d'une fraise-scie en acier rapide monobloc | Machine portative à tronçonner les rails de chemin de fer utilisant une fraise-scie circulaire en acier rapide monobloc, permettant d'obtenir les résultats suivants comparativement aux machines à disque abrasif :1) sécurité totale pour l'Agent de conduite, puisque la machine ne produit aucune étincelle.2) importante réduction du bruit en cours de travail (de l'ordre de 20 à 25 dBA)3) réduction du coût d'exploitation de l'ordre de 30 à 40 % grâce au nombre de coupes/fraise-scie, et qu'elles sont réaffutables.4) amélioration de la qualité des coupes de rail. | 1. Machine rorttive destinée à tronçonner les rails de chemin de Fer, caractérisée en ce qu'elle comporte un support-tau de fixation au rail, avec un pivot articulé supportant un ensemble motorisé entraînant une fraise-scie circulaire en acier rapide uonohloc. 2. Machine selon la 1 caractérisée en ce que l'avance de tronçonnage de la fraise-scie circulaire dans le rail à tronçonner peut être commandc'e manuellement , ou automatiquement, par exemple p ,r un dispositif de vérin à ressort, ou tout autre dispositif d'avance automatique déjà connu. 3. Machine selon l'une quelconque des pr_écEdcntes caractérisée en ce que la descente de p né tration ce la fraise-scie circulaire dans le rail à tronçonner dckrit un arc de cercle . | B,E | B26,B24,E01 | B26D,B24B,E01B | B26D 1,B24B 27,E01B 31 | B26D 1/16,B24B 27/06,E01B 31/04 |
FR2893924 | A1 | PAQUET D'ARTICLES COMPRENANT UN FLANC LE RECOUVRANT PARTIELLEMENT ET UN FILM ENVELOPPANT LE TOUT. | 20,070,601 | L'invention a trait à l'emballage des articles. Elle concerne plus particulièrement un paquet, dans lequel les articles sont maintenus groupés et qui comprend une partie détachable pour permettre l'accès aux articles en vue de leur extraction. On connaît des paquets de ce type, qui comprennent un emballage en carton sous forme d'une boîte enfermant les articles, cette boîte présentant, à une extrémité, un volet détachable (soit complètement, soit partiellement en restant attaché par un bord au reste de la boîte) pour permettre la distribution des articles. Pour illustrer ce type de paquet, on pourra notamment se référer aux brevets américains US 6 578 736 et US 6 715 639 (RIVERWOOD). On rencontre ce type de paquet notamment dans le domaine de l'agro-alimentaire, et plus particulièrement dans l'emballage des boîtes de boissons, où le paquet assure conjointement (et c'est là son principal avantage) le conditionnement et la distribution des boîtes. Dans la pratique, ce type de paquet présente un certain nombre d'inconvénients, tant pour ce qui est de sa fabrication que de son utilisation. S'agissant d'abord de sa fabrication, il faut noter qu'une grande quantité de carton est nécessaire pour la réalisation de la boîte. La quantité requise n'est pas limitée à la somme des surfaces couvrant l'ensemble des faces du groupe d'articles : en effet, il faut prévoir une quantité de carton pour les rabats et autres volets. En pratique, on aboutit, pour chaque paquet, à une quantité de carton équivalant deux fois la surface totale du paquet. De plus, les opérations de pliage et de collage du carton nécessitent une installation complexe et coûteuse. En outre, ce type de paquet étant destiné à être 2 manipulé à l'unité, d'abord pour la mise en rayon, puis pour la consommation, il doit présenter une rigidité suffisante pour assurer le soutien des articles. Le carton choisi doit donc être d'un grammage élevé (généralement supérieur à 400 g/m2) Au final, la fabrication de ce type de paquet est coûteuse à la fois en matière première et en moyens de production. S'agissant ensuite de l'utilisation, la planéité des faces du paquet impose qu'il existe un jeu entre le carton (plat) et les articles (qui peuvent être cylindriques, comme dans le cas des boîtes de boisson). A défaut de jeu en effet, le carton aura tendance à se déformer sous la pression des articles, au détriment de la qualité visuelle du paquet. Cependant, du fait de ce jeu, les articles ont tendance, lors de la manipulation du paquet, à se déplacer les uns par rapport aux autres et à venir heurter les parois de la boîte, de sorte qu'il existe un risque que celle-ci soit ouverte de manière intempestive lors d'une manipulation brusque. L'invention vise notamment à résoudre les inconvénients précités, en proposant un paquet d'articles groupés, qui soit à la fois de fabrication simple et peu onéreuse, tout en assurant une tenue efficace des articles lors de la manipulation du paquet et en permettant leur extraction aisée à l'ouverture de celui-ci. A cet effet, l'invention propose un paquet comprenant . un groupe d'articles disposés côte à côte ; un flanc réalisé dans un matériau rigide ou semi- rigide, qui comprend : un panneau frontal couvrant une extrémité frontale du groupe d'articles, deux panneaux latéraux qui s'étendent de part et d'autre du panneau frontal et couvrent respectivement deux côtés opposés du groupe 3 d'articles, adjacents à l'extrémité frontale, le flanc comprenant un volet détachable, réalisé au moins en partie dans le panneau frontal, pour permettre l'accès aux articles par l'extrémité frontale du paquet ; le flanc laissant à découvert les articles sur au moins un côté du groupe d'articles, le paquet comprenant en outre un film enserrant le groupe d'articles en couvrant au moins ses côtés par-dessus les panneaux latéraux. Le film assure la cohésion du groupe d'articles, le flanc ayant, après ouverture de celui-ci, une fonction de guidage des articles lors de leur extraction. Le flanc peut également être mis à profit pour des besoins de publicité, de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'imprimer le film (cette opération est connue pour être particulièrement délicate et coûteuse). Cette configuration est sensiblement moins onéreuse que les solutions du type tout carton ; par ailleurs, elle assure une esthétique plus avenante et une meilleure distribution des articles que les solutions dans lesquels les articles sont simplement enveloppés dans un film plastique. Pour accéder aux articles et les extraire du paquet, il suffit d'arracher le volet détachable, le paquet jouant alors le rôle d'un distributeur. Suivant un mode de réalisation, le flanc laisse à découvert un côté du groupe d'articles reliant les côtés couverts. De préférence, le flanc laisse à découvert deux côtés opposés du groupe d'articles, reliant les côtés couverts. Une extrémité distale du groupe d'articles, opposée à l'extrémité frontale, est, de préférence, également laissée à découvert par le flanc. Suivant un mode de réalisation, dans lequel les articles comprennent un sommet et un fond opposés, reliés par un corps de forme générale cylindrique, les panneaux latéraux couvrent respectivement les sommets et les fonds des articles. Par ailleurs, les panneaux latéraux peuvent présenter un bord ondulé qui suit sensiblement la courbure des articles, afin que le film épouse plus étroitement la forme de ceux-ci. Le volet détachable comprend par exemple une partie en forme de languette réalisée dans l'un des panneaux latéraux, afin de faciliter l'arrachage du volet et, le cas échéant, permettre l'extraction simultanée du premier article. Les articles sont par exemple agencés en deux rangées d'articles superposés. Le panneau frontal présente de préférence une bande de matière non détachable qui forme une butée pour les articles, lesquels se trouvent ainsi maintenus dans le paquet tant qu'ils n'en sont pas extraits par l'utilisateur. De préférence, le film laisse à découvert l'extrémité frontale du groupe d'articles, de manière à faciliter l'arrachage du volet détachable. Suivant un mode préféré de réalisation, le flanc est réalisé en carton, dont le grammage est de préférence supérieur à 280 g/m2. Ce grammage est par exemple de 320 g/m2, ou encore de 380 g/m2. Par ailleurs, le flanc peut, pour faciliter sa préhension et sa manipulation, présenter deux volets escamotables formés dans l'un des panneaux latéraux, délimités par des découpes ayant une concavité tournée vers une extrémité distale du paquet, opposee à l'extrémité frontale. Les articles peuvent être des récipients ; il peut notamment s'agir de boîtes cylindriques de boisson. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un paquet d'article selon l'invention ; 5 - les figures 2 et 3 sont des vues analogues à la figure 1, qui illustrent respectivement l'ouverture du paquet et l'extraction d'un article de celui-ci ; - les figures 4 à 6 sont des vues en perspective illustrant des étapes de fabrication du paquet de la figure 1. Sur la figure 1 est représenté un paquet 1 comprenant un groupe d'articles 2, ici des récipients, en l'occurrence des boîtes de boisson, disposés en deux rangées superposées, à savoir une rangée supérieure 3 et une rangée inférieure 4, de cinq récipients chacune. Dans la suite de la description, la référence 2 sera utilisée pour nommer indifféremment des articles ou des récipients. Chaque récipient 2 comprend un fond 5, un sommet 6 (muni, classiquement, d'une ouverture bouchée par un opercule frangible) et un corps 7 cylindrique les reliant. Les récipients 2 sont, dans chaque rangée 3, 4, disposés côte à côte, les deux rangées 3, 4 étant superposées à la verticale, c'est-à-dire que chaque récipient 2 de la rangée supérieure 3 est en contact avec un seul récipient 2 de la rangée inférieure 4, et réciproquement. Le groupe de récipients 2, qui présente ici une forme sensiblement parallélépipédique, présente une extrémité frontale 8, une extrémité distale 9 opposée, et quatre côtés 10, 11, 12, 13 opposés deux à deux qui relient les extrémités. Pour la nécessité de la description, on dénomme côtés latéraux les deux côtés 10, 11 opposés définis par les fonds 5 (sensiblement coplanaires) et les sommets 6 (eux aussi sensiblement coplanaires) des récipients 2, et côtés supérieur et inférieur respectivement les deux côtés 12, 13 opposés reliant les côtés 10, 11 latéraux et définis par les corps 7 des récipients 2 de la rangée supérieure 3 et de la rangée inférieure 4 respectivement. Comme cela est représenté sur la figure 1, le paquet 1 comprend un flanc 14, réalisé dans un matériau rigide ou semi-rigide, qui comporte au moins : un panneau 15 frontal, sensiblement rectangulaire, qui couvre l'extrémité frontale 8 du groupe de récipients 2 en étant plaqué contre les corps 7 des deux récipients 2 superposés situés à cette extrémité frontale 8, et deux panneaux 16, 17 latéraux, qui s'étendent de part et d'autre du panneau 15 frontal et couvrent respectivement les deux côtés 10, 11 latéraux du groupe d'articles 2. Les panneaux 16, 17 latéraux se rattachent au panneau 15 frontal par deux bords latéraux 18, 19 situés à la jonction entre l'extrémité frontale 8 et les côtés 10, 11 latéraux du groupe d'articles 2. Le flanc 14 est de préférence réalisé en carton, d'un grammage de préférence supérieur à 280 g/m2. Suivant un mode particulier de réalisation, le grammage du carton est de 320 g/m2 ; il peut également être de 380 g/m2. En variante, le flanc peut être réalisé dans une matière plastique tel que polypropylène. Suivant un mode préféré de réalisation, illustré sur les figures, le flanc 14 laisse à découvert, au moins en partie, le côté 12 supérieur du groupe d'articles 2. Plus précisément, le côté 12 supérieur, le côté 13 inférieur et l'extrémité distale 9 du groupe d'articles 2 sont laissés complètement à découvert. En d'autres termes, le flanc 14 présente un profil en forme de U et vient partiellement ceinturer le groupe d'articles 2 sur les côtés 10, 11 latéraux et l'extrémité frontale 8. 7 Par ailleurs, et comme cela est illustré sur les figures 1 et 2, le flanc 14 comprend un volet 20 détachable, qui comprend : - une première partie 21, rectangulaire, réalisée dans le panneau 15 frontal et délimitée par deux prédécoupes 22 formées sur les bords latéraux 18, 19 et par une prédécoupe 23 qui relie celles-ci parallèlement à et au voisinage d'un bord inférieur 24 du panneau 15 frontal, et - une seconde partie 25, réalisée dans un panneau latéral 17, délimitée par une prédécoupe 26 en forme de U à hauteur du récipient 2 d'extrémité de la rangée supérieure 3, cette seconde partie 25 se rattachant à la première partie 21 par un bord latéral 19 et formant une languette destinée à faciliter l'arrachage du volet 20. Le panneau 15 frontal comprend, du côté de son bord inférieur 24, une bande 27 de matière, séparée du volet 20 par la prédécoupe 23 et qui présente une largeur (ou, dans l'orientation de la figure 1, une hauteur) comprise entre le tiers et la moitié du diamètre des récipients 2. Cette bande 27, dont nous verrons ci-après l'utilité, reste attachée aux panneaux 16, 17 latéraux, dont elle constitue le lien, après arrachage du volet 20 détachable. Le paquet 1 comprend, enfin, un film 28 qui enserre le groupe d'articles 2 (le groupe de récipients dans l'exemple illustré) pour en assurer la cohésion, en couvrant au moins ses côtés 10, 11 latéraux, son côté 12 supérieur, et son côté 13 inférieur par-dessus les panneaux 16, 17 latéraux. Le film 28 peut également couvrir, au moins partiellement, le panneau 15 frontal ; dans ce cas, il sera de préférence muni d'une prédécoupe délimitant une partie détachable que l'on arrachera en même temps que le volet 20. Toutefois, suivant un mode préféré de réalisation, le film 28 laisse à découvert 8 l'extrémité frontale 8 (et donc le panneau 15 frontal), les bords 29 du film étant situés, comme illustré sur la figure 1, légèrement en retrait par rapport au panneau 15 frontal. Le film 28 est ici un film plastique (tel que polyéthylène) thermorétracté, qui, dans les parties des récipients 2 non couvertes par le flanc (sur les côtés 12, 13 supérieur et inférieur, ainsi que, le cas échéant, à l'extrémité distale 9), épouse sensiblement les formes des récipients 2. Sur les côtés 10, 11 latéraux au contraire, la présence des panneaux 16, 17 latéraux empêche le film 28 d'épouser la forme des récipients 2 et de combler, même partiellement, les creux définis entre eux. Suivant un mode préféré de réalisation, illustré sur les figures, les panneaux 16, 17 latéraux présentent des bords supérieurs 30 droits qui s'étendent sensiblement dans le plan tangent aux corps 7 des récipients 2 de la rangée supérieure 3. Le film 28 est donc astreint à s'étendre, le long de ces bords supérieurs 30, dans ce plan tangent mais, du fait de son élasticité, il tend au contraire, à une certaine distance de ces mêmes bords 30, à épouser les corps 7 des récipients 2 et présente de ce fait des ondulations 31 de faible amplitude. Comme cela est également visible sur les figures, de préférence, les panneaux 16, 17 latéraux présentent, à l'opposé des bords supérieurs 30, des bords 32 inférieurs ondulés qui épousent localement la courbure circulaire des récipients 2, au niveau de leurs sommets 6. De la sorte, le film 28 épouse les récipients 2 plus étroitement sur le côté 13 inférieur que sur le côté 12 supérieur, la rangée inférieure 4 étant ainsi maintenue plus fermement que la rangée supérieure 3. Pour extraire les récipients 2 du paquet 1, on peut procéder comme suit, en supposant que le paquet 1 est posé à plat sur son côté 13 inférieur, les récipients 2 étant 9 couchés, comme illustré sur les figures 1 à 3. En partant du paquet 1 fermé comme représenté sur la figure 1, on commence par arracher le volet 20 détachable en pressant la seconde partie 25 en forme de languette vers l'intérieur du paquet 1 pour la séparer du reste du panneau 17 latéral, puis en tirant dessus pour détacher le reste du volet 20 suivant ses prédécoupes 22, 23 (figure 2). Le détachement du volet 20 permet alors l'accès aux articles 2 par l'extrémité frontale 8 du paquet 1. On extrait ensuite le récipient 2 d'extrémité de la rangée supérieure 3, le récipient 2 d'extrémité de la rangée inférieure 4 étant maintenu en place par la bande 27, qui forme butée. Les autres récipients 2 de la rangée supérieure 3 se décalent alors conjointement en direction de l'extrémité frontale 8 pour venir, en basculant, se positionner en quinconce par rapport aux récipients 2 de la rangée inférieure 4 (figure 2). Dans cette configuration, les récipients 2 de la rangée supérieure 3 sont écartés du film 28. Dans l'hypothèse où les récipients 2 ne se repositionneraient pas automatiquement à l'extraction du premier d'entre eux, en raison d'un maintien trop serré par le film 28, il suffit de frapper le dernier récipient 2 de la rangée supérieure 3 (du côté de l'extrémité distale 9) en direction de l'extrémité frontale 8, pour les faire basculer de force. On peut ensuite extraire les récipients 2 un à un, soit à partir de la rangée supérieure 3, soit, plus simplement, en saisissant systématiquement le récipient 2 d'extrémité de la rangée inférieure 4, situé contre la butée formée par la bande 27. De ce fait, il se produit, sous le poids des récipients 2 de la rangée supérieure 3, un réagencement des récipients 2 de la rangée inférieure 4, qui se décalent automatiquement vers l'extrémité frontale 8 jusqu'à ce que l'un d'entre eux (ou un récipient 2 de la rangée supérieure 3) vienne se 10 positionner contre la butée formée par la bande 27 pour prendre la place du récipient 2 qui vient d'être extrait. On voit que le paquet 1 joue, par sa configuration, un rôle de distributeur des récipients 2. Le guidage des récipients 2 est assuré par les panneaux 16, 17 latéraux, dont le parallélisme est conservé par les récipients 2 eux-mêmes, qui forment entretoises, et par le film 28 qui, même après l'extraction des premiers récipients 2, garde une certaine rigidité et tend par conséquent à garder sa forme initiale. Il est à noter que l'extraction du premier récipient 2 (le récipient 2 d'extrémité de la rangée supérieure 3, comme nous l'avons vu) peut être effectuée en même temps qu'est arraché le volet 20 détachable : il suffit pour cela de faire basculer le récipient 2 en même temps que l'on tire sur la languette. En outre, comme cela est visible sur la figure 1, le flanc 14 peut comprendre deux volets 33 frangibles en forme de demi-lune, formés dans un panneau 17 latéral et délimités chacun par une découpe 34 en demi-cercle à concavité tournée vers l'extrémité distale 9 et dont les extrémités en regard sont reliées par une ligne 35 de pliage droite. Sous la pression exercée par les doigts d'un utilisateur (par exemple l'index et le majeur), les volets 33 sont escamotés à l'intérieur du paquet 1 par basculement autour de la ligne 35 de pliage, ce qui facilite la saisie de celui-ci, par exemple pour son extraction d'un rayonnage de supermarché. Les volets 33 sont de préférence positionnés au droit d'interstices entre les récipients 2, de manière à dégager suffisamment d'espace pour le passage des doigts. Compte tenu de leur orientation, les volets 33, même escamotés, ne forment pas obstacle à l'extraction des récipients 2 ; sous la pression de ceux-ci (soit qu'ils soient directement extraits du paquet 1, soit qu'ils se 11 décalent progressivement vers l'extrémité frontale 8), les volets 33 sont simplement repoussés vers l'avant en basculant autour de leur ligne 35 de pliage. Le paquet 1 qui vient d'être décrit présente notamment les particularités et avantages suivants. Premièrement, le flanc 14 n'assure pas la cohésion des articles 2, celle-ci étant assurée par le film 28, qui vient enserrer conjointement les articles 2 et le flanc 14 (du moins au niveau de ses panneaux 16, 17 latéraux). Deuxièmement, la quantité de matière nécessaire à la réalisation du flanc 14 est réduite à la moitié de la surface externe du groupe d'articles 2. Il en résulte de substantiels gains de coût. Il est d'ailleurs possible de mettre à profit le flanc 14 à des fins de communication, pour assurer le visuel du paquet : il est en effet envisageable d'imprimer les informations commerciales sur la face externe des panneaux 15, 16, 17, sans qu'il soit nécessaire d'imprimer le film 28, qui peut de la sorte être transparent et dépourvu d'inscriptions. Cette transparence présente l'avantage de permettre un accès visuel direct aux articles 2 (notamment par le côté 12 supérieur), ce qui peut paraître appréciable aux yeux de certains consommateurs. Troisièmement, les articles 2 étant, avant l'ouverture du paquet 1, fermement maintenus groupés par le film 28, il n'existe pour ainsi dire pas de jeu dans le paquet 1, ce qui évite que des mouvements brusques, lors de sa manipulation, ne provoquent l'ouverture intempestive de celui-ci. Il est à noter que, bien que les articles 2 du paquet qui vient d'être décrit soient des récipients, il pourrait s'agir de tout autre type d'articles : boîtes de conserve, boîtes de boisson, verres, bocaux, piles, etc. En outre, la configuration qui vient d'être présentée (à savoir deux rangées 3, 4 superposées de cinq articles 12 2) est donnée à titre d'exemple uniquement. On pourrait notamment prévoir un nombre de rangées différent, et un nombre différent d'articles par rangée. De même, il n'est pas obligatoire que les rangées comprennent toutes le même nombre d'articles. En d'autres termes, la forme générale du groupe d'articles 2 n'est pas nécessairement parallélépipédique. Cette forme pourrait notamment être à profil trapézoïdal, ou triangulaire. Bien entendu, il serait nécessaire d'adapter la forme des panneaux 15, 16, 17. On décrit à présent, en référence aux figures 4 à 6, un procédé de fabrication du paquet 1. On commence par grouper les récipients 2, orientés verticalement, suivant la configuration souhaitée (en l'occurrence en deux rangées 3, 4 de cinq récipients 2 chacune). Le groupe d'articles 2 ainsi formé est placé (par exemple en étant simplement glissé) sur le flanc 14 (à plat) de manière que les articles 2 reposent par leur fond 5 sur le panneau 16 latéral correspondant (figure 4). On replie ensuite le panneau 15 frontal puis l'autre panneau 17 latéral à angles droits contre l'extrémité frontale 8 et contre les sommets des articles 2, respectivement (figure 5). Enfin, on enveloppe le tout d'un film 28 plastique provenant d'une bobine (non représentée), le recouvrement du film 28, où est effectuée la soudure de celui-ci, étant effectué sur le côté 13 inférieur du groupe d'articles 2 (figure 6). L'ensemble transite enfin par un four tunnel (non représenté) où le film 28 est thermorétracté pour enserrer conjointement les récipients 2 et le flanc 14, lequel se trouve ainsi solidement maintenu en place. Il est d'autant plus difficile de retirer le flanc 14 que le film 28 épouse les ondulations du bord 32 inférieur des panneaux 16, 17 latéraux. 13 Le procédé qui vient d'être décrit peut notamment être mis en œuvre au sein d'une fardeleuse classique (telle que la fardeleuse sans soudure proposée par la société CERMEX sous la dénomination commerciale TS EVOLUTION 3), à laquelle on adjoindrait un poste d'alimentation en flancs à plat et un poste de pliage des flancs autour des récipients | Paquet (1) comprenant : - un groupe d'articles (2) disposés côte à côte ;- un flanc (14) réalisé dans un matériau rigide ou semi-rigide, qui comprend :- un panneau (15) frontal couvrant une extrémité frontale (8) du groupe d'articles (2),- deux panneaux (16, 17) latéraux qui s'étendent de part et d'autre du panneau (15) frontal et couvrent respectivement deux côtés (10, 11) opposés du groupe d'articles (2), adjacents à l'extrémité frontale (8),le flanc (14) comprenant un volet (20) détachable, réalisé au moins en partie dans le panneau (15) frontal, pour permettre l'accès aux articles (2) par l'extrémité frontale (8) du paquet (1) ;le flanc (14) laissant à découvert les articles (2) sur au moins un côté (12) du groupe d'articles (2),le paquet (1) comprenant en outre un film (28) enserrant le groupe d'articles (2) en couvrant au moins ses côtés (10, 11) par-dessus les panneaux (16, 17) latéraux. | 1. Paquet (1) comprenant : un groupe d'articles (2) disposés côte à côte ; un flanc (14) réalisé dans un matériau rigide ou semi-rigide, qui comprend : un panneau (15) frontal couvrant une extrémité frontale (8) du groupe d'articles (2), deux panneaux (16, 17) latéraux qui s'étendent de part et d'autre du panneau (15) frontal et couvrent respectivement deux côtés (10, 11) opposés du groupe d'articles (2), adjacents à l'extrémité frontale (8), le flanc (14) comprenant un volet (20) détachable, réalisé au moins en partie dans le panneau (15) frontal, pour permettre l'accès aux articles (2) par l'extrémité frontale (8) du paquet (1) ; le flanc (14) laissant à découvert les articles (2) sur au moins un côté (12) du groupe d'articles (2), le paquet (1) comprenant en outre un film (28) enserrant le groupe d'articles (2) en couvrant au moins ses côtés (10, 11) par-dessus les panneaux (16, 17) latéraux. 2. Paquet (1) selon la 1, dans lequel le flanc (14) laisse à découvert un côté (12) du groupe d'articles (2) reliant les côtés (10, 11) couverts. 3. Paquet (1) selon la 1, dans lequel le flanc (14) laisse à découvert deux côtés (12, 13) opposés du groupe d'articles (2), reliant les côtés (10, 11) couverts. 4. Paquet (1) selon l'une des 1 à 3, dans lequel le flanc (14) laisse à découvert une extrémité distale (9) du groupe d'articles (2), opposée à 15 l'extrémité frontale (8). 5. Paquet (1) selon l'une des 1 à 4, dans lequel les articles (2) comprennent un fond (5) et un sommet (6) opposés, reliés par un corps (7) de forme générale cylindrique. 6. Paquet (1) selon la 5, dans lequel les panneaux (16, 17) latéraux couvrent respectivement les fonds (5) et les sommets (6) des articles (2). 7. Paquet (1) selon la 6, dans lequel les panneaux (16, 17) latéraux présentent un bord (32) ondulé qui suit sensiblement la courbure des articles (2). 8. Paquet (1) selon l'une des 1 à 6, dans lequel le volet (20) détachable comprend une partie (25) en forme de languette réalisée dans un panneau (17) latéral. 9. Paquet (1) selon l'une des 1 à 8, qui comprend deux rangées (3, 4) d'articles (2) superposés. 10. Paquet (1) selon l'une des 1 à 9, dans lequel le panneau (15) frontal présente une bande (27) de matière non détachable qui forme une butée pour les articles (2). 11. Paquet (1) selon l'une des 1 à 10, dans lequel le film (28) laisse à découvert l'extrémité frontale (8) du groupe d'articles (2). 12. Paquet (1) selon l'une des 1 à 11, dans lequel le flanc (14) est réalisé en carton. 13. Paquet (1) selon la 12, dans lequel le carton présente un grammage supérieur à 280 g/m2. 14. Paquet (1) selon la 13, dans lequel le carton présente un grammage de 320 g/m2. 15. Paquet (1) selon la 13, dans lequel le carton présente un grammage de 380 g/m2. 16. Paquet (1) selon l'une des 1 à 15, dans lequel le flanc (14) présente deux volets (33) 16 escamotables formés dans un panneau (17) latéral, délimités par des découpes (34) ayant une concavité tournée vers une extrémité distale (9) du paquet (1), opposée à l'extrémité frontale (8). 17. Paquet (1) selon l'une des 1 à 16, dans lequel les articles (2) sont des récipients. 18. Paquet (1) selon la 17, dans lequel les récipients (2) sont des boîtes cylindriques de boisson.10 | B | B65 | B65D | B65D 71,B65D 5 | B65D 71/10,B65D 5/72 |
FR2902503 | A1 | RADIATEUR A FLUIDE CALOPORTEUR | 20,071,221 | La présente invention concerne un , par exemple à eau ou à mélange d'eau et de glycol. L'invention s'intéresse aux radiateurs autonomes, c'est-à-dire aux radiateurs dont le corps de chauffe est associé à son propre moyen de chauffage électrique du fluide circulant dans ce corps de chauffe, de sorte que le radiateur n'a pas a être raccordé à un réseau de fluide général, tel qu'un réseau collectif ou central intégrant une chaudière commune à plusieurs corps de chauffe dispersés. Par WO-A-03/042607, on connaît un radiateur de ce type, comportant un circuit de circulation du fluide, extérieur au corps de chauffe du radiateur. Ce circuit est accolé au corps de chauffe, à une extrémité latérale de ce dernier, et porte, à la fois, une cartouche électrique pour chauffer le fluide dans le circuit et un circulateur électrique pour déplacer le fluide de manière forcée. Le principe de base de ce type de radiateur est de dissocier la partie (le corps de chauffe) réalisant le stockage et la diffusion de la chaleur provenant du fluide caloporteur, de la partie (le circuit extérieur) réalisant le chauffage de ce fluide, tout en créant une circulation forcée de ce fluide, tant dans le circuit extérieur, que dans le corps de chauffe. De cette façon, on cherche à disposer d'un radiateur présentant un rendement thermique supérieur à celui d'un radiateur dans lequel le chauffage électrique du fluide est directement réalisé dans la partie basse du corps de chauffe. Cependant, en pratique, la cartouche proposée dans WO- A-03/042607 limite de manière significative les performances d'ensemble du radiateur : le fluide à chauffer s'écoule dans la cartouche avec une large section et une faible vitesse, et ce autour d'une résistance électrique à la surface de laquelle le fluide s'échauffe intensément. L'utilisation de résistances électriques standards, telles que celles directement intégrées dans la partie basse de corps de chauffe et présentant des puissances de l'ordre du kilowatt, est impossible, sauf à courir le risque d'endommager la cartouche en raison d'une surchauffe et/ou de porter localement le fluide à des températures supérieures à sa limite fonctionnelle, ce qui provoque par exemple l'ébullition du fluide ou une séparation de phases dans le cas d'un mélange d'eau et de glycol. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient, en proposant un radiateur à fluide caloporteur, pour lequel le chauffage du fluide est amélioré lors de sa circulation dans un circuit extérieur accolé au corps de chauffe de ce radiateur. A cet effet, l'invention a pour objet un radiateur à fluide caloporteur, comportant : - un corps de chauffe dans lequel un fluide caloporteur circule en communiquant sa chaleur à l'air 20 ambiant au contact du corps de chauffe, et - un circuit de circulation du fluide caloporteur, qui est extérieur au corps de chauffe et sur lequel sont placés un circulateur électrique de déplacement du fluide et des moyens électriques de chauffage du fluide, 25 l'ensemble constitué du circuit extérieur, des moyens de chauffage et du circulateur étant accolé au corps de chauffe, à une extrémité latérale de ce corps de chauffe, caractérisé en ce que les moyens de chauffage comportent un corps d'échangeur thermique, dans lequel sont délimités au 30 moins un passage d'écoulement du fluide à travers le corps d'échangeur et au moins un logement de réception d'un élément résistif chauffant. Selon l'invention, le chauffage du fluide circulant dans le circuit extérieur est réalisé au sein d'un échangeur, dans lequel aucun contact direct n'est établi entre le fluide et le ou les éléments résistifs chauffants, tout en garantissant un transfert de chaleur efficace, via le corps d'échangeur. Cette structure d'échangeur permet de faire s'écouler le fluide à travers le corps d'échangeur avec une vitesse élevée, en chauffant le fluide de manière périphérique le long du ou des passages d'écoulement, ce qui limite les risques de surchauffe au sein du circuit extérieur, ainsi que les risques d'ébullition ou de dégradation du fluide caloporteur. En pratique, on peut utiliser, en tant qu'élément résistif chauffant, tout ou partie d'éléments à résistance utilisés jusqu'alors en étant directement intégrés dans la partie basse du corps de chauffe, comme évoqué plus haut. Au-delà des performances techniques du corps d'échangeur, sa conception permet la mise en place et le retrait du ou des éléments résistifs chauffants sans intervenir sur la boucle de fluide au sein du radiateur. Dans la pratique, une intervention de type Service Après Vente peut ainsi être menée directement sur le site d'utilisation du radiateur, sans le démonter et le transporter, pour remplacer un des éléments résistifs. Plus généralement, la maintenance de l'appareil s'en trouve facilitée. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses de ce radiateur, prises isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles : -le corps d'échangeur comporte au moins deux parties élémentaires adaptées pour être assemblées fixement l'une à l'autre, et ces parties délimitent des empreintes respectives qui forment conjointement le ou un des logements de réception de l'élément résistif chauffant lorsque les parties sont assemblées l'une à l'autre ; le ou chaque élément résistif chauffant présente une puissance nominale de l'ordre du kilowatt - le corps d'échangeur est en aluminium ou en alliage d'aluminium, éventuellement injecté ; - le ou chaque passage d'écoulement est, à son extrémité par laquelle le fluide entre dans le corps de l'échangeur, adapté pour créer des turbulences dans le fluide ; - le corps de chauffe comporte une succession d'éléments de corps de chauffe et est intérieurement muni d'un tube de distribution, qui est adapté pour être alimenté par le fluide sortant du circuit extérieur et qui présente des trous traversants répartis suivant la longueur du tube de distribution de manière que chaque trou débouche dans un élément de corps de chauffe ; - il comporte des moyens de raccordement étanche entre le circuit extérieur et le tube de distribution, adaptés pour positionner les trous traversants au niveau des éléments de corps de chauffe lorsque ces moyens de raccordement sont assemblés et fixés au corps de chauffe ; - le circuit extérieur relie la base et le sommet du corps de chauffe, avec le fluide partant de la base et rejoignant le sommet ; - le circuit extérieur forme une boucle de fluide raccordée à la base du corps de chauffe par un moyen de bipasse dans lequel le fluide entrant dans le circuit extérieur et le fluide sortant du circuit extérieur circulent à contre courant sans se mélanger ; - le trou traversant du tube de distribution, qui débouche dans l'élément de corps de chauffe situé à l'extrémité latérale du corps de chauffe associé au circuit extérieur, est au moins partiellement obturé. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une vue en élévation schématique d'un premier mode de réalisation d'un radiateur conforme à l'invention ; la figure 2 est une coupe longitudinale schématique d'un échangeur appartenant au radiateur de la figure 1 ; - la figure 3 est une coupe prise selon la ligne III-III de la figure 2 ; - la figure 4 est une coupe schématique du détail cerclé IV à la figure 1 - la figure 5 est une vue en perspective illustrant une variante de réalisation d'un échangeur conforme à l'invention ; - la figure 6 est une coupe analogue à celle de la figure 2, illustrant, en éclaté, une autre variante de réalisation d'un échangeur conforme à l'invention ; - la figure 7 est une vue analogue à la figure 1, illustrant un second mode de réalisation d'un radiateur conforme à l'invention ; et - la figure 8 est une coupe schématique du détail cerclé VIII à la figure 7. Sur la figure 1 est représenté un radiateur 1 à fluide caloporteur constitué d'un mélange d'eau et de glycol. Ce radiateur comporte un corps de chauffe 2 dans lequel le fluide circule en cédant sa chaleur à l'air ambiant au contact du corps de chauffe. Le corps de chauffe 2 est constitué de quatre éléments verticaux de corps de chauffe 21r 22, 23 et 24 se succédant suivant la dimension longitudinale du corps de chauffe. Ces éléments 21 à 24 sont assemblés les uns aux autres de manière que, d'une part, leur sommet soient en communication fluidique les uns avec les autres et, d'autre part, leur base soient en communication fluidique les unes avec les autres, tandis que leur partie courante sont isolées les unes des autres, avec de l'air circulant entre elles. Les éléments de corps de chauffe 21 à 24 délimitent ainsi conjointement un volume intérieur dans lequel circule le fluide en se refroidissant. Le nombre et la dimension des éléments de corps de chauffe peuvent être modifiés à loisir, en fonction du dimensionnement global du radiateur 1. Le radiateur 1 comporte en outre un circuit 4 de circulation du fluide caloporteur à l'extérieur du corps de chauffe 2. Ce circuit 4 est agencé à l'extérieur du corps de chauffe, en étant accolé à ce dernier, à son extrémité latérale constituée par l'élément de corps de chauffe 24. Le circuit extérieur 4 est équipé d'un circulateur électrique 6, telle qu'une pompe ou analogue, et d'un échangeur chauffant électrique 8, détaillé ci-après. Le circuit 4 comporte également un tube 10 d'aspiration du fluide à la base de l'élément de corps de chauffe 24, raccordé en entrée du circulateur 6, un tube 12 de liaison entre le circulateur et l'échangeur 8, ainsi qu'un tube 14 de rejet du fluide depuis l'échangeur, raccordé au sommet de l'élément 24. Avantageusement, les tubes 10, 12 et 14 sont rectilignes ou continûment cintrés sur 90 au plus, pour limiter les pertes de charge. Pour des raisons de sécurité, ainsi qu'à des fins esthétiques, le circuit 4, avec le circulateur 6 et l'échangeur 8, est dissimulé à l'intérieur d'une enveloppe 16 indiquée en pointillés uniquement à la figure 1. Avantageusement, cette enveloppe présente un aspect extérieur sensiblement identique à celui des éléments de corps de chauffe 21 à 24, de sorte que cette enveloppe s'apparente à un élément de corps de chauffe factice. Comme représenté plus en détail sur les figures 2 et 3, l'échangeur 8 comporte un corps 20 sous forme d'un bloc globalement parallélépipède, réalisé en aluminium ou en alliage d'aluminium. Ce corps 20 est traversé de part en part, suivant sa direction longitudinale, entre trois zones distinctes les unes des autres : - dans sa partie centrale, le corps d'échangeur 20 délimite un passage traversant 22 dans lequel le fluide caloporteur est destiné à s'écouler d'une extrémité longitudinale du corps à son autre extrémité longitudinale ; et - de part et d'autre du passage d'écoulement 22, le corps d'échangeur 20 délimite deux logements allongés 24, qui s'étendent en longueur suivant la direction longitudinale du corps d'échangeur et qui sont adaptés pour recevoir chacun un élément résistif chauffant 26. Chaque élément résistif 26 se présente sous la forme globale d'un barreau cylindrique à base circulaire, dans lequel est intégrée une résistance électrique chauffante (non représentée sur les figures) et à une extrémité duquel est prévue une borne 26A de connexion électrique. Chaque logement 24 est dimensionné pour recevoir de manière ajustée l'élément résistif 26 en forme de barreau, à un jeu radial fonctionnel près. De la sorte, lorsque l'élément résistif 26 est alimenté en électricité, sa résistance intégrée s'échauffe et, par contact avec la paroi délimitant son logement de réception 24, cette chaleur est transmise au corps d'échangeur 20. Chaque élément résistif 26 est amovible et, si besoin, est immobilisé dans son logement de réception 24 par, par exemple, une vis pointeau 28, vissée dans le corps d'échangeur 20 depuis l'extérieur de ce corps, suivant une direction sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale de l'élément résistif, jusqu'à ce que l'extrémité de cette vis plaque fermement cet élément contre une portion de la paroi délimitant le logement 24. Le corps d'échangeur 20 est assemblé au circuit 4 de manière que la sortie du tube de liaison 12 débouche dans une extrémité amont 22A du passage de fluide 22, tandis que l'extrémité aval 22B de ce passage débouche dans l'entrée du tube de rejet 14, comme représenté à la figure 1. A cet effet, chaque extrémité 22A, 22B est taraudée pour permettre l'implantation de raccords hydrauliques vissés. Avantageusement, à son extrémité amont 22A, le passage d'écoulement 22 est intérieurement muni d'un turbulateur 30, adapté pour générer des turbulences dans le fluide traversant ce turbulateur. En pratique, le turbulateur 30 se présente, par exemple, sous la forme d'une bague rapportée fixement dans le passage 22, la surface intérieure de cette bague présentant des irrégularités générant les turbulences. En variante, de telles irrégularités ou, plus généralement, des motifs en creux et en bosses peuvent directement être prévus sur la paroi du corps d'échangeur délimitant le passage d'écoulement 22. En fonctionnement, le circuit 4 fait circuler le fluide caloporteur depuis la base du corps de chauffe 2, jusqu'à son sommet, le fluide étant déplacé par le circulateur 6. L'écoulement du fluide est indiqué sur les figures par des flèches ondulées. Au niveau de l'échangeur 8, le fluide s'échauffe au fur et à mesure qu'il progresse dans le passage 22 : l'échauffement électrique des éléments résistifs 26 provoque la montée en température du corps d'échangeur 20 qui, de par sa nature à base d'aluminium, présente rapidement une température homogène, en particulier tout autour du passage d'écoulement 22. Le liquide au contact de la paroi délimitant ce passage s'échauffe alors aisément, les turbulences générées par le turbulateur 30 tendant à homogénéiser en permanence les flux de chaleur communiqués au fluide parcourant le passage 22, et ce avec une vitesse élevée, typiquement supérieure à 20 cm/s, en raison des faibles dimensions de la section d'écoulement dans ce passage. On comprend que le corps 20 permet un échange thermique efficace entre les éléments résistifs 26 et le fluide s'écoulant dans le passage 22, sans pour autant qu'il y ait un contact direct entre le fluide et ces éléments résistifs. En pratique, les éléments résistifs 26 utilisés dans l'échangeur 8 sont avantageusement des éléments existants dans le commerce et présentant une puissance nominale de l'ordre du kilowatt. Cette puissance de chauffe est appliquée de manière périphérique au fluide traversant l'échangeur, tout en maintenant, par l'intermédiaire du circulateur 6, une vitesse de circulation du fluide importante dans le circuit extérieur 4, si bien que les risques de surchauffe du fluide sont limités et que l'ensemble du fluide caloporteur du radiateur 1 s'échauffe vite. A titre d'exemple, les éléments résistifs 26 sont choisis parmi une gamme d'éléments dont les puissances nominales respectives sont égales à 1000 watts, 1500 watts et 2000 watts. Comme les éléments résistifs 26 sont reçus de manière amovible dans les logements 24, un même corps d'échangeur 20 peut être équipé indifféremment d'éléments résistifs de puissances nominales différentes. Par ailleurs, les interventions de maintenance sont facilitées. En sortie du corps d'échangeur 20, le fluide chaud est renvoyé dans le corps de chauffe 2, via le tube de rejet 14. Avantageusement, le radiateur 1 vise à améliorer la répartition du fluide chaud en sortie du circuit extérieur 4, au sein de son corps de chauffe 2. A cet effet, le sommet du corps de chauffe 2 est intérieurement muni d'un tube de distribution de fluide 32 s'étendant sur toute la longueur du corps de chauffe, depuis l'élément de corps de chauffe 24 à l'élément de corps de chauffe 21. Ce tube 30 s'étend dans le prolongement du tube de rejet 14, de manière à être alimenté par le fluide sortant du circuit extérieur 4. En pratique, comme représenté sur les figures, les tubes 14 et 32 sont avantageusement réalisés d'une seule et même pièce, sous forme d'un tube cintré. Le tube de distribution 32 présente une succession de trous traversants 34, répartis de manière homogène suivant sa longueur, de manière que chaque trou débouche dans l'un des éléments de corps de chauffe 21 à 24, au niveau du sommet de ces éléments. Pour favoriser la circulation forcée du fluide dans le corps de chauffe 2, ces trous 34 sont dirigés vers le bas, en débouchant directement dans la partie courante de chaque élément de corps de chauffe. En fonctionnement, le tube 30 distribue ainsi le fluide chaud provenant du circuit extérieur 4 dans les éléments de corps de chauffe 21 à 24, le déplacement de ce fluide étant au moins en partie forcé par l'action du circulateur 6. Pour faciliter la mise en place du tube de distribution 32, le raccordement entre le circuit extérieur 4 et le corps de chauffe 2 est réalisé par un bouchon 36 rapporté au sommet de l'élément d'extrémité 24, comme représenté à la figure 4. Ce bouchon est intérieurement alésé pour recevoir de manière ajustée l'extrémité amont du tube 32 et l'extrémité aval du tube de rejet 14. Pour immobiliser de manière étanche ces tubes vis-à-vis du corps de chauffe 2, le bouchon 36 inclut une extrémité extérieurement filetée 361 vissée dans le sommet de l'élément d'extrémité 24, une bague et une olive, non représentées, étant prévues sur le tube 32 pour centrer ce dernier à l'intérieur du sommet de l'élément 24. Grâce à la forme cintrée de la pièce formant les tubes de distribution 32 et de rejet 14 ou grâce à tout autre moyen de repérage de la position angulaire du tube 32 par rapport au corps de chauffe 2, le bouchon 36 permet d'assembler facilement le tube 32 de manière que chaque trou 34 soit positionné à l'aplomb vertical de la partie courante d'un des éléments de corps de chauffe 21 à 24. Une bague 38 est vissée sur l'autre extrémité extérieurement filetée 362 du bouchon 36, jusqu'à venir prendre appui et serrer un épaulement interne 161 de l'enveloppe 16, de manière à immobiliser cette dernière par rapport au bloc de chauffe 2. Sur la figure 5 est représentée une variante géométrique du corps de l'échangeur 8, référencée 120. Ce corps d'échangeur 120 délimite intérieurement un passage d'écoulement de fluide 122 et deux logements 124 de réception d'éléments résistifs chauffants, respectivement analogues au passage 22 et aux logements 24 du corps d'échangeur 20 des figures 2 et 3. Cette variante illustre la multiplicité de formes géométriques que peut prendre le corps de l'échangeur 8, étant remarqué que la forme en creux et en bosses représentée fabriquant d'aluminium Sur la corps de d'échangeurà la figure 4 est de préférence obtenue en le corps d'échangeur 120 par injection ou d'un alliage d'aluminium. figure 6 est représentée une autre variante du l'échangeur 8, référencée 220. Ce corps 220 comporte deux parties élémentaires distinctes 2201 et 2202, adaptées pour être assemblées fixement l'une à l'autre, par exemple aux moyens de vis ou analogues non visibles dans le plan de coupe de la figure 6. Un passage d'écoulement de fluide 222, analogue au passage 22 du corps d'échangeur 20, est délimité à l'intérieur de la partie 2201. En outre, au niveau de sa face 2201A prévue pour être accolée à une face correspondante 2202A de la partie 2202 lorsque ces deux parties sont assemblées, une empreinte 2241 de section transversale demi-circulaire est alésée, tandis qu'une empreinte 2242 de même géométrie est alésée dans la face 2202A. Lorsque les parties 2201 et 2202 sont assemblées, les deux empreintes forment un logement 224 de réception d'un élément résistif chauffant 26, analogue au logement 24 du corps d'échangeur 20. L'intérêt de cette variante est de faciliter l'assemblage du corps d'échangeur 220, dans le sens où l'élément résistif 26 est mis en place dans l'une des empreintes 2241 et 2242 avant que l'autre empreinte ne vienne le coiffer et l'enserrer au plus près lors du serrage des vis d'assemblage des deux parties 2201 et 2202. La surface de contact, et donc d'échange thermique direct, entre l'élément 26 et le corps d'échangeur 220 est ainsi très étendue, les jeux d'assemblage étant fortement réduits, voire annulés. A cette fin, les vis d'assemblage sont avantageusement utilisées avec des rondelles élastiques, pour maintenir une pression de contact non nulle entre les parties assemblées 2201 et 2202. Sur les figures 7 et 8 est représenté un second mode de réalisation d'un radiateur à fluide caloporteur 1', qui se distingue essentiellement du radiateur 1 de la figure 1 par la zone de rejet de son circuit extérieur. Plus précisément, le radiateur 1' comporte un corps de chauffe 2', analogue au corps de chauffe 2 du radiateur 1, et un circuit extérieur 4' dans lequel le fluide circule de manière forcée à l'extérieur du corps de chauffe 2', en étant chauffé. A cet effet, un circulateur électrique 6' et un échangeur chauffant électrique 8', respectivement analogues au circuit 6 et l'échangeur 8 du radiateur 1, sont placés sur le circuit 4', qui comprend à cet effet un tube d'aspiration 10', un tube de liaison 12' et un tube de rejet 14', respectivement analogues, d'un point de vue fonctionnel, aux tubes 10, 12 et 14. A la différence du tube de rejet 14, le tube de rejet 14' est raccordé à la base de l'élément de corps de chauffe 2'4, globalement au même niveau que le raccordement du tube d'aspiration 10'. Pour permettre au fluide entrant dans le circuit 4' et le fluide en sortant de circuler à contre courant l'un de l'autre, sans se mélanger à l'extrémité latérale de la base de l'élément 2'4, le radiateur 1' est muni d'un moyen de bipasse 40', sous forme d'une pièce de tubulure à deux entrées et une sortie. Plus précisément, comme représenté sur la figure 8, ce moyen de bipasse 40' délimite un conduit principal 42' débouchant, à une extrémité 42'A, dans la base de l'élément de corps de chauffe 2'4, tandis que son extrémité opposée 42'B est raccordée de manière étanche au tube de rejet 14'. Le moyen de bipasse 40' forme également un conduit de dérivation 44', reliant la partie courante du conduit principal 42' au tube d'aspiration 10'. En prévoyant que le diamètre intérieur de l'extrémité 42'A du conduit 42' est supérieur à celui d'au moins une partie de l'extrémité 42'B, ajustée autour du tube de rejet 14', on comprend que le fluide provenant du corps de chauffe circule dans l'extrémité 42'A, autour du tube 14', jusqu'à rejoindre le conduit de dérivation 44', comme indiqué par les flèches ondulées à la figure 8. Le circuit extérieur 4' forme ainsi une boucle de fluide, raccordée à la base du corps de chauffe 2 par le moyen de bipasse 40'. Grâce à la variante de radiateur 1', les bruits d'écoulement du fluide en sortie du circuit extérieur sont supprimés par rapport au mode de réalisation du radiateur 1 : si l'on considère de nouveau la figure 1, on comprend que le fluide distribué par le tube 32 risque de provoquer un bruit d'écoulement si le niveau supérieur du fluide dans le corps de chauffe 2 est situé au-dessous des trous 34, ce 14 qui en pratique est lié à la présence indispensable d'un volume d'air au sommet du corps de chauffe, pour accommoder la dilatation du fluide caloporteur. En renvoyant le fluide sortant de son circuit extérieur 4' à la base de son corps de chauffe 2', le radiateur 1' contourne ce problème de bruit, tout en ménageant en partie haute du corps de chauffe un volume libre nécessaire à la dilatation du fluide caloporteur. Avantageusement, le corps de chauffe 2' est interieurement muni d'un tube de distribution 32' fonctionnellement analogue au tube de distribution 32 et alimenté par le tube de rejet 14', ces tubes 14' et 32' étant avantageusement réalisés d'une seule et même pièce tubulaire cintrée. Comme pour le tube de distribution 32, le tube 32' est muni d'une succession de trous 34' irriguant les éléments de corps de chauffe 2'1 à 2'3, étant remarqué que le fluide évacué à travers ces trous se déplace vers le haut à la fois de manière forcée sous l'effet du déplacement de fluide généré par le circulateur 6' et de manière naturelle sous l'effet de leur chaleur. Pour limiter, en entrée du circuit extérieur 4', la proportion de fluide provenant directement du tube de distribution 32', sans avoir préalablement circulé le long de la partie courante de l'élément de corps de chauffe 2'4, le trou 34' situé au niveau de cet élément 2'4 est obturé, partiellement, voire totalement comme pour l'exemple considéré à la figure 7 sur laquelle la zone correspondante du tube 32' est noircie. En variante, la partie du tube 32' à l'aplomb vertical de l'élément 2'4 est prévue, lors de sa fabrication, non percée. De cette façon, l'élément 2'4, n'est pas irrigué directement par le fluide sortant du circuit extérieur 4' et constitue ainsi un tampon de fluide. En pratique, le moyen de bipasse 40' est fixé à la base du corps de chauffe 2, à l'aide de bagues filetées, non représentées, qui assemblent par ailleurs les éléments de corps de chauffe 2'1 et 2'4 les uns aux autres. Ces bagues présentent à cet effet des filetages opposés gauche et droit, de sorte que, de manière fonctionnellement analogue à l'ensemble de raccordement constitué par le bouchon 36 et la bague 38 pour le radiateur 1, il est ainsi possible de positionner automatiquement les trous 34' au niveau des éléments de corps de chauffe 2'1 à 2'4 lorsque le moyen de bipasse est assemblé et fixé au corps de chauffe 2. Divers aménagements et variantes aux radiateurs 1 et 1' décrits ci-dessus sont par ailleurs envisageables. A 15 titre d'exemples : - plusieurs passages d'écoulement de fluide peuvent être délimités à l'intérieur du corps d'échangeur 20, 120 ou 220 ; le nombre d'éléments résistifs 26 rapportés dans 20 le corps d'échangeur 20, 120 ou 220 n'est pas limité à un ou deux, les logements 24, 124 ou 224 pour les recevoir étant de préférence répartis autour du ou des passages d'écoulement ; - pour éviter une éventuelle surchauffe du liquide 25 caloporteur dans le corps d'échangeur 20, 120 ou 220, par exemple en cas de défaillance du circulateur 6, un contacteur thermique est monté sur ce corps d'échangeur, de manière à commander l'interruption de l'alimentation électrique du ou des éléments résistifs 26 lorsque la 30 température détectée par le contacteur est supérieure à une valeur prédéterminée ; et/ou - le corps de chauffe du radiateur ne présente pas nécessairement une structure à éléments de corps de chauffe identiques assemblés les uns à la suite des autres ; d'autres structures de corps de chauffe sont envisageables dans le cadre de l'invention, tant que ces structures prévoient une circulation interne de fluide caloporteur de manière à ce que ce fluide cède sa chaleur à l'air au contact du corps de chauffe ; à titre d'exemple, le corps de chauffe peut être constitué d'une série de plaques de chauffe verticales, qu'au sommet et qu'à la base desquelles ne circule le fluide, via deux collecteurs horizontaux respectifs, communs aux plaques ; dans ce cas, l'extrémité aval du collecteur supérieur alimente l'extrémité amont du collecteur inférieur, via notamment un tube rapporté s'étendant le long d'une des deux plaques d'extrémité latérale, tandis que l'extrémité aval du collecteur inférieur alimente un circuit extérieur analogue au circuit 4 décrit ci-dessus, ensortie duquel le fluide, entraîné par le circulateur 6 et échauffé par l'échangeur 8, alimente l'extrémité amont du collecteur supérieur ; ce circuit extérieur est alors accolé à la plaque d'extrémité latérale opposée, en étant notamment dissimulé derrière un panneau latéral en affleurement de cette plaque | Ce radiateur (1) comporte un corps de chauffe (2) et, de manière accolée à une extrémité latérale (24) de ce corps de chauffe, un circuit extérieur (4) de circulation du fluide caloporteur, sur lequel sont placés un circulateur électrique (6) de déplacement du fluide et des moyens électriques (8) de chauffage du fluide. Pour améliorer le chauffage du fluide lors de sa circulation dans le circuit extérieur, les moyens de chauffage comportent un corps d'échangeur thermique (20), dans lequel sont délimités un passage (22) d'écoulement du fluide à travers le corps d'échangeur et des logements (24) de réception d'éléments résistifs chauffants (26). | 1. Radiateur à fluide caloporteur (1 ; 1'), 5 comportant . - un corps de chauffe (2 ; 2') dans lequel un fluide caloporteur circule en communiquant sa chaleur à l'air ambiant au contact du corps de chauffe, et - un circuit (4 ; 4') de circulation du fluide 10 caloporteur, qui est extérieur au corps de chauffe et sur lequel sont placés un circulateur électrique (6 ; 6') de déplacement du fluide et des moyens électriques (8 ; 8') de chauffage du fluide, l'ensemble constitué du circuit extérieur, des moyens de chauffage et du circulateur étant 15 accolé au corps de chauffe, à une extrémité latérale (24 ; 2'4) de ce corps de chauffe, caractérisé en ce que les moyens de chauffage (8 ; 8') comportent un corps d'échangeur thermique (20 ; 120 ; 220), dans lequel sont délimités au moins un passage (22 ; 122 ; 20 222) d'écoulement du fluide à travers le corps d'échangeur et au moins un logement (24 ; 124 ; 224) de réception d'un élément résistif chauffant (26). 2. Radiateur selon la 1, caractérisé en ce que le corps d'échangeur (220) comporte au moins deux 25 parties élémentaires (2201r 2202) adaptées pour être assemblées fixement l'une à l'autre, et en ce que ces parties délimitent des empreintes respectives (2241, 2242) qui forment conjointement le ou un des logements (224) de réception de l'élément résistif chauffant (26) lorsque les 30 parties sont assemblées l'une à l'autre. 3. Radiateur selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le ou chaque élément résistif chauffant (26) présente une puissance nominale de l'ordre du kilowatt. 4. Radiateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps d'échangeur (20 ; 120 ; 220) est en aluminium ou en alliage d'aluminium, éventuellement injecté. 5. Radiateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque passage d'écoulement (22) est, à son extrémité (22A) par laquelle le fluide entre dans le corps de l'échangeur (20), adapté pour créer des turbulences dans le fluide. 6. Radiateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps de chauffe (2 ; 2') comporte une succession d'éléments de corps de chauffe (21 à 24 ; 2'1 à 2'4) et est intérieurement muni d'un tube de distribution (32 ; 32'), qui est adapté pour être alimenté par le fluide sortant du circuit extérieur (4 ; 4') et qui présente des trous traversants (34 ; 34') répartis suivant la longueur du tube de distribution de manière que chaque trou débouche dans un élément de corps de chauffe. 7. Radiateur selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (36, 38 ; 40') de raccordement étanche entre le circuit extérieur (4 ; 4') et le tube de distribution (32 ; 32'), adaptés pour positionner les trous traversants (34 ; 34') au niveau des éléments de corps de chauffe (21 à 24 ; 2'1 à 2'4) lorsque ces moyens de raccordement sont assemblés et fixés au corps de chauffe (2 ; 2'). 8. Radiateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le circuit extérieur (4) relie la base et le sommet du corps de chauffe (2), avec le fluide partant de la base et rejoignant le sommet. 9. Radiateur selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le circuit extérieur (4') forme une boucle de fluide raccordée à la base du corps de chauffe (2') par un moyen de bipasse (40') dans lequel lefluide entrant dans le circuit extérieur et le fluide sortant du circuit extérieur circulent à contre courant sans se mélanger. 10. Radiateur selon les 6 et 9 prises ensemble, caractérisé en ce que le trou traversant (34') du tube de distribution (32'), qui débouche dans l'élément de corps de chauffe (2'4) situé à l'extrémité latérale du corps de chauffe (2') associé au circuit extérieur (4'), est au moins partiellement obturé. | F | F24 | F24H | F24H 1,F24H 9 | F24H 1/08,F24H 9/18 |
