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FR2899278
A1
SYSTEME D'AIDE AU DECLENCHEMENT DE LA REGENERATION D'UN FILTRE A PARTICULES PLACE DANS UNE LIGNE D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,005
La présente invention concerne un système d'aide au déclenchement de la régénération d'un filtre à particules. Plus particulièrement, la présente invention se rapporte à un système d'aide au déclenchement de la régénération d'un filtre à particules placé dans une ligne d'échappement d'un moteur de véhicule automobile, en aval d'une turbine d'un turbocompresseur et d'un catalyseur d'oxydation, en série, et du type comportant des moyens d'évaluation de la pression des gaz entre la turbine et le catalyseur d'oxydation afin de déterminer l'état d'encrassement du filtre à particules. De façon plus spécifique, l'invention se rapporte aux véhicules à moteur Diesel dans les lignes d'échappement desquels le filtre à particules accumule les particules par filtration. Ces particules sont alors brûlées à intervalle régulier grâce à une élévation de la température des gaz d'échappement. Plusieurs solutions ont été proposées pour obtenir une telle élévation de température. L'une de ces solutions consiste à dégrader le rendement de combustion du moteur et à injecter du carburant tardivement dans le cycle du moteur, c'est-à-dire pendant la phase de détente des cylindres de celui-ci, ces injections étant également appelées post-injections, de manière à obtenir que ce carburant ne brûle pas ou peu et génère ainsi des hydrocarbures qui sont brûlés dans le catalyseur afin de provoquer un exotherme. Dans un tel système, un capteur de pression est placé en sortie du turbocompresseur et sert à détecter un encrassement anormal du filtre à particules, qui peut être provoqué par une accumulation excessive de résidus, ou par une défaillance du moteur qui lui fait générer trop de particules. Le cas classique est, par exemple, une fuite d'air dans le circuit d'admission du moteur, mais d'autres pannes peuvent provoquer les mêmes effets. Or, une pression des gaz trop importante à ce niveau peut altérer le bon fonctionnement du moteur en empêchant, par exemple, la bonne refer- meture des soupapes d'échappement. Ainsi, lorsqu'une telle défaillance est détectée, une stratégie de mode de fonctionnement de sauvegarde est appliquée au moteur, dans laquelle le couple de celui-ci est limité et le conducteur du véhicule est prévenu, par exemple par un indicateur visuel sur le tableau de bord du véhicule pour l'inviter à faire réparer le moteur. D'autres architectures ont été proposées pour évaluer le niveau d'encrassement du filtre à particules. Ainsi, par exemple, on peut également mesurer réellement la pression différentielle aux bornes du filtre à particules grâce à des piquages de pression arrivant sur un capteur de pression diffé- rentiel. La pression des gaz à ce niveau peut également être mesurée entre deux catalyseurs placés dans la ligne d'échappement. De tels moteurs sont en amélioration constante pour satisfaire les réglementations toujours plus exigeantes, notamment en matière de rejets d'émissions polluantes. De tels perfectionnements se font alors sur de nombres axes en parallèle dont l'amélioration de la combustion, de l'architecture du moteur, par exemple au niveau des frottements, et de l'amélioration de la précision du contrôle du fonctionnement du moteur. Ainsi des solutions sont recherchées pour connaître avec le plus de précision possible la quantité d'air entrant dans le moteur afin, notamment, d'injecter la quantité de carburant la plus adaptée. A cet effet, on utilise différents capteurs qui délivrent par exemple des informations sur la pression des gaz en aval du compresseur du turbocompresseur et sur leur tempéra- ture. D'autres capteurs tels que par exemple des débitmètres peuvent également être utilisés. Cependant, l'utilisation de plusieurs capteurs présente des inconvénients, notamment au niveau de l'implantation du système et des coûts associés. Le but de l'invention est donc de résoudre ces problèmes. A cet effet, l'invention a pour objet un système d'aide au déclenche-ment de la régénération d'un filtre à particules, placé dans une ligne d'échappement d'un moteur de véhicule automobile, en aval d'une portion de turbine d'un turbocompresseur et d'un catalyseur d'oxydation, en série, du type comportant des moyens entre la portion de turbine du turbocompresseur et le catalyseur d'oxydation afin de déterminer l'état d'encrassement du filtre à particules, caractérisé en ce que les moyens d'évaluation comprennent un capteur de pression des gaz en sortie du moteur et en amont de la portion de turbine du turbocompresseur et des moyens de détermination de la pression du gaz entre la portion de turbine et le catalyseur à partir de cette pression des gaz en sortie du moteur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les moyens de détermination de la pression des gaz comprennent des moyens de calcul de celle-ci à partir de la pression des gaz délivrée par le capteur et d'un modèle de détente des gaz de la portion de turbine du turbocompresseur. - les moyens de détermination comprennent des moyens de détection de points de fonctionnement du moteur et du turbocompresseur générant une détente des gaz faible pour évaluer la pression des gaz en aval de la portion de turbine comme étant égale à la pression des gaz en amont de celle-ci. les moyens de détermination comprennent des moyens de pilotage du turbocompresseur sur des points de fonctionnement générant une dé-tente des gaz faible pour évaluer la pression des gaz en aval de la portion de turbine du turbocompresseur comme étant égale à la pression des gaz en amont de celle-ci. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va sui- vre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 représente une vue schématique d'un système d'aide au déclenchement de l'état de la technique, et la figure 2 représente une vue schématique d'un système d'aide au déclenchement selon l'invention. On a en effet illustré sur la figure 1, un moteur par exemple Diesel d'un véhicule automobile, désigné par la référence générale 1 et dont le fonctionnement est piloté par des moyens de contrôle, désignés par la réfé- rence générale 2, comprenant par exemple tout calculateur de contrôle moteur approprié. Ce moteur est associé à un turbocompresseur désigné par la référence générale 3 sur cette figure, dont une portion de compresseur 4 est placée en entrée des gaz frais du moteur. Cette entrée du moteur peut être associée à différents capteurs tels que par exemple des capteurs de température placés respectivement en amont et en aval du compresseur 4 et désignés par les références 5 et 6, permettant de délivrer la température des gaz avant et après ce compres- seur. Un capteur de pression des gaz désigné par la référence générale 7, peut également être placé en entrée du moteur, en aval de ce compresseur 4. La sortie des gaz d'échappement du moteur est quant à elle associée à une ligne d'échappement du moteur désignée par la référence générale 8, dans laquelle est intégrée la portion de turbine du turbocompresseur, désignée par la référence générale 9. Cette ligne d'échappement comporte alors en série des moyens formant catalyseur d'oxydation désignés par la référence générale 10 et un filtre à particules désigné par la référence 11. Dans l'état de la technique, deux capteurs de pression respectivement 12 et 13 sont placés en aval et en amont de la portion de turbine 9 du turbocompresseur. Le capteur de pression 12 est alors utilisé pour déterminer l'état d'encrassement du filtre à particules. En effet, on sait que plus celui-ci est encrassé, plus la pression des gaz est élevée à ce niveau de la ligne d'échappement avec les conséquences évoquées précédemment. On a représenté sur la figure 2 un système d'aide au déclenchement de la régénération d'un filtre à particules selon l'invention. Sur cette figure, des numéros de références identiques désignent des pièces identiques ou analogues à celles illustrées sur la figure 1. C'est ainsi que sur la figure 2, on reconnaît le moteur 1, le calculateur de contrôle de celui-ci 2, le turbocompresseur 3, la portion de compresseur 4 de celui-ci, les capteurs de température 5 et 6, le capteur de pression 7, la ligne d'échappement 8, la portion de turbine 9 du turbocompresseur, le cata- lyseur 10, le filtre à particules 11 et le capteur de pression 13 placé entre la sortie du moteur et la portion de turbine 9 du turbocompresseur. Dans le système selon l'invention, le capteur de pression 12 est supprimé et le capteur de pression 13 a une double fonction, à savoir d'une part, délivrer une information de pression des gaz entre la sortie du moteur et l'entrée de la portion de turbine du turbocompresseur et, d'autre part, permettre de déterminer la pression des gaz entre cette portion de turbine et le catalyseur d'oxydation. Ceci permet alors de façon classique de déterminer l'état d'encrassement du filtre à particules. A cet effet, et comme cela est illustré sur cette figure 2, ce capteur de pression 13 est raccordé à des moyens 14 d'évaluation de la pression des gaz en aval de la portion de turbine du turbocompresseur, ces moyens d'évaluation comprenant par exemple des moyens de calcul de celle-ci à partir de la pression des gaz en sortie du moteur avant la portion de turbine du turbocompresseur et d'un modèle prédéterminé de détente des gaz de la portion de turbine du turbocompresseur. Ce modèle de détente permet en effet de calculer cette pression des gaz en aval de la portion de turbine, en connaissant par exemple le point de fonctionnement du moteur (régime de rotation, couple délivré,...), qui permet de connaître le débit et la température des gaz d'échappement et donc leur enthalpie pour, connaissant les caractéristiques de la turbine, estimer la dé-tente des gaz et ainsi en déduire la pression des gaz en aval de la turbine à partir de celle des gaz en amont de celle-ci. Selon une variante de réalisation, on peut également ne réaliser l'estimation de cette pression entre la portion de turbine du turbocompresseur et le catalyseur que sur des points prédéterminés de fonctionnement du moteur et du turbocompresseur, générant une très faible détente des gaz. Dans ce cas, la pression en aval de la portion de turbine du turbocompresseur est pratiquement égale à celle des gaz en amont de celle-ci. II convient alors de détecter ces points de fonctionnement pour assu- rer cette mesure, grâce par exemple au calculateur de contrôle moteur. Selon encore une autre variante de réalisation, et dans laquelle le turbocompresseur est un turbocompresseur piloté, par exemple à géométrie variable pilotée ou encore à vanne de décharge pilotée, on peut également piloter ce compresseur sur des points de fonctionnement générant très peu de détente des gaz, pour permettre de déduire directement la pression en aval de la turbine du turbocompresseur à partir de la pression en amont de celle-ci, telle que délivrée par le capteur 13. Bien entendu d'autres modes de réalisation encore peuvent être envisagés
Ce système d'aide au déclenchement de la régénération d'un filtre à particules (11), placé dans une ligne d'échappement (8) d'un moteur (1) de véhicule automobile, en aval d'une portion de turbine (9) d'un turbocompresseur (3) et d'un catalyseur d'oxydation (10), en série, du type comportant des moyens d'évaluation de la pression des gaz (13, 14) entre la portion de turbine du turbocompresseur et le catalyseur d'oxydation afin de déterminer l'état d'encrassement du filtre à particules, est caractérisé en ce que les moyens d'évaluation comprennent un capteur de pression (13) des gaz en sortie du moteur (1) et en amont de la portion de turbine (9) du turbocompresseur (3) et des moyens de détermination (14) de la pression des gaz entre la portion de turbine et le catalyseur à partir de cette pression des gaz en sortie du moteur.
1.- Système d'aide au déclenchement de la régénération d'un filtre à particules (11), placé dans une ligne d'échappement (8) d'un moteur (1) de véhicule automobile, en aval d'une portion de turbine (9) d'un turbocompres- Beur (3) et d'un catalyseur d'oxydation (10), en série, du type comportant des moyens d'évaluation de la pression des gaz (13, 14) entre la portion de turbine du turbocompresseur et le catalyseur d'oxydation afin de déterminer l'état d'encrassement du filtre à particules, caractérisé en ce que les moyens d'évaluation comprennent un capteur de pression (13) des gaz en sortie du moteur (1) et en amont de la portion de turbine (9) du turbocompresseur (3) et des moyens de détermination (14) de la pression des gaz entre la portion de turbine et le catalyseur à partir de cette pression des gaz en sortie du moteur. 2.- Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de détermination (14) de la pression des gaz comprennent des moyens (14) de calcul de celle-ci à partir de la pression des gaz délivrée par le capteur (13) et d'un modèle de détente des gaz de la portion de turbine du turbocompresseur. 3.- Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de détermination comprennent des moyens (2) de détection de points de fonctionnement du moteur (1) et du turbocompresseur (3) générant une détente des gaz faible pour évaluer la pression des gaz en aval de la portion de turbine comme étant égale à la pression des gaz en amont de celle-ci. 4.- Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de détermination comprennent des moyens de pilotage du turbo-compresseur sur des points de fonctionnement générant une détente des gaz faible pour évaluer la pression des gaz en aval de la portion de turbine du turbocompresseur comme étant égale à la pression des gaz en amont de celle-ci.
F
F01,F02
F01N,F02D
F01N 11,F01N 3,F02D 23
F01N 11/00,F01N 3/023,F01N 3/035,F02D 23/00
FR2896026
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION ET DE GUIDAGE D'UN CABLE D'UNE GLACE OUVRANTE D'UNE CABINE DE PILOTAGE D'AERONEF
20,070,713
La présente invention se rapporte à un dispositif de protection et de guidage d'un câble, tel qu'un câble d'alimentation électrique, d'une glace ouvrante d'une cabine de pilotage d'aéronef. La cabine de pilotage comprend un pare-brise incorporant sur au moins un côté une glace ouvrante. Cette glace ouvrante comprend un châssis vitré mobile par rapport à un support délimitant une ouverture ménagée au niveau du pare-brise. Pour ouvrir la glace ouvrante, il est nécessaire d'effectuer une première translation vers l'intérieur de la cabine pour décaler ladite glace ouvrante du support puis une seconde translation pour faire coulisser la glace ouvrante de manière sensiblement parallèle au pare-brise pour dégager l'ouverture. A cet effet, l'ouverture comprend en partie inférieure un entablement définissant un plan de glissement sur lequel peut coulisser la glace ouvrante lors des deux translations. Ce plan de glissement est généralement incliné de l'ordre de 20 à 40 , notamment en fonction des formes de la cabine de pilotage. Généralement, la glace ouvrante est reliée au support par l'intermédiaire d'au moins un câble prévu pour l'alimentation électrique du système de dégivrage et d'une liseuse. Pour autoriser les mouvements de la glace ouvrante, le câble comprend une portion en forme de queue de cochon . Cette solution simple ne donne pas satisfaction car le câble en forme de queue de cochon a tendance à se détendre après seulement quelques cycles. Ce câble détendu constitue une gêne pour les navigants qui peuvent s'y entraver, voire un risque dans la mesure où les instruments de navigation peuvent s'y accrocher. Par ailleurs, la non tenue mécanique du câble en forme de queue de cochon peut provoquer à chaque extrémité du câble des risques de pincements susceptibles d'engendrer la rupture des câbles électriques internes. Ceci se traduit par des dysfonctionnements des appareils alimentés par ledit câble, notamment du système de dégivrage. L'invention vise à pallier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de guidage et de protection du câble reliant la glace ouvrante et son support permettant de limiter les risques de dysfonctionnements et de gêne pour les navigants. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de protection et de guidage d'au moins un câble reliant d'une part une glace ouvrante d'une cabine d'aéronef prévue pour obturer une ouverture, et d'autre part, son support, ladite glace ouvrante étant susceptible de se translater selon une première translation, vers l'intérieur de la cabine, de manière à occuper une position intermédiaire décalée par rapport au support, puis selon une seconde translation de dégagement de manière à dégager l'ouverture, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne porte-câble susceptible de se déformer selon un plan d'enroulement et de protéger et guider ledit câble, ladite chaîne porte-câble étant articulée par rapport à la glace ouvrante et par rapport au support. Cet agencement permet d'obtenir une protection du câble susceptible de se déformer lors des mouvements de la glace ouvrante tout en conservant une certaine rigidité. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels - la figure 1A est une coupe verticale schématique d'une glace ouvrante en position fermée, - la figure 1B est une coupe verticale schématique d'une glace ouvrante décalée par rapport à son support, - la figure 2A est une vue en élévation latérale illustrant une glace ouvrante au droit de l'ouverture, - la figure 2B est une vue en élévation latérale illustrant une glace ouvrante dégageant une ouverture, - les figures 3A à 3C sont un synoptique illustrant le fonctionnement du dispositif selon l'invention, - la figure 4A est une coupe verticale illustrant le dispositif de l'invention selon un mode de réalisation, la glace ouvrante en position fermée, - la figure 4B est une coupe verticale illustrant le dispositif de la figure 4A, la glace ouvrante en position décalée par rapport à son support, - la figure 5A est une vue en élévation de dessous du dispositif de l'invention selon un mode de réalisation, la glace ouvrante en position fermée, et - la figure 5B est une vue en élévation de dessous du dispositif de la figure 5A, la glace ouvrante en position ouverte. Sur les différents figures, on a représenté en 10 une glace ouvrante susceptible 20 d'obturer une ouverture 12 délimitée par un support 14 incorporé dans le pare-brise d'une cabine de pilotage d'un aéronef. Selon un mode de réalisation, la glace ouvrante comprend un châssis vitré susceptible d'incorporer un dispositif de dégivrage et/ou de supporter une liseuse par exemple ou tout autre dispositif. 25 Cette glace ouvrante 10 est mobile par rapport au support 14 de manière à occuper une position fermée, illustrée sur la figure 1A, dans laquelle elle obture l'ouverture 12 et une position ouverte, illustrée sur la figure 2B, dans laquelle elle dégage l'ouverture 12. Pour passer d'une position à l'autre, la glace ouvrante 10 peut se translater selon une première translation, matérialisée par la flèche 16, vers l'intérieur de la cabine, de manière à occuper une position intermédiaire, illustrée sur la figure 1B, décalée par rapport au support 14, puis selon une seconde translation dite de dégagement, matérialisée par la flèche 18, de manière à dégager l'ouverture 12. Selon un mode de réalisation, le support comprend en partie inférieure, sous la glace ouvrante, un entablement 20 définissant un plan de glissement sur lequel est susceptible de coulisser la glace ouvrante lors du changement de position entre la position fermée et la position ouverte. Ce plan de glissement est généralement légèrement incliné de quelques dizaines de degrés, de l'ordre de 20 à 40 . Sur les figures 4A et 4B, le plan de glissement est illustré à l'horizontale pour simplifier la représentation, même s'il peut être incliné en réalité. La liaison entre la glace ouvrante 10 et le support 14, les formes, les dimensions et les matériaux des différents éléments de la glace ouvrante 10 et du support 14 ne sont pas plus détaillés car ils sont connus de l'homme du métier. La glace ouvrante 10 et le support 14 sont reliés par au moins un câble 22, notamment un câble électrique pour l'alimentation électrique d'appareils incorporés dans la glace ouvrante ou supportés par cette dernière. Pour la suite de la description, on entend par câble, un câble ou un ensemble de 20 câbles accolés les uns au autres, ces câbles pouvant avoir différentes fonctions, par exemple l'alimentation électrique ou la transmission de signaux. Selon l'invention, un dispositif de guidage et de protection 24 est prévu pour le câble 22 entre la glace ouvrante 10 et le support 14. Ce dispositif 24 comprend une chaîne porte-câble 26 reliée d'une part à un premier support 28 articulé par 25 rapport à la glace ouvrante 10, et d'autre part, à un second support 30 articulé par rapport au support 14. La chaîne porte-câble 26 comporte une pluralité de chaînons reliés deux à deux par l'intermédiaire d'axes de rotation parallèles entre eux afin que ladite chaîne porte-câble 26 puisse se déformer dans un plan appelé plan d'enroulement. Ainsi, la chaîne porte-câble 26 a une forme en U avec des branches dont les longueurs peuvent varier en fonction de la position relative de la glace ouvrante et du support, comme illustré sur les figures 3A et 3C, et dont l'écartement peut varier, notamment lors de la première translation de la glace ouvrante, comme illustré sur les figures 3A et 3B. Les chaînons de la chaîne porte-câble 26 ont des formes adaptées, avec une section transversale en U par exemple, pour servir d'éléments de guidage et de protection du câble 22. Selon un mode de réalisation, la chaîne porte-câble 26 peut être en matière plastique. Selon une caractéristique de l'invention, la chaîne porte-câble 26 peut se déformer de manière à suivre les mouvements de la glace ouvrante tout en conservant une certaine rigidité afin de protéger le câble 22. De plus, le câble ne peut pas être pincé car la chaîne porte-câble s'enroule selon un rayon d'enroulement qui ne peut pas être inférieur à un certain seuil. Une première extrémité 32 de la chaîne porte-câble 26 est reliée au premier support 28 et une seconde extrémité 34 de la chaîne porte-câble 26 est reliée au second support 30. Ainsi comme illustré sur les figures 3A à 3C, la première branche et la seconde branche de la chaîne porte-câble sont susceptibles d'être plaquées respectivement contre le premier support 28 et le second support 30. Le premier support 28 est articulé par rapport à la glace ouvrante 10 de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe d'articulation 36 sensiblement parallèle à la translation de dégagement 18. Selon un mode de réalisation, cette articulation peut être réalisée grâce à une charnière d'axe de rotation l'axe 36. Le second support 30 est articulé par rapport au support 14 de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe d'articulation 38 sensiblement parallèle à la translation de dégagement 18. Selon un mode de réalisation, cette articulation peut être obtenue grâce à une charnière d'axe de rotation, l'axe 38. Selon un mode de réalisation, les premier et second supports 28, 30 ont une section transversale en équerre, une branche de l'équerre étant susceptible de servir d'appui à la chaîne porte-câble 26, l'autre branche étant utilisée comme élément protecteur de la chaîne porte-câble et étant articulée au niveau de son bord libre, soit par rapport à la glace ouvrante, soit par rapport au support 14. Les articulations 36 et 38 sont nécessaires en raison du changement d'inclinaison du plan d'enroulement de la chaîne porte-câble 26 lors de la première translation 16 de la glace ouvrante, comme illustré sur les figures 4A et 4B. La chaîne porte-câble 26 autorise non seulement un premier mouvement de translation entre la glace ouvrante et le support permettant à ladite glace de dégager l'ouverture mais également un autre mouvement de translation, sensiblement perpendiculaire au premier, permettant à la glace ouvrante de s'écarter de son support, grâce à une modification du rayon d'enroulement de ladite chaîne porte-câble 26, comme illustré sur les figures 3A et 3B. Selon un autre avantage de l'invention, le câble 22 ne subit pas de pincement en raison de la présence de la chaîne porte-câble, ce qui permet de limiter les risques de dysfonctionnement. Sur les figures 4A, 4B, 5A et 5B, on a représenté un dispositif de guidage et de protection selon un mode de réalisation préféré de l'invention. La glace ouvrante 10 comprend au niveau de son bord inférieur un carter 40 sensiblement parallèle à l'entablement 20 du support. Ce carter 40 se prolonge de manière à avoir son bord orienté vers l'intérieur de la cabine décalé vers l'intérieur de la cabine par rapport au bord de l'entablement 20 orienté vers l'intérieur de la cabine lorsque la glace ouvrante est en position fermée. Le carter 40 comprend un rebord 42 orienté vers le bas au niveau de l'extrémité libre duquel est prévu l'axe d'articulation 36, le premier support 28 étant susceptible de pivoter autour dudit axe d'articulation 36. L'entablement 20 comprend en partie inférieure une patte 44 orientée vers le bas , au niveau de l'extrémité libre de laquelle est prévu l'axe d'articulation 38, le second support 30 étant susceptible de pivoter autour dudit axe d'articulation 38. La chaîne porte-câble 26 est interposée entre les premier et second supports 28, 30. Selon cette configuration, la chaîne porte-câble 26 est protégée par le carter 40 et disposée sous le carter 40, ce qui limite les risques de gêne pour les 10 navigants. En variante, le dispositif de protection et de guidage du câble pourrait être placé au niveau du bord supérieur de la glace ouvrante. Lorsque la glace ouvrante est en position fermée, comme illustré sur les figures 4A et 5A, la chaîne porte-câble 26 a un faible rayon d'enroulement et le premier 15 support 28 est disposé à une première extrémité du second support fixe 30. Lorsqu'on souhaite ouvrir la glace ouvrante, il est nécessaire d'effectuer une première translation de manière à écarter ladite glace du support 14. Comme illustré sur la figure 4B, lorsque la glace ouvrante est dans la position intermédiaire, la chaîne porte-câble 26 a un rayon d'enroulement plus important. 20 Lorsque la glace ouvrante 10 est en position ouverte après la seconde translation, le premier support 28 est disposé à l'autre extrémité du second support fixe 30 par rapport à la position fermée
L'objet de l'invention est un dispositif de protection et de guidage d'au moins un câble (22) reliant d'une part une glace ouvrante (10) d'une cabine d'aéronef prévue pour obturer une ouverture, et d'autre part, son support (14), ladite glace ouvrante (10) étant susceptible de se translater selon une première translation, vers l'intérieur de la cabine, de manière à occuper une position intermédiaire décalée par rapport au support (14), puis selon une seconde translation de dégagement, de manière à dégager l'ouverture, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne porte-câble (26) susceptible de se déformer selon un plan d'enroulement et de protéger et guider ledit câble (22), ladite chaîne porte-câble (26) étant articulée par rapport à la glace ouvrante (10) et par rapport au support (14).
1. Dispositif de protection et de guidage d'au moins un câble (22) reliant d'une part une glace ouvrante (10) d'une cabine d'aéronef prévue pour obturer une ouverture (12), et d'autre part, son support (14), ladite glace ouvrante (10) étant susceptible de se translater selon une première translation (16), vers l'intérieur de la cabine, de manière à occuper une position intermédiaire décalée par rapport au support (14), puis selon une seconde translation de dégagement (18), de manière à dégager l'ouverture (12), caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne porte-câble (26) susceptible de se déformer selon un plan d'enroulement et de protéger et guider ledit câble (22), ladite chaîne porte-câble (26) étant articulée par rapport à la glace ouvrante (10) et par rapport au support (14) de la glace ouvrante. 2. Dispositif de protection et de guidage selon la 1, caractérisé en ce que la chaîne porte-câble (26) comporte une pluralité de chaînons reliés deux à deux par l'intermédiaire d'axes de rotation parallèles entre eux afin que ladite chaîne porte-câble (26) puisse se déformer dans le plan d'enroulement. 3. Dispositif de protection et de guidage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend, de part et d'autre de la chaîne porte-câble (26), un premier support (28) articulé par rapport à la glace ouvrante (10) de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe d'articulation (36) sensiblement parallèle à la translation de dégagement (18) et un second support (30) articulé par rapport au support (14) de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe d'articulation (38) sensiblement parallèle à la translation de dégagement (18). 4. Dispositif de protection et de guidage selon la 3, caractérisé en ce que les premier et second supports (28, 30) ont une sectiontransversale en équerre, une branche de l'équerre étant susceptible de servir d'appui à la chaîne porte-câble (26), l'autre branche étant utilisée comme élément protecteur de la chaîne porte-câble et étant articulée au niveau de son bord libre soit par rapport à la glace ouvrante soit par rapport au support de la glace ouvrante. 5. Dispositif de protection et de guidage selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comprend un carter (40), rapporté en partie inférieure de la glace ouvrante parallèle à un entablement (20) relié au support (14) de la glace ouvrante, ledit carter (40) comportant un rebord (42) orienté vers le bas au niveau de l'extrémité libre duquel est prévu l'axe d'articulation (36) du premier support (28), l'entablement (20) comportant en partie inférieure une patte (44) orientée vers le bas, au niveau de l'extrémité libre de laquelle est prévu l'axe d'articulation (38) du second support (30).
F,B,E
F16,B64,E05
F16L,B64C,E05D
F16L 3,B64C 1,E05D 15
F16L 3/015,B64C 1/14,E05D 15/10
FR2897263
A1
MASQUE POUR LA PEAU
20,070,817
La présente invention se rapporte à un masque pelable contenant de la caféine, et à son utilisation dans le domaine cosmétique, en particulier comme masque de nettoyage de la peau ou comme masque amincissant. Les produits du type masque de beauté sont bien connus dans le domaine cosmétique. Ils se présentent notamment sous forme de gel, d'émulsion ou de pâte. Il est décrit dans la littérature, par exemple dans "Cosmetic and Toiletry Formulations", Seconde édition, Ernest W. Flick 1992, différentes formules de masques. Ces masques de beauté peuvent être des masques hydratants sous forme de 15 gels, ces masques n'ont pas vocation de nettoyage mais procurent à la peau un certain confort. On connaît également des masques de nettoyage qui sont généralement sous forme d'émulsions, et qui contiennent en général une charge de type argileux. 20 Toutefois, ces masques présentent l'inconvénient d'avoir un moindre confort d'utilisation. Enfin, il existe des masques s'enlevant par pelage, qui sont des compositions filmogènes aqueuses ou hydroalcooliques à base d'alcool polyvinylique. Ces 25 masques pelables (appelés aussi masques peel-off ), après application sur le visage, sèchent pour donner un film que l'on retire par arrachage. Pendant le temps de séchage, l'effet occlusif du masque permet à la couche cornée (ou stratum corneum) de s'humidifier et de s'assouplir, ce qui peut favoriser la pénétration d'actif dans le cas où un ou des actifs sont inclus dans la composition. 30 De plus, ces masques, lorsqu'ils sont retirés par arrachage, assurent un "peeling", entraînant notamment les cellules mortes des couches cornées de surface. En outre, ils resserrent les pores de la peau. Toutefois, la qualité du pelage de ces masques est souvent décevante, 35 notamment du fait que l'arrachage de ces masques s'avère généralement difficile car le film formé est très souple ; de ce fait, il casse quand on le retire et l'arrachage doit donc être fait en plusieurs fois. De plus, ce film est transparent, ce qui rend difficile sa visualisation sur la peau et contribue à la difficulté de pelage du film. 40 Il subsiste donc le besoin d'un masque pelable ne présentant pas les inconvénients de ceux de l'art antérieur. La demanderesse a constaté de manière surprenante qu'il était possible d'obtenir 45 des compositions cosmétiques pouvant s'enlever par pelage et pouvant être utilisées comme masques pour la peau, en associant de la caféine à l'alcool polyvinylique. En effet, de manière inattendue, la demanderesse a observé de l'ajout de caféine dans un masque de type peel-off permettait non seulement de modifier son aspect visuel, c'est-à-dire d'obtenir un film plus blanc et donc plus facilement visible, mais aussi de renforcer les propriétés rhéologiques du film formé en augmentant la résistance du film sans modifier son élasticité. L'invention a donc pour objet une composition cosmétique comprenant de l'eau, de l'alcool polyvinylique, de la caféine et au moins un alcool choisi parmi les alcools monohydriques comprenant de 2 à 4 atomes de carbone. La composition selon l'invention peut constituer notamment un masque qui a l'avantage de s'enlever facilement en une seule fois, après un temps de séchage d'environ 10 à 20 minutes, le temps de pose variant selon les conditions climatiques. Ce masque laisse la peau mate, douce et débarrassée des impuretés. La composition selon l'invention est une composition cosmétique et, en tant que telle, elle contient un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire un milieu compatible avec la peau et/ou les muqueuses (lèvres). Il s'agit de préférence d'un milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner la consommatrice de l'utilisation de cette composition. Comme alcool polyvinylique (PVA), on peut utiliser dans la composition de l'invention, des polymères de différents degrés d'hydrolyse et/ou de différentes viscosités. On peut utiliser en particulier l'alcool polyvinylique ayant un degré d'hydrolyse variant de 74 à 99 % et/ou ayant une viscosité allant de 2,6 à 67 cps (2,6 à 67 mPa.$). Comme alcool polyvinylique, on peut citer par exemple les produits commercialisés sous les dénominations Airvol (Airvol 523, Airvol 540) par la société Air Products. La quantité d'alcool polyvinylique dans la composition de l'invention peut aller par exemple de 1 à 20 % en poids, de préférence de 5 à 20 % en poids et mieux de 5 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. La caféine peut être utilisée telle quelle ou sous forme d'un extrait végétal en contenant. On utilise de préférence la caféine telle quelle. La quantité de caféine peut aller par exemple de 0,5 à 10 % en poids, de préférence de 0 à 10 % en poids, mieux de 2 à 10 % en poids et encore mieux de 2 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. L'eau utilisée dans la composition de l'invention peut être de l'eau pure déminéralisée mais aussi de l'eau minérale et/ou de l'eau thermale et/ou de l'eau de mer, c'est-à-dire que l'eau de la composition peut être en partie ou totalement constituée par une eau choisie parmi les eaux minérales, les eaux thermales, les eaux de mer et leurs mélanges. En général, une eau minérale est propre à la consommation, ce qui n'est pas toujours le cas d'une eau thermale. Chacune de ces eaux contient, entre autre, des minéraux solubilisés et/ou des oligo-éléments. Ces eaux sont connues pour être employées à des fins de traitement spécifique selon les oligo-éléments et les minéraux particuliers qu'elles contiennent, tel que l'hydratation et la désensibilisation de la peau ou le traitement de certaines dermatoses. Par eaux minérales ou thermales, on désignera non seulement les eaux minérales ou thermales naturelles, mais également des eaux minérales ou thermales naturelles enrichies en constituants minéraux et/ou en oligo-éléments supplémentaires, ainsi que des solutions aqueuses minérales et/ou contenant des oligo-éléments préparées à partir d'eau purifiée (déminéralisée ou distillée). Une eau thermale ou minérale naturelle utilisée selon l'invention peut, par exemple, être choisie parmi l'eau de Vittel, les eaux du bassin de Vichy, l'eau d'Uriage, l'eau de la Roche Posay, l'eau de la Bourboule, l'eau d'Enghien-les- Bains, l'eau de Saint Gervais-les-Bains, l'eau de Néris-les-Bains, l'eau d'Allevarles-Bains, l'eau de Digne, l'eau de Maizières, l'eau de Neyrac-les-Bains, l'eau de Lons-le-Saunier, les Eaux Bonnes, l'eau de Rochefort, l'eau de Saint Christau, l'eau des Fumades et l'eau de Tercis-les-bains, l'eau d'Avene. La quantité d'eau dans la composition de l'invention peut représenter par exemple de 40 à 95,5 % en poids, de préférence de 50 à 90 % en poids et mieux de 55 à 80 % en poids par rapport au poids total de la composition. Comme alcools monohydriques comportant de 1 à 4 atomes de carbone, on utilise de préférence l'éthanol. La quantité d'alcool(s) monohydrique(s) peut aller par exemple de 2 à 30 % en poids, de préférence de 5 à 30 % en poids, mieux de 5 à 25 % en poids et encore mieux de 5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition peut contenir aussi un ou plusieurs polyols. Comme polyols, on peut citer par exemple le propylène glycol, le dipropylène glycol, le butylène-1,3 glycol, la glycérine, la polyglycérine, le sorbitol, et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la composition selon l'invention contient au moins un polyol, de préférence la glycérine. Quand ils sont présents, les polyol(s) peuvent être en une quantité allant par exemple de 0,1 à 30 % en poids, de préférence de 0,5 à 20 % en poids, mieux de 2 à 15 % en poids et encore mieux de 2 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. En outre, la composition selon l'invention peut contenir éventuellement un ou plusieurs copolymères de vinylpyrrolidone (PVP),.comme par exemple les copolymères de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle (nom CTFA : PVP/VA copolymer) comme les produits commercialisés sous la dénomination Luviskol VA 64 Poudre par la société BASF ou sous la dénomination PVP/VA E335 par la société ISP ; les copolymères de vinylpyrrolidone et d'hexadécène (nom CTFA : PVP/hexadecene) comme le produit commercialisé sous la dénomination Antaron V-216 par la société ISP ; les copolymères de vinylpyrrolidone et de méthacrylate de diméthylaminoéthyle (nom CTFA : PVP/Dimethylaminoethylmethacrylate copolymer) (qui peuvent être aussi des terpolymères) comme les produits commercialisés sous les dénominations Copolymer 845, Copolymer 937 et Copolymer 958 par la société ISP ; les copolymères de vinylpyrrolidone et de triacontène (nom CTFA : Tricontanyl PVP) comme le produit commercialisé sous la dénomination Antaron WP-660 par la société ISP ; les copolymères de vinylpyrrolidone et d'eicosène (nom CTFA : PVP/Eicosene copolymer) comme le produit commercialisé sous la dénomination Antaron V-220 par la société ISP ; les terpolymères de vinylpyrrolidone, d'acétate de vinyle et de propionate de vinyle (nom CTFA : PVP/VA/Vinylpropionate copolymer) comme les produits commercialisés sous les dénominations Luviskol VAP 3431 et Luviskol VAP 343 E par la société BASF ; les terpolymères de vinylpyrrolidone, vinylcaprolactame et méthacrylate de diméthylaminoéthyle (nom CTFA : Vinylcaprolactam/PVP/Di methylaminoethyl-methacrylate copolymer) comme le produit commercialisé sous la dénomination Copolymer VC-713 par la société ISP, et leurs mélanges. Il est possible d'utiliser dans la composition de l'invention un copolymère de vinylpyrrolidone ou un mélange de tels copolymères. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la composition contient au moins un copolymère de vinylpyrrolidone (PVP).et de préférence un copolymère 15 de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle. Quand la composition en contient, la quantité de copolymère de vinylpyrrolidone peut aller par exemple de 0,1 à 15 % en poids et de préférence de 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. 20 La composition de l'invention peut contenir également des additifs habituels dans le domaine cosmétique, tels que les huiles, les charges, les actifs, les conservateurs, les polymères, les plastifiants, les antioxydants, les solvants, les tensioactifs, les parfums, les absorbeurs d'odeur, les polymères, les agents de 25 douceur et les matières colorantes, dans la mesure où l'additif n'altère pas les propriétés recherchées pour la composition de l'invention. Les quantités de ces différents additifs sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés, et par exemple de 0,01 à 25 % du poids total de la composition. 30 Les agents de douceur apportent de la douceur lors de l'arrachage du masque. L'agent de douceur peut être choisi par exemple parmi les polydiméthylsiloxanes oxyéthylénés, le diméthylisosorbide ou leurs mélanges Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la composition contient au moins un agent de douceur. 35 Comme polymères, on peut citer en particulier les gélifiants hydrophiles tels que : - les dérivés cellulosiques (carboxyméthylcellulose, hydroxyéthylcellulose, hydroxypropylméthylcellulose) ; - les gommes naturelles telles que les gommes de xanthane, de guar, de 40 caroube, les carraghénanes ; - les polymères polycarboxyvinyliques du type Carbomer, tels que ceux vendus par la société Goodrich sous les dénominations Carbopol 940, 951, 980, ou par la société 3V-Sigma sous la dénomination Synthalen K ou Synthalen L ; les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates 45 vendus sous les dénominations Pemulen par la société Goodrich ; - les polyacrylamides et les copolymères d'acrylamide, tels que le produit vendu sous le nom de SEPIGEL 305 par la société SEPPIC (nom CTFA : polyacrylamide/C13-14 isoparaffin/Laureth-7) et le produit vendu sous le nom de HOSTACERIN AMPS par la société HOECHST (nom CTFA : Ammonium 50 polyacryldimethyltauramide) ; - les polymères associatifs tels que notamment les polyuréthannes associatifs. La quantité de tels polymères s'ils sont présents, peut aller par exemple de 0,001 à 10 % en poids et dé préférence de 0,05 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut contenir aussi éventuellement une ou plusieurs huiles. On peut utiliser toute huile habituellement utilisée dans les compositions cosmétiques, et par exemple les huiles d'origine végétale, telles que l'huile de noyaux d'abricot, le perhydrosqualène, l'huile d'avocat, l'huile de noix de macadamia, l'huile de tournesol, l'huile d'olive et l'huile de soja ; les huiles minérales comme l'huile de vaseline ; les huiles de synthèse comme le polyisobutène hydrogéné (huile de parléam), l'octyldodécanol, les esters d'acides gras et d'alcool gras (en C6-C30), les éthers d'alcool gras (en C4 à C30 saturés et/ou ramifiés) ; les huiles de silicone, notamment les huiles de silicone volatiles comme les cyclométhicones ; les huiles fluorées, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la composition contient au moins une huile, la ou les huiles étant de préférence choisies parmi les huiles de silicone, et notamment les huiles de silicone volatiles. Quand la composition contient une ou plusieurs huiles, ces huiles peuvent être présentes en une quantité pouvant aller par exemple de 0,01 à 20 % en poids, de préférence de 0,05 à 15 % en poids, mieux de 0,5 à 10 % en poids et encore mieux de 0,5 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Toutefois, la composition peut être exempte d'huiles. La composition de l'invention peut contenir un actif habituellement utilisé dans le domaine cosmétique. Comme actifs utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer plus particulièrement les a-hydroxy-acides comme les acides glycolique, lactique, malique, tartrique, citrique, mandélique ; les 13-hydroxy-acides comme l'acide salicylique ainsi que ses dérivés acylés, les acides hydroxy-2 alcanoïques et leurs dérivés, et les composés décrits dans les documents FR-A-2581542 et EP-A-378936, et notamment les acides n-octanoyl-5-salicylique (ou capryloyl-salicylique), n-décanoyl-5-salicylique, n-dodécanoyl-5-salicylique, n- octyl-5-salicylique, n-heptyloxy-5-salicylique, n-heptyloxy-4-salicylique ; les extraits végétaux ; et leurs mélanges. (compléter liste si nécessaire) La composition cosmétique de l'invention peut constituer notamment un produit pour la peau, plus particulièrement sous forme d'un masque de soin ou de nettoyage de la peau, notamment du visage et/ou du cou mais aussi de la peau du corps afin notamment de nettoyer la peau en profondeur, par exemple par élimination des cellules mortes de la couche cornée de surface ou par élimination des corps gras présents en excès à la surface de la peau (le sébum par exemple), de raffermir la peau, de l'adoucir et/ou de préparer la peau à subir un traitement ultérieur particulier. Elle peut constituer notamment un masque de nettoyage de la peau ou un masque amincissant, pour la peau du visage ou du corps. L'invention a aussi pour objet l'utilisation cosmétique d'une composition telle que décrite ci-dessus, comme masque à appliquer sur la peau, notamment comme masque de nettoyage ou comme masque amincissant. L'invention a également pour objet un procédé de nettoyage de la peau, consistant à appliquer sur la peau, une composition telle que décrite ci-dessus. Les exemples ci-après de compositions selon l'invention sont donnés à titre d'illustration et sans caractère limitatif. Les quantités y sont données en % en poids, sauf mention contraire. Exemple selon l'invention Phase A - Caféine - Triéthanolamine - Acide salicylique - Butylène glycol - Eau Phase B - Alcool polyvinylique Phase C - Huile de silicone (cyclopentasiloxane) Phase D - VP/VA copolymer 4 - Ethanol 12,5 Mode opératoire : On mélange les constituants de la phase A, puis on y ajoute la phase B et on chauffe le mélange sous agitation à 80 C jusqu'à solubilisation. On abaisse la température du mélange entre 50 C et 60 C, avant d'y ajouter sous agitation la phase C. Puis, on abaisse la température du mélange à 25 C avant d'y introduire sous agitation la phase D. La composition obtenue est appliquée sur la peau comme un masque en donnant un film blanc qui s'élimine par arrachage après un certain temps de pause (environ 10 minutes) en laissant une peau douce et nettoyée. Par ailleurs, un test sensoriel sur un panel de 6 personnes a montré que ce masque hydratait la peau. Exemple comparatif Phase A - Glycérine 5 % 9 /0 2 /045 - Eau qsp 100 Phase B 9 - Alcool polyvinylique Phase C 2 -Huile de silicone (cyclopentasiloxane) Phase D 4 - VP/VA copolymer - Ethanol 12,5 Mode opératoire : On mélange les constituants de la phase A, puis on y ajoute la phase B et on chauffe le mélange sous agitation à 80 C jusqu'à solubilisation. On 15 abaisse la température du mélange entre 50 C et 60 C avant d'y ajouter sous agitation la phase C. Puis, on abaisse la température du mélange à 25 C avant d'y introduire sous agitation la phase D. 20 Evaluations : L'influence de la caféine a été mise en évidence sur les deux points suivants : - l'aspect du film formé. La solubilité de la caféine étant diminuée lors de l'évaporation de l'éthanol, la caféine cristallise sur le film formé, lui conférant 25 un aspect blanc plus visible. Cette modification de l'aspect du produit au cours du séchage permet donc une meilleure visualisation du masque appliqué sur la peau. Et donc facilite l'arrachage du film. - la résistance du film formé après séchage. La solidité du film a été augmentée 30 sans modifier pour autant son élasticité et sa souplesse. Il semble que la caféine permette un meilleur maillage du film formé après application sur la peau. De plus, des études de mesure de la résistance du film par texturomètre ont mis en évidence une augmentation de la résistance du film à la rupture trois fois plus élevée sur la formule avec caféine par rapport à la formule sans caféine. 35 La solidité du film est déterminée par la mesure de la force en compression mesurée à 20 C à l'aide du texturomètre vendu sous la dénomination TA-XT2i par la société RHEO, texturomètre qui est équipé d'un cylindre en inox appliquant une force de 3 newtons. La valeur de la résistance du film en N/nm2 est le travail à 40 fournir pour casser le film. Composition Exemple selon Exemple comparatif l'invention %de caféine 3% 0% Résistance du film 14,73 5,15 en N/nm2 Aspect du film après Blanc transparent séchage 10 Ce tableau montre que le film contenant de la caféine est bien plus résistant que le film n'en contenant pas
La présente invention a pour objet une composition cosmétique comprenant de l'eau, de l'alcool polyvinylique, de la caféine et au moins un alcool choisi parmi les alcools monohydriques comprenant de 2 à 4 atomes de carbone.Cette composition cosmétique constitue notamment un masque « peel-off » destiné en particulier au nettoyage de la peau. Elle peut constituer aussi un masque amincissant.
1. Composition cosmétique comprenant de l'eau, de l'alcool polyvinylique, de la caféine et au moins un alcool choisi parmi les alcools monohydriques comprenant 5 de 2 à 4 atomes de carbone. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que la quantité d'alcool polyvinylique va de 1 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la quantité de caféine va de 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 15 caractérisée en ce que la quantité d'eau représente de 40 à 95,5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'alcool est l'éthanol. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité d'alcool(s) va de 3 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. 25 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un polyol. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité de polyol(s) va de 0,1 à 30 % en poids par 30 rapport au poids total de la composition. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un copolymère de vinylpyrrolidone. 35 10. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que la quantité de copolymère de vonylpyrrolidone va de 0,1 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 40 caractérisée en ce qu'elle contient une ou plusieurs huiles. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité d'huile(s) va de 0,01 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle constitue un masque de nettoyage de la peau ou un masque amincissant. 10 20 45 14. Utilisation cosmétique de la composition selon l'une quelconque des 1 à 12, comme masque à appliquer sur la peau. 15. Procédé cosmétique de nettoyage de la peau, caractérisé en ce que l'on 5 applique sur la peau, une composition selon l'une quelconque des 1 à 12.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/72,A61K 8/34,A61K 8/97,A61Q 19/10
FR2898585
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UN EQUIPEMENT SENSIBLEMENT TUBULAIRE SUR UN MATELAS D'ISOLATION THERMIQUE ET PHONIQUE D'AERONEF
20,070,921
L'invention concerne un dispositif de fixation d'un équipement de forme sensiblement tubulaire sur un matelas d'isolation thermique et phonique d'aéronef. Le dispositif selon l'invention permet notamment de fixer cet équipement sur un matelas d'isolation thermique et phonique utilisé en aéronautique. Les avions de transport civils sont isolés de façon thermique et phonique afin d'offrir un maximum de confort aux passagers et à l'équipage au moyen de matelas isolants qui sont généralement constitués de laine de verre ou d'un autre matériau équivalent et recouverts d'un tissu protecteur. Ces matelas sont destinés à être fixés sur les parties de structure métallique de l'avion conduisant facilement la chaleur et les vibrations. Ils ont pour rôle d'assurer la bonne étanchéité thermique et phonique de l'appareil vis-à-vis de l'environnement extérieur. En d'autres termes, ils permettent de protéger les passagers et l'équipage par exemple contre les basses températures en altitude, les bruits du moteur ou les bruits aérodynamiques. De nombreux équipements, tels que des câbles électriques, des gaines d'aération ou des tuyauteries de drainage et leurs supports sont fixés sur ces matelas. Ces équipements présentent une forme sensiblement tubulaire. Les supports de ces équipements nécessitent une quantité importante de points de fixation sur le fuselage, cette quantité étant d'autant plus importante que l'avion est de grande dimension. Actuellement, ces équipements sont fixés sur le matelas au moyen de dispositifs de fixation tel que celui illustré sur la figure 1. Comme décrit sur la figure 1, le fuselage 1 de l'avion est recouvert par un grand nombre de matelas 3 qui sont plaqués sur sa surface. De nombreux équipements tels que des câbles électriques, des gaines d'aération ou des tuyauteries de drainage (ici un tuyau souple de drainage 5) circulent le long de ces matelas 3 : leur dispositif de fixation 7 nécessite un grand nombre de points de fixation et d'éléments de fixation. Dans cet exemple de l'art antérieur connu, le dispositif 7 comporte une colonnette 9 fixée par des rivets 11 sur le fuselage. L'extrémité 13 opposée à celle fixée sur le fuselage est munie d'un pas de vis de manière à ce qu'un collier 15 retenant le tuyau souple 5 puisse y être solidarisé au moyen d'une vis 17. L'accroissement des dimensions de l'avion ainsi que la multiplication des équipements qui circulent sur ces matelas augmentent le nombre de dispositifs de fixation et, en conséquence, augmentent le nombre d'éléments de fixation. Les temps de montage et démontage de ces dispositifs de fixation, lors d'opération de maintenance par exemple, sont de plus en plus longs et nécessitent une grande disponibilité de la part de l'opérateur en charge de ces opérations. De plus, la colonnette 9 traverse le matelas, ce qui constitue une brèche dans la protection contre le bruit et le froid. En effet, au niveau de ces dispositifs de fixation, la laine de verre peut laisser passer l'humidité et les eaux de condensations qu'elle a absorbées. De plus, le matelas est fragilisé dans ces zones de fixation et il est possible d'avoir des déchirures à cet endroit. En conséquence, l'invention a pour but de remédier aux inconvénients de l'art antérieur. A cet effèt, l'invention concerne un dispositif de fixation d'équipement de forme sensiblement tubulaire sur un matelas d'isolation thermique et phonique d'aéronef caractérisé en ce que ledit dispositif de fixation comporte un élément de fixation auto-agrippant. Cette caractéristique de l'invention permet de faciliter le montage et le démontage de l'équipement sur le matelas et d'éviter les problèmes de déchirure qui pouvaient survenir dans l'art antérieur. En outre, ce dispositif permet d'améliorer l'étanchéité au niveau du perçage du matelas et de limiter considérablement les déperditions thermiques et phoniques. Le gain de temps et de disponibilité de l'opérateur en charge du montage/démontage de tels équipements est d'autant plus appréciable que l'opérateur ne manipule pas d'outil. De plus, la diminution du nombre d'éléments de fixation permet d'abaisser le prix de tels dispositifs. Cet élément de fixation auto-agrippant est constitué de deux bandes, l'une dite bande velours et l'autre offrant des crochets permettant, une fois les deux bandes disposées l'une sur l'autre, de les solidariser ensemble. Selon un premier mode de réalisation, une première extrémité de l'élément de fixation auto-agrippant (bande velours et bande offrant de solides crochets) peut être cousue de manière traversante sur le matelas d'isolation thermique et phonique, tandis que le reste de la bande velours est collée sur la face visible dudit matelas, c'est-à-dire la face opposée à celle plaquée sur le fuselage de l'aéronef. L'équipement qui doit circuler le long du matelas est inséré entre la bande velours et la bande offrant de solides crochets, puis l'extrémité terminale de la bande à crochets est appliquée sur l'extrémité terminale de la bande velours. Ainsi, l'équipement est facilement solidarisé au matelas et son démontage se fait tout aussi facilement en désolidarisant les deux extrémités terminales de la bande velours et de la bande à crochets. La couture traversante permet de solidariser l'élément auto-agrippant au matelas de manière solide pour éviter tout arrachement d'une partie dudit matelas. De manière avantageuse, un insert étanche à l'eau et pouvant présenter des propriétés d'isolation thermique et phonique est fixé au niveau de la couture. Cet insert étanche peut être fixé sur la seule face du matelas en contact avec le fuselage ou sur les deux faces du matelas. Cet insert peut être réalisé en matériau adhésif. Dans le cas contraire, il peut être maintenu en place par au moins une bande adhésive collée sur la face de l'insert opposée à celle en contact avec le matelas, cette bande adhésive ayant une surface supérieure à celle de l'insert. Ainsi, ladite bande adhésive recouvre au moins une partie du matelas isolant et assure une liaison étanche entre cet insert et ce matelas isolant. Selon un deuxième mode de réalisation, l'élément auto-agrippant est collé sur la face visible du matelas d'isolation thermique et phonique. De manière à renforcer les caractéristiques mécaniques du matelas, un tissu de renforcement peut être intercalé entre l'élément auto-agrippant et le matelas. Ce tissu a, de préférence, une surface supérieure à celle de l'élément auto-agrippant. Avantageusement, la bande offrant des crochets permettant, une fois les deux bandes disposées l'une sur l'autre, de les solidariser ensemble est plus longue que la bande velours. Ainsi, la préhension pour le démontage de l'élément auto-agrippant est facilité. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, cette description étant faite en faisant référence aux dessins joints, dans lesquels : la figure 1 est une vue en coupe illustrant un dispositif de fixation de tuyauterie sur un matelas d'isolation thermique et phonique selon l'art antérieur, la figure 2 est une vue en coupe d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de fixation selon l'invention, la figure 3 est une vue de profil d'un élément auto-agrippant conforme au premier mode de réalisation de l'invention. La figure 4 est une vue en coupe d'un deuxième mode de réalisation conforme à l'invention. Comme représenté sur la figure 2, le matelas isolant 103 permet d'isoler de façon thermique et phonique les avions de transport civils. Ils sont fixés de manière connue sur des parties de structure métallique du fuselage 101 de l'avion. De nombreux équipements 105 circulent le long de ces matelas. Ces équipements peuvent être des câbles électriques, des gaines d'aération ou des tuyauteries de drainage. Leur forme est sensiblement tubulaire. Ils sont fixés sur le matelas d'isolation 103 par des dispositifs de fixation 107 conformes à l'invention, disposés à intervalle régulier sur ledit matelas 103. Le dispositif 107 se compose d'un élément auto-agrippant 109 constitué de deux bandes 111 et 113 (cf. figure 3) : la bande 109 est une bande velours qui, dans cet exemple de réalisation, est collée sur la face visible 115 du matelas 103. La bande 113 comporte des crochets permettant, une fois les deux bandes (111, 113) disposées l'une sur l'autre, de les solidariser ensemble. L'élément auto-agrippant 109 peut être réalisé en Velcro par exemple. L'équipement 105 qui doit circuler le long du matelas est inséré entre la bande velours 111 et la bande offrant de solides crochets 113, puis l'extrémité terminale 117 de la bande à crochets 113 est appliquée sur l'extrémité terminale 119 de la bande velours 111. Ainsi, l'équipement 105 est maintenu en place par l'élément de fixation auto-agrippant 109. De préférence, les extrémités 121 et 123 des bandes 111 et 113 (opposées aux extrémités 117 et 119) sont solidaires l'une de l'autre. De manière à renforcer les caractéristiques mécaniques du matelas 103, un tissu de renforcement 125 peut être intercalé entre l'élément auto-agrippant 109 et le matelas 103. Ce tissu 125 a, de préférence, une surface supérieure à celle de l'élément auto-agrippant 109. La figure 4 décrit un deuxième mode de réalisation conforme à l'invention. Dans ce mode de réalisation, une première extrémité (121, 123) des bandes (111, 113) de l'élément auto-agrippant 109 est cousue de manière traversante sur le matelas isolant 103 tandis que le reste de la bande velours 111 est collée sur la face visible 115 dudit matelas. L'équipement est inséré entre la bande velours 111 et la bande comportant de solides crochets 113 de la même manière que dans le mode de réalisation précédent. Le dispositif de fixation 117 est volontairement dessiné sans équipement à fixer. Avantageusement, un insert 127 étanche à l'eau et pouvant présenter des propriétés d'isolation thermique et phonique est fixé au niveau de la couture. Cet insert étanche est fixé sur la seule face 129 du matelas 103 en contact avec le fuselage 111 ou sur les deux faces (115, 129) du matelas (cette alternative n'a pas été représentée). Cet insert 127 peut être réalisé en matériau adhésif. Dans le cas contraire, il peut être maintenu en place par au moins une bande adhésive 131 collée sur la face de l'insert opposée à celle en contact avec le matelas, cette bande adhésive 131 ayant une surface supérieure à celle de l'insert 127 de façon à recouvrir également au moins une partie du matelas isolant 103 et à assurer une liaison étanche entre cet insert et ce matelas isolant. Il est à noter que ce dispositif de fixation est particulièrement avantageux si la fixation s'applique à des équipements dont le diamètre extérieur moyen est inférieur à 15,5 mm. Ce dispositif pouvant être appliqué en des endroits du fuselage non verticaux (plafond par exemple), le poids des équipements éviterait alors de désolidariser les deux bandes (111, 113) de l'élément auto-agrippant 109. 5 10 15 20 25 30
L'invention concerne un dispositif de fixation (107) d'un équipement sensiblement tubulaire (105) sur un matelas (103) d'isolation thermique et phonique d'aéronef caractérisé en ce que ledit dispositif de fixation (107) comporte un élément de fixation auto-agrippant (109).
1. Dispositif de fixation (107) d'un équipement sensiblement tubulaire (105) sur un matelas (103) d'isolation thermique et phonique d'aéronef caractérisé en ce que ledit dispositif de fixation (107) comporte un élément de fixation auto-agrippant (109). 2. Dispositif de fixation selon la 1, caractérisé en ce qu'il est constitué de deux bandes, une bande velours (111) et une bande offrant des crochets (113) permettant, une fois les deux bandes (111, 113) disposées l'une sur l'autre, de les solidariser ensemble. 3. Dispositif de fixation selon la 2, caractérisé en ce qu'une première extrémité (121, 123) de l'élément de fixation auto-agrippant (109) composée de la bande velours (111) et de la bande offrant des crochets (113) est cousue de manière traversante sur le matelas (103) d'isolation thermique et phonique, le reste de la bande velours (111) étant collée sur la face visible (115) dudit matelas (103). 4. Dispositif de fixation selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément auto-agrippant (109) est collé sur la face visible (115) du matelas (103) d'isolation thermique et phonique. 5. Dispositif de fixation selon la 3, caractérisé en ce qu'un insert (127) étanche à l'eau et pouvant présenter des propriétés d'isolation thermique et phonique est fixé au niveau de la couture. 6. Dispositif de fixation selon la 5, caractérisé en ce que l'insert (127) étanche est fixé sur la seule face du matelas (129) en contact avec le fuselage. 7. Dispositif de fixation selon la 5, caractérisé en ce que l'insert (127) étanche est fixé sur les deux faces (115, 129) du matelas. 8. Dispositif selon les 5, 6 ou 7, caractérisé en ce que l'insert (127) est réalisé en matériau adhésif. 9. Dispositif de fixation selon les 5, 6 ou 7, caractérisé en ce qu'au moins une bande adhésive (131) est collée sur la face de l'insert (127) 10opposée à celle en contact avec le matelas (103) de manière à maintenir l'insert (127) en place. 10. Dispositif de fixation selon la 9, caractérisé en ce que la bande adhésive (131) a une surface supérieure à celle de l'insert (127). 11. Dispositif de fixation selon les 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ou 10, caractérisé en ce que la bande (113) offrant des crochets permettant, une fois les deux bandes disposées l'une sur l'autre, de les solidariser ensemble est plus longue que la bande velours (111). 12. Matelas (103) d'isolation thermique et phonique d'aéronef caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de fixation (107) d'équipement sensiblement tubulaire selon l'une quelconque des précédentes.
B
B64
B64D
B64D 47
B64D 47/00
FR2889546
A1
BANDE FLOQUEE POUR PROFILES AUTOMOBILES
20,070,209
La présente invention porte sur une bande floquée, spécialement conçue pour le revêtement de pièces dans le domaine de l'automobile, et plus précisément pour le revêtement de profilés en caoutchouc EPDM, c'est-àdire en caoutchouc terpolymère d'éthylène-propylène-diène. L'objet de l'invention est de parvenir à appliquer la bande floquée sur le profilé de caoutchouc rapidement et de manière simple, sans que la bande, et plus précisément la résine de fixation du flocage, ne risque d'être endommagée par les gaz que le caoutchouc dégage à haute température, tout en permettant de réaliser l'opération sur un profilé automobile récemment thermoformé. Dans le domaine de l'automobile, il arrive fréquemment qu'afin d'en améliorer la texture et l'apparence esthétique, on habille d'un revêtement floqué certaines pièces et profilés composés de caoutchouc terpolymère d'éthylène-propylène-diène (EPDM) ; pour cela, on utilise des fibres de matières diverses telles la matière acrylique, le polyester, le polyamide, la fibranne, la rayonne, etc. Plus concrètement, afin de fixer ces fibres à la pièce ou au profilé à floquer, on utilise des résines à base de dissolvant qui agissent comme des adhésifs. Dans la pratique, la pose du flocage sur la pièce à revêtir s'avère particulièrement complexe puisqu'elle requiert les phases opérationnelles suivantes: Ponçage, lavage et séchage superficiel de la pièce à revêtir; - Application, sur la surface de la pièce, d'une résine à base de dissolvants qui agit comme un élément d'union du flocage; - Pose du flocage sur la résine et séchage de cette 5 dernière; - Brossage final de l'ensemble afin d'éliminer l'excédent de fibres, c'est à dire le floc superflu. Comme nous le disions plus haut, cette opération s'avère particulièrement complexe, ce qui limite considérablement la capacité de production et enchérit le prix des pièces floquées. Tâchant de contourner ce problème, le demandeur a mis au point une bande floquée, de celles qui comprennent une couche de fibres formant le flocage proprement dit, et un support composé d'un film de polyoléfine, sur lequel ladite couche de fibres constitutive du flocage est fixée au moyen d'une couche de résine de polyuréthanne thermostable, résistante à l'eau et de flexibilité élevée. Conformément à l'invention, le matériel floqué est fourni sous forme de bande ou de plaque continue à l'industrie automobile, qui se charge de l'adapter aux profilés à floquer, par simple activation thermique de la plaque base de cette bande. Toutefois, bien que cette bande floquée soit une bonne solution qui simplifie considérablement le flocage des profilés, lorsqu'il s'agit de recouvrir des pièces de caoutchouc EPDM, et plus particulièrement lorsque cette matière est soumise aux températures qu'exige son procédé de thermoformage, ses composants élastomères émettent des gaz qui attaquent la résine de polyuréthanne faisant office de colle entre les fibres constitutives du flocage proprement dit, de telle sorte que la bande floquée s'en trouve considérablement affaiblie, et que les fibres s'en détachent très facilement. La bande floquée que propose l'invention résout de façon pleinement satisfaisante la problématique exposée auparavant, puisqu'elle peut être posée directement sur un profilé de caoutchouc EPDM, au moment même où celui-ci sort de la machine de thermoformage où il a été fabriqué, ou dans le moule d'injection. Pour cela, de manière très concrète et à partir du développement de base évoqué plus haut, l'invention consiste à adjoindre au film thermoactif, à savoir le film de polyoléfine, un apprêt de deux composants, concrètement un uréthanne bicomposant et un composant réticulant. Cet apprêt est appliqué après traitement corona du film de polyoléfine, traitement qui a pour fonction d'ouvrir les pores du matériel, afin d'améliorer les conditions de l'apprêt. On obtient ainsi un effet barrière face aux gaz émis par le caoutchouc EPDM; de plus, étant donné que le support fond à une température comprise entre 140 et 170 C, le matériel floqué peut être posé sur les profilés d'EPDM à l'issue du procédé d'extrusion, voire même à l'intérieur d'un moule d'injection. La présente invention a donc pour objet une bande floquée pour profilés automobiles, du type de celles qui comprennent un support constitué par un film de polyoléfine, sur lequel se fixent les fibres constitutives du flocage proprement dit, notamment en matière acrylique, polyester, polyamide, fibranne, rayonne ou similaire, avec le concours d'une couche de résine faisant office d'adhésif de fixation des fibres sur le support, caractérisée en ce que ce support ou film de polyoléfine incorpore, adapté à sa face interne, un apprêt à base de deux composants, un uréthanne bicomposant et un composant réticulant, capables de faire obstacle aux gaz générés par le profilé à floquer, lorsque celui-ci est fabriqué à base de caoutchouc terpolymère d'éthylène-propylène-diène (EPDM) et se trouve à température de thermoformage, gaz qui attaquent la couche de résine. Le film de polyoléfine peut recevoir, avant l'apprêt, un traitement corona destiné à ouvrir les pores du matériau qui le constitue. Pour compléter la description entreprise, et afin de faciliter la compréhension des caractéristiques de l'invention, conformément à un exemple préférentiel de réalisation pratique, un jeu de schémas est joint à la présente description; à titre d'illustrations non exhaustives, il y a été représenté ce qui suit: Le schéma 1 montre une représentation schématique en élévation latérale et en coupe d'une bande floquée pour profilés automobiles réalisée conformément à l'objet de la présente invention. Le schéma 2 montre un détail agrandi de l'ensemble précédent, dûment monté. A l'examen des schémas en question, on constate que la bande floquée que propose l'invention se compose d'un film de polyoléfine 1 faisant office de support thermoactif à fixer au profilé à floquer, notamment s'il s'agit d'un profilé en caoutchouc EPDM, film de polyoléfine 1 sur lequel les fibres 2 constitutives du flocage viennent se fixer grâce au concours d'une résine de polyuréthanne 3 qui fait fonction d'adhésif entre les fibres 2 et le film de polyoléfine 1, lequel peut à son tour être fixé par activation thermique au profilé ou à la pièce automobile à floquer. Ainsi, conformément à l'invention, en guise de barrière en direction de la résine 3, le film support 1 à base de polyoléfines reçoit sur sa face interne un apprêt 4 à base d'un produit à deux composants, un uréthanne bicomposant et un composant réticulant. De préférence, le film de polyoléfine 1 est soumis au préalable à un traitement corona, de manière à en ouvrir les pores et à garantir un meilleur accrochage de l'apprêt qui y sera ensuite appliqué 4. De cette manière, lorsqu'on soumet la bande floquée dans son ensemble à la température nécessaire pour la fixer au profilé ou à la pièce, par exemple parce que le profilé ou la pièce à floquer viennent d'être thermoformés et, en particulier, lorsque le profilé est en caoutchouc EPDM, les gaz émis par leurs composants élastomères n'attaquent pas la couche de résine 3 et, par conséquent, ne gênent pas la fixation des fibres constitutives du flocage 2. A ceci vient s'ajouter l'avantage que la bande floquée peut être fixée au profilé en tirant parti de la température de ce dernier à l'issue du processus d'extrusion; il suffira de l'y poser, en exerçant une légère pression, pour qu'elle s'y fixe et reste définitivement en place au terme de la phase de refroidissement. Dans le cas de pièces fabriquées à base d'EPDM, la bande floquée pourra également être posée lorsque les profilés sont encore à l'intérieur du moule d'injection. Pour revêtir des pièces de différentes géométries, on obtiendra tout d'abord, à l'emporte-pièce ou en la découpant, une portion de matière floquée dont la superficie en développement plan coïncidera exactement avec celle de la pièce à revêtir, et on l'appliquera ensuite sur la surface à recouvrir, tel qu'exposé plus haut dans le cas des profilés
Du type de celles qui se composent d'un support à base d'un film (1) de polyoléfine, sur lequel, avec le concours d'une couche de résine (3), se fixe un ensemble de fibres (2) constitutif du flocage proprement dit, elle se caractérise principalement par le fait que le film en question (1) reçoit sur sa face interne un apprêt (4) à base de deux composants, un en uréthanne et l'autre réticulant, capables de faire obstacle aux gaz que le caoutchouc terpolymère d'éthylène-propylène-diène (EPDM) constitutif de la pièce à floquer génère durant le processus de thermoformage de celle-ci ou du profilé, gaz qui endommagent la résine (3). De cette manière, il est possible de poser la bande floquée sur le profilé de caoutchouc EPDM, au moment même où celui-ci sort de la machine de thermoformage ou du moule d'injection où il a été fabriqué.
1 - Bande floquée pour profilés automobiles, du type de celles qui comprennent un support (1) constitué par un film de polyoléfine, sur lequel se fixent les fibres (2) constitutives du flocage proprement dit, notamment en matière acrylique, polyester, polyamide, fibranne, rayonne, avec le concours d'une couche de résine (3) faisant office d'adhésif de fixation des fibres (2) sur le support (1), caractérisée en ce que ce support ou film de polyoléfine (1) incorpore, adapté à sa face interne, un apprêt (4) à base de deux composants, un uréthanne bicomposant et un composant réticulant, capables de faire obstacle aux gaz générés par le profilé à floquer, lorsque celui-ci est fabriqué à base de caoutchouc terpolymère d'éthylènepropylène-diène (EPDM) et se trouve à température de thermoformage, gaz qui attaquent la couche de résine. 2 - Bande floquée pour profilés automobiles, selon la 1, caractérisée en ce que le film de polyoléfine (1) reçoit, avant l'apprêt, (4), un traitement corona destiné à ouvrir les pores du matériau qui le constitue.
D,B
D04,B32,B60
D04H,B32B,B60R
D04H 11,B32B 27,B32B 33,B60R 13
D04H 11/00,B32B 27/12,B32B 33/00,B60R 13/00
FR2896372
A1
APPAREIL TERMINAL VIDEO, DISPOSITIF DE RESEAU ET PROCEDE POUR UNE TRANSMISSION DE DONNEES VIDEO/AUDIO
20,070,720
Domaine de l'invention La présente invention concerne des techniques de transmission de données vidéolaudio et elle concerne plus particulièrement un appareil, un terminal vidéo, un dispositif de réseau et un procédé pour une transmission de 5 données vidéo/audio. Arrière- plan de l'invention Les applications multimédia du réseau IP (Protocole Internet) deviennent bien maîtrisées et de plus en plus populaires. Un réseau multimédia intègre un système de transmission audio et un système de 10 transmission vidéo à l'intérieur d'un réseau de transmission de données. Le réseau multimédia considère le réseau IP en tant que réseau de transmission de base sur lequel les systèmes de transmission audio et vidéo sont construits. Ce type de structure de réseau assure de nombreuses applications multimédia telles qu'un appel vocal, une vidéoconférence, une télévision IP 15 (IPTV), un tableau blanc électronique, etc. La mise en réseau d'un réseau multimédia est de façon générale comme représenté sur la figure 1. Le terminal d'utilisateur est un outil pour la communication et pour un service de vidéo à la demande (V0D) utilisé par un utilisateur, et le terminal utilisateur peut être un vidéophone, un décodeur, etc. Tous les serveurs par train 20 (streaming servers) sur la figure 1 sont divers serveurs d'application pour supporter la vidéoconférence, l'IPTV et d'autres services. Dans beaucoup de services du réseau multimédia, un service d'appel multimédia permet qu'un utilisateur réalise un appel par l'intermédiaire d'un vidéophone. Comme représenté sur la figure 2, l'établissement d'un appel 25 multimédia inclut les quatre étapes qui suivent : Etape 21, un terminal T1 initie un appel ; Etape 22, un terminal T2, qui est la partie appelée, répond à T1 ; Etape 23, Ti et T2 échangent une information de dispositif l'un avec l'autre ; 30 Etape 24, l'appel multimédia est établi avec succès, Ti et T2 échangent des données multimédia l'un avec l'autre. Pendant la communication multimédia, un module de décodage vidéo et un module de décodage audio peuvent respectivement décoder un canal de données vidéo et un canal de données audio puis peuvent envoyer les données vidéo décodées et les données audio décodées sur un écran d'affichage et sur un haut-parleur pour une lecture. La structure d'un module de réception vidéo/audio est représentée sur la figure 3. Un utilisateur peut regarder un programme VoD en utilisant Ti comme représenté sur la figure 3. Un processus d'établissement d'un service VoD de Ti est comme représenté sur la figure 4, lequel processus inclut les deux étapes qui suivent : Etape 41, Ti établit une connexion avec un serveur par train et échange une information VoD avec le serveur par train Etape 42, T1 reçoit des données vidéo/audio en provenance du serveur par train. La solution de l'art antérieur permet seulement de décoder un seul canal de données vidéo et un seul canal de données audio en même temps. Ce qui revient à dire qu'un utilisateur ne peut pas lire une information multimédia par train (stream media) lorsqu'il est engagé dans un appel. Qui plus est, lorsque l'utilisateur est en train de bénéficier d'un programme VoD, c'est-à-dire de lire une information multimédia par train, il ne peut pas répondre à un appel arrivant sauf lors de la déconnexion du train d'information multimédia. Résumé de l'invention Des modes de réalisation de la présente invention proposent un appareil, un terminal vidéo, un dispositif de réseau et un procédé pour une transmission de données vidéo/audio de manière à résoudre le problème consistant en ce qu'un utilisateur ne peut pas lire une information multimédia par train et profiter d'un appel en même temps en utilisant le même terminal. Un mode de réalisation de la présente invention propose un appareil pour une transmission de données vidéolaudio, incluant : un module de décodage de réception, un module de synchronisation vidéo et un mélangeur le module de décodage de réception est configuré pour recevoir des données vidéo/audio à distance et une information multimédia par train transmises depuis un réseau IP, pour respectivement décoder les données vidéo/audio à distance et l'information multimédia par train reçues, pour entrer des données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo et pour entrer des données audio décodées sur le mélangeur ; le module de synchronisation vidéo est configuré pour combiner et synchroniser les données vidéo reçues ; et le mélangeur est configuré pour mélanger les données audio reçues. Un mode de réalisation de la présente invention propose également un terminal vidéo pour une transmission de données vidéo/audio, incluant : un écran d'affichage, un dispositif de lecture audio, un module de décodage de réception, un module de synchronisation vidéo et un mélangeur ; le module de décodage de réception est configuré pour recevoir des données vidéolaudio à distance et une information multimédia par train transmises depuis un réseau IP, pour respectivement décoder les données vidéolaudio à distance et l'information multimédia par train reçues, pour entrer des données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo et pour entrer des données audio décodées sur le mélangeur ; le module de synchronisation vidéo est configuré pour combiner et synchroniser les données vidéo reçues ; le mélangeur est configuré pour mélanger les données audio reçues ; l'écran d'affichage du terminal vidéo reçoit les données vidéo combinées et synchronisées en provenance du module de synchronisation vidéo ; et le dispositif de lecture audio du terminal vidéo reçoit les données audio mélangées en provenance du mélangeur. Un dispositif de réseau pour une transmission de données vidéo/audio 30 inclut : un module de décodage de réception, un module de synchronisation vidéo, un mélangeur, un module de codage vidéo, un module de codage audio et un module d'interface ; le module de décodage de réception est configuré pour recevoir des données vidéo/audio à distance et une information multimédia par train transmises depuis un réseau IP, pour respectivement décoder les données vidéo/audio à distance et l'information multimédia par train reçues, pour entrer des données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo et pour entrer des données audio décodées sur le mélangeur ; le module de synchronisation vidéo est configuré pour combiner et synchroniser les données vidéo reçues ; le mélangeur est configuré pour mélanger les données audio reçues ; le module de codage vidéo reçoit les données vidéo émises en sortie depuis le module de synchronisation vidéo ; le module de codage audio reçoit les données audio émises en sortie depuis le mélangeur ; et le module de codage vidéo et le module de codage audio envoient respectivement les données vidéo et les données audio émises en sortie sur un terminal vidéo via le module d'interface. Un mode de réalisation de la présente invention propose en outre un procédé pour une transmission de données vidéolaudio, incluant : la combinaison et la synchronisation de données vidéo à distance et de données vidéo envoyées sur le terminal vidéo depuis un serveur par train ; le mélange des données audio à distance et des données audio envoyées sur le terminal vidéo depuis un serveur par train ; et la lecture des données vidéo/audio résultantes pour un utilisateur via le terminal vidéo. Dans un réseau IP, par l'intermédiaire de l'appareil, du terminal vidéo, du dispositif de réseau et du procédé pour une transmission de données vidéo/audio proposés par les modes de réalisation de la présente invention, il est possible qu'un terminal d'utilisateur poursuive un appel IP tout en lisant une information multimédia par train. Pendant l'appel, un écran de terminal peut adopter un mode affichage image dans l'image ou par incrustation d'image (PIP) ou un mode affichage image hors de l'image (POP) et l'utilisateur peut recevoir simultanément les données audio de l'information multimédia par train et les données audio à distance de manière à assurer que l'utilisateur profite du programme multimédia par train tout en étant engagé dans un appel audio/vidéo. Brève description des dessins La figure 1 est un schéma qui représente une mise en réseau de communication multimédia IP selon l'art antérieur ; la figure 2 est un schéma d'établissement d'une communication multimédia IP selon l'art antérieur la figure 3 est un schéma fonctionnel qui représente un module de réception vidéo/audio multimédia dans un vidéophone selon l'art antérieur ; la figure 4 est un schéma de lecture d'un programme multimédia par 15 train via un vidéophone par un utilisateur selon l'art antérieur ; la figure 5 est un schéma fonctionnel qui représente un module de réception vidéo/audio multimédia dans le vidéophone selon un premier mode de réalisation de la présente invention la figure 6 est un schéma qui représente un module de synchronisation 20 vidéo selon le premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 7 est un schéma d'initiation d'un appel tout en lisant une information multimédia par train selon le premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 8 est un schéma qui représente une mise en réseau d'un 25 serveur de composition de données selon un second mode de réalisation de la présente invention ; la figure 9 est un schéma qui représente une structure du serveur de composition de données selon le second mode de réalisation de la présente invention ; 30 la figure 10 est un schéma qui représente une structure d'un module de traitement vidéo/audio selon le second mode de réalisation de la présente invention ; et la figure 11 est un schéma sous forme d'organigramme de l'initiation d'un appel pendant la lecture d'une information multimédia par train par un terminal d'utilisateur selon le second mode de réalisation de la présente invention. Modes de réalisation de l'invention La présente invention est ci-après décrite en détail par report à des modes de réalisation et à des dessins annexés. Selon des modes de réalisation de la présente invention, par l'intermédiaire de la réalisation d'opérations de combinaison, de synchronisation et de mélange audio pour les données vidéolaudio d'une information multimédia par train qui sont envoyées sur un terminal vidéo par un module de synchronisation vidéo et pour les données vidéo/audio à distance qui sont envoyées sur le terminal vidéo par un mélangeur audio, un utilisateur peut regarder et écouter un programme multimédia par train et peut être engagé dans un appel simultanément. Les opérations de combinaison, de synchronisation et de mélange audio peuvent être réalisées soit au niveau du terminal, soit au niveau d'un réseau, lesquels côtés sont respectivement décrits par l'intermédiaire de modes de réalisation. Selon un premier mode de réalisation de la présente invention, les opérations de combinaison, de synchronisation et de mélange audio sont réalisées au niveau du terminal. On suppose, selon ce mode de réalisation, que le terminal vidéo est un vidéophone. Un module de réception vidéolaudio est établi dans le vidéophone. Comme représenté sur la figure 5, le module de réception vidéo/audio multimédia inclut les sous-modules qui suivent : un module de décodage de réception, configuré pour recevoir des données vidéolaudio à distance et une information multimédia par train transmises depuis un réseau IP et pour respectivement décoder les données vidéolaudio à distance et l'information multimédia par train reçues, pour entrer deux canaux de données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo et pour entrer deux canaux de données audio décodées sur le mélangeur ; un module de synchronisation vidéo, configuré pour combiner et synchroniser les deux canaux de données vidéo reçus ; et un mélangeur, configuré pour mélanger les deux canaux de données audio reçus. De façon spécifique, le module de décodage de réception peut inclure : un module d'interface configuré pour transmettre de façon respective sur des modules de décodage correspondants les données vidéolaudio collectées par chaque port du vidéophone depuis le réseau IP incluant des données vidéo/audio à distance et une information multimédia par train. Le module d'interface peut inclure quatre ports : PORTOI, PORT02, PORT03 et PORT04 qui sont respectivement configurés pour recevoir les données vidéo mentionnées ci avant de l'information multimédia par train, les données audio de l'information multimédia par train, les données vidéo à distance et les données audio à distance ; un premier module de décodage vidéo qui est configuré pour décoder des données vidéo à distance reçues depuis le module d'interface et pour envoyer les données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo ; un second module de décodage vidéo qui est configuré pour décoder des données vidéo d'une information multimédia par train reçue depuis le module d'interface et pour envoyer les données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo ; un premier module de décodage audio qui est configuré pour décoder des données audio à distance reçues depuis le module d'interface et pour envoyer les données audio décodées sur le mélangeur ; et un second module de décodage audio qui est configuré pour décoder des données audio d'une information multimédia par train reçue depuis le module d'interface et pour envoyer les données audio décodées sur le mélangeur. Le module de synchronisation vidéo combine et synchronise les données vidéo en provenance du premier module de décodage vidéo et celles en provenance du second module de décodage vidéo et émet en sortie une vidéo lisible sur l'écran d'affichage. Une structure d'un module de synchronisation vidéo peut être comme représenté sur la figure 6. Le module de synchronisation vidéo inclut deux registres de trame vidéo et un combineur. Les deux registres de trame vidéo sont configurés pour stocker les données vidéo à distance reçues depuis le premier module de décodage vidéo et les données vidéo de l'information multimédia par train en provenance du second module de décodage vidéo. Un rafraîchissement de l'un ou l'autre des registres de trame vidéo conduira à une combinaison des données vidéo dans les deux registres de trame et à une sortie des données combinées via le combineur. Si aucune nouvelle donnée n'est envoyée dans les registres de trame, les registres de trame conservent les données vidéo précédentes. Une telle conception peut résoudre le problème consistant en ce qu'un seul canal des données vidéo peut manquer de trames lorsque les débits de trame des deux canaux de données vidéo sont inégaux. Les données vidéo combinées en provenance du combineur peuvent être émises en sortie sur un écran d'affichage dans un mode d'affichage POP ou dans un mode d'affichage PIP pour faire en sorte que l'écran d'affichage affiche simultanément les données vidéo à distance et les données vidéo de l'information multimédia par train en provenance du serveur par train. L'utilisateur peut, en envoyant une instruction sur le combineur, commander le mode de sortie du combineur, c'est-à-dire sélectionner soit le mode d'affichage POP, soit le mode d'affichage PIP. Dans le même temps, le mélangeur mélange les deux canaux de données audio, incluant les données audio en provenance du premier module de décodage audio et les données audio en provenance du second module de décodage audio et émet en sortie des données audio lisibles sur un lecteur audio. Ici, le lecteur audio est de façon générale un haut-parleur. Le rapport de mélange de chaque train audio est choisi par l'utilisateur, c'est-à-dire que l'utilisateur peut envoyer une instruction sur le mélangeur pour commander si oui ou non la voix de l'appel ou celle de l'information multimédia par train sera plus forte ou pour commander que la voix de seulement un canal de données audio puisse être entendue. La figure 7 est un organigramme qui représente une initiation d'un appel pendant la lecture d'une information multimédia par train. Ti et T2 sont deux vidéophones. Le processus de Ti est constitué par l'initiation d'un appel sur T2 tandis qu'une lecture d'une information multimédia par train inclut les étapes qui suivent : Etape 701, Ti réalise une interaction d'information avec le serveur par train et établit une connexion avec le serveur par train puis Ti et le serveur par train échangent une information VoD ; et Etape 702, Ti reçoit une information multimédia, c'est-à-dire des 10 données vidéo/audio, en provenance du serveur par train, décode et lit l'information multimédia. De façon spécifique, Ti reçoit les données vidéo/audio en provenance du serveur par train au niveau des ports PORT01 et PORT02 de son module d'interface. Le module d'interface transmet les données vidéo/audio reçues au 15 niveau du port PORTOI sur le second module de décodage vidéo et transmet les données vidéo/audio reçues au niveau du port PORT02 sur le second module de décodage audio. Le second module de décodage vidéo et le second module de décodage audio commencent à fonctionner et émettent respectivement en sortie des données vidéo affichables et des données audio 20 lisibles. Les données vidéo émises en sortie et les données audio émises en sortie sont respectivement envoyées sur le module de synchronisation vidéo et sur le mélangeur puis sont envoyées dans l'écran d'affichage et le haut-parleur en réponse à la sélection de l'utilisateur. A cet instant, T1 peut sélectionner soit de lire la vidéo ou non et peut sélectionner soit de lire 25 l'information audio ou non. Etape 703, T1 appelle T2. Etape 704, T2 répond à T1. Etape 705, T1 et T2 réalisent une interaction d'information et échangent une information d'équipement. 30 Etape 706, lorsque l'appel est établi, T1 et T2 réalisent une communication multimédia et T1 reçoit des données vidéo/audio en provenance de T2. Ensuite, Ti réalise un décodage multiligne puis effectue une synchronisation vidéo et une combinaison afférente, ainsi qu'un mélange audio et lit les données vidéolaudio. De façon spécifique, T1 reçoit les données vidéo/audio en provenance de T2 au niveau du port PORT03 et du port PORT04 de son module d'interface. Le module d'interface transmet les données vidéo/audio reçues au niveau du port PORT03 au premier module de décodage vidéo et transmet les données vidéo/audio reçues au niveau du port PORT04 au premier module de décodage audio. Le premier module de décodage vidéo et le premier module de décodage audio commencent à fonctionner et émettent en sortie et envoient de façon respective des données vidéo affichables et des données audio lisibles sur le module de synchronisation vidéo et le mélangeur. Les données vidéo envoyées sur le module de synchronisation vidéo incluent deux canaux de données vidéo : les données vidéo en provenance du serveur par train et les données vidéo en provenance de T2. Les deux canaux de données vidéo sont combinés et synchronisés par le module de synchronisation vidéo et sont envoyés sur l'écran d'affichage. Les données audio envoyées sur le mélangeur incluent deux canaux de données audio : les données audio en provenance du serveur par train et les données audio en provenance de T2. Les deux canaux de données audio sont mélangés par le mélangeur puis sont envoyés sur le haut-parleur. Ici, le mode de combinaison du module de synchronisation vidéo peut être un mode par défaut sélectionné par T1. De façon similaire, le mode de mélange audio du mélangeur peut également être un mode par défaut sélectionné par T1. En outre, pendant un appel, T1 peut configurer les modes de fonctionnement du module de synchronisation vidéo et du mélangeur par l'intermédiaire d'une interface utilisateur, c'est-à-dire que T1 peut envoyer une instruction de synchronisation vidéo sur le module de synchronisation vidéo ou peut envoyer une instruction de mode de mélange sur le mélangeur. Ensuite, le module de synchronisation vidéo et le mélangeur peuvent déterminer leurs modes de fonctionnement respectifs conformément à l'instruction reçue. Lorsque T1 raccroche après un appel, le premier module de décodage vidéo et le premier module de décodage audio s'arrêtent de fonctionner, T1 lit seulement les données vidéo/audio en provenance du serveur par train. Si Ti ferme l'information multimédia par train, le second module de décodage vidéo et le second module de décodage audio s'arrêtent également de fonctionner et Ti s'arrête de lire les données vidéolaudio en provenance du serveur par train. Ensuite, l'utilisateur peut fermer l'écran d'affichage et le haut-parleur. Ti peut également fermer l'information multimédia par train en premier et ainsi, Ti lit seulement les données vidéo/audio en provenance de T2. Ensuite, Ti s'arrête de lire les données vidéo/audio en provenance de T2 lorsque l'appel est terminé. Le processus selon lequel l'utilisateur lit une information multimédia par train pendant un appel est similaire aux étapes présentées ci avant, ce qui fait que ce processus ne sera pas répété ici. Une mise en réseau système selon un second mode de réalisation de la présente invention est comme représenté sur la figure 8. A la différence du cas de la figure 1, un serveur de composition de données est ajouté à la figure 8. Lorsqu'un terminal utilisateur ne peut pas recevoir plus d'un module de décodage vidéolaudio mais peut seulement recevoir un module de décodage vidéo et un module de décodage audio, une alternative consiste à ajouter un dispositif de décodage, c'est-à-dire un serveur de composition de données, au niveau du côté de réseau. Lorsqu'il y a une information multimédia par train et un appel de façon simultanée, au moyen d'une fonction de redirection d'information multimédia, il est possible d'envoyer l'information multimédia par train du serveur par train et les données vidéo/audio à distance sur le serveur de composition de données. Le serveur de composition de données réalise des opérations telles qu'un décodage multiligne, une combinaison vidéo et un mélange audio. Ensuite, le serveur de composition de données transmet de façon respective un canal de données vidéo et un canal de données audio au terminal utilisateur. Le terminal utilisateur selon ce mode de réalisation adopte une structure comme représenté sur la figure 3. De cette façon, l'objectif de lecture d'une information multimédia par train et de réalisation d'un appel vidéo de manière simultanée peut également être réalisé. Une structure du serveur de composition de données est comme représenté sur la figure 9, laquelle structure inclut un module de réception vidéo/audio multimédia, un module de codage vidéo, un module de codage audio et un module d'interface. La structure du module de réception vidéo/audio multimédia est comme représenté sur la figure 10, laquelle structure inclut un module d'interface, un premier module de décodage vidéo, un second module de décodage vidéo, un premier module de décodage audio, un second module de décodage audio, un module de synchronisation vidéo et un mélangeur. La fonction du module d'interface est fondamentalement la même que celle selon le premier mode de réalisation et les fonctions des autres modules ont été décrites en détail selon le premier mode de réalisation. Sur la figure 9, les données vidéo en provenance du module de synchronisation vidéo sont émises en sortie sur le module de codage vidéo, sont codées par le module de codage vidéo puis sont envoyées sur le module d'interface. Les données audio en provenance du mélangeur sont émises en sortie sur le module de codage audio, sont codées par le module de codage audio puis sont envoyées sur le module d'interface. Le processus d'initiation d'un appel par le terminal utilisateur lors de la lecture d'une information multimédia par train selon ce mode de réalisation est représenté sur la figure 11, lequel processus inclut les étapes qui suivent : Etape 1101, le vidéophone T1 communique normalement avec le serveur par train et lit avec succès une information multimédia par train ; Etape 1102, Ti initie un appel sur le vidéophone T2 et demande simultanément en instruction à T2 d'envoyer les données vidéo/audio sur le serveur de composition de données et Etape 1103, T1 informe le serveur de composition de données du fait qu'il convient de commencer à fonctionner et informe le serveur par train du fait qu'il convient d'envoyer les données vidéo/audio sur le serveur de composition de données. Le terminal T1 peut soumettre les modes de fonctionnement du module de synchronisation vidéo et du mélangeur sélectionnés par l'utilisateur au serveur de composition de données. Après réception des modes de fonctionnement du module de synchronisation vidéo et du mélangeur, le module d'interface dans le serveur de composition de données envoie des données de commande correspondantes sur le module de synchronisation vidéo et sur le mélangeur de manière à combiner et à synchroniser les données vidéo et à réaliser l'opération de mélange pour les données audio. Etape 1104, le serveur de composition de données commence à recevoir les données vidéo/audio en provenance de T2 et en provenance du serveur par train. Selon ce mode de réalisation, le processus de travail du serveur de composition de données inclut : après réception d'une commande de début, un travail de démarrage pour devenir prêt à recevoir des données vidéo/audio ; lors de la réception de données vidéolaudio en provenance du terminal utilisateur et du serveur par train, l'émission en sortie de données vidéolaudio lisibles sur le module de codage vidéo et sur le module de codage audio après que les données vidéo/audio sont traitées par le module de réception vidéo/audio multimédia ; le module de codage vidéo et le module de codage audio codent les données vidéo/audio reçues et envoient les données vidéolaudio codées sur le terminal utilisateur par l'intermédiaire du module d'interface. Etape 1105, Ti envoie les données vidéo/audio de son propre côté sur T2. Etape 1106, T1 reçoit les données vidéolaudio en provenance du serveur de composition de données, affiche et lit les données vidéolaudio. Le processus de lecture d'une information multimédia par train pendant un appel est similaire aux étapes mentionnées ci avant et par conséquent, ce processus ne sera pas répété ici. Ce qui précède est seulement les modes de réalisation préférés de la présente invention et n'est pas destiné à une utilisation pour limiter la présente invention. De quelconques modifications, remplacements équivalents ou améliorations réalisées sous l'esprit et les principes de la présente invention devraient être couverts dans le cadre de protection de la présente invention
L'invention concerne un appareil pour transmettre des données vidéo/audio, incluant un module de décodage de réception qui reçoit des données vidéo/audio à distance et une information multimédia par train transmises depuis un réseau IP, décode les données vidéo/audio à distance et l'information multimédia par train reçues, entre les données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo et entre les données audio décodées sur le mélangeur ; un module de synchronisation vidéo qui combine et synchronise les données vidéo reçues ; et un mélangeur qui mélange les données audio reçues. Des modes de réalisation de l'invention concernent également un terminal vidéo, un dispositif de réseau et un procédé pour transmettre des données vidéo/audio. Ainsi, un terminal d'utilisateur peut effectuer un appel audio/vidéo tout en regardant un programme multimédia par train via le même écran d'affichage et le même haut-parleur.
1. Appareil pour une transmission de données vidéo/audio, comprenant : un module de décodage de réception, un module de synchronisation vidéo et un mélangeur, caractérisé en ce que : le module de décodage de réception est configuré pour recevoir des données vidéo/audio à distance et une information multimédia par train transmises depuis un réseau IP, pour respectivement décoder les données vidéo/audio à distance et l'information multimédia par train reçues, pour entrer des données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo et pour entrer des données audio décodées sur le mélangeur ; le module de synchronisation vidéo est configuré pour combiner et synchroniser les données vidéo reçues ; et le mélangeur est configuré pour mélanger les données audio reçues. 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le module de décodage de réception comprend : un module d'interface, un premier module de décodage vidéo, un second module de décodage vidéo, un premier module de décodage audio et un second module de décodage audio, dans lequel : le module d'interface est configuré pour transmettre les données vidéo/audio à distance et l'information multimédia par train depuis le réseau IP jusqu'à des modules de décodage correspondants ; le premier module de décodage vidéo est configuré pour décoder les 25 données vidéo à distance reçues depuis le module d'interface et pour envoyer les données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo ; le second module de décodage vidéo est configuré pour décoder les données vidéo de l'information multimédia par train reçue depuis le moduled'interface et pour envoyer les données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo ; le premier module de décodage audio est configuré pour décoder les données audio à distance reçues depuis le module d'interface et pour envoyer 5 les données audio décodées sur le mélangeur ; et le second module de décodage audio est configuré pour décoder les données audio de l'information multimédia par train reçue depuis le module d'interface et pour envoyer les données audio décodées sur le mélangeur. 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le 10 module de synchronisation vidéo comprend deux registres de trame vidéo respectivement configurés pour stocker les données vidéo de l'information multimédia par train et les données vidéo à distance ; si l'un quelconque des registres de trame est rafraîchi, une combinaison et une sortie sont réalisées ; et si aucune nouvelle donnée n'est entrée dans les registres de trame vidéo, 15 les registres de trame vidéo conservent les données vidéo précédentes. 4. Terminal vidéo pour une transmission de données vidéo/audio, caractérisé en ce qu'il comprend : un écran d'affichage, un dispositif de lecture audio, un module de décodage de réception, un module de synchronisation vidéo et un mélangeur, 20 dans lequel : le module de décodage de réception est configuré pour recevoir des données vidéo/audio à distance et une information multimédia par train transmises depuis un réseau IP, pour respectivement décoder les données vidéo/audio à distance et l'information multimédia par train reçues, pour entrer 25 des données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo et pour entrer des données audio décodées sur le mélangeur ; le module de synchronisation vidéo est configuré pour combiner et synchroniser les données vidéo reçues ; le mélangeur est configuré pour mélanger les données audio reçues ; 30 l'écran d'affichage du terminal vidéo reçoit les données vidéo combinées et synchronisées en provenance du module de synchronisation vidéo ; etle dispositif de lecture audio du terminal vidéo reçoit les données audio mélangées en provenance du mélangeur. 5. Dispositif de réseau selon la 4, caractérisé en ce que le module de synchronisation vidéo sélectionne un mode de 5 synchronisation et de combinaison conformément à une instruction entrée par un utilisateur ; et le mélangeur sélectionne un mode de mélange conformément à une instruction entrée par l'utilisateur. 6. Terminal vidéo selon la 4, caractérisé en ce que le module de décodage de réception comprend : 10 un module d'interface, un premier module de décodage vidéo, un second module de décodage vidéo, un premier module de décodage audio et un second module de décodage audio, dans lequel : le module d'interface est configuré pour transmettre des données 15 vidéolaudio à distance et une information multimédia par train depuis le réseau IP jusqu'à des modules de décodage correspondants ; le premier module de décodage vidéo est configuré pour décoder les données vidéo à distance reçues depuis le module d'interface et pour envoyer les données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo ; 20 le second module de décodage vidéo est configuré pour décoder les données vidéo d'une information multimédia par train reçue depuis le module d'interface et pour envoyer les données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo ; le premier module de décodage audio est configuré pour décoder les 25 données audio à distance reçues depuis le module d'interface et pour envoyer les données audio décodées sur le mélangeur ; et le second module de décodage audio est configuré pour décoder les données audio d'une information multimédia par train reçue depuis le module d'interface et pour envoyer les données audio décodées sur le mélangeur. 30 7. Terminal vidéo selon la 4, caractérisé en ce que le module de synchronisation vidéo comprend deux registres de trame vidéo respectivement configurés pour stocker les données vidéo de l'informationmultimédia par train et les données vidéo à distance ; si l'un quelconque des registres de trame est rafraîchi, une combinaison et une sortie sont réalisées ; et si aucune nouvelle donnée n'est entrée dans les registres de trame vidéo, les registres de trame vidéo conservent les données vidéo précédentes. 8. Dispositif de réseau pour une transmission de données vidéolaudio, caractérisé en ce qu'il comprend : un module de décodage de réception, un module de synchronisation vidéo, un mélangeur, un module de codage vidéo, un module de codage audio et un module d'interface, dans lequel : le module de décodage de réception est configuré pour recevoir des données vidéo/audio à distance et une information multimédia par train transmises depuis un réseau IP, pour respectivement décoder les données vidéo/audio à distance et l'information multimédia par train reçues, pour entrer les données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo et pour entrer les données audio décodées sur le mélangeur ; le module de synchronisation vidéo est configuré pour combiner et synchroniser les données vidéo reçues ; le mélangeur est configuré pour mélanger les données audio reçues ; le module de codage vidéo est configuré pour recevoir les données vidéo émises en sortie depuis le module de synchronisation vidéo et pour envoyer les données vidéo émises en sortie sur un terminal vidéo via le module d'interface ; et le module de codage audio est configuré pour recevoir les données audio émises en sortie depuis le mélangeur et pour envoyer les données vidéo émises en sortie sur le terminal vidéo via le module d'interface. 9. Dispositif de réseau selon la 8, caractérisé en ce que le module de décodage de réception comprend : un module d'interface, un premier module de décodage vidéo, un 30 second module de décodage vidéo, un premier module de décodage audio et un second module de décodage audio,le module d'interface est configuré pour transmettre les données vidéo/audio à distance et une information multimédia par train depuis un réseau IP jusqu'à des modules de décodage correspondants ; le premier module de décodage vidéo est configuré pour décoder les données vidéo à distance reçues depuis le module d'interface et pour envoyer les données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo ; le second module de décodage vidéo est configuré pour décoder les données vidéo d'une information multimédia par train reçue depuis le module d'interface et pour envoyer les données vidéo décodées sur le module de synchronisation vidéo ; le premier module de décodage audio est configuré pour décoder les données audio à distance reçues depuis le module d'interface et pour envoyer les données audio décodées sur le mélangeur , et le second module de décodage audio est configuré pour décoder les données audio d'une information multimédia par train reçue depuis le module d'interface et pour envoyer les données audio décodées sur le mélangeur. 10. Dispositif de réseau selon la 8, caractérisé en ce que le module de synchronisation vidéo comprend deux registres de trame vidéo respectivement configurés pour stocker les données vidéo de l'information multimédia par train et les données vidéo à distance ; si l'un quelconque des registres de trame est rafraîchi, une combinaison et une sortie sont réalisées ; et si aucune nouvelle donnée n'est entrée dans les registres de trame vidéo, les registres de trame vidéo conservent les données vidéo précédentes. 11. Procédé pour une transmission de données vidéo/audio, caractérisé en ce qu'il comprend : la combinaison et la synchronisation de données vidéo à distance et de données vidéo envoyées sur le terminal vidéo depuis un serveur par train ; le mélange des données audio à distance et des données audio 30 envoyées sur le terminal vidéo depuis un serveur par train ; et la lecture des données vidéo/audio résultantes pour un utilisateur via le terminal vidéo. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que les étapes de combinaison et de synchronisation de données vidéo à distance et de données vidéo envoyées sur le terminal vidéo depuis un serveur par train et de mélange des données audio à distance et des données audio envoyées sur le terminal vidéo depuis un serveur par train comprennent : la réception, par le terminal vidéo, des données vidéo/audio à distance et des données vidéolaudio en provenance du serveur par train ; la combinaison et la synchronisation des deux canaux de données vidéo reçus ; et le mélange des deux canaux de données audio reçus. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : l'envoi, par un utilisateur, d'une instruction de mode de fonctionnement sur le terminal vidéo ; et la détermination, par le terminal vidéo, d'un mode de fonctionnement conformément à l'instruction de mode de fonctionnement reçue. 14. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que les étapes de combinaison et de synchronisation de données vidéo à distance et de données vidéo envoyées sur le terminal vidéo depuis un serveur par train et de mélange de données audio à distance et de données audio envoyées sur le terminal vidéo depuis un serveur par train comprennent : une étape d'information, par le terminal vidéo dans un appel, du côté à distance de l'appel pour qu'il envoie les données vidéo/audio à distance sur un serveur de composition de données configuré au niveau d'un côté de réseau ; une étape d'information, par le terminal vidéo dans l'appel, du serveur par train pour qu'il envoie les données vidéo/audio envoyées sur le terminal vidéo sur le serveur de composition de données ; la réception, par le serveur de composition de données, des données 30 vidéo/audio à distance et des données vidéo/audio en provenance du serveur par train ; la combinaison et la synchronisation, par le serveur de composition de données, des deux canaux de données vidéo reçus et le mélange des deux canaux de données audio reçus, l'étape de lecture des données vidéo/audio résultantes pour un 5 utilisateur via le terminal vidéo comprenant : le codage, par le serveur de composition de données, de respectivement les données vidéo combinées et synchronisées et les données audio mélangées ; l'envoi des données vidéo/audio résultantes sur le terminal vidéo ; et 10 la lecture, par le terminal vidéo, des données vidéo reçues et des données audio reçues pour l'utilisateur. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : l'envoi par l'utilisateur d'une instruction de mode de fonctionnement sur 15 le serveur de composition de données par l'intermédiaire du terminal vidéo ; et la détermination, par le serveur de composition de données, d'un mode de fonctionnement conformément à l'instruction de mode de fonctionnement reçue.
H
H04
H04N,H04L
H04N 7,H04L 12
H04N 7/14,H04L 12/18,H04N 7/24
FR2897040
A1
DISPOSITIF DE CONTROLE EN LACET POUR HELICOPTERES.
20,070,810
-1- La présente invention concerne un . Le contrôle en lacet permet de stabiliser l'hélicoptère selon l'axe vertical passant par l'axe du rotor principal, et ce dans tout le domaine de vol de l'appareil à voilures tournantes. Traditionnellement, cette stabilisation en lacet est assurée soit par un rotor de queue situé à l'arrière de celle-ci, soit par un rotor de queue carené de type Fenestron, soit par un système de type Notar, soit par un système à réaction par éjection de gaz en bout de queue. Le dispositif de la présente invention assure cette stabilisation en lacet avec un niveau de sécurité plus élevé, un niveau sonore plus faible, un temps de réponse plus faible et une meilleure stabilité dynamique. Le principe physique utilisé par cette invention est l'effet aérodynamique Magnus , à savoir, un cylindre en rotation selon son axe placé dans un flux d'air perpendiculaire à cet axe crée une force de portance perpendiculaire au flux d'air et à l'axe de rotation cylindre. Cette force de portance dépend de la vitesse du flux d'air (ou vent relatif) ainsi que de la vitesse de rotation du cylindre. Le dessin n 1 en annexes explique schématiquement l'effet magnus. Le dispositif selon l'invention utilise le flux d'air vertical crée par le rotor principal, et est installé en lieu et place de la queue de l'hélicoptère. Ce dispositif selon l'invention crée un effort horizontal perpendiculaire à la queue de l'appareil, et donc un couple selon l'axe du rotor principal, qui participe à la stabilité en lacet de l'hélicoptère. Le dessin n 2 en annexes explique schématiquement la création de ce couple selon l'axe du rotor principal par le dispositif de la présente invention. La rotation du rotor principal nécessite un couple rotor crée par la motorisation de l'hélicoptère. Lorsque celui-ci n'est plus en contact avec le sol, la cellule à tendance à tourner dans le sens inverse de la rotation du rotor. D'où la nécessité de créer un contre û couple rotor via les systèmes traditionnels (rotor de queue, Fenestron, Notar, etc). - La partie Magnus du dispositif selon l'invention permet de créer au moins 60 % (soixante pour cent) de ce contre ù couple rotor, et ce avec très peu d'énergie ; ce contre ù couple crée étant directement proportionnel au besoin en puissance du rotor principal qui varie selon la charge de vol de l'hélicoptère. Le dispositif selon l'invention comprend donc en plus de la partie Magnus un système d'appoint permettant d'engendrer au total plus de 100 % (cent pour cent) du contre ù couple utile à la stabilisation en lacet de l'hélicoptère, ce système d'appoint étant directement commandé par le pilote via un palonnier (commande par les pieds du pilote). DECRIPTION DU DISPOSITIF DE CONTROLE EN LACET La queue de l'hélicoptère est constituée par une structure interne (4) cylindrique ou conique de section circulaire, cette structure interne est fixée à la structure principale de l'hélicoptère (5), et est également creuse. Autour de cette structure interne, un cylindre ou cône concentrique (1) monté sur roulements, constitue la partie Magnus du dispositif. Un boîtier de transmission mécanique (6) situé à l'embase de la structure interne fait tourner cette partie Magnus du dispositif selon son axe de rotation. Un ventilateur hélicoïdal (2) (soufflante d'appoint) à pas fixe ou variable est situé à l'embase de la structure interne. Celui-ci véhicule un flux d'air au travers de cette structure interne creuse en direction de son extrémité arrière, et est entraîné mécaniquement par le rotor principal, via un boîtier de transmission mécanique (6). Une tuyère d'éjection orientable (3) est située en bout de la structure interne, en partie arrière. Cette tuyère orientable dirige le flux d'air généré par le ventilateur hélicoïdal vers la gauche ou la droite, et permet au pilote de contrôler en lacet l'hélicoptère, via le palonnier. Le dessin n 3 en annexes représente schématiquement le dispositif complet de la présente invention. Le dessin n 4 en annexes représente les parties constitutives du dispositif
L'invention concerne un dispositif mécanique de contrôle en lacet pour hélicoptères. Ce dispositif permet de s'affranchir de l'emploi d'un rotor de queue classique. Il est constitué d'une structure interne fixée en lieu et place de la queue de l'hélicoptère, d'un cône ou d'un cylindre rotatif concentrique à cette structure interne, d'un ventilateur hélicoïdal situé à la base de la queue, qui génère un courant d'air traversant la structure interne creuse. Ce courant d'air est dirigé par une tuyère orientable située en bout de queue, et commandée par le pilote de l'appareil via un palonnier.
1) Dispositif de contrôle en lacet pour hélicoptères caractérisé par une partie rotative utilisant l'effet Magnus (1), une partie d'appoint de stabilisation générée par une soufflante à pas fixe ou variable (2), et d'une partie tuyère d'éjection de flux d'air d'appoint généré par la soufflante, située en bout de queue de l'hélicoptère (3), cette tuyère étant commandée par le pilote via le palonnier (commande aux pieds). 2) Dispositif selon la 1) constitué par une structure interne cylindrique ou conique de section circulaire et creuse (4) fixée à la structure principale de l'hélicoptère (5) en lieu et place de la queue traditionnelle d'un hélicoptère, d'un cylindre ou cône de section circulaire rotatif autour de et 1 o concentrique à cette structure interne fixe créant un effet Magnus (1), d'un boîtier de transmission mécanique (6) permettant la rotation de ce cylindre ou cône rotatif à effet Magnus , d'un ventilateur hélicoïdal (2) à pas fixe ou variable situé à l'embase de la structure interne (4) coté centre de l'hélicoptère et entraîné mécaniquement par le rotor principal, et d'une tuyère orientable (3) située à 15 l'extrémité arrière de la structure interne, commandée par le pilote de l'appareil via un palonnier. Cf dessin n 4
B
B64
B64C
B64C 27
B64C 27/82
FR2895195
A1
PROCEDE DE CONFIGURATION D'UN TERMINAL MOBILE EN FONCTION DE SA POSITION GEOGRAPHIQUE ET TERMINAL POUR METTRE EN OEUVRE CE PROCEDE
20,070,622
La presente invention concerne un procede de configuration d'un terminal mobile en fonction de sa position geographique. L'invention concerne egalement un terminal pour mettre en ceuvre ce procede. On entend par configuration d'un terminal mobile en fonction de sa 10 position geographique, la particularite du fonctionnement de ce terminal selon un critere geographique. Un des domaines d'application, non exclusif, de ('invention est celui des terminaux mobiles de radiocommunication fonctionnant dans un systeme 15 de radiocommunication. L'invention s'applique notamment, mail non exclusivement, a un systeme ou reseau selon les standards GSM (Groupe special Systemes Mobiles publics de radiocommunication), DCS (Digital Communication System en anglais), PCS (Universal Mobile Telecommunications System en anglais) ou UMTS, ce terminal peut en outre 20 egalement integrer les fonctions GPS 1.5GHz (Global Positionning System en anglais) ou Wi-Fi 2.5GHz (Wireless Fidelity en anglais). De facon classique, un reseau cellulaire de telecommunication de type GSM (Global System for Mobile Communications) comprend un sous-systeme radio (BSS : Base Station Subsystem) et un sousûsysteme reseau (NSS : 25 Network Subsystem). Le sous-systeme radio est destine a gerer les echanges de donnees avec les terminaux mobiles par voie hertzienne et comprend a cet effet des stations de base (BTS : Base Transceiver Station) et des controleurs de stations de base (BSC : Base Station Controler ). 30 Le sousûsysteme reseau est destine a gerer les appels en tenant compte de la mobilite des terrninaux et comprend a cet effet des bases de donnees et des commutateurs de reseau cellulaire (MSC : Mobile Switching Center). 105792/CLF/MSD Selon sa position geographique I'utilisateur d'un terminal peut vouloir modifier la configuration de son terminal. Le probleme est de detecter la presence de I'utilisateur du terminal 5 dons un endroit ou it veut que son terminal ait une configuration particuliere. On connait deja clans I'etat de la technique, notamment d'apres le document WO 02 071778, un procede de gestion du fonctionnement d'un terminal mobile de reseau de telecommunication en fonction de la position geographique de ce terminal, le reseau etant divise en cellules geographiques 10 correspondant chacune a la couverture d'une station de base destinee a echanger des donnees avec le terminal mobile en fonctionnement par vole hertzienne, la position de ce terminal mobile etant definie en permanence pendant son fonctionnement par des donnees de localisation qui sont fonction d' une station de base de la cellule dons laquelle est situe le terminal. 15 Ceci induit le fait que chaque zone doit etre centree sur une station de base et chaque zone doit recouvrir tout ou partie de la cellule de couverture 20 de cette station de base. Cette solution est done adaptee pour des zones de taille reduite et cela pose un probleme si I'utilisateur requiert une configuration de son terminal pour une zone plus large telle qu'une ville ou un pays. L'invention a pour but de presenter une solution a ces problemes. 25 L'invention, a cet effet, concerne, un procede de configuration d'un terminal mobile clans un reseau de telecommunication en fonction de la position geographique de ce terminal mobile, le reseau Mont divise en cellules geographiques correspondant chacune a la couverture d'une 30 station de base destinee a echanger des donnees avec le terminal mobile par voie hertzienne, la position de ce terminal mobile etant definie en permanence pendant son fonctionnement par des donnees de localisation F qui sont fonction d'au moins une station de base, le procede etant du type dans lequel on definit au moins deux zones geographiques distinctes et au moins une particularite de fonctionnement du terminal mobile propre a chaque zone, caracterise en ce que : on definit geographiquement chaque zone par des donnees de localisation qui sont fonction d'un ensemble d'au moins deux stations de base contenue dans la zone, on enregistre clans une memoire de donnees de localisation, situee dans le reseau, les donnees de localisation des zones et clans une memoire de configuration les particularites de fonctionnement du terminal propres a ces zones, on compare les donnees de localisation du terminal mobile aux donnees de localisation des zones pour deduire dans quelle zone est localise le terminal mobile, on applique la particularite de fonctionnement specifique a une zone des que le terminal mobile est localise clans cette zone. Dans un mode de realisation particulier, ('invention propose egalement caracterise en ce que les stations de base contenue clans la zone ont des 20 couvertures cellulaires disjointes. Suivant un autre aspect, ('invention se rapporte egalement a un terminal pour la mise en oeuvre du procede. Le terminal selon ('invention peut titre un radiotelephone portable, un assistant numerique personnel (personnal digital assistant ou PDA en anglais) et un ordinateur portable. 30 D'autres caracteristiques et avantages de ('invention apparaitront a la lecture de la description suivante d'un mode de realisation particulier de I'invention, donne a titre illustratif et pas limitatif, et de la figure unique cidessous. )` F fi;S[ 25 Selon sa position geographique et donc la zone Z1,Z2,Z3 oO it se trouve, I'utilisateur d'un terminal 10 peut necessiter une modification automatique de la configuration de son terminal. Par exemple : • A Ia maison Z1, certains appels entrants peuvent ne pas etre acceptes, • Au travail Z2, la sonnerie du terminal 10 declenchee par des appels entrants peut 'Ore differente de la sonnerie declenchee lorsque I'utilisateur est clans la zone de sa maison Z1, • A I'etranger Z3, certains appels entrants peuvent etre rejetes pour eviter a 10 I'utilisateur de payer des taxes supplementaires Les zones Z1, Z2 ,Z3 sont composees d'au moins deux cellules geographiques correspondant chacune a la couverture d'une station de base. Ces cellules geographiques peuvent etre disjointes, c'est a dire que les 15 couvertures geographiques des stations de base de ces cellules n'ont pas de coordonnees geographiques communes. L'utilisateur du terminal 10 doit souscrire le service de zone geographique aupres de son operateur 40. L'utilisateur du terminal 10 est inscrit dans une base de donnees 20 utilisateur 34 par I'operateur 40 via un serveur d'activation de service 36. Les differentes configurations possibles du terminal 10, soit ses particularites de fonctionnement propres a ces zones Z1, Z2, Z3, peuvent etre 25 enregistrees dans une memoire de configuration 32 dons le reseau 20, et ou aussi dons une memoire de configuration 12 dans le terminal 10 La memoire de configuration 32 dans le reseau 20 peut comprendre des configurations differentes liees a la facturation ou aux services accessibles au terminal 10. 30 La memoire de configuration 12 dons le terminal 10 peut comprendre des configurations differentes Bees a la sonnerie du terminal] 0, a 5792%'CL '=a= son horloge a mettre a jour si la zone Z3 est I'etranger ou encore un fond d'ecran selon la zone. Le terminal 10 a donc:acces aux zones geographiques Z1,Z2,Z3 disponibles enregistrees clans une memoire des zones geographique 30, situee dons le reseau 20. Le terminal 10 accede a ses donnees de localisation, soit a la zone geographique courante ou it se trouve, en envoyant une requete vers le serveur de recherche de zone 38 qui transmet ('information a un serveur de notification de changement de zone 39. Les donnees de localisation du terminal mobile 10 sont comparees 15 aux donnees des zones Z1, Z2, Z3 de la memoire des zones geographique 30 pour deduire clans quelle zone Z1, Z2, Z3 est localise le terminal mobile 10. Le serveur de notification de changement de zone 39 communique avec la memoire des zones geographiques 30 et avec ('une ou I'autre des 20 deux memoires de configuration du reseau et du terminal 32, 12, le cas echeant. La particularite de fonctionnement specifique a une zone Z1, Z2, Z3 est appliquee des que le terminal mobile 10 est localise dons cette zone. via 25 un configurateur de terminal 14 situe clans le terminal 10. 057 : r tASD 6
Procédé de configuration d'un terminal mobile (10) dans un réseau (20) de télécommunication en fonction de la position géographique de ce terminal mobile (10), le réseau (20) étant divisé en cellules géographiques correspondant chacune à la couverture d'une station de base destinée à échanger des données avec le terminal mobile (10) par voie hertzienne, la position de ce terminal mobile (10) étant définie en permanence pendant son fonctionnement par des données de localisation qui sont fonction d'au moins une station de base, le procédé étant du type dans lequel on définit au moins deux zones (Z1,Z2,Z3)géographiques distinctes et au moins une particularité de fonctionnement du terminal mobile (10) propre à chaque zone (Z1,Z2,Z3), caractérisé en ce que:● on définit géographiquement chaque zone (Z1,Z2,Z3)par des données de localisation qui sont fonction d'un ensemble d'au moins deux stations de base contenue dans la zone (Z1,Z2,Z3)),● on enregistre dans une mémoire de données de localisation ( 30), située dans le réseau (20), les données de localisation des zones (Z1,Z2,Z3)et dans une mémoire de configuration (32, 12) les particularités de fonctionnement du terminal (10) propres à ces zones (Z1,Z2,Z3)● on compare les données de localisation du terminal mobile (10) aux données de localisation des zones (Z1,Z2,Z3) pour déduire dans quelle zone (Z1 ,Z2,Z3) est localisé le terminal mobile (10),● on applique la particularité de fonctionnement spécifique à une zone (Z1,Z2,Z3) dès que le terminal mobile (10) est localisé dans cette zone.
5 1. Procede de configuration d'un terminal mobile (10) Bans un reseau (20) de telecommunication en fonction de la position geographique de ce terminal mobile (10), le reseau (20) etant divise en cellules 10 geographiques correspondant chacune a la couverture d'une station de base destinee a echanger des donnees avec le terminal mobile (10) par voie hertzienne, la position de ce terminal mobile (10) etant definie en permanence pendant son fonctionnement par des donnees de localisation qui sont fonction d'au moins une station de base, le procede 15 etant du type clans lequel on definit au moins deux zones (Z1,Z2,Z3) geographiques distinctes et au moins une particularite de fonctionnement du terminal mobile (10) propre a chaque zone (Z1,Z2,Z3), caracterise en ce que : • on definit geographiquement chaque zone (Z1,Z2,Z3) par des 20 donnees de localisation qui sont fonction d'un ensemble d'au moins deux stations de base contenue clans la zone (Zl,Z2,Z3), • on enregistre dons une memoire de donnees de localisation ( 30), situee clans le reseau (20), les donnees de localisation des zones (Z1,Z2,Z3) et clans une memoire de configuration (32, 12) les 25 particularites de fonctionnement du terminal (10) propres a ces zones (Z1,Z2,Z3), • on compare les donnees de localisation du terminal mobile (10) aux donnees de localisation des zones (Z1,Z2,Z3) pour deduire clans quelle zone (Z1,Z2,Z3) est localise le terminal mobile (10), 30 • on applique la particularite de fonctionnement specifique a une zone (Z1,Z2,Z3) des que le terminal mobile (10) est localise clans cette zone. 35 J` 7 ) 2 AF 2. Procede selon la 1 caracterise en ce que les stations de base contenue clans la zone (Z1,Z2,Z3) ont des couvertures cellulaires disjointes. 3. Procede selon la 1 ou 2 caracterise en ce que la memoire de configuration (32) des particularites de fonctionnement du terminal (10) specifique a une zone (Z1,Z2,Z3) est situee clans le reseau (20). 4. Procede selon la 1 ou 2 caracterise en ce que la memoire de configuration (12) des particularites de fonctionnement du terminal (10) specifique a une zone (Zl,Z2,Z3) est situee dans le terminal (10). 5. Terminal caracterise en ce qu'il comporte des moyens pour remplir les fonctions selon rune des precedentes. 105
H
H04
H04W
H04W 4,H04W 8,H04W 88
H04W 4/02,H04W 4/029,H04W 8/18,H04W 8/22,H04W 8/24,H04W 88/06
FR2898343
A1
SACHET PLAT FORME PAR DEUX FACES SCELLEES ET CONTENANT UNE DOSETTE DE PRODUIT
20,070,914
Domaine de l'invention La présente invention concerne un sachet plat formé de deux couches dont les faces tournées l'une vers l'autre sont soudées, le long des bords pour délimiter une cavité contenant un produit, l'ouverture du sachet se faisant par rupture du bord jusqu'à atteindre la cavité. Il existe déjà différents sachets de ce type comme celui décrit par exemple dans le document FR 02 08 887. Ce sachet intéressant pour sa forme d'imitation de flacon et de bouchon qui permet d'ouvrir facilement la sachet, a l'inconvénient d'occuper une surface importante à cause de la patte constituée par le bouchon et qui permet de déchirer le sachet au niveau du bouchon. Lors-que la présentation du sachet est un élément important, la perte de matière pour la découpe de la fente particulière du sachet n'est pas un élément déterminant mais, dans la mesure où l'on recherche un sachet offrant la plus grande capacité possible par rapport à sa surface, il faut une forme rectangulaire. On connaît de tels sachets contenant par exemple des lingettes pour nettoyer les lunettes ou se rafraîchir les mains. Ces sachets se déchirent sur toute leur largeur pour dégager complètement la cavité et permettre l'extraction de la lingette. Mais le problème des sachets contenant un liquide ou une pâte est différent car les mouvements de traction ou les déformations exercées sur les parties du sachet pour le déchirer, exercent une pression sur le produit qui s'échappe de manière incontrôlée dès le début de l'ouverture de la cavité. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un sachet plat du type défini ci-dessus, destiné à contenir un produit pâteux ou liquide qui soit d'ouverture facile et précise, évitant les pressions excessives sur les parois de la cavité au moment de l'ouverture et permettant un prélèvement propre du produit du sachet. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un sachet plat du type défi-ni ci-dessus caractérisé en ce que - le contour de la cavité forme une incursion constituant un bec prolongeant le volume de la cavité, - le chemin de rupture constitué par une entaille dans le bord, se pour-suit par une amorce de rupture en forme de ligne perforée dirigée vers le bec, délimitant au niveau de l'incursion, une patte par rapport au bord et constituant une ligne directrice de traction et de déchirure. Le sachet selon l'invention est d'une réalisation simple ; sa technique de fabrication ne diffère de celle des sachets connus par une légère modification de l'empreinte soudant le contour de la cavité et par l'outil réalisant le chemin de rupture. L'ouverture se fait très efficacement car au niveau de l'inclusion dans le contour de la cavité, on forme une patte de préhension qui se détache progressivement du bord du sachet. Cette patte et l'orientation de la ligne de rupture dirigent la ligne d'action des efforts exercés avec la main qui retient un coin du sachet, l'autre main tirant sur la patte, dans la direction naturelle de cette ligne. L'amorce de déchirure étant faite dans cette direction, elle se poursuit d'une manière quasi certaine dans cette direction, évitant que cette ligne de rupture n'évolue de manière aléatoire. La ligne d'amorce de rupture facilite le dé- gagement d'une surface relativement importante du bord pour constituer une patte offrant une bonne préhension ; il est ensuite facile de poursuivre la rupture dans la direction de la ligne de rupture et atteindre le bec et le déchirer. Cette amorce de rupture a en outre un caractère incitatif qui pousse naturellement l'utilisateur à poursuivre la déchirure suivant cette direction en exerçant la traction de façon appropriée dans cette direction. Cette ligne de rupture passant par le bec de la cavité, ouvre celui-ci, évitant ainsi pratiquement toute sortie incontrôlée de produit car la direction dans laquelle sont exercés les efforts ne passe que par le bec et non par la cavité du sachet. Ce n'est que lorsque le bec est ouvert que l'on appuie sur les parois de la cavité pour en expulser le produit. En outre, le bec se trouvant au niveau d'un coin du sachet, la patte que l'on arrache se dégage facilement et complètement, libérant ainsi la totalité de l'ouverture du bec. Inversement, bien que l'entaille courte facilite le déchirement de l'amorce de rupture, cette ligne de rup- ture est suffisamment solide pour ne pas se déchirer naturellement lors-que le sachet est manipulé sans intention de l'ouvrir, par exemple en sortie de fabrication, si bien que la patte reste bien dans le prolongement du bord et le sachet conserve son aspect intact. Il est également à remarquer que la ligne d'action des efforts exercés sur le coin pour retenir le sachet et sur la patte pour l'arracher, est une ligne qui passe pratiquement au-delà du contour du sachet de sort qu'il n'y a pas d'efforts particuliers exercés sur les parois du sachet au niveau de la cavité ; ainsi on n'augmente pas la pression exercée sur le produit contenu dans la cavité qui, de ce fait, n'a pas tendance à s'échapper de manière incontrôlée et brusque par le bec. Suivant une autre caractéristique avantageuse, l'entaille est perpendiculaire au côté et l'amorce de rupture commence à l'extrémité de l'entaille dans la largeur du bord du sachet en étant dirigée parallèlement au segment droit qui borde l'incursion du contour en direction du bec. Suivant une autre caractéristique avantageuse, l'entaille et l'amorce de rupture laissent par rapport au contour de la cavité, un bord de largeur sensiblement constante, y compris entre l'extrémité 81 de l'amorce de rupture et le contour du bec. Dessins La présente invention sera décrite ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation représenté schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en plan d'un sachet selon l'invention, les figures 2A, 2B, 2C représentent schématiquement trois étapes d'ouverture du sachet. Description du mode de réalisation Selon la figure 1, l'invention concerne un sachet plat 1 contenant une dose de produit pâteux ou éventuellement liquide. Le sachet plat 1 est formé par l'assemblage de deux couches soudées le long des côtés pour délimiter une cavité 2 recevant le produit. Ainsi, la cavité 2 est entourée par un bord 3 en forme de bande soudée, de largeur (1) suffisante pour résister aux efforts de désoudage qui pourraient résulter d'une pression exercée sur la cavité 2 du sachet. Dans une partie du bord 3, le contour 4 de la cavité 2 forme une incursion 5 constituant un bec 6 prolongeant le volume de la cavité 2. Cette incursion 5 est une partie soudée, plus large en forme de triangle délimité par un côté droit 41 du carton de la cavité 2 se prolongeant par une boucle formant ]e bec. Le bec 6 se situe avantageusement près du coin de la forme globale rectangulaire du sachet 1 de manière à utiliser au maximum la surface du sachet ou des feuilles formant le sachet pour réaliser un volume de cavité maximum. Cette incursion 5 dans le contour naturel 4 de la cavité 2 comporte un chemin de rupture constitué par une entaille 7 du bord et se poursuivant par une ligne formant une amorce de rupture 8 dans la di- rection de rupture DD qui passe en travers de la forme du bec 6. Cette amorce de rupture 8 est par exemple une ligne de perforation ou une pré- découpe en pointillés. Cette ligne directrice DD divise la partie supérieure du sachet 1 en deux parties pour la préhension en vue de l'ouverture, celle du coin gauche CG et celle du coin droit CD. Selon l'invention, la ligne formant l'amorce de rupture 8 est, de préférence, parallèle au segment droit 41 de l'incursion 5 et cette ligne s'arrête à la distance (cl) correspondant sensiblement à la largeur (1) de la bande soudée formant le bord 3, avant d'atteindre le contour du bec 6 ; de cette façon, sur toute la périphérie de la cavité 2, il subsiste une bande soudée, ayant une largeur sensiblement uniforme (1). La même précaution est prise pour l'entaille 7 dont la pro-fondeur est telle qu'elle laisse subsister une largeur (f) de bande soudée 31 correspondant à la largeur habituelle (1). L'entaille 7 est, de préférence, dirigée perpendiculairement au bord du sachet de manière à disposer d'emblée d'une surface suffi- samment pour la préhension, d'autant plus que la matière d'un sachet contenant le produit pâteux ou liquide tel qu'un produit cosmétique, est souvent lisse et brillante et offre naturellement peu d'adhérence. On peut alors ouvrir facilement l'amorce de rupture 8 de sorte que l'on dispose ensuite (figure 2B) d'une patte 9 suffisante pour être tenue fermement de ce côté (coin CD) du sachet, l'autre côté (coin CG) étant tenu par l'autre main pour tirer (flèche T) dans la direction DD et déchirer les deux couches soudées jusqu'au bec 6 et poursuivre ensuite dans la même direction DD pour déchirer le bec 6. L'ouverture du sachet se fait proprement comme le mon-trent les figures 2A, 2B, 2C. Partant de l'état non déchiré représenté à la figure 1, on commence par rabattre la pointe 91 de la patte 9 au niveau de l'entaille 7 (figure 2A) pour disposer d'une surface suffisante pour bien saisir le bord et continuer à tirer dans la direction de traction T, parallèle à la direction DD (figure 2B) en rompant la ligne d'amorce de rupture 8. On dégage ainsi la patte 9 qui offre alors une surface suffisante pour poursuivre l'ouverture du sachet, même si la surface du sachet est brillante et lisse. Ensuite, on passe par la zone de bord entre l'extrémité 81 de l'amorce de rupture 8 et le contour du bec 6 qui n'est pas fragilisée elle correspond sensiblement à la largeur de la bande soudée 3 par ailleurs autour de la cavité 2. Cette zone se déchire alors facilement et de manière orientée dans la direction DD jusqu'à atteindre le bec 6 pour poursuivre la rupture et libérer l'ouverture du bec comme le montre la fi- gure 2C. La patte 9 peut rester accrochée. Elle peut également se détacher. Le bec 6 ainsi dégagé permet de prélever proprement le contenu du sachet 1. s Le sachet selon l'invention convient pour contenir des doses de toutes sortes de produits pâteux ou liquides dans le domaine de la cosmétique, de produits industriels ou dans le domaine alimentaire, tels que par exemple une dose de crème, une dose de produit nettoyant, une dose de condiment, une dose de moutarde ou autre produit de ce type qui 10 s'utilise en quantité unitaire relativement faible
Sachet plat formé de deux couches dont les faces tournées l'une vers l'autre sont soudées, le long des bords pour délimiter une cavité contenant un produit, l'ouverture du sachet se faisant par rupture du bord jusqu'à atteindre la cavité.Le contour (4) de la cavité (2) forme une incursion (5) constituant un bec (6) prolongeant le volume de la cavité (2).Le chemin de rupture constitué par une entaille (7) dans le bord (3), se poursuit par une amorce de rupture (8) en forme de ligne perforée dirigée vers le bec (6), délimitant au niveau de l'incursion (5), une patte (9) par rapport au bord et constituant une ligne directrice de traction et de déchirure (DD).
1 ) Sachet plat formé de deux couches dont les faces tournées l'une vers l'autre sont soudées, le long des bords pour délimiter une cavité contenant un produit, l'ouverture du sachet se faisant par rupture du bord jusqu'à atteindre la cavité, caractérisé en ce que le contour (4) de la cavité (2) forme une incursion (5) constituant un bec (6) prolongeant le volume de la cavité (2), le chemin de rupture constitué par une entaille (7) dans le bord (3), se poursuit par une amorce de rupture (8) en forme de ligne perforée dirigée vers le bec (6), délimitant au niveau de l'incursion (5), une patte (9) par rapport au bord et constituant une ligne directrice de traction et de déchirure (DD). 2 ) Sachet plat selon, la 1, caractérisé en ce que l'entaille (7) est perpendiculaire au côté et l'amorce de rupture (8) commence à l'extrémité de l'entaille (7) dans la largeur du bord (3) du sachet en étant dirigée parallèlement au segment droit (41) qui borde l'incursion (5) du contour en direction du bec (6). 3 ) Sachet selon la 1, caractérisé en ce que l'entaille (7) et l'amorce de rupture (8) laissent par rapport au contour de la cavité (2), un bord (31) de largeur sensiblement constante, y compris entre l'extrémité (81) de l'amorce de rupture et le contour du bec (6).
B
B65
B65D
B65D 33,B65D 30,B65D 75
B65D 33/36,B65D 30/08,B65D 75/62
FR2899578
A1
COMPOSITION DE VERRE SILICO-SODO-CALCIQUE
20,071,012
La présente invention se rapporte à une composition de verre silico-sodocalcique destinée à la réalisation d'objets, en particulier en verre creux, ou encore se présentant sous la forme de feuilles de verre plat, ladite composition conférant à ces dits objets des propriétés de faible transmission du rayonnement ultraviolet et de coloration verte. Bien qu'elle ne soit pas limitée à une telle application, l'invention sera plus particulièrement décrite en référence à des applications dans le domaine des objets en verre creux tels que des bouteilles, des flacons ou encore des pots. Les rayonnements ultraviolets (UV), en particulier solaires, peuvent interagir avec de nombreux liquides en dégradant parfois leur qualité. C'est par exemple le cas de certains liquides alimentaires, parmi lesquels certains vins, les spiritueux, la bière, ou l'huile d'olive, dont la couleur et le goût peuvent être altérés, ou de certains parfums, dont l'odeur peut être modifiée, ou encore de médicaments, dont le principe actif peut être dégradé. Il y a donc un réel besoin, aussi bien dans l'industrie agro-alimentaire que cosmétique ou pharmaceutique, de contenants en verre capables d'absorber la plus grande partie des rayonnements ultraviolets. L'invention a pour but de proposer des compositions de verre conférant à la fois une faible transmission du rayonnement ultraviolet et une coloration verte aux objets réalisés à l'aide de cette composition. A cet effet, l'invention a pour objet une composition de verre silico-sodocalcique comprenant des agents absorbants optiques caractérisée en ce que lesdits agents absorbants optiques consistent essentiellement en les oxydes ci-après dans une teneur variant dans les limites pondérales suivantes : Fe2O3 (fer total) 0,1 à 1% Cr2O3 (chrome total) 0,05 à 0,5% TiO2 0 à 1% V2O5 0 à 1% CeO2 0 à 1% avec TiO2 + V2O5 + CeO2 0,1 à 2% Par agent absorbant optique , il faut entendre au sens de la présente invention un élément chimique susceptible d'absorber une partie du rayonnement électromagnétique dans le domaine du visible, du proche infrarouge ou du proche ultraviolet, donc pour des longueurs d'ondes comprises entre 300 et 1000 nm. Par consiste essentiellement , il faut entendre que la composition selon l'invention peut comprendre d'autres agents absorbants optiques, à la seule condition qu'ils ne soient pas susceptibles de modifier de manière sensible l'apparence visuelle de l'objet possédant cette composition. L'action des agents absorbants pris individuellement est en général bien décrite dans la littérature, mais l'effet produit par leur combinaison est en général imprévisible du fait de l'existence d'interactions entre eux. En règle générale, il est en effet difficile de prévoir les propriétés optiques et énergétiques d'un verre lorsque celui-ci contient plusieurs agents absorbants optiques, ces propriétés résultant d'une interaction complexe entre les différents agents dont le comportement est en outre lié à leur état d'oxydation. Cela est particulièrement le cas pour les compositions selon l'invention, lesquelles contiennent entre trois et six oxydes existant sous plusieurs valences. Dans la présente invention, le choix des absorbants optiques, de leur teneur et éventuellement de leur état d'oxydoréduction est déterminant pour l'obtention des propriétés optiques requises. La présence de fer dans une composition de verre peut résulter des matières premières, en tant qu'impuretés, ou d'un ajout délibéré visant à colorer le verre. Il est connu que le fer existe dans la structure du verre sous la forme d'ions ferriques (Fe3+) et d'ions ferreux (Fe2+). La présence d'ions Fei+ confère au verre une légère coloration jaune et permet d'absorber les radiations ultraviolettes. La présence d'ions Fe2+ donne au verre une coloration bleu-vert plus prononcée et induit une absorption du rayonnement infrarouge. L'augmentation de la teneur en fer sous ses deux formes accentue l'absorption des radiations aux extrémités du spectre visible, cet effet se faisant au détriment de la transmission lumineuse. Selon l'invention, la teneur en fer total dans la composition est comprise entre 0,1 et 1%, de préférence supérieure ou égale à 0,2%, voire 0,3% et/ou inférieure ou égale à 0,7%, notamment 0,6%. Une teneur en fer inférieure à cm % nécessite d'avoir des matières premières ayant un degré de pureté plus élevé que d'ordinaire, ce qui se traduit nécessairement par une augmentation du coût du verre. Une teneur en oxyde de fer trop élevée présente toutefois l'inconvénient de rendre la fusion du verre trop difficile compte tenu de l'absorption du rayonnement infrarouge par les ions ferreux. Le bain de verre absorberait trop fortement la chaleur émise par le rayonnement des flammes dans les fours à verre, diminuant d'autant la température du bain de verre au niveau de la sole du four. L'oxyde de chrome existe sous deux degrés d'oxydation dans le verre. L'ion Cr6+ est présent dans des verres oxydés et confère une coloration jaune extrêmement prononcée. La teneur en ions Cr6+ est donc à éviter, même pour des teneurs aussi faibles que quelques ppm (parties par million). Ladite teneur doit en outre être limitée pour des raisons environnementales selon la Directive 94/62/CE. L'ion Cri+ confère quant à lui la coloration verte désirée. La teneur en oxyde de chrome est avantageusement supérieure ou égale à 0,1%, voire 0,15% ou 0,2% et/ou inférieure ou égale à 0,4%, notamment 0,3%, ce afin d'obtenir la coloration verte la plus désirée. L'oxyde de cérium existe sous deux degrés d'oxydation, les ions Ce3+ et Ce4+ qui absorbent les rayonnements ultraviolets et confèrent une coloration légèrement jaune. Lorsqu'il est présent, sa teneur est de préférence supérieure ou égale à 0,1 %, voire 0,15% ou 0,2% et/ou inférieure ou égale à 0,4%, notamment 0,3% ou 0,25%. L'oxyde de titane peut exister sous deux degrés d'oxydation, Ti4+ et Ti3+, ce dernier ne pouvant toutefois exister que dans des conditions extrêmement réductrices. Lorsqu'il est présent, sa teneur est avantageusement supérieure ou égale à 0,3%, voire 0,4% et même 0,5% et/ou inférieure ou égale à 0,7%, voire 0,6%. L'oxyde de vanadium existe sous trois degrés d'oxydation dans le verre. L'ion V5+, incolore, est responsable de l'absorption des rayonnements ultraviolets, tandis que les ions V4+ et V3+ confèrent une coloration verte. Lorsqu'il est présent, sa teneur est de préférence supérieure ou égale à 0,1%, voire 0,15% et même 0,2% et/ou inférieure ou égale à 0,5%, voire 0,3 et même 0,25%. Le rédox est défini par le rapport de la teneur molaire en oxyde ferreux (exprimé en FeO) à la teneur molaire en fer total (exprimé en Fe2O3). Il est généralement contrôlé à l'aide d'agents oxydants tels que le sulfate de sodium, et d'agents réducteurs tels que du coke, dont les teneurs relatives sont ajustées pour obtenir le rédox souhaité. Les formes oxydées du vanadium et du cérium jouent un rôle d'oxydant vis-à-vis de l'oxyde de fer, ce qui rend la prévision des propriétés optiques d'un verre résultant d'un mélange donné particulièrement complexe, voire impossible. Il s'est avéré de manière surprenante et pour l'instant inexpliquée que nonobstant la présence d'oxydants puissants comme l'oxyde de cérium ou de vanadium, il ne se créait pas d'ions Cr6+, le verre ne se colorant pas en jaune comme cela pouvait être prévu. Il est donc possible d'obtenir grâce à l'invention des verres présentant à la fois une transmission ultraviolette réduite et une coloration verte, sans que cette coloration soit teintée de jaune, comme l'homme du métier pouvait s'y attendre. Selon un premier mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention ne comprend pas d'oxyde de vanadium. La composition comprend alors de préférence des oxydes de cérium et de titane en combinaison. La teneur en CeO2 est ainsi de préférence comprise entre 0,1 et 0,3% et la teneur en TiO2 entre 0,3 et 0,6%, éventuellement avec une teneur en oxyde de fer supérieure ou égale à 0,3%. Il semblerait en effet que les oxydes de cérium, de titane et de fer contribuent ensemble à diminuer la transmission ultraviolette des verres de manière beaucoup plus efficace que lorsqu'ils sont utilisés séparément. Ainsi, en l'absence d'oxyde de titane, des teneurs jusqu'à cinq fois plus élevées en oxyde de cérium sont nécessaires pour atteindre la même transmission ultraviolette. Une composition particulièrement préférée comprend en combinaison de l'ordre de 0,2% d'oxyde de cérium et 0,5% d'oxyde de titane, pour une transmission ultraviolette du même ordre qu'en utilisant 1% d'oxyde de cérium en l'absence d'oxyde de titane et avec une faible teneur en oxyde de fer. Toujours selon ce mode préféré, le rédox est avantageusement supérieur ou égal à 0,4, notamment 0,5. Des rédox élevés contribuent en effet à diminuer la transmission ultraviolette, ce qui est particulièrement surprenant puisque c'est la forme oxydée et non réduite du fer qui absorbe les rayonnements ultraviolets. Selon un second mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention ne comprend pas d'oxyde de titane ni d'oxyde de cérium. La teneur en oxyde de vanadium est alors avantageusement comprise entre 0,1 et 0,3%. Le rédox est avantageusement inférieur à 0,2, voire nul, sans toutefois que du chrome dans son degré d'oxydation 6 ne se forme, ce qui est particulièrement étonnant. La présence conjointe d'oxydes de cérium et de vanadium est de préférence à éviter car les verres qui les contiennent sont souvent, notamment si la teneur en oxyde de fer est faible, sujets à la solarisation. Ce phénomène de solarisation correspond à une modification de la teinte lorsque le verre est soumis au rayonnement ultraviolet. La transmission ultraviolette (TUV) des verres présentant la composition selon l'invention est calculée pour une épaisseur de 3mm selon la norme ISO 9050. Elle est de préférence inférieure ou égale à 30% notamment inférieure ou égale à 25%, voire à 20%. Les verres conformes à l'invention sont caractérisés par la suite par leur longueur d'onde dominante et leur pureté d'excitation calculées à partir d'un spectre expérimental pour des échantillons de verre de 3mm d'épaisseur, en prenant en référence l'illuminant standard C et l'observateur de référence CIE 1931 , tous deux définis par la C.I.E (Commission Internationale de l'Éclairage). En utilisant cette notation, un corps présentant une coloration verte est caractérisé par une longueur d'onde dominante comprise entre 500 et 560 nm. Des longueurs d'onde dominantes supérieures à 560 nm correspondent à des verres jaunes, dont la teinte jaune est d'autant plus prononcée que la pureté d'excitation est élevée. La composition selon l'invention est donc de préférence telle qu'elle confère aux objets en verre présentant ladite composition une longueur d'onde dominante comprise entre 500 et 560 nm, notamment entre 540 et 560 nm. La composition selon l'invention permet d'obtenir un verre possédant de préférence une transmission lumineuse globale TLc, calculée pour une épaisseur de 3 mm à partir d'un spectre expérimental, en prenant en référence l'illuminant standard C et l'observateur de référence CIE 1931 , supérieure ou égale à 20%, notamment à 30%, voire à 40%. Dans le cadre de la présente invention, une composition particulièrement 30 préférée comprend les agents absorbants optiques suivants dans une teneur variant dans les limites pondérales suivantes : Fe2O3 Cr2O3 CeO2 0,3 à 0,6 0,2 à 0,3% 0,1 à 0,3% TiO2 0,4 à 0,6% L'expression silico-sodo-calcique est ici utilisée au sens large et concerne toute composition de verre constituée d'une matrice verrière qui comprend les constituants suivants (en pourcentage en poids). SiO2 64-75% AI2O3 0-5% B203 0-5% CaO 5-15% MgO 0-10% Na2O 10-18% K2O 0-5% BaO 0-5% On convient ici que la composition de verre silico-sodo-calcique peut comprendre, outre les impuretés inévitables contenues notamment dans les 15 matières premières, une faible proportion (jusqu'à 1 %) d'autres constituants, par exemple des agents aidant à la fusion ou l'affinage du verre (SO3, Cl, Sb2O3, As2O3) ou provenant d'un ajout éventuel de calcin recyclé dans le mélange vitrifiable. Dans les verres selon l'invention, la silice est généralement maintenue dans 20 des limites étroites pour les raisons suivantes. Au-dessus de 75 %, la viscosité du verre et son aptitude à la dévitrification augmentent fortement ce qui rend plus difficile sa fusion et sa coulée sur le bain d'étain fondu. Au-dessous de 64 %, la résistance hydrolytique du verre décroît rapidement et la transmission dans le visible diminue également. 25 L'alumine AI2O3 joue un rôle particulièrement important sur la résistance hydrolytique du verre. Lorsque le verre selon l'invention est destiné à former des corps creux contenant des liquides, la teneur en alumine est de préférence supérieure ou égale à 1%. Les oxydes alcalins Na2O et K2O facilitent la fusion du verre et permettent 30 d'ajuster sa viscosité aux températures élevées afin de le maintenir proche de celle d'un verre standard. K2O peut être utilisé jusqu'à 5 % car au-delà se pose le problème du coût élevé de la composition. Par ailleurs, l'augmentation du pourcentage de K2O ne peut se faire, pour l'essentiel, qu'au détriment de Na2O ce qui contribue à augmenter la viscosité. La somme des teneurs en Na2O et K2O, 10 exprimées en pourcentages pondéraux, est de préférence égale ou supérieure à 10 % et avantageusement inférieure à 20 %. Si la somme de ces teneurs est supérieure à 20 % ou si la teneur en Na2O est supérieure à 18 %, la résistance hydrolytique est fortement réduite. Les oxydes alcalino-terreux permettent d'adapter la viscosité du verre aux conditions d'élaboration. MgO peut être utilisé jusqu'à 10 % environ et sa suppression peut être compensée, au moins en partie, par une augmentation de la teneur en Na2O et/ou SiO2. De préférence, la teneur en MgO est inférieure à 5 % et de manière particulièrement avantageuse est inférieure à 2 % ce qui a pour effet d'augmenter la capacité d'absorption dans l'infrarouge sans nuire à la transmission dans le visible. De faibles teneurs en MgO permettent en outre de diminuer le nombre de matières premières nécessaires à la fusion du verre. BaO permet d'augmenter la transmission lumineuse et il peut être ajouté dans la composition dans une teneur inférieure à 5 %. BaO a une influence beaucoup plus faible que CaO et MgO sur la viscosité du verre et l'augmentation de sa teneur se fait essentiellement au détriment des oxydes alcalins, de MgO et surtout de CaO. Toute augmentation de BaO contribue à augmenter la viscosité du verre aux basses températures. De manière préférée, les verres selon l'invention sont exempts de BaO. La composition selon l'invention peut en outre comprendre des additifs, par exemple des agents absorbants dans certaines régions spectrales, tels que des oxydes d'éléments de transition (tels que CoO, NiO, CuO...), ou des oxydes de terres rares (tels que La2O3, Nd2O3, Er2O3...), ou encore des agents colorants à l'état élémentaire (Se, Ag, Cu,), à titre d'impuretés et dans une teneur telle que leur présence n'influe pas de manière sensible sur l'aspect visuel du verre, typiquement jusqu'à 10 ou 20 ppm pour les oxydes d'éléments de transition et jusqu'à 0,2 ou 0,5% pour les oxydes de terres rares. La composition selon l'invention ne contient toutefois de préférence aucun agent absorbant optique en dehors des oxydes de chrome, de fer, de cérium, de titane et de vanadium, et en particulier pas d'oxyde de nickel ou de cuivre, ou encore de cobalt. La composition de verre conforme à l'invention est apte à être fondue dans les conditions de production du verre destiné au formage de corps creux ou plats par les techniques de pressage, de soufflage, de moulage, ou encore d'étirage, de laminage ou de flottage . La fusion a généralement lieu dans des fours à flamme, éventuellement pourvus d'électrodes assurant le chauffage du verre dans la masse par passage du courant électrique entre les deux électrodes. Pour faciliter la fusion, et notamment rendre celle-ci mécaniquement intéressante, la composition de verre présente avantageusement une température correspondant à une viscosité rt, telle que log Il = 2, qui est inférieure à 1500 C. De préférence encore, la température correspondant à la viscosité ri telle que log Il = 3,5 (notée T(log rt = 3,5)) et la température au liquidus (notée Tiiq) satisfont la relation : T(log rt = 3,5) - T,;q > 20 C et mieux encore : T(log rt = 3,5) - T,;q > 50 C L'ajout des oxydes absorbants optiques peut être effectué dans le four (on parle alors de coloration en bassin ) ou dans les canaux transportant le verre entre le four et les installations de formage (on parle alors de coloration en feeder ). La coloration en feeder nécessite une installation particulière d'ajout et de mélange mais présente en revanche des avantages de souplesse et de réactivité particulièrement appréciés lorsque la production d'une gamme étendue de teintes et/ou de propriétés optiques particulières est requise. Dans le cas particulier de la coloration en feeder, les agents absorbants optiques sont incorporés dans des frittes de verre ou des agglomérés, lesquels sont ajoutés à un verre clair pour former après homogénéisation les verres selon l'invention. On peut employer des frittes différentes pour chaque oxyde ajouté, mais il peut être avantageux dans certains cas de disposer d'une fritte unique comprenant tous les agents absorbants optiques utiles. Il est souhaitable que les teneurs en oxyde de vanadium, de cérium, ou en oxyde de chrome dans les frittes ou les agglomérés employés soient comprises entre 5 et 30%, de manière à ne pas dépasser des taux de dilution de fritte dans le verre fondu supérieurs à 10%, notamment 5%, et avantageusement 2%. Au delà, il devient en effet difficile d'homogénéiser convenablement le verre fondu tout en conservant de fortes tirées compatibles avec un faible coût économique global du procédé. Les frittes au chrome, lorsqu'elles sont employées, sont de préférence réduites, c'est-à-dire qu'elles ne contiennent pas d'oxyde de chrome sous sa forme la plus oxydée, ce afin d'éviter de conférer une coloration jaune indésirable. Lorsque la composition selon l'invention comprend de l'oxyde de vanadium, il est préférable d'utiliser des frittes au vanadium oxydées, donc contenant une majorité d'ions vanadium dans leur plus haut degré d'oxydation, qui permettent d'obtenir plus aisément les rédox préférés après mélange. De même, un caractère oxydant des flammes situées audessus du bain de verre contenu dans le canal ou le feeder, et pouvant être obtenu par un réglage de l'apport de comburant par rapport au combustible tel que le comburant est apporté de manière sur-stoechiométrique, est préféré. Lorsque le comburant est l'oxygène (02) et le combustible est du méthane (CH4), le rapport molaire 02/CH4 est de préférence supérieur ou égal à 2, notamment supérieur ou égal à 2,1, voire à 2,2. L'ajout de l'oxyde de vanadium (s'il y a lieu, donc lorsque la composition selon l'invention en contient) se fait de préférence en feeder plutôt qu'en bassin : il a en effet été observé que dans ce cas son action anti-UV était renforcée. L'invention a donc également pour objet un procédé de fabrication d'un verre présentant une composition selon l'invention, comprenant une étape de fusion d'une partie du mélange vitrifiable, une étape de transport du verre fondu jusqu'au dispositif de formage, pendant laquelle on ajoute audit verre fondu des oxydes par le biais de frittes de verre ou d'agglomérés, au moins une partie des oxydes absorbants optiques étant apportés à la composition durant cette étape, et une étape de formage dudit verre pour obtenir un objet creux ou plat. Dans ce cas, au moins une partie de l'oxyde de chrome et/ou de l'oxyde de vanadium si ce dernier est présent (et de préférence la totalité de ces oxydes) est apportée à la composition par le biais de frittes de verre ou d'agglomérés durant l'étape de transport du verre fondu jusqu'au dispositif de formage. L'invention a aussi pour objet un procédé de fabrication d'un verre présentant une composition selon l'invention, comprenant une étape de fusion du mélange vitrifiable dans un four de fusion, ledit mélange vitrifiable apportant l'intégralité des oxydes compris dans ladite composition, et une étape de formage dudit verre pour obtenir un objet creux ou plat. L'invention concerne enfin un objet en verre creux formé par moulage, pressage ou soufflage ou une feuille de verre formée par flottage sur un bain de métal fondu ou par laminage, dont la composition chimique est conforme à l'invention. Les exemples ci-après décrits illustrent l'invention sans toutefois la limiter. Le tableau 1 illustre différentes compositions de verres selon l'invention, qui permettent de mieux apprécier les avantages liés à la présente invention. Dans ces exemples, sont indiquées : - les teneurs pondérales en oxydes de fer, de chrome, de cérium, de titane ou de vanadium, - le rédox défini comme étant le rapport molaire du FeO (fer ferreux) au fer total exprimé sous forme de Fe2O3. La teneur en fer total est mesurée par fluorescence X et la teneur en FeO est mesurée par chimie utilisant la voie humide, - la manière dont sont ajoutés les oxydes colorants (bassin ou feeder) et le cas échéant l'état d'oxydo-réduction du chrome dans la fritte au chrome, ainsi que les valeurs des propriétés optiques suivantes calculées sous une épaisseur de verre de 3 mm à partir de spectres expérimentaux : - la transmission ultraviolette (TUV) calculée selon la norme ISO 9050. - la transmission lumineuse (TL), la longueur d'onde dominante (X) et la pureté d'excitation (p) en prenant en compte l'illuminant C et l'observateur de référence CIE-1931 , Chacune des compositions figurant dans le tableau 1 est réalisée à partir de la matrice verrière suivante, dont les teneurs sont exprimées en pourcentages pondéraux, celle-ci étant corrigée au niveau de la silice pour s'adapter à la teneur totale en agents colorants ajoutés. SiO2 71,0 % AI2O3 1,40 % CaO 12,0 % MgO 0,1 Na2O 13,0 % K2O 0,35 Tableau 1 1 2 3 4 5 6 7 8 Fe203(%) 0,47 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,36 0,36 Cr2O3 (%) 0,27 0,27 0,27 0,27 0, 27 0,27 0,20 0,20 CeO2 (%) 0,2 0,2 - - - - - - TiO2 (%) 0,5 0,6 - - - - -V205 (%) - - 0,2 0,2 0,5 1 0,2 0,2 Rédox 0,51 0,2 0 0 0 0 0 0 Ajout des Bassin Bassin Bassin V en V en V en Cr/Nt/Fe Cr/Nt/Fe colorants feeder feeder feeder en feeder en feeder État de la Réduit Oxydé fritte au chrome TL (%) 42,0 51,5 49,4 48,5 47,0 46,0 61,9 54,2 TUV (%) 16,5 21,8 23,4 12, 5 2,6 0,3 7,4 0,0 (nm) 554 556 553 555 557 558 559 567 p (%) 34,2 30,5 29,5 32,0 35,8 40,2 26,5 74,9 La comparaison entre les exemples 1 et 2 montre qu'un rédox supérieur à 0,5 permet d'obtenir une transmission ultraviolette moindre. Ce résultat est encore une fois surprenant puisque parmi les formes du fer c'est l'oxyde de fer ferrique qui absorbe les rayonnements ultraviolets. Les exemples 3 et 4 illustrent la différence de mode d'action du vanadium selon qu'il est ajouté en bassin ou en feeder, la transmission ultraviolette étant presque deux fois plus faible dans le cas de l'ajout en feeder. Une teneur élevée en V2O5 (0,5 et 1 %, exemples 5 et 6) permet d'obtenir une coupure presque totale du rayonnement ultraviolet. Les exemples 7 et 8 ont été réalisés par ajout en feeder de la totalité des oxydes absorbants optiques, à savoir Fe2O3, Cr2O3 et V2O5. Dans le cas de l'exemple 8, l'utilisation d'une fritte au chrome dans laquelle le chrome est majoritairement sous sa forme la plus oxydée produit un verre absorbant certes totalement le rayonnement ultraviolet mais dont la teinte est extrêmement jaune, comme en témoignent les valeurs élevées de longueur d'onde dominante et de pureté
L'invention a pour objet une composition de verre silico-sodo-calcique comprenant des agents absorbants optiques caractérisée en ce que lesdits agents absorbants optiques consistent essentiellement en les oxydes ci-après dans une teneur variant dans les limites pondérales suivantes : avec TiO2 + V2O5 + CeO2 0,1 à 2%
1. Composition de verre silico-sodo-calcique comprenant des agents absorbants optiques caractérisée en ce que lesdits agents absorbants optiques consistent essentiellement en les oxydes ci-après dans une teneur variant dans les limites pondérales suivantes : 15 2. Composition selon la 1, telle que la teneur en Fe2O3 (fer total) est comprise entre 0,3 et 0,6%. 3. Composition selon l'une des précédentes, telle que la teneur en Cr2O3 (chrome total) est comprise entre 0,15 et 0,3%. 4. Composition selon l'une des précédentes, ne 20 comprenant pas d'oxyde de vanadium. 5. Composition selon la précédente, telle que la teneur en CeO2 est comprise entre 0,1 et 0,3% et la teneur en TiO2 est comprise entre 0,3 et 0,6%. 6. Composition selon l'une des 4 ou 5, dans laquelle le 25 rédox est supérieur ou égal à 0,4, notamment 0,5. 7. Composition selon l'une des 1 à 3, ne comprenant pas d'oxyde de titane ni d'oxyde de cérium. 8. Composition selon la précédente, telle que la teneur en oxyde de vanadium est comprise entre 0,1 et 0,3%. 30 9. Procédé de fabrication d'un verre présentant une composition selon l'une des 1 à 8, comprenant une étape de fusion d'une partie du mélange vitrifiable, une étape de transport du verre fondu jusqu'au dispositif de formage, pendant laquelle on ajoute audit verre fondu des oxydes par le biais de frittes de verre ou d'agglomérés, au moins une partie des Fe2O3 (fer total) 0,1 à 1% Cr2O3 (chrome total) 0,05 à 0,5% TiO2 0 à 1% V2O5 0 à 1% CeO2 0 à 1% avec TiO2 + V2O5 + CeO2 0,1 à 2%oxydes absorbants optiques étant apportés à la composition durant cette étape, et une étape de formage dudit verre pour obtenir un objet creux ou plat. 10. Procédé selon la précédente, tel qu'au moins une partie de l'oxyde de chrome et/ou de l'oxyde de vanadium est apportée à la composition par le biais de frittes de verre ou d'agglomérés durant l'étape de transport du verre fondu jusqu'au dispositif de formage. 11. Procédé de fabrication d'un verre présentant une composition selon l'une des 1 à 8, comprenant une étape de fusion du mélange vitrifiable dans un four de fusion, ledit mélange vitrifiable apportant l'intégralité des oxydes compris dans ladite composition, et une étape de formage dudit verre pour obtenir un objet creux ou plat. 12. Objet en verre creux formé par moulage, pressage ou soufflage, dont la composition chimique est définie par l'une quelconque des 1 à 8.15
C
C03
C03C
C03C 3,C03C 4
C03C 3/085,C03C 4/02,C03C 4/08
FR2897752
A1
DISPOSITIF DE DEFEUILLAGE, NOTAMMENT POUR CEPS DE VIGNE
20,070,831
P-RATZEL-001/FR 1 L'objet de la présente invention est un dispositif de défeuillage servant notamment à enlever le feuillage, donc les feuilles, au moins en partie, de préférence au moment donné. Ceci est notamment lié à l'avantage que le rayonnement solaire sur les grains est augmenté et, en outre, que l'utilisation de produits parasiticides peut être diminuée. La zone des grappes est mieux aérée et sèche plus vite. En ce qui concerne la technique antérieure, on mentionnera les ouvrages suivants : demandes de brevet internationales (PCT) WO 01/98047, WO 2005/922985, demandes de brevet françaises 2 368 215 ; 2 380 084 ; 2 816 802 et la publication allemande 20 2004 013 531. La présente invention permet d'obtenir les caractéristiques avantageuses suivantes : - un travail préservant beaucoup les grappes vitesse de conduite élevée (4 û 6 km/h) pas d'usure des cylindres en raison de la commande par roue cylindrique droite (pas de pression appliquée) poids moindre (env. 60 kg) construction compacte aucune feuille n'est transportée à travers le ventilateur qualité supérieure lors du défeuillage. Le dispositif de défeuillage selon l'invention est caractérisé en ce qu'il est constitué d'un cylindre perforé et d'un cylindre marchant en sens inverse, non perforé, les axes longitudinaux de ces cylindres étant disposés en parallèle, par écartement et, en outre, l'intérieur du cylindre perforé étant muni d'un ventilateur raccordé du côté frontal. Le ventilateur est de préférence constitué d'un ventilateur radial. Les feuilles sont aspirées par l'intermédiaire du cylindre perforé et conduites vers le cylindre en plastique via la rotation. P-RATZEL-001 /FR 2 Les feuilles sont saisies au point de contact des deux cylindres et arrachées, des feuilles entières étant enlevées, notamment de manière préservant les grappes, à savoir en partie également avec la queue de la feuille. Le feuillage n'est pas transporté à travers le ventilateur, seul de l'air est aspiré et de nouveau évacué. Selon une forme d'exécution préférée, une brosse à cylindre est également 10 disposée en ayant contact avec le cylindre perforé et le cylindre non perforé, cette brosse à cylindre servant au transport complet des feuilles vers l'extérieur entre les deux cylindres et nettoyant le cylindre de manière continue. De manière avantageuse, il ne se produit aucun hachage des feuilles selon 15 l'objet de l'invention. Un effet aspirant (sous-pression) est produit à l'intérieur du cylindre par le ventilateur aspirant radial, dont le côté aspirant est raccordé à l'intérieur du cylindre perforé soit directement soit par l'intermédiaire d'un coude ou par 20 l'intermédiaire d'un tuyau flexible, cet effet aspirant pouvant être conçu de manière variable au moyen du diamètre des trous, du type de logement des trous, du réglage des trous. Le cylindre perforé est de préférence recouvert dans la partie arrière. Ce 25 recouvrement peut être conçu de manière variable et augmente l'effet d'aspiration de manière considérable. Le deuxième cylindre marchant en sens inverse peut être exécuté par un cylindre perforé de diamètre plus petit, dans lequel un effet d'aspiration (sous-30 pression) est également généré, ce qui augmente l'efficacité encore plus.5 P-RATZEL-001 /FR 3 Il est possible d'installer un dispositif sur le dispositif de défeuillage, lequel permet au moyen de buses d'injection, d'associer l'opération de défeuillage à l'opération d'injection. L'air d'échappement (pression d'air comprimé) du ventilateur présent est utilisé afin d'alimenter les buses d'injection, couplées au liquide d'injection. Le liquide d'injection est alimenté. L'objet de la présente invention est représenté dans les figures 1 et 2 10 annexées. La figure 1 montre une vue en perspective du dispositif de défeuillage selon l'invention, la figure 2 montre la disposition schématique du cylindre perforé avec le 15 ventilateur radial raccordé du côté frontal, la figure 3 montre le dispositif de cylindre schématiquement en vue de dessus. Le chiffre de référence 1 désigne le cylindre perforé, le chiffre de référence 2 désigne le cylindre marchant en sens inverse, non perforé, le chiffre de 20 référence 3 désigne la brosse à cylindre, le chiffre de référence 4 le ventilateur radial et le chiffre de référence 5 la tôle de protection. Le chiffre de référence 6 désigne des zones d'épaississement du cylindre 2 non perforé, qui sont respectivement disposées à même hauteur que les 25 perforations 7 du cylindre perforé 1. L'agrégat du dispositif de défeuillage, y compris la tôle de protection, est disposé de préférence sur une structure porteuse qui peut être installée, par exemple vissée, de préférence sur le côté frontal de véhicules, comme par ex. 30 un tracteur. P-RATZEL-001 /FR 4 Selon une autre forme d'exécution préférée, cette structure porteuse est disposée, avec l'agrégat du dispositif de défeuillage, de manière pivotante de 180 , de sorte que l'agrégat est disposé au choix sur le côté gauche ou le côté droit du véhicule, avec la conséquence que l'on évite avantageusement des marches à vide dans les rangées de vignes. P-RATZEL-001 /FR Liste des chiffres de référence : Le chiffre de référence 1 représente Le chiffre de référence 2 représente 5 Le chiffre de référence 3 représente Le chiffre de référence 4 représente Le chiffre de référence 5 représente Le chiffre de référence 6 représente Le chiffre de référence 7 représente Le chiffre de référence 8 représente Le chiffre de référence 9 représente le cylindre perforé le cylindre marchant en sens inverse, non perforé la brosse à cylindre le ventilateur radial la tôle de protection les zones d'épaississement du cylindre 2 non perforé les perforations du cylindre perforé 1 le sens de flux de l'air ambiant le sens du flux de l'air aspiré par le ventilateur radial 15
Dispositif de défeuillage, notamment pour ceps de vigne.Le dispositif est constitué d'un cylindre perforé (1) et d'un cylindre (2) marchant en sens inverse, éventuellement rainuré, de préférence non perforé, dont les axes sont disposés en parallèle. Les cylindres sont distancés l'un de l'autre par écartement, l'intérieur du cylindre perforé (1 ) étant muni d'un ventilateur raccordé du côté frontal, de préférence d'un ventilateur radial.
1. Dispositif de défeuillage, notamment pour ceps de vigne, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un cylindre perforé (1) et d'un cylindre (2) marchant en sens inverse, éventuellement rainuré, de préférence non perforé, dont les axes sont disposés en parallèle, et en ce que les cylindres sont distancés l'un de l'autre par écartement, l'intérieur du cylindre perforé (1) étant muni d'un ventilateur raccordé du côté frontal, de préférence d'un ventilateur radial. 2. Dispositif de défeuillage selon la 1, caractérisé en ce que le deuxième cylindre (2) marchant en sens inverse est exécuté en tant que cylindre perforé, ayant un diamètre plus petit que le cylindre (1). 3. Dispositif de défeuillage selon les 1 - 2, caractérisé en ce qu'une brosse à cylindre (3) est disposée en liaison active par rapport aux cylindres (1 + 2). 4. Dispositif de défeuillage selon les 1 - 3, caractérisé en ce que l'axe de la brosse à cylindre (3) est disposé parallèlement aux axes des cylindres (1 + 2). 5. Dispositif de défeuillage selon les 1 - 4, caractérisé en ce que le cylindre non perforé (2) est un cylindre en matière plastique. 6. Dispositif de défeuillage selon les 1 - 5, caractérisé en ce30P-RATZEL-001 /FR 7 que le cylindre perforé (1) est muni au moins en partie d'un recouvrement. 7. Dispositif de défeuillage selon les 1 - 6, caractérisé en ce que l'agrégat du dispositif de défeuillage est disposé sur une structure porteuse. 8. Dispositif de défeuillage selon la 7, caractérisé en ce que la structure porteuse peut être installée sur des véhicules. 9. Dispositif de défeuillage selon les 7 - 8, caractérisé en ce que le dispositif de défeuillage peut être pivoté de 180 . 10. Dispositif de défeuillage selon les 1 - 9, caractérisé en ce que les cylindres peuvent être commandés par moteur. 20 11. Dispositif de défeuillage selon la 10, caractérisé en ce que les cylindres peuvent être commandés par un moteur hydraulique. 12. Dispositif de défeuillage selon les 1 -11, 25 caractérisé en ce que le carter, en ce qui concerne son évacuation d'air d'échappement, est couplé à des buses d'injection qui servent à l'alimentation avec du liquide d'injection.15
A
A01
A01G
A01G 3,A01G 17
A01G 3/04,A01G 17/02
FR2897566
A1
ASSISE D'UN SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UNE TRAVERSE D'ANTI-SOUSMARINAGE.
20,070,824
L'invention concerne une assise de siège de véhicule automobile comportant une traverse d'antisousmarinage. Classiquement, les ceintures de sécurité présentent une partie oblique et une partie ventrale qui sont respectivement appliquées avec une certaine tension contre le buste et le bassin de l'utilisateur du siège. Lorsqu'un choc sur le véhicule tend à projeter l'utilisateur vers l'avant du véhicule, par exemple lors d'un accident, la ceinture est alors bloquée, de manière connue en soi, pour maintenir fermement l'utilisateur contre le siège. Dans ce cas, l'utilisateur subit alors une forte décélération et, entraîné par son inertie, se déplace par rapport à la ceinture. Ce déplacement peut provoquer des graves lésions du corps, en particulier des lésions abdominales, lorsque le bassin de l'utilisateur tend à passer au-dessous de la partie ventrale de la ceinture, par glissement des fesses de l'utilisateur sur l'assise. Ce phénomène est généralement appelé sousmarinage. Pour y remédier, il est déjà connu d'utiliser un organe d'appui se présentant sous la forme générale d'une barre, désignée par la suite "traverse d'anti- sousmarinage", qui est placée transversalement dans l'assise, et dont le but est de retenir le bassin lorsque celui-ci à tendance à s'enfoncer dans la matelassure de l'assise. Pour éviter que la traverse anti-sousmarinage constitue cependant une gêne pour l'utilisateur lors de l'utilisation courante du siège, il a déjà été proposé de situer cette traverse dans une position basse suffisamment éloignée de la surface de l'assise, pour ne pas être ressentie normalement, et des moyens de commande sont agencés pour déplacer très rapidement la traverse vers le haut, et aussi couramment vers l'arrière, en position active pour faire obstacle à un déplacement du bassin vers l'avant, seulement en cas de choc ou forte décélération du véhicule. Par ailleurs, pour éviter que la traverse ainsi amenée en position active ne constitue un obstacle trop rigide, qui pourrait alors être dangereux pour l'usager projeté par inertie sur un tel obstacle, il est aussi connu de permettre un amortissement de l'effort exercé dans un tel cas, en permettant à la traverse de se déplacer vers l'avant et vers le bas, tout en exerçant un effort de retenue contrôlé permettant de dissiper l'énergie due à la décélération brusque. De tels systèmes de traverse anti-sousmarinage sont décrits notamment dans le document FR-A-2772690. On connaît aussi, par le document FR-A-2830219, et comme représenté figures 1 et 2, un système d'antisousmarinage dans lequel la traverse 1 est mobile et guidée sur des glissières 2 selon une direction oblique, orientée vers l'arrière vers le haut, c'est-à-dire dans la direction générale des efforts en cas d'accident. Des organes de verrouillage 3 empêchant la traverse de se déplacer vers l'avant et vers le bas sont actionnés automatiquement en cas de décélération excessive, choc ou forte probabilité de choc, pour que la traverse empêche effectivement le sousmarinage. Par ailleurs, la traverse est en permanence sollicitée vers la paroi d'appui de l'assise 4, donc vers le bassin du passager 5, par des ressorts ou des vérins à ressorts constituant les dites glissières 2, de manière qu'elle soit maintenue en permanence au plus prêt du bassin de l'utilisateur, en position active prête à être verrouillée pour assurer sa fonction d'anti-sousmarinage. La mobilité de la traverse permet de s'adapter aux variations de positions de l'usager du siège et aux enfoncements variables de l'assise en fonction du poids de l'occupant, et l'effort des vérins à ressorts reste suffisamment faible pour que l'usager du siège ne ressente pas la pression exercée sur la traverse. Un inconvénient de ce système est que le coulissement requis pour assurer le confort de l'utilisateur et pour le maintien de la traverse au plus près du bassin de celui-ci se trouve orientée selon la direction de l'effort à supporter en cas de choc ou décélération. Hors, si l'effort dans un tel cas est plutôt proche d'une direction horizontale, l'effort exercé par l'occupant en utilisation courante est essentiellement son poids, et est donc sensiblement vertical. De plus, la direction de coulissement étant fortement inclinée par rapport à la verticale, il s'ensuit que la position, dans la direction longitudinale, de la zone d'effet de la traverse est assez fortement variable selon l'enfoncement de l'assise et donc le poids de l'utilisateur. Les possibilités de coulissement et le positionnement de la traverse ne sont donc pas optimisés en fonction des besoins. De plus, il n'y a pas dans ce système de dissipation d'énergie après le verrouillage de la traverse en position. La présente invention a pour but de résoudre ces problèmes, et vise en particulier à perfectionner le système précédemment décrit en améliorant l'adaptabilité du système en fonction de l'utilisateur, et en assurant au mieux la dissipation d'énergie requise, par un déplacement contrôlé de la traverse sensiblement dans la direction de l'effort exercé sur celle-ci par le bassin de l'occupant, après activation du système anti-sousmarinage. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet une assise de siège de véhicule automobile comportant une armature pourvue d'un système anti-sousmarinage qui comporte une traverse anti-sousmarinage mobile, agencée pour suivre des déplacements de la surface de l'assise sous le poids de l'occupant du siège, et verrouillable en position lors d'un choc ou d'une forte décélération. Selon l'invention, cette assise est caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de guidage vertical pour guider un déplacement de la traverse selon une direction sensiblement verticale et des moyens de verrouillage commandé pour empêcher le déplacement de la traverse selon la dite direction verticale lors d'un choc ou d'une forte décélération, et des moyens de guidage oblique pour guider un déplacement de la traverse selon une direction oblique, correspondant sensiblement à la direction de l'effort exercé sur la traverse lors d'un choc ou d'une forte décélération, lorsque le déplacement vertical de la traverse est empêché par les dits moyens de verrouillage commandé, les dits moyens de guidage oblique comportant par ailleurs des moyens de dissipation d'énergie. Ainsi, l'invention permet d'assurer simultanément : - la meilleure sécurité possible offerte par la traverse d'anti-sousmarinage, en assurant en permanence le maintien de la traverse au plus près de la surface de l'assise et donc au plus près du bassin de l'occupant du siège, de manière à pouvoir assurer sa fonction de retenue le plus rapidement possible en cas de choc ou de prévision de choc, par verrouillage immédiat en position. - le confort de l'occupant du siège, en utilisation courante, en ne rendant pas perceptible la traverse, malgré sa position très proche de la surface de l'assise, par son libre coulissement vertical, permettant d'adapter automatiquement la position de la traverse à l'utilisateur et à sa position sur le siège. - la dissipation d'énergie, lors d'un accident ou d'une forte décélération, autorisant un déplacement contrôlé de la traverse dans la direction des effort exercés sur celle-ci par la bassin de l'occupant, dès que la traverse est verrouillée selon la direction verticale. Les moyens de guidage vertical comportent préférentiellement un ensemble de glissières verticales, pourvu de moyens de rappel élastique exerçant en permanence une poussée sur la traverse vers le haut, et les moyens de verrouillage sont adaptés sur le dit ensemble de glissières verticales. Les moyens de rappel élastique peuvent être des ressorts logés dans les glissières, des vérins à ressorts ou pneumatiques, etc. Ces moyens seront déterminés de manière que l'effort de poussée exercé sur la traverse en permanence vers le haut soit suffisamment faible pour ne pas être ressenti par l'utilisateur du siège. Préférentiellement, les moyens de verrouillage comportent un verrou lié à la partie fixe des glissières verticales, par exemple un verrou pivotant, et agencé pour s'engager par un déplacement commandé avec des crans d'une série de crans ménagée dans l'élément mobile. Le déplacement du verrou peut être provoqué simplement par inertie en cas de choc, ou par un actionneur piloté par un calculateur D'autres moyens de verrouillage peuvent aussi être utilisés, par exemple des glissières avec module de blocage mécatronique, vérins à gaz, amortisseur magneto-rhéologique, etc. Selon un premier mode de réalisation, les moyens de guidage oblique comportent un ensemble de glissières obliques, dont les éléments coulissants portent la traverse à une extrémité supérieure, et l'ensemble de glissières obliques est fixé sur une partie mobile des glissières verticales. Ainsi, en utilisation courante, l'ensemble des glissières obliques et de la traverse peut se déplacer sensiblement verticalement, selon le coulissement des glissières verticales. En cas de choc ou forte décélération, les glissières verticales sont verrouillées en position, et la traverse ne peut alors se déplacer que par coulissement dans les glissières obliques, à l'encontre de l'effort de retenue exercé par les moyens de dissipation d'énergie. Selon une disposition particulière, l'ensemble de glissières obliques est lié à la partie mobile des glissières verticales dans sa partie supérieure, et guidé vers son extrémité inférieure sur un support solidaire de l'armature d'assise et sur lequel les parties fixes des glissières verticales sont aussi fixées. Ce support est préférentiellement une pièce portant l'ensemble du dispositif d'anti-sousmarinage et rapporte sur l'armature d'assise, sur laquelle le dit support peut être soutenu et fixé soit sur les flasques latéraux de l'armature, soit sur la traverse avant de l'armature, ou par ces deux méthodes de fixation combinées. Le guidage de l'extrémité inférieure de l'ensemble de glissières obliques est préférentiellement assuré par un doigt coulissant dans un trou oblong du support. Ce guidage de l'extrémité inférieure des glissières obliques par rapport au support, en complément au guidage assuré par les glissières verticales, permet de renforcer la tenue du dispositif en cas d'accident, en reportant une partie de :La composante horizontale des efforts, transmis via les glissières verticales, directement sur le support. Les moyens de dissipation d'énergie sont préférentiellement intégrés dans les glissières obliques. On pourra utiliser par exemple des glissières en parallèle avec tôle déformable ou serpentin, etc. Selon un autre mode de réalisation, la traverse est fixée sur l'extrémité supérieure des parties mobiles des glissières verticales, les moyens de guidage oblique sont agencés pour guider la partie fixe des glissières verticales par rapport à un support solidaire de l'armature d'assise, et les moyens de dissipation d'énergie sont agencés entre la partie fixe des glissières verticales et ledit support. Dans ce mode de réalisation, c'est donc l'ensemble des glissières verticales et de la traverse qui, après verrouillage des dites glissières verticales suite à un choc, peut se déplacer par rapport au support selon la direction de guidage oblique, tout en restant soumis à l'effort de retenue des moyens de dissipation d'énergie. Le guidage de la partie fixe des glissières verticales sur le support est préférentiellement assuré par des trous oblongs obliques ménagés dans le support et dans lesquels coulissent des pions liés à la partie fixe des glissières verticales, et les moyens de dissipation d'énergie comportent des pions solidaires de la partie fixe des glissières verticales et engagés dans des rainures ménagées dans le support, parallèles aux trous oblongs obliques, et de largeur inférieure au diamètre des pions. D'autres moyens de dissipation d'énergie peuvent aussi être utilisés dans ce mode de réalisation. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite d'un exemple de réalisation d'une assise de siège conforme à l'invention et d'une variante. On se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 et 2 illustrant l'art antérieur ont déjà été commentées au début de ce mémoire, - la figure 3 est un schéma de principe de la mise en oeuvre de l'invention, - la figure 4 est une vue en perspective du dispositif d'anti-sousmarinage, en position d'utilisation courante, - la figure 5 illustre un moyen de verrouillage des glissières verticales, - les figures 6 à 8 illustrent différents moyens de dissipation d'énergie - la figure 9 illustre l'intégration d'un moyen de dissipation d'énergie dans une glissière oblique, - les figures 10 à 12 illustrent schématiquement la variante de réalisation. Sur le schéma de principe de la figure 3, on voit la traverse d'anti-sousmarinage 10, montée à l'extrémité supérieure de l'élément mobile 21 des glissières obliques 20, ces glissières obliques comportant par ailleurs des moyens de dissipation d'énergie 30. On notera l'inclinaison des glissières obliques, relativement peu inclinées par rapport à l'horizontale, par exemple de l'ordre de 5 à 10 , inclinaison correspondant substantiellement à la direction de dissipation d'énergie optimale lors d'un crash. Les parties fixes 22 des glissières 20 sont liées aux parties mobiles 41 des glissières verticales 40, dont les parties fixes sont solidaires d'un support 50 et qui sont pourvues d'un actionneur, non représenté sur ce schéma, permettant d'en commander le verrouillage. Ces différents éléments se retrouvent sur la figure 4, où la traverse 1 est fixée, de préférence avec une possibilité de pivotement selon un axe transversal A, à l'extrémité supérieure de l'élément mobile des glissières obliques 20. Ces glissières sont solidaires des éléments mobiles 41 des glissières verticales, dont les éléments fixes 42 sont solidaires du support 50. Le support 50 se prolonge vers l'avant du siège par des pattes 51, agencées pour pouvoir être fixées sur une traverse avant 61 de l'armature d'assise. Le support 50 peut aussi être 9 fixé sur des flasques latéraux 62 de l'armature 60 par des pattes latérales 52, représentées en traits pointillés.. Les extrémités inférieures des glissières obliques 20 portent chacune un doigt 23 pouvant coulisser dans un trou oblong 53 réalisé dans les pattes 51 du support 50. Les moyens de verrouillages 70 représentés figure 5 comportent un verrou 71 monté pivotant sur la partie fixe 42 de chaque glissière verticale et comportant une dent 72 adaptée pour s'engager avec des crans 73 ménagés sur la partie mobile 41 de la glissière. Un ressort 74 retient le verrou 71 en position dégagé, comme illustré figure 5, lors de l'utilisation courante du siège, pour permettre le libre coulissement de l'élément mobile 41 de la glissière verticale, poussé vers le haut par exemple par un ressort 43 schématisé figure 4. En cas de forte décélération, choc ou prévision de choc, le verrou 71 pivote à l'encontre de l'effort de rappel du ressort 74 par inertie ou sous la commande d'un actionneur, non représenté, piloté par un calculateur détectant les conditions nécessitant le verrouillage des glissières verticales. Si le crash n'a finalement pas lieu, les glissières verticales sont a nouveau déverrouillées, le système retrouvant son état initial. Les moyens de dissipation d'énergie sont préférentiellement disposés dans les glissières obliques, comme représenté figure 9. Ces moyens peuvent être des éléments en tôle ou serpentin déformable, tels que par exemple représentés figures 7 et 8. On pourra aussi utiliser une tige 31 coulissante dans un tube 32 de diamètre intérieur plus petit que le diamètre extérieur de la tige. Ce dernier système, illustré figure 6, présente l'avantage de pouvoir réunir en un même ensemble les fonctions de dissipation d'énergie et de guidage des glissières, la tige 31 et le tube 32 formant la dite glissière. Comme indiqué précédemment, un guidage de l'extrémité inférieure des glissières obliques 20 par rapport au support 50, en complément au guidage assuré par les glissières verticales 40, permet de renforcer la tenue du dispositif en cas d'accident, en reportant une partie de :La composante horizontale des efforts, transmis via les glissières verticales, directement sur le support. Pour cependant permettre le coulissement vertical en service courant, le guidage est assuré par le trou oblong 53 suffisamment long, par exemple de l'ordre de 30 mm pour permettre le débattement vertical normal de la traverse. En cas de choc, le verrouillage s'effectuant seulement au niveau des glissières verticales, le doigt 23 garde une certaine latitude de déplacement dans son trou oblong de guidage, et l'extrémité inférieure des glissières obliques peut donc se déplacer si les glissières verticales se déforment. Toutefois ce déplacement reste faible. De plus, du fait de l'orientation proche de l'horizontale des efforts en cas de crash, l'effort du doigt sur le bord du trou oblong est presque perpendiculaire, ce qui réduit la tendance du pion à coulisser. Pour limiter encore plus ce risque de déplacement, le bord du trou oblong 53 pourra être aménagé par des indentations ou rugosités s'opposant à un coulissement dés lors que le pion sera fortement appuyé contre ce bord. Dans la variante illustrée figure 10, des trous oblongs obliques 25 sont réalisés dans des parois latérales 55 de support, représentées figure 11, liées sur les flasques de l'armature d'assise par des moyens de fixation classiques 56. Les glissières verticales 40 comportent des pions 45 insérées dans les trous oblongs 25 pour assurer un guidage oblique des glissières verticales 40 par rapport au support 55. Un pion supplémentaire 46 est inséré dans une rainure 26 parallèle aux trous oblongs 25 et de largeur inférieure au diamètre du pion 46, de sorte que en cas de choc, l'énergie de déplacement des glissières verticales selon les trous oblongs 25 se dissipe par la déformation des rainures 2E; sous l'effet du déplacement du pion 46. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus uniquement à titre d'exemples. En particulier, les moyens de dissipation d'énergie pourraient aussi être indépendant des glissières obliques, et par exemple relier directement la traverse à l'armature du siège, les glissières obliques ne servant que pour assurer le guidage de la traverse, dans la phase de dissipation d'énergie, selon la direction optimale du déplacement requis pour éviter les efforts trop importants sur le bassin de la personne assise sur le siège. D'autres moyens que les ressorts de poussée évoqués dans la description ci-dessus pourront aussi être utilisés pour assurer le maintien de la traverse anti-sousmarinage au plus près du bassin de l'utilisateur, par exemple en liant la traverse à la paroi de surface supérieure de l'assise
L'assise de siège comporte des moyens de guidage vertical (40) pour guider un déplacement de la traverse anti-sousmarinage (1) selon une direction sensiblement verticale, de manière à suivre des déplacements de la surface (4) de l'assise sous le poids de l'occupant du siège, des moyens de verrouillage (70) commandés, lors d'un choc ou d'une forte décélération, pour empêcher le déplacement de la traverse selon la dite direction verticale, et des moyens de guidage oblique (20) pour guider un déplacement de la traverse selon une direction oblique, correspondant sensiblement à la direction de l'effort exercé sur la traverse lors d'un choc ou d'une forte décélération, lorsque le déplacement vertical de la traverse est empêché par les dits moyens de verrouillage, les dits moyens de guidage oblique comportant par ailleurs des moyens de dissipation d'énergie (30).
1. Assise de siège de véhicule automobile comportant une armature (60) pourvue d'un système antisousmarinage qui comporte une traverse anti-sousmarinage (1) mobile, agencée pour suivre des déplacements de la surface (4) de l'assise sous le poids de l'occupant du siège, et verrouillable en position lors d'un choc ou d'une forte décélération, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de guidage vertical (40) pour guider un déplacement de la traverse (1) selon une direction sensiblement verticale et des moyens de verrouillage (70) commandés, lors d'un choc ou d'une forte décélération, pour empêcher le déplacement de la traverse selon la dite direction verticale, et des moyens de guidage oblique (20) pour guider un déplacement de la traverse selon une direction oblique, correspondant sensiblement à la direction de l'effort exercé sur la traverse lors d'un choc ou d'une forte décélération, lorsque le déplacement vertical de la traverse est empêché par les dits moyens de verrouillage, les dits moyens de guidage oblique comportant par ailleurs des moyens de dissipation d'énergie (30). 2. Assise de siège selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de guidage vertical comportent un ensemble de glissières verticales (40), pourvu de moyens de rappel élastique (43) exerçant en permanence une poussée sur la traverse (1) vers le haut, et les moyens de verrouillage (70) sont adaptés sur le dit ensemble de glissières verticales. 3. Assise de siège selon la 2, caractérisée en ce que les moyens de guidage oblique comportent un ensemble de glissières obliques (20), dont les éléments coulissants (21) portent la traverse (1) àune extrémité supérieure, et l'ensemble de glissières obliques étant fixé sur une partie mobile (41) des glissières verticales (40). 4. Assise de siège selon la 3, caractérisée en ce que l'ensemble de glissières obliques (20) est lié à la partie mobile (41) des glissières verticales dans sa partie supérieure, et guidé vers son extrémité inférieure sur un support (50) solidaire de l'armature d'assise et sur lequel les parties fixes (42) des glissières verticales sont aussi fixées. 5. Assise de siège selon la 4, caractérisée en ce que le guidage de l'extrémité inférieure de l'ensemble de glissières obliques (20) est assuré par un doigt (23) coulissant dans un trou oblong (53) du support (50). 6. Assise de siège selon la 4, caractérisée en ce que les moyens de dissipation d'énergie (30) sont intégrés dans les glissières obliques (20). 7. Assise de siège selon la 2, caractérisée en ce que la traverse (1) est fixée sur l'extrémité supérieure des parties mobiles (41) des glissières verticales (40), les moyens de guidage oblique (20) sont agencés pour guider la partie fixe (42) des glissières verticales par rapport à un support (55) solidaire de l'armature d'assise, et les moyens de dissipation d'énergie (30) sont agencés entre la partie fixe des glissières verticales et ledit support. 8. Assise de siège selon la 7, caractérisée en ce que le guidage de la partie fixe (42) des glissières verticales sur le support (55) est assurépar des trous oblongs (25) obliques ménagés dans le support (55) et dans lesquels coulissent des pions (45) liés à la partie fixe (42) des glissières verticales. 9. Assise de siège selon la 8, caractérisée en ce que les moyens de dissipation d'énergie comportent des pions (46) solidaires de la partie fixe (42) des glissières verticales et engagés dans des rainures (26) ménagées dans le support (55), parallèles aux trous oblongs obliques (25), et de largeur inférieure au diamètre des pions. 10. Assise de siège selon la 2, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage comportent un verrou (71) lié à la partie fixe (42) des glissières verticales et agencé pour s'engager par un déplacement commandé avec des crans (73) d'une série de crans ménagée dans l'élément mobile (41). 25
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/42,B60N 2/427
FR2890403
A1
PANNEAU DE CONSTRUCTION DESTINE A LA REALISATION D'UNE STRUCTURE MODULAIRE DEMONTABLE ET STRUCTURE AINSI OBTENUE.
20,070,309
La présente invention concerne un panneau de construction destiné, avec d'autres panneaux du même type, à la réalisation d'une structure modulaire, démontable et à usage temporaire. Ces structures sont généralement destinées à constituer des stands dans les salons. Leur montage et leur démontage doivent être simples et rapides, et le coût de leur conception et de leur réalisation d'un prix de revient compétitif, étant donné leur vie de courte durée. Traditionnellement, ces stands sont réalisés à partir de profils d'aluminium et de panneaux pleins, généralement mélaminés. C'est ainsi qu'il est connu des profilés globalement cylindriques, ou encore globalement de section quadrangulaire, comportant, sur leur périphérie, une pluralité de rainures dans lesquelles s'emboîtent les panneaux. Ceux-ci peuvent ainsi être mis bout à bout en étant encastrés dans deux rainures situées sur le même axe, ou encore permettent de réaliser des angles en adoptant des rainures choisies et formant un angle entre elles. 2890403 2 Ces profilés sont d'un prix de revient élevé. Afin de permettre plus simplement de mettre bout à bout deux panneaux dans le même plan, sont également connus des profilés en aluminium formant un H. Mais malgré un bon résultat technique obtenu, ceux-ci se révèlent également d'un prix élevé. Contre tout préjugé, la présente invention se propose de remédier aux inconvénients précités en réalisant un stand tout en carton, tant au niveau des panneaux mis en uvre que des moyens de liaison de ceux-ci entre eux. A cet effet, l'invention concerne un panneau de construction, notamment du type constitué par une âme en carton alvéolaire ou ondulé, enserré entre deux couches externes d'un matériau d'habillage, lequel panneau associé à d'autres panneaux est destiné à la réalisation d'une structure modulaire démontable et à usage temporaire, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément en carton plat pour le recouvrement au moins partiel de l'un de ses chants, rapporté sur celui-ci par tout moyen, et comportant des moyens d'autofixation, rapportés ou intégrés, destinés à coopérer avec des moyens d'autofixation complémentaires disposés sur toute partie d'un autre panneau par l'intermédiaire d'un autre élément de recouvrement ou non, de manière à assurer l'assemblage d'au moins deux panneaux adjacents, en vue de réaliser une cloison verticale, un plancher ou un plafond horizontaux de tout type de structure. Un stand ainsi réalisé comportera tous les accessoires habituels, c'est-àdire réserve, éclairage, crochets, etc. De manière à respecter les normes imposées, les panneaux subiront préalablement à leur découpe et leur utilisation une ignifugation par pulvérisation pour un classement M2, voire Ml. Selon des variantes de réalisation, les panneaux pourront être revêtus au choix par une feuille de contreplaqué, de matière plastique ou de tout autre matériau rigide, mais également de textile. Préférentiellement, le panneau sera constitué par un réseau alvéolaire ou ondulé collé entre deux feuilles de papier de couverture. L'adoption d'un tel matériau a pour avantage d'être particulièrement économique et léger. De plus, de tels panneaux présentent l'avantage d'offrir une ergonomie telle à faciliter la manutention lors du montage et du démontage, du fait même de leur faible poids. Bien que la couleur naturelle du carton sera le plus souvent utilisé, tant pour les panneaux que pour les éléments de recouvrement, il est parfaitement envisageable de réaliser des finitions de couleurs, par l'apport de colorants naturels liquides, solubles dans le produit ignifugation, ceci afin d'éviter une double manipulation. Ces teintes, plus ou moins transparentes selon la concentration, donneront un aspect azuré aux panneaux de carton. 2890403 4 L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente, en perspective, un panneau de construction en carton alvéolaire ou ondulé, dont les chants latéraux sont habillés avec un élément de recouvrement en deux parties, selon un exemple de réalisation de l'invention. La figure 2 représente une cloison en cours de réalisation, avec des panneaux selon la figure 1, présentant un angle. La figure 3 représente une vue en coupe à échelle agrandie de deux panneaux successifs au niveau de leurs chants, après assemblage. La figure 4 représente, en perspective, deux panneaux reliés par un assemblage en T. La figure 5 représente, en perspective, deux panneaux reliés par un assemblage en L. Les panneaux de construction 1 globalement désignés sur les figures sont préférentiellement du type constitués par une âme en carton alvéolaire ou ondulé 2, enserrée entre deux couches externes d'un matériau d'habillage 3, 4, généralement du papier. 2890403 5 Chaque panneau 1 est destiné à être associé à d'autres panneaux 1 pour la réalisation d'une structure modulaire démontable, à usage temporaire. Préférentiellement, ces cloisons sont réalisées avec un papier recyclé de 500 grammes/m2, avec un réseau de mailles de 170 grammes/m2 de même nature, d'une maille de 19 millimètres de côté, pour un panneau fini d'une épaisseur totale de 40 millimètres. C'est ainsi également que, grâce à l'invention qui va être décrite ciaprès, il est possible d'obtenir des modules de petites dimensions, soit par exemple d'une longueur de 250 centimètres pour une largeur de 95 centimètres. Ce type de panneau pourra être ainsi fourni brut de coupe, sachant que la difficulté à vaincre pour leur assemblage tient au fait que leurs chants sont creux du fait de la structure interne alvéolaire ou ondulée. Le but de l'invention est donc bien d'obtenir une finition verticale ou horizontale des deux côtés du panneau, afin de créer des modules autonomes de bonne finition, et également résoudre le moyen de liaison des panneaux entre eux de manière économique. L'invention concerne donc un panneau du type précité comportant au moins un élément 5 en carton plat pour le recouvrement au moins partiel de l'un de ses chants 6, rapporté sur celui-ci par tout moyen, et comportant des moyens d'autofixation 7 destinés à coopérer avec des moyens d'autofixation complémentaires 8 disposés sur toute partie d'un autre panneau 1 par 2890403 6 l'intermédiaire d'un autre élément de recouvrement 5 ou non, de manière à assurer l'assemblage d'au moins deux panneaux 1 adjacents, en vue de réaliser une cloison verticale, un plancher ou un plafond horizontal de tous types de structure. Selon un premier exemple d'application représenté à la figure 3, s'agissant de relier deux panneaux successifs 1 entre eux dans le même plan, ceux-ci comportent des éléments de recouvrement au moins partiel 5 et des moyens d'autofixation associés 7, 8, disposés sur les chants respectifs 6 desdits panneaux 1, en vue de leur assemblage par contact. Ces panneaux pourront être disposés verticalement, comme représenté sur les figures 1 et 2, mais également horizontalement s'il s'agit de réaliser un plafond ou un plancher. Selon un second exemple d'application représenté à la figure 4, s'agissant de relier deux panneaux la, lb perpendiculaires entre eux, dans des plans différents, pour une liaison en T, l'un de ceux-ci la comporte un élément de recouvrement 5 disposé sur son champ vertical 6 et des moyens d'autofixation 7, 8, disposés respectivement sur le champ vertical 6 du premier panneau la et sur une face du second panneau lb, en vue d'un assemblage par contact. Selon un troisième mode d'application représenté à la figure 5, s'agissant de relier deux panneaux successifs 1 entre eux dans des plans différents, pour une liaison en L, ceux-ci comportent des éléments de recouvrement au moins partiel 5 et des moyens d'autofixation associés 7, 8, disposés respectivement sur le chant vertical 6 de chacun des panneaux 1 à relier, la liaison de ceux-ci s'effectuant par l'intermédiaire d'un poteau d'angle 11 de section quadrangulaire dont les faces lla, llb, llc, lld reçoivent également des éléments de recouvrement 5a, 5b, en vue d'un assemblage par contact. Avantageusement, les éléments de recouvrement 5a, 5b pourraient être de dimensions identiques à celles des éléments de recouvrement 5, pour une meilleure rentabilité de la structure. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'élément de recouvrement 5 d'au moins l'un des chants 6 du panneau 1 est constitué par au moins un profilé en carton coupé à la demande, en fonction de la hauteur ou de la largeur du panneau 1, selon le chant à couvrir. Il en est de même pour les éléments de recouvrement 5a, 5b destinés à recouvrir le poteau d'angle 11. Selon un premier exemple de réalisation de l'invention visible sur la figure 4, ou encore sur la figure 5 au niveau du poteau 11, le profilé en carton 5 ou 5a, 5b constituant l'élément de recouvrement d'au moins l'un des chants 6 ou 9, ou des faces latérales lia, llb, lic, lid du poteau 11, a une section en U dont les ailes latérales a, b enserrent les faces du panneau 1, alors que son aile frontale c recouvre son chant 6 ou les faces llb, lid du poteau 11. Selon ce dernier cas, les ailes latérales a et b des éléments de recouvrement 5a, 5b recouvrent respectivement les faces latérales 11a, llc du poteau d'angle 11. Un autre avantage d'un tel profilé en U réside dans le fait qu'il peut constituer un rail fixé au sol par les mêmes moyens d'autofixation, en vue de réaliser une cloison par glissement d'une succession de panneaux, et également de recouvrir le champ supérieur de celle-ci une fois terminée. Selon une autre variante de réalisation, visible sur les figures 1, 2, 3 et 5, l'élément de recouvrement 5 d'au moins l'un des chants 6 du panneau 1 est constitué par deux profilés en carton 5A, 5B, formant des cornières aptes à recouvrir les angles du panneau 1, et se rejoignant par leurs ailes frontales en vis-à-vis, sensiblement dans l'axe longitudinal du chant 6 à recouvrir. Bien entendu, quel que soit le cas d'application, les profilés en carton en forme de U pourront être remplacés par des doubles profilés en forme de cornières, et inversement. Selon une autre caractéristique de l'invention, le/les profilés en carton 5, 5A, 5B constituant l'élément de recouvrement du chant 6 sont fixés sur les faces dudit panneau 1, par l'intermédiaire d'une colle interposée entre les ailes latérales du/des profilés et lesdites faces. Il pourra en être de même pour les profilés 5a, 5b enserrant le poteau d'angle 11. Néanmoins il faut considérer, selon une autre variante, que le profilé en carton 5 en forme de U constituant l'élément de recouvrement du chant 6 peut être fixé sur les faces dudit panneau 1 par emboîtement. Il est également utile de souligner que les profilés en carton constituant l'élément de recouvrement des chants des panneaux, pour leur liaison entre eux, par l'intermédiaire des moyens d'autofixation, pourraient également être utilisés seuls en vue de constituer un élément de finition destiné à un panneau d'extrémité de cloison, de plancher ou de plafond. Préférentiellement, mais non limitativement, les moyens d'autofixation 7, 8 sont constitués par des moyens autogrippant constitués d'une part par des crochets disposés sur un support, lui-même fixé sur l'un des éléments de recouvrement 5, 5A, 5B de l'un des panneaux 1 à assembler, et d'autre part par un velours fait de mailles disposé sur un autre support, lui-même fixé sur l'autre élément de recouvrement 5, 5A, 5B de l'autre panneau 1, pour un assemblage par contact. Bien entendu, ces moyens d'autofixation pourront être constitués par tout autre produit du commerce, comme par exemple un adhésif double face. Il est à noter que ces moyens d'autofixation, qu'il s'agisse de moyens auto-agrippant ou encore d'adhésif double face, pourront être utilisés pour la liaison d'autres éléments constitutifs de la structure, comme par exemple dans la réalisation d'un plancher où ces moyens d'autofixation seront d'une part interposés entre des entretoises posées au sol et un élément alvéolaire du même type que les panneaux précités, élément alvéolaire qui sera relié à un panneau de finition de surface par l'intermédiaire également des mêmes moyens d'autofixation, par interposition de ceux-ci. C'est ainsi que toute la structure sera réalisée en un carton alvéolaire, d'un montage et d'un démontage simples et économiques. Enfin, l'avantage d'une structure ainsi réalisée réside dans le fait que tous ces éléments constitutifs sont entièrement recyclables, y compris le produit d'ignifugation qui sera utilisé. Il est évident que l'invention ne s'applique pas forcément à des panneaux de construction en carton alvéolaire ou ondulé, même si présentant de nombreux avantages pour la réalisation d'une structure démontable, mais également à des panneaux pleins réalisés en tout matériau
Panneau de construction (1), notamment du type constitué par une âme en carton alvéolaire ou ondulé (2), enserré entre deux couches externes (3, 4) d'un matériau d'habillage (3), lequel panneau associé à d'autres panneaux est destiné à la réalisation d'une structure modulaire démontable et à usage temporaire, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément en carton plat pour le recouvrement au moins partiel de l'un de ses chants (6), rapporté sur celui-ci par tout moyen, et comportant des moyens d'autofixation (7) destinés à coopérer avec des moyens d'autofixation complémentaires (8) disposés sur toute partie d'un autre panneau (1), par l'intermédiaire d'un autre élément de recouvrement ou non.
1. Panneau de construction (1), notamment du type constitué par une âme en carton alvéolaire ou ondulé (2), enserré entre deux couches externes (3, 4) d'un matériau d'habillage (3), lequel panneau associé à d'autres panneaux est destiné à la réalisation d'une structure modulaire démontable et à usage temporaire, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément (5) en carton plat pour le recouvrement au moins partiel de l'un de ses chants (6), rapporté sur celui- ci par tout moyen, et comportant des moyens d'autofixation (7), rapportés ou intégrés, destinés à coopérer avec des moyens d'autofixation complémentaires (8) disposés sur toute partie d'un autre panneau (1) par l'intermédiaire d'un autre élément de recouvrement (5) ou non, de manière à assurer l'assemblage d'au moins deux panneaux (1) adjacents, en vue de réaliser une cloison verticale, un plancher ou un plafond horizontaux de tous types de structure. 2. Panneau selon la 1, caractérisé en ce que, s'agissant de relier deux panneaux successifs (1) entre eux dans le même plan, ceux-ci comportent des éléments de recouvrement au moins partiel (5) et des moyens d'autofixation associés (7, 8), disposés sur les chants respectifs (6) desdits panneaux (1), en vue de leur assemblage par contact. 3. Panneau selon la 1, caractérisé en ce que, s'agissant de relier deux panneaux (la, lb) perpendiculaires entre eux, dans des plans différents, pour une liaison en T, l'un de ceux-ci (la) comporte un élément de recouvrement (5) disposé sur son champ vertical (6) et des moyens d'autofixation (7, 8), disposés respectivement sur le champ vertical (6) du premier panneau (la) et sur une face du second panneau (lb), en vue d'un assemblage par contact. 4. Panneau selon la 1, caractérisé en ce que, s'agissant de relier deux panneaux successifs (1) entre eux dans des plans différents, pour une liaison en L, ceux-ci comportent des éléments de recouvrement au moins partiel (5) et des moyens d'autofixation associés (7, 8), disposés respectivement sur le chant vertical (6) de chacun des panneaux (1) à relier, la liaison de ceux-ci s'effectuant par l'intermédiaire d'un poteau d'angle (11) de section quadrangulaire dont les faces (lla, 11b, 11c, lld) reçoivent également des éléments de recouvrement (5a, 5b), en vue d'un assemblage par contact. 5. Panneau selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'élément de recouvrement (5) d'au moins l'un de ses chants (6) est constitué par au moins un profilé en carton coupé à la demande, en fonction de la hauteur ou de la largeur du panneau (1), selon le chant à couvrir. 6. Panneau selon la 5, caractérisé en ce que le profilé en carton (5) constituant l'élément de recouvrement d'au moins l'un de ses chants (6) a une section en U, dont les ailes latérales (a, b) enserrent les faces du panneau (1), alors que son aile frontale centrale recouvre son chant (6). 7. Panneau selon la 5, caractérisé en ce que l'élément de recouvrement (5) d'au moins l'un de ses chants (6) est constitué par deux profilés en carton (5A, 5B), formant des cornières aptes à recouvrir les angles du panneau (1), et se rejoignant par leurs ailes frontales en visà-vis, sensiblement dans l'axe longitudinal du chant (6) à recouvrir. 8. Panneau selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le/les profilés en carton (5, 5A, 5B) constituant l'élément de recouvrement du chant (6) sont fixés sur les faces dudit panneau (1), par l'intermédiaire d'une colle interposée entre les ailes latérales du/des profilés et lesdites faces. 9. Panneau selon la 6, caractérisé en ce que le profilé en carton (5) en forme de U constituant l'élément de recouvrement du chant (6) est fixé sur les faces dudit panneau (1) par emboîtement. 10. Panneau selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens d'autofixation (7, 8) sont constitués par des moyens autogrippant constitués d'une part par des crochets disposés sur un support, lui-même fixé sur l'un des éléments de recouvrement (5, 5A, 5B) de l'un des panneaux (1) à assembler, et d'autre part par un velours fait de mailles disposé sur un autre support, luimême fixé sur l'autre élément de recouvrement (5, 5A, 5B) de l'autre panneau (1), pour un assemblage par contact. 11. Structure modulaire démontable et à usage 5 temporaire, caractérisée en. ce qu'elle est réalisée à partir de panneaux, selon l'une des 1 à 10.
E
E04
E04B,E04C,E04H
E04B 1,E04B 2,E04C 2,E04H 1
E04B 1/61,E04B 2/82,E04C 2/16,E04C 2/32,E04H 1/12
FR2889770
A1
PROCEDES ET APPAREILS POUR REALISER DE MANIERE ADAPTATIVE LA SUPPRESSION ALGEBRIQUE DE SIGNAUX PARASITES
20,070,216
La présente invention concerne des et, plus particulièrement, des techniques permettant de déterminer de manière adaptative la position angulaire de signaux parasites et d'éliminer sélectivement les signaux parasites sans distorsion d'un signal intéressant reçu. Les antennes réseau à commande de phase ou antennes à balayage électronique consistent en un réseau d'éléments d'antenne individuels disposés d'une manière particulière pour transmettre et recevoir en coopération les uns avec les autres des faisceaux d'énergie électromagnétique dirigés. Un diagramme de rayonnement ou de faisceau d'antenne réseau, qui comprend habituellement un lobe principal et des lobes latéraux, définit la dépendance angulaire du gain du réseau. La forme et la direction d'un diagramme de rayonnement d'antenne réseau sont déterminées par les phases et les amplitudes relatives appliquées au niveau des éléments d'antenne individuels qui constituent le réseau, par l'intermédiaire d'un processus appelé formation du faisceau. En ajustant les phases relatives des éléments d'antenne, il est possible de pointer le lobe principal du diagramme de rayonnement d'antenne sur un éventail de directions différentes pour transmettre un signal dans une direction sélectionnée ou pour recevoir un signal provenant d'une direction particulière. Au moment de la réception d'un signal, la puissance reçue est optimisée grâce au pointage du lobe principal du diagramme de rayonnement d'antenne réseau dans la direction de la source d'un signal intéressant. Idéalement, le signal en question est aligné avec l'axe de référence du diagramme de rayonnement d'antenne pour optimiser l'intensité du signal reçu. Cependant, des signaux parasites présents dans les lobes latéraux ou dans le lobe principal du diagramme de rayonnement d'antenne peuvent également être reçus en même temps que le signal intéressant. Des systèmes de suppression d'interférences adaptatifs pour antennes réseau à commande de phase sont utilisés depuis les années 60 (voir, par exemple, "Réseaux Adaptatifs" par S. Applebaum, compte rendu du groupe de recherche de l'Université de Syracuse, SPL TR 66-1, août 1966, et "Systèmes d'Antennes Adaptatifs" par B. Widrow et consorts, compte rendu IEEE, vol. 55, décembre 1967). Il existe de nombreuses variantes de ces systèmes, mais toutes impliquent le processus suivant. A chaque échantillonnage, une opération de formation de faisceau est réalisée sur l'ensemble des sorties réseau. Les sorties réseau constituent un vecteur de nombres complexes qui représente un signal intéressant et éventuellement des parasites provenant d'une ou de plusieurs sources perturbatrices, telles que des signaux de brouillage, par exemple. Les valeurs de pondération utilisées pour l'opération de formation du faisceau, valeurs qui sont calculées au cours d'un processus adaptatif, donnent un diagramme de rayonnement qui est délibérément déformé, de telle façon que des valeurs nulles sont appliquées au diagramme au niveau des angles correspondant aux directions des sources perturbatrices. Comme l'explique Hudson dans "Principes des Réseaux Adaptatifs", pages 39 à 48, Peter Peregrinus, :Londres, 1981, travailler avec les valeurs de pondération obtenues par un processus adaptatif optimisé revient à effectuer une opération de formation de faisceau dans laquelle les vecteurs de pointage de faisceau ont été projetés dans un espace orthogonal aux directions d'interférence. L'orthogonalité se manifeste par la présence des zéros dans le diagramme de rayonnement. L'opération de formation de faisceau/annulation adaptative (ABF) peut être considérée comme un processus au cours duquel on forme un diagramme de rayonnement représentant un signal plus des parasites, dont on soustrait un diagramme de rayonnement représentant uniquement les parasites, comme cela est suggéré par Hudson et par Monzingo dans "Introduction aux Réseaux Adaptatifs", Wiley-Interscience, New York, 1980. Ainsi, lorsque la séparation angulaire entre signal et parasites devient inférieure à la largeur du lobe principal, les faisceaux de parasites et de signal commencent à se chevaucher, et la suppression des parasites ne peut pas se faire sans atténuer et déformer également le signal intéressant, cette atténuation et cette déformation s'accentuant et s'aggravant avec la diminution de la séparation angulaire signal/parasites. Les parasites présents dans le lobe principal du faisceau d'une antenne posent donc un sérieux problème pour les systèmes ABF, et la précision de la suppression des parasites est limitée par la définition du réseau de l'antenne. En outre, comme les systèmes ABF réalisent la suppression des parasites en déformant les diagrammes de rayonnement de réseau, des distorsions de la fonction temporelle de sortie représentant le signal sont inévitables. De plus, étant donné que le processus de formation de faisceau utilisé est irréversible, il n'est pas possible de corriger la distorsion du signal. Il serait par conséquent souhaitable de disposer d'une technique de suppression de parasites perfectionnée, en particulier pour des sources de parasites situées dans le faisceau principal, saris distorsion du signal intéressant. Conformément à un premier aspect de la présente invention, il est proposé un procédé de suppression de parasites d'un signal intéressant reçu par une antenne réseau à commande de phase comprenant de multiples éléments d'antenne, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes qui consistent à: (a) générer respectivement plusieurs signaux d'éléments d'antenne qui reflètent la réception du signal intéressant et des parasites au niveau des multiples éléments d'antenne; (b) déterminer de manière adaptative la direction d'une ou de plusieurs sources de parasites reçues en même temps que le signal intéressant; (c) construire, pour chaque source de parasites, un vecteur de parasites directionnel correspondant à la direction de la source de parasites; (d) calculer un opérateur de projection qui transforme chaque vecteur de parasites directionnel en un vecteur nul; (e) appliquer l'opérateur de projection aux signaux d'éléments d'antenne pour éliminer les parasites de ceux-ci; et (f) rétablir le signal intéressant en compensant individuellement dans les signaux d'éléments d'antenne une distorsion du signal intéressant due à l'application de l'opérateur de projection. L'opérateur de projection peut être une matrice de MxM A de rang M-k, M étant le nombre d'éléments d'antenne du réseau d'antenne, k étant le nombre de sources de parasites à éliminer et k Le processus adaptatif de détermination des directions de sources de parasites peut être essentiellement le même type de processus adaptatif que celui utilisé dans les systèmes adaptatifs conventionnels de formation de faisceau dans lesquels des valeurs de pondération sont obtenues à partir du signal reçu. Cependant, à la différence des systèmes adaptatifs de formation de faisceau, ces valeurs de pondération ne sont pas utilisées au cours d'une opération de formation de faisceau dans la technique de suppression algébrique adaptative de parasites de la présente invention. Au contraire, les valeurs de pondération sont utilisées dans une opération algébrique pour éliminer les parasites provenant des directions spécifiées par les valeurs de pondération, sans distorsion du signal intéressant. L'invention fait essentiellement appel aux possibilités des techniques adaptatives de formation de faisceau pour déterminer les angles des sources de parasites, mais, au lieu d'exécuter une opération de formation de faisceau, utilise ces informations dans un système d'élimination de parasites plus performant. Le processus de suppression algébrique adaptative de parasites (AAIC) est mis en uvre grâce à une opération algébrique purement déterministe appliquée directement aux signaux d'éléments d'antenne qui constituent à chaque échantillonnage un vecteur de nombres complexes, pour éliminer sélectivement les parasites au niveau de chaque élément de réseau. Une mise en forme de faisceau n'est pas réalisée dans le processus AAIC, et aucune caractéristique de réseau, telle qu'une définition et des diagrammes de rayonnement, n'entre en jeu. Par conséquent, un signal intéressant non déformé peut être récupéré. En outre, étant donné que la technique AAIC opère indépendamment de diagrammes de rayonnement de réseau et d'une définition, il n'existe pas de limite fondamentale quant à une séparation angulaire minimale (à l'exception de zéro) entre une source de parasites et un signal intéressant pouvant être observé sans être déformé par des parasites radioélectriques ou par le processus d'élimination de ces parasites. Selon un second aspect de la présente invention, il est également proposé un appareil pour supprimer des parasites d'un signal intéressant, caractérisé en ce qu'il comprend: une antenne réseau à commande de phase comprenant de multiples éléments d'antenne qui génèrent respectivement plusieurs signaux d'éléments d'antenne reflétant la réception du signal intéressant et des parasites au niveau des éléments d'antenne; et un processeur ou des moyens conçus pour déterminer de manière adaptative la direction d'une ou de plusieurs sources de parasites reçues en même temps que le signal intéressant; pour construire, pour chaque source de parasites, un vecteur de parasites directionnel correspondant à la direction de la source de parasites; pour calculer un opérateur de projection qui transforme chaque vecteur de parasites directionnel en un vecteur nul; pour appliquer l'opérateur de projection aux signaux d'éléments d'antenne afin d'éliminer les parasites de ces derniers; et pour rétablir le signal intéressant en compensant individuellement dans les signaux d'éléments d'antenne une distorsion du signal intéressant due à l'application de l'opérateur de projection. Ce qui précède, ainsi que d'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortira plus clairement de la description détaillée suivante de modes de réalisation préférés donnée à titre d'exemple nullement limitatif en référence aux dessins annexés dans l'ensemble desquels les mêmes numéros de référence sont utilisés pour désigner des éléments similaires, et dans lesquels: la figure 1 est un organigramme d'une technique adaptative pour supprimer algébriquement des parasites conformément à un exemple de mode de réalisation de la présente invention; la figure 2 est un schéma fonctionnel d'un dispositif de traitement de signaux configuré pour recevoir un signal par l'intermédiaire d'une antenne réseau à commande de phase et pour exécuter une suppression algébrique adaptative de parasites conformément à un exemple de mode de réalisation de la présente invention; la figure 3 est une représentation graphique d'un signal comportant des parasites de lobes latéraux et de l'élimination des parasites résultant de l'exécution d'une opération de mise en forme de faisceau/annulation adaptative conventionnelle; la figure 4 est une représentation graphique d'un signal comportant des parasites dans le lobe principal du faisceau d'antenne et de l'élimination des parasites résultant de l'exécution d'une opération de formation de faisceau/annulation adaptative conventionnelle; la figure 5 est une représentation graphique d'un signal comportant des parasites dans le lobe principal du faisceau d'antenne et de l'élimination des parasites résultant de l'exécution de la suppression algébrique adaptative de parasites conformément à un exemple de mode de réalisation de la présente invention; la figure 6 est une représentation graphique du rapport de la puissance de signal résultant de la suppression algébrique adaptative de parasites sur la puissance de signal résultant de la formation de faisceau/annulation adaptative en fonction de l'angle de décalage des parasites éliminés par rapport à l'axe de référence de signal; la figure 7 est une représentation graphique du rapport de la puissance de signal résultant de la suppression algébrique adaptative de parasites sur la puissance de signal résultant de la formation de faisceau/annulation adaptative pour des cas sélectionnés de plusieurs signaux parasites; et la figure 8 est une représentation graphique de la perte de puissance de signal relative résultant de la suppression algébrique adaptative de parasites et de la perte de puissance de signal relative résultant de la formation de faisceau/annulation adaptative pour des cas sélectionnés de signaux parasites. Comme cela a été indiqué précédemment, les techniques conventionnelles fondées sur la mise en forme du faisceau sont limitées quant à leur aptitude à éliminer des parasites de sources étroitement espacées angulairement d'une source de signal intéressant. Lorsqu'un faisceau formé sur la source de parasites est soustrait du faisceau de signal, une valeur nulle est générée dans le diagramme de rayonnement de signal; toutefois, l'annulation n'est pas sélective et affecte aussi bien la réception d'un signal intéressant que celle des parasites. Plus le signal et les parasites seront proches angulairement, plus l'élimination du signal en même temps que des parasites par le processus sera importante. Ceci limite la séparation signal/parasites minimale pouvant effectivement faire l'objet d'une élimination de parasites au moyen des techniques de mise en forme de faisceau. La limitation est due principalement à la largeur de faisceau du diagramme de rayonnement de réseau, qui est déterminée par les caractéristiques physiques de l'antenne réseau. Par conséquent, dans le cas de l'utilisation des techniques conventionnelles de formation de faisceau de réseau, la capacité d'élimination des parasites au voisinage proche d'un signal intéressant est considérablement limitée par les caractéristiques physiques de l'antenne réseau. Néanmoins, une caractéristique avantageuse des techniques classiques de formation de faisceau adaptative réside en ce qu'elles déterminent essentiellement les angles au niveau desquels des parasites sont présents. Plus précisément, un processus adaptatif génère des valeurs de pondération qui sont utilisées au cours d'une opération de mise en forme de faisceau pour déformer le diagramme de rayonnement en appliquant des valeurs nulles au niveau des angles correspondant aux directions des sources de parasites. Dans une mise en forme de faisceau adaptative, le mode opératoire à l'aide des valeurs de pondération équivaut à opérer à l'aide d'un ensemble de vecteurs de pointage de faisceau qui ont été projetés dans l'espace des zéros d'une matrice orthogonal aux directions des parasites. En d'autres termes, les angles correspondant aux directions des parasites peuvent être déterminés directement à partir des valeurs de pondération générées par un processus optimisé de formation de faisceau adaptative. Conformément à l'invention, un processus adaptatif, tel que celui utilisé pour des opérations classiques de formation de faisceau adaptative, est employé pour générer des informations (par exemple, les valeurs de pondération mentionnées ci-dessus) qui spécifient les angles correspondant aux directions de sources de parasites. Cependant, à la différence de la formation de faisceau adaptative, ces valeurs de pondération ne sont pas utilisées pour une opération de mise en forme de faisceau. Au contraire, elles sont utilisées dans une opération algébrique pour éliminer des parasites provenant des angles spécifiés par les valeurs de pondération, sans distorsion du signal intéressant. En fait, l'invention utilise les possibilités des techniques de formation de faisceau adaptative pour déterminer les angles des sources de parasites, mais, au lieu d'exécuter une opération de mise en forme de faisceau, elle utilise ces informations dans un système plus perfectionné d'élimination de parasites. Plus précisément, une technique de suppression algébrique adaptative de parasites (AAIC) peut être utilisée pour éliminer les parasites. Cette technique diffère fondamentalement des systèmes de formation de faisceau adaptative (ABF) à de nombreux égards. En premier lieu, l'élimination de parasites par la technique AAIC est accomplie grâce à une opération algébrique purement déterministe appliquée directement aux sorties réseau qui constituent à chaque échantillonnage un vecteur de nombres complexes. La formation de faisceau ne joue aucun rôle dans le processus, et aucune caractéristique de réseau, telle qu'une définition ou des diagrammes de rayonnement, n'entre en jeu. En second lieu, avec la technique AAIC, les parasites sont éliminés sélectivement au niveau de chaque élément de l'antenne réseau. Par conséquent, au lieu de fournir une seule sortie déformée représentant le signal intéressant, comme dans le cas des techniques ABF, avec la technique AAIC, les diagrammes de rayonnement de réseau après élimination des parasites et rétablissement du signal sont identiques à ce qu'ils seraient en l'absence de parasites. En outre, étant donné que la technique AAIC opère indépendamment des diagrammes de rayonnement de réseau et de la définition, il n'y a pas de limite fondamentale quant à la séparation angulaire minimale (à l'exception de zéro) entre une source de parasites et un signal intéressant pouvant être observé sans être déformé par des parasites radioélectriques ou par le processus d'élimination. La limite pratique en ce qui concerne cette capacité est déterminée par le bruit du récepteur, comme cela sera décrit plus loin. Dans le présent contexte, les termes "faisceau(x) d'antenne, ou simplement "faisceau(x)", désignent de manière générale une énergie transmise qui est concentrée dans une certaine direction ou une sensibilité ou une réceptivité de l'antenne aux signaux provenant de directions particulières. Le faisceau d'antenne est formé par une antenne directionnelle et est dirigé sur une zone angulaire particulière en fonction du diagramme de rayonnement de l'antenne (c'est-à-dire de l'intensité de champ rayonné en fonction de l'angle), ce qui se traduit par un signal dirigé. Le faisceau d'antenne peut être fixe dans une direction particulière ou pointé électroniquement ou mécaniquement sur un éventail de directions. Habituellement, il est possible de pointer électroniquement le faisceau d'antenne par une commande des phases relatives des signaux transmis par les éléments d'antenne individuels dans une antenne réseau. L'organigramme de la figure 1 représente les étapes exécutées au cours du processus de suppression algébrique adaptative de parasites (AAIC) conformément à un mode de mise en oeuvre de la présente invention. Au cours de l'étape 102, chacun d'éléments d'antenne M qui constitue collectivement une antenne réseau à commande de phase reçoit un signal de rayonnement correspondant (par exemple un signal RF). Les signaux de rayonnement peuvent comprendre un signal intéressant provenant d'un angle sensiblement centré sur l'axe de référence du lobe principal du diagramme de rayonnement d'antenne de réception, ainsi que des signaux parasites arrivant au niveau de différents angles qui peuvent être situés dans le lobe principal ou dans les lobes latéraux du diagramme de rayonnement d'antenne. Chaque élément d'antenne du réseau reçoit séparément un signal ayant une amplitude et une phase particulières; par conséquent, le signal de rayonnement reçu est en fait constitué d'un ensemble de M signaux reçus par les éléments d'antenne individuels. Ensuite, l'étape 104 consiste à déterminer de manière adaptative des informations (par exemple, des valeurs de pondération) à partir du signal reçu, les informations indiquant les angles correspondant à la direction de signaux parasites. La technique AAIC utilise essentiellement le même processus adaptatif que les techniques de formation de faisceau/annulation adaptative (ABF). Par exemple, un algorithme adaptatif connu des moindres carrés moyens (LMS) peut être utilisé pour obtenir une convergence sur des valeurs de pondération optimales. Cependant, une différence importante entre les techniques AAIC et ABF réside dans l'utilisation des valeurs de pondération générées au cours du processus. Comme cela a été indiqué précédemment, dans la technique ABF, la façon de travailler avec les valeurs de pondération revient à travailler avec un ensemble de vecteurs de pointage de faisceau qui ont été projetés dans l'espace des zéros d'une matrice. Dans le cas de la technique AAIC, l'opérateur de projection défini par les valeurs de pondération est appliqué non pas à des vecteurs de pointage de faisceau, mais aux éléments observables, c'est-à-dire aux sorties réseau qui, à chaque échantillonnage, représentent un vecteur de nombres complexes. L'application de l'opérateur de projection dans la technique AAIC transforme les vecteurs de parasites en vecteur zéro. Les vecteurs de parasites sont annihilés par la transformation en espace de zéros réalisée par l'opérateur de projection. Dans le cas d'un réseau de M éléments, M-1 sources de parasites peuvent être annihilées par une seule opération de projection, plus précisément une multiplication matricielle. Par conséquent, au cours de l'étape 106, pour un réseau de M éléments, un vecteur à Mxl colonnes i correspondant à la direction d'une source de parasites peut être construit à partir des informations fournies par les valeurs de pondération de formation de faisceau: (1) où les phases a, ont la forme En = 27[fna, dans laquelle T est le retard entre éléments correspondant au front d'onde parasite incidente. Ces informations sont données directement par les valeurs de pondération déterminées à partir du processus adaptatif, étant donné que la transformée de Fourier du vecteur de pondération comporte des valeurs nulles pour les angles qui correspondent aux directions des parasites. Ainsi, en convergeant sur les valeurs de pondération optimales, le processus adaptatif fournit les informations nécessaires pour générer l'opérateur de projection AAIC. L'étape suivante 108 du processus AAIC consiste à construire une matrice A telle que pour un vecteur de parasites i, la multiplication matricielle de la matrice A et du vecteur i soit égale à zéro: Ai=O (2) La matrice A est essentiellement un outil mathématique pouvant être utilisé pour éliminer jusqu'à M-1 sources potentielles de parasites reçues par une antenne réseau comportant M éléments de réseau. En général, pour que l'équation (2) soit satisfaite par une solution non triviale, i 0, il est nécessaire que A présente un déficit de rang; c'est-à-dire qu'elle ne peut pas avoir d'inverse (si la matrice de MxM A est de rang maximum, il n'existe que la solution triviale i = 0). Dans le cas de k Ainsi, en recherchant la matrice A, on arrive à une procédure d'orthogonalisation de Gram-Schmidt. Ceci 35 illustre une autre différence majeure entre la technique AAIC décrite et les systèmes de mise en forme de faisceau/annulation. Ici, la procédure de Gram-Schmidt est appliquée afin de produire un système de coordonnées orthonormales comme ensemble de base pour représenter l'ensemble des vecteurs directionnels sélectionnés. Dans les systèmes de formation de faisceau/annulation, la procédure de Gram-Schmidt est utilisée pour orthogonaliser:Les vecteurs de pointage de faisceau par rapport aux vecteurs de parasites. Dans le cadre de la présente invention, les opérateurs AAIC générés par la procédure de Gram-Schmidt sont appliqués à des objets différents dans des buts totalement différents. Une fois que la matrice A a été calculée, elle peut être appliquée aux sorties des éléments d'antenne pour éliminer des parasites provenant des k directions des signaux parasites (étape 110 sur la figure 1). Plus précisément, le signal intéressant s arrivant au niveau des M éléments du réseau peut être représenté par le vecteur colonne Mxl: (9) e'i 41-in où les phases q ont la forme cpn = 2nfnr dans laquelle i représente le retard entre éléments pour le front d'onde incidente du signal intéressant. Lorsque k signaux de parasites In arrivent en même temps que le signal intéressant s, le signal reçu plus les parasites (c'est-à-dire les sorties des M éléments d'antenne) est donné par la somme des vecteurs: k S+E1n =S+11 +12 +...+1k =S+1,,, n=1, 2,...,k (10) n=1 Etant donné que la matrice A élimine chacun des k signaux parasites, il en résulte valablement que: k A(s+Eia)=As=s' n=1 En d'autres termes, la multiplication de la matrice de MxM A par un vecteur Mxl des sorties des M éléments d'antenne donne un vecteur Mxl de sorties d'éléments d'antenne modifiées s' dans lesquelles les signaux parasites ont été éliminés. Cette opération de projection réalisée à l'aide de la matrice A, qui annihile les parasites, applique également au signal une transformation qui doit être éliminée. Etant donné que la matrice A est singulière par construction, ceci ne peut être accompli par une inversion de la matrice. Cependant, le signal transformé au niveau mième élément du réseau peut être écrit sous la forme de: M-1 M-1 sm = ASm =(I-K)Sm -E Km'nei2d(t-r,) =ei2nd(t-z,n)I E Km'n n=0 n=0 ei2nf(tm-t) (12)L J où les K,n,n sont les éléments de la matrice K, et Tm les retards entreéléments pour l'angle de détection intéressant (c'est-à-dire le signal intéressant). Ainsi, alors que l'opération de projection réalisée par la matrice A élimine les signaux parasites, la transformation que ce processus impose au signal intéressant revient à multiplier le signal, au niveau du mième élément sm, par le nombre complexe T(m) donné par: M-1 K ei2(rn,-r ) m,n T(m (13) n=0 Ainsi, après la transformation due à la matrice A, le signal modifié s'm au niveau du mième élément est égal à T(m)*sm, sm représentant le signal intéressant d'origine reçu au niveau du mième élément. Par conséquent, pour rétablir le signal intéressant dans son état initial après l'élimination des parasites, la sortie modifiée de chaque élément s'm est divisée par le facteur T correspondant T(m) pour donner le signal intéressant d'origine sm sans parasites (étape 112 sur la figure 1). Il convient de noter que K, et par conséquent T(m), est toujours une quantité connue exactement. Pour n'importe quelle valeur de i, le signal peut donc toujours être rétabli de manière exacte, indépendamment des erreurs, le cas échéant, concernant les positions des parasites déterminées de manière adaptative. Toutefois, comme les grandeurs des facteurs T sont toujours inférieures à l'unité, tout bruit présent dans le système sera amplifié. Etant donné que les grandeurs des facteurs T diminuent progressivement avec le rapprochement du signal et des parasites en termes de proximité angulaire, le bruit impose une limite pratique à la séparation angulaire minimale entre le signal et les sources de parasites qui peuvent être éliminées de manière satisfaisante. Un exemple très simple reposant sur un réseau à deux éléments va maintenant être décrit pour aider à illustrer le processus AAIC. Supposons qu'un seul signal intéressant et un seul signal parasite soient reçus à partir de deux directions respectives. Le signal et le parasite peuvent être représentés au niveau du réseau à deux éléments par les équations vectorielles (14) et (15) suivantes: (14) (15) dans lesquelles les directions du signal et du parasite sont représentées respectivement par les angles 0 et (p, et ont chacune la forme 27tfi, et où T représente le retard de propagation entre les premier et second éléments du réseau dans ces exemples (Te représentant le retard correspondant au front d'onde de signal et t,p représentant le retard correspondant au front d'onde parasite). Une matrice A présentant un déficit de rang est construite, à unité de rang dans cet exemple et dont l'espace de zéros contient le vecteur i, matrice qui est donnée par l'équation: 1 1 A= -e' 1 et la multiplication de s+i par A donne: A(s -I- i) = -_;_, ou T = 2 -e-,o 1 1 1 e;a + [e,4,11 IT 0 s'I 1 + eT * 0 s2 -e' (16) (17) Ainsi, le parasite i est éliminé et la division de s1' par T et de s2' par T* permet d'inverser la transformation appliquée par A au signal, ce qui donne le vecteur de signal souhaité: Grâce à la technique AAIC, les sources de parasites sont éliminées sélectivement au niveau de chaque élément de réseau par la transformation des vecteurs de parasites directionnels en vecteur nul. Le processus conventionnel de mise en forme de faisceau ne joue aucun rôle. Après l'élimination des parasites par la technique AAIC, une mise en forme de faisceau, si elle est réalisée, donne un signal non déformé, comme si les parasites n'avaient pas existé. Les signaux intéressants peuvent être récupérés de manière exacte. Il faut noter toutefois que lors de la suppression de l'effet de la transformation par A sur s par l'élimination des facteurs multiplicatifs complexes, [1 ei(") i_ e-(e q>)1 T = J et T* = 2 2 1 (19) les dénominateurs de l'équation (18) diminuent progressivement en grandeur au fur et à mesure du rapprochement angulaire du signal et des parasites. Comme cela a été indiqué précédemment, ceci va amplifier un bruit ou d'autres parasites susceptibles d'exister. Ainsi, la séparation angulaire minimale admissible, mais différente de zéro, entre un signal intéressant et une source de parasites potentielle que l'on souhaite éliminer est fonction des caractéristiques de bruit du récepteur. Il n'existe pas de limite autre que des considérations relatives au (18) rapport signal sur bruit en ce qui concerne la séparation angulaire minimale. Une différence significative entre les systèmes conventionnels fondés sur des techniques de mise en forme de faisceau et la technique AAIC décrite ici réside dans les objets auxquels une transformation est appliquée. Dans les techniques conventionnelles, une opération de transformation est appliquée aux vecteurs de pointage de faisceau en vue d'une projection dans un sous-espace orthogonal aux parasites. Les vecteurs transformés sont ensuite appliqués à l'ensemble signal plus parasites au cours d'une opération de formation de faisceau traditionnelle afin de générer un zéro dans la direction des parasites, ce par quoi les parasites seront réduits, les signaux intéressants angulairement proches des parasites, c'est-àdire nominalement à l'intérieur d'une largeur de bande, étant également affectés par le zéro. Grâce à la technique AAIC de la présente invention, la transformation est appliquée directement à la sortie de réseau s + i, ce qui élimine sélectivement les composantes de parasites directement de chaque élément de réseau pour ne laisser que le vecteur de signal s transformé mais récupérable, sans que des questions physiques de réseau, telles que des limitations imposées par une définition d'angle et une largeur de faisceau de réseau, ou des vecteurs de pointage de faisceau n'entrent en jeu. Le schéma fonctionnel de la figure 2 représente de manière conceptuelle les modules fonctionnels d'un système 200 destiné à appliquer la technique AAIC décrite précédemment à un signal reçu en même temps que des parasites au niveau d'une antenne réseau. La figure 2 est un schéma conceptuel montrant des unités fonctionnelles principales et une architecture générale, et ne représente pas nécessairement des relations physiques. Des signaux provenant d'une ou de plusieurs sources (par exemple un signal intéressant et des signaux parasites) sont reçus par une antenne réseau 202 où les signaux reçus par des éléments de réseau individuels peuvent subir un déphasage et un ajustement d'amplitude en fonction d'un diagramme de rayonnement de l'antenne réseau. Une sortie de chacun des éléments de réseau respectifs est transmise à un récepteur 204 qui collecte et organise les informations de signal pour les présenter à un processeur 206 chargé de les traiter. Le processeur 206 reçoit et traite les sorties réseau conformément au système AAIC décrit ci-dessus. En fonction de la nature de l'antenne réseau, des ajustements de phase et d'amplitude peuvent être effectués par le récepteur 204 et non par chacun des éléments d'antenne respectifs de l'antenne réseau 202. Le processeur 206 peut se présenter sous la forme d'un seul processeur ou de plusieurs processeurs différents exécutant des fonctions différentes. Par exemple, le processeur 206 peut se présenter sous la forme de n'importe quelle combinaison de matériels et de logiciels pouvant être configurés de manière statique et/ou dynamique pour mettre en oeuvre la technique AAIC décrite précédemment. Pour comparer les performances de la technique AAIC avec celles des systèmes adaptatifs conventionnels de formation de faisceau/annulation, deux points fondamentaux sont à prendre en considération, à savoir la distorsion du signal et l'atténuation du signal. Pour ces deux points, il existe deux zones angulaires intéressantes, c'est-à-dire la zone des lobes latéraux et la zone du lobe principal. Il est généralement admis que les systèmes ABF donnent des résultats satisfaisants en ce qui concerne l'élimination des parasites dans les lobes latéraux, mais on reconnaît également volontiers que les systèmes ABF ont de sérieuses difficultés à traiter les parasites situés dans le lobe principal. Ces deux questions sont prises en considération par l'analyse de performances suivantes pour les deux plages angulaires, analyse qui révèle les performances nettement supérieures de la technique AAIC par rapport aux systèmes ABF en ce qui concerne les parasites du lobe principal. Pour déterminer de manière comparative dans quelle mesure les processus ABF et AAIC imposent une distorsion au signal intéressant, un réseau de quatre éléments est considéré, réseau dans lequel un intervalle d'une demi-longueur d'onde est prévu entre les éléments, et les diagrammes de rayonnement résultants après l'élimination des parasites par les deux méthodes sont comparés. Comme cela a été indiqué précédemment, la formation de faisceau ne joue aucun rôle dans l'élimination des parasites par la technique AAIC. La figure 3 montre une courbe du diagramme de rayonnement pour le signal seul à 12 et une courbe du diagramme de rayonnement normalisé pour le signal plus trois signaux de brouillage à 85 et -80 . La technique ABF a été appliquée par une opération de formation de faisceau au cours de laquelle les vecteurs de formation de faisceau ont été projetés dans un espace orthogonal aux parasites. Comme cela est expliqué dans l'ouvrage d'Hudson précité, ceci donne des performances optimales en ce qui concerne les systèmes ABF. Comme on peut s'en rendre compte d'après la courbe du diagramme de rayonnement résultant visible sur la figure 3, les parasites ont été éliminés, mais le diagramme diffère considérablement de celui correspondant au signal seul et, en fait, fournit une indication erronée de la position du signal, ce qui prouve la distorsion introduite dans le signal par le processus ABF. Dans l'exemple représenté sur la figure 3, les parasites sont situés dans les lobes latéraux, bien loin du lobe principal. La figure 4 montre les résultats d'un processus ABF dans le cas de trois signaux de brouillage dont les deux premiers sont situés à 11 et 13 , à 1 de distance de chaque côté du signal, et le troisième à -10 , et qui sont donc tous les trois à l'intérieur du lobe principal. Comme on peut le voir sur la figure 4, le diagramme de rayonnement après l'application du processus ABF est extrêmement déformé au point d'être inutilisable. La figure 5 montre les résultats correspondant à un cas de parasites semblable à celui de la figure 4, mais dans lequel la technique AAIC est utilisée pour éliminer les parasites, à la place d'un processus ABF conventionnel. La courbe correspondant au signal plus les parasites est donc identique à celle de la figure 4, mais le diagramme après élimination des parasites et récupération du signal par la technique AAIC décrite ci-dessus est identique à celui du signal seul. Ceci constitue la preuve de l'absence de distorsion imposée au signal, ce qui constitue bien sûr une différence notoire par rapport au système ABF. Comme cela a été indiqué précédemment, ce résultat est possible du fait que le processus AAIC fournit des sorties de signal séparées pour chaque élément du réseau, ce qui permet d'éliminer l'effet de la transformation résultant de l'opération de projection sur le signal. Les figures 3 à 5 montrent des résultats en termes 30 de diagrammes de rayonnement. Sur les figures 6 à 8, les effets relatifs de l'atténuation du signal due aux processus AAIC et ABF sont comparés en fonction du décalage angulaire entre le signal intéressant (situé au niveau de l'axe de référence) et un ou plusieurs 35 signaux parasites. Dans chaque cas, les parasites sont éliminés, et la puissance de signal combinée fournie par les quatre éléments de l'antenne est calculée. Etant donné que c'est l'importance de l'atténuation du signal générée par les deux méthodes qui est comparée, la puissance de signal pour la technique AAIC utilisée pour générer les courbes des figures 6 à 8 est celle résultant du processus de transformation (c'est-à-dire à l'aide de la matrice A) avant le rétablissement de la puissance de signal par une division par le facteur T correspondant. Dans la pratique, naturellement, la perte de puissance de signal résultant du processus AAIC est récupérée, bien qu'avec une augmentation correspondante du bruit. La figure 6 représente le rapport de la puissance de signal de sortie AAIC sur La puissance de signal de sortie ABF en fonction de l'angle de décalage par rapport à l'axe de préférence pour un seul signal perturbateur. On peut voir que dans la zone des lobes latéraux, au-delà de 20 dans cet exemple, les puissances de signal AAIC et ABF sont égales, comme prévu. Une fois à l'intérieur du lobe principal, cependant, la puissance de signal supplémentaire de AAIC par rapport à ABF devient extrêmement importante. Cette différence augmente même, de plusieurs ordres de grandeur, dans le cas de plusieurs parasites (par exemple, trois dans le cas présent), comme cela est visible sur la figure 7. Finalement, la figure 8 représente, pour deux signaux perturbateurs, les niveaux de puissance de signal AAIC et ABF normalisés par rapport aux niveaux de puissance atteints lorsque les parasites sont incidents dans les lobes latéraux et que l'atténuation de la puissance de signal est minimale. De manière cohérente avec les résultats de la figure 7, l'atténuation de signal supplémentaire de ABF par rapport à AAIC devient considérable pour les signaux parasites du faisceau principal et augmente progressivement au fur et à mesure que les parasites se rapprochent de l'axe de référence. On comprendra que les modes de réalisation décrits précédemment et illustrés sur les dessins ne représentent que quelques-unes des nombreuses façons dont les procédés et appareils AAIC décrits peuvent être mis en oeuvre et appliqués. La présente invention n'est pas limitée aux applications particulières décrites ici, mais peut être utilisée de nombreuses manières. Par exemple, les limitations des techniques conventionnelles de formation de faisceau adaptative en termes d'incapacité à éliminer des signaux parasites dans le faisceau principal sans déformer le signal intéressant sont facilement surmontées par les méthodes et appareils décrits fondés sur les progrès réalisés dans le domaine de la puissance de définition effective des antennes réseau, et la technique AAIC peut être utilisée dans n'importe quel système comportant des antennes réseau dans lesquelles les interférences constituent un problème potentiel. Les techniques AAIC décrites peuvent être mises en application dans n'importe quel nombre de modules. Chaque module peut être mis en oeuvre selon l'une quelconque de nombreuses manières, sa mise en oeuvre n'étant pas limitée à l'exécution du déroulement des opérations tel qu'il a été décrit avec précision précédemment. Les processus AAIC décrits ci-dessus et représentés dans les organigrammes et schémas peuvent être modifiés de n'importe quelle manière permettant de remplir les fonctions décrites ici. Bien entendu, les différentes fonctions du procédé et appareil AAIC peuvent être réparties de n'importe 35 quelle manière entre n'importe quel nombre (un ou plusieurs, par exemple) de modules ou d'unités matériels et/ou logiciels, de systèmes ou de circuits informatiques ou de traitement. Le ou les modules de traitement AAIC peuvent être intégrés dans un système antenne/récepteur autonome ou peuvent fonctionner séparément et être reliés à n'importe quel nombre de dispositifs, d'ordinateurs postes de travail, d'ordinateurs serveurs ou de dispositifs de stockage de données par l'intermédiaire de n'importe quel support de communications (par exemple, réseau, modem, connexion directe, etc.). Le système AAIC peut être mis en oeuvre par n'importe quel nombre de dispositifs et/ou de systèmes informatiques (ordinateurs personnels ou autres) ou de traitement. Le système informatique peut comprendre n'importe quel système d'exploitation disponible dans le commerce, n'importe quel logiciel (par exemple, logiciel de communication, entre autres) disponible dans le commerce et/ou personnalisé et n'importe quel type de dispositifs d'entrée (par exemple, récepteur radio, entre autres). Il est évident que le logiciel du système AAIC peut être mis en oeuvre dans n'importe quel langage informatique souhaité et peut être développé par le spécialiste des techniques informatiques et/ou de la programmation à partir de la description fonctionnelle donnée ici et des organigrammes proposés sur les dessins. En outre, le logiciel AAIC peut être mis à disposition ou diffusé par l'intermédiaire de n'importe quel support approprié (par exemple stocké sur des dispositifs, tels que CD-ROM et disquette, téléchargé à partir de l'Internet ou d'un autre réseau (par exemple, par l'intermédiaire de paquets et/ou de signaux porteurs), téléchargé à partir d'un service télématique (par exemple, par l'intermédiaire de signaux porteurs), ou d'autres mécanismes de diffusion conventionnels. La sortie AAIC peut être présentée à l'utilisateur et/ou à d'autres modules de traitement de n'importe quelle manière à l'aide d'une présentation numérique et/ou visuelle et/ou audio, et/ou en formats de données électroniques. De plus, toutes les références faites ici à des logiciels exécutant différentes fonctions désignent de manière générale des systèmes informatiques ou des processeurs exécutant ces fonctions sous contrôle logiciel. Le système informatique peut, à titre de variante, être mis en oeuvre sous une forme matérielle ou à l'aide d'autres circuits de traitement. Les différentes fonctions du processus AAIC peuvent être réparties de n'importe quelle manière entre n'importe quel nombre (par exemple, un ou plusieurs) de modules ou d'unités matériels et/ou logiciels, de systèmes ou circuits informatiques ou de traitement, les systèmes informatiques ou de traitement pouvant être situés localement ou à distance les uns des autres et communiquer par l'intermédiaire de n'importe support de communications adapté (par exemple, réseau local (LAN), réseau à grande distance (WAN), réseau interne, Internet, liaison câblée, liaison par modem, sans fil, ). Les logiciels et/ou processus décrits précédemment et représentés dans les organigrammes et sur les schémas peuvent être modifiés de n'importe quelle manière permettant de remplir les fonctions décrites ici. Le système de la présente invention peut être mis en oeuvre à l'aide de l'une quelconque de différentes configurations matérielles et logicielles et n'est pas limité à une configuration particulière. Par exemple, le traitement AAIC peut être exécuté au moyen d'un signal reçu par l'intermédiaire d'une antenne réseau de approprié et de n'importe quelle d'éléments d'antenne nécessaires besoins d'un système particulier, faisceau, angle de balayage et gain d'antenne. Pratiquement toutes les applications faisant appel à des antennes directionnelles, telles que des antennes réseau à commande de phase, peuvent tirer profit de l'utilisation de la technique AAIC décrite. Ces applications comprennent, sans toutefois s'y limiter, les systèmes de communications, de navigation et de radar, tels que les générations futures de systèmes de positionnement global (GPS), les systèmes d'augmentation GPS, la téléphonie sans fil, les systèmes de communications par satellites, la plate-forme globale de services multi- mission (GMSP), les systèmes utilisant un multiplexage à accès multiples par différence de code (CDMA) et d'autres systèmes de communications. Bien que la description précédente ait porté sur des modes de réalisation préférés de procédés et appareils nouveaux et perfectionnés pour réaliser de manière adaptative la suppression algébrique de parasites, la présente invention n'est bien entendu pas limitée aux exemples particuliers décrits et illustrés ici, et l'homme de l'art comprendra aisément qu'il est possible d'y apporter de nombreuses variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention. De même, bien que des termes spécifiques soient employés ici, ils sont utilisés dans un sens uniquement générique et descriptif, et en aucun cas limitatif. peut être configuré n'importe quelle taille; il nombre particulier d'éléments à l'aide n'est pas limité à d'antenne de réception un et de n'importe quel nombre disposition adaptée pour répondre aux tels que largeur de
L'invention concerne un procédé de suppression de parasites d'un signal intéressant reçu par une antenne réseau à commande de phase comprenant plusieurs éléments d'antenne. Le procédé consiste à générer plusieurs signaux d'éléments d'antenne reflétant la réception du signal intéressant et des parasites; à déterminer de manière adaptative la direction d'une ou de plusieurs sources de parasites reçues avec le signal intéressant; à construire un vecteur de parasites directionnel correspondant à la direction de chaque source de parasites; à calculer un opérateur de projection transformant chaque vecteur de parasites en un vecteur nul; à appliquer l'opérateur de projection aux signaux d'éléments d'antenne pour éliminer les parasites; et à rétablir le signal intéressant en compensant individuellement dans les signaux d'éléments d'antenne une distorsion du signal intéressant due à l'application de l'opérateur de projection.L'invention concerne également un appareil pour mettre en oeuvre ce procédé.
1. Procédé de suppression de parasites d'un signal intéressant reçu par une antenne réseau à commande de phase comprenant de multiples éléments d'antenne, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes qui consistent à: (a) générer respectivement plusieurs signaux d'éléments d'antenne qui reflètent la réception du signal intéressant et des parasites au niveau des multiples éléments d'antenne; (b) déterminer de manière adaptative la direction d'une ou de plusieurs sources de parasites reçues en même temps que le signal intéressant; (c) construire, pour chaque source de parasites, un vecteur de parasites directionnel correspondant à la direction de la source de parasites; (d) calculer un opérateur de projection qui transforme chaque vecteur de parasites directionnel en un vecteur nul; (e) appliquer l'opérateur de projection aux signaux d'éléments d'antenne pour éliminer les parasites de ceux-ci; et (f) rétablir le signal intéressant en compensant individuellement dans les signaux d'éléments d'antenne une distorsion du signal intéressant due à l'application de l'opérateur de projection. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que: l'antenne réseau à commande de phase comprend M éléments d'antenne; l'opérateur de projection est une matrice de MxM A de rang M-k, k étant le nombre de sources de parasites identifiées au cours de l'étape (b) et k 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape (b) comprend la détermination de valeurs de pondération correspondant aux directions des sources de parasites. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que les valeurs de pondération sont déterminées sans exécution d'une opération de formation de faisceau à l'aide des valeurs de pondération. 5. Appareil pour supprimer des parasites d'un signal intéressant, caractérisé en ce qu'il comprend: une antenne réseau à commande de phase (202) comprenant de multiples éléments d'antenne qui génèrent respectivement plusieurs signaux d'éléments d'antenne reflétant la réception du signal intéressant et des parasites au niveau des éléments d'antenne; et un processeur (206) configuré pour déterminer de manière adaptative la direction d'une ou de plusieurs sources de parasites reçues en même temps que le signal intéressant; pour construire, pour chaque source de parasites, un vecteur de parasites directionnel correspondant à la direction de la source de parasites; pour calculer un opérateur de projection qui transforme chaque vecteur de parasites directionnel en un vecteur nul; pour appliquer l'opérateur de projection aux signaux d'éléments d'antenne afin d'éliminer les parasites des signaux d'éléments d'antenne; et pour rétablir le signal intéressant en compensant individuellement dans les signaux d'éléments d'antenne une distorsion du signal intéressant due à l'application de l'opérateur de projection. 6. Appareil selon la 5, caractérisé en ce que: l'antenne réseau à commande de phase (202) comprend M éléments d'antenne; et le processeur (206) calcule l'opérateur de projection sous la forme d'une matrice de MxM A de rang M-k, k étant le nombre de sources de parasites et k 7. Appareil selon la 5, caractérisé en ce que le processeur (206) détermine de manière adaptative des valeurs de pondération correspondant aux directions des sources de parasites. 8. Appareil selon la 7, caractérisé en ce que le processeur (206) détermine les valeurs de pondération sans exécuter une opération de formation de faisceau à l'aide des valeurs de pondération. 9. Appareil pour supprimer des parasites d'un signal intéressant, caractérisé en ce qu'il comprend: une antenne réseau à commande de phase (202) comprenant de multiples éléments d'antenne qui génèrent respectivement plusieurs signaux d'éléments d'antenne reflétant la réception du signal intéressant et des parasites au niveau des éléments d'antenne; des moyens pour déterminer de manière adaptative la direction d'une ou de plusieurs sources de parasites reçues en même temps que le signal intéressant; des moyens pour construire un vecteur de parasites directionnel correspondant à la direction de chaque source de parasites; des moyens pour calculer un opérateur de projection qui transforme chaque vecteur de parasites 35 directionnel en un vecteur nul; et des moyens pour appliquer l'opérateur de projection aux signaux d'éléments d'antenne afin d'éliminer les parasites des signaux d'éléments d'antenne; et des moyens pour rétablir le signal intéressant en compensant individuellement dans les signaux d'antenne une distorsion du signal à l'application de l'opérateur de selon la 9, caractérisé en réseau à commande de phase (202) d'antenne; et les moyens pour calculer l'opérateur de projection calculent l'opérateur de projection sous la forme d'une matrice de MxM A de rang M-k, k étant le nombre de sources de parasites et k 11. Appareil selon la 9, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer de manière adaptative la direction des sources de parasites déterminent de manière adaptative des valeurs de pondération correspondant aux directions des sources de parasites. 12. Appareil selon la 11, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer de manière adaptative la direction des sources de parasites déterminent les valeurs de pondération sans exécuter une opération de formation de faisceau à l'aide des valeurs de pondération. d'éléments intéressant projection. 10. Appareil ce que: l'antenne comprend M éléments due
H
H01
H01Q
H01Q 3
H01Q 3/26
FR2892449
A1
LIGNE D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR
20,070,427
L'invention concerne les lignes d'échappement des moteurs et en particulier les lignes d'échappement de véhicule utilisant un moteur diesel. Les normes antipollution imposent aux constructeurs automobiles d'équiper leurs véhicules de systèmes permettant la réduction d'émission de particules sortant de l'échappement. Des filtres à particules sont donc disposés sur la ligne d'échappement. Les particules s'accumulent alors sur ces filtres qu'il faut régénérer régulièrement. Cette régénération intervient lorsque la température au niveau du filtre s'élève suffisamment pour entraîner la combustion des particules accumulées. Pour effectuer cette augmentation de température, une solution récente consiste à placer un injecteur sur le système d'échappement. L'injection du carburant permet une combustion du mélange formé par le carburant et les gaz d'échappement, entraînant ainsi une augmentation de température. La mise en place de dispositifs améliorant le mélange des gaz d'échappement avec le carburant sur la ligne d'échappement, peut conduire à une augmentation de la contre pression d'échappement qui pénalise la vidange des gaz brûlés et par conséquent le remplissage d'air qui est un facteur important des performances du moteur. Le but de cette invention est de fournir une ligne d'échappement améliorée. La présente invention expose une ligne d'échappement de moteur, comprenant un conduit principal d'échappement, un conduit de dérivation, un dispositif mélangeur des gaz d'échappement avec un additif, et un dispositif de traitement de gaz d'échappement situé en aval du mélangeur, ledit conduit de dérivation comportant une entrée et une sortie, toutes deux liées au conduit principal entre le moteur et le dispositif de traitement des gaz d'échappement, ledit dispositif mélangeur étant monté sur le conduit de dérivation en parallèle par rapport au conduit principal, le mélangeur étant adapté pour monter un injecteur afin d'introduire l'additif dans le gaz d'échappement traversant ledit mélangeur, ledit mélangeur peut comprendre un compartiment définissant un volume cylindrique de mélange ayant une entrée tangentielle au volume cylindrique, et 2 une sortie éloignée de ladite entrée, l'une et l'autre étant adaptées pour créer un mouvement de rotation des gaz d'échappement dans le volume de mélange. Un des avantages de l'invention est de permettre au mélange de se faire en parallèle du conduit d'échappement principal dans un mélangeur créant un mouvement de rotation des gaz d'échappement. On crée alors un mélange homogène en évitant une dégradation de la perméabilité du circuit principale. La ligne d'échappement peut aussi comporter une vanne adaptée à diriger une partie des gaz d'échappement vers le mélangeur pendant une phase de régénération du dispositif de traitement des gaz d'échappement. La vanne peut être placée dans le conduit principal entre le conduit d'entrée et le conduit de sortie, ladite vanne étant contrôlée durant la phase de régénération du dispositif de traitement des gaz d'échappement afin de créer une contre pression en amont de la dite vanne. Ladite vanne peut être une vanne papillon ou peut être une vanne 15 comportant plus que deux voies. La ligne d'échappement peut comporter en plus un système de recirculation des gaz d'échappement, ledit système de recirculation des gaz d'échappement utilisant la même vanne que le mélangeur. Le moteur peut être un moteur diesel et le dispositif de traitement de gaz 20 d'échappement peut comporter au moins un filtre à particules. La présente invention fournit aussi un mélangeur pour une ligne d'échappement qui peut être un mélangeur adapté pour monter un injecteur afin d'introduire l'additif dans le gaz d'échappement traversant ledit mélangeur, et qui peut comprendre un compartiment définissant un volume cylindrique de mélange 25 ayant une entrée, tangentielle au volume cylindrique, et une sortie éloignée de ladite entrée, l'une et l'autre étant adaptées pour créer un mouvement de rotation des gaz d'échappement dans le volume de mélange. La présente invention fournit aussi un procédé de régénération d'un filtre à particule d'un moteur diesel, comportant les étapes suivantes : 30 - dirigeant une partie des gaz d'échappement dans un conduit de dérivation en parallèle au conduit principal d'une ligne d'échappement dudit moteur à l'aide d'un moyen de dérivation; 3 -mélangeant un additif dans ledit gaz d'échappement dans un mélangeur disposé dans ledit conduit de dérivation, avec un mouvement de rotation des gaz d'échappement traversant ledit mélangeur; et - ramenant ledit mélange au conduit principal en amont du filtre à particules. L'invention sera désormais décrite sous formes d'exemples en référence aux dessins annexés suivants : - la figure 1 est une vue schématique d'une partie d'une ligne d'échappement montrant le principe de l'invention; la figure 2 est une vue schématique d'une variante de la réalisation de la ligne d'échappement et ; la figure 3 est une vue schématique d'un véhicule comportant un moteur et une ligne d'échappement ; En référence aux figures, un véhicule 10 comprend un moteur 12 dont l'échappement se fait par une ligne d'échappement 14. La ligne d'échappement 14 comprend un conduit principal 16 qui relie le moteur 12 à un dispositif de traitement des gaz d'échappement qui est dans cet exemple un filtre à particule (FAP) 18. La ligne d'échappement 14 comprend aussi un dispositif pour introduire un additif dans les gaz d'échappement en amont du FAP 18. Le dispositif utilisé dans cet exemple consiste en un injecteur de carburant 20 adapté à la régénération du FAP 18. Cet injecteur n'introduit pas directement le carburant dans le conduit d'échappement 16. Le mélange des gaz d'échappement et du carburant injecté se fait dans un mélangeur 22 qui est ponté par un conduit de dérivation 24 en parallèle du conduit d'échappement principal 16 entre le moteur 12 et le FAP 18. Le mélangeur 22 comporte un compartiment définissant un volume cylindrique de mélange 28 avec un écoulement de gaz en rotation à l'effet similaire à une chambre de combustion de type tourbillonnaire (dit swirl en anglais) d'un moteur. Les gaz d'échappement entrent dans le volume de mélange 28 par une conduite d'entrée 26 et en ressortent par une conduite de sortie 32 pour quitter le mélangeur 22 et rejoindre ensuite la conduite d'échappement principale 16 en aval de la conduite d'entrée 26 et en amont du FAP 18. 4 Les gaz d'échappement entrent tangentiellement au volume cylindrique 28 du mélangeur 22 et engendrent donc un mouvement de rotation des gaz dans ce volume 28. L'injecteur 20 introduit le carburant dans le mouvement aérodynamique créé dans le volume de mélange 28, par exemple au centre de cette structure, de manière à obtenir un mélange substantiellement homogène avec les gaz d'échappement. Ce mélange se poursuit dans le rétrécissement progressif du volume cylindrique vers le conduit 32 où le mouvement de rotation est accéléré. Une vanne, dans ce cas de type papillon 30, est positionnée dans le conduit d'échappement principal 16 entre la conduite d'entrée 26 et la conduite de sortie 32 du mélangeur 22. Le fonctionnement de cette invention est le suivant : Lorsque le FAP 18 nécessite d'être régénéré, l'injecteur 20 est activé pour injecter le carburant dans le volume de mélange 28. Le mélange de gaz d'échappement et de carburant se dirige vers le FAP 18 et la chaleur générée par sa combustion entraîne la combustion des particules déposées sur le FAP 18 ou tout du moins aide le FAP 18 à atteindre une température suffisante pour se régénérer. La vanne papillon 30 est utilisée pour créer la contre pression nécessaire 20 pour forcer tout ou partie des gaz d'échappement à emprunter le conduit de dérivation 24 vers le mélangeur 22. L'avantage de l'invention est de permettre au mélange de se faire en parallèle du conduit d'échappement principal 16. On évite ainsi une dégradation de la perméabilité du circuit principale ce qui ne pénalise pas la 25 vidange des gaz brûlés dans le moteur 12 et par conséquent le remplissage d'air qui est un facteur important des performances du moteur. Dans une variante de la présente invention se référant désormais à la figure 2, la ligne d'échappement 14 comprend en plus une vanne RGE (Recirculation des Gaz d'Echappement) 34 contrôlant la réutilisation d'une partie 30 des gaz d'échappement vers le moteur 12 au travers d'un conduit RGE 36. Dans cette variante, la valve papillon 30 peut aussi être utilisée pour créer une contre pression pour l'admission des gaz d'échappement vers le conduit RGE 36, l'avantage étant de ne pas utiliser de composants supplémentaires, nécessaires à la ligne d'échappement en utilisant une vanne papillon existante du système RGE. Une autre variante de la ligne d'échappement avec conduit RGE 36 serait d'utiliser une vanne trois voies dans la ligne d'échappement 14 permettant ainsi 5 de sélectionner entre le conduit d'échappement principal 16, le conduit de dérivation 24 ou le conduit RGE 36 pour faire circuler les gaz d'échappement
Ligne d'échappement de moteur (12) est décrite, comprenant un conduit principal d'échappement (16), un conduit de dérivation (24), un dispositif mélangeur (22) des gaz d'échappement avec un additif, et un dispositif de traitement de gaz d'échappement (18) situé en aval du mélangeur, ledit conduit de dérivation comportant une entrée (26) et une sortie (32), toutes deux liées au conduit principal entre le moteur (12) et le dispositif de traitement des gaz d'échappement (18), ledit dispositif mélangeur (22) étant monté sur le conduit de dérivation (24) en parallèle par rapport au conduit principal (16), le mélangeur (22) étant adapté pour monter un injecteur (20) afin d'introduire l'additif dans le gaz d'échappement traversant ledit mélangeur. Le mélangeur (22) comprend un compartiment (28) définissant un volume cylindrique de mélange ayant une entrée (26) tangentielle au volume cylindrique, et une sortie (32) éloignée de ladite entrée, l'une et l'autre étant adaptées pour créer un mouvement de rotation des gaz d'échappement dans le volume de mélange.
1. Ligne d'échappement de moteur (12), comprenant un conduit principal d'échappement (16), un conduit de dérivation (24), un dispositif mélangeur (22) des gaz d'échappement avec un additif, et un dispositif de traitement de gaz d'échappement (18) situé en aval du mélangeur, ledit conduit de dérivation comportant une entrée (26) et une sortie (32), toutes deux liées au conduit principal entre le moteur (12) et le dispositif de traitement des gaz d'échappement (18), ledit dispositif mélangeur (22) étant monté sur le conduit de dérivation (24) en parallèle par rapport au conduit principal (16), le mélangeur (22) étant adapté pour monter un injecteur (20) afin d'introduire l'additif dans le gaz d'échappement traversant ledit mélangeur, caractérisée en ce que le mélangeur (22) comprend un compartiment (28) définissant un volume cylindrique de mélange ayant une entrée (26) tangentielle au volume cylindrique, et une sortie (32) éloignée de ladite entrée, l'une et l'autre étant adaptées pour créer un mouvement de rotation des gaz d'échappement dans le volume de mélange. 2. Ligne d'échappement selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte aussi une vanne (30) adaptée à diriger une partie des gaz d'échappement vers le mélangeur (22) pendant une phase de régénération du dispositif de traitement des gaz d'échappement (18). 3. Ligne d'échappement selon la 2, caractérisée en ce la vanne (30) est placée dans le conduit principal (16) entre le conduit d'entrée (26) et le conduit de sortie (32), ladite vanne étant contrôlée durant la phase de régénération du dispositif de traitement des gaz d'échappement (18) afin de créer une contre pression en amont de la dite vanne. 4. Ligne d'échappement selon l'une des 2 ou 3, caractérisée en ce que ladite vanne (30) est une vanne papillon. 7 5. Ligne d'échappement selon l'une des 2 ou 3, caractérisée en ce que ladite vanne (30) est une vanne comportant plus que deux voies. 6. Ligne d'échappement selon l'une des 2 à 5, caractérisée en ce que la ligne d'échappement comporte en plus un système de recirculation des gaz d'échappement (34, 36), ledit système de recirculation des gaz d'échappement utilisant la même vanne de contre pression que le mélangeur (22). 7. Ligne d'échappement selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le moteur (12) est un moteur diesel et en ce que le dispositif de traitement de gaz d'échappement (18) comporte au moins un filtre à particules. 8. Mélangeur pour une ligne d'échappement selon l'une des précédentes, le mélangeur (22) étant adapté pour monter un injecteur (20) afin d'introduire l'additif dans le gaz d'échappement traversant ledit mélangeur, caractérisé en ce que le mélangeur (22) comprend un compartiment (28) définissant un volume cylindrique de mélange ayant une entrée (26), tangentielle au volume cylindrique, et une sortie (32) éloignée de ladite entrée, l'une et l'autre étant adaptées pour créer un mouvement de rotation des gaz d'échappement dans le volume de mélange. 9. Procédé de régénération d'un filtre à particule (18) d'un moteur diesel (12), comportant les étapes suivantes : - dirigeant une partie des gaz d'échappement dans un conduit de dérivation (24) en parallèle au conduit principal (16) d'une ligne d'échappement dudit moteur à l'aide d'un moyen de dérivation (30) ; - mélangeant un additif dans ledit gaz d'échappement dans un mélangeur disposé dans ledit conduit de dérivation, avec un mouvement de rotation des gaz d'échappement traversant ledit mélangeur; et8 - ramenant ledit mélange au conduit principal en amont du filtre à particules.
F
F01
F01N
F01N 3,F01N 13
F01N 3/025,F01N 13/08
FR2888169
A1
DISPOSITIF D'OCCULTATION D'UN PAVILLON DE VEHICULE AUTOMOBILE A PALETTES PARE-SOLEIL ARTICULES ET VEHICULE CORRESPONDANT
20,070,112
Dispositif d'occultation d'un pavillon de véhicule automobile à palettes pare-soleil articulées et véhicule correspondant. Le domaine de l'invention est celui de l'occultation de surfaces vitrées d'un véhicule automobile, et notamment de surfaces vitrées correspondant au pavillon et/ou à la partie supérieure du pare-brise de ce dernier. Plus précisément, l'invention concerne les dispositifs mettant en oeuvre une toile d'occultation mobile entre au moins une position repliée et au moins une position dépliée, en particulier pour un pavillon et/ou un parebrise de véhicule. De façon assez répandue, les pavillons des véhicules automobiles sont pourvus d'une baie et/ou d'une ouverture vitrée. Dans d'autres cas, le pare-brise est agrandi, par rapport aux véhicules classiques. Les deux caractéristiques peuvent d'ailleurs être combinées, pour fournir une grande surface vitrée. La tendance actuelle est en effet de proposer des véhicules automobiles présentant de plus en plus de surfaces vitrées. On cherche donc à augmenter tant que faire se peut la surface des vitres latérales, des pare-brises et des lunettes arrière, et également des pavillons. On développe également des pavillons intégralement, ou essentiellement, vitrés, et ne faisant qu'un, au moins visuellement, avec le pare-brise (absence d'un élément de carrosserie extérieur entre les deux). Les objectifs de ces développements sont notamment d'offrir: une meilleure visibilité pour les occupants du véhicule; une luminosité accrue à l'intérieur du véhicule; une sensation d'espace élargi pour les occupants; une amélioration esthétique générale du véhicule; Diverses solutions ont été proposées pour limiter le passage des rayons du soleil, notamment en utilisant des vitres teintées ou en rapportant un motif filtrant sur la vitre par sérigraphie. Les figures 1 et 2 illustrent ainsi un véhicule de ce type, sur lequel il est prévu une surface vitrée quasi continue, englobant le pare-brise et le pavillon. 2 2888169 Selon ce mode de réalisation, le véhicule comprend un pavillon vitré 10 et un pare-brise 20 se prolongeant par l'intermédiaire d'un panneau vitré intermédiaire 30 en direction du pavillon pour rejoindre celui-ci de façon sensiblement coplanaire et affleurante. Le panneau intermédiaire est bien sûr optionnel, le pare- brise et le pavillon pouvant être configurés pour couvrir toute la surface. L'invention s'applique en particulier, mais non exclusivement, à ce type de véhicule. De façon connue, les véhicules automobiles sont généralement équipés de palettes pare-soleil mobiles 40 classiquement montées au voisinage de la partie supérieure du pare-brise, approximativement dans la position représentée sur la figure 2. Sur les véhicules avec pare-brise classiques, ces palettes pare-soleil sont montées sur un élément de carrosserie au voisinage du bord supérieur du pare-brise, de façon à être mobiles en rotation entre une position rabattue contre le pavillon et une position rabaissée vers le pare-brise pour protéger les yeux du conducteur et/ou du passager avant contre le rayonnement du soleil. Une technique particulière a été présentée par le demandeur dans le document FR-2 850 061. Selon cette technique, on prévoit une toile d'occultation de pavillon, qui se prolonge au-delà du pavillon, pour occulter la partie supérieure du pare-brise. Un inconvénient de cette technique est que le prolongement de la toile n'est pas bien maintenu, et a tendance à bouger lorsque le véhicule est en mouvement. En outre, il n'est pas facile de régler la position de ce prolongement, en fonction de la position du soleil et/ou des besoins de l'utilisateur. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique d'occultation d'une surface vitrée correspondant à la partie supérieure d'un pare- brise et/ou d'un pavillon vitré, qui assure également de façon efficace une 3 2888169 fonction de pare-soleil, de façon simple, esthétique et ergonomique. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique, qui soit simple à installer et à mettre en oeuvre. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique, qui soit adaptée à l'esthétique et à l'ergonomie des véhicules à pavillon vitré, et notamment des véhicules décrits précédemment, présentant une surface vitrée continue entre le pare-brise et le pavillon. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique, qui offre une fonction de pare-soleil réglable. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un dispositif d'occultation d'un pavillon vitré et/ou d'une partie supérieure d'un pare-brise d'un véhicule automobile, comprenant au moins une toile d'occultation mobile entraînée par une barre de tirage entre au moins une position repliée et au moins une position dépliée. Selon l'invention, ladite barre de tirage porte au moins une palette pare-soleil articulée par rapport à ladite barre de tirage. On obtient ainsi un système simple et efficace. De façon préférentielle, ladite toile de tirage est guidée le long de deux rails de guidage, et au moins un desdits rails porte un prolongement articulé, comprenant un logement de maintien dans lequel vient se loger un bord de ladite palette pare-soleil, lorsque ladite toile d'occultation est dans la position dépliée. Ces prolongements permettent d'une part de maintenir la palette, et d'autre part de régler sa position. A cette fin, ledit prolongement présente avantageusement un élément de préhension, permettant à un utilisateur de modifier l'inclinaison dudit prolongement par rapport au pare-brise du véhicule. Selon un mode de réalisation avantageux, ledit prolongement peut prendre au moins deux positions d'inclinaison indexés. Dans ce cas, ledit prolongement peut porter un crantage définissant lesdites positions indexées. De façon avantageuse, ledit rail peut alors porter un doigt de verrouillage de l'inclinaison, coopérant avec le crantage dudit prolongement. Ledit doigt est préférentiellement accouplé à des moyens de rappel tendant à le ramener dans une position de verrouillage. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le dispositif comprend une barre de tirage unique portant deux palettes pare-soleil mobiles en rotation de façon indépendante. Dans un mode de réalisation particulier, chacune desdites palettes paresoleil est formée d'un cadre à l'intérieur duquel est tendue une toile occultante. Selon un autre aspect de l'invention, au moins une desdites palettes paresoleil porte une extension mobile en coulissement et/ou en rotation, destinée à occulter une zone complémentaire non couverte par ladite palette. L'invention concerne également les véhicules automobiles équipés de tels dispositifs. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donnée à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels: les figures 1 et 2, discutées en préambule, sont des vues respectivement en perspective et en coupe d'un véhicule destiné à être équipé d'un dispositif d'occultation selon l'invention; - les figures 3A et 3B présentent le véhicule des figures 1 et 2, lorsque la toile d'occultation est repliée et dépliée respectivement; - la figure 4 illustre le dispositif de l'invention en position dépliée, vu de l'intérieur du véhicule; - la figure 5 est une vue détaillée d'un mode de réalisation particulier du prolongement selon l'invention; la figure 6 présente un autre mode de réalisation d'un prolongement; - la figure 7 illustre le principe de l'indexation du prolongement de la figure 6; 25 30 les figures 8 à 14 présentent diverses vues de variantes, pour la réalisation des prolongements selon l'invention; la figure 15 illustre la solidarisation d'une palette à la barre de tirage; la figure 16 présente un prolongement monté sur le véhicule, à l'extrémité du rail; la figure 17 est une variante de la figure 4, avec une autre forme de prolongement; la figure 18 illustre un moyen de solidarisation des deux palettes. L'invention repose donc sur une approche nouvelle de la combinaison des fonctions store d'occultation et palettes pare-soleil . Comme illustré par les figures 3A et 3B, ces dernières 31a, 31b sont solidaires de la barre de tirage 32 de la toile d'occultation 33, montée par exemple sur un tube enrouleur (non représenté). Les palettes 31a et 31b restent dans le prolongement de la toile 33 (en position repliée (figure 3A; le dépliement ayant cependant débuté) ou en position dépliée (figure 3B). Elles peuvent être guidées dans les rails qui guident également la barre de tirage 32. A l'extrémité de ces rails, c'est-à-dire à l'emplacement où la barre de tirage vient en butée en position dépliée, sont prévus selon l'invention des prolongements 34a, 34b, qui peuvent recevoir le bord latéral de chacune des palettes 3la, 3 lb respectivement (figure 3A). Ces prolongements 34a et 34b sont mobiles en rotation, de façon à pouvoir régler l'inclinaison de la palette correspondante par rapport au parebrise. Comme on peut le noter sur la figure 4, le réglage peut être indépendant pour les deux palettes 31a, 31b, celles-ci étant mobiles indépendamment l'une de l'autre en rotation autour de la barre de tirage 32. La figure 5 montre plus précisément la structure d'un tel prolongement. II est monté articulé par rapport au rail 51, et présente une fente 52 définie pour recevoir et maintenir le bord de la palette. Une poignée 53 est prévue, pour faciliter la manipulation. Dans un autre mode de réalisation, illustré par la figure 6, il n'y a pas de poignée spécifique, et c'est le corps du prolongement 31 qui assure cette fonction. La figure 7 présente un mode de fonctionnement avantageux pour la poignée de la figure 5. La partie 71 montée sur l'axe de rotation présente une série d'indentations 72, ou de crans, définissant une indexation, par exemple pour 5 positions d'inclinaison. Un doigt 73 est monté au voisinage du rail. II est mobile en coulissement, entre une position par défaut de verrouillage, dans laquelle le doigt 73 coopère avec le cran 72, et maintient le prolongement dans la position souhaitée, et une position de libération, dans laquelle le doigt est dégagé du cran, permettant à un utilisateur de modifier l'inclinaison de la poignée. Le passage de la position de verrouillage à la position de libération se fait par l'actionnement d'un poussoir 74 solidaire du doigt 73. Un ressort de rappel 75 agit sur ledit doigt pour que, par défaut, il prenne la position verrouillée, de façon que la palette soit maintenue immobile. Les figures 8 à 14 illustrent différentes variantes pour les prolongements, tous présentent des aspects spécifiques de réalisation et de mise en oeuvre. Sur la figure 15, on montre un exemple de solidarisation en rotation de la palette à la barre de tirage 32. Un élément de liaison 151 (deux sont prévus pour chaque palette) s'insère dans un logement 152 prévu à cet effet. La figure 16 montre la barre de tirage 32 venant en butée contre le prolongement 34, en position dépliée. Sur la figure 17, on a représenté un autre type de prolongement 171, présentant une surface relativement importante. Il est conçu pour occulter la zone qui ne serait pas couverte par la palette, dans le cas d'une surface vitrée s'élargissant vers l'avant du véhicule, et pour laquelle les rails de guidage de la toile ne sont pas parallèles. La figure 18 présente un moyen de liaison 181 permettant de solidariser les deux palettes 31a et 31b. Ce moyen de liaison peut être amovible. 7 2888169 Les palettes peuvent être classiquement pleines, ou présenter un cadre à l'intérieur duquel est tendue une toile. Par ailleurs, la toile d'occultation peut être remplacée par deux toiles indépendantes, de chaque côté du véhicule. Dans ce cas, on prévoit deux barres de tirage, portant chacune une palette
L'invention concerne un dispositif d'occultation d'un pavillon vitré et/ou d'une partie supérieure d'un pare-brise d'un véhicule automobile, comprenant au moins une toile d'occultation 33 mobile entraînée par une barre de tirage 32 entre au moins une position repliée et au moins une position dépliée.Selon l'invention, la barre de tirage 32 porte au moins une palette pare-soleil 31 articulée par rapport à ladite barre de tirage 32.