FR2887787 | A1 | UTILISATION DE POLYMERES REACTIFS POUR MODULER ET CONTROLER LES FLUX ELECTROCINETIQUES DANS UN DISPOSITIF MICRO-OU NANOFLUIDIQUE | 20,070,105 | l La présente Invention se rapporte au domaine de la microfluidique et en particulier à celui de l'électrophorèse sur dispositif micro- ou nanofluidique. Elle concerne plus particulièrement l'utilisation d'un revêtement polymère réactif apte à subir une séparation de phase sous l'influence d'une stimulation externe, pour moduler les flux électrocinétiques (flux électroosmotique et électrophorétique pendant une électrophorèse par exemple) dans un dispositif micro-ou nanofluidique, une méthode pour faire varier les flux électrocinétiques au sein d'un tel dispositif en mettant en uvre ledit revêtement, ainsi que les dispositifs micro- ou nanofluidiques comportant au moins un canal ou un capillaire dont la surface interne est recouverte au moins en partie par un tel revêtement. Lors de la réalisation d'électrophorèses, le mouvement et la séparation subséquente d'objets chargés est provoquée par l'application d'un champ électrique. A l'origine, les électrophorèses étaient réalisées sur des supports non convectifs tels que du papier poreux ou bien des gels de polyacrylamide ou d'agarose. Plus récemment, cette technique de séparation puissante a adopté de nouvelles géométries qui ont conduit à la création de l'électrophorèse capillaire ou sur micropuces (Grossman, P.D. et al., "Capillary Electrophoresis, Theory and Practice ", 1992, Academic Press, San Diego). L'électrophorèse capillaire est une méthode analytique de séparation de molécules chargées ou neutres sous l'influence d'un champ électrique à l'intérieur d'un capillaire. Une évolution de cette technique est de réaliser la séparation sur micropuce ("microchip"), ce qui permet d'accélérer drastiquement les temps d'analyse et de les réduire à quelques secondes. Lorsque des objets chargés, tels que des biomolécules, sont dissous dans des solutions salines, la concentration en ions près de la surface desdits objets chargés, c'est-à-dire à l'interface liquidesolide, est perturbée (attraction des contre-ions vers la surface et répulsion des co-ions). Les contre-ions se trouvant très proches des molécules chargées s'adsorbent à leur surface et forment ce qu'il est convenu d'appeler une couche de Stem. Cette couche est statique par nature et son épaisseur, également connue sous le nom de longueur de Bjerrum (1B) répond à l'équation (eq. ]) suivante: l = e2 / 4'TrEbEokt3T (eq. 1) 2887787 2 dans laquelle e est la charge d'un électron, Eo est la permittivité du vide, Eb est la constante diélectrique du liquide, kB est la constante de Boltzman et T est la température absolue. Plus loin de la surface, les contre-ions, bien qu'encore attirés par la surface, sont plus mobiles et forment ce qu'il est convenu d'appeler une couche diffuse. L'équilibre entre l'ordonnancement des forces électrostatiques et la répartition aléatoire des forces thermiques conduit à la formation d'une double couche électrique (également connue sous le nom de couche de DebyeHückle) au-delà de laquelle la charge de l'objet est neutralisée. La chute de la charge de surface (y/) est décrite, pour les objets faiblement chargés, par l'équation (eq. 2) suivante (équation de Debye-10 Hückle) : xlf(,) = Wze KY (eq. 2) dans laquelle K-1 est la longueur ou l'épaisseur de la double couche électrique (également connue sous le nom de longueur Debye) et 4i est la charge de surface (ou potentiel zeta). La longueur Debye est la plus importante échelle de longueur dans le domaine de l'électrocinétique. Elle est inversement proportionnelle à la racine carrée de la concentration en électrolyte au sein de la solution (K' C). K-1 est de l'ordre de quelques nanomètres dans les tampons physiologiques standards et peut atteindre des valeurs allant jusqu'à 1 ni dans l'eau pure à pH 7. Lorsqu'un champ électrique (E) est appliqué à une solution saline, renfermant des molécules chargées (avec une charge q et un diamètre R), la force électrique agit sur les molécules chargées, qui vont migrer vers l'électrode de charge opposée (flux électrophorétique). La vélocité totale (v) des molécules chargées est proportionnelle à la force électrique appliquée et inversement proportionnelle aux forces de frictions entre les molécules chargées et les contre-ions solvatés. Etant donné que la solution est chargée uniquement à l'endroit de la double couche électrique (en dehors de cette double couche électrique, la solution électrophorétique est neutre), toutes les forces de friction se dissipent dans cette région. Par conséquent, l'épaisseur de la double couche électrique influence de manière importante la vélocité des molécules chargées. Pour les petites molécules (K"' R), la mobilité électrophorétique ( eh) est calculée par l'équation (eq. 3) suivante: es = v/E = q/67tfR (eq. 3) dans laquelle)] est la viscosité de la solution aqueuse d'électrolytes. De façon contraire, la mobilité électrophorétique devient indépendante de la taille des molécules chargées dans le cas de molécules de taille supérieure (K-' R) car la force électrique et la force de friction sont toutes deux proportionnelles à la taille des molécules. Dans ce cas, la mobilité électrophorétique est calculée par l'équation (eq. 4) suivante: el = 4b4O11z/Tl (eq. 4) Par conséquent, les molécules de grosse taille uniformément chargées, telles que par exemple les oligonucléotides de plus de 15 mers, l'ADN, les protéines chargées de façon uniforme et les polysaccharides, migrent, dans les champs électriques à des vitesses qui ne dépendent pas de leur taille. Par ailleurs, la dispersion (a2) de l'échantillon dans la solution d'électrophorèse est gouvernée par une simple diffusion et peut être calculée par l'équation (eq. 5) suivante: G' = 2Dt (eq. 5) dans laquelle D est le coefficient de diffusion moléculaire et t est le temps. Il doit en particulier être noté que lorsque la conductivité de la zone dans laquelle l'échantillon a été injecté est très différente de la conductivité de la solution tampon utilisée, la dispersion de l'échantillon est alors gouvernée par ce que l'on appelle la dispersion électrocinétique qui est différente de la simple diffusion. Cette dispersion électrocinétique est caractérisée par des pics d'échantillons asymétriques. Pendant l'électrophorèse, on observe également un mouvement de la solution électrophorétique (solution aqueuse d'électrolytes). Ce mouvement s'appelle le flux électroosmotique (FEO) (ou en anglais "Electro-Osmotic Flow" : EOF ou "plug-like flow"). Cet EOF est caractérisé par un profil de vélocité plat et une dispersion de l'échantillon purement diffusive. Lorsque qu'un électrolyte est adjacent à la surface, cette surface peut être chargée par l'intermédiaire de l'ionisation des groupements chimiques liés de façon covalente sur ladite surface (cas par exemple des surfaces de verres qui produisent des groupements de surface de type SiOH et qui relarguent des protons en présence d'eau) ou par l'intermédiaire d'ions adsorbés. Dans les deux cas, les surfaces se retrouvent chargées alors que la concentration en ions près de la surface se retrouve perturbée, i.e. les contre-ions sont attirés vers la surface et les co-ions en sont repoussés. Comme dans le cas des molécules chargées en solutions salines décrit ci-dessus, la charge de surface conduit à la formation d'une double couche électrique d'une certaine épaisseur, également appelée épaisseur de Debye, K-1, pouvant être calculée selon l'équation (eq. 6) suivante: x _ (EbsoknT/2cz2e2)1/2 (eq. 6) dans laquelle, c est la concentration en électrolytes, z est la charge des ions de l'électrolyte et e est la charge d'un électron. Pour les solutions diluées (4b = 78,49), à 25 C, cette équation peut être exprimée comme suit (eq. 7) : K = 0.304 z c-'2 (eq. 7) dans laquelle C est la concentration totale en électrolytes exprimée en mol/l et K -1 est exprimé en nm. Lorsqu'un champ électrique Ee.;, est appliqué dans un canal ou dans un capillaire, comme c'est le cas par exemple au cours d'une électrophorèse, il s'établit une force électrique qui agit sur la charge de volume dans la couche de Debye constituée d'un excès de contre-ions solvatés. En dehors de cette région, le liquide est électriquement neutre et la force du champ électrique appliqué aux ions s'annule. Cependant, étant donné qu'il existe une force de champ dans la double couche électrique, le champ électrique local qui est tangent à la surface du canal génère une force s'exerçant dans la masse du fluide, ladite force induisant un cisaillement et générant un mouvement du liquide à l'intérieur du canal. Ce mouvement de liquide est appelé électroosmose. La vitesse du flux électroosmotique est égale à zéro à la surface du canal et augmente à proximité de la double couche électrique et devient constante au delà de cette double couche. La vitesse du flux électroosmotique est proportionnelle à l'intensité du champ électrique et au potentiel de surface (potentiel zeta) et inversement proportionnelle à la viscosité du liquide au sein de la double couche électrique; elle ne dépend pas du diamètre du canal aussi longtemps que le diamètre d est beaucoup plus grand que l'épaisseur de la double couche électrique (d K-I). Bien évident. ceci s'applique à la plupart des systèmes microfluidiques dans lesquels le diamètre des canaux ou des capillaires est habituellement de l'ordre du micron alors que l'épaisseur de la couche de Debye est de l'ordre du nanomètre. Cependant, l'électrophorèse capillaire ou sur micropuce comporte un certain nombre d'inconvénients non négligeables. Elle est en particulier très sensible à la fois à la chimie de la solution et à la chimie de la surface du capillaire ou de la micropuce. Ceci a souvent pour conséquence de conduire à des changements de flux au cours de l'analyse qui compromettent la reproductibilité et la quantification. Dans le cas des méthodes analytiques nécessitant la réalisation de plusieurs étapes intégrées au sein d'un même dispositif micro- ou nanofluidique, des changements incontrôlés et inattendus du flux électroosmotique peuvent conduire à l'échec de la méthode. Il est donc nécessaire de pouvoir réguler de façon très précise le flux électroosmotique au sein de dispositifs analytiques micro- ou nanofluidiques pour en compenser les variations non désirées et en particulier pour empêcher sa réduction. Le contrôle de l'électroosmose est donc une tache importante, notamment lors de séparations électrophorétiques, dans la mesure où la magnitude et la direction du flux électroosmotique affectent la mobilité propre des analytes dans le système. Ainsi que cela a amplement été expliqué précédemment, le flux électroosmotique est en effet influencé par la présence de la couche de Debye présente à l'interface solide/liquide et est dépendant des propriétés physico-chimiques de la surface et de la composition en électrolytes. L'eau est le solvant habituellement utilisé en électrophorèse capillaire (FC). Les caractéristiques du flux électroosmotique dans les capillaires en verre de silice habituellement utilisés dans ces systèmes aqueux sont bien connues. Le flux électroosmotique (FEO) dans les capillaires en verre de silice est dirigé vers la cathode et la magnitude dépend du pH du tampon et de sa concentration. Il est possible de faire varier le FEO par addition de tensioactifs pour l'électrolyte. Cependant, cette approche présente un certain nombre d'inconvénients dans la mesure où elle nécessite des changements de la composition du de la solution aqueuse d'électrolytes qui ne sont pas toujours permis, ni réversibles elle est également difficile à mettre en oeuvre de façon dynamique au cours de l'analyse. Une des manières les plus efficaces pour faire varier le FEO dans les systèmes micro- ou nanofluidiques, et en particulier dans les dispositifs d'électrophorèse capillaire, est la modification chimique de la surface des capillaires par l'application de revêtements de surface appropriés. De nombreux rapports font en effet état d'une moindre réduction du flux électroosmotique ainsi que d'une diminution de l'adsorption des solutés sur les parois internes des capillaires grâce à l'utilisation de divers revêtements de surface de nature chimique. Les revêtements de nature chimique sont souvent constitués de brosses de polymères hydrophiles, neutres ou chargés. Pour éliminer le FEO en EC, on emploie généralement un revêtement constitué de brosses de polymères neutres. De telles brosses de polymères augmente de façon significative la viscosité de la solution dans la double couche électrique et couple de façon hydrodynamique cette double couche électrique avec le reste de la solution. C'est ainsi qu'il a déjà été proposé, pour diminuer le FEO, d'utiliser un polyacrylamide linéaire non réticulé lié aux parois du capillaire par l'intermédiaire d'un réactif de type organosiloxane (Hjertén S., J. Chromatogr., 1985, 347, 191-198). Cependant, les brosses de polymères employées et étudiées par cet auteur sont passives et ne répondent pas à des stimulations externes telles que la lumière, la température ou le pH. Toujours dans la même ligne, d'autres auteurs ont préconisé l'emploi de brosses de polymères pour diminuer le FEO. Par exemple, Bruin G.J.M. et al. (J. Chromatogr.. 1989, 471, 429-436) ont utilisé des revêtements fins à base de polyéthylèneglycol (PEG) de façon à diminuer. de façon partielle, le FEO et pour minimiser l'adsorption des protéines sur les parois des capillaires. Ils indiquent cependant qu'un tel revêtement ne permet pas de supprimer totalement le FEO ni l'adsorption des protéines, notamment lorsque l'EC est réalisée à de hautes valeurs de pH (pH > 5). Nashabed W. et El Rassi Z. (J. Chromatogr. A, 1991, 559, 367-383) décrivent la préparation de capillaires de verre de silice comportant des fonctions polyéther hydroxylées liées à la surface interne des parois et leur utilisation pour la séparation des protéines par EC. Selon une première approche les revêtements hydrophiles sont constitués de deux couches une sous-couche de glycéropropylpolysiloxane (liée de façon covalente à la surface interne du capillaire) et une couche de surface de type polyéther. Selon une seconde approche, la paroi du capillaire est revêtue avec des chaînes de polyéther polysiloxane attachées de façon 2887787 7 covalente à la surface interne du capillaire. Les auteurs indiquent que ces revêtements permettent de réduire l'adsorption des solutés sur les parois, tout en étant stables et dotés de propriétés séparatives, conduisant ainsi à des résultats fiables et reproductibles. D'autres auteurs ont préconisé de modifier la surface interne des capillaires par des revêtements polymères passifs obtenus à partir: - de polymères époxy liés de façon covalente à la silice par l'intermédiaire d'un bras glycérylpropylsilane (revêtement limitant les interactions avec les protéines par encombrement stérique dû à la présence des groupements silanol) ; - de polyvinylméthylsiloxanediols réticulés puis recouverts d'une couche de polyacrylamide linéaire fixée par l'intermédiaire de doubles liaisons sur le siloxanediol; le polyacrylamide étant finalement réticulé avec du formaldéhyde (revêtement neutre statique) ; - de polyvinylalcools (PVA) permettant de réaliser des revêtements permanents, stables sur une large gamme de pH et utilisables pour la séparation des glycoprotéines; - d'homopolymères simplement adsorbés sur les surfaces internes des capillaires tels que le PVA, le polydiméthylacrylamide (PDMA) , les polyéthylèneoxydes (PEO) et la polyvinylpyrrolidone (PVP) et conduisant à des couches polymères à structure fractale; le polymère le plus performant pour éliminer le FEO étant le PDMA (Madabhushi R.S., Electrophoresis, 1 998, 19, 224-230). L'ensemble de ces polymères présente néanmoins l'inconvénient de conduire à des revêtements passifs, c'est-à-dire pour lesquels il n'est pas possible de faire varier les propriétés sous l'action d'une stimulation externe. Depuis plusieurs années, différents types de surfaces greffées par des brosses de polymères réactifs, c'est-à-dire capables de réagir et de se modifier en réponse à un stimulus externe, ont été étudiés. Ces brosses de polymères réactifs peuvent par exemple être obtenues à partir de polymères de type poly (N-isopropyl acrylamide) (PNIPAM) qui subissent une transition de phase (pelote-globule) à leur température de solution critique la plus basse (en anglais "lover critical solution temperature" : LCST) qui est de 32 C 1 à 2 C environ à l'état pur dans l'eau (Heskins, M. et al., J. Macromol. Sci. Chem., 1968, A2, 1441 et Schild, H. G., Prog. Polym. Sci, 1992. 17, 163). I)e ce fait, les surfaces revêtues par un tel polymère ont des propriétés dépendantes de la température telles que la mouillabilité et l'épaisseur du revêtement. Il a cependant été démontré que le comportement des PNIPAM greffés sur des surfaces en fonction de la température (en particulier la séparation de phase) est sensiblement différent du comportement de ces mêmes polymères en solutions. Les polymères greffés sont souvent allongés lorsque la densité de greffage est suffisamment élevée.Les surfaces modifiées par un revêtement à base de PNIPAM ont été utilisées pour des applications variées. Par exemple, des billes de silice modifiées par un copolymère contenant du PNIPAM ont été utilisées comme phase stationnaire pour des séparations chromatographiques en phase liquide à température régulée (Kanazawa, H. et al., Anal. Chem., 1996, 68, 100-105). Des particules magnétiques fonctionnalisées par du PNIPAM ont été utilisées dans des expériences d'adsorption et de désorption contrôlées de protéines (Elaissari A. et al., Magnetism and Magnetic Materials, 2001, 225, 151155). Des surfaces planes comportant des polymères de type PNIPAM greffés ont également été utilisées comme support de culture cellulaire (Aoki T. et al., J. Biomater. Sci. Polym. Ed., 1995, 7, 539-550) et en ingénierie tissulaire (Yamamoto M. et al., Tissue Eng., 2001, 7, 473-480). 11 n'existe cependant à ce jour aucun dispositif micro- ou nanofluidique dans lequel il est possible de faire varier et de contrôler le flux électrocinétique de façon simple et réversible. C'est donc afin de remédier à l'ensemble des inconvénients des dispositifs micro- et nanofluidiques actuellement disponibles et de pourvoir à une solution technique permettant de réguler facilement, rapidement, et de façon réversible les flux électrocinétiques pendant la réalisation d'une analyse dans un dispositif micro-ou nanofluidique que les Inventeurs ont mis au point ce qui fait l'objet de la présente Invention. Au sens de la présente Invention, on entend par "régulation", toute augmentation, diminution ou disparition des flux électrocinétiques, du point de vue statique et dynamique, spatial et temporel. Les Inventeurs ont en particulier constaté, de façon surprenante que dans certaines conditions, le greffage d'un revêtement sur au moins une partie de la surface interne d'un canal de géométrie variable ou d'un capillaire d'un dispositif micro- ou nanofluidique, permet de répondre à ce problème technique lorsque ledit revêtement est obtenu à partir de polymères flexibles aptes à subir une séparation de phase en solution aqueuse (séparation réversible: transition pelote-globule). Cette solution technique est à la base de la présente Invention. La présente Invention a donc pour premier objet l'utilisation d'un revêtement polymère réactif. greffé sur au moins une partie de la surface interne d'un canal ou d'un capillaire d'un dispositif micro- ou nanofluidique contenant au moins une solution aqueuse d'électrolytes, ladite surface comportant des groupements chimiques chargés électriquement formant une double couche électrique à l'interface liquide- solide, ledit revêtement ayant les caractéristiques suivantes: a) il est constitué d'une couche de polymères flexibles aptes à subir une séparation de phase (transition pelote-globule) en solution aqueuse sous l'influence d'une stimulation externe de nature physique ou chimique, b) les polymères sont greffés de façon covalente sur ladite surface par l'une seulement de leurs extrémités, pour moduler, de façon réversible, et contrôler les flux électrocinétiques au sein dudit dispositif sous l'influence d'une activation externe de nature chimique ou physique. Les Inventeurs ont en effet démontré que sous l'influence d'une activation externe de nature chimique ou physique, l'épaisseur de la couche de polymères constituant le revêtement greffé peut varier en raison d'une séparation de phase (transition pelote-globule) des polymères qui deviennent plus ou moins solubles dans la solution aqueuse d'électrolytes. Le changement d'épaisseur du revêtement polymère fait varier la viscosité de la solution de la double couche électrique présente à l'interface liquide-solide du dispositif micro- ou nanofluidique. Ce changement de viscosité de la solution à proximité de la surface interne (de l'ordre de quelques nanomètres) permet ainsi de faire varier de façon significative les propriétés électrocinétiques du dispositif ou celles des molécules chargées. En particulier, une diminution de la viscosité de la solution aqueuse d'électrolytes présente au sein de la double couche électrique située à I'interface liquide-solide du dispositif micro- ou nanofluidique (faible solubilité des polymères) entraîne une augmentation du flux électrocinétique. Dans ce cas, les polymères sont dits "activés", l'épaisseur du revêtement polymère est inférieure à l'épaisseur de la double couche électrique présente à l'interface liquide-solide du dispositif micro- ou nanofluidique, conduisant ainsi à une augmentation du flux électrocinétique. Inversement, une augmentation de la viscosité de la solution aqueuse d'électrolyte présente au sein de la double couche électrique située à l'interface liquide-solide du dispositif micro- ou nanofluidique (grande solubilité des polymères conduisant à un revêtement polymère sous la forme d'une brosse de polymères gonflés) entraîne une diminution du flux électrocinétique. Dans ce cas, les polymères sont dits "inactivés", l'épaisseur du revêtement polymère est supérieure à l'épaisseur de la double couche électrique présente à l'interface liquide-solide du dispositif micro-ou nanofluidique, conduisant ainsi à une diminution du flux électroosmotique. Selon l'Invention, l'épaisseur de la double couche électrique présente à l'interface du dispositif d'électrophorèse est généralement comprise entre 0,1 nm et 1 lam environ, de préférence entre 0,5 et 10 nm environ et encore plus préférentiellement entre l et 5 nm environ. La surface interne du dispositif peut être plane, concave ou micro-ou nanostructurée et peut être constituée de tout matériau solide dont la surface peut être fonctionnalisée par des groupements chimiques ionisables en solution aqueuse. Parmi de tels matériaux, on peut notamment citer le verre, le quartz, la silice et les matériaux polymères tels que les plastiques. Le canal du dispositif peut avoir une géométrie variable. Selon une forme de réalisation préférée de l'Invention, le canal et le capillaire ont des dimensions telles que leur plus petite largeur ou leur diamètre sont supérieurs à l'épaisseur de la double couche électrique. Cette dimension est de préférence inférieure à 1 mm environ, plus préférentiellement inférieure ou égal à 0,5 mm environ et encore plus préférentiellement inférieur ou égal à 0,1 mm environ. Les groupements chimiques présents à la surface interne du canal ou du capillaire sont chargés électriquement car ils sont choisis parmi les groupements chimiques ionisables en présence d'une solution aqueuse. Parmi de tels groupements, on peut notamment citer les groupements silanol (-Si-OH) lorsque la surface interne est un oxyde de silice hydraté, du quartz ou du verre; les amines primaires, secondaires ou tertiaires; les groupements sulfate, sulfonate, phosphonate et carboxylique. C'est la présence de ces groupements chargés sur la surface interne du dispositif qui conduit à la formation de la double couche électrique à l'interface liquide-solide. Les polymères utilisables selon l'Invention sont greffés de façon covalente sur la surface interne dudit canal ou dudit capillaire, de préférence par l'intermédiaire de groupements chimiques choisis parmi les groupements silanol (-Si-OH), vinyle (CH-CH2), carboxyle (-COOH), amino (NH2), époxy (-CH-(0)CH2), oxyamine (-0-NH2), thiol (-SH), halogénure (-Br ou Cl), etc. Selon une forme de réalisation particulière de l'Invention, la surface interne du canal ou du capillaire peut être modifiée par au moins deux types de groupements chimiques de nature différente. Dans un tel cas, le premier type de groupements chimiques peut être utilisé pour le greffage covalent des polymères constituant le revêtement réactif, alors que le deuxième type de groupements 15 chimiques peut servir à charger électriquement la surface interne du canal ou du capillaire et éventuellement à fixer des molécules telles que des molécules sondes de nature biologique qui ne sont pas sensibles à l'activation chimique ou physique qui sera utilisée pour activer le revêtement polymère. Dans ce cas, lorsque les polymères sont activés et adoptent une conformation en globule, les molécules sondes deviennent 20 accessibles pour les molécules cibles éventuellement présentes dans la solution aqueuse d'électrolytes alors qu'elles ne le sont pas lorsque les polymères réactifs ne sont pas activés puisqu'elles sont, en quelque sorte, masquées dans l'épaisseur du revêtement polymère (brosse de polymères). Selon une autre forme de réalisation de l'Invention, la densité de greffage des chaînes de polymère constituant le revêtement réactif est inférieure à la densité des groupements chimiques de surface, et ce, quelle que soit leur nature. Dans ce cas, des groupements chimiques restent libres après le greffage du revêtement polymère. Ainsi que cela a été expliqué précédemment, les polymères utilisables conformément à l'Invention répondent à une stimulation externe par une séparation de phase. Ainsi, lorsque les polymères sont inactivés, l'épaisseur du revêtement polymère réactif est supérieure à celle de la double couche électrique. 10 Dans ce cas, la viscosité de la solution aqueuse d'électrolytes au sein de la double couche électrique est supérieure à celle de la solution aqueuse d'électrolyte en dehors de cette double couche et tend vers l'infini. Dans ces conditions, lorsqu'un champ électrique est appliqué au dispositif, le flux électrocinétique de la solution aqueuse d'électrolytes (flux électroosmotique) tend vers zéro. Inversement, lorsque les polymères sont activés, l'épaisseur du revêtement polymère est inférieure à celle de la double couche électrique (polymères en conformation globulaire). Dans ce cas, la viscosité de la solution aqueuse d'électrolytes au sein de la double couche électrique est égale ou sensiblement égale à celle de la solution aqueuse d'électrolytes en dehors de cette double couche. Dans ces conditions, lorsqu'un champ électrique est appliqué au dispositif, le flux électroosmotique de la solution aqueuse d'électrolytes est différent de zéro et proportionnel au potentiel de surface (potentiel zeta). Selon l'Invention, la densité de greffage des polymères formant le revêtement est telle que la distance séparant les points d'ancrage de deuxchaînes polymère sur ladite surface est supérieure, égale ou inférieure au rayon de giration desdites chaînes. Selon une forme de réalisation particulière de l'Invention, la densité de greffage des polymère est telle que les polymères se présentent sous la forme d'un revêtement discontinu et hétérogène lorsque les polymères sont à l'état effondré (polymères "activés") et forment des trous permettant aux charges de surface d'être exposées à la solution aqueuse d'électrolytes. Au sens de la présente Invention, un polymère est dit "flexible" lorsque la longueur théorique de sa chaîne L est supérieure à sa longueur rémanente. Les polymères pouvant former le revêtement utilisable selon l'Invention peuvent être linéaires ou ramifiés. Ils sont de préférence choisis parmi les polymères linéaires. Les polymères utilisables conformément à l'Invention peuvent être classés en fonction de la nature de l'activation à laquelle ils sont sensibles d'un point de vue conformationnel (chimique: pH, force ionique par exemple ou physique: lumière, température, champ magnétique ou électrique) . Selon une première forme de réalisation de l'Invention, le revêtement polymère est constitué de polymères choisis parmi les polymères sensibles à une activation externe de nature physique. Parmi de tels polymères, on peut premièrement citer les polymères sensibles aux variations de température, c'est-à-dire dont la solubilité, et par conséquent la conformation tridimensionnelle, varient en fonction des variations de température. Au sein de cette famille de polymères, figurent notamment les polymères de type acrylamide et méthacrylamide dans lesquels on peut facilement faire varier la LCST en fonction de la nature des groupements alkyles et parmi lesquels on peut citer le poly(Nisopropyl acrylamide) PNIPAM ayant une LCST de 32 C environ, le poly(N,N'méthylpropylacrylamide) de LCST = 14 C environ, le poly(Npropylacrylamide) de LCST = 22 C environ, le poly(N,N'méthyléthylacrylamide) de LCST = 57 C environ, le poly(Npropylméthacrylamide) de LCST = 28 C environ, le poly(N,N'isopropylméthacrylamide) de LCST = 45 C environ; les copolymères résultant de la copolymérisation de monomères choisis parmi le N- isopropyl acrylamide, le N,N'-méthylpropylacrylamide, le N- propylacrylamide, le N,N'-méthyléthylacrylamide. N,N'-i sopropylméthacrylaiuide d'un monomères choisi N,N'-méthylpropylacrylamide, N,N'-méthyléthylacrylamide, N,N'-isopropylméthacrylamide externes de nature chimique le N-propylméthacrylamide et le les copolymères résultant de la copolymérisation parmi le N-isopropyl acrylamide, le le Npropylacrylamide, le le N-propylméthacrylamide et le et d'un monomère non sensible aux variations ou physique choisi parmi l'acrylamide, le N,Ndiméthylacrylamide, l'acide acrylique et les monomères de type acrylamide; et les copolymères blocs d'oxyde de polyéthylène, d'oxyde de polypropylène et de méthylcellulose (Heskins M. et al., Macromol. Sci.- Chem. A2, 1968, 1441; Taylor L. D. et al., J. Polym. Sci.: Polym. Chem. Ed. 1975, 13, 2551-2570. ; Schield, H.G., Prog. Polym. Sci., 1992, 17, 163-249. ; Freitag, R. et al., M. J. Polym. Sci.: Part A: Polym. Chem., 1994, 32, 3019-3030. ; Mao, H. et al., J. Am. Chem. Soc., 2003, 125, 2850- 2851). Ainsi. les brosses de polymères constituant le revêtement réactif utilisable selon l'Invention se trouvent dans un état hydraté et gonflé en solution aqueuse lorsque la température de ladite solution est inférieure à la LCST et deviennent hydrophobes et s'effondrent quand la température de la solution est supérieure à la LCST. Parmi les polymères sensibles à une activation physique, on peut également citer les polymères sensibles à une irradiation lumineuse. Au sein de cette famille figurent notamment les polymères comprenant un motif azobenzène parmi lesquels ont peut par exemple citer les copolymères de N-isopropylacrylamide et de N-(4-(phénylazo)-phényl)- acrylamide, les copolymères de diméthylacrylamide et de phénylazophénylacrylate. Ainsi, les brosses de polymères constituant le revêtement réactif utilisable selon l'Invention se trouvent dans un état hydraté et gonflé en solution aqueuse lorsqu'elles ne sont pas activées par la lumière et deviennent hydrophobes et s'effondrent après une irradiation lumineuse. Selon une deuxième forme de réalisation de l'Invention. le revêtement polymère est constitué de polymères sensibles à une activation externe de nature chimique telle qu'une variation de pH. Il est ainsi possible d'obtenir un revêtement polymère constitué de polymères neutres se présentant sous la forme d'une brosse de polymères gonflés et hydrophiles à pH acide (ou inversement à pH basique) alors que le revêtement s'effondre et devient hydrophobe à pH basique (ou inversement à pH acide). De tels revêtements peuvent être obtenus à partir de monomères hydrophiles de 2-hydroxyéthyl méthacrylate et de monomères possédant des groupements chimiques ionisables en solution aqueuse tels que des groupements acryliques. Le revêtement polymère peut être synthétisé in situ ou ex situ selon les techniques de polymérisation et de greffage bien connues de l'homme du métier. Le revêtement polymère réactif utilisable selon l'Invention peut par exemple être préparé in situ, par mise en contact de la surface à revêtir avec une solution renfermant les monomères correspondant aux polymères que l'on souhaite obtenir, puis par polymérisation in situ selon les techniques de polymérisation classiques utilisées couramment par l'homme du métier, ladite surface comportant naturellement, ou ayant été préalablement fonctionnalisée par, des groupements chimiques aptes à se lier de façon covalente à une extrémité des monomères. Le revêtement polymère peut également être préparé à partir de polymères déjà formés, c'est-à-dire préalablement synthétisés ex situ, auquel cas, la surface interne du capillaire est mise en contact avec une solution de polymères déjà formés afin de permettre leur greffage covalent sur la surface interne comportant naturellement ou, ayant été préalablement fonctionnalisée par, des groupements chimiques aptes à se lier avec une extrémité seulement des chaînes polymères. Grâce à l'utilisation du revêtement polymère réactif qui vient d'être décrite ci-dessus, il est donc possible de faire varier, de façon réversible, la viscosité de la solution aqueuse d'électrolytes au sein d'une double couche électrique d'un dispositif micro- ou nanofluidique et ainsi de contrôler les flux électrocinétiques. Ainsi, un deuxième objet de la présente Invention est une méthode pour faire varier de façon réversible et contrôler les flux électrocinétiques au sein d'un dispositif micro- ou nanofluidique comprenant au moins un canal ou au moins un capillaire apte à contenir une solution aqueuse d'électrolytes, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins les étapes suivantes: i) la formation d'un revêtement polymère réactif sur au moins une partie de la surface interne dudit canal ou dudit capillaire, ladite surface comportant des groupements chimiques chargés électriquement formant une double couche électrique à l'interface liquide- solide, ledit revêtement étant tel que défini précédemment, ii) l'activation et/ou l'inactivation dudit revêtement par application d'une stimulation externe de nature physique ou chimique. Selon une première forme de réalisation, il s'agit d'une méthode pour augmenter les flux électrocinétiques et l'étape ii) est une étape d'activation. Dans ce cas, le revêtement polymère est de préférence constitué de polymères sensibles aux variations de température et l'activation est réalisée par chauffage de la solution aqueuse d'électrolytes à une température supérieure à la LCST des polymères constituant le revêtement. Selon une forme de réalisation tout particulièrement préférée de l'Invention, le revêtement réactif est constitué de polymères de PNIPAM et l'activation est réalisée par chauffage de la solution aqueuse d'électrolytes à une température légèrement supérieure à environ 32 C, de préférence à une température comprise entre 35 et 50 C environ. Selon une deuxième forme de réalisation de la présente Invention, il s'agit d'une méthode pour diminuer les flux électrocinétiques et l'étape ii) est une étape d'inactivation. Dans ce cas, le revêtement polymère est de préférence constitué de polymères sensibles aux variations de température et l'inactivation est réalisée par refroidissement de la solution aqueuse d'électrolytes à une température inférieure à la LCST des polymères constituant le revêtement. Selon une forme de réalisation tout particulièrement préférée de l'Invention, le revêtement réactif est constitué de polymères de PNIPAM et l'inactivation est réalisée par refroidissement de la solution électrophorétique à une température légèrement inférieure à 32 C, de préférence à une température comprise entre 15 et 30 C environ. Enfin, un dernier objet de l'Invention est un dispositif micro- ou nanofluidique caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un canal ou au moins un capillaire dont au moins une partie de la surface interne est chargée électriquement et recouverte d'un revêtement polymère réactif tel que décrit précédemment. Un dispositif micro- ou nanofluidique particulièrement préféré selon l'Invention est un dispositif dans lequel le revêtement réactif est constitué de polymères sensibles à une stimulation externe de nature physique, et en particulier aux variations de température, tels que les polymères de type PNIPAM. Ainsi, le dispositif micro- ou nanofluidique conforme à l'Invention est de préférence équipé de moyens permettant de faire varier de façon réversible et de contrôler, localement ou globalement, la température d'une solution aqueuse d'électrolytes présente à l'intérieur du canal ou du capillaire (moyens de chauffage et/ou de refroidissement). De manière usuelle, le canal ou le capillaire du dispositif micro-ou nanofluidique conforme à l'Invention peut par exemple être connecté à au moins deux réservoirs qui contiennent une solution aqueuse d'électrolytes, lesdites solutions pouvant être identiques ou différentes d'un réservoir à l'autre, ainsi qu'à des électrodes permettant d'appliquer un potentiel électrique à travers le canal ou le capillaire. Egalement de manière usuelle, le canal ou le capillaire du dispositif conforme à l'Invention peut être connecté à une de ses extrémités à un réservoir renfermant une solution aqueuse d'électrolytes et à l'autre extrémité, à un spectromètre de masse. Enfin le canal ou capillaire peut faire partie d'un dispositif micro- ou nanofluidique comprenant une pluralité de réservoirs renfermant des solutions aqueuses d'électrolytes identiques ou différentes les unes des autres et une pluralité d'électrodes. Outre les dispositions qui précèdent, l'Invention comprend encore d'autres dispositions qui ressortiront de la description qui va suivre, qui se réfère à des exemples de préparation de capillaires en verre de silice dont la surface interne comporte un revêtement polymère réactif selon l'Invention, ainsi qu'aux figures 1 et 2 annexées dans lesquelles: - la figure 1 représente la vitesse du flux électroosmotique exprimée en cm2/V.s. en fonction de la température exprimée en C, dans un capillaire en verre de silice dont la surface interne comporte un revêtement polymère à base de PNIPAM; - la figure 2 est une représentation schématique d'un dispositif micro- ou nanofluidique conforme à l'Invention. Ce dispositif est constitué d'un four 1 muni d'une alimentation haute tension 2 reliée à deux électrodes de platines 4 chacune plongée dans un réservoir en plastique 6 rempli d'une solution tampon, lesdites électrodes de platine 4 étant reliées à l'alimentation 2 par l'intermédiaire de câbles haute tension 5; les deux réservoirs sont connectés entre eux par un capillaire en verre de silice 3 dont chacune des extrémités plonge dans une solution aqueuse d'électrolytes contenue dans les réservoirs 6. La surface interne du capillaire 3 est recouverte d'un revêtement polymère de type PNIPAM. EXEMPLE 1: PREPARATION D'UN CAPILLAIRE EN VERRE DE SILICE COMPORTANT UNE SURFACE INTERNE RECOUVERTE D'UN 25 REVETEMENT POLYMERE DE TYPE PNIPAM Cet exemple, ainsi que la figure 1, sont relatifs à l'application d'un revêtement polymère de type PNIPAM sur la surface interne d'un capillaire d'électrophorèse en verre de silice (capillaire vendu par la société Polymicro Technology, L.LC.) d'un diamètre interne de 100 m et d'un diamètre externe de 365 m, ainsi qu'à son utilisation pour faire varier la viscosité d'une solution aqueuse d'électrolytes au sein de la double couche électrique par stimulation externe et ainsi contrôler le flux électroosmotique. 10 1) Préparation du capillaire: formation du revêtement polymère Le revêtement polymère a été synthétisé à partir de monomères de Nisopropylacrylamide (NIPAM) vendu sous la référence 415324 par la société Sigma-Aldrich. Le capillaire a été lavé par une solution de soude (0,2M) pendant 2 heures, puis d'acide chlorhydrique (0,2 M) pendant 2 heures également et enfin d'eau désionisée (vendue sous la dénomination commerciale MiliQ par la société Millipore) pendant 30 minutes. Le capillaire a ensuite été séché en étuve à une température de 80 C pendant 2 heures, rincé à l'éthanol pendant 30 minutes puis au trichloroéthylène 10 pendant 30 minutes. La surface interne du capillaire a ensuite été silanisée avec une solution à 10 % (poids/volume: p/v) de 3-(triméthoxysilyl)propyl méthacrylate (vendu sous la référence M6514 par la société Sigma-Aldrich) dans le trichloroéthylène, pendant 2 heures. Après la silanisation, le capillaire a été lavé avec du trichloroéthylène (30 minutes), de l'éthanol (30 minutes) et de l'eau désionisée. ml d'une solution de NIPAM à 10 % p/v (0,88 M) dans l'eau désionisée a ensuite été préparée et saturée à l'azote pendant 3 heures. La polymérisation radicalaire du NIPAM a été initiée par un couple red/ox constitué de métabisulfite de sodium (NaMBS) (vendu sous la référence S1516 par la société Sigma-Aldrich) et de persulfate d'ammonium (APS) (vendu sous la référence 431532 par la société Sigma-Aldrich). Pour ce faire, 1,11 mg de NaMBS dans 110 l d'eau désionisée (rapport de concentration [NIPAM]/[NaMBS] = 0,00065) et 2,21 mg d'APS dans 110 l d'eau désionisée (rapport de concentration [NIPAM]/[APS] = 0,001) ont été ajoutés à la solution de monomères. Le mélange a été soigneusement agité puis rapidement injecté dans le capillaire. La polymérisation a été effectuée pendant 3 heures à une température de 25 C. La viscosité de la solution a augmenté au cours de la réaction de polymérisation indiquant la formation de polymères en solution. Le capillaire a ensuite été lavé à l'eau désionisée à l'issue de la réaction de polymérisation. 2) Mesure du flux électroosmotique Le flux électroosmotique dans le capillaire ainsi obtenu, c'est-à-dire dont la surface interne a été revêtue d'un revêtement polymère de type PNIPAM selon l'étape 1) cidessus, a été mesuré sur un appareil d'électrophorèse capillaire vendu sous la dénomination commerciale P/ACE MDQ par la société BeckmamCoulter. L'acétone a été utilisé à titre de marqueur neutre pour la mesure du flux électroosmotique; ce composé pouvant être détecté par absorbance UV à une longueur d'onde de 280 nm. La longueur totale du capillaire dans l'appareil P/ACE MDQ était de 33 cm et la distance entre le point d'injection et le point de détection de 20 cm. Le flux électroosmotique a été mesuré selon la méthode appelée "méthode des trois pics" (Williams, B.A., Vigh, G., Anal. Chem., 1996, 68, 1174-1180), pour les températures inférieures à 30 C. La méthode des 3 pics est habituellement utilisée pour mesurer les faibles flux électroosmotiques. Pour mesurer le flux électroosmotique à des températures supérieures à 30 C, une méthode à un seul pic a été utilisée, c'est-à-dire par la mesure du temps de migration du marqueur acétone entre le point d'injection et le point de détection pour une intensité électrique donnée. La vitesse du flux électroosmotique IEO, exprimée en cm2/V.s, a été calculée en appliquant l'équation suivante: EO = x/t.E dans laquelle x est la distance entre le point d'injection et le point de détection (ici 20 cm) ; t est le temps de migration et E est l'intensité du champ électrique. Les résultats obtenus sont représentés sur la figure 1 annexée sur laquelle la vitesse du flux électroosmotique exprimée en cm2/V.s est fonction de la 25 température exprimée en C. Ces résultats montrent que le flux électroosmotique est relativement constant jusqu'à la température d'environ 30 C alors qu'au dessus de cette température, la mobilité électroosmotique augmente rapidement. Le rapport entre la mobilité électroosmotique à basse température (environ 20 C) et à haute température (environ 40 C) est de l'ordre de 3. Ces résultats démontrent que la présence du revêtement polymère sur la paroi interne du capillaire permet de faire varier la viscosité de la solution aqueuse d'électrolytes au sein de la double couche électrique en fonction de la température, afin de moduler le flux électroosmotique. EXEMPLE 2: PREPARATION DE CAPILLAIRES EN VERRE DE SILICE COMPORTANT UNE SURFACE INTERNE RECOUVERTE D'UN 5 REVETEMENT POLYMERE Cet exemple est relatif au contrôle du flux électroosmotique dans un dispositif microfluidique conforme à l'Invention comportant un capillaire en verre de silice (capillaire vendu par la société Polymicro Technology, L.LC. ; diamètre interne: 76 m; diamètre externe de 365 m; longueur 6 cm) grâce à l'utilisation de revêtements polymères sur la surface interne du capillaire qui permettent de faire varier la viscosité de la solution au sein de la double couche électrique après activation externe. 1) Préparation du capillaire: formation du revêtement polymère Le revêtement polymère a été synthétisé à partir des mêmes monomères de Nisopropylacrylamide (NIPAM) que ceux utilisés ci-dessus à l'exemple 1. Dans cet exemple, et sauf indications contraires, les réactifs utilisés sont les mêmes que ceux utilisés ci-dessus à l'exemple 1. Le capillaire a été lavé par une solution de soude (0,5 M) pendant 2 heures, puis d'acide chlorhydrique (0,5 M) pendant 2 heures également, d'eau 20 désionisée pendant 30 minutes et enfin d'éthanol pendant 30 minutes. Le capillaire a ensuite été séché en étuve à une température de 80 C pendant 2 heures puis rincé à l'éthanol pendant 30 minutes. La surface interne du capillaire a ensuite été silanisée pendant 2 heures avec une solution d'éthanol renfermant 10 % p/v (0,4 M) de 3(triméthoxysilyl)propyl méthacrylate et 10 % p/v (0,45 M) de 3aminopropyltriéthoxy silane (vendu sous la référence 09324 par la société Sigma-Aldrich). Après la silanisation, le capillaire a été lavé avec de l'éthanol (30 minutes) et séché à l'étuve à une température de 110 C pendant 30 minutes. ml d'une solution de NIPAM à 5 % p/v (0,44 M) dans l'eau désionisée a ensuite été préparée et saturée à l'azote pendant 3 heures. La polymérisation radicalaire du NIPAM a été initiée par un mélange d'APS et de N,N,N',N'-tetraméthyléthylènediamine (TEMED). Pour ce faire, mg d'APS (5 mg/ml) et 5 l de TEMED (1 l/ml) ont été ajoutés à la solution de monomères. Les concentrations finales en APS et en TEMED au sein de la solution de monomères étaient respectivement de 22 mM et de 6,7 mM. Le mélange a été soigneusement agité puis rapidement injecté dans le capillaire. La polymérisation a été effectuée pendant 3 heures à une température de 25 C. La viscosité de la solution a augmenté au cours de la réaction de polymérisation indiquant la formation de polymères en solution. Le capillaire a ensuite été lavé à l'eau désionisée à l'issue de la réaction de polymérisation. 2) Mesure du flux électroosmotique Le flux électroosmotique dans le capillaire ainsi obtenu, c'est-à-dire dont la surface interne a été revêtue d'un revêtement polymère de type PNIPAM selon l'étape 1) cidessus, a été mesuré sur un dispositif microfluidique tel que représenté de façon schématique sur la figure 2 annexée. Sur cette figure, on peut voir que ce dispositif est constitué d'un four 1 vendu sous la dénomination commerciale Salvis-Lab VACUCENTER par la société Salvis (Suisse) muni d'une alimentation haute tension 2 vendue sous la référence HVS448 3000D par la société LabSmith reliée à deux électrodes de platines 4 vendues par la société GoodFellow (USA) chacune plongée dans un réservoir en plastique 6 de type Eppendorf d'une contenance de 1,5 ml et rempli d'une solution tampon. lesdites électrodes de platine étant reliées à l'alimentation 2 par l'intermédiaire de câbles hautes tension 5; les deux réservoirs sont connectés entre eux par un capillaire en verre de silice 3 ayant un diamètre interne de 76 m, un diamètre externe de 365 ni et une longueur de 5 cm (société Polymicro Technology L.L.C., USA) dont chacune des extrémités plonge dans la solution tampon contenue dans les réservoirs 6.. Le capillaire 3, les réservoirs de solution tampon 6 et les électrodes 4 ont été enfermés dans le four 1 afin de pouvoir travailler à des températures données (à 60 C et à 20 C). Le réservoir tampon d'entrée a été rempli avec un tampon acide citrique faiblement concentré (25 mM) dont le pH a été ajusté à 3 avec de la soude, alors que le réservoir tampon de sortie et le capillaire 3 ont été remplis avec un tampon acide citrique fortement concentré (50 mM) dont le pH a été ajusté à 3 avec de la soude. La paroi interne du capillaire 3 s'est retrouvée chargée positivement à ce pH compte tenu de la présence du 3-aminopropl-triéthoxy silane greffé à la surface. L'application d'un potentiel positif (200 V/ cm de capillaire) au réservoir tampon d'entrée a créé un flux électroosmotique, permettant au tampon faiblement concentré d'être pompé dans le capillaire 3. L'intensité du courant électrique a diminué régulièrement jusqu'à ce que le capillaire 3 soit totalement rempli avec le tampon faiblement concentré. Le temps nécessaire au remplacement, dans le capillaire 3, du tampon fortement concentré par le tampon faiblement concentré a été mesuré et la vitesse du flux électroosmotique en fonction de la température (à 60 C et à 20 C) a été calculée en utilisant l'équation (eq. 8) suivante: Eo = x / t.E (eq. 8) dans laquelle x est la longueur du capillaire en cm, t est le temps de remplacement de la solution d'acide citrique fortement concentré (50 mM) par la solution d'acide citrique faiblement concentré (25 mM) dans le capillaire et E est l'intensité du champs électrique. A titre de contrôle, la même expérience a été réalisée à 60 C avec un capillaire ne comportant pas de revêtement polymère. La vitesse du flux électroosmotique mesurée à 60 C était de 0.78 0,04. 10-5 cm2Vs, alors qu'elle était de 0,14 + 0,02.10-5 cm2Vs à 20 C. Ces résultats montrent que la mobilité du flux électroosmotique a été augmentée d'un facteur 5,6 environ lorsque la température du tampon devient supérieure à la LCST des polymères constituant le revêtement de la paroi interne du capillaire. La mesure effectuée sur le capillaire contrôle (sans revêtement PNIPAM) à 60 C donne une mobilité du flux électroosmotique égale à 2,18 0,04.10-5 cm2Vs. Par conséquent, la mobilité du flux électroosmotique dans le capillaire contrôle (sans revêtement PNIPAM) était environ 2,8 fois plus élevée que celle mesurée à 60 C dans le capillaire comportant le revêtement polymère PNIPAM. Sans vouloir être lié à une quelconque théorie, ce résultat est peut être dû à un blindage des charges de surface par les chaînes de PNIPAM effondrées | La présente Invention se rapporte au domaine de la microfluidique et en particulier à celui de l'électrophorèse sur dispositif micro- ou nanofluidique.Elle concerne plus particulièrement l'utilisation d'un revêtement polymère réactif apte à subir une séparation de phase sous l'influence d'une stimulation externe de nature chimique ou physique, pour moduler les flux électrocinétiques (flux électroosmotique et électrophorétique pendant une électrophorèse par exemple) dans un dispositif miniature micro- ou nanofluidique, une méthode pour faire varier les flux électrocinétiques au sein d'un tel dispositif en mettant en oeuvre ledit revêtement, ainsi que les dispositifs micro ou nanofluidiques comportant au moins un canal ou un capillaire dont la surface interne est recouverte au moins en partie par un tel revêtement. | 1. Utilisation d'un revêtement polymère réactif, greffé sur au moins une partie de la surface interne d'un canal ou d'un capillaire d'un dispositif micro- ou nanofluidique contenant au moins une solution aqueuse d'électrolytes, ladite surface comportant des groupements chimiques chargés électriquement formant une double couche électrique à l'interface liquide-solide, ledit revêtement ayant les caractéristiques suivantes: a) il est constitué d'une couche de polymères flexibles aptes à subir 10 une séparation de phase (transition pelote-globule) en solution aqueuse sous l'influence d'une stimulation externe de nature physique ou chimique, b) les polymères sont greffés de façon covalente sur ladite surface par l'une seulement de leurs extrémités, pour moduler, de façon réversible, et contrôler les flux 15 électrocinétiques au sein dudit dispositif sous l'influence d'une activation externe de nature chimique ou physique. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée par le fait que l'épaisseur de la double couche électrique présente à l'interface du dispositif d'électrophorèse est comprise entre 0,1 nm et 1 m. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que la surface interne est choisie parmi le verre, le quartz, la silice et les matériaux polymères. 4. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le canal et le capillaire ont des dimensions telles que leur plus petite largeur ou leur diamètre sont supérieurs à l'épaisseur de la double couche électrique. 5. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que les groupements chimiques sont choisis parmi les groupements silanol lorsque la surface interne est un oxyde de silice hydraté, du quartz ou du verre; les amines primaires, secondaires ou tertiaires, les groupements sulfate, sulfonate, phosphonate et carboxylique. 6. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que les polymères sont greffés de façon covalente sur la surface interne dudit canal ou dudit capillaire par l'intermédiaire de groupements chimiques choisis parmi les groupements silanol, vinyle, carboxyle, amino, époxy, oxyamine, thiol et halogénure. 7. Utilisation selon les 5 et 6, caractérisée par le fait que la surface interne du canal ou du capillaire est modifiée par au moins deux types de groupements chimiques de nature différente. 8. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que les polymères sont inactivés et que l'épaisseur du revêtement polymère réactif est supérieure à celle de la double couche électrique. 9. Utilisation selon la 8, caractérisée par le fait que lorsqu'un champ électrique est appliqué au dispositif, le flux électrocinétique de la solution aqueuse d'électrolytes tend vers zéro. 10. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée par le fait que les polymères sont activés et que l'épaisseur du revêtement polymère est inférieure à celle de la double couche électrique. 11. Utilisation selon la 10, caractérisée par le fait que lorsqu'un champ électrique est appliqué au dispositif, le flux électrocinétique de la 20 solution aqueuse d'électrolytes est différent de zéro et proportionnel au potentiel de surface. 12. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la densité de greffage des polymères est telle que les polymères se présentent sous la forme d'un revêtement discontinu et hétérogène lorsque les polymères sont à l'état effondré et forment des trous permettant aux charges de surface d'être exposées à la solution aqueuse d'électrolytes. 13. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le revêtement polymère est constitué de polymères sensibles aux variations de température et choisis parmi le poly(N-isopropyl acrylamide), le poly(N,N'-méthylpropylacrylamide), le poly(N-propylacrylamide), le poly(N,N'-méthyléthylacrylamide), le poly(Npropylméthacrylamide), le poly(N,N'-isopropylméthacrylamide) ; les copolymères résultant de la copolymérisation de monomères choisis parmi le N-isopropyl acrylamide, le N,N'-méthylpropylacrylamide, le Npropylacrylamide, le N,N'-méthyléthylacrylamide, le Npropylméthacrylamide et le N,N'-isopropylméthacrylamide; les copolymères résultant de la copolymérisation d'un monomères choisi parmi le Nisopropyl acrylamide, le N,N'-méthylpropylacrylamide, le Npropylacrylamide, le N,N'-méthyléthylacrylamide, le Npropylméthacrylamide et le N,N'-isopropylméthacrylamide et d'un monomère non sensible aux variations externes de nature chimique ou physique choisi parmi l'acrylamide, le N,N-diméthylacrylamide, l'acide acrylique et les monomères de type acrylamides; et les copolymères blocs d'oxyde de polyéthylène, d'oxyde de polypropylène et de méthylcellulose. 14. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée par le fait que le revêtement polymère est constitué de polymères sensibles à une irradiation lumineuse, comprenant un motif azobenzène, et choisis parmi les copolymères de N-isopropylacrylamide et de N-(4-(phénylazo)-phényl)-acrylamide et les copolymères de diméthylacrylamide et de phénylazophénylacrylate. 15. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée par le fait que le revêtement polymère est constitué de polymères sensibles à une variation de pH et choisis parmi les polymères obtenus à partir de monomères hydrophiles de 2-hydroxyéthyl méthacrylate et de monomères acryliques. 16. Méthode pour faire varier de façon réversible et contrôler les flux électrocinétiques au sein d'un dispositif micro- ou nanofluidique comprenant au moins un canal ou au moins un capillaire apte à contenir une solution aqueuse d'électrolytes, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins les étapes suivantes: i) la formation d'un revêtement polymère réactif sur au moins une partie de la surface interne dudit canal ou dudit capillaire, ladite surface comportant des groupements chimiques chargés électriquement formant une double couche électrique à l'interface liquide-solide, ledit revêtement étant tel que défini à l'une quelconque des 1 à 15; ii) l'activation et/ou l'inactivation dudit revêtement par application d'une stimulation externe de nature physique ou chimique. 17. Méthode selon la 16, caractérisée par le fait qu'il s'agit d'une méthode pour augmenter les flux électrocinétiques et que l'étape ii) est une étape d'activation. 18. Méthode selon la 17, caractérisée par le fait que le 5 revêtement est constitué de polymères sensibles aux variations de température et que l'activation est réalisée par chauffage de la solution aqueuse d'électrolytes à une température supérieure à la LCST des polymères constituant le revêtement. 19. Méthode selon la 16, caractérisée par le fait qu'il s'agit d'une méthode pour diminuer les flux électrocinétiques et que l'étape ii) est une 10 étape d'inactivation. 20. Méthode selon la 19, caractérisée par le fait que le revêtement est constitué de polymères sensibles aux variations de température et l'inactivation est réalisée par refroidissement de la solution aqueuse d'électrolytes à une température inférieure à la LCST des polymères constituant le revêtement. 21. Dispositif micro- ou nanofluidique, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un canal ou au moins un capillaire dont au moins une partie de la surface interne est chargée électriquement et recouverte d'un revêtement polymère réactif tel que défini à l'une quelconque des I à 15. 22. Dispositif selon la 21, caractérisé par le fait que le revêtement polymère réactif est constitué de polymères sensibles aux variations de température et qu'il est équipé de moyens permettant de faire varier de façon réversible et de contrôler, localement ou globalement, la température d'une solution aqueuse d'électrolytes présente à l'intérieur dudit canal ou dudit capillaire. | B,G | B03,B01,B05,G01 | B03C,B01L,B05D,G01N | B03C 5,B01L 3,B05D 7,G01N 27 | B03C 5/00,B01L 3/00,B05D 7/22,B05D 7/24,G01N 27/447 |
FR2896847 | A1 | STRUCTURE ARTICULEE | 20,070,803 | La présente invention a pour objet une destinée à permettre l'orientation dans l'espace d'un objet qui y est lié. On connaît de nombreuses structures articulées permettant de réaliser une telle orientation, et cela dans de nombreux domaines tels que, par exemple et non limitativement, la constitution et l'architecture des robots, des grues et autres engins de terrassement, l'orientation d'un objet comme une antenne etc..., ou bien des dispositifs de commande de type joystick ou manche à balai Ces structures articulées sont plus ou moins complexes, selon le nombre souhaité de degrés de liberté, et plus ce nombre est élevé, plus la structure est complexe et en outre coûteuse. Le but de la présente invention est de proposer une structure articulée permettant d'orienter un objet dans l'espace, de conception simple, d'une grande rigidité et d'un encombrement réduit. La structure articulée selon l'invention se caractérise essentiellement en ce qu'elle comporte une platine fixe liée à une platine mobile au travers de trois bras, où chacun desdits bras comprend deux éléments, articulés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'une liaison sphérique, et s'articulant chacun sur l'une desdites platines par l'intermédiaire d'un pivot, et en ce que pour chacune des platines les trois pivots sont d'axes non parallèles. Selon une caractéristique additionnelle de la structure articulée selon l'invention, chacun des bras est associé à un moyen moteur apte à agir sur le pivotement d'un élément dudit bras sur la platine. Selon une autre caractéristique additionnelle de la structure articulée selon l'invention, qu'elle est associée en série à au moins une autre structure articulée similaire, en sorte de comprendre au moins une platine intermédiaire qui comporte trois pivots, d'axes non parallèles, destinés chacun au rattachement de deux bras articulés permettant chacun la liaison avec l'une des deux platines adjacentes, les deux éléments desdits deux bras articulés, montés pivotants sur ladite platine intermédiaire, étant solidaires fixement. Les avantages et les caractéristiques du dispositif selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente plusieurs modes de réalisation non limitatifs. Dans le dessin annexé : - les figures 1, 2 et 3 représentent des vues schématiques en perspective d'une structure articulée selon l'invention, dans 10 différentes positions de déploiement. - les figures 4, 5 et 6 représentent des vues schématiques en perspective d'une variante de la même structure articulée, dans deux positions différentes de déploiement. - la figure 7 représente une vue schématique en perspective 15 d'une autre variante de la même structure articulée. Sur les figures 1, 2 et 3 on peut voir qu'une structure articulée selon l'invention comprend, dans ce mode de réalisation, une platine fixe 1 et une platine mobile 2 destinée à porter un objet à orienter dans l'espace. 20 Les deux platines 1 et 2 sont reliées par trois bras 3, comprenant chacun deux éléments 31 et 32, reliés par une articulation sphérique 30. Les éléments 31 s'articulent sur la platine fixe 1 par l'intermédiaire de chapes 10 portant des pivots, non visibles, 25 dont les axes ne sont pas parallèles. De la même manière et symétriquement, les éléments 32 s'articulent sur la platine mobile 2 par l'intermédiaire de chapes 20 portant des pivots 21 dont les axes ne sont pas parallèles. D'autre part, chacun des éléments 31 est relié à la platine 30 fixe 1 par un moyen moteur 4 apte à agir sur le pivotement de l'élément 31, en l'occurrence chacun des moyens moteurs 4 consiste en un vérin. On peut comprendre qu'un pivotement des éléments 31 selon un même angle, tel que cela est représenté sur la figure 3, 35 génère un déplacement de la platine mobile 2, parallèlement à la platine fixe 1 alors qu'un pivotement selon des angles différents, tel que cela est représenté sur la figure 2, génère une inclinaison de la platine mobile 2. On notera que, dans une autre configuration, les moyens moteur 4 pourraient tout à fait être solidaires de la platine 5 mobile 2, et agir sur le pivotement des éléments 32. En référence maintenant aux figures 4, 5 et 6, on peut voir une variante de la structure articulée selon l'invention, où notamment deux structures articulées sont associées en série. On peut voir ainsi trois platines reliées par des bras 10 articulés, à savoir une platine fixe 1 reliée, au travers de bras 5, à une platine intermédiaire 6, elle-même reliée, au travers de bras articulés 7, à une platine mobile 8. Les bras 5 sont constitués chacun de deux éléments 51 et 52 reliés par une articulation sphérique 50, les éléments 51 15 s'articulant sur la platine fixe 1 au travers de chapes 10 portant des pivots, non visibles, dont les axes sont non parallèles, en l'occurrence contenus dans un même plan et faisant entre eux un angle de 120 , tandis que les éléments 52 s'articulent sur la platine intermédiaire 6, au travers de 20 chapes 60 portant des pivots 61 dont les axes sont non parallèles, en l'occurrence également contenus dans un même plan et faisant entre eux un angle de 120 . Les bras 7 sont constitués chacun de deux éléments 71 et 72 reliés par une articulation sphérique 70, les éléments 71 25 s'articulant sur la platine intermédiaire 6 au travers des chapes 60 et des pivots 61, tandis que les éléments 72 s'articulent sur la platine mobile 8, au travers de chapes 80 portant des pivots 81 dont les axes sont non parallèles, en l'occurrence contenus dans un même plan et faisant entre eux un 30 angle de 120 On peut constater que les éléments 52 et 71 qui pivotent sur une même chape 60, sont liés de manière rigide, ce qui permet de transmettre aux bras 7 les mouvements des bras 5, eux-mêmes déplacés par les moyens moteurs 4. 35 Il est possible de placer en série plusieurs structures articulées selon l'invention, la figure 7 représente ainsi un ensemble comprenant une platine fixe 1, deux platines intermédiaires 6 et une platine mobile 8, et des bras 5 et 7, ainsi que des bras 9 reliant les deux platines intermédiaires 6 et constitués de deux éléments 91 et 92 reliés par une liaison sphérique 90. On notera que les figures représentent une forme de réalisation préférentielle de la structure articulée selon l'invention, où pour chaque platine les axes des pivots font entre eux un angle de 120 , et sont contenus dans un même plan, tandis que les bras sont de même longueur. Il est toutefois parfaitement envisageable que la structure articulée selon l'invention comporte des bras de longueurs différentes, que les axes d'une même platine soient des plans différents, parallèles ou non, que la disposition et l'orientation des axes d'une platine soient non symétriques à celles de la platine adjacente, l'essentiel demeurant dans le fait que les axes d'une même platine soient non parallèles | Structure articulée destinée à permettre l'orientation dans l'espace d'un objet qui y est lié.Elle comporte une platine fixe (1) liée à une platine mobile (2) au travers de trois bras (3), où chacun des bras (3) comprend deux éléments (31, 32), articulés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'une liaison sphérique (30), et s'articulant chacun sur l'une des platines (1, 2) par l'intermédiaire d'un pivot (21), pour chacune des platines (1, 2) les trois pivots sont d'axes non parallèles.Chacun des bras (3) est associé à un moyen moteur (4) apte à agir sur le pivotement d'un élément (31) du bras (3) sur la platine (1). | 1) Structure articulée destinée à permettre l'orientation dans l'espace d'un objet qui y est lié, caractérisée en ce qu'elle comporte une platine fixe (1) liée à une platine mobile (2 ; 6, 8) au travers de trois bras (3 ; 5, 7 ; 9), où chacun desdits bras (3 ; 5, 7 ; 9) comprend deux éléments (31, 32 ; 51, 52, 71, 72), articulés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'une liaison sphérique (30 ; 50, 70 ; 90), et s'articulant chacun sur l'une desdites platines (1, 2 ; 6, 8) par l'intermédiaire d'un pivot (21 ; 61), et en ce que pour chacune des platines (1, 2 ; 6, 8) les trois pivots sont d'axes non parallèles. 2) Structure articulée selon la 1, caractérisée en ce que chacun des bras (3 ; 5) est associé à un moyen moteur (4) apte à agir sur le pivotement d'un élément (31 ; 51) dudit bras (3 ; 5) sur la platine (1). 3) Structure articulée selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce qu'elle est associée en série à au moins une autre structure articulée similaire, en sorte de comporter au moins une platine intermédiaire (6) qui comporte trois pivots, d'axes non parallèles, destinés chacun au rattachement de deux bras articulés(5, 7 ; 9) permettant chacun la liaison avec l'une des deux platines adjacentes (1, 6, 8), les deux éléments (52 et 71 ; 52 et 91, 92 et 71) desdits deux bras articulés (5, 7 ; 9), montés pivotants sur ladite platine intermédiaire (6), étant solidaires fixement. 4) Structure articulée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les trois pivots de chaque platine (1, 2 ; 6, 8) sont d'axes contenus dans un même plan et faisant entre eux un angle de 120 . | F | F16 | F16M | F16M 11,F16M 13 | F16M 11/02,F16M 13/00 |
FR2902241 | A1 | APPAREIL DE PRODUCTION D'UN SIGNAL ELECTRIQUE DOTE D'UN MOYEN LUMINEUX CARACTERISANT LEDIT SIGNAL | 20,071,214 | La présente invention concerne un et un système composé de l'appareil de production et d'un autre appareil connectable au premier. Certains appareils électriques, de préférence portables, disposent d'une alimentation autonome telle que des piles ou des batteries. Mais les piles ou les batteries sont coûteuses et lorsqu'elles sont hors d'usage, l'appareil est inutilisable. Heureusement, dans la plupart des cas, les constructeurs ont prévu un connecteur permettant de recevoir une énergie identique à celle fournie par l'alimentation autonome, à la fois en terme de courant qu'en terme de tension. Cette énergie est fournie par un adaptateur qui se branche sur une prise de courant et fournit une tension continue. Un adaptateur est généralement constitué d'un transformateur produisant une tension alternative de quelques volts à une dizaine de volts, un élément redresseur et un régulateur de tension. Un câble transmet l'énergie à une fiche qui se connecte à l'appareil. Devant la multiplicité des appareils disposant d'une alimentation autonome mais de caractéristiques différentes, les constructeurs ont conçus un adaptateur adaptable permettant de fournir l'énergie en fonction de l'appareil. Il est connu des adaptateurs disposant d'un sélecteur permettant de commander le régulateur pour qu'il produise des tensions différentes. Typiquement, ces tensions correspondent à des multiples de 1.5 volts qui est la tension d'une pile standard, on trouve donc 3 volts, 4.5 volts, 6 volts, 7.5 volts, 9 volts, ... Avant de brancher son adaptateur, l'utilisateur doit le régler pour qu'il fournisse une tension adaptée. Devant la multiplicité des appareils, l'utilisateur ne connaît pas toujours les caractéristiques de l'alimentation et doit donc se référer à la notice. Au pire, si l'adaptateur mal réglé émet une tension au dessus de celle de l'alimentation de l'appareil, cela peut provoquer la destruction de l'appareil et/ou de l'adaptateur. Il existe donc un réel besoin de disposer d'un adaptateur permettant de faciliter son réglage, évitant à l'utilisateur de passer trop de temps pour réaliser ce réglage Un objet de la présente invention est un appareil de production d'un signal électrique disposant d'un moyen de production dudit signal électrique, d'un moyen de réglage d'une caractéristique dudit signal, et d'un élément de connexion chargé de fournir ledit signal à un autre appareil, caractérisé en ce que l'élément de connexion comporte un moyen d'émission d'un signal lumineux dont une caractéristique visible dépend de la valeur de la caractéristique réglable du signal électrique produit. De cette façon, l'utilisateur qui tient l'élément de connexion voit le signal lumineux, en déduit le réglage effectué sur l'appareil et vérifie si ce réglage est bien compatible avec le signal électrique que l'appareil à connecter peut recevoir. Selon un premier perfectionnement, l'appareil comporte une source de lumière blanche produisant un signal lumineux qui est modulé en passant à travers des filtres de couleur mécaniquement solidaire d'une partie mobile du moyen de réglage. De cette manière, le signal lumineux fourni par la lumière blanche est coloré en fonction de la position du moyen de réglage. Selon un autre perfectionnement, le signal électrique produit alimente le moyen d'émission du signal lumineux. Ainsi, l'absence du signal lumineux informe l'utilisateur que l'appareil ne fonctionne pas. Selon une variante, l'appareil comporte une source de lumière à la source du signal lumineux transmis au moyen d'émission. Cette source de lumière est alimentée par un second signal électrique dont une caractéristique varie en fonction du moyen de réglage. De cette façon, on n'a plus besoin de colorer la lumière blanche, elle est colorée directement à la source. Selon un autre perfectionnement, l'appareil comporte un moyen de détection d'un défaut dans la production du signal électrique. Ce moyen affecte de façon visible l'émission du signal lumineux en cas de détection d'un tel défaut. De cette façon, l'utilisateur peut voir à la fois le réglage effectué et une indication sur le fait que l'appareil fonctionne correctement ou non. Selon un autre perfectionnement, le moyen d'émission du signal lumineux est placé sur l'élément de connexion de telle sorte qu'il reste visible lorsque ledit élément de connexion est connecté à l'appareil pour lui fournir ledit signal électrique. Ainsi, l'utilisateur voit en fonctionnement si l'appareil fonctionne correctement. Selon un autre perfectionnement, l'élément de connexion est amovible. L'appareil dispose d'un jeu de plusieurs éléments de connexion différents. De cette façon, l'utilisateur peut choisir un connecteur adapté à l'appareil à connecter. Selon un perfectionnement, l'appareil est destiné à être branché dans une prise de courant. De cette façon, il peut servir à fournir une tension continue à un appareil pouvant également fonctionner de façon autonome. Selon un perfectionnement, l'appareil est destiné à être branché dans une prise embarquée dans un véhicule. Un autre objet de la présente invention concerne un système composé de l'appareil défini précédemment avec ou sans ses perfectionnement et ses variantes et d'un autre appareil comportant un autre élément de connexion apte à se connecter au premier élément de connexion ; ce second appareil comportant une indication visuelle, de préférence proche dudit autre élément de connexion, informant de la caractéristique visible fournie par le moyen d'émission lorsque le signal électrique produit par l'appareil est compatible avec celui que l'autre appareil peut recevoir pour un fonctionnement normal. L'invention sera mieux comprise et illustrée au moyen des exemples suivants de réalisation et de mise en oeuvre, nullement limitatifs, en référence aux figures annexées sur lesquelles : la Figure 1 est un schéma de principe d'adaptateur conformément à un exemple de réalisation de l'invention ; la Figure 2 représente un schéma explicatif des différents constituants d'un adaptateur selon un mode de réalisation de l'invention ; la Figure 3 est une représentation du commutateur selon un mode de réalisation de l'invention ; La figure 4 illustre en coupe le câble de l'adaptateur. La figure 5 montre un système composé de l'adaptateur et d'un appareil apte à recevoir le signal électrique produit par ledit adaptateur. La figure 1 présente un schéma de principe d'adaptateur conformément à un exemple de réalisation de l'invention. L'adaptateur 1 comporte un boîtier, un cordon 2, et un connecteur 3 au bout du cordon. Le boîtier contient une fiche 4 pour se brancher sur une prise du secteur, un transformateur, un élément redresseur, un circuit régulateur û ces trois éléments non représentés sur la figure sont à l'intérieur du boîtier - et un commutateur 5 permettant de sélectionner la tension de sortie. Le commutateur est le type linéaire, c'est-à-dire que son réglage comporte un élément mobile dans une gorge linéaire. Il est évident que tout commutateur autre, par exemple circulaire peut convenir à la présente invention. Sur le dessin, le commutateur 5 comporte sept positions pour sélectionner une des sept tensions suivantes : 1.5 volts, 3 volts, 4.5 volts, 6 volts, 7.5 volts, 9 volts et 12 volts. Une fois branché sur une prise de courant, l'adaptateur délivre sur le connecteur 3 la tension sélectionnée sur le commutateur 5. Selon un élément important de l'invention, il apparaît sur le connecteur 3 un élément émettant un signal lumineux identifiant la tension appliquée. Selon un premier mode de réalisation, cet élément est une bague translucide 6 disposée dans l'épaisseur du connecteur et dont la couleur identifie la tension appliquée. Le tableau ci-dessous dresse la correspondance entre la couleur et la tension : 12 volts Rouge 9 volts Orange 7.5 volts Jaune 6 volts Vert 4.5 volts Bleu 3 volts Violet 1.5 volts Blanc La bague de couleur fournit une indication visuelle pour l'utilisateur de la valeur de tension appliquée au bout du connecteur. L'invention est particulièrement utile lorsque le boîtier est branché sur une prise non visible et de ce fait, l'utilisateur ne voit pas le réglage qui est actuellement appliqué. L'invention possède un autre avantage : l'utilisateur voit qu'une lumière apparaît sur le connecteur 3 et en déduit que l'adaptateur est branché. Comme le montre la figure 5, l'invention concerne également un système composé de l'adaptateur 1 décrit par la figure 1 et d'un autre appareil 20 comportant un élément de connexion apte à recevoir l'élément de connexion (3) de l'appareil (1). Ce second appareil présente une partie colorée, par exemple un anneau entourant le connecteur. La tension associée à la couleur de cette partie colorée est compatible à la tension d'alimentation normale de ce second appareil. Par exemple, si l'appareil à alimenter est un Walkman, comportant trois piles de 1.5 volts, il peut être correctement alimenté par l'adaptateur 1 à condition de mettre le sélecteur 5 sur 4.5 volts. Dans ce cas, la bague 6 émet une lumière bleue. Le connecteur d'alimentation du Walkman comporte une partie peinte en bleu, par exemple un anneau de couleur bleu. La figure 5 montre l'adaptateur 1 connecté à un agenda électronique portable 20 alimenté sous une tension de 12 volts. La figure 2 montre les différents constituants d'un adaptateur selon un mode de réalisation de l'invention. Le commutateur 5 comporte un élément mobile 7 comprenant une partie électrique et une partie optique. La partie mobile coulisse entre deux guides et est manoeuvrable par l'utilisateur au moyen d'une butée. La partie électrique est connue de l'art antérieur, elle permet la sélection de la tension électrique pour le circuit régulateur. La partie optique est constituée d'une plaque de plastique translucide et colorée comportant autant de régions colorées différemment qu'il y a de tensions sélectionnables. Dans l'exemple de réalisation, la plaque de plastique comporte sept régions aux couleurs définies dans le tableau ci-dessus. Un élément générant une lumière blanche 8, typiquement une LED, est placée devant la partie optique de l'élément mobile 7. De l'autre coté, un élément optique 9 reçoit les rayons lumineux émis par la LED blanche 8 après leur transmission à travers la partie optique. Avantageusement, cet élément optique 9 concentre les rayons lumineux pour les focaliser sur la fibre optique. Le déplacement de l'élément mobile 7 permet dans un même mouvement de sélectionner une tension et de déplacer la partie optique pour que la région colorée correspondante soit devant la LED blanche 8. L'élément optique 9 transmet ensuite le signal lumineux à une gaine translucide 10 placée dans le cordon 2. Une variante consiste à utiliser une fibre optique au sein du cordon. La bague translucide 6 du connecteur 3 de forme cylindrique est optiquement reliée à la gaine translucide 10. La figure 3 montre de façon détaillée l'élément mobile du commutateur. La partie électrique comporte deux électrodes, l'une relié à un contact à glissière 11 électriquement relié par une résistance de Pull Up à une tension positive +Vcc, l'autre à des plots 12, chacun des plots est relié par une résistance de Pull Down à la masse du circuit. La mise en série des résistances de Pull Up et de Pull Down réalise un pont diviseur de tension fournissant une tension de commande pour le circuit régulateur. Selon l'exemple de réalisation les parties électriques et optiques de l'élément mobile sont mises bout à bout. D'autres dispositions sont possibles, par exemple en les disposant côte à cote. En variante, c'est la source lumineuse 8 qui change de couleur, par exemple une LED tricolore fournit une lumière soit rouge, soit jaune, soit orange. Pour un adaptateur disposant de trois positions de sélection, l'utilisation d'une telle LED permet de s'affranchir de la partie optique de l'élément mobile 7. Cette variante nécessite toutefois une commande plus sophistiquée au niveau de la LED. Une troisième variante consiste en ce que la source lumineuse soit composée de plusieurs lampes émettant leurs flux lumineux vers l'élément d'optique 9, ces lampes sont typiquement une LED rouge, une LED verte, une LED orange. Comme pour la seconde variante, la commande des lampes s'effectue en fonction de la position du commutateur. Soit une seule lampe est allumée, sa couleur correspond à celle identifiant la tension. Soit deux lampes sont allumées produisant une couleur intermédiaire. La figure 4 illustre en coupe le câble 2 de l'adaptateur selon un exemple préféré de réalisation. Le câble est cylindrique et formé des couches concentriques suivantes, en commençant par le centre - une fibre optique 4.1 véhiculant le signal lumineux émis par la source de lumière blanche et modulée en couleur par les régions colorées, - une gaine électrique 4.2 transmettant le signal électrique positif de la tension d'alimentation fournie, - une couche isolante 4.3, en PVC par exemple, - une gaine électrique 4.4 transmettant la masse du signal électrique, - une autre couche isolante 4.3 pour réaliser la couche externe du cordon. Cette façon de disposer les différentes couches permet à la fois une excellente tenue mécanique et une bonne immunité au bruit électromagnétique. Les deux gaines conductrices sortent du cordon sous la forme d'un toron au niveau de l'élément d'optique 9 et sont ensuite soudés sur le circuit supportant le circuit de régulation. Les deux gaines conductrices sont fendues au niveau du connecteur 3 pour être traversées par la fibre optique afin de la relier à la bague 6. Cette façon de faire n'exclue en rien d'autres dispositions où par exemple, l'âme du cordon transporte la masse électrique. Une autre façon de faire consiste à utiliser un cordon comportant deux fils électriques et une fibre optique. Un perfectionnement consiste en ce que la source de lumière blanche est alimentée par la tension sélectionnée. Pour éviter de faire varier la puissance lumineuse, un générateur de courant est mis en série avec la source de lumière blanche. De cette façon, l'utilisateur peut voir en regardant le connecteur 3 si l'adaptateur fonctionne et fournit une tension. Une variante consiste en ce que le circuit régulateur comprend un organe de détection de court-circuit au niveau de la tension de sortie +DC. Si la tension présente dans le câble et sur le connecteur 3 n'est pas celle spécifiée par le commutateur, le circuit de surveillance émet un signal électrique déterminé. Si le signal est continu, la tension est bonne, mais si le signal est périodique (avec une période d'une seconde au moins) un court-circuit ou une surconsommation est détecté. Selon un aspect particulièrement astucieux, ce signal d'alarme alimente la source de lumière blanche. De sorte que si l'utilisateur voit un clignotement au niveau du signal lumineux présent sur la bague 6 du connecteur 3 alors il en déduit la présence d'un défaut. Selon cette variante, la source de lumière blanche n'est pas alimentée par la tension +DC programmée par l'utilisateur, elle n'est pas affectée par le court-circuit. Selon un autre perfectionnement, la bague est disposée de façon qu'elle reste visible lorsque le connecteur est enfoncé dans l'appareil à alimenter. De cette façon, l'utilisateur voit si la bague émet de la lumière et en déduit en bon ou mauvais fonctionnement de l'adaptateur. Un perfectionnement consiste en ce que le connecteur 3 est amovible. De cette façon, l'adaptateur 1 est fourni avec un jeu de différents connecteurs 3 pour s'adapter aux diverses formes de connexion pour alimenter un appareil. Ces connecteurs 3 ont tous une bague translucide qui vient en optiquement en contact avec l'élément du cordon 2 qui transporte le signal lumineux. Selon une variante de réalisation, l'adaptateur est conçu pour fonctionner dans un véhicule. La forme des fiches est alors adaptée pour l'introduction dans un allume-cigare. La tension de base étant de 12 volts continu, le transformateur est remplacé par un module de couplage DC DC. Bien que l'exemple préféré de réalisation concerne un appareil fournissant un signal électrique dont la tension est réglage, l'invention concerne également tout signal électrique dont une caractéristique peut être sélectionnable par l'utilisateur, le courant ou la fréquence par exemple. Ainsi, des câbles de haut-parleurs peuvent disposer à leur bout d'un connecteur doté d'une bague de couleur indiquant si ce sont des signaux audio amplifiés ou non. Les exemples de réalisation de l'invention présentés ci-dessus ont été choisis pour leur caractère concret. Il ne serait cependant pas possible de répertorier de manière exhaustive tous les modes de réalisation que recouvre cette invention. En particulier, toute étape ou tout moyen décrit peut-être remplacé par une étape ou un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention.25 | L'invention concerne un appareil fournissant un signal électrique dont une caractéristique, la tension par exemple, est réglable. L'appareil dispose d'un connecteur pour la fourniture de ce signal à un autre appareil électrique. Ce connecteur comporte un moyen d'émission d'un signal lumineux dont une caractéristique visible dépend du signal électrique produit.Un perfectionnement consiste en ce que le signal lumineux provient d'une source de lumière blanche qui est modulée en couleur par des filtres. Ces filtres sont mécaniquement solidaires d'une partie mobile appartenant au moyen de réglage du signal fourni.L'invention concerne également un système comprenant l'appareil fournissant le signal et l'appareil à connecter, ce dernier est doté d'une marque identifiant le signal lumineux compatible avec le signal électrique à recevoir. | Revendications 1. Appareil (1) de production d'un signal électrique disposant d'un moyen de production dudit signal électrique, d'un moyen de réglage (5) d'une caractéristique dudit signal, et d'un élément de connexion (3) chargé de fournir ledit signal à un autre appareil, caractérisé en ce que l'élément de connexion (3) comporte un moyen d'émission (6) d'un signal lumineux dont une caractéristique visible dépend de la valeur de la caractéristique réglable du signal électrique produit. 2. Appareil (1) selon la 1 ; caractérisé en ce qu'il comporte une source de lumière blanche (8) produisant un signal lumineux qui est modulé en passant à travers des filtres de couleur mécaniquement solidaire d'une partie mobile (7) du moyen de réglage (5), le signal lumineux ainsi modulé est transmis au moyen d'émission (6). 3. Appareil (1) selon la 1 ou 2 ; caractérisé en ce que le signal électrique produit alimente le moyen d'émission (6) du signal lumineux. 4. Appareil (1) selon la 1 ; caractérisé en ce qu'il comporte une source de lumière fournissant le signal lumineux transmis au moyen d'émission (6), ladite source de lumière étant alimentée par un second signal électrique dont une caractéristique varie en fonction du moyen de réglage. 5. Appareil (1) selon l'une quelconque des 1, 2 ou 4 ; caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de détection d'un défaut dans la production du signal électrique, ledit moyen affectant de façon visible l'émission du signal lumineux en cas de détection d'un tel défaut. 6. Appareil (1) selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce que le moyen d'émission (6) du signal lumineux est placé sur l'élément de connexion (3) de telle sorte qu'il reste visible lorsque ledit élément de connexion est connecté à l'appareil pour lui fournir ledit signal électrique30 7. Appareil (1) selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce que l'élément de connexion (3) est amovible, l'appareil disposant d'un jeu de plusieurs éléments de connexion (3) différents. 8. Appareil (1) selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce qu'il est destiné à être branché dans une prise de courant. 9. Appareil (1) selon l'une quelconque des 1 à 6 ; caractérisé en ce qu'il est destiné à être branché dans une prise embarqué dans un véhicule. 10. Appareil (1) selon l'une quelconque des 1 à 9; caractérisé en ce que le moyen de réglage permet de régler la tension du signal électrique à fournir. 11 Système composé de l'appareil (1) selon l'une quelconque des 1 à 10 comprenant un premier élément de connexion (3) et d'un autre appareil (20) comportant un autre élément de connexion apte à se connecter au premier élément de connexion (3) ; ce second appareil comportant une indication visuelle, de préférence proche dudit autre élément de connexion, informant de la caractéristique visible fournie par le moyen d'émission (6) lorsque le signal électrique produit par l'appareil (1) est compatible avec celui que l'autre appareil peut recevoir pour un fonctionnement normal. | H,F | H01,F21,H02 | H01R,F21V,H02M | H01R 31,F21V 9,H01R 13,H02M 3 | H01R 31/06,F21V 9/40,H01R 13/64,H01R 13/66,H02M 3/00 |
FR2898974 | A3 | METHODE POUR DETERMINER LA QUANTITE DE GAZ CONTENUE DANS UN RESERVOIR A GAZ ET DISPOSITIF APPLIQUE | 20,070,928 | L'invention présente concerne une méthode destinée à 5 mesurer la quantité de gaz dans un réservoir à gaz. C'est un fait connu qu'un réservoir à gaz se ferme à l'aide d'une membrane dont la forme varie en fonction de la pression exercée dans le réservoir. 10 Etant donné que la pression dépend de la quantité de gaz dans le réservoir, il est possible de déterminer la quantité de gaz dans le réservoir à l'aide de la forme de la membrane, ou plus exactement, de la distance sur 15 laquelle la membrane est déformée sous l'influence de la pression du gaz. Une méthode bien connue pour déterminer la quantité de gaz consiste à tendre un fil au-dessus de la membrane en fixant 20 l'une de ses extrémités à un point fixe d'un côté de la membrane tandis qu'aux extrémités libres du fil on fixe une masse. Celle-ci est posée dans une glissière de guidage à un côté opposé de la membrane. En mesurant la position de la masse dans la glissière de guidage grâce à des 25 photocellules, il est possible de déterminer la quantité de gaz dans le réservoir. Un inconvénient de cette méthode connue est qu'elle ne permet qu'une détermination discontinue d'une quantité de 30 gaz dans le réservoir, étant donné que la positicn de la masse susmentionnée à l'aide de photocellules se mesure toujours de manière discontinue. En effet, la composition des photocellules ne permet pas de 5 rattacher entre elles plusieurs cellules sensibles. La présente invention vise à remédier à cet inconvénient parmi d'autres en offrant une solution adéquate. 10 A cette fin, l'invention concerne une méthode pour déterminer la quantité de gaz dans un réservoir à gaz pourvu d'une membrane au-dessus de laquelle est posé de manière transversale un fil ou câble fixé à l'une de ses extrémités tandis que l'autre extrémité est pourvue de 15 moyens permettant de maintenir le fil ou câble tendu. La méthode consiste par ailleurs à mesurer la distance d'un point situé à l'extrémité libre du fil ou du câble jusqu'à un point de référence à l'aide d'un sonar, ainsi qu'à calculer la quantité de gaz contenue dans le réservoir à 20 l'aide de la distance mesurée. Un avantage de cette méthode d'après l'invention consiste à pouvoir travailler de manière continue avec une quantité de gaz dans le réservoir à gaz, de sorte à ce que la quantité 25 de gaz dans le réservoir puisse toujours être déterminée de manière relativement précise. L'invention présente concerne également un dispositif pouvant être appliqué pour la méthode décrite ci-dessus. 30 Selon l'invention, ce dispositif consiste principalement en une membrane constituant une partie de la paroi latérale du réservoir, au-dessus de laquelle un fil ou câble est posé de manière transversale et qui est fixé à l'une de ses extrémités tandis que l'autre extrémité est pourvue de moyens permettant de maintenir le fil ou câble en position tendue. En outre, le dispositif compte un sonar permettant de mesurer la distance entre un point à l'extrémité libre du fil ou câble et un point de référence. Le dispositif compte par ailleurs une unité de calcul permettant de déterminer la quantité de gaz dans le réservoir à l'aide de la distance enregistrée. Les moyens précités pour le maintien en position tendue du 15 fil ou du câble consistent de préférence en une masse à fixer à l'extrémité libre du fil ou du câble. Il est également préférable de poser la masse précitée dans une glissière de guidage verticale ou quasi verticale. 20 Pour mieux comprendre les propriétés de l'invention présente, suit ci-après, en guise d'exemple sans caractère restrictif, la description d'une méthode réalisée suivant l'invention pour déterminer la quantité de gaz dans un 25 réservoir à gaz, ainsi qu'une forme d'exécution préférentielle pour un dispositif appliqué lors de celle-ci, avec renvoi aux figures qui l'accompagnent: Figure 1 : représente de manière schématique un 30 dispositif suivant l'invention ; Figure 2 : représente le même dispositif que la figure 1, mais dans un état différent. La figure 1 représente un dispositif 1 suivant l'invention 5 pour déterminer la quantité de gaz 2 dans un réservoir à gaz 3. Ce dispositif 1 consiste principalement en une membrane 4, qui forme une partie de la paroi latérale du réservoir 3, 10 et en un fil ou câble 5 posé de manière transversale au-dessus de la membrane 4. Ce fil ou câble 5 est dans ce cas fixé à l'une de ses extrémités 6 au réservoir 3 tandis qu'il est pourvu à 15 l'autre extrémité 7 de moyens permettant de maintenir le fil ou câble 5 dans une position tendue. Dans la forme d'exécution représentée ici, ces moyens consistent en une masse 8 qui est fixée à l'extrémité 7 du 20 fil ou câble 5. Le dispositif 1 compte de préférence une glissière de guidage verticale ou quasi verticale 9 dans lequel la masse précitée 8 est posée de manière à pouvoir être déplacée et 25 est pourvue d'un point de référence R et d'un sonar 10 permettant de mesurer la distance X entre le point P à l'extrémité libre 7 du fil ou du câble 5 et le point de référence R. Dans ce cas, le point de référence R est formé par le sonar 10 même, qui est posé sur la glissière de guidage 9, tandis que le point P1 est formé par le côté tourné vers le sonar 10 de la masse précitée 8. Le dispositif 1, suivant l'invention, contient une unité de calcul 11 permettant de déterminer la quantité de gaz 2 dans le réservoir 3 à l'aide de la distance X mesurée. 10 La méthode suivant l'invention pour déterminer la quantité de gaz dans un réservoir à gaz 3 est simple et comme suit. Si une quantité de gaz 2 du réservoir 3 est enlevée, la pression dans le réservoir baissera par exemple de P dans 15 la figure 1 à P2 dans la figure 2. Cette baisse de pression aboutit à une variation de la pression dans le réservoir 3 par rapport à la pression ambiante, de manière à ce que la forme de la membrane 4 20 varie. Dans la baisse de pression représentée, la membrane 4 sera moins bombée par rapport au réservoir 3, de manière à ce que la distance transversale occupée par le fil ou câble 5 25 au-dessus de la membrane 4 diminue et, par conséquent, déplace la masse 8 de manière verticale ou quasi verticale dans la glissière de guidage 9. Ce déplacement résulte pour la forme d'exécution 30 représentée dans une diminution de la distance X entre le5 point précité P et le point de référence R jusqu'à atteindre la valeur X2. A l'aide de la valeur X2, l'unité de calcul peut, suivant un algorithme adapté, déterminer la quantité de gaz contenue dans le réservoir 3. Un avantage de l'invention est ici que X peut être mesuré de manière continue, de sorte à pouvoir déterminer la quantité de gaz dans le réservoir 3 de manière continue. 10 Notons que les moyens précités pour maintenir le fil ou câble 5 en position tendue, ne doivent pas nécessairement consister en une masse 8, mais peuvent également être réalisés sous la forme d'un ressort fixé d'une part à l'extrémité 7 du fil ou câble 5 et d'autre part fixé à un 15 point fixe dans le prolongement de cette extrémité libre 7 du fil ou du câble 5. L'invention présente n'est aucunement limitée à la forme d'exécution décrite ci-dessus et représentée dans les 20 figures, cependant il est possible de réaliser une méthode et un dispositif pour déterminer la quantité de gaz dans le réservoir à gaz suivant cette invention selon plusieurs variantes sans tomber en dehors du cadre de l'invention.5 | Méthode pour déterminer la quantité de gaz dans un réservoir à gaz pourvu d'une membrane (4) au-dessus de laquelle un fil (5) est posé de manière transversale dont l'une des extrémités (6) est fixée et qui est pourvu à l'autre extrémité (7) de moyens permettant de maintenir le fil (5) tendu, et où la méthode consiste à mesurer la distance (X) d'un point (P) à l'extrémité libre (7) du fil (5) jusqu'à un point de référence (R) au moyen d'un sonar (11), ainsi qu'à calculer la quantité de gaz (2) contenue dans le réservoir (3) à l'aide de la distance mesurée (X). | Revendications 1.- Méthode pour déterminer la quantité de gaz dans un réservoir à gaz pourvu d'une membrane (4), au-dessus de laquelle un fil ou câble (5) est posé de manière transversale et qui est fixé à l'une de ses extrémités (6) tandis qu'il est pourvu à l'autre extrémité (7) de moyens permettant de maintenir le fil ou câble (5) tendu, caractérisé par le fait que la méthode consiste à mesurer la distance (X) d'un point (P) à l'extrémité libre (7) du fil ou du câble (5) jusqu'à un point de référence (R) à l'aide d'un sonar (11), ainsi qu'à calculer la quantité de gaz (2) dans le réservoir (3) à l'aide de la distance mesurée (X). 2.- Dispositif pour déterminer la quantité de gaz dans un réservoir à gaz et qui consiste essentiellement en une membrane (4) qui forme une partie de la paroi latérale du réservoir (3) et au-dessus de laquelle est posé de manière transversale un fil ou câble (5) fixé à l'une de ses extrémités (6) et dont l'extrémité libre (7) est pourvue de moyens permettant de maintenir le fil ou câble (5) en position tendue. En outre, le dispositif compte un sonar (10) permettant de mesurer la distance (X) entre un point (P) à l'extrémité libre (7) du fil ou câble (5) et un point de référence (R). Le dispositif compte par ailleurs une unité de calcul (11) permettant de déterminer la quantité de gaz (2) dans le réservoir (3) à l'aide de la distance mesurée (X). 7 3.- Dispositif suivant la conclusion 2, caractérisé par le fait que les moyens précités pour maintenir le fil ou câble (5) en position tendue consistent en une masse (8) fixée à 5 l'extrémité libre (7) du fil ou câble (5). 4.- Dispositif suivant la conclusion 3, caractérisé par le fait que la masse précitée (8) est posée dans une glissière de guidage verticale ou quasi verticale (9). 10 5.- Dispositif suivant la conclusion 2, caractérisé par le fait que les moyens précités pour maintenir le fil ou câble tendu, consistent en un ressort qui, d'une part, est fixé à l'extrémité libre du fil ou du câble et, d'autre part, est 15 fixé à un point fixe dans le prolongement de l'extrémité libre (7) du fil ou du câble (5). | G | G01 | G01F | G01F 17 | G01F 17/00 |
FR2890558 | A1 | MICROCAPSULES A COEUR AQUEUX ET LEUR UTILISATION EN COSMETIQUE | 20,070,316 | La présente invention concerne des microcapsules à coeur aqueux contenant au moins un polymère hydratant à groupement phosphorylcholine, des compositions cosmétiques ou dermatologiques les contenant et un procédé pour préparer de telles microcapsules. La microencapsulation d'actifs cosmétiques ou dermatologiques en vue d'une meilleure conservation et/ou d'une libération prolongée et contrôlée est connue. Des procédés de microencapsulation et les principes auxquels ils font appel sont décrits en détail par exemple dans "Microencapsulation, Méthods and Industrial Application", édité sous la direction de Benita, M. Dekker, 1996. Dans ces procédés, la paroi de la microparticule est formée à partir de polymères qui va isoler l'actif du milieu extérieur. Ces microcapsules permettent d'encapsuler des taux plus élevés d'actifs hydrosolubles que d'autres systèmes vésiculaires tels que les liposomes, qui sont des nanoparticules formées de doubles couches phospholipidiques entourant un coeur aqueux. La demande EP-A-1151741 décrit des microcapsules à coeur aqueux formées d'une enveloppe polymérique et/ou cireuse encapsulant un actif. Ces microcapsuies sont obtenues par un procédé de préparation d'émulsification multiple- évaporation de solvant. Ce procédé comprend, en première étape, la préparation d'une émulsion primaire eau-dans-huile obtenue par dispersion d'une composition aqueuse contenant l'actif dans une solution organique du polymère et/ou de la cire formant l'enveloppe de la microcapsule, puis en deuxième étape, la dispersion de l'émulsion primaire dans une phase aqueuse externe. Le solvant or- ganique est ensuite éliminé par évaporation. L'actif utilisé lors de la préparation des microcapsules a une influence sur la qualité de l'émulsion primaire. L'actif encapsulé peut également modifier les microcapsules au cours du temps. Ainsi, lorsque l'actif à un faible poids moléculaire, par exemple inférieur à 100 g/mole comme le glycérol, il plastifie le polymère formant la paroi des microcapsuies; ces dernières gonflent au cours du temps et finissent pas éclater. Les microcapsules ne sont donc pas stables et il n'est donc pas possible d'encapsuler du glycérol. De plus, certains actifs polymères comme l'acide hyaluronique ou l'ADN, ou enore certains polymères épaississants comme la gomme de guar forment des solutions aqueuses de viscosité importante à des teneurs relativement faibles (de l'ordre de 1 % en poids dans l'eau). Or ces solutions aqueuses de forte viscosité nuisent à la préparation de l'émulsion primaire car il est difficile, voire impossible, de disperser la phase aqueuse de l'actif ou de l'additif dans le solvant organique. L'émulsion éventuellement obtenue présente des gouttelettes trop grossières qui ne permettent pas de former des microcapsules. Ces actifs trop visqueux ne peu-vent être encapsulés qu'à des teneurs très faibles qui ne permettent pas alors d'obtenir des microcapsules ayant une bonne efficacité de l'actif. Il n'est donc pas évident pour l'homme du métier de pouvoir obtenir de manière satisfaisante des microcapsules encapsulant un actif dans un milieu aqueux, en particulier avec une teneur élevée en actif. Le but de la présente invention est donc de disposer de microcapsules à coeur aqueux encapsulant un actif hydratant, en particulier en mettant en oeuvre une quantité d'actif hydratant importante permettant ainsi d'obtenir des propriétés d'hydratation améliorées, notamment avec des compositions contenant ces microcapsules. Les inventeurs ont découvert de manière surprenante qu'il est possible d'obtenir des microcapsules à coeur aqueux présentant des propriétés d'hydratation améliorées en utilisant comme actif encapsulé un polymère acrylique ayant un groupement de type phosphorylcholine. Il est connu des documents US-A-5468475, EP-A-767212 et EP-A-1163905 des compositions aqueuses contenant un polymère acrylique ayant un groupement de type phosphorylcholine, notamment des compositions cosmétiques hydratantes pour le soin de la peau. Toutefois, ces documents ne décrivent pas de micro-capsules à coeur aqueux contenant ledit polymère acrylique; ils ne suggèrent pas non plus qu'un tel polymère acrylique peut être encapsulé dans des microcapsules. Le polymère acrylique ayant un groupement de type phosphorylcholine est facilement soluble ou dispersible dans l'eau et permet l'obtention de solution aqueuse ne présentant pas de viscosité élevée, même à des teneurs élevées du-dit polymère acrylique, notamment à des teneurs supérieures à 1 % en poids, en particulier pouvant aller jusqu'à 40% en poids. Il est ainsi possible d'encapsuler ledit polymère acrylique en des teneurs élevées et d'obtenir ainsi des microcapsules présentant une bonne activité d'hydratation. De plus, l'encapsulation dudit polymère acrylique permet d'améliorer les propriétés cosmétiques des compositions contenant ces microcapsules en comparaison à une composition comprenant ledit polymère non encapsulé : la composition appliquée sur la peau est plus hydratante et moins collante. La présente invention a donc pour objet des microcapsules comprenant une enveloppe polymérique et/ou cireuse encapsulant un milieu aqueux contenant un polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine. L'invention a aussi pour objet un procédé de fabrication de microcapsules à coeur aqueux et à enveloppe polymérique et/ou cireuse décrites précédemment par émulsification multiple-évaporation de solvant. L'invention a également pour objet une composition notamment cosmétique ou dermatologique contenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, les microcapsules à coeur aqueux et à enveloppe polymérique et/ou cireuse décrites précédemment. L'invention a encore pour objet un procédé non thérapeutique de soin ou de maquillage des matières kératiniques comprenant l'application sur les matières kératiniques d'une composition telle que décrite précédemment. Les microcapsules selon l'invention comprennent un milieu aqueux encapsulé contenant un polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine, appelé dans la suite de description polymère acrylique PC. Le polymère acrylique PC est avantageusement un polymère hydrosoluble ou hy-20 drodispersible, et de préférence un polymère hydrosoluble. Par polymère hydrosoluble, on entend un polymère ayant une solubilité d'au moins 0,1 % en poids dans l'eau à 25 C. Par polymère hydrodispersible, on entend un polymère apte à se disperser dans 25 l'eau à 25 C de manière homogène, sans former de phase inhomogène. Par polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine, on entend un polymère ayant un squelette acrylique et comprenant des groupements pendants (ou chaînes latérales) contenant un groupement de formule (I) suivante: O R' 1 -R5-O-P-O-R4-N-R2 (I) 1 1 0- R3 dans laquelle R', R2 et R3 désignent indépendamment un groupe alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone; R4 désigne (CH2-CHR6O)m-(CH2-CHR6)- avec R6 désignant un atome d'hydrogène, un groupe méthyl ou éthyl, et m désigne un nombre entier allant de 0 à 10; R5 désigne (CH2)g-, g étant un nombre entier allant de 2 à 10. Un tel polymère peut être obtenu par polymérisation de monomère acrylique comprenant le groupement de formule (I) décrit précédemment, appelé dans la suite de la description monomère acrylique PC. Avantageusement, le monomère acrylique PC est un monomère répondant à la formule (II) suivante: R7 O R1 I II I =C -C -OC H O -P - O(CH) -N+ - R2 O O R3 dans laquelle R', R2 et R3 désignent indépendamment un groupe alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone; n représente un nombre entier allant de 2 à 4; R7 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle. Comme monomère acrylique PC, on peut citer les monomères suivants: 2(méth)acryloyloxyéthyl-2'-(triméthylammonio)éthyl phosphate, 3-(méth) acryloyloxypropyl-2'-(triméthylammonio)éthyl phosphate, 4-(méth) acryloyloxybutyl-2'-(triméthylammonio)éthyl phosphate, 5-(méth) acryloyloxypentyl-2'-(triméthylammonio)éthyl phosphaste, 2-(méth) acryloyloxyéthyl-2'-(triéthylammonio)éthyl phosphate, 3-(méth) acryloyloxypropyl-2'(triéthylammonio)éthyl phosphate, 4-(méth) acryloyloxybutyl-2'-(triéthylammonio)éthyl phosphate, 5-(méth) acryloyloxypentyl-2'(triéthylammonio)éthyl phosphate, 2-(méth) acryloyloxyéthyl-2'-(tripropylammonio)éthyl phosphate, 3-(méth) acryloyloxypropyl-2'(tripropylammonio)éthyl phosphate, 4-(méth) acryloyloxybutyl-2'-(tripropylamonnio)éthyl phosphate, 5-(méth) acryloyloxypentyl-2'-(tripropylammonio)éthyl phosphate, 2-(méth) acryloyloxyéthyl-2'-(tributylammonio)éthyl phosphate, 3-(méth) acryloyloxypropyl-2'-(tributylammonio)éthyl phosphate, 4-(méth) acryloyloxybutyl-2'-(tripropylammonio)éthyl phosphate, 5-(méth) acryloyloxypentyl-2'-(tributylammonio)éthyl phosphate, 2-(méth) acryloyloxyéthyl-3'-(triméthylammonio)propyl phosphate, 2-(méth) acryloyloxyéthyl-4'-(triméthylammonio)butyl éthyl phosphate, 2-(méth) acryloyloxyéthyl-3'-(triéthylammonio)propyl phosphate, 2-(méth) acryloyloxyéthyl-4'(triéthylammonio)butyl phosphate, 2-(méth) acryloyloxyéthyl-3'-(tripropylammonio)propyl phosphate, 2(méth) acryloyloxyéthyl-4'-(tripropylammonio)butyl phosphate, CH I 2 n [II] Il 2 4 2-(méth)acryloyloxyéthyl-3'-(tributylammonio)propyl phosphate, 2-(méth)acryloyloxyéthyl-4'-(tributylammonio)butyl phosphate, 3-(méth) acryloyloxyéthyl-3'(triméthylammonio)propyl phosphate, 3-(méth) acryloyloxypropyl-4'-(triméthylammonio)butyl phosphate, 3-(méth) acryloyloxypropyl-3'(triéthylammonio)propyl phosphate, 3-(méth) acryloyloxypropyl-4'-(triéthylammonio)butyl phosphate, 3-(méth) acryloyloxypropyl-3'-(tripropyllammonio)propyl phosphate, 3-(méth) acryloyloxypropyl-4'-(tripropylammonio)butyl phosphate, 3-(méth) acryloyloxypropyl-3'-(tributylammonio)propyl phosphate, 3-(méth) acryloyloxypropyl-4'-(tributylammonio)butyl phosphate, 4-(méth) acryloyloxybutyl-3'-(triméthtylammonio)propyl phosphate, 4-(méth) acryloyloxybutyl-4'-(triméthylammonio)butyl phosphate, 4-(méth) acryloyloxybutyl-3'(triéthylammonio)propyl éthyl phosphate, 4-(méth) acryloyloxybutyl-4'-(triehtylammonio)butyl phosphate, 4-(méth) acryloyloxybutyl-3'-(tripropylammonio)propyl phosphate, 4-(méth) acryloyloxybutyl-4'-(tripropylammonio)butyl phosphate, 4-(méth) acryloyloxybutyl-3'-(tributylammonio)propyl phosphate, et 4-(méth) acylolyloxybutyl-4'(tribuylammonio)butyl phosphate. Comme monomère acrylique PC, on utilise de préférence le 2-(méth) acryloyloxyéthyl-2'-(triméthylammonio)éthyl phosphate, appelé également 2(méthacryloyloxyéthyl)phosphorylcholine. De préférence, le polymère acrylique PC utilisé selon l'invention est un polymère obtenu par polymérisation d'un monomère acrylique PC tel que décrit précédemment et éventuellement d'un ou plusieurs monomères additionnels différent du monomère acrylique PC. Les monomères additionnels peuvent être choisis parmi le (méth)acrylate de mé- thyle, le (méth)acrylate d'éthyle, le (méth)acrylate de butyle, l'acide (méth)acrylique, le (méth)acrylamide, le (méth)acrylate de 2hydroxyéthyle, l'éthyl vinyl éther, le butyl vinyl éther, la Nvinylpyrrolidone, le chlorure de vinyle, l'éthylène, l'isobutylène, l'acrylonitrile, le styrène, le méthyl styrène, le chlorométhyl styrène. Le polymère acrylique PC peut comprendre de 40 à 100 % en mole d'unités is-sues du monomère acrylique PC tel que décrit précédemment et de 0 à 60 % en mole d'unités issues de monomère additionnel. De manière préférée, le polymère à groupement de type phosphorylcholine est choisi parmi l'homopolymère de 2-(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine, le copolymère 2-(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine/méthacrylate de butyle, le copolymère 2(méthacryloyloxyéthyl)phosphorylcholine/chlorure de 2-hydroxy-3méthacryloyloxypropyltriméthylammonium, le terpolymère de 2(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine/méthacrylate de butyle/méthacrylate de sodium, le copolymère 2-(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine/méthacrylate de stéaryle. De préférence, on utilise l'homopolymère de 2-(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine ou le copolymère 2-(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine/méthacrylate de butyle, et plus préférentiellement l'homopolymère de 2-(méthacryloyloxyéthyl)phosphorylcholine. De tels polymères sont décrits dans les documents EP-A-1163905, EP-A1095665, FR-A-2698003, EP-A6767212, dont le contenu est incorporé à titre de référence dans la présente demande. Le polymère acrylique PC a de préférence un poids moléculaire en poids allant de 50 000 à 1 000 000, et préférentiellement allant de 80 000 à 800 000. Comme polymère acrylique à groupement phosphorylcholine conforme à l'invention, on peut utiliser: - le poly-2-(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine à 40 % dans un mélange eau/butanediol (5% de butanediol) vendu sous la dénomination LIPIDURE HM par la société Nippon Oils and Fats; ce produit a pour nom CTFA: polyphosphorylcholine glycol acrylate (and) butylene glycol. - le copolymère de 2-(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine/méthacrylate de butyle (90/10) à 5 % en solution dans l'eau vendu sous la dénomination LIPIDURE PMB par la société Nippon Oils and Fats; ce produit a pour nom CTFA: POLYQUATERNIUM-51. - le copolymère de 2-(méthacryloyloxyéthyl)phosphorylcholine/chlorure de 2-hydroxy-3-méthacryloyloxypropyltriméthylammonium à 5% en solution dans l'eau, vendu sous la dénomination LIPIDURE-C par la société Nippon Oils and Fats. - le terpolymère de 2-(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine/méthacrylate de 35 butyle/méthacrylate de sodium à 5 % en solution dans l'eau, vendu sous la dé-nomination LIPIDURE-A par la société Nippon Oils and Fats. - les copolymères de 2-(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine/méthacrylate de stéaryle vendus sous les dénominations LIPIDURE-S, LIPIDURE-NR, LIPIDURE- NA par la société Nippon Oils and Fats; ces produits ont pour nom CTFA: polyquaternium-61. Le polymère acrylique PC peut être présent dans le milieu aqueux encapsulé dans les microcapsules en une teneur allant de 0,1 % à 40 % en poids, par rapport au poids total de la phase aqueuse encapsulée, de préférence allant de 1 % à 40 en poids, de préférence encore allant de 2 % à 40 % en poids, de préférence al- tant de 5 % à 40 % en poids, préférentiellement allant de 5 % à 30 % en poids, et plus préférentiellement allant de 10 % à 25 % en poids. L'enveloppe des microcapsules (ou paroi) peut comprendre au moins un polymère insoluble dans l'eau et/ou une cire. Par polymère insoluble dans l'eau on entend un polymère dont la solubilité dans l'eau à 25 C est inférieure à 0,1 % en poids. Le polymère insoluble dans l'eau de l'enveloppe peut être choisi parmi: la polycaprolactone (comme celle vendue sous la dénomination CAPA640 par la société SOLVAY), la polybutyrolactone, le poly(3-hydroxybutyrate) ; les poly (alkylène C2-C6 adipate) comme le poly(éthylène adipate) ou le poly(butylène adipate). Le terme de poly(alkylène adipate) englobe à la fois les homopolymères d'acide adipique et d'un alcane-diol et les copolymères de type poly(ester éther), linéaires ou ramifiés, obtenus à partir d'acide adipique et d'un ou de plusieurs alcane-diols et/ou éthers-diols et/ou triols. Les alcane-diols utilisés pour la préparation desdits poly(alkylène adipate) sont des alcane-diols en C2-6 à chaîne linéaire ou ramifiée choisis parmi l'éthylèneglycol, le propylèneglycol, le 1,3-propanediol, le 1,4-butanediol, le 1,5-pentanediol, le 1,6-hexanediol et le néopentylglycol. Les éther-diols sont des di-, tri- ou tétra-(alkylène en C2-4)-glycols tels que le dié- thylèneglycol, le triéthylèneglycol, le tétraéthylèneglycol, le dipropylèneglycol, le tripropylèneglycol, le tétrapropylèneglycol ou le dibutylèneglycol, le tributylèneglycol ou le tétrabutylèneglycol. Comme indiqué ci-dessus, les polyesters de type poly(alkylène adipate) utilisés 35 pour la préparation des microcapsules de l'invention peuvent également contenir un nombre limité de motifs de ramification dérivés de triols. Les triols utilisés sont généralement choisis parmi le glycérol, le triméthyloléthane et le triméthylolpropane. Des polymères de poly(alkylène adipate) sont notamment décrits dans la demande EP-A-1029587. - les polyesters polyols d'acide adipique et de butanediol comme le polyester d'acide adipique, de 1,4-butanediol et de 2-éthyl-2(hydroxyméthyl)-1,3-propanediol (comme le LEXOREZ 1151-35 par la société INOLEX) . Des polyesters polyols d'acide adipique et de butanediol sont notamment décrits dans la demande EP-A-1342471. - les esters de cellulose et d'au moins un acide carboxylique en C1-C4, comme l'acétate de cellulose, l'acétopropionate de cellulose (par exemple ceux vendus sous les dénominations "CAP-482-0,5", "CAP-482-20" et "CAP504" par la socié- té Eastman Chemical), l'acétobutyrate de cellulose (par exemple ceux vendus sous les dénominations "CAB-551", "CAB-500", "CAB 553", "CAB-381 "par la société Eastman Chemical) , et de préférence parmi l'acétobutyrate de cellulose et l'acétopropionate de cellulose; - les poly(ortho ester) obtenus par polycendensation de polyol, de diol lactide et de 3,9-diéthylidène-2,4,8,10-tétraoxaspiro-[5.5]-undécane, tels que ceux décrits dans la publication Bouchemal K., Microencapsulation of dehydroepiandrosterone (DHEA) with poly(ortho ester) polymers by interfacial polycondensation, Journal of microencapsulation, 2003, vol 20, n 5, 637-651; - les polymères blocs poly(éthylèneglycol)- poly(butylene téréphatale) tels que ceux décrits dans la publication Bezemer J.M., Microsphères for protein delivery prepared from apmhiphilic multiblok copolymers, Journal of Controlled Release, 67 (2000) 233-248; - les copolymères polyéthylène glycol téréphtalate/polybutylène téréphatale, tels que ceux décrits dans le brevet US 5980948; - les copolymères de styrène et d'anhydride maléique, tels que ceux vendus sous la dénomination SMA par la société Cray-Valley; - les copolymères de styrène et d'acide acrylique, tels que celui vendu sous la dénomination Plioway Ultra 200 par al socitété Plioway; - les terpolymères séquencés styrèneéthylène/butylène-styrène, les terpolymè-35 res séquencés styrèneéthylène/propylène-styrène, tels que ceux vendus sous la dénomination KRATON G par la société Shell; - les terpolymères d'éthylène, d'acétate de vinyle et d'anhydride maléique, tels que ceux vendu sous la dénomination AREVAC par la société Arkema. - et leurs mélanges. La cire de l'enveloppe peut être choisie parmi la cire d'abeille, la cire d'abeille polyglycérolée, les huiles végétales hydrogénées, la paraffine de point de fusion supérieur à 45 C, et les cires de silicone. A titre de cires de silicone, on peut citer par exemple les alkyl-ou alcoxydiméthicones comprenant de 16 à 45 atomes de carbone, comme la béhénoxydiméthicone et les alkylesters de diméthiconol en C16-45 comme le diméthiconol béhénate. Une cire, au sens de la présente invention, est un composé lipophile, solide à température ambiante (environ 25 à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion supérieure à environ 40 C et pouvant aller jusqu'à 200 C, et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Les microcapsules selon la présente invention permettent d'obtenir des taux d'encapsulation du polymère acrylique PC supérieur ou égal à 25 % voire supérieurs à 60 %, par rapport au poids de l'actif mis en oeuvre. Le milieu aqueux encapsulé dans les microcapsules peut comprendre un polymère hydrosoluble additionnel différent du polymère à groupement PC décrit précédemment. Les polymères hydrosolubles additionnels peuvent être choisis notamment parmi l'alcool polyvinylique), la polyvinylpyrrolidone, la carboxyméthylcellulose, les poly(acide carboxylique) et les dérivés réticulés de ceux-ci, et les gommes naturelles telles que les xanthanes, l'amidon, l'alginate de sodium, les pectines, le chitosane, le guar, le caroube, le carraghénane, l'acide hyaluronique. Ces polymères hydrosolubles additionnels peuvent être présents en une teneur allant de 0,01 à 10 %, de préférence à raison de 0,1 à 5 % en poids, par rapport au poids total du milieu aqueux encapsulé. Le milieu aqueux encapsulé peut comprendre un sel pouvant être choisi parmi le chlorure de sodium, le chlorure de potassium, le sulfate de magnésium et le chlo- rure de magnésium. Le sel peut être présent en une teneur allant de 0,1 à 10 en poids, par rapport au poids total du milieu aqueux encapsulé, et de préférence allant de 0,1 et 5 % en poids. Les microcapsules peuvent en particulier être univacuolaires ou multivacuolaires, c'est-à-dire l'enveloppe externe peut renfermer un seul compartiment de phase aqueuse ou bien la phase aqueuse interne peut être divisée en une multitude de compartiments séparés par des parois de même nature chimique que l'enveloppe externe. Ce phénomène se produit généralement lorsque l'émulsion multiple est particulièrement stable et donne d'excellents résultats d'encapsulation. Le rapport en poids du milieu aqueux encapsulé formant le coeur des microcap-5 suies de la présente invention à l'enveloppe de celles-ci (polymère et/ou cire) est généralement compris entre 0,1/1 et 50/1 et de préférence entre 0,5/1 et 10/1. Les microcapsules de la présente invention ont généralement un diamètre moyen compris entre 1 pm et 1000 pm et plus particulièrement entre 1 et 80 pm. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication des microcapsules à coeur aqueux contenant un polymère acrylique PC et une enveloppe polymérique et/ou cireuse telles que décrites précédemment. Ce procédé est un procédé de microencapsulation par émulsion multipleévaporation de sol- vant comportant les étapes successives suivantes: (a) solubilisation d'au moins un polymère acrylique PC dans un milieu aqueux, (b) émulsification de la solution aqueuse obtenue dans l'étape (a) dans une solution d'au moins un polymère insoluble dans l'eau et/ou d'au moins une 20 cire dans un solvant organique non miscible à l'eau, (c) émulsification de l'émulsion primaire eau-dans-huile obtenue dans l'étape (b) dans une solution aqueuse contenant de préférence un agent stabilisant de l'émulsion, (d) élimination du solvant organique par évaporation donnant une sus-25 pension aqueuse de microcapsules. La solution aqueuse préparée à l'étape (a) contient avantageusement le polymère acrylique PC en une teneur similaire à celles décrites précédemment pour le mi-lieu aqueux encapsulé dans les microcapsules. La nature du solvant organique non miscible à l'eau utilisé dans l'étape (b) est généralement choisie en fonction de son pouvoir solvant vis-à-vis du matériau de la paroi, de sa solubilité dans l'eau qui doit être la plus faible possible et de son point d'ébullition qui est de préférence inférieur à 100 C. On peut utiliser par exemple le dichlorométhane, le cyclohexane, l'heptane, le chloro-1-butane, l'acétate d'éthyle, le formate d'éthyle, le diméthoxyméthane (ou méthylal). La stabilité de l'émulsion multiple est un facteur déterminant pour l'obtention de bons résultats d'encapsulation. En effet, une stabilité insuffisante de l'émulsion multiple entraînerait un mélange des phases aqueuses interne et externe et une fuite de l'actif hors des vésicules formées. Il est par conséquent fortement re-commandé d'ajouter à la phase aqueuse continue de l'étape (c) un agent stabilisant de l'émulsion. Des agents stabilisants polymériques appropriés sont connus dans la technique et peuvent être choisis par exemple parmi le poly(alcool vinylique), la polyvinylpyrrolidone, les copolymères hydrosolubles styrène-anhydride maléique, la car- boxyméthylcellulose, l'amidon, le chitosane et l'acide polyacrylique. Bien que l'utilisation d'un agent stabilisant polymérique soit préférable, on peut également utiliser à la place de celui-ci des agents tensioactifs hydrosolubles. En vue d'augmenter la stabilité de l'émulsion multiple, la phase aqueuse continue de celle-ci peut également contenir de 0,1 à 10 % en poids, par rapport au poids total de ladite phase aqueuse continue, d'un sel minéral choisi par exemple parmi le chlorure de sodium, le chlorure de potassium, le sulfate de magnésium et le chlorure de magnésium. On pourra également introduire dans la solution de solvant organique de l'étape (b) un agent tensio-actif afin d'améliorer la stabilité de l'émulsion primaire. L'homme du métier saura choisir le composé adéquat, comme par exemple des agents tensio-actifs de HLB (balance hydrophilelipophile) inférieure à 10, tels que les esters de sorbitane et d'acides gras comme par exemple les polysorbates, les lécithines liposolubles, les monoglycérides d'acides gras, le PEG-30 dipolyhydrostéarate (ARLACEL P135 de la société ICI), le cétyldiméthicone-copolyol (ABIL EM90 de la société GOLDSCHMIDT), le polydiméthylsiloxane oxyéthyléné (DC2-5695 de la société DOW CHEMICAL) , les polyoléfines à terminaison succinique (Lubrizol 5603 de la société LUBRIZOL, Chemcinnate 1000 AF ou 2000 de la sociétéCHEMRON), les glycoglycérides tels que ceux décrits dans EP-A- 1151745. Le procédé d'émulsification multiple-évaporation du solvant est déjà connu des 30 brevets US 3523906 et US 3523907 et de la demande EP-A- 1151741. La taille et la structure interne des microcapsules dépend d'un très grand nombre de paramètres liés au procédé de fabrication, tels que la température, la vitesse d'agitation lors de l'émulsification, la nature chimique et les quantités respectives des différents composants hydrosolubles et organosolubles, la quantité d'agents stabilisants etc. L'homme du métier saura faire varier ces différents paramètres pour obtenir la morphologie de microcapsules recherchée. La suspension de microcapsules obtenue après évaporation du solvant peut être 40 utilisée telle quelle ou être incorporée dans une composition cosmétique ou dermatologique. Si on le souhaite, les microcapsules peuvent également être séparées à partir de la suspension aqueuse obtenue dans l'étape (d) par filtration et on peut les sécher de manière à obtenir une poudre de microcapsules. L'invention concerne également une composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, les microcapsules décrites précédemment. On entend par milieu physiologiquement acceptable un milieu compatibles avec les matières kératiniques d'êtres humains. Il s'agit de préférence d'un milieu cos- métiquement ou dermatologiquement acceptable, c'est-àdire présente une cou-leur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs) susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. Les microcapsules (cceur et paroi) peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,1 % à 10 % en poids. Le polymère acrylique PC peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,01 % à 5 % en poids. La composition selon l'invention peut comprendre de l'eau et/ou un solvantorganique miscible à l'eau à 25 C et/ou une huile. La composition selon l'invention peut comprendre un solvant organique miscible à l'eau à 25 C notamment choisi parmi les alcools inférieurs en Cl-Cs tels que l'éthanol, l'isopropanol, le propanol, le butanol; les glycols tels que la glycérine, le propylèneglycol, le 1,3-butylèneglycol, le dipropylèneglycol, les polyéthylènegly- cols comportant de 4 à 16 unités d'oxyde d'éthylène et de préférence de 8 à 12. La composition selon l'invention peut comprendre une huile, notamment choisie parmi: - les huiles d'origine animale ou végétale, formées par des esters d'acides gras et de polyols, en particulier les triglycérides liquides, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, d'avocat, de jojoba, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, les huiles de poisson, le tricaprocaprylate de glycérol, ou les huiles végétales ou animales de formule R90O0R10 dans laquelle R9 représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 29 atomes de carbone et Rio représente une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée contenant de 3 à 30 atomes de carbone, en particulier alkyle ou alkényle, par exemple, l'huile de Purcellin ou la cire liquide de jojoba; - des huiles essentielles naturelles ou synthétiques telles que, par exemple, les huiles d'eucalyptus, de lavandin, de lavande, de vétivier, de litsea cubeba, de citron, de santal, de romarin, de camomille, de sarriette, de noix de muscade, de cannelle, d'hysope, de carvi, d'orange, de géraniol, de cade et de bergamote; - les huiles de synthèse telles que l'huile de parléam, les polyoléfines et les esters d'acides carboxyliques liquides; les huiles minérales telles que l'hexadécane, l'isohexadécane et l'huile de paraffine; - les huiles halogénés, notamment des fluorocarbures tels que des fluoramines par exemple la perfluorotributylamine, des hydrocarbures fluorés, par exemple le perfluorodécahydronaphtalène, des fluoroesters et des fluoroéthers; - les huiles de silicone volatiles ou non volatiles. Les polyoléfines utilisables comme huiles de synthèse sont en particulier les poly- a-oléfines et plus particulièrement celles de type polybutène, hydrogéné ou non, et de préférence polyisobutène, hydrogéné ou non. Les esters d'acides carboxyliques liquides utilisables comme huiles de synthèse, peuvent être des esters d'acides mono-, di-, tri- ou tétracarboxyliques. Le nombre total de carbone des esters est généralement supérieur ou égal à 10 et de préférence inférieur à 100 et plus particulièrement inférieur à 80. Ce sont notamment les monoesters d'acides aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en C1- C26 et d'alcools aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en C1-C26, le nombre total de carbone des esters étant généralement supérieur ou égal à 10. On peut également utiliser les esters d'acides di- ou tri-carboxyliques en C4-C22 et d'alcools en C1-C22 et les esters d'acides mono-, di- ou tri-carboxyliques et d'alcools di-, tri-, tétra- ou penta-hydroxylés en C2-C26. Parmi les esters cités ci-dessus, on préfère utiliser les palmitates d'alkyle tels que le palmitate d'éthyle, le palmitate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2-octyldécyle; les myristates d'alkyle tels que le myristate d'isopropyle, le myristate de butyle, le myristate de cétyle, le myristate de 2-octyldodécyle; les stéarates d'alkyle tel que le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle; les malates d'alkyle tels que le malate de dioctyle; les laurates d'alkyle tels que le laurate d'hexyle et le laurate de 2hexyldécyle; l'isononanate d'isononyle; l'octanoate de cétyle. La composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme d'émulsion (notamment d'émulsion huile dans eau ou eau dans huile, ou d'émulsion multiple(E/H/E ou H/E/H)), de gel aqueux ou huileux, de lotion aqueuse ou huileuse, de poudre, de stick, de spray, de mousse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la composition se présente sous la forme d'une émulsion et plus particulièrement d'une émulsion huile-danseau (H/E). La composition peut en outre contenir divers adjuvants couramment utilisés dans le domaine cosmétique, notamment choisis parmi les émulsionnants, les cires, les charges, les pigments, les matières colorantes, les séquestrants, les parfums, les épaississants, les conservateurs, les actifs cosmétiques ou dermatologiques, les filtres UV, les agents hydratants, les polymères filmogènes. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ces adjuvants et/ou leur quantité de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. La composition selon l'invention peut être une composition de soin ou de maquillage du visage et/ou du corps. Elle est de préférence sous la forme d'une composition non rincée. Il peut ainsi s'agit d'une composition de soin du visage et/ou du corps, ou d'une composition de maquillage telle qu'un produit du teint (notamment fond de teint), un fard à paupières, un fard à joue, un eye-liner, un produit anti-cernes ou un produit de maquillage du corps. La composition peut également être une composition capillaire, tel qu'un sham-25 pooing, un après shampoing, une composition de coiffage, une coloration capillaire. L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif. Exemple 1: On a préparé des microcapsules de polymère acrylique PC selon le mode opéra-35 toire suivant: On a dilué avec de l'eau une solution aqueuse de poly-2-(méthacryloyloxyéthyl)phosphorylcholine à 40 % dans un mélange eau/butanediol (5% de butanediol) vendu sous la dénomination LIPIDURE HM par la société Nip- pon Oils and Fats jusqu'à une teneur de 20 % en poids de polymère. Dans un ré-acteur on a émulsionné 161,8 ml de cette solution aqueuse dans 200 ml de dichlorométhane contenant 29,4 g d'acétopropionate de cellulose (CAP-482-0,5 de la société Eastman Chemical) à l'aide d'un homogénéiseur de type rotor-stator pen- dant 5 minutes à 24000 tour par minute en maintenant la température du mélange en dessous de 25 C. 160,6 ml de l'émulsion primaire ainsi obtenue a été introduite dans 500 ml d'une solution aqueuse à 1% en poids d'alcool polyvinylique (Celvol 203 , Celanese) et à 7 % de chlorure de sodium, maintenue sous agitation à l'aide d'un disperseur Moritz pendant 20 minutes à 2000 tour par minute, à une température de 25 C. Le dichlorométhane est ensuite évaporé sous vide (Rotavapor Büchi B-480) à 40 C. Après décantation et filtration on a récupère les microparticules formées. 10 Les microcapsules ont un diamètre moyen égal à 54 pm. On a mesuré le taux d'encapsulation par dosage du polymère acrylique PC après minéralisation et dosage du phosphore à l'aide du kit Biomerieux (Lyon, France) Phosphore UV . Le taux d'encapsulation correspond au rapport de la quantité d'actif retrouvée à l'intérieur des microcapsules sur la quantité totale d'actif mise en ceuvre lors de la préparation des microcapsules. Les microcapsules obtenues ont un taux d'encapsulation du poly-2-20 (méthacryloyloxyéthyl)phosphorylcholine égal à 92 % (= 17,8/19,6). Exemples 2 et 3 comparatifs: On a préparé une composition de soin de la peau (exemple 2) comprenant les ingrédients suivants: Microcapsules selon l'exemple 1 5,6 g* Acide polyacrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé 0,5 g partiellement à l'ammoniaque et réticulé (HOSTACERIN AMPS de la société CLARIANT) Conservateur qs * soit 1 % en matière active de polymère à groupe PC On a préparé une composition similaire à la précédente mais dans laquelle le polymère acrylique PC (Lipidure HM) n'est pas encapsulé mais se trouve directe-ment dans la phase aqueuse continue. La composition (exemple 3) est la sui- vante: -poly-2(méthacryloyloxyéthyl)phosphorylcholine à 40 % dans un mélange eau/butanediol (5% de butanediol) Eau qsp 100 g vendu sous la dénomination LIPIDURE HM par la société Nippon Oils and Fats 2,5 g soit 1 % MA - Eau 96,9 g - Acide polyacrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé partiellement à l'ammoniaque et réticulé (HOSTACERIN AMPS de la société CLARIANT) 0,5 g - Conservateur qs On a évalué les propriétés hydratantes des 2 compositions sur un panel de 25 10 femmes sélectionnées pour avoir une peau au niveau des jambes ayant une Perte Insensible en Eau ( PIE) élevée. Le test est effectué en comparant l'état d'hydratation d'une zone de peau traité par rapport à une zone de peau non traitée (dite peau nue). Les 2 formules ont été appliquées deux fois par jour pendant 2 semaines sur les jambes. L'hydratation a été mesurée par cornéométrie (mesure de l'impédance électrique (IE) de la peau avec un Cornéomètre CM825 SEI-M-0152-COMB- 03) à TO et T15 20 jours. On a déterminé le rapport (IE peau traitée IE peau nue)/IE peau nue à T15 jours obtenu pour chaque composition; on a obtenu les résultats suivants, exprimé en pourcentage: (IE peau traité IE peau nue)/ IE peau nue Exemple 2 +92% (invention) Exemple 3 + 3,9 % (hors inven- tion) Les résultats obtenus montrent que la composition de l'exemple 2 selon l'invention a une propriété hydratante supérieure à celle de la composition de l'exemple 3. Ce résultat confirme que l'encapsulation du polymère acrylique PC permet d'améliorer l'activité hydratante du polymère. Par ailleurs, le panel de femmes a relevé que la composition de l'exemple 3 ne faisant pas partie de l'invention est peu hydratante, collante et inconfortable. L'encapsulation du polymère acrylique PC permet donc d'améliorer les propriétés de la composition contenant un tel polymère. Exemple 4: On a préparé des microcapsules de polymère acrylique PC et de hyaluronate de sodium selon le mode opératoire suivant: On a dilué avec de l'eau une solution aqueuse de poly-2-(méthacryloyloxyéthyl)phosphorylcholine à 40 % dans un mélange eau/butanediol (5% de butanediol) vendu sous la dénomination LIPIDURE HM par la société Nippon Oils and Fats jusqu'à une teneur de 10 % en poids de polymère puis on a ajouté 0,5 % en poids de hyaluronate de sodium vendu sous la dénomination Cristalhyal par la société Soliance. Dans un réacteur, on a émulsionné 160 ml de solution aqueuse ainsi préparée dans 200 ml de dichlorométhane contenant 20 g de d'acétopropionate de cellulose (CAP-482-0.5 de la société Eastman Chemical) à l'aide d'un homogénéiseur de type rotor-stator pendant 5 minutes à 24000 tour par minute en maintenant la température du mélange en dessous de 25 C. 250m1 de l'émulsion primaire ainsi obtenue a été introduite dans 500 ml d'une solution aqueuse comprenant 1% en poids d'alcool polyvinylique (Celvol 203 , Celanese) et 0,5 % en poids de chlorure de sodium, maintenue sous agitation à l'aide d'un disperseur Moritz pendant 20 minutes à 2000 tour par minute, à une température de 25 C Le dichlorométhane a été ensuite évaporé sous vide et on a récupéré les micro-capsules formées après décantation et filtration. Les microcapsules ont un diamètre moyen égal à 49 pm. Le taux d'encapsulation du polymère acrylique à groupe PC est de 70%. La composition de la poudre de microcapsules obtenue est la suivante: Acéto-propionate de Cellulose 11,1 g (CAP-482-0.5 de la Sté Eastman Chemical) poly-2-(méthacryloyloxyéthyl)phosphorylcholine 22,2 g MA (Lipidure HMO de la Sté NOF) Hyaluronate de sodium 0,33 g (Cristalhyal de la Sté Soliance) Eau déminéralisée 66,37 g Exemple 5: On a préparé une composition de soin de la peau sous forme d'émulsion H/E 40 contenant les ingrédients suivants: Phase A PEG-20 méthyl glucose sesquistéarate 35 (GLUCAMATE SSE 20 de chez Noveon) 2 g Sel disodique de I'EDTA 0,1 g Glycérine 3 g Conservateur 0,2 g Eau déminéralisée 53,5 g Phase B Méthyl glucose sesquistéarate (Glucate SS de chez Noveon) 2 g Mélange d'alcool stéarylique et de Ceteareth-20 2 g (RITAPRO 200 de la société Rita) Cyclohexasiloxane 6 g Stéarate d'isocétyle 8 g Dicaprylyl carbonate 3 g Filtres UV 4,9 g Conservateur 0,1 g Phase C Copolymère acrylamide/acrylamido 2-méthyl propane sulfonate de sodium en émulsion inverse à 40 % dans isoparrafine/eau (Sepigel 305 de Seppic) 1 g Acide polyacrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé partiellement à l'ammoniaque et réticulé (Hostacerin AMPS de Clariant) 1,2 g Phase D Aluminum Starch Octenylsuccinate 3 g Phase E Microparticules de l'exemple 4 10g L'émulsion est préparée selon les techniques connues d'émulsification. La composition appliquée sur la peau confère de bonnes propriétés d'hydratation et de douceur. Exemple 6: émulsion H/E contenant les microcapsules de l'exemple 4 Phase A Eau déminéralisée 40,69 g Sel disodique de l'acide éthylène diamine tétracétique 0,1 g Glycerin 3 g Conservateur 0,2 g Phase B Polyglyceryl-3 Méthylglucose Distéarate (Tego care 450 de chez Goldschmidt) 1,5 g Stearate de glycéryle 1,5 g Alcool stéarylique 1 g Acide myristique 2 g Huile d'abricot 7 g Stéarate d'isocétyle 8 g Conservateur qs Cyclohexasiloxane 2 g Diméthiconol 1 g Phase C Acide polyacrylique réticulé Eau Phase D Gomme de Xanthane Eau Phase E Triéthanolamine Eau Phase F Microparticules de l'exemple 4 L'émulsion est préparée selon les techniques connues d'émulsification. La composition appliquée sur la peau confère de bonnes propriétés d'hydratation 30 et de douceur. 0,4 g 15g 0,2 g 7g 0,4 g 1g 8g | L'invention concerne des microcapsules comprenant une enveloppe polymérique et/ou cireuse encapsulant un milieu aqueux contenant un polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine, ainsi qu'une composition cosmétique ou dermatologique comprenant ces microcapsules.Application au soin et au maquillage des matières kératiniques. | 1. Microcapsules comprenant une enveloppe polymérique et/ou cireuse encapsulant un milieu aqueux contenant un polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine. 2. Microcapsules selon la 1, caractérisée par le fait que le polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine est un polymère ayant un squelette acrylique et comprenant des groupements pendants contenant un grou- pement de formule (I) suivante: O R' -R5-O-P-O-R4-N-R2 (I) 1 1 O- R3 dans laquelle R', R2 et R3 désignent indépendamment un groupe alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone; R4 désigne (CH2-CHR6O)m(CH2-CHR6)- avec R6 désignant un atome d'hydrogène, un groupe méthyl ou éthyl, et m désigne un nombre entier allant de 0 à 10; R5 désigne (CH2)g, g étant un nombre entier allant de 2 à 10. 3. Microscapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que le polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine est un polymère obtenu par polymérisation d'un monomère acrylique ré-pondant à la formule (II) suivante: O 0 R3 dans laquelle R', R2 et R3 désignent indépendamment un groupe alkyle ayant de 1 35 à 8 atomes de carbone; n représente un nombre entier allant de 2 à 4; R7 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle. R7 0 R1 I II I CH =C-C-0C2H40-P-0(CH2)n-N+ Nt R2 [II] II I 4. Microcapsules selon la précédente, caractérisée par le fait que le monomère acrylique de formule (II) est le 2-(méth) acryloyloxyéthyl-2'-(triméthylammonio)éthyl phosphate. 5. Microcapsules selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisées par le fait que le polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine est un polymère obtenu par polymérisation d'un monomère acrylique de formule (II) et éventuellement d'un ou plusieurs monomères additionnels. 6. Microcapsules selon la précédente, caractérisées par le fait que le monomère additionnel est choisi parmi le (méth)acrylate de méthyle, le (méth)acrylate d'éthyle, le (méth)acrylate de butyle, l'acide (méth)acrylique, le (méth)acrylamide, le (méth)acrylate de 2hydroxyéthyle, l'éthyl vinyl éther, le butyl vinyl éther, la Nvinylpyrrolidone, le chlorure de vinyle, l'éthylène, l'isobutylène, l'acrylonitrile, le styrène, le méthyl styrène, le chlorométhyl styrène. 7. Microcapsules selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisées par le fait que le polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine comprend de 40 à 100 % en mole d'unités issues du monomère acrylique de for- mule (II) et de 0 à 60 % en mole d'unités issues de monomère additionnel. 8. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que le polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine est choisi parmi l'homopolymère de 2(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcho- line, le copolymère 2(méthacryloyloxyéthyl)phosphorylcholine/méthacrylate de butyle, le copolymère 2-(méthacryloyloxyéthyl)phosphorylcholine/chlorure de 2hydroxy-3-méthacryloyloxypropyltriméthylammonium, le terpolymère de 2(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine/méthacrylate de butyle/méthacrylate de sodium, le copolymère 2-(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine/méthacrylate de stéaryle. 9. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que le polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine est choisi parmi l'homopolymère de 2(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcho- line ou le copolymère 2(méthacryloyloxyéthyl)phosphorylcholine/méthacrylate de butyle. 10. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que le polymère acrylique à groupement de type phosphoryl- choline est l'homopolymère de 2-(méthacryloyloxyéthyl) phosphorylcholine. 11. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que le polymère acrylique à groupement de type phosphoryl- choline a un poids moléculaire en poids allant de 50 000 à 1 000 000, et préférentiellement allant de 80 000 à 800 000. 12. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, carac- térisées par le fait que le polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine est présent dans le milieu aqueux encapsulé dans les microcapsules en une teneur allant de 0,1 % à 40 % en poids, par rapport au poids total de la phase aqueuse encapsulée, de préférence allant de 1 % à 40 % en poids, de préférence encore allant de 2 % à 40 % en poids, de préférence allant de 5 % à 40 % en poids, préférentiellement allant de 5 % à 30 % en poids, et plus préférentiellement allant de 10 % à 25 % en poids. 13. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que l'enveloppe comprend un polymère insoluble dans l'eau. 14. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que l'enveloppe comprend un polymère insoluble dans l'eau choisi parmi: - la polycaprolactone; - les poly (alkylène C2C6 adipate) comme le poly(éthylène adipate) ou le poly(butylène adipate) ; - les polyesters polyols d'acide adipique et de butanediol comme le polyester d'acide adipique, de 1,4-butanediol et de 2-éthyl-2(hydroxyméthyl)-1,3- propanediol; - les esters de cellulose et d'au moins un acide carboxylique en C1-4, comme l'acétate de cellulose, l'acétopropionate de cellulose; - les poly(ortho ester) obtenus par polycendensation de polyol, de diol lactide et de 3,9-diéthylidène-2,4,8, 10-tétraoxaspiro-[5.5]-undécane; - les polymères blocs poly(éthylèneglycol)-poly(butylene téréphatale) ; - les copolymères polyéthylène glycol téréphtalate/polybutylène téréphatale; - les copolymères de styrène et d'anhydride maléique, les copolymères de styrène et d'acide acrylique, les terpolymères séquencés styrèneéthylène/butylènestyrène, les terpolymères séquencés styrèneéthylène/propylène-styrène, et les terpolymères d'éthylène, d'acétate de vinyle et d'anhydride maléique. 20. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que l'enveloppe comprend un polymère insoluble dans l'eau choisi parmi l'acétobutyrate de cellulose et l'acétopropionate de cellulose. 21. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que l'enveloppe comprend une cire. 17. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que l'enveloppe comprend une cire choisie parmi la cire d'abeille, la cire d'abeille polyglycérolée, les huiles végétales hydrogénées, la pa-raffine de point de fusion supérieur à 45 C, et les cires de silicone. 18. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que le milieu aqueux encapsulé comprend un polymère hydrosoluble additionnel. 19. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que le polymère hydrosoluble additionnel est choisi parmi l'alcool polyvinylique), la polyvinylpyrrolidone, la carboxyméthylcellulose, les poly(acide carboxylique) et les dérivés réticulés de ceux-ci, et les gommes naturelles telles que les xanthanes, l'amidon, l'alginate de sodium, les pectines, le chi- tosane, le guar, le caroube, le carraghénane, l'acide hyaluronique. 20. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que le milieu aqueux encapsulé comprend un polyol miscible à l'eau à 25 C choisi parmi le glycérol, l'éthylène glycol, le propylène glycol, le bu- tylène glycol, le pentylène glycol. 21. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que le rapport en poids du milieu aqueux encapsulé à l'enveloppe de celles-ci est compris entre 0,1/1 et 50/1 et de préférence entre 0,5/1 et 10/1. 22. Microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées par le fait que les microcapsules ont un diamètre moyen compris entre 1 pm et 1000 pm, et de préférence entre 1 et 80 pm. 23. Procédé de fabrication des microcapsules selon l'une quelconque des précédentes, comportant les étapes successives suivantes: (a) solubilisation d'au moins un polymère acrylique à groupement de type phosphorylcholine dans un milieu aqueux, (b) émulsification de la solution aqueuse obtenue dans l'étape (a) dans une solution d'au moins un polymère insoluble dans l'eau et/ou d'au moins une cire dans un solvant organique non miscible à l'eau, (c) émulsification de l'émulsion primaire eau-dans-huile obtenue dans l'étape (b) dans une solution aqueuse contenant de préférence un agent stabili-40 sant de l'émulsion, (d) élimination du solvant organique par évaporation donnant une sus-pension aqueuse de microcapsules. 24. Composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, les microcapsules à coeur aqueux et à enveloppe polymérique et/ou cireuse selon l'une quelconque des 1 à 22. 25. Composition selon la précédente, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins un ingrédient choisi parmi l'eau, les solvants miscibles à l'eau à 25 C, les huiles, les émulsionnants, les cires, les charges, les pigments, les matières colorantes, les séquestrants, les parfums, les épaississants, les conservateurs, les actifs cosmétiques ou dermatologiques, les filtres UV, les agents hydratants, les polymères filmogènes. 26. Procédé non thérapeutique de soin ou de maquillage des matières kératiniques comprenant l'application sur les matières kératiniques d'une composition selon l'une quelconque des 24 et 25. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61K 9,A61Q 5 | A61K 8/11,A61K 8/81,A61K 9/50,A61Q 5/10 |
FR2898537 | A1 | ELEMENT D'HABILLAGE A COUCHE DE MOUSSE, ET SON PROCEDE DE FABRICATION | 20,070,921 | La présente invention concerne un élément d'habillage du type qui comporte un substrat, une couche de mousse et une peau, et un procédé de fabrication d'un tel élément d'habillage. Certains éléments d'habillage, notamment de l'intérieur des automobiles, comportent un substrat sensiblement rigide qui porte une couche de mousse portant elle-même une peau. La couche de mousse est destinée à donner un toucher souple, et peut donc être peu épaisse. L'épaisseur de ces éléments d'habillage est donc en général très inférieure aux autres dimensions de l'élément. Lorsque ces éléments sont fabriqués par injection d'une matière plastique fluide entre le substrat et la peau, il est souhaitable que la matière plastique fluide destinée à former la couche de mousse soit introduite à plusieurs emplacements du substrat de l'élément d'habillage. En effet, :Lors de l'injection en un seul point, la matière plastique injectée doit rester fluide pendant un temps suffisamment: long pour atteindre les emplacements les plus éloignés de la cavité d'injection ; on doit donc utiliser une composition de la matière plastique fluide qui donne un moussage retardé. Au contraire, lors de l'injection en plusieurs points, la matière injectée destinée à former la couche de mousse n'a qu'une faible distance à parcourir à partir de l'orifice d'injection, de sorte qu'elle permet d'une part une réduction de la durée d'injection à chaque emplacement, et d'autre part une réduction du temps de moussage. Cela signifie qu'on peut utiliser des compositions qui forment rapidement la mousse. Bien qu'on connaisse les avantages de cette injection en plusieurs points, on ne l'utilise pas très fréquemment à cause du coût de l'appareillage. En effet les buses d'injection de telles matières fluides sont en général déplacées par des bras de robot qui sont des appareillages coûteux. L'utilisation de plusieurs robots, travaillant avec une durée de cycle relativement longue, est donc coûteuse. Un autre problème que pose une buse d'injection d'une matière fluide pour former une couche de mousse d'un élément d'habillage du type considéré est l'étanchéité de la buse avec un organe coopérant du moule ou du substrat. Le document JP-8155977 a déjà décrit l'obtention d'une bonne étanchéité pour l'injection d'une matière fluide destinée à former une mousse par contact de l'extrémité cylindrique d'une buse avec un trou tronconique formé dans un organe intermédiaire. Cependant, bien que cette disposition évite les fuites de la matière fluide pendant l'injection, aucun obturateur n'est destiné à fermer l'orifice afin que la buse d'injection puisse être utilisée dans une autre opération, sans attendre la fin de l'opération de moussage. L'invention a pour objet la réduction du coût des installations nécessaires à la fabrication d'éléments d'habillage du type considéré, avec d'excellentes qualités de ceux-ci, c'est.--à-dire une excellente qualité de la couche de mousse de ces éléments, sans problème de fuite de matière fluide. Plus précisément, l'invention a pour objet la fabrication de tels éléments d'habillage avec un nombre de bras de robot inférieur au nombre d'emplacements d'injection, de préférence avec un seul bras de robot. A cet effet, l'invention met en oeuvre l'injection de la matière fluide destinée à former la couche de mousse par un orifice du substrat de l'élément à fabriquer, puis, avant que le la plus grande partie du moussage soit effectuée, l'extraction de la buse d'injection et la fermeture de l'orifice d'injection afin que la réaction de moussage puisse être exécutée, au moins dans sa partie terminale. Ainsi, dès que l'injection de la quantité nécessaire de matière fluide a été effectuée, la buse d'injection est retirée et peut être utilisée à un autre emplacement d'injection. Ainsi, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un élément d'habillage d'épaisseur très inférieure à ses dimensions dans des directions perpendiculaires à la direc- tion de l'épaisseur, du type qui comprend une peau souple supportée par une couche de mousse elle-même supportée par un substrat sensiblement rigide, le substrat ayant au moins un orifice, le procédé étant du type qui comprend la disposition de la peau et du substrat dans un moule et la fermeture du moule de manière qu'une cavité soit délimitée entre la peau et, le substrat et que l'accès à l'orifice du substrat soit dégagé, la disposition d'une buse d'injection ayant un orifice d'injection afin que l'orifice d'injection communique avec :La cavité délimitée entre la peau et le substrat, l'injection, par l'orifice d'injection de la buse, d'une matière plastique fluide destinée à former la couche de mousse dans la cavité délimitée entre la peau et le substrat, et le moussage au moins terminal de la couche de mousse. Selon :L'invention, le procédé comprend, après l'injection par la buse et avant le moussage au moins terminal, le déplacement relatif de la buse d'injection et du moule afin que la buse soit placée à distance de sa position d'injection, et la fermeture de l'orifice du substrat par un obturateur indépendant de la buse d'injection. Dans un mode d'exécution, la buse est en coopération étanche, directe ou indirecte, avec l'orifice du substrat. Dans une première variante, la coopération de la buse d'injection avec l'orifice du substrat est directe, et l'extrémité de la buse est au contact du substrat autour de l'orifice de celui-ci. Il est alors avantageux que le contact avec le substrat soit réalisé avec interposition d'un joint d'étanchéité. De préférence, la fermeture de l'orifice du substrat est effectuée par un obturateur placé sur l'orifice du substrat depuis l'extérieur de l'élément d'habillage. Dans une seconde variante, la coopération de la buse d'injection avec l'orifice du substrat est indirecte, par contact avec le moule, et l'obturation de l'orifice du substrat est assurée par un obturateur à fermeture automatique disposé sur l'orifice du substrat, entre le substrat et la peau. Il est alors avantageux que le contact avec le moule soit réalisé avec interposition d'un joint d'étanchéité. Dans cette variante, il est avantageux que la fermeture de l'orifice du. substrat soit réalisée avec un obturateur disposé sur l'orifice du substrat à l'intérieur de l'élément et qui est déplacé en position d'ouverture par la buse d'injection. De préférence, l'obturateur est formé d'une mousse à cellules ouvertes dans lesquelles peut pénétrer la matière injectée pour la formation de la couche de mousse. De préférence, les étapes de disposition de la buse d'injection, d'injection d'une matière plastique fluide, de déplacement de la buse d'injection à distance de sa position d'injection, de fermeture de l'orifice du substrat par un obturateur indépendant de la buse d'injection, et de mous-sage au moins terminal de la couche de mousse, sont exécutées successivement sur au moins deux orifices du substrat d'un même élément d'habillage. L'invention concerne aussi un élément d'habillage, d'épaisseur très inférieure à ses dimensions dans des directions perpendiculaires à la direction de son épaisseur, du type qui comprend une peau souple supportée par une couche de mousse elle-même supportée par un substrat sensiblement rigide, le substrat ayant au moins un orifice ; selon l'invention, l'épaisseur de la couche de mousse est plus élevée à l'emplacement de l'orifice au moins et à son voisinage qu'à distance de l'orifice. De préférence, l'élément d'habillage comporte un obturateur qui ferme ]_'orifice. De préférence, l'obturateur comporte un organe élastique ayant au moins une fente passant par un point sensiblement aligné sur le centre de l'orifice du substrat. Par exemple, l'organe élastique de l'obturateur a plusieurs fentes qui se recoupent en un point sensiblement aligné sur le centre de l'orifice du substrat. De préférence, l'organe élastique de l'obturateur est formé au moins en partie d'une mousse de matière plastique à cellules ouvertes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux. compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une coupe d'une partie de moule et d'une buse d'injection d'une installation de fabrication d'éléments d'habillage selon l'invention, dans une étape d'injection du procédé de l'invention ; la figure 2 est une coupe analogue à la figure 1, mais représentant la disposition dans une étape de la fabrication postérieure à l'injection ; les figures 3 et 4 correspondent respectivement aux figures 1 et 2 dans un autre mode d'exécution du procédé de l'invention, mettant en oeuvre une variante d'obturateur ; et les figures 5A à 5C sont des vues en plan d'un organe 15 élastique utilisé dans le mode d'exécution illustré par les figures 3 et 4. Sur les figures, la référence 10 désigne un substrat sensiblement rigide d'un élément d'habillage intérieur, et la référence 12 une peau. Le substrat 10 a une partie en 20 saillie 14 formant un évidement autour d'un orifice 16 d'injection de la matière fluide destinée à former la couche de mousse entre le substrat 10 et la peau 12. Un moule ayant deux parties 18, 20 maintient le substrat 10 et la peau 12 à distance convenable, et une buse 25 d'injection 22 est destinée à venir au contact de la partie en saillie 14 du substrat 10, autour de l'orifice 16 de celui-ci, avec interposition d'un joint d'étanchéité 24. La partie supérieure de moule 20 est munie d'un bouchon mobile 26 porté par un bras 28. 30 Lorsque la matière fluide destinée à former la mousse a été introduite dans la cavité délimitée entre le substrat 10 et la peau 12, au niveau nécessaire indiqué en trait interrompu sur les figures, la buse d'injection 22 est écartée du moule et l'obturateur 26 vient fermer l'orifice 35 16 du substrat 10. A ce moment, comme l'indique le trait interrompu de la figure 2, la matière plastique injectée est encore à l'état fluide et elle n'a commencé à former la mousse que partiellement ou pas du tout. Par contre, la buse d'injection 22 est libre, de sorte qu'elle peut immédiatement être déplacée par un bras de robot à un autre orifice d'injection du mâme moule, pour l'injection par un orifice du même élément d'habillage ou d'un autre. Dans le mode d'exécution illustré par les figures 3 à 5C, un substrat 10 et une peau 12 sont placés entre une partie inférieure de moule 18' et une partie supérieure de moule 20'. Une buse d'injection 22', qui porte un joint d'étanchéité 24' sur une surface latérale tronconique, est destinée à venir en contact étanche avec un orifice de la partie supérieure de moule 20'. Cet orifice est aligné sur l'orifice 16 du substrat 10. L'orifice 16 du substrat est normalement fermé (voir figure 4) par un organe élastique 30. Dans l'exemple repré- senté, l'organe élastique 30 forme un obturateur qui peut être ouvert lorsque la buse d'injection 22' pénètre au-delà de l'orifice 16 du substrat. Les figures 5A, 5B et 5C représentent trois exemples 30a, 30b et 30c d'organes élastiques qui peuvent être utili- sés comme organe élastique 30 représenté sur la figure 4. Comme l'indiquent les figures 5A à 5C, chaque organe élastique 30a, 30b, 30c comprend un corps circulaire, formé d'une mousse de matière plastique à cellules ouvertes, ayant au moins une fente 32 traversant l'organe dans la direction de son épaisseur et passant pratiquement par le point central de chaque grande face. Dans la variante, de la figure 5A, l'organe élastique 30a n'a qu'une fente 32 disposée suivant une partie de diamètre de l'organe circulaire, alors que, sur la figure 5B, deux fentes perpendiculaires traversent l'organe élastique 30b et, sur la figure 5C, trois fentes 32 sont espacées à 60 ' . Les deux fentes de la figure 5B et les trois fentes de la figure 5C se recoupent pratiquement au centre de l'organe élastique respectif 30b, 30c. Grâce à cette configuration de l'organe élastique 30, la buse d'injection peut communiquer avec la cavité formée entre le substrat: 10 et la peau 12, comme l'indique la figure 3. Sur cette figure, on note que la buse pénètre dans l'évidement délimité par la partie en saillie 14 en passant par le trou 16 du substrat, suffisamment pour écarter les bords des lèvres des fentes de l'organe élastique 30. La buse d'injection peut donc introduire la matière fluide des- tinée à former la mousse, comme indiqué en trait interrompu. Dès que la quantité nécessaire de matière fluide a été introduite, la buse peut reculer, comme indiqué sur la figure 4, et elle peut être utilisée immédiatement pour l'injection par un autre orifice du même moule ou d'un autre moule, sans attendre le moussage de la matière injectée. La matière fluide injectée forme alors progressivement la mousse, dans les conditions les mieux adaptées, et remplit la totalité de la cavité comprise entre le substrat 10 et la peau 12. Lorsque l'organe élastique 30 est formé d'une mousse de matière plastique à cellules ouvertes, la matière fluide injectée qui forme la mousse atteint l'organe 30 et peut pénétrer dans les pores formés par les cellules ouvertes et boucher progressivement l'organe élastique 30. Celui-ci forme ainsi un obturateur qui, dans une première phase, permet un dégazage et, dans une phase ultérieure, joue un rôle d'obturateur. Dans le mode d'exécution des figures 1 et 2, l'étanchéité entre la buse et le substrat de l'élément d'habillage est réalisée par un joint travaillant à plat. Dans le mode d'exécution illustré par les figures 3 et 4, l'étanchéité est assurée entre la buse d'injection et un orifice de forme complémentaire d'une partie de moule, avec un joint de forme tronconique. Il ne s'agit que de deux exemples, car toute autre coopération étanche d'une buse d'injection avec un substrat ou un moule, permettant l'introduction de la matière fluide destinée à former la mousse, peut être utilisée. Le résultat obtenu est que l'injection peut être réalisée sans fuite de matière fluide, soit par contact direct entre la buse d'injection et le substrat, soit par contact indirect par l'intermédiaire du moule. Bien qu'on ait décrit un procédé dans lequel l'étape de déplacement relatif de la buse d'injection et du moule, afin que la buse soit placée à distance de sa position d'injection, est effectuée par un bras de robot, tout autre dispositif assurant un déplacement relatif peut être utilisé. En particulier, il est courant que plusieurs moules soient montés sur un carrousel. Il est alors possible d'obtenir le déplacement relatif de la buse d'injection et du moule par rotation du carrousel. On a décrit une fonction d'obturation soit par l'extérieur (mode d'exécution des figures 1 et 2), soit par l'intérieur (mode d'exécution des figures 3 et 4). Tout autre dispositif d'obturation de l'orifice du substrat per-mettant une exécution convenable de la formation de la mousse peut être utilisé | L'invention concerne un élément d'habillage.Elle se rapporte à un procédé de fabrication d'un élément d'habillage qui comprend une peau souple (12), une couche de mousse et un substrat sensiblement rigide (10) ayant un orifice (16). Le procédé comprend la disposition de la peau (12) et du substrat (10) dans un moule (18, 20) et la fermeture du moule, l'injection par une buse d'injection (22) d'une matière plastique fluide entre la peau (12) et le substrat (10), et le moussage au moins terminal de la couche de mousse. Après l'injection par la buse (22) et avant le moussage, le procédé comprend le déplacement de la buse d'injection (22) à distance de sa position d'injection, et la fermeture de l'orifice (16) du substrat par un obturateur (26) indépendant de la buse d'injection.Application à l'habillage intérieur des automobiles. | 1. Procédé de fabrication d'un élément d'habillage d'épaisseur très inférieure à ses dimensions dans des directions perpendiculaires à la direction de l'épaisseur, du type qui comprend une peau souple (12) supportée par une couche de mousse elle-même supportée par un substrat sensiblement rigide (:L0), le substrat (10) ayant au moins un orifice (16), le procédé étant du type qui comprend : la disposition de la peau (12) et du substrat (10) dans un moule (18, 20 ; 18 ' , 20 et la fermeture du moule de manière qu'une cavité soit délimitée entre la peau (12) et le substrat (10) et que l'accès à l'orifice (16) du substrat soit dégagé, la disposition d'une buse d'injection (22, 22') ayant un orifice d'injection afin que l'orifice d'injection communique avec la cavité délimitée entre la peau (12) et le substrat (10), l'injection, par l'orifice d'injection de la buse (22, 22'), d'une matière plastique fluide destinée à former la couche de mousse clans la cavité délimitée entre la peau (12) et le substrat (10), et le moussage au moins terminal de la couche de mousse, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend, après l'injection par la buse (22, 22') et avant le moussage au moins terminal, le déplacement relatif de la buse d'injection (22, 22' ) et du moule afin que la buse soit placée à distance de sa position d'injection, et la fermeture de l'orifice (16) du substrat par un obturateur (26, 30) indépendant de la buse d'injection. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la buse (22, 22') est en coopération étanche, directe ou indirecte, avec 'orifice du substrat...CLMF: 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la coopération de la buse d'injection (22) avec l'orifice (16) du substrat est directe, et l'extrémité de la buse (22) est au contact du substrat autour de l'orifice (16) de celui-ci. 4. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la coopération de la buse d'injection (22') avec l'orifice (16) du substrat est indirecte, par contact avec le moule, et l'obturation de l'orifice (16) du substrat est assurée par un obturateur (30) à fermeture automatique disposé sur l'orifice (16) du substrat, entre le substrat (10) et la peau (12). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le contact de la buse d'injection (22, 22') avec un organe choisi parmi le moule et le substrat est réalisé avec interposition d'un joint d'étanchéité (24, 24'). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la fermeture de l'orifice (16) du substrat est réalisée avec un obturateur (30) dis-posé sur l'orifice (16) du substrat à l'intérieur de l'élément et qui est déplacé en position d'ouverture par la buse d'injection (22'). 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les étapes de disposition de la buse d'injection (22, 22'), d'injection d'une matière plastique fluide, de déplacement de la buse d'injection (22, 22') à distance de sa position d'injection, de fermeture de l'orifice (16) du substrat par un obturateur (26, 30) indé-pendant de la buse d'injection, et de moussage au moins terminal de la couche de mousse, sont exécutées successive-ment sur au moins deux orifices (16) du substrat d'un même élément d'habillage. 8. Elément d'habillage, d'épaisseur très inférieure à ses dimensions dans des directions perpendiculaires à la direction de son épaisseur, du type qui comprend une peau souple (12) supportée par une couche de mousse elle-même supportée par un substrat sensiblement rigide (10), le substrat (10) ayant au moins un orifice (16), caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche de mousse est plus élevée à l'emplacement de ]_'orifice (16) au moins et à son voisinage qu'à distance de l'orifice, et l'élément d'habillage comporte un obturateur (26, 30) qui ferme l'orifice (16). 9. Elément d'habillage selon la 8, caractérisé en ce que l'obturateur (30) comporte un organe élastique ayant au moins une fente (32) passant par un point sensiblement aligné sur le centre de l'orifice (16) du substrat. 10. Elémen.t d'habillage selon la 9, caractérisé en ce que l'organe élastique de l'obturateur (30) est formé au moins en partie d'une mousse de matière plastique à cellules ouvertes. | B | B29 | B29C | B29C 44 | B29C 44/14 |
FR2900860 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION DE PLAQUES A BASE DE LIANT HYDRAULIQUE A QUATRE BORDS AMINCIS, LIGNE DE PRODUCTION DE TELLES PLAQUES | 20,071,116 | L'invention concerne un procédé de fabrication de plaques à base de liant hydraulique à quatre bords amincis, et une ligne de production de plaques à base de liant hydraulique à cette fin, ainsi qu'un élément spécifique dédié. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Dans le brevet américain n 2 991 824, des empreintes 51A,51B sont réalisées dans une préforme destinée à être coupée pour donner des plaques de plâtre, au moyen (voir notamment la figure 1 et colonne 3, lignes 29 à 43 de ce brevet) d'une bande 20 tournant autour de deux rouleaux 21 et comportant une protubérance 25. La préforme est ensuite coupée au milieu des empreintes de manière à produire des plaques à bouts amincis ou bords amincis transversaux. Dans le brevet américain n 2 246 987, des empreintes sont réalisées dans une préforme destinée à être coupée pour donner des plaques de plâtre, au moyen (voir notamment les figures 1 et 7) d'une bande 0 comportant une pluralité de protubérances 23,38. Dans un mode de réalisation, des empreintes sont effectuées des deux côtés de la plaque en même temps. Dans le brevet américain n 2 168 803, des empreintes sont réalisées dans une préforme destinée à être coupée pour donner des plaques de plâtre, au moyen (voir notamment la figure 1) de lattes 21. Ces lattes peuvent être fixées temporairement au parement inférieur, par exemple par agrafage. Ces lattes sont appliquées notamment avant que le parement ne reçoive la pâte de plâtre, mais il est aussi possible de prévoir de les appliquer après coulage de la pâte. La demande de brevet WO-A-2005/028171 décrit une nouvelle plaque à quatre bords amincis, ainsi que des procédés de fabrication, et des dispositifs de fabrication de ces plaques. La demanderesse est aussi titulaire des demandes de brevets WO-A- 03/041930, WO-A-03/072326 et WO-A-2004/009309, ainsi que WO-A-03/084724. Ces demandes de brevets font emploi de lattes pour former des amincis transversaux au cours de la fabrication des plaques. 24533--060510-v3.doc-10/05/2006-1/24 Les procédés décrits donnent satisfaction d'un point de vue de la production, mais au niveau du produit, on recherche encore à améliorer le rendu de l'aminci formé transversalement. Notamment, on cherche une solution qui permette l'obtention d'un aminci parfaitement symétrique et parfaitement rectiligne. RESUME DE L'INVENTION L'invention vise à résoudre le problème de la réalisation d'empreintes dans une préforme qui conduisent à un aminci transversal final symétrique et rectiligne. L'invention concerne un procédé de fabrication d'une plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles (10) et sur la même face ou l'autre face deux seconds autres bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : 1) on coule sur un matériau de parement (1) supporté par un tapis transporteur (7) comprenant au moins deux bandes de formage munies de tapes longitudinaux, une composition de liant hydraulique (2) et on recouvre avec un second matériau de parement de façon à obtenir une préforme (5), puis on réalise une empreinte (12) en partie supérieure et/ou une empreinte (12bis) en partie inférieure de la préfoiine avant la première bande de formage, à l'aide d'au moins une latte (6) présentant au moins deux parties distales (61, 62); 2) on laisse la prise hydraulique de la composition de liant hydraulique (2) s'effectuer; et 3) on coupe la préforme (5) au niveau de l'amincissement (8) créé par l'empreinte (12) en une plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles et sur la même face ou l'autre face deux autres bords amincis parallèles perpendiculaires aux premiers. Selon un mode de réalisation, l'empreinte est réalisée par introduction de la latte avant le dispositif de plaque de formage (4). Selon un mode de réalisation, l'empreinte (12bis) est réalisée sur la partie inférieure de la préforme (5). Alternativement, et de façon préférée, l'empreinte (12) est 30 réalisée sur la partie supérieure de la préforme (5). Selon un mode de réalisation, l'invention fournit un procédé de fabrication d'une plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles (10) et sur l'autre face deux seconds autres bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers, ledit procédé 35 comprenant les étapes suivantes : 1) on coule sur un matériau de parement (1) supporté par un tapis transporteur (7) comprenant au moins deux bandes de formage munies de tapes longitudinaux, une composition de liant hydraulique (2) et on recouvre avec un second 24533--060921 3-desc_mod_suite_irreg.doc-13 septembre 2006 matériau de parement de façon à obtenir une préforme (5), puis on réalise une empreinte (12) en partie supérieure de la préforme avant la première bande de formage, à l'aide d'au moins une latte (6) présentant au moins deux parties distales (61, 62); 2) on laisse la prise hydraulique de la composition de liant hydraulique (2) s'effectuer; et 3) on coupe la préforme (5) au niveau de l'amincissement (8) créé par l'empreinte (12) en une plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles et sur la même face ou l'autre face deux autres bords amincis parallèles perpendiculaires aux premiers. Selon un mode de réalisation, la latte est retirée avant le début de prise hydraulique. Selon un mode de réalisation, la latte comprend une pluralité de barreaux (66a, 66b, 66c) noyés dans une matrice polymère (65) au niveau des parties distales. Selon un mode de réalisation, le barreau est plat avec un rapport de forme compris entre 10:1 et 3:1. Selon un mode de réalisation, la latte comprend deux parties distales (61, 62) séparées par une partie centrale (63), cette partie centrale représentant entre 20 et 90%, de préférence entre 25 et 60%, de la largeur totale de la latte. Selon un mode de réalisation, la latte comprend deux parties distales (61, 62) séparées par une partie centrale (63) comprenant une pluralité d'évidements (64a, 64b). Selon un mode de réalisation, les évidements (64a, 64b) présentent une largeur comprise entre 4 et 12 mm, une longueur comprise entre 8 et 20 mm et un espace entre les évidements entre 15 et 30 mm. Selon un mode de réalisation, l'empreinte est réalisée sur la partie supérieure de la préforme, pour la fabrication de plaque avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles (10) et sur l'autre face deux seconds autres bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers. Selon un mode de réalisation, dans la plaque, lesdits seconds bords amincis parallèles (25bis) sont transversaux. Selon un mode de réalisation, la plaque comprend en outre deux troisièmes bords amincis (25ter) parallèles aux seconds bords amincis (25bis), sur l'autre face de la plaque que la face comportant lesdits seconds bords amincis (25bis). Selon un mode de réalisation, dans la plaque le rapport de la profondeur desdits seconds bords amincis (25bis) sur la profondeur desdits troisièmes bords amincis est comprise entre 1 et 10, de préférence entre 2 et 5. Selon un mode de réalisation, dans la plaque lesdits seconds autres bords amincis parallèles (25bis) ont une largeur comprise entre 100 et 200mm. 24533--0609213-desc_mod_suite_irreg.doc-13 septembre 2006 Selon un mode de réalisation, dans la plaque la largeur desdits seconds bords amincis parallèles (25bis) est comprise entre 120 et 180mm ou entre 150 et 200mm ou entre 100 et 150mm. Selon un mode de réalisation, dans la plaque lesdits premiers (10) et seconds 5 bords amincis parallèles (25bis) ont une largeur sensiblement égale. Selon un mode de réalisation, dans la plaque lesdits autres bords amincis parallèles (25bis) ont une largeur telle que le rapport largeur desdits seconds bords amincis parallèles (25bis) sur largeur desdits premiers bords amincis parallèles (10) est compris entre 1,5 et 5, de préférence entre 2 et 4. 10 L'invention a encore pour objet une ligne de production de plaques à base de liant hydraulique à partir d'une préforme (5) comprenant un matériau de parement (1) recouvert d'une composition de liant hydraulique (2) et supportée par un tapis transporteur (7), comprenant une bande de formage munie de tapes longitudinaux; cette ligne comprenant en outre un dispositif réalisant une empreinte (12) de la préforme 15 avant la première bande de formage, cette empreinte étant réalisée sur la partie supérieure de la préforme, et dans laquelle le dispositif de formation de l'empreinte comprend au moins : un bâti (101); - deux premières poulies (102,103) supportées à une première extrémité (104) 20 du bâti (101) et deux secondes poulies (105,106) à une seconde extrémité (107) du bâti (101); les premières poulies (102,103) et secondes poulies (105,106) étant dans des plans parallèles ; les poulies en regard l'une (102,103) de l'autre (105,106) étant identiques ; - deux courroies de transmission (108,109) entourant respectivement les 25 premières poulies (102,103) et les secondes poulies (105,106); -au moins une latte (6) fixée de façon amovible aux courroies (108,109) et s'étendant entre ces courroies (108,109), de telle sorte que son axe longitudinal soit parallèle à l'axe de rotation des poulies (102,103,105,106); 30 -ladite latte (6) présentant au moins deux parties distales (61, 62); - la distance entre les courroies de transmission (108,109,206) de cet appareil étant au moins égale à la largeur de la préforme (5) et cet appareil étant disposé de manière appropriée pour que lorsque ses courroies de transmission (108,109,206) tournent, ladite au moins une latte (6) crée 35 une empreinte (12 ou l2bis) dans la préforme (5). Selon un mode de réalisation, la ligne comprend en outre des plateaux supérieur (214) et inférieur (215) de formage, entre lesquels la latte (6) peut passer. 24533--0609213-desc_mod_suite_irreg.doc-l3 septembre 2006 Selon un mode de réalisation, la latte utilisée dans la ligne est celle décrite en référence aux modes de réalisation du procédé donnés ci-dessus. Selon un mode de réalisation du procédé ou de la ligne, le liant hydraulique comprend du plâtre. L'invention a aussi pour objet un procédé de fabrication d'une plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles (10) et sur l'autre face deux seconds autres bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers, ledit procédé faisant emploi d'une ligne de production selon l'invention. L'invention a encore pour objet une latte (6) présentant deux parties distales (61, 62), séparées par une partie centrale, caractérisée en ce que la latte comprend une pluralité de barreaux (66a, 66b, 66c) noyés dans une matrice polymère (65) au niveau des parties distales et en ce que la partie centrale représente entre 20 et 90%, de préférence entre 25 et 60%, de la largeur totale de la latte et en que la partie centrale (63) comprend une pluralité d'évidements (64a, 64b). Selon un mode de réalisation, le barreau est plat avec un rapport de forme compris entre 10:1 et 3:1. Selon un mode de réalisation, les évidements (64a, 64b) présentent une largeur comprise entre 4 et 12 mm, une longueur comprise entre 8 et 20 mm et un espace entre 20 les évidements entre 15 et 30 mm. L'utilisation d'un tel appareil permet de faire varier aisément l'espacement entre deux empreintes et donc la longueur des plaques. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'une plaque à base de liant hydraulique à partir d'une préforme destinée à être coupée, ce procédé 25 comprenant une étape au cours de laquelle on réalise, au moyen d'un appareil selon l'invention, une empreinte dans la préforme. Ce procédé a notamment l'avantage de rendre possible l'obtention de plaques à bords amincis, plaque dans laquelle les bords amincis transversaux peuvent être du même côté que les bords amincis classiques ou du côté opposé, les bords transversaux 30 présentant une symétrie et un caractère rectiligne élevé. Enfin, l'invention a en outre pour objet une ligne de production de plaques à base de liant hydraulique à partir d'une préforme comprenant un matériau de parement recouvert d'une composition de liant hydraulique et supportée par un tapis transporteur (ou bande de formage). Cette ligne de production a également l'avantage de permettre la 35 production de plaques à bords amincis, avec des bords transversaux particuliers décrits infra. 24533--060921 3-desc_mod_ suite_irreg.doc-l3 septembre 2006 BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention vont maintenant être décrits en détail dans l'exposé qui suit et qui est donné en référence aux figures, dans lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement et en perspective, un appareil selon l'invention ; - la figure 2 représente une coupe de la latte utilisée dans l'invention; - la figure 3 représente une vue de dessus et en perspective d'une latte utilisée dans l'invention ; - la figure 4 représente une coupe agrandie de la latte utilisée dans l'invention; - la figure 5 représente une vue agrandie de dessus et en perspective d'une latte utilisée dans l'invention ; - la figure 6 représente schématiquement une étape d'un procédé de fabrication de plaques à base de liant hydraulique ; - la figure 7 représente schématiquement une autre étape d'un procédé de fabrication de plaques à base de liant hydraulique ; - la figure 8 représente une plaque que l'on peut obtenir avec le procédé selon l'invention ; - la figure 9 représente une autre plaque que l'on peut obtenir avec le procédé selon l'invention ; - la figure 10 représente schématiquement une partie d'une ligne de production de plaques à base de liant hydraulique selon l'invention ; - la figure 11 représente schématiquement une plaque en liant hydraulique susceptible d'être obtenue selon l'invention; - la figure 12 représente schématiquement une plaque en liant hydraulique selon l'invention selon un second mode de réalisation ; - la figure 13 représente schématiquement en coupe un bord aminci d'une plaque selon l'invention ; EXPOSE DETAILLE DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION 30 APPAREIL SELON L'INVENTION L'appareil selon l'invention est représenté de manière schématique sur la figure 1. Il est décrit de façon générale dans les demandes de brevets WO-A-03/072326 et WOA-2005/028171. Il comporte un bâti 101 qui est en forme de H, mais auquel l'homme du métier 35 pourrait aisément donner de nombreuses autres formes. Sur ce bâti 101 sont supportées, à une première extrémité 104, deux premières poulies 102 et 103 et, à une seconde extrémité 107, deux secondes poulies 105 et 106. 24533--0609213-desc_mod_suite_irreg.doc-13 septembre 2006 Les premières poulies 102,103 se trouvent dans un premier plan, les secondes poulies 105,106 dans un second plan et le premier plan est parallèle au second plan. La poulie 102 et la poulie 105 sont de même dimension et situées l'une en face de l'autre. La poulie 103 et la poulie 106 sont également de même dimension et situées l'une en face de l'autre. Les poulies 102,103,105 et 106 peuvent tourner sur elles-mêmes. Une première courroie de transmission 108 entoure les premières poulies 102,103 et une seconde courroie de transmission 109 entoure les secondes poulies 105,106. Les courroies de transmission 108 et 109 sont identiques. Elles sont reliées l'une à l'autre par au moins une latte selon l'invention 6. Cette latte selon l'invention, incorporée dans l'appareil selon l'invention, confère des propriétés intéressantes aux plaques produites. Cette latte 6 est fixée de manière amovible aux première et seconde courroies 108,109 et de telle sorte que son axe longitudinal soit parallèle à l'axe de rotation des poulies. Ainsi, lorsque l'une des poulies, par exemple la poulie 102, tourne, elle entraîne la courroie de transmission 108 qui elle-même entraîne l'autre poulie située dans le même plan qu'elle (la poulie 103) ainsi que le moyen de forme allongée 6, ici une latte. Ce dernier se déplace alors selon la trajectoire définie, d'une part, par la boucle constituée par la courroie 108 et, d'autre part, comme il est relié à la seconde courroie 109, également par la boucle constituée par cette dernière. La symétrie de l'appareil selon l'invention permet clone à l'axe de la latte 6 de se déplacer selon une ellipse, son axe restant constamment parallèle à celui des poulies. On peut prévoir que deux poulies situées l'une en face de l'autre soient fixées sur un même arbre. L'appareil peut aussi comprendre des moyens d'entraînement en rotation de l'une au moins des poulies. Ces moyens peuvent éventuellement entraîner deux poulies au moyen de l'arbre sur lequel elles sont montées. La latte 6 présente généralement une forme sensiblement plane. La latte 6 peut être fixée par exemple par vissage sur les courroies de transmission de façon à pouvoir être dévissée et remplacée aisément par une autre latte. Les poulies sont de préférence des roues dentées et les courroies de transmission des chaînes pouvant coopérer avec ces roues dentées. La latte est décrite plus en détails en référence aux figures 2-5 En référence à la figure 2, on peut voir la latte 6 en coupe. Cette latte présente deux parties distales 61 et 62, avec une partie intermédiaire 63. Cette partie intermédiaire peut être d'épaisseur identique aux parties distales, d'épaisseur inférieure 24533--060510-v3.doc-10/05/2006-7/24 comme représenté, ou encore d'épaisseur supérieure. On préférera d'épaisseur inférieure (par exemple entre 30 et 80% de l'épaisseur des parties distales). La partie centrale peut représenter entre 20 et 90%, par exemple entre 25 et 60%, de la largeur totale de la latte.. La partie centrale fait office de charnière centrale. En référence à la figure 3, on peut voir les parties distales 61 et 62, ainsi que la partie centrale 63. Cette partie centrale comporte avantageusement une série d'évidements 64a, 64b. Ces évidements permettent une meilleure flexibilité de cette partie centrale sans compromettre sa résistance. La forme peut être circulaire ou oblongue, de préférence oblongue. Le nombre des évidements est variable en fonction de la taille de la latte et des dimensions des évidements. De préférence, les évidements présentent une largeur comprise entre 4 et 12 mm, une longueur comprise entre 8 et 20 mm et un espace entre les évidements entre 15 et 30 mm. En référence à la figure 4, on peut voir un agrandissement d'une partie distale. Cette partie distale comprend une matrice en polymère 65. Ce polymère est relativement rigide, et la flexibilité est avantageusement apportée par les évidements 64a, 64b. Ce polymère est par exemple du PEHD. La nature du matériau est notamment déterminée par la vitesse de la ligne et les accélérations subies et les dimensions de la Iatte. Dans ce polymère sont noyés des barreaux 65a, 65b et 65c. Ces barreaux sont de forme circulaire (fils) ou de préférence de forme aplatie. Le rapport dans le cas de la forme aplatie est notamment compris entre 10:1 et 3:1, par exemple environ 6:1. Ces barreaux sont en général de nature métallique, mais une autre matière rigide est possible. En référence à la figure 5, on peut voir une vue de dessus et en perspective d'un agrandissement d'une partie distale. Cette partie distale présente les barreaux qui dépassent de la partie polymère, ces barreaux peuvent être retravaillés en version circulaire (ces éléments circulaires qui dépassent étant alors sur cette partie sous forme de fils) ou rester sous forme aplatie, mode de réalisation préféré. Ces fils peuvent alors être fixés et reliés au dispositif, comme il est indiqué dans la demande WO-A-2005/028171, en référence aux figures 2 à 5 et description correspondante, ou dans la demande WO-A-03/072326, en référence aux figures 4 à 7 et description correspondante. Notamment, la courroie est une chaîne ayant des maillons dont certains reçoivent les extrémités des barreaux de la latte. La longueur de la latte 6 est en général environ égale à la largeur de la préforme. Par ailleurs, la latte utilisée dans l'invention peut avoir un profil généralement sous forme de parallélépipède, mais aussi sous forme de triangle ou autre. On préférera le parallélépipède avec une partie centrale d'épaisseur inférieure. Le matériau constitutif des lattes 6 importe peu, du moment qu'il permet à ces lattes de résister au poids de l'épaisseur de préforme 5 qui se trouve au-dessus de chaque 24533--0609213-desc_mod_suite_irreg.doc-13 septembre 2006 latte 6. Ce peut donc être un matériau plastique, du bois, du métal, etc. présentant une bonne résistance à l'usure et une stabilité dans le temps. L'épaisseur de la latte est reliée aux dimensions des amincis. En général, l'épaisseur de la latte 6 est généralement comprise entre 0,5 et 4 mm, de préférence entre 1,5 et 3 mm. Sa largeur est généralement comprise entre 5 et 30 cm, de préférence entre et 25 mm. La fabrication de la latte peut comprendre une étape au cours de laquelle on dispose les barreaux dans un moule et on injecte le polymère à l'état fondu. On peut aussi utiliser un polymère thermoset (thermodurcissable) plutôt que thermoplastique. 