1. Dispositif d'occultation d'un pavillon vitré (10) et/ou d'une partie supérieure d'un pare-brise (20) d'un véhicule automobile, comprenant au moins une toile d'occultation (33) mobile entraînée par une barre de tirage (32) entre au moins une position repliée et au moins une position dépliée, caractérisé en ce que ladite barre de tirage (32) porte au moins une palette pare-soleil (31) articulée par rapport à ladite barre de tirage (32). 2. Dispositif d'occultation selon la 1, caractérisé en ce que ladite barre de tirage (32) est guidée le long de deux rails de guidage (51), et en ce qu'au moins un desdits rails porte un prolongement articulé (34), comprenant un logement de maintien (52) dans lequel vient se loger un bord de ladite palette pare-soleil (31), lorsque ladite toile d'occultation (33) est dans la position dépliée. 3. Dispositif d'occultation selon la 2, caractérisé en ce que ledit prolongement présente un élément de préhension, permettant à un utilisateur de modifier l'inclinaison dudit prolongement par rapport au pare-brise du véhicule. 4. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que ledit prolongement peut prendre au moins deux positions d'inclinaison indexés. 5. Dispositif d'occultation selon la 4, caractérisé en ce que ledit prolongement porte un crantage (72) définissant lesdites positions indexées. 6. Dispositif d'occultation selon la 5, caractérisé en ce que ledit rail porte un doigt de verrouillage (73) de l'inclinaison, coopérant avec le crantage (72) dudit prolongement. 7. Dispositif d'occultation selon la 6, caractérisé en ce que ledit doigt (73) est accouplé à des moyens de rappel (75) tendant à le ramener dans une position de verrouillage. 8. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une barre de tirage (32) unique portant deux palettes pare-soleil (31a, 31b) mobiles en rotation de façon indépendante. 9. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que chacune desdites palettes pare-soleil est formée d'un cadre à l'intérieur duquel est tendue une toile occultante. 10. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'au moins une desdites palettes pare-soleil porte une extension mobile en coulissement et/ou en rotation, destinée à occulter une zone complémentaire non couverte par ladite palette. 11. Véhicule automobile comprenant un dispositif d'occultation de son pavillon vitré et/ou d'une partie supérieure de son pare-brise, comprenant au moins une toile d'occultation mobile entraînée par une barre de tirage entre au moins une position repliée et au moins une position dépliée, caractérisé en ce que ladite barre de tirage porte au moins une palette pare-soleil articulée par rapport à ladite barre de tirage.
B
B60
B60J
B60J 3
B60J 3/02
FR2890901
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE DE SUSPENSION, VEHICULE MUNI DE CELUI-CI, PROCEDE D'OBTENTION ET PROGRAMME.
20,070,323
L'invention concerne un dispositif de commande d'une suspension d'un véhicule automobile. Un domaine d'application de l'invention concerne les véhicules automobiles ayant une suspension à ressort, une suspension 5 hydropneumatique ou une suspension d'un autre type. Ces suspensions comportent sur chaque roue un amortisseur à loi d'amortissement variable, pouvant être réglée par un actionneur commandé par un calculateur embarqué sur le véhicule. Le calculateur reçoit en entrée des mesures fournies par des 10 capteurs et calcule à partir de celles-ci la ou les grandeurs de commande des actionneurs des amortisseurs. Le calculateur tient compte notamment des accélérations subies par la caisse du véhicule au cours du trajet, telles que par exemple l'accélération modale de pompage dans la direction verticale, l'accélération modale de roulis autour d'un axe longitudinal et l'accélération modale de tangage autour d'un axe transversal. Par intégration, le calculateur calcule les vitesses modales correspondantes de la caisse. On connaît ainsi des dispositifs dans lesquels le calculateur met en oeuvre une régulation pour faire tendre vers zéro la vitesse modale verticale en pompage, la vitesse modale angulaire en roulis et la vitesse modale angulaire en tangage, cette logique étant communément appelée "Skyhook" et permettant d'améliorer le confort des personnes dans la voiture. On connaît de tels dispositifs qui utilisent trois accéléromètres pour mesurer les trois accélérations modales. Ces accéléromètres mesurent chacun une accélération suivant une direction déterminée et doivent être implantés d'une manière très précise dans le véhicule, pour fournir une mesure fiable des accélérations modales 2890901 2 et ne pas fausser les commandes envoyées par le calculateur aux actionneurs. En outre, chaque accéléromètre implanté sur le véhicule est relativement onéreux. L'invention vise à obtenir un dispositif de commande d'une suspension, qui pallie les inconvénients de l'état de la technique et se dispense d'accéléromètres pour calculer au moins une vitesse modale de caisse d'une manière fiable. A cet effet, un premier objet de l'invention est un dispositif de lo commande d'une suspension à amortissement variable d'une caisse de véhicule automobile sur ses roues, comportant un calculateur apte à calculer une grandeur de commande d'un actionneur d'au moins un amortisseur à amortissement variable de la suspension en fonction d'au moins une vitesse modale de caisse calculée à partir d'au moins une accélération modale de caisse déterminée sur le véhicule, caractérisé en ce que il comprend en outre au moins un capteur de débattement d'une roue par rapport à la caisse du véhicule, connecté à un premier moyen de calcul de l'accélération modale de caisse à partir de la mesure de débattement fournie par le capteur de débattement. L'invention permet ainsi d'utiliser les capteurs de débattement présents sur les roues pour estimer les accélérations modales de caisse en temps réel. L'invention génère non seulement une économie de trois accéléromètres, mais élimine également l'encombrement lié à ces trois accéléromètres montés dans la caisse du véhicule en des endroits prédéterminés de celle-ci. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention, - le premier moyen de calcul de l'accélération modale de caisse comprend un estimateur d'au moins un effort exercé par la suspension de ladite roue sur la caisse en fonction d'au moins la mesure de débattement fournie par le capteur de débattement, et un deuxième moyen de calcul de 2890901 3 l'accélération modale de caisse en fonction au moins de l'effort de suspension fourni par ledit estimateur d'effort de suspension; - l'estimateur d'effort de suspension comprend: un module dérivateur calculant une vitesse de débattement à partir de la mesure de débattement fournie par le capteur de débattement, un estimateur d'une force d'amortissement de l'amortisseur en fonction de la vitesse de débattement fournie par le module dérivateur et de la loi actuelle mémorisée d'amortissement de l'amortisseur, un estimateur d'une force de frottement sec en fonction de la vitesse 10 de débattement, un estimateur d'une force de flexion de ressorts et de butées de suspension en fonction de la valeur de débattement et d'une assiette statique déterminée de la caisse; - l'estimateur de la force de frottement sec est une fonction tangente hyperbolique (tanh) ou tangente circulaire (tg) de la vitesse de débattement divisée par une valeur fixe, cette fonction étant multipliée par un facteur multiplicatif prescrit; -l'estimateur de la force de flexion de ressorts et de butées de suspension comprend: un module de calcul de l'assiette statique du véhicule en fonction de la valeur de débattement, un additionneur de calcul d'une valeur somme de la valeur de débattement et de l'assiette statique, un module de calcul d'une force de flexion de ressorts et de butées 25 de suspension absolue en fonction de ladite valeur somme, un module de calcul d'un effort statique de flexion sur ladite roue en fonction de l'assiette statique, un soustracteur fournissant ladite force de flexion de ressorts et de butées de suspension par soustraction de l'effort statique de flexion à la force de flexion de ressorts et de butées de suspension absolue; - qu'il est prévu un capteur de débattement pour chacune des deux roues avant et des deux roues arrière, et le module de calcul de l'assiette 2890901 4 statique comporte un moyen de calcul de l'assiette statique avant et de l'assiette statique arrière du véhicule, comme étant le débattement moyen des débattements des roues avant, respectivement arrière, filtré par un filtre passe-bas, débattement moyen filtré auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage d'assiette avant, respectivement arrière; - le premier moyen de calcul comprend en outre un estimateur d'un couple de roulis et/ou un estimateur d'un couple de tangage; - le premier moyen de calcul comporte: un moyen de calcul d'une valeur de recalage RECT d'accélération 1 o transversale, un capteur d'accélération transversale ACCT de la caisse du véhicule, l'estimateur du couple de roulis calculant ledit couple co de roulis selon la formule: co = (ACCT-RECT).(MTOT).d(G, CR) où MTOT est la masse du véhicule, et d(G, CR) est la distance prédéterminée entre le centre de gravité de la caisse et le centre de roulis de celle-ci. - le premier moyen (CAL) de calcul comporte: un moyen de calcul d'une valeur de recalage RECL d'accélération longitudinale, un capteur d'accélération longitudinale ACCL de la caisse du véhicule, l'estimateur du couple de tangage calculant ledit couple cq, de 25 tangage selon la formule: cq, = (ACCL-RECL).(MTOT).hG + CO, où MTOT est la masse du véhicule, hG est la hauteur prédéterminée entre le centre de gravité de la caisse et le centre de tangage de celle-ci, et c(pB est la composante du couple de tangage dû à l'effet Brouilhet; 2890901 5 - la composante C B du couple de tangage dû à l'effet Brouilhet est calculée en fonction d'une information de freinage fournie par un module de détermination en fonction d'une valeur de pression de maître cylindre, fournie par un capteur de pression du maître cylindre; - le dispositif comprend un premier filtre éliminant au moins les basses fréquences de l'accélération modale de caisse fournie par le premier moyen de calcul et un troisième moyen de calcul de la vitesse modale de caisse à partir de l'accélération modale de caisse filtrée fournie par le premier filtre; - la fréquence de coupure basse du premier filtre est supérieure ou égale à 0,1 Hz; - le premier moyen de calcul de l'accélération modale de caisse comprend un deuxième filtre éliminant au moins les basses fréquences de la mesure de débattement fournie par le capteur de débattement; - la fréquence de coupure basse du deuxième filtre est supérieure ou égale à 0,2 Hz; - la grandeur de commande est une loi d'amortissement déterminée parmi une pluralité de lois d'amortissement différentes imposant la force de l'amortisseur en fonction de sa vitesse de débattement. Un deuxième objet de l'invention est un véhicule automobile comportant une caisse, des roues, une suspension de la caisse sur les roues et un dispositif de commande de la suspension tel que décrit ci-dessus. Un troisième objet de l'invention est un procédé d'obtention d'un 25 véhicule automobile, le véhicule automobile étant muni de roues, d'une caisse, d'une suspension ayant au moins un amortisseur à amortissement variable de la caisse sur les roues, et d'un dispositif de commande de la suspension tel que décrit ci-dessus, le dispositif de commande ayant au moins un calculateur apte à calculer une grandeur de commande d'un actionneur dudit au moins un amortisseur de la suspension, 2890901 6 le procédé d'obtention comportant une étape de montage du calculateur sur le véhicule, caractérisé en ce que le procédé d'obtention comporte au moins une étape de programmation du calculateur suivant au moins un programme comportant des instructions de programme mettant en ceuvre les moyens de calcul du dispositif de commande de la suspension. Un quatrième objet de l'invention est un programme informatique de pilotage d'un calculateur, comportant des instructions de programme pour lo le calcul de l'accélération modale de caisse à partir de la mesure de débattement fournie par le capteur de débattement de roue, pour le calcul de la vitesse modale de caisse en fonction d'au moins cette accélération modale de caisse et pour le calcul de la grandeur de commande de l'actionneur en fonction de cette vitesse modale de caisse, lorsqu'il est mis en oeuvre dans un dispositif de commande de suspension tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif de liaison au sol d'un essieu avant d'un véhicule, - la figure 2 est un schéma fonctionnel montrant le dispositif de commande de suspension, - la figure 3 est une vue schématique en perspective de la caisse 25 d'un véhicule, muni de la suspension sur ses roues, - la figure 4 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul de vitesses modales du dispositif de commande selon l'invention, - la figure 5 est un synoptique modulaire d'un estimateur prévu dans le dispositif de commande suivant la figure 4, - la figure 6 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'efforts modaux de type Skyhook, - la figure 7 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'une masse suspendue à l'avant et à l'arrière, - la figure 8 est un organigramme du procédé de calcul des masses suspendues de l'unité selon la figure 7, - la figure 9 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul de niveaux de mouvement et de tressautement de la caisse, - la figure 10 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'efforts modaux de type Roadhook, - la figure 11 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul de 1 o termes d'efforts modaux anticipatifs, - la figure 12 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'efforts de consigne aux roues, comportant l'unité de calcul d'efforts modaux de type Skyhook et l'unité de calcul d'efforts modaux de type Roadhook, - la figure 13 représente des chronogrammes de signaux de détection de sollicitations et d'un coefficient de pondération intermédiaire calculé en fonction de ceux-ci, intervenant dans l'unité de calcul selon la figure 12, - la figure 14 montre des chronogrammes de l'angle du volant au cours d'une mise en virage simple, et d'un coefficient de pondération entre les efforts Skyhook et les efforts Roadhook, intervenant dans l'unité de calcul selon la figure 12, - la figure 15 représente des lois d'amortissement des amortisseurs variables de la suspension, - la figure 16 est un synoptique modulaire d'une unité de calcul d'une loi d'amortissement de consigne en cas de détection d'une percussion, - la figure 17 d'une unité de calcul d'une loi d'amortissement de consigne en cas de détection d'une grande amplitude de mouvement de 30 caisse, 2890901 8 - la figure 18 est un schéma en coupe transversale montrant la liaison d'un capteur de débattement à la caisse et à une roue avant ou arrière. Aux figures 1 à 3, le véhicule 1 comporte une caisse 2 montée sur 5 quatre roues, à savoir une roue avant gauche A, une roue avant droite B, une roue arrière droite C et une roue arrière gauche D. Chaque roue A, B, C, D est reliée à la caisse 2 par son propre système S de suspension à ressort R entre des butées, mais pourrait également être une suspension hydropneumatique. lo Chaque système S de suspension comporte un amortisseur AM muni d'un actionneur M commandé par un calculateur CSS embarqué. Cet actionneur M est par exemple un moteur qui permet de modifier la section de passage de l'huile dans l'amortisseur AM. Il correspond donc à chaque section de passage de l'huile dans l'amortisseur, une loi d'amortissement différente de celui-ci. Ces lois d'amortissement, également appelés états d'amortissement, sont mémorisées sous la forme de courbes, de tableaux de valeurs, de formules mathématiques ou autres. La figure 15 représente ces lois ER d'amortissement, où chaque loi d'amortissement est une courbe prédéterminée de la force exercée par l'amortisseur vers la caisse en fonction de la vitesse VDEB de débattement de cet amortisseur AM, les lois de plus en plus fermes ayant, à vitesse de débattement constante, des forces plus grandes. Les états ER d'amortissement sont par exemple numérotés dans un ordre croissant pour les états d'amortissement de plus en plus fermes, c'est-à-dire correspondant à une force d'amortisseur de plus en plus grande à vitesse VDEB de débattement constante. Ainsi, un état d'amortissement minimum correspond à un état d'amortissement ayant une fermeté minimale, c'est-àdire correspondant à une force d'amortisseur supérieure ou égale à un minimum pour chaque vitesse VDEB de débattement. Le calculateur CSS est relié au réseau CAN du véhicule pour récupérer une grande partie des signaux utiles (vitesse véhicule, régulation ABS, accélérations latérale et longitudinales fournies par le système de 2890901 9 freinage, sportivité demandée par le conducteur fournie par une interface avec l'utilisateur (boîtier de servitude intelligent), etc...). Ii utilise également ses propres capteurs (liaisons filaires directes avec les capteurs) pour connaître les mouvements de la voiture à chaque instant. Il est enfin relié aux actionneurs dont il assure le pilotage. Le moteur peut être pas à pas, auquel cas l'amortisseur AM possède un nombre déterminé N de lois d'amortissement discrètes ou un moteur à courant continu asservi en position, auquel cas l'amortisseur AM possède une infinité de lois d'amortissement. lo Par exemple, l'actionneur à moteur pas à pas peut prendre neuf positions stables distinctes, ce qui permet d'obtenir neuf lois d'amortissement, du souple au ferme. En effet, plus la section de passage de l'huile sera petite, plus l'effort d'amortissement sera important, et plus l'amortisseur sera ferme. II peut exister des lois stables et des lois instables. Pour les lois stables, il suffit de piloter le moteur pas à pas pour qu'il trouve sa consigne angulaire. Une fois le pilotage terminé, l'actionneur à loi stable reste dans cette position même s'il n'est plus alimenté. A l'inverse, pour les lois instables, le moteur doit être maintenu alimenté pour rester dans cette loi. Par exemple, dans un mode de réalisation, il y a à la fois des lois stables et des lois instables, les lois instables étant par exemple positionnées entre les lois stables consécutives. Par exemple, à la figure 15, on a neuf lois stables et huit lois instables. Dans un autre mode de réalisation, toutes les lois sont stables, par exemple avec 16 lois stables. Chaque actionneur M possède une entrée COM de commande reliée au calculateur CSS pour recevoir de celui-ci une grandeur ER de commande sélectionnant une position de l'actionneur M parmi plusieurs pour imposer une loi d'amortissement prédéterminée, correspondant à cette position. Suivant l'invention, il est prévu un capteur CAP-DEB de débattement sur au moins une des roues A, B, C, D du véhicule, et de préférence sur chaque roue A, B, C, D. Chaque capteur CAP-DEB mesure donc le débattement DEB de sa roue associée par rapport à la caisse 2. Les capteurs CAP-DEB de débattement de roue sont par exemple angulaires et donnent la valeur instantanée de l'angle compris entre l'axe de rotation de la roue et la caisse 2. Par exemple, aux figures 1 et 18, chaque capteur CAP-DEB de débattement comporte une partie fixe CAPF, telle qu'un boîtier, fixée à la caisse 2, et une partie mobile CAPM, reliée à un élément fixé à la roue. Une biellette BIEL de connexion relie la partie mobile CAPM à la partie fixe CAPF et fait tourner un organe MES de mesure angulaire contenu dans la partie fixe CAPF, lorsque la roue monte ou descend par rapport à la caisse 2. La partie mobile CAPM est par exemple fixée sur un élément SUP de support de l'axe AX de rotation de la roue. Cet élément SUP de support est mobile autour d'un axe sensiblement longitudinal SUPL par rapport à la caisse 2. La partie mobile CAPM est fixée sur l'élément SUP de support à distance de son axe SUPL de rotation. Les mesures DEB de débattement des roues A, B, C, D sont envoyées des capteurs CAP-DEB au calculateur CSS, qui comporte des entrées E-DEB correspondantes. Accélérations modales Le calculateur CSS calcule à partir des mesures DEB de débattement des roues l'accélération modale zG en pompage de la caisse, l'accélération modale angulaire 9 en roulis et l'accélération modale angulaire çp en tangage, selon les formules ci-dessous. ZG FA+FB+FC+FD M 2(FB+FC FA FD)+CBAD+Ce = le (e 1g)(FC+FD) Ig(FA+FB)+C Sc' = Iço 2890901 11 où G est le centre de gravité de la caisse 2, zG est l'altitude de G suivant une direction verticale ascendante Z, 0 est l'angle de roulis de la caisse 2 autour d'un axe longitudinal X passant par G et dirigé de l'arrière vers l'avant, cp est l'angle de tangage de la caisse 2 autour d'un axe transversal passant par G et dirigé de la droite vers la gauche, les axes X, Y, Z formant un repère orthonormal. FA, FB, FC, FD sont les forces exercées par les roues respectives A, B, C, D sur la caisse 2 par l'intermédiaire de leur suspension S. v est la voie de la caisse 2, c'est-à-dire la distance entre les roues 10 droite et les roues gauche dans le sens transversal, e est l'empattement du véhicule, 1g est la distance longitudinale entre le centre de gravité G et l'axe transversal des roues avant A et B, M est la masse prédéterminée de la caisse 2 sans occupant du 15 véhicule. Io est le moment d'inertie en roulis, et I est le moment d'inertie en tangage. CBAD est un couple exercé par la barre anti-devers BAD sur la caisse 2. Co est un couple de roulis, et C(p un couple de tangage. Ci-dessous sont décrits les différents moyens de calcul mettant en oeuvre le procédé de commande suivant l'invention. Le mode de calcul des accélérations modales dans le calculateur CSS est par exemple mis en ceuvre par le module 10 représenté aux 25 figures 4 et 5. Les blocs modulaires décrits aux figures sont mis en uvre dans le calculateur CSS par tout moyen automatique approprié, notamment logiciel. Le module 10 comporte un premier moyen CAL de calcul des accélérations modales zG, 6 et rp, recevant en entrée les mesures DEB de débattement des roues. Le moyen CAL comporte: un estimateur 11 du couple CBAD généré par la barre BAD anti-devers, - un estimateur 12 des forces FA, FB, FC, FD exercées par les roues respectives A, B, C, D sur la caisse 2, - un filtre 13 de la mesure de débattement DEB fournie en entrée sur le moyen CAL. Le filtre 13 élimine les basses fréquences de la mesure DEB de débattement fournie par les capteurs CAP-DEB. Ce filtre 13 comporte par exemple un filtre passe-haut ayant une fréquence de coupure basse supérieure ou égale à 0,2 Hz. Le filtre 13 est par exemple réalisé par un filtre passe-bande ayant donc en plus une fréquence de coupure haute, par exemple supérieure ou égale à 8 Hz, qui permet de garder une phase suffisamment constante dans la bande passante. Le débattement de roue filtré DEBF fourni à la sortie du filtre 13 à partir de la mesure DEB de débattement de roue est envoyé à l'entrée de l'estimateur 11, ainsi qu'à une autre entrée de l'estimateur 12. A partir des quatre mesures DEB(A), DEB(B), DEB(C), DEB(D) de débattement fournies par les capteurs CAP-DEB sur les roues respectives A, B, C, D, le filtre 13 fournit quatre mesures de débattement filtrées DEBF(A), DEBF(B), DEBF(C), DEBF(D). Barre anti-devers L'estimateur 11 calcule le couple CBAD de barre antidevers en 25 fonction des valeurs de débattement filtrées DEBF fournies par le filtre 13 de la manière suivante: - pour la roue avant gauche: CBAD(A) = (DEBF(A) DEBF(B)).(Kbadav)/v2, - pour la roue avant droite: CBAD(B) _ -CBAD(A), - pour la roue arrière gauche: CBAD(D) = (DEBF(D) DEBF(C)).(Kbadar)/v2, 2890901 13 - pour la roue arrière droite: CBAD(C) _ -CBAD(D), Où Kbadav est un paramètre prédéterminé correspondant à la raideur de la barre anti-devers avant BAD, Kbadar est un paramètre prédéterminé correspondant à la raideur de la barre anti-devers arrière, non représentée. Effort de suspension L'estimateur 12 d'effort de suspension comporte une entrée pour les lo débattements filtrés DEBF, une entrée pour les débattements non filtrés DEB, une entrée pour l'état réel ER de l'actionneur, c'est-à-dire la loi ER d'amortissement qu'il met actuellement en oeuvre, cet état réel et ses changements étant par exemple mémorisés, une entrée DEAV d'effort statique sur les roues avant et une entrée DEAR d'effort statique sur les roues arrière. Ci-dessous, cet estimateur 12 est décrit à la figure 5 à titre d'exemple pour le calcul de l'effort de suspension FA sur la roue avant gauche A. Bien entendu, le calcul est analogue pour les autres efforts FB, FC, FD, en remplaçant ce qui se rapporte spécifiquement à la roue A par les valeurs correspondant à la roue B, C ou D. Dans l'estimateur 12, le débattement DEB(A) mesuré par le capteur CAP-DEB sur la roue A est envoyé à un filtre PB passe-bas limitant la bande passante du débattement DEB(A), suivi d'un module dérivateur DER pour l'obtention de la vitesse de débattement VDEB pour la roue A. Les vitesses VDEB de débattement des roues sont fournies sur une sortie de l'estimateur 12 et du module 10. Un module MFAM de calcul de la force FAM d'amortissement exercée par l'amortisseur AM sur la caisse 2 reçoit en entrée l'état réel ER et la vitesse de débattement VDEB de la roue concernée. Les lois d'amortissement des amortisseurs AM sont par exemple mémorisées à l'avance, ou peuvent être recalculées une fois l'état ER spécifié. Chacune des lois ER d'amortissement permet de calculer ou déterminer la vitesse 2890901 14 VDEB de débattement en fonction de la force FAM d'amortissement exercée par l'amortisseur AM et inversement. Le module MFAM détermine à partir de l'état ER la loi d'amortissement actuellement en vigueur pour l'amortisseur AM de la roue A et détermine à partir de la vitesse de débattement VDEB(A) de la roue A pour cette loi sélectionnée, par exemple par lecture de la courbe de cette loi, la force FAM d'amortissement de la roue A. Un autre module MFSEC de calcul d'une force FSEC de frottement sec de l'amortisseur AM de la roue A reçoit en entrée également la vitesse VDEB de débattement de celle-ci et calcule la force FSEC de frottement sec par la formule suivante: Fsec = (FsAv) . tanh(VDEB/10-) où VDEB est en cm/s, et FsAv est un coefficient de frottement sec des roues avant, ayant été calculé au préalable sur un banc d'essai et est 15 par exemple égal à environ 200 Newton. Ce coefficient de frottement est remplacé par un coefficient FsAr de frottement pour les roues arrière. Estimateur de caractéristiques statiques Un module MAS de calcul d'assiette statique AS reçoit en entrée les débattements DEB des quatre roues A, B, C, D et calcule à partir de ceux-ci l'assiette statique AS, qui représente la position statique d'équilibre de la suspension S lorsque le véhicule est immobile sur un sol horizontal. Ce module MAS calcule une assiette statique avant ASav et une assiette statique arrière ASar. L'assiette statique avant ASav est par exemple calculée comme étant le débattement moyen DEBAVMOY (demi-somme) des débattements DEB des roues avant A, B, filtré par un filtre passe-bas, par exemple de type Butterworth du second ordre, débattement moyen filtré auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage d'assiette avant. L'assiette statique arrière ASar est par exemple calculée comme étant le débattement moyen DEBARMOY (demi-somme) des débattements DEB des roues arrières C, D, filtré par un filtre passe-bas, par exemple de type 2890901 15 Butterworth du second ordre, débattement moyen filtré auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage d'assiette arrière. On suppose que le capteur de débattement CAP-DEB est calibré pour mesurer le débattement par rapport à cette assiette statique AS. Un additionneur AD1 additionne le débattement filtré DEBF-A de la roue A à l'assiette statique AS calculée pour la roue A, c'est-à-dire l'assiette statique avant, pour obtenir la longueur réelle LR du ressort R associée à la roue A. Le module MAS de calcul d'assiette statique AS fait par exemple partie d'un estimateur 20 de caractéristiques statiques représenté à la figure 6, recevant en entrée les débattements DEB des quatre roues A, B, C, D, une pression statique avant et une pression statique arrière dans le cas d'une suspension hydropneumatique, la vitesse VVH du véhicule, une information d'ouvrant 10. La vitesse WH du véhicule est par exemple fournie par un capteur de vitesse ou tout autre moyen de calcul. L'estimateur 20 de caractéristiques statiques comporte: - un moyen de calcul d'une masse dynamique apparente avant MDAAV et d'une masse dynamique apparente arrière MDAAR, en fonction des débattements DEB, - un moyen de calcul d'un biais aérodynamique avant BAAV et d'un 20 biais aérodynamique arrière BAAR, en fonction de la vitesse du véhicule WH, - un moyen de calcul de la masse suspendue MSUS du véhicule et d'une valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière du véhicule, en fonction de la masse dynamique apparente avant MDAAV, de la masse dynamique apparente arrière MDAAR, du biais aérodynamique avant BAAV et du biais aérodynamique arrière BAAR, - un moyen de calcul du moment d'inertie en roulis le et du moment d'inertie en tangage I en fonction de la masse suspendue MSUS et de la masse suspendue arrière MSUSAR, - un moyen de calcul de la longueur Ig séparant le centre de gravité G de l'axe des roues avant A, B, 2890901 16 - un moyen de calcul d'une raideur modale en pompage kZ, d'une raideur modale en tangage kp et d'une raideur modale en roulis k8, en fonction de l'assiette statique AS et de la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière. La masse dynamique apparente avant MDAAV est calculée en -calculant le débattement relatif avant, égal au débattement moyen (demi-somme) des débattements DEB des roues avant A, B, auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage avant, - extrayant un effort dynamique avant de flexion de ressort EDFAV à partir d'une table ou courbe enregistrée donnant cet effort EDFAV en fonction du débattement relatif avant, -calculant la masse dynamique apparente avant MDAAV par la formule: MDAAV = (EDFAV.2/g) + constante avant, Où g est la constante d'accélération de la pesanteur = 9,81 m.s-2. La masse dynamique apparente arrière MDAAR est calculée en - calculant le débattement relatif arrière, égal au débattement moyen (demi-somme) des débattements DEB des roues arrière C, D, auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage arrière extrayant un effort dynamique arrière de flexion de ressort EDFAR à partir d'une table ou courbe enregistrée donnant cet effort EDFAR en fonction du débattement relatif arrière, - calculant la masse dynamique apparente arrière MDAAR par la 25 formule: MDAAR = (EDFAR.2/g) + constante arrière. L'effort dynamique de flexion de ressort est nul dans la position d'équilibre du ressort correspondant à sa position statique, le débattement relatif avant étant le débattement par rapport à la position d'équilibre statique, l'extraction se faisant par exemple par interpolation de la table mais pouvant également être effectuée à partir d'une courbe enregistrée de EDFAV, EDFAR. Dans le cas d'une suspension hydropneumatique, la masse MDAAR et la masse MDAAV sont calculées en utilisant la pression statique avant et la pression statique arrière. Le biais aérodynamique avant BAAV, homogène à une masse en kg, est calculé par la formule: BAAV = (CAV.WH2)/g, Où CAV est un coefficient prédéterminé aérodynamique avant. Le biais aérodynamique arrière BAAR, homogène à une masse en 10 kg, est calculé par la formule: BAAR = (CAR.WH2)/g, Où CAR est un coefficient prédéterminé aérodynamique arrière. Calcul de la masse suspendue MSUS du véhicule et de la valeur de 15 répartition de masse RMAvAr On calcule d'abord une masse suspendue d'essieu avant MSUSEAV. Pour ce faire, ainsi que cela est représenté aux figures 7 et 8, on filtre lors de l'étape S1 la somme (masse dynamique apparente avant MDAAV + biais aérodynamique avant BAAV) par un filtre passe-bas PB1 pour obtenir une masse suspendue d'essieu avant filtrée MSUSEAVF. Puis, on examine - à l'étape S2, si la vitesse WH du véhicule est comprise entre un seuil bas prédéterminé VVH1 et un seuil haut prédéterminé WH2, à l'étape S3, si l'information d'ouvrant IO est à fermé ou la vitesse VVH du véhicule est supérieure à un seuil prescrit VVH3, - à l'étape S4, si l'écart entre la masse suspendue d'essieu avant filtrée MSUSEAVF(n) et sa valeur MSUSEAVF(n-1) précédemment enregistrée en mémoire est suffisant (supérieur en valeur absolue à un écart prescrit A). Dans le cas où ces conditions sont réalisées, la masse suspendue d'essieu avant MSUSEAV est prise égale à la masse suspendue d'essieu avant filtrée MSUSEAVF et est enregistrée dans la mémoire MEM, à l'étape S5 et dans la position du commutateur logique COMLOG représentée à la figure 7. Dans le cas où l'une, plusieurs de ou toutes ces conditions ne sont pas réalisées, la masse suspendue d'essieu avant MSUSEAV(n) est inchangée et reste égale à la valeur MSUSEAV(n-1) précédemment enregistrée dans la mémoire MEM, à l'étape S6 et dans l'autre position du commutateur logique COMLOG. Puis, à l'étape S7, on calcule une masse suspendue avant MSUSAV en filtrant la masse suspendue d'essieu avant MSUSEAV par un filtre passebas PB2, et éventuellement en saturant les valeurs obtenues par ce filtrage au-dessus d'un seuil haut et au-dessous d'un seuil bas. Les filtres passe-bas PB1 et PB2 sont par exemple d'ordre 1 avec chacun une fréquence de coupure à 0,02 Hz. Le déroulement est analogue pour le calcul de la masse suspendue d'essieu arrière MSUSEAR et de la masse suspendue arrière MSUSAR, en remplaçant MDAAV+BAAV par MDAAR+BAAR et en remplaçant MSUSEAVF par MSUSEARF. La masse suspendue du véhicule MSUS est alors calculée en faisant la somme de la masse suspendue avant MSUSAV et de la masse 20 suspendue arrière MSUSAR MSUS =MSUSAV +MSUSAR La valeur de répartition de masse avant arrière RMAvAr est alors calculée en divisant la masse suspendue avant MSUSAV par la masse suspendue du véhicule MSUS RMAvAr = MSUSAV / MSUS Calcul des moments d'inertie Le moment d'inertie en roulis le est calculé en fonction de la masse suspendue arrière MSUSAR par la formule le = Ay.MSUSAR + By Avec MSUSAR = (1-RMAvAr).MSUS, Où Ay et By sont des paramètres prédéterminés. 2890901 19 Le moment d'inertie en tangage Iq, est calculé en fonction de la masse suspendue MSUS par la formule I( = AX.MSUS + BX Où AX et BX sont des paramètres prédéterminés. Calcul de la longueur lq et des raideurs modales On calcule une raideur de suspension avant kAV et une raideur de suspension arrière kAR. La raideur de suspension avant kAV est obtenue en extrayant de la lo table ou courbe préenregistrée donnant la raideur de la suspension avant en fonction de l'assiette statique avant, la valeur de raideur avant correspondant à l'assiette statique avant ASav, par exemple par interpolation linéaire. La raideur de suspension arrière kAR est obtenue en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant la raideur de la suspension arrière en fonction de l'assiette statique arrière, la valeur de raideur arrière correspondant à l'assiette statique arrière ASar, par exemple par interpolation linéaire. La longueur Ig est calculée par la formule suivante: Ig = (1 RMAvAr).e Le module CGI de la figure 4 met en oeuvre ce calcul de la longueur Ig et fait par exemple partie de l'estimateur 20. La raideur modale en pompage kZ, est calculée comme étant la somme de la raideur de suspension avant kAV et de la raideur de 25 suspension arrière kAR kZ=kAV+kAR La raideur modale en tangage k1 est calculée par la formule kp = kAV.(Ig)2 + kAR.(e-lg)2 La raideur modale en roulis ke est calculée par la formule 30 ke = Kbadav + Kbadar + v2.(kAV+kAR)/4 2890901 20 Calcul des accélérations modales de caisse A la figure 5, un module MLR calcule, à partir d'une table ou courbe enregistrée donnant une force de flexion en fonction de la longueur du ressort R, la force de flexion absolue FLEX-ABS correspondant à la valeur réelle LR entrée de cette longueur. Cette courbe enregistrée de flexion tient également compte des butées de suspension, qui sont par exemple en caoutchouc et qui exercent un effort plus important sur la caisse lorsque le ressort appuie sur ces butées en fin de course de l'amortisseur AM. En outre, un module MDEA reçoit en entrée l'assiette statique AS et calcule en fonction de celle-ci l'effort statique correspondant DEAV de flexion sur les roues avant et l'effort statique correspondant DEAR de flexion sur les roues arrière. Un soustracteur SOUS soustrait de la force FLEX-ABS de flexion absolue calculée l'effort statique DEAV ou DEAR, à savoir l'effort DEAV dans le cas de la roue avant A, pour obtenir une force FLB de flexion de ressorts et des butées de suspension, correspondant à la force exercée par le ressort R et les butées d'extrémité sur la caisse 2. Un additionneur AD2 additionne la force FAM d'amortissement, la force FSEC de frottement sec et la FLB de flexion de ressorts et des butées de suspension pour obtenir la force FA selon la formule suivante: FA = FAM + FSEC + FLB. Un module CAL-ACC reçoit en entrée le couple CBAD calculé par le module 11, les forces FA, FB, FC, FD de suspension calculées par l'estimateur 12, ainsi que la masse M de la caisse, le moment d'inertie le en roulis et le moment d'inertie I,p en tangage, qui sont préenregistrés, pour calculer en fonction de ceux-ci les accélérations modales zG, B et 0, en négligeant l'influence des couples Co et C9, c'est-à-dire en prenant Co = 0 et Cq, = 0, dans un mode de réalisation. Dans le perfectionnement décrit ci-dessous, on tient compte des 30 couples Co et C,p dans le calcul des accélérations modales. 2890901 21 Un module CGI de calcul de grandeur inertielle calcule en fonction de M, le et lç, ainsi que d'une valeur entrée de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière du véhicule, une masse totale MTOT = MREF du véhicule tenant compte d'un chargement normalisé du véhicule, comme par exemple quatre personnes de 67 kg dans l'habitacle du véhicule et 28 kg de bagages dans le coffre arrière, et la longueur Ig séparant le centre de gravité G de l'axe des roues avant A, B, qui est entrée dans le module CAL-ACC. La valeur de répartition de masse RMAvAr est estimée en permanence à l'aide des valeurs de débattement DEB fournies par les 1 o capteurs CAP-DEB de débattement et de la comparaison de chacune de ces valeurs à une moyenne calculée des débattements DEB. Un accéléromètre CAP-ACCT est prévu sur le véhicule pour fournir une accélération transversale ACCT à un estimateur 14 du couple de roulis Co, recevant également en entrée la masse totale MTOT et une valeur RECT de recalage de l'accélération transversale ACCT. L'accéléromètre transversal CAP-ACCT est positionné sur le centre de gravité G et non sur le centre CR de roulis. La valeur RECT de recalage de l'accélération transversale est calculée par le module CAL-ACC de la manière suivante: RECT(n) = ACCT(n) - (n-1).(HCdG - hRoulis) Où B est l'accélération modale de roulis non filtrée, et Où n désigne la valeur de la variable au cycle actuel et (n-1) désigne la valeur de la variable au cycle précédent. L'estimateur 14 calcule le couple de roulis Co par la formule suivante: co = (ACCT - RECT) . (MTOT) . d(G, CR) Où d(G,CR) = HCdG -hRoulis est la distance entre le centre de gravité G et le centre CR de roulis, et est préenregistrée. Un estimateur 15 du couple C(p de tangage reçoit en entrée la longueur Ig, la masse totale MTOT, une accélération longitudinale ACCL fournie par un accéléromètre longitudinal CAPL disposé dans la caisse du 2890901 22 véhicule, une information IF de freinage et une valeur RECL de recalage d'accélération longitudinale calculée par le module CAL-ACC. La valeur RECL de recalage d'accélération longitudinale est calculée par le module CAL-ACC de la manière suivante: RECL(n) = ACCL(n) -çP (n-1). (HCdG) Où rp est l'accélération modale de tangage non filtrée. L'estimateur 15 calcule le couple C(p de tangage selon la formule suivante: = (ACCL - RECL).(MTOT).hG + cq)B lo hG = HCdG représente la hauteur suivant l'axe Z du centre de gravité G par rapport au centre CT de tangage, et est préenregistrée. La composante c(pB du couple c(p est la composante du couple de tangage dû à l'effet Brouilhet et est calculée en fonction de l'information IF de freinage. Un module 16 de détermination fournit cette information IF de freinage en fonction d'une valeur de pression PMC de maître cylindre, elle-même fournie par un capteur CAP-P de pression du maître cylindre des freins. Les valeurs calculées des couples Co et C(p sont entrées dans le module CAL-ACC qui calcule à partir de celles-ci et de la valeur des autres entrées et fournit en sortie l'accélération zG modale en pompage, l'accélération modale B en roulis, l'accélération modale rp en tangage, et les valeurs de recalage RECT et RECL. L'accélération modale 9 en roulis et l'accélération modale en tangage sont envoyées respectivement à deux convertisseurs Cl et C2 de degrés en radians par seconde pour ensuite être fournis avec zG sur une sortie SACC pour les trois accélérations modales non filtrées et de là à une sortie SACC2 du module 10 vers l'extérieur. En outre, ces trois accélérations modales présentes sur la sortie SACC du module 10 sont chacune envoyées à un filtre 17 éliminant les basses fréquences au-dessous d'une fréquence de coupure basse de par 2890901 23 exemple 0.1 Hz, 0.2 Hz ou 0.3 Hz. Le filtre 17 présente par exemple en plus de cette composante passe-haut une composante passe-bas pour former un filtre passe-bande. La fréquence de coupure basse du filtre 17 peut être différente selon l'accélération modale zG, ou O. Les accélérations modales filtrées en sortie du filtre 17 sont ensuite envoyées à un module 18 intégrateur comportant en sortie un filtre passe-haut, fournissant en sortie les vitesses modales de caisse estimées, à savoir la vitesse modale G en pompage de caisse, la vitesse modale 6 en roulis de caisse, et la vitesse modale çP en tangage de caisse, sur une sortie du module 10. Ces vitesses modales de caisse, G en pompage, B en roulis, P en tangage sont des vitesses absolues par rapport à un repère galiléen et sont appelées premières vitesses modales de caisse pour la logique Skyhook de confort. Le calculateur CSS calcule ensuite la grandeur ER de commande de l'actionneur M de l'amortisseur AM de la roue A et des autres roues B, C, D en fonction de ces vitesses modales calculées zG, 9 et çP, et fournit les grandeurs ER de commande ainsi calculées aux actionneurs M correspondants sur leur entrée COM de commande. Commande de type Skyhook On décrit ci-dessous le calcul d'un gain modal bmod d'amortissement variable et d'un premier effort Fmod modal de consigne de l'amortisseur pour la commande de l'amortisseur de type confort ou Skyhook . Cette logique de type Skyhook utilise les premières vitesses modales absolues de caisse, zG en pompage, B en roulis, çP en tangage produites par le module 10, symbolisées par le signe général Vmod dans ce qui suit. Niveau de mouvement de la caisse et niveau de tressautement de la caisse 2890901 24 Un estimateur 24 est prévu pour calculer, en fonction des débattements DEB des roues, un niveau NMC de mouvement de la caisse et un niveau NTC de tressautement de la caisse. A la figure 9, le niveau NMC de mouvement de la caisse et le niveau 5 NTC de tressautement de la caisse sont obtenus dans l'estimateur 24 par: calcul de la moyenne DEBAVMOY des débattements des roues avant A, B, filtrage de la moyenne DEBAVMOY des débattements avant par un filtre passe-bande PB3, pour obtenir une grandeur filtrée DEBAVMOYF, - prise de la valeur absolue de la grandeur filtrée DEBAVMOYF, dans un module redresseur RED, pour obtenir une grandeur redressée DEBAVMOYF I, maintien des maxima de la grandeur redressée 1 DEBAVMOYF 1 dans un module MMAX de maintien, fournissant le niveau NMC de 15 mouvement de la caisse. Pour le calcul du niveau NMC de mouvement de la caisse, le filtre passebande PB3 est réglé pour laisser passer les fréquences des mouvements de la caisse, qui sont relativement basses. Le filtre passe-bande PB3 des mouvements de la caisse est par exemple réglé de 0,5 à 2,5 Hz et est proche de la fréquence de résonance de la suspension. Il peut par exemple être choisi entre deux pentes pour obtenir un niveau NMC de mouvement atténué et un niveau NMC de mouvement non atténué. Pour le calcul du niveau NTC de tressautement de la caisse, le filtre passe-bande PB3 est réglé pour laisser passer les fréquences des tressautements de la caisse, qui sont relativement grandes. Le filtre passe-bande PB3 des tressautements de la caisse est par exemple réglé avec une fréquence de coupure basse de 3 Hz et une fréquence de coupure haute de 8 Hz ou plus. Il peut par exemple être choisi entre deux pentes pour obtenir un niveau NTC de tressautement atténué et un niveau NTC de tressautement non atténué. Le module MMAX de maintien peut avoir une pente paramétrable de descente et une temporisation paramétrable de maintien des maxima. La 2890901 25 temporisation de maintien des maxima est choisie plus courte pour l'obtention du niveau NTC de tressautement de la caisse que pour l'obtention du niveau NMC de mouvement de la caisse. Efforts modaux de consiqne Skyhook et gains modaux Un estimateur 21 est prévu pour calculer les gains modaux bmod d'amortissement variable et les premiers efforts modaux Fmod de consigne d'amortissement selon la formule Fmod = - bmod É Vmod Ilyadonc: - un gain modal de pompage bz pour calculer le premier effort modal de pompage Fz1 = -bz. zG - un gain modal de roulis be pour calculer le premier effort modal de roulis Foi = -be. 9 - un gain modal de tangage bqp pour calculer le premier effort modal de tangage Fol = -b(,. 0 Les gains modaux bzi be, bo sont variables en fonction des débattements DEB des roues A, B, C, D et sont calculés par l'estimateur 21 en fonction de grandeurs qui ont été calculées précédemment en fonction de ces débattements DEB des roues A, B, C, D. Les gains modaux bzi be, bq, peuvent comprendre un ou plusieurs coefficients multiplicatifs, avec par exemple les coefficients multiplicatifs suivants: - un coefficient multiplicatif de référence bzREF, bOREF, bcpREF, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, - un coefficient multiplicatif d'atténuation bz.Arr, beArr, b(pA-rr en pompage, en roulis et en tangage, - un coefficient multiplicatif de recalage bzREC, bOREC, b(pREC, 30 respectivement en pompage, en roulis et en tangage, 2890901 26 - un coefficient multiplicatif de type de conduite bZ-yp, borrp, bgpryp, respectivement en pompage, en roulis et en tangage. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 6, l'estimateur 21 5 reçoit en entrée les grandeurs suivantes: - le niveau NMC de mouvement de la caisse fourni par l'estimateur - le niveau NTC de tressautement de la caisse fourni par l'estimateur 24, - la vitesse VVH du véhicule, - les raideurs modales fournies par l'estimateur 24: la raideur modale en pompage kZ, la raideur modale en tangage Kr, et la raideur modale en roulis k0, - les vitesses modales Vmod fournies par le module 10: la vitesse modale G en pompage de caisse, la vitesse modale â en roulis de caisse, la vitesse modale en tangage de caisse, - les moments modaux d'inertie fournis par l'estimateur 20: le moment d'inertie en roulis le et le moment d'inertie en tangage l, - la masse suspendue MSUS fournie par l'estimateur 20, - une information IS de sportivité, pouvant être à un état booléen 0 d'absence de sportivité, ou à un autre état booléen 1 de sportivité, selon I'actionnement d'un bouton correspondant du tableau de bord du véhicule par son conducteur dans une position respectivement de conduite sportive ou d'absence de conduite sportive. Pour chacun des gains modaux bZ, b0, bop, le coefficient multiplicatif de référence bZREF, bOREF, bcpREF, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est obtenu en extrayant d'une table ou courbe de référence préenregistrée donnant le coefficient multiplicatif de référence en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur bZREF, b6REF, bcpREF du coefficient 2890901 27 multiplicatif de référence, qui correspond à la valeur entrée WH de la vitesse du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. Pour chacun des gains modaux bZ, bo, bw, le coefficient multiplicatif 5 d'atténuation bZATT, boArr, b(pArr, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est obtenu - en calculant une résistance RZ, Re, R,p, respectivement en pompage, en roulis et en tangage en fonction du niveau NMC de mouvement de la caisse et du niveau NTC de tressautement de la caisse, par la formule: RZ= NTC -13Z.NMC Re = NTC -13o.NMC RN= NTC 13,p. NMC Où (3Z, 13o, j3,, sont des paramètres préenregistrés permettant de régler le 15 rapport entre les deux niveaux NMC et NTC, ces paramètres pz, Re, R étant par exemple réglés entre 0,5 et 1; - en extrayant d'une table ou courbe préenregistrée donnant le coefficient multiplicatif d'atténuation bZArr, beATT, b(pATU en fonction de la résistance respectivement en pompage, en roulis et en tangage, la valeur 2 o bzArr, beATr, b(pATT du coefficient multiplicatif d'atténuation, qui correspond à la valeur calculée de la résistance RZ, Re, R,p, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, par exemple par interpolation linéaire. Le coefficient multiplicatif d'atténuation bZArr, beATT, b(pATT en pompage, en roulis et en tangage est par exemple donné par la formule: 25 bZArr = 1/(1 +aZ. RZ) boATr = 1 /(1 +ao. Re) b(pATT = 1 /(1 +a(f,. Rp) où aZ, ao, a,p sont des paramètres préenregistrés. La valeur obtenue de bzArr, boATT, byArr n'est par exemple retenue 3 0 que si la résistance RZ, Ro, R,p associée est supérieure à un seuil prescrit. Si la résistance RZ, Re, R(p associée est inférieure ou égale à ce seuil prescrit, on prend 1 comme coefficient multiplicatif d'atténuation bZAu, beAu, bq)ATr. Pour chacun des gains modaux bZ, be, bcp, le coefficient multiplicatif 5 de recalage bZREC, bOREC, bcpREC, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est obtenu par la formule kZ É MSUS bBREC = kZREF. É MREF k0'IB k' I BREF BREF k4, É I bÇoREC = 1 kwREF ' 1 rpREF où k,,F est une raideur de référence en pompage, constante, keREr est une raideur de référence en roulis, constante, kvR F est une raideur de référence en tangage, constante, 'OREF est un moment d'inertie de référence en roulis, constant, IvREF est un moment d'inertie de référence en tangage, constant, k,REF, kBREF, kvREF, MREF, IeREF, hRE.F sont des paramètres préenregistrés, correspondant à un chargement normalisé du véhicule, comme par exemple quatre personnes de 67 kg dans l'habitacle du véhicule et 28 kg de bagages dans le coffre arrière. Pour chacun des gains modaux bZ, be, b(p, le coefficient multiplicatif de type de conduite bZnp, bene, bçpnp, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est égal à un gain préenregistré de sportivité GSZ, GS), GS(p, si l'information IS de sportivité est à l'état booléen 1 de sportivité et est égal à 1, si l'information IS de sportivité est à l'état booléen 0 25 d'absence de sportivité. 2890901 29 Les gains modaux bZ, be, b,p sont calculés en fonction des coefficients multiplicatifs selon les formules: bz = bzREF É bzATT É bzREC É bzTYP be = bOREF É beATT É bOREC É beTYP bop = b(pREF É bcpATT É bcpREC É bcpTYP Le premier effort modal de pompage Fz1, le premier effort modal de roulis Fe1, le premier effort modal de tangage Fo sont calculés et sont également appelés efforts modaux de confort ou skyhook D. Le premier effort modal de pompage Fz1, le premier effort modal de roulis Fe1, le premier effort modal de tangage Fo sont fournis sur une sortie de l'estimateur 21. Logique Roadhook Ci-dessous est décrit la logique de type Roadhook, c'està-dire qui suit le profil de la route, cette logique étant également appelée logique de tenue de caisse ou logique de comportement. Le principe de cette logique de tenue de caisse est de faire tendre vers zéro ou de minimiser l'une ou plusieurs des accélérations modales de la caisse par rapport au plan des roues: accélération modale en pompage, accélération modale en roulis, accélération modale en tangage. A la figure 10, le dispositif comporte un estimateur 31 des vitesses modales Vmod2 de la caisse par rapport au plan moyen des roues en fonction des débattements DEB mesurés des roues A, B, C, D. Ces vitesses modales Vmod2 par rapport au plan moyen des roues sont appelées vitesses relatives et comprennent la vitesse modale relative G2 de caisse en pompage, la vitesse modale relative 02 de caisse en tangage et la vitesse modale relative â2 de caisse en roulis. Cet estimateur 31 des vitesses modales relatives Vmod2 reçoit en entrée: 2890901 30 - les débattements DEB mesurés sur les roues A, B, C, D, - la voie v, - au moins deux des paramètres suivants: la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière, la longueur Ig séparant le centre de 5 gravité G de l'axe des roues avant A, B, et l'empattement e. Les débattements DEB sont d'abord filtrés dans un filtre passe-bas, par exemple d'ordre 2 et de type Butterworth, pour n'obtenir que les débattements basses fréquences et éliminer dans une large mesure les 1 o tressautements hautes fréquences. Puis, un dérivateur dérive les débattements DEB ainsi filtrés pour obtenir les vitesses de débattement Roadhook des roues A, B, C, D. Les vitesses modales relatives Vmod2 sont ensuite calculées selon les formules suivantes: - vitesse modale relative de caisse en pompage par rapport au plan moyen des roues: (e -1g) dA + dB 1g de + dD ZGZ + e 2 e 2 - vitesse modale relative de caisse en tangage par rapport au plan moyen des roues: P dA + dB - de - dD - 2e - vitesse modale relative de caisse en roulis par rapport au plan moyen des roues: ezdA-dB-d(,+dD 2v avec clA = vitesse de débattement VDEB de la roue A avant gauche, = vitesse de débattement VDEB de la roue B avant droite, = vitesse de débattement VDEB de la roue C arrière droite, elD = vitesse de débattement VDEB de la roue D arrière gauche. 2890901 31 Jerk transversal anticipé Un estimateur 32 est prévu pour calculer un jerk transversal anticipé @ (dérivée troisième de la coordonnée Y par rapport au temps) à partir de la vitesse VVH mesurée du véhicule et de la vitesse de rotation s du volant de direction du véhicule, où 8 est l'angle de rotation mesuré de ce volant, mesuré par tout capteur ou moyen approprié. Cet estimateur 32 reçoit en entrée: la masse suspendue MSUS, la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière, - la vitesse VVH du véhicule, la vitesse de rotation S du volant de direction. Le jerk transversal anticipé @ est estimé selon la formule: D.6'.VVH2 Y _ e(1 + K.VVH2) où D est la démultiplication du volant de direction et K est une constante de gain de surbraquage, calculée en fonction de la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière et de la masse suspendue MSUS. Le gain K de surbraquage est une grandeur du véhicule, déterminée par des mesures sur le véhicule. Couple moteur anticipé aux roues Un estimateur 40 est prévu pour calculer ce couple moteur anticipé aux roues, désigné par CR. Pour ce faire, on estime le numéro i du rapport embrayé REMBR(i) de 25 la boîte de vitesse du véhicule, qui va par exemple de 1 à 5. On calcule le vitesse VVH1 qu'aurait le véhicule à une vitesse de rotation prescrite (0MOT1 du moteur, qui ne dépend en position embrayée que du rapport REMBR engagé, selon la formule WH1 = WH. ê)MOT1 I wMOT où (,)MOT est la vitesse de rotation du moteur à la vitesse VVH du véhicule. Par exemple, o)MOT1 = 1000 tours / minute. On calcule pour chaque rapport i d'embrayage, les paramètres P; = 0,5. (WH 1(i) + \A/Hl 0+1)). En comparant WH1 à P; et en retenant la valeur P; la plus proche de 5 WH1, on déduit le rapport i d'embrayage. Le couple moteur anticipé CR aux roues est alors: CR = CM. REMBR(i), avec REMBR(i) = WMOT/WROUE Où REMBR(i) est le rapport d'embrayage ayant le numéro i, CM est le couple moteur déterminé par tout moyen approprié, par exemple par un calculateur du contrôle moteur. ORQUE est la vitesse de rotation des roues. Jerk lonqitudinal anticipé Un estimateur 33 est prévu pour calculer un jerk longitudinal anticipé (dérivée troisième de la coordonnée X par rapport au temps) à partir de la dérivée du couple moteur anticipé et de la dérivée PMc de la pression Pm du maître cylindre. Cet estimateur 33 reçoit en entrée: - la masse suspendue MSUS, la pression PMc du maître cylindre, le couple moteur anticipé aux roues CR. Le calcul est effectué de la manière suivante. On extrait d'abord d'une table ou courbe préenregistrée donnant un effort de freinage du maître cylindre en fonction de la pression du maître cylindre, la valeur EFR de cet effort de freinage correspondant à la pression Pm du maître cylindre, par exemple par interpolation linéaire. On applique ensuite un filtre passe-bas, par exemple d'ordre 1 de type Butterworth, à cet effort EFR de freinage, et on dérive dans un dérivateur l'effort EFR de freinage ainsi filtré pour obtenir la dérivée ÈFFF de l'effort EFR filtré. 2890901 33 On calcule un effort anticipé du moteur aux roues EMR, égal au couple moteur anticipé aux roues CR, divisé par un rayon moyen Rmoy desroues, prédéterminé et préenregistré. On applique ensuite un filtre passebas, par exemple d'ordre 1 de type Butterworth, à cet effort EMR anticipé du moteur aux roues, et on dérive dans un dérivateur l'effort EMR anticipé du moteur ainsi filtré pour obtenir la dérivée È,vllu. de l'effort EMR filtré. Le jerk longitudinal anticipé est alors égal à la somme des dérivées &RF, ÈMRF. , divisée par la masse totale MTOT: X_EHRF +EmR MTOT Dans cette formule, la masse totale MTOT inclut la masse suspendue MSUS, peut inclure la masse des roues et peut être bornée entre deux seuils. Ces jerks et sont estimés et ne proviennent pas d'une dérivation d'accéléromètres, trop bruités et trop en retard. Termes d'efforts modaux anticipatifs Un module 34 est prévu pour calculer des termes d'efforts modaux anticipatifs, à savoir: - un couple modal anticipatif en tangage, désigné par ccp2ant, - un couple modal anticipatif en roulis, désigné par cotant. Il n'est pas calculé d'effort modal anticipatif en pompage, étant donné que seul un effort modal correctif Roadhook agit en pompage, ainsi que cela sera décrit ci-dessous. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 11, l'estimateur 34 25 reçoit en entrée les grandeurs suivantes: - le jerk transversal anticipé fourni par l'estimateur 32, - le jerk longitudinal anticipé X fourni par l'estimateur 33, - la vitesse VVH du véhicule, 2890901 34 - les raideurs modales fournies par l'estimateur 24: la raideur modale en pompage kZ, la raideur modale en tangage kp et la raideur modale en roulis ke, - les vitesses modales relatives Vmod2 par rapport au plan moyen des 5 roues, fournies par le module 31: la vitesse modale relative ÊG2 en pompage de caisse, la vitesse modale relative â2 en roulis de caisse, la vitesse modale relative (152 en tangage de caisse, - les moments modaux d'inertie fournis par l'estimateur 20: le moment d'inertie en roulis le et le moment d'inertie en tangage I9, - la masse suspendue MSUS fournie par l'estimateur 20, - l'information IS de sportivité. Ainsi que cela est représenté à la figure 11, chacun de ces termes d'efforts modaux anticipatifs en tangage Ccp2ant et en roulis ce2ant est calculé par traitement respectivement du jerk longitudinal anticipé X et du jerk transversal anticipé , pour obtenir un jerk longitudinal anticipé traité XT et un jerk transversal anticipé @T, puis multiplication respectivement par un gain en sollicitation longitudinale Gsx pour obtenir le couple modal anticipatif en tangage c(p2ant et par un gain en sollicitation transversale Gsy pour obtenir le couple modal anticipatif en roulis ce2ant selon les formules: Ccp2ant = Gsx. Ce2ant = Gsy. Y. Le gain en sollicitation longitudinale Gsx et le gain en sollicitation transversale Gsy sont des paramètres prédéterminés de mise au point, déterminés par des essais sur véhicule pour obtenir les bonnes prestations de tenue de caisse sous sollicitation du conducteur. Cette mise en forme est décrite ci-dessous pour le calcul du couple modal anticipatif en tangage, désigné par c(p2ant à partir du jerk longitudinal anticipé X 2890901 35 - passage du jerk longitudinal anticipé dans un filtre 341 d'annulation des faibles amplitudes, possédant un seuil haut positif SHJL d'activation de jerk longitudinal et un seuil bas négatif SBJL d'activation de jerk longitudinal, pour remplacer par des valeurs nulles les valeurs du jerk longitudinal anticipé X situées entre le seuil haut d'activation de jerk longitudinal SHJL et le seuil bas d'activation de jerk longitudinal SBJL au cours du temps; - passage du jerk longitudinal anticipé X filtré, issu du filtre 341, dans un module 342 de maintien des maxima, pouvant avoir une 10 temporisation paramétrable de maintien des maxima, pour obtenir un jerk filtré et maintenu à ses maxima, désigné par fm, - passage du jerk X furax filtré et maintenu à ses maxima, issu du module 342, dans un module 343 limiteur de pente, limitant en valeur absolue la pente de la descente du jerk Xfmax filtré et maintenu à ses maxima, pour obtenir le jerk longitudinal anticipé traité XT, puis multiplication respectivement par le gain en sollicitation longitudinale Gsx pour obtenir le couple modal anticipatif en tangage c(plant. La temporisation doit être suffisamment longue pour que le terme correctif Roadhook (voir supra) ait le temps de devenir significatif sur action simple (mise en virage simple, freinage ou accélération) et être suffisamment courte pour ne pas perturber le fonctionnement Roadhook et pour ne pas demander d'amortissement inutile. Le passage du jerk transversal anticipé @ dans le filtre 341 d'annulation, ayant son seuil haut positif SHJT d'activation de jerk transversal et son seuil bas négatif SBJT d'activation de jerk transversal, puis dans le module 342 de maintien des maxima produit un jerk filtré et maintenu à ses maxima, désigné par Yfmax, qui est envoyé au module 343 limiteur de pente ayant le gain en sollicitation transversale Gsy pour fournir en sortie le couple modal anticipatif en roulis cotant. Les seuils hauts SHJT 2890901 36 et SHJL peuvent être égaux et opposés aux seuils bas égaux SBJT et SBJL. Ces seuils sont paramétrables et sont un compromis entre la limitation des actions intempestives et le non traitement des petites sollicitations. De préférence, chacun des seuils SHJT, SHJL, SBJT et SBJL est compris entre 1 et 10 m.s-3. Le fait d'utiliser des termes anticipatifs permet de gagner en temps de réponse pour placer les actionneurs dans le bon état avant que la caisse ait le temps de prendre de la vitesse. Il en résulte une amélioration notable de la tenue de caisse. Termes d'effort modaux correctifs Le module 34 calcule également, en fonction de la vitesse modale relative Vmod2 = G2 â2 par rapport au plan moyen des roues, au moins un deuxième terme d'effort modal correctif F2COR selon la formule générale F2COR = - bmod2 É Vmod2 à savoir: - une deuxième force modale corrective en pompage, désignée par Fz2cor, - un deuxième couple modal correctif en tangage, désigné par Ccp2cor, 20 - un deuxième couple modal correctif en roulis, désigné par Ce2cor selon les formules: Fz2cor = -bz2. ZG2 ce2cor = -b(p2. Co2cor = -be2 É e2 où bmod2 est un deuxième gain modal correctif, bz2 est un deuxième gain modal correctif de pompage pour calculer la deuxième force modale corrective en pompage Fz2cor, b02 est un deuxième gain modal correctif de roulis pour calculer le deuxième couple modal correctif en roulis ce2cor, 2890901 37 b(p2 est un deuxième gain modal correctif de tangage pour calculer le deuxième couple modal correctif en tangage ccp2cor. Les deuxièmes gains modaux correctifs bz2, be2, b42 peuvent comprendre un ou plusieurs coefficients multiplicatifs, avec par exemple les coefficients multiplicatifs suivants: - un deuxième coefficient multiplicatif de référence bZREF2, bOREF2, bcpREF2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, - un deuxième coefficient multiplicatif de recalage bzREC2, beREC2, bcpREC2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, - un deuxième coefficient multiplicatif de type de conduite bzTyR2, be-YP2, b(pryp2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage. Pour chacun des deuxièmes gains modaux bz2, be2, b(p2, le deuxième coefficient multiplicatif de référence bZREF2, bOREF2, bq,REF2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est obtenu en extrayant d'une deuxième table ou courbe de référence, préenregistrée pour la logique Roadhook, donnant le deuxième coefficient multiplicatif de référence en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur bzREF2, bOREF2, b(pREF2 du deuxième coefficient multiplicatif de référence, qui correspond à la valeur entrée VVH de la vitesse du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. Pour chacun des deuxièmes gains modaux bz2, be2, b(p2, le deuxième coefficient multiplicatif de recalage bzREC2, beREC2, byREC2 est par exemple égal au premier coefficient multiplicatif de recalage beREC, beREC, bq)REC respectivement en pompage, en roulis et en tangage, décrit ci-dessus: bzREC2 = bzREC, beREC2 = beREC, bcpREC2 = bcpRECÉ Pour chacun des deuxièmes gains modaux bZ, be, b(p, le deuxième coefficient multiplicatif de type de conduite bznp2, be1YP2, b(prrp2, respectivement en pompage, en roulis et en tangage, est par exemple égal 2890901 38 au premier coefficient multiplicatif de type de conduite bzTYP, boTyp, bq) TYP, décrit ci-dessus: bzTYP2 = bzTYP, b0TYP2 = beTYP, bcpTYP2 = bcpTYPÉ Les deuxièmes gains modaux correctifs bz2, be2, b92 sont calculés en fonction des deuxièmes coefficients multiplicatifs selon les formules: bZ2 = bzREF2 bzREC2 É bzTYP2 be2 = bOREF2 É boREC2 É boTYP2 b(p2 = bcpREF2 É bç REC2 É b(pTYP2 Efforts modaux Roadhook L'estimateur 34 fait ensuite -la synthèse entre le couple modal anticipatif en tangage ccp2ant et le deuxième couple modal correctif en tangage ccp2cor, pour obtenir en sortie le deuxième couple ou effort modal c(p2 de tangage, - la synthèse entre le couple modal anticipatif en roulis ce2ant et le deuxième couple modal correctif en roulis CO2cor, pour obtenir en sortie le deuxième couple ou effort modal ce2 de roulis. La deuxième force modale corrective en pompage, désignée par 2 0 Fz2cor est prise en sortie comme deuxième force ou effort modal Fz2 de pompage Fz2 = FZ2cor. Ces deuxièmes efforts c(p2, CO2 et Fz2 sont appelés efforts modaux de comportement ou de tenue de route ou Roadhook . La synthèse est effectuée par choix du terme anticipatif ou du terme 25 correctif en fonction de leurs valeurs, de la manière décrite dans le tableau ci-dessous. Terme Petit Grand Anticipatif Terme correctif Petit Cas 1: Terme correctif Cas 3: Terme anticipatif Grand Cas 2: Terme correctif Cas 4: - Maximum des 2 si de même signe - Terme correctif si signes opposés Pour l'obtention du deuxième effort modal c(p2 de tangage, celui-ci est égal - au deuxième couple modal correctif en tangage Ccp2cor, lorsque la valeur absolue du couple anticipatif en tangage C(p2ant est inférieure ou égale à une première valeur prescrite de tangage V1(p, (cas 1 et 2 dans le tableau, correspondant au terme anticipatif petit), - au couple modal anticipatif en tangage Ccp2ant, lorsque la valeur absolue du couple anticipatif en tangage Ccp2ant est supérieure à la première valeur prescrite de tangage V1(p, et lorsque la valeur absolue du couple modal correctif en tangage C(p2cor est inférieure ou égale à une deuxième valeur prescrite de tangage V2(p (cas 3 dans le tableau, correspondant au terme correctif petit et au terme anticipatif grand). Si la valeur absolue du couple anticipatif en tangage Ccp2ant est supérieure à la première valeur prescrite de tangage V1(p et si la valeur absolue du couple modal correctif en tangage C(p2cor est supérieure à la deuxième valeur prescrite de tangage V2(p (cas 4 dans le tableau, correspondant au terme correctif grand et au terme anticipatif grand), si le couple modal correctif en tangage Cc)2cor et le couple anticipatif en tangage C(p2ant ont le même signe, le deuxième effort modal c92 de tangage est égal à max( I Ccp2cor I, I C(p2ant I)Ésgn(c,p2ant), Où sgn désigne la fonction signe et max la fonction maximum, et 2890901 40 - si le couple modal correctif en tangage ccp2cor et le couple anticipatif en tangage ccp2ant n'ont pas le même signe, le deuxième effort modal cq,2 de tangage est égal au couple modal correctif en tangage ccp2cor. L'obtention du deuxième effort modal CO2 de roulis est analogue à ce qui précède, à partir de co2cor et celant au lieu de c(p2cor et c(plant, avec une première valeur prescrite de roulis V10 au lieu de V1cp, et une deuxième valeur prescrite de roulis V20 au lieu de V2(p. Synthèse entre Skyhook et Roadhook lo Le premier effort modal de pompage Fz1, le premier effort modal de roulis Foi et le premier effort modal de tangage Ff1 fournis par l'estimateur 21 (efforts modaux de confort par la logique Skyhook, désignés d'une manière générale par premiers efforts modaux F1 de consigne), ainsi que le deuxième effort modal Fz2 de pompage, le deuxième effort modal cet de roulis et le deuxième effort modal c(p2 de tangage fournis par l'estimateur 34 (efforts modaux de comportements par la logique Roadhook, désignés d'une manière générale par deuxièmes efforts modaux F2 de consigne), sont envoyés à un estimateur 22 d'une force de consigne pour chaque amortisseur, soit pour les roues A, B, C, D, les forces de consigne FA1, FB1, FC1, FD1. Pour chaque mode, l'estimateur 22 pondère le premier effort F1 de confort et le deuxième effort F2 de comportement pour calculer l'effort modal F de consigne. L'estimateur 22 calcule: - un effort modal F = Fz de consigne en pompage, en fonction du premier effort de pompage Fz1 de confort, du deuxième effort de pompage Fz2 de comportement et d'un coefficient a de pondération, selon la formule: Fz = a. Fz2 + (1-a) . Fz1 - un effort modal F = F,, de consigne en tangage, en fonction du premier effort modal de tangage Fo de confort, du deuxième effort modal 2890901 41 c2 de tangage de comportement et du coefficient a de pondération, selon la formule: F = a. c2 + (1-a) . Fo - un effort modal F = Fe de consigne en roulis, en fonction du premier effort modal de roulis Foi de confort, du deuxième effort modal ce2 de roulis de comportement et du coefficient a de pondération, selon la formule: Fe=a.cA2+(1-a).Fe1 La détermination de ce coefficient a de pondération en fonction de sollicitations détectées est décrite ci-dessous. Le coefficient de pondération est normalement à 0 pour faire suivre aux efforts modaux de consigne les premiers efforts de confort FZ1, Foi et Fo de la logique Skyhook. Accélération longitudinale corrigée L'accélération longitudinale corrigée K OR est calculée par un estimateur 25 à partir de l'accélération longitudinale mesurée ACCL, fournie par l'accéléromètre longitudinal CAPL. L'estimateur 25 reçoit en entrée: - la vitesse VVH mesurée du véhicule, la masse suspendue MSUS, fournie par l'estimateur 20, -l'accélération longitudinale mesurée ACCL, - la pression PMC du maître cylindre des freins, fournie par le capteur CAP-P, - le couple moteur anticipé aux roues CR, fourni par l'estimateur 40. 25 Le calcul est effectué de la manière suivante. On extrait d'abord de la table ou courbe préenregistrée donnant l'effort de freinage du maître cylindre en fonction de la pression du maître cylindre, la valeur EFR de cet effort de freinage correspondant à la pression PMC du maître cylindre, par exemple par interpolation linéaire. On calcule l'effort anticipé du moteur aux roues EMR, égal au couple moteur anticipé aux roues CR, divisé par un rayon moyen Rmoy des roues, prédéterminé et préenregistré. On calcule un effort de traînée longitudinale ETR en fonction de la 5 vitesse du véhicule WH selon la formule: ETR = COEF. (WH)2 + DEC Où COEF est un coefficient prédéterminé et préenregistré et DEC est un décalage prédéterminé et préenregistré. L'effort longitudinal total ELT est alors égal à la somme de l'effort 10 EFR de freinage, de l'effort EMR anticipé du moteur aux roues et de l'effort ETR de traînée longitudinale: ELT = EFR + EMR + ETR On calcule la masse totale MTOT, qui inclut la masse suspendue MSUS, peut inclure la masse des roues et peut être bornée entre deux 15 seuils. L'accélération longitudinale anticipée XANT est calculée en divisant l'effort longitudinal total ELT par la masse totale MTOT: XANT = ELT / MTOT L'accélération longitudinale anticipée XANT est éventuellement ensuite bornée entre deux seuils. L'accélération longitudinale corrigée XcoR est ensuite calculée en calculant une évolution EVAL de l'accélération longitudinale, égale à l'accélération longitudinale anticipée XANT à laquelle est soustraite l'accélération longitudinale mesurée ACCL: EVAL = XANT- ACCL - en appliquant à cette évolution EVAL de l'accélération longitudinale un filtre passe-haut PH, par exemple de type Butterworth d'ordre 1, pour obtenir l'évolution longitudinale EVAL filtrée, égale à PH(XANT- ACCL), en additionnant l'évolution longitudinale EVAL filtrée à l'accélération longitudinale mesurée ACCL, pour obtenir l'accélération longitudinale corngee XcoR XCOR = ACCL + PH(ANr - ACCL) La fréquence de coupure du filtre passe-haut PH permet de régler la vitesse de recalage de l'estimation sur la mesure. Accélération transversale corriqée L'accélération transversale corrigée YcoR est calculée par un estimateur 26 à partir de l'accélération transversale mesurée ACCT, fournie par l'accéléromètre transversal CAPACCT. L'estimateur 26 reçoit en entrée: la masse suspendue MSUS, la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière, - la vitesse VVH du véhicule, l'angle de rotation 6 du volant de direction, l'accélération transversale mesurée ACCT. L'accélération transversale anticipée TANT est estimée selon la formule: _ D.B.VVH 2 YAVr e(l + K.VVH2) où D est la démultiplication du volant de direction et K est la constante de gain de surbraquage, calculée en fonction de la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière et de la masse suspendue MSUS. La constante K de gain de surbraquage est une grandeur du véhicule, déterminée par des mesures sur le véhicule. L'accélération longitudinale anticipée YANT est éventuellement ensuite bornée entre deux seuils. L'accélération longitudinale corrigée ÒR est ensuite calculée en 2890901 44 - calculant une évolution EVAT de l'accélération transversale, égale à l'accélération transversale anticipée Yen. à laquelle est soustraite l'accélération transversale mesurée ACCT: EVAT = YAN,.- ACCT -en appliquant à cette évolution EVAT de l'accélération transversale un filtre passe-haut PH2, par exemple de type Butterworth d'ordre 1, pour obtenir l'évolution transversale EVAT filtrée, égale à PH(YANT- ACCT), - en additionnant l'évolution transversale EVAT filtrée à l'accélération transversale mesurée ACCT, pour obtenir l'accélération transversale 1 o corrigée fcoR YcoR = ACCT + PH2(@ANT- ACCT) La fréquence de coupure du filtre passe-haut PH2 permet de régler la vitesse de recalage de l'estimation sur la mesure. Détection des sollicitations et coefficient de pondération des efforts Skyhook et des efforts Roadhook A la figure 12, un estimateur 23 calcule le coefficient a de pondération des premiers efforts de confort et des deuxièmes efforts de comportement. L'estimateur 23 reçoit en entrée: - le jerk longitudinal anticipé X, fourni par l'estimateur 33, - le jerk transversal anticipé f, fourni par l'estimateur 32, - l'accélération longitudinale corrigée XcoR, fournie par l'estimateur - l'accélération transversale corrigée @coR, fournie par l'estimateur 26, - l'information IS de sportivité. Par défaut, les premiers efforts de confort Fz1, FA1 et F,r,1 de la logique Skyhook sont sélectionnés pour les efforts modaux de consigne, c'est-à-dire que le coefficient a de pondération est à O. Les sollicitations sont 2890901 45 détectées sur les valeurs prises par ces entrées. Dès qu'une sollicitation est détectée, le coefficient a de pondération passe en tout comportement ou Roadhook, c'est-à-dire à 1, pour sélectionner les deuxièmes efforts FZ2, c02 et c(p2 de comportement comme efforts modaux de consigne. Si l'on détecte une stabilisation au sein d'une sollicitation, typiquement une grande courbe d'autoroute comme à la figure 14, il y a la possibilité de refaire passer le coefficient a de pondération progressivement à 0 en logique Skyhook pour favoriser le confort. Si, au sein de cette stabilisation, on détecte une variation des grandeurs accélérométriques, la répartition repasse immédiatement en tout comportement', c'est-à-dire à 1. On crée un signal booléen 'sollicitation conducteur latérale' (SSOLT) et un signal booléen sollicitation conducteur longitudinale' (SSOLL) sur franchissement de seuils paramétrables d'accélération corrigée ou de jerk anticipé. Le coefficient de pondération passe à 1 et on réinitialise la temporisation lorsque les évènements suivants sont détectés: - front montant de sollicitation conducteur longitudinale, - front montant de sollicitation conducteur latérale, - dépassement de seuil sur jerk longitudinal en sollicitation 20 conducteur longitudinale, - dépassement de seuil sur variation d'accélération longitudinale en sollicitation conducteur longitudinale, - dépassement de seuil sur jerk latéral en sollicitation conducteur latérale, - dépassement de seuil sur variation d'accélération latérale en sollicitation conducteur latérale. L'estimateur 23 détermine en fonction de l'information IS de sportivité une modulation de seuil MODL longitudinale et une modulation de seuil MODT transversale. Si l'information IS de sportivité est égale à 1, la modulation de seuil MODL longitudinale est égale à une valeur prescrite longitudinale plus petite que 1 et la modulation de seuil MODT transversale est égale à une valeur prescrite transversale plus petite que 1. Si l'information IS de sportivité est égale à 0, la modulation de seuil MODL longitudinale est égale à 1 et la modulation de seuil MODT 5 transversale est égale à 1. On détermine ensuite des signaux de détection de sollicitations: un signal logique longitudinal SSOLL de sollicitation, un deuxième signal logique longitudinal SL2, un troisième signal logique longitudinal SL3, un signal logique transversal SSOLT de sollicitation, un quatrième signal logique transversal ST4 et un cinquième signal logique transversal ST5, de la manière suivante: - si I XcoR I > THAL1. MODL ou I X I > THJL1. MODL alors SSOLL = 1, - sinon SSOLL = O. - si SSOLL = 1 et I X I > THJL2 alors SL2 = 1, - sinon SL2 = 0. - l'accélération longitudinale yL est initialisée à O. - si I XcoR - YL I > THAL2. I y alors É yL = XCoR est enregistrée pour le prochain calcul de SL3, É si SSOLL = 1 alors SL3 = 1 et sinon SL3 = 0, - si I XcoR - )1 1 THAL2. 11L I alors SL3 = 0. - si 1 @coR 1 > THAT1. MODT ou I Y I > THJT1. MODT alors SSOLT = 1, - sinon SSOLT = 0. - si SSOLT = 1 et I i' I > THJT2 alors ST4 = 1, - sinon ST4 = 0. - l'accélération transversae yT est initialisée à 0. - si I YCOR - yT I > THAT2. I yT I alors É yT = @coR est enregistrée pour le prochain calcul de ST5, É si SSOLT= 1 alors ST5 = 1 et sinon ST5 = 0, - si I fco, - yT I THAL1 est un premier seuil d'accélération longitudinale, THAL2 est un deuxième seuil de variation d'accélération longitudinale, THJL1 et THJL2 sont des premier et deuxième seuils de jerk longitudinal, 20 THAT1 est un premier seuil d'accélération transversale, THAT2 est un deuxième seuil de variation d'accélération transversale, THJT1 et THJT2 sont des premier et deuxième seuils de jerk transversal, ces seuils étant préenregistrés. Les états 1 des signaux de détection correspondent à des états de 25 présence d'une sollicitation et les états 0 correspondent à des états d'absence de sollicitations. Un signal logique SSOL de sollicitation du conducteur est déterminé comme étant égal à 1 si le premier signal logique longitudinal SSOLL de 2890901 48 sollicitation est à 1 et/ou si le signal logique transversal SSOLT de sollicitation est à 1 (Opérateur logique OU non exclusif). Un premier signal logique SL1 est rendu égal au signal logique SSOL de sollicitation du conducteur. On détermine, en fonction de l'information IS de sportivité, un temps TMOD de modulation entre les premiers efforts Skyhook et les deuxièmes efforts Roadhook: - si IS = 1 alors le temps TMOD de modulation est égal à TMOD = TPER. MODSPORT, - sinon TMOD = TPER, où TPER est un temps de régime permanent prédéterminé et préenregistré, qui représente le temps de passage de la logique Roadhook vers la logique Skyhook en régime établi, et MODSPORT est un facteur multiplicatif de temps de modulation en cas de choix de conduite sportive, qui est plus grand que 1 et qui est prédéterminé et préenregistré. A la figure 13, représentant des chronogrammes en fonction du temps t, un coefficient aINTER de pondération intermédiaire est ensuite calculé de la manière suivante: - initialisation à 0, (stade S10) - mise à 1 du coefficient aINTER de pondération intermédiaire sur chaque front montant détecté de l'un, plusieurs ou tous les premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième signaux logiques SL1 = SSOL, SL2, SL3, ST4, ST5 (stade S11), - maintien à 1 du coefficient aINTER de pondération intermédiaire 25 pendant un temps mort TMORT prédéterminé et préenregistré après chacun de ces fronts montants détectés, (stade S12), - décroissance du coefficient (INTER de pondération intermédiaire, par exemple linéaire, pendant le temps TMOD de modulation après ce temps mort TMORT (stade S13), jusqu'à 0, 2890901 49 - si un nouveau front montant est détecté, le coefficient aINTER de pondération intermédiaire est remis à 1 suivant le stade S11 et le processus S11, S12, S13 décrit ci-dessus est recommencé. On calcule un signal logique limité SSOLLIMIT de sollicitation du conducteur, en filtrant le signal logique SSOL de sollicitation du conducteur dans un limiteur de pente négative, pour qu'il passe de 1 à 0 au minimum en le temps TMOD de modulation. Le coefficient a de pondération est égal au coefficient aINTER de pondération intermédiaire, multiplié par le signal logique limité SSOLLIMIT de 10 sollicitation du conducteur: a = aINTER É SSOLLIMIT La figure 14 montre les chronogrammes de l'angle 8 du volant au cours d'une mise en virage simple, qui provoque le passage du coefficient a de pondération à 1 (Roadhook) au début et à la fin du virage, alors que le coefficient a de pondération est à 0 (Skyhook) avant le virage, après le virage et au milieu du virage. Forces de consigne aux roues On extrait de la table ou courbe préenregistrée donnant le coefficient de répartition d'effort sur l'avant en fonction de la valeur de répartition de masse entre l'avant et l'arrière, la valeur du coefficient CAV de répartition d'effort sur l'avant correspondant à la valeur de répartition de masse RMAvAr entre l'avant et l'arrière, par exemple par interpolation linéaire. Ce coefficient CAV de répartition d'effort sur l'avant est supérieur ou égal à 0 et inférieur ou égal à 1. Un ratio anti-devers RAD, supérieur ou égal à 0 et inférieur ou égal à 1, est calculé en fonction de la vitesse VVH du véhicule. Par exemple, on extrait de la table ou courbe préenregistrée donnant le ratio anti-devers en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur du ratio anti-devers RAD correspondant à la vitesse WH du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. L'estimateur 22 calcule les forces de consigne des amortisseurs AM aux roues A, B, C, D en fonction des efforts modaux FZ, Fe et F,p de consigne, selon les formules suivantes: - la force FA1 de consigne pour la roue avant gauche A: FA1= FZ.CAV F F.RAD 2 2.e v - la force FB1 de consigne pour la roue avant droite B: FB1= FZ.CAV F + FB.RAD 2 2.e v - la force FC1 de consigne pour la roue arrière droite C: FC1= FZ.(1 CA V) + F, + F0.(1 RAD) 2 2.e v - la force FD1 de consigne pour la roue arrière gauche D: FD1= FZ.(1 CAV)+ F Fa.(1 RAD) 2 2.e v L'estimateur détermine ensuite à partir des forces FA1, FB1, FC1, FD1 de consigne des amortisseurs AM aux roues A, B, C, D, et de la vitesse VDEB de débattement valable respectivement pour ces roues A, B, C, D, la loi ERc =ERcA, ERcB, ERcc, ERcp d'amortissement de consigne que doit prendre l'amortisseur AM de la roue A, B, C, D, par exemple en positionnant le point (VDEB(A) ; FA1) surle graphique de la figure 15 et en recherchant la loi ER d'amortissement la plus proche. Etats minimaux Un estimateur 27 calcule des états minimaux d'amortissement. Cette fonction permet d'interdire à la suspension d'occuper des états d'amortissement trop souples, en imposant des états ERM minimaux, c'est- à-dire des lois ERM minimales d'amortissement, et ce, en fonction de 4 flux différents en entrée: - la vitesse du véhicule pour l'obtention du premier état minimal ERM1: ce critère est utilisé pour les situations de vie du véhicule à l'arrêt, ou 2890901 51 à vitesse très faible (pour descentes de trottoirs par exemple), ou à vitesse très élevée pour la sécurité et le maintien de caisse. - l'accélération longitudinale corrigée pour l'obtention du deuxième état minimal ERM2: ce critère est utilisé pour la sécurité sur sollicitations longitudinales très importantes, au cas où la logique RoadHook ne donnerait pas satisfaction, et pour les situations d'accélérations ou de freinages stabilisés, par opposition aux phases longitudinales transitoires. - l'accélération transversale corrigée pour l'obtention du troisième état minimal ERM3: ce critère est utilisé pour la sécurité sur sollicitations latérales très importantes, au cas où la logique RoadHook ne donnerait pas satisfaction, et pour les situations de virages stabilisés, pendant lesquels la logique de synthèse privilégie la logique SkyHook. - le jerk transversal anticipé pour l'obtention du quatrième état minimal ERM4: ce critère travaille en parallèle avec la logique RoadHook avec termes anticipatifs. Il permet d'assurer une faible prise d'angle en pilotant l'actionneur par anticipation, et également, selon le paramétrage, d'utiliser des états minimaux typés en sur-vireur ou sousvireur afin de jouer sur la vivacité du véhicule lors de la mise en virage. Ces états minimaux sont par exemple calculés séparément pour 20 chaque roue. Le premier état minimal ERMi est obtenu en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant le deuxième état minimal en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur du premier état minimal ERM1 correspondant à la vitesse VVH mesurée du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. Le premier état minimal peut être calculé séparément pour les roues avant et pour les roues arrière. Le deuxième état minimal ERM2 est obtenu en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant le deuxième état minimal en fonction de la vitesse du véhicule et de l'accélération longitudinale corrigée, la valeur du deuxième état minimal ERM2 correspondant à la vitesse WH mesurée du véhicule et à l'accélération longitudinale corrigée XcoR, par exemple par interpolation linéaire. 2890901 52 Le troisième état minimal ERM3 est obtenu en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant le troisième état minimal en fonction de la vitesse du véhicule et de l'accélération transversale corrigée, la valeur du troisième état minimal ERM3 correspondant à la vitesse WH mesurée du véhicule et à l'accélération transversale corrigée fcoR, par exemple par interpolation linéaire. Le quatrième état minimal ERM4 est obtenu en extrayant de la table ou courbe préenregistrée donnant le quatrième état minimal en fonction du jerk transversal anticipé, la valeur du quatrième état minimal ERM4 correspondant au jerk transversal anticipé fi, par exemple par interpolation linéaire. Pour chaque roue, l'état minimum ERM global d'amortissement fourni par l'estimateur 27 est alors égal au maximum des états minimaux ERM1, ERM2, ERM3, ERM4. On obtient ainsi un état minimum global ERMA, ERMB, ERMC, ERMA d'amortissement respectivement pour les roues A, B, C, D. Chacune des deux fonctions RoadHook et SkyHook a comme flux principal en entrée l'information des quatre capteurs de débattement. Par exemple, pour un véhicule roulant à moins de 20 km/h sans sollicitation conducteur, la fonction SkyHook demandera un amortissement le plus souple possible car les vitesses modales absolues seront très faibles. Cependant, dans cette situation de vie, le véhicule risque de réaliser des montées ou des descentes de trottoirs, qui sont des sollicitations contraignantes, pour lesquelles il serait préférable que le véhicule se trouve dans un état d'amortissement un peu plus ferme. De même, pour une vitesse du véhicule très élevée (sur autoroute par exemple), sans sollicitations conducteur et sur bonne route, le SkyHook demandera un état souple. Cela peut poser problème pour des grandes vitesses, car l'amortissement risque de devoir passer en très ferme en très peu de temps, ce qui n'est pas possible avec les actionneurs utilisés. D'autre part, la logique RoadHook peut se trouver légèrement en retard par rapport aux sollicitations conducteurs: les efforts anticipatifs estimés par la logique RoadHook ne sont pas en retard, mais pour qu'un passage en loi ferme soit appliqué, il faut que la roue ait déjà pris de la vitesse de débattement. Or, lorsque la roue prend de la vitesse de débattement, il est déjà trop tard. Il faut donc assurer un amortissement suffisamment ferme, indépendamment de la vitesse de débattement des roues, en intégrant des états d'amortissement minimaux sur accélérations longitudinales et latérales, ainsi que sur jerk latéral (en avance par rapport aux accélérations). Pour améliorer le confort du véhicule, il est préférable de repasser en lo logique SkyHook dans les situations de vie virages stabilisés, ou accélérations longitudinales stabilisées. Cela permet de calmer les vitesses absolues de caisse. Cependant, on doit veiller dans ces situations de vie à ne pas trop sous amortir le véhicule car ces situations sont potentiellement dangereuses (virage qui se resserre, dégradation de la chaussée au cours du virage, etc...). On appliquera donc des états minimaux sur les accélérations stabilisées pour permettre d'utiliser la fonction SkyHook de manière sécurisée. Enfin, les états minimaux sur jerk permettent d'ajouter à la synthèse une marge de manoeuvre sur la vivacité et l'agrément de conduite lors des 20 mises en virage. Commande de la loi d'amortissement Un module 28 de commande reçoit en entrée la loi ERCA, ERCB, ERcc, ERCD d'amortissement de consigne, fournie par l'estimateur 22 et l'état minimum global ERMA, ERMB, ERMC, ERMA d'amortissement, fourni par l'estimateur 27, respectivement pour les roues A, B, C, D et calcule à partir de ces états les états ERA, ERB, ERc, ERD de commande des amortisseurs des roues A, B, C, D, en prenant pour chaque roue le maximum de la loi d'amortissement de consigne et de l'état minimum global d'amortissement: ERA = max (ERcA, ERMA) ERB = max (ERcB, ERMB) ERc = max (ERcc, ERMC) 2890901 54 ERD = max (ERcp, ERMD) Ces états ERA, ERB, ERc, ERD de commande déterminent la loi d'amortissement prise par chaque amortisseur AM et sont les grandeurs ER de commande envoyées sur l'entrée COM de commande vers l'actionneur de chaque amortisseur AM pour chaque roue A, B, C, D. Les états ERA, ERB, ERc, ERD de commande sont en outre envoyés à l'entrée de l'estimateur 12 pour l'état réel ER de l'actionneur. Ci-dessous sont décrites des fonctions supplémentaires, pouvant 10 être prévues dans le dispositif pour calculer les états ERA, ERB, ERc, ERD de commande des amortisseurs des roues A, B, C, D. Prise en compte des percussions Une détection des percussions s'effectue sur les roues avant. Il n'est pas possible d'anticiper l'obstacle. On détectera donc un obstacle lorsque les roues avant le franchiront. La détection d'une percussion s'effectue en surveillant la vitesse de débattement des roues avant du véhicule. La particularité d'une percussion est l'importante vitesse de débattement qu'elle génère au niveau des roues. L'obstacle peut être de faible amplitude (nid de poule peu profond par exemple) mais il est génère un choc, car les roues débattent à grande vitesse. A la figure 16, un estimateur 50 est prévu pour calculer un état de consigne ou loi d'amortissement de consigne ERP en cas de détection d'une percussion. Cet estimateur 50 reçoit en entrée: - les débattements DEB(A), DEB(B) des roues avant A, B, fournis par les capteurs CAP-DEB de débattements, - les vitesses de débattement VDEB(A), VDEB(B) des roues avant A, B, - la vitesse VVH mesurée du véhicule, - l'accélération transversale corrigée fcoR - le coefficient a de pondération des premiers efforts Fz1, F01 et Fo de confort et des deuxièmes efforts FZ2, cet et c(f)2 de comportement. 2890901 55 La détection et le traitement des percussions s'effectuent indépendamment sur les roues gauche ou droite du véhicule. Si une percussion n'est détectée que sur la roue avant droit, alors le traitement des percussions ne sera activé que sur les roues du côté droit. Si une percussion n'est détectée que sur la roue avant gauche, alors le traitement des percussions ne sera activé que sur les roues du côté gauche. L'estimateur 50 comporte: - un module 51 de détection des percussions en fonction des débattements DEB et des vitesses VDEB de débattement, - un module 52 de calcul d'un retard d'activation et d'un signal d'inhibition de traitement en fonction de la vitesse WH du véhicule, de l'accélération transversale corrigée GR et du coefficient a de pondération. - un module 53 de traitement des percussions du côté gauche, - un module 54 de traitement des percussions du côté droit. Détection des percussions Un seuil SDP de détection de percussion est prédéfini dans le module 51. Lorsque, d'un côté du véhicule, par exemple dans ce qui suit le côté gauche, la vitesse de débattement VDEB(A) de la roue avant est supérieure en valeur absolue au seuil SDP de détection de percussion, un signal logique booléen P de détection probable de percussion est mis à 1, alors que si la vitesse de débattement VDEB(A) de la roue avant est inférieure ou égale en valeur absolue au seuil SDP de détection de percussion, le signal P de détection probable de percussion est à 0. Afin d'optimiser le réglage, ce seuil SDP de détection de percussion est paramétré en fonction de la vitesse WH du véhicule. On extrait de la table, courbe ou cartographie préenregistrée donnant le seuil de détection de percussion en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur du seuil SDP de détection de percussion correspondant à la vitesse WH du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. A vitesses WH très élevées par exemple, n'importe quel obstacle risque de générer une vitesse de débattement importante. A vitesses de véhicule élevées, il est donc 2890901 56 nécessaire d'augmenter le seuil SDP de détection des percussions, afin de ne pas faire de traitement intempestif sur des sollicitations route ne correspondant pas à des percussions proprement dites. Les vitesses de débattement, après un choc, peuvent osciller pendant quelques instants et risquent de dépasser plusieurs fois le seuil SDP à cause d'un seul choc de départ. Une temporisation TEMP déclenchée au premier dépassement du seuil SDP permet alors d'éviter de détecter plusieurs percussions pour un même franchissement d'obstacle. Par exemple, une percussion détectée n'est validée que si elle est détectée pendant plus d'une durée prescrite DDP de détection de percussion, par exemple de 15 millisecondes. Inhibition de la détection de percussion Un signal S = SIDP d'inhibition de détection de percussion est généré comme étant égal à 1 pour inhiber la détection de percussion, lorsque au moins l'un des débattements avant DEB(A), DEB(B) devient inférieur à un premier seuil SDEB1 de butée, ou supérieur à un deuxième seuil SDEB2 de butée, et est égal à 0 sinon. En effet, lors de forts mouvements de caisse, le débattement peut être tel que le train ira au contact de ses butées. L'écrasement des butées génère une vitesse de débattement importante, susceptible d'activer la fonction de traitement des percussions. Si cette fonction est activée dans cette situation de vie, elle imposera des états d'amortissement souple à l'arrière pendant un certain temps. Le problème est que si l'état d'amortissement passe en souple lorsque le train est en contact avec ses butées, les mouvements de caisse ne seront pas du tout freinés, des phénomènes de pompage excessif de l'essieu arrière apparaîtront. On inhibera donc la détection des percussions dans cette situation de vie. Pour cela, on surveille la valeur des débattements de roue. Lorsque ces débattements dépassent le seuil paramétrable SDEB1 ou SDEB2 (qui correspond à la course de débattement possible de la roue, préalablement 2890901 57 au contact avec les butées d'attaque ou de détente), la détection des percussions est inhibée. Le module 51 génère un signal W de validation de percussion à 5 partir du signal P de détection probable de percussion, de la manière suivante. Un signal Q de percussion validable et le signal W de validation de percussion sont générés au cycle n de calcul en fonction de leurs valeurs au cycle n-1 précédent et d'un signal T de temporisation TEMP écoulée, calculé en fonction du signal P de détection probable de percussion. Le signal Q de percussion validable est initialisé à 1. Un signal T de temporisation TEMP écoulée est mis à 1, si le signal P de détection probable de percussion est resté à 0 depuis son dernier front descendant pendant un temps supérieur à la temporisation TEMP. Le signal T de temporisation TEMP écoulée est sinon à O. Le signal Q de percussion validable est égal à : Q' = Q.W.T + Q.W.T + Q.W.T + Q.W.T où Q' désigne l'état au cycle suivant, et désigne le complément. Le signal W de validation de percussion est alors mis à 1, signifiant 20 qu'une percussion est bien détectée, lorsque à la fois - le signal P de détection probable de percussion est à 1 pendant un nombre prescrit de cycles consécutifs, par exemple 3 cycles formant la durée DDP, - le signal Q de percussion validable est à 1, - le signal S = SIDP d'inhibition de détection de percussion est à 0, indiquent une non inhibition, l'accélération transversale corrigée YcoR est inférieure en valeur absolue à un seuil prescrit SY d'inhibition de l'accélération transversale corrigée: YcoR < SY, 3 0 Soit W=P.Q. S.( @c.oR < SY) Retard de franchissement et inhibition pour les vitesses faibles Afin d'améliorer le passage de la percussion sur les roues arrière, il est impératif que celles-ci franchissent l'obstacle avec un état d'amortissement souple. Pour cela, la fonction de traitement des percussions doit estimer l'instant précis du franchissement des roues arrière. Lorsque la percussion est détectée sur les roues avant, c'est-à-dire lorsque le signal W de validation de percussion est mis à 1, le module 52 calcule le retard DEL de franchissement des roues arrière par rapport aux roues avant d'une manière générale de la manière suivante: DEL=(e/WH) TR où TR est un temps prescrit de réaction correspond au temps nécessaire 15 aux actionneurs pour passer en état souple. Si la vitesse VVH du véhicule est trop faible (inférieure ou égale à un seuil SVVH de vitesse du véhicule) ou si le coefficient a de pondération des premiers efforts Fz1, F01 et F1 de confort et des deuxièmes efforts FZ2, cet et c(p2 de comportement est trop grand (supérieur ou égal à un seuil SCOEFF de coefficient de pondération), un signal d'inhibition SINV pour les vitesses faibles est mis à 1, et le retard DEL de franchissement est égal à une valeur prescrite maximum DELMA)(. Traitement des roues arrière Dès que la percussion est détectée sur la roue avant gauche, une temporisation est lancée pendant le retard DEL de franchissement dans le module 53 de traitement des roues gauche. A la fin de cette temporisation, un état ERP d'amortissement de consigne souple et prescrit est imposé pour la roue arrière gauche du véhicule pendant une durée de traitement prescrite, pour que la percussion soit convenablement amortie par 2890901 59 l'amortisseur de la roue arrière gauche. L'état d'amortissement à appliquer et la durée du traitement sont des données de mise au point paramétrables. Traitement des roues avant Dès que la percussion est détectée sur la roue avant gauche, le traitement sur la roue avant gauche ne peut être qu'un post-traitement. Celui-ci a pour objectif de limiter les ébranlements de train et de freiner les mouvements et rebonds de roue juste après l'obstacle. Le post-traitement des roues avant consiste à imposer un état ERP d'amortissement de consigne ferme et prescrit pendant une durée de posttraitement prescrite. L'état d'amortissement à appliquer et la durée du post-traitement sont des données de mise au point paramétrables. Post-traitement des roues avant et arrière A la fin du traitement des roues arrière, on effectue alors un post-traitement de la percussion, sur les roues avant et sur les roues arrière. Pour freiner les mouvements de la roue dus au passage de l'obstacle, on impose un état ERP d'amortissement de consigne ferme et prescrit pour les roues arrière pendant une durée de post-traitement prescrite. L'état d'amortissement à appliquer et la durée du post-traitement des roues avant et arrière sont des données de mise au point paramétrables. Inhibition du traitement Les modules 53, 54 de traitement des percussions produisent des 25 états imposés ERP d'amortissement des percussions, qui peuvent être prépondérants par rapport aux états ER d'amortissement demandés par les fonctions SkyHook et RoadHook. Dans certaines situations de vie, ces états imposés ERP d'amortissement des percussions peuvent soit dégrader le confort du véhicule, soit s'avérer dangereux pour sa sécurité. C'est pourquoi le traitement des percussions est soumis à d'éventuelles inhibitions. 2890901 60 Lorsque le véhicule se déplace sur une route très dégradée, avec des sollicitations à haute fréquence (type route pavée), les vitesses de débattement des roues atteindront des niveaux élevés, susceptibles d'activer la fonction de traitement des percussions. Si cette fonction est activée, elle imposera des états ERP de consigne d'amortissement des percussions, qui seront fermes pendant un temps déterminé sur les quatre roues. Sur une route pavée, ces états ERP d'amortissement fermes généreront de l'inconfort pendant tout le posttraitement. La stratégie idéale sur des pavés ne générant pas de lo mouvements de caisse est en effet de rester en loi la plus souple possible. On inhibera donc le traitement des percussions dès qu'un nombre déterminé, par exemple trois, percussions seront détectées en un court laps de temps déterminé, par exemple sur le signal W de validation de percussion. L'inhibition résultante aura une durée paramétrable. Un autre cas possible d'inhibition du traitement est les vitesses VVH trop faibles du véhicule. D'autre part, lorsque la logique de synthèse de I'AMVAR se trouve en mode comportement , c'est-à-dire lorsque la logique RoadHook est activée et que le coefficient a de pondération est égal à 1 ou est proche de 1, on inhibe également le traitement des percussions (voir supra SINV). Un autre cas d'inhibition du traitement peut être prévu pour la sécurité du véhicule. Lors des fortes sollicitations de la part conducteur, ou lorsque le véhicule est installé en virage stabilisé, imposer un état d'amortissement souple peut s'avérer dangereux pour la tenue de route. Dans ces conditions de roulage, la logique RoadHook optimisant le comportement du véhicule ne doit surtout pas être désactivée par d'autres fonctions. Cela relève de la sécurité des personnes. On surveille donc d'une part l'accélération latérale du véhicule: lorsque celle-ci dépasse un certain seuil paramétrable, on inhibe le traitement des percussions, ainsi que cela est prévu ci-dessus, lorsque l'accélération transversale corrigée 2890901 61 YcoR est supérieure ou égale en valeur absolue au seuil prescrit SY d'inhibition de l'accélération transversale corrigée: YcoR >_ SY. Le module 52 génère un signal INHIB d'inhibition de traitement des percussions, égal à 1 pour inhiber le traitement des percussions par les modules 53 et 54, lorsque au moins l'une et/ou l'autre des conditions suivantes est réalisée: - un nombre prédéterminé de percussions, représentées par des front montant du signal W de validation de percussion est détecté en une 10 durée prédéterminée; - le signal d'inhibition SINV pour les vitesses faibles est mis à 1, pour indiquer que la vitesse WH du véhicule est trop faible ou que le coefficient a de pondération des premiers efforts Fz1, F01 et F91 de confort et des deuxièmes efforts FZ2, cet et c(p2 de comportement est trop grand, pour indiquer que la logique Roadhook est en vigueur, YcoR > SY Le retard DEL de franchissement et le signal INHIB d'inhibition de traitement des percussions sont envoyées à deux entrées de chacun des modules 53, 54 de traitement. Chacun des modules 53, 54 comporte également une entrée CLK d'horloge, combinée par un opérateur logique ET avec respectivement l'entrée W(A) du signal W de validation de percussion de la roue A avant gauche et l'entrée W(B) du signal W de validation de percussion de la roue B avant droite, pour indiquer la fréquence de calcul des modules 53 et 54. Une entrée d'horloge est également prévue pour chacun des blocs, estimateurs et modules représentés aux figures. Dans le cas où l'estimateur 50 est prévu, celui-ci fournit les états de consigne ERP en cas de détection d'une percussion, c'est-à-dire pour les 2890901 62 roues A, B, C, D, les états de consigne ERPA, ERPB, ERPD, ERPD, A une autre entrée du module 28 de commande. Le module 28 de commande calcule à partir de ces états les états ERA, ERB, ERc, ERD de commande des amortisseurs des roues A, B, C, D, en prenant pour chaque roue le maximum des états ERc, ERP d'amortissement de consigne et de l'état minimum global ERM d'amortissement: ERA = max (ERcA, ERPA, ERMA) ERB = max (ERCB, ERPB, ERMB) lo ERc = max (ERcc, ERPD, ERMC) ERD = max (ERcg, ERPD, ERMA) Prise en compte des grandes amplitudes de mouvement (logique des grands débattements) Une détection des grands débattements et des grandes vitesses de débattement des roues avant ou des roues arrière est prévue. L'objectif est de détecter au plus tôt les obstacles qui peuvent générer des grandes amplitudes de mouvement de caisse, en marche avant et/ou en marche arrière. La détection de ces situations de vie est prévue pour traiter les obstacles sollicitant simultanément les roues droite et gauche du train avant ou arrière. Ces obstacles peuvent être détectés en compression pour les dos d'âne ou en détente pour les saignées ou creux de taille importante. En marche avant, ce genre d'obstacles va générer sur les roues avant de fortes amplitudes de débattements et de vitesses de débattement. A la figure 17, un estimateur 60 est prévu pour calculer un état de consigne ou loi d'amortissement de consigne ERGD en cas de détection d'une grande amplitude de mouvement de roue. Cet estimateur 60 reçoit en entrée: - les débattements avant DEB(A), DEB(B) des roues avant A, B, et les débattements DEB(C), DEB(D) des roues arrière C, D, qui sont par exemple ceux filtrés DEBF(A), DEBF(B), DEBF(C), DEBF(D), fournis par le 2890901 63 filtre 13 à partir des débattements DEB(A), DEB(B), DEB(C), DEB(D) fournis par les capteurs CAP-DEB de débattements, - les vitesses de débattement avant VDEB(A), VDEB(B) des roues avant A, B, et les vitesses de débattement DEB(C), DEB(D) des roues 5 arrière C, D, fournies par le module dérivateur DER, - la vitesse VVH mesurée du véhicule, - le niveau NTC de tressautement de la caisse, fourni par l'estimateur 24. L'estimateur 60 met en ceuvre une logique de détection et de 10 traitement des grandes amplitudes de mouvement et comporte: - un module 61 de détection des grandes amplitudes de mouvement de roue, - un module 62 de validation et d'inhibition de la détection des grandes amplitudes de mouvement de roue, - un module 63 de calcul d'un coefficient de traitement des grandes amplitudes de mouvement de roue, - un module 64 de calcul de l'état de consigne ou loi d'amortissement de consigne ERGD pour les grandes amplitudes de mouvement de roue. Détection des grandes amplitudes de mouvement de roue Un premier seuil SDGD de détection de grands débattements et un deuxième seuil SVGD de détection de grandes vitesses de débattement sont prédéfinis dans le module 61. Lorsqu'à la fois le débattement DEBF(A) de la roue avant gauche dépasse le premier seuil SDGD de détection de grands débattements, le débattement DEBF(B) de la roue avant droite dépasse le premier seuil SDGD de détection de grands débattements, la vitesse de débattement VDEB(A) de la roue avant gauche dépasse le deuxième seuil SVGD de détection de grandes vitesses de débattement et la vitesse de débattement VDEB(B) de la roue avant droite dépasse le deuxième seuil SVGD de détection de grandes vitesses de débattement, alors un premier signal SDGDAV de détection de grands mouvements avant est mis à 1 pour 2890901 64 indiquer la détection d'une grande amplitude de mouvement de roue sur les roues avant. Il en est de même pour un deuxième signal SDGDAR de détection de grands mouvements arrière, qui est mis à 1 pour indiquer la détection d'une grande amplitude de mouvement de roue sur les roues arrière, lorsque les quatre conditions de dépassement à la fois sont remplies avec les débattements DEBF(D) et DEBF(C) et les vitesses de débattement VDEB(D) et VDEB(C) pour les roues arrière. Les premier et deuxièmes seuils SDGD et SVGD peuvent être différents pour l'avant et l'arrière. Le dépassement des premier et/ou deuxièmes seuils SDGD, SVGD peut être le passage du débattement et/ou de la vitesse de débattement sous le seuil SDGD, SVGD inférieur, par exemple en détente des amortisseurs, et/ou le passage du débattement et/ou de la vitesse de débattement au-dessus d'un autre seuil SDGD supérieur au seuil SDGD, SVGD inférieur, par exemple en attaque des amortisseurs. Un signal SGD de détection de grands mouvements est mis à 1 pour indiquer la détection d'une grande amplitude de mouvement de roue sur les roues, lorsque le premier signal SDGDAV de détection de grands mouvements avant et/ou le deuxième signal SDGDAR de détection de grands mouvements arrière détecte à 1. Le signal SGD de détection de grands mouvements est fourni par le module 61 de détection au module 62 de validation et d'inhibition. Pour plus de précision et pour éviter des traitements intempestifs, le premier seuil SDGD de détection de grands débattements et le deuxième seuil SVGD de détection de grandes vitesses de débattement sont paramétrés en fonction de la vitesse VVH du véhicule. Par exemple, pour chacun de ces seuils SDGD, SVGD, on extrait de la table, courbe ou cartographie préenregistrée donnant le seuil de détection en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur du seuil SDGD, SVGD de détection correspondant à la vitesse VVH du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. 2890901 65 Inhibition de la détection des qrands mouvements de roue Un signal INSGD de validation ou d'inhibition de détection de grande amplitude de mouvement de roues est généré par le module 62, comme étant égal à 0 pour inhiber la détection, lorsque l'une ou plusieurs des conditions suivantes sont réalisées: - le coefficient a de pondération des premiers efforts Fz1, Foi et Fo de confort et des deuxièmes efforts FZ2, cet et c92 de comportement est trop grand, (supérieur à un seuil SCOEFF2 de coefficient de pondération, par exemple nul) pour indiquer que lalogique Roadhook est au moins partiellement en vigueur, - le niveau NTC de tressautement est supérieur à un seuil SNTC prescrit de niveau de tressautement. Si aucune des conditions d'inhibition n'est réalisée et si le signal SGD de détection de grands mouvements est 1 pour indiquer la détection d'une grande amplitude de mouvement des roues, le signal INSGD prend l'état 1 de validation de la détection de grande amplitude de mouvement de roues. Dans le premier cas d'inhibition (coefficient a de pondération), sous sollicitations du conducteur, il est plus sûr de laisser la logique Roadhook agir et réagir aux sollicitations routières pour améliorer la tenue de caisse et notamment pour maximiser le contact de la roue avec le sol. Si la logique Roadhook veut transmettre une consigne de passage en états d'amortissement souple, il ne faut pas l'en empêcher. C'est pourquoi on inhibe la détection et le traitement des grandes amplitudes de mouvement lorsque la logique Roadhook est active. Dans le deuxième cas d'inhibition (niveau NTC de tressautement), le traitement des grandes amplitudes de mouvement peut être pénalisant pour le confort vibratoire, car un état d'amortissement trop ferme transférera dans la caisse les irrégularités de la route, et ne filtrera pas donc pas les tressautements et les trépidations engendrées par cette route. C'est pourquoi il est préférable d'inhiber la logique de traitement des grandes 2890901 66 amplitudes de mouvement, lorsque la route est dégradée. On utilise une logique de reconnaissance de l'état de la route, basée sur des filtrages passe-bande des débattements DEB. Ainsi que cela est indiqué ci-dessus pour le calcul du niveau NMC de basses fréquences et du niveau NTC de tressautement, un filtrage autour du mode de caisse (autour du Hertz) et un filtrage dans la bande des tressautements (entre 3 et 8 Hz) sont utilisés pour caractériser l'état de la route (bonne route, route à bon revêtement mais générant des mouvements de caisse, route à revêtement dégradé mais plate, route à revêtement dégradé mais générant des mouvements de caisse). Pour l'inhibition, on utilise le niveau de tressautement calculé à partir du filtrage entre 3 et 8 Hz. Le seuil SNTC prescrit de niveau de tressautement est paramétrable. Ainsi, le compromis entre tenue de caisse et confort vibratoire est optimisé. Traitement des qrands mouvements de roues L'estimateur 63 calcule, à partir du signal INSGD de validation ou d'inhibition de détection de grande amplitude de mouvement de roues, le coefficient x de traitement des grandes amplitudes de mouvement de roue. Le coefficient x de traitement est une variable supérieure ou égale à 0 et inférieure ou égale à 1. Par défaut, le coefficient x de traitement est à 0. Lorsque le signal INSGD passe de l'état 0 d'inhibition de détection de grande amplitude de mouvement de roues à l'état 1 de validation de grande amplitude de mouvement de roues, le coefficient x de traitement augmente de 0 à 1 avec une pente de montée prescrite, par exemple paramétrable par une première temporisation TEMP1 en entrée du module 63. Le coefficient x de traitement est ensuite maintenu à sa valeur maximum 1 pendant une durée prescrite, par exemple paramétrable par une deuxième temporisation TEMP2 en entrée du module 63, et redescend à 0 avec une pente de descente prescrite, par exemple paramétrable par une troisième temporisation TEMP3 en entrée du module 63. 2890901 67 Etats minimaux en cas de détection des grands mouvements de roues Le module 64 reçoit le coefficient x de traitement des grandes amplitudes de mouvement de roue et la vitesse VVH du véhicule et calcule en fonction de ceux-ci la loi d'amortissement de consigne ERGD en cas de détection d'une grande amplitude de mouvement de roue. Le traitement des situations de grande amplitude de mouvement de roues est effectué à l'aide d'états ERGD d'amortissement de consigne minimaux. io Les différents paramètres intervenant dans le calcul du coefficient x de traitement permettent de maîtriser exactement l'instant et le temps pendant lequel les états ERGD d'amortissement minimaux seront appliqués par le module 64. Ces états minimaux ERGD sont paramétrables en fonction de la vitesse WH du véhicule pour optimiser le compromis entre tenue de caisse et confort vibratoire quelle que soit la vitesse du véhicule: les états minimaux à utiliser sont par exemple moins élevés à 30 km/h pour le passage des dos d'âne qu'à vitesse plus élevée où une sollicitation de la route créant un grand débattement va nécessiter des états minimaux élevés. Les états minimaux ERGD peuvent également être calculés séparément pour les roues avant et pour les roues arrière. Le calcul des états ERGD d'amortissement de consigne est par exemple effectué de la manière suivante: - un état intermédiaire ERGD-INTER de grande amplitude de mouvement de roues (numéro de loi d'amortissement intermédiaire) est extrait d'une table ou courbe préenregistrée donnant cet état intermédiaire état intermédiaire en fonction de la vitesse du véhicule, la valeur ERGDINTER de l'état intermédiaire de grande amplitude de mouvement de roues, correspondant à la vitesse VVH du véhicule, par exemple par interpolation linéaire. - l'état ERGD d'amortissement de consigne de grande amplitude de mouvement de roues est alors égal à l'état intermédiaire ERGD-INTER 2890901 68 d'amortissement, multiplié par le coefficient x de traitement des grandes amplitudes de mouvement de roue, arrondi par exemple au numéro de loi d'amortissement le plus proche. Dans le cas où l'estimateur 60 est prévu, celui-ci fournit les états d'amortissement de consigne ERGD en cas de détection d'une grande amplitude de mouvement de roue, c'est-à-dire pour les roues A, B, C, D, les états de consigne ERPA, ERPB, ERPc, ERPD, à une autre entrée du module 28 de commande. Le module 28 de commande calcule à partir de ces états les états ERGDA, ERGDB, ERGDC, ERGDD de commande des amortisseurs des roues A, B, C, D, en prenant pour chaque roue le maximum des états ERS, ERGD (et éventuellement ERP pour la prise en compte des percussions) d'amortissement de consigne et de l'état minimum global ERM d'amortissement: ERA = max (ERcA, ERGDA, ERMA) ERB = max (ERcB, ERGDB, ERMB) ERC = max (ERcc, ERGDD, ERMC) ERD = max (ERCD, ERGDD, ERMA) 2890901 69
L'invention concerne un dispositif de commande d'une suspension d'une caisse de véhicule automobile, comportant un calculateur (CSS) apte à calculer une grandeur (ER) de commande d'un actionneur (M) d'un amortisseur (AM) de la suspension (S) en fonction d'au moins une vitesse modale de caisse calculée à partir d'une accélération modale de caisse.L'invention est caractérisée par un capteur (CAP-DEB) de débattement d'une roue (A, B, C, D) par rapport à la caisse, connecté à un premier moyen (CAL) de calcul de l'accélération modale de caisse à partir de la mesure (DEB) de débattement fournie par le capteur (CAP-DEB).
1. Dispositif de commande d'une suspension à amortissement variable d'une caisse (2) de véhicule automobile sur ses roues, comportant un calculateur (CSS) apte à calculer une grandeur (ER) de commande d'un actionneur (M) d'au moins un amortisseur (AM) à amortissement variable de la suspension (S) en fonction d'au moins une vitesse modale de caisse calculée à partir d'au moins une accélération modale de caisse déterminée sur le véhicule, caractérisé en ce que il comprend en outre au moins un capteur (CAP-DEB) de débattement d'une roue (A, B, C, D) par rapport à la caisse (2) du véhicule, connecté à un premier moyen (CAL) de calcul de l'accélération modale de caisse à partir de la mesure (DEB) de débattement fournie par le capteur (CAP-DEB) de débattement. 2. Dispositif de commande suivant la 1, caractérisé en 15 ce que le premier moyen (CAL) de calcul de l'accélération modale de caisse comprend un estimateur (12) d'au moins un effort (FA, FB, FC, FD) exercé par la suspension (S) de ladite roue (A, B, C, D) sur la caisse (2) en fonction d'au moins la mesure (DEB) de débattement fournie par le capteur (CAP-DEB) de débattement, et un deuxième moyen (CAL-ACC) de calcul de l'accélération modale de caisse en fonction au moins de l'effort (FA, FB, FC, FD) de suspension fourni par ledit estimateur (12) d'effort de suspension. 3. Dispositif de commande suivant la 2, caractérisé en 25 ce que l'estimateur (12) d'effort de suspension comprend: - un module dérivateur (DER) calculant une vitesse (VDEB) de débattement à partir de la mesure (DEB) de débattement fournie par le capteur (CAP-DEB) de débattement, 2890901 70 - un estimateur (MFAM) d'une force (FAM) d'amortissement de l'amortisseur (AM) en fonction de la vitesse (VDEB) de débattement fournie par le module dérivateur (DER) et de la loi actuelle mémorisée d'amortissement (ER) de l'amortisseur (AM), - un estimateur (MFSEC) d'une force de frottement sec (FSEC) en fonction de la vitesse (VDEB) de débattement, - un estimateur (AD1, MLR, SOUS) d'une FLB de flexion de ressorts et de butées de suspension de l'amortisseur (AM) en fonction de la valeur (DEBF) de débattement et d'une assiette statique (AS) déterminée de la 1 o caisse (2). 4. Dispositif de commande suivant la 3, caractérisé en ce que l'estimateur (MFSEC) de la force de frottement sec (FSEC) est une fonction tangente hyperbolique (tanh) ou tangente circulaire (tg) de la vitesse (VDEB) de débattement divisée par une valeur fixe, cette fonction étant multipliée par un facteur multiplicatif prescrit (FsAv, FsAr). 5. Dispositif de commande suivant la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'estimateur (AD1, MLR, SOUS) de la force de flexion de ressorts et 20 de butées de suspension comprend: - un module (MAS) de calcul de l'assiette statique (AS) du véhicule en fonction de la valeur de débattement (DEBF), - un additionneur (AD1) de calcul d'une valeur somme de la valeur de débattement (DEBF) et de l'assiette statique (AS), - un module (MLR) de calcul d'une force de flexion de ressorts et de butées de suspension absolue (FLEX-ABS) de l'amortisseur (AM) en fonction de ladite valeur somme, - un module (MDEA) de calcul d'un effort statique de flexion (DEAR, DEAV) sur ladite roue en fonction de l'assiette statique (AS), - un soustracteur (SOUS) fournissant ladite force de flexion de ressorts et de butées de suspension par soustraction de l'effort (DEAV, DEAR) statique de flexion à la force de flexion de ressorts et de butées de suspension absolue (FLEX-ABS). 6. Dispositif de commande d'une suspension suivant la 5, caractérisé en ce qu'il est prévu un capteur (CAP-DEB) de débattement pour chacune des deux roues avant et des deux roues arrière, et le module (MAS) de calcul de l'assiette statique (AS) comporte un moyen (20) de calcul de l'assiette statique avant (ASav) et de l'assiette statique arrière (ASar) du véhicule, comme étant le débattement moyen (DEBAVMOY) des débattements (DEB) des roues avant (A, B), respectivement arrière (C, D), filtré par un filtre passe-bas, débattement moyen filtré auquel est ensuite rajoutée une constante de décalage d'assiette avant, respectivement arrière. 7. Dispositif de commande suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier moyen (CAL) de calcul comprend en outre un estimateur (14) d'un couple (Co) de roulis et/ou un estimateur (15) d'un couple (CO de tangage. 8. Dispositif de commande suivant la 7, caractérisé en ce que le premier moyen (CAL) de calcul comporte: - un moyen de calcul d'une valeur de recalage RECT d'accélération transversale, - un capteur (CAPACCT) d'accélération transversale ACCT de la caisse (2) du véhicule, l'estimateur (14) du couple (Co) de roulis calculant ledit couple ce de roulis selon la formule: co = (ACCT-RECT).(MTOT).d(G, CR) où MTOT est la masse du véhicule, et d(G, CR) est la distance prédéterminée entre le centre de gravité (G) 30 de la caisse et le centre (CR) de roulis de celle-ci. 9. Dispositif de commande suivant la 7 ou 8, caractérisé en ce que 2890901 72 le premier moyen (CAL) de calcul comporte: - un moyen de calcul d'une valeur de recalage RECL d'accélération longitudinale, - un capteur (CAPL) d'accélération longitudinale ACCL de la caisse 5 (2) du véhicule, l'estimateur (15) du couple (CO de tangage calculant ledit couple cq, de tangage selon la formule: cç, = (ACCL-RECL).(MTOT).hG + c(pB, où MTOT est la masse du véhicule, hG est la hauteur prédéterminée entre le centre de gravité (G) de la caisse et le centre (CT) de tangage de celle-ci, et c(pB est la composante du couple de tangage dû à l'effet Brouilhet. 10. Dispositif de commande suivant la 9, caractérisé 15 en ce que la composante cyB du couple de tangage dû à l'effet Brouilhet est calculée en fonction d'une information (IF) de freinage fournie par un module (16) de détermination en fonction d'une valeur de pression de maître cylindre, fournie par un capteur (CAP-P) de pression du maître cylindre. 11. Dispositif de commande suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que il comprend un premier filtre (17) éliminant au moins les basses fréquences de l'accélération modale de caisse fournie par le premier moyen (CAL) de calcul et un troisième moyen (18) de calcul de la vitesse modale de caisse à partir de l'accélération modale de caisse filtrée fournie par le premier filtre (17). 12. Dispositif de commande suivant la 11, caractérisé en ce que la fréquence de coupure basse du premier filtre (17) est supérieure ou égale à 0,1 Hz. 2890901 73 13. Dispositif de commande suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier moyen (CAL) de calcul de l'accélération modale de caisse comprend un deuxième filtre (13) éliminant au moins les basses fréquences de la mesure (DEB) de débattement fournie par le capteur (CAP-DEB) de débattement. 14. Dispositif de commande suivant la 13, caractérisé en ce que la fréquence de coupure basse du deuxième filtre (13) est supérieure 10 ou égale à 0,2 Hz. 15. Dispositif de commande d'une suspension suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la grandeur (ER) de commande est une loi d'amortissement déterminée parmi une pluralité de lois (ER) d'amortissement différentes imposant la force (FA) de l'amortisseur en fonction de sa vitesse (VDEB) de débattement. 16. Véhicule automobile (1) comportant une caisse (2), des roues (A, B, C, D), une suspension (S) de la caisse (2) sur les roues (A, B, C, D) et un dispositif de commande de la suspension (S) suivant l'une quelconque des précédentes. 17. Procédé d'obtention d'un véhicule automobile, le véhicule automobile étant muni de roues, d'une caisse, d'une suspension ayant au moins un amortisseur à amortissement variable de la caisse sur les roues, et d'un dispositif de commande de la suspension, le dispositif de commande ayant au moins un calculateur (CSS) apte à calculer une grandeur (ER) de commande d'un actionneur (M) dudit au moins un amortisseur (AM) de la suspension, le procédé d'obtention comportant une étape de montage du calculateur (CSS) sur le véhicule, caractérisé en ce que le procédé d'obtention comporte au moins une étape de programmation du calculateur suivant au moins un programme comportant des instructions de programme mettant 2890901 74 en ceuvre les moyens de calcul du dispositif de commande de la suspension suivant l'une quelconque des 1 à 15. 18. Programme informatique de pilotage d'un calculateur (CSS), comportant des instructions de programme pour le calcul de l'accélération modale de caisse à partir de la mesure (DEB) de débattement fournie par le capteur (CAP-DEB) de débattement de roue, pour le calcul de la vitesse modale de caisse en fonction d'au moins cette accélération modale de caisse et pour le calcul de la grandeur de commande de l'actionneur (M) en fonction de cette vitesse modale de caisse, lorsqu'il est mis en oeuvre dans lo un dispositif de commande de suspension selon l'une quelconque des 1 à 15.
B
B60
B60G
B60G 17
B60G 17/018,B60G 17/019
FR2899632
A1
DISPOSITIF PERMETTANT LA VENTILATION ET LE CHAUFFAGE D'UN LOCAL EN UTILISANT LES BAIES VITREES
20,071,012
-1- La présente invention concerne un . Le chauffage des logements donne généralement lieux à l'installation de différents modes de chauffage (central, par convecteurs électriques, cheminées, etc.) Par ailleurs, la ventilation est généralement assurée par des orifices plus ou moins bien disposés, ou par un système d'extraction mécanique. Quant aux baies vitrées, la généralisation des doubles vitrages a considérablement amélioré leurs performances énergétiques, mais elles demeurent néanmoins des sources de rayonnement froid, et donc d'inconfort thermique. Le dispositif selon l'invention permet de regrouper les fonctions de ventilation et de chauffage, qui ne sont plus indépendantes l'une de l'autre, tout en évitant cet effet de rayonnement froid. Il est en effet constitué, suivant une première caractéristique, par un complexe de double vitrage, l'âme de ce complexe communiquant avec l'extérieur du local en pieds et avec l'intérieur en tête. Toujours en pieds et entre les vitrages, il est intégré un moyen de chauffe qui peut notamment être une résistance électrique. Lorsque l'air extérieur pénètre entre les vitrages, il est chauffé et tends à monter, puis à se répandre dans le local par l'ouverture du haut. Se faisant, ce mouvement ventile le local, y introduit de la chaleur et supprime l'effet de rayonnement froid. Le dessin annexé illustre l'invention : La figure 1 représente un schéma en coupe du système appliqué à une fenêtre En référence à ce dessin, le dispositif est constitué d'un double vitrage (1), communiquant avec l'extérieur du local en pieds(2), et avec l'intérieur en tête(3), et enfin d'un moyen de chauffe intégré entre les vitrages (4) Le système, selon l'invention, est particulièrement destiné à l'équipement des maisons individuelles
The device has a double glazing (1) that communicates with the exterior of a room, by feet (2) and communicates with the interior of the room by a head (3). A heating unit e.g. electric resistor, is integrated between glazings (4).
1) Dispositif permettant la ventilation et le chauffage d'un local en utilisant les baies vitrées, caractérisé en ce qu'il est constitué par un complexe de double vitrage, l'âme de ce complexe communiquant avec l'extérieur du local en pieds et avec l'intérieur en tête. 2) Dispositif permettant la ventilation et le chauffage d'un local en utilisant les baies vitrées selon la 1, caractérisées en ce qu'en pieds et entre les vitrages, il est intégré un moyen de chauffe qui peut notamment être une résistance électrique.
E
E06
E06B
E06B 3
E06B 3/67
FR2890056
A1
CONDITIONNEMENT POUR UNE PLURALITE DE DISQUES NUMERIQUES STOCKES EN OBLIQUE
20,070,302
La présente invention concerne un . L'invention s'applique en particulier aux disques comportant un support numérique placé dans une enveloppe rigide, et notamment aux disques de type UMD (Universal Media Disc). Mais, bien entendu, l'invention peut plus généralement être utilisée pour le stockage de tout type de disques. On connaît déjà différents conditionnements destinés à recevoir plusieurs disques numériques, de type CD audio, CD Rom, DVD, etc. Parmi ceux-ci, les conditionnements dans lesquels les disques sont disposés en oblique présentent l'avantage de permettre de stocker un plus grand nombre de disques avec un encombrement limité. Dans le conditionnement décrit dans le document GB 2 336 582, chaque disque est partiellement placé dans une pochette et présente un trou central engagé sur un bossage. De plus, une partie du bord périphérique de chaque disque repose sur le bossage assurant le maintien central du disque adjacent. Les disques sont ainsi stockés en oblique, en se recouvrant partiellement. Ce conditionnement présente un certain nombre d'inconvénients. Tout d'abord, la présence du bossage limite le recouvrement des disques et donc la capacité de stockage. En outre, les disques de certains formats (et notamment les disques UMD) ne présentent pas d'orifice central apte à être facilement engagé sur ce type de bossage, et ne peuvent donc être stockés dans ce conditionnement. Par ailleurs, il n'est pas aisé d'accéder à un disque situé sous un autre sans retirer au préalable le disque situé le plus au-dessus. Enfin, les surfaces actives des disques sont en contact avec le bossage, ce qui risque de les endommager. Le document FR 2 793 480 décrit un conditionnement comportant un logement de réception des disques. Des bossages inclinés et parallèles sont ménagés sur chacun des bords latéraux du logement, tandis que des butées transversales font saillie du fond du logement. Ainsi, les disques peuvent être placés en oblique dans le logement, en reposant sur un bossage gauche et un bossage droit et en étant retenus par une butée. II existe alors un jeu relativement important entre un disque et les bossages situés immédiatement au-dessus de lui, perpendiculairement au fond du logement, ce jeu permettant la mise en place du disque dans le logement et son retrait hors de ce dernier. De ce fait, en position de stockage, et en particulier pendant le transport du conditionnement, les disques sont soumis à un ballottement qui risque de les endommager. La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés cidessus. A cet effet, l'invention concerne un conditionnement pour une pluralité de disques numériques stockés en oblique, comprenant: - un plateau dans lequel est ménagé un logement de réception des disques, délimité par un fond et une face latérale; - des moyens de positionnement de chacun des disques dans le logement, dans des positions de stockage respectives dans lesquelles les disques s'étendent dans des plans respectifs obliques par rapport au fond du logement, les disques étant espacés les uns des autres et se recouvrant partiellement, les moyens de positionnement d'au moins l'un des disques comprenant: - des moyens de blocage du disque suivant une direction longitudinale parallèle au fond du logement, aptes à coopérer avec une première zone périphérique du disque située à proximité du fond du logement; des moyens de maintien du disque suivant une direction perpendiculaire au fond du logement. Selon une définition générale de l'invention, les moyens de maintien du disque suivant une direction perpendiculaire au fond du logement comprennent: - au moins un moyen de retenue faisant saillie de la face latérale du logement vers l'intérieur dudit logement et à distance du fond, ledit moyen de retenue étant agencé pour coopérer avec la face supérieure d'une deuxième zone périphérique du disque, distincte de la première zone; - des moyens élastiques ménagés sur le fond du logement, décalés latéralement par rapport au moyen de retenue, lesdits moyens élastiques étant agencés pour coopérer avec la face inférieure du disque et pour solliciter le disque sensiblement perpendiculairement au fond du logement en s'éloignant dudit fond, lorsque le disque est en position de stockage. En pratique, lorsqu'un disque est en position de stockage, il ne peut se déplacer vers le fond du logement du fait de l'effort exercé par les moyens élastiques, et il ne peut se déplacer à l'opposé du fond du logement du fait du moyen de retenue. Le disque est donc parfaitement maintenu perpendiculairement au fond du logement. Le conditionnement selon l'invention présente de nombreux avantages. Tout d'abord, il permet le stockage d'un nombre relativement important de disques avec un encombrement limité, car les disques sont disposés en oblique et leur chevauchement n'est pas limité par une rosace s'engageant dans l'orifice central du disque. En outre, chaque disque étant fermement maintenu en position de stockage, il est mieux protégé des chocs. Il est à noter que le fait que la partie active des moyens élastiques n'est pas en regard du moyen de retenue est avantageux. En effet, d'une part, cela permet de répartir les points d'appui sur le disque, qui ne sont pas uniquement localisés à sa périphérie. Ainsi, le disque n'étant pas placé en porte-à-faux, il est moins sujet aux déformations qui pourraient le faire entrer en contact avec le disque placé au-dessous, ce qui risquerait d'endommager les deux disques. D'autre part, on peut avoir recours à des moyens élastiques de plus grandes dimensions, qui sont donc plus efficaces. Bien entendu, la position et les dimensions des moyens élastiques sont adaptées pour que le conditionnement n'endommage pas le disque. Pour les disques de type CD ou DVD, on pourra placer les moyens élastiques pour qu'ils viennent en contact avec la couronne entourant l'orifice central, non porteuse d'informations. Dans le cas d'un disque comprenant un support numérique placé dans une enveloppe rigide (type UMD par exemple), les moyens élastiques seront en contact avec l'enveloppe et non directement avec le support numérique. Les moyens élastiques peuvent donc être placés judicieusement pour obtenir un maintien optimal du disque, sans qu'il soit nécessaire de se préoccuper de leur position par rapport aux zones actives du disque. Par ailleurs, le conditionnement selon l'invention permet un retrait aisé de n'importe quel disque, indépendamment des autres disques. On définit les termes inférieur et supérieur par rapport à la perpendiculaire au fond du logement, le terme inférieur se référant à un élément situé plus près du fond que le terme supérieur . Avantageusement, au moins un moyen de retenue est agencé pour pouvoir être déplacé vers l'extérieur du logement pour permettre le dégagement de la deuxième zone périphérique du disque. Une fois le moyen de retenue ainsi escamoté, la force exercée par les moyens élastiques n'est plus contrée, ces derniers tendant ainsi à éjecter le disque. La préhension du disque par un utilisateur en est donc facilitée. Au moins un moyen de retenue comprend par exemple un ergot dont la face inférieure est inclinée par rapport au fond du logement selon la direction longitudinale, de bas en haut en s'éloignant des moyens de blocage suivant la direction longitudinale du même disque. De ce fait, la face inférieure de l'ergot épouse la face supérieure du disque en position de stockage, assurant ainsi un très bon maintien du disque en position oblique, en limitant les contraintes. Selon une réalisation possible, les moyens élastiques comprennent au moins une lame flexible dont une première extrémité est liée au fond du logement et dont la partie extrême libre est destinée à coopérer avec la face inférieure du disque, ladite lame s'étendant en oblique par rapport au fond du logement et selon la direction longitudinale et étant agencée pour pouvoir être déformée par un disque coopérant avec elle en position de stockage. Par ailleurs, les moyens de blocage du disque suivant la direction longitudinale peuvent comprendre une rainure transversale apte à recevoir la première zone périphérique du disque. Ainsi, ces moyens assurent également un blocage du disque selon une direction perpendiculaire au fond du logement. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées: La figure 1 est une vue en perspective du conditionnement selon l'invention, en position ouverte, comprenant un plateau vide et une couverture; Les figures 2a et 2 b sont des vues respectivement de la face supérieure et de la face inférieure d'un disque destiné à être stocké dans le conditionnement de la figure 1; La figure 3 est une vue en perspective agrandie du plateau vide de la figure 1; La figure 4 est une vue de dessus du plateau vide; La figure 5 est une vue en coupe du plateau, selon la ligne AA de la figure 4, trois disques étant stockés dans le plateau; La figure 6 est une vue de dessus en perspective du plateau dans 35 lequel sont stockés trois disques; et La figure 7 est une vue de dessous du plateau dans lequel sont stockés trois disques. Comme représenté sur la figure 1, le conditionnement 1 comprend un plateau 2 pouvant être réalisé en matière plastique, par moulage (notamment par injection) ou par thermoformage, ainsi qu'une couverture 3, par exemple réalisée en carton. La couverture 3 comprend une première partie principale 4 sur laquelle est fixé le plateau 2, par exemple par collage, et une deuxième partie principale 5 reliée à la première partie principale 4 par un dos 6. La deuxième partie principale 5 peut être déplacée par rapport à la première partie principale 4 entre une position ouverte, dans laquelle on peut accéder au plateau 2 (figure 1) et une position fermée, dans laquelle le plateau 2 est logé entre les deux parties principales 4, 5. Dans cette position fermée, le conditionnement 1 peut être rangé, à la manière d'un livre, dans un rayonnage. Bien entendu, d'autres moyens peuvent être envisagés pour emballer et protéger le plateau 2. Le plateau 2 est destiné au stockage de disques 7, par exemple du type représenté sur les figures 2a et 2b. Le disque 7 comprend d'une part un support numérique 8 (par exemple du type CD ou DVD) en forme de disque, présentant une face supérieure en général inactive sur laquelle peut être imprimé ou fixé un décor, et une face inférieure comportant une couronne 9 active, c'est-à-dire sur laquelle sont enregistrées des données numériques. La face inférieure comporte en outre une couronne centrale 10 inactive (non porteuse d'informations), et un bord périphérique 11 également inactif. Le support numérique 8 comporte de plus un orifice central 12 destiné à recevoir des moyens d'entraînement en rotation du disque 7. Le disque 7 comprend d'autre part une enveloppe rigide 13 présentant un logement intérieur de formes et dimensions adaptées pour recevoir le support numérique 8 avec un léger jeu. L'enveloppe 13 est par exemple réalisée en matière plastique. Elle est de préférence transparente dans ses parties en regard du support numérique 8, ses autres parties pouvant être opaques. L'enveloppe 13 comporte une face supérieure 14, une face inférieure 15 et une tranche composée d'un premier et d'un deuxième bords transversaux 16, 17 et de deux bords latéraux 18a, 18b. Le premier bord transversal 16 est légèrement bombé vers l'extérieur du disque 7. Le deuxième bord transversal 17 est sensiblement circulaire et forme un U avec les bords latéraux 18a, 18b sensiblement rectilignes. L'enveloppe 13 présente, dans sa paroi inférieure, un orifice central 19 concentrique avec l'orifice central 12 du support numérique 8 et de plus grandes dimensions, et une fenêtre 20 sensiblement carrée s'étendant depuis le bord latéral 18b en direction de l'orifice central 11, mais non jusqu'à celui-ci. La fenêtre 20 est destinée à permettre la lecture des données numériques enregistrées sur la couronne active 9 du support numérique 8. Le plateau 2, illustré sur la figure 3, est ici sensiblement parallélépipédique, peu épais, et comprend une face inférieure 21 destinée à 10 être fixée sur la première partie principale 4 de la couverture 3, une face supérieure 22, et des faces périphériques 23. Le plateau 2 comporte un logement 24 ménagé en creux depuis la face supérieure 22, présentant un fond 25 et une face latérale composée d'un premier d'un deuxième bords transversaux 26, 27 et de deux bords latéraux 28a, 28b. Le fond 25 est plat, sensiblement parallèle à la face supérieure 22, et s'étend au même niveau dans tout le logement 24, en particulier sans étages séparés par une marche. Les bords latéraux 28a, 28b sont globalement rectilignes et parallèles, et définissent une direction x longitudinale sensiblement parallèle au fond 25. Le premier bord transversal 26 est globalement bombé vers l'extérieur du logement 24, avec une partie centrale rectiligne et orthogonale à la direction x. Enfin, le deuxième bord transversal 27 est sensiblement circulaire, et bombé vers l'extérieur du logement 24. On définit la direction transversale y comme étant la direction orthogonale à la direction longitudinale x et parallèle au fond 25, par rapport à laquelle est employé l'expression bord latéral . Par ailleurs, on définit la direction z orthogonale au fond 25, par rapport à laquelle sont employés les termes inférieur et supérieur . Le logement 24 est destiné à permettre le stockage d'une pluralité de disques 7, de façon maintenue mais amovible. Le plateau 2 représenté sur les figures est destiné à contenir trois disques 7, et la description qui suit sera effectuée dans ce cas, mais, bien sûr, il peut contenir un nombre différent de disques. Le logement 24 est divisé en plusieurs zones de réception d'un unique disque 7, sensiblement alignées longitudinalement, chaque zone de réception présentant des bords latéraux dont la forme est complémentaire de celle des bords du disque 7 correspondant. Dans la réalisation représentée (voir figure 1), le logement comprend une première zone de réception 29, adjacente au premier bord transversal 26, une deuxième zone de réception 30, en position intermédiaire, et une troisième (ou dernière, dans le cas général) zone de réception 31 adjacente au deuxième bord transversal 27. Dans la description, les termes premier et deuxième seront employés en référence à la direction x, le terme premier désignant un élément plus proche du premier bord transversal 26 que le terme deuxième . Chaque zone de réception comprend des moyens de positionnement d'un disque 7. Les moyens de positionnement comprennent tout d'abord des moyens de blocage du disque 7 selon x, en direction du premier bord transversal 26. Ces moyens de blocage comportent une rainure 32 transversale sensiblement centrée par rapport aux bords latéraux 28a, 28b du logement 24, destinée à recevoir la partie centrale du premier bord transversal 16 du disque 7. Dans la première zone de réception 29, la rainure 32 est réalisée dans le premier bord transversal 26, à proximité du fond 25 du logement 24. Dans les autres zones de réception 30, 31, la rainure 32 est ménagée dans une pièce en forme de rampe 33 solidaire du fond 25. La rampe 33 est inclinée du bas vers le haut, lorsqu'on se déplace du premier bord transversal 26 au deuxième bord transversal 27, d'un angle a compris entre 20 et 40 , et par exemple entre 25 et 30 . La rampe 33 présente une face transversale tournée vers le deuxième bord transversal 27, dans laquelle est ménagée la rainure 32, et une face supérieure 34 se prolongeant au-delà de la face transversale, formant ainsi une butée empêchant le déplacement du premier bord transversal 16 du disque 7 selon z, en s'éloignant du fond 25. Les moyens de positionnement comprennent également des moyens de maintien du disque 7 suivant la direction z. Ces moyens de maintien suivant z comportent d'une part deux moyens de retenue aptes à coopérer avec la face supérieure 14 du disque 7, chaque moyen de retenue comprenant un ergot 35 solidaire d'une languette flexible 36 faisant saillie du fond 25 du logement 24 et disposée dans une interruption localisée d'un bord latéral 28a, 28b du logement 24. La languette 36 comprend deux parties 37, 38 rectilignes, séparées par une lumière 39, s'étendant sensiblement parallèlement au bord latéral 28a, 28b considéré et dans la continuité de celui-ci, perpendiculairement au fond 25. Les deux parties 37, 38 sont prolongées par une partie d'actionnement 40 en forme de demi disque, s'étendant sensiblement parallèlement à la face supérieure 22 du plateau 2 dans une interruption localisée de celle-ci. L'ergot 35 s'étend vers l'intérieur du logement 24 sensiblement dans le prolongement de la partie d'actionnement 40, suivant y, sur une distance relativement faible. Ainsi, il permet de maintenir le disque 7 de façon efficace dans le logement 24 mais également de le retirer facilement. L'ergot 35 présente une face inférieure 41 inclinée par rapport au fond 25 du logement 24 selon la direction x, de bas en haut lorsqu'on se déplace du premier bord transversal 26 au deuxième bord transversal 27, d'un angle 8 compris entre 1 et 10 , voire entre 3 et 6 , et par exemple de l'ordre de 4 à 5 . Les deux moyens de retenue sont disposés sur les bords latéraux 28a, 28b opposés du logement 24, sensiblement en regard l'un de l'autre et à une distance suffisante des moyens de blocage pour pouvoir coopérer avec la moitié supérieure du disque 7. Les moyens de maintien suivant z comportent d'autre part des moyens élastiques aptes à coopérer avec la face inférieure 15 du disque 7. Les moyens élastiques comprennent deux organes élastiques écartés transversalement l'un de l'autre et disposés sensiblement dans la même bande transversale du logement 24 que les moyens de retenue. Chaque organe élastique est constitué d'une lame 42 flexible présentant une première extrémité 43 rectiligne et parallèle à y, liée au fond 25 du logement 24. A partir de la première extrémité 43, la lame 42 comprend une première partie 44 s'étendant selon x, de façon inclinée par rapport au fond 25 du logement 24, d'un angle y compris entre 20 et 40 , par exemple entre 25 et 30 . La première partie 44 est de préférence inclinée du bas vers le haut lorsqu'on se déplace du premier bord transversal 26 au deuxième bord transversal 27. La lame 42 se prolonge ensuite par une deuxième partie 45 sensiblement perpendiculaire au fond 25 qui présente un chant 46, formant l'extrémité libre de la lame 42, sensiblement parallèle au fond 25, destiné à coopérer avec la face inférieure 15 du disque 7. Chaque lame 42 est disposée en regard d'un évidement 47 ménagé dans le fond 25 du logement 24, afin de pouvoir se déplacer vers le fond 25 par l'appui d'un disque 7. Entre les organes élastiques (lames 42) d'une zone de réception d'un disque 7 sont disposés les moyens de blocage suivant x (rainure 32 et rampe 33) appartenant à la zone de réception adjacente située plus près du deuxième bord transversal 27 du logement 24. Par ailleurs, les organes élastiques, disposés sensiblement dans la même bande transversale du logement 24 que les moyens de retenue de la même zone de réception, sont toutefois positionnés de sorte que la zone des moyens élastiques destinée à coopérer avec la face inférieure 15 du disque 7 (à savoir le chant 46) soit longitudinalement plus éloignée des moyens de blocage du disque 7 que les moyens de retenue. En d'autres termes, les chants 46 sont légèrement décalés, selon x, vers le deuxième bord transversal 27, par rapport aux ergots 35 (voir figure 4). Le deuxième bord transversal 27 du logement 24 comprend une butée 48 sensiblement parallèle au fond 25, sur laquelle est destinée à prendre appui la face inférieure 15 du dernier disque 7 (ici le troisième) stocké dans le logement 24, au niveau d'une zone périphérique voisine de son deuxième bord transversal 17, à l'opposé de la zone de son premier bord transversal 16 engagé dans la rainure 32. Cette butée 48 est disposée de sorte que le troisième disque 7 affleure sensiblement la face supérieure 22 du plateau 2 au voisinage du deuxième bord transversal 27. Enfin, une saillie 49 s'étend depuis chaque bord latéral 28a, 28b du logement 24 vers l'intérieur du logement 24, sensiblement perpendiculairement au fond 25, entre deux zones de réception adjacentes. Les saillies 29 servent de butée de blocage suivant x pour le premier bord transversal 16 d'un disque 7 et de butée de blocage suivant y pour les bords transversaux 18a, 18b du disque 7 adjacent. Les butées 49 et le fond de la rainure 32 définissent une surface courbe complémentaire de la forme du premier bord transversal 16 d'un disque 7. Les saillies 49 sont situées à proximité immédiate d'un moyen de retenue, du côté du deuxième bord transversal 27 du logement 24. Pour la mise en place d'un disque dans une zone de réception 29, 30, 31, on engage le premier bord transversal 16 du disque 7 dans la rainure 32 puis on appuie sur le disque 7, dans sa moitié supérieure, ce qui a pour effet d'escamoter les ergots 35 vers l'extérieur du logement 34 (par flexion des parties 37, 38 de la languette 36 vers le fond 25 et vers l'extérieur du logement 24), permettant ainsi le déplacement du disque 7 vers le fond 25. Du fait de l'élasticité de la languette 36, les ergots 35 reviennent ensuite en position, au-dessus du disque 7, l'empêchant donc de se déplacer selon z, dans le sens de l'éloignement du fond 25. Dans cette position, les lames 42 sont déformées, ayant été déplacées vers le fond 25 lors de l'introduction du disque 7 par flexion et/ou par pivotement autour de la première extrémité 43. En conséquence, les lames 42 sollicitent le disque 7 selon z, dans le sens de l'éloignement du fond 25, en le poussant contre les ergots 35. L'inclinaison de la face inférieure 41 des ergots 35 donne l'inclinaison 13 du disque 7 par rapport au fond 25 du logement 4. De préférence, les lames 42 et les ergots 35 sont agencés pour que le disque 7 ne soit pas en contact avec la face supérieure 34 des rampes 33 (bien que cette caractéristique ne soit pas indispensable). La zone de contact entre la face inférieure 15 du disque 7 et les moyens élastiques est alors limitée au chant 46. Bien entendu, la souplesse des lames 42 est ajustée pour permettre une déformation de celles-ci lors de l'introduction du disque 7 mais également un maintien satisfaisant du disque 7 en position de stockage. Un disque 7 en position de stockage est donc en appui: - au niveau de son premier bord transversal 16 (bord inférieur), dans la rainure 32; -en face supérieure 14, au niveau de deux zones latérales opposées, situées chacune sensiblement à la jonction entre un bord latéral 18a, 18b rectiligne et le deuxième bord transversal (bord supérieur) 17, contre la face inférieure 41 de l'ergot 35; - et en face inférieure 15 au niveau de deux zones de dimensions 20 réduites, non en regard de la fenêtre 20, sur le chant 46 des lames 42. En outre, le dernier disque 7 est également en appui sur la butée 48 au niveau de son deuxième bord transversal 17. Les positions de stockage des disques 7 se déduisent les unes des autres par translation suivant la direction longitudinale. Les disques 7 sont sensiblement parallèles les uns aux autres, espacés longitudinalement, et se recouvrent partiellement (en vue de dessus), le dernier disque ne recouvrant aucun disque. Grâce à cette disposition, la mise en place d'un disque 7 dans le conditionnement 1 peut très bien s'effectuer alors que les autres disques sont déjà stockés dans le logement 24. La proportion d'un disque recouverte par le disque adjacent plus proche du premier bord transversal 26 dépend de la taille du plateau 2 et du nombre de disques 7 disposés dans le logement 24. Cette proportion est de l'ordre de 30 % dans la réalisation représentée, mais elle peut atteindre 50 voire 70 %. Elle est limitée par les dimensions du plateau 2 et l'exigence selon laquelle on doit pouvoir ôter un disque 7 sans devoir au préalable enlever le ou les disques adjacents, pour des questions de commodité ou de risque d'endommagement des disques. Bien entendu, il est possible de prévoir que, en position de stockage, les disques 7 forment avec le fond 25 des angles différents, ou que l'écartement entre deux disques adjacents est variable. Par appui sur la partie d'actionnement 40, un utilisateur provoque le fléchissement des parties 37, 38 de la languette 36 vers l'extérieur du logement 34, et donc le déplacement de l'ergot 35 vers l'extérieur du logement 34, ce qui permet de libérer le disque 7, quelle que soit la zone de réception considérée. Les lames 42 se détendent alors, provoquant une éjection du disque facilitant la préhension de ce dernier. Il suffit ensuite de retirer le disque 7 hors de la rainure 32, par translation sensiblement parallèlement à son plan de stockage. Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante à la technique antérieure, en fournissant un conditionnement pour une pluralité de disques numériques qui permet d'assurer efficacement la protection des disques contre d'éventuels chocs, tout en étant pratique d'utilisation. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation. Par exemple, les moyens élastiques de maintien d'un disque 20 pourraient être portés par les moyens de blocage suivant la direction longitudinale d'un disque adjacent
Le conditionnement comprend un plateau (2) dans lequel est ménagé un logement (24) délimité par un fond (25) et une face latérale, et possédant des moyens de positionnement des disques (7) dans le logement, dans des positions de stockage obliques.Le bord inférieur de chaque disque est bloqué longitudinalement par des moyens de blocage (32, 33). En outre, le conditionnement comprend des moyens de maintien du disque perpendiculairement au fond du logement, constitués par :- un ergot (35) faisant saillie de la face latérale du logement vers l'intérieur du logement, coopérant avec la face supérieure du disque ;- des moyens élastiques (42) ménagés sur le fond du logement, décalés latéralement par rapport à l'ergot, coopérant avec la face inférieure du disque et sollicitant le disque vers les ergots.
1. Conditionnement pour une pluralité de disques numériques stockés en oblique, comprenant: - un plateau (2) dans lequel est ménagé un logement (24) de réception des disques (7), délimité par un fond (25) et une face latérale; - des moyens de positionnement de chacun des disques (7) dans le logement (24), dans des positions de stockage respectives dans lesquelles les disques (7) s'étendent dans des plans respectifs obliques par rapport au fond (25) du logement (24), les disques (7) étant espacés les uns des autres et se recouvrant partiellement, les moyens de positionnement d'au moins l'un des disques (7) comprenant: - des moyens de blocage (32, 33) du disque (7) suivant une direction longitudinale (x) parallèle au fond (25) du logement (24), aptes à coopérer avec une première zone périphérique (16) du disque (7) située à proximité du fond (25) du logement (24) ; des moyens de maintien du disque (7) suivant une direction perpendiculaire (z) au fond (25) du logement (24) ; caractérisé en ce que les moyens de maintien du disque (7) suivant une direction perpendiculaire au fond (25) du logement (24) comprennent: - au moins un moyen de retenue (35) faisant saillie de la face latérale du logement (24) vers l'intérieur dudit logement (24) et à distance du fond (25), ledit moyen de retenue (35) étant agencé pour coopérer avec la face supérieure d'une deuxième zone périphérique du disque (7), distincte de la première zone (16) ; - des moyens élastiques (42) ménagés sur le fond (25) du logement (24), décalés latéralement par rapport au moyen de retenue (35), lesdits moyens élastiques (42) étant agencés pour coopérer avec la face inférieure (15) du disque (7) et pour solliciter le disque (7) sensiblement perpendiculairement au fond (25) du logement (24) en s'éloignant dudit fond (25), lorsque le disque (7) est en position de stockage. 2. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins un moyen de retenue (35) est agencé pour pouvoir être déplacé vers l'extérieur du logement (24) pour permettre le dégagement de la deuxième zone périphérique du disque (7). 3. Conditionnement selon la 2, caractérisé en ce qu'au moins un moyen de retenue comprend un ergot (35) solidaire d'une languette flexible (36) faisant saillie du fond (25) du logement (24) et disposée dans une interruption localisée de la face latérale dudit logement (24). 4. Conditionnement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins un moyen de retenue comprend un ergot (35) dont la face inférieure (41) est inclinée par rapport au fond (25) du logement (24) selon la direction longitudinale (x), de bas en haut en s'éloignant des moyens de blocage (32, 33) suivant la direction longitudinale du même disque (7). 5. Conditionnement selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens élastiques comprennent au moins une lame flexible (42) dont une première extrémité (43) est liée au fond (25) du logement (24) et dont la partie extrême libre (46) est destinée à coopérer avec la face inférieure (15) du disque (7), ladite lame (42) s'étendant en oblique par rapport au fond (25) du logement (24) et selon la direction longitudinale (x) et étant agencée pour pouvoir être déformée par un disque (7) coopérant avec elle en position de stockage. 6. Conditionnement selon la 5, caractérisé en ce qu'au moins une lame (42) comprend une première partie (44) liée au fond (25) du logement (24), inclinée par rapport à ce dernier et selon la direction longitudinale (x) d'un angle (y) compris entre 20 et 40 , prolongée par une deuxième partie (45) sensiblement perpendiculairement audit fond (25), et dont le chant (46) est destiné à coopérer avec la face inférieure (15) du disque (7). 7. Conditionnement selon la 5 ou 6, caractérisé en 35 ce qu'au moins une lame (42) est disposée en regard d'un évidement (47) ménagé dans le fond (25) du logement (24). 8. Conditionnement selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens de blocage du disque (7) suivant la direction longitudinale comprennent une rainure (32) transversale apte à recevoir la première zone périphérique (16) du disque (7). 9. Conditionnement selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens de maintien du disque (7) suivant une direction perpendiculaire au fond (25) du logement (24) comprennent deux moyens de retenue (35) disposés sur des bords latéraux (28a, 28b) opposés du logement (24), sensiblement en regard l'un de l'autre et à une distance suffisante des moyens de blocage (32, 33) pour pouvoir coopérer avec la moitié supérieure du disque (7). 10. Conditionnement selon la 9, caractérisé en ce que les moyens élastiques (42) sont disposés sensiblement dans la même bande transversale du logement (24) que les moyens de retenue (35), la zone (46) desdits moyens élastiques (42) destinée à coopérer avec la face inférieure (15) du disque (7) étant longitudinalement plus éloignée des moyens de blocage (32, 33) du disque (7) suivant la direction longitudinale que les moyens de retenue (35). 11. Conditionnement selon la 10, caractérisé en ce que les moyens élastiques de maintien d'un disque (7) comprennent deux organes élastiques (42) écartés transversalement l'un de l'autre et entre lesquels sont disposés les moyens de blocage (32, 33) suivant la direction longitudinale (x) d'un disque (7) adjacent. 12. Conditionnement selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'un bord transversal (27) du logement (24) comprend une butée (48) sensiblement parallèle au fond (25) du logement (24), sur laquelle est destinée à prendre appui la face inférieure (15) du dernier disque (7) stocké dans ledit logement (24), au niveau d'une troisième zone périphérique (17) sensiblement opposée à la première zone périphérique (16). 13. Conditionnement selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que le logement (24) est divisé en plusieurs zones de réception (29, 30, 31) d'un unique disque (7), sensiblement alignées longitudinalement, chaque zone de réception présentant des bords latéraux dont la forme est complémentaire de celle des bords du disque (7) correspondant.
B,A,G
B65,A47,G11
B65D,A47F,G11B
B65D 85,A47F 1,G11B 33
B65D 85/57,A47F 1/14,G11B 33/04
FR2896597
A1
MOTEUR DE VIDEO PROJECTION NUMERIQUE MULTIFAISCEAUX LUMINEUX AVEC OU SANS PERISCOPE DE DEVIATION
20,070,727
-1 La présente invention concerne un moteur de déo projection numérique à balayage multifaisceaux pour le Cinéma Numérique de 2ême Génération, afm de réaliser la projection, p.ex. sur grand écran, d'un signal vic éo RVB, p.ex. à Ultra Haute Définition, utilisant, p.ex. comme source lumineuse un laser de faible / moyenne puissance au sein d'un dispositif de génération d'un ou plusieurs faisceaux de pixels, complété d'un dispositif structurant ceux-ci, p.ex. en forme de matrice, le cercle, de spirale, de rosace, d'hélicoïde... La fonction de réglage dynamique de pointé du faisceau lumineux en autorise l'utilisation dans d'autres domaines d'applications comme les télécommunications (p.ex. 10 transmission point à point, point à multipoints, guidé ou en espace libre...). La projection dans les salles de cinéma traditionnel est réalisée à base de projecteur à pellicules 35mm, 70mm, ou 62mm de type IMAX pour ce qui est des sites de projections intégrés dans des complexes récréatifs. Il existe maintenant un certain nombre d'implémentations, à base de technologie DLP ou LCD, qui permettent d'atteindre une 15 résolution de 2K x 1K, ainsi qu'une implémentation, à base de technologie GL V, supportant 4K x 2K pixels. L'application de ces technologies à des résolutions élevées, induit des coûts exponentiels liés au développement des composants de bases (boîtiers DLP, GI,V et matrice LCD). L'utilisation de composants métalliques microscopiques (micro-miroirs DMD pour la technologie DLP et micro-lamelles pour le GLV), induit des problèmes de champ 20 magnétique résiduel, de résonance, de vieillissement (suite aux torsions multiples et répétées), d'oxydation ainsi qu'une limitation en ce qui a trait à la fréquence de battement / rafraîchissement maximale pouvant être atteinte. Au niveau LCD les principaux problèmes résident dans l'utilisation ; 1) de filtres dichroïques induisant des pertes de transmission et une distorsion des composants de base de la couleur (mélange RVB, gamme et température) 25 au niveau du signal lumineux reconstitué, 2) de matrices d'obturation LCD ayant une fréquence maximale d'activation / désactivation limitée. Ces effets conjugués rendent difficile l'optimisation du couple mélange/température de la couleur avec un niveau de contraste suffisant, requis par les cinéphiles. Le champ d'application est orienté Cinéma Numérique très haut de gamme dans un 30 premier temps, et pourra être ré-appliqué à d'autres segments de marché (p.ex. le Home Cinéma ) une fois que le niveau d'intégration et les coûts d'industrialisation auront été suffisamment optimisés. Cette alternative aux technologies existantes consiste en l'utilisation d'un moteur de vidéo projection numérique multifaisceaux lumineux permettant de reproduire une séquence d'images couleur à Ultra Haute Défmition (UHD), à l'aide -2 d'une ou plusieurs sources lumineuses, suite à une série de réflexions des faisceaux lumineux sur des disques optiques rotatifs. Afin de densifier la résolution de l'image du moteur de projection numérique multifaisceaux, l'enjeu est de réaliser un faisceau coloré avec un pointé précis et ajustable de façon statique ou dynamique, d'en utiliser un certain nombre au travers ou non d'une tête matricielle optique qui les structure, p.ex. en matrice, complétée ou non d'un périscope de déviation pour balayer l'écran avec plusieurs faisceaux simultanément. Le principe de l'invention est l'intégration de différents modules, ou éléments constitutifs, d'un projecteur vidéo numérique multifaisceaux. Un module source optique de base permet d'assurer la collimation ou focalisation d'un faisceau, monochromatique ou non, avec un réglage statique ou dynamique du pointé. Un générateur de faisceau coloré utilisant un certain nombre de modules sources optique complétés d'un certain nombre de miroirs/filtres positionnés afin de superposer ou rendre colinéaire plusieurs faisceaux de longueurs d'ondes différentes, p.ex. Rc uge, Vert et Bleu, en un groupe de faisceaux parallèles, contigus ou non, avec chevauchement partiel ou total, dont la résultante couleur est la somme en un point donné de chacune des composantes monochromatiques. Ce module génère un pixel ou groupe de pixels colorés, p.,cx. structurés sous une forme matricielle. Une tête matricielle optique qui regroupe un certain nombre de modules sources optique, ou de générateurs de faisceaux colorés, positionnés sur un certain nombre d'étages d'anneaux au centre desquels se trouve un dispositif, p.ex. de forme pyramidale, permettant par réflexion/transmission sur des miroirs/filtres, la réalisation d'un ensemble de faisceaux colinéaires structurés, p.ex. en matrice. L'utilisation d'un périscope en association avec les dispositifs décris ci-dessus permet 25 de réduire significativement l'encombrement de l'ensemble. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente, en perspective, le module source optique de base avec lès dispositifs de réglages (vis, micro-vérin, piézoélectrique,...) orthogonaux à l'axe de propagation du faisceau. 30 La figure 2 représente, en coupe, le module source optique de base avec les dispositifs de réglages (vis, micro-vérin, piézoélectrique,...) orthogonaux à l'axe de propagation du faisceau. -3 La figure 3 représente, en perspective, une variante du module source optique lie base avec les dispositifs de réglages (vis, micro-vérin, piézoélectrique,...) parallèles à l'are de propagation du faisceau La figure 4 représente, en coupe, la variante du module source optique de base avec les 5 dispositifs de réglages (vis, micro-vérin, piézoélectrique,...) parallèles à l'axe de propagation du faisceau. La figure 5 représente, en coupe, différentes solutions possibles pour la réalisation d'un dispositif de rotule (p.ex. cintré, mobile, flexible). La figure 6 représente, en perspective, des dispositifs vis, micro-vérin, piézoélectrique 10 permettant le réglage statique ou dynamique des modules sources optiques. La figure 7 représente, en coupe, une variante d'une source de lumière compacte comportant une ou plusieurs fibres optiques pour déporter le générateur de lumière. La figure 8 représente, en perspective, différentes architectures possibles de matrice de fibres pouvant être insérées dans la canule du dispositif de source optique compacte. 15 La figure 9 représente, en coupe, un dispositif de source laser avec une fonction d'ajustement statique ou dynamique. La figure 10 représente, en coupe, un générateur de pixels colorés composé d'in certain nombre de modules sources optiques de base, p.ex. trois, un pour chaque couleur de base rouge, vert, bleu. 20 La figure 11 représente, en coupe, une variante possible de l'architecture du générateur de pixels colorés. La figure 12 représente, en coupe, une autre variante possible de l'architecture du générateur de pixels colorés. La figure 13 représente, en coupe, l'architecture d'un périscope, permettant la c éviation 25 d'une matrice de faisceaux parallèles, utilisable au sein d'un moteur de projection vidéo numérique à base de disques optiques rotatifs. La figure 14 représente, en coupe, une variante possible de l'architecture du périscope de la figure 13 avec une tête matricielle pour la source du moteur de projection numérique multifaisceaux. 30 La figure 15 représente, en coupe, une autre variante possible de l'architecture du périscope de la figure 13 et 14. La figure 16 représente, en coupe, d'autres variantes possibles de l'architecture du périscope de la figure 13 et 14. -4 La figure 17 représente, en coupe, une variante du premier miroir/filtre du périscope de déviation. La figure 18 représente, en perspective, un arrangement en escalier d'un certain nombre de modules sources. La figure 19 représente, en perspective, des arrangements en quinconce, en "V" et "V inversé" d'un certain nombre de modules sources La figure 20 représente, en perspective, une tête matricielle optique de moteur de projection vidéo à faisceau composée d'un dispositif pyramidale support de facettes réfléchissantes, d'anneaux et de modules sources optiques. La figure 21 représente, en vue de dessus, le premier étage d'une tête matriciel e optique de moteur de projection vidéo à faisceau composée d'un dispositif pyramidale support de facettes réfléchissantes, d'anneaux et de modules sources optiques. La figure 22 représente, en coupe, une tête matricielle optique de moteur de projection vidéo à faisceau composée d'un dispositif pyramidale support de facettes réfléchissantes, 15 d'anneaux et de modules sources optiques. La figure 23 représente, en perspective, le support de surfaces réfléchissantes pour la tête matricielle de la figure 20. La figure 24 représente, en coupe, une variante de la tête matricielle pour projecteur vidéo numérique multifaisceaux composée de plusieurs pyramides de déviation. 20 La figure 25 représente, en coupe, une vue simplifiée de plusieurs arrangements possibles des pyramides sur de la figure 22. La figure 26 représente, en coupe, l'orientation des modules sources possible pour la tête matricielle. La figure 27 représente, en perspective, un dispositif de réglage d'assiette composé de vis, 25 micro-vérin, piézoélectrique,... pouvant être adapté sur différents éléments d'un équipement de vidéo projection numérique multifaisceaux. La figure 28 représente, en perspective et en coupe, un dispositif de protection pour la pyramide d'une tête matricielle de projection vidéo numérique. La figure 29 représente, en perspective, plusieurs exemples d'assemblage du â ispositif de 30 protection de la pyramide de la tête optique matricielle figure 26. La figure 30 représente, en vue éclatée, les parties constituantes possibles d'un disque optique rotatif, pour projecteur vidéo numérique multifaisceaux, composé de secteurs, pistes, barrettes et cavités. -5- La figure 31 représente, en coupe, un disque optique rotatif avec chaque piste ayant une hauteur différente. La figure 32 représente, en perspective, un dispositif de réglage de l'orientation des facettes dans une cavité ainsi que différents moyens de maintien dans celle-ci. Module Source Optique : En référence à ces dessins, le dispositif de module source optique, en vire de perspective (FIG. 1) et de coupe (FIG. 2), est composé d'une source optique insérée dans une canule (1) générant un faisceau lumineux (2), d'un boîtier (3), p.ex. de forrle hexagonale, servant de support à un dispositif de rotule (4), complété de trois c ispositifs de correction (5), (6), et (7), positionnés perpendiculairement à l'axe de propagation (8). Le dispositif de rotule (4) est réalisé p.ex. à l'extrémité de la canule (1) par une têts ou un embout sphérique, percé en son centre pour laisser passer le faisceau (2), logé dans une cavité partiellement sphérique légèrement plus grande, également percée en so n centre pour laisser passer le faisceau (2). Chacun des dispositifs de correction (5), (6), et (ï) imprime un mouvement de translation à l'arrière de la canule, la combinaison des mouvements donne alors un mouvement sur deux axes à la canule (1). Ce mouvement de pivotement sur deux axes transmis à la canule (1) implique une modification de l'axe de propagation (8) du faisceau lumineux (2). En fonction des contraintes d'encombrement et/ou de réalisation, une seconde implémentation des dispositifs de correction (5), (6), et (7) dans le sens de l'axe de la canule (1) est possible, ceci est représenté en vue de perspective (FIG. 3) et en vue de coupe (FIG. 4) par les dispositifs (9), (10), et (11). Le mouvement de pivotement sur deux axes est alors transmis par une rotule (12) composés p.ex. de deux éléments sphériques : un en extrémité de la canule (1) l'autre dans le support. Les deux éléments sphériques étant perbrés au centre de façon à laisser passer le faisceau lumineux (2). Plusieurs variantes (FIG. 5) du dispositif de pivotement, ou rotule, peuvent être utilisées dans le module source. Celui-ci, en extrémité ou sur le pourtour de la canule (1) peut être, p.ex., un cintrage (13), une bague arrondie (14) dans un support (15). ou une bague flexible (16) dans un support rigide (17). La canule (1) intégrant la source optique (18), p.ex. de type diode Laser, diode ultra électroluminescente, fibre optique ..., peut selon les configurations contenir un certain nombre d'éléments optiques, p.ex. deux lentilles (19) et (20), réalisant la focalisation ou la collimation du faisceau émergeant (2) selon l'axe longitudinal de la canule (1). Ainsi tout -6 mouvement sur la canule se répercute sur la direction de l'axe de propagation du faisceau lumineux. Les dispositifs de correction (FIG. 6) utilisés dans les modules sources sont, en fonction de l'application visée, de la précision et de la vitesse de modification désirées, de type vis (21) avec ressort (22) dans une petite canule (23), des micro-vérins (24) et (25), ou bien des modules piézoélectriques (26) ayant la propriété de s'allonger sous l'effet d'un champ électrique. En fonction des contraintes d'encombrements, ou des disponibilités des différentes sources optiques aux longueurs d'ondes désirées, il est possible d'utiliser pour lés modules sources optiques (FIG. 7) une fibre optique (27) dans une férule de positionnement (28) insérée dans la canule (1) permettant de réduire la taille de celle-ci en déportant la source. Au besoin un système de focalisation ou collimateur (19) et (20) pourra s'avérer nécessaire pour reformer le faisceau divergent en sortie de fibre. Toute solution de focalisation en sortie de fibre optique est utilisable dans ce cas. Il peut également (FIG. 8) être utilisé dans les canules intégrant la source un groupe de fibres optiques (27) structurées sous forme de matrice p.ex. carrée, rectangulaire (29) ou circulaire (30). Les fibres optiques, ou matrice, étant complétées ou non d'optique de focalisation en sortie de fibre. Dans le cas de l'utilisation d'un groupe de fibres optiques, celles-ci pourront être collées (30) les unes aux autres ou réparties (31) de façcn équidistante ou non. Un autre mode de réalisation possible est l'intégration dans la canule d'une source laser avec fonction d'ajustement dynamique (FIG. 9) comprenant dans son boîter (32) : un module de contrôle électronique (33); un dispositif de régulation en température (34) p.ex. de type Peltier; d'une diode laser (35) montée sur un dispositif de correction (36), p.ex. de type vis, micro-vérin, piézoélectrique...; d'une optique de collimation (37), du -aisceau (38), montée sur un dispositif de correction (39), p.ex. de type vis, micro-vérin, piézoélectrique...; d'un dispositif (40), (41) et (42) de modification d'une ou d'une combinaisons des caractéristiques physiques du faisceau, p.ex. le doublement de la longueur d'onde, composé d'un cristal doubleur (41) et d'une lentille de couplage, en entrée (40) et en sortie (42), montée sur un dispositif de correction (43), p.ex. de type vis, micro-vérin, piézoélectrique...; d'une paire de prismes (44) et (45) montés sur des dispositif, de correction (46), (47), p.ex. de type vis, micro-vérin, piézoélectrique... permettant un ajustement dynamique de l'ellipticité du faisceau (48) par élargissement du faisceau (49) selon un axe. -7 Générateur de faisceaux de Pixels Colorés : L'association de plusieurs modules sources optiques (FIG. 10) générant un faisceau de couleurs différentes, p.ex. Rouge (50), Vert (51) et Bleu (52), et de plusieurs miroirs/filtres, p.ex. (53), (54), (55) et (56) permet la création d'un module source de faisceau coloré (57) par une série de réflexions successives. Parmi les modes c e réalisations possibles, un premier module source (52) envoie directement un faisceau (58) vers le point cible (57), ce faisceau représente alors l'axe de propagation principal du générateur de faisceau coloré. Un second module source (50), positionné au dessus et parallè eurent au premier (52), génère un faisceau (59) colinéaire, superposé ou non au faisceau ;58), par l'intermédiaire d'une première réflexion sur le miroir/filtre (53). Celui-ci dévie [e faisceau (59) perpendiculairement en direction de l'axe principal. Une seconde réflexior sur un miroir/filtre (54) réfléchit alors le faisceau selon l'axe de propagation principal (58). Un troisième module source (51), positionné au dessous et parallèlement au premier (52), génère un faisceau (60) colinéaire, superposé ou non au faisceau (58). Par l'intermédiaire d'une première réflexion sur le miroir/filtre (56), le faisceau (60) est dévié perpendiculairement vers l'axe principal, puis une seconde réflexion sur un miroir/filtre (55) réfléchit alors le faisceau selon l'axe de propagation principal. Selon les contraintes de réalisation et d'encombrement, l'architecture du générateur de faisceau coloré peut varier comme le montre p.ex. les (FIG. 11) et (FIG. 12 où les trois modules sources optiques (50), (51) et (52), sont sur un même plan (FIG. 11) mais placés à un angle quelconque, p.ex. 90 . Les deux miroirs/filtres (54) et (55), placés selon un angle, p.ex. à 45 , permettent de renvoyer les trois faisceaux (58), (59) et (60) dans la même direction vers la cible (57). Dans le cas de la (FIG. 12), les trois modules sources (50), (51) et (52) sont superposés mais n'utilisent que trois miroirs/filtres (61), (62) et (63) de repliement pour rendre les faisceaux (58), (59) et (60) colinéaires ou très faiblement divergents. Les miroirs/filtres utilisés pourront au besoin être des miroirs,/filtres de type passif, p.ex. dépôt d'un couche métallique sur un substrat, ou de type actif, c'est-à-dire réfléchir le faisceau en modifiant une ou plusieurs de ces caractéristiques physiques, p.ex. sa géométrie grâce à une matrice DLP. L'ensemble des miroirs/filtres des générateurs de faisceaux colorés pourra être constitué, p.ex. de LCD réflectifs, micro-lamelles, micro-miroirs ou tout autres dispositifs actifs permettant de dévier un faisceau. De même les miroirs/filtres composant le générateur de faisceau coloré pourront être montés sur des dispositifs de correction dynamique de type vis, micro-vérin, -8- piézoélectrique,... permettant de réaliser un réglage dynamique du pointé des différents faisceaux composant le module. Périscope: Dans un moteur de vidéo projection numérique multifaisceaux (FIG. 1 ), pour des raisons de performance et de réduction d'encombrement, il est possible de réduire l'espace entre les deux disques (64) et (65) sur leurs supports respectifs (66) et (67). De même il peut s'avérer judicieux de multiplier et structurer le nombre de sources pour éclairer p.ex. les différentes pistes. Une implémentation possible du moteur de vidéo projection numérique multifaisceaux est d'utiliser une barrette de sources (68), composée p.ex. d'un certain nombre de modules sources, permettant de générer un peigne d'un certain nombre de faisceaux colinéaires (69). Ce peigne source attaque ensuite le premier disque optique rotatif (64) à l'aide d'un périscope de déviation (70) composé d'un certain nombre de miroirs/filtres (71) et d'un miroir/filtre de repliement (72). Dans ce type d'architecture, le faisceau issu d'une source est tout d'abord réfléchi par un premier miroir/filtre (71), ensuite il subit une réflexion sur un miroir/filtre de repliement (72), permettant de rallonger le trajet dans un faible encombrement, puis arrive sur la facette réfléchissante (73) du premier disque optique rotatif Le faisceau lumineux est alors réfléchi avec un angle vertical imposé par l'orientation du miroir/filtre (73) pour ensuite être dévié par la facette (74) du second disque (65) lui imposant alors un angle de déviation horizontal en sortie (75). Une variante possible (FIG. 14) de l'architecture précédente est de remplacer un module source par une tête matricielle (76) générant, avec un dispositif (77) de forme pyramidale, une matrice de faisceau lumineux colinéaire (78) attaquant le miroir/filtre primaire (79) d'un périscope de déviation (80), puis dans l'ordre : la facette réfléchissante (74) du premier disque (65), la facette (73) du second disque (64) et le miroir/f lire secondaire (81) du périscope (80). A un instant "t" tous les faisceaux de la matrice d'entrée (78) subissent alors les mêmes déviations verticale et horizontale saris en modi -fer leur colinéarité en sortie (82). D'autres variantes de périscopes sont possibles, (FIG. 15) et (FIG. 16), permettant de changer la direction de propagation d'une matrice de faisceaux colinéaires (83) à l'aide d'un certain nombre de miroirs/filtres (84), (85), (86), (87), (88) et (89). Les faisceaux de sortie (90) conservant leur colinéarité après le passage dans le périscope. Une variante plus compacte (FIG. 17) du miroir/filtre d'entrée du périscope permet de limiter l'espace entre les deux disques et limite le trajet des faisceaux lumineux. Le -9 miroir/filtre primaire est réalisé avec un certain nombre de miroirs/filtres de très petite taille (91) positionnés sur des supports (92) régulièrement espacés. Un dispositif support (93) permet de les maintenir en marches d'escalier. Chaque faisceau issu du groupe de faisceaux (78) est donc dévié par un miroir/filtre (91) vers les facettes du premier disque qui le dirige verticalement vers le deuxième disque. L'espacement entre les petits miroirs/filtres (91) permet le passage du faisceau entre les deux disques. Afin de pouvoir réaliser un réglage statique ou dynamique, l'ensemble (les miroirs/filtres du périscope pourra être monté sur des dispositifs de corrections de type vis, micro-vérin, piézoélectrique,... ou tout autre dispositif de correction dynamique contrôlé. Pour pouvoir réaliser simplement l'adressage, p.ex. des différentes pistes des disques optiques rotatifs tout en minimisant l'espace entre eux, l'on utilise un périscope alimenté par un certain nombre de sources. Différents assemblages de sources sont envisageables selon les configurations : p.ex. en marches d'escalier (FIG. 18), où chaque module source (94) est positionné sur un support (95) comportant des marches permettant la réduction de l'espace entre les différents faisceaux, se traduisant par un gain en hauteur sur l'encombrement de l'ensemble des modules sources. Une alternative (FIG. 19) est l'implantation des modules sources selon une autre géométrie, p.ex. en quinconce (96), en forme de "V" (97) ou de "V inversé" (98), réduisant ainsi la profondeur du bloc de modules sources. Les blocs sources pourront, si la technologie permet une intégration suffisante, être 20 équipés d'un module source, d'un générateur de faisceau coloré ou encore d'une tête matricielle de projecteur vidéo numérique multifaisceaux. Tête matricielle optique : La tête matricielle de projecteur vidéo numérique multifaisceaux (FIG. 20), (FIG. 21) et (FIG. 22) est composée d'un certain nombre d'anneaux, p.ex. (99), (100). (101), (102) 25 et (103), sur chacun d'eux est disposé un certain nombre de modules sources (50), ou module générateur de faisceau coloré. Ceux-ci orientant les faisceaux vers des rniroirs/filtres (104) positionnés au centre des anneaux sur un support (77) p.ex. de forme pyramidale, conique, ou autre..., structurent les faisceaux de façon à les rendre colinéaires ot à obtenir une matrice en sortie (105). 30 Les supports (FIG. 23) des miroirs/filtres, composants du dispositif cen ral de la tête matricielle sont, p.ex., de forme cylindrique (104) tronquée en biais selon un certain angle, p.ex. 45 , avec une petite cavité (106) permettant d'insérer un miroir/filtre de faible dimension. Au besoin le support possèdera un pourtour hexagonal (107) facilitant le positionnement et le réglage à l'aide d'un outil spécifique. -10 Pour augmenter la résolution et/ou réduire les contraintes mécanique du moteur de projection vidéo numérique multifaisceaux, il est possible d'utiliser (FIG. 24) ron plus une seule source ou une seule pyramide (77) mais un ensemble de pyramides qui peuvent être insérées au centre des couronnes ou anneaux (108) au moyen d'un arbre (109). Plusieurs type d'implantations des pyramides sur les arbres sont possibles (FIG. 25). P.ex. en forme de "sapin de noël", les pyramides sont maintenues en place par an support (109) plein ou composé de très fines tiges rigides. Les solutions envisagées peuvent ne pas être symétriques (110) ou toutes reliées à la base (111). Pour ces implantations, il faut tenir compte des contraintes de dimension et du nombre de faisceaux arrivant sur les éléments pyramidaux qui seront placés sur un même plan, p.ex. en ligne (112), ou répartis dans l'espace, p.ex. (114) ou (115). En efi_et selon les dimensions de la pyramide, et du nombre de faisceaux arrivant sur les facettes réfléchissantes en vis-à-vis de deux pyramides positionnées au même niveau, p.ex. (116) et (121), l'espace entre les deux éléments doit permettre de laisser passer, avec un angle pas trop important, l'ensemble des faisceaux (117), (118) pour la pyramide (116) el (119), (120) pour la pyramide (121). Pour éviter ce problème, les pyramides peuvent être positionnées sur des niveaux différents et/ou réparties dans l'espace de façon régulière. Le but étant d'obtenir une matrice de faisceaux parallèles régulièrement espacés en sortie. I] est ainsi possible d'obtenir (FIG. 25) une architecture (114) en trois dimensions où les lettres majuscules représentent chacune un élément pyramidal. Cela permet d'avoir deux pyramides, p.ex. repérées C et B, sur un même niveau mais ne présentant pas de faces en vis-à-vis. Une solution de répartition en spirale (115) permet également d'éviter les problèmes d'adressage. L'implantation des modules sources sur les anneaux de la tête matricielle pour projecteur vidéo numérique multifaisceaux peut être organisée de différentes façons (FIG. 26) en fonction des contraintes d'encombrement et/ou de la taille et de la forme du dispositif pyramidal central. Si la taille des modules sources et la différence de hauteur entre les facettes réfléchissantes de la pyramide sont identiques, chaque anneau est positionné de façon à ce que les faisceaux issus des modules sources soient dans le même plan que l'étage de la pyramide (122). Une autre possibilité est que les modules sources d'un anneau peuvent adresser un élément de la pyramide à un niveau supérieur ou inférieur (123). Il peut s'avérer nécessaire pour des raisons de stabilité du système, ou à des fins de corrections dynamiques, d'utiliser sur la pyramide un support intégrant un réglage d'assiette (FIG. 27). Ce dispositif de correction de l'assiette, p.ex. de la pyramide (124), est composé -11 p.ex. de trois éléments (125), (126), (127) de type vis, micro-vérin piézoélectrique,... disposés selon un triangle isocèle entre une base (128) et un socle (129) de maintien de la pyramide (124). La commande électronique rapide des trois dispositifs impose une très faible correction d'assiette. La taille du dispositif pyramidale positionné au centre des anneaux de la tête optique matricielle pour projecteur vidéo numérique multifaisceaux étant assez faible, ]l est possible de la placer à l'intérieur d'un dispositif de protection (FIG. 28). Celui-ci est p.e:x. un cube creux (130) réalisé en matière transparente ou muni de trous (131) rigoureusement orientés selon l'axe de propagation des faisceaux incidents sur chacune des facettes de la pyramide (124), p.ex. rigoureusement parallèles (132) ou avec un angle (133). Ces différents cubes de protection peuvent être utilisés pour construire es "arbres" de pyramides (FIG. 29) avec un dispositif (134) support supplémentaire ou non. Disques optiques rotatifs : Selon les variantes de réalisations, les disque optiques rotatifs du motetr de vidéo projecteur numérique multifaisceaux pourront être composés d'un certain nombre d'éléments ou dispositifs "enclipsables" et/ou solidaires les uns aux autres. P.ex. (FIG. 30) ledisque (135) est composé de quatre secteurs (136) eux mêmes composés de deux pistes (137) sur lesquels sont réalisés un certains nombres de cavités (138) accueillant des supforts (139), ou cales, orientant les miroirs/filtres (140) composés p.ex. d'un substrat et d'un errpilement de couche métallique et de couche de protection. Les cavités (138) sont, selon les moyens de fabrications, planes (141) avec un certain nombre de trous permettant (FIG. 32), à l'aide d'aiguilles (142) montées sur de:; platines de translation micrométrique (143), d'orienter les miroirs/filtres avant d'être scellés p.ex. au moyen d'une colle. Une autre possibilité d'orienter les facettes réfléchissantes dans les cavités est de réaliser un plan incliné dans la masse (144) ou en surface (145) directement lors de la réalisation du disque p.ex. par procédé de lithographie. Selon la précision de la réalisation les pentes seront alors lisses (146) ou sous forme d'une succession de marches 147). La facette réfléchissante est alors maintenue en place par procédé de collage p.ex. par l'injection d'une résine dans les trous pratiqués en fond de la cavité. Une autre variante (FIG. 32) de réalisation du positionnement des facettes est l'utilisation de fentes dans les tranches de la cavité (148). La facette (140) est alors positionnée par glissement dans ces fentes dont la taille est ajustée à l'épaisseur de la facette lui imposant une orientation, un scellement est réalisé ensuite pour éviter tout mouvement. -12 Selon le même principe un positionnement de la facette peut se faire par "clipsage" sur des rainures (149) réalisées avec une certaine souplesse sur le pourtour de la cavité. La facette (140) est alors positionnée en force dans le fond de la cavité qui lui impose son orientation. En fonction des applications et/ou de la puissance des faisceaux utilisés sur les miroirs/filtres, il peut s'avérer nécessaire de nettoyer et régénérer la surface réf échissante (140). Celle-ci peut, p.ex., être réalisée avec un empilement d'un certain nombre de couches réfléchissantes et de couches de protection. Lorsque la surface réfléchissante est devenue sale ou déformée, un procédé de nettoyage, p.ex. une réaction chimique, un laser pulsé... élimine la couche de protection pour révéler la couche réfléchissante inférieure. Ce procédé de réfection automatique permet de présenter une surface orientée comme la précédente évitant ainsi une maintenance coûteuse sur le disque optique rotatif pour moteur de projection vidéo numérique multifaisceaux. Une variante (FIG. 31) du disque est envisagée dans laquelle les différentes pistes de facettes réfléchissantes (150), composées ou non de barrettes (137) secteurs (136), sont à des hauteurs différentes (151). Le disque peut alors être adressé par la tranche. Le positionnement du disque sur les moteurs peut être fait p.ex. par trois trous répartis p.ex. à 120 ainsi qu'un trou central pour le maintenir sur l'arbre moteur. L'ensemble des dispositifs décris dans ce document sont destinés dans un premier temps pour des applications dans le domaine de la vidéo projection pour le Cinéma Numérique de 2e'e génération
L'invention concerne un dispositif (FIG. 14) permettant de générer un groupe de faisceaux lumineux avec un ajustement de pointé contrôlé de façon statique ou dynamique, p. ex. à l'aide d'une tête matricielle optique alimentant le dernier étage d'un équipement de vidéo projection numérique multifaisceaux, comportant un certain nombre de disques optiques rotatifs. Le dispositif comporte un certain nombre d'éléments/dispositifs de réglages statiques, p.ex. de type vis avec ressort, ou dynamiques, p.ex. de type micro-vérin et/ou piézoélectrique, réalisant un contrôle d'assiette dynamique à l'aide d'un dispositif, p.ex. de forme pyramidale, conique ou autre, au sein d'une tête matricielle optique. Une commande numérique contrôlant l'asservissement de la position et l'allumage des sources permet ainsi de créer une succession de pixels colorés en sortie du dispositif Selon les configurations désirées, plusieurs sources peuvent être associées, p.ex. au sein d'une tête matricielle optique, pour créer une matrice de pixels colorés. En fonction de l'architecture du vidéo projecteur utilisé, les dispositifs de têtes matricielles optiques et bloc de modules sources optiques intégrés sont complétés d'un périscope de déviation optique. Le dispositif est destiné au Cinéma Numérique très haut de gamme puis par la suite au "Home Cinéma".
1) Dispositif (FIG. 13) et (FIG. 14) de moteur de vidéo projection numérique multifaisceaux à correction de pointé statique ou dynamique caractérisé en ce qu'il comporte un certain nombre de disques optiques rotatifs superposés, p.ex. (64) et (65), ayant un arrangement déterminé de miroirs/filtres, permettant la déviation d'un ensemble de faisceaux (69) dans le sens vertical, p.ex. pour le premier disque optique rotatif et horizontal pour l'autre, complété ou non d'un dispositif de périscope optique de déviation (70) composé, p.ex. de deux miroirs/filtres formant un prisme réfléchissant (79) et (81), permettant d'attaquer, p.ex. le premier disque avec un angle prédéterminé avec un faible encombrement. Le périscope de déviation est, selon les configurations, composé d'un certain nombre de miroirs/filtres, p.ex. (71) et (71), assurant la déviation d'un ensemble de faisceaux parallèles (70) issu, p.ex. d'un bloc (68) d'un certain nombre de modules sources et/ou d'un certain nombre de têtes matricielles (76) comportant un certain nombre de pyramides de déviation (77). 2 ) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la Tête Matricielle Optique comporte un certain nombre d'étages d'anneaux, p.ex. (99), (100), (101), (102) et (103), sur lesquels sont disposés, de façon à éviter les croisements de faisceaux, un certain nombre de modules sources optiques (50) orientés vers le centre de chaque anneau de façon à adresser un miroir/filtre (104) positionné, avec un dispositif support, ou taillé dans la masse, et répartis sur un dispositif p.ex. de forme pyramidale (77), conique ou autre... Chacun des miroirs/filtres (104) de la pyramide (77) est orienté de façon à assurer la colinéarité d'un certain nombre de faisceaux émergeant (105) en sortie du dispositif. 3 ) Dispositif, selon la 2 caractérisé en ce que le support (104) de miroir/filtre est de forme cylindrique tronqué de biais avec un angle déterminé de façon à orienter selon un angle spécifique un faisceau incident. La face tronquée comporte une cavité (106) ajustée à la taille du miroir/filtre. Une variante du dispositif comporte un élément hexagonal (107) sur la base pour faciliter l'orientation dans la phase de fabrication et de réglage. 4 ) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que le dispositif pyramidale de la tête matricielle optique pour vidéo projecteur numérique multifaisceaux soit composé d'un agencement p.ex. (109) de plusieurs pyramides de déviation (77) permettant de densifier le nombre de faisceaux issus de la tête matricielle optique. Selon les variantes, les pyramides (77) sont fixées grâce à un arbre, p.ex. (109), (110), (111) composé de tiges très-14 fines ou pleines et rigides permettant de ne pas obstruer le passage des rayons lumineux issu d'un anneau. ) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que les modules sources optiques répartis sur chacun des anneaux de la tête matricielle optique associée à un moteur 5 de vidéo projection numérique multifaisceaux, adressent, p.ex. le même étage ou un certain nombre d'étages différents de la pyramide de déviation optimisant ainsi l'encombrement de la tête matricielle optique. 6 ) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que la tête matricielle optique pour vidéo projecteur numérique multifaisceaux comporte une correction d'assiette composée d'un certain nombre de dispositifs, p.ex. (125), (126) et (127), de type vis, micro-vérin, piézoélectrique, ou tout autre élément permettant de réaliser une translation contrôlée, disposés, p.ex. en triangle, entre un socle (128) et une base (129) sur laquelle est positionné une pyramide (124). Selon les configurations de la tête matricielle optique, le dispositif (124) peut être une pyramide (77) ou tout autre élément permettant d'orienter les faisceaux ayant besoin d'une correction d'assiette dynamique. 7 ) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que l'élément pyramidal de la tête matricielle optique pour vidéo projecteur numérique multifaisceaux est protégé par des parois (130) transparentes ou perforées (131) permettant le passage des faisceaux issus des modules sources vers les miroirs/filtres du dispositif (124). Selon les variantes, un certain nombre de dispositif de protection (130) permettent de s'emboîter les uns au autres pour composer l'arborescence des pyramides selon la 9 avec ou sans l'aide d'une plaque intermédiaire (131). 8 ) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le disque optique rotatif (135) pour moteur de vidéo projection numérique multifaisceaux comporte des cavités (138) supports de facettes réfléchissantes, ayant p.ex. en son centre un certain nombre de trous de fixations, répartis, p.ex. à 120 avec ou non un trou de positionnement central, pouvant être composé, p.ex. d'un certain nombre de secteurs (136), amovibles ou non, eux-mêmes composés d'un certain nombre de barrettes ou arcs (137), amovibles ou non, sur lesquels est réalisé un certain nombre de cavités (138) accueillant les facettes réfléchissantes (140) directement ou par le biais de porte facette (139). Les différents secteurs et/ou barrettes sont encastrables les uns dans les autres (FIG. 30), ou superposés les uns sur les autres permettant d'avoir des faisceaux lumineux incidents et/ou émergents sur la tranche de la piste (FIG. 31). Selon les configurations possibles, les cavités comportent un certain nombre-15 de trous permettant un ajustement et/ou un scellement du miroir/filtre au travers des différents composants du disque. Selon les variantes du disque, l'angle du miroir/filtre dans la cavité est imposé par le fond ayant une orientation déjà imposée dans la masse (144) ou en surface (145) par un plan (146) ou une succession de marches (147) et/ou un support s'insérant dans la cavité (139). 9) Dispositif selon les let 2 caractérisé en ce que la surface réfléchissante des miroirs et/ou filtres est réalisée sur un substrat avec un empilement d'un certain nombre de couches métalliques et de couches de protection qui peuvent être retirées, p.ex. par un procédé chimique, laser, ultrasons..., afin de proposer à nouveau une surface propre. Ce dispositif introduit une fonction de réfection automatique des surfaces. Une variante peut-être l'utilisation de surface réfléchissante "active" comme des DLP, LCD ou tout autre procédé d'optique adaptative permettant de faire varier certaines caractéristiques du faisceau réfléchi comme p.ex. l'intensité lumineuse, la forme... permettant p.ex. une adaptation géométrique du faisceau. 10 ) Dispositif selon les 8 et 9 caractérisé en ce que le positionnement des facettes réfléchissantes (140), est réalisé à l'aide d'un certain nombre de dispositifs de préhension automatisés ou non, p.ex. quatre, de type, p.ex. aiguilles (142) creuses ou pleines, ventouses pneumatiques ou électro-aimants, fixées sur des platines de translation micrométriques, traversant ou non le disque dans la masse. Un ajustement de la hauteur des platines impose alors une orientation angulaire spécifique de la facette, qui par la suite est scellée, p.ex. par un procédé de collage. Selon les configurations possibles, le positionnement peut aussi être effectué par le moyen de glissières (148) et/ou par un système de "clipsage" (149).
G
G02
G02B
G02B 27,G02B 26
G02B 27/18,G02B 26/10
FR2888377
A1
PROCEDE ET OUTIL DE GENERATION OU DE MODIFICATION DE CARTES PROCEDURALES A STRUCTURE EN ARBRE POUR LA MODELISATION DE SCENES
20,070,112
La présente invention concerne les cartes procédurales pour la modélisation de scènes. De nombreux outils sont connus afin de procéder à la modélisation des scènes, que ce soit dans le cadre de la création d'images, jeux vidéo, de clips, de films, ou autres. Les outils connus ne permettent cependant pas de créer des représentations réellement fidèles de la réalité. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de la création de scènes complexes, comportant une grande quantité d'objets à répartir ou distribuer dans un espace donné. II peut s'agir par exemple de la création d'une forêt, dans laquelle il faut répartir les arbres de façon la plus réaliste possible. Les procédés actuels comportent de nombreux inconvénients. Par exemple, à la main, le temps nécessaire est très important, ce qui entraîne des coûts élevés. Une répartition générée automatiquement est trop homogène, et contribue à créer une forêt d'un aspect artificiel. Ainsi, on utilise parfois des matrices de positionnements, comportant des paramètres aléatoires. Il n'est toutefois pas possible de retoucher ou modifier, tout au moins partiellement à la main les scènes créées. Pour pallier ces différents inconvénients, l'invention prévoit un procédé pour générer ou modifier une carte procédurale de modélisation de scène à structure en arbre comportant une pluralité d'étages, chacun avec au moins un noeud auquel est associé au moins un paramètre, comportant les étapes consistant à : a) considérer les données d'au moins un objet modèle sur lequel la carte procédurale est susceptible d'agir de façon à modéliser une scène; b) en fonction de ces données, définir la valeurs des paramètres de modélisation de la scène et introduire ceux-ci dans un outil de génération de cartes procédurales; Allego/model_scènes_fr2.1 c) traiter lesdits paramètres à l'aide dudit outil, de façon à générer ladite carte de modélisation de sorte que la carte ait une structure en arbre ( tree driven map ) ; d) transmettre la carte ainsi obtenue à un outil de gestion (génération) de rendu de scène comportant les données relatives à au moins une scène susceptible d'être modifiée par la carte de modélisation; e) positionner la carte sur la surface utile d'une scène à modifier (la surface où on souhaite effectuer les modifications) ; f) associer à cette surface les niveaux de gris de la carte; g) interpréter ces niveaux de gris de façon à modifier la scène. Ce procédé permet de modifier des scènes selon une infinité de façons. Par exemple, la carte de modélisation peut représenter une probabilité de positionner ou non un objet modèle à une position donnée, ou, selon un autre exemple, le niveau d'étirement d'un objet modèle, ou encore, toujours selon un autre exemple, le niveau de rotation d'un objet modèle, etc. Grâce à cette méthode, ladite carte est modifiable localement. La possibilité de modifier localement les cartes permet d'affiner les scènes modifiées de façon très précise, sans perte de temps (sans devoir tout recommencer à chaque itération). Cela permet aussi de réutiliser des cartes existantes pour en produire rapidement et simplement de nouvelles qui ne comportent que de légères modifications. Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé selon l'invention comporte par ailleurs, avant l'étape consistant à définir les valeurs des paramètres, l'étape consistant à transmettre à l'outil de génération de cartes procédurales au moins un des paramètres de la scène de base. Selon un autre mode de réalisation avantageux, le procédé selon l'invention comporte par ailleurs, avant l'étape consistant à définir les valeurs des paramètres, l'étape consistant à transmettre à l'outil de génération de cartes procédurales au moins un des paramètres de l'objet modèle. Al l ego/model_scènes_fr2.1 De m anière avantageuse, le p rocédé selon l'invention c omporte par a illeurs I es étapes consistant à : -fournir un outil de sélection de noeud, permettant la sélection d'au moins un noeud d'un étage; -sélectionner au moins un noeud; -fournir un outil de modification de paramètre permettant la modification d'au moins un paramètre du ou des noeuds sélectionnés; -sélectionner au moins un paramètre dudit noeud à modifier; -modifier ledit paramètre; -traiter lesdits paramètres, y compris le paramètre modifié, de façon à générer ladite carte modifiée. Le procédé comporte avantageusement une étape de sélection d'un étage, puis la 15 sélection d'au moins un noeud de cet étage pour modification d'au moins un paramètre de ce noeud. Selon une variante avantageuse, la carte procédurale à structure en arbre peut être représentée par une équation du type: F(2Jx k) (j, k) eT dans laquelle: -F est une fonction (ou morphlette) R" .R -x est un vecteur du type (xi, x2, xn); -T est un arbre comprenant des noeuds (j, k) et dans lequel -j représente l'étage sélectionné, parmi un nombre total d'étages potentiels jmax (j e (0, 1, 2, jmax) -k est un vecteur de déplacement pour chaque noeud N, du type (xi, x2 30,..., Xn) La possibilité d'effectuer des modifications locales, c'est à dire au niveau de seulement un seul ou plusieurs noeuds, est due au fait que la carte est agencée Allego/model_scènes_fr2.1 2888377 4 ou structurée en arbre. Une telle structure permet d'agir localement, par exemple au niveau d'un noeud ou d'une branche ou de portions de branches, sans affecter pour autant le reste des noeuds ou branches. De manière avantageuse, il est également possible de choisir que les modifications soient récursives ou pas. La méthode et les outils selon l'invention permettent de préférence d'agir soit localement ou sur une carte entière. Les paramètres modifiables sont avantageusement sélectionnés dans la liste comprenant: une morphlette F, le nombre maximum d'étages (jmax). De manière avantageuse, une carte est susceptible d'être représentée par une équation du type: 2-i" F (2i x k) , k) (j, k)eTp dans laquelle: -F est une fonction (ou morphlette) Rn -->R -x est un vecteur du type (xi, x2, xr, ); - Tp représente un arbre pourvu d'un paramètre d'intermittence (p), comportant des noeuds (j, k), dans lesquels -j indique l'étage sélectionné, parmi un nombre total d'étages potentiels jmax (j e (0, 1, 2, jmax) -k est un vecteur de déplacement pour chaque noeud N de type (xi, x2 25, X ) -H représente une valeur de paramètre de Hurst; (comme par exemple la rugosité) - représente un nombre aléatoire; Les paramètres modifiables sont de préférence sélectionnés dans la liste comprenant: une morphlette F, le nombre maximum d'étages (jmax), le paramètre de Hurst (H), un nombre aléatoire (g), un paramètre d'intermittence (p). Al l ego/model_scènes_fr2.1 La somme exprimée dans les différentes relations est de préférence une somme généralisée. Tout type d'opération ou de fonction peut ainsi être utilisé, comme par exemple la soustraction, la multiplication, la fonction maximum ou minimum, etc. Des paramètres peuvent être affectés de façon récursive aux noeuds enfants (noeuds dépendants) des noeuds sélectionnés. Une carte peut être est dépendante du temps. Un seul, plusieurs, ou la totalité des 10 paramètres peuvent être appelés à varier en fonction du temps. L'invention prévoit par ailleurs un outil de génération ou de modification de cartes procédurales pour la mise en oeuvre du procédé préalablement cité, permettant la génération ou la modification de cartes procédurales de modélisation de scènes à structure en arbre, comportant une pluralité d'étages, chacun avec au moins un noeud auquel est associé au moins un paramètre, comprenant: -une unité d'entrée de paramètres de cartes, pour recevoir des paramètres prédéfinis de cartes procédurales prenant en compte les données d'au moins un objet modèle sur lequel la carte procédurale agira afin de modéliser une scène; -une unité de traitement destinée à traiter lesdits paramètres, de façon à générer ladite carte de modélisation de scène, de sorte que la carte ait une structure en arbre; -des instructions de mise en oeuvre, pour assurer le fonctionnement de l'outil et notamment de l'unité de traitement; -une sortie, permettant de transmettre les cartes produites. Ladite sortie est de préférence utilisée afin de transmettre la carte à un outil de gestion de rendu de scène. Selon une variante avantageuse, ces deux outils sont combinés en un seul. Ledit outil comporte avantageusement: -un outil de sélection de noeuds permettant la sélection d'au moins un noeud d'un étage; Allego/model_scènes_fr2.1 -un outil de sélection et de modification de paramètres de cartes, pour d'une part sélectionner un paramètre à modifier, et d'autre part permettre l'entrée de la nouvelle valeur du paramètre; -une unité de traitement destinée à traiter lesdits paramètres, de façon à générer ladite carte de modélisation de scène modifiée; -des instructions de mise en oeuvre, pour assurer le fonctionnement de l'outil et notamment de l'unité de traitement; -une sortie, permettant de transmettre la carte modifiée. L'outil de sélection de noeuds comporte avantageusement une unité de sélection de profondeur, permettant de sélectionner l'étendue de la modification à réaliser sur l'arbre. L'outil de sélection de noeuds comporte avantageusement un cadre mobile de localisation de noeud-objet (ou de noeud). Ce cadre peut être commandé soit par un moyen approprié tel un curseur directement depuis l'interface de travail, soit depuis une commande informatique de type connue telle une souris, un pointeur, les flèches du clavier, etc. Selon une autre variante avantageuse, l'outil de génération ou de modification de cartes procédurales comporte par ailleurs une entrée permettant de recevoir les paramètres soit d'un objet modèle, soit d'une scène. L'invention sera maintenant décrite en référence aux figures 1 à 43 jointes, présentées uniquement à des fins d'exemples non limitatifs, dans lesquelles: -les figures 1 à 20 illustrent des exemples très simples de cartes procédurales montrant l'effet d'une structure à arbre; -les figures 21 à 25 illustrent des exemples simples montrant les types de modifications locales que l'invention permet de réaliser; -les figures 26 à 31 illustrent schématiquement les principes et les paramètres utilisés pour les cartes procédurales à structure à arbre; Allego/model_scènes_fr2. 1 -les figures 32 à 37 et 39 illustrent des exemples d'interface de travail conformément au précédé et aux outils selon l'invention; -la figure 38 illustre un exemple d'utilisation de cartes procédurales; -les figures 40 à 43 présentent des exemples de cartes pouvant servir à créer ou 5 modéliser une scène donnée. La présente invention est basée sur l'utilisation de cartes procédurales à structure à arbre. Les figures 26 à 31 illustrent des exemples de tels arbres (pour le cas spécifiques dans lequel n=1, où n est la dimension du support. Par exemple, n=2 pour une image, n=3 pour un volume, n= 1 pour une courbe). Dans l'exemple de la figure 26, à j=0, on retrouve un noeud simple. Deux noeuds enfants ou fils se trouvent au niveau j=1, et quatre au niveau j=2. Tous les noeuds sont similaires. La fonction F contribue pour beaucoup à la définition de la forme de base du noeud-objet. Elle est également désignée dans ce document par le terme morphlette . Une morphlette peut prendre pratiquement n'importe quelle forme. Une telle carte procédurale à structure en arbre peut être représentée par l'équation suivante: IEF(2'x-k),(j,k) j k formant un arbre T, et également représentée dans de document par: F (2' x - k) (j,k)eT dans lequel: -F est une fonction ou morphlette Rn +R -x est un vecteur du type (xi, x2, xn); -T est un arbre comprenant des noeuds (j, k) et dans lequel -j indique le niveau actuel, parmi un nombre potentiel total de niveaux 30 jmax (j e (0, 1, 2, jmax) ; -k est un vecteur de déplacement pour chaque noeud N et du type (xi, x2 Xn). Allego/model_scènes_fr2.1 Les figures 26 à 31 illustrent des exemples de modifications locales qu'il est possible de réaliser grâce à la structure en arbre selon l'invention. Par exemple, à la figure 27, des valeurs différentes de H ont été attribuées. Ainsi, le demi arbre de gauche de la figure 10 comporte u ne valeur de H de 0,2; celui de droite, une valeur de H de 0,8. L'arbre est symétrique mais l'invention permet de produire des arbres non symétriques. C e t ype d e modification p eut permettre de modifier localement le niveau de rugosité d'une carte: en tendant vers H=1 une surface sera plus lisse; en tendant vers H=O, une surface sera plus rugueuse. A la figure 29, certains sous-arbres ou branches sont supprimés. Le paramètre P représente une probabilité de supprimer des branches d'un arbre. Avec p=0,2, il y a une probabilité de o,2 de supprimer des branches; pour p=0,8, cette probabilité est de 0,8. Ce paramètre peut être ajusté pour conserver ou non un forte densité de sous-arbres. La figure 30 illustre les possibilités offertes par le paramètre D, soit le décalage. Le décalage permet de déplacer un ou plusieurs noeuds de leurs positions d'origine. Enfin, la figure 31 illustre les grands types de paramètres avec lesquels l'invention permet de travailler pour créer ou modifier des cartes procédurales: les paramètres d'action tels que p et D, et les paramètres de structure, tels que H, F et i;. Les figures 1 à 5 illustrent des exemples de cartes procédurales possédant des structures en arbre. Par exemple, la figure 1 présente un exemple dans lequel une morphlette de type F= 1, si X2 + y2 < 1, autrement, F=0. A j=0, avec un noeud simple, un noeud-objet NO simple est généré, prenant la forme d'un disque uniforme et centré (figure 15). Pour j=1, au second niveau, figure 2, on retrouve quatre noeud-objets, dans cet exemple, quatre disques de plus petite taille, chacun étant uniforme. Cette couche est donc divisée en quatre sections, chacune formant un noeud-objet. Chaque Al lego/model_scènes_fr2.1 section occupe '/4 de la carte initiale, selon l'arrangement de type quadratique et uniforme de cet exemple. On voit donc l'effet des principaux paramètres: j indique le niveau actuel, k permet le déplacement de noeud-objets, dans cet exemple depuis le centre de la carte vers le centre d'un des quarts. La morphlette de base F demeure inchangée. La figure suivante (figure 3) illustre le 3e niveau 0=2), pour une même morphlette. Depuis le niveau précédent, il y a une nouvelle subdivision en 4 quarts, chaque quart possédant son noeud-objet, dans cet exemple, un disque similaire, mais toujours plus petit. La figure 4 montre la somme de ces différentes couches. Cet exemple très simple permet de bien visualiser les formes de base de chaque niveau. La figure 5 illustre une somme du même type mais pour un nombre plus élevé de niveaux, donc un nombre plus élevé de noeud-objets, d'où une structure plus complexe. Les figures 6 à 10 sont comparables aux figures 1 à 4, mais basées sur une morphlette différente: F(x,y) = exp ( -x2 - y2). Le noeud-objet résultant est une fonction de type Gauss à deux dimensions, plutôt qu'un disque. En comparant les figures des couches similaires, par exemple les figures 1 et 6 pour j =0, les figures 2 et 7, pour j = 1, ainsi que les figures 3 et 8 pour j = 2, il est possible d'observer les effets de la modification de la morphlette de base utilisée. Les structures sont similaires, mais avec des noeuds-objets présentant un aspect différent. La comparaison des figures 4 et 5 avec respectivement les figures 9 et 10, révèle des effets similaires, tout d'abord avec un nombre de niveaux restreint, (jmax = 2) aux figures 4 et 9, puis, aux figures 5 et 10, avec un nombre de niveaux ajusté de façon à correspondre aux dimensions d'un pixel. Dans les exemples précédents, du niveau J au niveau j+1, la taille du support est divisée par deux. Si l'amplitude de la fonction ou morphlette avec laquelle on effectue la sommation demeure inchangée, le niveau d'énergie du noeud-objet est doublé. Pour éviter une telle situation et afin de contrôler le niveau d'énergie d'un A l i ego/mod et _sc èn es_fr2. 1 niveau à l'autre, l'équation peut être adaptée (en ajoutant 2"j à l'équation) avec le résultat suivant: 1 F (2' x k) (j, k)eT La Figure 11 illustre une morphlette en forme de disque, où j = jmax, avec une équation modifiée afin de considérer les niveaux d'énergie. La carte résultante est plus nette en comparaison avec celle de la figure 5. La Figure 12 est similaire à la figure 5, mais basée sur une morphlette de type Gauss. Dans les exemples précédents, les cartes sont toujours configurées avec une structure uniforme, répétée de façon systématique à chaque niveau ou étage ou couche. Les cartes résultantes, en particulier lorsqu'elles sont utilisées afin de définir des textures procédurales, peuvent parfois avoir une certaine tendance à présenter un aspect artificiel . Ceci est principalement du au fait que les objets naturels ne sont en général pas basés sur de telles structures uniformes et rigoureusement répétitives. Ainsi, afin de mieux simuler les objets naturels, l'équation mathématique peut, selon une variante avantageuse, être complétée avec un nombre aléatoire a,k). La relation mathématique résultante est alors: E F (2i x k) , k) (j, k) eT dans laquelle Ç est un nombre aléatoire. Dans le cas d'une carte à structure en arbre incluant un nombre aléatoire, l'arbre n'est plus homogène et la distribution des différents noeudsobjets est basée sur 30 une lois aléatoire donnée pour Çü , k). La figure 13 illustre une carte procédurale obtenue avec une telle équation, dans laquelle on retrouve un nombre aléatoire. On observe que la structure régulière Allego/model_scènes_fr2.1 quadratique des exemples précédents n'est plus reproduite dans ces exemples. L'orientation et la structure de la carte sont partiellement influencés par le nombre aléatoire. L'importance de cette influence peut être ajustée en sélectionnant un paramètre d'une valeur plus faible ou plus élevée. Ainsi, l'exemple de la figure 13 correspond à l'exemple de la figure 11 avec ü , k) étant une variable aléatoire de loi uniforme comprise entre -1 et +1. Selon une autre variante, la relation mathématique peut encore être optimisée avec l'aide d'un paramètre de HURST, désigné H. Pour une carte donnée, la valeur d e H est avantageusement une constante. Par exemple, H e [0, 1]. Ce paramètre contribue à la gestion des lois d'échelles dans des processus auto-similaires. Avec l'aide d'un tel paramètre, le processus de sommation à structure à arbre est alors auto-similaire en lui-même. En suivant une telle loi, même après un changement d'échelle, un objet similaire est observable tel qu'avant le changement d'échelle. Par exemple, un fragment de nuage ressemble à un nuage entier. Le paramètre H est aussi lié linéairement à la dimension fractale. Pour une faible valeur de H, le signal est irrégulier, et la dimension fractale est élevée. Dans les cartes de textures, le paramètre de Hurst correspond en pratique à un paramètre de rugosité. Lorsque H -0, la surface correspondante est plus lisse; lorsque H-->O, la surface devient plus rugueuse, tel que montré par exemple aux figures 14 à 16. A la figure 14, l'exemple de la figure 13 est utilise, avec H=0.2. A la figure 15, l'exemple de la figure 13 est utilise, avec H=0.5. A la figure 16, l'exemple de la figure 13 est utilise, avec H=0.8. La figure 27 montre un exemple d'arbre comprenant des noeuds comportant différentes valeurs de H. En prenant en compte ce paramètre, la relation mathématique devient: Allego/model_scènes_fr2.1 2888377 12 2'" F (2' X k) , k) (j, k)eT dans laquelle: -F est une fonction Rn --*R -x est un vecteur du type (xi, x2, x ); - T représente un arbre comprenant des noeuds (j, k), dans lesquels -j indique le niveau en cours, parmi un nombre total de niveaux potentiels jmax (j e (0, 1, 2, jmax) -k est un vecteur déplacement pour chaque noeud N et du type (xi, x2 Xn) -H représente le paramètre de Hurst; 15 - représente un nombre aléatoire; Selon une autre variante, la relation mathématique peut encore être améliorée grâce à l'addition du paramètre Tp représentant un arbre pourvu d'un paramètre d'intermittence (p), et comprenant les noeuds ( j, k), avec pour équation 20 résultante: > 2'"F(2'x-k),k) (j, k)eTp où: -F est une fonction Rn -+R -x est un vecteur du type (xi, x2, x ); - Tp représente un arbre pourvu d'un paramètre d'intermittence (p), et comprenant les noeuds (j, k), dans lesquels: -j indique le niveau en cours, parmi un nombre total de niveaux potentiels jmax (j e (0, 1, 2, jmax) -k est un vecteur déplacement pour chaque noeud N et du type (xi, x2 Xn) Allego/model_scènes_fr2.1 2888377 13 - H représente un paramètre de rugosité; - représente un nombre aléatoire; p représente une probabilité de supprimer des branches de l'arbre T. Par exemple, à la figure 17, p=0.2, signifie une probabilité de 0.2 de supprimer des branches (ou des sous-arbres) de l'arbre T. A la figure 18, p=0.8, signifiant une probabilité d e 0.8 d e supprimer des branches (ou sous- arbres) d e l'arbre T. L a figure 18 présente un exemple d'arbre influencé par une valeur donnée d'un paramètre p. Cet exemple montre que certains noeuds ont été supprimés ou sont non existants. La structure ou configuration en arbre permet également de fournir un effet spécifique additionnel ou une modification de carte avec un autre paramètre, D, correspondant au déplacement d'un ou plusieurs noeuds par rapports à leurs positions d'origine. Les figures 19 et 20 illustrent cette possibilité. Dans ces figures, construites avec un exemple similaire à celui de la figure 15, p = 0 et D = 0.2. Cela signifie une probabilité entre 0 et 20 % de déplacer un noeudobjet. A la figure 20, D = 0.5. Une comparaison entre les deux figures montre clairement un déplacement plus important de certains des noeudsobjets, sur la base d'une lois aléatoire. La figure 30 montre un exemple d'arbre par l'utilisation d'un déplacement D. La relation correspondante devient alors: 2-'" F (2' x k) , k) (j, k)eTD,p où: -F est une fonction Rn >R - x est un vecteur du type (xi, x2, xn); - TD,p représente un arbre pourvu d'un paramètre d'intermittence (p), et comprenant les noeuds (j, k), et un déplacement D, dans lesquels: Allego/model_scènes_fr2.1 -j indique le niveau en cours, parmi un nombre total de niveaux potentiels jmax (j e (0, 1, 2, jmax) - k est un vecteur déplacement pour chaque noeud N et du type (xi, x2 Xn) -H représente un paramètre de rugosité; représente un nombre aléatoire; Bien entendu, différentes relations sont également possibles grâce à la suppression ou à l'addition d'un ou plusieurs paramètres, par exemple selon une séquence différente de celle présentée dans les exemples précédents. Toute autre relation utilisant une combinaison différente de ces paramètres est également comprise dans l'objet de la présente invention. La figure 31 propose une présentation différente des noeuds d'un arbre en fonction du type d'effet de chacun des paramètres. Deux familles ou catégories de paramètres sont présentées: les paramètres "d'action", tels que l'intermittence p et le déplacement D, et les paramètres structurels , tels que le paramètre de Hurst (H), la morphlette F et le paramètre aléatoire. EXEMPLES DE MODIFICATIONS Les figures 2 1 à 25 illustrent des exemples d e modifications de cartes q u'il e st possible de réaliser à l'aide du procédé et des outils selon l'invention. A la figure 22, le cadre mobile 23 de l'outil de sélection de noeud 20 est localisé sur un noeud-objet 51 à traiter. La figure suivante (figure 23) illustre le résultat suite à la suppression de ce noeud. On voit très bien que les modifications peuvent donc être faites à un niveau local, sans affecter le reste de la carte. Les figures 24 et 25 illustrent un processus similaire de modification des paramètres au niveau d'un noeud. Dans cet exemple, la fonction ou morphlette F a été modifiée, affectant de ce fait la forme de base du noeud-objet de ce quart de carte. En effet, on aperçoit à la figure 25 les disques de la figure 24 qui sont à présent amincis ou écrasés. Al lego/model_scènes_fr2.1 Les figures 32 à 37 et 39 présentent des exemples d'interfaces de travail obtenues par un outil 10 selon l'invention. Selon diverses variantes de réalisation, un tel outil peut être fourni s oit pour la modification d e c artes p rocédurales existantes, s oit pour la génération et la modification de telles cartes. L'outil de base comporte un outil 20 de sélection de noeuds, comprenant un sélecteur 21 de niveau J, et un sélecteur de noeud, permettant la sélection d'un noeud donné dans le niveau choisi. En pratique, tel que décrit ci-après, l'utilisateur sélectionne une couche, correspondant à un niveau J donné et un noeud-objet, correspondant à un noeud K. L'outil 10 comporte un outil de paramétrage 30, permettant de sélectionner un paramètre, soit pour lui donner une première valeur, ou encore pour la modifier ou l'ajuster, selon le cas. Pour modifier une carte, un ou plusieurs noeuds 41 sont tout d'abord sélectionnés. Un outil tel que le sélecteur 20 de noeud offre cette possibilité. Un tel outil peut avantageusement fournir deux fonctions: une unité 21 de sélection de niveau, et une unité de sélection de noeud. L'outil de sélection de noeud comporte une cible d'écran mobile 23. Cette cible est avantageusement configurée de façon à permettre de délimiter au moins un noeud-objet 51 dans une couche donnée. Dans les exemples illustrés, la cible est de forme sensiblement carrée. Pour faciliter la sélection des noeuds, l'outil comporte un mode de déplacement de façon à permettre l'auto-positionnement de la cible sur un noeud-objet ou sur un ensemble de noeuds-objets, par exemple les noeuds les plus près, lorsque la cible n'est pas parfaitement positionnée par l'utilisateur sur un noeud. La cible peut être commandée par tout type de commande classique d'un ordinateur, telle une souris, un pointeur, des touches du clavier telles que les flèches, ou une commande à distance telle une machine, un circuit spécialement conçu ou un logiciel de pilotage. Elle peut également être contrôlée directement depuis l'interface de l'outil 20 de sélection de noeud, par exemple à l'aide d'un curseur 24 contrôlant le déplacement de la cible 23 sur la carte. All ego/model_scènes_fr2.1 De manière avantageuse, l'outil 23 est configuré de sorte que lorsqu'un niveau est sélectionné, la forme et la taille du cadre 23 s'adapte à ceux du noeud-objet 51 du niveau correspondant. L'outil 23 permet de sélectionner tout noeud du niveau sélectionné. Selon une autre variante, l'outil 20 de sélection de noeuds comporte un moyen de mise en évidence, permettant de bien indiquer à l'utilisateur quels noeuds sont sélectionnés. Une telle indication peut être réalisée par changement de couleur ou d'intensité, un clignotement, ou tout autre moyen visuel efficace. L'outil 10 comporte de préférence un sélecteur 26 de profondeur, permettant à l'utilisateur d'indiquer si l'opération en cours concerne uniquement les noeuds du niveau sélectionné ou si les sous-arbres doivent également être traités de façon similaire. L'outil de paramétrage 30 permet tout d'abord de sélectionner un paramètre à considérer. Puis, sa nouvelle valeur (modifiée ou initiale) peut êtreentrée. L'outil est avantageusement adapté afin de pouvoir traiter au moins un, mais de préférence tous les types de paramètres illustrés dans ce document, tels que: F: 34, H: 35, 36, p: 33, D(x): 31, D(y): 32. L'outil 10 comporte de préférence un sélecteur Global (G) / Local (L). Le mode global est sélectionné à l'aide du sélecteur 37 si on souhaite modifier une carte dans sa totalité. Les unités de niveau et de sélection de noeud peuvent alors être désactivés ou pas utilisés. Les modifications sont réalisées telles que décrit préalablement, mais l'utilisateur a la possibilité d'appliquer ces modifications à une carte entière. Bien sûr, il peut procéder à certaines modifications d'une même carte en mode local, et d'autres en mode global. En mode global, les étapes relatives à la sélection d'un niveau et d'un noeud ne sont évidemment pas applicables. Les modifications locales impliquent que les modifications sont intégrées au niveau des noeud-objets, pour au moins un noeud-objet. Allego/model_scènes_fr2.1 L'outil 10 peut également permettre la possibilité de supprimer un ou plusieurs noeuds. Une suppression virtuelle peut être également réalisée en utilisant une morphlette F=0. L'interface permet à l'utilisateur de donner une valeur aux différents paramètres. Par exemple, pour F, l'utilisateur entre une fonction, telle que celle illustrée. Selon une variante, un menu déroulant peut proposer à l'utilisateur une série de fonctions parmi lesquelles il peut choisir. II en est de même pour le paramètre Pour le paramètre p, l'utilisateur donne une valeur, par exemple entre 0 et 1, par exemple à l'aide d'un curseur ou autre outil similaire. Un menu déroulant peut aussi être proposé. Pour les paramètres H et D (pour x et y), les valeurs peuvent être entrées de façon similaires à celle du paramètre p, avec des valeurs par exemple entre 0 et 1 pour H, et en pourcentage pour D. Une échelle de temps 70 (représentée aux figures 35 à 37) représentant le temps permet de travailler avec des cartes dont les paramètres peuvent être appelés à varier en fonction du temps. Le procédé ainsi que les outils présentés dans le cadre de la présente invention ont été présentés avec des images et cartes simples. Le même procédé et les mêmes outils s'appliquent de façon similaire à des séries d'images telles que des séquences vidéo. Les figures 33 à 37 présentent des exemples de modifications apportées à des cartes grâce à l'outil selon l'invention. A la figure 33, les valeurs de D sont modifiées par rapport aux valeurs initiales (zéro) de la figure 32. A la figure 34, la valeur de H est modifiée pour une valeur inférieure. Les effets induits par ces modifications sont bien visibles sur ces figures. On aperçoit ainsi à la figure 33 le cadre 23 et les noeuds-objets correspondants occuper une nouvelle position, et à la figure 34 l'effet de la nouvelle valeur de H sur la rugosité. Les figures 35, 36 et 37 présentent des variantes d'interfaces 10. Un sélecteur 60 2D/3D est ajouté, afin de sélectionner une valeur de n. Une échelle de temps Al lego/model_scènes_fr2.1 ( timeline ) est également ajoutée, afin d'affecter une valeur de temps à tout paramètre susceptible de dépendre ou d'évoluer en fonction du temps. Ces interfaces ainsi modifiées peuvent être utiles afin de permettre de travailler avec différents types de shaders . Les figures 36 et 37 illustrent des modifications de paramètres similaires aux modifications effectuées aux figures 33 et 34. La figure 38 illustre un exemple d'utilisation de cartes procédurales, dans lequel différentes cartes sont combinées afin de générer une représentation virtuelle d'un matériau complexe tel qu'un mur constitué de pierres de différentes tailles, de différentes formes et de différentes textures. Les figures 40 à 43 présentent des exemples de cartes pouvant servir à créer ou modéliser une scène donnée. Dans le cas présent, on souhaite disposer des objets tels que des petits cailloux dans un environnement défini. L'environnement lui-même peut être défini par des moyens ou outils classiques, tels qu'un outil de gestion ou génération de rendu. La figure 40 présente un exemple de carte servant à définir les emplacements des cailloux dans la scène pré-définie. La figure 42 montre la scène en question une fois les cailloux positionnés. On note bien ici l'utilité de paramètres tels que qui permet un positionnement au moins partiellement aléatoire des cailloux, simulant ainsi un cas où les cailloux auraient été jetés sur le sol, de sorte que les positions résultantes sont le fruit du hasard. La figure 41 montre une carte qui permet de définir de nouvelles caractéristiques dimensionnelles et d'orientation pour les objets de la figure 42. Pour générer la scène modifiée, la carte de modélisation est transmise à un outil de gestion de rendu, puis elle est ensuite positionnée sur la surface utile de la scène à modifier dans ce cas, le sol sur lequel les cailloux sont disposés-. Les niveaux de gris de la carte peuvent alors être associés à cette surface, puis interprétés, de façon à modifier la scène. La scène présentée à la figure 43 présente la scène modifiée grâce à la carte de la figure 41. On note que les petits cailloux ont des orientations et des tailles différentes par rapport à la scène de la figure 42. Les modifications de tailles et d'orientation sont définies par la carte de modélisation 41. En utilisant le même Allego/model_scènes_fr2.1 procédé et les mêmes outils, d'autres types de modifications auraient pu être apportées, sans sortir du cadre de l'invention. Bien que les différents exemples de réalisation présentés dans le cadre de l'invention concernent des cartes de textures, le procédé et le dispositif selon l'invention concernent également et peuvent être utilisés avec d'autres types de cartes. Par exemple, dans le domaine des "shaders", le procédé et le dispositif selon l'invention peuvent être utilisés avec les types suivants de cartes: déplacement, relief ( bump ) , réflectivité ( reflectivity ), spécularité ( specularity ), couleur ambiante ( ambient color ), couleur diffuse ( diffuse color ), couleur spéculaire ( specular color ), transparence ( transparency ), couleur, brillance ( shininess ), auto-émission ( self-emission ), anisotropie ( anisotropy ), indice de réfraction ( refractive index ), etc. Selon une autre variante de réalisation, la présente invention peut également être mise en oeuvre en tant de plug-in pour un produit ou dispositif ou logiciel existant. Les exemples et modes de réalisation sont uniquement présentés à des fins illustratives et à titre d'exemples non limitatifs. D'autres exemples ou modes de réalisation peuvent être déclinés sans sortir du cadre de la présente invention. Les revendications qui suivent englobent de telles modifications. A llego/model_scènes_fr2. I
Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale (50) de modélisation de scène à structure en arbre (40) comportant une pluralité d'étages (43), chacun avec au moins un noeud auquel est associé au moins un paramètre, comportant les étapes consistant à :-considérer les données d'au moins un objet modèle (arbres d'une forêt, soldats d'une armée, etc.) sur lequel la carte procédurale agira de façon à modéliser une scène ;-définir les paramètres (31, 32, 33, 34, 35, 36) de modélisation de la scène ;-introduire les paramètres de la carte de modélisation dans un outil de génération de cartes procédurales (10);-traiter lesdits paramètres à l'aide dudit outil, de façon à générer ladite carte de modélisation (50)de sorte que la carte ait une structure en arbre (40).L'invention prévoit par ailleurs un outil de génération et/ou de modification pour la mise en oeuvre dudit procédé.
1. Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale (50) de modélisation de scène à structure en arbre (40) comportant une pluralité d'étages (43), chacun avec au moins un noeud (41) auquel est associé au moins un paramètre, comportant les étapes consistant à : a) considérer les données d'au moins un objet modèle sur lequel la carte procédurale est susceptible d'agir de façon à modéliser une scène; b) en fonction de ces donnée, définir la valeurs des paramètres (31, 32, 33, 34, 35, 36) de modélisation de la scène et introduire ceux-ci dans un outil de génération de cartes procédurales (10) ; c) traiter lesdits paramètres à l'aide dudit outil, de façon à générer ladite carte de modélisation (50) de sorte que la carte ait une structure en arbre (40) ; d) transmettre la carte ainsi obtenue à un outil de gestion (génération) de rendu de scène comportant les données relatives à au moins une scène susceptible d'être modifiée par la carte de modélisation (50); e) positionner la carte sur la surface utile d'une scène à modifier (la surface où on souhaite effectuer les modifications) ; f) associer à cette surface les niveaux de gris de la carte; g) interpréter ces niveaux de gris de façon à modifier la scène. 2. Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale de modélisation de scène selon la 1, dans laquelle ladite carte est modifiable 25 localement. 3. Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale de modélisation de scène selon l'une des 1 ou 2, comportant par ailleurs, avant l'étape consistant à définir la valeurs des paramètres, l'étape consistant à transmettre à l'outil de génération de cartes procédurales au moins un des paramètres de la scène de base. All ego/model_scènes_fr2.1 4. Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale de modélisation de scène selon l'une des précédentes, comportant par ailleurs, avant l'étape consistant à définir la valeurs des paramètres, l'étape consistant à transmettre à l'outil de génération de cartes procédurales au moins un des paramètres de l'objet modèle. 5. Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale de modélisation de scène selon l'une des précédentes, comportant par ailleurs les étapes consistant à : -fournir un outil de sélection de noeud (20), permettant la sélection d'au moins un noeud (41) d'un étage; sélectionner au moins un noeud (41; 51); - fournir un outil de modification de paramètre (30) permettant la modification d'au moins un paramètre (31, 32, 33, 34, 35, 36) du ou des noeuds sélectionnés; 15 sélectionner au moins un paramètre dudit noeud à modifier; - modifier ledit paramètre; - traiter lesdits paramètres, y compris le paramètre modifié, de façon à générer ladite carte modifiée. 6. Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale de modélisation de scène, selon la 5, comportant par ailleurs une étape de sélection d'un étage (43; 52) ; puis la sélection d'au moins un noeud (41; 51) de cet étage pour modification d'au moins un paramètre de ce noeud. 7. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la carte procédurale à structure e n arbre peut être représentée par u ne équation d u type: F (2i x k) (j, k) eT dans laquelle: -F est une fonction (ou morphiette) -x est un vecteur du type (xi, x2, )(" ); Allego/model_scènes_fr2.1 -T est un arbre comprenant des noeuds (j, k) et dans lequel -j représente l'étage sélectionné, parmi un nombre total d'étages (43) potentiels jmax (j e (0, 1, 2, jmax) - k est un vecteur de déplacement pour chaque noeud N, du type (xi, x2 5,...,Xn) 8. Procédé selon la 7, dans lequel les paramètres modifiables sont sélectionnés dans la liste comprenant: une morphlette F, le nombre maximum d'étages (jmax). 9. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel la carte est susceptible d'être représentée par une équation du type: 2-iHF(2ix-k),k) 15 (j, k)eTp dans laquelle: -F est une fonction (ou morphlette) Rn -+R -x est un vecteur du type (xi, x2, x ); - Tp représente un arbre (40) pourvu d'un paramètre d'intermittence (p), comportant des noeuds (j, k), dans lesquels j indique l'étage sélectionné, parmi un nombre total d'étages potentiels jmax (j e (0, 1, 2, jmax) -k est un vecteur de déplacement pour chaque noeud N de type (xi, x2 25, Xn) -H représente une valeur de paramètre de Hurst; (comme par exemple la rugosité) -t représente un nombre aléatoire; 10. Procédé selon la 9, dans lequel les paramètres modifiables sont sélectionnés dans la liste comprenant: une morphlette F, le nombre maximum d'étages (jmax), le paramètre de Hurst (H), un nombre aléatoire (g), un paramètre d'intermittence (p). Allego/model_scènes_fr2.1 11. Procédé selon l'une des 7 à 10, dans lequel la somme est une somme généralisée. 12. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel les paramètres sont affectés de façon récursive aux noeuds enfants des noeuds sélectionnés. 13. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la carte est 10 dépendante du temps. 14.Outil de génération ou de modification de cartes procédurales pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 13, permettant la génération ou la modification de cartes procédurales (50) de modélisation de scènes à structure en arbre (40), comportant une pluralité d'étages (43), chacun avec au moins un noeud (41) auquel est associé au moins un paramètre, comprenant: -une unité d'entrée (30) de paramètres (31, 32, 33, 34, 35, 36) de cartes, pour recevoir des paramètres prédéfinis de cartes procédurales prenant en compte les données d'au moins un objet modèle sur lequel la carte procédurale agira afin de modéliser une scène; -une unité de traitement destinée à traiter lesdits paramètres, de façon à générer ladite carte de modélisation de scène, de sorte que la carte ait une structure en arbre; -des instructions de mise en oeuvre, pour assurer le fonctionnement de l'outil et notamment de l'unité de traitement; -une sortie, permettant de transmettre les cartes produites. 15.Outil de génération ou de modification de cartes procédurales (10) selon la 30 14 comprenant: -un outil de sélection de noeuds (20) permettant la sélection d'au moins un noeud d'un étage; Allego/model_scènes_fr2.1 -un outil de sélection et de modification de paramètres de cartes (30), pour d'une part sélectionner un paramètre à modifier, et d'autre part permettre l'entrée de la nouvelle valeur du paramètre (31, 32, 33, 34, 35, 36) ; -une unité de traitement destinée à traiter lesdits paramètres, de façon à générer ladite carte de modélisation de scène modifiée; -des instructions de mise en oeuvre, pour assurer le fonctionnement de l'outil et notamment de l'unité de traitement; -une sortie, permettant de transmettre la carte modifiée. 16.Outil de génération ou de modification de cartes procédurales selon la 15, dans lequel l'outil de sélection de noeuds comporte une unité de sélection de profondeur (26), permettant de sélectionner l'étendue de la modification à réaliser sur l'arbre. 17.Outil de génération ou de modification de cartes procédurales selon l'une des 15 à 16, dans lequel l'outil de sélection de noeuds comporte un cadre mobile (23) de localisation de noeud-objets (51) ou de noeuds (41). 18.Outil de génération ou de modification de cartes procédurales selon la 15, dans lequel ledit cadre (23) est commandé par un curseur (21, 24) directement depuis l'interface de travail. 19.Outil de génération ou de modification de cartes procédurales selon l'une des 14 à 18, comportant par ailleurs une entrée permettant de recevoir les paramètres soit d'un objet modèle, soit d'une scène. Allego/model_scènes_fr2.1
G
G06
G06T
G06T 11,G06T 17
G06T 11/00,G06T 17/00
FR2893059
A1
POTEAU, NOTAMMENT POUR LA FIXATION DE CABLES OU D'ELINGUES
20,070,511
La présente invention concerne un poteau, notamment pour la fixation de câbles ou d'élingues, en particulier pour la réception de filets, tels que des filets de protection de culture, assujettis à ces câbles, en vue notamment de la io protection des cultures contre les agressions atmosphériques, en particulier la grêle. De nombreux champs de culture, tels que les vergers, sont aujourd'hui équipés de filets paragrêles supportés au-dessus de la surface de culture à protéger par is l'intermédiaire de poteaux dont le maintien à l'état dressé est obtenu à l'aide de câbles. La fixation des câbles, qui servent d'une part, au maintien des poteaux à l'état dressé, d'autre part, au maintien en position en particulier à l'état tendu des filets, est généralement assez rudimentaire, les câbles étant directement ligaturés au niveau de la tête des poteaux. Une telle solution, qui n'offre pas 20 toujours la résistance mécanique souhaitée, est longue à mettre en oeuvre et ne permet qu'un positionnement approximatif des câbles. En outre, elle engendre une usure prématurée des poteaux bois qui doivent être régulièrement changés obligeant à un démontage de l'ensemble des câbles et filets. 25 Une solution plus élaborée, développée ces dernières années, consiste à équiper chaque tête de poteau bois d'une coiffe destinée d'une part, à la fixation des câbles, d'autre part, à la protection de la tête du poteau. Cette coiffe se présente sous forme d'une pièce en matière de synthèse fixée par des 30 organes appropriés, tels que des clous, en tête du poteau. Cette pièce, qui affecte généralement la forme d'une galette, dont l'une des faces prend appui sur le sommet du poteau, présente, sur sa face opposée, des chemins de câble à hauteur différenciée et un organe de serrage assurant le maintien des câbles dans lesdits chemins. Une telle pièce est donc une pièce complexe et onéreuse limitant sa généralisation. En outre, le poteau équipé d'une telle pièce est difficile à manipuler. Un but de la présente invention est donc de proposer un poteau dont la conception de la tête permet d'une part, de faciliter la manutention du poteau, notamment pour l'amener en position dressée, d'autre part, d'immobiliser aisément des câbles en tête de poteau, sans accroître de manière importante le prix du poteau. io Un autre but de la présente invention est de proposer un poteau dont la conception permet d'accroître sa résistance mécanique. A cet effet, l'invention a pour objet un poteau, notamment pour la fixation de câbles ou d'élingues, en particulier pour la réception de filets, tels que des filets is de protection de culture, assujettis à ces câbles, en vue notamment de la protection des cultures contre les agressions atmosphériques, en particulier la grêle, caractérisé en ce que le poteau, réalisé en un matériau conformable, en particulier par moulage, présente en tête une ancre de levage partiellement noyée dans la matière constitutive du poteau lors de la fabrication de ce 20 dernier, cette ancre servant d'une part à la manutention pour la mise en place du poteau sur site, d'autre part au maintien d'un mors de serrage pour l'immobilisation d'au moins un câble sur la tête dudit poteau. L'insertion d'une ancre de levage dans la matière constitutive du poteau facilite 25 la manutention du poteau, notamment par coopération de l'ancre de levage avec un anneau de levage et permet de constituer un point de serrage après mise en place des câbles. La réalisation du poteau en un matériau conformable, en particulier en béton, 30 permet d'accroître la résistance mécanique, en particulier à la compression d'un tel poteau, cette résistance à la compression étant essentielle en cas de grêle. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante s 3 d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue partielle de profil d'un poteau équipé d'une ancre de levage et d'un mors de serrage conformes à l'invention ; la figure 2 représente une vue de dessus d'une platine seule ; la figure 3 représente une vue de dessus de la tête d'un poteau équipé d'un mors de serrage et de câble maintenant en position deux câbles io conformément à l'invention et la figure 4 représente une vue partielle en perspective d'une tête de poteau conforme à l'invention préalablement à la pose du mors de serrage. 15 Comme mentionné ci-dessus, le poteau 1, objet de l'invention, est plus particulièrement destiné à permettre la fixation de câbles 2 ou d'élingues, en particulier pour la réception de filets assujettis à ces câbles 2. Ce poteau 1 est réalisé en un matériau conformable, en particulier par moulage. De préférence, 20 ce poteau 1 est réalisé en béton. Ce poteau 1 présente en tête une ancre 4 de levage partiellement noyée dans la matière constitutive du poteau 1 lors de la fabrication de ce dernier. L'ancre 4 de levage est donc insérée dans le corps du poteau dès fabrication de ce dernier. Cette ancre 4 est, dans les exemples représentés, constitué d'un corps 4A cylindrique surmonté d'une tête 4B 25 cylindrique conique. Cette ancre 4 permet la manutention du poteau 1 sur site par coopération de la tête de l'ancre avec un accessoire de levage, tel qu'un anneau de levage. Un tel dispositif a notamment été développé par la Société HALFEN DEHA. 30 Cette ancre 4 de levage sert encore au maintien d'un mors 5 de serrage pour l'immobilisation d'au moins un câble 2 sur la tête dudit poteau 1. Ce mors 5 de serrage se présente sous forme d'au moins une platine 6 présentant au moins deux lumières 7, 8, l'une 8 fermée pour le passage d'un organe 9 de serrage du genre boulon ou vis, l'autre 7 ouverte en forme de fourche pour s'engager par glissement sous la tête de l'ancre 4, laquelle constitue un point d'appui pour le mors 5 lors d'une action de serrage par l'organe 9 de serrage sur ladite platine 6. Les câbles 2 à fixer sont alors immobilisés entre platine 6 et axe de l'organe 9 de serrage et axe 4B de l'ancre 4. La partie conique de la tête 4B de l'ancre 4 constitue le point d'appui de la fourche du mors 5. L'organe 9 de serrage est quant à lui associé à une douille 10 noyée dans la matière constitutive de la tête du poteau 1. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, conforme à celui i0 représenté à la figure 1, le mors de serrage comporte deux platines 6, 11 parallèles, les câbles 2 étant positionnés dans l'espace entre lesdites platines 6, 11 et entre l'organe 9 de serrage et l'ancre 4 servant à la fixation du mors 5 de serrage à la tête du poteau 1. 15 Ainsi, comme l'illustre la figure 1, le poteau 1 est, lors de sa fabrication, pré- équipé d'une part, d'une ancre 4 de levage, d'autre part, d'une douille 10 destinée à recevoir un organe 9 de serrage, tel qu'une vis ou un boulon. Une fois amené à l'état dressé, le poteau 1 peut être équipé d'une première platine représentée en 11 aux figures, qui vient s'appliquer sur la face constitutive du 20 sommet du poteau, et qui sera destinée à être positionnée sous les câbles. Cette platine est immobilisée en position grâce à sa lumière en forme de fourche qui s'engage par glissement sous la tête de l'ancre. L'organe 9 de serrage, sur lequel a été introduit une deuxième plaquette 6, est alors partiellement introduit dans la douille 10. II est à noter que la lumière de la 25 plaquette 6 à travers laquelle l'organe 9 de serrage fait saillie est une lumière oblongue autorisant un jeu de positionnement de la plaquette lors de sa mise en place. Cette seconde plaquette, représentée en 6 aux figures, est destinée à constituer la plaquette de serrage proprement dite s'étendant au-dessus des câbles 2 à prendre en étau. Cette plaquette 6 est, de la même manière, 30 positionnée, par l'intermédiaire de sa fourche, sous la tête de l'ancre puis est amenée par déplacement angulaire, comme l'illustre la figure 1, depuis une position d'introduction, représentée en trait plein, à une position de serrage, représentée en pointillé, dans laquelle elle porte la référence 6'. Dans cette position de serrage, les platines 6' et 11 s'étendent sensiblement parallèlement entre elles, les câbles étant pris en étau entre lesdites platines. Le serrage définitif est obtenu par vissage de l'organe 9 de serrage dans la douille 10. Une fois l'organe de serrage serré dans sa douille, les câbles sont maintenus immobilisés en position. L'un des câbles peut être équipé, au niveau de la zone s d'intersection entre câbles, d'un manchon 3 de protection comme l'illustre la figure 3. Ces câbles sont immobilisés entre la platine 6 et la face du dessus de la tête de poteau ou la platine 11 et entre l'axe de l'organe 9 de serrage et l'axe 4B de l'ancre 4 de telle sorte que tout glissement des câbles en dehors du plan d'appui formé par la tête de poteau est impossible. lo
L'invention concerne un poteau (1), notamment pour la fixation de câbles ou d'élingues, en particulier pour la réception de filets, tels que des filets de protection de culture, assujettis à ces câbles, en vue notamment de la protection des cultures contre les agressions atmosphériques, en particulier la grêle.Ce poteau (1) est caractérisé en ce qu'il est réalisé en un matériau conformable, en particulier par moulage et présente, en tête, une ancre (4) de levage partiellement noyée dans la matière constitutive du poteau (1) lors de la fabrication de ce dernier, cette ancre (4) servant d'une part à la manutention pour la mise en place du poteau (1) sur site, d'autre part au maintien d'un mors de serrage pour l'immobilisation d'au moins un câble sur la tête dudit poteau (1).
1. Poteau (1), notamment pour la fixation de câbles (2) ou d'élingues, en particulier pour la réception de filets, tels que des filets de protection de culture, assujettis à ces câbles (2), en vue notamment de la protection des cultures contre les agressions atmosphériques, en particulier la grêle, caractérisé en ce que le poteau (1), réalisé en un matériau conformable, en particulier par moulage, présente, en tête, une ancre (4) de levage partiellement noyée dans la matière constitutive du poteau (1) lors de la io fabrication de ce dernier, cette ancre (4) servant d'une part, à la manutention pour la mise en place du poteau (1) sur site, d'autre part, au maintien d'un mors (5) de serrage pour l'immobilisation d'au moins un câble (2) sur la tête dudit poteau (1). 15 2. Poteau (1) selon la 1, caractérisé en ce que le mors (5) de serrage se présente sous forme d'au moins une platine (6) présentant au moins deux lumières (7, 8), l'une (8), fermée, pour le passage d'un organe (9) de serrage du genre boulon ou vis, l'autre (7), ouverte, en forme de fourche, pour s'engager par glissement sous la 20 tête de l'ancre (4), laquelle constitue un point d'appui pour le mors (5) lors d'une action de serrage par l'organe (9) de serrage sur ladite platine (6), les câbles (2) à fixer étant immobilisés entre platine (6) et axe de l'organe (9) de serrage et axe (4B) de l'ancre (4). 25 3. Poteau (1) selon la 2, caractérisé en ce que l'organe (9) de serrage est associé à une douille (10) noyée dans la matière constitutive de la tête du poteau (1). 4. Poteau (1) selon l'une des 2 et 3, 30 caractérisé en ce que l'ancre (4) est constituée d'un corps (4A) cylindrique surmonté d'une tête (4B) cylindrique conique, la partie conique de ladite tête (4B) constituant le point d'appui de la fourche du mors (5). 5. Poteau (1) selon l'une des 2 à 4, 6 7 caractérisé en ce que le mors de serrage comporte deux platines (6, 11) parallèles, les câbles (2) étant positionnés dans l'espace entre lesdites platines (6, 11) et entre l'organe (9) de serrage et l'ancre (4) servant à la fixation du mors (5) de serrage à la tête du poteau (1).5
E,A
E04,A01
E04H,A01G
E04H 12,A01G 13
E04H 12/00,A01G 13/02
FR2887753
A1
PRESENTOIR DE PRODUITS, ECHANTILLONS OU SUPPORTS D'INFORMATION EN MAGASIN
20,070,105
L'invention concerne les présentoirs d'articles ou de supports de communication en magasin. II est connu de disposer des articles, des testeurs, des brochures ou autres objets sur des présentoirs en magasin. Ces présentoirs sont par exemple des étagères ou rayonnages plans horizontaux s'étendant parallèlement les uns au-dessus des autres. Un but de l'invention est d'améliorer encore la présentation des différents objets à destination de la clientèle. A cet effet, on prévoit selon l'invention un présentoir comprenant au moins un panneau et en outre au moins un organe de fixation du ou de chaque panneau à au moins une parmi plusieurs étagères s'étendant l'une au-dessus de l'autre, de sorte que le ou chaque panneau s'étend verticalement devant au moins deux des étagères. Le présentoir selon l'invention pourra présenter en outre au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes: - il comprend deux panneaux et le ou chaque organe de fixation est agencé pour fixer à au moins une des étagères les deux panneaux de sorte qu'ils s'étendent dans un même plan; le ou chaque organe de fixation est agencé pour fixer les deux panneaux de sorte qu'ils sont jointifs; - le ou chaque organe de fixation est agencé pour fixer les deux panneaux de sorte qu'ils sont espacés l'un de l'autre; - le ou chaque organe de fixation est agencé pour fixer les deux panneaux au choix de sorte qu'ils sont jointifs ou espacés l'un de l'autre; - le ou chaque organe de fixation est agencé de sorte que le ou chaque panneau est parallèle à des bords avant des étagères; - le ou chaque panneau est plus haut que large; - le ou chaque panneau présente un réseau de perforations; - le ou chaque organe de fixation présente un réseau de perforations; - le ou chaque organe de fixation a une forme profilée; - le ou chaque organe de fixation comprend une partie en forme de pince à profil en U ; - le ou chaque organe de fixation présente une prédécoupe longitudinale divisant sa largeur en deux parties; - le ou chaque panneau présente sur l'un au moins de ses bords verticaux une zone de retenue s'étendant en saillie d'une face principale du panneau, en regard de cette face; - il comprend au moins un support d'information fixé au panneau par la zone de retenue; - il comprend au moins un support tel qu'une tablette ou un porte-brochure et des moyens de fixation du support en avant du ou de chaque panneau; et - il comprend les étagères. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description suivante d'un mode préféré de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'ensemble d'un présentoir selon un mode préféré de réalisation de l'invention; - la figure 2 est une vue partielle en perspective de deux panneaux ou réglettes faisant partie du présentoir de la figure 1; - la figure 3 est une vue partielle en coupe transversale suivant le plan III-III de l'un des deux panneaux de la figure 2; - la figure 4 est une vue en perspective de l'une des équerres de fixation du panneau de la figure 2 dans le présentoir de la figure 1; et - les figures 5 à 8 illustrent quatre étapes du montage du présentoir de la figure 1. On a illustré à la figure 1 un mode préféré de réalisation d'un présentoir 2 selon l'invention qui constitue en l'espèce un meuble qui comprend une partie basse 4 comportant plusieurs tiroirs 6, ici au nombre de 3, et une partie haute 8 comportant plusieurs étagères ou rayonnages 10. Les étagères sont ici au nombre de 6. Les étagères sont planes, horizontales, parallèles entre elles et s'étendent au-dessus les unes des autres en étant espacées les unes des autres pour leur permettre de recevoir des articles 12. Le présentoir 2 comprend deux panneaux ou réglettes ou plaques 14 illustrés à la figure 2 et ayant chacun une forme générale plane, plate, à contour rectangulaire. Dans le présent exemple, chaque réglette 14 est beaucoup plus haute que large. Elle a par exemple une hauteur supérieure à dix fois sa largeur. Cette dernière est comprise entre dix et vingt fois son épaisseur. Dans le présent exemple, chaque réglette 14 est suffisamment haute pour dépasser en hauteur un enchaînement de cinq étagères comme illustré à la figure 1. Chaque réglette 14 présente un réseau de perforations 16 disposées en lignes et en colonnes. Les deux réglettes 14 sont identiques et sont ici accolées par un de leur bord en étant coplanaires et symétriques l'une de l'autre suivant un axe de symétrie s'étendant suivant la hauteur des réglettes à égale distance des bords longitudinaux verticaux libres 18. Chaque réglette 14 porte sur l'un 18 de ses bords latéraux verticaux un profilé 20 ou baguette recouvrant les zones latérale, arrière et avant du bord 18 et présentant en outre une zone 22 s'étendant en avant et en regard d'une face principale avant 24 de la réglette. Sachant que les deux profilés 20 sont symétrique l'un de l'autre dans la position de la figure 2, les deux zones 22 s'étendent donc alors en regard l'une de l'autre. Chaque réglette peut être pourvue à ses extrémités supérieure et inférieure d'un capot de protection et de finition non illustré. Le présentoir 2 comprend également, en référence notamment à la figure 4, des organes 30 destinés à assurer la fixation de chaque réglette 14 aux étagères 10 du meuble 2. Les organes de fixation 30 sont de préférence au moins au nombre de deux, voire en nombre égal au nombre d'étagères destinées à être recouvertes partiellement par les réglettes comme illustré à la figure 1 et comme on le verra plus loin. Les organes 30 forment en l'espèce des équerres. Chaque organe a une forme profilée suivant une direction destinée à être horizontale et parallèle à un bord avant 32 des étagères comme on le verra plus loin. Les équerres sont constituées en l'espèce d'une succession de parois planes toutes parallèles à la direction du profil. Elles comprennent ainsi une paroi avant supérieure 34, une paroi avant inférieure 36 et une paroi arrière médiane 38. Ces trois parois 34, 36 et 38 sont verticales et parallèles entre elles. Chaque équerre comprend également une paroi inférieure horizontale 40 et deux parois médianes horizontales 42 et 44. La succession des parois 40, 36, 42, 38 et 44 forme un profil en S prolongé à l'extrémité supérieure du S par la paroi 34. Le groupe des parois inférieures 40, 36 et 42 forme un profil en U et constitue une pince destinée à recouvrir par chevauchement une zone de bord avant d'une étagère. Dans le présent exemple, la paroi supérieure 34 présente tout comme les réglettes 14 un réseau de perforations 16 disposées en lignes et en colonnes. De préférence, les perforations ont le même diamètre que les perforations des réglettes et forment un réseau coïncidant exactement avec ceux des réglettes, à ceci près que les dimensions de la paroi 34 sont beaucoup plus réduites que celles des réglettes. Chaque organe 30 présente ainsi 8 colonnes de perforations, réparties en deux groupes de 4 colonnes. L'équerre présente un plan vertical médian de symétrie 46 à égale distance des bords latéraux de l'équerre. Ce plan est matérialisé par une prédécoupe séparant l'équerre en deux moitiés chacune pourvue de plusieurs colonnes et de plusieurs lignes d'orifices, respectivement 4 colonnes et 3 lignes ici. Des ponts de matière 48 permettent de relier entre elles les deux moitiés au niveau de la prédécoupe. Les principaux constituants du présentoir 2 étant ainsi décrits, nous allons maintenant expliquer le montage du présentoir. En référence à la figure 5, on commence par fixer une équerre 30 à l'étagère 10 ou plusieurs aux étagères respectives. Pour cela, on enfile la partie inférieure en U de l'équerre sur le bord avant 32 de l'étagère et on l'y fixe par des moyens de fixation tels que des vis 50 traversant la paroi inférieure 40 et pénétrant dans l'étagère. Dans cette position, la paroi 36 de l'équerre vient en butée contre le bord 32 de l'étagère tandis que la paroi supérieure 34 de l'équerre s'étend en avant de ce bord 32. On fixe de cette façon une ou plusieurs des équerres. On rapporte ensuite les réglettes 14 sur la paroi 34 de l'équerre ou de chaque équerre. Les deux réglettes sont fixées à la même équerre ou aux mêmes équerres, en étant chacune fixée à une moitié respective de l'équerre ou des équerres. Pour cette fixation, on pourra utiliser des organes de clipsage tels que des clips sapin traversant les perforations 16 de la réglette et de l'équerre placées en coïncidence. Dans cette position, les réglettes sont donc fixées rigidement à une ou plusieurs des étagères 10. Elles s'étendent en avant de plusieurs des étagères 10. Les réglettes 12 s'étendent dans un même plan vertical parallèle aux bords avant 32, avec leur direction longitudinale s'étendant suivant la hauteur. En référence à la figure 6, on installe ensuite un ou plusieurs supports d'information 60 tels que des visuels formés par un panneau plan souple. Pour cela, on courbe le visuel 60 pour lui donner une allure de cylindre et on introduit ses bords latéraux verticaux entre les zones 22 respectives des profilés et la face 24. II est ainsi maintenu par l'élasticité du visuel dans cette position. Le présentoir comprend en outre un ou plusieurs supports 62, 64 illustrés sous la forme d'une tablette à la figure 6 et d'un support de brochures à la figure 7. Le support 62, 64 est fixé à la réglette au moyen d'organes de fixation classiques s'étendant à travers les orifices 16 de la réglette et d'orifices adaptés du support. On installe également sur les réglettes, sur leurs parties demeurant visibles, un ou plusieurs caches 66 sous la forme de plaquettes planes destinées à masquer les perforations des réglettes et retenues par les zones de retenue. On met ainsi en place les différents visuels, supports et plaquettes comme illustré aux figures 7 et 8. Alternativement, il est possible d'éloigner l'une de l'autres les deux réglettes 14. On sépare aussi les moitiés de la ou des équerres 30 de fixation suivant la prédécoupe et on fixe chaque réglette sur la ou chaque demi équerre correspondante. On peut donc constituer un présentoir 2 de plus grande largeur que la largeur minimale illustrée sur les figures lorsque les équerres sont entières. Cette largeur peut par exemple correspondre à un tiers ou la moitié de la largeur du meuble illustré sur la figure 1. Chaque réglette pourra être découpée si besoin à la longueur voulue. De préférence, la longueur de la réglette est par exemple choisie égale à 1, 30 m. On pourra donner aux perforations un diamètre par exemple de 5 mm. La plaque pourra avoir une épaisseur de 3 mm. Les équerres auront par exemple une largeur de 114 mm et pourront recouvrir le bord avant de chaque étagère sur une longueur de 26 mm en direction opposée à ce bord. Les réglettes pourront être réalisées dans les matériaux les plus divers tels que bois, métal (acier, inox, fer), matières plastiques, ou tout autre matériau rigide pouvant servir de support. On utilisera de préférence un matériau facile à découper. Les visuels 60 seront par exemple formés en matière plastique, en carton ou en papier. Ils pourront être doublés par un matériau transparent de protection tel que du plexiglas . Le présentoir 2 selon l'invention forme un support modulable de présentation destiné à être fixé sur le mobilier de points de vente en magasin, par exemple en vitrine. Un tel matériel est par exemple adapté aux pharmacies, aux parapharmacies et parfumeries mais son utilisation peut naturellement être étendue à des secteurs beaucoup plus variés. Le présentoir de la figure 2 pourra supporter les éléments les plus divers: produits, échantillons, testeurs, porte-brochures, ... Le présentoir selon l'invention sert à la fois d'outil de valorisation, de présentation et de communication autour d'un ou plusieurs produits. On pourra prévoir que ce présentoir porte une ou plusieurs sources de lumière. Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir du cadre de celle-ci
Le présentoir (2) comprend au moins un panneau (14) et en outre au moins un organe (30) de fixation du ou de chaque panneau à au moins une parmi plusieurs étagères (10) s'étendant l'une au-dessus de l'autre, de sorte que le ou chaque panneau s'étend verticalement devant au moins deux des étagères.
1. Présentoir (2) comprenant au moins un panneau (14), caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un organe (30) de fixation du ou de chaque panneau à au moins une parmi plusieurs étagères (10) s'étendant l'une au-dessus de l'autre, de sorte que le ou chaque panneau s'étend verticalement devant au moins deux des étagères. 2. Présentoir selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend deux panneaux (14) et le ou chaque organe de fixation (30) est agencé pour fixer à au moins une des étagères (10) les deux panneaux de sorte qu'ils s'étendent dans un même plan. 3. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque organe de fixation (30) est agencé pour fixer les deux panneaux (14) de sorte qu'ils sont jointifs. 4. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque organe de fixation (30) est agencé pour fixer les deux panneaux (14) de sorte qu'ils sont espacés l'un de l'autre. 5. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque organe de fixation (30) est agencé pour fixer les deux panneaux (14) au choix de sorte qu'ils sont jointifs ou espacés l'un de l'autre. 6. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque organe de fixation (30) est agencé de sorte que le ou chaque panneau (14) est parallèle à des bords avant (32) des étagères. 7. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque panneau (14) est plus haut que large. 8. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque panneau (14) présente un réseau de perforations (16). 9. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque organe de fixation (30) présente un réseau de perforations (16). 10. Présentoir selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque organe de fixation (30) a une forme profilée. 11. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque organe de fixation (30) 20 comprend une partie (40, 36, 42) en forme de pince à profil en U . 12. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque organe de fixation (30) présente une prédécoupe longitudinale (46) divisant sa largeur en deux parties. 13. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce le ou chaque panneau (14) présente sur l'un au moins de ses bords verticaux une zone de retenue (22) s'étendant en saillie d'une face principale (24) du panneau, en regard de cette face. io 14. Présentoir selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un support d'information (60) fixé au panneau par la zone de retenue (22). 15. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un support (62, 64) tel qu'une tablette ou un porte-brochure et des moyens de fixation du support en avant du ou de chaque panneau (14). 16. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend les étagères (10).
A
A47
A47F
A47F 5
A47F 5/10
FR2900967
A1
PROCEDE DE PILOTAGE DU FONCTIONNEMENT D'UN MOTEUR A EXPLOSION, LIGNE D'ECHAPPEMENT POUR SA MISE EN OEUVRE ET VEHICULE AINSI EQUIPE.
20,071,116
L'invention concerne l'industrie automobile. Plus précisément, elle concerne les systèmes de dépollution des gaz d'échappement des moteurs à explosion. Les lignes d'échappement des véhicules automobiles doivent aujourd'hui être équipées de dispositif de dépollution des gaz d'échappement permettant de réduire le rejet dans l'environnement des particules et émis- sions gazeuses diverses : CO, hydrocarbures imbrûlés HC, oxydes de soufre SOx et oxydes d'azote NOx. A cet effet, on peut utiliser la catalyse SCR (Selective catalytic reduetion, réduction catalytique sélective) pour traiter les NOx émis par les moteurs Diesel. Le principe d'un tel système est de réduire chimiquement les NOx en ajoutant un agent réducteur (l'ammoniac NH3) en amont d'un catalyseur SCR spécifique, et ainsi de permettre à ce type de moteurs de respecter des niveaux d'émissions de plus en plus strictement limités par les normes en vigueur et à venir. Typiquement, le NH3 est apporté dans la ligne d'échappement au moyen d'un injecteur, souvent sous la forme d'un composé précurseur tel que l'urée qui produit du NH3 en se décomposant aux températures des gaz d'échappement peu après son introduction. II se mélange aux gaz d'échappement, puis réagit avec les NOx des gaz d'échappement sur le catalyseur SCR selon plusieurs réactions chimiques possibles. Comme pour un catalyseur d'oxydation classique traitant les espèces CO et HC, la réaction de réduction des NOx par NH3 est fortement dépendante de la température. Ainsi la conversion est pratiquement nulle au dessous de 150 C, mais elle est pratiquement totale au dessus de 200 C. Les catalyseurs SCR utilisés dans l'automobile sont à base de vana- dium ou de zeolithes. Ces composés interviennent de façon prépondérante dans la réduction des NOx. Or, ces composés sont fortement sensibles aux hautes températures. Typiquement, ces composés ne sont plus stables au-delà de 650 C : la structure du catalyseur s'endommage de façon irréversible, et la conversion des NOx accessible après avoir fait subir ces hautes températures au catalyseur est fortement réduite. Enfin, le système SCR est envisagé sur des véhicules particuliers en complément d'un filtre à particules (FAP) nécessaire pour atteindre les faibles niveaux de particules émises réglementés. Il faut être en mesure de régénérer le FAP périodiquement par une combustion des particules qui y sont piégées, ce qui implique un réchauffage temporaire des gaz d'échappement jusqu'à la température de régénération (soit environ 500-550 C en amont du FAP). Si les gaz d'échappement passent sur le catalyseur SCR à ces températures, ils risquent donc de l'endommager. On comprend que la gestion de la température des gaz d'échappement est un enjeu important des systèmes de post-traitement pour moteur Diesel utilisant le système SCR. La faisabilité et le potentiel du système SCR pour moteur Diesel sont donc étroitement liés à la définition de la ligne d'échappement adoptée, autrement dit à l'ordre et au volume des différentes briques implantées sur la ligne (catalyseur d'oxydation, SCR, FAP). Sur une ligne d'échappement de moteur Diesel comportant un catalyseur d'oxydation et un FAP, ceux-ci sont habituellement séparés par un flexible découplant d'une part le moteur et le catalyseur, et d'autre part la partie de la ligne d'échappement placée sous le châssis du véhicule, cette partie incluant le FAP. Deux solutions d'implantation du catalyseur SCR complétant la ligne sont possibles. La première solution consiste à implanter le catalyseur SCR en bout de la ligne d'échappement. L'injection du NH3 ou de son précurseur a lieu entre le FAP et le catalyseur SCR. Cette solution a l'avantage de ne pas trop modifier les caractéristiques et la gestion des lignes d'échappement existantes, en ce que le fonctionnement du FAP et les conditions de sa ré- génération ne sont pas modifiés. Mais elle est relativement contraignante du point de vue de l'encombrement. L'injection du NH3 est réalisée sur la partie de ligne d'échappement située sous le châssis du véhicule, et il faut prévoir à cet effet un volume suffisant pour que le mélange NH3 û gaz ait la possibilité de se réaliser correctement en amont du catalyseur SCR, en particulier si ce volume doit aussi être consacré à la décomposition d'un précurseur du NH3. D'autre part, cet emplacement n'est pas idéal pour le fonctionnement du catalyseur SCR. En fonctionnement normal du véhicule, le passage des gaz d'échappement à travers le FAP tend à les refroidir, ce qui peut diminuer l'efficacité de la catalyse SCR notamment lors des périodes de démar- rage. Inversement, comme on l'a dit, lors des phases de régénération du FAP où les gaz qui en sortent sont à haute température, il y a un risque de dégradation du catalyseur SCR si la régénération est particulièrement sévère. La deuxième solution consiste à implanter le catalyseur SCR immé- diatement en amont du FAP. Dans ces conditions, l'injection de NH3 ou de précurseur peut s'effectuer immédiatement en aval du catalyseur d'oxydation, notamment dans le flexible qui est situé en amont de la partie de la ligne passant sous le châssis. Il n'y a donc pas de nécessité de pré-voir sous le châssis un volume supplémentaire, et on peut plus aisément adapter la catalyse SCR à un véhicule dont la conception initiale ne la pré-voyait pas. La catalyse SCR a lieu sur des gaz relativement chauds, car non encore refroidis par le FAP, ce qui est favorable à son efficacité. De plus, le catalyseur SCR ne subit pas l'influence du réchauffage des gaz d'échappement lors des régénérations du FAP : il n'y a pas de risque de dé- gradation du catalyseur lors de ces opérations. Cette dernière solution n'est, cependant, pas idéale. En effet, elle influence défavorablement le fonctionnement du FAP en ce que, lors de ses régénérations, il doit traiter des gaz plus froids que la normale. Cela diminue l'efficacité de ces régénérations. Le but de l'invention est de proposer un procédé de gestion du fonc-tionnement d'un moteur Diesel rendant possible l'implantation d'un cataly-seur SCR en amont du FAP tout en permettant à ces deux dispositifs de fonctionner chacun toujours dans des conditions optimales du point de vue de l'efficacité de leurs fonctionnements et de l'absence de dégradation de leurs performances. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de pilotage du fonctionnement d'un moteur à explosion tel qu'un moteur Diesel et de sa ligne d'échappement comportant des moyens de contrôle du fonctionnement du moteur, un filtre à particules, un superviseur du fonctionnement du filtre à particules, un catalyseur d'oxydation, un catalyseur SCR placé en amont du filtre à particules et des moyens d'introduction de NH3 ou d'un précurseur de NH3 en amont du catalyseur SCR, caractérisé en ce que, lorsque le super-viseur du FAP décide du lancement d'une régénération du filtre à particules, l'information est transmise aux moyens de contrôle du fonctionnement du moteur, qui passent en mode post-injection, et à des moyens de supervi- sion du fonctionnement du catalyseur SCR, et en ce qu'on module la post-injection de carburant et la quantité de NH3 ou de son précurseur injectée de manière à au moins compenser les pertes thermiques des gaz d'échappement dans le catalyseur SCR en jouant sur la chaleur dégagée par les réactions se produisant sur le catalyseur SCR. A cet effet, on peut moduler la post-injection de carburant et la quanti-té de NH3 ou de son précurseur injecté de manière à obtenir un ratio molaire NH3/NOx entre 0,9 et 1. L'invention a également pour objet une ligne d'échappement de moteur à explosion tel qu'un moteur Diesel, comprenant dans cet ordre un cata- lyseur d'oxydation, un dispositif d'injection de NH3 ou d'un précurseur du NH3, un catalyseur SCR et un filtre à particules, et un superviseur du fonctionnement du filtre à particules, connecté à un module de contrôle moteur, caractérisé en ce qu'il comporte également un superviseur du fonctionne-ment du catalyseur SCR intégrant un modèle de surveillance des émissions des NOx émis par le moteur et un modèle de surveillance du catalyseur SCR déterminant la quantité de NH3 ou de précurseur à injecter, ledit su- perviseur du fonctionnement du catalyseur SCR étant commandé par ledit module de contrôle moteur. Le superviseur du fonctionnement du catalyseur SCR peut renfermer des cartographies préétablies des émissions de NOx du moteur reliant ces émissions aux conditions de fonctionnement du moteur. Le superviseur du fonctionnement du catalyseur SCR peut être connecté à un capteur mesurant la concentration des NOx dans les gaz d'échappement implanté en amont du point d'injection du NH3 ou de son précurseur dans la ligne d'échappement. L'invention a également pour objet un véhicule automobile équipé d'un moteur à explosion, tel qu'un moteur Diesel, caractérisé en ce qu'il comporte une ligne d'échappement du type précédent. Comme on l'aura compris, l'invention consiste essentiellement à compenser les pertes thermiques subies par les gaz d'échappement dans le catalyseur SCR lors des régénérations du FAP en créant lors de ces régénérations une exotherme sur le catalyseur SCR en profitant de la chaleur dégagée par la réduction des NOx à l'aide du NH3. Cette compensation des pertes thermiques pourrait théoriquement être effectuée par une simple optimisation des réglages du moteur lors de la régénération du FAP, sans prise en compte fine des phénomènes survenant dans le catalyseur SCR. Mais on se heurterait à des difficultés et inconvénients divers que l'on va citer. L'échauffement des gaz d'échappement, lors de la régénération, peut classiquement s'effectuer par une post-injection de carburant. Elle gé- nère une forte augmentation de la dilution de gazole dans l'huile. Aujourd'hui, les modes de chauffage pour régénérer sont calibrés en se plaçant près du maximum tolérable en dilution. Aussi, viser une température plus élevée résultera en une dilution plus importante, dépassant les critères autorisés. Viser une température plus élevée en sortie du moteur crée un risque de détérioration de la tenue thermique des éléments de sortie du moteur (collecteur, turbocompresseur...). Au minimum, une augmentation du coût du moteur est à prévoir. L'augmentation de la température des gaz d'échappement peut se faire en sortie du moteur comme on vient de l'expliquer, avec les inconvé- nients mentionnés, ou bien en augmentant l'exotherme généré sur le catalyseur d'oxydation (par oxydation de CO et des HC sur le catalyseur). Là encore, les calibrations chauffage actuelles sont optimisées pour générer l'exotherme maximum tolérable par le catalyseur. Augmenter cet exotherme entraînera une dégradation plus rapide et donc réduira la durée de vie du catalyseur. Augmenter la température est aussi possible en augmentant la quantité de carburant injectée lors de la post-injection, mais cela augmente la consommation globale du moteur. L'invention vise à exploiter les phénomènes thermiques liés aux ré- actions survenant sur le catalyseur SCR pour optimiser la thermique des gaz d'échappement en amont du FAP. A cet effet, on crée une exotherme sur le catalyseur SCR par la réduction des NOx à l'aide du NH3. En effet, on sait que les réactions de réduction des NOx par SCR sont exothermiques : - 4N0 + 4NH3 + 02 4N2 + 6H20 AH = - 407 kJ/mol - 3NO2 + 4NH3 -+ 3,5N2 + 6H20 AH = - 700 kJ/mol - et surtout 4NH3 + 2N0 + 2NO2 a 4N2 + 6H20 AH = - 757 kJ/mol Les enthalpies négatives de ces trois réactions montrent bien que les réactions de réduction des NOx par l'ammoniac û c'est à dire selon le principe SCR û sont exothermiques. De plus, lors des phases de régénération, le circuit EGR (recyclage des gaz d'échappement) étant fermé, une forte quantité de NOx est émise à chaque instant par le moteur. En pilotant le système d'injection de l'ammoniac ou de son précurseur de façon à réduire autant de NOx que possible, une exotherme peut être créée sur le catalyseur SCR. L'intérêt de l'invention est donc double : - elle permet de compenser la perte thermique dans le catalyseur due au contact entre les gaz et le support du matériau catalytique ; typiquement, près de 50 C supplémentaires pourraient être générés par cette méthode, valeur proche de la perte thermique dans le catalyseur ; - elle permet aussi de réduire les émissions de NOx liées aux régénérations du FAP ; ces émissions sont aujourd'hui prises en compte sous forme d'une pondération ajoutée aux émissions de base (mesurées hors régénération) ; l'invention permet donc de réduire voire de supprimer cette pondération. Le principe général du pilotage du catalyseur SCR selon l'invention consiste à adjoindre au système de gestion du fonctionnement du moteur un organe dit superviseur SCR , à savoir un calculateur intégrant deux modèles contribuant à surveiller et à modifier le comportement du moteur et de son environnement. Le premier modèle est un modèle de surveillance des émissions de NOx. II estime à chaque instant la quantité de NOx émise par le moteur. II peut estimer cette quantité indirectement à partir d'une cartographie préétablie des émissions, intégrée au superviseur SCR, qui permet de relier ces émissions aux conditions de fonctionnement du moteur. II peut aussi mesu- rer directement ces émissions sur la base des informations fournies par un capteur mesurant la concentration des NOx implanté en sortie du moteur ou plus loin sur la ligne, en tout cas avant le point d'injection du NH3 ou de son précurseur. Le second modèle est un modèle de surveillance du catalyseur SCR. Il détermine à chaque instant la quantité d'agent réducteur des NOx (NH3, urée...) devant être injectée. II se fonde, à cet effet, sur une mesure de la température des gaz d'échappement réalisée en amont du catalyseur SCR et sur l'évaluation de la quantité de NOx en sortie du moteur réalisée par le premier modèle ci-dessus. Le superviseur SCR détermine la stratégie d'injection du composé réducteur des NOx en réalisant un compromis entre le désir d'une conversion complète des NOx et le souci d'éviter une surémission de NH3. Le superviseur SCR est intégré à un ensemble de gestion du fonctionnement du moteur et de sa ligne d'échappement qui comporte égale- ment : - un organe dit superviseur du FAP connu en lui-même qui, notamment, détermine à quel moment une régénération du FAP est nécessaire pour lui restaurer ses propriétés filtrantes normales ; -un module de contrôle moteur également connu en lui-même, qui commande les paramètres de fonctionnement du moteur en fonction des informations et des ordres qui lui sont transmis par les autres organes de contrôle et de commande. Lorsque le superviseur du FAP décide du lancement d'une régénération du FAP, il envoie au module de contrôle moteur une demande de ré- génération . Le module de contrôle moteur modifie alors les paramètres de fonctionnement du moteur pour initier cette régénération. En particulier, il passe du mode de fonctionnement en régime pauvre standard à un mode de fonctionnement en post-injection selon l'un des divers modes possibles. Notamment, le circuit EGR de recyclage des gaz d'échappement est alors fer- mé. Selon l'invention, la demande de régénération est aussi transmise au superviseur SCR, à la fois dans son modèle de surveillance des émissions de NOx et dans son modèle de surveillance du catalyseur SCR. Cette information entraîne un changement de mode dans le modèle de surveillance des émissions de NOx, qui tient compte de cette demande. Par exemple, le modèle passe sur une autre cartographie adaptée à la régénération du FAP. Concernant le modèle de surveillance du catalyseur SCR, il bascule sur une stratégie différente d'injection du NH3 ou de son précurseur. Cette nouvelle stratégie ne cherche pas, comme la précédente, à optimiser la conversion des NOx en limitant les surémissions de NH3, mais à assurer un niveau de température des gaz d'échappement convenable à la fois pour le catalyseur SCR lui-même et le FAP qui suit, sans provoquer d'émissions de NH3 trop importantes. Typiquement, on pilote l'injection de NH3 ou de son précurseur pour assurer un ratio molaire NH3/NOx compris entre 0,9 et 1. Dans ces conditions, on peut créer une exotherme lors de la réduction des NOx sur le catalyseur SCR qui est au moins égale à la perte thermique qui se produirait normalement sur le catalyseur SCR. De cette façon, la présence du catalyseur SCR en amont du FAP n'a pas d'influence défavorable sur l'efficacité des régénérations du FAP. On peut ainsi à la fois optimiser le fonctionnement du catalyseur SCR lors des périodes de fonctionnement normal du moteur et optimiser sa durée de vie en lui évitant des surchauffes au moment des régénérations du FAP. Et en réduisant le formation de NOx lors des régénérations on réduit, voire supprime, la pénalité NOx liée aux régénérations. L'invention s'applique prioritairement aux moteurs Diesel. Elle peut aussi s'appliquer à d'autres types de moteurs à explosion où elle serait utile
Procédé de pilotage d'un moteur à explosion tel qu'un moteur Diesel et de sa ligne d'échappement comportant des moyens de contrôle du fonctionnement du moteur, un filtre à particules, un superviseur du fonctionnement du filtre à particules, un catalyseur d'oxydation, un catalyseur SCR placé en amont du filtre à particules et des moyens d'introduction de NH3 en amont du catalyseur SCR, caractérisé en ce que, lorsque le superviseur du FAP décide du lancement d'une régénération du filtre à particules, l'information est transmise aux moyens de contrôle du fonctionnement du moteur, qui passent en mode post-injection, et à des moyens de supervision du fonctionnement du catalyseur SCR, et en ce qu'on module la post-injection de carburant et la quantité de NH3 injectée de manière à au moins compenser les pertes thermiques des gaz d'échappement dans le catalyseur SCR en jouant sur la chaleur dégagée par les réactions sur le catalyseur SCR.Ligne d'échappement pour la mise en oeuvre de ce procédé et véhicule ainsi équipé.