10 Par ailleurs, on peut aussi ne pas avoir de partie centrale; la latte dans ce cas comprend avantageusement les éléments sous forme de barreaux, tels que décrits ci-dessous. On pourrait avoir aussi trois parties du type des parties distales, séparées deux à deux par des parties intermédiaires du type de la partie centrale décrite ci-dessus. Son caractère double permet d'obtenir des profondeurs d'amincis transversaux supérieures par rapport à une latte simple. L'utilisation de barreaux aplatis dans la latte offre une meilleure résistance, améliore la tenue mécanique et limite l'usure du système. La latte selon l'invention permet aussi d'avoir une rigidité accrue et offre des amincis plus rectilignes. PROCEDE SELON L'INVENTION L'appareil selon l'invention peut servir, dans un procédé de fabrication de plaques à base de liant hydraulique, à réaliser une empreinte dans la préforme destinée à être coupée pour donner les plaques à base de liant hydraulique. On pourrait utiliser pour la réalisation des empreintes un autre dispositif connu, par exemple celui objet du brevet américain n 2 168 803. La latte selon l'invention peut être utilisée pour être collée sous le parement papier. De même, la latte peut être utilisée dans les procédés décrits dans les demandes de brevets au nom de la demanderesse, et en particulier les demandes de brevet WO-A-2005/028171, WO-A-03/041930, WO-A-03/072326 et WO-A-2004/009309. Lorsque la latte 6 selon l'invention est utilisée pour la réalisation d'amincis, la préforme est alors de préférence coupée au niveau de l'empreinte ou à l'opposé de l'endroit où a été réalisée cette empreinte (c'est-à-dire sur l'autre face de la préforme). L'appareil selon l'invention peut être utilisé dans un procédé de fabrication des plaques de plâtre à bords amincis. Un tel procédé est illustré par les figures 6 à 10. Il comprend les étapes suivantes : 1) on coule sur un matériau de parement (1) supporté par un tapis transporteur (7), une composition de liant hydraulique (2) de façon à obtenir une préforme (5), puis on introduit sous la préforme (5), une 24533--060510-v3.doc-10/05/2006-9/24 10 2900860 latte (6) dont la longueur est avantageusement au moins environ égale à la largeur de la préforme (5); 2) on laisse la prise hydraulique de la composition de liant hydraulique (2) s'effectuer (2) et on retire ladite Iatte (6); 5 3) on coupe la préforme (5) au niveau de l'amincissement (8) créé par la latte (6). Ce procédé de fabrication de plaques à base de liant hydraulique et à bords amincis va maintenant être décrit en détail en se référant aux figures 6 à 10. Ensuite, sera décrite l'utilisation de l'appareil selon l'invention dans ce procédé. 10 Tout d'abord, il est précisé que par "bords transversaux", on entend dans le présent exposé les bords perpendiculaires au sens de déplacement du tapis transporteur dans une ligne de production de plaques à base de liant hydraulique. De tels bords transversaux sont également appelés bouts de plaque . En se reportant à la figure 6, on voit une ligne de production de plaques produites 15 par coulage sur un matériau de parement 1 d'une composition de liant hydraulique 2 et, généralement, recouvrement par un second matériau de parement 3. Le passage de l'ensemble sous la plaque de formage 4 donne une préforme 5. La composition de liant hydraulique comprend de préférence du plâtre. Les matériaux de parement 1 et 3 peuvent être constitués de feuilles de papier ou 20 de carton, de mats de verre ou de tout matériau connu de l'homme du métier comme pouvant servir de matériau de parement. Après la sortie de la préforme 5 de sous la plaque ou plateau de formage (en anglais forming plate ) 4 ou de sous le dispositif équivalent utilisé dans la ligne de production (par exemple, un rouleau de formage appelé en anglais master roll ), une 25 latte 6 est introduite entre la préforme 5 et le début du tapis transporteur 7. La distance entre la forming plate 4 et le début du tapis transporteur 7 est telle que la préforme 5 n'ait pas encore eu le temps de durcir sensiblement et présente encore une grande plasticité. L'introduction est effectuée de telle manière que l'axe longitudinal de la latte 6 soit sensiblement perpendiculaire au sens de déplacement du tapis transporteur 7. On 30 pourrait aussi introduire avant la forming plate, comme il est indiqué sur la figure en référence à la latte représentée intégralement en pointillés. La latte 6 est ensuite entraînée par le tapis transporteur 7, tout comme la préforme 5. La prise hydraulique et le durcissement de la composition de plâtre 2 s'effectuent ensuite tout au long du déplacement de la préforme 5, désigné par les flèches A. 35 De préférence, le retrait de la latte 6 a lieu avant la coupe de la préforme 5. Ainsi, après un certain temps, auquel correspond une distance parcourue par la préforme 5 sur le tapis transporteur 7, que l'homme du métier sait déterminer en fonction de la vitesse de déplacement du tapis transporteur 7 et du temps de prise de la 24533--0609213-desc_mod_suite_irreg.doc-13 septembre 2006 composition de plâtre 2, la dureté de la préforme 5 est suffisante pour que l'on puisse retirer la latte 6 sans déformer la préforme 5 et sans que la composition de plâtre 2 vienne remplir l'espace ou amincissement 8 (figure 7) laissé par le retrait de la latte 6. Le retrait de la latte 6 peut être effectué suivant toute manière appropriée. Par exemple, lorsque la longueur de la latte 6 est supérieure à la largeur de la préforme 5, la latte 6 fait saillie par rapport à la préforme 5, et on peut alors la retirer rapidement selon une direction sensiblement perpendiculaire à la direction de déplacement du tapis transporteur 7 et en s'éloignant de ce dernier. Cette action de retrait est illustrée par la flèche B sur la figure 6. Le retrait de la latte 6 peut aussi se produire par la chute de cette latte 6 dans l'espace situé entre deux rouleaux constitutifs du système de tapis transporteurs qui, en général, n'est pas continu tout au long de laligne de production, mais est formé par plusieurs tapis entraînés par des rouleaux entre lesquels il existe des espaces libres. Après le retrait de la latte 6, la préforme 5 continue à se déplacer, toujours entraînée par le tapis transporteur 7 et le durcissement de la composition de plâtre 2 se poursuit. Comme on peut le voir sur la figure 7, lorsque l'amincissement 8 arrive au niveau du dispositif de coupe constitué généralement par un rouleau muni d'un couteau 9, celui-ci se met en route et coupe la préforme 5. On obtient ainsi une plaque 9bis, visible sur la figure 8, dont la longueur est définie par la distance parcourue par le tapis transporteur entre deux opérations de coupe, c'est-à-dire, selon l'invention, par la distance parcourue par le tapis transporteur entre deux amincissements consécutifs 8. Cette plaque 9bis présente donc deux bords transversaux amincis 10. De préférence, le dispositif de coupe est réglé de manière à ce que le couteau 9 25 coupe la préforme 5 environ au milieu de l'amincissement 8. La taille de chaque amincissement 8 dépend des dimensions de la latte 6 et correspond sensiblement aux dimensions de la latte indiquées plus haut. La longueur est en général au moins environ égale à la largeur de la préforme 5 (éventuellement diminuée de la largeur des bandes longitudinales tape présentes le cas échéant), mais 30 en général supérieure afin de pouvoir la saisir pour la retirer de dessous la préforme 5. En outre, il est souhaitable que la latte 6 soit d'une longueur supérieure à la largeur de la préforme 5, de façon à faire saillie par rapport à celui-ci, ce qui peut faciliter son retrait. Dans le cas où on utilise la latte avec le dispositif selon l'invention décrit en référence aux figures, ce problème de retrait n'est plus présent, la latte étant accompagnée par les 35 poulies. De préférence, le procédé qui vient d'être décrit vient en complément d'un procédé connu de fabrication de plaques de plâtre ayant deux bords longitudinaux amincis. Ce dernier prévoit généralement la mise en place d'une bande, généralement en matière 24533--060510-v3.doc-10/05/2006-1 1 /24 plastique, appelée généralement tape , sur chaque côté longitudinal du tapis transporteur 7. Un tel procédé est décrit par exemple dans la demande de brevet européen n 482 810. Ceci permet donc d'obtenir une plaque à base de liant hydraulique 11 telle qu'illustrée sur la figure 9, ayant, outre ses deux bords transversaux amincis 10, deux bords longitudinaux 25 amincis, soit au total quatre bords amincis. Il va de soi que si la fréquence des opérations de coupe est le double de celle de l'introduction des lattes 6, on obtient des plaques ayant 3 bords amincis (deux longitudinaux et un transversal). La longueur des plaques de plâtre fabriquées dépend bien entendu de la vitesse de déplacement du tapis transporteur et de la fréquence des opérations de coupe. La fréquence des opérations de coupe est généralement directement liée à la fréquence d'introduction des lattes, car on cherche en général à obtenir des plaques ayant deux bords transversaux amincis. Ce procédé est très souple, car, pour changer la longueur des plaques fabriquées, il suffit simplement de modifier la fréquence d'introduction des lattes. Selon une autre variante, préférée, la latte est introduite au niveau de la partie supérieure de la préforme. Dans ce cas, l'empreinte (12) est réalisée en partie supérieure de la plaque et non plus en partie inférieure (12bis) comme c'est le cas avec le mode de réalisation de la figure 6. La partie grisée représente l'empreinte (12) tandis que la partie non-grisée représente l'empreinte (12bis). On pourra aussi se reporter à la figure 5 de la demande WO-A-03/041930. Les empreintes conduisent aux amincis transversaux qui seront décrits plus en détails infra. Avantageusement, les lattes sont retirées avant le début de la prise hydraulique, cette prise commençant en fait seulement au niveau de la (première) bande de formage. La latte selon l'invention peut être utilisée dans les procédés de fabrication de plaques à quatre bords amincis, et notamment dans les procédés décrits et revendiqués dans les demandes de brevet au nom de la demanderesse suivants: WO-A-03/041930, WO-A-03/072326, WO-A-03/084724, WO-A-2004/009309 et WO-A-2005/028171. Ces demandes de brevets font emploi de lattes pour former des amincis transversaux au cours de la fabrication des plaques. L'invention porte donc aussi sur l'utilisation de la latte dans les procédés revendiqués dans ces demandes de brevet. LIGNE DE PRODUCTION DE PLAQUES A BASE DE LIANT HYDRAULIQUE L'appareil selon l'invention peut servir, dans une ligne de production de plaques à base de liant hydraulique à partir d'une préforme 5 comprenant un matériau de parement 1 recouvert d'une composition de liant hydraulique 2 et supportée par un tapis transporteur 7. 24533--060510-v3.doc-10/05/2006-12/24 Afin que l'appareil selon l'invention puisse être utilisé de manière optimale sur la ligne de production de plaques à base de liant hydraulique, la distance entre les courroies de transmission de cet appareil est au moins égale à la largeur de la préforme 5. Ainsi, ces courroies et les poulies se situent de chaque côté longitudinal de la préforme. En outre, l'appareil selon l'invention est disposé de manière appropriée pour que, lorsque ses courroies de transmission tournent, son moyen allongé crée une empreinte dans la préforme_. L'appareil selon l'invention peut être au-dessus de la préforme 5, dans ce cas, il crée l'empreinte 12 ou sous la préforme 5, auquel cas il crée l'empreinte 12bis. Pour des raisons pratiques, on préfère que l'appareil selon l'invention se trouve au-dessus de la préforme 5. Bien entendu, on pourrait prévoir deux (ou plus) appareils selon l'invention, l'un étant situé au-dessus et l'autre au-dessous de la préforme, de manière à créer respectivement, une empreinte 12 sur le dessus de la préforme 5 et une empreinte 12bis sur le dessous de la préforme 5, le dessous de la préforme 5 étant le côté de cette préforme 5 qui repose sur le tapis transporteur 7. Le dispositif de coupe peut être réglé pour couper la préforme au niveau d'une empreinte 12. Si l'on a affaire à une empreinte 12bis réalisée sur le dessous de la préforme, le dispositif de coupe peut être réglé pour couper la préforme à l'opposé de l'endroit où a été réalisée cette empreinte 12bis. De préférence, la ligne de production de plaques à base de liant hydraulique est une ligne de production de plaques à bords amincis. Une telle ligne va maintenant être décrite en détail, ainsi que la manière dont on utilise l'appareil selon l'invention dans cette ligne. La figure 10 représente une partie d'une ligne de production réalisée selon un mode de réalisation préféré de l'invention. On peut voir sur cette figure que la ligne de production comprend une variante de 30 l'appareil selon l'invention. Cet appareil, que l'on voit de profil sur la figure 10, comprend quatre premières roues dentées 201,202,203,204 (ou poulies) supportées par un bâti 205 et entourées par une chaîne 206 constituée par des maillons, dont certains, les maillons 207 peuvent supporter des fils correspondant aux extrémités des barreaux des lattes. 35 Cet appareil est symétrique par rapport à un plan vertical aligné sur la direction de déplacement de la préforme 5. Ainsi, les fils des barreaux sont maintenus par les maillons 207 s'étendent transversalement par rapport à la préforme 5 jusqu'à une 24533--060510-v3.doc-10/05/2006-13/24 seconde chaîne, identique à la chaîne 206, et qui entoure des secondes roues dentées identiques aux premières roues dentées 201,202,203,204. L'appareil est muni d'un moteur électrique 209 entraînant en rotation par l'intermédiaire d'une courroie 211 l'arbre 210 sur lequel sont montées la roue 203 et sa roue symétrique. La rotation de ces roues entraîne la celle de la chaîne 206 dans le sens indiqué par la flèche D. Cette préforme 5 est obtenue de façon connue par introduction de la pâte de liant hydraulique selon la flèche E entre le premier matériau de parement 2 et le second matériau de parement 3 et passage de l'ensemble entre les plateaux supérieur 214 et inférieur 215 de formage de l'appareil. La distance entre les roues dentées 201,202,203,204 et leurs roues symétriques est au moins égale à celle de la préforme 5 de sorte que ces roues dentées ne touchent pas cette préforme 5. L'appareil selon l'invention est fixé à une hauteur appropriée pour que, lors du fonctionnement de la ligne de production, le déplacement de la chaîne 206 entraînant celui des lattes reliées au maillon 207, cette latte passe dans la forming plate (plaque de formage ou plateau de formage), c'est-à-dire entre les plateaux supérieur 214 et inférieur 215 et font saillie vers le bas par rapport au plateau supérieur 214. L'espace occupé par cette latte entre le plateau supérieur 214 et le second matériau de parement 3 se traduit alors à cet endroit par un amincissement de l'épaisseur de la préforme 5. Il va de soi que le fonctionnement du moteur est réglé de manière à ce que la chaîne 206 se déplace à la même vitesse que la préforme 5 lorsque la latte passe entre les plateaux 214 et 215. La latte 6 accompagne alors la préforme 5 sur quelques centimètres et, au moment où elle se sépare de la préforme pour remonter en tournant autour de la roue 204, la latte laisse une empreinte dans la partie supérieure de la préforme 5. Etant donné qu'il est aisé de faire varier la vitesse de déplacement de la chaîne 206 en agissant sur le fonctionnement du moteur, on peut facilement modifier l'espacement entre deux empreintes et par conséquent la longueur des plaques. Le bâti 205 de l'appareil selon l'invention peut, comme cela ressort de la figure 10, être solidaire des plateaux 214 et 215. Il s'ensuit que l'appareil selon l'invention peut être utilisé à la place d'une forming plate ou d'un master roll que l'on utilise classiquement. Les empreintes (12) laissées par la latte (6) conduiront alors à des bords amincis transversaux qui sont sur le côté opposé aux bords amincis longitudinaux. 24533--060510-v3. doc-10/05/2006-14/24 PROCEDE DE CONSTRUCTION DE SECOND îUVRE, PLAQUE UTILISEE DANS CELUI-CI. Le procédé et le dispositif sont utiles pour la fabrication de plaques de plâtre à quatre bords amincis. En particulier, l'invention permet la fabrication de plaques de plâtre décrites ci- dessous. La plaque peut être une plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles (10) et sur l'autre face deux seconds autres bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers. Lesdits seconds bords amincis parallèles (25bis) sont avantageusement transversaux. La plaque peut comprendre en outre deux troisièmes bords amincis (25ter) parallèles aux seconds bords amincis (25bis), sur l'autre face de la plaque que la face comportant lesdits seconds bords amincis (25bis). Dans une variante, cette plaque est telle que le rapport de la profondeur desdits .seconds bords amincis (25bis) sur la profondeur desdits troisièmes bords amincis est comprise entre 1 et 10, de préférence entre 2 et 5. Par exemple, lesdits seconds autres bords amincis parallèles (25bis) ont une largeur comprise entre I00 et 200mm, et/ou est comprise entre 120 et 180mm ou entre 150 et 200mm ou entre 100 et 150mm. Lesdits premiers (10) et seconds bords amincis parallèles (25bis) peuvent avoir une largeur sensiblement égale. Selon une variante, lesdits autres bords amincis parallèles (25bis) ont une largeur telle que le rapport largeur desdits seconds bords amincis parallèles (25bis) sur largeur desdits premiers bords amincis parallèles (10) est compris entre 1,5 et 5, de préférence 2 et 4. L'invention s'applique aussi à des plaques qui présentent quatre bords amincis, mais cette fois qui ne sont pas nécessairement sur la face opposée. Ainsi, le procédé permet aussi l'obtention de plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles (10) et soit sur la même face soit sur l'autre face deux seconds bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers, lesdits autres bords amincis parallèles (25bis) ayant une largeur comprise entre 100 et 200mm. Notamment, dans ces plaques, la largeur desdits seconds bords amincis parallèles (25bis) est comprise entre 120 et 180mm ou entre 150 et 200mm ou entre 100 et 150mm. Par exemple, dans ces plaques, lesdits premiers (10) et seconds bords amincis parallèles (25bis) ont une largeur sensiblement égale, ou encore lesdits autres bords amincis parallèles (25bis) ont une largeur telle que le rapport largeur desdits seconds bords amincis parallèles (25bis) sur largeur desdits premiers bords amincis parallèles (10) est compris entre 1,5 et 5, de préférence 2 et 4. 24533--060510-v3.d:oc-10/05.'2006-15/24 L'invention s'applique aussi à d'autres plaques encore qui présentent quatre bords amincis, qui ne sont pas nécessairement sur la face opposée. Ainsi, le procédé permet aussi l'obtention de plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles (10) et soit sur la même face soit sur l'autre face deux seconds bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers, lesdits seconds bords amincis parallèles (25bis) ayant une largeur telle que le rapport largeur desdits seconds bords amincis parallèles (25bis) sur largeur desdits premiers bords amincis parallèles (10) est compris entre 1,5 et 5. Selon une variante, le rapport est compris entre 2 et 4. Par exemple, dans ces IO plaques, la largeur desdits seconds bords amincis parallèles (25bis) est comprise entre 100 et 200mm, de préférence entre 120 et l8Omm ou entre 150 et 200mm. Lesdits seconds bords amincis parallèles (25bis) sont avantageusement transversaux. Les plaques qui peuvent être fabriquées par le procédé selon l'invention peuvent encore comprendre en outre deux troisièmes bords amincis (25ter) parallèles aux 15 seconds bords amincis (25bis), sur l'autre face de la plaque que la face comportant lesdits seconds bords amincis (25bis). Selon une variante, le rapport de la profondeur desdits seconds bords amincis (25bis) sur la profondeur desdits troisièmes bords amincis est comprise entre 1 et 10, de préférence entre 2 et 5. L'invention s'applique donc à ces plaques dans lesquelles lesdits seconds bords 20 amincis parallèles (25bis) sont sur la même face que lesdits premiers bords amincis parallèles (10), ou dans lesquelles lesdits seconds bords amincis parallèles (25bis) sont sur l'autre face que la face desdits premiers bords amincis parallèles (I0). L'invention s'applique aussi à la fabrication de plaque comportant un marquage sur la face comportant les deux premiers bords amincis parallèles (10) et identifiant la 25 présence des deux autres bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers, ladite plaque étant destinée à être utilisée en coopération avec une seconde plaque identique, un bord aminci parallèle (25bis) d'une première plaque étant abouté à un bord aminci parallèle (25bis) d'une seconde plaque, ces bords amincis (25bis) desdites plaques étant identifiés par le marquage présent sur la face comportant les deux 30 premiers bords amincis parallèles (10) desdites plaques. Ce marquage est notamment du type décrit dans la demande de brevet WO-A-2005/028171, et notamment en référence à la figure 20. Le liant hydraulique est de préférence du plâtre. La figure 11 décrit une plaque à quatre bords amincis, dont deux amincis sont sur 35 une face tandis que les deux autres sont sur l'autre face de la plaque. De telles plaques peuvent être obtenues par le procédé dans lequel l'empreinte est réalisé sur la partie supérieure de la préfoune. On y voit que les amincis sont disposés sur chaque face de la plaque, de façon opposée (les amincis de bord sont côté parement crème (10) tandis que 24533--0609213-desc_mod_suite_irreg.doc-13 septembre 2006 les amincis de bout sont sur l'autre face, côté "gris" (25bis)). Les dimensions des amincis 25bis sont en général du même ordre de grandeur que celles des amincis 25 (ce qui correspond en général aux dimensions de la latte). L'aminci 25bis peut donc présenter une profondeur comprise entre 0,5 et 4 mm, de préférence entre 1,5 et 4 mm. La largeur peut être comprise de l'aminci entre 2 et 15cm, de préférence entre 5 et 10cm. Les amincis longitudinaux ont les dimensions standard dans l'art, telles que données par les "tapes" de façon classique. La figure 12 représente une plaque selon un second mode de réalisation, vue de dessus. Dans ce cas, la plaque comprend les quatre bords amincis sur la même face de la plaque. Les dimensions indiquées ci-dessus s'appliquent ici, de la même manière que pour la figure 11. La figure 13 représente une vue en coupe d'un bord aminci spécifique selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, l'aminci est présent des deux côtés à la fois de la plaque. Dans ce cas, la plaque comprend en outre deux troisièmes bords amincis (25ter) parallèles aux seconds bords amincis (25bis), sur l'autre face de la plaque. Les dimensions sont données à nouveau ici, à savoir : X épaisseur de la plaque classiquement entre 6 et 25mm ; Y largeur de l'aminci comprise entre 100 et 200mm, de préférence entre 120 et 180mm ou entre 150 et 200mm comme ci-dessus ; Z' (par exemple profondeur des seconds amincis 25bis) et Z" (par exemple profondeur des troisièmes amincis 25ter) tels que Z' + Z" est compris entre 0,5 et 4mm, de préférence entre 0,5 et 3mm, plus préférentiellement entre 0,6 et 2,5mm, voire entre 0,6 et 1,8mm, avantageusement entre 0,8 et 1,8mm ou 0, 5 et 1,5mm. Le rapport des valeurs Z' et Z" ou Z':Z" est compris par exemple entre 1 et 10, de préférence entre 2 et 5. On pourra encore se référer à la demande WO-A-2005/028171 pour plus de détails sur ces modes de réalisation, en particulier en référence aux figures 19, 21 et 22. Le procédé de construction de second œuvre utilisant les plaques produites par le procédé selon l'invention est du type décrit et/ou revendiqué dans la demande de brevet WO-A-2005/028171. On pourra en particulier se référer, dans le cas de la plaque décrite à la présente figure 19 aux figures 23A, 23B, 24A, B et C ainsi que 25A, B et C de cette demande WO-A-2005/028 171. 24533--060510-v3_doc-10/05/2006-17/24 | L'invention concerne un procédé de fabrication d'une plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles (10) et sur la même face ou l'autre face deux seconds autres bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers, ledit procédé comprenant l'utilisation d'une latte de formage (6) présentant au moins deux parties distales (61, 62). L'invention vise aussi une ligne de production et une latte spécifique. | 1. Procédé de fabrication selon la 1, caractérisé en ce que l'empreinte est réalisée par introduction de la latte avant le dispositif de plaque de formage (4). 2. Procédé de fabrication selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'empreinte (12bis) est réalisée sur la partie inférieure de la préforme (5). 3. Procédé de fabrication selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'empreinte (12) est réalisée sur la partie supérieure de la préforme (5). 4. Procédé de fabrication selon la 4 d'une plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles (10) et sur l'autre face deux 5. Procédé de fabrication d'une plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles (10) et sur la même face ou l'autre face deux seconds autres bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : 1) on coule sur un matériau de parement (1) supporté par un tapis transporteur (7) comprenant au moins deux bandes de formage munies de tapes longitudinaux, une composition de liant hydraulique (2) et on recouvre avec un second matériau de parement de façon à obtenir une préforme (5), puis on réalise une empreinte (12) en partie supérieure et/ou une empreinte (12bis) en partie inférieure de la préforme avant la première bande de formage, à l'aide d'au moins une latte (6) présentant au moins deux parties distales (61, 62); 2) on laisse la prise hydraulique de la composition de liant hydraulique (2) s'effectuer; et 3) on coupe la préforme (5) au niveau de l'amincissement (8) créé par l'empreinte (12) en une plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles et sur la même face ou l'autre face deux autres bords amincis parallèles perpendiculaires aux premiers. 10 15 20 25 30 . 24533--0609213-desc_mod_suite_irreg.doc- 1 3 septembre 2006seconds autres bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : 1) on coule sur un matériau de parement (1) supporté par un tapis transporteur (7) comprenant au moins deux bandes de formage munies de tapes longitudinaux, une composition de liant hydraulique (2) et on recouvre avec un second matériau de parement de façon à obtenir une préforme (5), puis on réalise une empreinte (12) en partie supérieure de la préforme avant la première bande de formage, à l'aide d'au moins une latte (6) présentant au moins deux parties distales (61, 62); 2) on laisse la prise hydraulique de la composition de liant hydraulique (2) s'effectuer; et 3) on coupe la préforme (5) au niveau de l'amincissement (8) créé par l'empreinte (12) en une plaque en liant hydraulique avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles et sur la même face ou l'autre face deux autres bords amincis parallèles perpendiculaires aux premiers. 6. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce 20 que la latte est retirée avant le début de prise hydraulique. 7. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la latte comprend une pluralité de barreaux (66a, 66b, 66c) noyés dans une matrice polymère (65) au niveau des parties distales. 8. Procédé de fabrication selon la 7, caractérisé en ce que le barreau est plat avec un rapport de forme compris entre 10:1 et 3:1. 9. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce 30 que la latte comprend deux parties distales (61, 62) séparées par une partie centrale (63), cette partie centrale représentant entre 20 et 90%, de préférence entre 25 et 60%, de la largeur totale de la latte. 10. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce 35 que la latte comprend deux parties distales (61, 62) séparées par une partie centrale (63) comprenant une pluralité d'évidements (64a, 64b). 24533--0609213-desc_mod_suite_irreg.doc-13 septembre 2006 10 15 25 5 11. Procédé de fabrication selon la 10, caractérisé en ce que les évidements (64a, 64b) présentent une largeur comprise entre 4 et 12 mm, une longueur comprise entre 8 et 20 mm et un espace entre les évidements entre 15 et 30 mm. 12. Procédé de fabrication selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le liant hydraulique comprend du plâtre. 13. Procédé de fabrication selon l'une des précédentes, dans 10 lequel l'empreinte est réalisée sur la partie supérieure de la préforme, pour la fabrication de plaque avec un parement sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles (10) et sur l'autre face deux seconds autres bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers. 15 14. Procédé selon la 13, dans lequel dans la plaque, lesdits seconds bords amincis parallèles (25bis) sont transversaux. 15. Procédé selon l'une des I à 14, dans lequel la plaque 20 comprend en outre deux troisièmes bords amincis (25ter) parallèles aux seconds bords amincis (25bis), sur l'autre face de la plaque que la face comportant lesdits seconds bords amincis (25bis). 16. Procédé selon la 15, dans lequel dans la plaque le rapport de la 25 profondeur desdits seconds bords amincis (25bis) sur la profondeur desdits troisièmes bords amincis est comprise entre 1 et 10, de préférence entre 2 et 5. 17. Procédé selon l'une des 1 à 16, dans lequel dans la plaque 30 lesdits seconds autres bords amincis parallèles (25bis) ont une largeur comprise entre 100 et 200mm. 18. Procédé selon la 17 dans lequel dans la plaque la largeur desdits seconds bords amincis parallèles (25bis) est comprise entre 120 et 35 180mm ou entre 150 et 200mm ou entre 100 et 150mm. 24533--060510-v3 .doc- 1 0/05/2006-20/24 19. Procédé selon l'une des 1 à 18 dans lequel dans la plaque lesdits premiers (10) et seconds bords amincis parallèles (25bis) ont une largeur sensiblement égale. 20. Procédé selon l'une des 1 à 18 dans lequel dans la plaque lesdits autres bords amincis parallèles (25bis) ont une largeur telle que le rapport largeur desdits seconds bords amincis parallèles (25bis) sur largeur desdits premiers bords amincis parallèles (10) est compris entre 1,5 et 5, de préférence entre 2 et 4. 21. Ligne de production de plaques à base de liant hydraulique à partir d'une préforme (5) comprenant un matériau de parement (1) recouvert d'une composition de liant hydraulique (2) et supportée par un tapis transporteur (7), comprenant une bande de formage munie de tapes longitudinaux; cette ligne comprenant en outre un dispositif réalisant une empreinte (12) de la préforme avant la première bande de formage, cette empreinte étant réalisée sur la partie supérieure de la préforme, et dans laquelle le dispositif de formation de l'empreinte comprend au moins : un bâti (101); -deux premières poulies (102,103) supportées à une première extrémité (104) du bâti (101) et deux secondes poulies (105,106) à une seconde extrémité (107) du bâti (101); les premières poulies (102,103) et secondes poulies (105,106) étant dans des plans parallèles ; les poulies en regard l'une (102,103) de l'autre (105,106) étant identiques ; -deux courroies de transmission (108,109) entourant respectivement les premières poulies (102,103) et les secondes poulies (105,106); -au moins une latte (6) fixée de façon amovible aux courroies (108,109) et s'étendant entre ces courroies (108,109), de telle sorte que son axe longitudinal soit parallèle à l'axe de rotation des poulies (102,103,105,106); -ladite latte (6) présentant au moins deux parties distales (61, 62); -la distance entre les courroies de transmission (108,109,206) de cet appareil étant au moins égale à la largeur de la préforme (5) et cet appareil étant disposé de manière appropriée pour que lorsque ses courroies de transmission (108,109,206) tournent, ladite au moins une Iatte (6) crée une empreinte (12 ou 12bis) dans la préforme (5). 24533--0609213-desc_mod_suite_irreg.doc-13 septembre 2006 22 2900860 22. Ligne de production selon la 21, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des plateaux supérieur (214) et inférieur (215) de formage, entre lesquels la latte (6) peut passer. 5 23. Ligne de production selon la 21 ou 22, caractérisée en ce que le liant hydraulique comprend du plâtre. 24. Ligne de production selon l'une des 21 à 23, caractérisée en ce que la latte comprend une pluralité de barreaux (66a, 66b, 66c) noyés dans 10 une matrice polymère (65) au niveau des parties distales. 25. Ligne de production selon l'une des 21 à 24, caractérisée en ce que le barreau est plat avec un rapport de forme compris entre 10:1 et 3:1. 15 26. Ligne de production selon l'une des 21 à 25, caractérisée en ce que la latte comprend deux parties distales (61, 62) séparées par une partie centrale (63), cette partie centrale représentant entre 20 et 90%, de préférence entre 25 et 60%, de la largeur totale de la latte. 20 27. Ligne de production selon l'une des 21 à 26, caractérisée en ce que la latte comprend deux parties distales (61, 62) séparées par une partie centrale (63) comprenant une pluralité d'évidements (64a, 64b). 28. Ligne de production selon la 27, caractérisée en ce que les 25 évidements (64a, 64b) présentent une largeur comprise entre 4 et 12 mm, une longueur comprise entre 8 et 20 mm et un espace entre les évidements entre 15 et 30 mm. 29. Procédé de fabrication d'une plaque en liant hydraulique avec un parement 30 sur chacune de ses faces, comportant sur une face deux premiers bords amincis parallèles (10) et sur l'autre face deux seconds autres bords amincis parallèles (25bis) perpendiculaires aux premiers, ledit procédé faisant emploi d'une ligne de production selon l'une des 21 à 28. 24533--060913-texte_mod_suite_irreg.doc-26 septembre 2006 | B,E | B28,E04 | B28B,E04C | B28B 11,B28B 5,B28B 19,E04C 2 | B28B 11/08,B28B 5/00,B28B 11/14,B28B 19/00,E04C 2/04 |
FR2893170 | A1 | PROCEDE DE FONCTIONNEMENT D'UN RESEAU DOMOTIQUE COMPRENANT UNE INTERFACE DE SIGNALISATION. | 20,070,511 | L'invention concerne un procédé de fonctionnement d'un réseau domotique comprenant au moins une télécommande communiquant de manière bidirectionnelle avec au moins un équipement domotique. L'invention concerne aussi un réseau domotique comprenant au moins une télécommande communiquant de manière bidirectionnelle avec au moins un équipement domotique. I oÎ De tels réseaux sont par exemple utilisés pour commander les mouvements d'éléments mobiles d'un bâtiment tels que par exemple des stores, des volets roulants, des portes ou des portails. 15C La communication bidirectionnelle permet notamment d'indiquer aux utilisateurs l'état dans lequel se trouve l'élément mobile commandé. Une telle fonction d'indication d'état à distance est par exemple connue d'un système d'alarme décrit dans le brevet US 6,255,944. Des procédés d'indication de l'état d'éléments mobiles ont en outre été décrit dans les 20 demandes US 2004/0239482, US 2004/0239496 et DE 20 2005 011 907. L'indication d'état peut être effectuée en réponse à une requête d'état ou dès qu'une action est terminée ou pour permettre de suivre l'évolution d'un scénario comprenant diverses actions. La communication bidirectionnelle permet en outre d'indiquer à l'utilisateur qu'un ordre de 25; commande ne peut pas être exécuté ou que l'exécution d'une action a été interrompue avant d'atteindre son terme. Les télécommandes sans fil pour commander les équipements domotiques comprennent souvent un nombre limité de boutons de 3~? commande perrnettant d'émettre des ordres de commande. Dans certains cas, ces télécommandes sont malgré tout utilisées pour émettre MS\2. S649.12FR..551.dpt.doc différents ordres cle commande en direction de différents équipements. Les ordres de commande transmis peuvent correspondre à des ordres de changement d'état : les ordres de commande ont ainsi des significations qui dépendent des états dans lesquels se trouvent les équipements domotiques commandés. Ainsi, par exemple, un appui sur un bouton d'une télécommande peut donner lieu à une action d'ouverture d'un volet roulant si celui-ci se trouve fermé et donner lieu à une action de fermeture du volet roulant si celui-ci se trouve ouvert. le pans la mesure où il est possible qu'un utilisateur commande certains équipements domotiques sans que ceux-ci se trouvent dans son champ de vision, il apparaît intéressant que la télécommande utilisée fournisse un maximum d'informations à l'utilisateur_ 15` Le but de l'invention est de fournir un procédé de fonctionnement d'un réseau permettant de résoudre le problème identifié ci-dessus et d'améliorer les procédés de fonctionnement connus de l'art antérieur. En particulier, l'invention propose un procédé de fonctionnement grâce auquel l'utilisateur peut obtenir un maximum d'informations relatives aux 24` équipements commandés_ Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend, suite à l'émission d'un ordre de commande de la télécommande à l'équipement domotique, cet ordre étant de type changement d'état, une étape 25 d'interprétation de l'ordre de commande par l'équipement domotique, une étape de transmission d'une information de l'équipement domotique à la télécommande et une étape de signalisation à l'utilisateur, par le biais de la télécommande, l'information et la signalisation étant relatives à l'interprétation de. l'ordre émis_ 3(1 MS12_S649.12FR._5 51.dpt.doc Une temporisation peut s'écouler entre la réception de l'ordre de commande et le début de l'exécution de l'ordre de commande. L'exécution de l'ordre de commande peut débuter dès la réception de 5 l'ordre de commande. L'étape de signalisation à l'utilisateur de l'interprétation de l'ordre de commande émis peut être effectuée périodiquement pendant toute la durée de l'exécution de l'ordre de commande. I O; Le réseau domotique selon l'invention comprend au moins une télécommande communiquant de manière bidirectionnelle avec au moins un équipement domotique. II est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens matériels et logiciels pour la mise en oeuvre du procédé de 15' fonctionnement défini précédemment. L'équipement dornotique peut être un portail motorisé. L'équipement dornotique peut être un dispositif de fermeture motorisé. Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, un mode de réalisation d'un réseau selon l'invention et des modes d'exécution d'un procédé de communication selon l'invention. 25 La figure 1 est un schéma d'un réseau selon l'invention. La figure 2 est un schéma d'une télécommande sans fil selon l'invention. La figure 3 est un ordinogramme d'un premier mode d'exécution du procédé de fonctionnement selon l'invention. MS\2. S649.12FR.551. dpt.doc 241 La figure 4 est un ordinogramme d'un deuxième mode d'exécution du procédé de fonctionnement selon l'invention. La figure 5 est un ordinogramme d'un troisième mode d'exécution du 5 procédé de fonctionnement selon l'invention. Bien que l'invention puisse être appliquée à tout type de réseau d'équipement domotique, elle est décrite dans son application à un portail motorisé communiquant de manière bidirectionnelle avec une 10~ télécommande. Le réseau 1, représenté à la figure 1, comprend un dispositif de portail motorisé 2 et une télécommande sans fil 14, le dispositif de portail motorisé et la télécommande sans fil communiquant par le biais de 15~; signaux électromagnétiques 16 émis par le dispositif de portail motorisé 2 et de signaux électromagnétiques 18 émis par la télécommande 14. Le dispositif de portail motorisé comprend un actionneur 10 entraînant les ventaux 12 du portail_ L'actionneur 10 comprend un moteur électrique 32, 2a' des moyens d'émission 36 et de réception 38 de signaux électromagnétiques, une unité logique de traitement 34 et des moyens 33 de pilotage de ('alimentation du moteur électrique. L'unité logique de traitement 34 comprend un microprocesseur. Elle permet d'interpréter les signaux reçus par les moyens de réception de signaux et de générer en 25' conséquence des signaux de pilotage du moteur qui sont transmis aux moyens de pilotage de l'alimentation du moteur et des signaux d'information d'interprétation d'ordre de commande qui sont émis par les moyens d'émission de signaux électromagnétiques en direction de la télécommande. 3( MS2S649. 12FR 551. dpt.doc Les signaux émis par la télécommande comprennent des ordres de commande du dispositif de portail motorisé. Les signaux émis par le dispositif de portail motorisé comprennent des informations d'état du portail. Des exemples d'états du portail motorisé sont par exemple : le 5i portail est complètement ouvert, le portail est complètement fermé, le portail est dans une position intermédiaire, le portail s'ouvre, le portail se ferme, un obstacle a été détecté, le mouvement du portail a été inversé, l'actionneur se trouve dans un mode de fonctionnement normal ou l'actionneur se trouve dans un mode de fonctionnement anormal. 10~ D'autres états peuvent être envisagés. Selon l'invention, une information identifiant la nature de la commande émise en direction du portail motorisé est émise à l'attention de l'utilisateur. Ainsi, si le portail est, par exemple, commandé par la 15; télécommande selon un cycle à quatre temps : ouverture, arrêt, fermeture, arrêt_.. par appui sur un même bouton de la télécommande et si un appui sur le bouton de la télécommande est effectué alors que le portail est à l'arrêt et que le dernier déplacement du portail était un déplacement d'ouverture, une information d'ordre de commande de fermeture du portail est émise en direction de l'utilisateur. L'exécution de cet ordre de commande peut être différée et/ou nécessiter une confirmation. L'intérêt de l'invention est donc de permettre à l'utilisateur d'être ?I immédiatement informé de l'interprétation de l'ordre par le portail motorisé. Cette information est d'autant plus utile que le portail n'est pas nécessairement visible au moment où la commande de changement d'état est émise, et/ou qu'un deuxième utilisateur a pu provoquer une manoeuvre du portail sans que le premier utilisateur le sache, rendant par 3C, exemple sa commande injustifiée. MS\2.S649.12FR.551.dpt_doc La télécommande 14 sans fil représentée à la figure 2 comprend une alimentation 20, une unité logique de traitement 24, des moyens de réception de signaux électromagnétiques 28, des moyens d'émission de signaux électromagnétiques 26, une interface homme-machine 22 et des moyens 30 de signalisation d'état. L'alimentation peut consister en une batterie d'accumulateur ou en un moyen de conversion d'énergie chimique, solaire ou mécanique en énergie électrique, ce moyen étant combiné à un moyen de stockage 10f' d'énergie électrique. L'interface homme-machine peut consister en un bouton ou en un clavier comprenant plusieurs boutons, une action de l'utilisateur sur l'un de ces boutons provoquant l'émission d'un signal électromagnétique 15 comprenant un ordre de commande. L'unité logique de traitement comprend un microprocesseur. Elle permet de transformer une information d'action sur l'interface homme-machine en une instruction d'émission d'un signal 18 de commande par les 201. moyens 26 d'émission en direction du portail motorisé_ Elle permet en outre de transformer un signal d'information reçu par les moyens de réception en des informations émises par les moyens de signalisation d'état 30 et pouvant être reconnues par l'utilisateur. Les moyens de signalisation d'état peuvent être de différents types. Ils peuvent consister en un ou plusieurs indicateurs visuels tels que des diodes électroluminescentes ou des lampes, en un écran par exemple graphique, alphanumérique ou animé ou en un indicateur sonore émettant par exemple un ou plusieurs signaux sonores ou un message 3C vocal. II peut encore s'agir de moyens mécaniques pour faire vibrer la MS\2. S649.12FR.551.dpt.doc télécommande selon une ou plusieurs fréquences et/ou plusieurs intensités. La signalisation peut être assurée par l'action de l'un des moyens cités ou par l'action d'une combinaison de moyens cités. Un premier mode d'exécution du procédé de fonctionnement du réseau précédemment décrit est illustré par la figure 3. J O Dans une première étape 40, l'utilisateur agit sur la télécommande 14. Ceci donne lieu dans une étape 45 à l'émission d'un ordre de commande 18 par le biais des moyens d'émission, cet ordre étant émis en direction du portail motorisé 2. L'action sur la télécommande entraînant un ordre de changement d'état (ou toggle ), il contient soit explicitement une instruction de changement d'état, soit, ce qui revient au même, une information concernant l'action exercée sur la télécommande. Dans une étape 50, l'ordre est reçu et interprété par le portail motorisé. Dans une étape 55, le portail motorisé émet en direction de la 2 télécommande 14, un signal d'information 16. Ce signal comprend une information déterminant l'interprétation de l'ordre de commande transmis à l'étape 45. lI peut aussi comprendre une deuxième information concernant l'état dans lequel se trouve le portail motorisé et/ou un accusé de réception. Dans une étape 30, le signal d'information est reçu par la télécommande et l'interprétation de l'ordre de commande émis à l'étape 45 est signifié à l'utilisateur par les moyens de signalisation d'état 30. Par exemple, un ordre de commande d'ouverture de portail peut être signalé à l'utilisateur 3d par un éclair de diode électroluminescente et un ordre de commande de fermeture de portail peut être signalé à l'utilisateur par trois éclairs de MS12.S6649.12FR551.dpt.doc diode électroluminescente. Cette signalisation est particulièrement utile lorsque le portail est hors du champ de vision de l'utilisateur, elle lui permet de vérifier que l'action qu'il a effectuée sur la télécommande a entraîné un ordre de commande conforme à son intention. Dans une étape 65, le portail motorisé 2 commence à exécuter l'ordre de commande qu'il a reçu à l'étape 50. Cette étape peut se dérouler simultanément aux étapes 55 et 60. 10Dans une étape 70, on teste si l'utilisateur agit de nouveau sur la télécommande. Si tel est le cas, on passe à l'étape 71 dans laquelle un nouvel ordre de commande est émis en direction du portail motorisé. Dans une étape 72, 15 après réception de ce nouvel ordre de commande, l'exécution de l'ordre de commande initiée à l'étape 65 est interrompue Alternativement, le portail motorisé peut revenir à l'état qu'il occupait initialement c'est-à-dire avant l'émission de l'ordre de commande de l'étape 45. De préférence, un signal d'information est émis à la télécommande pour signaler à 2d l'utilisateur que l'exécution de l'ordre de commande a été interrompue ou que le portail revient dans son état initial. Dans une étape 75, l'exécution de l'ordre de commande initié à l'étape 65 est poursuivie jusqu'à son terme. Une fois cet ordre de commande 2A I exécuté, le portail émet lors d'une étape 80 un signal d'information signifiant son changement d'état. Par exemple, à la fin de l'exécution d'un ordre de commande d'ouverture, il émet un signal d'information signifiant qu'il est à l'arrêt et qu'il est ouvert. MS\2. S649.12FR.551.dpt. doc Dans une étape 85, la télécommande reçoit le signal d'information et signifie à l'utilisateur le nouvel état dans lequel se trouve le portail motorisé en utilisant les moyens de signalisation d'état 30. Au cas où l'ordre de commande n'aurait pas pu être exécuté complètement (du fait par exemple d'un obstacle ayant bloqué le portail ou d'un dysfonctionnement), le portail motorisé envoie à la télécommande un signal d'information lui permettant de signifier à l'utilisateur que l'ordre de commande n'a pas été exécuté correctement. Il 1 en est évidemment de même si l'exécution de l'ordre de commande ne peut être initiée. Un deuxième mode d'exécution du procédé de fonctionnement selon l'invention est décrit en référence à la figure 4. Il diffère du mode 15c. d'exécution précédemment décrit en ce qu'une étape de temporisation 95 est intercalée entre les étapes 60 et 70 et en ce que l'étape 65 d'exécution d'ordre de commande est réalisée après l'étape de test 70. Cette temporisation qui peut par exemple durer 2 secondes permet à 20 l'utilisateur de vérifier que l'action qu'il a effectuée sur la télécommande a bien donné lieu à un ordre de commande conforme à son intention et d'agir si tel n'est pas le cas. Ainsi, par exemple, si l'utilisateur ne réagit pas pendant l'étape de temporisation, le résultat du test de l'étape 70 est négatif et le procédé boucle sur une fin de procédure. Inversement, si 25 l'utilisateur réagit pendant l'étape de temporisation en actionnant la télécommande, par exemple en actionnant le même bouton que celui ayant donné lieu à l'émission de l'ordre de commande, il confirme l'ordre de commande et celui-ci est exécuté dès l'étape suivante 65. 3 Alternativement, il peut être prévu que ce soit la passivité de l'utilisateur pendant l'étape de temporisation qui doit être interprétée comme une MS\2.S649.12FR.551.dpt.doc lo confirmation que l'ordre de commande transmis correspond effectivement à l'intention de l'utilisateur. Un troisième mocle d'exécution du procédé de fonctionnement selon l'invention est décrit en référence à la figure 5. Il diffère des modes d'exécution précédemment décrits en ce qu'il comprend, lors de l'étape 65 d'exécution de l'ordre de commande, une étape 115 d'émission d'un signal d'information du portail motorisé à la télécommande et une étape 120 comprenant une première sous-étape de réception du signal 10, d'information d'interprétation de l'ordre de commande et une deuxième sous-étape de signification à l'utilisateur de l'interprétation de l'ordre de commande. Ces étapes 115 et 120 sont par exemple itérées à intervalle de temps régulier. Alternativement, seule la deuxième sous-étape de signification à l'utilisateur est itérée tant qu'aucune information émise par 15 le portail motorisé ne confirme la fin de l'exécution de l'ordre de commande (étape 80). Les modes d'exécution décrits sont susceptibles de nombreuses modifications. Toutes les communications peuvent être suivies de 24: messages d'accusé de réception ou être effectuées selon des protocoles variés (par exemple Listen Before Talk)_ MS\2.S649.12FR. 551.dpt.doc | Le procédé définit le fonctionnement d'un réseau domotique comprenant au moins une télécommande communiquant de manière bidirectionnelle avec au moins un équipement domotique. II est caractérisé en ce qu'il comprend, suite à l'émission d'un ordre de commande de la télécommande à l'équipement domotique, cet ordre étant de type changement d'état, une étape d'interprétation de l'ordre de commande par l'équipement domotique, une étape de transmission d'une information de l'équipement domotique à la télécommande et une étape de signalisation à l'utilisateur, par le biais de la télécommande, l'information et la signalisation étant relatives à l'interprétation de l'ordre émis. | Revendications 1. Procédé de fonctionnement d'un réseau domotique comprenant au moins une télécommande communiquant de manière bidirectionnelle avec au moins un équipement domotique, caractérisé en ce qu'il comprend, suite à l'émission d'un ordre de commande de la télécommande à l'équipement domotique, cet ordre étant cle type changement d'état, une étape d'interprétation de l'ordre de commande par l'équipement domotique, une étape de transmission d'une information de l'équipement domotique à la télécommande et une étape de signalisation à l'utilisateur, par le biais de la télécommande, l'information et la signalisation étant relatives à l'interprétation de l'ordre émis. 15; 2. Procédé de fonctionnement selon la 1, caractérisé en ce qu'une temporisation s'écoule entre la réception de l'ordre de commande et le début de l'exécution de l'ordre de commande. 3. Procédé de fonctionnement selon la 1, caractérisé en 2('' ce que l'exécution de l'ordre de commande débute dès la réception de l'ordre de commande. 4. Procédé de fonctionnement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape de signalisation à l'utilisateur de 25ä', l'interprétation de l'ordre de commande émis est effectuée périodiquement pendant toute la durée de l'exécution de l'ordre de commande. 5. Réseau domotique (1) comprenant au moins une télécommande (14) communiquant de manière bidirectionnelle avec au moins un équipement domotique (2), caractérisé en ce qu'il comprend des MS12. S 649.12FR.551.dpt.doc 11( 12 moyens matériels (22, 24, 26, 28, 34, 36, 38) et logiciels pour la mise en oeuvre du procédé de fonctionnement selon l'une des 1 à 4. 6. Réseau domotique selon la 5, caractérisé en ce que l'équipement domotique est un portail motorisé. 7. Réseau domotique selon la 5, caractérisé en ce que l'équipement domotique est un dispositif de fermeture motorisé_ MS\2.S649.12FR.551.dpt.doc | G,H | G08,G05,H04 | G08C,G05B,H04B,H04Q | G08C 25,G05B 19,H04B 1,H04Q 9 | G08C 25/02,G05B 19/042,H04B 1/38,H04Q 9/00 |
FR2896531 | A1 | DISPOSITIF PERMETTANT D'ACCELERER LA MONTEE EN TEMPERATURE D'HUILE DE LUBRIFICATION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE A TURBOCOMPRESSEUR A GAZ D'ECHAPPEMENT | 20,070,727 | La présente invention concerne un dispositif permettant d'accélérer la montée en température de l'huile de lubrification d'un moteur à combustion interne pourvu d'un turbocompresseur à gaz d'échappement. Les contraintes de l'environnement, en particulier les gaz à effet de serre, imposent aux constructeurs d'automobiles de réduire les émissions de CO2. L'une des solutions pour réduire les émissions de CO2 consiste à augmenter le rendement des moteurs à combustion interne de véhicules automobiles en réduisant les pertes mécaniques par frottement des différentes pièces du moteur en particulier lors du démarrage à froid de ce moteur. En effet, lors du démarrage à froid du moteur, les pertes mécaniques sont importantes à cause de la viscosité élevée de l'huile de lubrification. Les constructeurs d'automobiles travaillent actuellement sur des solutions dites de "gestion thermique" permettant par différents dispositifs d'accélérer la montée en température de l'eau et/ou de l'huile de lubrification afin de réduire au plus vite les pertes par frottement. Parmi ces solutions existantes ou à venir, on peut citer la pompe à eau électrique permettant de piloter le débit d'eau dans le moteur thermique, le refroidissement divisé ou "Split Cooling", qui consiste à séparer les débits d'eau du bas moteur et de la culasse de celui-ci afin de favoriser la montée en température, etc... La demande de brevet japonais JP 57124029 au nom d'Hitachi Ltd décrit un contrôleur d'huile de lubrification pour un turbocompresseur à gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne et qui comprend un circuit de réchauffage pour les démarrages à froid du moteur. Selon cette demande, un circuit complexe de type serpentin est utilisé pour réchauffer l'huile au niveau du palier du turbo - et par conséquent, en réduire la viscosité pour minimiser les pertes du turbo et améliorer son temps de réponse. La présente invention a pour but d'éliminer les inconvénients ci-dessus du circuit de réchauffage de la demande de brevet japonais en proposant un dispositif permettant d'accélérer la montée en température de l'huile de lubrification d'un moteur à combustion interne pourvu d'un turbocompresseur à gaz d'échappement, et qui soit non seulement efficace pour favoriser la montée en température de l'huile au démarrage à froid du moteur, mais également ne modifie pas les circulations des différentes fluides circulant dans le turbocompresseur. A cet effet, le dispositif de l'invention permettant d'accélérer le montée en température de l'huile de lubrification d'un moteur à combustion interne pourvu d'un turbocompresseur à gaz d'échappement, lequel turbocompresseur comprend un passage d'entrée et un passage de sortie d'huile sous pression pour la lubrification des paliers de l'axe de la turbine du turbocompresseur, est caractérisé en ce qu'il comprend un circuit de dérivation à débit contrôlé branché parallèlement aux passages d'entrée et de sortie d'huile sous pression de manière à augmenter le débit de circulation d'huile passant à travers le turbocompresseur tant que la pression de l'huile le traversant et réchauffée par les gaz d'échappement est supérieure à un niveau de pression prédéterminé qui correspond à une pression d'huile de fonctionnement normale du moteur à chaud. Selon une variante de réalisation, le circuit de dérivation a une section d'écoulement permanente calibrée. Selon un second mode de réalisation, le circuit de dérivation comprend un clapet taré à une pression supérieure à celle de fonctionnement normal du moteur. Selon un troisième mode de réalisation, le circuit de dérivation comprend une électrovanne de régulation pilotée à sa position permettant la circulation d'huile dans le circuit de dérivation tant que la valeur de pression d'huile est supérieure à celle de fonctionnement normal du moteur. L'électrovanne est également pilotée pendant une durée déterminée à sa position de circulation d'huile dans le circuit de dérivation même lorsque la pression d'huile a atteint sa pression de fonctionnement normal du moteur pour améliorer le réchauffement de l'huile. En variante, l'électrovanne est pilotée de façon à rajouter un débit d'huile dans le turbocompresseur pour le refroidir suivant les besoins thermique. Le circuit de dérivation est intégré au corps du turbocompresseur ou est fixé à ce dernier. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant deux modes de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 représente un turbocompresseur à gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile ; - la figure 2 est une vue en coupe agrandie suivant la ligne II-II de la figure 1 et représentant un mode de réalisation du dispositif de l'invention permettant d'accélérer la montée en température de l'huile de lubrification traversant le turbocompresseur de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe semblable à celle de la figure 1 et représentant un autre mode de réalisation du dispositif permettant d'accélérer la montée en température de l'huile de lubrification traversant le turbocompresseur de la figure 1 ; et - la figure 4 est un graphe représentant la montée en température de l'huile de lubrification en fonction du temps. En se reportant tout d'abord à la figure 1, la référence 1 désigne un turbocompresseur représenté schématiquement et dont la turbine 2, ayant son axe monté à rotation dans le corps 3 du turbocompresseur, est entraînée par les gaz d'échappement du moteur 4 représenté schématiquement de manière que l'air entrant dans le turbocompresseur 1 soit comprimé et fourni au moteur, la référence E symbolisant l'échappement des gaz après passage dans le turbocompresseur et S la sortie d'air comprimé vers l'admission du moteur 4. Le turbocompresseur 1 est alimenté en huile de lubrification sous pression provenant du moteur thermique comme indiqué en AL, cette huile traversant le corps 3 du turbocompresseur 1 pour lubrifier les paliers de l'axe ou arbre de la turbine 2 et étant évacuée du turbocompresseur comme indiqué en EV. La figure 2 représente en coupe l'arbre 5 de la turbine du turbocompresseur 1 monté à rotation dans le corps 3 de celui-ci par au moins deux paliers 6 dont un seul est représenté. L'huile de lubrification pénètre dans le turbocompresseur au travers d'un perçage 7 réalisé dans le corps 3 du turbocompresseur 1 et débouchant dans l'espace entre palier 6 et arbre 5 pour lubrification de ceux-ci. L'huile de lubrification traverse le corps 3 pour être évacuée au travers du perçage de sortie 8 du corps 3. Dans le but d'accélérer la montée en température de l'huile de lubrification du moteur 4 traversant le turbocompresseur 1, il est prévu un circuit de dérivation à débit contrôlé 9 branché parallèlement aux perçages d'entrée 7 et de sortie 8 de l'huile sous pression, de manière à augmenter le débit de circulation d'huile passant à travers le turbocompresseur 1 tant que la pression de l'huile le traversant et réchauffée par les gaz d'échappement est supérieure à un niveau de pression prédéterminé qui correspond à une pression d'huile de fonctionnement normale du moteur à chaud. La figure 2 représente le mode de réalisation suivant lequel le circuit de dérivation comprend un clapet à bille 10 taré par un ressort hélicoïdal de compression 11 à une pression supérieure à celle de fonctionnement normal du moteur. Bien entendu, d'autres types de clapets pourraient être utilisés. En effet, lorsque la température d'huile est faible et que sa viscosité est importante lors du démarrage à froid du moteur, le clapet de décharge de la pompe à huile n'est pas suffisamment perméable pour réguler la pression d'huile à sa valeur nominale. Il en résulte par conséquent un niveau de pression d'huile dans le moteur important jusqu'à ce que l'huile, en se réchauffant, redevienne suffisamment fluide pour que le clapet de décharge régule effectivement la pression d'huile. Le circuit de dérivation 9 va donc créer un débit artificiel au niveau du corps 3 du turbocompresseur 1 qui n'existera que lorsque la pression d'huile reste supérieure au tarage du clapet 10 de ce circuit parallèle. Le turbocompresseur 1 étant en contact direct avec les gaz d'échappement, sa montée en température est très rapide de sorte qu'il va réchauffer l'huile du moteur et la présence du circuit parallèle de dérivation 9, par augmentation du débit d'huile au travers du turbocompresseur 1, favorise cette montée en température. Selon le mode de réalisation représenté en figure 3, le circuit de dérivation 9 comprend une électrovanne de régulation 12 pilotée à sa position d'ouverture du circuit 9 pour permettre la circulation d'huile dans celui-ci tant que la valeur de pression d'huile est supérieure à celle de fonctionnement normal du moteur. L'électrovanne 12 permet de piloter le débit d'huile parallèle au plus près de la pression normale de fonctionnement de ce moteur et par conséquent d'augmenter le débit de dérivation. En outre, l'électrovanne 12 peut être pilotée de manière que le débit d'huile puisse être dérivé plus longtemps même une fois atteinte la température ou pression de fonctionnement normale du moteur afin d'améliorer le réchauffement de l'huile de lubrification. Selon la variante avec l'électrovanne 12, il est également possible de piloter celle-ci de façon à rajouter un débit d'huile dans le turbocompresseur 1 permettant de le refroidir dans un mode de fonctionnement autorisé uniquement lorsque les conditions de régime de fonctionnement du moteur et de température d'huile le permettent. En effet, un tel refroidissement du turbocompresseur est nécessaire à puissance importante. Actuellement, la solution au refroidissement du turbocompresseur est le turbocompresseur à eau qui comporte un circuit d'eau pour son refroidissement, d'où une augmentation des coûts comparativement au mode de réalisation du dispositif de la figure 3 permettant le refroidissement efficace du turbocompresseur. Selon un autre mode de réalisation non représenté, le circuit de dérivation 9 peut avoir une section d'écoulement permanent calibré d'huile. Cette solution est extrêmement simple et fiable bien qu'elle génère un débit et un réchauffage permanent pouvant être préjudiciable à la longue. Le dispositif de l'invention peut être intégré dans le turbocompresseur ou tout simplement fixé à celui-ci sans modifier la circulation des différents fluides du turbocompresseur comprenant l'huile, l'air et les gaz d'échappement par rapport aux turbocompresseurs existants. Selon le dispositif dit passif de l'invention à clapet 10 ou calibrage permanent du circuit de dérivation, aucun pilotage électronique n'est exigé. En outre, le dispositif de l'invention est autorégulé. La figure 4 représente des résultats d'essais du dispositif de l'invention avec un circuit de dérivation parallèle sur le turbocompresseur dont le débit est permanent et simplement piloté par un calibrage. Ce graphe montre que la montée M en température de l'huile avec un débit calibré permanent sur le turbocompresseur est plus rapide que celle de la courbe C d'un turbocompresseur traditionnel sans circuit de dérivation de l'invention | La présente invention concerne un dispositif permettant d'accélérer la montée en température d'huile de lubrification d'un moteur à combustion interne à turbocompresseur à gaz d'échappement.Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend un circuit de dérivation (9) à débit contrôlé, branché parallèlement aux passages d'entrée (7) et de sortie (8) de l'huile sous pression passant au travers du turbocompresseur (1) tant que la pression de l'huile le traversant et réchauffée par les gaz d'échappement est supérieure à un niveau de pression prédéterminé qui correspond à une pression d'huile de fonctionnement normal du moteur à chaud.L'invention trouve application dans le domaine de l'automobile. | 1. Dispositif permettant d'accélérer la montée en température de l'huile de lubrification d'un moteur à combustion interne (4) pourvu d'un turbocompresseur à gaz d'échappement (1), lequel turbocompresseur (1) comprend un passage d'entrée (7) et un passage de sortie (8) d'huile sous pression pour la lubrification des paliers (6) de l'axe (5) de la turbine (2) du turbocompresseur (1), caractérisé en ce qu'il comprend un circuit de dérivation à débit contrôlé (9) branché parallèlement aux passages d'entrée (7) et de sortie (8) d'huile sous pression de manière à augmenter le débit de circulation d'huile passant à travers le turbocompresseur (1) tant que la pression de l'huile le traversant et réchauffée par les gaz d'échappement est supérieure à un niveau de pression prédéterminé qui correspond à une pression d'huile de fonctionnement normal du moteur à chaud. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le circuit de dérivation (9) a une section d'écoulement permanente calibrée. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le circuit de dérivation (9) comprend un clapet (10) taré à une pression supérieure à celle de fonctionnement normal du moteur (4). 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le circuit de dérivation (9) comprend une électrovanne de régulation (12) pilotée à sa position permettant la circulation d'huile dans le circuit de dérivation (9) tant que la valeur de pression d'huile est supérieure à celle de fonctionnement normal du moteur (4). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'électrovanne (12) est également pilotée pendant une durée déterminée à sa position de circulation d'huile dans le circuit de dérivation (9) même lorsque la pression d'huile a atteint sa pression de fonctionnementnormal du moteur (4) pour améliorer le réchauffement de l'huile. 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que l'électrovanne (12) est pilotée de façon à rajouter un débit d'huile dans le turbocompresseur (1) pour le refroidir. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le circuit de dérivation (9) est intégré au corps (3) du turbocompresseur (1) ou est fixé à ce dernier. | F | F01,F02 | F01M,F02B | F01M 5,F01M 1,F02B 37 | F01M 5/02,F01M 1/16,F02B 37/00 |