1. Procédé de pilotage du fonctionnement d'un moteur à explosion tel qu'un moteur Diesel et de sa ligne d'échappement comportant des moyens de contrôle du fonctionnement du moteur, un filtre à particules, un supervi-seur du fonctionnement du filtre à particules, un catalyseur d'oxydation, un catalyseur SCR placé en amont du filtre à particules et des moyens d'introduction de NH3 ou d'un précurseur de NH3 en amont du catalyseur SCR, caractérisé en ce que, lorsque le superviseur du FAP décide du lancement d'une régénération du filtre à particules, l'information est transmise aux moyens de contrôle du fonctionnement du moteur, qui passent en mode post-injection, et à des moyens de supervision du fonctionnement du catalyseur SCR, et en ce qu'on module la post-injection de carburant et la quanti-té de NH3 ou de son précurseur injectée de manière à au moins compenser les pertes thermiques des gaz d'échappement dans le catalyseur SCR en jouant sur la chaleur dégagée par les réactions se produisant sur le cataly- seur SCR. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on module la post-injection de carburant et la quantité de NH3 ou de son précurseur injecté de manière à obtenir un ratio molaire NH3/NOx entre 0, 9 et 1. 3. Ligne d'échappement de moteur à explosion tel qu'un moteur Die-sel, comprenant dans cet ordre un catalyseur d'oxydation, un dispositif d'injection de NH3 ou d'un précurseur du NH3, un catalyseur SCR et un filtre à particules, et un superviseur du fonctionnement du filtre à particules, connecté à un module de contrôle moteur, caractérisé en ce qu'il comporte également un superviseur du fonctionnement du catalyseur SCR intégrant un modèle de surveillance des émissions des NOx émis par le moteur et un modèle de surveillance du catalyseur SCR déterminant la quantité de NH3 ou de précurseur à injecter, ledit superviseur du fonctionnement du catalyseur SCR étant commandé par ledit module de contrôle moteur. 4. Ligne d'échappement selon la 3, caractérisé en ce que le superviseur du fonctionnement du catalyseur SCR renferme des car-tographies préétablies des émissions de NOx du moteur reliant ces émissions aux conditions de fonctionnement du moteur. 5. Ligne d'échappement selon la 3, caractérisée en ce que le superviseur du fonctionnement du catalyseur SCR est connecté à un capteur mesurant la concentration des NOx dans les gaz d'échappement implanté en amont du point d'injection du NH3 ou de son précurseur dans la ligne d'échappement. 6. Véhicule automobile équipé d'un moteur à explosion, tel qu'un moteur Diesel, caractérisé en ce qu'il comporte une ligne d'échappement selon l'une des 3 à 5.
F
F01,F02
F01N,F02D
F01N 11,F01N 3,F01N 13,F02D 43
F01N 11/00,F01N 3/029,F01N 3/035,F01N 13/02,F02D 43/00
FR2900941
A1
GLISSIERE DE SECURITE ROUTIERE A LISSE BOIS, A POSE FACILITEE EN ALIGNEMENT ET EN VIRAGE
20,071,116
La présente invention concerne l'équipement des routes et autoroutes. Les glissières de sécurité en bois implantées le long des routes sont très efficaces contre les pertes de contrôle 5 survenant aux automobilistes. Elles sont généralement composées de supports verticaux en acier qui maintiennent horizontales des lisses bois, par l'intermédiaire de pièces de liaison souvent appelées écarteurs . 10 Le rôle de ces écarteurs est de permettre à l'élément de glissement d'être placé à la bonne hauteur sur le support, mais aussi de lier solidement les rondins de bois entre eux de manière à réaliser une continuité de résistance tout le long de la glissière, afin que le véhicule en perdition soit guidé dans 15 sa trajectoire par cette succession de rondins. Le rôle de cet écarteur est aussi de permettre la séparation des lisses bois de leur support lorsque le choc est suffisamment fort sur la glissière . Par ailleurs, lors des chocs des véhicules à grande vitesse contre les lisses bois, celles ci peuvent se 2C) rompre du fait de la relativement faible résistance à la traction du bois aussi il est nécessaire de placer contre le rondin ou à l'intérieur de la lisse, comme l'enseignent la demande de brevet n 00058945 (POMERO cl.) et le brevet n 2 690 937 (EMC2), un renfort en acier; ce renfort qui est 25 généralement en forme de ruban, s'insère par exemple dans une fente réalisée avec une scie dans le rondin, le plus souvent selon un diamètre. De nombreuses solutions ont été imaginées pour lier mécaniquement les renforts, la lisse bois et l'écarteur lorsque 30 les renforts ne se superposent pas. Ces solutions ont un inconvénient principal qui est que les boulons reliant les renforts à l'écarteur s'appuient au moins d'un côté sur le bois de la lisse ; ceci conduit souvent à la destruction d'une partie du rondin sous la pression du boulon au moment du choc ; ce dernier passe en force à travers le bois de la partie du rondin qui n'est pas enserrée entre le renfort et l'écarteur, ce qui libère les renforts auparavant prisonniers à l'intérieur de la lisse bois et conduit à la destruction de la glissière. De plus, la fabrication des écarteurs et l'assemblage de la glissière est souvent difficile. La présente invention permet de remédier à ces inconvénients par sa facilité de fabrication, sa simplicité de mise en place, son adaptation aux courbes et surtout par sa résistance sous le choc. En effet, l'écarteur enserre le rondin comme les mâchoires d'un étau, tout en assurant la liaison de ces rondins et des renforts acier par des boulons; ses côtés métalliques offrent de chaque côté du rondin une excellente résistance au serrage des boulons. Par ailleurs, cet écarteur offre une forme particulièrement commode pour accueillir la lisse bois au moment de la pose, avant sa fixation : il suffit en effet de la poser dans le creux de l'écarteur qui va la soutenir pendant la fixation des boulons. Le montage des lisses est encore plus simple si l'écarteur est pré monté en usine, car la pose de l'ensemble lisse-écarteur sur le support permet d'accueillir l'extrémité de la lisse suivante non équipée de l'écarteur, l'autre extrémité de cette dernière étant alors posée en même temps par son écarteur sur le support suivant. Par ailleurs, certains modes de réalisation de l'invention permettent de réaliser des courbes avec une très grande facilité, le rondin pouvant se déplacer horizontalement dans l'écarteur autour du boulon le plus proche de l'extrémité de la lisse: il suffit que les seconds orifices haut et bas accueillant le second boulon fixant aussi cette lisse à l'écarteur permette un certain jeu de ce boulon vertical, en lui donnant une forme oblongue par exemple. Cet avantage est important pour un dispositif souvent utilisé en route de montagne avec de nombreux virages serrés. Les figures permettent d'illustrer plusieurs modes de fabrication d'un écarteur conforme à l'invention, sans que ces exemples soient limitatifs, car de nombreuses formes répondent également parfaitement à la définition de l'invention. La figure 1 représente une coupe d'un dispositif selon l'invention, coupe selon un plan vertical AA perpendiculaire à l'axe de la chaussée ; le lieu de cette coupe est précisé sur la figure 2. La figure 2 représente une vue en élévation de la glissière représentée en figure 1. Dans cette figure 2, seule une portion de la glissière a été représentée, cette portion faisant apparaître le support, l'écarteur et deux tronçons de lisses bois. La figure 3 est une vue de dessus du dispositif, représentant la même portion de glissière que celle de la figure 2. Un rondin a été représenté avec un déplacement horizontal pour suivre une courbe de la route. Les figures 4, 5, 6 sont des variantes (simplifiées au point de vue représentation) de la figure 1, faisant apparaître différentes formes que peut prendre l'écarteur et différentes positions possibles de la fente du rondin accueillant le renfort acier, sans que ces formes ou positions soient limitatives. Le dispositif représenté en figure 1 comporte un support vertical (1) enfoncé dans le sol et maintenant à bonne hauteur un rondin de glissement en bois (2) fixé au support par l'intermédiaire d'un écarteur (3). Cet écarteur a une forme générale en C , le fond du C étant sa zone de fixation au support et les côtés du C étant des méplats enserrant le rondin. Des boulons (4) munis d'écrous fixent les rondins (2) à l'écarteur (3) en pénétrant à travers ceux ci, mais aussi à travers un renfort acier (5) pourvu d'un orifice adéquat (6) ; ce renfort qui est une bande d'acier a été inséré dans une fente (7) oblique ayant son ouverture vers le bas et réalisée dans le rondin ; des percements (8) sont réalisés dans les rondins (2) pour permettre le passage des boulons (4); un boulon (9) fixe l'écarteur (3) sur le support (1) grâce à leurs percements respectifs (10) et (15). Les boulons (4) permettent de conjuguer la résistance du renfort, du rondin et de l'écarteur. Ces boulons (4) sont placés de telle sorte que leur tête ne puisse entrer en contact avec le véhicule, contrairement à la plupart des glissières bois actuelles : en effet, cette bosse métallique au contact de la tôle des véhicules peut conduire à un déchirement, voire à un blocage de ces derniers dans les zones de raccordement des tôles comme vers les portières par exemple. On peut aussi remarquer qu'un motard qui percute les lisses bois aura de moindres blessures du fait de l'absence de ces têtes de boulon en relief. Ces boulons (4) sont à axes parallèles entre eux, de préférence placés verticalement. Ils sont contenus dans un plan parallèle à l'axe des rondins, ce plan pouvant se situer entre le plan diamétral des rondins et les plans situés à une distance à cet axe inférieure à la moitié du rayon des rondins. Les surfaces (11) et (12) de l'écarteur, de préférence des méplats horizontaux, enserrent le rondin (2) comme deux mâchoires et permettent un serrage puissant de l'écrou du boulon (4) pénétrant par des orifices (13) et (14) de ces surfaces. L'épaisseur importante de l'acier de l'écarteur (3) supprime toute possibilité au boulon de passer au travers de ce dernier, évitant ainsi la ruine du dispositif. Le fonctionnement sous le choc de celui ci peut se décrire ainsi : les lisses bois en reculant vont avoir tendance à s'écarter puisqu'elles ne sont pas continues ; ces lisses et les renforts d'acier (5) insérés dans les rondins, mais interrompus à l'extrémité de chaque rondin, vont entraîner à leur tour dans leur écartement les boulons verticaux qui passent à travers ces lisses et ces renforts ; l'écarteur va s'opposer à cet écartement, en particulier par ses parties (11) et (12) ; les boulons transmettent alors les efforts au rondin et au renfort qui lui sont perpendiculaires et qui conjuguent leur résistance pour lutter contre la tendance à l'écartement des boulons de part et d'autre de la zone d'interruption des rondins. Un avantage supplémentaire à l'effet mâchoires apporté par les deux extrémités (11) et (12) de l'écarteur (3) est que le renfort est puissamment comprimé entre les parois de la fente (7) lorsqu'on serre fort l'écrou du boulon (4) ; le bois et le renfort résistent donc de manière homogène au recul du boulon sous le choc dès que le léger recul du renfort à l'intérieur de la fente du rondin (recul dû au jeu du boulon dans le rondin et dans le renfort) permet le contact (sur une très grande surface) du boulon sur les parois (8) du percement du rondin. On comprend donc qu'il est primordial que les parois (11) et (12) se déforment peu sous la pression des boulons (4). On remarque que l'écarteur (3) n'épouse pas la forme cylindrique du rondin à proximité du support (1), mais qu'il s'en écarte afin de favoriser le réglage horizontal de l'écarteur grâce à la forme de préférence oblongue et horizontale du percement (10) de la partie verticale (16) de l'écarteur. En effet, quand le percement (15) du support (1) tombe exactement entre les rondins (2) au moment de la pose, aucun réglage n'est nécessaire ; mais si ce n'est pas le cas, la tête du boulon (9) tombera nécessairement derrière un des rondins et non pas entre ceux ci. Il est donc nécessaire qu'un intervalle existe entre le rondin et la partie verticale (16) de l'écarteur, intervalle d'au moins deux cm, suffisant pour que la tête du boulon (9) puisse coulisser librement derrière le rondin :il est cependant à noter que si l'écarteur est utilisé pour relier des rondins courts sans appui sur un support, cet intervalle est inutile et est supprimé, afin que l'écarteur soit le plus possible au contact du rondin, afin d'augmenter la rigidité de la liaison. Le bas de la partie (16) de l'écarteur sert en outre de point d'appui à ce dernier en favorisant par effet de levier l'arrachement de la tête du boulon (9) au moment de l'inclinaison sous le choc du support. Comme le montre cette figure, le boulon (4) n'est pas nécessairement placé dans le diamètre du rondin (2) ; il peut être intéressant que le percement du bois soit décalé de quelques centimètres vers le fond (16) de l'écarteur, pour faciliter l'introduction du rondin dans le creux de l'écarteur et aussi pour mieux centrer le percement (6) du renfort (5), centrage qui améliore la résistance à la traction de la bande d'acier (5). La fente (7) est d'une obliquité sur la verticale comprise entre 30 et 60 , de préférence autour de 45 . Cette obliquité du renfort présente un grand avantage au moment du choc du véhicule : sous cet effort, la lisse est repoussée vers l'arrière en tournant autour du point de liaison du support au sol ; le renfort (5) va donc se retrouver sensiblement vertical au moment où le boulon (9) va casser, rupture qui va permettre à la lisse bois de reculer alors horizontalement. Cette position devenue verticale du renfort en milieu de rondin, c'est à dire sensiblement dans l'axe neutre, est celle de sa moindre inertie qui va donc être conservée pendant la suite du choc. L'ensemble rondin-renfort offre donc alors une remarquable stabilité. La zone de contact boulon-renfort est aussi plus importante du fait de l'obliquité du renfort. La figure 2 est une vue en élévation de la glissière bois. Cette vue permet de mieux voir la liaison mécanique entre les rondins (2), (2bis) les renforts (5), (5bis) et l'écarteur (3) assurée par les boulons (4), (4bis), (4ter), (4quater). On remarque que les renforts (5) sont interrompus à l'extrémité des lisses : ils règnent sur toute la longueur du rondin mais sans dépasser leur longueur. Pour assurer une bonne résistance à cette liaison entre lisses bois, il est nécessaire que les boulons (4bis), (4ter) les plus proches des extrémités des rondins ne soient pas trop proches de celles ci ni de l'extrémité des renforts, afin d'éviter une rupture de l'extrémité du renfort acier suivie d'une ouverture forcée du bois de l'extrémité de la lisse sous l'effort exercé par le boulon. Une distance d'une dizaine à une quinzaine de centimètres est nécessaire. On peut toutefois remarquer qu'avant la rupture, le renfort voit deux des quatre orifices (6), (6bis), (6ter), (6quater) de passage de deux boulons s'ovaliser fortement sous la contrainte, jusqu'à ce que les deux autres boulons soient fortement au contact du renfort et du rondin dans cette deuxième zone de résistance. Cette déformation de deux des quatre orifices du renfort répartit donc idéalement les contraintes entre les quatre boulons et le renfort. Le plat (11) de l'écarteur est percé de trous (13), (13bis), (13ter), (13quater) alors que le plat (12) du dessous est percé de trous (14), (14bis), (14ter), (14quater), ces huit trous permettant le passage des boulons (4), (4bis), (4ter), (4quater). Les percements (8), (8bis), (8ter), (8quater) dans les rondins permet aussi le passage des mêmes boulons. En général, les extrémités de chaque rondin reçoivent chacun deux percements (8), (8bis) par exemple et les écarteurs (3) reçoivent quatre trous sur le plat (11) et quatre trous sur le plat (12). Ces trous d'écarteur peuvent être ronds ou oblongs pour faciliter l'introduction des boulons (4). Ces boulons (4) sont représentés verticaux dans cette figure 2 et dans la figure 1, on verra qu'il est tout à fait possible de donner toute inclinaison à ces boulons de liaison. Les écrous des boulons (4) permettent de comprimer puissamment le renfort (5) par les côtés de la fente (7) du rondin. On distingue entre les rondins le boulon (9) liant le support (1) à l'écarteur (3) grâce au percement oblong (10) de ce dernier. Ce percement (10) est à axe horizontal, il est situé dans le même plan horizontal que celui de l'axe des rondins ; pour augmenter les possibilités de réglage sur le support, on peut créer deux percements semblables dans le fond de l'écarteur, alignés sur un même axe horizontal. Le percement (15) oblong vertical du support (1) permet le serrage du boulon (9) La figure 3 est une vue de dessus de la même portion de glissière que celle décrite dans la figure 2. Pour placer la glissière dans des virages prononcés, les boulons (4), (4bis), (4ter), (4quater) sont verticaux. L'écarteur (3) est adapté au niveau de la forme de ses percements (13),(13quater) et (14),(14quater) ; ces orifices qui sont les plus proches des bords de l'écarteur sont de forme oblongue en forme d'arc de cercle dont les centres sont respectivement les percements (13bis),(13 ter) d'une part et (14bis),(14ter) d'autre part les moins proches du bord de l'écarteur. De cette manière, les rondins (2) et (2bis) peuvent tourner horizontalement autour des boulons verticaux passant par ces 4 derniers percements puisque les autres boulons verticaux passant par les 4 percements oblongs en arc de cercle pourront se déplacer selon cet arc de cercle. Ce déplacement pourra se faire aussi bien dans un sens que dans l'autre pour s'adapter à la courbure du virage si les percements oblongs se développent de part et d'autre d'un axe allant des centres des percements (13bis) à (13ter), resp. (14bis) à (14ter). Notons que ce déplacement du rondin est aussi rendu possible par le fait que la partie plate et verticale (16) du renfort (3) située contre le support (1) n'est pas au contact du rondin, lui permettant ainsi un débattement horizontal, quel que soit le sens de rotation du rondin autour du boulon fixe. La figure 3 montre l'un des deux rondins formant un angle avec son voisin ; on remarque que le boulon (4quater) est situé à l'extrémité de l'ouverture oblongue (13quater) et que l'angle (17) du rondin vient presque au contact de la partie verticale (16) de l'écarteur (3). Il est clair que le débattement possible du rondin est limité par la forme du percement (13quater) et par la position de la partie verticale (16). Ces deux éléments permettent donc de déterminer les rayons maximums des virages qu'il est possible d'équiper. Les écarteurs pour les sections en ligne droite ou en très légère courbe ne comprennent pas de préférence de percements oblongs centrés sur le percement voisin, mais quatre percements oblongs tous de même axe sur chaque méplat (11) et (12). Ces formes sont oblongues pour faciliter l'introduction des boulons (4). Les figures suivantes sont de dessin schématique ; la figure 4 est de même principe que la figure 1 avec un renfort (3bis), mais la fente (18) équipée du renfort (19) est horizontale avec son ouverture vers le support (1) au lieu d'être sensiblement oblique. Cette disposition permet un excellent serrage des deux bords de la fente (18) sur le renfort (19). Cette disposition conserve cependant toutes les possibilités de pose facile et d'adaptation du dispositif de sécurité aux virages de la route offertes par la figure 3. La figure 5 est une variante dans laquelle l'axe des boulons (20) est incliné, conduisant à ce que l'écarteur (21) ait sa concavité plus tournée vers le haut ; ceci permet une pose encore plus facile des rondins, puisqu'il suffit de les poser dans le creux de cet écarteur. Le vissage des écrous des boulons (20) est également très simple puisque situés sur le côté du rondin. On peut noter que l'écarteur devient presque invisible pour les usagers qui voient l'avant des glissières . Il est à noter que la fente (22) est inclinée avec son ouverture vers le bas, mais qu'elle peut être placée verticalement. Elle contient le renfort (23). La figure 6 est une variante d'écarteur (24) dans laquelle la partie supérieure (25) de cet écarteur pénètre dans une fente (26). L'installation des rondins est simple à réaliser car la pose du rondin est guidée par cette fente (26) qui s'insère dans cette partie (25) de l'écarteur ; l'adaptation de la glissière aux virages reste semblable à celle décrite dans la figure 3. L'écarteur est presque totalement invisible pour les automobilistes. Cette forme de réalisation de l'invention est préférentielle. En variante, le renfort (29) peut être placé dans la même fente (26) que la partie supérieure (25) de l'écarteur et non séparé dans une fente (30). Ceci évite une fente supplémentaire du rondin, qui le fragilise. En autre variante , le méplat (28) peut pénétrer dans le rondin de la même façon que le méplat (25) mais dans la partie basse du rondin, le renfort pouvant là aussi être placé soit dans la fente (30) soit dans la même fente que le méplat (28). On note d'autre part que le méplat (28) de cette figure est placé sur un méplat (27) taillé horizontalement dans le rondin sur toute la largeur du méplat (28); ceci permet un excellent contact entre le rondin et l'écarteur et donc un serrage des boulons verticaux (31) très efficace. En conclusion, la présente invention concerne une glissière 25 de sécurité routière à lisse bois, caractérisée : - en ce qu'un écarteur (3) en forme de C fait coopérer : 4 boulons (4), (4bis), (4ter), (4quater) : les lisses bois (2), (2bis) : des renforts acier (5), (5bis), le boulon (4) pénétrant l'écarteur au moyen de percements (13) et (14), le 30 rondin au moyen du percement (8) et le renfort au moyen du percement (6), les trois autres boulons pénétrant respectivement les percements correspondants (13bis), (14bis), (8bis), (6bis) etc... de ces trois éléments résistants ; - en ce que les renforts (5), (19), (23), (27) règnent sur presque toute la longueur du rondin sans dépasser ses extrémités ; -en ce que les percements (13), (14) et (13quater), (14 quater) sont oblongs en forme d'arcs de cercle centrés sur les percements respectifs voisins (13bis), (14bis) et (13ter), (14ter), permettant ainsi aux rondins (2), (2bis) de tourner horizontalement autour des boulons (4bis), (4ter) par déplacement des boulons (4), (4quater) dans ces percements oblongs courbes ; - en ce que l'écarteur (3) comprend une partie plane verticale (16) au contact du support (1) ; de même pour les autres écarteurs (3bis), (21), (24) des figures (4), (5) et (6) ; -en ce que cette partie plane verticale (16) est écartée du rondin de plusieurs centimètres, de préférence trois centimètres afin de permettre la rotation horizontale des rondins et le coulissement du boulon (9); -en ce que les quatre boulons (4), (4bis) et (4ter), (4quater) sont respectivement dans un même plan vertical parallèle à l'axe des rondins (2) et (2bis), la distance séparant ce plan à cet axe étant inférieure à la moitié du rayon des rondins ; - en ce que la fente (18), (26) est horizontale avec son ouverture dirigée vers l'accotement et qu'elle contient le 25 renfort (19) et éventuellement (29) ; -en ce que la fente (7), (22) est oblique, de préférence d'une obliquité de 45 sur l'horizontale et que son ouverture est dirigée vers le bas et vers l'intérieur de l'écarteur (3), (21) ; 30 -en ce que le méplat supérieur (25) du renfort (24) pénètre dans le rondin sensiblement horizontalement grâce à une fente (26), cette fente pouvant éventuellement être élargie pour recevoir aussi le renfort (29) ; 5 -en ce que les quatre boulons (20) sont dans un plan oblique, cette obliquité étant comprise entre 300 et 60 par rapport à un plan vertical. et en ce qu'un ou deux percements (10) oblongs horizontaux en fond d'écarteur, dont les axes situés dans un même plan horizontal qui contient aussi l'axe des rondins, permettent le réglage horizontal de l'écarteur sur le support. 10 15 20 25 30 13
Glissière de sécurité routière à lisses bois (2). Les lisses sont réunies entre elles par un écarteur (3) reliant le rondin (2) à un renfort (5) interne au rondin par l'intermédiaire de boulons (4), de préférence verticaux. La forme en « C » de cet écarteur facilite la mise en place du rondin et les boulons (4) permettent un déplacement horizontal des rondins (2) afin de s'adapter aux virages de la route. La forme de « C » de l'écarteur rend la liaison entre rondins particulièrement résistante sous le choc d'un véhicule.
1) Glissière de sécurité routière à lisse bois, caractérisée en ce qu'un écarteur 3 en forme de C fait coopérer : 4 boulons 4, 4bis, 4ter, 4quater ; les lisses bois 2, 2bis ; des renforts acier 5, 5bis insérés dans une fente, le boulon 4 pénétrant l'écarteur au moyen de percements 13 et 14, le rondin au moyen du percement 8 et le renfort au moyen du percement 6, les trois autres boulons pénétrant respectivement les percements correspondants de ces trois éléments résistants. 2) Glissière de sécurité routière à lisse bois conforme à la 1, caractérisée en ce que les renforts 5, 19, 23, 29 règnent sur presque toute la longueur du rondin sans dépasser ses extrémités. 3)Glissière de sécurité à lisse bois conforme à la 1 ou à la 2, caractérisée en ce que les percements 13, 14 et 13quater, 14quater sont oblongs en forme d'arcs de cercle centrés sur les percements respectifs voisins 13bis, 14bis et 13ter, 14ter, permettant ainsi aux rondins 2, 2bis de tourner horizontalement autour des boulons 4bis, 4ter par déplacement des boulons 4, 4quater dans ces percements oblongs courbes. 4) Glissière de sécurité routière à lisse bois conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'écarteur 3 comprend une partie plane verticale 16 au contact du support 1 ; de même pour les autres écarteurs 3bis, 21 ou 24. 5) Glissière de sécurité routière à lisse bois conforme à la 4, caractérisée en ce que cette partie verticale 16 est écartée du rondin de plusieurs centimètres, de préférence trois centimètres afin de permettre la rotation horizontale des rondins. 6) Glissière de sécurité routière à lisse bois conforme à la 1, caractérisée en ce que les quatre boulons 4, 4bis et 4ter, 4quater sont respectivement dans un même plan vertical parallèle à l'axe des rondins 2 et 2bis, la distance séparant ce plan à cet axe étant inférieure à la moitié du rayon des rondins. 7) Glissière de sécurité routière à lisse bois conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la fente 18, 26 est horizontale avec son ouverture dirigée vers l'accotement et qu'elle contient le renfort 19 et éventuellement respectivement le renfort 27. 8) Glissière de sécurité routière à lisse bois conforme à l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la fente 7, 22 est oblique, de préférence d'une obliquité de 45 sur l'horizontale et que son ouverture est dirigée vers l'intérieur et le bas de l'écarteur 3, 21. 9)Glissière de sécurité routière à lisse bois conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisée ce que le méplat supérieur 25 de l'écarteur 24 pénètre dans le rondin sensiblement horizontalement grâce à une fente 26, cette fente pouvant éventuellement être élargie pour recevoir aussi le renfort 29. 10) Glissière de sécurité à lisse bois conforme à l'une quelconque des 1, 2, 4, 7, 8, caractérisée en ce que les quatre boulons 20 sont dans un plan oblique, cette obliquité étant comprise entre 30 et 60 par rapport à un plan vertical.30
E
E01
E01F
E01F 15
E01F 15/04
FR2902190
A1
CAPTEUR A BASE DE FIBRE OPTIQUE MICROSTRUCTUREE ET A RESEAU DE BRAGG
20,071,214
L'invention concerne les fibres optiques et les capteurs à fibres optiques. Une des applications classiques des fibres optiques concerne en effet le domaine de l'instrumentation optique et des capteurs. Dans ce domaine, d'importants besoins sont exprimés pour des systèmes intégrés, interrogeables à distance et très sensibles à des paramètres divers comme la température, l'indice de réfraction etc. Pour répondre à ces besoins, des solutions consistant à associer la technologie des fibres optiques à celle des réseaux de Bragg ont été proposées, notamment pour améliorer la sensibilité de la mesure de paramètres optiques tels que l'indice de réfraction, ou le coefficient d'absorption d'un milieu donné. ART ANTERIEUR Capteurs à fibre optique et à réseau de Bragg (Fiber Bragg Gratings en anglais, ou FBG) De nombreuses solutions ont déjà été proposées, qui intègrent un réseau de Bragg photo-inscrit à une fibre conventionnelle. Une première solution consiste à associer une fibre optique conventionnelle de section circulaire dont la gaine a été attaquée à l'acide fluorhydrique, avec un réseau de Bragg à traits droits inscrit au coeur de cette fibre. Le milieu dont un paramètre est à mesurer enrobe la zone 25 attaquée par l'acide. La fibre obtenue selon cette première solution présente une grande fragilité puisque le diamètre de la fibre est extrêmement réduit. Cette fragilité s'avère particulièrement préjudiciable pour certaines utilisations de la fibre, et limite par conséquent les applications possibles d'une telle 30 fibre. Un tel capteur à fibre est par exemple décrit dans le document "High resolution refractive index sensor by using thinned Fiber Bragg Grating," Proceedings of the SPIE 5502, pp 251-254 (2004) (A. Iadicicco, A. Cusano, A. Cutolo et M. Giordano). Une seconde solution repose sur un profil de section de fibre en forme de D. La gaine de la fibre peut être attaquée chimiquement, voire polie ou attaquée mécaniquement, tandis qu'un réseau de Bragg à traits droits est inscrit dans le coeur de celle-ci (K. Zhou, X. Chen, L. Zhang and I. Bennion, "Optical chemsensors based on etched fiber Bragg gratings in D-shape and multimodes fibers". OFS2005, pp. 158, 161. Proc. SPIE vol. 5855). Le profil en forme de D présente une meilleure sensibilité à l'indice de réfraction du milieu entourant le réseau que dans le cas d'un réseau de Bragg à traits droits inscrit dans une fibre conventionnelle. Cependant, l'attaque chimique ou l'usinage fragilise la fibre et induit par conséquent les inconvénients précités. D'autres solutions proposent également d'inscrire un réseau de Bragg à pas longs ou à traits inclinés dans le coeur d'une fibre conventionnelle. Une fibre conventionnelle dans le coeur de laquelle est inscrit un réseau de Bragg à pas longs est décrite par S. Khaliq, S.W. James et R. P. Tatam dans "Enhanced sensitivity fibre optic long period grating temperature sensor," Meas. Sci. Technol. 13, pp. 792-795 (2002). G. Laffont et P. Ferdinand proposent une fibre conventionnelle dans le coeur de laquelle est inscrit un réseau de Bragg à traits inclinés ("Tilted short-period fiber-Bragg-grating-induced coupling to cladding modes for accurate refractometry," Meas. Sci. Technol. 12 (7) pp765-70 (2001)). Pour effectuer l'analyse d'un milieu environnant, ce type de réseau de Bragg, la partie de fibre où est localisé ce réseau doit être entièrement plongée dans le milieu à sonder. Cette contrainte restreint sensiblement la flexibilité de l'utilisation d'une telle fibre. De plus l'obtention et l'utilisation des fibres proposées par ces différentes techniques sont souvent complexes, ce qui limite encore substantiellement l'étendue des domaines d'application dans lesquels de telles fibres peuvent être utilisées. Ces différentes solutions ne conduisent pas pour les premières (fibres en D) à un transducteur robuste (fibre fragilisée mécaniquement) et ne permettent pour les secondes (réseaux en angles ou à pas long) qu'un multiplexage réduit à un très petit nombre de capteurs sur une même fibre. Capteurs à fibres microstructurées On connaît déjà par ailleurs des capteurs combinant des fibres de type microstructurées et des réseaux de Bragg, notamment afin d'offrir une grande sensibilité à l'indice de réfraction du milieu à analyser (M. C. Phan Huy, G. Laffont, V. Dewynter-Marty, P. Ferdinand, P. Roy, J-M. Blondy, D. Pagnoux, W. Blanc, and B. Dussardier, "Inscription de transducteurs à réseaux de Bragg dans des fibres microstructurées pour des applications en réfractométrie"). Les fibres microstructurées sont généralement réalisées en silice, mais peuvent aussi être réalisées en plastique. Ainsi, ces fibres peuvent être réalisées par exemple en polyméthacrylate de méthyle également désigné PMMA, en Polystyrène, en polymère fluoré ou en CYTOP qui est une fluoro-résine transparente à structure non cristalline et dont la désignation fait l'objet d'une protection par marque. Ces fibres réalisées en plastique peuvent aussi être obtenues par voie sol gel. Ces fibres microstructurées comportent un certain nombre de canaux longitudinaux au sein de la gaine optique, ces canaux pouvant éventuellement être remplis d'un matériau solide, liquide ou gazeux, convenablement choisi pour la transduction. Ces fibres microstructurées comprennent également un coeur solide, liquide ou gazeux permettant le guidage de la lumière par réflexion totale ou par Bandes Interdites Photoniques, suivant la configuration. Ces fibres permettent de définir avec souplesse, lors de leur conception, les caractéristiques optogéométriques du guide optique et de sa gaine et de définir des fibres dédiées à des fonctions optiques spécifiques (télécommunications, métrologie...). Toutefois, les fibres microstructurées classiquement développées, pour les besoins des télécoms par exemple, ne permettent pas d'obtenir la forte sensibilité recherchée dans des applications telles que les mesures d'indices de réfraction, d'absorption, de fluorescence etc. Le profil de ces fibres n'autorise en effet pas une interaction suffisante entre le mode de l'onde optique guidée se propageant dans le coeur et le produit à analyser. PRESENTATION DE L'INVENTION Un but de l'invention est de proposer un capteur à réseau de Bragg présentant une sensibilité améliorée, pour la détection et la mesure de tout paramètre physico-chimique ayant une influence sur l'indice effectif du mode de propagation d'une onde électromagnétique, comme par exemple l'indice de réfraction, la densité, la concentration, la luminescence, la fluorescence, la phosphorescence, le temps de décroissance de la fluorescence etc. Un autre but de l'invention est de proposer une fibre microstructurée à réseau de Bragg offrant une grande souplesse d'utilisation et notamment (mais non limitativement) permettant d'obtenir une grande sensibilité à l'indice de réfraction du produit à analyser. Notamment, l'invention propose un capteur à fibre à réseau de Bragg comportant une source et un système de détection fonctionnant sur une plage de longueurs d'onde donnée, ainsi qu'une fibre à réseau de Bragg reliée à ladite source et au dit système, ladite fibre étant une fibre optique microstructurée dont la gaine comprend des canaux adjacents au coeur et aptes à recevoir un produit à analyser, caractérisé en ce que le diamètre du coeur est de l'ordre de la longueur d'onde d'étude. Avec un tel capteur, l'interaction entre le champ évanescent de l'onde guidée et le produit à analyser est augmentée. La sensibilité du capteur en est améliorée. Un tel capteur peut en outre être défini par les caractéristiques 5 suivantes prises seules ou en combinaison : diamètre du coeur est compris entre 0,5 pm et 20 pm. le diamètre du coeur est compris entre 1 pm et 10 pm pour une longueur d'onde d'étude de l'ordre de 1,55 pm, le réseau de Bragg est à pas inférieur à 10 pm, 10 les canaux sont séparés les uns des autres par des ponts radiaux dont l'épaisseur est comprise entre 0,01 pm et 10 pm, la fibre comporte un nombre de canaux adjacents au coeur compris entre 2 et 5, 15 la fibre comporte exactement trois canaux adjacents au coeur, la fibre est réalisée en silice ou en plastique, le plastique étant notamment fabriqué à partir de PMMA, de polystyrène, d'un polymère fluoré ou de CYTOP, 20 le coeur de la fibre est réalisé en silice pure, ou dopée, ou en matériau plastique, le plastique étant notamment fabriqué à partir de PMMA, de polystyrène, d'un polymère fluoré ou de CYTOP, le capteur comporte également un système d'introduction 25 et/ou d'extraction du produit à analyser dans au moins l'un des canaux. le capteur est agencé pour recueillir les ondes réfléchies ou transmises par le réseau de Bragg. L'invention concerne également une fibre microstructurée à 30 réseau de Bragg que comporte un capteur selon l'invention. L'invention concerne en outre un procédé pour la détermination de la structure d'une telle fibre selon lequel on détermine le diamètre du coeur de la fibre en se fixant un niveau donné de confinement et un diamètre donné de coeur, en ce qu'on détermine par modélisation la sensibilité de la fibre comportant un coeur du diamètre donné à l'indice de réfraction d'un produit à analyser, et en ce qu'on fait évoluer ce diamètre donné du coeur de manière itérative en fonction des sensibilités déterminées par les modélisations. Egalement, l'invention propose l'utilisation du capteur selon l'une quelconque des caractéristiques précédentes pour la mesure d'un paramètre physico-chimique ayant une influence sur l'indice effectif du mode de propagation comme par exemple l'indice de réfraction, le coefficient d'absorption, la densité, la concentration, la luminescence, la fluorescence, la phosphorescence, le temps de décroissance de la fluorescence. PRESENTATION DES DESSINS D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : La figure la est une coupe radiale de la fibre selon un mode de réalisation. La figure lb est une coupe axiale de la fibre selon la figure 1. Les figures 2a à 2d sont des coupes radiales de fibres selon d'autres modes de réalisation. La figure 3a, est un schéma d'un capteur selon un mode de réalisation. Les figures 3b et 4a à 4c, sont des schémas de capteurs selon d'autres modes de réalisation. DESCRIPTION DE FIBRES MICROSTRUCTUREES A RESEAU DE BRAGG SELON UN MODE DE REALISATION. Structure générale En référence aux figures la et lb, on a illustré une fibre selon un exemple de réalisation. Cette fibre 1 se compose d'un coeur 2, entouré d'une gaine 5. La gaine 5 présente une pluralité de canaux 3 longitudinaux parallèles. La présence de ces canaux 3 dans la gaine 5 est caractéristique des fibres dites microstructurées. Ces canaux 3 sont adjacents au coeur 2 et disposés de manière à 10 former une couronne. En outre, ces canaux 3 sont séparés les uns des autres par des ponts radiaux 7 très fins s'étendant depuis la périphérie 4 de la gaine 5 jusqu'au coeur 2. Ainsi, chaque canal 3 est délimité radialement par la périphérie 4 de la gaine 5 vers l'extérieur, et par le coeur 2 vers 15 l'intérieur. Chaque canal 3 est également délimité tangentiellement par les ponts radiaux 7. Le coeur 2 peut être réalisé en silice pure, par omission de canal 3 dans la zone centrale (défaut central) de la matrice de silice. Le coeur 2 20 peut également être dopé, au germanium par exemple. Ce dopage permet de modifier les caractéristiques de transmission dans le coeur 2, tout en conférant au coeur un caractère photosensible autorisant la photo-inscription de réseaux de Bragg. La gaine 5 et les ponts radiaux 7 sont en silice éventuellement 25 dopée, et les canaux 3 sont remplis d'air ou d'un milieu d'indice de réfraction inférieur à celui du coeur (2). Dans d'autres modes de réalisation la fibre microstructurée pourrait être réalisée en plastique, et notamment à partir de polyméthacrylate de méthyle également désigné PMMA, de polystyrène, d'un polymère 30 fluoré, ou encore de CYTOP. Dans le cas où la longueur d'onde d'étude est comprise entre 0,5 pm et 2 pm, le diamètre de la gaine périphérique 4 est par exemple compris entre 50 pm et 500 pm, et celui de coeur 2 entre 1 pm et 20 pm. Dans le coeur 2 de la fibre 1 est inscrit un réseau de Bragg 6. Un réseau de Bragg inscrit dans le coeur d'une fibre constitue un réseau présentant plusieurs dizaines voire quelques milliers de périodes ou pas modifiant l'indice de réfraction du coeur de la fibre optique. Ce type de réseau se comporte comme un filtre pour une bande spectrale centrée sur une longueur d'onde caractéristique a,B dite de Bragg. Cette longueur d'onde dépend du pas A du réseau, et de l'indice de réfraction que voit le mode de propagation appelé indice effectif neff du mode guidé. Ainsi par exemple pour le réseau de Bragg à traits droits, la longueur d'onde caractéristique 2.13 est définie par la relation aB=2.neff .A (1) Ainsi, toute modification de l'indice effectif neff ou du pas A du réseau entraîne une variation proportionnelle de la longueur d'onde 2 B. Le suivi de ce déplacement spectral permet de détecter ou de mesurer la variation du paramètre physique inducteur de cette modification. Si l'indice de réfraction effectif du mode de l'onde guidée est influencé par un produit environnant la fibre, la précision de la détection de la variation du paramètre à mesurer de ce produit dépend donc notamment de la sensibilité du réseau de Bragg à l'indice de réfraction de ce produit. Ce réseau de Bragg 6 est à pas court, le pas étant typiquement compris entre 0,1 pm et 10 pm. Selon un premier exemple, le réseau de Bragg 6 peut être inscrit à l'aide d'un laser continu (par exemple à 244 nm), notamment si le coeur est en silice dopée par exemple au Germanium. Selon un deuxième exemple, le réseau de Bragg 6 peut également être inscrit à l'aide d'un laser fonctionnant en régime impulsionnel (comme à 193 nm), si le coeur est par exemple en silice pure ou de type plastique. Comportement en fonctionnement, contraintes qui influencent les performances, avantages procurés par cette fibre. Dans une première phase, la lumière incidente se propage dans le 5 coeur 2 de la fibre 1 entourée de canaux 3. Dans le cas où la fibre guide la lumière par réflexions totales, alors l'indice de réfraction du coeur 2 de la fibre est nécessairement supérieur à celui de l'air. L'indice effectif du mode guidé présente alors une valeur initiale, 10 comprise entre la valeur de l'indice de réfraction de la gaine 5 et la valeur de l'indice de réfraction du coeur 2. La longueur d'onde caractéristique du réseau de Bragg 6 étant définie par l'équation (1), ce réseau 6 extrait une fine bande spectrale centrée autour de la longueur d'onde caractéristique 2.B. 15 Dans une deuxième phase un produit à analyser est introduit dans au moins l'un des canaux 3, par exemple sous forme de liquide ou de gaz. Cette introduction de produit peut être obtenue en immergeant une extrémité de la fibre, ou peut être effectuée au moyen d'un dispositif 20 d'injection et de retrait ou d'extraction du produit à l'intérieur des canaux. L'indice de réfraction du produit, supérieur à l'indice de réfraction de l'air tend à augmenter sensiblement l'indice moyen de réfraction de la gaine 5. 25 La différence entre les indices de réfraction de la gaine 5 et du coeur 2 est donc réduite. La lumière se propageant dans la fibre 1 n'est plus exclusivement guidée par réflexion totale et le nombre de modes guidés diminue. L'indice de réfraction du mode guidé, toujours compris entre les indices de réfraction de la gaine 5 et du coeur 2, augmente. 30 Quand le liquide atteint le réseau de Bragg 6, la variation de l'indice de réfraction du mode guidé entraîne à son tour, conformément à l'équation (1), une variation de la longueur d'onde caractéristique du réseau 6. L'indice de réfraction du mode guidé augmentant, la longueur d'onde caractéristique de Bragg se déplace vers les grandes longueurs d'ondes. Ainsi, l'amplitude du décalage spectral est liée à la variation de l'indice de réfraction du mode guidé et donc à l'indice de réfraction du 5 produit inséré. Le suivi de l'indice de réfraction du produit introduit permet, in fine, de détecter ou de mesurer tout paramètre physico-chimique ayant une influence sur l'indice effectif du mode de propagation, comme par exemple l'indice de réfraction, la concentration, la densité etc. 10 La fibre selon le mode de réalisation présenté permet d'améliorer considérablement la sensibilité de la détection de ce paramètre physico-chimique en offrant un profil de fibre particulièrement optimisé. Cette sensibilité améliorée est obtenue grâce à un profil de fibre permettant d'augmenter l'interaction entre le produit inséré dans les 15 canaux 3 et le mode guidé. La pénétration du champ électromagnétique dans la gaine 5 et les canaux 3 dépend étroitement de la longueur d'onde. Aux courtes longueurs d'onde, la lumière reste confinée dans le coeur 2 de la fibre 1 et pénètre peu dans les canaux 3 de la fibre, alors qu'aux longueurs 20 d'ondes plus grandes, la lumière s'étend plus profondément dans les canaux 3. Il convient donc de réduire au maximum le diamètre du coeur 2, et de rapprocher au maximum du coeur 2 le produit présent dans les canaux 3 afin d'accroître le recouvrement entre le champ évanescent et 25 le milieu à analyser. Dimensions et dispositions des canaux, Ainsi, le profil est déterminé de façon à obtenir des canaux 3 de grande taille et qui soient rapprochés au plus près du coeur 2. Le 30 recouvrement entre le champ évanescent et le produit à analyser est alors étendu, et l'interaction entre le mode fondamental et le produit inséré est accrûe. L'augmentation de la taille des canaux 3 permet d'introduire aisément le produit à analyser et d'obtenir une gaine 5 dont l'indice moyen de réfraction est fortement influencé par l'indice de réfraction du produit emplissant les canaux 3. Ainsi, afin d'assurer la plus grande interaction possible entre le champ électromagnétique de l'onde guidée et le milieu à analyser, l'idéal serait de disposer d'une fibre microstructurée constituée d'un anneau d'air entourant le coeur 2. Une telle fibre 1 est représentée en figure 2a. La présence de ponts radiaux 7 s'avère cependant indispensable à la tenue physique de la fibre 1. La fibre 1 selon ce mode de réalisation présente donc un rapport de l'aire de silice constituant la gaine 5 sur l'aire des canaux 3 aussi faible que possible, l'épaisseur des ponts radiaux 7 étant réduite au minimum techniquement réalisable afin de n'assurer qu'une fonction de maintien physique du coeur 2. Ainsi l'épaisseur des ponts 7 de silice, selon une section radiale de la fibre, est typiquement comprise entre 0,01 pm et 10 pm. La présence de canaux 3 permet également d'amener le produit jusqu'au réseau de Bragg 6, et ne nécessite pas de plonger le réseau 6 dans le produit à analyser. Cette particularité procure de nombreux avantages en terme de simplicité et de flexibilité d'utilisation. Diamètre du coeur. Le diamètre du coeur doit également être réduit au maximum afin d'accroître le recouvrement entre le champ évanescent et le milieu à analyser et de manière à ce que la fibre soit monomode ou faiblement multimode. Cependant la détermination du diamètre du coeur 2 résulte d'un compromis entre le confinement du champ électromagnétique et l'intensité du signal optique. En effet, la réduction du diamètre du coeur 2 est limitée car elle induit une perte du signal optique. Il convient donc de maintenir une dimension du diamètre du coeur 2 suffisante pour assurer le guidage de la lumière. Un diamètre de coeur 2 trop réduit a également pour conséquence de rendre complexe l'inscription du réseau de Bragg 6. En choisissant un profil de fibre 1 dont le diamètre du coeur 2 est de l'ordre de la longueur d'onde d'étude, on obtient un champ électromagnétique qui ne demeure pas confiné dans le coeur 2, mais qui s'étend au contraire dans les canaux 3, sans pour autant induire les inconvénients liés à un diamètre de coeur trop petit. Un diamètre du coeur 2 est considéré, au sens de la présente demande, comme étant de l'ordre de la longueur d'onde d'étude lorsqu'il 10 permet de respecter de façon optimale le compromis entre la qualité de guidage et le confinement du champ électromagnétique. En pratique, le diamètre du coeur 2 est déterminé en fixant un niveau de confinement souhaité, puis en exécutant un logiciel de modélisation, par éléments finis typiquement, avec un diamètre de coeur 15 donné. En fonction des résultats obtenus par modélisation portant sur la sensibilité de la longueur d'onde de résonance du réseau de Bragg 6 à l'indice de réfraction du produit, on fait évoluer le diamètre du coeur 2 de la fibre 1. On procède donc selon une approche itérative, à partir d'une 20 géométrie donnée de fibre que l'on adapte en fonction des résultats des modélisations successives. Ainsi, et de manière générale, le profil de la fibre 1 présente un coeur 2 dont le diamètre est d'autant plus petit que la longueur d'onde d'étude est courte. 25 La fibre 1 dont le profil est ainsi optimisé en fonction de la longueur d'onde d'étude permet d'assurer une forte interaction entre le champ évanescent et le produit à analyser, et présente par conséquent une grande sensibilité de la longueur d'onde de résonance du réseau de Bragg 6 à l'indice de réfraction de ce produit. 30 De plus cette sensibilité élevée est obtenue sur une grande plage d'indices de réfraction, et ceci même pour des liquides d'indice de réfraction proche de celui de l'eau. Les dimensions d'une telle fibre 1 sont indiquées, à titre d'exemple non limitatif, dans la suite de cette description. Autres paramètres. Le profil de la fibre 1 doit être adapté à la longueur d'onde étudiée comme indiqué précédemment. En outre l'application qui est faite de la fibre 1 doit également être prise en compte dans la conception du profil de cette fibre. Les contraintes imposées par les utilisations particulières de la fibre 1 varient d'une application à l'autre, et influencent par conséquent la conception du profil de cette fibre. Par exemple, le nombre et l'épaisseur des ponts radiaux 7 peuvent être adaptés en fonction des contraintes mécaniques imposées par une utilisation particulière de la fibre 1. La présence de ponts radiaux 7 en plus de la gaine 5 périphérique entourant le coeur 2 assure un bon maintien de l'ensemble de la structure de la fibre, offrant ainsi à celle-ci une grande robustesse et de nombreuses possibilités d'utilisation. La sensibilité de la détection de la fibre proposée étant indépendante du diamètre total de la fibre, celui-ci peut être augmenté pour améliorer les caractéristiques mécaniques de la fibre. Cette augmentation du diamètre total de la fibre, effectuée en conservant un profil en conformité avec l'enseignement précédemment indiqué ne diminue pas la sensibilité de la détection de l'indice de réfraction du produit. Pour adapter aux contraintes d'utilisation les caractéristiques optogéométriques de la fibre telles que le nombre de ponts radiaux 7, l'épaisseur de ces ponts 7, la dimension des ponts 7, on procède selon la méthode itérative mentionnée précédemment à propos de la détermination du diamètre du coeur 2 de la fibre 1. Cette même méthode itérative permet également de prendre en compte les contraintes de fibrage dans la conception du profil de la fibre. Ainsi, de nombreux profils de fibre peuvent être envisagés en respectant l'enseignement présenté précédemment. Plusieurs de ces profils sont représentés aux figures 2a à 2d. Ainsi, la figure 2a présente une fibre comportant un coeur entouré d'un anneau d'air ou d'un matériau d'indice inférieur à celui du coeur 2. La fibre représentée en figure 2b comprend un seul pont radial, la fibre de la figure 2c présente 2 ponts radiaux disposés sur un même diamètre, et la fibre de la figure 2d comporte 5 ponts radiaux. La fibre 1 selon l'un des modes de réalisation mentionnés, associée à un dispositif d'analyse du signal provenant du réseau de Bragg 6, permet donc de quantifier ou déceler la variation de tout paramètre physico-chimique ayant une influence sur l'indice effectif du mode de propagation comme par exemple l'indice de réfraction, la densité, la concentration, la luminescence, la fluorescence, la phosphorescence, le temps de décroissance de la fluorescence etc. Les domaines d'application d'une telle fibre 1 sont donc particulièrement variés et incluent notamment l'analyse de produits dans l'agroalimentaire, la microbiologie, l'environnement, la biologie, biochimie, les mesures en solution aqueuse, les nouvelles techniques d'analyse biologique, l'immuno analyse, etc. Exemple d'un profil de fibre à réseau de Bragg. A titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation va maintenant être exposé en référence aux figures la et lb. Selon ce mode de réalisation, la fibre 1 comporte un coeur 2 dopé au Germanium. La fibre 1 comprend trois canaux 3 entourant le coeur 2. Les canaux 3 sont adjacents au coeur 2. Ces canaux 3 sont séparés les uns des autres par des ponts radiaux 7 très fins s'étendant depuis la périphérie 4 de la gaine 5 en silice jusqu'au coeur 2 dopé au Germanium. Ainsi, chaque canal 3 est délimité radialement par la périphérie 4 de la gaine 5 et par le coeur 2, ainsi que tangentiellement par les ponts radiaux 7. Les canaux présentent une section sensiblement identique selon une coupe radiale de la fibre. Le profil de cette fibre 1 respecte les principes de conception de profils énoncés précédemment afin d'augmenter l'interaction entre le champ électromagnétique et le milieu inséré dans les canaux 3. Notamment, le profil de la fibre 1 est défini de manière à ce que le diamètre du coeur 2 soit de l'ordre de la longueur d'onde d'étude. Ainsi, pour une longueur d'onde d'étude de l'ordre de 1.5 pm, le diamètre du coeur est compris entre 3 pm et 5 pm. Pour des raisons de clarté, les proportions du coeur 2 représenté sur les schémas des figures la et lb ne respectent volontairement pas les proportions réelles. L'aire de chacun des canaux 3 est de l'ordre de 1500 pm2. L'épaisseur des ponts 7 de silice est définie de manière à ce que le rapport de l'aire de silice composant la gaine 5 sur l'aire des canaux 3 soit réduit au maximum tout en assurant un maintien physique de la fibre. Ainsi, l'épaisseur de ces ponts 7 peut être comprise entre 0,01 pm et 10 pm. L'exo-diffusion de l'hydrogène est réduite selon la méthode proposée par Beugin et al. [V. Beugin, V. Pureur, L. Provino, L. Bigot, G. Mélin, A. Fleureau, S. Lempereur, and L. Gasca, "Intérêt Du Dopage Phosphore Pour la Photoinscription de Réseaux de Bragg Dans Une Fibre MicroStructurée," Actes Conférence 24ème Journées Nationales d'Optique Guidée (Chambéry), pp 292 - 294 (2005)]. La fibre 1 est ensuite introduite dans le tube d'hydrogénation et est 25 suffisamment hydrogénée, par exemple pendant deux semaines à 180 bar et à 25 C. Dans le coeur 2 de la fibre 1 est photo-inscrit un réseau de Bragg 6 par exemple à pas courts, dont le pas est de l'ordre de 0,5 pm pour une longueur d'onde de travail de 1.5 pm. La photo-inscription du réseau de 30 Bragg 6 est effectuée avec un laser continu (par exemple à 244 nm). L'inscription du réseau de Bragg 6 se fait à l'aide d'un banc d'inscription utilisé pour l'inscription deréseaux dans les fibres conventionnelles : soit un banc à miroir de Lloyd, soit un banc à masque de phase, soit tout système optique permettant de créer la figure d'interférences requise. Les réseaux 6 inscrits dans cette fibre 1 microstructurée présentent typiquement une réflectivité de l'ordre de 70%, mais peuvent tout aussi bien atteindre tout coefficient de réflexion choisi lors de la photo-inscription. Le profil de la fibre induit une biréfringence qui lève la dégénérescence des modes. Un dédoublement du pic de Bragg associé au mode fondamental correspondant aux états de polarisation de la lumière apparaît. L'ajout d'un contrôleur de polarisation entre la source et la fibre microstructurée, favorise l'une des polarisations et donc l'une des raies de résonance. En modifiant l'état de polarisation de la lumière de la source, en se plaçant dans le cas où l'une des polarisations est favorisée, l'une seulement des résonances est observée sur la réponse spectrale en transmission et réflexion du réseau de Bragg. Le contrôleur de polarisation ainsi disposé permet de suivre l'évolution de cette résonance en fonction de l'indice de réfraction du produit inséré dans les canaux de la fibre. Ce dispositif permet de suivre l'évolution de cette résonance en fonction de l'indice de réfraction du milieu inséré dans les canaux 3 de la 20 fibre. Le réseau de Bragg 6 est disposé dans la fibre 1 de manière à ne laisser environ qu'l cm de fibre microstructurée entre ce réseau 6 et l'extrémité aval 21 de cette fibre 1 (l'extrémité aval 21 étant déterminée en référence au sens de propagation de la lumière incidente). Par 25 exemple, en clivant l'extrémité de la fibre, on rend débouchants tous les canaux, ce qui permet d'introduire un liquide par capillarité dans chacun de ces canaux simultanément. Un clivage consiste à créer une petite amorce de rupture en périphérie de la fibre, puis à la courber jusqu'à ce qu'elle casse. La cassure se produit à l'endroit de l'amorce et on obtient 30 une coupe franche et perpendiculaire à l'axe de la fibre. De plus, le fait que le réseau de Bragg soit situé près de l'extrémité réduit la longueur de fibre qu'il est nécessaire de remplir avant d'atteindre le réseau. L'association d'une fibre microstructurée à un réseau de Bragg 6 à pas court permet de recueillir la lumière réfléchie par le réseau de Bragg 6. Ainsi l'extrémité aval 21 de la fibre 1 est plongée dans un produit dont un paramètre physique est étudié. La fibre 1 décrite dans ce mode de réalisation présente une grande sensibilité de transduction lors des mesures, et ainsi permet d'obtenir des résultats particulièrement satisfaisants. En effet, le déplacement spectral de la résonance de Bragg est de plusieurs nm lorsque l'on insère dans les trois canaux 3 de la fibre 1 un liquide d'indice de réfraction de l'ordre de 1,3 (indice de réfraction proche de celui de l'eau). A titre de comparaison, lorsque l'on insère un liquide similaire, le déplacement spectral n'est que de 0,1 nm pour une fibre présentant six canaux et qui n'a pas été optimisée selon les principes précédemment mentionnés (M. C. Phan Huy et al., "Fibre Bragg Grating photowriting in microstructured optical fibres for refractive index measurement", Meas. Sci. Technol. 17, pp 992-997 (2006). La sensibilité de cette fibre 1 représente ainsi une amélioration de plus d'un ordre de grandeur et de plus de deux ordres de grandeurs par rapport aux sensibilités obtenues avec une fibre à 18 trous et une fibre à 6 trous respectivement. En effet, la sensibilité obtenue avec une fibre 1 présentant un profil selon cet exemple est de l'ordre de 10-5 u.i.r./pm (unité d'indice de réfraction par picomètre) alors que cette sensibilité est de l'ordre de 10-4 u.i.r./pm et 10-3 u.i.r./pm pour une fibre à 18 trous et une fibre à 6 trous respectivement. Le profil de la fibre 1, réalisée selon cet exemple de réalisation permet donc une remarquable sensibilité de la longueur d'onde de résonance du réseau de Bragg 6 à la valeur de l'indice de réfraction du produit présent dans les canaux 3 de la fibre. Exemples de réalisation de capteurs à fibre microstructurée et à réseau de Bragg. On a représenté sur les figures 3a et 3b un capteur 100 comprenant une fibre 1 du type de celles décrites précédemment. Le capteur 100 peut être décliné selon plusieurs modes de réalisation. Ces différents modes de réalisation peuvent être classés en deux catégories, selon que le réseau de Bragg 6 inscrit dans le coeur 2 de la fibre 1 fonctionne en réflexion ou en transmission. Les capteurs 100 fonctionnant en réflexion comportent une source 105 de lumière, un système de détection 101, un coupleur 102, des fibres conventionnelles formant des bras de raccordement 110, 112, 113, une fibre 1 microstructurée à réseau de Bragg, un système d'alignement 103 d'une extrémité 111 du bras de raccordement 113 à la fibre microstructurée 1. Deux exemples de ces capteurs 100 sont représentés en figure 3a et 3b. En référence à la figure 3a, la source 105 émet une lumière qui 15 parvient à un coupleur 102 via un premier bras 110. La moitié du faisceau est guidée jusqu'à la fibre microstructurée à réseau de Bragg par un second bras 113 du coupleur. Un troisième bras 112 du coupleur 102 est relié au système de détection 101 qui permet d'acquérir les données et de suivre en temps 20 réel le décalage spectral de la longueur d'onde de Bragg du mode guidé avec la progression du liquide dans les canaux 3 de la fibre. La fibre 1 microstructurée est reliée à l'extrémité 111 du bras de raccordement 113 de la fibre optique provenant du coupleur 102 par un système 103 permettant d'aligner ces deux fibres et d'optimiser le 25 niveau du signal en sortie. Une autre possibilité est de souder ces deux fibres entre elles. L'extrémité libre de la fibre 1 microstructurée est quant à elle plongée dans le produit à analyser. Le réseau de Bragg 6 inscrit dans le coeur 2 de la fibre 1 est à pas 30 court. Ce type particulier de réseau de Bragg 6 présente comme avantage d'offrir la possibilité de fonctionner en réflexion. Ainsi le réseau 6 peut être disposé en extrémité de fibre. Cette disposition du réseau 6 offre des avantages considérables se traduisant notamment par une grande souplesse d'utilisation. Ainsi, un tel capteur 100 présente une configuration simple, ce qui est particulièrement avantageux pour certaines applications. Un autre avantage réside également dans la possibilité de multiplexer plusieurs capteurs avec un nombre de réseaux ad hoc, et ce de manière plus dense qu'avec des réseaux à traits inclinés. En effet les réseaux à traits droits présentent une largeur de spectre (0,2 nm typiquement) environ cent fois inférieure à la largeur de spectre des réseaux à traits inclinés. Ainsi, sur une largeur donnée de spectre d'analyse il est possible de multiplexer un nombre de réseaux à traits droits bien supérieur au nombre de réseaux à traits inclinés. Le capteur 100 représenté en figure 3b fonctionne selon le même principe général que le capteur 100 de la figure 3a. En outre, ce capteur 100 comprend, en extrémité de la fibre 1 microstructurée, un système 300 permettant l'insertion et l'extraction dans les canaux 3 du produit à analyser. Les capteurs 100 de la seconde catégorie fonctionnent en transmission. Dans le capteur 100 représenté en figure 4a, la source 105 est reliée à une extrémité d'une fibre 1 selon l'un des modes de réalisation indiqués précédemment. L'autre extrémité de cette fibre 1 est reliée au système de détection 101. Des moyens 301, 302 permettent la circulation du produit à analyser dans les canaux 3 de la fibre. La circulation du produit à analyser dans les canaux 3 peut être effectuée dans les deux sens. Dans les capteurs 100 représentés en figures 4b et 4c, la source 105 optique est directement reliée à une extrémité de la fibre 1. A l'autre extrémité de la fibre 1 est intégré un système 300 permettant l'insertion et/ou l'extraction du produit par l'extrémité d'un ou de plusieurs canaux (3) de fibre 1, et de récupérer et d'analyser le signal optique en sortie du coeur (2) de la fibre 1. Avantages Comme on l'aura compris, les fibres microstructurées à réseau de Bragg qui viennent d'être décrites présentent un profil de fibre optimisé permettant une importante amélioration de la mesure de l'indice de réfraction d'un milieu à analyser. Le profil optimisé de ces fibres accroît l'interaction entre le mode guidé et le milieu inséré dans les canaux et permet par conséquent d'offrir une grande sensibilité de la longueur d'onde de la résonance de Bragg à l'indice de réfraction du milieu à analyser. Il en résulte en outre une grande sensibilité aux modifications des paramètres optiques et notamment à l'indice de réfraction en fonction de la longueur d'onde de résonance sur une large plage d'indices de réfraction. On notera que la sensibilité de la détection de ce type de fibre n'étant pas dépendante du diamètre total de fibre, celui-ci peut être augmenté pour améliorer certaines caractéristiques de la fibre, notamment mécaniques, sans pour autant diminuer les performances de détection. La présence de canaux ne nécessite pas de plonger le réseau dans 20 le produit à analyser ce qui procure de nombreux avantages en terme de flexibilité d'utilisation. De manière générale, les fibres qui viennent d'être décrites permettent la détection et la mesure de tout paramètre physico-chimique ayant une influence sur l'indice effectif du mode de 25 propagation, comme par exemple l'indice de réfraction, le coefficient d'absorption, la densité, la concentration, la luminescence, la fluorescence, la phosphorescence, le temps de décroissance de la fluorescence etc. L'agencement du capteur, qui permet de fonctionner en réflexion, 30 offre également souplesse et simplicité de mise en oeuvre, ce qui contribue également à accroître l'étendue des domaines d'application envisageables. Bien entendu, des multiplexages de plusieurs points de mesure sont possibles sur une même fibre
Capteur à fibre à réseau de Bragg comportant une source et un système de détection fonctionnant à une longueur d'onde d'étude donnée, ainsi qu'une fibre (1) à réseau de Bragg (6) reliée à ladite source et au dit système, ladite fibre étant une fibre optique microstructurée dont la gaine (5) comprend des canaux (3) adjacents au coeur (2) et aptes à recevoir un produit à analyser, le diamètre du coeur (2) étant de l'ordre de la longueur d'onde d'étude.
1. Capteur (100) à fibre à réseau de Bragg comportant une source (105) et un système de détection (101) fonctionnant à une longueur d'onde d'étude donnée, ainsi qu'une fibre (1) à réseau de Bragg (6) reliée à ladite source et au dit système, ladite fibre étant une fibre optique microstructurée dont la gaine (5) comprend des canaux (3) adjacents au coeur (2) et aptes à recevoir un produit à analyser, caractérisé en ce que le diamètre du coeur (2) est de l'ordre de la longueur d'onde d'étude. 2. Capteur (100) selon la précédente, caractérisé en 15 ce que le diamètre du coeur (2) est compris entre 0,5 pm et 20 pm. 3. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que pour une longueur d'onde d'étude de l'ordre de 1.55 pm, le diamètre du coeur (2) est compris entre 1 pm et 10 pm. 4. Capteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un réseau de Bragg est inscrit dans le coeur (2) de la fibre (1). 25 5. Capteur (100) selon la 3, caractérisé en ce que le réseau de Bragg (6) est à pas inférieur à 10 pm. 6. Capteur (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les canaux (3) sont séparés les uns 30 des autres par des ponts radiaux (7) dont l'épaisseur est comprise entre 0,01 pm et 10 pm. 20 7. Capteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la fibre (1) comporte un nombre de canaux (3) adjacents au coeur (2) compris entre 2 et 5. 8. Capteur selon la précédente, caractérisé en ce que la fibre (1) comporte exactement trois canaux (3) adjacents au coeur (2). 9. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la fibre (1) est réalisée en silice ou en plastique, le plastique étant notamment fabriqué à partir de PMMA, de polystyrène, d'un polymère fluoré ou de CYTOP. 10. Capteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le coeur (2) de la fibre (1) est réalisé en silice pure, ou dopée, ou en matériau plastique, le plastique étant notamment fabriqué à partir de PMMA, de polystyrène,, d'un polymère fluoré ou de CYTOP. 11. Capteur (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte également un système (300) d'introduction et/ou d'extraction du produit à analyser dans au moins l'un des canaux (3). 12. Fibre microstructurée (1) à réseau de Bragg d'un capteur selon 25 l'une quelconque des précédentes. 13. Procédé de détermination de la structure d'une fibre microstructurée selon la 12, caractérisé en ce que le diamètre du coeur (2) de la fibre (1) est déterminé en se fixant un 30 niveau de confinement donné et un diamètre donné de coeur (2), en ce qu'on détermine par modélisation la sensibilité de la fibre (1) comportant un coeur du diamètre donné à l'indice de réfraction d'un produit à analyser, et en ce qu'on fait évoluer ce diamètre donné du coeur (2) de manière itérative en fonction des sensibilités déterminées par les modélisations. 14. Utilisation du capteur (100) selon l'une quelconque des 1 à 11 pour la mesure d'un paramètre physico-chimique ayant une influence sur l'indice effectif du mode de propagation comme par exemple l'indice de réfraction, le coefficient d'absorption, la densité, la concentration, la luminescence, la fluorescence, la phosphorescence, le temps de décroissance de la fluorescence.10
G
G01,G02
G01N,G02B
G01N 21,G02B 6
G01N 21/41,G02B 6/032
FR2898813
A1
DISPOSITIF ANTICHUTE SUIVEUR
20,070,928
La présente invention concerne un utilisé avec une corde de sécurité destiné à sécuriser le travailleur en hauteur, grimpeur, et autres, comportant : - un corps équipé d'un système de blocage occupant soit une position active de blocage de la corde lors de la circulation rapide de ladite corde dans le dispositif engendrée par exemple par une chute, soit une position inactive autorisant la circulation contrôlée de la corde dans le dispositif correspondant à la progression d'une personne dans le sens de la montée, ou dans le sens opposé lors d'une descente contrôlée - des moyens d'attaches pour la liaison du corps du dispositif à un baudrier d'assurance. Un tel dispositif est par exemple connu des brevets FR2842113 et US4923037. Les systèmes de blocage des dispositifs antichute connus présentent de multiples inconvénients : - ils ont une fiabilité défaillante lors d'une descente contrôlée lorsque la corde est inclinée. Leurs systèmes de blocage est généralement une came pouvant présenter un risque s'il y a une mauvaise manipulation de l'appareil - ils n'ont généralement pas de moyen permettant uniquement la remontée le long de la corde. - ils n'ont généralement pas de moyen permettant de descendre suspendu à la corde après une chute -ils détériorent très rapidement les cordes -ils sont généralement lourds et encombrants -ils ne permettent généralement pas de sécuriser une autre personne L'objet de cette invention a pour but de supprimer tous ces inconvénients. Le dispositif selon cette invention se caractérise en ce que le système de blocage comporte : - d'un coté de la corde au moins une surface d'appui de la corde - de l'autre coté de la corde au moins une cavité contenant en partie basse au moins une masselotte libre et formant en partie haute au moins une surface d'appui inclinée vers la corde, la masselotte libre étant apte lors d'une circulation contrôlée de la corde à être en contact avec ladite corde, à rester dans la partie basse de la cavité sans toucher la surface d'appui inclinée, et la masselotte libre est apte lors de la circulation rapide de la corde à se déplacer vers la surface d'appui inclinée jusqu'au blocage de la corde entre ladite masselotte libre et la surface d'appui de la corde. Le dispositif se caractérise aussi en ce que le système de blocage est muni d'un organe de pression permettant, lors d'une circulation contrôlée de la corde, à la masselotte libre d'être toujours en contact avec la corde et de rester dans ladite partie basse de la cavité sans toucher la surface d'appui inclinée, quelque soit l'inclinaison de la corde et quelque soit la position du dispositif. Le dispositif se caractérise encore en ce que la masselotte libre comporte un train de roulement situé entre ladite masselotte libre et la surface d'appui inclinée, ou bien suivant un autre mode de réalisation la masselotte libre est apte à tourner sur elle-même et de forme apte à rouler. Ladite masselotte libre a un état de surface lisse pour ne pas détériorer la corde. De plus l'adhérence de la corde sur la masselotte libre est plus importante que l'adhérence des autres zones de contact sur ladite masselotte libre. Une autre caractéristique est que le système de blocage est muni d'un levier permettant de débloquer ladite masselotte libre lorsque la masselotte libre est en position bloquée ce qui autorise la circulation freinée de la corde. Le dispositif est encore caractérisé en ce que le système de blocage est muni d'un organe de poussé activé manuellement permettant à la masselotte libre d'être en contact avec la corde et avec la surface d'appui inclinée, ce qui permet uniquement la circulation de la corde dans un sens et le blocage dans l'autre sens. Le résultat de cette invention est un dispositif de sécurité, antichute suiveur, bloqueur et descendeur. Ce nouveau dispositif offre donc des possibilités de remontée sur corde fixe, de montée et descente contrôlée le long de la corde fixe, d'une fonction descendeur lorsque l'utilisateur est suspendu au dispositif après une chute ou lors d'une descente en rappel et il s'utilise aussi pour sécuriser une autre personne, le dispositif est alors attaché à une personne au sol qui réalise l'assurage en accompagnant la circulation dans le dispositif de la corde mobile reliée à l'autre personne, permettant ainsi la progression du grimpeur ou travailleur en toute sécurité. La description qui va suivre est faite à titre d'exemple indicatif et non limitatif en regard des dessins annexés sur lequel : - la figure 1 est une vue en perspective du dispositif installé sur une corde (1) de sécurité 15 - la figure 2 est une vue en perspective montrant l'autre côté du dispositif - la figure 3 est une vue en coupe représentant le dispositif en mode antichute suiveur - la figure 4 est une vue en coupe représentant le dispositif en mode bloqueur - la figure 5 est une vue en coupe représentant le dispositif en mode descendeur . Les figures 1 et 2 montrent un exemple de réalisation du dispositif selon l'invention, il est représenté en 20 perspective en position d'utilisation installé sur une corde (1) de sécurité, et un mousqueton d'attache (12) relie généralement le dispositif au baudrier de l'utilisateur, ce dernier n'étant pas représenté. Le dispositif selon cette invention peut s'utiliser pour sécuriser une autre personne avec une corde de sécurité mobile, le dispositif sera fixé à la personne au sol et installé sur une corde (1) mobile reliant le grimpeur, donc lors d'un assurage en moulinette , la corde de sécurité mobile coulisse généralement 25 dans un anneau fixé en haut de la paroi, ou lorsque un grimpeur monte en tête , alors il relie la corde de sécurité mobile à des anneaux fixés dans la paroi par l'intermédiaire de mousquetons, au fur et à mesure de sa progression. Le dispositif peut aussi s'utiliser comme antichute suiveur, le dispositif est alors attaché à l'utilisateur et installé sur une corde de sécurité fixe attachée en haut de la paroi, le dispositif auto assure donc 30 l'utilisateur se déplaçant le long de cette dite corde de sécurité fixe. Pour simplifier le brevet, le fonctionnement du dispositif sera expliqué dans les figures 3, 4, 5 lorsque le dispositif est utilisé comme antichute installé sur une corde (1) fixe,car le fonctionnement du dispositif est similaire lorsqu'il est utilisé pour sécuriser une autre personne. Lors de l'utilisation comme antichute suiveur en montée ou en descente contrôlée, le dispositif suit le 35 déplacement de l'utilisateur sans engendrer de blocage, le dispositif est libre de circuler le long de la corde (1) quelque soit sont inclinaison en montée ou en descente. Sur la figure 1, on voit le corps (2) du dispositif, la pièce (17) solidaire du corps (2), le couvercle (13) rotatif autour de l'axe (14). En pointillé le couvercle (13) est en position ouvert et permet donc l'introduction de la corde (1) à l'intérieur du dispositif. Le couvercle (13) se verrouille après la rotation autour de l'axe (14) par l'axe escamotable (15) dans le trou (16) du couvercle (13). Ce système de fermeture du corps (2) est un exemple et ne sera pas défini dans les figures suivantes. Sur la figure 2, on voit en bas du corps (2) du dispositif un levier (18) articulé par l'axe (20), retenu sous un cran escamotable (19). Lorsque le levier (18) est retenu sous le cran escamotable (19), le dispositif est en mode antichute suiveur , il autorise une circulation contrôlée de la corde (1) donc un déplacement de l'utilisateur en montée et en descente contrôlée sans engendrer de blocage. Par contre, lorsque le levier (18) est libéré du cran escamotable (19), comme représenté en pointillé sur la figure 2, le dispositif est en mode bloqueur , il autorise donc uniquement la circulation de la corde (1) dans un sens correspondant à un déplacement de l'utilisateur en montée et occasionnera un blocage de la corde (1) dans le sens opposé lors de la descente par exemple. Ce levier (18) permet à l'utilisateur lors de l'escalade d'une falaise par exemple avec le dispositif en mode antichute suiveur , de passer en mode bloqueur afin d'être tenu par la corde (1) pour se reposer, par exemple, puis revenir en mode antichute suiveur pour continuer sa progression en montée ou en descente. Sur les figures 1 et 2, on voit le levier (10) de déblocage replié a l'intérieur du corps (2). L'ensemble des pièces qui constituent le dispositif sont de préférence réalisées en métal, de type aluminium embouti ou injecté. Suivant d'autres modes de réalisation, certains organes essentiels du dispositif pourraient être en acier, puis un surmoulage de plastique résistant de ces dits organes essentiels formerait le corps du dispositif. La figure 3 montre le fonctionnement du dispositif lorsqu'il est en mode antichute suiveur (le levier (18) est donc retenu sous le cran escamotable (19) représenté sur la figure 2). On voit les parties nécessaires au fonctionnement du dispositif : - d'un coté de la corde (1) une surface d'appui (4) de la corde (1) - de l'autre coté de la corde (1) à l'opposé de la surface d'appui (4) une cavité (5) contenant en partie basse une masselotte libre (7) et formant en partie haute une surface d'appui inclinée (6) vers la corde 25 (1). L'organe de pression (8) est articulé en rotation autour de l'axe (22) et applique une pression sur la masselotte libre (7) par l'effet d'un ressort de traction (24). Ce dit ressort de traction (24) compense le poids de la masselotte libre (7). L' organe de pression (8) permet donc à la masselotte libre (7) d'être toujours en contact avec la corde 30 (1) et de rester dans ladite partie basse de la cavité (5) sans toucher la surface d'appui inclinée (6), quelque soit l'inclinaison de la corde (1) et quelque soit la position dans l'espace du dispositif. Lors du déplacement dans le sens de la montée de l'utilisateur, la masselotte libre (7) roule sur la corde (1) et tourne sur elle-même sur la surface d'appui basse (21) de la cavité (5), la corde (1) entraîne la masselotte libre (7) et on remarque que le sens de rotation tend toujours à plaquer la masselotte libre (7) 35 contre la corde (1) et contre la surface d'appui basse (21), la masselotte libre (7) ne peut donc pas engendrer de blocage. Lors d'une descente contrôlée la masselotte libre (7) roule sur la corde (1) et tourne sur elle-même sur la surface d'appuis basse (21), mais son sens de rotation étant inverse, la masselotte libre (7) tend à s'écarter de la corde (1) fixe vers la surface d'appui inclinée (6). On comprend que lors d'une descente -4- contrôlée l'organe de pression (8) va maintenir une pression sur la masselotte libre (7) afin de la positionner toujours en contact avec la corde (1) et en bas de la cavité (5) contre la surface d'appui (21), la masselotte libre (7) va donc rouler sur la corde (1), déraper sur la surface d'appui basse (21) et sur 1' organe de pression (8) sans occasionner de blocage. Le dérapage de la masselotte libre (7) sur la surface d'appuis basse (21) et sur l' organe de pression (8) se comprend car d'une part l'adhérence de la corde (1) sur la masselotte libre (7) est plus importante que l'adhérence des zones de contact de l'organe de pression (8) et de la surface d'appui basse (21), de par les surfaces de contact et de par la nature des matériaux, et d'autre part la direction de la pression de l'organe de pression (8) sur la masselotte libre (7) étant vers la corde (1) donc à l'opposé de la surface d'appui inclinée (6). On comprend encore que lors d'une chute de l'utilisateur, le dispositif en mode antichute suiveur , l'accélération en rotation de la masselotte libre (7) entre la corde (1) et 1' organe de pression (8) va entraîner de ce fait le déplacement de la masselotte libre (7) vers le haut de la cavité (5) en repoussant l'organe de pression (8) puis ladite masselotte libre (7) va rouler sur la surface d'appui inclinée (6) jusqu'au blocage de la corde (1) entre ladite masselotte libre (7) et la surface d'appui (4). L'organe de pression (8) donne une grande fiabilité au dispositif s'il est employé avec différents diamètres de cordes. En effet, on pourrait supprimer l'organe de pression (8) si on utilise un seul diamètre de corde, alors la dimension de la cavité (5) pourrait être réduite au minimum afin que la masselotte libre (7) soit très près de la surface d'appui inclinée (6) mais sans la toucher, et que la surface d'appui basse (21) soit légèrement inclinée vers la corde (1), afin que la masselotte libre (7) soit par gravité en contact avec la corde (1) et en bas de la cavité (5) lorsque le dispositif est en position d'utilisation pour une montée. Dans une autre version du dispositif, on peut facilement imaginer le réglage de la force de l'organe de pression (8) en ajustant la tension du ressort (24) en positionnant le point d'attache fixe (23) sur un excentrique. De ce fait, on pourra grâce à ce dit excentrique, régler la vitesse à laquelle le dispositif en mode antichute suiveur va bloquer la corde (1). En fait, s'il y a plus de pression sur la masselotte libre (7) alors le dispositif va bloquer très rapidement et inversement, s'il y a une faible pression sur la masselotte libre (7), alors le dispositif autorisera une circulation très libre de la corde (1) en montée comme en descente contrôlée, mais dans tous les cas lors de la circulation rapide de la corde (1) dans le dispositif, correspondant à la chute de l'utilisateur, le dispositif bloquera la corde (1). La dimension, la forme et l'état de surface de la masselotte libre (7) conditionnent les autres paramètres du dispositif. Une masselotte libre de forme triangulaire en vue de côté, comportant un train de roulement entre la dite masselotte libre et la surface d'appui inclinée est une autre façon de réaliser le système de blocage du dispositif ; Ainsi on peut donc imaginer de nombreux modes de réalisation selon les caractéristiques de ladite invention, mais un état de surface lisse de la masselotte libre (7) sera préférable pour ne pas détériorer les cordes. La figure 4 est une coupe partielle du dispositif en mode bloqueur . L'organe de poussée (9) est représenté en position active, l'utilisateur est libre de se déplacer en montée et le dispositif occasionnera le blocage de la corde (1) dans le sens de la descente. L'organe de poussée (9) étant solidaire au levier (18) (représenté en pointillés sur la figure 2), il est donc en position active lorsqu'il est libre de pivoter sur l'axe (20), afin de pousser la masselotte libre (7) contre la corde (1) et contre la surface d'appui inclinée (6), grâce à la force d'un ressort de traction (25). Ce dit ressort de traction (25) possède une force suffisamment importante afin que la masselotte libre (7) repousse l'organe de pression (8) et vienne franchement en butée contre la corde (1) et contre la surface d'appui inclinée (6). L'organe de poussée (9) est en position inactive comme représenté figure 3, lorsque le levier (18) est retenu sous le cran escamotable (19), comme représenté sur la figure 2. Il faut donc activer manuellement le levier (18) pour passer du mode antichute suiveur au mode bloqueur . La figure 5 est une coupe partielle du dispositif en mode descendeur , c'est-à-dire, lorsque l'utilisateur est suspendu à la corde (1) grâce au blocage du dispositif, soit après une chute, soit lors d'une descente en rappel. On voit la masselotte libre (7) en position bloquée, le mousqueton d'attache (12) partiellement représenté avec une flèche indiquant la direction des efforts sur le dispositif, et on voit que la corde (1) est enroulée autour de la partie de frottement (26) du dispositif. En effet, le trou d'attache (28) dans le corps (2) du dispositif étant en dessus du système de blocage lorsque le dispositif est en position d'utilisation pour une montée (figures 1, 2, 3 et 4), il entraîne le basculement du dispositif au niveau de l'extrémité arrondie (27) de la partie de frottement (26) lors du blocage de la corde (1). La corde (1) se trouve enroulée autour de la partie de frottement (26), ce qui augmente les frottements, facilite le contrôle de la descente en rappel et use moins les cordes. On voit le levier (10) replié, et en pointillé, on voit le levier (10) en train de débloquer la masselotte libre (7) engendrant ainsi le glissement de la corde (1) donc la descente de l'utilisateur. Les figures 3,4,5 on été expliquées lorsque le dispositif est utilisé comme antichute, mais il fonctionne de la même manière lorsqu'il est utilisé pour l'assurage d'une autre personne, dans ce cas le dispositif est fixe et la corde (1) est mobile
Dispositif antichute suiveur utilisé avec une corde (1) de sécurité destiné à sécuriser le travailleur en hauteur, grimpeur, et autres. Le dispositif selon cette invention se caractérise en ce que le système de blocage comporte :- d'un coté de la corde (1) au moins une surface d'appui (4) de la corde (1)- de l'autre coté de la corde (1) au moins une cavité (5) contenant en partie basse au moins une masselotte libre (7) et formant en partie haute au moins une surface d'appui inclinée (6) vers la corde (1), la masselotte libre étant apte lors d'une circulation contrôlée de la corde (1), à être en contact avec ladite corde (1), à rester dans la partie basse de la cavité (5) sans toucher la surface d'appui inclinée (6), et ladite masselotte libre (7) est apte lors de la circulation rapide de la corde (1) à se déplacer vers la surface d'appui inclinée (6) jusqu'au blocage de la corde (1) entre ladite masselotte libre (7) et la surface d'appui (4) de la corde. Le résultat de cette invention est un dispositif de sécurité, antichute suiveur, bloqueur et descendeur. Il offre donc des possibilités de remontée sur corde fixe, de montée et descente contrôlée le long de la corde fixe, d'une fonction descendeur lorsque l'utilisateur est suspendu au dispositif après une chute ou lors d'une descente en rappel et il s'utilise aussi pour sécuriser une personne, le dispositif est alors attaché à une personne au sol qui réalise l'assurage en accompagnant la circulation dans le dispositif de la corde mobile reliée à l'autre personne.
1) Dispositif antichute suiveur utilisé avec une corde (1) de sécurité destiné à sécuriser une personne, comprenant : - un corps (2) équipe d'un système de blocage occupant soit une position active de blocage de la corde (1) lors de la circulation rapide de ladite corde (1) dans le dispositif engendré par exemple par une chute, soit une position inactive de déblocage autorisant la circulation contrôlée de la corde (1) dans le dispositif correspondant à la progression d'une personne dans le sens de la montée, ou dans le sens opposé lors d'une descente contrôlée - des moyens d'attaches pour la liaison du corps (2) du dispositif à un baudrier d'assurance, caractérisé en ce que le système de blocage comporte : - d'un coté de la corde (1) au moins une surface d'appui (4) de la corde (1) - de l'autre coté de la corde (1) au moins une cavité (5) contenant en partie basse au moins une masselotte libre (7) et formant en partie haute au moins une surface d'appui inclinée (6) vers la corde (1), la masselotte libre (7) étant apte lors de la circulation contrôlée de la corde (1), à être en contact avec ladite corde (1), et à rester dans la partie basse de la cavité (5) sans toucher la surface d'appui inclinée (6), et lors de la circulation rapide de la corde (1) la masselotte libre (7) est apte à se déplacer vers la surface d'appui inclinée (6) jusqu'au blocage de la corde (1) entre ladite masselotte libre (7) et la surface d'appui (4) de la corde (1). 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le système de blocage est muni d'un organe de pression (8) permettant, lors de la circulation contrôlée de la corde (1), à la masselotte libre (7) d'être toujours en contact avec ladite corde (1) et de rester dans ladite partie basse de la cavité (5) sans toucher la surface d'appui inclinée (6), quelque soit l'inclinaison de la corde (1) et quelque soit la position du dispositif. 3) Dispositif selon la 1 et 2, caractérisé en ce que la masselotte libre (7) comporte un train de roulement situé entre ladite masselotte libre (7) et la surface d'appui inclinée (6). 4) Dispositif selon l'une des 1, 2 et 3, caractérisé en ce que la masselotte libre (7) est de forme apte à rouler. 5) Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la masselotte libre (7) est apte à tourner sur elle-même. 6) Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la masselotte libre (7) a un état de 30 surface lisse. 7) Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'adhérence de la corde (1) sur la masselotte libre (7) est plus importante que l'adhérence des autres zones de contact sur ladite masselotte libre (7) . 8) Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le système de blocage est muni 35 d'un levier (10) permettant de débloquer ladite masselotte libre (7) lorsque la masselotte libre (7) est en position bloquée. 9) Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le système de blocage est muni-7- d'un organe de poussé (9) activé manuellement permettant à la masselotte libre (7) d'être en contact avec la corde (1) et avec la surface d'appui inclinée (6). 10) Utilisation du dispositif selon l'une des précédentes pour sécuriser une autre personne, le dispositif est alors attaché à une personne au sol qui réalise l'assurage, en accompagnant la circulation 5 dans le dispositif de la corde mobile reliée à l'autre personne.
A
A62
A62B
A62B 1,A62B 35
A62B 1/14,A62B 35/04
FR2889867
A1
SOUPAPE DE REGULATION INTEGREE POUR EQUIPEMENTS SANITAIRES
20,070,223
La présente invention se rapporte à une soupape pilotée par un indicateur de courses thermiques, conçue pour être intégrée dans le circuit de conduits d'eau chaude, et ramenant le flux volumique à un volume résiduel à partir d'une température de l'eau pouvant être réglée, de l'extérieur, par un élément d'actionnement. Ce flux volumique résiduel demeure entretenu également lorsque la température de l'eau continue de croître, et n'est pas dépassé négativement. Des soupapes connues, par exemple, d'après les documents DEU-201 09 619, DE-U-298 05 921, DE-A-198 34 151, DE-U-229 24 249, DE-A-102 26 289, DE-U-298 23 960 et DE-A-100 56 715, sont douées de ces propriétés. Dans quelques-unes des soupapes connues, le flux volumique est de nouveau accru lorsque la température continue d'augmenter, pour fournir une plus grande quantité d'eau chaude au circuit d'eau, en vue d'une désinfection par exemple. Ces soupapes accusent, d'une part, l'inconvénient consistant en ce que le flux volumique résiduel, s'instaurant pour une valeur de température choisie, ne peut pas être modifié suite à la présence d'un ou plusieurs interstice(s) structurellement préétabli(s) entre un cône obturateur et un siège d'obturation; d'autre part, lesdites soupapes sont additionnellement dotées d'une dérivation par l'intermédiaire de laquelle le flux volumique résiduel peut être réglé, car le flux volumique est isolé par la soupape actionnée, à proprement parler, en mode thermique. Des soupapes connues dans lesquelles un flux volumique résiduel est réglable manuellement, par exemple des soupapes régulatrices de canalisations, ne possèdent toutefois aucune fonction d'obturation tributaire de la température. La grandeur du flux volumique résiduel est choisie de façon telle que les déperditions thermiques d'un circuit d'eau chaude puissent être compensées. Cela permet d'entretenir un niveau de température suffisant, dans l'ensemble du circuit d'eau chaude, ce qui minimise le risque d'une contamination par des bactéries (par exemple, des légionnelles). Des installations d'eau potable de taille conséquente comprennent une multiplicité de circuits d'eau chaude branchés en succession, l'une des soupapes susmentionnées étant intégrée dans chaque circuit. Des longueurs différentes des canalisations d'alimentation en eau chaude, depuis le générateur de chaleur jusqu'aux circuits d'eau chaude individuels, de même que la taille desdits circuits d'eau chaude proprement dits, réclament la présence, dans lesdits circuits d'eau chaude, de flux volumiques résiduels différents qui, cependant, ne peuvent pas être réglés avec la soupape connue. Il en résulte que quelques circuits peuvent présenter un flux volumique résiduel trop élevé, en conséquence de quoi d'autres circuits ne reçoivent plus la quantité d'eau chaude nécessaire au maintien du niveau de température requis. En se fondant sur cet état de la technique, l'invention a pour objet de fournir une soupape du type considéré autorisant, de manière simple, un réglage de différents flux volumiques résiduels. Conformément à l'invention, en surmontant les inconvénients exposés ciavant, cet objet est atteint par le fait que le flux volumique 15 résiduel peut être réglé par une douille de réglage disposée sur une pièce obturatrice. Grâce à la réalisation conforme à l'invention, le flux volumique résiduel peut être réglé par une douille de réglage disposée sur une pièce obturatrice de la soupape et munie d'orifices de passage de tailles différentes répartis sur le pourtour, sachant qu'un orifice respectif de passage, occultant la fenêtre présente dans ladite pièce obturatrice, libère le flux volumique résiduel souhaité. Le flux volumique résiduel peut également être libéré par une douille de réglage dotée d'une section transversale d'ouverture s'étendant à l'oblique en forme de rampe, dans le sens périphérique, et obturant une région partielle de la fenêtre pratiquée dans la pièce obturatrice. Ladite douille de réglage peut, à la fois, être agencée à rotation autour de l'axe médian de la pièce obturatrice afin de positionner, devant la fenêtre située dans l'enveloppe de ladite pièce, les orifices de passage répartis sur le pourtour de ladite douille; et être agencée à coulissement axial en opposition à une force élastique, de manière à arrêter l'orifice de passage choisi dans la position qu'il occupe sur ladite pièce obturatrice. A cette fin, de préférence, des éléments à denture et/ou à déclic se trouvent sur la face intérieure de la douille de réglage et sur la face extérieure de la pièce obturatrice, complémentaire de ladite face intérieure, de telle sorte que l'orifice de passage choisi soit arrêté vis-à-vis de ladite pièce obturatrice. La force élastique agissant sur la douille de réglage peut alors être développée par un ressort venant s'appliquer, par ses extrémités, d'une part dans une saignée façonnée sur ladite douille et, d'autre part, dans une saignée ménagée à la face extrême de la partie supérieure de la soupape. Un second ressort, prenant semblablement appui sur une contre-butée dans la région de la face extrême de la partie supérieure de la soupape, est appliqué contre une surface de contact de la pièce obturatrice qui est dirigée vers l'indicateur de courses thermiques et remplit la fonction d'une contre-butée située à l'opposé. Ledit ressort traverse alors la douille de réglage et pousse ladite pièce obturatrice contre le siège d'obturation présent dans le carter de la soupape. Si, à la fois, la douille de réglage repose sur la pièce obturatrice de la soupape, et ladite pièce obturatrice repose sur le siège d'obturation, la soupape de régulation n'est parcourue que par le flux volumique résiduel préréglé. La soupape conforme à l'invention peut être avantageusement équipée d'un dispositif d'entraînement actionné ou mené par l'indicateur de courses thermiques et au moyen duquel, lorsque la température baisse, la pièce obturatrice est ou peut être décollée du siège d'obturation, en même temps que la douille de réglage. Une autre particularité de l'invention réside donc dans la présence d'un dispositif d'entraînement mené par l'indicateur de courses thermiques et pourvu, de préférence, d'un coulisseau qui traverse de préférence centralement la douille de réglage et, de manière étanche, la pièce obturatrice et la partie supérieure de la soupape, ledit coulisseau revêtant, à son extrémité tournée à l'opposé dudit indicateur, la forme d'une partie d'entraînement de préférence configurée en collerette. Lorsque la température de l'eau baisse, ce coulisseau décolle la pièce obturatrice du siège d'obturation, en même temps que la douille de réglage. La face intérieure de la partie d'entraînement en forme de collerette, tournée vers l'indicateur de courses thermiques, porte alors contre une surface complémentaire située sur la pièce obturatrice, ce qui est amplifié par le second ressort décrit ci-avant, interposé entre ladite pièce obturatrice et la partie supérieure de la soupape. Une autre caractéristique conforme à l'invention réside dans la présence d'au moins un coulisseau de pression qui occupe une position excentrée vis-à-vis du coulisseau du dispositif d'entraînement, est logé dans un alésage de guidage de la pièce obturatrice et parcourt ledit alésage. D'une part, ce coulisseau porte semblablement contre la face intérieure de la partie d'entraînement en forme de collerette et prend appui, d'autre part, contre la face intérieure de la douille de réglage qui est tournée vers la pièce obturatrice. A partir de la position de la soupape présentant un flux volumique résiduel, lorsque le coulisseau de pression impose, au coulisseau d'entraînement, un mouvement de soulèvement dirigé vers l'indicateur de courses thermiques, la douille de réglage est tout d'abord soulevée vis-àvis de la pièce obturatrice, en opposition à la force du ressort moins puissant, avant que la face intérieure de la partie d'entraînement en forme de collerette ne vienne s'appliquer contre ladite pièce obturatrice et continue de soulever cette dernière en même temps que la douille de réglage. Il en résulte une ouverture de la zone d'étranglement matérialisée par la pièce obturatrice et par le siège d'obturation, ce qui libère non plus le flux volumique résiduel déterminé par l'orifice de passage de la douille, mais un flux volumique principal notablement plus grand. La course, dont ladite douille est soulevée par le coulisseau de pression vis-à-vis de ladite pièce obturatrice, est déterminée par la partie dudit coulisseau de pression qui dépasse au-delà de ladite pièce obturatrice. L'avantage de ce soulèvement de la douille de réglage, l'éloignant de la pièce obturatrice, consiste en ce que la fenêtre, pratiquée dans ladite pièce obturatrice, peut ainsi être totalement dégagée et éventuellement rincée en cas d'encrassement. Pour que ladite douille demeure en contact permanent avec le coulisseau de pression, également lorsque ce dernier est soulevé, le ressort de pression est pareillement interposé entre ladite douille et la partie supérieure de la soupape. Une rotation, imprimée à l'élément d'actionnement guidé dans la partie supérieure de la soupape et portant contre l'indicateur de courses thermiques, permet de régler la position dans laquelle la pièce obturatrice est décollée du siège d'obturation. Grâce à la disposition, connue en soi, d'embouts de raccordement de soupapes de mesure sur le carter de la soupape, devant et derrière le siège d'obturation, le contrôle du flux volumique résiduel est rendu possible à l'aide d'appareils mesureurs adéquats. L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemple nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels: 2889867 5 la figure 1 est une coupe longitudinale médiane d'une soupape conforme à l'invention; et les figures 2a, 2b et 3 à 11 illustrent des détails et des particularités, à échelle partiellement agrandie. Les dessins montrent une soupape 1. Cette dernière est constituée d'un carter 18 muni d'embouts de raccordement agencés coaxialement l'un à l'autre, de telle sorte que ladite soupape puisse être intégrée dans le circuit d'un conduit d'eau chaude. Un siège d'obturation 19 est façonné dans le carter 18, dans le canal de circulation. La soupape comprend, par ailleurs, une pièce obturatrice 3; une douille respective de réglage 4 ou 7 en forme de cuvette, coiffant ladite pièce; une partie supérieure 28; un élément d'actionnement 2; ainsi qu'un indicateur 16 de courses thermiques, interposé entre ledit élément 2 et ladite pièce obturatrice. Les dessins illustrent une soupape 1 pilotée par un indicateur 16 de courses thermiques et conçue pour être intégrée dans le circuit de conduits d'eau chaude. Le flux volumique peut être ramené à un volume résiduel à partir d'une température de l'eau pouvant être réglée, de l'extérieur, par l'intermédiaire de l'élément d'actionnement 2. La douille de réglage 4, prévue à cette fin, est disposée sur la pièce obturatrice 3, comporte différents orifices de passage 5 de tailles différentes (figure 3) et peut être réglée, par rotation, de telle sorte qu'un orifice de passage respectif occulte une fenêtre 6 pratiquée dans la pièce 3. Cela a pour effet de libérer le flux volumique résiduel souhaité. En variante, ledit flux volumique résiduel peut être libéré par la douille de réglage 7 qui présente une paroi frontale en forme de rampe s'étendant à l'oblique et prodigue de la sorte, sur le pourtour, une section transversale d'ouverture 29 correspondante (figure 5) obturant une région partielle de la fenêtre 6 pratiquée dans la pièce 3, en fonction de la position que ladite douille 7 a prise par rotation. En vue d'établir fermement l'orifice de passage sélectionné, sur la pièce 3, des éléments 8, 9 à denture et/ou à déclic (figures 2a et 4) peuvent être prévus sur la face intérieure de la douille 4 ou 7 considérée et sur la face extérieure de ladite pièce 3, complémentaire de ladite face intérieure. La douille 4, 7 est soumise à l'action d'une force élastique développée par un ressort 10 prenant appui, d'une part, dans une saignée 11 (figure 4) ménagée sur ladite douille 4, 7 et, d'autre part, dans une saignée 12 (figure 6) façonnée à la face extrême de la partie supérieure 28 de la soupape. Il est prévu, de surcroît, un ressort 14 supplémentaire qui prend semblablement appui sur une contre-butée 15, dans la région d'une face extrême 13 (figure 6) de ladite partie supérieure 28 et, à l'opposé, sur une surface de contact 17 de la pièce obturatrice 3 (figure 10), remplissant la fonction d'une contre-butée et dirigée vers l'indicateur 16 de courses thermiques. Ledit ressort traverse alors la douille 4, 7, et pousse ladite pièce 3 contre le siège d'obturation 19 présent dans le carter 18 de la soupape. Du fait que la douille 4, 7 repose sur la pièce 3, et que ladite pièce 3 repose pareillement sur ledit siège 19, la soupape de régulation n'est parcourue que par un flux volumique résiduel préréglé. L'on a prévu, en outre, un dispositif d'entraînement mené par l'indicateur 16 de courses thermiques et équipé d'un coulisseau 20 qui traverse centralement la douille 4, 7 et également, de manière étanche, la pièce obturatrice 3 et la partie supérieure 28 de la soupape; et qui, à son extrémité tournée à l'opposé dudit indicateur 16, est configuré en une partie d'entraînement 21 en forme de collerette (figure 7). Lors d'une baisse de la température de l'eau chaude, ce coulisseau soulève conjointement la pièce 3 et la douille 4, 7, en les décollant du siège d'obturation 19. Une face intérieure 22 (figure 7) de la partie d'entraînement en forme de collerette, tournée vers l'indicateur de courses thermiques, est alors appliquée contre une surface complémentaire 23 (figures 1 et 10) de la pièce obturatrice, ce qui est amplifié par le second ressort 14 décrit ci-avant, interposé entre ladite pièce obturatrice 3 et la partie supérieure 28. Au moins un coulisseau de pression 24 (figures 8 et 9 à 11), occupant une position excentrée parallèle au coulisseau 20 du dispositif d'entraînement, parcourt un alésage de guidage 25 de la pièce 3; porte d'une part, semblablement, contre la face intérieure 22 de la partie d'entraînement 21 en forme de collerette; et est en appui, d'autre part, contre une face intérieure 26 (figure 4) de la douille 4, 7, tournée vers la pièce 3. A partir de la position de la soupape parcourue par un flux volumique résiduel (cf figure 9), lors d'une baisse de la température et au cours du mouvement de soulèvement du coulisseau 20 en direction de l'indicateur 16 de courses thermiques, provoqué par le coulisseau de pression 24, la douille de réglage 4, 7 est tout d'abord soulevée vis-à-vis de la pièce obturatrice 3, en opposition à la force du ressort 10 moins puissant, avant que la face intérieure 22 de la partie d'entraînement en forme de collerette ne vienne s'appliquer contre ladite pièce 3 (figure 10) et soulève davantage cette dernière, en même temps que ladite douille 4, 7. Cela se traduit par une ouverture de la zone d'étranglement formée par la pièce 3 et par le siège d'obturation 19, ce qui libère non plus le flux volumique résiduel déterminé par l'orifice de passage 5 de la douille 4, 7, mais un flux volumique principal notablement plus grand (cf figure 11). Une course A (figure 10), dont la douille 4, 7 est soulevée par le coulisseau 24 vis-à-vis de la pièce 3, est déterminée par la longueur d'une partie 27 (figure 9) dudit coulisseau 24 qui fait saillie au-delà de ladite pièce 3. L'avantage, procuré par ce soulèvement de la douille 4, 7 à l'écart de la pièce 3, consiste en ce que la fenêtre 6, pratiquée dans ladite pièce 3, peut ainsi être totalement dégagée et éventuellement rincée en cas d'encrassement. Pour que la douille 4, 7 soit en contact permanent avec le coulisseau 24, également lorsque celui-ci est soulevé, le ressort de pression 10 est bandé entre ladite douille 4, 7 et la partie supérieure 28 de la soupape. Une rotation, imprimée à l'élément d'actionnement 2 guidé dans la partie supérieure 28 de la soupape et appliqué contre l'indicateur 16 de courses thermiques, permet de régler la position dans laquelle la pièce obturatrice 3 se décolle du siège d'obturation 19. Le carter peut être additionnellement pourvu d'embouts 30, 31 (figure 1) de raccordement de soupapes de mesure, pour autoriser le contrôle du flux volumique résiduel à l'aide d'appareils mesureurs appropriés. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à la soupape décrite et représentée, sans sortir du cadre de l'invention. Liste des références numériques 1 soupape 2 élément d'actionnement 3 pièce obturatrice 4 douille de réglage 5 orifices de passage 6 fenêtre 7 douille de réglage 8 élément à déclic/denture 9 élément à déclic/denture 10 ressort 11 saignée 12 saignée 13 face extrême 14 ressort contre-butée 16 indicateur de courses thermiques 17 surface de contact 18 carter de la soupape 19 siège d'obturation coulisseau 21 partie d'entraînement en forme de collerette 22 face intérieure de 21 23 surface complémentaire 24 coulisseau de pression alésage de guidage 26 face intérieure de 4 27 partie saillante de 24 28 partie supérieure de la soupape 29 section transversale en forme de rampe embout de raccordement d'une soupape de mesure 31 embout de raccordement d'une soupape de mesure
Soupape (1), pilotée par un indicateur (16) de courses thermiques et ramenant le flux volumique à une valeur résiduelle à partir d'une température de l'eau réglable par un élément d'actionnement (2). Soupape caractérisée par le fait que le flux volumique résiduel peut être réglé par une douille (4) disposée sur une pièce obturatrice (3).
1. Soupape (1) pilotée par un indicateur (16) de courses thermiques, conçue pour être intégrée dans le circuit de conduits d'eau chaude, et ramenant le flux volumique à un volume résiduel à partir d'une température de l'eau pouvant être réglée, de l'extérieur, par un élément d'actionnement (2), soupape caractérisée par le fait que ledit flux volumique résiduel peut être réglé par une douille de réglage (4, 7) disposée sur une pièce obturatrice (3). 2. Soupape selon la 1, caractérisée par le fait que la douille de réglage (4) comprend des orifices de passage (5) de tailles différentes, répartis sur le pourtour, sachant qu'un orifice respectif de passage (5) occulte une fenêtre (6) prévue dans la pièce obturatrice (3), et libère le flux volumique correspondant. 3. Soupape selon la 1, caractérisée par le fait que la douille de réglage (7) comporte une section transversale d'ouverture (29) en forme de rampe s'étendant à l'oblique dans le sens périphérique, qui obture une région partielle d'une fenêtre (6) pratiquée dans la pièce obturatrice (3), et libère le flux volumique correspondant. 4. Soupape selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée par le fait que la douille de réglage (4, 7) peut tourner autour de l'axe médian de la pièce obturatrice (3), afin de positionner les orifices de passage (5) devant la fenêtre (6) pratiquée dans l'enveloppe de ladite pièce (3) ; et par le fait que ladite douille (4, 7) est agencée à coulissement axial en opposition à une force élastique, afin d'arrêter l'orifice de passage choisi (5) dans la position qu'il occupe sur ladite pièce (3). 5. Soupape selon la 4, caractérisée par le fait que des éléments à denture et éventuellement, ou en variante, des éléments (8, 9) à déclic sont disposés sur la face intérieure de la douille de réglage (4, 7) et sur la face extérieure de la pièce obturatrice (3), complémentaire de ladite face intérieure, de manière à arrêter l'orifice de passage choisi (5) vis-à-vis de ladite pièce (3). 6. Soupape selon la 4 ou 5, caractérisée par le fait que la force élastique agissant sur la douille de réglage (4, 7) est engendrée par un ressort (10) bandé entre ladite douille (4, 7) et une face extrême (13) d'une partie supérieure (28) de ladite soupape (1). 7. Soupape selon la 6, caractérisée par le fait que le ressort (10) porte, par ses extrémités, d'une part dans une saignée (11) de la douille de réglage (4, 7) et, d'autre part, dans une saignée (12) pratiquée à la face extrême (13) de la partie supérieure (28) de ladite soupape. 8. Soupape selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée par la présence d'un second ressort (14) prenant appui contre la face extrême (13) de la partie supérieure (28) de ladite soupape (1) et, à l'opposé, contre une surface de contact (17) de la pièce obturatrice (3) qui remplit la fonction d'une contre-butée et est dirigée vers l'indicateur (16) de courses thermiques, ledit ressort (14) poussant ladite pièce (3) contre un siège d'obturation (19) prévu dans le carter (18) de ladite soupape. 9. Soupape selon la 8, caractérisée par le fait que le second ressort (14) traverse la douille de réglage (4, 7). 10. Soupape selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée par la présence d'un dispositif d'entraînement actionné ou mené par l'indicateur (16) de courses thermiques et au moyen duquel, lorsque la température baisse, la pièce obturatrice (3) est ou peut être décollée du siège d'obturation (19), en même temps que la douille de réglage (4, 7). 11. Soupape selon la 10, caractérisée par le fait que le dispositif d'entraînement présente un coulisseau qui traverse, de préférence centralement, la douille de réglage (4, 7) et également, de manière étanche, la pièce obturatrice (3) et la partie supérieure (28) de ladite soupape; et est réalisé, dans sa région extrême tournée à l'opposé de l'indicateur (16) de courses thermiques, comme une partie d'entraînement (21) revêtant, de préférence, la forme d'une collerette. 12. Soupape selon la 11, caractérisée par le fait que la face intérieure (22) de la partie d'entraînement (21), tournée vers l'indicateur (16) de courses thermiques, est appliquée contre une surface complémentaire (23) située sur la pièce obturatrice (3), le contact étant amplifié par le second ressort (14) bandé entre ladite pièce (3) et la partie supérieure (28) de ladite soupape. 13. Soupape selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée par la présence d'au moins un coulisseau de pression (24) qui traverse la pièce obturatrice (3) et prend appui, par ses extrémités, d'une part contre des parties du dispositif d'entraînement et, d'autre part, contre la douille de réglage (4). 14. Soupape selon la 13, caractérisée par le fait que le coulisseau de pression (24) occupe une position excentrée vis-à-vis du coulisseau (20) situé au centre. 15. Soupape selon la 13 ou 14, caractérisée par le fait que le coulisseau de pression (24) parcourt un alésage de guidage (25) de la pièce obturatrice (3) et dépasse au-delà dudit alésage, sachant qu'une extrémité dudit coulisseau (24) porte contre la face intérieure (22) de la partie d'entraînement (21), et que l'autre extrémité prend appui contre la face intérieure (26) de la douille de réglage (4, 7) qui est tournée vers ladite pièce (3). 16. Soupape selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée par le fait que l'élément d'actionnement (2) est guidé à rotation dans la partie supérieure (28) de ladite soupape et est appliqué contre l'indicateur (16) de courses thermiques, de sorte qu'une rotation, imprimée audit élément (2), permet de régler la position dans laquelle la pièce obturatrice (3) se décolle du siège d'obturation (19). 17. Soupape selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisée par le fait que le carter (18) de ladite soupape comporte des embouts (30, 31) de raccordement de soupapes de mesure, en vue de contrôler le flux volumique résiduel.
F,G
F16,F24,G05
F16K,F24D,G05D
F16K 31,F16K 1,F24D 17,G05D 23
F16K 31/64,F16K 1/52,F24D 17/00,G05D 23/02
FR2889991
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN ELEMENT MOULE
20,070,302
L'invention concerne un procédé de fabrication d'un élément moulé, notamment d'un élément de construction, à partir d'un mélange d'un liant hydraulique à base de plâtre, d'une charge granulaire et d'eau. Le plâtre qui est connu et utilisé depuis très longtemps, est un semihydrate de sulfate de calcium obtenu par broyage et déshydratation du gypse qui est une roche naturelle formée de sulfate de calcium di-hydraté à structure cristalline. La mise en contact du plâtre avec de l'eau déclenche une réaction d'hydratation et de prise du plâtre, qui reconstitue du gypse à structure cristalline. Cette réaction est exothermique et s'accompagne d'une expansion volumique. On connaît de nombreux documents décrivant des procédés qui consistent à comprimer plus ou moins longtemps et sous pression plus ou moins élevée un mélange de plâtre, d'une charge granulaire et d'une faible quantité d'eau dans un moule, puis à démouler l'élément obtenu qui présente en général une résistance en compression relativement élevée, permettant de l'utiliser en construction comme élément porteur ou autoportant. Parmi ces documents, le brevet européen 0.290.571 décrit un procédé de moulage à expansion contrariée qui consiste à mouler sous pression un mélange de plâtre, de sable et d'eau, contenant une quantité d'eau égale à la quantité nécessaire à l'hydratation du plâtre, avec éventuellement 1 à 2 % d'eau en excès. Le mélange est compacté puis l'expansion volumique du plâtre est contrariée dans le moule dont on empêche le volume d'augmenter pendant la prise du plâtre, ce qui se traduit par une densification du réseau cristallin du gypse qui est formé de cristaux plus petits (d'une taille d'environ 10 m par exemple) que ceux d'un plâtre hydraté à pression atmosphérique (qui ont une dimension d'environ à 200 m en général). 2889991 2 Les autres documents de l'état de la technique décrivent également des procédés dans lesquels le mélange placé dans le moule contient une quantité d'eau sensiblement égale à la quantité nécessaire à l'hydratation du plâtre. Seul le document WO 02/070435 du demandeur décrit un procédé de fabrication d'un élément de construction qui se distingue des procédés connus sous plusieurs aspects, notamment en ce que la quantité d'eau ajoutée au plâtre dans le mélange est sensiblement égale à deux fois la quantité nécessaire à l'hydratation du plâtre, en ce que la pression appliquée au mélange dans le moule est supérieure à une valeur seuil (qui est par exemple de 150 bars environ à 20 C) à partir de laquelle on ne constate plus de prise du plâtre dans le moule, et en ce que la durée de compression du mélange dans le moule est courte, par exemple d'une minute environ, après quoi l'élément est démoulé, la prise du plâtre se faisant après le démoulage et en dehors du moule. L'élément ainsi fabriqué a d'excellentes caractéristiques mécaniques et ses cristaux de gypse ont une dimension faible, typiquement d'environ 1 à 10 m, bien que la cristallisation ait lieu en dehors du moule, à la pression atmosphérique et sans être contrariée. Ce procédé présente de nombreux avantages par rapport aux autres procédés connus, notamment du fait que le démoulage de l'élément est effectué avant prise et expansion du plâtre et nécessite un effort de démoulage relativement très faible. De plus, la mise en oeuvre industrielle de ce procédé est beaucoup plus simple que celle des autres procédés connus. La présente invention a pour objet un nouveau procédé de fabrication d'éléments moulés du type précité, qui est plus performant et plus avantageux que les procédés connus. Elle propose à cet effet un procédé de fabrication d'un élément moulé à partir d'un mélange d'un liant hydraulique à base de plâtre, d'une charge granulaire et d'eau, consistant à placer le mélange dans un moule correspondant à l'élément à fabriquer, à compacter le mélange dans le 2889991 3 moule et à extraire l'élément du moule, le procédé étant caractérisé en ce que: - le mélange contient une quantité d'eau au moins 1,5 fois supérieure à la quantité nécessaire à l'hydratation du liant, on applique au mélange pendant le compactage une énergie propre à fractionner les cristaux de gypse présents dans le mélange puis on extrait l'élément du moule et on laisse la croissance des cristaux de gypse s'opérer en dehors du moule. L'élément obtenu possède des caractéristiques mécaniques 10 excellentes comparables ou supérieures à celles des pierres de taille, une porosité très faible, un aspect lisse et sans défaut, ne nécessitant ni peinture, ni enduit, et est utilisable sans cuisson ni séchage. Le procédé selon l'invention est basé sur la combinaison de plusieurs moyens dont la coopération permet de simplifier beaucoup la fabrication des éléments et d'obtenir des caractéristiques mécaniques supérieures: une pression qui peut être de valeur relativement faible est appliquée au mélange dans le moule pour le défoisonner, le compacter et pour faire circuler et répartir l'eau en excès, - une énergie est appliquée au mélange dans le moule pour casser les cristaux de gypse contenus dans le mélange et les transformer en germes initiateurs de cristallisation, ce qui permet d'avoir finalement un réseau cristallin très fin et très dense dans l'élément, - l'excès d'eau réparti dans le mélange est évacué du moule après avoir circulé de façon très turbulente dans des capillaires très fins formés dans le mélange entre les grains de la charge, cette circulation forcée contribuant aux fractures des cristaux de gypse en germes et se traduisant par une diffusion des germes au sein du mélange et par un transport vers les surfaces de l'élément de certains de ces germes et des particules les plus fines de la charge. La densité du matériau est ainsi un peu plus élevée au voisinage des surfaces de l'élément, et sa porosité superficielle est plus 2889991 4 faible. L'élément selon l'invention a en conséquence une dureté superficielle accrue, une meilleure tenue à l'eau, une résistance supérieure au gel et de meilleures caractéristiques mécaniques. Avantageusement, le mélange précité contient déjà des cristaux de 5 gypse lorsqu'il est placé dans le moule et soumis à la pression de compactage et à l'énergie de fractionnement des cristaux. Ces cristaux ont été par exemple formés naturellement au cours de la préparation du mélange par malaxage du liant à base de plâtre, de la charge granulaire et de l'eau. Cette préparation peut durer de une à quelques minutes, pendant lesquelles l'hydratation du plâtre se traduit par la formation et la croissance de cristaux de gypse. On peut ensuite placer le mélange dans le moule, le compacter et lui appliquer l'énergie qui va provoquer le fractionnement des cristaux de gypse. Cela réduit de façon notable la durée de séjour du mélange dans le moule et augmente la cadence de fabrication. L'énergie appliquée au mélange dans le moule est naturellement concentrée sur les cristaux de gypse présents dans le mélange et elle provoque l'éclatement ou l'implosion de ces cristaux, qui sont fractionnés en particules fines constituant des germes de cristallisation. Il est important de comprendre que ce résultat ne peut pas être obtenu si le mélange dans le moule ne contient pas un grand excès d'eau, c'est-à-dire une quantité d'eau égale à environ deux à trois fois la quantité nécessaire à l'hydratation du plâtre. En effet, si le mélange ne contient que la quantité d'eau nécessaire à l'hydratation du plâtre, il se comporte comme un milieu sec formé des grains de la charge en appui les uns sur les autres et entre lesquels se trouvent les cristaux de gypse en cours de formation de sorte que l'énergie appliquée au mélange est plus concentrée sur les grains de la charge (plus résistants que les cristaux de gypse) qui la transmettent en partie aux parois du moule et qui la dissipent en partie par frottement les uns sur les 2889991 5 autres. Les cristaux de gypse présents dans les interstices entre les grains de la charge sont protégés de cette énergie et croissent jusqu'à ce que leur croissance soit bloquée par les grains de la charge dans le mélange soumis à la pression de compactage. Si au contraire, le mélange contient un grand excès d'eau, il se comporte après compactage et diffusion de l'eau dans le mélange comme un milieu hydraulique dans lequel les interstices formés entre les grains de la charge sont remplis d'eau et de cristaux de gypse. Lorsque l'énergie est appliquée au mélange compacté dans le moule, elle est transmise par l'eau qui remplit les interstices entre les grains, aux cristaux de gypse qui sont dans ces interstices. Le niveau de l'énergie ainsi appliquée aux cristaux de gypse est suffisant pour provoquer leur fractionnement en micro-particules, qui sont des germes de cristallisation. Chaque cristal de gypse est fractionné en une pluralité de micro-cristaux qui vont eux-mêmes croître et être fractionnés à leur tour si l'énergie précitée est de nouveau appliquée au mélange compacté dans le moule. Cela se traduit finalement par un nombre beaucoup plus grand de cristaux de gypse dans l'élément moulé, par une dimension beaucoup plus faible de ces cristaux, par un meilleur remplissage des interstices entre grains par les cristaux de gypse et donc par une porosité très faible du matériau. La rupture des cristaux est par ailleurs facilitée par ce que l'on appelle le phénomène d'effondrement que l'on constate lorsqu'un point faible d'une structure cède sous une charge et provoque alors l'effondrement de toute la structure. Dans le cas présent, les cristaux de gypse présents dans le mélange constituent une sorte de squelette ou d'armature dont les différentes zones n'ont pas la même résistance au même moment. Dans ces conditions, l'application de l'énergie précitée au mélange provoque d'abord la rupture d'une ou de parties plus faibles de cette armature, et cette rupture se propage aux autres parties de l'armature. La répartition et la diffusion de l'eau dans le mélange sont facilitées par la dilatance de Reynolds, phénomène que l'on constate lorsqu'on soumet un milieu granulaire saturé d'eau à une pression qui déplace les grains: l'eau qui se trouvait à la surface du milieu granulaire avant compression est aspirée à l'intérieur de ce milieu quand celui-ci est déformé par pression. Cela s'explique par le fait que les grains du milieu étaient bien ordonnés les uns par rapport aux autres avant l'application de la pression, avec des interstices faibles entre les grains. Les déplacements des grains augmentent les volumes de ces interstices et diminuent la compacité du milieu de sorte que de l'eau initialement présente en surface peut s'infiltrer dans le milieu et disparaît de la surface. Dans le cas présent, le compactage du mélange dans le moule se traduit par une diminution notable de sa hauteur et donc par des déplacements des grains de la charge. Ces déplacements provoquent, selon le principe de dilatance de Reynolds, des diminutions de la compacité du mélange, qui favorisent la répartition et la diffusion de l'eau dans le mélange, ce qui favorise l'application de l'énergie de fractionnement aux cristaux de gypse présents dans le mélange. Pendant la phase de compactage et d'application de l'énergie, l'excès d'eau contenu dans le mélange s'écoule progressivement hors du moule. Les jeux prévus dans le moule pour l'évacuation de cet excès d'eau peuvent être déterminés pour que l'eau en excès soit à peu près totalement évacuée du moule à la fin de la phase de compactage et d'application de l'énergie de fractionnement des cristaux, dont la durée totale peut varier assez largement en fonction des conditions opératoires et est par exemple d'environ 15 secondes à deux minutes. L'élément démoulé ne contient pas ou pratiquement pas d'eau en excès et est sec et utilisable après quelques minutes. L'énergie de fractionnement des cristaux peut être appliquée au mélange dans le moule de façon continue ou discontinue. La pression de compactage appliquée au mélange dans le moule peut fournir une partie de l'énergie de fractionnement. De même, l'énergie de fractionnement appliquée au mélange dans le moule peut contribuer au compactage du mélange. Par exemple, cette énergie peut être appliquée de façon continue sous forme d'une pression relativement élevée, constante ou modulée dans le temps. Elle peut également être appliquée par impulsions ou par trains d'impulsions, par exemple sous forme d'une alternance de trains d'impulsions et de périodes de repos, sous forme de chocs ou de séries de chocs répétés ou d'ondes de choc, ou bien sous forme vibratoire. Typiquement, ces impulsions ont une accélération d'environ 7 à 30g, de préférence d'environ 20g. Les vibrations appliquées au mélange ont typiquement une amplitude comprise entre 0,5 et 2mm et de préférence d'lmm environ avec une fréquence de 15 à 20 Hz environ. Ces vibrations ou impulsions sont appliquées au mélange par séries ayant une durée comprise entre quelques secondes et 15 ou 20 secondes environ, la durée totale d'application de l'énergie étant comprise entre quelques secondes et deux minutes environ. Typiquement, cette énergie est au total d'environ 150 à 300J/kg de mélange. La pression de compactage est appliquée de façon sensiblement continue au mélange pendant la phase de fractionnement des cristaux de gypse pour assurer la diffusion de l'excès d'eau et son évacuation hors du moule et participe au fractionnement des cristaux de gypse. Elle est typiquement inférieure à 60 bars (6MPa) et est par exemple comprise entre 10 et 50 bars (1 et 5MPa) dans le cas de la fabrication d'un bloc de construction équivalent à un parpaing ou à un pierre de taille. Elle peut être constante ou variable dans le temps. L'effort qu'il faut appliquer ensuite à l'élément pour le démouler est relativement faible et correspond à une pression inférieure à 20 bars (2MPa) environ dans le cas du bloc précité, grâce au fait que ce démoulage est effectué juste après le fractionnement des cristaux de gypse et avant l'expansion et la prise du plâtre qui se produisent pour l'essentiel en dehors du moule. De façon générale, le procédé selon l'invention est beaucoup plus facile et avantageux à mettre en oeuvre que les procédés de la technique antérieure, notamment en raison du fait que les pressions appliquées au mélange dans le moule sont moins importantes, que le temps de séjour dans le moule est plus faible et que l'effort de démoulage est relativement très faible. Ce procédé est notamment applicable à la fabrication d'éléments de construction tels que des blocs, par exemple équivalents à des parpaings en béton ou à des pierres de taille, des poutres, des carreaux, des panneaux et des éléments de mur de plus ou moins grande taille, etc, et de façon générale s'applique à la fabrication d'éléments moulés de toutes formes et de toutes dimensions. Il s'applique aussi à la fabrication d'éléments moulés qui ne sont pas des éléments de construction et qui sont habituellement réalisés en des matériaux tels que la pierre naturelle, le verre, la céramique ou analogue: par exemple des bancs, des tables, des plateaux, des éviers, des vasques, des baignoires, etc. L'invention sera mieux comprise et d'autres détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence au dessin annexé, qui illustre schématiquement le procédé selon l'invention et sa mise en oeuvre. Sur ce dessin, la référence 10 désigne un moule de fabrication d'un élément tel qu'un bloc de construction qui est par exemple de forme parallélépipédique rectangle, le moule comprenant des parois latérales 12, un couvercle 14 et un fond 16, le couvercle 14 étant mobile en translation entre les parois latérales 12 pour le compactage dans le moule d'un mélange 18 d'un liant hydraulique tel que du plâtre, d'une charge granulaire telle que du sable ou analogue, et d'une quantité d'eau qui est déterminée selon l'invention pour être nettement supérieure à la quantité d'eau nécessaire à l'hydratation du plâtre et qui est de façon préférentielle deux à trois fois supérieure environ à cette quantité d'eau d'hydratation. Le fond 16 du moule 10 est également mobile en translation entre les parois latérales 12, vers le haut pour participer au compactage et pour le démoulage de l'élément de construction formé à partir du mélange 18. Des jeux faibles entre les parois latérales 12 du moule, son couvercle 14 et son fond 16 autorisent une évacuation de l'excès d'eau contenu dans le mélange 18 et qui est chassé hors du moule lors du compactage du mélange 18. La dimension de ces jeux est de quelques dixièmes de millimètres, ce qui est suffisant pour permettre l'évacuation de l'eau en excès sur une durée comprise typiquement entre 30 secondes et deux minutes environ. Le mélange 18 placé dans le moule comprend, par exemple, de 20 à 40 % en poids environ de plâtre pour 80 à 60 % en poids environ d'une charge granulaire telle que du sable, et une quantité d'eau qui est au moins égale à deux fois environ la quantité d'eau nécessaire à la prise du plâtre, c'est-à-dire qui est d'environ au moins 35 parts en poids pour 100 parts en poids de plâtre. Cette quantité d'eau peut être par ailleurs nettement supérieure à cette valeur minimale de 35 % et on a constaté dans certains cas, que l'on peut augmenter la quantité d'eau dans le mélange jusqu'à environ 66% ou 70 % en poids de la quantité de plâtre utilisée. Ce mélange peut également comprendre de la chaux, par exemple dans une proportion de 10 % environ en poids de fleur de chaux pour 90 % de plâtre, ainsi que des additifs tels que des fluidifiants, des hydrofugeants et/ou des oléofugeants. Lorsqu'une quantité prédéterminée du mélange de liant, de charge et d'eau a été placée dans le moule 10, le couvercle 14 est mis en place et une pression de compactage est appliquée au couvercle 14 et de là au mélange 18 placé dans le moule, dont le fond 16 est bloqué en position ou bien est soumis lui aussi à une force de compactage du mélange 18. La pression 20 de compactage du mélange 18 dans le moule a une valeur de l'ordre de 10 à 50 bars, soit 1 à 5 MPa, et est appliquée pendant une durée suffisante, pour défoisonner et tasser le mélange 18 dans le moule, en évacuant l'air contenu dans ce mélange, en répartissant dans le mélange l'eau qu'il contient, en contribuant au fractionnement des cristaux de gypse et finalement en évacuant hors du moule l'eau en excès qui n'a pas été absorbée par le plâtre. De façon bien connue, la cristallisation du gypse débute, dans des conditions normales, dès que le plâtre est en contact avec l'eau. Un début de cristallisation du gypse se produit donc dans le mélange 18 pendant sa préparation et au début du compactage. Avantageusement, selon l'invention, le plâtre du mélange peut avoir déjà fait une partie non négligeable de sa prise (par exemple de 25 à 50% ou davantage) lorsqu'il est placé dans le moule, contrairement à la technique antérieure où le mélange doit être placé dans le moule aussi vite que possible et dès que le plâtre a été mis en contact avec l'eau. Cette caractéristique de l'invention permet de préparer une grande quantité de mélange en une seule fois et de la répartir ensuite sans problème dans plusieurs moules. Ensuite, on applique la pression de compactage au mélange dans le moule et on lui applique en outre une énergie 22 qui peut participer au défoisonnement et au compactage du mélange et qui va être essentiellement concentrée sur le réseau cristallin du gypse formé ou en cours de formation pour provoquer le fractionnement des cristaux de gypse en particules très fines qui sont des cristaux de très petite dimension (des germes). Lorsqu'il est vu de façon globale, ce phénomène correspond à un blocage ou une inhibition de la cristallisation du gypse. En fait, les cristaux de gypse présents dans le mélange sont fractionnés et réduits en germes plus petits et plus nombreux qui vont croître pendant un certain temps avant d'être à nouveau fractionnés en germes par une nouvelle application de l'énergie 22 précitée, ce cycle opératoire pouvant être répété plusieurs fois sur une période de temps de l'ordre de 15 secondes à une ou deux minutes. Le fractionnement des cristaux de gypse résulte, pour ce que l'on croit actuellement, d'une combinaison des phénomènes suivants: - l'eau dans le mélange 18 est répartie et mise en circulation forcée lors du compactage dans des capillaires et interstices de très faibles dimensions formés dans le mélange 18 entre les grains de la charge. Cette circulation extrêmement turbulente s'effectue à vitesse relativement élevée, en raison de la faible dimension des capillaires et des interstices et soumet les cristaux de gypse à des vibrations et à des efforts qui peuvent avoir des amplitudes très élevées pendant des durées très courtes et qui sont plus ou moins comparables à ce que l'on observe dans un phénomène de résonance, - l'énergie 22 qui est appliquée au mélange contenant un excès d'eau est transmise par l'eau aux cristaux de gypse présents dans le mélange et, quand sa valeur est suffisante, provoque le fractionnement ou l'implosion d'au moins la partie la plus faible mécaniquement de ces cristaux, -l'implosion de la partie la plus faible du réseau cristallin du gypse est propagée au reste du réseau sous l'effet conjugué de la pression de compactage et de l'énergie de fractionnement. Le fractionnement des cristaux de gypse, provoqué par l'application éventuellement répétée de l'énergie 22, se traduit globalement par une 30 augmentation de la vitesse de cristallisation (qui dépend du nombre de germes), par un plus grand nombre de cristaux en fin de cristallisation, par des dimensions finales plus faibles des cristaux, par un meilleur remplissage des interstices entre les grains de la charge, et par une porosité plus faible du matériau. L'énergie 22 de fractionnement des cristaux de gypse peut être 5 appliquée de différentes façons: - cette énergie peut être continue et dans ce cas c'est une force ou une pression, de valeur constante ou modulable, qui est appliquée au mélange 18 dans le moule pendant une durée qui dépend de la puissance utilisée (plus la puissance est élevée, plus la durée peut être courte), - cette énergie peut être vibratoire et c'est alors une vibration d'une fréquence de 15 à 20 Hz environ, d'une amplitude comprise entre 0,5 et 2mm environ et par exemple égale à 1 mm environ, et produisant des accélérations de l'ordre de 10 à 20g, plus généralement comprises entre 7 et 30g environ, qui est appliquée au mélange 18 dans le moule par périodes d'environ 5 à 20 secondes chacune, séparées par des périodes de repos de même durée ou de durée inférieure. - cette énergie 22 peut également être appliquée au mélange 18 dans le moule sous forme de chocs ou d'ondes de chocs répétés générant des accélérations de l'ordre de 10 à 20g dans le mélange 18. Bien entendu, cette énergie de fractionnement pourrait être appliquée au mélange dans le moule après le compactage du mélange. Cela prolongerait toutefois la durée du séjour de l'élément dans le moule et réduirait la cadence de fabrication. L'énergie totale appliquée au mélange pour la rupture des cristaux de gypse est évaluée à environ 150-300J/kg de mélange 18 et en particulier à environ 200-250J/kg de mélange 18 contenant 30 % en poids de plâtre. On peut utiliser pour appliquer cette énergie au mélange des dispositifs vibrants disponibles dans le commerce, tels par exemple que des tiges ou des aiguilles vibrantes ou des plaques vibrantes. Pendant le compactage, l'eau en excès dans le mélange 18 migre vers les parois latérales 12 du moule et est évacuée hors du moule par les jeux entre ces parois latérales et le couvercle 14 et le fond 16 du moule. Pendant cette migration, l'eau entraîne avec elle les plus fines particules de la charge granulaire ainsi que des germes de cristallisation de sorte que l'élément de construction finalement obtenu a une dureté superficielle et une densité superficielle qui sont plus élevées que sa dureté moyenne et sa densité moyenne, respectivement. Lorsque l'énergie 22 de rupture des cristaux de gypse a été appliquée au mélange 18 dans le moule, le moule est ouvert et l'élément de construction est démoulé, par application d'une pression de démoulage 24 sur le fond 16 du moule. Etant donné que les cristaux de gypse à ce moment là ont des dimensions très faibles, l'expansion volumique est faible ou quasi nulle et la pression nécessaire au démoulage est relativement très faible. En pratique, cette pression est inférieure à 20 bars (2MPa). La croissance des cristaux se produit pour l'essentiel après le démoulage de l'élément, en dehors du moule et peut être mise en évidence par l'élévation de la température de l'élément, la réaction de cristallisation étant exothermique, et par l'augmentation du volume de l'élément moulé, dont les dimensions finales sont supérieures à celles du volume de moulage. Les qualités mécaniques de cet élément sont remarquables: sa résistance en compression peut atteindre 5OMPa et sa densité atteint ou dépasse 2,2, ces valeurs étant obtenues pour une granulométrie optimale de la charge correspondant à une compacité maximale. Des examens des éléments selon l'invention ont montré que la taille moyenne des cristaux de gypse dans ces éléments est comprise entre 1 et 1012m, alors qu'elle est d'environ 100 à 2001.tm pour du plâtre cristallisé à pression atmosphérique. Comme on le voit, la mise en oeuvre du procédé selon l'invention conduit à appliquer au mélange 18 dans le moule des pressions qui sont beaucoup plus faibles que dans l'état de la technique où, de façon générale, des pressions comprises entre 100 et 800 bars ou davantage (soit 10 à 80MPa ou davantage) sont appliquées à des mélanges de plâtre, de sable et d'eau contenant environ 20 % en poids d'eau par rapport au plâtre utilisé, ces mélanges étant en fait pratiquement secs dans la mesure où toute l'eau qu'ils contiennent initialement sert à l'hydratation du plâtre et est absorbée par celui-ci
Procédé de fabrication d'un élément moulé à partir d'un mélange d'un liant hydraulique à base de plâtre, d'une charge granulaire et d'eau, le mélange (18) placé dans le moule (10) étant soumis à une pression de compactage (20) d'environ 1 à 5 MPa par exemple et à une énergie (22) de fractionnement des cristaux de gypse présents dans le mélange, après quoi l'élément est extrait du moule.
1. Procédé de fabrication d'un élément moulé à partir d'un mélange d'un liant hydraulique à base de plâtre, d'une charge granulaire et d'eau, consistant à placer le mélange dans un moule (10) correspondant à l'élément à fabriquer, à compacter le mélange dans le moule et à extraire l'élément du moule, caractérisé en ce que: - le mélange (18) contient une quantité d'eau au moins égale à 1,5 fois la quantité nécessaire à l'hydratation du liant, - on applique au mélange pendant le compactage une énergie (22) propre à fractionner les cristaux de gypse présents dans le mélange puis on extrait l'élément du moule et on laisse la croissance des cristaux de gypse s'effectuer en dehors du moule. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le mélange contient des cristaux de gypse quand il est placé dans le moule. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on applique ladite énergie (22) au mélange de façon continue. 4. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on applique ladite énergie (22) au mélange par impulsions ou par trains d'impulsions. 5. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on applique ladite énergie (22) au mélange sous forme de chocs ou de séries de chocs ou d'ondes de choc. 6. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on applique ladite énergie (22) au mélange sous forme vibratoire. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'on applique l'énergie (22) au mélange sous forme d'une alternance de trains d'impulsions et de périodes de repos. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que les 30 vibrations ont une amplitude d'environ 0,5 à 2mm et une accélération d'environ 7 à 30g. 9. Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que l'énergie appliquée au mélange dans le moule est d'environ 150 à 300J/kg de mélange. 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé 5 en ce que la pression de compactage (20) appliquée au mélange dans le moule est inférieure à 60 bars (6MPa). 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la pression de compactage (20) appliquée au mélange dans le moule est d'environ 10 à 50 bars, soit 1 à 5MPa. 12. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la durée du compactage et de l'application de l'énergie (22) au mélange dans le moule est comprise entre environ 15 secondes et 2 minutes. 13. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé 15 en ce que la pression de démoulage de l'élément est inférieure ou égale à 20 bars (2MPa). 14. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le mélange comprend de 20 à 40 % environ en poids de plâtre pour 80 à 60 % en poids de charge granulaire, et une quantité d'eau égale à au moins 35 % du poids de plâtre. 15. Procédé selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que la quantité d'eau dans le mélange (18) est comprise entre 35 et 70 % environ du poids de plâtre.
B,C
B28,C04
B28B,C04B
B28B 7,B28B 3,C04B 14,C04B 28
B28B 7/46,B28B 3/00,C04B 14/02,C04B 28/16
FR2898482
A1
METHODE DE SURVEILLANCE D'UN PATIENT ET SYSTEME POUR LA MISE EN OEUVRE DUDIT PROCEDE.
20,070,921
La présente invention concerne une méthode de surveillance d'un patient, et plus particulièrement d'un patient atteint d'une maladie neurologique telle que l'épilepsie, et un système pour la mise en oeuvre dudit procédé. II est bien connu de surveiller, et éventuellement d'enregistrer, l'électroencéphalogramme (EEG) et/ou les ondes électriques produites par le cerveau d'un patient afin de diagnostiquer une maladie neurologique telle que io l'épilepsie par exemple. Compte tenu des équipements lourds et onéreux nécessaires pour une telle surveillance, cette surveillance est généralement effectuée dans un hôpital pendant une durée d'environ 10 jours. Toutefois, afin de libérer des lits d'hôpitaux et permettre un suivi des is patients sur de plus longues périodes, on a déjà imaginé des systèmes dits ambulatoires de surveillance de l'électroencéphalogramme d'un patient. C'est le cas par, exemple, du brevet américain US 5,029,590 qui décrit un système portable de détection de paramètres vitaux, en particulier un électrocardiogramme (ECG) et/ou un électroencéphalogramme (EEG). 20 Les enregistrements de l'électrocardiogramme et/ou de l'électroencéphalogramme sont analysés ultérieurement par un médecin afin de permettre un diagnostic de la maladie et/ou d'adapter le traitement thérapeutique pour soigner le patient. Ce type de système, bien que permettant de libérer des lits dans les 25 hôpitaux, présente l'inconvénient de ne procurer qu'un nombre limité d'informations nécessaires pour faire un diagnostic précis de la maladie et/ou d'adapter le traitement du patient. Par ailleurs, ce type de système nécessite l'intervention de personnes spécialisées pour remettre en place sur le patient les électrodes qui se décollent régulièrement. 30 L'un des buts de l'invention est d'améliorer les systèmes de surveillance de l'art antérieur afin de permettre de diagnostiquer de manière plus précise la maladie et/ou d'adapter de manière plus efficace le traitement à administrer au patient. A cet effet, et conformément à l'invention, il est proposé une méthode de surveillance d'un patient susceptible d'être atteint par une maladie neurologique, remarquable en ce qu'elle consiste au moins dans les étapes suivantes de : enregistrement d'images vidéo du patient en continu dans une mémoire tampon, détermination de la survenue d'une crise du patient à un instant to, extraction des images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon to entre l'instant to-n et l'instant to+m minutes, et enregistrement de la séquence vidéo entre to-n et to+m sur un support. La maladie neurologique consiste plus particulièrement dans l'épilepsie dont la prise en charge thérapeutique dépend de la forme d'épilepsie. L'instant to de la survenue d'une crise du patient est déterminé ts manuellement à un instant dit t'o par ledit patient ou toute autre personne. De manière alternative, l'instant to de la survenue d'une crise d'un patient est déterminé de manière automatique à un instant dit t"o par au moins la succession des étapes suivantes de : relevé d'un ou plusieurs paramètres physiologiques du patient, et 20 comparaison des valeurs des paramètres physiologiques du patient avec des valeurs seuils préenregistrées, la survenue d'une crise correspondant à l'instant ro où l'une des valeurs des paramètres physiologiques du patient est supérieure à l'une des valeurs seuils. La valeur de n est comprise entre 10 et 1 minutes et la valeur de m est 25 comprise entre 10 et 1 minutes. Par ailleurs, les valeurs des paramètres physiologiques du patient relevées sont traitées préalablement à leur comparaison avec des valeurs seuils. De manière avantageuse, l'instant to de chaque survenue de crise est 30 enregistré afin de déterminer la fréquence dans le temps desdites crises. Un autre objet de l'invention concerne une méthode de diagnostic d'une maladie neurologique d'un patient remarquable en ce qu'elle consiste à surveiller le patient par la méthode de surveillance suivant l'invention et à visionner la séquence enregistrée sur un écran de visualisation. La séquence vidéo enregistrée pourra être visionnée sur tout type de moyens de visualisation tel que l'écran d'un ordinateur, un écran de télévision, etc... afin de permettre au praticien, à la lecture de la séquence vidéo, d'établir un diagnostic à la vue du comportement du patient lors de la survenue d'une crise neurologique. Un dernier objet de l'invention concerne un système de surveillance d'un patient atteint d'une maladie nerveuse telle que l'épilepsie par exemple, pour la io mise en oeuvre de la méthode suivant l'invention, remarquable en ce qu'il comporte au moins des moyens de prise d'images vidéo, éventuellement accompagnées d'une bande sonore, connectés à une unité de traitement comportant des moyens d'enregistrement en continu des images vidéo dans une mémoire tampon, des moyens d'enregistrement des images vidéo sur un 15 support et des moyens de déclenchement connectés à l'unité de traitement et aptes à être activés lorsqu'une crise survient à un instant to, l'activation des moyens de déclenchement procurant d'une part une extraction d'une séquence des images vidéo, et éventuellement des bandes sonores, enregistrées en continu dans la mémoire tampon entre l'instant to-n et l'instant to+m, et d'autre 20 part un enregistrement de cette séquence sur un support. Les moyens de déclenchement consistent, de préférence, en au moins un déclencheur manuel et, plus précisément, en un ou plusieurs boutons poussoir connectés à l'unité de traitement. Par ailleurs, le bouton poussoir est avantageusement solidaire d'un 25 bracelet positionné sur le poignet du patient. D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, de la méthode et du système conformes à l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels : 30 - la figure 1 est une représentation schématique du système de surveillance d'un patient conforme à l'invention, - la figure 2 est une représentation schématique de l'ordinogramme du programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, - la figure 3 est une représentation schématique d'une variante d'exécution de l'ordinogramme du programme d'ordinateur pour la mise en 5 oeuvre du procédé conforme à l'invention, -la figure 4 est une représentation schématique d'une seconde variante d'exécution de l'ordinogramme du programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, - la figure 5 est une représentation schématique du fonctionnement du io système de surveillance d'un patient conforme à l'invention. En référence à la figure 1, le système de surveillance d'un patient conforme à l'invention comporte une unité dite ambulatoire 1 apte à être portée par un patient et comprenant une unité d'acquisition 2 de signaux alimentée par une unité d'alimentation 3. 15 L'unité ambulatoire 1 comprend, par ailleurs, des moyens dits de déclenchement 4 connectés à l'unité d'acquisition 2 qui consiste, par exemple, en un ordinateur du type PC. Ces moyens de déclenchement 4 consistent en un ou plusieurs boutons poussoir 5 aptes à être actionnés par le patient lorsque ce dernier ressent les symptômes d'une crise ou par une tierce personne, telle 20 qu'une personne de l'entourage du patient ou un aide soignant, constatant les symptômes d'une crise sur ledit patient. Lorsque le bouton poussoir 5 est actionné, ce dernier transmet un signal dit de déclenchement à l'unité d'acquisition 2. Un premier bouton poussoir 5 peut avantageusement être solidaire d'un 25 bracelet positionné sur le poignet du patient, non représenté sur les figures. Ledit bracelet comporte des moyens de transmission du signal de déclenchement vers l'unité d'acquisition 2 qui comporte des moyens de réception correspondant. Ces moyens de transmission et de réception peuvent par exemple consister en un émetteur et un récepteur d'ondes radio à haute 30 fréquence ou dans tout autre moyen d'émission et de réception bien connu de l'homme de l'art. Le système de surveillance peut, par exemple, comprendre un second bouton poussoir 5 connecté à l'unité d'acquisition 2 et positionné à proximité de cette dernière ainsi qu'un troisième bouton poussoir 5 solidaire d'un second bracelet positionné sur le poignet d'une personne de l'entourage du patient. Lesdits moyens de déclenchement 4 peuvent également consister en des électrodes 6, ou un capteur multi-modal, aptes à être placées sur la poitrine du patient, sur la tête ou autour du poignet de ce dernier. On entend par capteur multi-modal un capteur apte à mesurer plusieurs grandeurs. Ainsi, ces électrodes 6 mesurent un électrocardiogramme (ECG) et transmettent ces signaux à l'unité d'acquisition 2. io Optionnellement, ces électrodes 6 avantageusement solidaires d'un casque coiffant la tête du patient mesurent un électroencéphalogramme (EEG) dont les signaux sont transmis à l'unité d'acquisition 2. Accessoirement, le capteur multi-modal peut comprendre un accéléromètre ou tout moyen équivalent bien connu de l'homme de l'art pour 15 mesurer les mouvements du patient et permettre le déclenchement dès lors que l'unité d'acquisition 2 détecte des mouvements anormaux correspondant au début d'une crise d'épilepsie. Par ailleurs, l'unité ambulatoire 1 comprend des moyens de transmission 7 connectés à l'unité d'acquisition 2 afin de transmettre les signaux à des moyens 20 de réception 8 d'une unité dite de base 9. Ladite unité de base comporte une unité dite de traitement 10 connectée aux moyens de réception 8. Cette unité de traitement 10 consiste par exemple en un ordinateur de type PC comportant un programme de traitement des signaux, plus particulièrement des signaux transmis par les électrodes comme il sera détaillé plus loin. Ladite unité de 25 traitement 10 comporte une horloge interne permettant de dater les signaux transmis par l'unité d'acquisition 2 de l'unité ambulatoire 1. On entend, par le terme dater , la possibilité d'attribuer une heure et un jour à chacun des signaux reçus. De plus, l'unité de base comporte une unité d'alimentation 11 alimentant 30 l'unité de traitement 10 et des moyens de prise d'images vidéo 12 tels qu'une caméra vidéo par exemple. Cette caméra consistera par exemple en une caméra numérique présentant une sensibilité aux infrarouges ou une sensibilité d'au moins 0,2 lux, une résolution d'au moins 440 000 pixels et une cadence d'au moins 25 images par seconde. Cette unité de base 9 comprend également une mémoire tampon 13 connectée à l'unité de traitement 10, ou intégrée à cette dernière, dans laquelle sont enregistrées en continu, et en boucle, les images vidéo prises par la caméra 12, cette dernière étant orientée vers le patient. Par ailleurs, l'unité de base 9 pourra avantageusement comporter un écran de visualisation 14 connecté à l'unité de traitement 10 pour visualiser les images vidéo en temps réel et/ou visualiser les images vidéo enregistrées. to De plus, l'unité de base 9 comporte des moyens d'enregistrement 15 connectée à l'unité de traitement 10 pour enregistrer les images vidéo de la crise du patient entre l'instant to-n et to+m, où to est l'instant auquel les moyens de déclenchement 6 sont activés, c'est-à-dire à un instant correspondant soit au début de la crise du patient, soit au cours de la crise soit après ladite crise. 15 Ces moyens d'enregistrement 15 consistent, par exemple, en un graveur de DVD Rom suivant l'acronyme anglo-saxon Digital Versatile Disc û Read Only Memory ou de CD Rom suivant l'acronyme anglo-saxon Compact Disc û Read Only Memory , ou bien encore en un port dit USB apte à recevoir une clé USB suivant l'acronyme anglo-saxon Universal Serial Bus sur lesquels 20 des fichiers vidéo sont enregistrés. Il est bien évident que le DVD Rom, le CD Rom ou la clé USB peut être substitué par tout autre support équivalent connu de l'état de la technique sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Un neurologue, ou tout autre médecin compétent, pourra alors visionner 25 les images vidéo de la crise du patient enregistrées sur le support et adapter le traitement en fonction de ses observations. On observera que l'unité ambulatoire 1 ne comporte aucun moyen d'enregistrement ni des images vidéo ni des signaux correspondant à l'électrocardiogramme (ECG) et/ou à l'électroencéphalogramme (EEG) de 30 sorte qu'elle est particulièrement légère. Tout au plus, l'unité ambulatoire 1 comporte une mémoire tampon dans laquelle sont enregistrés temporairement tout ou partie des signaux afin de permettre leur transmission à l'unité de base 9. Une telle unité ambulatoire 1 légère permet ainsi au patient de se mouvoir sans être gêné par le dispositif pendant plusieurs jours de suite notamment la nuit. Par ailleurs, on notera que préalablement à l'enregistrement des images s vidéo par les moyens d'enregistrement sur un support tel qu'un DVD Rom, un CR Rom ou une clé USB, lesdites images vidéo sont préalablement enregistrées soit dans une mémoire tampon de l'unité d'acquisition 2 ou de l'unité de base 9 soit sur le disque dur de ladite unité de base 9. En référence à la figure 2, le programme d'ordinateur enregistré dans to l'unité de traitement 10 comporte un algorithme comprenant une première étape 100 de détermination d'un déclenchement automatique. Dans cette étape 100, les signaux reçus par l'unité de traitement 10 sont comparés en temps réel avec une valeur seuil enregistrée dans cette dernière. Si la valeur du signal reçu par l'unité de traitement 10 est supérieure à ladite valeur seuil, 15 étape 101 ; l'algorithme est relancé en boucle. Par contre, si la valeur du signal reçu par l'unité de traitement 10 est inférieure à ladite valeur seuil, étape 102, l'algorithme détermine, dans une étape 103, l'instant t"o auquel la valeur du signal est inférieure à la valeur seuil à partir des informations fournies par l'horloge interne de l'unité de traitement 10. 20 Le signal peut correspondre aux informations de l'électroencéphalogramme (ECG) et/ou de l'électroencéphalogramme (EEG) et/ou aux informations fournies par le capteur multi-modal. La valeur du signal correspond alors, par exemple, à la fréquence cardiaque du patient et/ou de la fréquence des ondes du cerveau du patient et/ou de l'intensité desdites ondes 25 et/ou de la mesure d'un geste anormal du patient. Dans une variante d'exécution de l'étape 100 de détermination d'un déclenchement automatique, non représentée sur les figures, la forme des signaux reçus par l'unité de traitement 10 est comparée avec une ou plusieurs formes de signal témoin enregistrées dans cette dernière. Si la forme du signal 30 reçu par l'unité de traitement 10 est différente de la ou des formes de signal témoin, étape 101 ; l'algorithme est relancé en boucle. Par contre, si la forme du signal reçu par l'unité de traitement 10 correspond à la ou aux formes du signal témoin, étape 102, l'algorithme détermine, dans une étape 103, l'instant t"o auquel la forme du signal correspond à la ou aux formes du signal témoin à partir des informations fournies par l'horloge interne de l'unité de traitement 10. On observera qu'un tel algorithme de reconnaissance de la forme du signal reçu par l'unité de traitement présente un temps d'exécution relativement long de sorte que l'instant to correspond à un instant ultérieur à la survenue de la crise du patient. Par ailleurs, le programme d'ordinateur enregistré dans l'unité de to traitement 10 comporte un algorithme comprenant une étape 104 de détermination d'un déclenchement manuel. Dans cette étape 104, l'algorithme cherche à déterminer la présence d'un signal de déclenchement émis par le bouton poussoir 5 du système à un instant t'o. Si l'algorithme détecte aucun signal de déclenchement manuel, étape 105, soit parce que le système ne 15 comprend pas de moyens de déclenchement manuel 5 soit parce que le patient n'active pas lesdits moyens de déclenchement manuel, lors d'une phase de sommeil par exemple, ledit algorithme attribue par défaut une valeur infinie à t'o et il est relancé en boucle. Par contre, si l'algorithme détecte un signal de déclenchement manuel, étape 106, l'algorithme détermine, dans une 20 étape 107, l'instant t'o auquel le signal de détection manuel est reçu par l'unité de traitement 10 à partir des informations fournies par l'horloge interne de ladite unité de traitement 10. Dans une étape 108, l'algorithme compare ensuite t'oett"o. Si t"o est inférieur ou égal à t'o, c'est-àdire si t"o est antérieur à t'o, 25 étape 109, l'algorithme considère que to correspond à t"o et extrait les images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon de l'unité de traitement 10 entre to-n et to+m, dans une étape 110, dans laquelle to est égal à t"o. Les images vidéo ainsi extraites sont ensuite compilées pour former une séquence vidéo qui est enregistrée sous la forme d'un fichier, dans une étape 111, sur un 30 support tel qu'un DVD Rom ou une clé USB par exemple par les moyens d'enregistrement 15. De manière avantageuse, l'algorithme attribue un nom audit fichier comprenant la date et l'heure de la crise du patient. Par ailleurs, on observera que le fichier vidéo est constitué d'une tête de fichier, d'une trame, de données vidéo et, avantageusement de données sonores, dans l'hypothèse où la caméra 12 comporte un dispositif de prise de son. De plus, une horloge indiquant l'heure et le jour de l'enregistrement de la séquence vidéo est avantageusement incrustée dans les images vidéo. Si t"o est supérieur à t'o, c'est-à-dire si t"o est postérieur à t'o, étape 112, l'algorithme considère que to correspond à t'o et extrait les images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon de l'unité de traitement 10 entre to-n et to to+m, dans une étape 113, dans laquelle to est égal à t'o.. Les images vidéo ainsi extraites sont ensuite compilées pour former une séquence vidéo qui est enregistrée sous la forme d'un fichier, dans une étape 111, sur un support. La valeur de n est comprise entre 20 et 2 minutes et préférentiellement égale à 5 minutes, et la valeur de m est comprise entre 20 et 2 minutes, et ts préférentiellement égale à 5 minutes. Avantageusement, n et m sont égal à 5 minutes afin de limiter la taille des fichiers vidéo enregistrés sur le support. On observera que les valeurs de n et m dépendent du type de crise dont le patient est victime et pourront être paramétrées par le praticien qui enregistrera lesdites valeurs de n et m dans l'unité d'acquisition 2. En effet, 20 certains patients ont des crises épileptiques sans perte de conscience de sorte qu'ils seront en mesure de presser sur le bouton poussoir 5 dès le début de la crise ; les valeurs de n et m pourront être alors égales à 2 mn. D'autres patients font des crises épileptiques avec perte de conscience de sorte qu'ils ne seront pas en mesure de presser sur le bouton poussoir 5, ce dernier étant 25 alors pressé par une personne de l'entourage dudit patient ; les valeurs de n et m seront alors choisis de préférence égales à 20 mn. L'algorithme redémarre alors en boucle, prêt pour une nouvelle crise du patient. Selon une variante d'exécution, en référence à la figure 3, le système 30 suivant l'invention ne comporte pas de moyens de déclenchement manuel 5. L'algorithme comporte alors un algorithme comprenant une première étape 100 de détermination d'un déclenchement automatique. Dans cette étape 100, les signaux reçus par l'unité de traitement 10 sont comparés en temps réel avec une valeur seuil enregistrée dans cette dernière. De la même manière que précédemment, si la valeur du signal reçu par l'unité de traitement 10 est supérieure à ladite valeur seuil, étape 101 ; l'algorithme est relancé en boucle. Par contre, si la valeur du signal reçu par l'unité de traitement 10 est inférieure à ladite valeur seuil, étape 102, l'algorithme détermine, dans une étape 103, l'instant t"o auquel la valeur du signal est inférieure à la valeur seuil à partir des informations fournies par l'horloge interne de l'unité de traitement 10. Ensuite, l'algorithme extrait les images vidéo enregistrées dans la to mémoire tampon de l'unité de traitement 10 entre to-n et to+m, dans une étape 110, dans laquelle to est égal à t"o. Les images vidéo ainsi extraites sont ensuite compilées pour former une séquence vidéo de la crise d'épilepsie du patient qui est enregistrée sous la forme d'un fichier, dans une étape 111, sur un support. 15 Selon une autre variante d'exécution, en référence à la figure 4, le système suivant l'invention ne comporte pas de moyens de déclenchement automatique mais seulement des moyens de déclenchement manuels 5. L'algorithme comporte alors un algorithme comprenant une étape 104 de détermination d'un déclenchement manuel. Dans cette étape 104, l'algorithme 20 cherche à déterminer la présence d'un signal de déclenchement émis par le bouton poussoir 5 du système. Si l'algorithme ne détecte aucun signal de déclenchement manuel, étape 105, parce que le patient ou une personne de son entourage n'active pas lesdits moyens de déclenchement manuel 5, lors d'une phase de sommeil par exemple, ledit algorithme est relancé en boucle. 25 Par contre, si l'algorithme détecte un signal de déclenchement manuel, étape 106, l'algorithme détermine, dans une étape 107, l'instant t'o auquel le signal de détection manuel est reçu par l'unité de traitement 10 à partir des informations fournies par l'horloge interne de ladite unité de traitement 10. Ensuite, l'algorithme extrait les images vidéo enregistrées dans la 30 mémoire tampon de l'unité de traitement 10 entre to-n et to+m, dans une étape 110, dans laquelle to est égal à t'o. Les images vidéo ainsi extraites sont ensuite compilées pour former une séquence vidéo de la crise d'épilepsie du patient qui est enregistrée sous la forme d'un fichier, dans une étape 111, sur un support. Afin d'annuler l'enregistrement des images vidéo en cas de pression intempestive sur le bouton poussoir 5, ledit enregistrement peut être annulé en exerçant une pression continue pendant plusieurs secondes sur ledit bouton poussoir 5. Un signal d'annulation de la procédure d'enregistrement sera alors transmis à l'unité de traitement 10 qui arrêtera l'exécution de l'algorithme. La séquence vidéo correspondant à la crise d'épilepsie pourra être enregistrée de différentes manières. lo Suivant une première méthode de compilation de la séquence vidéo, des séquences vidéo d'une durée déterminée, comprise entre 10 et 1 minutes, et de préférence égale à 5 minutes, sont enregistrées dans une mémoire tampon avec un effacement continu de la n-3 ème séquence vidéo. Lorsque l'unité d'acquisition 2 détecte un signal de déclenchement, cette dernière compile la 15 séquence vidéo en cours d'enregistrement lors du déclenchement avec les séquences vidéo précédentes et suivantes pour ne former qu'une seule séquence vidéo qui est alors enregistré sur un support. Suivant une seconde méthode de compilation de la séquence vidéo, une image est enregistrée tout les 1/24ème de seconde dans une base de données 20 de l'unité d'acquisition 2, chaque fichier image étant associé à une date et une heure au centième de seconde. Lorsque l'unité d'acquisition 2 détecte un signal de déclenchement à l'instant to, cette dernière compile l'ensemble des fichiers images enregistrés dans la base de données entre les instants to-n et to+m pour former une séquence vidéo comportant la succession chronologique 25 desdites images, ladite séquence vidéo étant enregistrée sur un support. Il est bien évident que les images peuvent être enregistrées dans la base de données de l'unité d'acquisition 2 à une fréquence quelconque telle que 1/12ème de seconde par exemple. Par ailleurs, il va de soi que d'autres méthodes de compilation de la 30 séquence vidéo bien connues de l'homme du métier peuvent être envisagées sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Accessoirement, les signaux correspondant à l'électrocardiogramme (ECG) et/ou à l'électroencéphalogramme (EEG) peuvent également être enregistrés en continu dans une mémoire tampon et une séquence desdits signaux comprise entre to-n et to+m peut être enregistrée dans un second fichier sur un support tel qu'un DVD Rom, de préférence sur le même support que les fichiers vidéo. On expliquera maintenant le fonctionnement du système suivant l'invention en référence aux figures 1 et 5. Lorsqu'une crise survient à un instant to, les moyens de déclenchement 4, c'est-à-dire le bouton poussoir 5 ou les moyens de déclenchement lo automatique 6, transmettent un signal dit de déclenchement à l'unité de traitement 10. Cette dernière extrait ensuite les images vidéo enregistrées en continu dans la mémoire tampon 13 entre l'instant to-5 et l'instant to+10, puis enregistre la séquence vidéo sous la forme d'un fichier informatique vidéo sur un DVD Rom, une clé USB ou similaire. 15 Un neurologue pourra visionner la séquence vidéo de la crise ultérieurement soit à partir de l'unité de base 9 soit en lisant le fichier vidéo de la crise enregistré sur le DVD Rom sur un autre ordinateur. Enfin, il est bien évident que les exemples que l'on vient de donner ne sont que des illustrations particulières en aucun cas limitatives quant aux 20 domaines d'application de l'invention
La présente invention concerne une méthode de surveillance d'un patient atteint, par exemple, d'une maladie nerveuse telle que l'épilepsie, remarquable en ce qu'elle consiste au moins dans les étapes suivantes de :- enregistrement d'images vidéo du patient en continu dans une mémoire tampon,- détermination de la survenue d'une crise du patient à un instant t0,- extraction des images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon entre l'instant t0-n et l'instant t0+m minutes, et- enregistrement de la séquence vidéo entre t0-n et t0+m sur un support.Un autre objet de l'invention concerne une méthode de diagnostic d'une maladie neurologique d'un patient remarquable en ce qu'elle consiste à surveiller le patient par la méthode de surveillance suivant l'invention et à visionner la séquence enregistrée sur un écran de visualisation.Un dernier objet de l'invention concerne un système de surveillance d'un patient pour la mise en oeuvre du procédé.
1 - Méthode de surveillance d'un patient susceptible d'être atteint par une maladie neurologique, caractérisée en ce qu'elle consiste au moins dans 5 les étapes suivantes de : enregistrement d'images vidéo du patient en continu dans une mémoire tampon, détermination de la survenue d'une crise du patient à un instant to, - extraction des images vidéo enregistrées dans la mémoire tampon io entre l'instant to-n et l'instant to+m minutes, et - enregistrement de la séquence vidéo entre to-n et to+m sur un support. 2 - Méthode suivant la précédente caractérisée en ce que l'instant to de la survenue d'une crise du patient est déterminé manuellement à un instant dit t'o par ledit patient ou toute autre personne. 15 3 - Méthode suivant la 1 caractérisée en ce que l'instant to de la survenue d'une crise d'un patient est déterminé de manière automatique à un instant dit t"o par au moins la succession des étapes suivantes de : - relevé d'un ou plusieurs paramètres physiologiques du patient, et 20 comparaison des valeurs des paramètres physiologiques du patient avec des valeurs seuils préenregistrées, la survenue d'une crise correspondant à l'instant t"o où l'une des valeurs des paramètres physiologiques du patient est supérieure à l'une des valeurs seuils. 4 - Méthode suivant l'une quelconque des précédentes 25 caractérisée en ce que la valeur de n est comprise entre 10 et 1 minutes. - Méthode suivant l'une quelconque des 1 à 3 caractérisée en ce que la valeur de m est comprise entre 10 et 1 minutes. 6 - Méthode suivant l'une quelconque des 3 à 5 caractérisée en ce que les valeurs des paramètres physiologiques du patient 30 relevées sont traitées préalablement à leur comparaison avec des valeurs seuils. 7 -Méthode suivant l'une quelconque des précédentescaractérisée en ce que l'instant to de chaque survenue de crise est enregistré afin de déterminer la fréquence dans le temps desdites crises. 8 - Système de surveillance d'un patient atteint d'une maladie nerveuse telle que l'épilepsie par exemple, pour la mise en oeuvre de la méthode suivant l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins des moyens de prise d'images vidéo (12), éventuellement accompagnées d'une bande sonore, connectés à une unité de traitement (10) comportant des moyens d'enregistrement (15) en continu des images vidéo dans une mémoire tampon (13), des moyens d'enregistrement io des images vidéo sur un support et des moyens de déclenchement (4) connecté à l'unité de traitement (9) et aptes à être activés lorsqu'une crise survient à un instant to, l'activation des moyens de déclenchement (4) procurant d'une part une extraction d'une séquence des images vidéo, et éventuellement des bandes sonores, enregistrées en continu dans la mémoire 15 tampon (13) entre l'instant to-n et l'instant to+m, et d'autre part un enregistrement de cette séquence sur un support. 9 - Système suivant la 8 caractérisé en ce que les moyens de déclenchement (4) consistent en un déclencheur manuel (5). - Système suivant la 9 caractérisé en ce que les 20 moyens de déclenchement (4) consistent en un ou plusieurs boutons poussoir (5) connectés à l'unité de traitement (10). 11 - Système suivant la 10 caractérisé en ce que le bouton poussoir (5) est solidaire d'un bracelet positionné sur le poignet du patient. 25 12 -Système suivant la 10 caractérisé en ce que le bouton poussoir (5) est solidaire d'un bracelet positionné sur le poignet d'une personne de l'entourage du patient. 13 - Système suivant la 10 caractérisé en ce que le bouton poussoir (5) est positionné à proximité de l'unité d'acquisition (2). 30 14 - Système suivant la 8 caractérisé en ce que les moyens de déclenchement (4) consistent en au moins un capteur (6) connecté à l'unité de traitement (10) et apte à relever un ou plusieurs paramètresphysiologiques du patient. 15 - Système suivant l'une quelconque des 8 à 14 caractérisé en ce qu'il est constitué d'une part d'une unité de base (9) comportant l'unité de traitement (10), les moyens de prise d'images vidéo (12), et éventuellement de moyens de prise de sons, connectés à l'unité de traitement (10) et des moyens de réception (8) de signaux, et d'autre part une unité dite ambulatoire (1) apte à être portée par le patient et comportant les moyens de déclenchement (4), une unité d'acquisition (2) des signaux et une unité de transmission (7) desdits signaux coopérant avec l'unité de io réception (8) connecté à l'unité de traitement (9). 16 - Système suivant l'une quelconque des 8 à 15 caractérisé en ce qu'il comporte un écran de visualisation (14) connecté à l'unité de traitement (9).
A
A61
A61B
A61B 5
A61B 5/00,A61B 5/0402,A61B 5/0476,A61B 5/11
FR2888497
A1
PROCEDE DE MAQUILLAGE ET/OU DE SOIN COSMETIQUE
20,070,119
La présente invention vise un comprenant l'application, sur une matière kératinique, d'une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin composée majoritairement de composés agréés en matière alimentaire. Les compositions cosmétiques visées par la présente invention sont plus particulièrement des produits de maquillage et/ou de soin destiné à être appliqués sur la peau, les lèvres et/ou les phanères, notamment les rouges à lèvres, les baumes à lèvres, les crayons à lèvres, les fonds de teint liquides ou solides, notamment coulés en stick ou en coupelle, les produits anti-cernes et les produits de coloration de la peau, de tatouages éphémères, les produits de maquillage des yeux comme les eyeliners, en particulier sous forme de crayons, les mascaras ou encore les fards à paupières. D'une manière générale, ces compositions cosmétiques contiennent une quantité non négligeable de produits synthétiques notamment des additifs de formulation destinés à leur conférer des propriétés spécifiques telles qu'une stabilité satisfaisante dans le temps et/ou à l'égard de variations significatives en température, une tenue satisfaisante notamment en terme de qualités de maquillage et une bonne aptitude à l'application. Or, dans le monde de la cosmétique où les produits se renouvellent de manière extrêmement rapide, il subsiste un besoin perpétuel pour de nouvelles voies de formulation permettant d'obtenir un niveau de performance au moins égal à celui offert par les produits actuels, voire meilleur à certains égards, au moins. Qui plus est, le choix des matières premières, utilisées pour la mise en oeuvre de ces nouvelles voies de formulation, doit, comme il l'a toujours été, être guidé par un souci, sans cesse exacerbé, d'offrir un niveau de garantie maximal, tant pour les consommateurs auxquels sont destinées les formulations cosmétiques qui les incorporent, que pour la préservation de l'intégrité de l'environnement. C'est ainsi que la présente invention concerne, selon un de ses aspects, un procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur ladite matière kératinique d'au moins une composition cosmétique comprenant au moins une phase grasse et étant constituée d'au moins 75 % en poids par rapport à son poids total de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne un procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur ladite matière kératinique d'au moins une composition cosmétique comprenant au moins une phase aqueuse et étant constituée d'au moins 75 % en poids par rapport à son poids total de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire. D'une manière générale, les compositions selon l'invention possèdent un milieu physiologiquement acceptable. Par "composition cosmétique", on désigne une composition telle que définie dans la Directive 93/35/CEE du Conseil du 14 juin 1993. Par "milieu physiologiquement acceptable", on désigne un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur au moins une matière kératinique d'êtres humains. Par "matières kératiniques", on entend couvrir la peau, les muqueuses, comme les lèvres, les ongles et les fibres kératiniques, à l'image des cils et des cheveux. Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention sont particulièrement avantageuses pour une utilisation sur la peau et les lèvres. Plus généralement, par "composés agréés en matière alimentaire" selon l'invention, on entend des composés choisis parmi les composés référencés dans le Codex alimentarius, les matériaux constitués exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius, à l'image des nacres par exemple, l'ozokérite et la cire de riz. Le Codex Alimentarius, ou code alimentaire, est la référence mondiale qui fait autorité pour les consommateurs, les producteurs et les transformateurs de denrées alimentaires, les organismes nationaux de contrôle des aliments et le commerce international des produits alimentaires. Il réunit les normes alimentaires, lignes directrices et autres codes d'usages établies en matière de produits alimentaires par la Commission du Codex Alimentarius, créée en 1963 par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans le cadre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires et sous l'égide de l'ONU. Au sens de l'invention, un composé référencé dans le Codex alimentarius désigne un composé dont l'usage en matière d'ingrédients alimentaires est considéré dans le Codex, et y est réglementé ou non selon des modalités spécifiques. Il est entendu que lorsque des modalités sont précisées dans le Codex alimentarius pour certains ingrédients, elles ne sont pas déterminantes pour la mise en oeuvre de ces mêmes composés dans les compositions selon l'invention. D'une manière générale, ingrédient "alimentaire" désigne toute substance autre que l'eau, utilisée dans la fabrication ou la préparation d'un aliment et présente dans le produit fini bien que parfois sous une forme modifiée. Ainsi, l'expression "ingrédient alimentaire" inclut notamment les additifs et les extraits alimentaires. Par ailleurs, on entend par "additif alimentaire" toute substance qui n'est pas normalement consommée en tant que denrée alimentaire en soi et n'est pas normalement utilisée comme ingrédient caractéristique d'un aliment, qu'elle ait ou non une valeur nutritive, et dont l'addition intentionnelle à la denrée alimentaire dans un but technologique ou organoleptique, à une quelconque étape de la fabrication, de la transformation, de la préparation, du traitement, du conditionnement, de l'emballage, du transport ou du stockage de cette denrée, entraîne ou peut entraîner (directement ou indirectement) son incorporation ou celle de ses dérivés à la denrée ou peut affecter de toute autre façon les caractéristiques de cette denrée. Au sens de l'invention, un produit constitué exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius, désigne un matériau dont la composition est constituée exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius et qui par conséquent comprend au moins deux composés, voire plus, référencés dans le Codex alimentarius. Sont notamment couverts sous cette définition les matériaux à structure multicouche(s), telles que par exemple les nacres. Ainsi, les nacres sont généralement constituées d'un substrat inorganique tel que le mica ou du TiO2 recouvert par exemple d'une couche d'oxyde de fer. Le Codex alimentarius considéré selon l'invention est celui disponible à la date de dépôt de la présente demande. Par exemple, pour ce qui concerne les additifs, il s'agit du Codex Food 25 Additive and Contaminants CX / FAC 05/37/6. En ce qui concerne les extraits, ceux-ci sont notamment définis dans le Codex alimentarius volume 8 et plus particulièrement dans les Codex standards 19, 33 et 210. Pour les huiles végétales, il s'agit de la version du Codex standard 210 telle que modifiée en 2003. Pour ce qui est des matières grasses et huiles comestibles, il s'agit de la version du Codex standard 19-1981, telle que révisée en février 1993. Par exemple pour l'huile d'olive, on pourra se reporter plus particulièrement à la version du Codex standard 33, révisée en 1989. Plus préférentiellement, les compositions conformes à l'invention comprennent au moins 80 % en poids, notamment au moins 85 % en poids, en particulier au moins 90 % en poids, notamment au moins 95 % en poids, et plus particulièrement sont constituées d'environ 100 % en poids par rapport à leur poids total de composé(s) agrées en matière alimentaire. De manière inattendue, la présence des composés considérés selon l'invention ne s'avère pas préjudiciable aux qualités annexes attendues pour une composition cosmétique par exemple en matière de tenue, de brillance dans le cas des rouges à lèvres, ou encore de couvrance dans le cas plus particulier des fonds de teints. TEST DE BRILLANCE Avantageusement, les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent posséder en outre une brillance supérieure ou égale à 5, en particulier supérieure ou égale à 10, notamment supérieure ou égale à 15, plus particulièrement supérieure ou égale à 20, notamment supérieure ou égale à 25, voire de l'ordre de 30. Par "brillance", on désigne la brillance telle qu'elle peut être mesurée par la méthode suivante, à l'aide d'un appareillage de type gonioréflectomètre comme par exemple le GRM-2000 (MICROMODULE), en utilisant un angle azimutal d'éclairage de 30 par rapport à la normale de l'échantillon, un angle de détection de la réflexion spéculaire (R) de 30 et un angle de détection de la réflexion diffuse (D) de 0 . On constitue un support de type mousse de forme rectangulaire, de dimensions 40 x 70 mm à partir d'une mousse de couleur brique (L* = 37 3; a* = 15 2; b* = 11 2 dans l'espace CIE L* a *b* 1976), en NEOPRENE de 3 mm d'épaisseur et qui possède une face adhésive, notamment une mousse connue sous la référence commerciale RE40 x 70 C/C 212B 1 peau, commercialisée par la société Joint Technique Lyonnais Ind. On fixe, sur la face opposée à la face adhésive de ce support, un sparadrap transparent commercialisé par la société 3M sous la référence commerciale BLENDERM FH 5000-55113, présentant une qualité d'usage telle que le dépôt d'une composition sur ce revêtement permet de simuler l'application sur la peau ou les muqueuses, la sensation à l'application et la couleur résultante étant similaires même si le film est peu couvrant. Le support mousse revêtu du sparadrap transparent est ensuite fixé, par collage, à l'aide de sa face à adhésive à une plaque métallique de dimension 40 x 70 mm. L'ensemble constitué par le support collé sur la plaque métallique forme une éprouvette. L'opérateur réalise au total 5 éprouvettes identiques à celle décrite cidessus. On va maintenant décrire un mode de mise en oeuvre du procédé d'évaluation de la brillance. L'opérateur dispose l'éprouvette sur une plaque chauffante réglée à température de 38,5 C, par exemple une plaque chauffante de type N81076 commercialisée par la société FISHER BIOBLOCK, et attend que la face du support portant le revêtement adhésif atteigne une température de 33 C 1 C. Une fois que le support est à la température voulue, l'opérateur applique manuellement un film d'une épaisseur d'environ 15 m du produit cosmétique sur le revêtement BLENDERM . Le produit cosmétique, qui est par exemple un rouge à lèvres, a été stocké à 15 24C 2 C. Le geste effectué par l'opérateur pour déposer le film de produit consiste en un aller/retour, de manière à obtenir un dépôt homogène. L'application du produit sur le support est effectuée de préférence de manière à être la plus représentative possible des conditions réelles d'application du produit. Le même produit à tester est appliqué de façon identique sur les cinq mêmes éprouvettes préparées précédemment. On laisse sécher le film du produit, l'éprouvette étant placée sur la plaque chauffante, de telle sorte que le support reste à 33 C 1 C pendant 10 minutes. On mesure l'intensité de la réflexion spéculaire et celle de la réflexion diffuse du film du produit avec les incidences précisées précédemment, pour chacune des cinq éprouvettes. A partir des valeurs mesurées, on calcule pour chaque éprouvette la brillance Brillances par le rapport R/D pour cette éprouvette. La pondération de la mesure de réflexion spéculaire, généralement utilisée seule pour caractériser la brillance, par la mesure de réflexion diffuse (représentative de la couleur/clarté de l'échantillon) permet de mieux rendre compte de la perception visuelle de la brillance. On peut finalement calculer la valeur moyenne Brillance de la brillance: Brillance = 1 LBrillance. N et l'écart-type: 6 Brillance= 1 z Brillance z. 2 (L Brillance) N(N -1) et l'intervalle de confiance à 95 % : Brillance 1,96 /Brz11ance N où N désigne le nombre de mesures, c'est-à-dire 5 dans le cas d'espèce. 5 TENUE Avantageusement, les compositions selon l'invention peuvent être aptes à former un dépôt ayant un indice de tenue supérieur ou égal à 30 %, de préférence supérieur ou égal à 40 %, de préférence supérieur ou égal à 45 %, de préférence supérieur ou égal à 50 %, notamment supérieur ou égal à 55 %, en particulier supérieur ou égal à 60 %, voire supérieur ou égal à 65 %, ou encore supérieur ou égal à 70 %. L'indice de tenue du dépôt obtenu avec la composition selon l'invention peut être déterminé selon le protocole de mesure décrit ci-après. On prépare un support (rectangle de 40 mm X 70 mm) constitué d'un revêtement acrylique (adhésif acrylique hypoallergénique sur film polyéthylène vendu sous la dénomination BLENDERME ref FHSO00-55113 par la société 3M Santé) collé sur une couche de mousse de polyéthylène adhésif sur la face opposée à celle sur laquelle est fixé le sparadrap (couche de mousse vendue sous la dénomination RE40X70EP3 de la société JOINT TECHNIQUE LYONNAIS IND). On mesure à l'aide d'un colorimètre MINOLTA CR 300 la couleur L*0a*0b*0 du support, côté face revêtement acrylique. On préchauffe le support ainsi préparé sur une plaque chauffante maintenue à la température de 40 C pour que la surface du support soit maintenue à une température de 33 C 1 C. Le support chaud est ôté de la plaque et l'on applique la composition sur toute la surface non adhésive du support (c'est-à-dire sur la surface du revêtement acrylique) en l'étalant à l'aide d'un pinceau pour obtenir un dépôt de la composition d'environ 15 m. L'ensemble est remis sur la plaque et on laisse sécher pendant 10 minutes. Après séchage, on mesure la couleur L*a*b* du film ainsi obtenu. On détermine alors la différence de couleur AE1 entre la couleur du film par rapport à la couleur du support nu par la relation suivante: AE1 = (L*-Lo*)z + (a* - ao*)z + (b* - bo*)z Le support est ensuite collé par sa face adhésive (face adhésive de la couche de mousse) sur une enclume d'un diamètre de 20 mm et munie d'un pas de vis. Une éprouvette de l'ensemble support/dépôt est ensuite découpée à l'aide d'un emporte- pièce d'un diamètre de 18 mm. L'enclume est ensuite vissée sur une presse (STATIF MANUEL IMADA SV-2 de la société SOMECO) équipée d'un dynanomètre (IMADA DPS-20 de la société SOMECO). Sur un papier blanc pour photocopieuse de grammage 80g/m2, on dessine une bande de 33 mm de largeur et 29,7 cm de longueur, on trace un premier trait à 2 cm du bord de la feuille, puis un deuxième trait à 5 cm du bord de la feuille, les premier et deuxième traits délimitant ainsi une case sur la bande; puis on dispose une première marque et une deuxième marque situées dans la bande respectivement aux repères 8 cm et 16 cm du deuxième trait. On place sur la première marque 20 gl d'eau et sur la deuxième marque 10 gl d'huile de tournesol raffinée (vendue par la société LESIEUR). Le papier blanc est placé sur le socle de la presse puis on presse l'éprouvette placée sur la case de la bande de papier à une pression d'environ 300 g/cm2 exercée pendant 30 secondes. Avant d'effectuer une nouvelle pression, on retire l'éprouvette et on effectue une mesure correspondant au transfert après pression. L'éprouvette est ensuite de nouveau placée juste après le deuxième trait (donc à côté de la case), on effectue à nouveau une pression d'environ 300 g/cm2 et on déplace, de manière rectiligne dès le contact effectué, le papier avec une vitesse de 1 cm/s, sur toute la longueur de la bande de telle sorte que l'éprouvette traverse les dépôts d'eau et d'huile. Après retrait de l'éprouvette, une partie du dépôt a transféré sur le papier. On mesure alors la couleur L*', a*', b*' du dépôt resté sur l'éprouvette. On détermine alors la différence de couleur AE2 entre la couleur du dépôt resté sur l'éprouvette par rapport à la couleur du support nu par la relation suivante. 2888497 8 AE2 = (L*'-1 0*)2 + (a*' - ao*)2 + b*! - b0*\2 L'indice de tenue de la composition, exprimée en pourcentage, est égal au rapport 100 X AE2 / AE1 La mesure est effectuée sur 6 supports à la suite et l'indice de tenue correspond à la moyenne des 6 mesures obtenues avec les 6 supports. POUVOIR COUVRANT Avantageusement, les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent posséder un pouvoir couvrant supérieur ou égal à 30, en particulier supérieur ou égal à 50, notamment supérieur à 60, plus particulièrement supérieur ou égal à 80, notamment variant de 90 à 100, voire d'environ 100. Ce pouvoir couvrant peut être mesuré par la méthode suivante. Dans le cas d'un stick, la composition est préalablement malaxée de façon à obtenir une pâte visqueuse. Dans le cas d'une poudre, 50 parties en poids de la poudre sont malaxées avec 50 parties en poids de diméthicone (DC 200 Fluid 5CST de DOW CORNING) de façon à obtenir une pâte visqueuse. La formulation est ensuite étalée avec une épaisseur de 50 m sur une carte de contraste Erichsen, type 24/5, présentant un fond noir et un fond blanc, et les coordonnées trichromatiques (X, Y, Z) sont mesurées à l'aide d'un colorimètre CH-2002 ou CR-3700. Des étalements similaires sont réalisés sur deux autres cartes de contraste et trois mesures sont effectuées sur chaque carte. La moyenne correspondant à ces neuf mesures est ensuite calculée. Le pouvoir couvrant est égal à 100 x Yn/Yb où Yn est la valeur moyenne de Y sur fond noir et Yb est la valeur moyenne de Y sur fond blanc. Un pouvoir couvrant de 100 correspond à une formulation complètement opaque. PHASE GRASSE Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention peuvent comprendre une phase grasse comprenant notamment au moins un composé choisi parmi les huiles et les corps gras solides à température ambiante (20 25 C) et pression atmosphérique, à l'image par exemple des cires et des corps gras pâteux et leurs mélanges. Conviennent ainsi tout particulièrement à l'invention les huiles et matières grasses solides ainsi que leurs mélanges sous une forme propre à la consommation humaine, qu'elles aient été ou non soumises à des opérations de transformation comme la transestérification ou l'hydrogénation ou un fractionnement. Les huiles et matières grasses solides sont notamment des denrées alimentaires conformes à la définition de la section 1 du Codex alimentarius et composées de glycérides 10 d'acides gras. Elles peuvent être d'origine animale, végétale, minérale, synthétique ou marine. Elles peuvent contenir en faible quantité d'autres lipides comme les phosphatides, des constituants insaponifiables et les acides gras libres naturellement 15 présents dans ces matières grasses solides et huiles. a) Huile On entend par huile, tout corps gras sous forme liquide à température ambiante (20 - 25 C) et à pression atmosphérique. La phase grasse liquide peut, également, contenir outre des huiles, d'autres composés solubilisés dans les huiles tels que des agents gélifiants et/ou structurants. La composition cosmétique selon la présente invention peut comprendre au moins une, et en particulier au moins deux huiles. Les huiles convenant à la préparation des compositions cosmétiques selon 25 l'invention peuvent être des huiles volatiles ou non. Au sens de la présente invention, on entend par "huile volatile", une huile (ou milieu non aqueux) susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et à pression atmosphérique. L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, en particulier ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm Hg), et de préférence allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm Hg), et préférentiellement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm Hg). Au sens de la présente invention, on entend par "huile non-volatile", une huile ayant une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa. Les huiles volatiles ou non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées 5 notamment d'origine animale, minérale ou végétale, des huiles synthétiques, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges. Au sens de la présente invention, on entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. Les huiles plus particulièrement considérées selon l'invention sont des huiles hydrocarbonées et plus préférentiellement des huiles comestibles notamment référencées dans le Codex alimentarius et plus précisément dans les standards 19 à 27, 33, 34, 123 à 128 et 210 de celui-ci. A titre d'exemples d'huiles convenant à la mise en oeuvre de la présente invention, on peut mentionner les huiles choisies parmi des huiles comprenant au moins un acide gras choisi parmi l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide oléique, l'acide ricinoléique, l'acide linoléique, l'acide lino lénique, l'acide arachidique, l'acide gadoléique, l'acide béhénique, l'acide érucique, l'acide brassidique, l'acide cétoléique, l'acide lignocérique, l'acide nervonique, et un mélange de ceux-ci. Il s'agit plus particulièrement d'huiles hydrocarbonées végétales et en particulier celles choisies parmi les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées. Ces huiles sont notamment des triglycérides héptanoïques ou octanoïques, les huiles d'arachide, de babassu, de noix de coco, de pépins de raisin, de coton, de maïs, de germes de maïs, de graines de moutarde, de palme, de colza, de sésame, de soja, de tournesol, de germe de blé, de canola, d'abricot, de mangue, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, d'amande douce, d'amande, de pêche, de noix, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat, de beurre de karité ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, les compositions cosmétiques conformes à l'invention peuvent comprendre au moins une huile choisie parmi les huiles hydrocarbonées végétales et plus particulièrement choisie parmi les huiles agréées en matière alimentaire suivantes: le myristate d'isopropyle commercialisé par Stéarinerie DUBOIS; les triglycérides de l'acide caprylique/caprique commercialisés par STEPAN; l'huile hybride de Colza, l'huile liquide de graines coton, l'huile de mangue désodorisée protégée raffinée, la fraction liquide de beurre de karité protégé et l'huile de graines de canola raffinée commercialisées par KARLSHAMNS; le Lipex Sheasoft et l'huile de graines coton commercialisés par KARSLSHAMNS; l'huile d'amandes d'abricot désodorisée commercialisée par NESTLE; l'huile d'amande douce commercialisée par SOETENAEY; l'huile d'amande de pêche commercialisée par AARHUS UNITED; l'huile de colza, l'huile de germes de maïs, l'huile d'olive, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja et l'huile de tournesol commercialisées par HUILERIES DE LAPALISSE et l'huile de noix commercialisée par SOETENAEY. Selon un mode de réalisation particulière, la composition cosmétique conforme à la présente invention comprend au moins une huile choisie parmi les triglycérides de l'acide caprylique/caprique, de l'huile d'abricot, l'huile de pèche, l'huile de noix, l'huile d'olive. Selon un mode particulier de réalisation, les compositions cosmétiques selon l'invention comprennent de 0,1 à 99 % en poids, notamment de 1 à 90 % en poids, en particulier de 5 à 70 % en poids, en particulier de 10 à 65 % en poids, et plus particulièrement de 20 à 60 % en poids par rapport au poids total de la composition d'huile(s) agréé(s) en matière alimentaire et plus particulièrement référencée(s) dans le Codex alimentarius. Outre les huiles précitées, les compositions conformes à la présente invention peuvent bien entendu comprendre au moins une autre matière grasse liquide sous réserve que celle-ci soit présente dans des quantités conformes aux exigences selon l'invention. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer: -les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane et leurs mélanges, et en particulier le polyisobutène hydrogéné, et - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle Ri représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que Ri + R2 soit 10. Les esters peuvent être notamment choisis parmi les esters, notamment d'acide gras comme par exemple: - l'octanoate de cétostéaryle, les esters de l'alcool isopropylique, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le palmitate d'éthyle, le palmitate de 2-éthylhexyle, le stéarate ou l'isostéarate d'isopropyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le stéarate d'octyle, les esters hydroxylés comme le lactacte d'isostéaryle, l'hydroxystéarate d'octyle, l'adipate de diisopropyle, les heptanoates, et notamment l'heptanoate d'isostéaryle, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol, l'octanoate de cétyle, l'octanoate de tridécyle, le 4-diheptanoate et le palmitate d'éthyle 2-hexyle, le benzoate d'alkyle, le diheptanoate de polyéthylène glycol, le diétyl 2d'hexanoate de propylèneglycol et leurs mélanges, les benzoates d'alcools en Cil à C15, le laurate d'hexyle, les esters de l'acide néopentanoïque comme le néopentanoate d'isodécyle, le néopentanoate d'isotridécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'octyldocécyle, les esters de l'acide isononanoïque comme l'isononanoate d'isononyle, l'isononanoate d'isotridécyle, l'isononanoate d'octyle, les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle; - les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol, - les esters de dimères diols et dimères diacides tels que les Lusplan DDDA5 et Lusplan DD-DA7 , commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL et 25 décrits dans la demande FR0302809 déposée le 6 mars 2003. - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme le 2octyldodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, et - lescarbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tel que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la dénomination CETIOL CC , par COGNIS. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en Cg-C16 (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'ISOPARS ou de PERMETHYLS . Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir des huiles siliconées volatiles ou non volatiles. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, les diméthicones ou phényltriméthicone de viscosité inférieure ou égale à 100 cst, et leurs mélanges. Comme huiles de silicones volatiles, on peut plus particulièrement utilisées les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité On peut également utiliser des huiles volatiles fluorées tels que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane, et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre avantageusement au moins un composé choisi parmi les cires, les corps gras pâteux, et leurs mélanges. b) Cires La cire est solide à température ambiante (25 C), présente un changement d'état solide/liquide réversible, présente une température de fusion supérieure à 30 C pouvant aller jusqu'à 200 C, une dureté supérieure à 0,5 MPa et présente à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Elle peut être hydrocarbonée, fluorée et/ou siliconée et être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Avantageusement, les compositions conformes à la présente invention comprennent au moins une cire choisie parmi les cires agréées en matière alimentaire. Au sens de la présente invention, une cire agréée en matière alimentaire couvre les cires référencées dans le Codex alimentarius, dont plus particulièrement les cires référencées dans le tableau 1 du Codex alimentarius, l'ozokérite et la cire de riz. Ainsi, les compositions conformes à la présente invention comprennent avantageusement une cire choisie parmi la cire d'abeille, l'ozokérite, la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candelilla, les cires microcristallines et leurs mélanges. De manière avantageuse, la cire utilisée dans les compositions cosmétiques conformes à l'invention, est choisie parmi la cire microcristalline commercialisée par PARAMELT et plus particulièrement l'ozokérite, la cire d'abeille, de candelilla, de carnauba commercialisées par STRAHL & PITSCH, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, la ou les cires agréées en matière alimentaire est ou sont présentes dans les compositions cosmétiques conformes à la présente invention en une teneur variant de 1 à 50 %, en particulier de 3 à 40 %, en particulier de 5 à 30 %, et notamment de 7 à 20 % en poids par rapport au poids total des compositions. Outre ces cires agréées en matière alimentaire, les compositions selon l'invention peuvent comprendre une ou plusieurs cires choisies, par exemple, parmi, les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène (de préférence de poids moléculaire compris entre 400 et 600) ou de Fischer-Tropsch, les cires de silicone comme les alkyl- ou alkoxydiméthicone ayant de 16 à 45 atomes de carbone, les cires de paraffine, les cérésines, comme par exemple les isoparaffines dont le point de fusion est inférieur à 40 C, tel que l'EMW-0003, commercialisé par la société NIPPON SEIROU, les oligomères d'a-oléfine, tel que les polymères PERFORMA V 825, 103 et 260, commercialisés par la société NEW PHASE TECHNOLOGIES; les copolymères éthylène-propylène, tel que le PERFORMALENE EP 700, et leurs mélanges. c) Composés pâteux Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention peuvent également comprendre au moins un composé pâteux. Par "pâteux" au sens de la présente invention, on entend un composé gras à changement d'état solide/liquide réversible et comportant à la température de 25 C une fraction liquide et une fraction solide. On entend également par pâteux, le polylaurate de vinyle. Conviennent tout particulièrement, à titre de composés pâteux selon l'invention, des esters de polyols. Les esters de polyols utilisables dans le cadre de la présente invention sont disponibles commercialement ou peuvent être préparés de manière conventionnelle. Ils sont généralement d'origine végétale et peuvent notamment être obtenus par mono- ou pluri-estérification d'un polyol, avec un acide mono-carboxylique en C2-C34 comme par exemple un acide gras ou avec un acide dicarboxylique tel qu'un dimère diacide. L'ester obtenu peut être, notamment, un polyester, un triester, un diester, un monoester ou un de leurs mélanges. En l'occurrence, l'ester peut être un mélange de deux ou plusieurs types d'ester formés avec différents acides carboxyliques. Dans le cas de l'estérification avec un acide mono-carboxylique, on peut obtenir des esters ayant un poids moléculaire relativement élevé, allant d'environ 200 à 1300 g/mol. Dans la réaction d'estérification avec un acide di-carboxylique, on peut obtenir un di-carboxylate de polyol qui présente un poids moléculaire moyen en poids, déterminé par chromatographie de perméation de gel (GPC), allant de 200 à 20 000 g/mol, de préférence entre 2000 et 4000 g/mol. Par "polyol" ou "alcool polyhydrique", il faut comprendre, au sens de la présente invention, toute molécule organique comportant au moins deux groupements hydroxyle libres. Les alcools polyhydriques convenant avantageusement pour la formulation des compositions cosmétiques selon la présente invention sont ceux présentant notamment de 2 à 20 atomes de carbone, en particulier de 3 à 10 atomes de carbone, et plus particulièrement de 4 à 6 atomes de carbone. Avantageusement, le polyol peut être par exemple choisi parmi un dimère diol, la glycérine, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol, le dipropylène glycol, le diéthylène glycol, le sorbitol, l'hydroxypropyl sorbitol, le 1,2,6-hexanetriol;les éthers de glycol (ayant notamment de 3 à 16 atomes de carbone) tels que les alkyl(Ci-C4) éther de mono-, di- ou tri-propylène glycol, les alkyl(Ci-C4) éthers de mono-, di- ou tri-éthylène glycol; et leurs mélanges. Il peut également s'agir de "dimère diol", c'est-à-dire des diols saturés produits 10 par hydrogénation des dimères diacides correspondants. Un dimère diol peut être produit par hydrogénation d'un dimère diacide, lui-même obtenu par dimérisation d'un acide gras insaturé notamment en C8 à C34, tels que ceux cités précédemment, notamment en C12 à C22 et en particulier en C16 à C20, de préférence en C18 à l'image par exemple de l'acide oléique et de l'acide linoléique. Les polyols convenant plus particulièrement sont des sucres choisis parmi les monosaccharides, disaccharides et trisaccharides. A titre représentatif de ces sucres, on peut notamment citer les monosaccharides tels que le xylose, l'arabinose, le galactose, le fructose, le manose, le glucose et leurs mélanges. A titre représentatif des polyols disaccharides, on peut plus particulièrement citer le maltose, le lactose, le saccharose et leurs combinaisons. L'acide mono-carboxylique utilisable dans la présente invention peut comporter de 2 à 34 atomes de carbone, et notamment de 10 à 32 atomes de carbone. A titre illustratif des exemples d'acide mono-carboxylique convenant à l'invention, on peut notamment citer: - les acides linéaires saturés tels que l'acide butanoïque, l'acide pentanoïque, l'acide hexanoïque, l'acide heptanoïque, l'acide octanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide décanoïque, l'acide undécanoïque, l'acide dodécanoïque, l'acide tridécanoïque, l'acide tétradécanoïque, l'acide pentadécanoïque, l'acide hexadécanoïque, l'acide heptadécanoïque, l'acide octadécanoïque, l'acide nonadécanoïque, l'acide eicosanoïque, l'acide docosanoïque, l'acide tétracosanoïque, - les acides gras ramifiés tels que par exemple l'acide isobutanoïque, l'acide isopentanoïque, l'acide pivalique, l'acide isohexanoïque, l'acide isoheptanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide diméthyloctanoïque, l'acide isononanoïque, l'acide isodécanoïque, l'acide isoundécanoïque, l'acide isododécanoïque, l'acide isotridécanoïque, l'acide isotétradécanoïque, l'acide isopentadécanoïque, l'acide isohexadécanoïque, l'acide isoheptadécanoïque, l'acide isooctadécanoïque, l'acide isononadécanoïque, l'acide isoeicosanoïque, l'acide 2-éthylhexanoïque, l'acide 2-butyloctanoïque, l'acide 2-hexyldécanoïque, l'acide 2octyldodécanoïque, l'acide 2-décyltétradécanoïque, l'acide 2dodécylhexadécanoïque, l'acide 2-tétradécyloctadécanoïque, l'acide 2hexadécyloctadécanoïque, des acides gras à longue chaîne obtenus à partir de la lanoline, - les acides gras linéaires insaturés en Cg à C34, tels que l'acide undécénoïque, l'acide lindérique, l'acide myristoléique, l'acide palmitoléique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide élaïdinique, l'acide gadolénoïque, l'acide eicosapentaénoïque, l'acide docosahexaénoïque, l'acide érucique, l'acide brassidique, l'acide arachidonique, - les hydroxyacides tels que l'acide 2-hydroxybutanoïque, l'acide 2- hydropentanoïque, l'acide 2-hydroxyhexanoïque, l'acide 2hydroxyheptanoïque, l'acide 2-hydroxyoctanoïque, l'acide 2hydroxynonanoïque, l'acide 2-hydroxydécanoïque, l'acide 2hydroxyundécanoïque, l'acide 2-hydroxydodécanoïque, l'acide 2hydroxytridécanoïque, hydroxyeicosanoïque, l'acide 2-hydroxydocosanoïque, l'acide 2-hydroxytétracosanoïque, - les acides cycliques tels que l'acide cyclohexanoïque, la rosine hydrogénée, la rosine, l'acide abiétique, l'acide abiétique hydrogéné, l'acide benzoïque, l'acide p-oxybenzoïque, l'acide p-aminobenzoïque, l'acide cinnamique, l'acide pméthoxycinnamique, l'acide salicylique, l'acide gallique, l'acide pyrrolidonecarboxylique, l'acide nicotinique, et - les acides gras d'origine naturelle, tels que les acides gras d'huile d'orange, d'huile d'avocat, d'huile de macadamia, d'huile d'olive, d'huile de soja hydrogénée, d'huile de jojoba, d'huile de palme, d'huile de ricin, d'huile de germe de blé, d'huile de safran, d'huile de grains de coton, d'huile de vison et leurs mélanges. Il s'agit plus particulièrement d'un acide gras, notamment tel que défini ci- dessus. l'acide 2-hydroxytétradécanoïque, l'acide 2-hydroxyhexadécanoïque, l'acide 2- hydroxyheptadécanoïque, l'acide 2-hydroxyoctadécanoïque, l'acide 12hydroxyoctadécanoïque, l'acide 2-hydroxynonadécanoïque, l'acide 2- L'acide dicarboxylique utilisable selon l'invention peut contenir au moins deux groupes carboxyliques par molécule. Il peut notamment être représenté par la formule suivante: HOOC (CH2)ri COOH dans laquelle n est un nombre entier de 1 à 16, de préférence de 3 à 16. A titre illustratif et non limitatif des acides dicarboxyliques convenant à l'invention, on peut notamment citer l'acide malonique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide subérique, l'acide azélaïque, l'acide sébacique, l'acide 1,9nonaméthyléne-dicarboxylique, l'acide 1,10-décaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,11-undécaméthylénedicarboxylique, l'acide 1,12-dodécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,13-tridécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,14tétradécaméthylénedicarboxylique, l'acide 1,15pentadécaméthylénedicarboxylique, l'acide 1,16hexadécaméthylènedicarboxylique et leurs mélanges. L'acide dicarboxylique peut également être un dimère diacide. Un dimère diacide désigne un diacide obtenu par réaction de polymérisation, notamment de dimérisation, intermoléculaire d'au moins un acide gras insaturé notamment en C8 à C34, tels que ceux cités précédemment, notamment en C12 à C22, en particulier en C16 à C20, de préférence en C18 à l'image par exemple de l'acide oléique et de l'acide linoléique. Conviennent également tout particulièrement à titre d'esters de polyol, les polyesters de polyol dans lesquels les motifs esters acide gras du polyester comprennent des longueurs de chaînes saturées ou insaturées choisies de manière à ce que le composé possède le comportement requis en terme de composés pâteux selon l'invention. Les chaînes d'acide gras insaturées sont typiquement des chaînes ramifiées et contiennent plus particulièrement de 12 à environ 22, et plus particulièrement d'environ 18 à 22 atomes de carbone. Les chaînes d'acide gras insaturées plus particulièrement considérées sont les acides gras mono- et/ou di- insaturées en C18. A ces longues chaînes peuvent être associées des chaînes plus courtes d'acides gras saturés. Elles sont généralement linéaires et contiennent de 2 à environ 12, de 30 préférence de 6 à environ 12, et plus particulièrement de 8 à 12 atomes de carbone. De manière générale, le taux d'estérification de ces esters d'acides gras est tel qu'environ 60 % des fonctions hydroxyles des polyols sont estérifiées, et plus particulièrement environ 85 %, voire 95 % des fonctions hydroxyles. En ce qui concerne les motifs esters d'acides gras à longues chaînes insaturées, on peut plus particulièrement citer les lauroléates, myristoléates, palmitoléates, oléates, élaïdates, éructates, lino léates, lino lénates, arachidonates, éicosapentaènoates et docosahexaènoates. Pour des raisons de stabilité à l'oxydation, les chaînes d'acides gras mono- et di-insaturées sont préférées. En ce qui concerne les motifs esters acides gras insaturés à longues chaînes saturées, on peut particulièrement citer les esters arachidates, béhénates, linosérates et sérotates. En ce qui concerne les motifs esters acides gras saturés à chaînes courtes, il s'agit plus particulièrement de l'acétate, caproate, caprilate, caprate et laurate. A titre de polyesters d'acide gras polyol solide convenant tout particulièrement à l'invention, on peut plus particulièrement citer les octa-esters de raffinose dans lesquels les parties acides gras estérifiantes sont le linoléate et le béhénate, les hecta esters de maltose dans lesquels les parties acides gras estérifiantes dérivent de l'acide gras d'huile de graine de tournesol et de lignosérate, les octaesters de saccharose dans lesquels les parties acides gras estérifiantes sont le béhénate et l'oléate et les octa-esters de saccharose dans lesquels les parties acide gras estérifiantes sont les laurates, linoléates et béhénates. De tels polyesters d'acides gras solides peuvent être obtenus selon des méthodes déjà décrites pour la préparation des polyesters de polyols. A ce titre, on peut notamment se référer aux documents US 5 306 516, US 5 306 515, US 5 305 514, US 4 797 300, US 3 963 699, US 4 518 772 et US 4 517 360. Comme composé pâteux convenant avantageusement à la formulation des compositions cosmétiques conformes à la présente invention, on peut plus particulièrement faire mention des triglycérides hydrogénés fractionnés et notamment ceux commercialisés par SIO; des huiles végétales hydrogénées, de l'huile de palme hydrogénée du beurre de cacao et par exemple celles commercialisés par KARLSHAMNS, de l'huile de graine de coton solide et par exemple celle commercalisée par SIO, du sucrose acétate isobutyrate et par exemple celui commercialisé par EASTMAN CHEMICAL. Parmi les autres composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention, on peut également citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanolines acétylées, les lanolines oxypropylénées ou le lanolate d'isopropyle, et leurs mélanges. On peut aussi citer les composés pâteux siliconés tels que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) de hauts poids moléculaires et en particulier ceux ayant des chaînes pendantes du type alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 24 atomes de carbone, et un point de fusion de 20-55 C, comme les stéaryl diméthicones notamment ceux vendus par la société DOW CORNING sous les noms commerciaux de DC2503 et DC25514 et leurs mélanges. Selon une variante de l'invention, les substances solides, de type cires ou composés pâteux, peuvent être choisies pour leur efficacité à texturer une phase grasse liquide. De manière générale, les composés convenant à ce titre possèdent un point de fusion supérieur ou égal à 50 C, en particulier supérieur ou égal à 55 C voire variant de 55 à 150 C et même de 60 à 130 C. Outre les cires et certains composés pâteux, les charges telles que le nylon peuvent également être utilisées.PHASE AQUEUSE Selon certains aspects de la présente invention, la composition selon l'invention peut comprendre au moins un milieu aqueux, constituant une phase aqueuse, qui peut former la phase continue de la composition. La phase aqueuse peut être constituée exclusivement d'eau. Elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant organique miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, et les aldéhydes en C2-C4. Selon un mode de réalisation, la composition cosmétique convenant à la mise en oeuvre de la présente invention peut se présenter sous la forme d'une émulsion simple eau-dans-huile ou huile-dans-eau, multiple (eauhuile-eau ou huile-eau-huile), ou inverse, dont la mise en oeuvre est bien connue de l'homme de l'art. La phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant organique miscible à l'eau) peut être présente à une teneur allant de 0,1 à 25 % en poids, notamment allant de 0,1 à 20 % en poids, et en particulier 0,1 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon encore un autre aspect de l'invention, la composition selon l'invention peut être anhydre. On entend désigner par "composition anhydre" au sens de la présente invention, une composition comprenant moins de 10 % en poids d'eau par au poids total de la composition, notamment moins de 5 %, en particulier moins de 2 %, et plus particulièrement moins de 1 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition. Avantageusement, une composition anhydre selon l'invention est dépourvue d'eau.MATIERES COLORANTES La composition cosmétique conforme à l'invention peut, avantageusement, incorporer une ou plusieurs matières colorantes, notamment de type pigments ou nacres classiquement utilisés dans les compositions cosmétiques. Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales 20 ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier la composition cosmétique correspondante. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. Par "nacres", il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Ces matières colorantes peuvent être présentes à raison de 0,01 à 40 % en poids, notamment de 0,1 à 20 % en poids, et en particulier de 0,5 à 15 % en poids, voire de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique. Avantageusement, les compositions selon l'invention comprennent des matières colorantes agréées en matière alimentaire notamment référencées dans le Codex alimentarius et plus précisément les substances référencées dans le tableau 1 de celui-ci. En particulier, les matières colorantes peuvent être des matières colorantes à au moins deux matériaux, ladite matière colorante étant référencée dans le Codex alimentarius ou constituée exclusivement de matériaux référencés dans le Codex alimentarius. Plus précisément, il s'agit d'au moins une matière colorante choisie parmi les nacres constituées exclusivement de matériaux référencés dans le Codex alimentarius, les laques agréées en matière alimentaire, et également référencées dans le Codex alimentarius et les substances colorantes agréées par le Codex alimentarius, et leurs mélanges. A titre représentatif de ces matières colorantes, on peut plus particulièrement citer les pigments minéraux tels que les oxydes de titane et de fer, et les agents de coloration hydrosolubles ou liposolubles comme, par exemple, le rouge de Soudan, le [3-carotène, l'huile de soja, le jus de betterave, le sel disodique de ponceau, le sel disodique du vert d'alizarine, le jaune de quinoléine, le DC Red N 7, le DC Green N 6, le DC Yellow N 11, le DC Violet N 2, le DC Orange N 5, le sel trisodique d'amaranthe, le sel disodique de tartrazine, le sel monosodique de rhodamine, le sel disodique de fuchsine, la xanthophylle, les canthaxanthine, carmines, érythrosine, indigotine et riboflavine. Dans le cas de la présente invention, le choix de nacres constituées de matériaux référencées dans le Codex alimentarius est privilégié. A titre illustratif de telles nacres, on peut plus particulièrement citer les nacres à base de mica recouvert de titane et/ou d'oxyde de fer, les nacres à base de mica recouvert de titane et/ou d'oxyde de fer et revêtues en surface d'au moins un colorant organique, tel que par exemple le noir de carbone, et les nacres à base de mica recouvert d'aluminium, d'argent et/ou d'or et le cas échéant revêtues en surface d'au moins un colorant organique. Avantageusement, le matériau de base de même que les enrobages de surfaces précités sont des matériaux agréés en matière alimentaire. Par exemple, le TiO2 est homologué sous la référence E171, l'oxyde de fer sous la référence E172, le noir de carbone sous la référence E153, l'aluminium sous la référence E174, et l'or sous la référence E175. De tels matériaux composites sont notamment commercialisés par la société MERCK sous la dénomination CANDURIN . En ce qui concerne les laques, on peut plus particulièrement citer le noir de carbone, les pigments de type laques organiques de baryum, strontium, calcium, aluminium, dont celles soumises à une certification par la Food and Drug Administration (FDA) (exemple FD & C), les laques à base de carmin de cochenille, ou encore les dicétopyrrolopyrrole (DPP) décrits dans les documents EP-A-542669, EP-A-787730, EPA-787731 et WO-A- 96/08537. Comme pigments de type "laque" convenant tout particulièrement à l'invention, on peut notamment citer ceux commercialisés par LCW SENSIENT sous les dénominations FD&C Yellow n 5/E102, FD&C Yellow n 6/E110, FD&C Blue n l/E132, FD&C Red n 40/E129, FD&C Blue n 2 aluminium Lake, FD&C Yellow n 5 aluminium Lake, FD&C Yellow n 6 aluminium Lake, FD&C Blue n l aluminium Lake, FD&C Red n 40 aluminium Lake et FD&C Green n 3 aluminium Lake. Sont tout particulièrement intéressants les FD&C Blue n l aluminium lake, FD&C Green n 3 aluminium lake, FD&C Yellow n 5 aluminium lake, FD&C Yellow n 6 15 aluminium lake et FD&C Red n 40 aluminium lake. En ce qui concerne les laques et les nacres, ces matières colorantes sont notamment avantageuses pour procurer un effet différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques comme par exemple les pigments monochromatiques. Au sens de l'invention, "stabilisé" signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation. L'effet obtenu avec les nacres et/ou laques peut être un effet choisi parmi les effets métallique et notamment miroir, soft-focus, et/ou arc en ciel. Outres les agents de coloration précités tels que ceux spécifiquement agréés en matière alimentaire, les compositions peuvent bien entendu comprendre d'autres substances organiques ou inorganiques colorantes. Il peut ainsi s'agir de pigments organiques. On peut notamment citer ceux connus sous les dénominations suivantes: D&C Blue n 4, D&C Brown n l, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4, D&C Orange n 5, D&C Orange n 10, D&C Orange n l1, D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n l1. La matière colorante organique peut comporter une laque organique supportée par un support organique tel que la colophane ou le benzoate d'aluminium, par exemple. Comme laques organiques, on peut en particulier citer celles connues sous les dénominations suivantes: D&C Red n 2 Aluminium lake, D&C Red n 3 Aluminium lake, D&C Red n 4 Aluminium lake, D&C Red n 6 Aluminium lake, D&C Red n 6 Barium lake, D&C Red n 6 Barium/Strontium lake, D&C Red n 6 Strontium lake, D&C Red n 6 Potassium lake, D&C Red n 7 Aluminium lake, D&C Red n 7 Barium lake, D&C Red n 7 Calcium lake, D&C Red n 7 Calcium/Strontium lake, D&C Red n 7 Zirconium lake, D&C Red n 8 Sodium lake, D&C Red n 9 Aluminium lake, D&C Red n 9 Barium lake, D&C Red n 9 Barium/Strontium lake, D&C Red n 9 Zirconium lake, D&C Red n 10 Sodium lake, D&C Red n 19 Aluminium lake, D&C Red n 19 Barium lake, D&C Red n 19 Zirconium lake, D&C Red n 21 Aluminium lake, D&C Red n 21 Zirconium lake, D&C Red n 22 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium/Titanium/Zirconium lake, D&C Red n 27 Barium lake, D&C Red n 27 Calcium lake, D&C Red n 27 Zirconium lake, D&C Red n 28 Aluminium lake, D&C Red n 30 lake, D&C Red n 31 Calcium lake, D&C Red n 33 Aluminium lake, D&C Red n 34 Calcium lake, D&C Red n 36 lake, D&C Red n 40 Aluminium lake, D&C Blue n l Aluminium lake, D&C Green n 3 Aluminium lake, D&C Orange n 4 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Zirconium lake, D&C Orange n 10 Aluminium lake, D&C Orange n 17 Barium lake, D&C Yellow n 5 Aluminium lake, D&C Yellow n 5 Zirconium lake, D&C Yellow n 6Aluminium lake, D&C Yellow n 7 Zirconium lake et D&C Yellow n 10 Aluminium lake. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des agents diffractants, des agents goniochromatiques et/ou des particules réfléchissantes. 25CHARGE Les compositions cosmétiques contiennent généralement en outre des charges d'origine minérale ou organique. Bien entendu, des composés proposés ci-dessus, notamment à titre d'agent de 30 coloration sont susceptibles d'assurer conjointement cette fonction. Conviennent tout particulièrement à l'invention, les composés inorganiques non pigmentaires agréés par le Codex alimentarius et plus particulièrement référencés dans le tableau 1 de celui-ci. A ce titre on peut plus particulièrement citer le talc, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydrogéno-carbonate de magnésium.ADDITIFS Les compositions selon l'invention peuvent, de plus, comprendre tous les ingrédients classiquement utilisés à titre d'additifs dans le domaine cosmétique et dermatologique. Ces additifs sont avantageusement choisis parmi les additifs alimentaires proposés dans le tableau 1 du Codex alimentarius à titre par exemple d'antioxydants, épaississants, de séquestrants, d'agents alcalinisants ou acidifiants de conservateurs et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir des arômes et/ou des parfums. Les quantités de ces différents ingrédients sont celles classiquement utilisées dans les domaines concernés et par exemple varient de 0,01 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses du produit selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction considérée. Les compositions selon l'invention peuvent bien entendu être obtenues selon les procédés de préparation classiquement utilisés en cosmétique ou en dermatologie. La composition peut se présenter sous la forme d'une pâte, ou d'une crème. Elle peut être une émulsion, notamment huile-dans-eau ou eau-dans-huile, un gel anhydre, solide ou souple ou encore sous forme de poudre libre ou compactée et même sous forme biphasique. Selon une variante particulière, elle se présente sous la forme d'une émulsion. Ainsi, elles peuvent également se présenter sous une forme solide, compactée ou coulée en stick ou en coupelle, pâteuse ou liquide. Avantageusement, elle se présente sous forme solide, à savoir sous forme dure (ne s'écoulant pas sous son propre poids) notamment coulée ou compactée, par exemple en stick ou en coupelle. Selon une variante particulière de l'invention, elle se présente sous la forme de rouges à lèvres ou de baumes à lèvres. Une composition conforme à l'invention peut encore être sous la forme d'un "gloss liquide". On désigne, par l'expression "gloss liquide", de même que par les expressions "rouge à lèvres liquide" ou "brillant à lèvres", un produit fluide destiné à être appliqué sur les lèvres. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous la forme d'un produit, coloré ou non, sous forme d'un produit de protection solaire. Elles peuvent notamment contenir des actifs cosmétiques. Elles peuvent alors être utilisées comme base de soin ou de traitement pour les lèvres comme des baumes à lèvres, protégeant les lèvres du froid et/ou du soleil et/ou du vent. Comme actif cosmétique utilisable dans l'invention, on peut citer les filtres solaires, les vitamines A, E, C, B3, les provitamines comme le Dpanthénol, les actifs apaisants comme l'a-bisabolol, l'aloe vera, l'allantoïne, les extraits de plantes ou les huiles essentielles, les agents protecteurs ou restructurants comme les céramides, les actifs fraîcheur comme le menthol et ses dérivés, les émollients (beurre de cacao), les hydratants (arginine PCA), les actifs antirides, les acides gras essentiels, et leurs mélanges. La composition de l'invention peut également se présenter sous la forme d'un produit de maquillage des lèvres comme un rouge ou un brillant à lèvres, présentant éventuellement des propriétés de soin ou de traitement. Les exemples ci-après sont donnés à titre illustratif et sans caractère limitatif.EXEMPLES Les composés utilisés dans les exemples ci-après sont: - les triglycérides de l'acide caprylique/caprique commercialisés par STEPAN - le sucrose acétate isobutyrate commercialisé par EASTMAN - l'huile d'amandes d'abricot désodorisée commercialisée par NESTLE - la cire microcristalline commercialisée par PARAMELT - l'ozokérite, la cire d'abeille, de candelilla, de carnauba commercialisées par STRAHL & PITSCH, - les huiles végétales hydrogénées commercialisés par KARLSHAMNS, 30 - l'amidon de riz commercialisé par REMY, et - le myristate d'isopropyle commercialisé par STEARINERIE DUBOIS. Les sticks de rouge à lèvres illustrés par les exemples ci-après sont préparés selon le protocole suivant: Les cires, les composés pâteux et les huiles sont fondus à 100 C. On y incorpore le broyat pigmentaire contenant les oxydes de fer et/ou les laques d'aluminium, puis on agite l'ensemble 45 minutes. A la fin de la période d'agitation, les nacres et éventuellement l'arôme sont ajoutés. L'ensemble est coulé dans une moule de rouge à lèvres préalablement chauffé à 42 C. Le moule est ensuite introduit dans un réfrigérateur jusqu'à ce que la température du moule s'approche de 2 C. Les sticks sont ensuite démoulés et les produits stockés à 20 C pendant 24 heures. Les propriétés en terme de brillance, tenue et couvrance ont été caractérisées pour certains de ces sticks. Les protocoles de mesure utilisés sont ceux présentés précédemment.EXEMPLE 1 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire microcristalline 11,25 Cire de Carnauba 3,75 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 76 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède un indice de tenue de 72,5 %, un pouvoir couvrant de 98,7 et une brillance de 7,20.EXEMPLE 2 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire microcristalline 11,25 Cire de Carnauba 3,75 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 66 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Sucrose acétate isobutyrate 10 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède un indice de tenue de 72 %, un pouvoir couvrant de 100 et une brillance de 7,52.EXEMPLE 3 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire ozokérite 9,75 Cire d'abeille 3,25 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 32 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Sucrose acétate isobutyrate 35 Huile végétale hydrogénée 10 Amidon de riz 1 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède un indice de tenue de 63,5 %, un pouvoir couvrant de 100 et une brillance de 18,75.EXEMPLE 4 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire ozokérite 9 Cire d'abeille 3 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 27 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Sucrose acétate isobutyrate 35 Huile végétale hydrogénée 16 Amidon de riz 1 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède un indice de tenue de 67,5 %, un pouvoir couvrant de 100 et une brillance de 30,25.EXEMPLE 5 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire ozokérite 9 Cire d'abeille 3 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 6,75 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Sucrose acétate isobutyrate 35 Huile d'abricot 20,25 Huile végétale hydrogénée 16 Amidon de riz 1 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède un indice de tenue de 65 %, une brillance de 31,15 et un pouvoir couvrant de 100.EXEMPLES 6 A 12 Le tableau 1 ci-après rend compte de sept formulations de stick de rouge à lèvres incorporant, à titre de matières colorantes, des laques et des nacres agréées en matière alimentaire. La composition du corps blanc utilisé en association avec les différents mélanges de nacres et laques est la suivante: % en poids Ozokérite 9,9 Cire d'abeille 3,4 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 7,4 Huile d'amande d'abricot 22,3 Sucrose acétate isobutyrate 38,4 Huile végétale hydrogénée 17,6 Amidon de riz 1 Total 100,0 Matière Exemple 5 Exemple 6 Exemple 7 Exemple 8 Exemple 9 Exemple 10 Exemple 11 première % en poids % en poids % en poids % en poids % en poids % en poids % en poids corps blanc 91 85,81 87,06 79,61 87,71 86,92 79,29 oxyde de fer 3,38 0,36 brun oxyde de fer 2,7 jaune oxyde de 1,06 0,77 0,21 3,38 1,12 0,72 5,4 titane oxyde de fer 0,75 1,8 brun, jaune oxyde de fer noir Nacre 7,26 Candurin red amber Nacre 4,17 Candurin silver sparkle Nacre 2,08 Candurin silver sheen Nacre 4,17 Candurin gold shimmer Nacre 9,52 Candurin red lustre Nacre 2,16 Candurin Brown amber Nacre 12 Candurin red shimmer Nacre 12,5 8,65 Candurin silver lustre FD&C Blue 0,53 1,28 0,21 1 aluminium lake FD&C 4,37 1,13 Yellow 6 aluminium lake FD&C Red 7,41 0,51 3 aluminium lake FD&C Yellow 5 aluminium lake total: 100 100 100 100 100 100 100EXEMPLE 13 Formule compacte de fond de teint: % en poids Cire d'abeille 2 Cire de Carnauba 4 Myristate d'isopropyle 53 Talc 31 Oxyde de fer 3 Dioxyde de titane 7EXEMPLE 14 Formule coulée de fond de teint: % en poids Cire d'abeille 4 Cire de Carnauba 15 Myristate d'isopropyle 35 Triglycérides de l'acide caprylique/caprique 12 Talc 26 Oxyde de fer 3 Dioxyde de titane 5
La présente invention concerne un procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) comprenant l'application au contact d'une matière kératinique d'au moins une composition cosmétique comprenant au moins une phase grasse et étant constituée d'au moins 75 % en poids par rapport à son poids total de composé(s) agréés en matière alimentaire.
1. Procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) comprenant l'application au contact d'une matière kératinique d'au moins une composition cosmétique comprenant au moins une phase grasse et étant constituée d'au moins 75 % en poids par rapport à son poids total de composé(s) agréés en matière alimentaire. 2. Procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) comprenant l'application au contact d'une matière kératinique d'au moins une composition cosmétique comprenant au moins une phase aqueuse et étant constituée d'au moins 75 % en poids par rapport à son poids total de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel la composition comprend au moins 80 %, notamment au moins 85 %, en particulier au moins 90 %, notamment au moins 95 %, et plus particulièrement est constituée d'environ 100 % en poids par rapport à son poids total de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend au moins une phase grasse contenant au moins un composé choisi parmi les huiles, les cires, les corps gras pâteux, et leurs mélanges. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend de 0,1 à 99 % en poids, notamment de 1 à 90 % en poids, en particulier de 5 à 70 % en poids, en particulier de 10 à 65 % en poids, et plus particulièrement de 20 à 60 % en poids par rapport à son poids total d'huile(s) référencée(s) dans le Codex alimentarius. 6. Procédé selon la 4 ou 5, dans lequel l'huile est choisie parmi des huiles comprenant au moins un acide gras choisi parmi l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide oléique, l'acide ricinoléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique, l'acide arachidique, l'acide gadoléique, l'acide béhénique, l'acide érucique, l'acide brassidique, l'acide cétoléique, l'acide lignocérique, l'acide nervonique, et un mélange de ceux-ci. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend au moins une huile hydrocarbonée végétale. 8. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 7, dans lequel l'huile est choisie parmi les triglycérides héptanoïques ou octanoïques, les huiles d'arachide, de babassu, de noix de coco, de pépins de raisin, de coton, de maïs, de germes de maïs, de graines de moutarde, de palme, de colza, de sésame, de soja, de tournesol, de germe de blé, de canola, d'abricot, de mangue, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, d'amande douce, d'amande, de pêche, de noix, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat, de beurre de karité, les triglycérides des acides caprylique/caprique, et leurs mélanges. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend au moins une cire choisie parmi la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'abeille, les cires microcristallines, l'ozokérite, la cire de riz, et leurs mélanges. 10. Procédé selon l'une quelconques des précédentes, dans lequel la composition comprend de 1 à 50 % en poids, en particulier de 3 à 40 % en poids, en particulier de 5 à 30 % en poids et notamment de 7 à 20 % en poids de cire(s) agréée(s) en matière alimentaire par rapport à son poids total. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend au moins un composé pâteux choisi parmi les esters de polyol. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend de 0,1 à 25 % en poids, notamment de 0,1 à 20 % en poids, en particulier de 0,1 à 10 % en poids d'une phase aqueuse par rapport à son poids total. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition se présente sous la forme d'une émulsion. 14. Procédé selon l'une quelconques des précédentes, dans lequel la composition comprend en outre au moins une matière colorante. 15. Procédé selon la précédente, dans lequel ladite matière colorante est choisie parmi les composés référencés dans le Codex alimentarius et les nacres constituées de composés référencés dans le Codex alimentarius et leurs mélanges. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition est appliquée sur la peau et/ou les lèvres. 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition est un produit de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres, et notamment un rouge à lèvres.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1
A61K 8/92,A61Q 1/06,A61Q 1/08
FR2896214
A1
DISPOSITIF DE FIXATION AMOVIBLE D'UN PARE-CHOCS A UN VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,720
L'invention concerne en général les pare-chocs de véhicule automobile. Plus précisément, l'invention concerne un , ce dispositif étant du type comprenant une pluralité d'organes de fixation du pare- chocs au véhicule, suscepti- bles d'adopter chacun une position de fixation dans laquelle le pare-chocs est lié au véhicule par ledit organe de fixation et une position de libération dans laquelle le pare-chocs n'est pas lié au véhicule par ledit organe de fixation. Le document FR-03 08329 décrit un dispositif de fixation des parties latérales en forme de crosse du pare-chocs avant d'un véhicule automobile aux ailes de celui-ci. Le dispositif comprend, pour chaque crosse, un support formé par une plaque latérale solidaire d'une aile du véhicule. Des pattes sont formées sur cette plaque. Des orifices sont ménagés sur une nervure de la crosse du pare-chocs. La nervure vient s'insérer entre la plaque de support et l'aile du véhicule, les pattes s'encliquetant élastiquement dans les orifices. La pla- que latérale est fixée à l'aile par l'intermédiaire de deux vis disposées aux deux extrémités de ladite plaque de support. Pour procéder au démontage d'une crosse du pare-chocs, il faut d'abord dévisser la vis arrière de maintien de la plaque correspondante, et exercer manuellement une pression vers le bas sur l'extrémité accessible de cette plaque. Celle-ci présente une ligne de faiblesse, autour de laquelle la partie arrière de la plaque peut pivoter par rapport à la partie avant, de manière à réaliser le désengagement des pattes hors des orifices. II est alors possible de retirer le pare-chocs. Un tel dispositif permet de démonter assez rapidement le pare-chocs. Toutefois, il est quand même nécessaire de retirer la vis arrière de fixation du support avant de pouvoir dégager la crosse du pare-chocs, puis de la revisser avant de remettre en position la crosse de pare-chocs. Par ailleurs, les pattes sont nécessairement rassemblées d'un seul côté de la ligne de faiblesse et sont disposées forcément dans un même plan. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un dispositif de fixation qui soit encore plus rapide et plus commode d'utilisation. 2 A cette finä l'invention porte sur un dispositif de fixation du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'actionnement à distance aptes à déplacer au moins deux organes de fixation de manière conjointe jusqu'à leurs positions de libération respectives. Le dispositif peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinai-sons techniquement possibles : - les moyens d'actionnement à distance comprennent une même tringle souple passant successivement par tous les organes de fixation ; - le dispositif comprend des renvois d'angles définissant entre eux des tronçons d'orientations différentes de la tringle souple, les organes de fixation étant répartis le long des différents tronçons de la tringle ; - la tringle souple comprend des parties d'entraînement des organes de fixation, conformées en créneau, chaque partie d'entraînement s'étendant laté- ralement par rapport au tronçon de la tringle souple le long duquel est disposé ledit organe de fixation ; - la tringle souple présente une première extrémité susceptible d'être rigidement fixée à un point fixe et une seconde extrémité opposée à la première susceptible d'être saisie manuellement ; - la tringle souple est un fil métallique. - le dispositif comprend . une surface de blocage susceptible d'être formée sur le véhicule automobile, . une nervure de fixation susceptible d'être formée sur le pare-chocs, . un support susceptible d'être fixé au véhicule et apte à pincer la nervure de fixation du pare-chocs avec la surface de blocage, les organes de fixation fixant de manière amovible la nervure de fixation au support ; - les organes de fixation sont des pattes formées sur l'un du support et de la nervure de fixation, ces pattes étant engagées en position de fixation dans des orifices ménagés sur l'autre du support et de la nervure de fixation et étant dégagées des orifices en position de libération. Selon un second aspect, l'invention porte sur un véhicule automobile comprenant deux ailes et un pare-chocs comportant une partie centrale transversale et deux crosses s'étendant sensiblement longitudinalement à partir des extrémités de la partie centrale, au moins une crosse étant fixée sur une des ailes par un dispositif de fixation tel que décrit ci-dessus. Le véhicule peut également présenter la caractéristique ci-dessous : - les organes de fixation du dispositif de fixation sont des pattes formées sur le support, ces pattes étant engagées en position de fixation dans des orifices ménagés sur la nervure de fixation du pare-chocs et étant dégagées des orifices en position de libération. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'une partie latérale d'un pare- chocs susceptible d'être fixé sur le véhicule automobile à l'aide d'un dispositif conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue partielle en coupe brisée du dispositif de fixation selon l'invention, la nervure de fixation formée sur le pare-chocs de la figure 1 étant coupée selon le plan 11-1 1 de la figure 1, et - la figure 3 est une vue partielle en coupe dans un plan vertical du dis- positif de fixation, considéré suivant l'incidence des flèches III de la figure 2. Le dispositif de fixation 1 représenté schématiquement sur la figure 2 est adapté à la fixation d'un pare-chocs avant 2 tel que celui représenté sur la figure 1 aux ailes d'un véhicule automobile. Le pare-chocs 2 comprend une peau de pare-chocs conformée en une partie centrale transversale 4 disposée à l'avant du véhicule, et deux crosses 6, s'étendant vers l'arrière à partir des deux extrémités latérales opposées de la partie centrale 4. Les crosses 6 s'étendent le long des deux côtés latéraux opposés du véhicule. La fixation du pare-chocs d'un côté du véhicule va maintenant être dé-crite ci-dessous, le pare-chocs étant fixé de l'autre côté de la même manière. Le dispositif de fixation 1 comprend une nervure 8 formée sur le pare-chocs 2. La nervure 8 s'étend vers l'intérieur du véhicule et suit partiellement le profil du bord supérieur 10 du pare-chocs. Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 1, la nervure 8 corn- prend le long de la crosse 6, à partir de l'arrière, un tronçon sensiblement horizontal 12, un tronçon 14 s'étendant vers l'avant et vers le haut en oblique à partir du tronçon 12, un tronçon 16 s'étendant sensiblement verticalement à partir du tronçon 14, et un tronçon 18 prolongeant horizontalement le tronçon 16 vers l'avant. La nervure 8 comprend également un tronçon 19 s'étendant le long de la partie centrale 4 du pare-chocs sensiblement horizontalement, dans le prolongement du tronçon 18. Les tronçons 12, 18 et 19 sont formés le long du bord 10. Les tronçons 14 et 16 sont formés sur la face du pare-chocs tournée vers l'intérieur du véhicule, à distance du bord 10. Le dispositif de fixation 1 comprend également un rebord rentrant de fixation 20 présentant un profil sensiblement identique à celui de la nervure 8. Ce rebord 20 est formé sur l'aile 22 et/ou sur d'autres structures du véhicule. II présente une surface de blocage 24 tournée vers le bas. Le dispositif de fixation amovible 1 du pare-chocs 2 au véhicule corn-20 prend également : - un support 26 rigidement fixé au rebord de fixation 20 par exemple par des vis ; - des orifices 28 ménagés dans la nervure 8 ; - des pattes de blocage 30 formées sur le support 26 et susceptible de 25 s'encliqueter élastiquement dans les orifices 28 ; et -une tringle souple 32 susceptible d'être actionnée à distance pour désengager plusieurs pattes 30 des orifices 28. Le support 26 est un profilé à section en L, qui présente sensiblement le même profil que le rebord de fixation 20. Il comprend un pan 27 (figure 2) pa- 30 rallèle à la surface de blocage 24, et qui définit avec celle-ci un interstice 33 dans lequel la nervure 8 du pare-chocs est susceptible de s'insérer. Les orifices 28 sont répartis le long de la nervure 8. Par exemple, au moins un orifice 28 est ménagé dans chacun des tronçons 12, 16 et 19. Comme le montrent les figures 2 et 3, les pattes 30 sont venues de matière dans un pan 27 du support parallèle à la surface 24. Chaque patte 30 est par exemple obtenue en réalisant dans le pan 27 deux incisions parallèles, s'étendant sur toute la largeur du pan 27, par exemple perpendiculairement à l'arête 34 de jonction des deux ailes du profilé. Chaque patte est liée au support 26 au niveau de l'arête 34 et est libre à l'opposé de l'arête 34. Chaque patte 30 comporte sur une face tournée vers la surface 24 un relief de blocage 35. Ce relief 35 est délimité vers l'intérieur du véhicule, c'est-à-dire vers la droite de la figure 3, par une face 36 sensiblement perpendiculaire à la surface 24. Le relief 35 est délimité vers l'extérieur du véhicule, c'est-à-dire vers la gauche de la figure 3, par une face 38 faiblement inclinée par rapport à la surface 24. Quand la nervure 8 est engagée dans l'interstice 33, chaque patte 30 est en coïncidence avec un orifice 28. La patte 30 occupe alors une position de fixation sensiblement parallèle au rebord 20 (figure 3) dans laquelle le relief 35 de la patte est engagé dans l'orifice 28 correspondant. La patte 30 est mobile par déformation élastique en rotation autour d'un axe fictif, vers une position de libération représentée sur la figure 3. L'axe correspond sensiblement à l'arête 34, c'est-à-dire au point où la patte 30 se raccorde sur le support 26. La patte 30 passe de sa position de fixation à sa position de libération par un mouvement selon la flèche F de la figure 3, dans le sens d'un écarte- ' 25 ment par rapport au rebord 20. Dans la position de libération de la patte 30, le relief 38 est dégagé de l'orifice 28. Au repos, chaque patte 30 est rappelée élastiquement en position de fixation. L'écartement entre la surface de blocage 24 et le pan 27 du support cor- 30 respond sensiblement à l'épaisseur de la nervure 8, de telle sorte que la ner- vure est pincée entre le pan 27 et la surface 24. La tringle souple 32 est un fil métallique qui s'étend le long de toute la nervure 8. Le fil s'étend sous la nervure 8. Il est rigidement fixé par une première extrémité 42 au support 26. L'extrémité 42 est située sous une extrémité du tronçon 19 de la nervure. La seconde extrémité 44 du fil est susceptible d'être saisie manuellement. Elle est disposée sous l'extrémité arrière du tronçon 12 de la nervure. Comme on le voit sur la figure 3, par ailleurs, chaque patte 30 comporte à son extrémité libre une pièce de traction 46 en demi-anneau. La concavité de la pièce 46 est tournée vers le rebord 20. Le fil 32 passe successivement par toutes les pattes 30 et occupe le fond des concavités des pièces 46. Des renvois 48 sont disposés aux angles entre les différents tronçons 12, 14, 16, 18 et 19 de la nervure 8 (figure 2). Ces renvois 48 servent de pivots pour le fil. Les renvois 48 définissent entre eux des tronçons 50 d'orientations différentes du fil 32. Ils permettent donc à ce fil de suivre le profil de la nervure 8, de telle sorte que les pattes 30 sont disposées le long des différents tronçons du fil 32. D'autres renvois d'angles 52 sont disposés sur les tronçons 50 du fil, de chaque côté des pattes 30. Ces renvois 52 confèrent au fil une forme de créneau 54 au niveau des pattes 30. Les créneaux 54 s'étendent latéralement par rapport au tronçon 50 le long duquel est disposé la patte 30. Le segment 55 du fil constituant le fond du créneau 54 est disposé dans la concavité de la pièce de traction 46. Pour monter un côté du pare-chocs 2 sur le véhicule automobile, on fixe d'abord un support 26 à l'aile 22 correspondante du véhicule automobile. Puis, on approche de pare-chocs 2 du véhicule, et on vient engager la nervure 8 dans l'interstice 33 ménagé entre le support 26 et le rebord 20 de l'aile. Cette insertion est effectuée par un mouvement suivant une direction générale sensiblement transversale. En pénétrant entre la surface 24 et le support 26, la nervure 8 glisse sur la face inclinée 38 du relief 35, et fait pivoter la patte 30 autour de l'arête 34 dans le sens de la flèche F de la figure 3. Quand les orifices 28 arrivent au niveau des reliefs 35, les reliefs 35 tombent dans les orifices 28 et les pattes 30 reprennent leur position de fixation. Le côté du pare-chocs est alors rigidement fixé sur le véhicule. En effet, le mouvement du pare-chocs 2 en sens inverse est rendu impossible par le bord de l'orifice 28 qui vient bu-ter contre la face 36 du relief. La nervure 8 ne peut donc pas se déplacer transversalement vers l'extérieur du véhicule. La nervure 8 est par ailleurs pin- cée entre le pan 27 et la surface de blocage 24 et ne peut pas se dégager des pattes 30 par un mouvement vertical. Pour démonter le côté du pare-chocs 2 et le séparer de l'aile 22 correspondante du véhicule, un utilisateur saisit l'extrémité 44 du fil 32. Il tire sur le fil 32, de façon à mettre celui-ci en tension. La tension appliquée au fil 32 tend à aplatir les créneaux 54 et à ramener le segment 55 du fil coopérant avec la patte 30 dans l'alignement du tronçon 50 passant par la patte. Les pattes 30 sont en conséquence entraînées vers leurs positions respectives de libération, par l'intermédiaire des pièces de tension 46. Chaque patte 30 se déplace suivant une direction sensiblement perpendiculaire au tronçon 50 du fil passant par ladite patte 30. Quand la traction sur le fil 32 est suffisante, les pattes 30 atteignent leurs positions de libération respectives, de telle sorte que les reliefs 35 sont dégagés des orifices 28. L'utilisateur peut alors dégager la nervure 8 hors de l'interstice 33 séparant le support 26 du rebord 20. Le côté du pare-chocs est alors libéré. Une fois la nervure 8 dégagée, l'utilisateur relâche le fil 32. Le côté du pare-chocs peut être de nouveau fixé sur le véhicule en en-gageant la nervure 8 entre le support 26 et le rebord 20. Le dispositif de fixation décrit ci-dessus présente donc de multiples avantages. Pouvoir escamoter toutes les pattes 30 jusqu'à leur position de libération en actionnant la tringle souple 32 permet un démontage rapide et aisé du pare-chocs. Les pattes sont préservées et ne subissent aucune dégradation pendant le démontage du pare-chocs. Le remontage du pare- chocs est également particulièrement facile et rapide, puisque le support 26 reste en place sur le véhicule automobile. Le dispositif de fixation est particulièrement avantageux dans le cas où certaines pattes sont situées dans une zone rendue inaccessible après mon- 8 tage du pare-chocs ou après montage d'autres pièces telles que le pare-boue, le bidon lave-glace, des tuyaux, des fils électriques, le klaxon, les projecteurs du véhicule, etc ... . II suffit que l'extrémité du fil reste accessible de chaque côté du pare-chocs pour pouvoir réaliser le démontage. Les pattes 30 ne sont pas nécessairement alignées. Quelles que soient leurs positions, elles peuvent être actionnées simultanément grâce aux renvois d'angle disposés le long du fil. Par ailleurs, le dispositif peut présenter de multiples variantes. La tringle souple 32 peut être non pas un fil métallique, mais plutôt un câble en matière plastique, ou une corde tressée en fibres végétales, ou tout autre lien présentant une résistance mécanique suffisante pour déplacer les pattes 30 jusqu'à leur position de libération. La partie de tension 46 peut être un anneau complet et non pas un demi-anneau, ou peut présenter toute autre forme adaptée. Les pattes 30 peuvent être réalisées non pas sur un support 26 rigide-ment fixée à l'aile 22 du véhicule, mais plutôt être formées directement sur le rebord 20 de l'aile 22, les orifices 28 étant, dans ce cas, formés sur la nervure 8 du pare-chocs. Par ailleurs, il est possible également de former les pattes 30 sur la ner- vure 8 du pare-chocs, et de former les orifices 28 soit sur le support 26, soit sur le rebord 20 de l'aile. La nervure 8 peut présenter de multiples formes et peut par exemple suivre le bord supérieur du pare-chocs. Les pattes 30 peuvent être liées au support 26 par leurs extrémités op- posées à l'arête 34, le relief 35 et la pièce de traction 46 étant disposées à l'extrémité de la patte 30 tournée vers l'arête 34
L'invention concerne un dispositif (1) de fixation amovible d'un pare-chocs (2) à un véhicule automobile, ce dispositif (1) comprenant une pluralité d'organes (30) de fixation du pare-chocs (2) au véhicule, susceptibles d'adopter chacun une position de fixation dans laquelle le pare-chocs (2) est lié au véhicule par ledit organe de fixation (30) et une position de libération dans laquelle le pare-chocs (2) n'est pas lié au véhicule par ledit organe de fixation (30). Il comprend des moyens (32) d'actionnement à distance aptes à déplacer au moins deux organes de fixation (30) de manière conjointe jusqu'à leurs positions de libération respectives.Le dispositif permet l'accostage à jeu zéro et la tenue du pare-chocs sur une forme quelconque par actionnement de tous les organes de fixation simultanément sans outil ni dégradation des pièces.
1. Dispositif (1) de fixation amovible d'un pare-chocs (2) à un véhicule automobile, ce dispositif (1) comprenant une pluralité d'organes (30) de fixation du pare-chocs (2) au véhicule, susceptibles d'adopter chacun une position de fixation dans laquelle le pare-chocs (2) est lié au véhicule par ledit organe de fixation (30) et une position de libération dans laquelle le pare-chocs (2) n'est pas lié au véhicule par ledit organe de fixation (30), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (32) d'actionnement à dis-tance aptes à déplacer au moins deux organes de fixation (30) de manière conjointe jusqu'à leurs positions de libération respectives. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement à distance comprennent une même tringle souple (32) passant successivement par tous les organes de fixation (30). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend des renvois d'angles (48) définissant entre eux des tronçons (50) d'orientations différentes de la tringle souple (32), les organes de fixation (30) étant répartis le long des différents tronçons (50) de la tringle (32). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la tringle souple (32) comprend des parties (54) d'entraînement des organes de fixation (30), conformées en créneau, chaque partie d'entraînement (54) s'étendant latéralement par rapport au tronçon (50) de la tringle souple (32) le long du-quel est disposé ledit organe de fixation (30). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que la tringle souple (32) présente une première extrémité (42) sus-ceptible d'être rigidement fixée à un point fixe et une seconde extrémité (44) opposée à la première susceptible d'être saisie manuellement. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que la tringle souple (32) est un fil métallique. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractéri-sé en ce qu'il comprend : - une surface de blocage (24) susceptible d'être formée sur le véhicule automobile, - une nervure (8) de fixation susceptible d'être formée sur le pare-chocs - un support (26) susceptible d'être fixé au véhicule et apte à pincer la nervure de fixation (8) du pare-chocs (2) avec la surface de blocage (24), les organes de fixation (30) fixant de manière amovible la nervure de fixation (8) au support (26). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les organes de fixation sont des pattes (30) formées sur l'un du support (26) et de la nervure de fixation (8), ces pattes (30) étant engagées en position de fixation dans des orifices (28) ménagés sur l'autre du support (26) et de la nervure de fixation (8) et étant dégagées des orifices (28) en position de libération. 9. Véhicule automobile comprenant deux ailes (22) et un pare-chocs (2) comportant une partie centrale transversale (4) et deux crosses (6) s'étendant sensiblement longitudinalement à partir des extrémités de la partie centrale (4), au moins une crosse (6) étant fixée sur une des ailes (22) par un dispositif de fixation (1) selon l'une quelconque des 7 et 8. 10. Véhicule selon la 9, caractérisé en ce que les organes de fixation (30) du dispositif de fixation (1) sont des pattes (30) formées sur le support (26), ces pattes (30) étant engagées en position de fixation dans des orifices (28) ménagés sur la nervure (8) de fixation du pare-chocs (2) et étant dégagées des orifices (28) en position de libération.
B
B60,B62
B60R,B62D
B60R 19,B62D 65
B60R 19/24,B62D 65/16
FR2896849
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UN ACCESSOIRE, DU TYPE AUDIOVISUEL OU INFORMATIQUE, EN PERIPHERIE D'UN SUPPORT SENSIBLEMENT PLAN
20,070,803
La présente invention se rapporte au domaine de la présentation d'informations à des fins publicitaires ou promotionnelles dans des lieux de vente. La présente invention se rapporte plus particulièrement à un dispositif de fixation d'un accessoire, du type audiovisuel ou informatique, en périphérie d'un support to sensiblement plan, ainsi qu'un système de présentation d'informations comprenant un écran vidéo pourvu d'un tel dispositif de fixation. Dans la présente demande, le terme accessoire audiovisuel s'étend également à du matériel purement audio ou vidéo. Selon une application particulière, la présente invention concerne plus spécifiquement un dispositif permettant la fixation d'un écran vidéo sur une étagère dans un linéaire. 20 II est fréquent d'utiliser dans les linéaires de magasins un écran vidéo pour animer des articles en vente par la diffusion de films publicitaires. Lorsque les linéaires comportent des étagères sur lesquelles les articles sont disposés, les écrans vidéo utilisés pour faire la promotion desdits articles sont en général posés directement sur l'une des étagères, de préférence l'étagère supportant 25 les articles à promouvoir. Le problème qui se pose avec une telle pratique, est que la présence de l'écran vidéo sur une étagère réduit la surface disponible pour stocker les produits. 30 De même, la pose d'un écran vidéo sur une étagère nécessite qu'une partie des produits disposés sur l'étagère soit déplacée afin de créer un espace suffisant pour recevoir l'écran vidéo en question. Par ailleurs, afin d'éviter les vols des écrans vidéo disposés sur les étagères, il est nécessaire de les fixer à celles-ci. La fixation est réalisée généralement par vissage des écrans vidéo sur les étagères ayant été préalablement percées. s L'invention vise notamment à résoudre ces problèmes en proposant un dispositif de fixation modulaire permettant la fixation d'un écran vidéo ou tout autre accessoire audiovisuel ou informatique sur tout type d'étagères, quelles que soient la dimension et la forme des étagères, sans gêner la répartition des produits sur celles-ci. i0 La présente invention vise également à proposer un dispositif permettant une fixation sécurisée des écrans vidéo ou équivalents sur les étagères en évitant l'endommagement de ces dernières. 15 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne un dispositif de fixation d'un accessoire en périphérie d'un support sensiblement plan, caractérisé en ce qu'il comporte une plaque destinée à supporter l'accessoire, ladite plaque support étant pourvue de deux bras de fixation s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan de ladite plaque support, l'un desdits 20 bras au moins étant monté articulé sur ladite plaque support selon un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal desdits bras de sorte à pourvoir être écarté ou rapproché de l'autre bras de fixation, et en ce qu'il comporte en outre des moyens de réglage de l'écartement desdits bras entre eux comprenant une tige de liaison desdits bras, l'une des extrémités de la tige de liaison étant solidaire 25 de l'un desdits bras de fixation, l'autre extrémité étant montée coulissante sur l'autre desdits bras. Selon une configuration préférée de l'invention, la tige de liaison est montée articulée, par l'une de ses extrémités, sur l'un desdits bras de fixation, 30 l'extrémité libre opposée étant montée coulissante sur l'autre bras de fixation, le coulissement de la tige de liaison sur le bras de fixation pouvant être bloqué par des moyens de retenue. En outre, la tige de liaison est de préférence montée coulissante sur le bras selon un axe perpendiculaire à l'axe du bras. Afin d'optimiser le réglage de l'écartement, il sera préféré de positionner chacune des extrémités de la tige de liaison sur les bras de fixation correspondant de sorte que la tige de liaison présente une inclinaison, par rapport à la plaque. Ainsi, l'angle d'inclinaison, lors de la fabrication dudit dispositif d'inclinaison, sera fixé en prenant en compte les dimensions du dispositif de fixation, et notamment la longueur des bras de fixation, et lo l'écartement que l'on souhaite pouvoir obtenir entre lesdits bras. L'angle d'inclinaison fixé présentera avantageusement une valeur comprise entre 6 et 12 degrés pour une longueur de bras comprise entre 20 et 30 centimètres. Selon une configuration particulière de l'invention, la plaque support comporte 15 des extensions latérales comprenant des moyens de fixation permettant une fixation articulée de l'accessoire sur ladite plaque support. Avantageusement, les moyens de fixation forment une rotule. Ainsi, il est permis de régler l'orientation de l'accessoire suivant l'axe de la rotule choisie. En 20 particulier, lorsque l'accessoire est un écran vidéo, il sera particulièrement avantageux de choisir une rotule permettant de régler l'orientation de haut en bas, et inversement, de l'écran vidéo par rapport à la plaque support. Selon une configuration préférée de l'invention, l'accessoire est fixé sur le 25 dispositif de fixation au moyen d'une plaque intermédiaire montée articulée sur ladite plaque support. Il peut être également prévu la possibilité de régler la position en hauteur de l'accessoire par rapport au support. Pour ce faire, la plaque support ou la plaque 30 intermédiaire pourra comporter des moyens permettant de régler en hauteur la position de la plaque intermédiaire et/ou de la plaque support, et/ou de l'accessoire sur le dispositif de fixation. 15 25 Avantageusement, l'extrémité libre de chacun desdits bras de fixation est pourvue d'un pied de maintien monté articulé. Avantageusement, les bras de fixation ont une forme courbée, ce qui permet de fixer le dispositif de fixation sur les étagères en ne gênant pas les installations déjà positionnées sur le bord des étagères, de type néons, affichettes, etc. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un système de présentation d'information dans un linéaire, du type comprenant un écran vidéo fixé sur un to dispositif de fixation tel que décrit précédemment. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 illustre une vue en perspective d'un dispositif de fixation selon l'invention ; la figure 2 illustre une autre vue en perspective du dispositif de fixation de la 20 figure 1, ledit dispositif de fixation étant pourvu d'un écran vidéo ; la figure 3 est une représentation schématique du dispositif de fixation de la figure 2 disposé sur un support, le réglage de l'écartement n'ayant pas été réalisé. En relation avec les figures 1 à 3, il est décrit un dispositif de fixation 1 permettant de fixer un accessoire 2 en périphérie d'un support 3 sensiblement plan. 30 Dans le mode de réalisation décrit, l'accessoire est constitué par un écran vidéo. L'écran vidéo sera noté sous la même référence que celle donnée à l'accessoire (référence 2). Il est bien entendu évident que le dispositif de fixation objet de l'invention ne se limite pas à la fixation sur un support d'un tel accessoire. Par ailleurs, le support 3 sur lequel le dispositif de fixation 1 est destiné à être fixé est un support plan, de préférence horizontal. Le dispositif de fixation 1, du type élément formant pince, comprend, outre des s bras de fixation 4 et 5, une pièce destinée à supporter l'écran vidéo. Ladite pièce est formée par une plaque 6 rigide. Deux des bords opposés de ladite plaque support 6, les bords supérieur et inférieur, sont chacun pourvus d'un des bras de fixation. On parlera, par lo analogie aux bords, du bras de fixation supérieur 4 et du bras de fixation inférieur 5. Avantageusement, les bras 4 et 5 sont symétriques. Dans le mode de réalisation représenté, les bords supérieur et inférieur présentent respectivement un prolongement : prolongements supérieur 7 et 15 inférieur 8. A l'extrémité de ces prolongements 7 et 8 sont fixés respectivement les bras de fixation supérieur 4 et inférieur 5. Dans le mode de réalisation décrit, l'écran vidéo 2 est fixé sur la plaque 6 au moyen d'une pièce intermédiaire 12. La pièce intermédiaire 12 consiste 20 également en une plaque rigide, de dimensions sensiblement identique à la plaque 6. Afin de faciliter la lecture de ce qui suit, on parlera de plaque support 6 et de plaque intermédiaire 12. Avantageusement, les bords latéraux de la plaque intermédiaire 12 et de la 25 plaque support 6 sont respectivement pourvus d'extensions 13, 14 latérales, s'étendant sensiblement perpendiculairement auxdites plaques 12 et 6. Ainsi, la plaque intermédiaire 12 est fixée sur la plaque support 6 en fixant les extensions latérales 13 de la plaque intermédiaire 12 sur les extensions latérales 14 de la plaque support 6. 30 Par ailleurs, afin de permettre le logement du câble d'alimentation disposé, de préférence, à l'arrière de l'écran vidéo 2, mais également d'offrir un espace suffisant pour la ventilation des composant électroniques constituant l'écran vidéo 2, ainsi que de permettre à l'écran vidéo de disposer d'une amplitude de pivot suffisante, la longueur des extensions latérales 13 et 14 de chacune des plaques 12 et 6, ainsi que l'emplacement de la fixation des plaques entre elles, sont choisis de sorte qu'un espacement 15 soit conservé entre ladite plaque intermédiaire 12 et ladite plaque support 6. Avantageusement, les extensions 13 et 14 présentent une forme triangulaire. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la fixation de la plaque intermédiaire 12 sur la plaque support 6 est formée par une charnière, ~o permettant une articulation autour d'un axe transversal auxdites plaques 12 et 6. Ainsi, dans le mode de réalisation décrit, l'écran vidéo 2 porté par la plaque intermédiaire 12 pivote de bas en haut par rapport à la plaque support 6. Il pourra être également prévu, selon une configuration avantageuse de 15 l'invention, la possibilité de régler la position en hauteur de l'écran vidéo 2 par rapport au support 3. Ainsi, la plaque support 6 et/ou la plaque intermédiaire 12 pourront comporter des moyens permettant de faire coulisser vers le haut et/ou le bas selon l'axe formé par les prolongements supérieur 7 ou inférieur 8 de la plaque support 6, la plaque intermédiaire 12 sur la plaque support 6, ou l'écran 20 vidéo 2 sur la plaque intermédiaire 12. Afin d'autoriser l'écartement ou le rapprochement des bras de fixation 4 et 5 entre eux, l'un desdits bras de fixation au moins est monté articulé sur la plaque support 6. Dans le mode de réalisation illustré, l'écartement ou le 25 rapprochement desdits bras de fixation 4 et 5 est réalisé par l'intermédiaire du bras inférieur 5 lequel est monté articulé sur le prolongement inférieur 8 de la plaque support 6, le bras de fixation 4 étant monté fixe sur le prolongement supérieur 7 de ladite plaque support 6. 30 L'écartement (ou le rapprochement) du bras de fixation 5 inférieur par rapport au bras de fixation supérieur 4 est effectué par des moyens de réglage 9 comprenant une tige de liaison 10 desdits bras de fixation 4 et 5.5 Avantageusement, la tige de liaison 10 est solidaire du bras de fixation fixe par rapport à la plaque support 6 (dans le mode de réalisation décrit, bras de fixation supérieur 4). Plus spécifiquement, l'une des extrémités 16 de la tige de liaison 10 est montée articulée, par l'intermédiaire d'un étrier 11, sur le bras de fixation supérieur 4, au voisinage du prolongement supérieur de la plaque 6. L'autre extrémité 17 de la tige de liaison 10, quant à elle, est montée coulissante sur le bras de fixation inférieur 5 selon un axe perpendiculaire à l'axe dudit bras 5 (cf. mouvement indiqué par la flèche). to Selon une configuration avantageuse de l'invention, les bras de fixation 4 et 5 ont une forme courbée, l'extrémité libre de chaque bras de fixation étant sensiblement dirigée vers l'extrémité libre de l'autre bras de fixation. Aussi, et afin d'optimiser le réglage de l'écartement des bras de fixation 4 et 5 15 entre eux tout en offrant un champ de profondeur suffisant pour permettre une fixation correcte du dispositif de fixation 1 sur le support 3, la tige de liaison 10 présente une inclinaison par rapport à la plaque support 6 de l'ordre de 8 degrés, pour un champ de profondeur P de l'ordre de 24 centimètres. Par champ de profondeur, on entend l'espace disponible maximal entre la tige de 20 liaison et l'extrémité libre des bras de fixation 4 et 5, lequel espace caractérise la profondeur maximale du support 3 maintenue entre les bras de fixation 4 et 5. Lorsque l'écartement souhaité entre les bras de fixation 4 et 5 est atteint, le coulissement de la tige de liaison 10, et donc le mouvement du bras de fixation 25 inférieur 5, est bloqué par un moyen de retenue. Dans le mode de réalisation décrit, le moyen de retenue est avantageusement constitué par une tête cylindrique six pans creux au niveau de l'extrémité 17 libre de la tige de liaison 10, la tête cylindrique six pans creux étant soudée à l'extrémité de la tige de liaison 10. On verra plus loin que cette même tête cylindrique permet d'actionner 30 également l'écartement ou le rapprochement du bras inférieur 5 du bras supérieur 4. Par ailleurs, et avantageusement, les extrémités libres 18, 19 de chacun desdits bras de fixation 4 et 5 sont pourvues d'un pied 20 et 21, de préférence articulé (représenté uniquement pour le pied 20). Ainsi, lorsque lesdits bras de fixation 4 et 5 sont disposés de part et d'autre du support 3, le contact entre les bras de fixation 4 et 5 et la surface du support 3 peut être ajusté du fait de l'articulation des pieds 20 et 21. De même, afin d'éviter d'éventuellement détériorations du support liées à la fixation du dispositif de fixation 1 sur le support 3, ainsi que tout risque de glissement dudit dispositif de fixation 1 équipé de l'écran vidéo 2 sur le support 3, il pourra être avantageux de prévoir un dispositif de fixation 1 comportant des ~o patins d'adhérence. De tels patins d'adhérence seront avantageusement disposés sur une ou plusieurs parties du dispositif de fixation 1 destinée(s) à être en contact avec ledit support 3. II sera en particulier avantageux de prévoir des patins d'adhérence au niveau des extrémités libres des bras de fixation 4 et 5, et plus particulièrement sous leurs pieds 20 et 21. 15 Par ailleurs, en complément avec le réglage de l'écartement des bras de fixation 4 et 5 entre eux, et leur ajustement au support 3 autour duquel ils sont disposés, il pourra être également prévu des moyens de serrage permettant d'ajuster le serrage desdits bras de fixation autour dudit support 3 (non représenté). Lesdits 20 moyens de serrage pourront, par exemple, être constitués par une tige filetée traversant l'extrémité libre (ou le pied) du bras de fixation inférieur 5. L'extrémité débouchant dans l'espacement formé entre les extrémités libres (ou les pieds) desdits bras de fixation 4 et 5 pourra avantageusement être pourvue d'un embout de protection de sorte à protéger le support lors du serrage de la tige 25 filetée au moyen de la tête cylindrique. La mise en place d'un écran vidéo sur le bord d'une étagère dans un linéaire s'effectue comme suit. 30 On dispose le dispositif de fixation 1 sur le support 3 en positionnant le bras de fixation supérieur 4 sur le support 3 et le bras de fixation inférieur 5 sous le support 3. On fait alors glisser transversalement le dispositif de fixation 1 sur le support 3, le bras de fixation supérieur 4 reposant sur le support 3, avantageusement jusqu'à ce que la tige de liaison 10 vienne en butée contre la périphérie du support 3, le dispositif de fixation pouvant également être fixé sur le support 3 sans que la tige de liaison soit directement en contact contre le rebord du support 3. Une fois le dispositif de fixation 1 disposé sur le support 3 à l'emplacement souhaité, on procède au réglage de l'écartement des bras de fixation 4 et 5 entre eux. Comme illustré sur la figure 3, préalablement au réglage de l'écartement, le bras de fixation supérieur 4 repose, par son extrémité libre 18 (ou le pied 20), sur le support 3. Le rapprochement du bras inférieur 5 (ou la io diminution de l'écartement du bras inférieur 5) en direction du bras supérieur 4, et donc vers le support 3, est réalisé en agissant sur la tête cylindrique six pans creux disposée à l'extrémité 17 filetée de la tige de liaison 10 et retenant le bras de fixation 5. Ainsi, en tournant la tête cylindrique six pans creux dans le sens des aiguilles d'une montre, celui-ci remonte le long de la tige de liaison 10 15 filetée en direction de l'autre extrémité 16 solidaire au bras supérieur 4. Le serrage de la tête cylindrique six pans creux, entraîne, dans son déplacement, le pivotement du bras de fixation inférieur 5 en direction du support 3. Cette action est effectuée jusqu'à ce que l'extrémité libre 19 (ou le pied 21) du bras inférieur 5 vienne au contact de la surface inférieure du support 3. Au cours du 20 rapprochement du bras inférieur 5 du support 3, le bras inférieur 5 effectue une légère avancée par rapport audit bras supérieur 4. Le bras de fixation inférieur 5, en combinaison avec le bras de fixation supérieur 4, devant exercer sur le support 3 une force de pincement suffisamment grande 25 pour retenir l'écran vidéo contre le support 3, il sera avantageux de pouvoir procéder à un ajustage du serrage des extrémités libres 18 et 19 des bras de fixation en contact avec le support 3 à l'aide de moyens de serrage additionnels disposés sur l'extrémité libre du bras inférieur 5 (non représenté). 30 L'écran vidéo 2 sera fixé préalablement à ou après la pose du dispositif de fixation 1 sur le support 3. 2896849 io Le retrait dudit dispositif de fixation 1 du support 3 sera réalisé en effectuant un desserrage progressif puis écartement desdits bras de fixation 4 et 5 du support 3, en opérant de manière inverse à celle décrite précédemment. 5 L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir de l'invention. 30
L'invention concerne un dispositif de fixation (1) d'un accessoire (2) en périphérie d'un support (3) sensiblement plan, caractérisé en ce qu'il comporte une plaque (6) destinée à supporter l'accessoire (2), ladite plaque support (6) étant pourvue de deux bras de fixation (4, 5) s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan de ladite plaque support (6), l'un desdits bras (4, 5) au moins étant monté articulé sur ladite plaque support (6) selon un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal desdits bras (4 , 5) de sorte à pourvoir être écarté ou rapproché de l'autre bras (5, 4), et en ce qu'il comporte en outre des moyens de réglage (9) de l'écartement desdits bras (4, 5) entre eux comprenant une tige de liaison (10) desdits bras (4, 5), l'une des extrémités de la tige (10) étant solidaire de l'un desdits bras (4, 5), l'autre extrémité étant montée coulissante sur l'autre desdits bras (5, 4).
1. Dispositif de fixation (1) d'un accessoire (2) en périphérie d'un support (3) sensiblement plan, caractérisé en ce qu'il comporte une plaque (6) destinée à supporter l'accessoire (2), ladite plaque support (6) étant pourvue de deux bras de fixation (4, 5) s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan de ladite plaque support (6), l'un desdits bras (4, 5) au moins étant monté articulé sur ladite plaque support (6) selon un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal desdits bras (4 , 5) de sorte à pourvoir être écarté ou rapproché de l'autre bras de fixation (5, 4), et en ce qu'il comporte en outre des moyens de réglage (9) de l'écartement desdits bras (4, 5) entre eux comprenant une tige de liaison (10) desdits bras (4, 5), l'une des extrémités de la tige de liaison (10) étant solidaire de l'un desdits bras de fixation (4, 5), l'autre extrémité étant montée coulissante sur l'autre desdits bras (5, 4). 2. Dispositif de fixation (1) selon la 1, caractérisé en ce que la tige de liaison (10) est montée coulissante sur le bras (5) selon un axe perpendiculaire à l'axe du bras. 3. Dispositif de fixation (1) selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que la tige est montée articulée, par l'une de ses extrémités, sur l'un desdits bras de fixation (4, 5), l'extrémité libre opposée étant montée coulissante sur l'autre bras de fixation (5, 4), le coulissement de la tige de liaison sur le bras de fixation (5, 4) pouvant être bloqué par des moyens de retenue. 4. Dispositif de fixation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la tige de liaison (10) est inclinée, par rapport à la plaque (6), selon un angle entre 6 et 12 degrés, pour une longueur de bras (4, 5) comprise entre 20 et 30 centimètres. 5. Dispositif de fixation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plaque support (6) comporte des extensions latérales (14) comprenant des moyens de fixation permettant une fixation articulée de l'accessoire sur ladite plaque support (6). 6. Dispositif de fixation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'accessoire est fixé sur le dispositif de fixation (1) au moyen d'une plaque intermédiaire (12) montée articulée sur ladite plaque support (6). 7. Dispositif de fixation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plaque support (6) ou la plaque intermédiaire (12) comporte des moyens permettant de régler en hauteur la position de la plaque support et/ou de la plaque intermédiaire et/ou de l'accessoire sur le dispositif de fixation. 8. Dispositif de fixation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité libre (18, 19) de chacun desdits bras de fixation (4, 5) est pourvue d'au moins un pied de maintien monté articulé. 9. Dispositif de fixation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les bras de fixation (4, 5) ont une forme 20 courbée. 10. Système de présentation d'information dans un linéaire, du type comprenant un écran vidéo fixé sur un dispositif de fixation (1) selon l'une quelconque des précédentes.
F,G
F16,G09
F16M,G09F
F16M 13,F16M 11,G09F 27
F16M 13/02,F16M 11/10,G09F 27/00
FR2902368
A1
PROCEDE ET MACHINE DE PLACEMENT DE FIBRES POUR PIECES LONGUES
20,071,221
5 L'invention concerne une machine de fabrication de pièces de formes allongées au moyen de couches de fibres et /ou de rubans préimprégnés ou non, notamment ù mais non exclusivement ù pour la fabrication de pièces 10 aéronautiques. On utilise à l'heure actuelle pour la fabrication des pièces aéronautiques trois types de procédés en fonction des pièces à réaliser. Pour les pièces d'une certaine étendue, comme les revêtements de fuselages d'avions et les enveloppes de moteurs d'avion, on utilise deux 15 procédés industriels automatisés, selon la développabilité des pièces. Selon le premier type, connu par exemple par le document US 4842684 au nom de la Demanderesse, on dépose automatiquement sur un moule ou outillage de dépose, grâce à un robot muni d'une tête de drapage, un ruban large ou une nappe de fibres pour la fabrication de pièces diverses telles que 20 des ailes d'avion, à partir d'un ruban composite constitué d'éléments de fibres (carbone, verre, Kevlar , etc.) encollées, par imprégnation d'une résine thermodurcissable ou thermoplastique, et supportées sur un ou deux rubans de support en papier ou en film plastique pour les préimprégnés thermodurcissables. Le ruban composite est dévidé d'une cassette ou d'une 25 bobine pour passer sur la tête de drapage où le ruban de fibres préimprégnées est séparé du ruban de support, ce dernier étant renvoyé sur un mandrin d'enroulement, tandis que le préimprégné est appliqué sur le moule ou les couches précédentes déjà déposées par un rouleau ou un sabot applicateur lié à la tête de drapage. La tête de drapage est mobile selon 30 plusieurs axes de manière à s'adapter aux formes de plus en plus complexes des pièces à réaliser selon cette technique. Compte tenu des formes des pièces réalisées, et notamment de leurs bords, il convient de déposer non seulement des tronçons de ruban pleine largeur à quatre cotés, mais également des tronçons de formes diverses, obtenus par découpe complexe du ruban. Pour les découpes traversantes de formes simples, on utilise un processus de dépose monophase qui comprend la découpe in situ des bandes à déposer et leur dépose immédiate par la même machine. Un couteau mécanique ou à ultrasons coupe le ruban préimprégné directement sur son papier support sans couper ce dernier qui sera réenroulé sur un mandrin après pelage. Pour les découpes de forme complexe, on utilise un procédé biphase, selon lequel la découpe se fait en amont dans le procédé, avec une première machine spécialisée et où les tronçons successifs prédécoupés sont disposés sur un ruban de support et enroulés sur une cassette installée sur la tête de drapage. La Demanderesse a mis au point une machine de nappage à tête double, comme montré dans le document FR 05 07 159, dont chacun des deux ensembles de dépose peut être utilisé alternativement lors d'un cycle de dépose. Ces deux ensembles peuvent par exemple correspondre à des processus de dépose différents ou à des largeurs de bandes différentes (usuellement de 50 à 300 mm). On peut ainsi avoir sur la double tête, en autres combinaisons possibles - monophase 300 mm et biphase 150 mm - biphase 150 mm et biphase 50 mm - biphase 150 mm et monophase 150 mm. - monophase 150mm et monophase 300mm. Une telle machine à tête double réduit les temps de fabrication. Ce premier type de procédé utilisant des rubans relativement larges est parfaitement adapté aux surfaces développables ou légèrement non développables, mais quand il s'agit de fabriquer des surfaces non développables, il ne l'est plus. C'est ce qui conduit à utiliser un second type de procédé. Selon ce second type de procédé, dérivé des techniques d'enroulement filamentaire, et connu par exemple par les documents US 4 943 338 et EP 1 342 555, on dépose simultanément, au contact comme pour le drapage, selon un processus automatisé, plusieurs rubans étroits de matériaux préimprégnés thermodurcissable, thermoplastique ou des fibres sèches, sur un outillage de forme non développable. Cette technique permet de faire toutes sortes de surfaces complexes, en respectant la trajectoire des fibres définie par la conception de la structure de la pièce. Traditionnellement, pour réaliser des pièces aéronautiques longues et étroites, tels que des renforts, des raidisseurs, des poutres, des longerons, caractérisées par un rapport longueur sur largeur très élevé (par exemple la longueur peut être de 30 à 40 m et la largeur inférieure à 10 cm), la fabrication se fait selon un procédé manuel. II est clair que le drapage n'est pas adapté à la réalisation de pièces allongées et étroites, parce qu'il entraîne un taux de chute très important et une faible productivité. Par ailleurs, l'homme du métier considérait jusqu'à aujourd'hui que le second procédé automatisé n'était pas adapté puisqu'il ne l'utilisait que dans les cas où la géométrie tourmentée des pièces (leur caractère non développable, les reliefs très accusés à forte courbure locale) le requérait. Néanmoins, la fabrication manuelle est coûteuse. L'invention a pour but de proposer un procédé de fabrication de pièces longues et étroites qui ne présente pas les inconvénients de la fabrication manuelle. L'invention atteint son but grâce à un procédé de fabrication de pièces longues en fibres composites caractérisé en ce qu'il utilise une tête de placement de fibres composites pour déposer des fibres sur un outillage de dépose de grande longueur. Ainsi, contrairement au préjugé négatif de l'homme du métier, la Demanderesse s'est aperçu qu'on peut avantageusement utiliser une tête de placement de fibres composites pour réaliser des pièces allongées, alors que ces pièces n'ont pas du tout les caractéristiques géométriques qui, ordinairement, suggéraient ce choix technique. Une fabrication mécanisée, conformément à l'invention, présente non seulement l'avantage de permettre des montées en cadence et d'avoir une traçabilité du processus industriel, mais encore d'optimiser le poids des pièces composites et donc celui de la pièce finale, ce qui est particulièrement important dans le domaine de l'aéronautique. De plus, le taux de chutes dans la fabrication mécanisée selon l'invention peut être largement inférieur à ce qu'il était dans la fabrication manuelle. Des études de la Demanderesse ont 4 montré que le taux de chute de matière qui est couramment de 50 à 100% en drapage manuel pour la réalisation de pièces longues peut être ramené à une fourchette de 2 à 15% grâce à la solution mécanisée de l'invention. Le procédé de l'invention est mis en oeuvre dans une machine spécifique dédiée à la fabrication de pièces longues. Elle comporte une tête de placement de fibres composites mobile longitudinalement sur une très grande course et un outillage de dépose de grande longueur disposé parallèlement à la course de la tête. La tête de placement de fibres ou de mini-rubans est capable de disposer par exemple de 8 à 32 mini-rubans de largeur comprise entre 1/8e et '/2 pouce (de 3 à 26 mm). La machine offre 5 ou 6 axes pour la tête, voire un 7e axe diviseur porte-pièce. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante faire en référence au dessin unique annexé qui représente une machine de placement de fibres spécifique pour pièces longues selon l'invention. La machine spécifique de l'invention est une machine de très grande course (par exemple de l'ordre de 40 m), comportant une tête 1 de placement de fibres, de type connu en soi, susceptible de déposer sur un outillage ou moule allongé en forme 2, plan ou de forme complexe, des fibres ou des minirubans venant de bobines 3 disposées sur un cantre 4. La tête 1 et le cantre 4 sont portés par un support 5 mobile transversalement sur un chariot 6 lui-même mobile longitudinalement le long d'au moins une voie 7 placée sur un banc 8. L'entraînement se fait grâce à un moteur linéaire 9 coopérant avec une voie d'aimants 10. L'outillage de dépose 2 représenté sur la figure est fixe mais il peut comprendre un diviseur. Il peut servir à la formation simultanée de plusieurs pièces longues et étroites fabriquées côte-à-côte
Le procédé de l'invention est mis en oeuvre dans une machine spécifique dédiée à la fabrication de pièces longues. Elle comporte une tête 1 de placement de fibres mobile longitudinalement sur une très grande course et un outillage 2 de dépose de très grande longueur disposé parallèlement à la course de la tête.
1) Procédé de fabrication de pièces longues en fibres composites caractérisé en ce qu'il utilise une tête (1) de placement de fibres composites pour déposer des fibres sur un outillage (2) de dépose de grande longueur. 2) Machine pour la fabrication de pièces longues en fibres composites. caractérisée en ce qu'elle comporte une tête (1) de placement de fibres composites mobile longitudinalement sur une très grande course et un outillage (2) de dépose de grande longueur disposé parallèlement à la course de la tête. 3) Machine selon la 2, caractérisée par un entraînement de la tête sur sa course longitudinale par moteur linéaire (9).
B
B29
B29C
B29C 70
B29C 70/38
FR2894630
A1
TUYERE D'EJECTION POUR TURBOREACTEUR D'AERONEF.