FR2902192 | A1 | KIT DE DETECTION DE BRETTANOMYCES POUR L'OENOLOGIE | 20,071,214 | La présente invention se rapporte à un système pour la détection d'une contamination levurienne par Brettanomyces d'un produit issu de la vendange, en vu de maîtriser le caractère phénolé dans le vin. La viticulture est sans cesse à la recherche d'une meilleure maîtrise de la qualité de ses vins. En effet, le vin peut subir des attaques, en particulier d'origine microbiologique, qui altèrent sa qualité et son goût. Certaines levures notamment sont susceptibles d'altérer le vin, on peut citer en particulier les Brettanomyces. Ces Brettanomyces peuvent engendrer d'importantes modifications gustatives et olfactives. En particulier elles induisent des goûts et arômes prononcés de type animal ou cuir qui masquent la typicité aromatique du vin et déprécient sa qualité gustative. Les composés produits par les Brettanomyces responsables de ce caractère dit phénolé sont des éthyl-phénols et des éthyl-gdiacols. Dans les cas les plus graves, l'arôme est très fortement modifié et le vin devient inconsommable. Les Brettanomyces peuvent se développer au cours de n'importe quelle étape de la fabrication du vin : sur la vigne, pendant la vendange, au niveau des moûts, des jus, pendant l'élevage, etc., la période la plus critique se situant généralement entre la fin de la fermentation alcoolique et la fermentation malolactique. Leur présence entraîne la perte de lots et de revenus pour les viticulteurs et peuvent également avoir un impact sur leur image, en particulier pour les grands crus. Il est très difficile de prévenir une contamination par Brettanomyces, et ce malgré de bonnes mesures d'hygiène. Elles sont résistantes au 502, dépendantes de divers facteurs, comme le pH et la température par exemple, et peuvent se développer en anaérobiose même sur des vins ayant achevé complètement leurs fermentations. Seule la détection précoce du développement des Brettanomyces permet d'agir au bon moment, en mettant en place des mesures correctives et une méthode de désinfection adaptée. En effet, il existe bien des moyens pour lutter contre les Brettanomyces mais il faut pouvoir les mettre en pratique au plus tôt car si la multiplication est déjà fortement engagée, le succès du traitement risque d'être compromis et il y aura un retentissement sur la qualité du vin. Il est donc nécessaire de faire un suivi très strict et d'effectuer des analyses 10 régulières, mais la présence des Brettanomyces dans le vin est difficile à surveiller. Actuellement la méthode de détection principale s'effectue en laboratoire qui demande des délais de l'ordre d'une semaine au moins et engendre des coûts inadaptés à une détection préventive. 15 Il existe également une méthode de dénombrement microbiologique sous forme de kit prêt à l'emploi mais il ne s'agit que d'une simple mise en évidence sur un milieu gélosé. La détection suppose des concentrations très importantes de Brettanomyces dans l'échantillon, et le milieu n'est pas sélectif : le screening est très large et les résultats très peu précis. Une confusion est aisée entre les 20 Brettanomyces et les autres micro-organismes levuriens en général. De plus, l'analyse demande là aussi un délai de 7 à 8 jours ce qui est beaucoup trop long car passé un certain stade, la contamination par les Brettanomyces peut s'avérer trop importante pour une éventuelle cure. Enfin, il est possible d'avoir recours à la biologie moléculaire, mais les techniques 25 utilisées actuellement sont coûteuses, peu sensibles, non quantitatives et ne permettent pas de distinguer précisément la présence des germes morts ou vivants. Il subsiste donc un besoin pour un système de détection préventive des Brettanomyces pour le milieu de l'cenologie, facile à mettre en oeuvre et rapide, permettant aux établissements vinicoles et producteurs d'établir un suivi régulier pour un diagnostic précoce et précis de la contamination et de se situer par rapport au risque d'apparition d'un défaut détectable à la dégustation. Aussi, la présente invention vise à répondre à ce besoin en proposant un moyen pour une détection sélective simple, rapide et reproductible permettant de détecter les Brettanomyces dans le vin. A cet effet, l'invention a pour objet un kit pour la détection spécifique d'une contamination levurienne par Brettanomyces d'un produit issu de la vendange, qui intègre des moyens de détection déterminés à partir des caractéristiques d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. L'invention est notamment basée sur le fait que si une telle souche, virulente, 15 ayant des difficultés à se développer est détectée à un seuil donné, la propension d'avoir une cuvée agressée par des Brettanomyces est grande. Par produit issu de la vendange on entend tout produit, de la récolte du raisin frais ou du jus de raisin jusqu'à la mise en bouteille du vin, quel que soit le stade de traitement : égrappage, éraflage et foulage, mise en cuve, fermentation 20 alcoolique, écoulage et pressurage, débourbage, fermentation malolactique, élevage, conservation et mise en bouteille. Les moyens de détection du kit selon l'invention sont réalisés à partir des caractéristiques d'au moins une des souches de Brettanomyces qui à la fois : - poussent le plus difficilement dans le milieu du vin, et 25 - sont les plus virulentes c'est-à-dire qui produisent le plus de phénols et présentent les plus mauvais arômes dans le vin. Ce choix confère une grande sélectivité au kit de détection. La détection d'au moins une des souches se développant difficilement dans le milieu du vin implique la détection des autres souches. De plus ces souches étant également les plus néfastes pour la qualité du vin, le test est notamment spécifique des Brettanomyces présentant de forts risques d'apparition d'un défaut détectable à la dégustation. Parmi les souches de Brettanomyces répondant aux critères de choix selon la présente invention on connaît notamment : Brettanomyces bruxellensis, Brettanomyces intermedius, Brettanomyces lambicus, Brettanomyces anomala, Brettanomyces custerii. Parmi les souches de Brettanomyces répondant spécialement bien aux critères 10 de choix selon la présente invention, on peut citer en particulier les souches de type Bruxellensis et de type Anomala. De manière préférentielle, les moyens de détection sont déterminés à partir des caractéristiques des souches de Brettanomyces bruxellensis CB12 et/ou CB63 et/ou CB28 dont le profil génétique est représenté sur les figures 2A à 2C. 15 Le kit de détection selon l'invention peut se présenter sous différentes formes. Un modèle préférentiel du kit de détection selon l'invention se présente sous la forme d'un test par filtration d'un échantillon du produit susceptible d'être contaminé par Brettanomyces, avec un milieu de culture réalisé à partir des caractéristiques d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces 20 difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. Un deuxième modèle préférentiel du kit de détection selon l'invention se présente sous la forme d'un test immuno-enzymatique réalisé avec un anticorps capable de reconnaître au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. 25 Un troisième modèle préférentiel du kit de détection selon l'invention se présente sous la forme d'un test par Amplification en Chaîne par Polymérisation en temps réel réalisé avec des séquences d'amorce spécifiques d'une séquence d'ADN d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. Le kit de détection selon l'invention est facile d'utilisation, et permet de détecter en moins de 48 heures, et de façon très sélective et très sensible la présence de Brettanomyces dans le produit issu de la vendange quel que soit le stade de traitement. Avantageusement, le kit de détection selon l'invention permet aux producteurs de réaliser les analyses de détection de Brettanomyces par eux-mêmes ce qui, outre la fiabilité et la rapidité d'analyse, présente un grand intérêt en terme de rentabilité et d'économie. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement en regard de trois modèles de forme du kit de détection et des figures annexées sur lesquelles - la figure 1 représente un exemple de résultat obtenu avec le modèle 1, - la figure 2A représente le profil génétique de la souche de Brettanomyces bruxellensis CB12 obtenu après digestion par l'enzyme Notl et migration dans un gel d'électrophorèse en champ pulsé, - la figure 2B représente le profil génétique de la souche de Brettanomyces 20 bruxellensis CB63 obtenu après digestion par l'enzyme Notl et migration dans un gel d'électrophorèse en champ pulsé, et - la figure 2C représente le profil génétique de la souche de Brettanomyces bruxellensis CB28 obtenu après digestion par l'enzyme Notl et migration dans un gel d'électrophorèse en champ pulsé. 25 1. Modèle 1 : kit sous la forme d'un média filtrant Selon une première variante, le kit de détection se présente sous forme d'un test par filtration sur média avec un milieu de culture particulier, pour filtrer un échantillon d'un produit issu de la vendange susceptible d'être contaminé par Brettanomyces. La filtration sur média est une technique qui permet de séparer un liquide des microorganismes qu'il contient à l'aide d'un appareillage de filtration. Le média agit comme un filtre très spécifique qui laisse passer le liquide et retient les microorganismes quantitativement à sa surface. En utilisant des milieux de culture particuliers on peut identifier et dénombrer une ou plusieurs souches microbiennes particulières. Le milieu de culture selon l'invention est un milieu qui permet l'identification et le 10 dénombrement spécifique des Brettanomyces, en particulier des Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Le milieu de culture selon l'invention présente un pH basique compris entre 7 et 10. Préférentiellement, il présente un pH compris entre 7,5 et 8,5. 15 La présence de Brettanomyces au niveau de ce milieu de culture basique provoque une acidification . Cette diminution de pH, indicateur de la présence de colonies de Brettanomyces, se traduit visuellement par un changement de couleur claire, caractéristique au niveau du milieu de culture, comme illustré sur la figure 1. 20 Le système tampon et le pH du milieu de culture sont optimisés pour la meilleure détection possible des Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Ils sont déterminés pour la détection d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. En particulier, ils sont déterminés pour la détection des 25 souches de Brettanomyces CB28 et/ou CB63 et/ou CB12. Selon un mode de réalisation permettant une détection optimisée des Brettanomyces selon l'invention, le milieu de culture contient notamment : - entre 0,1 et 0,2 g de KH2PO4, - une quantité de NaOH ajustée par rapport au KH2PO4 pour obtenir un pH compris entre 7,5 et 8,5, - entre 5 et 20 g de Glucose, et - entre 5 et 30 g de Thiamine. Le milieu de culture selon l'invention est préférentiellement un milieu sélectif prêt à l'emploi. Il peut se présenter sous différentes formes notamment sous forme d'un milieu gélosé pré coulé ou prêt à couler, ou sous forme d'un milieu prédisposé et pré imprégné sur cartons déshydratés à réhydrater avec de l'eau stérile (milieu NKS) ou sous forme liquide en flacons. De manière préférentielle, le milieu de culture est un NKS, la présence de Brettanomyces se traduisant visuellement par l'apparition d'unités formantes de colonies de couleur jaune. Ce milieu de culture est très spécifique des Brettanomyces. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, pour augmenter la sélectivité du milieu de culture on peut également y inclure des inhibiteurs des autres souches microbiennes présentes dans le milieu du vin, telles Saccharomyces par exemple. Le milieu de culture selon l'invention présente l'avantage d'être sensible et spécifique. Il est simple d'utilisation et permet d'obtenir des résultats entre 24 et 48 heures après mise en culture. L'analyse s'effectue par simple observation du milieu de culture : il suffit de dénombrer le nombre d'unités formantes de colonies de couleur spécifique de la présence de Brettanomyces. Ce premier modèle de kit de détection de Brettanomyces selon l'invention est donc facile et rapide d'utilisation. 2. Modèle 2 : kit sous la forme d'un test immuno-enzymatique Selon une deuxième variante, le kit de détection selon l'invention se présente sous forme d'un test immuno-enzymatique. Le test immuno-enzymatique ou ELISA (Enzyme-linked ImmunoSorbent Assay) permet de détecter et doser un micro-organisme dans un liquide. Il est basé sur l'utilisation combinée d'anticorps dont l'objectif est de fixer le micro-organisme et d'anticorps qui portent le système de mesure. Le test immuno-enzymatique selon l'invention est un test ELISA dit sandwich , qui permet l'identification et la quantification spécifique des Brettanomyces, en particulier des Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Le kit se présente sous forme d'une microplaque pré-coatée prête à l'emploi. Les puits de la microplaque sont tapissés avec un anticorps de capture capable de lier spécifiquement l'antigène recherché spécifique de la présence de Brettanomyces, en particulier de Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Lors de cette opération, appelée coating , l'anticorps de capture se fixe au plastique des puits par interactions électrostatiques. L'échantillon du produit issu de la vendange à tester est ensuite déposé dans les puits de la microplaque et si l'antigène recherché, caractéristique de la présence de Brettanomyces, est présent, il se lie spécifiquement à l'anticorps de capture. Un deuxième anticorps, l'anticorps traceur, capable de se lier à l'antigène capturé est alors ajouté dans le puits. Cet anticorps traceur est couplé à une enzyme catalysant la formation d'un produit coloré. La réaction peut ainsi ensuite être quantifiée par colorimétrie. C'est l'anticorps de capture qui assure la spécificité du test ELISA. Selon l'invention, on utilise des anticorps de capture capables de reconnaître spécifiquement des souches de levures appartenant au genre Brettanomyces. En particulier, on utilise des anticorps de capture capables de reconnaître spécifiquement au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. De manière préférentielle, on utilise des anticorps de capture capables de 5 reconnaître spécifiquement les souches de Brettanomyces CB28 et/ou CB63 et/ou CB12. Le procédé d'obtention des anticorps de capture spécifique des Brettanomyces selon l'invention comprend les étapes suivantes - préparation des immunogènes : des cellules de Brettanomyces, 10 préférentiellement des souches CB28 et/ou CB63, sont cultivées soit dans les conditions naturelles de contamination, à savoir du vin, soit dans un milieu contenant un extrait de malt. On utilise ensuite en tant qu'immunogènes soit les cellules entières telles quelles non traitées, soit les cellules entières mortes, tuées par chaleur, soit des extraits de 15 membranes de cellules. - immunisation d'un animal : on injecte les immunogènes à l'animal, de préférence une souris. Après plusieurs injections on récupère le sang de l'animal immunisé et on teste l'antisérum récupéré. - production des anticorps monoclonaux : des cellules de la rate de 20 l'animal immunisé sont mélangées avec une lignée de cellules de miscellium, puis fusionnées. Les cellules sont ensuite cultivées et 12 jours après la fusion, les surnageants de la culture cellulaire sont prélevés de manière à récupérer les anticorps anti-Brettanomyces. Ce sont ensuite ces anticorps qui sont utilisés pour le test immuno-enzymatique 25 selon l'invention. Ces anticorps sont spécifiques des Brettanomyces, en particulier des Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Ils ne détectent pas les autres souches levuriennes présentes dans le milieu du vin, telles que Saccharomyces par exemple. Le test immuno-enzymatique selon l'invention présente donc l'avantage d'être sensible et spécifique. Ce deuxième modèle de kit de détection selon l'invention est simple d'utilisation et rapide : il permet d'obtenir des résultats en moins de quatre heures. L'analyse des résultats pour la quantification par colorimétrie peut être effectuée automatiquement à l'aide de logiciel informatique qui évalue l'intensité de la coloration obtenue dans les différents puits. L'analyse peut être réalisée par visualisation optique directe. 3. Modèle 3 : kit sous la forme d'un test par PCR quantitative Selon une troisième variante, le kit de détection selon l'invention se présente sous la forme d'un test par Amplification en Chaîne par Polymérisation (PCR pour 15 Polymerase Chain Reaction) en temps réel. La PCR est une technique de réplication in vitro qui permet d'obtenir d'importantes quantités d'une séquence spécifique d'ADN à partir d'une quantité initiale très faible. Chaque réaction de réplication met en oeuvre deux amorces oligonucléotidiques 20 qui définissent, en la bornant, la séquence d'ADN à amplifier. L'amplification de l'ADN est réalisée par cycles successifs qui comprennent trois étapes : dénaturation, hybridation et extension. C'est la séquence d'amorce qui assure la spécificité du test. La PCR en temps réel est une amélioration de la PCR classique, qui permet 25 d'obtenir des résultats quantitatifs et d'estimer la quantité d'ADN initial. Elle consiste à mesurer la quantité d'ADN polymérisée à chaque cycle de réplication par fluorescence. Le test par Amplification en Chaîne par Polymérase selon l'invention est une PCR en temps réel qui permet d'obtenir des résultats quantitatifs sur une séquence d'ADN spécifique des Brettanomyces, en particulier des Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Il permet de détecter la présence de Brettanomyces dans un produit issu de la vendange en déterminant la quantité d'ADN spécifique des Brettanomyces présente initialement dans un échantillon dudit produit. Pour réaliser la PCR selon l'invention, on utilise des séquences d'amorces spécifiques d'une séquence d'ADN d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. De manière préférentielle, on utilise des séquences d'amorces spécifiques d'une séquence d'ADN des souches de Brettanomyces CB28 et/ou CB63 et/ou CB12. Selon une caractéristique de l'invention les séquences d'amorce utilisées sont relativement longues. Leur taille est supérieure à 15 paires de bases. Préférentiellement, leur taille est comprise entre 16 et 30 paires de bases. Le procédé de réalisation de la PCR spécifique des Brettanomyces selon l'invention consiste dans un premier temps à introduire dans un tube notamment - un échantillon d'un produit issu de la vendange à analyser ou l'ADN extrait de cette échantillon, - des amorces selon l'invention spécifiques d'une séquence d'ADN d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin, - de l'ADN polymérase, et - un mélange des quatre désoxyribonucéotides constitutifs de l'ADN. Préférentiellement on utilise directement l'échantillon, sans extraction de l'ADN. Le tube est ensuite placé dans un thermocycleur où sont réalisés les cycles successifs de réplication. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les conditions de la PCR sont les suivantes : - on réalise une première phase de dénaturation pendant 1 minute à 94 C, puis - on réalise 35 fois le cycle suivant : • dénaturation pendant 30 secondes à 94 C, • hybridation pendant 1 minute à 55 C, et • élongation pendant 30 secondes à 72 C, - et enfin on réalise une élongation pendant 5 minutes à 72 C. Pour la fluorescence, la PCR en temps réel selon l'invention utilise préférentiellement une sonde dite Taqman , spécifique d'une séquence interne 15 au fragment d'ADN amplifié. La fluorescence peut également être obtenue à l'aide d'un colorant telle que SYBRGreen . L'analyse des résultats s'effectue par mesure de fluorescence, l'intensité de l'émission de la fluorescence étant proportionnelle au nombre de fragments 20 d'ADN présents correspondants à la séquence à identifier. Les séquences d'amorces selon l'invention sont spécifiques des Brettanomyces, en particulier des Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Elles ne permettent pas d'amplifier par PCR les autres souches microbiennes présentes dans le milieu du vin, telles que Saccharomyces par 25 exemple. Ce troisième modèle de kit de détection selon l'invention présente donc l'avantage d'être sensible et spécifique. 10 Le test est rapide à mettre en oeuvre et permet d'obtenir des résultats en moins de 4 heures. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée aux modèles de réalisation 5 représentés et décrits ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes | L'objet de l'invention est un kit pour la détection spécifique d'une contamination levurienne par Brettanomyces d'un produit issu de la vendange quel que soit le stade de traitement, caractérisé en ce qu'il intègre des moyens de détection déterminés à partir des caractéristiques d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. | 1. Kit pour la détection spécifique d'une contamination levurienne par Brettanomyces d'un produit issu de la vendange quel que soit le stade de traitement, caractérisé en ce qu'il intègre des moyens de détection comprenant un test immuno-enzymatique avec un anticorps de capture capable de reconnaître au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. 2. Kit selon la 1, caractérisé en ce que la ou les souches la ou les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin sont choisies parmi les souches de Brettanomyces CB28 et/ou CB63 et/ou CB12. | G,C | G01,C12 | G01N,C12Q,C12R | G01N 33,C12Q 1,C12R 1 | G01N 33/569,C12Q 1/04,C12Q 1/68,C12R 1/645 |
FR2894682 | A1 | AFFICHEUR DESTINE A ETRE MONTE SUR UNE PAIRE DE LUNETTES | 20,070,615 | L'invention concerne un afficheur destiné à être monté sur une paire de lunettes. Un tel afficheur ophtalmique comporte un imageur optique destiné à permettre la projection d'informations, de type images ou multimédia. Cet imageur optique est destiné à mettre en forme les faisceaux optiques issus d'un système électronique et optique de génération de faisceaux lumineux à partir d'un signal électronique, de type écran miniature, diode laser, diode électroluminescente par exemple. L'imageur optique dirige les faisceaux optiques vers l'oeil du porteur pour permettre la visualisation du contenu informationnel. Un tel afficheur permet la visualisation de contenus multimédias issus d'un téléphone mobile, d'un lecteur numérique, d'un ordinateur personnel, d'une console de jeu ou tout autre dispositif permettant de fournir du contenu multimédia. Par afficheur est entendu ici l'ensemble constitué de l'imageur optique et du système électronique et optique de génération de faisceaux lumineux. Les éléments classiques de la paire de lunettes sont appelés monture et lentilles ophtalmiques portées par cette monture. Le terme monture de lunettes recouvre ici également des équipements optiques tels que des masques de plongée, de ski, de sécurité. Il est connu du brevet US 6 204 974 de fixer un afficheur sur une monture de lunettes. Selon une première variante, l'afficheur est clipsé sur la monture et 25 plus précisément sur une branche de cette monture. Ce type de fixation comporte donc un agencement de solidarisation amovible de l'afficheur sur la monture, permettant la solidarisation de l'afficheur sur la paire de lunettes du porteur lorsque celui-ci souhaite l'utiliser et sa désolidarisation lorsque le porteur le souhaite, ce dernier utilisant alors 30 sa paire de lunettes de façon classique. Cependant, ce type de fixation ne permet aucun réglage de l'imageur selon les caractéristiques du porteur comme par exemple l'écart pupillaire, réglage dont l'objectif est de présenter au porteur une image complète, c'est-à-dire une image dont aucune partie ne soit occultée par un phénomène de vignettage. Selon une seconde variante, l'afficheur comporte un imageur articulé sur le système électronique et optique de génération de faisceaux lumineux associé. Ce type d'afficheur peut également être clipsé sur une branche d'une monture. Si en plus d'un agencement de solidarisation amovible de l'afficheur sur la monture, ce type d'afficheur permet grâce à son articulation un réglage de la position de l'imageur en fonction des caractéristiques du porteur, il pose cependant les problèmes suivants. Une fois solidarisé sur la monture, par déplacement de l'articulation, l'imageur peut être positionné correctement par rapport à l'oeil du porteur. S'il est désolidarisé ensuite, cet ensemble non rigide reste très difficilement dans la même position. Autrement dit, la position relative de l'imageur et du système électronique et optique de génération de faisceaux lumineux est modifiée et le réglage est à refaire à chaque solidarisation. Par ailleurs, cet ensemble articulé est relativement encombrant, ce qui est peu pratique lorsqu'il est désolidarisé et doit être stocké par exemple dans une poche de vêtement et ce qui est peu esthétique lorsqu'il est solidarisé à une monture de lunettes. L'invention résout ces problèmes grâce à un afficheur pouvant être solidarisé sur la paire de lunettes et permettant le réglage de la position relative de l'imageur et de l'oeil du porteur, une fois pour toutes par le porteur, ce réglage étant conservé lors des désolidarisations ultérieures de l'afficheur. L'afficheur conforme à l'invention peut de plus être particulièrement compact et peu encombrant. L'invention résout ces problèmes et, pour ce faire, elle propose un afficheur destiné à être monté sur une paire de lunettes, comportant un système électronique et optique de génération de faisceaux lumineux et un imageur destiné à mettre en forme les faisceaux optiques issus de ce dernier, cet afficheur comportant un agencement de solidarisation amovible sur la paire de lunettes et un agencement de réglage de la position relative dudit imageur et de l'oeil du porteur, caractérisé en ce qu'il comporte deux éléments, un premier élément portant ledit agencement de solidarisation amovible et un second élément comprenant ledit système électronique et optique et ledit imageur et connectable audit premier élément grâce audit agencement de réglage comprenant un moyen de blocage en position réglée, ledit agencement de réglage assurant le réglage de la position relative dudit imageur et de l'oeil du porteur horizontalement et verticalement. L'afficheur conforme à l'invention peut être conçu de façon à être petit et léger. Il est ainsi maniable, portable et logeable dans une poche de vêtement. En outre, du fait de son faible poids, il n'impose pas de contrainte qui déforme la monture. L'afficheur conforme à l'invention peut être situé près de la lentille de la paire de lunettes, grâce à un système de solidarisation compact. Il ne déséquilibre donc pas la monture de lunettes. Selon un mode de réalisation préféré, ledit second élément présente un capot de protection, seul l'imageur étant extérieur à ce capot. L'afficheur conforme à l'invention est ainsi protégé contre les chocs susceptibles de l'endommager. De préférence, ledit agencement de réglage comporte un agencement de rail et de glissière. Et avantageusement, ledit rail est porté par ledit premier élément et 25 ladite glissière est portée par ledit second élément. Ladite glissière peut être sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de l'imageur. De préférence, ledit agencement de réglage comporte un arbre pouvant tourner dans ledit second élément et dont ledit imageur est solidaire. 30 Et avantageusement, ledit arbre est solidaire également dudit système optique de génération de faisceaux lumineux et est disposé à proximité de ce dernier. Lesdits faisceaux lumineux étant définis par un rayon dit principal, ce rayon principal étant le rayon lumineux issu du centre d'un écran miniature dudit système de génération de faisceaux de lumière et se propageant pour frapper la pupille de l'oeil en son centre, ledit arbre peut tourner autour d'un axe appartenant au plan contenant le trajet dudit rayon principal et perpendiculaire à ce rayon principal dans la portion de son trajet comprise entre la pupille de l'oeil et la dernière surface optique dudit imageur traversée par ledit rayon. Alternativement, cet arbre peut tourner autour d'un axe appartenant au plan de symétrie verticale de l'image virtuelle et perpendiculaire audit rayon principal dans la portion de son trajet comprise entre la pupille de l'oeil et la dernière surface optique de l'imageur traversée par ledit rayon. Et de préférence, ledit axe de rotation coupe ledit rayon principal à l'intérieur de l'imageur. Avantageusement, ledit moyen de blocage est constitué d'un élément de poussée porté par ledit second élément et destinée à pousser une mâchoire de blocage. Et, de préférence, ladite mâchoire vient en butée contre ledit rail dudit premier élément, lorsque ce dernier est en place dans ladite glissière et 20 ladite vis est serrée. Ladite mâchoire peut venir en pression contre ledit arbre, sous l'action de ladite vis. De préférence, ladite mâchoire est constituée d'un patin formé d'une section d'un des bords profilés de ladite glissière et déplaçable vers l'axe 25 longitudinal de ladite glissière et d'un prolongement en forme d'arc de cercle entourant partiellement ledit arbre et dont l'extrémité libre est en butée contre une pièce fixe, dans le sens du dit déplacement du dit patin. Ledit agencement de solidarisation amovible peut être constitué d'un agencement de clipsage. 30 Ledit agencement de solidarisation peut alors comprendre une languette déformable pourvue d'un ergot de verrouillage. Ledit agencement de solidarisation peut comprendre deux chevrons d'encastrement associés à deux ailettes de guidage. L'invention concerne également une monture de paire de lunettes destinée à recevoir un afficheur comme précisé ci-dessus, caractérisé en ce 5 qu'elle comporte une cavité destinée à recevoir ledit premier élément par emboîtement. Lorsque l'afficheur est désolidarisé de la monture, cette dernière est d'aspect semblable à une monture de lunette traditionnelle. L'invention est décrite ci-après plus en détail à l'aide de figures ne 10 représentant qu'un mode de réalisation préféré de l'invention. La figure 1 est une vue schématique en perspective d'une paire de lunettes équipée d'un afficheur conforme à l'invention. La figure 2 est une vue schématique en perspective d'une paire de lunettes équipée d'une partie d'un afficheur conforme à l'invention. 15 La figure 3 à 5 sont des vues en perspective partielle d'un afficheur selon un mode de réalisation préféré de l'invention, vu de devant, de dessus et de l'arrière. La figure 6 est une vue en perspective partielle d'une paire de lunettes équipée d'un afficheur selon ce mode de réalisation préféré de 20 l'invention. La figure 7 est une vue en perspective partielle d'une paire de lunettes destinée à être équipée d'un afficheur selon ce mode de réalisation préféré de l'invention. Les figures 8 et 9 sont des vues en perspective d'un afficheur selon 25 un mode de réalisation préféré de l'invention. Les figures 10 à 13 sont des vues de dessus, de l'arrière, de côté et de face d'un afficheur selon ce mode de réalisation préféré de l'invention. La figure 14 est une vue en perspective partielle d'un afficheur selon un mode de réalisation préféré de l'invention. 30 La figure 1 représente un afficheur 1 monté sur une paire de lunettes 2 comportant une monture 2A et deux lentilles ophtalmiques 2B. L'afficheur 1 comporte un système électronique et optique de génération de faisceaux lumineux 20A et un imageur 20B destiné à mettre en forme les faisceaux optiques issus de ce dernier. Cet afficheur comporte un agencement de solidarisation amovible sur la paire de lunettes 2 et un agencement de réglage de la position relative de l'imageur 20B et de l'oeil du porteur. Il comporte deux éléments, un premier élément 10 portant l'agencement de solidarisation amovible et un second élément 20 comprenant le système électronique et optique 20A et l'imageur 20B et connectable au premier élément 10 grâce à l'agencement de réglage comprenant un moyen de blocage en position. Comme représenté sur la figure 2, le premier élément 10 est formé d'une partie d'emboîtement 10A destinée à être reçue dans une cavité 2C agencée sur la monture 2A de la paire de lunettes. Dans le mode de réalisation spécifique représenté, cette cavité est agencée sur un montant latéral de la monture 2. L'agencement de solidarisation amovible de l'afficheur est constitué d'un agencement de clipsage porté par le premier élément 10. Ce premier élément 10 comporte également un rail 10B faisant saillie sur la face avant de la paire de lunettes 2, lorsque le premier élément 10 est 20 monté sur celle-ci. Avantageusement, le rail 10B est sensiblement parallèle au plan moyen du cercle de la monture dans lequel est montée la lentille 2B. Les figures 3 à 7 représentent un mode de réalisation préféré du premier élément 10 et de la monture de paire de lunettes 2A destinée à en 25 être équipée. Ce premier élément 10 représenté sur les figures 3 à 5 comporte donc le rail 10B et la partie d'emboîtement 10 A qui est conçue de façon particulièrement ergonomique, afin de permettre un montage ainsi qu'un démontage aisé et rapide par le porteur, tout en assurant un maintien fiable. 30 La cavité 2C agencée sur la monture 2A de la paire de lunettes est spécifiquement conçue pour recevoir le premier élément 10 tel que représenté. Cette cavité 2C comprend deux zones d'appui, l'une supérieure 2CA1 et l'autre inférieure 2CA2, destinées à l'appui de parties correspondantes du premier élément 10. Elle comporte également deux languettes d'appui arrière, l'une supérieure 2CL1 et l'autre inférieure 2CL2, destinées à la retenue du premier élément 10. Elle comprend enfin deux arêtes de guidage d'insertion, l'une supérieure 2CG1 et l'autre inférieure 2CL2, destinées à assurer l'insertion du premier élément 10 le long des deux languettes d'appui 2CL1 et 2CL2. Le premier élément 10 comporte des parties correspondantes 10 destinées à coopérer avec ces agencements de la cavité 2C. Il comporte deux chevrons d'encastrement, l'un supérieur 10C1 et l'autre inférieur 10C2, destinés à venir en appui contre les zones d'appui 2CA1 et 2CA de la cavité 2C. Il comprend également deux ailettes de guidage, l'une supérieure 10D1 et l'autre inférieure 10D2, destinées à 15 empêcher tout basculement lors de l'insertion ou du dégagement du premier élément 10 dans la cavité 2C. Il comprend enfin une languette déformable 10D pourvue d'un ergot 10E destiné au verrouillage en position du premier élément 10 dans la cavité 2C. L'emboîtement du premier élément 10 dans la cavité 2C, pour arriver 20 dans la position emboîtée illustrée sur la figure 6, se fait en poussant la languette déformable 10D dans le sens de la flèche représentée sur la figure 5 et en engageant le premier élément 10 dans la cavité 2C. Afin d'avoir un emboîtement facile et rapide, la longueur des ailettes de guidage 10D1 et 10D2 est tout particulièrement critique. On fait en sorte que ces ailettes de 25 guidage entrent en contact avec leurs arêtes de guidage correspondantes, lorsque la languette 10D est encore peu déformée, afin d'assurer que le premier élément 10 ne bascule pas durant l'insertion sous l'effet de la force de rappel due à la déformation de la languette déformable 10D. Ainsi, on rend le premier élément 10 plus facilement manipulable par l'utilisateur qui se 30 contente d'une simple poussée pour le faire entrer en position dans la cavité 2C correspondante de la monture de paire de lunettes. L'objectif de cette géométrie du premier élément est que l'utilisateur ait à effectuer une simple poussée, pour la mise en place. Grâce à ces perfectionnements, une fois encliqueté dans la cavité 2C de la monture, le premier élément 10 est très fermement maintenu en place et le second élément 20 peut être disposé et réglé sur cet élément, sans difficulté ou déréglage. Le second élément 20 est quant à lui visible sur les figures 8 à 14, en position montée sur le premier élément 10 sur les figures 8 et 9. Ce second élément 20 comprend le système électronique et optique 20A et l'imageur 20B et présente un capot de protection 20C, seul l'imageur 20B étant extérieur à ce capot en position de fonctionnement. Avantageusement, comme visible sur la figure 14, il peut comprendre un capuchon 20C' qui peut permettre d'enfermer et de protéger l'imageur 20B en position de transport ou de stockage. Dans l'exemple illustré, l'imageur 20B a son axe longitudinal sensiblement horizontal, en position montée, et il est disposé à proximité d'une lentille 2B de la paire de lunettes. Ce second élément 20 porte une glissière 20D sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de l'imageur 20B. Grâce à cette glissière 20D destinée à recevoir le rail 10B, le second élément 20 est connectable au premier élément 10 au moyen de cet agencement de réglage par rail et glissière comprenant également un moyen de blocage en position. Ce moyen de blocage est constitué d'une vis 20E portée par le second élément 20 et destinée à pousser une mâchoire de blocage 20F venant en butée contre le rail 10B du premier élément, lorsque ce dernier est en place dans la glissière 20D. Cette mâchoire 20F serrée contre le rail 10B assure donc le blocage du second élément 20 sur le premier élément 10, une fois la position relative de ce second élément 20 sur le premier élément 10 correspondant à la position relative souhaitée de l'imageur 20B et de l'oeil du porteur réglée horizontalement. L'agencement de réglage conforme à l'invention assure le réglage de la position relative de l'imageur et de l'oeil du porteur, horizontalement et aussi verticalement. Pour le réglage vertical, l'agencement de réglage comporte également un arbre 30 pouvant tourner dans le second élément 20 et dont l'imageur 20B est solidaire. Très avantageusement, l'arbre 30 est solidaire également du système optique de génération de faisceaux lumineux et est disposé à proximité de ce dernier. Les faisceaux lumineux étant définis par Ln rayon dit principal RP représenté sur la figure 10, ce rayon principal étant le rayon lumineux issu du centre d'un écran miniature 31 du système de génération de faisceaux de lumière et se propageant pour frapper la pupille de l'oeil en son centre, cet arbre 30 peut tourner autour d'un axe appartenant au plan contenant le trajet du rayon principal et perpendiculaire à ce rayon principal dans la portion de son trajet RP' comprise entre la pupille de l'oeil et la dernière surface optique de l'imageur 20B traversée par ledit rayon. De plus, de préférence, cet axe de rotation coupe le rayon principal à l'intérieur de l'imageur 20B. Ainsi, il est obtenu un ajustement de la position de l'image fournie par l'afficheur à la position de l'oeil du porteur en effectuant une rotation de l'imageur 20B et des pièces qui lui sont solidaires, telles que l'écran miniature 31, autour de cet axe. Ce mode de réalisation assure un maximum de compacité en positionnant la mise en rotation de l'ensemble du système optique le long de cet axe, derrière l'écran miniature et le plus près possible de celui-ci. Le moyen de blocage de l'agencement de réglage est constitué d'un élément de poussée, par exemple une vis 20E portée par le second élément 20 et destinée à pousser une mâchoire de blocage 20F. Selon l'exemple représenté, la vis 20 E traverse la mâchoire 20F et est vissée dans un écrou 20 E' bloqué dans une pièce fixe 32 formant berceau de l'arbre 30 Cette mâchoire 20F est particulièrement visible sur la figure 12. Elle est constituée d'un patin 20F formé d'une section d'un des bords profilés de la glissière 20D et déplaçable vers l'axe longitudinal de celle-ci et d'un prolongement en forme d'arc de cercle 20F' entourant partiellement l'arbre 30 et dont l'extrémité libre est en butée dans le sens du dit déplacement du patin 20F contre la pièce fixe 32 servant de berceau à l'arbre 30. Par serrage de l'unique vis 20 E selon la flèche F1, le patin 20F vient en butée contre le rail 10B du premier élément, lorsque ce dernier est en place dans ladite glissière 20D, et le bloque en position. En même temps, la partie en arc de cercle 20F' de la mâchoire vient en pression contre l'arbre 30 selon la flèche F2, toujours sous l'action de la vis, et le bloque en position. Lors du premier équipement de la monture de lunettes 2 avec un afficheur conforme à l'invention par un porteur, le premier élément 10 est clipsé dans une cavité 2C de la monture, comme représenté sur la figure 2. Le second élément 20 est alors connecté à ce premier élément 10 par mise en place de la glissière 20D sur le rail 10B de ce premier élément, comme représenté sur la figure 1. La position relative de l'imageur 20B et de l'oeil du porteur peut alors être réglée par positionnement relatif du rail dans la glissière et par rotation de l'imageur autour de l'arbre de rotation 30. Cette position optimale est bloquée par vissage de la vis 20E accessible de l'extérieur du capot 20C du second élément. Il est ainsi possible de régler la position de l'imageur en fonction de l'écart pupillaire du porteur et également en fonction de la position relative verticale de l'image et de l'oeil du porteur. Lorsque le porteur ne veut plus utiliser l'afficheur, il démonte le premier élément 10 avec le second élément solidaire à celui-ci. La monture de la paire de lunettes 2 présente alors une forme esthétique telle que représentée sur la droite de la figure 1. L'afficheur 1 quant à lui est une pièce compacte et rigide qui peut être rangé sans problème d'encombrement ou de déréglage. Lors des utilisations ultérieures de l'afficheur, il suffit au porteur, de clipser l'afficheur 1 dans la cavité 2C correspondante de la monture de paire de lunettes 2. Aucun réglage ultérieur n'est nécessaire pour un même porteur. L'amplitude de translation souhaitée pour la liaison rail 10B et glissière 20D est directement déterminée en fonction de la plage de demi-écart pupillaire que l'on souhaite adresser. Typiquement, environ 97% de la population a son écart pupillaire compris entre 56 et 72 mm, ce qui correspond à des demi-écarts pupillaires compris entre 28 et 36 mm. Si on prend une valeur moyenne de la course du réglage en translation centrée sur la valeur de 32 mm, il suffit d'une course de plus ou moins 4mm pour adresser 97% de la population. L'amplitude de rotation souhaitée pour le réglage vertical souhaité dépend essentiellement de la taille de lucarne de sortie du système optique (eyebox en anglais), mais aussi de la précision de la chaîne de côte allant du porteur en passant par la monture jusqu'à l'afficheur. Plus cette lucarne sera grande, moins le réglage de position verticale en rotation sera ample. Par exemple, si on retient une amplitude de rotation correspondant à un déplacement de l'oeil de plus ou moins 1 mm, cela correspond à un angle a = atan (amplitude/Dv), où Dv est la distance lentille-oeil, typiquement de l'ordre de 15 mm. Ainsi, pour obtenir cette amplitude, il suffit d'une rotation de plus ou moins 4 . Un marquage peut être réalisé sur la lentille ophtalmique ou sur le rail afin d'assister et faciliter le réglage de la position relative de l'imageur et de l'oeil du porteur. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus. Entre autre, l'afficheur peut être solidarisé à une lentille de la paire de lunettes au lieu d'être solidarisé à la monture de celle-ci | L'invention concerne un afficheur (1) destiné à être monté sur une paire de lunettes (2), comportant un système électronique et optique de génération de faisceaux lumineux (20A) et un imageur (20B) destiné à mettre en forme les faisceaux optiques issus de ce dernier, cet afficheur comportant un agencement de solidarisation amovible sur la paire de lunettes et un agencement de réglage de la position relative dudit imageur et de l'oeil du porteur. Selon l'invention, l'afficheur comporte deux éléments, un premier élément (10) portant ledit agencement de solidarisation amovible et un second élément (20) comprenant ledit système électronique et optique et ledit imageur et connectable audit premier élément grâce audit agencement de réglage comprenant un moyen de blocage en position réglée, ledit agencement de réglage assurant le réglage de la position relative dudit imageur et de l'oeil du porteur horizontalement et verticalement. | 1. Afficheur destiné à être monté sur une paire de lunettes (2), comportant un système électronique et optique de génération de faisceaux lumineux (20A) et un imageur (20B) destiné à mettre en forme les faisceaux optiques issus de ce dernier, cet afficheur comportant un agencement de solidarisation amovible sur la paire de lunettes et un agencement de réglage de la position relative dudit imageur et de l'oeil du porteur, caractérisé en ce qu'il comporte deux éléments, un premier élément (10) portant ledit agencement de solidarisation amovible et un second élément (20) comprenant ledit système électronique et optique et ledit imageur et connectable audit premier élément grâce audit agencement de réglage comprenant un moyen de blocage en position réglée, ledit agencement de réglage assurant le réglage de la position relative dudit imageur et de l'oeil du porteur horizontalement et verticalement. 2. Afficheur selon la 1, caractérisé en ce que ledit second élément (20) présente un capot de protection (20C), seul l'imageur étant extérieur à ce capot. 3. Afficheur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit agencement de réglage comporte un agencement de rail et de glissière. 4. Afficheur selon la 3, caractérisé en ce que ledit rail (10B) est porté par ledit premier élément (10) et ladite glissière (20D) est portée par ledit second élément (20). 5. Afficheur selon la 4, caractérisé en ce que ladite glissière (20D) est sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de l'imageur (20B). 6. Afficheur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit agencement de réglage comporte un arbre (30) pouvant tourner dans ledit second élément (20) et dont ledit imageur (20B) est solidaire. 7. Afficheur selon la précédente, caractérisé en ce que ledit arbre (30) est solidaire également dudit système optique de génération de faisceaux lumineux et est disposé à proximité de ce dernier. 8. Afficheur selon la précédente, dont lesdits faisceaux lumineux sont définis par un rayon dit principal (RP), ce rayon principal étant le rayon lumineux issu du centre d'un écran miniature dudit système de génération de faisceaux de lumière et se propageant pour frapper la pupille de l'oeil en son centre, caractérisé en ce que ledit arbre (30) peut tourner autour d'un axe appartenant au plan contenant le trajet dudit rayon principal et perpendiculaire à ce rayon principal dans la portion de son trajet comprise entre la pupille cb l'oeil et la dernière surface optique dudit imageur traversée par ledit rayon. 9. Afficheur selon la précédente, caractérisé en ce que ledit axe de rotation coupe ledit rayon principal à l'intérieur de l'imageur (20B). 10. Afficheur selon la 3 et 6, caractérisé en ce que ledit moyen de blocage est constitué d'un élément de poussée (20E) porté par ledit second élément (20) et destinée à pousser une mâchoire de blocage (20F). 11. Afficheur selon la précédente, caractérisé en ce que ladite mâchoire vient en butée contre ledit rail (10B, 10B') dudit premier élément, lorsque ce dernier est en place dans ladite glissière (20D) et ladite vis est serrée. 12. Afficheur selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que ladite mâchoire vient en pression contre ledit arbre (30), sous l'action de ladite vis. 13. Afficheur selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que ladite mâchoire est constituée d'un patin (20F) formé d'une section d'un des bords profilés de ladite glissière et déplaçable vers l'axe longitudinal de ladite glissière et d'un prolongement en forme d'arc de cercle (20F') entourant partiellement ledit arbre et dont l'extrémité libreest en butée contre une pièce fixe (32), dans le sens du dit déplacement du dit patin. 14. Afficheur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit agencement de solidarisation amovible est constitué d'un agencement de clipsage. 15. Afficheur selon la précédente, caractérisé en ce que ledit agencement de solidarisation comprend une languette déformable (10D) pourvue d'un ergot de verrouillage (10E). 16. Afficheur selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que ledit agencement de solidarisation comprend deux chevrons d'encastrement (1 OC1, 10C2) associés à deux ailettes de guidage (1 OD1, 10D2). 17. Monture de paire de lunettes destinée à recevoir un afficheur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'elle comporte une cavité (2C) destinée à recevoir ledit premier élément (10) par emboîtement. | G | G02 | G02B,G02C | G02B 27,G02C 9 | G02B 27/01,G02C 9/00 |
FR2888923 | A1 | MUNITION ET PROCEDE DE MONTAGE D'UNE TELLE MUNITION | 20,070,126 | Le domaine technique de l'invention est celui des munitions. Les munitions comportent habituellement un projectile solidaire d'un étui qui renferme une charge propulsive et qui 5 porte un allumeur destiné à initier ladite charge. Les étuis, qu'ils soient réalisés en matériau combustible ou en matière plastique, sont le plus souvent obturés par un fond ou culot métallique sur lequel est fixé l'allumeur. D'une façon habituelle, l'allumeur est fixé à l'étui par l'extérieur de la munition, au cours d'une étape qui intervient après le chargement de la munition. Les modes de fixation connus présentent des inconvénients du point de vue de l'étanchéité qui, pour être assurée, 15 nécessite généralement des moyens complémentaires. Il est également connu par le brevet US4770098 de réaliser un étui entièrement en matière plastique (pour une munition télescopée). Cependant avec un tel étui les différences de résistance mécaniques entre l'allumeur et l'étui conduisent à une séparation de ces deux composants sous l'effet de la pression des gaz ce qui conduit à une fuite de gaz vers l'arrière. C'est le but de l'invention que de proposer une munition permettant de pallier de tels inconvénients. Ainsi la munition selon l'invention a une structure dans laquelle tout risque de fuite ou de désolidarisation de l'allumeur et de l'étui sont évités. L'invention a également pour objet un procédé de montage d'une telle munition. Ainsi l'invention a pour objet une munition comportant un projectile solidaire d'un étui renfermant une charge propulsive et comportant un allumeur destiné à initier ladite charge, munition caractérisée en ce que l'allumeur est disposé dans un alésage aménagé au niveau d'un fond de l'étui et dans lequel il se positionne par l'intérieur de l'étui, des moyens butées assurant son positionnement axial par rapport à l'étui et des moyens d'étanchéité étant prévus entre le fond et l'allumeur. Avantageusement les moyens d'étanchéité pourront comprendre au moins une lèvre solidaire du fond de l'étui et venant en contact avec l'allumeur. Les moyens butées pourront par ailleurs comprendre un rebord ou une collerette solidaire de l'allumeur et coopérant avec une surface complémentaire interne à l'étui et solidaire du fond de celui-ci. Selon un autre mode de réalisation, les moyens d'étanchéité pourront comprendre au moins deux lèvres séparées par un sillon, lèvres en contact avec le rebord de l'allumeur. L'invention a également pour objet un procédé de montage d'une telle munition, procédé caractérisé en ce qu'il comporte successivement les étapes suivantes: mise en place d'un allumeur sur le fond d'un étui et par 20 l'intérieur de l'étui, mise en place d'une charge propulsive dans l'étui, fixation d'un projectile à l'étui. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre de différents modes de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une partie arrière d'une munition selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'une partie arrière d'une munition selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'une partie arrière d'une munition selon un troisième mode de réalisation de l'invention, - la figure 4 est une vue partielle agrandie du fond de 5 l'étui selon la figure 3, vue montrant les moyens d'étanchéité. La figure 1 montre la partie arrière d'une munition 1 selon l'invention. Cette munition comprend un projectile 2 (dont seule la partie arrière empennée est visible ici) et un étui 3. L'étui 3 est ici réalisé en matière plastique. Il renferme une charge propulsive 4 et comporte un allumeur 5 destiné à initier la charge qui est ici une charge propulsive en grains. Il serait bien entendu possible de mettre en uvre un bloc de charge propulsive 4 agglomérée avec un liant. Les brevets US3092525, US5516378 et FR2776656 décrivent par exemple de tels blocs de charge propulsive. L'étui est coiffé à sa partie arrière par un culot de renfort métallique 6 qui comporte un trou axial 9 autorisant 20 l'accès à l'allumeur 5 pour le tir de la munition. L'allumeur 5 est par ailleurs disposé dans un alésage 10 aménagé au niveau d'un fond 3a de l'étui 3. Pour permettre le montage, l'allumeur 5 comporte donc une partie arrière 5a dont la géométrie est complémentaire de 25 celle de l'alésage 10. La structure interne de l'allumeur ne fait pas l'objet de la présente invention et elle n'est donc pas représentée ici. Les allumeurs pour munitions sont bien connus de l'Homme du Métier. Ils comportent généralement une composition pyrotechnique inflammatrice associée éventuellement à une composition renforçatrice de flamme, par exemple une poudre noire. Conformément à l'invention, l'allumeur 5 est fixé à l'étui 3 par l'intérieur de ce dernier. Des moyens butées permettent d'assurer le positionnement axial de l'allumeur 5 par rapport à l'étui 3 et des moyens d'étanchéité sont prévus entre le fond 3a et l'allumeur 5. Les moyens d'étanchéité comprennent ici une lèvre 7 qui 5 est solidaire du fond 3a de l'étui 3 et qui vient en contact avec une surface périphérique de l'allumeur 5. Suivant ce mode particulier de réalisation, les moyens butées comprennent une collerette 8 qui est solidaire de l'allumeur 5 et qui vient en appui contre la lèvre d'étanchéité 7. On pourra réaliser la solidarisation de l'allumeur 5 et de l'étui 3 par un emmanchement à force de la partie arrière 5a de l'allumeur 5 dans l'alésage 10 ou bien par vissage de l'allumeur sur le fond 3a de l'étui. On pourra également réaliser la partie arrière 5a de l'allumeur sous la forme d'un cône qui se logera dans un alésage conique 10 complémentaire. Les conicités de l'alésage 10 et de la portion arrière 5a seront alors choisies de façon à assurer un coincement (conicité de l'ordre de 3 ). La lèvre d'étanchéité 7 vient alors en appui contre la surface conique 5a de l'allumeur. Lors du tir de la munition, la pression des gaz propulsifs aura pour effet d'appliquer la lèvre 7 contre l'allumeur 5 et d'accroître le niveau d'étanchéité. Par ailleurs l'allumeur 5 est en appui contre le fond 3a de l'étui qui est renforcé par le culot 6. Tous risques de fuite ou de désolidarisation de l'allumeur 5 et de l'étui 3 sont donc évités. La figure 2 montre un autre mode de réalisation de l'invention qui diffère du précédent en ce que l'étui 3 est réalisé en un matériau combustible, par exemple un carton à base de nitrocellulose. L'étui 3 est lié au culot 6 par exemple par collage ou bien par une rondelle ressort non représentée (la demande de brevet WO03/014654 décrit un tel moyen de liaison d'un culot et d'un étui combustible). Le culot 6 porte également une lèvre d'étanchéité périphérique 11 en caoutchouc destiné à assurer l'étanchéité entre la chambre de l'arme (non représentée) et le culot 6 lors du tir. Conformément à ce mode de réalisation de l'invention, la partie arrière 5a de l'allumeur 5 est filetée et elle se visse dans un taraudage axial 12 du culot 6. Les moyens butées sont ici encore réalisés sous la forme d'une collerette 8 et les moyens d'étanchéité comprennent un joint torique 13 qui est pincé entre la collerette 8 et le culot 6 lors du vissage de l'allumeur 5. Là encore la fixation de l'allumeur à la munition est fiable et l'étanchéité entre allumeur 5 et étui 3 est renforcée lors du tir par la compression du joint d'étanchéité 13 par l'action de la pression des gaz. Suivant les niveaux de pression mis en oeuvre, on pourra définir une munition comportant un étui 3 en matière plastique qui est dépourvu de culot de renfort 6. Il est ainsi possible de considérer comme variante le mode de réalisation de la figure 1 sans le culot arrière 6. Comme dans le mode de réalisation selon la figure 1, l'allumeur 5 sera alors solidaire du fond 3a de l'étui 3 et l'étanchéité sera assurée par la lèvre 7. L'invention est ainsi particulièrement bien adaptée à la réalisation de munitions d'exercice. En effet dans ces dernières les performances balistiques attendues sont moindres que celles des munitions de guerre. La masse de poudre propulsive est moindre et la masse du projectile est également réduite. La tenue mécanique d'un l'étui intégralement réalisé en matière plastique est donc assurée sans problème, l'étanchéité aux gaz étant garantie grâce au mode de montage de l'allumeur qui est proposé. La figure 3 montre un autre mode de réalisation de l'invention Suivant ce mode, l'étui 3 est là encore dépourvu de culot. L'allumeur 5 est disposé dans un alésage 10 aménagé au niveau d'un fond 3a de l'étui 3. Pour permettre le montage, l'allumeur 5 comporte une partie arrière 5a dont la géométrie est complémentaire de celle de l'alésage 10. La partie arrière 5a de l'allumeur 5 est ici filetée et coopère avec un taraudage 10 du fond 3a de l'étui. Conformément à l'invention l'allumeur 5 est fixé à l'étui 3 par l'intérieur de ce dernier. Des moyens butées permettent d'assurer le positionnement axial de l'allumeur 5 par rapport à l'étui 2 et des moyens d'étanchéité sont prévus entre le fond 3a et l'allumeur 5. Suivant ce mode particulier de réalisation, les moyens butées comprennent un rebord 16 de l'allumeur 5, rebord qui vient en appui contre un couronne circulaire 14 portée par le fond 3a de l'étui 3. Cette couronne est plus particulièrement visible à la figure 4. Elle porte au moins une lèvre d'étanchéité 7, ici trois lèvres 7 séparées par des sillons 15. Lors du tir l'allumeur 5 est appliqué contre la couronne 14. Les lèvres 7 sont écrasées et l'étanchéité est assurée. Différentes variantes sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. On pourrait ainsi remplacer la fixation par vissage de l'allumeur 5 à l'étui 3 par un autre mode de fixation, par exemple par un emmanchement conique ou bien par collage. L'invention vise également un procédé de montage d'une telle munition. Conformément à l'invention on met tout d'abord en place l'allumeur 5 sur le fond de l'étui 3 et par l'intérieur de ce dernier. Suivant la solution retenue, l'allumeur sera vissé, collé ou emmanché à force dans son alésage. Au cours d'une deuxième étape on introduit la charge propulsive 4 dans l'étui, par exemple sous la forme d'un bloc moulé comportant une cavité destinée à recevoir le projectile et une autre cavité entourant l'allumeur 5. On fixe enfin le projectile 2 à l'étui 3. Le projectile 2 pourra être fixé à l'étui par l'intermédiaire d'une bague (non représentée) qui sera par exemple collée ou soudée à l'étui. Si on souhaite mettre en uvre une charge propulsive en grains, après l'étape de mise en place de la poudre propulsive dans l'étui, on fait tourner l'étui 3 autour de son axe (par exemple à l'aide d'un plateau rotatif qui sera pourvu de mâchoires assurant le maintien de l'étui). Cette mise en rotation aura pour effet de creuser une partie axiale du chargement propulsif dont la surface externe prendra une forme sensiblement parabolique. Il sera alors possible de mettre en place le projectile dans l'étui, la partie axiale du chargement creusée par la rotation autorisant le passage de l'arrière du projectile. Bien entendu l'Homme du Métier choisira la granulométrie de la poudre propulsive de façon à rendre possible ce creusement du lit de poudre | L'invention a pour objet une munition (1) comportant un projectile (2) solidaire d'un étui (3) renfermant une charge propulsive (4) et comportant un allumeur (5) destiné à initier ladite charge.Cette munition est caractérisée en ce que l'allumeur (5) est disposé dans un alésage (6) aménagé au niveau d'un fond (3a) de l'étui et dans lequel il se positionne par l'intérieur de l'étui, des moyens butées (8,17) assurant son positionnement axial par rapport à l'étui et des moyens d'étanchéité (7) étant prévus entre le fond (3a) et l'allumeur (5).L'invention a également pour objet un procédé de montage d'une telle munition. | 1- Munition (1) comportant un projectile (2) solidaire d'un étui (3) renfermant une charge propulsive (4) et comportant un allumeur (5) destiné à initier ladite charge, munition caractérisée en ce que l'allumeur (5) est disposé dans un alésage (6) aménagé au niveau d'un fond (3a) de l'étui et dans lequel il se positionne par l'intérieur de l'étui (3), des moyens butées (8,17) assurant son positionnement axial par rapport à l'étui et des moyens d'étanchéité (7,13) étant prévus entre le fond (3a) et l'allumeur (5). 2- Munition selon la 1, caractérisée en ce que les moyens d'étanchéité comprennent au moins une lèvre (7) solidaire du fond (3a) de l'étui (3) et venant en contact avec l'allumeur (5). 3- Munition selon une des 1 ou 2, caractérisée en ce que les moyens butées comprennent un rebord (16) ou une collerette (8) solidaire de l'allumeur (5) et coopérant avec une surface complémentaire interne à l'étui (3) et solidaire du fond (3a) de celui-ci. 4- Munition selon la 3, caractérisée en ce que les moyens d'étanchéité comprennent au moins deux lèvres (7) séparées par un sillon (15), lèvres en contact avec le 25 rebord (16) de l'allumeur (5). 5- Procédé de montage d'une munition (1) selon une des précédentes, procédé caractérisé en ce qu'il comporte successivement les étapes suivantes: mise en place d'un allumeur (5) sur le fond (3a) d'un 30 étui (3) et par l'intérieur de l'étui, mise en place d'une charge propulsive (4) dans l'étui (3) , fixation d'un projectile (2) à l'étui (3) . | F | F42 | F42B | F42B 5,F42B 33 | F42B 5/02,F42B 5/188,F42B 33/04 |