20,070,615
La présente invention concerne une tuyère d'éjection pour turboréacteur d'aéronef. Cette invention se rapporte, plus particulièrement, à une tuyère d'éjection utilisable dans un turboréacteur d'avion du type à décollage et atterrissage vertical (VTOL). Dans le domaine des turboréacteurs, on connait divers types de tuyères. L'un des types les plus connus est, sans doute, la tuyère coudée et rotative qui équipe le moteur PEGASUS de la firme ROLLS ROYCE PLC, propulsant l'avion HARRIER construit par BRITISH AEROSPACE PLC. Deux tuyères sont prévues de chaque côté de l'avion, et toutes les tuyères sont orientables vers l'avant et vers l'arrière pour assurer un contrôle d'inclinaison longitudinale de l'avion tandis que des petits jets à réaction prévus vers les extrémités des ailes assurent, lors du vol stationnaire, un contrôle d'inclinaison transversale. Un inconvénient de l'agencement indiqué ci-dessus réside dans le fait que les tuyères sont nécessairement en saillie par rapport à la surface du fuselage, donc constituent une gêne pour l'écoulement uniforme de l'air sur la surface de l'avion, en particulier aux vitesses d'avance élevées. Par ailleurs, des conduits complexes et coûteux sont nécessaires pour amener l'air aux jets à réaction. L'invention vise à éliminer ces inconvénients, en fournissant une tuyère d'éjection adaptée à un aéronef nécessitant un contrôle d'inclinaison longitudinale et transversale, cette tuyère autorisant le double contrôle d'inclinaison tout en ne constituant qu'un obstacle faible, voire inexistant, à l'écoulement de l'air sur la surface de l'aéronef au cours de son vol horizontal. On notera qu'en assurant le double contrôle d'inclinaison par la tuyère elle-même, les jets à réaction et les conduits menant à ces jets peuvent être supprimés, quoique leur utilisation puisse être conservée pour améliorer le contrôle d'inclinaison transversale lors du vol stationnaire. A cet effet, la présente invention a pour objet une tuyère d'éjection pour turboréacteur, possédant un axe médian longitudinal qui comprend un conduit dont les parois latérales se terminent par une ouverture d'éjection située dans un plan transversal à l'axe médian longitudinal, un obturateur disposé dans la tuyère et dépassant vers l'extérieur par l'ouverture pour définir avec celle-ci une section d'éjection finale de la tuyère, ledit obturateur étant monté de manière à pouvoir décrire un mouvement transversal dans le plan de l'ouverture et à faire ainsi varier la répartition de la section d'éjection dans le sens transversal de cette ouverture, et de manière à pou- voir modifier sa largeur et à faire ainsi varier l'aire de la section d'éjection, et des moyens pour déplacer l'obturateur et pour provoquer sa variation de largeur. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, avec référence au dessin annexé dans lequel Figure 1 est une vue de côté d'un avion équipé de tuyères d'éjection faisant l'objet de la présente invention; Figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'un turboréacteur, avec deux tuyères d'éjection de conforma-25 tion particulière; Figure 3 est une vue en perspective de l'une des tuyères d'éjection visibles sur les figures 1 et 2; et Figure 4 est une vue selon la direction de la flèche A de la figure 3. 30 En se référant aux figures 1 et 2, un avion désigné dans son ensemble par 10 est équipé d'un turboréacteur 12 avec une tuyère d'éjection avant 14 et une tuyère d'éjection arrière 16. Le turboréacteur représenté est du type à double flux, comprenant en série d'amont en aval, un 35 premier compresseur axial 18, un conduit 20, un second compresseur axial 22, un ensemble de combustion 24 en aval du compresseur 22, une turbine 26 qui entraîne les compresseurs 18 et 22, et un conduit d'éjection arrière 28 qui se termine par l'une des tuyères d'éjection précitées 16, si- tuée vers l'arrière de l'avion 10. La tuyère avant 14 est placée de manière à recevoir de l'air en provenance du premier compresseur 18, par le conduit 20, lorsque cela est nécessaire. Le turboréacteur à double flux 12 est apte à fonc- tionner selon deux modes distincts, à savoir avec flux en série ou en parallèle. Dans le mode "série", utilisé en vol horizontal, tout le flux provenant du premier compresseur 18 est dirigé vers le second compresseur 22 pour le suralimenter. Dans le mode "parallèle", utilisé en vol stationnaire ou lors du décollage et de l'atterrissage vertical, tout l'air délivré par le premier compresseur 18 est dirigé vers la tuyère d'éjection avant 14, et une entrée d'air auxiliaire (non représentée) est ouverte pour fournir un flux d'air distinct au second compresseur axial 22. Une vanne indiquée schématiquement en 30, est prévue dans le conduit 20 pour empêcher l'air provenant du premier compresseur 18 d'entrer dans le second compresseur 22 dans le mode "parallèle", tandis qu'une autre vanne, non représentée, est prévue en général pour obturer la sortie de la tuyère d'éjection avant 14 dans le mode "série". On notera que les tuyères d'éjection 14 et 16, décrites ci-dessous en détail, peuvent être utilisées avec d'autres types de turboréacteurs, et ainsi le domaine d'application de la présente invention n'est nullement limité aux turboréacteurs du type à double flux. En se référant maintenant plus particulièrement aux figures 3 et 4, chaque tuyère d'éjection 14 ou 16 comprend un conduit 32 ayant une section de forme générale rectangulaire, possédant des parois latérales 34 et 36 qui se terminent par une ouverture d'éjection 38 située dans un plan P. Un obturateur 40 est disposé dans la tuyère et dé-passe vers l'extérieur, au travers de l'ouverture 38,pour définir avec cette dernière, une section d'éjection finale de la tuyère, en divisant le conduit 32 en deux passages. Les parois latérales de la tuyère comprennent deux paires de parois opposées deux à deux, avec une première paire de parois 34 qui s'étendent dans la direction transversale, en direction de la largeur W de la tuyère,tandis que la seconde paire de parois 36 s'étend dans la direction de la hauteur D de la tuyère, entre les parois de la première paire. Le plan P de l'ouverture d'éjection 38 est transversal à l'axe médian longitudinal de la tuyère d'éjection. L'obturateur 40 comprend quatre plaques 42,44,46 et 48,réparties en deux paires latérales 50 et 52 qui sont articulées les unes aux autres pour former une structure en parallèlogramme déformable, obstruant plus ou moins l'ouverture d'éjection 38 de la tuyère. Les charnières 54 et 56 qui réunissent les deux plaques de chaque paire latérale 50 et 52 sont disposées de manière à s'étendre longitudinalement entre les deux pa- rois latérales 34 de la tuyère d'éjection, et parallèlement l'une à l'autre, dans le plan P de l'ouverture d'éjection 38. Les deux autres charnières 58 et 60 s'étendent parallèlement aux deux premières charnières 54 et 56, et elles servent à réunir les deux paires latérales 50 et 52 de plaques de l'obturateur. Un mécanisme d'actionnement 62, sous la forme de deux vis à billes 64 et 66, est prévu pour commander le mouvement transversal de l'obturateur 40 sur la largeur W de la tuyère, dans le plan P de l'ouverture d'éjection 38 et faire ainsi varier la répartition de la section d'éjection A dans le sens transversal de cette ouverture; le mécanisme 62 permet aussi de modifier la largeur du corps fermé par l'obturateur 40, et de faire ainsi varier l'aire de la section d'éjection A. Les vis à billes 64 et 66 sont disposées sur des côtés opposés l'un à l'autre de la tuyère, et elles s'étendent axialement le long de l'une ou l'autre des deux paroix latérales 34, au voisinage de l'ouverture d'éjection 38 de la tuyère 14 ou 16. Chaque vis à billes 64 ou 66 comprend un axe central fileté 68, une douille 70, traversée par l'axe 68 et un moteur 72 accouplé à l'axe associé 68 pour l'entraîner en rotation. La douille 70 de la première vis à billes 64 est liée à la première paire latérale 50 de plaques de l'obturateur 40 à proximité de la charnière 54 réunissant les deux plaques de cette paire, tandis que la douille 70 de la seconde vis à billes 66 est liée de façon similaire à la seconde paire latérale 52 de plaques de l'obturateur 40. Les douilles 70 peuvent être liées aux paires de plaques respectives 50 et 52, soit sur un même côté de la tuyère 14 ou 16, soit sur des côtés opposés de cette tuyère comme montré sur les figures 3 et 4. Le fonctionnement des vis à billes est bien connu en soi, et il ne sera pas décrit ici dans le détail. On rappelle toutefois, dans un souci de clarté, que la rota- tion de l'axe fileté 68 a pour effet de déplacer la douille 70 le long de cet axe 68, le mouvement de rotation étant ainsi converti en un mouvement linéaire. Les moteurs 72 prévus pour entraîner en rotation chaque axe 68 sont des moteurs réversibles, permettant à volonté un déplacement de la douille 70 dans un sens ou dans l'autre le long de l'axe 68. Il est à noter que l'on peut utiliser, en va-riante, d'autres actionneurs tels que des vérins hydrauliques ou pneumatiques, bien connus pour des applications similaires. En cours de fonctionnement, l'aire de la section d'éjection de la tuyère peut être modifiée en augmentant ou en diminuant la largeur Wp de l'obturateur 40. La largeur de cet obturateur est augmentée en faisant tourner simultanément les axes respectifs 68 des deux vis à billes 64 et 66, de telle manière que les deux douilles 70 s'éloi- gnent l'une de l'autre, en se déplaçant suivant les directions des flèches respectives Il et I2. On notera que ce mouvement provoque le rapprochement des extrémités amont et aval de l'obturateur 40, tandis que les deux côtés longitudinaux de l'obturateur sont écartés l'un de l'autre, de manière à réduire l'aire de la section d'éjection A. A l'inverse, le déplacement des deux douilles 70 dans le sens contraire, à savoir suivant les directions des flèches Dl et D2 de la figure 4, provoque la diminution de la largeur Wp de l'obturateur 40, donc l'accroissement de l'aire de la section d'éjection A. Pour faire varier la répartition de la section d'éjection dans le sens transversal de la tuyère 14 ou 16, il est nécessaire de déplacer transversalement l'obturateur 40 dans le plan P de l'ouverture d'éjection 38. Le déplacement transversal de l'obturateur 40 est obtenu en actionnant les deux vis à billes 64 et 66 de façon simultanée, de telle sorte que leurs douilles 70 se déplacent dans le même sens, et déplacent ainsi latéralement l'obturateur 40 sur la largeur de la tuyère, soit dans la direction de la flèche Dl, soit dans la direction de la flèche Il. La tuyère d'éjection avant 14, montrée au dessin, est montée fixe de manière à se trouver dirigée en permanence vers le bas, tandis que la tuyère d'éjection arrière 16 est orientable par pivotement autour d'un point C entre une première position où l'échappement des gaz s'effectue vers l'arrière et une seconde position, montrée sur la figure 2, où l'échappement des gaz s'effectue vers le bas, ceci d'une manière bien connue en soi. Lorsque l'éjection des gaz s'effectue vers le bas, un léger déplacement latéral de l'obturateur 40 produit un effet différentiel dans la poussée, sur la largeur de la tuyère 14 ou 16. Ainsi, l'avion tend à modifier son inclinaison transversale vers le côté où la poussée est la plus faible. Le choix de ce mode de contrôle de l'inclinaison transversale supprime la nécessité de jets à réaction complexes et coûteux aux extrémités des ailes de l'avion. On notera que le contrôle d'inclinaison longitudinale de l'avion peut être assuré, en vol stationnaire ou en vol horizontal à basse vitesse, en faisant varier les sections d'éjection des deux tuyères 14 et 16, de manière à engendrer une différence de la répartition des poussées entre l'avant et l'arrière, et à obtenir une attitude de vol avec nez relevé ou nez abaissé. En outre, on notera que la tuyère 14 peut être montée dans un avion classique (et non un avion à décollage et atterrissage vertical), auquel cas cette tuyère serait positionnée de manière à diriger les gaz toujours vers l'arrière. Par ailleurs, on comprendra que, dans le cas d'une tuyère équipant un avion classique, comme indiqué ci-dessus, le sens de montage de la tuyère peut être tel que l'obturateur se déplace linéairement dans une direction sensible-ment verticale, plutôt que dans une direction sensiblement horizontale comme décrit plus haut. Le mouvement vertical de l'obturateur procurera alors un certain degré de contrôle de l'inclinaison longitudinale, lors du vol horizontal de l'avion
La tuyère est conçue pour faire varier l'aire de la section d'éjection A, ainsi que la répartition de cette section dans le sens transversal de l'ouverture d'éjection (38). Cette tuyère comprend un conduit (32) de section rectangulaire, et un obturateur (40) conformé en parallèlogramme, qui est déplaçable transversalement dans le plan de l'ouverture (38), et dont la largeur Wp peut être modifiée, au moyen de deux vis à billes (64,66) actionnées de façon indépendante l'une de l'autre. L'utilisation de deux telles tuyères sur un avion, l'une en position avant et l'autre en position arrière, permet un contrôle d'inclinaison longitudinale et transversale, notamment pour un avion à décollage vertical.
1. Tuyère d'éjection pour turboréacteur d'aéronef, possédant un axe médian longitudinal, et comprenant un conduit (32) dont les parois latérales (34,36) se terminent par une ouverture d'éjection (38) située dans un plan P transversal à l'axe médian longitudinal, caractérisée en ce qu'elle comprend un obturateur (40) disposé dans la tuyère (14,16) et dépassant vers l'extérieur par l'ouverture (38) pour définir avec celleci une section d'éjection finale A de la tuyère, ledit obturateur (40) étant monté de manière à pouvoir décrire un mouvement transversal dans le plan P de l'ouverture (38) et à faire ainsi varier la répartition de la section d'éjection A dans le sens transversal de cette ouverture, et de manière à pouvoir modifier sa largeur Wp et à faire ainsi varier l'aire de la section d'éjection A , et des moyens (62 à 72) pour déplacer l'obturateur (40) et pour provoquer sa variation de largeur. 2. Tuyère d'éjection selon la 1, caractérisée en ce que le conduit (32) a une section de forme générale rectangulaire et possède une première paire de parois latérales (34) et une seconde paire de parois latérales (36) opposées deux à deux, la première paire de parois latérales (34) s'étendant dans la direction de la largeur W de la tuyère (14,16), tandis que la seconde paire de parois latérales (36) s'étend dans la direction de la hauteur D de la tuyère, entre les parois (34) de la première paire. 3. Tuyère d'éjection selon la 2, caractérisée en ce que l'obturateur (40) s'étend entre les pa-rois latérales (34) de la première paire, de manière à diviser le conduit (32) en deux passages. 4. Tuyère d'éjection selon la 3, caractérisée en ce que l'obturateur (40) comprend quatre plaques (42,44,46,48) articulées les unes aux autres pour former une structure en parallèlogramme déformable, obstruant plus ou moins l'ouverture d'éjection (38) de la tuyère. 5. Tuyère d'éjection selon la 4, caractérisée en ce que les quatre plaques (42,44,46,48) de l'obturateur (40) sont réparties en deux paires latérales (50, 52), les charnières (54,56) qui réunissent les deux pla- ques de chaque paire latérale étant disposées de manière à s'étendre longitudinalement entre les deux parois latérales (34) de la première paire, et parallèlement l'une à l'autre, dans le plan P de l'ouverture d'éjection (38), tandis que les deux autres charnières (58,60) s'étendent parallèlement aux deux premières charnières (54,56). 6. Tuyère d'éjection selon la 5, caractérisée en ce que les moyens (62) prévus pour déplacer transversalement l'obturateur (40) et pour modifier la largeur Wp de cet obturateur comprennent deux vis à billes (64,66), chaque vis à billes comprenant un axe central fileté (68), une douille (70) traversée par l'axe (68) et un moteur (72) accouplé à cet axe pour l'entraîner en rotation, la douille (70) de la première vis à billes (64) étant liée à la première paire latérale (50) de plaques de l'obturateur (40) à proximité de la charnière (54) réunissant les deux plaques de cette paire, tandis que la douille (70) de la seconde vis à billes (66) est liée à la seconde paire latérale (52) de plaques de l'obturateur (40), à proximité de la charnière (56) réunissant les deux plaques de cette paire. 7. Tuyère d'éjection selon la 6, caractérisée en ce que les douilles (70) des deux vis à billes (64,66) sont liées aux paires latérales respectives (50,52) de plaques de l'obturateur (40) sur des côtés opposés de la tuyère (14,16). 8. Tuyère d'éjection selon la 6 ou 7, caractérisée en ce que les moteurs (72) des deux vis à billes (64,66) sont aptes à être actionnés simultanément pour déplacer les douilles respectives (70) dans le même sens, et ainsi déplacer latéralement l'obturateur (40). 9. Tuyère d'éjection selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce que les moteurs (72) des deux vis à billes (64,66) sont aptes à être actionnés simultanément pour déplacer les douilles respectives (70) en sens opposés, et ainsi modifier la largeur Wp de l'obturateur (40). 10. Tuyère d'éjection selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisée en ce que chaque vis à billes (64,66) est disposée le long de l'une des parois latérales (34) de la première paire et s'étend axialement, dans une direction transversale à l'axe médian longitudinal.
F
F02
F02K
F02K 1
F02K 1/09,F02K 1/40
FR2900622
A1
VEHICULE AUTOMOBILE A DIRECTION A CREMAILLERE
20,071,109
L'invention concerne une direction de véhicule automobile et un véhicule équipé d'une telle direction. Un véhicule comprend usuellement au moins quatre roues dont au moins deux roues directrices à l'avant du véhicule. Chaque roue directrice est portée par une fusée, dont est rigidement solidaire un bras dit bras de pivot de fusée. Chaque bras de pivot de fusée présente une extrémité solidaire de la fusée à laquelle il est associé, et une extrémité opposée dite extrémité d'actionnement. Ladite fusée et ledit bras de pivot de fusée sont montés rotatifs autour d'un axe dit axe de pivot de fusée. Le véhicule comprend par ailleurs une direction permettant d'entraîner et de contrôler le braquage des roues directrices avant autour des axes de pivot de fusée. La direction comprend notamment une colonne de direction commandée généralement par un volant pouvant être actionné par un conducteur, et une barre d'accouplement qui permet de relier les extrémités d'actionnement des bras de pivot de fusée des deux roues directrices avant, en vue d'un braquage couplé desdites roues. La barre d'accouplement est généralement rattachée aux deux bras de pivot de fusée par l'intermédiaire de deux leviers d'accouplement, qui, entre autres, assurent la compatibilité de la direction avec la suspension du véhicule (on rappelle que les organes de direction et de suspension sont reliés d'une part à l'essieu et d'autre part au châssis du véhicule. Une compatibilité est obtenue lorsque les mouvements de la suspension n'entraînent pas un braquage des roues ou que l'influence de la suspension sur le braquage des roues est négligeable). A noter que les roues directrices avant des véhicules légers sont généralement indépendantes. A l'inverse, les véhicules lourds comprennent généralement un essieu rigide reliant rigidement les fusées des roues avant directrices. Dans toute la suite, le terme "essieu" désignera un essieu fictif (droite reliant les deux fusées et coupant les deux axes de pivot de fusée) si les roues sont indépendantes ou un essieu réel dans le cas contraire. Il existe principalement deux types de direction : - les directions à bielle pendante, comprenant un boîtier de direction dont le mécanisme à vis permet de transformer une rotation axiale de la colonne de direction en un pivotement d'une bielle pendante, laquelle bielle pendante entraîne en translation axiale une bielle de direction agencée longitudinalement dans le véhicule. La bielle de direction est articulée sur un levier d'attaque solidaire de la fusée de l'une des deux roues directrices, de sorte qu'une translation axiale de la bielle de direction entraîne une rotation du levier d'attaque (et donc de la roue) autour de l'axe de pivot de fusée (l'autre roue braquant également grâce à la barre d'accouplement) ; - les directions à crémaillère, qui comprennent un pignon entraîné par la colonne de direction, lequel pignon engrène sur une crémaillère formée sur la barre d'accouplement : une rotation axiale de la colonne de direction est ainsi directement transformée en une translation axiale de la barre d'accouplement (translation selon une direction transversale du véhicule), laquelle translation entraîne un braquage des roues. Le pignon et la crémaillère sont logés dans un boîtier de crémaillère monté fixe par rapport au châssis. L'axe de rotation et la position du pignon sont donc fixes par rapport au châssis ; la barre d'accouplement s'étend et est guidée en translation axiale selon une direction transversale fixe par rapport au châssis. La présence de leviers d'accouplement (entre ladite barre et chaque bras de pivot de fusée) est par conséquent indispensable pour autoriser une translation de la barre d'accouplement. Il est à noter que, plus la dimension des bras de pivot de fusée selon la direction longitudinale du véhicule est grande (c'est-à-dire plus la barre d'accouplement est éloignée du plan vertical contenant l'essieu avant), plus la translation de la barre d'accouplement doit être importante pour un angle de braquage (de l'une des roues) donné. En d'autres termes, les angles de braquage des roues correspondant à une translation donnée de la barre d'accouplement sont d'autant plus grands que la dimension des bras de pivot de fusée selon la direction longitudinale du véhicule est petite. Or, dans le cas d'une direction à crémaillère, la translation de la barre d'accouplement est, par construction, limitée, compte tenu de son agencement au sein du véhicule (guidage en translation et liaison aux bras de pivot de fusée). Dans le cas d'une direction à bielle pendante, cette limitation est souhaitable pour éviter que la barre d'accouplement ne dépasse latéralement de la carrosserie. C'est pourquoi, afin de ne pas restreindre indûment les angles maximaux de braquage des roues, la barre d'accouplement est toujours agencée à faible distance du plan vertical contenant l'essieu avant. A ce jour, les véhicules lourds sont presque tous équipés de directions à bielle pendante. En revanche, les véhicules légers sont très majoritairement équipés de directions à crémaillère, qui, comparativement aux directions à bielle pendante, présentent l'avantage d'une conception plus simple, d'un coût moindre et d'un meilleur confort de conduite. En effet, de par leur conception, les boîtiers à vis (des directions à bielle pendante) sont particulièrement onéreux et ne permettent pas d'absorber totalement les chocs subis par les roues (chocs qui sont par conséquent en partie transmis à la colonne de direction et que le conducteur peut ressentir dans le volant). Pour qu'un virage se fasse sans glissement des roues du véhicule sur le sol, celles-ci doivent décrire des courbes ayant un même centre instantané de rotation. En d'autres termes, les axes de toutes les roues du véhicule doivent constamment concourir en un même point. Dans le cas d'un véhicule à quatre roues dont seules les roues avant sont directrices, les axes des roues avant doivent donc à chaque instant se couper en un même point situé dans le prolongement de l'essieu arrière. Pour obtenir un virage sans glissement, à chaque valeur de l'angle de braquage (3 de la roue avant intérieure au virage correspond donc une unique valeur de l'angle de braquage a de la roue avant extérieure au virage, différente de celle de l'angle [3. Par ailleurs, les règles et normes de sécurité nationales et internationales imposent toutes que la direction d'un véhicule soit entièrement mécanique. Il est bien sûr permis de doter la direction de moyens d'assistance hydrauliques ou pneumatiques, intégrant éventuellement des moyens de contrôle électroniques, à condition que la commande de l'angle de braquage de chaque roue directrice reste purement mécanique de bout en bout. Jeantaud a initialement proposé, dans le cas particulier d'un véhicule doté d'un essieu rigide et d'une direction à bielle pendante, une épure simple qui offre une solution approchée au problème du virage sans glissement. Dans cette épure, la barre d'accouplement est de longueur fixe. Par ailleurs, la barre d'accouplement, l'essieu avant et les bras de pivot de fusée forment un trapèze déformable, les bras de pivot de fusée s'étendant selon des directions qui se rencontrent légèrement en avant du milieu de l'essieu arrière lorsque les roues sont droites (c'est-à-dire lorsqu'elles présentent toutes deux un angle de braquage nul). En d'autres termes, chaque bras de pivot de fusée forme un angle non nul avec le plan de la roue dont il est solidaire, angle dont la tangente est proche de v/2e, où "v" désigne la voie du véhicule (longueur de l'essieu) et "e" désigne l'empattement du véhicule (distance séparant les essieux avant et arrière). Cette solution n'est rigoureusement correcte que pour un unique angle de virage du véhicule (c'est-à-dire pour un unique couple d'angles (a, [3) de braquage des roues). Elle reste acceptable pour de petits angles de virage, les déformations des pneumatiques compensant l'erreur entre les angles de braquage des deux roues. En revanche, pour des angles supérieurs à 40 , cette solution est totalement inacceptable, de sorte qu'il est nécessaire d'interdire mécaniquement tout virage d'angle supérieur à 40 . En tout état de cause, le fait qu'il ne s'agisse que d'une solution approchée au problème du virage sans glissement se traduit par une usure prématurée des pneumatiques. Par ailleurs, cette solution ne s'applique qu'aux directions à bielle pendante, aujourd'hui délaissées (car trop onéreuses et moins confortables) pour ce qui concerne les véhicules légers. Pour réaliser rigoureusement les conditions d'un virage sans glissement, il a été envisagé d'actionner séparément chaque roue directrice. Mais toutes les solutions mécaniques proposées à ce jour sont restées inexploitées compte tenu de leur extrême complexité, de leur encombrement et de leur coût de fabrication. Soucieux de trouver une solution au problème du virage sans glissement qui, d'une part soit compatible avec une direction à crémaillère, et d'autre part autorise des angles de braquage supérieurs à 40 , l'inventeur a précédemment proposé, dans son brevet FR 1 405 629, de remplacer la barre d'accouplement rigide du véhicule par deux demi-barres articulées, en vue de disposer d'une "barre d'accouplement fictive" de longueur variable. Il avait en effet constaté que les conditions d'un virage sans glissement impliquent également que la distance L séparant les extrémités d'actionnement des deux bras de pivot de fusée varie en fonction de l'angle de braquage des roues. L'inventeur a notamment démontré qu'à chaque valeur de l'angle de braquage (3 de la roue intérieure au virage, correspond une unique valeur de la distance L, définie par les équations suivantes : L= v + (sin fi û sin a) cos() e tga = v+ e tg%3 .(cos a û cos f) v+(sin/3ûsin a) tg8 = où "v" désigne la voie du véhicule, "e" désigne la longueur des bras de pivot de fusée, "e" désigne l'empattement du véhicule, "0" désigne l'angle que forme la barre d'accouplement par rapport à l'essieu avant, et dans le cas particulier d'un véhicule dont chaque fusée de roue avant est horizontale (angle de carrossage nul), chaque axe de pivot de fusée est vertical (angle d'inclinaison nul) et s'étend dans le plan de l'essieu avant (angle de chasse nul), chaque bras de pivot de fusée s'étend à l'avant de l'essieu avant et orthogonalement à la fusée dont il est solidaire (c'est-à-dire parallèlement au plan de la roue). A noter que des équations différentes peuvent être obtenues si, 30 par hypothèse, l'un ou plusieurs des angles de carrossage, d'inclinaison et de chasse est/sont non nul(s) et/ou si les bras de pivot de fusée s'étendent à l'arrière de l'essieu avant et/ou si chaque bras de pivot de fusée forme un angle non nul avec le plan de la roue dont il est solidaire. L'inventeur a cependant démontré que, dans tous les cas, la distance L ne dépend finalement que de f3 et de paramètres fixes du véhicule. La direction que l'inventeur a proposée dans FR 1 405 629 comprend deux demi-barres d'accouplement s'étendant dans des plans parallèles, chaque demi-barre étant articulée, à une extrémité, à l'autre demi-barre et étant reliée, à l'autre extrémité, à un bras de pivot de fusée. Les demi-barres sont articulées l'une à l'autre au moyen d'un arbre dont la rotation axiale est commandée par la colonne de direction. Ledit arbre porte, de chaque côté des demi-barres, un roulement qui coulisse dans une fente du boîtier de crémaillère définissant un chemin de roulement à ligne brisée, et un pignon qui engrène sur une crémaillère à ligne brisée. Cette direction présente l'avantage d'autoriser des angles de braquage supérieurs à 40 (et pouvant aller jusqu'à 90 ) et d'améliorer ainsi la maniabilité du véhicule (qu'il est désormais possible de faire tourner sur lui-même). Mais cette direction n'offre qu'une solution approchée au problème du virage sans glissement. De plus, sa réalisation est délicate et sa pérennité n'est pas garantie : les dents des crémaillères doivent être usinées avec une grande précision notamment aux points d'inflexion de la ligne brisée, pour permettre un passage sans heurt des pignons d'un segment à l'autre de ladite ligne brisée ; ces points d'inflexion restent des points de faiblesse et d'usure des crémaillères. Suite à cette proposition, les constructeurs automobiles se sont attelés à développer des solutions intégrant une barre d'accouplement (à crémaillère) de longueur variable. US 6 272 409 et US 5 143 400 préconisent ainsi d'équiper le véhicule d'une barre d'accouplement télescopique dotée de moyens pneumatiques, hydrauliques ou mécaniques permettant de faire varier sa longueur, et de commander lesdits moyens par un circuit électronique, apte à calculer en temps réel la longueur que devrait avoir ladite barre pour remplir les conditions d'un virage sans glissement en fonction de l'angle de braquage de l'une des deux roues. Comme précédemment expliqué, ces solutions électroniques, qui se heurtent aux règles et normes de sécurité, ne peuvent trouver aucune application pratique. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant pour la première fois une direction à crémaillère réalisant une solution purement mécanique et théoriquement exacte ûen l'absence de suspension du véhiculeû au problème du virage sans glissement, en particulier pour des angles de virage compris entre 0 et 40 . L'invention vise également à fournir une direction de véhicule qui permette un virage sans glissement pour des angles supérieurs à 40 . Un objectif de l'invention est de fournir une direction de véhicule qui autorise des angles de virage pouvant aller jusqu'à 90 . L'invention vise notamment à résoudre, pour des angles supérieurs à 40 , non seulement le problème du virage sans glissement mais aussi celui de l'arc-boutement (expliqué plus loin). Un autre objectif de l'invention est de proposer une direction 15 de véhicule simple de conception, robuste et peu onéreuse. Tous les modèles de véhicule ne disposent pas du même espace pour loger la direction. En outre, les dimensions du bloc avant du véhicule û et par conséquent de l'espace disponible pour loger la directionû tendent aujourd'hui à se réduire au profit de l'habitable et d'une plus grande compacité des véhicules. Un 20 autre objectif de l'invention est de proposer une gamme de directions de véhicule compatible avec la plupart des modèles de véhicule connus et récents, laquelle gamme comprend des directions de conception similaire mais de géométries et d'encombrements différents. Un autre objectif de l'invention est de fournir une direction à 25 crémaillère qui satisfasse aux nouvelles normes de choc. Un autre objectif de l'invention est de fournir une direction compatible avec divers types de suspension. L'invention concerne un véhicule automobile comprenant : un châssis, 30 - des roues dont au moins deux roues directrices à l'avant du véhicule, chaque roue directrice étant portée par une fusée dont est rigidement solidaire un bras dit bras de pivot de fusée, ladite fusée et ledit bras de pivot de fusée étant montés rotatifs autour d'un axe dit axe de pivot de fusée, le bras de pivot de fusée présentant une extrémité solidaire de la fusée et une extrémité opposée dite extrémité d'actionnement, - une direction comprenant : ^ une colonne de direction commandée, en rotation axiale, par un volant de direction pouvant être actionné par un conducteur du véhicule, ^ un pignon entraîné en rotation par la colonne de direction, ^ une crémaillère sur laquelle engrène le pignon, ^ un boîtier de crémaillère recevant ledit pignon et ladite crémaillère. Le véhicule selon l'invention est caractérisé en ce que : - la direction comprend un ensemble formant barre, dit barre de direction, ladite barre de direction comprenant au moins deux éléments coaxiaux montés coulissants l'un par rapport à l'autre selon une direction axiale de ladite barre de direction, l'un des éléments étant dit élément directeur, l'autre élément étant dit élément dirigé ; de préférence, la barre de direction s'étend selon une direction sensiblement transversale du châssis lorsque les roues sont droites, - l'élément directeur traverse le boîtier de crémaillère et porte la crémaillère, de telle sorte qu'une rotation du pignon entraîne une translation de l'élément directeur selon la direction axiale de la barre de direction, -le boîtier de crémaillère comprend une plaque, dite plaque de correction, comprenant une fente formant glissière, dite glissière de correction, recevant un galet adapté pour se déplacer le long de ladite glissière de correction, - la direction comprend deux bras, dits bras de correction, l'un desdits bras de correction étant monté articulé, à une extrémité, au galet et, à l'autre extrémité, à l'élément directeur, l'autre bras de correction étant monté articulé, à une extrémité, au galet, et, à l'autre extrémité, à l'élément dirigé, de telle sorte que la barre de direction et les deux bras de correction forment un triangle déformable selon la position du galet dans la glissière de correction, - la direction comprend des moyens de montage du boîtier de crémaillère au sein du véhicule, adaptés pour autoriser un pivotement du boîtier de crémaillère dans un plan dit plan de direction, autour d'un axe dudit boîtier dit axe d'attache, les moyens de montage étant de plus adaptés pour interdire tout déplacement de l'axe d'attache selon une direction transversale du châssis et pour autoriser un déplacement dudit axe d'attache selon une direction contenue dans le plan de direction et dans un plan longitudinal du châssis, - la colonne de direction est adaptée pour absorber tout déplacement du boîtier de crémaillère ; par exemple, la colonne de direction comprend au moins deux parties coaxiales montées coulissantes l'une par rapport à l'autre selon une direction axiale de la colonne de direction, dont une partie accouplée à l'axe du volant et une partie accouplée au pignon, de sorte que la distance entre le pignon et le volant peut varier ; par ailleurs, au moins l'un des accouplements reliant la colonne de direction au pignon et à l'axe de volant comprend un joint de cardan (ou équivalent) de façon à pouvoir absorber une variation de l'angle formé par ladite colonne de direction et ledit axe du volant ou pignon ; - la direction comprend une première timonerie reliant l'élément directeur à l'extrémité d'actionnement de l'un, premier, des bras de pivot de fusée, et une deuxième timonerie reliant l'élément dirigé à l'extrémité d'actionnement du deuxième bras de pivot de fusée, - la glissière de correction suit une courbe adaptée, selon les première et deuxième timoneries, pour que les fusées des roues du véhicule s'étendent selon des directions qui se coupent, à chaque instant, en un même point. En particulier, clans le cas le plus fréquent d'un véhicule dont seules les roues avant sont directrices, la glissière de correction suit une courbe adaptée pour que les fusées des roues avant du véhicule s'étendent selon des directions qui se coupent, à chaque instant, en un même point situé sur l'axe de l'essieu arrière. i0 La barre de direction selon l'invention présente une dimension, dite longueur de direction, variable, définie comme étant la distance séparant un point de référence de l'élément dirigé d'un point de référence de l'élément directeur. Les exemples développés ci-après permettront de comprendre que, pour que les conditions d'un virage sans glissement soient remplies, à chaque angle (3 de braquage de l'une des roues correspond une unique valeur de cette longueur de direction (comme cela a précédemment été démontré par l'inventeur pour la longueur d'une barre d'accouplement usuelle) et donc une unique position du galet sur la plaque de correction. On peut ainsi définir point par point, ou éventuellement en posant des équations simples de trigonométrie et de géométrie, la courbe que doit décrire le galet et par conséquent la glissière de correction pour que soient remplies les conditions d'un virage sans glissement. Cette courbe dépend d'une unique variable : f3. Elle dépend en revanche de nombreux paramètres géométriques fixes : outre les paramètres de construction du véhicule précédemment évoqués (voie, empattement, angle de chasse, de carrossage et d'inclinaison), elle dépend également, d'une part, de la géométrie choisie pour la barre de direction, le boîtier de crémaillère et les bras de correction ûet notamment des dimensions des éléments directeur et dirigé, de la longueur de chaque bras de correction et de l'emplacement de l'articulation dudit bras sur l'élément de la barre de direction correspondant, de la position du boîtier de crémaillère par rapport à la barre de direction selon la direction transversale du châssis, etc La courbe dépend d'autre part des timoneries choisies. Il est donc impossible de définir une équation générale de cette courbe couvrant tous les cas de figure. La description qui suit fournira quelques exemples. Et l'homme du métier pourra définir (points par points), sans avoir à développer une activité inventive, la courbe que doit suivre la glissière de correction dans chaque cas particulier, selon le véhicule et selon les choix de construction qu'il aura opérés. Comme on pourra le constater, le plan de direction peut être positionné à une distance quelconque des roues directrices avant et de façon à définir un angle quelconque avec un plan horizontal, sous réserve d'adapter les timoneries en fonction de la position choisie. D'un véhicule à l'autre, l'emplacement du boîtier de crémaillère et de sa plaque de correction pourra varier, en fonction de l'espace disponible au sein du véhicule. Il est donc possible de proposer toute une gamme de directions (comprenant chacune boîtier et timonerie) compatibles avec de nombreux modèles de véhicule. Dans une première version de l'invention : - la barre de direction s'étend à proximité de l'essieu avant, par exemple entre les roues directrices avant, - la première timonerie comprend un premier levier d'accouplement, articulé respectivement sur une extrémité de l'élément directeur et sur l'extrémité d'actionnement du premier bras de pivot de fusée ; de préférence, ledit premier levier est articulé sur le bras de pivot de fusée par une liaison rotule et il est articulé sur l'élément directeur par une liaison pivot, - la deuxième timonerie comprend un deuxième levier d'accouplement, articulé respectivement sur une extrémité de l'élément dirigé et sur l'extrémité d'actionnement du deuxième bras de pivot de fusée ; de préférence, ledit deuxième levier est articulé sur le bras de pivot de fusée par une liaison rotule et il est articulé sur l'élément dirigé par une liaison pivot. En d'autres termes, dans cette première version, la barre de direction selon l'invention fait office de barre d'accouplement au sens usuel du terme : elle s'étend sensiblement entre les deux roues directrices avant et est reliée aux bras de pivot de fusée par l'intermédiaire de deux leviers d'accouplement. Toutefois, contrairement aux barres d'accouplement usuelles, compte tenu des moyens de montage selon l'invention, la barre de direction n'est pas guidée en translation selon une direction transversale fixe par rapport au châssis. Elle est, au contraire, amenée à se déplacer dans le plan de direction. Les déplacements subséquents du pignon sont absorbés par la colonne de direction et ne sont donc pas transmis au volant. Dans cette première version de l'invention, le plan de direction est de préférence sensiblement horizontal, et le boîtier de crémaillère et la 30 barre de direction sont par exemple agencés sous la boîte de vitesse du véhicule. Avantageusement et selon l'invention, dans cette première version, la direction comprend au moins un compas de niveau reliant l'un des éléments de la barre de direction au châssis. De préférence, la direction comprend deux compas de niveau, l'un reliant l'élément directeur au châssis, l'autre reliant l'élément dirigé au châssis. Dans une deuxième et une troisième version de l'invention : - le véhicule est dépourvu de barre d'accouplement, - la première timonerie comprend une biellette, dite biellette de support, qui s'étend dans un plan parallèle (et notamment confondu) au plan de direction et qui porte l'élément directeur de la barre de direction, ladite biellette de support étant montée pivotante, à une extrémité dite extrémité de rotation, autour d'un axe fixe par rapport au châssis et étant articulée, à l'autre extrémité, sur l'élément directeur ; à noter que l'élément directeur peut être suspendu à la biellette de support ou soutenu (par-dessous) par celle-ci ; - la deuxième timonerie comprend une biellette, dite biellette de support, qui s'étend dans un plan parallèle (et notamment confondu) au plan de direction et qui porte l'élément dirigé de la barre de direction, ladite biellette de support étant montée pivotante, à une extrémité dite extrémité de rotation, autour d'un axe fixe par rapport au châssis et étant articulée, à l'autre extrémité, sur l'élément dirigé ; à noter que l'élément dirigé peut être suspendu à sa biellette de support ou soutenu par celle-ci. Dans la deuxième version, les première et deuxième timoneries comprennent également chacune au moins : - une tige, dite tige menante, qui s'étend orthogonalement à la biellette de support, laquelle tige présente une extrémité, dite extrémité amont, accouplée à l'extrémité de rotation de la biellette de support par l'intermédiaire d'un accouplement adapté pour transformer un pivotement de la biellette de support en une rotation axiale de la tige menante, ladite tige menante étant de préférence guidée en rotation axiale au sein du véhicule au moyen d'au moins un palier fixe par rapport au châssis, l'extrémité opposée de la tige menante étant dite extrémité aval, - une tige, dite tige menée, qui présente une extrémité, dite extrémité amont., reliée à la tige menante par l'intermédiaire d'organes, dits organes intermédiaires, adaptés pour transformer une rotation axiale de la tige menante en une rotation axiale de la tige menée, ladite tige menée étant de préférence guidée en rotation axiale au sein du véhicule au moyen d'au moins un palier fixe par rapport au châssis, ladite tige menée présentant une extrémité opposée dite extrémité aval, - un levier non parallèle à la tige menée, lequel levier présente une extrémité, dite extrémité amont du levier, accouplée à l'extrémité aval de la tige menée par l'intermédiaire d'un accouplement adapté pour transformer une rotation axiale de la tige menée en une rotation du levier autour de l'axe de ladite tige menée, l'extrémité opposée du levier étant dite extrémité aval du levier, - une biellette dite biellette de liaison, librement articulée, à une extrémité, sur l'extrémité aval du levier et, à l'autre extrémité, sur l'extrémité d'actionnement du bras de pivot de fusée (les termes "librement articulé" signifiant, dans toute la description, qu'il s'agit d'une liaison rotule). A noter que les deux biellettes de liaison assurent la compatibilité entre la direction et la suspension. Les accouplements susmentionnés sont de préférence des accouplements homocinétiques tels que des accouplements rigides. Les organes intermédiaires, intercalés entre la tige menante et la tige menée, comprennent par exemple un renvoi d'angle accouplant directement l'extrémité aval de la tige menante et l'extrémité amont de la tige menée. En variante, avantageusement et selon l'invention, ces organesintermédiaires comprennent une tige, dite tige intermédiaire, non parallèle aux tiges menante et menée, ladite tige intermédiaire étant accouplée, à une extrémité, à l'extrémité aval de la tige menante par l'intermédiaire d'un renvoi d'angle adapté pour transformer une rotation axiale de la tige menante en une rotation axiale de la tige intermédiaire, ladite tige intermédiaire étant accouplée, à l'autre extrémité, à l'extrémité amont de la tige menée par l'intermédiaire d'un renvoi d'angle adapté pour transformer une rotation axiale de la tige intermédiaire en une rotation axiale de la tige menée. En variante, les organes intermédiaires comprennent une succession de plusieurs tiges intermédiaires reliées entre elles et aux tiges menante et menée par des renvois d'angle, lesdites tiges intermédiaires étant, si nécessaire, guidées en rotation axiale au moyen de paliers fixes par rapport au châssis. Les renvois d'angles susmentionnés sont de préférence des renvois homocinétiques : renvois d'angle par couple conique, joints de cardan, etc.. Dans la troisième version, les première et deuxième timoneries comprennent également chacune au moins : - une première tige qui s'étend selon une direction sensiblement transversale fixe par rapport au châssis, et qui présente une extrémité, dite extrémité amont, accouplée à l'extrémité de rotation de la biellette de support par l'intermédiaire d'un accouplement adapté pour transformer un pivotement de la biellette de support en une rotation axiale de la première tige, ladite première tige étant de préférence guidée en rotation axiale au moyen d'au moins un palier fixe par rapport au châssis, l'extrémité opposée de la première tige étant dite extrémité aval, - une bielle pendante dite bielle pendante primaire, non parallèle à la première tige (et de préférence orthogonale à ladite tige), laquelle bielle pendante primaire présente une extrémité, dite extrémité amont, accouplée à l'extrémité aval de la première tige par l'intermédiaire d'un accouplement adapté pour transformer une rotation axiale de la première tige en une rotation de la bielle pendante primaire autour de l'axe de la première tige, l'extrémité opposée de ladite bielle pendante primaire étant dite extrémité aval, - une deuxième tige qui s'étend selon une direction sensiblement longitudinale fixe par rapport au châssis, et qui présente une extrémité, dite extrémité amont, articulée à l'extrémité aval de la bielle pendante primaire, et une extrémité opposée dite extrémité aval, - une bielle pendante dite bielle pendante secondaire, montée pivotante, à une extrémité dite extrémité de rotation, autour d'un axe s'étendant selon une direction sensiblement transversale fixe par rapport au châssis, ladite bielle pendante secondaire présentant une extrémité opposée, dite extrémité de commande, sur laquelle est articulée l'extrémité aval de la deuxième tige, - une bielle dite bielle de direction, librement articulée, à une extrémité dite extrémité amont, sur l'extrémité de commande de la bielle pendante secondaire et, à une extrémité opposée dite extrémité aval, sur l'extrémité d'actionnement du bras de pivot de fusée. En variante, la bielle de direction est directement articulée sur l'extrémité aval de la bielle pendante primaire, et la deuxième tige et la bielle 5 pendante secondaire sont supprimées. Dans ces deuxième et troisième versions de l'invention, le véhicule est donc dépourvu d'une barre d'accouplement au sens usuel du terme qui, associée à des leviers d'accouplement, relie directement les bras de pivot de fusée. En revanche, la barre de direction selon l'invention réalise une sorte de "barre 10 d'accouplement déportée", qui couple indirectement ùpar l'intermédiaire des deux timoneriesù le fonctionnement des deux bras de pivot de fusée. Le fait de disposer d'une barre de direction ainsi "déportée" offre une grande souplesse d'adaptation de la direction selon l'invention à la géométrie du véhicule : l'emplacement de la barre de direction et du boîtier de crémaillère peut être choisi en fonction de l'espace 15 disponible au sein du véhicule. La timonerie est ensuite définie en fonction d'une part de la distance séparant la barre de direction des bras de pivot de fusée, et d'autre part des obstacles à contourner (boîte de vitesse, moteur...). La timonerie selon l'invention permet donc, non seulement de reporter les variations de la longueur de direction aux bras de pivot de fusée et d'imposer ainsi des angles de 20 braquage instantanés différents aux deux roues avant directrices, mais aussi de loger le boîtier de crémaillère et la barre de direction selon l'invention dans la majorité des modèles de véhicule connus. Il est à noter que l'idée qui a présidé à la conception de ces deuxième et troisième versions de l'invention, et selon laquelle il est possible de 25 déporter la crémaillère à distance des roues avant, va totalement à l'encontre d'un préjugé de l'homme du métier, pour qui la crémaillère d'une direction à crémaillère est toujours agencée à proximité de l'essieu avant, sur la barre d'accouplement. Avantageusement et selon l'invention, dans la deuxième version de l'invention, le boîtier de crémaillère et la barre de direction sont agencés 30 entre le tablier et le moteur du véhicule. Cette deuxième version est ainsi particulièrement adaptée aux véhicules légers modernes, qui répondent à une volonté de réduction des dimensions du bloc avant (espace dédié à la mécanique, sous le capot avant) au profit de l'habitacle, et dont le moteur est agencé transversalement, pour des raisons de sécurité (en cas de choc, le moteur sert de bouclier et ne pénètre pas dans l'habitable...) et d'encombrement. Dans ces véhicules, le seul emplacement disponible pour loger la direction selon l'invention reste l'espace séparant le moteur du tablier. A noter que l'inclinaison du plan de direction (angle qu'il forme avec l'horizontale) est également déterminée par l'espace disponible pour loger la direction. Le plan de direction est par exemple sensiblement vertical. Avantageusement et selon l'invention, dans la troisième version de l'invention, le boîtier de crémaillère et la barre de direction sont agencés dans une partie postérieure du véhicule (par exemple au niveau du coffre arrière). A noter que cette troisième version de l'invention est particulièrement adaptée aux véhicules lourds à essieu rigide. Elle peut même être installée sur un véhicule existant, sous réserve d'en supprimer la barre d'accouplement et les bras de pivot de fusée existants, d'en conserver les leviers d'attaque, les bielles de direction et les bielles pendantes existantes à titre, respectivement, de bras de pivot de fusée, bielles de direction et bielles pendantes secondaires selon l'invention. Il est également possible de loger le boîtier de crémaillère et la barre de direction dans une partie postérieure du véhicule dans la deuxième version de l'invention, et entre le tablier et le moteur dans la troisième version de l'invention. L'invention, dans ces trois versions, permet également de résoudre le problème de l'arc-boutement. Dans la grande majorité des directions connues, à l'instar de l'épure de Jeantaud, chaque bras de pivot de fusée s'étend à l'arrière de l'essieu avant en formant un angle avec le plan de la roue (géométrie en trapèze), et la crémaillère est formée sur une barre d'accouplement, qui, associée à deux leviers d'accouplement, relie directement les bras de pivot de fusée. Dans ces directions antérieures, l'angle maximal de braquage de chaque roue est limité par la géométrie même de la direction. En effet, au fur et à mesure que l'angle de virage du véhicule augmente, la barre d'accouplement, le levier d'accouplement et le bras de pivot de fusée de la roue intérieure au virage (ou roue extérieure au virage, selon la position relative de la barre d'accouplement et de l'essieu) tendent à s'aligner. Il peut éventuellement se produire une situation extrême dans laquelle ces trois éléments sont alignés ; la direction est alors bloquée. En fournissant, dans la première version, une barre d'accouplement (la barre de direction) de longueur variable, l'invention permet d'abandonner la géométrie en trapèze des directions antérieures et de doter chaque roue d'un bras de pivot de fusée parallèle au plan de la roue, résolvant ainsi le problème de l'arc-boutement. De même, en supprimant, dans les deuxième et troisième versions, la barre d'accouplement au profit d'une barre de direction déportée et d'une timonerie adaptée, l'invention permet de résoudre le problème de l'arc-boutement. Avantageusement et selon l'invention, dans les première et deuxième versions, chaque bras de pivot de fusée s'étend sensiblement parallèlement au plan de la roue à laquelle il est associé. Dans la troisième version, chaque bras de pivot de fusée s'étend de préférence orthogonalement au plan de la roue à laquelle il est associé. Avantageusement et selon l'invention, la plaque de correction du boîtier de crémaillère s'étend dans un plan parallèle au plan de direction, et par exemple confondu avec le plan de direction (cette caractéristique permet de minimiser le volume occupé par ladite plaque lors de ses déplacements ûau cours d'un virageû). En variante, la plaque de correction forme un angle avec ledit plan de direction. Avantageusement et selon l'invention, les moyens de montage 25 comprennent : - un étrier formé de deux chapes en regard et d'une âme, l'étrier étant monté sur le boîtier de crémaillère de telle sorte que le boîtier puisse pivoter par rapport à l'étrier autour d'un axe définissant l'axe d'attache du boîtier, les chapes de l'étrier s'étendant de part et d'autre dudit boîtier ; par exemple, les moyens 30 de montage comprennent un pivot traversant le boîtier sur l'axe d'attache et reliant les deux chapes de l'étrier ; en variante, les moyens de montage comprennent deux pivots sur l'axe d'attache, chaque pivot reliant l'une des chapes de l'étrier et une face du boîtier de crémaillère (face du boîtier en regard de ladite chape), -une coulisse s'étendant dans un plan sensiblement parallèle (et par exemple confondu) au plan de direction, de préférence sensiblement orthogonalement à la barre de direction lorsque les roues sont droites, laquelle coulisse présente une extrémité fixée à l'étrier, de préférence à son âme, - un palier dans lequel la coulisse peut coulisser, ledit palier étant monté fixe par rapport au châssis. Par exemple, le palier est fixé au châssis ou au tablier du véhicule. Avantageusement et selon l'invention, l'élément directeur est une barre formant coulisse et l'élément dirigé est un coulisseau enfilé sur ladite coulisse. En variante, l'un des éléments de la barre de direction (par exemple l'élément dirigé) est une tige et l'autre élément (par exemple l'élément directeur) est un tube dans lequel ladite tige peut coulisser. Avantageusement et selon l'invention : - la plaque de correction est formée d'au moins deux panneaux superposés présentant chacun une fente, lesdites fentes se superposant pour former la glissière de correction, lesdites fentes présentant des largeurs différentes, - le galet est formé d'au moins deux disques superposés, l'un, premier, desdits disques étant agencé dans la fente de l'un, premier, des panneaux, le deuxième disque étant agencé dans la fente du deuxième panneau, le premier disque présentant un diamètre inférieur à la largeur de la fente du premier panneau et étant agencé de telle sorte qu'un jeu soit ménagé entre ledit disque et ladite fente le long d'un bord longitudinal de la glissière de correction, le deuxième disque présentant un diamètre inférieur à la largeur de la fente du deuxième panneau et étant agencé de telle sorte qu'un jeu soit ménagé entre ledit disque et ladite fente le long de l'autre bord longitudinal de la glissière de correction. Ce mode de réalisation de la plaque de correction et du galet garantit un parfait roulement, dans les deux sens et sans jeu, du galet dans la glissière de correction. L'inventeur a déterminé qu'il pouvait être utile de pouvoir braquer les deux roues avant d'un même angle de 90 alors que la voiture est à l'arrêt, en vue de faciliter certaines manoeuvres telles que le garage en créneau du véhicule. Certes, dans le cas d'un véhicule dont seules les roues avant sont directrices, cette situation de braquage des roues ne vérifie pas les conditions d'un virage sans glissement. Toutefois, ce type de manoeuvre étant effectué à très faible vitesse (le véhicule est initialement à l'arrêt, puis est tourné sur place) et de façon ponctuelle, ce défaut n'a que peu d'importance. En variante, le véhicule est avantageusement équipé de roues arrières directrices ou simplement d'un dispositif permettant, de façon ponctuelle, de braquer également les roues arrière d'un même angle de 90 , autorisant ainsi un déplacement latéral (et sans glissement) du véhicule. Pour permettre un braquage simultané à 90 des deux roues avant directrices : - la glissière de correction est prolongée à chacune de ses extrémités par deux fentes formant glissières, dites glissières de braquage à 90 , - la direction est munie de moyens, dits moyens de déplacement du boîtier, adaptés pour, lorsqu'ils sont actionnés par le conducteur du véhicule et que les roues sont en position de virage sans glissement à 90 , pouvoir déplacer le boîtier de crémaillère de façon à contraindre le galet à se déplacer dans l'une ou l'autre des glissières de braquage à 90 ; ces moyens de déplacement du boîtier peuvent être des moyens mécaniques, hydrauliques ou pneumatiques, intégrant ou non des moyens de contrôle électroniques, chaque glissière de braquage à 90 suit une courbe adaptée pour permettre, lorsque les moyens de déplacement du boîtier sont actionnés, une rotation de la roue extérieure au virage depuis un angle de braquage correspondant à un virage sans glissement à 90 jusqu'à un angle sensiblement égal à 90 , sans modifier l'angle de braquage de la roue intérieure au virage. L'inventeur a également souhaité permettre une transformation du véhicule, soit pour produire des effets spéciaux, soit pour faciliter certaines manoeuvres notamment lorsque le véhicule est équipé de roues arrière directrices ou d'un dispositif permettant, de façon ponctuelle, de braquer également les roues arrière. Pour ce faire, avantageusement et selon l'invention : - la plaque de correction comprend une seconde fente formant glissière, dite glissière de fonctionnement spécial, dans laquelle le galet peut se déplacer, la glissière de correction et la glissière de fonctionnement spécial étant confondues en une zone dite zone d'aiguillage, - la direction comprend des moyens d'aiguilletage, qui déterminent un mode de fonctionnement normal dans lequel le galet est guidé dans la glissière de correction, et un mode de fonctionnement spécial dans lequel le galet est guidé dans la glissière de fonctionnement spécial, la direction comprenant des moyens de commande des moyens d'aiguillage par le conducteur du véhicule. L'invention concerne également un véhicule caractérisé par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus et ci-après. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, qui se réfère aux figures annexées représentant des modes de réalisation préférentiels de l'invention, donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs, et dans lesquelles : - les figures 1 à 3 sont des vues de dessus schématiques représentant un mode de réalisation de la première version de l'invention, illustrant respectivement une situation dans laquelle les roues sont droites, un virage à gauche et un virage à droite ; - la figure 4 est une vue en perspective d'une partie d'un véhicule intégrant une direction telle que celle illustrée aux figures 1 à 3 ; - les figures 5 et 6 sont des vues en perspective schématiques d'un mode de réalisation de la deuxième version de l'invention, illustrant respectivement une situation dans laquelle les roues sont droites et un virage à gauche ; - la figure 7 est une vue en perspective d'une partie d'un véhicule intégrant la direction illustrée aux figures 5 et 6 ; - la figure 8 est une vue de face d'un autre mode de réalisation d'une direction selon la deuxième version de l'invention ; la figure 9 est une vue en coupe de la direction de la figure 8 selon un plan AA sensiblement orthogonal à la barre de direction ; - la figure 10 est une vue en coupe d'une première portion de la direction de la figure 8 selon un plan longitudinal médian de ladite barre de direction, ladite portion comprenant une extrémité longitudinale du boîtier de crémaillère, de laquelle sort l'élément directeur ; - la figure 11 est une vue en coupe de la direction de la figure 8 selon un plan BB sensiblement orthogonal à ladite barre de direction ; - la figure 12 est une vue en coupe d'une partie de la direction de la figure 8 selon un plan CC sensiblement orthogonal à ladite barre de direction ; - la figure 13 est une vue en coupe d'une deuxième portion de la direction de la figure 8 selon un plan longitudinal médian de ladite barre de direction, ladite portion comprenant l'autre extrémité longitudinale du boîtier de crémaillère, de laquelle sort l'élément directeur ; - la figure 14 est une vue en coupe de la direction de la figure 8 selon un plan DD sensiblement orthogonal à ladite barre de direction ; - la figure 15 est vue en perspective d'une partie d'un véhicule intégrant un autre mode de réalisation d'une direction selon la deuxième version de l'invention ; - les figures 16 et 17 sont des vues de dessus schématiques représentant un autre mode de réalisation de la première version de l'invention, illustrant respectivement un virage à droite à 90 sans glissement et une situation dans laquelle les roues sont toutes deux braquées à 90 à droite ; - la figure 18 est une vue schématique en perspective d'un mode de réalisation de la troisième version de l'invention ; - la figure 19 est une de dessus schématique d'un autre mode de réalisation de la première version de l'invention. Le véhicule selon l'invention illustré aux figures 1 à 4, comprend : - deux roues avant directrices 151, 152. Chaque roue est portée par une fusée 149, 150 et est associée à un bras de pivot de fusée 145, 146 solidaire de la fusée en rotation autour d'un axe de pivot de fusée 147, 148. Chaque bras de pivot de fusée présente une extrémité d'actionnement 159, 160 permettant de commander le braquage de la roue. Dans l'exemple illustré, chaque bras de pivot de fusée s'étend sensiblement parallèlement au plan de la roue à laquelle il est associé, en vue de supprimer tout risque d'arc-boutement. Par ailleurs, chaque fusée est suspendue à un triangle inférieur de suspension 161, 162 et à un ressort supérieur de suspension 164. Les deux triangles inférieurs de suspension sont reliés, de façon connue., par une barre stabilisatrice 163 ; - une barre de direction 101, comprenant un élément directeur 102 en forme de tige et un élément dirigé 103 en forme de tube dans lequel une extrémité longitudinale de la tige 102 est insérée. L'élément directeur 102 porte une crémaillère 153 ; - un boîtier de crémaillère 104 traversé par l'élément directeur 102, comprenant une portion tubulaire recevant l'élément directeur 102, une plaque de correction 105 présentant une fente 106 traversante formant une glissière de correction, et un galet 107 apte à glisser ou à rouler à l'intérieur de la glissière de correction. La crémaillère 153 présente une longueur suffisante pour que le boîtier de crémaillère soit traversé par la crémaillère pour tous angles de braquage des roues compris entre 0 et 90 . Dans cet exemple, le boîtier de crémaillère 104 s'étend sensiblement en une partie centrale de la barre de direction 101 et du véhicule, lorsque les roues 151 et 152 sont droites (figure 1). En variante, il est possible de décaler latéralement le boîtier de crémaillère, sous réserve de modifier en conséquence la courbe suivie par la glissière de correction 106 ; - un pignon 110, qui est logé dans le boîtier de crémaillère 104 et engrène sur la crémaillère 153 ; un volant 117, dont une rotation est transmise au pignon 110 par l'intermédiaire d'une colonne de direction 118 télescopique formée de deux 30 parties coulissantes ; - deux bras de correction 108, 109, le bras de correction 108 étant articulé (par des liaisons pivots) d'une part sur l'élément directeur 102 et d'autre part sur le galet 107, le bras de correction 109 étant articulé (par des liaisons pivots) d'une part sur l'élément dirigé 103 et d'autre part sur le galet 107. Dans cet exemple non limitatif, les bras de correction sont articulés sur la barre de direction (c'est-à-dire respectivement sur l'élément directeur et sur l'élément dirigé) en des points proches des extrémités longitudinales de ladite barre. Il est possible de doter la direction de bras de correction plus courts, articulés sur la barre de direction en deux points plus éloignés de ses extrémités longitudinales ; - des moyens de montage du boîtier de crémaillère au sein du véhicule, comprenant un étrier 119 sur lequel le boîtier de crémaillère est articulé au moyen de deux pivots opposés 120 s'étendant selon un même axe d'attache 165. Les moyens de montage comprennent également une coulisse 121 qui s'étend selon une direction longitudinale du châssis, sensiblement orthogonalement à la barre de direction lorsque les roues sont droites, laquelle coulisse est adaptée pour coulisser dans un palier 122 fixé au châssis. Le plan comprenant la barre de direction 101 et la coulisse 121 est dit plan de direction. Les pivots 120 sont sensiblement orthogonaux au plan de direction. Le boîtier de crémaillère est ainsi autorisé à se déplacer dans le plan de direction, en pivotant autour de son axe d'attache 165, lequel axe d'attache peut se déplacer en translation selon une direction, fixe par rapport au châssis, définie par la coulisse 121. Les bras de correction 108, 109 sont contraints à se déplacer dans des plans parallèles au plan de direction. La plaque de correction 105 s'étend sensiblement dans le plan de direction. Dans cet exemple, le plan de direction et donc la coulisse 121 sont sensiblement horizontaux ; - deux leviers d'accouplement 198, 199. Le levier d'accouplement 198 est articulé, d'une part sur une extrémité de l'élément directeur 102 (extrémité de l'élément directeur formant une extrémité de la barre de direction) au moyen d'une liaison pivot 194, et d'autre part sur l'extrémité d'actionnement du bras de pivot de fusée 145 au moyen d'une liaison rotule 196. Le levier d'accouplement 199 est articulé d'une part sur une extrémité de l'élément dirigé 103 (extrémité de l'élément dirigé formant une extrémité de la barre de direction) au moyen d'une liaison pivot 195, et d'autre part sur l'extrémité d'actionnement du bras de pivot de fusée 146 au moyen d'une liaison rotule 197. Le levier d'accouplement 198 et ses articulations réalisent la première timonerie selon l'invention ; le levier d'accouplement 199 et ses articulations réalisent la deuxième timonerie selon l'invention. A noter que les deux leviers d'accouplement sont coudés à proximité des bras de pivot de fusée, de façon à rapprocher la barre de direction 101 de l'essieu (fictif) 100, éviter que le levier d'accouplement correspondant ne vienne toucher la roue intérieure au virage et autoriser ainsi des angles de braquage importants, allant jusqu'à 90 . A noter également que la barre de direction 101 et les leviers d'accouplement 198 et 199 sont conçus de telle sorte que l'articulation 194 (respectivement 195) du levier d'accouplement 198 (respectivement 199) soit située dans le plan longitudinal contenant l'axe de pivotement du triangle inférieur de suspension 161 (respectivement 162) lorsque les roues sont droites (voir figure 1), en vue d'une meilleure compatibilité entre la direction et la suspension. De cette façon, lorsque le véhicule roule en ligne droite (angles de braquage des roues nuls), la suspension n'influe pas sur la direction. L'influence de la suspension sur la direction ne survient qu'en cas de braquage important des roues (ce qui normalement signifie que le véhicule se déplace à faible vitesse) et cette influence est négligeable ; - deux compas de niveau 192, 193 permettant de stabiliser la barre de direction. Le compas de niveau 192 est articulé d'une part au châssis et d'autre part à l'élément directeur 102, de préférence au niveau de l'articulation du bras de correction 108 sur ledit élément directeur. Le compas de niveau 193 est articulé d'une part au châssis et d'autre part à l'élément dirigé 103, de préférence au niveau de l'articulation du bras de correction 109 sur ledit élément dirigé. La distance séparant l'articulation 194, prise comme point de référence de l'élément directeur, et l'articulation 195, prise comme point de référence de l'élément dirigé, est dite longueur de direction (en l'exemple, cette longueur correspond sensiblement à la longueur totale de la barre de direction). La distance séparant les deux extrémités d'actionnement 196 et 197 des bras de pivot de fusée dépend de cette longueur de direction, qui varie selon la position du galet 107 dans la glissière de correction 106. Lorsque le volant 117 est tourné vers la gauche (figure 2), le pignon 110, entraîné par la colonne de direction, déplace la crémaillère 153 et donc l'élément directeur 102 vers la droite du véhicule (c'est-à-dire vers la gauche de la figure 2) en translation selon la direction axiale de la barre de direction (qui est aussi la direction axiale de l'élément directeur 102 et de l'élément dirigé 103 ûà noter que cette direction n'est pas fixe par rapport au châssisû). La translation de l'élément directeur 102 entraîne, par l'intermédiaire du bras de correction 108, un déplacement du galet 107 dans la glissière de correction, et donc, par l'intermédiaire du bras de correction 109, une translation de l'élément dirigé 103 selon la direction axiale de la barre de direction. Le galet s'éloignant de la barre de direction 101, la longueur de direction diminue, de sorte que l'angle de braquage de la roue gauche 151 (roue intérieure au virage) est supérieur à l'angle de braquage de la roue droite 152 (roue extérieure au virage). La courbe que suit la glissière de correction a été tracée, point par point pour chaque angle de rotation du pignon, pour que ces angles de braquage satisfassent aux conditions d'un virage sans glissement. Les figures 5 et 6 illustrent un mode de réalisation de la deuxième version de l'invention. De façon similaire au mode de réalisation précédemment décrit, la direction du véhicule comprend, dans cette deuxième version : - une barre de direction 1 formée par un élément directeur 2 en forme de coulisse, ledit élément directeur portant une crémaillère, et un élément dirigé 3 en forme de coulisseau, ces deux éléments étant montés coulissants l'un par rapport à l'autre selon la direction axiale de la barre de direction 1 ; - un boîtier de crémaillère 4 traversé par l'élément directeur 2, et dans lequel est logé un pignon 10 qui engrène sur la crémaillère ; le boîtier de crémaillère comprend en outre une plaque de correction 5 présentant une fente 6 (traversante) recevant un galet 7 ; - un volant 17 comprenant un arbre de volant 17a ; l'arbre de volant est monté rotatif dans le châssis à l'aide d'un palier 15 fixé au tablier du véhicule ; toute translation dudit arbre selon son axe est par ailleurs interdite par deux butées 17b et 17ccoopérant avec le palier 15 ; - une colonne de direction 18 télescopique comprenant deux parties solidaires en rotation axiale et montées coulissantes l'une par rapport à l'autre, à savoir : ^ un fût cylindrique 14 intérieurement cannelé, accouplé à l'arbre de volant 17a par un joint de cardan 16, de sorte qu'une rotation du volant 17 entraîne une rotation du fût 14, ^ un arbre 13 extérieurement cannelé, qui s'étend en partie à l'intérieur du fût 14 et peut coulisser axialement à l'intérieur dudit fût 14 ; les cannelures conjuguées de l'arbre 13 et du fût 14 permettent de transmettre à l'arbre 13 une rotation du fût 14 ; par ailleurs, l'arbre 13 est accouplé au pignon 10 par un joint de cardan 12, de sorte qu'une rotation de l'arbre 13 entraîne une rotation du pignon 10 ; - deux bras de correction 8 et 9 ; le bras de correction 8 est articulé, d'une part, sur une extrémité de l'élément directeur 2 au moyen d'un pivot 26 et, d'autre part, sur le galet 7 au moyen d'un axe 58 ; le bras de correction 9 est articulé, d'une part, sur l'élément dirigé (coulisseau) 3 au moyen d'un pivot 28 et, d'autre part, sur le galet 7 au moyen de l'axe 58 ; la distance séparant le pivot 26 (qui définit un point de référence sur l'élément directeur) et le pivot 28 (qui définit un point de référence sur l'élément dirigé) est dite longueur de direction ; cette distance varie selon la position du galet 7 ; - des moyens de montage du boîtier de crémaillère au sein du véhicule, qui comprennent une coulisse 21 dont une extrémité porte un étrier 19 chevauchant le boîtier de crémaillère 4, et un palier 22 fixé au tablier et dans lequel peut coulisser librement la coulisse 21 ; le boîtier de crémaillère 4 est monté pivotant par rapport à l'étrier 19 autour d'un axe d'attache 20, au moyen de deux pivots agencés de part et d'autre du boîtier de crémaillère. Dans cet exemple, le plan de direction D contenant la coulisse 21 et la barre de direction 1 est vertical. Par ailleurs, la plaque de correction 5 s'étend dans le plan de direction. La barre de direction et le boîtier de crémaillère sont avantageusement logés entre le tablier et le moteur du véhicule. Les références 47 et 48 désignent les axes de pivot de fusée des roues 51, 52., lesquelles roues sont portées par des fusées 49, 50. Chaque bras de pivot de fusée 45, 46 est, en l'exemple, parallèle au plan de la roue 51, 52 à laquelle il est associé. Les première et deuxième versions de l'invention diffèrent par la structure de leurs première et deuxième timoneries. Dans le mode de réalisation de la deuxième version illustré aux figures 5 et 6, la première timonerie comprend : - une biellette de support 23 articulée, à une extrémité, sur l'élément directeur 2 au moyen du pivot 26, et montée pivotante, à l'autre extrémité dite extrémité de rotation, par rapport au châssis (par exemple sur un élément du tablier) au moyen d'une liaison pivot 25, - une tige menante 29 agencée orthogonalement à la biellette de support 23, et dont une extrémité amont est reliée à l'extrémité de rotation la biellette de support par un accouplement rigide 66, de sorte qu'un pivotement de la biellette de support selon un angle donné est transformé en une rotation de la tige menante autour de son axe selon le même angle ; de préférence, la tige menante 29 est guidée en rotation axiale par au moins un palier fixe par rapport au châssis ; - une tige menée 33, dont une extrémité amont est reliée à l'extrémité aval de la tige menante 29 au moyen d'un couple de pignons coniques 31 (ou autre renvoi d'angle homocinétique, tel qu'un joint de cardan), de sorte qu'une rotation axiale de la tige menante selon un angle donné est transformée en une rotation de la tige menée autour de son axe selon le même angle ; la tige menée 33 est guidée en rotation axiale par au moins un palier fixe par rapport au châssis, - un levier 37, qui s'étend sensiblement orthogonalement à la tige menée et dont une extrémité amont est reliée à l'extrémité aval de la tige menée 33 au moyen d'un accouplement rigide 35, de sorte qu'une rotation axiale de la tige menée selon un angle donné est transformée en une rotation du levier autour de l'axe de la tige menée selon le même angle, - une biellette de liaison 41, dont une extrémité est librement articulée à l'extrémité aval du levier 37 au moyen d'une liaison rotule 39 et dont l'autre extrémité est librement articulée à l'extrémité d'actionnement du bras de pivot de fusée 45 au moyen d'une liaison rotule 43. La deuxième timonerie comprend de même une biellette de support 24, articulée sur l'élément dirigé 3 au moyen du pivot 28 et montée pivotante par rapport au châssis au moyen d'une liaison pivot 27, une tige menante 30 reliée à la biellette de support 24 par un accouplement rigide 67, une tige menée 34 reliée à la tige menante 30 par un couple de pignons coniques 32 (renvoi d'angle), un levier 38 relié à la tige menée 34 par un accouplement rigide 36, une biellette de liaison 42 librement articulée sur le levier 38 par une liaison rotule 40 et sur l'extrémité d'actionnement du bras de pivot de fusée par une liaison rotule 44. Lorsque le volant 17 est tourné vers la gauche, la crémaillère est déplacée vers la gauche du véhicule (c'est-à-dire vers la droite sur la figure 6) en translation selon la direction axiale de la barre de direction 1, entraînant en rotation la biellette de support 23 d'un angle y. Le bras de correction 8, entraîné par l'élément directeur 2, déplace le galet 7 le long de la glissière de correction 6, lequel galet entraîne le bras de correction 9 relié à l'élément dirigé 3. La biellette de support 24 pivote ainsi d'un angle 8. Le galet 7 s'étend rapproché de la barre de direction, la longueur de direction a augmenté, de sorte que l'angle 8 est inférieur à l'angle y. La rotation d'angle y de la biellette de support 23 est transmise au levier 37 par l'intermédiaire des tiges menante et menée 29 et 33, lequel levier fait pivoter le bras de pivot de fusée 45 et donc la roue 51 d'un angle de braquage (3 par l'intermédiaire de la biellette de liaison 41. De même, la rotation d'angle 8 de la biellette de support 24 est transmise au levier 38 par l'intermédiaire des tiges menante et menée 30 et 34, lequel levier fait pivoter le bras de pivot de fusée 46 et donc la roue 52 d'un angle de braquage a par l'intermédiaire de la biellette de liaison 42. A noter que l'angle 13 est égal à l'angle y (respectivement l'angle a est égal à l'angle 8) dans le cas particulier où la biellette de support 23 (respectivement 24), le levier 37 (respectivement 38) et le bras de pivot de fusée 45 (respectivement 46) sont tous de même longueur. Les angles de braquage (3 et a devant vérifier les conditions d'un virage sans glissement, pour chaque couple d'angles (a, (3) (c'est-à-dire pour chaque angle 13), il n'existe qu'une seule position possible pour le galet sur la plaque de correction 5. C'est ainsi qu'est tracée la courbe que suit la glissière de correction 6. Ces deux précédents exemples illustrent bien à quel point la forme de cette courbe dépend des timoneries choisies : dans le premier mode de réalisation illustré aux figures 1 à 4, la glissière de correction 106 s'éloigne de la barre de direction 101 de part et d'autre d'un point central correspondant à la position du galet lorsque les roues sont droites ; à l'inverse, dans le mode de réalisation illustré aux figures 5 à 7, la glissière de correction 6 se rapproche de la barre de direction 1 de part et d'autre d'un point central correspondant à la position du galet lorsque les roues sont droites. Dans ces deux modes de réalisation, la courbe que suit la glissière de correction 106, 6 est symétrique par rapport à un plan médian de la plaque de correction 105, 5 (lequel plan coïncide avec le plan longitudinal du châssis contenant la coulisse 121, 21 lorsque les roues sont droites ûvoir figures 1 et 5û). Cette symétrie résulte du fait que la plaque de correction est centrée par rapport à la barre de direction et que les bras de correction présentent une longueur identique. Une courbe non symétrique peut être obtenue si, par exemple, la plaque de correction est décalée vers une extrémité de la barre de direction. La forme de la courbe que suit la glissière de correction est donc déterminée par le choix d'une timonerie, par l'emplacement du boîtier de direction par rapport à la barre de direction, par l'agencement des bras de correction, etc., qui sont eux même déterminés par l'emplacement et le volume disponible au sein du véhicule pour loger la direction, compte tenu de l'agencement des autres organes du véhicule, symbolisés par le bloc 80 à la figure 7 (en lignes pointillées), tels que le moteur, la boîte de vitesse... Les figures 8 à 14 illustrent une partie d'un autre mode de réalisation de la deuxième version de l'invention, proche du mode de réalisation des figures 5 à 7. Dans ce mode de réalisation, l'élément directeur 202 est formé par une barre dont une portion au moins est évidée pour pouvoir recevoir l'élément dirigé 203 en forme de tige de section circulaire. L'élément directeur 202 présente une section globalement carrée, dont un côté dentelé forme la crémaillère 253 (sur laquelle engrène le pignon 210) et dont les trois autres côtés présentent des rainures longitudinales 265 fraisées, adaptées pour recevoir chacune un rondin 268 de centrage et de glissement de l'élément directeur 202 dans le boîtier de crémaillère 204 (voir figures 12 et 13). Le boîtier de crémaillère comprend une portion globalement cylindrique de section circulaire, traversée par l'élément directeur 202, et une plaque de correction 205, fixée par trois vis à une extension inférieure de la portion cylindrique. Les moyens de montage du boîtier au sein du véhicule (étrier 219, coulisse 221 et pallier 222) sont identiques à ceux précédemment décrits. La plaque de correction 205 du boîtier de crémaillère est composée de deux panneaux 254 et 255 superposés, de mêmes dimensions. Le panneau 254 présente une fente traversante 263 ; le panneau 255 présente une fente traversante 264, de largeur inférieure à la fente 263. Les deux fentes, qui s'étendent en regard l'une de l'autre, forment la glissière de correction 206. La fente 263 accueille un disque 256 de diamètre inférieur à la largeur de ladite fente, de sorte qu'un jeu est laissé entre le disque 256 et la plaque 254 le long du bord supérieur de la fente 263 (c'est-à-dire le long de l'un des bords longitudinaux de la glissière de correction). La fente 264 accueille un disque 257 de diamètre inférieur à la largeur de ladite fente, de sorte qu'un jeu est laissé entre le disque 257 et la plaque 255 le long du bord inférieur de la fente 264 (c'est-à-dire le long de l'autre bord longitudinal de la glissière de correction). Les disques 256 et 257 forment le galet 207. Ils sont fixés ensemble au moyen d'une vis 258 et d'un écrou 269. Ladite vis 258 sert également d'articulation des bras de correction 208 et 209 sur le galet 207. Des rondelles de glissement 259 et 260 sont interposées entre l'extrémité du bras 209 et, respectivement, la tête de la vis 258 et le disque 256, pour permettre le pivotement du bras 209 autour de ladite vis. De même, des rondelles de glissement 261 et 262 sont interposées entre l'extrémité du bras 208 et, respectivement, le disque 257 et l'écrou 269, pour permettre le pivotement du bras 208 autour de la vis 258. La figure 9 illustre des exemples de réalisation de : - la liaison pivot 227 permettant d'articuler la biellette de support 224 au tablier ou au châssis, - la liaison pivot 228 permettant d'articuler à la fois la biellette de support 224 et le bras de correction 209 à l'élément dirigé 203, - l'accouplement rigide 266 permettant de solidariser en rotation la biellette de support 224 et la tige menante 230 (dont l'extrémité amont est de section carrée). De façon similaire, la figure 14 illustre des exemples de réalisation de : - la liaison pivot 225 permettant d'articuler la biellette de support 223 au tablier ou au châssis, - la liaison pivot 226 permettant d'articuler à la fois la biellette de support 223 et le bras de correction 208 à l'élément directeur 202, - l'accouplement rigide 267 permettant de solidariser en rotation la biellette de support 223 et la tige menante 229 (dont l'extrémité amont est de section carrée). Dans le mode de réalisation illustré aux figures 8 et 9, les bras de correction 208 et 209 sont coudés, pour éviter leur contact avec la portion cylindrique du boîtier de crémaillère lors des déplacements de la crémaillère et autoriser ainsi des angles de braquage importants. La figure 15 illustre un autre mode de réalisation des première et deuxième timoneries selon la deuxième version de l'invention. A l'instar du mode de réalisation illustré aux figures 5 à 7, la deuxième timonerie comprend une biellette de support 324, une tige menante 330 orthogonale à ladite biellette de support, une tige menée 334, un levier 338 orthogonal à ladite tige menée, et une biellette de liaison 342. Les articulations et accouplements associés à ces éléments sont les mêmes que ceux décrits en référence à la figure 7. En revanche, en lieu et place du renvoi d'angle 32 accouplant directement la tige menante 30 et la tige menée 34 dans le mode de réalisation de la figure 7, le mode de réalisation de la figure 15 comprend : - une première tige intermédiaire 370, dont l'extrémité amont est accouplée à l'extrémité aval de la tige menante 330 par un renvoi d'angle 372, - une deuxième tige intermédiaire 371, dont l'extrémité amont est accouplée à l'extrémité aval de la première tige intermédiaire 370 par un renvoi d'angle 373, et dont l'extrémité aval est accouplée à l'extrémité amont de la tige menée 334 par un renvoi d'angle 374. La première timonerie, reliant l'élément directeur à l'autre bras de pivot de fusée (non visible sur la figure) est identique à cette deuxième timonerie. Les renvois d'angles 372, 373 et 374 sont de préférence homocinétiques, tels des joints de cardan ou des couples coniques. Ce mode de réalisation permet de comprendre, d'une part que le plan de direction peut être incliné par rapport à l'horizontale, et d'autre part que les timoneries selon l'invention peuvent être adaptées à volonté à la géométrie du véhicule et à l'agencement dans le bloc avant des autres organes (notamment le moteur) du véhicule. Chaque timonerie est conçue de façon à contourner les organes interposés entre l'élément de la barre de direction auquel elle est associée et le bras de pivot de fusée correspondant. La ou les tiges intermédiaires de chaque timonerie peuvent permettre de contourner un obstacle non seulement dans un plan longitudinal du véhicule (tel que cela est illustré à la figure 15), mais aussi dans un plan transversal du véhicule : une partie de la timonerie est ainsi déportée latéralement par rapport à l'extrémité de la barre de direction à laquelle la timonerie est associée. Et il n'est pas exclu de prévoir des première et deuxième timoneries différentes l'une de l'autre (notamment dans le nombre de tiges intermédiaires). Dans l'ensemble des modes de réalisation illustrés aux figures 1 à 15, les bras de correction s'étendent de part et d'autre de la plaque de correction. Il est possible, en variante, d'agencer les deux bras de correction d'un même côté de la plaque de correction. Dans cette variante, la glissière de correction peut être formée d'une fente non traversante, c'est-à-dire d'une rainure ménagée d'un seul côté de la plaque de correction. Les figures 16 et 17 représentent un autre mode de réalisation de la première version de l'invention. A l'instar du mode de réalisation illustré aux figures 1 à 4, la direction comprend une barre de direction 301 comprenant un élément directeur et un élément dirigé, deux leviers d'accouplement 398 et 399 reliant respectivement l'élément directeur au bras de pivot de fusée 345 et l'élément dirigé au bras de pivot de fusée 346, un boîtier de crémaillère 304 doté d'une plaque présentant une glissière de correction 306, deux bras de correction 308 et 309 reliant un galet 307 (apte à se déplacer dans la glissière de correction) respectivement à l'élément directeur et à l'élément dirigé, des moyens de montage 319, 321, 322 du boîtier de crémaillère au sein du châssis. A noter que, contrairement au mode de réalisation illustré aux figures 1 à 4, le boîtier de crémaillère (et notamment sa plaque de correction) s'étend à l'avant de l'essieu avant, le pignon 310 s'étend en dessous de la crémaillère, et la courbe suivie par la glissière de correction se rapproche de la barre de direction de part et d'autre d'un point central correspondant à la position du galet 307 lorsque les roues sont droites. Par ailleurs, pour permettre un braquage simultané à 90 des deux roues avant directrices, la glissière de correction est prolongée à chacune de ses extrémités par deux glissières 380 et 381, dites glissières de braquage à 90. La direction est munie de moyens de déplacement du boîtier (non représentés), qui permettent de déplacer le boîtier de crémaillère vers l'arrière, selon une direction F sensiblement longitudinale, lorsque le galet est à la jonction entre la glissière de correction et l'une des glissières de braquage à 90 , c'est-à-dire lorsque les roues sont en position de virage sans glissement à 90 . Sur la figure 16, les roues avant sont en position de virage à droite sans glissement à 90 : la roue 351 droite est braquée à 90 , tandis que la roue gauche 352 est braquée d'un angle inférieur ; le galet 307 est à l'extrémité droite de la glissière de correction 306, au point de jonction entre cette glissière de correction et la glissière 380 de braquage à 90 . L'actionnement des moyens de déplacement du boîtier entraîne un déplacement du boîtier vers l'essieu avant (c'est-à-dire vers l'arrière du véhicule), un déplacement subséquent du galet 307 dans la glissière 380 de braquage à 90 , et par conséquent une rotation du bras de pivot de fusée 346. La glissière 380 de braquage à 90 suit une courbe qui a été tracée point par point de telle sorte que, au cours du déplacement du boîtier : la roue 351 (roue intérieure au virage), qui est en butée, reste dans sa position initiale, braquée à 90 ; le galet 307 décrit un arc de cercle centré autour de l'articulation 343 ; la roue 352 (roue extérieure au virage) pivote autour de son axe de pivot de fusée entre un angle de braquage correspondant au virage sans glissement à 90 (figure 16) et un angle sensiblement égal à 90 (figure 17). A noter que ce faisant, la longueur de direction varie. De même, la glissière de glissement 381 suit une courbe qui a été tracée point par point de telle sorte que, lorsque les roues sont dans une position de virage à gauche sans glissement à 90 et que les moyens de déplacement du boîtier sont actionnés, la roue droite pivote autour de son axe de pivot de fusée jusqu'à former un angle de 90 avec la direction longitudinale du véhicule, la roue gauche restant immobile, braquée à 90 . A l'instar de la glissière de correction, la courbe suivie par chaque glissière de braquage à 90 dépend de la position du boîtier de crémaillère au sein du véhicule, des timoneries choisies, etc., ainsi que de la direction de déplacement du boîtier (c'est-à-dire des moyens de déplacement de boîtier choisis). Il est à noter qu'il existe une zone de non guidage du galet 307 à chacune des deux jonctions entre la glissière de correction 306 et les glissières 380, 381 de braquage à 90 . Pour en limiter l'impact, il est particulièrement avantageux d'utiliser une plaque de correction comprenant deux panneaux superposés percés de fentes de largeurs différentes, et un galet comprenant deux disques de diamètres différents, portés par un même axe, tels que la plaque de correction et le galet décrits en référence à la figure 11. En effet, dans ce cas, la zone de non guidage du galet correspond finalement à la zone, restreinte, de non guidage du disque de plus petit diamètre. La figure 18 illustre une troisième version de l'invention, particulièrement adaptée aux véhicules lourds à essieu rigide. La direction correspondante peut être montée dans un véhicule existant moyennant de légers aménagements du véhicule. Un véhicule lourd comprend usuellement un volant 417, un essieu rigide 400 reliant les fusées 449 et 450 des roues avant directrices, ainsi que deux leviers d'attaque 445 et 446, dont l'un au moins est associé à une bielle de direction 477 et à une bielle pendante 473. Ces éléments sont conservés dans la direction selon l'invention, les leviers de commande 445 et 446 faisant office de bras de pivot de fusée selon l'invention. En revanche, la barre d'accouplement, les bras de pivot de fusée initiaux et le boîtier de direction à vis du véhicule existant sont supprimés. Les bielles pendantes 473 et 472 sont montées pivotantes autour d'un même axe transversal fixe par rapport au châssis, par leur extrémité supérieure dite extrémité de rotation. La bielle pendante 472 (respectivement 473) présente une extrémité, dite extrémité de commande, opposée à son extrémité de rotation et librement articulée par une liaison rotule 474 (respectivement 475) sur une extrémité amont de la bielle de direction 476 (respectivement 477). L'extrémité opposée de la bielle de direction 476 (respectivement 477) est librement articulée sur l'extrémité d'actionnement du bras de pivot de fusée 445 (respectivement 446) par une liaison rotule 478 (respectivement 479). Les bielles de direction 476 et477 s'étendent selon des directions sensiblement longitudinales lorsque les roues sont droites. A noter que les bras de pivot de fusée 445 et 446 s'étendent globalement sensiblement orthogonalement aux roues, contrairement aux modes de réalisation précédemment décrits. La direction selon l'invention comprend de plus une colonne de direction 418 télescopique, une barre de direction déportée comportant un élément directeur 402 à crémaillère et un élément dirigé 403, un boîtier de crémaillère 404 doté d'une plaque de correction présentant une glissière de correction 406, un pignon 410 entraîné en rotation par la colonne de direction et qui engrène sur la crémaillère, des bras de correction 408 et 409, et des moyens de montage du boîtier de crémaillère au sein du châssis tels que ceux précédemment décrits, définissant en l'exemple un plan de direction horizontal. La barre de direction et le boîtier de crémaillère sont logés dans une partie postérieure du véhicule, et notamment à l'arrière du volant 417 (contrairement aux modes de réalisation précédemment décrits). Cet exemple illustre bien la flexibilité offerte par l'invention pour le choix de l'emplacement de la direction : il en effet possible de loger la barre de direction et le boîtier de crémaillère en dehors du bloc avant du véhicule, et ce quel que soit le type de véhicule (ainsi, dans le cas d'un véhicule léger, la direction peut être logée dans une portion inférieure du coffre arrière du véhicule), sous réserve d'adapter la timonerie et la colonne de direction. La direction comprend par ailleurs une première (respectivement une deuxième) timonerie comprenant : - une biellette de support 460 (461), qui s'étend dans un plan horizontal (plan de direction), et qui présente une extrémité articulée à l'élément directeur 402 (à l'élément dirigé 403) par une liaison pivot et une extrémité opposée, dite extrémité de rotation, articulée au châssis par une liaison pivot, - une première tige 464 (465) s'étendant sensiblement selon une direction transversale fixe par rapport châssis, et dont une extrémité amont est accouplée à l'extrémité de rotation de la biellette de support 460 (461) au moyen d'un accouplement 462 (463) (par exemple un couple de pignons coniques) adapté pour transformer un pivotement de la biellette de support en une rotation axiale de la première tige, ladite première tige étant guidée en rotation axiale au moyen d'un palier fixe par rapport au châssis, - une bielle pendante primaire 466 (467), qui s'étend sensiblement dans un plan vertical longitudinal du châssis, et dont une extrémité amont est accouplée à l'extrémité aval de la première tige 464 (465) au moyen d'un accouplement rigide, - une deuxième tige 470 (471), qui s'étend sensiblement horizontalement dans un plan vertical longitudinal du châssis, et dont une extrémité amont est articulée sur l'extrémité aval de la bielle pendante primaire 466 (467) au moyen d'une liaison 468 (469) pivot ou rotule, et dont l'extrémité aval est articulée sur l'extrémité de commande de la bielle pendante 472 (473) dite bielle pendante secondaire, au moyen d'une liaison pivot ou rotule, - ladite bielle pendante secondaire 472 (473), la bielle de direction 476 (477) et les articulations associées. Il est à noter que la position relative de la crémaillère et du pignon (crémaillère formée sur une face inférieure de l'élément directeur et pignon agencé en dessous de la crémaillère, ou crémaillère formée sur une face supérieure de l'élément directeur et pignon agencé au dessus de la crémaillère) détermine le sens de déplacement de la crémaillère, et donc le sens de rotation des roues, pour un sens de rotation donné du pignon. Il peut être avantageux de choisir (par exemple pour des raisons d'encombrement et d'emplacement disponible) la position relative de la crémaillère et du pignon. Une fois ce choix effectué, si le sens de rotation des roues ne correspond pas au sens de rotation du volant, il suffit d'intercaler un couple de pignons entre deux éléments de la colonne de direction ou entre la colonne de direction et l'arbre de volant ou le pignon, pour rétablir la cohérence entre le sens de rotation du volant et le sens de rotation des roues. La figure 19 illustre un perfectionnement du mode de réalisation illustré aux figures 1 à 4, dans lequel le boîtier de crémaillère 504 comprend une plaque de correction 505 qui présente, outre une glissière de correction 506 recevant un galet 507, une seconde glissière 580 dite glissière de fonctionnement spécial, dans laquelle le galet 507 peut se déplacer. Cette glissière de fonctionnement spécial 580 s'étend sensiblement parallèlement à la barre de direction, de sorte que le triangle formé par la barre de direction 501 et les bras de correction 508 et 509 ne se déforme pas lors d'un déplacement du galet dans la glissière 580. La longueur de direction est donc constante lorsque le galet se déplace dans la glissière 580 ; la différence entre les angles de braquage des deux roues reste donc la même au cours d'un déplacement du galet dans cette glissière 580. En l'exemple, la glissière est formée de telle que sorte que cette différence soit nulle et que les roues soient donc constamment parallèles. Il en résulte que la glissière de correction 506 et la glissière de fonctionnement spécial 580 se rejoignent pour se confondre en une zone d'aiguillage correspondant à une position du galet dans laquelle les roues sont droites. Les deux glissières s'éloignent l'une de l'autre de part et d'autre de cette zone d'aiguillage. La direction comprend par ailleurs des moyens d'aiguillage (non représentés) permettant de choisir la glissière (506 ou 580) que doit suivre le galet 507, et des moyens de commande des moyens d'aiguillage, qui peuvent être actionnés par le conducteur du véhicule. Ces moyens d'aiguillage définissent donc deux modes de fonctionnement du véhicule : un mode de fonctionnement normal dans lequel le galet se déplace dans la glissière de correction 506 et le véhicule vire sans glissement des roues, et un modede fonctionnement spécial dans lequel le galet se déplace dans la glissière de fonctionnement spécial 580 et les roues du véhicule sont constamment parallèles. Ce mode de fonctionnement spécial peut être utilisé pour faciliter certaines manoeuvres du véhicule à très faible vitesse, notamment si le véhicule est doté de roues arrière directrices ; il permet alors de garer le véhicule dans les endroits les plus exigus. Un tel véhicule trouvera toute son utilité dans certaines professions : pompiers, police, livraison, travaux publics, équipement... Le mode de fonctionnement spécial peut également être utilisé pour augmenter le glissement des roues du véhicule lors d'un virage à vitesse plus importante, et produire ainsi un effet spectaculaire. Une telle utilisation est destinée à l'industrie du cinéma. Il va de soi que l'invention peut faire l'objet de nombreuses variantes par rapport aux modes de réalisation décrits et illustrés. En particulier, quelle que soit la version de l'invention, la 20 plaque de correction peut comprendre des glissières de braquages à 90 et/ou une glissière de fonctionnement spécial
L'invention concerne un véhicule automobile dont la direction comprend : une barre de direction (1) comprenant un élément directeur (2) à crémaillère et un élément dirigé (3) montés coulissants ; un boîtier de crémaillère (4) traversé par l'élément directeur et comprenant une plaque (5) présentant une glissière de correction (6) recevant un galet (7) ; deux bras de correction (8, 9) ; des moyens (19-22) de montage du boîtier de crémaillère adaptés pour autoriser un pivotement du boîtier de crémaillère dans un plan de direction, autour d'un axe d'attache contraint à se déplacer selon une direction contenue dans le plan de direction et dans un plan longitudinal du châssis ; une colonne de direction (18) télescopique ; deux timoneries (23, 29, 33, 37, 41 ; 24, 30, 34, 38, 42) reliant respectivement l'élément directeur et l'élément dirigé aux bras de pivot de fusée (45, 46) des roues avant directrices. La glissière de correction suit une courbe adaptée pour que les fusées des roues du véhicule s'étendent selon des directions qui se coupent, à chaque instant, en un même point.
1/ Véhicule automobile comprenant : - un châssis, - des roues dont au moins deux roues directrices (151, 152 ; 51, 52) à l'avant du véhicule, chaque roue directrice étant portée par une fusée (149, 150 ; 49, 50) dont est rigidement solidaire un bras (145, 146 ; 45, 46) dit bras de pivot de fusée, ladite fusée et ledit bras de pivot de fusée étant montés rotatifs autour d'un axe (147, 148 ; 47, 48) dit axe de pivot de fusée, le bras de pivot de fusée présentant une extrémité solidaire de la fusée et une extrémité opposée (159, 160) dite extrémité d'actionnement, - une direction comprenant : ^ une colonne de direction (118 ; 18) commandée, en rotation axiale, par un volant de direction (117 ; 17) pouvant être actionné par un conducteur du véhicule, colonne de direction, pignon, pignon et ladite crémaillère, caractérisé en ce que : ^ un pignon (110 ; 10) entraîné en rotation par la ^ une crémaillère (153) sur laquelle engrène le ^ un boîtier de crémaillère (104 ; 4) recevant ledit - la direction comprend un ensemble formant barre (101 ; 1), dit barre de direction, ladite barre de direction comprenant au moins deux éléments (102, 103 ; 2, 3) coaxiaux montés coulissants l'un par rapport à l'autre selon une direction axiale de ladite barre de direction, l'un (102 ; 2) des éléments étant dit élément directeur, l'autre élément (103 ; 3) étant dit élément dirigé, - l'élément directeur (102 ; 2) traverse le boîtier de crémaillère et porte la crémaillère, de telle sorte qu'une rotation du pignon (110 ; 10) entraîne une translation de l'élément directeur selon la direction axiale de la barre de direction,- le boîtier de crémaillère comprend une plaque (105 ; 5), dite plaque de correction, comprenant une fente formant glissière (106 ; 6), dite glissière de correction, recevant un galet (107 ; 7) adapté pour se déplacer le long de ladite glissière de correction, - la direction comprend deux bras (108, 109 ; 8, 9), dits bras de correction, l'un (108 ; 8) desdits bras de correction étant monté articulé, à une extrémité, au galet et, à l'autre extrémité, à l'élément directeur, l'autre bras de correction (109 9) étant monté articulé, à une extrémité, au galet, et, à l'autre extrémité, à l'élément dirigé, de telle sorte que la barre de direction (101 ; 1) et les deux bras de correction forment un triangle déformable selon la position du galet dans la glissière de correction (106 ; 6), - la direction comprend des moyens (119, 120, 121, 122 ; 19, 20, 21, 22) de montage du boîtier de crémaillère au sein du véhicule, adaptés pour autoriser un pivotement du boîtier de crémaillère (104 ; 4) dans un plan (D) dit plan de direction, autour d'un axe (165) dudit boîtier dit axe d'attache, les moyens de montage étant de plus adaptés pour interdire tout déplacement de l'axe d'attache selon une direction transversale du châssis et pour autoriser un déplacement dudit axe d'attache selon une direction contenue dans le plan de direction et dans un plan longitudinal du châssis, - la colonne de direction (118 ; 18) est adaptée pour absorber tout déplacement du boîtier de crémaillère (104 ; 4), - la direction comprend une première timonerie (198 ; 23, 29, 33, 37, 41) reliant l'élément directeur (102 ; 2) à l'extrémité d'actionnement de l'un (145 ; 45), premier, des bras de pivot de fusée, et une deuxième timonerie (199 ; 24, 30, 34, 38, 42) reliant l'élément dirigé (103 ; 3) à l'extrémité d'actionnement du deuxième bras de pivot de fusée, - la glissière de correction (106 ; 6) suit une courbe adaptée, selon les première et deuxième timoneries, pour que les fusées des roues du véhicule s'étendent selon des directions qui se coupent, à chaque instant, en un même point.2/ Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que la colonne de direction (18) comprend au moins deux parties coaxiales (13, 14) montées coulissantes l'une par rapport à l'autre selon une direction axiale de la colonne de direction, dont une partie accouplée à l'axe du volant et une partie accouplée au pignon. 3/ Véhicule selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que : - la barre de direction (101) s'étend à proximité de l'essieu avant, la première timonerie comprend un premier levier d'accouplement (198), articulé respectivement sur une extrémité de l'élément directeur et sur l'extrémité d'actionnement du premier bras de pivot de fusée, - la deuxième timonerie comprend un deuxième levier d'accouplement (199), articulé respectivement sur une extrémité de l'élément dirigé et sur l'extrémité d'actionnement du deuxième bras de pivot de fusée. 4/ Véhicule selon la 3, caractérisé en ce que la direction comprend au moins un compas de niveau (192, 193) reliant l'un des éléments (102, 103) de la barre de direction au châssis. 5/ Véhicule selon l'une des 1 ou 2, 20 caractérisé en ce que : - le véhicule est dépourvu de barre d'accouplement, - la première timonerie comprend une biellette (23) dite biellette de support, qui s'étend dans un plan sensiblement parallèle au plan de direction et qui porte l'élément directeur (2), ladite biellette de support étant montée 25 pivotante, à une extrémité dite extrémité de rotation, autour d'un axe fixe par rapport au châssis et étant articulée, à l'autre extrémité, sur l'élément directeur, - la deuxième timonerie comprend une biellette (24 ; 324) dite biellette de support, qui s'étend dans un plan sensiblement parallèle au plan de direction et qui porte l'élément dirigé (3), ladite biellette de support étant montée 30 pivotante, à une extrémité dite extrémité de rotation, autour d'un axe fixe par rapport au châssis et étant articulée, à l'autre extrémité, sur l'élément dirigé,- les première et deuxième timoneries comprennent chacune au moins ^ une tige (29, 30 ; 330), dite tige menante, qui s'étend orthogonalement à la biellette de support (23, 24 ; 324), laquelle tige présente une extrémité, dite extrémité amont, accouplée à l'extrémité de rotation de la biellette de support par l'intermédiaire d'un accouplement (25, 27) adapté pour transformer un pivotement de la biellette de support en une rotation axiale de la tige menante, l'extrémité opposée de la tige menante étant dite extrémité aval, ^ une tige (33, 34 ; 334), dite tige menée, qui présente une extrémité, dite extrémité amont, reliée à la tige menante par l'intermédiaire d'organes (31, 32 ; 372, 370, 373, 371 374), dits organes intermédiaires, adaptés pour transformer une rotation axiale de la tige menante en une rotation axiale de la tige menée, ladite tige menée présentant une extrémité opposée dite extrémité aval, ^ un levier (37, 38 ; 338) non parallèle à la tige menée, lequel levier présente une extrémité, dite extrémité amont du levier, accouplée à l'extrémité aval de la tige menée par l'intermédiaire d'un accouplement (35, 36) adapté pour transformer une rotation axiale de la tige menée en une rotation du levier autour de l'axe de ladite tige menée, l'extrémité opposée du levier étant dite extrémité aval du levier, ^ une biellette (41, 42 ; 342) dite biellette de liaison, librement articulée, à une extrémité, sur l'extrémité aval du levier (37, 38 ; 338) et, à l'autre extrémité, sur l'extrémité d'actionnement du bras de pivot de fusée (45, 46 ; 346). 6/ Véhicule selon la 5, caractérisé en ce que lesdits organes intermédiaires comprennent un renvoi d'angle (31, 32) accouplant directement l'extrémité aval de la tige menante et l'extrémité amont de la tige menée. 7/ Véhicule selon la 5, caractérisé en ce que lesdits organes intermédiaires comprennent une tige, dite tige intermédiaire, non parallèle aux tiges menante et menée, ladite tige intermédiaire étant accouplée, àune extrémité, à l'extrémité aval de la tige menante par l'intermédiaire d'un renvoi d'angle adapté pour transformer une rotation axiale de la tige menante en une rotation axiale de la tige intermédiaire, ladite tige intermédiaire étant accouplée, à l'autre extrémité, à l'extrémité amont de la tige menée par l'intermédiaire d'un renvoi d'angle adapté pour transformer une rotation axiale de la tige intermédiaire en une rotation axiale de la tige menée. 8/ Véhicule selon la 5, caractérisé en ce que lesdits organes intermédiaires comprennent une succession de plusieurs tiges intermédiaires (370, 371) reliées entre elles et aux tiges menante et menée par des renvois d'angle (372, 373, 374). 9/ Véhicule selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que les renvois d'angle (31, 32 ; 372, 373, 374) sont des renvois homocinétiques. 10/ Véhicule selon l'une des 1 à 9, caractérisé 15 en ce que chaque bras de pivot de fusée (145, 146 ; 45 ; 46) s'étend sensiblement parallèlement au plan de la roue à laquelle il est associé. 11/ Véhicule selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que : - le véhicule est dépourvu de barre d'accouplement, 20 - la première timonerie comprend une biellette (460), dite biellette de support, qui s'étend dans un plan sensiblement parallèle au plan de direction et qui porte l'élément directeur (402), ladite biellette de support étant montée pivotante, à une extrémité dite extrémité de rotation, autour d'un axe fixe par rapport au châssis et étant articulée, à l'autre extrémité, sur l'élément directeur, 25 - la deuxième timonerie comprend une biellette (461), dite biellette de support, qui s'étend dans un plan sensiblement parallèle au plan de direction et qui porte l'élément dirigé (403) de la barre de direction, ladite biellette de support étant montée pivotante, à une extrémité dite extrémité de rotation, autour d'un axe fixe par rapport au châssis et étant articulée, à l'autre extrémité, sur 30 l'élément dirigé,les première et deuxième timoneries comprennent chacune également au moins ^ une première tige (464, 465) qui s'étend selon une direction sensiblement transversale fixe par rapport au châssis, et qui présente une extrémité, dite extrémité amont, accouplée à l'extrémité de rotation de la biellette de support par l'intermédiaire d'un accouplement (462, 463) adapté pour transformer un pivotement de la biellette de support en une rotation axiale de la première tige, ladite première trige étant guidée en rotation axiale au sein du véhicule au moyen d'au moins un palier fixe par rapport au châssis, l'extrémité opposée de la première tige étant dite extrémité aval, ^ une bielle pendante (466, 467) dite bielle pendante primaire, non parallèle à la première tige, laquelle bielle pendante primaire présente une extrémité, dite extrémité amont, accouplée à l'extrémité aval de la première tige par l'intermédiaire d'un accouplement adapté pour transformer une rotation axiale de la première tige en une rotation de la bielle pendante primaire autour de l'axe de la première tige, l'extrémité opposée de ladite bielle pendante primaire étant dite extrémité aval, ^ une deuxième tige (470, 471) qui s'étend selon une direction sensiblement longitudinale fixe par rapport au châssis, et qui présente une extrémité, dite extrémité amont, articulée à l'extrémité aval de la bielle pendante primaire, et une extrémité opposée dite extrémité aval, ^ une bielle pendante (472, 473) dite bielle pendante secondaire, montée pivotante, à une extrémité dite extrémité de rotation, autour d'un axe s'étendant selon une direction sensiblement transversale fixe par rapport au châssis, ladite bielle pendante secondaire présentant une extrémité opposée, dite extrémité de commande, sur laquelle est articulée l'extrémité aval de la deuxième tige, ^ une bielle (476, 477) dite bielle de direction, librement articulée, à une extrémité dite extrémité amont, sur l'extrémité de commande de la bielle pendante secondaire et, à une extrémité opposée dite extrémité aval, sur l'extrémité d'actionnement du bras de pivot de fusée.12/ Véhicule selon l'une des 5 à 11, caractérisé en ce que le boîtier de crémaillère et la barre de direction sont agencés entre le tablier et le moteur du véhicule. 13/ Véhicule selon l'une des 5 à 12, caractérisé en ce que le boîtier de crémaillère et la barre de direction sont agencés à l'arrière du véhicule. 14/ Véhicule selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que la plaque de correction (105 ; 5 ; 405) s'étend dans un plan parallèle au plan de direction (D). 15/ Véhicule selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que les moyens de montage comprennent : - un étrier (119 ; 19) formé de deux chapes en regard et d'une âme, l'étrier étant monté sur le boîtier de crémaillère de telle sorte que le boîtier puisse pivoter par rapport à l'étrier autour d'un axe (165) définissant l'axe d'attache du boîtier, les chapes de l'étrier s'étendant de part et d'autre dudit boîtier, - une coulisse (121 ; 21) s'étendant dans un plan sensiblement parallèle au plan de direction, sensiblement orthogonalement à la barre de direction lorsque les roues sont droites, laquelle coulisse présente une extrémité fixée à l'étrier, - un palier (121 ; 22) dans lequel la coulisse peut coulisser, ledit palier étant monté fixe par rapport au châssis. 16/ Véhicule selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que l'élément directeur est une barre (2) formant coulisse et l'élément dirigé est un coulisseau (3) enfilé sur ladite coulisse. 17/ Véhicule selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce que l'un des éléments de la barre de direction est une tige (203) et l'autre élément est un tube (202) dans lequel ladite tige peut coulisser. 18/ Véhicule selon l'une des 1 à 17, caractérisé en ce que : - la plaque de correction (205) est formée d'au moins deux panneaux (254, 255) superposés présentant chacun une fente (263, 264), lesditesfentes se superposant pour former la glissière de correction (206), lesdites fentes présentant des largeurs différentes, - le galet (207) est formé d'au moins deux disques (256, 257) superposés,, l'un (256), premier, desdits disques étant agencé dans la fente de l'un (254), premier, des panneaux, le deuxième disque (257) étant agencé dans la fente du deuxième panneau (255), le premier disque présentant un diamètre inférieur à la largeur de la fente du premier panneau et étant agencé de telle sorte qu'un jeu soit ménagé entre ledit disque et ladite fente le long d'un bord longitudinal de la glissière de correction, le deuxième disque présentant un diamètre inférieur à la largeur de la fente du deuxième panneau et étant agencé de telle sorte qu'un jeu soit ménagé entre ledit disque et ladite fente le long de l'autre bord longitudinal de la glissière de correction. 19/ Véhicule selon l'une des 1 à 18, caractérisé en ce que : - la glissière de correction (306) est prolongée à chacune de ses extrémités par deux fentes formant glissières (380, 381), dites glissières de braquage à 90 , - la direction est munie de moyens, dits moyens de déplacement du boîtier, adaptés pour, lorsqu'ils sont actionnés par le conducteur et que les roues sont en position de virage sans glissement à 90 , pouvoir déplacer le boîtier de crémaillère de façon à contraindre le galet (307) à se déplacer dans l'une ou l'autre des glissières de braquage à 90 , - chaque glissière de braquage à 90 suit une courbe adaptée pour permettre, lorsque les moyens de déplacement du boîtier sont actionnés, une rotation de la roue extérieure au virage depuis un angle de braquage correspondant à un virage sans glissement à 90 jusqu'à un angle sensiblement égal à 90 , sans modifier l'angle de braquage de la roue intérieure au virage. 20/ Véhicule selon l'une des 1 à 19, caractérisé en ce que : - la plaque de correction (505) comprend une seconde fente formant glissière (580), dite glissière de fonctionnement spécial, dans laquelle legalet peut se déplacer, la glissière de correction et la glissière de fonctionnement spécial étant confondues en une zone dite zone d'aiguillage, - la direction comprend des moyens d'aiguilletage, qui déterminent un mode de fonctionnement normal dans lequel le galet (507) est guidé dans la glissière de correction (506), et un mode de fonctionnement spécial dans lequel le galet est guidé dans la glissière de fonctionnement spécial (580), la direction comprenant des moyens de commande des moyens d'aiguillage par le conducteur.
B
B62
B62D
B62D 3,B62D 7
B62D 3/12,B62D 7/16
FR2888057
A1
PROCEDE DE DETERMINATION DE LA TEMPERATURE D'UN MOTEUR ASYNCHRONE ET UNITE DE COMMANDE DE L'ALIMENTATION D'UN MOTEUR POUR SA MISE EN OEUVRE
20,070,105
L'invention concerne un procédé de détermination de la température d'un moteur asynchrone comprenant un condensateur permanent et deux bobinages et alimenté par une tension périodique. L'invention concerne également une unité de commande de l'alimentation électrique d'un moteur asynchrone à condensateur permanent et un actionneur comprenant une telle unité de commande. L'invention concerne encore une utilisation du procédé de détermination. Pour des questions de sécurité et de prévention des incendies, il est impératif que la température des bobinages d'un moteur utilisé dans un bâtiment ne dépasse pas un seuil fixé par le constructeur ou par les normes. Dans le domaine des actionneurs à courant alternatif utilisant un moteur à induction monophasé à condensateur permanent, cette protection est assurée communément par un dispositif électromécanique de type bilame. La protection est donc réversible. La demande de brevet WO 99/26323 donne un exemple d'implantation d'une telle protection thermique. Aussi simple soit-il, ce moyen de protection présente de nombreux inconvénients. Il nécessite une connectique spécifique, de type basse-tension BT (230V) imposant des distances et des matériaux d'isolation entraînant encombrement et coût. Le composant de protection est lui-même coûteux pour présenter la précision et la fiabilité nécessaires. Enfin, le composant ne donne pas une mesure intrinsèque de la température du bobinage et encore moins de sa température moyenne puisqu'il est placé dans une partie de celui-ci (au niveau des chignons). MS\2.S649.12FR.542.dpt.doc Il est connu dans certains dispositifs électriques de mesurer la température d'un conducteur à partir de sa résistance. Les demandes de brevet JP 04369487 et JP 58095960 décrivent des méthodes de mesure de la température d'un bobinage d'induit de moteur à courant continu, en éliminant dans la mesure les effets de la force contre-électromotrice du moteur et les chutes de tension des balais. De tels procédés de mesure indirecte de résistance n'ont jamais été imaginés pour des moteurs à courant alternatif raccordés au réseau commercial de distribution équipant les actionneurs du domaine de l'invention. On connaît également du brevet US 4,200,829 un dispositif de commande de l'alimentation d'un moteur asynchrone comprenant un moyen de détection du franchissement d'un seuil par la température d'un bobinage du moteur. Ce moyen de détection comprend un pont de résistances dans lequel l'une des résistances est un des bobinages du moteur. Lorsque la température du bobinage varie, sa résistance varie et lorsque par variation de la résistance le pont s'équilibre, l'alimentation électrique du moteur est coupée. Ce dispositif ne permet pas de mesurer une température mais de détecter un seuil de température. En outre, il nécessite l'utilisation de nombreux composants électroniques. Dans le domaine des moteurs à courant continu, le brevet US 6,111,330 25 décrit une méthode de mesure utilisant l'évaluation du courant de blocage du moteur à partir d'une intégration de son courant de démarrage. On connaît du brevet US 6,097,166 un dispositif de commande d'un moteur électrique comprenant un capteur de température au voisinage du moteur. La température du moteur est estimée en fonction de la durée MS\2. S649. 12FR.542.dpt.doc des phases d'alimentation du moteur et de la température mesurée par le capteur au voisinage du moteur. Le but de l'invention est de fournir un procédé de détermination de la température d'un moteur électrique asynchrone obviant aux inconvénients précités et améliorant les procédés de détermination connus de l'art antérieur. Ainsi, l'invention propose un procédé de mesure de température simple donnant une valeur représentative de la température des bobinages du moteur. L'invention concerne également une unité de commande permettant la mise en oeuvre d'un tel procédé, l'unité de commande présentant une structure simplifiée et un coût inférieur par rapport aux unités de commande connues de l'art antérieur. Le procédé de détermination de la température selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'alimentation du moteur, suivie d'une phase de mesure d'une grandeur électrique dans le moteur et une phase de détermination de la température du moteur à partir des variations de la grandeur électrique mesurée. La grandeur électrique peut être la tension aux bornes du condensateur permanent ou aux bornes de l'un des bobinages du moteur. La grandeur électrique peut être l'intensité du courant circulant dans le condensateur permanent. La phase d'alimentation du moteur peut durer moins d'un quart de période T. L'unité de commande selon l'invention permet l'alimentation électrique 30 d'un moteur asynchrone à condensateur permanent. Elle est caractérisée MS\2. S649.12FR.542.dpt.doc en ce qu'elle comprend des moyens matériels et logiciels pour mettre en oeuvre le procédé défini précédemment. L'actionneur selon l'invention comprend une unité de commande définie 5 précédemment et un moteur électrique asynchrone à condensateur permanent. L'actionneur peut comprendre un moyen de protection thermique non réversible couplé thermiquement aux bobinages du moteur. Le procédé de détermination de la température d'un moteur asynchrone défini précédemment peut être utilisé dans un procédé de commande de l'alimentation électrique de ce moteur. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un actionneur et un procédé selon l'invention. La figure 1 est un schéma électrique d'un mode de réalisation d'un actionneur selon l'invention. La figure 2 est un ordinogramme d'un mode d'exécution d'un procédé de détermination de température selon l'invention. La figure 3 est un ordinogramme d'un mode d'exécution d'un procédé de 25 commande d'un moteur électrique utilisant le procédé de détermination de température. L'actionneur ACT représenté schématiquement à la figure 1 permet d'entraîner un élément mobile LD de fermeture, d'occultation ou de protection solaire équipant un bâtiment. Cet élément peut être déplacé selon deux sens opposés par rotation d'un moteur à induction MOT dans MS\2. S649.12FR.542.dpt.doc un premier sens de rotation et dans un deuxième sens de rotation. L'actionneur est alimenté par le réseau de distribution électrique entre un conducteur de phase AC-H et un conducteur de neutre AC-N. L'élément mobile peut par exemple être un volet roulant comprenant un tablier 2 constitué de lames, enroulable sur un tube d'enroulement 1 et présentant une extrémité inférieure 3 mobile entre une position extrême supérieure 5 et une position extrême inférieure 4. Le moteur MOT est de type asynchrone monophasé, et comprend deux bobinages W1 et W2. Il est raccordé à un condensateur CM de déphasage moteur, ou condensateur permanent . Selon le sens de rotation désiré, le condensateur CM est disposé en série avec le premier bobinage W1 ou avec le deuxième bobinage W2. On désigne par P1 et P2 les points de raccordement du condensateur CM avec chacun des bobinages W1 et W2. Les deux autres extrémités des bobinages sont reliées en un point N1, luimême raccordé au conducteur neutre AC-N via un interrupteur commandé TRC, par exemple un triac. Un frein d'immobilisation BRK est associé au moteur MOT dont il bloque le rotor en l'absence de courant dans les bobinages. Comme représenté par des liaisons en trait pointillé, le frein est couplé magnétiquement à chacun des bobinages. Quand le rotor du moteur MOT tourne, il entraîne un réducteur GER, dont l'étage de sortie entraîne un arbre constituant la sortie mécanique de l'actionneur. La liaison entre le conducteur de phase AC-H et les bobinages W l et W2 du moteur sont effectués au moyen de deux interrupteurs dl et rl2 commandés par un circuit électronique de pilotage MCU qui comprend divers moyens assurant la commande de l'actionneur, c'est-à-dire des moyens de réception et d'interprétation des ordres reçus, des moyens d'alimentation de l'actionneur et des moyens de coupure de cette MS\2. S 649.12FR.542. dpt. doc alimentation soit par ordre soit lorsqu'une butée est détectée. Les deux interrupteurs dl et rl2 ont une connexion commune, reliée au conducteur de phase en une borne de phase PO de l'actionneur. Les autres connexions des interrupteurs sont respectivement raccordées aux points de raccordement P1 et P2. Le pilotage des interrupteurs commandés résulte d'ordres de commande transmis par radiofréquences. Le circuit électronique de pilotage MCU comprend une unité logique de traitement CPU, telle qu'un microcontrôleur. Ce circuit comprend un circuit d'alimentation PSU, typiquement un convertisseur abaisseur, dont une entrée est reliée à la borne de phase PO et dont l'autre entrée est reliée à la borne de neutre NO et constitue la masse électrique GND du circuit électronique de pilotage. La tension continue de sortie VCC du circuit d'alimentation alimente l'unité logique de traitement CPU et, de manière non représentée, un récepteur radiofréquences REC. Ce récepteur radiofréquences REC comprend une entrée HF raccordée à une antenne ANT, et deux sorties logiques UP et DN, respectivement raccordées à deux entrées logiques 11 et 12 de l'unité logique de traitement CPU. Par des moyens connus de l'homme du métier, le récepteur radiofréquences interprète le signal radio reçu pour générer, s'il y a lieu un état logique haut sur la première sortie UP ou un état logique haut sur la deuxième sortie DN, selon que le signal reçu véhicule un ordre de montée ou un ordre de descente. L'unité logique de traitement comprend une première sortie 01 alimentant une première bobine de relais RL1 et une deuxième sortie 02 alimentant une deuxième bobine de relais RL2. Ces bobines agissent respectivement sur un premier contact de relais constituant l'interrupteur MS\2.S649. 12FR.542.dpt.doc dl et sur un deuxième contact de relais constituant l'interrupteur rl2. Selon la bobine de relais alimentée, le moteur MOT tourne dans l'un ou l'autre sens. D'autres moyens que des relais sont utilisables, par exemple des triacs ou des transistors. Dans une variante de l'actionneur, dite à commande filaire, le récepteur radiofréquences et les relais sont supprimés. Les points de raccordement P1 et P2 sont directement accessibles depuis l'extérieur de l'actionneur. L'actionneur tourne dans un premier sens lorsque le conducteur de phase AC-H est connecté, par exemple à l'aide d'un interrupteur inverseur, au point de raccordement P1 et tourne dans un deuxième sens lorsque le conducteur de phase est connecté au point de raccordement P2. Le circuit électronique de pilotage MCU comprend une unité de contrôle du couple TCU dont une première entrée U1 est raccordée au conducteur du premier bobinage W1 et dont une deuxième entrée U2 est raccordée au conducteur du deuxième bobinage W2. Ces raccordements sont symbolisés par un cercle entourant le point de liaison. On exprime ainsi que le raccordement est soit constitué par une liaison galvanique, et dans ce cas l'unité de mesure de couple TCU mesure une tension, ou un déphasage de tensions, soit constitué par une liaison non galvanique (par exemple inductive), et dans ce cas l'unité de mesure de couple mesure un courant, ou un déphasage de courants. Dans le cas d'une liaison galvanique, celleci est réalisée au niveau des points de raccordement P1 et P2. Selon le choix du type de raccordement, l'unité de mesure de couple TCU est donc apte à mesurer une ou plusieurs des grandeurs électriques 30 suivantes, quand le moteur est alimenté : - Tension aux bornes du condensateur CM, MS\2. S649.12FR.542. dpt.doc - Tension aux bornes du premier bobinage W1, - Tension aux bornes du deuxième bobinage W2, Courant dans le premier bobinage W1, - Courant dans le deuxième bobinage W2, Déphasage entre tensions aux bornes des bobinages, Déphasage entre courants dans les bobinages. Ces grandeurs électriques sont influencées par la valeur de la charge du moteur. L'unité de contrôle du couple TCU, qui est éventuellement alimentée sous la tension VCC par le circuit d'alimentation PSU, délivre en sortie un signal de surcharge de couple OVL raccordé à une entrée 13 de l'unité logique de traitement CPU. Sur la figure, la troisième entrée 13 est de type logique et l'unité de contrôle de couple TCU fait passer à l'état logique haut sa sortie de surcharge OVL si le couple dépasse une valeur prédéterminée et/ou si la variation de couple mesurée dépasse une valeur prédéterminée dans un intervalle de temps donné. Un mode de réalisation d'un tel dispositif de contrôle de couple est décrit dans le brevet FR 2 806 850, en référence à la figure 1, de la ligne 31 de la page 4 à la ligne 14 de la page 6. Alternativement, le dispositif de contrôle de couple TCU peut délivrer une tension analogique sur la sortie de surcharge OVL et la troisième entrée 13 de l'unité logique de traitement CPU est de type analogique. Le traitement de l'étude des variations de cette grandeur analogique est alors réalisé dans l'unité logique de traitement CPU. L'unité logique de traitement comprend enfin une troisième sortie 03 commandant l'interrupteur commandé TRC. Selon les états de la troisième sortie, le moteur est non-alimenté ou au contraire le moteur est alimenté à tension nominale avec toute l'onde sinusoïdale de la tension MS\2. S649. 12FR.542.dpt.doc du secteur, ou encore alimenté à tension réduite par une onde sinusoïdale partiellement découpée. L'intérêt du procédé selon l'invention est que sa mise en oeuvre ne nécessite l'ajout d'aucun composant à ceux qui ont été décrits en référence à la figure 1. Le procédé permet au contraire l'élimination d'un interrupteur de protection thermique réarmable normalement disposé sur le conducteur reliant le point N1 à l'interrupteur commandé. Un mode d'exécution du procédé de détermination de température selon l'invention est décrit en référence à la figure 2. Dans une première étape E1, on ferme l'interrupteur commandé de manière à alimenter le moteur ou, plus précisément, à alimenter le circuit électrique constitué par le condensateur CM et les deux bobinages W1 et W2 du moteur. On alimente préalablement le relais RL1 ou RL2 pour fermer le contact rl1 ou r12. La fermeture de l'interrupteur commandé est déclenchée à un premier instant prédéfini Ti, en synchronisme avec la tension du secteur alternatif. L'instant Ti est par exemple défini comme égal à 3T/8 à partir du passage à zéro de la tension sinusoïdale du secteur, où T est la période de cette tension. Pour un tel choix, la mise sous tension du moteur débute donc avec le dernier quart d'une alternance. Dans une deuxième étape E2, l'unité de contrôle du couple TCU est activée pour mesurer une grandeur électrique prédéfinie. Cette grandeur, notée UC, est l'une des tensions ou l'un des courants cités précédemment. MS\2.S649.12FR.542.dpt.doc Dans une troisième étape E3, l'interrupteur commandé TRC est ouvert à un instant T2. L'ouverture est soit commandée, soit se fait naturellement par exemple du fait de la disparition du courant dans l'interrupteur. C'est ce qui se produit si l'interrupteur commandé comprend un triac, qui se désamorce de manière naturelle au moment où le courant s'annule. Dans une étape E4, la grandeur électrique continue à être mesurée. Bien que le moteur ne soit plus alimenté, cette grandeur ne disparaît pas puisque l'énergie électrique accumulée dans les inductances L1 et L2 des bobinages W1 et W2 et dans le condensateur CM doit se dissiper dans les résistances RI et R2 des bobinages. La durée de disparition, ou simplement l'évolution temporelle, de la grandeur électrique mesurée dépend directement de la valeur des résistances, donc de la température des bobinages. Les résistances des bobinages étant en général égales à une valeur commune R (bobinages strictement identiques), cette valeur R est donc mesurable à partir de l'évolution temporelle donnant le retour à l'état de repos de la grandeur électrique mesurée. Il suffit par exemple de mesurer la durée séparant le premier instant Ti et l'instant T3 où la grandeur mesurée passe en dessous d'un seuil prédéfini. Dans une étape E5, l'évolution de la grandeur est utilisée pour déduire une information sur l'amortissement électrique du circuit et pour en déduire la température de bobinages. Par exemple, plus la durée (T3-T1) est courte, plus l'amortissement est grand, donc plus la résistance est élevée et plus la température moyenne des bobinages est élevée. Le procédé peut utiliser toute grandeur électrique dont la valeur est modifiée au cours du temps après l'ouverture de l'interrupteur commandé TRC. MS\2. S649.12FR.542.dpt.doc Il n'est pas nécessaire de déterminer explicitement la température du bobinage, mais simplement d'obtenir une grandeur qui en soit l'image. La procédure de mesure est d'autant plus précise que l'impulsion énergétique fournie au circuit électrique dans la phase d'alimentation du régime transitoire est importante. A cet effet, il est préférable de provoquer la fermeture de l'interrupteur commandé TRC au moment où l'amplitude de la tension secteur est maximum. Cependant, un tel choix ne peut être fait que si le moteur ne présente pas un frein d'immobilisation du type décrit précédemment. Un tel frein risque de ne plus remplir sa fonction, pendant un temps très court, si le moteur est alimenté sous pleine tension. C'est ce qui explique le choix préféré d'une valeur de l'instant Ti en fin d'alternance plutôt qu'à son maximum. Un mode d'exécution d'un procédé de commande d'un moteur électrique est décrit en référence à la figure 3. Ce procédé est activé par une action A11 représentant une commande de mouvement. Il commence par une étape El1 de détermination de la température du moteur (ou d'une grandeur représentative de la température) utilisant la procédure de détermination de température décrite plus haut. Dans une étape suivante E12, la durée de manoeuvre due à la commande demandée jusqu'à ce que la température du moteur devienne critique est estimée. Les moteurs à induction du type utilisé dans le domaine de l'invention ont un courant dont l'intensité totale varie très peu entre le fonctionnement à vide et le fonctionnement en charge. Pour une température donnée du moteur, il est donc aisé de déterminer quelle est la durée de fonctionnement encore possible avant d'atteindre la température critique. MS\2.S649.12FR.542.dpt.doc La comparaison de la durée de manoeuvre nécessitée par la commande et de la durée de manoeuvre permise est réalisée dans une étape E13. Si l'ordre de commande implique une manoeuvre d'une durée inférieure à la durée de manoeuvre permise, le moteur est alimenté dans une étape E14. Dans le cas contraire, dans une étape E15, le moteur n'est pas alimenté. Alternativement, dans l'étape E15, le moteur peut être alimenté dans un mode dégradé c'est-à-dire que l'ordre de manoeuvre est exécuté de manière incomplète, la manoeuvre étant limitée par la durée maximum de fonctionnement autorisée. L'actionneur peut informer l'utilisateur qu'il est en mode dégradé, par exemple, en présentant des arrêts répétés au cours de son mouvement. L'actionneur fonctionnant selon le procédé décrit précédemment est protégé contre tout risque de surchauffe due à une utilisation trop importante ou à des circonstances exceptionnelles. Cependant, les normes de sécurité imposent que l'actionneur reste sécurisé dans le cas où un dispositif électronique viendrait à être en défaut. Cette sécurité ultime est obtenue dans l'actionneur selon l'invention en utilisant un moyen de protection fusible, donc non réversible, dont la température de fusion est supérieure de plusieurs dizaines de degrés à la température de sécurité surveillée interdisant la manoeuvre du moteur. Ce moyen de protection fusible, représenté en trait pointillé sous la référence TSW, est disposé entre les points NI et NO, tout en étant couplé thermiquement aux bobinages du moteur, et présente un coût beaucoup plus faible que celui d'un interrupteur de protection thermique réversible normalement disposé au même endroit. MS\2.S649.12FR.542.dpt.doc
Le procédé permet la détermination de la température d'un moteur asynchrone (MOT) comprenant un condensateur permanent (CM) et deux bobinages (W1, W2) et alimenté par une tension périodique de période T. Il est caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'alimentation du moteur, suivie d'une phase de mesure d'une grandeur électrique (UC) dans le moteur et une phase de détermination de la température du moteur à partir des variations de la grandeur électrique mesurée.
Revendications: 1. Procédé de détermination de la température d'un moteur asynchrone (MOT) comprenant un condensateur permanent (CM) et deux bobinages (W1, W2) et alimenté par une tension périodique de période T, caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'alimentation du moteur, suivie d'une phase de mesure d'une grandeur électrique (UC) dans le moteur et une phase de détermination de la température du moteur à partir des variations de la grandeur électrique mesurée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la grandeur électrique est la tension aux bornes du condensateur permanent ou aux bornes de l'un des bobinages du moteur. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la grandeur électrique est l'intensité du courant circulant dans le condensateur permanent. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la phase d'alimentation du moteur dure moins d'un quart de période T. 5. Unité (MCU) de commande de l'alimentation électrique d'un moteur (MOT) asynchrone à condensateur permanent, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens matériels (CPU, TCU, RL1, r11, RL2, r12, TRC) et logiciels pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une des précédentes. MS\2. S649.12FR.542.dpt.doc 6. Actionneur (ACT) comprenant une unité de commande (MCU) selon la 5 et un moteur électrique asynchrone (MOT) à condensateur permanent. 7. Actionneur (ACT) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de protection thermique non réversible (TSW) couplé thermiquement aux bobinages du moteur. 8. Utilisation du procédé de détermination de la température d'un moteur asynchrone selon l'une des 1 à 4 dans un procédé de commande de l'alimentation électrique de ce moteur. MS\2.S649.12FR.542.dpt.doc
H
H02
H02H,H02P
H02H 7,H02P 1
H02H 7/085,H02P 1/26
FR2895850
A1
RESEAU ET PROCEDE DE COMMUNICATION PAR COMMUTATION DE DONNEES SUR UN RESEAU ELECTRIQUE SEGMENTE.
20,070,706
1 - Réseau et procédé de communication par commutation de données sur un réseau électrique segmenté L'invention concerne le domaine de communication de signaux de données par courants porteurs. L'invention concerne plus particulièrement 5 un réseau local de communication par courants porteurs. La technique des courants porteurs en ligne vise à utiliser le réseau électrique comme support de communication pour transporter des signaux de données. Cette technique consiste à superposer à l'onde de puissance de 50 Hz ou 60 Hz un signal de faible puissance ayant une 10 fréquence plus élevée. Historiquement, cette technique a été utilisée pour véhiculer essentiellement des informations à bas débit de transmission servant dans le domaine de la domotique pour piloter des équipements électriques comme l'éclairage, les portes d'entrée, les systèmes de chauffage ou les stores et volets. Cette limite à 15 l'utilisation des courants porteurs provenait de contraintes réglementaires qui les restreignaient à utiliser seulement une gamme de fréquences relativement basses (10 à 450 KHz). Ces réglementations ayant maintenant évolué, en particulier en Europe et aux Etats-Unis, les progrès récents en traitement du signal ainsi que de nouvelles méthodes 20 de modulation permettent aujourd'hui de pouvoir transmettre des débits plus importants qui se rapprochent des besoins requis pour la transmission de signaux audio et vidéo numériques. Ainsi, à titre d'exemple, la HomePlug Powerline Alliance a finalisé en Août 2005 la spécification HomePlug AV permettant d'atteindre des débits de 200 Mbps. 25 La gamme de fréquences dédiée à la transmission des signaux de données à haut débit se localise typiquement entre 2 et 30 MHz, bien que cela reste variable selon les réglementations nationales. Cependant, l'utilisation du réseau électrique comme moyen de communication présente plusieurs inconvénients. Les caractéristiques du 30 réseau électrique peuvent fluctuer énormément dans le temps et de façon irrégulière. En effet, les câbles électriques ne possèdent pas de - 2 - blindage de protection et sont donc sensibles aux rayonnements électromagnétiques parasites environnants ou conduits par les câbles lorsque des appareils électriques, notamment à moteur, sont en fonctionnement. Egalement, des appareils peuvent à tout moment être raccordés ou débranchés du réseau électrique modifiant la charge du réseau et provoquant des ruptures d'impédances. L'atténuation des signaux de données par la distance peut être aussi un facteur de dégradation du signal de données non négligeable lorsque l'étendue de l'installation électrique n'est pas maîtrisée conduisant à des longueurs de câbles importantes entre les équipements les plus éloignés. L'article publié dans la revue IEEE Transactions on Power Delivery du Vol. 19, No. 3 du mois de Juillet 2004 comprend une étude pour optimiser la conception d'une unité de couplage à un réseau de communication par courants porteurs fonctionnant dans la gamme de fréquences 0.1-30 MHz. Outre le fait que cette étude propose de rajouter des modules de traitement du signal pour l'égalisation de gain et d'adaptation d'impédance à l'entrée de l'unité de couplage, ce qui a pour conséquence d'augmenter les coûts, la solution proposée représente seulement un compromis entre différents paramètres (rapport signal à bruit, linéarité, etc.) pour s'adapter au conditions particulières du réseau électrique citées plus haut. Un autre inconvénient de l'utilisation du réseau électrique comme support de communications est que la bande passante est partagée à travers ce support. Donc même si les techniques récentes permettent d'atteindre des débits élevés, plusieurs utilisateurs échangeant des données sur le réseau simultanément ne disposent en réalité de façon utile que d'une partie de la bande passante et qui varie selon le nombre d'utilisateurs. Le problème technique que l'invention vise à résoudre est celui de 30 proposer un réseau local de communication par courants porteurs amélioré qui permette d'offrir un débit utile élevé, tout en étant le moins - 3 - sensible possible aux caractéristiques du réseau électrique et du nombre d'utilisateurs sur le réseau. A cet effet, l'invention a pour objet un réseau local de communication par courants porteurs comprenant : un moyen de filtrage permettant le filtrage de signaux de données entre une pluralité de segments de communication d'un réseau de distribution d'énergie électrique ; un moyen d'interconnexion de données comprenant une pluralité de ports ; et une pluralité de coupleurs, chaque coupleur reliant un port du moyen d'interconnexion de données à un segment du réseau de distribution d'énergie électrique. Ainsi, il est possible de construire un réseau local de communication qui utilise le réseau électrique comme support de communication tout en améliorant, d'une part, les caractéristiques de ce support pour la transmission de signaux de données à haut débit, et d'autre part, la bande passante totale effectivement disponible dans le réseau local. L'amélioration des caractéristiques du support de communication est obtenue par la segmentation du réseau électrique un segment de dimension plus faible par rapport à toute l'installation électrique offre de meilleures caractéristiques de transmission. L'utilisation de filtres pour l'isolation des différents segments procure de nombreux avantages. Le filtre sert à empêcher la propagation des bruits et signaux parasites dans le réseau électrique, ainsi la qualité du signal de données n'est pas dégradée. Egalement, c'est l'impédance du filtre qui domine dans un segment de sorte que les variations de charge dans les autres segments ne provoquent pas de variation d'impédances dans le segment en question. Un avantage supplémentaire du filtre est d'empêcher la propagation du signal de données lui-même pour éviter une occupation inutile de la bande passante - 4 - disponible à travers tout le média de communication (réseau électrique) lorsque les équipements émetteurs et récepteurs sont localisés dans un même segment du réseau. Un avantage supplémentaire du réseau local objet de cette invention 5 est que toutes les communications à travers le réseau électrique sont locales à un segment de communication et s'effectuent donc sur de courtes distances. Par conséquent, l'atténuation du signal de données devient négligeable et un meilleur rapport signal à bruit est obtenu. Il est à noter qu'un meilleur rapport signal à bruit réduit le taux 10 d'erreurs et les retransmissions et conduit à l'amélioration du débit utile. Selon une caractéristique particulière de l'invention, le moyen de filtrage est un filtre passe bas. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'unité 15 d'interconnexion de données comprend une unité de commutation. L'unité de commutation permet d'aiguiller le signal de données seulement vers les segments de communication comprenant des équipements destinataires. La bande passante disponible est donc multipliée par le nombre de segments. Dans un mode de réalisation secondaire de l'invention, l'unité 20 d'interconnexion de données comprend un répéteur. Le fonctionnement en mode répéteur ne permet pas de multiplier la bande passante disponible, cependant il permet d'éviter de gérer l'adressage pour l'aiguillage des signaux de données, tout en bénéficiant des autres avantages de l'isolation entres les segments de données (immunisation contre les 25 bruits et les signaux parasites, réduire l'atténuation des signaux de donnés, meilleur rapport signal à bruit, etc.). Selon une caractéristique particulière, le filtre passe bas possède une fréquence de coupure inférieure à 10 KHz de sorte à filtrer également les signaux de données de type domotique. L'unité d'interconnexion de 30 données fonctionnant dans ce cas préférentiellement comme un répéteur au moins pour les signaux de données de type domotique. Selon une autre caractéristique particulière, le filtre passe bas possède une fréquence de coupure située entre 450 KHz et 2 MHz de sorte à filtrer seulement les signaux de données à haut débit. L'unité d'interconnexion de données fonctionnant dans ce cas préférentiellement comme un commutateur. L'invention concerne également un procédé de communication par courants porteurs. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement par la description d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des figures annexées, dans lesquelles : la figure 1 représente une installation électrique typique dans laquelle est mise en oeuvre l'invention ; la figure 2 représente un filtre passe bas passif usuel ; la figure 3a représente une combinaison d'un filtre passe bas et d'un circuit de couplage permettant d'isoler un segment de communication ; la figure 3b représente une variante de réalisation du circuit de couplage au segment de communication ; la figure 4 représente une combinaison d'un filtre passe bas et d'un circuit de couplage permettant d'isoler une pluralité de segments de communication pouvant être mise en oeuvre en Europe , la figure 5 représente une combinaison d'un filtre passe bas et d'un circuit de couplage permettant d'isoler une pluralité de segments de 25 communication pouvant être mise en oeuvre aux Etats-unis ; les figures 6a et 6b représentent deux montages possibles permettant de relier ensemble plusieurs sous-réseaux électriques. La figure 1 représente une installation électrique monophasée typique dans laquelle est mise en oeuvre l'invention. Cette installation 30 assure la distribution de l'énergie électrique en basse tension (220 ou 110 volts) avec une fréquence de 50 ou 60 Hz dans un environnement privé - 6 - (au delà du compteur) tel une habitation ou un lieu de travail. Cette figure ne représente pas les interrupteurs et les systèmes d'éclairage par simplification. Une source extérieure (non représentée), disposée en amont d'un disjoncteur général 101, alimente toute l'installation à travers des lignes de distribution d'énergie électrique 102. Chaque ligne peut éventuellement comporter de nombreuses ramifications, ici non représentées, sur lesquelles peuvent être disposées des prises électriques telles que 105. Une pièce 106 de l'habitation ou du lieu de travail peut être desservie par une seule ligne ou par plusieurs. Cependant, on trouve parfois dans des installations électriques anciennes des lignes desservant des pièces différentes. Des disjoncteurs individuels 104 ou fusibles regroupés dans un boîtier électrique 103 situé généralement près du disjoncteur général 101 servent à limiter l'intensité du courant ou couper l'alimentation dans les lignes 102. Cette disposition en amont des éléments 111 et 112 décrits plus loin permet également un dimensionnement aisé de ces circuits, même si une disposition en aval de ces éléments est également possible. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, des filtres passe bas 111 sont disposés en tête de chaque ligne de distribution d'énergie électrique formant une pluralité de segments de communication indépendants, et des circuits de couplage 112 adjacents aux filtres 111 sont disposés en amont de chaque segment pour l'injection/extraction des signaux de données. Une unité d'interconnexion 113 comprenant une pluralité de ports interconnecte l'ensemble des circuits de couplage à travers des liens 114 reliés aux différents ports. Dans une variante de réalisation, l'unité d'interconnexion peut contenir des ports additionnels 115 pour échanger des données avec d'autres réseaux locaux ou extérieurs (satellite, Internet, etc.) si une fonction de pont ou de passerelle est mise en oeuvre dans cette unité. - 7 - Dans l'exemple de réalisation de la figure 1 et de manière préférentielle un segment se superpose à une ligne de courant. Cependant, un segment peut tout aussi bien être constitué par plusieurs lignes ou à l'inverse plusieurs segments peuvent être formés par des ramifications différentes d'une même ligne. Ceci relève seulement d'un compromis à établir entre les performances voulues et le nombre de filtres/coupleurs à mettre en œuvre dans l'installation électrique. Les filtres passe bas sont conçus pour laisser passer nécessairement le signal de puissance de 50 ou 60 Hz et couper ou atténuer fortement les signaux de haute fréquence servant au transport des informations haut débit, typiquement la gamme de fréquence de 2 à 30 MHz. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la fréquence de coupure est choisie supérieure à 500 KHz pour laisser passer les basses et moyennes fréquences servant au transport des informations de bas débit (gamme entre 10 et 450 KHz). Ainsi, le fonctionnement des équipements de communication par courant porteurs à bas débit de type domotique (X10, CEBus, LonWorks, etc.) n'est pas perturbé par la présence des filtres et continue de manière analogue à celui qui se produit à travers un réseau classique sans filtres. Dans une variante de réalisation, la fréquence de coupure des filtres passe bas peut être choisie inférieure à 10 KHz de sorte à couper également la gamme de fréquence servant au transport d'informations bas débit. Ceci permet d'étendre l'immunisation par rapport aux bruits et aux signaux parasites à la gamme de fréquence de 10 à 450 KHz. Cependant, pour que l'installation reste compatible avec les systèmes de communication de type domotique décrits ci-dessus, l'unité d'interconnexion doit fonctionner en répéteur pour tous les signaux de données transportés dans cette gamme de fréquence, ou du moins transférer ces signaux vers les segments où c'est nécessaire. Dans le cas des signaux de données ayant un haut débit de transmission et par conséquent occupant une large bande passante dans la - 8 - gamme de fréquence 2 à 30 MHz, il est très avantageux de ne pas répéter les signaux de données dans tous les segments de communications du réseau local de communication mais seulement dans ceux susceptibles de contenir des équipements récepteurs de ces signaux de données. Par conséquent, l'unité d'interconnexion fonctionne de manière préférée comme une unité de commutation pour les signaux de haut débit entre les différents segments de communication. Evidemment, un adressage et une configuration adéquate de l'unité de commutation basés sur des informations de couches supérieures sont nécessaires pour que l'aiguillage des signaux de données s'effectue correctement. La mise en œuvre de ces techniques est bien connue et peut se rapprocher, à titre d'exemple, du fonctionnement d'un commutateur Ethernet. Dans ce dernier, quand le signal de données entre dans le commutateur, l'adresse contenue dans les trames Ethernet ainsi que le port d'origine sont enregistrés dans une table interne. Ainsi, le signal de données est transmis au port spécifié en se basant sur la destination de la trame et de l'adresse MAC. Si l'adresse MAC est inconnue, ou est une adresse de diffusion, le commutateur diffuse simplement la trame vers toutes les interfaces connectées excepté le port d'entrée. Si l'adresse MAC de destination est connue, la trame est transmise uniquement au destinataire. Si le port de destination est le même que le port d'origine, la trame est oubliée. L'utilisation d'une unité de commutation entre différents segments de communication a pour avantage supplémentaire d'isoler les domaines de collision pour les protocoles d'accès au canal. En effet, des protocoles d'accès au média de communication tel que CSMA/CA ( Carrier Sense Multiple Access/Collision Avoidance ) doivent être utilisés au niveau de la couche d'accès pour partager le média de communication. La séparation du réseau local de communication en segments de communication permet donc d'améliorer le temps d'accès. Les coupleurs constituent un élément essentiel de la couche physique des courants porteurs car ils permettent l'injection ou l'extraction des - 9 -signaux de données vers ou à partir du réseau électrique. En général, ils peuvent être de type capacitifs, inductifs ou mixtes. Dans l'installation de la figure 1 des circuits de couplage 112 sont disposés en tête de chaque segment de communication pour la mise en œuvre de l'invention tel que décrit ci-dessus. Cependant, chaque équipement doit être associé de manière usuelle à un circuit de couplage pour pouvoir communiquer à travers le réseau local de communication. Ainsi, les éléments 107 et 108 constituent des circuits de couplage pour l'ordinateur 109 et l'adaptateur 110. Ce dernier fournit des interfaces usuelles (USB, Ethernet, etc.) pour le branchement d'équipements non adaptés aux courants porteurs. Un circuit de modulation/démodulation ou modem (non représenté sur la figure 1) doit être prévu selon les cas en amont du circuit de couplage. Le modem permet d'adapter le signal de données aux caractéristiques du support de communication (utilisation de fréquences porteuses par exemple) et éventuellement le codage de ce signal. Même si la transmission de signaux de données à faible débit peut s'effectuer en bande de base, des modulations complexes doivent souvent être envisagées lorsqu'il s'agit d'exploiter au maximum la gamme de fréquence disponible et permettre ainsi d'atteindre des débits théoriques élevés. C'est le cas par exemple de la modulation OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing) et de la modulation à étalement de spectre. La figure 2 représente un filtre passe bas passif usuel qui peut être utilisé dans l'installation de la figure 1. Sur la partie gauche de la figure 2, le signal de données modulé avec des courants porteurs traverse une inductance 201 qui atténue les signaux hautes fréquences mais reste inactive face à l'énergie et aux basses fréquences, puis le condensateur 203 se comporte comme un court-circuit en haute fréquence et indifférent aux basses fréquences. En sortie du filtre (droite de la figure 2), une autre inductance 202 vient aussi renforcer cet effet d'atténuation des fréquences hautes et le signal ne contient plus que - 10 - l'énergie et les fréquences basses, les hautes fréquences ayant été éliminées assurant ainsi un filtre passe-bas (laisse passer les basses fréquences) efficace pour filtrer les signaux de données véhiculées en courants porteurs. Cependant un tel filtre possède l'inconvénient qui est que l'énergie doit transiter par les inductances 201 et 202. Comme le montre la figure 1, les segments peuvent fournir l'énergie à plusieurs appareils branchés sur les prises d'alimentation 105, les courants peuvent alors atteindre plusieurs dizaines d'ampères nécessitant que les filtres 111 associés supportent sans dommage de telles intensités et par conséquent avoir des bobinages volumineux. De tels filtres utilisés en courants porteurs sont difficilement miniaturisables et consomment plus d'énergie à cause des pertes par induction. La figure 3a représente une façon d'implémenter particulièrement avantageuse du filtre passe bas en combinaison avec le circuit de couplage qui peut être mise en oeuvre dans les pays imposant un neutre électrique commun pour toute l'installation électrique. Les fils L et N sont respectivement les fils de phase et de neutre du réseau d'énergie. Les fils L et N forment une ligne de distribution d'énergie telle que les lignes 102 de l'installation de la figure 1. Les points a et b sont reliés à l'arrivée principale de l'énergie électrique, c'est-à-dire au compteur. Cette arrivée est notée V- sur la figure. Une unité de filtrage 310 est connectée aux points a et b, et est constituée par un premier filtre passe haut 320, un transformateur inverseur 330 et un second filtre passe haut 340 optionnel. Le premier filtre 320 discrimine les signaux basses et moyennes fréquences correspondant à l'énergie et aux signaux de données à bas débit de type domotique. Le transformateur 330 assure l'isolation nécessaire entre le réseau d'énergie électrique et le réseau de commutation tout en véhiculant une version inverse (déphasage de 180 ) signal de données vers le réseau de commutation. Optionnellement un filtre passe-haut 340 peut être ajouté - 11 - entre les points a et b pour assurer que le point b soit au même potentiel pour les signaux de données que le point a. L'insertion de l'unité 310 ne nécessite pas l'ouverture du réseau d'énergie pour être mise en place, ce qui est un avantage par rapport aux 5 méthodes classiques de filtrage. L'émission et la réception du signal de données s'effectuent à travers les points X et Y qui relient le circuit de couplage 350 à un des ports de l'unité d'interconnexion 115. Selon des techniques connues de l'homme de l'art, la réception du signal du segment de communication peut 10 s'effectuer par amplification différentielle entre les points X et Y, et l'émission par injection au point X uniquement. Le circuit de couplage 350 est connecté d'autre part au point c. Ce circuit de couplage peut être un transformateur ou plus avantageusement un système de couplage inductif. Le couplage inductif a l'avantage de ne pas nécessiter 15 l'ouverture d'un circuit pour être mis en oeuvre, mais aussi d'éviter la superposition d'un signal de données inversé à travers tout le segment de communication. La figure 3b donne une représentation différente du circuit de couplage 350 dans laquelle l'effet inductif est introduit par l'élément 353. De part et d'autre de cet élément inductif, un premier 20 élément de couplage 352 est utilisé pour l'injection du signal de données inversé, et un second élément de couplage 351 est utilisé pour l'injection de signaux de données à travers le segment de communication, l'élément 352 étant disposé du coté du point c. Les éléments de couplage 352 et 351 peuvent alors être inductifs, capacitifs ou mixtes. 25 Le dispositif fonctionne comme suit. Le filtre passe haut 320 discrimine les courants de communications (signaux de données) qui pourraient se développer entre les points a et b du circuit d'énergie, lors de l'émission par un générateur qui se situerait en aval sur les fils L et N. Les courants sont alors inversés et injectés au point c, et 30 seraient alors de nouveau réinjectés sur le réseau d'énergie par l'élément de couplage 350 au point a. Les courants au point a seraient - 12 - alors d'intensités égales et de directions opposées. On a donc une boucle de contre-réaction. Il est connu de l'homme de l'art que l'utilisation d'une boucle de contre-réaction impose que le point a soit une masse virtuelle pour les signaux de données. Le dispositif de la figure 3a fonctionne ainsi de manière globale comme un filtre passe bas. Les filtres 320 et 340 sont classiques et connus de l'homme de l'art. On rappelle que les systèmes de communications visés par cette invention utilisent des fréquences au delà de 1,6 MHz alors que les systèmes de domotique utilisent des systèmes inférieurs à 500 KHz. Un filtre de Butterworth du sixième ordre est suffisant pour séparer les domaines et est économique à réaliser l'aide de capacités et d'inductances. Un filtre actif peut aussi être réalisé, en alimentant le circuit à l'aide du réseau d'énergie. Un circuit réjecteur de 50 Hz ou 60 Hz peut être ajouté en série. Dans ces architectures, les filtres ne sont avantageusement pas traversés par le courant d'énergie 50 ou 60 Hz et peuvent donc être réalisés à l'aide d'éléments de faibles dimensions. Ces données sont fournies comme exemple, mais n'ont pas de caractère limitatif. La figure 4 représente une manière optimisée d'utiliser 20 l'association entre circuits de filtrage et de couplage de la figure 3a pour créer une pluralité de segments de communications. Les fils (L1, N1) et (L2, N2) représentent les fils de phase et de neutre correspondant, respectivement, à un premier et à un second segment de communication. Les câbles N1 et N2 sont équipotentiels, conformément à 25 la réglementation de certains pays. Seulement deux segments sont décrits au regard de la figure 4, cependant un nombre quelconque de segments additionnels peuvent être rajoutés en se greffant aux points a et b de l'arrivée d'énergie. Au réseau d'énergie symbolisé par les points a et b vient se 30 superposer un réseau d'interconnexion aux points c et d. Une unité de filtrage 410 unique par installation est suffisante pour former la - 13 - pluralité de segments de communication. Les circuits de couplage 450 et 455 ont une fonction similaire au circuit 350 de la figure 3a. Les filtres passe haut 420 et 440 sont les mêmes que les filtres 320 et 340 de la figure 3a. Dans ce dispositif un amplificateur opérationnel 470 est utilisé en inverseur, le transformateur d'isolation 430 effectuant donc un couplage en phase contrairement à celui du dispositif de la figure 3a. Dans un variante de réalisation, c'est le transformateur d'isolation qui fonctionne en inverseur, l'amplificateur étant en mode direct. La sortie de l'amplificateur opérationnel crée une seconde masse virtuelle au point c qui permet avantageusement de relier les différents ports de sortie de l'unité d'interconnexion tout en évitant le mélange des signaux de données. Ainsi le signal émis à travers Xl n'atteint pas l'élément de couplage 455, pas plus que le signal émis à travers X2 n'atteint l'élément de couplage 450. Il en serait de même pour tous les éléments de couplage supplémentaires connectés au point c, et desservant d'autres segments de communication. Il y a donc un filtrage dynamique qui interdit aux signaux de données originaires de Xl de se propager sur les segments du réseau local autre que sur le premier segment, et aux signaux de données originaires de X2 de se propager sur les segments du réseau local autre que sur le second segment, et ainsi de suite. L'amplificateur fonctionnant en inverseur comme indiqué plus haut, l'effet de contre réaction permet l'emploi d'un gain de valeur absolue supérieur ou égal à 1. La figure 5 représente un dispositif combinant les circuits de filtrage et de couplage pour créer une pluralité de segments de communications applicable dans les pays autorisant un neutre électrique distinct dans l'installation électrique. Les éléments de couplage 550a et 550b sont utilisés pour coupler le signal de données issu de Xl. Ils sont connectés en série. Un des accès de 550a est alors connecté au point c. Les éléments de couplage 555a et - 14 - 555b sont utilisés pour coupler le signal de données issu de X2. Ils sont connectés en série. Un des accès de 555a est alors connecté au point c. L'injection des signaux de données se fait donc à travers les points X1 et X2. La réception s'effectue de manière préférentielle entre les points Xi et Y1 pour le premier segment et X2 et Y2 pour le second segment, mais il est également possible de recevoir le signal entre les points Z1 et Y1 ou Z1 et X1 pour le premier segment et entre les points Z2 et Y2 ou Z2 et X2 pour le second segment. De même que pour la figure 4, les points a et b sont équipotentiels pour les signaux de données par l'action du filtre passe haut 540. La boucle de contre réaction impose au point a d'être une masse virtuelle, donc a et b sont des masses virtuelles pour les signaux de données. Il n'y a pas propagation de signaux de données émis sur le premier segment vers le second segment et réciproquement. Le point c est une masse virtuelle par la présence de la sortie de l'amplificateur opérationnel, et il n'y a pas propagation des courants destinés au premier segment sur le second segment par l'intermédiaire du circuit de distribution, et réciproquement par symétrie. Les fils N1 et N2 sont réellement distincts pour leur potentiel 20 électrique. Les figures 6a et 6b représentent deux montages possiblespermettant de relier ensemble plusieurs sous-réseaux électriques disposées chacun en étoile. Ces montages sont recommandés dans le cas où les dispositifs des figures 4 ou 5 sont utilisés. En effet, avec ce type de dispositifs, une 25 masse virtuelle pour les signaux de données est crée au point c. Ainsi, ce point constitue une barrière empêchant les signaux de données de traverser plusieurs installations cascadées en ce point. La figure 6a décrit un montage dans lequel les deux sous-réseaux électriques sont reliés seulement à travers une ligne d'énergie 630a. Les 30 éléments 610a et 620a peuvent être mis en oeuvre avec l'un des dispositifs des figures 4 et 5. Pour la communication des signaux de données, une -unité d'interconnexion 640a unique relie l'ensemble des circuits de couplage des deux sous-réseaux. Dans une variante de réalisation, il peut être prévu deux unités d'interconnexions, une par sous-réseau, mais reliés entre elles par un port dédié. La figure 6b décrit un montage dans lequel une ligne de distribution d'énergie d'un premier sous-réseau électrique est utilisée pour alimenter en énergie un second sous-réseau électrique. Dans ce cas de figure, cette ligne de distribution d'énergie doit se brancher en aval de l'élément 620b, sur un des segments de communication du second sous-réseau. Pour la communication des signaux de données, deux unités d'interconnexions 640b et 645b reliant chacun les circuits de couplage de chaque sous-réseau permettent l'échange de données entre les segments de communication d'un même sous-réseau. La communication entre les deux sous-réseaux s'effectuant à travers le segment de communication 630b. Dans une variante de réalisation, il peut être prévu seulement une seule unité d'interconnexion reliant l'ensemble des circuits de couplage des deux sous-réseaux. Un des deux circuits de couplage du segment de communication 630b peut ne pas être relié à l'unité d'interconnexion dans cette variante de réalisation. L'émission/réception de signaux de données à travers un segment de communication est également nécessaire lorsque l'habitation ou le lieu de travail reçoit des informations de l'extérieur directement à travers le réseau de distribution d'énergie (en amont du disjoncteur 101 de la figure 1). Dans ce cas, il faut isoler cette partie de l'installation avec un filtre et utiliser un circuit de couplage pour l'injection/extraction de signaux de données. Ceci revient à utiliser cette partie de l'installation également comme un segment de communication de données
L'invention propose un réseau local de communication par courants porteurs utilisant dans une variante de réalisation de la commutation de données à travers une pluralité de segments d'un réseau de distribution d'énergie électrique. Ce réseau comprend un moyen de filtrage permettant le filtrage de signaux de données entre la pluralité de segments de communication, un moyen d'interconnexion de données comprenant une pluralité de ports, et une pluralité de coupleurs, chaque coupleur reliant un port du moyen d'interconnexion de données à un segment du réseau de distribution d'énergie électrique. L'invention peut être mise en oeuvre particulièrement à travers une installation électrique privée d'une habitation ou d'un lieu de travail. L'invention concerne également un procédé de communication par courants porteurs.
1. Réseau local de communication par courants porteurs caractérisé en ce qu'il comprend : - un moyen de filtrage (111) permettant le filtrage de signaux de données entre une pluralité de segments de communication d'un réseau de distribution d'énergie électrique ; - un moyen d'interconnexion de données (113) comprenant une pluralité de ports ; et - une pluralité de coupleurs (112), chaque coupleur reliant un port du moyen d'interconnexion de données (113) à un segment du réseau de distribution d'énergie électrique. 2. Réseau local de communication selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de filtrage (111) comprend au moins un filtre passe bas disposé entre la pluralité des segments de communication. 3. Réseau local de communication selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'interconnexion de données (113) comprend une unité de commutation de données. 4. Réseau local de communication selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'interconnexion de données (113) comprend un répéteur. 5. Réseau local de communication selon la 2, caractérisé en ce que la fréquence de coupure du filtre passe bas (111) est inférieure à 10 KHz. 6. Réseau local de communication selon les 3, 4 et 5, caractérisé en ce que les signaux de données modulés dans la gamme de fréquences de 10 à 450 KHz sont distribués à travers les différents segments par le répéteur, et que les signaux de données modulés dans la gamme de fréquences au-delà de 2 MHz sont aiguillés entre les différents segments par l'unité de commutation de données.- 17 - 7. Réseau local de communication selon la 2, caractérisé en ce que la fréquence de coupure du filtre passe bas (111) est située entre 450 KHz et 2 MHz. 8. Réseau local de communication selon l'une des 1 à 5 7, caractérisé en ce que les coupleurs (112) sont des coupleurs inductifs (350, 450, 455, 550a, 550b, 555a, 555b). 9. Réseau local de communication selon la 2, caractérisé en ce que le filtre passe bas (111) comprend : - un filtre passe haut (320, 420, 520) apte à discriminer les 10 signaux de données, et - un moyen d'annulation (330, 430, 470, 530, 570) apte à annuler par contre réaction les signaux de données discriminés au point de jonction de la pluralité de segments de communication. 10. Procédé de communication par courants porteurs caractérisé en ce 15 qu'il comprend les étapes de : - filtrage des signaux de données entre une pluralité de segments de communication d'un réseau de distribution d'énergie électrique ; - interconnexion de la pluralité des segments de communication à travers un moyen d'interconnexion de données comprenant une pluralité de 20 ports, chaque port étant relié à un coupleur disposé sur un segment de communication du réseau de distribution d'énergie électrique.
H
H04,H02
H04B,H02J
H04B 3,H02J 3
H04B 3/54,H02J 3/02
FR2893672
A1
MOTEUR A COMBUSTION INTERNE AVEC STRATIFICATION DES GAZ D'ADMISSION
20,070,525
La présente invention se rapporte à la combustion dans les moteurs à combustion interne, et plus particulièrement dans les moteurs à allumage par compression, du type Diesel, pour véhicules automobiles. On utilise généralement dans les moteurs à combustion interne de ce type, un mélange d'air et de gaz d'échappement recyclés et donc appauvris en oxygène, pour l'admission dans la chambre de combustion. Un tel mélange permet de réduire les émissions polluantes ou, selon les cas, de contrôler le déroulement de la combustion. Ces gaz d'échappement recyclés sont dits gaz d'échappement recyclés externes ou EGR (pour Exhaust Gas Recirculation ) lorsqu'ils proviennent de la chambre de combustion et sont réintroduits à l'admission par un circuit externe à la chambre de combustion. Ces gaz sont dits internes ou BGR (pour Burned Gas Recirculation ) lorsqu'il s'agit de gaz résiduels de la combustion qui restent piégés dans la chambre de combustion. La présente invention se rapporte essentiellement à la gestion des gaz d'échappement recyclés externes (EGR) et à la manière d'introduire ces gaz dans la chambre de combustion afin d'obtenir les effets désirés, et en particulier une stratification des gaz admis dans la chambre de combustion. La demande de brevet GB-A-2 328 716 (FORD) cherche à obtenir une stratification des gaz EGR dans la chambre de combustion autour de l'axe du cylindre par introduction de ces gaz au moyen d'un conduit spécifique qui vient amener les gaz EGR à l'endroit de la soupape d'admission. Le conduit d'admission en air frais comporte un 2 volet pivotant qui permet de réguler le débit des gaz frais dans le conduit d'admission. L'objectif recherché dans ce document antérieur est essentiellement de maintenir les gaz d'échappement recyclés au centre de la chambre de combustion. Le brevet US-A-5 918 577 décrit un système de stratification radiale de gaz brûlés dans la chambre de combustion d'un moteur à combustion interne par ré-aspiration à travers les soupapes d'échappement des gaz précédemment évacués lors de la phase d'échappement. Les gaz d'échappement en question sont donc des gaz résiduels, c'est-à-dire des gaz d'échappement recyclés dits internes . La stratification de ces gaz brûlés autour de l'axe du cylindre est obtenue par un contrôle des débits d'échappement des gaz dans certaines zones de la chambre de combustion. Le brevet US-A-6 318 348 (VISTEON) évoque également une stratification radiale des gaz admis dans la chambre de combustion, l'ensemble de la charge étant mis en rotation suivant l'axe du cylindre et les gaz brûlés résiduels étant maintenus préférentiellement sur la circonférence du cylindre. Là encore, il s'agit d'une stratification des gaz d'échappement recyclés dits internes , lesquels sont maintenus préférentiellement sur la circonférence du cylindre. La demande de brevet britannique GB-A-2 298 896 (FORD) utilise deux conduits d'admission dont un est séparé en deux parties par une cloison, de façon à pouvoir introduire par la soupape d'admission correspondante, un mélange d'air et de gaz EGR. Une stratification radiale ou verticale est obtenue en contrôlant le débit des gaz EGR admis. Une disposition un peu similaire est décrite dans la demande de brevet français FR-A-2 860 555 (RENAULT), dans laquelle un conduit d'admission est séparé en deux parties par une paroi mobile, 3 permettant de modifier la section de passage pour les gaz EGR et pour le mélange d'air et de carburant admis. La demande de brevet français FR-A-2 859 765 (RENAULT) décrit l'utilisation de deux conduits d'admission recevant un mélange d'air et de gaz EGR, chacun des conduits pouvant en outre être alimenté en air ou en gaz EGR supplémentaire. La demande de brevet britannique GB-A-2 328 980 (IFP) décrit un piquage d'un conduit de dérivation de gaz EGR dans le conduit d'admission d'air dans un cylindre et décrit en outre l'adjonction d'un dispositif permettant d'orienter les gaz admis en les collant contre les parois de la chambre de combustion afin d'obtenir une stratification radiale. Dans tous ces dispositifs connus, lorsqu'une introduction de gaz EGR est prévue, celle-ci se fait en mélangeant les gaz EGR de façon homogène avec l'air admis grâce à un piquage pris sur la conduite d'échappement qui réinjecte les gaz EGR à l'admission. On notera en outre que les gaz résiduels, c'est-à-dire les gaz d'échappement internes, sont plus chauds que les gaz d'échappement recyclés externes, de sorte que les problèmes qui se posent pour la stratification de ces gaz sont différents, selon qu'il s'agit de gaz résiduels ou de gaz externes. Contrairement à ce qui est indiqué dans certains documents de l'art antérieur, la présente invention a pour objet de réaliser une stratification des gaz d'échappement recyclés externes (EGR) autour de l'axe du cylindre dans la chambre de combustion d'une manière particulièrement simple et efficace. Dans un mode de réalisation, le moteur à combustion interne pour véhicule automobile, est du type comprenant plusieurs cylindres munis chacun d'au moins un conduit d'admission d'air et de gaz 4 d'échappement recyclés (EGR) et d'au moins un conduit d'échappement, un conduit de dérivation avec une vanne de régulation de débit des gaz d'échappement recyclés (EGR) reliant le conduit d'échappement au conduit d'admission en un point de jonction. Le conduit d'admission d'air comporte une vanne de régulation de débit d'air, montée dans le conduit d'admission d'air en amont du point de jonction. Des moyens de commande sont capables d'agir sur la vanne de régulation de débit des gaz d'échappement recyclés (EGR) et sur la vanne de régulation de débit d'air de façon à admettre alternativement par le conduit d'admission, soit de l'air soit des gaz d'échappement recyclés (EGR). Ces moyens de commande peuvent par exemple comprendre une unité électronique de commande installée dans le véhicule automobile et convenablement programmée ou comprendre des circuits électroniques capables de délivrer des signaux de commande pour les vannes de régulation. L'admission alternative d'air et de gaz d'échappement recyclés (EGR) permet d'alimenter la chambre de combustion située dans le cylindre de manière séquentielle et d'obtenir ainsi une stratification des gaz d'échappement recyclés dans la chambre de combustion autour de l'axe du cylindre. En effet, la vitesse des gaz admis dépend de différents facteurs liés au fonctionnement du moteur et notamment de la vitesse et de la position du piston qui se déplace dans le cylindre. Les différents gaz étant admis séquentiellement dans la chambre de combustion, auront une vitesse différente entraînant une stratification de ces gaz dans la chambre de combustion. De préférence, des moyens sont prévus pour réguler la vitesse des gaz admis dans le cylindre. Ces moyens peuvent comprendre par exemple un volet orientable monté dans le conduit d'admission d'air en aval du point de jonction. La commande de position d'un tel volet peut être assurée par des signaux générés par l'unité électronique de commande. Dans un autre mode de réalisation, les moyens pour réguler la vitesse des gaz admis dans le cylindre peuvent comprendre des moyens 5 pour commander les mouvements d'ouverture de soupapes d'admission. Ces moyens de commande peuvent par exemple comprendre des capteurs de vitesse et/ou de position du piston. Les signaux de ces capteurs peuvent être transmis à une unité électronique de commande générant des signaux de commande pour les soupapes d'admission. Dans d'autres modes de réalisation, les moyens pour réguler la vitesse des gaz admis dans le cylindre peuvent comprendre différents organes mobiles également utilisés pour piloter l'aérodynamique des gaz dans la chambre de combustion, par exemple un volet de swirl, c'est à dire un volet capable de créer un mouvement de rotation des gaz dans la chambre de combustion autour de l'axe du cylindre, ce mouvement étant appelé swirl . L'invention peut également être appliquée au cas de moteurs comprenant plusieurs conduits d'admission pour chaque cylindre. Dans ce cas, chaque conduit d'admission comprend une vanne de régulation de débit d'air, montée dans le conduit d'admission d'air en amont du point de jonction. Un autre aspect de l'invention concerne un procédé de commande de l'admission d'air et de gaz d'échappement recyclés (EGR) dans un cylindre de moteur à combustion interne de véhicule automobile, dans lequel on admet dans le cylindre, alternativement soit de l'air soit des gaz d'échappement recyclés (EGR). Selon un mode de mise en oeuvre, on pilote les séquences d'admission alternatives en fonction de la position ou de la vitesse du piston dans le cylindre. On peut commander également la vitesse des gaz admis dans le cylindre. L'invention sera mieux comprise à l'étude d'un mode de réalisation particulier décrit à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par le dessin annexé, qui montre schématiquement en vue de dessus un cylindre de moteur à combustion interne et les différents conduits d'admission et d'échappement. Tel qu'il est illustré sur la figure 1, la partie supérieure d'un cylindre 1 de moteur à combustion interne et en particulier de moteur à allumage par compression du type Diesel se trouve représentée schématiquement. Bien entendu, le moteur comprend plusieurs cylindres identiques. Différents orifices d'admission et d'échappement sont prévus à la jonction entre la culasse, non représentée, et le cylindre 1. Un premier conduit d'admission 3 débouche dans un premier orifice d'admission 4 et permet l'admission séquentielle, soit d'un flux d'air frais schématisé par la flèche 5, véhiculé dans une dérivation 3a, soit d'un flux de gaz d'échappement recyclés externes EGR schématisé par la flèche 6, véhiculé dans une dérivation 3b. Un deuxième conduit d'admission 7 débouche dans un deuxième orifice d'admission 8 et permet également l'admission, soit d'un flux d'air frais schématisé par une flèche 5, véhiculé dans une dérivation 7a, soit, de manière séquentielle, un flux de gaz d'échappement recyclés EGR symbolisé par une flèche 6 et véhiculé dans une dérivation 7b. Le cylindre comprend également deux conduits d'échappement 9 et 10 qui débouchent chacun dans un orifice d'échappement 11, 12, 7 et permettent l'échappement des gaz de combustion selon un flux matérialisé par la flèche 6 par un conduit d'échappement 13 dans lequel se rejoignent les deux conduits 9 et 10. Sensiblement dans l'axe du cylindre, se trouve monté un injecteur de carburant 14 capable d'injecter un nuage de carburant à un moment approprié dans la chambre de combustion. Les quatre orifices, 4, 8, 11 et 12 sont, dans l'exemple illustré, disposés sensiblement à intervalles réguliers sur le pourtour du cylindre 1. Les orifices sont de section circulaire et peuvent être alternativement ouverts et fermés au moyen de soupapes, non représentées. Les orifices d'admission 4 et 8 sont disposés d'un même côté du cylindre 1, tandis que les orifices d'échappement 11 et 12 sont disposés de l'autre côté. Un circuit externe de dérivation, matérialisé par le conduit 15, piqué sur le conduit d'échappement 13, permet la recirculation d'une partie des gaz d'échappement, représentés schématiquement par une flèche 6, en direction de l'admission. Une vanne commandée 16, dite vanne EGR , permet de réguler le débit des gaz d'échappement recyclés EGR selon le fonctionnement du moteur à combustion. Dans chacun des conduits de dérivation 3a, 3b et 7a, 7b, se trouve disposée une vanne de régulation commandée. C'est ainsi que dans le conduit de dérivation 3a, est montée une vanne 17a et dans le conduit de dérivation 3b, une vanne 17b. De la même manière, dans le conduit de dérivation 7a, est montée une vanne 18a et dans le conduit de dérivation 7b, une vanne 18b. La commande de ces différentes vannes de régulation permet d'ouvrir ou de fermer les conduits de dérivation concernés. De cette manière, il est possible d'admettre dans l'orifice d'admission 4 par le conduit d'admission 3, alternativement, soit de l'air frais symbolisé par la flèche 5 par le conduit de dérivation 8 3a lorsque la vanne de régulation 17a est ouverte, soit un flux de gaz d'échappement recyclés symbolisé par la flèche 6 par le conduit de dérivation 3b lorsque la vanne de régulation 17b est ouverte. Lorsque la vanne de régulation 17a est ouverte, la vanne de régulation 17b est fermée et vice versa. De cette manière, les gaz admis par le conduit d'admission 3 sont séquentiellement de l'air frais, puis des gaz d'échappement recyclés EGR ou l'inverse. On retrouve le même fonctionnement pour le conduit d'admission 7, qui peut véhiculer alternativement un flux d'air frais symbolisé par la flèche 5, par le conduit de dérivation 7a lorsque la vanne de régulation 18a est ouverte et, de manière séquentielle, un flux de gaz EGR par le conduit de dérivation 7b lorsque la vanne de régulation 18b est ouverte. De la même manière que pour les vannes de régulation 17a et 17b, les vannes de régulation 18a et 18b sont alternativement, soit ouvertes, soit fermées, et lorsque l'une d'entre elles est ouverte, l'autre est fermée, de sorte que le conduit d'admission 7 véhicule séquentiellement, soit un flux d'air frais, soit un flux de gaz EGR. La vitesse des gaz admis par les conduits d'admission 3 et 7, est dépendante de la vitesse du piston qui se déplace à l'intérieur du cylindre 1. Les différents types de gaz étant admis dans la chambre de combustion de manière séquentielle, chaque séquence présentera donc une vitesse différente lors de l'admission dans la chambre de combustion. Ces différences de vitesse entre chaque type de gaz entraînent ainsi, selon l'invention, une stratification des gaz dans la chambre de combustion. Grâce à l'invention, il devient donc possible de profiter de l'évolution de l'aérodynamique des gaz à l'intérieur de la chambre de 9 combustion au cours du processus d'admission dans le cylindre pour obtenir la stratification désirée des différents gaz admis. Dans l'exemple illustré sur la figure et à titre de variante optionnelle, on a en outre prévu dans les deux conduits d'admission 3 et 7 un volet orientable 19, 20, de façon à modifier la vitesse des gaz admis par les conduits d'admission 3 et 7. On notera que les vannes de régulation 17a, 17b et 18a, 18b sont disposées dans les conduits de dérivation respectifs, 3a, 3b et 7a, 7b, en amont du point de jonction 21 ou 22, où les conduits de dérivation respectifs 3a, 3b et 7a, 7b se rejoignent pour former le conduit d'admission unique 3 ou 7. De cette manière, on comprend qu'une action de fermeture de l'une des vannes de régulation permet de bloquer totalement le flux du gaz considéré dans le conduit de dérivation à l'intérieur duquel est montée la vanne de régulation considérée. De cette manière, le flux de gaz admis pendant la séquence correspondant à la fermeture de l'une des vannes de régulation et à l'ouverture de l'autre vanne de régulation est bien un gaz constitué uniquement, soit d'air frais, soit de gaz d'échappement recyclés (EGR). Au contraire, les volets orientables 19, 20, lorsqu'ils sont prévus, sont montés dans les conduits d'admission 3, 7 en aval des points de jonction 21, 22 de manière à agir sur la vitesse du flux de gaz admis, quelle que soit sa nature. La commande des différentes vannes de régulation 17a, 17b et 18a, 18b, comme de la vanne EGR 16, et des volets 19, 20 lorsqu'ils sont présents, est effectuée au moyen d'une unité électronique de commande 23, notée ECU sur la figure. Cette unité électronique de commande reçoit, par les connexions symbolisées par la flèche 24, différents paramètres du fonctionnement du moteur et peut générer 10 différents signaux de commande qui sont transmis par la connexion 25 à la vanne EGR 16, par les connexions 26 et 27 aux volets mobiles 19 et 20, par les connexions 28 et 29 aux vannes de régulation 17a et 17b, et par les connexions 30 et 31 aux vannes de régulation 18a et 18b. Les séquences de gaz admis dans la chambre de combustion sont alors générées en fonction des stratégies de pilotage des vannes de régulation 17a, 17b et 18a, 18b définies par exemple par un logiciel de commande mémorisé dans l'unité électronique de commande 23. De la même manière, la vitesse des gaz admis peut être pilotée par la position des volets 19 et 20. Grâce à l'introduction de telles séquences de gaz différents dans la chambre de combustion avec des vitesses différentes, ces gaz ont tendance à se trouver sur un rayon différent autour de l'axe du cylindre, assurant ainsi une stratification dans la chambre de combustion. Il est également possible de tenir compte de signaux émanant de capteurs de la position ou de la vitesse de déplacement du piston dans le cylindre 1, ces capteurs n'étant pas représentés sur la figure. Les signaux émis par de tels capteurs peuvent être pris en compte par l'unité électronique de commande 23 pour agir sur les stratégies de pilotage des différentes vannes de régulation. Dans un autre mode de régulation, non décrit sur la figure, on peut également envisager d'utiliser un dispositif de distribution variable en commandant de façon appropriée, par des signaux émis par l'unité électronique de commande, les mouvements d'ouverture et de fermeture des soupapes d'admission et d'échappement. Bien que dans l'exemple illustré, le cylindre 1 ait comporté deux conduits d'admission, on comprendra bien entendu que l'invention s'applique à d'autres structures, comportant par exemple un seul conduit d'admission
Moteur à combustion interne pour véhicule automobile, du type comprenant plusieurs cylindres 1 munis chacun d'au moins un conduit d'admission 3, 7 d'air et de gaz d'échappement recyclés (EGR) et d'au moins un conduit d'échappement 9, 10, un conduit de dérivation 15 avec une vanne 16 de régulation de débit des gaz d'échappement recyclés (EGR) reliant le conduit d'échappement au conduit d'admission en un point de jonction 21, 22, caractérisé par le fait que le conduit d'admission d'air 3a, 7a comporte une vanne de régulation de débit d'air 17a, 18a, montée dans le conduit d'admission d'air en amont du point de jonction 21, 22 et que des moyens de commande 23 sont capables d'agir sur la vanne de régulation de débit des gaz d'échappement recyclés (EGR) et sur la vanne de régulation de débit d'air de façon à admettre alternativement par le conduit d'admission, soit de l'air soit des gaz d'échappement recyclés (EGR).
1-Moteur à combustion interne pour véhicule automobile, du type comprenant plusieurs cylindres (1) munis chacun d'au moins un conduit d'admission (3, 7) d'air et de gaz d'échappement recyclés (EGR) et d'au moins un conduit d'échappement (9, 10), un conduit de dérivation (15) avec une vanne (16) de régulation de débit des gaz d'échappement recyclés (EGR) reliant le conduit d'échappement au conduit d'admission en un point de jonction (21, 22), caractérisé par le fait que le conduit d'admission d'air (3a, 7a) comporte une vanne de régulation de débit d'air (17a, 18a), montée dans le conduit d'admission d'air en amont du point de jonction (21, 22) et que des moyens de commande (23) sont capables d'agir sur la vanne de régulation de débit des gaz d'échappement recyclés (EGR) et sur la vanne de régulation de débit d'air de façon à admettre alternativement par le conduit d'admission, soit de l'air soit des gaz d'échappement recyclés (EGR). 2-Moteur selon la 1, comprenant en outre des moyens pour réguler la vitesse des gaz admis dans le cylindre. 3-Moteur selon la 2, dans lequel les moyens pour réguler la vitesse des gaz admis dans le cylindre comprennent un volet orientable (19, 20) monté dans le conduit d'admission d'air en aval du point de jonction. 4-Moteur selon la 2, dans lequel les moyens pour réguler la vitesse des gaz admis dans le cylindre comprennent des moyens pour commander les mouvements d'ouverture de soupapes d'admission. 5-Moteur selon l'une des précédentes, comprenant plusieurs conduits d'admission pour chaque cylindre, dans lequel chaque conduit d'admission comprend une vanne de régulation de débit d'air, montée dans le conduit d'admission d'air en amont du point de jonction. 6-Procédé de commande de l'admission d'air et de gaz d'échappement recyclés (EGR) dans un cylindre de moteur à combustion interne de véhicule automobile, caractérisé par le fait que l'on admet dans le cylindre, alternativement soit de l'air soit des gaz d'échappement recyclés (EGR). 7-Procédé selon la 6, dans lequel on pilote les séquences d'admission alternatives en fonction de la position ou de la vitesse du piston dans le cylindre. 8-Procédé selon les 6 ou 7, dans lequel on commande également la vitesse des gaz admis dans le cylindre.
F
F02
F02B,F02D
F02B 17,F02B 47,F02D 9,F02D 21
F02B 17/00,F02B 47/08,F02D 9/02,F02D 21/08
FR2894956
A1
PARTICULES DE SULFATE DE FER ENROBEES ET LEUR UTILISATION DANS LA PREPARATION DE CIMENTS
20,070,622
La presente invention concerne des particules de sulfate de fer et / ou de sulfate de manganese et / ou de sulfate d'etain enrobees, notamment enrobees d'alginate de sodium, adaptees a la preparation de ciments, notamment de ciments a teneur reduite en chrome (VI). ETAT DE LA TECHNIQUE Il est bien connu dans le domaine de la cimenterie que la teneur en chrome (VI) soluble doit etre aussi reduite que possible. Ainsi, les reglementations courantes (Directive europeenne 2003/53/CE) exigent que la concentration du chrome (VI) soluble dans les ciments soit inferieure a 2 ppm. Une methode courante d'obtention d'un ciment a teneur reduite en chrome (VI) consiste a ajouter au ciment du sulfate ferreux (FeSO4), dans la mesure ou les ions Fee+ permettent de reduire les ions Cr". Le sulfate de fer est habituellement ajoute en entree de broyeur dans le cas des broyeurs a circuit ouvert, ou en entree de separateur dans le cas des broyeurs a circuit fertile', ou encore directement au produit fini. Toutefois, un probleme rencontre avec cette methode est 1'instabilite du sulfate ferreux dans les conditions de stockage du ciment. Au tours du temps, les ions ferreux Fee+ se transforment en effet en ions ferriques Fe3+ qui sont inefficaces pour la reduction du chrome (VI). Par consequent, la quanti. te de sulfate de fer qui doit etre generalement incorporee dans le ciment est typiquement superieure d'un facteur 30 a la quantite de sulfate de fer 5.24100\24186--051220-Texte depot-doc-:.0/12,'05-1/23 2 theoriquement necessaire pour reduire le chrome (VI) soluble. Le document EP-A-1100758 decrit un procede de preparation de liants inorganiques auxquels sont ajoutes des complexes organometalliques ayant des proprietes reductrices, permettant d'obtenir des liants inorganiques a teneur faible ou nulle en chrome (VI). Plus precisement, les complexes organometalliques du document sont formes avec un acide polyhyd:roxycarboxylique ou carboxylique ayant un squelette de 2 a 8 atomes de carbone entourant un ion central (Mn2+ ou Fe2+). Est notamment prevu le gluconate de fer. Il est indique que ces complexes organometalliques permettent d'utiliser une quantite presque stoechiometrique de fer par rapport au chrome, la stabilite de ces complexes etant indiquee comme excellente. Cependant, dans ce document, les ions ferreux etant sequestres de maniere individuelle, it est necessaire d'utiliser une grande quantite de molecules organiques pour esperer les proteger d'une oxydation en ions ferriques. En outre, le document ne fournit pas de donne-es quantitatives permettant d'evaluer la performance de cette methode en terme de stabilite des ions ferreux complexes et de leur capacite a reduire le chrome (VI). La question de 1'accessibilite de ces ions au moment oil ils sont censes reduire le chrome (VI) reste donc posee. D'ailleurs, dans les faits, le gluconate de fer nest pas plus stable que le sulfate de fer. I1 existe donc toujours un besoin d'un procede permettant de stabiliser le sulfate de fer et de diminuer la quantite de sulfate de fer devant etre incorporee dans un ciment (par exemple afin de reduire le chrome (VI) soluble contenu dans ce ciment). RESUME DE L'INVENTION L'invention fournit donc des particules enrobees, comprenant (a) un cur comprenant du sulfate de fer et / ou du sulfate d' etain et / ou du sulfate de manganese; et (b) P..AErevats\24100\24186--051220-Texte depot.doc-20/12/05-2/23 3 une enveloppe comprenant un polysaccharide naturel ou synthetique. A des fins de simplification, toute la suite de la description est etabl:ie en relation avec le sulfate de fer, qui est le compose chimique prefere du ceeur des particules enrobees selon 1'invention. Toutefois, it reste entendu que, dans tout ce qui suit, le sulfate de fer peut etre remplace de maniere equivalente par du sulfate de manganese ou du sulfate d'etain ou par un melange de sulfate de fer, de sulfate d' etain et de sulfate de manganese, etant donne que ces trois composes chimiques sont susceptibles de reduire le chrome (VI) et presentent une relative instabilite naturelle. De preference, ledit polysaccharide est 1'acide alginique ou l'un de :yes derives, en particulier 1'alginate de sodium, 1'alginate de potassium, 1'alginate de calcium, 1'alginate de magnesium, 1'alginate d'ammonium ou le propylene glycol alginate. L'alginate de sodium est particulierement prefere. De preference, le sulfate de fer est monohydrate, heptahydrate ou sous forme d'un melange de sulfate de fer monohydrate et heptahydrate. Avantageusement, les particules enrobees telles que definies ci-dessus ont une taille dmax inferieure a environ 200 pm, de preference inferieure a environ 100 pm. Avantageusement, la quantite de polysaccharide de 1'enveloppe represente, par rapport au poids du cTur, une quantite comprise entre 0,05 et 5%, de preference entre 0,2 et 2%. De preference, les particules enrobees selon 1'invention sont stables au stockage dans un ciment pendant une duree comprise entre 3 et 9 mois. L'invention prevoit egalement 1'utilisation de polysaccharides pour stabiliser du sulfate de fer. L'invention fournit par ailleurs un ciment comprenant des particules enrobees telles que definies ci-dessus. Selon un mode de realisation avantageux, le ciment selon 1'invention est obtenu a partir d'un ciment depourvu R:ABrevets\24100\24166--051220-Texte depot.doc-20/1205-3/23 4 de particules enrobees, et contient une quantite de particules enrobees telle que la quantite en poids de sulfate de fer est inferieure a 0,02 %, en particulier inferieure a 0,01 %, et de preference inferieure a 0,005 % par ppm de chrome (VI) soluble present dans ledit ciment depourvu de particules enrobees. Selon un mode de realisation avantageux, le ciment selon 1'invention contient une quantite en poids de sulfate de fer inferieure a 0,3 %, en particulier inferieure a 0,2 %, et de preference inferieure a 0,1 %, et ayant une teneur en chrome (VI) inferieure a 2 ppm. Ladite teneur en chrome (VI) est exprimee par rapport au poids sec du ciment, et est mesuree sur du jus de ciment comme cela est decrit dans le projet de norme PR NF EN 196- 10 Mai 2005 << Methodes d'essais des ciments - Partie 10 . determination de la teneur du ciment en chrome (VI) soluble dans 1'eau >>. L'invention prevoit egalement 1'utilisation de particules enrobees selon 1'invention ou d'un ciment selon 1'invention dans la preparation d'un beton ou d'un mortier. L'invention fournit par ailleurs un procede de preparation de particules enrobees selon 1'invention comprenant les &tapes suivantes: - malaxage d'une poudre de sulfate de fer avec une 25 solution de polysaccharide, en un melange de sulfate de fer et de polysaccharide; - sechage du melange obtenu a 1'etape precedente en lesdites particules enrobees. De maniere avantageuse, on ajoute de 1'acide a la 30 poudre de sulfate de fer et a la solution de polysaccharide avant la fin de 1'etape de malaxage. Selon un mode de realisation particulier, ledit procede comprend une &tape supplementaire de broyage final et de tamisage, apres 1'etape de sechage du melange. 35 De preference, dans le procede selon 1'invention, la concentration massique de polysaccharide dans la solution de polysaccharide est comprise entre environ 0,01 et environ 10%, en particulier comprise entre environ 0,1 et evets\24100\24186--051220-Texte depot.doc-20/l 2/O-4/23 environ 5%, et dans lequel le rapport massique entre la solution de polysaccharide et le sulfate de fer a 1'etape de malaxage est compris entre environ 5% et environ 50%, en particulier entre environ 10% et environ 35%. De preference, dans le procede selon 1'invention, la temperature lors de 1'etape de malaxage est la temperature ambiante. De preference, 1'etape de sechage s'effectue a une temperature comprise entre la temperature ambiante et environ 70 C, en particulier a une temperature comprise entre la temperature ambiante et environ 40 C, pendant une duree comprise entre environ 2 heures et environ 5 jours, a la pression atmospherique ou sous pression reduite. La presente invention permet de surmonter les inconvenients de 1'etat de la technique, et plus particulierement de diminuer de maniere importante, par rapport aux techniques anterieures, la quantite de sulfate de fer qu'il est necessaire d'incorporer dans un ciment afin de reduire le chrome (VI) soluble contenu dans ce ciment, et ce en incorporant dans le ciment une quantite seulement moderee d'un additif, tout en obtenant des resultats satisfaisants. La reduction de la quantite de fer utilisee permet des gains economiques indeniables. Le but de 1'invention est atteint en fabriquant des particules de sulfate de fer enrobees destinees a etre incorporees dans le ciment, presentant les caracteristiques suivantes . - le sulfate de fer est protege de 1'environnement exterieur par 1'enrobage et reste donc essentiellement stable dans les conditions de stockage du ciment; les ions Fee' sont susceptibles d'etre liberes rapidement (notamment en moins de 10 minutes et preferentiellement en moins de 5 minutes) lors du gachage du beton ou du mortier, ce qui permet alors la reduction des ions Cr."; le coat de revient des particules enrobees lie aux matieres premieres et a la fabrication est faible, Brevets\24100\24186--051220-Texte depot.doc-:0/105-5/23 6 ce qui rend la solution proposee par 1'invention economiquement avantageuse vis-a-vis de fart anterieur. L'invention fournit donc une solution de stabilisation du sulfate de fer, sans formation de complexe du sulfate de fer, a la difference de 1'etat de la technique. L'invention s'appliquerait de mem.e au sulfate detain, de manganese ou d'autres metaux et de facon generale aux sulfates et sels similaires. EXPOSE DETAILLE DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION Particules enrobees. L'invention a donc pour objet des particules enrobees, comprenant un cmur et une enveloppe, dans lesquelles le cceur comprend du sulfate de fer et 1'enveloppe comprend un polysaccharide naturel ou synthetique. De preference, le cur consiste en du sulfate de fer. De preference, 1'enveloppe consiste en un polysaccharide. D'autres couches et/ou composants pourraient eventuellement etre presents. Par "ccur" des particules enrobees on entend egalement le centre ou la couche interne desdites particules. Par "enveloppe" des particules enrobees on entend egalement 1'enrobage, la couche externe, le film protecteur ou la coquille desdites particules enrobees. Par "polysaccharide naturel ou synthetique", on entend une molecule organique polymerique constituee d'une chaine d'unites de monosaccharides. La viscosite de ces polymer-es en solution a 1% en poids dans 1'eau est variable, par exemple entre 10 et 1000 cps. A titre d'exemple, la viscosite de divers alginates commercialises par Degussa, a 1 % dans 1'eau a 20 C, est indiquee ci-apres - Satialgine S60 : 34 cps ; - Algogel 3001 : 59 cps ; - Satialgine S550 : 300 cps ; - Algogel 3541 : 440 cps ; - Satialgine S1100 : 610 cps. k:ABrevets\24100\24186--051220-Texte depot.doc 20/12/05-6!23 7 De preference, ledit polysaccharide naturel ou synthetique est capable d'etablir en de multiples emplacements le long de la chaine polymerique des liaisons notamment de type ionique avec des cations divalents, tels que par exemple les ions Fee-', Cat+, Mn2+, Sn2+. A titre d'exemple de polysaccharides, on peut citer les pectines et les alginates. Dans ce qui suit, on donne une description en relation avec 1'alginate, mais tout autre polysaccharide est 10 approprie. Selon un mode de realisation prefere des particules enrobees selon 1'invention, le polysaccharide est 1'acide alginique, en particulier sous forme d'alginate de sodium. L'alginate de sodium est le sel de sodium de 1'acide 15 alginique, qui est extrait d'algues brunes (Phaeophyceae). C'est egalement la forme la plus usuelle de commercialisation de 1'acide alginique. L'acide alginique est un polymere naturel de formule brute (C6H7NaO6)n constitue de deux unites mono- 20 saccharidiques: 1'acide D-mannuronique (M) et 1'acide L-guluronique (G). Le nombre typique d'unites de base est d'environ 200. La proportion en acide mannuronique et en acide guluronique varie dune espece d'algue a 1'autre et influe par exemple sur les proprietes chimiques, en faisant 25 varier le pouvoir gelifiant ou epaississant de 1'alginate. De preference, dans 1'invention, le rapport du nombre d'unites M sur le nombre d'unites G est compris entre 0,5 et 1,5, et plus particulierement entre 1 et 1,5. L'alginate de sodium en solution forme, en presence 30 d'ions divalents, un complexe sous forme de gel, aussi appele assemblage "en bone d'mufs", dans lequel lesdits ions sont sequestres. Dans les particules enrobees selon 1'invention, 1'acide alginique etablirait des liaisons avec la surface 35 du cmur de sulfate de fer, sans etablir de liaisons avec les ions Fee' situes a 1'interieur du cmur de sulfate de fer. Ainsi, 1'enveloppe d'alginate protege efficacement le cmur de sulfate de fer de 1'environnement dans des R -', Fre.ets\29100\29186--051220-Texte depot.doc- 25 Procede de fabrication des particules enrobees. L'invention four:nit aussi un procede de fabrication des particules selon 1'invention, qui comprend les etapes suivantes: - malaxage d'une poudre de sulfate de fer avec 30 une solution de polysaccharide, en un melange de sulfate de fer et de polysaccharide; - sechage du melange obtenu a 1'etape precedente en les particules enrobees. Le procede selon 1'invention peut comprendre une etape 35 supplementaire de pre-broyage et tamisage prealablement a 1'etape de malaxage, de maniere a obtenir, a partir d'un stock de sulfate de fer brut, de la poudre de sulfate de fer. R:\B-evets\24100\24196--052220-Texte_depo[.doc-20/17/05 9/23 10 La poudre de sulfate de fer de depart peut eventuellement etre calibree pour obtenir le diametre final recherche. Dans la mesure ou la quantite d'alginate est relativement faible, le diametre de depart est seulement legerement inferieur A celui d'arrivee. On entend par << malaxage >> toute technique conduisant a la formation d'un film protecteur autour du sulfate de fer, notamment le simple melange, 1'enrobage ou 1'encapsulation, quel que soft le materiel utilise, notamment un melangeur ou un lit d'air fluidise (avec pulverisation de la solution de polysaccharide sur une suspension de particules de sulfate de fer). Selon un mode de realisation du procede selon la presente invention, on ajoute de l'acide (en particulier chlorhydrique) a la poudre de sulfate de fer et a la solution de polysaccharide avant la fin de 1'etape de malaxage. L'acide (en particulier chlorhydrique) permet un degonflement par repli sur elles-memes des chaines du polysaccharide, ce qui a pour effet de former sur la surface du sulfate de fer un film protecteur plus dense. L'acide est ajoute jusqu'a obtention d'un pH acide, de preference inferieur a 4,0 et notamment inferieur a 2,0. Le procede de preparation selon 1'invention peut eventuellement comprendre une etape supplementaire de broyage final et de tamisage, apres 1'etape de sechage du melange, permettant d'obtenir, a partir des particules enrobees, des particules enrobees broyees et tamisees. Selon un mode de realisation particulier du procede de preparation de la presente invention, la concentration massique de polysaccharide dans la solution de polysaccharide est comprise entre environ 0,01 et environ 10%, en particulier comprise entre environ 0,1 et environ 5%, et le rapport massique entre la solution de polysaccharide et le sulfate de fer a 1'etape de malaxage est compris entre environ 5% et environ 50%, en particulier entre environ 10% et environ 35%. R.\ evets\24100\24186--051220-Texte depot.doc-20 12/05-10/27 Lors de la fixation de 1'alginate sur le cmur de sulfate de fer, des molecules d'eau fixees auparavant par ces molecules d'alginate sont re-larguees. De maniere generale, les quantites d'eau et d'alginate sont adaptees a la surface specifique de la poudre de sulfate ferreux et a la qualite de cette poudre. Les conditions du procede sont en general les suivantes: -L'etape de malaxage est effectuee pendant une duree suffisante, qui peut etre comprise entre 2 et 30 minutes. On preferera des durees courtes. La temperature est generalement la temperature ambiante, mail peut etre plus elevee si besoin, ou peut eventuellement etre augmentee en fin de malaxage. - L'etape de sechage s'effectue a une temperature comprise entre la temperature ambiante et environ 70 C, en particulier entre la temperature ambiante et 40 C, pendant une duree suffisante pour eliminer 1'eau libre de 1'alginate. Le sechage peut s'effectuer sous pression reduite (ce qui diminue notablement la duree du sechage). La fin du sechage peut etre determinee par contrele visuel (les particules passent du vert au blanc creme) ou par suivi de perte de masse (jusqu'a ce que la masse des particules ne varie sensiblement plus). EXEMPLES Les exemples suivants illustrent 1'invention sans la 30 limiter. Exemple 1. Synthese de particules enrobees. Des particules enrobees selon 1'invention sont preparees selon le protocole suivant : a) Une solution d'alginate de sodium (fournisseur : 35 VWR International / Prolabo, numero de catalogue 27 660.183 ; viscosite equivalente a celle du Satialgine S550 commercialise par Degussa, cf. ci-dessus) est preparee rivets\24100\24186--051220-Texte decct.doc-20;12/05-11/23 par dissolution lente a chaud (50 C) de poudre d'alginate de sodium (1,2 g) dans de 1'eau demineralisee (60 g). b) 250 g de sulfate de fer heptahydrate (fournisseur : VWR International / Prolabo, numero de catalogue 24 237.363) est broye puis tamise afin que la taille de ses particules soit inferieure a 100 pm (la plus grande particule ayant une taille de 100 pm). c) Cette poudre de sulfate de fer tamisee est introduite dans un melangeur Perrier ou Lodige. On rajoute ensuite a cette poudre la solution d'alginate de sodium dans une proportion d' environ 24 o par rapport a la masse de sulfate de fer. La quantite seche d'alginate de sodium represente environ 0,5 % de la masse de sulfate de fer. L'ensemble est malax& environ 30 minutes afin de permettre un enrobage homogene. d) L'enrobage est encore facilite par 1'ajout d'acide chlorhydrique juste avant la fin du malaxage (1 mL a 3 M de HC1 pour 50 g du melange sulfate de fer / alginate de sodium. e) En fin de malaxage, on met le produit final dans une etuve a 130 C pendant environ 30 secondes. f) Le produit est ensuite seche a 1'etuve a 45 C pendant 2 jours afin d'evacuer 1'eau contenue dans le film protecteur d'alginate. g) Le produit seche est enfin broye afin d'obtenir une granulom&trie inferieure a 100 pm. Cette &tape de broyage est un broyage Leger qui ne rompt pas le film protecteur d'alginate. Exemple 2. Reduction du chrome (VI) dans un ciment. Dans cet exemple, on mesure la reduction du chrome (VI) dans differentes conditions de vieillissement du ciment. On utilise un ciment CEM 1 52.5N et contenant 15 ppm de Chrome (VI) soluble. On y ajoute, selon les tests, du sulfate de fer en poudre ou des particules enrobees selon 1'invention. Dans tous les cas, le sulfate de fer, enrobe ou non, qui est R:AUrevets\24100\24186--051220-Texte depot oc-20/12/05-12/23 utilise en ajout avec le ciment, a une taille de particule inferieure a 100 pm (taille maximale de la particule). Apres avoir incorpore le sulfate de fer en poudre ou les particules enrobees selon 1'invention au ciment, on soumet ce dernier a 1'un ou 1'autre de deux protocoles de vieillissement accelere decrits ci-apres. Ces deux protocoles de vieillissement accelere constituent des conditions de conservation severes (extremes) pour le ciment. Aussi, 1'observation d'un "bon" comportement d'un ciment (en terme de faible teneur en chrome (VI)) dans les conditions de vieillissement accelere signifie a fortiori que ledit ciment aura necessairement egalement un bon comportement dans des conditions de conservation/stockage usuelles. Lorsque du sulfate de fer (enrobe ou non) doit etre ajoute au ciment, le sulfate de fer est melange et homogeneise au ciment 45 minutes au Turbula avant la mise en vieillissement du produit. Protocole de vieillissement n 1 : forte humidite Ce test consiste a mettre, dans un bac, un lit de poudre de ciment contenant le sulfate de fer : la masse de ciment est d'environ 600 grammes et la hauteur du lit de matiere 1 cm. Ce bac est ensuite place dans une chambre maintenue a 20 C et a 100% d'humidite relative. Le bac reste 24 heures dans cette chambre, puis la mesure du chrome (VI) soluble est effectuee. On mesure a 1 jour. Protocole de vieillissement n 2 : simulation silo Ce test est destine a simuler les conditions de stockage du ciment en silo. Le ciment arrive relativement chaud dans le silo en usine et reste confine. Pour ce test, on introduit 1,5 kg de ciment dans une boite metallique de dimensions 108 mm x 136 mm (volume 1 L) qui est ensuite fermee et placee dans une etuve regulee a 80 C. On mesure la teneur en chrome (VI) soluble a 7 et 28 jours. Procedure de mesure du chrome (VI) Le dosage du chrome (VI) est effectue selon le projet de norme PR NF EN 196-10 Mai 2005 "Methodes d'essais des ... _e/ets\24100\24186--051220-Texte depot.doc-20.12!05- 13/23 ciments -Partie 10 : determination de la teneur du ciment en chrome (VI) soluble dans 1'eau". Resultats experimentaux Les deux tableaux ci-dessous repertorient les 5 resultats experimentaux des mesures de chrome (VI) soluble dans des ciments soumis au protocole de vieillissement n 1 (tableau 1) ou n 2 (tableau 2). A chaque fois, 1'expression "temoin" designe un etat de reference du ciment (avec ou sans sulfate de fer ou 10 particules enrobees) n'ayant pas subi de vieillissement. Les mesures "temoin" du chrome (VI) solubles sont donc obtenues sur un ciment temoin non vieilli ou un ciment non vieilli melange avec du sulfate de fer tout de suite apres melange et homogeneisation au Turbula . 15 Tableau 1 T~moin Mesure a 1 jour Pas de sulfate de fer 15 ppm 9,5 ppm Sulfate de fer en poudre: < 1 ppm 8,5 ppm 0,35 % Sulfate de fer en poudre: < 1 ppm 5, 3 ppm 0 0, 8 % Particules enrob~es: < 1 ppm < 1 ppm 0,3 % de sulfate de fer Les resultats du tableau 1 demontrent clairement que, 20 meme dans des conditions tres defavorables d'humidite, 1'utilisation des particules enrobees selon 1'invention permet une reduction beaucoup plus efficace de la teneur en chrome (VI) que 1'utilisation de poudre de sulfate de fer, a teneur en sulfate de fer egale ou moindre. 25 N:\Brevets\24100\24186--051220-20/12/0.5depot.doc-20/12/05-14/23 Tableau 2 Temoin Mesure a 7 Mesure a 28 jours jours Pas de sulfate de 15 ppm Non mesure 13 ppm fer Particules < 1 ppm < 1 ppm < 1 ppm enrobees . 0,3 % de sulfate de fer Les resultats du tableau 2 demontrent que 1'utilisation de particules enrobees selon 1'invention permet de reduire essentiellement tout le chrome (VI) soluble meme apres avoir soumis le ciment a 28 jours de vieillissement accele:re par la chaleur. Exemple 3. Comparaison entre 1'utilisation de sulfate de fer et de gluconate ferreux. Dans cet exemple, on compare 1'efficacite relative du sulfate de fer par rapport au gluconate ferreux pour la 15 reduction du chrome VI soluble. Le sulfate de fer ou le gluconate ferreux est incorpore dans un ciment contenant initialement 13 ppm de chrome VI soluble, pour une meme quantite de Fee+ introduit (0,77 mM) dans les deux cas. La quantite finale de chrome 20 VI dans le ciment est mesuree selon la methode normalisee decrite ci-dessus. Les resultats sont presentes dans le Tableau 3 ci-dessous. On constate que, a quantites equivalentes de fer ferreux introduit, le gluconate ferreux est moins efficace que le sulfate ferreux pour reduire le 25 chrome VI. R-AErevets\24100\24196--051220-Texte_depot.aoc 20/12/05-15;23 Tableau 3 Concentration Dosage de Concentration de Fee+ la molecule de Chrome VI introduite testee restant Sulfate de fer 0,77 mM 0,05 % 0,7 ppm heptahydrate FeSO4. 7H2O Gluconate ferreux 0,77 mM 0,076 % 3,3 ppm monohydrate C12H22FeO14 Exemple 4. Quantite minimale de particules enrobees selon 1'invention permettant une reduction totale du chrome VI. Dans cet exemple, on mesure, selon la procedure normalisee decrite a 1`exemple 2, la concentration restante de Chrome VI dans un ciment contenant initialement 15 ppm de Chrome VI, apres ajout de particules enrobees selon 1'invention, a differentes concentrations. Les resultats sont reportes dans le Tableau 4 ci-dessous, dans lequel la concentration de particules enrobees est representee par la concentration de FeSO4 introduit. La premiere ligne du tableau represente le temoin (ciment sans particules enrobees). Tableau 4 Concentration de Concentration FeSO4 introduit restante de Chrome VI 0 % 15 ppm 0,05 % 5,5 ppm 0,067 % 1,3 ppm 0,084 % 0,4 ppm 0, 1 % 0,1 ppm 16 \arevets\29100\29106--051220-Texte depot.doc20;12/05-15/23 Exemple 5. Impact sur les proprietes d'usage du ciment. Des essais ont ete effectues visant a evaluer 1'impact de 1'ajout d'alginate (alginate de sodium Prolabo) a un ciment sur les proprietes d'usage dudit ciment. Onincorpore 0,1 % d'alginate a un ciment tel que defini dans 1'exemple 1, c'est-a-dire environ 100 fois plus que la quantite d'alginate preconisee pour 1'incorporation de particules enrobees selon 1'invention. On mesure les parametres de temps de prise du ciment (determination de la consistance et de la prise selon la norme EN 196-3) (Tableau 5) ainsi que les parametres de resistance mecanique, a savoir resistance en flexion (Rf) et resistance en compression (Rc) (tableau 6). Les essais sont realises sur mortier normalise. Tableau 5 Consistance Debut Prise (%) (minutes) Ciment sans alginate 24,2 186 de sodium Ciment avec 0,1 % 24,3 186 d'alginate de sodium Tableau 6 Rf (MPa) Rc (MPa) T~moin 0,1 % T~moin 0,1 % alginate alginate 1 j 4.9 4.5 24.9 24.4 2 j 5.8 5.8 36.8 35.3 7 j 7.1 7.3 48.8 50 On constate que 1'alginate, meme lorsqu'il est present a une concentration aussi elevee, n'a pas d'impact sur les proprietes du ciment, ce qui implique, a fortiori, qu'une 25 quantite beaucoup plus faible n'aura pas d'impact. N:\Pre s\24100\24186--051220-Texte depoc.doc-20/12/05-17/23 5 L'utilisation des particules enrobees selon 1'invention n'aura donc pas d'impact sur les proprietes d'usage du ciment. R: Ae-evers\241uo\28186--057220-Texte depot.doc-zo/12/O5 18/23
L'invention concerne des particules enrobées, comprenant:(a) un coeur comprenant du sulfate de fer et / ou du sulfate d'étain et / ou du sulfate de manganèse ; et(b) une enveloppe comprenant un polysaccharide naturel ou synthétique.
1. Particules enrobees, comprenant : (a) un ceeur comprenant du sulfate de fer et / ou du sulfate d'etain et / ou du sulfate de manganese ; et (b) une enveloppe comprenant un polysaccharide naturel ou synthetique. 1.0 2. Particules enrobees selon la 1, dans lesquelles ledit polysaccharide est 1'acide alginique ou 1'un de ses derives, en particulier 1'alginate de sodium, 1'alginate de potassium, 1'alginate de calcium, 1'alginate de magnesium, 15 1'alginate d'ammonium ou le propylene glycol alginate. 3. Particules enrobees selon la 1 ou 2, dans lesquelles le cceur comprend du sulfate de fer monohydrate ou heptahydrate ou un melange de sulfate de fer monohydrate et heptahydrate. 4. Particules enrobees selon 1'une des 1 a 3, ayant une taille dmax inferieure a environ 200 pm, de preference inferieure a environ 100 pm. 5. Particules enrobees selon 1'une des 1 a 4, dans lesquelles le polysaccharide de 1'enveloppe represente, par rapport au poids du ccur, une quantite comprise entre 0,05 et 5%, de preference entre 0,2 et 2%. 6. Particules enrobees selon 1'une des 1 a 5, stables au stockage dans un ciment pendant une duree comprise entre 3 et 9 mois. 20 25 30 35 \Urevets\24100\24186--051220-Texte depot_doc-20,'32/05-19/23 20 7. Utilisation de polysaccharides pour stabiliser du sulfate de fer et / ou du sulfate detain et / ou du sulfate de manganese. 8. Ciment comprenant des particules enrobees selon Tune des 1 a 6. 9. Ciment selon la 8, obtenu a partir d'un ciment depourvu de particules enrobees, et contenant une quantite de particules enrobees telle que la quantite en poids de sulfate de fer et / ou de sulfate d' etain et / ou de sulfate de manganese est inferieure a 0,02 %, en particulier inferieure a 0,01 %, et de preference inferieure a 0,005 % par ppm de chrome (VI) soluble present dans ledit ciment depourvu de particules enrobees. 10. Ciment contenant une quantite en poids de sulfate 20 de fer et / ou de sulfate d'etain et / ou de sulfate de manganese inferieure a 0,3 %, en particulier inferieure a 0,2 %, et de preference inferieure a 0,1 %, et ayant une teneur en chrome (VI) inferieure a 2 ppm. 25 11. Utilisation de particules enrobees selon 1'une des 1 a 6 ou d'un ciment selon 1'une des 8 a 10 dans la preparation d'un beton ou d'un mortier. 12. Procede de preparation de particules enrobees selon Tune des 1 a 6 comprenant les etapes suivantes: malaxage d'une poudre de sulfate de fer et / 35 ou de sulfate d'etain et / ou de sulfate de manganese avec une solution de polysaccharide, en un melange de sulfate de fer et / ou de 15 30 R:\Brevets\24100\24186--051220-Texte_ aepot. dot-20/12/05-20%23 5 10 20 25 30 35sulfate d'etain et / ou de sulfate de manganese et de polysaccharide; sechage du melange obtenu a 1'etape precedente en les particules enrobees. 13. Procede selon la 12, dans lequel on ajoute de 1'acide a la poudre de sulfate de fer et / ou de sulfate d' etain et / ou de sulfate de manganese et a la solution de polysaccharide avant la fin de 1'etape de malaxage. 14. Procede selon la 12 ou 13, comprenant une &tape supplementaire de broyage final et de tamisage, apres 1'etape de sechage du melange. 15 Procede selon Tune des 12 a 14, dans lequel la concentration massique de polysaccharide dans la solution de polysaccharide est comprise entre environ 0,01 et environ 10%, en particulier comprise entre environ 0,1 et environ 5%, et dans lequel le rapport massique entre la solution de polysaccharide et le sulfate de fer et / ou le sulfate d'etain et / ou le sulfate de manganese a 1'etape de malaxage est compris entre environ 5% et environ 50%, en particulier entre environ 10% et environ 35%. 16. Procede selon Tune des 12 a 15, dans lequel la temperature lors de 1'etape de malaxage est la temperature ambiante. 17. Procede selon Tune des 12 a 16, dans lequel 1'etape de sechage s'effectue a une temperature comprise entre la temperature ambiante et environ 70 C, en particulier a une temperature comprise entre la temperature ambiante et environ 40 C, pendant une duree R.\Fre^ecs\29100\24196-'051220-Texcedepoe.doc-20;12/05-213comprise entre environ 2 heures et environ 5 jours, a la pression atmospherique ou sous pression reduite. s\4100',24186--051220-Texte depot.doc-20/72/05-22/23
C
C04,C01
C04B,C01G
C04B 24,C01G 17,C01G 45,C01G 49,C04B 22
C04B 24/38,C01G 17/02,C01G 45/10,C01G 49/14,C04B 22/06
FR2902677
A1
PROCEDE DE REALISATION D'UN RESSORT HELICOIDAL, UN RESSORT HELICOIDAL OBTENU PAR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE, AINSI QU'UN ENSEMBLE DE DIRECTION COMPORTANT UN TEL RESSORT
20,071,228
La présente invention concerne un procédé de réalisation d'un ressort hélicoïdal. Elle concerne également un ressort hélicoïdal obtenu par la mise en oeuvre de ce procédé, ainsi qu'un ensemble de direction comprenant un tel ressort. i0 L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de la réalisation de ressorts hélicoïdaux à spires plates notamment destinés aux ensembles de direction des véhicules automobiles. 15 Dans l'industrie automobile, un nouveau concept, connu sous le nom de Volant Moyeu Fixe (VMF), ou également appelé Volant à Commande Centrale Fixe (VCCF), émerge aujourd'hui en matière d'ensemble de direction de véhicules. Il s'agit de rendre fixe un moyeu central adjacent au volant, c'est-à-dire libre en rotation par rapport au volant, de manière à ce qu'il puisse 20 recevoir un certain nombre de commandes de fonctions telles que radio, climatiseur, navigation, régulation de vitesse,..., les buts de ce concept de Volant Moyeu Fixe étant de faciliter l'accès à ces fonctions par des commandes situées directement sur le volant du véhicule, et de permettre une forme non circulaire pour le coussin airbag permettant d'être plus efficace en cas de 25 chocs. A cet effet, on a recours à une architecture mécanique décrite notamment dans les documents FR-A-2-833915 et FR-A-2-833916, architecture basée sur l'utilisation d'un ressort hélicoïdal permettant de 30 conserver la position du volant et le mécanisme de direction inchangés, tout en intégrant la transmission des fils électriques et sans apporter de modification à l'architecture de base du véhicule. Le ressort hélicoïdal utilisé pour immobiliser la partie centrale du volant, s ou moyeu, est directement fixé sur la gaine de la colonne de direction et sur le coussin de sécurité. Il doit être très raide en torsion axiale et très souple en compression axiale. Dans cette perspective, une solution retenue consiste à réaliser un io ressort hélicoïdal à spires plates. Par spire plate , on entend une spire dont l'épaisseur, c'est-à-dire la dimension dans la direction de l'axe des spires, est très inférieure à la hauteur, c'est-à-dire la dimension dans une direction perpendiculaire à l'axe, dans un rapport de 1/5, voire inférieur à 1/20, afin d'augmenter le rapport entre les deux raideurs, la section du ressort est 15 proposée avec des découpes dans le flanc, ceci interdisant une fabrication en continue tel que celle des ressorts classiques. De manière générale, les ressorts hélicoïdaux sont obtenus par des procédés d'enroulement mis en oeuvre respectivement à froid et à chaud. 20 Typiquement, l'enroulement à froid est adapté pour des fils ronds ayant un diamètre généralement inférieur à 7 mm et allant rarement jusqu'à 20 mm. L'enroulement à chaud est adapté pour des barres dont le diamètre moyen peut aller jusqu'à 30 mm. 25 Puisque de tels procédés impliquent des déformations plastiques très importantes du matériau devant former le ressort hélicoïdal, notamment des déformations dans les directions perpendiculaires à l'axe d'enroulement, ces procédés ne sont pas adaptés pour la fabrication de ressorts hélicoïdaux à spires plates. 30 Ainsi, il a été développé un procédé de réalisation d'un ressort hélicoïdal à partir d'un matériau plat consistant essentiellement à découper dans un support un ensemble périodique de bandes adjacentes disposées selon un motif élémentaire par rapport au centre d'un segment de pliage et effectuer des pliages successifs de l'ensemble desdites bandes autour des axes de pliage. Selon un autre procédé de réalisation, également mis en oeuvre à partir d'un matériau plat, une pluralité de rondelles élémentaires planes de géométrie identique est découpée dans un support. Ces rondelles sont sectionnées pour pouvoir réaliser sur chacune d'elle un espacement axial identique de rondelle io en rondelle et afin de pouvoir les assembler, par soudure, le long de lignes de jonctions respectives résultant du sectionnement de chacune des rondelles élémentaires. Bien que les ressorts hélicoïdaux obtenus selon ce procédé ont donné 15 des résultats assez satisfaisants lors de différents essais, il a néanmoins été constaté que les performances de ces ressorts pourraient être améliorées si l'on réussissait à découpler la raideur en flexion de la raideur en torsion. Le but de l'invention est de proposer un procédé de réalisation d'un 20 ressort à spires plates susceptible de pouvoir obtenir le découplage recherché des raideurs en torsion et en flexion. Le but de l'invention, est atteint avec un procédé de réalisation d'un ressort hélicoïdal à spires plates, formé de deux bandes hélicoïdales, 25 respectivement intérieure et extérieure, réunies entre elles par un treillis transversal, au moyen des étapes suivantes : - réalisation d'une bande plane et d'une succession d'éléments disjoints de forme adaptée, s'étendant en saillie sur un même bord longitudinal de ladite bande et dans le même plan que cette bande ; - mise en forme hélicoïdale de la bande de façon à éloigner chaque élément en saillie des éléments en saillie qui l'encadre, ladite bande étant destinée à former la bande hélicoïdale intérieure du ressort ; - solidarisation des éléments en saillie ainsi éloignés de sorte à former la bande hélicoïdale extérieure du ressort, qui s'étend parallèlement à la bande hélicoïdale intérieure, et le treillis solidarisant les deux bandes hélicoïdales entre elles. Dans une réalisation particulière, la réalisation de la bande plane et des 10 éléments en saillie est obtenue par découpe de formes dans un support plat, de sorte à former une succession de motifs de forme adaptée. Avantageusement, la découpe de la bande plane et des éléments en saillie est effectuée par emboutissage en une seule et même opération. 15 Selon une caractéristique, l'étape de mise en forme hélicoïdale comprend un cintrage de la bande plane, l'axe de cintrage correspondant à l'axe d'enroulement des spires du ressort hélicoïdal, et une déformation axiale de ladite bande, d'un espacement correspondant au pas du ressort, réalisée 20 selon l'axe de cintrage de ladite bande. La présente invention concerne également les caractéristiques ci après : -l'étape de déformation axiale de la bande plane est réalisée en continu, concomitamment à l'étape de cintrage de ladite bande ; 25 - l'étape de déformation axiale de la bande plane est répétée périodiquement spire après spire, après chaque formation d'une spire de section angulaire inférieure à 360 ; - l'étape de solidarisation des éléments en saillie est réalisée en une seule étape finale, une fois faite la mise en forme complète de la bande hélicoïdale 30 extérieure du ressort à partir de la bande plane ; - l'étape de solidarisation des éléments en saillie est répétée périodiquement spire après spire, après chaque formation d'une spire de section angulaire inférieure à 360 . Avantageusement, les éléments en saillie sont réalisés de sorte à former une succession périodique de motifs le long de la bande plane. La présente invention concerne également les caractéristiques ci après : -la solidarisation des éléments en saillie est réalisée au moyen d'une pièce io intermédiaire apte à coopérer avec deux éléments en saillie successifs, chaque pièce intermédiaire comportant deux extrémités opposées destinées à être solidarisées à deux éléments en saillie successifs ; - la solidarisation des éléments en saillie est réalisée par déformation des éléments en saillie de sorte à joindre chaque élément en saillie avec les 15 éléments en saillie qui l'encadrent, et solidarisation des éléments en saillie ainsi mis en contact. L'invention se rapporte également à un ressort hélicoïdal obtenu par la mise en oeuvre du procédé décrit ci avant. 20 L'invention a également trait à un ensemble de direction de véhicule comportant une colonne de direction montée libre en rotation par rapport à un support fixe du véhicule, et dont l'extrémité opposée à celle reliée au roues directrices du véhicule s'étend au-delà du support fixe et porte un moyeu de 25 volant de direction, monté à rotation par rapport à ladite colonne, ledit ensemble comportant en outre un volant de direction rigidement solidaire de la colonne, ainsi qu'un ressort hélicoïdal obtenu par le procédé décrit ci avant, ledit ressort étant interposé entre le moyeu et le support fixe en ayant une extrémité rigidement solidaire du moyeu, l'extrémité opposée étant rigidement 30 solidaire du support fixe. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d'un exemple de mise en oeuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement l'ensemble de direction de véhicule comprenant un ressort selon l'invention ; - la figure 2a est une vue en perspective d'une section de spire plate sans perforation, en forme de couronne circulaire plane ; - la figure 2b est une vue en perspective de la section de spire de la figure io 2a après formage en trois dimensions ; - la figure 2c est une vue de dessus d'un support plat à partir duquel sont formés la bande plane et les éléments en saillie par une découpe selon l'invention ; - la figure 3a est une vue de dessus d'une partie d'une premier support plat 15 découpé pour la réalisation d'un ressort hélicoïdal selon l'invention ; - les figures 3b à 3e représentent en vue de dessus le support découpé représenté en figure 3a à différentes étapes du procédé selon l'invention ; - la figure 3f est une vue de dessus d'une section de spire plate réalisée à partir d'un support tel que représenté en figure 3a ; 20 - la figure 4a est une vue de dessus d'une partie d'un deuxième support découpée; - les figures 4b à 4d représentent en vue de dessus la partie de support découpée représentée en figure 4a à différentes étapes du procédé selon l'invention ; 25 - la figure 4e est une vue de dessus d'une section de spire plate réalisée à partir d'un support découpé tel que représenté en figure 4a ; -la figure 5a est une vue de dessus d'une partie d'un troisième support plat découpé ; - la figure 5b est une vue de dessus d'une section de spire plate réalisée à 30 partir d'un support découpé tel que représenté en figure 5a ; - la figure 6a est une vue de dessus d'une partie d'un quatrième support plat découpé ; - la figure 6b est une vue de dessus d'une section de spire plate réalisée à partir d'un support découpé tel que représenté en figure 6a ; - la figure 7a est une vue de dessus d'une partie d'un cinquième support plat découpé ; - la figure 7b représente en vue de dessus la partie de support découpé représenté en figure 7a à une étape du procédé selon l'invention ; - la figure 7c est une vue de dessus d'une section de spire plate réalisée à io partir d'un support découpé tel que représenté en figure 7a ; - les figures 8a et 8b montrent deux modes de réalisation de la solidarisation des éléments en saillie d'une bande découpée. Pour situer le ressort de l'invention, la figure 1 représente 15 schématiquement un ensemble de direction de véhicule, notamment de véhicule automobile. Cet ensemble comporte une colonne de direction 1 montée libre en rotation par rapport à un support fixe du véhicule, tel que la planche de bord représenté seulement par une gaine 2, dans des paliers 201, 202 solidaire de cette gaine 2. L'extrémité 103 de cette colonne 1 opposée à 20 celle reliée au roues directrices du véhicule, au moyen par exemple d'un ensemble crémaillère - pignon de crémaillère (non représenté), s'étend au-delà du support fixe 2 et porte un moyeu 4 de volant de direction, monté à rotation par rapport à la colonne 1. Cet ensemble comprend en outre un volant de direction 3 rigidement solidaire de la colonne 1 par une platine 6 fixée à la 25 jante 300 du volant 3 et interposée entre le support fixe 2 et le moyeu 4 perpendiculairement à la colonne 1. Cet ensemble de direction est équipé d'un ressort hélicoïdal 5 à spires plates, interposé entre le moyeu 4 et le support fixe 2 en ayant une extrémité 30 rigidement solidaire du moyeu 4, l'extrémité opposée étant rigidement solidaire 20 du support fixe 2, afin d'assurer une liaison mécanique et électrique entre ces deux éléments. La platine 6 du volant de direction 3 est intercalée entre deux spires 500 du ressort 5 de façon à pouvoir tourner entre ces spires 500 et être simultanément déplacée selon une direction axiale lors d'une rotation du volant 3, indépendamment du moyeu 4. Grâce à cette disposition du ressort 5 selon l'invention et de io l'agencement de la colonne de direction 1 par rapport au support fixe 2 du véhicule, la rotation du volant 3 entraîne uniquement la rotation de la colonne de direction 1, mais reste, pour le moins pratiquement, sans effet sur le ressort hélicoïdal 5 et le moyeu 4 est ainsi maintenu immobile en rotation par celui-ci. Ce résultat est obtenu grâce à la grande raideur en torsion axiale et à la 15 grande souplesse en compression axiale du ressort hélicoïdal 5 selon l'invention. Un ensemble de direction de ce type présente ainsi l'avantage de proposer un moyeu central fixe quel que soit l'angle de braquage du volant. Un ressort hélicoïdal à spires plates obtenu par le procédé selon l'invention est formé d'une succession de spires plates. Une spire plate 100 est représentée sur la figure 2a sous la forme d'un 25 secteur de couronne circulaire s'étendant dans un plan, et est représentée sur la figure 2b dans un état axialement déformé. A partir de la pièce plane représentée sur la figure 2a, on réalise une pièce en trois dimensions par déformation axiale. La spire plate 100 en trois 30 dimensions représentée sur la figure 2b a les mêmes caractéristiques géométriques que la spire de la figure 2a, exceptée la déformation qui lui est pratiquée pour espacer radialement les deux bords extrêmes 101, 102 d'une distance axiale D correspondant au pas du ressort. Le procédé de réalisation selon l'invention est destiné à réaliser un ressort hélicoïdal à spires plates formé de deux bandes hélicoïdales, respectivement intérieure et extérieure, réunies entre elles par un treillis transversal. Le ressort obtenu par ce procédé est ainsi constitué de spires découpées, les découpes de formes (ou perforations) étant délimitées par les deux bandes hélicoïdales opposées et par le treillis. i0 Le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes, en référence à la figure 2c : - réalisation d'une bande plane 106 et d'une succession d'éléments disjoints 105 de forme adaptée, s'étendant en saillie sur un même bord longitudinal de 15 ladite bande 106 et dans le même plan que cette bande ; - mise en forme hélicoïdale de la bande 106 de façon à éloigner chaque élément en saillie 105 des éléments en saillie 105 qui l'encadre, ladite bande 106 étant destinée à former la bande hélicoïdale intérieure du ressort ; - solidarisation des éléments en saillie 105 ainsi éloignés de sorte à former la 20 bande hélicoïdale extérieure du ressort, qui s'étend parallèlement à la bande hélicoïdale intérieure, et le treillis solidarisant les deux bandes hélicoïdales entre elles. Comme représenté dans les figures 3a à 7a, les éléments en saillie 25 forme une succession périodique de motifs le long de la bande plane. Le motif périodique peut être formé d'un unique élément en saillie, de sorte à avoir une succession d'éléments en saillie identiques et répartis à équidistance, comme illustré dans les figures 3a, 5a, 6a et 7a. Le motif peut également être formé de plusieurs éléments en saillie distincts, comme illustré dans la figure 4a pour un 30 motif formé de deux éléments en saillie différents. 5 i0 i0 Comme représenté en figure 2c, la bande plane 106 et les éléments en saillie 105 sont préférentiellement formés dans un support plat 104 de forme générale parallélépipédique ; lesdits éléments en saillie 105 venant ainsi de matière avec la bande plane 106. La bande plane 105 et les éléments en saillie 106 sont préférentiellement obtenus par découpe de formes dans le support plat 104, lesdites formes étant représentées en trait interrompu sur la figure 2c, de sorte à former une succession de motifs de forme adaptée. Le support plat 104 est par exemple obtenu par découpe dans un flanc de tôle, le choix de la tôle étant déterminé par les propriétés des matériaux et la valeur de l'épaisseur visée pour le ressort. 15 La découpe de formes dans le support 104 peut être effectuée par perforation, poinçonnage, découpe de précision, découpe sans bavure et découpe avec un outil progressif. La découpe de formes dans le support 104 peut être effectuée en une 20 même étape, notamment en une seule et même opération d'emboutissage. Le procédé de réalisation du ressort consiste à former notamment une bande plane dont la longueur corresponde à la longueur totale de la bande hélicoïdale intérieure du ressort que l'on souhaite obtenir. 25 L'étape de mise en forme hélicoïdale (ou de mise en forme de la spirale) comprend : -un cintrage de la bande plane, l'axe de cintrage correspondant à l'axe d'enroulement des spires du ressort hélicoïdal ; 30 - une déformation axiale de cette bande plane, d'un espacement correspondant au pas du ressort, réalisée selon l'axe de cintrage de ladite bande. 2902677 Il L'étape de déformation axiale est : - soit réalisée en continu, concomitamment à l'étape de cintrage de cette bande ; - soit répétée périodiquement spire après spire, un nombre de fois équivalent au nombre de spires, après chaque formation d'une spire de section angulaire inférieure à 360 (c'est-à-dire avant d'avoir effectué un tour complet de spirale), de sorte que le ressort monte de façon discontinu, spire après spire. i0 La mise en forme hélicoïdale mentionnée ci-dessus est avantageusement réalisée par laminage selon une forme d'hélice de pas souhaitée, par exemple entre 3 et 6mm. 15 De plus, la solidarisation des éléments en saillie 105 (initialement disjoints) conduisant à la formation de la bande hélicoïdale intérieure du ressort, cette bande étant continue, peut être : - faite en une seule étape finale, une fois faite la mise en forme complète de la bande hélicoïdale extérieure du ressort à partir de la bande plane ; 20 -répétée périodiquement spire après, après chaque formation d'une spire de section angulaire inférieure à 360 (c'est-à-dire avant d'avoir effectué un tour complet de spirale), chaque étape pouvant être réalisé avant l'étape de déformation axiale de la spire correspondante. 25 Les figures 3a à 7a montrent cinq exemples de réalisation d'un support plat pour obtenir un ressort hélicoïdal selon l'invention, et dans lequel sont pratiqués les découpes de formes afin de réaliser une bande plane et des éléments en saillie d'un même bord de ladite bande. Les figures 3f, 4e, 5b, 6b et 7c montrent les spires plates obtenues par cintrage des bandes planes 30 correspondantes et solidarisation des éléments en saillie. Ainsi, la figure 3a montre un premier mode de réalisation d'un support plat 10 découpé afin d'obtenir une spire plate 110 telle que représentée en figure 3f ; ces découpages conduisant à la réalisation d'une bande plane 16 et d'éléments en saillie (13, 14, 15) formant une succession de motifs. La succession de motifs est composée d'une suite périodique de triangles 11 délimités par la bande plane 16 et par deux côtés 14, 15 en saillie de cette bande 16. Le premier 14 et le second 15 côtés se joignent en une pointe solidaire d'une branche 13, de forme générale trapézoïdale, avec ses bases sensiblement parallèles à la bande 16. Une ouverture 17 est ménagée entre deux motifs successifs, elle est délimitée par les branches 13 successives. Comme illustré par les flèches C de la figure 3b, un premier cintrage de la bande 16 conduit à l'écartement d'une première ouverture 17, correspondant à un éloignement de deux branches 13 successives, dites première et deuxième branches. Le procédé comprend une étape de solidarisation de ces deux branches 13 représentée en figure 3c ; celle-ci étant réalisée au moyen d'une pièce intermédiaire 19, notamment en forme générale de secteur de couronne, comportant deux extrémités destinées à coopérer avec les deux branches 13 successives ; les extrémités des pièces intermédiaires 19 étant notamment de forme complémentaires aux extrémités des branches 13. Un nouveau cintrage de la bande 16, illustré par les flèches C de la figure 3d, conduit à l'écartement de la deuxième ouverture 17 succédant à la première ouverture, et à l'éloignement de la troisième branche 13 vis-à-vis de la deuxième branche 13 ; ladite troisième branche délimitant la deuxième ouverture 17 avec la deuxième branche 13. La solidarisation des deuxième et troisième branches 13 est réalisée au moyen d'une autre pièce intermédiaire 19, identique à la précédente. L'opération décrite ci-dessus est répétée jusqu'à obtenir une spire plate 110 représentée en figure 3f. Cette spire 110 est ainsi composée d'une suite de triangles inversée 11, 12 ; chaque triangle 12 étant délimité par la pièce intermédiaire 19, deux portions de branches 13 successives, un second côté 15 d'un triangle 11 relié à un premier côté 14 du triangle 11 suivant. Cependant, la bande plane 16 peut être cintrée en une étape de sorte à former une spire plate, et ensuite les solidarisations des différentes branches 13 au moyen des pièces intermédiaires est réalisée une fois ce cintrage complet effectué. Les branches 13 jointes avec les pièces intermédiaires 19 forment ainsi la couronne extérieure de la spire 110, et la bande 16 forme la couronne intérieure de cette spire 110. Après l'étape de déformation axiale, la bande continue formée des couronnes extérieures des spires successives formera la bande hélicoïdale extérieure du ressort et la bande continue formée des couronnes intérieures des spires successives formera la bande hélicoïdale intérieure du ressort. La figure 4a montre un deuxième mode de réalisation d'un support plat 20 découpé afin d'obtenir une spire plate telle que représentée en figure 4e; ces découpages conduisant à la réalisation d'une bande plane 26 et d'éléments en saillie (22, 23, 24, 25, 28) formant une succession de motifs. La succession de motifs est composée d'une suite périodique de triangles 21 et de poutres 22 faisant saillie de la bande 26. Chaque triangle 21 est délimité par : - la bande plane 26 ; et - un premier et un second côtés 24 en saillie de la bande 26 et se joignant en une pointe solidaire d'une première branche 23, de forme générale trapézoïdale, et dont les bases sont sensiblement parallèles à la bande 26. La poutre 22 présente une extrémité solidaire de l'intersection de la bande 26 et d'un des côtés 24 du triangle 21 ; la poutre 22 s'étendant sensiblement normalement à cette bande 26. L'extrémité opposée de la poutre 22 à la bande 26 est solidaire d'une deuxième branche 25, alignée longitudinalement sur la première branche 23 ; ladite deuxième branche 25 étant de forme générale trapézoïdale, avec ses bases sensiblement parallèles à la bande 26. Une médiatrice 28 s'étend entre la bande 26 et la pointe du triangle 21 15 correspondant à la jonction des deux côtés 24. La bande 26 présente une forme courbe entre deux poutres 22 successives. Deux ouvertures 27 sont ménagées sur chaque motif successif, elles sont délimitées par les première 23 et deuxième 25 branches se succédant les 20 unes à la suite des autres. Une série de cintrages successifs de la bande 26, illustrés aux figures 4b et 4c, conduit à l'écartement des ouvertures 27 et à l'éloignement des première 23 et deuxième 25 branches successives. 25 Le procédé comprend une étape de solidarisation des premières branches 23 et des deuxièmes branches 25 successives au moyen d'une pièce intermédiaire 29 comportant deux extrémités, l'une étant destinée à coopérer avec une première branches 23 et l'autre étant destinée à coopérer avec une 30 deuxième branche 25 ; les extrémités des pièces intermédiaires 29 étant de forme complémentaire de celles des branches 23, 25. Ce cintrage et ces solidarisations permettent d'obtenir une spire plate 120 représentée en figure 4e. Les premières branches 23 solidarisées aux deuxièmes branches 25 avec les pièces intermédiaires 29 forment ainsi la couronne extérieure de la spire 120. La figure 5a montre un troisième mode de réalisation d'un support plat 30 découpé afin d'obtenir une spire plate telle que représentée en figure 5b ; ces découpages conduisant à la réalisation d'une bande plane 36 et d'éléments en saillie (33, 38) formant une succession de motifs périodiques. Les motifs périodiques de ce troisième support 30 correspondent aux motifs du deuxième support 20 représenté en figure 4a, les deux côtés 24 étant absents. Le support découpé forme ainsi une succession périodique de poutres 38, solidaire à leurs premières extrémités de la bande 36 et s'étendant normalement à ladite bande 36. Les secondes extrémités des poutres 38 sont solidaires d'une branche 33, de forme générale trapézoïdale, avec ses bases sensiblement à la bande 36. La succession de motifs est ainsi composée d'une suite périodique de 20 rectangles 31 partiellement délimités par ces éléments 33, 36 et 38. Une ouverture 37 est ainsi ménagée sur chaque motif successif, elles sont délimitées par les branches 33 successives. 25 Un cintrage de la bande 36 conduit à l'éloignement des branches 33, et le procédé comprend une étape de solidarisation des branches 33 au moyen de pièces intermédiaires 39 comportant deux extrémités destinées à coopérer avec des branches 13 successives ; ce cintrage et ces solidarisations permettant d'obtenir une spire plate130 représentée en figure 5b. Les branches 30 33 solidarisées aux pièces intermédiaires 39 forment ainsi la couronne extérieure de la spire 130, et la bande 36 forme la couronne intérieure de cette spire 130. La figure 6a représente un support plat 40 comprenant des découpes de formes 41 sensiblement trapézoïdale délimitées par des poutres 42 de forme triangulaire, en saillie d'un même bord longitudinal d'une bande plane 46. Ces poutres triangulaires 42 présentent chacune une base solidaire de la bande 46 et une pointe solidaire d'une branche 43 de forme générale trapézoïdale, avec ses bases sensiblement parallèles à la bande 46. Les branches 43 successives ne sont pas reliées et délimitent entre elles une ouverture 47. Après le cintrage de la bande 46 et la solidarisation des branches 43 au moyen de pièces intermédiaires 49, qui comportent deux extrémités destinées à coopérer avec des branches 13 successives, on obtient une spire plate 140 représentée en figure 6b. Cette spire 140 est pourvue de découpes de formes sensiblement trapézoïdales 41 dont la grande 44 et la petite 45 bases ont des formes courbes reprenant approximativement la courbe de la couronne extérieure et de la couronne intérieure de la spire 140. Selon cette forme, les grandes bases 44 des perforationstrapézoïdales 41 adjacentes sont disposées le long de la couronne extérieure de la spire 140. Bien entendu, le support plat peut présenter d'autres formes non 25 limitatives de découpes, par exemple en forme de losange ou d'ellipse. Dans les quatre premiers modes de réalisation d'un support plat respectivement 10, 20, 30 et 40 représentées aux figures 3a à 6a, les branches respectivement 13, 23, 33 et 43 présentent des dimensions longitudinales 30 inférieures à la distance longitudinale séparant deux motifs successifs, de sorte qu'après cintrage de la bande correspondante (conduisant à l'éloignement desdites branches), il est nécessaire d'employer des pièces intermédiaires respectivement 19, 29, 39 et 49 pour former la couronne extérieure de la spire. Il est envisageable que les branches présentent des dimensions longitudinales sensiblement égales ou supérieures à la distance longitudinale séparant deux motifs successifs, mais qu'après cintrage il soit nécessaire de joindre lesdites branches successives au moyen de pièces intermédiaires pour former la couronne extérieure de la spire. Les branches ne sont bien entendu pas solidarisées entre elles par leurs extrémités libres en vis-à-vis. Elles io peuvent ainsi être séparées par un espace de faible épaisseur en étant alignées sensiblement parallèlement à la bande plane, ou se chevaucher en étant inclinées par rapport à la direction longitudinale de la bande plane, soit en étant orientées dans une direction non parallèle à la bande. 15 La figure 7a représente un support plat 50 qui, une fois découpé, forme une succession périodique de poutres 52, solidaire à leurs premières extrémités d'une bande plane 56 et s'étendant normalement à cette bande 56. Les secondes extrémités des poutres 52 sont solidaires d'une branche 53, de forme générale parallélépipédique ou en section de couronne, inclinées par 20 rapport à la bande 56. Ces branches 53 se chevauchent ainsi les unes les autres. Dans ce mode de réalisation, les branches 53 présentent des dimensions longitudinales telles que, une fois la bande 56 cintré pour former la 25 couronne intérieure de la spire 56, les extrémités libres desdites branches 53 sont aptes à être jointes directement, sans pièce intermédiaire, pour former la couronne extérieure de la spire du ressort après solidarisation des branches 53 ainsi mises en contact. 30 Après cintrage de la bande 56 et comme illustré en figure 7b, les branches 53 sont déformées pour coïncider approximativement avec la courbe de la couronne extérieure de la spire 150 représentée en figure 7c. Une fois que la jonction et la solidarisation des branches 53 sont réalisées, lesdites branches 53 forment la couronne extérieure de la spire 150. Pour l'ensemble des modes de réalisation décrit ci-dessus, la solidarisation entre les branches et les pièces intermédiaires ou directement entre les branches peut être réalisé par tout moyen connu, notamment par soudure (laser, avec un point ou avec un cordon de soudure), clinchage, rivetage, agrafage ... i0 La figure 8a représente une branche 63 dont l'extrémité libre présente un premier organe faisant saillie 167 destiné à coopérer avec une cavité 163 de forme complémentaire formée dans une pièce intermédiaire 69 (ou une autre branche), obtenue par exemple par un surmoulage en matière plastique 15 de l'organe faisant saillie 167. L'extrémité libre opposée de la branche 63 peut comprendre un second organe faisant saillie 167, s'étendant selon une direction opposée au premier organe faisant saillie 167, et destiné à coopérer avec une seconde pièce intermédiaire 69 (ou branche) successive de la première. 20 Bien entendu l'organe faisant saillie 167 peut être solidaire de la pièce intermédiaire 69 et la cavité 163 peut être formée dans la branche 63. L'organe faisant saillie 167 peut avoir une forme générale non limitative 25 d'ellipse, comme illustré en figure 8a, ou de queue d'aronde, comme illustré en figure 8b. Pour éviter la concentration de contraintes, les découpes de formes peuvent être réalisées avec des angles arrondis. De plus, les branches 13, 23, 30 33, 43, 53 peuvent présenter une forme légèrement courbe, de sorte à coïncider avec une forme circulaire après l'étape de cintrage. Bien entendu l'exemple de mise en oeuvre évoqué ci-dessus ne présente aucun caractère limitatif et d'autres détails et améliorations peuvent être apportés au procédé selon l'invention, sans pour autant sortir du cadre de 5 l'invention où d'autres formes de découpes peuvent être réalisées
L'invention concerne un procédé de réalisation d'un ressort hélicoïdal à spires plates formé de deux bandes hélicoïdales, respectivement intérieure et extérieure, réunies entre elles par un treillis transversal, au moyen des étapes suivantes :- réalisation d'une bande plane et d'une succession d'éléments disjoints de forme adaptée, s'étendant en saillie sur un même bord longitudinal de ladite bande et dans le même plan que cette bande ;- mise en forme hélicoïdale de la bande de façon à éloigner chaque élément en saillie des éléments en saillie qui l'encadre, ladite bande étant destinée à former la bande hélicoïdale intérieure du ressort ;- solidarisation des éléments en saillie ainsi éloignés de sorte à former la bande hélicoïdale extérieure du ressort, qui s'étend parallèlement à la bande hélicoïdale intérieure, et le treillis solidarisant les deux bandes hélicoïdales entre elles.L'invention trouve une application dans la fabrication de ressorts destinés à équiper des ensembles de direction de véhicule automobile.
1. Procédé de réalisation d'un ressort hélicoïdal à spires plates formé de deux bandes hélicoïdales, respectivement intérieure et extérieure, réunies entre 5 elles par un treillis transversal, au moyen des étapes suivantes : - réalisation d'une bande plane et d'une succession d'éléments disjoints de forme adaptée, s'étendant en saillie sur un même bord longitudinal de ladite bande et dans le même plan que cette bande ; - mise en forme hélicoïdale de la bande de façon à éloigner chaque élément en io saillie des éléments en saillie qui l'encadre, ladite bande étant destinée à former la bande hélicoïdale intérieure du ressort ; - solidarisation des éléments en saillie ainsi éloignés de sorte à former la bande hélicoïdale extérieure du ressort, qui s'étend parallèlement à la bande hélicoïdale intérieure, et le treillis solidarisant les deux bandes hélicoïdales 15 entre elles. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la réalisation de la bande plane et des éléments en saillie est obtenue par découpe de formes dans un support plat, de sorte à former une succession de motifs de forme 20 adaptée. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la découpe de la bande plane et des éléments en saillie est effectuée par emboutissage en une seule et même opération. 25 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de mise en forme hélicoïdale comprend : - un cintrage de la bande plane, l'axe de cintrage correspondant à l'axe d'enroulement des spires du ressort hélicoïdal ; 30 - une déformation axiale de ladite bande, d'un espacement correspondant au pas du ressort, réalisée selon l'axe de cintrage de ladite bande. lo . Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'étape de déformation axiale de la bande plane est réalisée en continu, concomitamment à l'étape de cintrage de ladite bande. 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'étape de déformation axiale de la bande plane est répétée périodiquement spire après spire, après chaque formation d'une spire de section angulaire inférieure à 360 , . 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments en saillie sont réalisés de sorte à former une succession périodique de motifs le long de la bande plane. 15 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de solidarisation des éléments en saillie est réalisée en une seule étape finale, une fois faite la mise en forme complète de la bande hélicoïdale extérieure du ressort à partir de la bande plane. 20 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de solidarisation des éléments en saillie est répétée périodiquement spire après spire, après chaque formation d'une spire de section angulaire inférieure à 360 . 25 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la solidarisation des éléments en saillie est réalisée au moyen d'une pièce intermédiaire apte à coopérer avec deux éléments en saillie successifs, chaque pièce intermédiaire comportant deux extrémités opposées destinées à être solidarisées à deux éléments en saillie successifs. 3011. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la solidarisation des éléments en saillie est réalisée par : - déformation des éléments en saillie de sorte à joindre chaque élément en saillie avec les éléments en saillie qui l'encadrent, et - solidarisation des éléments en saillie ainsi mis en contact. 12. Ressort hélicoïdal obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes. io 13. Ensemble de direction de véhicule comportant une colonne de direction (1) montée libre en rotation par rapport à un support fixe (2) du véhicule, et dont l'extrémité (103) opposée à celle reliée au roues directrices du véhicule s'étend au-delà du support fixe (2) et porte un moyeu (4) de volant de direction, monté à rotation par rapport à ladite colonne (1), ledit ensemble comportant en outre 15 un volant de direction (3) rigidement solidaire de la colonne (1), ainsi qu'un ressort hélicoïdal (5) interposé entre le moyeu (4) et le support fixe (2) en ayant une extrémité rigidement solidaire du moyeu (4), l'extrémité opposée étant rigidement solidaire du support fixe (2), caractérisé en ce que le ressort hélicoïdal (5) est conforme à un ressort selon l'une quelconque des 20 9 et 10.
B,F
B21,B62,F16
B21D,B21F,B62D,F16F
B21D 11,B21D 53,B21F 35,B62D 1,F16F 1
B21D 11/06,B21D 11/16,B21D 53/00,B21D 53/16,B21F 35/00,B62D 1/10,F16F 1/06
FR2893630
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE TRAITEMENT GENETIQUE ET EPIGENETIQUE
20,070,525
La présente invention concerne des systèmes et des procédés destinés à génétiquement et épigénétiquement traiter des cellules. De tels systèmes et de tels procédés sont notamment utiles dans le domaine des traitements cellulaires, notamment pour la réalisation d'autogreffes s à partir de cellules différenciées ou souches embryonnaires ou foetales. Les traitements cellulaires, et en particulier les autogreffes, sont à ce jour pratiquées dans l'optique de réparer un tissu endommagé souffrant d'une maladie, d'un déficit cellulaire ou d'une nécrose. Cette technique consiste généralement à prélever quelques cellules saines du tissu concerné, à mettre en 10 culture de multiplication cellulaire ces cellules afin de constituer un stock ou tissu de cellules et de réimplanter ces cellules dans le tissu à traiter. Ces cellules reprogrammées peuvent permettre alors au tissu concerné de recouvrir ses capacités morphologiques et fonctionnelles d'origine. Par exemple, cette technique est employée pour la réparation du cartilage 15 articulaire. Le cartilage articulaire présente un potentiel de réparation limité et les lésions d'un certain volume ne cicatrisent bien que rarement. Afin de réparer de telles lésions et prévenir l'apparition de l'arthrose chez les malades, des chondrocytes, baignant dans une matrice extracellulaire, sont prélevés, débarrassés de la matrice par exemple par digestion enzymatique puis mis en 20 culture, généralement sur des sérums de veau foetal ou de préférence dans du sérum du patient, et dans des matrices tridimensionnelles (par exemple une matrice d'agarose, de collagène ou de globine). Une telle mise en culture permet alors aux cellules prélevées de se multiplier par division mitotique et aboutit alors à l'obtention de millions de chondrocytes. Ces chondrocytes peuvent ensuite être 25 réimplantés dans le tissu cartilagineux afin de restaurer les cellules et le cartilage déficitaire. Toutefois, l'inconvénient de ces techniques de multiplication est que généralement les cellules prélevées sont des cellules ayant déjà subi de nombreuses divisions mitotiques. Or, la culture de cellules pour leur 30 multiplication provoque une légère diminution des télomères à chaque mitose et cette multiplication se fait souvent sur des cellules déjà vieillies, proches de leur fin de vie et de leur fin de fonctions, et dont l'ADN est en outre susceptible d'être altéré. Notamment, il est connu que le vieillissement cellulaire se traduit par un rongement progressif des télomères (extrémité des chromosomes). Or, ces télomères conditionnent le nombre restant de divisions mitotiques. Ainsi, le fait de cultiver des cellules mères ayant déjà subi de nombreuses mitoses peut donner lieu à une importante colonie de cellules filles vieillies et à survie raccourcie pouvant présenter par ailleurs des altérations de fonctionnalité génique. Le but de la présente invention est de fournir des systèmes et des procédés de traitement génétique et épigénétique surmontant les inconvénients susmentionnés. En particulier, la présente invention a pour but de fournir des systèmes et des procédés de traitement cellulaire permettant une production rapide et de masse de cellules saines présentant des fonctionnalités géniques améliorées et/ou capables d'être génétiquement et épigénétiquement rajeunies, vieillies et/ou réparées à un degré désiré. La présente invention a encore pour but de fournir des systèmes et des procédés de traitement cellulaire aboutissant à la fois à une reconstitution d'un tissu autologue manquant, défaillant, à renforcer ou à modifier, et à un rajeunissement génétique du tissu dans lequel les cellules ont été implantées. La présente invention a donc pour objet un système de traitement génétique et épigénétique de cellules à traiter, comprenant : - au moins une cellule à traiter, - un milieu de reprogrammation génétique (MRG), comprenant au moins du cytoplasme naturel d'au moins une cellule de reprogrammation génétique (CRG) et/ou du cytoplasme synthétique, et - des moyens pour mettre en contact au moins une partie d'au moins un noyau d'au moins une cellule à traiter avec ledit MRG pour modifier l'âge biologique et/ou réparer ladite au moins une cellule à traiter. La présente invention à aussi pour objet un procédé de traitement génétique et épigénétique de cellules à traiter, comprenant les étapes suivantes : - fournir au moins une cellule à traiter, - fournir un milieu de reprogrammation génétique (MRG), comprenant au moins du cytoplasme naturel d'au moins une cellule de reprogrammation génétique (CRG) et/ou du cytoplasme synthétique, et -mettre en contact au moins une partie d'au moins un noyau d'au moins une cellule à traiter avec ledit MRG pour modifier l'âge biologique et/ou réparer ladite au moins une cellule à traiter. Divers modes de réalisation sont décrits dans les revendications dépendantes. Des avantages, caractéristiques et applications de l'invention apparaîtront io plus clairement au cours de la description détaillée suivante, de plusieurs modes de réalisation et variantes de l'invention. L'invention concerne en particulier la modification de l'environnement d'un noyau cellulaire avec ou sans transfert extracellulaire ou intra-ovocytaire, de manière à mettre le noyau sous l'influence d'un milieu induisant sa 15 reprogrammation génétique partielle, mais sans provoquer un retour du noyau au développement de cellules embryonnaires. Ce milieu provoquera une meilleure réparation de l'ADN cellulaire lors des divisions et agressions et/ou un rajeunissement génétique par l'action d'un milieu inverseur du temps biologique, tel qu'un ovocyte. 20 La présente invention concerne notamment des systèmes et des procédés s'appliquant au domaine du traitement et/ou réparation et/ou amélioration cellulaire fonctionnelle et/ou morphologique destinés à ouvrir de nombreuses perspectives pour la lutte contre un grand nombre de maladies mais également contre la sénescence des tissus due dans une très large mesure à la perte de leur 25 capacité fonctionnelle et morphologique de prolifération, de régénération et de réparation. En particulier, la présente invention a pour objet un système et des procédés aptes à traiter des cellules d'un tissu, notamment pour rajeunir, vieillir et/ou réparer ces cellules. Les cellules sont ensuite cultivées dans un milieu adéquat de manière à créer un stock ou tissu de cellules génétiquement et 30 épigénétiquement traitées capables d'être implantées dans le tissu considéré, ou à distance de celui-ci, où ces cellules pourront émettre notamment des protéines et/ou peptides de signalisation et/ou de stimulation du métabolisme, et/ou des enzymes de réparation de l'ADN, pour le tissu considéré. Plus précisément, les systèmes et les procédés selon l'invention consistent à mettre en contact au moins une partie d'un noyau d'au moins une cellule à traiter avec un milieu de reprogrammation génétique (MRG). Ce MRG comprend au moins du cytoplasme naturel d'au moins une cellule de reprogrammation génétique (CRG) et/ou du cytoplasme synthétique. Un cytoplasme reconstitué et/ou synthétique peut être notamment composé d'extraits de sérums embryonnaires, de cicatrisation et/ou de cellules soumises à une activation métabolique. Un cytoplasme totalement synthétique, par exemple réalisé par reconstitution physique et chimique de substances actives, est possible. Il est aussi envisageable de réaliser un MRG sous la forme d'une bouillie de CRG, avec ou sans noyaux. Il est aussi possible d'ajouter des extraits de cellules ou de cytoplasme et/ou d'autres substances connues pour leur capacité d'activation du métabolisme nucléaire, telles que des cellules ou extraits de cellules apparaissant au cours d'une cicatrisation et/ou des protéines ou peptides de signalisation ou de stimulation du métabolisme et/ou des facteurs de croissance et/ou des cellules ou extraits de cellules cancéreuses. Les extraits de cellules ou de cytoplasme peuvent être obtenus par des traitements physiques ou chimiques bien connus. L'intérêt d'utiliser des cellules ou extraits de cellules cancéreuses s'explique par le fait que les facteurs d'activation métabolique, de signalisation et de mitoses y sont particulièrement intenses et susceptibles d'induire temporairement une réactivation métabolique ou nucléaire d'une cellule à traiter. Un risque de contagion cancéreuse est improbable car les cancers ne sont en général pas transmissibles à un tissu différent. L'usage de cellules cancéreuses sélectionnées est possible pour traiter temporairement des cellules adultes ou non qui sont insuffisamment capables de se diviser spontanément ou en culture, de réparer leur ADN mal recopié, ou qui sont fonctionnellement déficientes. On sait qu'une cellule cancéreuse agrandit rapidement ses télomères, accélère et prolonge indéfiniment ses mitoses, accroît ses enzymes de réparation de son ADN et augmente ses performance paracrines et endocrines. Il s'agit donc de transférer sélectivement un fonctionnement choisi de la cellule cancéreuse sur la cellule à traiter, sans risquer une contamination néoplasique tératogène. Le cancer n'étant pas directement contagieux pour des cellules non cancéreuses, même malades, l'application sélective régénératrice de cellules cancéreuses peut se faire par exemple de deux façons : traitement intracellulaire : un noyau est prélevé d'une cellule cancéreuse et introduit dans le cytoplasme d'une cellule du tissu à traiter ; ce noyau reste de préférence séparé du noyau normal par une languette ou membrane d'un tissu biocompatible poreux éventuellement imprégné d'anticorps, ledit tissu laissant passer les protéines de signalisation mais empêchant tout passage de gènes ou de chromosomes. Dans ces conditions, les protéines de signalisation émises par le noyau cancéreux vont provoquer une reprogrammation génétique partielle du noyau cellulaire à traiter, spécialement dans ses fonctions défaillantes. Après une ou plusieurs mitoses, le noyau cancéreux sera enlevé, et la cellule reprogrammée pourra être multipliée dans une culture cellulaire adaptée. traitement extracellulaire : des cellules cancéreuses choisies sont rapprochées de quelques cellules à traiter dans un bain de culture cellulaire adapté de façon à comporter au moins un facteur capable d'augmenter la perméabilité des membranes cellulaires, notamment aux protéines de signalisation. Ceci peut se faire jusqu'à ce que l'observation ou des tests génétiques, protéomiques, biochimiques ou biophysiques permettent de constater l'induction d'une réactivation fonctionnelle de la ou des déficience(s) nucléaire(s) à corriger. Le progrès, notamment des protéolyses et peptidolyses sélectives notamment par anticorps spécifiques va rendre possible de cibler les protéines de signalisation émises du noyau cancéreux et de reprogrammer sélectivement le noyau à traiter dans ses fonctions voulues et programmées. Trois types de traitement principaux peuvent notamment être envisagés, à savoir le rajeunissement de l'âge biologique d'une cellule, le vieillissement de l'âge biologique d'une cellule et la réparation d'une cellule. Le rajeunissement de l'âge biologique d'une cellule favorise également la capacité d'auto-réparation de cette cellule, notamment au niveau de son ADN. Dans le cadre d'un traitement génétique et épigénétique pour rajeunir une cellule, le MRG comprend tout ou partie d'une ou plusieurs CRG. Dans ce cas, une telle CRG est avantageusement un ovocyte, une cellule embryonnaire, une cellule souche embryonnaire ou adulte, une cellule foetale, ou un récipient cellulaire reconstitué à partir de ces cellules, ou synthétisé. Les systèmes, procédés et applications pour réaliser un tel rajeunissement seront décrits plus en détail ci-après. Le vieillissement d'une cellule est notamment envisageable pour traiter des maladies foetales ou chez le nouveau-né, dues notamment à des cancers d'origine embryonnaire, tel que le glioblastome. Pour reprogrammer ces cellules cancéreuses, on peut les vieillir artificiellement en remplaçant le noyau cancéreux par un noyau sain du même tissu autologue ou homologue mais plus âgé, de préférence HLA (Human Lymphocyte Antigen) compatible. Ainsi, l'interaction entre le noyau plus âgé et le cytoplasme jeune favorise un certain vieillissement temporairement accéléré au moins du cytoplasme de la cellule jeune. Ce vieillissement peut alors être réalisé par multiplication de cellules dans un bain de culture, le cytoplasme jeune provoquant des mitoses accélérées du noyau plus âgé, induisant une diminution des télomères. Après culture, un tri des cellules saines est possible pour réimplanter un tissu sain à la place du tissu malade d'origine. Une autre application possible consiste à réparer une cellule, notamment dans sa constitution chromosomique, en traitant seulement une partie d'un noyau, par exemple un chromosome. Par exemple dans le cadre d'une leucémie, le chromosome malade, notamment le chromosome Philadelphie , peut, lors de la métaphase où les chromosomes sont déployés, être détruit, par exemple au moyen d'un rayon laser ultramince, de préférence de diamètre égal ou inférieur à 1 micron. Ensuite, on prélève un chromosome sain équivalent lors de la métaphase d'une cellule équivalente du patient ou d'un donneur HLA compatible, et on l'implante dans la cellule cancéreuse, notamment durant sa mitose. Le traitement pourrait être envisagé notamment pour un grand nombre de cancers, par exemple le glioblastome, le cancer du sein ou du rectum. Une autre application possible est de réparer seulement une partie du chromosome. Ainsi, on peut supprimer une partie spécifique d'un chromosome, par exemple la partie dont les gènes sont responsables du rejet des greffes. Ceci peut se faire au moyen d'un rayon laser ultramince. Ensuite on prend la partie io équivalente du chromosome équivalent chez le receveur de la greffe, ce qui peut également se faire par découpe laser au moyen d'un rayon laser ultramince. On réintroduit ensuite cette partie de chromosome dans le chromosome d'origine, ce qui peut se faire au moyen de plasmides ou de micromanipulations en nanotechnologies. De manière plus générale, ce type de réparation est 15 envisageable pour réparer toute déficience ou dysfonctionnement d'une partie de cellule, notamment due à l'âge. Divers modes de réalisation et applications du rajeunissement cellulaire vont maintenant être décrits plus en détails. Selon un premier aspect de l'invention, pour rajeunir ou régénérer une 20 cellule différenciée, on prélève son noyau (avec ou sans son cytoplasme attaché) et on le transfère dans le MRG, avantageusement dans une CRG du type cellule ovocytaire, embryonnaire ou foetale. Ce noyau est laissé dans le MRG pendant un temps prédéterminé, puis retiré. Selon une première variante, le noyau est retiré avant la fin de la télophase du noyau, c'est-à-dire que le noyau est extrait 25 du MRG avant sa division en deux cellules, autrement dit avant la fin de sa première mitose. L'inventeur a observé que cette introduction temporaire d'un noyau dans un MRG, notamment dans une CRG, aboutit à un allongement rapide et important des télomères, souvent synonyme de rajeunissement du matériel chromosomique. Le noyau régénéré peut alors être introduit dans une 30 cellule réceptrice différenciée, souche ou embryonnaire, de préférence énuclée, de préférence autologue, de préférence de tissu identique, dans laquelle la division mitotique pourra se poursuivre et ainsi aboutir à la naissance de deux cellules filles dont le matériel nucléique est régénéré. Ensuite, ces cellules pourront être soumises à une culture de multiplication et atteindre des quantités telles qu'au moins des millions de cellules assez différenciées pour être fonctionnellement et morphologiquement aptes à être implantées au niveau du tissu d'origine concerné. En variante, le noyau peut être retiré du MRG après une ou plusieurs mitoses, puis un (ou plusieurs) des noyaux rajeunis ainsi obtenu(s) est (sont) réintroduit(s) dans une cellule réceptrice différenciée, avantageusement autologue, de préférence dans la cellule d'origine du noyau. Il est à noter que dans le cadre de ce premier aspect de l'invention, il peut être souhaitable d'ouvrir ou de retirer au moins partiellement la membrane de la CRG, pour éviter tout risque de division cellulaire de celle-ci. En effet, la membrane est nécessaire au phénomène de division cellulaire, alors que c'est le cytoplasme qui est le lieu privilégié de la reprogrammation génétique. Selon un aspect avantageux de l'invention, l'étape de prélèvement et de transfert du noyau de la cellule différenciée comprend de prélever, outre le noyau, au moins une partie du cytoplasme contenu dans la cellule différenciée, afin de retrouver dans le MRG, notamment dans la CRG, quelques composants cytoplasmiques initialement présents dans la cellule différenciée, tels que le réticulum endoplasmique, l'appareil de golgy, les ribosomes et/ou les mitochondries. Selon un second aspect de l'invention, la mise en contact d'au moins le noyau d'une cellule différenciée avec ledit MRG peut consister à transférer du MRG dans une cellule différenciée, par exemple au moyen d'une pipette ou par transfert provoqué par une différence de pression. Ceci peut être réalisé en créant au moins une fente ou ouverture dans la membrane de la cellule différenciée, et de transférer du MRG dans ladite cellule différenciée à travers ladite au moins une fente ou ouverture. Avantageusement, on prévoit de pouvoir séparer ou retirer ledit MRG transféré après un certain laps de temps prédéterminable ou observable, suffisant pour reprogrammer génétiquement le noyau de la cellule différenciée. Par exemple, il est envisageable de disposer côte à côte une CRG et une cellule différenciée, de réaliser une ouverture dans la membrane de la CRG et une ouverture dans la membrane de la cellule différenciée, puis de comprimer la CRG pour transférer au moins partiellement le cytoplasme de la CRG dans la cellule différenciée. Cette compression peut être obtenue en plaçant une pipette ou similaire au dessus de la membrane de la cellule à comprimer de préférence bloquée contre une paroi, et en exerçant une pression adaptée. On pourrait aussi exercer cette pression au moyen d'un fluide, de préférence visqueux, pouvant déborder de la pipette sans s'en détacher. Cette compression est maintenue le temps nécessaire à la reprogrammation génétique du noyau de la cellule io différenciée, puis la compression sur la CRG est supprimée, avec pour effet que le cytoplasme de la CRG transféré dans la cellule différenciée est au moins partiellement ré-aspiré dans la CRG. Il est à noter que le MRG peut être retiré avant ou après la première mitose du noyau de la cellule différenciée. En variante, on peut prévoir des moyens pour refermer la cellule différenciée avec 15 au moins une partie du MRG restant inclus en elle. Les exemples d'applications décrits ci-après font référence plus généralement au premier aspect de l'invention décrit ci-dessus (transfert temporaire d'un noyau de cellule différenciée dans un MRG, notamment dans une CRG), mais il est entendu qu'ils pourraient tous être mis également en 20 oeuvre avec le second aspect de l'invention décrit précédemment (transfert de MRG dans une cellule différenciée). Par ailleurs, la plupart des exemples font référence à l'utilisation d'ovocyte, mais toute CRG, et plus généralement tout MRG peut être utilisé pour mettre en oeuvre ces exemples. Tout d'abord, il est à noter que l'ovocyte utilisé peut possiblement être un 25 ovocyte de mammifère. Par exemple, un ovocyte de lapin ou de mouton pourrait être utilisé. On peut aussi créer in vitro des ovocytes provenant d'une différenciation induite à partir de cellules souches embryonnaires (OPCE). Ces OPCE, par exemple obtenus par clonage, peuvent provenir du receveur des greffes et les noyaux traités devenir ainsi particulièrement autologues car le 30 cytoplasme des OPCE ne comportera plus qu'une partie de son ADN et/ou ARN étranger, notamment dans les mitochondries et les ribosomes. On peut également introduire dans l'ovocyte, un noyau, qui soit par exemple en mitose débutante, spontanée ou provoquée, ou par ailleurs des chromosomes ou gènes ou parties de noyaux à traiter dans une cellule de type embryonnaire. On peut aussi utiliser des cellules de type embryonnaires qui peuvent être artificiellement activées par des protéines ou des peptides de signalisation génétique ou d'activation ou régulation cellulaire, constituant un environnement capable d'induire une certaine reprogrammation génétique de voisinage. Ainsi, le retrait du noyau de la cellule différenciée peut se faire de façon avantageuse en anaphase ou en cours de télophase selon le degré de rajeunissement génétique souhaité. Afin d'observer la période mitotique en cours, des moyens optiques, tels qu'un microscope, peuvent êtres utilisés. Si une CRG est ensuite utilisée, elle proviendra alors de préférence du même tissu, par exemple, cartilagineuse, myocardique, etc., de préférence partiellement dénoyautée et cultivable in vitro, in vivo ou in situ. Cette ou ces cellule(s) seront cultivées pour multiplication de préférence un temps suffisant in vivo dans des tissus embryonnaires pour obtenir une dédifférenciation partielle. Les noyaux ainsi traités peuvent être laissés, soit dans les cellules de type embryonnaire pour constituer un tissu greffable dans l'organisme de provenance du noyau, soit extrait de leurs cellules réceptrices pour devenir inducteur de régénération cellulaire locale intra ou trans- membranaire au niveau d'un tissu différencié, de préférence autologue et identique. L'implantation du noyau ou partie nucléaire peut également se faire à l'intérieur d'une cellule souche, de préférence de type embryonnaire ou foetal. De telles cellules partiellement et sélectivement dédifférenciées peuvent ensuite être introduites dans des cellules différenciées, tels que des chondrocytes, des cellules à fonction immunitaires, endocriniennes, des cellules cardiaques, des cellules issues de tissus ayant subit un traitement anti-cancéreux, des cellules R et a des îlots de Langerhans, des cellules de même origine qu'un greffon à transplanter, des hépatocytes, etc., afin de régénérer le tissu correspondant. Une telle invention peut ainsi être appliquée sans limitation à la régénération de toute cellule assez différenciée, telle que des cellules cardiaques, rénales, osseuses, tendineuses, cartilagineuses, cutanées, dermiques, épidermiques, pancréatiques, hépatiques, nerveuses, prostatiques, glandulaires, hématopoïétiques, nerveuses, vasculaires, rétiniennes, dentaires, desmodontales etc. A partir d'un certain degré de dédifférenciation, ces cellules perdent leur pouvoir immunogène et peuvent parfois être utilisées pour régénérer des tissus non autologues. Cette fonction comporte aussi la capacité de ces cellules génétiquement activées d'agir à distance par sécrétion, libération ou induction de peptides et/ou protéines de signalisation génétique, notamment, par molécules biochimiques spécifiques. Cette activation génétique trans-membranaire et/ou trans-humorale donne la capacité à ces cellules de stimuler activement et continuellement d'autres cellules déficientes sénescentes ou d'inhiber des facteurs cancérigènes. Le système selon l'invention et les procédés de régénération cellulaires mis en oeuvre comportent de préférence quatre stades successifs, à savoir une préparation du matériel nucléaire, une reprogrammation génétique, une multiplication en culture et une réimplantation dans l'organisme de provenance du noyau. La préparation du matériel nucléaire consiste à prélever le noyau de la cellule assez différenciée de préférence avec plus ou moins de cytoplasme afin de conserver si possible les composants cytoplasmiques, tels que les mitochondries, les ribosomes, le réticulum endoplasmique, l'appareil de Golgi, les lysosomes, les péroxysomes, etc., de la cellule différenciée initiale au niveau de l'ovocyte accueillant ce prélèvement. L'inventeur suppose que cette étape permet d'assurer une reprogrammation synchrone des diverses structures vitales autour du noyau et une conservation probable du champ morpho-temporel cellulaire. Par ailleurs, il est possible que certains constituants du matériel nucléaire tels que les chromosomes, un ensemble de gènes, un ou plusieurs gènes isolés (naturels, recombinés, semi synthétiques ou synthétiques) aient été préalablement soumis à un tel procédé de régénération. De cette façon, certains éléments de la préparation auront un âge biologique différent. En outre, il peut être prévu d'accoler un segment d'ADN végétal, codant par exemple pour la vitamine C, E, l'acide folique, etc. à un gène ou un chromosome, exprimant par exemple l'érythropoïétine ou diverses albumines par exemple lors de la métaphase, ou à la membrane nucléaire à l'anaphase, à la télophase ou à une interphase correspondante. Le récipient membrano-cytoplasmique (ovocyte) pour traiter les éléments cytoplasmiques de reprogrammation peut se révéler parfois trop petit pour les éléments cellulaires que l'on désire traiter. A titre d'exemple, on peut penser au traitement simultané d'un noyau avec une partie de son cytoplasme, ou de plusieurs noyaux parfois différents tels que dans un néphron, une cellule musculaire, une cellule autorythmique myocardique, un follicule pileux, une unité épidermique de mélanisation, une unité épiderme-derme, une unité glandulaire, une unité hépatobiliaire, une unité fonctionnelle rétinienne (tel qu'un épithélium pigmenté : cônes, bâtonnets, cellules bipolaires, cellules horizontales et cellules de Müller), une unité vasculaire (cellule endothéliale et myoartérielle), une unité hématopoïétique, une unité neuro-glio-dendritique, une unité ovarienne de follicules de Graaf, etc. Afin de traiter une unité à plusieurs noyaux par un système ou un procédé de régénération selon l'invention, il peut être nécessaire de disposer d'un récipient membrano-cytoplasmique agrandi à fonction ovocytaire préservé (RAF). Un tel RAF peut être réalisé par collage des membranes respectives de plusieurs ovocytes de préférence homo ou autologue de mammifères, par exemple par micromanipulations manuelles ou robotiques, en préservant de préférence chaque cytoplasme respectif au sein de leur membrane respective et en créant un volume du type sphérique, ovoïde ou cylindrique. Une telle manipulation exige de préserver l'environnement vital pour chaque ovocyte. Cet accolement membranaire peut par exemple être réalisé au moyen d'un micro rayon laser, d'un petit rayon lumineux chauffant, d'un collant biologique, etc. La multiplication in vitro est précédée par l'introduction du matériel nucléo-cytoplasmique dans une cellule de préférence énuclée et à vitalité au moins récupérable. Les techniques actuelles de multiplication permettent, par exemple, en deux semaines d'obtenir environ un demi milliard de cellules à partir de dizaines. Dans le cas présent, l'inventeur a observé que le procédé de régénération selon l'invention assure un accroissement rapide et important de la longueur des télomères en moins d'une journée permettant ainsi de contrebalancer leur irrémédiable raccourcissement résultant des si nombreuses réplications successives. Cette multiplication peut également se faire in vivo mais est généralement beaucoup plus lente et nécessite souvent un amorçage suffisant in vitro. Ceci diminue la quantité de cellules nécessaires ainsi que le rongement important destélomères et permet probablement une meilleure adaptation fonctionnelle ainsi qu'une plus grande influence génétique à distance. Il peut être souhaitable de régénérer ensemble une pluralité de cellules représentant une unité fonctionnelle organique, telle que par exemple un néphron, des cellules rétiniennes pigmentaires des différentes catégories ou des alvéoles pulmonaires, pour former une unité fonctionnelle organique génétiquement rajeunie. Par exemple, on peut envisager une micromanipulation cellulaire pour réaliser une enceinte agrandie à fonction de reprogrammation génétique et épigénétique capable d'inverser temporellement l'évolution de l'âge biologique des noyaux et/ou cytoplasmes multiples qui y sont introduits. A cette fin, les cellules à fonction ovocytaire sont, par exemple, coupées en deux parties, de préférence par un micro-rayon laser à lumière froide. Ces deux parties sont ouvertes, et leurs membranes peuvent être fixées sur une couche protéique, tel que de la globine, laquelle a de préférence été appliquée sur une surface flexible. Ce tapis de membranes ovocytaires ou embryonnaires présente les cytoplasmes vers le haut. Lorsqu'une surface suffisante d'un tel velours cytoplasmique (VC) est constituée, on peut y poser plusieurs noyaux de cellules différenciées, avec ou sans leur cytoplasme, et rouler ensuite le VC autour d'eux le plus près possible. Ce sandwich cellulaire interactif restera, de préférence, dans le liquide nutritif classique de culture cellulaire le temps choisi pour obtenir la phase de mitose désirée. On peut ainsi obtenir le rajeunissement simultané de plusieurs noyaux appartenant à une unité fonctionnelle organique qui pourra être multipliée soit à l'état de cellules isolées, ce qui exige un réarrangement des cellules multipliées selon leur ordre fonctionnel, soit à l'état d'un ensemble de cellules déjà placées dans leur ordre fonctionnel. Le procédé de régénération selon l'invention est notamment approprié pour les maladies caractérisées par un déficit ou une défaillance cellulaire (diabète, infarctus du myocarde, hépatite, insuffisance rénale, baisse de vision, ou encore maladies génétiques responsable d'une déficience immunologique) ainsi que pour les cancers survenant après un certain âge, tel que celui de la prostate, des seins et du colon. Cette régénération cellulaire est applicable à de nombreux types cellulaires et peut donc créer des tissus de régénération contrôlée permettant de soigner de nombreuses lésions organiques et tissulaires. Ainsi, par exemple, en prélevant, sous contrôle échographique, par une aiguille trans-rectale ou transdermique, ou par une sonde endoscopique, des cellules prostatiques qui seront totalement ou partiellement traitées et en les réimplantant par exemple dans la prostate, ce rajeunissement cellulaire inducteur à distance, notamment par des protéines de signalisations, pourra, dans certains cas, s'opposer au développement d'un cancer local, freiner son extension ou même détruire toutes les métastases. Ainsi également, une rétine ophtalmique autologue, voire homologue, dont une unité cellulaire fonctionnelle, par exemple constituée de quelques cellules de l'épithélium pigmenté, de cônes, de bâtonnets, de cellules bipolaires et/ou de cellules de Muller, qui a été prélevée et régénérée, pourra avoir un grand intérêt en cas de DMLA. L'insuffisance rénale grave pourra être combattue par l'implantation de cellules partiellement dédifférenciées obtenues, par exemple après transfert dans puis hors d'ovocytes, de noyaux de différentes cellules de néphron. L'arthrose peut être traitée par l'implantation de chondrocytes provenant d'une régénération cellulaire. Il en va de même pour des surfaces cutanées et les follicules pileux, et notamment pour régénérer et/ou colorer une chevelure blanchie, par exemple en transférant dans un ou plusieurs ovocyte(s) de préférence un ou des noyaux ou parties de noyaux de cellules de follicule pileux, de mélanocytes et de kératinocytes, pour une régénération de la chevelure et/ou de sa couleur. Encore une autre application de l'invention peut consister à renforcer ou recréer les fonctions thymiques par rajeunissement génétique de cellules thymiques homologues ou si possible autologues suffisamment dédifférenciées pour réanimer activement les fonctions immunoprotectrices du corps. Diverses applications du système et du procédé selon l'invention vont maintenant être décrites de façon plus détaillée. L'ensemble des étapes nécessaires à la régénération cellulaire ne sera par la suite pas répété, le principe d'ensemble restant le même et pouvant être adapté à chaque cas par l'homme du métier. Il est rappelé aussi que les deux aspects de l'invention, à savoir d'une part le transfert provisoire d'un noyau de cellule différenciée dans un MRG (notamment une CRG), et d'autre part le transfert de MRG dans une cellule différenciée, sont utilisables. Une application biomédicale particulièrement préférée pour ce procédé de régénération de cellules concerne de manière générale les maladies dégénératives des articulations (arthrose). Les chondrocytes des cartilages, qui souvent dégénèrent avec l'âge, peuvent être prélevés par biopsie, endoscopie, intervention chirurgicale locale ou arthroscopie et séparés de leur cartilage environnant. Leur noyau peut être alors soumis au procédé de régénération selon l'invention. Après multiplication, la réimplantation des cellules régénérées dans l'articulation d'origine doit se faire de préférence à proximité, mais en dehors des surfaces de la cavité articulaire mobile qui supporte les charges mécaniques afin d'éviter toute anfractuosité au niveau de ses surfaces mobiles. Parfois, un défaut d'alimentation sanguine indirecte des chondrocytes, qui se fait majoritairement par imbibition, doit être corrigé. On peut alors envisager la greffe autour ou pénétrant dans le cartilage périphérique par rapport à la cavité articulaire, d'un tissu fonctionnel vasculaire autologue comprenant petites artères û artérioles û capillaires û veinules - et petites veines, ces unités fonctionnelles vasculaires peuvent avantageusement provenir d'une culture cellulaire autologue post-procédé de régénération selon l'invention. Cette implantation de cellules rajeunies peut se faire sous forme de couches de lamelles préformées en trois dimensions selon la géométrie locale de la cavité articulaire préalablement mesurée, ou sous forme d'un essaimage afin de provoquer l'émission durable notamment de protéines de signalisation. Les chondrocytes post- procédé de régénération vont progressivement reconstituer un cartilage plus épais, lisse et bien lubrifié. L'ostéoporose est une maladie dégénérative du tissu osseux survenant avec l'âge. Pour lutter contre cette maladie, il convient de procéder à la régénération d'ostéoblastes (et éventuellement d'ostéocytes) autologues et de les réimplanter, de préférence, à plusieurs niveaux de l'os. Les ostéoblastes sont de préférence multipliés en culture avec des sollicitations géométriques artificielles, en particulier en imposant des contraintes mécaniques, par exemple à l'aide d'un cadre support. Ce cadre support peut comporter au moins un côté mobile pour des mouvements dans un plan. Avantageusement, on utilise deux côtés mobiles dans le cadre de support de culture et/ou la possibilité de réaliser des rotations motrices tridimensionnelles. Au niveau du col du fémur, par exemple, on peut effectuer aisément, sous anesthésie locale, des biopsies espacées en introduisant un trocart à travers le massif trochantérien du fémur qui se trouve proche de la peau. Le traitement des ostéoblastes et ostéocytes locaux ainsi recueillis suite au procédé de régénération de cellules et la réimplantation de ces cellules rajeunies, par exemple, par la même voie transtrochantérienne, pourra permettre la création locale d'un remodelage osseux qui réalise ainsi alors un renforcement fondamental des travées osseuses de sustentation dans la direction des contraintes mécaniques du col et de la tête fémorale vers le haut ainsi que vers le bas en direction du corps du fémur. Au niveau des vertèbres, principales victimes de l'ostéoporose par fractures et aplatissements, un procédé équivalent de régénération des cellules à celui du fémur peut être mis en oeuvre, notamment en association avec des fixateurs et articulations artificielles développés par l'inventeur dans les brevets US-6,835,207 et US-6,692,495. La présente invention peut également être appliquée à des sujets ayant subi des inflammations graves, notamment par affaiblissements réactionnels des différents lymphocytes producteurs d'anticorps et de cytokines pro et anti-inflammatoires. Le procédé de régénération selon l'invention peut alors permettre de raviver ces lymphocytes en nombre et en fonction. Pour se faire, ces lymphocytes peuvent être soumis au procédé selon l'invention en plaçant un noyau lymphocytaire dans un ovocyte en présence ou non de traces d'antigènes crées par l'infection en cause dans le cytoplasme ovocytaire. En présence de traces d'antigènes crées par l'infection placés dans le cytoplasme ovocytaire, les lymphocytes seront rajeunis et multipliés et ensuite réimplantés dans l'organisme où ils auront déjà mémorisé les antigènes dangereux et produire ou faire produire ensuite les anticorps correspondant en quantité importante. Dans le cas où des antigènes sont placés dans le cytoplasme de la CRG, la présence d'antigènes spécifiques lors du procédé de régénération cellulaire peut permettre de mémoriser ou extérioriser les antigènes sur les membranes cellulaires et Io d'optimiser la réaction de production des anticorps par leur apparition immédiate au fur et à mesure de la réapparition des fonctions lymphocytaires rajeunies. La présente invention peut avantageusement aussi être appliquée aux ulcères. Les ulcères chroniques, notamment au niveau des jambes, mettent 15 souvent très longtemps avant de cicatriser, et cette cicatrisation laisse bien souvent une séquelle cutanée et sous-cutanée importante. D'autres ulcères ne cicatrisent même jamais. Dans ce cas, il convient de traiter par le procédé de régénération selon l'invention au moins une unité fonctionnelle épidermodermique du patient prélevée de préférence au niveau de la peau saine proche de 20 l'ulcère et, après multiplication, de l'implanter au niveau de l'ulcère. L'implantation peut se faire directement au niveau de l'ulcère lorsqu'une irrigation sanguine locale suffisante existe sans infection grave, ou dans la négative, être réalisée autour de l'ulcère en région cutanée saine. Afin de réaliser par exemple une telle unité fonctionnelle épidermo-dermique en 25 reprogrammation simultanée, la (ou les) CRG destiné à accueillir cette unité peut être assez volumineux et donc peut être par exemple agrandie artificiellement via la méthode précédemment décrite. Au niveau épidermique, la cellule peut par exemple être choisie parmi une cellule de kératinocyte, de Langerhans, de Merkel et/ou de mélanocyte, prise seule ou en combinaison 30 tandis qu'au niveau dermique, des fibroblastes cutanés peuvent être prélevés. Les cellules de l'épiderme et du derme peuvent être placées dans des ovocytes 2893630 is distincts. Les cellules épidermo-dermiques recueillies après régénération devront dans la mesure du possible être positionnées et fixées dans le bain de culture dans une conformation réciproque proche de celle naturellement observée, de façon à favoriser une croissance cellulaire fonctionnelle et à simplifier l'implantation de 5 la couche tissulaire régénérée sur la peau réceptrice. Lors de la culture des cellules régénérées, il peut être possible de réarranger la position respective des différentes catégories de cellules, voire même de cultiver plusieurs variantes d'assemblage destinées à des greffes à des emplacements distincts ou ayant une morphologie ou fonction différente. io Il est aussi connu qu'avec l'âge, les défauts de recopiage de l'ADN deviennent plus importants et que les mécanismes naturels de réparation de ces défauts deviennent moins efficaces. Afin de parer à cette insuffisance, un dispositif de l'invention peut prévoir de prélever localement de l'épiderme et/ou du derme lésé, de le traiter par la régénération selon l'invention, et ensuite de 15 fabriquer à partir de ce tissu régénéré génétiquement un extrait de ces cellules, qui pourra être fixé par exemple dans une crème, solution ou similaire pour une application externe cutanée. Cet extrait pourra aussi être utilisé pour créer une solution injectable en sous-cutané, intradermique ou intra épidermique. Il devient ainsi possible de rétablir rapidement et temporairement les fonctions de 20 réparation de l'ADN épidermique et/ou dermique. Par ailleurs, dans une application épidermique, l'invention permet de lutter génétiquement contre la sénescence de la peau, en modifiant les collagènes, notamment en les rajeunissant, pour redonner de l'élasticité à la peau. La régénération de zones tissulaires nécrosées, fibrosées ou inactives 25 constitue également une application de la présente invention. De telles zones tissulaires lésées apparaissent par exemple, au niveau d'un myocarde suite à un infarctus ou par exemple au niveau d'un organe ayant développé une tumeur visée par un traitement anti-cancéreux destructeur. L'invention s'applique aussi aux valves cardiaques. Celles-ci peuvent être biologiques, avec une durée de vie 30 limitée (environ 10 ans). Elles peuvent aussi être artificielles, avec une durée de vie plus importante (environ 30 ans), mais dans ce cas le sujet est soumis à une thérapie d'anticoagulant à vie, très contraignante. L'invention permet de créer une valve cardiaque à substrat biologique, artificiel, mixte, ou réparé par plastie, et de revêtir la surface de ce substrat qui est en contact avec le sang d'au moins une couche cellulaire autologue régénérée. Ce revêtement peut être réalisé à partir d'un traitement de cellules autologues endothéliales cardiovasculaires prélevées antérieurement par cathétérisme cardiaque ou vasculaire, traitées selon la présente invention, puis implantées sur la valve. Dans le cas d'une plastie, cette implantation peut se faire en peropératoire, c'est-à-dire pendant l'opération, en recouvrant au moins une partie de la valve et de l'anneau valvulaire. De cette manière, la thérapie d'anticoagulant pourra devenir inutile. La présente invention peut également aider à la détermination du mécanisme responsable d'un trouble de l'état de santé d'un mammifère. En effet, la cause première d'une atteinte de l'équilibre vital est parfois difficile à trouver. Il est alors possible d'effectuer une régénération cellulaire d'au moins une cellule des tissus suspects et si les tissus reprogrammés résultants diffèrent du tissu normal dans sa composition intracellulaire ou dans ses sécrétions de protéines et de peptides d'une manière critique ou spécifique la responsabilité causale intrinsèque de ce tissu est démontrable. A titre d'exemple on peut citer chez certains diabétiques dont la pathologie a un âge avancé qu'une régénération cellulaire d'une cellule pancréatique de Langerhans, prélevée par exemple par endoscope, va montrer une sécrétion provoquée d'insuline ou de glucagon normale contrairement aux cellules équivalentes non soumises à la régénération cellulaire. L'origine des états pathologiques apparaissant après un certain âge est susceptible d'être révélée par la comparaison fonctionnelle du tissu suspect existant ou présent par rapport à son ancêtre tissulaire maintenant génétiquement rajeuni à un âge biologique déterminé. La présente invention est également utile pour des maladies se caractérisant par un déficit cellulaire. En particulier, la présente invention peut permettre une régénération et multiplication de cellules R et a d'îlots de Langerhans qui peuvent être réimplantées dans le pancréas ou ailleurs de manière à rétablir la sécrétion d'insuline ou de glucagon au niveau d'un organisme d'un sujet. Dans certains cas de destruction du tissu hépatique (tel que cancers, intoxications ou cirrhose), l'implantation d'hépatocytes régénérés peut assurer une guérison de troubles hépatiques. Encore une autre application de la présente invention est, par exemple, le maintien d'un implant dans un os à l'aide d'une enveloppe ou charpente simple ou de soutien de cellules régénérées. Cette application comprend de régénérer des cellules osseuses, en particulier des ostéoblastes, de préférence prélevées à un stade précoce de leur mitose spontanée ou provoquée dans une CRG puis de placer ces ostéoblastes régénérés avant la fin de leur mitose dans une cellule réceptrice de préférence d'ostéoblaste, de cultiver les ostéoblastes dans un milieu de culture adéquat afin d'en obtenir un nombre et un comportement mécanique appropriés puis de répartir les ostéoblastes sous forme de manchon, de socle, de charpente, ou d'enveloppe entre un implant osseux artificiel et l'os. La couche d'ostéoblastes génétiquement rajeunie assure alors une bonne solidarisation de l'implant osseux et de l'os par la poussée ostéoblastique, et renforce ainsi le maintien de l'implant dans l'os et renforce la structure osseuse elle-même. De plus, l'utilisation de telles cellules régénérées assure le maintien à long terme de l'implant dans l'os et peut présenter une efficacité durable, accrue et curative par rapport aux crèmes protéiques à base de différents BMP (Bone Morphogenic Proteins) habituellement mises en oeuvre. Une autre utilisation possible de la présente invention est d'assurer une bonne histocompatibilité entre un greffon d'un donneur et le système immunitaire d'un receveur. Pour ce faire, une cellule saine de l'organe à greffer du receveur peut être prélevée et régénérée selon le processus décrit puis être transférée dans une cellule réceptrice adéquate de manière à entraîner la prolifération de ces cellules. Ces cellules peuvent alors ensuite être placées autour du greffon du donneur de manière à ce que le système immunitaire du receveur reconnaisse les molécules critiques portées à la surface du greffon comme molécules du soi et n'engendre ainsi pas de forte réaction immunitaire en présence du greffon. La création d'histocompatibilité peut notamment être réalisée des manières suivantes : 1) Echange de chromosomes ou de segments de chromosomes par micromanipulation génétique durant une phase choisie de la mitose, ce qui est à ce jour difficile à réaliser car leur micromanipulation n'est pas encore suffisamment précise ; la nanomécanique permet actuellement de réaliser des instruments à l'échelle chromosomique pour réaliser par exemple des ponctions, des greffes, des aspirations, des transferts, des coupes et des rotations ; un progrès à ce niveau est attendu et envisageable dans un futur proche. 2) Destruction sélective d'un segment de chromosome porteur des gènes responsables de l'incompatibilité tissulaire, par exemple durant une phase ou interphase de mitose, par exemple à l'aide d'un micro rayon laser de diamètre égal ou inférieur à 1 micron, entouré d'un cylindre de rayons plus larges de lumière visible permettant de guider le rayon laser par simple contrôle optique microscopique, qui peut être avantageusement robotisé. La présente invention présente également un intérêt tout particulier dans le domaine de la stomatologie dentaire. L'absence dentaire doit souvent être compensée par des implants métalliques céramiques, plastiques etc. Ces implants exigent une base de soutien osseux maxillaire suffisante afin d'assurer la fixation solide de l'implant. En cas d'insuffisance du volume ou de la qualité de la région sollicitée du maxillaire il est avantageux de prélever, par exemple par voie buccale, quelques cellules de ce lieu de l'os, de les soumettre à une régénération cellulaire et à une multiplication adéquate afin de disposer d'une petite greffe osseuse locale qui non seulement va fournir un socle osseux solide mais qui pourra par exemple, par la voie des protéines de signalisations, des cytokines locales et des molécules de régulation de l'activité cellulaire et celles des expressions génétiques, renforcer progressivement l'ensemble de l'arcade maxillaire. Avantageusement, on combine à cette régénération osseuse de l'os maxillaire, qui peut se faire par injections locales de cellules régénérées dans, en contact, ou près de l'os, un revêtement de l'implant avec au moins une couche de cellules osseuses et/ou desmodontales régénérées, qui vont améliorer la fixation, la tenue viscoélastique et la solidité correspondante de l'implant dans l'os, ainsi que la solidité de l'os lui-même. Un autre exemple d'application du procédé de régénération cellulaire selon l'invention concerne les fractures et la chirurgie osseuse. Certaines fractures et malformations osseuses exigent une intervention chirurgicale nécessitant parfois de disposer d'une masse osseuse supplémentaire greffable et solide. Ceci peut être obtenu par rajeunissement génétique des cellules locales avec multiplication chaque fois que la chirurgie définitive peut être retardée d'au moins deux semaines. Cela est notamment le cas des interventions pour des pseudarthroses, déformations osseuses vertébrales des enfants ou dégénératives, arthrites ou arthroses déformantes. La multiplication cellulaire in vitro des cellules d'ostéoblastes est à réaliser de préférence en tenant compte, dès leur culture, des contraintes mécaniques qu'elles doivent supporter, par exemple après leur implantation dans le fémur, le maxillaire, les vertèbres, etc. En pratique, il s'agit d'organiser cette culture cellulaire si possible physiologiquement confluente et dans un bain nourricier adapté, mais à l'intérieur d'un cadre support dont au moins un côté est mobile dans un plan, ou dans deux plans simultanément, ce qui rend une rotation motrice possible. Les mouvements et forces mécaniques périodiquement imposés au tissu en croissance dans sa solution nourricière adaptée seront d'une amplitude, soudaineté et force progressivement croissante, mais toujours dans une orientation principale similaire afin de provoquer des structures minérales et trabiculaires dans la bonne direction. Les lignes de forces et de résistances mécaniques de ces structures, dans une ou plusieurs directions, correspondent aux forces, amortissements et viscoélasticités que le tissu osseux régénéré devra supporter après son implantation. L'inventeur a développé un fixateur vertébral ajustable original (US-6,835,207) et un disque vertébral ajustable original (US-6,692,495) qui, tous les deux peuvent avantageusement être combinés avec du tissu vertébral résultant d'une telle régénération cellulaire, et par exemple servir de socle pour les vis pédiculaires de fixation ou servir au remplissage de vertèbres tassées ou fracturées, ou servir de charpente de soutien. Une autre application de l'invention concerne les greffes non autologues. En effet, un problème majeur concerne le rejet des greffes par le receveur. Or, on sait que les cellules foetales ou proches embryonnaires sont moins rejetées. Des cellules suffisamment rajeunies, par exemple par plusieurs traitements successifs selon l'invention, permettraient d'atténuer le problème des rejets des greffes non autologues. Il est à noter que la modification de l'âge biologique d'une cellule (rajeunissement ou vieillissement) peut être mesurée par différents procédés. Ainsi, les temps ou vitesses que met une cellule pour récupérer son potentiel de membrane et son potentiel d'action après avoir été soumise à une contrainte (telle qu'un manque d'oxygène ou un excès de potassium) peuvent être comparés io avant et après traitement. Si le temps de récupération est plus court, alors la cellule est fonctionnellement rajeunie. D'autres procédés consistent à comparer, avant et après traitement, les vitesses de répétition des mitoses ou des mitoses elles-mêmes, les vitesses de cicatrisation, ou les modifications des dimensions (volume) des télomères. 15 Bien que la présente invention ait été décrite en référence à divers aspects de celle-ci, et aux moyens de divers exemples d'application, il est entendu qu'elle n'y est pas limitée, le cadre de l'invention étant donné par les revendications annexées
L'invention concerne en particulier la modification de l'environnement d'un noyau cellulaire avec ou sans transfert extracellulaire ou intra-ovocytaire, de manière à mettre le noyau sous l'influence d'un milieu induisant sa reprogrammation génétique partielle, mais sans provoquer un retour du noyau au développement de cellules embryonnaires. Ce milieu provoquera une meilleure réparation de l'ADN cellulaire lors des divisions et agressions et/ou un rajeunissement génétique par l'action d'un milieu inverseur du temps biologique, tel qu'un ovocyte.
Revendications 1.- Système de traitement génétique et épigénétique de cellules à traiter, caractérisé en ce qu'il comprend : au moins une cellule à traiter, un milieu de reprogrammation génétique (MRG), comprenant au moins du cytoplasme naturel d'au moins une cellule de reprogrammation génétique (CRG) et/ou du cytoplasme synthétique, et - des moyens pour mettre en contact au moins une partie d'au moins un noyau d'au moins une cellule à traiter avec ledit MRG pour modifier l'âge biologique et/ou réparer ladite au moins une cellule à traiter. 2.- Procédé de traitement génétique et épigénétique de cellules à traiter, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - fournir au moins une cellule à traiter, fournir un milieu de reprogrammation génétique (MRG), comprenant au moins du cytoplasme naturel d'au moins une cellule de reprogrammation génétique (CRG) et/ou du cytoplasme synthétique, et -mettre en contact au moins une partie d'au moins un noyau d'au moins une cellule à traiter avec ledit MRG pour modifier l'âge biologique et/ou réparer ladite au moins une cellule à traiter. 3.- Procédé selon la 2, comprenant en outre les étapes de : - séparer dudit MRG au moins ladite partie d'au moins un noyau de la cellule à traiter, - introduire au moins ladite partie d'au moins un noyau de la cellule à traiter ainsi séparé dans une cellule réceptrice, de préférence vidée de son noyau, de préférence autologue, ladite cellule réceptrice pouvant alors se multiplier. 24 i0 4.- Procédé selon la 3, dans lequel ladite étape de mettre en contact au moins une partie d'au moins un noyau d'au moins une cellule à traiter avec ledit MRG comprend de prélever et transférer au moins ladite partie dudit au moins un noyau à partir de ladite au moins une cellule à traiter dans ledit MRG. 5.- Procédé selon la 3 ou 4, dans lequel ladite étape de séparer dudit MRG au moins le noyau de la cellule à traiter est réalisée avant la fin de la première mitose dudit noyau. 6.- Procédé selon la 3 ou 4, dans lequel ladite étape de séparer dudit MRG au moins le noyau de la cellule à traiter est réalisée après une ou plusieurs mitoses dudit noyau. 15 7.- Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6, dans lequel ladite au moins une partie d'au moins un noyau d'au moins une cellule à traiter comprend au moins un chromosome. 8.- Procédé selon l'une quelconque des 2 à 7, dans 20 lequel l'âge biologique de ladite au moins une cellule à traiter est modifié. 9.- Procédé selon la 8, dans lequel ladite au moins une cellule à traiter est rajeunie. 25 10.- Procédé selon la 9, dans lequel ladite au moins une cellule à traiter est rajeunie plusieurs fois de manière successive, de sorte que son âge biologique est ramené à un âge très jeune, notamment foetal ou proche embryonnaire. 30 11.- Procédé selon la 9 ou 10, dans lequel après rajeunissement de l'âge biologique d'une cellule, le noyau rajeuni est enlevéet remplacé par un noyau du tissu d'origine non rajeuni, de sorte que ledit noyau non rajeuni est en contact d'un cytoplasme rajeuni, l'interaction entre eux provoquant un rajeunissement dudit noyau non rajeuni. 12.- Procédé selon la 8, dans lequel ladite au moins une cellule à traiter est vieillie. 13.- Procédé selon la 12, dans lequel on supprime au moins une partie d'un noyau d'une cellule jeune, notamment foetale ou embryonnaire, malade, tel qu'un chromosome, et on la remplace par au moins une partie équivalente d'un noyau sain plus âgé du même tissu, de préférence HLA compatible, l'interaction entre le cytoplasme jeune avec au moins la partie du noyau plus âgé favorisant une accélération temporaire du vieillissement au moins du cytoplasme de la cellule jeune. 14.- Procédé selon la 13, dans lequel le vieillissement est réalisé par multiplication de cellules dans une culture cellulaire. 15.- Procédé selon la 13 ou 14, dans lequel, lors du déploiement de chromosomes en métaphase, au moins une partie d'un chromosome malade est détruite, au moins une partie équivalente d'un chromosome équivalent d'une cellule saine plus âgée, de préférence HLA compatible, étant prélevée et implantée dans la cellule malade. 16.- Procédé selon la 15, dans lequel la destruction d'au moins une partie d'un chromosome malade est réalisée avec un rayon laser ultramince, de préférence de diamètre égal ou inférieur à 1 micron. 17.- Procédé selon l'une quelconque des 8 à 16, dans lequel la modification de l'âge biologique d'une cellule est mesurable par la comparaison avant et après traitement de la vitesse que met une cellule àrécupérer son potentiel de membrane et son potentiel d'action après avoir été soumise à une contrainte, telle qu'un manque d'oxygène ou un excès de potassium, et/ou par comparaison avant et après traitement de la vitesse de répétition des mitoses ou des mitoses elles-mêmes, et/ou par comparaison avant et après traitement de la vitesse de cicatrisation et/ou par comparaison avant et après traitement du volume des télomères. 18.- Procédé selon l'une quelconque des 2 à 9, dans lequel ladite au moins une cellule à traiter est réparée, notamment dans sa constitution chromosomique. 19.- Procédé selon la 18, dans lequel une partie d'un chromosome à traiter est supprimée, notamment au moyen d'un rayon laser ultramince, puis une partie saine équivalente d'un chromosome équivalent est prélevée, notamment par découpe au laser, et réintroduite dans le chromosome à traiter, notamment au moyen de plasmides ou de micromanipulations, pour réparer ledit chromosome à traiter. 20.- Procédé selon la 19, dans lequel ladite partie supprimée du chromosome à traiter est la partie dont les gènes sont responsables du rejet des greffes non autologues. 21.- Procédé selon l'une quelconque des 2 à 20, dans lequel ledit MRG comprend en outre des substances capables d'activer le métabolisme nucléaire, telles que des cellules ou extraits de cellules apparaissant au cours d'une cicatrisation et/ou des protéines ou peptides de signalisation ou de stimulation du métabolisme et/ou des facteurs de croissance et/ou des cellules ou extraits de cellules cancéreuses. 22.- Procédé selon l'une quelconque des 2 à 21, dans lequel au moins une cellule à traiter est soumise à un traitement temporairepar cellules cancéreuses sélectionnées, par voie intracellulaire ou extracellulaire. * * *
C
C12
C12N
C12N 5
C12N 5/075
FR2900883
A1
ENSEMBLE DE PROTECTION, NOTAMMENT POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,116
La présente invention a pour objet un ensemble de protection, pour 5 moquette de première monte d'un véhicule automobile. Il est connu de protéger la moquette de première monte, découpée et colée selon les reliefs et dimensions des planchers des véhicules, des salissures en disposant sous les pieds des passagers et du conducteur des tapis de sol d'appoint. 10 En plus des nombreux critères, tels que la facilité d'entretien et de mise en place sur la moquette de première monte, la résistance à l'usure et au poinçonnement ainsi que la sécurité en particulier pour éviter que les tapis disposés à l'emplacement des pieds du conducteur ne glissent, les tapis d'appoint doivent être esthétiques pour permettre aux automobilistes de 15 personnaliser l'intérieur de leur véhicule et améliorer leur confort. En général, les tapis répondant aux critères précités, ont une face supérieure moquettée, en harmonie avec l'habillage intérieur des véhicules afin d'apporter notamment le confort et l'esthétique souhaités. Cependant, clans des conditions extérieures particulièrement salissantes 20 et ceci de façon répétée, les tapis d'appoint revêtus de moquette sont très vite usés et tachés, souvent irréversiblement, par la boue, la neige, le sel et l'eau. Dans les pays où ces conditions extérieures et rigoureuses sont très fréquentes, voire quotidiennes sur une période de l'année, les tapis de sol en élastomère ou caoutchouc sont préférés. C'est le cas par exemple des pays du 25 Nord et de l'Est de l'Europe notamment à cause de la neige. Lorsque les conditions extérieures sont de nouveau modérées, les automobilistes souhaitant améliorer le confort et l'esthétique de leurs tapis d'appoint, doivent alors se procurer un nouveau jeu de tapis, en partie revêtus de moquette, adapté aux dimensions et reliefs du plancher de leurs véhicules et 30 apte à être posé fixement sur la moquette de première monte. La présente invention, a pour but de proposer un ensemble de protection, pour moquette de première monte d'un véhicule automobile, répondant notamment aux inconvénients précités, caractérisé en ce qu'il comporte : a) Un tapis dont la face supérieure est majoritairement dans un matériau textile et qui comporte sur au moins une partie de sa périphérie un bord surélevé délimitant une cuvette intérieure et ; b) Une plaque formée exclusivement dans un matériau en élastomère et configurée pour venir se caler, de manière amovible sensiblement ajusté, dans ladite cuvette intérieure. Le dit ensemble de protection a pour avantage de ne comporter qu'un seul tapis adapté aux dimensions du plancher des véhicules et apte à être positionné de manière stable, avec éventuellement des moyens de fixation, sur la moquette de première monte, épargnant ainsi aux automobilistes de se procurer un deuxième tapis de sol plastique répondant à ces mêmes exigences. La face supérieure du tapis est revêtue majoritairement de moquette type aiguilletée ou tuft. Elle est destinée à être placée sous les pieds des passagers et du conducteur lorsque les conditions extérieures sont normales, notamment par temps sec. La face supérieure du tapis peut être entièrement revêtue de moquette avec des zones en relief plus résistantes à l'usure et au poinçonnement placées au niveau des talons plus particulièrement pour le tapis réservé au conducteur. Ces dites zones en relief peuvent être également en élastomère. De préférence, la face envers du tapis est entièrement revêtue d'élastomère de grade plus rigide que celui utilisé pour la plaque, et procure ainsi un certain poids au tapis afin de le maintenir sur la moquette de première monte et une rigidité suffisante afin qu'il ne soit pas déformé lors qu'il est calé selon les reliefs et dimensions du plancher du véhicule ou par les mouvements des pieds des automobilistes. En outre, il est possible de prévoir des motifs en reliefs ou des protubérances sur la face envers afin d'améliorer l'adhérence du tapis sur la moquette de première monte. Ladite au moins une partie sur la périphérie du tapis est celle s'opposant au glissement éventuel de la plaque vers l'avant et l'arrière du véhicule lors du mouvement des pieds de l'usager. Le bord surélevé s,e trouve ainsi au moins selon les cotés supérieurs avant et arrière du tapis. La configuration de la plaque est sensiblement identique à la configuration de la face plane du tapis de manière à ce que lorsque les cotés avant et arrière de la plaque sont calés dans la cuvette intérieure du tapis, la face endroit du tapis est masquée et protégée par la plaque. La plaque est avantageusement utilisée en combinaison avec le tapis lorsque les conditions extérieures sont très salissantes par exemple dans les pays nordiques. Mais l'ensemble de protection n'est pas limité à ce type d'applications. La plaque peut par exemple être utilisée ponctuellement selon les besoins et l'appréciation des automobilistes des conditions susceptibles de détériorer le tapis. De préférence, la plaque, contrairement au tapis, a une configuration plane. Elle se présente sous la forme d'une feuille en élastomère souple. La plaque est donc rnoins encombrante et plus légère que le tapis, lequel comporte un bord surélevé sur au moins une partie de sa périphérie. Elle se pose, se cale et se retire facilement dans la cuvette intérieure du tapis, et est moins encombrante à stocker que le tapis, pouvant éventuellement être roulée sur elle-même. Dans une variante de réalisation, le matériau textile du tapis comporte des boucles, et la plaque comporte sur sa face inférieure des éléments d'accrochage, aptes à s'accrocher dans lesdites boucles. Ces éléments d'accrochage favorisent le maintien de la plaque, une fois calée dans la cuvette intérieure, sur le tapis. Dans une sous variante de réalisation, les éléments d'accrochage sont des pointes en saillie, notamment obtenues lors clu thermoformage de la plaque. Ces pointes en saillie peuvent être disposées sur tout ou partie de la face envers de la plaque. Dans une sous variante de réalisation, les éléments d'accrochage sont des éléments auto agrippants de type crochets, qui sont rapportés sur la face envers de la plaque, et qui sont aptes à s'accrocher dans les boucles de la face endroit du tapis. Dans ce cas les dits éléments auto agrippants du type crochet, peuvent se présenter sous forme de disques de petit diamètre et/ou de bande rapportée selon des zones choisies et en quantité, fonction de la qualité du maintien visé de la plaque sur le tapis et de la facilité à ôter ou placer la plaque sur le tapis. Par ailleurs, la plaque peut comporter des pointes en saillie sur tout ou partie de sa face envers combinées avec un ou plusieurs desdits éléments auto agrippants. Dans ce cas, de préférence, les éléments auto agrippants se présentent sous la forme de disques, placés sur des zones permettant d'éviter notamment à des parties de la plaque de se retourner ou plisser. Lesdites zones sont choisies sur la face envers de la plaque de façon à ce qu'elles se retrouvent sur la face endroit du tapis revêtue de moquette bouclée lorsque l'ensemble de protection est utilisé. Dans une variante de réalisation, la plaque comporte sur sa face endroit des motifs en relief afin de collecter les salissures. Les reliefs peuvent être disposés sur toute ou partie de la face endroit de la plaque. En plus de collecter les salissures, ils permettent d'éviter aux pieds des passagers et surtout du conducteur de glisser. Ils sont de préférence choisis de façon à procurer au plaque une certaine esthétique. Dans une variante de réalisation, la plaque est calandrée dans une feuille d'élastomère, notamment du type PVC (polychlorure de vinyle). Les pointes en saillie sur la face envers et les motifs en relief sur la face endroit sont thermoformés de préférence en même temps que l'opération de calandrage de ladite feuille. La plaque, sans les éléments auto agrippants éventuellement rapportés dans une étape ultérieure, est obtenue en une seule étape de fabrication. Dans une variante de réalisation, le tapis cornporte un bord surélevé s'étendant sur toute sa périphérie. Le tapis présente ainsi une cuvette intérieure délimitée sur toute sa périphérie par le bord surélevé, ce qui améliore le calage de la plaque dans toutes les directions et permet que l'ensemble de protection en cours d'utilisation forme un bac permettant de récupérer davantage de salissures et de particules plus grossières. Dans une variante de réalisation, ledit bord surélevé a une section transversale en U retourné, la branche extérieure du U ayant une longueur égale ou inférieure à la branche intérieure tournée vers la cuvette. Cette section transversale en U retourné améliore le maintien du tapis sur la moquette de première monte et renforce le bord surélevé en évitant notamment qu'il ne soit déformé. D'autre part, ledit bord surélevé ainsi préformé est visible sur une certaine largeur sur tout ou partie de la périphérie du tapis, et également lorsque l'ensemble de protection est utilisé. De préférence, le dit bord est revêtu de moquette ce qui améliore l'esthétique et le confort. Dans une variante préférée, ledit bord se trouve sur toute la périphérie du tapis et comporte de préférence une structure différenciée selon son emplacement, en deux types principaux dénommés premier et second rebords. Le premier rebord est disposé sur toute la périphérie du tapis excepté sur sa partie avant sur laquelle la branche extérieure du U a une longueur inférieure à la branche intérieure du U. Le second rebord est disposé sur ladite partie avant du tapis, sur laquelle la branche extérieure du U a une longueur égale à la branche intérieure du U. La présente invention sera mieux comprise à la lecture des exemples de réalisation suivants, cités à titre non limitatifs : la figure 1 est une vue schématique en pian, vue de dessus, de l'ensemble de protection selon un premier exemple ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe selon le plan II-II de l'exemple de la figure 1 ; la figure 3 est une vue schématique en plan, de dessus, d'un second exemple d'un ensemble de protection ; - la figure 4 est une vue schématique en coupe selon le plan IV-IV de l'exemple de la figure 3 ; la figure 5 est une vue schématique en coupe selon le plan V-V de l'exemple de la figure 3. L'ensemble de protection selon le premier exemple illustré aux figures 1 et 2 est celui comportant la configuration la plus complexe dans un jeu de tapis d'appoint pour véhicules automobiles car il est destiné à être placé sous les pieds du conducteur et des pédales d'embrayage. L'ensemble 1 comprend un tapis 2 et une plaque en élastomère 3. Le tapis 2, comporte sur l'endroit, un bord périphérique surélevé qui délimite intérieurement une face plane 2a. La configuration et les dimensions de la plaque 3 sont sensiblement identiques à celles de dite la face endroit 2a plane. La dite face endroit 2a est entièrement recouverte de moquette du type aiguilletée ou tuft non rasée et comporte ainsi des boucles. En outre, elle présente des zones en reliefs plus résistantes à l'usure à l'emplacement où vient s'appuyer les talons clu conducteur. La plaque 3 est calée dans le logement ou la cuvette intérieure 5 formée par le bord surélevé 6. Le bord surélevé 6 se trouve au moins sur le coté avant repéré par la zone 4a de la périphérie du tapis 2, afin d'empêcher la plaque 3 de glisser vers l'avant du véhicule selon la direction de la flèche F, laquelle correspond au sens de glissement généralement imposé par les mouvements des pieds des passagers et du conducteur. De préférence, comme dans le premier exemple illustré, le tapis 2 comporte un bord surélevé 6 sur toute sa périphérie, constituée par le coté avant de la zone 4a, le coté arrière de la zone 4b et des cotés latéraux des zones 4c et 4d. La face endroit 3a de la plaque comporte des motifs en relief sur toute sa surface créant ainsi des sillons permettant d'accrocher les salissures apportées par les chaussures et de récupérer les liquides, notamment l'eau. Ce bord surélevé 6 a sensiblement la même largeur 11 sur toute la périphérie du tapis 2. Il est de préférence revêtu de moquette afin d'améliorer l'esthétique de l'ensemble 1, notamment lorsque la plaque 3 est disposée sur la face endroit 2a du tapis 2 et que seul le bord surélevé du tapis est visible. La plaque 3, une fois logée dans la cuvette intérieure 5 du tapis 2, est bloquée dans la direction de la flèche F par le bord surélevé 6 (figure2), lequel a une hauteur HO beaucoup plus élevée que la hauteur H1 de la plaque. Par exemple, H1 vaut 5 mm et HO vaut 20 mm. La face envers 3b de la plaque 3 comporte des points en saillie 7, réparties sur toute sa surface et aptes à s'accrocher avec les boucles 8 sur la face endroit 2a du tapis 2. Le plaque 3 comporte également un élément auto agrippant 10, se présentant sous la forme d'un disque de quelques centimètres, par exemple de 3 cm de diamètre, fixé à travers son épaisseur par un système d'accrochage 9, par exemple de type rivet. Ledit élément 10 comporte des crochets 14 aptes à s'accrocher dans les boucles 8 de la moquette. Ces éléments d'accrochage, pointes 7 et crochets 14 améliorent la solidarisation de la plaque 3 au tapis 2 sans nuire à la facilité à l'ôter du tapis 2. L'ensemble de protection 20 selon le second exemple représenté à la figure 3 comprend un tapis 22 pourvu d'un bord surélevé 26, sur toute sa périphérie, qui a une forme de U retourné ce qui permet de recueillir les particules grossières et/ou les cailloux amenés par les chaussures et, de favoriser le maintien de l'ensemble 20 et donc du tapis 22 sur la moquette de première monte et donner une bonne rigidité au tapis 22. De préférence, ledit bord ou rebord 26 présente une structure différenciée, selon son emplacement, en deux types principaux dénommés premier et second rebords 260, 261. Le premier rebord 260 est disposé sur toute la périphérie du tapis 22 sauf sur sa partie avant 22a. Le second rebord 261 est disposé sur la partie avant 22a du tapis 22. Ledit rebord 26 a une largeur 12, supérieure à la largeur 11 du premier exemple, qui le rend beaucoup plus visible que ce soit lors de l'utilisation du tapis 22 seul ou avec la plaque 31, et est ainsi de préférence revêtu de moquette afin d'améliorer l'esthétique et le confort. Trois éléments auto agrippants sont disposés sur la face envers 31b de la plaque 31, aux emplacements qui sont visibles (figure3) sur la face endroit 31a du fait de la présence des systèmes d'accrochage 29 du type rivet. Dans un exemple précis de réalisation, les dits emplacements se situent dans les angles de la plaque 31 empêchant celui-ci de former des plis. La combinaison de différents éléments d'accrochage, du type pointes en saillie ou auto agrippants, permet comme dans le premier exemple, d'ajuster l'adhérence de la plaque 31 sur le tapis 22 afin de respecter le confort et la sécurité des automobilistes. Le premier rebord 260 (figure 4) disposé sur la partie inférieure 22b du tapis 22 comporte une branche extérieure 27 qui est à une distance E du plan AA' de la face envers du tapis 22. Le second rebord 261 (figure 5) disposé sur la partie avant 22a du tapis 22, a une branche extérieure 23 qui descend jusqu'au niveau du plan M'. Pour chaque type de rebord 260, 261 la plaque 31 vient se caler dans la cuvette intérieure 51. Le second rebord 261 est dans la continuité du premier rebord 260 sur la périphérie du tapis 22, par diminution de la distance E par rapport à l'axe M'. Cette progression de la distance E se fait de préférence au niveau des zones intermédiaires entre les parties avant 22a et arrière 22b, zones qui correspondent aux changements éventuels de plan de la cuvette, lorsque le plancher remonte légèrement vers l'avant, sous les pédales. Le premier rebord 260 est conçu de façon à ce que sa branche extérieure 27 soit en appui latéral sur la moquette de première monte recouvrant les montants latéraux de part et d'autre du plancher tandis que le second rebord 261 est conçu de sorte que son extrémité libre 24 vienne en appui sur la moquette de première monte.30
La présente invention a pour objet un ensemble de protection (1), pour moquette de première monte d'un véhicule automobile, comportant de manière caractéristique un tapis (2) dont la face supérieure (2a) est majoritairement dans un matériau textile et qui comporte sur au moins une partie de sa périphérie un bord surélevé (6) délimitant une cuvette intérieure (5), et une plaque (3) formée exclusivement dans un matériau en élastomère et configurée pour venir se caler, de manière amovible et sensiblement ajustée, dans ladite cuvette intérieure (6).L'ensemble (1) permet notamment aux automobilistes de répondre à certains critères d'esthétique et de confort grâce au tapis (2) tout en assurant la protection dudit tapis (2) et de la moquette de première monte des conditions extérieures salissantes en combinant le tapis (2) avec la plaque (3) sans se procurer deux tapis de sol différents aptes à être positionnés sur la moquette de première monte.
1. Ensemble (1,20) de protection, pour moquette de première monte d'un véhicule automobile,, caractérisé en ce qu'il comporte : a) un tapis (2,22) dont: la face supérieure (2a) est majoritairement dans un matériau textile et qui comporte sur au moins une partie de sa périphérie un bord surélevé (6,26) délimitant une cuvette (5,51) intérieure et b) une plaque (3,31) formée exclusivement dans un matériau en élastomère et configurée pour venir se caler, de manière amovible et sensiblement ajustée, dans ladite cuvette (5,51) intérieure. 2. Ensemble (1,20) selon la 1 caractérisé en ce que le matériau textile du tapis (2,22) comporte des boucles (8) et en ce que la plaque (3,31) comporte sur sa face inférieure (3b,31b) des éléments d'accrochage (7,9,10,14,29) aptes à s'accrocher dans lesdites boucles (8). 3. Ensemble (1,20) selon a 2 caractérisé en ce que les éléments d'accrochage (7,9,10,14,29) sont des pointes en saillie (7), notamment obtenues lors du thermoformage de la plaque. 4. Ensemble (1,20) selon l'une et/ou l'autre des 2 et 3 caractérisé en ce que les éléments d'accrochage (7,9,10,14,29) sont des éléments auto agrippants de type crochets (14), qui sont rapportés sur la face inférieure (3b,31b) de la plaque (3,31). 5. Ensemble (1,20) selon la 1, caractérisé en ce que la dite plaque (3,31) comporte sur sa face endroit (3a,31a) des motifs en reliefs afin de collecter les salissures. 25 6. Ensemble (1,20) selon la 1, caractérisé en ce que la dite plaque (3,31) est calandré dans une feuille en élastomère, notamment du type PVC (polychlorure de vinyle). 7. Ensemble (1,20) selon la 1, caractérisé en ce que le dit tapis (2,20) comporte un bord surélevé (6,26) s'étendant sur toute sa périphérie. 8. Ensemble (1,20) selon 'a 1, caractérisé en ce que le dit bord surélevé (260,261) a une section transversale en U retourné, la branche extérieure (27,23) du U ayant une longueur égale ou inférieure à la branche intérieure (26) tournée vers la cuvette (51).
B
B60
B60N
B60N 3
B60N 3/04
FR2895984
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE PREPARATION D'UN TRONCON DE RUBAN ADHESIF DE LONGUEUR SOUHAITEE A PARTIR D'UNE BOBINE
20,070,713
La présente invention concerne un dispositif et un procédé de préparation d'un tronçon de ruban adhésif de longueur souhaitée à partir d'une bobine de ruban adhésif. Un tel tronçon de ruban adhésif est destiné à alimenter indifféremment, en fonction de l'application souhaitée, une machine de mise en place de poignées de portage de packs ou une machine de mise en lots. Dans le cas des machines de mise en place de poignées, un tronçon de ruban adhésif est appliqué sur un fardeau de bouteilles ou de bricks, dans la largeur ou la longueur, suivant la demande. Les extrémités du tronçon sont collées de part et d'autre du pack, tandis que la partie intermédiaire sert de hanse de préhension. Afin que la hanse ne soit pas collante, le tronçon de ruban adhésif comporte dans cette zone soit une étiquette cartonnée rapportée, soit un encart plastifié non collant directement intégré au ruban adhésif, appelé alors poignée préparée . Dans le cas des machines de mise en lots, un ou plusieurs tronçons de ruban adhésif sont appliqués sur un ensemble de produits unitaires pour les fixer ensemble et constituer un lot. Pour ces deux types de machines, la longueur et la largeur du ruban adhésif peuvent varier suivant le type de produit à équiper. Ainsi, il est généralement nécessaire, en fonction des besoins, soit d'avoir recours à plusieurs dispositifs distincts de préparation de tronçons de ruban adhésif, soit d'effectuer sur un même dispositif des réglages souvent lourds et complexes. Par ailleurs, dans le cas de rubans adhésifs non uniformes, par exemple comportant des inscriptions ou des motifs, ou dans le cas de poignées préparées, il est impératif que la longueur à laquelle le tronçon est découpée soit parfaitement déterminée et reproductible, pour garantir le positionnement correct des inscriptions ou de l'encart plastifié sur les différents tronçons successivement préparés. L'invention vise à améliorer les dispositifs et procédés de 30 préparation de tronçons de ruban adhésif. Selon un premier aspect, l'invention concerne un dispositif de préparation d'un tronçon de ruban adhésif de longueur souhaitée à partir d'une bobine de ruban adhésif, dispositif qui comprend : - au moins un moyen de déplacement sans fin, du type courroie, 35 chaîne ou équivalent, comportant un brin aller et un brin retour et apte à être actionné en boucle par des moyens d'entraînement ; - au moins une pince montée sur le moyen de déplacement sans fin, comportant deux branches et pouvant occuper une position d'ouverture, dans laquelle les branches sont écartées l'une de l'autre, ou une position de fermeture, dans laquelle les branches sont sensiblement jointives et aptes à tenir le ruban adhésif entre elles ; -des moyens aptes à provoquer la fermeture de la pince lorsqu'elle est située sur le brin aller dans une zone de préhension, afin que la pince puisse tenir le ruban adhésif déroulé de la bobine ; - des moyens de maintien de la pince en position de fermeture 10 lorsqu'elle se déplace sur le brin aller, pour permettre la traction du ruban adhésif sensiblement parallèlement au brin aller ; - des moyens aptes à provoquer l'arrêt du moyen de déplacement sans fin lorsque la pince est située sur le brin aller dans une zone de libération située en aval de la zone de préhension ; 15 - des moyens aptes à provoquer l'ouverture de la pince lorsqu'elle est située dans ladite zone de libération ; - un système de coupe transversale du ruban adhésif, situé au voisinage du brin aller, en aval de la zone de préhension, agencé pour pouvoir tenir le ruban adhésif une fois découpé au moins du côté amont du système de 20 coupe. Ainsi, grâce au dispositif selon l'invention, il est possible de figer la zone de préhension mais de positionner la zone de libération à l'endroit souhaité sur le brin aller, en fonction de la longueur du tronçon de ruban adhésif souhaité. Ce paramétrage n'implique pas de modification constructive 25 compliquée. En outre, puisque le système de coupe du ruban adhésif permet le maintien de ce ruban une fois découpé du côté amont, il n'est pas nécessaire de prévoir une deuxième pince qui tiendrait le ruban en amont, et qui serait écartée de la première pince d'une distance déterminée. Au contraire, même avec une unique pince, il est possible de ramener cette pince vers la zone de 30 préhension en vue de la traction ultérieure d'un autre tronçon de ruban adhésif, alors que le tronçon préparé est transféré vers un poste d'utilisation. Selon une réalisation possible, le dispositif comprend une came fixe agencée en regard du brin aller pour provoquer la fermeture de la pince dans la zone de préhension et maintenir la pince en position de fermeture sur 35 toute la longueur de ladite came fixe, et une came mobile s'étendant en prolongement de la came fixe en regard du brin aller, au moins jusqu'à la zone de libération, ladite came mobile pouvant être déplacée entre une position avancée, dans laquelle elle maintient la pince en position de fermeture, et une position reculée, dans laquelle elle autorise le passage de la pince en position d'ouverture. De cette façon, on peut obtenir l'ouverture de la pince en tout point situé au droit de la came mobile, ce qui offre une grande liberté sur la longueur du tronçon de ruban adhésif obtenu sans pour autant impliquer des modifications structurelles importantes du dispositif. De préférence, la pince comprend des moyens élastiques agencés pour solliciter les branches de ladite pince vers la position d'ouverture et au moins un galet apte à coopérer avec les cames fixe et mobile pour permettre la fermeture de la pince à l'encontre desdits moyens élastiques. Le dispositif peut comporter au moins deux pinces montées sur le moyen de déplacement sans fin, de façon sensiblement régulièrement répartie à la périphérie dudit moyen de déplacement sans fin. Ceci permet de réduire le temps d'arrivée d'une pince dans la zone de préhension lorsque le tronçon a été découpé, puisqu'il n'est pas nécessaire que la pince venant de tracter le ruban adhésif se déplace depuis la zone de libération vers la zone de préhension en parcourant notamment la totalité du brin retour. On peut ainsi avoir par exemple 2, 3, 4 ou 5 pinces. Par exemple, la pince est montée sur le moyen de déplacement sans fin de telle sorte que, lorsqu'elle tracte le ruban adhésif, celui-ci soit situé dans un plan sensiblement parallèle au plan du moyen de déplacement sans fin. Selon une réalisation possible, le dispositif comprend deux moyens de déplacement sans fin sensiblement identiques, parallèles et superposés, entraînés par les mêmes moyens d'entraînement, la pince étant solidaire des deux moyens de déplacement sans fin. Avantageusement, le système de coupe est agencé pour tenir le tronçon de ruban adhésif découpé du côté aval du système de coupe. Ainsi, d'une part, le ruban adhésif est maintenu côté bobine et, d'autre part, le tronçon découpé est maintenu à ses deux extrémités, par le système de coupe et par la pince située dans la zone de libération et sur laquelle le tronçon est collé. En conséquence, la gravité n'influe pas sur le déplacement du tronçon, et le dispositif peut être placé dans n'importe quelle position dans l'espace. Par ailleurs, le système de coupe peut comprendre : - un bloc de coupe disposé d'un côté du plan du ruban adhésif tracté, comportant un outil de coupe transversal en amont et en aval duquel sont disposés des éléments d'appui ; - un bloc de contre-coupe disposé de l'autre côté du plan du ruban adhésif tracté, comportant un doigt amont et un doigt aval espacés l'un de l'autre et situés en regard des éléments d'appui du bloc de coupe ; les blocs étant mobiles entre : - une position avancée, dans laquelle l'outil de coupe est engagé dans l'espace ménagé entre les doigts amont et aval du bloc de contre-coupe et le ruban adhésif, découpé, est apte à être maintenu entre lesdits doigts et les éléments d'appui du bloc de coupe ; -et une position rétractée, dans laquelle les blocs sont éloignés l'un de l'autre et du plan du ruban adhésif tracté, de sorte à permettre le déplacement de la pince sur le brin aller. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un procédé de préparation d'un tronçon de ruban adhésif de longueur souhaitée à partir d'une bobine de ruban adhésif, comprenant les étapes consistant à : - prévoir au moins un moyen de déplacement sans fin, du type courroie, chaîne ou équivalent, comportant un brin aller et un brin retour et apte 20 à être actionné en boucle par des moyens d'entraînement ; - prévoir au moins une pince montée sur le moyen de déplacement sans fin, comportant deux branches et pouvant occuper une position d'ouverture, dans laquelle les branches sont écartées l'une de l'autre, ou une position de fermeture, dans laquelle les branches sont sensiblement 25 jointives et aptes à tenir le ruban adhésif entre elles ; - prévoir un système de coupe transversale du ruban adhésif, situé au voisinage du brin aller, en aval de la bobine ; - provoquer la fermeture de la pince lorsqu'elle est située sur le brin aller, dans une zone de préhension localisée en amont du système de 30 coupe, afin que la pince puisse tenir le ruban adhésif déroulé de la bobine ; - actionner le moyen de déplacement sans fin, afin de provoquer le déplacement de la pince maintenue fermée sur le brin aller, et donc la traction du ruban adhésif sensiblement parallèlement au brin aller ; - détecter le fait que le ruban adhésif a été tracté sur la longueur 35 souhaitée et provoquer l'arrêt de la pince dans la position correspondante, dans une zone de libération située sur le brin aller ; - couper le ruban adhésif avec le système de coupe, et tenir le ruban adhésif ainsi découpé au moins du côté amont du système de coupe ; - transférer le tronçon de ruban adhésif ainsi préparé vers un poste d'utilisation ; - actionner le moyen de déplacement sans fin, afin de ramener la pince dans la zone de préhension. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées : Les figures 1 et 2 sont des vues de face, respectivement de dessus, des pinces montées sur deux chaînes du dispositif selon l'invention ; Les figures 3 et 4 sont des vues de face, respectivement de dessus, de l'ensemble du dispositif selon l'invention ; La figure 5 est une vue de côté du dispositif selon l'invention, montrant également un dispositif de transfert du tronçon de ruban adhésif 15 préparé ; Les figures 6 et 7 sont des vues de côté d'une pince, respectivement en position d'ouverture et en position de fermeture ; Les figures 8 et 9 sont des vues de dessus d'une pince, respectivement en position de fermeture et en position d'ouverture ; 20 La figure 10 est une vue de face du bloc de contre-coupe ; Les figures 11a et 11b sont des vues de dessus respectivement du bloc de contre-coupe et du bloc de coupe ; Les figures 12a et 12b sont des vues de côté respectivement du bloc de contre-coupe et du bloc de coupe ; et 25 La figure 13 est une vue de dessus de l'ensemble du dispositif selon l'invention, montrant également un dispositif de transfert du tronçon de ruban adhésif préparé et un système de déroulement du ruban adhésif depuis la bobine. Le dispositif 1 de préparation d'un tronçon de ruban adhésif 30 comprend tout d'abord deux chaînes 2 sensiblement identiques, parallèles et superposées. Chaque chaîne 2 forme une boucle plane comprenant un brin aller 3 et un brin retour 4 sensiblement rectilignes et parallèles, ainsi que deux portions en demi cercle s'enroulant respectivement autour d'une roue de renvoi motrice 5 et une roue de renvoi libre 6 d'axes respectifs 7, 8 sensiblement 35 parallèles. La roue motrice 5 est entraînée par un moteur 9, dans le sens indiqué par la flèche sur la figure 1. On définit les termes amont et aval par rapport au sens de déplacement de la chaîne 2. Le moteur 9 est par exemple un moteur électrique de type quelconque (à courant continu, asynchrone, brushless, etc.). La gestion des courbes d'accélération et de décélération, de la précision d'arrêt et des vitesses nominales est effectuée par l'intermédiaire de variateurs de fréquence ou de cartes d'axes suivant la technologie moteur choisie. Les deux roues 5, 6 sont placées sur un support 10 lui-même fixé à une base 11 par des pieds 12. Dans la réalisation représentée, les chaînes 2 sont situées dans des plans verticaux, mais cette disposition n'est pas limitative. Au voisinage du support 10 se trouve une bobine 13 de ruban adhésif 14 montée rotative autour de l'axe 15 d'un support 16 fixé à la base 11. L'axe 15 est sensiblement parallèle aux plans des chaînes 2 et orthogonal aux brins aller 3 et retour 4 : de ce fait, le ruban adhésif 14 sera déroulé dans un plan sensiblement parallèle aux plans des chaînes 2 et selon une trajectoire sensiblement parallèle au brin aller 3. Le ruban adhésif 14 peut être neutre ou présenter des marques ( adhésif spotté ). Il peut être destiné à former une poignée préparée, à réaliser un lot, etc. Sa largeur et la longueur à laquelle le tronçon sera découpé peuvent varier selon l'application concernée. Sur les deux chaînes 2 sont montées deux pinces 17 sensiblement identiques, de façon symétrique par rapport à l'axe médian 18, défini comme étant l'axe parallèle aux axes 7, 8 des roues 5, 6 et situé à mi-distance de ceux-ci. Sur la figure 1 sont représentées les deux pinces 17 dans deux positions différentes (en traits forts et en traits fins). Les pinces 17 sont solidaires des deux chaînes 2 et sont donc entraînées en rotation toujours dans le même sens. Chaque pince 17 comprend deux tiges 19, 20 sensiblement parallèles montées dans deux maillons distincts de chacune des chaînes 2. Les tiges 19, 20 sont ici orientées parallèlement aux axes 7, 8 des roues 5, 6 et insérées dans les maillons adjacents d'une même chaîne 2, comme illustré sur la figure 2. Chaque pince 17 comporte une première et une deuxième branches 21, 22 reliées par les tiges 19, 20, et entre lesquelles le ruban adhésif 14 est destiné à être tenu pour être tracté. Les branches 21, 22 s'étendent sensiblement perpendiculairement aux tiges 19, 20, donc parallèlement aux plans des chaînes 2, vers l'extérieur des chaînes 2, et sont disposées en regard l'une de l'autre. La première branche 21 est destinée à être au contact du côté collant 23 du ruban adhésif 14. Elle est fixe par rapport aux chaînes 2, c'est-à-dire par rapport aux tiges 19, 20. La première branche 21 comprend au moins un rouleau 24 monté rotatif autour de l'axe principal 25 de ladite branche 21, orthogonal aux tiges 19, 20. Il peut s'agir d'un rouleau en laiton moleté ou de roues libres, notamment selon le pouvoir adhérant du ruban adhésif 14. La deuxième branche 22 est destinée à être au contact du côté lisse 26 du ruban adhésif 14. Elle est montée coulissante le long des tiges 19, 20 par rapport à la première branche 21. Un ou plusieurs ressorts 27 sont disposés entre les deux branches 21, 22 et sollicitent la deuxième branche 22 vers sa position éloignée de la première branche 21, c'est-à-dire dans la position d'ouverture de la pince 17. La deuxième branche 22 est sensiblement parallélépipédique et comprend, en regard de la première branche 21, un élément 28 en matière souple (par exemple en mousse ou en polyuréthane). En outre, la deuxième branche 22 est équipée de galets 29 d'axes sensiblement parallèles à l'axe principal 25 de la première branche 21. Une troisième tige 30, disposée sensiblement parallèlement aux tiges 19, 20, dans un même plan et à proximité de celles-ci, est engagée dans un autre maillon de chacune des chaînes, ici dans les maillons adjacents à ceux recevant l'une des tiges 19, 20. La troisième tige 30 joue le rôle d'un tirant de maintien, et permet d'assurer le parallélisme des deux chaînes 2. Le dispositif 1 comprend également un système permettant de provoquer la fermeture de la pince 17 et d'autoriser son ouverture, ceci en des points déterminés de la chaîne 2. Ce système comprend d'une part une came fixe (non représentée) agencée en regard du brin aller 3 depuis une zone dite zone de préhension 31, et d'autre part une came mobile 32 s'étendant en prolongement de la came fixe en regard du brin aller 3, au moins jusqu'à une zone dite zone de libération 33. La came mobile 32, pilotée par un actionneur pneumatique, peut être déplacée entre une position avancée (par défaut), dans laquelle elle est située sensiblement dans le même plan que la came fixe, et une position reculée. Les cames sont destinées à coopérer avec les galets 29 de la pince 17 lors du déplacement de celle-ci sur le brin aller 3. Lorsque les galets 29 arrivent en contact avec la came fixe, la pince 17 étant située dans la zone de préhension 31 au début du brin aller 3, cela provoque la fermeture de la pince 17. La pince 17, qui se déplace sur le brin aller 3, est maintenue en position de fermeture sur toute la longueur de la came fixe. Lorsque la pince 17 atteint la zone de libération, au droit de la came mobile 32, cette dernière peut être déplacée vers sa position reculée. De ce fait, la came mobile 32 n'exerce plus de contrainte de fermeture, et la pince 17 s'ouvre sous l'action des ressorts 27. Enfin, le dispositif 1 comprend un système de coupe 34 permettant de couper le ruban adhésif 14 tracté pour en former un tronçon séparé de la bobine 13. Le système de coupe 34 est situé à proximité du brin aller 3, sur la trajectoire de traction du ruban adhésif 14, immédiatement en aval et le plus près possible de la zone de préhension 31. Le système de coupe 34 comprend d'une part un bloc de coupe 35 disposé du côté lisse 26 du ruban adhésif 14 tracté, et comportant un couteau 36 transversal. De part et d'autre du couteau 36 sont disposés des éléments d'appui, respectivement amont 37 et aval 38, permettant d'assurer le collage du ruban adhésif 14 au moment de la coupe, comme on le verra plus loin. L'élément d'appui aval 38 peut être équipé d'un élément en matière souple (par exemple en mousse ou en polyuréthane). Un actionneur pneumatique 39 pilote le bloc de coupe 35 pour le rapprocher ou l'éloigner du ruban adhésif 14, le bloc de coupe 35 étant par défaut en position rétractée, c'est-à-dire éloignée du ruban adhésif 14. Le système de coupe 34 comprend d'autre part un bloc de contre- coupe 40 disposé du côté collant 23 du ruban adhésif 14 tracté, et comportant un doigt amont 41 et un doigt aval 42 transversaux, espacés l'un de l'autre et situés en regard des éléments d'appui 37, 38 du bloc de coupe 35. Le bloc de contre-coupe 40 a pour rôle de tenir le ruban adhésif 14 en tension au moment de la coupe, de part et d'autre du couteau 36, en utilisant le pouvoir collant du ruban adhésif 14. Le doigt amont 41 est sensiblement parallélépipédique, tandis que le doigt aval 42 comprend au moins un rouleau 43 monté rotatif autour de l'axe principal dudit doigt aval 42, disposé transversalement. II peut s'agir d'un rouleau en laiton moleté ou de roues libres. Un actionneur pneumatique 44 pilote le bloc de contre-coupe 40 pour le rapprocher ou l'éloigner du ruban adhésif 14, le système de contre-coupe 40 étant par défaut en position rétractée, c'est-à-dire éloignée du ruban adhésif 14, position dans laquelle il libère l'espace nécessaire au passage de la pince 17, entre le bloc de coupe 35 et le bloc de contre-coupe 40. On décrit à présent la mise en oeuvre du dispositif 1. On part d'une situation initiale dans laquelle le ruban adhésif 14 est en prise dans l'une des deux pinces 17 du dispositif 1, située dans la zone de préhension 31, juste avant le système de coupe 34. Sous l'effet de la came fixe, la pince 17 est en position de fermeture. Le bloc de coupe 35 est en position rétractée, et le bloc de contre-coupe 40 en position avancée. Le bloc de contre-coupe 40 est déplacé vers sa position rétractée, pour permettre le passage de la pince 17. Celle-ci est déplacée (via l'actionnement des chaînes 2) sur le brin aller 3 sur une distance L correspondant à la longueur de tronçon de ruban adhésif 14 souhaitée. On détecte que le ruban adhésif 14 a été tracté sur une distance L : - soit par la disposition physique des éléments constitutifs du dispositif 1 : au moyen d'un codeur associé aux moyens d'entraînement (par exemple une pulsation incrémentale fournie par un codeur implanté sur l'arbre de transmission du moteur 9), ou d'un capteur placé dans la zone de libération et apte à détecter la position de la pince 17. Ce capteur peut être réglable en position sur le brin aller 3. -soit par des marques 45 présentes sur le ruban adhésif 14 et pouvant être détectée par un capteur fixe par rapport à la bobine 13. Les modes de détection ne fonctionnent pas en même temps, l'un d'entre eux étant choisi préalablement au niveau du système de commande. Lorsque la pince 17 atteint la position souhaitée, elle est arrêtée. Les opérations suivantes sont alors effectuées en même temps : - fermeture du bloc contre-coupe 40, celui-ci étant amené au contact du côté collant 23 du ruban adhésif 14 ; - passage du bloc de coupe 35 en position avancée, le couteau 36 réalisant la coupe et s'engageant dans l'espace ménagé entre les doigts amont 41 et aval 42 du bloc contre-coupe 40, tandis que les éléments d'appui 37, 38 plaquent et maintiennent le ruban adhésif 14 sur les doigts 41, 42. Ainsi, le tronçon de ruban adhésif 14 découpé est maintenu à son extrémité tractée par la pince 17 située dans la zone de libération 33, et à son autre extrémité par le doigt aval 42. Quant au ruban adhésif 14 se déroulant de la bobine 13, il est maintenu à son extrémité amont par le doigt amont 41. Le doigt amont 41 étant parallélépipédique, il permet un collage du ruban adhésif 14 sur une plus grande surface qu'un doigt cylindrique, et donc un meilleur maintien. Ainsi, le ruban adhésif 14 est toujours tenu côté bobine en attendant l'arrivée d'une nouvelle pince 17. Puisque le ruban adhésif 14 est tenu en permanence, le dispositif 1 5 peut être disposé dans n'importe quelle position dans l'espace, la gravité ne risquant pas de déplacer le ruban adhésif. L'ouverture de la pince 17 est alors commandée, par déplacement de la came mobile 32 vers sa position reculée. Le ruban adhésif 14 reste maintenu à son extrémité tractée, par collage sur la première branche 21. 10 On transfère ensuite le tronçon de ruban adhésif 14 ainsi préparé vers un poste d'utilisation (non représenté), selon une direction sensiblement orthogonale au plan du ruban adhésif tracté. Lors de ce déplacement, le ruban adhésif 14 se décolle facilement de la pince 17 et du doigt aval 42 en provoquant la rotation du ou des rouleaux 24, 43 l'un vers l'autre. II est à noter 15 que, du côté de l'extrémité tractée, le ruban adhésif 14 est très bien maintenu sur la première branche 21 de la pince 17, car il a été bien appliqué sur le ou les rouleaux 24 par écrasement de l'élément souple 28. La pince 17 doit donc être ouverte pour permettre le décollement du ruban adhésif 14. En revanche, du côté de son extrémité amont, si l'élément d'appui aval 38 ne comporte pas 20 d'élément souple, le ruban adhésif 14 n'est que peu collé sur le doigt aval 42 (globalement selon une génératrice), et il n'est donc pas nécessaire de déplacer le bloc de contre-coupe 35 vers sa position rétractée pour permettre la libération du ruban adhésif 14. Le transfert peut par exemple être effectué par un système à vérin 46, disposé du côté lisse 26 du ruban adhésif 14 (voir 25 figures 5 et 13). La traction du ruban adhésif 14 est indépendante du mouvement du ou des produits à équiper dudit ruban, ce qui permet d'effectuer un collage mieux maîtrisé, alors que les produits sont à l'arrêt. Les chaînes 2 sont alors à nouveau mises en mouvement, les pinces 17 se déplaçant donc simultanément pour amener la pince 17 qui était 30 en attente sur le brin retour 4 jusqu'à la zone de préhension 31, tandis que la pince 17 qui vient de tracter le ruban adhésif 14 étant évacuée sur le brin retour 4. L'arrêt de la pince 17 dans la zone de préhension 31 est commandé par une cellule de détection. La pince 17 se ferme dans ce mouvement, au contact de la came fixe, juste avant le système de coupe 34. La distance longitudinale 35 entre le bloc de contre-coupe 40 et l'entrée de la came fixe est figée. Le ruban adhésif 14 issu de la bobine 13 est donc maintenant en prise dans la pince 17. Dans le même temps, on effectue les opérations suivantes : - passage du bloc contre-coupe 40 et du bloc de coupe 35 en position rétractée, pour libérer le passage pour la pince 17 ; - passage de la came mobile 32 en position avancée, afin qu'elle 5 puisse maintenir le ruban adhésif 14 pris dans la pince dans la zone de libération 33. Le dispositif 1 est alors dans la situation initiale décrite précédemment, et le cycle de traction/découpe/déplacement des pinces peut être répété. 10 Grâce au dispositif 1, il est possible de réaliser de 30 à 60 découpes par minutes, le temps moyen d'un cycle pouvant être de l'ordre de 0,65 secondes. Le retour de la pince venant de tracter le ruban adhésif est opéré en temps masqué, pendant que l'autre pince tracte à son tour le ruban adhésif. Le brin aller 3 matérialise la trajectoire du ruban adhésif et les 15 longueurs possibles de traction. Cette longueur peut être facilement paramétrée en figeant le positionnement de la zone de préhension 31 et en prévoyant plusieurs cames mobiles 32 successives en prolongement de la came fixe. Selon la came mobile active, on positionne ainsi la zone de libération 33. 20 On se réfère à présent à la figure 13. Le dispositif 1 est complété par des aménagements spécifiques sur le chemine de déroulement du ruban adhésif 14, qui ont pour objectifs : - de réduire au maximum l'allongement du ruban adhésif en limitant l'effort de traction de ce dernier au plus près de la prise par la pince et 25 de sa course de traction ; - de garantir une tension permanente du ruban adhésif tout au long du chemin de déroulement, que ce soit en mouvement (traction) ou à l'arrêt, afin d'éviter que le ruban adhésif ne fasse des plis ou dérive angulairement lors de son déroulement. 30 Ces objectifs sont atteints en intercalant entre la bobine 13 et le dispositif 1 un tambour motorisé 47 complété par un moufle 48 de maintien en tension situé immédiatement en sortie. Le tambour motorisé 47 matérialise une coupure physique entre le levier de dérouleur 49 de bobine (animé d'oscillations) et le dispositif 1. Il 35 assure la traction du ruban adhésif depuis la bobine 13 et aide à l'amenée du ruban adhésif vers la pince 17 lors de sa mise en action. Le tambour motorisé 47 encaisse donc l'effort de traction le plus important lié au déroulement du ruban adhésif depuis la bobine 13 (soit environ deux fois l'effort mesuré entre le tambour et la pince). Ce sont les moufles situés sur le dérouleur (à savoir la bobine 13 et le levier de dérouleur 49) et en sortie du tambour motorisé 47 qui permettent de maintenir en permanence le ruban adhésif en tension. Du fait du décalage de mise en cation, entre la traction primaire et le déroulement secondaire (inertie, extension du ruban adhésif), c'est le moufle 48 en sortie du tambour motorisé 47 qui oscille en premier. Entre le dérouleur et le tambour motorisé 47, la traction primaire est assurée par le tambour, le déroulement est effectué au niveau du dérouleur (par rotation de la bobine 13). Entre le dispositif 1 et le tambour, la traction primaire est assurée par la pince 17, le déroulement et la traction secondaire étant assurés par le tambour motorisé 47. La traction du ruban adhésif 14 par le déplacement de la pince 17 sur les chaînes 2 fait osciller le moufle 48 en sortie du tambour motorisé 47 et désocculte la cellule de détection. La non détection du moufle 48 déclenche alors la mise en rotation du tambour motorisé 47. La traction du ruban adhésif par le tambour fait alors osciller le levier de dérouleur 49 et désocculte la cellule de détection. La non détection du levier de dérouleur 49 déclenche alors la libération du frein électromagnétique du dérouleur, permettant ainsi à la bobine 13 de tourner et au ruban adhésif 14 de se dérouler. La traction du ruban adhésif est donc gérée par une mise en cascade des différents actionneurs. L'arrêt du déroulement de la bobine 13 est obtenu pas la réaction inverse de chaque actionneur, déclenchée à partir de l'arrêt de la pince 17 en fin de course sur le brin aller 3, c'est-à-dire dans la zone de libération 33. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au contraire toutes 30 les variantes de réalisation
Sur une chaîne (2) actionnée en boucle est montée une pince (17) pouvant tenir entre ses branches le ruban adhésif (14).En entrée du brin aller (3), dans une zone de préhension (31), la pince est fermée autour du ruban adhésif déroulé de la bobine (13). La pince maintenue fermée est ensuite déplacée sur le brin aller, tirant ainsi le ruban adhésif jusqu'à une zone de libération (33) où elle est arrêtée.Le ruban adhésif est alors coupé transversalement par un système de coupe (34) agencé pour tenir le ruban adhésif à la fois du côté amont et du côté aval. Puis la pince est ouverte, et le tronçon découpé est transféré vers un poste d'utilisation.La pince est ensuite ramenée dans la zone de préhension par actionnement de la chaîne.
1. Dispositif de préparation d'un tronçon de ruban adhésif de longueur souhaitée à partir d'une bobine (13) de ruban adhésif (14), caractérisé 5 en ce qu'il comprend : - au moins un moyen de déplacement sans fin (2), du type courroie, chaîne ou équivalent, comportant un brin aller (3) et un brin retour (4) et apte à être actionné en boucle par des moyens d'entraînement (5, 9) ; - au moins une pince (17) montée sur le moyen de déplacement 10 sans fin (2), comportant deux branches (21, 22) et pouvant occuper une position d'ouverture, dans laquelle les branches (21, 22) sont écartées l'une de l'autre, ou une position de fermeture, dans laquelle les branches (21, 22) sont sensiblement jointives et aptes à tenir le ruban adhésif (14) entre elles ; - des moyens aptes à provoquer la fermeture de la pince (17) 15 lorsqu'elle est située sur le brin aller (3) dans une zone de préhension (31), afin que la pince (17) puisse tenir le ruban adhésif (14) déroulé de la bobine (13) ; - des moyens de maintien de la pince (17) en position de fermeture lorsqu'elle se déplace sur le brin aller (3), pour permettre la traction du ruban adhésif (14) sensiblement parallèlement au brin aller (3) ; 20 - des moyens aptes à provoquer l'arrêt du moyen de déplacement sans fin (2) lorsque la pince (17) est située sur le brin aller (3) dans une zone de libération (33) située en aval de la zone de préhension (31) ; - des moyens aptes à provoquer l'ouverture de la pince (17) lorsqu'elle est située dans ladite zone de libération (33) ; 25 - un système de coupe (34) transversale du ruban adhésif (14), situé au voisinage du brin aller (3), en aval de la zone de préhension (31), agencé pour pouvoir tenir le ruban adhésif (14) une fois découpé au moins du côté amont du système de coupe (34). 30 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une came fixe agencée en regard du brin aller (3) pour provoquer la fermeture de la pince (17) dans la zone de préhension (31) et maintenir la pince (17) en position de fermeture sur toute la longueur de ladite came fixe, et une came mobile (32) s'étendant en prolongement de la came fixe en regard 35 du brin aller (3), au moins jusqu'à la zone de libération (33), ladite came mobile (32) pouvant être déplacée entre une position avancée, dans laquelle ellemaintient la pince (17) en position de fermeture, et une position reculée, dans laquelle elle autorise le passage de la pince (17) en position d'ouverture. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la pince (17) comprend des moyens élastiques (27) agencés pour solliciter les branches (21, 22) de ladite pince (17) vers la position d'ouverture et au moins un galet (29) apte à coopérer avec les cames fixe et mobile (32) pour permettre la fermeture de la pince (17) à l'encontre desdits moyens élastiques (27). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux pinces (17) montées sur le moyen de déplacement sans fin (2), de façon sensiblement régulièrement répartie à la périphérie dudit moyen de déplacement sans fin (2). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la branche (21) destinée à être au contact du côté collant (23) du ruban adhésif (14) est fixe par rapport au moyen de déplacement sans fin (2). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la pince (17) est montée sur le moyen de déplacement sans fin (2) de telle sorte que, lorsqu'elle tracte le ruban adhésif (14), celui-ci soit situé dans un plan sensiblement parallèle au plan du moyen de déplacement sans fin (2). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend deux moyens de déplacement sans fin (2) sensiblement identiques, parallèles et superposés, entraînés par les mêmes moyens d'entraînement (5, 9), la pince (17) étant solidaire des deux moyens de déplacement sans fin (2). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de déplacement sans fin sont formées chacun d'une chaîne (2) et en ce que la pince (17) comprend deux tiges (19, 20) sensiblement parallèles reliant les branches (21, 22) de ladite pince (17), les tiges (19, 20) étant montées dans deux maillons distincts de chacune des chaînes (2).35 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend une troisième tige (30) disposée sensiblement parallèlement aux tiges (19, 20) de la pince (17), dans un même plan et à proximité de celles-ci, ladite troisième tige (30) étant engagée dans un troisième maillon de chacune des chaînes (2). 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que la branche (21) de la pince (17) destinée à être au contact du côté collant (23) du ruban adhésif (14) comprend au moins un rouleau (24) monté rotatif autour de l'axe principal (25) de ladite branche (21). 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la branche (22) de la pince (17) destinée à être au contact du côté lisse (26) du ruban adhésif (14) comprend, en regard de l'autre branche (21), un élément en matière souple (28). 12. Dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que le système de coupe (34) est agencé pour tenir le tronçon de ruban adhésif (14) découpé du côté aval du système de coupe (34). 13. Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que le système de coupe (34) comprend : - un bloc de coupe (35) disposé d'un côté du plan du ruban adhésif (14) tracté, comportant un outil de coupe (36) transversal en amont et 25 en aval duquel sont disposés des éléments d'appui (37, 38) ; - un bloc de contre-coupe (40) disposé de l'autre côté du plan du ruban adhésif (14) tracté, comportant un doigt amont (41) et un doigt aval (42) espacés l'un de l'autre et situés en regard des éléments d'appui (37, 38) du bloc de coupe (35) ; 30 les blocs (35, 40) étant mobiles entre : - une position avancée, dans laquelle l'outil de coupe (36) est engagé dans l'espace ménagé entre les doigts amont (41) et aval (42) du bloc de contre-coupe (40) et le ruban adhésif (14), découpé, est apte à être maintenu entre lesdits doigts (41, 42) et les éléments d'appui (37, 38) du bloc 35 de coupe (35) ;- et une position rétractée, dans laquelle les blocs (35, 40) sont éloignés l'un de l'autre et du plan du ruban adhésif (14) tracté, de sorte à permettre le déplacement de la pince (17) sur le brin aller (3). 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que le doigt aval (42) du bloc contre-coupe (40) comprend au moins un rouleau (43) monté rotatif autour d'un axe transversal. 15. Procédé de préparation d'un tronçon de ruban adhésif de 10 longueur souhaitée à partir d'une bobine (13) de ruban adhésif (14), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - prévoir au moins un moyen de déplacement sans fin (2), du type courroie, chaîne ou équivalent, comportant un brin aller (3) et un brin retour (4) et apte à être actionné en boucle par des moyens d'entraînement (5, 15 9) ; - prévoir au moins une pince (17) montée sur le moyen de déplacement sans fin (2), comportant deux branches (21, 22) et pouvant occuper une position d'ouverture, dans laquelle les branches (21, 22) sont écartées l'une de l'autre, ou une position de fermeture, dans laquelle les 20 branches (21, 22) sont sensiblement jointives et aptes à tenir le ruban adhésif (14) entre elles ; - prévoir un système de coupe (34) transversale du ruban adhésif (14), situé au voisinage du brin aller (3), en aval de la bobine (13) ; -provoquer la fermeture de la pince (17) lorsqu'elle est située 25 sur le brin aller (3), dans une zone de préhension (31) localisée en amont du système de coupe, afin que la pince (17) puisse tenir le ruban adhésif (14) déroulé de la bobine (13) ; - actionner le moyen de déplacement sans fin (2), afin de provoquer le déplacement de la pince (17) maintenue fermée sur le brin aller 30 (3), et donc la traction du ruban adhésif (14) sensiblement parallèlement au brin aller (3) ; - détecter le fait que le ruban adhésif (14) a été tracté sur la longueur (L) souhaitée et provoquer l'arrêt de la pince (17) dans la position correspondante, dans une zone de libération (33) située sur le brin aller (3) ;- couper le ruban adhésif (14) avec le système de coupe (34), et tenir le ruban adhésif (14) ainsi découpé au moins du côté amont du système de coupe (34) ; - transférer le tronçon de ruban adhésif (14) ainsi préparé vers un poste d'utilisation ; - actionner le moyen de déplacement sans fin (2), afin de ramener la pince (17) dans la zone de préhension (31). 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que l'opération de détection de la longueur tractée du ruban adhésif (14) est réalisée au moyen d'un codeur associé aux moyens d'entraînement ou d'un capteur placé dans la zone de libération (33) et apte à détecter la position de la pince (17), ou d'un capteur fixe par rapport à la bobine (13) et apte à détecter une marque (45) présente sur le ruban adhésif (14). 17. Procédé selon la 15 ou 16, caractérisé en ce que, à l'étape de coupe, on tient le ruban adhésif (14) découpé également du côté aval du système de coupe (34). 18. Procédé selon l'une des 15 à 17, caractérisé en ce que le transfert du tronçon de ruban adhésif (14) préparé vers un poste d'utilisation s'effectue selon une direction sensiblement orthogonale au plan du ruban adhésif (14) tracté.25
B
B65
B65H
B65H 35
B65H 35/04,B65H 35/07
FR2890636
A1
SYSTEME DE REGLAGE EN HAUTEUR D'UN PLANCHER.
20,070,316
La présente invention concerne un système de réglage en hauteur d'un plancher. En particulier, l'invention s'applique dans le domaine de l'automobile, le 5 système permettant de régler en hauteur le plancher d'un coffre. Il est connu un système permettant de faire passer un plancher de coffre d'une position basse à une position haute et réciproquement. Le système est basé sur la rotation de leviers autour d'un axe fixé d'une part au plancher et d'autre part à la caisse du véhicule. Toutefois, l'inconvénient de ce système est qu'il est limité à deux positions prédéfinies. Il y a donc un besoin pour un système de réglage d'un plancher permettant au plancher d'occuper plus de positions. Pour cela l'invention propose un système de réglage en hauteur d'un plancher comprenant une pluralité de positions de fixation de plancher, les positions étant à des niveaux de hauteurs différentes, un chemin de guidage entre les positions de fixation, le long du chemin, un aiguillage rotatif de changement de niveau, et un plancher guidé par le chemin de guidage vers les positions de fixation. Selon une variante, l'aiguillage rotatif est mobile entre plusieurs positions bloquées par un mécanisme de blocage. Selon une variante, le mécanisme de blocage comporte au moins un ressort bloquant l'aiguillage rotatif en position. Selon une variante, les positions bloquées de l'aiguillage rotatif correspondent chacune à un niveau. Selon une variante, le système comprend une pluralité d'aiguillages rotatifs de 25 changement de niveau, le long du chemin de guidage. Selon une variante, le plancher comporte un ergot guidé par le chemin de guidage. Selon une variante, l'aiguillage rotatif comporte un logement de réception de l'ergot, le logement étant dans le prolongement du chemin de guidage dans chaque 30 position bloquée de l'aiguillage rotatif. Selon une variante, le chemin de guidage comporte des rainures, l'ergot ayant une section cylindrique guidée par les rainures. Selon une variante, l'ergot a en outre une section plane guidée par les rainures. Selon une variante, la rainure du chemin de guidage est à double étage, la section cylindrique de l'ergot étant guidée par un premier étage de la rainure et la section plane de l'ergot étant guidée par un deuxième étage de la rainure, le deuxième étage étant plus étroit que le premier étage. R:ABrevets\24300A24343doc - 13/09i05 - 13 09 - 1 /9 Selon une variante, le système comporte, de part et d'autre du plancher, un chemin de guidage entre les positions de fixation du plancher et un aiguillage rotatif de changement de niveau. Selon une variante, le plancher comporte de part et d'autre un ergot guidé par 5 le chemin de guidage respectif, et un axe synchronisant le mouvement des ergots. Selon une variante, les ergots ont une partie de liaison à l'axe. Selon une variante, au moins un des ergots est escamotable hors du chemin de guidage. Selon une variante, le système comprend en outre une butée à chaque niveau, 10 le plancher étant maintenu sensiblement horizontal contre la butée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple uniquement et en références à la figure 1 qui montre un système de réglage d'un plancher selon l'invention. L'invention se rapporte à un système permettant à l'utilisateur, par une poussée ou une traction d'un plancher, d'amener le plancher à des niveaux de hauteurs différentes prévues. A chaque positionnement en hauteur, le plancher a une position fixe tant que l'utilisateur veut maintenir le plancher à cette hauteur. L'invention se rapporte en particulier à un système de réglage en hauteur d'un plancher comprenant une pluralité de positions de fixation du plancher, les positions de fixations étant à des niveaux de hauteurs différentes. Le plancher est guidé entre les positions de fixation par un chemin de guidage, un aiguillage rotatif de changement de niveau étant le long du chemin. Le plancher peut être entraîné vers différents niveaux où le plancher est guidé vers des positions de fixation. Le nombre de positions de fixation du plancher n'est pas limité, puisque les positions dépendent du nombre d'aiguillages rotatifs et du chemin de guidage plus ou moins prolongé de sorte à augmenter ou réduire le nombre de positions de fixation. Il suffit ensuite à l'utilisateur de faire coulisser le plancher le long du chemin pour parvenir aux différentes positions. La figure 1 montre un système 10 de réglage d'un plancher 12 selon un exemple de réalisation. Selon la figure 1, une partie du système est représentée; par rapport au plancher, une partie symétrique à celle représentée est prévue. Le système 10 de réglage est par exemple implémenté dans un coffre de véhicule automobile. Le coffre est schématisé par le châssis 14 du véhicule et par la paroi 15, par exemple le verso du dossier des sièges arrières du véhicule. Les parois latérales en regard du coffre supportent chacune le système de réglage. Le système comporte une pluralité de positions de fixation du plancher. A titre d'exemple, trois positions 16, 17, 18 de fixation du plancher 12 sont représentées. Le R:AI3revets\24300A24343doc - 13/09/05 -13 09 - 219 2890636 3 plancher 12 peut ainsi être positionné à des niveaux de différentes hauteurs, permettant de compartimenter l'espace dans lequel se trouve le plancher 12. Par exemple, dans le coffre du véhicule automobile, le plancher peut être positionné de manière variable de sorte à créer différents compartiments au sein du coffre. L'invention permet en particulier de disposer d'un nombre plus important de possibilités d'agencement du coffre que dans l'état de la technique. Les positions sont de préférence alignées selon une droite 20 sensiblement parallèle à la paroi 15; ceci permet de positionner le plancher de manière répétitive par rapport à la paroi 15. Le système comporte un chemin de guidage 22 entre les positions de fixations 16, 17, 18. Le chemin de guidage 22 est par exemple composé de rainures 221, 222, 223, .... Grâce au chemin de guidage 22, le plancher 12 peut être guidé vers les positions de fixation 16, 17, 18. Pour passer d'une position à une autre, le système comporte un aiguillage rotatif 24, 25, 26 de changement de niveau le long du chemin de guidage. L'aiguillage rotatif 24, 25, 26 permet de stabiliser le plancher à un niveau donné. Une action sur l'aiguillage rotatif 24, 25, 26 permet au plancher de changer de niveau et d'être stabilisé à la hauteur du nouveau niveau. Sur la figure 1, le système comporte une pluralité d'aiguillages rotatifs, en l'occurrence trois aiguillages rotatifs 24, 25, 26, de sorte à augmenter le nombre de positions de fixation. Le chemin de guidage est encastré dans un premier flasque 11 disposé le long d'un côté du plancher; un deuxième flasque en regard du premier flasque 11 le long d'un côté opposé du plancher permet de recevoir également un autre chemin de guidage qui est l'image dans un miroir du précédent chemin de guidage. Ainsi, le plancher est guidé par deux de ses côtés opposés le long du chemin de guidage, ce qui assure la stabilité du fonctionnement. Dans le cas d'un coffre, les flasques sont portés chacun par une paroi latérale du coffre. Selon la figure 1, le chemin de guidage peut, à titre d'exemple non limitatif, définir le parcours suivant (le plancher étant par exemple destiné à compartimenter un coffre de véhicule, la paroi 15 délimitant l'avant du coffre et l'arrière du coffre étant à droite de la figure 1). La position la plus basse 16 du plancher est à une extrémité d'une rainure 221, le plancher 12 étant dans cette position à proximité du châssis de telle sorte que le coffre n'est pas compartimenté. La rainure 221 s'étend vers l'arrière et le haut du coffre. La rainure 221 débouche dans l'aiguillage rotatif 24 situé à un premier niveau où se trouve une autre position de fixation (intermédiaire) 17. L'aiguillage rotatif 24 permet l'accès à une rainure 222, sensiblement horizontale; la rainure 222 débouche aussi dans un autre aiguillage rotatif 25. L'aiguillage rotatif 25 permet l'accès à une autre rainure 223 s'étendant vers l'arrière et le haut du coffre. La rainure 223 débouche dans un autre aiguillage rotatif 26 qui R\Brevets\24300A24343.doc - 13/09/05 - 13 09 - 3i9 permet l'accès à une rainure 224 d'un autre niveau où se trouve une position de fixation haute 18 du plancher. Il est parfaitement possible de prévoir un autre parcours pour parvenir aux différentes positions de fixation du plancher. On peut aussi envisager un nombre différent de positions de fixation du plancher en adaptant le nombre de rainures et d'aiguillages rotatifs. Le système peut donc facilement s'adapter à l'espace à compartimenter. L'aiguillage rotatif 24 comporte par exemple un disque 40 mobile en rotation autour d'un axe 42. L'aiguillage rotatif comporte un ou plusieurs logements 44 de réception d'un ergot du plancher. Le logement 44 est placé de telle sorte à être dans le prolongement des rainures du chemin de guidage 22. Selon la figure 1, l'aiguillage rotatif 24 est dans une position bloquée basse, de telle sorte que le logement 44 est dans le prolongement d'une rainure 221 basse. L'aiguillage rotatif 24 peut être déplacé en rotation de telle sorte à atteindre une autre position, position haute, dans laquelle le logement 44 est dans le prolongement de la rainure 222 haute. Le changement de position de l'aiguillage rotatif par basculement permet d'entraîner l'ergot du plancher vers un autre niveau, ce qui permet ensuite au plancher d'atteindre une nouvelle position de fixation. Le logement 44 est le prolongement du chemin de guidage, du type également une rainure. Selon la figure 1, les aiguillages rotatifs peuvent occuper plusieurs positions dans lesquelles les aiguillages rotatifs sont bloqués par un mécanisme 50 de blocage et de déblocage, par exemple du type comprenant au moins un ressort 52. Dans chaque position bloquée, le ressort maintient l'aiguillage rotatif de manière stable permettant d'empêcher au plancher de changer de niveau de manière incontrôlée. Comme cela est visible sur la figure 1, chaque aiguillage rotatif comporte un mécanisme de blocage stabilisant l'aiguillage rotatif en position haute ou basse. Le plancher 12 est guidé le long du chemin de guidage 22 par l'intermédiaire d'un ergot 28. Le plancher comporte un ergot 28 disposé de chaque côté du plancher de sorte que chaque ergot soit guidé par le chemin de guidage de chaque côté du plancher 12. Les ergots 28 de chaque côté du plancher sont reliés à un axe traversant de part en part le plancher, par exemple dans une partie avant du plancher. De chaque côté du plancher, l'ergot 28 est en saillie du plancher et pénètre dans le chemin de guidage. L'ergot 28 est guidé le long du chemin de guidage permettant d'entraîner le plancher vers les différentes positions de fixation. L'ergot 28 peut coulisser le long des rainures du chemin de guidage 22. L'ergot 28 présente plusieurs sections dont une section cylindrique 30 et une section plane 32 ainsi qu'une partie de liaison à l'axe. La section plane 32 est en saillie de la section cylindrique 30 à l'opposé du plancher. R\Brevets\24300A24343doc- 13/09'O5 - 13.09-4'9 Les rainures ont une forme particulière s'adaptant à la forme de l'ergot 28. Les rainures sont par exemple du type à double étage, un premier étage 33 de guidage de la section cylindrique 30 de l'ergot 28 et un deuxième étage 34 de guidage de la section plane 32. Le deuxième étage 34 est plus profond et plus étroit que le premier étage 33. Lorsque la section plane 32 est engagée dans le deuxième étage 34, la section plane 32 ne peut pas tourner sur elle-même librement, mais son mouvement est dicté par l'orientation de la rainure. Le logement 44 de l'aiguillage rotatif comporte la même section que les rainures, c'est-à-dire un double étage de réception de la section cylindrique 30 et de la section plane 32. Au cours du fonctionnement, les ergots 28 reliés à un axe s'engagent dans l'aiguillage rotatif respectif, le blocage de la section plane 32 dans le deuxième étage de la rainure permet de faire fonctionner de façon synchronisée les deux aiguillages rotatifs respectivement positionnés sur les flasques de part et d'autre du plancher. Ainsi les deux ergots de chaque côté du plancher sont reliés à l'axe tournant librement, de sorte à entraîner les ergots simultanément et à entraîner simultanément les aiguillages rotatifs. Le système fonctionne de la façon suivante. En partant de la position basse 16, les ergots 28 du plancher 12 sont dans la rainure inférieure 221. L'utilisateur exerce une traction manuelle sur le plancher par exemple à l'aide d'une poignée solidaire du plancher d'avant en arrière; les ergots 28 du plancher suivent alors le parcours du chemin de guidage par glissement le long de la rainure 221 en direction de l'aiguillage rotatif 24. L'aiguillage rotatif 24 étant dans la position basse indiquée sur la figure 1, l'ergot 28 se loge dans le logement 44 de l'aiguillage rotatif. En continuant la traction, l'utilisateur entraîne l'aiguillage rotatif 24 en rotation par l'intermédiaire de l'ergot 28; l'aiguillage rotatif 24 passe de la position basse à la position haute qui est dans le prolongement de la rainure 222. Le mécanisme de blocage bloque en position l'aiguillage rotatif 24 et le logement 44 se trouve dans le prolongement de la rainure 222. L'utilisateur peut alors exercer une poussée sur le plancher permettant à l'ergot 28, en suivant la rainure 222, de se loger dans l'aiguillage rotatif 25 suivant. L'aiguillage rotatif 25 étant dans la position basse indiquée sur la figure 1, l'ergot 28 se loge ensuite dans le logement 44 de l'aiguillage rotatif 25. En continuant la poussée, l'utilisateur entraîne l'aiguillage rotatif 25 en rotation par l'intermédiaire de l'ergot 28; l'aiguillage rotatif 25 passe de la position basse à la position haute qui est dans le prolongement de la rainure 223. Le mécanisme de blocage 50 bloque en position l'aiguillage rotatif 25. Dans cette position, le plancher 12 se trouve dans une nouvelle position de blocage 17; dans cette position, le plancher 12 permet de séparer le coffre en deux compartiments. L'utilisateur peut ensuite entraîner le plancher 12 vers une nouvelle position de fixation 18 haute. Pour cela, le fonctionnement est le même que précédemment. Le RA13revets4 3 0012 43 43doc - 13/09/05 - 1309 - 5/9 logement 44 de l'aiguillage rotatif 25 étant dans le prolongement de la rainure 223, l'utilisateur exerce une traction jusqu'à ce que l'ergot 28 se loge dans le logement 44 de l'aiguillage rotatif 26. En continuant la traction, l'utilisateur entraîne l'aiguillage rotatif 26 en rotation par l'intermédiaire de l'ergot 28; l'aiguillage rotatif 26 passe de la position basse à la position haute qui est dans le prolongement de la rainure 224. L'utilisateur exerce une poussée sur le plancher 12, ce qui permet à l'ergot 28 de s'engager jusqu'au fond de la rainure 224; le plancher atteint ainsi sa position de fixation haute 18. Pour passer d'une position de fixation supérieure à des positions inférieures, l'utilisateur inverse les mouvements manuels pour que les ergots suivent le parcours inverse. Grâce à la forme des ergots 28 et de l'axe reliant les ergots 28, le mouvement des ergots est synchronisé, entraînant avec eux le mouvement synchronisé des aiguillages rotatifs de part et d'autre du plancher; ceci assure un mouvement équilibré et stable du plancher. Le verrouillage provisoire du plancher dans chacune des positions de fixation est obtenu d'une part par l'ergot 28 dans les rainures, et à l'opposé, par le positionnement du plancher sur des appuis en forme ou butée. Ces butées sont situées à l'opposée des ergots 28 par rapport au plancher. Ces butées sont portées par les flasques des parois latérales du plancher. Les butées sont à chaque niveau; le plancher est maintenu sensiblement horizontale en position de repos contre une butée à chaque niveau. Par ailleurs, au moins l'un des ergots est escamotable hors du chemin de guidage respectif. Ceci permet de positionner ou de retirer facilement le plancher du système de réglage. L'ergot escamotable peut par exemple être coulissé en direction du plancher pour s'effacer du chemin de guidage. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisations décrits à titre d'exemple; ainsi, on peut envisager que les aiguillages rotatifs puissent occuper plus que deux positions de blocage. R \13revets\24300\24343doc - 13/09/05 - 1309 - 0/9
L'invention se rapporte à un système (10) de réglage en hauteur d'un plancher comprenant- une pluralité de positions de fixation (16, 17, 18) du plancher, les positions étant à des niveaux de hauteurs différentes,- un chemin de guidage (22) entre les positions de fixation,- le long du chemin, un aiguillage rotatif (24, 25, 26) de changement de niveau, et- un plancher (12) guidé par le chemin de guidage vers les positions de fixation.L'invention permet de positionner le plancher à un nombre important de positions.
I. Un système (10) de réglage en hauteur d'un plancher comprenant - une pluralité de positions de fixation (16, 17, 18) de plancher, les positions étant à des niveaux de hauteurs différentes, - un chemin de guidage (22) entre les positions de fixation (16, 17, 18), - le long du chemin, un aiguillage rotatif de changement (24, 25, 26) de niveau, et - un plancher (12) guidé par le chemin de guidage (22) vers les positions de fixation (16, 17, 18). 2. Le système selon la 1, dans lequel l'aiguillage rotatif (24, 25, 26) est mobile entre plusieurs positions bloquées par un mécanisme de blocage. 3. Le système selon la précédente, dans lequel le mécanisme de blocage comporte au moins un ressort (52) bloquant l'aiguillage rotatif en position. 4. Le système selon la 2 ou 3, dans lequel les positions bloquées de l'aiguillage rotatif correspondent chacune à un niveau. 5. Le système selon l'une des précédentes, comprenant une pluralité d'aiguillages rotatifs de changement de niveau, le long du chemin de guidage. 6. Le système selon l'une des précédentes, dans lequel le plancher 20 comporte un ergot (28) guidé par le chemin de guidage. 7. Le système selon la précédente, dans lequel l'aiguillage rotatif comporte un logement (44) de réception de l'ergot (28), le logement (44) étant dans le prolongement du chemin de guidage (22) dans chaque position bloquée de l'aiguillage rotatif. 8. Le système selon l'une des 6 ou 7, dans lequel le chemin de guidage comporte des rainures (221, 222, 223,...), l'ergot ayant une section cylindrique (30) guidée par les rainures. 9. Le système selon la précédente, dans lequel l'ergot (28) a en outre une section plane (32) guidée par les rainures. R:A13revets\24300A24343doc - 13/09/05 - 13.09 - 7/9 10. Le système selon la précédente, dans lequel la rainure du chemin de guidage est à double étage, la section cylindrique (30) de l'ergot (28) étant guidée par un premier étage (33) de la rainure et la section plane (32) de l'ergot (28) étant guidée par un deuxième étage (34) de la rainure, le deuxième étage (34) étant plus étroit que le premier étage (33). 11. Le système selon l'une des précédentes, comportant, de part et d'autre du plancher, un chemin de guidage entre les positions de fixation du plancher et un aiguillage rotatif de changement de niveau. 12. Le système selon la précédente, dans lequel le plancher comporte - de part et d'autre un ergot (28) guidé par le chemin de guidage respectif, et - un axe synchronisant le mouvement des ergots. 13. Le système selon la précédente, dans lequel les ergots (28) ont une partie de liaison à l'axe. 14. Le système selon la 12 ou 13, dans lequel au moins un des ergots est escamotable hors du chemin de guidage. 15. Le système selon l'une des précédentes, comprenant en outre une butée à chaque niveau, le plancher étant maintenu sensiblement horizontal contre la butée. R:\Brevets\24300\24343doc - 13/09/05 - 1309 - 8/9
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 25,B60R 5
B62D 25/20,B60R 5/04
FR2895598
A1
PROCEDE DE COMMANDE D'UN ONDULATEUR DE TENSION POLYPHASE
20,070,629
Procédé de commande d'un onduleur de tension polyphasé Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé de pilotage d'un pont de puissance destiné à commander une charge électrique comportant plusieurs phases, le pont de puissance étant destiné à être relié à la charge électrique via plusieurs bras, au moins un par phase, et étant destiné à être piloté par des fonctions de commutations, lesdites fonctions de commutation déterminant des vecteurs de commande pour commander la charge, lesdits vecteurs de commande se subdivisant en vecteurs de commande de roue libre et en vecteurs de commande actifs. La présente invention trouve des applications particulièrement avantageuses, mais non exclusives, dans les domaines du secteur automobile, du secteur aéronautique. Elle concerne aussi un dispositif mettant en oeuvre ledit procédé de pilotage du pont de puissance et une machine électrique tournante comprenant un tel dispositif. Etat de la technique Généralement, un pont de puissance de tension polyphasé est utilisé pour l'entraînement d'une charge électrique polyphasée. Ces charges électriques sont par exemple des machines réversibles telles que des alterno-démarreurs. Le pont est relié en amont à une source d'alimentation continue et raccordé en aval aux enroulements de phase de la charge polyphasée. Le pont de puissance est alimenté en énergie par la source d'alimentation continue en mode moteur, et par l'alterno-démarreur en mode alternateur. Le pont de puissance comporte plusieurs bras de pont comportant, par exemple, chacun deux interrupteurs munis de diodes de roue libre. Ce type de pont est un pont deux niveaux. Le point milieu de chaque couple d'interrupteurs d'un même bras de pont est relié à un enroulement de phase de la charge. La logique de commande permet de commander les interrupteurs d'un même bras de pont. Actuellement, on peut générer plusieurs combinaisons des interrupteurs des bras de pont auxquels on peut associer une représentation vectorielle des tensions de sortie de l'onduleur que l'on nommera des vecteurs de commande du pont de puissance. Ces vecteurs de commande sont composés de vecteurs actifs et de vecteurs de roue libre. Dans l'état de la technique, on connaît différents types de techniques de pilotage d'un onduleur polyphasé, parmi lesquels on trouve le document "A.M. Hava, R.J. Kerkman, et T.A. Lipo. A high performance generalized discontinuous pwm algorithm. IEEE Trans. on Industry Applications, Vol.34(N 5), Septembre/Octobre 1998." Ce document décrit des techniques de pilotage, qui utilisent notamment des stratégies de modulation de largeur d'impulsions discontinues, pilotant d'une part la partie aval du pont de puissance et d'autre part le pont lui même. Ces techniques de pilotage bloquent tour à tour un des bras de pont du pont de puissance sur une période électrique. Pour cela, en fonction de la stratégie de modulation de largeur d'impulsions employée, une quantité de neutre est déterminée pour chaque déphasage tension-courant d'une phase de la charge. Pour chaque phase de la charge, une modulante est déterminée et translatée par ajout d'une quantité de neutre. Avec ces techniques de pilotage, un bras de pont est bloqué lorsque sa modulante est saturée à +1 ou -1. De telles techniques de pilotage présentent des inconvénients. En effet, il n'est pas possible de déterminer la quantité de neutre à ajouter aux modulantes, lorsque le système n'est pas en régime permanent. En outre, en régime permanent, cette quantité de neutre est soit calculée en ligne, ce qui nécessite un temps de calcul assez long, soit tabulée ce qui entraîne une consommation importante de mémoire. De plus, pour ces techniques de pilotage de l'état de la technique cité, la connaissance du déphasage tension-courant de la charge polyphasée est nécessaire. Or, le calcul ou la mesure de ce déphasage est très complexe à mettre en oeuvre. De même, l'implantation numérique de ces techniques pose des problèmes de réalisation. En effet, lors de leur implantation il faut prendre en compte d'une part les nombreux points de fonctionnement de la charge polyphasée (par exemple, moteur, alternateur, démarreur à différentes vitesse et couple d'un alterno-démarreur) pour appliquer une quantité de neutre optimale correspondante ; et d'autre part des stratégies différentes correspondant à chaque quantité de neutre appliquée. L'algorithme permettant de réaliser l'implantation numérique est ainsi long et fastidieux à mettre en oeuvre. Par ailleurs, actuellement selon le document Folker Renken. Analytical Calcula fion of the DC-Link Capacitor Current for Pulsed Three-Phase Inverters. Proceedings of E.P.E. Power Electronics and Motion Control, Riga, Latvia, 2004 , pour stabiliser la tension en côté amont du pont de puissance, ledit pont comporte en amont un condensateur de découplage. Ce condensateur de découplage permet de filtrer le courant d'entrée du pont de puissance, courant qui subit de fortes discontinuités. Ce condensateur de découplage a une forte capacité pour maintenir constante la tension d'entrée du pont de puissance et pour éviter des effets d'oscillations. La taille physique du condensateur de découplage est très importante. Aussi, un tel condensateur de découplage pose des problèmes d'encombrement pour des applications dans un espace restreint. Le courant efficace dans le condensateur de découplage représente l'ondulation du courant de source autour de sa valeur moyenne. Dans l'état de la technique on observe que, le courant de source fait souvent des bonds autour de la valeur zéro provoquant ainsi des ondulations importantes. Actuellement, dans l'état de la technique, il n'existe aucun moyen de diminuer le courant efficace du condensateur de découplage de manière à diminuer ces ondulations. En conséquence, les techniques de pilotage présentées ne permettent ni une réduction des pertes par commutation de l'onduleur ni une réduction du courant efficace dans le condensateur de découplage. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment. Pour cela, l'invention propose de modifier les techniques de pilotage de l'onduleur existantes dans le but de minimiser les pertes par commutation dans les bras de pont du pont de puissance, de réduire le courant efficace dans la capacité de filtrage et par conséquent de stabiliser la tension en amont du pont de puissance tout en conservant le pilotage de la charge polyphasée en aval du pont de puissance. Plus précisément, un premier objet de l'invention porte sur un procédé de pilotage d'un pont de puissance, ledit procédé comportant les étapes de : Sélectionner une première méthode de production de fonctions de commutations qui produit un nombre réduit de combinaison de fonctions de commutation correspondant à des vecteurs de commande de roue libre ou une deuxième méthode de production de fonctions de commutations qui produit uniquement des combinaisons de fonctions de commutation correspondant à des vecteurs de commande actifs, lesdites méthodes étant définies en fonction d'un vecteur tension de consigne donné, et Appliquer ladite méthode de production de fonctions de commutations sélectionnée pour produire une succession de vecteurs de commandes à partir des combinaisons de fonctions de commutations produites. Comme on le verra en détail plus loin, l'invention propose d'utiliser le moins possible les vecteurs nuls ou vecteurs de roue libre. En effet, lors de la réalisation de l'invention, on a mis en évidence le fait que les bonds à zéro du courant entrant dans le pont de puissance sont provoqués par l'utilisation des vecteurs de roue libre dans la commande de la charge polyphasée. Des vecteurs tension de consigne sont alors décomposés, dans des secteurs d'un hexagone généré par des vecteurs de commande actifs. De par la position vectorielle d'un vecteur tension de consigne, on en déduit si on fait une comparaison des modulantes translatées à une seule porteuse ou à une double porteuse. A partir de cette comparaison, on déduit les ordres de commande des bras de pont du pont de puissance. L'utilisation de la double porteuse garantit la non utilisation de vecteurs de roue libre dans une zone spécifique de l'hexagone. On réduit ainsi l'utilisation desdits vecteurs de roue libre. Ainsi, La première méthode permet en fait de bloquer un bras de pont dans un état donné et donc de réduire les pertes par commutation car un des bras ne commute plus de courant. La deuxième méthode permet en plus de limiter le courant efficace dans le condensateur de découplage. Selon des modes de réalisation non limitatifs, le procédé selon l'invention comporte les caractéristiques supplémentaires suivantes : - La sélection d'une méthode de production de fonctions de commutations est basée sur un positionnement d'un vecteur tension de consigne dans une 10 zone d'un domaine du plan défini par des vecteurs de commande, le vecteur tension de consigne étant déterminé à partir de consignes de tension scalaires. Ainsi, en divisant l'hexagone en plusieurs sous parties, on choisit toujours une méthode optimale parmi les deux précédentes tout en assurant une génération en moyenne du vecteur tension de consigne nécessaire au 15 bon pilotage de la charge électrique en aval. - Le domaine du plan est divisé en une première et une deuxième zones et en ce que la première méthode de production de fonctions de commutations est sélectionnée si le vecteur tension de consigne est positionné dans la première zone, et en ce que la deuxième méthode de production de 20 fonctions de commutations est sélectionnée si le vecteur tension de consigne est positionné dans la deuxième zone. Ainsi,en ne divisant l'hexagone qu'en deux parties la localisation du vecteur tension de consigne dans les zones est simple. Le domaine du plan est divisé en une première, une deuxième et une 25 troisième zones et en ce que la première méthode de production de fonctions de commutations est sélectionnée si le vecteur tension de consigne est positionné dans la première zone. Ainsi, en divisant en trois l'hexagone, la détection de la zone dans laquelle se trouve le vecteur tension de consigne est légèrement plus complexe mais la réduction des pertes par commutation 30 est plus importante. - Le domaine du plan est divisé en une première, une deuxième et une troisième zones et en ce que la deuxième méthode de production de fonctions de commutations est sélectionnée si le vecteur tension de consigne5 est positionné dans la deuxième zone ou troisième zone. - Une méthode de production de fonctions de commutations comporte une étape de comparaison de modulantes translatées d'une quantité de neutre avec une porteuse, une modulante étant associée à chaque bras de pont, ladite comparaison définissant des fonctions de commutation pour piloter ledit pont. Ainsi, une méthode de comparaison de modulantes translatées avec une porteuse permet de définir facilement et rapidement l'évolution des fonctions de commutation qui piloteront l'onduleur. C'est de plus une méthode qui peut être utilisée sur les processeurs de signaux dédiés au contrôle machine électrique. - La méthode de production de fonctions de commutations est la première méthode de production de fonctions de commutations et la porteuse est une simple porteuse. Ainsi, la simple porteuse est simple à mettre en oeuvre et en général, elle est présente de manière native dans les processeurs dédiés contrôle machine électrique. - La méthode de production de fonctions de commutations est la deuxième méthode de production de fonctions de commutations et la porteuse est une double porteuse. Ainsi, la double porteuse permet de changer le triangle de décomposition du vecteur tension de consigne et peut, dans certaines zones de l'hexagone, conduire à la non utilisation des vecteurs de roue libre. La conséquence directe est la réduction de l'ondulation du courant de source autour de sa valeur moyenne et par conséquent la réduction du courant efficace dans le condensateur de découplage. - Une double porteuse comporte deux simples porteuses et en ce qu'au 25 moins une modulante est comparé à une seule des porteuses de la double porteuse. - Une simple porteuse est un triangle isocèle comportant un sommet se trouvant à une valeur maximale et une base se trouvant à une valeur minimale. Ainsi, une forme d'onde de type porteuse triangulaire isocèle 30 garantit le centrage des impulsions de commande autour de la demi période de découpage ce qui est connu pour diminuer le taux de distorsion harmonique des courants de phase dans la charge. - Une méthode de production de fonctions de commutations comporte en outre une étape de détermination d'une modulante associée à chaque bras du pont à partir de consignes de tension scalaires. - La détermination d'une modulante est effectuée selon une stratégie intersective. Ainsi, le calcul des modulantes par une stratégie de type intersective est le plus naturel car il y a alors une relation simple, facilement réalisable sur un processeur de signaux. - La détermination d'une modulante est effectuée selon une stratégie barycentrique. Bon nombre de variateurs actuels calculent déjà les modulantes de cette manière. On peut alors naturellement et rapidement adapter le procédé à ce qui existe dans la logique de commande existante. - Une méthode de production de fonctions de commutations comprend en outre une étape de bloquer un bras de pont pendant toute une période de découpage du pont de puissance. Ainsi, le blocage d'un bras de pont permet de gagner les pertes par commutation induite dans celui-ci s'il avait été amené à commuter au cours de la période de découpage. En choisissant, dans certaines zones, le bras de pont blocable dans lequel le courant est maximum en valeur absolue on effectue un choix optimal permettant d'avoir d'un gain maximal en terme de pertes par commutation. - Le domaine du plan est défini dans un repère statorique, ledit repère statorique étant subdivisé en secteurs angulaires et en ce qu'une méthode de production de fonctions de commutations comporte en outre une étape de déterminer un bras de pont à bloquer dans un état haut ou un état bas en fonction de la position du vecteur tension de consigne dans un des secteurs angulaires. -Ainsi, - si le vecteur tension de consigne est dans un premier secteur angulaire alors le premier bras est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne est dans un deuxième secteur angulaire alors le troisième bras est bloqué à l'état bas, - si le vecteur tension de consigne est dans un troisième secteur angulaire alors le deuxième bras est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne est dans un quatrième secteur angulaire alors le premier bras est bloqué à l'état bas, - si le vecteur tension de consigne est dans un cinquième secteur angulaire alors le troisième bras est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne est dans un sixième secteur angulaire alors le deuxième bras est bloqué à l'état bas. - La deuxième zone détermine des triangles intérieurs et en ce qu'une méthode de production de fonctions de commutation comporte en outre une étape de déterminer un bras à bloquer dans un état haut ou un état bas en fonction de la position du vecteur tension de consigne dans un des triangles intérieurs. - Ainsi - si le vecteur tension de consigne est dans un premier triangle intérieur alors le premier bras est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne est dans un deuxième triangle intérieur alors le troisième bras est bloqué à l'état bas, - si le vecteur tension de consigne est dans un troisième triangle intérieur alors le deuxième bras est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne est dans un quatrième triangle intérieur alors le premier bras est bloqué à l'état bas, - si le vecteur tension de consigne est dans un cinquième triangle intérieur alors le troisième bras est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne est dans un sixième triangle intérieur alors le deuxième bras est bloqué à l'état bas. - Une méthode de production de fonctions de commutations comporte en outre une étape de sélectionner au moins deux bras de pont susceptibles d'être bloqués en fonction d'une relation d'ordre. Ainsi, on a le choix entre deux bras de pont à bloquer et on pourra également utiliser un système à double porteuse pour diminuer le courant efficace dans le condensateur de découplage. - La relation d'ordre est une comparaison entre les modulantes associées aux bras de pont. - Les bras de pont sélectionnés correspondent aux bras de pont ayant la modulante la plus importante et la modulante la moins importante. - Le bras de pont à bloquer est choisi parmi les bras de pont sélectionnés et est celui qui comporte un courant de phase le plus important en valeur absolue parmi des courants de phase correspondant respectivement à une plus grande des modulantes et une plus petite des modulantes parmi les modulantes associées aux bras de pont. Ainsi, l'établissement d'une relation d'ordre entre les modulantes et les comparaisons de courants en valeur absolue sont des calculs élémentaires simples à mettre en oeuvre sur un processeur de signaux. Ils permettent en fait de déterminer avec exactitude le bras de pont optimal à bloquer pour économiser le maximum de pertes par commutation. - Si le bras de pont à bloquer est celui correspondant à la plus grande des modulantes, alors le bras de pont est bloqué à l'état haut, et si le bras de pont à bloquer est celui correspondant à la plus petite des modulantes, alors le bras de pont est bloqué à l'état bas. - Une méthode de production de fonctions de commutation comporte en outre une étape de déterminer une quantité de neutre à ajouter à une modulante en fonction d'un état haut ou bas d'un bras de pont à bloquer. - Ainsi, - si un bras doit être bloqué à l'état haut alors la quantité de neutre est égale à une première valeur maximale moins la modulante associée audit bras, et - si le bras doit être bloqué à l'état bas alors la quantité de neutre est égale à une deuxième valeur minimale moins la modulante associée audit bras. Un second objet de l'invention porte sur un dispositif de pilotage d'un pont de puissance destiné à être relié à une charge électrique via un bus pour la mise en oeuvre dudit procédé selon l'une quelconque des caractéristiques précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une logique de commande, le pont de puissance étant destiné à être connecté à une logique de commande, la logique de commande mettant en oeuvre ledit procédé. Un troisième objet de l'invention porte sur une machine électrique tournante comportant : une charge électrique polyphasée, une source de tension, un pont de puissance destiné à être relié en aval à la charge électrique via un bus, et en amont à la source de tension, un condensateur de découplage étant disposé en parallèle sur le bus , et un dispositif de pilotage du pont de puissance selon le second objet. Le condensateur de découplage se trouve près du pont de puissance et est de faible capacité. 20 Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à 25 titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : Figure 1 a : Une illustration de moyens mettant en oeuvre le procédé, selon l'invention, Figure 1 b : une représentation d'un repère statorique utilisé dans le procédé de la Fig. 1 a, 30 Figure 2a : Une illustration des étapes, dans un premier mode de réalisation, du procédé selon l'invention,15 Figure 2b : une représentation d'un repère statorique utilisé dans le premier mode de réalisation de la Fig. 2a, Fig. 2c : une représentation d'une position vectorielle d'un vecteur tension de consigne utilisé lors d'une étape du premier mode de réalisation de la Fig. 2a, Figure 3a : Une illustration des étapes, dans un second mode de réalisation, du procédé selon l'invention, Figure 3b : une représentation d'un repère statorique utilisé dans le second mode de réalisation de la Fig. 3a, Figure 4 : Une illustration de la comparaison entre les modulantes et une simple porteuse de forme triangulaire, selon le procédé de l'invention, et Figure 5 : Une illustration de la comparaison entre les modulante et une double porteuse de forme triangulaire, selon le procédé de l'invention. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention La Fig. 1 a montre un pont de puissance polyphasé 1 relié en amont à un bus continu 2, en aval à une charge 3 polyphasée et commandée par des vecteurs de commande produits par une logique de commande 4. Le pont de puissance 1 est un dispositif électrique qui est destiné à convertir une tension continue en plusieurs tensions sinusoïdales, une par phase lorsque la charge associée fonctionne en mode moteur. Il est alors appelé onduleur. En mode alternateur (générateur), le pont de puissance convertit des tensions phases sinusoïdales en tension continue pour alimenter un consommateur tel qu'une batterie. II est alors appelé pont redresseur commandé. Le pont de puissance 1 comporte plusieurs bras de pont (non représentés). Chaque bras de pont est constitué de plusieurs interrupteurs INT commandables électroniquement. Autrement dit, L'onduleur est un convertisseur continu-alternatif. Du coté alternatif on place une charge polyphasée. Du coté continu se trouve le bus continu. II faut fournir de l'énergie à la charge polyphasée, elle doit venir du bus continu (mode moteur). En mode alternateur, c'est la charge polyphasée qui fournit de l'énergie au bus continu. La charge polyphasée est donc une source d'énergie réversible dont une caractéristique est une tension continue à ses bornes. Pour le reste de la description, on prend comme exemple non limitatif un pont de puissance triphasé deux niveaux, sachant qu'il peut être remplacé par d'autres types de ponts de puissance existants tel que dans un exemple non limitatif un onduleur triphasé trois niveaux, celui ayant alors trois vecteurs de roue libre disponibles. Dans le reste de la description, on se place dans le cas où le pont de puissance est un onduleur. Bien entendu tout ce qui est décrit dans la suite de la description pour l'onduleur s'applique également à un pont redresseur à la différence près entre un onduleur et un pont redresseur qui vient d'être cité précédemment. L'onduleur 1 est alors un onduleur triphasé pilotant la charge 3. Il comporte donc trois bras de pont B1, B2, et B3. Chaque bras de pont comporte dans un exemple non limitatif deux interrupteurs INT bidirectionnels en courant munis de diodes de roue libre. Par exemple, le premier bras comporte les interrupteurs haut INT11, et bas INT12, le deuxième bras, les interrupteurs haut INT21, et bas INT22, et le troisième bras les interrupteurs haut INT31, et bas INT32. Le bus continu 2 comporte une source de tension continue 5. Cette source de tension continue 5 est, dans un exemple préféré, une batterie ou un réseau redressé. Cette source de tension 5 alimente l'onduleur 1. Dans l'exemple de la Fig. 1 a, des dispositifs 6 qui sont notamment des lignes de connexions et/ou des consommateurs électriques sont branchés en série et/ou en parallèle à la source de tension 5. Ces consommateurs électriques peuvent être entre autres, dans le cas d'un véhicule automobile, des phares, une radio, une climatisation, la liste n'est pas exhaustive. Le bus continu 2 comporte également un condensateur de découplage 7 branché parallèlement à la source de tension 5. Ce condensateur 7 est situé de préférence au plus près de l'onduleur 1. Cela permet de diminuer l'inductance de ligne entre le condensateur et les interrupteurs. Ainsi, on évite d'augmenter les surtensions au moment des commutations des interrupteurs et donc de casser lesdits interrupteurs. Le condensateur 7 est de préférence de faible capacité. Comme on le verra en détail plus loin dans la description, cela est due à une stratégie double porteuse. La capacité du condensateur 7 est de préférence diminuée de 25% par rapport aux capacités des condensateurs de découplage de l'état de la technique. Dans un mode de réalisation non limitatif, la capacité du condensateur 7 est de l'ordre de 500 microfarads pour une inductance parasite de la ligne de connexion de l'ordre de 10 microHenrys et pour une batterie 36 Volts, 18 milliOhms. Le courant dans le condensateur 7 représente la partie ondulatoire du courant de source. Le condensateur 7 à pour rôle de filtrer le courant de source entrant dans l'onduleur 1. Cela permet à la source de tension 5 de ne délivrer que la valeur moyenne dudit courant de source à l'onduleur 1. Ainsi, du fait de la faible capacité du condensateur ainsi obtenue, il n'est pas nécessaire d'utiliser des condensateurs à forte capacité volumique tels que des condensateurs électrochimiques qui représentent un manque de fiabilité notamment dans un environnement à forte température ou humide. De plus, cela évite ainsi d'utiliser des condensateurs à technologie onéreuse. L'équipement combinant le bus continu 2 et l'onduleur 1 est destiné à fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement de la charge 3. L'onduleur 1 est utilisé pour l'entraînement de la charge 3. La charge 3 peut être dans des exemples non limitatifs un moteur asynchrone, synchrone, etc. Le point milieu de chaque couple d'interrupteurs d'un même bras de pont de l'onduleur 1 est relié à une phase de la charge 3. Comme on le verra en détail plus loin, l'onduleur 1 est piloté en modulation de largeur d'impulsions, couramment appelé MLI ou encore PWM en anglais Pulse Width Modulation ), par la logique de commande 4. Ce type de commande permet d'avoir une alimentation en tension à fréquence variable et niveau de tension variable. On peut donc adapter pour chaque condition particulière de fonctionnement de la charge électrique (par exemple si en mode alternateur, on doit fournir une certaine puissance pour alimenter des consommateurs, on aura besoin d'un vecteur tension de norme donnée, et tournant à une vitesse donnée), la valeur des courants dans la charge ainsi que leurs fréquences. Par conséquent le pilotage en MLI permet de piloter la charge avec précision.35 Pour piloter un onduleur polyphasé, la logique de commande 4 définit l'état ouvert ou fermé de l'ensemble des interrupteurs de l'onduleur 1. De façon non limitative, la logique de commande 4 permet de commander de manière complémentaire les interrupteurs d'un même bras de pont. Cela permet d'éviter de mettre en court-circuit la source d'alimentation. L'antagonisme de commande des interrupteurs d'un même bras de pont et le nombre fini d'interrupteurs fait que le nombre de configurations possibles des interrupteurs des bras de pont est fini. Pour l'onduleur 1 triphasé deux niveaux, on peut générer huit configurations différentes des interrupteurs des bras de pont. A chacune de ces huit configurations, on peut associer une représentation vectorielle des tensions de sortie de l'onduleur que l'on nommera des vecteurs de commande de l'onduleur. Ces vecteurs de commande sont également appelés vecteur de sortie de l'onduleur. Le vecteur de commande est une représentation mathématique qui traduit la résultante des tensions réelles appliquées sur la charge 3. Parmi ces configurations, six sont des états actifs V 1 à v 6 correspondant à une amplitude du vecteur de commande fixe et se distinguent par la phase et deux V 0 et V 7 sont des états dits de "roue libre" pour lesquels l'amplitude du vecteur de commande est nulle et sa phase (cp=arc tangente y/x) n'est pas définie. On notera que la phase des vecteurs actifs estdéfinie comme étant l'angle orienté entre l'axe alpha d'un repère statorique (définit en détail plus loin) et le vecteur actif correspondant. Ainsi, pour V 1 , la phase vaut 0, la phase de V 2 vaut 60 , etc. Dans un mode de réalisation non limitatif, un vecteur de commande produit par la logique de commande 4 comporte autant de fonctions de commutation SC que la charge 3 comporte de phases. Dans le cas de l'exemple pris d'un onduleur triphasé deux niveaux, commandé en complémentaire, on a trois fonctions de commutation SC pour un vecteur de commande. Les vecteurs de commande produits par la logique de commande 4 peuvent être représentés dans un repère statorique illustré à la Fig. 1 b. Le repère statorique est un repère d'axe (a, [3) fixes liés au stator. L'axe a est horizontale et l'axe R est verticale. L'axe a est à 90 degrés de l'axe P. Dans un exemple préféré, le vecteur de commande V 1 se situe sur l'axe a. L'extrémité des vecteurs de commande actifs V 1 à v 6 forment un hexagone. Le centre de l'hexagone est relié à chacun de ses sommets par un vecteur de commande actif. Dans un mode de réalisation non limitatif, les vecteurs de commande actifs V 1 à v 6 sont à 60 degrés les uns des autres. Ainsi, l'hexagone est décomposé en six secteurs actifs SH, chaque secteur actif étant formé par deux vecteurs actifs adjacents et a son centre au centre de l'hexagone. Dans un exemple, le premier secteur SH1 est représenté par les vecteurs de commande V 1 et V 2 ainsi de suite jusqu'au sixième secteur SH6 qui est représenté par les vecteurs de commande V 6 et V 1 , chacun des vecteurs comportant trois fonctions de commutation SC dans l'exemple pris. Les vecteurs de commande de roue libre V 0 et V 7 , ayant une amplitude nulle, se situent à l'intersection de l'axe a et de l'axe 13. L'intersection de l'axe a et de l'axe R est le centre du repère statorique qui est également le centre de l'hexagone. Ainsi, dans un exemple, les fonctions de commutation SC desdits vecteurs sont représentées dans le tableau suivant. On a une correspondance entre les combinaisons des fonctions de commutation SC et les vecteurs de commande associés. Vecteur SC1 SC2 SC3 VO 0 0 0 V1 1 0 0 V 2 1 1 0 V3 10 1 0 V 4 0 1 1 V5 0 0 1 V 6 1 0 1 V 7 1 1 1 Avec 0 correspondant à une commande de fermeture de l'interrupteur bas d'un bras de pont et à une commande d'ouverture de l'interrupteur haut du même bras de pont ; et 1 correspondant à une commande d'ouverture de l'interrupteur bas d'un bras de pont et à une commande de fermeture de l'interrupteur haut du même bras de pont. Par exemple, si SC1 = 1, SC2 = 0 et SC3 = 0 ; l'interrupteur haut INT11 du premier bras B1 est fermé, l'interrupteur bas INT12 du premier bras B1 est ouvert, l'interrupteur haut INT21 du deuxième bras B2 est ouvert, l'interrupteur bas INT22 du deuxième bras B2 est fermé, et enfin l'interrupteur haut INT31 du troisième bras B3 est ouvert et l'interrupteur bas INT32 du troisième bras est fermé. La logique de commande 4, permettant de commander les interrupteurs de l'onduleur, est, souvent réalisée sous forme de circuit intégré. Dans un exemple, Fig. 1 a, cette logique de commande 4 comporte : un microprocesseur 8, une mémoire 9 de programme, et une interface 10 d'entrée sortie, le microprocesseur 8, la mémoire 9 et l'interface 10 d'entrée sortie étant interconnectés par un bus 11. Dans la pratique, lorsque l'on prête une action à un dispositif, celle-ci est réalisée par un microprocesseur du dispositif commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire de programme du dispositif. La logique de commande 4 est un tel dispositif. La mémoire 9 de programme est divisée en plusieurs zones, chaque zone correspondant à des codes instructions pour réaliser une fonction du dispositif. La mémoire 9 comporte ainsi : une zone 12 comportant des codes instructions pour la mise en oeuvre de l'acquisition des consignes de tension scalaires, une zone 13 comportant des codes instructions pour réaliser un calcul de modulantes en fonction de la stratégie choisie (barycentrique ou intersective), comme on va le voir en détail plus loin, une zone 14 comportant des codes instructions pour déterminer un vecteur tension de consigne V * en fonction de consignes de tension scalaires V1 *, V2*, V3* qui sont les tensions que l'on souhaite appliquer à la charge 3, une zone 15 comportant des codes instructions pour déterminer la position vectorielle du vecteur tension de consigne V * dans l'hexagone formé par les vecteurs de commandes actifs, une zone 16 comportant des codes instructions pour déterminer une quantité de neutre, une zone 17 comportant des codes instructions pour réaliser une comparaison entre une porteuse ou une double porteuse, une porteuse permettant de générer des impulsions de largeur variable en fonction d'une ou plusieurs modulantes et les modulantes translatées de la quantité de neutre déterminée, et une zone 18 comportant des codes instructions pour réaliser une élection de vecteurs de commande VO à v7 à partir de cette comparaison et une application desdits vecteurs de commande à l'onduleur 1. Par ailleurs, en plus de la décomposition en secteurs actifs SH comme vu précédemment, l'hexagone est subdivisé en N zones, N étant un nombre entier. Comme on va le voir en détail ci-après, afin d'éliminer au maximum l'utilisation des vecteurs de roue libre, on décompose le vecteur tension de consigne V * dans les zones appropriées. On choisit de manière simplifiée une succession de vecteurs de commande pilotant l'onduleur 1 tout en réduisant les pertes par commutation dans ce dernier et également en réduisant le courant efficace dans le condensateur de découplage 7 ainsi que les ondulations de la source de tension. Décomposition de l'hexagone en 2 zones (N = 2) La Fig. 2a montre un procédé de fonctionnement des moyens illustrés à la Fig. 1 a, lorsque N = 2. Dans ce cas, l'hexagone comporte : - une première zone qui est un hexagone interne H1 ou encore zone 15 interne hexagonale, et une deuxième zone qui est une couronne hexagonale H2 entourant la première zone hexagone interne tel qu'illustré à la Fig. 2b ou encore zone couronne hexagonale. Par ailleurs, le repère statorique peut être subdivisé en secteurs 20 angulaires SA. Chaque secteur angulaire a son sommet au centre du repère statorique et fait un angle de 60 . Chacun des vecteurs de commande actifs coupent en deux parties égales chacun des secteurs angulaires. Le repère statorique comporte six secteurs angulaires SA. Le premier secteur angulaire SA1 est coupé en deux parties égales par le vecteur de commande V 1 25 ainsi de suite jusqu'au sixième secteur angulaire SA6 qui est coupé par le vecteur de commande V 6 . Le procédé pour déterminer les ordres de commande de l'onduleur lorsque N=2 s'effectue de la manière suivante comme illustré à la Fig. 2a. 30 Dans une première étape 20), la logique de commande 4 acquiert les trois consignes de tensions scalaires V1 *, V2* et V3* de chacun des trois bras de l'onduleur B1, B2, B3. Ces trois consignes de tensions scalaires V1 *, V2* et V3* sont les tensions à appliquer à la charge 3. Ces trois consignes 35 de tensions scalaires V1 *, V2* et V3* peuvent être mesurées ou calculées par la logique de commande 4. Ces consignes peuvent ainsi être calculées en interne par la logique de commande (gestion par exemple de la boucle de régulation des courants de phase de la charge dans la logique de commande). On peut également avoir une logique de commande de supervision qui fournit les tensions de consigne à la logique de commande 4 par le biais d'une liaison série, parallèle ou CAN. Il faudra alors que la logique de commande 4 mesure les informations fournies par le superviseur. Dans une deuxième étape 21), la logique de commande 4 détermine pour chaque bras de pont de l'onduleur 1, une modulante correspondante mod1, mod2 et mod3. La logique de commande 4 peut déterminer les modulantes des trois bras de pont de plusieurs manières (stratégie intersective ou stratégie barycentrique non limitatives) comme on va le voir en détail ci-après, lesdites modulantes étant fonction des consignes de tension scalaires. On notera qu'une modulante représente une valeur normalisée par rapport à la tension de bus continu de la consigne de tension scalaire d'un bras de pont de l'onduleur. L'intersection modulante-triangle va fournir les ordres de commande en MLI du bras de pont comme on va le voir en détail plus loin. Stratégie intersective Dans un premier mode de réalisation non limitatif, la logique de commande peut calculer les modulantes selon une stratégie intersective. Dans ce cas, La logique de commande 4 mesure ou estime la tension du bus continu Uoc, de préférence près de l'onduleur 1 pour obtenir la tension réelle disponible aux bornes dudit onduleur 1. La logique de commande 4 détermine la modulante de chaque phase de la charge 3. La modulante est associée à chaque bras de pont. Cette modulante est dans un exemple non limitatif une valeur normalisée d'une consigne de tension scalaire par rapport à la tension de source Upc. Ainsi, pour chacune des trois consignes de tensions scalaires V1 *, V2* et V3*, la logique de commande 4 détermine respectivement les trois modulantes mod1, mod2 et mod3. Ainsi, la normalisation s'effectue de la manière suivante :35 Max ùMin mod = V + Min UDC Max étant la valeur la plus élevée atteinte par une porteuse triangulaire qui va être définie par la suite. Min étant la valeur la plus faible atteinte par la porteuse triangulaire. Ce qui donne avec une valeur Min = -1 et Max = 1 : 2F* mod = -1 UDC Ainsi 2.V1* mod1= -1 UL,c 2.V 2* mod2 = -1 UD(. 2.V3* mod 3 = -1 U1)c Ainsi dans ce cas, la tension Vs appliquée en sortie d'un bras de pont est égale à la commande du bras de pont multiplié par la tension continue UDC• 20 Ainsi, pour chacune des trois consignes de tensions scalaires V1 *, V2* et V3*, la logique de commande 4 détermine respectivement les trois modulantes mod 1, mod2 et mod3. Stratéqie barycentrique 25 Dans un deuxième mode de réalisation non limitatif, la logique de commande 4 peut déterminer les modulantes mod1, mod2 et mod3 selon une stratégie barycentrique. Selon cette stratégie, on utilise deux vecteurs de15 commande actifs et les deux vecteurs de roue libre sur une période de commande de l'onduleur 1 pour décomposer le vecteur tension de consigne V * . Pour ce faire, la logique de commande 4 applique d'abord l'étape 22, avant de déterminer les trois modulantes mod1, mod2 et mod3 à l'étape 21. On notera que la période de commande de l'onduleur représente l'intervalle de temps où l'on va commander une ouverture et une fermeture de l'interrupteur haut du bras de pont (la commande de l'interrupteur est complémentaire). On parle également de période de découpage. Premièrement, la logique de commande 4 détermine à partir des trois consignes de tensions scalaires V1 *, V2* et V3* un vecteur tension de consigne V * . La logique de commande 4 peut déterminer le vecteur tension de consigne V * selon une transformation "Clarke" connue de l'homme du métier. Dans ce cas, la logique de commande 4 calcule les deux composantes V * x et V * y du vecteur tension de consigne V * selon les formules suivantes : V *x= 3 (V 1*ù 2xV2*- -1ùx V3 *) et V * y= 3 (2 ~xV2*ù 2 ~xV3 *) On notera que bien entendu d'autres transformations peuvent être utilisées telle que la transformation de Concordia connue de l'homme du métier. Elle se différencie par le facteur de normalisation. A l'étape 22, la logique de commande 4 détermine la position vectorielle du vecteur tension de consigne V * dans l'hexagone formé par les vecteurs de commande V 0 à v 7 et plus particulièrement la position du vecteur de tension consigne dans un des secteurs actifs SH. Ce vecteur tension de consigne V * se trouve à tout moment dans un des six secteurs actifs SH de l'hexagone. Ainsi, pour déterminer sa position, on calcule la phase du vecteur tension de consigne qui est égale à atan(V*yN*x). Ensuite, on compare cette valeur avec la phase des vecteurs tension actifs. Par exemple si 0 < la phase du vecteur tension de consigne < 60 alors le vecteur tension de consigne se trouve dans le premier secteur. Ensuite, le vecteur tension de consigne V * est décomposé sur les deux vecteurs de commande actifs adjacents composant le secteur actif SH 5 dans lequel il se trouve, comme illustré à la Fig. 2c. Dans un exemple, le vecteur tension de consigne V * est décomposé sur les deux vecteurs de commande actifs adjacents V 1 et V 2 composant le secteur actif SH1 dans lequel il se trouve illustré à la Fig. 2c. Cette décomposition permet de déterminer des coefficients ti et tj tel que V*=(ti xVi)+(-9-x( ) Ts Ts 15 Où Ts est la période selon laquelle l'onduleur est commandé. Et ti et tj correspondent aux temps d'applications des vecteurs de commande actifs V i et V j adjacents sur la période Ts, lesdits vecteurs de commande actifs définissant le secteur actif SH dans lequel se trouve le vecteur tension de consigne V * comme vu précédemment. Le secteur actif SHN est défini 20 par les vecteurs de commande actifs adjacents V N et V N + 1 , i = 1 à 5, et le secteur actif SH6 est défini par les vecteurs de commande actifs adjacents V 6 et V 1 . Une fois que les temps d'applications ti et tj sont connus, i.e. après la 25 décomposition du vecteur tension de consigne V * dans le secteur actif SH de l'hexagone dans lequel il se trouve, la logique de commande 4 détermine les trois modulantes mod1, mod2 et mod3 pour le secteur actif SH concerné en fonction des temps d'applications des vecteurs de commande et de la période de commande de l'onduleur 1 via le tableau suivant : 10 30 Secteur SH1 Secteur SH2 Secteur SH3 modl (Max-Min)/Ts*(t1 + t2 (Max-Min)/Ts*(t2 + (Max- + tO/2)+Min tO/2)+Min Min)/Ts*(tO/2)+Min mod2 (Max-Min)/Ts*(t2 + (Max-Min)/Ts*(t3 + t2 (Max-Min)/Ts*(t3 + t4 tO/2)+Min + tO/2)+Min + tO/2)+Min mod3 (Max- (Max- (Max-Min)/Ts*(t4 + Min)/Ts*(t0/2)+Min Min)/Ts*(t0/2)+Min tO/2)+Min Secteur SH4 Secteur SH5 Secteur SH6 modl (Max- (Max-Min)/Ts*(t6 + (Max-Min) /Ts*(t1 + t6 Min)/Ts*(t0/2)+Min tO/2)+Min + tO/2)+Min mod2 (Max-Min)/Ts*(t4 + (Max-(Max- tO/2)+Min Min)/Ts*(t0/2)+Min Min)/Ts*(t0/2)+Min mod3 (Max-Min)/Ts*(t5 + t4 (Max-Min)/Ts*(t5 + t6 (Max-Min)/Ts*(t6 + + tO/2)+ Min + tO/2)+Min tO/2)+Min Le tableau suivant s'applique pour Min = -1 et Max = 1. Secteur SH1 Secteur SH2 Secteur SH3 modl 2/Ts*(tl + t2 + tO/2)-1 2/Ts*(t2 + tO/2)-1 2/Ts*(t0/2)-1 mod2 2/Ts*(t2 + t0/2)-1 2/Ts*(t3 + t2 + t0/2)-1 2/Ts*(t3 + t4 + tO/2)-1 mod3 2/Ts*(t0/2)-1 2/Ts*(tO/2)-1 2/Ts*(t4 + t0/2)-1 Secteur SH4 Secteur SH5 Secteur SH6 modl 2/Ts*(t0/2)-1 2/Ts*(t6 + tO/2)-1 2/Ts*(t1 + t6 + tO/2)-1 mod2 2/Ts*(t4 + t0/2)-1 2/Ts*(t0/2)-1 2/Ts*(t0/2)-1 mod3 2/Ts*(t5 + t4 + t0/2)-1 2/Ts*(t5 + t6 + t0/2)-1 2/Ts*(t6 + t0/2)-1 Le temps t0 représente le temps d'application des vecteurs de roue libre V 0 et V 7 . Le temps d'application tO est déterminé suivant le secteur actif SH dans lequel se trouve le vecteur tension de consigne V * . Lorsque le vecteur tension de consigne V * se trouve dans le premier secteur actif SH1 alors tO = Ts û t1 û t2. Lorsqu'il est dans le deuxième secteur actif SH2 alors tO = Ts û t2 û t3. Et ainsi de suite jusqu'au sixième secteur actif SH6 où tO = Ts û t6 û t1. Bien entendu, d'autres stratégies peuvent être utilisées dans le calcul 15 de modulantes. Après avoir déterminé les modulantes de chaque bras de pont selon une stratégie intersective ou barycentrique, tel que décrit ci-dessus, Dans une troisième étape), on détermine le bras de pont à bloquer par rapport à la position du vecteur tension de consigne V * dans l'hexagone et plus particulièrement la position sectorielle du vecteur tension de consigne dans un des secteurs angulaires SA du repère statorique. Cette troisième étape est également effectuée par la logique de commande 4 à l'étape 22. On notera que le vecteur tension de consigne V * se trouve à tout 10 moment dans un des secteurs angulaires SA et dans une des zones H1 ou H2 de l'hexagone. La position sectorielle du vecteur tension de consigne V * dans le repère statorique détermine l'état haut ou l'état bas du bras de pont à 15 bloquer. On notera qu'on entend par blocage d'un bras de pont le maintient dudit bras de pont dans un état donné. Autrement dit, les états des interrupteurs dudit bras de pont restent inchangés. II n'y a pas de commutation du bras. L'état haut ou l'état bas, d'un bras de pont, définit lequel des deux 20 interrupteurs dudit bras de pont est passant. Cet état haut et cet état bas sont, en général, définis par commodités. Dans un mode de réalisation non limitatif, on définit l'état haut lorsque les interrupteurs situés en haut de chaque bras de pont de l'onduleur sont fermés. Et on définit l'état bas lorsque ces mêmes interrupteurs sont ouverts. Le fait de connaître l'état d'un des 25 deux interrupteurs d'un bras de pont, renseigne automatiquement sur l'état de l'autre interrupteur dudit bras de pont, car leur fonctionnement est ici complémentaire. Le bras de pont à bloquer est fonction de la position sectorielle du vecteur tension de consigne V * dans les secteurs angulaires SA du 30 repère statorique, de la manière suivante : - si le vecteur tension de consigne V * est dans le premier secteur angulaire SA1 alors le premier bras B1 est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne V * est dans le deuxième secteur angulaire SA2 alors le troisième bras B3 est bloqué à l'état bas, - si le vecteur tension de consigne V * est dans le troisième secteur angulaire SA3 alors le deuxième bras B2 est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne V * est dans le quatrième secteur angulaire SA4 alors le premier bras B1 est bloqué à l'état bas, - si le vecteur tension de consigne V * est dans le cinquième secteur angulaire SA5 alors le troisième bras B3 est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne V * est dans le sixième secteur angulaire SA6 alors le deuxième bras B2 est bloqué à l'état bas. Dans une quatrième étape 30 ou 40), on détermine si le vecteur consigne V * se trouve dans la zone interne hexagonale H1 ou la zone couronne hexagonale H2. Dans un exemple non limitatif, on peut le faire de la manière suivante : Zones _ Test sur les modulantes H1 ((Max+5.Min)/6 < modl (5.Max+Min)/6) et ((Max+5.Min)/6 5 mode (5.Max+Min)/6) et ((Max+5.Min)/6 mod3 (5.Max+Min)/6) H2 ((mod1 > (5.Max+Min)/6) ou (mod1 < (Max+5.Min)/6)) ou ((mode > (5.Max+Min)/6) ou (mod2 < (Max+5.Min)/6)) ou ((mod3 > (5.Max+Min)/6) ou (mod3 < (Max+5.Min)/6)) Avec Max = +1 et Min = -1, on obtient : Zones Test sur les modulantes Hl (-2/3 modi 2/3) et (-2/3 < mod2 2/3) et (-2/3 2/3) ou (mode < -2/3) ou -2/3)) ((mod2 > 2/3) ou (mod2 < -2/3)) ou ((mod3 > 2/3) ou (mod3 < 15 Lorsque le vecteur tension de consigne V * est dans la zone de l'hexagone interne H1 alors la logique de commande 4 applique les étapes 30 à 34. Et lorsque le vecteur tension de consigne V * est dans la zone de la couronne hexagonale H2 alors la logique de commande 4 applique les étapes 40 à 44. Zone interne hexagonale H1 : comparaison simple porteuse Ainsi, lorsque le vecteur tension de consigne V * est dans la zone de l'hexagone interne H1, les étapes suivantes sont effectuées. Dans une cinquième étape 31), La logique de commande 4 détermine une quantité de neutre Vno à injecter aux modulantes mod1, mod2 et mod3, en fonction de la position du vecteur tension de consigne V * dans les secteurs angulaires SA du repère statorique. Lorsque le bras de pont Bj est à bloquer à l'état haut alors la logique de commande détermine une quantité de neutre Vno = Max- mode. Lorsque le bras de pont Bj est à bloquer à l'état bas alors la logique de commande détermine une quantité de neutre Vno = Min - modi. Dans notre exemple, on prend Max = +1 et Min = -1. Dans une sixième étape 32), la logique de commande 4 translate les modulantes mod1, mod2 et mod3 de cette quantité de neutre Vno déterminée. Cette translation est un ajout de la quantité de neutre Vno aux modulantes mod1, mod2 et mod3. Ainsi, par exemple si le premier bras B1 doit être bloqué à l'état haut, alors la quantité de neutre Vno à ajouter aux trois modulantes mod1, mod2 et mod3 est égale à 1- mod,. On obtient ainsi pour mod1, la valeur +1, pour mod2, la valeur mod2 +1 - mod1, et pour mod3, la valeur mod3 +1 -mod1. Dans une septième étape 33), la logique de commande 4 détermine au moins une porteuse. Cette porteuse est un signal dont la période est la période du microprocesseur 8 de manière à pouvoir régler la fréquence de commutation des interrupteurs des bras de pont de l'onduleur 1, par exemple à 50microsecondes pour une fréquence de commutation de 20kHz. La logique de commande 4 peut déterminer également autant de porteuses qu'il existe de bras de pont. Dans ce cas, chaque modulante d'un bras de pont est comparée à la porteuse correspondante. On modifie ainsi la succession des vecteurs de commande appliqués au niveau de l'ordre et des temps d'application sans modifier le temps d'application total de chacun des vecteurs. Dans l'exemple pris, la logique de commande 4 détermine une seule porteuse pour les trois bras de pont. Cette porteuse est un triangle de manière à respecter une linéarité entre une modulante et la valeur moyenne de l'impulsion générée sur le bras correspondant sur la période Ts de contrôle de l'onduleur 1. Ainsi, la période Ts de cette porteuse est la période du microprocesseur 8. Dans l'exemple pris à la Fig. 4, ce triangle est pris entre une première valeur maximale Max, ici égale à 1, et une deuxième valeur minimale Min, ici égale à -1 respectivement pour le sommet et la base. Dans une première variante non limitative cette porteuse est un triangle isocèle. Cela permet de centrer les impulsions sur la moitié de la période de découpage. Ainsi, on réduit les distorsions harmoniques des courants de phase. En conséquence, le pilotage de la charge est plus fin. De plus, de façon non limitative, le sommet pointe vers le haut, i.e. que le sommet se trouve à la première valeur maximale Max = +1, et la base se trouve à la deuxième valeur minimale Min = -1. Dans une deuxième variante, cette porteuse peut être un triangle quelconque permettant de modifier, si ce n'est la largeur de l'impulsion, la position de l'impulsion dans la période du microprocesseur 8. Dans une autre variante, la porteuse peut être une succession de triangles dont la période est la période du microprocesseur 8. Cela correspond en fait à un échantillonnage régulier de la modulante. Par la suite, la logique de commande 4 compare la porteuse aux trois modulantes modl , mod2, mod3 translatées de la quantité de neutre Vä o. Un exemple de comparaison est donné à la Fig. 4 et sera décrit dans la suite de la description (voir paragraphe comparaison avec une simple porteuse décrit plus loin pour plus de détail). En fonction de cette comparaison, la logique de commande 4 détermine, dans une huitième étape 34), les ordres de commande SC (plus particulièrement les combinaisons des ordres de commande déterminant une succession de vecteurs de commande) à appliquer pour chacun des trois bras de pont de l'onduleur 1. Ces ordres de commande SC sont des fonctions de commutation des interrupteurs des bras de pont. Cette technique du mouvement de la quantité de neutre Vä o permet ainsi de réduire les sollicitations de l'onduleur 1 en terme de pertes, en faisant une simple intersection entre les nouvelles modulantes translatées. Cette réduction des sollicitations de l'onduleur 1 limite les pertes par commutation. En effet, cette technique permet de bloquer un bras de pont. On notera que dans l'hexagone interne H1, le vecteur tension de consigne V * est de faible norme, la valeur moyenne du courant de source est peu importante et l'utilisation obligatoire d'un vecteur de roue libre ne pénalise en rien la valeur efficace du courant dans le condensateur de filtrage. Zone couronne hexagonale H2: comparaison avec une double porteuse Lorsque le vecteur tension de consigne V * est dans la zone de couronne hexagonale H2, les étapes suivantes sont effectuées. Aux étapes 41 et 42, la logique de commande 4 applique la même méthode que celle aux étapes 31 et 32, pour déterminer la quantité de neutre à ajouter aux modulantes indépendamment des zones H où se trouve le vecteur tension de consigne V * . Dans une septième étape 43), la logique de commande 4 détermine une double porteuse. Cette double porteuse est formée de deux signaux dont la période est la période du microprocesseur 8. 30 Dans l'exemple pris Fig. 5, cette double porteuse comporte une première porteuse en forme de triangle dont le sommet se trouve à une première valeur maximale Max et une deuxième porteuse en forme de triangle dont le sommet se trouve à une deuxième valeur minimale Min, les sommets des premier et deuxième triangles étant à la vertical l'un de l'autre. 35 Dans une première variante non limitative, la première porteuse et la 25 deuxième porteuse sont des triangles isocèles. La période de ces deux porteuses est la période de commande de l'onduleur 1. Dans une autre variante, ces deux porteuses peuvent être formées par deux triangles quelconques permettant de modifier, si ce n'est la largeur de l'impulsion, la position de l'impulsion dans la période de commande de l'onduleur. Encore, dans une autre variante, ces deux porteuses peuvent être une succession de triangles. Comme il sera décrit plus en détail à la Fig. 5, la logique de commande 4 compare alors chacune des modulantes ne correspondant pas au bras bloqué à une seule des deux porteuses (voir paragraphe comparaison avec une double porteuse décrit plus loin pour plus de détail). En fonction de cette comparaison, la logique de commande 4 détermine, dans une huitième étape 44), les ordres de commande SC (plus particulièrement les combinaisons des ordres de commande déterminant une succession de vecteurs de commande) pour chacun des trois bras de pont de l'onduleur 1. Ces ordres de commande SC sont des fonctions de commutation des interrupteurs des bras de pont. La logique de commande 4 applique à l'onduleur la succession de vecteurs de commande, représentant les ordres de commande, déterminés à l'étape 44. L'utilisation de double porteuse permet d'éviter d'utiliser les vecteurs de roue libre permettant ainsi de diminuer la valeur efficace du courant dans le condensateur de filtrage. On notera que en se limitant à N=2, il n'est pas nécessaire de mesurer le courant dans les phases de la machine, on économise alors plusieurs capteurs de courant. De plus, la localisation du vecteur tension de consigne dans l'hexagone est plus simple. Cette simplification de l'algorithme se répercute sur un choix non optimal du bras de pont à bloquer et donc une réduction moins prononcée des gains en terme de pertes par commutations par rapport au cas N=3. Décomposition de l'hexagone en 3 zones (N = 3) La Fig. 3a montre un procédé, selon l'invention, de fonctionnement des moyens illustrés à la Fig. 1 a, lorsque N = 3. Le fait d'augmenter N permet de diminuer davantage les pertes par commutation en effectuant un choix optimal du bras à bloquer en fonction de la position d'un vecteur courant Î représentant les courants de phase dans la charge 3. Dans ce cas, l'hexagone comporte trois zones comme illustré à la Fig. 3b. - Une première zone, qui est un hexagone interne Hl étant entouré 10 par une couronne hexagonale. - Une deuxième zone H3 qui est composée de l'intersection de la couronne avec les triangles équilatéraux formés en joignant des sommets de l'hexagone. Cette deuxième zone H3 est une réunion de triangles. Dans l'exemple de la Fig. 3b, la deuxième zone est formée desix triangles 15 intérieurs TI, un triangle intérieur Tli étant celui traversé par le vecteur de commande V i, i allant de 1 à 6. - Une troisième zone H4 qui est le complément de la deuxième zone à la couronne hexagonale. Cette troisième zone H4 est une réunion de triangles. Dans l'exemple de la Fig. 3b, la troisième zone est formée de six 20 triangles extérieurs TE. La base d'un triangle extérieur TEi est formé par le segment liant les extrémités des vecteurs de commande V i et V i + 1 , i allant de 1 à 5. Et, la base du triangle extérieur TE6 est formé par le segment liant les extrémités des vecteurs de commande V 6 et V 1 . Le procédé pour déterminer les ordres de commande de l'onduleur 25 lorsque N=3 s'effectue de la manière suivante comme illustré à la Fig. 3a. Dans une première étape 50), la logique de commande 4 acquiert les trois consignes de tensions scalaires Vl*, V2* et V3* de chacun des trois bras de l'onduleur. Dans un exemple non limitatif ces trois consignes de 30 tensions scalaires V1 *, V2* et V3* sont les tensions à appliquer à la charge 3. Dans une deuxième étape 51), la logique de commande 4 détermine pour chaque bras de pont de l'onduleur 1 la modulante correspondante et ce au moyen de la stratégie intersective ou barycentrique telles que vues 35 précédemment dans l'exemple où N=2. Dans une troisième étape, la logique de commande 4 détermine à partir des trois consignes de tensions scalaires V1 *, V2* et V3* un vecteur tension de consigne V * en utilisant par exemple la transformation de Clarke telle que vue précédemment dans l'exemple où N=2. Dans une quatrième étape 52), la logique de commande détermine la position du vecteur tension de consigne V * dans l'hexagone. Ce vecteur tension de consigne V * se trouve à tout moment dans une des trois zones de l'hexagone H1, H3, H4. Dans un exemple non limitatif, on peut le faire de la manière suivante : Zones Test sur les modulantes T11 (mod, > (5.Max+Min)/6) et ((Max+5.Min)/6 < mod2 < (Max+Min)/2) et ((Max+5.Min)/6 < mod3 < (Max+Min)/2) TI2 (mod3 < (Max+5.Min)/6) et ((Max+Min)/2 < mod2 5.Max+Min)/6) et ((Max+Min)/2 < mod, 5.Max+Min)/6) TI3 (mod2> (5.Max+Min)/6) et ((Max+5.Min)/6 < mod3 < (Max+Min)/2) et ((Max+5.Min)/6 < mod, < (Max+Min)/2) TI4 (modi < (Max+5.Min)/6) et ((Max+Min)/2 < mod3 5.Max+Min)/6) et ((Max+Min)/2 < mod2 5.Max+Min)/6) (mod3> (5.Max+Min)/6) et ((Max+5.Min)/6 < mod, < (Max+Min)/2) et ((Max+5.Min)/6 < mod2 < (Max+Min)/2) (mod2 < (Max+5.Min)/6) et ((Max+Min)/2 < mod, 5.Max+Min)/6) et ((Max+Min)/2 < mod3 < (5.Max+Min)/6) TE1 (mod, > (5.Max+Min)/6) et H4 ((Max+5.Min)/6 < mod2 5.Max+Min)/6) et (mod3 < (Max+5.Min)/6) TE2 (mod2> (5.Max+Min)/6) et ((Max+5.Min)/6 < mod, 5.Max+Min)/6) et (mod3 < (Max+5.Min)/6) TE3 (mod2> (5.Max+Min)/6) H3 TI5 TI6 et ((Max+5.Min)/6 < mod3 5.Max+Min)/6) et (mode < (Max+5.Min)/6) TE4 (mod3> (5.Max+Min)/6) et ((Max+5.Min)/6 < mod2 5.Max+Min)/6) et (mod, < (Max+5.Min)/6) TE5 (mod3 > (5.Max+Min)/6) et ((Max+5.Min)/6 < mod, 5.Max+Min)/6) et (mod2 < (Max+5.Min)/6) TE6 (mod> > (5.Max+Min)/6) et ((Max+5.Min)/6 < mod3 5.Max+Min)/6) et (mod2 < (Max+5.Min)/6) H1 ((Max+5.Min)/6 (5.Max+Min)/6) et ((Max+5.Min)/6 mod2 (5.Max+Min)/6) et ((Max+5.Min)/6 mod3 (5.Max+Min)/6) Avec Max = +1 et Min = -1, on obtient : Zones Nom Test T11 (mode > 2/3) et (-2/3 < mod2 < 0) et (-2/3 < mod3 < 0) TI2 (mod3 < -2/3) et (0 < mod2 < 2/3) et (0 < mod1 < 2/3) H3 TI3 (mod2 > 2/3) et (-2/3 < mod3 < 0) et (-2/3 < mod1 < 0) TI4 (mode < -2/3) et (0 < mod3 < 2/3) et (0 < mod2 < 2/3) TI5 (mod3 > 2/3) et (-2/3 < mod1 < 0) et (-2/3 < mod2 < 0) TI6 (mod2 < -2/3) et (0 < mod1 < 2/3) et (0 < mod3 < 2/3) TE1 (mode > 2/3) et (-2/3 < mod2 < 2/3) et (mod3 < -2/3) TE2 (mod2 > 2/3) et (-2/3 < mod1 < 2/3) et (mod3 < -2/3) H4 TE3 (mod2 > 2/3) et (-2/3 < mod3 < 2/3) et (mode < -2/3) TE4 (mod3 > 2/3) et (-2/3 < mod2 < 2/3) et (mode < -2/3) TE5 (mod3 > 2/3) et (-2/3 < mod1 < 2/3) et (mod2 < -2/3) TE6 (mode > 2/3) et (-2/3 < mod3 < 2/3) et (mod2 < -2/3) H1 H1 (-2/3 mod1 Deuxième zone H3 : comparaison double porteuse Dans les étapes 60 à 64, le vecteur tension de consigne V * est dans la deuxième zone H3. Dans ce cas, dans une cinquième étape 61), la logique de commande 4 détermine le bras de pont à bloquer. II est fonction de la position du vecteur tension de consigne V * dans un des six triangles intérieurs Tli: - si le vecteur tension de consigne V - * est dans le triangle intérieur T11 alors le premier bras B1 est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne V * est dans le triangle intérieur TI2 alors le troisième bras B3 est bloqué à l'état bas, - si le vecteur tension de consigne V * est dans le triangle intérieur 20 TI3 alors le deuxième bras B2 est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne V - * est dans le triangle intérieur TI4 alors le premier bras B1 est bloqué à l'état bas, - si le vecteur tension de consigne V * est dans le triangle intérieur TI5 alors le troisième bras B3 est bloqué à l'état haut, 25 - si le vecteur tension de consigne V - * est dans le triangle intérieur TI6 alors le deuxième bras B2 est bloqué à l'état bas. Dans une sixième étape), la logique de commande 4 détermine une quantité de neutre Vno à injecter aux modulantes modl, mod2 et mod3, en fonction de la position du vecteur tension de consigne V * . Lorsque le bras 30 de pont Bj est à bloquer à l'état haut alors la logique de commande détermine une quantité de neutre Vno = Max-mod;.. Et lorsque le bras de pont Bj est à bloquer à l'état bas alors la logique de commande détermine une quantité de neutre Vno = Min- mode. Cette étape est effectuée également lors de l'étape 61 indiquée sur la Fig. 3a. Dans l'exemple pris, Max = +1 et Min = Dans une septième étape 62), la logique de commande 4 translate les modulantes mod1, mod2 et mod3 par ajout de cette quantité de neutre Vno déterminée. Dans une huitième étape 63), la logique de commande détermine la double porteuse. Dans l'exemple non limitatif de la Fig. 5, cette double porteuse comporte une première porteuse 91 en forme de triangle isocèle dont le sommet pointe vers le haut et une deuxième porteuse 92 en forme de triangle isocèle dont le sommet pointe vers le bas, les sommets des premier et deuxième triangles étant à la vertical l'un de l'autre. La logique de commande 4 compare chacune des modulantes ne correspondant pas au bras bloqué à une seule des deux porteuses. En fonction de cette comparaison, la logique de commande 4 détermine, dans une neuvième étape 64), les ordres de commande des trois bras de pont de l'onduleur. La logique de commande 4 applique à l'onduleur la succession de vecteurs de commande résultant de ces ordres de commande, déterminés à l'étape 64. Première zone H1 : comparaison simple porteuse, troisième zone H4 : 20 comparaison double porteuse Lorsque le vecteur tension consigne V * est dans la première zone H1 ou la troisième zone H4 alors la logique de commande 4 applique les mêmes méthodes (71 à 73, et 81 à 83) pour déterminer le bras de pont à bloquer, illustrées à la Fig. 3a. 25 Dans les étapes 70 à 75 ou 80 à 85, le vecteur tension de consigne V * est respectivement dans la première zone H1 ou la troisième zone H4 de l'hexagone. Dans ce cas, la logique de commande 4 détermine le bras de pont à bloquer à partir d'un vecteur courant Î . Le blocage d'un bras de pont va permettre de diminuer les pertes par commutation dans les interrupteurs. 30 A cet effet, à l'étape 71 ou 81 de la Fig. 3a, dans une première variante de réalisation non limitative, la logique de commande 4 sélectionne en premier deux bras de pont, parmi les trois, susceptibles d'être bloqués en fonction d'une relation d'ordre entre les trois modulantes mod1, mod2, mod3 des trois bras de pont, cette relation d'ordre étant dans un exemple non 35 limitatif une comparaison. Ainsi, les deux bras de pont sélectionnés sont le bras de pont ayant la modulante modM la plus importante et le bras de pont ayant la modulante modm la moins importante selon la comparaison des trois modulantes, le bras de pont correspondant à la modulante intermédiaire ne pouvant être bloqué sans bloquer un autre bras et ainsi rendre impossible la génération en moyenne du vecteur tension de consigne V * car un seul vecteur de commande actif et un seul vecteur de roue libre seraient disponibles. Dans une deuxième variante de réalisation non limitative, la logique de commande 4 sélectionne les deux bras de pont susceptibles d'être bloqués en fonction d'une comparaison entre les trois consignes de tensions scalaires V1 *, V2* et V3* car quelque soit la méthode de calcul des modulantes (ici, intersective ou barycentrique), la relation d'ordre entre les trois modulantes est la même qu'entre les trois consignes de tension scalaires en raison de la relation qui existe entre une modulante et la consigne de tension scalaire correspondante. Les deux bras de pont sélectionnés sont le bras de pont ayant la consigne de tension scalaire la plus importante et le bras de pont ayant la consigne de tension scalaire la moins importante. Pour la suite des étapes, on se place dans le cadre de la première variante. La logique de commande 4, à l'étape 72 ou 82, choisit le bras de pont à bloquer parmi les deux bras sélectionnés précédemment. Elle détermine, d'une part, le courant de phase lM, pour le bras de pont ayant la modulante modM la plus importante, et d'autre part le courant de phase lm, pour le bras de pont ayant la modulante modm la moins importante. Pour déterminer le bras de pont qui sera bloqué, la logique de commande 4 compare les valeurs absolues de ces courants de phase lm et lm. Elle bloque le bras de pont dont la valeur absolue du courant de phase est le plus important en valeur absolue. Si cela correspond au bras de pont ayant la modulante la plus importante modM, alors le bras est bloqué à l'état haut. Si cela correspond au bras de pont ayant la modulante la moins importante modm, alors le bras est bloqué à l'état bas. A l'étape 73 ou 83, la logique de commande 4 détermine une quantité de neutre Vno à injecter aux modulantes mod1, mod2 et mod3, en fonction du résultat de la comparaison. Dans le cas où, la valeur absolue du courant de phase Im de la plus petite modulante modm est supérieure à la valeur absolue du courant de phase lm de la plus grande modulante modM, alors la logique de commande 4 détermine une quantité de neutre Vno qui est égale à une deuxième valeur minimale Min moins la plus petite modulante modm. La quantité de neutre Vno = Min -modm. Dans l'exemple pris non limitatif, la deuxième valeur minimale Min est égale à -1. Dans le cas contraire, la logique de commande 4 détermine une quantité de neutre Vno qui est égale à une première valeur maximale Max moins la plus grande modulante modM. La quantité de neutre Vno = Max -modM. Dans l'exemple pris non limitatif,, la première valeur maximale Max est égale à +1. Les modulantes mod1, mod2 et mod3 sont translatées par ajout de cette quantité de neutre déterminée de manière à bloquer un bras. Par ailleurs, selon une première variante non limitative, si la valeur absolue du courant de phase 1 Imi de la plus petite modulante modm est égale à la valeur absolue du courant de phase IIMI de la plus grande modulante modM alors la quantité de neutre vno est égale à -1 - modm. La Fig. 3a illustre cette première variante. Selon une deuxième variante non limitative, si la valeur absolue du courant de phase 1 Iml de la plus petite modulante modm est égale à la valeur absolue du courant de phase IIM) de la plus grande modulante modM alors la quantité de neutre vno est égale à 1 - modM. A l'étape 74 ou 84, la logique de commande 4 compare les 30 modulantes translatées à un système de porteuse respectivement simple ou double. En ce qui concerne le système de simple porteuse (voir paragraphe comparaison avec une simple porteuse ci-après pour plus de détail), la 35 logique de commande 4 compare la porteuse aux trois modulantes translatées. En fonction de cette comparaison, la logique de commande 4 détermine, à l'étape 75, les ordres de commande des trois bras de pont de l'onduleur. La logique de commande 4 applique à l'onduleur la succession de 5 vecteurs de commande, représentant les ordres de commande, déterminés à l'étape 75, de manière à générer en moyenne le vecteur tension de consigne V * à appliquer à la charge 3 par ledit onduleur 1 pour piloter ladite charge. En ce qui concerne le système double porteuse (voir paragraphe 10 comparaison avec une double porteuse ci-après pour plus de détail), la logique de commande 4 compare les porteuses aux deux modulantes translatées correspondant aux bras qui commutent (qui doivent changer d'état), une par bras. En fonction de cette comparaison, la logique de commande 4 15 détermine, à l'étape 85, les ordres de commande ou fonctions de commutation SC des trois bras de pont de l'onduleur, de manière à générer en moyenne le vecteur tension de consigne V * à appliquer à la charge 3 par ledit onduleur 1 pour piloter ladite charge. La logique de commande 4 applique à l'onduleur la succession de 20 vecteurs de commande, représentant les ordres de commande SC, déterminés à l'étape 85. Ces ordres de commandes sont des fonctions de commutation SC des interrupteurs des bras de pont. On notera que pour N=3, la connaissance des courants de phase 25 permet de faire un choix optimal du bras de pont à bloquer dans les zones H1 et H4. Dans les triangles intérieurs, on force le bras de pont à bloquer sans considération de la valeur des courants de phase. Cependant cela permet d'utiliser le système à double porteuse et donc de réduire le courant efficace dans le condensateur de découplage. 30 Comparaison avec une simple porteuse Ce paragraphe décrit de manière détaillée l'utilisation d'une simple porteuse pour déterminer les ordres de commandes à envoyer aux bras de 35 pont de l'onduleur. Cette simple porteuse est un signal dont la période est la période de découpage. La logique de commande 4 peut déterminer également autant de simples porteuses qu'il existe de bras de pont. Dans ce cas, chaque modulante d'un bras de pont est comparée à la simple porteuse correspondante. Ces simples porteuses peuvent être différentes les unes des autres. Dans l'exemple de la Fig. 4, la logique de commande 4 détermine une seule simple porteuse pour les trois bras de pont. Cette simple porteuse 90 est un triangle de manière à respecter une linéarité entre une modulante et la valeur moyenne de l'impulsion générée sur le bras correspondant sur la période Ts de contrôle de l'onduleur 1. Dans l'exemple pris à la Fig. 4, ce triangle est pris entre une première valeur maximale Max, ici égale à 1, et une deuxième valeur minimale Min, ici égale à -1 respectivement pour le sommet et la base. Dans un mode de réalisation non limitatif, cette simple porteuse 90 est un triangle isocèle. De plus, de façon non limitative, le sommet pointe vers le haut, i.e. que le sommet se trouve à la première valeur maximale Max = +1, et la base se trouve à la deuxième valeur minimale Min = -1. Dans un autre mode, cette porteuse 90 peut être un triangle quelconque permettant de modifier, si ce n'est la largeur des impulsions, la position desdites impulsions dans la période de découpage ou encore la polarité desdites impulsions (sommet pointant vers le bas). Dans un autre mode, la porteuse 90 peut être également une succession de triangles dont la période est la période de découpage Ts de l'onduleur 1. 25 Cette porteuse 90 peut être également un triangle dont le sommet pointe vers le bas, i.e. que le sommet se trouve à la deuxième valeur minimale Min = -1, et la base se trouve à la première valeur maximale Max = +1. On notera que la période de découpage Ts n'est pas forcément constante 30 lors de l'utilisation de l'onduleur de manière à étaler le spectre des tensions de sortie de l'onduleur 1, de ce fait la période de la porteuse également. Cet étalement de spectre permet de modifier le bruit acoustique généré par la charge polyphasée 3. 35 La Fig. 4 montre la comparaison entre la simple porteuse 90 et les trois modulantes modl , mod2 et mod3 translatées de la quantité de neutre VnO. Sur la Fig. 4, le premier chronogramme présente un axe dont l'abscisse représente le temps et l'ordonnée des valeurs normalisées de tension, et les trois autres chronogrammes présentent un axe dont l'abscisse représente le temps et l'ordonnée les fonctions de commutation SC de chacun des trois bras de pont B1, B2 et B3 respectivement. Dans l'exemple de la Fig. 4, la modulante modl est calculé pour le bras de pont B1, la modulante mod2 est calculée pour le bras de pont B2 et la 10 modulante mod3 est calculé pour le bras de pont B3. La modulante mod3 est, dans l'exemple de la Fig. 4, la modulante la moins importante entre les trois modulantes et la modulante modl est la plus importante. La plus grande des modulantes modM égale la modulante modl. Dans ce cas, la logique de commande 4 bloque le bras de pont B1 car le 15 courant 11 est supérieur au courant 13 en valeur absolue. De ce fait, la quantité de neutre à ajouter aux trois modulantes est Vno = 1- modl. Le bras de pont B1 bloqué à l'état haut a sa modulante translatée qui vaut +1. Le bras de pont B1 bloqué à l'état haut présente à l'intersection avec la porteuse 90 triangulaire non pas un intervalle de temps (au sommet de la 20 porteuse, à l'intersection de la porteuse triangulaire et de la modulante modl+VnO), mais plutôt une intersection ponctuelle, comme le montre la Fig. 4. Le bras de pont B1 ne change donc pas d'état. La comparaison entre la porteuse 90 et les modulantes translatées permettent de définir la succession des ordres de commande SC à appliquer 25 à l'onduleur. Ainsi l'intersection entre les modulantes translatées et la porteuse 90 détermine une commande de type impulsionnel (front montant : interrupteur haut se ferme, interrupteur bas s'ouvre ; et front descendant : interrupteur haut s'ouvre et interrupteur bas se ferme) sur chacun des bras de pont B2 et B3 à commuter. De ce fait, la logique de commande 4 30 commande l'onduleur par une succession de vecteurs de commande. Ainsi, à l'instant tO, le bras de pont B1 est bloqué à l'état haut, sa modulante translatée de la quantité de neutre Vno présente une droite horizontale à +1. A cet instant tO, les modulantes translatées des bras de pont B2 et B3 se trouvent en dehors de la porteuse 90, i.e. ne présentent pas 35 d'intersection avec ladite porteuse et se situe à l'extérieur de la surface du triangle formée par la porteuse. Les interrupteurs de ces deux bras de pont sont à l'état haut. Dans cet intervalle, les fonctions de commutation correspondantes valent +1. Ces deux bras restent donc à l'état haut. Ils ne changent donc pas d'état. A l'instant t1, la modulante mod3 + Vno entre en contact avec un des côtés de la porteuse 90. La logique de commande 4 envoie au bras de pont B3 un ordre de commande SC. Cet ordre de commande commute le bras de pont B3. Le bras de pont B3 change d'état et passe donc à l'état bas. A l'instant t2, la modulante mod2 + Vno entre en contact avec un des côtés de la porteuse 90. La logique de commande 4 envoie au bras de pont B2 un ordre de commande SC. Cet ordre de commande commute le bras de pont B2. Le bras de pont B2 change donc d'état et passe à l'état bas. Dans l'intervalle t2 à t3, la modulante mod2 + Vno se trouve dans le triangle de la porteuse 90, i.e. ne présentent pas d'intersection avec ladite porteuse et se situe à l'intérieur de la surface du triangle formée par la porteuse. Pendant toute cette période le bras de pont B2 reste à l'état bas. A l'instant t3, la modulante mod2 + Vno entre de nouveau en contact avec un autre des côtés de la porteuse 90. A partir de cet instant, la logique de commande 4 envoie au bras de pont B2 un ordre de commande SC. Cet ordre de commande commute le bras de pont B2 à l'état haut. Dans l'intervalle tl à t4, la modulante mod3 + Vno se trouve dans le triangle de la porteuse 90. Pendant toute cette période le bras de pont B3 reste à l'état bas. A l'instant t4, la modulante mod3 + Vno entre de nouveau en contact avec un autre des côtés de la porteuse 90. A partir de cet instant, la logique de commande 4 envoie au bras de pont B3 un ordre de commande SC. Cet ordre de commande commute le bras de pont B3 à l'état haut. Comparaison avec une double porteuse Ce paragraphe décrit de manière détaillée l'utilisation d'une double porteuse pour déterminer les ordres de commandes à envoyer aux bras de pont de l'onduleur Dans l'exemple de la Fig. 5, cette double porteuse est composée d'une première porteuse 91 en forme de triangle isocèle dont le sommet et la base se trouvent respectivement à une première valeur maximale Max=+1 et à une deuxième valeur minimale Min=-1 et d'une seconde porteuse 92 en forme de triangle isocèle dont la base et le sommet se trouvent respectivement à une première valeur maximale Max=+1 et à une deuxième valeur minimale Min=-1. La Fig. 5 montre la comparaison entre la double porteuse 91,92 et les trois modulantes mod1, mod2 et mod3 translatées de la quantité de neutre Vno. Dans l'exemple de la Fig. 5, la modulante modl est calculée pour le bras de pont B1, la modulante mod2 est calculée pour le bras de pont B2 et la modulante mod3 est calculée pour le bras de pont B3. La modulante mod3 est, dans l'exemple de la Fig. 5, la modulante la moins importante entre les trois modulantes. Un bras de pont est bloqué, ici le premier bras B1 et ne change pas d'état pendant la période du microprocesseur. Ainsi, la comparaison de sa modulante associée avec la ou les porteuses ne définit pas de changement d'état pour ce bras. Les deux autres bras de pont B2 et B3 restant ont leurs modulantes comparées chacune à une porteuse différente, une porteuse 91 de type triangulaire dont le sommet et la base se trouvent respectivement à une première valeur maximale Max=+1 et à une deuxième valeur minimale Min=-1 et une autre porteuse 92 de type triangulaire dont la base et le sommet se trouvent respectivement à une première valeur maximale Max=+1 et à une deuxième valeur minimale Min=-1. On peut indifféremment associer à une modulante, relative à un bras qui commute, une porteuse ou l'autre sans modifier le résultat recherché. Dans l'exemple de la Fig. 5, la logique de commande 4 module le bras B2 avec la porteuse 91 et l'autre bras B3 de pont qui commute avec la porteuse 92. Ces choix auraient bien évidemment pu être inversés. Dans le cas de l'exemple de la Fig.5, la logique de commande 4 bloque le bras de pont B1 à l'état haut. De ce fait, la quantité de neutre à ajouter aux trois modulantes est Vno = 1- mod1. Le bras de pont B1 bloqué a sa modulante translatée qui vaut +1. La modulante translatée du bras de pont B1 bloqué présente à l'intersection avec la porteuse triangulaire dont le sommet pointe vers le haut non pas un intervalle de temps, mais plutôt une intersection ponctuelle, comme le montre la Fig. 5. Le bras de pont B1 ne change donc pas d'état. On notera que quelque soit la porteuse utilisée, l'intersection entre la porteuse et la modulante translatée n'est que ponctuelle et par conséquent, le bras correspondant reste toujours bloqué. Dans cet exemple de la Fig.5, le bras de pont B2 est comparé à la porteuse 91 tandis que le bras de pont B3 est comparé à la porteuse 92. A l'instant t0, la modulante translatée du bras de pont B2 se trouve en dehors de la porteuse 91, ici, le bras de pont B2 est à l'état haut. La modulante translatée du bras de pont B3 se trouve en dehors de la porteuse 92 triangulaire dont le sommet pointe vers le bas. Ici, le bras de pont B3 est à l'état bas. A l'instant t1, la modulante mod2 + Vno entre en contact avec un des côtés de la porteuse 91. La logique de commande 4 envoie au bras de pont B2 un ordre de commande SC. Cet ordre de commande commute le bras de pont B2. Le bras de pont B2 passe à l'état bas. A l'instant t2, la modulante mod3 + Vno entre en contact avec un des côtés de la porteuse 92. La logique de commande 4 envoie au bras de pont B3 un ordre de commande SC. Cet ordre de commande commute le bras de pont B3. Le bras de pont B3 passe à l'état haut. Dans l'intervalle t2 à t3, la modulante mod3 + Vno se trouve dans le 20 triangle de la porteuse 92. Pendant toute cette période le bras de pont B3 reste à l'état haut. A l'instant t3, la modulante mod3 + Vno entre de nouveau en contact avec un autre des côtés de la porteuse 92. A partir de cet instant, la logique de commande 4 envoie au bras de pont B3 un ordre de commande SC. Cet 25 ordre de commande commute le bras de pont B3 à l'état bas. Dans l'intervalle t1 à t4, la modulante mod2 + Vno se trouve dans le triangle de la porteuse 91. Pendant toute cette période le bras de pont B2 reste à l'état bas. A l'instant t4, la modulante mod2 + Vno entre de nouveau en contact 30 avec un autre des côtés de la porteuse 91. A partir de cet instant, la logique de commande 4 envoie au bras de pont B2 un ordre de commande SC. Cet ordre de commande commute le bras de pont B2 à l'état haut. On notera que cette technique du mouvement de la quantité de neutre 35 Vno permet de réduire les sollicitations de l'onduleur 1 en terme de pertes (car il y a toujours un bras bloqué et on économise de ce fait les pertes par commutation dans ce bras), en faisant une simple intersection entre les nouvelles modulantes translatées. Cette réduction des sollicitations de l'onduleur 1 limite les pertes par commutation. Ceci est valable pour la simple porteuse ou la double porteuse. Enfin, l'utilisation d'une double porteuse permet de réduire encore plus le courant efficace dans la capacité de filtrage et par conséquent de stabiliser la tension Udc en amont de l'onduleur et donc de réduire la taille du condensateur de découplage 7 côté continu car on n'utilise plus de vecteur de roue libre. On notera que l'établissement des ordres de commandes SC par la méthode d'intersection entre une modulante et une porteuse triangulaire entraîne que les ordres de commandes SC de l'onduleur sont en tout ou rien. Par ailleurs, en fonction de la valeur de la modulante, la largeur des impulsions résultantes est variable. Il y a donc une modulation de largeur d'impulsions et donc un pilotage de l'onduleur par MLI. C'est ce qu'on a vu sur les Fig. 4 et 5. On notera que dans tous les cas où on fait une comparaison avec une double porteuse, on peut bien entendu, à la place, faire une comparaison avec une simple porteuse, mais cela est moins intéressant, notamment pour réduire le courant efficace dans le condensateur. Par ailleurs, dans les cas où on fait une comparaison avec une simple porteuse (Zone H1 pour N=2 ou3), on peut également, à la place, faire une comparaison avec une double porteuse. Cependant, on aura toujours un vecteur de roue libre utilisé. Enfin, le procédé de l'invention décrit fonctionne aussi bien en régime permanent qu'en régime dynamique. En effet, cela fonctionne en régime dynamique car on ne se soucie pas de l'évolution temporelle des courants de phase. On les regardejuste à un instant. On fonctionne donc ici en discret
La présente invention a pour objet un procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) destiné à commander une charge électrique (3) comportant plusieurs phases, le pont de puissance (1) étant destiné à être relié à la charge électrique (3) via plusieurs bras, et étant destiné à être piloté par des fonctions de commutations déterminant des vecteurs de commande de roue libre et actifs pour commander la charge. Il se caractérise en ce qu'il comporte les étapes de :- Sélectionner une première méthode de production de fonctions de commutations qui produit un nombre réduit de combinaison de fonctions de commutation correspondant à des vecteurs de commande de roue libre ou une deuxième méthode de productions de fonctions de commutations qui produit uniquement des combinaisons de fonctions de commutation correspondant à des vecteurs de commande actifs, lesdites méthodes étant définies en fonction d'un vecteur tension de consigne donné, et- Appliquer ladite méthode sélectionnée pour produire une succession de vecteurs de commandes à partir des combinaisons de fonctions de commutations produites.
1. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) destiné à commander une charge électrique (3) comportant plusieurs phases, le pont de puissance (1) étant destiné à être relié à la charge électrique (3) via plusieurs bras (B1, ..., B3), au moins un par phase, et étant destiné à être piloté par des fonctions de commutations (SC1, SC2, SC3), lesdites fonctions de commutation déterminant des vecteurs de commande (V 0 ,..., V 7 ) pour commander la charge, lesdits vecteurs de commande (V 0 ,..., V 7 ) se subdivisant en vecteurs de commande de roue libre (V 0 , V 7 ) et en vecteurs de commande actifs (V 1 ,..., V 6 ), caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes de : Sélectionner une première méthode de production de fonctions de commutations qui produit un nombre réduit de combinaison de fonctions de commutation correspondant à des vecteurs de commande de roue libre (V 0 , V 7 ) ou une deuxième méthode de production de fonctions de commutations qui produit uniquement des combinaisons de fonctions de commutation correspondant à des vecteurs de commande actifs (V 1 ,..., V 6 ), lesdites méthodes étant définies en fonction d'un vecteur tension de consigne donné (V * ), et Appliquer ladite méthode sélectionnée pour produire une succession de vecteurs de commandes à partir des combinaisons de fonctions de commutations produites. 2. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon la 1, caractérisé en ce que la sélection d'une méthode de production de fonctions de commutations est basée sur un positionnement d'un vecteur tension de consigne (V * ) dans une zone (H) d'un domaine du plan défini par des vecteurs de commande (V 0 ,..., V 7 ), le vecteur tension de consigne (V * ) étant déterminé à partir de consignes de tension scalaires (V1 *, V2*, V3*). 3. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon la précédente, caractérisé en ce que le domaine du plan est divisé en une première et une deuxième zones (H1, H2) et en ce que la première méthode de production de fonctions de commutations est sélectionnée si le vecteur tension de consigne (V * ) est positionné dans la première zone (H1), et en ce que la deuxième méthode de production de fonctions de commutations est sélectionnée si le vecteur tension de consigne (V * ) est positionné dans la deuxième zone (H2). 4. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon la 2, caractérisé en ce que le domaine du plan est divisé en une première (H1), une deuxième (H3) et une troisième (H4) zones et en ce que la première méthode de production de fonctions de commutations est sélectionnée si le vecteur tension de consigne (V * ) est positionné dans la première zone (H1). 5. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon la 2 ou 4, caractérisé en ce que le domaine du plan est divisé en une première (H1), une deuxième (H3) et une troisième (H4) zones et en ce que la deuxième méthode de production de fonctions de commutations est sélectionnée si le vecteur tension de consigne (V * ) est positionné dans la deuxième zone (H3) ou troisième zone (H4). 6. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une méthode de production de fonctions de commutations comporte une étape de comparaison de modulantes translatées d'une quantité de neutre avec une porteuse, une modulante étant associée à chaque bras de pont, ladite comparaison définissant des fonctions de commutation (SC) pour piloter ledit pont. 7. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la méthode de production de fonctions de commutations est la première méthode de production de fonctions de commutations et la porteuse est une simple porteuse. 8. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon l'une des précédente 6, caractérisé en ce que la méthode de production de fonctions de commutations est la deuxième méthode de production de fonctions de commutations et la porteuse est une double porteuse. 9. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'une double porteuse comporte deux simples porteuses (91, 92) et en ce qu'au moins une modulante est comparé à une seule des porteuses de la double porteuse. 10. Procédé selon l'une des précédentes 7 à 9, caractérisé en ce qu'une simple porteuse est un triangle isocèle comportant un sommet se trouvant à une valeur maximale (Max) et une base se trouvant à une valeur minimale (Min). 11. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une méthode de production de fonctions de commutations comporte en outre une étape de détermination d'une modulante (mod,, mod2, mod3) associée à chaque bras du pont à partir de consignes de tension scalaires (V1 *, V2*, V3*). 12. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la détermination d'une modulante est effectuée selon une stratégie intersective. 13. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon la 11, caractérisé en ce que la détermination d'une modulante est effectuée selon une stratégie barycentrique. 14. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce giiune méthode de production de fonctions de commutations comprend en outre une étape de bloquer un bras de pont pendant toute une période de découpage (Ts) du pont de puissance (1). 15. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon l'une des précédentes 3 à 14 exceptés les 4 et 5, caractérisé en ce que le domaine du plan est défini dans un repère statorique, ledit repère statorique étant subdivisé en secteurs angulaires (SA) et en ce qu'une méthode de production de fonctions de commutations comporte en outre une étape de déterminer un bras de pont à bloquer dans un état haut ou un état bas en fonction de la position du vecteur tension de consigne (V * ) dans un des secteurs angulaires (SA) 16. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que : -si le vecteur tension de consigne (V * ) est dans un premier secteur angulaire (SA1) alors le premier bras (B1) est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne (V * ) est dans un deuxième secteur angulaire (SA2) alors le troisième bras (B3) est bloqué à l'état bas, - si le vecteur tension de consigne (V * ) est dans un troisième secteur angulaire (SA3) alors le deuxième bras (B2) est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne (V * ) est dans un quatrième secteur angulaire (SA4) alors le premier bras (B1) est bloqué à l'état bas, - si le vecteur tension de consigne (V * ) est dans un cinquième secteur angulaire (SA5) alors le troisième bras (B3) est bloqué à l'état haut, -si le vecteur tension de consigne (V * ) est dans un sixième secteur angulaire (SA6) alors le deuxième bras (B2) est bloqué à l'état bas. 17. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon l'une des précédentes 4 à 14, caractérisé en ce que la deuxième zone (H3) détermine des triangles intérieurs (Tli) et en ce qu'une méthode de production de fonctions de commutation comporte en outre une étape de déterminer un bras à bloquer dans un état haut ou un état bas en fonction de la position du vecteur tension de consigne dans un des triangles intérieurs (Tli). 18. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon la précédente, caractérisé en ce que : - si le vecteur tension de consigne (V * ) est dans un premier triangle intérieur (TI1) alors le premier bras (B1) est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne (V * ) est dans un deuxième triangle intérieur (TI2) alors le troisième bras (B3) est bloqué à l'état bas, si le vecteur tension de consigne (V * ) est dans un troisième triangle intérieur (TI3) alors le deuxième bras (B2) est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne (V * ) est dans un quatrième triangle intérieur (TI4) alors le premier bras (B1) est bloqué à l'état bas, - si le vecteur tension de consigne (V * ) est dans un cinquième triangle intérieur (TI5) alors le troisième bras (B3) est bloqué à l'état haut, - si le vecteur tension de consigne (V * ) est dans un sixième triangle intérieur (TI6) alors le deuxième bras (B2) est bloqué à l'état bas. 19. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon l'une des précédentes 4 à 14, caractérisé en ce qu'une méthode de production de fonctions de commutations comporte en outre une étape de sélectionner au moins deux bras de pont susceptibles d'être bloqués en fonction d'une relation d'ordre. 20. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la relation d'ordre est une comparaison entre les modulantes (mod1, mod2, mod3) associées aux bras (B1, B2, B3) de pont. 21. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les bras de pont sélectionnés correspondent aux bras de pont ayant la modulante la plus importante (modM) et la modulante la moins importante (modm). 22. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon l'une des précédentes 19 à 21, caractérisé en ce que le bras de pont à bloquer est choisi parmi les bras de pont sélectionnés et est celui qui comporte un courant de phase (IM, lm) le plus important en valeur absolue parmi des courants de phase correspondant respectivement à une plus grande des modulantes (modM) et une plus petite des modulantes (modm) parmi les modulantes (mod1, mod2, mod3) associées aux bras de pont (B1, B2, B3). 23. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon la précédente, caractérisé en ce que si le bras de pont à bloquer est celui correspondant à la plus grande des modulantes, alors le bras de pont est bloqué à l'état haut, et si le bras de pont à bloquer est celui correspondant à la plus petite des modulantes, alors le bras de pont est bloqué à l'état bas. 24. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon l'une quelconque des précédentes 6 à 23, caractérisé en ce qu'une méthode de production de fonctions de commutations comporte en outre une étape de déterminer une quantité de neutre (Vno) à ajouter à une modulante en fonction d'un état haut ou bas d'un bras de pont à bloquer. 25. Procédé de pilotage d'un pont de puissance (1) selon la précédente, caractérisé en ce que : - si un bras (Bj) doit être bloqué à l'état haut alors la quantité de neutre (vno) est égale à une première valeur maximale (Max) moins la modulante associée audit bras (vno = Max -mode), et - si le bras (Bj) doit être bloqué à l'état bas alors la quantité de neutre (vno) est égale à une deuxième valeur minimale (Min) moins la modulante associée audit bras (vno = Min - modi). 26. Dispositif de pilotage d'un pont de puissance destiné à être relié à une charge électrique (3) via un bus (2) pour la mise en oeuvre dudit procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une logique de commande (4), le pont de puissance étant destiné à être connecté à une logique de commande (4), la logique de commande (4) mettant en oeuvre ledit procédé. 27. Machine électrique tournante comportant : une charge électrique polyphasée (3), - une source de tension (5), un pont de puissance destiné à être relié en aval à la charge électrique (3) via un bus (2), et en amont à la source de tension (5), un condensateur de découplage (7) étant disposé en parallèle sur le bus (2), etun dispositif de pilotage du pont de puissance selon la 26. 28. Machine électrique tournante selon la précédente, 5 caractérisé en ce que le condensateur de découplage (7) se trouve près du pont de puissance et est de faible capacité. 10
H
H02
H02M
H02M 1,H02M 7
H02M 1/08,H02M 7/00
FR2899660
A1
JOINT DE TRANSMISSION HOMOCINETIQUE, EXEMPT DE JEU
20,071,012
L'invention concerne un joint de transmission homocinétique comprenant une partie de joint extérieure présentant des chemins de circulation de billes extérieurs répartis en périphérie, une partie de joint intérieure présentant des chemins de circulation de billes intérieurs répartis en périphérie, des billes de transmission de couple, qui sont logées dans des paires de chemins de circulation constitués de chemins de circulation de billes extérieurs et intérieurs mutuellement associés, ainsi qu'une cage à billes de forme annulaire, qui est logée entre la partie de joint extérieure et la partie joint intérieure et présente des fenêtres de cage réparties en périphérie et dans lesquelles les billes de transmission de couple sont maintenues dans un plan commun, le joint de transmission étant tel que les paires de chemins de circulation s'élargissent au moins vers une partie, pour un joint en position étendue, dans une direction axiale concordante, la cage à billes s'appuie axialement directement dans la partie de joint extérieure, et la partie de joint intérieure présente un jeu axial par rapport à la cage à billes, et, pour l'appui élastique de la partie de joint intérieure par rapport à la cage à billes, sont prévus des moyens qui agissent sur la partie de joint intérieure par rapport à la partie de joint extérieure, dans la même direction que celle dans laquelle s'élargissent les paires de chemins de circulation. Des joints de transmission homocinétiques du type de celui cité plus haut, sont désignés par joints fixes du type Rzeppa. Suivant le mode de réalisation des chemins de circulation de billes extérieurs et intérieurs, ces joints de transmission englobent des joints dits joints UF (de "undercut free" libre de contre-dépouille) avec, selon une observation axiale, des chemins de circulation de billes sans contre-dépouille, ainsi que des joints de transmission dits joints AC (de "angular contact" contact angulaire) présentant des chemins de circulation de billes en forme d'arc de cercle mutuellement décalés axialement. En-dehors de cela on connaît également: d'autres tracés de chemins de circulation de billes. Les joints de transmission du type Rzeppa ont en commun la caractéristique suivante, à savoir que les paires de chemins de circulation de billes constitués de chemins de circulation de billes extérieurs et intérieurs, s'élargissent ou s'évasent dans une direction axiale concordante, la terminologie "élargissement en coin" étant parfois utilisée. Il en résulte, en cas de sollicitation ou de charge du joint de transmission homocinétique par un couple, une force axiale relative entre la partie de joint extérieure et la partie de joint intérieure, qui doivent ainsi s'appuyer réciproquement l'une sur l'autre pour que le joint de transmission ne se démonte pas. En règle générale, on utilise à cet effet des paires de surfaces sphériques entre la partie de joint extérieure et la cage à billes sur la surface extérieure de celle-ci, et entre la partie de joint intérieure et la cage à billes sur la surface intérieure de celle-ci. D'après le document US 2003/C)083135, il est connu de renoncer à un appui réciproque direct entre la cage à billes et la partie de joint intérieure, et de prévoir à la place un appui axial entre la partie de joint intérieure et un corps en coque de forme sphérique sur la cage à billes. Une surface d'appui reliée à la partie de joint intérieure est ici formée sur une pièce de pivot qui est rapportée axialement sur la partie de joint intérieure. Il est ici également prévu entre autres, un appui élastique de la pièce de pivot par rapport à la partie de joint intérieure. En variante, il est proposé une configuration élastique du corps en forme de coque par rapport à une pièce de pivot fixe. Le rayon intérieur du corps en forme de coque (Ro) doit ici être respectivement plus grand que le rayon extérieur de la surface extérieure de la cage à billes (Ri), en se référant respectivement au centre du joint de transmission. Avec le rayon intérieur du corps en forme de coque est défini en même temps le lieu du contact d'appui entre la pièce de pivot et le corps en forme de coque. Dans le cas d'un joint de transmission homocinétique du type de celui cité, en révolution en position de flexion, apparaissent des forces de frottement. intérieures, qui sont d'une part engendrées par les billes en va-et-vient avec la fréquence de révolution dans les paires de chemins de circulation, et d'autre part par des forces de frottement entre la partie de joint extérieure, respectivement la partie de joint intérieure, et la cage à billes en mouvement de nutation avec la fréquence de révolution, respectivement par rapport à ces parties de joint. Dans le joint de transmission homocinétique précité, on évite certes un frottement direct entre la cage à billes et la partie de joint intérieure, mais en contrepartie il apparaît toutefois un couple de friction par un mouvement de glissement entre ladite pièce de pivot et la surface d'appui sphérique intérieure dans le corps en forme de coque, qui, par rapport à ce dernier, se traduit par un mouvement circulaire auquel est superposé un mouvement de rotation. La somme des couples engendrés par ces forces de frottement est désignée par couple freinant du joint de transmission, qui doit donc être fournit pour entraîner ou faire tourner le joint de transmission en position de flexion, sans couple opposé ou de réaction. Dans le joint de transmission homocinétique précité le couple de frottement produit par ledit pivot d'appui est considérable et augmente ainsi le couple freinant, de manière néfaste. Il est également appelé couple freinant d'appui dans la suite de la présente description. A partir de là, le but de la présente invention consiste à développer un joint de transmission homocinétique du type de celui cité, de façon à ce qu'il présente un couple freinant réduit. Ce but est atteint pour un tel joint de transmission par le fait que la distance x d'une zone de contact T de l'appui réciproque de la partie de joint intérieure et de la cage à billes au centre M du joint de transmission, est inférieure ou égale au demi diamètre extérieur de la partie de joint intérieure. A l'aide des moyens ici indiqués, le couple de frottement de l'appui axial est réduit grâce au fait que le bras de levier avec lequel agit la force de frottement lors de la rotation du joint de transmission, est sensiblement diminué. Un joint de transmission homocinétique du type de celui qui vient d'être évoqué est particulièrement bien adapté en tant que joint de transmission dans un système de direction, c'est-à-dire en étant mis en oeuvre dans une colonne de direction d'un véhicule automobile, pour laquelle l'absence de jeu et un faible couple freinant revêtent la même importance. Dans le mode de réalisation ici choisi, il est particulièrement avantageux que la construction de base du joint de transmission reste pour l'essentiel inchangée, et les éléments utilisés pour l'appui axial élastique peuvent être complétés après avoir exécuté des alésages appropriés dans la partie de joint extérieure et/ou dans la partie de joint. intérieure ou dans un arbre de transmission d'entraînement qui y est inséré, sans que les fonctions du joint de transmission s'en trouvent altérées. Alors qu'en principe l'on suppose que ladite distance du centre du joint de transmission est appliquée en direction du fond ou du couvercle de la partie de joint extérieure, et est dans tous les cas choisie plus petite que dans le cas des joints de transmission connus, il est toutefois également possible, selon une variante de mode de réalisation, que ladite distance au centre du joint de transmission soit appliquée en direction du côté d'ouverture de la partie de joint extérieure. Selon un mode de réalisation préfér.é, ladite distance x est appliquée à partir du centre M du joint de transmission, dans la direction dans laquelle s'élargissent les paires de chemins de circulation. Le couple freinant d'appui cité peut pratiquement être négligé lorsque selon un mode de réalisation particulier, ladite distance x est rendue égale à zéro. Alors que les surfaces des éléments d'appui, en appui réciproque dans la zone de contact T, peuvent être réalisées comme dans le joint de transmission cité plus haut, d'une part convexe, notamment en tant que sphère extérieure, et d'autre part concave, notamment en tant que sphère intérieure, il est possible, en variante, que les deux surfaces citées soient réalisées sous forme de surfaces convexes, notamment en tant que surface sphériques extérieures. Il est ainsi possible d'obtenir, à la place d'un contact de surface, un contact quasi ponctuel par lequel il est possible de réduire la part de frottement de la rotation relative. Finalement, il est possible de réaliser l'une des dites surfaces en tant que surface convexe, et l'autre des surfaces en tant que surface radiale plane. Selon un premier mode de configuration, il est prévu que la cage à billes comporte un fond ou couvercle sur lequel est formé coaxialement, un pivot, et que dans la partie de joint intérieure ou dans un arbre de transmission d'entraînement qui y est engagé, soit formée Erontalement une surface d'appui de forme sphérique intérieure, sur laquelle vient s'appuyer le pivot, sous précontrainte. Dans ce cas, selon un premier mode de réalisation, le pivot est formé ou agencé sur un couvercle qui est lié de manière fixe à la cage à billes, le pivot pouvant être relié de manière fixe au couvercle et le couvercle étant d'une configuration à élasticité de ressort. Une variante de mode de réalisation se traduit par le fait que la cage à billes présente un couvercle rapporté dans lequel s'appuie élastiquement un pivot guidé coaxialement. Ainsi, le pivot peut être inséré dans un logement de réception lié au couvercle, en s'y appuyant de manière élastique, le pivot pouvant s'appuyer par l'intermédiaire d'un ressort hélicoïdal de compression dans le logement de réception. Le point de contact peut dans chaque cas être agencé de manière très proche du centre du joint de transmission. La surface de contact du pivot peut ici être de forme bombée et son sommet se situer notamment sensiblement au niveau du centre M du joint de transmission, tandis que la surface d'appui dans l'arbre de transmission d'entraînement peut être en forme de calotte, son centre de courbure se situant notamment environ au niveau du centre M du joint de transmission. Pour autoriser des mouvements angulaires plus importants, il est prévu que la surface d'appui précitée s'élargisse axialement de manière conique intérieure, en direction du pivot. Selon une autre configuration de construction, la cage à billes présente un fond ou couvercle dans lequel est inséré de manière fixe un pivot coaxial, et dans la partie de joint intérieure ou dans un arbre de transmission d'entraînement qui y est inséré, est guidé coaxialement un corps d'appui en appui élastique, qui forme une surface d'appui et s'appuie sous précontrainte sur le pivot. A cet effet, on propose que le corps d'appui s'appuie de manière élastique, notamment par l'intermédiaire d'un ressort hélicoïdal de compression, dans la partie de joint intérieure ou dans l'arbre de transmission d'entraînement. Sur le plan de la construction, il s'avère à nouveau favorable que le pivot et le corps d'appui présentent des surfaces convexes, notamment sphériques, de contact et respectivement d'appui. Mais il est également possible que le pivot forme une surface de contact convexe et: le corps d'appui une surface d'appui radiale plane. A cet effet, il est également proposé que l'arbre de transmission d'entraînement s'élargisse de manière conique intérieure au niveau de l'extrémité frontale recevant le corps d'appui. Selon une configuration de l'invention, les sommets de la surface de contact du pivot et de la surface d'appui du corps d'appui se situent, pour un joint de transmission en position étendue, environ au niveau du centre M du joint de transmission. Le couvercle rapporté sur la cage à billes est de préférence fabriqué en une tôle d'acier à ressort, et présente de préférence la forme d'une coque sphérique, pour ne pas entraver la fonction du joint de transmission en flexion. Pour augmenter l'élasticité, ii peut être pourvu de fentes radiales. Des exemples de réalisation préférés de l'invention vont: être décrits dans la suite et sont représentés sur les dessins annexés qui montrent . Les figures lA à lD montrent un joint de transmission homocinétique conforme à l'invention, selon un premier mode de réalisation. - La figure lA montre ledit joint en coupe longitudinale 20 en position étendue ; - La figure lB montre ledit joint en coupe longitudinale en position de flexion ; - La figure 1C montre ledit joint selon le détail X agrandi de la figure 1B ; 25 - La figure 1D montre ledit joint selon le détail Y agrandi de la figure 1C. Les figures 2A à 2D montrent un joint de transmission homocinétique conforme à l'invention, selon un deuxième mode de réalisation. 30 - La figure 2A montre ledit joint en coupe longitudinale en position étendue ; - La figure 2B montre ledit joint en coupe longitudinale en position de flexion ; - La figure 2C montre ledit joint selon le détail X 35 agrandi de la figure 2B ; - La figure 2D montre ledit joint selon le détail Y agrandi de la figure 2C. Les figures 3A à 3D montrent un joint de transmission homocinétique conforme à l'invention, selon un troisième mode de réalisation. - La figure 3A montre ledit joint en coupe longitudinale en position étendue ; - La figure 3B montre ledit joint en coupe longitudinale en position de flexion ; - La figure 3C montre ledit joint selon le détail X 10 agrandi de la figure 3B - La figure 3D montre ledit joint selon le détail Y agrandi de la figure 3C. Les figures 4A à 4E montrent un joint de transmission homocinétique conforme à l'invention, selon un quatrième 15 mode de réalisation. - La figure 4A montre ledit joint en coupe longitudinale en position étendue ; - La figure 4B montre ledit joint en coupe longitudinale en position de flexion ; 20 - La figure 4C montre ledit joint selon le détail X agrandi de la figure 4A - La figure 4D montre ledit joint selon le détail Y agrandi de la figure 4B - La figure 4E montre ledit joint selon une variante du 25 détail Y de la figure 4B. Les figures 5A à 5C montrent un couvercle pour une cage à billes pour des joints de transmission d'après les figures lA à 4E, selon un premier mode de réalisation. - La figure 5A montre ledit couvercle en vue axiale ; 30 - La figure 5B montre ledit couvercle en une coupe longitudinale ; - La figure 5C montre ledit couvercle selon une vue en trois dimensions. Les figures 6A à 6C montrent un couvercle pour une cage 35 à billes pour des joints de transmission d'après les figures 1A à 4E, selon un deuxième mode de réalisation. - La figure 6A montre ledit couvercle en vue axiale ; - La figure 6B montre ledit couvercle en une coupe longitudinale ; - La figure 6C montre ledit couvercle selon une vue en 5 trois dimensions. Les figures lA à lC vont être décrites en commun dans la suite. 10 Ces figures montrent un joint de transmission homocinétique 11 en construction dite monobloc, dans lequel sur une partie de joint extérieure 12 sont formés d'un seul tenant, un fond 13 et un tourillon d'arbre 14. Le fond ou un couvercle pourraient également être 15 rapportés en tant que pièce séparée et être soudé ou vissé à la partie de joint extérieure. Dans la partie de joint extérieure 12 sont formés des chemins de circulation de billes extérieurs 15 d'étendue longitudinale et répartis en périphérie, dont le centre 20 de courbure est décalé axialement, à partir d'un plan médian E du joint de transmission, en direction de l'ouverture 16 de la partie de joint extérieure 12. Le joint de transmission comprend par ailleurs une partie de joint intérieure 17 dans laquelle est inséré ou 25 emmanché un arbre de transmission d'entraînement 18, les pièces 17, 18 étant liées de manière fixe en rotation par l'intermédiaire de dentures d'arbres, et étant en outre bloquées axialement l'une par rapport à l'autre. Sur la partie de joint intérieure 17 sont formés des 30 chemins de circulation de billes intérieurs 19 d'étendue longitudinale et répartis en périphérie, dont le centre de courbure est décalé par rapport au plan médian E du joint de transmission, en direction du fond 13 de la partie de joint extérieure 12. 35 Des chemins de circulation de billes extérieurs 15 et des chemins de circulation de billes intérieurs 19 mutuellement associés forment des paires de chemins de circulation et s'élargissent ou s'évasent d'après cela, dans la direction allant du fond 13 vers l'ouverture 16 de la partie de joint extérieure. Chacune des paires de chemins de circulation constitués de chemins de circulation de billes extérieurs 15 et de chemins de circulation de billes intérieurs 19, reçoit une bille 31 de transmission de couple. Les billes sont maintenues par une cage à billes 22, qui est logée entre la partie de joint extérieure 12 et la partie de joint intérieure 17, de manière à ce que leurs centres K soient maintenus dans le plan médian E du joint de transmission, et soient menés sur le plan bissecteur en cas de flexion du joint de transmission. Les billes 31 sont ici logées dans des fenêtres de cage 23 de la cage à billes 22, qui sont réparties sur la périphérie. La cage à billes présente une surface extérieure 24 de forme sphérique qui est guidée sensiblement sans jeu dans une surface de guidage 20 de forme sphérique intérieure de la partie de joint extérieure 12. La surface intérieure 25 de la cage à billes 22 présente par contre du jeu par rapport à une surface extérieure 21 de la partie de joint intérieure 17. Les chemins de circulation de billes extérieurs et intérieurs sont définis respectivement par une forme d'arc de cercle, de sorte que le joint de transmission est un joint de transmission Rzeppa du type AC (de "angular contact" contact angulaire). Sur la cage à billes 22 est rapporté, à l'extrémité dirigée vers le fond 13 de la partie de joint extérieure 12, un couvercle 51 en forme de coque sphérique, qui est lié de manière fixe à la cage à billes 22. Au milieu du couvercle 51 est inséré, dans celui-ci, un pivot 36 orienté coaxialement à l'axe longitudinal A22 de la cage à billes. Le couvercle 51 est d'une configuration à élasticité de ressort. Le pivot 36 comporte une surface de contact 39 en forme de demi-- sphère. En regard du pivot 36 se trouve, sur la partie de joint intérieure 17, plus spécialement dans un arbre de transmission d'entraînement 18 inséré ou emmanché dans la partie de joint intérieure 17, une surface d'appui 43 en forme de calotte sphérique intérieure sur laquelle agit le pivot 36 sous précontrainte, avec une IO force F. La précontrainte est engendrée par le couvercle 51'qui dans l'état monté est précontraint axialement de manière élastique. Comme le laisse entrevoir la figure 1B, un point de contact T entre le pivot 36 et la surface d'appui 43, en raison de la disposition coaxiale 15 du pivot dans le couvercle, se situe toujours près de l'axe longitudinal A22 de la cage à billes, mais se déplace toutefois, lors de la flexion d'un angle de flexion de joint j3 de l'axe longitudinal A18 de la partie de joint intérieure par rapport à l'axe 20 longitudinal Al2 de la partie de joint extérieure, de la moitié de cet angle 3/2 de l'axe longitudinal A18 sur la surface de calotte de la surface d'appui 43 de l'arbre de transmission d'entraînement 18. La distance x conforme à l'invention, du point de contact T au centre 25 M du joint de transmission, reste sensiblement constante et est dans tous les cas inférieure au rayon de la surface intérieure 24 sphérique de la cage à billes ou du couvercle 51. Le bras de levier R, qui est pris en compte avec la force F dans le calcul d'un couple 30 freinant d'appui à l'encontre de la rotation libre du joint de transmission en position de flexion, augmente avec l'angle de flexion p. Dans le cas où la surface d'appui 43 est d'une configuration différente, en se présentant par exemple sous la forme d'un ellipsoïde, la 35 force F varie alors, en raison du débattement élastique différent du couvercle 51, également comme la relation du bras de levier R à l'angle 3, puisqu'il n'est alors plus une fonction sinusoïdale pure de [3. Dans le cas normal ici représenté, la surface d'appui 43 est toutefois sphérique intérieure, de sorte que x reste constant tout comme F. Le couvercle 51 précontraint, et. ainsi le pivot 36, déplace la partie de joint intérieure 17 par l'intermédiaire de l'arbre de transmission d'entraînement 18, vers l'ouverture 16 de la partie de joint extérieure 12, ce qui fait que les chemins de circulation de billes intérieurs 19 agissent également en direction de l'ouverture, sur les billes 31. Les billes 3.1 s'appuient à cette occasion également en direction de l'ouverture, dans les fenêtres de cage 23, ce qui fait que la cage à billes 22 s'appuie pour sa part axialement, avec sa surface extérieure sphérique 24, dans la surface intérieure sphérique 20 de la partie de joint extérieure. Le joint de transmission est ainsi exempt de jeu. Par rapport à des joints de transmission connus, la distance axiale x du point de contact T au centre M du joint de transmission, est nettement raccourcie, de sorte que pour un joint de transmission en flexion, le bras de levier R qui entre en ligne de compte dans le couple freinant d'appui à l'encontre de la rotation libre, est également petit. Les figures 2A à 2D vont être décrites en commun dans la suite. Ces figures montrent un joint de transmission homocinétique 11 en construction dite monobloc, dans lequel sur une partie de joint extérieure 12 sont formés d'un seul tenant, un fond 13 et un tourillon d'arbre 14. Le fond ou un couvercle pourraient également être rapportés en tant que pièce séparée et être soudé ou vissé à la partie de joint extérieure. Dans la partie de joint extérieure 12 sont formés des chemins de circulation de billes extérieurs 15 d'étendue longitudinale et répartis en périphérie, dont le centre de courbure est décalé axialement, à partir d'un plan médian E du joint de transmission, en direction de l'ouverture 16 de la partie de joint extérieure 12. Le joint de transmission comprend par ailleurs une partie de joint intérieure 17 dans laquelle est inséré ou emmanché un arbre de transmission d'entraînement 18, les pièces 17, 18 étant liées de manière fixe en rotation par l'intermédiaire de dentures d'arbres, et étant en outre bloquées axialement l'une par rapport à l'autre. Sur la partie de joint intérieure 17 sont formés des chemins de circulation de billes intérieurs 19 d'étendue longitudinale et répartis en périphérie, dont le centre de courbure est décalé par rapport au plan médian E du joint de transmission, en direction du fond 13 de la partie de joint extérieure 12. Des chemins de circulation de billes extérieurs 15 et des chemins de circulation de billes intérieurs 19 mutuellement associés forment des paires de chemins de circulation et s'élargissent ou s'évasent d'après cela dans la direction allant du fond 13 vers l'ouverture 16 de la partie de joint extérieure. Chacune des paires de chemins de circulation constitués de chemins de circulation de billes extérieurs 15 et de chemins de circulation de billes intérieurs 19, reçoit une bille 31 de transmission de couple. Les billes sont maintenues par une cage à billes 22, qui est logée entre la partie de joint extérieure 12 et la partie de joint intérieure 17, de manière à ce que leurs centres K soient maintenus dans le plan médian E du joint de transmission, et soient menés sur le plan bissecteur en cas de flexion du joint de transmission. Les billes 31 sont ici logées dans des fenêtres de cage 23 de a cage à billes 22, qui sont réparties sur la périphérie. La cage à billes présente une surface extérieure 24 de forme sphérique qui est guidée sensiblement sans jeu dans une surface de guidage 20 de forme sphérique intérieure de la partie de joint extérieure 12. La surface intérieure 25 de la cage à billes 22 présente par contre du jeu par rapport à une surface extérieure 21 de la partie de joint intérieure 17. Les chemins de circulation de billes extérieurs et intérieurs sont définis respectivement par une forme d'arc de cercle, de sorte que le joint de transmission est un joint de transmission Rzeppa du type AC (de "angular contact" contact angulaire). Dans la cage à billes 22, à l'extrémité dirigée vers le fond 13 de la partie de joint extérieure 12, est inséré un couvercle 51 en forme de coque sphérique, qui est lié de manière fixe à la cage à billes. Au milieu du couvercle 51 est inséré dans une ouverture centrale 54, un logement de réception 52 en forme de cuvette, sur lequel est formée une embase extérieure 56 pour l'appui. Dans le logement de réception 52 est inséré un pivot 362 guidé coaxialement à l'axe longitudinal A22. Le pivot 362 s'appuie par l'intermédiaire d'un ressort hélicoïdal de compression 38 dans le logement 52 et ainsi par rapport au couvercle 51. Le pivot 362 possède une surface de contact 392 en forme de demi-sphère. En regard du pivot 362, sur la partie de joint intérieure 17 et dans l'arbre de transmission d'entraînement 18 qui y est emmanché, se trouve un évasement conique intérieur 28. Sur le fond ou la base de l'évasement 28 est formée une surface d'appui 432 en forme de calotte sphérique intérieure de faible rayon, sur laquelle agit sous précontrainte le pivot 362 avec sa surface de contact 392, avec la force F. Comme le laisse entrevoir la figure 2D, un point de contact T entre le pivot 362 et la surface d'appui 432, en raison de la disposition coaxiale du pivot dans le couvercle, se situe toujours près de l'axe longitudinal A22 de la cage à billes, mais se déplace toutefois, lors de la flexion d'un angle de flexion de joint (3 de l'axe longitudinal A18 de la partie de joint intérieure par rapport à l'axe longitudinal Al2 de la partie de joint extérieure, de la moitié de cet angle (3/2 de l'axe longitudinal A18 sur la surface d'appui 432 sphérique intérieure. La distance x conforme à l'invention, du point de contact T au centre M du joint de transmission est dans ce cas égale à zéro. Le bras de levier R, qui est pris en compte avec la force F dans le calcul d'un couple freinant d'appui à l'encontre de la rotation libre du joint de transmission en position de flexion, est ainsi négligeable. Le ressort hélicoïdal de compression 38 précontraint, et ainsi le pivot 362, déplace la partie de joint intérieure 17 par l'intermédiaire de l'arbre de transmission d'entraînement 18, vers l'ouverture 16 de la partie de joint extérieure 12, ce qui fait que les chemins de circulation de billes intérieurs 19 agissent également en direction de l'ouverture, sur les billes 31. Les billes 31 s'appuient à cette occasion également en direction de l'ouverture, dans les fenêtres de cage 23, ce qui fait que la cage à billes 22 s'appuie pour sa part axialement, avec sa surface extérieure sphérique 24, dans la surface intérieure sphérique 20 de la partie de joint extérieure. Le joint de transmission est ainsi exempt de jeu. Comme on l'a évoqué, la distance axiale x du point de contact T au centre M du joint de transmission est égale à zéro, de sorte que pour un joint de transmission en flexion, le bras de levier R, qui entre en ligne de compte pour le couple freinant d'appui à l'encontre de la rotation libre, est négligeable. Les figures 3A à 3D vont être décrites en commun dans la suite. Ces figures montrent un joint de transmission homocinétique 11 en construction dite monobloc, dans lequel sur une partie de joint extérieure 12 sont formés d'un seul tenant, un fond 13 et un tourillon d'arbre 14. Le fond ou un couvercle pourraient également être rapportés en tant que pièce séparée et être soudé ou vissé à la partie de joint extérieure. Dans la partie de joint extérieure 12 sont formés des chemins de circulation de billes extérieurs 15 d'étendue longitudinale et répartis en périphérie, dont le centre de courbure est décalé axialement, à partir d'un plan médian E du joint de transmission, en direction de l'ouverture 16 de la partie de joint extérieure 12. Le joint de transmission comprend par ailleurs une partie de joint intérieure 17 dans laquelle est inséré ou emmanché un arbre de transmission d'entraînement 18, les pièces 17, 18 étant liées de manière fixe en rotation par l'intermédiaire de dentures d'arbres, et étant en outre bloquées axialement l'une par rapport à l'autre. Sur la partie de joint intérieure 17 sont formés des chemins de circulation de billes intérieurs 19 d'étendue longitudinale et répartis en périphérie, dont le centre de courbure est décalé par rapport au plan médian E du joint de transmission, en direction du fond 13 de la partie de joint extérieure 12. Des chemins de circulation de billes extérieurs 15 et des chemins de circulation de billes intérieurs 19 mutuellement associés forment des paires de chemins de circulation et s'élargissent ou s'évasent d'après cela dans la direction allant du fond 13 vers l'ouverture 16 de la partie de joint extérieure. Chacune des paires de chemins de circulation constitués de chemins de circulation de billes extérieurs 15 et de chemins de circulation de billes intérieurs 19, reçoit une bille 31 de transmission de couple. Les billes sont maintenues par une cage à billes 22, qui est logée entre la partie de joint extérieure 12 et la partie de joint intérieure 17, de manière à ce que leurs centres K soient maintenus dans le plan médian E du joint de transmission, et soient menés sur le plan bissecteur en cas de flexion du joint de transmission. Les billes 31 sont ici logées dans des fenêtres de cage 23 de :la cage à billes 22, qui sont réparties sur la périphérie. La cage à billes présente une surface extérieure 24 de forme sphérique qui est guidée sensiblement sans jeu dans une surface de guidage 20 de forme sphérique intérieure de la partie de joint extérieure 12. La surface intérieure 25 de la cage â billes 22 présente par contre du jeu par rapport à une surface extérieure 21 de la partie de joint intérieure 17. Les chemins de circulation de billes extérieurs et intérieurs sont définis respectivement par une forme d'arc de cercle, de sorte que le joint de transmission est un joint de transmission Rzeppa du type AC (de "angular contact" contact angulaire) Sur la cage à billes 22 est rapporté, à l'extrémité dirigée vers le fond 13 de la partie de joint extérieure 12, un couvercle 51 en forme de coque sphérique, qui est lié de manière fixe à la cage à billes 22. Au milieu du couvercle 51 est inséré, dans celui-ci, un pivot 363 orienté coaxialement à l'axe longitudinal A22 de la cage à billes. Le couvercle 51 est d'une configuration à élasticité de ressort. Le pivot 363 comporte une surface de contact 393 en forme de demi- sphère. En regard du pivot 363, sur la partie de joint intérieure et dans l'arbre de transmission d'entraînement 18 qui y est emmanché, se trouve un évasement conique intérieur 28. Sur le fond ou la base de l'évasement 28 se trouve une surface d'appui 433 en forme de calotte sphérique intérieure de faible rayon, sur laquelle agit sous précontrainte le pivot 363 avec sa surface de contact 393, avec la force F. La précontrainte est engendrée par Le couvercle 51 qui dans l'état monté est précontraint axialement de manière élastique. Comme le laisse entrevoir la représentation d), un point de contact T entre le pivot 363 et la surface d'appui 433, en raison de la disposition coaxiale du pivot dans le couvercle, se situe toujours près de l'axe longitudinal A22 de la cage à billes, mais se déplace toutefois, lors de la flexion d'un angle de flexion de joint de :L'axe :Longitudinal A18 de la partie de joint intérieure par rapport à l'axe longitudinal Al2 de la partie de joint extérieure, de la moitié de cet angle (3/2 de l'axe longitudinal A18 sur la surface d'appui sphérique 433 de l'arbre de transmission d'entraînement 18. La distance x conforme à l'invention, du point de contact T au centre M du joint de transmission, est dans ce cas portée en direction de l'ouverture 16 de la partie de joint extérieure. Le bras de levier R, qui est pris en compte avec la force F dans le calcul d'un couple freinant d'appui à l'encontre de la rotation libre du joint de transmission en position de flexion, est ici très petit. Le couvercle 51 précontraint, et déplace la partie l'intermédiaire de d'entraînement 18, vers joint extérieure 12, ce qui fait circulation de billes intérieurs 19 ainsi le pivot 363, intérieure 17 par de transmission 16 de la partie de que les chemins de agissent également de joint l'arbre l'ouverture en direction de l'ouverture, sur les billes 31. Les billes s'appuient à cette occasion également en direction de l'ouverture, dans les fenêtres de cage 23, ce qui fait que la cage à billes 22 s'appuie pour sa part axialement, avec sa surface extérieure sphérique 24, dans la surface intérieure sphérique 20 de la partie de joint extérieure. Le joint de transmission est ainsi exempt de jeu. Par rapport à des joints de transmission connus, la distance axiale x du point de contact T au centre M du joint de transmission, est nettement raccourcie, de sorte que pour un joint de transmission en flexion, le bras de levier R qui entre en ligne de compte dans le couple freinant d'appui à l'encontre de la rotation libre, est également petit. Les figures 4A à 4E vont être décrites en commun dans la 15 suite. Ces figures montrent un joint de transmission homocinétique 11 en construction dite monobloc, dans lequel sur une partie de joint extérieure 12 sont formés 20 d'un seul tenant, un fond 13 et un tourillon d'arbre 14. Le fond ou un couvercle pourraient également être rapportés en tant que pièce séparée et être soudé ou vissé à la partie de joint extérieure. Dans la partie de joint extérieure 12 sont formés des chemins de 25 circulation de billes extérieurs 15 d'étendue longitudinale et répartis en périphérie, dont le centre de courbure est décalé axialement, à partir d'un plan médian E du joint de transmission, en direction de l'ouverture 16 de la partie de joint extérieure 12. Le 30 joint de transmission comprend par ailleurs une partie de joint intérieure 17 dans laquelle est inséré ou emmanché un arbre de transmission d'entraînement 18, les pièces 17, 18 étant liées de manière fixe en rotation par l'intermédiaire de dentures d'arbres, et étant en 35 outre bloquées axialement l'une par rapport à l'autre. Sur la partie de joint intérieure 17 sont formés des chemins de circulation de billes intérieurs 19 d'étendue longitudinale et répartis en périphérie, dont le centre de courbure est décalé par rapport au plan médian E du joint de transmission, en direction du fond 13 de la partie de joint extérieure 12. Des chemins de circulation de billes extérieurs 15 et des chemins de circulation de billes intérieurs 19 mutuellement associés forment des paires de chemins de circulation et s'élargissent ou s'évasent d'après cela dans la direction allant du fond 13 vers l'ouverture 16 de la partie de joint extérieure. Chacune des paires de chemins de circulation constitués de chemins de circulation de billes extérieurs 15 et de chemins de circulation de billes intérieurs 19, reçoit une bille 31 de transmission de couple. Les billes sont maintenues par une cage à billes 22, qui est logée entre la partie de joint extérieure 12 et la partie de joint intérieure 17, de manière à ce que leurs centres K soient maintenus dans le plan médian E du joint de transmission, et soient menés sur le plan bissecteur en cas de flexion du joint de transmission. Les billes 31 sont ici logées dans des fenêtres de cage 23 de la cage à billes 22, qui sont réparties sur la périphérie. La cage à billes présente une surface extérieure 24 de forme sphérique qui est guidée sensiblement sans jeu dans une surface de guidage 20 de forme sphérique intérieure de la partie de joint extérieure 12. La surface intérieure 25 de la cage à billes 22 présente par contre du jeu par rapport à une surface extérieure 21 de la partie de joint intérieure 17. Les chemins de circulation de billes extérieurs et intérieurs sont définis respectivement par une forme d'arc de cercle, de sorte que le joint de transmission est un joint de transmission Rzeppa du type AC (de "angular contact" contact angulaire). Sur la cage à billes 22 est rapporté, à l'extrémité dirigée vers le fond 13 de la partie de joint extérieure 12, un couvercle 51 en forme de coque sphérique, qui est lié de manière fixe à la cage à billes 22. Dans le milieu du couvercle 51 est inséré de manière fixe un pivot 364 agencé coaxialement à l'axe longitudinal A22. Le pivot 364 possède une surface de contact 394 en forme de demi-sphère. En regard du pivot 1C 364, dans la partie de joint intérieure se trouve un corps d'appui 414, qui prend appui, par l'intermédiaire d'un ressort hélicoïdal de compression 30, dans un alésage 29 de l'arbre de transmission d'entraînement 18, et ainsi par rapport à la partie de joint intérieure 17. 15 Le corps d'appui 414 forme une surface d'appui 434 de forme sphérique extérieure qui agit sous précontrainte sur le pivot 364 par la surface de contact 394, avec la force F. Comme le laisse entrevoir la représentation d), un point de contact T entre le pivot 364 et le corps 20 d'appui 4:L4 se situe dans le plan médian E du joint de transmission. La distance x conforme à l'invention du point de contact T au centre M du joint de transmission, est ainsi à nouveau égale à zéro. Le bras de levier R, qui entre en ligne de compte avec la force F pour le 25 calcul d'un couple freinant d'appui à l'encontre d'une rotation :Libre du joint de transmission en position de flexion, est ainsi négligeable. Dans la figure 4E, est montrée, à la place d'une surface d'appui sphérique extérieure, une surface d'appui radiale plane 434'. 30 Le ressort hélicoïdal de compression précontraint déplace la partie de joint intérieure 17 par l'intermédiaire de l'arbre de transmission d'entraînement 18, vers l'ouverture 16 de la partie de 35 joint extérieure 12, ce qui fait que les chemins de circulation de billes intérieurs 19 agissent également5 en direction de l'ouverture, sur les billes 31. Les billes s'appuient à cette occasion également en direction de l'ouverture, dans les fenêtres de cage 23, ce qui fait que part axialement, la cage à billes 22 s'appuie pour sa avec sa surface extérieure sphérique 24, dans :La surface intérieure sphérique 20 de la partie de joint extérieure. exempt de jeu. Comme du point de Le joint de transmission est ainsi on l'a évoqué, la distance axiale x au centre M du joint de contact T transmission est égale à zéro, de sorte que pour un joint de transmission en flexion, le bras de levier R, qui entre en ligne de d'appui à l'encontre de la négligeable. Dans tous les exemples de réalisation, les billes seront de préférence montées sans ajustement serré dans les fenêtres de cage. 20 Sur les figures 5A à 5C est montré en tant que détail, un couvercle 515 en forme de calotte sphérique, qui présente une ouverture centrale 54 pour l'insertion d'un pivot ou d'un logement de réception de pivot. A partir du bord extérieur 55 sont issues des fentes radiales 25 535, qui se terminent à distance de l'ouverture 54, et rendent le couvercle élastique, notamment en cas de sollicitation ou de charge dans la direction de son axe longitudinal A51. Le couvercle est de préférence en tôle d'acier à ressort. 30 Sur les figures 6A à 6C est montré en tant que détail, un couvercle 516 en forme de calotte sphérique, qui présente une ouverture centrale 54 pour l'insertion d'un pivot ou d'un logement de réception de pivot. A partir 35 de l'ouverture 54 sont issues des fentes radiales 536, qui se terminent à distance du bord extérieur 55, et compte pour le couple freinant rotation libre, est15 rendent le couvercle élastique, notamment en cas de sollicitation ou de charge dans la direction de son axe longitudinal. Le couvercle est de préférence en tôle d'acier à ressort
Un joint de transmission homocinétique (11) comprend une partie de joint extérieure (12), une partie de joint intérieure (17), des billes (31) de transmission de couple, qui sont logées dans des paires de chemins de circulation de billes extérieurs et intérieurs mutuellement associés, ainsi qu'une cage à billes (22) de forme annulaire. La cage à billes s'appuie axialement directement dans la partie de joint extérieure, et la partie de joint intérieure présente un jeu axial par rapport à la cage à billes, des moyens étant prévus pour l'appui élastique de la partie de joint intérieure par rapport à la cage à billes. La distance d'une zone de contact de l'appui réciproque de la partie de joint intérieure (17) et de la cage à billes (22) au centre du joint de transmission, est inférieure ou égale au demi diamètre extérieur de la partie de joint intérieure (17).
1. Joint de transmission homocinétique (11) comprenant une partie chemins de répartis en une partie chemins de répartis en des billes de joint extérieure (12) présentant des circulation de billes extérieurs (15) périphérie, de joint intérieure (17) présentant des circulation de billes intérieurs (19) périphérie, (31) de transmission de couple, qui sont logées dans des paires de chemins de circulation constitués de chemins de circulation de billes extérieurs et intérieurs (15, 19) mutuellement associés, ainsi qu'une cage à billes (22) de forme annulaire, qui est logée entre la partie de joint extérieure (12) et la partie joint intérieure (17) et présente des fenêtres de cage (23) réparties en périphérie et dans lesquelles les billes (31) de transmission de couple sont maintenues dans un plan (E) commun, le joint de transmission étant tel que les paires de chemins de circulation s'élargissent au moins vers une partie, pour un joint en position étendue, dans une direction axiale concordante, la cage à billes (22) s'appuie axialement directement dans la partie de joint extérieure (12), et la partie de joint intérieure (17) présente un jeu axial par rapport à la cage à billes (22), et, pour l'appui élastique de la partie de joint intérieure (17) par rapport à la cage à billes (22), sont prévus des moyens qui agissent sur la partie de joint intérieure (17) par rapport à la partie de joint extérieure (12) dans la même direction que celle dans laquelle s'élargissent les paires de chemins de circulation, caractérisé en ce que la distance (x) d'une zone decontact (T) de l'appui réciproque de la partie de joint intérieure (17) et de la cage à billes (22) au centre (M) du joint de transmission, est inférieure ou égale au demi diamètre extérieur de la partie de joint intérieure (17). 2. Joint de transmission selon la 1, caractérisé en ce que ladite distance (x) est égale à zéro. 1a 3. Joint de transmission selon la 1, caractérisé en ce que ladite distance (x) est appliquée à partir du centre (M) du joint de transmission, dans la direction dans laquelle s'élargissent les paires de 15 chemins de circulation. 4. Joint de transmission selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les surfaces (39, 43) se trouvant 20 en contact réciproque dans la zone de contact (T), sont d'une part convexe et d'autre part concave, et forment notamment une sphère extérieure et une sphère intérieure. 25 5. Joint de transmission selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les surfaces (39, 43) se trouvant en contact réciproque dans la zone de contact (T), forment deux surfaces convexes, et sont toutes les deux 30 notamment sphériques externes. 6. Joint de transmission selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que des deux surfaces (39, 43) se 35 trouvant en contact réciproque dans la zone de contact (T), l'une est convexe tandis que l'autre de radialementplane. 7. Joint de transmission selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la cage à billes (22) comprend un fond ou couvercle (51) sur lequel est formé coaxialement un pivot (36), et en ce que dans la partie de joint intérieure (17) ou dans un arbre de transmission d'entraînement (18) qui y est engagé, est formée l0 frontalement une surface d'appui (43) de forme sphérique intérieure, sur laquelle vient s'appuyer le pivot (36), sous précontrainte. B. Joint de transmission selon la 7, 15 caractérisé en ce que le pivot (36) est formé sur un couvercle (51) qui est lié de manière fixe à la cage à billes (22). 9. Joint de transmission selon la 8, 20 caractérisé en ce que le pivot (36) est relié de manière fixe au couvercle (51) et le couvercle (51) est d'une configuration à élasticité de ressort. 10. Joint de transmission selon la 8, 25 caractérisé en ce que le pivot (36) est inséré dans un logement de réception (52) lié au couvercle (51), en s'y appuyant de manière élastique. 11. Joint de transmission selon la 10, 30 caractérisé en ce que le pivot (36) s'appuie par l'intermédiaire d'un ressort hélicoïdal de compression (38) dans le logement de réception (52). 12. Joint. de transmission selon l'une quelconque des 35 7 à 11, caractérisé en ce que la surface de contact (39) du 27pivot est de forme bombée et son sommet se situe notamment sensiblement au niveau du centre (M) du joint de transmission. 13. Joint de transmission selon l'une quelconque des 6 à 12, caractérisé en ce que la surface d'appui (433) est en forme de calotte et son centre de courbure se situe notamment environ au niveau du centre (M) du joint de transmission. 14. Joint de transmission selon l'une quelconque des 7 à 13, caractérisé en ce que la surface d'appui (432, 433) 15 s'élargit axialement de manière conique intérieure. 15. Joint de transmission selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la cage à billes (22) présente un 20 fond ou couvercle (51) dans lequel est inséré de manière fixe un pivot (364) coaxial, et en ce que dans la partie de joint intérieure (17) ou dans un arbre de transmission d'entraînement (18) qui y est inséré, est guidé coaxialement un corps d'appui (414) en appui 25 élastique, qui forme une surface d'appui (434) et s'appuie sous précontrainte sur le pivot (364). 16. Joint de transmission selon la 15, caractérisé en ce que le pivot (364) et le corps d'appui 30 (414) présentent des surfaces convexes, notamment sphériques, de contact et respectivement d'appui (394, 434). 17. Joint de transmission selon la 15, 35 caractérisé en ce que le pivot (364) forme une surface de contact: (394) convexe et le corps d'appui (414) unesurface d'appui {434) radiale plane. 18. Joint de transmission selon l'une quelconque des 14 ou 15, caractérisé en ce que le corps d'appui (414) s'appuie de manière élastique dans la partie de joint intérieure {17) ou dans l'arbre de transmission d'entraînement (18). 19. Joint de transmission selon la 18, caractérisé en ce que l'arbre de transmission d'entraînement (18) s'élargit de manière conique intérieure au niveau de l'extrémité frontale recevant le corps d'appui (414). 20. Joint de transmission selon l'une quelconque des 15 à 19, caractérisé en ce que les sommets de la surface de contact (:394) du pivot (364) et de la surface d'appui (434) du corps d'appui (414) se situent, pour un joint de transmission en position étendue, environ au niveau du centre (M) du joint de transmission.
F
F16
F16D
F16D 3
F16D 3/224
FR2892554
A3
DISPOSITIF D'EMISSION D'AU MOINS UN SIGNAL ACOUSTIQUE A L'INTERIEUR DE L'HABITACLE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,427
La présente invention concerne le domaine des dispositifs d'émission de signaux acoustiques pour véhicules automobiles, et notamment des dispositifs d'émission de signaux d'alarme sonore. La présente invention concerne en particulier un dispositif d'émission de signaux acoustiques à l'intérieur d'un habitacle de véhicule automobile et à destination d'un ou plusieurs utilisateurs du véhicule. L'utilisation de ce type de dispositif a tendance à se généraliser, les constructeurs automobiles étant soucieux de prévenir les utilisateurs des véhicules automobiles d'éventuelles anomalies de fonctionnement des véhicules, et/ou d'éventuelles défaillances de systèmes embarqués Par exemple, des dispositifs d'émission de signaux acoustiques audibles à l'intérieur de l'habitacle ont été conçus pour signaler un défaut de bouclage de ceinture de sécurité ou de fermeture d'une porte, un dépassement de la vitesse limite autorisée, une usure maximale des plaquettes de freins, ou encore un dysfonctionnement du moteur. De manière à permettre aux utilisateurs de différencier ces événements, on prévoit généralement différents signaux acoustiques. Pour ce faire, des transducteurs électroacoustiques, par exemple des haut-parleurs, sont implantés au niveau de la face avant d'une planche de bord du véhicule automobile, qui est notamment destinée à supporter une pluralité d'ensembles pré-assemblés. De manière à ce que les utilisateurs du véhicule automobile distinguent les signaux d'avertissement émis par ces transducteurs, il est nécessaire qu'ils présentent des dimensions suffisamment importantes, et qu'ils soient situés dans des zones de la planche de bord les plus proches possible des utilisateurs. Toutefois, sur certains véhicules automobiles, la prévision de telles dispositions peut être particulièrement difficile, voire incompatible, selon l'encombrement des ensembles pré-assemblés supportés par la planche de bord. On connaît, par la demande de brevet EP-Al-1 187 094, un dispositif de sonorisation du type pourvu d'un générateur acoustique et d'un guide d'onde acoustique, et permettant d'obtenir une bonne maîtrise de la dispersion de l'onde acoustique émise en utilisant notamment une surface réfléchissante courbe. Ce dispositif est particulièrement adapté au domaine de l'électroacoustique haute fidélité, mais ne peut être utilisé directement pour une application sur véhicule automobile. En effet, son prix de revient est relativement élevé. Par ailleurs, pour une telle application, ce dispositif ne permet pas de résoudre de façon significative les problèmes d'encombrement au niveau de la planche de bord du véhicule automobile. La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients. A cet effet, il est donc proposé un dispositif d'émission d'au moins un signal acoustique à l'intérieur de l'habitacle d'un véhicule automobile qui est pourvu de moyens d'émission du signal acoustique comprenant au moins un transducteur électroacoustique, et de moyens de propagation du signal acoustique. Selon un aspect de l'invention, lesdits moyens de propagation sont constitués par des conduits de circulation de flux d'air destiné à être pulsé à l'intérieur de l'habitacle. 3 Avec une telle disposition, il devient dès lors possible de réduire sensiblement les problèmes d'encombrement liés à l'implantation d'un tel dispositif. En effet, l'utilisation de conduits de circulation de flux d'air pour la propagation d'au moins un signal acoustique permet d'éviter, au niveau de la face avant de la planche de bord, la conception de zones spécifiques dédiées pour l'émission de signaux, et de faciliter l'obtention d'un dispositif aisé à monter. En outre, avec un tel dispositif, il n'est plus nécessaire de prévoir des transducteurs électroacoustiques miniaturisés devant être montés au niveau de la face avant de la planche de bord, mais d'utiliser des transducteurs de taille conventionnelle, ce qui favorise l'obtention d'un dispositif particulièrement économique. Par ailleurs, l'utilisation de conduits de circulation de flux d'air pour le guidage des signaux acoustiques permet d'obtenir une bonne propagation desdits signaux ainsi qu'une excellente restitution en sortie des conduits de la quantité d'énergie émise. Avantageusement, le dispositif comprend un moyen de guidage du signal acoustique apte à guider ledit signal de façon sélective à l'intérieur des conduits de circulation de flux d'air. L'utilisation d'un tel moyen de guidage permet ainsi de diriger le signal acoustique uniquement en direction de l'utilisateur du véhicule automobile pour lequel le signal est destiné. Par exemple, dans le cas d'un défaut de bouclage de la ceinture de sécurité du passager avant, le signal d'alarme est émis uniquement en direction dudit passager, et non vers le conducteur. En d'autres termes, le moyen de guidage est configuré pour diriger sélectivement ledit signal acoustique en direction de zones distinctes de l'habitacle. Dans un mode de réalisation préféré, le moyen de guidage est constitué par au moins un volet mobile de répartition de flux d'air dans les conduits de circulation, ce qui permet l'obtention d'un dispositif particulièrement économique. Préférentiellement, le dispositif comprend des moyens d'actionnement du moyen de guidage. Les moyens d'actionnement peuvent avantageusement être constitués par les moyens d'actionnement du volet mobile. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif comprend un unique transducteur électroacoustique. Avantageusement, les moyens d'émission sont des moyens d'émission d'au moins un signal d'alarme sonore. Les moyens d'émission peuvent également être des moyens d'émission d'au moins un signal de masquage d'un bruit généré par une source extérieure au dispositif. En effet, l'utilisation des conduits de circulation de flux d'air pour la propagation d'au moins un signal acoustique permet notamment d'envoyer un signal en opposition de phase avec les bruits pouvant se propager à l'intérieur des conduits de circulation de flux d'air, et qui sont généralement émis par le groupe moto-ventilateur associé auxdits conduits. Ainsi, le dispositif permet également d'accroître l'agrément de confort des utilisateurs du véhicule automobile. La présente invention et ses avantages seront mieux compris à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels les figures 1 à 3 représentent schématiquement un dispositif d'émission de signaux acoustiques à l'intérieur de l'habitacle d'un véhicule automobile selon un aspect de l'invention. Sur les figures 1 à 3, la structure générale du dispositif d'émission de signaux acoustiques est désignée par la référence numérique générale 1. Sur ces figures, des flux d'air et des flux électriques sont respectivement représentés par des flèches en traits 5 pleins et en traits pointillés. Le dispositif 1 comprend un transducteur 2 électroacoustique, par exemple un haut-parleur apte à émettre des signaux acoustiques, et relié, directement ou indirectement, à un conduit principal de propagation 3 desdits signaux. Ledit conduit de propagation est constitué par un conduit de circulation de flux d'air destiné à être pulsé à l'intérieur de l'habitacle du véhicule. Le conduit 3 peut ainsi comprendre des entrées d'air chaud et d'air froid (non représentées), le transducteur étant monté, dans ces conditions, au niveau d'une desdites conduites associées. Le conduit 3 principal se divise en conduits secondaires de circulation de flux d'air 4 et 5, chacun desdits conduits débouchant respectivement sur un aérateur 6 et 7. Les conduits 3 à 5 forment ainsi des moyens de propagation des signaux acoustiques émis par le transducteur 2. De manière à permettre un guidage des signaux acoustiques émis dans différentes zones de l'habitacle, le dispositif 1 comprend également un volet 8 mobile en rotation apte à permettre une propagation sélective des signaux soit en direction des deux aérateurs 6 et 7 (figure 1), soit en direction d'un seul (figures 2 et 3). Avantageusement, ledit volet est constitué par le volet mobile de répartition du flux d'air dans les conduits secondaires de circulation 4 et 5. Pour permettre un déplacement en rotation du volet 8, le dispositif 1 comprend également des moyens d'actionnement 9, avantageusement constitués par les moyens d'actionnement permettant la répartition du flux d'air à l'intérieur de l'habitacle du véhicule automobile. Ces moyens d'actionnement 9 peuvent par exemple comprendre un moteur électrique, et sont contrôlés par une unité de commande 10. L'unité de commande 10 est avantageusement l'unité de commande qui est reliée à des capteurs de température situés dans les différentes zones de l'habitacle pour la régulation en température. Le dispositif 1 permet donc de réaliser de manière particulièrement économique la propagation et le guidage de signaux acoustiques à l'intérieur de l'habitacle en utilisant des éléments déjà existants au niveau de la planche de bord du véhicule automobile et destinés à la circulation d'air. Ainsi, les signaux acoustiques émis par le transducteur 2 peuvent être à destination d'un ou plusieurs utilisateurs du véhicule automobile. En effet, l'aérateur 6 peut par exemple être l'aérateur destiné au conducteur du véhicule automobile et l'aérateur 7 celui destiné au passager avant. Ainsi, en fonction de la position du volet 8, il est possible d'envoyer les signaux émis par le transducteur 2 soit à destination du conducteur et du passager, soit uniquement à l'un des deux. Bien entendu, l'exemple de réalisation est uniquement illustratif et nullement limitatif. Il est également envisageable de prévoir une répartition analogue pour des conduits de flux d'air destinés à des passagers arrière du véhicule automobile. Le dispositif permet ainsi l'émission de signaux acoustiques pour signaler par exemple un oubli ceinture, une mauvaise fermeture de porte, une utilisation prolongée de clignotants, une fin de préchauffage pour moteur diesel. Par ailleurs, le dispositif 1 permet également, lors de l'utilisation du système de chauffage ou de climatisation du véhicule, 7 de prévoir l'émission de signaux de masquage de manière à limiter le bruit généré par un groupe moto-ventilateur associé aux conduits de circulation, lesdits signaux de masquage étant avantageusement émis en opposition de phase avec le bruit généré, et ce, de manière à diminuer les nuisances sonores pouvant être ressenties par les utilisateurs du véhicule automobile. Le dispositif d'émission de signaux acoustiques permet ainsi de limiter les problèmes d'encombrement de la planche de bord du véhicule automobile, et d'augmenter l'agrément de confort des utilisateurs du véhicule
Le dispositif d'émission d'au moins un signal acoustique à l'intérieur de l'habitacle d'un véhicule automobile est pourvu de moyens d'émission du signal acoustique comprenant au moins un transducteur 2 électroacoustique, et de moyens de propagation 3 à 5 du signal acoustique. Les moyens de propagation sont constitués par des conduits de circulation de flux d'air destiné à être pulsé à l'intérieur de l'habitacle.
1. Dispositif d'émission d'au moins un signal acoustique à l'intérieur de l'habitacle d'un véhicule automobile pourvu de moyens d'émission du signal acoustique comprenant au moins un transducteur (2) électroacoustique, et de moyens de propagation (3 à 5) du signal acoustique, caractérisé en ce que lesdits moyens de propagation sont constitués par des conduits de circulation de flux d'air destiné à être pulsé à l'intérieur de l'habitacle. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel il comprend un moyen de guidage du signal acoustique apte à guider ledit signal de façon sélective à l'intérieur des conduits de circulation de flux d'air. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel le moyen de guidage est constitué par au moins un volet (8) mobile de répartition de flux d'air dans les conduits de circulation. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel il comprend des moyens d'actionnement (9) du moyen de guidage. 5. Dispositif selon la 4, dans lequel les moyens d'actionnement sont constitués par les moyens d'actionnement du volet mobile. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel il comprend un unique transducteur électroacoustique. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens d'émission sont des moyens d'émission d'au moins un signal d'alarme sonore. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens d'émission sont des moyens d'émission d'au moins un signal de masquage d'un bruit généré par une source extérieure au dispositif.9 9. Utilisation de conduits de circulation de flux d'air pulsé à l'intérieur d'un habitacle de véhicule automobile, pour la propagation d'au moins un signal acoustique généré à partir d'un transducteur électroacoustique.
G,B,H
G10,B60,H04
G10K,B60Q,H04R
G10K 11,B60Q 5,H04R 1
G10K 11/18,B60Q 5/00,H04R 1/34
FR2897621
A1
FERMETURE AUTO-AGRIPPANTE EN NON-TISSE POUR UN VETEMENT.
20,070,824
La présente invention se rapporte aux fermetures auto-agrippantes et aux vêtements qui se ferment par des fermetures 5 de ce genre. Les systèmes de fermeture à bandes du type crochets et boucles sont largement employés dans différents domaines d'application comme par exemple l'hygiène, les vêtements, l'automobile. Ils 10 sont composés d'une partie mâle comportant des crochets et d'une partie femelle comportant des boucles dans lesquelles viennent s'accrocher les crochets de la partie mâle. Comme la partie femelle est souvent réalisée en un matériau souple, elle est généralement contre-collée ou laminée à un support 15 plus rigide. Dans le secteur de l'hygiène, pour des produits jetables à usage limité dans le temps, il y a un besoin pour des zones d'accroche de prix faible, moins chers que des produits 20 textiles tricotés ou tissés. Les couches bébé et leurs équivalents pour l'incontinence adulte sont des exemples d'applications nécessitant des zones d'accroche de prix modique, pouvant être ouvert et fermé un nombre restreint de fois, typiquement 3 fois avant d'être jetés. Les zones 25 d'accroche pour l'hygiène doivent aussi être très douces au toucher, et dans certains cas comme les couches bébé pouvoir être imprimables sur leur envers dans un but décoratif. Or on a trouvé et c'est ce qui fait l'objet de la présente 30 invention, une structure de non-tissé qui est particulièrement bien adaptée à la réalisation de zones d'accroche ou partie femelle pour des applications dans lesquelles le nombre d'ouverture et de fermetures du système auto agrippant est limité comme par exemple dans le domaine de l'hygiène. L'invention a donc pour objet l'utilisation, comme partie femelle d'une fermeture auto-agrippante, d'un non-tissé - qui est constitué de filaments, - dont la cohésion n'est donnée que par l'enchevêtrement des filaments, - qui a une épaisseur comprise entre 0,1 et 2,0 mm, de préférence entre 0,25 mm et 1,20 mm, - qui a un grammage compris entre 10 et 100 g/m2, de 10 préférence entre 15 et 40 g/m2 et - qui a des ajours en un nombre de 3 à 80 par cm2 , de préférence entre 4 et 40 par cm2, sur les parois latérales desquels les filaments enchevêtrés sont intacts. 15 Les parties femelles de fermetures selon l'invention présentent une excellente accroche avec la plupart des crochets connus. Il est aussi possible de repositionner plusieurs fois les crochets au même endroit tout en conservant de bonnes caractéristiques de résistance. Le toucher est 20 textile et doux et convient particulièrement bien aux attentes des consommateurs de produits d'hygiène comme les couches pour bébé. Dans le cas des utilisations dans des produits pour l'hygiène, les non-tissés selon l'invention présentent aussi l'avantage par rapport à des produits commerciaux de ne pas 25 nécessiter de laminage ou contre collage avec un film imprimé. En effet l'impression peut être réalisée directement sur l'envers du non-tissé par des techniques connues comme la flexographie. Et un autre avantage des non-tissés selon l'invention est qu'ils sont peu chers, moins chers que les 30 textiles à boucles comme les tricots ou autres produits apparentés aux textiles. L'invention a pour objet l'utilisation, comme partie femelle d'une fermeture auto-agrippante, d'un non-tissé constitué de filaments continus de matières thermoplastiques comme par exemple le PP, PE, PET, PA, PLA... Les filaments ont notamment un diamètre compris entre 5 et 50 microns et de préférence compris entre 10 et 30 microns. Les filaments sont disposés en un réseau complexe en 3 dimensions ayant la caractéristique de ne présenter aucun point de fusion ou de collage des filaments les uns aux autres. En d'autres termes, la cohésion des filaments est assurée par leur unique enchevêtrement, ce qui permet d'obtenir une efficacité maximale d'accrochage des crochets dans le réseau fibreux. La majorité de la longueur des filaments est utilisable, ce qui en fait une zone d'accroche particulièrement efficace. La présence d'ajours en améliore l'efficacité. Ces ajours s'étendent d'une face vers l'autre face. Ils peuvent être de forme géométrique carrée, rectangulaire, circulaire ou elliptique. Ils se terminent par une ouverture à la face opposée. Les ajours sont au nombre de 3 à 80 par cm2 et de préférence de 4 à 40 par cm2. Les ajours sont délimités et séparés les uns des autres par le réseau fibreux. Ils sont de préférence ordonnés en quinconce ou alignés, mais peuvent aussi être disposées de manière aléatoire. En général, ces ajours ne sont pas parfaitement cylindriques mais plutôt de forme conique. L'angle du cône est compris entre 5 et 45 observé au microscope optique de grossissement 20 fois. Les parois des cônes sont constituées des ajours de filaments enchevêtrés non coupés, non cassés. Les filaments sont intacts sur les parois latérales. A la différence de perforations qui affaibliraient le non-tissé, ces ajours obtenus sans enlèvement de matière et par repoussement de la matière dans les intervalles entre les ajours, renforcent le pouvoir d'accrochage des crochets dans la partie femelle en augmentant la quantité de matière dans les intervalles sans pour autant augmenter le grammage moyen. La partie femelle est rendue plus efficace sans être plus coûteuse. Ces ajours ont au moins deux dimensions principales dans le plan du non-tissé que l'on peut nommer hauteur et largeur. La plus petite dimension et la plus grande dimension sont comprises entre 0,3 et 3,5 mm et de préférence entre 0,5 et 3,0 mm. Dans certains cas particulier la plus petite et la plus grande dimension sont identiques. C'est par exemple le cas du carré. Le pas des ajours, défini par la distance d'axe médian à axe médian de deux ajours consécutifs est habituellement compris entre 1. 2 fois et 3.0 fois la plus petite dimension des ajours et de préférence compris entre 1.3 fois et 2.5 fois la plus petite dimension des ajours. On obtient le plus facilement les ajours lorsque la plus grande dimension des ajours est au moins égale à l'épaisseur 20 du non-tissé et au plus égale à 3 fois cette épaisseur. La force de cisaillement donnée par la partie femelle lors de tests avec crochets est au minimum de 10 N et de préférence au minimum de 13 N. La force de pelage lors de tests avec crochets est au minimum de 10 N et de préférence au minimum de 15 N. Les non-tissés utilisés selon l'invention sont transparents et 30 imprimables sur leur envers et l'impression est visible sur l'endroit ce qui constitue un avantage non négligeable par rapport aux non-tissés commercialisés actuellement qui eux 25 sont difficilement imprimables et dont la transparence est moins bonne que les non-tissés selon l'invention. Les non-tissés utilisés selon l'invention sont produits sur une machine commercialisée par la société Rieter Perfojet sous la marque commerciale Spunjet. La formation de la nappe de filaments est réalisée par une tour spunbond et sa consolidation par le procédé de liage hydraulique. Cette machine schématisée à la figure 1 comprend une tour spunbond 1 comprenant de haut en bas une poutre de filature 2 délivrant un rideau de filaments continus 3 de polymères thermoplastiques. Les filaments sont refroidis par une dispositif de refroidissement 4 et étirés par un dispositif d'étirage 5 puis projetés sur un tapis transporteur 6 en une nappe de filaments continus non consolidée. En aval de la tour spunbond et de préférence tangent au tapis transporteur 6 est disposé un premier cylindre de consolidation par jets d'eau tel que décrit au WO-FR-.03/01101. Le premier cylindre 7 est formé d'un tambour comportant un corps cylindrique fixe à surface latérale perforée. Cet ensemble est entouré d'un manchon troué entraîné en rotation par rapport à l'axe du corps cylindrique. Ce corps cylindrique possède des moyens destinés à créer une dépression à l'intérieur du corps. Un manchon est enfilé sur ce cylindre. Ce manchon possède des micro perforations aléatoirement disposées offrant 5% à 20% d'ouverture, d'un diamètre allant de 50 à 500 microns et de préférence compris entre 200 et 300 microns. Il a une épaisseur comprise entre 0,1 et 0,6 mm et de préférence comprise entre 0, 2 et 0,4 mm. Le cylindre 7 est tangent au convoyeur 6. La nappe de filaments continus est transférée au tambour 7 sur lequel elle est consolidée par l'action de deux injecteurs 8 et 9 délivrant des jets d'eau de 120 microns de diamètre à des pression de 30 à 300 bars. La nappe ainsi consolidée est transférée à un second tambour 10 recouvert de manchons prévus pour réaliser des structures en trois dimensions dans les non- tissés et de préférence des perforations. L'action d'ajourage de la nappe de filament est le résultat de l'action des jets d'eau délivrés par les injecteurs 11 et 12 et des supports dont la surface en trois dimensions a été conçue pour générer de petits ajours dans la nappe de filaments. Les manchons sont de différent type. Ce sont des tissus métalliques ou plastiques dont les fils ont un diamètre allant de 0,4mm à 0,9mm et de préférence entre 0,5 et 0,8mm en chaîne et allant de 0,3 mm à lmm et de préférence entre 0,4mm et 0,9mm en trame. Ces tissus ont une armure toile, sergé ou chevron. La contexture de ces tissus est comprise entre 5x5 fils par centimètre à 10x10 fils par centimètre. Ces fils ont une section cylindre ou rectangulaire. Le taux de vide de ces tissus est compris entre 20% et 40% et de préférence entre 22% et 30%. La perméabilité à l'air de ces tissus est comprise entre 500 CFM et 1000 CFM. Il peut aussi s'agir de surfaces gravées par l'action de laser ou de surfaces perforées sur lesquelles ont été réalisés des dépôts métalliques en relief. Il peut encore s'agir de surfaces en trois dimensions obtenues par attaque chimique de matériaux métalliques. Ces surfaces en relief peuvent être de forme quelconque : ronde, ovale, rectangulaire, hexagonale ou autre. Ces formes possèdent des angles vifs ou arrondis de 10 à 90 suivant la géométrie. Les hauteurs de ces reliefs sont de 1 à 3 mm. Les sections ont des dimensions comprises entre 0,5 et 2,5mm. Ces parties en reliefs sont entourées par des perforations de 0,3 à 0,8mm de diamètre. L'épaisseur de ce réseau de perforations est comprise entre 0,3 et 0,8mm. Il peut aussi s'agir de tissus métalliques ou plastiques comportant en surface des reliefs durs en polymères. Ces reliefs sont généralement des gouttes de polymères, de forme arrondie, avec des diamètres compris entre 1,4 et 4 mm et de préférence entre 2mm et 3mm. La hauteur de ces déposes est comprise entre 0,5mm et 1,8mm. La densité de ces reliefs est comprise entre 1 et 20 gouttes par centimètre carré et de préférence entre 5 et 10 gouttes par centimètre carré. Ces gouttes sont intégrées à la surface d'un tissu métallique ou plastique. Les fils de ces tissus ont un diamètre allant de 0,lmm à 0,4mm et de préférence entre 0,15 et 0,3mm en chaîne et allant de 0,2 mm àO,4mm et de préférence entre 0,25mm et 0,35mm en trame. Ces fils ont une armure toile, sergé ou chevron. La contexture de ces tissus est comprise entre 10x10 fils par centimètre à 40x20 fils par centimètre. Ces fils ont une section rectangulaire, cylindre ou hexagonale. Le taux de vide de ces tissus est compris entre 10% et 30% et de préférence entre 15% et 25%. La perméabilité à l'air de ces tissus est comprise entre 400 CFM et 600 CFM. L'action de jets d'eau combinée à ces cylindres déplace les filaments jusqu'à former des ajours. Les injecteurs 11 et 12 délivrent des jets de 120 microns à des pressions de 50 à 300 bars. Des dispositifs d'aspiration par vide d'air non représentés permettent d'évacuer l'excès d'eau des injecteurs par l'intérieur des tambours et aussi de pré sécher le non-tissé avant le transfert au four de séchage par air traversant 13. Le non-tissé est ensuite enroulé par un dispositif d'enroulement 14. La partie femelle peut être utilisée à la manière habituelle sous la forme d'une bande collée ou autrement fixée à un vêtement et destinée à coopérer avec une bande formant partie mâle. Mais suivant une réalisation particulièrement intéressante, l'invention a également pour objet un vêtement en non-tissé et tout particulièrement une couche-culotte qui se ferme par une fermeture auto-agrippante, caractérisée en ce que la partie femelle de la fermeture est constituée par la face d'endroit d'une partie vêtante soi-même du vêtement qui est l'une des faces d'un non-tissé tel qu'utilisé suivant l'invention. Une partie vêtante est une partie dont la fonction principale recouvre la nudité directement ou indirectement, la face d'envers étant en contact ave la peau ou avec un sous-vêtement lorsque l'on porte le vêtement. L'utilisation du non-tissé suivant l'invention, à la fois comme partie vêtante soi-même du vêtement et comme partie femelle de la fermeture auto-agrippante, a des avantages déterminants : - on n'a plus à coudre, coller ou à autrement fixer une bande formant partie femelle sur une partie du vêtement. Le coût de confection de la couche-culotte s'en trouve diminué considérablement. - lorsque l'on ferme la couche-culotte, l'élément mâle n'a pas à être ajusté avec précision sur une bande étroite constituant une partie femelle, puisqu'une très grande partie de la face d'endroit du vêtement soi-même est susceptible de constituer la partie femelle. Fermer la couche culotte ou autre vêtement nécessite moins de soin. Si la fermeture échoue en un endroit où la partie femelle a été abîmée ou trop sollicitée par des ouvertures et des fermetures successives, il suffit de faire coopérer la partie mâle avec un autre endroit de la partie vêtante du vêtement constituant la partie femelle, -et à ces avantages s'ajoute le fait que la partie femelle est douce au toucher comme il convient pour une partie vêtante. Suivant un mode de réalisation très préféré, un motif décoratif est apposé sur la face d'envers du non-tissé. Ce motif décoratif est ainsi protégé des influences extérieures et d'une éventuelle détérioration par l'action intempestive de la partie mâle et néanmoins il est bien visible, parce que le non-tissé suivant l'invention est transparent. Par vêtement, on entend suivant l'invention non seulement les vêtements proprement dits tels que en particulier les couches-culottes ou les produits textiles pour l'incontinence, mais aussi les accessoires, des vêtements et, à titre exceptionnel, lorsqu'un motif décoratif est apposé sur la face d'envers, la fermeture auto-agrippante soi-même. On obtient pour la première fois une fermeture auto-agrippante dont la partie femelle comporte sur la face inactive une décoration en sorte que cette décoration, tout en étant protégée, est visible lorsque l'on sépare la partie mâle de la partie femelle ou est même visible lorsque la partie mâle est apposée sur la partie femelle si l'on prend soin de constituer la partie mâle en une matière transparente. Notamment dans une couche-culotte la surface d'endroit de la partie vêtante du vêtement a une surface plus de deux fois, de préférence plus de cinq fois, plus grande que la surface de la partie mâle de la fermeture. La figure 1 est un schéma d'une installation permettant de fabriquer le non-tissé utilisé suivant l'invention,30 les figures 2 et 3 illustrent respectivement le dispositif de mesure de la force de cisaillement et de la force de pelage, les figures 4 à 7 sont des vues au microscope avec un 5 grossissement de 20 fois de parties femelles suivant l'invention d'une fermeture auto-agrippante, la figure 8 est une vue en perspective d'une couche-culotte suivant l'invention. 10 Les tests de laboratoire de mesure d'épaisseur, de masse volumique, de résistance dans le sens long et dans le sens travers, d'allongement dans le sens long et dans le sens travers sont conduits selon les normes ERT de l'EDANA 15 (European Disposables And Nonwovens Association), à savoir épaisseur : On conditionne l'échantillon pendant 24 heures et on effectue l'essai à 23 C et à une humidité relative de 50%. On mesure 20 l'épaisseur du non-tissé en mesurant la distance entre un plateau de référence sur lequel repose le non-tissé et un plateau presseur parallèle qui applique une pression précise sur la surface soumise à l'essai. L'appareil consiste en deux plaques horizontales circulaires fixées 25 supérieure se déplace verticalement. Elle environ. La plaque de référence a une diamètre plus grand d'au moins 50 mm que supérieure. La pièce d'essais a des dimensions de 100x100 mm à plus ou 30 moins 5 mm. Il est prévu un dispositif de mesure de la distance entre les plaques lorsque celles-ci se sont rapprochées au point d'appliquer une pression de 0.02 kpa sur la pièce d'essai. à bâti. La plaque a diamètre de 60 mm surface plane d'un celui de la plaque masse au mètre carré : On conditionne l'échantillon pendant 24 heures et on effectue l'essai à 23 C et à une humidité relative de 50%. On coupe au moins 3 échantillons d'une surface d'au moins 50000 mm2. Chaque échantillon est pesé sur une balance de laboratoire ayant une précision de 0.1% de la masse des échantillons pesés. masse volumique : La masse volumique est calculée à partir de l'épaisseur mesurée et de la masse au mètre carré. Mv = g/e x 1000 Mv = masse volumique exprimée en grammes par centimètre cube g = masse au mètre carré du non-tissé exprimée en gramme par 15 mètre carré e = épaisseur du non-tissé exprimée en millimètres Force de cisaillement : fig 2 On conditionne l'échantillon pendant 24 heures et on effectue 20 l'essai à 23 C et à une humidité relative de 50%. On utilise pour le test un dynamomètre comprenant un jeu de mâchoires fixes 15 et un jeux de mâchoires mobiles 16 se déplaçant à une vitesse constante suivant le sens de la flèche. Les mâchoires du dynamomètre ont une largeur utile de 50 mm. On place le 25 non-tissé 17 sur une plaque cartonnée afin de donner plus de rigidité à cet élément que l'on fixe, ensuite, dans le mors statique 15 du dynamomètre. On bloque le porte-crochet 18 dans le mors mobile 16 après avoir placé la partie crochets (dimension de la zone d'accroche : 25 x 13mm) sur le voile 30 non-tissé 17. Les crochets utilisés sont du type 963 commercialisés par la société Aplix. Ils comportent 140 crochets au cm2. Les crochets ont une hauteur de 0.36 mm et une largeur de tête de 0.32 mm. On règle une distance, avant traction, entre les mors de 200mm et une vitesse de traction de 200 mm/min. L'appareillage utilisé donne la force de traction maximale. Cette dernière correspond à la rupture d'accroche entre ces deux éléments. On procède à 5 essais par échantillon et on calcule la moyenne de 5 essais. Force de pelage fig 3 On utilise les même conditions de conditionnement des échantillons et le même dynamomètre que pour le test de cisaillement. Les réglages sont identiques à ceux de l'épreuve de cisaillement. L'échantillon de non-tissé 19 est fixé sur son support en T 20 dans le mors statique 21. Le porte crochets 22 est fixé sur son support en T 23 et fixé dans le mors mobile 24. On procède à 5 essais par échantillon et on calcule la moyenne de 5 essais. Les exemples suivants et les exemples comparatifs illustrent l'invention. Exemple 1 : On produit un voile de non-tissé de 33 g/m2 à une vitesse de 133 mètres par minute avec l'installation conforme à l'invention. Il s'agit d'un non-tissé constitué de filaments continus en PP de 2,2 dtex. Cette nappe de filaments ainsi produite est ensuite consolidée par un premier cylindre. Il est recouvert d'un manchon de nickel micro perforé de trous de 300 microns de diamètre et comporte 100 trous par cm2 répartis de manière aléatoire. Ce premier cylindre comporte deux injecteurs successifs délivrant des jets d'eau de 120 microns de diamètre et avec une densité de jets de 1666 jets par mètre et à des pressions respectivement de 80 bars puis 120 bars. Le voile de filaments ainsi consolidé est transféré au second cylindre. Il est recouvert d'un tissu de bronze de tissage de type toile comprenant 9 fils au cm de section rectangulaire de 0.33 mm x 0,64 mm en sens machine et 9 fils au cm de diamètre 0,46 mm en sens transversal. Le taux de vide du tissu de bronze est de 25% et sa perméabilité à l'air de 875 CFM. Deux injecteurs délivrant des jets d'eau de 120 microns de diamètre et avec une densité de jets de 1666 jets par mètre pour le premier injecteur et de 5000 jets par mètre pour le second agissent à des pressions respectivement de 80 bars et 130 bars sur le voile de filaments pré consolidé. Le non-tissé est ensuite séché dans un four à air traversant à une température de 110 C. Le non-tissé ainsi obtenu présente des ajours de dimensions moyennes de 0,95 x 0,75 mm. La densité de ces ajours est d'environ 25 ajours par cm2. fig 4 Exemple 2 : On répète l'exemple 1 jusqu'au second cylindre. Le second cylindre est recouvert d'un manchon de tissu métallique fin et non marquant comprenant 22 fils au cm de diamètre 0.20 mm dans le sens machine et 20 fils par cm de diamètre 0.20 mm dans le sens transversal. Ce tissu métallique comporte à sa surface des parties dures en reliefs constituées de polymère et dont le diamètre est de 2.4 mm et dont la hauteur est de 1.25 mm. Il y a 4 parties en relief par cm2. Le non-tissé ainsi obtenu présente des ajours de dimensions moyennes de 2,2 mm et 4 ajours par cm2. fig 5 Exemple 3 : On répète l'exemple 1 jusqu'au second cylindre. Le second cylindre est recouvert d'un manchon métallique perforé gravé par enlèvement électrochimique de métal. Il présente des perforations de 0,5 mm de diamètre et des parties en relief de section carrée de 1,5 mm de coté et de hauteur 1,5 mm. Il y a 9 parties en relief par cm2. Le non-tissé ainsi obtenu présente 9 ajours au cm2 de forme carrée et de 1,8 mm de coté. fig 6 Exemple 4 : On répète l'exemple 1 jusqu'au second cylindre. Le second cylindre est recouvert d'un manchon métallique perforé gravé par enlèvement électrochimique de métal. Il présente des perforations de 0,5 mm de diamètre et des parties en relief de forme ellipsoïdale de 2,0 mm par 0,75 mm de diamètre et de hauteur 1,5 mm. Il y a 18 parties en relief par cm2. Le non-tissé ainsi obtenu présente 18 ajours au cm2 de forme ellipsoïdale et de diamètre 2,0 par 1,0 mm. fig 7 Comparatif 1 : Un non-tissé commercial de 60 g/m2 pour zone d'accroche de couche bébé constitué de filaments de PP de 2,2 dtex. Ce non-tissé décrit dans le brevet US 6,921,570 de Kimberly Clark est utilisé dans les systèmes de fermeture des couches bébé commercialisées sous la marque Huggies. Ce non-tissé calandré négativement, c'est-à-dire que la gravure de la calandre crée sur le voile une consolidation par fusion uniquement entre les formes rondes en relief appelées dots. Ces dots, en relief, sont les points d'accroche des crochets de la partie mâle des systèmes de fermeture. Comparatif 2 On répète l'exemple 1 jusqu'au second cylindre. Mais pour cet exemple, le second cylindre est recouvert du même manchons micro perforé que le premier cylindre. Les injecteurs du second cylindre délivrent des jets d'eau de 120 microns de diamètre et avec une densité de jets de 1666 jets par mètre et à des pressions respectivement de 80 bars et 130 bars sur le voile de filaments pré consolidé. Le non-tissé est ensuite séché dans un four à air traversant à une température de 110 C. Le non-tissé ainsi obtenu ne présente pas de perforations et a une surface lisse et uniforme. Tableau Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Exemple 4 Comparatif 1 Comparatif 2 récapitulatif m2) age 33 33 33 33 60 33 Épaisseur 0.7 0.9 1.00 1.12 0.9 0.3 (mm) Densité 0,047 0,036 0,033 0,029 0,07 0,11 (g/cm3) Densités 2 25 4 9 18 0 0 (ajour/cm ) Dimensions 0,95 x 0,75 2.6 x 2.2 1.8 x 1.8 2.0 x 1.0 / / des ajours (mm) Force de 16,2 15,8 23,2 17,3 13,6 13,5 cisaillement (N) Force de 18,0 16,0 17,0 20,8 10,1 14,3 pelage (N) Distance axe 0,95 2,6 3,8 2,0 / / médian à axe médian entre 2 ajours (mm) Les non-tissés utilisés selon l'invention, outre leurs qualités esthétiques, ont plus de voluminosité que les non-tissés du marché employés pour les même applications. Ils ont des performances de force de cisaillement et de force de pelage bien supérieures à celles des non-tissés du commerce utilisés pour les même usages et ceci pour des poids au mètre carré bien inférieur voire réduit de moitié. Ce sont de produits de performance supérieure et de prix compétitif. Ils permettent aussi de réduire le poids de non-tissés employé pour la confection des couches bébé, ce qui constitue l'une des principales attentes du marché actuel. La couche-culotte suivant l'invention de la figue 8 comporte une partie 25 principale ou vêtante de vêtement en un non- tissé tel qu'utilisé suivant l'invention. A la face extérieure de cette partie principale sont collées deux bandes 26 formant sur leur face intérieure partie mâle d'une fermeture auto-agrippante et destinées à coopérer avec la face d'endroit de la partie 25 pour fermer la couche-culotte. La face d'envers est recouverte dans sa partie d'entrecuisse d'un cœur 27 absorbant en fibres absorbantes et en poudre super-absorbante. Une bande 28 élastique améliore le confort de la couche. On a représenté symboliquement en tirets un motif décoratif 29 qui est apposé sur l'envers de la partie principale 25 et que l'on peut voir par transparence à travers celle-ci
Utilisation comme partie femelle d'une fermeture auto-agrippante d'un non-tissé (25) qui a des ajours sur les parois latérales desquels les filaments enchevêtrés sont intacts.
1. Utilisation, comme partie femelle d'une fermeture auto-agrippante, d'un non-tissé - qui est constitué de filaments, - dont la cohésion n'est donnée que par l'enchevêtrement des filaments, - qui a une épaisseur comprise entre 0,1 et 2,0 mm, de préférence entre 0,25 mm et 1,20 mm, -qui a un grammage compris entre 10 et 100 g/m2, de préférence entre 15 et 40 g/m2 et - qui a des ajours en un nombre de 3 à 80 par cm2 , de préférence entre 4 et 40 par cm2, sur les parois latérales desquels les filaments enchevêtrés sont intacts. 2. Utilisation suivant la 1, caractérisée en ce que les filaments ont un diamètre compris entre 5 et 50 microns, de préférence entre 10 et 30 microns. 3. Utilisation suivant la 1 ou 2, caractérisée en ce que les filaments sont en une matière thermoplastique telle que en polyéthylène, en polypropylène, en poly(téréphtalate d'éthylène), en polyamide, en poly(acide lactique) ou leurs mélanges. 4. Utilisation suivant l'une des précédentes, caractérisée en ce que les ajours sont coniques en ayant un angle de cone compris entre 5 et 45 . 5. Utilisation suivant l'une des précédentes, caractérisée en ce que les ajours sont disposés de manière ordonnée. 6. Utilisation suivant l'une des précédentes, caractérisée en ce que le pas des ajours est compris entre 1,2 et 3 fois et de préférence entre 1,3 et 2,5 fois leur plus petite dimension. 7. Utilisation suivant l'une des précédentes, caractérisée en ce que la plus grande dimension des ajours dans le plan du non-tissé est au moins égale à une fois l'épaisseur du non-tissé et au plus égale à 3 fois cette épaisseur. 8. Vêtement en un non-tissé, qui se ferme par une fermeture auto-agrippante, caractérisé en ce que la partie femelle de la fermeture est constituée par la face d'endroit d'une partie vêtante soi-même du vêtement, qui est l'une des faces d'un non-tissé tel que défini aux précédentes. 9. Vêtement suivant la 7, caractérisé par un motif décoratif apposé sur la face d'envers, qui est l'autre 20 face du non-tissé. 10. Vêtement suivant l'une des 7 ou 9, caractérisé en ce que la face d'endroit a une surface plus de deux fois et, de préférence, plus de cinq fois, plus grande 25 que la surface de la partie mâle de la fermeture.