FR2896907 | A1 | METHODE DE GRAVURE ET DE DISTRIBUTION DE DONNEES NUMERIQUES ET DISPOSITIF ASSOCIE. | 20,070,803 | L'invention se rapporte d'une manière générale à une méthode de gravure et à un dispositif client propre à graver des données numériques sur un disque vierge, les données numériques étant gravées de me nière à être protégées contre les copies illégales. En particulier, l'invention concerne une méthode de gravure de données numériques sur un disque vierge par un dispositif client, les données numériques étant transmises au dispositif client par un serveur de contenu à distance par l'intermédiaire d'un réseau de distribution, le dispositif client comportant une interface réseau, des moyens d'établissement d'une liaison authentifiée et sécurisée avec au moins un serveur de contenu, un graveur et des moyens de commande du graveur. L'invention se rapporte également à une méthode de d stribution de données numériques destinées à être gravées sur un disque vierge. Il est connu notamment par le document US 2005-0154682 une méthode de gravure sur un disque vierge de données numériques représentatives d'un contenu multimédia ou logiciel. Cette méthode utilise un graveur apte à commander à un serveur à distance des données numériques embrouillées et des clés de chiffrement utilisées pour embrouiller les données numériques. Enfin, le graveur est propre à graver les données numériques embrouillées et les clés de chiffrement sur le disque vierge. Toutefois, un tel graveur est peu sécurisé. Un utilisateur mal intentionné utilisant ce graveur pourrait éventuellement pirater celui-ci pour graver les données numériques sur plusieurs disques vierges de sorte que les droits d'auteur des propriétaires de contenus multimédias et logiciels ne soient pas respectés. L'invention a pour but de proposer une méthode de gravure alternative assurant une meilleure protection des droits des propriétaires des contenus multimédias et logiciels. A cet effet, l'invention a pour objet une méthode de gravure du type précité, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes réalisées par le dispositif client : - établir une liaison authentifiée et sécurisée avec le serveur de contenu ; 2 - réceptionner au moins une partie des données numériques transmises par le serveur de contenu ; - vérifier l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée avec le serveur de contenu et autoriser la gravure sur le disque vierge de la ou de chaque partie des données numériques réceptionnée uniquement pendant l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée ; et - graver sur au moins une zone du disque vierge la ou chaque partie des données numériques réceptionnée. Suivant des modes particuliers de réalisation, la méthode de gravure 10 comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les données numériques transmises par le serveur de contenu comprennent des données représentatives d'un contenu sous forme embrouillée, une première donnée de chiffrement et une seconde donnée de chiffrement, lesdites données de chiffrement étant nécessaires pour désembrouiller les 15 données représentatives d'un contenu, la partie des données numériques réceptionnée comprenant la première donnée de chiffrement, lacite première donnée de chiffrement étant gravée sur une zone de départ du disque vierge ; - la méthode de gravure comporte en outre les étapes suivantes : -réceptionner l'autre partie des données numériques transmises 20 par le serveur de contenu, ladite autre partie des données numériques comprenant les données représentatives d'un contenu et la seconde donnée de chiffrement, et - graver les données représentatives d'un contenu el la seconde donnée de chiffrement sur une zone de données du disque vierge ; 25 - elle comprend une étape de suppression de la liaison authentifiée et sécurisée immédiatement après l'étape de gravure de la première donnée de chiffrement ; - la première donnée de chiffrement est un ensemble comprenant les résultats de chiffrements d'une première clé de chiffrement par une pluralité de 30 clés, la seconde donnée de chiffrement est une ou plusieurs secondes clés de chiffrement chiffrées à l'aide de la première clé de chiffrement, la ou chaque seconde clé de chiffrement étant nécessaire pour désembrouiller les données représentatives d'un contenu ; et 3 - la première clé de chiffrement est une clé disque et la ou chaque seconde clé de chiffrement est une clé titre au sens du protocole CSS. L'invention a également pour objet une méthode de distribution de données numériques par un serveur de contenu à distance vers au moins un dispositif client par l'intermédiaire d'un réseau de distribution, le serveur de contenu à distance comprenant une interface réseau, au moins un générateur de nombres aléatoires, un module d'embrouillage, un module de chiffrement, un module d'établissement d'une liaison authentifiée et sécurisée, le dispositif client comportant une interface réseau, une interface utilisateur, des moyens d'établissement d'une liaison authentifiée et sécurisée, un graveur et des moyens de commande du graveur, les données numériques étant destinées à être gravées par le dispositif client sur un disque vierge, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes successives suivantes : - commander au serveur de contenu des données représentatives d'un contenu destinées à être graver sur le disque par le dispositif client ; - établir une liaison authentifiée et sécurisée entre le serveur de contenu et le dispositif client ; - transmettre au moins une partie des données numériques commandée du serveur de contenu au dispositif client ; - vérifier l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée avec le serveur de contenu et autoriser la gravure sur le disque vierge de la ou de chaque partie des données numériques réceptionnée par le dispositif client uniquement pendant l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée ; et - graver sur une zone de départ du disque vierge la première donnée de chiffrement réceptionnée. Enfin l'invention a également pour objet un dispositif client adapté pour graver des données numériques sur un disque vierge, les données numériques étant transmises au dispositif client par un serveur de contenu à distance par l'intermédiaire d'un réseau de distribution, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens d'établissement d'une liaison authentifiée et sécurisée avec le serveur de contenu ; - une interface réseau pour réceptionner au moins une partie des données numériques transmises par le serveur de contenu ; 4 - des moyens de commande pour vérifier l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée et autoriser la gravure sur le disque vierge de la ou de chaque partie des données numériques réceptionnée uniquement pendant l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée ; et - un graveur propre à graver sur au moins une zone du disque vierge la ou chaque partie des données numériques réceptionnée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est un schéma sous forme de blocs fonctionnels du système permettant la mise en oeuvre des méthodes selon l'invention ; et - la figure 2 est un schéma illustrant les opérations effectuées par les équipements illustrés sur la figure 1. Le système 2 permettant la mise en oeuvre des méthodes selon l'invention est illustré schématiquement sur la figure 1. Ce système 2 comprend une autorité de confiance 4, un fournisseur de contenu 6 et un dispositif client 8, chacun adapté à échanger des données avec un serveur de contenu 10 à distance par l'intermédiaire d'us réseau de distribution 12, tel que par exemple le réseau Internet. De façon classique, l'autorité de confiance 4 comprend une mémoire sécurisée 14 stockant un ensemble de clés maîtres MK, un module de chiffrement 16 connecté à la mémoire 14 et à une interface réseau 18. Le module de chiffrement 16 est propre à chiffrer une clà disque DK par un ensemble des clés maîtres MK stockées dans la mémcire 14 pour produire un ensemble de clés disques sécurisées SDKs. Chaque ensemble de clés disques sécurisées SDKs est produit à partir de et est associé à une clé disque particulière DK transmise par le serveur de contenu 10, comme explicité ultérieurement. L'interface réseau 18 est adaptée pour recevoir des clés disques DK 30 du serveur de contenu 10 et pour lui transmettre des ensembles de clés disques sécurisées SDKs par l'intermédiaire du réseau 12, par exemple par une liaison authentifiée et sécurisée SAC (de l'anglais Secure Authenticated Channel ). Le fournisseur de contenu 6 comprend une base de données 20 stockant des données numériques et une interface réseau 22 permettant la transmission des données numériques au serveur de contenu 10 par l'intermédiaire du réseau 12, par exemple par une liaison authentifiée et sécurisée SAC. Les données numériques sont représentatives ce contenus 5 multimédias ou logiciels. Ce sont par exemple des séquences de données audios, vidéos, textuelles ou des fichiers de données informatiques utilisés pour la mise en oeuvre de logiciels. Ces données sont protégées par le droit d'auteur et ne peuvent donc pas être copiées ou reproduites après gravure. Préférentiellement, les données numériques sont stockées dans la base 20 sous forme compressée. Le dispositif client 8 est généralement disposé chez un utilisateur qui désire télécharger et graver sur un disque vierge 24 des donnée: numériques représentatives de contenus multimédias ou logiciels. Le disque vierge 24 est un disque DVD comprenant une zone de 15 départ 26 lisible et non inscriptible par un graveur classique et une zone de données 28 lisible et inscriptible par un graveur classique. Le dispositif client 8 est par exemple constitué par un ordinateur connecté à un graveur d'un type particulier. II comporte une interface réseau 30 reliée à une interface utilisateur 32 20 de type clavier et/ou écran et/ou télécommande pour commander a a serveur de contenu 10 des données numériques. Le dispositif client 8 comprend en outre une unité centrale 34 connectée d'une part à l'interface réseau 30 et d'autre part à ur module de gravure 36 de données numériques. 25 L'unité centrale 34 est adaptée pour établir une liaison authentifiée et sécurisée SAC avec le serveur de contenu 10, par l'intermédiaire du réseau de distribution 12. A cet effet, lors de l'établissement de chaque liaison SAC, l'unité centrale 34 est adaptée pour calculer une clé de session KS à partir de données 30 cryptographiques échangées avec le serveur de contenu 10. Cette clé de session KS sera utilisée pour protéger les données échangées avec le serveur 10. Le protocole d'établissement de la liaison authentifiée et sécurisée SAC est par exemple un protocole standard tel que le protocole SSL (de l'anglais Secure Sockets Layer ) ou un protocole propriétaire tel que le pro:ocole décrit 6 dans les spécifications du système de protection de marque déposée Smart Right , ce protocole étant également décrit dans la demande de brevet américain No. 10/978162 déposée le 29 octobre 2004. L'établissement de la liaison authentifiée et sécurisée SAC permet d'une part au dispositif client 8 de s'assurer qu'il échange des données avec un serveur de contenu 10 reconnu et légal et permet d'autre part aga serveur de contenu 10 de s'assurer que le dispositif client 8 est un dispositif reconnu, légal et assurant un niveau élevé de protection des données numériques lors de l'opération de gravure de celles-ci sur le disque vierge. Parallèlement, la liaison SAC protège les données échangées contre toute interception et décodage par un dispositif pirate. L'unité centrale 34 est propre à contrôler le module de gravure 36 afin d'autoriser ou d'interdire la gravure de données numériques sur le disque vierge 24 en fonction de l'existence ou de l'absence d'établissement d'une liaison 15 authentifiée et sécurisée SAC. Selon le mode de réalisation décrit, des données peuvent être gravées sur la zone de départ 26 du disque vierge uniquement après l'établissement de la liaison authentifiée et sécurisée SAC et pendant que celle-ci est valablement établie. 20 Selon ce mode de réalisation, la gravure de données sur la zone de données 28 du disque vierge 24 est autorisée même en l'absence d'établissement de la liaison authentifiée et sécurisée. Le module de gravure 36 est adapté pour graver des donrées à la fois sur la zone de départ 26 et sur la zone de données 28 du disque vierge 24. 25 Le serveur de contenu 10 comprend une base de contenu 38, une interface réseau 40 et un processeur 42 pour fournir au dispositif client 8 les données numériques commandées par celui-ci. La base de contenu 38 est propre à stocker des données numériques représentatives de contenus multimédias ou logiciels. 30 Le processeur 42 est apte à chercher des données numÉ riques dans la base de contenu 38 à partir d'une identification ICM de ceux-ci, comme explicité ultérieurement. Lorsque la base de contenu 38 ne contient pas les données numériques demandées, le processeur 42 transmet une requête de demande de ces données au fournisseur de contenu 6 qui envoie les données demandées par l'intermédiaire du réseau de distribution 12, par exemple par une liaison authentifiée et sécurisée SAC, pour que ces données soient stockées dans la base de contenu 38. Dans l'exemple décrit, le serveur de contenu 10 est apte à embrouiller les données numériques selon la norme DVB CSS (de l'anglais "Digital Video Broadcasting Content Scrambling System" signifiant littéralement "diffusion vidéo numérique système d'embrouillage de contenu"). Pour embrouiller les données numériques selon cette norme, le 10 serveur de contenu 10 comprend en outre un premier générateur 44 relié à une base de données de chiffrement 46 et à l'interface réseau 40. Le premier générateur 44 est propre à produire d9s nombres aléatoires aptes à constituer des clés disques DK et à les transmette d'une part à l'autorité de confiance 4 via l'interface 40 et le réseau 12 et, d'autre part à la 15 base de données de chiffrement 46. La base de données de chiffrement 46 comprend u le table de correspondance propre à stocker des clés disques DK et des ensembles de clés disques sécurisées SDKs correspondant chacun à une clé disque D< et obtenus par chiffrement de celle-ci par l'autorité de confiance 4. 20 Le serveur de contenu 10 comprend en outre un second générateur 48 connecté à un module d'embrouillage 50 et à un module de chiffrement 52. Le second générateur 48 est propre à générer des nombres aléatoires aptes à constituer des clés titres TK. Le module d'embrouillage 50 est relié à la base de contenu 38 et à 25 l'interface réseau 40 pour embrouiller les données numériques issues de la base 38 à l'aide de clés titres TK issues du générateur 48 et pour transmettre au dispositif client 8 les données numériques embrouillées ETK(C). Le module de chiffrement 52 est connecté à la base de données de chiffrement 46 et à l'interface réseau 40. II est propre à chiffrer les clés titres TK à 30 l'aide d'une clé disque DK et à transmettre au dispositif client 8 les clés titres ainsi chiffrées EDK(TK). Le serveur de contenu 10 comporte en outre un module dé! contrôle 54 adapté pour établir ou supprimer la liaison authentifiée et sécurisée 3AC avec le dispositif client 8. 8 Le module de contrôle 54 est apte à construire lors de l'établissement de chaque liaison authentifiée et sécurisée SAC une nouvelle clé de session KS à l'aide de données cryptographiques échangées avec le dispositif client 8. Cette clé de session KS est utilisée par le module de contrôle 54 pour protéger les données échangées avec le dispositif client 8. Cette cl à de session KS est identique à la clé de session calculée par le dispositif 8. Le module de contrôle 54 est également propre à rechercher dans la base de données de chiffrement 46 l'ensemble des clés disques sécurisées SDKs associé à la clé disque DK ayant été utilisée pour chiffrer les clés titres TK et à l'envoyer au dispositif client, lorsque la liaison authentifiée et sécurisée SAC a été établie. Les étapes des méthodes selon l'invention sont illustrées sur la figure 2 par trois axes du temps t et par des flèches illustrant les écharges entre le serveur de contenu 10, l'autorité de confiance 4 et le dispositif client 8 ainsi que les étapes de traitement effectuées par ces équipements. Les étapes 60 à 68 décrites ci-dessous sont effectuées p-éalablement à toute commande d'un contenu multimédia ou logiciel par iun utilisateur. Au cours d'une étape initiale 60, le premier générateur de nombres aléatoires 44 du serveur de contenu 10 génère des clés disques DK. A l'étape 62, les clés disque DK générées sont transmises au module de chiffrement 16 de l'autorité de confiance au travers du réseau 12, par exemple par une liaison authentifiée et sécurisée SAC. Parallèlement, les mêmes clés disques DK générées par le premier générateur 44 sont transmises à la base de données de chiffrement 46. A l'étape 64, le module de chiffrement 16 chiffre les clés disques DK reçues à l'aide des clés maîtres MK stockées dans la mémoire 14 pour produire des ensembles de clés disques sécurisées SDKS. Au cours d'une étape 66, les ensembles des clés disques sécurisées SDKs sont transmis du module de chiffrement 16 à la base de données de 30 chiffrement 46 du serveur de contenu. Au cours d'une étape 68, les ensembles de clés disques sécurisées SDKs sont stockés dans la base de données de chiffrement 46 dans une table de correspondance de manière à ce que à chaque ensemble de clés disques sécurisées SDKs donné soit associé la clé disque DK ayant été utilisée pour produire l'ensemble de clés disques sécurisées SDKs. Au cours d'une étape 70, l'utilisateur désirant acheter un contenu multimédia ou logiciel à graver sur un disque vierge 24 se connecte à l'aide de l'interface utilisateur 32 du dispositif client au serveur de contenu 10 et recherche le contenu multimédia ou logiciel de son choix. Lorsque l'utilisateur a repéré un contenu qu"il désire acheter, par exemple un contenu vidéo, il établit une commande contenant l'identification ICM de ce contenu vidéo. Au cours d'une étape 72, la commande établie par le client est transmise du dispositif client 8 au serveur de contenu 10, par l'intermédiaire du réseau 12. Pendant l'étape suivante 74, le second générateur 48 du serveur de contenu 10 produit des clés titres TK qui vont être utilisées pour embrouiller le contenu vidéo commandé par l'utilisateur. Au cours d'une étape 76, le processeur 42 recherche dans la base de contenu 38 le contenu vidéo commandé à l'aide de l'identification ICM. A l'étape 78, le module d'embrouillage 50 récupère le contenu vidéo trouvé (76) dans la base de contenu 38 et l'embrouille à l'aide des clés titres TK produites (74) par le second générateur 48. Au cours d'une étape 80, le module de chiffrement E2 chiffre les clés titres TK à l'aide d'une clé disque DK spécifique issue dei la base de données de chiffrement 46. Pendant l'étape 82, le module de contrôle 54 authentifie le dispositif client 8. L'unité centrale 34 du dispositif client authentifie le serveur de contenu 10 de manière à établir une liaison authentifiée et sécurisée SAC entre le dispositif client 8 et le serveur de contenu 10. Au cours de cette étape, l'unité centrale 34 du dispositif client et le module de contrôle 54 du serveur de contenu calculent chacun parallèlement une clé de session KS Cette clé de session KS sera utilisée par le module 54 pour chiffrer les données à transmettre et ainsi envoyer ces données dans une liaison authentifiée et sécurisée. Cette même clé de session sera utilisée par l'unité centrale 34 pour déchiffer les données réceptionnées, envojées par le serveur 10. Au cours d'une étape 84, le module de contrôle 54 du serveur de contenu recherche dans la base de données de chiffrement 46 l'ensemble des clés disques sécurisées SDKs correspondant à la clé disque DK utilisée pour chiffrer les clés titres TK au cours de l'étape 80. Puis, le module de contrôle 54 transmet l'ensemble des clés disques sécurisées SDKs au dispositif client 8. Au cours d'une étape 86, l'unité centrale 34 vérifie si la liaison authentifiée et sécurisée est bien établie et si et seulement si tel est le cas, autorise la gravure sur la zone de données 28 de l'ensemble des clés disques sécurisées SDKs réceptionnées par le dispositif client 8. Au cours d'une étape 88, le module de gravure 36 grave l'ensemble des clés disques sécurisées SDKs sur la zone de départ 26 du disque vierge 24. L'ensemble des clés disques sécurisées SDKs est gravé au fur et à mesure et pendant la réception des données par l'unité centrale 34. Pendant cette gravure, l'unité centrale 34 continue à vérifier si la liaison authentifiée et sécurisée est bien établie. Au cours d'une étape 90, l'unité centrale 34 du dispositif client supprime la liaison authentifiée et sécurisée SAC. Au cours d'une étape 92, le contenu vidéo embrouillé à l'aide des clés titres ETK(C) et les clés titres chiffrées par la clé disque EDK(TK) sont transmis du serveur de contenu 10 au dispositif client 8. Au cours d'une étape 94, l'unité centrale 34 du dispositif client autorise le module de gravure 36 de graver des données sur la zone de données 28 du disque. Le contenu vidéo embrouillé ETK(C) et les clés titres chiffrées EDK(TK) sont gravés sur la zone de données par le module de gravure 36. On notera que, même en l'absence de la liaison authentifiée et sécurisée SAC entre le serveur de contenu 10 et le dispositif client 8, il est possible de graver dans la zone de données du disque le contenu embrouillé et les clés titres chiffrées. En revanche, lorsque la liaison authentifiée et sécurisée n'est plus établie, l'unité centrale 34 du dispositif client 8 interdit alors au module de gravure 36 de graver aucune donnée sur la zone de départ 26 du disque. En variante, le dispositif client 8 est un graveur comprenant une interface homme machine et une unité centrale. 11 En variante, le dispositif client comporte un premier module de gravure connecté à l'unité centrale et propre à graver des données uniquement dans la zone de départ et pendant l'existence d'une liaison authentifiée et sécurisée SAC et un second module de gravure également connecté à l'unité centrale est propre à graver des données dans la zone de données même en l'absence de la liaison authentifiée et sécurisée SAC. Dans ce cas, l'unité centrale est adaptée pour transmettre les données numériques au premier ou au second module de gravure en fonction du type de données qu'il reçoit. En variante, le disque DVD est de type DVD-R, DVD-MAI, DVD+R, 10 DVD+RW ou DVD-RAM. Dans la description ci-dessous, le système de protection CSS (de l'anglais Content Scrambling System ) est utilisé pour protéger les données numériques gravées sur le disque vierge. En variante, d'autres supports de stockage de données et d'autres systèmes de protection peuvent aussi être 15 utilisés tels que par exemple le système de protection de contenu pour média préenregistré CPPM (en anglais Content Protection for Prerecorded Media ), le système de protection de contenus pour médias enregistrable: CPRM (de l'anglais Content Protection for Recordable Media ), le système de protection de copie pour disque à raie bleue BD-CPS (de l'anglais Blue-ray Disc Copy 20 Protection System ), le système de protection de copies AACS (de l'anglais Advanced Access Content System signifiant système avance d'accès au contenu ) pour disques à haute définition HD DVD et le système Vidi pour disque de type DVD+R/+RW | L'invention concerne une méthode de gravure de données numériques (ETK(C), SDKS, EDK(TK)) sur un disque vierge par un dispositif client, les données numériques étant transmises au dispositif client par un serveur de contenu à distance. La méthode comporte les étapes suivantes réalisées par le dispositif client :- établir (82) une liaison authentifiée et sécurisée (SAC) avec le serveur de contenu ;- réceptionner (84) les données numériques (ETK(C), SDECS, EDK(TK)) transmises par le serveur de contenu ;- vérifier (86) l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée (SAC) et autoriser la gravure des données numériques (ETK(C), SDKS, EDK(TK)) réceptionnée uniquement pendant l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée (SAC) ; et- graver (88) sur le disque vierge les données numériques (ETK(C), SDKS, EDK(TK)) réceptionnée.L'invention concerne également un dispositif client et une méthode de distribution de données numériques. | 1. Méthode de gravure de données numériques (E--K(C), SDKs, EDK(TK)) sur un disque vierge (24) par un dispositif client (8), les données numériques (ETK(C), SDKs, EDK(TK)) étant transmises au dispositif client (8) par un serveur de contenu (10) à distance par l'intermédiaire d'un réseau de distribution (12), le dispositif client (8) comportant une interface réseau (30), des moyens d'établissement (30, 34) d'une liaison authentifiée et sécurisée (SAC) avec au moins un serveur de contenu (10), un graveur (36) et des moyens (34) de commande du graveur (36), caractérisée en ce qu'elle compor:e les étapes suivantes réalisées par le dispositif client (8) : - établir (82) une liaison authentifiée et sécurisée (SAC) a^ec le serveur de contenu (10) ; - réceptionner (84) au moins une partie des données numériques (ETK(C), SDKs, EDK(TK)) transmises par le serveur de contenu (10) ; - vérifier (86) l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée (SAC) avec le serveur de contenu (10) et autoriser la gravure sur le disque vierge (24) de la ou de chaque partie des données numériques (ETK(C), SDKs, EDK(TK)) réceptionnée uniquement pendant l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée (SAC) ; et -graver (88) sur au moins une zone (26,28) du disque vierge (24) la ou chaque partie des données numériques (ETK(C), SDKs, EoK(TK)) réceptionnée. 2. Méthode de gravure selon la 1, caractérisée en ce que les données numériques (ETK(C), SDKs, EDK(TK)) transmises par le serveur de contenu (10) comprennent des données représentatives d'un contenu sous forme embrouillée (ETK(C)), une première donnée de chiffrement (SDKs) et une seconde donnée de chiffrement (EDK(TK)), lesdites données de chiffrement étant nécessaires pour désembrouiller les données représentatives d'un contenu, et en ce que la partie des données numériques (ETK(C), SDKs, EDK(TK)) réceptionnée comprend la première donnée de chiffrer-lent (SDKs), ladite première donnée de chiffrement (SDKs) étant gravée sur une zone de départ (26) du disque vierge (24). 3. Méthode de gravure selon la 2, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre les étapes suivantes : 13 - réceptionner (92) l'autre partie des données numériques (ETK(C), SDKs, EDK(TK)) transmises par le serveur de contenu (10), ladite aul:re partie des données numériques comprenant les données représentatives d'un contenu (ETK(C)) et la seconde donnée de chiffrement (EDK(TK)) ; et - graver (94) les données représentatives d'un contenu (ETK(C)) et la seconde donnée de chiffrement (EDK(TK)) sur une zone de données (28) du disque vierge (24). 4. Méthode de gravure selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisée en ce qu'elle comprend une étape de suppression (90) de la liaison authentifiée et sécurisée (SAC) immédiatement après l'étape: de gravure (88) de la première donnée de chiffrement (SDKs). 5. Méthode de gravure selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la première donnée de chiffrement (SDKs) est un ensemble comprenant les résultats de chiffrements d'une première clé de chiffrement (DK) par une pluralité de clés (MK), la seconde donnée de chiffrement est une ou plusieurs secondes clés de chiffrement chiffrées (EDK(TK)) à l'aide de la première clé de chiffrement (DK), et en ce que IE1 ou chaque seconde clé de chiffrement (TK) étant nécessaires pour déserr brouiller les données représentatives d'un contenu (ETK(C)). 6. Méthode de gravure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la première clé de chiffrement; est une clé disque (DK) et la ou chaque seconde clé de chiffrement est une clé titre (TK) au sens du protocole CSS. 7. Méthode de distribution de données numériques par un serveur de contenu à distance (10) vers au moins un dispositif client (8) par l'intermédiaire d'un réseau de distribution (12), le serveur de contenu à distance (10) comprenant une interface réseau (40), au moins un générateur de nombres aléatoires (44, 48), un module d'embrouillage (50), un module de chiffrement (52), un module d'établissement (54) d'une liaison authentifiée et sécurisée (SAC), le dispositif client (8) comportant une interface réseau (30), une interface utilisateur (32), des moyens d'établissement (30,34) d'une liaison authentifiée et sécurisée (SAC), un graveur (36) et des moyens (34) de commande du graveur (36), les données numériques étant destinées à être gravées par le dispositif 14 client (8) sur un disque vierge (24), caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes successives suivantes : - commander (70) au serveur de contenu (10) dias données représentatives d'un contenu (ETK(C)) destinées à être graver sur le disque (24) par le dispositif client (8) ; - établir (82) une liaison authentifiée et sécurisée (SAC) entre le serveur de contenu (10) et le dispositif client (8) ; - transmettre (84) au moins une partie des données numériques (ETK(C), SDKS, EDK(TK)) commandée du serveur de contenu (10) au dispositif client (8) ; - vérifier (86) l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée (SAC) avec le serveur de contenu (10) et autoriser la gravure sur le disque vierge (24) de la ou de chaque partie des données numériques (ETK(C), SD 8. Dispositif client (8) adapté pour graver des données numériques (ETK(C), SDKS, EDK(TK)) sur un disque vierge (24), les données numériques (ËTK(C), SDKS, EDK(TK)) étant transmises au dispositif client (8) par un serveur de contenu (10) à distance par l'intermédiaire d'un réseau de distribution (12), caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens (30, 34) d'établissement d'une liaison authentifiée et sécurisée (SAC) avec le serveur de contenu (10) ; - une interface réseau (30) pour réceptionner au moins une partie des données numériques (ETK(C), SDKs, EDK(TK)) transmises par le serveur de contenu (10) ; - des moyens de commande (34) pour vérifier l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée (SAC) et autoriser la gravure sur le disque vierge (24) de la ou de chaque partie des données numériques (ETK(C), SDKs, EDK (TK réceptionnée uniquement pendant l'existence de la liaison authentifiée et sécurisée (SAC) ; et15 -un graveur (36) propre à graver sur au moins une zone (26,28) du disque vierge (24) la ou chaque partie des données numériques (ETK(C), SDKs, EDK(TK)) réceptionnée. | G,H | G11,H04 | G11B,H04L,H04N | G11B 7,H04L 9,H04N 5,H04N 7 | G11B 7/004,H04L 9/14,H04L 9/32,H04N 5/00,H04N 7/167 |
FR2894765 | A1 | SYSTEME ELECTRONIQUE CONNECTE A UN CABLE ELECTRIQUE A TENUE EN FATIGUE DE CABLE AMELIOREE | 20,070,615 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un système électronique connecté à au moins un câble électrique, et en particulier un système électronique susceptible d'être déplacé en cours d'utilisation. Exposé de l'art antérieur De nombreux systèmes électroniques qui sont susceptibles d'être déplacés par un utilisateur au cours de leur utilisation sont connectés par un ou plusieurs câbles électriques à un réseau d'alimentation électrique, à un réseau de transmission de données, par exemple le réseau téléphonique, ou à un autre appareil électronique. Il s'agit, par exemple, d'un système de lecture/écriture de données sur des cartes de paiement, par exemple des cartes à puce ou des cartes magnétiques, également appelé lecteur de cartes et utilisé notamment pour réaliser des opérations de paiement. Un lecteur de cartes comprend généralement un boîtier au niveau duquel sont prévus un écran d'affichage, un clavier, des moyens de réception d'une carte de paiement et au moins deux bornes de connexion pour relier respectivement le lecteur au réseau d'alimentation électrique et au réseau téléphonique. De plus, le boîtier contient des circuits électroniques permettant la lecture et l'écriture de données sur la carte de paiement et l'échange de données avec le réseau de transmission de données. Les bornes de connexion du lecteur sont reliées au réseau d'alimentation électrique et au réseau téléphonique par des câbles électriques, chaque câble comprenant un ou plusieurs fils conducteurs protégés par une gaine isolante. Pour certaines opérations particulières, le lecteur peut comprendre d'autres types de bornes de connexion, par exemple une borne série RS232 ou une borne USB (acronyme anglais pour Universal Serial Bus) permettant la transmission de données par une liaison série. De façon générale, les bornes sont placées au niveau de la face arrière du lecteur et chaque câble comprend, à une extrémité, une fiche adaptée permettant de le connecter dans la borne correspondante. Un lecteur de cartes de paiement subit des manipulations fréquentes. En effet, lors d'une opération de paiement, le commerçant prend en main le lecteur, disposé initialement sur un support, par exemple une table, pour indiquer le montant du paiement au moyen du clavier du lecteur. Le commerçant donne alors le lecteur au client qui valide l'opération de paiement, éventuellement en tapant le code d'identification de la carte de paiement. A la fin de l'opération de paiement, le lecteur est reposé sur son support. Toutes ces manipulations se traduisent par l'application répétée d'efforts aux câbles électriques. En effet, à chaque fois que l'utilisateur soulève le lecteur de son support et l'incline pour taper des données sur le clavier ou lire des données affichées sur l'écran, des efforts de traction 30 et de flexion sont appliqués aux câbles électriques au niveau des connexions entre les câbles et le lecteur. Ceci peut entraîner une détérioration rapide des câbles électriques. En outre, un lecteur de cartes de paiement peut comprendre un rouleau de papier sur lequel sont imprimées les 35 données relatives à l'opération de paiement en cours. Le rouleau25 de papier est généralement protégé par un couvercle pivotant. Pour accéder au rouleau de papier, par exemple pour remplacer un rouleau usagé par un nouveau rouleau, on fait pivoter le couvercle du lecteur. Afin de ne pas gêner l'accès au clavier et à l'écran d'affichage, le rouleau de papier est généralement situé à proximité de la face arrière du lecteur et le couvercle de protection du rouleau est fixé au lecteur par une liaison pivotante de sorte que le couvercle est pivoté vers l'arrière du lecteur. Les bornes de connexion doivent alors être suffisamment éloignées du couvercle de protection pour que la présence des câbles ne gène pas l'ouverture du couvercle. Ceci peut conduire à un lecteur dont la partie arrière a des dimensions importantes. Ceci va à l'encontre de la tendance actuelle qui consiste à réaliser des lecteurs ayant les plus petites dimensions possibles pour en faciliter la manipulation. Résumé de l'invention La présente invention vise à réduire les efforts exercés sur un câble électrique connecté à un système électronique lors d'une manipulation du système électronique. Un autre objet de la présente invention est de réduire l'encombrement du système électronique au niveau de la liaison entre le système électronique et le câble électrique. Pour atteindre ces objets, la présente invention prévoit un système électronique comprenant un boîtier ; une borne de connexion disposée au niveau du boîtier ; un câble électrique ayant une extrémité électriquement connectée à la borne de connexion ; et un dispositif de liaison mécanique du câble électrique au boîtier, solidaire du câble électrique et relié au boîtier selon au moins une liaison pivotante. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le câble électrique comprend une première portion de câble ayant une première extrémité reliée au dispositif de liaison et une seconde extrémité reliée à la borne de connexion ; une deuxième portion de câble ayant une troisième extrémité reliée au dispositif de liaison ; et au moins un fil conducteur s'étendant dans la première portion de câble, le dispositif de liaison et la deuxième portion de câble, le système électronique comprenant en outre au moins un câble électrique supplémentaire comprenant une troisième portion de câble ayant une quatrième extrémité reliée au dispositif de liaison et une cinquième extrémité électriquement connectée à une borne de connexion supplémentaire disposée au niveau d'un boîtier ; et au moins un fil conducteur supplémentaire s'étendant dans la troisième portion de câble, le dispositif de liaison et la deuxième portion de câble. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le boîtier comprend une face inférieure, la face inférieure étant destinée à être au moins en partie en contact avec un support lorsque le lecteur est déposé sur le support, une face supérieure opposée à la face inférieure, et deux faces latérales reliant la face inférieure à la face supérieure, le dispositif de liaison étant adapté à pivoter autour d'un axe perpendiculaire aux faces latérales. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le dispositif de liaison comprend un corps solidaire du câble électrique et deux arbres cylindriques se projetant de part et d'autre du corps, le boîtier comprenant deux paliers, chaque palier ayant une ouverture cylindrique recevant l'un des arbres. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le boîtier comprend une face inférieure, la face inférieure étant destinée à être au moins en partie en contact avec un support lorsque le lecteur est déposé sur le support, la borne de connexion étant située au niveau de la face inférieure. La présente invention prévoit également un câble électrique destiné à être connecté à un système électronique comprenant un boîtier, le câble électrique ayant une extrémité destinée à être électriquement connectée à une borne de connexion disposée au niveau du boîtier, et comprenant un dispositif de liaison du câble électrique au système électronique, solidaire du câble électrique et comprenant un moyen de liaison mécanique destiné à être relié à un moyen de liaison mécanique complémentaire du boîtier pour former une liaison pivotante. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le dispositif de liaison est constitué d'un matériau plastique et est formé par surmoulage sur le câble électrique. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le dispositif de liaison comprend un corps solidaire du câble électrique et le moyen de liaison comprend deux arbres cylindriques se projetant de part et d'autre du corps. La présente invention prévoit également un dispositif de connexion électrique, comprenant un câble électrique tel que décrit précédemment, dans lequel le câble électrique comprend une première portion de câble ayant une première extrémité reliée au dispositif de liaison et une seconde extrémité reliée à la borne de connexion ; une deuxième portion de câble ayant une troisième extrémité reliée au dispositif de liaison ; et au moins un fil conducteur s'étendant dans la première portion de câble, le dispositif de liaison et la deuxième portion de câble ; et comprenant au moins un câble électrique supplémentaire comprenant une troisième portion de câble ayant une quatrième extrémité reliée au dispositif de liaison et une cinquième extrémité destinée à être électriquement connectée à une borne de connexion supplémentaire disposée au niveau d'un boîtier ; et au moins un fil conducteur supplémentaire s'étendant dans la troisième portion de câble, le dispositif de liaison et la deuxième portion de câble. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, les première et troisième portions de câble sont reliées au dispositif de liaison au niveau d'une première face du dispositif de liaison et la deuxième portion de câble est reliée au dispositif de liaison au niveau d'une seconde face du dispositif de liaison opposée à la première face. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'exemples de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 est une vue de dessous d'un lecteur de cartes de paiement comprenant un dispositif de liaison de câbles selon un premier exemple de réalisation de l'invention ; les figures 2 et 3 représentent schématiquement deux étapes de fabrication du dispositif de liaison de la figure 1 ; les figures 4 et 5 illustrent le fonctionnement du dispositif de liaison de la figure 1 lors de la manipulation du lecteur et l'ouverture d'un couvercle de protection d'un rouleau de papier ; et la figure 6 est une vue analogue à la figure 1 représentant un second exemple de réalisation du dispositif de liaison selon l'invention. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. La présente invention consiste, pour chaque câble électrique connecté au système électronique, à disposer la borne de connexion du câble au niveau de la face inférieure du système électronique et de relier, en outre, le câble au niveau de la partie arrière du système électronique par au moins une liaison à pivot. De ce fait, lors d'une manipulation du système électronique, le câble peut pivoter par rapport au système électronique au niveau de la liaison à pivot. On réduit alors la déformation du câble au niveau de la liaison à pivot lors d'un déplacement du système électronique et on obtient une diminution des efforts exercés sur le câble. En outre, la possibilité de faire pivoter le câble au niveau de la face arrière du système électronique permet d'écarter plus facilement le câble lors de l'ouverture du couvercle de protection du rouleau de papier d'impression même si la liaison à pivot est placée à proximité du couvercle. On peut alors réduire les dimensions de la partie arrière du système électronique. La figure 1 est une vue de dessous d'un lecteur 5 de cartes de paiement, par exemple d'un lecteur de cartes à puce, comprenant un boîtier 6 comportant une face inférieure 7, une face supérieure 8, deux faces latérales 9, 10 reliant chacune un bord latéral de la face inférieure 7 à un bord latéral de la face supérieure 8, une partie avant 11 reliant le bord avant de la face inférieure 7 au bord avant de la face supérieure 8 et une partie arrière 12 s'étendant à partir du bord arrière de la face inférieure 7 et correspondant à une portion de cylindre. Le boîtier 6 contient divers circuits électroniques, non représentés, pour réaliser des opérations de lecture/écriture sur des cartes à puce. Dans le présent exemple de réalisation, le lecteur 5 comprend trois bornes de connexion 14, 15, 16 disposées au niveau de la face inférieure 7. La borne 14 permet l'alimentation électrique des circuits électroniques contenus dans le boîtier 6. La borne 15 permet l'échange de données via un réseau d'échange d'informations. Il s'agit, par exemple, du réseau téléphonique. La borne 15 est alors reliée à un modem, non représenté, contenu dans le boîtier 6. Il peut également s'agir d'un réseau Ethernet. La borne 16 permet l'échange de données par une liaison de type série. Chaque borne 14, 15, 16 reçoit une fiche 17, 18, 19 complémentaire disposée à une extrémité d'un câble électrique 20, 22, 24. Le câble 20 correspond donc à un câble d'alimentation électrique, le câble 22 à un câble de transmission de données via le réseau d'échange d'informations, ou câble réseau 22, et le câble 24 à un câble série. Les câbles 20, 22, 24 ont une structure classique, et comprennent, par exemple, une gaine isolante entourant un ou plusieurs fils conducteurs. Les câbles 20, 22, 24 se rejoignent au niveau d'un dispositif de liaison 30 relié de façon pivotante à la partie arrière 12 du boîtier 6. Le dispositif de liaison 30 comprend un corps 32, constitué d'un matériau isolant, et deux arbres cylindriques 34 concentriques qui se projettent de part et d'autre du corps 32. Un câble électrique unique 36 est relié au corps 32 du côté opposé aux câbles 20, 22, 24. Les fils conducteurs des câbles 20, 22, 24 se prolongent dans le dispositif de liaison 30 et ensuite dans le câble 36. Le câble 36 comprend, à l'extrémité, non représentée, opposée au dispositif de liaison 30, un bloc au niveau duquel sont disposées des fiches de connexion complémentaires des fiches 17, 18, 19 et connectées aux fils conducteurs associés s'étendant dans le câble 36. Selon une variante, le câble 36 peut, au niveau de l'extrémité opposée au dispositif de liaison 30 se séparer en trois câbles électriques correspondant aux câbles 20, 22, 24. Le lecteur 5 comprend deux paliers 38, 40 qui se projettent de la partie arrière 12 du boîtier 6. Chaque palier 38, 40 comprend une ouverture cylindrique 42 recevant un arbre 34 du dispositif de liaison 30 et dont le diamètre est légèrement supérieur au diamètre des arbres 34. Le dispositif de liaison 30 peut donc pivoter par rapport au boîtier 6 autour de l'axe défini par les arbres 34. L'axe de pivotement du dispositif de liaison 30 est sensiblement perpendiculaire aux faces latérales 9, 10 du boîtier 6. Selon une variante de réalisation, à la place des arbres 34 et des paliers 38, 40, on prévoit des ouvertures cylindriques au niveau du dispositif de liaison 30, chaque ouverture cylindrique recevant un arbre cylindrique réalisé au niveau du boîtier 6. Un capot inférieur 43, représenté seulement aux figures 4 et 5, est destiné à recouvrir la partie arrière 12 et une portion de la face inférieure 7 du boîtier 6 pour protéger les câbles 20, 22, 24, les fiches 17, 18, 19 et les bornes de connexion 14, 15, 16 et permettre de poser le lecteur 5 sur une surface plane. La fixation du capot 43 au boîtier 6 est, par exemple, réalisée par l'intermédiaire de vis, des ouvertures 44 destinées à recevoir les vis étant prévues au niveau de la partie arrière 12 du boîtier 6. Il peut s'agir de vis filetées ou de vis quart de tour. Le capot inférieur 43 délimite avec le boîtier 6 une ouverture pour le passage du dispositif de liaison 30 dont les dimensions sont suffisamment importantes pour ne pas empêcher le pivotement du dispositif de liaison 30. Les figures 2 et 3 illustrent, de façon très schématique, des étapes successives d'un exemple de procédé de fabrication du dispositif de liaison 30 de la figure 1. On réalise initialement les gaines des câbles 20, 22, 24 autour d'une première partie de fils conducteurs 50, 52, 54 et on réalise la gaine du câble 36 autour d'une seconde partie des fils conducteur 50, 52, 54. On a représenté seulement un fil conducteur par câble 20, 22, 24 sachant que plusieurs fils conducteurs peuvent être associés à chaque câble 20, 22, 24. La première étape du procédé selon l'invention consiste à réaliser par surmoulage un bloc initial 56, représenté en traits pointillés en figure 2, qui fixe les positions relatives des fils conducteurs 50, 52, 54 et des câbles 20, 22, 24, 36. On réalise ensuite un surmoulage sur le bloc 56 pour former le corps 32 et les arbres 34. Le bloc 56, le corps 32 et les arbres 34 sont, par exemple, réalisés en PVC ou en polyuréthane. Le matériau choisi a une dureté shores A comprise entre 75 et 95, de préférence entre 80 et 92. Il peut également être réalisé, à cette étape, un passe fil 58 qui prolonge le corps 32 au niveau du câble 36. Le passe-fil 58 est constitué d'un élément tronconique dont la section circulaire augmente progressivement depuis le diamètre du câble 36 jusqu'à un diamètre final plus important au niveau de la jonction entre le passe-fil 58 et le corps 32. Le passe-fil 58 permet de rigidifier localement le câble 36 et d'éviter que le câble 36 ne rejoigne directement le corps 32, ce qui se traduirait par une concentration de contraintes lors de l'application d'un effort sur le câble 36 au niveau de la jonction entre le câble 36 et le corps 32. Des rainures 60 sont réparties en surface du passe-fil 58 de façon que le passe-fil 58 n'ait pas une rigidité trop importante. Selon une variante de réalisation de l'invention, des passes-fils peuvent également être prévus au niveau de la jonction entre chacun des câbles 20, 22, 24 et le dispositif de liaison 30. A titre d'exemple, la longueur axiale 1 de chaque arbre 34 est de l'ordre de 2 mm et le diamètre d de chaque arbre 34 est de l'ordre de 2,5 mm. La rigidité du matériau constituant les paliers 38, 40 peut être supérieure à la rigidité du matériau constituant le dispositif de liaison 30. Le montage du dispositif de liaison 30 dans les paliers 38, 40 peut être réalisé par encliquetage. Une fois monté, l'extrémité libre de chaque arbre 34 se projette hors du palier 38, 40 correspondant d'une longueur d'au moins 0,5 mm. Ceci permet d'éviter que l'un des arbres 34 ne s'échappe de l'ouverture 42 du palier 38, 40 correspondant en se déformant lorsqu'un effort trop important est exercé sur le dispositif de liaison 30. Les figures 4 et 5 représentent respectivement la position relative entre le lecteur 5 et le câble 36 lorsque le lecteur 5 est posé sur un support plan (par exemple, une table), non représenté, et lorsqu'un utilisateur, non représenté, prend en main le lecteur 5. Par rapport à la position représentée en figure 4, le dispositif de liaison 30 a, en figure 5, pivoté d'une trentaine de degrés dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour d'un axe horizontal. L'axe de pivotement du dispositif de liaison 30 est sensiblement perpendiculaire aux faces latérales 9, 10 du boîtier 6. Un tel axe est donc sensiblement parallèle à l'axe autour duquel un utilisateur a le plus de chances de faire pivoter le lecteur 5 lors d'une utilisation normale du lecteur 5. Lors d'une manipulation du lecteur 5, les efforts les plus importants sont appliqués au câble 36 au niveau de sa jonction avec le dispositif de liaison 30. Le dispositif de liaison 30 pivotant en fonction de l'inclinaison du lecteur 5, on réduit la courbure imposée au câble 36 au niveau de la jonction entre le câble 36 et le dispositif de liaison 30 et donc les efforts appliqués au câble 36. On réduit ainsi l'usure du câble 36. Une inclinaison du dispositif de liaison 30 entraîne un déplacement des câbles 20, 22, 24. La longueur de chaque câble 20, 22, 24 doit donc être suffisante pour permettre le pivotement maximal souhaité du dispositif de liaison 30. A titre d'exemple, le pivotement maximal souhaité est de l'ordre de 30 à 40 . De façon générale, les bornes de connexion 14, 15, 16 sont disposées le plus loin possible du dispositif de liaison 30 de façon que les longueurs des câbles 20, 22, 24 soient les plus longues possibles. Ceci permet de diminuer les déformations subies par les câbles 20, 22, 24 lors d'un pivotement du dispositif de liaison 30 et donc les efforts appliqués aux câbles 20, 22, 24. En particulier, il est avantageux que la borne de connexion disposée le plus loin du dispositif de liaison 30 soit reliée au câble de plus gros diamètre qui a généralement la rigidité la plus élevée, de façon à réduire les déformations subies par le câble le plus rigide. Toutefois, les longueurs des câbles 20, 22, 24 ne doivent pas être trop importantes pour limiter l'encombrement au niveau de la partie arrière 12 et de la face inférieure 7 du boîtier 6. Un compromis doit donc être trouvé entre une augmentation de l'encombrement dû aux câbles 20, 22, 24 et la réduction des efforts appliqués à ceux-ci. Dans le cas où le lecteur 5 comprend un rouleau de papier 62 protégé par un couvercle 64 pivotant, le couvercle 64 peut être ouvert, par exemple pour changer le rouleau de papier 62, lorsque le dispositif de liaison 30 est incliné, le câble 36 ne gênant alors pas l'ouverture du couvercle 64. Le dispositif de liaison 30 selon la présente invention permet d'obtenir une inclinaison du câble 36 par rapport au lecteur 5 au niveau de la "jonction" entre le câble 36 et le lecteur 5 plus importante que celle qui pourrait être obtenue si le câble 36 était directement connecté à une fiche située au niveau de la partie arrière 12 du lecteur 5. Le dispositif de liaison 30 peut donc être placé à proximité du couvercle 64 ce qui permet de réduire les dimensions du lecteur 5 au niveau de la partie arrière 12 du boîtier 6. Selon le premier exemple de réalisation du dispositif de liaison selon l'invention, pour un utilisateur, seul un câble 36 unique est relié au lecteur 5. L'aspect visuel du lecteur 5 est ainsi amélioré par rapport à un lecteur classique pour lequel des câbles distincts sont connectés au lecteur 5. En outre, la manipulation du lecteur 10 est facilitée puisqu'on supprime les risques d'entremêlement des câbles lors de manipulations du lecteur 5. La figure 6 représente le lecteur 5 de la figure 1 pour lequel un dispositif de liaison 70 selon un second exemple de réalisation de l'invention est disposé de façon adjacente au dispositif de liaison 30. Le dispositif de liaison 70 est prévu au niveau d'un câble 72 dont une extrémité comporte une fiche 73 connectée à une borne de connexion 74 de forme complémentaire disposée au niveau de la face inférieure 7 du lecteur 5. La borne de connexion 74 est par exemple une borne USB. Le dispositif de liaison 70 a une structure analogue au dispositif de liaison 30 et comporte un corps 76 comprenant deux arbres cylindriques 78 concentriques disposés de part et d'autre du corps 76. Le boîtier 6 comprend deux paliers 80, 81 comprenant chacun une ouverture cylindrique 82 recevant un arbre 78. Le dispositif de liaison 70 est donc adapté à pivoter par rapport au boîtier 6 autour de l'axe défini par les arbres 78, c'est-à-dire d'un axe sensiblement perpendiculaire aux faces latérales 9, 10 du boîtier 6. Le second exemple de réalisation illustre le fait que le dispositif de liaison selon l'invention peut être associé à un seul câble. Selon la présente invention, les bornes de connexion 14, 15, 16, 74 sont placées au niveau de la face inférieure 7 du boîtier 6 alors que, de façon classique, elles sont placées au niveau de la partie arrière 12 du boîtier 6. Une plus grande liberté est donc offerte pour disposer les bornes de connexion. En particulier, il n'est pas nécessaire de les aligner les unes à côté des autres, ce qui est généralement le cas lorsque les bornes de connexion sont disposées au niveau de la partie arrière 12 du lecteur 5. A titre d'exemple, en figure 6, les bornes de connexion 14, 15, 16, 74 sont réparties selon un "L". Ceci permet de réduire la largeur du lecteur 5. Selon une variante de la présente invention, on peut prévoir en figure 6 un dispositif de liaison unique au niveau duquel sont connectés les quatre câbles 20, 22, 24 et 72, le câble unique 36 contenant alors également les fils conducteurs associés au câble 72. Toutefois, il peut être avantageux de prévoir des dispositifs de liaison 30, 70 séparés. En effet, le câble 72 peut n'être utile que pour certaines applications particulières du lecteur 5. Il est alors préférable qu'un tel câble ne soit présent que lorsqu'il est réellement utilisé. Lorsque le câble 72 n'est pas présent, comme cela est le cas en figure 1, un élément factice 84 peut être prévu au niveau des paliers 80, 81 à la place du dispositif de liaison 70. Selon une autre variante de l'invention, le dispositif de liaison 30 permet en outre un pivotement autour d'un axe perpendiculaire aux faces supérieure 8 et inférieure 7 du boîtier 6, c'est-à-dire un axe sensiblement vertical lorsque le lecteur 5 est posé sur une surface horizontale. Ceci peut être intéressant pour réduire les contraintes exercées au niveau du câble 36 lorsqu'on déplace latéralement le lecteur 5. En effet, un tel mouvement tend à entraîner une flexion du câble 36 autour d'un axe perpendiculaire aux faces supérieure 8 et inférieure 7 du boîtier 6. De façon plus générale, le dispositif de liaison 30 peut correspondre à une rotule susceptible de pivoter autour de n'importe quel axe. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, bien que la présente invention ait été décrite pour un lecteur de cartes de paiement, elle peut s'appliquer à n'importe quel système électronique susceptible d'être déplacé par un utilisateur et relié à un autre élément par au moins un câble électrique. Il s'agit, par exemple, d'un ordinateur portable, d'une imprimante, d'une console de jeux vidéo, d'un lecteur audio, etc | L'invention concerne un système électronique (5) comprenant un boîtier (6) ; une borne de connexion (14, 15, 16 ; 74) disposée au niveau du boîtier ; un câble électrique (20, 22, 24, 36 ; 72) ayant une extrémité électriquement connectée à la borne de connexion ; et un dispositif de liaison mécanique (30 ; 70) du câble électrique au boîtier, solidaire du câble électrique et relié au boîtier selon au moins une liaison pivotante. | 1. Système électronique (5) comprenant : un boîtier (6) ; une borne de connexion (14, 15, 16 ; 74) disposée au niveau du boîtier ; un câble électrique (20, 22, 24, 36 ; 72) ayant une extrémité électriquement connectée à la borne de connexion ; et un dispositif de liaison mécanique (30 ; 70) du câble électrique au boîtier, solidaire du câble électrique et relié au boîtier selon au moins une liaison pivotante. 2. Système électronique selon la 1, dans lequel le câble électrique (20, 22, 24) comprend : une première portion de câble (20, 22, 24) ayant une première extrémité reliée au dispositif de liaison (30) et une seconde extrémité reliée à la borne de connexion (14, 15, 16) ; une deuxième portion de câble (36) ayant une troisième extrémité reliée au dispositif de liaison ; au moins un fil conducteur (50, 52, 54) s'étendant dans la première portion de câble, le dispositif de liaison et la deuxième portion de câble ; une troisième portion de câble (20, 22, 24) ayant une quatrième extrémité reliée au dispositif de liaison et une cinquième extrémité électriquement connectée à une borne de connexion supplémentaire (14, 15, 16) disposée au niveau d'un boîtier (6) ; et au moins un fil conducteur supplémentaire (50, 52, 54) s'étendant dans la troisième portion de câble, le dispositif de liaison et la deuxième portion de câble. 3. Système électronique selon la 1, dans lequel le boîtier (6) comprend une face inférieure (7), la face inférieure étant destinée à être au moins en partie en contact avec un support lorsque le boîtier est déposé sur le support, une face supérieure (8) opposée à la face inférieure, et deux faces latérales (9, 10) reliant la face inférieure à la facesupérieure, le dispositif de liaison (30 ; 70) étant adapté à pivoter autour d'un axe perpendiculaire aux faces latérales. 4. Système électronique selon la 1, dans lequel le dispositif de liaison (30 ; 70) comprend un corps 5 (32 ; 76) solidaire du câble électrique (20, 22, 24, 36 ; 72) et deux arbres cylindriques (34 ; 78) se projetant de part et d'autre du corps, le boîtier comprenant deux paliers (38, 40 ; 80 , 81), chaque palier ayant une ouverture cylindrique (42 ; 82) recevant l'un des arbres. 5. Système électronique selon la 1, dans lequel le boîtier (6) comprend une face inférieure (7), la face inférieure étant destinée à être au moins en partie en contact avec un support lorsque le boîtier est déposé sur le support, la borne de connexion (14, 15, 16 ; 74) étant située au niveau de 15 la face inférieure. 6. Câble électrique (20, 22, 24, 36 ; 72) destiné à être connecté à un système électronique (5) comprenant un boîtier (6), le câble électrique ayant une extrémité destinée à être électriquement connectée à une borne de connexion (14, 15, 20 16 ; 74) disposée au niveau du boîtier, et comprenant un dispositif de liaison (30 ; 70) du câble électrique au système électronique, solidaire du câble électrique et comprenant un moyen de liaison mécanique (34 ; 78) destiné à être relié à un moyen de liaison mécanique complémentaire (42 ; 82) du boîtier 25 pour former une liaison pivotante. 7. Câble électrique selon la 6, dans lequel le dispositif de liaison (30 ; 70) est constitué d'un matériau plastique et est formé par surmoulage sur le câble électrique. 30 8. Câble électrique selon la 6, dans lequel le dispositif de liaison (30 ; 70) comprend un corps (32 ; 76) solidaire du câble électrique (20, 22, 24, 36 ; 72) et dans lequel le moyen de liaison (34 ; 78) comprend deux arbres cylindriques se projetant de part et d'autre du corps. 10 9. Câble électrique (20, 22, 24) selon l'une quelconque des 6 à 8, comprenant : une première portion de câble (20, 22, 24) ayant une première extrémité reliée au dispositif de liaison (30) et une seconde extrémité reliée à la borne de connexion (14, 15, 16) ; une deuxième portion de câble (36) ayant une troisième extrémité reliée au dispositif de liaison ; au moins un fil conducteur (50, 52, 54) s'étendant dans la première portion de câble, le dispositif de liaison et la 10 deuxième portion de câble ; une troisième portion de câble (20, 22, 24) ayant une quatrième extrémité reliée au dispositif de liaison et une cinquième extrémité destinée à être électriquement connectée à une borne de connexion supplémentaire (14, 15, 16) disposée au 15 niveau d'un boîtier (6) ; et au moins un fil conducteur supplémentaire (50, 52, 54) s'étendant dans la troisième portion de câble, le dispositif de liaison et la deuxième portion de câble. 10.Câble électrique selon la 9, dans 20 lequel les première et troisième portions de câble (20, 22, 24) sont reliées au dispositif de liaison (30) au niveau d'une première face du dispositif de liaison et dans lequel la deuxième portion de câble est reliée au dispositif de liaison au niveau d'une seconde face du dispositif de liaison opposée à la 25 première face. | H | H05,H01 | H05K,H01R | H05K 7,H01R 11 | H05K 7/02,H01R 11/11 |