A,D
A44,A61,D04
A44B,A61F,D04H
A44B 18,A61F 13,D04H 3
A44B 18/00,A61F 13/15,D04H 3/007,D04H 3/009,D04H 3/011,D04H 3/10,D04H 3/11
FR2890179
A1
SYSTEMES ET METHODES AUTOMATIQUES POUR LE POSITIONNEMENT D'EQUIPEMENTS SISMIQUES MARINS
20,070,302
La présente invention concerne le domaine des systèmes d'acquisition de données sismiques marines et des méthodes d'utilisation desdits systèmes. L'invention concerne plus précisément les systèmes et méthodes automatiques de positionnement d'une source sismique marine ou d'un autre point situé entre l'extrémité avant de la flûte et la source, en utilisant un contrôleur automatique pour la conduite du navire remorqueur. La réalisation d'une exploration aux fins d'acquisition de données sismiques marines met typiquement en oeuvre un ou plusieurs navires remorquant au moins une flûte sismique à travers une masse d'eau dont on pense qu'elle se situe au-dessus d'une ou plusieurs formations pétrolifères. Pour effectuer une exploration d'acquisition sismique marine en 3D, un réseau de flûtes sismiques marines, en général de plusieurs milliers de mètres de long chacune et contenant un grand nombre d'hydrophones et d'équipements électroniques associés répartis sur leur longueur, est remorqué à une vitesse d'environ 5 noeuds derrière un navire d'exploration sismique. Le navire remorque également une ou plusieurs sources sismiques adaptées à l'utilisation dans l'eau, en général des canons à air. Les signaux acoustiques ou coups produits par les sources sismiques sont dirigés vers le bas à travers l'eau dans la terre située en dessous, où ils sont réfléchis par les diverses strates. Les signaux réfléchis sont reçus par les hydrophones, ou récepteurs, acheminés dans les flûtes, numérisés puis transmis au navire d'exploration sismique où les signaux numérisés sont enregistrés et au moins partiellement traités dans le but de constituer une représentation des strates de la terre dans la zone explorée. Deux jeux de signaux sismiques ou plus sont souvent obtenus à partir de la même zone du sous- sol. Ces jeux de données sismiques peuvent par exemple être obtenus en effectuant deux explorations sismiques ou plus sur la même zone du sous- sol à des moments différents, à intervalles typiques variant entre quelques mois et quelques années. Dans certains cas, les signaux de données sismiques seront acquis pour surveiller les évolutions des réservoirs de sous-sol provoqués par la production d'hydrocarbures. L'acquisition et le traitement de signaux de données sismiques tridimensionnels étalés dans le temps sur une zone particulière du sous- sol (communément appelées données sismiques en 4D dans l'industrie) sont devenus au cours des dix dernières années une nouvelle méthodologie importante pour la prospection sismique. Lors de la réalisation d'explorations répétées, on cherche idéalement à reproduire les positions de toutes les sources et de tous les récepteurs utilisés lors de l'exploration initiale ou de l'exploration précédente. Cette opération est difficile à réaliser dans la pratique pour l'ensemble de la zone d'exploration en raison des conditions d'environnement différentes rencontrées lors des différentes explorations. La variabilité des courants, dans l'espace et dans le temps, est le principal contributeur environnemental. Aujourd'hui, lors d'une exploration, un point de référence au niveau du navire est piloté automatiquement pour se trouver à une certaine distance transversale d'une route pré-tracée donnée. Pour ce faire, un contrôleur PID, comme par exemple l'appareil connu sous la désignation commerciale Robtrack/STS500, peut être utilisé. Il commande le mécanisme du pilote automatique pour réaliser cet objectif. L'opérateur définit manuellement à quelle distance de l'axe transversal le navire doit se trouver sur la route pré-tracée. Ceci permet toutefois de contrôler la position du navire; les sources et les flûtes seront décalées d'un côté ou de l'autre en fonction des effets environnementaux dans la zone. Lors d'explorations étalées dans le temps, l'opérateur doit surveiller les positions de la source et de l'extrémité avant des flûtes ainsi que les mesures de courants et de vent pour savoir dans quelle mesure déplacer latéralement le navire pour atteindre l'objectif de pilotage. En particulier, en présence de courants variant rapidement, ce pilotage manuel constitue un challenge réel, et il est souvent difficile de positionner en permanence les sources et les extrémités avant des flûtes conformément aux spécifications. Une telle interaction manuelle est aussi un processus lent, et la lenteur des corrections est susceptible d'entraîner des oscillations. Les faibles écarts peuvent ne pas donner lieu à réaction, ce qui peut entraîner une réaction trop lente lorsque la situation courante change. La qualité du pilotage dépend également de l'opérateur, à savoir de son niveau de compétence et de son niveau de vigilance. Bien que des efforts aient été faits pour utiliser les informations relatives aux conditions d'environnement, y compris les courants marins, pour le pilotage des navires, les tentatives antérieures n'ont pas fourni le niveau de précision désiré pour le positionnement des éléments d'un dispositif sismique marin. Selon la présente invention, des systèmes et méthodes sont décrits pour le positionnement d'un centre d'une source sismique marine, du centre de l'extrémité avant de la flûte, et/ou d'un point de route imaginaire situé quelque part dans un dispositif sismique marin, par exemple, entre le centre de la source et le centre de l'extrémité avant de la flûte, par contrôle automatique du pilotage du navire. Les systèmes et méthodes selon l'invention peuvent également être utiles pour la pose de câbles récepteurs sismiques sur le fond. Un premier aspect de l'invention comprend les systèmes comportant: (a) un dispositif sismique marin comportant un navire remorqueur et une source sismique, et optionnellement une ou plusieurs flûtes sismiques remorquées par le navire remorqueur; (b) un sous-système de pilotage du navire, ledit sous- système comprenant un algorithme de pilotage du navire; et (c) un contrôleur adapté pour produire une résiduelle comportant une différence entre une position coordonnée 3D mesurée d'un point de route avec une position de coordonnée 3D pré-tracée du point de route, et fournir une consigne basée sur la résiduelle à l'algorithme de pilotage. Les systèmes selon l'invention comprennent les systèmes dans lesquels le point de route peut se trouver n'importe où dans le dispositif sismique marin, notamment au centre de la source, au centre de l'extrémité avant de la flûte, au centre de l'extrémité arrière de la flûte, un point de route situé quelque part entre le centre de la source et le centre de l'extrémité avant de la flûte, le centre d'une pluralité de flûtes, l'extrémité avant d'une flûte quelconque, et similaires. Le point de route peut être déplacé dynamiquement ou non dans un dispositif pour optimiser une stratégie de pilotage donnée. Le contrôleur peut faire physiquement partie du sous-système de pilotage du navire ou bien être situé séparément du sous-système de pilotage, et peut utiliser tout ou partie des informations disponibles, notamment les positions de la source et du navire, l'indication du gyroscope du navire, l'indication du compas du navire, le loch du navire, la position de l'extrémité avant des flûtes (si des flûtes sont présentes), et des informations historiques, temps réel et futur des courants et du vent, et des prédictions lors du calcul de la différence résiduelle, ces dernières pouvant donc être prises en compte dans le calcul de la route optimale du navire par le sous-système de pilotage du navire. Le terme "sous-système de pilotage du navire" est défini ci-après et peut différer entre les divers modes de réalisation de l'invention, comme il est expliqué dans la définition. Le contrôleur peut être choisi parmi les contrôleurs PI, les contrôleurs PID (y compris les éventuelles variantes connues ou raisonnablement prévisibles de ces contrôleurs), et calcule une résiduelle égale à une différence entre une position de coordonnée 3D du point de route et une route pré-tracée, optionnellement associée à des mesures de courant et de vent, pour produire une consigne appliquée à l'algorithme de pilotage du navire utilisé par le sous-système de pilotage du navire. Le contrôleur peut calculer la résiduelle de manière continue ou discontinue. D'autres modes de réalisation possibles de l'invention sont ceux dans lesquels le contrôleur comporte des stratégies de commande plus spécialisées, telles que des stratégies sélectionnées parmi la correction aval, le contrôle en cascade, les boucles de réaction internes, le contrôle à modèles prédictifs, les réseaux neuronaux et les techniques de filtrage Kalman. Les systèmes et méthodes selon l'invention peuvent être utilisés pour recueillir des données sismiques, y compris l'exploration sismique en 3D et 4D. Les systèmes selon l'invention peuvent comprendre un dispositif sismique comportant un ou plusieurs navires tels que des navires remorqueurs, un navire d'accompagnement, un navire de servitude, une ou plusieurs sources sismiques, et optionnellement une ou plusieurs flûtes sismiques remorquées par des navires remorqueurs. Les flûtes et sources peuvent être remorquées séparément ou remorquées par le même navire. Si elles sont remorquées par des navires séparés, deux contrôleurs peuvent être utilisés et deux résiduelles calculées. En général, le contrôleur peut calculer la résiduelle à partir de la position de coordonnée 3D du point de route fournie par le système de mesure de position. Bien que la position de coordonnée 3D fournie puisse être entachée d'erreur en raison de diverses sources d'erreur, y compris l'erreur de mesure des instruments, malgré les erreurs le point de route peut être mieux contrôlé en pilotant le navire pendant la majeure partie du temps. Les systèmes et méthodes de l'invention peuvent optionnellement être utilisés conjointement avec d'autres systèmes et méthodes. Par exemple, si le centre de la source est le point de route, sa position de coordonnée 3D peut être déterminée à partir de réseaux de télémétrie acoustique, du GPS, et d'autres capteurs de position, et, l'équipe sismique connaissant la route que le point de route doit suivre d'après les spécifications de l'exploration, le contrôleur peut utiliser au moins ces informations pour calculer une résiduelle, et une consigne basée sur la résiduelle, pour l'algorithme de pilotage, soit pour ramener le navire sur la route d'exploration spécifiée, soit pour assurer que la route d'exploration spécifiée est respectée. Un autre aspect de l'invention comprend des méthodes permettant de contrôler automatiquement la position d'un point de route, comportant: (a) la mesure d'une position d'un point de route dans un dispositif sismique marin; (b) le calcul d'une différence résiduelle entre la position mesurée et 25 une position pré-tracée du point de route; et (c)le pilotage d'un navire remorqueur d'exploration sismique marine utilisant une consigne basée sur la différence résiduelle dans un algorithme de pilotage d'un sous-système de pilotage du navire, le navire remorquant une source sismique marine et optionnellement une ou plusieurs flûtes sismiques marines. Les méthodes selon l'invention comportent celles dans lesquelles le calcul comprend un contrôleur PI ou PID utilisé seul ou conjointement avec d'autres contrôleurs, et peuvent comprendre le remorquage d'un dispositif sismique comprenant un navire remorqueur, une source sismique, et une ou plusieurs flûtes sismiques, qui peuvent être remorquées en configuration côte à côte, en configuration superposée, en configuration en "V", en configuration en "W", ou dans une autre configuration. Les systèmes et méthodes selon l'invention deviendront plus évidents à la lecture de la brève description des dessins, de la description détaillée et des revendications qui suivent. La manière dont les objectifs de l'invention et les autres caractéristiques 10 désirables est réalisée, est expliquée dans la description suivante et les dessins qui y sont joints dans lesquels: - la figure 1 est une vue en plan ou de dessus d'un système de l'invention; les figures 2, 3, 4, 5 et 6 sont des schémas synoptiques de cinq modes 15 de réalisation des systèmes et méthodes de l'invention. Il convient toutefois de noter que les dessins joints en annexe ne sont pas à l'échelle et ne représentent que des exemples de modes de réalisation de cette invention, et ne doivent de ce fait, être considérés comme ne limitant pas la portée de l'invention, cette dernière pouvant admettre d'autres modes de réalisation également efficaces. Dans la description qui suit, de nombreux détails sont donnés pour permettre la compréhension de la présente invention. L'homme du métier comprendra toutefois que la présente invention peut être mise en pratique sans ces détails et que de nombreuses variantes ou modifications des modes de réalisation décrits sont possibles. Par exemple, dans la description qui suit, les aspects de l'invention sont développés dans le contexte général du positionnement contrôlé des éléments du dispositif sismique, qui peut utiliser des instructions exécutables en machine, telles que des modules de programme, exécutés par un ou plusieurs ordinateurs classiques. En général, les modules de programme comprennent des routines, des programmes, des objets, des composants, des structures de données, etc. qui effectuent des tâches particulières ou mettent en oeuvre des types de données abstraites particuliers. De plus, l'homme du métier notera que l'invention peut être mise en pratique en totalité ou en partie avec d'autres configurations de systèmes informatiques, y compris des appareils portatifs, des systèmes multiprocesseurs, des systèmes électroniques à microprocesseurs ou programmables, des ordinateurs personnels en réseau, des mini-ordinateurs, des gros ordinateurs, et similaires. Dans un environnement informatique réparti, les modules de programme peuvent être implantés dans des dispositifs à mémoire locaux ou distants. On notera toutefois que des modifications des systèmes et méthodes décrits, peuvent être faites sans s'écarter de la portée de la présente invention. De plus, bien que l'invention soit développée dans le contexte du contrôle automatique de la position d'un point de route en pilotant un navire, l'homme du métier appréciera à partir de la description qui suit, que les principes de l'invention peuvent être appliqués à d'autres aspects de l'acquisition de données sismiques. Ainsi, les systèmes et méthodes décrits ci- dessous ne sont que des implémentations illustratives d'un concept inventif plus large. Toutes les expressions, dérivations, associations de mots et expressions composées de plusieurs mots utilisés dans la description, en particulier, dans les revendications qui suivent, sont expressément non limitées à des noms et à des verbes. Il est évident que des noms ou des mots isolés peuvent prendre différentes significations. Le langage exprime le contenu de diverses manières. L'existence de concepts inventifs et la manière dont ils sont exprimés varient d'une langue et d'une culture à l'autre. Par exemple, de nombreux mots composés lexicalisés sont souvent exprimés dans les langues germaniques sous forme de combinaisons adjectif-nom, nompréposition-nom ou sous forme de dérivations dans les langues romanes. La possibilité d'inclure des expressions, dérivations et associations de mots dans les revendications est indispensable à un brevet de bonne qualité, et permet de réduire les expressions à leur contenu conceptuel, et toutes les combinaisons conceptuelles possibles de mots compatibles avec ledit contenu (soit dans une langue, soit dans toutes les langues) sont supposées incluses aux expressions utilisées. La présente invention concerne divers systèmes et méthodes de contrôle de la position d'un point de route dans un dispositif sismique marin principalement en pilotant le navire qui remorque le dispositif. Un aspect de la présente invention concerne des systèmes comprenant un sous- système de pilotage de navire dont la consigne est calculée par un contrôleur recevant des informations de position de coordonnée 3D concernant le centre de la source sismique, le centre de l'extrémité avant de la flûte, ou un point de route imaginaire. Un autre aspect de l'invention comprend des méthodes permettant l'utilisation d'un système de l'invention pour contrôler la route suivie par des sources ou flûtes sismiques. L'expression "centre de la source", parfois appelé CS dans les présentes, signifie la position de coordonnée 3D du centre d'une pluralité de canons à air ou autres dispositifs acoustiques destinés à produire des signaux acoustiques ou coups , dirigés vers le bas à travers l'eau et de là dans la terre située en dessous, où ils sont réfléchis par les diverses strates. L'expression "centre de l'extrémité avant de la flûte", parfois appelé SFC dans la présente description, signifie la position de coordonnée 3D d'une pluralité d'extrémités avant de flûtes déterminée à partir de la position de coordonnée 3Ds individuelle de chaque extrémité avant de flûte, à savoir l'extrémité de la flûte la plus proche du navire remorqueur. L'expression "sous-système de pilotage du navire" signifie tout dispositif ou groupement de composants capable de générer des commandes vers les éléments de pilotage du navire tels que gouvernails, propulseurs et similaires, pour réaliser les mouvements désirés du navire remorqueur sismique. Dans certains modes de réalisation de l'invention, le soussystème de pilotage du navire peut comprendre un calculateur de poursuite du navire et/ou un pilote automatique. Dans d'autres modes de réalisation selon l'invention, un sous- système de pilotage du navire peut contourner les fonctions classiques de poursuite et de pilotage automatique et peut être constitué simplement d'un contrôleur de gouvernail du navire, et/ou d'un contrôleur de propulseur du navire (ces modes de réalisation peuvent être appelés "pilotage direct du navire" utilisant le contrôleur de l'invention). Dans d'autres modes de réalisation selon l'invention, tous ces composants (calculateur de poursuite, pilote automatique, contrôleur de gouvernail et contrôleur de propulseur) peuvent être utilisés. Le terme "dispositif" et l'expression "dispositif sismique" sont utilisés de manière interchangeable dans la description et signifient le nombre total de composants y compris navires, véhicules et objets remorqués y compris câbles, sources et récepteurs, utilisés ensemble pour procéder à une exploration aux fins d'acquisition de données sismiques marines. Le terme "contrôler", utilisé en tant que verbe transitif, signifie vérifier ou réguler en comparant à une valeur standard ou désirée. Le contrôle peut être en boucle fermée, en réaction, en correction aval, en cascade, à modèle prédictif, adaptatif, heuristique ou toute combinaison de ceux-ci. Le terme "contrôleur" signifie un dispositif capable au moins d'accepter des signaux de capteurs ou appareils de mesure en temps réel ou quasiréel, et d'envoyer des commandes directement à un sous-système de pilotage du navire, et optionnellement aux éléments de commande du dispositif, et/ou à des dispositifs locaux associés aux éléments de commande du dispositif capables d'accepter des commandes. Un contrôleur peut également être capable d'accepter des signaux d'entrée d'opérateurs humains; d'accéder à des bases de données, telles que des bases de données relationnelles; d'envoyer des données et accéder à des données situées dans des bases de données, entrepôts de données ou dépôts de données; et d'envoyer des informations et accepter des signaux d'entrée d'un dispositif d'affichage lisible par l'homme. Un contrôleur peut également s'interfacer avec un ou plusieurs modules applicatifs, qui peuvent également y être intégrés, et peut superviser l'interaction entre les bases de données et un ou plusieurs modules applicatifs. L'expression "contrôleur PID" signifie un contrôleur utilisant des fonctionnalités proportionnelles, intégrales et dérivées, comme expliqué plus en détail dans les présentes. Dans certains cas, le mode dérivé peut ne pas être utilisé, ou son influence être grandement réduite de sorte que le contrôleur peut être considéré comme un contrôleur PI. L'homme du métier sait qu'il existe des variantes des contrôleurs PI et PID, selon la manière dont la discrétisation est effectuée. Ces variantes connues et prévisibles des contrôleurs PI, PID et autres sont considérées comme faisant partie de l'invention. L'expression "élément de commande du dispositif' signifie un composant du dispositif contrôlable et capable de faire varier les coordonnées d'un composant du dispositif, soit verticalement, soit horizontalement, soit les deux, et pouvant être télécommandé ou non. Les termes "position de commande", "commandable en position", "position commandée à distance" et "pilotage" sont généralement utilisés de manière interchangeable dans la description, bien que l'homme du métier sache que "pilotage" signifie, en général, suivre une route définie, tandis que "position de commande", "commandable en position", et "position commandée à distance" peut signifier pilotage, mais également simplement maintenir une position. Dans le contexte de la présente invention, "position de commande" signifie que l'on utilise au moins la position du point de route et qu'on la compare à une route pré-tracée pour donner des commandes de pilotage aux éléments de timonerie du navire. "Temps réel" signifie un flux de données qui se produit sans retard ajouté au-delà du temps minimal requis pour la génération des composants du flux de données. Cela implique qu'il n'existe pas de délai important entre le stockage des informations dans le flux de données et la récupération de ces informations. Il peut exister une exigence supplémentaire selon laquelle les composants du flux de données doivent être générés suffisamment rapidement pour permettre que les décisions de commande qui les utilisent soient prises de manière suffisamment en avance pour être efficaces. "Temps quasi réel" signifie un flux de données qui a été retardé de manière à permettre le calcul des résultats au moyen de filtres symétriques. Les décisions prises avec ce type de flux de données sont typiquement prises dans le but d'améliorer les décisions temps réel. Les flux de données temps réel et temps quasi réel sont utilisés immédiatement après le processus suivant dans la ligne de décision qui les reçoit. Le terme "position", utilisé comme nom, est un sens plus large que la seule "profondeur" ou le seul déplacement latéral (horizontal), et signifie aussi "relation spatiale". Ainsi, la "position verticale" comprend la profondeur, mais également la distance au fond ou la distance au-dessus ou en dessous d'un objet submergé ou semi-submergé, ou d'un objet dont des parties sont submergées. Utilisé comme un verbe, le terme "positionner" signifie faire passer à un emplacement, dans un état ou une relation spatiale désirés. Ce terme peut également inclure l'orientation, telle que l'orientation rotationnelle, le tangage, le lacet et similaires. Comme il a été dit plus haut, lors d'explorations étalées dans le temps et d'autres explorations sismiques marines avec des flûtes et sources remorquées, l'opérateur doit en général surveiller à la fois la position de la source et de l'extrémité avant des flûtes, ainsi que les mesures de courants et de vent disponibles pour savoir dans quelle mesure déplacer le navire latéralement pour réaliser l'objectif de pilotage. En particulier en présence de courants variant rapidement, ce pilotage manuel est un challenge réel et il est souvent difficile de positionner en permanence les sources et l'extrémité avant des flûtes conformément aux spécifications. L'interaction manuelle exige la plus grande attention d'un opérateur, laquelle n'est généralement pas possible dans les salles d'instrumentation sismiques actuelles. De ce fait, le manque d'attention au pilotage entraîne un processus lent dont la lenteur des corrections est susceptible d'entraîner des oscillations. Les faibles écarts peuvent ne pas donner lieu à réaction ce qui peut entraîner une réaction trop lente lorsque la situation courante change. La qualité du pilotage dépend également du niveau de compétence de l'opérateur et du temps d'attention disponible. La figure 1 illustre un système et une méthode selon l'invention et les problèmes pris en compte par les systèmes et méthodes selon l'invention. Elle présente une vue schématique en plan d'un navire V tractant deux sources SI et S2, ainsi que huit flûtes ST. L'homme du métier sait qu'il existe de nombreuses variantes de réalisations de nombre de sources et de flûtes, de configuration des flûtes, et ainsi de suite, et que celle-ci n'est qu'une des nombreuses configurations prévisibles possibles susceptibles de bénéficier des enseignements des systèmes et méthodes selon l'invention. Dans la configuration illustrée, qui n'est que l'une des nombreuses configurations possibles de l'invention, tout ou partie des flûtes sismiques ST peuvent être tractés latéralement par les déflecteurs, non illustrés, situés à l'extrémité avant des flûtes, qui peuvent être du type connu sous la désignation commerciale MONOWINGTM et commercialisé par WesternGeco, LLC, Houston, Texas, ou par tout type de déflecteur de flûte. Il va de soi que les sources et les flûtes sismiques sont remorquées à une certaine profondeur en dessous de la surface de l'eau. Les sources sont en général remorquées à une profondeur comprise entre 0 et 10 mètres, tandis que les flûtes sismiques peuvent être remorquées à différentes profondeurs, généralement comprises entre 3 et 50 mètres selon les spécifications de l'exploration. Deux trajectoires sensiblement parallèles sont identifiées TSFC et TCS, la première désignant la trajectoire du centre de l'extrémité avant de la flûte, tandis que la seconde désigne la trajectoire du centre de la source. Le centre de l'extrémité avant de la flûte est désigné SFC en figure 1, tandis que le centre de la source est désigné CS en figure 1. La désignation TP correspond au point de route, qui peut se trouver n'importe où dans le dispositif, mais peut, dans certains modes de réalisation, se trouver quelque part entre SFC et CS sur une ligne désignée L, et peut être un des points dont la position est contrôlée au moyen des systèmes et méthodes selon l'invention décrits dans les présentes. Antérieurement aux systèmes et méthodes selon l'invention, l'opérateur surveillait la source et les flûtes, et prenait peut-être en compte les données de vent et de courant, pour piloter le navire en s'efforçant de maintenir les flûtes sur la trajectoire TSFC et le centre de la source sur la trajectoire TCS en boucle ouverte. Les systèmes et méthodes de l'invention permettent d'automatiser la boucle de réaction en introduisant un contrôleur automatique qui contrôle la position du navire de telle manière que la source ou le point de route se trouve sur la route pré-tracée désirée ou à proximité de celle-ci. La route pré-tracée peut être droite ou présenter une certaine courbure. Les systèmes et méthodes selon l'invention peuvent également utiliser des mesures des conditions d'environnement, notamment la force et la direction du vent et la force et la direction du courant. D'autres options consistent à utiliser une technique de correction aval, où un contrôleur séparé peut être ajoutépour prendre en compte les conditions d'environnement et introduire une réaction proactive de manière à réduire au minimum les effets de l'environnement sur l'objectif de pilotage. Si l'on constate que d'autres facteurs impactent l'objectif de pilotage, une correction aval de ces facteurs peut également être incluse. En effectuant ces fonctions automatiquement, un PID accordé de manière optimale et, optionnellement, une correction aval ou autre stratégie de contrôleur commanderont un algorithme situé dans le sous-système de pilotage du navire, qui peut comprendre un pilote automatique, un sous-système de suivi de route, ou une combinaison des deux, de manière à corriger rapidement et de manière stable tout écart par rapport aux objectifs de pilotage. Les figures 2, 3, 4, 5 et 6 sont des schémas synoptiques de cinq modes de réalisation non limitatifs des systèmes et méthodes selon l'invention pour le contrôle de la position du point de route TP par pilotage du navire. Sauf stipulation contraire, les mêmes chiffres sont utilisés dans tout ce qui suit pour désigner les mêmes composants. La figure 2 illustre une boucle de réaction PID simple. Les principaux composants sont le navire 2, un point de route 4, dans un bloc marqué TP qui peut être un point imaginaire situé n'importe où dans le dispositif, par exemple entre le centre de la source et le centre de l'extrémité avant de la flûte, ou qui peut être le centre de la source lui-même. Les blocs 6 sont également illustrés pour un pilote automatique AP, un bloc 8 désignant un dispositif de contrôle d'alignement T, et le contrôleur PID 10. Le contrôleur PID compare une consigne de position pré-tracée 1 du point de route 4 à une position de coordonnée 3D mesurée 3 du point de route 4, et calcule une différence, appelée ici résiduelle ou différence résiduelle, 5, et génère une commande 7 comme route de consigne pour le dispositif de contrôle d'alignement 8. On voit que certains modes de réalisation envoient la commande 7 directement au pilote automatique, en contournant le dispositif d'alignement, ou bien contournent à la fois le dispositif d'alignement et le pilote automatique et commandent directement le gouvernail du navire et/ou le propulseur du navire, comme indiqué par le trait pointillé 77. Dans un mode de réalisation de la figure 2, le dispositif de contrôle d'alignement 8 compare cette nouvelle route de consigne 7 à une route mesurée 9b du navire 2 et calcule une différence 11, et utilise la différence 11 pour générer une consigne de cap 13 à destination du pilote automatique 6. Le pilote automatique 6 compare la consigne de cap 13 à un cap mesuré 9a du navire 2, calcule une différence 15, et utilise la différence 15 pour générer une consigne de pilotage 17 pour le navire 2, qui est transmise à un gouvernail et/ou propulseur du navire. Le pilotage du navire 2 impactera alors la position du point de route 4 de manière plus contrôlée et plus stable au moyen d'un contrôleur accordé et non d'un opérateur humain. Dans un autre mode de réalisation, indiqué par le trait pointillé 77, la consigne de pilotage 17 est remplacée directement par la consigne indiquée par le trait pointillé 77. La figure 3 illustre un schéma synoptique d'un autre système et d'une autre méthode selon l'invention pour contrôler la position du point de route TP au moyen du pilotage du navire. Les composants 2, 4, 6, 8, et 10 sont les mêmes qu'en figure 2. Le contrôleur PID 10 compare une position pré-tracée 1 du point de route 4 à une position de coordonnée 3D mesurée 37 du point de route 4, et calcule une différence, appelée ici résiduelle ou différence résiduelle, 5, et génère une commande 7 comme route de consigne pour le dispositif de contrôle d'alignement 8. A ce mode de réalisation est ajoutée une modification du signal de consigne 7 par un contrôleur de correction aval 12 dans le bloc C, qui peut optionnellement fournir des données historiques, temps réel ou temps quasi réel, ou des prédictions de données futures 19 concernant le courant et/ou le vent et modifient la consigne 7. Un bloc marqué FF est également représenté, ce bloc peut optionnellement fournir des informations historiques 19 concernant le vent, le courant ou d'autres conditions d'environnement ou des informations concernant des obstacles situés dans la zone d'exploration désignée et similaire. Dans un mode de réalisation de la figure 3, une route de consigne modifiée 25 est comparée à une route mesurée 35b du navire 2 et calcule une différence 27, et utilise la différence 27 pour générer une consigne de cap 29 destinée au pilote automatique 6. Le pilote automatique 6 compare la consigne de cap 29 à un cap mesuré 35a du navire 2, calcule une différence 31, et utilise la différence 31 pour générer une consigne de pilotage 33 pour le navire 2. Ou bien, au lieu de comparer la consigne 25 à la route mesurée 35b, la consigne 77 est envoyée directement au navire 2 pour modification de la position d'un gouvernail ou d'un propulseur du navire ou des deux. Dans l'un ou l'autre des modes de réalisation de la figure 3, le pilotage du navire 2 gérera alors la position du point de route 4 de manière plus sûre et plus stable au moyen d'un contrôleur PID accordé et d'un contrôleur de correction aval, et non d'un seul contrôleur PID ou d'un opérateur humain. La figure 4 illustre un autre système et une autre méthode selon l'invention sous forme d'un schéma synoptique. Le système et la méthode illustrés en figure 4 sont similaires à ceux illustrés en figure 2, mais comprennent certaines caractéristiques non présentes dans le mode de réalisation illustré en figure 2. Au lieu d'un point de route unique et d'un point de route pré-tracé unique, le mode de réalisation de la figure 4 comprend trois routes de consigne pré-tracées la, lb, et 1 c. La consigne pré-tracée la peut correspondre au centre de la source, CS; la consigne pré-tracée lb peut correspondre au centre de l'extrémité avant de la flûte, SFC; et la consigne pré-tracée 1c peut correspondre à un point de route imaginaire, TP. D'autres consignes pré-tracées peuvent être utilisées. Ce mode de réalisation comprend également trois contrôleurs PID 10a, 10b, et 10c, chacun calculant les différences résiduelles respectives 5a, 5b, et 5c entre les points de consignes respectifs la, 1 b, et l c et les mesures de position de coordonnée 3D 3a, 3b, et 3c pour CS, SFC, et TP, générant respectivement les consignes de commande 7a, 7b, et 7c. Un commutateur SW, qui peut être programmé automatiquement, ou commuté périodiquement par un opérateur humain, sélectionne la consigne de commande préliminaire à utiliser comme consigne 7 pour le dispositif de contrôle d'alignement 8. A titre d'exemple, le commutateur SW peut être programmé pour comparer les consignes préliminaires 7a, 7b, et 7c pour sélectionner la plus grande des résiduelles à utiliser. Bien que le coût de ce système puisse être supérieur à celui du mode de réalisation illustré en figure 2 en raison de la fourniture de trois contrôleurs PID (ou d'un autre type) et d'un dispositif de commutation, la capacité à utiliser la plus grande résiduelle ou une autre résiduelle, peut permettre d'obtenir un contrôle de meilleure qualité. Des contrôleurs à modèle prédictif à variable unique ou à variables multiples peuvent remplacer un ou plusieurs des contrôleurs PID dans ces modes de réalisation. Les figures 5 et 6 illustrent l'utilisation de contrôleurs à modèle prédictif (MP, Model Predictive) en lieu et place de contrôleurs PID. Les caractéristiques de chacun d'entre eux sont décrites ci-après. Les modes de réalisation illustrés en figure 5 sont similaires à ceux décrits en référence à la figure 2, sauf pour ce qui concerne l'utilisation de contrôleurs MP, qui peuvent être des contrôleurs MP à variable unique ou à variables multiples. Les principaux composants sont le navire 2, un point de route 4, dans un bloc marqué TP qui peut être un point imaginaire situé n'importe où dans le dispositif, comme par exemple entre le centre de la source et le centre de l'extrémité avant de la flûte, ou qui peut être le centre de la source lui-même. Les blocs 6 sont également illustrés pour un pilote automatique AP, un bloc 8 désignant un dispositif de contrôle d'alignement T, et le contrôleur MP 10. Le contrôleur MP 10 compare une position pré-tracée de consigne 1 du point de route 4 à une position de coordonnée 3D mesurée 3 du point de route 4, et utilise un modèle mathématique pré-existant du système conjointement avec les perturbations mesurées 191 affectant le système, tels que le vent, les courants et similaires, et calcule une résiduelle et génère une commande 7 comme route de consigne destinée au dispositif de contrôle d'alignement 8. De manière similaire aux modes de réalisation décrits à la figure 2, la commande 7 peut être envoyée directement au pilote automatique, en contournant le dispositif d'alignement ou bien contournent à la fois le dispositif d'alignement et le pilote automatique et commandent directement le gouvernail du navire et/ou le propulseur du navire, comme indiqué par le trait pointillé 77. Dans un mode de réalisation de la figure 5, le dispositif de contrôle d'alignement 8 compare cette nouvelle route de consigne 7 à une route mesurée 9b du navire 2 et calcule une différence 11, et utilise la différence 11 pour générer une consigne de cap 13 à destination du pilote automatique 6. Le pilote automatique 6 compare la consigne de cap 13 à un cap mesuré 9a du navire 2, calcule une différence 15, et utilise la différence pour générer une consigne de pilotage 17 pour le navire 2, qui est transmise à un gouvernail et/ou propulseur du navire. Le pilotage du navire 2 gèrera alors la position du point de route 4 de manière plus sûre et plus stable au moyen d'un contrôleur accordé et non d'un opérateur humain. Dans un autre mode de réalisation, indiqué par le trait pointillé 77, la consigne de pilotage 17 est remplacée directement par une consigne indiquée par le trait pointillé 77. Les modes de réalisation illustrés en figure 6 sont similaires à ceux décrits à la figure 3, sauf pour ce qui concerne l'utilisation de contrôleurs MP, qui peuvent être des contrôleurs MP à variable unique ou à variables multiples. Le contrôleur MP 10 compare une position pré- tracée 1 du point de route 4 à une position de coordonnée 3D mesurée 37 du point de route 4, calcule une résiduelle 5 et génère une commande 7 comme route de consigne destinée au dispositif de contrôle d'alignement 8. A ce mode de réalisation est ajoutée une modification du signal de consigne 7 par un contrôleur de correction aval 12 dans le bloc C, qui peut optionnellement fournir des données historiques, temps réel ou temps quasi réel, ou des prédictions de données futures 19 concernant le courant et/ou le vent et modifient la consigne 7. Un bloc marqué FF est également représenté qui peut optionnellement fournir des informations historiques de correction aval 19 concernant le vent, le courant ou d'autres conditions d'environnement ou des informations concernant des obstacles situés dans la zone d'exploration désignée, et similaires. Dans un mode de réalisation de la figure 6, une route de consigne modifiée 25 est comparée à une route mesurée 35b du navire 2 et calcule une différence 27, et utilise la différence 27 pour générer une consigne de cap 29 destinée au pilote automatique 6. Le pilote automatique 6 compare la consigne de cap 29 à un cap mesuré 35a du navire 2, calcule une différence 31, et utilise la différence 31 pour générer une consigne de pilotage 33 pour le navire 2. Ou bien, au lieu de comparer la consigne 25 à la route mesurée 35b, la consigne 77 est envoyée directement au navire 2 pour modification de la position d'un gouvernail ou d'un propulseur du navire ou des deux. Dans l'un ou l'autre des modes de réalisation de la figure 6, le pilotage du navire 2 gèrera alors la position du point de route 4 de manière plus sûre et plus stable au moyen d'un contrôleur MP et d'un contrôleur de correction aval, et non d'un seul contrôleur MP ou d'un opérateur humain. Il est évident qu'en utilisant les systèmes et méthodes selon l'invention l'opérateur n'a pas à effectuer de contrôle manuel, ce qui peut permettre: É une réaction objective non dépendante du niveau de compétence et de vigilance de l'opérateur; É une réaction de contrôle avec un faible retard ou pas de retard du tout; É une réponse proactive au courant ou autres facteurs d'environnement grâce aux options de correction aval; et É des fréquences de mise à jour plus grandes. L'appareil selon l'invention peut être utilisé conjointement avec des dispositifs de contrôle classiques. Ces dispositifs de contrôle comprennent les dispositifs de pilotage de la source et les dispositifs de pilotage des flûtes. De tels dispositifs font souvent partie du dispositif selon l'invention et sont remorqués par le navire. Par exemple, le point de référence de la source doit impérativement se trouver à moins de 10 mètres de la cible dans l'axe transversal pour qu'un dispositif de pilotage de la source capable de déplacer la source de 10 mètres dans l'axe transversal puisse déplacer la référence de la source plus près de la cible. Les contrôleurs utilisables dans les systèmes et méthodes de l'invention peuvent varier dans leurs détails. Un contrôleur PID utilisable dans l'invention peut être exprimé mathématiquement par l'équation: u(t) = Kp [e(t) + 1/Ti Éfe(t)dt + TdÉè(t)] (1) où : f représente une intégrale; è(t) signifie la dérivée temporelle; u(t) est la sortie du contrôleur, soit l'amplitude en mètres appliquée à un dispositif de contrôle d'alignement tel que celui connu sous la désignation commerciale RobtrackISTS500, soit le cap appliqué à un pilote automatique; e(t) signifie la différence entre la valeur désirée (prévue, de référence) et la position mesurée (position courante, y) ; Td est une constante qui décrit la partie dérivée de l'algorithme (la partie dérivée peut être filtrée pour éviter de dériver des hautes fréquences) ; Ti est une constante qui décrit la partie intégrale de l'algorithme; et Kp est une constante de gain proportionnel. Dans le plan s (Laplace), le contrôleur PID peut être exprimé comme Hr(s) = Kp [1 + 1/ Ti s + Td S/(1+ Tf s)] (2) où : s est la variable dans le plan s; et Tf est une constante décrivant la partie filtrante de la partie dérivée de 10 l'algorithme. Pour la discrétisation, une pluralité de transformées peut être utilisée, et certaines constantes peuvent être utilisées ou non. Par exemple, la constante Tf peut ne pas être nécessaire dans certains cas, mais peut être particulièrement utile dans d'autres scénarios. A titre d'exemple de discrétisation, la transformée z peut être utilisée, ce qui signifie que la partie intégrale de l'algorithme peut être approchée au moyen d'un modèle trapézoïdal de la forme: s = (1 - z-1)/T (3) tandis que la partie dérivée peut être approchée au moyen d'un modèle d'Euler: s = 2/TÉ(1 - zi)/(1 + z-i) (4) où T est le temps d'échantillonnage. Le modèle discret résultant peut alors être utilisé directement dans l'algorithme de pilotage. D'autres modèles discrets, dérivés au moyen d'autres transformées, peuvent être utilisés dans l'invention et seront évidents pour l'homme du métier. Le contrôle à modèles prédictifs (MPC, Model Predictive Control) est une méthode de contrôle à variables multiples de pointe utilisable dans les systèmes à entrées multiples/sorties multiples (MIMO). On trouvera une explication du contrôle industriel à modèles prédictifs à l'adresse www. che.utexas.edu/ qin/cpcv/cpcvl4.html. Le MPC calcule une séquence d'ajustements variables manipulés afin d'optimiser le comportement futur du processus en question. A chaque instant témoin k, le MPC résout un problème d'optimisation dynamique au moyen d'un modèle du système contrôlé, de manière à optimiser son comportement futur (à l'instant k+1, k+2... k+n) un horizon de prédiction n. Le processus est répété à l'instant k+1, k+2.... Le MPC peut utiliser toute fonction objective dérivée, telle que l'objectif de performance quadratique (Quadratic Performance Objective) et similaires, y compris des fonctions de pondération des variables et mesures manipulées. La dynamique du processus etlou du système à contrôler est décrite dans un modèle explicite du processus etlou du système, qui peut être obtenu par exemple par modélisation mathématique, ou estimé à partir de données d'essai du processus et/ou système réel. Certaines techniques permettant de déterminer en partie la dynamique du système et/ou processus à contrôler sont les modèles à réponse indicielle, les modèles à réponse impulsionnelle, et d'autres modèles linéaires et non linéaires. Un modèle précis n'est souvent pas nécessaire. Les contraintes d'entrée et de sortie peuvent être incluses dans la formulation du problème de sorte que les violations futures des contraintes soient anticipées et évitées, telles que les contraintes dures, les contraintes douces, les contraintes de consigne, les contraintes en entonnoir ( funnel constraints ), les contraintes de retour sur investissement et similaires. Il peut être difficile d'énoncer clairement la stabilité d'un système de contrôle MPC, et dans certains modes de réalisation de la présente invention, il peut être nécessaire d'utiliser le MPC non linéaire. Dans le contrôle dit de contrôle avancé du dispositif ( advance spread control ) des dispositifs sismiques marins, le contrôle PID peut être utilisé sur les boucles robustes à variable unique présentant peu d'interactions ou des interactions non problématiques, tandis qu'un ou plusieurs réseaux de MPC peuvent être utilisés, ou d'autres structures de contrôle à variables multiples, pour les boucles robustes interconnectées. De plus, les considérations de temps de calcul peuvent être un facteur limitant. Certains modes de réalisation peuvent utiliser le MPC non linéaire. L'algorithme de correction aval, s'il est utilisé, sera, au sens le plus général, spécifique à la tâche, ce qui signifie qu'il sera spécialement conçu pour la tâche qu'il est destiné à résoudre. Cette conception spécifique peut être difficile à réaliser, mais on gagnera beaucoup à utiliser un algorithme plus général, tel qu'un filtre du premier ou du second ordre à constantes de gain et de temps données. L'introduction d'un point de route peut remplir au moins deux fonctions: 1. Elle offre une solution plus flexible pour une route qui doit être suivie par des parties du dispositif; 2. Si d'autres moyens sont utilisés pour contrôler la position des sources, comme par exemple un treuil ou un déflecteur de source, le navire disposera souvent d'une capacité de pilotage de réserve . Cela peut signifier qu'en déplaçant le point de route à l'arrière des sources, l'extrémité avant des flûtes et, de ce fait, également les récepteurs peuvent se trouver plus près de là où elle devrait être, ce qui peut aider les dispositifs de pilotage de flûtes, tels que ceux connus sous la désignation commerciale Q-FIN, commercialisés par WesternGeco, LLC, Houston, Texas, à réaliser leurs objectifs de pilotage. Dans certains modes de réalisation selon l'invention, le point de route ne sera pas un point statique dans le dispositif, du fait que des courants variables dans le temps peuvent faire que l'objectif de pilotage du centre de la source et l'objectif de pilotage du point de route ne puissent pas être réalisés en même temps. Dans ces modes de réalisation, le point de route peut être déplacé, de manière dynamique ou non, jusqu'à ce que les deux objectifs puissent être réalisés avec un certain degré de mou. Le contraire peut également être vrai, c'est-à-dire que le point de route se déplace plus loin vers l'arrière du fait d'une puissance de pilotage excessive. Si le déplacement du point de route est supérieur à une distance prédéfinie, un nouveau jeu de paramètres à la fois pour le contrôleur et le contrôleur de correction aval peut être utilisé pour optimiser les performances des contrôleurs. Les systèmes et méthodes selon l'invention peuvent être utilisés dans de nombreux modes de réalisation de dispositifs. Par exemple, pour obtenir des données sismiques débarrassées des échos fantômes, il peut être possible d'équiper une ou plusieurs flûtes sismiques d'une flûte sismique compagnon, les compagnons étant remorqués en configuration superposée. La distance verticale entre flûtes sismiques dans un couple de flûtes sismiques superposées peut être comprise entre 1 et 50 mètres, et peut être d'environ 5 mètres. Un nombre sélectionné d'hydrophones, montés soit dans la flûte sismique, soit dans ou sur un équipement monté sur la flûte sismique, peuvent être utilisés comme récepteurs dans un système de télémétrie acoustique et fournir ainsi la position horizontale et verticale des flûtes sismiques. Dans la pratique, les systèmes et méthodes de l'invention sont particulièrement bien adaptés aux explorations d'acquisition de données sismiques marines en 3D et dites en 4D, et peuvent être utilisés également pour la pose de câbles sismiques sur le fond. Plus précisément, les systèmes et les méthodes selon l'invention peuvent être intégrés à la stratégie de pilotage du navire remorqueur sismique et intégrés aux stratégies de positionnement des autres éléments du dispositif. En sismique étalée dans le temps (également appelée 4D), la source et les récepteurs peuvent être positionnés à quelques mètres près d'une exploration de référence afin d'obtenir une bonne image de l'évolution d'un réservoir dans le temps. L'exigence géophysique relative à la précision du repositionnement varie avec la structure géologique et le signal de décalage temporel attendu, mais en général un écart de positionnement de 10 mètres est admissible, un décalage plus important étant souvent admis en raison de problèmes relatifs aux capacités historiques de repositionnement. Il est souhaitable de positionner la source à moins de 5 mètres, et les flûtes à moins de 10 mètres de leur tracé précédent. Il peut être utile de calculer une différence résiduelle entre la position de coordonnée 3D et une position pré-tracée de coordonnée 3D du point de route pour réaliser ces objectifs, car cela permet de prendre des actions correctives avant qu'il soit trop tard. Une utilisation des systèmes et méthodes selon l'invention est de faire un positionnement approché par pilotage du navire remorqueur sismique navire remorqueur sismique et de procéder au réglage fin en positionnant les éléments individuels du dispositif derrière le navire remorqueur sismique, c'est-à-dire la source et les flûtes, si elles sont présentes. Une stratégie optionnelle implique le contrôle automatique du pilotage du navire combiné à la commande en boucle ouverte des éléments individuels de pilotage. Le pilotage automatique du navire doit permettre de réduire l'erreur de repositionnement au minimum. Les systèmes et les méthodes selon l'invention peuvent utiliser un nombre quelconque d'éléments de commande du dispositif, qui peuvent comprendre un ou plusieurs éléments d'orientation, un dispositif capable de mouvements pouvant produire tout déplacement en ligne droite unique ou multiple ou selon une trajectoire courbe d'un élément de dispositif en 3 dimensions, par exemple latérale, verticale vers le haut, verticale vers le bas, horizontale, et toutes les combinaisons de ces dimensions. Les termes et expressions "torpille", "contrôleur de câbles", "dispositif de contrôle de flûte", et les termes et expressions similaires sont utilisés de manière interchangeable dans l'invention et se rapportent à des éléments d'orientation sur lesquels ou sur une partie desquels sont fixées une ou plusieurs gouvernes. Un "déflecteur frontal orientable" (ou simplement "déflecteur") tel que ceux généralement placés à l'extrémité avant de flûtes sélectionnées, et autres éléments déflecteurs, tels que ceux susceptibles d'être employés à l'extrémité avant de sources sismiques ou de réseaux de sources, peuvent fonctionner comme des éléments d'orientation dans certains modes de réalisation, bien qu'ils soient essentiellement utilisés pour tracter les flûtes ou diriger les sources latéralement par rapport au sens de déplacement d'un navire remorqueur. La séparation horizontale entre flûtes individuelles peut être comprise entre 10 et environ 200 mètres. Dans le mode de réalisation de la figure 1, la séparation horizontale entre flûtes peut être constante entre une flûte et les flûtes voisines les plus proches d'elle. Le contrôle horizontal et/ou vertical des flûtes peut être assuré par des éléments d'orientation (non illustrés) qui peuvent être n'importe lequel des éléments décrits dans l'invention, tels que les petits hydrofoils ou petites torpilles orientables qui peuvent fournir des forces dans les plans verticaux et/ou horizontaux. Un exemple d'élément d'orientation bien adapté est le dispositif connu sous la désignation commerciale Q- FINTM, commercialisé par WesternGeco LLC, Houston, Texas, et décrit dans le brevet US 6 671 223, qui décrit une torpille orientable destinée à être connectée électriquement et mécaniquement en série avec une flûte; un autre dispositif approprié est celui connu sous la désignation commerciale DigiBIRDTM, commercialisé par Input/Output, Inc., Stafford, Texas. D'autres dispositifs de positionnement de flûtes, tels que ceux décrits dans les brevets US n 3 774 570; 3 560 912; 5 443 027; 3 605 674; 4 404 664; 6 525 992 et le brevet européen n EP 0613025, peuvent être utilisés. Les systèmes de l'invention peuvent communiquer avec le monde extérieur, par exemple, un autre navire ou véhicule, un satellite, un appareil portatif, un dispositif terrestre et similaires. La façon de réaliser la communication varie selon la quantité d'énergie dont le système a besoin et la quantité d'énergie que le système est capable de stocker localement en termes de batteries, piles à combustible et similaires. Les batteries, piles à combustible et similaires peuvent être utilisées, et des communications sans fil peuvent suffire. Alternativement ou en outre, une connexion d'alimentation câblée et une connexion de communications câblée peuvent être établies avec un autre dispositif, ledit autre dispositif étant capable de communiquer par transmission sans fil. Certains systèmes et méthodes selon l'invention peuvent fonctionner en correction aval avec les appareils et méthodes de contrôle existants pour positionner non seulement le navire remorqueur sismique mais également les sources et flûtes sismiques. Les sources et flûtes peuvent être contrôlées de manière active en utilisant des données GPS ou un autre détecteur de position détectant la position de la flûte (réseau acoustique sous-marin par exemple) ou un autre moyen peut détecter l'orientation d'une ou plusieurs flûtes (compas, par exemple) et transmettre ces données aux systèmes de navigation et de contrôle. Alors que le positionnement grossier et le déplacement local du point de route, du centre de la source et/ou du centre de l'extrémité avant de la flûte peuvent être contrôlés via le contrôle du, navire remorqueur, le contrôle fin peut être réalisé sur un autre navire, localement, ou à distance vent En utilisant un système de communication, câblé ou sans fil, les informations relatives à l'environnement en amont du navire peuvent être envoyées à un ou plusieurs contrôleurs locaux, ainsi qu'au contrôleur du navire. Les contrôleurslocaux peuvent à leur tour être connectés activement aux éléments de commande du dispositif comprenant des moteurs ou autre moyen de force motrice, et des actionneurs et coupleurs connectés aux éléments d'orientation (volets), et, le cas échéant, à des torpilles orientables fonctionnant pour déplacer les composants du dispositif comme désiré. Ce processus permet à son tour d'ajuster la position de l'élément du dispositif, ce qui le fait se déplacer comme désiré. L'asservissement peut être réalisé au moyen de capteurs locaux positionnés de manière appropriée en fonction du mode de réalisation particulier utilisé, qui peuvent informer les contrôleurs locaux et distants de la position d'un ou de plusieurs éléments d'orientation, de la distance entre flûtes, de la position d'un actionneur, de l'état d'un moteur ou d'un vérin hydraulique, de l'état d'une torpille orientable, et similaires. Un ordinateur ou un opérateur humain peut ainsi accéder aux informations et contrôler l'ensemble de l'effort de positionnement, et obtenir ainsi un contrôle très amélioré du processus d'acquisition de données sismiques. Sans sortir du cadre de l'invention, un homme du métier pourra adapter facilement les étapes du procédé et le dispositif décrits ci-dessus pour d'autres applications. Les expressions "un moyen pour" ont pour objet de couvrir les structures décrites dans les présentes comme réalisant la fonction décrite et non seulement des équivalents structuraux, mais également des structures équivalentes. Ainsi, bien que les plates-formes mobiles électroniques et hydrauliques ne soient pas nécessairement des équivalents structuraux en ce qu'une plate-forme mobile électronique utilise un type d'actionneur alors qu'une plate-forme mobile hydraulique utilise un type d'actionneur différent, dans l'environnement des platesformes mobiles pour la compensation de mouvement, les plates-formes mobiles électroniques et hydrauliques peuvent être des structures équivalentes
Systèmes et méthodes pour le pilotage automatique de navires remorqueurs sismiques marins sont décrits. Un système comprend un navire remorqueur, une source sismique, et optionnellement une ou plusieurs flûtes sismiques remorquées par le navire remorqueur ; un sous-système de pilotage pour piloter le navire, ledit sous-système comprenant un algorithme de pilotage du navire pour calculer une route de pilotage optimal du navire ; et un contrôleur pour produire une différence entre une position mesurée d'un point de route avec une position pré-tracée du point de route, et calculer une consigne basée sur la différence à destination de l'algorithme de pilotage.
1. Système pour positionner une source sismique et/ou un point de route d'un dispositif marin comprenant: (a) un dispositif sismique marin comprenant un navire (2) remorqueur et une source sismique (Si, S2) ; (b) un sous-système de pilotage du navire (2), ledit sous-système comprenant un algorithme de pilotage du navire; et (c) un contrôleur (10) adapté pour produire une résiduelle (5) comprenant une différence entre une position mesurée d'un point de route (4) avec une position pré-tracée du point de route, et fournir un point de consigne basé sur la résiduelle à l'algorithme de pilotage. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que le soussystème de pilotage comprend un pilote automatique (6) adapté pour piloter le navire et un dispositif de contrôle d'alignement (8) adapté pour fournir une consigne de position du navire et un cap au pilote automatique. 3. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une ou plusieurs flûtes sismiques, dans lequel l'algorithme de pilotage est adapté pour prendre en compte les informations sélectionnées parmi les positions de la source et du navire, positions, la position de l'extrémité avant des flûtes, les informations relatives au courant, les informations relatives au vent, et des combinaisons de ces informations. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que le point de route se trouve entre un centre de la source sismique et un centre de l'extrémité avant de la flûte. 5. Système selon la 1, caractérisé en ce que le point de route 30 est déplacé de manière dynamique pour optimiser une stratégie de pilotage donnée. 6. Système selon la 1, caractérisé en ce que le contrôleur est choisi parmi les contrôleurs PI, PD, PID, et MP. 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que l'algorithme de 5 pilotage utilise des mesures de courant sur le navire remorqueur pour produire la consigne pour l'algorithme de pilotage. 8. Système selon la 1, caractérisé en ce que le contrôleur comprend un ou plusieurs contrôleurs pris parmi la correction aval, le contrôle en cascade, les boucles de réaction internes, le contrôle à modèles prédictifs, les réseaux neuraux et le filtrage Kalman. 9. Système selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux contrôleurs PID ou plus, chaque contrôleur PID étant adapté pour calculer une résiduelle égale à une différence entre une position de coordonnée 3D du point de route et de la route pré-tracée et un point de consigne basée sur chaque résiduelle du sous-système de pilotage, et dans lequel le point de route est pris parmi un centre de la source, un centre de l'extrémité avant de la flûte, et un point de route imaginaire entre la source et les flûtes. 10. Système pour acquérir des données sismiques marines comportant: (a) un dispositif sismique marin comportant un navire remorqueur, une source sismique, et une ou plusieurs flûtes sismiques remorquées par le navire remorqueur; (b) le navire remorqueur comportant un pilote automatique comportant un algorithme de pilotage adapté pour piloter le navire et un dispositif de contrôle d'alignement adapté pour fournir une consigne de position du navire et un cap au pilote automatique; et (c) un contrôleur adapté pour produire une résiduelle comportant une différence entre une position mesurée d'un point de route avec une position pré-tracée du point de route, et fournir un point de consigne basé sur la résiduelle au dispositif de contrôle d'alignement. 11. Système selon la 10, caractérisé en ce que l'algorithme de pilotage est adapté pour prendre en compte les informations sélectionnées parmi les positions de la source et du navire, la position de l'extrémité avant des flûtes, les informations relatives au courant, les informations relatives au vent, et des combinaisons de ces informations. 12. Système selon la 10, caractérisé en ce que le point de route est entre un centre de la source sismique et un centre de l'extrémité avant de la flûte. 13. Système selon la 10, caractérisé en ce que le point de 15 route est déplacé de manière dynamique pour optimiser une stratégie de pilotage donnée. 14. Système selon la 10, caractérisé en ce que le contrôleur est choisi parmi les contrôleurs PI, PD, PID, et MP. 15. Système selon la 14, caractérisé en ce que l'algorithme de pilotage utilise des mesures de courant sur le navire remorqueur pour produire une consigne pour l'algorithme de pilotage. 16. Méthode pour positionner une source sismique et/ou un point de route d'un dispositif marin comportant: (a) la mesure de la position d'un point de route (4) dans un dispositif sismique marin; (b) le calcul d'une différence résiduelle (5) entre la position mesurée 30 et une position pré-tracée du point de route (4) et le calcul d'une consigne basée sur la résiduelle; et (c) le pilotage d'un navire remorqueur (2) d'exploration sismique marine utilisant la consigne dans un algorithme de pilotage d'un sous-système de pilotage du navire. 17. Méthode selon la 16, caractérisé en ce que le calcul comprend l'utilisation d'un contrôleur PID seul ou conjointement avec d'autres contrôleurs. 18. Méthode selon la 16, caractérisé en ce que le navire 10 remorque une ou plusieurs flûtes sismiques en configuration superposée, en configuration en "V", en configuration en "W", ou dans une autre configuration. 19. Méthode selon la 18, caractérisé en ce que le calcul d'une résiduelle comprend le calcul d'une résiduelle pour un point de route entre un centre d'une source sismique et un centre de l'extrémité avant de la flûte. 20. Méthode selon la 16, caractérisé en ce que le pilotage comprend l'utilisation de la consigne pour un dispositif de contrôle d'alignement, le dispositif de contrôle d'alignement fournissant à son tour une consigne de position du navire et un cap au pilote automatique. 21. Système pour positionner une source sismique et/ou un point de route d'un dispositif marin comportant: (a) un navire remorqueur (2) d'exploration sismique marine et un câble récepteur sismique marin de fond; (b) un sous-système de pilotage du navire (2), ledit sous-système comprenant un algorithme de pilotage du navire; et (c) un contrôleur (10) adapté pour produire une résiduelle (5) comprenant une différence entre a une position mesurée d'un point de route avec une position pré-tracée du point de route, et fournir un point de consigne basé sur la résiduelle à l'algorithme de pilotage.
G
G01,G05
G01S,G01V,G05D
G01S 19,G01V 1,G05D 1
G01S 19/08,G01V 1/38,G05D 1/02,G01S 19/20,G01S 19/23
FR2897142
A1
MODULE DE PROJECTEUR LUMINEUX A COUPURE POUR VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,810
AUTOMOBILE. L'invention est relative à un module optique de projecteur lumineux pour véhicule automobile, pour donner un faisceau à coupure, notamment un faisceau code, admettant un axe optique, projecteur du genre de ceux qui comprennent au moins un réflecteur et une source lumineuse, par exemple -un réflecteur de type ellipsoïdal situé majoritairement au-dessus du plan horizontal passant par l'axe optique, ayant un premier foyer situé sur l'axe optique vers le fond du projecteur et un deuxième foyer situé plus en avant sur io l'axe optique ; - une plieuse dont le bord avant passe par le second foyer du réflecteur, ou à son voisinage ; - une source lumineuse située au premier foyer du réflecteur, ou au voisinage de ce foyer, cette source lumineuse émettant de la lumière vers le 15 haut et vers le bas ; -une lentille convergente située en avant de la plieuse et admettant un foyer confondu avec le deuxième foyer du réflecteur, ou voisin de ce deuxième foyer. L'invention concerne plus particulièrement, mais non exclusivement, 20 un module de projecteur dans lequel la source lumineuse est constituée par une lampe à décharge, appelée aussi lampe xénon. La lumière émise vers le bas n'est généralement pas utilisée dans les modules actuels car pouvant engendrer des rayons émergents montants, cause d'éblouissement pour des conducteurs venant en sens contraire. 25 II en résulte que les possibilités offertes par les sources lumineuses émettant vers le haut et vers le bas ne sont pas exploitées au mieux. Un module de projecteur à coupure, équipé d'une telle source lumineuse émettant vers le haut et vers le bas, avec les solutions actuelles utilisant une plieuse et un cache n'offre donc pas des performances optimales. 30 L'invention a pour but, surtout, de fournir un module de projecteur lumineux du genre défini précédemment dont l'efficacité soit améliorée afin d'obtenir un flux lumineux plus important que ceux fournis par les solutions actuelles avec lampe halogène ou similaire. Le module optique de projecteur lumineux pour véhicule automobile 35 selon l'invention, pour donner un faisceau à coupure, notamment un faisceau code et admettant un axe optique, comprend au moins un réflecteur et une 2 source lumineuse, notamment soit un réflecteur de type ellipsoïdal associé à une source lumineuse, un cache, éventuellement une plieuse, et une lentille, soit un réflecteur à surface complexe associé à une source lumineuse. Le module comprend en outre : - un deuxième réflecteur situé au-dessous du plan horizontal passant par l'axe optique, ce deuxième réflecteur étant de révolution autour de l'axe optique et admettant une courbe méridienne composée : - d'un arc d'ellipse dont le premier foyer est confondu avec le premier foyer du réflecteur ellipsoïdal, l'axe géométrique de cet arc d'ellipse io étant incliné sur l'axe optique pour s'en écarter d'arrière en avant, le deuxième foyer de cet arc d'ellipse étant de préférence situé en avant du premier foyer dudit arc, mais en arrière de la lentille convergente, - et un segment de droite sensiblement parallèle à l'axe optique situé en avant de l'extrémité de l'arc d'ellipse, l'extrémité avant de ce 15 segment de droite étant confondue avec le deuxième foyer dudit arc d'ellipse, ou voisine de ce foyer, - et une lentille annulaire en forme de secteur de révolution autour de l'axe optique, entourant au moins une zone de la partie inférieure de la lentille convergente. 20 La section de cette lentille annulaire par un plan passe de préférence par l'axe optique donnant deux courbes correspondant respectivement à la face d'entrée et à la face de sortie de la lentille, courbes correspondant elles-mêmes à la coupe d'une lentille convergente par un plan passant par son axe optique. 25 Le module conforme à l'invention permet de récupérer une partie de la lumière émise vers le bas par la source lumineuse pour contribuer à la formation du faisceau à coupure, en évitant les risques d'éblouissement. De préférence, la source lumineuse est une lampe à décharge ou à xénon. Avec une lampe à décharge donnant un flux de 3 000 lumens environ, le 30 module de projecteur selon l'invention permet de produire un faisceau lumineux à coupure d'environ 1 500 lumens. Généralement la source lumineuse admet un axe qui est confondu avec l'axe optique du module. La lentille annulaire présente une face plane tournée vers l'extérieur 35 et une face convexe tournée vers le réflecteur. La face extérieure de la lentille annulaire peut comporter des stries verticales permettant d'étaler le faisceau lumineux. La lentille annulaire peut être réalisée en matière plastique, 3 avantageusement surmoulée sur la lentille principale généralement en verre. L'ensemble de la lentille principale et de la lentille annulaire forme alors une seule pièce. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci- dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation décrit avec référence aux dessins annexés, mais qui n'est nullement limitatif. Sur ces dessins : Fig. 1 est une coupe schématique, par un plan vertical passant par to l'axe optique, d'un module de projecteur selon l'invention. Fig. 2 est une vue de face, avec partie arrachée, du module de projecteur de Fig. 1. Fig.3 est une section de la lentille annulaire suivant la ligne III-III de Fig.1. 15 Fig. 4 est un réseau de courbes isolux obtenu avec la seule partie basse du module, en l'absence de stries Fig. 5 est un réseau de courbes isolux obtenu avec la seule partie supérieure du module, et Fig. 6 est un réseau de courbes isolux obtenu avec la seule partie 20 basse du module avec les stries. Fig. 7 est une variante de la figure 2 En se reportant à Fig. 1 et 2, on peut voir un module M de projecteur lumineux pour véhicule automobile prévu pour donner un faisceau à coupure de type code, ce module admettant un axe optique X-X. 25 Dans tout le texte de la description et des revendications les termes avant et arrière sont à considérer suivant le sens de propagation de la lumière à partir du projecteur. Le module M comprend un réflecteur de type ellipsoïdal 1 situé au-dessus du plan horizontal passant par l'axe optique X-X. On comprend sous 30 l'appellation de type ellipsoïdal dans tout l'ensemble du texte comme la désignation d'un réflecteur de type elliptique dans son acceptation connue dans le domaine des projecteurs automobiles. Ce réflecteur 1 présente un premier foyer Al situé sur l'axe optique vers le fond du projecteur, et un deuxième foyer A2 situé plus en avant sur l'axe optique. 35 Le réflecteur comporte une plieuse 2, c'est-à-dire une plaquette ou une bande dont la surface supérieure est réfléchissante. Comme visible sur Fig. 2 une partie 2a de la plieuse située à droite de l'axe optique est située dans le plan horizontal passant par cet axe optique, tandis que la partie 2b située à 4 gauche de l'axe optique est inclinée vers le bas suivant un angle de 15 . Cette partie 2b correspond à la partie montante de la coupure du faisceau code. Le bord avant de la plieuse 2 est situé dans un plan orthogonal à l'axe optique X-X et passe par le second foyer A2 du réflecteur, ou à son voisinage. La plieuse 2 s'étend vers l'arrière en direction du réflecteur 1 sur une distance réduite, inférieure à 10 mm, notamment d'environ Imm. Une source lumineuse S émettant de la lumière vers le haut et vers le bas est située au premier foyer Al du réflecteur 1. De préférence, le point d'émission maximal de la source S est situé au foyer Al. La source S est io avantageusement constituée par une lampe à décharge dont l'axe est confondu avec l'axe optique X-X. Le cas échéant, l'axe de la source lumineuse S pourrait être orienté transversalement par rapport à l'axe optique X-X. Une lampe xénon émet environ deux tiers de la lumière vers le haut et un tiers vers le bas. En variante, la source S peut être constituée par une 15 lampe halogène, qui émet également de la lumière vers le haut et vers le bas. Un cache 3 s'étend vers le bas à partir du bord avant de la plieuse dans un plan vertical, orthogonal à l'axe optique X-X, sur une distance suffisante pour éviter que de la lumière provenant de la source S ne tombe directement sur une lentille convergente 4 située en avant de la plieuse. 20 La lentille convergente 4 admet un foyer B confondu avec le deuxième foyer A2 du réflecteur 1. Le foyer B est situé sur le bord avant de la plieuse 2. La lentille 4 a généralement un contour circulaire centré sur l'axe optique X-X, le plan moyen de cette lentille étant orthogonal à cet axe. Le module M comprend un deuxième réflecteur 5, situé au-dessous 25 du plan horizontal passant par l'axe optique X-X. Ce deuxième réflecteur 5 est de révolution autour de l'axe optique X-X. La courbe méridienne 6 du deuxième réflecteur 5 comprend un arc d'ellipse 7 dont un premier foyer est confondu avec le premier foyer Al du réflecteur de type ellipsoïdal 1 ; l'axe géométrique 8 de l'arc d'ellipse 7 est incliné sur l'axe optique X-X pour s'en écarter d'arrière en 30 avant. Le deuxième foyer C2 de l'arc d'ellipse 7 est situé en avant du premier foyer Cl mais en arrière de la lentille convergente 4. Ce deuxième foyer C2 est écarté radialement de l'axe X-X d'une distance supérieure au rayon du contour circulaire de la lentille 4. La méridienne 6 comprend en outre un segment de droite 9 parallèle 35 à l'axe optique X-X partant de l'extrémité de l'arc 7 et s'étendant vers l'avant. L'extrémité avant du segment 9 est confondue avec le deuxième foyer C2 de l'arc d'ellipse 7. Une lentille annulaire 10, en forme de secteur de révolution autour de l'axe optique X-X, entoure une zone de la partie inférieure de la lentille convergente 4 comme visible sur Fig. 2. La section 11 de la lentille annulaire 10 par un plan passant par l'axe optique correspond à deux courbes élémentaires, que l'on peut désigner sous le terme de ménisque par soucis de concision et 5 dont le foyer serait situé à l'extrémité avant du segment de droite 9, et confondu avec le deuxième foyer C2 de l'arc d'ellipse 7. La lentille 10 présente une face plane tournée vers l'avant et une face convexe tournée vers l'arrière. Le segment de droite 9, lors de sa révolution autour de l'axe optique io X-X engendre une portion de surface cylindrique dont la partie concave tournée vers l'axe optique est réfléchissante, de même que la partie concave de l'axe d'ellipse 7. La lentille annulaire 10 forme un secteur de couronne qui entoure la partie inférieure de la lentille 4 depuis le plan horizontal passant par l'axe 15 optique, sur la gauche de la lentille 4 en regardant Fig.2, jusqu'à un plan 11 passant par l'axe optique et incliné de 15 au-dessous de l'horizontale. La lentille principale 4 est généralement réalisée en verre. La lentille annulaire 10 peut être réalisée en matière plastique et être surmoulée sur le verre. L'ensemble de la lentille 4 et de la lentille annulaire 10 peut former une 20 seule pièce. En variante, la lentille annulaire 10 peut être réalisée en matière thermoplastique avec des pattes de fixation surmoulées sur les bords de la lentille principale 4. Comme matière plastique possible pour la lentille annulaire 10, on peut citer le polysulfone (PPS) ou le polycarbonate. Le réflecteur ellipsoïdal supérieur 1, ainsi que la plieuse 2, sont de 25 préférence réalisés en métal pour une bonne tenue en température. Le réflecteur inférieur 5 peut être réalisé en métal ou en matière plastique. Les pièces métalliques peuvent être réalisées en tôle emboutie, pliée ou cintrée, ou en aluminium injecté. En particulier l'ensemble du réflecteur de type ellipsoïdal 1 et du réflecteur inférieur 5 peut être réalisé en métal injecté. 30 On prévoit avantageusement des stries verticales 12 séparant des surfaces cylindriques 13, à génératrices verticales, convexes vers l'extérieur. Les stries verticales 12 et les surfaces 13 contribuent à étaler le faisceau issu de la partie annulaire 10. Le pas des stries 12 peut être de l'ordre de 10 mm. Les éléments cylindriques 13 peuvent être déposés sur la face plane de sortie 35 de l'anneau 10. Il faut comprendre le terme déposées comme résultant d'une projection géométrique. Les formes résultantes sont en fait obtenues par moulage de la face extérieure sous forme d'une pièce unique. 6 L'extrémité intérieure 7a de l'arc d'ellipse 7 aurait pu poser un problème de démoulage du réflecteur intérieur 5. Toutefois, en raison de la présence d'un trou 14 nécessaire pour le montage du support de la source lumineuse S, ce problème disparaît. Vu de face (Fig.2) le réflecteur inférieur 5 est plus large que la lentille 4. On peut éventuellement compléter le haut H de la couronne 10 avec une fonction supplémentaire, par exemple lampe de ville. Lorsque le réflecteur ellipsoïdal 1 et le réflecteur inférieur 5 sont réalisés en deux pièces distinctes, on peut prévoir un montage mécanique de la Io lampe L et de la plieuse 2 par serrage entre les bords des deux pièces. Le fonctionnement du module de projecteur est le suivant. Un rayon lumineux i1 issu d'un point de la source lumineuse S confondu avec le foyer Al, et dirigé vers le haut, tombe en un point 15 de la surface de réflecteur 1, et est réfléchi suivant un rayon ji qui passe par le 15 deuxième foyer A2 du réflecteur 1, sur le bord de la plieuse 2. Ce rayon jl est réfracté par la lentille 4 et sort parallèlement à l'axe optique X-X suivant un rayon ri. Un rayon i2 provenant d'un point de la source S situé en avant du foyer Al et dirigé vers le haut, tombant au point 15, est réfléchi suivant le rayon 20 j2 et tombe sur la plieuse 2 en arrière du bord avant et du foyer A2. Ce rayon j2 est réfléchi par la plieuse selon k2 dirigé vers le haut qui donne, à la sortie de la lentille 4, un rayon r2 dirigé vers le bas. Un rayon i3 issu d'un point de la source S situé en arrière du foyer Al et dirigé vers le haut, tombant au point 15, est réfléchi suivant le rayon j3 25 dirigé vers le bas, qui passe devant la plieuse 2 et sort de la lentille 4 suivant un rayon r3 dirigé vers le bas. Il apparaît ainsi que la lumière émise vers le haut par la source S donne un faisceau dont les rayons sont situés au-dessous d'une ligne de coupure formée par l'image du bord de la plieuse 2 donnée par la lentille 4. 30 On considère maintenant la lumière émise par la source S vers le bas. Un rayon lumineux i4 issu du foyer Al et dirigé vers le bas tombe en un point 16 du deuxième réflecteur 5 et est réfléchi suivant un rayon j4 qui passe par le deuxième foyer C2 de l'arc d'ellipse 7. Le point C2 étant également 35 le foyer de la section de lentille 10, ce rayon j4 devient, à la sortie de la lentille 10, un rayon r4 parallèle à l'axe optique X-X. Un rayon i5 provenant d'un point de la source situé en avant du foyer Al et tombant au point 16, est réfléchi suivant le rayon j5 dirigé vers le bas, qui 7 passe devant le segment 9 et sort de la lentille 10 suivant le rayon r5 également dirigé vers le bas. Un rayon lumineux i6 émis par un point de la source situé en arrière du foyer Al et dirigé vers le bas, tombant au point 16, est réfléchi suivant un rayon j6 qui tombe sur la surface cylindrique réfléchissante engendrée par le segment 9, en arrière du foyer C2. Ce rayon j6 est réfléchi suivant un rayon k6 dirigé vers le haut. Le rayon k6 à la sortie de la lentille 10 donne un rayon r6 dirigé vers le basä Le faisceau lumineux global produit par le module M est renforcé par la lumière supplémentaire, dirigée vers le bas, de la source lumineuse S. Il en résulte un module de projecteur à lampe à décharge à coupure de haute efficacité. La coupure est réalisée en formant l'image d'un objet matériel constitué par le bord de la plieuse, insensible à la forme complexe et à l'aspect diffus d'un arc. On peut utiliser une lampe D2S. Le flux lumineux du faisceau peut atteindre 1 500 lumens, avec une lampe S de 3 000 lumens. Il est à noter que si le réflecteur ellipsoïdal 1 comportait une partie inférieure symétrique de la partie supérieure par rapport au plan horizontal passant par l'axe optique X-X, la lumière dirigée vers le bas ne pourrait être correctement utilisée car elle serait source de rayons montants à la sortie de la lentille 4 et cause d'éblouissement. On aurait pu envisager pour le réflecteur inférieur, un réflecteur elliptique admettant également comme foyers Cl et C2 mais de révolution autour de la droite 8, au lieu d'être de révolution autour de l'axe optique X-X selon l'invention. Une telle solution donnerait peu de lumière réellement renvoyée sur la route pour la partie basse du module, et présenterait une intégration difficile du module avec un style discutable. La solution de l'invention permet de disposer d'un réflecteur inférieur plus ouvert, permettant une meilleure récupération de la lumière en partie 30 basse. Fig. 4 des dessins illustre le réseau de courbes isolux du faisceau de la partie basse (faisceau à étaler horizontalement ou à 15 degrés avec des stries). Fig. 5 donne le réseau de courbes isolux du faisceau produit par la 35 partie haute du réflecteur (réflecteur utilisé correspondant à une conception antérieure non ajustée pour la plieuse). Fig. 6 donne le réseau d'isolux obtenu avec la partie basse du réflecteur selon l'invention, la face de sortie de la lentille annulaire ayant été 8 modifiée pour étaler le faisceau. Le système correspond exactement à celui donnant l'isolux de Fig. 4. Fig 7 est une variante de la figure 2 : en figure2, les stries étaient toutes orientées verticalement. Dans cette variante, on associe des stries verticales du côté du bord horizontal, et des stries obliques du côté du bord oblique. Ces stries obliques sont en fait sensiblement perpendiculaires au bord oblique faisant la coupure à 15 . Une autre variante non représentée consiste à n'utiliser que des stries obliques
L'invention a pour objet un module de projecteur lumineux pour véhicule automobile, pour donner un faisceau à coupure, notamment un faisceau code, admettant un axe optique (X-X), comprenant un réflecteur ellipsoïdal (1), une plieuse (2), une source lumineuse (S) émettant de la lumière vers le haut et vers le bas, et une lentille convergente (4) située en avant de la plieuse. Le module comprend un deuxième réflecteur (5), situé au-dessous du plan horizontal passant par l'axe optique, de révolution autour de l'axe optique (X-X) et admettant une courbe méridienne (6) composée d'un arc d'ellipse (7) d'axe incliné (8) et d'un segment de droite (9) parallèle à l'axe optique, et une lentille annulaire (10) entourant au moins une zone de la partie inférieure de la lentille (4).
1. Module optique de projecteur lumineux pour véhicule automobile, pour donner un faisceau à coupure, notamment un faisceau code, admettant un axe optique, comprenant au moins un premier réflecteur (1) et une source lumineuse, notamment soit un réflecteur de type ellipsoïdal (1) associé à une source lumineuse (S), un cache (3), éventuellement une plieuse (2), et une lentille (4), soit un réflecteur à surface complexe associé à une source lumineuse (S), io caractérisé en ce qu'il comprend : - un deuxième réflecteur (5) situé au-dessous du plan horizontal passant par l'axe optique, ce deuxième réflecteur étant de révolution autour de l'axe optique (X-X) et admettant une courbe méridienne (6) composée : - d'un arc d'ellipse (7) 15 - et un segment de droite (9) parallèle à l'axe optique situé en avant de l'extrémité de l'arc d'ellipse, l'extrémité avant de ce segment de droite étant confondue avec le deuxième foyer (C2) dudit arc d'ellipse, ou voisine de ce foyer, - et une lentille annulaire (10) en forme de secteur de révolution autour de l'axe 20 optique (X-X), entourant au moins une zone de la partie inférieure de la lentille convergente (4), la section (11) de cette lentille annulaire par un plan passant de préférence par l'axe optique donnant deux courbes correspondant respectivement à la face d'entrée et à la face de sortie de la lentille, courbes correspondant elles-mêmes à la coupe d'une lentille convergente par un plan 25 passant par son axe optique. 2. Module optique selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend - un réflecteur de type ellipsoïdal (1) situé majoritairement au-dessus du plan 30 horizontal passant par l'axe optique (X-X), ayant un premier foyer (Al) situé sur l'axe optique vers le fond du projecteur et un deuxième foyer (A2) situé plus en avant sur l'axe optique ; - une plieuse (2) dont le bord avant passe par le second foyer (A2) du réflecteur, ou à son voisinage ; 35 - une source lumineuse (S) située au premier foyer (Al) du réflecteur, ou au voisinage de ce foyer, cette source lumineuse émettant de la lumière vers le haut et vers le bas ; une lentille convergente (4) située en avant de la plieuse et admettant un foyerconfondu avec le deuxième foyer (A2) du réflecteur, ou voisin de ce deuxième foyer. 3. Module de projecteur lumineux selon l'une des précédentes, 5 caractérisé en ce que la source lumineuse (S) est une lampe xénon. 4. Module de projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la source lumineuse (S) admet un axe qui est confondu avec l'axe optique (X-X) du module. 5. Module de projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la lentille annulaire (4) présente une face plane tournée vers l'extérieur et une face convexe tournée vers le réflecteur. 15 6. Module de projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la face extérieure de la lentille annulaire (10) comporte des stries verticales (12) et/ou obliques, notamment afin de permettre d'étaler le faisceau lumineux. 20 7. Module de projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la lentille annulaire (10) est réalisée en matière plastique. 8. Module de projecteur lumineux selon la 7, caractérisé en ce que la lentille principale (4) est réalisée en verre et la lentille annulaire (4) est 25 surmoulée sur la lentille principale, l'ensemble de la lentille principale et de la lentille annulaire formant alors une seule pièce. 9. Module de projecteur lumineux selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que la lentille annulaire (10) est réalisée en polysulfone (PPS) ou en 3o polycarbonate. 10. Module de projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble du premier réflecteur (1) et du deuxième réflecteur (5) est réalisé en métal injecté. lo
F
F21
F21S,F21V,F21W,F21Y
F21S 8,F21V 5,F21V 7,F21V 13,F21W 101,F21W 107,F21Y 101
F21S 8/12,F21V 5/04,F21V 7/08,F21V 13/04,F21W 101/10,F21W 107/10,F21Y 101/00
FR2889313
A1
PROCEDE POUR ANALYSER UN METAL LIQUIDE ET DISPOSITIF A UTILISER A CET EFFET
20,070,202
L'invention concerne un procédé pour analyser la composition d'un bain de métal liquide et un dispositif à utiliser à cet effet. Un procédé et un dispositif de ce type sont connus par la demande de brevet l0 britannique GB 2154315A. Cette publication décrit un procédé et un dispositif pour analyser la composition d'acier en fusion. Selon le procédé décrit, une sonde qui est pourvue de moyens pour transporter un faisceau de lumière laser est placée au-dessus d'un bain d'acier liquide. La partie de l'acier atteinte par la lumière laser émet un rayonnement spécifique des éléments. Le rayonnement émis est conduit, par l'intermédiaire d'un système optique également logé dans la sonde, vers un spectromètre en vue de son analyse. Les résultats de l'analyse permettent de déduire la composition de l'acier. Ce procédé est également connu sous l'appellation LIBS (Laser Induced Breakdown Spectroscopy). Sur son côté tourné vers le bain, la sonde est munie d'un tube céramique qui protège la sonde contre un contact avec l'acier liquide et avec la scorie recouvrant l'acier liquide. Pour empêcher la pénétration d'acier liquide dans le tube céramique, on applique à l'intérieur du tube une pression de gaz au moyen d'un courant de gaz qui est introduit par un orifice d'entrée de la sonde et qui est évacué par des orifices de sortie de la sonde, présentant une section de passage limitée. Dans la présente description, on entend par lumière laser toute forme de rayonnement électromagnétique qui est produit par un laser. En outre, on entend aussi par métal un alliage composé en ordre principal d'un ou de plusieurs métaux et d'autres métaux ou non métaux. Un problème du procédé connu est que la matière atteinte par le faisceau laser à la surface du bain, telle que l'acier et des éléments d'alliage dans l'état de la technique, réagit avec le gaz ou avec des impuretés présentes de manière inévitable dans le gaz, comme l'oxygène dans le cas où le gaz est un gaz inerte. Les impuretés réagissent avec la matière et forment des composés qui à leur tour, sous l'effet de l'énergie du faisceau laser, génèrent au moins en partie un rayonnement et faussent ainsi la mesure de la composition du bain. Un autre problème est qu'il peut se former des composés présentant un point de fusion ou un point d'ébullition tellement élevé qu'ils ne fondent pas et ne se vaporisent pas, mais forment une croûte solide à l'endroit où le faisceau laser devrait arriver. Ce problème est particulièrement important avec des métaux réactifs. Lorsque la composition du bain varie, la croûte solide protège le bain contre une analyse ultérieure, de sorte que l'on ne peut pas mesurer la composition actuelle exacte du bain. Les problèmes se posent en particulier lors de mesures qui durent longtemps lorsque l'on exige une précision statistique. Un objet de la présente invention est de procurer un procédé pour analyser un métal, dans lequel la précision de mesure n'est pas influencée par des impuretés dans 15 le gaz. Un autre objet de l'invention est de procurer un procédé pour analyser un métal, qui convient également pour analyser des métaux réactifs. Encore un autre objet de l'invention est de procurer un procédé pour analyser un métal, qui convient également pour la mesure de faibles concentrations d'un élément dans un bain d'un métal ainsi que pour des mesures de longue durée. Ces objets, ainsi que d'autres, sont atteints par un procédé pour analyser la composition d'un bain contenant un métal liquide, dans lequel un faisceau laser est projeté sur la surface du bain et dans lequel au moins une partie du métal forme un échantillon qui est analysé, caractérisé en ce qu'au moins à l'endroit où le bain est atteint par le faisceau laser, les impuretés à la surface du bain sont éliminées par un balayage avec un courant de gaz de balayage. Le courant du gaz de balayage emporte des impuretés sous la forme de produits de réaction indésirables formés, jusqu'à l'extérieur de la zone de la surface où le faisceau laser atteint le bain. Des essais ont montré que l'élimination d'impuretés peut être exécutée d'une façon tellement efficace qu'il est possible de procéder à la mesure en continu, de sorte que l'on peut réaliser une mesure et une observation précises d'une composition variable du bain. Le procédé selon l'invention est particulièrement avantageux dans le cas où le métal liquide est un alliage d'aluminium liquide. L'aluminium présente une affinité particulièrement grande pour l'oxygène, de sorte que même le très faible potentiel d'oxygène de 10-7 dans l'argon utilisé comme gaz de balayage est trop élevé pour pouvoir effectuer une analyse de la composition d'un bain d'aluminium, certainement dans le cas où de faibles concentrations d'éléments d'alliage ou d'impuretés doivent être déterminées. Avant la présente invention, le LIBS ne convenait également pas pour déterminer en continu ou avec une haute précision la composition d'un bain d'aluminium liquide, comme cela est nécessaire lors de la production d'alliages d'aluminium. Une autre amélioration du procédé selon l'invention est obtenue par une forme de réalisation qui est caractérisée en ce que la vitesse et la direction du courant du gaz de balayage sont choisies de telle façon que la surface du bain présente ensuite un ménisque bombé à l'endroit où il est atteint par le faisceau laser. Il est apparu qu'il est possible, par le choix de la direction dans laquelle le gaz est envoyé vers la surface ainsi que de la quantité de gaz, de favoriser la formation, le maintien et la hauteur d'un ménisque bombé. Il est particulièrement efficace d'envoyer le gaz de balayage de telle façon que le gaz de balayage soit évacué radialement sur le ménisque bombé et emporte les impuretés en direction radiale. Une forme de réalisation particulièrement efficace de l'invention est caractérisée en ce qu'un système de tube immergé, pourvu d'une face supérieure, d'une face inférieure et d'une enveloppe latérale, est placé au moins en partie dans le bain et le courant du gaz de balayage est fourni au-dessus du bain dans le système de tube immergé et est dirigé sur le bain au moins à l'endroit où le bain est atteint par le faisceau laser. Le système de tube immergé plongeant dans le bain de métal liquide crée un ménisque bombé du métal fondu à l'intérieur de l'enveloppe latérale du système de tube immergé. Des impuretés solides ou liquides qui se forment sur le ménisque, sont emportées par le courant de gaz de balayage vers une zone située hors du faisceau laser. Il est apparu que, avec une surface supérieure plane d'un bain par exemple d'aluminium fondu, il peut se former un creux de 10 mm de profondeur à l'endroit où le faisceau laser frappe la surface du bain. Les crasses qui empêchent une mesure fiable s'accumulent dans le creux. Cette forme de réalisation de l'invention permet d'éviter ce problème. Une autre forme de réalisation du procédé selon l'invention est caractérisée en ce que du gaz de balayage est évacué hors du système de tube immergé sous la surface du bain dans le système de tube immergé. En choisissant le diamètre de l'enveloppe tubulaire, la profondeur d'immersion de l'enveloppe latérale et la vitesse du courant du gaz, on peut ainsi faire en sorte que les impuretés soient évacuées vers l'extérieur du système de tube immergé. Le procédé selon l'invention est particulièrement utile dans le cas où le métal liquide est un alliage d'aluminium liquide. L'aluminium liquide est particulièrement réactif et forme, déjà pour de très faibles quantités d'oxygène provenant du gaz de balayage ou de fuites, une croûte d'oxyde d'aluminium qui fausse la mesure. Avec le procédé selon l'invention, l'oxyde d'aluminium formé est évacué par le gaz de balayage vers l'extérieur de la zone où le faisceau laser atteint la surface de l'aluminium. L'invention est également concrétisée par un dispositif à utiliser dans le procédé pour analyser la composition d'un bain contenant un métal liquide, dispositif qui comprend un système de tube immergé qui est pourvu d'une face supérieure, d'une face inférieure et d'une enveloppe latérale avec une paroi intérieure et une paroi extérieure, une source pour créer un faisceau de lumière laser, et d'un tube d'arrivée de gaz pour l'amenée de gaz de balayage vers l'intérieur du système de tube immergé, caractérisé en ce que le tube d'arrivée de gaz est pourvu d'un passage de section réduite pour augmenter au moins localement la vitesse d'écoulement du gaz dans la direction du bain et est configu:ré à l'intérieur de l'enveloppe latérale de telle façon que, pendant l'utilisation, le bain forme un ménisque bombé à l'intérieur de l'enveloppe latérale. De préférence, le tube d'arrivée de gaz à l'intérieur de l'enveloppe latérale est au moins en partie concentrique à l'enveloppe latérale. Lors de l'utilisation du dispositif, le système de tube immergé est plongé dans le bain de métal liquide, ce qui entraîne la formation d'un ménisque bombé. Il est apparu que la hauteur du ménisque bombé peut être augmentée en évacuant le gaz de balayage le long de la face inférieure du tube immergé. De préférence, le gaz de balayage est amené avec une vitesse sélectionnée dans la direction du point le plus haut du ménisque bombé. Un avantage supplémentaire est que des impuretés sont emportées par le gaz de balayage le long du ménisque. Il est apparu que, par l'impulsion que le faisceau laser exerce sur le métal fondu, des gouttes de métal fondu sautent hors du bain et se déposent notamment sur le système optique qui est utilisé pour guider le faisceau laser vers le bain et guider un éventuel rayonnement spécifique des éléments vers un appareil d'analyse, ou sur une conduite de gaz destinée à l'évacuation de l'échantillon de gaz vers un appareil d'analyse. Dans cette forme de réalisation de l'invention, on empêche également que des gouttes de métal liquide atteignent le système optique ou une conduite de l'échantillon de gaz, d'une part par un alésage plus petit, d'autre part par une vitesse accrue du gaz. Une autre amélioration dia dispositif selon l'invention est obtenue avec une forme de réalisation qui est caractérisée en ce que l'enveloppe latérale du système de tube immergé est pourvue, dans la partie pénétrant dans le bain pendant son utilisation, d'ouvertures d'échappement et/ou de fentes pratiquées dans la face inférieure de l'enveloppe latérale. De façon surprenante, il est apparu que, dans cette forme de réalisation, le ménisque est autostabilisant ou est autostabilisant dans une plus grande mesure que sans cette disposition, en d'autres termes que le ménisque est symétrique dans le tube immergé, en particulier lorsque l'enveloppe latérale présente une section transversale circulaire. Il apparaît en outre que, dans cette forme de réalisation, des fluctuations qui se produisent à la suite de l'impulsion du faisceau laser sont mieux amorties dans une forme de réalisation dans laquelle des fentes et/ou des ouvertures ont une section transversale croissante de la face intérieure de l'enveloppe latérale vers la face extérieure de celle- ci. Une autre forme de réalisation préférée du procédé selon l'invention est caractérisée en ce qu'au moins une partie de la paroi intérieure de l'enveloppe latérale du système de tube immergé est constituée d'une matière qui n'est pas mouillée par le métal liquide. Dans cette forme de réalisation, la formation et la hauteur d'un ménisque bombé sont encore favorisées. En outre, on obtient ainsi que le tube immergé présente une plus longue durée de vie grâce à une moindre attaque chimique, parce que l'enveloppe latérale vient moins en contact avec la matière. L'invention sera expliquée plus en détail ci-dessous à l'aide d'une représentation schématique d'un montage de mesure convenant pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Dans les dessins, La Fig. 1 représente une coupe transversale schématique à travers un montage de mesure pour la mesure de la composition d'un bain selon l'invention; et 1 o La Fig. 2 est une vue de la face inférieure de l'enveloppe latérale d'un système de tube immergé à utiliser dans le procédé selon l'invention. Dans la figure 1, le repère 1 désigne une partie d'un bain de métal fondu, tel qu'un bain d'un alliage d'aluminium fondu. Dans le bain pénètre un système de tube immergé 2 qui, dans la forme de réalisation illustrée, est pourvu d'une enveloppe tubulaire 3. Un tube d'arrivée de gaz 4 est formé de façon concentrique dans l'enveloppe latérale. L'enveloppe latérale 3 et le tube d'arrivée de gaz 4 sont couplés l'un à l'autre au moyen de joints toriques 5, qui assurent également l'étanchéité au gaz. Par suite de l'immersion d'une partie de l'enveloppe latérale 3 dans le bain 1, il se crée à l'intérieur de l'enveloppe latérale un ménisque sphérique 6. De préférence, au moins une partie de la paroi intérieure de l'enveloppe latérale est constituée d'une matière non mouillable. Un faisceau laser 15, produit par une source laser non représentée, atteint le ménisque à l'endroit de la zone d'impact 7, qui est située au-dessus du foyer du faisceau laser pour éviter des problèmes de positionnement et pour éviter que du gaz se trouvant au-dessus du ménisque forme un plasma. Le tube d'arrivée de gaz 4 est pourvu d'un passage 8 avec un étranglement central 9. La direction du courant de gaz de balayage provenant d'une source de gaz non représentée est indiquée par les flèches 10, 11 et 12. En raison de l'étranglement de l'alésage, le gaz de balayage acquiert une vitesse accrue lorsqu'il franchit l'alésage. Le courant de gaz de balayage circule le long du ménisque et emporte les particules solides et éventuellement liquides dans la direction de la flèche 13, de telle façon qu'une zone d'impact propre 7 soit toujours exposée au faisceau laser. En outre, le courant de gaz favorise le maintien et l'hauteur du ménisque. La propreté de la zone d'impact 7 est en outre favorisée par la courbure descendante du ménisque. Le gaz de balayage quitte le tube immergé sous forme de bulles de gaz 14 et emporte les particules solides. La figure 2a montre une vue latérale du tube immergé; dans ce cas, du tube inférieur 3 sous la forme d'une tube cylindrique circulaire. La figure 2b est une vue de la face inférieure du tube immergé. La paroi 20 de l'enveloppe latérale 3 est pourvue de fentes crénelées 21. De préférence, la section transversale des fentes augmente de l'intérieur vers l'extérieur, comme le montre la figure 2b. De ce fait, la vitesse d'écoulement du gaz à la face intérieure du tube immergé est plus grande qu'à la face extérieure, ce qui a un effet stabilisant sur la position du ménisque et en même temps favorise le fait que le métal reste en mouvement dans le tube immergé et donne ainsi une bonne image du métal dans le bain fondu. En outre, ou en alternative, l'enveloppe latérale peut être pourvue de trous 22 qui sont immergés dans le bain lors de l'utilisation du procédé. Les fentes et les trous ont un effet de stabilisation et d'homogénéisation sur la forme du ménisque. De plus, on suppose qu'ils provoquent un écoulement supplémentaire autour de la face inférieure du tube immergé, qui contribue à ce que le métal liquide dans le tube immergé soit constamment renouvelé et donne ainsi une bonne image du métal fondu dans le reste du bain
Procédé pour analyser la composition d'un bain contenant un métal liquide, dans lequel un faisceau laser 15 est projeté sur une surface du bain et dans lequel au moins une partie du métal forme un échantillon qui est analysé, dans lequel, au moins à l'endroit où le bain est atteint par le faisceau laser, les impuretés à la surface du bain sont éliminées par un balayage avec un courant de gaz de balayage.
1. Procédé pour analyser la composition d'un bain contenant un métal liquide, dans lequel un faisceau laser est projeté sur une surface du bain et dans lequel au moins une partie du métal forme un échantillon qui est analysé, caractérisé en ce qu'au moins à l'endroit où le bain est atteint par le faisceau laser, les impuretés à la surface du bain sont éliminées par un balayage avec un courant de gaz de balayage. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la vitesse et la direction du courant du gaz de balayage sont choisies de telle façon que la surface du bain présente ensuite un ménisque bombé à l'endroit où celui-ci est atteint par le faisceau laser. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un système de tube immergé pourvu d'une face supérieure, d'une face inférieure et d'une enveloppe latérale est placé au moins en partie dans le bain et le courant du gaz de balayage est fourni au-dessus du bain dans le système de tube immergé et est dirigé sur le bain au moins à l'endroit où le bain est atteint par le faisceau laser. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que du gaz de balayage est évacué hors du système de tube immergé sous la surface du bain dans le système de tube immergé. 5 Procédé selon une ou plusieurs des précédentes, caractérisé en ce que le métal liquide est un alliage d'aluminium liquide. 6. Dispositif à utiliser dans le procédé pour analyser la composition d'un bain contenant un métal liquide selon une ou plusieurs des précédentes, dispositif qui est muni d'un système de tube immergé pourvu d'une face supérieure, d'une face inférieure et d'une enveloppe latérale avec une paroi intérieure et une paroi extérieure, une source pour produire un faisceau de lumière laser, et d'un tube d'arrivée de gaz pour l'amenée de gaz de balayage vers l'intérieur du système de tube immergé, caractérisé en ce que le tube d'amenée de gaz est pourvu d'un passage de section réduite pour augmenter au moins localement la vitesse d'écoulement du gaz de balayage dans la direction du bain et est configuré à l'intérieur de l'enveloppe latérale de telle façon que, pendant l'utilisation, le bain à l'intérieur de l'enveloppe latérale forme un ménisque bombé le long duquel le gaz de balayage s'écoule. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'enveloppe latérale du système de tube immergé est pourvue, dans la partie plongeant dans le bain pendant l'utilisation, d'ouvertures d'échappement et/ou de fentes pratiquées dans la face inférieure de l'enveloppe latérale. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les fentes et/ou les ouvertures présentent une section transversale croissante de la face intérieure de l'enveloppe transversale à la face extérieure de celleci. 9. Dispositif selon une ou plusieurs des 6 8, caractérisé en ce qu'au moins une partie de la paroi intérieure de l'enveloppe latérale du système de tube immergé est constituée d'une matière qui n'est pas mouillée par le métal liquide.
G
G01
G01N
G01N 33
G01N 33/20
FR2899866
A1
DISPOSITIF DE MONTAGE D'UNE COLONNE DE DIRECTION DE MOTO
20,071,019
Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de montage d'une colonne de direction pour une moto munie d'un cadre. A l'heure actuelle, la quasi-totalité des motocyclettes cour- s porte un cadre auquel est articulé la colonne de direction. Le cadre est usiné de manière à recevoir la colonne de direction à une position précise et selon un angle donné définissant ainsi de manière immuable des para-mètres tels que l'empâtement ou l'angle de chasse. Dans l'état actuel de la technique, chaque moto est cons-truite pour un certain type de fourche et il est très complexe d'installer une fourche différente sur un cadre existant. Lors de la construction de prototypes par les bureaux d'étude il est souvent nécessaire de construire ou reconstruire la totalité du châssis si celui-ci ne correspond pas à la suspension ou au comporte- 15 ment routier souhaité. De même, si un bureau d'étude souhaite essayer différents types de suspensions, il faut à chaque fois construire un cadre spécifique, ce qui est coûteux et ralentit énormément la réalisation des divers tests. L'empattement d'une moto dépend essentiellement des di- 20 mensions du cadre qui conditionnent la position de la colonne de direction et de la fourche. Dans le domaine de la compétition, il est souhaitable de pouvoir adapter le comportement routier du véhicule à la conformation de la piste. Une grande partie des paramètres de réglage d'une moto sont dé-finis par la longueur du cadre et plus particulièrement la position et 25 l'angle de la colonne de direction sur celui-ci. Il est impossible dans l'état actuel de modifier ces paramètres sans modifier la totalité du cadre. Au cours d'une saison de compétition motocycliste, les équipes qui en ont la possibilité se munissent de plusieurs châssis de longueurs différentes pour adapter au mieux le véhicule à la configuration du 30 circuit. Etat de la technique On connaît un certain nombre de suspensions pour moto-cyclettes ne faisant pas appel à un dispositif de fourche conventionnel. De tels dispositifs présentent de nombreux avantages par rapport à la fourche 35 classique. Un exemple de tels dispositifs est décrit entre autre dans le do- cument FR 2 539 375. Parmi les principaux avantages d'une telle suspen- sion est qu'en l'absence de fourche télescopique il n'y a pas d'écrasement de celle-ci au freinage, l'empâtement reste constant. Cela améliore très sensiblement la tenue de route et diminue significativement la tendance du pilote à passer par-dessus le guidon. Une telle suspension permet également de dissocier la suspension et le freinage avec tous les avantages que cela présente par rapport à une fourche qui est déjà dure du fait de sa compression au freinage. Jusqu'à présent, de telles suspensions ainsi que toutes les suspensions ne faisant pas appel à une fourche conventionnelle nécessitaient la réalisation d'un châssis particulier. En outre, de telles suspensions sans fourche nécessitent 10 souvent un certain espace entre la moto et la colonne de direction pour y loger un amortisseur. En l'état actuel, cet espace est occupé par le cadre dans le-quel se trouve le logement pour la colonne de direction. Ainsi, il est impossible de transformer de manière simple 15 une motocyclette existante pour y adapter une suspension autre que la traditionnelle suspension utilisant une fourche télescopique. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un moyen permettant de manière simple et économique d'adapter différents types de 20 suspensions avant sur une motocyclette munie d'un cadre, permettant de faire varier la position de la colonne de direction et du dispositif de sus-pension, et ainsi de modifier les paramètres tels que l'empattement et l'angle de chasse de manière simple, ou encore de convertir une motocyclette conventionnelle de manière simple et économique pour y installer 25 une suspension autre que celle du type à fourche télescopique. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un dont la principale caractéristique est qu'il comprend 30 un cadre ouvert à l'avant de part et d'autre de la colonne de direction, une paire de platines dont chacune est fixée de manière symétrique par rapport au plan médian de la moto, à l'extrémité de l'une des branches du cadre, un support de palier portant la colonne de direction et fixé de manière 35 amovible entre les deux platines. Pour un montage simple et sûr, les platines sont sou-dés aux branches du cadre. 3 Pour permettre un montage / démontage rapide, le palier portant la colonne de direction est fixé aux platines à l'aide de vis. En outre, les platines sont disposées parallèles entre elles. Pour permettre le montage de certaines suspensions particulières du train avant, les platines comportent un moyen de fixation pour une suspension. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus 10 détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté aux dessins. Ain-si la figure est une vue de côté d'un exemple de moto à cadre mais sans fourche équipée du dispositif selon l'invention, la figure 2 est une vue de dessus simplifiée du cadre et des autres élé-15 ments du dispositif selon l'invention, les figures 3A, 3B, 3C montrent trois étapes successives de réalisation et de mise en place du dispositif selon l'invention : * la figure 3A montre le cadre et son ouverture à l'avant, * la figure 3B montre le cadre muni des deux platines, 20 * la figure 3C montre le cadre ouvert avec ses deux platines et un exemple de support de palier, la figure 4 est une vue de dessus de deux platines destinées à être fixées dans l'ouverture du cadre de la figure 3A, la figure 5 est une vue de dessus schématique d'un support de palier 25 qui se place entre les deux platines du cadre de la figure 313, la figure 6 est une vue de dessus du support de palier installé entre deux platines, le cadre n'étant pas représenté, la figure 7 est une vue en perspective de la figure 6, la figure 8 est une vue de dessus d'un support de palier muni d'un gui-30 don qui s'installe entre deux platines de l'ouverture du cadre. Description d'un mode de réalisation L'invention concerne un dispositif de montage d'une colonne de direction de moto sur une moto munie d'un cadre. L'exemple de moto représenté aux figures 1 et 2, est une 35 moto dont le cadre 1 porte le moteur 11 et est relié à l'arrière à un bras 17 muni de la roue arrière 12 alors que la roue avant 13 est reliée au bloc moteur 11 par deux bras latéraux 14 sensiblement horizontaux et à la suspension (non détaillée) par un bras montant 15 relié à un levier de 4 suspension 16 assurant en même temps la direction par une liaison avec le guidon 6. Pour des raisons de lisibilité, cette moto est représentée sans la selle. La vue de dessus de la figure 2 se limite à la présentation des éléments principaux du dispositif selon l'invention à savoir le cadre 1 muni de son ouverture à l'avant, portant, à chacune de ses deux extrémités bordant l'ouverture, une platine 2. Ces platines 2 sont disposées de manière symétrique par rapport au plan médian XX et reçoivent entre el-les, un support de palier 3 portant la colonne de direction. Ce support de io palier 3 est fixé de manière amovible entre les platines 2. Il peut être rem-placé par un autre support de palier ou sa position par rapport aux platines 2 peut être modifiée. Les différents éléments constituant le dispositif de montage selon l'invention seront détaillés ci-après à l'aide des figures 3A-7. 15 Le dispositif selon l'invention s'applique à une moto munie d'un cadre de moto 1 usuel ou d'un cadre façonné directement. La figure 3A montre un cadre 1 de motocyclette, en vue de dessus. Les traits interrompus représentent le contour d'un cadre de moto usuel, avec l'emplacement pour la colonne de direction. Le cadre 1 selon 20 l'invention est réalisé en découpant le cadre de moto existant pour réaliser une ouverture à l'avant. La découpe sur chacune des branches du cadre présente un épaulement. Le cadre 1 peut également être directement réalisé avec une ouverture à l'avant. 25 La figure 4 montre une paire de platines 2 destinée à être fixée au cadre selon la figure 3A. Cette paire de platines 2 est composée de deux plaques, munies de perçages 21 pour l'installation du support de palier 3 montré en vue de dessus à la figure 5. Ce support de palier 3 est constitué par un bloc, par exem-30 ple en aluminium moulé et usiné et qui s'installe entre les deux platines 2 une fois que celles-ci sont montées sur le cadre 1. La figure 3B montre l'installation des platines 2 à l'extrémité de chacune des deux branches du cadre 1, préparées ou réalisées comme représentées à la figure 3A. 35 Comme l'extrémité libre de chaque branche du cadre 1 (figure 3A) est avantageusement munie d'un épaulement, la largeur de celui-ci correspond sensiblement à l'épaisseur de la platine. On procède tout d'abord à la mise en place des platines 2, celles-ci sont maintenues écartées de l'intervalle désiré au moyen de cales. Ces cales sont fixées de manière avantageuse par les vis traversant les orifices 21 prévus pour recevoir les vis de fixation du support de palier. 5 Ainsi, il n'est pas nécessaire d'utiliser d'autres orifices ou de souder une quelconque pièce de manière provisoire. Une telle mise en place est particulièrement simple et rapide. Une fois les platines ainsi espacées, mises en place, on les soude au cadre 1. Il est également possible de prévoir une fixation au moyen de vis traversant le cadre et les platines. Toutefois, la fixation par soudure est plus simple à réaliser et ne risque pas de fragiliser le cadre 1. Lorsque les platines 2 sont soudées, il ne reste qu'à installer le support de palier 3 et le positionner de la manière souhaitée à l'aide des vis. Il est ainsi possible très facilement de changer la position du support de palier 3 en changeant l'emplacement de vissage de celui-ci. On peut prévoir des trous supplémentaires dans les platines 2 mais également différents filetages dans le support de palier, les combinaisons entre ces filetages et les orifices des platines permettant un nombre élevé de positions du palier par rapport au véhicule. Il serait souhaitable et économique de pouvoir faire varier la longueur d'un châssis. La figure 3C montre le support de palier 3 installé entre les platines 2. Le guidon 6 sera ensuite mis en place dans le support de palier 3. Il peut également être préparé par avance avec son support de pa- lier 3 de façon à permettre un changement ou un remplacement rapide de direction comme vu ci-dessus. La figure 3C montre également schématiquement la sus-pension 4 par un cercle en vue de dessus. Cette suspension 4 est reliée à un axe ou support fixé aux platines 2. Ainsi, lorsqu'on modifie la direction, on peut conserver l'installation de l'amortisseur. Ces platines 2 sont, par la suite, soudées ou fixées par un autre moyen, au cadre 1 à l'emplacement de ces découpes. Comme le montre tout particulièrement la figure 5, les platines 2 du dispositif sont soudées au cadre 1 et s'étendent de manière sensiblement parallèle, l'écartement des platines correspondant à la largeur du support de palier 3 selon l'invention. La figure 6 est une vue de dessus du dispositif selon l'invention. Le support de palier 3 est fixé aux platines 2 au moyen de vis. Ces vis permettent de positionner le palier dans différentes positions. Grâce à ces fixations par vis, il est également très simple de changer de support de palier 3 et ainsi de modifier la nature ou la position de la sus-pension et de la colonne de direction. Pour se faire, les platines 2 sont percées de trous supplémentaires permettant de varier les positions de fixation. La figure 7 montre le dispositif selon l'invention en vue de 3/4 et l'espace libre entre les deux platines 2 à l'arrière du support de palier 3. Cet espace est très utile notamment pour la fixation et l'installation de suspensions 4 dans des dispositifs de suspension et de guidage ne faisant pas appel à une fourche conventionnelle. Il est impossible d'obtenir un tel espace en conservant le cadre d'origine. La figure 8 montre un support de palier 3 selon l'invention équipé d'un guidon 6. Ce guidon 6 est monté libre en rotation dans 15 l'évidement du support de palier 3. Grâce à cette configuration, il est possible de positionner le guidon 6 exactement au même emplacement quel que soit le type de sus-pension choisie. Le conducteur bénéficie ainsi toujours de la même position de conduite. Cette constance est un avantage certain au cours de 20 compétitions, le pilote n'ayant pas de période d'adaptation après un changement de suspension. Lors de la création d'un nouveau véhicule, les techniciens peuvent également faire varier la suspension pour en tester différents types sans modifier les côtes définies pour un conducteur standard. 25 L'exemple de réalisation représenté à la figure 2 est un exemple de suspension sans fourche. Ainsi, comme cela est représenté, l'espace se trouvant à l'arrière du palier est libéré par la découpe du cadre 1, permet de recevoir une suspension 4. Cette suspension 4 est fixée aux platines 2 par l'intermédiaire d'un axe ou de pattes soudées aux pla- 30 tines. La figure 1 est une vue de côté de cette même motocyclette, équipée du même système de suspension. Dans cette figure, les fixations par vis du palier sont clairement visibles ainsi que l'emplacement occupé par la suspension 4. 35 Le mode de réalisation représenté aux figures 1 et 2 n'est pas limitatif : l'invention s'applique bien évidemment à des suspensions classiques à fourche. Cet exemple de réalisation permet toutefois de prendre con-science de la flexibilité offerte par le dispositif selon l'invention.5
The device has a frame (1) that opens in front on both sides of a steering column, and plates (2) provided at an end of one of branches of the frame, where each plate is fixed in a symmetric manner with respect to a median plane of a motor cycle. A bearing support (3) carries the steering column and is fixed in a detachable manner between the plates by using a screw. The plates are parallel to each other and joined to the branches of the frame, where the plates comprise a fixation unit for suspension.
1 ) Dispositif de montage d'une colonne de direction de moto pour une moto munie d'un cadre, caractérisé en ce qu' il comprend un cadre (1) ouvert à l'avant de part et d'autre de la colonne de direction, une paire de platines (2) dont chacune est fixée de manière symétrique par rapport au plan médian (XX) de la moto, à l'extrémité de l'une des 10 branches du cadre (1), un support de palier (3) portant la colonne de direction et fixé de manière amovible entre les deux platines (2). 2 ) Dispositif selon la 1, 15 caractérisé en ce que les platines (2) sont soudés atx.;branches-du cadre (1). 3 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que 20 le palier (3) portant la colonne de direction est fixé aux platines (2) à l'aide de vis. 4 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que 25 les platines (2) sont parallèles. 5 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les platines (2) comportent un moyen de fixation pour une suspension. 30
B
B62
B62K
B62K 21,B62K 25
B62K 21/06,B62K 25/24
FR2893964
A1
DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE DE PANNEAUX EN VIS A VIS, POUR LA REALISATION DE MURS EN BETON, ISOLES OU NON, DANS LE DOMAINE DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS
20,070,601
La présente invention a pour objet un dispositif d'assemblage de panneaux en vis-à-vis, pour la réalisation de murs en béton, isolés ou non, dans le domaine du bâtiment et des travaux publics. Parmi les différents dispositifs existants, nous citerons deux brevets, qui pourraient, d'un premier abord, nous être opposés. Le brevet français N FR2540539, qui bien qu'apportant des avantages certains par rapport à d'autres procédés antérieurs, cumule de nombreux inconvénients, dont trois principaux à notre avis. La difficulté d'incorporation de différentes armatures à cause du volet basculant 10 attaché à l'écarteur principal dont la vocation est d'empêcher les panneaux de se soulever lors du coulage du béton. Or, lors du coffrage du 1 e` rang, là où il est le plus nécessaire l'on est obligé de le supprimer pour incorporer le chaînage bas du mur à construire. Les panneaux n'étant tenus qu'à leurs extrémités hautes et basses, et lorsque le 15 béton n'a pas les caractéristiques exactes de fluidité, mesurées aux cônes d'Abraham, les panneaux ont tendance à gonfler et souvent à éclater, portant un préjudice certain à la bonne exécution d'un chantier. D'autre part, il est impossible de vibrer le béton pour les mêmes raisons. Le dispositif nécessite la création de 5 moules pour les pièces injectées 20 d'assemblage et lorsque l'épaisseur des murs changent, il faut créer de nouveau toute la série des moules. Ce dispositif est donc onéreux, aussi bien dans l'investissement original que dans le renouvellement des moules qui s'usent à plus ou moins long terme, que dans la gestion et la vente des nombreuses pièces nécessaires à la mise en oeuvre de ce dispositif. 25 Le brevet français N FR2738856 de Marine Vianey et Jacques Benarouche, compense, il faut le dire, ces différents défauts et règle d'une façon satisfaisante les 3 points dont nous avons parlé plus haut. Mais sa mise en oeuvre présente des inconvénients majeurs. Au départ de la construction, rien n'existe pour assembler les inserts dans 30 lesquels viennent s'encastrer le 1e` rang de panneaux. Il est donc pratiquement impossible de positionner le coffrage dans l'axe du mur à construire et d'autre part, ce 1e` rang n'est pas solidaire de la fondation ou de la dalle. Cela prouve, de la part des inventeurs, une totale méconnaissance de l'acte de construire. Le principe de l'insert, solidarisant les panneaux entre eux et les écarteurs en U, 35 augmente non seulement les temps de main d'oeuvre, mais aussi le prix final du dispositif, sans que son utilité soit certaine. Le dispositif de clippage des écarteurs en U découlant de la configuration de ces inserts, ne permet pas, une fois le clip exécuté, de le défaire. Or l'expérience montre que sur un chantier, il est nécessaire d'avoir la possibilité de défaire un clip, soit parce qu'il 40 y a eu une erreur de montage, soit qu'il faille, avant le coulage du béton, apporter une modification au coffrage. Les inventeurs ne disent ou ne décrivent pas non plus l'élément de fermeture des murs au droit des portes ou fenêtres ou toutes autres ouvertures. La présente invention apporte des réponses appropriées à ces différents 4E5 disfonctionnements. La description qui va suivre va clairement démontrer la capacité de ce dispositif à : - être beaucoup plus simple et efficace au niveau de l'assemblage du coffrage. - être très économe en main d'oeuvre grâce à la suppression des inserts, remplacés avantageusement, dans la configuration des panneaux à 50 assembler, par des creux, des bosses et des crans décrits dans la figure 4. - être très compétitif vu le faible nombre de pièces d'assemblage et par ricochet, le faible nombre de moules pour les fabriquer. - permettre la fabrication de panneaux de faible épaisseur en matériaux plus durs (béton allégé, plâtre allégé ou autre) par suppression de la languette, forcément très fragile, sur les champs inférieurs et supérieurs, 55 découlant du creusement d'une rainure (7) figure 2 (du brevet précité) sur ces même champs permettant l'encastrement de ces fameux inserts. Dans les dessins annexés : - la figure 1 représente le profilé plat support des écarteurs de base. - la figure 2 représente une perspective de l'écarteur de base pré 60 positionné sur le profilé plat support de ces écarteurs de base. - la figure 3 représente une perspective de l'écarteur en U - la figure 4 représente un panneau qui peut être en tout matériau isolant ou non. - la figure 5 représente un embout de fermeture de mur. 65 La figure 1 représente un profilé plat (1) parallélépipédique rigide percé de trous (2) dont la distance entre axes est régulière. La figure 2 représente le positionnement d'un écarteur de base (5) sur ce profilé, par encastrement dans les trous (2) d'un téton (3) émergeant à l'axe d'une encoche (11) pratiquée dans l'épaisseur du plat de l'écarteur (5) en son axe et dont la largeur permet 70 l'emboîtement de l'écarteur de base dans le profilé. Ce téton (3) est percé de part en part par un trou (4) permettant le passge d'une pointe acier dont le but est de solidariser l'ensemble profilé (1) plus écarteur de base (5) sur l'axe du mur à construire, à la fondation ou à la dalle. Les extrémités en T (6) de l'écarteur de base (5) sont pourvues verticalement d'un cylindre creux (7) permettant le positionnement des panneaux de 75 coffrage du lei rang. La jonction entre l'aile longitudinale et verticale (9) de l'écarteur de base (5), et la face intérieure de l'aile en T (6), forme un décroché (10) permettant le clippage inférieur de l'écarteur en U dans la figure 3. La lumière (12) du cylindre (7) de l'écarteur de base (5) sert de réceptacle à l'écarteur en U décrit ci-après. La figure 3 représente l'écarteur en U (13). Les champs latéraux (14) des ailes 80 du U (15)(ensemble des différents profilés plats (19)(20)(22)(14') sont dans leurs parties supérieures en forme de cylindre (16) identiques à ceux (7) décrits figure 2 et en demi cylindre (17) de même diamètre sur le reste de la hauteur des ailes du U (15) se prolongeant à leur extrémités par un demi cylindre (18) de diamètre inférieur permettant à l'écarteur en U (13) de venir s'emboîter dans la lumière (12) de l'écarteur de base (5) 85 figure 2. Le p: 60 plat (19) perpendiculaire au profilé (14') de l'aile (15) de l'écarteur en U (13) ser juide dans son mouvement vertical vers le bas dans la phase de sa mise en place. Le profilé (20) perpendiculaire au profilé (19) comporte dans sa partie haute un décroché (21) identique au décroché (10) figure 2 servant d'accrochage à un clip. Le profilé (22) perpendiculaire au profilé (20) de l'aile (15) de l'écarteur en U (13) 90 épouse la forme en U dans sa partie inférieure (23) pour assurer un renfort de rigidité de l'écarteur (13) en forme de U. Dans le prolongement de la partie inférieure des profilés (20) se trouve un crochet (21) qui va se clipper dans la partie (10) de l'écarteur de base (5) figure 2. Cette disposition du crochet peut donc facilement être déclippée si besoin est avec une pointe de tournevis. 95 La figure 4 représente une perspective d'un panneau de coffrage en matériau isolant ou non. Des rainures (25) verticales dont les entre axes, à égale distance sur la longueur du panneau se prolongent dans l'épaisseur du panneau par des gorges cylindriques (26). Ces rainures (25) permettent par glissement vertical vers le bas de l'aile (14') de l'écarteur en U (13) figure 3. Ces gorges (26) permettent par glissement 100 vertical vers le bas du demi cylindre (17) de l'écarteur en U (13) figure 3. Sur le champ supérieur du panneau sont des languettes (27) trapézoïdales, positionnées au droit des orifices hauts des gorges (26) et des crans (28) trapézoïdaux dont les axes perpendiculaires aux languettes (27) sont à mi distance des axes des rainures (25) et des gorges (26). Sur le champ inférieur du panneau correspondent des creux s'emboîtant 105 parfaitement dans les languettes (27) et creux (28) situés sur le champ supérieur des panneaux. Sur les champs verticaux des gorges (30) et des languettes (29) verticales d'emboîtement des panneaux entre eux. La figure 5 représente une perspective d'un embout de mur (30) servant à la fermeture des murs pour la création d'ouverture dans le mur en béton. C'est un 110 parallélépipède en matériau isolant ou non ayant pour largeur l'épaisseur du béton coulé entre coffrage, pour hauteur la hauteur des panneaux et pour épaisseur une épaisseur suffisante pour recevoir deux rainures (31) et (32) périphériques aux champs de l'embout. La distance entre l'axe de la rainure (31) et la face extérieure de l'embout (30) est supérieure de un tiers de la distance entre l'axe de la rainure (32) et la face intérieure 115 de l'embout. Ces rainures (31) et (32) ont une profondeur et une largeur permettant l'emboîtement des profilés (20) et (22) de l'écarteur en U (13) figure 3
Dispositif d'assemblage de panneaux en vis à vis rainurés sur leur face intérieure par des gorges (26) et des rainures (27) espacées régulièrement dans lesquelles se glissent du haut vers le bas,des écarteurs en U (13) par l'intermédiare d'un plat (14') pour les rainures et d'un profilé en forme de cylindre (17) figure 3 pour les gorges se clippant les uns aux autres dans le sens vertical par le moyen d'un crochet (21) pour former une succession de parallélélogrammes indéformables,et solidarisés à la fondation ou à la dalle par un écarteur de base (5) positionné lui même par un profilé plat (1) fixé par tout moyen connu au sol au travers d'un trou (4) sur l'axes du mur à construire,la fermeture des murs étant assurée par un embout (30) comportant des rainures périphériques sur ses 4 champs.
Revendications 1/ Dispositif d'assemblage de panneaux caractérisé en ce que les panneaux et embouts de murs sont rainurés dans leur face intérieure par des gorges(26) et des rainures (27) espacées régulièrement, dans lesquelles se glissent du haut vers le bas des 120 écarteurs en U (13) par l'intermédiaire d'un plat (14') pour les rainures et d'un profilé en forme de demi cylindre (17) figure 3 pour les gorges, se clippant dans le sens vertical par le moyen de crochets (21) et solidarisés à la fondation ou à la dalle par un écarteur de base (5) positionné lui-même par un profilé plat (1) cloué au sol au travers d'un trou (4) sur l'axe du mur à construire, la fermeture des murs étant assuré par un embout (30) 125 en matériaux isolant ou non comportant des rainures périphériques au champ de celui-ci. 2/ Dispositif d'assemblage de panneaux selon la 1 caractérisé en ce que le profilé plat (1), fixé sur la fondation ou la dalle et percé de trous (2) espacés régulièrement; permettant le positionnement des écarteurs de base (5) sur un profilé plat 130 (1) 3/ Dispositif d'assemblage de panneaux selon la précédente caractérisé en ce que le téton (3) dépassant dans l'encoche (Il) s'encastre dans le trou (2) du profilé (1), le dit téton (3) est percé de part en part par un trou (4) permettant le passage d'une pointe acier dont le but est de solidarisé l'ensemble profilé (1) plus 135 l'écateur de bas (5) sur l'axe du mur à construire à la fondation ou à la dalle. 4/ Dispositif d'assemblage de panneaux selon la précédente caractérisé en ce que les extrémités de l'écarteur de base (5) sont en forme d'un cylindre (7) vertical adossé à un T (6) et servant à positionner les panneaux du lef rang munies de rainures (25) et de gorges (26) figure 4 s'emboîtant dans le sens vertical dans 140 ses extrémités (6) et (7). 5/ Dispositif d'assemblage de panneaux selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que les extrémités longitudinales des ailes (15) (ensemble des différents profilés plats (19) (20) (22) (14') de l'écarteur en U (13) figure 3 sont en forme de demi cylindre (17) sauf dans la partie supérieure qui reste en forme de cylindre 145 (16). Dans la partie inférieure, le demi cylindre (17) diminue de diamètre égal à celui de la lumière (12) figure 2 dans laquelle au montage, il s'encastre. 6/ Dispositif d'assemblage de panneaux selon une des 1 à 5 caractérisé en ce que, en prolongement du plat (20) figure 3 dans la partie inférieure, se trouve un crochet (21') permettant de solidariser l'écarteur en U (13) et l'écarteur de 150 base (5) figure 2. 7/ Dispositif d'assemblage de panneaux (24) selon la 1, caractérisé en ce que les panneaux, sur leur face intérieure comportent à espace régulier des rainures (25) et des gorges (26) servant à l'emboîtement des écarteurs en U (13) figure 3. 155 8/ Dispositif d'assemblage de panneaux (24) selon la 1 et 7 caractérisé en ce que le champ supérieur est muni de languette (27) et de crans (28) en bosse, que le champ inférieur est muni de creux inverse aux languettes (27) et crans (28), que les champs verticaux des extrémités du panneau sont aussi en creux (30) d'un côté et en languette (29) de l'autre, de façon à procurer un emboîtage horizontal et 160 vertical lors de l'assemblage de ces panneaux entre eux. 9/ Dispositif d'assemblage de panneaux selon la 1, en ce que les embouts de mur (30) figure 5 comportent sur les 4 champs périphériques une rainure (31) dont la distance entre son axe et la face externe de l'embout est supérieure de un tiers de la distance entre l'axe de la 2ème rainure (32) et la face intérieure de l'embout.
E
E04
E04B
E04B 2
E04B 2/86
FR2887961
A1
DISPOSITIF PROJECTEUR MULTIFONCTIONS CODE, ROUTE ET AUTOROUTE.
20,070,105
La présente invention a pour objet un dispositif projecteur multifonctions, permettant de commuter entre une position code, une position route, et une position autoroute. Elle a essentiellement pour but de proposer une solution pour obtenir, au moyen d'un unique dispositif projecteur de conception simple - dans la mesure où il ne fait intervenir quasiment pas de pièces supplémentaires par rapport aux dispositifs projecteurs bifonctions code-route existant - les différentes lignes de coupure d'un faisceau lumineux satisfaisant aux normes et/ou réglementations relatives aux codes, aux feux de route et aux faisceaux autoroutes. Le domaine de l'invention est, d'une façon générale, celui des projecteurs de véhicule automobile. Dans ce domaine, on connaît différents types de dispositifs projecteurs, parmi lesquels on trouve essentiellement: - des feux de position, d'intensité et de portée faible; - des feux de croisement, ou codes, d'intensité plus forte et de portée sur la route avoisinant 70 mètres, qui sont utilisés essentiellement la nuit et dont la répartition du faisceau lumineux est telle qu'elle permet de ne pas éblouir le conducteur d'un véhicule croisé ; - des feux de route longue portée, et des feux de complément de type longue portée, dont la zone de vision sur la route avoisine 200 mètres, et qui doivent être éteints lorsque l'on croise un autre véhicule afin de ne pas éblouir son conducteur; - des feux anti-brouillard. Par ailleurs, on connaît un type de projecteurs perfectionnés, appelés projecteurs bifonctions, qui cumulent les fonctions de feux de croisement et de feux longue portée: à cet effet, on peut par exemple disposer à l'intérieur du projecteur bifonctions un cache, constitué par exemple d'une plaque métallique, amovible pouvant passer sur commande d'une première position dans laquelle il n'occulte pas le signal lumineux produit par la source lumineuse du projecteur, la portée du projecteur correspondant alors à celle des feux de route, à une deuxième position dans laquelle il occulte une partie du signal lumineux produit par la source lumineuse du projecteur, la portée du projecteur étant ainsi limitée à celle des feux de croisement. Cet exemple de réalisation est principalement mis en oeuvre dans les dispositifs 2887961 2 projecteurs de type elliptiques. Les dispositifs projecteurs qui viennent d'être évoqués, plus particulièrement ceux qui sont utilisés comme feux de croisement, produisent des faisceaux lumineux qui sont perfectibles lorsque ces dispositifs projecteurs sont utilisés dans certaines conditions. Notamment, lorsqu'un véhicule est sur une autoroute, il est judicieux de concentrer le flux lumineux du feu de croisement au niveau de l'axe optique du dispositif projecteur, afin de faire porter un peu plus loin le faisceau produit. Pour répondre à ce besoin, on a défini une fonction élaborée, pouvant être mise en place par certains dispositifs projecteurs de l'état de la technique, connue sous le nom de fonction Motorway Light en anglais, pour feu d'autoroute. Cette fonction assure une augmentation de la portée d'un feu de croisement. Afin de proposer, au moyen d'un unique dispositif projecteur, une fonction code, une fonction route, et une fonction autoroute et éventuellement d'autres fonctions complexes non détaillées ici - on a proposé, dans l'état de la technique, différentes solutions. Une première solution consiste en l'utilisation, dans un dispositif projecteur de type code, d'un cylindre en rotation sur lui-même, l'axe de rotation étant horizontal et perpendiculaire à l'axe optique du dispositif projecteur. La surface latérale du cylindre n'est pas parfaitement lisse; elle présente un ensemble de découpes, chacune des découpes permettant d'obtenir un faisceau lumineux correspondant à une des fonctions souhaitées lorsque la découpe considérée est amenée, par rotation du cylindre, face à la source lumineuse du dispositif projecteur considéré. Une deuxième solution consiste en l'utilisation, dans chaque dispositif projecteur de type code, d'une plaque, approximativement en forme de disque, en rotation sur elle-même, l'axe de rotation étant horizontal et parallèle à l'axe optique du dispositif projecteur. La périphérie du disque n'est pas parfaitement lisse; elle présente un ensemble d'irrégularités, chacune des irrégularités permettant d'obtenir un faisceau lumineux correspondant à une des fonctions recherchées lorsque l'irrégularité considérée est amenée, par rotation du disque, face à la source lumineuse du dispositif projecteur considéré. De telles solutions permettent d'obtenir, avec chaque dispositif projecteur dans lesquels elles sont implantées, une pluralité de faisceaux 2887961 3 lumineux différents, et notamment un faisceau code, un faisceau route, et un faisceau autoroute. Pour ce faire, il faut que chaque cylindre, respectivement chaque disque, comporte au moins trois découpes, respectivement trois irrégularités, distinctes sur sa surface latérale, respectivement sur sa périphérie. Outre le fait que ces cylindres et ces disques sont difficiles à réaliser, le plus gros problème que pose l'utilisation de tels systèmes est qu'ils nécessitent l'intervention d'une mécanique de grande précision, les cylindres et les disques en rotation devant pouvoir être arrêtés dans leur rotation et maintenus dans une position très précise. Les mécanismes permettant le blocage dans une position précise et le maintien dans une telle position sont difficiles à mettre en oeuvre, d'autant plus que de tels mécanismes doivent avoir une durée de vie très importante. Par ailleurs, la complexité et le coût de la commande électronique associés à ces mécanismes, en particulier dans le cas des moteurs pas à pas, sont pénalisants. D'autres solutions ont été proposées, mais elles sont coûteuses et complexes à fabriquer, notamment parce qu'elles font intervenir plusieurs moteurs à courant continu, ou plusieurs électroaimants. C'est un objet de l'invention de répondre à l'ensemble des problèmes qui viennent d'être mentionnés. Dans l'invention, on propose une solution mécanique pour réaliser un dispositif projecteur trifonctions coderouteautoroute qui comporte un unique moteur à courant continu. A cet effet, dans l'invention, on propose de faire évoluer un unique cache, permettant l'obtention des trois faisceaux voulus, entre trois positions distinctes qui correspondent à des positions de butée dudit cache, positions atteintes par un premier mouvement, consistant en une translation, du cache, ou par un second mouvement, consistant en une rotation, du cache. Une telle alternance de mouvements est rendue possible notamment par la coopération entre un premier pignon, solidaire d'un arbre d'entraînement du moteur à courant continu utilisé, et un deuxième pignon, disposé au niveau d'une pièce intermédiaire solidarisée avec le cache, au moins l'un des deux pignons présentant une denture hélicoïdale, coopération qui, en fonction du sens de rotation du moteur à courant continu, provoque le déplacement du cache selon le premier mouvement ou selon le second mouvement. L'invention concerne donc essentiellement un dispositif projecteur multifonctions comprenant notamment: 2887961 4 - un boîtier support; - un cache mobile, maintenu par le boîtier support et disposé entre un réflecteur elliptique et une lentille de projection, ledit cache ayant un premier profil permettant de réaliser notamment une fonction code, et un second profil permettant de réaliser une fonction route; - un moteur pour provoquer le déplacement du cache mobile; caractérisé en ce qu'il comporte: - un premier ressort de rappel pour maintenir, lorsque le moteur est inactif, le cache mobile dans une première position en rotation contre une première butée en rotation, et un second ressort de rappel pour maintenir le cache mobile dans une première position en translation contre une première butée en translation, le cache mobile étant alors dans une première position correspondant à la fonction code; - un pignon moteur entraîné en rotation par le moteur; - au moins une première pièce intermédiaire comprenant au moins un secteur denté hélicoïdal, ladite première pièce intermédiaire étant solidarisée avec le cache mobile et coopérant avec le pignon moteur pour assurer un déplacement du cache mobile, ledit déplacement consistant en: - un mouvement de rotation, lorsque le moteur entraîne le pignon moteur en rotation selon un premier sens de rotation, pour faire passer le cache mobile de la première position à une deuxième position correspondant à la fonction route; - un mouvement de translation, lorsque le moteur entraîne le pignon moteur en rotation selon un deuxième sens de rotation, pour faire passer le cache mobile de la première position à une troisième position correspondant à la fonction autoroute. Le dispositif projecteur selon l'invention peut également présenter, outre les caractéristiques principales énoncées dans le paragraphe précédent, une ou plusieurs des caractéristiques secondaires suivantes: - le dispositif projecteur comporte une seconde butée en rotation pour bloquer le mouvement en rotation du cache mobile dans la deuxième position; - le dispositif projecteur comporte une seconde butée en translation pour bloquer le mouvement en translation du cache mobile dans la troisième position; 2887961 5 - la première pièce intermédiaire coopère directement avec le pignon moteur pour provoquer le déplacement du cache mobile en engrenant le secteur denté hélicoïdal de ladite première pièce intermédiaire dans un secteur denté hélicoïdal du pignon entraîné en rotation par le moteur, le secteur denté hélicoïdal du pignon moteur étant de sens de denture opposé au sens de denture du secteur denté hélicoïdal de la première pièce intermédiaire; - la première pièce intermédiaire coopère avec le pignon du moteur pour provoquer le déplacement du cache mobile par l'intermédiaire d'une seconde pièce intermédiaire, la seconde pièce intermédiaire étant une couronne présentant: - un secteur denté extérieur droit engrenant un secteur denté droit du pignon entraîné par le moteur; - un secteur denté intérieur hélicoïdal engrenant le secteur denté hélicoïdal 15 de la première pièce intermédiaire; - la première pièce intermédiaire est une vis sans fin de diamètre égal au diamètre du secteur denté intérieur de la couronne; - le secteur denté hélicoïdal de la première pièce intermédiaire et le secteur denté hélicoïdal intérieur de la deuxième pièce intermédiaire sont de 20 même sens de denture; - le moteur est un moteur à courant continu; - le moteur est fixé sur le boîtier support; - le boîtier support comporte au moins une première cavité, dans laquelle est placée une extrémité du cache mobile, pour servir de guide en 25 translation au mouvement de translation du cache mobile; - le boîtier support comporte au moins une cavité circulaire dans laquelle est placée une extrémité du cache mobile, pour servir de guide en rotation au mouvement de rotation du cache mobile; - le premier ressort de rappel est un ressort de torsion; - le second ressort de rappel est un ressort de compression; - le cache mobile comporte: - un élément support; - un premier demi-cache maintenu sur l'élément support; - un deuxième demi-cache maintenu sur l'élément support; - un mécanisme pour provoquer le déplacement, par rapport à l'élément 2887961 6 support, du premier demi-cache et du deuxième demi- cache lors du mouvement de translation du cache mobile; le premier demi- cache et le deuxième demi-cache réalisant le premier profil lorsque le cache mobile est placé dans la première position, et un troisième profil adapté à la fonction autoroute lorsque le cache mobile est placé dans la troisième position. Un autre objet de l'invention est un véhicule automobile équipé d'un dispositif projecteur comportant les caractéristiques principales précédemment précisées et éventuellement une ou plusieurs caractéristiques secondaires qui viennent d'être mentionnées. L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. - aux figures 1-A, 1-B et 1-C, une première vue, une deuxième vue et une troisième vue d'une première position d'un premier exemple de réalisation du dispositif projecteur selon l'invention - aux figures 2-A, 2-B et 2-C, une première vue, une deuxième vue et une troisième vue d'une deuxième position du premier exemple de réalisation du dispositif projecteur selon l'invention; - aux figures 3-A, 3-B et 3-C, une première vue, une deuxième vue et une troisième vue d'une troisième position du premier exemple de réalisation du dispositif projecteur selon l'invention; - aux figures 4-A, 4-B et 4-C, une première vue, une deuxième vue et 25 une troisième vue d'une première position d'un deuxième exemple de réalisation du dispositif projecteur selon l'invention - aux figures 5-A, 5-B et 5-C, une première vue, une deuxième vue et une troisième vue d'une deuxième position du deuxième exemple de réalisation du dispositif projecteur selon l'invention - aux figures 6-A, 6-B et 6-C, une première vue, une deuxième vue et une troisième vue d'une troisième position du deuxième exemple de réalisation du dispositif projecteur selon l'invention - à la figure 7, un exemple particulier d'un perfectionnement d'un cache mobile apte à être utilisé dans le dispositif projecteur selon l'invention; 2887961 7 - aux figures 8-A et 8-B, une première position et une deuxième position d'un exemple de dispositif projecteur selon l'invention dans lequel est utilisé le cache mobile de la figure 7; - aux figures 9-A et 9-B, un premier schéma de principe et un 5 deuxième schéma de principe illustrant une déformation du cache mobile de la figure 7. Les éléments apparaissant sur différentes figures conservent, sauf précision contraire, les mêmes référence. Les figures 1-A à 3-C montrent un premier exemple de réalisation d'un dispositif projecteur selon l'invention. Le premier exemple qui va être décrit est particulièrement économique du fait du nombre limité d'éléments qu'il nécessite. Les figures 1-A, 1-B et 1-C montrent respectivement une vue de droite, une vue de face, et une vue de gauche d'un premier mécanisme disposé dans une première position 100, permettant de réaliser la fonction code, au sein d'un premier exemple de dispositif projecteur selon l'invention. Le premier mécanisme représenté fait notamment intervenir les éléments suivants: - un cache mobile 101 intercalé entre un réflecteur elliptique et une lentille, non représentés, du dispositif projecteur selon l'invention. Le cache présente un premier profil 102 permettant notamment de réaliser une fonction code, et un deuxième profil 103 permettant de réaliser une fonction route. Le deuxième profil correspond en fait à un segment droit; il permet de dégager au maximum tout ce qui peut occulter le faisceau issu du réflecteur. Le premier profil 102 est constitué d'un première partie horizontale 122 basse, d'une seconde partie horizontale 123 haute, les deux parties 122 et 123 étant reliées par une partie oblique 124. La partie oblique 124 est disposée au niveau de l'axe optique. On peut ainsi obtenir une ligne de coupure correspondant à un faisceau code conforme à la réglementation. En décalant légèrement le cache 101 par une translation dans une direction telle que l'axe optique se situe au niveau de la partie horizontale 122 basse, on concentre l'intensité lumineuse au niveau de l'axe optique, et on obtient alors un faisceau lumineux satisfaisant pour la circulation sur autoroute. Le cache 101 peut être entraîné : - en rotation autour d'un axe horizontal 104, orthogonal à l'axe optique; 2887961 8 - en translation par rapport à l'axe horizontal 104; - un moteur à courant continu 105, apte à entraîner en rotation un pignon moteur 106 par l'intermédiaire d'une tige moteur 107, utilisé dans les deux sens de rotation; le pignon 106 entraîné par le moteur présente, dans cet exemple, une denture hélicoïdale 108. Dans les exemples décrits, on choisit d'utiliser un moteur à courant continu car ce dernier est moins cher qu'un moteur pas à pas, et qu'un tel moteur est suffisant pour le fonctionnement du dispositif projecteur selon l'invention. Bien entendu, on peut prévoir d'équiper le dispositif projecteur selon l'invention de tout autre type de moteur adapté ; - une pièce intermédiaire 109 consistant en une roue denté, qui est solidarisée avec le cache mobile 101; - un boîtier support 110, servant notamment à maintenir le cache mobile 101; dans l'exemple représenté, le boîtier support 110 comporte notamment une première cavité 111 et une seconde cavité 112, de forme globalement cylindrique, dans lesquelles sont respectivement introduites une première extrémité 113 et une seconde extrémité 114 du cache mobile 101; les dimensions des cavités cylindriques 113 et 114 sont telles qu'elles servent de guide en translation, respectivement en rotation, pour le cache mobile 101 lorsque celui-ci est animé d'un mouvement de translation 115, symbolisé par une flèche droite visible à la figure 3-B, respectivement un mouvement de rotation 116, symbolisé par une flèche arrondie visible à la figure 2-C. Le boîtier support permet également de fixer le moteur. - un premier ressort de rappel 117, exerçant un couple sur le cache mobile, autour de l'axe horizontal 104; le premier ressort 117 est dans cet exemple un ressort de torsion, maintenu sur le boîtier support 110 autour de la première cavité 111; - un second ressort de rappel 118, exerçant une force axiale sur le cache mobile 101 selon l'axe horizontal 104; le second ressort 118 est dans cet exemple un ressort de compression, maintenu sur le boîtier support 110 autour de la seconde cavité 112; - une pluralité de butées, disposées sur le boîtier support 110, permettant le blocage du cache mobile 101 dans différentes positions: - une première butée en rotation RI qui, en bloquant un premier ergot 119 de la roue dentée 109, assure le maintien, ou le retour quelle que soit sa 2887961 9 position en rotation autour de l'axe horizontal 104, du cache mobile 101 dans une première position en rotation grâce au couple appliqué par le premier ressort 117 lorsque le moteur à courant continu 105 est inactif; par moteur inactif, on désigne le fait que le moteur est à l'arrêt, ou qu'il produit un couple insuffisant pour provoquer un mouvement quelconque du cache mobile 101; - une première butée en translation T1 qui, en bloquant la première extrémité 113 du cache mobile 101, assure le maintien, ou le retour quelle que soit sa position en translation selon l'axe horizontal 104, dans une première position en translation du cache mobile 101 grâce à la force de compression appliquée par le second ressort 118 lorsque le moteur à courant continu 105 est inactif; la première position, correspondant à la fonction code du dispositif projecteur, est atteinte lorsque le cache mobile 101 est placé dans sa première position en translation et dans sa première position en rotation; - une seconde butée en rotation R2 qui, en bloquant un second ergot 120 de la roue dentée 109, assure le maintien dans une deuxième position 200 en rotation du cache mobile 101; la deuxième position 200 correspond à la fonction route du dispositif projecteur selon l'invention; une telle position est visible aux figures 2-A, 2-B et 2-C, respectivement en vue de droite, en vue de face, et en vue de gauche; - une seconde butée en translation T2 qui, en bloquant la deuxième extrémité 114 du cache mobile 101, au niveau de laquelle est disposée la roue dentée 109, assure, après le mouvement de translation 115, le maintien dans une troisième position 300 du cache mobile 101; la troisième position 300 correspond à la fonction autoroute du dispositif projecteur selon l'invention; une telle position est visible aux figures 3-A, 3-B et 3-C, respectivement en vue de droite, en vue de face, et en vue de gauche. La roue dentée 109 et le pignon moteur 106 présentent respectivement la première denture 108 et une deuxième denture 121 qui sont engrenées l'une dans l'autre. Ces deux éléments, de forme globalement circulaire, possèdent des diamètres différents, celui de la roue dentée 109 étant supérieur à celui du pignon moteur 106. Ils constituent ainsi un système de réduction mécanique. Ainsi, le système de réduction étant constitué de deux pignons à denture hélicoïdale, quand le moteur 105 tourne, quel que soit son sens de 35 rotation, il transmet à l'ensemble composé du cache 101 et de la roue 2887961 10 dentée 109 la composée d'un couple de sens opposé à celui du moteur 105 et d'un effort axial parallèle à l'axe horizontal 104. Dans le premier exemple illustré, le pignon moteur 106 est à denture à gauche, et la roue dentée est à denture à droite. A partir de la première position, quand le moteur est alimenté de façon à tourner, en se référant à la figure 2-A, dans le sens inverse trigonométrique 201, ou sens négatif, la première butée en translation T1 empêche le mouvement de translation du cache 101 dans un sens opposé au sens du mouvement de translation 115. Le cache 101 est donc entraîné en rotation autour de l'axe horizontal 104 selon le mouvement de rotation 116, jusqu'à arriver en butée contre la seconde butée en rotation R2. Le moteur 105 est dimensionné de façon à ce que, quand il est alimenté pour tourner dans le sens négatif 201, il vainque des efforts d'inertie du cache 101 en rotation autour de son axe, des efforts de frottement du cache 101 dans le boîtier support 110 et contre le second ressort 118 pendant cette rotation, et des efforts du premier ressort 117, tout ceci divisé par un coefficient de réduction du système de réduction et augmenté d'un coefficient de pertes dans le système de réduction dues à son rendement, ceci de façon à amener le cache en butée contre la seconde butée en rotation R2 en un laps de temps maximum déterminé. Ainsi, quand le moteur 105 est alimenté pour tourner dans le sens négatif, le cache se place et est maintenu dans la deuxième position 200, visible respectivement en vue de droite, en vue de face, et en vue de gauche aux figures 2-A, 2-B et 2-C, et qui correspond à la fonction route. A partir de la première position 100, quand le moteur est alimenté de façon à tourner, en se référant à la figure 3-A, dans le sens trigonométrique 301, ou sens positif, la première butée en rotation R1 empêche le mouvement de rotation autour de l'axe horizontal 104 dans un sens opposé au sens du mouvement de rotation 116. Le cache mobile 101 est donc entraîné en translation le long de l'axe horizontal selon le mouvement de translation 115 jusqu'à arriver en butée contre la seconde butée en translation T2. Le moteur 105 est dimensionné de façon à ce que, quand il est alimenté pour tourner dans le sens positif 301, il procure un couple suffisant pour vaincre des efforts d'inertie du cache 101 en translation le long de l'axe 2887961 11 horizontal 104, des efforts de frottement du cache 101 dans le boîtier support 110 et contre le premier ressort 117 pendant cette translation, et des efforts du second ressort 118, tout ceci divisé par le coefficient de réduction du système de réduction et augmenté d'un coefficient de pertes dans le système de réduction dues à son rendement, de façon à amener le cache en butée contre la seconde butée en translation T2 en un laps de temps maximum déterminé. Ainsi quand le moteur 105 est alimenté pour tourner dans le sens positif 301, le cache 101 se place et est maintenu dans la troisième position 300, visible respectivement en vue de droite, en vue de face et en vue de gauche aux figures 3-A, 3-B et 3-C, et qui correspond à la fonction autoroute. Le premier ressort 117 et le second ressort 118 sont dimensionnés de façon à pouvoir vaincre les efforts de frottement du cache 101 dans le boîtier support 110 dans les mouvements respectivement de rotation et de translation, d'inertie du cache respectivement en rotation et en translation, d'inertie du moteur 105 non alimenté respectivement dans le sens négatif et positif, multiplié par le coefficient de réduction et augmenté du coefficient de pertes dans le réducteur dues à son rendement. Ainsi, quelle que soit la position du cache 101, si l'alimentation du moteur est coupée, le cache 101 est ramené contre la première butée en rotation RI et contre la première butée en translation Tl, c'est à dire dans la première position 100 correspondant à la fonction code. Les figures 4-A à 6-C montrent un deuxième exemple de réalisation d'un dispositif projecteur selon l'invention. Le deuxième exemple qui va être décrit apporte une amélioration, par rapport au premier exemple, dans la dynamique de mouvement de translation du cache mobile 101, en particulier en terme de transfert d'efforts. Les figures 4-A, 4-B et 4-C montrent respectivement une vue de droite, une vue de face, et une vue de gauche d'un deuxième mécanisme disposé dans une première position 100, correspondant à la fonction code, au sein d'un deuxième exemple de dispositif projecteur selon l'invention. Le deuxième mécanisme représenté fait notamment intervenir les mêmes éléments, remplissant les mêmes fonctions, que ceux intervenant dans le premier exemple de réalisation, à l'exception du système de réduction qui était composé d'une roue dentée et d'un pignon moteur, tous deux à denture 2887961 12 hélicoïdale. Par ailleurs, le deuxième mécanisme fait intervenir une première butée en rotation R'1 et une seconde butée en rotation R'2 ménagées dans le boîtier support 110 et remplissant les mêmes fonction que la première butée en rotation RI et la seconde butée en rotation R2 du premier mécanisme décrit précédemment; c'est directement une partie du cache mobile 101 qui est amené, selon les différentes positions de celui-ci, en butée contre les deux butées en rotation. Un tel aménagement est préférable du fait du nouveau système de réduction proposé dans le deuxième exemple. Dans le deuxième exemple, le deuxième mécanisme fait intervenir un système de réduction composé d'un deuxième pignon moteur 401, à denture droite celui-là, d'une première pièce intermédiaire 402 consistant en une vis sans fin à denture 403 hélicoïdale, et d'une seconde pièce intermédiaire consistant en une couronne 404 à denture extérieure droite et à denture intérieure hélicoïdale; le diamètre primitif de la vis sans fin est égal à celui de la denture hélicoïdale de la couronne; la denture hélicoïdale intérieure de la couronne et la denture hélicoïdale de la vis sans fin sont, dans cet exemple, orientées toutes les deux à gauche. La vis sans fin 402 est fixée sur l'axe horizontal 104 du cache mobile 101 de façon à être solidaire de celui-ci. La couronne 404 est montée sur la vis sans fin 402, de telle sorte qu'un mouvement relatif de la couronne 404 par rapport à la vis sans fin 402 peut être obtenu. Le système de réduction est monté dans le boîtier support 110 de façon que la couronne 404 est bloquée en translation selon l'axe horizontal 104 dans le boîtier support 110 et que le cache mobile 101 est guidé en translation et en rotation selon et autour de l'axe horizontal 104, par exemple toujours grâce à la présence de la première cavité 111 recevant la première extrémité 113 du cache mobile 101. Dans cet exemple, on dispose le second ressort 118 directement dans la seconde cavité 112, en appui contre uneextrémité de la vis sans fin 402. Le seul mouvement possible de la couronne 404 dans le boîtier support 110 est ainsi la rotation autour de l'axe horizontal 104. Le montage du deuxième mécanisme est tel que le la denture droite du pignon moteur 401 et la denture extérieure droite de la couronne 404 engrènent l'une dans l'autre. Le système de réduction comportant deux engrenages à denture droite, quand le moteur 105 tourne, quel que soit son sens de rotation, il 2887961 13 transmet à la couronne 404 un couple de sens opposé à celui du moteur 105. La couronne 404 transmet ensuite à l'ensemble solidaire constitué par le cache mobile 101 et la vis sans fin 402 un effort correspondant à la composée d'un couple et d'un effort axial selon l'axe horizontal 104 dont le sens est déterminé par le sens de rotation du moteur 105. A partir de la première position 100, correspondant à la fonction code, quand le moteur 105 est alimenté de façon à tourner, en se référant à la figure 5-A, dans le sens inverse trigonométrique 201, ou sens négatif, la composante axiale de l'effort transmis par la couronne 404 sur le cache 101 est de même sens que celle du second ressort 118. Le cache 101 est donc bloqué en translation, par l'intermédiaire de la vis sans fin 402, contre la première butée en translation Ti; il n'y a pas de mouvement de translation. Le cache 101 est donc entraîné en rotation autour de l'axe horizontal 104. Le moteur 105 est dimensionné de façon à ce que, quand il est alimenté pour tourner dans le sens négatif, il vainque des efforts d'inertie du cache 101 en rotation autour de l'axe horizontal 104, des efforts de frottement de l'ensemble constitué par le cache 101, la vis sans fin 402 et la couronne 404 dans le boîtier support 110 et contre le second 118 ressort pendant cette rotation, et des efforts du premier ressort 117, tout ceci divisé par le coefficient de réduction du deuxième système réducteur et augmenté du coefficient de pertes dans le système réducteur dues à son rendement, ceci de façon à amener le cache 101 en butée contre la deuxième butée en rotation R'2 en un laps de temps maximum déterminé. Ainsi, quand le moteur 105 est alimenté pour tourner dans le sens négatif 201, le cache 101 mobile se place et est maintenu dans la deuxième position 200 qui correspond à la fonction route, visible respectivement en vue de droite, en vue de face et en vue de gauche aux figures 5-A, 5-B et 5-C. A partir de la première position 100, correspondant à la fonction code, quand le moteur 105 est alimenté de façon à tourner, en se référant à la figure 6-A, dans le sens trigonométrique 301, ou sens positif, la première butée en rotation R'1 empêche le mouvement de rotation du cache 101. Le cache 101 est donc entraîné en translation le long de l'axe horizontal 104. Le moteur 105 est dimensionné de façon à ce que, quand il est alimenté pour tourner dans le sens positif 301, il vainque des efforts d'inertie du cache 101 en translation le long de l'axe horizontal 104, des efforts de frottement du 2887961 14 cache 101 dans le boîtier support 110 et contre le premier ressort 117 pendant ce mouvement de translation, et des efforts du second ressort 118, des efforts de frottement de la couronne 404 dans le boîtier support 110 pendant sa rotation, tout ceci divisé par le coefficient de réduction et augmenté du coefficient de pertes dans le système réducteur dues à son rendement, de façon à amener le cache 101 en butée contre la deuxième butée en translation T2 en un laps de temps maximum déterminé. Ainsi quand le moteur 105 est alimenté pour tourner dans le sens positif 301, le cache 101 se place et est maintenu dans la troisième position 300, qui correspond à la fonction autoroute, visible respectivement en vue de droite, en vue de face et en vue de gauche aux figures 6-A, 6-B et 6-C. Le second ressort 118 est dimensionné de façon à pouvoir vaincre les efforts de frottement du cache 101 dans le boîtier support 110 dans son mouvement de translation, de la vis sans fin 402 dans la couronne 404 dans son mouvement hélicoïdal et de la couronne 404 dans le boîtier support 110 dans son mouvement de rotation, d'inertie du cache 101 en translation, d'inertie du moteur 105 non alimenté dans le sens positif, multiplié par le coefficient de réduction et augmenté du coefficient de pertes dans le système réducteur dues à sont rendement. Le premier ressort 117 est dimensionné de façon à pouvoir vaincre les efforts de frottement du cache 101 dans le boîtier support 110 dans son mouvement de rotation et de la couronne 404 dans le boîtier support 110 dans son mouvement de rotation, d'inertie du cache 101 en rotation, d'inertie du moteur 105 non alimenté dans le sens négatif, multiplié par le coefficient de réduction et augmenté du coefficient de pertes dans le réducteur dues à sont rendement. Ainsi, quelle que soit la position du cache 101, si l'alimentation du moteur est coupée, le cache 101 est ramené en butée contre la première butée en rotation R'1 et contre la première butée en translation Ti, c'est à dire dans la première position 100, qui correspond à la fonction code. Dans les deux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits, on peut par ailleurs prévoir d'inverser l'alimentation du moteur 105 pendant que celui-ci tourne dans le sens positif 301, respectivement négatif 201; dans un tel cas, le moteur 105 va alors travailler dans le même sens que le second ressort 118, respectivement dans le même sens que le premier ressort 117, pour ramener le cache 101 dans la première position 100 dans une première 2887961 15 phase; puis le cache mobile va continuer son mouvement pour être amené dans la deuxième position 200 correspondant à la fonction route, respectivement dans la troisième position 300 correspondant à la position autoroute, comme décrit plus haut. Un passage direct et rapide de la fonction autoroute à la fonction route, et inversement, est ainsi assuré. Dans un mode particulier du dispositif projecteur selon l'invention, on propose de remplacer le cache mobile 101 par un cache mobile perfectionné, permettant une amélioration photométrique pour la réalisation du faisceau autoroute. Le cache mobile perfectionné est utilisable notamment dans les deux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits. Un tel cache perfectionné 700 est représenté de façon schématique à la figure 7. Le cache perfectionné 700 est constitué d'un élément support 701, représenté en pointillés, sur lequel un premier demi-cache 702 et un second demi-cache 703 sont maintenus, tout en étant mobiles sur l'élément support 701. Le premier demi-cache 702 correspond à la partie horizontale basse 122 du premier profil 102 du cache mobile 101 précédemment utilisé, alors que le second demi-cache 703 correspond à la partie horizontale haute 123 et à la partie oblique 124 de ce même profil 102. Lorsque le cache perfectionné 700 est placé, comme illustré à la figure 8A, dans la première position 100, correspondant à la position code, il reproduit le premier profil 102 du cache mobile 101 utilisé précédemment. Lorsque le cache perfectionné 700 est amené par le mouvement de translation 115 dans la troisième position 300, correspondant à la fonction autoroute, illustrée à la figure 8-B, le premier demi-cache 702 et le second demi-cache 703 sont guidés pour entrer en mouvement et présenter, une fois le mouvement de translation 115 achevé, un troisième profil 704 répondant de façon optimale aux attentes pour l'obtention d'un faisceau autoroute. A cet effet, on prévoit de guider le premier demicache 702 de telle sorte qu'il réalise un mouvement vers le haut, et le second demi-cache 703 de telle sorte qu'il réalise un mouvement vers le bas lors du passage de la position code à la position autoroute. Pour obtenir de tels déplacements, on prévoit, dans l'exemple illustré aux figures 9-A et 9-B, de prolonger: - le premier demi-cache 702 par une première patte de guidage 901, 35 comportant notamment un premier téton 902 mobile verticalement dans une 2887961 16 cavité verticale 903 du boîtier support 110, et par un deuxième téton 904 et un troisième téton 905, ménagés sur l'élément support 701, mobiles obliquement respectivement dans une première glissière oblongue et oblique 906 et dans une deuxième glissière oblongue et oblique 907 ménagées dans le premier demi-cache 702, l'orientation des glissières oblongues obliques étant définies par le sens du déplacement recherché pour le premier demi- cache 702; - le second demi-cache 703 par une deuxième patte de guidage 908 comportant notamment un quatrième téton 909 mobile obliquement dans une cavité oblique 910 du boîtier support 110, et par un cinquième téton 911 et un sixième téton 912, ménagés sur l'élément support 701, mobiles verticalement respectivement dans une première glissière oblongue et verticale 913 et dans une deuxième glissière oblongue et verticale 914 ménagées dans le second demi-cache 703, la hauteur des glissières oblongues verticales étant définies par la hauteur du déplacement souhaitée pour le deuxième demi-cache 703 lors du mouvement de translation 115. La figure 9-A, respectivement la figure 9-B, montre en pointillés le troisième profil 704, respectivement le premier profil 102, pouvant être obtenu avec la configuration des deux demi-caches 702 et 703 de la figure 9-B, respectivement de la figure 9-A. Lorsque le cache perfectionné 700 est utilisé dans les dispositifs projecteurs selon l'invention, on prévoit de dimensionner le moteur 105 et les ressorts 117 et 118 en tenant compte l'ensemble des forces de frottement entre les intervenant entre les différents éléments constituant le cache perfectionné 700. Les différents exemples qui viennent d'être présentés sont adaptés pour la conduite à droite. Une simple adaptation de l'orientation des dentures des pièces intermédiaires intervenant, et/ou de la forme des profils, et/ou du sens de l'agencement des différents éléments intervenant dans les exemples décrits, et/ou du sens de rotation du moteur à courant continu permettent d'adapter le dispositif projecteur trifonctions selon l'invention à la conduite à gauche
Dans l'invention, on propose un dispositif projecteur incorporant une solution mécanique pour réaliser un dispositif projecteur trifonctions code-route-autoroute qui comporte un unique moteur à courant continu (105). A cet effet, on propose de faire évoluer un unique cache (101), permettant l'obtention des trois faisceaux voulus, entre trois positions distinctes qui correspondent à des positions de butée dudit cache, positions atteintes par un premier mouvement, consistant en une translation (115) du cache, ou par un second mouvement, consistant en une rotation (116) du cache. Une telle alternance est assurée par la coopération entre un premier pignon (106 ;401), entraîné en rotation par le moteur, et un deuxième pignon, disposé au niveau d'une pièce intermédiaire (109 ;402) solidarisée avec le cache, au moins l'un des deux pignons présentant une denture hélicoïdale, coopération qui, en fonction du sens de rotation du moteur, provoque le déplacement du cache selon le premier ou le second mouvement.
1- Dispositif projecteur multifonctions comprenant notamment: 5 -un boîtier support (110) ; - un cache mobile (101;700), maintenu par le boîtier support et disposé entre un réflecteur elliptique et une lentille de projection, ledit cache ayant un premier profil (102) permettant de réaliser notamment une fonction code, et un deuxième profil (103) permettant de réaliser une fonction route; - un moteur (105) pour provoquer le déplacement du cache mobile; caractérisé en ce qu'il comporte: - un premier ressort (117) de rappel pour maintenir, lorsque le moteur est inactif, le cache mobile dans une première position en rotation contre une première butée en rotation (RI;R'1), et un second ressort (118) de rappel pour maintenir le cache mobile dans une première position en translation contre une première butée en translation (Ti), le cache mobile étant alors dans une première position (100) correspondant à la fonction code; - un pignon moteur (106;401) entraîné en rotation par le moteur; -au moins une première pièce intermédiaire (109;402) comprenant au moins un secteur denté hélicoïdal (121;403), ladite première pièce intermédiaire étant solidarisée avec le cache mobile et coopérant avec le pignon moteur pour assurer un déplacement du cache mobile, ledit déplacement consistant en: - un mouvement de rotation (116), lorsque le moteur entraîne le pignon moteur en rotation selon un premier sens de rotation (201), pour faire passer le cache mobile de la première position à une deuxième position (200) correspondant à la fonction route; - un mouvement de translation (115), lorsque le moteur entraîne le pignon moteur en rotation selon un deuxième sens de rotation (301), pour faire passer le cache mobile de la première position à une troisième position (300) correspondant à la fonction autoroute. 2- Dispositif projecteur selon la précédente caractérisé en ce que le dispositif projecteur comporte une seconde butée en rotation (R2;R'2) pour bloquer le mouvement en rotation du cache mobile dans la deuxième position. 2887961 18 3- Dispositif projecteur selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une seconde butée en translation (T2) pour bloquer le mouvement en translation du cache mobile dans la troisième position. 4- Dispositif projecteur selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que la première pièce intermédiaire (109) coopère directement avec le pignon moteur (106) pour provoquer le déplacement du cache mobile en engrenant le secteur denté hélicoïdal de ladite première pièce intermédiaire dans un secteur denté hélicoïdal (108) du pignon moteur entraîné en rotation par le moteur, le secteur denté hélicoïdal du pignon étant de sens de denture opposé au sens de denture (121) du secteur denté hélicoïdal de la première pièce intermédiaire. 5- Dispositif projecteur selon l'une au moins des 1 à 3 caractérisé en ce que la première pièce intermédiaire (402) coopère avec le pignon moteur (401) pour provoquer le déplacement du cache mobile par l'intermédiaire d'une seconde pièce intermédiaire (404), la seconde pièce intermédiaire étant une couronne présentant: - un secteur denté extérieur droit engrenant un secteur denté droit du pignon entraîné par le moteur; un secteur denté intérieur hélicoïdal engrenant le secteur denté hélicoïdal (403) de la première pièce intermédiaire. 6- Dispositif projecteur selon la précédente caractérisé en ce que la première pièce intermédiaire est une vis sans fin de diamètre égal au diamètre du secteur denté intérieur de la couronne. 7- Dispositif projecteur selon l'une au moins des 5 ou 6 caractérisé en ce que le secteur denté hélicoïdal de la première pièce intermédiaire et le secteur denté hélicoïdal intérieur de la deuxième pièce intermédiaire sont de même sens de denture. 8- Dispositif projecteur selon l'une au moins des 30 précédentes caractérisé en ce que le moteur est un moteur à courant continu. 9- Dispositif projecteur selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le moteur est fixé sur le boîtier support. 10- Dispositif projecteur selon l'une au moins des 35 précédentes caractérisé en ce que le boîtier support comporte au moins une 2887961 19 première cavité (111), dans laquelle est placée une extrémité (113) du cache mobile, pour servir de guide en translation au mouvement de translation du cache mobile. 11- Dispositif projecteur selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le boîtier support comporte au moins une cavité circulaire (111) dans laquelle est placée une extrémité (113) du cache mobile, pour servir de guide en rotation au mouvement de rotation du cache mobile. 12- Dispositif projecteur selon l'une au moins des 10 précédentes caractérisé en ce que le premier ressort de rappel est un ressort de torsion. 13- Dispositif projecteur selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le second ressort de rappel est un ressort de compression. 14- Dispositif projecteur selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le cache mobile comporte: - un élément support (701) ; - un premier demi-cache (702) maintenu sur l'élément support; - un deuxième demi-cache (703) maintenu sur l'élément support; un mécanisme pour provoquer le déplacement, par rapport à l'élément support, du premier demi-cache et du deuxième demi-cache lors du mouvement de translation du cache mobile; le premier demi-cache et le deuxième demi-cache réalisant le premier profil lorsque le cache mobile est placé dans la première position, et un troisième profil (704) adapté à la fonction autoroute lorsque le cache mobile est placé dans la troisième position. 15- Véhicule automobile équipé d'un dispositif projecteur selon l'une au moins des précédentes.
F
F21
F21V,F21S,F21W
F21V 14,F21S 8,F21W 101,F21W 107
F21V 14/08,F21S 8/10,F21W 101/10,F21W 107/10
FR2888811
A1
SYSTEME DE COMMANDE DE DIRECTION
20,070,126
La présente invention est relative à un système de commande de direction pour déterminer un couple d'un arbre de direction. Les caractéristiques de mouvements d'un véhicule dépendent du fonctionnement de systèmes du véhicule (par exemple, le système de moteur, le système de direction, le système de suspension, le système de freinage, etc.) ainsi que d'influences extérieures (par exemple, le gradient de la route, etc.). Ordinairement, le conducteur conduit le véhicule d'une manière prévisible reposant sur la reconnaissance ou l'anticipation de ces caractéristiques de mouvements. Ordinairement, le conducteur s'adapte à des changements de caractéristiques du véhicule. Voici une liste détaillée d'exemples: 1) Variations de caractéristiques concernant des systèmes d'un véhicule: En général, un comportement sous- vireur du véhicule peut affecter un véhicule lorsqu'augmente la courbure d'un virage (c'est-à-dire lorsque augmente l'accélération latérale). Le comportement sous-vireur dépend de la distribution du poids du véhicule, de la géométrie de la suspension (c'est-à-dire de la structure géométrique de la suspension), de la cinématique de la suspension (c'est- à-dire d'une variation des caractéristiques à la réception de forces), et des caractéristiques des pneumatiques, par exemple. Il est plus vraisemblable qu'un braquage supplémentaire sera insuffisant lorsque le véhicule négociera une courbe plus marquée, en créant de ce fait une caractéristique de sous-virage. 2) Variation de caractéristique provoquée par des conditions de circulation: Le comportement directionnel change à mesure que change la vitesse d'un véhicule. Par exemple, la Fig. 7 comprend une pluralité de graphiques illustrant un changement de braquage en fonction de la vitesse d'un véhicule lorsque le véhicule circule sur le même trajet courbe à des vitesses différentes. En particulier, la Fig. 7 illustre des variations de l'angle du volant de direction, du taux de lacet et de l'accélération latérale comme changements directionnels en fonction de la vitesse du véhicule. Comme on le voit d'après la Fig. 7, l'angle du volant de direction, le taux de lacet et l'accélération latérale changent avec la vitesse du véhicule et présentent 2888811 2 davantage de vibrations approximativement à une fréquence naturelle de la masse suspendue à mesure qu'augmente la vitesse du véhicule. Par conséquent, le conducteur manoeuvre le volant de direction et s'adapte à ces changements. En outre, l'équilibre des charges entre les roues avant et arrière change à mesure que change le gradient de la chaussée. De ce fait, les caractéristiques directionnelles changent. Par exemple, lorsque le véhicule gravit une côte, les charges sur les roues avant diminuent et des caractéristiques de sous-virage sont plus vraisemblables. En revanche, lorsque le véhicule descend une côte, les charges sur les roues avant augmentent et des caractéristiques de survirage sont plus probables. En outre, le conducteur dirige le véhicule d'après des états de l'environnement du véhicule. Le conducteur choisit une direction de braquage et le conducteur réagit ordinairement à l'environnement du véhicule en corrigeant la direction de braquage d'après le retour de mouvements du véhicule, l'état de la surface de la chaussée et autres. La publication de résumé de brevet japonais n 06-298 112 est relative à un système à quatre roues directrices (système à quatre RD). La réactivité du comportement du véhicule (par exemple l'amplitude du mouvement de lacet exprimée par le taux lacet) augmente d'après l'angle du volant de direction ou l'angle de braquage d'un pneumatique, calculé d'après l'angle du volant de direction. Ainsi, un angle de braquage du pneumatique avant ou arrière est corrigé afin d'améliorer la stabilité du véhicule, ou un taux de lacet détecté est inclus dans les méthodes de commande de braquage. D'autres systèmes classiques sont conçus de façon que, lorsqu'un conducteur effectue une manoeuvre de braquage, un moteur de braquage est mis en marche pour ajouter une force d'assistance à la force exercée par le conducteur. Ainsi, la force appliquée par le conducteur et la force d'assistance créent dans l'arbre de direction un couple qui est fourni par la force exercée par le conducteur et par la force d'assistance. Des systèmes de commande de direction ont été conçus pour régler la force d'assistance lorsqu'une rotation d'un véhicule ou une dérive d'un véhicule est détectée pour améliorer la stabilité. Comme décrit plus haut, un système à quatre roues directrices peut améliorer la stabilité d'un véhicule. Cependant, ces systèmes peuvent avoir un prix prohibitif. Par ailleurs, ces systèmes risquent d'alourdir de façon non souhaitable le véhicule. 2888811 3 En outre, des systèmes de commande de direction à l'aide de moteur de braquage peuvent assurer une plus grande stabilité en réglant les forces d'assistance. Cependant, les forces d'assistance sont ordinairement réglées pendant des circonstances de rotation ou de dérive du véhicule. Ces systèmes sont normalement sans effet sur des circonstances de conduite normale, aussi les utilise-t-on peu pour agir sur des réponses à une réaction de braquage et un comportement d'un véhicule. Par ailleurs, les conducteurs manoeuvrent souvent leur véhicule en grande partie d'après ce qu'ils voient aux alentours. (On estime que 80% des informations servant à conduire le véhicule sont des informations optiques). De la sorte, les caractéristiques de conduite peuvent dépendre en grande partie de la manière dont l'environnement change visuellement. En outre, lorsque la route en avant du véhicule est une courbe ou une côte, lorsqu'un véhicule est garé en avant ou lorsque la route en avant du véhicule se rétrécit, les accélérations perçues par le conducteur varient selon les circonstances. Les conditions météorologiques et/ou la visibilité peuvent également avoir une incidence sur le comportement de braquage du conducteur. En outre, le comportement de braquage d'un conducteur peut varier selon que la ligne de visée du conducteur se situe globalement près du véhicule ou globalement à distance. Plus particulièrement, un conducteur est plus susceptible de détecter une accélération, des ralentissements et un lacet lorsque change la posture du véhicule. Par exemple, pendant un ralentissement, l'avant du véhicule peut tanguer (piquer) vers l'avant en donnant au conducteur plus de chances de détecter le ralentissement. Pendant une accélération, le véhicule peut tanguer vers l'arrière (se cabrer), ce qui donne plus de chances au conducteur de détecter l'accélération. En outre, un véhicule peut être affecté d'un roulis pendant un virage en amenant le conducteur à avoir plus de chances de détecter le virage. De plus, les relations entre le comportement réel du véhicule pendant l'accélération, le ralentissement, ou la prise de virage, la posture du véhicule et l'emploi d'organes du véhicules par le conducteur changent du fait de caractéristiques du véhicule ou de l'environnement routier. Par conséquent, un conducteur doit effectuer au bon moment une opération de correction correspondant à la relation modifiée. En outre, en changeant de voie, un conducteur s'attend à un comportement de déplacement latéral d'un véhicule plutôt qu'à un mouvement de rotation. En effet, le conducteur perçoit ce qui se trouve généralement droit devant le véhicule. Ainsi, le degré d'attente pour la prise de virage est faible. Le système à quatre roues directrices 2888811 4 fait braquer les roues arrière dans la même direction de phase que les roues avant aux vitesses élevées. Cependant, le comportement du véhicule n'est pas optimisé d'après la reconnaissance de l'environnement du véhicule, surtout en avant du véhicule. Compte tenu de ce qui précède, il existe un besoin d'un système de commande de direction qui remédie aux problèmes de la technique antérieure, évoqués ci-dessus. La présente invention répond à ce besoin existant dans la technique antérieure ainsi qu'à d'autres besoins, qui apparaîtront aux spécialistes de la technique à la lecture de la présente description. L'invention a pour objet un système de commande de direction pour véhicule comportant plusieurs roues, et qui comprend un volant de direction et un arbre de direction avec une partie supérieure d'arbre et une partie inférieure d'arbre. Du couple est transmis à la partie supérieure d'arbre par un braquage appliqué au volant de direction. Le couple de l'arbre de direction sur la partie inférieure d'arbre correspond au couple transmis à la partie supérieure d'arbre, et le couple de l'arbre de direction braque les roues du véhicule. Le système de commande de direction comprend également un détecteur de couple de braquage qui détecte un couple de braquage et génère un signal de sortie correspondant à un angle de torsion entre la partie supérieure d'arbre et la partie inférieure d'arbre. En outre, le système de commande de direction comprend un dispositif générant une force d'assistance, qui génère une force d'assistance en fonction d'un signal de commande pour ainsi générer un couple dans la partie inférieure d'arbre. Le système de commande de direction comprend aussi un moyen de commande pour appliquer le signal de commande au dispositif générateur de forces d'assistance en fonction du couple de braquage détecté par le détecteur de couple de braquage. Le système de commande de direction comprend en outre un détecteur de vitesse de véhicule qui détecte une vitesse du véhicule et un détecteur d'informations d'environnement qui détecte des informations sur l'environnement du véhicule. Selon l'invention le moyen de commande comprend un dispositif d'établissement d'une amplitude d'assistance de base, qui établit une amplitude d'assistance de base d'après la vitesse du véhicule détectée par le détecteur de vitesse et d'après le couple de braquage détecté par le détecteur de couple de braquage. Le moyen de commande comprend aussi un dispositif d'établissement d'une amplitude de correction de couple, qui détermine une amplitude de correction de couple d'après les informations d'environnement détectés par le détecteur d'informations d'environnement. De plus, le moyen de commande comprend un dispositif de correction d'assistance qui détermine la force d'assistance 2888811 5 d'après l'amplitude d'assistance de base établie par le dispositif d'établissement d'amplitude de base, et l'amplitude de correction de couple, déterminée par le dispositif d'établissement de l'amplitude de correction de couple. Avantageusement, le détecteur d'information d'environnement détecte, comme informations d'environnement du véhicule, une courbe sur la route et/ou un gradient de route et/ou une convergence de routes et/ou une séparation de routes et/ou une intersection de routes et/ou une largeur de route et/ou un obstacle sur le trajet du véhicule et/ou une condition météorologique affectant le véhicule et/ou une visibilité depuis le véhicule. Dans ce cas, de préférence, lorsque les informations d'environnement indiquent que le conducteur est plus vraisemblablement amené à voir les abords dans les limites d'une distance prédéterminée par rapport au véhicule, le dispositif d'établissement de l'amplitude de correction de couple de façon que une bande d'une caractéristique de transmission d'un comportement du véhicule par rapport à l'entrée de braquage s'élargisse et/ou un gain approximativement à une fréquence naturelle augmente, en comparaison du moment où le conducteur est moins susceptible de voir les abords dans les limites de la distance prédéterminée par rapport au véhicule. Il est plus avantageux que les informations d'environnement indiquent que le conducteur va plus vraisemblablement voir les abords dans les limites de la distance prédéterminée par rapport au véhicule, une condition d'environnement existant pour une route sur laquelle se déplace le véhicule, la condition d'environnement étant choisie parmi un groupe comprenant: la courbure de la route augmente, la route gravit une côte, le véhicule s'approche d'une intersection sur la route, le véhicule s'approche d'une voie de convergence sur la route, la route se rétrécit, le véhicule s'approche d'un second véhicule, le véhicule s'approche d'un obstacle, les conditions météorologiques sont dangereuses, et la visibilité à partir du véhicule diminue. En outre, avantageusement, le détecteur d'informations d'environnement comprend un dispositif de navigation servant à stocker des informations de carte routière et délivre au dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple, comme informations d'environnement, des informations en corrélation avec la courbure de la route, et le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple comporte 2888811 6 un détecteur de degré de courbe qui détecte un degré de courbe d'après la courbure. En variante, le détecteur d'informations d'environnement détecte des informations d'environnement qui établissent une corrélation avec une distance entre le véhicule et le second véhicule et une vitesse relative entre le véhicule et le second véhicule, et le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple comporte un détecteur de degré d'approche qui détecte un degré d'approche du second véhicule d'après les informations d'environnement établissant une corrélation entre la distance et la vitesse relative. Selon une autre variante, le détecteur d'informations d'environnement détecte des informations d'environnement établissant une corrélation avec un gradient sur la route, et le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple comporte un détecteur d'amplitude de variation de charge qui détecte une amplitude de variation de charge du véhicule d'après le gradient. Selon encore une autre variante, le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple comporte un modèle de véhicule servant à calculer le comportement d'un véhicule pour la force d'assistance, et en ce que le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple comporte en outre un dispositif d'établissement de gain de retour d'état pour déterminer un gain de retour d'état, le dispositif d'établissement de gain de retour d'état déterminant le gain de retour d'après les informations d'environnement détectées par le détecteur d'informations d'environnement; et l'amplitude de correction de couple étant déterminée d'après le couple de braquage à l'aide du modèle de véhicule et du gain de retour. Dans ce cas, il est avantageux que le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple détermine une amplitude virtuelle de décalage de charge d'après les informations d'environnement et un paramètre de définition de réponse à partir de l'amplitude virtuelle de décalage de charge; et le gain de retour est déterminé d'après le paramètre de définition de réponse. Selon encore une autre variante, le système comprend en outre un détecteur d'état de véhicule qui détecte un état du véhicule établissant une corrélation avec le comportement du véhicule, caractérisé en ce que: le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple détermine l'amplitude de correction de couple d'après les informations d'environnement et l'état du véhicule. [l est également proposé par l'invention un système de commande de direction pour véhicule qui comprend un volant de direction et un arbre de direction avec une partie supérieure d'arbre et une partie inférieure d'arbre. Un couple est transmis à la partie supérieure d'arbre par un braquage appliqué au volant de 2888811 7 direction, le couple de l'arbre de direction sur la partie inférieure d'arbre correspond au couple transmis à la partie supérieure d'arbre et le couple de l'arbre de direction braque les roues du véhicule. Le système de commande de braquage comprend également un détecteur de couple de direction, qui génère un signal de sortie correspondant à un angle de torsion entre la partie supérieure d'arbre et la partie inférieure d'arbre afin de détecter un couple de braquage. Par ailleurs, le système de commande de direction comprend un moteur fonctionnant d'après un signal de commande pour générer une force d'assistance en générant de ce fait un couple dans la partie inférieure d'arbre. Le système de commande de direction comprend en outre un moyen de commande pour délivrer le signal de commande au moteur d'après le couple de braquage détecté par le détecteur de couple de braquage. Le système de commande de direction comprend aussi un détecteur de vitesse de véhicule qui détecte une vitesse du véhicule. Par ailleurs, le système de commande de direction comprend un détecteur d'état du véhicule, qui détecte un état du véhicule en corrélation avec un comportement du véhicule selon l'invention. Le moyen de commande comprend un dispositif d'établissement d'une amplitude d'assistance de base, qui établit une amplitude d'assistance de base en fonction de la vitesse du véhicule et du couple de braquage. Le moyen de commande comprend aussi un dispositif d'établissement d'une amplitude de correction de couple, qui détermine une amplitude de correction de couple d'après l'état du véhicule détecté par le détecteur d'état de véhicule. Le moyen de commande comprend en outre un dispositif de correction d'assistance qui détermine la force d'assistance d'après l'amplitude d'assistance de base et l'amplitude de correction de couple. Avantageusement dans ce cas, le détecteur d'état de véhicule comporte un détecteur de degré de prise de virage qui détecte un degré de prise de virage par le véhicule; et le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple détermine l'amplitude de correction de couple d'après le degré de prise de virage. De plus, le détecteur de degré de mise en virage estime le degré de prise de virage du véhicule à partir d'un angle du volant de direction et/ou une amplitude de mouvement de lacet et/ou une accélération latérale et/ou une différence de vitesse entre les diverses roues et/ou une force de braquage. Avantageusement de plus, lorsqu'un degré de prise de virage réel du véhicule est plus grand que le degré de prise de virage estimé par le détecteur de degré de prise de virage, le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple: élargit une bande d'une 2888811 8 caractéristique de transmission d'un comportement du véhicule à l'action de braquage, et/ou accroît un gain approximativement à une fréquence naturelle. En variante, le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple comprend un modèle de véhicule servant à calculer un comportement du véhicule pour la force d'assistance, le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple comportant en outre un dispositif d'établissement de gain de retour d'état afin de déterminer un gain de retour, le dispositif d'établissement de gain de retour d'état déterminant le gain de retour d'après les informations d'environnement détectées par le détecteur d'informations d'environnement; et l'amplitude de correction de couple étant déterminée d'après le couple de braquage à l'aide du modèle de véhicule et de gain de retour. Dans ce cas, il est en outre avantageux que le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple détermine une amplitude virtuelle de décalage de charge d'après les informations d'environnement et un paramètre de définition de réponse d'après l'amplitude virtuelle de décalage de charge; et le gain de retour est déterminé d'après le paramètre de définition de réponse. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée de modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels les éléments identiques sont désignés par les mêmes repères, et sur lesquels: la Fig. 1 est une illustration schématique d'une forme de réalisation d'un système de commande de direction; la Fig. 2 est une illustration schématique du système de commande de direction de la Fig. l; la Fig. 3 est une illustration schématique du système de commande de direction de la Fig. 1; les figures 4A, 4B et 4C sont des schémas représentant respectivement un véhicule en train de tourner, un véhicule soumis à un roulis et le fonctionnement du système de direction; la Fig. 5A est un graphique illustrant des caractéristiques de réponse de couple d'arbre de direction, d'amplitude de mouvement de lacet, (exprimé en taux de lacet) et de roulis, qui sont illustrées en établissant un lien entre la caractéristique de gain et la fréquence; la Fig. 5B est un graphique illustrant des caractéristiques de réponse de 35 couple d'arbre de direction, d'amplitude de mouvement de lacet (taux de lacet), et de 2888811 9 roulis, qui sont illustrées en établissant un lien entre la caractéristique de phase et la fréquence; la Fig. 6A est un graphique illustrant des caractéristiques de réponse de couple d'arbre de direction, d'amplitude de mouvement de lacet (taux de lacet), et de roulis, qui sont illustrées en établissant un lien entre la caractéristique de gain et la fréquence; la Fig. 6B est un graphique illustrant des caractéristiques de réponse de couple d'arbre de direction, d'amplitude de mouvement de lacet (taux de lacet), et de roulis, qui sont illustrées en établissant un lien entre la caractéristique de phase et la fréquence; et la Fig. 7 est une série de graphiques illustrant des variations de braquage en fonction de la vitesse du véhicule lorsqu'un véhicule roule à des vitesses différentes sur le même rayon de prise de virage. (Première forme de réalisation) Considérant pour commencer les figures 1 et 2, il y est illustré un système de commande de direction selon la présente invention. Le système de commande de direction représenté dans la première forme de réalisation est appelé servodirection électronique (SDE). Le système de commande de direction comprend un volant de direction 1, un arbre de direction 2, un détecteur 3 de couple de braquage, un moteur 4, un mécanisme de boîtier de direction 5, une timonerie de direction 6, un détecteur 7 de vitesse de véhicule, un moyen de détection 8 d'informations d'environnement, un moyen de détection 9 d'état de véhicule, un moyen de commande 10 et autres pour procéder à un réglage d'un angle par rapport à un axe central des deux roues avant 1 l a, 11 b. Un conducteur manoeuvre le volant de direction 1 manuellement en tournant le volant 1. Cela fait tourner l'arbre de direction 2 par l'intermédiaire d'une colonne de direction (non représentée). L'arbre de direction 2 transmet la manoeuvre de braquage effectuée par le conducteur sous la forme d'une force de braquage. L'arbre de direction 2 est divisé en plusieurs parties. Dans la forme de réalisation représentée, l'arbre de direction 2 comprend une partie supérieure 2a d'arbre adjacente au volant de direction 1. L'arbre de direction 2 comprend également une partie inférieure 2b d'arbre adjacente au mécanisme de boîtier de direction 5. Le couple produit par le conducteur est directement transmis à la partie supérieure 2a d'arbre. Un couple est également 2888811 10 produit dans la partie inférieure 2b d'arbre. Le couple de la partie inférieure 2b d'arbre est appelé "couple d'arbre de direction". Le couple dans la partie supérieure 2a d'arbre peut se transmettre à la partie inférieure 2b d'arbre et, en outre, le moteur, par exemple, électrique 4 peut fournir une force d'assistance. Autrement dit, la force d'assistance fournie par le moteur 4 est transmise à la partie inférieure 2b d'arbre en plus du couple transmis depuis la partie supérieure 2a d'arbre. Dans une forme de réalisation, le système de commande de direction a un mode dans lequel le couple d'arbre de direction est le couple dans la partie supérieure 2a d'arbre plus la force d'assistance fournie par le moteur électrique 4. Le système de commande de direction comporte un autre mode dans lequel le couple d'arbre de direction est uniquement constitué par la force d'assistance fournie par le moteur 4. La présente invention convient aussi bien pour un mode que pour l'autre. Le détecteur 3 de couple de braquage génère un signal de sortie en fonction d'un angle de torsion au niveau d'une partie de raccordement de l'arbre de direction 2 (c'est-à-dire entre la partie supérieure 2a d'arbre et la partie inférieure 2b d'arbre) pour détecter le couple de braquage Ts. Le moteur 4 (c'est-à-dire le dispositif produisant une force d'assistance) est entraîné conformément à un signal de commande de moteur émis par le moyen de commande 10 pour ainsi ajouter une force d'assistance à la partie inférieure 2b d'arbre. Plus particulièrement, le signal de commande de moteur est en corrélation avec un couple de moteur, et le moteur 4 est entraîné pour ajouter à la partie inférieure 2b d'arbre une force d'assistance correspondant au couple du moteur. De la sorte, le moteur 4 produit au moins une partie du couple d'arbre de direction dans la partie inférieure 2b d'arbre. Le mécanisme de boîtier de direction 5 est constitué par une combinaison de pignons. Dans une forme de réalisation, le mécanisme de boîtier de direction 5 est un mécanisme de boîtier de direction à crémaillère et pignon, qui convertit le couple d'arbre de direction de la partie inférieure 2b d'arbre en une force dirigée perpendiculairement à la partie inférieure 2b d'arbre. La timonerie de direction 6 transmet la force issue du mécanisme de boîtier de direction 5, par l'intermédiaire d'une bielle pendante et d'une biellette de direction, à un porte-fusée de direction pour faire tourner les roues droite et gauche l la et 11 b. Le détecteur 7 de vitesse de véhicule délivre un signal de détection en fonction d'une vitesse du véhicule. Le signal de détection fourni par le détecteur 7 de vitesse de véhicule est transmis au moyen de commande 10. Dans une forme de 2888811 11 réalisation, le détecteur 7 de vitesse de véhicule sert à transmettre au moyen de commande 10 des données correspondant à la vitesse du véhicule. Dans une autre forme de réalisation, un détecteur (non représenté) de vitesse de roues de véhicule sert à détecter la vitesse du véhicule. Dans encore une autre forme de réalisation, des vitesses du véhicule sont calculées d'après des données obtenues par le détecteur 7 de vitesse de véhicule ou par le détecteur de vitesse de roues de véhicule, et le résultat du calcul est lui-même transmis au moyen de commande 10. Le moyen de détection 8 d'informations d'environnement (c'est-à-dire le détecteur d'informations d'environnement) détecte l'environnement du véhicule dans lequel il est monté (c'est-à-dire le "véhicule de référence"). Par exemple, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement peut détecter l'environnement routier en avant du véhicule de référence. Dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement peut détecter une courbe et/ou une inclinaison (c'est-à-dire une pente et/ou un dévers) sur la route en avant. Par ailleurs, dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement peut détecter l'état de véhicules proches (par exemple le nombre de véhicules proches, les distances par rapport aux véhicules proches, les vitesses relatives et/ou la position relative de véhicules proches). De plus, dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement peut détecter une séparation d'avec et/ou une jonction avec une autre route sur la route en avant. Parailleurs, dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement peut détecter si une intersection et/ou un passage à niveau existent en avant du véhicule de référence. Par ailleurs encore, dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement est apte à détecter une largeur de la route sur laquelle roule le véhicule de référence et/ou si, oui ou non, des obstacles sont présents en avant du véhicule de référence. De plus, dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement peut détecter les conditions météorologiques régnant là où le véhicule de référence est en train de rouler. En outre, dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement est apte à détecter la visibilité depuis le véhicule de référence (c'est-à-dire la zone de distance entourant le véhicule de référence à l'intérieur de laquelle le conducteur peut voir). De plus, dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement peut détecter si, oui ou non, le véhicule de référence est en train de rouler dans un environnement dangereux. 2888811 12 Dans une forme de réalisation, les informations d'environnement détectées par le moyen de détection 8 d'informations d'environnement indiquent où le conducteur est le plus susceptible de regarder. Autrement dit, les informations d'environnement indiquent si, oui ou non, le conducteur a le plus de chances de voir les environs immédiats du véhicules (c'est-à-dire à une distance prédéterminée du véhicule) ou si le conducteur est plus susceptible de voir des objets situés à distance du véhicule (c'est-à-dire hors de la distance prédéterminée par rapport au véhicule). Par exemple, dans une forme de réalisation, les informations d'environnement indiquent que le conducteur est plus susceptible de voir les environs immédiats d'un véhicule (c'est- à-dire les environs à l'intérieur d'une distance prédéterminée du véhicule) lorsque la vitesse du véhicule est basse, au moment où le véhicule s'approche d'un virage à rayon de courbure relativement faible (c'est-à-dire que la courbe est grande), lorsque le véhicule gravit une côte, lorsque le véhicule rejoint une file, lorsque la route est relativement étroite, lorsqu'un autre véhicule s'approche, lorsque le véhicule de référence s'approche d'un obstacle, lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises et/ou lorsque la visibilité est relativement faible. Le résultat de la détection faite par le moyen de détection 8 d'informations d'environnement est conçu pour être transmis au moyen de commande 10 afin de déterminer l'amplitude de la force d'assistance à générer par le moteur électrique 4. Autrement dit, les forces d'assistance sont fournies avec une amplitude correspondant à l'environnement particulier détecté par le moyen de détection 8 d'informations d'environnement, par exemple, lorsque le moyen de détection 8 d'informations d'environnement détermine que le conducteur est susceptible de voir les abords immédiats du véhicule, ou lorsque le moyen de détection 8 d'informations d'environnement détecte un environnement dangereux. Dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement comprend une caméra à bord du véhicule. Dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement comprend également un détecteur d'obstacle tel qu'un détecteur à laser, afin de détecter un obstacle en avant du véhicule. De la sorte, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement obtient des données sous forme d'images de l'environnement du véhicule (par exemple en face du véhicule). Le moyen de détection 8 d'informations d'environnement analyse les données sous forme d'images pour obtenir des informations sur l'environnement immédiat du véhicule. Par ailleurs, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement analyse les données sous forme d'images 2888811 13 obtenues par la caméra à bord du véhicule afin de déterminer l'environnement immédiat du véhicule. Par exemple, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement détecte si un autre véhicule est en avant du véhicule de référence. Si un autre véhicule est en avant du véhicule de référence, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement détecte la distance jusqu'à l'autre véhicule. Dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement détecte le nombre de véhicules entourant le véhicule de référence, une vitesse relative de chaque véhicule aux abords et/ou la position relative de chaque véhicule aux abords. Dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement comprend également un dispositif de navigation pour obtenir une ou plusieurs cartes routières électroniques. Par exemple, le dispositif de navigation comprend des données de cartes routières. De la sorte, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement transmet les données de cartes routières elles-mêmes au moyen de commande 10 comme informations d'environnement. Par ailleurs, dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement traite les données de cartes routières pour obtenir les informations d'environnement, qui sont ensuite transmises au moyen de commande 10. Dans une forme de réalisation, le dispositif de navigation comprend des noeuds et des segments correspondant à des routes qui sont enregistrées comme informations de cartes routières. Par ailleurs, des informations de gradient de route et de dévers de route, qui correspondent aux noeuds et segments, y sont stockées. En outre, des informations concernant les séparations/convergences de routes, les intersections, les passages à niveau, les largeurs de routes et autres sont stockées comme informations de cartes routières dans le dispositif de navigation. D'après les données de cartes routières, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement identifie la position immédiate du véhicule de référence pour détecter la route sur laquelle roule le véhicule de référence. Plus particulièrement, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement utilise une fonction de détection de position généralement prévue dans le dispositif de navigation pour détecter divers aspects de la route, tels que l'approche d'un virage, le gradient de la route et/ou le dévers de la route. Ensuite, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement transmet au moyen de commande 10 les informations sur la route. Par ailleurs, dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement fournit des informations concernant la facilité de prise de virage par le véhicule de référence par rapport aux aspects (à savoir la courbure, le dévers, etc.) de la route proche. 2888811 14 En outre, dans une forme de réalisation, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement comprend un détecteur d'accélération. De la sorte, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement détermine un gradient de la route sur laquelle roule le véhicule de référence (c'est-à-dire le gradient de la route) à l'aide d'un procédé connu reposant sur l'accélération immédiate et l'accélération antérieure détectées par le détecteur d'accélération ou analogue. Il faut souligner que ces informations peuvent être obtenues par divers capteurs de n'importe quel type approprié. Par ailleurs, dans une forme de réalisation, les informations peuvent être obtenues en communiquant avec une source située à l'extérieur du véhicule de référence. Par exemple, les informations peuvent être obtenues par communication entre une route et le véhicule de référence, communication entre le véhicule de référence et un autre véhicule, etc. En outre, le moyen de détection 9 d'état de véhicule (c'est-à-dire le détecteur d'informations sur le véhicule) détecte un comportement du véhicule (par exemple un état de prise de virage par le véhicule de référence). Par exemple, le moyen de détection 9 d'état de véhicule comprend un détecteur d'angle de volant de direction, un détecteur d'amplitude de mouvement de lacet ou de taux de lacet, un détecteur d'accélération latérale et autres. Le moyen de détection 9 d'état de véhicule est apte à détecter un état de prise de virage par un véhicule en estimant un degré de prise de virage d'après ces signaux de détection. Dans une autre forme de réalisation, le moyen de détection 9 d'état de véhicule détecte un état de prise de virage par un véhicule d'après une différence de vitesse entre les roues droite et gauche l la, 1 lb. La différence de vitesse entre les roues droite et gauche peut être déterminée d'après une composante différentielle entre chaque roue de véhicule lla, 1 lb déterminée d'après un signal de détection du détecteur de vitesse de roues. Dans encore une autre forme de réalisation, le moyen de détection 9 d'état de véhicule détecte l'état de prise de virage par le véhicule d'après la force de braquage. La force de braquage peut être déterminée par un détecteur qui détecte une réaction à une manoeuvre du volant de direction, en contrôlant des angles de rotation de l'arbre de volant de direction et d'un arbre porteur d'un pignon pour détecter une différence entre eux, ou en contrôlant la pression hydraulique dans un système hydraulique de direction. Le moyen de commande 10 produit un signal de commande de moteur pour entraîner le moteur électrique 4 d'après des signaux de détection issus du détecteur 3 de couple de braquage, du détecteur 7 de vitesse de véhicule, du moyen de détection 8 d'informations d'environnement et du moyen de détection 9 d'état de véhicule. 2888811 15 Comme représenté sur la Fig. 2, le moyen de commande 10 est conçu de telle façon qu'il comporte un moyen de compensation de phase 10a, un moyen d'établissement 10b d'une amplitude d'assistance de base, un moyen d'établissement 10c d'une amplitude de correction de couple utilisant un modèle de véhicule, un moyen de correction d'assistance 10d, un moyen de commande 10e de couple moteur et un circuit d'entraînement 10f de moteur. Le moyen de compensation de phase 10a est conçu pour faire avancer une phase d'un couple de braquage Ts représenté par un signal de détection émis par le détecteur 3 de couple de braquage afin d'effectuer une compensation de phase pour ainsi améliorer la stabilité du système de direction. Le moyen d'établissement 10b d'amplitude d'assistance de base établit une amplitude d'assistance de base, Ta, d'après le couple de braquage, Ts, après la réalisation de la compensation de phase par le moyen de compensation de phase 10a, et d'après la vitesse du véhicule. Par exemple, comme plusieurs courbes caractéristiques (relation de corrélation entre le couple de braquage Ts et l'amplitude d'assistance de base Ta) correspondant aux vitesses du véhicule sont établies, une courbe caractéristique correspondant à une vitesse du véhicule est choisie d'après la vitesse immédiate du véhicule, et l'amplitude d'assistance de base est établie d'après la courbe caractéristique choisie. Dans une forme de réalisation, l'amplitude d'assistance de base, Ta, augmente à un rythme relativement élevé (quelque soit la vitesse du véhicule) tant que le couple de braquage, Ts, augmente dans une certaine mesure, puis l'amplitude d'assistance de base, Ta, n'augmente plus. En outre, l'amplitude Ta d'assistance de base est établie pour diminuer lorsque augmente la vitesse du véhicule, et l'amplitude Ta d'assistance de base est établie pour augmenter à mesure que diminue la vitesse du véhicule. Le moyen d'établissement 10c d'amplitude de correction de couple utilise un modèle de véhicule et une réaction du véhicule pour déterminer une amplitude OT de correction de couple en fonction d'un état du véhicule ou d'un environnement immédiat. Ainsi, l'amplitude de correction est déterminée pour réduire le braquage de réglage (c'est-à-dire une charge de manoeuvre avec la correction de couple) qu'effectue un conducteur en réponse à l'état du véhicule ou à l'environnement immédiat. La Fig. 3 est un schéma de principe illustrant un cas dans lequel le moyen d'établissement 10c d'amplitude de correction de couple est conçu sous la forme d'un 35 système servant à effectuer le retour d'état. 2888811 16 Le moyen d'établissement 10c d'amplitude de correction de couple détermine une amplitude AT de correction de couple à l'aide, par exemple, d'une attribution de pôle connue comme étant l'une des commandes de retour d'état. Par exemple, dans une forme de réalisation, un pôle du modèle de véhicule comporte la caractéristique de vibrations telle que le roulis de la carrosserie du véhicule. L'attention est portée sur le pôle contribuant à ces vibrations et il est déterminé un gain de retour ou de rétroaction ou de réaction pour disposer le pôle à un endroit où une réponse stable requise est obtenue. De la sorte, le moyen d'établissement 10c d'amplitude de correction de couple détermine l'amplitude AT de correction de couple d'après le gain de retour. Par exemple, comme représenté sur la Fig. 3, le moyen d'établissement 10c d'amplitude de correction de couple est conçu pour comprendre le modèle 20 de véhicule, un moyen de calcul 21 de charge et un moyen d'établissement 22 de gain de retour. Le modèle 20 de véhicule se réfère à une équation d'état de véhicule concernant le mouvement de prise de virage par le véhicule, le mouvement de roulis du véhicule et le mouvement du système de direction. Les figures 4A, 4B et 4C illustrent chacune un état de chaque composante du véhicule respectivement pendant chaque mouvement. On va maintenant expliquer une équation d'état de véhicule pour chaque mouvement. [Mouvement de prise de virage par le véhicule] Comme représenté sur la Fig.4 A, un moment d'inertie en lacet est désigné par Iz, une distance du centre de gravité aux roues avant est désignée par Lf et une distance du centre de gravité aux roues arrière est désignée par Lr. Une force latérale de la roue avant est désignée par Fyf et une force latérale de la roue arrière est désignée par Fyr. Une amplitude de mouvement de lacet exprimée en taux de lacet est désignée par y, et le mouvement autour de l'axe de lacet de la carrosserie du véhicule est représenté par l'équation suivante: (Equation 1) IZy' = LfFyf LrFyr En outre, la masse du véhicule est désignée par M et une accélération latérale est désignée par Ay. Ainsi, une équation de mouvement pour la direction latérale de la carrosserie du véhicule est représentée par l'équation suivante: 2888811 17 (Equation 2) MAy = Fyf + Fyr De plus, un angle de glissement de la carrosserie du véhicule est désigné par (3, et une vitesse du véhicule est désignée par V. Ainsi, une dérivée d'un angle de 5 glissement de la carrosserie du véhicule est représentée par l'équation ci-dessous: (Equation 3) [3'=Ay/V-y Par ailleurs, le coefficient de frottement de la surface de la chaussée est désigné par et la puissance de dérive des roues avant et arrière est désignée respectivement par Cpf et Cpr. Les angles de glissement des roues avant et arrière sont désignés respectivement par af et ar. Ainsi, les forces latérales dans les roues avant et arrière sont respectivement représentées par les équations suivantes: (Equation 4) Fyf = laCpfafFzf = Kfaf (Equation 5) Fyr = tCprarFzr = Krar Les angles de braquage des roues avant et arrière sont respectivement désignés par 8f et 8r. Ainsi, les angles de glissement, af et ar, des roues avant et arrière sont respectivement représentés par les équations ci-dessous: (Equation 6) af = 8f Lf y / V - (3 (Equation 7) ar= 6r+Lry/V-R On notera que le modèle de véhicule ci-dessus est simplifié. Plus particulièrement, le modèle ci-dessus est un modèle à deux roues (c'est-à-dire que les roues droite et gauche sont réunies). Par ailleurs, on ne tient pas compte des caractéristiques de saturation de forces latérales dans les roues avant et arrière, d'une modification de force latérale par déplacement de charge, de la fixation de la surface de la chaussée, d'un changement de mouvement par des forces après et avant 2888811 18 un pneumatique, de l'approximation de la fonction trigonométrique et des effets du système de suspension (par exemple, de la souplesse de la direction et autres). [Mouvement de roulis du véhicule] En référence à la Fig. 4B, l'équation ci-après est établie d'après un moment, Ix, d'inertie en roulis, la masse M du véhicule, la hauteur du centre de gravité, h, la hauteur du centre de roulis, hr, les constantes élastiques de suspension des roues avant et arrière, kf et kr, les constantes d'amortisseurs des roues avant et arrière, cf et cr, l'accélération due à la pesanteur, g, les bandes de roulement des roues avant et arrière, bf et br, et un angle de roulis, Or. [Equation 8] IxOr" = {Mg(h-hr)-kfbP/4-krbr2/4}Or-(cfbf2/4+crbr2/40)r'+(hhr)(Fyf+Fyr) On notera que le modèle de véhicule ci-dessus est simplifié car il s'agit d'un modèle à deux roues (c'est-à-dire que les roues avant et arrière sont réunies, le concept d'arbre de roulis étant ignoré) et qu'une approximation linéaire d'une caractéristique de suspension et une approximation d'une fonction trigonométrique sont effectuées. [Mouvement du système de direction] En référence à la Fig. 4C, l'équation ci-dessous est établie d'après le couple Tm du moteur, le couple de torsion Ts, le rapport de démultiplication Np des pignons, le rapport de démultiplication Ng du moteur, la masse équivalente Mr de la crémaillère, un moment d'inertie Jm du moteur, et une charge kFyf de crémaillère, qui est proportionnellement très proche de la force latérale de la roue avant, et un angle Op de pignon. (Equation 9) (Np2Mr+Ng2Jm)Op" = -(Np2Cr+Cp)Op'-NpkFyf+Ts+NgTm. On notera que le modèle de véhicule ci-dessus est simplifié. Plus particulièrement, le modèle est simplifié en raison de l'unification de l'inertie dans un arbre, un pignon à vis sans fin et autres. (C'est-àdire qu'une inertie équivalente est éventuellement réduite par un effort appliqué par le conducteur à l'aide d'un volant de direction). Le modèle est également simplifié par suite d'une unification de l'inertie depuis la crémaillère jusqu'au braquage d'un pneumatique, la réalisation d'une 2888811 19 approximation linéaire de force latérale de couple d'autoalignement et de la non-prise en compte des caractéristiques élastiques des pneumatiques, et autres. D'après le modèle de véhicule ci-dessus, une équation de la série 6x6 présentée ci-dessous est obtenue en établissant, comme grandeurs d'état, Op, Op', y, (3, Or et Or', et en établissant, comme entrée de ce modèle, le couple obtenu par combinaison du couple de braquage, Ts, et du couple, Ng*Tm (couple du moteur multiplié par un rapport de démultiplication Ng) nécessaire pour réaliser la force d'assistance dans le moteur 4, et en désignant par Tc le couple de l'arbre de direction. (Equation 10) d - Op Op' y dt f3 Or Or' 0 1 0 0 0 0 kNPKf N2C +C kNPKfLf kNPKf P r p AIN, A, A1V 0 0 op' Kf Lf -KfLfz KrLrz A, R3 O 0 0 - IZNs IZV Iz Y + Kf 0 R3 -Kf Kr 0 0 or MVNs MV 2 MV 0 0 0 0 0 1 9r' Kf(h -- hr) I N R3(h hr) (h-hr)( Kf Kr) IXV Ix R, R2 1 A, [T, + NT] Dans l'équation 10, Al, R1, R2 et R3 sont définis de la manière suivante: (Equation 11) A, = NpzMr + Ng Jn, kfbf2 krbr2 R, I Mg(hh) 4 4 X 1 2 2 R2 _ _ 4I (cf bf +crbr) X R3 = K fL f + KrLr Ainsi, il est possible de déterminer une amplitude, AT, de correction de couple en multipliant un gain prédéterminé F (F 1 à Fn) de retour d'état sur chaque valeur d'état x (Op, Op', y,(3, Or et Or') de l'équation de la série 6x6. Le gain de retour F est établi d'après des informations d'environnement obtenues à l'aide du moyen de détection 8 d'informations d'environnement et/ou d'un état de véhicule obtenu à l'aide du moyen de détection 9 d'état de véhicule. On va maintenant expliquer un procédé pour déterminer le gain F de retour d'état à l'aide des informations d'environnement et de l'état de véhicule. Il faut souligner que soit les informations d'environnement, soit l'état du véhicule, ou encore les deux, pourraient servir pour déterminer le gain F de retour d'état. Par exemple, lorsqu'un gain de retour F est déterminé à l'aide du degré de prise de virage du véhicule, un détecteur de vitesse de roue du véhicule peut être utilisé, par exemple, comme moyen de détection 9 d'état de véhicule, comme illustré sur la Fig. 3. 2888811 21 Comme moyen de détection 21a de degré de prise de virage, le degré de prise de virage est estimé en déterminant une différence de vitesse entre les roues droite et gauche du véhicule d'après un signal de détection fourni par le détecteur de vitesse de roue de véhicule. Plus particulièrement, une grandeur physique dans laquelle une dimension d'accélération latérale est estimée d'après la vitesse des roues du véhicule est déterminée par l'équation ci-dessous: (Equation 12) Gyestl = (Vwr + Vwl) (Vwr-Vwl) / bf Vwr et Vwl désignent respectivement les vitesses des roues droite et gauche du véhicule et bf désigne une bande de roulement de roue avant. De plus, une amplitude virtuelle, AWt, de transfert de charge, conformément au degré de prise de virage est déterminée en fonction d'une valeur absolue de Gyestl (c'est-à-dire, IGyest11) dans un premier moyen de détection 21b de déplacement virtuel de charge. Par exemple, puisqu'un gain d'un comportement de braquage d'un véhicule est réduit au moment d'un grand degré de prise de virage, l'amplitude AWt du déplacement virtuel de charge se décale vers la roue avant, pour compenser la réduction de gain. De plus, lorsqu'un gain F de retour d'état est déterminé à l'aide d'un degré de courbe correspondant aux informations d'environnement, par exemple, comme représenté sur la Fig. 3, une courbure est déterminée par le moyen de détection 21c de degré de courbe dans le moyen de détection 8 d'informations d'environnement, ce qui permet donc d'estimer le degré de courbe. Par exemple, si on désigne par ptl, pt2, ptn une courbure pour chaque seconde parmi quelques secondes en avant du véhicule de référence, une courbure moyenne pondérée autour d'une durée de deux secondes est représentée par l'équation suivante: (Equation 13) pw = E wi.pti Une grandeur physique dans laquelle la dimension d'accélération latérale est estimée d'après cette courbure est déterminée par l'équation suivante: (Equation 14) Gyest2 = pwV2 2888811 22 En outre, une amplitude, AWr de décalage virtuel de charge, d'après le degré de courbe, est déterminée en fonction d'une valeur absolue de Gyest2 (c'est-à-dire, IGyest2l) dans un second moyen de détection 21d d'amplitude de décalage virtuel de charge. Par exemple, pour une augmentation de gain d'un comportement de braquage d'un véhicule pendant la négociation d'une courbe plus fermée, l'amplitude, AWr, du décalage virtuel de charge se décale vers la roue avant. De plus, lorsqu'un gain F de retour d'état est déterminé à l'aide d'un degré d'approche correspondant aux informations d'environnement, par exemple comme représenté sur la Fig. 3, une distance d'un véhicule à un autre et une vitesse relative entre véhicules sont déterminées par le moyen de détection 21e de degré d'approche du moyen de détection 8 d'information d'environnement. De la sorte, le degré d'approche peut être estimé. Par exemple, un instant de contact i peut être déterminé d'après une distance D d'un véhicule à un autre et d'après une vitesse relative Vr, à l'aide de l'équation suivante: (Equation 15) i= -D/Vr Un degré d'approche peut être converti en information (laquelle est une valeur positive au moment d'une approche et est une valeur négative au moment d'un éloignement) en définissant le degré d'approche sous la forme (c'està-dire la valeur inverse de celle de l'équation 15 ci-dessus). Une amplitude AWv de décalage virtuel de charge d'après le degré d'approche, 1/T, est déterminée en fonction de 1/i dans un troisième moyen de détection 21f d'amplitude de décalage virtuel de charge. Par exemple, plus 1/i augmente comme valeur positive, plus l'amplitude AWv du décalage virtuel de charge se décale vers la roue avant. De plus, comme représenté sur la Fig. 3, l'amplitude de variation de charge est déterminée d'après un gradient de route dans un moyen de détection 21g d'amplitude de variation de charge. Ensuite, un quatrième moyen de détection 21h d'amplitude de décalage virtuel de charge détermine une amplitude AWn de décalage virtuel de charge d'après le gradient de route. On notera que l'amplitude du décalage virtuel de charge peut être déterminée d'après divers autres états du véhicules ou diverses autres informations d'environnement sans sortir du cadre de la présente description. 2888811 23 Ensuite, une amplitude AW de décalage virtuel de charge (c'està-dire une somme des amplitudes AWt, AWr, AWv de décalage virtuel de charge) est déterminée à l'aide de l'équation suivante: (Equation 16) AW = AWt + AWr + AWv Un paramètre de définition de réponse est déterminé, d'après cette amplitude totale AW de décalage virtuel de charge, par un moyen de détection 21i d'indicateur d'établissement. Par exemple, une constante d'amortissement Ç (c'est-à-dire un indicateur conceptuel) est déterminée de la sorte par le moyen de détection 21i d'indicateur d'établissement. Avec la constante d'amortissement, Ç, une caractéristique visée après le retour d'état élargit une bande ou accroît ou réduit un niveau d'amortissement. Par exemple, le mouvement du véhicule peut être tel que le véhicule est plus facile à faire tourner lorsque la constante d'amortissement, Ç, est basse, et que le véhicule est plus difficile à faire tourner lorsque la constante d'amortissement, Ç, est haute. Par conséquent, une mappe caractéristique est établie dans le moyen de détection 21i d'indicateur d'établissement pour accroître ou réduire la constante d'amortissement Ç en fonction d'un état du véhicule ou d'informations d'environnement. Le paramètre de définition de réponse peut être en outre exprimé par une constante de temps i, une fréquence naturelle con, un instant d'établissement T, ou autre. Ensuite, chaque élément F 1 à Fn du gain F de retour d'état est déterminé en fonction de la constante d'amortissement déterminée, Ç, dans un moyen d'établissement 22 de gain de retour. En outre, le gain F de retour d'état est conçu pour inclure le nombre d'éléments égal à un produit du nombre de valeurs d'état et du nombre de variables d'entrée du modèle de véhicule. Le gain de retour est établi en fonction des facteurs suivants: Pour commencer, dans un environnement de circulation d'un véhicule dans lequel le conducteur est plus susceptible de voir les abords immédiats d'un véhicule, une bande d'une caractéristique d'émission est plus large, ou un gain au voisinage de la fréquence naturelle est accru, en comparaison d'un environnement de circulation d'un véhicule dans lequel le conducteur est moins susceptible de voir les abords immédiats du véhicule. 2888811 24 Par exemple, dans une forme de réalisation, l'environnement de circulation du véhicule est un environnement dans lequel le conducteur est plus susceptible de voir les abords immédiats d'un véhicule lorsque la vitesse du véhicule est basse, lorsque le véhicule s'approche d'une courbe à rayon de courbure relativement petit (c'est-à-dire que la courbe est grande), lorsque le véhicule gravit une côte, lorsque le véhicule s'insèredans une file, lorsque la route est relativement étroite, lorsqu'un autre véhicule s'approche, lorsque le véhicule de référence s'approche d'un obstacle, lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises et/ou lorsque la visibilité est relativement faible. Dans ces conditions, une bande d'une caractéristique d'émission ou un gain est accru au voisinage de la fréquence naturelle. Plus particulièrement, lorsque la vitesse du véhicule est relativement basse, un conducteur est susceptible de voir à proximité du véhicule, et la ligne de vision du conducteur est susceptible d'être plus proche du véhicule. Lorsque le véhicule s'approche d'une courbe à rayon de courbure relativement petit, une distance proche d'une tangente interne de la courbe est raccourcie. Pendant la montée d'une côte, une ligne entre le véhicule de référence et un point en avant du véhicule de référence projeté sur le plan horizontal devient plus courte. Lorsque le véhicule de référence s'approche d'une intersection ou d'une voie convergente, la ligne de vision du conducteur est plus proche du véhicule en raison de la possibilité d'approche d'un objet. En cas de conduite par mauvaises conditions météorologiques ou mauvaise visibilité (par exemple, dans des conditions de faible luminosité ou de brouillard), le champ visuel est plus étroit. Par conséquent, dans ces environnements, la bande d'une caractéristique d'émission est plus large ou le gain au voisinage de la fréquence naturelle est accru, de la même manière que la caractéristique évoquée plus haut. Une amplitude de maîtrise de fonctionnement est déterminée, comme comportement du véhicule, principalement d'après des caractéristiques au voisinage d'une ou de plusieurs fréquences naturelles avec et sans suspension. Par exemple, le comportement d'un véhicule à suspension est illustré par un mouvement de lacet, un mouvement de roulis ou un mouvement de redressement/abaissement de carrosserie du véhicule. Par conséquent, l'amplitude de la maîtrise du fonctionnement est déterminée principalement d'après la caractéristique au voisinage d'au moins une des fréquences naturelles précitées. D'autre part, le comportement d'un véhicule sans suspension est illustré sous la forme d'une force latérale agissant sur les pneumatiques, d'un comportement de braquage de pneumatiques, d'un déplacement de crémaillère ou d'un comportement de rotation de pignon. Par conséquent, une 2888811 25 amplitude de maîtrise du fonctionnement est déterminée principalement d'après la caractéristique au voisinage d'au moins une des fréquences naturelles parmi ceux-ci. Ainsi, le gain F de retour d'état est établi. Comme décrit plus haut, l'amplitude du décalage de charge est déterminée d'après des informations d'environnement afin de déterminer une constante d'amortissement et ainsi de déterminer le gain F de retour d'état. Ce procédé de détermination repose sur le concept ci-après. Pour déterminer des caractéristiques de mouvements du véhicule en réponse à des informations d'environnement, le véhicule est dirigé dans une direction spécifique de prise de virage, et un écart par rapport à l'instant/au degré de prise de virage voulu par l'utilisateur se produit plus facilement. Par conséquent, le décalage de charge sert à fournir une caractéristique de facilité de prise de virage ou de difficulté de prise de virage comme caractéristique temporaire du véhicule. A mesure que la charge au sol se déplace vers la roue avant, une force latérale dans la roue avant (due au braquage) augmente pour ainsi accroître une force de prise de virage. En revanche, à mesure que la charge au sol se rapproche de la roue arrière, une force latérale dans la roue arrière augmente pour ainsi améliorer la stabilité du véhicule. Ainsi, une caractéristique voulue de prise de virage par le véhicule est définie par rapport à une courbure de route ou un degré d'approche d'un autre véhicule compte tenu de cette amplitude de décalage de charge, et différentes informations peuvent être évaluées avec la même dimension (c'est-à-dire la même grandeur physique). En outre, une caractéristique transitoire de réponse à une manoeuvre de conduite de la part du conducteur est plus facile à obtenir. Pour déterminer des caractéristiques de mouvement d'un véhicule par rapport au résultat intégré, les caractéristiques de mouvement du véhicule sont mises en corrélation avec la constante d'amortissement pour exprimer de façon approximative un système de second ordre des caractéristiques d'entrée/sortie. La constante d'amortissement est définie dans l'intervalle 0 < . A mesure que la constante d'amortissement se rapproche de zéro, le temps de montée diminue et au contraire le mouvement est vibratoire. En revanche, à mesure que la caractéristique de vibrations augmente, l'amortissement augmente pour donner un mouvement plus stabilisé. Le gain de retour F est prédéterminé avec un positionement polaire tel que le modèle de véhicule comprend la constante d'amortissement et un des pôle du système du second ordre produits par combinaison de fréquences naturelles établies (par exemple, 1-3 Hz), qui se présentent sous la forme d'un tableau de et F. 2888811 26 De la sorte, une logique est constituée à partir de diverses informations d'environnement concernant le gain de retour afin de réaliser une caractéristique voulue de mouvement du véhicule. Le système de commande répond à la manoeuvre de conduite effectuée par le conducteur. Autrement dit, la logique de commande n'a aucun instant spécifique de correction et, au contraire, se met en marche avec la manoeuvre de conduite effectuée par le conducteur. De la sorte, le système de commande ne risque pas de commander le véhicule à l'encontre de l'intention du conducteur et les commandes ne risquent pas d'interrompre la conduite normale du véhicule. Lorsque le gain F de retour d'état est ainsi établi, l'amplitude AT de correction de couple est déterminée d'après le retour d'état ci-dessus à l'aide du gain F de retour d'état. Le moyen de correction d'assistance 10d détermine une force d'assistance à générer réellement en soustrayant l'amplitude de correction AT, déterminée par le moyen d'établissement 10c d'amplitude de correction de couple, de l'amplitude d'assistance de base, Ta, déterminée par le moyen d'établissement 10b d'amplitude d'assistance de base. Autrement dit, la force d'assistance réellement générée est égale à "Ta - AT". Le moyen de commande 10e de couple de moteur détermine un couple Tm de moteur à générer par le moteur 4. L'amplitude Tm du couple de moteur correspond à la force d'assistance déterminée par le moyen de correction d'assistance 10d. Par ailleurs, le moyen de commande 10e de couple de moteur détermine une valeur d'instruction, Im*, d'un courant électrique à fournir au moteur 4 pour générer le couple de moteur, Tm. Le moyen de commande 10e de couple de moteur reçoit en outre une intensité de courant électrique fourni au moteur 4 pour faire fonctionner le circuit d'entraînement 10f du moteur. Dans une forme de réalisation, ce processus s'effectue à l'aide d'une régulation par action PI de façon que l'intensité réelle Im corresponde à l'intensité demandée Im*. Le circuit d'entraînement 10f de moteur est commandé par le moyen de commande 10e de couple de moteur. Dans une forme de réalisation, le circuit d'entraînement 10f de moteur comprend un transistor pour régler le courant électrique fourni au moteur 4. La commutation du transistor amène le courant électrique à l'intensité demandée Im* à être fourni au moteur 4. De plus, le circuit 10f d'entraînement de moteur détecte l'intensité réelle Im du courant électrique fourni au moteur 4 et renvoie l'intensité réelle Im au moyen de commande 10e de couple de 2888811 27 moteur. De la sorte, le moyen de commande 10e de couple de moteur est conçu pour effectuer la régulation par action PI évoquée plus haut, ou une régulation analogue. On a décrit la structure de la première forme de réalisation du système de commande de direction. On va maintenant expliquer le fonctionnement du système de commande de direction. Lorsque le conducteur tourne le volant de direction 1, l'arbre de direction 2 est amené à tourner. Plus particulièrement, lorsque la partie supérieure 2a d'arbre tourne, une force d'assistance correspondant à la rotation est déterminée d'après un signal de détection fourni par le détecteur 3 de couple de braquage par l'intermédiaire du moyen de compensation de phase l0a et du moyen d'établissement l0b d'amplitude d'assistance de base. De plus, une amplitude de correction de couple, AT, est déterminée dans le moyen d'établissement 10c d'amplitude de correction de couple d'après les résultats de détection fournis par le détecteur 3 de couple de braquage, le détecteur 7 de vitesse du véhicule, le moyen de détection 8 d'informations d'environnement et le moyen de détection 9 d'état du véhicule. La force d'assistance (Ta - AT) est déterminée d'après l'amplitude d'assistance de base, Ta, et l'amplitude de correction de couple, AT, dans le moyen de correction d'assistance 10d. Le moyen de commande 10e de couple de moteur détermine et délivre l'intensité demandée Im* du courant électrique à fournir au moteur 4 pour obtenir la force d'assistance. De plus, le moyen de commande 10e de couple de moteur commande le circuit d'entraînement 10f de moteur pour ainsi fournir au moteur 4 le courant électrique avec l'intensité demandée, Im*. De la sorte, le couple transmis depuis la partie supérieure 2a de l'arbre s'ajoute au couple fourni par le moteur 4 pour produire le couple d'arbre de direction dans la partie inférieure 2b de l'arbre. Lorsque le couple d'arbre de direction est ainsi fourni à la partie inférieure 2b de l'arbre, il est transmis aux roues droite et gauche 11 a, 11 b par l'intermédiaire du mécanisme de boîtier de direction 5 et du mécanisme de timonerie de direction 6. De la sorte, les roues I 1 a, 11 b sont braquées dans la même direction et en fonction du couple de l'arbre de direction pour avoir l'angle de braquage voulu. On va maintenant expliquer les effets obtenus à l'aide du système de commande de direction. Avec le système de commande de direction selon la première forme de réalisation, le mouvement d'un véhicule est estimé d'après l'état du système de 35 commande de direction. Autrement dit, le signal fourni par le détecteur 3 de couple 2888811 28 de braquage corrige le couple à produire dans la partie inférieure 2b d'arbre de manière à obtenir une caractéristique voulue. En outre, les résultats de la détection faite par le moyen de détection 8 d'informations d'environnement et le moyen de détection 9 d'état de véhicule servent à régler le couple de l'arbre de direction. Plus précisément, une bande de la caractéristique d'émission jusqu'à ce que le couple d'arbre de direction soit transmis en tant que comportements d'un véhicule tels que l'amplitude du mouvement de lacet et le roulis se rétrécit ou s'élargit. Par ailleurs, un gain approximativement à la fréquence naturelle (la fréquence à laquelle culmine la caractéristique d'émission) de la caractéristique d'émission est réglé. Par exemple, le gain approximativement à la fréquence naturelle augmente. Les figures 5A, 5B, 6A et 6B illustrent des exemples dans lesquels une bande de la caractéristique d'émission est modifiée (c'est-à-dire rétrécie ou élargie). Chaque figure illustre des caractéristiques de réponse de couple d'arbre de direction, d'amplitude de mouvement de lacet et de roulis. Les figures 5A et 6A illustrent une caractéristique de gain par rapport à une fréquence et les figures 5B et 6B illustrent une caractéristique de phase par rapport à une fréquence. Sur les figures, le trait discontinu représente un état dans lequel le couple d'arbre de direction n'est pas corrigé (c'est-à-dire une caractéristique de base). De plus, le trait mixte représente un état dans lequel une bande de la caractéristique d'émission par le positionnement polaire est élargie (par exemple, un intervalle allant d'un état normal à une fréquence réduite de 3dB). Un trait continu représente un état dans lequel une bande est rétrécie par le positionnement polaire (ou une caractéristique visant la stabilisation par un amortissement accru approximativement à la fréquence naturelle). De la sorte, l'état de mouvement du véhicule est estimé d'après le signal de détection fourni par le détecteur 3 de couple de braquage afin de corriger le couple d'arbre de direction généré dans la partie inférieure 2b de l'arbre, et la caractéristique voulue peut être assurée. En outre, les résultats de détections faites par le moyen de détection 8 d'informations d'environnement et le moyen de détection 9 d'état de véhicule se traduisent par une correction du couple de l'arbre de braquage et de la bande de la caractéristique d'émission jusqu'à ce que le couple d'arbre de braquage soit transmis comme comportement du véhicule. Par exemple, l'amplitude du mouvement de lacet ou le roulis du véhicule est rétréci(e) ou élargi(e), ou le gain au voisinage de la fréquence naturelle est réglé pour obtenir les effets ci-après. 2888811 29 (1) En ce qui concerne une caractéristique de réponse d'un véhicule à une entrée de braquage (c'est-à-dire une force de braquage) : Lorsqu'une certaine entrée de couple est appliquée au volent de direction 1, le fait de réduire la force d'assistance au voisinage d'une ou de plusieurs fréquences naturelles d'un véhicule avec/sans suspension provoque un angle maximal de prise de virage d'un pneumatique et provoque la réduction d'un comportement du véhicule, ce qui empêche les vibrations. Lorsqu'une entrée est appliquée suivant un certain angle au volant de direction 1, le fait de réduire la force d'assistance au voisinage d'une ou de plusieurs fréquences naturelles d'un véhicule avec/sans suspension provoque l'accroissement d'une réaction chez un conducteur, ce qui amortit donc la caractéristique issue d'une réaction à un comportement. Par conséquent, le conducteur a l'impression que le comportement n'est pas généré en réponse à la charge. De la sorte, si l'entrée de braquage par un conducteur est définie par le couple et l'angle, la stabilité d'un véhicule s'améliore. En outre, il est possible de transmettre l'état stabilisé du véhicule au conducteur. Autrement dit, un conducteur peut ressentir le retour conformément au mouvement du véhicule par l'intermédiaire du volant de direction 1. Les effets produits en réduisant la force d'assistance au voisinage de la fréquence naturelle sont illustrés et décrits plus haut. Cependant, comme le mouvement du véhicule provoque les changements de caractéristique évoqués plus haut, il peut être préférable que la force d'assistance ne soit pas seulement réduite mais aussi régulée dans un sens visant à compenser la dégradation de la caractéristique (par exemple, lorsque le degré de prise de virage est élevé). Dans ce cas, la correction de l'assistance se fait en élargissant une bande de la caractéristique d'émission ou en accroissant un gain de la bande dégradée. De la sorte, la caractéristique au voisinage de la fréquence naturelle amortie du véhicule avec suspension est forcément uniforme quels que soient les états de circulation du véhicule. De ce fait, les vibrations de résonance du véhicule renvoyées à un conducteur par l'intermédiaire du volant de direction sont réduites, ce qui réduit les bruits de la conduite effectuée par le conducteur. De la sorte, le conducteur peut plus facilement régler le volant de direction. Par exemple, lorsque le véhicule de référence roule sur une route en courbe et que la courbe s'accentue (c'est-à-dire lorsque la courbe devient plus serrée), la 2888811 30 capacité de prise de virage du véhicule est améliorée par une correction de façon que le véhicule se déplace de la manière souhaitée par le conducteur. (2) En ce qui concerne les caractéristiques de réponse d'un véhicule pour une entrée de braquage en fonction de l'environnement: Puisqu'un couple d'arbre de direction est corrigé en fonction d'informations d'environnement, il est possible de régler les caractéristiques de réponse du véhicule à une entrée de braquage en fonction de l'environnement du véhicule. Par exemple, lorsqu'on souhaite accroître la réponse de prise de virage, une bande de la caractéristique d'émission du véhicule à une entrée de braquage (c'est-à- dire à la force de braquage) s'élargit. Lorsqu'on souhaite créer un comportement de décalage latéral, la bande est rétrécie ou un gain proche de la fréquence naturelle est réduit. Cela amène un changement de réaction lorsque le conducteur dirige le véhicule en réponse à des changements d'environnement afin de correspondre à ce qu'attend le conducteur. De la sorte, il devient plus facile de diriger le véhicule. En outre, dans des conditions où le conducteur est plus susceptible de voir les abords immédiats du véhicule, les capacités de réponse du côté de la prise de virage peuvent être accrues. En revanche, dans des conditions où le conducteur est plus susceptible de voir des objets distants, la possibilité de réponse peut être réduite. On notera que, dans une autre forme de réalisation, les possibilités de réponse du côté de la prise de virage peuvent être réduites lorsque le conducteur est plus susceptible de voir les abords immédiats du véhicule, et que les possibilités de réponse peuvent être accrues lorsque le conducteur est plus susceptible de voir des objets distants. AUTRES FORMES DE REALISATION L'opération de commande de braquage en réponse à des changements d'environnement peut être appliquée non seulement à une commande de réaction, mais encore à une commande de direction. Dans ce cas, lorsque la capacité de prise de virage (c'est-à-dire la caractéristique du véhicule) est réduite ou que la prise de virage est requise (c'est-à-dire l'état de l'environnement de circulation du véhicule), la possibilité de réponse par rapport à une entrée de braquage pour un mouvement du véhicule peut être accrue. Par ailleurs, on notera que le système de commande de braquage pourrait 35 être mis en oeuvre dans un système du type à colonne, un système du type à pignons 2888811 31 ou autre, dans lequel une force d'assistance est ajoutée à la partie inférieure 2b de l'arbre. Le système de commande de direction pourrait également être mis en oeuvre dans un système dans lequel une force d'assistance est ajoutée à l'emplacement d'une crémaillère. Plus particulièrement, la présente invention peut être mise en oeuvre dans un système dans lequel une vis à billes est formée dans une crémaillère et dans lequel un moteur est amené à tourner autour de la crémaillère pour provoquer l'addition d'une force d'assistance. En outre, la présente invention peut être mise en oeuvre dans un système dans lequel la force d'assistance est générée par des dents d'une crémaillère, un pignon tournant sous l'action d'une roue à vis sans fin, une vis sans fin et un moteur ou n'importe quel dispositif approprié
Le système de commande de braquage comprend un volant de direction (1) et un arbre de direction (2) avec des parties supérieure et inférieure (2a, 2b) d'arbre. Le couple d'arbre de direction de la partie inférieure (2b) d'arbre correspond au couple transmis à la partie supérieure (2a) d'arbre et le couple d'arbre de direction braque les roues (11a, 11b) du véhicule. Un détecteur (3) de couple de braquage est prévu pour détecter le couple de braquage. Un dispositif générateur de forces d'assistance (4) génère des forces d'assistance d'après un signal de commande pour ainsi générer un couple dans la partie inférieure (2b) d'arbre. Un moyen de commande (10) est prévu pour délivrer le signal de commande d'après le couple de braquage. Un détecteur (7) de vitesse de véhicule détecte la vitesse du véhicule et un détecteur (8) d'informations d'environnement détecte des informations sur l'environnement. Une amplitude d'assistance de base est établie d'après la vitesse du véhicule et le couple de braquage, et une amplitude de correction de couple est déterminée d'après les informations d'environnement. En outre, la force d'assistance est déterminée d'après l'amplitude d'assistance de base et l'amplitude de correction de couple.
1. Système de commande de direction pour véhicule comportant plusieurs roues (11 a, 11 b), le système de commande de direction comprenant: un volant de direction (1) ; un arbre de direction (2) comportant une partie supérieure (2a) d'arbre et une partie inférieure (2b) d'arbre, un couple étant transmis à la partie supérieure (2a) d'arbre par une action de braquage appliquée au volant de direction (1), le couple de l'arbre de direction sur la partie inférieure (2b) d'arbre correspondant au couple transmis à la partie supérieure (2a) d'arbre, et le couple de l'arbre de direction braquant les roues (11 a, 1l b) ; un détecteur (3) de couple de braquage qui génère un signal de sortie correspondant à un angle de torsion entre la partie supérieure (2a) d'arbre et la partie inférieure (2b) d'arbre afin de détecter un couple de braquage; un dispositif (4) générateur de force d'assistance qui génère une force d'assistance d'après un signal de commande pour ainsi générer un couple dans la partie inférieure (2b) d'arbre; un moyen de commande (10) pour appliquer le signal de commande au dispositif (4) générateur de force d'assistance d'après le couple de braquage détecté 20 par le détecteur (3) de couple de braquage; un détecteur (7) de vitesse de véhicule qui détecte une vitesse du véhicule; et un détecteur (8) d'informations d'environnement qui détecte des informations sur l'environnement du véhicule, caractérisé en ce que le moyen de commande (10) comprend: un dispositif d'établissement (10b) d'une amplitude d'assistance de base qui établit une amplitude d'assistance de base d'après la vitesse du véhicule détectée par le détecteur (7) de vitesse de véhicule et d'après le couple de braquage détecté par le détecteur (3) de couple de braquage; un dispositif d'établissement (10c) d'une amplitude de correction de couple qui détermine une amplitude de correction de couple d'après les informations d'environnement détectées par le détecteur (8) d'informations d'environnement; et un dispositif de correction d'assistance (10d) qui détermine la force d'assistance d'après l'amplitude d'assistance de base établie par le dispositif d'établissement (10b) d'amplitude d'établissement de base et l'amplitude de correction 2888811 33 de couple déterminée par le dispositif d'établissement (10c) de l'amplitude de correction de couple. 2. Système de commande de direction selon la 1, caractérisé en ce que le détecteur (8) d'informations d'environnement détecte, comme informations d'environnement du véhicule, une courbe sur la route et/ou un gradient de route et/ou une convergence de routes et/ou une séparation de routes et/ou une intersection de routes et/ou une largeur de route et/ou un obstacle sur le trajet du véhicule et/ou une condition météorologique affectant le véhicule et/ou une visibilité depuis le véhicule. 3. Système de commande de direction selon la 2, caractérisé en ce que lorsque les informations d'environnement indiquent que le conducteur est plus vraisemblablement amené à voir les abords dans les limites d'une distance prédéterminée par rapport au véhicule, le dispositif d'établissement de l'amplitude de correction de couple de façon que une bande d'une caractéristique de transmission d'un comportement du véhicule par rapport à l'entrée de braquage s'élargisse et/ou un gain approximativement à une fréquence naturelle augmente, en comparaison du moment où le conducteur est moins susceptible de voir les abords dans les limites de la distance prédéterminée par rapport au véhicule. 4. Système de commande de direction selon la 3, caractérisé en ce que les informations d'environnement indiquent que le conducteur va plus vraisemblablement voir les abords dans les limites de la distance prédéterminée par rapport au véhicule, une condition d'environnement existant pour une route sur laquelle se déplace le véhicule, la condition d'environnement étant choisie parmi un groupe comprenant: la courbure de la route augmente, la route gravit une côte, le véhicule s'approche d'une intersection sur la route, le véhicule s'approche d'une voie de convergence sur la route, la route se rétrécit, le véhicule s'approche d'un second véhicule, 2888811 34 le véhicule s'approche d'un obstacle, les conditions météorologiques sont dangereuses, et la visibilité à partir du véhicule diminue. 5. Système de commande de direction selon l'une quelconque des 5 1 à 4, caractérisé en ce que: le détecteur (8) d'informations d'environnement comprend un dispositif de navigation servant à stocker des informations de carte routière et délivre au dispositif d'établissement (10c) d'amplitude de correction de couple, comme informations d'environnement, des informations en corrélation avec la courbure de la route, et le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple comporte un détecteur de degré de courbe qui détecte un degré de courbe d'après la courbure. 6. Système de commande de direction selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que: le détecteur (8) d'informations d'environnement détecte des informations d'environnement qui établissent une corrélation avec une distance entre le véhicule et le second véhicule et une vitesse relative entre le véhicule et le second véhicule, et le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple comporte un détecteur de degré d'approche qui détecte un degré d'approche du second véhicule d'après les informations d'environnement établissant une corrélation entre la distance et la vitesse relative. 7. Système de commande de direction selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que: le détecteur (8) d'informations d'environnement détecte des informations d'environnement établissant une corrélation avec un gradient sur la route, et le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple comporte un détecteur d'amplitude de variation de charge qui détecte une amplitude de variation de charge du véhicule d'après le gradient. 8. Système de commande de direction selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que: le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple comporte un modèle (20) de véhicule servant à calculer le comportement d'un véhicule pour la force d'assistance, et en ce que le dispositif d'établissement (1Oc) d'amplitude de correction de couple comporte en outre un dispositif d'établissement (22) de gain de retour d'état pour déterminer un gain de retour d'état, 2888811 35 le dispositif d'établissement (22) de gain de retour d'état déterminant le gain de retour d'après les informations d'environnement détectées par le détecteur (8) d'informations d'environnement; et l'amplitude de correction de couple étant déterminée d'après le couple de 5 braquage à l'aide du modèle (20) de véhicule et du gain de retour. 9. Système de commande de direction selon la 7, caractérisé en ce que: le dispositif d'établissement (10c) d'amplitude de correction de couple détermine une amplitude virtuelle de décalage de charge d'après les informations d'environnement et un paramètre de définition de réponse à partir de l'amplitude virtuelle de décalage de charge; et le gain de retour est déterminé d'après le paramètre de définition de réponse. 10. Système de commande de direction selon l'une quelconque des 1 à 4, comprenant en outre: un détecteur (9) d'état de véhicule qui détecte un état du véhicule établissant une corrélation avec le comportement du véhicule, caractérisé en ce que: le dispositif d'établissement d'amplitude de correction de couple détermine l'amplitude de correction de couple d'après les informations d'environnement et l'état du véhicule. 11. Système de commande de direction pour véhicule muni d'une pluralité de roues (11 a, 1 lb), comprenant: un volant de direction (1) ; un arbre de direction (2) comportant une partie supérieure (2a) d'arbre et une partie inférieure (2b) d'arbre, un couple étant transmis à la partie supérieure (2a) d'arbre par une action de braquage appliquée au volant de direction (1), le couple de l'arbre de direction sur la partie inférieure (2b) d'arbre correspondant au couple transmis à la partie supérieure (2a) d'arbre, et le couple de l'arbre de direction braquant les roues (11 a, 11 b) ; un détecteur (3) de couple de braquage qui génère un signal de sortie 30 correspondant à un angle de torsion entre la partie supérieure (2a) d'arbre et la partie inférieure (2b) d'arbre afin de détecter un couple de braquage; un moteur (4) fonctionnant d'après un signal de commande pour générer une force d'assistance, en générant de ce fait un couple dans la partie inférieure (2b) d'arbre; 2888811 36 un moyen de commande (10) pour délivrer le signal de commande au moteur (4) d'après le couple de braquage détecté par le détecteur (3) de couple de braquage; un détecteur (7) de vitesse de véhicule qui détecte une vitesse du véhicule; et un détecteur (9) d'état de véhicule qui détecte un état de véhicule en corrélation avec un comportement du véhicule; caractérisé en ce que le moyen de commande (10) comprend: un dispositif d'établissement (10b) d'une amplitude d'assistance de base qui établit une amplitude d'assistance de base en fonction de la vitesse du véhicule et du couple de braquage; un dispositif d'établissement (10c) d'une amplitude de correction de couple qui détermine une amplitude de correction de couple d'après l'état du véhicule détecté par le détecteur (9) d'état du véhicule; et un dispositif de correction d'assistance (10d) qui détermine la force d'assistance d'après l'amplitude d'assistance de base et l'amplitude de correction de couple. 12. Système de commande de direction selon la 11, caractérisé en ce que: le détecteur (9) d'état de véhicule comporte un détecteur (21a) de degré de prise de virage qui détecte un degré de prise de virage par le véhicule; et le dispositif d'établissement (10c) d'amplitude de correction de couple détermine l'amplitude de correction de couple d'après le degré de prise de virage. 13. Système de commande de direction selon la 12, caractérisé en ce que: le détecteur (21a) de degré de prise de virage estime le degré de prise de virage du véhicule à partir d'un angle du volant de direction et/ou une amplitude de mouvement de lacet et/ou une accélération latérale et/ou une différence de vitesse entre les diverses roues et/ou une force de braquage. 14. Système de commande de direction selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé en ce que: lorsqu'un degré de prise de virage réel du véhicule est plus grand que le degré de prise de virage estimé par le détecteur de degré de prise de virage, le dispositif d'établissement (10c) d'amplitude de correction de couple: 2888811 37 élargit une bande d'une caractéristique de transmission d'un comportement du véhicule à l'action de braquage, et/ou accroît un gain approximativement à une fréquence naturelle. 15. Système de commande de direction selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé en ce que: le dispositif d'établissement (10c) d'amplitude de correction de couple comprend un modèle (20) de véhicule servant à calculer un comportement du véhicule pour la force d'assistance, le dispositif d'établissement (1Oc) d'amplitude de correction de couple comportant en outre un dispositif d'établissement (22) de gain de retour d'état afin de déterminer un gain de retour, le dispositif d'établissement (22) de gain de retour d'état déterminant le gain de retour d'après les informations d'environnement détectées par le détecteur (8) d'informations d'environnement; et l'amplitude de correction de couple étant déterminée d'après le couple de braquage à l'aide du modèle (20) de véhicule et de gain de retour. 16. Système de commande de direction selon la 15, caractérisé en ce que: le dispositif d'établissement (10c) d'amplitude de correction de couple détermine une amplitude virtuelle de décalage de charge d'après les informations d'environnement et un paramètre de définition de réponse d'après l'amplitude virtuelle de décalage de charge; et le gain de retour est déterminé d'après le paramètre de définition de réponse.
B,G
B62,B60,G01,G08
B62D,B60W,G01C,G08G
B62D 6,B60W 40,B62D 5,B62D 101,B62D 103,B62D 105,B62D 111,B62D 113,B62D 119,B62D 121,B62D 133,B62D 135,B62D 137,G01C 21,G08G 1
B62D 6/00,B60W 40/04,B60W 40/06,B60W 40/08,B60W 40/10,B60W 40/12,B62D 5/04,B62D 101/00,B62D 103/00,B62D 105/00,B62D 111/00,B62D 113/00,B62D 119/00,B62D 121/00,B62D 133/00,B62D 135/00,B62D 137/00,G01C 21/00,G08G 1/16
FR2895006
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION DE VERROU DE PORTE.
20,070,622
PORTE. La presente invention concerne un dispositif de protection de verrou de porte. Elie s'applique notamment, mais non exclusivement, a la protection de verrou de porte de vehicule permettant ainsi une quasi inviolabilite dudit verrou. D'une facon generale, les ouvrants de vehicule, tels les portieres avant et arriere, les portes laterales ou haillons, sont equipes de verrou permettant leur ouverture de 1'exterieur du vehicule au moyen d'une cle appropriee, et de 1'interieur du vehicule au moyen d'une poignee ou d'un dispositif mecanique ou electrique accessible a 1'interieur de 1'habitacle du vehicule. D'une maniere generale, l'inviolabilite de ces venous est toute relative compte tenu de la conception meme du verrou et de sa fixation sur l'ouvrant. En effet, les venous sont generalement constitues d'un stator en deux parties et d'un rotor monobloc ; 1'ensemble rotor et stator est monte sur la tole de l'ouvrant de 1' exterieur vers 1' interieur ; la solidarisation du verrou sur ladite tole est effectuee par 1' intermediaire d' au moins un element de fixation introduit de 1'interieur, se fixant dans une partie du stator et prenant appui sur le moyeu de la poignee, ladite tole etant prise en sandwich entre le stator et le moyeu de la poignee par 1'intermediaire d'une plaque de renfort. Par ailleurs, le stator, constitue de deux parties, permettant ainsi de positionner le rotor monobloc, est generalement realise par fonderie a partir d'un alliage de zinc, d'aluminium, de manganese et de cuivre ; les deux parties du stator sont assemblees en correspondance de forme au moyen de goupilles. 2895006 -2- Un capot de protection est ensuite positionne sur la partie exterieure du verrou, generalement rendu solidaire du stator par maintien en force. La fragilite de la jonction des deux parties du stator et la nature meme du 5 materiau utilise autorisent malheureusement le forcage du verrou a 1'aide d'un outil permettant d'actionner le rotor et de declencher ainsi l'ouverture de 1' ouvrant. L'invention a donc plus particulierement pour but de supprimer ces 10 inconvenients. Elie propose a cet effet d'associer au verrou conventionnel un blindage en acier en correspondance de forme avec 1'extremite exterieure du stator, rendant solidaires les deux parties du stator dudit verrou, de la poignee et de la 15 tole de l'ouvrant, au moyen d' au moins un element de fixation, se fixant dans le susdit blindage, en prenant appui sur au moins la dite poignee et sur au moins une partie desdites deux parties du stator du verrou. De ce fait, l'invention autorise : 20 le maintien en force a 1'interieur dudit blindage des deux parties du stator du verrou, - la transmission de 1'effort d'arrachement du verrou sur la susdite vis rendant solidaire au moins une partie desdites deux parties du stator du verrou, de la poignee, de la tole de l'ouvrant et du blindage, 25 la transmission d'un effort de compression sur le materiau constituant les deux parties du stator, lors de 1' arrachement du verrou, et non plus un effort de traction, voire de cisaillement. Grace a ces dispositions, l'invention permet de rendre le verrou quasiment 30 inviolable, notamment en cas d'attaque du verrou par arrachement depuis 1' exterieur du vehicule. Un mode d' execution de l' invention sera decrit ci-apres, a titre d' exemple non limitatif, avec reference au dessin annexe dans lequel l'unique figure represente une coupe transversale du dispositif de protection de verrou selon 1' invention. Dans 1'exemple illustre sur l'unique figure, un verrou Ve est constitue d'un rotor Ro et d'un stator St en deux parties St1, St2. Le stator St est en effet constitue de deux parties St1, St2, de maniere a permettre le positionnement du rotor Ro a 1'interieur du stator lors de 1'assemblage du verrou Ve, les deux parties St1, St2, sont ensuite reliees de fawn fixe, par exemple, par des goupilles, non representees. Un blindage B1, en forme essentiellement de cloche, situe au voisinage de 1' extremite circulaire exterieure du stator St, en correspondance de forme avec ladite extremite exterieure du stator St, lequel blindage B1 comprend : une paroi circulaire Bl1 dont la surface interne B12 vient en appui sur une portee cylindrique constituant ladite extremite exterieure du stator St, - une paroi de fond B13 qui comporte un orifice circulaire B14 venant en appui sur un epaulement de diametre inferieur a la susdite portee cylindrique constituant ladite extremite exterieure du stator St, une projection B15, s'etendant de la paroi circulaire B11, et dirigee, selon une inclinaison, en direction de 1'extremite interieure du stator St, ladite projection B15, venant s'emboiter dans un logement, en correspondance de forme, realise dans au moins une desdites deux parties St1, St2, du stator St, comprend un alesage filete B16 dont 1'axe central B17 correspond sensiblement a 1'axe principal de ladite projection B15, lequel axe central B!7 forme un angle aigu a avec 1'axe de symetrie A du verrou, ledit alesage filete B16 debouchant en direction de 1'extremite interieure du stator St, lequel alesage filete B16 est -4 prolonge d'un alesage lisse B18 de diametre superieur au diametre interne du filetage dudit alesage filete B16, debouchant a 1'exterieur de la au moins une desdites deux parties St1, St2, du stator St. Une premiere vis Vi1, vissee dans le susdit alesage filete borgne B16, prenant appui sur une paroi, pratiquee a cet effet dans un poignee Po, associee au verrou Ve, rend solidaire par serrage, ladite poignee Po, la tole non representee de l'ouvrant du vehicule, la susdite au moins une desdites deux parties St1, St2, du stator St, et le blindage B1. Une seconde vis Vi2, dont 1'axe principal est sensiblement orthogonal a 1'axe de symetrie A du verrou, est vissee dans la susdite au moins une desdites deux parties St1, St2, du stator St, et rend ainsi solidaire le stator St et ladite poignee Po. Une goupille Go, dont 1'axe principal est sensiblement orthogonal a 1'axe de symetrie A du verrou Ve, est introduite dans 1'autre susdite au moins une desdites deux parties St1, St2, du stator St, et rend ainsi solidaire le stator St et le blindage B1. 20 La susdite goupille Go peut etre remplacee par un element de retenue, solidaire de ratite susdite au moins une desdites deux parties St1, St2, du stator St, ou appartenant a ratite susdite au moins une desdites deux parties St1, St2, du stator St, et rend ainsi solidaire le stator St et le blindage B1. 25 Ainsi, la presence du susdit blindage B1 permet : - le maintien en force a 1'interieur dudit blindage des deux parties St1, St2, du stator St du verrou Ve, la transmission de 1'effort d'arrachement du verrou Ve sur la susdite 30 premiere vis Vi1 rendant solidaire au moins une partie des deux 2895006 -5- parties St', St2, du stator St du verrou Ve, de la poignee Po, de la tole de l'ouvrant et du blindage B1, la transmission d'un effort de compression sur le materiau constituant les deux parties St', St2, du stator St, lors de 5 1'arrachement du verrou Ve, et non plus un effort de traction, voire de cisaillement, la protection de 1'ouverture du verrou Ve rendant difficile l'introduction d'un outil
Dispositif de protection de verrou (Ve) constitué d'un rotor (Ro), d'un stator (St) en deux parties (St1, St2,) et d'un blindage (B1), en forme essentiellement de cloche, situé au voisinage de l'extrémité circulaire extérieure du stator (St), en correspondance de forme avec ladite extrémité extérieure du stator (St), lequel blindage (B1) comprend :- une projection (Bl5), venant s'emboîter dans un logement, en correspondance de forme, réalisé dans au moins une desdites deux parties (St1, St2,) du stator (St),- une vis (Vi1), rendant solidaire par serrage, une poignée (Po), la tôle de l'ouvrant du véhicule, la susdite au moins une desdites deux parties (St1, St2,) du stator (St), et le blindage (B1).
Revendications 1. Dispositif de protection de verrou (Ve) d'ouvrant, le verrou comprenant un rotor (Ro) et un stator (St), lequel verrou (Ve) est solidaire de 5 la tole de l'ouvrant du vehicule associee a une poignee (Po), caracterise en ce qu'il comprend un blindage (B1), en forme essentiellement de cloche, situe au voisinage de 1'extremite circulaire exterieure du stator (St), en correspondance de forme avec ladite extremite exterieure du stator (St), lequel blindage (B1) comprend un element de solidarisation dudit blindage (B1) avec 10 le susdit stator (St) du verrou (Ve), la tole de l'ouvrant et la poignee (Po) associee. 2. Dispositif selon la 1, caracterise en ce que le susdit blindage (B1), comprend : 15 une paroi circulaire (Bli) dont la surface interne (B12) vient en appui sur une portee cylindrique constituant ladite extremite exterieure du stator (St), une paroi de fond (B13) qui comporte un orifice circulaire (B14) venant en appui sur un epaulement de diametre inferieur a la susdite 20 portee cylindrique constituant ladite extremite exterieure du stator (St), une projection (B15), s'etendant de la paroi circulaire (Bll), et dirigee, selon une inclinaison, en direction de 1'extremite interieure du stator (St), 25 ladite projection (B15), venant s'emboiter dans un logement, en correspondance de forme, realise dans au moins une des deux parties (St,, St2,) du stator (St), comprend un alesage filete (B16) dont 1'axe central (B!7) correspond sensiblement a 1'axe principal de ladite projection (B15), lequel axe central (B17) forme un angle aigu a avec 1'axe de symetrie A du verrou, ledit 30 alesage filete (B16) debouchant en direction de 1'extremite interieure du stator (St), lequel alesage filete (B16) est prolonge d'un alesage lisse (B!8) de -6diametre superieur au diametre interne du filetage dudit alesage filete (B16), debouchant a 1'exterieur de la au moins une desdites deux parties (St,, St2,) du stator (St). 3. Dispositif selon la 2, caracterise en ce qu'il comprend une vis (Vil), vissee dans le susdit alesage filete (B16), prenant appui sur une paroi, pratiquee a cet effet dans la poignee (Po), associee au verrou (Ve), rendant solidaire par serrage, ladite poignee (Po), la tole de l'ouvrant du vehicule, la susdite au moins une desdites deux parties (Sti, St2,) du stator (St), et le blindage (Bl). 4. Dispositif selon la 2, caracterise en ce qu'il comprend un element de retenue appartenant a 1' autre susdite au moins une desdites deux parties (St,, St2,) du stator (St), ou introduit dans ratite susdite au moins une desdites deux parties (Stl, St2,) du stator (St), rendant solidaire le stator (St) et le blindage (Bl). 5. Dispositif selon la 4, caracterise en ce que le susdit element de retenue est une goupille (Go), dont 20 1'axe principal est sensiblement orthogonal a 1'axe de symetrie (A) du verrou (Ve).
E
E05
E05B
E05B 17,E05B 9,E05B 65
E05B 17/00,E05B 9/00,E05B 65/12
FR2890274
A1
PROCEDE D'ADRESSAGE POUR LE TRANSPORT DE DONNEES SUR UN RESEAU DE TELECOMMUNICATION,SIGNAL DE STRUCTURE D'ADRESSE, PASSERELLE ET PROGRAMME D'ORDINATEUR CORRESPONDANTS
20,070,302
CORRESPONDANTS. 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de l'adressage des datagrammes au sein de la couche réseau d'un réseau de communication, par exemple basé sur le protocole IP (pour Internet Protocol ). Plus précisément, l'invention concerne l'adressage multidiffusion (multicast) des datagrammes lors d'une encapsulation des données issues des services de diffusion numérique, par exemple DVB , pour Digital Video Broadcasting . Les services de diffusion numérique, par exemple DVB , sont principalement diffusés sur des réseaux à large diffusion dit Broadcast en référence à un émetteur unique pour plusieurs récepteurs potentiels. Ces mêmes services sont, dans une moindre mesure et depuis peu de temps, diffusés sur les réseaux maillés basés sur le protocole IP, par exemple Internet. Cette diffusion est réalisée à l'aide du système d'adressage multidiffusion (multicast) défini par le protocole IP. 2. Solutions de l'art antérieur 2.1 Art antérieur La diffusion des programmes et des services de télévision numérique a été en grande partie définie par le consortium DVB . Elle est architecturée autour de plusieurs normes liées à la diffusion des flux d'information. Ainsi, les services DVB (Programmes TV, radios, sélecteurs de chaînes) sont transportés sous forme de multiplexes dans les réseaux de diffusion traditionnels tels que les réseaux satellites ou les réseaux hertziens. Ces multiplexes sont constitués par des opérateurs de multiplexes. Chaque multiplexe est référencé, lors de sa fabrication, par l'identifiant unique de l'opérateur de multiplexes nommé ORIGINAL_NETWORK_ID (ou ONiD, pour Identifiant du réseau d'origine ) ainsi que par un identifiant de multiplexe nommé TRANSPORT_STREAM_ID (ou TSiD pour Identifiant de flux de transport ). Ce couple {ONiD; TSiD} représente l'adresse unique d'un multiplex. Au sein d'un multiplex, on alloue un identifiant pour chaque service DVB nommé SERVICE_ID (ou SiD pour Identifiant de Service ). Le triplet {ONiD; TSiD; SiD} représente l'adresse unique d'un service DVB, par exemple une chaîne de télévision. Cette adresse est utilisée par le terminal de l'utilisateur (décodeur numérique) pour identifier, décoder et présenter le programme télévisuel ou la radio sélectionné auparavant par l'utilisateur. Les services de multidiffusion dans les réseaux de communication basés sur le protocole IP sont quant à eux définis par le principe de l'adressage multicast . Cet adressage est effectué sur une plage d'adressage réservée à la multidiffusion. L'adressage Multicast permet de diffuser sur une architecture IP une même information vers un groupe de clients. Chaque paquet d'information (datagramme) du protocole IP contient une adresse source et une adresse dite multicast unique de destination. Un utilisateur fait la demande d'un contenu multicast, identifié par une adresse IP multicast, au moyen du protocole IGMP (Internet Group Management Protocol pour protocole de gestion du groupe internet ) sur les réseaux qui implémentent la version 4 du protocole IP (IPv4) ou au moyen du protocole MLD (Multicast Listener Discovery pour découverte des auditeurs de multidiffusion ) sur les réseaux qui implémentent la version 6 du protocole IP (IPv6). Ainsi, lorsqu'un utilisateur se connecte, par le biais d'une connexion Internet, à un service de diffusion d'information, l'application chargée d'identifier, de décoder et de présenter le service en question va récupérer les datagrammes dont l'adresse de destination est celle du service de diffusion de l'information. Le consortium DVB a spécifié les mécanismes de transport et de signalisation des services DVB sur IP. Cette spécification DVB-IP a été normalisée à l'ETSI ( European Telecommunication Standardization Institute pour institut européen de standardisation des télécommunications ). Ces services sont ainsi encapsulés dans les datagrammes IP. DVB a également définit un mécanisme de découverte et de sélection de service. Ce mécanisme nommé SD&S ( Service Discovery and Selection pour Service de découverte et de sélection ) fournit, sous forme de méta données, une table de translation d'adresse entre les mondes DVB et IP . Ces méta données fournissent pour chaque service DVB le couple {adresse DVB ; Adresse IP multicast associée}. Les adresses IP multicast sont définies par les opérateurs contrôlant les passerelles entre le monde DVB et le monde IP . 2.2 Inconvénients de l'art antérieur Un inconvénient de cette technique de l'art antérieur est lié au passage du monde DVB au monde IP. En effet, seul les opérateurs sont à même de définir les couples {adresse DVB; Adresse IP multicast associée} pour l'identification des services. L'allocation des couples d'adressage sans concertation entre les opérateurs ne permet pas d'assurer l'unicité des couples {adresse DVB; Adresse IP multicast associée}. Un inconvénient corollaire de cette technique est que les réseaux de diffusion actuels des opérateurs sont complètement fermés. En effet, l'opérateur définissant son propre plan d'adressage, ce dernier n'est donc connu que de l'opérateur en question. Ce cloisonnement limite donc les possibilités de fournitures de nouveaux services. Pour ajouter un nouveau service, un fournisseur indépendant a deux possibilités: - Obtenir une adresse multicast auprès d'un opérateur; - Se passer des opérateurs et utiliser une adresse multicast quelconque, au risque que ce soit une adresse déjà utilisée par un opérateur. Encore un autre inconvénient de cette technique de l'art antérieur est que l'unicité d'un service DVB, identifié par son adresse DVB, n'est plus assurée lors de l'encapsulation du flux d'information en IP. En effet, une même adresse IP attribuée à un service DVB peut être réutilisée par un autre opérateur, par un autre service, ou encore par des passerelles domestiques qui peuvent proposer aussi la distribution de signaux DVB sur IP (en local sur le réseau privé d'un utilisateur, par exemple) et induire des problèmes de recouvrement d'adresses. L'altération de 2890274 4 cette unicité induit de plus une perte, au niveau de la couche de transport du réseau IP, de l'information sur le multiplexe DVB d'origine (à savoir le triplet {ONiD; TSiD; SiD}). Un autre inconvénient de cette technique de l'art antérieur est que l'ajout d'un nouveau service de diffusion dans le monde IP nécessite obligatoirement la création d'un couple {adresse DVB; Adresse IP multicast associée} par l'opérateur avant que ce service ne puisse être diffusé sur le réseau IP. Cette solution statique n'est pas envisageable à grande échelle de diffusion. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique qui assure un partage de l'espace d'adressage multicast en fonction des adresses DVB d'origine. Un autre objectif de l'invention est de permettre le décloisonnement des réseaux de diffusion des opérateurs. L'invention a encore pour objectif d'assurer l'unicité des services DVB retransmis sur le réseau de communication en éliminant les problèmes de recouvrement d'adresse et en éliminant la perte de l'adresse du service DVB à l'origine de la diffusion sur le réseau de communication. L'invention a enfin pour objectif de fournir une telle technique qui limite les interventions des opérateurs lors de l'ajout de nouveaux services de diffusion en provenance des réseaux DVB. 4. Résumé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de transformation d'une première adresse de niveau transport en une seconde adresse de niveau transport: - ladite première adresse représentant au moins un service de diffusion de données numériques en provenance d'au moins un réseau de diffusion non maillé et comprenant des données identifiant ledit au moins un service de 2890274 5 diffusion de données numériques; ladite seconde adresse comprenant un champ source et/ou un champ destination et utilisée dans des datagrammes à destination d'au moins un réseau de communication. Selon l'invention, un tel procédé comprend les étapes suivantes: récupération des données identifiant ledit au moins un service de diffusion de données numériques; insertion d'au moins une partie des données identifiantes dans ladite seconde adresse des datagrammes. Ainsi, l'invention repose sur une approche inventive de la création d'adresse de diffusion dans des réseaux de communication selon laquelle les données identifiant ladite première adresse sont utilisées pour créer ladite seconde adresse. En d'autres termes, l'invention repose sur une approche dynamique de la création d'adresses de diffusion en tenant compte des informations présentes dans ladite première adresse. Cela signifie que deux services de diffusion différents n'auront jamais la même adresse de diffusion. Avantageusement, ledit réseau de télécommunication vers lequel s'effectue la transformation est un réseau basé sur le protocole IP. Ce type de réseau maillé définit des adresses de destination dites multicast qui permettent de diffuser de l'information sous forme de données numérisées à plusieurs destinataires tout en n'utilisant qu'une seule en même adresse. Il n'est donc pas nécessaire, avec ce type de réseau de s'adresser spécifiquement à un destinataire en particulier. De manière préférentielle, lesdites données identifiantes permettant de réaliser ladite transformation appartiennent au groupe comprenant au moins: un identifiant dudit réseau de diffusion d'origine; un identifiant de flux de transport; - un identifiant dudit au moins un service de diffusion de données numériques. 2890274 6 Ces données permettent ainsi d'identifier avec l'assurance de l'unicité la provenance des données numériques à diffuser sur le réseau de destination. Avantageusement, ladite insertion desdites données identifiantes est mise en oeuvre dans au moins un desdits champs composant ladite seconde adresse de niveau transport. Ainsi, l'unicité de ladite première adresse est conservée dans ladite seconde adresse. Cette seconde adresse conserve donc toutes les caractéristiques de la première. De manière préférentielle: - ledit au moins un réseau de diffusion non maillé véhicule des données de type DVB ; ledit identifiant dudit réseau de diffusion d'origine est le champ ONiD d'un multiplexe DVB ; ledit identifiant de flux de transport est le champ TSiD dudit multiplexe DVB ; - ledit identifiant dudit au moins un service de diffusion de données numériques est le champ SiD d'un service de diffusion numérique dudit multiplexe DVB . Dans ce cadre de transformation d'une adresse de type DVB en une adresse de type IP, les champs sources de l'adresse DVB permettent d'assurer la distribution de services vidéonumériques à un ensemble de destinataires. La combinaison des champs { ONiD , TSiD } identifie un multiplexe de services. L'ajout du champ SiD à ce doublet permet d'identifier un unique service au sein du multiplexe. De manière préférentielle, lorsque ladite seconde adresse est de type IPv4, ladite insertion desdites données identifiantes est accomplie comme suit: - les deux octets de poids faible dudit champs source prennent la valeur dudit identifiant du réseau d'origine ONiD ; le premier octet dudit champs destination prend une valeur constante et caractéristique de l'émission des services de diffusion numérique DVB ; - les seconds et troisièmes octets dudit champs destination prennent la valeur dudit identifiant de flux de transport TSiD ; le quatrième octet dudit champs destination prend une valeur représentative dudit identifiant de service. On construit ainsi une adresse dite multicast en se servant des données en provenance du multiplexe DVB . L'adresse IPv4 construite est composée de deux champs: source et destination. Le champ source identifie la provenance des données. A ce titre, l'insertion dans ce champ de la valeur de ONiD permet d'identifier le réseau à l'origine de l'émission du multiplexe. Les octets qui sont laissés libres peuvent servir à l'identification de la passerelle chargée de ladite transformation, par exemple. Le champ destination identifie les récepteurs des données transportées. La fixation d'une valeur caractéristique au premier octet de ce champ permet de réserver une plage d'adresse à l'usage de la diffusion des services vidéonumériques sur IP. Les deuxièmes et troisièmes octets assurent l'unicité de provenance du multiplexe grâce à la valeur TSiD et à la valeur ONiD contenue dans le champ source. Enfin, le quatrième octet permet d'identifier un service en particulier. Avantageusement, ladite valeur représentative dudit identifiant de service est déterminée de la manière suivante: - 11111 11101 dans le cas d'une distribution de l'ensemble desdits au moins un service de diffusion numérique DVB ; une valeur binaire issue d'une renumérotation dudit identifiant du service SiD sur 8 bits et comprise entre 1000000001 et 1111111011 dans le cas d'une distribution d'un seul desdits au moins un service de diffusion numérique DVB . I1 est ainsi possible, d'adresser soit le contenu complet d'un multiplexe, soit un service spécifique de ce dernier en pratiquant une renumérotation des services adaptée à la taille des champs des adresses IPv4. De manière préférentielle ladite renumérotation dudit identifiant du service SiD sur 8 bits comprend les étapes suivantes: - comptage d'un ensemble desdits au moins un service de diffusion numérique DVB identifiés par ledit identifiant du réseau d'origine ONiD et ledit identifiant de flux de transport TSiD ; - allocation d'une valeur binaire croissante à chaque élément dudit ensemble. De manière préférentielle, lorsque ladite seconde adresse est de type IPv6, ladite insertion desdites données identifiantes est accomplie comme suit: - les deux octets de poids faible dudit champs source prennent la valeur dudit identifiant du réseau d'origine ONiD ; - le troisième octet dudit champs destination prend une valeur constante et caractéristique de l'émission des services de diffusion numérique DVB ; les treizième et quatorzième octets dudit champs destination prennent la valeur dudit identifiant de flux de transport TSiD ; - les quinzième et seizième octets dudit champs destination prennent une valeur représentative dudit identifiant de service. On construit ainsi une adresse dite multicast en se servant des données en provenance du multiplexe DVB . L'adresse IPv6 construite est composée de deux champs: source et destination. Le champ source identifie la provenance des données. A ce titre, l'insertion dans ce champ de la valeur de ONiD permet d'identifier le réseau à l'origine de l'émission du multiplexe. Les octets qui sont laissés libres peuvent servir à l'identification de la passerelle chargée de ladite transformation, par exemple. Le champ destination identifie les récepteurs des données transportées. Les deux premiers octets, selon la norme IPv6 sont réservés lors de l'usage d'une adresse IP de type multicast . La fixation d'une valeur caractéristique au troisième octet de ce champ permet de réserver une plage d'adresses à l'usage de la diffusion des services de diffusion numérique sur IP. Les treizième et quatorzième octets assurent l'unicité de provenance du multiplexe grâce à la valeur TSiD et à la valeur ONiD contenue dans le champ source. Enfin, les quinzième et seizième octets permettent d'identifier un service en particulier. Avantageusement ladite valeur représentative dudit identifiant de service est déterminée de la manière suivante: - [ 11 l 11111 1(11111101 I dans le cas d'une distribution de l'ensemble desdits au moins un service de diffusion numérique DVB ; - la valeur dudit identifiant du service SiD dans le cas d'une distribution d'un seul desdits au moins un service de diffusion numérique DVB . Il est ainsi possible, d'adresser soit le contenu complet d'un multiplexe, soit un service spécifique de ce dernier en insérant la valeur du SiD . L'invention concerne également la structure du signal représentatif d'une telle seconde adresse de niveau transport, comprenant au moins un champ comprenant au moins une desdites données identifiant ledit au moins un service de diffusion de données numériques. L'invention concerne encore les passerelles mettant en oeuvre le procédé décrit ci-dessus, les signaux d'adresses ainsi construites, ainsi que les programmes informatiques correspondants. Ainsi, une telle passerelle peut par exemple comprendre des moyens de transformation d'adresses de services issus de multiplexes DVB en des adresses multicast utilisées dans les protocoles IP en version 4 et/ou 6. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 présente le principe général de calcul d'adresse pour le passage du flux d'information du réseau de diffusion DVB vers le réseau IP; - la figure 2 illustre le format d'un datagramme IPv4 et le remplissage de ses champs d'entête en appliquant le procédé de génération dans le cas de la diffusion d'un seul service; la figure 3 décrit le processus de production de l'adresse IPv4 dans le cas de la diffusion de l'ensemble d'un multiplexe; - la figure 4 illustre le format d'un datagramme IPv6 et le remplissage de ses champs d'entête en appliquant le procédé de génération dans le cas de la diffusion d'un seul service; la figure 5 décrit le processus de production de l'adresse IPv6 dans le cas de la diffusion de l'ensemble d'un multiplexe; - la figure 6 illustre, de façon schématique, la structure matérielle de la passerelle de la figure 1. 6. Description détaillée de l'invention 6.1 Rappel du principe de l'invention Dans le cadre de la présente invention, on s'intéresse donc à la création d'une adresse de diffusion générale sur un réseau de communication, à partir des éléments qui identifient et constituent une adresse source d'un réseau de communication non maillé. Cette création d'adresse permet de gérer efficacement le passage de données numériques d'un réseau à l'autre en disposant d'un procédé global de translation. On peut ainsi proposer une technique permettant de faire transiter des données entre un réseau de diffusion de services vidéonumériques et un réseau de communication de type UMTS à destination des terminaux de communication mobiles. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, on s'intéresse donc à la création d'une adresse de diffusion multicast unique en fonction notamment des services de diffusion DVB d'origine et/ou du protocole de transport utilisé pour l'acheminement du service d'origine. Le principe général de l'invention repose sur l'intégration des données composantes de l'adresse d'origine du service DVB dans les champs d'adressage du datagramme du protocole de destination à l'aide d'une passerelle. Ce principe est décrit en figure 1. Une passerelle 14 reçoit (13), par le biais d'un moyen de réception approprié 12 (antenne satellite, récepteur numérique terrestre) un multiplexe DVB 11 en provenance d'un moyen de diffusion ad hoc 10 (satelitte, antenne hertzienne). Ce multiplexe 11 est identifié par le couple { ONiD , TSiD }. Il contient un ensemble de services 111, 112 et 113 identifiés par leurs SiD . Ces services sont transmis à la passerelle 14 sous la forme de paquets de données (131,...13n). La passerelle réceptionne ces paquets de données. Ils comprennent une adresse 141 et des données 142. Cette adresse comprend le triplet {ONiD, 1411; TSiD, 1412; SiD, 1413} identifiant le service du multiplexe. Dans ce mode de réalisation, chaque élément (1411, 1412, 1413) composant le triplet {ONiD; TSiD; SiD} de l'adresse de diffusion DVB d'origine est composé de 16 bits (2 octets). L'adresse d'origine présente donc une longueur de 48 bits (6 Octets au total). Il est toutefois envisageable que les longueurs d'adressage des champs d'origine soient différentes. Lors de la distribution sur IP d'un service DVB en provenance d'un réseau diffusé, la passerelle: identifie le service DVB source au moins du triplet composant son adresse source; crée (143) un couple d'adresse IP pour le service DVB en: - insèrant (1431, 1432, 1433) ses adresses dans le datagramme IP; - encapsule (144) le paquet DVB dans le datagramme IP; émet (15) le datagramme (151) sur le réseau à la suite des autres (15n). Le couple d'adresse inséré dans le datagramme est composé des éléments suivants: - un champ IP source égal au moins au champ ONiD 1411 en provenance de l'opérateur du Multiplexe; un champ [P destination ( multicast ) composée: - au moins du champ TSiD 1412 (pour Transport Stream ID ) ; - optionnellement du champ SiD 1413 (pour Service ID ). La structure de la passerelle est illustrée schématiquement par la figure 6. Il comprend également une mémoire M 61, et une unité de traitement 60 équipée d'un microprocesseur p.P, qui est piloté par un programme d'ordinateur (ou application) Pg 62. L'unité de traitement 60 reçoit en entrée, via un module d'interface d'entrée réseau E 63, des requêtes et/ou des réponses clients 64, que le microprocesseur p.P traite, selon les instructions du programme Pg 62, pour générer des commandes et/ou des réponses 66, qui sont transmises via un module d'interface de sortie réseau S 65. Par la suite, on présente notamment le cas de l'implémentation de ce procédé dans le cadre du protocole IPv4 et du protocole IPv6. Il est clair cependant que l'invention ne se limite pas à cette application particulière, mais peut également être mise en oeuvre dans de nombreux autres domaines, et par exemple dans le domaine de la diffusion des services DVB pour les terminaux de communications mobiles de type UMTS et GPRS et plus généralement dans tous les cas où les objectifs listés dans le document sont intéressants. 6.2 Description d'un mode de réalisation avec le protocole IPv4 On présente, en relation avec les figures 2 et 3, un mode de réalisation particulier du procédé de translation d'adresse des services diffusés DVB appliqué au réseau IP en version 4. Dans sa version 4, le protocole IP défini en entête de datagramme un champ d'adresse source et un champ d'adresse destination. Ces deux champs mesurent respectivement 4 Octets (32 bits). 6.2.1 Distribution d'un service DVB La figure 2 présente le cas d'une distribution d'un unique service DVB à l'aide d'une adresse IPv4 multicast . Pour créer une adresse IPv4 multicast unique, la passerelle 20: - Utilise (220) le champ adresse IP source 211 du datagramme 210 pour identifier l'opérateur de multiplexes ONiD 201. Les deux octets de poids faibles 21 13 prennent alors pour valeur le champ ONiD du multiplexe. Les deux octets de poids forts 2111, 21 12 sont laissés libres; - Utilise le champ adresse IP destination 212 du datagramme 210 pour identifier le service DVB. Ce champ est l'adresse IP multicast (de classe D) de diffusion du service DVB. La méthode de calcul de cette adresse est la suivante: Le premier octet (poids fort) 2121 indique que le service transporté est de type DVB en y insérant une valeur spécifique à DVB; - Les deuxième et troisième octets 2122 indiquent le multiplex d'origine du service. Ces deux octets prennent (221) alors la valeur du champ TSiD 202 du multiplexe d'origine; Le dernier octet 2123 identifie le service d'origine. Cependant, une renumérotation 222 des Services ID 203 DVB, composés au départ de 16 bits, est nécessaire afin de coder l'information sur 8 bits. La méthode de renumérotation 222 est définie comme suit: Classement des Services ID d'un multiplexe par ordre croissant; Allocation croissante d'un identifiant à chaque service en partant de la valeur 1 jusqu'à 253 (incrémentation par pas de 1). La valeur 254 est réservée pour signaler que l'on n'adresse pas au niveau service. Le champ DVB SiD est alors ignoré. On n'adresse dans ce cas qu'au niveau multiplexe (c.f. 6.2.2) ; - La valeur est ensuite insérée (223) dans le dernier octet 2123. Dans un mode de réalisation alternatif, l'adresse IP de destination peut être composée des deux champs TSiD et SiD sans qu'il soit nécessaire d'effectuer une renumérotation de ce dernier. En effet, il est possible d'affecter l'indication de service transporté au niveau de l'adresse source du datagramme IP. Encore dans un autre mode de réalisation, il est possible de renuméroter l'ensemble des identifiants ONiD , TSiD et SiD selon un processus similaire à celui décrit plus haut afin de ne remplir que l'adresse de destination du datagramme IP et d'insérer dans l'adresse source de ce même datagramme l'adresse de la passerelle qui effectue la translation d'adresse. 6.2.2 Distribution de l'ensemble des services d'un multiplexe DVB La figure 3 présente le cas d'une distribution d'un multiplexe DVB, contenant plusieurs services DVB à l'aide d'une adresse IPv4 multicast . Pour créer une adresse IPv4 multicast unique, la passerelle 30: - Utilise (320) le champ adresse IP source 311 du datagramme 310 pour identifier l'opérateur de multiplexes ONiD 301. Les deux octets de poids faibles 3113 prennent (320) alors pour valeur le champ ONiD du multiplexe. Les deux octets 3111, 3112 de poids forts sont laissés libres; - Utilise le champ adresse IP destination 312 du datagramme 310 pour identifier les services DVB. Ce champ est l'adresse IP multicast (de classe D) de diffusion des services DVB. La méthode de calcul de cette adresse est la suivante: Le premier octet (poids fort) 3121 indique que le service transporté est de type DVB en y insérant une valeur spécifique à DVB; Les deuxième et troisième 3122 octets indiquent le multiplex d'origine du service. Ces deux octets prennent (321) la valeur du champ TSiD 302 du multiplexe d'origine. ; Le dernier octet 3123 signale que l'on n'adresse pas au niveau service, mais pour l'ensemble du multiplexe. Il prend (323) pour valeur 254 en décimal 1111111101 (322). Dans ce cas de figure, l'identifiant du service 303 n'est pas utilisé pour constituer l'adresse destination du datagramme 310. 6.3 Description d'un mode de réalisation avec le protocole IPv6 On présente, en relation avec les figures 4 et 5, un mode de réalisation particulier du procédé de translation d'adresse des services diffusés DVB appliqué au réseau IP en version 6. 20 Dans sa version 6, le protocole IP défini en entête de datagramme un champ d'adresse source et un champ d'adresse destination. Ces deux champs mesurent respectivement 16 Octets (128 bits). 6.3.1 Distribution d'un service DVB La figure 4 présente le cas d'une distribution d'un unique service DVB à l'aide d'une adresse IPv6 multicast . Pour créer une adresse IPv6 multicast unique, la passerelle 40: - Utilise (420) le champ adresse IP source 411 du datagramme 410 pour identifier l'opérateur de multiplexes ONiD . Les deux octets de poids faibles 41 11 prennent (420) alors pour valeur lechamp ONiD du multiplexe. Cette première étape permet de générer l'adresse source du datagramme. Dans un autre mode de réalisation, compte tenu du format de l'adresse (16 octets), l'adresse source peut contenir d'autres informations telles que l'indication permettant de définir qu'il s'agit d'une adresse de fournisseur de service; - Utilise le champ adresse IP destination 412 du datagramme 410 pour identifier le multiplex DVB. Les informations insérées dans ce champ constituent l'adresse IP multicast de diffusion du service DVB. Dans une adresse multicast du protocole IPv6, les 16 bits de poids forts sont réservés et ne peuvent donc pas être utilisés. La méthode de calcul des 112 bits restant de cette adresse est la suivante: - Le troisième octet 4121 indique que le service transporté est bien de type DVB, en réservant une valeur spécifique à DVB; Les 9 octets (72 bits) suivants sont inutilisés. Les 4 octets restants (de poids faibles) sont constitués 421, 423 respectivement de la valeur du TSiD 402 et SiD 403. 6.3.2 Distribution d'un multiplexe DVB La figure 5 présente le cas d'une distribution d'un unique service DVB à l'aide d'une adresse IPv6 multicast . Pour créer une adresse IPv6 multicast unique, la passerelle 50: - Utilise (520) le champ adresse IP source 511 du datagramme 510 pour identifier l'opérateur de multiplexes ONiD . Les deux octets de poids faibles 5111 prennent (520) alors pour valeur le champ ONiD du multiplexe. Cette première étape permet de générer l'adresse source du datagramme. Dans un autre mode de réalisation, compte tenu du format de l'adresse (16 octets), l'adresse source peut contenir d'autres informations telles que l'indication permettant de définir qu'il s'agit d'une adresse de fournisseur de service; Utilise le champ adresse IP destination 512 du datagramme 510 pour identifier le multiplex DVB. Les informations insérées dans ce champ constituent l'adresse IP multicast de diffusion du service DVB. Dans une adresse multicast du protocole IPv6, les 16 bits de poids forts sont réservés et ne peuvent donc pas être utilisés. La méthode de calcul des 112 bits restant de cette adresse est la suivante: - Le troisième octet 5121 indique que le service transporté est bien de type DVB, en réservant une valeur spécifique à DVB; - Les 9 octets (72 bits) suivants sont inutilisés. - Les 2 octets 5122 suivants seront constitués (521) de la valeur du TSiD 502. - Enfin les deux derniers octets 5123 signalent que l'on n'adresse pas au niveau service. Ils prennent pour valeur 65534 en décimal. Dans ce cas de figure, l'identifiant du service 503 n'est pas utilisé pour constituer l'adresse destination du datagramme 510
L'invention concerne un procédé de transformation d'une première adresse de niveau transport en une seconde adresse de niveau transport :- la première adresse représentant au moins un service de diffusion de données numériques en provenance d'au moins un réseau de diffusion non maillé et comprenant des données identifiant le au moins un service de diffusion de données numériques ;- la seconde adresse comprenant un champ source et/ou un champ destination et utilisée dans des datagrammes à destination d'au moins un réseau de communication.Selon l'invention, un tel procédé met en oeuvre les étapes suivantes :- récupération des données identifiant le au moins un service de diffusion de données numériques ;- insertion d'au moins une partie des données identifiantes dans la seconde adresse des datagrammes.
1. Procédé de transformation d'une première adresse de niveau transport en une seconde adresse de niveau transport: ladite première adresse représentant au moins un service de diffusion de données numériques en provenance d'au moins un réseau de diffusion non maillé et comprenant des données identifiant ledit au moins un service de diffusion de données numériques; ladite seconde adresse comprenant un champ source et/ou un champ destination et utilisée dans des datagrammes à destination d'au moins un réseau de communication; caractérisé en ce qu'il met en oeuvre les étapes suivantes: récupération desdites données identifiant ledit au moins un service de diffusion de données numériques; insertion d'au moins une partie desdites données identifiantes dans ladite seconde adresse desdits datagrammes. 2. Procédé de transformation selon la 1, caractérisé en ce que ledit réseau de télécommunication est un réseau basé sur le protocole IP. 3. Procédé de transformation selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdites données identifiantes appartiennent au groupe comprenant au moins: un identifiant dudit réseau de diffusion d'origine; un identifiant de flux de transport; un identifiant dudit au moins un service de diffusion de données numériques. 4. Procédé de transformation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite insertion desdites données identifiantes est mise en oeuvre dans au moins un desdits champs composant ladite seconde adresse de niveau transport. 5. Procédé de transformation selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que: ledit au moins un réseau de diffusion non maillé véhicule des données de type DVB ; - ledit identifiant dudit réseau de diffusion d'origine est le champ ONiD d'un multiplexe DVB ; ledit identifiant de flux de transport est le champ TSiD dudit multiplexe DVB ; ledit identifiant dudit au moins un service de diffusion de données numériques est le champ SiD d'un service de diffusion numérique dudit multiplexe DVB . 6. Procédé de transformation selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que, lorsque ladite seconde adresse est de type IPv4, ladite insertion desdites données identifiantes est accomplie comme suit: - les deux octets de poids faible dudit champs source prennent la valeur dudit identifiant du réseau d'origine ONiD ; - le premier octet dudit champs destination prend une valeur constante et caractéristique de l'émission des services de diffusion numérique DVB ; - les seconds et troisièmes octets dudit champs destination prennent la valeur dudit identifiant de flux de transport TSiD ; - le quatrième octet dudit champs destination prend une valeur représentative dudit identifiant de service. 7. Procédé selon la 6 caractérisé en ce que ladite valeur représentative dudit identifiant de service est déterminée de la manière suivante: 1111111101 dans le cas d'une distribution de l'ensemble desdits au moins un service de diffusion numérique DVB ; une valeur binaire issue d'une renumérotation dudit identifiant du service SiD sur 8 bits et comprise entre 1000000001 et 1111111011 dans le cas d'une distribution d'un seul desdits au moins un service de diffusion numérique DVB . 8. Procédé selon la 7 caractérisé en ce que ladite renumérotation dudit identifiant du service SiD sur 8 bits comprend les étapes suivantes: - comptage d'un ensemble desdits au moins un service de diffusion numérique DVB identifiés par ledit identifiant du réseau d'origine ONiD et ledit identifiant de flux de transport TSiD ; -allocation d'une valeur binaire croissante à chaque élément dudit ensemble. 9. Procédé de transformation selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que, lorsque ladite seconde adresse est de type IPv6, ladite insertion desdites données identifiantes est accomplie comme suit: - les deux octets de poids faible dudit champs source prennent la valeur dudit identifiant du réseau d'origine ONiD ; - le troisième octet dudit champs destination prend une valeur constante et caractéristique de l'émission des services de diffusion numérique DVB ; les treizième et quatorzième octets dudit champs destination prennent la valeur dudit identifiant de flux de transport TSiD ; - les quinzième et seizième octets dudit champs destination prennent une valeur représentative dudit identifiant de service. 10. Procédé selon la 9 caractérisé en ce que ladite valeur représentative dudit identifiant de service est déterminée de la manière suivante: - 11111111111111111011 dans le cas d'une distribution de l'ensemble desdits au moins un service de diffusion numérique DVB ; la valeur dudit identifiant du service SiD dans le cas d'une distribution d'un seul desdits au moins un service de diffusion numérique DVB . 11. Signal d'une seconde adresse de niveau transport, suite à une transformation d'une première adresse de niveau transport en ladite seconde adresse de niveau transport, ladite première adresse représentant au moins un service de diffusion de données numériques en provenance d'au moins un réseau de diffusion non maillé et comprenant des données identifiant ledit au moins un service de diffusion de données numériques; ladite seconde adresse comprenant un champ source et/ou un champ destination et utilisée dans des datagrammes à destination d'au moins un réseau de communication; - caractérisé en ce qu'il comprend au moins un champ comprenant au moins une partie desdites données identifiantes de ladite première adresse. 12. Passerelle comprenant des moyens de transformation d'une première adresse de niveau transport en une seconde adresse de niveau transport, ladite première adresse représentant au moins un service de diffusion de données numériques en provenance d'au moins un réseau de diffusion non maillé et comprenant des données identifiant ledit au moins un service de diffusion de données numériques; ladite seconde adresse comprenant un champ source et/ou un champ destination et utilisée dans des datagrammes à destination d'au moins un réseau de communication; -caractérisé en ce qu'elle comprend: - des moyens de récupération desdites données identifiant ledit au moins un service de diffusion de données numériques; - des moyens d'insertion d'au moins une partie desdites données identifiantes dans ladite seconde adresse desdits datagrammes. 13. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre des étapes du procédé transformation d'une première adresse de niveau transport en une seconde adresse de niveau 21 transport, selon la 1.
H
H04
H04L
H04L 12,H04L 29
H04L 12/66,H04L 29/06
FR2891661
A1
DISJONCTEUR MULTIPOLAIRE.
20,070,406
La présente invention concerne un disjoncteur multipolaire, et plus particulièrement, un disjoncteur multipolaire qui peut assurer l'équilibre de forces de contact entre contacteurs dans un disjoncteur unipolaire relativement loin d'un mécanisme de commutation et la fiabilité d'une opération de commutation entre les contacteurs. En général, un disjoncteur est un dispositif électrique qui protège une charge et une ligne en coupant manuellement ou automatiquement la ligne en cas de condition anormale telle qu'une surcharge et un court-circuit de la ligne. La figure 1 est une vue en perspective qui illustre un disjoncteur multipolaire traditionnel. La figure 2 est une vue en perspective éclatée qui illustre un disjoncteur multipolaire traditionnel. La figure 3 est une vue latérale qui illustre un disjoncteur multipolaire traditionnel. La figure 4 est une vue en perspective qui présente la déformation d'un arbre d'actionnement dans un disjoncteur multipolaire traditionnel. Ainsi que cela est illustré sur les figures 1 à 4, le disjoncteur multipolaire traditionnel 1 comprend quatre disjoncteurs unipolaires 10a, 10b, 10c, et 10d, c'est à dire, un disjoncteur unipolaire 10a de phase R, un disjoncteur unipolaire 10b de phase S, un disjoncteur unipolaire 10c de phase T, et un disjoncteur unipolaire 10d de phase N. Chacun des disjoncteurs unipolaires comprend un boîtier 20 comprenant un espace, des contacteurs fixes 41 installés dans le boîtier 20 avec une distance prédéterminée, un contacteur mobile 42 disposé de façon rotative entre les contacteurs fixes 41 grâce à des arbres de support 53, un mécanisme de déclenchement (non représenté) pour déclencher le disjoncteur en détectant un courant important s'écoulant au travers du circuit, un mécanisme de commutation 50 automatiquement actionné par le mécanisme de déclenchement ou actionné manuellement en actionnant une poignée 51, pour séparer le contacteur mobile 42 des contacteurs fixes 41, coupant ainsi un circuit, et un mécanisme d'extinction 60 pour éteindre un gaz d'arc d'une température élevée et d'une pression élevée générées entre le contacteur mobile 42 et les contacteurs fixes 41 au moment de commuter un circuit. Le mécanisme de commutation 50 comprend une poignée 51, une liaison 2891661 2 supérieure (non représentée) couplée au mécanisme de déclenchement, une liaison inférieure (non représentée) couplée en association avec la partie inférieure de la liaison supérieure, et des arbres d'actionnement 52 pour relier en commun la liaison inférieure et l'arbre 53 de chaque disjoncteur unipolaire de telle sorte que l'arbre 53 de chaque disjoncteur unipolaire puisse tourner en association avec la liaison inférieure. Dans le disjoncteur multipolaire traditionnel ainsi réalisé, quand un courant normal s'écoule dans un circuit, le contacteur mobile 42 est en contact avec les contacteurs fixes 41, maintenant ainsi un état de circuit fermé. D'autre part, quand un courant important s'écoule anormalement dans le circuit alors qu'un circuit est dans un état ON, le disjoncteur est déclenché. A cet instant, la liaison supérieure et la liaison inférieure sont tournées. Alors que la liaison inférieure est tournée, l'arbre de support 53 couplé à celle-ci par l'intermédiaire de l'arbre d'actionnement 52 tourne dans une direction horaire. A cet instant, le contacteur mobile 42 est séparé des contacteurs fixes 41 pour maintenir ainsi un état de circuit ouvert. Cependant, dans le disjoncteur multipolaire traditionnel, le mécanisme de commutation 50 n'est pas installé au milieu du disjoncteur mais installé décalé sur un côté, c'est à dire sur le disjoncteur unipolaire 10b de phase S correspondant au second à droite, ainsi que cela est illustré sur les figures 1 et 2, des quatre disjoncteurs unipolaires 10a, 10b, 10c, et 10d pour déséquilibrer ainsi la force appliquée à chacun des disjoncteurs unipolaires 10a, 10b, 10c, et 10d par le mécanisme de commutation 50. Par la suite, un problème est lié au fait que, ainsi que cela est illustré sur la figure 4, les parties d'extrémité des arbres d'actionnement 52 sont déformées quand elles sont courbées dans une direction horaire. Donc, l'arbre installé sur le disjoncteur unipolaire 10d de phase N a une quantité de rotation inférieure en comparaison avec les arbres installés sur les autres disjoncteurs unipolaires 10a, 10b, et 10c, et il en résulte que les performances de contact et de séparation entre les contacteurs fixes 41 et le contacteur mobile 42 et la fiabilité du produit sont détériorés. Par conséquent, la présente invention a été réalisée dans le but de résoudre les problèmes susmentionnés, et a pour objet d'offrir un disjoncteur multipolaire qui peut assurer l'équilibre des forces de contact entre les contacteurs dans un disjoncteur 2891661 3 unipolaire relativement loin d'un mécanisme de commutation et la fiabilité d'une opération de commutation entre les contacteurs. Par conséquent, la présente invention propose un disjoncteur multipolaire qui comprend: une pluralité de disjoncteurs unipolaires comprenant chacun une paire de contacteurs fixes, un contacteur mobile rotatif entre une position de contact avec les contacteurs fixes et une position séparée des contacteurs fixes, et un arbre de support pour supporter le contacteur mobile de façon rotative; un mécanisme de commutation disposé sur l'un de la pluralité de disjoncteurs unipolaires afin de transmettre une force de rotation auxdits arbres de support; et une paire d'arbres d'actionnement communément reliés aux arbres de support afin de transmettre simultanément une force de rotation du mécanisme de commutation à ces arbres qui supportent les contacteurs mobiles de la pluralité de disjoncteurs unipolaires, comprenant: un support disposé entre un disjoncteur unipolaire espacé relativement loin du mécanisme de commutation en comparaison avec les autres disjoncteurs unipolaires et un disjoncteur unipolaire adjacent; un mécanisme de liaison supporté de façon rotative sur le support, pour fournir un moment de rotation compensateur aux arbres d'actionnement de telle sorte qu'une force de contact entre les contacteurs dans le disjoncteur unipolaire espacé relativement loin du mécanisme de commutation ne soit pas inférieure à une force de contact entre les contacteurs dans les autres disjoncteurs unipolaires; et des ressorts comprenant chacun une extrémité supportée par le support et l'autre extrémité supportée par le mécanisme de liaison, pour fournir une force élastique audit mécanisme de liaison pour la transmission du moment de rotation compensateur. Dans des modes de réalisation préférés d'un disjoncteur multipolaire selon 25 l'invention, on a recours notamment aux dispositions suivantes prises isolément ou en combinaison: le mécanisme de liaison comprend des liaisons de couplage comprenant des rainures de guidage pour recevoir de façon relativement mobile les arbres d'actionnement, et couplées de façon relativement rotative au support de façon à avoir une ligne axiale le long de la direction de l'épaisseur de celui-ci, pour transmettre directement aux arbres d'actionnement une force élastique des ressorts utilisée comme un moment de rotation compensateur; le mécanisme de liaison comprend: 2891661 4 au moins un ensemble de liaisons de couplage comprenant des rainures de guidage pour recevoir les arbres d'actionnement de façon relativement mobile, et couplées de façon relativement rotative au support de façon à avoir une ligne axiale le long de la direction de l'épaisseur de celui-ci, pour transmettre le moment de rotation compensateur aux arbres d'actionnement; et au moins une liaison de support comprenant une extrémité couplée de façon relativement rotative audit ensemble de liaisons de couplage et l'autre extrémité supportée de façon relativement rotative par le support, pour transmettre la force élastique des ressorts pour la rotation desdites liaisons de couplage; le mécanisme de liaison comprend également au moins un élément de support pour supporter ladite autre extrémité de la liaison de support de façon à être rotatif par rapport au support tout en supportant une extrémité d'un ressort; un mécanisme auxiliaire comprenant le support, le mécanisme de liaison et les ressorts est disposé entre le disjoncteur unipolaire pour une électrode neutre parmi la pluralité de disjoncteurs unipolaires et le disjoncteur unipolaire adjacent pour une autre électrode, et des points de rotation critique des liaisons de couplage auxquelles la force de rotation d'entraînement des liaisons de couplage est commutée du mécanisme de commutation au mécanisme auxiliaire sont prévus de telle sorte que le disjoncteur unipolaire pour l'électrode neutre est alimenté plus tôt ou plus tard que les disjoncteurs unipolaires pour les autres électrodes. Les dessins joints, qui sont inclus pour permettre de mieux comprendre l'invention et sont intégrés dans et constituent une partie de cette description, illustrent les modes de réalisation de l'invention et, avec la description, servent à expliquer les principes de l'invention. Sur les dessins: la figure 1 est une vue en perspective qui illustre un disjoncteur multipolaire traditionnel; la figure 2 est une vue en perspective éclatée qui illustre un disjoncteur multipolaire traditionnel; la figure 3 est une vue latérale qui illustre un disjoncteur multipolaire traditionnel; la figure 4 est une vue en perspective qui représente la déformation d'un arbre d'actionnement dans un disjoncteur multipolaire traditionnel; la figure 5 est une vue en perspective éclatée qui représente un disjoncteur multipolaire selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 6 est une vue plane qui représente un disjoncteur multipolaire selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 7 est une vue latérale qui représente un disjoncteur multipolaire selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 8 est une vue en perspective éclatée qui représente un mécanisme auxiliaire dans un disjoncteur multipolaire selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 9 est une vue couplée en perspective qui représente un mécanisme auxiliaire dans un disjoncteur multipolaire selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 10 est une vue de face qui représente le fonctionnement d'un mécanisme auxiliaire quand un mécanisme de commutation est placé dans une position ON dans un disjoncteur multipolaire selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 11 est une vue agrandie des parties essentielles sur la figure 10; la figure 12 est une vue de face qui représente le fonctionnement d'un mécanisme auxiliaire quand un mécanisme de commutation est placé dans une position OFF dans un disjoncteur multipolaire selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 13 est une vue agrandie des parties essentielles sur la figure 12; et les figures 14 et 15 sont une vue en perspective et une vue de face, respectivement, qui représentent un mécanisme auxiliaire selon un autre mode de réalisation de la présente invention. Un disjoncteur multipolaire selon les modes de réalisation préférés de la présente invention est décrit en détail en référence aux dessins joints. Ainsi que cela est illustré sur la figure 5, le disjoncteur multipolaire selon la présente invention est un disjoncteur quadripôle (à quatre phases), et comprend un corps de disjoncteur 110 composé de quatre disjoncteurs unipolaires 110a à 110d, c'est à dire un disjoncteur unipolaire 110a de phase R, un disjoncteur unipolaire 110b de phase S, un disjoncteur unipolaire 110c de phase T, et un disjoncteur unipolaire 110d de phase N du haut vers le bas. Un mécanisme de commutation 150 est disposé sur le disjoncteur unipolaire 2891661 6 110b de phase S. Une poignée 151 pour commuter manuellement la position du mécanisme de commutation, c'est à dire, d'une position ON à une position OFF ou de la position OFF à la position ON, est disposée sur la partie supérieure du mécanisme de commutation 150, étant reliée au mécanisme de commutation 150. Une paire d'arbres d'actionnement 152 est reliée aux arbres de support (53 sur la figure 2) dans les disjoncteurs unipolaires 110a à 110d des phases respectives afin de transmettre simultanément une force d'entraînement du mécanisme de commutation 150 aux disjoncteurs unipolaires 110a à 110d des phases respectives. Entre le disjoncteur unipolaire 110c de phase T et le disjoncteur unipolaire 110d de phase N, selon la présente invention, un mécanisme auxiliaire 170 est disposé entre le disjoncteur unipolaire 110d de phase N, relativement loin du mécanisme de commutation 150, et le disjoncteur unipolaire 110c de phase T adjacent, et offre un moment de rotation compensateur aux arbres d'actionnement 152. La référence numérique 120 désigne un boîtier constitué d'un matériau isolant électrique, chaque boîtier renfermant un disjoncteur unipolaire 110a à 110d. Ainsi que cela est illustré sur les figures 6 et 7, le mécanisme auxiliaire 170 est disposé entre le disjoncteur unipolaire 110d de phase N, relativement loin du mécanisme de commutation 150 parmi la pluralité de disjoncteurs unipolaires 110a à 110d, et le disjoncteur unipolaire 110c de phase T adjacent. Ainsi que cela est illustré sur les figures 8 et 9, le mécanisme auxiliaire 170 selon un mode de réalisation de la présente invention comprend un support 171 disposé entre le disjoncteur unipolaire de phase N, relativement loin du mécanisme de commutation 150 en comparaison avec les autres disjoncteurs unipolaires parmi la pluralité de disjoncteurs unipolaires 110a à 110d, et le disjoncteur unipolaire de phase T 110c adjacent. Une paire d'ouvertures 171a est prévue sur les côtés gauche et droit, respectivement, du support 171 afin de permettre le passage et la rotation de la paire d'arbres d'actionnement 152 et la rotation d'un mécanisme de liaison 172, 173, 175, 176a, 176b, et 176c (se référer à la figure 5). Des trous d'axe de rotation 171b pour supporter une paire d'axes d'articulation 176a de façon rotative supportant deux ensembles d'une paire de liaisons de couplage 172 décrits ultérieurement sont préparés dans les parties supérieure et inférieure, respectivement, d'une partie 2891661 7 centrale du support 171 qui sépare la paire d'ouvertures 17l a en parties gauche et droite. Le mécanisme de liaison 172, 173, 175, 176a, 176b, et 176c qui doit être inclus dans le mécanisme auxiliaire 170 est supporté de façon rotative sur le support 171, et offre un moment de rotation compensateur aux arbres d'actionnement (152 sur la figure 5) de telle sorte qu'une force de contact entre le contacteur mobile (42 sur la figure 2) et les contacteurs fixes (41 sur la figure 2) dans le disjoncteur unipolaire 110d de phase N, relativement loin du mécanisme de commutation 150, ne soit pas inférieure à une force de contact entre le contacteur mobile et les contacteurs fixes dans les autres disjoncteurs unipolaires 110a à 110c. Les ressorts 174 qui doivent être inclus dans le mécanisme auxiliaire 170 ont une extrémité supportée par le support 171 et l'autre extrémité supportée par une liaison de support 173, qui est décrite ci-dessous de façon plus détaillé, parmi le mécanisme de liaison 172, 173, 175, 176a, 176b, et 176c, pour fournir une force élastique pour la transmission du moment de rotation compensateur. Le mécanisme de liaison selon un mode de réalisation de la présente invention comprend: des liaisons de couplage 172 comprenant des rainures de guidage 172a pour recevoir de façon relativement mobile les arbres d'actionnement 152, et couplées de façon relativement rotative au support 171 de façon à avoir chacune une ligne axiale le long de la direction de l'épaisseur du support, pour fournir un moment de rotation compensateur aux arbres d'actionnement 152; et une liaison de support 173 comprenant une extrémité couplée de façon relativement rotative aux liaisons de couplage 172 et l'autre extrémité supportée de façon relativement rotative par le support, pour fournir la force élastique des ressorts 174 pour la rotation aux liaisons de couplage 172. Comme visible sur les figures 8 et 9, le support 171 est formé à partir d'une plaque plane, la direction de l'épaisseur du support étant donc perpendiculaire au plan de la plaque. Une ligne axiale d'une liaison de couplage 172 est ainsi perpendiculaire au support. Le mécanisme de liaison comprend également des éléments de support 175 prévus chacun pour supporter l'autre extrémité d'une liaison de support 173 de façon à être rotative par rapport au support 171 tout en supportant l'autre extrémité d'un ressort 174. Les liaisons de couplage 172 sont préparées dans deux ensembles de liaisons de couplage respectivement supérieures et inférieures correspondant respectivement à chaque arbre de la paire d'arbres d'actionnement 152. Chaque ensemble de liaisons de couplage 172 est composé d'une paire de liaisons de couplage 172. Chaque liaison de couplage 172 comprend un trou d'axe central dans une partie centrale longitudinale, chaque rainure de guidage 172a est placée à une extrémité de la liaison de couplage 172 par rapport à un trou d'axe central, et un trou axial de raccordement pour le raccordement à la liaison de support 173 est placé à l'extrémité opposée de cette liaison 172. Par conséquent, un ensemble d'une paire de liaisons de raccordement 172 est supporté de façon à être rotatif uniquement par les axes d'articulation 176a insérés au travers des trous d'axe centraux, avec le support 171 disposé entre ladite paire de liaisons 172. Les liaisons de support 173 sont des éléments en forme de flèche, dont les parties de tête d'une largeur supérieure aux autres parties comprennent chacune un trou de raccordement pour le raccordement aux liaisons de couplage 172 et sont reliées chacune à une paire de liaisons de couplage 172 par un axe de raccordement 176b, dont les parties de corps comprennent chacune un ressort 174 disposé sur celle-ci, et dont les parties de pied sont insérées chacune dans un trou de support placé sur le côté frontal d'un élément de support 175 et supportées chacune par un élément de support 175 de façon à être mobile en avant et en arrière le long de la direction longitudinale de la liaison de support 173. Une extrémité de chaque ressort 174 est supportée par un élément de support 175, et l'autre extrémité du ressort est supportée par la partie de tête de la liaison de support 173 associée. Les éléments de support 175 sont des éléments en U dans la direction longitudinale, comprennent les trous de support sur le côté frontal et les trous d'axe de rotation sur les branches du U pour insérer les axes d'articulation 176c dans ceux-ci, de sorte que les axes d'articulation 176c supportés sur les angles des ouvertures gauche et droite 171a du support 171 sont insérés dans lesdits trous d'axe de rotation et rendent rotatifs les éléments de support 175. L'autre extrémité des ressorts 174 fournit une force de poussée élastique à la partie de tête des liaisons de support 173 de telle sorte que chaque liaison de support 173 peut avancer le long de sa direction longitudinale. Les parties de tête des liaisons de support 173 sont reliées aux liaisons de couplage 172 par les axes de raccordement 176b, et les éléments de support 175 2891661 9 sont supportés par les axes d'articulation 176c de façon à être rotatifs uniquement par rapport au support 171. Ainsi, une force linéaire par laquelle les liaisons de support 173 doivent se déplacer vers l'avant le long de la direction longitudinale par les ressorts 174 agit comme une force d'entraînement en rotation des liaisons de couplage 172, faisant ainsi tourner les liaisons de couplage 172. Il en résulte que la force de poussée élastique des ressorts 174 agit comme un moment de rotation compensateur des arbres d'actionnement 152 maintenus de façon à traverser les rainures de guidage 172a des liaisons de couplage 172. Dans le même temps, le disjoncteur unipolaire 110d de phase N est un disjoncteur unipolaire qui sert à commuter un système de mise à la terre. Si le disjoncteur unipolaire 110d de phase N est commuté dans un état ON selon les normes internationales pour la sécurité électrique, les contacts des contacteurs mobiles et des contacteurs fixes doivent être en contact les uns avec les autres avant ceux des autres disjoncteurs unipolaires triphasés (phase R, phase S, et phase T) 110a, 110b, et 110c. Au contraire, si le disjoncteur unipolaire 110d de phase N est commuté dans un état de déclenchement (ou OFF), le contacteur mobile et les contacteurs fixes doivent être séparés les uns des autres après ceux dans les autres disjoncteurs unipolaires triphasés (phase R, phase S, et phase T) 110a, 110b, et 110c. Dans un boîtier dans lequel le mécanisme de commutation 150 du disjoncteur est commuté de l'état ON à l'état de déclenchement ou OFF, un point de rotation critique, c'est-à-dire un passage de point mort pour la rotation des liaisons de couplage 172, est prévu de telle sorte que les intervalles de rotation par la force de poussée élastique des ressorts 174 du mécanisme auxiliaire 170 pour fournir un moment de rotation compensateur aux arbres d'actionnement 152 sont relativement plus longs que les intervalles de rotation par une pression reçue des arbres d'actionnement 152 quand les arbres d'actionnement 152 sont déplacés par l'entraînement en rotation du mécanisme de commutation 150. C'est-à-dire que quand la commutation entre les contacts du contacteur mobile et les contacteurs fixes dans le disjoncteur unipolaire de phase N 110d est réalisée, le moment de commutation de la force d'entraînement du mécanisme de commutation 150 au mécanisme auxiliaire 170 peut être ajusté par les points de rotation critique des liaisons de couplage 172. Ainsi, les points de rotation critique des liaisons de couplage 172 peuvent être ajustés en changeant la forme des liaisons de couplage 172 et la position des axes centraux de rotation, c'est-à-dire la position des axes d'articulation 176a, ou la forme et la position du point d'inflexion des rainures de guidage 172a. Le fonctionnement du disjoncteur multipolaire ainsi réalisé selon un mode de 5 réalisation de la présente invention est décrit ci-dessous. Quand le disjoncteur entre dans l'état de déclenchement (ou OFF) ainsi que cela est illustré sur la figure 10 à partir de l'état ON ainsi que cela est illustré sur la figure 10 à cause de la génération d'une surintensité ou d'un courant de court-circuit, les arbres d'actionnement 152 couplés au mécanisme de commutation 150 sont tournés dans une direction horaire avec l'entraînement en rotation du mécanisme de commutation 150, et en même temps, chacune des liaisons de couplage 172 du mécanisme auxiliaire 170 est tournée dans une direction horaire en association avec les arbres d'actionnement 152. A mesure que chacune des liaisons de couplage 172 est tournée, chacun des ressorts 174 du mécanisme auxiliaire 170 applique une force élastique aux liaisons de couplage 172 dans la direction antihoraire pour maintenir l'état ON. Ensuite, une fois que chacune des liaisons de couplage 172 a été tournée dans une position prédéterminée correspondant aux points de rotation critique, la direction de la force élastique appliquée aux liaisons de couplage 172 par les ressorts 174 est inversée dans la direction horaire, entraînant ainsi la rotation des liaisons de couplage 172 à la suite des points de rotation critique par la force élastique des ressorts 174. Les régions des arbres d'actionnement 152 auxquelles les liaisons de couplage 172 sont reliées sont tournées par le moment de rotation compensateur des liaisons de couplage 172 produit élastiquement par les ressorts 174, et permettent de corriger le déséquilibre de la force de rotation d'entraînement des arbres d'actionnement 152 causé par le mécanisme de commutation 150 du disjoncteur quadripôle qui est décalé par rapport au centre du corps de disjoncteur 110. A cet instant, les arbres (52 sur la figure 2) des disjoncteurs unipolaires 110a, 110b, 110c, et 110d reliés aux arbres d'actionnement 152 sont tournés dans une direction horaire, et le contacteur mobile (42 sur la figure 2) est espacé des contacteurs fixes (41 sur la figure 2), séparant ainsi les contacts. Pendant ce temps, quand le disjoncteur est actionné de l'état de déclenchement (ou OFF) ainsi que cela est illustré sur la figure 12 à l'état ON ainsi 2891661 11 que cela est illustré sur la figure 10 par la manipulation de la poignée par l'utilisateur, les arbres d'actionnement 152 couplés au mécanisme de commutation 150 sont tournés dans une direction antihoraire avec l'entraînement en rotation du mécanisme de commutation 150, et en même temps, les liaisons de couplage 172 du mécanisme auxiliaire 170 sont tournées dans la direction antihoraire en association avec les arbres d'actionnement 152. Quand chacune des liaisons de couplage 172 est tournée dans la direction antihoraire, chacun des ressorts 174 du mécanisme auxiliaire 170 applique une force élastique aux liaisons de couplage 172 dans la direction horaire pour maintenir l'état de déclenchement (OFF). Ensuite, une fois que chacune des liaisons de couplage 172 a été tournée dans une position prédéterminée correspondant aux points de rotation critique, la direction de la force élastique appliquée aux liaisons de couplage 172 par les ressorts 174 est inversée dans la direction antihoraire, provoquant ainsi la rotation des liaisons de couplage 172 après les points de rotation critique par la force élastique des ressorts 174. Les régions des arbres d'actionnement 152 auxquelles les liaisons de couplage 172 sont reliées sont tournées par le moment de rotation compensateur des liaisons de couplage 172 produit élastiquement par les ressorts 174, et permettent de corriger le déséquilibre de la force de rotation d'entraînement des arbres d'actionnement 152 causé par le mécanisme de commutation 150 du disjoncteur quadripôle qui est décalé par rapport au centre du corps de disjoncteur 110. A cet instant, les arbres (52 sur la figure 2) des disjoncteurs unipolaires 110a, 110b, 110c, et 110d reliés aux arbres d'actionnement 152 sont tournés dans une direction antihoraire, et le contacteur mobile (42 sur la figure 2) vient en contact avec les contacteurs fixes (41 sur la figure 2), fermant ainsi les contacts. Comme précédemment, dans le disjoncteur multipolaire selon un mode de réalisation de la présente invention, en compensant la force de rotation d'entraînement appliquée aux disjoncteurs unipolaires 110a, 110b, 110c, et 110cd du mécanisme de commutation 150, en termes d'équilibre au moyen du mécanisme auxiliaire 170, les régions des arbres d'actionnement 152 correspondant au disjoncteur unipolaire 110d de phase N relativement le plus éloigné du mécanisme de commutation 150 peuvent être empêchées de se déformer, et la quantité de rotation des arbres (53 sur la figure 2) disposés sur le disjoncteur unipolaire 110d de phase N 2891661 12 peut être constituée pour être presque la même que celle des arbres analogues des autres disjoncteurs unipolaires triphasé (phases R, S, et T) 110a, 110b, et 110c. Cela permet aux contacteurs (41 et 42 sur la figure 2) du disjoncteur unipolaire 110d de phase N d'être en contact les uns avec les autres avec une force de contact suffisante, et empêche donc la génération de chaleur causée par une fiabilité dégradée et un contact incomplet. De plus, les points de rotation critique des liaisons de couplage 172auxquels la force de rotation d'entraînement des liaisons de couplage 172 est commutée du mécanisme de commutation 150 au mécanisme auxiliaire 170 sont fixés de telle sorte que si le disjoncteur unipolaire 110d de phase N qui sert de système de mise à la terre est commuté dans l'état ON, les contacts de celui-ci sont couplés avant ceux des autres disjoncteurs unipolaires triphasés (phases R, S, et T) 110a, 110b, et 110c, et au contraire, si le disjoncteur unipolaire 110d de phase N qui sert de système de mise à la terre est commuté dans l'état de déclenchement (ou état OFF), les contacts de celui-ci sont séparés les uns des autres plus tard que ceux des autres disjoncteurs unipolaires triphasés (phases R, S, et T) 110a, 110b, et 110c. Selon ce mode de réalisation, la terre est connectée (entrée) en premier lieu au moment de l'arrivée d'énergie, et la terre est déconnectée (coupée) en dernier lieu au moment du déclenchement, améliorant ainsi la sécurité et la fiabilité. Les figures 14 et 15 sont une vue en perspective et une vue frontale, respectivement, qui présentent un mécanisme auxiliaire selon un autre mode de réalisation de la présente invention. En référence aux figures 14 et 15, le disjoncteur multipolaire selon un autre mode de réalisation de la présente invention est décrit ci-dessous. Des chiffres de 25 référence identiques sont donnés aux composants identiques à ceux qui sont décrits dans le mode de réalisation de la présente invention présenté ci-dessus, et leur description détaillée est omise. Le disjoncteur multipolaire selon un autre mode de réalisation de la présente invention comprend un mécanisme auxiliaire 270, qui est actionné en association 30 avec le fonctionnement du mécanisme de commutation 150 décrit ci-dessus, et transmet un moment de rotation compensateur aux arbres d'actionnement 152. Le mécanisme auxiliaire 270 comprend une paire de supports 271 sous la forme de deux plaques parallèles disposées de façon fixe entre le disjoncteur 2891661 13 unipolaire 110d de phase N et le disjoncteur unipolaire 110c de phase T, ces supports étant espacés d'un écartement prédéterminé dans le sens de l'épaisseur et comprenant des parties traversantes 271a qui pénètrent dans le sens de l'épaisseur selon une forme prédéterminée de façon à traverser les arbres d'actionnement 152. Il comprend en outre des liaisons de couplage 272 couplées de façon relativement rotative par rapport aux supports 271 de façon à avoir une ligne axiale dans la direction de l'épaisseur en comprenant des rainures de guidage 272a pour faire tourner relativement les arbres d'actionnement 152 et les recevoir de façon coulissante, et des ressorts 274 disposés entre les liaisons de couplage 272 et les supports 271 pour transmettre une force élastique aux liaisons de couplage 272. Dans la réalisation décrite, les supports 271 et les liaisons de couplage 272 sont couplés de façon relativement rotative les uns aux autres par des axes d'articulation 276a conventionnels. Des parties d'accueil de ressort 271b pour recevoir et supporter une extrémité des ressorts 274 sont formées sur les supports 271, respectivement. Des parties de support de ressort 273 sont saillantes des liaisons de couplage 272 de façon à connecter et supporter l'autre extrémité des ressorts 274. Les parties d'accueil de ressort 271b peuvent comprendre des parties enfoncées d'une largeur approximativement égale au diamètre des ressorts 274, ou des sièges de ressort comprenant également des parties saillantes à partir des parties enfoncées afin d'empêcher les ressorts 274 de tomber. En outre, si le disjoncteur est commuté de l'état ON à l'état OFF, les points de rotation critique des liaisons de couplage 272 sont fixés de telle sorte que les intervalles tournés par la force élastique des ressorts 274 soient relativement plus longs que les intervalles mis sous pression et tournés par les arbres d'actionnement 152. Selon le mode de réalisation décrit ci-dessus, la force de rotation d'entraînement appliquée du mécanisme de commutation 150 aux disjoncteurs unipolaires 110a, 110b, 110c, et 110d par le mécanisme auxiliaire 150 peut être appliquée de façon équilibrée, et le disjoncteur unipolaire pour une électrode neutre servant de système de mise à la terre est connecté (entré) en premier au moment de l'arrivée d'énergie, et le disjoncteur unipolaire pour une électrode neutre servant de système de mise à la terre est déconnecté (coupé) en dernier au moment du 2891661 14 déclenchement. Ainsi que cela ressort de ce qui précède, avec le disjoncteur multipolaire selon la présente invention, il est possible d'assurer la fiabilité de l'opération de commutation entre les contacteurs dans le disjoncteur unipolaire relativement loin du 5 mécanisme de commutation du disjoncteur multipolaire, et la force de contact entre les contacteurs dans le disjoncteur unipolaire pour chaque phase quand le courant d'application est équilibré, surmontant ainsi le problème de génération de chaleur causé par un contact incomplet entre les contacteurs. 2891661 15
La présente invention concerne un disjoncteur multipolaire (1). Le disjoncteur multipolaire (1) comprend un support (171) disposé entre un disjoncteur unipolaire (110d) espacé relativement loin du mécanisme de commutation (150) en comparaison avec les autres disjoncteurs unipolaires (110a, 110b, 110c) parmi la pluralité de disjoncteurs unipolaires (110a, 110b, 110c, 110d) et le disjoncteur unipolaire (110c) adjacent; un mécanisme de liaison (172, 173, 175, 176a, 176b, 176c) supporté de façon rotative sur le support (171) ; et des ressorts (174) comprenant une extrémité supportée par le support (171) et l'autre extrémité supportée par le mécanisme de liaison (172, 173, 175, 176a, 176b, 176c).
1. Disjoncteur multipolaire (1), comprenant une pluralité de disjoncteurs unipolaires (10a, 10b, 10c, 10d) qui comprennent chacun une paire de contacteurs fixes (41), un contacteur mobile (42) rotatif entre une position de contact avec les contacteurs fixes (41) et une position séparée des contacteurs fixes (41), et un arbre de support (53) pour supporter le contacteur mobile (42) de façon rotative; un mécanisme de commutation (150) disposé sur l'un de la pluralité de disjoncteurs unipolaires (110a, 110b, 110c, 110d) afin de transmettre une force de rotation aux arbres de support (53) de la pluralité de disjoncteurs unipolaires (110a, 110b, 110c, 110d) ; et une paire d'arbres d'actionnement (152) communément reliés auxdits arbres de support (53) afin de leur transmettre simultanément une force de rotation du mécanisme de commutation (150), comprenant: un support (171) disposé entre un disjoncteur unipolaire (110d) espacé relativement loin du mécanisme de commutation (150) en comparaison avec les autres disjoncteurs unipolaires (110a, 110b, 110c) et un disjoncteur unipolaire (110c) adjacent; un mécanisme de liaison (172, 173, 175, 176a, 176b, 176c) supporté de façon rotative sur le support (171), pour fournir un moment de rotation compensateur aux arbres d'actionnement (152) de telle sorte qu'une force de contact entre les contacteurs dans le disjoncteur unipolaire (110d) espacé relativement loin du mécanisme de commutation (150) ne soit pas inférieure à une force de contact entre les contacteurs dans les autres disjoncteurs unipolaires (110a, 110b, 110c) ; et des ressorts (174) comprenant chacun une extrémité supportée par le support (171) et l'autre extrémité supportée par le mécanisme de liaison (172, 173, 175, 176a, 176b, 176c), pour fournir une force élastique audit mécanisme de liaison pour la transmission du moment de rotation compensateur. 2. Disjoncteur multipolaire (1) selon la 1, dans lequel le mécanisme de liaison (172, 173, 175, 176a, 176b, 176c) comprend des liaisons de couplage (172) comprenant des rainures de guidage (172a, 272a) pour recevoir de façon relativement mobile les arbres d'actionnement (152), et couplées de façon relativement rotative au support (171) de façon à avoir une ligne axiale le long de la direction de l'épaisseur 2891661 16 de celui-ci, pour transmettre directement aux arbres d'actionnement (152) une force élastique des ressorts (174) utilisée comme un moment de rotation compensateur. 3. Disjoncteur multipolaire (1) selon la 1 ou 2, dans lequel le mécanisme de liaison (172, 173, 175, 176a, 176b, 176c) comprend: au moins un ensemble de liaisons de couplage (172) comprenant des rainures de guidage (172a, 272a) pour recevoir les arbres d'actionnement (152) de façon relativement mobile, et couplées de façon relativement rotative au support (171) de façon à avoir une ligne axiale le long de la direction de l'épaisseur de celui-ci, pour transmettre le moment de rotation compensateur aux arbres d'actionnement (152) ; et au moins une liaison de support (173) comprenant une extrémité couplée de façon relativement rotative audit ensemble de liaisons de couplage (172) et l'autre extrémité supportée de façon relativement rotative par le support (171), pour transmettre la force élastique des ressorts (174) pour la rotation desdites liaisons de couplage (172). 4. Disjoncteur multipolaire (1) selon la 3, dans lequel le mécanisme de liaison (172, 173, 175, 176a, 176b, 176c) comprend également au moins un élément de support (175) pour supporter ladite autre extrémité de la liaison de support (173) de façon à être rotatif par rapport au support (171) tout en supportant une extrémité d'un ressort (174). 5. Disjoncteur multipolaire (1) selon l'une quelconque des 2 à 4, dans lequel un mécanisme auxiliaire (170) comprenant le support (171), le mécanisme de liaison (172, 173, 175, 176a, 176b, 176c) et les ressorts (174) est disposé entre le disjoncteur unipolaire (110d) pour une électrode neutre parmi la pluralité de disjoncteurs unipolaires (110a, 110b, 110c, 110d) et le disjoncteur unipolaire (110c) adjacent pour une autre électrode, et des points de rotation critique des liaisons de couplage (172) auxquelles la force de rotation d'entraînement des liaisons de couplage (172) est commutée du mécanisme de commutation (50) au mécanisme auxiliaire (170) sont prévus de telle sorte que le disjoncteur unipolaire (110d) pour l'électrode neutre est alimenté plus tôt ou plus tard que les disjoncteurs unipolaires (110a, 110b, 110c) pour les autres électrodes.
H
H01
H01H
H01H 71
H01H 71/10,H01H 71/02
FR2893166
A1
DISTRIBUTEUR DE PRODUITS ALIMENTAIRES NOTAMMENT DE BOISSONS.
20,070,511
Domaine technique : La présente invention concerne un distributeur de produits alimentaires notamment de boissons conditionnées dans des récipients tels que des bouteilles, des canettes, des gobelets, comportant au moins un logement apte à recevoir les produits disposés de façon superposée selon au moins une colonne et au moins un orifice de sortie ménagé à une extrémité dudit logement en regard du premier produit de la colonne de manière à autoriser son retrait manuel, les autres produits avançant automatiquement pour se présenter successivement en regard de l'orifice de sortie au fur et à mesure que le premier produit de la colonne est retiré. Technique antérieure : La publication US 1,736,057 décrit ce type de distributeur dans lequel l'orifice de sortie est prévu à l'extrémité inférieure du logement et les produits descendent automatiquement par gravité. Ce distributeur est, par conséquent, de conception très simple et a l'avantage de fonctionner sans aucune pièce en mouvement. Dans cet exemple, le distributeur est réfrigéré et comporte plusieurs logements disposés côte à côte, chaque orifice de sortie étant obturé par une porte étanche pivotante montée sur une charnière à ressort, ce qui oblige le consommateur à ouvrir la porte d'une main en la maintenant ouverte pour aller chercher une boisson en introduisant son autre main dans le logement au travers de l'orifice de sortie. L'accès aux boissons n'est donc pas aisé, ni rapide, ni immédiat. On connaît par ailleurs des armoires réfrigérées fermées par une porte étanche que le consommateur doit ouvrir pour accéder aux produits qui y sont stockés d'où une perte importante d'énergie à chaque ouverture de porte, le froid se diffusant inutilement à l'extérieur de ces armoires. On connaît également des armoires réfrigérées ouvertes qui présentent l'avantage d'offrir au consommateur un accès aisé aux produits mais l'inconvénient majeur de consommer beaucoup d'énergie, d'être très bruyantes, de refroidir l'environnement dans lequel elles se trouvent et de présenter souvent des dysfonctionnements. Exposé de l'invention : La présente invention vise à proposer une solution permettant de rendre plus accessible les produits stockés dans le distributeur tout en offrant une conception ultra simple, sans pièce en mouvement et donc sans risque de panne, et tout en réduisant considérablement les pertes d'énergie dans le cas d'un distributeur réfrigéré. Dans ce cas, l'invention est un compromis efficace, économique et respectueux de l'environnement par rapport aux armoires réfrigérées connues. Dans ce but, l'invention concerne un distributeur du genre indiqué en préambule, caractérisé en ce qu'il comporte à l'extrémité dudit logement des moyens d'avance automatique du premier produit de la colonne agencés pour le faire avancer d'une course prédéterminée au travers de l'orifice de sortie pour qu'il sorte en partie et puisse être saisi manuellement de l'extérieur du distributeur. Ainsi, il n'est plus utile d'ouvrir une porte ou une trappe pour accéder au produit, ce dernier s'offre automatiquement au consommateur, même dans le cas d'un logement réfrigéré. L'orifice de sortie peut être ménagé à l'extrémité inférieure du logement, les produits de la colonne se déplaçant automatiquement par gravité, ou à l'extrémité supérieure du logement, les produits de la colonne se déplaçant automatiquement par poussée, ce logement pouvant définir une colonne verticale droite ou en zigzag. Dans une forme de réalisation préférée, les moyens d'avance automatique comportent une rampe inclinée en direction de l'orifice de sortie et disposée à l'arrière du logement, cette rampe inclinée étant solidaire du logement. Le logement est avantageusement réglable au moins en profondeur de manière à l'adapter à différentes longueurs de produits. Il comporte, à cet effet, une partie fixe délimitant le fond du logement et une partie réglable délimitant les parois latérales et arrière du logement et assemblée à la partie fixe par des moyens d'indexage. Ces moyens d'indexage peuvent comporter des formes d'emboîtement ou de coulissement complémentaires prévues respectivement sur les parties fixe et réglable du logement et définissant des positions de réglage respectivement fixes ou infinies. 15 Le distributeur comporte, de préférence, plusieurs logements disposés sensiblement parallèlement les uns des autres pour disposer d'une capacité suffisante. Dans la forme de réalisation préférée, le distributeur comporte un caisson thermiquement isolé, fermé par au moins une porte agencée pour autoriser le 20 rechargement du logement en produits, et l'orifice de sortie est fermé par une membrane d'obturation fendue, étanche à l'air et à l'eau. Il peut aussi bien comporter des moyens de réfrigération intégrés, que des moyens de réfrigération distants. Dans les deux cas, les logements sont au moins en partie 25 formés de grilles. L'invention concerne également une armoire de distribution, caractérisée en ce qu'elle comporte un assemblage d'au moins deux distributeurs tels que définis ci- 10 15 20 25 dessus, cette armoire pouvant comporter des moyens de réfrigération centralisés et des moyens de raccordement aux distributeurs. Les distributeurs comportent des moyens d'assemblage agencés pour permettre leur assemblage démontable les uns aux autres, ces moyens d'assemblage étant avantageusement au moins en partie intégrés dans les faces extérieures des distributeurs. Description sommaire des dessins : La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante de plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en élévation d'un premier mode de réalisation d'un distributeur selon l'invention, la figure 2 est une vue en perspective d'un arrangement de plusieurs distributeurs selon la figure 1, la figure 3 est une vue en perspective de la zone de stockage du distributeur de la figure 1, la figure 4 est une vue en coupe latérale du distributeur de la figure 1, la figure 5 est une vue similaire à la figure 3 d'une variante de réalisation de la zone de stockage du distributeur de la figure 1, la figure 6 est une vue de dessus de la zone de stockage de la figure 5, la figure 7 est une vue similaire à la figure 1 d'un deuxième mode de réalisation d'un distributeur selon l'invention, la figure 8 est une vue similaire à la figure 4 du distributeur de la figure 7, et les figures 9 et 10 sont respectivement une vue de face partiellement coupée et une vue en coupe latérale d'un troisième mode de réalisation d'un distributeur selon l'invention. Meilleures manières de réaliser l'invention : En référence aux figures, le distributeur 10 de produits alimentaires selon l'invention concerne par exemple, mais non exclusivement, des boissons conditionnées dans des récipients jetables ou récupérables tels que des bouteilles 1 (cf fig. 1-6), des canettes, des gobelets 5 (cf fig. 7-8) sous la forme de portions individuelles ou non. Il peut également concerner tout autre produit alimentaire sous réserve que ces produits aient une consistance suffisante ou soient conditionnés dans un emballage suffisamment rigide pour pouvoir être stockés par superposition les uns sur les autres. Ce distributeur 10 repose sur une conception de distribution simple, très économique et d'une grande fiabilité, puisqu'il ne comporte aucun mécanisme, ni aucune pièce en mouvement susceptible de causer des pannes ou nécessitant une maintenance régulière, comme expliqué ci-après. Il comporte, en référence à la figure 1, un caisson 11 par exemple de forme cubique, pourvu en face avant d'une porte 12 à verrou 'permettant le rechargement du distributeur 10 en bouteilles 1. Elle peut aussi être prévue sur une autre face du caisson 1 1 . La face avant du caisson I 1 est de préférence transparente ou translucide permettant la visualisation des bouteilles disposées dans le distributeur 10. Dans l'exemple représenté, la porte 12 est vitrée et combine les fonctions de vitrine et de moyen d'accès à une zone de stockage 30. Le distributeur 10 comporte également en face avant quatre orifices de sortie 20 disposés dans la partie basse du caisson 11. Le nombre de ces orifices de sortie 20 dépend du nombre de colonnes de bouteilles 1 prévues dans la zone de stockage 30. Chaque orifice de sortie 20 est fermé par une membrane d'obturation 21 souple et fendue par exemple en étoile, autorisant la sortie partielle d'une bouteille 1, par exemple son bouchon 2 constituant une prise pour pouvoir l'extraire manuellement sans avoir à ouvrir une porte ou une trappe, ni à faire une autre manipulation, ce qui permet de préserver l'étanchéité du caisson 11 notamment s'il est réfrigéré, et d'économiser ainsi l'énergie nécessaire à sa réfrigération. Le distributeur 10 comporte à l'intérieur du caisson 11 une zone de stockage 30 dont un premier exemple est illustré par les figures 3 et 4 qui délimite quatre logements 31 parallèles, aptes à recevoir des bouteilles 1 couchées, le bouchon 2 vers l'avant, et empilées les unes sur les autres en colonne, chaque logement 31 débouchant dans un orifice de sortie 20. Cette zone de stockage 30 peut être réalisée au moyen de parois pleines, ajourées, grillagées ou une combinaison de ce type de parois. Dans l'exemple représenté, elle est réalisée par des grilles 34 solidaires d'un socle 35. Le nombre de logements 31 est variable en fonction des dimensions du caisson 11. La largeur et la hauteur de ces logements 31 sont définies en fonction des dimensions des bouteilles 1 ou des autres produits à distribuer. Toutefois, la largeur est choisie pour accepter différentes largeurs de produits. Chaque logement 31 délimite une colonne verticale droite apte à guider latéralement les bouteilles 1 empilées pour qu'elles descendent automatiquement par gravité sans se bloquer. Cette colonne verticale peut également avoir une forme en zigzag. Toutefois, ce mode de réalisation est plus complexe à réaliser et nécessite un encombrement latéral plus important que des colonnes droites. Le distributeur 10 comporte, à la base des logements 31, des moyens d'avance automatique de la bouteille 1 inférieure de chaque colonne en direction de son orifice de sortie 20 selon une course prédéterminée C pour faire apparaître, à l'extérieur de l'orifice de sortie 20, le bouchon 2 de la bouteille 1 lui permettant d'être saisie manuellement. Ces moyens d'avance automatique comportent, à l'arrière de chaque logement 31, une rampe inclinée 40 en direction de l'orifice de sortie 20 correspondant. Cette rampe inclinée 40 forme avec le fond du logement 31 un angle a compris entre 45 et 90 et de préférence égal à 60 et déplace la bouteille 1, qui continue sa descente par gravité, horizontalement dans son axe selon la flèche A, d'une course C correspondant dans ce cas à la hauteur du goulot de la bouteille 1 soit environ 2 à 3 cm. Les rampes inclinées 40 sont solidaires des logements 31 réglables en profondeur de manière à adapter la zone de stockage 30 à différentes longueurs de produits. Elles peuvent être formées par des parois pleines, ajourées ou grillagées. Dans l'exemple représenté aux figures 3 et 4, elles sont formées par des parois pleines prévues dans le socle 35 supportant les grilles 34. Pour être réglable en profondeur, la zone de stockage 30 est formée d'une partie fixe 32 disposée dans le fond du caisson 11 et délimitant le fond des logements 31 et d'une partie réglable 33 délimitant les parois latérales et arrières des logements 31 et assemblée à la partie fixe 32 par des moyens d'indexage 50. La partie fixe 32 est constituée d'une plaque sensiblement rectangulaire dans laquelle sont ménagées des rainures 36 et pourvue de rebords 37 sur ses côtés opposés, les rainures 36 et les rebords 37 étant orientés perpendiculairement à la face avant du caisson 11. La partie réglable 33 comprend le socle 35 et les grilles 34, le socle 35 étant guidé en translation dans les rainures 36 de la partie fixe 32. La zone de stockage 30 peut être complétée par un ou plusieurs présentoirs 37 agencés pour porter une bouteille 1 positionnée verticalement à l'arrière de la porte 12 vitrée, dans le but de présenter le ou les produits proposés à la distribution. Comme illustré à la figure 4, les bouteilles 1 sont guidées verticalement sur quatre côtés par les parois latérales et arrière des logements 31 et par la porte 12 contre laquelle butent les bouchons 2, ce qui évite qu'une bouteille 1 se positionne de travers. Les moyens d'indexage 50 peuvent comporter des formes d'emboîtement complémentaires prévues respectivement sur les parties fixe 32 et réglable 33 qui définissent des positions de réglage fixes. Ces formes d'emboîtement complémentaires sont constituées, conformément à l'exemple illustré, de deux rangées d'encoches 51 parallèles à la flèche A, ménagées dans les rebords 37 opposés de la partie fixe 32 et de deux doigts 52 aptes à se loger chacun dans une encoche 51 prévus sur les côtés correspondants du socle 35 de la partie réglable 33. Les encoches 51 sont distantes d'un pas régulier, qui peut aussi bien être irrégulier, chaque encoche 51 définissant une position de réglage fixe et prédéterminée. D'autres formes d'emboîtement complémentaires équivalentes peuvent être prévues. De même d'autres moyens d'indexage peuvent être prévus par exemple au moyen de formes de coulissement complémentaires prévues respectivement sur les parties fixe 32 et réglable 33 pour autoriser des positions de réglage infinies. Les figures 5 et 6 illustrent un autre mode de réalisation de la zone de stockage 30' qui est réalisée exclusivement au moyen de grilles 34, sans socle, et dans lequel les rampes inclinées 40' sont également formées par ces grilles 34. Dans cette variante, les moyens d'indexage 50' comportent des rangées d'orifices 5l'parallèles prévus dans la partie fixe 32' et des pieds 52' aptes à se loger dans ces orifices 51' prévus à la base de la partie réglable 33', les orifices 51' définissant des positions de réglage fixes et prédéterminées. Les figures 7 et 8 illustrent un autre mode de réalisation d'un distributeur 10' selon l'invention adapté à la distribution de gobelets 5 operculés. Ce distributeur 10' diffère du précédent par les membranes d'obturation 21' de ses orifices de sortie 20 qui sont fendues en I, en T ou similaire, dans le but d'autoriser la sortie partielle de la languette 6 de préhension des gobelets 5. La zone de stockage 30 est bien entendu adaptée aux dimensions des gobelets 5. Les figures 9 et 10 illustrent encore un autre mode de réalisation d'un distributeur 110 selon l'invention, dans lequel les orifices de sortie 20 ne sont plus en partie inférieure mais en partie supérieure et les bouteilles 1 en colonne ne se déplacent plus par gravité mais par poussée générée par des moyens élastiques 80 disposés dans la partie inférieure de chaque logement 31. Ces moyens élastiques 80 comportent dans l'exemple représenté un plateau 81 monté sur un organe ressort 82 tel qu'un ressort hélicoïdal à compression, ressort spirale, rondelles Belleville empilées ou similaire. Ainsi, les bouteilles 1 en colonne se déplacent automatiquement en direction de l'orifice de sortie 20 sous l'action de l'organe ressort 82, la première bouteille 1 supérieure étant automatiquement déplacée au travers de l'orifice de sortie 20 par la rampe inclinée 40. Dès que cette bouteille 1 est retirée du distributeur 110, la bouteille 1 suivante apparaît automatiquement. Si aucune nouvelle bouteille 1 n'apparaît, cela signifie que le logement 31 en question est vide et qu'il peut être rechargé en ouvrant la porte 12. Ce type de distributeur 110 peut avantageusement trouver son utilisation dans les bars pour faciliter le travail du barman et limiter considérablement ses mouvements de contorsion lorsqu'il doit se baisser pour chercher les bouteilles stockées dans les réfrigérateurs difficilement accessibles à l'arrière du bar. Le distributeur 10, 10', 110 peut comporter des moyens de réfrigération 60 intégrés ou distants. Dans ce cas, le caisson 11 est thermiquement isolé, la porte 12 est équipée d'un joint d'étanchéité et les membranes d'obturation 21, 21' sont réalisées dans une matière étanche à l'air et à l'eau, par exemple à base de caoutchouc naturel ou synthétique pour assurer l'étanchéité des orifices de sortie 20 et limiter les déperditions de froid. Dans l'exemple illustré, les moyens de réfrigération 60 sont intégrés, logés dans le caisson 11, et comportent un compresseur 61, un évaporateur statique 62, un condenseur extérieur ménagé à l'arrière (non représenté), le compresseur 61 étant raccordé au réseau de distribution électrique par un câble (non représenté). Les grilles 34 de la zone de stockage 30, 30' sont de préférence réalisées à partir de fils métalliques protégés contre la corrosion pour assurer un bon échange thermique entre le caisson 11 réfrigéré et les bouteilles 1. Dans l'hypothèse où les moyens de réfrigération sont distants, le distributeur 10, 10', 110 comporte des conduits de raccordement au réseau de froid (non représentés). Ce distributeur 10, 10', 110 peut être complété par des moyens d'assemblage 70 qui permettent de combiner plusieurs distributeurs de préférence identiques pour former une armoire de distribution 100, comme l'exemple illustré à la figure 2, ayant un volume de distribution adapté à la demande. Ces moyens d'assemblage 70 peuvent être intégrés à chaque distributeur 10, 10', 110 au moyen de formes d'emboîtement complémentaires, comme des nervures 71 prévues sur la face inférieure des caissons 11 et des rainures 72 prévues dans leur face supérieure. Dans ce mode de réalisation, les nervures 71 peuvent servir de pieds lorsque le distributeur 10, 10', 110 est utilisé individuellement. Bien entendu, toute autre forme d'emboîtement complémentaire peut être envisagée, ces formes pouvant être disposées indifféremment sur le caisson 11, dans le but d'assembler les distributeurs 10 par superposition et/ou côte à côte à la manière d'un lego . Les moyens d'assemblage 70 peuvent être aussi constitués de pièces rapportées, comme des pattes de fixation, des crochets ou similaires, agencées pour solidariser les caissons 11 entre eux par vissage, clippage ou similaire. Dans l'armoire de distribution 100, les distributeurs 10, 10', 110 peuvent être totalement indépendants et disposer de moyens de réfrigération 60 propres, ce qui permet de disposer d'une grande souplesse d'utilisation ou au contraire peuvent être dépendants et raccordés à des moyens de réfrigération 60' centralisés disposés par exemple en partie basse de l'armoire. Possibilités d'application industrielle : Ce type de distributeur 10, 10', 110 peut équiper tout type de local industriel, commercial, voire même domestique, les produits à distribuer pouvant être livrés de manière classique par un transporteur ou achetés en magasin, sans avoir à modifier leur conditionnement en sortie d'usine. Après déballage, les produits sont chargés dans le distributeur 10, 10', 110 par l'avant, la porte 12 donnant accès à la zone de stockage 30, 30'. Les logements 31 étant ouverts en face avant, le chargement des produits en colonne est très rapide, le premier produit de chaque colonne s'avançant automatiquement d'une course C grâce à la rampe inclinée 40, 40' par rapport au reste de la colonne. Après fermeture de la porte 12, le distributeur 10, 10', 110 peut être utilisé en toute simplicité. Les produits se présentent automatiquement dans les orifices de sortie 20, ce qui facilite leur saisie par une seule main. Dès qu'un produit est extrait du distributeur 10, 10', 110, le produit suivant apparaît grâce à la présence de la rampe inclinée 40 et au fait que la colonne de produits se déplace automatiquement. A tout moment, le distributeur 10, 10', 110 peut être rechargé lorsqu'on visualise au travers de la porte 12 vitrée qu'un ou plusieurs logements 31 sont vides ou lorsque aucun produit n'apparaît dans un ou plusieurs orifices de sortie 20. Il ressort clairement de cette description que l'invention permet d'atteindre les buts fixés, à savoir un distributeur très peu cher à fabriquer, sans maintenance, polyvalent, modulaire et très facile d'utilisation. La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de la protection définie dans les revendications annexées
La présente invention propose un distributeur de conception simple et économique, fiable et sans maintenance, dans lequel les produits stockés s'offrent automatiquement à l'extérieur du distributeur pour pouvoir être saisis manuellement sans autre manipulation.Le distributeur comporte des logements (31) dans lesquels les produits (1) sont stockés empilés en colonne et se déplacent par gravité et des orifices de sortie fermés par une membrane d'obturation fendue, et disposés à la base de chaque logement (31) en regard du premier produit (1) de la colonne. Une rampe inclinée (40) est prévue dans la partie inférieure arrière de chaque logement (31) qui fait avancer le premier produit (1) automatiquement d'une course (C) prédéterminée au travers de l'orifice de sortie (20) pour qu'il sorte en partie et puisse être saisi manuellement de l'extérieur du distributeur (10).Application : Distribution automatique de produits alimentaires, notamment de boissons, sans paiement préalable pour tout type d'application industrielle, commerciale, domestique, etc.
Revendications 1. Distributeur (10, 10', 110) de produits alimentaires, notamment de boissons conditionnées dans des récipients tels que des bouteilles (1), des canettes, des gobelets (5), comportant au moins un logement (31) apte à recevoir les produits disposés de façon superposée selon au moins une colonne et au moins un orifice de sortie (20) ménagé à une extrémité dudit logement (31) en regard du premier produit de la colonne de manière à autoriser son retrait manuel, les autres produits se déplaçant automatiquement pour se présenter successivement en regard de l'orifice de sortie (20) au fur et à mesure que le premier produit de la colonne est retiré, caractérisé en ce que ledit distributeur comporte à l'extrémité dudit logement (31) des moyens d'avance automatique dudit premier produit de la colonne, agencés pour le faire avancer d'une course prédéterminée au travers dudit orifice de sortie (20) pour qu'il sorte en partie et puisse être saisi manuellement de l'extérieur dudit distributeur. 2. Distributeur selon la 1, caractérisé en ce que l'orifice de sortie (20) est fermé par une membrane d'obturation (21, 21') fendue. 3. Distributeur selon la 1, caractérisé en ce que ledit orifice de sortie (20) est ménagé à l'extrémité inférieure dudit logement (31) et en ce que les produits de la colonne se déplacent automatiquement par gravité. 4. Distributeur selon la 1, caractérisé en ce que ledit orifice de sortie (20) est ménagé à l'extrémité supérieure dudit logement (31) et en ce que les produits de la colonne se déplacent automatiquement par poussée. 5. Distributeur selon la 4, caractérisé en ce que ledit logement (31) comporte des moyens élastiques (80) disposés dans la partie inférieure dudit 12logement (31) et agencés pour solliciter la colonne de produits en direction dudit orifice de sortie (20). 6. Distributeur selon la 5, caractérisé en ce que les moyens élastiques (80) comportent un plateau (81) monté sur un organe ressort (82), le plateau (81) portant ladite colonne de produits. 7. Distributeur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'avance automatique comportent une rampe inclinée (40) en direction dudit orifice de sortie (20) et disposée à l'arrière dudit logement (31). 8. Distributeur selon la 7, caractérisé en ce que ladite rampe inclinée (40) est solidaire dudit logement (31). 9. Distributeur selon la 8, caractérisé en ce que ledit logement (31) est réglable au moins en profondeur de manière à l'adapter à différentes longueurs de produits. 10. Distributeur selon la 1, caractérisé en ce que ledit logement (31) définit une colonne verticale droite. 11. Distributeur selon la 1, caractérisé en ce que ledit logement définit une colonne verticale en zigzag. 12. Distributeur selon la 9, caractérisé en ce que ledit logement (31) comporte une partie fixe (32, 32') délimitant le fond dudit logement (31) et une partie réglable (33, 33') délimitant les parois latérales et arrière dudit logement (31) et assemblée à ladite partie fixe (32, 32') par des moyens d'indexage (50). 13. Distributeur selon la 12, caractérisé en ce que les moyens d'indexage (50) comportent des formes d'emboîtement complémentaires prévues respectivement sur les parties fixe (32, 32') et réglable (33, 33') dudit logement (31) et définissant des positions de réglage fixes. 14. Distributeur selon la 12, caractérisé en ce que les moyens d'indexage comportent des formes de coulissement complémentaires prévues respectivement sur les parties fixe et réglable dudit logement et autorisant des positions de réglage infinies. 15. Distributeur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs logements (31) disposés sensiblement parallèlement les uns des autres. 16. Distributeur selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte un caisson 15 (11) thermiquement isolé, fermé par au moins une porte (12) agencée pour autoriser le rechargement dudit logement (31) en produits et en ce que ladite membrane d'obturation (21, 21') est étanche à l'air et à l'eau. 17. Distributeur selon la 16, caractérisé en ce que ladite membrane 20 d'obturation (21, 21') est réalisée dans une matière à base de caoutchouc naturel ou synthétique. 18. Distributeur selon la 16, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de réfrigération (60) intégrés. 19. Distnbuteur selon la 16, caractérisé en ce qu'il est raccordé à des moyens de réfrigération (60') distants. 10 25 20. Distributeur selon l'une des 18 ou 19, caractérisé en ce que ledit logement (31) est au moins en partie formé de grilles (34). 21. Armoire de distribution (100) de produits alimentaires, notamment de boissons conditionnées dans des récipients tels que des bouteilles, des canette, des gobelets, caractérisée en ce qu'elle comporte un assemblage d'au moins deux distributeurs (10, 10', 110) selon l'une quelconque des précédentes. 22. Armoire selon la 21, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de réfrigération (60') centralisés et des moyens de raccordement auxdits distributeurs (10, 10', 110). 23. Armoire selon la 21, caractérisée en ce que les distributeurs (10, 10', 110) comportent des moyens d'assemblage (70) agencés pour permettre leur assemblage démontable les uns aux autres. 24. Armoire selon la 23, caractérisée en ce que les moyens d'assemblage (70) sont au moins en partie intégrés et comportent des formes d'emboîtement complémentaires (71, 72) prévues sur les faces extérieures desdits distributeurs (10, 10', 110).
G,A
G07,A47
G07F,A47F
G07F 11,A47F 1
G07F 11/04,A47F 1/08
FR2893692
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE POUR TRANSMISSION VARIABLE CONTINUMENT
20,070,525
CONTINêMENT La présente demande est basée sur la demande de brevet japonais N 2005-335726, déposée le 21 novembre 2005. ARRIÈRE-PLAN DE L'INVENTION Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de commande pour une transmission variable continûment, qui change le ratio de changement de vitesse de telle sorte que la valeur de rotation réelle de l'arbre d'entrée de la transmission variable continûment coïncide avec la vitesse de rotation cible. En particulier, elle concerne la détermination de la vitesse de rotation cible durant l'avancement régulier d'un véhicule. Description de la technique associée Dans un véhicule équipé d'une transmission variable continûment, la transmission variable continûment change la vitesse de la force motrice d'une source d'énergie motrice et elle est ensuite transmise aux roues motrices. On détermine une force motrice cible des roues motrices en se basant sur l'importance de l'actionnement de l'accélérateur ou équivalent et on détermine une vitesse de rotation cible de l'arbre d'entrée de la transmission variable continûment en se basant sur celle-ci. Le ratio de changement de vitesse de la transmission variable continûment est ensuite commandé par un dispositif de commande de façon que la vitesse de rotation réelle de l'arbre d'entrée coïncide avec la vitesse de rotation cible ci-dessus. Un document de brevet (demande ouverte de brevet japonais n 2001-330133) a décrit un exemple d'un tel dispositif de commande pour le dispositif de transmission variable continûment. Selon ce dispositif de commande, on calcule la force motrice cible pour maintenir constante la vitesse d'un véhicule et on obtient un angle d'ouverture imaginaire du papillon des gaz basé sur celle-ci au moyen d'une table. Puis, en se basant sur la vitesse du véhicule et sur l'angle d'ouverture imaginaire du papillon des gaz, on calcule la vitesse de rotation cible de l'arbre d'entrée au moyen d'une table de changement de vitesse, de façon à changer la vitesse de la transmission variable continûment. D'autre part, on utilise également la source motrice (par exemple, le moteur) pour l'avancement, pour entraîner une machine auxiliaire du véhicule, telle qu'un compresseur pour climatiseur d'air. Dans ce cas, on calcule la force motrice cible mentionnée ci-dessus en prenant en considération la charge requise pour entraîner la machine auxiliaire, pour obtenir un fonctionnement convenable de la machine auxiliaire. En conséquence, la force motrice cible peut fluctuer selon les conditions de fonctionnement, à savoir, la charge de la machine auxiliaire, de telle sorte que la vitesse de rotation cible de la transmission variable continûment, calculée en se basant sur la force motrice cible, puisse également fluctuer, faisant ainsi fluctuer la vitesse de rotation réelle. Ainsi, la fluctuation de la vitesse de rotation réelle peut provoquer une fluctuation inattendue de la vitesse de rotation du moteur durant l'avancement régulier du véhicule lorsque le véhicule avance, par exemple, à la vitesse constante du véhicule. De cette manière, le confort de conduite du véhicule peut se dégrader. RÉSUMÉ DE L'INVENTION La présente invention a été réalisée en considérant les circonstances ci-dessus et a pour objectif de fournir, dans un dispositif de transmission variable continûment dont le ratio de changement de vitesse varie de façon que la vitesse de rotation réelle de l'arbre d'entrée corresponde à sa vitesse de rotation cible déterminée sur la base d'une valeur associée à la force d'entraînement cible, un dispositif de commande pouvant améliorer le confort de conduite durant l'avancement régulier du véhicule. Pour atteindre l'objectif ci-dessus, un dispositif de commande pour une transmission variable continûment est caractérisé en ce que la transmission variable continûment est disposée sur un circuit de transmission d'énergie s'étendant à partir d'une source motrice d'actionnement des roues motrices d'un véhicule, et le dispositif de commande détermine une vitesse de rotation cible de l'arbre d'entrée de la transmission variable continûment, basée sur une valeur associée à la force motrice cible, associée à la force motrice cible des roues motrices, et modifie le ratio de changement de vitesse de telle sorte que la vitesse de rotation réelle de l'arbre d'entrée coïncide avec sa vitesse de rotation cible, caractérisé en ce que le dispositif de commande comporte un moyen ou une partie de détermination de valeur associée à la force motrice cible qui (i) calcule une première valeur associée à la force motrice cible, basée à la fois sur l'importance de l'accélération requise et sur la charge d'une machine auxiliaire entraînée par la source motrice pour fonctionner, (ii) calcule une seconde valeur associée à la force motrice cible, basée sur l'importance de l'accélération requise, sans considérer la charge de la machine auxiliaire, et (iii) détermine la seconde valeur associée à la force motrice cible en tant que valeur associée à la force motrice durant l'avancement régulier du véhicule. Selon la présente invention, même lorsque la charge de la machine auxiliaire fluctue lors de l'avancement régulier du véhicule, la valeur associée à la force motrice cible ne fluctue pas, empêchant ainsi la vitesse de rotation cible de fluctuer. En conséquence, on empêche une variation inattendue de la vitesse de rotation du moteur, améliorant ainsi le confort de conduite du véhicule durant l'avancement régulier du véhicule. Le dispositif de commande peut comporter en outre, un moyen ou une partie de commande automatique de vitesse de véhicule pour commander automatiquement la vitesse du véhicule, durant l'avancement régulier du véhicule, de manière à la faire coïncider avec la vitesse cible du véhicule fixée à l'avance, quelle que soit l'importance de l'actionnement de l'accélérateur, et le moyen ou la partie de détermination de valeur associée à la force motrice cible reçoit un résultat contrôlé provenant du moyen ou de la partie de commande automatique de vitesse de véhicule pour calculer la seconde valeur associée à la force motrice pour la vitesse cible du véhicule. En conséquence, on peut améliorer le confort de conduite du véhicule lorsque la vitesse du véhicule est maintenue à la vitesse cible du véhicule, quelle que soit l'importance de l'actionnement de l'accélérateur, par exemple, avec le régulateur de vitesse. Le dispositif de commande peut comporter en outre, un moyen ou une partie de calcul de force motrice cible pour calculer la force motrice cible, et le moyen ou la partie de détermination de valeur associée à la force motrice cible reçoit le résultat calculé par le moyen ou la partie de calcul de force motrice cible. Le résultat calculé par le moyen ou la partie de calcul d'angle d'ouverture d'accélérateur et par le moyen ou la partie de commande automatique de vitesse de véhicule peuvent être appliqués à l'entrée du moyen ou de la partie de calcul de force motrice cible. Durant l'avancement normal du véhicule autre que l'avancement régulier du véhicule, le moyen ou la partie de calcul de force motrice cible calcule la force motrice cible lors de l'avancement normal du véhicule, basée sur l'angle d'ouverture de l'accélérateur et la vitesse du véhicule, tous deux étant détectés par le moyen ou la partie de calcul d'angle d'ouverture de l'accélérateur. Au contraire, lors de l'avancement régulier du véhicule, le moyen ou la partie de calcul de force motrice cible calcule la force cible durant l'avancement régulier, basée sur un signal provenant du moyen ou de la partie de commande automatique de vitesse de véhicule et un signal correspondant à l'état d'avancement du véhicule. Entre le moyen ou la partie de calcul de force motrice cible et le moyen ou la partie de commande automatique de vitesse de véhicule, est disposé un moyen d'estimation d'activité/d'inactivité de la commande automatique de vitesse de véhicule pour estimer l'activité/l'inactivité de la commande automatique de vitesse de véhicule par le moyen ou la partie de commande automatique de vitesse de véhicule. Le dispositif de commande peut comporter en outre, un moyen ou une partie de calcul de charge de machine auxiliaire pour calculer la charge d'une machine auxiliaire et le moyen ou la partie de détermination de valeur associée à la force motrice cible reçoit le résultat calculé par le moyen ou la partie de calcul de charge de machine auxiliaire. Le moyen ou la partie de détermination de valeur associée à la force motrice cible peut comporter une première partie de calcul de sortie cible pour calculer la première valeur associée à la force motrice cible, et une seconde partie de calcul de sortie cible pour calculer la seconde valeur associée à la force motrice cible. Le dispositif de commande peut comporter en outre, un moyen ou une partie de calcul de vitesse de rotation cible pour calculer la vitesse de rotation cible en se basant sur une sortie cible déterminée par le moyen ou la partie de détermination de valeur associée à la force motrice cible, en se basant sur la vitesse de rotation cible. Le dispositif de commande peut comporter en outre, un moyen ou une partie de calcul de vitesse de rotation cible transitoire pour calculer une vitesse de rotation cible transitoire en se basant sur la vitesse de rotation cible déterminée par le moyen ou la partie de calcul de vitesse de rotation cible. La transmission variable continûment peut comporter un premier élément rotatif fixé axialement à l'arbre d'entrée sans pouvoir se déplacer et ne pouvant pas tourner de façon circonférentielle, un second élément rotatif fixé axialement à l'arbre d'entrée pouvant se déplacer mais ne pouvant pas tourner de façon circonférentielle et formant une gorge en forme de V avec le premier élément rotatif, et le second élément rotatif étant déplacé axialement pour modifier le rapport de vitesse. Un procédé de commande pour une transmission variable continûment, caractérisé en ce que la transmission variable continûment est disposée sur un circuit de transmission d'énergie s'étendant à partir d'une source motrice d'actionnement des roues motrices d'un véhicule, et le procédé de commande détermine une vitesse de rotation cible de l'arbre d'entrée de la transmission variable continûment, basée sur une valeur associée à la force motrice cible, associée à la force motrice cible des roues motrices, et modifie le ratio de changement de vitesse de telle sorte que la vitesse de rotation réelle de l'arbre d'entrée coïncide avec sa vitesse de rotation cible, comportant les étapes suivantes : une étape de calcul d'une première valeur associée à la force motrice cible, basée à la fois sur l'importance d'accélération requise et sur la charge d'une machine auxiliaire entraînée par la source motrice pour fonctionner, et une seconde valeur associée à la force motrice cible, basée sur l'importance d'accélération requise, sans considérer la charge de la machine auxiliaire ; et une étape de détermination de la seconde valeur associée à la force motrice en tant que valeur associée à la force motrice durant l'avancement régulier du véhicule. L'importance requise de l'accélération ci-dessus est l'importance de l'amplitude représentant l'intention d'accélération du conducteur, pour laquelle on peut utiliser une vitesse d'actionnement d'accélérateur, qui comporte, par exemple, une importance d'actionnement d'accélérateur (angle d'ouverture de l'accélérateur) représentant l'importance de l'appui sur la pédale d'accélérateur, un angle d'ouverture du papillon des gaz représentant l'angle d'ouverture du papillon des gaz correspondant à l'angle d'ouverture de l'accélérateur, le taux de variation de l'angle d'ouverture de l'accélérateur et le taux de variation de l'angle d'ouverture du papillon des gaz. On peut encore utiliser pour cela la quantité d'injection de carburant représentant l'importance de l'injection de carburant correspondant à l'angle d'ouverture de l'accélérateur, qui est injecté dans une chambre formée dans le tube d'entrée ou dans un cylindre, ou l'importance de l'air d'aspiration destiné à être aspiré à travers le tube d'entrée. La valeur associée à la force motrice ci-dessus est une valeur associée (valeur correspondante) qui correspond de façon biunivoque à la force motrice du véhicule (appelée ci-après plus brièvement force motrice). En plus de la force motrice, on peut utiliser de préférence comme valeur associée à la force motrice, les divers facteurs suivants. On inclut par exemple, l'accélération du véhicule, le couple sur un essieu en tant que couple d'arbre moteur (appelé ci-après brièvement couple d'essieu), la sortie du véhicule (appelée ci-après plus brièvement sortie ou énergie), le couple sur le vilebrequin en tant que couple de sortie du moteur (appelé ci-après brièvement couple moteur), le couple sur l'arbre de turbine d'un convertisseur de couple en tant que couple de sortie du convertisseur de couple (appelé brièvement ci-après couple de turbine), le couple sur l'arbre d'entrée en tant que couple d'entrée de la transmission variable continûment (appelé ci-après brièvement couple d'arbre d'entrée) et le couple sur l'arbre de sortie en tant que couple de sortie de la transmission variable continûment (appelé brièvement ci-après couple d'arbre de sortie). La transmission variable continûment est de préférence de l'un des deux types suivants. Un premier type est une transmission variable continûment du type dit à courroie, dans laquelle une courroie de transmission jouant le rôle d'élément de transmission d'énergie est enroulée autour d'une paire de poulies dont on peut modifier le rayon effectif, de façon à modifier le ratio de changement de vitesse variable continûment. Un second type est une transmission variable continûment du type dit à traction, comportant une paire de cônes tournant sur un axe commun et plusieurs rouleaux, tournant chacun autour d'axes de rotation, chacun étant perpendiculaire à l'axe commun. Les rouleaux sont pincés avec les cônes appariés et inclinés de telle sorte que les angles d'intersection entre les axes de rotation et l'axe commun varient. De cette manière, on peut modifier le rapport de vitesse. De préférence, la transmission variable continûment peut être montée sur le véhicule dans une position parmi une position latérale et 35 une position longitudinale. Dans la position latérale, l'axe de la transmission correspond au sens de la largeur du véhicule (droite-gauche) qui convient pour un véhicule du type dit à traction avant à moteur frontal. Dans la position longitudinale, l'axe de la transmission correspond au sens avant-arrière du véhicule qui convient pour un véhicule du type dit à traction arrière à moteur frontal. On a largement utilisé comme source motrice pour l'avancement un moteur à combustion interne tel qu'un moteur à essence et un moteur diesel. On peut utiliser comme source motrice auxiliaire pour l'avancement, un moteur et analogue, en même temps que le moteur à combustion interne. À titre de variante, on utilise seulement le moteur ou équivalent en tant que source motrice pour l'avancement. On notera que l'expression fourniture d'une pression hydraulique contient à la fois actionnement de la pression hydraulique et fourniture d'une huile de fonctionnement dont on contrôle la pression hydraulique . BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue d'ensemble expliquant un dispositif de motorisation pour véhicule auquel s'applique la présente invention ; la figure 2 est un schéma par blocs expliquant la partie principale d'un système de commande prévu sur le véhicule pour commander le dispositif de motorisation pour véhicule représenté sur la figure 1 ; la figure 3 est un circuit hydraulique partiel d'un circuit hydraulique concernant une commande hydraulique pour la venue en prise d'un embrayage pour la marche avant et d'un frein pour la marche arrière, résultant d'une commande de la force de tension de courroie, d'une commande du ratio de changement de vitesse et une action de changement de vitesse d'un levier de changement de vitesse ; la figure 4 est un schéma fonctionnel par blocs expliquant la partie principale d'une fonction de commande d'un dispositif de 30 commande électronique représenté sur la figure 2 ; la figure 5 est une vue montrant un exemple d'une relation (table, table non linéaire) entre l'importance de l'actionnement de l'accélérateur et l'angle d'ouverture de l'accélérateur non linéaire calculé expérimentalement et mémorisé à l'avance 35 la figure 6 est une vue montrant un exemple d'une relation (table, table de force motrice) entre la vitesse d'un véhicule et une force motrice cible, l'angle d'ouverture de l'accélérateur non linéaire étant un paramètre calculé expérimentalement et mémorisé à l'avance la figure 7 est une vue montrant un exemple d'une propriété transitoire d'une force motrice cible transitoire déterminée par un moyen de calcul de force motrice cible pour croître jusqu'à la force motrice cible ; la figure 8 est une vue montrant un exemple d'une relation (table de couple moteur) entre la vitesse de rotation du moteur et une valeur estimée du couple moteur, l'angle d'ouverture du papillon des gaz étant un paramètre calculé expérimentalement et mémorisé à l'avance la figure 9 représente, dans des coordonnées bidimensionnelles construites par la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée et le couple moteur, un exemple de courbe de kilométrage du moteur et des courbes de sortie équivalentes de la sortie cible, la courbe optimale de kilométrage étant calculée expérimentalement et mémorisée à l'avance pour satisfaire à la fois le confort de conduite et le kilométrage et les courbes de sortie équivalentes étant calculées expérimentalement et mémorisées à l'avance en se basant sur la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée et le couple moteur ; la figure 10 est une vue montrant un exemple d'une propriété transitoire de la vitesse de rotation cible transitoire déterminée par un moyen de calcul de vitesse de rotation cible transitoire pour croître progressivement vers la vitesse de rotation cible de l'arbre d'entrée ; la figure 11 représente, dans des coordonnées bidimensionnelles construites par la vitesse de rotation du moteur et le couple cible du moteur, un exemple de courbe optimale de kilométrage du moteur et des courbes de sortie équivalentes, la courbe optimale de kilométrage (table de courbe de kilométrage, relation) étant calculée expérimentalement et mémorisée à l'avance pour satisfaire à la fois le confort de conduite et le kilométrage et les courbes de sortie équivalentes (table de sortie équivalente, relation) étant calculées expérimentalement et mémorisées à l'avance en se basant sur la vitesse de rotation du moteur et le couple cible du moteur, l'angle d'ouverture requis du papillon des gaz étant un paramètre la figure 12 est un exemple d'une relation (table de force de tension) entre le ratio de changement de vitesse et la pression hydraulique requise, l'angle d'ouverture requis du papillon des gaz étant la variable calculée expérimentalement et mémorisée à l'avance de façon qu'il ne se produise pas de glissement de la courroie ; et la figure 13 est un organigramme expliquant la partie principale du dispositif de commande électronique représenté sur la figure 2, c'est-à-dire une opération de commande pour déterminer convenablement la vitesse de rotation cible de l'arbre d'entrée lors de la variation de vitesse de la transmission variable continûment. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DU MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRÉ Des modes de réalisation préférés de la présente invention vont 10 être expliqués en détail en référence aux dessins annexés. La figure 1 est une vue globale expliquant la construction d'un dispositif de motorisation pour véhicule auquel s'applique la présente invention. Ce dispositif de motorisation pour véhicule est monté convenablement sur un véhicule du type à traction avant, à moteur 15 frontal, et comporte une transmission automatique agencée latéralement 10, un moteur 12 en tant que source motrice pour l'avancement et autre. La transmission agencée latéralement 10 comporte un dispositif de commutation marche avant/marche arrière 18 et une transmission variable continûment 18. La sortie du moteur 12 constitué d'un moteur à 20 combustion interne est transmise à une unité d'engrenage différentiel 22 par l'intermédiaire du vilebrequin du moteur 12, un convertisseur de couple 14 jouant le rôle de dispositif de transmission d'énergie hydrodynamique, un dispositif de commutation marche avant/marche arrière (inverseur de direction) 16, une transmission variable continûment 25 (CVT) 18 du type à courroie et un dispositif d'engrenage réducteur 20. La sortie est ensuite répartie vers une roue motrice gauche 24L et une roue motrice droite 24R. Le convertisseur de couple 14 comporte une turbine de pompage 14p reliée au vilebrequin du moteur 12 et une pale de turbine 30 14t reliée au dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 par l'intermédiaire d'un arbre de turbine 34, correspondant à l'élément de sortie du convertisseur de couple 14. Le convertisseur de couple 14, utilisant le fluide contenu dans celui-ci, amplifie le couple produit par le moteur 12 et transmet le couple amplifié au dispositif de commutation 35 marche avant/marche arrière 16. Entre la turbine de pompage 14p et la pale de turbine 14t, est disposé un embrayage de verrouillage 26 et la fourniture de pression hydraulique à une chambre d'huile du côté embrayage ou à une chambre d'huile du côté débrayage, est commutée par un solénoïde de vanne de commutation par une vanne de commutation (non représentée) prévue dans un circuit de commande hydraulique 100 (se référer aux figures 2 et 3). Ainsi, l'embrayage de verrouillage 26 est embrayé ou débrayé et lorsqu'il est complètement embrayé, la turbine de pompage 14p et la pale de turbine 14t tournent ensemble. Une pompe à huile de type mécanique 28 entraînée par le moteur 12 est reliée à la turbine de pompage 14p, pour générer une pression hydraulique destinée à être utilisée pour faire varier la vitesse de la transmission variable continûment 18, pour générer une force de tension de courroie, pour embrayer/débrayer l'embrayage de verrouillage 26 et pour fournir de l'huile de lubrification aux divers éléments. Le dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 est principalement constitué d'une unité d'engrenages planétaires du type à double pignon et comporte un planétaire 16s, un support 16c et une couronne dentée 16r. L'arbre de turbine 34 du convertisseur de couple 14 est entièrement fixé au planétaire 16s et l'arbre d'entrée 36 du dispositif de transmission variable continûment 18 positionné sur le même axe que l'arbre de turbine 34 est entièrement relié au support 16c. Le planétaire 16s et le support 16c sont reliés de manière sélective par l'intermédiaire d'un embrayage Cl pour la marche avant. La couronne dentée 16r est fixée de manière sélective à un carter par l'intermédiaire d'un frein B1 pour la marche arrière. L'embrayage de marche avant Cl et le frein B pour la marche arrière correspondant tous deux à un dispositif de connexion/interruption, constituent un dispositif d'embrayage par frottement de type hydraulique qui est amené dans un état en prise par frottement par un vérin hydraulique. Avec la venue en prise de l'embrayage de marche avant Cl et le débrayage (désengagement) du frein de marche arrière B1, le dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 est amené dans un état de rotation complet pour relier directement l'arbre de turbine 34 à l'arbre d'entrée 36. Dans cet état, un chemin de transmission de force motrice pour la marche avant est établi pour transmettre la force motrice pour la marche avant depuis le dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 vers le dispositif de transmission variable continûment 18. Au contraire, avec l'embrayage du frein de marche arrière B1 et le débrayage (désengagement) de l'embrayage de marche avant Cl, le dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 est amené dans un état tel à établir un chemin de transmission de force motrice pour la marche arrière, de telle sorte que l'arbre d'entrée 36 tourne en sens inverse de celui de l'arbre de turbine 34. Ainsi, la force motrice pour la marche arrière est transmise par le dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 au dispositif de transmission variable continûment 18. D'autre part, lorsque à la fois l'embrayage de marche avant Cl et le frein de marche arrière B1 sont débrayés, le dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 est amené dans un état au point mort (interruption) pour interrompre la transmission de la force motrice. Le dispositif de transmission variable continûment 18 comporte une poulie de rayon variable 42 du côté entrée, une poulie de rayon variable 46 du côté sortie et une courroie de transmission 48 enroulée autour de celles-ci. Dans le détail, la poulie de rayon variable 42 (galet primaire) correspondant à un élément du côté entrée est fixée à l'arbre d'entrée 36 de façon à pouvoir régler son rayon effectif et la poulie de rayon variable (galet secondaire) 46 correspondant à un élément du côté sortie est fixée à un arbre de sortie 44 qui est parallèle à l'arbre 36 de façon à pouvoir régler son rayon effectif. En utilisant la force de frottement entre la poulie de rayon variable du côté entrée 42, la poulie de rayon variable du côté sortie 46 et la courroie de transmission 48, le dispositif de transmission variable continûment 18 peut transmettre la force motrice. Les poulies de rayon variable 42 et 46 comportent respectivement des éléments rotatifs 42a et 46a des éléments rotatifs 42b et 46b ; un vérin hydraulique du côté entrée 42c et un piston hydraulique du côté sortie 46c. Dans le détail, chacun des éléments rotatifs 42a et 46a est monté sur respectivement l'arbre d'entrée 36 et l'arbre de sortie 44 de manière à ne pas pouvoir se déplacer dans la direction axiale et à ne pas pouvoir tourner dans une direction circonférentielle par rapport à celui-ci. Chacun des éléments rotatifs 42b et 46b est monté sur l'arbre d'entrée 36 ou l'arbre de sortie 44 de manière à pouvoir se déplacer et à ne pas pouvoir tourner par rapport à celui-ci. Le vérin hydraulique du côté entrée 42c applique une force de poussée à l'élément rotatif 42b pour régler la largeur d'une gorge en forme de V formée entre les éléments rotatifs 42a et 42b, tandis que le vérin hydraulique du côté sortie 46c applique une force de poussée à l'élément rotatif 46b pour régler la largeur d'une gorge en forme de V formée entre les éléments rotatifs 46a et 46b. De façon spécifique, en commandant la pression hydraulique (pression de commande de variation de vitesse PRATIO, se référer à la figure 3) du vérin hydraulique du côté entrée 42c par l'unité de commande hydraulique 100, les largeurs des gorges en V des poulies de rayon variable 42 et 46, sont réglées pour modifier le rayon d'engagement (rayon effectif) de la courroie de transmission 48, par rapport à celle-ci. Ainsi, le ratio de changement de vitesse y (= vitesse NIN de rotation de l'arbre d'entrée/vitesse Notn- de rotation de l'arbre de sortie) varie continûment. La pression hydraulique (pression de commande de force de tension PBELT, se référer à la figure 3) du vérin hydraulique du côté sortie 46c est réglée par le circuit de commande hydraulique 100, de façon que la courroie de transmission 48 ne glisse pas sur les poulies de rayon variable 42 et 46. Un alternateur 38 et un compresseur 40 pour climatiseurd'air (appelé brièvement ci-après machine auxiliaire A , pour les distinguer les unes des autres) sont reliés fonctionnellement au moteur 12 par l'intermédiaire d'une courroie ou équivalent, pour être actionnés par celui- ci. La figure 2 est un schéma par blocs expliquant une partie principale d'un système de commande qui est prévu dans le véhicule pour commander le dispositif de motorisation de véhicule 10 ou équivalent, représenté sur la figure 1, et comportant un dispositif de commande électronique 50 et un grand nombre de capteurs 52, 54,... Le dispositif de commande électronique 50 est constitué par ce qui est appelé un micro-ordinateur qui comporte un CPU (unité centrale de traitement), une RAM (mémoire vive), une ROM (mémoire morte) et une interface d'entrée/sortie. Le CPU effectue un traitement de signal prédéterminé en fonction d'un programme mémorisé dans la ROM au moyen d'une fonction de mémoire temporaire de la RAM, de façon à effectuer une commande de sortie du moteur 12, à la fois une commande de variation de vitesse et une commande de force de tension du dispositif de transmission variable continûment 18 et une commande de capacité de couple de l'embrayage de verrouillage 26. Si nécessaire, le dispositif de commande électronique 50 peut être constitué de plusieurs parties, dont on utilise une partie pour commander le moteur 12 et dont on utilise l'autre partie pour commander la pression hydraulique du dispositif de transmission variable continûment 18 et de l'embrayage de verrouillage 26. Divers signaux détectés par divers capteurs 52, 54,... sont appliquées à l'entrée du dispositif de commande électronique 50. De façon spécifique, un signal représentant la vitesse de rotation du vilebrequin est appliqué à l'entrée du dispositif de commande électronique 50, correspondant à la fois à l'angle de rotation du vilebrequin (position) AcR( ) et à la vitesse de rotation du moteur 12 (vitesse de rotation du moteur) NE, détectés tous deux par un capteur de rotation de moteur 52. Sont également appliqués en entrée un signal représentant la vitesse de rotation de l'arbre de turbine 34 (vitesse de rotation de la turbine) NT détecté par un capteur de vitesse de rotation de turbine 54, un signal représentant la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée 36 (vitesse de rotation d'arbre d'entrée) NIN qui est égal à la vitesse de rotation d'entrée du dispositif de transmission variable continûment 18 et qui est détecté par un capteur de vitesse de rotation d'arbre d'entrée 56 et un signal de vitesse de véhicule représentant la vitesse du véhicule V correspondant à la vitesse de rotation de l'arbre de sortie 44 (vitesse de rotation d'arbre de sortie) NouT qui est la vitesse de rotation de sortie du dispositif de transmission variable continûment 18, détectée par un capteur de vitesse de véhicule (capteur de vitesse de rotation d'arbre de sortie) 58. Sont également appliqués en entrée un signal d'angle d'ouverture de papillon des gaz représentant l'angle d'ouverture du papillon des gaz OTH d'un papillon électronique des gaz 30 disposé dans la conduite d'admission 32 (se référer à la figure 1) du moteur 12 et détecté par un capteur de papillon des gaz 60, un signal représentant la température Tw de l'eau de refroidissement du moteur 12, détectée par un capteur d'eau de refroidissement 62, un signal représentant la température de l'huile TcvT dans le circuit hydraulique du dispositif de transmission variable continûment 18 et détecté par un capteur de température d'huile CVT 64 et un signal d'angle d'ouverture d'accélérateur représentant l'importance de l'actionnement de l'accélérateur (angle d'ouverture de l'accélérateur) correspondant à l'importance d'enfoncement de la pédale d'accélérateur 68 et détecté par un capteur de détection d'angle d'ouverture d'accélérateur 66. Sont également appliqués en entrée un signal d'actionnement de la pédale de frein représentant la présence/l'absence d'actionnement BON de la pédale de frein, qui est un frein utilisé régulièrement et détecté par un commutateur de pédale de frein 70 et un signal de position d'actionnement représentant la position de levier (position d'actionnement) du levier de changement de vitesse 74, PSH et détecté par un capteur de position de levier 72 et un signal de courant électrique de charge/décharge représentant un courant électrique de charge/décharge (courant d'entrée/sortie) Ica d'une batterie (non représentée) et détecté par un capteur de courant 76. Sont appliqués en outre en entrée, un signal de température de batterie représentant la température de la batterie BT détectée par un capteur de température de batterie 78, un signal de tension de batterie représentant la tension de la batterie VBAT et un signal représentant un état actif ACON d'un commutateur de climatisation d'air 80 pour actionner le compresseur du climatiseur d'air. Sont également appliqués en entrée un signal de température ambiante représentant la température TR de l'habitacle ou compartiment du véhicule détectée par un capteur intérieur 82, un signal représentant un état actif CON d'un commutateur principal d'un commutateur de régulateur de vitesse 84 actionné pour permettre au véhicule d'avancer au moyen d'un régulateur de vitesse, par exemple, une commande automatique de vitesse du véhicule, quelle que soit l'importance d'actionnement de l'accélérateur AOC, un signal de détermination de vitesse du véhicule représentant l'actionnement CSET d'un commutateur de détermination de vitesse du véhicule du commutateur de régulateur de vitesse 84 et un signal d'annulation représentant un état actif COAN d'un commutateur de désactivation du commutateur de régulateur de vitesse 84. D'autre part, les signaux suivants sont fournis en sortie par le dispositif de commande électronique 50. Dans le détail, des signaux de commande de contrôle de sortie du moteur SE pour commander la sortie du moteur 12 sont fournis en sortie, incluant un signal de papillon des gaz pour commander un dispositif d'actionnement de papillon des gaz 86 commandant l'ouverture/la fermeture du papillon électronique des gaz 30, un signal d'injection pour commander la quantité de carburant injecté depuis un dispositif d'injection de carburant 88, et un signal de séquencement d'allumage pour commander le séquencement de l'allumage du mélange d'air et de carburant au moyen d'un dispositif d'allumage 90. Sont également fournis en sortie un signal de commande de contrôle de changement de vitesse ST pour modifier le ratio de changement de vitesse y de la transmission variable continûment 18, incluant un signal de commande pour commander la pression de commande de variation de vitesse PATIO et un signal de commande de force de tension SB pour régler la force de tension de la courroie de transmission 48, par exemple un signal de commande pour commander la pression de commande de la force de tension PBELT. Sont fournis en outre en sortie, un signal de commande de contrôle de verrouillage pour commander l'embrayage, le débrayage et la quantité de glissement de l'embrayage de verrouillage 26, tel qu'un signal 20 de commande pour commander à la fois le réglage d'une vanne à solénoïde linéaire et un solénoïde marche-arrêt (non représenté) disposé dans le circuit de commande hydraulique 100 et un solénoïde linéaire réglant la capacité de couple de l'embrayage de verrouillage 26. On notera qu'un signal de commande pour commander un solénoïde linéaire (non 25 représenté) comprenant la pression hydraulique de ligne PL peut être fourni en sortie au circuit de commande hydraulique 100. Cette pression hydraulique de ligne P est réglée par le circuit de commande hydraulique 100 en utilisant une pression hydraulique générée au niveau de la pompe à huile mécanique 28 entraînée par le moteur 12. 30 Par exemple, la vanne de réglage du type à limitation de pression, c'est-à-dire la vanne régulatrice (non représentée) prévue dans le circuit de commande hydraulique 100 peut régler la pression hydraulique de ligne PL en fonction de la charge du moteur et analogue, représentée par l'angle d'ouverture de l'accélérateur ou l'angle d'ouverture 35 du papillon des gaz. Un levier de changement de vitesse 74 représenté sur les figures 2 et 3 est disposé par exemple au voisinage du siège du conducteur pour être actionné manuellement par le conducteur dans une position parmi cinq positions de levier, incluant P , R , N , D et L . Lorsque le levier de changement de vitesse 74 est mis dans la position (plage) P correspondant à une position de stationnement, la ligne de transmission d'énergie du dispositif de motorisation pour véhicule est libérée, c'est-à-dire que le dispositif de motorisation pour véhicule est amené dans un état au point mort, interrompant la transmission d'énergie. Dans cet état, un mécanisme mécanique de stationnement peut opérer pour bloquer mécaniquement la rotation de l'arbre de sortie 44. Lorsque le levier de changement de vitesse 74 est mis dans la position (plage) R correspondant à une position de marche arrière, l'arbre de sortie 44 tourne en sens inverse pour transmettre la force motrice pour la marche arrière du véhicule et il est amené dans la position (plage) N correspondant à la position de point mort, pour interrompre la transmission d'énergie par l'intermédiaire du dispositif de motorisation de véhicule 10. Lorsque le levier de changement de vitesse 74 est mis dans la position (plage) D correspondant à une position de marche avant, le dispositif de transmission variable continûment 18 peut effectuer le changement de vitesse. C'est-à-dire que le mode de changement de vitesse automatique est mis en oeuvre pour effectuer la commande automatique de vitesse. Le levier de changement de vitesse 74 est mis dans la position L correspondant à une position de frein moteur, lorsqu'un frein moteur puissant est requis. Le commutateur de régulateur de vitesse 84 disposé par exemple au voisinage du volant comporte les commutateurs suivants. Ce sont un commutateur principal pour déterminer la marchell'arrêt du régulateur de vitesse, un commutateur de détermination de vitesse du véhicule pour déterminer la vitesse du véhicule lors de l'actionnement du régulateur de vitesse, un commutateur d'accélérateur pour modifier la vitesse déterminée du véhicule du côté de l'augmentation de la vitesse et un commutateur de libération pour fournir en sortie un signal d'annulation pour annuler le fonctionnement du régulateur de vitesse. La figure 3 représente la partie principale du circuit de commande hydraulique 100 concernant la commande de pression de tension de la transmission variable continûment 18, la commande de ratio de changement de vitesse et la commande de pression hydraulique pour la venue en prise de l'embrayage de marche avant Cl et le frein de marche arrière B1, résultant ou d'une opération de variation de vitesse du levier de changement de vitesse 74. Cette partie principale comporte une vanne de commande de force de tension 110, une vanne de commande de variation de vitesse UP 116 et une vanne de commande de variation de vitesse DN 118 et une vanne manuelle 120. La vanne de commande de force de tension 110 règle la pression de commande de la force de tension PBELT qui est la pression hydraulique du vérin hydraulique du côté sortie 46c de la poulie de rayon variable 46, telle que la courroie de transmission 48 ne glisse pas par rapport aux poulies de rayon variable 42 et 46. La vanne de commande de variation de vitesse UP 116 et la vanne de commande de variation de vitesse DN 118 règlent la pression de commande de variation de vitesse PA-no qui est la pression hydraulique du vérin hydraulique du côté entrée 42c de la poulie de rayon variable 42, telle que le ratio de changement de vitesse y varie continûment. La vanne manuelle 120 est commutée en fonction de l'opération de changement de vitesse du levier de changement de vitesse 74 pour commuter mécaniquement le chemin de l'huile, de façon que l'embrayage de marche avant Cl et le frein de marche arrière B1 soient respectivement embrayés ou débrayés. La vanne manuelle 120 comporte une voie d'entrée 120a, une voie de sortie de marche avant 120f et une voie de sortie de marche arrière 120r. Une pression de modulation PM de valeur constante qui est réglée en fonction de la pression hydraulique de la ligne PL en tant que pression d'origine par une vanne de modulation (non représentée) est fournie à la voie d'entrée 120a. C'est-à-dire que l'huile de fonctionnement dont la pression est réglée à la pression de modulation PM par la vanne de modulation est fournie. Lors du changement de vitesse du levier de changement de vitesse 74 dans la position D ou la position L , le circuit de l'huile de la vanne manuelle 120 est commuté pour la venue en prise de l'embrayage de marche avant Cl et pour le débrayage du frein de marche arrière B1. De façon spécifique, la pression de modulation PM est fournie à l'embrayage de marche avant Cl, en tant que pression de sortie pour la marche avant, par l'intermédiaire de la voie de sortie pour la marche avant 101f. L'huile de fonctionnement dans le frein de marche arrière B1 est évacuée de la voie de sortie de marche arrière 120r vers l'atmosphère par l'intermédiaire d'une voie d'évacuation EX. Ainsi, l'embrayage de marche avant Cl est embrayé et le frein de marche arrière B1 est débrayé. Lors du changement de vitesse du levier de changement de vitesse 74 dans la position R , le circuit de l'huile de la vanne manuelle 120 est commuté pour l'embrayage du frein de marche arrière B1 et pour le débrayage de l'embrayage de marche avant Cl. De façon spécifique, la pression de modulation PM est fournie au frein de marche arrière B1, en tant que pression de sortie pour la marche arrière, par l'intermédiaire de la voie de sortie de marche arrière 120r. L'huile de fonctionnement dans l'embrayage de marche avant Cl est évacuée de la voie de sortie de marche avant 120f vers l'atmosphère par l'intermédiaire d'une voie d'évacuation EX. Ainsi, le frein de marche arrière B1 est embrayé et l'embrayage de marche avant Cl est débrayé. Lors du changement de vitesse du levier de changement de vitesse 74 dans la position P depuis la position N , la vanne manuelle 120 est commutée pour débrayer à la fois l'embrayage de marche avant Cl et le frein de marche arrière B1. De façon spécifique, à la fois le circuit de l'huile allant de la voie d'entrée 120a à la voie de sortie de marche avant 120f et le chemin de l'huile allant de la voie d'entrée 120a à la voie de sortie de marche arrière 120r sont interrompus. L'huile de fonctionnement à la fois dans l'embrayage de marche avant Cl et le frein de marche arrière B1 est évacuée de la vanne manuelle 120. Ainsi, à la fois l'embrayage de marche avant Cl et le frein de marche arrière B1 sont débrayés. La vanne de commande de ratio de changement de vitesse UP 116 comporte un tiroir 116a, un ressort 116b, une chambre d'huile 116c et une chambre d'huile 116d. Le tiroir 116a est disposé dans un carter (non représenté) pour pouvoir être déplacé dans une direction axiale (direction haut-bas sur la figure 3) pour ouvrir/fermer une voie d'entrée/sortie 116t et une voie d'entrée/sortie 116i. La poulie de rayon variable 42 est reliée fonctionnellement à la voie d'entrée/sortie 116t. Le ressort 116b, en tant que moyen de poussée, pousse le tiroir 116a dans une direction telle que la voie d'entrée/sortie 116t et la voie d'entrée/sortie 116i communiquent entre eux. La chambre d'huile 116c contient le ressort 116b à l'intérieur et reçoit une pression hydraulique de commande PS2 qui est la pression hydraulique de sortie d'une vanne à solénoïde DS2. Cette vanne à solénoïde DS2 est commandée par le dispositif de commande électronique 50 pour appliquer une force de propulsion au tiroir 116a pour faire communiquer entre eux la voie d'entrée/sortie 116t et la voie d'entrée/sortie 116i. La chambre d'huile 116d reçoit une pression hydraulique de commande Psi qui est la pression hydraulique de sortie d'une vanne à solénoïde DS1. Cette vanne à solénoïde DS1 est commandée par le dispositif de commande électronique 50 pour appliquer une force de propulsion au tiroir 116a pour fermer la voie d'entrée/sortie 116i. La vanne de commande de ratio de changement de vitesse DN 118 comporte un tiroir 118a, un ressort 118b, une chambre d'huile 118c et une chambre d'huile 118d. Le tiroir 118a est disposé dans le carter pour pouvoir être déplacé dans une direction axiale pour ouvrir/fermer une voie d'entrée/sortie 118t. Le ressort 118b, en tant que moyen de poussée, pousse le tiroir 118a dans la direction de la fermeture de la vanne. La chambre d'huile 118c contient le ressort 118b à l'intérieur et reçoit la pression hydraulique de commande Psi, qui est la pression hydraulique de sortie de la vanne à solénoïde DS1 commandée par le dispositif de commande électronique 50 pour appliquer une force de propulsion au tiroir 118a dans la direction de la fermeture de la vanne. La chambre d'huile 118d reçoit la pression hydraulique de commande PS2 qui est la pression hydraulique de sortie de la vanne à solénoïde DS2 commandée par le dispositif de commande électronique 50 pour appliquer une force de propulsion dans la direction de l'ouverture de la vanne. Comme cela apparaît, la pression hydraulique de commande PS2 est fournie aux deux chambres d'huile 116c et 118c, tandis que la pression hydraulique de commande Psi est fournie aux deux chambres d'huile 116d et 118d. La vanne à solénoïde DS1 fournit en sortie la pression hydraulique de commande Psi à la poulie de rayon variable du côté entrée du côté de l'entrée 42 pour rétrécir la largeur de la gorge en forme de V pour un changement de vitesse montant. Dans le détail, la vanne à solénoïde DS1 fournit l'huile de fonctionnement au vérin hydraulique du côté entrée 42c, pour augmenter la pression hydraulique (PRATIO) pour rétrécir la distance entre les corps rotatifs 42a et 42b, de façon que le rayon effectif augmente pour rendre le ratio de changement de vitesse 7 petit. Au contraire, la vanne à solénoïde DS2 fournit en sortie la pression hydraulique de commande PS2 à la poulie de rayon variable du côté entrée 42 pour élargir la largeur de la gorge en forme de V pour un changement de vitesse descendant. Dans le détail, la vanne à solénoïde DS2 évacue l'huile de fonctionnement depuis le vérin hydraulique du côté entrée 42c pour diminuer la pression hydraulique (PRATIO) pour élargir la distance entre les corps rotatifs 42a et 42b, de façon que le rayon effectif diminue pour obtenir un grand ratio de changement de vitesse y. De façon spécifique, sur les figures 1 et 3, lorsque la pression hydraulique de commande Psi est fournie en sortie, la pression hydraulique de ligne PL appliquée à l'entrée de la vanne de commande de variation de vitesse UP 116 est fournie au vérin hydraulique du côté entrée 42c pour commander continûment la pression de commande de variation de vitesse PRATIO. Lorsque la pression hydraulique de commande PS2 est fournie en sortie, l'huile de fonctionnement dans le vérin hydraulique du côté entrée 42c est évacuée par l'intermédiaire de la voie d'entrée/sortie 116t, de la voie d'entrée/sortie 116i et de la voie d'entrée/sortie 118t, depuis la voie d'évacuation 118x, pour commander continûment la pression de commande de variation de vitesse PRATIO. Par exemple, on effectue la variation de vitesse de la transmission variable continûment 18, en correspondance avec la différence de vitesse de rotation (écart) ANIN entre une vitesse de rotation cible de l'arbre d'entrée, c'est-à-dire la vitesse de rotation cible NIN* (ou vitesse de rotation cible transitoire NINP*) qui sera décrite complètement ultérieurement et la vitesse de rotation réelle de l'arbre d'entrée, c'est-à-dire la vitesse de rotation réelle NIN qui sera décrite complètement ultérieurement, c'est-à-dire ANIN (= NIN*(ou NiNe)-NIN) de telle sorte que la vitesse de rotation cible de l'arbre d'entrée et la vitesse de rotation réelle de l'arbre d'entrée coïncident entre elles. Ici, vitesse de rotation cible de l'arbre d'entrée signifie la vitesse de rotation cible de l'arbre d'entrée 36, tandis que vitesse de rotation réelle de l'arbre d'entrée signifie la vitesse de rotation réelle de l'arbre d'entrée 36. Ainsi, la fourniture et l'évacuation de l'huile de fonctionnement vers et depuis le vérin hydraulique du côté entrée 42c règlent la pression de commande de variation de vitesse PRATIO pour modifier continûment le ratio de changement de vitesse y. La vanne de commande de pression de tension 110 comporte un tiroir 110a, un ressort 110b, une chambre d'huile 110c et une chambre d'huile à rétroaction 110d. Le tiroir 110a est disposé dans un carter (non représenté) pour pouvoir être déplacé dans la direction axiale (direction haut-bas sur la figure 3) pour ouvrir/fermer une voie d'entrée/sortie 110t auquel la poulie de rayon variable 46 est reliée fonctionnellement. Le ressort 110b, en tant que moyen de poussée, pousse le tiroir 110a dans la direction de l'ouverture de la vanne. La chambre d'huile 110c contient le ressort 110b à l'intérieur et reçoit une pression hydraulique de commande PSLT qui est la pression hydraulique de sortie d'une vanne à solénoïde linéaire SLT commandée par le dispositif de commande électronique 50 pour appliquer une force de poussée au tiroir 116a dans la direction de l'ouverture de la vanne. La chambre d'huile à rétroaction 110d reçoit une pression hydraulique de commande de force de tension PBELT fournie en sortie pour appliquer une force de poussée au tiroir 110a dans la direction de la fermeture de la vanne. Ainsi, la vanne de commande de force de tension 110, en utilisant la pression hydraulique de commande PSLT provenant de la vanne à solénoïde linéaire SLT en tant que pression pilote, commande par pression la pression hydraulique de ligne PL continûment, de manière à fournir ainsi en sortie la pression de commande de force de tension PBELT pour la poulie de rayon variable 46. Par exemple, la pression de commande de force de tension PBELT du vérin hydraulique du côté entrée 46c est commandée en pression pour obtenir une pression hydraulique requise PBELT* destinée à être décrite complètement ultérieurement. La force de tension de courroie, c'est-à-dire, la force de frottement entre les poulies de rayon variable 42 et 46 et la courroie de transmission 48 augmente/diminue, en correspondance avec cette pression de commande de force de tension PBELT. La figure 4 est un schéma fonctionnel par blocs destiné à expliquer la partie principale de la fonction de commande par le dispositif de commande électronique 50 (se référer à la figure 2). C'est-à-dire que la relation entre les divers capteurs 52, 54,..., pour détecter l'état d'avancement du véhicule, divers moyens de calcul 150, 152,..., pour calculer les commandes en se basant suries signaux détectés et le moteur 12 et le circuit de commande de pression hydraulique 100 etc., destiné à être actionné en fonction des commandes, est représentée. Sur la figure 4, un moyen de calcul d'angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire 150, auquel sont appliqués en entrée les signaux V et Acc depuis un capteur de vitesse de véhicule 58 et un capteur d'angle d'ouverture d'accélérateur 66, calcule un angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire Accp (=fonction(importance d'actionnement de l'accélérateur Acc), en se basant sur l'importance d'actionnement réelle de l'accélérateur Acc. Durant le calcul, on utilise une relation (fonction, fonction non linéaire) représentée par une ligne en trait plein sur la figure 5, qui est la fonction non linéaire représentant la relation entre l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc et l'angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire Accp calculé par expérience et mémorisé à l'avance. Cette fonction non linéaire est un exemple de fonction interpolée pour calculer l'angle d'ouverture d'un accélérateur non linéaire, l'importance d'actionnement de l'accélérateur étant une variable de telle sorte que l'angle dont la pédale d'accélérateur est enfoncée par le conducteur et l'angle de mesure coïncident entre eux. En remplacement d'une telle application unique non linéaire, plusieurs types d'application non linéaire utilisant la vitesse du véhicule comme variable peuvent être déterminés à l'avance. On notera qu'une ligne en tirets sur la figure 5 représente une relation biunivoque entre l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc et l'angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire Accp qui n'est pas interpolé, uniquement à titre de référence. Des signaux sont appliqués à un moyen de calcul de force motrice cible 152 depuis le capteur du véhicule 58, le moyen de calcul d'angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire 150 et un moyen de commande automatique de vitesse du véhicule 154. Le moyen de calcul de force motrice cible 152 comporte certaines fonctions comme expliqué complètement ultérieurement, l'une d'entre elles étant le calcul d'une force motrice cible F* basée sur l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc comme importance d'accélérateur requise. Par exemple, le moyen de calcul de force motrice cible 152 calcule la force motrice cible F* (= fonction, angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire Accp) en se basant sur la vitesse réelle du véhicule et l'angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire Accp calculé par le moyen de calcul d'angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire 150. Lors du calcul, on utilise une relation (fonction, fonction de force motrice) représentée sur la figure 6, qui est l'application représentant la relation entre la vitesse du véhicule V et la force motrice cible F*, l'angle d'ouverture d'accélération non linéaire étant la variable, qui est calculée expérimentalement et mémorisée à l'avance. Sur l'application représentée sur la figure 6, on rend la force motrice cible F* grande pour une petite vitesse du véhicule V et pour un grand angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire Accp. Le moyen de calcul de force motrice cible 152 calcule également, en se basant sur la force motrice cible calculée F*, une force motrice cible transitoire FS* qui augmente progressivement vers la force motrice cible F* à mesure que le temps t s'écoule, comme représenté sur la figure 7. La propriété transitoire représentée sur la figure 7 peut être déterminée uniformément à l'avance par rapport à la force motrice cible F*, de façon que la force motrice varie à l'intérieur de la vitesse sans provoquer de choc ou de retard de réponse. À titre de variante, elle peut être modifiée en se basant sur un paramètre tel que l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc ou l'importance dont il a changé AAcc, ou la vitesse du véhicule. Dans ce cas, la propriété transitoire est déterminée de manière à augmenter plus tôt que l'importance de variation d'accélérateur augmente. Lorsque le véhicule avance en se basant sur l'enfoncement de la pédale d'accélérateur 68 de cette manière, le moyen de calcul de force motrice cible 152, en utilisant l'application de force motrice, calcule la force motrice cible F* en se basant sur l'angle d'ouverture de l'accélérateur Acc ou équivalent. Au contraire, lorsque le véhicule avance avec le régulateur de vitesse dans lequel la vitesse cible du véhicule V* déterminée à l'avance est fixée quel que soit l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc, la force motrice cible F* ne peut pas être calculée en se basant sur l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc. La façon de calculer la force motrice cible F* avec le régulateur de vitesse va être expliquée dans ce qui suit. On effectue la régulation de vitesse par un moyen decommande automatique de vitesse du véhicule 154 dans lequel la vitesse du véhicule V est automatiquement commandée à la vitesse cible du véhicule déterminée à l'avance, quelle que soit l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc. Par exemple, lorsqu'un signal d'état actif CON résultant d'un actionnement du commutateur principal du commutateur de régulateur de vitesse 84 est appliqué en entrée pendant que le véhicule avance, le moyen de commande automatique de vitesse du véhicule 154 mémorise, en se basant sur un signal de sortie d'actionnement CSEr du commutateur de détermination de vitesse du véhicule, la vitesse réelle du véhicule V à ce moment en tant que vitesse déterminée du véhicule, c'est-à-dire la vitesse cible du véhicule V*, et démarre la régulation de vitesse. En même temps, le moyen de commande automatique de vitesse du véhicule 154 fournit en sortie la commande aux moyens de calcul de force motrice cible 152 pour calculer la force motrice cible F*de façon à obtenir la vitesse cible du véhicule V*. De cette manière, la vitesse du véhicule V est conservée dans la vitesse cible du véhicule V*, quelle que soit l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc. On notera que l'annulation de la régulation de vitesse va être expliquée ultérieurement. Le moyen de calcul de force motrice cible 152 calcule, durant une commande automatique de vitesse du véhicule (régulation de vitesse) par le moyen de commande automatique de vitesse du véhicule 154, la force motrice cible F*, en se basant sur la vitesse cible du véhicule déterminée par les moyens de commande automatique de vitesse du véhicule 154 et certaines conditions d'avancement du véhicule, telles que l'inclinaison du véhicule 0 lors d'une montée ou d'une descente. Par exemple, le moyen de calcul de force motrice cible 152 calcule une résistance d'avancement fres lors d'un avancement à plat. Cette fres peut s'exprimer par la somme d'une résistance d'avancement Rr et de la résistance de l'air Ra (fres=Rr+Ra). Ici, la résistance d'avancement Rr s'exprime par le produit d'un coefficient de résistance d'avancement pr par le poids W du véhicule (Rr=prxW), tandis que la résistance de l'air Ra s'exprime par le produit du coefficient de résistance de l'air, d'une aire A projetée en avant, et de la vitesse du véhicule V (paxAxV2). Par exemple, on calcule la résistance d'avancement fres, en utilisant une relation (application) entre fres et on calcule expérimentalement la vitesse du véhicule et elle est mémorisée à l'avance en se basant sur la vitesse du véhicule V. Le moyen de calcul de force motrice cible 152 calcule ensuite une valeur d'estimation de couple moteur TEO basée sur une application représentée sur la figure 8, et calcule ensuite une force motrice actuellement présente Freal. Dans le détail, l'application (application de couple moteur) sur la figure 8 représente la relation entre la vitesse de rotation du moteur NE et la valeur estimée du couple moteur TEO l'angle d'ouverture du papillon des gaz TH étant la variable, qui est calculé expérimentalement et mémorisé à l'avance. En utilisant cette application, on calcule la valeur d'estimation du couple moteur d'avancement NEO en se basant sur la vitesse réelle de rotation du moteur NE et sur l'angle d'ouverture du papillon des gaz OTH. Puis, en se basant sur le couple moteur estimé TEO, sur le ratio de changement de vitesse réel y de la transmission variable continûment 18, sur le taux de réduction i de l'unité d'engrenage différentiel 22 et sur le rayon effectif des pneumatiques rw des roues motrices 24, on calcule la force motrice actuellement présente Freal (=TEox'yxi/rw). Le moyen de calcul de force motrice cible 152 calcule ensuite une accélération standard du véhicule Gb basée sur la force motrice actuellement présente Freal, la résistance à l'avancement fres, le poids W du véhicule et une masse inertielle équivalente Wr. Ici, l'accélération standard du véhicule Gb signifie l'accélération G du véhicule qui doit être générée par la force motrice qui s'est produite fres lors d'un avancement à plat du véhicule. La masse inertielle équivalente Wr correspond à un poids d'inertie des parties rotatives obtenues en remplaçant le moment d'inertie du moteur 12, du système de transmission d'énergie et analogue, en un poids sur un diamètre effectif de l'arbre de transmission, qui est calculé expérimentalement et mémorisé à l'avance. Le moyen de calcul de force motrice cible 152 calcule ensuite la différence d'accélération G' entre l'accélération standard du véhicule Gb et l'accélération réelle du véhicule Gs (G'=Gb-Gs). En utilisant une relation (application) représentant une relation entre la vitesse du véhicule V et un gradient de surface de route artificielle 0A, la différence d'accélération G' étant le paramètre qui est calculé expérimentalement et mémorisé à l'avance, on calcule le gradient de surface de route artificielle 0A en se basant sur la différence d'accélération calculée G' et la vitesse du véhicule V. Cette différence d'accélération G', en comparant l'accélération réelle du véhicule Gs à l'accélération standard du véhicule Gb, représente l'amplitude du gradient de surface de la route 0 sur laquelle le véhicule avance réellement. Pour cette raison, lorsque cette différence d'accélération G' devient importante, le gradient de surface de la route 0 devient important. Le gradient de surface superficielle de la route 0A comporte, en plus du gradient de surface réelle de la route sur laquelle le véhicule avance réellement, une partie de gradient obtenue en remplaçant par exemple, le poids de la traction d'une remorque qui est le poids autre que le poids réel du véhicule. Le moyen de calcul de force motrice cible 152 calcule ensuite, sur la base du poids W du véhicule, le gradient de surface superficielle de la route 0A et la résistance à l'avancement fres, la force motrice cible F* représentée par F*=Kx(f(W,OA)+fres. Ici, K est un coefficient prédéterminé calculé expérimentalement et mémorisé à l'avance et f(W, 0A) est une application ou une fonction calculée expérimentalement et mémorisée à l'avance. La régulation de vitesse mentionnée ci-dessus par le moyen de commande automatique de vitesse de véhicule 154 est désactivée dans les cas suivants. Les cas de désactivation sont, une entrée de signal d'actionnement COAN du commutateur de libération du commutateur de régulateur de vitesse 84, l'absence d'entrée de signal d'état actif CON résultant d'une mise sur arrêt du commutateur principal ou l'entrée d'un signal actif BON du frein sur le commutateur résultant de l'appui sur la pédale de frein. Dans ce cas, on effectue une commande par le moyen de calcul d'angle d'ouverture d'accélération non linéaire 150. Un moyen de calcul de sortie cible 156 calcule une sortie cible de transition PS* et une sortie cible P*, en tant que valeurs associées à la force motrice cible comme ci-dessous. Premièrement, le moyen de calcul de sortie cible 156 calcule, en se basant sur la force motrice cible de transition Fs* calculée par le moyen de calcul de force motrice cible 152 et la vitesse du véhicule V, une sortie cible de transition PS* en tant que valeur associée à la force motrice cible, selon l'équation Ps*=f(Fs*,V)=Fs*xVx1000/3600. Deuxièmement, le moyen de calcul de sortie cible 156 calcule, en se basant sur la force motrice cible F* calculée par le moyen de calcul de force motrice cible 152, la vitesse du véhicule V et une sortie de compensation de charge de machine auxiliaire PAUX, la sortie cible P* en tant que valeur associée à la force motrice cible, en utilisant l'équation P*=f(F*,V)=F*xVxlOOO/3600+PAux. Ici, la sortie de compensation de charge de machine auxiliaire PAUX est basée sur une charge requise pour le moteur 12 qui entraîne une machine auxiliaire A (dans ce qui suit, on fait référence à la charge de machine auxiliaire Aux ) et on calcule la charge de machine auxiliaire Aux par le moyen de calcul de sortie de compensation de charge de machine auxiliaire 158. La sortie de compensation de charge de machine auxiliaire PAux correspond à une partie accrue P+ de la sortie du moteur PE requise pour compenser une partie de sortie diminuée P" au niveau de la roue motrice 24 provoquée par la charge de machine auxiliaire Aux qui entraîne en plus la machine auxiliaire A par le moteur 12. Un moyen de calcul de sortie de compensation de charge de machine auxiliaire 158, recevant les signaux provenant du capteur de courant 76, du capteur de batterie 78, du commutateur de climatiseur d'air 80 et du capteur intérieur 82, calcule les charges de machine auxiliaire suivantes des machines auxiliaires. Premièrement, il calcule une charge de machine auxiliaire de l'alternateur 38, d'après la relation calculée et mémorisée à l'avance, en se basant par exemple sur une tension de génération VGEN et un courant de génération IGEN de l'alternateur 38. Le moyen de calcul de sortie de compensation de charge de machine auxiliaire 158 calcule également une capacité fonctionnelle CRUN du compresseur 40 du climatiseur d'air, d'après une relation calculée et mémorisée à l'avance, basée par exemple sur l'état actif ACON du commutateur du climatiseur d'air et la température TR dans l'habitacle du véhicule. La charge de machine auxiliaire du compresseur 40 du climatiseur d'air est ensuite calculée en se basant sur la capacité fonctionnelle CRUN ainsi calculée. En outre, le moyen de compensation de sortie de charge de machine auxiliaire 158 calcule une charge de machine auxiliaire Aux en faisant la somme de la charge auxiliaire de l'alternateur 38 et de celle du compresseur du climatiseur d'air et analogue, de manière à calculer ainsi la sortie de compensation de charge de machine auxiliaire PAUX d'après la relation prédéterminée basée sur la charge de machine auxiliaire Aux et fournie en sortie au moyen de calcul de sortie cible 156 en tant que signal de charge de machine auxiliaire. D'autre part, lorsque la sortie cible P* est calculée en prenant en considération la charge de machine auxiliaire Aux, elle fluctue en fonction de la fluctuation des conditions de fonctionnement de la machine auxiliaire A, c'est-à-dire la fluctuation de la charge de la machine auxiliaire Aux. En conséquence, la vitesse de rotation cible NIN calculée par un moyen de calcul de vitesse de rotation cible d'arbre d'entrée, à savoir, le moyen de calcul de vitesse de rotation cible 166 qui sera entièrement expliqué ultérieurement en se basant sur la sortie cible P* fournie en sortie par le moyen de calcul de sortie cible 156 fluctue également en fonction de la fluctuation de la charge de la machine auxiliaire Aux faisant fluctuer en conséquence la vitesse de rotation réelle de l'arbre d'entrée. Pour cette raison, la vitesse de rotation du moteur varie brutalement durant l'avancement régulier du véhicule dans lequel la fluctuation de la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée NIN est extrêmement faible, par exemple dans l'avancement de régulation de vitesse dans lequel le véhicule avance à la vitesse constante du véhicule, de telle sorte que le confort de conduite peut se dégrader. Considérant les circonstances ci-dessus, dans ce mode de réalisation, on calcule la sortie cible P* sans prendre en considération la charge de machine auxiliaire Aux durant l'avancement régulier du véhicule. Dans ce but, on utilise l'équation n'incluant pas l'élément de la sortie de compensation de charge de machine auxiliaire PAux. Un moyen d'estimation de marche/arrêt de commande automatique de vitesse de véhicule 160 disposé entre le moyen de commande de véhicule automatique 154 et le moyen de calcul de sortie cible 156, reçoit le signal du moyen de commande automatique de vitesse de véhicule 154 pour estimer si le véhicule avance ou non selon la commande automatique de vitesse de véhicule. Lors de l'estimation, on considère la présence/l'absence de commande pour calculer la force motrice cible F* pour obtenir la vitesse cible du véhicule V*, fournie en sortie par le moyen de commande automatique de vitesse de véhicule 154 au moyen de calcul de force motrice cible 152. Le moyen de calcul de sortie cible 156 comporte une première partie de calcul de sortie cible 162 et une seconde partie de calcul de sortie cible 164. La première partie de calcul de sortie cible 162 calcule la première sortie cible Pl* en se basant sur la force motrice cible F*, la vitesse du véhicule V et la sortie de compensation de charge de machine auxiliaire PAUX selon l'équation représentée par Pl*=f(F*,V)=F*xVx1000/3600+PAux. La seconde partie de calcul de sortie cible 164 calcule la seconde sortie cible P2* en se basant sur la force motrice cible F* et la vitesse du véhicule V, selon l'équation représentée par P2*=f(F*,V)=F*xVxl000/3600. Lorsque le moyen d'estimation de marche/arrêt de commande automatique de vitesse de véhicule 160 estime que le véhicule avance régulièrement, c'est-à-dire, la régulation de vitesse dans le moyen de commande automatique de vitesse de véhicule 154, le moyen de calcul de sortie cible 156 détermine la seconde sortie cible P2* en tant que sortie cible P*. Lors du calcul de la seconde sortie cible P2* par le second moyen de calcul de sortie cible 164, on utilise la force motrice cible F* calculée par le moyen de calcul de force motrice cible 152 pour obtenir la vitesse cible du véhicule V* durant la commande automatique de vitesse de véhicule par le moyen de commande automatique de vitesse de véhicule 154. De cette manière, le moyen de calcul de sortie cible 156 en tant que moyen de détermination de valeur associée à la force motrice cible exécute les processus suivants. Il calcule une première sortie cible PI* en tant que première valeur associée à la force motrice cible en se basant sur l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc et la charge de machine auxiliaire Aux et une seconde sortie cible P2* en tant que seconde valeur associée à la force motrice cible sans considérer la charge de machine auxiliaire PAux ou l'importance de sa variation. Le moyen de calcul de sortie cible 156 détermine également la seconde sortie cible P2* en tant que sortie cible P* pendant l'avancement régulier du véhicule, c'est-à-dire un véhicule avançant à vitesse constante avec commande automatique de vitesse de véhicule (état actif) par le moyen de commande automatique de vitesse de véhicule 154. Il calcule en outre la seconde sortie cible P2* en utilisant la force motrice cible F* calculée par le moyen de calcul de force motrice cible 152 pour obtenir la vitesse cible du véhicule V*, de façon à maintenir constante la vitesse du véhicule. Le moyen de calcul de vitesse de rotation cible 166 reçoit la sortie cible P* depuis le moyen de calcul de sortie cible 156 pour calculer la vitesse de rotation cible NIN* en se basant sur celle-ci. Lors du calcul, le moyen de calcul de vitesse de rotation cible 166 utilise une application représentée sur la figure 9 montrant les coordonnées bidimensionnelles sur laquelle un axe vertical représente le couple moteur TE tandis qu'un axe horizontal représente la vitesse de rotation d'un arbre d'entrée NIN. Une ligne en trait plein correspond à un kilométrage optimum ou limite de consommation de carburant (table de kilométrage, fonction) du moteur 12 sur lequel à la fois le confort de conduite et le kilométrage, c'est-à-dire la consommation en carburant sont compatibles et qui est calculé expérimentalement et mémorisé à l'avance. Les lignes en tirets sont des courbes de sortie équivalentes (tables de sortie équivalente, fonction) de la sortie cible P*qui sont calculées en se basant sur la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée NIN et le couple moteur TE et mémorisées à l'avance. Le moyen de calcul de vitesse de rotation cible 166 calcule la vitesse de rotation cible NIN*(=application (sortie cible P*)) en se basant sur la sortie cible P* de façon que le moteur 12 soit actionné sur la courbe de kilométrage optimal. On calcule la vitesse de rotation cible NIN* en se basant sur la courbe de kilométrage optimal et les courbes de sortie équivalentes pour satisfaire la sortie cible P*. Le moyen de calcul de vitesse de rotation cible de transition 168, en se basant sur la vitesse de rotation cible NIN* calculée par le moyen de calcul de vitesse de rotation cible 166, calcule une vitesse de rotation cible transitoire NlNp*. Il détermine par exemple, au moment où la vitesse de rotation cible NIN* a augmenté par échelon comme représenté sur la figure 10, la vitesse de rotation cible transitoire NlNpT* augmentant progressivement vers la vitesse de rotation cible NIN* selon une fonction de retard linéaire comme représenté sur la figure 10. La propriété de variation de vitesse transitoire représentée sur la figure 10 peut être déterminée uniformément à l'avance par rapport à la vitesse de rotation cible NIN de façon que la variation de vitesse soit effectuée par la vitesse de variation de vitesse sans provoquer de choc de variation de vitesse ou de retard de réponse. À titre de variante, elle peut être modifiée en fonction d'un paramètre tel que l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc ou l'importance de sa variation AAcc ou la vitesse du véhicule V. Par exemple, la propriété de variation de vitesse transitoire peut être déterminée pour augmenter plus tôt pour une importance de variation d'accélération plus grande z Acc. Un moyen de commande de variation de vitesse 176 effectue la commande par rétroaction de la transmission variable continûment 18 en fonction de la différence de vitesse de rotation (écart) entre la vitesse réelle de rotation de l'arbre d'entrée NIN et la vitesse cible de rotation NIN* calculée par le moyen de calcul de vitesse cible de rotation 166 (ou la vitesse cible transitoire de rotation NlNp* calculée par le moyen de calcul de vitesse transitoire de rotation 168), de façon que la vitesse de rotation réelle NIN et la vitesse de rotation cible NIN* (ou la vitesse de rotation cible transitoire NINp*) coïncident entre elles. De cette manière, un signal de commande de contrôle de variation de vitesse (commande hydraulique) ST pour régler la pression de commande de variation de vitesse PRAT) du vérin hydraulique du côté entrée 42c de la poulie de rayon variable 42 pour élargir la largeur de la gorge en forme de V de celle-ci est fourni en sortie au circuit de commande hydraulique 100 pour modifier continûment le ratio de changement de vitesse y. Un moyen de calcul de couple moteur cible 170 calcule un couple moteur cible TE* en se basant sur la sortie cible transitoire P* calculée par le moyen de calcul de sortie cible 156 et la vitesse de rotation cible transitoire NlNp* calculée par le moyen de calcul de vitesse de rotation cible transitoire 168. Pour le calcul, on utilise l'équation représentée par TE*=f(Ps*,NINp*)=60xPs(2nxNINp*). Un moyen de calcul d'angle d'ouverture requis du papillon des gaz 172 calcule, en se basant sur le couple moteur cible TE* calculé par le moyen de calcul de couple moteur cible 170, un angle d'ouverture requis du papillon des gaz OTHR. Lors du calcul, le moyen de calcul d'angle d'ouverture requis du papillon des gaz 172 utilise une application représentée sur la figure 11, représentant des coordonnées bidimensionnelles dans lesquelles l'axe vertical représente le couple moteur cible TE*, tandis que l'axe horizontal représente la vitesse de rotation du moteur NE. Une ligne 0 constitue une ligne optimale de kilométrage ou de consommation de carburant (table de kilométrage, fonction) du moteur 12 35 sur laquelle à la fois le confort de conduite et le kilométrage, c'est-à-dire la consommation de carburant, sont compatibles, et qui est calculée expérimentalement et mémorisée à l'avance. Les courbes P sont des courbes de sortie équivalentes (table équivalente, fonction) calculées en se basant sur la vitesse de rotation du moteur NE et le couple moteur cible EE*, l'angle d'ouverture requis du papillon des gaz OTHR étant la variable. On calcule l'angle d'ouverture requis du papillon des gaz OTHR (=table de sortie équivalente, relation) en se basant sur le couple moteur cible TE* en utilisant les courbes de sortie équivalentes P de façon que le moteur 12 fonctionne sur la ligne optimale de kilométrage 0. C'est-à-dire que le moyen de calcul d'angle d'ouverture requis du papillon des gaz 172 calcule l'angle d'ouverture requis du papillon des gaz @THR pour obtenir le couple moteur cible TE* en se basant sur la courbe optimale de kilométrage et les courbes de sortie équivalentes. La figure 11 représente une relation représentant l'application de couple moteur représentée sur la figure 8 et la courbe optimale de kilométrage et les courbes de sortie équivalentes de la sortie cible P* représentées sur la figure 9. Un moyen de détermination de force de tension de courroie 174, ainsi qu'un moyen de commande de force de tension de courroie qui suit 178 modifient la largeur de la gorge en forme de V de la poulie de rayon variable 46 (se référer à la figure 1). C'est-à-dire que le moyen de détermination de force de tension de courroie 174 calcule, en se basant sur l'angle d'ouverture requis du papillon des gaz OTHR correspondant au couple de transmission calculé par le moyen de calcul d'angle d'ouverture requis du papillon des gaz 172, la force de tension de courroie de la courroie de transmission 48, c'est-à-dire, la pression hydraulique requise PBELT du vérin hydraulique du côté sortie 46c. Par exemple, il détermine la pression hydraulique requise PBELT* en utilisant une relation (application de force de tension) représentée sur la figure 12. Cette application de force de tension représente, l'angle d'ouverture requis du papillon des gaz étant la variable, la relation entre le ratio de changement de vitesse y et la pression hydraulique requise PBELT* (correspondant à la force de tension) sur laquelle ne se produit pas de glissement de la courroie de transmission 48 par rapport aux poulies de rayon variable 42 et 46. Ainsi, la pression hydraulique requise PBELT* est déterminée en se basant sur le ratio de changement de vitesse réel y et l'angle d'ouverture requis du papillon des gaz &1 HR. Un moyen de commande de force de tension de courroie 178 fournit en sortie un signal de commande de contrôle de force de tension de courroie SB au circuit de commande hydraulique 100 (se référer à la figure 3) pour régler la pression de commande de force de tension PBELT du vérin hydraulique du côté entrée 46c de la poulie de rayon variable 46, de façon à obtenir la pression hydraulique requise PBELT* déterminée par le moyen de détermination de force de tension de courroie 174. De cette manière, on augmente/diminue la force de tension de courroie. Lors de ce réglage, le circuit de commande hydraulique 100 actionne les deux vannes à solénoïde DS1 et DS2 de façon à modifier la vitesse de la transmission variable continûment 18 en fonction du signal de commande de contrôle de variation de vitesse ST provenant du moyen de commande de variation de vitesse 176 pour commander ainsi la pression de commande de variation de vitesse PRATT() de la poulie de rayon variable 42. Il agit également sur la vanne à solénoïde linéaire SLT de façon à augmenter/diminuer la force de tension de courroie en fonction du signal de commande de contrôle de force de tension de courroie SB provenant du moyen de commande de force de tension 178 pour régler ainsi la pression de commande de force de tension PBELT de la poulie de rayon variable 46. Un moyen de commande de sortie du moteur 180 fournit en sortie des signaux de commande de contrôle de sortie de moteur SE au moteur 12 pour commander sa sortie. Le signal de commande de contrôle de sortie de moteur SE comporte par exemple, un signal de papillon des gaz, un signal d'injection et un signal d'allumage respectivement fournis en sortie au dispositif d'actionnement du papillon des gaz 86, au dispositif d'injection de carburant 88 et au dispositif d'allumage 90 (se référer à la figure 2). Par exemple, en ce qui concerne la commande du dispositif d'actionnement du papillon des gaz 86, le moyen de commande de sortie de moteur 180 fournit en sortie le signal de papillon des gaz au dispositif d'actionnement 86 pour ouvrir/fermer la vanne électronique du papillon des gaz 30 pour l'amener à l'angle d'ouverture du papillon des gaz OTHR calculé par le moyen de calcul d'angle d'ouverture requis du papillon des gaz 172. De cette manière, on commande le couple moteur TE. La figure 13 est un organigramme destiné à expliquer la partie principale de l'opération de commande exécutée par le dispositif de commande électronique 50, c'est-à-dire, la commande pour déterminer convenablement la vitesse de rotation cible NIN* lors de la variation de vitesse de la transmission variable continûment 18. Cette partie principale de l'opération de commande est exécutée de manière répétée par un cycle extrêmement court tel que, par exemple, de quelques millisecondes jusqu'à quelques dizaines de millisecondes. Premièrement, lors d'une étape S1, divers signaux tels que l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc, la vitesse du véhicule V, la sortie compensée de charge de machine auxiliaire PAUX en tant que signal de charge de machine auxiliaire, le signal de régulateur de vitesse et le signal d'actionnement des freins BON sont lus dans le dispositif de commande électronique 50 (se référer à la figure 2). Ici, le signal d'activation CON, le signal de détermination de vitesse du véhicule CSET et le signal d'annulation CLAN sont inclus dans le signal de régulateur de vitesse. Lors d'une étape suivante S2 correspondant au moyen de calcul d'angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire ci-dessus 150, en se basant sur l'importance d'actionnement réelle de l'accélérateur Acc, on calcule l'angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire Accp (=fonction non linéaire (importance d'actionnement de l'accélérateur Acc)). Lors du calcul, on utilise l'application non linéaire représentée sur la figure 5 par la ligne en trait plein, représentant la relation entre l'importance d'actionnement de l'accélérateur et l'angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire et qui est calculée expérimentalement et mémorisée à l'avance. Lors d'une étape suivante S3 correspondant au moyen de calcul de force motrice cible ci-dessus 152, on utilise l'application de force motrice représentée sur la figure 6, qui représente la relation entre la vitesse du véhicule V et la force motrice cible F*, l'angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire étant le paramètre et qui est calculée expérimentalement et mémorisée à l'avance. En utilisant l'application de force motrice, on calcule la force motrice cible F* lors de l'opération d'accélération (=fonction de force motrice (vitesse du véhicule V, angle d'ouverture d'accélérateur non linéaire Accp)). A titre de variante, durant la commande de régulation de vitesse exécutée en fonction du signal du régulateur de vitesse, on calcule la force motrice cible F* lors de la régulation de vitesse en fonction de la commande pour calculer la force motrice cible F*, pour obtenir la vitesse cible du véhicule V*. Par exemple, on calcule la force motrice cible F* lors de la régulation de vitesse en se basant sur le poids W du véhicule, le gradient de surface superficiel de la route 0A et la résistance à l'avancement fres (F*=Kx(f(W,OA)+fres). Lors d'une étape suivante S4 incluant les étapes secondaires 41 à 44, on calcule la sortie cible P* en se basant sur la force motrice cible F*. De façon spécifique, lors de l'étape secondaire S41 correspondant au moyen d'estimation d'activité/d'inactivité de la commande automatique de vitesse de véhicule 160, on estime le fait que le véhicule avance sous l'effet de la régulation de vitesse au moyen de la présence/l'absence de la commandefournie en sortie pour calculer la force motrice cible F* pour obtenir la vitesse cible du véhicule V*. Dans le cas où l'estimation de l'étape secondaire S41 est négative, lors de l'étape secondaire S42 correspondant au moyen de calcul de sortie cible 156 (premier moyen de calcul de sortie cible 162), on calcule la première sortie cible P1*, en se basant sur la force motrice cible F* lors de l'actionnement de l'accélérateur, la vitesse du véhicule V et la sortie de compensation de charge de machine auxiliaire PAux, selon l'équation P1*=f(F*,V)=F*xVxl000/3600+PAUX. D'autre part, dans le cas où l'estimation de l'étape secondaire S41 est affirmative, lors d'une étape secondaire S43 correspondant au moyen de calcul de sortie cible 156 (second moyen de calcul de sortie cible 164), on calcule la seconde sortie cible P2*, en se basant sur la force motrice cible F* lors de la régulation de vitesse et la vitesse du véhicule V, selon l'équation P2*=f(F*,V)=F*xvxl000/3600. Lors de l'étape secondaire S44 correspondant au moyen de calcul de sortie cible 156, on détermine la première sortie cible PI* ou la seconde sortie cible P2* comme sortie cible P*. La première sortie cible PI* est déterminée en cas d'estimation négative de l'étape secondaire S41 correspondant à l'avancement normal autre que la régulation de vitesse, tandis que la seconde sortie cible P2* est déterminée en cas d'estimation positive de l'étape secondaire S41 correspondant à l'avancement de régulation de vitesse. Lors d'une étape suivante S5 correspondant au moyen de calcul de vitesse de rotation cible 166, à partir des courbes de sortie équivalentes de la sortie cible P* représentées sur la figure 9 par la ligne en tirets et calculées et mémorisées à l'avance, on calcule la vitesse de rotation cible NIN* (=courbe optimale de kilométrage et courbe de sortie équivalente (sortie cible P*)), en se basant sur la sortie cible P* déterminée à l'étape S4, de façon que le moteur 12 fonctionne sur la courbe optimale de kilométrage, comme représenté sur la figure 9 par la ligne en trait plein. Comme mentionné ci-dessus, selon ce mode de réalisation, dans la transmission variable continûment 18 dont on modifie le ratio de changement de vitesse y de façon que la vitesse de rotation réelle NIN coïncide avec la vitesse de rotation cible NIN* déterminée en se basant sur la sortie cible P*, on peut obtenir les avantages suivants. On calcule la première sortie cible PI* en se basant sur l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc et la charge de machine auxiliaire Aux par le moyen de calcul de sortie cible 156 et on calcule la seconde sortie cible P2* sans considérer la charge de machine auxiliaire Aux. D'autre part, lors de l'avancement régulier, en prenant en compte la détermination de la seconde sortie cible P2* en tant que sortie cible Pt la sortie cible P* ne fluctue pas, même si la charge de machine auxiliaire Aux fluctue lors de l'avancement régulier du véhicule, pour empêcher la vitesse de rotation cible de fluctuer. C'est-à-dire que la prévention de la fluctuation inattendue de la vitesse de rotation du moteur accroît le confort de conduite du véhicule lors de l'avancement régulier. De plus, selon ce mode de réalisation, lors de l'avancement régulier du véhicule, qui est par exemple l'avancement de régulation de vitesse dans lequel la vitesse du véhicule est maintenue à la vitesse cible du véhicule V* par le moyen de contrôle de vitesse de véhicule automatique 154, quelle que soit l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc, le confort de conduite du véhicule est accru. Le confort de conduite accru est obtenu car on calcule la seconde sortie cible P2* de telle sorte que la vitesse cible du véhicule V* soit maintenue par le moyen de calcul de sortie cible 156 en utilisant la force motrice cible F* lors de l'avancement de régulation de vitesse. Dans ce qui suit, diverses modifications de la présente invention vont être expliquées. Premièrement, en considérant la charge de machine auxiliaire Aux au lieu du moyen de calcul de sortie cible 156 fonctionnant comme moyen de détermination de valeur associé à la force motrice cible dans le mode de réalisation ci-dessus, le moyen de calcul de force motrice cible 152 peut fonctionner pour cela. C'est-à-dire que le moyen de calcul de force motrice cible 152 fonctionne en calculant la première force motrice FI* en prenant en considération la charge de machine auxiliaire Aux, en calculant la seconde force motrice F2* en ne prenant pas en considération la charge de machine auxiliaire Aux et en déterminant la seconde force motrice cible F2* en tant que force motrice cible F* lors de l'avancement régulier du véhicule. Dans ce cas, la première force motrice cible F1* a déjà inclus la charge de machine auxiliaire Aux de telle sorte que, même lors de l'avancement normal qui n'est pas l'avancement régulier, le moyen de calcul de sortie cible 156 peut calculer la première sortie cible PI* en se basant seulement sur la première force motrice cible F1* et la vitesse du véhicule V, sans ajouter en plus la sortie de compensation de charge de machine auxiliaire PAUX. Dans ce cas également, de façon similaire au mode de réalisation ci-dessus, la sortie cible P* ne fluctue pas, même si la charge de machine auxiliaire Aux fluctue lors de l'avancement régulier, pour empêcher la vitesse de rotation cible de l'arbre d'entrée de fluctuer, de telle sorte à accroître le confort de conduite du véhicule lors de l'avancement régulier. Deuxièmement, en ce qui concerne la régulation de vitesse, en plus du mode dans le mode de réalisation ci-dessus exécuté par le moyen de contrôle de véhicule automatique 154, dans lequel la vitesse constante du véhicule est conservée en tant que vitesse cible du véhicule V*, on peut utiliser un mode modifié dans lequel la vitesse du véhicule commandée automatiquement et non la vitesse constante du véhicule, est déterminée en tant que vitesse cible du véhicule. Par exemple, l'avancement de régulation de vitesse peut inclure un mode de contrôle de vitesse automatique du véhicule dans lequel la vitesse V* du véhicule est modifiée à une valeur accrue en actionnant un commutateur d'accélérateur du commutateur de régulateur de vitesse 84, et la vitesse du véhicule est contrôlée automatiquement de manière à coïncider avec la valeur accrue modifiée ou un mode dit de régulation de vitesse à radar dans lequel on détermine la vitesse cible du véhicule V* pour suivre le véhicule qui avance avec un intervalle prédéterminé et la vitesse du véhicule est contrôlée automatiquement pour maintenir l'intervalle prédéterminé fixé. Dans de tels cas, le moyen de calcul de force motrice cible 152 calcule par exemple, une accélération cible du véhicule représentée par l'équation G*=KGx(V*-V) pour la vitesse cible du véhicule V*, pour calculer ainsi la force motrice cible F* représentée par l'équation F*=mxG. Ici, KG est la constante calculée expérimentalement à l'avance pour une obtention précoce de la vitesse cible du véhicule V*, tandis que m est la charge. Dans le mode de réalisation ci-dessus, comme avancement régulier du véhicule, l'avancement de régulation de vitesse par le moyen de contrôle de vitesse automatique du véhicule 154 est illustré, dans lequel la vitesse cible du véhicule V* est conservée quelle que soit l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc. Toutefois, on peut appliquer la présente invention à un autre mode de régulation de vitesse dans lequel la charge requise est constante en raison de l'importance sensiblement constante d'actionnement de l'accélérateur Acc. On notera que lors de l'avancement régulier du véhicule, le moyen de calcul de sortie cible 156 peut utiliser, au lieu de la force motrice cible F* lors de la régulation de vitesse, la force motrice cible F* lors de l'actionnement de l'accélérateur, pour calculer la seconde sortie cible P2*. Dans ce cas également, de façon similaire au mode de réalisation ci-dessus, la sortie cible P* ne fluctue pas, même si la charge de machine auxiliaire Aux fluctue lors de l'avancement régulier du véhicule, de telle sorte que la prévention de la vitesse de rotation cible PIN* ainsi réalisée accroît le confort de conduite lors de l'avancement régulier du véhicule. Troisièmement, en ce qui concerne la charge de machine auxiliaire Aux dans le mode de réalisation ci-dessus, on utilise la tension générée VGEN et le courant généré IGEN par l'alternateur 38 pour le calcul de la charge de machine auxiliaire Aux dans le moyen de calcul de sortie de compensation de charge de machine auxiliaire 158. Toutefois, au lieu du courant de génération IGEN de l'alternateur 38, on utilise des charges électriques telles qu'un moteur de ventilateur pour le climatiseur d'air, un essuie-glace et analogue. De façon spécifique, on peut utiliser l'état actif ACON du commutateur de climatiseur d'air 80, l'état actif du commutateur d'actionnement des essuie-glaces et le courant de charge/décharge électrique Ica. Dans le mode de réalisation ci-dessus, en tant que charge de machine auxiliaire, la charge de machine auxiliaire de l'alternateur 38 et celle du compresseur du climatiseur d'air 40 sont illustrées, et le moyen de compensation de charge de machine auxiliaire 158 les additionne pour calculer la charge de machine auxiliaire Aux. Toutefois, la charge de machine auxiliaire Aux de l'alternateur 38 ou celle Aux du compresseur 40 du climatiseur d'air peut être utilisée pour cela. De plus, d'autres types de charge de machine auxiliaire telle qu'une charge de machine auxiliaire Aux d'une pompe à eau et/ou une charge de machine auxiliaire Aux d'une pompe de direction peuvent être utilisés en plus de ou séparément de la charge de machine auxiliaire Aux de l'alternateur 38 et/ou celle Aux du compresseur 40 du climatiseur d'air. Quatrièmement, en ce qui concerne la commande automatique de vitesse de véhicule, dans le mode de réalisation ci-dessus, le moyen d'estimation de marche/arrêt de commande automatique de vitesse de véhicule 160 estime la marche/l'arrêt du contrôle automatique du véhicule par le moyen de commande automatique de vitesse du véhicule 154, en se basant sur la présence/l'absence d'une sortie de commande pour calculer la force motrice cible F* à obtenir avec la vitesse cible du véhicule V*. Toutefois, en plus du procédé d'estimation ci-dessus, on peut utiliser d'autres procédés d'estimation qui sont basés sur le signal actif CON du commutateur principal du commutateur de régulateur de vitesse 84, un signal de détermination de vitesse du véhicule CsEr par un commutateur de détermination de vitesse du véhicule du commutateur de régulateur de vitesse 84, un signal d'annulation CLAN par un commutateur d'annulation du commutateur de régulateur de vitesse 84 et/ou un signal d'actionnement de freins BON. En ce qui concerne la valeur requise pour obtenir le couple moteur cible TE*, en plus de l'angle d'ouverture requis du papillon des gaz QTHR calculé par le moyen de calcul d'angle d'ouverture requis du papillon des gaz 172 utilisé dans le mode de réalisation ci-dessus, on peut utiliser la quantité d'injection de carburant ou le séquencement d'allumage du mélange carburant/air. À la place de la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée NIN et de la vitesse de rotation cible NIN* et de la vitesse de rotation cible transitoire NlNp* toutes deux associées à celle-ci, on peut utiliser la vitesse de rotation du moteur NE et la vitesse de rotation cible du moteur NE* associée à celle-ci ou la vitesse de rotation de turbine NT et la vitesse de rotation cible de turbine NT* associée à celle-ci. Dans le mode de réalisation ci-dessus, on utilise le convertisseur de couple 14 muni de l'embrayage de verrouillage 26, en tant que dispositif de transmission d'énergie hydrodynamique. Toutefois, le convertisseur de verrouillage 26 n'est pas nécessairement fourni et on peut utiliser un autre type de dispositif de transmission d'énergie hydrodynamique, tel qu'un couplage fluide ne comportant pas d'opération d'amplification de couple, à la place du convertisseur de couple 14 ci- dessus. Il est clair que diverses modifications autres que les modifications mentionnées ci-dessus peuvent être utilisées en fonction de la connaissance de l'homme de l'art dans ce domaine technique tout en restant à l'intérieur de la portée de la présente invention
Une transmission variable continûment (18) modifie le ratio de changement de vitesse (gamma) de façon que la vitesse de rotation réelle (NIN) de l'arbre d'entrée (36) coïncide avec une vitesse de rotation cible (NIN*) déterminée en se basant sur une sortie cible (P*). Une partie de calcul de sortie cible (156) calcule une première valeur associée à la force motrice cible (P1*) en se basant à la fois sur l'importance d'accélération requise (Acc) et la charge d'une machine auxiliaire (Aux), calcule une seconde valeur associée à la force motrice cible (P2*) en se basant sur l'importance d'accélération requise sans considérer la charge de machine auxiliaire et détermine la seconde valeur associée à la force motrice en tant que valeur associée à la force motrice (P*) lors de l'avancement régulier du véhicule. Même lorsque la charge de machine auxiliaire fluctue lors de l'avancement régulier du véhicule, la sortie cible ne fluctue pas et la prévention de la fluctuation de la vitesse de rotation de sortie cible augmente le confort de conduite lors de l'avancement régulier du véhicule.
1. Dispositif de commande (50) pour une transmission variable continûment (18), caractérisé en ce que la transmission variable continûment est disposée sur un circuit de transmission d'énergie s'étendant à partir d'une source motrice (12) pour faire avancer les roues motrices (24L, 24R) d'un véhicule (10), et le dispositif de commande détermine une vitesse de rotation cible (NIN) de l'arbre d'entrée (36) de la transmission variable continûment, basée sur une valeur associée (P*) à la force motrice cible (F*), associée à la force motrice cible des roues motrices, et modifie le ratio de changement de vitesse (y) de telle sorte que la vitesse de rotation réelle de l'arbre d'entrée (NIN) avec sa vitesse de rotation cible (NIN*), caractérisé en ce que le dispositif de commande (50) comporte un moyen de détermination de valeur associée à la force motrice cible (156) qui (i) calcule une première valeur associée à la force motrice cible, basée à la fois sur l'importance de l'accélération requise et sur la charge (Aux) d'une machine auxiliaire (A) entraînée par la source motrice pour fonctionner, (ii) calcule une seconde valeur associée à la force motrice cible, basée sur l'importance de l'accélération requise, sans considérer la charge de la machine auxiliaire, et (iii) détermine la seconde valeur associée à la force motrice cible en tant que valeur associée à la force motrice durant l'avancement régulier du véhicule. 2. Dispositif de commande pour une transmission variable continûment selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de commande (50) comporte en outre, un moyen de commande automatique de vitesse de véhicule (154) pour commander automatiquement la vitesse (V) du véhicule, durant l'avancement régulier du véhicule, de manière à la faire coïncider avec la vitesse cible (V*) du véhicule fixée à l'avance, quelle que soit l'importance de l'actionnement (Acc) de l'accélérateur, et le moyen (156) de détermination de valeur associée à la force motrice cible reçoit un résultat contrôlé provenant du moyen (154) de commande automatique de vitesse de véhicule pour calculer la seconde valeur associée à la force motrice pour la vitesse cible du véhicule. 3. Dispositif de commande pour une transmission variable 35 continûment selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif de commande (50) comporte en outre, un moyen de calcul de force motrice cible (152) pour calculer la force motrice cible (F*), et le moyen de détermination de valeur associée à la force motrice cible (156) reçoit le résultat calculé par le moyen de calcul de force motrice cible (152). 4. Dispositif de commande pour une transmission variable continûment selon les 2 et 3, caractérisé en ce qu'elle comporte en outre un moyen de calcul d'angle d'ouverture d'accélérateur (150), et que les résultats calculés par celui-ci et par le moyen de commande automatique de vitesse de véhicule (154) sont appliqués à l'entrée du moyen de calcul de force motrice cible (152). 5. Dispositif de commande pour une transmission variable continûment selon la 4, caractérisé en ce que durant l'avancement normal du véhicule autre que l'avancement régulier du véhicule, le moyen de calcul de force motrice cible (152) calcule la force motrice cible lors de l'avancement normal du véhicule, basée sur l'angle d'ouverture de l'accélérateur et la vitesse (V) du véhicule, tous deux étant détectés par le moyen de calcul d'angle d'ouverture de l'accélérateur. 6. Dispositif de commande pour une transmission variable continûment selon les 4 ou 5, caractérisé en ce que lors de l'avancement régulier du véhicule, le moyen de calcul de force motrice cible (152) calcule la force cible durant l'avancement régulier, basée sur un signal provenant du moyen de commande automatique de vitesse de véhicule (154) et un signal correspondant à l'état d'avancement du véhicule. 7. Dispositif de commande pour une transmission variable continûment selon lune quelconque des 2, 4, 5 ou 6, le dispositif de commande (50) comportant en outre, entre le moyen de calcul de force motrice cible (156) et le moyen de commande automatique de vitesse de véhicule (154), un moyen d'estimation d'activité/d'inactivité de la commande automatique de vitesse de véhicule (160) pour estimer l'activité/l'inactivité de la commande automatique de vitesse de véhicule par le moyen de commande automatique de vitesse de véhicule. 8. Dispositif de commande pour une transmission variable continûment selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le dispositif de commande (50) comporte en outre un moyen de calcul de charge de machine auxiliaire (158) pour calculer la charge d'une machine auxiliaire et le moyen (156) de détermination de valeur associée à la force motrice cible reçoit le résultat calculé par le moyen de calcul de charge de machine auxiliaire (158). 9. Dispositif de commande pour une transmission variable continûment selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le moyen de détermination de valeur associée à la force motrice cible (156) comporte une première partie de calcul de sortie cible (162) pour calculer la première valeur (PC) associée à la force motrice cible, et une seconde partie de calcul de sortie cible (164) pour calculer la seconde valeur (P2*) associée à la force motrice cible. 10. Dispositif de commande pour une transmission variable continûment selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le dispositif de commande (50) comporte en outre un moyen de calcul (166) de vitesse de rotation cible (NIN*) pour calculer la vitesse de rotation cible en se basant sur une sortie cible (P*) déterminée par le moyen de détermination de valeur associée à la force motrice cible (156), en se basant sur la vitesse de rotation cible (NIN*). 11. Dispositif de commande pour une transmission variable continûment selon la 10, caractérisé en ce que le dispositif de commande (50) comporte en outre un moyen de calcul de vitesse de rotation cible transitoire (168) pour calculer une vitesse de rotation cible transitoire (NINp*) en se basant sur la vitesse de rotation cible (NIN*) déterminée par le moyen (166) de calcul de vitesse de rotation cible. 12. Dispositif de commande pour une transmission variable continûment selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que la transmission variable continûment (18) comporte une poulie (42) munie d'un premier élément rotatif (42a) fixé axialement à l'arbre d'entrée (36) sans pouvoir se déplacer et ne pouvant pas tourner de façon circonférentielle, un second élément rotatif (42b) fixé axialement à l'arbre d'entrée pouvant se déplacer mais ne pouvant pas tourner de façon circonférentielle et formant une gorge en forme de V avec le premier élément rotatif, et le second élément rotatif étant déplacé axialement pour modifier le rapport de vitesse. 13. Procédé de commande pour une transmission variable 35 continûment, caractérisé en ce que la transmission variable continûment est disposée sur un circuit de transmission d'énergie s'étendant à partird'une source motrice (12) d'actionnement des roues motrices d'un véhicule, et le procédé de commande détermine une vitesse de rotation cible (NIN*) de l'arbre d'entrée de la transmission variable continûment, basée sur une valeur associée (P*) à la force motrice cible (F*), associée à la force motrice cible des roues motrices, et modifie le ratio de changement de vitesse (y) de telle sorte que la vitesse de rotation réelle (NIN) de l'arbre d'entrée coïncide avec sa vitesse de rotation cible (NIN*), comportant les étapes suivantes : une étape (S43) de calcul d'une première valeur associée à la force motrice cible, basée à la fois sur l'importance d'accélération requise et sur la charge d'une machine auxiliaire entraînée par la source motrice pour fonctionner, et une seconde valeur associée à la force motrice cible, basée sur l'importance d'accélération requise, sans considérer la charge de la machine auxiliaire ; et une étape (S44) de détermination de la seconde valeur associée à la force motrice en tant que valeur associée à la force motrice durant l'avancement régulier du véhicule.
F,B
F16,B60,F02
F16H,B60W,F02D
F16H 59,B60W 10,F02D 29,F16H 9,F16H 61,F16H 63
F16H 59/48,B60W 10/04,B60W 10/06,B60W 10/10,B60W 10/101,B60W 10/107,F02D 29/00,F16H 9/00,F16H 59/14,F16H 59/18,F16H 59/50,F16H 59/74,F16H 61/10,F16H 61/66,F16H 61/662,F16H 63/50
FR2888683
A1
ECLISSE DE RACCORDEMENT DE TRONCONS DE CHEMIN DE CABLES
20,070,119
La présente invention concerne une éclisse de raccordement pour chemin de câbles. Le domaine de l'invention est l'éclissage de tronçons de chemin de câbles en fils. On utilise des chemins de câbles pour assurer le soutien, le logement et la protection d'éléments longilignes généralement souples tels des câbles électriques mais également des tubes, par exemple des tubes de liaison pneumatiques ou hydrauliques. Dans la suite de la présente description, dans un souci de simplification et de clarté, il sera question uniquement de câbles électriques. Toutefois l'invention s'applique à tout autre type d'éléments longilignes tels ceux évoqués précédemment ou d'autres tels des fibres optiques, etc.... Un chemin de câbles en fils généralement présente une forme allongée et une section en U. II comporte des fils longitudinaux, appelés fils de chaîne, et des fils transversaux, appelés fils de trame. Généralement les fils de chaîne sont des fils rectilignes et les fils de trame présentent une forme en U. Tous ces fils sont soudés les uns aux autres de manière à être régulièrement espacés. On réalise de la sorte un chemin de câbles en fils, présentant une structure en treillis, qui comporte un fond destiné à servir de support aux câbles électriques (ou similaires) et des parois latérales, ou ailes, destinées à maintenir les câbles électriques sur le fond en formant une goulotte. Un chemin de câbles comprend généralement plusieurs tronçons assemblés bout à bout ou faisant un angle entre eux ou bien encore réalisant une dérivation en T, en)K, en Y ou autre. Pour raccorder plusieurs tronçons, il est connu d'utiliser des dispositifs de raccordement appelés communément éclisses. Les éclisses les plus courantes sont des éclisses réalisant un assemblage vissé de deux tronçons de chemin de câbles. Une pièce de liaison est disposée à l'extérieur du chemin de câbles, une autre à l'intérieur et ces deux pièces de liaison maintiennent deux fils de trame d'extrémité en sandwich grâce à une vis reliant ces deux pièces. Il existe également des éclisses dont le montage est facilité. Ce montage se fait à l'aide d'un tournevis mais uniquement pour venir rabattre une languette de maintien. Le document EP-1360749 révèle par exemple une telle éclisse. De telles éclisses sont destinées à être montées sur les ailes latérales d'un chemin de câbles en fils. Elles ne sont pas adaptées pour être utilisées au niveau du fond d'un chemin de câbles. Or on remarque que pour des chemins de câbles supportant une charge lourde, il est nécessaire de prévoir un éclissage au niveau du fond du chemin de câbles entre deux tronçons voisins. En effet, du fait de la flexion des chemins de câbles sous la charge des câbles, il est nécessaire de prévoir un maintien au niveau du fond du chemin de câbles au niveau de la liaison entre deux tronçons de chemin de câbles. Dans de tels cas, il convient d'utiliser des éclisses à montage vissé dans le fond d'un chemin de câbles. La présente invention a alors pour but de fournir une éclisse destinée plus particulièrement à réaliser un éclissage de tronçons de chemin de câbles au niveau du fond dudit chemin de câbles, l'éclissage pouvant être effectué sans réaliser de vissage, et de préférence sans outil. A cet effet, elle propose une éclisse de raccordement pour chemin de câbles en fils, destinée au raccordement de deux tronçons mis bout à bout de ce chemin de câbles, chaque tronçon de chemin de câbles comportant des fils de chaîne longitudinaux et des fils de trame transversaux reliant les fils de chaîne. Selon l'invention, cette éclisse comporte: - une partie centrale allongée présentant deux logements transversaux, destinés chacun à recevoir un fil de trame, - deux pattes d'appui rattachées à la partie centrale d'un même côté de celle-ci et disposées de part et d'autre des logements transversaux, et - deux pattes d'accrochage rattachées à la partie centrale du côté opposé aux pattes d'appui et disposées de part et d'autre des logements transversaux. Une telle éclisse peut venir prendre place par exemple au niveau du fond d'un chemin de câbles et raccorder deux tronçons de ce chemin de câbles. La partie centrale chevauche les deux tronçons à raccorder et les fils de trame d'extrémité de ces deux tronçons viennent prendre place dans les logements prévus à cet effet dans la partie centrale. Après mise en place, chaque patte d'appui et chaque patte d'accrochage vient en appui sur un fil de chaîne. L'éclisse est maintenue sur le chemin de câbles au moyen des pattes d'accrochage. Dans une forme de réalisation préférée, la partie centrale allongée de l'éclisse est une zone profilée présentant une section transversale en U avec un fond et deux branches latérales. Une telle forme profilée permet de donner une bonne rigidité à la partie centrale. Dans cette forme de réalisation, les logements transversaux sont par exemple constitués par des encoches réalisées dans les branches latérales. Avantageusement, ces encoches seront dimensionnées de manière à pouvoir recevoir des fils de trame (d'extrémité) de divers diamètres. Pour faciliter la mise en place manuelle de l'éclisse lors d'un raccordement de deux tronçons de chemin de câbles, au moins une patte d'appui est avantageusement prolongée par un rebord s'étendant perpendiculairement à l'extrémité libre de la patte d'appui. Les dimensions de l'éclisse de raccordement selon l'invention sont adaptées aux dimensions du chemin de câbles auquel l'éclisse est destinée. Ainsi par exemple, la largeur de l'éclisse mesurée transversalement depuis une extrémité libre d'une patte d'appui jusqu'à l'extrémité libre d'une patte d'accrochage est supérieure à la distance séparant deux fils de chaîne du chemin de câbles. Pour augmenter la rigidité de l'éclisse, notamment lors de son montage ou démontage, pour une épaisseur de tôle donnée, la partie centrale comporte 15 avantageusement des bossages de raidissement. Une éclisse de raccordement selon l'invention est avantageusement telle que sa partie centrale comporte des moyens de fixation, tels un trou oblong, pour recevoir un accessoire. Au niveau de l'éclisse peuvent ainsi prendre place un luminaire, une boîte de dérivation, .... Dans une variante de réalisation préférée, chaque patte d'accrochage comporte un bossage permettant de réaliser un encliquetage sur un fil de chaîne de chemin de câbles, et l'extrémité libre de chaque patte d'accrochage est inclinée de manière à favoriser le passage du bossage sur un fil de chaîne lors de l'encliquetage. Dans cette variante préférée, la patte d'accrochage peut également être appelée patte d'encliquetage. Une éclisse telle que décrite ci-dessus peut être par exemple réalisée par découpe et pliage d'une tôle galvanisée. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur 30 lesquels: La figure 1 représente une éclisse selon l'invention représentée en perspective, Les figures 2 à 4 montrent, à échelle réduite par rapport à la figure 1, trois étapes d'un éclissage de deux tronçons de chemin de câbles à l'aide de l'éclisse de la figure 1, La figure 5 représente en vue de dessus l'éclisse de la figure 1 montée entre deux extrémités de tronçons de chemin de câbles, La figure 6 est une vue en coupe selon la ligne de coupe VII-VII de la figure 5, lorsque l'éclisse est dans la position représentée sur la figure 2, et La figure 7 correspond à la vue de la figure 6, l'éclisse étant montée comme représenté sur les figures 4 et 5. Les dessins représentent une forme de réalisation préférée d'une éclisse de raccordement selon l'invention. La figure 1 est une vue en perspective d'une telle éclisse isolée (les autres figures montrent la même éclisse positionnée par rapport à des tronçons de chemin de câbles). Comme on peut le constater sur la figure 1, l'éclisse représentée est par exemple réalisée à partir d'une tôle (par exemple en acier galvanisé) découpée et pliée. Cette éclisse comporte une partie centrale 2 présentant une forme profilée de section transversale en U, à partir de laquelle s'étendent d'un côté deux pattes d'appui 4 et d'un autre côté deux pattes d'encliquetage 6. Comme indiqué précédemment, la partie centrale 2 est une partie profilée de section transversale en U. Elle comporte ainsi un fond 8, une première branche latérale 10 et une seconde branche latérale 12. Le fond 8 présente ici une forme rectangulaire. Cette forme semble être ici la plus adaptée mais d'autres formes, avec de préférence deux bords opposés parallèles, peuvent également être envisagées, dans une éclisse selon l'invention. La partie centrale 2 n'est pas forcément profilée et le fond 8 peut présenter une forme quelconque. Par rapport à la partie centrale 2 profilée, dans la forme de réalisation représentée, les grands côtés du fond 8 s'étendent longitudinalement et correspondent chacun à une branche latérale. Le fond 8 comporte deux raidisseurs 14 et un trou oblong 16. Les raidisseurs 14 sont des bossages réalisés dans le fond 8 et s'étendant transversalement. La présence de ces raidisseurs permet de réaliser l'éclisse considérée dans une tôle d'épaisseur moindre par rapport à une éclisse ne comportant pas de tels raidisseurs tout en conservant la même rigidité. Le trou oblong 16 quant à lui s'étend longitudinalement et peut être utilisé pour recevoir un accessoire tel par exemple un luminaire ou un boîtier de dérivation. La première branche latérale 10 s'étend perpendiculairement au fond 8 sur toute la longueur de celui-ci. A chacune de ses extrémités, la première branche latérale porte une patte d'appui 4. Au centre, la première branche latérale 10 présente, du côté opposé au fond 8, deux encoches 18 séparées par une languette d'espacement 20. Comme expliqué plus loin, ces encoches 18 sont destinées à servir de logement pour des fils de trame d'extrémité de deux tronçons de chemin de câbles. Leur forme et leur taille sont adaptées à la section circulaire et au(x) diamètre(s) des fils de trame à recevoir. Chaque patte d'appui 4 s'étend à partir du bord de la première branche latérale 10 vers l'extérieur de la partie centrale 2 et sensiblement parallèlement au fond 8. L'extrémité libre de chaque patte d'appui 4, opposée à la première branche latérale 10, est recourbée vers le bas, c'est-à-dire du côté du fond 8, formant ainsi un rebord appelé par la suite poussoir 22. On remarque sur chaque patte d'appui 4 la présence de deux fentes 24 s'étendant ici transversalement par rapport au profilé formant la partie centrale 2. Ces fentes 24 sont chacune destinée à recevoir l'extrémité d'un tournevis. Elles ne sont utilisées a priori que dans le cas d'un montage difficile de l'éclisse sur des tronçons de chemin de câbles. La seconde branche latérale 12 est semblable à la première branche latérale 10. Elle présente elle aussi deux encoches 18 séparées par une languette d'espacement 20. Les encoches 18 des première et seconde branches latérales 10 et 12 sont alignées transversalement par rapport à la partie centrale 2 profilée. La seconde branche latérale 12 porte à ses deux extrémités, de chaque côté des encoches 18, les pattes d'encliquetage 6. Chacune de ces pattes d'encliquetage 6 s'étend globalement parallèlement au fond 8 vers l'extérieur de la partie centrale 2 profilée. Les figures 6 et 7 permettent de voir la forme des pattes d'encliquetage 6. On remarque sur ces figures que, en partant de la seconde branche latérale 12, chaque patte d'encliquetage 6 s'étend tout d'abord vers l'extérieur de la partie centrale 2 profilée dans un plan sensiblement parallèle au fond 8, puis forme un bossage 26 vers le bas, c'est-à-dire vers le fond 8, avant de se terminer par une extrémité inclinée 28 vers le haut. Les figures 2 à 4 illustrent le montage de l'éclisse de la figure 1 pour réaliser le raccordement de deux tronçons de chemin de câbles. Il s'agit ici d'un chemin de câbles en fils. De tels chemins de câbles sont connus de l'homme du métier. Ils sont réalisés à partir de fils de chaîne 30 et de fils de trame 32. Les fils de chaîne 30 sont des fils longitudinaux tandis que les fils de trame 32 présentent une forme en U et s'étendent transversalement par rapport aux fils de chaîne 30. Ainsi, un chemin de câbles en fils présente de manière classique un fond et des ailes latérales. Sur les dessins annexés, seul le fond du chemin de câbles est partiellement représenté. En effet, l'éclisse de la figure 1 présente la particularité d'être particulièrement adaptée pour raccorder des tronçons de chemin de câbles en se fixant au fond de ceux-ci. De façon classique, deux tronçons de chemin de câbles à raccorder sont rapprochés l'un de l'autre. De tels tronçons présentent à leur extrémité chacun un fil de trame 32 d'extrémité. La figure 2 illustre le premier positionnement de l'éclisse par rapport aux tronçons de chemin de câbles alignés l'un par rapport à l'autre. Les pattes d'appui 4 de l'éclisse sont disposées de part et d'autre des fils de trame 32 d'extrémité. La partie centrale 2 de l'éclisse se trouve sous le chemin de câbles et les pattes d'appui 4 se trouvent à l'intérieur de celui-ci. Le plan du fond 8 de la partie centrale 2 de l'éclisse est par exemple incliné d'environ 45 par rapport au fond du chemin de câbles. Les fils de trame 32 d'extrémité se trouvent au niveau des encoches 18 de la première branche latérale 10. Dans cette position représentée sur la figure 2, la face extérieure de la première branche latérale 10 est en appui contre un fil de chaîne 30 de chaque tronçon de chemin de câbles. L'éclisse est alors pivotée autour des deux fils de chaîne 30 contre lesquels la face extérieure de la première branche latérale 10 est en appui de manière à devenir sensiblement parallèle au fond du chemin de câbles. Il convient ici de prévoir que la distance séparant la première branche latérale 10 de l'extrémité libre des pattes d'encliquetage 6 soit inférieure à la distance séparant deux fils de chaîne 30 dans le fond du chemin de câbles. La position pivotée est représentée sur la figure 3. On remarque dans cette position que les fils de trame 32 d'extrémité reposent dans les encoches 18 de la première branche latérale 10 et de la seconde branche latérale 12. Pour finir le raccordement, l'éclisse de fond est coulissée le long des fils de trame 32 d'extrémité de manière à faire passer les bossages 26 par-dessus les fils de chaîne 30 voisins des fils de chaîne 30 contre lesquels reposait la face extérieure de la première branche latérale 10. Ce déplacement en translation peut se faire manuellement facilement à l'aide des poussoirs 22. En cas de difficultés de montage, un tournevis peut être utilisé en introduisant son extrémité dans l'une des fentes 24 et en prenant appui sur un fil de chaîne. Les figures 4 et 5 illustrent l'éclisse de la figure 1 dans sa position montée réalisant le raccordement de deux tronçons de chemin de câbles. Dans cette position, deux fils de chaîne 30 viennent en butée contre les poussoirs 22 tandis que deux autres fils de chaîne 30 voisins se trouvent entre la seconde branche latérale 12 de la partie centrale 2 et les bossages 26 des pattes d'encliquetage 6 correspondantes. On remarque par exemple sur les figures 4 et 5 que la largeur de l'éclisse de la figure 1, c'est-à-dire la dimension de cette éclisse mesurée transversalement par rapport à la partie centrale 2 profilée, est légèrement supérieure à la distance séparant deux fils de chaîne voisins au fond du chemin de câbles. La distance séparant la face intérieure des poussoirs 22 orientée vers la partie centrale 2 de l'éclisse de la face extérieure de la seconde branche latérale 12 est inférieure de quelques millimètres à la distance séparant deux fils de chaîne 30 voisins du fond du chemin de câbles. La figure 7 montre les appuis de l'éclisse de la figure 1 dans sa position montée. Bien entendu, les cotes de l'éclisse de la figure 1 sont adaptées aux différents chemins de câbles sur lesquels cette éclisse doit être montée. Ainsi, pour réaliser les appuis de l'éclisse sur le chemin de câbles et assurer ainsi un parfait raccordement de deux tronçons de chemin de câbles, on prévoit que la cote entre le fond des encoches 18 et les faces inférieures (c'est-à-dire orientées vers le fond 8 de la partie centrale 2) des pattes d'appui 4 et d'encliquetage 6 destinées à venir au contact de fils de chaîne 30 est légèrement inférieure en position de repos (figures 1 à 3 et 6) à la différence de hauteur entre la génératrice inférieure 34 d'un fil de trame 32 d'extrémité et la génératrice supérieure 36 d'un fil de chaîne 30. Cette différence de hauteur est sensiblement constante d'un chemin de câbles à l'autre, même lorsque les fils sont de diamètres différents, si bien que l'éclisse peut s'adapter à tous les chemins de câbles (sous réserve du bon espacement entre les fils de chaîne). Le montage de l'éclisse a été décrit ci-dessus en référence à un fond de chemin de câbles. Il est clair cependant qu'une telle éclisse peut également être utilisée au niveau d'une aile latérale d'un chemin de câbles. Bien entendu, il convient que le chemin de câbles soit alors tel qu'au moins deux fils de chaîne soient présents sur une hauteur d'aile latérale de ce chemin de câbles. Une éclisse telle que décrite ci-dessus permet de raccorder et d'aligner de façon rigide, très rapidement et sans outil, deux tronçons de chemin de câbles en fils contigus. Cette éclisse présente également l'avantage de pouvoir s'adapter à des chemins de câbles utilisant des fils de différents diamètres. II suffit à cet effet de prévoir des encoches assez larges pour loger tous les types de fils habituellement utilisés pour réaliser des fils de trame dans un chemin de câbles. Une éclisse selon l'invention est adaptée à réaliser l'éclissage de tronçons de chemin de câbles recevant des charges lourdes. Les formes de réalisation décrites présentent l'avantage de pouvoir être 10 montées facilement ruais elles permettent également un démontage facile car le montage est réalisé sans déformer plastiquement l'éclisse. La présente invention n'est pas limitée à la forme de réalisation préférée décrite ci-dessus à titre d'exemple non limitatif. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation à la portée de l'homme du métier. Ainsi, la forme de la partie centrale de l'éclisse pourrait être différente de la forme décrite. Selon une variante de réalisation, cette partie centrale pourrait être une tôle sensiblement plane dans laquelle deux goulottes seraient réalisées pour recevoir les fils de trame d'extrémités des tronçons de chemin de câbles à raccorder. On peut alors imaginer que des pattes d'appui et d'accrochage (ou d'encliquetage) soient sensiblement dans le plan de la partie centrale ou soient légèrement décalées par rapport à cette partie centrale. La forme des divers éléments, telles les pattes d'appui et les pattes d'accrochage (ou d'encliquetage), sont données dans la description cidessus uniquement à titre illustratif et ne sont pas limitatives. Ainsi par exemple la présence d'un poussoir sur la patte d'appui est facultative. De même les fentes, comme il ressort de la description qui précède, sont facultatives sur ces pattes d'appui. Dans le cas où l'accrochage est réalisé par encliquetage, la forme des bossages des pattes d'encliquetage pourrait être différente de celle décrite. Au lieu d'avoir un bossage s'étendant sur toute une ligne, on pourrait avoir un ou plusieurs bossages ponctuels. L'accrochage des éclisses décrites est réalisé par un encliquetage. II est toutefois envisageable, sans sortir du cadre de l'invention, de venir verrouiller une éclisse selon l'invention sur un chemin de câbles à l'aide d'une languette de verrouillage déformable
Cette éclisse est destinée au raccordement de deux tronçons mis bout à bout de ce chemin de câbles, chaque tronçon de chemin de câbles comportant des fils de chaîne longitudinaux et des fils de trame transversaux reliant les fils de chaîne.Elle comporte:- une partie centrale (2) allongée présentant deux logements (18) transversaux, destinés chacun à recevoir un fil de trame,- deux pattes d'appui (4) rattachées à la partie centrale (2) d'un même côté de celle-ci et disposées de part et d'autre des logements (18) transversaux, et- deux pattes d'accrochage (6) rattachées à la partie centrale (2) du côté opposé aux pattes d'appui (4) et disposées de part et d'autre des logements (18) transversaux.
1. Éclisse de raccordement pour chemin de câbles en fils, destinée au raccordement de deux tronçons mis bout à bout de ce chemin de câbles, chaque tronçon de chemin de câbles comportant des fils de chaîne (30) longitudinaux et des fils de trame (32) transversaux reliant les fils de chaîne (30), caractérisée en ce qu'elle comporte: - une partie centrale (2) allongée présentant deux logements (18) transversaux, destinés chacun à recevoir un fil de trame (32), - deux pattes d'appui (4) rattachées à la partie centrale (2) d'un même côté de celle-ci et disposées de part et d'autre des logements (18) transversaux, et - deux pattes d'accrochage (6) rattachées à la partie centrale (2) du côté opposé aux pattes d'appui (4) et disposées de part et d'autre des logements (18) transversaux. 2. Éclisse de raccordement selon la 1, caractérisée en ce que la partie centrale (2) allongée est une zone profilée présentant une section transversale en U avec un fond (8) et deux branches latérales (10, 12). 3. Éclisse de raccordement selon la 2, caractérisée en ce que les logements transversaux sont constitués par des encoches (18) réalisées dans les branches latérales (10, 12). 4. Éclisse de raccordement selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'au moins une patte d'appui (4) est prolongée par un rebord (22) s'étendant perpendiculairement à l'extrémité libre de la patte d'appui. 5. Éclisse de raccordement selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que la largeur de l'éclisse mesurée transversalement depuis une extrémité libre d'une patte d'appui (4) à l'extrémité libre d'une patte d'accrochage (6) est supérieure à la distance séparant deux fils de chaîne (30) du chemin de câbles. 6. Éclisse de raccordement selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la partie centrale (2) comporte des bossages (14) de raidissement. 7. Éclisse de raccordement selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que chaque patte d'accrochage (6) comporte un bossage (26) permettant de réaliser un encliquetage sur un fil de chaîne (30) de chemin de câbles, et en ce que l'extrémité libre (28) de chaque patte d'accrochage (6) est inclinée de manière à favoriser le passage du bossage (26) sur un fil de chaîne (30) lors de l'encliquetage. 8. Éclisse de raccordement selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que la partie centrale (2) comporte des moyens de fixation (16), 5 tels un trou oblong, pour recevoir un accessoire. 9. Éclisse de raccordement selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que en ce qu'elle est réalisée par découpe et pliage d'une tôle en acier galvanisé.
H
H02
H02G
H02G 3
H02G 3/06,H02G 3/04
FR2891845
A1
APPAREIL DANS UNE MACHINE DE PREPARATION DE FILATURE, SPECIALEMENT DANS UNE MACHINE DE CARDAGE, UN DISPOSITIF DE NETTOYAGE, UN BANC D'ETIRAGE, UNE MACHINE DE PEIGNAGE OU EQUIVALENT, AYANT AU MOINS UN ROULEAU ENTRAINE PAR MOTEUR
20,070,413
L'invention se rapporte à un électrique, qui est monté de façon rotative autour de son axe longitudinal, le rouleau étant amené dans cet appareil à tourner au moyen de forces d'un champ magnétique qui agissent sur au moins une face d'extrémité de rouleau. Dans un appareil connu (DE 28 22 712), un entraînement de cylindre est prévu pour une machine textile, spécialement pour une machine de cardage. L'entraînement a une plaque annulaire conductrice ferromagnétique qui est disposée au niveau d'au moins une face d'extrémité du cylindre . La plaque annulaire s'étend à l'opposé d'un moteur linéaire asynchrone. Ce moteur est monté de manière évidente de façon rotative (inclinable) par rapport à l'axe perpendiculaire du cylindre. Un changement dans la vitesse du cylindre est dit être effectué en fonction de l'inclinaison ou de l'angle d'inclinaison 0 . La régulation de la vitesse du cylindre est également dite être possible grâce à ces moyens. Un inconvénient est que, afin d'effectuer une commande, des moyens sont exigés pour l'ajustement ou le déplacement automatique des moteurs, puisqu'un changement de vitesse est possible seulement en modifiant l'angle d'inclinaison des moteurs linéaires. De plus sont également nécessaires des moyens destinés à vérifier la vitesse réelle, ainsi que qu'un dispositif de commande et de régulation. Est particulièrement désavantageux le fait qu'un ou même deux moteurs linéaires ne sont pas capables d'appliquer la puissance très élevée nécessaire et le couple exigé de manière implicite. Un problème particulier est que des bobinages électriques sont présents seulement dans la zone des moteurs linéaires. Le problème sous-tendant l'invention est par conséquent de procurer un appareil du type décrit au début qui évite les inconvénients mentionnés, qui permet plus spécialement une puissance accrue de manière substantielle et un couple et qui permet un ajustement ou une modification de la vitesse. La solution à ce problème est apportée par un appareil du type décrit en introduction, caractérisé en ce qu'il y a des moyens d'entraînement électromoteurs avec un rotor et un stator qui sont intégrés, de manière respective, dans le rouleau et dans un élément de machine fixe associé au rouleau, ou inversement. Les caractéristiques selon l'invention apportent, d'une manière simple, une puissance d'entraînement et une puissance de freinage accrues de manière substantielle et un couple élevé. Un autre avantage est que l'entraînement peut être très facilement modifié sur le plan de la vitesse ou pourvu de moyens de commande de vitesse, par exemple au moyen d'un convertisseur de vitesse. Le moteur entraînant le cylindre est directement intégré dans le panneau latéral du cylindre et dans le cylindre lui-même. Dans un tel agencement, le panneau latéral fixe est, entre autre, le stator et le cylindre est le rotor du moteur d'entraînement. La fonction de moteur est remplie par des aimants permanents qui sont appliqués sur l'intérieur du boîtier de cylindre et par des corps de bobinage, sur lesquels des bobinages ont été enroulés, qui sont fixés sur le panneau latéral. Tous les bobinages sont reliés de manière appropriée l'un à l'autre et ensuite reliés à un système de commande. Le système de commande fait passer un courant à travers les bobinages individuels d'une manière telle qu'un champ rotatif qui amène le cylindre à tourner autour de son axe est formé. Plus spécialement, le rotor peut être intégré dans le rouleau et le stator dans l'élément de machine, ou bien le stator peut être intégré dans le rouleau et le rotor dans l'élément de machine. L'élément de machine fixe peut être un panneau latéral. Il peut y avoir un jeu entre la face d'extrémité de rouleau et le panneau latéral. Le rotor d'un moteur électrique peut être relié directement au cylindre et le stator peut être relié directement au panneau latéral fixe. Le moteur électrique entraînant le composant de travail peut être d'une part intégré directement dans le composant devant être entraîné et d'autre part dans le panneau latéral portant le composant. Le moteur électrique d'entraînement peut être intégré dans un élément relié au moteur électrique. Le moteur électrique entraînant le composant de travail peut se composer d'une plaque, qui est reliée au composant devant être entraîné ou à l'arbre de celui-ci et sur laquelle sont montés les aimants permanents du moteur, et du panneau latéral, qui porte le composant et sur lequel sont fixés des bobinages électriques. Les aimants permanents appartenant au moteur d'entraînement peuvent être montés sur l'intérieur du boîtier de cylindre, au niveau de la paroi d'extrémité du cylindre ou au niveau d'une plaque ou équivalent qui est reliée directement au composant de travail ou à l'arbre de celui-ci. Les bobinages électriques appartenant au moteur électrique peuvent être montés au niveau du panneau latéral portant le composant de travail. Le moteur d'entraînement peut être mis en oeuvre avec un convertisseur de fréquence. Les moyens d'entraînement électromoteurs peuvent être utilisés comme moyens de freinage électromagnétiques. Le rotor du moteur électrique peut être relié directement au cylindre et le stator du moteur électrique peut être relié directement au panneau latéral fixe. Les moyens d'entraînement et/ou de freinage électriques peuvent être directement associés au rouleau et au bâti de machine. Les moyens d'entraînement et/ou de freinage peuvent être intégrés dans des composants rotatifs du rouleau et dans le bâti de machine fixe. Le moteur électrique et le moteur linéaire peuvent avoir un stator et un rotor. Un système de bobinage se composant d'une multiplicité de bobinages peut être utilisé. Un système d'aimant se composant d'une multiplicité d'aimants peut être utilisé. Les aimants sont des aimants permanents. Enfin, un champ magnétique rotatif peut être présent. Un champ rotatif peut être généré dans les bobinages dans le but de réduire la vitesse par freinage. Pendant le freinage, des tensions alternatives peuvent être formées dans les bobinages. Un dispositif de commutation des moyens d'entraînement vers les moyens de freinage et vice-versa peut être prévu. Le moteur électrique peut être un moteur asynchrone ou un moteur sans balai. L'invention va être décrite plus en détail dans ce qui suit en se référant à des formes de réalisation d'illustration représentées dans les dessins, dans lesquels : La figure 1 est une vue de côté schématique, en coupe, d'une carde à chapeaux ayant l'appareil selon l'invention, La figure 2 est une coupe partielle 1-1 à travers 30 la carde à chapeaux selon la figure 1, La figure 3 est une vue de côté du panneau latéral fixe, d'une partie du bâti de machine et de la partie supérieure de carde rotative selon la figure 1, La figure 4a montre un panneau latéral comme stator et le cylindre comme rotor, avec les aimants permanents et les bobinages qui s'étendent à l'opposé l'un de l'autre parallèles à l'axe, La figure 4b est une coupe II-II à travers le cylindre selon la figure 4a, La figure 5 montre un panneau latéral comme stator et le cylindre comme rotor, avec les aimants permanents et les bobinages qui s'étendent à l'opposé l'un de l'autre dans une direction radiale, La figure 6 montre un dispositif de commande et de régulation destiné à commander les moyens d'entraînement électromoteurs, La figure 7 montre un panneau latéral comme stator, et une plaque ou équivalent, en association latérale avec le cylindre, comme rotor, La figure 8 montre une partie d'un agencement ayant des aimants permanents disposés à l'intérieur et des bobinages disposés à l'extérieur et un raccordement des bobinages à une alimentation en courant rotative, La figure 9a montre une forme de réalisation avec un boîtier autour du rotor et du stator, et La figure 9b est une vue de côté selon une coupe III-III de l'agencement selon la figure 9a. La figure 1 montre une carde à chapeaux, par exemple une carde à chapeaux Trützschler TC 03, ayant un rouleau d'avance 1, une table d'avance 2, des avant-trains 3a, 3b, 3c, un cylindre 4, un peigneur 5, un rouleau débourreur 6, des rouleaux de pincement 7, 8, un élément de guidage de nappe 9, un entonnoir à nappe 10, des rouleaux d'évacuation 11, 12, une partie supérieure de carde rotative 13 ayant des rouleaux de guidage de partie supérieure de carde 13a, 13b, et des chapeaux 14, un pot 15 et un empoteur 16. Les sens de rotation des rouleaux sont indiqués par des flèches courbes. La lettre M désigne le centre (axe) du cylindre 4. La référence 4a désigne la garniture et la référence 4b le sens de rotation du cylindre 4. La lettre B désigne le sens de rotation de la partie supérieure de carde rotative 13 dans la position de cardage et la lettre C désigne la direction de transport de retour des chapeaux 14; les références 27', 27" désignent des éléments de cardage fixes et la référence 26 désigne un capot sous le cylindre 4. La flèche A désigne la direction de travail. La figure 2 montre une partie du cylindre 4 avec une surface cylindrique 4f du boîtier 4e et avec des bases de cylindre 4c, 4d (éléments de support radial). La surface 4f est pourvue d'une garniture 4a qui, dans cet exemple, est prévue sous la forme d'un fil avec des dents de scie. Le fil à dent de scie est monté sur le cylindre 4, c'est-à-dire qu'il est enroulé entre des flasques latéraux (non représenté) en enroulements juxtaposés de manière serrée afin de former une surface de travail cylindrique équipée de pointes. Les fibres doivent être traitées aussi uniformément que possible sur la surface de travail (garniture). Le cardage est réalisé entre les garnitures s'étendant de manière opposée 18 et 4a. Il est affecté de manière appréciable par la position d'une garniture par rapport à l'autre et par l'espacement de garniture a entre les pointes des dents des deux garnitures 18 et 4a. La largeur de travail du cylindre 4 forme la base pour tous les autres éléments de travail de la carde à chapeaux, spécialement pour la partie supérieure de carde rotative 13 ou des chapeaux de carde fixes 27', 27" (figure 1) qui, avec le cylindre 4, cardent les fibres uniformément sur toute la largeur de travail. Afin de pouvoir obtenir un cardage uniforme sur toute la largeur de travail, les réglages des éléments de travail (incluant des éléments additionnels) doivent être maintenus sur la largeur de travail. Le cylindre 4 lui-même peut cependant être déformé du fait du fil de garniture qui est étiré, à cause de la force centrifuge ou à cause de l'échauffement par le processus de cardage. Les tourillons d'arbre 23a, 23b du cylindre 4 sont montés dans des paliers 25a, 25b, qui sont montés sur le bâti de machine fixe 24a, 24b. Le diamètre, par exemple 1250 mm, de la surface cylindrique 4f, c'est-à-dire deux fois le rayon r1, est une dimension importante de la machine. Les panneaux latéraux 19a, 19b sont fixés sur les deux bâtis de machine 24a et 24b respectivement. Sur les panneaux latéraux 19a, 19b sont fixés les coudes flexibles 17a et 17b respectivement. La vitesse circonférentielle du cylindre 4 est par exemple de 35 m/s. Selon la figure 3, il y a entre des avant-trains 3 et un rouleau de guidage de partie supérieure de carde 13a trois éléments de cardage fixes 27a, 27b, 27c et des éléments de boîtier de cylindre sans garniture 28a, 28b, 28c. Les éléments de cardage fixes 27 ont une garniture qui s'étend à l'opposé de la garniture de cylindre 4a. Les éléments de cardage fixes 27a à 27c sont fixés au moyen de vis et les éléments de capot 28a à 28c sont fixés au moyen de vis (non représentées) sur un coude d'extension 29a à 29b (dans la figure 3, seul le coude d'extension 29a sur un côté de la carde à chapeaux est représenté), qui est à son tour fixé au moyen de vis sur le panneau de carde à chapeaux 19a et 19b (dans la figure 3, seul le 19a est représenté) de chaque côté de la carde à chapeaux. Les coudes flexibles 17a, 17b (dans la figure 3, seul le 17a est représenté) sont fixés au moyen de vis sur les panneaux latéraux 19a et 19b, respectivement. La référence 24a désigne le bâti de machine. Selon les figures 4a, 4b, une multiplicité d'aimants permanents 30a à 30n est disposée dans une zone latérale du cylindre rotatif 4 et une multiplicité de bobinages électromagnétiques 31a à 31n est disposée dans une zone latérale d'un panneau latéral fixes 19a. Les aimants permanents 30a à 30n et les bobinages 31a à 31n s'étendent à l'opposé l'un de l'autre parallèlement à l'axe. Les bobinages électromagnétiques 31a à 31n sont reliés à une alimentation en courant électrique (voir la figure 8). De cette manière, le panneau latéral avec les bobinages 31a à 31n forment le stator et le cylindre 4 avec les aimants permanents 30a à 30n forment le rotor des moyens d'entraînement électromoteurs. La figure 5 montre une autre forme de réalisation possible de l'entraînement selon l'invention. Dans cet agencement, les aimants permanents 30 sont montés sur la paroi latérale 4c du cylindre. Les bobinages 31 sont disposés sur le panneau latéral 19a, décalés de 90 par rapport à un agencement selon les figures 4a, 4b. Les aimants permanents 30 et les bobinages 31 s'étendent à l'opposé l'un de l'autre dans la direction axiale. La figure 6 montre une configuration de système de commande avantageuse pour un entraînement selon l'invention. La commande des moyens d'entraînement électromagnétiques 32 est effectuée par un dispositif de commande et/ou de régulation 33, par exemple un convertisseur de fréquence. La référence 34 désigne un système émetteur, la référence 35 un système de commande et la référence 36 un dispositif d'opérateur et d'affichage. La figure 7 montre un agencement selon la figure 5 ayant un panneau latéral 19a avec des bobinages 31 comme stator, mais dans lequel une plaque rotative 37, qui est en association latérale avec le cylindre 4, avec des aimants permanents 30 est présente comme rotor. La plaque 37 est montée sur le tourillon d'arbre 23a pour une rotation conjointe avec celui-ci. La plaque 37 peut également être reliée (d'une manière non représentée) à la paroi latérale de cylindre 4c. Selon la figure 8, une ligne de courant rotatif est pourvue d'un système triphasé branché en étoile. Les bobinages 31a à 31c sont reliés au moyen d'un convertisseur 42 à une alimentation en courant rotatif (phases L1, L2, L3). Les bobinages 31a à 31c (et tous les bobinages jusqu'à 3ln) sont fixés sur le panneau latéral 19a, par exemple par collage ou équivalent. Les aimants permanents 30a à 30c (et tous les aimants permanents jusqu'à 30n) sont fixés sur le panneau latéral 4c, par exemple par collage ou équivalent. Comme cela résulte du fait que les trois courants indépendants sont conduits dans chacun des trois bobinages de champ fixes et les aimants permanents sont fixés sur un axe, le cylindre 4 est amené à tourner au moyen des aimants permanents (voir la flèche 4b). Comme cela résulte des trois courants alternatifs décalés en phase, un champ magnétique résultant (champ tournant) qui tourne entre les bobinages avec la fréquence du courant alternatif est généré. Le courant triphasé générant le champ tournant est un courant rotatif. Selon les figures 9a, 9b, le boîtier 38 du rotor, dans lequel des aimants permanents 30a à 30n sont disposés sur la totalité de la circonférence, est relié de façon fixe sur le cylindre 4. Le stator avec les bobinages électriques 31a à 3ln et les connexions de ceux-ci sont montés de façon fixe au niveau du panneau latéral 19a. Il y a un petit jeu 40 entre le rotor et le stator. La référence 39 désigne le boîtier du stator et la référence 41 désigne des éléments de fixation. Selon une forme de réalisation de l'invention, le moteur 32 entraînant le cylindre 4 est directement intégré dans le panneau latéral 19a du cylindre 4 et dans le cylindre 4 lui-même. Dans cet agencement, le panneau latéral fixe 19a constitue, entre autres, le stator et le cylindre 4 constitue le rotor du moteur d'entraînement (figures 4a, 4b, 5). La fonction de moteur est remplie par des aimants permanents 30a à 30n qui sont montés sur l'intérieur dans la zone de bord du boîtier de cylindre 4, par des corps de bobinage 31a à 31n, sur lequel des bobinages ont été enroulés, qui sont fixés sur le panneau latéral 19a, et par tous les bobinages qui sont reliés l'un à l'autre selon des règles particulières et qui sont ensuite reliés à un système de commande approprié. Le système de commande envoie un courant à travers les bobinages individuels d'une manière telle qu'un champ rotatif qui amène le cylindre 4 à tourner autour de son axe M est obtenu. Puisque l'entraînement selon l'invention est directement intégré dans les éléments de machine déjà présents, aucun espace additionnel n'est exigé. Si cela est exigé, l'entraînement peut être installé des deux côtés du cylindre 4. L'entraînement est commandé par un dispositif de régulation et de commande 33, par exemple un convertisseur de fréquence. Le dispositif de régulation et de commande 33 est formé de telle sorte qu'il est capable à la fois de commander la vitesse du cylindre 4 et de réduire la vitesse du cylindre de nouveau de la manière souhaitée par freinage. Le cylindre 4 est équipé d'un système émetteur 34 qui est capable d'émettre vers le dispositif de régulation et de commande 33 des données concernant la position et la vitesse courantes du cylindre 4. Selon les agencements décrits, le cylindre (figures 4a, 4b, 5) peut, ou avec l'aide d'une plaque (figure 6) reliée au cylindre 4 peut, avoir une multiplicité d'aimants permanents, qui forment le rotor du moteur. Dans une autre variante, un rotor portant les aimants permanents est relié directement au cylindre 4. De manière avantageuse, une multiplicité de bobinages électriques est fixée sur le panneau latéral 19a sur la totalité de la circonférence du cylindre 4. Selon un autre développement, un stator portant les bobinages est relié directement au panneau latéral du cylindre 4. Les moyens d'entraînement selon l'invention peuvent avantageusement être modifiés dans leur vitesse ou pourvus d'une commande de vitesse d'une manière très simple au moyen d'un convertisseur de fréquence. Des moyens qui rendent possibles un changement mécanique de position du stator afin de changer la vitesse ne sont pas exigés. L'invention a été expliquée au moyen d'un exemple dans lequel des aimants permanents sont disposés à l'extérieur et des bobinages à l'intérieur. Avec le même mode de fonctionnement, l'entraînement peut en principe être construit de la manière opposée, c'est-à-dire avec le rotor avec les aimants permanents et avec le stator avec les bobinages à l'extérieur (voir la figure 8)
Dans un appareil dans une machine de préparation de filature, ayant au moins un rouleau (4) entraîné par moteur électrique, qui est monté de façon rotative autour de son axe longitudinal (M), le rouleau (4) est amené à tourner au moyen de forces d'un champ magnétique qui agissent sur au moins une face d'extrémité de rouleau. Afin d'obtenir une puissance d'entraînement et une puissance de freinage accrues de manière substantielle, il y a des moyens d'entraînement électromoteurs (30, 31) avec un rotor et un stator qui sont intégrés dans le rouleau (4) et dans un élément de machine fixe (19a) associé au rouleau (4).
1. Appareil dans une machine de préparation de filature, spécialement dans une machine de cardage, un dispositif de nettoyage, un banc d'étirage, une machine de peignage ou équivalent, ayant au moins un rouleau (4) entraîné par moteur électrique, qui est monté de façon rotative autour de son axe longitudinal (M), le rouleau (4) étant amené dans cet appareil à tourner au moyen de forces d'un champ magnétique qui agissent sur au moins une face d'extrémité de rouleau (4), caractérisé en ce qu'il y a des moyens d'entraînement électromoteurs (30, 31) avec un rotor et un stator qui sont intégrés, de manière respective, dans le rouleau (4) et dans un élément de machine fixe (19a) associé au rouleau (4), ou inversement. 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le rotor est intégré dans le rouleau (4) et le stator est intégré dans l'élément de machine (19a). 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le stator est intégré dans le rouleau (4) et le rotor est intégré dans l'élément de machine (19a). 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément de machine fixe (19a) est un panneau latéral. 5. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il y a un jeuentre la face d'extrémité de rouleau (4) et le panneau latéral. 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le rotor d'un moteur électrique est relié directement au cylindre (4) et le stator est relié directement au panneau latéral fixe (19a). 7. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le moteur électrique entraînant le composant de travail est d'une part intégré directement dans le composant devant être entraîné et d'autre part dans le panneau latéral (19a) portant le composant. 8. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le moteur électrique d'entraînement est intégré dans un élément relié au moteur électrique. 9. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le moteur électrique entraînant le composant de travail se compose d'une plaque (37), qui est reliée au composant devant être entraîné ou à l'arbre de celui-ci et sur laquelle sont montés les aimants permanents (30a à 30n) du moteur, et du panneau latéral (19a), qui porte le composant et sur lequel sont fixés des bobinages électriques (31a à 31n). 10. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les aimants permanents (30a à 30n) appartenant au moteur d'entraînement sont montés sur l'intérieur du boîtier de cylindre (4). 11. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que les aimants permanents (30a à 30n) appartenant au moteur d'entraînement sont montés au niveau de la paroi d'extrémité du cylindre (4). 12. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que les aimants permanents (30a à 30n) appartenant au moteur d'entraînement sont montés au niveau d'une plaque (37) ou équivalent qui est reliée directement au composant de travail ou à l'arbre de celui-ci. 5 13. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que les bobinages électriques (31a à 31n) appartenant au moteur électrique sont montés au niveau du panneau latéral (19a) portant le composant de travail. 20 14. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que le moteur d'entraînement est mis en œuvre avec un convertisseur de fréquence. 15. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement électromoteurs sont utilisés comme moyens de freinage électromagnétiques. 16. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que le rotor du moteur électrique est relié directement au cylindre (4) et 25 30le stator du moteur électrique est relié directement au panneau latéral fixe (19a). 17. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement et/ou de freinage électriques sont directement associés au rouleau (4) et au bâti de machine. 18. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement et/ou de freinage sont intégrés dans des composants rotatifs du rouleau (4) et dans le bâti de machine fixe. 19. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que le moteur électrique et moteur linéaire ont un stator et un rotor. 20. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'un système de bobinage se composant d'une multiplicité de bobinages est utilisé. 21. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce qu'un système d'aimant se composant d'une multiplicité d'aimants est utilisé. 22. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que les aimants sont des aimants permanents. 23. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisé en ce qu'un champ magnétique rotatif est présent. 24. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce qu'un champ rotatif est généré dans les bobinages dans le but de réduire la vitesse par freinage. 25. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce que, pendant le freinage, des tensions alternatives sont formées dans les bobinages. 26. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 25, caractérisé en ce qu'un dispositif de commutation des moyens d'entraînement vers les moyens de freinage et vice-versa est prévu. 27. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce que le moteur électrique est un moteur asynchrone. 28. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 27, caractérisé en ce que le moteur électrique est un moteur sans balai.
D,H
D01,H02
D01G,H02K
D01G 15,H02K 7
D01G 15/36,H02K 7/14
FR2899971
A1
DISPOSITIF ET METHODE COMPORTANT UN ENSEMBLE DE CAPTEURS OPTIQUES DISTRIBUES SUR UNE SEULE FIBRE
20,071,019
La présente invention concerne le domaine des capteurs optiques dont l'utilisation est, en particulier, avantageuse dans des zones où les risques d'explosion existent, par exemple dans les raffineries pétrolières, ou les sites d'exploitation pétrolière. 15 La mesure de l'amplitude du signal lumineux réfléchi par l'extrémité d'une fibre optique est un moyen simple pour fabriquer un capteur, soit pour renseigner sur l'état ou la nature d'un milieu environnant cette extrémité de fibre, soit pour utiliser cette information dans un système de détection et/ou d'alarme. Ce principe a été décrit dans le document FR-2849194 qui 20 concerne des alarmes de détection d'un état de corrosion faisant appel à une mesure optique. L'utilisation de ce principe peut être étendue à tout type de capteur fondé sur le changement de l'indice de réfraction du milieu dans lequel se trouve l'extrémité de la fibre (dans la mesure où cela induit une modification mesurable de l'amplitude lumineuse réfléchie). Actuellement, 25 l'information récupérée est binaire, c'est-à-dire que le capteur permet de différencier entre deux états du milieu en question: une situation initiale et une situation dégradée. Dans ce dispositif antérieur, la fibre optique sert à la fois d'outil de détection et de moyen pour transporter le signal lumineux, à l'aller depuis 30 l'émetteur, et au retour jusqu'au récepteur, via un coupleur optique. L'inconvénient de ce dispositif est qu'il nécessite une fibre optique par capteur, c'est-à-dire par point de mesure installé sur l'équipement instrumenté. Ceci augmente les coûts, ainsi que les risques d'avaries, aussi bien au moment du déploiement des fibres qu'en service. De plus, si les fibres peuvent être regroupées à l'intérieur d'un même câble, les capteurs doivent obligatoirement se situer dans un même voisinage. Ainsi, la présente invention concerne un dispositif d'instrumentation optique comportant en combinaison: - une fibre optique reliée par une de ses extrémités à des 10 moyens de contrôle de l'instrumentation, - une pluralité de coupleurs distribués le long de ladite fibre, - une pluralité de capteurs reliés auxdits coupleurs par un tronçon de fibre optique, - lesdits moyens de contrôle de l'instrumentation comportant 15 des moyens d'émission de signaux optiques, des moyens de réception des signaux réfléchis par lesdits capteurs, des moyens d'identification de la provenance desdits signaux réfléchis, des moyens d'analyse de l'information fournie par lesdits capteurs par l'intermédiaire desdits signaux réfléchis. 20 Les capteurs peuvent détecter le changement d'indice de réflexion d'un milieu en contact avec les capteurs. Les moyens d'identification peuvent comprendre des moyens de mesure du temps de transit, ou "temps de vol", des signaux entre les capteurs et les moyens de contrôle. 25 L'invention concerne également une méthode d'instrumentation optique comportant les étapes suivantes: - on relie une fibre optique par une de ses extrémités à des moyens de contrôle de l'instrumentation, - on dispose une pluralité de coupleurs le long de ladite fibre, 30 - on relie une pluralité de capteurs auxdits coupleurs par un tronçon de fibre optique, - on émet par lesdits moyens de contrôle de l'instrumentation des signaux optiques, - on reçoit des signaux réfléchis par lesdits capteurs, - on identifie la provenance desdits signaux réfléchis, 5 - on analyse l'information fournie par lesdits capteurs par l'intermédiaire desdits signaux réfléchis. On peut identifier la provenance des signaux réfléchis en fonction de la connaissance de la géométrie du dispositif et du "temps de vol" des signaux. La présente invention sera mieux comprise et ses avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de l'exemple de réalisation décrit ci-après, nullement limitatif, et illustré par la figure unique qui représente schématiquement l'architecture du dispositif selon l'invention. 15 Sur la figure unique, des capteurs 1 sont répartis sur un équipement, ou une structure à instrumenter (non représenté). L'ensemble des capteurs est distribué le long d'une fibre optique unique 2. Elle est raccordée à un dispositif d'émission/réception 3 du signal lumineux qui transite par cette 20 fibre 2. Chaque capteur est disposé à l'extrémité d'un tronçon de fibre 4, lequel est raccordé à la fibre principale 2 par l'intermédiaire d'un coupleur optique 5. Le ratio de couplage de chaque coupleur 5 est choisi en fonction du nombre total de capteurs 1, de la position du capteur considéré par rapport à l'ensemble des autres capteurs et du phénomène d'atténuation, 25 principalement dans la fibre 2, pour les capteurs les plus éloignés. La condition d'équilibrage de l'ensemble est que chaque capteur reçoive un signal optique d'une intensité suffisante pour que, compte tenu de l'indice de réfraction effectif ou attendu, l'amplitude du signal qui parvient en retour au récepteur de la part de chaque capteur soit suffisante pour permettre une 30 détection sans ambiguïté du changement d'état de ce capteur. Le signal lumineux peut être émis par une source laser, et modulé temporellement pour produire des impulsions en forme de créneau. Par ailleurs, tous les capteurs étant distribués sur une même fibre, il est nécessaire d'identifier le signal correspondant à chacun d'entre eux. Ceci est réalisé par une mesure de "temps de vol". Le signal lumineux incident est donc émis sous forme d'impulsions. Le temps mis par l'impulsion réfléchie pour parvenir au récepteur est directement proportionnel à la distance qui le sépare du capteur considéré. Ainsi, par l'analyse des signaux réfléchis en fonction du temps de vol, on localise l'endroit d'où chaque impulsion a été réémise et on identifie alors facilement le capteur qui l'a produite. Par la suite, ceci permet de créer une représentation pseudogéométrique du système en faisant coïncider la répartition temporelle avec la position spatiale des capteurs par homothétie entre l'axe des temps de mesure et l'axe des distances des positions connues des capteurs par la connaissance de la vitesse de propagation dans la fibre, les impulsions réfléchies étant tracées en fonction du temps de vol aller-retour le long de la fibre principale 2. Ce type de localisation par temps de vol d'un signal optique est décrite dans le document US-5,144, 125 qui porte sur la détection et la 20 localisation des incendies grâce à un réseau de fibres optiques. Toutefois, l'utilisation et la mise en oeuvre de ce principe y sont très différentes de la présente invention: - il ne s'agit pas d'une mesure distribuée : chaque fibre optique étant le capteur lui-même, il y a donc autant de fibres que 25 de "capteurs"; - la détection consiste en la destruction locale de la fibre par le feu; -chaque fibre (ou capteur) possède un système d'émission-réception à chacune de ces extrémités; - le temps de vol est l'information recherchée pour localiser l'incendie, alors que selon la présente invention, l'architecture et la localisation des capteurs est connue; Selon la présente invention, la distance couverte (distance du capteur le plus éloigné de l'émetteur) est conditionnée par la qualité du signal de retour acquise grâce au récepteur. En terme d'efficacité globale du dispositif, l'amplitude du signal acquise par le récepteur est prépondérante car c'est elle qui permet de discerner le changement d'état détecté par le capteur, lo sans être perturbé par le bruit lié à des événements parasites sur la ligne. Outre la longueur de la fibre, cette amplitude du signal de retour est fonction des paramètres suivants : - amplitude du signal incident (dépend de la puissance de l'émetteur); 15 - atténuation linéaire dans la fibre; - rendement des coupleurs (qualité de la réalisation) ; - nombre de capteurs (donc de coupleurs) à éclairer (partition du signal) et ratio de couplage; -rendement de la réflexion à l'extrémité de la fibre située 20 sur le capteur. Les quatre premiers paramètres relèvent, ou bien du cahier des charges, ou bien des choix de composants qui sont fait pour y répondre, ou bien encore de la qualité de la réalisation. 25 Le rendement de la réflexion en extrémité de fibre peut quant à lui être fortement amélioré en adoptant une géométrie particulière de cette extrémité. Celle-ci peut avantageusement être taillée en forme de cône ayant un angle au sommet de l'ordre de 90 . Par rapport à une fibre ayant une extrémité plate, le rendement de la réflexion est augmenté d'un facteur 30 de gain de l'ordre de 8 dB. Toutes conditions égales par ailleurs, ceci permet ainsi d'augmenter dans les mêmes proportions la distance de mesure couverte par notre dispositif. De plus, ceci permet de conserver, après le changement d'état du milieu environnant, une réflexion lumineuse suffisamment élevée pour éviter toute confusion d'interprétation avec une avarie au niveau de la fibre. Une rupture de cette dernière conduit en effet à un effondrement bien plus marqué du signal réfléchi. 20
La présente invention concerne un dispositif d'instrumentation optique comportant en combinaison:- une fibre optique (2) reliée par une de ses extrémités à des moyens de contrôle de l'instrumentation (3),- une pluralité de coupleurs (5) distribués le long de la fibre,- une pluralité de capteurs (1) reliés aux coupleurs par un tronçon de fibre optique (4),- les moyens de contrôle de l'instrumentation comportant des moyens d'émission de signaux optiques, des moyens de réception des signaux réfléchis par lesdits capteurs, des moyens d'identification de la provenance desdits signaux réfléchis, des moyens d'analyse de l'information fournie par lesdits capteurs par l'intermédiaire desdits signaux réfléchis.
1. Dispositif d'instrumentation optique comportant en combinaison: - une fibre optique (2) reliée par une de ses extrémités à des moyens de contrôle de l'instrumentation (3), - une pluralité de coupleurs (5) distribués le long de ladite fibre, - une pluralité de capteurs (1) reliés auxdits coupleurs par un tronçon de fibre optique (4), - lesdits moyens de contrôle de l'instrumentation comportant des moyens d'émission de signaux optiques, des moyens de réception des signaux réfléchis par lesdits capteurs, des moyens d'identification de la provenance desdits signaux réfléchis, des moyens d'analyse de l'information fournie par lesdits capteurs par l'intermédiaire desdits signaux réfléchis. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel lesdits capteurs détectent le changement d'indice de réflexion d'un milieu en contact avec les capteurs. 3. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel les moyens d'identification comprennent des moyens de mesure du temps de transit, ou "temps de vol", des signaux entre les capteurs et les moyens de contrôle. 25 4. Méthode d'instrumentation optique comportant les étapes suivantes: - on relie une fibre optique par une de ses extrémités à des moyens de contrôle de l'instrumentation, 30 - on dispose une pluralité de coupleurs le long de ladite fibre,- on relie une pluralité de capteurs auxdits coupleurs par un tronçon de fibre optique, - on émet par lesdits moyens de contrôle de l'instrumentation des signaux optiques, - on reçoit des signaux réfléchis par lesdits capteurs, - on identifie la provenance desdits signaux réfléchis, - on analyse t'information fournie par lesdits capteurs par l'intermédiaire desdits signaux réfléchis. 5. Méthode selon la 4, dans laquelle on identifie la provenance des signaux réfléchis en fonction de la connaissance de la géométrie du dispositif et du "temps de vol" des signaux.
G
G01
G01N
G01N 21
G01N 21/43
FR2891452
A1
BROSSE A DENTS ELECTRIQUE A ROULEAU
20,070,406
1 - La présente invention concerne une brosse à dents électrique qui permet un brossage régulier et continu qui se fait au moyen d'un rouleau-brosse interchangeable tournant toujours dans le sens de la gencive vers la dent. D'une façon générales les brosses électriques actuel-les font un mouvement alternatif, soit vertical de haut en bas et de bas en haut pouvant altérer la gencice en remontant ou de droite à gauche et de gauche à droite pouvant aussi altérer la gencive. Les différentes études scientifiques et remarques faites par les chirurgiens dentistes, docteurs en chirurgie dentaire et orthodontistes tendent à démontrer que soit du fait de l'âge, soit du fait d'un mauvais brossage, notamment à contre-sens, les gencives se rétractent et découvrent la base de la dent dénommée la dentine. Cette partie de la dent, habituellement protégée par la gencive, est très sensible à la douleur et aux micro-infections. Le dispositif selon l'invention permet de rémédier à cet inconvénient par l'utilisation d'une brosse en forme de rouleau permettant un brossage régulier et continu, sans à-coups, et qui se fait toujours dans le sens de la gencive vers la dent par l'action de deux contacteurs à pression qui entrainent le rouleau-brosse dans un sens ou dans l'autre selon le contact établi. L'utilisation régu- lière de ce type de brossage permet à la gencive de conserver sa position initiale ou le cas-échéant de recouvrir progressivement tout ou partie de la dentine mis à nu. La pression du rouleau-brosse contre la gencive où contre les dents fait légèrement basculer la tige de transmission principale sur un pivot médian qui est près de sa base et enclenche le contact d'un côté ou de l'autre ce qui entraîne le rouleau dans un sens ou dans l'autre selon le contact qui est fait. - 2 Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente le dispositif général de l'invention. La figure 2 représente de profil la mise en exergue du système de brossage et du dispositif de contacteur à 5 pression. La figure 3 représente de face la mise en exergue du système de brossage. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un rouleau-brosse amovible (1) clippé sur un axe central relié par une boîte à pignons (2) à une tige de transmission principale (3) qui bascule sur un pivot médian (4) ce qui permet d'établir un contact d'un côté ou de l'autre de la tige de transmission (8-9) et ainsi de faire tourner le rouleau-brosse dans un sens ou dans l'autre après que l'interrupteur marche-arrêt (5) ait été enclanché. Le tout est entraîné par un moteur électrique à accus rechargeables (6) et posé sur un bloc de recharge (7) connecté au reseau classique ménager 220 volts. 25 - 3
Dispositif pour brosser les dents et les gencives de façon régulière et continue, systématiquement dans le sens de la gencive vers les dents.L'invention consiste principalement en un rouleau-brosse (1) relié par un boîtier à pignons (2) à l'extrémité d'une tige de transmission (3) qui bascule d'un côté ou de l'autre selon la pression qui est exercée sur le rouleau contre les dents et qui, par l'intermédiaire de contacteurs à pression entraîne systématiquement le rouleau-brosse dans le sens de la gencive vers la dent. Le tout est entraîné par un moteur électrique à accus rechargeables.
1) Brosse à dent électrique destinée à brosser les dents et les gencives de façon régulière et continue, systématiquement dans le sens de la gencive vers les dents, caractérisée en ce qu'elle comprend: une brosse en forme de rouleau (1); le rouleau-brosse (1) est relié par un boîtier à pignons (2) à l'extrémité d'une tige de transmission (3) qui bascule d'un côté ou de l'autre selon la pression qui est exercée sur le rouleau (1) contre les dents et qui, par l'intermédiaire de contacteurs (8,9) à pression entraîne systématiquement le rouleau-brosse dans le sens de la gencive vers la dent. la pression exercée sur le rouleau-brosse (1) fait légèrement basculer la tige de transmission (3) sur un pivot médian (4) lui permettant de produire un contact à sa base (8 ou 9) entraînant le rouleau-brosse systématiquement dans le sens de rotation de la gencive vers les dents, procurant ainsi un brossage réparateur. 2) Brosse à dents électrique selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comprend un moteur électrique à accus rechargeables (6). 3) Brosse à dents électrique selon l'une des précédentes caractérisée en ce que le rouleau-brosse est amovible.
A
A61
A61C
A61C 17
A61C 17/26
FR2895017
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE REGENERATION DU FILTRE A PARTICULES D'UN MOTEUR THERMIQUE
20,070,622
La presente invention concerne un procede et un systeme de regeneration du filtre a particules dispose dans la ligne d'echappement d'un moteur thermique 5 en particulier d'un moteur diesel. La masse de suie stockee dans le filtre a particules est aujourd'hui, soit calculee a partir de I'ecart de pression entre I'amont et I'aval du filtre a particules dans la ligne d'echappement, soit estimee par un modele d'emission de particules qui retie les parametres moteurs a la production de particules. io La perte de charge mesuree aux bornes du filtre ou la quantite de particules emises Tors du fonctionnement du moteur est directement reliee a la masse de suie contenue dans le filtre. Lorsque celle-ci atteint un niveau predefini, la regeneration du filtre est declenchee. Le niveau de masse de suie stockee dans le filtre au-dela duquel la regeneration est necessaire est defini par les degradations 15 de performances du moteur engendrees par ('augmentation de la perte de charge dans la ligne d'echappement. Des regenerations trop frequentes engendrent une dilution importante de gasoil dans I'huile de lubrification moteur, qui au-dela d'un certain seuil devient dangereuse pour I'integrite du moteur, et des regenerations trop espacees peuvent aboutir au colmatage du filtre, qui Iui-meme provoque la 20 mise hors service du moteur. Des procedes de regeneration des filtres a particules sont decrits par exemple dans les FR2836956 et FR2864146. La mesure de la pression differentielle aux bornes du filtre a particules ne permet pas une estimation precise de la masse de suie stockee dans toutes les 25 conditions de fonctionnement du moteur. Ainsi, Irsque Ies emissions de NO2 en sortie du moteur sont assez importantes it se produit une oxydation partielle et non homogene des suies stockees dans le filtre qui provoque une chute de la perte de charge aux bornes du filtre. Cette diminution de la pression differentielle n'est pas proportionnelle a la quantite de particules oxydees et it en resulte un ecart entre la 30 masse de suie estimee par ('information pression differentielle et la masse de suie reellement presente dans le filtre. De plus, une partie des suies piegees par le filtre ne sont pas brulees lors de sa regeneration. Ces residus qui se stockent dans le filtre provoquent une augmentation de la pression differentielle residuelle aux bornes du filtre, ce qui diminue la quantite de particules qui peut titre stockee avant d'atteindre le seuil etabli pour le declenchement de la regeneration. Or la determination de la masse de residus contenus dans le filtre a particules est aujourd'hui approximative ce qui engendre une incertitude sur la pression differentielle residuelle aux bornes du filtre et donc sur ('estimation de la masse de suie dans le filtre par la mesure de pression differentielle. II est a noter que cette incertitude de mesure augmente avec le temps en meme temps que la masse de residus stockes dans le filtre. De plus, Tors d'un demarrage en conditions froides ou d'un arret prolonge, Ia pression differentielle aux bornes du filtre peut chuter fortement, la condensation d'eau pouvant reorganiser les suies et liberer certains canaux. is Les erreurs d'estimation de la quantite de particules stockees dans le filtre vont alors engendrer des regenerations trop frequentes ou trop espacees ce qui dans tous les cas est susceptible de provoquer la mise hors service du moteur. Le but de la presente invention est de remedier aux inconvenients des procedes et systemes connus de regeneration des filtres a particules. 20 L'invention vise ainsi un procede de regeneration du filtre a particules dispose dans la ligne d'echappement d'un moteur thermique dans lequel on mesure un parametre representatif de la masse de suie accumulee dans le filtre, on declenche la regeneration du filtre lorsque ledit parametre representatif depasse un seuil predetermine et on arrete la regeneration lorsque (edit parametre 25 chute en dessous d'un certain seuil. Suivant I'invention, le procede de regeneration est caracterise par les etapes suivantes : a) apres chaque mise en route du moteur thermique on mesure un parametre representatif de I'etat du moteur thermique et/ou de la Iigne d'echappement, 30 b) lorsque le parametre mesure revele que le moteur et/ou la Iigne d'echappement sont froids, on fige le parametre representatif de la masse de suie accumulee mesure avant le dernier arret du moteur, c) on determine continuellement I'ecart entre le parametre representatif de cette masse figee et le parametre representatif de la masse mesuree a I'instant t, d) Iorsque cet ecart a converge, on ajoute cet ecart au parametre representatif de la masse figee et on utilise cette valeur corrigee pour la poursuite du processus de regeneration. Le procede selon I'invention permet ainsi d'eviter de detecter a froid une masse de suie faussee par la condensation. Selon une version preferee de I'invention, lors des mises en route ulterieures du moteur thermique : Iorsque le parametre mesure revele que le moteur et/ou la ligne d'echappement sont froids, on fige le parametre representatif de la masse corrigee selon I'etape d), on determine continuellement I'ecart entre le parametre representatif de la masse corrigee figee et le parametre representatif de la masse mesuree a 15 I'instant t, Iorsque cet ecart a converge, on ajoute cet ecart au parametre representatif de la masse corrigee figee et on utilise cette valeur corrigee pour la poursuite du processus de regeneration. Dans une version avantageuse de I'invention, le parametre representatif de 20 Ia masse de suie accumulee dans le filtre est la difference de pression entre I'entree et la sortie du filtre. De preference egalement le parametre representatif de I'etat du moteur thermique et/ou de la ligne d'echappement est la temperature. Avantageusement, le processus est reinitialise apres chaque regeneration 25 complete du filtre. Selon un autre aspect de I'invention, le systeme de regeneration du filtre a particules dispose dans la ligne d'echappement d'un moteur thermique comprenant une unite de gestion de la regeneration du filtre, au moins un capteur pour mesurer un parametre representatif de la masse de suie accumulee dans le 30 filtre, des moyens pour declencher la regeneration du filtre, Iorsque ledit parametre depasse un seuil predetermine et pour arrester la regeneration Iorsque ledit parametre chute en dessous d'un certain seuil est caracterise en ce qu'iI comprend : au moins un capteur pour mesurer, apres chaque mise en route du moteur thermique, un parametre representatif de I'etat du moteur thermique et/ou de Ia ligne d'echappement, des moyens pour figer le parametre representatif de la masse de suie mesure avant le dernier arret du moteur, Iorsque le capteur detecte que le moteur et/ou la ligne d'echappement sont froids. des moyens pour determiner continuellement I'ecart entre le parametre representatif de cette masse figee et le parametre representatif de la masse mesuree a ('instant t, des moyens pour ajouter cet ecart au parametre representatif de la masse figee, Iorsque cet ecart a converge vers une valeur stable. D'autres particularites et avantages de ('invention apparaitront encore tout au is long de la description ci-apres. Aux dessins annexes, donnes a titre d'exemples non Iimitatifs : Ia figure 1 est un schema d'ensemble d'un moteur diesel turbocompresse dont la ligne d'echappement est equipee d'un filtre a particules, Ia figure 2 est un organigramme illustrant le procede selon ('invention, 20 Ia figure 3 est un schema montrant ('evolution en fonction de la distance parcourue de la masse de suie accumulee dans un filtre a particules, - Ia figure 4 est un diagramme montrant ('evolution de differentes masses calculees de la suie en fonction du temps. La figure 1 montre un moteur diesel 1 equipe d'un turbocompresseur 2 dont 25 la ligne d'echappement 3 est pourvue d'un filtre a particules 4. Differents capteurs 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 sont disposes en plusieurs endroits pour mesurer des parametres (temperature, pression) et les envoyer vers une unite de gestion 12 de la regeneration du filtre 4. De fawn connue, le systeme de regeneration du filtre a particules 4 30 comprend au moins un capteur pour mesurer un parametre representatif de la masse de suie accumulee dans le filtre 4, des moyens pour declencher la regeneration du filtre 4, Iorsque (edit parametre depasse un seuil predetermine et a) b) c) d) pour arreter la regeneration lorsque (edit parametre chute en dessous d'un certain seuil. Le parametre representatif de la masse de suie accumulee dans le filtre 4 peut titre par exemple la difference de pression entre I'entrse et la sortie du filtre 4, 5 mesuree par les capteurs 9, 10, 11. Selon le proceds conforme a I'invention, apres chaque mise en route du moteur thermique, on mesure au moyen d'un ou plusieurs capteurs, un parametre representatif de I'etat ou des conditions du moteur thermique et/ou de la ligne d'echappement. Cet etat peut titre la temperature du moteur thermique et/ou de la io ligne d'echappement. Lorsque le parametre mesure, tel que la temperature revele que le moteur et/ou la ligne d'schappement sont froids, ce qui implique la presence de condensation dans le filtre 4, I'unite de gestion 12 fige le parametre representatif de la masse de suie accumulee, mesure juste avant le dernier arret du moteur. Ainsi ('unite de gestion ne prend pas en compte la masse de suie 15 accumulee dans le filtre 4, apres la mise en route du moteur, car cette masse est faussee par la condensation. L'unite de gestion 12 determine ensuite continuellement I'scart entre le parametre representatif de la masse figee ci-dessus et le parametre representatif de la masse mesurse a ('instant t. 20 Lorsque cet ecart a converge c'est-a-dire lorsque les temperatures mesurses du moteur thermique et/ou de la ligne d'echappement sont devenues stables, ('unite de gestion 12 ajoute I'ecart ci-dessus au parametre representatif de la masse figee. L'units de gestion 12 utilise ensuite la valeur corrigee de la masse ci-dessus 25 pour la poursuite du processus de regeneration. Les stapes ci-dessus sont schsmatisees sur la figure 2. Lors des mises en route ulterieures du moteur thermique : - lorsque le parametre mesure representatif de la masse revele que le moteur et/ou la ligne d'echappement sont froids, I'units fige le parametre 30 representatif de la masse corrigee (c'est-a-dire increments de I'scart cidessus), ensuite ('unite de gestion determine comme precedemment ('ecart entre le parametre representatif de la masse corrigee figee et le parametre representatif de la masse mesuree a ('instant t, Iorsque cet ecart a de nouveau converge, ('unite de gestion 12 ajoute ou incremente cet ecart au parametre representatif de la masse corrigee figee et, cette valeur de la masse corrigee est utilisee par ('unite de gestion 12 pour la poursuite du processus de regeneration. La figure 3 illustre le procede ci-dessus. io Dans une premiere phase A, on voit une evolution de la masse de suie jusqu'a un arret prolonge du moteur au kilometrage K1. A la remise en route du moteur, la masse est incrementee d'un ecart OMB, ce qui permet d'obtenir une masse reconstruite M. Apres les arrets ulterieurs aux kilometrages K1,K2 etc... la masse est de is nouveau incrementee d'une valeur LS,M2 + OM1 puis x/13 + x/12 + WI et ainsi de suite. La figure 4 montre ('evolution au cours du temps, apres une periode de chargement de ('unite de gestion de la masse initiate, de la masse determinee par la pression differentielle mesuree entre l'entree et la sortie du filtre 4, de ('ecart 20 entre la masse mesuree et la masse figee au debut de la generation et ('ecart de masse mis a jour pendant la regeneration
Le procédé de régénération du filtre à particules disposé dans la ligne d'échappement d'un moteur thermique comprend les étapes suivantes :a) après chaque mise en route du moteur thermique, on mesure un paramètre représentatif de l'état du moteur thermique et/ou de la ligne d'échappement,b) lorsque le paramètre mesuré révèle que le moteur et/ou la ligne d'échappement sont froids, on fige le paramètre représentatif de la masse de suie accumulée mesuré avant le dernier arrêt du moteur,c) on détermine continuellement l'écart entre le paramètre représentatif de cette masse figée et le paramètre représentatif de la masse mesurée à l'instant t,d) lorsque cet écart a convergé, on ajoute cet écart au paramètre représentatif de la masse figée et on utilise cette valeur corrigée pour la poursuite du processus de régénération.
1. Procede de regeneration du filtre a particules (4) dispose dans la ligne d'echappement (3) d'un moteur thermique (1) dans lequel on mesure un parametre representatif de la masse de suie accumulee dans le filtre (4), on declenche la regeneration du filtre (4) Iorsque ledit parametre representatif depasse un seuil predetermine et on arrete la regeneration Iorsque (edit parametre chute en dessous d'un certain seuil, caracterise par les etapes suivantes : a) apres chaque mise en route du moteur thermique, on mesure un parametre representatif de I'etat du moteur thermique et/ou de la ligne d'echappement, b) Iorsque le parametre mesure revele que le moteur et/ou la ligne to d'echappement sont froids, on fige le parametre representatif de la masse de suie accumulee mesure avant le dernier arret du moteur, c) on determine continuellement I'ecart entre le parametre representatif de cette masse figee et le parametre representatif de la masse mesuree a I'instant t, d) Iorsque cet ecart a converge, on ajoute cet ecart au parametre representatif 15 de la masse figee et on utilise cette valeur corrigee pour la poursuite du processus de regeneration. 2. Procede selon la 1, caracterise en ce que tors des mises en route ulterieures du moteur thermique : Iorsque le parametre mesure revele que le moteur et/ou la ligne 20 d'echappement sont froids, on fige le parametre representatif de la masse corrigee selon I'etape d), on determine continuellement I'ecart entre le parametre representatif de la masse corrigee figee et le parametre representatif de la masse mesuree a I'instant t, 25 Iorsque cet ecart a converge, on ajoute cet ecart au parametre representatif de la masse corrigee figee et on utilise cette valeur corrigee pour la poursuite du processus de regeneration. 3. Procede selon rune des 1 ou 2, caracterise en ce que le parametre representatif de la masse de suie accumulee dans le filtre (4) est la 30 difference de pression entre I'entree et la sortie du filtre (4). 4. Procede selon rune des 1 a 3, caracterise en ce que le parametre representatif de I'etat du moteur thermique et/ou de la ligne d'echappement est la temperature. 5. Procede selon rune des 1 a 4, caracterise en ce que le processus est reinitialise apres chaque regeneration complete du filtre (4). 6. Systeme de regeneration du filtre a particules (4) dispose dans la ligne d'echappement d'un moteur thermique comprenant une unite de gestion (12) de la regeneration du filtre (4), au moins un capteur pour mesurer un parametre representatif de la masse de suie accumulee dans le filtre (4), des moyens pour io declencher la regeneration du filtre (4), lorsque ledit parametre depasse un seuil predetermine et pour arreter la regeneration lorsque ledit parametre chute en dessous d'un certain seuil, caracterise en ce qu'il comprend : au moins un capteur pour mesurer, apres chaque mise en route du moteur thermique, un parametre representatif de I'etat du moteur thermique et/ou de Ia ligne d'echappement, des moyens pour figer le parametre representatif de la masse de suie mesure avant le dernier arret du moteur, lorsque le capteur detecte que le moteur et/ou la ligne d'echappement sont froids. des moyens pour determiner continuellement I'ecart entre le parametre representatif de cette masse figee et le parametre representatif de la masse mesuree a ('instant t, des moyens pour ajouter cet ecart au parametre representatif de la masse figee, lorsque cet ecart a converge vers une valeur stable. 15 a) 20 b) c) d)
F
F01
F01N
F01N 11,F01N 3
F01N 11/00,F01N 3/023
FR2896559
A1
BOITE DE VITESSES A COUPLE DE PIGNONS DE DEMULTIPLICATION MONTE SUR UN ARBRE INTERMEDIAIRE.
20,070,727
L'invention concerne le domaine des boîtes de vitesses utilisées notamment dans les véhicules automobiles, et en particulier les boîtes de vitesses à arbres parallèles. Dans ce domaine, le brevet US 4 627 301 (Automotive Products Plc.) décrit une boîte de vitesses comprenant deux arbres primaires coaxiaux liés à deux embrayages, un arbre secondaire relié aux roues du véhicule par un pignon d'attaque. La boîte de vitesses comprend un pignon de renvoi de marche arrière et un arbre intermédiaire non coaxial avec le pignon de renvoi de marche arrière. Cette boîte de vitesses, à cinq rapports de marche avant, présente un encombrement transversal important dû au fait que les arbres parallèles de la boîte de vitesses sont répartis sur quatre axes. La demande de brevet EP 1 273 825 (RENAULT) décrit une boîte de vitesses à arbres parallèles, présentant cinq rapports de marche avant et un rapport de marche arrière, avec principalement un arbre primaire et un arbre secondaire. L'inconvénient d'une telle boîte est qu'elle présente un encombrement axial important, correspondant à trois synchroniseurs doubles et six pignons. La demande de brevet DE 35 27 390 (KLAUE) décrit une boîte vitesse à deux embrayages, muni chacun d'une denture engrenant avec un couple de pignon monté libre sur l'arbre de sortie équipé d'un pignon d'attaque engrenant avec la couronne du différentiel. Dans une telle boîte de vitesses, ledit couple de pignon occupe un espace le long de l'arbre secondaire et rallonge la distance séparant la couronne de différentiel de l'extrémité de la boîte de vitesses opposée aux embrayages. L'invention propose une boîte de vitesses plus compacte en longueur pour un même nombre de rapports de la boîte de vitesses, ou bien présentant plus de rapports pour une même distance entre le différentiel et l'extrémité de la boîte. Selon un mode de réalisation de l'invention, la boîte de vitesses, notamment pour véhicule automobile, à arbres parallèles, comprend un arbre primaire principal et un arbre primaire auxiliaire, reliés chacun au moteur du véhicule par un dispositif d'embrayage et un arbre secondaire muni d'un pignon d'attaque engrenant avec une couronne de différentiel. L'un des arbres de la boîte de vitesses est muni d'un couple de pignons de démultiplication, solidaires entre eux, engrenant l'un avec un pignon de l'arbre primaire principal, l'autre avec un pignon de l'arbre primaire auxiliaire selon des rapports d'engrènement différent. Le couple de pignons de démultiplication est monté sur un arbre intermédiaire non coaxial avec l'arbre secondaire. Dans une telle boîte de vitesses, le fait que le pignon de démultiplication soit monté sur un autre arbre que l'arbre secondaire permet de disposer de toute la longueur entre le pignon d'attaque et l'extrémité de l'arbre secondaire pour implanter des dispositifs de couplage. Chacun des dispositifs de couplage est susceptible de correspondre à deux rapports de la boîte de vitesses selon que le couple moteur est transmis directement au dispositif de couplage ou par l'intermédiaire du couple de pignons de démultiplication. La boîte de vitesses présente plus de rapports pour une même distance entre le différentiel et l'extrémité de la boîte, ou bien est plus compacte en longueur pour un même nombre de rapports. Avantageusement, la boîte de vitesses est munie d'au moins un module comprenant un pignon fou sur l'un des arbres parallèles, un synchroniseur monté sur ledit arbre, solidarisant de manière sélective le pignon fou avec ledit arbre et un pignon fixe sur un autre arbre parallèle engrenant avec le pignon fou du module, ledit module étant destiné à établir au moins un rapport de la boîte de vitesses. Selon une variante, ledit arbre intermédiaire est muni d'un pignon intermédiaire de marche arrière engrenant avec un pignon de l'arbre secondaire. On conçoit que, dans une telle boîte de vitesses, la compacité axiale n'a pas été réalisée au détriment d'une augmentation de l'encombrement transversal, car l'arbre intermédiaire sert à la fois pour le couple de démultiplication et pour le rapport de marche arrière. Avantageusement, la boîte de vitesses comprend une cloison de séparation entre un ensemble d'embrayages et un ensemble mécanique contenant les modules de la boîte de vitesses. Selon une variante, tous les pignons de l'arbre intermédiaire sont situés dans l'ensemble mécanique. Selon une autre variante, les deux pignons de démultiplication sont situés axialement en regard d'une couronne de différentiel de la boîte de vitesses. L'arbre intermédiaire peut traverser la cloison, les deux pignons de démultiplication étant disposés de part et d'autre de la cloison. Avantageusement, l'arbre intermédiaire est situé axialement du coté des embrayages, les modules situés dans la même zone axiale de la boîte de vitesses ayant leur synchroniseur monté sur l'arbre secondaire. Avantageusement la boîte de vitesses est une boîte de vitesses robotisée comprenant au moins un synchroniseur à crabot actionné par un premier actionneur, les embrayages étant actionnées par un deuxième actionneur indépendant du premier actionneur. Avantageusement, le dispositif d'embrayage présente une position enclenchée principale où l'arbre primaire principal est synchronisé avec le moteur, une position neutre où aucun arbre primaire n'est relié au moteur, et une position enclenchée auxiliaire où l'arbre primaire auxiliaire est synchronisé avec le moteur. Avantageusement, l'arbre primaire principal est équipé de deux synchroniseurs du type à cône de friction, dont l'un est un synchroniseur simple de seconde vitesse solidarisant un pignon fou de seconde vitesse et l'autre est un synchroniseur double solidarisant deux pignons fous et contribuant à au moins trois rapports de marche avant. L'arbre secondaire est équipé d'un synchroniseur double à crabot solidarisant un pignon fou de marche arrière et un pignon fou de première vitesse, une roue libre étant intercalée entre un baladeur dudit synchroniseur de première vitesse et le pignon fou de première vitesse. Le premier actionneur actionne les deux synchroniseurs doubles selon deux positions de sélection, et le deuxième actionneur actionne le synchroniseur de seconde et le dispositif d'embrayage. Le couple de pignons de démultiplication est monté fixe sur l'arbre intermédiaire. Selon un mode de réalisation, en particulier pour groupe motopropulseur hybride, la boîte de vitesses présente cinq rapports de marche avant. Le pignon fou de seconde est du même coté du synchroniseur de seconde que le dispositif d'embrayage, le pignon intermédiaire de marche arrière est monté fixe sur l'arbre intermédiaire, et le pignon fou de marche arrière est le pignon de l'arbre secondaire le plus proche du pignon d'attaque. Selon un autre mode de réalisation, la boîte de vitesses étant pour groupe motopropulseur hybride présente cinq rapports de marche avant. Le pignon fou de seconde est du même coté du synchroniseur de seconde que le dispositif d'embrayage, le pignon intermédiaire de marche arrière est monté fou sur l'arbre intermédiaire, le pignon fou de première est le pignon de l'arbre secondaire le plus proche du pignon d'attaque. L'arbre intermédiaire est muni d'une roue fixe destinée à être reliée à un moteur auxiliaire du véhicule. Selon encore un autre mode de réalisation, la boîte de vitesses présente six rapports de marche avant. Le synchroniseur de seconde est du même coté du pignon fou de seconde que le dispositif d'embrayage, le pignon intermédiaire de marche arrière est monté fixe sur l'arbre intermédiaire, le pignon fou de marche arrière est le pignon de l'arbre secondaire le plus proche du pignon d'attaque. Le deuxième actionneur présente une position de sélection unique, et les deux pignons fous solidarisés par le synchroniseur double de l'arbre primaire principal contribuent chacun à deux rapports de vitesse. Selon encore un autre mode de réalisation, la boîte de vitesses pour groupe motopropulseur hybride présente six rapports de marche avant. Le synchroniseur de seconde est du même coté du pignon fou de seconde que le dispositif d'embrayage, le pignon intermédiaire de marche arrière est monté fou sur l'arbre intermédiaire, le pignon fou de première est le pignon de l'arbre secondaire le plus proche du pignon d'attaque. L'arbre intermédiaire est muni d'une roue fixe destinée à être reliée à un moteur auxiliaire du véhicule, le deuxième actionneur présente une position de sélection unique, et les deux pignons fous, solidarisés par le synchroniseur double de l'arbre primaire principal, contribuent chacun à deux rapports de vitesse. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés, selon lesquels : - la figure 1 est une coupe longitudinale selon le plan I-I de la figure 2, d'un premier mode de réalisation de boîte de vitesses robotisée hybride à six vitesses ; - la figure 2 est une coupe transversale partielle de la boîte de vitesses robotisée hybride à six vitesses montrant le système de commande des fourchettes ; - la figure 3 est une coupe longitudinale d'un deuxième mode de réalisation d'une boîte de vitesses robotisée hybride à cinq vitesses ; - la figure 4 est une coupe longitudinale d'un troisième mode de réalisation d'une boîte de vitesses robotisée à six vitesses ; - la figure 5 est une coupe transversale partielle de la boîte de vitesses robotisée à six vitesses du troisième mode de réalisation, montrant le système de commande des fourchettes ; et. -la figure 6 est une coupe longitudinale d'un quatrième mode de réalisation d'une boîte de vitesses robotisée à cinq vitesses ; Comme illustré sur la figure 1, un mode de réalisation d'une boîte de vitesses pour groupe motopropulseur de véhicule, comprend un carter principal 1 et un carter d'embrayage 2. Un dispositif d'embrayage 3 relie un arbre primaire principal 4 à un vilebrequin 5 d'un moteur thermique, non représenté, via un volant amortisseur 6, représenté en silhouette sur la figure. Un arbre secondaire 7 est muni d'un pignon d'attaque 8 engrenant avec une couronne de différentiel 9 et est ainsi relié aux roues du véhicule de manière permanente. L'arbre primaire principal 4 s'étend sur toute la longueur de la boîte de vitesses, depuis un côté de la boîte de vitesses contenant le dispositif d'embrayage 3 jusqu'à une zone de fond 10 contenant une pluralité de synchroniseurs 11. La boîte de vitesses comprend également un arbre intermédiaire 12 parallèle et non coaxial avec l'arbre primaire principal 4 et avec l'arbre secondaire 7. L'arbre primaire principal 4 comprend successivement de gauche à droite sur la figure 1 un palier à billes 13, un pignon fou 14 pour le second rapport de vitesse qui sera appelé par simplification pignon de seconde 14, un corps de synchroniseur simple 15 monté sur cannelures, un pignon fou 16 pour les quatrième et sixième rapports de vitesse qui sera appelé par simplification pignon de quatrième et de sixième 16, monté sur une bague 16a, un corps de synchroniseur double 17 monté sur cannelures, un pignon fou 18 pour les rapports de troisième ou de cinquième vitesse, qui sera appelé par simplification pignon de troisième et de cinquième monté sur une bague, une denture de marche arrière 19, une denture de première vitesse 20, un premier pignon de démultiplication 21 monté sur cannelures, un arbre primaire auxiliaire 22 en forme de manchon monté sur deux paliers à aiguilles 22a, un manchon 23 monté sur cannelures, et une cloche extérieure 24 enveloppant le dispositif d'embrayage 3 montée libre en rotation L'arbre primaire auxiliaire 22 reçoit successivement de gauche à droite sur la figure 1, un deuxième pignon de démultiplication 25 rendu solidaire par des cannelures du manchon 22, un palier à billes 26 et des cannelures d'entraînement du dispositif d'embrayage 3. L'arbre primaire auxiliaire 22 est coaxial à l'arbre primaire principal 4 par rapport auquel il peut tourner sur les paliers 22a. Le dispositif d'embrayage 3 comprend un ensemble multidisques principal 27 reliant la cloche extérieure 24 avec l'arbre primaire principal 4 et un ensemble multidisques auxiliaire 28 entraînant l'arbre primaire auxiliaire 22. Les deux ensembles multidisques 27 et 28 sont coaxiaux. L'ensemble multidisques auxiliaire 28 est légèrement décalé axialement par rapport à l'ensemble multidisques principal 27, du côté de l'arbre primaire auxiliaire 22. L'ensemble multidisques principal 27 comprend une pluralité de disques extérieurs liés en rotation avec la cloche extérieure 24 grâce à des crans coopérant avec une rainure ménagée dans une jupe 24a de la cloche extérieure 24. L'ensemble multidisques principal 27 comprend également une pluralité de disques intérieurs, intercalés avec la pluralité de disques extérieurs et solidaires en rotation d'un piston principal 29 grâce à des crans de chacun des disques de la pluralité de disques intérieurs coopérant avec des rainures. Les deux pluralités de disques de l'ensemble de disques principal 27 sont mobiles en translation entre la jupe 24a de la cloche extérieure 24 et une partie cylindrique correspondante 29a du piston principal 29. La cloche extérieure 24 comprend une butée axiale non représentée, empêchant la pluralité de disques extérieurs de se déplacer du côté gauche de la figure. Le piston principal 29 comprend une butée axiale 30, située à la droite de l'ensemble multidisques principal 27, apte à comprimer l'ensemble multidisques principal 27 contre la butée axiale de la cloche extérieure 24. Le piston principal 29, mobile axialement, est lié en rotation avec une cloche intérieure principale 31, solidaire du manchon 23 et entraînant l'arbre primaire principal 4. Une butée à aiguilles 32 est disposée axialement entre la cloche extérieure 24 et la cloche intérieure principale 31. Un dispositif d'assistance principal 33 est disposé axialement entre la cloche intérieure principale 31 et le piston principal 29. L'ensemble multidisques auxiliaire 28 est composé d'une pluralité de disques extérieurs et d'une pluralité de disques intérieurs, intercalés entre eux. Les disques extérieurs sont solidaires d'une cloche extérieure auxiliaire 34 contournant le dispositif d'assistance 33 et l'ensemble multidisques principal 27. La cloche auxiliaire 34 est rigidement fixée à la cloche extérieure principale 24. Les disques intérieurs sont liés en rotation à un piston auxiliaire 35. Les deux pluralités de disques auxiliaires sont mobiles en translation le long de l'axe du dispositif d'embrayage 3 grâce à des rainures ménagées dans des parties de jupe 34a de la cloche extérieure auxiliaire 34 et 35a du piston auxiliaire 35. La cloche extérieure auxiliaire 34 comprend une butée axiale, non représentée, située à la droite de l'ensemble multidisques auxiliaire 28. Le piston auxiliaire 35 comprend une butée axiale 36 permettant de comprimer l'ensemble multidisques auxiliaire 28 vers la butée de la cloche auxiliaire 34. Le piston auxiliaire 35 est lié en rotation avec une cloche intérieure auxiliaire 37 grâce à des dispositifs d'assistance auxiliaires 38. Une butée axiale à aiguilles 40 est disposée axialement entre le piston principal 29 et le piston auxiliaire 35. Le piston auxiliaire 35 présente des doigts de commande 39 s'étendant axialement et traversant la cloche intérieure auxiliaire 37. Les doigts de commande 39 peuvent être actionnés par une fourchette de commande F2b du dispositif d'embrayage 3 par l'intermédiaire d'un palier à billes 39a. La cloche intérieure auxiliaire 37 entraîne l'arbre primaire auxiliaire 22 grâce à des cannelures. On va décrire maintenant le fonctionnement du dispositif d'embrayage 3. L'ensemble comprenant la fourchette de commande d'embrayage F2b, le piston auxiliaire 35, et le piston principal 29, forment un ensemble mobile axialement et comprimé par le dispositif de mise en pression 33a. Lorsque la fourchette de commande d'embrayage F2b n'est pas actionnée, le dispositif de mise en pression 33a maintient en position extrême vers la gauche de la figure 1, les pistons principal 29 et auxiliaire 35. L'ensemble multidisques principal 27 est à l'état comprimé et l'ensemble multidisques auxiliaire 28 est à l'état non comprimé. Cette position constitue une position d'enclenchement principal du dispositif d'embrayage 3. Dans cette position, le moteur est relié à l'arbre primaire principal 4. Dans cette position, l'adhérence a lieu entre la cloche extérieure principale 24 et la cloche intérieure principale 31 qui entraîne l'arbre primaire principal 4. Lorsque la fourchette de commande d'embrayage F2b est déplacée vers la droite de la figure 1, l'ensemble des deux pistons 29 et 35 comprime le dispositif de mise en pression 33a et permet aux disques extérieur et intérieur de l'ensemble multidisques principal 27 de s'écarter sans pour autant comprimer encore l'ensemble multidisques auxiliaire 28. Cette position de la fourchette F2b correspond à une position neutre du dispositif d'embrayage 3 dans laquelle le moteur n'est relié ni à l'arbre primaire principal 4, ni à l'arbre primaire auxiliaire 22. Lorsque la fourchette de commande d'embrayage F2b est déplacée encore vers la droite de la figure 1, l'ensemble multidisques principal 27 continue d'être à l'état libre et l'ensemble multidisques auxiliaire 28 est comprimé. Cette position constitue une position d'enclenchement auxiliaire du dispositif d'embrayage 3 dans laquelle le moteur est relié à l'arbre primaire auxiliaire 22. On va maintenant décrire les pignons des autres arbres de la boîte de vitesses. L'arbre secondaire 7 comprend de gauche à droite sur la figure 1, un palier à billes 41, un pignon fixe de seconde 42, une bague entretoise 42a, un pignon fixe de quatrième et de sixième 43, une bague entretoise 43a, un pignon fixe 44 de troisième et de cinquième prenant appui axialement sur un épaulement 7a de l'arbre secondaire 7. L'arbre secondaire 7 comprend successivement de gauche à droite à partir de l'épaulement 7a, un pignon fou de marche arrière 45, un corps de synchroniseur à crabot 46 monté sur des cannelures, un pignon fou de première 47 prenant appui axialement sur le pignon d'attaque 8. L'extrémité droite de l'arbre secondaire 7 est montée en rotation sur un palier à rouleaux 48. La boîte de vitesses comprend également un arbre intermédiaire 12 monté à rotation sur deux paliers 49 et 50 situés à chacune de ses extrémités. L'extrémité située du côté du dispositif d'embrayage 3 est montée à rotation sur le palier à billes 50 fixé dans le carter d'embrayage 2. Un support rapporté 51 comprend une partie 52 fixée sur le carter principal 1 et une partie 53 faisant saillie radialement à l'intérieur du carter 1. La partie en saillie 53 reçoit le palier 49. La partie 52 est fixée sur le carter principal 1 par des moyens de fixation comprenant des vis 54. Grâce à l'existence du support rapporté 51, on comprend que le synchroniseur 17 peut être aisément logé dans le carter principal 1 malgré le fait que l'encombrement radial maximal du synchroniseur 17 dépasse l'extrémité de l'arbre intermédiaire 12. Les modules de marche arrière et de première sont reportés sur l'axe secondaire 7 de manière à favoriser encore le rapprochement de l'arbre intermédiaire 12 et de l'arbre primaire principal 4. Grâce aux moyens de fixation du support rapporté 51 sur le carter principal 1, l'arbre intermédiaire 12 est immobilisé quelle que soit la direction des efforts radiaux s'exerçant sur lui. L'arbre intermédiaire 12 comprend successivement de gauche à droite sur la figure 1 un pignon intermédiaire de marche arrière 55 monté libre sur l'arbre intermédiaire 12, une roue d'entraînement 56, un premier pignon de démultiplication 57 et un deuxième pignon de démultiplication 58. La roue d'entraînement 56 et les deux pignons de démultiplication 57 et 58 sont monoblocs avec l'arbre intermédiaire 12. La roue d'entraînement 56 coopère avec une chaîne 59 reliée à un rotor d'un moteur auxiliaire 71 du véhicule visible en figure 2. Le deuxième pignon de démultiplication 58 présente un nombre de dents inférieur au premier pignon de démultiplication 57. Lorsque le dispositif d'embrayage 3 est en position d'enclenchement principal, l'ordre principal 4 présente une vitesse de rotation identique au vilebrequin 5. Le pignon fou 18 peut entraîner le véhicule selon le rapport de troisième. Lorsque le dispositif d'embrayage 3 est en position d'enclenchement auxiliaire, l'arbre primaire auxiliaire 22 présente une vitesse de rotation identique au vilebrequin 5. L'arbre primaire principal 4 est entraîné avec une vitesse de rotation supérieure à celle du vilebrequin 5, et le pignon fou 18 peut entraîner le véhicule selon le rapport de cinquième. Le synchroniseur simple 15 et le synchroniseur double 17 sont du type à cônes de friction, tels que décrits par exemple dans la demande de brevet français FR-A-2 821 652 à laquelle on pourra se référer. Le pignon fou de première 47 est équipé d'une roue libre 47a, tel que décrit dans la demande de brevet EP 1 273 825 (RENAULT). Le synchroniseur double à crabot 46 est commandé par une fourchette Flb. Le synchroniseur double à friction 17 est commandé par une fourchette Fla. Le synchroniseur simple à friction 15 est commandé par une fourchette F2a et le dispositif d'embrayage 3 est commandé par la fourchette F2b. Le pignon fou de seconde 14 engrène avec le pignon fixe de seconde 42 et constitue, avec le synchroniseur simple 15, un module de seconde vitesse. Le pignon fou 16 et le pignon fixe 43 constituent, avec une partie du synchroniseur double 17, un module de quatrième et de sixième vitesses. Le pignon fou 18 et le pignon fixe 44 constituent, avec l'autre partie du synchroniseur double à friction 17, un module de troisième et de cinquième vitesses. La denture 19 engrène avec le pignon intermédiaire de marche arrière 55, lequel engrène également avec le pignon fou 45 de marche arrière. La denture 19, le pignon intermédiaire de marche arrière 55 et le pignon fou 45 de marche arrière constituent avec une partie du synchroniseur double 46, un module de marche arrière. La denture 20 engrène avec le pignon fou de première vitesse 47 et constitue avec l'autre partie du synchroniseur 46 un module de première vitesse. Les premiers pignons de démultiplication 21 et 57 engrènent ensemble ainsi que les deuxièmes pignons de démultiplication 25 et 58. L'ensemble des modules de la boîte de vitesses sont situés dans un ensemble mécanique délimité d'un côté par le carter principal 1 et de l'autre par la cloison 2a du carter d'embrayage 2. Les paliers à billes 13 et 41 sont fixés dans le carter principal 1. Le palier à rouleaux 48 ainsi que les paliers à billes 26 et 50 sont fixés dans la cloison 2a du carter d'embrayage 2. La figure 2 montre un système de commande 70 du groupe motopropulseur ainsi que la couronne de différentiel 9, l'axe 4a des arbres primaires principal 4 et auxiliaire 22 et du dispositif d'embrayage 3, l'axe 12a de l'arbre intermédiaire 12, l'axe 7a de l'arbre secondaire 7. Le groupe motopropulseur comprend un moteur auxiliaire 71 relié à l'arbre intermédiaire 12 par la chaîne 59. Le moteur auxiliaire est une machine électrique cumulant les fonctions de démarreur, d'alternateur, et de moteur d'entraînement. Le système de commande 70 comprend un premier actionneur motorisé 72 apte à faire pivoter un premier bloc de sélection 73 autour d'un axe 73a transversal par rapport aux arbres de la boîte de vitesses. Le premier bloc de sélection 73 est muni d'un premier doigt de passage 74 et d'un deuxième doigt de passage 75. Le premier actionneur 72 est muni d'un dispositif de sélection 76 capable de déplacer en translation le premier bloc de sélection 73 entre une première position de sélection illustrée sur la figure 2 dans laquelle le premier doigt de passage 74 coopère avec une première tige d'entraînement de fourchette 77 et une deuxième position de sélection, non représentée sur la figure 2, dans laquelle le deuxième doigt de passage 75 coopère avec une deuxième tige d'entraînement de fourchette 78. La première tige d'entraînement de fourchette 77 entraîne la fourchette Flb pour actionner le synchroniseur à crabot 46. La deuxième tige d'entraînement de fourchette 78 entraîne la fourchette Fia pour actionner le synchroniseur double 17. Le système de commande 70 comprend également un deuxième actionneur motorisé 79 capable de faire pivoter un deuxième bloc de sélection 80 autour d'un axe transversal 80a. Le deuxième bloc de sélection 80 est muni d'un doigt de passage 81 coopérant avec une tige d'entraînement de fourchette 82 reliée d'une part à la fourchette F2a d'entraînement du synchroniseur simple 15 et d'autre part, à la fourchette F2b d'actionnement du dispositif d'engrenage 3. Le premier actionneur 72 entraîne alternativement les fourchettes Fla et Flb selon deux positions de sélection différentes. Le deuxième actionneur 79 entraîne alternativement les fourchettes F2a ou F2b. On va maintenant décrire le fonctionnement de la boîte de vitesses. L'enclenchement d'un rapport de première vitesse ou de marche arrière nécessite tout d'abord d'actionner la fourchette d'embrayage F2b de façon à amener le dispositif d'embrayage 3 dans une configuration neutre. L'opération nécessite ensuite d'actionner la fourchette Flb vers le pignon fou correspondant 47 ou 45, puis de ramener la fourchette F2b en position d'enclenchement principal dans lequel l'ensemble multidisques principal 27 est serré. La transition entre le rapport de première et le rapport de seconde se fait en enclenchant directement le synchroniseur simple 15 en déplaçant la fourchette F2a vers le pignon de seconde 14, c'est-à-dire vers la gauche de la figure. Cet enclenchement a lieu alors que la fourchette Flb reste en position de première enclenchée. La vitesse de rotation de l'arbre secondaire 7 est imposée par le synchroniseur de seconde 15. La roue libre 47a permet au pignon fou de première 47 d'avoir une vitesse de rotation inférieure à celle de l'arbre secondaire 7. La transition entre les rapports de première et de seconde a lieu sous couple. Lorsque le rapport de seconde est enclenché et que la vitesse du véhicule augmente, la transition de rapport à préparer n'est plus la transition de seconde vers le rapport de première et devient la transition du rapport de seconde vers un rapport de troisième ou de quatrième. Un calculateur, non représenté, commande au premier actionneur 72 de ramener la fourchette Flb en position neutre, puis de changer de position de sélection de manière à être prêt à actionner la fourchette F 1 a. La transition entre le rapport de seconde et le rapport de troisième ou de quatrième se fait en enclenchant directement la fourchette Fla vers le pignon correspondant 16 ou 18, simultanément avec le retour de la fourchette F2a à une position neutre. La coïncidence du mouvement d'enclenchement de la fourchette F 1 a avec le mouvement de déclenchement du rapport de seconde par la fourchette F2a permet de réaliser une transition sous couple sans agir sur le dispositif d'embrayage 3. La transition entre le rapport de troisième et le rapport de quatrième se fait avec une interruption du couple de courte durée. Le premier actionneur 72 déplace la fourchette Flb vers la gauche de la figure 1 et le synchroniseur double 17 passe d'une configuration de troisième enclenchée à une configuration neutre et immédiatement après à une configuration de quatrième enclenchée. La transition du rapport detroisième au rapport de cinquième se fait en laissant la fourchette F 1 a enclenchée avec le pignon 18 et en déplaçant la fourchette F2b vers la droite de la figure 1. Le dispositif d'embrayage 3 passe d'une position d'enclenchement principal à une position d'enclenchement auxiliaire en passant de manière transitoire par une position neutre. La transition de troisième en cinquième est également une transition avec une interruption de couple de courte durée. Il en est de même pour la transition entre les rapports de quatrième et de sixième vitesses. Les pignons de démultiplication 57 et 58 permettent de dédoubler les rapports établis par le synchroniseur double 17 en agissant uniquement sur le dispositif d'embrayage 3. La transition entre le rapport de quatrième et le rapport de cinquième se fait en faisant coïncider le déplacement de la fourchette F 1 a par le premier actionneur 72 depuis le pignon 16 jusqu'au pignon 18 en passant par une position neutre et le déplacement de la fourchette F2b par le deuxième actionneur 79. La simultanéité des deux phases de transition du dispositif d'embrayage 3 et du synchroniseur double 17 permet d'obtenir une transition de quatrième à cinquième vitesse avec un temps d'interruption du couple également de courte durée. La transition entre les rapports de cinquième et de sixième vitesse se fait en déplaçant uniquement la fourchette F 1 a et a lieu avec une interruption du couple de courte durée. Dans la boîte de vitesses, les transitions entre deux rapports quelconque de marche avant ont lieu, soit sous couple pour ce qui est des rapports inférieur ou égal à la troisième, soit avec une interruption de couple de courte durée. La différence entre deux rapports de transmission supérieur ou égal à la troisième est plus faible que la différence entre deux rapports inférieur ou égal à la troisième. Les temps de transition entre deux rapports de courte durée sont quasiment insensibles au conducteur dont le véhicule se comporte quasiment comme s'il est équipé d'une boîte de vitesses à transition sous couple pour l'ensemble de ces rapports. La durée de l'interruption de couple lors d'une transition de rapport est de quelques centaines de milliseconde, voire inférieure à 100 millisecondes. On va maintenant décrire le comportement de la boîte de vitesses reliée d'une part à un moteur thermique par le vilebrequin 5 et d'autre part au moteur auxiliaire 71 par la chaîne 59. Lorsque le moteur thermique et le véhicule sont à l'arrêt, la phase de démarrage se fait en positionnant la fourchette F2b en position d'enclenchement auxiliaire, les autres fourchettes de la boîte de vitesses étant en position neutre. Dans cette configuration, l'arbre secondaire 7 n'est entraîné par aucun pignon et le couple moteur transite moteur auxiliaire 71 agissant comme démarreur, au deuxième pignon de démultiplication 58, à l'arbre primaire auxiliaire 22, puis au moteur thermique et permet à celui-ci de démarrer. Inversement, lorsque le véhicule est à l'arrêt, et que le moteur thermique tourne, le couple moteur est transmis soit par l'arbre primaire auxiliaire 22, soit par l'arbre primaire principal 4 vers le moteur auxiliaire 71 agissant en tant qu'alternateur qui peut alors recharger les batteries du véhicule. Lorsqu'un rapport de première ou de seconde est enclenché, le moteur thermique et le moteur auxiliaire 71 contribuent à fournir l'énergie mécanique à l'arbre primaire principal 4. Dans un fonctionnement du véhicule en milieu urbain, le moteur thermique peut être arrêté et le moteur auxiliaire 71 entraîne seul l'arbre primaire principal 4 par les premiers pignons de démultiplication 21 et 57. Le passage des rapports de marche arrière ou des quatre premiers rapports de vitesse a lieu comme précédemment décrit. Dans un fonctionnement du véhicule sur route, le moteur auxiliaire 71 et le moteur thermique contribuent conjointement à l'entraînement du véhicule. Lorsque le moteur thermique est sollicité à un régime pour lequel son rendement énergétique est médiocre, le moteur auxiliaire 71 fournit de l'énergie mécanique. Inversement, lorsque le véhicule est en descente, un calculateur peut configurer le moteur auxiliaire 71 pour que l'essentiel du frein moteur soit réalisé par le moteur auxiliaire 71 et l'énergie mécanique du véhicule est transformée en énergie électrique. La figure 3 illustre un autre mode de réalisation de l'invention sous la forme d'une boîte de vitesses hybride à cinq rapports de marche avant. On retrouve dans ce mode de réalisation l'ensemble des caractéristiques structurelles précédemment décrites en relation aux figures 1 et 2 hormis les caractéristiques liées au module des rapports de deuxième, de quatrième et de sixième ainsi que le mode d'actionnement de ces modules. Les pièces identiques ou similaires portent les mêmes références que sur les figures 1 et 2. On va maintenant décrire uniquement les parties différentes correspondant à la partie gauche de la figure 3. L'arbre primaire principal 4 comprend, de gauche à droite, le palier 13, un synchroniseur simple à cônes de friction 100 et un pignon fou de seconde quatrième vitesses 101 coopérant sur sa gauche avec un baladeur du synchroniseur simple 100 et sur sa droite avec un baladeur du synchroniseur double 17. Le synchroniseur simple 100 est actionné par une fourchette F'2a entraînée par le deuxième actionneur 79 (figure 2). L'arbre secondaire 7 est muni de gauche à droite sur la figure du palier à billes 41, puis d'une entretoise, d'un pignon 102, monté sur des cannelures de l'arbre secondaire 7. Le reste de la boîte de vitesses illustré sur la figure 3 est identique au mode de réalisation précédemment décrit en référence aux figures 1 et 2. Le pignon 101 engrène avec le pignon fou 101. Le deuxième actionneur 79 est muni d'un bloc de sélection à deux doigts de passage opposés contribuant à pousser deux tiges d'entraînement de fourchette se déplaçant sur un même axe parallèle aux arbres de la boîte de vitesses. Lorsque le bloc de sélection du deuxième actionneur 79 tourne dans un sens de rotation, l'un des doigts de passage entraîne une tige d'entraînement de fourchette qui pousse la fourchette F2b vers la droite de la figure 3. Lorsque le même bloc de sélection tourne dans l'autre sens, l'autre doigt de passage tire une autre tige d'entraînement qui tire la fourchette F'2a également vers la droite de la figure 3. On va maintenant décrire les parties du fonctionnement de cette boîte de vitesses qui diffèrent du fonctionnement de la boîte de vitesses précédemment décrite. La transition entre le rapport de première et le rapport de seconde, se fait sous couple en actionnant la fourchette F'2a vers la droite de la figure 3 tandis que la fourchette F lb reste enclenchée. Lorsque le régime moteur est tel qu'il y a lieu de configurer la boîte de vitesses dans une position la préparant à une transition de seconde vers troisième, la fourchette Flb est ramenée en position neutre et le premier actionneur 72 change de position de sélection de manière à être prêt à déplacer la fourchette Fia vers la droite de la figure 3. Lors de la transition entre le rapport de seconde et le rapport de troisième ou de quatrième, le deuxième actionneur 79 ramène la fourchette F'2a en position neutre de manière simultanée avec l'enclenchement de la fourchette Fla soit vers le pignon fou 18 du rapport de troisième, soit vers la gauche de la figure 3 pour synchroniser le pignon fou 101. La simultanéité de ces deux changements permet de réaliser une transition sous couple du rapport de seconde vers le rapport de troisième ou de quatrième. La transition du rapport de troisième au rapport de quatrième présente une interruption de couple de courte durée. Il en est de même de la transition du rapport de troisième au rapport de cinquième. Comme dans le mode de réalisation précédent, la transition entre le rapport de quatrième au rapport de cinquième consiste à synchroniser le déplacement de la fourchette Fla et de la fourchette F2b de manière que l'instant d'interruption de couple due au synchroniseur double à friction et du dispositif d'embrayage 3 coïncident. Dans ce mode de réalisation, le même pignon fou 101 peut être synchronisé à l'arbre primaire principal 4, soit par l'action du premier actionneur 72, soit par l'action du deuxième actionneur 79. La figure 4 illustre un autre mode de réalisation de l'invention sous la forme d'une boîte de vitesses non-hybride présentant six rapports de marche avant. Ce mode de réalisation diffère du premier mode de réalisation de la boîte de vitesses hybride à six rapports de marche avant par la structure de l'arbre intermédiaire et de l'arbre primaire auxiliaire. De plus, les modules de première et de marche arrière sont inversés. Les pièces identiques ou similaires portent les mêmes références que sur les figures 1 et 2. L'arbre primaire principal 4 comprend successivement à la droite du pignon fou 18, une denture de première 110 puis un premier pignon de démultiplication 111, puis un arbre primaire auxiliaire 112 monté sur deux paliers à aiguilles. L'arbre primaire auxiliaire 112 comprend, de gauche à droite, le palier à billes 26, puis un deuxième pignon de démultiplication 113 et des cannelures entraînant la cloche intérieure auxiliaire 37. La boîte de vitesses comprend également un arbre intermédiaire 114 comprenant, de gauche à droite sur la figure 4, le palier à rouleau 48 puis un pignon intermédiaire de marche arrière 115, un premier pignon de démultiplication 116, puis un pignon rapporté 117 monté fixe sur l'arbre intermédiaire 114 grâce à des cannelures. Les pignons 116 et 117 constituent un couple de pignons de démultiplication, le pignon rapporté 117 présentant un nombre de dents inférieur au premier pignon de démultiplication 116. Les deux pignons 116, 117 du couple de démultiplication sont situés de part et d'autre de la cloison 2a. Comme dans le premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2 lorsque le dispositif d'embrayage 3 est en position d'enclenchement auxiliaire, le couple moteur est transmis à l'arbre primaire auxiliaire 112 et la vitesse de rotation de l'arbre primaire principal 4 est supérieure à celle du moteur. Cela permet aux pignons fous 16 et 18 de contribuer à des rapports de cinquième et de sixième vitesses. Contrairement au premier mode de réalisation, la transmission du couple moteur pour le rapport de marche arrière présente un étage d'engrènement supplémentaire L'arbre primaire principal 4 entraîne l'arbre intermédiaire 114 grâce à l'engrènement du premier pignon 111 avec le premier pignon 116. La vitesse de rotation de l'arbre intermédiaire 114 est inférieure à celle de l'arbre primaire principal 4. Le pignon intermédiaire de marche arrière 115 est monobloc avec l'arbre intermédiaire 114 et engrène avec le pignon fou de marche arrière 45. Le fait que la transmission du rapport de marche arrière utilise deux étages d'engrènement permet d'avoir un pignon intermédiaire de marche arrière 115 de diamètre plus petit et de rapprocher l'axe de l'arbre intermédiaire 114 de l'axe de l'arbre secondaire 7. Comme illustré sur la figure 5, l'angle _ ayant comme sommet l'axe 4a de l'arbre primaire principal 4 et ayant un premier côté passant par l'axe 114a de l'arbre intermédiaire 114 et un deuxième côté passant par l'axe 7a de l'arbre secondaire 7 est un angle aigu, de préférence inférieur à 70 et par exemple 64 . Dans une section transversale de la boîte de vitesses au voisinage du pignon d'attaque 8, les pignons des arbres occupant l'espace le plus important sont la couronne de différentiel 9, le pignon fou de première 47 et le premier pignon de démultiplication 116. Ces trois pignons occupent un espace dont la surface inférieure épousée par le carter principal 1 est sensiblement plane. Le premier bloc de sélection 73 occupe l'espace disponible entre l'arbre primaire principal 4 et la couronne de différentiel 9. Les centres des axes de la couronne de différentiel 9, de l'axe 7a de l'arbre secondaire 7 et de l'arbre intermédiaire 114 sont sensiblement alignés et disposé horizontalement. Le système de commande 70 est disposé de manière sensiblement horizontale. L'axe de rotation du deuxième bloc de sélection 80 est sensiblement vertical et passe entre l'axe de l'arbre primaire 4 et de l'arbre secondaire 7. La figure 6 est une coupe longitudinale d'une boîte de vitesses non-hybride à cinq rapports de marche avant. Les modules de seconde et de quatrième sont identiques au deuxième mode de réalisation décrit en figure 3 et les pièces identiques ou similaires portent les mêmes références que dans la figure 3 et dans la partie correspondante de la description. De même, les modules de troisième et de cinquième sont identiques aux quatre modes de réalisation décrits dans la présente demande et les pièces correspondantes portent les références de l'une quelconque des figures et ont la même fonction. Enfin, les modules de première et de marche arrière ainsi que l'arbre intermédiaire 114 sont identiques au mode de réalisation décrit en figure 4 et les pièces identiques ou similaires portent les mêmes références que dans la figure 4 et assurent les fonctions décrites dans la partie correspondante de la description
Boîte de vitesses notamment pour véhicule automobile, à arbres parallèles, comprenant un arbre primaire principal 4 et un arbre primaire auxiliaire 22, reliés chacun au moteur du véhicule par un dispositif d'embrayage 3 et un arbre secondaire 7 muni d'un pignon d'attaque 8 engrenant avec une couronne 9 de différentiel. L'un des arbres 12 de la boîte de vitesses étant muni d'un couple de pignons 57-58 de démultiplication, solidaires entre eux, engrenant l'un 57 avec un pignon de l'arbre primaire principal 4, l'autre 58 avec un pignon 25 de l'arbre primaire auxiliaire 22 selon des rapports d'engrènement différent. Le couple de pignons de démultiplication est monté sur un arbre intermédiaire 12 non coaxial avec l'arbre secondaire 7.