FR2900022 | A1 | DISPOSITIF DE MONTAGE/DEMONTAGE D'AU MOINS UN COUTEAU SUR UN ROTOR DE MACHINE AGRICOLE, ET OUTIL EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF | 20,071,026 | La présente invention se rapporte à un dispositif de montage/démontage d'au moins un couteau de machine agricole, en particulier de faucheuse ou de débroussailleuse, à un outil équipé d'un tel dispositif et à une machine agricole équipée d'un tel outil. Les machines de type agricole utilisées pour faucher ou débroussailler les abords des routes, notamment les talus d'autoroute, comprennent de manière générale un rotor horizontal tournant sur un axe perpendiculaire à la direction d'avance de ladite débroussailleuse, et des couteaux, ou fléaux, répartis de préférence sur la longueur et la circonférence du rotor. Les couteaux sont montés libres en rotation sur des supports solidaires du rotor appelés manille et se dirigent vers l'extérieur sous l'effet de la force centrifuge lorsque le rotor tourne ; un démontage intempestif des couteaux, même lorsque la faucheuse vient heurter des objets durs tels que des pierres ou autres, est évidemment empêché pendant le fonctionnement de la machine. Du fait que le tranchant des couteaux peut s'émousser ou s'ébrécher après un usage prolongé, ou après avoir heurté un objet dur, il est nécessaire de pouvoir retirer lesdits couteaux pour les remplacer. A cet effet, les couteaux sont chacun montés de manière amovible sur deux pattes du support à l'aide d'une manille. Pour cela, les couteaux comprennent au moins une lame, de préférence deux lames associées de manière à former un Y , chaque couteau étant muni d'un orifice constituant un oeillet au travers duquel est insérée la manille, laquelle est elle-même montée libre en rotation sur une tige filetée de retenue traversant les deux pattes du support. Les couteaux et la manille peuvent ainsi pivoter selon des axes parallèles à l'axe de rotation du rotor, comme cela est décrit dans les documents de brevet FR 2 651 087 et FR 1 468 662. Le plus souvent, la manille présente une forme en U dont les branches sont situées entre les deux pattes du support de sorte que le couteau est suspendu dans la zone arrondie de la manille, tandis qu'une entretoise est insérée entre les branches de la 2 manille et traversée par la tige filetée de retenue. Le document de brevet EP 1 297 737 illustre un tel montage. Cependant, ce type de montage ne donne pas entièrement satisfaction. En effet, ce montage est relativement long à réaliser. Sachant qu'un rotor de débroussailleuse peut compter plusieurs dizaines de couteaux de ce type, la perte de temps lors des opérations de montage/démontage devient rapidement importante et coûteuse. De plus, ce système nécessite souvent un outillage approprié qui n'est pas toujours disponible lorsqu'il s'agit de démonter un couteau endommagé. Par ailleurs, l'utilisation d'une entretoise ajoute au système une pièce qui peut facilement se perdre. Cette entretoise peut également gêner la rotation des couteaux si elle est mal positionnée ou si ses dimensions sont mal adaptées à la manille et à la tige filetée de retenue, ou bien provoquer des vibrations pouvant être gênantes d'un point de vue acoustique ou fragiliser les branches de la manille. Un but de la présente invention est donc de résoudre les problèmes cités précédemment à l'aide d'une solution simple à mettre en œuvre et moins onéreuse que celles de l'art antérieur pour permettre un montage/démontage rapide des couteaux, sans utilisation d'outillage. Pour cela, l'invention propose de modifier la conception de la manille et des couteaux, notamment grâce à la coopération d'une fente latérale ménagée dans la manille et d'une zone d'épaisseur affinée ménagée dans le couteau. Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif de montage/démontage d'au moins un couteau sur un rotor de machine agricole, en particulier de faucheuse ou de débroussailleuse, comprenant une manille comportant deux branches opposées reliées par une portion courbe et destinée à être fixée de manière pivotante sur un support du rotor, et un couteau monté libre sur la portion courbe de la manille, dispositif dans lequel l'une des branches de la manille comporte une interruption délimitant une fente latérale de largeur déterminée, tandis que le couteau comporte un anneau de suspension présentant localement au moins un 3 amincissement dont l'épaisseur est sensiblement inférieure à la largeur de la fente de la manille. Selon des modes de réalisation préférés de la présente invention : - la fente est réalisée dans une zone éloignée de la portion courbe de jonction des deux branches ; - la fente est délimitée par deux entailles en forme de V dont les sommets respectifs font saillie l'un en face de l'autre et définissent la largeur de la fente ; - les deux branches sont réalisées d'un seul tenant avec un manchon situé en face de la portion courbe et comprenant un orifice cylindrique axial, ledit manchon étant prévu pour recevoir des moyens de fixation de la manille sur le support du rotor ; -le manchon comprend une ouverture débouchant sur les faces frontale et dorsale de la manille et communiquant avec les extrémités de l'orifice cylindrique axial; la manille est fixée sur le support par l'intermédiaire d'une tige filetée traversant l'orifice cylindrique axial du manchon, la tige filetée prenant appui sur deux pattes du support qui encadrent :e manchon et étant immobilisée axialement par au moins un écrou de maintien ; - un ergot de retenue fait saillie à l'intérieur de la manille, à proximité de la fente ; et - le dispositif comprend deux couteaux identiques montés dos à dos sur la manille pour former un Y , chaque couteau comprenant un anneau de suspension se prolongeant par une lame inclinée par rapport à ce dernier et présentant au moins un tranchant. La présente invention se rapporte également à un outil pour machine agricole, en particulier pour une faucheuse ou une débroussailleuse, comprenant un rotor muni de supports sur chacun desquels est fixé un dispositif de montage/démontage de couteau tel que défini précédemment. La présente invention concerne en outre une machine agricole, notamment une faucheuse ou une débroussailleuse, équipée d'un tel 35 outil. 4 L'invention va maintenant être décrite plus en détail en référence à des modes de réalisation particuliers donnés à titre d'illustration uniquement et représentés sur les figures annexées dans lesquelles : - La figure 1 est une vue en perspective d'un outil de coupe pour machine agricole de type faucheuse ou débroussailleuse, - la figure 2 est une vue en perspective d'un dispositif de montage/démontage de couteau selon la présente invention ; - la figure 3 est une vue en perspective éclatée de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en perspective d'une manille du dispositif de la figure 1 ; - la figure 5 une vue de face de la manille représentée sur la figure 4 ; - la figure 6 est une vue de côté de la figure 5 ; la figure 7 est une vue en perspective d'un couteau du dispositif de la figure 2 ; - la figure 8 est une vue de face du couteau représenté sur la figure 7 ; et - la figure 9 est une vue de côté de la figure 7. La figure 1 est une vue en perspective d'un outil 1 adapté pour être monté sur une machine agricole telle qu'une faucheuse ou une débroussailleuse, par exemple pour talus d'autoroute. Cet outil 25 1 comprend un rotor 2 de type connu monté rotatif sur un axe XX perpendiculaire à la direction d'avance de la machine agricole. Plusieurs supports 5 sont solidaires du rotor 2, par exemple par soudage. Ces supports 5 sont répartis sur la longueur et la circonférence du rotor 2 pour couvrir une surface de coupe la plus 30 étendue possible. Chaque support 5 est essentiellement constitué par deux pattes 6 se faisant face et percées chacune d'un orifice traversant 7 (figure 3). L'outil 1 comprend en outre plusieurs dispositifs 10 de montage/démontage de couteau montés sur les supports 5 et décrits plus en détail ci-après. 35 Conformément aux figure 2 et 3, chaque dispositif de montage/démontage 10 comporte une manille droite 20 destinée à être 20 montée de manière pivotante entre les pattes 6 du support 5 correspondant. Le dispositif de montage/démontage 10 comprend également au moins un couteau 30 monté libre sur la manille 20. Comme cela est visible plus en détail sur les figures 4 à 6, 5 la manille 20 comprend deux branches parallèles 21 et 22 situées l'une en face de l'autre et se rejoignant en une portion courbe 23 où est suspendu le couteau 30 de manière libre (figure 2). A l'opposé de cette portion courbe 23, se trouve une partie réalisée d'un seul tenant avec les branches 21 et 22, formant un manchon 24 sensiblement rectiligne destiné notamment à rigidifier lesdites branches à la manière d'une entretoise. On comprend par l'expression d'un seul tenant que le manchon 24 et les branches 21 et 22 sont réalisés d'une seule pièce venue de matière. Le manchon 24 est traversé par un orifice cylindrique axial comportant deux extrémités latérales 24a et 24b. Le manchon 24 est adapté pour recevoir une tige filetée de retenue 8 le traversant (figures 2 et 3). Le manchon 24 présente une large ouverture transversale 28 s'étendant perpendiculairement à l'orifice axial, de manière à alléger son poids sans réduire notablement sa résistance aux contraintes. L'ouverture 28 débouche sur les faces frontale et dorsale de la manille 20 et communique avec des extrémités 24a et 24b de l'orifice cylindrique axial. La manille 20 est réalisée en métal résistant aux chocs, par exemple en acier estampé à chaud. Elle présente un contour fermé à l'exception d'une fente latérale 25 réalisée dans la branche 21, dans une zone éloignée de la portion courbe 23 et proche du manchon 24. La fente 25 est délimitée par deux entailles 26 et 27 réalisées dans la branche 21. Les entailles 26 et 27 présentent chacune une forme de V dont les sommets respectifs 26a et 27a font saillie l'un en face de l'autre et définissent la largeur L de la fente 25. Ainsi, la fente 25 forme une interruption locale de matière dans la manille 20 pour permettre le montage/démontage du couteau 30, comme cela sera décrit ultérieurement. Tel qu'illustré sur les figures 2 et 3, deux couteaux identiques 30 sont disposés dos à dos de manière à former un fléau en forme de Y . Chaque couteau 30 comporte un anneau de 6 suspension fermé 34 se prolongeant par une lame 32 inclinée par rapport à ce dernier et présentant au moins un tranchant 33. L'anneau de suspension 34 présente localement un amincissement de matière 35 dont l'épaisseur E est sensiblement inférieure à la largeur L de la fente latérale 25 de la manille 20. Un ergot de retenue 29 est également prévu à proximité immédiate de la fente 25 et fait saillie à l'intérieur de la manille 20, comme cela est visible sur les figures 2 à 5. Ainsi, une fois le couteau 30 suspendu à la manille 20 au niveau de la portion courbe 23 (figure 2), :Ll est retenu en position par l'ergot 29 qui empêche son éjection intempestive tout en permettant son montage/démontage par de simples manipulations décrites ci-après. L'utilisation du dispositif de montage/démontage 10 est la suivante. Les couteaux 30 sont suspendues sur la manille 20 en insérant leurs anneaux de suspension respectifs 34 dans celle-ci, ou inversement. Pour réaliser cette opération, il convient de placer l'amincissement de matière 35 de l'anneau 34 de chaque couteau 30 en regard de la fente latérale 25 de la manille 20, puis d'insérer chaque couteau dans la manille 20 par cette fente 25. Ceci est rendu possible en raison du fait que l'épaisseur E de l'amincissement de matière 35 (figure 9) est légèrement inférieure à la largeur L de la fente 25. Une fois cet ensemble réalisé, il suffit de venir placer la manille 20 entre les pattes 6 du support 5 en positionnant le manchon 24 au regard des orifices 7. Ensuite, une tige filetée 8 munie d'une tête est passée au travers des orifices 7 des pattes 6 et des extrémités 24a et 24b de l'orifice axial du manchon 24. La tige filetée 8 est alors bloquée en translation axiale par un écrou de maintien 9 (figures 2 et 3). Ainsi, chaque couteau 30 peut pivoter librement par rapport à la manille 20 selon un axe parallèle à l'axe XX du rotor, et osciller également latéralement sur la portion courbe 23 de ladite manille 20. La manille 20 peut quant à elle pivoter par rapport au support 35 5 autour de la tige filetée 8 qui définit également un axe de pivotement parallèle à l'axe XX du rotor. 7 Grâce à la combinaison de la fente latérale 25 et de l'amincissement 35, le montage et le démontage du couteau 30 sur la manille 20 sont extrêmement faciles. Cela n'empêche pas au couteau 30 de rester suspendu à la manille 20 tout au long de son utilisation, par exemple lors d'un fauchage de bas-côté de route, notamment grâce à la présence de l'ergot 29 et en raison du fait que l'épaisseur de l'anneau de suspension 34 du couteau 30 est supérieure à la largeur L de la fente 25, sauf à l'endroit de l'amincissement de matière 35. Il doit être bien entendu que la description détaillée de l'objet de l'Invention, donnée uniquement à titre d'illustration, ne constitue en aucune manière une limitation, les équivalents techniques étant également compris dans le champ de la présente invention. Ainsi, le nombre de couteaux 30 peut être supérieur à deux, par exemple l'outil peut comprendre deux couteaux latéraux formant un Y et un couteau central droit interposé entre les couteaux latéraux. La partie tranchante 33 de chaque couteau 30 peut également 20 prendre la forme d'une cuiller. Chaque couteau peut présenter deux amincissements de matière se faisant face sur deux côtés parallèles ou situés d'un même côté de l'anneau de suspension 34 mais à des niveaux différents. La forme en V des entailles 26 et 27 de la fente 25 peut être 25 différente dès lors que la largeur L de la fente reste supérieure à l'épaisseur E de l'amincissement de matière 35 du couteau 30. La fente 25 peut être réalisée dans la branche 22 de la manille 20 à la place de la branche 21. La machine agricole peut également être une épareuse | La présente invention se rapporte à un dispositif (10) de montage/démontage d'au moins un couteau (30) sur un rotor de machine agricole, en particulier de faucheuse ou de débroussailleuse, comprenant une manille (20) comportant deux branches opposées (21, 22) reliées à une portion courbe (23) et destinée à être fixée de manière pivotante sur un support (5) du rotor, et un couteau (30) monté libre sur la portion courbe (23) de la manille (20), caractérisé en ce que l'une des branches (21 ; 22) de la manille (20) comporte une interruption délimitant une fente latérale (25) de largeur déterminée (L), et en ce que le couteau (30) comporte un anneau de suspension (34) présentant localement au moins un amincissement (35) dont l'épaisseur est sensiblement inférieure à la largeur de la fente (25) de la manille (20). | 1. Dispositif (10) de montage/démontage d'au moins un couteau (30) sur un rotor (2) de machine agricole, en particulier de faucheuse ou de débroussailleuse, comprenant une manille (20) comportant deux branches opposées (21, 22) reliées par une portion courbe (23) et destinée à être fixée de manière pivotante sur un support (5) du rotor (2), et au moins un couteau (30) monté libre sur la portion courbe (23) de la manille (20), caractérisé en ce que l'une des branches (21 ; 22) de la manille (20) comporte une interruption délimitant une fente latérale (25) de largeur déterminée (L), et en ce que le couteau (30) comporte un anneau de suspension (34) présentant localement au moins un amincissement (35) dont l'épaisseur (E) est sensiblement inférieure à la largeur (L) de la fente (25) de la manille (20). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la fente (25) est réalisée dans une zone éloignée de la portion courbe (23) de jonction des deux branches (21, 22). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la fente (25) est délimitée par deux entailles (26, 27) en forme de V dont les sommets respectifs (26a, 27a) font saillie l'un en face de l'autre et définissent la largeur (L) de la fente (25). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les deux branches (21, 22) sont réalisées d'un seul tenant avec un manchon (24) situé en face de la portion courbe (23) et comprenant un orifice cylindrique axial, ledit manchon étant prévu pour recevoir des moyens de fixation (8, 9) de la manille (20) sur le support (5) du rotor (2). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le manchon (24) comprend une ouverture (28) débouchant sur les faces frontale et dorsale de la manille (20) et communiquant avec les extrémités (24a, 24b) de l'orifice cylindrique axial. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la manille (20) est fixée sur le support (5) par l'intermédiaire d'une tige filetée (8) traversant l'orifice cylindrique axial du manchon (24), la tige filetée (8) prenant appui sur deux pattes (6)9 du support (5) qui encadrent le manchon (24), et étant immobilisée axialement par au moins un écrou de maintien (9). 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un ergot de retenue (29) fait 5 saillie à l'intérieur de la manille (20), à proximité de la fente (25). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend deux couteaux identiques (30) montés dos à dos sur la manille (20) pour former un 10 Y , chaque couteau (30) comprenant un anneau de suspension (34) se prolongeant par une lame (32) inclinée par rapport à ce dernier et présentant au moins un tranchant (33). 9. Outil (1) pour machine agricole, en particulier pour faucheuse ou débroussailleuse, comprenant un rotor (2) muni de 15 supports (5) sur chacun desquels est fixé un dispositif (10) de montage/démontage de couteau (30) selon l'une quelconque des précédentes. 10. Machine agricole, notamment faucheuse ou débroussailleuse, équipée d'un outil (1) selon la 9. | A | A01 | A01D | A01D 34 | A01D 34/535 |
FR2888912 | A1 | PROCEDE DE COMMANDE D'UNE COMMUNICATION ENTRE DEUX ZONES PAR ELECTROMOUILLAGE, DISPOSITIF COMPORTANT DES ZONES ISOLABLES LES UNES DES AUTRES ET PROCEDE DE REALISATION D'UN TEL DISPOSITIF | 20,070,126 | 5 DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE ET ART ANTÉRIEUR La présente invention se rapporte à un procédé de commande d'une communication entre deux zones par électromouillage, à un dispositif comportant des zones isolables les unes des autres et aptes à contenir, notamment, des liquides, des solides et/ou des gaz et à un procédé de fabrication dudit dispositif. Un des modes de déplacement ou de manipulation les plus utilisés repose sur le principe de l'électromouillage sur un diélectrique, comme décrit dans l'article de M.G. Pollack, A.D. Shendorov, R.B. Fair, intitulé Electro-wetting-based actuation of droplets for integrated microfluidics , Lab Chip 2 (1) (2002) 96-101. Les forces utilisées pour le déplacement sont des forces électrostatiques. Le document FR 2 841 063 décrit un dispositif mettant en oeuvre un caténaire en regard des électrodes activées pour le déplacement. Le principe de ce type de déplacement est le suivant. Une goutte repose sur un réseau d'électrodes, dont elle est isolée par une couche diélectrique et une couche hydrophobe. Lorsque une électrode située à proximité de la goutte est activée, la couche diélectrique et la couche hydrophobe, entre cette électrode activée et la goutte polarisée par une électrode, agissent comme une capacité. Les effets de charge électrostatique induisent le déplacement de la goutte sur cette électrode. L'électrode peut être un caténaire, il maintient alors un contact électrique avec la goutte pendant son déplacement, comme décrit dans le document FR - 2 841 063. La goutte peut ainsi être déplacée de proche en proche, sur la surface hydrophobe, par activation successive des électrodes de la matrice d'électrodes et par guidage le long du caténaire. Il est donc possible de déplacer des liquides, mais aussi de les mélanger (en faisant s'approcher des gouttes de liquides différents), et de réaliser des protocoles complexes. Les documents cités ci-dessus donnent des exemples de mises en oeuvre de séries d'électrodes adjacentes pour la manipulation d'une goutte dans un plan. Ce type de déplacement est de plus en plus utilisé dans des dispositifs appelés biopuces, en vue d'analyses biochimiques, chimiques ou biologiques, que ce soit dans le domaine médical, ou dans la surveillance environnementale, ou dans le domaine du contrôle de qualité. Afin de pouvoir effectuer les analyses précédemment énoncées, il est intéressant de pouvoir disposer sur la biopuce de zones isolées les unes des autres et aptes à être mises en communication, de manière à permettre un mélange de réactifs contenus dans au moins deux zones et/ou de pouvoir acheminer les réactifs vers une zone d'analyse sur un support solide, par exemple une zone de détection par fluorescence. Il est connu des microsystèmes comportant des parois en résine munies de passages de communication obturés par des vannes, lesdites vannes étant actionnables pour permettre ou non la communication entre différentes zones. Par exemple, des documents Robin Hui Liu et al., Anal. Chem. 2004, 76, 1824-1831 et Rohit Pal et al., Anal. Chem. 2004, 76, 3740-3748, il est connu de réaliser une vanne en matériau fusible du type cire ou paraffine, qui bouche ou non le passage de communication en fonction de la température. Ce matériau est déposé lors de la fabrication du microsystème. Pour ouvrir la vanne, la cire est chauffée puis déplacée par application d'une pression pneumatique. Ce type de vanne nécessite donc de prévoir un générateur de pression ou une réserve de pression pour écarter le bouchon fondu du passage de communication. Il est également connu du document Robin Hui Liu et al., Journal of microelectromechanical systems 2002, 11, 45-53, une vanne comportant une membrane et des plots d'hydrogel. Lorsque l'hydrogel gonfle, il déforme la membrane, qui obture un passage de communication. Le passage est ouvert lorsque le gel est dégonflé. Le gonflement et le dégonflement des plots sont obtenus, par exemple, par modification du pH ou de la température. Cependant, la réalisation de telles vannes nécessite de prévoir leur emplacement lors de la fabrication de la puce et l'utilisation d'un masquage physique et d'une insolation lumineuse pour effectuer une polymérisation locale. Une fois les vannes mises en place, elles ne peuvent pas être déplacées sur la puce en fonction des souhaits de l'utilisateur. C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un dispositif comportant des zones aptes à communiquer entre elles au moyen de passages de communication, les passages pouvant être ouverts et fermés plusieurs fois. C'est également un but de la présente invention d'offrir une grande flexibilité dans la création des passages de communication et dans l'obturation de ceux-ci. EXPOSÉ DE L'INVENTION Les buts précédemment énoncés sont atteints par l'utilisation du principe de déplacement de goutte de liquide par électromouillage, afin de déplacer une substance apte à changer d'état en lui appliquant une stimulation extérieure afin qu'elle forme ou non un obturateur. La substance, lorsqu'elle est sous forme liquide, peut être mise en place par électromouillage dans un passage à obturer, puis la substance est solidifiée ou transformée en gel afin de former un bouchon. Si l'on souhaite ouvrir le passage, la substance est liquéfiée et retirée du passage par électromouillage. La présente invention a alors principalement pour objet l'utilisation d'un dispositif de déplacement de gouttes de liquide par électromouillage pour la commande d'au moins une communication entre deux zones, au moyen d'au moins une substance apte à réagir à au moins un stimulus extérieur pour changer d'état. La présente invention a également pour objet un procédé d'isolation de deux zones délimitées par au moins une paroi comportant une étape: - de mise en place, par électromouillage, dans une ouverture de ladite paroi d'une substance apte à réagir à au moins un stimulus extérieur pour passer d'un état liquide à un état solide ou de gel, formant obturateur. La présente invention a également pour objet un procédé de mise en communication de deux zones délimitées par une paroi comportant une étape: - de retrait, par électromouillage, d'une ouverture de ladite paroi d'une substance apte à réagir à au moins un stimulus extérieur pour passer d'un état solide ou de gel à un état liquide. La présente invention a également pour objet un procédé de commande de la communication entre deux zones délimitées par au moins une paroi utilisant. - un procédé d'isolation selon la présente invention, - un procédé de mise en communication selon la présente invention. L'application du stimulus peut comporter, par exemple, une modification de la température de la substance et/ou un éclairage de celle-ci et/ou une application d'un champ magnétique et/ou une variation d'une force ionique et/ou une mise en contact avec au moins une deuxième goutte de liquide apte à modifier l'état de la substance, avec ladite substance. De manière avantageuse, ladite deuxième goutte est amenée en contact avec ladite substance par électromouillage Dans un exemple de réalisation, ladite substance comporte un sucre, pouvant être mise en place sous forme liquide dans l'ouverture entre les deux zones, puis chauffée jusqu'à cristallisation du sucre, pour fermer la communication, et/ou pouvant, sous forme cristallisée, être mise en contact avec une goutte de solution aqueuse par électromouillage, puis retirée sous forme liquide contenant le sucre, pour ouvrir la communication. De manière avantageuse, ledit procédé comporte une étape de chauffage pendant la mise en contact. Dans un autre exemple, ladite substance comporte un polymère thermosensible, pouvant être mise en place sous forme de particules en suspension dans une goutte de liquide dans l'ouverture entre les deux zones, puis chauffée jusqu'à solubilisation dudit polymère, et refroidie jusqu'à la formation d'un gel pour fermer la communication, et/ou pouvant, sous forme de gel, être mise en contact avec une goutte contenant une enzyme apte à dissoudre le gel par électromouillage, et/ou être chauffée puis retirée sous forme liquide contenant le polymère, pour ouvrir la communication. Par exemple, lorsque le polymère est l'agarose, on utilise la R-agarase pour dissoudre le gel d'agarose. La température de chauffage de l'agarose non solubilisé est avantageusement comprise entre 40 C et 80 C, et la température de refroidissement est avantageusement comprise entre 4 C et 40 C. De manière avantageuse, la température de chauffage du gel d'agarose est comprise entre 40 C et 80 C. La présente invention a également pour objet un dispositif permettant la mise en oeuvre d'un procédé selon la présente invention, comportant au moins deux passage de moins une goutte de substance zones séparées par une paroi, au moins un communication formé dans ladite paroi, au première substance sous forme d'une première liquide ou d'un solide ou d'un gel, ladite sous forme liquide étant apte à se soumise à substance sous forme solide ou de gel étant apte à se liquéfier lorsqu'elle est soumise à au moins un deuxième stimulus, des moyens de déplacement par électromouillage de ladite substance pour l'amener dans le passage de communication ou l'en éloigner et des transformer en solide ou gel lorsqu'elle est 25 au moins un premier stimulus et/ou ladite moyens pour appliquer au moins l'un desdits stimuli à la substance. Les moyens pour appliquer au moins un desdits stimuli comportent, par exemple au moins un moyen de chauffage et/ou de refroidissement, et/ou un moyen pour éclairer la substance, et/ou un moyen de variation d'une force ionique, et/ou un moyen pour appliquer un champ magnétique à la substance et/ou un moyen de mise en contact de la substance avec une deuxième goutte de liquide apte à réagir avec la substance en place dans le passage, de manière à transformer la substance liquide, en solide ou en gel et la substance solide ou en gel, en liquide. Le moyen de chauffage peut être une 15 résistance disposée dans le substrat. De manière avantageuse, le moyen de mise en contact de la substance avec la deuxième goutte de liquide comporte des moyens de déplacement par électromouillage. Les parois sont réalisées de manière avantageuse en résine. Par exemple, la substance est un sucre. La substance peut comporter un polymère thermosensible par exemple de l'agarose, de la pectine, carraghénane, gélatine, l'alginate de calcium, un dérivé de la cellulose, de la chitosane en présence d'acide, un polymère synthétique utilisé dans un solvant adapté tel que du polychlorure de vinyle, du poloxamère (Pluronic ), du polystyrène, et/ou du polyméthacrylate de méthyle. La deuxième goutte est avantageusement une enzyme, par exemple du Ragarase dans le cas de l'agarose. La substance peut également être une résine différente de celle formant les parois et apte à passer d'un état liquide à un état solide ou d'un état liquide à un état solide. Les zones peuvent comporter au moins une zone de stockage d'un fluide isolant électrique et/ou au moins une zone de stockage d'au moins un réactif sec et/ou au moins une zone de stockage d'au moins un réactif liquide et/ou au moins une zone de stockage de gaz et/ou au moins une zone de détection de fluorescence sur un support solide. De manière supplémentaire, il peut être prévu au moins une zone de stockage de la substance sous forme liquide. De manière préférée, le dispositif selon la présente invention comporte des moyens de déplacement par électromouillage entre les différentes zones. Dans un exemple de réalisation, des réactions d'hybridation d'ADN, et/ou de réactions antigène/anticorps entre protéines sont réalisées sur un support solide, par exemple dans la zone de détection de fluorescence. Les dispositifs d' électromouillage comportent, de manière avantageuse, un substrat à surface hydrophobe muni d'un réseau d'électrodes d'électromouillage et des moyens électriquement conducteurs formant contre-électrode des électrodes d'électromouillage, disposés en vis-à-vis, pouvant être reliés à des moyens d'alimentation électrique pour permettre l'application de force électrostatique à la goutte de liquide. Le dispositif selon la présente invention 5 peut comporter un deuxième substrat en regard de la surface hydrophobe, formant capot. La contre-électrode peut être portée par le capot ou être formée d'un fil conducteur suspendu. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication comportant les étapes: - de dépôt sur un substrat d'une première couche de résine, - de dépôt d'un masque et de gravure de ladite première couche de résine pour former des 15 parois, - de dépôt d'une deuxième couche de résine et de gravure de celle-ci pour former les bouchons. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à 20 l'aide de la description qui va suivre et des dessins en annexe, sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique de dessus d'un dispositif selon la présente invention; - les figures 2a à 2c sont des vues partielles de côté du dispositif de la figure 1; - les figures 3a à 3g représentent les différentes étapes d'un procédé selon la présente invention; les figures 4 à 7 sont des représentations schématiques de détails de variantes de réalisation du dispositif selon la présente invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Sur la figure 1, on peut voir un dispositif selon la présente invention comportant au moins une zone I, une zone II séparées par une cloison 20, par exemple en résine. La cloison 20 comporte au moins une ouverture 21 permettant une communication entre les zones I et II. Ces zones I, II forment des compartiments aptes à recevoir des produits que l'on souhaite isoler les uns des autres, au moins pour un temps. Seuls deux compartiments sont représentés, cependant plus de deux compartiments peuvent être prévus comme il sera décrit par la suite. Les passages de communication seront prévus suivant le type de compartiment. Le dispositif selon l'invention est, un microsystème par exemple, une puce d'analyse, dite biopuce, sur laquelle des réactions entre des petites gouttes ou petits volumes de liquide sont réalisées. Ces gouttes de liquide sont déplacées avantageusement par électromouillage. Le compartiment I comporte une électrode réservoir 22 sur laquelle se trouvent le produit à isoler de la zone II, et un réseau d'électrode 4 pour permettre le déplacement de la substance destinée à obturer le passage. Dans l'exemple représenté, une extrémité 24 du réseau 4 est adjacente à l'électrode 22 pour également permettre le déplacement du produit par électromouillage, tel que cela va être décrit par la suite. On pourrait, toutefois, prévoir un réseau d'électrodes séparé. Le réseau 4 comporte au moins une électrode 40 située au plus près du passage 21, avantageusement dans le passage 21 de manière à placer la substance destinée à obturer le passage sensiblement dans le passage 21. Sur les figures 2a à 2c, on peut voir une vue de côté partielle des premiers moyens de déplacement 4 par électromouillage, synthétisant le principe de ce type de déplacement. Des exemples de tels dispositifs sont décrits dans l'article de M.G. Pollack, A.D. Shendorov, R.B. Fair, intitulé Electro-wetting-based actuation of droplets for integrated microfluidics , Lab Chip 2 (1) (2002) 96-101. Les forces utilisées pour le déplacement de gouttes de liquide sont des forces électrostatiques. Le document FR 2 841 063 décrit également un dispositif mettant en oeuvre, en outre, une caténaire en regard des électrodes d'électromouillage pour le déplacement en tant que contre électrode. Une goutte 2 repose sur un réseau 4 d'électrodes, dont elle est isolée par une couche diélectrique 6 et une couche hydrophobe 8 (figure 3A). Le caractère hydrophobe de cette couche signifie que la goutte a un angle de contact, sur cette couche, supérieur à 90 . Les électrodes sont elles-mêmes formées en surface d'un substrat 1. Lorsque l'électrode du réseau 4 située à proximité de la goutte 2 est activée, à l'aide de moyens 14 de commutation, dont la fermeture établit un contact entre cette électrode et une source de tension 13 via un conducteur commun 16, la couche diélectrique 6 et la couche hydrophobe 8 entre cette électrode activée et la goutte, polarisée en permanence par une contre électrode 10, agissent comme une capacité. Les effets de charges électrostatiques induisent le déplacement de la goutte sur l'électrode activée. La contre électrode 10 permet le déplacement par électromouillage, elle maintient un contact électrique avec la goutte pendant son déplacement. Cette contre-électrode 10 peut être soit un caténaire comme décrit dans FR - 2 841 063, soit un fil enterré, soit une électrode planaire sur ou dans le capot des systèmes confinés. Les gouttes baignent avantageusement dans un liquide non miscible avec celui des gouttes, par exemple de l'huile lorsque les gouttes sont formées d'une solution aqueuse. Ceci permet d'éviter l'évaporation des gouttes et de modifier la tension nécessaire aux déplacements, grâce à la diminution de la tension interfaciale entre la solution aqueuse formant les gouttes et l'huile, par rapport à la tension interfaciale entre la solution aqueuse et l'air. Ainsi des gouttes contenues dans les différents compartiments peuvent être mises en contact, pour diluer une substance ou faire réagir une substance contenue dans une des gouttes. Les compartiments peuvent être de différents types. Un premier type de compartiment peut former une zone de stockage de réactifs secs, dans ce cas au moins une goutte de liquide pénétrera dans le compartiment pour dissoudre le réactif sec et permettre son déplacement sous forme de goutte de liquide. De manière avantageuse, on peut prévoir autant de compartiments que de réactifs secs différents afin d'éviter tout risque de contamination des réactifs les uns par les autres. Un deuxième type de compartiment peut être une zone de stockage de réactifs liquides. Un troisième type de compartiment peut contenir un gaz. Un quatrième type de compartiment peut être une zone de détection, par exemple une zone de détection de fluorescence dans laquelle est amené un produit contenant des substances à analyser, par exemple pour en mesurer la concentration. Des réactions peuvent être réalisées dans cette zone, telles que des réactions d'hybridation d'ADN ou des réactions antigène/anticorps entre protéines. On peut également prévoir un cinquième type de compartiment contenant le fluide électriquement isolant, par exemple, une huile silicone, permettant son confinement jusqu'à l'utilisation du dispositif. De manière préférée, la zone de détection est isolée du fluide isolant électrique, pour réduire les bruits de fond générés par le fluide isolant électrique. En effet, dans le cas d'une puce d'hybridation, le liquide non miscible avec une phase aqueuse présent sur cette puce peut gêner la détection. D'une part, celui-ci peut former une pellicule liquide sur les molécules d'ADN présentes sur la surface de la puce d'hybridation, le liquide non miscible diminuera alors l'accessibilité de ces molécules d'ADN et donc le rendement d'hybridation. D'autre part, ce liquide non miscible peut se disperser sous forme de gouttelettes dans et/ou sur la goutte de solution aqueuse, ce qui va générer un signal de fluorescence inhomogène avec un fort bruit de fond non reproductible entre les différentes expériences. Il est également préférable d'isoler cette zone de détection du fluide isolant électrique car le stockage des molécules d'ADN greffées sur la surface de la zone d'hybridation sera meilleur sous atmosphère sèche ou inerte que sous un liquide. Selon la présente invention, il est prévu de commander l'ouverture et la fermeture des passages de communication entre les compartiments au moyen d'un dispositif de déplacement par électromouillage, tel que décrit précédemment pour les gouttes de liquide à analyser. Le procédé selon la présente invention commande la communication entre les zones I et II et comporte l'étape suivante: - de mise en place ou de retrait d'un obturateur par électromouillage, ledit obturateur comportant une substance apte à réagir à au moins un stimulus extérieur pour changer d'état. En particulier, il est ainsi prévu de déplacer au moins un goutte de liquide, la goutte contenant une substance apte à se solidifier ou à se gélifier, le déplacement ayant lieu par électromouillage le long du réseau 4, jusqu'au passage de communication à obturer. On fait ensuite réagir cette substance contenue dans la goutte de liquide pour former un bouchon. On entend par solide ou gel, toute substance qui ne coule pas spontanément sur une surface et ne se déforme pas lorsqu'une tension est appliquée sur les électrodes voisines de celles sur laquelle se trouve la goutte de solide ou de gel. Le changement d'état de la substance peut être provoqué par au moins l'un des stimuli suivants donnés à titre d'exemple, un changement de température, notamment une élévation de la température, un changement de pH, ou de la composition d'un solvant contenant la substance, un produit avec lequel la substance va réagir, une application d'une lumière, un changement d'une force ionique, et/ou une application d'un champ magnétique. La substance ainsi solidifiée ou gélifiée est en contact avec la paroi 20, de part et d'autre du passage. Ce bouchon obture ainsi de manière étanche la communication entre les zones I et II. L'élévation de la température peut être obtenue, par exemple, par une zone chauffante présente sous la puce ou par une résistance chauffante disposée dans la puce. La zone chauffante est une zone de taille définie qui comporte une ou plusieurs électrodes, et dont la température peut être augmentée ou diminuée sur commande. La zone chauffante ou la résistance chauffante est placée au droit du passage de communication, ainsi la substance est solidifiée ou gélifiée directement dans le passage à obturer. Les moyens de chauffage peuvent également être formés par des caténaires. Dans le cas où le changement d'état de la substance est obtenu par une modification du pH ou par une réaction avec un réactif chimique, par un changement de solvant ou de la force ionique, ce changement d'état est obtenu par une mise en contact de la substance avec une goutte de liquide apte à faire varier le paramètre recherché, pour transformer la substance en solide ou en gel. De manière avantageuse, la deuxième goutte de liquide est déplacée, par électromouillage, jusqu'au passage à obturer. L'ouverture du passage de communication peut se faire, par exemple, en amenant, avantageusement par électromouillage une troisième goutte de liquide apte à dissoudre le solide ou le gel formant l'obturateur. Une modification, notamment une augmentation de la température, ou une action de la lumière, ou une variation du pH, ou l'action d'une enzyme, ou la variation de la force ionique, l'application d'un champ magnétique, ou la réaction avec un réactif chimique peut être envisagées selon la substance utilisée. Il est bien entendu que le changement d'état peut résulter d'un ou de plusieurs stimuli dans la liste non exhaustive cidessus. Nous allons maintenant décrire à l'aide des figures 3a à 3g, le principe d'ouverture d'une communication entre deux zones. Sur la figure 3a, on peut voir un dispositif muni de deux zones I et II séparées par une paroi de résine 20, de chemins de déplacement 26,28 par électromouillage de structure semblable à celle décrite précédemment, aptes à déplacer des petits volumes de liquide entre les zones I et II. Les chemins 26, 28 traversent la paroi 20 respectivement au niveau de deux passages 21,21' pratiqués dans la paroi 20 et obturés sur la figure 3a par un bouchon 30, 30' respectivement. Ces bouchons 30 sont aptes à se liquéfier sous l'action d'au moins un stimulus extérieur, parmi ceux cités précédemment. Dans l'exemple représenté, les bouchons sont aptes à se dissoudre au contact d'une goutte de solvant 32. Sur la figure 3b, la goutte de solvant est disposée sur le chemin 26 sur une électrode 44 adjacente à l'électrode 40 au droit du passage 21. Sur la figure 3c, l'électrode 40 est activée, la goutte 32 est déplacée en direction du bouchon 30 et vient en contact de celui-ci. Le bouchon se dissout, jusqu'à libérer complètement le passage 21 (figure 3d). Sur les figures 3e à 3g, les électrodes suivantes du chemin 26 sont ensuite chacune leur tour activées, provoquant le déplacement de la goutte 32 chargée de la substance dissoute du bouchon 30, pour libérer le passage 21. Cette goutte 30 peut être utilisée pour 30 dissoudre le bouchon 30' en rejoignant le chemin 28 raccordé au chemin 26 par des électrodes 46 ou être évacuée. Cette goutte 32 peut également être stockée et être utilisée pour reformer le bouchon 30, par exemple en chauffant la goutte 30, lorsqu'elle se trouve sur l'électrode 40. La substance peut comporter un polymère thermosensible pouvant être amené sous forme de particules en suspension dans une goutte de liquide dans l'ouverture entre les deux zones puis chauffée jusqu'à solubilisation du polymère et refroidie jusqu'à formation d'un gel pour fermer la communication. Le polymère pourra être par exemple de l'agarose, un gélifiant habituellement utilisé dans l'industrie alimentaire ou pharmaceutique (pectine, carraghénane, gélatine, l'alginate de calcium, dérivés de la cellulose, chitosane en présence d'acide...), ou un polymère synthétique utilisé dans un solvant adapté tel que du polychlorure de vinyle, du poloxamère (aussi connu sous le nom de Pluronic ), du polystyrène, du polyméthacrylate de méthyle (PMMA). Suivant les cas, le gel formé pourra être mis en contact avec une goutte contenant une enzyme détruisant le gel (par exemple la R-agarase dans le cas d'un gel d'agarose) par électromouillage, et/ou être chauffé puis retiré sous forme liquide contenant le polymère pour ouvrir la communication. Deux exemples de fermeture et d'ouverture d'un passage de communication selon la présente invention, vont être décrits. Les zones I et II vont contenir respectivement des substances que l'on souhaite isoler dans un premier temps. Une goutte d'eau contenant du sucre est amenée, par électromouillage, dans le passage 21 entre les zones I et II à obturer. La goutte de liquide est chauffée, tel que décrit précédemment, ce qui provoque l'évaporation de l'eau de la goutte et la cristallisation du sucre dans le passage. La communication entre les deux zones est alors interrompue. La taille résultante du sucre cristallisé est prévue de manière à ce qu'il entre en contact avec la paroi de résine pour obturer complètement le passage 21. Lorsque l'on souhaite à nouveau ouvrir la passage, pour, par exemple, faire réagir les produits contenus dans chacun des compartiments, une goutte de liquide, par exemple de l'eau, est amenée par électromouillageen contact du sucre cristallisé. Les cristaux de sucre se solubilisent. On peut prévoir, de manière additionnelle, de chauffer pour accélérer la solubilisation du sucre. Lorsque le sucre est solubilisé dans la goutte d'eau, cette dernière est retirée du passage, par électromouillage, pour le libérer. Le passage est à nouveau ouvert, on peut alors prévoir de déplacer par électromouillage les produits contenus dans les compartiments désormais en communication pour les faire réagir. La goutte d'eau contenant le sucre peut être évacuée ou stockée, pour une autre utilisation dans le même passage ou dans un autre passage. Le sucre présente l'avantage d'être biocompatible, son utilisation ne nécessite donc pas de précautions particulières, par exemple, ne nécessite pas de rincage. Ainsi la puce peut comporter une zone de stockage de substances aptes à former obturateur. Ces substances peuvent être conservées sous forme liquide ou solide. Dans ce dernier cas, on prévoit d'amener une goutte de liquide pour solubiliser la substance et ensuite de transporter la goutte de liquide contenant la substance dans le passage à obturer. Il est également envisageable de refermer à nouveau le passage de communication, par exemple dans le cas où les compartiments forment des réservoirs, dans lesquels le produit est prélevé en plusieurs fois. Après chaque prélèvement, le passage est obturé. Dans un autre exemple de réalisation, une porte pour obturer un passage de communication peut également être formée par l'agarose. Pour obturer un passage, une goutte contenant de l'agarose non solubilisé est amenée dans le passage à obturer. La goutte est ensuite chauffée à une température comprise avantageusement entre 40 C et 80 C, par exemple 70 C par les moyens précédemment décrits, pour solubiliser l'agarose, puis refroidie à une température inférieure comprise avantageusement entre 4 C et 40 C, par exemple 30 C pour provoquer une gélification de l'agarose. Le passage est alors obturé par ce gel. Lorsque l'on souhaite ouvrir ce passage, on élève à nouveau la température du passage au-dessus de 70 C pour faire fondre l'agarose. Lorsque l'agarose est sous forme liquide, la goutte d'agarose liquide est déplacée par électromouillage pour l'écarter du passage. On peut également prévoir pour ouvrir le passage d'amener une solution de R-agarase par électromouillage en contact du gel d'agarose. La R-agarase a pour effet de couper les grandes chaînes en sous unités ce qui transforme l'agarose gélifié en agarose liquide. Simultanément, l'agarose est chauffé pour aider à cette liquéfaction à une température avantageusement comprise entre 40 C et 80 C, par exemple 37 C. De manière avantageuse, le réseau d'électrodes pour le déplacement de la substance obturatrice peut servir pour le déplacement des produits contenus dans les compartiments. On peut prévoir de réaliser directement des puces comportant des parois munies d'un passage obturé par un solide ou un liquide qui sera facilement transformable en liquide, comme décrit précédemment et de prévoir l'ouverture de ces passages lors de l'utilisation de la puce. On peut, par exemple, prévoir lors de la fabrication de déposer aux endroits des passages, une résine différente de celle des parois. Cette résine sera, par exemple, très peu recuite afin d'être facilement supprimée avec une goutte de solvant, type alcool ou acétone. Puis afin de pouvoir ouvrir et fermer les passages à volonté, une solution contenant une autre substance apte à changer d'état plusieurs fois, par exemple une solution aqueuse concentrée, telle qu'une solution de sucre ou une solution de sel, type Na Cl est déposée sur la puce. Cette substance sera manipulée comme décrit précédemment. Ce mode de réalisation présente l'avantage d'utiliser des techniques classiques de la microélectronique pour réaliser toute la puce, à la fois les bouchons et les parois. Dans le cas où le solvant n'est pas compatible avec l'utilisation de la biopuce, il peut être prévu un rinçage de la puce en faisant circuler, par exemple quelques gouttes d'eau sur les chemins empruntés par les gouttes de solvant. Ce procédé de fabrication comporte donc les étapes. - de dépôt sur un substrat d'une première 15 couche de résine, - de dépôt d'un masque et de gravure de ladite première couche de résine pour former les parois définitives, - de dépôt d'une deuxième couche de résine et de gravure de celle-ci pour former les bouchons. Sur les figures 4 à 6, on peut voir différents exemples de réalisation de l'électrode d'électromouillage située au niveau du passage de communication, qui sera un siège de la transformation d'état de la goutte. Sur la figure 4, l'électrode 40 est formée par deux électrodes 40.1 et 40. 2 permettant d'amener une première et une deuxième gouttes de liquide, la première contenant, par exemple, la substance apte à changer d'état et la deuxième goutte contenant un réactif ou une solution, par exemple, apte à modifier le pH de la première goutte pour provoquer la solidification ou la gélification de la substance. On peut prévoir également une électrode 40 ayant une largeur supérieure à celle des parois (figure 5), égale à celle des parois (figure 6) ou inférieure à celle des parois (figure 7). La taille et la forme de l'électrode 40 modifient la taille et la forme de l'obturateur solide ou sous forme de gel. La forme de l'électrode 40 sera notamment choisie afin d'obtenir un obturateur solide ou gel étanche. Le choix du matériau formant le bouchon s'effectue en fonction des produits contenus dans les compartiments à isoler. La présente invention permet de créer des portes de séparation de compartiments en fonction des utilisations de la puce. On peut ainsi garantir l'absence de contamination entre les réactifs embarqués sur la puce lors de son transport et de sa manipulation avant son utilisation pour le test prévu et également préserver des zones telles qu'une zone de détection, type puce à ADN, du contact avec le liquide isolant type huile permettant les manipulations des gouttes par électromouillage. On peut prévoir d'obturer ou d'ouvrir plusieurs passages simultanément en commandant, de manière adéquate, les moyens d'adressage des électrodes pour amener les gouttes contenant les substances ou les réactifs au niveau des passages | La présente invention a principalement pour objet un procédé d'isolation de deux zones délimitées par au moins une paroi comportant une étape :- de mise en place, par électromouillage, dans une ouverture de ladite paroi d'une substance apte à réagir à au moins un stimulus extérieur pour passer d'un état liquide à un état solide ou de gel, formant obturateur.L'invention a également pour objet un dispositif de déplacement de gouttes de liquide par électromouillage. | 1. Procédé d'isolation de deux zones délimitées par au moins une paroi (20) comportant une étape: - de mise en place, par électromouillage, dans une ouverture (21) de ladite paroi (20) d'une substance apte à réagir à au moins un stimulus extérieur pour passer d'un état liquide à un état solide ou de gel, formant obturateur. 2. Procédé de mise en communication de deux zones délimitées par une paroi (20) comportant une étape: - de retrait, par électromouillage, d'une ouverture (21) de ladite paroi (20) d'une substance apte à réagir à au moins un stimulus extérieur pour passer d'un état solide ou de gel à un état liquide. 3. Procédé de commande de la communication entre deux zones délimitées par au moins une paroi (20) utilisant. un procédé d'isolation selon la 1, un procédé de mise en communication selon la 2. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel l'application du stimulus comporte une modification de la température de la substance et/ou un éclairage de celle-ci et/ou une application 20 25 d'un champ magnétique et/ou une variation d'une force ionique et/ou une mise en contact avec au moins une deuxième goutte de liquide apte à modifier l'état de la substance, avec ladite substance. 5. Procédé selon la précédente, dans lequel ladite deuxième goutte est amenée en contact avec ladite substance par électromouillage 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, ladite substance comportant un sucre, pouvant être mise en place sous forme liquide dans l'ouverture (21) entre les deux zones, puis chauffée jusqu'à cristallisation du sucre, pour fermer la communication, et/ou pouvant, sous forme cristallisée, être mise en contact avec une goutte de solution aqueuse par électromouillage, puis retirée sous forme liquide contenant le sucre, pour ouvrir la communication. 7. Procédé selon la précédente, comportant une étape de chauffage pendant la mise en contact. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, ladite substance comportant un polymère thermosensible, pouvant être mise en place sous forme de particules en suspension dans une goutte de liquide dans l'ouverture (21) entre les deux zones, puis chauffée jusqu'à solubilisation, et refroidie jusqu'à la formation d'un gel pour fermer la communication, et/ou pouvant, sous forme de gel, être mise en contact avec une goutte d'enzyme apte à dissoudre le gel par électromouillage, et/ou être chauffée, puis retirée sous forme liquide contenant le polymère thermosensible, pour ouvrir la communication. 9. Procédé selon la précédente, dans lequel le polymère est l'agarose et l'enzyme est la 5-agarase. 10. Procédé selon la précédente, dans lequel la température de chauffage de l'agarose non solubilisé est comprise entre 40 C et 80 C. 11. Procédé selon la 9 ou 10, dans lequel la température de refroidissement est comprise entre 4 C et 40 C. 12. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 11, dans lequel la température de chauffage du gel d'agarose est comprise entre 40 C et 80 C. 13. Dispositif de déplacement de gouttes par électromouillage comportant au moins deux zones (I, II) séparées par une paroi (20), au moins un passage (21) de communication formé dans ladite paroi (20), au moins une première substance sous forme d'une première goutte de liquide ou d'un solide ou d'un gel, ladite substance sous forme liquide étant apte à se transformer en solide ou gel lorsqu'elle est soumise à au moins un premier stimulus et/ou ladite substance sous forme solide ou de gel étant apte à se liquéfier lorsqu'elle est soumise à au moins un deuxième stimulus, des moyens de déplacement par électromouillage de ladite substance pour l'amener dans le passage de communication ou l'en éloigner et des moyens pour appliquer au moins un stimulus à la substance. 14. Dispositif selon la précédente, dans lequel les moyens pour appliquer le stimulus comportent au moins un moyen de chauffage et/ou de refroidissement, et/ou un moyen pour éclairer la substance, et/ou un moyen de variation d'une force ionique, et/ou un moyen pour appliquer un champ magnétique à la substance et/ou un moyen de mise en contact de la substance avec une deuxième goutte de liquide apte à réagir avec la substance en place dans le passage, de manière à transformer la substance liquide en solide ou en gel et la substance solide ou en gel en liquide. 15. Dispositif selon la précédente, dans lequel le moyen de chauffage est une résistance disposée dans le substrat. 16. Dispositif selon la 14 ou 15, dans lequel le moyen de mise en contact de la substance avec la deuxième goutte de liquide comporte des moyens de déplacement par électromouillage. 17. Dispositif selon l'une quelconque des 5 13 à 16, dans lequel la paroi (20) de séparation est en résine. 18. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 17, dans lequel la substance est un 10 sucre. 19. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 17, dans lequel la substance est un polymère thermosensible. 20. Dispositif selon la précédente, dans lequel le polymère thermosensible est l'agarose, la pectine, la carraghénane, la gélatine, l'alginate de calcium, un dérivé de la cellulose, de la chitosane en présence d'acide, du polychlorure de vinyle, du poloxamère (Pluronic ), du polystyrène et/ou du polyméthacrylate de méthyle. 21. Dispositif selon la 25 précédente, dans lequel lorsque la substance est un polymère thermosensible, la deuxième goutte est une enzyme apte à dissoudre ce gel. 22. Dispositif selon l'une quelconque des 30 13 à 17, dans lequel la substance est une résine différente de celle formant les parois et apte à passer d'un état liquide à un état solide ou d'un état liquide à un état solide. 23. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 22, dans lequel les zones comportent au moins une zone de stockage d'un fluide isolant électrique et/ou au moins une zone de stockage d'au moins un réactif sec et/ou au moins une zone de stockage d'au moins un réactif liquide et/ou au moins une zone de stockage de gaz et/ou au moins une zone de détection de fluorescence. 24. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 23, comportant au moins une zone de stockage de la substance sous forme liquide. 25. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 24, comportant des moyens de déplacement par électromouillage entre les différentes zones. 26.Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 25 en combinaison avec la 23, dans lequel des réactions d'hybridation d'ADN, et/ou de réactions antigène/anticorps entre protéines sont réalisées dans la zone de détection de fluorescence. 27. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 26, dans lequel les moyens d'électromouillage comportent un substrat à surface hydrophobe muni d'un réseau d'électrodes d'électromouillage et des moyens électriquement (10) conducteurs formant contre-électrode des électrodes d'électromouillage, disposés en vis-à-vis, lesdites électrodes et les moyens électriquement conducteurs pouvant être reliés à des moyens d'alimentation électrique pour permettre l'application de force électrostatique à la goutte de liquide. 28. Dispositif selon la précédente, comportant un deuxième substrat en regard de la surface hydrophobe, formant capot. 29. Dispositif, selon la 15 précédente, dans lequel la contre-électrode est portée par le capot. 30. Procédé de fabrication d'un dispositif selon la 22, comportant les étapes: - de dépôt sur un substrat d'une première couche de résine, - de dépôt d'un masque et de gravure de ladite première couche de résine pour former des parois (20), - de dépôt d'une deuxième couche de résine et de gravure de celle-ci pour former les bouchons. | F,B,H | F16,B81,H02 | F16K,B81B,H02N | F16K 13,B81B 7,H02N 1 | F16K 13/10,B81B 7/00,H02N 1/00 |
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