1 - Boîte de vitesses, notamment pour véhicule automobile, à arbres parallèles, comprenant un arbre primaire principal (4) et un arbre primaire auxiliaire (22, 112), reliés chacun au moteur du véhicule par un dispositif d'embrayage (3) et un arbre secondaire (7) muni d'un pignon d'attaque (8) engrenant avec une couronne (9) de différentiel, l'un des arbres de la boîte de vitesses étant muni d'un couple de pignons de démultiplication (57-58, 116-117), solidaires entre eux, engrenant l'un (57, 116) avec un pignon (21, 111) de l'arbre primaire principal (4), l'autre (58, 117) avec un pignon (25, 113) de l'arbre primaire auxiliaire (22, 112) selon des rapports d'engrènement différent, caractérisée par le fait que le couple de pignons de démultiplication (57-58, 116-117) est monté sur un arbre intermédiaire (12, 114) non coaxial avec l'arbre secondaire (7). 2 - Boîte de vitesses selon la 1, muni d'au moins un module comprenant un pignon (18) monté fou sur l'un des arbres parallèles (4), un synchroniseur (17) monté sur ledit arbre, solidarisant de manière sélective le pignon fou (18) avec ledit arbre et un pignon (44) monté fixe sur un autre arbre (7) parallèle engrenant avec le pignon fou (18) du module, ledit module étant destiné à établir au moins un rapport de la boîte de vitesses. 3 - Boîte de vitesses selon la 1 ou 2, dans laquelle ledit arbre intermédiaire (12, 114) est muni d'un pignon intermédiaire de marche arrière (55, 115) engrenant avec un pignon de l'arbre secondaire (7). 4 - Boîte de vitesses selon la 2 ou 3, comprenant une cloison (2a) de séparation entre un ensemble d'embrayages et un ensemble mécanique contenant les modules de la boîte de vitesses. - Boîte de vitesses selon la 4, dans laquelle tous les pignons de l'arbre intermédiaire (12) sont situés dans l'ensemble mécanique. 6 Boîte de vitesses selon la 4 ou 5, dans laquelle 5 les deux pignons de démultiplication (57-58) sont situés axialement en regard de la couronne (9) de différentiel. 7 - Boîte de vitesses selon la 4, dans laquelle l'arbre intermédiaire (114) traverse la cloison (2a), les deux pignons de démultiplication (116-117) étant disposés de part et d'autre de la cloison (2a). 8 - Boîte de vitesses selon l'une quelconque des 2 à 7, dans laquelle l'arbre intermédiaire (12, 114) est situé axialement du coté du dispositif d'embrayage (3), les modules situés dans la même zone axiale de la boîte de vitesses ayant leur synchroniseur (46) monté sur l'arbre secondaire (7). 9 - Boîte de vitesses selon l'une quelconque des précédentes, étant une boîte de vitesses robotisée comprenant au moins un synchroniseur à crabot (46) actionné par un premier actionneur (72), le dispositif d'embrayage (3) étant actionné par un deuxième actionneur (79) indépendant du premier actionneur (72). 10- Boîte de vitesses selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le dispositif d'embrayage (3) présente une position enclenchée principale où l'arbre primaire principal (4) est synchronisé avec le moteur, une position neutre où aucun arbre primaire n'est relié au moteur, et une position enclenchée auxiliaire où l'arbre primaire auxiliaire (22, 112) est synchronisé avec le moteur. 11-Boîte de vitesses selon les 9 et 10 prises dans leur ensemble, dans laquelle l'arbre primaire principal (4) est équipé de deux synchroniseurs (15-17, 100-17) du type à cône de friction, dont l'un (15, 100) est un synchroniseur simple de seconde vitesse solidarisant un pignon fou (14, 101) de seconde vitesse et l'autre (17) est un synchroniseur double solidarisant deux pignons fous (16-18, 101-18) et contribuant à au moins trois rapports de marche avant, dans laquelle l'arbre secondaire (7) est équipé d'un synchroniseur double à crabot (46) solidarisant un pignon fou (45) de marche arrière et un pignon fou (47) de première vitesse, une roue libre (47a) étant intercalée entre un baladeur dudit synchroniseur (46) de première vitesse et le pignon fou (47) de première vitesse, dans laquelle le premier actionneur (72) actionne les deux synchroniseurs doubles (17, 46) selon deux positions de sélection, et le deuxième actionneur (79) actionne le synchroniseur de seconde (15, 100) et le dispositif d'embrayage (3), et dans laquelle le couple de pignons de démultiplication (57-58, 116-117) est monté fixe sur l'arbre intermédiaire (12, 114). 12- Boîte de vitesses selon les 3 et 11 prises dans leur ensemble, étant une boîte de vitesses à cinq rapports de marche avant, dans laquelle le pignon fou de seconde (101) est du même coté du synchroniseur de seconde (100) que le dispositif d'embrayage (3), le pignon intermédiaire de marche arrière (115) est monté fixe sur l'arbre intermédiaire (114), et le pignon fou de marche arrière (45) est le pignon de l'arbre secondaire (7) le plus proche du pignon d'attaque (8). 13Boîte de vitesses selon les 3 et 11 prises dans leur ensemble, étant une boîte de vitesses à cinq rapports de marche avant pour groupe motopropulseur hybride, dans laquelle le pignon fou de seconde (101) est du même coté du synchroniseur de seconde (100) que le dispositif d'embrayage (3), le pignon intermédiaire de marche arrière (55) est monté fou sur l'arbre intermédiaire (12), le pignon fou de première (47) est le pignon de l'arbre secondaire (7) le plus proche du pignon d'attaque (8), et dans laquelle l'arbre intermédiaire (12) est muni d'une roue fixe (59) destinée à être reliée à un moteur auxiliaire du véhicule. 14- Boîte de vitesses selon les 3 et 11 prises dans leur ensemble, étant une boîte de vitesses à six rapports de marche avant, dans laquelle le synchroniseur de seconde (15) est du même coté du pignon fou de seconde (14) que le dispositif d'embrayage (3), le pignon intermédiaire de marche arrière (115) est monté fixe sur l'arbre intermédiaire (114), le pignon fou de marche arrière (45) est le pignon de l'arbre secondaire (7) le plus proche du pignon d'attaque (8) et dans laquelle le deuxième actionneur (79) présente une position de sélection unique, et les deux pignons fous (16, 18) solidarisés par le synchroniseur double (17) de l'arbre primaire principal (4) contribuent chacun à deux rapports de vitesse. 15- Boîte de vitesses selon les 3 et 11 prises dans leur ensemble, étant une boîte de vitesses à six rapports de marche avant pour groupe motopropulseur hybride, dans laquelle le synchroniseur de seconde (15) est du même coté du pignon fou de seconde (14) que le dispositif d'embrayage (3), le pignon intermédiaire de marche arrière (55) est monté fou sur l'arbre intermédiaire (12), le pignon fou de première (47) est le pignon de l'arbre secondaire (7) le plus proche du pignon d'attaque (8) et dans laquelle l'arbre intermédiaire (12) est muni d'une roue fixe (56) destinée à être reliée à un moteur auxiliaire du véhicule, le deuxième actionneur (79) présente une position de sélection unique, et les deux pignons fous (16, 18) solidarisés par le synchroniseur double (17) de l'arbre primaire principal (4) contribuent chacun à deux rapports de vitesse.25
F
F16
F16H
F16H 3
F16H 3/093
FR2887882
A1
DERIVES DE PYRIDO°2,3-D! PYRIMIDINE, LEUR PREPARATION, LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE
20,070,105
PYRIDO[2,3-d]PYRIMIDINE, LEUR PREPARATION, LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE. La présente invention a pour objet des dérivés de pyrido[2,3-d]pyrimidine, leur préparation et leur application en thérapeutique. Des composés dérivés de pyrido[2,3-d]pyrimidine sont décrits dans les demandes de brevets WO 01/55 147 et WO 03/000 011 et dans les brevets EPB-790 997 et US 5 733 913. Ces composés sont potentiellement utiles pour traiter les troubles de la prolifération cellulaire. Ainsi, et selon un premier aspect, la présente invention a pour objet des composés répondant à la formule (I) : Are (1) HNNNNH-C-NH-RI Arl O dans laquelle: - R1 est sélectionné dans un groupe constitué par (C1-C6) alkyle, (C1-C6)alkyle-(C3- C7)cycloalkyle, CH2COR3, phényle, ou phényle substitué par hydroxy et/ou halogène et/ou (C1-C6)alkyle. - R3 représente un groupe hydroxyle, (C1-C4)alcoxy, amino, (C1-C4) alkylamino, di(C1-C4)alkylamino; - Art représente un radical choisi parmi: a) R2 NON d) dans lequel X représente O ou S, et R2 est sélectionné dans le groupe constitué par H, (C1-C6)alkyle, (CH2)nNR4R5, - R4 et R5 représentent chacun indépendamment l'un de l'autre un substituant choisi parmi H, (C1-C4)alkyle, (C1-C6)alkyle-(C3-C7) cycloalkyle, (C3-C7)cycloalkyle, C(=NH)NH2, SO2(C1-C6)alkyle, R5 peut également représenter un groupe CO- (C1-C4)alkyle, CO-(C3-C7)cycloalkyle, CO-aryle, SO2-aryle, tertbutoxycarbonyle ou benzyloxycarbonyle; - ou R4 et R5 ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont liés constituent un radical azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridinyle, pipérazinyle ou morpholinyle, ledit radical étant non substitué ou substitué une ou plusieurs fois par un groupe (C1-C6)alkyle, (C1-C4)alkyl-OH, COO(C1-C6) alkyle; - Ar2 représente un groupe phényle non substitué ou substitué de 1 à 5 fois par des substituants semblables ou différents choisis parmi un atome d'halogène, un groupe (C 1-C4)alkyl e, trifluorométhyle ou (C 1-C4) alcoxy; n représente 1, 2 ou 3. Selon une variante préférée, les composés de formule (I) ont un substituant Ar1 représentant un radical choisi parmi: R2 dans lequel R2 est sélectionné dans le groupe constitué par CH3, CH2NR4R5, dans lequel R4 et R5 sont indépendamment sélectionnés parmi H et (C1-C6)alkyle. Les produits selon l'invention ont avantageusement un substituant Ar2 représentant un radical: R6 R7 dans lequel chaque R6, R7 est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, CH3, OCH3, Cl, Br. Les produits selon l'invention ont avantageusement un substituant Ar2 choisi parmi phényl, 2-méthoxyphényl, 2,6-dichlorophényl, 3,5diméthoxyphényl, 3,4-diméthoxyphényl, 2,6-dibromophényl, 2-bromo-6chlorophényl, 2,4-dichlorophényl, et 3,5-dichlorophényl. Selon une variante préférée, les composés de formule (I) ont un substituant Ar1 représentant un radical choisi parmi H O\ \ H Un composé conforme à l'invention peut (i) être sous forme non chirale, ou racémique, ou enrichie en un stéréo-isomère, ou enrichie en un énantiomère; (ii) être éventuellement salifié, et (iii) être éventuellement hydraté ou solvaté. Les composés de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs atomes de carbone asymétrique. Ils peuvent donc exister sous forme d'énantiomères ou de diastéréoisomères. Ces énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs mélanges, y compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent exister à l'état de bases ou de sels d'addition à des acides. Lorsque des composés de formule (I) comportent des fonctions acides libres, par exemple carboxylique, sulfonique, phosphonique, ces fonctions acides peuvent être salifiées à l'aide de bases pour former des sels d'addition. De tels sels d'addition font partie de l'invention. Les sels d'addition à des acides ou à des bases sont avantageusement préparés avec, respectivement, des acides ou des bases pharmaceutiquement acceptables, mais les sels d'autres acides ou de bases utiles, par exemple, pour la purification ou l'isolement des composés de formule (I) font également partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent également exister sous forme d'hydrates ou de solvates, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs molécules d'eau ou avec un solvant. De tels hydrates et solvates font également partie de l'invention. Dans le cadre de la présente invention, on entend par: un atome d'halogène: un fluor, un chlore, un brome ou un iode; - un groupe alkyle: un groupe aliphatique saturé, linéaire ou ramifié. A titre d'exemple on peut citer les groupes méthyle, éthyle, n-propyle, n-butyle, n-35 pentyle, n-hexyle, n-heptyle, 1-méthyléthyle, 1-méthylpropyle, 2-méthylpropyle, 1, 1-diméthyléthyle, 1-méthylbutyle, 2-méthylbutyle, 3-méthylbutyle, 1,1-Un composé plus particulièrement préféré selon l'invention est: 5 ci diméthylpropyle, 1,2-diméthylpropyle, 2,2-diméthylpropyle, 1méthylpentyle, 2-méthylpentyle, 3-méthylpentyle, 4-méthylpentyle, 1,1diméthylbutyle, 1,2-diméthylbutyle, 1,3-diméthylbutyle, 2,2diméthylbutyle, 2,3-diméthylbutyle, 3,3-diméthylbutyle, 1,1,2triméthylpropyle, 1,2,2-triméthylpropyle, 1-éthyl,1- méthylpropyle, 1éthyl,2-méthylpropyle, 1-éthylbutyle, 2-éthylbutyle, 1- méthylhexyle, 2méthylhexyle, 3-méthylhexyle, 4-méthylhexyle, 5-méthylhexyle, 1,1diméthylpentyle, 1,2-diméthylpentyle, 1,3-diméthylpentyle, 1,4diméthylpentyle, 2,2-diméthylpentyle, 2,3-diméthylpentyle, 2,4diméthylpentyle, triméthylbutyle, 1,1,2,2-tétraméthylpropyle, 1éthylpentyle, 2-éthylpentyle, 3-éthylpentyle, 1-éthyl,1-méthylbutyle, 1 éthyl,2-méthylbutyle, 1 -éthyl,3- méthylbutyle, 2- éthyl, 1 -méthylbutyle, 2-éthyl,2-méthylbutyle, 2-éthyl,3- méthylbutyle, 1 -propylbutyle, 1 -( 1 -méthyléthyl)butyle, 1 -( 1 -méthyléthyl),2-méthylpropyle. un groupe cycloalkyle: cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, cycloheptyle, bicyclo[2.2.1]heptyle, cyclooctyle, bicyclo[2. 2.2]octyle, bicyclo[3.2.1]octyle, adamantyle. 30 3,3-diméthylpentyle, 3,4-diméthylpentyle, 4,4-diméthylpentyle, 1,1,2triméthylbutyle, 1,1,3-triméthylbutyle, 1,2,2-triméthylbutyle, 1,2,3triméthylbutyle, 1,3,3-triméthylbutyle, 2,2,3-triméthylbutyle, 2,3,3- Les composés de formule (I) sont préparés par réaction entre un composé de formule (IIb) et une amine de formule Ar'1NH2 (III). Conformément à l'invention, on peut préparer les composés de formule (I) selon 5 un procédé caractérisé en ce que l'on fait réagir: (i) un composé de formule: N \ Are () Rlo N N RII dans laquelle Rlo est un groupe partant tel que: (a) halogène, en particulier Cl ou Br, ou (b) alkyl-S(0) m- avec m = 0, 1, ou 2; Rl l est NHC(=R12)-NH-RI, avec Ru = O ou S; et (ii) une amine de formule Ar'1NH2 (III) dans laquelle Ar'1 représente Art tel que défini pour (I) ou un précurseur de Art; le cas échéant on transforme le groupe Ar'1 15 du composé ainsi obtenu en un groupe Art. Lorsque Rio est halogène ou alkyl-S(0)m- avec m = 2, La réaction est effectuée dans un solvant, de préférence polaire: (i) par exemple le térahydrofurane, le diméthylsulfoxide ou l'éthanol, éventuellement en présence d'une trace d'acide tel que l'acide chlorhydrique; ou (ii) dans le diméthylsulfoxide en présence d'une base forte telle que tBuOK; à une température comprise entre la température ambiante et la température de reflux du solvant. Lorsque R10 est alkyl-S(0)m- avec m = 0 ou 1, on peut effectuer la réaction avec Ar'1NH2 (III) à l'état fondu, de préférence à une température voisine de 200 C, sans 25 catalyseur. Le cas échéant, les fonctions amines présentes dans le groupe Ar'1 du composé (III) sont préalablement salifiées ou protégées. Les composés de formule (II) sont préparés en suivant le mode opératoire décrit dans le brevet européen 790 997 et le brevet US 5 733 913, comme décrit dans le Schéma 1 ci-après: SCHEMA 1 N-140H i/7 LiAlH4 NCH2OH MeS/N/\NH2 N" COOEt COOEt MeS' N Cl al MeS N NH2 bl N Are dl MeS NNNH MeS 0 (II) mCPBA: acide méta-chloroperbenzoïque. Les amines de formule (III) Ar'1NH2 sont connues ou préparées par des méthodes connues à partir des dérivés nitrés Ar'1NO2 (IV) correspondants, par réduction soit (i) en milieu acide en présence d'un métal tel que le fer ou le zinc en poudre, soit (ii) par l'hydrogène en présence d'un catalyseur tel que Pd/C. Ar' représente Ar ou un précurseur de Ar. Les composés de formule (IV) sont connus ou préparés par des méthodes connues. Les composés selon l'invention sont obtenus sous forme racémique; on peut ensuite préparer les isomères optiquement purs en utilisant des méthodes de dédoublement connues de l'homme de l'art, telle que la cristallisation par formation de sels avec des agents chiraux. On peut également préparer des composés selon l'invention sous forme optiquement pure en utilisant des méthodes de synthèse asymétrique ou stéréospécifique, l'utilisation de techniques chromatographiques utilisant une phase chirale. Par ailleurs, les produits de l'invention peuvent être séparés via la formation de diastéréoisomères, leur séparation, puis la décomposition du diastéréoisomère pharmacologiquement utile en son produit actif énantiomériquement pur. Des techniques enzymatiques peuvent aussi être employées. Des techniques séparatives supplémentaires connues peuvent être utilisées. Elles incluent celles divulguées dans: Enantiomers, Racemates, and Resolutions, John Wiley and Sons, New York (1981). MnO2 N/CHO Are-CH2CN/K2CO3 ou NaH çl MeSNNH2 N MeS 'NNNH- I -NHR1 fl R1NCO el Are H202 ou mCPBA N\N\NHCONHR1 Les composés selon l'invenion peuvent également être préparés sous forme enrichie en un stéréoisomère dès la préparation des intermédiaires de synthèse. Ainsi, le dédoublement des énantiomères des amines de formule (III) ou des précurseurs nitrés (IV) peut être réalisé par une des méthodes précitées. Les exemples suivants décrivent la préparation de certains intermédiaires et de composés conformes à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer la présente invention. Dans les exemples, on utilise les abréviations suivantes: F: point de fusion Boc: tert-butoxycarbonyle BOP: benzotriazol-1yloxytris(diméthylamino)phosphonium hexafluorophosphate. THF: tétrahydrofurane TA: température ambiante DCM: dichlorométhane MeOH: méthanol. DCCI: dicyclohexylcarbodiimide DIPEA:diisopropyléthylamine KHSO4 / K2SO4: solution à 5 % de KHSO4 / K2SO4. Les spectres de résonance magnétique nucléaires (RMN) du proton sont enregistrés à 200 ou 250 MHz dans le DMSO-d6, sauf indication contraire. Le signal DMSO-d6 est à 2,5 ppm et sert de référence. Pour l'interprétation des spectres, on utilise les abréviations suivantes: s: singulet, d: doublet, t: triplet, m: massif, mt: multiplet, se: singulet élargi, dd: doublet de doublet, qd: quadruplet, qt: quintuplet. Préparation d'un composé de formule (II). Préparation 1 N-(t-Butyl)-N'-[6-(2,6-dichlorophényl)-2-(méthylsulfonyl) pyrido[2,3-d] pyrimidin-7-yl]urée. \S^N Cl N NH 0 N H 1.1 4-Amino-2-(méthylthio)pyrimidine-5-carboxylate d'éthyle. A une suspension de 50,7 g de 4-chloro-2-(méthylthio)pyrimidin-5carboxylate d'éthyle dans 400 mL d'EtOH on ajoute en 20 minutes, et en maintenant la température vers 20 C, 140 mL d'une solution NH4OH à 20%. Après 20 heures d'agitation à température ambiante, le milieu réactionnel est concentré sous vide presque à sec, puis le résidu est repris dans 350 mL d'eau, agité 20 minutes, filtré, lavé avec 3x60 mL d'eau puis est séché sous vide en présence de P2O5. On obtient un solide blanc, F = 134- 135 C, m = 39,9 g. 1.2 [4-Amino-2-(méthylthio)pyrimidin-5-yl]méthanol. A 39,68 g d'ester obtenu à l'étape précédente dissous dans 1 litre de THF on ajoute en 45 minutes 210 mL d'une solution 1M en LiAlH4 dans le THF, en maintenant la température inférieure à 30 C. On agite encore 1 heure puis abaisse la température à 5 C et ajoute successivement goutte à goutte 9 mL d'eau, 6,5 mL de soude 5N puis 32 mL d'eau. Après 10 minutes d'agitation, le solide est filtré puis rincé au THF. Le filtrat est concentré sous vide à sec puis le résidu est redissous dans 600 mL de toluène à ébullition, on filtre rapidement à chaud pour éliminer un peu d'insoluble et laisse refroidir une nuit le filtrat. Les cristaux blancs obtenus sont filtrés, lavés avec un peu de toluène puis d'éther et séchés, F = 124-127 C, m = 23,9 gÉ 1.3 4-Amino-2-(méthylthio)pyrimidine-5- carbaldéhyde. A une suspension de 23,8 g de l'alcool obtenu à l'étape précédente dans 1600 mL de chloroforme, on ajoute en 2 minutes 79,5 g de MnO2 actif et agite 1 nuit à température ambiante; le solide est filtré, lavé par 3x75 mL CHC13 et le filtrat concentré sous vide à sec; le résidu solide blanc est repris dans l'éther, filtré, séché, F = 184-186 C, m = 21,05 g. 1.4 6-(2,6-Dichlorophényl)-2-(méthylthio)pyrido[2,3-d]pyrimidin-7-amine. A 21 g de l'aldéhyde obtenu à l'étape précédente, dissous dans 240 mL de DMF et refroidis à 5 C on ajoute en 5 minutes 5,47 g de NaH 60% puis en 20 minutes, par petites fractions, 29,05 g de 2,6dichlorophénylacétonitrile. L'agitation est poursuivie 30 minutes à 5 C puis une nuit à température ambiante. Le milieu réactionnel est refroidi à 5 C et on ajoute 65 mL d'une solution saturée en NH4C1 puis 500 mL d'un mélange eau/glace; il se forme un précipité rouge qui est filtré, lavé 2 fois à l'eau, essoré au maximum, lavé à l'éther, par 100 mL de chloroforme, puis à l'éther à nouveau; après séchage on obtient un solide beige, F = 250-253 C, m = 29,92 g. Les phases éther et chloroforme de lavage sont concentrées à sec, on reprend dans un peu de chloroforme auquel on ajoute de l'éther: on obtient un deuxième jet de 3,15 g, m totale= 33,07 g. 1.5 N-(t-Butyl)-N'-[6-(2,6-dichlorophényl)-2-(méthylthio)pyrido[2,3-d] pyrimidin-7-yl]urée. A 29,9 g de l'amine obtenue ci-dessus en solution dans 300 mL de DMF, on ajoute en 10 minutes et en maintenant la température inférieure à 25 C, 4, 6 g de NaH à 60% ; on agite encore 20 minutes puis ajoute en 20 minutes 12,2 mL d'isocyanate de tertiobutyle puis agite une nuit. Le milieu réactionnel est versé lentement sur 800 mL d'un mélange eau/glace +100 mL d'HC16N; le précipité formé est filtré, lavé à l'eau, essoré puis agité 1 heure dans 300 mL d'éther, puis filtré, lavé à l'éther et séché. On obtient un solide beige, F = 195-196 C (dec.), m = 26,5 g. 1.6 N-(t-Butyl)-N'-[6-(2,6-dichlorophényl)-2-(méthylsulfonyl)pyrido[2,3-d] pyrimidin-7-yl]urée. A 21,95 g d'urée obtenue ci dessus en solution dans 300 mL de chloroforme, on ajoute en 25 minutes, et en maintenant la température inférieure à 25 C, 27 g d'acide métachloroperbenzoïque. Il se forme un précipité. Après 2 heures le milieu réactionnel est dilué par 1 litre de dichlorométhane et on ajoute du Na2SO4, puis 14 g de Ca(OH)2. Après 30 minutes d'agitation le solide est filtré, lavé par du dichlorométhane puis le filtrat concentré à sec. Le résidu est trituré dans 80 mL d'éther à chaud; on laisse refroidir, puis le solide blanc est filtré, lavé avec de l'éther et séché, F = 138-140 C, m= 20,5 g. De la même manière que pour le composé décrit à la préparation 1, on peut préparer les composés de formule générale (II) suivants: TABLEAU 1 Prép. Ar2 R1 RMN 1 2,6-dichlorophényl tert- 1,40: s: 9H; 3,50: s: 3H; 7, 50-7,70: m: 3H; butyl 8,55: s: 1H; 9,10: s: 1H; 9,60: s: 1H; 9,95: s: 1 H. 2 2,6-dichlorophényl phényl 3,50 ppm: s: 3H; 7,10 ppm: t: 1H; 7,40 ppm: t: 2H; 7,55-7,75 ppm: m: 5H; 8,60 ppm: s: 1H; 9,60 ppm: s: 1H;9,80ppm:s: 1H; 11,90 ppm: s: 1H. 3 3,5-diméthoxyphényl tert- 1,40 ppm: s: 9H; 3,50 ppm: s: 3H; 3,80 butyl ppm: s: 6H; 6,65-6,80 ppm: mt: 3H; 7,75 ppm: s: 1H; 8,45 ppm: s: 1H; 9,60 ppm: s :1H;9,80ppm:s:1H. 30 35 4 2,6-dichlorophényl éthyl 1,20 ppm: t: 3H; 3,40 ppm: qd: 2H; 3,50 ppm: s: 3H; 7,50 ppm - 7,75 ppm: m: 3H; 8,55 ppm:s: 1H; 9,40 ppm:s: 1H; 9,60 ppm: s: 1H; 9,70 ppm: s: 1H. 3,4-diméthoxyphényl tert- 1,40 ppm: s: 9H; 3,45 ppm: s: 3H; 3,80 butyl ppm: s: 3H; 3,90 ppm: s: 3H; 7,10 - 7,20 ppm: m: 3H; 7,75 ppm: s: 1H; 8. 45ppm: s 1H;9.55ppm: s: 1H;9.80ppm: s: 1H. 6 Phényl tert- 1,40 ppm: s: 9H; 3,50 ppm: s: 3H; 7,60 butyl ppm: se: 6H; 8,45 ppm: s: 1H; 9,40 ppm: s 1H; 9,80 ppm: s: 1H. 7 2-méthoxyphényl tert- 1,40 ppm: s: 9H; 3,.50 ppm: s: 3H; 3,80 butyl ppm: s: 3H; 7,10 - 7,40 ppm: mt: 4H; 7,60 ppm:t: 1H; 8,40 ppm: s: 1H; 9, 60 ppm: s: 1H; 9,80 ppm: s: 1H. 8 2,6-dibromophényl tert- 1,40 ppm: s: 9H; 3,50 ppm: s: 3H; 7,40 butyl ppm: t: 1H; 7,85 ppm: d: 2H; 8,50 ppm: s 1H; 9,00 ppm: s: 1H; 9,60 ppm: s: 1H; 10,00 ppm: s: 1H. 9 2-bromo-6- tert- 1,40 ppm: s: 9H; 3,45 ppm: s: 3H; 7,50 chlorophényl butyl ppm: t: 1H; 7,65 ppm: d: 1H; 7,80 ppm: d: 1H; 8,50 ppm: s: 1H; 9,00 ppm: s: 1H; 9,50 ppm: s: 1H; 9,90 ppm: s : 1H. 2,6-dibromophényl éthyl 1,15 ppm: t: 3H; 3,30 ppm: qd: 2H (masqué par DOH) ; 3,50 ppm: s:3H; 7,40 ppm: t: 1H; 7,85 ppm: d:2H; 8,50ppm: s: 1H; 9,25 ppm: s: 1H; 9,60ppm: s: 1H;9,70ppm: s: 1H. 11 2-bromo-6- Phényl (DMSO + TFA) 3,55 ppm: s: 3H; 7,10 ppm: chlorophényl t: 1H; 7,30 - 7,90 ppm: m: 7H; 8,60 ppm: s 1H; 9,65 ppm: s: 1H. 12 2,6-dibromophényl Phényl 3,55 ppm: s: 3H; 7,10 ppm: t: 1H; 7,35 ppm:gd:3H;7,60ppm:d:2H;7,85ppm: d: 2H; 8,60 ppm: s: 1H; 9,70 ppm: s: 1H; 9,80 ppm: s: 1H; 12,00 ppm: s: 1H. 2887882 11 13 2,4-dichlorophényl tert- 1,35 ppm: s: 9H; 3,50 ppm: s: 3H; 7,45 - butyl 7,60 ppm: mt: 2H; 7,80 ppm: s: 1H; 8,40 ppm: s: 1H; 8,80 ppm: s: 1H;9,55ppm:s : 1H; 9,80 ppm: s: 1H. Préparation des composés de formule (III). Les numéros de préparations utilisés renvoient aux numéros des composés du tableau 2 ci-après. Préparations 14 et 15 Produit commercial. Préparation 16 Préparé selon J. Hetero. Chem. 1986, 23, 1645-1649 et isolé sous forme de chlorhydrate. Préparation 17 Préparé selon J. Chem. Soc. 1928, 121. Préparation 18 18.1 02N 02N COOEt NaBH4 CH2OH O r/ 0 A 1,12 g de 5-nitrobenzo[b]furane-2-carboxylate d'éthyle dans 50 mL de THF, on additionne 2, 27 g de NaBH4 par petites portions sur une durée de 8 heures, puis on agite pendant 40 heures. 5 mL de méthanol puis 5mL d'eau sont ajoutés. Le milieu réactionnel est extrait par AcOEt, la phase organique est lavée par de l'eau, par une solution de KHSO4/K2SO4 5%, par de l'eau, puis par une solution saturée en NaCl. Après séchage et concentration sous pression réduite, on recueille 0,74 g du produit attendu sous forme solide. 18.2 02N 02N CH2OH CH3SO2CI CH2OSO2CH3 o - o 730 mg du produit obtenu à l'étape 18. 1 sont dissous dans 9 mL de DCM et maintenus à 5 C. 1 mL de triéthylamine est ajouté à 5 C, puis en 15 minutes, 536 mg de chlorure de méthanesulfonyle sont additionnés. La température est maintenue à 5 C pendant 15 minutes, puis le milieu réactionnel est laissé remonter à températue ambiante pendant 55 minutes. Le milieu réactionnel est ensuite dilué par du DCM et de l'eau. La phase organique est décantée, lavée par de l'eau, par une solution saturée en NaCl, séchée et évaporée sous pression réduite. On obtient 0,98 g d'huile, comprenant un mélange de mésylate (produit attendu) et de chlorure (produit de substitution du CH2OH en position 2 du benzo[b]furane par un CH2C1). 18.3 02N O Et2NH CH2OSO2CH3 0,97 g du produit obtenu à l'étape 18.2 dans 10 mL de DMF, sont traités par 1,05 g de diéthylamine pendant 18 heures. Le milieu réactionnel est extrait par AcOEt, la phase organique est lavée par de l'eau, par une solution saturée en NaCl, séchée, puis les solvants sont évaporés sous pression réduite. On obtient 0,93 g d'huile. 18.4 O2N Zn/AcOH H Et A 1,16 g de produit obtenu à l'étape 18.3 dans 40 mL de THF, on ajoute 4,48 g de Zn en poudre, puis, à -5 C, 5 mL d'acide acétique, sur une période de 25 minutes. Après 1h15 de réaction, le solide résiduel est éliminé du milieu réactionnel par filtration, le solide est lavé par un peu de THF, les phases organiques sont rassemblées, diluées par AcOEt et de l'eau, puis amenées à pH = 9 par NaOH ION. Après décantation, la phase organique est isolée et lavée par une solution de Na2CO3 à 15%, par de l'eau, par une solution saturée en NaCl, séchée et évaporée. On obtient 900 mg d'huile. Préparation 19 19.1 /N Et Et 25 NaN3 02N CH2Cl CH2N3 A 1,64 g de 2chlorométhyl-5-nitro-benzoxazole (préparé selon Synth. Communications 1989, 19, 2921-2924) dans 25 mL de DMF, on ajoute 1,26 g d'azoture de sodium et on agite une nuit à température ambiante. Le milieu réactionnel est versé sur 150 mL d'AcOEt et lavé deux fois par de l'eau glacée, puis par une solution saturée en NaCl. La phase organique est séchée et concentrée sous pression réduite. On recueille 1,42 g d'huile noire. 19.2 02N/-iN ON (Ph)3P, H2O CH2N3 A 1,40 g du produit obtenu à l'étape 19.1 dans 30 mL d'AcOEt, on ajoute 2,84 g de triphénylphosphine en 10 minutes, puis, après 10 minutes, 1,16 mL d'eau sont ajoutés en 2 minutes. Après 24 heures sous agitation à 60 C, puis refroidissement, le milieu réactionnel est dilué par AcOEt, la phase organique est lavée à l'eau puis par une solution saturée en NaCl. La phase organique est séchée et concentrée sous pression réduite. Le résidu est repris dans Et2O et est extrait deux fois par HC1 1N. Les phases acides sont rassemblées, mises au contact d'AcOEt et amenées à pH = 10 par NaOH ION. Après décantation, la phase organique est lavée par de l'eau, puis par une solution saturée en NaCl. La phase organique est séchée et concentrée sous pression réduite pour fournir 468 mg du produit attendu sous forme d'huile. 19.3 O2N - N CH2NH2 BOC2O CH2NHBOC 02N Le produit obtenu à l'étape 19.2 est dissous dans 10 mL de DCM, puis on ajoute 0,4 équivalent de triéthylamine puis 1,1 équivalent de BOC2O. Après 5H, le milieu réactionnel est dilué par CH2C12 puis est lavé par, successivement, une solution à 5% KHSO4/K2SO4, de l'eau, une solution saturée en NaCl. Le brut est séché et évaporé sous pression réduite pour l'obtention de 388 mg du produit attendu. 19.4 02N CH2NHBOC H2N CH2NHBOC Zn/AcOH Le produit obtenu à l'étape 19.3 est réduit quantitativement par Zn/AcOH pour l'obtention d'une huile, selon la méthode décrite à la préparation 18.4 Préparation 20 20.1 Préparé selon J. Hetero. Chem. 1973, 10, 755. 20.2 Réduction du produit obtenu à l'étape 20.1 par Sn/HBr dans l'eau selon Chem.Abstr. 1950, 4474. Préparation 21 Préparé selon J. Hetero. Chem. 1970, 7, 1019-1027. Les composés de formule (III) sont caractérisés dans le tableau 2 suivant: TABLEAU 2 Préparations des composés de formule (III). Prép. Ar]. X = NO2 (IV), HC1 X = NH2 (III) RMN RMN 14 'N Produit commercial NSN _ Produit commercial X 16 SO2 _ Préparé selon J. Hetero. X NH Chem. 1986, 23, 1645- 1649 et isolé sous forme de chlorhydrate 17 N Préparé selon J. Chem. Soc. 1928, 121 18 x O 18.3 18.4 1,00 ppm: t: 6H; 2,50 1,00 ppm: t: 6H; 2,55 ppm: qd: 4H; 3,65 ppm: s: 2H; 4,90 ppm: se: 2H; 6,45 ppm: s: 1H; 6,50 ppm: dd: 1H; 6,65 ppm: d: 1H;7,15ppm: d:1H. Et Et ppm: qd: 4H; 3,75 ppm: s: 2H; 7,00 ppm: s: 1H; 7,75 ppm: d: 1H; 8, 15 ppm: d: 1H; 8,50 ppm: d: 1 H. 19 19.3 19.4 X O 1,40 ppm: s: 9H; 4,45 1,35 ppm: s: 9H; 4,25 NHBOC ppm: d: 2H; 7,65 ppm: ppm: d: 2H; 4,95: se: t: 1H; 7,95 ppm: d: 1H; 2H; 6,55 ppm: dd: 1H; 8,30 ppm: dd: 1H; 8,60 6,75 ppm: d: 1H; 7,25 ppm: d: 1H. ppm: d: 1H; 7,45 ppm: t : 1H. N 20.1 20.2 X N Préparé selon J. Hetero. Préparé selon Chem.Abstr. ---/// Chem. 1973, 10, 755 1950, 4474. 21 N\ _ Préparé selon J. Hetero. X N N Chem. 1970, 7, 1019-1027 Les numéros des composés exemplifiés renvoient à ceux donnés dans le Tableau 3 ci-après qui illustre les structures chimiques et les propriétés physiques de quelques composés selon l'invention. Lorsqu'ils contiennent un carbone asymétrique, ces composés sont obtenus sous forme racémique. EXEMPLE 1: Composé N 1 A 3,32 g (20 mmoles) de l'amine de la préparation 14 du tableau 2 dans 45 mL de DMSO, on ajoute 3,21 g (28,6 mmoles) de tBuOK en 15 minutes, puis on additionne en 20 minutes 7,71 g (16,5 mmoles) de l'urée de la préparation 1 du tableau 1. 1 g de t-BuOK est rajouté après 2 heures, puis 1 g de t-BuOK est encore ajouté après 2 heures. Après 6 heures de réaction, le milieu réactionnel est dilué par de l'eau glacée, puis extrait par AcOEt. La phase organique est lavée 2 fois par de l'eau, une fois par une solution saturée en NaCl, séchée, concentrée sous pression réduite. Le brut est trituré dans un mélange Et2O/heptane, le précipité est filtré puis chromatographié sur gel de silice, éluant CHC13/AcOEt 88/12. On obtient 5 g de produit attendu. MH+ = 539. EXEMPLE 2: Composé N 2 Le composé 2 est préparé de la même manière que le composé 1, au départ de l'amine de la préparation 15 du tableau 2. EXEMPLE 3: Composé N 3 Un mélange de 437 mg de l'amine de la préparation 16 du tableau 2 sous forme de chlorhydrate, et de 750 mg de l'urée de la préparation 1 du tableau 1, sont chauffés dans 15 mL d'éthanol pendant 5 heures. Le milieu réactionnel est évaporé à sec puis repris dans 50 mL, de CHC13 et 20 mL d'une solution saturée en NaHCO3. La phase organique est décantée, lavée à l'eau puis par une solution saturée en NaCl. La phase organique est séchée et évaporée sous pression réduite.Le résidu est purifié par flash chromatographie avec un gradient de 0 à 20% d'AcOEt dans le chloroforme. On obtient 275 mg d'un solide jaune. MH+: 572. EXEMPLE 4: Composé N 4 210 mg de l'amine de la préparation 17 du tableau 2 et 562 mg de l'urée de la préparation 1 du tableau 1, sont chauffés pendant 8 heures à 45 C dans 20 mL d'éthanol contenant 0,02 mL d'HCl concentré. Après concentration sous pression réduite, le résidu est chromatographié sur gel de silice, éluant CHC13/MeOH: 98/2. 300 mg de produit sous la forme d'un solide jaune sont isolés. MH+: 536. EXEMPLE 5: Composé N 5 Le composé 5 est préparé de la même manière que le composé 4, au départ de l'amine 18.4 de la préparation 18 du tableau 2. EXEMPLE 6: Composé N 6 Le composé 6 est préparé de la même manière que le composé 4, au départ de l'amine 19.4 de la préparation 19 du tableau 2. EXEMPLE 7: Composé N 7 mg du composé 6 sont traités pendant 1 heure par 3 mL de TFA dans 2 mL de DCM. Après concentration sous pression réduite, le résidu est repris dans un mélange DCM / eau puis le pH est amené à 9 par ajout d'une solution de Na2CO3 à 15%. Après décantation, la phase organique est lavée par de l'eau, puis par une solution saturée en NaCl, séchée, et concentrée sous pression réduite. Le brut est purifié par flash-chromatographie sur gel de silice, éluant 0 à 10% de méthanol dans DCM. 100 mg de solide jaune sont isolés. MH+: 551. EXEMPLE 8: Composé N 8 Le composé 8 est préparé de la même manière que le composé 4, au départ de l'amine 20.2 de la préparation 20 du tableau 2. EXEMPLE 9: Composé N 9 Le composé 9 est préparé de la même manière que le composé 4, au départ de l'amine de la préparation 21 du tableau 2. EXEMPLES 10-16: Composés N 10-16 Les composés 10-16 sont préparés de la même manière que le composé 1, au départ de l'amine (III) de la préparation 14 du tableau 2 et d'une urée appropriée 35 sélectionnée parmi les produits de formule (II) des préparations du tableau 1. Les tableaux 3 et 4 suivants, illustrent les structures chimiques et lespropriétés physiques de quelques exemples selon l'invention. Dans ces tableaux, Me, Et, iPr et tBu représentent respectivement les groupes méthyle, éthyle, isopropyle et tert-butyle, et Boc (ou BOC) représente le groupe tert-butoxycarbonyle. N (I) Cl ArpN NH O N Composés Arl Caractérisation RMN 1 NOS 1,50 ppm: s: 9H; 7,50 - 7,70 ppm: m: N 3H; 7,95 ppm: s: 2H; 8,15 ppm: s: 1H 0; 8,35 ppm: s: 1H; 9,20 ppm: s: 1H 9,35pmm: s: 1H; 10,65 ppm: s: 1H; 10,75 ppm: s: 1H. 2 NSN 1,40 ppm: s: 9H; 7,45 - 7,80 ppm: m 5H; 8,15 ppm: s: 1H; 8,35 ppm: s: 1H 8,80ppm:d: 1H; 9,20 ppm: s: 1H; 9,55 pmm: s: 1H; 10,60 ppm: s: 1H. 3 SO2 1,45 ppm: s: 9H; 4,45 ppm: s: 2H; 6,75 NH ppm: d: 1H; 7,45 -7,70 ppm: m: 3H; 7,80ppm: de: 1H; 8,05 ppm: s: 1H 8,15 ppm: se: 2H; 9,05 ppm: s: 1H; 10,10 ppm: s: 1H; 10,20 - 10,30 pmm: se: 1H; 10,60 ppm: s: 1H. 4 O/Me 1,45 ppm: s: 9H; 2,60 ppm: s: 3H; 7,50 NI - 7,70 ppm: m: 5H; 8,10 ppm: s: 1H; 8,30 ppm: se: 1H; 8,90 ppm: se: 1H 9,15ppm: s: 1H; 10,45ppm: s: 1H; 10,75 ppm: s: 1H. 1,00 ppm: t: 6H; 1,45 ppm: s: 9H; 2,50 O Et ppm: qd: 4H; 3,70 ppm: s: 2H; 6,55 ppm: s: 1H; 7,40 - 7,70 ppm: m: 5H; 8,10 ppm: s: 2H; 8,55 ppm: se: 1H; 9,10ppm: s: 1H; 10,15ppm: s: 1H; 10,65 ppm: s: 1H. N Et 1,30 ppm: s: 9H; 1,40 ppm: s: 9H; 4,35 ppm: d: 2H; 7,45 - 7,60 ppm: m: 5H; NHBOC 7,75 ppm: dd: 1H; 8,05 ppm: s: 1H; 8,10 ppm: se: 1H; 8,65 ppm: s: 1H; 9,10 ppm: s: 1H; 10,30 ppm: s: 1H; 10,60 ppm: s: 1H. 1,45 ppm: s: 9H; 2,10 ppm: se: 2H; 3,90 ppm: s: 2H; 7,45 - 7,70 ppm: m: 4H; 7,80 ppm: dd: 1H; 8,05 ppm: s: 1H; 8,15ppm: se: 1H; 8,65ppm: s: 1 H; 9,10 ppm: s: 1 H; 10,25 ppm: s: NH2 1H; 10,70 ppm: s: 1H. 8 1,50 ppm: s: 9H; 7,40 - 7,70 ppm: m N 'N 7H; 8,10 ppm: s: 1H; 8,20 ppm: s: 1H 9,10 ppm: s: 1H; 9,65 ppm: s: 1H; 10,30ppm: s: 1H; 10,60ppm: s: 1H. 9 i N 1,50 ppm: s: 9H; 7,45 - 7,70 ppm: m: N t.-"N 3H; 7,85 ppm: s: 2H; 8,15 ppm: s: 1H 8,25 ppm: d: 1H; 8,40 ppm: s: 1H; 9,15 ppm: s: 1H; 10,10 pmm: s: 1H; 10,55 ppm: s: 1H; 10,60 ppm: s: 1H. TABLEAU 4 (I) H O NR' H Composé R1 Ar2 Caractérisation RMN Tert-butyl 2-Bromo-6- 1,50 ppm: s: 9H; 7,45 ppm: t: 1H chlorophényl 7,65 ppm: d: 1H; 7,80 ppm: d: 1H 7,95-8,05 ppm: mt: 2H; 8,15 ppm: s 1H; 8,25 ppm: s: 1H; 9,20 ppm: s: 1H; 9,30 ppm: s: 1H; 10,75ppm:s: 1H; 10,85 ppm: s: 1H. 11 Ethyl 2,6-Dichlorophényl (DMSO + TFA deutéré) 1,15 ppm:t:3H;3, 35ppm:gd:2H; 7,50-7,70 ppm: m: 3H; 7,90-8,05 ppm : mt: 2H; 8,45 ppm: s: 1H; 9,00 ppm : s: 1H; 9,30 ppm: s: 1H. 12 Tert-butyl 2,6-Dibromophényl 1,50 ppm: s: 9H; 7,35 ppm: t: 1H 7,80 ppm: d: 2H; 7,90-8,05 ppm: mt: 2H; 8,15 ppm: s: 2H; 9,15 ppm: s: 1H;9, 30ppm: s: 1H; 10,75 ppm: s: 1H; 10,85 ppm: s: 1H. 13 Ethyl 2,6-Dibromophényl 1,30 ppm: t: 3H; 3,30 ppm: qd: 2H; 7,35 ppm:t: 1H; 7,80 ppm: d: 2H; 7,90-8,10 ppm: mt: 2H; 8,15 ppm: s: 1H; 8,50ppm: s: 1H;9,15ppm: s: 1H; 9,20 ppm: s: 1H; 10,20 ppm: s: 1H; 10,70 ppm: s: 1H. 14 Phényl 2,6-Dichlorophényl 7,15 ppm: t: 1H; 7,50-7,70 ppm: mt: 5H; 7,758,10 ppm: mt: 4H; 8,30 ppm :s: 1H; 9,25 ppm: s: 1H;9,35ppm: s: 1H; 9,50 ppm: s: 1H; 10,85 ppm: s: 1H; 13,30 ppm: s: 1H. Tert-butyl 3,5- 1,50 ppm: s: 9H; 3,70 ppm: s: 6H Diméthoxyphényl 6,65 ppm: s: 3H; 7,30 ppm: s: 1H; 7,90-8,05 ppm: mt: 2H; 8,2 ppm: s: 1H; 9,20 ppm: s: 1H;9,30ppm:s: 1H; 10,50 ppm: s: 1H; 10,70 ppm: s: 1H. 16 Tert-butyl Phényl 1,50 ppm: s: 9H; 7,25 ppm: s: 1H; 7,45-7,65 ppm: m: 5H; 7,90-8,05 ppm : mt: 2H; 8,20 ppm: s: 1H; 9,20 ppm : s: 1H; 9,35ppm: s: 1H; 10,50ppm: s: 1H; 10,75 ppm: s: 1H. Les composés selon l'invention ont fait l'objet d'essais pharmacologiques permettant de déterminer leur activité anticancéreuse. Les composés de formule (I) selon la présente invention ont été testés in vitro sur un panel de lignées tumorales d'origine humaine provenant: - de cancer du sein: MDA-MB231 (American Type culture collection, Rockville, Maryland, USA, .ATCC-HTB26), MDA-A1 ou MDA-ADR (dite lignée multi-drug resistant MDR, et décrite par E.Collomb et al., dans Cytometry, 12(1):1525, 1991), et MCF7 (ATCC-HTB22), - de cancer de la prostate: DU145 (ATCCHTB81) et PC3 (ATCC-CRL1435), - de cancer du colon: HCT116 (ATCC-CCL247) et HCT15 (ATCC-CCL225), - de cancer du poumon: H460 (décrite par Carmichael dans Cancer Research 47 (4):936-942, 1987 et délivré par le National Cancer Institute, Frederick Cancer Research and Development Center, Frederick, Maryland, USA), - de glioblastome (SF268 décrite par Westphal dans Biochemical & Biophysical Research Communications 132 (1): 284-289, 1985 et délivré par le National Cancer institute, Frederick Cancer Research and Development Center, Frederick, Maryland, USA), - de leucémie (CMLT1 décrite par Kuriyama et al. dans Blood, 74: 1989, 13811387, par Soda et al. dans British Journal of Haematology, 59: 1985, 671679 et par Drexler, dans Leukemia Research, 18: 1994, 919-927 et délivré par la société DSMZ, Mascheroder Weg lb, 38124 Braunschweig, Germany). La prolifération et la viabilité cellulaire ont été déterminée dans un test utilisant le 3-(4, 5 -diméthylthiazol-2-yl)-5-(3carboxyméthoxyphényl)-2-(4-sulfophényl) -2H-tétrazolium (MTS) selon Fujishita T. et al., Oncology, 2003, 64 (4), 399-406. Dans ce test, on mesure la capacité mitochondriale des cellules vivantes à transformer le MTS en un composé coloré après 72 heures d'incubation d'un composé de formule (I) selon l'invention. Les concentrations en composé selon l'invention, qui conduisent à 50 % de perte de prolifération et de viabilité cellulaire (CI50) sont comprises entre 1 nM et 10 M, selon la lignée tumorale et le composé testé. Ainsi, selon la présente invention, il apparaît que les composés de formule (I) entraînent une perte de prolifération et de viabilité des cellules tumorales. Il apparaît donc que les composés selon l'invention ont une activité anticancéreuse et une activité dans le traitement des autres maladies prolifératives telles que le psoriasis, la resténose, l'arthérosclérose, le SIDA par exemple, ainsi que dans les maladies provoquées par la prolifération des cellules du muscle lisse vasculaire et dans la polyarthrite rhumatoïde. Ainsi selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet des médicaments qui comprennent un composé de formule (I), ou un sel d'addition de ce dernier à un acide pharmaceutiquement acceptable ou encore un hydrate ou un solvate du composé de formule (I). Ces médicaments trouvent leur emploi en thérapeutique, notamment dans le traitement ou la prévention des maladies causées ou exacerbées par la prolifération des cellules et en particulier des cellules tumorales. Comme inhibiteur de la prolifération des cellules tumorales, ces composés sont utiles dans la prévention et le traitement des leucémies, des tumeurs solides à la fois primaires et métastatiques, des carcinomes et cancers, en particulier: cancer du sein; cancer du poumon; cancer de l'intestin grêle, cancer du colon et du rectum; cancer des voies respiratoires, de l'oropharynx et de l'hypopharynx; cancer de l'oesophage; cancer du foie, cancer de l'estomac, cancer des canaux biliaires, cancer de la vésicule biliaire, cancer du pancréas; cancers des voies urinaires y compris rein, urothelium et vessie; cancers du tractus génital féminin y compris cancer de l'utérus, du col de l'utérus, des ovaires, chloriocarcinome et trophoblastome; cancers du tractus génital masculin y compris cancer de la prostate, des vésicules séminales, des testicules, tumeurs des cellules germinales; cancers des glandes endocrines y compris cancer de la thyroïde, de l'hypophyse, des glandes surrénales; cancers de la peau y compris hémangiomes, mélanomes, sarcomes, incluant le sarcome de Kaposi; tumeurs du cerveau, des nerfs, des yeux, des méninges, incluant astrocytomes, gliomes, glioblastomes, rétinoblastomes, neurinomes, neuroblastomes, schwannomes, méningiomes; tumeurs malignes hématopoïétiques; leucémies, (Acute Lymphocytic Leukemia (ALL), Acute Myeloid Leukemia (AML), Chronic Myeloid Leukemia (CML), Chronic lymphocytic leukemia (CLL)) chloromes, plasmocytomes, leucémies des cellules T ou B, lymphomes non hodgkiniens ou hodgkiniens, myélomes, hémopathies malignes diverses. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne des compositions pharmaceutiques comprenant, en tant que principe actif, un composé selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques contiennent une dose efficace d'au moins un composé selon l'invention, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou solvate dudit composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode 10 d'administration souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'Homme du métier. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique ou rectale, le principe actif de formule (I) ci-dessus, ou son sel, solvate ou hydrate éventuel, peut être administré sous forme unitaire d'administration, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, les formes d'administration rectale et les implants. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, gels, pommades ou lotions. A titre d'exemple une forme unitaire d'administration d'un composé selon l'invention sous forme de comprimé peut comprendre les composants suivants: Composé selon l'invention Mannitol Croscarmellose sodique Amidon de maïs Hydroxypropyl-méthylcellulose Stéarate de magnésium Les composés de formule (I) ci-dessus 50,0 mg 223,75 mg 6,0 mg 15,0 mg 2,25 mg 3,0 mg peuvent être utilisés à des doses journalières de 0,002 à 2000 mg par kilogramme de poids corporel du mammifère à traiter, de préférence à des doses journalières de 0,1 à 300 mg/kg. Chez l'être humain, la dose peut varier de préférence de 0,02 à 10000 mg par jour, plus particulièrement de 1 à 3000 mg selon l'âge du sujet à traiter ou le type de traitement: prophylactique ou curatif. Il peut y avoir des cas particuliers où des dosages plus élevés ou plus faibles sont appropriés; de tels dosages ne sortent pas du cadre de l'invention. Selon la pratique habituelle, le dosage approprié à chaque patient est déterminé par le médecin selon le mode d'administration, le poids et la réponse dudit patient. La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de traitement des pathologies ci-dessus indiquées qui comprend l'administration, à un patient, d'une dose efficace d'un composé selon l'invention, ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou hydrates ou solvates. Selon la présente invention, le ou les composés de formule (1) peuvent être administrés en association avec un (ou plusieurs) principe(s) actif(s) anticancéreux, en particulier des composés antitumoraux tels que les agents alkylants tels que les alkylsulfonates (busulfan), la dacarbazine, la procarbazine, les moutardes azotées (chlorméthine, melphalan, chlorambucil), cyclophosphamide, ifosfamide; les nitrosourées tels que la carmustine, la lomustine, la sémustine, la streptozocine; les alcaloïdes antinéoplasiques tels que la vincristine, la vinblastine; les taxanes tel que le paclitaxel ou le taxotère; les antibiotiques antinéoplasiques tels que l'actinomycine; les agents intercalants, les antimétabolites antinéoplasiques, les antagonistes des folates, le méthotrexate; les inhibiteurs de la synthèse des purines; les analogues de la purine tels que mercaptopurine, 6-thioguanine; les inhibiteurs de la synthèse des pyrimidines, les inhibiteurs d'aromatase, la capécitabine, les analogues de la pyrimidine tels que fluorouracil, gemcitabine, cytarabine et cytosine arabinoside; le bréquinar; les inhibiteurs de topoisomérases tels que la camptothécine ou l'étoposide; les agonistes et antagonistes hormonaux anticancéreux incluant le tamoxifene; les inhibiteurs de kinase, l'imatinib; les inhibiteurs de facteurs de croissance; les antiinflammatoires tels que le pentosane polysulfate, les corticostéroïdes, la prednisone, la dexamethasone; les antitopoisomérases tels que l'étoposide, les antracyclines incluant la doxorubicine, la bléomycine, la mitomycine et la méthramycine; les complexes métalliques anticancéreux, les complexes du platine, le cisplatine, le carboplatine, l'oxaliplatine; l'interféron alpha, le triphénylthiophosphoramide, l'altrétamine; les agents antiangiogéniques; la thalidomide; les adjuvants d'immunothérapie; les vaccins. Selon la présente invention les composés de formule (I) peuvent également être administrés en association avec un ou plusieurs autres principes actifs utiles dans une des pathologies indiquées ci-dessus, par exemple un agent anti-émétique, anti-douleur, anti-inflammatoire, anti-cachexie. Un produit conforme à l'invention pourra être utilisé pour la fabrication d'un médicament utile pour traiter un état pathologique, en particulier un cancer. La présente invention concerne aussi les compositions thérapeutiques contenant un composé selon l'invention, en association avec un excipient pharmaceutiquement acceptable selon le mode d'administration choisi. La composition pharmaceutique peut se présenter sous forme solide, liquide ou de liposomes. Parmi les compositions solides on peut citer les poudres, les gélules, les comprimés. Parmi les formes orales on peut aussi inclure les formes solides protégées vis-à-vis du milieu acide de l'estomac. Les supports utilisés pour les formes solides sont constitués notamment de supports minéraux comme les phosphates, les carbonates ou de supports organiques comme le lactose, les celluloses, l'amidon ou les polymères. Les formes liquides sont constituées de solutions de suspensions ou de dispersions. Elles contiennent comme support dispersif soit l'eau, soit un solvant organique (éthanol, NMP ou autres) ou de mélanges d'agents tensioactifs et de solvants ou d'agents complexants et de solvants. Les formes liquides seront de préférence injectables et, de ce fait, auront une formulation acceptable pour une telle utilisation. Des voies d'administration par injection acceptables incluent les voies intraveineuse, intra-péritonéale, intramusculaire, et sous cutanée, la voie intraveineuse étant préférée. La dose administrée des composés de l'invention sera adaptée par le praticien en fonction de 25 la voie d'administration du patient et de l'état de ce dernier. Les composés de la présente invention peuvent être administrés seuls ou en mélange avec d'autres anticancéreux. Parmi les associations possibles on peut citer: É les agents alkylants et notamment le cyclophosphamide, le melphalan, l'ifosfamide, le chlorambucil, le busulfan, le thiotepa, la prednimustine, la carmustine, la lomustine, la semustine, la steptozotocine, la decarbazine, la témozolomide, la procarbazine et l'hexaméthylmélamine É les dérivés du platine comme notamment le cisplatine, le carboplatine ou l'oxaliplatine 20 35 É les agents antibiotiques comme notamment la bléomycine, la mitomycine, la dactinomycine É les agents antimicrotubules comme notamment la vinblastine, la vincristine, la vindésine, la vinorelbine, les taxoides (paclitaxel et docétaxel) É les anthracyclines comme notamment la doxorubicine, la daunorubicine, l'idarubicine, l'épirubicine, la mitoxantrone, la losoxantrone É les topoisomérases des groupes I et II telles que l'étoposide, le teniposide, l'amsacrine, l'irinotecan, le topotecan et le tomudex É les fluoropyrimidines telles que le 5fluorouracile, l'UFT, la floxuridine É les analogues de cytidine telles que la 5-azacytidine, la cytarabine, la gemcitabine, la 6-mercaptomurine, la 6-thioguanine É les analogues d'adénosine telles que la pentostatine, la cytarabine ou le phosphate de fludarabine É le méthotrexate et l'acide folinique É les enzymes et composés divers tels que la L-asparaginase, l'hydroxyurée, l'acide trans-rétinoique, la suramine, la dexrazoxane, l'amifostine, l'herceptin ainsi que les hormones oestrogéniques, androgéniques É les agents antivasculaires tels que les dérivés de la combretastatine ou de la colchicine et leurs prodrogues. Il est également possible d'associer aux composés de la présente invention un traitement par 25 des radiations. Ces traitements peuvent être administrés simultanément, séparément, séquentiellement. Le traitement sera adapté par le praticien en fonction du malade à traiter. 10 15 20
La présente invention a pour objet des dérivés de pyrido[2,3-d]pyrimidine, leur préparation et leur application en thérapeutique.Ces composés sont potentiellement utiles pour traiter les troubles de la prolifération cellulaire.
1. Composé répondant à la formule (I) : N \ \ '2 HNNNNH-C-NH-RI II Art O dans laquelle: -R1 est sélectionné dans un groupe constitué par (C1-C6)alkyle, (C1-C6)alkyle-(C3-C7)cycloalkyle, CH2COR3, phényle, ou phényle substitué par hydroxy et/ou halogène et/ou (C1-C6)alkyle. - R3 représente un groupe hydroxyle, (C1-C4)alcoxy, amino, (C1-C4) alkylamino, di(C 1-C4)alkylamino; - Ar1 représente un radical choisi parmi: (I) R2 R2 d) dans lequel X représente O ou S, et R2 est sélectionné dans le groupe constitué par H, (C1-C6)alkyle, (CH2)nNR4R5, - R4 et R5 représentent chacun indépendamment l'un de l'autre un substituant choisi parmi H, (C1-C4)alkyle, (C1-C6)alkyle-(C3-C7) cycloalkyle, (C3-C7)cycloalkyle, C(=NH)NH2, SO2(C1-C6)alkyle, R5 peut également représenter un groupe CO-(C1-C4)alkyle,CO-(C3-C7)cycloalkyle, CO-aryle, SO2-aryle, tert-butoxycarbonyle ou benzyloxycarbonyle; - ou R4 et R5 ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont liés constituent un radical azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridinyle, pipérazinyle ou morpholinyle, ledit radical étant non substitué ou substitué une ou plusieurs fois par un groupe (C1-C6)alkyle, (C 1-C4)alkyl-OH, COO(C 1-C6) alkyle; - Ar2 représente un groupe phényle non substitué ou substitué de 1 à 5 fois par des substituants semblables ou différents choisis parmi un atome d'halogène, un groupe (C 1-C4)alkyle, trifluorométhyle ou (C 1-C4) alcoxy; n représente 1, 2 ou 3. 2. Composé de formule (I) selon la 1 caractérisé en ce que: Arl représente un radical choisi parmi: R2 R2 dans lequel R2 est sélectionné dans le groupe constitué par CH3, CH2NR4R5, dans lequel R4 et R5 sont indépendamment sélectionnés parmi H et (C1-C6)alkyle. 3. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que: - Ar2 est: R6 R7 dans lequel chaque R6, R7 est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, CH3, OCH3, Cl, Br. 4. Composé de formule (I) selon la 3, caractérisé en ce que: 2 est: R6 R7 dans lequel chaque R6, R7 est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, CH3, OCH3, Cl, Br. 5. Composé de formule (I) selon la 4, caractérisé en ce que: 30 - Arl est: 6. Composé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il s'agit de: 7. 8. 9. 10. 11. 12. Composé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est sous forme: non chirale, ou racémique, ou enrichie en un stéréo-isomère, ou enrichie en un énantiomère; en ce qu'il est éventuellement salifié, et en ce qu'il est éventuellement hydraté ou solvaté. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 7, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 7. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 7 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement et à la prévention de maladies causées ou exacerbées par la prolifération des cellules. Utilisation selon la 10, pour la prévention et le traitement des leucémies, des tumeurs solides primaires et métastatiques, des carcinomes et cancers. Composition pharmaceutique selon la 11, caractérisée en ce qu'elle contient en outre au moins un autre principe actif anticancéreux. H
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 471,A61K 31,A61P 35,C07D 213,C07D 239
C07D 471/04,A61K 31/519,A61P 35/00,C07D 213/74,C07D 239/42
FR2898983
A1
CAPTEUR DE DETECTION D'IMPACT POUR VEHICULE ET PROCEDE DE FABRICATION UTILISANT UN TEL CAPTEUR
20,070,928
La présente invention concerne un capteur de détection d'impact pour véhicule ainsi qu'un procédé de fabrication d'un véhicule utilisant un tel capteur. Dans le domaine de la sécurité passive, on utilise des capteurs de détection d'impact ou chocs (frontaux, latéraux). Les capteurs comprennent par exemple des accéléromètres, des capteurs de pression, etc. Un accéléromètre est un capteur d'accélération. Certains accéléromètres utilisent la technologie MEMS (pour microelectromechanical system/device ou microsystème électromécanique), c'est-à-dire un système intégrant, à une échelle micrométrique, des dispositifs mécaniques et électroniques sur une puce, servant à assurer une fonction donnée. Un capteur de pression est un dispositif sensible à la pression, produisant un signal électrique, typiquement proportionnel à la pression. Ce signal vient par exemple alimenter un instrument de mesure ou un appareil de contrôle. Un capteur de pression est généralement constitué d'un organe qui se déforme sous l'action de la pression à mesurer. Le document WO 2005/007460 divulgue un détecteur d'impact destiné à un véhicule à moteur. Ce détecteur comprend un premier ensemble de capteurs comprenant un capteur respectif à chaque côté du véhicule. Chaque capteur consiste en un accéléromètre et comporte un axe de détection prédéfini. Chaque capteur est monté sur le véhicule à proximité de la carrosserie extérieure du véhicule et au niveau d'une première position longitudinale de sorte que l'axe de détection de chaque capteur produise un angle prédéfini par rapport à l'axe longitudinal du véhicule. L'angle prédéfini se situe entre 30 et 60 , ou entre -30 et -60 . Les axes de détection sont un miroir symétrique l'un de l'autre par rapport à l'axe longitudinal du véhicule, de sorte qu'au niveau de la première position longitudinale, se trouvent uniquement les deux capteurs respectifs, les axes de détection des deux capteurs s'étendant dans des directions différentes. A titre d'illustration, la figure 1 représente schématiquement un véhicule vu de haut, dans le plan (X, Y), la direction longitudinale du véhicule étant selon X. Certains capteurs utilisés à l'heure actuelle nécessitent un encombrement double dans la structure de véhicule prévue pour accueillir ces capteurs. La structure d'accueil peut par exemple être prévue au niveau d'un longeron, d'un pied milieu/arrière ou au niveau d'une porte du véhicule. Ceci est illustré sur la figure 2, laquelle représente schématiquement les encombrements de capteurs de détection d'impact dans une structure d'accueil de R:A Brevetsy23900`23914EP060320-PSA-Détecteur impact - version finale doc 20'03'06 - 15.03 - 1.19 capteur d'un véhicule, dans le plan (X, Y). La figure n'est évidement pas à l'échelle. Outre l'axe longitudinal 6, sont représentés deux capteurs 1 de détection, munis chacun d'un pion 2 anti-rotation ou de pré-maintien ainsi que d'une connectique 3 de capteur orientée vers le bas (du côté Z<0, c'est-à-dire du côté en dessous du plan de la figure). Chaque capteur 1 comprend également un système de fixation (non représenté). Chaque capteur comprend encore un élément sensible de détection de chocs frontaux ou latéraux. L'encombrement que nécessitent de tels capteurs est double ; c'est-à-dire qu'il faut réserver un espace de chaque côté de la ligne pointillée dirigée selon Y, pour accueillir chacun des capteurs 1. Afin d'éviter un encombrement double, tel qu'illustré plus haut, on peut envisager de réaliser deux capteurs différents, en fonction du côté auquel il est destiné. Ceci est illustré à la figure 3. Deux capteurs 1 de détection sont représentés, munis chacun d'un pion 2 anti-rotation ou de pré-maintien et d'une connectique 3 orientée vers le bas (Z<0), ainsi que d'un système de fixation (non représenté sur la figure 3). Le capteur à gauche diffère du capteur à droite : les capteurs ont ici des conceptions miroirs l'une de l'autre, par rapport au plan transverse selon X. Toutefois, la structure d'accueil peut dans ce cas être symétrique par rapport à ce même plan. Sur la figure 3, cela revient à dire que la structure dans le plan (X, Y) est symétrique par rapport à l'axe X. Une autre façon d'éviter un encombrement double est de prévoir une diversité de structure sur la caisse du véhicule, comme illustré à la figure 4. Sur cette figure, les structures d'accueil de capteur, à gauche et à droite du véhicule, ne sont pas symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe X. Or, une telle solution n'est parfois pas souhaitable, surtout lorsqu'il n'est pas possible de prévoir une diversité de structure sur la caisse du véhicule, pour des raisons de productions. Ainsi, chacune des solutions discutées ci-dessus présente des inconvénients (figures 3 et 4). D'une part, elles ne permettent pas, avec des capteurs d'un même type, d'éviter un encombrement double dans la structure d'accueil du véhicule ; et d'autre part, elles imposent une diversité de capteur si on veut une structure d'accueil symétrique. Il existe donc un besoin pour un capteur de détection d'impact ainsi qu'un procédé de fabrication d'un véhicule permettant d'éviter ces inconvénients. Ce capteur devrait en outre permettre une détection d'impact selon une direction orientée par rapport à l'axe longitudinal (pas seulement) du véhicule. L'invention a ainsi pour objet un capteur de détection d'impact pour véhicule, comprenant : un élément de détection d'impact selon une direction de détection ; au moins deux moyens distincts de maintien en position du capteur ; dans lequel : les deux moyens distincts de maintien en position s'étendent dans un plan (X, Y) du capteur ; et la direction de détection est dans ce plan (X, Y) ou parallèle à ce plan. R ', Brevets23 900123 9 8 4EP060320-PSA-Détecteur impact - version finale doc - 2003/06 - 15:03 - 2/9 3 Dans des modes de réalisation préférés, le capteur selon l'invention comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le plan (X, Y) est un plan médian du capteur; - le capteur comprend en outre une connectique, s'étendant également dans le plan (X, Y); - Fun, au moins, des moyens distincts de maintien en position s'étend symétriquement par rapport au plan (X, Y) ; - les moyens de maintien en position comprennent : des moyens de positionnement ; et des moyens de fixation ; - les moyens de positionnement comprennent un pion de centrage ou de pré- maintien ; - les moyens de fixation comprennent un système de fixation par vis comprenant un trou débouchant sur deux côtés du capteur ; - l'élément de détection d'impact est un élément microélectronique noyé dans une matrice, sensible à une décélération selon la direction de détection. L'invention propose en outre un procédé de fabrication d'un véhicule, comprenant une étape de : montage de deux capteurs selon l'invention, sur des structures d'accueil de capteur respectives d'un véhicule. De préférence, les structures d'accueil sont symétriques par rapport à un plan transverse longitudinal du véhicule. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple uniquement et en référence aux dessins annexés, qui montrent : - Figure 1 : un véhicule vu de haut, dans le plan (X, Y), la direction longitudinale du véhicule étant selon X ; - Figures 2, 3 et 4 : des représentations schématiques partielles en coupe dans un plan (X, Y) de structures d'accueil de capteurs dans un véhicule, selon l'art antérieur ; et - Figures 5A et 5B : un schéma simplifié d'un capteur de détection d'impact selon l'invention, vu en perspective et de côté, respectivement ; et - Figures 6 à 8, des représentations schématiques partielles en coupe dans un plan (X, Y) de capteurs et de structures d'accueil de ces capteurs, selon des modes distincts de réalisation de l'invention. L'invention propose un capteur de détection d'impact pour véhicule, qui comprend un élément de détection d'impact, selon une direction de détection, et au moins deux moyens distincts de maintien en position du capteur. Ces deux moyens distincts s'étendent dans un plan (X, Y) du capteur (c'est-à-dire un plan passant par R:'.Brevets\23900/23984EP060320-F'S -Détecteur impact - version finale doc - 20/03/06 - 15.03 - 3/9 4 le capteur). Egalement, la direction de détection est dans ce plan (X, Y) ou parallèle à ce plan. Ces deux moyens distincts de maintien en position du capteur comprennent par exemple un système de pré-maintien 2 et un système de fixation 5. De la sorte, après une rotation de 180 du capteur tel que défini ci-dessus autour de l'axe X, les moyens distincts de maintien en position se retrouvent dans une configuration symétrique, par rapport à l'axe X. Des capteurs de ce type peuvent donc être montés indifféremment d'un côté ou de l'autre sur une structure d'accueil symétrique par rapport à l'axe X (ou plus généralement par rapport au plan transverse contenant l'axe X). On peut donc, avec des capteurs d'un même type, éviter un encombrement double et éviter de prévoir une diversité de structure d'accueil sur véhicule. En outre, comme la direction de détection est aussi dans le plan (X, Y), après rotation du capteur, la direction de détection se retrouve en position miroir de la direction initiale (le cas échéant à une translation près, si la direction de détection est prévue parallèle au plan (X, Y) du capteur). Ceci permet donc d'obtenir un modèle de détecteur qui soit compatible avec des éléments de détection d'impact selon une direction orientée par rapport à l'axe longitudinal du véhicule (par exemple à 45 ). Ceci n'était pas possible avec les capteurs de l'art antérieur discutés ci-dessus. Pour permettre une détection orientée, les capteurs de l'art antérieur doivent en effet être différents à gauche et à droite. En effet, si un même capteur doit être utilisé pour chacun des côtés du véhicule, il faut le tourner de 180 dans le plan (X, Y), autour de l'axe Z (formant un trièdre avec X et Y). La direction de détection ne peut par conséquent pas être symétrique par rapport à l'axe X, sauf dans les cas où cette direction est parallèle à l'axe X ou Y. Cependant, dans de tels cas, le sens de détection se retrouve inversé, ce qui peut être gênant avec certains détecteurs. En effet, une direction dans le plan (X, Y) se retrouve, après rotation, parallèle à la direction de départ. Une telle solution n'est cependant pas satisfaisante lorsque l'on cherche à obtenir des axes de détection orientés dans le plan (X, Y), symétriquement par rapport à l'axe X. Le même problème se pose avec le capteur de la figure 3. Dans l'exemple de la figure 2, les capteurs de gauche et de droite sont différents, indépendamment de l'élément sensible de détection. Les figures 5A et 5B montrent un schéma simplifié d'un capteur de détection d'impact selon l'invention, vu en perspective et de côté, respectivement. En référence à ces figures, le capteur 1 de détection d'impact comprend un pion anti-rotation ou pré-maintien 2, un système de fixation 5 distincts de maintien en position du capteur. Ces systèmes de pré-maintien et de fixation 2, 5 s'étendent dans un plan (X, Y) du capteur. Un tel agencement offre les avantages mentionnés ci-dessus. Le plan (X, Y) est par exemple un plan médian du capteur (selon la direction A Breve& 23900' 23984FP060320-PSA-Détecteur impact - version finale doc - 20/03/06 - 15 03 - 4!9 Z), ce qui permet de prévoir une structure d'accueil symétrique non seulement par rapport à l'axe longitudinal mais également par rapport au plan transverse longitudinal, c'est-à-dire le plan (X, Z). Pour simplifier l'implantation du capteur sur la structure d'accueil (par 5 exemple agencée dans la caisse du véhicule), on peut en outre prévoir que l'un, au moins, des moyens 2, 5 distincts de maintien en position, par exemple le système de fixation 5,s'étende symétriquement par rapport au plan (X, Y), le cas échéant selon une direction privilégiée. Cette direction peut être la direction Y, c'est-à-dire la direction sensiblement perpendiculaire au plan moyen de la structure d'accueil dans laquelle le capteur doit être implanté, ce qui en facilite l'implantation. Comme évoqué plus haut, les moyens 2 et 5 comprennent, le cas échéant, un système de positionnement 2 et un système de fixation 5. Le système de positionnement permet de faciliter l'implantation du capteur avant de le fixer. Par exemple, le système de positionnement 2 peut consister en un pion anti-rotation ou de pré-maintien, connu en soi, faisant saillie à l'extérieur du boîtier de capteur. Dans ce cas, le pion s'étend dans le même plan (X, Y) que précédemment, le plan (X, Y) étant un plan de symétrie du pion. De même, le système de fixation 5 peut consister en un système de fixation par vis 5, interne au capteur et débouchant sur deux côtés du boîtier du capteur. De la sorte, le boîtier du capteur peut être fixé par vissage dans la structure d'accueil après son implantation. Le capteur comprend également un élément sensible de détection d'impact, selon une direction de détection (non représentée sur la figure). Cet élément sensible de détection est, en soi, d'un type connu de l'art, tel qu'un accéléromètre ou un capteur de pression. Il peut par exemple comprendre un élément microélectronique noyé dans une matrice, sensible à une décélération selon une direction de détection. Toutefois, il est agencé dans le capteur de sorte que la direction de détection soit (au moins en partie) dans le plan (X, Y) ou parallèle à ce plan. Le capteur 1 comprend en outre une connectique 3, connue en soi. Cette connectique s'étend de préférence également dans le plan (X, Y). Le branchement des capteurs peut de la sorte être effectué de façon symétrique, de chacun des côtés du véhicule. Le boîtier du détecteur 1 peut par exemple présenter une forme globalement parallélépipédique et être fait d'un matériau plastique, comme il est usuel dans l'art. Les figures 6 à 8 montrent des représentations schématiques de capteurs et de structures d'accueil de ces capteurs, selon des modes distincts de réalisation de l'invention. Chacune de ces figures (non à l'échelle) montre deux capteurs selon l'invention, comprenant chacun un pion 2 anti-rotation ou de pré-maintien, une R^Brevets12390(1A23984EP00032(1-PSA-Détecteur impact - version finale doc 20/03106 - 15 03 - 5/9 6 connectique 3 et, le cas échéant, un système 5 de fixation orienté du côté de la structure d'accueil 4 de capteur (par exemple la caisse 4) du véhicule. En référence à la figure 6, est représenté un capteur muni d'une connectique s'étendant dans le plan (X, Y). Bien que non représentée, la direction de détection d'impact envisagée ici est orientée dans le plan (X, Y). Il apparaît clairement sur la figure qu'une rotation du capteur autour de l'axe longitudinal X permet d'implanter ce capteur d'un côté ou de l'autre du véhicule, sur des structures symétriques par rapport à l'axe longitudinal X. Cette rotation donne lieu à des directions de détections symétriques par rapport à l'axe longitudinal X Dans l'exemple des figures 7 et 8, les moyens 2 de maintien en position et la connectique 3 s'étendent dans le plan (Y, Z). La direction de détection est par exemple selon Y. Dans ces exemples, une rotation du capteur autour de l'axe Z permet d'implanter ce capteur d'un côté ou de l'autre du véhicule, sur des structures symétriques par rapport à l'axe longitudinal X (et plus généralement, par rapport au plan (X, Z). Cette rotation préserve la direction de détection (pourvu que la direction soit dans le plan X, Y). La connectique 3 peut être en saillie vers le haut du capteur (figure 7) ou vers le bas (figure 8), selon. Dans ces cas (figures 7 et 8), le système de pré-maintien et de fixation sont alignés en Z. L'invention n'est cependant pas limitée aux variantes décrites ci avant mais est susceptible de nombreuses autres variations aisément accessibles à l'homme du métier. A titre d'exemple, il est possible de prévoir que l'une des faces, une partie d'une face ou encore des coins du boîtier du capteur serve de moyen de maintien en position du capteur (par exemple plutôt que d'utiliser un pion, à condition toutefois de conformer la structure d'accueil du véhicule en conséquence. R:ABrevets\23900A23984EP060320-PSA-Détecteur impact - version finaledoc -20/03/06- 1503 - 6/9
L'invention concerne un capteur (1) de détection d'impact pour véhicule, comprenant : un élément de détection d'impact selon une direction de détection ; au moins deux moyens (2, 5) distincts de maintien en position du capteur ; dans lequel : les deux moyens (2, 5) distincts de maintien en position s'étendent dans un plan (X, Y) du capteur ; et la direction de détection est dans ce plan (X, Y) ou parallèle à ce plan. Ces moyens distincts de maintien en position sont par exemple un système de pré-maintien (2) et un système de fixation (5).L'invention propose également un procédé de fabrication d'un véhicule, comprenant une étape de : montage de deux capteurs (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, sur des structures d'accueil de capteur respectives d'un véhicule.
1. Capteur (1) de détection d'impact pour véhicule, comprenant : - un élément de détection d'impact selon une direction de détection; 5 - au moins deux moyens (2, 5) distincts de maintien en position du capteur ; dans lequel : - les deux moyens (2, 5) distincts de maintien en position s'étendent dans un plan (X, Y) du capteur ; et - la direction de détection est dans ce plan (X, Y) ou parallèle à ce plan. 10 2. Capteur (1) selon la 1, caractérisé en ce que le plan (X, Y) est un plan médian du capteur. 3. Capteur (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une connectique (3), s'étendant également dans le plan (X, Y). 4. Capteur (1) selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que l'un, au moins, des moyens (2, 5) distincts de maintien en position s'étendent symétriquement par rapport au plan (X, Y). 20 5. Capteur (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens (2, 5) de maintien en position comprennent : - des moyens de positionnement (2) ; et - des moyens de fixation (5). 6. Capteur (1) selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de 25 positionnement (2) comprennent un pion de centrage ou de pré-maintien. 7. Capteur (1) selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens de fixation (5) comprennent un système de fixation par vis comprenant un trou débouchant sur deux côtés du capteur. 8. Capteur (1) selon quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce 30 que l'élément de détection d'impact est un élément microélectronique noyé dans une matrice, sensible à une décélération selon la direction de détection. R.ABrevets\ 239001:23984EP060320-PSA-Détecteur i,,pxt - version finale doc - 2003/06 - 15.03 - 7/9 15 9. Procédé de fabrication d'un véhicule, comprenant une étape de : -montage de deux capteurs (1) selon l'une quelconque des précédentes, sur des structures d'accueil de capteur respectives d'un véhicule. 10. Le procédé d'assemblage selon la 9, dans lequel les structures 5 d'accueil sont symétriques par rapport à un plan transverse longitudinal du véhicule. R iBrccets,23900i23984EP060320-PSA-Détecteur impact - version finale doc - 20/03/06 - 15'03 - 8/9
G,B
G01,B60
G01P,B60R
G01P 15,B60R 21
G01P 15/00,B60R 21/0136
FR2896897
A1
DETECTION D'INCIDENTS DE SECURITE DANS UN RESEAU DE TELECOMMUNICATIONS
20,070,803
La présente invention concerne la sécurité dans un réseau de télécommunications et en particulier des analyses de paquets transmis dans le réseau pour détecter des incidents de sécurité dans le réseau. Des incidents de sécurité surviennent dans un réseau à la suite d'actions hostiles telles qu'une propagation de code malveillant comme un "vers" ou un "virus" dans le réseau, ou un "scan" du réseau, ou encore une exploitation de vulnérabilités d'un dispositif à une attaque depuis un autre dispositif connecté au réseau. Un ver est un programme capable de se propager dans le réseau sans intervention et à l'insu des utilisateurs des machines successives sur lesquelles il s'exécute. Pour s'exécuter sur une première machine, un virus nécessite quant à lui l'intervention d'un utilisateur de la première machine, par exemple l'ouverture d'un fichier reçu. Le virus attaque ensuite de la même façon une deuxième machine connectée à la première machine. Un scan du réseau est une technique pour découvrir quels dispositifs connectés au réseau présentent des faiblesses au niveau de la sécurité. Généralement, la propagation d'un ver à travers un réseau qui n'est pas protégé par un système de sécurité adéquat, est rapide et efficace. Il existe donc un besoin de disposer d'un système de sécurité capable de repérer rapidement et efficacement tout incident de sécurité intervenant sur un réseau informatique. Ceci est d'autant plus vrai que les propagations virales sont généralement extrêmement rapides et détériorent la qualité de service du réseau. Seule une détection fine et rapide de tout type d'incident de sécurité permet de choisir la réaction la plus adéquate en fonction du type d'incident détecté. Plusieurs techniques de détection d'incidents de sécurité dans un réseau sont connues. Par exemple, un pare-feu situé en périphérie d'un réseau applique une politique de sécurité sur des paquets transmis par d'autres réseaux et entrant dans le réseau de manière à empêcher des actions non autorisées. Dans ce cas, un ver réalisant une action non autorisée pourrait être détecté par le pare-feu. Cependant, à cause de la position du pare -feu en coupure dans le réseau pour retirer des paquets anormaux, le pare-feu ne peut pas détecter toutes les actions non autorisées. Par exemple si le ver est déjà entré dans le réseau protégé, le pare-feu ne peut contrôler le trafic interne au réseau et n'est alors plus efficace pour détecter la propagation du ver. Cette faiblesse de principe du pare-feu est en partie compensée par des sondes de détection d'intrusion IDS ("Intrusion Detection System" en anglais) qui sont connectées en écoute au réseau pour analyser le trafic en des noeuds définis du réseau tels que des interconnexions de réseaux, des routeurs ou des commutateurs. Les sondes identifient des transmissions de paquets malveillantes, essentiellement grâce à des techniques à base de signature de ver. Certaines techniques de détection d'incidents de sécurité reposent sur une analyse de données collectées par un équipement de réseau, telles que des adresses IP ("Internet Protocol" en anglais) de dispositifs très actifs dans l'émission de paquets de données, des protocoles et ports de destination de dispositifs qui sont les plus souvent utilisés, ou encore des taux de non-réponse de dispositifs à des réceptions de paquet. Ces techniques utilisent généralement des parcours des données collectées dans des bases de données, telles que des journaux d'activité indiquant qu'un premier dispositif a envoyé à tel instant un paquet de tel type vers un deuxième dispositif, pour réaliser des statistiques simples. Cependant, ces techniques sont fortement sujettes à des "faux positifs". Par exemple, une adresse IP très active n'est pas obligatoirement à l'origine d'un incident de sécurité. Dans un réseau informatique, les adresses IP les plus actives peuvent être interprétées comme des informations sur des usagers qui utilisent le plus souvent les services du réseau, tels que l'envoi de courriels, mais pas forcément des informations sur des incidents de sécurité. Actuellement, des sondes IDS utilisent des techniques de détection de type pattern matching pour détecter une signature de ver connu, ladite signature étant par exemple une suite d'octets qui permet d'identifier le ver avec plus ou moins de précision. L'efficacité des sondes IDS dépend grandement du type des signatures et de la rapidité des mises à jour des techniques de détection. Ces techniques de détection ont notamment pour inconvénients d'être susceptibles de fournir des "faux négatifs" et des "faux positifs". Les faux négatifs résultent de l'incapacité à identifier des vers dont la signature n'a pas été préalablement répertoriée. Les faux positifs peuvent avoir des taux élevés induits par des signatures de ver insuffisamment précises, ce qui rend les techniques de détection particulièrement inefficaces. Par conséquent, les techniques de détection à base de signature de ver sont très perfectibles et ne peuvent détecter tout type d'incident de sécurité avec finesse et efficacité. Pour remédier aux inconvénients évoqués ci-dessus, un procédé selon l'invention pour détecter un incident de sécurité dans un réseau de télécommunications, comprenant une détermination de flux de requête qui sont à l'origine de communications dans le réseau, chaque flux de requête incluant une adresse de source et une adresse de destination de dispositifs de réseau entre lesquels sont transmis des paquets dans le réseau, est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : construire au moins un graphe orienté comprenant des arcs orientés reliant chacun une adresse de source à une adresse de destination d'un flux de requête déterminé, identifier dans le graphe orienté au moins une composante connexe comprenant une adresse racine et des adresses de destination reliées chacune à l'adresse racine par un ensemble d'arcs orientés, déterminer au moins un indicateur d'incident en fonction des adresses de destination de la composante connexe identifiée, et signaler l'incident de sécurité si l'indicateur d'incident est supérieur à un seuil choisi. Avantageusement, l'invention détecte avec précision et rapidement tout type d'incident afin de choisir l'action la plus adéquate pour traiter l'incident détecté. L'invention détecte notamment des propagation s de vers dans un réseau par une analyse des transmissions de paquets dans le réseau, sans avoir recours à une base de données de signatures de vers. Par conséquent, l'invention ne dépend pas de mises à jour externes pour des outils de sécurité ou des bases de données de signatures, et peut détecter de nouveaux incidents relatifs à des vers sans nécessiter de signatures spécifiques, ou bien détecter des incidents de sécurité non malveillants, tels qu'une surcharge de trafic dans le réseau suite à une configuration inadéquate du réseau. La construction de graphes orientés et l'identification de composantes connexes dans les graphes construits permettent de déterminer un ou plusieurs indicateurs d'incident, apportant à la fois une grande souplesse et une grande efficacité à la détection d'incident. La construction des graphes est en outre indépendante des indicateurs d'incident et les graphes servent à détecter, en fonction des indicateurs déterminés, des familles d'incidents très diverses telles qu'une propagation virale, un scan rapide, ou un scan lent, contrairement à la plupart des outils actuels, qui ne détectent qu'un type de famille d'incidents. Par ailleurs, la détection d'incident selon l'invention peut être utilisée sur tout type de réseau, tel qu'un intranet d'entreprise. L'invention n'a pas d'impact sur l'architecture et le fonctionnement global du réseau, les équipements déjà déployés dans le réseau tels que des routeurs ou des sondes de trafic pouvant récupérer des informations sur des transmissions de paquets dans le réseau selon tout type de protocole, notamment tout type de protocole de transport. L'invention concerne également un dispositif de détection pour détecter un incident de sécurité dans un réseau de télécommunications, comprenant un moyen pour déterminer des flux de requête qui sont à l'origine de communications dans le réseau, chaque flux de requête incluant une adresse de source et une adresse de destination de dispositifs de réseau entre lesquels sont transmis des paquets lors d'une communication dans le réseau. Le dispositif de détection est caractérisé en ce qu'il comprend : - un moyen pour construire au moins un graphe orienté comprenant des arcs orientés reliant chacun une adresse de source à une adresse de destination d'un flux de requête déterminé, - un moyen pour identifier dans le graphe orienté au moins une composante connexe comprenant une adresse racine et des adresses de destination reliées chacune à l'adresse racine par un ensemble d'arcs orientés, - un moyen pour déterminer au moins un indicateur d'incident en fonction des adresses de destination de la composante connexe identifiée, et - un moyen pour signaler l'incident de sécurité si l'indicateur d'incident est supérieur à un seuil choisi. L'invention se rapporte encore à un programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un dispositif de détection d'incident de sécurité dans un réseau de télécommunications, ledit programme comprenant des instructions qui, lorsque le programme est exécuté dans ledit dispositif, réalisent les étapes selon le procédé de l'invention.35 D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations de l'invention données à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels : - la figure 1 est un bloc-diagramme schématique d'un système de télécommunications comprenant un dispositif selon l'invention pour détecter un incident de sécurité dans un réseau de télécommunications ; -la figure 2 est un algorithme d'un procédé de détection d'incident de sécurité dans un réseau de télécommunications selon l'invention ; et - les figures 3 et 4 sont des graphes orientés selon l'invention reliant des adresses de source et des adresses de destination. En référence à la figure 1, le système de télécommunications comprend des sondes de détection SD1 à SDN, un collecteur de flux CF et un dispositif de traitement de données DTD en relation avec une base de données BD. Les sondes et le collecteur de flux communiquent entre eux à travers un réseau de télécommunications RT. Le réseau de télécommunications RT est par exemple un réseau informatique, tel qu'un intranet d'une entreprise ou l'Internet. Une sonde de détection SDn est un équipement de réseau par exemple relié à un noeud du réseau RT, tel qu'un routeur ou une passerelle, à travers lequel des paquets de données sont acheminés depuis des dispositifs du réseau, dits également machines ou stations, et redirigés vers d'autres dispositifs du réseau. Afin de ne pas surcharger la figure 1, on n'a représenté seulement trois sondes de détection SD1, SDn et SDN, avec l'indice n tel que 1 n paquets DATF pour la transmission de paquets entre le dispositif d'adresse de source AS et le dispositif d'adresse de destination AD. Les adresses IP identifient des dispositifs du réseau et sont par exemple au format "w.x.y.z" où w, x, y et z sont des entiers compris entre 0 et 255. Les types de protocole de transport TYP sont par exemple le protocole de transport TCP ("Transport Control Protocol" en anglais) ou le protocole de transport UDP ("User Datagram Protocol" en anglais). Chaque sonde de détection SDn transmet des flux de réseau RES au collecteur de flux CF via le réseau de télécommunications RT au moyen d'un protocole spécifique, tel que le protocole NetFlow de la société CISCO. Le collecteur de flux CF transmet alors les flux de réseau RES au dispositif de traitement de données DTD pour l'analyse des flux de réseau. Le collecteur de flux C F selon l'invention est un ordinateur du type ordinateur personnel, ou serveur, ou terminal. Selon la figure 1, le collecteur de flux CF et le dispositif de traitement de données DTD communiquent entre eux par un réseau local ou par des lignes spécialisées. Dans une variante, le collecteur CF et le dispositif DTD peuvent communiquer entre eux à travers le réseau de télécommunications RT du type intranet. Dans une autre variante, le collecteur CF et le dispositif DTD sont confondus en ou intégrés dans un unique dispositif. Le dispositif de traitement de données DTD selon l'invention comprend une unité centrale UC, un module de corrélation COR, un module de construction de graphe orienté MGO, un module de détermination de composantes connexes M CC et un module d'indicateur d'incident MII. Le dispositif de traitement de données DTD selon l'invention est un ordinateur du type ordinateur personnel, ou serveur, ou terminal. La base de données BD est liée au dispositif de traitement de données DTD, c'est-à-dire elle est soit intégrée dans le dispositif de traitement de données, soit incorporée dans un serveur de gestion de base de données et reliée au dispositif de traitement de données par une liaison locale ou distante. La base de données BD comprend notamment des informations nécessaires au fonctionnement du dispositif DTD de l'invention telles que des flux de réseau RES, des flux de requête REQ et des graphes orientés GO. En référence à la figure 2, le procédé selon l'invention comprend des étapes El à E7 exécutées automatiquement et cycliquement sous le contrôle de l'unité centrale UC dans le dispositif de traitement de données DTD et mises en oeuvre par des instructions d'un programme d'ordinateur enregistré sur un support d'enregistrement lisible par le dispositif de traitements de données DTD. A une étape initiale E0, les sondes de détection SDn du système de télécommunications selon l'invention analysent des paquets transmis entre des dispositifs du réseau de télécommunications RT et produisent des flux de réseau RES en fonction des paquets analysés. Les sondes de détection transmettent alors les flux de réseau produits RES au dispositif de traitement de données DTD via le collecteur de flux CF à travers le réseau de télécommunications RT. Les flux de réseau RES sont par exemple mémorisés dans la base de données BD. A l'étape El, le module de corrélation COR établit une corrélation entre les flux de réseau RES reçus par le dispositif DTD. Par exemple, le module de corrélation COR analyse les champs des flux de réseau RES et classent dans un premier temps les flux de réseau RES par type de protocole de transmission TYP. Pour chaque type de protocole TYP, un premier flux de réseau est associé à un deuxième flux de réseau pour former une paire de flux lorsque les adresses de source AS et de destination AD et les ports de source PS et de destination PD du premier flux sont respectivement les adresses de destination et de source et les ports de destination et de source du deuxième flux. Une paire de flux est ainsi relative à une communication entre deux dispositifs du réseau selon un protocole de transport. Pour chaque paire de flux, la date de début DATD de la transmission d'un paquet donnant naissance au premier flux de réseau est comparée à celle du deuxième flux de réseau. Le module de corrélation COR détermine alors un flux de requête REQ qui reproduit le flux de réseau ayant la date de début de transmission DATD la plus ancienne et qui est complété par un indicateur de direction DIR. Un état logique "1" est attribué à l'indicateur de direction DIR du flux de requête REQ par le module de corrélation COR et signifie que le flux de requête REQ est à l'origine d'une communication bidirectionnelle entre les deux dispositifs du réseau relatifs à la paire de flux. Par ailleurs, tout flux de réseau non associé à un autre flux est reproduit dans un flux de requête REQ incluant un indicateur de direction DIR auquel le module de corrélation COR a attribué l'état logique "0". L'indicateur DIR à l'état "0" signifie que le flux de requête REQ est à l'origine d'une communication monodirectionnelle entre un dispositif du réseau identifié par 1' adresse de source AS du flux REQ et un autre dispositif du réseau identifié par l'adresse de destination AD du flux REQ. Par exemple, les champs d'une paire de flux de réseau sont représentés dans le tableau 1 suivant: TABLEAU 1 DATD DATF PS PD TYP 192.168.0.45 11574 11628 80 64143 6 (TCP) 192.168.0.194 192.168.0.194 11548 11632 64143 80 6 (TCP) 192.168.0.45 Les champs du premier flux et du deuxième flux de la paire de flux de réseau sont par exemple représentés respectivement à la première ligne et à la deuxième ligne du tableau 1. La comparaison des dates de début de transmission DATD, qui sont par exemple des estampilles temporelles calculées à partir d'une date universelle de référence, indique que le deuxième flux est le flux de requête REQ qui est à l'origine d'une communication bidirectionnelle entre le dispositif ayant l'adresse IP "192.168.0.194" égale à l'adresse de source AS du flux de requête REQ et le dispositif ayant l'adresse IP "192.168.0.45" égale à l'adresse de destination AD du flux de requête REQ. A des étapes E21 à E25 composant l'étape E2, le module de construction de graphe MGO construit ou actualise au moins un graphe orienté GO en fonction des flux de requête REQ déterminés par le module de corrélation COR. Par exemple, un graphe orienté GO est construit ou actualisé dès qu'un flux de requête REQ a été déterminé, ou à l'expiration d'une période prédéterminée. Le module MGO analyse les champs des flux de requête REQ afin d'identifier des couples composés d'un type de protocole TYP et d'un port de destination PD. Pour chaque couple identifié, un graphe orienté GO est à construire. Un graphe orienté comprend des noeuds qui sont les adresses IP de dispositifs du réseau et qui sont reliés entre eux par des arcs orientés. Un arc orienté relie un noeud source à un noeud cible du graphe et correspond à un flux de requête REQ dont l'adresse de source AS est représentée par le noeud source et l'adresse de destination AD est représentée par le noeud cible. L'arc orienté est alors orienté selon l'indicateur de direction DIR attribué au flux de requête REQ. L'arc orienté est également associé aux dates de début de transmission DATD et de fin de transmission DATF relatives au flux de requête REQ. A la figure 3 est représenté un exemple de graphe orienté GO comprenant des noeuds qui sont des adresses IP quelconques de dispositifs du réseau, pour un couple composé d'un type de protocole donné TYP et d'un port de destination donné PD. Les arcs orientés associés à des indicateurs de direction DIR à l'état "1", donc à des communications bidirectionnelles, sont représentés par des traits continus, et les arcs orientés associés à des indicateurs de direction DIR à l'état "0", donc à des communications monodirectionnelles, sont représentés par des traits discontinus. Dans le graphe orienté, une adresse IP peut être une adresse de source AS et/ou une adresse de destination AD. Les graphes orientés GO sont par exemple construits informatiquement au moyen d'un langage de programmation orienté objet, comme le langage de programmation Java, C++ ou Perl, définissant des classes d'objets relatives aux graphes orientés et aux noeuds auxquels est associé un ensemble de propriétés et de méthodes, les noeuds et les arcs étant des représentations visuelles des flux de requête REQ. A l'étape E21, pour chaque flux de requête REQ, le module de construction de graphe MGO analyse les champs du flux de requête REQ afin d'identifier le couple composé du type de protocole TYP et du port de destination PD relatif au flux de requête REQ, et vérifie si un graphe orienté GO existe pour le couple identifié. Si le graphe orienté GO n'existe pas, le module MGO le crée en instanciant un objet d'une classe relative au graphe orienté GO. A l'étape E22, le module MGO recherche dans le graphe orienté existant GO un noeud représentant l'adresse de source AS du flux de requête REQ et un noeud représentant l'adresse de destination AD du flux de requête REQ. Si au moins l'un des noeuds n'existe pas, le module MGO le crée en instanciant un objet d'une classe relative au noeud. A l'étape E23, le module MGO vérifie dans le graphe orienté GO si les noeuds représentant l'adresse de source AS et l'adresse de destination AD relatives au flux de requête REQ sont reliés par un arc orienté. Si l'arc orienté n'existe pas, le module MGO le crée par l'intermédiaire de méthodes de dépendance entre les objets de noeuds relatifs aux adresses de source AS et de destination AD. A l'étape E24, le module MGO associe à l'arc orienté les dates de début de transmission DATD et de fin de transmission DATF relatives au flux de requête REQ. Si à l'étape E23 l'arc orienté existe déjà, le module MGO actualise périodiquement au moins la date de fin de transmission DATF à l'étape E24. Par exemple, si deux dispositifs identifiés respectivement par les adresses de source AS et de destination AD sont en cours de communication, seule la date de fin de transmission DATF est actualisée. A l'étape E25, le module MGO associe également à l'arc orienté l'indicateur de direction DIR attribué au flux de requête REQ. Si à l'étape E23 l'arc orienté existe déjà, le module MGO actualise l'indicateur de direction DIR précédemment associé à l'arc orienté. L'état de l'indicateur de direction DIR est par exemple actualisé si un dispositif identifié par l'adresse de destination AD du flux de requête ne transmet plus de paquets en réponse à un autre dispositif identifié par l'adresse de source AS. A l'issue de l'étape E25, le graphe orienté GO construit ou actualisé est mémorisé dans la base de données BD. Par exemple, lorsqu'un nouveau couple composé du type de protocole TYP et du port de destination PD relatif à un flux de requête REQ est identifié, le module MGO construit un nouveau graphe orienté GO comprenant seulement deux noeuds et un arc orienté représentant le flux de requête REQ. Selon un autre exemple, des premier et deuxième dispositifs ont communiqué avec au moins un troisième dispositif selon un même type de protocole TYP et vers un même port de destination PD. Par conséquent, deux flux de requête ont été déterminés et un graphe orienté a été créé comprenant un premier noeud représentant l'adresse IP du premier dispositif et un deuxième noeud représentant l'adresse IP du deuxième dispositif. Puis les premier et deuxième dispositifs communiquent entre eux des paquets selon le type de protocole TYP et vers le port de destination PD et donc incluant des champs identifiant le type de protocole et le port de destination précédents, ce qui conduit à la construction d'un arc orienté pour relier les premier et deuxième noeuds, à l'issue de l'étape E2. A l'étape E3, le module de construction de graphe MGO analyse les dates de fin de transmission DATF relatives aux flux de requêtes REQ et associées aux arcs orientés des graphes GO de manière périodique afin de supprimer des arcs relatifs à des flux de requête anciens. Un délai d'inactivité DIA est préalablement défini et mémorisé par exemple dans la base de données BD. Pour chaque arc orienté, le module MGO compare le délai d'inactivité DIA à la différence entre une date d'exécution EXE et la date de fin de transmission DATF associée à l'arc orienté. La date d'exécution EXE est une date courante du dispositif de traitement de données DTD au même format que la date de fin de transmission DATF. Lorsque la différence entre la date d'exécution EXE et la date de fin de transmission DATF relative à l'arc orienté est supérieure au délai d'inactivité DIA, l'arc orienté est supprimé du graphe orienté GO auquel il appartient. Par conséquent, le module MGO actualise régulièrement les graphes orientés par la suppression d'arcs orientés relatifs à des flux de requête qui ont été capturés à une date suffisamment ancienne pour ne plus être considérés comme pertinents dans la détection d'incidents de sécurité, les dispositifs relatifs aux flux de requête correspondant aux arcs orientés supprimés ne communiquant alors plus entre eux. A l'étape E4, le module de détermination de composantes connexes MCC analyse tous les graphes orientés GO construits ou actualisés. Dans chaque graphe orienté GO, le module MCC identifie au moins une composante connexe CC comprenant une adresse racine AR qui est une adresse de source ou une adresse de destination et des adresses de destination AD reliées chacune à l'adresse racine AR par un ensemble d'arcs orientés. Dans un premier temps, le module MCC identifie une adresse racine AR, correspondant à un noeud dit racine, d'une composante connexe dans un graphe orienté selon les deux cas suivants. Dans un premier cas, l'adresse racine AR est une adresse IP qui est seulement une adresse de source AS, et non une adresse de destination AD, le noeud représentant l'adresse IP n'étant pas un noeud cible et n'ayant pas d'antécédent. Dans un deuxième cas, l'adresse racine AR est une adresse IP qui est à la fois une adresse de source AS et une adresse de destination AD. Dans ce cas, le flux de requête associé à l'adresse de source AS, c'est-à-dire relatif à des paquets en provenance de l'adresse racine AR, est indépendant du flux de requête associé à l'adresse de destination AD, c'est-à-dire relatif à des paquets à destination de l'adresse racine AR. De manière générale, si la plus récente des dates de fin de transmission DATF relatives à des flux de requête en provenance d'une adresse IP est antérieure à la plus ancienne des dates de début de transmission DATD des flux de requête à destination de l'adresse IP, alors l'adresse IP est une adresse racine d'une composante connexe. Dans un deuxième temps, le module MCC détermine les noeuds cibles reliés directement et indirectement par des arcs orientés au noeud racine de la composante connexe. La composante connexe CC comprend alors le noeudracine et les noeuds cibles déterminés, c'est-à- dire l'adresse racine AR et les adresses de destination AD reliées chacune à l'adresse racine AR par un ensemble d'arcs. A la figure 4 est illustré un exemple de graphe orienté GO comprenant cinq noeuds appelés A, B, C, D et E, reliés par quatre arcs orientés correspondant à quatre flux de requête. Les noeuds A et B sont des adresses de source AS, les noeuds C et D sont à la fois des adresses de source AS et de destination AD, et le noeud E est une adresse de destination AD. Chaque arc orienté est annoté d'un intervalle [x ; y] où x est une date de début de transmission DATD et y est une date de fin de transmission DATF. Les flux de requête à destination du noeud C ont des dates de début DATD égales à "5" et "6" alors que le flux de requête en provenance du noeud C vers le noeud D a une date de fin DATF égale à "4" antérieure aux dates "5" et "6". Par conséquent, les flux de requête provenant des noeuds A et B ne peuvent être à l'origine du flux de requête du noeud C vers le noeud D, et le noeud C est considéré comme une adresse racine AR d'une composante connexe CC comprenant les noeuds C, D et E. A l'étape E5, le module d'indicateur d'incidents MII détermine des indicateurs d'incident en fonction des adresses de destination AD de chaque composante connexe identifiée CC. Par exemple, cinq types d'indicateurs d'incidents INC1, INC2, INC3, INC4, INC5 sont déterminés pour une composante connexe identifiée CC selon des étapes E51 à E55. A l'étape E51, un premier indicateur d'incident INC1 est déterminé en fonction du nombre de noeuds, en particulier du nombre des adresses de destination AD appartenant à la composante connexe CC. Le premier indicateur d'incident INC1 est par exemple égal au nombre d'adresses de destination AD de la composante connexe CC, l'adresse racine AR n'étant pas prise en compte. A l'étape E52, un deuxième indicateur d'incident INC2 est déterminé en fonction de la profondeur de la composante connexe CC. La profondeur de la composante connexe CC correspond alors au plus long des chemins entre le noeud racine et les autres noeuds de la composante connexe. En d'autres termes, la profondeur de la composante connexe CC est le nombre maximal d'arcs orientés reliant l'adresse racine à l'une quelconque des adresses de destination AD appartenant à la composante connexe. Selon l'exemple du graphe orienté illustré à la figure 3, les adresses de source AS identifiées par "10.240.10.01" et "10.240.10.02 sont respectivement des adresses racines AR de composantes connexes ayant les mêmes adresses de destination. Tous les noeuds appartenant à la composante connexe CC ayant l'adresse racine AR identifiée par "10.240.10.01" sont représentés par des ellipses pleines grisées sur la figure 3. Le nombre d'adresses de destination AD de la composante connexe CC, et par conséquent le premier indicateur d'incident INC1, sont égaux à 8. La profondeur de la composante connexe CC, et par conséquent le deuxième indicateur d'incident INC2, sont égaux à 4. En effet, le nombre maximal d'arcs pour relier l'adresse racine "10.240.10.01" à l'adresse de destination "10.240.14.01", ou encore l'adresse de destination "10.240.14.02", est égal à 4. A l'étape E53, un troisième indicateur d'incident INC3 est déterminé en fonction de l'accroissement du nombre de noeuds, c'est-à-dire du nombre d'adresses de destination AD, de la composante connexe CC au cours du temps. Le troisième indicateur d'incident INC3 est par exemple égal à l'approximation d'une pente d'une courbe représentant le nombre de noeuds de la composante connexe CC en fonction du temps. Une pente de la courbe est par exemple la pente de la corde entre deux points de la courbe respectivement associés à deux bornes d'un intervalle de temps prédéfini. A l'étape E54, un quatrième indicateur d'incident INC4 est déterminé en fonction de l'accroissement de la profondeur de la composante connexe CC au cours du temps. Le quatrième indicateur d'incident INC4 est par exemple égal à l'approximation d'une pente d'une courbe représentant la profondeur de la composante connexe CC en fonction du temps. De même, une pente de la courbe est par exemple la pente de la corde entre deux points de la courbe respectivement associés à deux bornes d'un intervalle de temps prédéfini. A l'étape E55, un cinquième indicateur d'incident INC5 est déterminé en fonction du nombre d'adresses de destination AD associées respectivement à des flux de requête auxquels est attribué un indicateur de direction à l'état "0" dans la composante connexe CC. Le cinquième indicateur d'incident INC5 est par exemple égal au rapport du nombre d'arcs associés à des indicateurs de direction DIR à l'état "0" sur le nombre d'arcs associés à des indicateurs de direction DIR à l'état "1". Pour la composante connexe CC montrée à la figure 3, le cinquième indicateur d'incident INC5 est égal à 3/8. A l'étape E6, le module d'indicateur d'incidents MII compare au moins l'un des indicateurs d'incident INC1, INC2, INC3, INC4, INC5 à un seuil choisi respectif SPI, SP2, SP3, SP4, SP5, qui peut être soit un seuil prédéterminé, soit un seuil déterminé dynamiquement au moyen d'un algorithme adéquat. A l'étape E7, le module d'indicateur d'incidents MII signale par une alarme un incident de sécurité si l'indicateur d'incident INC1, INC2, INC3, INC4, INC5 est supérieur au seuil choisi respectif SPI, SP2, SP3, SP4, SP5. Le premier indicateur d'incident INC1 peut être révélateur d'une activité illégitime telle qu'un scan de réseau effectué par un ver cherchant à se propager dans le réseau. Un scan d'un réseau consiste à balayer des plages d'adresses ou de ports dans le réseau afin de découvrir la topologie du réseau et les services applicatifs activés sur des dispositifs du réseau. Par exemple, un ver qui cherche à infecter des dispositifs du réseau effectue au préalable un scan du réseau qui engendre la création de nombreux arcs orientés entre une adresse racine d'une composante connexe, qui correspond à un dispositif "infecté", et des adresses de destination de la composante connexe, qui correspondent à des dispositifs "scannés" par le ver. Par exemple, un scan de réseau est susceptible d'être à l'origine d'un nombre d'adresses de destination d'une composante connexe supérieur à 100. Le deuxième indicateur d'incident INC2 peut être révélateur d'une activité illégitime telle qu'une propagation d'un ver dans le réseau. En effet, un ver exploite généralement une faille de sécurité d'un dispositif vulnérable sur un service donné qui est identifié par un couple composé d'un type de protocole et d'un port de destination. Lorsqu'un dispositif vulnérable est identifié par le ver, ce dernier "infecte" le dispositif et se propage depuis le dispositif infecté vers un autre dispositif vulnérable. La propagation d'un ver dans le réseau est donc susceptible d'être à l'origine d'une composante connexe de grande profondeur. Le troisième indicateur d'incident INC3 peut être révélateur d'une activité illégitime telle qu'une propagation élargie et soutenue d'un ver dans le réseau au cours du temps. En effet, l'accroissement du nombre d'adresses de destination d'une composante connexe peut être le fruit d'une activité illégitime d'un ou plusieurs dispositifs infectés par un ver dans le réseau qui exploitent des vulnérabilités sur un grand nombre de dispositifs. Une propagation rapide du ver nécessite un scan élargi du réseau pour infecter un grand nombre de dispositifs qui infectent chacun un grand nombre de dispositifs. Dans ce cas, une courbe représentant le nombre de noeuds de la composante connexe CC en fonction du temps a une forte pente. Le quatrième indicateur d'incident INC4 peut être révélateur d'une activité illégitime telle qu'une infiltration progressive d'un ver dans le réseau au cours du temps. Un ver qui effectue un scan lent du réseau peut infecter quelques dispositifs qui infectent chacun d'autres dispositifs en petit nombre également au moyen d'un scan lent. Dans ce cas, une courbe représentant la profondeur de la composante connexe CC en fonction du temps peut avoir une pente sensiblement constante au cours du temps. Ainsi, un ver peut infiltrer le réseau sans infecter un grand nombre de dispositifs, l'accroissement du nombre d'adresses de destination de la composante connexe étant faible. Le cinquième indicateur d'incident INC5 est typiquement révélateur d'une activité illégitime telle qu'un scan de réseau effectué par un ver cherchant à se propager dans le réseau. Le cinquième indicateur d'incident INC5 représente un taux de non-réponse relatif à une composante connexe, ou en d'autres termes un taux d'adresses de destination ne donnant aucune réponse à des transmissions de paquets en provenance d'une adresse de source. Ainsi, un taux élevé de non-réponses peut être le résultat soit de dispositifs effectuant des scans "aveugles", émettant ainsi un grand nombre de requêtes vers des dispositifs qui n'existent pas, soit de requêtes de dispositifs filtrés par des pare-feu du réseau. En variante, un incident est détecté en fonction d'au moins deux des cinq indicateurs d'incident INC1 à INC5. Par exemple, l'incident est détecté lorsque les premier et cinquième indicateurs d'incident INC1 et INC5 sont respectivement supérieurs aux seuils choisis SPI et SP5. Le premier indicateur INC1, excédant le seuil SPI, est révélateur d'une activité illégitime telle qu'un scan de réseau. Si le cinquième indicateur d'incident INC5, typiquement révélateur d'un scan de réseau, excède également le seuil SP5, un scan de réseau est détecté sans ambiguïté. Tout type d'incident peut être détecté au moyen des indicateurs d'incident INC1, INC2, INC3, INC4 et INC5. Par conséquent, lorsque l'incident est détecté, le dispositif de traitement de données DTD peut déclencher automatiquement des procédures de sécurité adéquates pour traiter l'incident détecté. L'invention décrite ici concerne un procédé et un dispositif pour détecter un incident de sécurité dans un réseau de télécommunications. Selon une mise en oeuvre, les étapes du procédé de l'invention sont déterminées par les instructions d'un programme d'ordinateur incorporé dans le dispositif tel que le dispositif de traitement de données DTD. Le programme comporte des instructions de programme qui, lorsque ledit programme est exécuté dans un processeur du dispositif dont le fonctionnement est alors commandé par l'exécution du programme, réalisent les étapes du procédé selon l'invention. En conséquence, l'invention s'applique également à un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur enregistré sur ou dans un support d'informations lisible par un ordinateur et tout dispositif de traitements de données, adapté à mettre en oeuvre l'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter le procédé selon l'invention. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage ou support d'enregistrement sur lequel est enregistré le programme d'ordinateur selon l'invention, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore une clé USB, ou un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé selon l'invention
Pour détecter un incident de sécurité dans un réseau de télécommunications (RT), des flux de requête (REQ) à l'origine de communications dans le réseau sont déterminés au moyen de sondes (SD). Chaque flux de requête inclut des adresses de source et destination de dispositifs de réseau entre lesquels sont transmis des paquets. Un dispositif (DTD) construit au moins un graphe orienté comprenant des arcs orientés reliant chacun des adresses de source et destination d'un flux de requête déterminé et identifie dans le graphe orienté au moins une composante connexe comprenant une adresse racine et des adresses de destination reliées chacune à l'adresse racine par un ensemble d'arcs orientés. Au moins un indicateur d'incident est déterminé en fonction des adresses de destination de la composante connexe identifiée. Si l'indicateur est supérieur à un seuil, l'incident de sécurité est signalé.
1 - Procédé pour détecter un incident de sécurité dans un réseau de télécommunications (RI), comprenant une détermination (E0, El) de flux de requête (REQ) qui sont à l'origine de communications dans le réseau, chaque flux de requête incluant une adresse de source (AS) et une adresse de destination (AD) de dispositifs de réseau entre lesquels sont transmis des paquets dans le réseau, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : construire (E2) au moins un graphe orienté (GO) comprenant des arcs orientés reliant chacun une adresse de source (AS) à une adresse de destination (AD) d'un flux de requête déterminé (REQ), identifier (E4) dans le graphe orienté (GO) au moins une composante connexe (CC) comprenant une adresse racine (AR) et des adresses de destination (AD) reliées chacune à l'adresse racine (AR) par un ensemble d'arcs orientés, déterminer (E5) au moins un indicateur d'incident en fonction des adresses de destination (AD) de la composante connexe identifiée (CC), et signaler (E7) l'incident de sécurité si l'indicateur d'incident est supérieur à un seuil choisi. 2 - Procédé conforme à la 1, selon lequel un graphe orienté (GO) est construit en fonction de flux de requête incluant un type de protocole de transport respectif (TYP) et un port de destination respectif (PD) et relatifs à des paquets transmis selon ledit protocole de transport respectif et vers ledit port de destination (PD).35 3 - Procédé conforme à la 1 ou 2, selon lequel chaque flux de requête (REQ) inclut une date de début de transmission (DATD) et une date de fin de transmission (DATF) relatives aux paquets transmis entre les dispositifs de réseau dont les adresse de source et de destination sont incluses dans le flux de requête, et chaque arc orienté est associé à la date de début de transmission (DATD) et à la date de fin de transmission (DATF) de l'un des flux de requête (REQ). 4 - Procédé conforme à la 3, comprenant une suppression (E3) d'un arc orienté lorsque la différence entre une date courante et la date de fin de transmission (DATF) associée à l'arc orienté est supérieure à un délai d'inactivité (DIA) prédéterminé. 5 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 4, selon lequel l'indicateur d'incident (INC1) est déterminé en fonction du nombre des adresses de destination de la composante connexe (CC). 6 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 5, selon lequel l'indicateur d'incident (INC2) est déterminé en fonction d'un nombre maximal d'arcs orientés reliant l'adresse racine (AR) à l'une quelconque des adresses de destination (AD) de la composante connexe (CC). 7 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 6, selon lequel l'indicateur d'incident (INC3) est déterminé en fonction de l'accroissement du nombre d'adresses de destination (AD) de la composante connexe (CC) au cours du temps. 8 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 7, selon lequel l'indicateur d'incident (INC4) est déterminé en fonction de l'accroissement d'un nombre maximal d'arcs orientés reliant l'adresse racine (AR) à l'une quelconque des adresses de destination (AD) de la composante connexe (CC). 9 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 8, selon lequel l'indicateur d'incident (INC5) est déterminé en fonction du nombre d'adresses de destination (AD) dans la composante connexe (CC) associées respectivement à des flux de requête à l'origine de communications monodirectionnelles entre des dispositifs de réseau dont les adresses de source (AS) et les adresses de destination (AD) sont respectivement reliées par des arcs orientés. 10 - Dispositif pour détecter un incident de sécurité dans un réseau de télécommunications (RI), comprenant un moyen (COR) pour déterminer des flux de requête (REQ) qui sont à l'origine de communications dans le réseau, chaque flux de requête incluant une adresse de source (AS) et une adresse de destination (AD) de dispositifs de réseau entre lesquels sont transmis des paquets dans le réseau, caractérisé en ce qu'il comprend : -un moyen (MGO) pour construire au moins un graphe orienté (GO) comprenant des arcs orientés reliant chacun une adresse de source (AS) à une adresse de destination (AD) d'un flux de requête déterminé (REQ), - un moyen (MCC) pour identifier dans le graphe orienté (GO) au moins une composante connexe (CC) comprenant une adresse racine (AR) et des adresses de destination (AD) reliées chacune à l'adresse racine (AR) par un ensemble d'arcs orientés, - un moyen (MII) pour déterminer au moins un indicateur d'incident en fonction des adresses de destination (AD) de la composante connexe identifiée (CC), et - un moyen (MII) pour signaler l'incident de sécurité si l'indicateur d'incident est supérieur à un seuil choisi. 11 - Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un dispositif (DTD) pour détecter un incident de sécurité dans un réseau de télécommunications (RT), ledit programme comprenant des instructions qui, lorsque le programme est chargé et exécuté dans ledit dispositif (DTD), réalisent une détermination (E0, El) de flux de requête (REQ) qui sont à l'origine de communications dans le réseau, chaque flux de requête incluant une adresse de source (AS) et une adresse de destination (AD) de dispositifs de réseau entre lesquels sont transmis des paquets dans le réseau, ledit programme étant caractérisé en ce que les instructions de programme réalisent les étapes de : construire (E2) au moins un graphe orienté (GO) comprenant des arcs orientés reliant chacun une adresse de source (AS) à une adresse de destination (AD) d'un flux de requête déterminé (REQ), identifier (E4) dans le graphe orienté (GO) au moins une composante connexe (CC) comprenant une adresse racine (AR) et des adresses de destination (AD) reliées chacune à l'adresse racine (AR) par un ensemble d'arcs orientés, déterminer (E5) au moins un indicateur d'incident en fonction des adresses de destination (AD) de la composante connexe identifiée (CC), et signaler (E7) l'incident de sécurité si l'indicateur d'incident est supérieur à un seuil choisi. 12 - Support d'enregistrement lisible par un dispositif de détection d'incident de sécurité (DTD) sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur pour détecter un incident de sécurité dans un réseau de télécommunications (RT), ledit programme comportant des instructions pour une détermination (E0, El) de flux de requête (REQ) qui sont à l'origine de communications dans le réseau, chaque flux de requête incluant une adresse de source (AS) et une adresse de destination (AD) de dispositifs de réseau entre lesquels sont transmis des paquets dans le réseau, ledit programme comportant des instructions pour l'exécution des étapes suivantes : construire (E2) au moins un graphe orienté (GO) comprenant des arcs orientés reliant chacun une adresse de source (AS) à une adresse de destination (AD) d'un flux de requête déterminé (REQ), identifier (E4) dans le graphe orienté (GO) au moins une composante connexe (CC) comprenant une adresse racine (AR) et des adresses de destination (AD) reliées chacune à l'adresse racine (AR) par un ensemble d'arcs orientés, déterminer (E5) au moins un indicateur d'incident en fonction des adresses de destination (AD) de la composante connexe identifiée (CC), etsignaler (E7) l'incident de sécurité si l'indicateur d'incident est supérieur à un seuil choisi.
G,H
G06,H04
G06F,H04L
G06F 21,H04L 12
G06F 21/20,H04L 12/22
FR2891286
A1
VANNE DE BARRAGE INTEGRANT UNE TURBINE
20,070,330
L'invention concerne le domaine de la production d'électricité et celui des vannes de barrage. L'électricité obtenue au moyen des centrales hydroélectriques et des barrages est une source d'énergie importante exploitée depuis des décennies, de nombreux cours d'eau ont été aménagés afin de produire de l'électricité, réguler le débit des fleuves et permettre l'irrigation. Bien que l'énergie hydroélectrique soit considérée comme propre à produire et renouvelable l'installation de nouveaux barrages est très controversée notamment par les défenseurs du milieu naturel qui considèrent que les barrages perturbent notablement l'environnement, ainsi que par les populations locales qui doivent parfois être déplacées ou qui voient leurs terres immergées. Des installations hydro-électriques imposantes ne sont donc pratiquement plus réalisables aujourd'hui. Les retenues d'eau existantes ont par ailleurs permis l'aménagement d'infrastructures de loisirs, de bases nautiques, de campings et permis l'irrigation des terres en aval des barrages, il n'est pas envisageable de modifier de tels ouvrages afin de les rendre plus performants sans un impact humain et financier rédhibitoire. Ces retenues d'eau sont devenues indispensables malheureusement la technique actuelle ne permet pas de les adapter dans le sens d'une production accrue d'énergie. Dans le contexte écologique et économique actuel les seules retenues d'eau qui se créent et celles qui peuvent éventuellement être modifiées sont celles disposées au fil de l'eau pour réguler les débits des fleuves et des rivières, c'est-à-dire celles disposant d'une faible dénivellation permettant la régulation des cours d'eau sans perturbation environnementale. Il n'existe pas à ce jour de moyen simple permettant de récupérer l'énergie hydro-électrique de barrages de ce type, déjà installés, sans des travaux importants touchant la structure même de la retenue d'eau. Par ailleurs les turbogénérateurs électriques connus installés dans des structures fixes sont inadaptés pour des retenues d'eau de faible importance en raison principalement du coût d'installation rapporté à l'énergie produite. La problématique actuelle est donc de permettre la production d'électricité au moyen de modifications simples sur les barrages existants ainsi que la récupération de l'énergie des barrages au fil de l'eau dont la hauteur d'eau est réduite, cela avec un coût d'installation le plus bas possible. L'invention a pour objectif de résoudre ces principales difficultés en proposant un dispositif pouvant être installé sur des nouvelles retenues d'eau ou sur des installations existantes et correspondant à la combinaison de la fonctionnalité de vanne avec la fonctionnalité de génération d'énergie pour un investissement financier acceptable. La présente invention concerne une vanne de barrage, orientable autour d'un axe, destinée à être placée sur une retenue d'eau et à en réguler le débit d'écoulement, ladite vanne étant caractérisée en ce que sa structure est creuse et intègre des moyens permettant la production d'électricité, notamment au moins d'une turbine couplée à au moins un générateur. Ladite turbine étant alimentée par l'eau de débordement en provenance de la partie supérieure de la vanne. Les avantages de la vanne de barrage selon l'invention sont multiples: É l'énergie des retenues d'eau comportant des faibles dénivelés, par exemple pour des barrages au fil de l'eau, peut être récupérée, et cela avec un coût d'installation réduit, les vannes existantes pouvant être remplacées par les vannes selon l'invention, É il devient possible d'équiper de nouveaux barrages pour la production d'électricité alors que cela n'était pas envisageable auparavant, É la régulation du débit d'eau du barrage employant une vanne selon l'invention s'effectue comme avec une vanne usuelle, même si le générateur d'énergie ne fonctionne pas, É plusieurs unités de récupération de l'énergie peuvent être installées 5 sur une même vanne, multipliant ainsi la quantité d'énergie produite, É par rapport à une vanne standard l'encombrement de la vanne selon l'invention n'est que très légèrement supérieur, le dispositif n'entraîne donc aucun impact hydraulique supplémentaire, É la position inclinée de la prise d'eau et de la grille de retenue des 10 déchets empêche le colmatage de la turbine et permet un fonctionnement optimal pour la récupération d'énergie, É la grille de retenue placée à l'entrée de la prise d'eau bloque les déchets et empêche les poissons de traverser la turbine, le déversement de l'eau au-dessus de la vanne les rejette automatiquement vers l'aval, un tel dispositif conduit à une faible mortalité piscicole. Les fortes turbulences engendrées dans la zone d'évacuation de la turbine provoquent une importante oxygénation de l'eau bénéfique à la faune piscicole et au milieu naturel, É Une orientation à 90 de la vanne est prévue de manière à ce que la turbine ne soit pas alimentée en eau, cette position permet la maintenance et l'extraction éventuelle de l'ensemble générateur d'énergie de son logement dans la vanne sans qu'il soit nécessaire de vider la retenue d'eau. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la 25 description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 présente une vue en coupe de la vanne de barrage dans une orientation de fonctionnement. La figure 2 illustre deux orientations de la vanne, en position haute de fonctionnement et en position basse, vanne ouverte. La figure 3 montre la vanne dans une position de fermeture complète pour la maintenance. La figure 1 représente la vanne de barrage selon l'invention dans une position de fonctionnement, c'est-à-dire inclinée par rapport à la verticale et selon un angle variable, ajustable, par rapport à l'horizontale. La vanne est articulée pour se déplacer autour d'un axe 1 perpendiculaire au fil de l'eau disposé a, base elt maintenu dans la structure fixe de la retenue d'eau par des ancrages dans un socle en béton, divers moyens connus permettant selon un fonctionnement classique le déplacement en rotation de la vanne autour de l'axe 1. Selon l'invention la vanne de barrage est caractérisée par la présence à l'intérieur de sa structure d'au moins une turbine 2 immergée permettant la production d'électricité au moyen d'un générateur 7, l'ensemble de la turbine 2 et du générateur 7 étant dénommé dans la suite de cette description turbogénérateur. La structure de la vanne est creuse et agencée de manière à comporter un ou plusieurs logements pour des ensembles turbogénérateurs. Selon la taille de la vanne, c'est-à-dire selon la hauteur d'eau de la retenue et la largeur d'écoulement souhaitée, il pourra être disposé un ou plusieurs turbogénérateurs d'électricité dans la structure creuse de la vanne. De préférence lesdits turbogénérateurs seront régulièrement répartis dans la largeur de la vanne. La turbine 2 est alimentée par le débordement de l'eau de retenue 3 audessus de la vanne à travers une bouche d'admission fermée par une grille 5, laquelle bouche d'admission permet l'entrée de l'eau dans une chambre d'admission 4. La vanne selon l'invention fonctionne de la même manière qu'une vanne standard quant à la régulation du niveau d'eau dans la retenue. La turbine 2 en rotation produit de l'électricité au moyen du générateur 7 situé également à l'intérieur de la vanne, immédiatement au-dessus de la turbine 5 2. L'ensemble en fonctionnement étant immergé. Plus précisément la turbine 2 est dimensionnée pour absorber le débit de surverse et le profil de la roue est étudié afin d'obtenir une vitesse nominale de rotation égale à une vitesse de synchronisme électrique. L'eau d'admission traverse une grille 5 de maille assez fine ayant pour 10 fonction de filtrer les débris et déchets en circulation avec l'eau pouvant obstruer et endommager la turbine. La grille 5 est prévue articulée autour d'un axe 6 de manière à permettre une ouverture pour interventions de maintenance. La grille 5 est prévue avec une longueur et une inclinaison suffisante vers l'aval afin de laisser s'évacuer les déchets. La maille de la grille sera choisie de manière à ne pas laisser pénétrer les poissons susceptibles de se déplacer dans la rivière. Plus précisément la grille 5 est inclinée dans le sens de l'amont vers l'aval. Ainsi configurée la grille est autonettoyante par un effet de chasse des déchets produit par le ressaut formé par l'eau à la traversée de la grille. En cas d'accumulation des déchets pour des raisons de régime d'écoulement particulier ou de déchet particulièrement encombrant une manoeuvre d'inclinaison de la vanne permet son nettoyage. La présence de la grille et la nécessaire inclinaison de la vanne pour un fonctionnement optimal entraînent une perte de charge pour la turbine correspondant à la différence de niveau entre l'eau de la retenue et le niveau à l'intérieur de la chambre d'admission 4. Le dénivelé utile pour produire de l'énergie est référencé H sur la figure 1. La vanne de barrage orientable, selon l'invention, comporte les fonctionnalités classiques des vannes installées sur les diverses retenues d'eau, cette vanne est notamment orientable entre 0 dans une position d'ouverture complète, telle que représentée sur la figure 2 et référencée O et une position de fermeture, c'est-à-dire à 90 par rapport à l'horizontale, tel que cela est illustré dans la figure 3. La figure 2 représente également la position de fonctionnement référencée F et la retenue d'eau 3. La figure 3 illustre la vanne en position de fermeture complète à 90 avec la grille 5 ouverte pour une opération de maintenance sur le turbogénérateur. Dans cette configuration le niveau de l'eau de retenue 3 est plus bas que le niveau d'écoulement dans la chambre d'admission qui est de fait vide d'eau. La vanne selon l'invention est orientable comme une vanne classique et peut faire fonctionner le turbogénérateur intégré tant que la chambre d'admission peut être suffisamment remplie en eau, c'est-à-dire notamment pour des angles inférieurs à la position de fonctionnement optimale. De fait la production électrique est possible même lorsque le niveau d'eau dans la retenue est inférieur au niveau nominal. Le fonctionnement des turbogénérateurs intégrés dans la structure de la vanne est donc réalisable dans une large plage d'orientation de ladite vanne et de préférence pour des angles compris entre 20 et 80 par rapport à l'horizontale. Cependant plus la hauteur H est importante, c'est-à-dire plus la vanne est orientée avec un angle important par rapport à l'horizontale, plus la puissance délivrée peut être élevée. EXEMPLE: Selon un exemple de réalisation il est installé sur une retenue d'eau 4 vannes de barrage, chaque vanne de 15 mètres de largeur dispose d'une hauteur d'eau H de 3.5 mètres pour actionner les turbines, chaque vanne comporte 7 turbogénérateurs de 40 centimètres de diamètre de roue motrice. Chaque turbogénérateur de 40 centimètres de diamètre peut absorber un débit de 700 litres par seconde sous la hauteur H de 3.5 mètres et tourner à 750 tours par minute en produisant une puissance électrique de 19 KW. Chaque vanne peut ainsi développer une puissance de 133 KW et 5 l'ensemble installé produire 532 KW. Les vannes ainsi réalisées s'intègrent bien dans la structure de la retenue d'eau, sans encombrement excessif, et permettent une production conséquente d'énergie usuellement perdue. Plusieurs formes et variantes sont possibles pour la vanne de barrage intégrant au moins un turbogénérateur dans sa structure, les dimensions de la vanne peuvent être choisies dans une large plage et le nombre de turbogénérateurs incorporés plus ou moins grand, de fait le dispositif peut être installé sur des retenues très différentes et délivrer des quantités variables d'énergie sans sortir du cadre de l'invention. La structure de la vanne, notamment la conformation de la partie supérieure comportant la chambre d'admission et la grille, peut être configurée de différentes manières, avec par exemple une chambre d'admission plus ou moins large et pouvant recevoir une quantité d'eau plus ou moins grande. L'ensemble turbine et générateur peut être positionné à différentes hauteurs à l'intérieur de la structure creuse et la vanne articulée de différentes manières avec la partie fixe de la retenue d'eau. Par ailleurs la grille peut être prévue différemment, plus ou moins inclinée par rapport à l'horizontale et par rapport à la grande dimension de la vanne, et avec des moyens automatisés pour l'évacuation des déchets, sans sortir du cadre de l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
La présente invention concerne une vanne de barrage, orientable autour d'un axe (1), destinée à être placée sur une retenue d'eau et à en réguler le débit d'écoulement, ladite vanne étant caractérisée en ce que sa structure est creuse et intègre des moyens permettant la production d'électricité, notamment au moins une turbine (2) couplée à au moins un générateur (7). Ladite turbine (2) étant alimentée par l'eau de débordement en provenance de la partie supérieure de la vanne.
1- Vanne de barrage orientable autour d'un axe (1), destinée à être placée sur une retenue d'eau et à en réguler le débit d'écoulement, caractérisée en ce que sa structure est creuse et intègre des moyens permettant la production d'électricité. 2- Vanne de barrage selon la 1 dans laquelle les moyens permettant la production d'électricité correspondent à au moins une turbine (2) couplée à au moins un générateur (7). 3- Vanne de barrage selon la 2 dans laquelle au moins une 10 turbine (2) est alimentée par l'eau de débordement en provenance de la partie supérieure de la vanne. 4- Vanne de barrage selon la 1 orientable entre un angle de 0 et un angle de 90 par rapport à l'horizontale, l'angle de 0 correspondant à la vanne ouverte complètement. 5- Vanne de barrage selon la 4 apte à produire de l'électricité selon différentes orientations de la vanne et de préférence entre des angles de 20 et de 80 par rapport à l'horizontale. 6- Vanne de barrage selon la 4 dans laquelle l'orientation de la vanne à 90 par rapport à l'horizontale correspond à une position de maintenance dans laquelle la ou les turbines (2) intégrées dans la structure de la vanne ne sont pas alimentées en eau. 7- Vanne de barrage selon l'une quelconque des précédentes intégrant plusieurs turbogénérateurs dimensionnés en fonction de la taille de la vanne et de préférence régulièrement répartis dans la largeur de ladite vanne. 8- Vanne de barrage selon l'une quelconque des précédentes disposant d'une grille (5) de retenue des déchets, positionnée au niveau de la bouche d'alimentation en eau de la chambre d'admission (4).
E,F
E02,F03
E02B,F03B
E02B 9,E02B 7,F03B 13
E02B 9/00,E02B 7/44,F03B 13/08,F03B 13/10
FR2894710
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE VERIFICATION DE L'EXECUTION D'UNE COMMANDE D'ECRITURE DANS UNE MEMOIRE
20,070,615
La présente invention concerne un circuit intégré comprenant une mémoire programmable électriquement et une unité de traitement pour exécuter de commandes de lecture et d'écriture de la mémoire. La présente invention concerne notamment les circuits intégrés pour carte à puce avec ou sans contact ou encore les circuits intégrés utilisés dans des applications spécifiques telles que les compteurs kilométriques pour automobiles. Selon les applications et le type de mémoire employé, il existe plusieurs modes d'écriture d'un mot dans une mémoire. Dans un premier mode d'écriture, les cellules mémoire prévues pour mémoriser les bits du mot à écrire sont préalablement effacées. Ensuite, les cellules mémoire correspondant aux bits à l'état programmé du mot à écrire sont programmées. Dans un second mode d'écriture, un mot est écrit dans la mémoire en programmant directement les cellules mémoire correspondant aux bits à l'état programmé du mot à écrire, sans opération d'effacement préalable. Ainsi, seules changent d'état les cellules mémoire qui étaient à l'état effacé avant la programmation et qui correspondent par leur rang à des bits à l'état programmé du mot à écrire. Ce mode d'écriture est notamment utilisé dans des compteurs de type boulier, par exemple des compteurs kilométriques pour automobile, ou dans des applications de mémorisation ou de comptage d'événements. Dans certaines applications comme les puces sans contact, un lecteur émet des commandes d'écriture sous la forme d'ondes électromagnétiques à un circuit intégré alimenté électriquement à partir du champ radioélectrique rayonné par le lecteur. Dans ces applications, il peut se produire des erreurs de transmission en raison de perturbations électromagnétiques. Il peut également se produire des erreurs d'écriture dans la mémoire, en raison notamment d'une tension d'alimentation insuffisante du circuit intégré, lorsque ce dernier se trouve à la limite du champ radioélectrique rayonné par le lecteur. Il est donc souhaitable de s'assurer qu'une commande d'écriture a bien été exécutée par le circuit intégré. Généralement, la vérification de l'exécution d'une commande d'écriture est effectuée en envoyant une commande de lecture au circuit intégré pour lire les cellules mémoire du mot qui a été écrit dans la mémoire. Dans le cas d'un circuit intégré de carte à puce sans contact, il est nécessaire d'attendre le compte rendu d'écriture émis par le circuit intégré avant de transmettre la commande de lecture de vérification. Il faut ensuite attendre la réception du mot lu en réponse à la commande de lecture, et comparer le mot lu avec le mot à écrire. Certains circuits intégrés ne comprennent qu'un seul amplificateur de lecture (sense amplifier). La lecture d'un mot doit donc être effectuée bit par bit. L'écriture d'un mot en mémoire incluant l'exécution d'une telle procédure de vérification peut donc avoir une durée relativement longue. Par ailleurs, certains circuits intégrés supportent les deux modes d'écriture décrits précédemment. Dans le mode d'écriture avec effacement préalable, la vérification de l'écriture nécessite de vérifier l'égalité de la valeur de chaque bit du mot à écrire et du mot lu après écriture. Dans le mode d'écriture sans effacement préalable, cette procédure de vérification n'est pas applicable, du fait que certains bits à l'état effacé du mot à écrire peuvent être au contraire à l'état programmé dans le mot lu après écriture. Ainsi, la présente invention vise un procédé de vérification de l'exécution d'une commande d'écriture dans une mémoire d'un circuit intégré, qui ne fasse pas intervenir l'émetteur de la commande d'écriture. Un autre objectif de la présente invention est de prévoir un procédé de vérification de l'exécution d'une commande d'écriture dans une mémoire d'un circuit intégré, qui soit adapté à la vérification d'une commande d'écriture sans effacement préalable. Encore un autre objectif de la présente invention est de prévoir un procédé de vérification de l'exécution d'une commande d'écriture, qui soit compatible avec les deux modes d'écriture avec et sans effacement préalable. Ces objectifs sont atteints par la prévision d'un procédé d'exécution d'une commande d'écriture d'un mot binaire dans une mémoire programmable, comprenant une étape d'écriture de chacun des bits dans un état programmé d'un mot binaire à écrire dans une cellule mémoire correspondante de la mémoire. Selon l'invention, le procédé comprend des étapes consistant à : ù lire chaque bit du mot écrit dans la mémoire correspondant à un bit à l'état programmé du mot à écrire, et ù comparer chaque bit à l'état programmé du mot à écrire à un bit correspondant lu dans la mémoire. Selon un mode de réalisation de l'invention, le mot est écrit dans la mémoire, sans effacement préalable des cellules mémoire dans lesquelles les bits du mot à écrire sont mémorisés. Alternativement, le procédé comprend des étapes consistant à : ù préalablement à l'étape d'écriture, effacer les cellules mémoire dans lesquelles les bits du mot à écrire sont à mémoriser, ù à la suite de l'étape d'écriture, lire chaque bit du mot écrit dans la mémoire, et ù comparer chaque bit lu à un bit correspondant du mot à écrire. Selon un mode de réalisation de l'invention, un paramètre de configuration détermine si l'écriture d'un mot dans la mémoire est effectuée avec ou sans effacement préalable des cellules mémoire dans lesquelles les bits du mot à écrire sont mémorisés, le procédé comprenant des étapes consistant à : ù lire la valeur du paramètre de configuration, et ù comparer à un bit correspondant lu dans la mémoire, chaque bit du mot à écrire, ou seulement chaque bit à l'état programmé du mot à écrire, suivant la valeur du paramètre de configuration. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend une étape de génération d'un signal d'erreur si au moins un bit du mot à écrire à l'état programmé est différent du bit correspondant lu. Selon un mode de réalisation de l'invention, le signal d'erreur est maintenu jusqu'à l'application d'un signal d'initialisation. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend des étapes de réexécution de la commande d'écriture avec vérification de l'écriture, si au moins un bit du mot à écrire à l'état programmé est différent du bit correspondant lu. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'écriture du mot dans la mémoire est effectuée bit par bit, et la vérification de l'écriture est effectuée à la suite de la programmation de chaque bit à programmer du mot à écrire, et porte sur le bit écrit dans la mémoire. L'invention concerne également un circuit intégré comprenant une mémoire programmable électriquement et une unité de traitement pour exécuter des commandes d'écriture d'un mot binaire dans la mémoire. Selon l'invention, le circuit intégré comprend : ù des moyens de lecture pour lire chaque bit d'un mot écrit dans la mémoire correspondant à un bit dans un état programmé d'un mot à écrire dans la mémoire, et ù des moyens comparaison pour comparer chaque bit à l'état programmé du mot à écrire à un bit correspondant lu dans la mémoire. Selon un mode de réalisation de l'invention, le mot est écrit dans la mémoire, sans effacement préalable des cellules mémoire dans lesquelles les bits du mot à écrire sont mémorisés. Alternativement, le mot est écrit dans la mémoire avec effacement préalable des cellules mémoire dans lesquelles les bits du mot à écrire sont mémorisés, les moyens de lecture lisant chaque bit chaque bit d'un mot écrit dans la mémoire, et les moyens de comparaison comparant chaque bit à l'état programmé du mot à écrire à un bit correspondant lu dans la mémoire. Selon un mode de réalisation de l'invention, un paramètre de configuration détermine si l'écriture d'un mot dans la mémoire est effectuée avec ou sans effacement préalable des cellules mémoire dans lesquelles les bits du mot à écrire sont mémorisés, le circuit intégré comprenant des moyens de mémorisation et de lecture de la valeur du paramètre de configuration, les moyens de comparaison comparant à un bit correspondant lu dans la mémoire, chaque bit du mot à écrire, ou seulement chaque bit à l'état programmé du mot à écrire, suivant la valeur du paramètre de configuration. Selon un mode de réalisation de l'invention, le circuit intégré comprend des moyens pour générer un signal d'erreur si au moins un bit du mot à écrire à l'état programmé est différent du bit correspondant lu. Selon un mode de réalisation de l'invention, le circuit intégré comprend des moyens pour maintenir le signal d'erreur jusqu'à l'application d'un signal d'initialisation aux moyens de génération d'un signal d'erreur. Selon un mode de réalisation de l'invention, le circuit intégré comprend des moyens pour réexécuter la commande d'écriture avec vérification de l'écriture, si au moins un bit du mot à écrire à l'état orogrammé est différent du bit correspondant lu. Selon un mode de réalisation de l'invention, le circuit intégré comprend des circuits d'émission et de réception pour recevoir des commandes d'écriture et de lecture dans la mémoire sous la forme de signaux radioélectriques modulés, et un circuit d'alimentation électrique pour générer à partir des signaux radioélectriques reçus une tension d'alimentation du circuit intégré. Selon un mode de réalisation de l'invention, la 20 mémoire est une mémoire programmable et effaçable électriquement. Selon un mode de réalisation de l'invention, la mémoire comprend un seul amplificateur de lecture. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que 25 d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante de modes de réalisation de l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 représente sous la forme de blocs un 30 circuit intégré pour carte à puce sans contact selon l'invention, - les figures 2A et 2B sont des organigrammes illustrant le procédé selon l'invention, - la figure 3 représente un circuit de vérification 35 d'écriture selon l'invention, la figure 4 représente des chronogrammes illustrant le fonctionnement du circuit d'écriture. La figure 1 représente un circuit intégré IC pour carte à puce de type RFID (Radio-Frequency Identification tag). Le circuit intégré IC comprend une unité de traitement CPU connectée à une mémoire MEM. L'unité de traitement communique avec un lecteur externe RD couplé à une antenne 2, à l'aide d'une antenne 1 connectée à un étage radiofréquence RFST. L'étage RFST est connecté à un démodulateur DEM et à un modulateur MOD. Le démodulateur est connecté a un décodeur DEC qui fournit à l'unité de traitement CPU des commandes et des données, reçues et démodulées. Le modulateur module des données fournies par l'unité de traitement et applique les données modulées à l'étage RFST en vue de leur émission vers le lecteur RD. Par ailleurs, l'étage RFST produit à partir d'un champ radioélectrique rayonné par le lecteur RD, une tension continue Vcc pour alimenter le circuit intégré IC. Le circuit intégré IC comprend également un générateur de signal d'horloge OSC qui fournit un signal d'horloge CK cadençant notamment le démodulateur, l'unité de traitement CPU et la mémoire MEM. L'unité de traitement CPU est par exemple réalisée en logique câblée. La mémoire MEM comprend des cellules mémoire MC agencées selon des lignes horizontales et verticales et reliées à des lignes de mot et à des lignes de bit. La mémoire est par exemple de type EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read Only Memory), les cellules mémoire étant effaçables et programmables électriquement. notamment, la amplificateur de une commande de bit. Pour des raisons d'économie de place mémoire peut comprendre un seul lecture (sense amplifier). Dans ce cas, lecture d'un mot est exécutée bit par L'unité de traitement CPU est connectée à la mémoire MEM par des bus d'adresse et de donnée, permettant de transmettre une adresse physique AD à accéder dans la mémoire, et un mot D à mémoriser ou lu dans la mémoire à l'adresse physique. Selon l'invention, l'unité de traitement CPU comprend une unité de vérification VU permettant de vérifier qu'une commande d'écriture dans la mémoire MEM a bien été exécutée. L'unité VU est activée pour effectuer une vérification d'écriture dès la fin de chaque écriture dans la mémoire et avant l'émission d'un éventuel message de compte rendu d'exécution de la commande d'écriture. Les figures 2A et 2B sont des organigrammes illustrant des procédures de vérification V1, V2 conformes au procédé selon l'invention, ces procédures étant exécutées par l'unité VU. La procédure V1 représentée sur la figure 2A comprend les étapes suivantes : ù étape S1 : détection de fin d'écriture d'un mot D dans 20 la mémoire MEM, ù étape S2 : chargement du mot à écrire D dans un registre Reg, ù étape S3 : test de la valeur programmée/effacée d'un bit du mot à écrire, 25 ù étape S4 : lecture d'un bit MB du mot écrit dans la mémoire MEM, ù étape S5 : comparaison d'un bit RB du mot D avec un bit MB, ù étape S6 : génération d'un signal d'erreur ER, et 30 ù étape S7 : détection de la fin du mot à écrire. A l'étape S1, l'unité VU attend la fin de l'écriture d'un mot dans la mémoire MEM. A l'étape S2, le mot D reçu dans la commande d'écriture est chargé dans un registre Reg. Cette étape n'est pas nécessaire si le mot à écrire a été mémorisé dans un registre avant l'écriture du mot dans la mémoire. Aux étapes S3 à S6, l'unité VU examine successivement chacun des bits du mot D. A l'étape S3, l'unité VU teste si le bit RB du mot D mémorisé dans le registre Reg est à l'état effacé ou programmé. Si le bit RB est à l'état programmé (à 1), l'unité VU lit le bit MB correspondant, c'est-à-dire de même rang, du mot écrit dans la mémoire MEM (étape S4). A l'étape suivante S5, l'unité VU teste l'égalité entre les bits RB et MB. Si ces deux bits sont différents, une erreur d'écriture s'est produite et l'unité VU lève un signal d'erreur ER (étape S6). Au contraire, si les bits RB et MB sont égaux, la procédure se poursuit à l'étape S7 où l'unité VU détermine si tous les bits du mot écrit ont été testés. Si tous les bits du mot écrit ont été testés, la procédure V1 se termine et l'unité VU se met en attente de la fin d'une nouvelle commande d'écriture (étape Si) . Dans le cas contraire, l'unité VU effectue la vérification du bit suivant du mot écrit en retournant à l'étape S3. La prévision de l'étape S4 est avantageuse si la mémoire est accessible en lecture bit par bit (mémoire à un seul amplificateur de lecture), car seuls sont lus en mémoire les bits MB qui correspondent à un bit RB à l'état programmé dans le mot à écrire D. Alternativement et en particulier si la mémoire est accessible en lecture par mot, le mot à vérifier, écrit dans la mémoire peut être lu au préalable et stocké temporairement dans un registre. Dans ce cas, la procédure de vérification V1 ne comporte pas d'étape S4 de lecture d'un bit dans la mémoire MEM. La procédure de vérification V2 illustrée sur la figure 2B est identique à la procédure V1, mis à part que la procédure V2 est prévue pour tester systématiquement tous les bits du mot écrit. Ainsi, elle ne comprend pas d'étape S3 de test de la valeur effacée/programmée du bit RB du mot à écrire D, suivie d'un branchement conditionnel à l'étape S7. L'une ou l'autre des procédures V1, V2 est sélectionnée par l'unité de traitement CPU en fonction d'un mode d'écriture. Ainsi, la procédure V1 est sélectionnée si l'écriture du mot à vérifier a été effectuée sans effacement préalable (mise à 0) des cellules mémoire utilisées pour mémoriser le mot. La procédure V1 ne vérifie que les bits RB du mot à écrire qui sont à l'état programmé (à 1). Au contraire, la procédure V2 qui vérifie tous les bits RB du mot à écrire, est effectuée à la suite d'une écriture en mode avec effacement préalable (mise à 0) des cellules mémoire utilisées pour mémoriser les bits du mot. Il est à noter que la procédure de vérification V1 est compatible avec les deux modes d'écriture, avec et sans effacement préalable. Elle est simplement incomplète dans le cas du mode d'écriture avec effacement préalable, du fait que les bits à l'état effacé du mot à écrire ne sont pas testés. La figure 3 représente un mode de réalisation de l'unité VU sous la forme d'un circuit logique. L'unité VU comprend trois bascules (flip-flop) FFI, FF2, FF3 cadencées par un signal d'horloge CK. La bascule FFI reçoit en entrée sous forme série, les bits MB lus dans la mémoire MEM du mot écrit à vérifier MD, tandis que la bascule FF2 reçoit en entrée également sous forme série, les bits RB du mot à écrire D mémorisé dans le registre Reg. Les sorties des deux bascules FFI, FF2 sont connectées aux entrées d'une porte logique XG de type OU exclusif inversée. La sortie de la porte XG est connectée à une entrée d'un multiplexeur MUX dont une autre entrée est connectée à la source d'alimentation Vcc. Le multiplexeur MUX est commandé par un signal de sélection Si issu d'une porte logique OG de type OU dont les entrées sont connectées à la sortie de la bascule FF2 et à une entrée du circuit VU recevant un signal de mode d'écriture WM par exemple généré à partir d'un paramètre de configuration du circuit intégré IC. La sortie du multiplexeur est connectée à une entrée d'une porte logique AG de type ET dont la sortie est connectée à l'entrée de la bascule FF3. La sortie de la bascule FF3 fournit le signal d'erreur ER et est connectée à une entrée de la porte AG. La bascule FF3 est initialisée à 1 par un signal Set. Le fonctionnement du circuit VU est illustré par les chronogrammes représentés sur la figure 4. A l'initialisation du circuit, la bascule FF3 est initialisée à 1. Il en résulte que le signal ER est également à 1. A chaque front montant du signal d'horloge CK, les bascules FFI, FF2 mémorisent la valeur d'un bit MB, RB de même rang du mot MD écrit dans la mémoire MEM, et du mot à écrire D, mémorisé dans le registre Reg. L'état des bascules FFI et FF2 est comparé par la porte XG. Le signal de sortie de la porte XG est à 1 ou 0 selon que les bits MB, RB sont égaux ou non. Le multiplexeur MUX permet de forcer à 1 la sortie de la porte XG lorsque le bit RB du mot à écrire est à l'état effacé (à 0) et que le mode d'écriture est le mode saris effacement préalable (signal WM à 0). Tant que les bits MB et RB sont égaux, ou bien que le mode sans effacement préalable est sélectionné et que le bit RB est à l'état effacé (à 0), le signal de sortie ER de la bascule FF3 reste à 1. Au contraire, si les bits MB et RB sont différents, la sortie de la porte XG passe à 0 et le signal de sortie ER de la bascule FF3 passe également à O. L'état à 0 de la bascule FF3, et donc du signal ER, est maintenu par la porte AG jusqu'à ce que le circuit VU soit initialisé par le signal Set. Dans l'exemple de la figure 4, le signal WM est à 0. Les bits RB et MB du mot à écrire D et du mot écrit MD dans la mémoire MEM sont successivement égaux à : D : 0001010100, et MD : 0011011000. Jusqu'au septième rang, soit les bits RB et MB des mots D et MD sont identiques, soit les bits RB sont à 0. Il en résulte que le signal d'erreur ER reste à 1. Au huitième rang, le bit RB du mot à écrire D est à 1, et le bit MB du mot MD est à 0. Par conséquent, le signal ER passe à 0, révélant ainsi une erreur d'écriture dans la mémoire MEM. Le signal ER reste dans cet état même si les bits suivants des mots D et MD sont identiques grâce à la porte AG. Le signal d'erreur ER est par exemple utilisé par l'unité CPU pour constituer un message de compte rendu d'écriture qui est émis par le circuit intégré IC au lecteur RD. On peut prévoir également que l'unité de traitement CPU effectue plusieurs tentatives d'écriture du mot avant de signaler une erreur d'écriture dans le message de compte rendu. Grâce à ces dispositions, la bonne exécution d'une commande d'écriture est vérifiée sans que le lecteur RD ait besoin d'envoyer une commande de lecture au circuit intégré IC, et sans que le circuit intégré IC envoie un autre message que celui qui est prévu en réponse à une commande d'écriture. Si le circuit intégré IC est configurable en mode d'écriture sans effacement préalable, on peut prévoir que le circuit intégré puisse exécuter des commandes d'effacement d'un ou plusieurs mots dans la mémoire MEM. Dans ce cas, l'exécution d'une commande d'effacement peut également comprendre l'exécution d'une procédure de vérification telle que la procédure V2, pour vérifier que toutes les cellules mémoire adressées par la commande d'effacement ont bien été effacées. Le circuit de la figure 3 peut également être utilisé pour vérifier une commande d'effacement de la mémoire. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que l'invention est susceptible de diverses variantes de réalisation et applications. Ainsi, l'invention n'est pas limitée aux mémoires effaçables. Elle s'applique également aux mémoires non effaçables. Dans ce cas, seules les cellules mémoire correspondant à un bit à l'état programmé dans le mot à écrire doivent être vérifiées. En outre, la prévision d'un signal de mode d'écriture WM est inutile, la mémoire n'acceptant que le mode d'écriture sans effacement préalable. En cas de détection d'une erreur d'écriture, il n'est pas indispensable de maintenir le signal d'erreur ou d'arrêter la procédure de vérification Vl, V2. En effet, la détection d'une erreur peut être simplement signalée à l'unité de traitement qui peut alors effectuer une nouvelle tentative d'écriture du bit erroné, suivie d'une vérification de l'écriture. L'écriture d'un mot dans la mémoire peut alternativement être effectuée bit par bit, et la vérification de l'écriture effectuée à la suite de la programmation de chaque bit à programmer du mot à écrire. Dans ce cas, la procédure de vérification ne comporte que les étapes S4 à S6. Par ailleurs, la correspondance entre l'état programmé/effacé d'une cellule mémoire et la valeur correspondante 0 ou 1 du bit mémorisé par la cellule mémoire n'est qu'une simple convention. Il va de soi qu'une convention inverse peut être employée sans sortir du cadre de la présente invention. L'invention s'applique plus généralement à tout dispositif comportant une mémoire programmable électriquement
L'invention concerne un procédé d'exécution d'une commande d'écriture d'un mot binaire dans une mémoire programmable, comprenant des étapes d'écriture de chacun des bits (RB) dans un état programmé d'un mot binaire à écrire (D) dans une cellule mémoire correspondante de la mémoire, de lecture de chaque bit (MB) du mot écrit dans la mémoire (MEM) correspondant à un bit (RB) à l'état programmé du mot à écrire, de comparaison de chaque bit (RB) à l'état programmé du mot à écrire à un bit correspondant (MB) lu dans la mémoire, et de génération d'un signal d'erreur (ER) si au moins un bit du mot à écrire à l'état programmé est différent du bit correspondant lu. Application de l'invention notamment aux circuits intégrés pour carte à puce.
1. Procédé d'exécution d'une commande d'écriture d'un mot binaire dans une mémoire programmable (MEM), comprenant une étape d'écriture de chacun des bits (RB) dans un état programmé d'un mot binaire à écrire (D) dans une cellule mémoire (MC) correspondante de la mémoire, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : ù lire chaque bit (MB) du mot écrit (MD) dans la mémoire (MEM) correspondant à un bit (RB) à l'état programmé du 10 mot à écrire (D), et ù comparer chaque bit (RB) à l'état programmé du mot à écrire à un bit correspondant (MB) lu dans la mémoire. 2. Procédé selon la 1, clans lequel_le 15 mot (D) est écrit dans la mémoire (MEM), sans effacement préalable des cellules mémoire (MC) dans lesquelles les bits (RB) du mot à écrire sont mémorisés. 3. Procédé selon la 1, comprenant des 20 étapes consistant à : ù préalablement à l'étape d'écriture, effacer les cellules mémoire (MC) dans lesquelles les bits (RB) du mot à écrire (D) sont à mémoriser, ù à la suite de l'étape d'écriture, lire chaque bit (MB) 25 du mot écrit dans la mémoire, et ù comparer chaque bit lu (MB) à un bit correspondant (RB) du mot à écrire (D). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, 30 dans lequel un paramètre de configuration (WM) détermine si l'écriture d'un mot dans la mémoire (MEM) est effectuée avec ou sans effacement préalable des cellules mémoire (MC) dans lesquelles les bits (RB) du mot à 15écrire (D) sont mémorisés, le procédé comprenant des étapes consistant à : lire la valeur du paramètre de configuration, et comparer à un bit correspondant (MB) lu dans la mémoire, chaque bit (RB) du mot à écrire (D), ou seulement chaque bit à l'état programmé du mot à écrire, suivant la valeur du paramètre de configuration. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, comprenant une étape de génération d'un signal d'erreur (ER) si au moins un bit du mot à écrire à l'état programmé est différent du bit correspondant lu. 6. Procédé selon la 5, dans lequel le signal d'erreur (ER) est maintenu jusqu'à l'application d'un signal d'initialisation (Set). 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, comprenant des étapes de réexécution de la commande d'écriture avec vérification de l'écriture, si au moins un bit du mot à écrire à l'état programmé est différent du bit correspondant lu. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel l'écriture du mot (D) dans la mémoire (MEM) est effectuée bit par bit, et la vérification de l'écriture est effectuée à la suite de la programmation de chaque bit à programmer (RB) du mot à écrire (D), et porte sur le bit (MB) écrit dans la mémoire. 9. Circuit intégré (IC) comprenant une mémoire programmable électriquement (MEM) et une unité de traitement (CPU) pour exécuter des commandes d'écriture d'un mot binaire dans la mémoire,caractérisé en ce qu'il comprend ù des moyens de lecture (CPU, FFI) pour lire chaque bit (MB) d'un mot écrit dans la mémoire (MEM) correspondant à un bit (RB) dans un état programmé d'un mot à écrire 5 (D) dans la mémoire, et ù des moyens comparaison (XG) pour comparer chaque bit à l'état programmé du mot à écrire à un bit correspondant lu dans la mémoire. 10 10. Circuit intégré (IC) selon la 9, dans lequel le mot (D) est écrit dans la mémoire (MEM), sans effacement préalable des cellules mémoire (MC) dans lesquelles les bits (RB) du mot à écrire sont mémorisés. 15 11. Circuit intégré (IC) selon la 9, dans lequel le mot (D) est écrit dans la mémoire (MEM) avec effacement préalable des cellules mémoire (MC) dans lesquelles les bits du mot (RB) à écrire sont mémorisés, les moyens de lecture (CPU, FFI) lisant chaque bit chaque 20 bit (MB) d'un mot écrit dans la mémoire (MEM), et les moyens de comparaison (XG) comparant chaque bit à l'état programmé du mot à écrire à un bit correspondant lu dans la mémoire. 25 12. Circuit intégré (IC) selon l'une des 9 à 11, dans lequel un paramètre de configuration (WM) détermine si l'écriture d'un mot dans la mémoire (MEM) est effectuée avec ou sans effacement préalable des cellules mémoire (MC) dans lesquelles les 30 bits (RB) du mot à écrire (D) sont mémorisés, le circuit intégré comprenant des moyens de mémorisation et de lecture de la valeur du paramètre de configuration, les moyens de comparaison (XG) comparant à un bit correspondant (MB) lu dans la mémoire, chaque bit (RB) du 35 mot à écrire (D), ou seulement chaque bit à l'étatprogrammé du mot à écrire, suivant la valeur du paramètre de configuration. 13. Circuit intégré (IC) selon l'une des 9 à 12, comprenant des moyens (FF3) pour générer un signal d'erreur (ER) si au moins un bit du mot à écrire à l'état programmé est différent du bit correspondant lu. 14. Circuit intégré (IC) selon la 13, comprenant des moyens (AG) pour maintenir le signal d'erreur (ER) jusqu'à l'application d'un signal d'initialisation (Set) aux moyens de génération (FF3) d'un signal d'erreur. 15. Circuit intégré (IC) selon l'une des 9 à 14, comprenant des moyens pour réexécuter la commande d'écriture avec vérification de l'écriture, si au moins un bit du mot à écrire à l'état programmé est différent du bit correspondant lu. 16. Circuit intégré (IC) selon l'une des 9 à 15, comprenant des circuits d'émission et de réception (RFST, MOD, DEM, DEC) pour recevoir des commandes d'écriture et de lecture dans la mémoire (MEM) sous la forme de signaux radioélectriques modulés, et un circuit d'alimentation électrique (RFST) pour générer à partir des signaux radioélectriques reçus une tension d'alimentation du circuit intégré. 17. Circuit intégré (IC) selon l'une des 9 à 16, dans lequel la mémoire (MEM) est une mémoire programmable et effaçable électriquement. 18. Circuit intégré (IC) selon la 9, dans lequel la mémoire (MEM) comprend un seul amplificateur de lecture.5
G
G11
G11C
G11C 29,G11C 7
G11C 29/52,G11C 7/24
FR2898600
A1
APPAREIL ET PROCEDE POUR DETACHER DES TRONCONS DE BARREAUX DE VERRE, TRONCON DE BARREAUX DE VERRE AINSI PRODUIT ET GUIDE D'ONDE OPTIQUE COMPRENANT UN TEL TRONCON
20,070,921
L'invention concerne de façon générale le détachement de tronçons de barreaux de verre, en particulier au moyen d'une rupture à la molette. Pour produire des tronçons de barreaux de verre, il est connu de produire d'abord des tronçons par entaillage et rupture. Cependant, pour de nombreuses applications, les faces extrêmes des tronçons ainsi formés n'ont généralement pas une forme satisfaisante, en sorte qu'on fait appel à des étapes de refaçonnage. Par exemple, on exige des faces extrêmes particulièrement planes et exemptes de défauts dans le cas de guides d'ondes optiques pour un couplage à faible perte en entrée et en sortie de la lumière. Pour obtenir de telles surfaces, les faces extrêmes pour des guides d'ondes optiques sont, par exemple, ensuite traitées par meulage et polissage. Cependant, en comparaison avec l'opération de détachement elle-même, le meulage et le polissage prennent beaucoup de temps. En outre, la longueur du guide d'onde optique est réduite pendant le meulage et le polissage. Si une longueur exacte est importante, il est donc nécessaire de détacher un tronçon dont la longueur est augmentée de façon correspondante et de poursuivre le meulage jusqu'à ce que les tolérances associées à la rupture aient été compensées. Ceci prolonge encore le processus de meulage et de polissage. L'invention est donc basée sur l'objectif consistant à améliorer le détachement de tronçons d'un barreau de verre au point de produire une surface de fracture très plane et uniforme, afin qu'il soit possible de se dispenser des étapes suivantes de meulage et de polissage. Cet objectif est réalisé d'une manière extrêmement surprenante à l'aide de l'appareil et du procédé décrits ci-après ainsi que de développements et de perfectionnements avantageux de l'invention. Un appareil selon l'invention, destiné à détacher des tronçons de barreaux de verre, comporte donc un dispositif destiné au maintien parallèle et à la fixation latérale d'un certain nombre de barreaux de verre, un support de molette pourvu d'une molette montée de façon à pouvoir tourner en parallèle avec l'axe des barreaux de verre, au moins un ressort de pression destiné à presser la molette et les barreaux de verre entre eux, un dispositif destiné à guider les barreaux de verre et la molette afin de se parcourir mutuellement dans une direction perpendiculaire à l'axe des barreaux de verre, un moyen de maintien destiné à exercer une pression contre les barreaux de verre, une barre de rupture et une poutre de rupture, la barre de rupture étant agencée en opposition, entre le moyen de maintien et la poutre de rupture. Dans le cas du procédé qui peut être exécuté à l'aide de cet appareil, pour détacher des tronçons de barreaux de verre, un certain nombre de barreaux de verre est maintenu de façon correspondante dans une disposition parallèle et fixée latéralement, les barreaux de verre et une molette montée de façon à pouvoir tourner en parallèle avec l'axe des barreaux de verre sont guidés de façon à se parcourir mutuellement dans une direction perpendiculaire à l'axe des barreaux de verre, et la molette et les barreaux de verre sont pressés entre eux au moyen d'au moins un ressort de pression, les barreaux de verre étant courbés entre un moyen de maintien et une poutre de rupture à l'aide d'une barre de rupture agencée entre la poutre de rupture et le moyen de maintien et, par conséquent, des tronçons des barreaux de verre étant détachés au niveau de l'emplacement de la molette. Pour la rupture, la poutre de rupture et la barre de rupture ou le moyen de maintien peuvent être déplacés, afin d'exercer sur les barreaux de verre un moment de flexion qui conduit à la rupture à l'emplacement d'entaillage par la molette. La barre de rupture sert avantageusement, en même temps, d'appui pour la pression exercée sur les barreaux de verre par la molette d'entaillage. A cet effet, la barre de rupture est également agencée de façon à être opposée à la molette, laquelle est guidée entre le moyen de maintien et la poutre de rupture. L'agencement avec le moyen de maintien, la poutre de rupture et la barre de rupture, agencée de façon à être opposée à ces derniers par rapport aux barreaux de verre, procure un appui exact en trois points des barreaux de verre pendant l'entaillage et la rupture. L'entaillage et la rupture selon l'invention d'un certain nombre de barreaux de verre agencés en parallèle en une étape de travail procurent l'effet d'un guidage plus exact de la molette sur la distance relativement longue d'entaillage et une force de pression plus uniforme. Des écarts de longueur des tronçons détachés sont donc réduits. En particulier, des surfaces de fracture très planes, perpendiculaires à l'axe des tronçons, peuvent être produites avec cet agencement. Elles sont d'une qualité si élevée qu'elles peuvent également être utilisées sans autre travail en tant que faces de couplage en entrée et en sortie à faible perte pour des guides d'ondes optiques. Pour obtenir un degré élevé d'exactitude dans la longueur des tronçons de barreaux de verre détachés, il est en outre prévu que la molette d'entaillage soit montée de façon à pouvoir tourner sans jeu quelconque dans la direction axiale. Les molettes d'entaillage au diamant et les molettes d'entaillage en acier trempé, en particulier revêtues d'une matière dure, peuvent être utilisées. Il est en outre favorable pour des fractures planes d'exercer un moment de flexion aussi égal que possible pour tous les barreaux de verre. A cet effet, il est avantageux que la barre de rupture et la poutre de rupture s'étendent dans une direction perpendiculaire à l'axe des barreaux de verre. Il est apparu de façon surprenante que des surfaces de fracture planes s'étendant exactement perpendiculairement à l'axe des barreaux de verre, ou des tronçons détachés, peuvent être produites avec précision lorsque l'entaille ne s'étend que sur une partie de la circonférence du barreau de verre. Les barreaux de verre peuvent donc être aisément montés de manière à être fixés en rotation pendant l'entaillage par le dispositif pour un maintien parallèle et une fixation latérale. L'invention propose donc, entre autres, les mesures suivantes, afin de produire, lors du détachement de tronçons d'un barreau de verre, des surfaces de fracture qui soient assez exactes pour éliminer la nécessité d'un traitement subséquent par meulage et polissage : - un montage exact de la molette d'entaillage, - un guidage exact du support de la molette d'entaillage, -l'application d'une pression précise de la molette d'entaillage contre le verre à l'aide d'un ressort de pression, - une interaction de la barre de rupture, du moyen de 15 maintien et de la poutre de rupture. Avec l'invention, non seulement des barreaux pleins, tels qu'utilisés en tant que guides d'ondes optiques, mais également des tubes de barreaux de verre relativement longs, peuvent être détachés. Ces tubes de verre sont 20 utilisés, par exemple, pour l'encapsulation de composants électriques ou électroniques. Par exemple, de tels tubes peuvent être utilisés pour la production de commutateurs à lames souples à contacts secs, les contacts à lames souples étant introduits dans les tubes et les extrémités des tubes 25 étant fondues pour l'encapsulation. De la même manière, les tubes peuvent également être traités pour former des encapsulations de répondeurs d'identification. Un développement de l'invention propose que le support de la molette d'entaillage comporte un levier monté de 30 façon à pouvoir tourner, portant la molette d'entaillage. En particulier, le ressort de pression peut, dans ce cas, agir sur un bras du levier. Avec un tel agencement, les forces du ressort peuvent être étagées avant d'être transférées à la molette d'entaillage. 35 Pour assurer un guidage latéral particulièrement exact de la molette d'entaillage, il est en outre prévu que son support soit guidé latéralement dans un bloc de palier au moyen de surfaces de guidage correspondantes, en particulier des surfaces de glissement sur le bloc de palier et le support de la molette d'entaillage. Le jeu dans le montage du support de la molette d'entaillage peut être réduit par des surfaces de guidage correspondantes glissant les unes sur les autres. Selon un autre développement de l'invention, le support de la molette d'entaillage comporte un chariot qui est guidé transversalement par rapport à la direction d'avance et aux axes des barreaux de verre, auquel la molette d'entaillage est fixée et sur lequel le ressort de pression agit. Un tel agencement peut être construit avec une masse particulièrement faible et, par conséquent, une faible inertie. Lorsque les barreaux de verre et la molette d'entaillage sont guidés de façon à se parcourir mutuellement et que la molette d'entaillage roule sur les barreaux de verre, le chariot est déplacé dans le guide par les barreaux de verre contre la force du ressort de pression. En outre, un élément hydraulique et/ou pneumatique d'amortissement peut également être avantageusement prévu, pour amortir le mouvement de la molette d'entaillage. Ceci est avantageux, entre autres, pour obtenir l'application sous une pression plus uniforme de la molette d'entaillage contre les barreaux de verre lorsque la molette roule contre eux. Le ressort de pression peut comprendre un élément élastique plein, par exemple sous la forme d'un ressort hélicoïdal ou d'un ressort plat. Conformément à un développement de l'invention, la molette d'entaillage peut cependant être également appliquée sous pression contre les barreaux de verre par un ressort pneumatique de pression. Des ressorts pneumatiques de pression ont pour avantage, entre autres, de permettre de régler la force de pression au moyen d'une pression gazeuse. En outre, il est également possible d'utiliser un ressort dynamique à écoulement de gaz, auquel cas la force de pression est produite au moyen d'un milieu en écoulement. Dans le cas d'un tel ressort, une force de pression qui est sensiblement indépendante de la déformation peut être produite, ce qui est favorable à la formation d'une zone d'entaillage uniforme sur le barreau de verre. Selon un autre perfectionnement, le moyen de maintien et/ou la poutre de rupture comporte des éléments élastiques de maintien pour les barreaux de verre, pour exercer des forces de ressort dans la direction d'application de pression de la molette d'entaillage. Par conséquent, les barreaux de verre sont appliqués sous pression par des forces de ressort sur la barre de rupture opposée, pendant l'entaillage. Pour produire des arêtes de fracture exactes, il est apparu favorable d'exercer une pression sur un barreau de verre à l'aide de la roue d'entaillage pendant une durée de 0,05 seconde à 0,5 seconde. Un entaillage qui est trop rapide et un entaillage qui est trop lent conduisent tous deux à la formation de cavités et de saillies. Suivant d'autres développements possibles du procédé conforme à l'invention : - l'entaillage est produit par la molette d'entaillage uniquement dans une partie de la circonférence du barreau de verre ; - des tubes de barreaux de verre relativement longs sont détachés ; - la molette d'entaillage est maintenue sur un chariot qui est guidé transversalement par rapport aux axes des barreaux de verre et à la direction d'avance et, lorsque les barreaux de verre et la molette d'entaillage sont guidés de façon à se déplacer mutuellement entre eux, et que la molette d'entaillage roule sur les barreaux de verre, le chariot est déplacé dans le guide par les barreaux de verre contre la force du ressort de pression ; - les barreaux de verre sont appliqués sous pression sur la barre opposée de rupture par des forces de ressort exercées par le moyen de maintien ou la poutre de rupture pendant l'entaillage ; - une zone d'entaillage d'une largeur d'au moins 10 micromètres, de préférence d'au moins 30 micromètres, est introduite sur la surface latérale du barreau de verre par la molette d'entaillage. Au moyen de l'invention telle que décrite ci-dessus, des tronçons de barreaux de verre dont les extrémités sont des surfaces de fracture et dont la tolérance de longueur des tronçons est inférieure à + 8/100 de millimètre peuvent être produits. On comprend, dans ce sens, qu'une surface de fracture ne signifie pas, par exemple, une face extrême d'un tronçon de barreau de verre qui est produite par une rupture puis par un traitement supplémentaire, par exemple par polissage. Une surface de fracture fait plutôt référence à une surface qui est obtenue directement par une rupture avec entaillage. Cependant, un refaçonnage des arêtes d'une telle surface n'est pas exclu. Ceci peut être approprié, par exemple du fait que les arêtes de fracture peuvent être très vives et peuvent être aisément écaillées. Hormis une très bonne tolérance de longueur, les tronçons de barreaux de verre qui peuvent être produits selon l'invention ont également d'autres caractéristiques excellentes. Par exemple, on peut obtenir des surfaces de fracture avec une angularité perpendiculaire à la surface latérale de moins de + 8/100 de millimètre par millimètre de diamètre extérieur. L'angularité est comprise comme signifiant la distance maximale de la surface de fracture par rapport à une surface plane agencée perpendiculairement à la surface latérale du tronçon de barreau de verre qui touche la surface de fracture en au moins un point. En outre, les surfaces de fracture sont également encore très planes. Par exemple, des surfaces de fracture ayant une planéité meilleure que 6/100 de millimètre par millimètre de diamètre extérieur peuvent être produites. La planéité est dans ce cas la distance maximale de la surface de fracture par rapport à une surface plane s'étendant sur la surface de fracture. Pour obtenir des surfaces de fracture optimales, on a constaté de façon très surprenante que ce ne sont pas, par exemple, des molettes d'entaillage ayant une arête d'entaillage parfaite qui produisent les meilleurs résultats. Des molettes d'entaillage ayant plutôt une arête d'entaillage laissant derrière elle une zone d'entaillage d'une largeur d'au moins 20 micromètres, de préférence d'au moins 40 micromètres, sur la surface latérale du barreau de verre, sont meilleures. La zone d'entaillage est la région dans laquelle des traces d'entaillage sont laissées derrière la molette sur la surface, depuis un axe central de la région. L'invention convient aussi à la production de tronçons de barreaux de verre très courts, ayant un même un rapport de la longueur au diamètre de moins de 1:1. L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels : la figure 1 est une vue schématique d'un exemple de forme de réalisation d'un appareil selon l'invention ; la figure 2 montre une vue de l'appareil représenté sur la figure 1 dans la direction suivant les axes des barreaux de verre ; la figure 3 montre une vue en perspective de l'appareil représenté sur les figures 1 et 2 ; la figure 4 est une vue en coupe partielle montrant des détails du moyen de maintien ; la figure 5 est une vue de côté montrant des détails du support de la molette d'entaillage ; la figure 6 montre une vue de face depuis la direction 30 de la flèche "A" sur la figure 5 ; la figure 7 montre une vue en perspective du support de la molette d'entaillage représenté sur les figures 5 et 6 ; la figure 8 est une représentation en coupe d'un perfectionnement de l'exemple de forme de réalisation montré 35 schématiquement sur les figures 1 à 3 ; la figure 9 est une vue en coupe partielle d'un exemple de forme de réalisation d'un ressort de pression sous la forme d'un ressort dynamique à écoulement de gaz ; la figure 10 montre une vue d'un tronçon de barreau de verre produit selon l'invention ; les figures 11 et 12 montrent des micrographies obtenues au microscope électronique à balayage des arêtes d'entaillage de molettes d'entaillage ; et la figure 13 montre schématiquement une vue d'un barreau 10 de verre entaillé. La figure 1 représente une vue schématique d'un appareil 1 selon l'invention pour détacher des tronçons de verre 3. La figure 2 montre l'agencement suivant la direction de la flèche "A" de la figure 1. 15 L'appareil 1 pour détacher des tronçons de barreaux de verre 3 comporte un dispositif (non représenté) pour le maintien en parallèle et la fixation latérale d'un certain nombre de barreaux de verre 3, un support 7 de molette d'entaillage ayant une molette d'entaillage 5 montée de 20 façon à pouvoir tourner en parallèle avec l'axe des barreaux de verre 3, un ressort 9 de pression destiné à appliquer sous pression la molette d'entaillage 5 contre les barreaux de verre 3, un moyen de maintien 15 destiné à être appliqué sous pression contre les barreaux de verre 3, une barre de 25 rupture 11 et une poutre de rupture 13. La barre de rupture 11 est agencée en opposition, par rapport aux barreaux de verre 3, entre le moyen de maintien 15 et la poutre de rupture 13. La barre de rupture 11 est également positionnée en opposition à la molette d'entaillage 5, laquelle est 30 guidée entre le moyen de maintien 15 et la poutre de rupture 13, et sert d'appui pour la pression exercée sur les barreaux de verre par la molette d'entaillage 5. Pour l'entaillage, il est prévu un dispositif destiné à guider les barreaux de verre 3 et la molette d'entaillage 5 35 pour qu'ils se parcourent mutuellement dans une direction perpendiculaire à l'axe des barreaux de verre 3. Dans ce cas, soit la molette d'entaillage 5 peut être déplacée avec son support 7 au-dessus des barreaux de verre, soit, inversement, les barreaux de verre 3 peuvent être déplacés par rapport à la molette d'entaillage 5. La barre de rupture 11, le moyen de maintien 15 et la poutre de rupture 13 s'étendent dans une direction perpendiculaire à l'axe des barreaux de verre 3 et suivant la direction d'avance 50, le long de laquelle les barreaux de verre 3 et la molette d'entaillage 5 sont guidés entre eux. Le moyen de maintien 15 n'est pas représenté sur la figure 2, de manière à ne pas masquer le support 7 de la molette d'entaillage et la poutre de rupture. La molette d'entaillage 5 est montée de façon à pouvoir tourner sans jeu quelconque dans la direction axiale, afin qu'elle ne puisse pas s'écarter de la direction prévue dans la direction suivant les axes des barreaux de verre 3. Le procédé mis en oeuvre au moyen de l'appareil 1 pour détacher les tronçons de barreaux de verre 3 est basé sur le fait que les barreaux de verre 3 sont maintenus parallèlement les uns aux autres et d'une manière fixée latéralement, que les barreaux de verre 3 et la molette d'entaillage 5 montée de façon à pouvoir tourner en parallèle à l'axe des barreaux de verre 3 sont guidés entre eux dans une direction perpendiculaire à l'axe des barreaux de verre 3 et que la molette d'entaillage et les barreaux de verre sont appliqués sous pression entre eux au moyen du ressort 9 de pression. Les barreaux de verre entaillés 3 sont ensuite soumis à une flexion entre le moyen de maintien 15 et la poutre de rupture 13 à l'aide de la barre de rupture 11 agencée en opposition, entre la poutre de rupture 13 et le moyen de maintien 15, afin que des tronçons 30 des barreaux de verre soient détachés au niveau de la position d'entaillage. On fait rouler la molette d'entaillage 5 sur les barreaux de verre au moyen de l'appareil d'une manière telle que la molette d'entaillage 5 est, dans chaque cas, en contact avec un barreau de verre, et exerce une pression sur le barreau de verre 3, pendant une période de temps allant de 0,05 seconde à 0,5 seconde. Dans le cas de cet exemple de forme de réalisation, la pression demandée pour l'entaillage est exercée par la molette d'entaillage sur les barreaux de verre 3 à l'aide d'un ressort comprimé 9 de pression, qui agit sur le support de la molette d'entaillage de la manière représentée sur les figures 1 à 3. La figure 4 représente des détails du moyen de maintien 15. Le moyen de maintien 15 comporte des dispositifs élastiques 150 de maintien pour les barreaux de verre 3. Ces dispositifs 150 de maintien comprennent des éléments de maintien 153, qui sont maintenus sur des ressorts 152 et guidés dans des rainures 151, pour exercer des forces de ressort dans la direction d'application de pression de la molette d'entaillage 5. Les éléments de maintien 153 sont également pourvus d'encoches dans lesquelles les barreaux de verre sont fixés latéralement. Pendant l'entaillage, il n'est pas nécessaire de faire tourner les barreaux de verre dans les encoches, car il suffit que l'entaillage soit réalisé le long d'une partie de la circonférence des barreaux de verre 3 qui fait face à la molette d'entaillage, et les barreaux de verre peuvent donc être maintenus de façon à ne pas pouvoir tourner. Le perfectionnement de l'invention obtenu à l'aide des éléments élastiques 153 de maintien est avantageux, car les barreaux de verre 3 sont appliqués sous pression par les ressorts 152 contre la barre de rupture 11, sous des forces de ressort définies. Un moment de flexion uniforme est également exercé sur tous les barreaux de verre 3 au moyen des ressorts pendant la rupture lorsque la poutre de rupture fait fléchir les barreaux de verre. Pour y parvenir, en variante ou en plus, la poutre de rupture peut également être pourvue d'éléments élastiques correspondants de maintien. Les figures 5 à 7 montrent des détails d'un exemple de forme de réalisation d'un support de la molette d'entaillage. Parmi elles, la figure 5 montre le support 7 de molette d'entaillage vu de côté dans la direction de l'axe de la molette d'entaillage. La figure 6 montre une vue de face suivant la direction de la flèche "A" de la figure 5. La figure 6 représente une vue en perspective de l'agencement pour une meilleure illustration. Le support 7 de la molette d'entaillage comporte un levier 71 ayant des bras 72, 73, la molette 5 d'entaillage étant fixée au bras 72 du levier. Le levier 71 est monté sur un bloc de palier 8 pourvu d'un palier à billes et il peut donc tourner ou pivoter autour de l'axe du palier à billes. La pression exercée sur les barreaux de verre 3, qui est nécessaire à l'entaillage, est produite au moyen d'un ressort 9 de pression, qui est monté entre le bloc 8 de palier et le bras 73 du levier et exerce sur le bras 73 du levier une force de ressort qui est transmise par l'intermédiaire de l'axe 74 au bras 72 de levier sur lequel la molette 5 d'entaillage est montée. La force du ressort agissant sur le bras 73 de levier peut être ajustée au moyen d'une vis de réglage 83. Dans le cas de l'exemple de forme de réalisation représenté sur les figures 5 à 7, le bloc de palier comporte deux moitiés 81, 82 de bloc de palier. Une fente 86, à travers laquelle le levier 71 du support 7 de la molette d'entaillage fait saillie, est formée entre ces moitiés. Les surfaces 84, 85 des parties 81, 82 du bloc de palier, qui font face au levier 71, et les surfaces latérales 74, 75 du levier 71 forment des surfaces de guidage correspondantes, en particulier des surfaces de glissement, à l'aide desquelles le support 7 de la molette d'entaillage est guidé latéralement par rapport à la direction d'avance 50. Par conséquent, on évite, ou au moins on réduit, tout écart de la molette d'entaillage 5 latéralement par rapport à la direction d'avance 50, de façon à pouvoir maintenir des tolérances étroites particulières dans la longueur des tronçons détachés 30. La figure 8 montre une représentation en coupe d'un perfectionnement de l'appareil qui est représenté sur les figures 1 à 3. La direction d'observation de la figure 8 correspond à la figure 1. Dans le cas de l'exemple de forme de réalisation montré sur la figure 8, la course de la molette d'entaillage 5 n'est pas exécutée au moyen d'un levier et d'un mouvement pivotant produit en faisant tourner le levier, mais au moyen d'un guidage linéaire. Il est évidemment possible, cependant, de combiner aussi le mécanisme montré sur la figure 8 avec un levier en tant que pièce constitutive du support 7 de la molette d'entaillage. Le guidage linéaire du support 7 de la molette d'entaillage, représenté sur la figure 8, comprend un chariot 701 sur lequel la molette d'entaillage 5 est montée de façon à pouvoir tourner. Le chariot est guidé dans un élément de guidage 710, linéairement dans une direction transversale par rapport aux axes des barreaux de verre 3 et à la direction d'avance (dans la représentation de la figure 8, cette dernière s'étend perpendiculairement au plan de l'image) pour effectuer une course. Pour permettre un guidage à faible frottement, il est prévu, par exemple, des éléments d'appui 702 à contact de roulement. Il est cependant évident que d'autres éléments d'appui, par exemple des paliers à billes ou un agencement de palier à glissement, peuvent également être prévus. En outre, au lieu du ressort hélicoïdal représenté sur les figures précédentes, un ressort 91 à pression gazeuse comportant un cylindre 92 de pression gazeuse et une tige 93 de piston est utilisé en tant que ressort 9 de pression. De plus, on peut prévoir un élément hydraulique d'amortissement 95 pour amortir le mouvement de la molette d'entaillage dans la direction de la course et obtenir ainsi une pression de contact plus uniforme dans la course de la molette d'entaillage 5 qui suit le contour des barreaux de verre 3. La figure 9 représente en coupe un exemple de forme de réalisation d'un ressort 9 de pression sous la forme d'un ressort dynamique 95 à écoulement de gaz. Ce ressort 95 peut remplacer ou compléter, par exemple, chacun des ressorts de pression représentés sur les figures précédentes. Exactement comme dans le cas du ressort 91 à pression gazeuse représenté sur la figure 8, le ressort dynamique 95 à écoulement de gaz comporte un cylindre 92 et une tige de piston 93 à laquelle est fixé un piston se déplaçant dans le cylindre. Un gaz est introduit à force dans l'espace 99 du piston par l'intermédiaire d'un canal 96 d'admission, afin qu'une pression gazeuse s'établissant dans l'espace balayé par la course du piston agisse sur le piston 98. Celle-ci est transmise à la tige de piston 93 et, de là, à la molette d'entaillage. Le piston 98 se déplace dans le cylindre 92 sans étanchéité entre eux, afin que le gaz puisse s'écouler de l'espace balayé autour du piston et s'échapper de l'ouverture inférieure 97 du cylindre. Pour améliorer les conditions d'écoulement, la partie supérieure de l'espace balayé 99 et du piston 98 peut être, par exemple, de configuration conique. En variante à l'écoulement périphérique du gaz, il est également possible, par exemple, de prévoir dans le cylindre des trous latéraux par lesquels le gaz s'écoule de l'espace balayé 99. Un tel ressort à pression gazeuse a pour avantage, par rapport à un ressort à pression gazeuse statique, de rendre la pression gazeuse sensiblement indépendante de la position du piston. Ceci a pour effet d'amener la molette d'entaillage à exercer une pression constante sur les barreaux de verre. La figure 10 représente un exemple de forme de réalisation d'un tronçon 30 de barreau de verre produit conformément à l'invention comme décrit ci-dessus, par entaillage et rupture à l'aide d'un appareil conforme aux figures 1 à 7. Le tronçon 30 de barreau de verre a été détaché d'un barreau de verre cylindrique et plein. En conséquence, le tronçon 30 de barreau de verre a une forme cylindrique avec une surface latérale cylindrique 31. Les faces extrêmes du tronçon cylindrique sont formées par des surfaces de fracture 33 et 34, qui ont été obtenues directement par la rupture avec entaillage. Les faces extrêmes 33, 34 sont, dans ce cas, perpendiculairesà la surface latérale, ou à l'axe de symétrie de rotation 32. La tolérance portant sur la longueur globale, c'est-à-dire la distance entre les deux surfaces de fracture 33, 34, est inférieure à + 0,08 mm. En particulier, une tolérance de longueur de seulement + 0,06 mm a été maintenue. En outre, l'angularité des surfaces de fracture 33, 34 perpendiculaires à la surface latérale 31 est inférieure à + 0,08 mm par millimètre de diamètre extérieur, dans le cas d'un diamètre de la surface latérale de 1,1 mm, une tolérance d'angularité de + 0,06 mm étant même maintenue. La planéité des surfaces de fracture 33, 34 est meilleure que 0,06 mm par millimètre de diamètre extérieur, avec même la possibilité, dans le cas de tronçons de barreaux de verre d'un diamètre de 1,1 mm, de maintenir une tolérance de planéité de 0,04 mm. Les figures 11 et 12 montrent deux images des arêtes d'entaillage de molettes d'entaillage différentes, prises à l'aide d'un microscope électronique à balayage. Le grossissement est le même pour les deux images. A titre illustratif, une distance comparative de 10 m de longueur est indiquée dans chaque cas. La figure 11 montre une molette d'entaillage à arête très effilée, qui s'étend perpendiculairement de haut en bas approximativement au milieu de l'image. L'arête d'entaillage s'étend également de haut en bas dans le cas de la micrographie montrée sur la figure 12, portant sur une molette d'entaillage différente. Cependant, l'arête d'entaillage de cette molette d'entaillage est beaucoup moins bien définie et notablement plus large. Aussi, l'ensemble de la région grossière, qui apparaît sombre et s'étend sur toute la moitié inférieure de gauche de l'image dans le bord inférieur de l'image et s'effile vers le haut sous la forme d'un coin, contribue à l'entaillage du barreau de verre. Ceci engendre une zone d'entaillage qui est notablement plus large, en comparaison avec l'entaillage réalisé par la molette d'entaillage représentée sur la figure 11. La figure 13 représente schématiquement une telle zone d'entaillage 55 sur un barreau de verre 3. Le barreau de verre 3 est représenté en détail sur la figure 13. La région de la surface latérale 31 du barreau de verre 3 qui forme la délimitation extérieure des traces d'entaillage 56 introduites par la molette d'entaillage est considérée comme la zone d'entaillage. Cette région est illustrée par une ligne en traits pointillés. La zone d'entaillage est réalisée de façon à s'étendre d'une manière correspondant à l'entaillage suivant une direction d'avance 50 dans une direction perpendiculaire à l'axe de symétrie de rotation ou axe central 32 du barreau de verre 3. En ce qui concerne les molettes d'entaillage représentées sur les figures 11 et 12, on a donc constaté avec surprise qu'une plus grande précision des surfaces de fracture est obtenue dans le cas de la rupture avec entaillage selon l'invention à l'aide de la molette d'entaillage montrée sur la figure 12. En correspondance avec la largeur de l'arête d'entaillage, une zone d'entaillage 55 d'une largeur d'au moins 20 micromètres, même de 40 micromètres, est introduite sur la surface latérale 31 du barreau de verre 3 par cette arête ou par une arête comparable. Dans ce cas, la largeur de la zone d'entaillage est comprise comme signifiant son étendue dans la direction de l'axe central 32. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'appareil décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, les caractéristiques des exemples individuels de formes de réalisation peuvent également être combinées entre elles
L'invention concerne un appareil et un procédé pour détacher des tronçons (30) de barreaux de verre (3) en produisant des surfaces de fracture uniformes et très planes. A cet effet, les barreaux de verre (3) sont maintenus parallèlement et fixement dans la direction latérale, une molette (5) d'entaillage est déplacée transversalement à eux, sans jeu et est soumise à la force d'un ressort (9) de compression pour s'appliquer sous pression contre les barreaux (3) et les entailler. Ils sont ensuite cassés à l'aide d'un moyen (15) de maintien, d'une poutre (13) de rupture et d'une barre (11) de rupture.Domaine d'application : Production de guides d'ondes optiques, etc.
1. Appareil pour détacher les tronçons (30) de barreaux de verre (3), caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif pour le maintien en parallèle et la fixation latérale d'un certain nombre de barreaux de verre (3), un support de molette d'entaillage sur lequel une molette d'entaillage (5) est montée de façon à pouvoir tourner en parallèle à l'axe des barreaux de verre (3), au moins un ressort de pression destiné à appliquer sous pression, entre eux, la molette d'entaillage (5) et les barreaux de verre (3), un dispositif destiné à guider les barreaux de verre (3) et la molette d'entaillage (5) afin de les amener à se parcourir mutuellement dans une direction perpendiculaire à l'axe des barreaux de verre (3), un moyen de maintien (15) destiné à appliquer une pression contre les barreaux de verre (3), une barre de rupture (il) et une poutre de rupture (13), la barre de rupture (11) étant agencée en opposition, entre le moyen de maintien (15) et la poutre de rupture (13). 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que la barre de rupture (11) est agencée en opposition à la molette d'entaillage (5), laquelle est guidée entre le moyen de maintien (15) et la poutre de rupture (13). 3. Appareil selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la molette d'entaillage (5) est montée de façon à pouvoir tourner sans jeu quelconque dans la direction axiale. 4. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les barreaux de verre (3) sont montés de manière fixe sans pouvoir tourner pendant l'entaillage par le dispositif pour le maintien parallèle et la fixation latérale. 5. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la barre de rupture (11) 35 et la poutre de rupture (13) s'étendent dans une direction perpendiculaire à l'axe des barreaux de verre (3). 6. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support de la molette d'entaillage comporte un levier monté de façon à pouvoir tourner, sur lequel la molette d'entaillage (5) est maintenue. 7. Appareil selon la 6, caractérisé en ce que le ressort de pression agit sur un bras du levier. 8. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support de la molette d'entaillage est guidé latéralement dans un bloc (8) de palier au moyen de surfaces correspondantes de guidage, en particulier des surfaces de glissement (74, 75, 84, 85) sur un bloc de palier et le support de la molette d'entaillage. 9. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support de molette d'entaillage comporte un chariot (701) qui est guidé transversalement par rapport à la direction d'avance (50) et aux axes des barreaux de verre, et sur lequel la molette d'entaillage est montée et sur lequel le ressort de pression agit. 10. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un élément hydraulique ou pneumatique d'amortissement pour amortir le mouvement de la molette d'entaillage. 11. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un ressort pneumatique (91) de pression. 12. Appareil selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte un ressort dynamique (95) à écoulement 30 de gaz. 13. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de maintien (15) ou la poutre de rupture (13) comporte des éléments élastiques de maintien des barreaux de verre (3), pour exercer 35 des forces de ressort dans la direction d'application de pression de la molette d'entaillage (5). 14. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une molette d'entaillage ayant une arête d'entaillage qui laisse derrière elle une zone d'entaillage d'une largeur d'au moins 20 micromètres, de préférence d'au moins 40 micromètres, sur la surface latérale du barreau de verre. 15. Procédé pour détacher des tronçons de barreaux de verre (3), en particulier au moyen d'un appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un certain nombre de barreaux de verre (3) sont maintenus en parallèle et d'une manière fixée latéralement, les barreaux de verre (3) et une molette d'entaillage (5), montée de façon à pouvoir tourner en parallèle à l'axe des barreaux de verre (3), sont guidés de façon à se déplacer mutuellement entre eux dans une direction perpendiculaire à l'axe des barreaux de verre (3), et la molette d'entaillage (5) et les barreaux de verre (3) sont appliqués sous pression mutuelle entre eux au moyen d'au moins un ressort de pression, les barreaux de verre (3) étant soumis à une flexion entre un moyen de maintien (15) et une poutre de rupture {13) à l'aide d'une barre de rupture agencée en opposition, entre la poutre de rupture (13) et le moyen de maintien (15), et, par conséquent, des tronçons des barreaux de verre (3) étant détachés au niveau de la position d'entaillage. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que la barre de rupture (11) est agencée en opposition à la molette d'entaillage (5), laquelle est guidée entre le moyen de maintien (15) et la poutre de rupture (13), et agit en tant qu'appui pour la pression exercée sur les barreaux de verre (3) par la molette d'entaillage (5). 17. Procédé selon l'une quelconque des 15 et 16, caractérisé en ce que la molette d'entaillage (5) est montée de façon à pouvoir tourner sans jeu quelconque dans la direction axiale. 18. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 17, caractérisé en ce que l'entaillage est produit parla molette d'entaillage (5) uniquement dans une partie de la circonférence du barreau de verre. 19. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 18, caractérisé en ce que les barreaux de verre (3) 5 sont montés de manière fixe, sans pouvoir tourner, pendant l'entaillage. 20. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 19, caractérisé en ce que des tronçons de barreaux de verre pleins sont détachés. 10 21. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 20, caractérisé en ce que des tubes de barreaux de verre (3) relativement longs sont détachés. 22. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 21, caractérisé en ce que la molette d'entaillage (5) 15 est maintenue par un levier (71) monté de façon à pouvoir tourner. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que le ressort (9) de pression agit sur un bras (73) du levier (71). 20 24. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 23, caractérisé en ce que le support (7) de la molette d'entaillage est guidé latéralement dans un bloc de palier (8) au moyen de surfaces de guidage correspondantes (74, 75, 84, 85), en particulier des surfaces de glissement 25 situées sur le bloc (8) de palier et sur le support (7) de la molette d'entaillage. 25. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 24, caractérisé en ce que la molette d'entaillage est maintenue sur un chariot (701) qui est guidé transversalement par 30 rapport aux axes des barreaux de verre et à la direction d'avance (50} et, lorsque les barreaux de verre et la molette d'entaillage sont guidés de façon à se déplacer mutuellement entre eux, et que la molette d'entaillage roule sur les barreaux de verre, le chariot est déplacé 35 dans le guide par les barreaux de verre contre la force du ressort de pression. 26. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 25, caractérisé en ce que le mouvement de la molette d'entaillage est amorti hydrauliquement ou pneumatiquement. 27. Procédé selon l'une quelconque des 5 15 à 26, caractérisé en ce que la molette d'entaillage est appliquée sous pression contre les barreaux de verre au moyen d'un ressort pneumatique (91) de pression. 28. Procédé selon la 27, caractérisé en ce que la molette d'entaillage est appliquée sous pression 10 contre les barreaux de verre au moyen d'un ressort dynamique (95) à écoulement de gaz. 29. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 28, caractérisé en ce que les barreaux de verre (3) sont appliqués sous pression sur la barre opposée (11) de 15 rupture par des forces de ressort exercées par le moyen de maintien (15) ou la poutre (13) de rupture pendant l'entaillage. 30. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 29, caractérisé en ce qu'une pression est exercée sur 20 un barreau de verre par la molette d'entaillage pendant une période de temps de 0,05 seconde à 0,5 seconde. 31. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 30, caractérisé en ce qu'une zone d'entaillage d'une largeur d'au moins 10 micromètres, de préférence d'au moins 25 30 micromètres, est introduite sur la surface latérale du barreau de verre par la molette d'entaillage. 32. Tronçon (30) de barreau de verre (3), en particulier tronçon qui peut être produit au moyen d'un procédé ou d'un appareil selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisé en ce que les extrémités des tronçons de barreaux de verre sont des surfaces de fracture (33, 34), et la tolérance en longueur des tronçons est inférieure à + 0, 08 mm. 33. Tronçon de barreau de verre selon la 32, caractérisé en ce que les surfaces de fracture ont une 35 angularité perpendiculaire à la surface latérale inférieure à + 0,08 mm par millimètre de diamètre extérieur. 34. Tronçon de barreau de verre selon l'une des 32 et 33, caractérisé en ce que les surfaces de fracture ont une planéité meilleure que 0,06 mm par millimètre de diamètre extérieur. 35. Guide d'onde optique, caractérisé en ce qu'il comporte un tronçon (30) de barreau de verre (3) selon l'une quelconque des 32 à 34.
C,G
C03,G02
C03B,G02B
C03B 33,G02B 6
C03B 33/10,C03B 33/06,G02B 6/25
FR2889661
A1
PROCEDE DE COLORATION DES FIBRES KERATINIQUES COMPRENANT UNE ETAPE DE TRAITEMENT DU CUIR CHEVELU A PARTIR D'UN ESTER DE SORBITAN PARTICULIER
20,070,216
La présente invention a pour objet un procédé de coloration des fibres kératiniques qui comprend une étape de traitement du cuir chevelu à partir d'un ester de sorbitan polyoxyéthyléné particulier. Il est connu de teindre les fibres kératiniques et en particulier les cheveux humains avec des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorant d'oxydation, appelés généralement bases d'oxydation, tels que des ortho- ou paraphénylènediamines, des ortho- ou para-aminophénols et des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés. Les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation peuvent être modifiées par l'addition de coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les métadiaminobenzènes aromatiques, les méta-aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques tels que des composés indoliques et pyridiniques. La coloration d'oxydation est généralement mise en oeuvre en présence d'agent alcalin qui favorise la coloration des fibres kératiniques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs, permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. La coloration dite "permanente" obtenue grâce à ces colorants d'oxydation, permet d'obtenir des nuances dans l'intensité souhaitée et présente une bonne tenue face aux agents extérieurs tels que la lumière, les intempéries, le lavage, les ondulations permanentes, la transpiration et les frottements. Cependant, la coloration d'oxydation étant mise en oeuvre en présence d'un agent oxydant et d'agent alcalin, elle entraîne parfois une sensation d'inconfort se traduisant par des picotements et/ou des échauffements locaux du cuir chevelu. II est déjà connu de protéger les fibres kératiniques devant subir ou ayant subies une coloration à partir de précurseur de coloration notamment par l'utilisation de polymères particuliers. Cependant, cette protection n'est pas complètement satisfaisante, en particulier, elle peut entraîner une teinture moins puissante due à la présence de ces polymères. Par ailleurs, il est déjà connu d'utiliser des esters de sorbitan polyoxyéthyléné dans des produits de coloration des fibres kératiniques. En particulier, le document DE 19923438 décrit l'utilisation d'esters de sorbitan polyoxyéthyléné pour réduire le tachâge du cuir chevelu au cours de la teinture. Le but de la présente invention est de fournir un nouveau procédé de teinture des fibres kératiniques, en particuliers les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, qui permet de limiter l'inconfort lié à la coloration. Ce but est atteint par la présente invention qui a pour objet un procédé de coloration des fibres kératiniques tels que les cheveux qui comprend dans l'ordre, l'application sur le cuir chevelu d'une composition comprenant un ester de sorbitan polyoxyéthyléné dont le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur ou égal à 10, puis l'application sur les fibres kératiniques d'une composition de coloration comprenant dans un milieu approprié au moins un précurseur de colorant. Un tel procédé permet notamment de conserver une coloration puissante tout en limitant l'inconfort pouvant être ressenti au niveau du cuir chevelu au moment de l'application de la composition de coloration ou après cette application. A titre d'exemple d'ester de sorbitan polyoxyéthyléné dont le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur ou égal à 10, on peut citer le mono-laurate de sorbitan oxyéthyléné à 4OE ou polysorbate 21, le monostéarate de sorbitan oxy- éthyléné à 4OE ou polysorbate 61, le monooléate de sorbitan oxyéthyléné à 5OE ou polysorbate 81. Ces esters de sorbitan sont par exemple commercialisés par la société Uniquema sous la dénomination Tween 21, Tween 61 ou Tween 81. Selon un mode de réalisation particulier, le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est de préférence inférieur à 6 moles d'oxyde d'éthylène. De préférence, le nombre de moles d'oxyde d'éthylène varie de 2 à 5 moles d'oxyde d'éthylène, bornes comprises. Selon la présente invention, l'ester de sorbitan peut être présent dans la composition utile dans le procédé de l'invention en quantité très variable en fonction par exemple du type de coloration ou de la nature des fibres kératiniques à teindre. Selon un mode de réalisation particulier, la composition peut contenir une quantité d'ester de sorbitan variant de 0,01 à 20 % en poids par rapport au poids de la composition, plus particulièrement une quantité variant de 0,1 à 10% et de préférence une quantité variant de 1 à 8 %. La composition contenant l'ester de sorbitan utile dans la présente invention peut contenir d'autres additifs classiquement utilisés en cosmétique et en particulier dans le domaine de la coloration capillaire. En particulier, cette composition peut contenir des agents anti-oxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des tensioactifs, des agents conditionneurs, des agents filmogènes, des épaississants, les céramides, des agents conservateurs, les agents nacrants ou opacifiants, les vitamines ou provitamines. La composition contenant l'ester de sorbitan peut se présenter sous diverses formes telles que lotions, gels, crèmes, shampooings, sticks, mousses, sprays. Pour certaines de ces formes, elle peut être conditionnée en flacon pompe ou dans un récipient aérosol. Dans le cas de l'aérosol, la composition est associée à un agent propulseur qui peut être par exemple un alcane ou un mélange d'alcanes, du diméthyl éther, de l'azote, du protoxyde d'azote, du gaz carbonique ou des halogénoalcanes, ainsi que leurs mélanges. Les précurseurs de colorants utiles dans la composition de coloration sont par exemple les bases d'oxydations et les coupleurs classiquement utilisés pour la coloration par oxydation. A titre d'exemple, les bases d'oxydation peuvent être choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les bispara-aminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. Parmi les para-phénylènediamines, on peut citer la para-phénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2 chloro para-phénylènediamine, la 2,3diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6 diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,5 diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl para-phénylènediamine, la 4 amino N,N diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-((3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4 N,N bis ([3 hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2 R hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2 fluoro para-phénylènediamine, la 2 isopropyl para-phénylènediamine, la N ([3 hydroxypropyl) para-phénylènediamine, la 2 hydroxyméthyl para-phénylènediamine, la N,N diméthyl 3-méthyl paraphénylènediamine, la N,N (éthyl, [3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la N-((3,y-dihydroxypropyl) para-phénylènediamine, la N (4' aminophényl) para-phénylènediamine, la N phényl para-phénylènediamine, la 2 R hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N ([3 méthoxyéthyl) para-phénylène-diamine, la 4aminophénylpyrrolidine, la 2-thiényl para-phénylènediamine, le 2-13 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4'-aminophényl) pyrrolidine et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-phénylènediamines citées ci-dessus, la paraphénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2 isopropyl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2 R hydroxyéthyloxy para-phénylène-diamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl para-phénylènediamine, la 2,3 diméthyl para-phénylènediamine, la N,N bis-(13-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 2 chloro para-phénylènediamine, la 2 3 acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-(13-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3 diamino propanol, la N,N'-bis-(13-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N' bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N' bis (13 hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N' bis(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N' bis (4'-amino, 3' méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le paraaminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4 amino 3 fluoro phénol, le 4 amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2 hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4 amino 2 aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(13-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4 amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6 méthyl phénol, le 5acétamido 2 amino phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5 diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3 amino pyridine, la 2,3 diamino 6-méthoxy pyridine, la 2-(13-méthoxyéthyl)amino 3-amino 6-méthoxy pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5 a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3-ylamine; la 2-morpholin-4-ylpyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; l'acide 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin2-carboxylique; la 2-méthoxy-pyrazolo[1,5-a]pyridine-3-ylamino; le (3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol; le 2-(3-aminopyrazolo[1,5-a] pyridine-5-yl)-éthanol; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)éthanol; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-2-yl)-méthanol; la 3,6diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine; la 3,4-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,7-diamine; la 7-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5a]pyridin-3-ylamine; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5-diamine; la 5morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; le 2-[(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin-5-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol; le 2-[(3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol; la 3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-ol; 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-4-ol; la 3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridine-6-ol; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a] pyridine-7-ol; ainsi que leurs d'addition avec un acide ou avec une base. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399; JP 88 169571; JP 05-63124; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra- aminopyrimidine, la 4 hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2 hydroxy 4,5, 6-triaminopyrimidine, la 2,4 dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6 triaminopyrimidine, et les dérivés pyrazolopyrimidiniques tels ceux mentionnés dans la demande de brevet FR A 2750048 et parmi lesquels on peut citer la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 2,5-diméthyl pyrazolo [1,5 a]-pyrimidine-3,7-diamine; la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3, 5-diamine; la 2,7 diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine; le 3amino pyrazolo-[1,5 a]-pyrimidin-7-ol; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]pyrimidin-5-ol; le 2 (3 amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ylamino)éthanol, le 2 (7-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-3-ylamino)-éthanol, le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-7-yl)-(2 hydroxy-éthyl)-amino]éthanol, le 2-[(7-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-3-yl)-(2 hydroxy-éthyl)amino]-éthanol, la 5,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7 diamine, la 2,6 diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 2, 5, N 7, N 7-tetraméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 3-amino-5méthyl-7-imidazolylpropylamino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine et leurs sels d'addition avec un acide et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5 diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-(13-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4 diamino pyrazole, le 4,5- diamino 1 (4' chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1, 3-diméthyl pyrazole, le 4,5 diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1 benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1 ([3 hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5 diamino 1 éthyl 3- méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3 (4' méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3 hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1 méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3 hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5 diamino 3-méthyl 1 isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3 diméthyl pyrazole, le 3,4, 5 triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1 méthyl 4- méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4 ([3 hydroxyéthyl)amino 1 méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition avec un acide. La ou les bases d'oxydation présentes dans la composition de coloration utile sont en général présentes chacune en quantité comprise entre 0,001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6 %. Les coupleurs utiles dans la composition de coloration sont par exemple les coupleurs métaphénylènediamines, les coupleurs méta-aminophénols, les coupleurs métadiphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques et leurs sels d'addition. A titre d'exemple, on peut citer le 2-méthyl 5-aminophénol, le 5-N-(Rhydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol, le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4-diamino 1-(Rhydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(R-hydroxyéthylamino) 1méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1-diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-R-hydroxyéthylamino-3,4-méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2 méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(Rhydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(Rhydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition avec un acide. Dans la composition de coloration utile dans la présente invention, le ou les coupleurs sont chacun généralement présents en quantité comprise entre 0,001 et 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6 %. La composition de coloration peut de plus comprendre des colorants directs. A titre de colorant direct, on peut citer les colorants directs nitrés benzéniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs azoïques neutres acides ou cationiques, les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs aziniques, les colorants directs triarylméthaniques, les colorants directs indoaminiques et les colorants directs naturels. Le milieu approprié pour la coloration est avantageusement un milieu cosmétique constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique tel que, par exemple, les alcools inférieurs en C1- C4, ramifiés ou non, tels que l'éthanol et l'isopropanol; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, le glycérol ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30 % en poids environ. La composition de coloration utile dans le procédé de l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, des agents filmogènes et en particulière des polymères fixants non ioniques, cationiques, anioniques, amphotères, des agents conservateurs, des agents opacifiants. Les adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels adjuvants de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Le pH de la composition de coloration est généralement compris entre 2 et 12 environ, de préférence compris entre 6 et 12. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en coloration des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants, on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (Ill) suivante: R6 \ / Ra N-W-N (III) \ R R9 dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4; R6, R7, R8 et R9, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. La composition de coloration est généralement mise en oeuvre à partir d'une composition contenant un agent alcalin, cet agent alcalin étant en général présent en quantité supérieure à 5 % en poids par rapport au poids de la composition de coloration. Il peut être présent en des quantités supérieures à 10 %, en particulier supérieures à 15 %. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la composition de coloration utile dans le procédé de traitement des cheveux de l'invention comprend un agent alcalinisant, notamment de l'ammoniaque et/ou une alcanolamine tel que l'éthanolamine et/ou un silicate tel que le silicate de sodium. La composition de coloration selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. La composition de coloration peut de plus comprendre un agent oxydant. Les agents oxydants classiquement utilisés pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques sont par exemple le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases. Le peroxyde d'hydrogène est particulièrement préféré. L'agent oxydant peut être ajouté à la composition de coloration juste au moment de l'emploi ou il peut être mis en oeuvre à partir d'une composition oxydante le contenant, cette composition étant appliquée simultanément ou séquentiellement à la composition de l'invention. La composition oxydante peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 3 et 12 environ, et encore plus préférentiellement entre 6 et 12. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La composition de coloration qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Selon la présente invention, le temps de pose de la composition contenant l'ester de sorbitan peut être compris entre quelques secondes par exemple 5 secondes et 60 minutes et de préférence entre 30 secondes et 45 minutes. L'étape de traitement à partir de la composition comprenant l'ester de sorbitan peut être mise en oeuvre à une température pouvant varier de 10 C à 220 C, de préférence de 10 C à 70 C, et de façon particulièrement préférée de 10 à 60 C et plus particulièrement à la température ambiante. L'étape de traitement des fibres à partir de la composition contenant l'ester de soritan peut être suivie d'une étape de rinçage avant application de la composition de coloration. Cependant, selon un mode de réalisation particulier, l'application de la composition contenant l'ester de sorbitan n'est pas suivie d'un rinçage avant l'application de la composition de coloration. L'étape de coloration peut être mise en oeuvre de façon classique pendant un temps suffisant pour obtenir la coloration désirée. Le temps de pose est généralement compris entre 1 à 60 minutes environ, de préférence 5 à 60 minutes environ L'étape de coloration est suivie par une étape de rinçage. L'étape de traitement à partir de l'ester de sorbitan et /ou l'étape de coloration du procédé de la présente invention peuvent être mis en oeuvre à température ambiante ou à des températures plus élevées par exemple en utilisant un sèche cheveux, un casque de séchage, un fer à lisser, etc. L'étape d'application de la composition de coloration se fait généralement immédiatement après l'application de l'ester de sorbitan. Les deux applications peuvent cependant être décalées dans le temps, le décalage pouvant s'étendre jusqu'à 30 minutes. Selon un mode de réalisation préféré, ce décalage varie entre 30 secondes et 15 minutes. Les exemples suivants sont destinés à illustrer l'invention. Celle-ci n'est cependant pas limitée à ces modes de réalisation. EXEMPLES On a préparé la composition de traitement suivante (en grammes) Ex 1 Ex2 CHLORHYDRATE DE CHLORHEXIDINE 0,02 P-HYDROXYBENZOATE DE METHYLE 0,2 EAU DESIONISEE MICROBIOLOGIQUEMENT PROPRE 88,28 ALCOOL CETYLSTEARYLIQUE (C16/C18 30/70) 6 ALCOOL CETYLSTEARYLIQUE OXYETHYLENE (33 0E) 1,5 MONOLAU RATE DE SORBITANE OXYETHYLENE (4 0E) 4 100 Chacune de ces compositions est appliquée sur le cuir chevelu en quantité suffisante pour protéger le cuir chevelu. Cette application est suivie de l'application d'une composition de coloration telle que décrite ci- dessous (en grammes). Exemple 1 Exemple 2 1-METHYL-2,5-DIAMINO- 1.7 g 0.5 g BENZENE 1-HYDROXY-4-AMINO- 0.4 g BENZENE 1,3-DIHYDROXYBENZENE 1g 0.25 g 1-HYDROXY-3-AMINO- 0.07 g BENZENE 1-BETA- 0.03 g HYD ROXYETHYLOXY-2,4- DIAMINO-BENZENE DICHLORHYDRATE 2-METHYL-1,3- 0.5 g 0.3 g DIHYDROXYBENZENE 1-METHYL-2-HYDROXY-4- 0.25 g AMINO-BENZENE 1-METHYL-2-HYDROXY-4- 0.05 g BETA- HYDROXYETHYLAMINO- BENZENE 6-HYDROXYINDOLE 0.01 g MONOETHANOLAMINE PURE 5 g Ammoniaque à 20% de NH3 15g Polyquaternium 6 3 g commercialisé par Nalco Polyquaternium 22 1.5 g commercialisé par Nalco Hexadimethrine Chloride, 1.5 g (Mexomere PO, Chimex) Propyleneglycol 10 10 Carbopol 980 commercialisé 0.4 g 0.4 g par Noveon (acide polyacrylique réticulé) Alcool laurique oxyethylene à 7.5g 7.5g 12 moles d'oxyethylene Alcool oleocetylique 6 g 6 g oxyethylene à 30 moles d'OE Alcool décylique oxyethylene à 8 g 8 g 3 moles d'OE Acide laurique 2.5g 2.5g Alcool cetylstearylique 50/50 10 g 10g Silice pyrogénée hydrophobe 1g 1g Monostearate de glycerol 1g 1g Réducteur, antioxidant, qs qs sequestrant, parfum Eau déminéralisée qs 100g 100g Exemple 3 Exemple 4 1-METHYL-2,5-DIAMINO- 1.7 g 0.007 g BENZENE 1-HYDROXY-4-AMINO- 0.007 g BENZENE 1,3- 1g 0.014 g DIHYDROXYBENZENE 1-HYDROXY-3-AMINO- 0.07 g BENZENE 1-BETA- 0.03 g HYDROXYETHYLOXY- 2,4-DIAMINO-BENZENE DICHLORHYDRATE 2-METHYL-1,3- 0.5 g DIHYDROXYBENZENE Ammoniaque à 20% de 10 g 20 g NH3 Polyquaternium 6 3 g commercialisé par Nalco, Polyquaternium 22, 1.5 g comercialisé par Nalco Hexadimethrine Chloride, 1.5 g Mexomere PO, Chimex Acide oleique 2.5 g 2.5 g Mélange d'alcool 15 15g stéaryliques plus ou moins oxyethyléné (2 à 21 0E) Alcool oléique 1 g 1 g Monamid 972 3 5 commercialisé par Uniquema (Amide gras) Glycérine 5 POLYURETHANE-16 0.2g 0.4 g HYDROXYPROPYL 0.3 g 0.7 g METHYL CELLULOSE Réducteur, antioxidant, qs qs sequestrant, parfum Eau déminéralisée qs 100g 100g Les compositions de coloration 1 à 4 sont mélangées extemporanément avec de l'eau oxygénée dans les conditions décrites cidessous Composition 1: mélange avec 1 fois et demi leur volume d'eau oxygénée à 9 volumes Compositions 2 et 3: mélange avec 1 fois et demi leur volume d'eau oxygénée à 20 volumes 2889661 14 Composition 4: mélange avec 2 fois leur volume d'eau oxygénée à 40 volumes. Les mélanges ainsi réalisés sont appliqués sur des cheveux gris à 90% de blancs naturels à raison de 30 g pour 3 g de cheveux. Après 30 minutes de pose, les cheveux sont rincés, lavés avec un shampooing standard puis rincées à nouveau. La coloration capillaire est évaluée de manière visuelle. Hauteur de ton Reflet composition 1 Châtain naturel composition 2 Blond foncé Cuivré acajou composition 3 Châtain naturel composition 4 Blond très très naturel clair Les fibres ainsi obtenues présentent une coloration satisfaisante dans de bonnes conditions de confort pour le modèle
La présente invention a pour objet un procédé de coloration des fibres kératiniques tels que les cheveux qui comprend dans l'ordre, l'application sur le cuir chevelu d'une composition comprenant un ester de sorbitan polyoxyéthyléné dont le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur ou égal à 10, puis l'application sur les fibres kératiniques d'une composition de coloration comprenant dans un milieu approprié au moins un précurseur de colorant.Un tel procédé permet notamment de conserver une coloration puissante tout en limitant l'inconfort pouvant être ressenti au niveau du cuir chevelu au moment de l'application de la composition de coloration ou après cette application.
1. Procédé de coloration des fibres kératiniques qui comprend dans l'ordre, une étape de traitement du cuir chevelu à partir d'une composition comprenant au moins un ester de sorbitan polyoxyéthyléné dont le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur ou égal à 10, et une étape de coloration des fibres à partir d'une composition de coloration comprenant dans un milieu approprié au moins un précurseur de colorant. 2. Procédé selon la 1 dans lequel l'étape de traitement du cuir chevelu est mise en oeuvre à partir d'une composition comprenant de l'ester de sorbitan polyoxyéthyléné dont le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur à 6 moles d'oxyde d'éthylène. 3. Procédé selon la 1 ou 2 dans lequel l'étape de traitement du cuir chevelu est mise en oeuvre à partir d'une composition comprenant de l'ester de sorbitan polyoxyéthyléné dont le nombre de moles d'oxyde d'éthylène varie de 2 à 5 moles d'oxyde d'éthylène, bornes incluses. 4. Procédé selon la 1, 2 ou 3 dans lequel l'ester de sorbitan polyoxyéthyléné est choisi parmi le mono-laurate de sorbitan oxyéthyléné à 4OE, le mono-stéarate de sorbitan oxyéthyléné à 4OE, le mono-oléate de sorbitan oxyéthyléné à 50 E. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la quantité d'ester de sorbitan varie de 0,01 à 20 % en poids par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,1 à 10 %. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5 dans lequel la quantité d'ester de sorbitan varie entre 1 et 8 %. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la composition contenant l'ester de sorbitan comprend des agents anti-oxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des tensioactifs, des agents conditionneurs, des agents filmogènes, des épaississants, des agents conservateurs, les agents nacrants ou opacifiants. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la composition de coloration comprend au moins une base d'oxydation choisie parmi les para-phénylènediamines, les bis- phénylalkylènediamines, les para- aminophénols, les bis-para-aminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. 9. Procédé selon la 8 dans lequel la ou les bases d'oxydation présentes dans la composition de coloration sont en présentes chacune en quantité comprise entre 0,001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6 % 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la composition de coloration comprend au moins un coupleur choisi parmi les coupleurs méta-phénylènediamines, les coupleurs méta-aminophénols, les coupleurs métadiphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques et leurs sels d'addition. 11. Procédé selon la 10 dans lequel le ou les coupleurs sont chacun présents en quantité comprise entre 0,001 et 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6 % 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la composition de coloration comprend de plus un colorant direct. 13. Procédé selon l'une quelconque de précédentes dans lequel l'étape de traitement à partir de la composition contenant l'ester de sorbitan peut être mise en oeuvre pendant un temps de pose compris entre 5 secondes et 60 minutes. 14. Procédé selon l'une quelconque de précédentes dans lequel l'étape de coloration peut être appliquée pendant un temps de pose compris entre 1 minutes et 60 minutes. 15. Procédé selon l'une quelconque de précédentes dans lequel la composition de coloration contient un agent alcalinisant.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/37,A61K 8/34,A61K 8/41,A61K 8/49,A61Q 5/10
FR2892747
A1
APPAREIL ECUMEUR DE PISCINE TELECOMMANDE
20,070,504
Domaine de l'invention La présente invention concerne un appareil écumeur de piscine. Les appareils écumeurs de piscine sont destinés à col- lecter les débris flottant à la surface d'une piscine. L'invention concerne plus particulièrement un tel appareil télécommandé. Etat de la technique On utilise depuis un certain nombre d'années les appareils nettoyeurs ou écumeurs de piscine pour enlever les débris flottant à la surface de l'eau. Lorsque les piscines extérieures sont à proximité d'arbres ou de végétation, les feuilles, graines et autres débris de végétation arrivent dans l'eau ou y sont déposés par le vent. Si les débris ne sont pas enlevés rapidement, ils tombent au fond de la piscine et seront plus difficiles à enlever sinon ils risquent d'encombrer le système de fil-trage de l'eau. La manière la plus simple d'enlever les débris flottant en surface consiste à utiliser un filet au bout d'un manche. Toutefois, cette façon particulière nécessite une certaine force et une coordination de mouvement de sorte que ce système est peu employé. Il est également possible de recourir à une entreprise pour effectuer le nettoyage. On connaît différents écumeurs automatiques de piscine composés d'un bateau portant un panier poreux. Ces structures sont destinées à collecter les feuilles et autres débris de surface, le bateau étant propulsé sur l'eau pour écumer la surface. Toutefois de nombreux dispositifs connus ont l'inconvénient d'avoir à se dégager d'eux-mêmes lorsqu'ils arrivent sur le côté de la piscine. En outre, ces dispositifs connus sont encombrants et l'enlèvement des débris et/ou du panier poreux est délicat. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un dispo- sitif de récupération des débris flottant à la surface d'une piscine qui soit simple et efficace à mettre en oeuvre. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un , caractérisé en ce qu'il comporte : une paire de coques de flotteurs écartées l'une de l'autre et ayant chacune une proue et une poupe et au moins une traverse eliant les coques, un système de télécommande relié à l'appareil pour déplacer les coques dans l'eau dans une direction donnée, et un filet tendu dans l'espace entre les coques de flotteurs et orientées pour collecter les dé-bris flottant en surface pendant que les coques se déplacent dans l'eau, les coques étant lestées d'une manière non linéaire de l'arrière à l'avant avec une part plus importante à l'arrière. L'appareil selon l'invention permet de résoudre les pro- lo blèmes posés et de nettoyer facilement et simplement une piscine ou un plan d'eau de ce type, tel qu'un petit bassin, un étang ou analogue. Le nettoyage de la piscine se fait de manière automatique à l'aide de l'appareil télécommandé, facile à utiliser. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le filet est 15 amovible. Suivant une autre caractéristique avantageuse les coques ont des gorges opposées formant des berceaux recevant le filet position-né dans l'appareil. Suivant une autre caractéristique intéressant le filet 20 comporte un cadre formant une embouchure et entourant le filet, l'embouchure étant disposée entre les coques avec des extrémités logées dans les gorges formant les berceaux opposés. Suivant une autre caractéristique l'embouchure a des extrémités courbes et les berceaux ont des formes courbes pour recevoir 25 le filet, l'embouchure ayant une poignée remontant et réalisée dans la même matière. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses : - le système de propulsion se compose d'au moins un moteur avec une hélice de propulsion, 30 - une paire de moteurs et d'hélices, les moteurs étant commandés indépendamment pour guider l'appareil par une propulsion différenciée, et les moteurs sont notamment portés par la traverse, - la traverse est au voisinage de la poupe des coques, le filet étant au voisinage de leur proue, 35 - les moteurs sont des moteurs électriques télécommandés, - une paire de traverses dont l'une est voisine de la proue et l'autre de la poupe, - la traverse près de la proue des coques est de forme courbe tournée vers l'avant et cette traverse comporte notamment un ensemble de rouleaux montés chacun sur un axe vertical pour faciliter le mouve- ment de l'appareil autour d'un coin de la piscine, - les hélices ne descendent pas sous le fond des coques et/ou les hélices ne dépassent pas la poupe des coques. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un mode de réalisation de l'invention représenté dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en élévation côté tribord d'un appareil écumeur de piscine, - la figure 2 est une vue en plan de l'appareil écumeur de la figure 1 montrant l'installation d'un filet de collecte de débris, - la figure 3 est une vue de face de l'appareil écumeur de la figure 1, - la figure 4 est une vue arrière de l'appareil écumeur de piscine de la figure 1, - la figure 4A est une vue partielle en perspective d'un ponton avec une variante de lest, - la figure 5 est une vue de face de l'écumeur de piscine de la figure 1 dont le filet de collecte de débris a été enlevé, - la figure 6 est une vue en perspective de l'appareil écumeur de pis- cine de la figure 1 montrant le filet de collecte de débris en cours d'enlèvement de l'appareil, - la figure 7 est une vue éclatée de l'appareil écumeur de piscine de la figure 1. Description du mode de réalisation Les figures 1 à 7 montrent un appareil écumeur nettoyeur de piscine 10 selon l'invention. Cet appareil 10 comporte une paire de pontons 12, 14 écartés l'un de l'autre dans une disposition parallèle avec des coques effilées 16, 18. Les pontons 12, 14 ont des poupes 20, 22 comme le montre la figure 4. Une traverse 24 relie les pontons 12, 14 sensiblement à l'équerre par rapport à l'axe longitudinal (ligne 13) de chaque ponton 12, 14. La traverse 24 est reliée aux pontons 12, 14 par des brides 12a, 14a et des boulons 21. La structure creuse de la traverse 24 et des pontons 12, 14 permet de loger des composants tels que par exemple les composants de commande et de pro- pulsion. La traverse 24 a une surface supérieure 26, une paroi avant 28 et une paroi arrière 30. Les parois 28, 30 renforcent la surface supérieure 26. Cette construction laisse un intérieur creux pour recevoir et/ou installer des composants de commande et de propulsion. Les extrémités de proue 31, 33 des pontons 12, 14 sont reliées respectivement par un élément de cadre courbe 32 fixé à un boîtier supérieur 34 du ponton 12 et à un boîtier supérieur 36 du ponton 14 par l'intermédiaire de vis 38. L'élément de cadre 32 a une paroi supérieure 40 et une paroi inférieure 42 respective munie d'une série de cavités 43 les séparant pour recevoir un ensemble de rouleaux 46. Une série d'axes (non représentés) passent entre les parois 40, 42 avec des paliers pour recevoir les rouleaux 46 répartis uniformément à la périphérie de l'élément de cadre 32. Les rouleaux 46 sont montés sur leur axe de façon qu'au moins une partie de leur périphérie dépasse de la périphérie extérieure 45 de l'élément de cadre 32. Les pontons 12, 14 peuvent être réalisés en n'importe quelle matière appropriée telle que par exemple des fibres de verre, de la matière plastique, du métal ou analogue dans la mesure où ils permettent d'assurer la flottaison de l'appareil 10. Les pontons 12, 14 ont chacun une coque inférieure 48, 50 rejoignant le boîtier supérieur ou coffrage supérieur 34, 36. Les coques inférieures 48, 50 et les boîtiers supérieurs 34, 36 sont fixés soit par un adhésif, soudure thermique ou d'autres moyens pour rendre étanche les compartiments de flottaison. Selon un mode de réalisation de l'invention présenté en trait interrompu 56, 58, des ballasts ou lests sont prévus à l'extrémité arrière des pontons ; leur fonction sera décrite ultérieurement. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention selon la figure 4A, le lestage est réalisé avec une partie de paroi plus épaisse 55 et/ou en ajoutant des parois ou nervures 56 pour que la poupe soit plus lourde que la proue. Ce lestage est non linéaire, une partie importante du poids étant décalée vers la moitié arrière des deux pontons 12, 14. La paroi arrière 30 de la traverse 24 comporte des plaques de montage 61, 63 pour porter une paire de groupes de propulsion 60, 62 fixés respectivement par des moyens de fixation appropriés. Les groupes de propulsion 60, 62 sont des moteurs électriques à hélice carénée 64, 66 entraînée par une transmission appropriée. Il apparaît que les groupes de propulsion 60, 62 peuvent être prévus en nombre et en forme appropriés pour propulser l'appareil 10 dans l'eau avec une poussée variable en amplitude absolue et de façon relative. Les moteurs électriques et les groupes de propulsion 60, 62 sont commandés par un appareil de commande 68 (représenté par un contour en pointillés) installé dans la cavité de la traverse 24. Les groupes de propulsion 60, 62 ont la forme de moteurs hors-bord complets avec un moteur électri- que représentant une petite fraction de la puissance et servant d'entraînement primaire. Il est clair que l'on peut modifier le nombre de moteurs et le moyen de propulsion utilisé précisément qui peut être soit un moyen à hélice ouverte comme représenté ou à hélice carénée ou à entraînement par jet. En outre, les groupes de propulsion 60, 62 sont représentés comme étant fixes en position avec variation de vitesse relative des groupes de propulsion pour guider l'appareil et commander sa vitesse ; on peut également utiliser un seul moteur pivotant et assurant ainsi le guidage. Les moteurs 60, 62 peuvent être combinés à un ou des gouvernails (non représentés) fixés ou pivotant de manière à guider l'appareil. Les groupes de propulsion 60, 62 sont reliés aux lignes d'alimentation électriques 70, 72 (représentées par des traits interrompus). Ces lignes arrivent de la partie de sortie de puissance 74 de l'appareil de commande 68 comme cela est indiqué en trait interrompu. Le moyen de commande est une radiocommande de bateau servant à télécommander le courant relatif, alimentant les moteurs 60, 62 pour commander la vitesse et la direction de l'appareil 10. L'appareil de commande 68 est alimenté par le câble 76 relié à un groupe de batteries 78 ; ces moyens sont représentés par des contours en trait interrompu. La tension du groupe de batteries 78 est de 9,6 volts ; ce groupe de batterie 78 est rechargeable. Toutefois d'autres tensions et formes de batteries peuvent servir pour l'appareil tel que présenté. Une antenne 80 permet la réception des signaux d'un émetteur de télécommande non représenté pour ne pas compliquer la description de la présente inven-tion. Un capot amovible 77 permet d'accéder au groupe de batteries 78 et une estrade est prévue pour le conducteur 79 à l'échelle du bateau. Un commutateur basculant 80 équipe l'appareil. Le système de commande et les unités de propulsion sont disponibles sur le marché et notamment chez Radio Shack (Marque io Déposée). Le système de commande de la vitesse et de direction de l'appareil 10 peuvent être réalisés de différentes manières pour guider l'appareil écumeur 10 dans l'eau. Comme le montre notamment la figure 2, l'appareil écumeur 10 comporte un filet écumeur 82 installé entre les pontons 12, 14. 15 Le filet écumeur 82 se compose d'un filet 84 en tissu à mailles ouvertes ayant une perméabilité ou porosité permettant le passage du liquide tout en retenant les débris de taille déterminée. Bien que le filet soit principalement destiné à collecter des débris naturels relativement grands tels que des feuilles, le filet 84 peut également servir à prendre 20 des petits éléments flottant à la surface de l'eau. Le filet 84 couvre la zone allongée comprise entre les pontons 12, 14. Il se présente sous la forme d'une nappe supérieure et d'une nappe inférieure 86, 88 fixées respectivement chacune à la périphérie 90 par collage, thermosoudage ou analogue. La nappe supérieure et la nappe inférieure 86, 88 peuvent 25 être constituées par une simple nappe pliée et être fixées le long de deux bords de manière à former deux feuilles de la nappe, séparées ou encore d'un seul ensemble, fabriqué de manière appropriée. Les nappes 86, 88 forment une poche poreuse allongée entre les deux pontons 12, 14. 30 Les nappes 86, 88 sont reliées à leur extrémité avant à un cadre transversal 92. Le cadre 92 peut être moulé en une seule partie pour entourer et recevoir les extrémités des parois 86, 88 en forme de filet. Toutefois, on peut le réaliser en diverses matières. Le cadre 92 comporte une poignée intégrée 97 T, dirigée verticalement à partir de la 35 branche supérieure 94 pour faciliter la prise du filet écumeur 82. Comme représenté à la figure 3, la section transversale 92 est une pièce unique ayant une branche supérieure 94, une branche inférieure 96 et des extrémités courbes 98, 100 pour former une embouchure ouverte allongée 95. Comme le montre notamment la figure 5, les parois 98 et 100 du cadre 92 sont logées dans des rainures 102, 104 formées dans des goussets de support 106, 108 dirigés l'un vers l'autre à partir du côté intérieur des pontons 12, 14 respectifs. Lorsque le filet écumeur 92 est installé, il est tenu au voisinage de l'extrémité frontale des pontons 12, 14, l'embouchure 95 du io cadre 92 étant tournée dans la direction de déplacement de l'appareil. La ligne d'eau de l'appareil écumeur 10 est choisie pour se situer sensiblement à mi-distance entre la paroi supérieure 94 et la paroi inférieure 96 du cadre 92. Cela permet de s'assurer que l'appareil écumeur puisse prendre à la fois la partie exposée et la partie immergée des feuilles. Il 15 est évident que la disposition de la ligne d'eau peut être réglée pour être remontée ou descendue suivant les nécessités particulières. Comme cela apparaît notamment aux figures 2 et 4, les groupes de propulsion 60, 62 et plus particulièrement les hélices 64, 66 ne dépassent pas des poupes 20, 22 des pontons 12, 14. De plus, les 20 hélices ne descendent pas en dessous de la partie la plus basse des pontons 12, 14 à l'extrémité arrière des pontons. Cela permet de protéger les hélices 64, 66 lorsque l'appareil 10 est posé sur une surface ou est placé debout sur les poupes 20, 22. Pour s'assurer que les hélices 64, 66 soient suffisamment immergées dans l'eau bien que leur diamè- 25 tre extérieur soit au moins aussi haut que les fonds des poupes 20, 22, les masses 56, 58 sont positionnées pour avoir une répartition de poids de 60/40 vers l'arrière (poupe) de l'appareil 10. On réalise approximativement la même répartition de poids non linéaire si les poids 56, 58 sont remplacés par des parois plus épaisses 55 ou/et par l'addition de 30 nervures 57. Il est à remarquer que l'on peut utiliser des poids plus ré-duits en combinaison avec des parois et/ou des nervures plus épaisses. Cette répartition non linéaire du poids donne un léger angle d'attaque positif et, ce qui est plus important, assure une immersion suffisante des poupes 20, 22 des pontons 12, 14 dans l'eau pour garantir la pro- pulsion optimale par les hélices 62, 66. Il est à remarquer que l'on peut utiliser d'autres répartitions de poids selon les nécessités particulières. Pour faire fonctionner l'appareil écumeur de piscine 10, on le place dans une piscine ou analogue pour nettoyer l'eau et le corn- mander par un opérateur se trouvant sur le bord, pour guider l'appareil 10 vers les débris à collecter en surface. L'appareil nettoie l'eau et collecte les débris dans le filet 82. L'appareil écumeur de piscine décrit ci-dessus, assure un travail très efficace pour enlever les débris flottant à la surface de l'eau. Comme l'appareil 10 a l'aspect d'un modèle de ba- teau et qu'il est télécommandé, il constitue un moyen de distraction particulier pour les enfants qui l'utiliseront ainsi pour nettoyer la sur-face de la piscine et enlever les débris flottants. Pour vider le filet écumeur 82, on dirige l'appareil 10 vers le bord de la piscine et on extrait le filet écumeur 82 en le soulevant des gorges 102, 104 à l'aide de la poignée 97 en forme de T de la paroi supérieure 94. Comme les gorges 102, 104 sont de forme courbe, cela per-met d'en extraire facilement le cadre 92 en pivotant le côté le plus proche. Cela facilite l'enlèvement des débris sans avoir à sortir tout le bateau ou appareil de l'eau. Le cadre courbe 92 à l'avant des pontons 12, 14 assure non seulement la liaison par une structure mais permet également d'accéder facilement au filet écumeur 82. Les galets 86 évitent le frotte-ment contre le revêtement de la piscine lorsqu'on utilise l'appareil. De plus, les galets permettent à l'appareil d'être guidé en douceur lors des manoeuvres de changement de cap, le long des quais.30
Appareil écumeur de piscine, télécommandé, comportant une paire de coques de flotteurs (12, 14) écartées l'une de l'autre et ayant chacune une proue et une poupe et au moins une traverse (24) reliant les coques (12, 14), un système de télécommande relié à l'appareil (10) pour déplacer les coques (12, 14) dans l'eau dans une direction donnée, et un filet (86) tendu dans l'espace entre les coques de flotteurs (12, 14) et orientées pour collecter les débris flottant en surface pendant que les coques se déplacent dans l'eau. Les coques sont lestées d'une manière non linéaire de l'arrière à l'avant avec une part plus importante à l'arrière.
1 ) Appareil écumeur de piscine télécommandé, caractérisé en ce qu' il comporte : une paire de coques de flotteurs (12, 14) écartées l'une de l'autre et ayant chacune une proue et une poupe et au moins une traverse (24) reliant les coques (12, 14), un système de télécommande relié à l'appareil (10) pour déplacer les coques (12, 14) dans l'eau dans une direction donnée, et un filet (86) tendu dans l'espace entre les coques de flotteurs (12, 14) et orienté pour collecter les débris flottant en surface pendant que les coques se déplacent dans l'eau, les coques étant lestées d'une manière non linéaire de l'arrière à l'avant avec une part plus importante à l'arrière. 2 ) Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le filet (86) est amovible. 3 ) Appareil selon la 2, caractérisé en ce que les coques (12, 14) ont des gorges opposées formant des berceaux recevant le filet (86) positionné dans l'appareil. 4 ) Appareil selon la 3, caractérisé en ce que le filet comporte un cadre (96) formant une embouchure et entourant le filet, l'embouchure étant disposée entre les coques (12, 14) avec des extrémités logées dans les gorges formant les berceaux opposés. 5 ) Appareil selon la 4, caractérisé en ce que l'embouchure a des extrémités courbes et les berceaux ont des formes courbes pour recevoir le filet (86), l'embouchure ayant une poignée (97) remontant et réalisée dans la même matière. 206 ) Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le système de propulsion se compose d'au moins un moteur (60, 62) avec une hélice de propulsion. 7 ) Appareil selon la 6, caractérisé par une paire de moteurs et d'hélices (60, 62, 64, 66), les moteurs étant commandés indépendamment pour guider l'appareil par une propulsion 10 différenciée, et les moteurs sont notamment portés par la traverse (24). 8 ) Appareil selon la 7, caractérisé en ce que la traverse (24) est au voisinage de la poupe des coques (12, 14), le filet 15 (86) étant au voisinage de leur proue. 9 ) Appareil selon la 7, caractérisé en ce que les moteurs sont des moteurs électriques télécommandés. 10 ) Appareil selon la 1, comportant une paire de traverses dont l'une est voisine de la proue et l'autre de la poupe. 11 ) Appareil selon la 10, 25 caractérisé en ce que la traverse (32) près de la proue des coques (12, 14) est de forme courbe tournée vers l'avant et cette traverse (32) a notamment un ensemble de rouleaux montés chacun sur un axe vertical pour faciliter le mouvement de l'appareil autour d'un coin de la piscine. 30 12 ) Appareil selon la 6, caractérisé en ce que les hélices (64, 66) ne descendent pas sous le fond des coques (12, 14) et/ou les hélices ne dépassent pas la poupe des coques (12, 14). 3511 13 ) Appareil selon la 1, caractérisé en ce que les coques de flotteurs (12, 14) sont pratiquement parallèles. 10
E,A
E04,A63
E04H,A63H
E04H 4,A63H 23,A63H 30
E04H 4/16,A63H 23/04,A63H 30/04
FR2896098
A1
DISPOSITIF D'ALIMENTATION ELECTRIQUE POUR STRUCTURE COULISSANTE
20,070,713
Domaine de l'Invention La présente invention concerne un dispositif d'alimentation électrique pour une structure coulissante telle qu'une porte coulissante, pour fournir constamment une alimentation à des accessoires montés dans la structure coulissante. Description de l'Art Antérieur Les figures 7 et 8 représentent un mode de réalisation d'un dispositif d'alimentation électrique usuel 40 pour une porte coulissante. Un tel dispositif d'alimentation électrique est, par exemple, décrit dans la demande de brevet japonais publié N 2001-354085. Ce dispositif d'alimentation électrique 40 est installé sur une porte coulissante 1 d'un véhicule. Ce dispositif d'alimentation électrique 40 comprend un protecteur 142 qui consiste en une base recevant un faisceau de câblage 143 et en un couvercle (non représenté) en résine synthétique, et un ressort métallique plat 144 monté sur le protecteur 142 et sollicitant le faisceau de câblage 143 vers le haut. Le protecteur 142 consiste en un élément sensiblement semi-circulaire recevant le faisceau de câblage 143 et en un mince prolongement s'étendant vers l'arrière, et il comprend un substrat vertical 149, une paroi périphérique courbe 159 s'étendant le long d'une partie supérieure du substrat 149, une ouverture inférieure oblongue 145 pour la sortie du faisceau de câblage, et une ouverture avant 151. Le protecteur 142 est interposé verticalement entre un panneau de porte métallique 152 et une garniture de porte en résine synthétique (non représentée). Le faisceau de câblage 143 est courbé horizontalement à l'endroit de l'ouverture inférieure 145, agencé dans une carrosserie de véhicule 147, tenu par un élément de maintien (non représenté) près d'un marche-pied 148, et disposé dans la porte coulissante à travers l'ouverture avant 151 de sorte que le faisceau de câblage 143 est connecté à des accessoires dans la porte et d'autre part à des connecteurs pour fournir constamment une alimentation. Le faisceau de câblage 143 est composé d'une pluralité de fils électriques couverts par un tube ondulé souple en résine synthétique. Le tube ondulé est un tube ayant des sillons et des crêtes circulaires en alternance, et il s'étend de l'ouverture avant 151 du protecteur 142 à un élément de maintien de faisceau prévu sur la carrosserie 147. Comme représenté sur la figure 7, la porte coulissante 1 est presque complètement fermée, et le faisceau de câblage 143 est tiré vers l'arrière et provoque une courbure du ressort plat 144 vers le bas. Lorsque la porte coulissante 1 est à demi ouverte, le ressort plat 144 absorbe un mou du faisceau de câblage 143 par sollicitation du faisceau de câblage 143 vers le haut. Comme représenté sur la figure 8, lorsque la porte coulissante 1 est presque complètement ouverte, le faisceau de câblage 143 est tiré vers l'avant tout en provoquant une flexion du ressort plat 144 vers le bas. Toutefois, avec la structure connu décrite ci-dessus, puisque le ressort plat 144 pousse le faisceau de câblage 143 vers le haut pour absorber le mou, une hauteur du protecteur 142 doit être importante, en particulier lorsqu'une course d'ouverture/ fermeture de la porte coulissante 1 est grande. Par conséquent, on rencontre un problème en ce qu'un espace pour agencer les accessoires et les éléments devient petit. On rencontre un autre problème en ce que le coût du dispositif d'alimentation électrique devient élevé puisque le dispositif nécessite un ressort plat métallique 144, des supports pour fixer le ressort plat 144, etc. On rencontre un autre problème en ce qu'il faut beaucoup de temps pour fixer le ressort plat 144. Par conséquent, un dispositif d'alimentation électrique décrit dans la demande de brevet japonais publiée N 2005-20895 ne comporte pas de ressort plat pour éviter d'augmenter la dimension du protecteur. La rigidité (force élastique) du faisceau de câblage ouvre la boucle du faisceau de câblage par l'élément de guidage de faisceau. Ainsi, la hauteur du protecteur peut être plus faible que celle du protecteur usuel. En outre, un espace pour l'installation des accessoires dans la porte coulissante peut être grand, et on peut améliorer la souplesse d'agencement des accessoires dans la porte coulissante. Toutefois, le dispositif d'alimentation électrique décrit dans la demande de brevet japonais publiée N"2005-20895 nécessite un élément élastique tel qu'un ressort pour rappeler vers le bas un deuxième galet de guidage de l'élément de guidage de faisceau. Puisque l'élément élastique est contracté lorsque la porte coulissante est complètement ouverte, la force de traction pour le dispositif d'alimentation électrique augmente. Par conséquent, un saut du fil dans le faisceau de câblage peut se produire. En outre, des structures pour la fixation et le glissement des galets de guidage de l'élément de guidage de faisceau sont nécessaires de sorte que la structure du dispositif d'alimentation électrique devient compliquée, le coût du dispositif d'alimentation électrique augmente et l'assemblage devient difficile. En conséquence, un objet de la présente invention est de procurer un dispositif d'alimentation électrique pour une structure coulissante, qui permet de simplifier la structure, de réduire les charges sur le faisceau de câblage et permet de réduire la dimension du protecteur. Résumé de l'Invention Afin d'atteindre cet objectif, la présente invention procure un dispositif d'alimentation électrique pour une structure coulissante, comprenant : un faisceau de câblage agencé entre une base et la structure coulissante montée de façon glissante sur la base ; un protecteur monté sur la structure coulissante pour courber le faisceau de câblage en forme de boucle de manière à recevoir le faisceau de câblage dans le protecteur ; et un élément élastique monté sur le faisceau de câblage de sorte que l'élément élastique se déplace en même temps que le faisceau de câblage dans le protecteur en réponse au glissement de la structure coulissante, l'élément élastique poussant le faisceau de câblage vers le haut de manière à absorber un mou du faisceau de câblage et à agrandir ou réduire un rayon de boucle du faisceau de câblage de sorte que le rayon de boucle du faisceau de câblage est adapté à une position de glissement de la structure coulissante De préférence, l'élément élastique est monté sur le faisceau de câblage d'une manière telle qu'un mode d'expansion ù contraction du rayon de boucle du faisceau de câblage est commuté sensiblement à une position centrale de glissement de la structure coulissante. De préférence, l'élément élastique comprend un élément de guidage pour la flexion du faisceau de câblage en forme de boucle. De préférence, le dispositif d'alimentation électrique comprend en outre un élément de maintien ayant un trou traversant, dans lequel l'élément élastique est inséré, et un élément de montage à fixer sur le faisceau de câblage, dans lequel l'élément élastique est fixé au faisceau de câblage par l'élément de maintien sous réserve que l'élément élastique soit inséré dans le trou traversant. Ces objets, aspects et avantages de la présente invention, ainsi que d'autres, apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée ci-après, avec référence aux dessins annexés. Brève Description des Dessins La figure 1 est une vue de face d'un dispositif d'alimentation électrique conforme à un mode de réalisation de la présente invention, lorsqu'une porte coulissante est à demi ouverte. La figure 2 représente schématiquement un élément de maintien de la figure 1. La figure 3 est une vue de face représentant le dispositif d'alimentation électrique lorsque la porte coulissante est fermée. La figure 4 est une vue de face représentant le dispositif d'alimentation électrique lorsque la porte coulissante est complètement ouverte. La figure 5 est une vue de face représentant le dispositif d'alimentation électrique conforme à un autre mode de réalisation de la présente invention, lorsque la porte coulissante est à demi ouverte. La figure 6 représente schématiquement un autre élément de maintien conforme à la présente invention. La figure 7 est une vue en perspective représentant un dispositif d'alimentation électrique de l'art antérieur lorsque la porte coulissante est presque complètement fermée. La figure 8 est une vue en perspective représentant le dispositif d'alimentation électrique usuel lorsque la porte coulissante est presque complètement fermée. Description Détaillée des Modes Préférés de Réalisation On décrit maintenant un premier mode de réalisation d'un dispositif d'alimentation électrique 10 pour une structure coulissante conforme à la présente invention, avec référence aux figures 1 à 6. Comme représenté sur les figures 1 à 4, le dispositif d'alimentation électrique 10 comprend un faisceau de câblage 3, un protecteur 4, un élément de maintien 5 et un ressort plat 6 comme élément élastique. Une porte coulissante 1 est une structure coulissante, par exemple une porte coulissante d'une camionnette. Divers accessoires, tels qu'un moteur de vitre, une unité de verrouillage de porte et un haut-parleur, sont montés à l'intérieur de la porte coulissante. Les accessoires sont raccordés à un connecteur (non représenté) monté sur une extrémité du faisceau de câblage 3. Une alimentation électrique est fournie aux accessoires à partir d'une carrosserie de véhicule (non représentée) par l'intermédiaire du faisceau de câblage 3. L'autre extrémité du faisceau de câblage 3 est raccordée à un connecteur d'un faisceau de câblage, du côté de la carrosserie, par l'intermédiaire d'un connecteur. Le faisceau de câblage 3 est monté dans la porte coulissante avec un protecteur (non représenté) fixé sur un panneau intérieur de la porte coulissante 1. La porte coulissante 1 est attachée de façon glissante à la carrosserie 147 (voir la figure 8). La porte coulissante glisse dans la direction d'ouverture A et la direction de fermeture B (lorsqu'on ouvre la porte coulissante 1, la porte coulissante 1 se déplace d'abord vers un côté de la carrosserie). Un panneau intérieur est monté sur un côté carrosserie de la porte coulissante 1. Un galet d'articulation est monté sur une extrémité inférieure de la porte coulissante 1 pour venir en contact glissant avec un rail (non représenté) monté sur un côté inférieur de la carrosserie. Le faisceau de câblage 3 comprend une pluralité de fils électriques et des connecteurs attachés aux extrémités des fils. Le faisceau de câblage 3 est interposé entre la carrosserie et la porte coulissante 1 constituant la structure coulissante. Le tube ondulé couvre le faisceau de câblage 3. Le fil électrique comprend une âme conductrice et un revêtement en résine synthétique isolante pour couvrir l'âme. Le fil électrique est un dit fil revêtu. Le connecteur comprend une armature de borne conductrice et un boîtier de connecteur isolant. L'armature de borne est attachée aux extrémités du fil et électriquement connectée à l'âme du fil. Le boîtier de connecteur est en forme de boîte et reçoit l'armature de borne. Le protecteur 4 est constitué d'une base 41 et d'un couvercle 42. Le protecteur a une hauteur qui est sensiblement la moitié de celle d'un protecteur de l'art antérieur. Alors qu'un élément usuel de réception de faisceau a une forme sensiblement semi-circulaire, l'élément de réception de faisceau de la présente invention est bas, compact et entouré par une paroi périphérique composée d'une courte paroi d'extrémité avant verticale 43, d'une courte paroi horizontale 44 du côté plafond disposée au-dessus de la paroi d'extrémité avant 43 et s'étendant vers l'arrière en une forme courbe, d'une longue paroi 45 s'étendant vers le bas directement à partir de la paroi 44, et d'une courte paroi 10 disposée sur un côté arrière de la paroi 4 et s'étendant horizontalement, et par un substrat vertical oblong 47 perpendiculaire à la paroi périphérique. Une longueur horizontale du protecteur 2 est sensiblement la même que celle du protecteur connu. A ce propos, sur les dessins, seule une paroi de guidage de faisceau 48 en forme de jupe disposée à l'extrémité inférieure du couvercle 42 et courbée vers l'extérieur est représentée en pointillé, et le couvercle est enlevé pour montrer l'intérieur de la base 3. Une sortie de faisceau oblongue 49 est définie entre l'extrémité inférieure du substrat 41 et l'extrémité inférieure du couvercle 42, c'est-à-dire la paroi de guidage de faisceau 48 qui est courbée vers l'extérieur. Une ouverture (non représentée) pour la sortie du faisceau de câblage est formée dans le substrat vertical 47 de la base 41 en butée sur un panneau de porte métallique de la porte coulissante 1 au milieu de sa hauteur. Le faisceau de câblage 3 sortant de l'ouverture du côté de la paroi arrière de la base 41 est connecté à un faisceau de câblage et aux accessoires dans la porte coulissante 1. Un élément de maintien 8 pour tenir le faisceau de câblage 3 et une paroi de limitation pour limiter un mouvement du faisceau de câblage 3 sont formés autour de l'ouverture du substrat 47. L'élément de maintien 8 maintient le faisceau de câblage 3 et fixe une extrémité du ressort plat 6. La paroi de limitation 9 limite le déplacement du mou du faisceau de câblage 3 lorsque la porte coulissante 1 est déplacée dans la direction d'ouverture A, à partir d'un état à demi-ouvert. Lorsque la porte coulissante 1 est complètement ouverte, le mou du faisceau de câblage 3 s'incurve en forme de boucle le long de la paroi de limitation 9. Comme représenté sur la figure 2, l'élément de maintien 5 est fabriqué en résine synthétique, et en forme de manchon carré creux. L'élément de maintien 5 comprend un élément de montage 51 correspondant à une forme extérieure d'un tube ondulé 31 couvrant le faisceau de câblage 3, et un trou traversant 52 dans lequel le ressort plat 6 est inséré. L'élément de maintien 5 comporte une charnière. L'élément de montage 51 est constitué de deux pinces. Une saillie de pénétration 53 est formée sur une paroi intérieure de l'élément de montage 51. La saillie de pénétration 53 mord un sillon extérieur du tube ondulé 31 de sorte qu'une rotation et un mouvement du tube ondulé 31 par rapport à l'élément de maintien 5 sont empêchés. Le trou traversant.52 est en forme de fente clans laquelle le ressort plat 6 est inséré. Une pluralité d'éléments de fixation 54 (six sur la figure 2) sont disposés mutuellement en regard sur une paroi intérieure du trou traversant 52. Les éléments de fixation 54 sont des éléments élastiques. Une paire d'éléments de fixation pince le ressort plat 6 de sorte que le ressort plat 6 est fixé à l'élément de maintien 5. Une position de montage de l'élément de maintien 5 par rapport au faisceau de câblage 3 est correctement choisie en correspondance d'une longueur du faisceau de câblage 3 reçue dans le protecteur 4, d'une plage de glissement de la porte coulissante 1 et d'une longueur d'absorption de mou du faisceau de câblage 3. Dans le présent mode de réalisation, le ressort plat 6 est attaché au faisceau de câblage 3 par l'élément de maintien 5. Toutefois, la présente invention n'est pas limitée à cette disposition. On peut utiliser divers modes de réalisation. Par exemple, le ressort plat 6 peut être attaché au faisceau de câblage 3 par un élément de fixation tel qu'une bande adhésive. Le ressort plat 6 est constitué d'une longue plaque de métal élastique, d'un élément élastique ou analogue. L'élément de maintien 8 tient une extrémité 6a du ressort plat 6 de sorte que le ressort plat 6 soit fixé au protecteur 4. Une largeur du ressort plat 6 est une largeur qui peut être reçue dans le protecteur 4. Le ressort plat 6 comprend une partie de soulèvement 61 et une partie de guidage 62 s'étendant à partir de la partie de soulèvement 61. Le ressort plat 6 est monté sur l'élément de maintien 5 de sorte que l'élément de maintien 5 se trouve entre la partie de soulèvement 61 et la partie de guidage 62. La partie de soulèvement 61 est en forme d'arc de sorte que le faisceau de câblage 3 est rappelé vers une paroi horizontale 45 (paroi intérieure) du protecteur 4. Un premier ressort plat 6 comprend un élément de butée 63 ayant une section triangulaire, à l'autre extrémité. L'élément de butée 63 bute sur le faisceau de câblage 3 et protège le faisceau de câblage 3 contre une détérioration. Une longueur de la partie de soulèvement 31 est choisie de façon appropriée pour qu'une force élastique du ressort plat 6 soit suffisante pour soulever de façon sûre le faisceau de câblage 3 dans une direction X contre le mou du faisceau dans le protecteur 4. La partie de guidage 62 s'étend de l'élément de maintien 5 jusqu'à l'extrémité 6a tenue par l'élément de maintien 8. Une épaisseur de la partie de guidage 62 est choisie de façon appropriée de sorte que le faisceau de câblage 3 s'incurve en forme de boucle entre l'élément de maintien 5 et l'élément de maintien 8, en correspondance du mouvement de l'élément de maintien 5 du fait du glissement de la porte coulissante 1, et de sorte que la boucle 64 se déforme en correspondance du mouvement de l'élément de maintien 5. Comme représenté sur la figure 3, l'élément de guidage 62 est de forme arquée de sorte que l'élément de maintien 5 se trouve à une position déterminée dans le protecteur 4 lorsque la porte coulissante 1 est fermée. A ce propos, dans le présent mode de réalisation, l'épaisseur de la partie de guidage 62 est égale à celle de l'ensemble du ressort plat 6. Toutefois, l'épaisseur de la partie de soulèvement 61 peut être différente de celle de la partie de guidage 62. On décrit maintenant, dans le dispositif d'alimentation électrique 10, un mode d'attache du ressort plat 6 contre le faisceau de câblage 3. Lorsque le faisceau de câblage 3 est temporairement disposé dans le protecteur 4, l'élément de montage 51 de l'élément de maintien 5 est placé à une position particulière du faisceau de câblage 3. Ensuite, on insère le ressort plat 6 dans le trou traversant 52 de l'élément de maintien 5. On attache l'extrémité 6a du ressort plat 6 à l'élément de maintien 8. L'élément de butée 63 bute alors sur le faisceau de câblage 3. Ainsi, le ressort plat 6 est monté du côté intérieur du faisceau de câblage 3. Dans le dispositif d'alimentation électrique 10, le ressort plat 6 est monté sur le faisceau de câblage 3 de sorte que le ressort 6 se déplace en même temps que le faisceau de câblage 3 dans le protecteur 4 en correspondance du glissement de la porte coulissante 1. Le ressort plat 6 soulève le faisceau de câblage 3 dans la direction X contre le mou du faisceau. Le rayon de la boucle 64 augmente et diminue pour prendre une valeur correspondant à la position de glissement de la porte coulissante 1. A ce propos, dans le présent mode de réalisation, le premier ressort 6 et un deuxième ressort 7 sont constitués par un ressort plat unique. Toutefois, on peut utiliser d'autres modes de réalisation. Par exemple, on peut superposer une pluralité de ressorts plats pour régler la force du ressort (force élastique). On décrit maintenant un mode de fonctionnement du dispositif d'alimentation électrique 10, avec référence aux figures 1 à 4. Comme représenté sur la figure 3, dans un état de fermeture de la porte coulissante 1, le faisceau de câblage 3 sort par l'extrémité arrière de la sortie de faisceau 49 du protecteur 4 et il est tiré vers l'arrière à partir d'un élément de maintien de faisceau C du côté du marche-pied du véhicule. Dans ce cas, la partie de soulèvement 61 du ressort plat 6 soulève le faisceau de câblage 3 dans la direction X contre le mou du faisceau, et applique le faisceau de câblage 3 sur la paroi horizontale 45 (paroi intérieure) du protecteur 4. La boucle 64 est en forme d'arc ayant un rayon standard RO. Lorsque la porte coulissante 1 est déplacée dans la direction d'ouverture A vers l'état à demi-ouvert représenté sur la figure 1, à partir de l'état complètement fermé représenté sur la figure 3, le faisceau de câblage 3 tend à descendre fortement entre la porte coulissante 1 et la carrosserie, mais la partie de soulèvement 61 du ressort plat 6 soulève le faisceau de câblage 3 dans la direction X contre le mou du faisceau. Ensuite, l'élément de maintien 5 et le ressort plat 6 se déplacent en même temps que le faisceau de câblage 3 dans la direction de fermeture B. La partie de guidage 62 du ressort plat 6 accroît le rayon de la boucle à un rayon maximal RI, à partir du rayon standard RO. Ainsi, le faisceau de câblage 3 est courbé en forme de boucle le long de la paroi avant 43 de manière à absorber le mou. Plus précisément, le ressort plat 6 est monté sur le 35 faisceau de câblage 3 pour une commutation entre l'expansion et la contraction de la boucle 64. Par conséquent, lorsque la porte coulissante 1 est à moitié ouverte, le ressort plat 6 rend le rayon de la boucle 64 maximal. Lorsqu'on fait coulisser la porte coulissante 1 de l'état à moitié ouvert représenté sur la figure 1 à l'état complètement ouvert représenté sur la figure 4, le faisceau de câblage 3 est extrait vers l'avant à travers la sortie de faisceau 49 du protecteur 4 à partir de l'élément de maintien de faisceau C. Comme représenté sur les figures 1 à 4, l'élément de maintien 5 et le ressort plat 6 sont déplacés dans la direction d'une flèche M en même temps que le faisceau de câblage 3. A ce moment, la partie de soulèvement 61 du ressort plat 6 se déplace le long de la paroi de limitation 9 en même temps que le faisceau de câblage 3 et elle est courbée vers l'arrière contre la force de sollicitation. L'élément de maintien 5 est amené à un côté supérieur de l'élément de maintien 8 en même temps que le faisceau de câblage 3. La partie de guidage 62 du ressort plat 6 est contractée au rayon minimal R2 plus petit que le rayon standard RO en correspondance du mouvement de l'élément de maintien 5, de sorte que le faisceau de câblage 3 est courbé en forme de boucle au centre du protecteur 4. Dans le dispositif d'alimentation électrique 10 de la présente invention, le faisceau de câblage 3 est maintenu de manière à être soulevé dans la direction X contre le mou du faisceau, dans le protecteur 4. Lorsqu'on déplace la porte coulissante 1, le ressort plat 6 se déplace en même temps que le faisceau de câblage 3 du fait de la rigidité du faisceau de câblage 3, pour déformer la boucle 64 du faisceau de câblage 3 en correspondance de la position de glissement. Par conséquent, la charge sur le faisceau de câblage 3 lorsque la porte coulissante 1 est complètement ouverte peut être réduite. Le saut du faisceau de câblage 3 est évité de façon sûre. Pour commuter l'expansion et la contraction de la boucle 64 lorsque la porte coulissante 1 est à moitié ouverte, le ressort plat 6 est fixé au faisceau de câblage 3 d'une manière telle que le rayon de boucle maximal de la boucle 64 soit al:teint à l'état à moitié ouvert. Par conséquent, le mou du faisceau de câblage 3 dans le protecteur 4 peut être minimisé. La hauteur du protecteur 4 peut donc être réduite, l'espace pour les autres accessoires dans la porte coulissante 1 peut être augmenté, et la souplesse d'agencement des autres accessoires peut être améliorée. En outre, la partie de guidage 62 est formée sur le ressort plat 6 pour courber le faisceau de câblage 3 en forme de boucle, de sorte que le faisceau de câblage 3 soit courbé à une forme appropriée pour la position de glissement de la porte coulissante 2. Par conséquent, le faisceau de câblage 3 est convenablement courbé dans le protecteur 4. Le ressort plat 6 est inséré dans le trou traversant 52 de l'élément de maintien 5. L'élément de maintien 5 est attaché au faisceau de câblage 3 par l'élément de montage 51 de l'élément de maintien 5. Par conséquent, le ressort plat 6 est facilement monté à l'intérieur du faisceau de câblage 3. La productivité du dispositif d'alimentation électrique 10 est donc améliorée. A ce propos, comme indiqué plus haut, le ressort plat 6 est fixé à une paroi intérieure du faisceau de câblage 3. Toutefois, la présente invention n'est pas limitée à cette disposition. Par exemple, comme représenté sur la figure 5, le ressort plat 6 peut être fixé à une paroi extérieure du faisceau de câblage 3 et tirer le faisceau de câblage 3. Dans cette structure, un élément de fixation 65, pour fixer l'autre extrémité du ressort plat 6 au faisceau de câblage 3, est prévu à la place de l'élément de butée 63. Une telle structure permet d'augmenter le rayon minimal du ressort plat 6 et donc la souplesse de choix du ressort plat 6 est plus grande. Conformément à la présente invention, les éléments de fixation 54 sont formés sur une paroi intérieure du trou traversant 52. Toutefois, conformément à la présente invention et comme représenté sur la figure 6, les éléments de fixation 54 peuvent ne pas être prévus sur la paroi intérieure du trou traversant 52. Dans le cas où les éléments de fixation 54 sont montés sur la paroi intérieure du trou traversant 52, lorsque la porte coulissante 1 est à moitié ouverte, un intervalle se forme entre le faisceau de câblage 3 et le ressort plat 6. Toutefois, lorsque la porte coulissante 1 est ouverte et que le rayon de la boucle 64 est réduit, le faisceau de câblage 3 est empêché de tomber du fait de la rigidité du ressort plat 6. D'autre part, dans le cas où aucun élément de fixation 54 n'est monté sur la paroi intérieure du trou traversant 53, le ressort plat 6 suit constamment le faisceau de câblage 3, et le faisceau de câblage 3 est courbé de façon convenable. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, le ressort plat 6 comprend la partie de soulèvement 61 et la partie de guidage 62. Toutefois, le ressort plat 6 peut consister seulement en la partie de soulèvement 61. Dans ce cas, la paroi avant 43 et la paroi horizontale 44 du protecteur 4 sont utilisées. En variante, la paroi avant 43 peut être en forme d'arc et le faisceau de câblage 3 est courbé en forme de boucle en correspondance du mouvement de la partie de soulèvement 61 du ressort plat 6. Dans le mode de réalisation décrit plus haut, le ressort plat 6 est utilisé comme élément élastique. Toutefois, pour l'élément élastique, on peut utiliser un fil élastique ou une pluralité de fils élastiques. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, le dispositif d'alimentation électrique 10 alimente les accessoires montés sur la porte coulissante 1. Toutefois, le dispositif d'alimentation électrique 10 peut fournir l'énergie aux accessoires montés sur un panneau de toit qui peut coulisser par rapport à un plafond. En outre, on peut utiliser le dispositif d'alimentation électrique 10 autrement que pour un véhicule. Bien que la présente invention ait été complètement 35 décrite au moyen d'un exemple avec référence aux dessins annexés, il est entendu que divers changements et modifications apparaîtront aux hommes de l'art. Par conséquent, sauf si ces changements et modifications sortent du cadre de la présente invention défini ci-après, ils doivent être considérés comme inclus dans cette dernière
Dispositif d'alimentation électrique (10) pour une structure coulissante (1) comprenant un faisceau de câblage (3) agencé entre une base et la structure coulissante montée de façon glissante sur la base, un protecteur (4) monté sur la structure coulissante pour courber le faisceau de câblage en une forme de boucle de façon à recevoir le faisceau de câblage dans le protecteur, et un élément élastique (6) monté sur le faisceau de câblage d'une manière telle que l'élément élastique est déplacé en même temps que le faisceau de câblage dans le protecteur en réponse au glissement de la structure coulissante , l'élément élastique poussant le faisceau de câblage vers le haut pour absorber un mou du faisceau de câblage et augmenter ou diminuer un rayon de boucle du faisceau de câblage de sorte que le rayon de boucle du faisceau de câblage s'adapté à une position de glissement de la structure coulissante.
1. Dispositif d'alimentation électrique (10) pour une structure coulissante (1), comprenant : un faisceau de câblage (3) agencé entre une base et la structure coulissante montée de façon glissante sur la base ; un protecteur (4) monté sur la structure coulissante pour courber le faisceau de câblage en forme de boucle de manière à recevoir le faisceau de câblage dans le protecteur ; et un élément élastique (6) monté sur le faisceau de câblage de sorte que l'élément élastique se déplace en même temps que le faisceau de câblage dans le protecteur en réponse au glissement de la structure coulissante, l'élément élastique poussant le faisceau de câblage vers le haut de manière à absorber un mou du faisceau de câblage et à agrandir ou réduire un rayon de boucle du faisceau de câblage, de sorte que le rayon de boucle du faisceau de câblage s'adapte à une position de glissement de la structure coulissante. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel l'élément élastique (6) est monté sur le faisceau de câblage (3) d'une manière telle qu'un mode d'expansion ù contraction du rayon de boucle du faisceau de câblage est commuté sensiblement à une position centrale de glissement de la structure coulissante (1). 3. Dispositif selon la 1, dans lequel l'élément élastique (6) comprend une partie de guidage (62) pour courber le faisceau de câblage (3) en forme de boucle. 4. Dispositif selon la 1, comprenant en outre : un élément de maintien (5) ayant un trou traversant (52) dans lequel l'élément élastique (6) est inséré, et un élément de 35 montage (51) à fixer sur le faisceau de câblage (3), 16dans lequel l'élément élastique (6) est fixé au faisceau de câblage (3) par l'élément de maintien (5) sous réserve que l'élément élastique soit inséré dans le trou traversant (52).
H,B
H02,B60
H02G,B60R
H02G 3,B60R 16
H02G 3/38,B60R 16/027
FR2898812
A1
CONNECTEUR LUER, CONNECTEUR MEDICAL ET SET DE TRANSFERT COMPORTANT UN TEL CONNECTEUR
20,070,928
La présente invention concerne un connecteur luer, un connecteur médical et un set de transfert comportant un tel connecteur luer ou connecteur médical pour l'administration à des fins médicales de substances liquides. Ce set de transfert est notamment destiné à la reconstitution d'un principe actif, tel qu'une poudre médicamenteuse pour le traitement du cancer, contenu dans un flacon à partir d'un constituant liquide. La reconstitution est généralement réalisée par un opérateur avant administration du médicament au patient. Cette reconstitution est obtenue, à titre d'exemple, par introduction dans le flacon contenant le principe actif d'une solution à diluer renfermée dans un récipient tel qu'une poche souple ou un flacon. Pour éviter d'éventuelles erreurs humaines lors d'une telle manipulation, on utilise généralement des ensembles de reconstitution constitués notamment d'un connecteur destiné à venir se fixer au flacon contenant le principe actif. Ce connecteur peut comporter une cloche permettant sa fixation sur le col d'un flacon par clipsage, la cloche enserrant alors au moins une portion de celui-ci. Toutefois, ce connecteur de l'état de l'art est particulièrement complexe car il est typiquement constitué d'un ensemble de diverses pièces venant s'emboîter les unes dans les autres. On constate alors que quelque soit le soin apporté à la constitution du connecteur, il existe entre ces différentes pièces, des espaces susceptibles de piéger des quantités du fluide contenant le principe actif que l'on cherche à administrer au patient. De plus, les connecteurs de l'état de l'art sont généralement de grandes dimensions. Par conséquent, ces pertes peuvent encore être accrues par la présence de surfaces de contact importantes entre le connecteur et le fluide contenant le principe actif, lesquelles sont susceptibles de retenir une certaine quantité de ce fluide. Ces dispositifs de reconstitution ne permettent donc pas un transfert optimal du fluide contenant le principe actif après reconstitution. Or les poudres médicamenteuses pour le traitement du cancer sont d'un coût très élevé. Elles sont, de plus, prédosées pour correspondre exactement à la dose requise pour une phase de traitement particulière du patient. Ces pertes peuvent entraîner une administration insuffisante du traitement au patient avec les conséquences qui peuvent en découler sur l'état de santé de ce dernier. Ce qui peut éventuellement s'avérer plus grave, selon la pathologie, le patient peut recevoir des doses qui sont variables d'une phase de traitement à une autre. Par ailleurs, ces connecteurs ne peuvent venir s'adapter sur n'importe quel flacon existant. Ils sont destinés à être connectés à des flacons ayant des formes prédéterminées puisque la cloche vient recouvrir au moins partiellement le corps du flacon. Il est donc nécessaire de disposer d'un ensemble de connecteurs pour réaliser des connexions avec des flacons différents. Ces connecteurs de l'état de l'art permettent par ailleurs de réaliser des pré-connexions sans communication pour conditionner des ensembles connecteur/flacon prêts à l'emploi. Ces ensembles ainsi réalisés peuvent alors être stockés en vue d'une utilisation ultérieure. Cependant, on constate qu'il est difficile de contrôler, avant utilisation, l'état de ces connecteurs pour vérifier si la stérilité de l'ensemble mis en oeuvre est encore entière, II est, par ailleurs, connu que le perçage du bouchon d'un flacon contenant un principe actif, tel qu'une poudre, génère une légère aspiration de l'air extérieur au flacon au travers du connecteur. Cette aspiration peut être à l'origine avec les connecteurs de l'état de l'art d'une contamination du contenu du flacon. De même, l'accouplement d'un connecteur luer mâle et d'un connecteur luer femelle tel qu'obtenu par le vissage d'une virole sur un filetage nécessite une attention particulière de l'opérateur lors de sa réalisation pour s'assurer de l'étanchéité de cette liaison. L'opérateur doit notamment s'assurer d'un complet vissage de la virole du premier connecteur sur le filetage de l'autre connecteur. Une erreur de manipulation, par exemple un vissage insuffisant, peut résulter en une contamination du flacon. Il serait donc intéressant de renforcer la sécurité du connecteur pour éviter que le contenu du flacon ne puisse éventuellement être exposé à des contaminants lors de sa connexion par un opérateur à l'élément de connexion d'une poche à soluté. On connaît par ailleurs un set de transfert pour l'administration d'un mélange de liquides à des fins médicales de la présente demandeuse (WO 02/056946). Ce mélange de liquides est notamment obtenu à partir d'une poche souple dite principale contenant un premier liquide et d'au moins une poche souple dite auxiliaire contenant un second liquide, raccordable à la poche principale à l'aide d'une paire de connecteurs de type luer respectivement mâle et femelle. Chacun de ces connecteurs comporte, à une extrémité, une section frangible engagée dans l'extrémité d'une tubulure reliée à l'une des poches et, à l'autre extrémité, un moyen d'accouplement à l'autre connecteur, pourvu de moyens de blocage en position accouplée desdits connecteurs. Ce set de transfert permet avantageusement de proposer des ensembles d'administration prêts à l'emploi. Ce set de transfert comprend alors une poche principale par exemple de diluant pré-connectée, c'est à dire raccordée par une liaison tubulaire mais non communicante, à une poche dosée ou en parallèle à plusieurs poches dosées de principes actifs ou de nutriments, et dont la communication avec la poche de diluant peut être réalisée, in situ, à tout moment et instantanément par rupture des sections frangibles des luers de la communication à établir. Ce set de transfert qui donne des résultats très satisfaisants peut néanmoins être amélioré notamment pour son utilisation avec un flacon contenant un principe actif. Le connecteur luer destiné à être relié au flacon nécessite en effet l'utilisation d'un connecteur adapté sur le flacon pour son assemblage. Le connecteur doit disposer d'une tubulure à son extrémité pour permettre l'introduction de l'extrémité d'un connecteur luer. Le set de transfert devenant complexe, des pertes de principe actif etlou une contamination du contenu du flacon sont en conséquence possibles lors de la reconstitution. La présente invention vise à pallier ces divers inconvénients en proposant un connecteur luer et un connecteur médical comportant un tel connecteur qui soient particulièrement simples dans leur conception et dans leur mode opératoire, compacts, économiques et permettant de limiter au maximum le risque de contamination du contenu d'un récipient lors de l'installation de tels connecteurs. Un autre objectif de la présente invention est de permettre à l'opérateur de vérifier très aisément l'intégrité d'une substance active contenue dans un ensemble connecteur/flacon pré-connecté avant sa connexion à une poche à soluté par exemple. A cet effet, l'invention concerne un connecteur luer ayant un conduit interne pour le passage d'un fluide. Selon l'invention, ce connecteur luer comprend - des moyens de liaison à un second connecteur luer ayant un perforateur, ces moyens de liaison étant placés à une de ses extrémités, - cette extrémité comprenant également un bourrelet continu formant saillie dans le conduit de manière à assurer l'étanchéité de ce conduit lors de l'introduction du perforateur du second connecteur luer dans ce conduit en vue de l'accouplement de ces connecteurs, et - une membrane sécable est placée dans le conduit de manière à être séparée lorsque le second connecteur luer est accouplé au connecteur luer. Le bourrelet continu constitue un joint d'étanchéité qui permet dès sa mise en contact avec le perforateur du second connecteur luer de former une liaison étanche entre ce bourrelet et la surface externe du perforateur. Ainsi lorsque le perforateur est introduit plus avant dans le conduit pour réaliser l'accouplement des connecteurs tuer mâle et femelle, la séparation de la membrane n'entraîne pas d'autre introduction d'air dans le flacon que celui déjà contenu dans le conduit. La liaison étanche forme une barrière au passage de l'air extérieur dans le flacon. Les risques d'une éventuelle contamination du contenu du flacon sont ainsi grandement minimisés. Dans différents modes de réalisation particuliers de ce connecteur tuer, chacun ayant ses avantages particuliers et susceptibles de nombreuses combinaisons techniques possibles: - la membrane comporte une ou plusieurs zones prédéterminées d'affaiblissement pour faciliter sa séparation, - la membrane comporte une zone de renfort sur une portion de son pourtour de sorte que ladite membrane reste solidaire du conduit interne du connecteur lier, - la membrane est placée dans le conduit de manière à ce que le perforateur du second connecteur recouvre la ou les portions de la membrane séparée après accouplement des connecteurs, Que la membrane ait été séparée en un seul tenant du conduit ou en plusieurs portions par le perforateur, ce mode de réalisation permet avantageusement d'écarter cette membrane de la voie centrale de communication de fluide déterminée par le conduit interne du connecteur luer. On évite d'obstruer le conduit assurant la communication de fluide et on minimise ainsi les pertes éventuelles de principe actif après reconstitution. - les moyens de liaison comprennent une virole ou un filetage externe, - il comporte un organe de verrouillage destiné à coopérer avec un organe de verrouillage complémentaire placé sur ledit second connecteur pour bloquer en position accouplée lesdits connecteurs luer, Cet organe de verrouillage comporte de préférence des moyens de type cliquet anti-retour. - l'extrémité du connecteur luer comprend de plus un élément sécable. L'invention vise aussi un connecteur médical pour récipient comportant un bouchon perçable, ce connecteur comprenant un élément de couplage comportant une paroi annulaire entourant un élément de perçage. Selon l'invention, - l'élément de perçage comprend un conduit interne en communication de fluide avec une portion de tube, cette portion de tube étant placée au moins partiellement en saillie de l'élément de couplage, -un connecteur luer tel que décrit précédemment est partiellement inséré dans la portion de tube, et - le connecteur médical est monobloc. Dans différents modes de réalisation particuliers de ce connecteur médical, chacun ayant ses avantages particuliers et susceptibles de nombreuses combinaisons techniques possibles: - le connecteur luer ne comportant pas d'organe de verrouillage, le connecteur médical comporte un organe de verrouillage destiné à coopérer avec un organe de verrouillage complémentaire placé sur le second connecteur pour bloquer en position accouplée ces connecteurs luer, - l'organe de verrouillage comporte des moyens de type cliquet antiretour placés à l'extrémité de la portion de tube, - la portion de tube ayant un diamètre interne d, le connecteur luer comporte un conduit interne de diamètre di < d, L'invention concerne également un set de transfert pour la préparation d'un mélange à des fins médicales. Selon l'invention, ce set de transfert comprend un connecteur luer tel que décrit précédemment et un second connecteur luer comportant à une extrémité un perforateur et un organe de verrouillage complémentaire pour bloquer en position accouplée ces connecteurs luer. L'invention vise enfin un set de transfert pour la préparation d'un mélange à des fins médicales. Selon l'invention, ce set de transfert comprend un connecteur médical tel que décrit précédemment et un second connecteur luer comportant à une extrémité un perforateur et un organe de verrouillage complémentaire destiné à coopérer avec l'organe de verrouillage dudit connecteur médical pour bloquer en position accouplée ce second connecteur luer et ce connecteur médical. De préférence, ce second connecteur luer comporte à son extrémité, une section sécable destinée à être engagée dans l'extrémité d'une tubulure. Ce set de transfert permet avantageusement d'établir une pré-connexion entre un flacon contenant un principe actif et un récipient tel qu'une poche à soluté ou un flacon, contenant un constituant liquide. Cette pré-connexion est réalisée de manière particulièrement sûre du fait du verrouillage de l'accouplement de chaque paire de connecteurs, et évite tout contact cutané ou aérien du personnel soignant avec des substances potentiellement très actives. La connexion verrouillée entre le récipient contenant le constituant liquide et le flacon contenant le principe actif évite toute contamination également pendant les opérations d'élimination des poches après usage, puisque l'ensemble est éliminé sans séparation de ces éléments ainsi assemblés. On a ainsi, par une manipulation simple, pratique et rapide, l'assurance de réaliser des mélanges sans perte d'un principe actif et d'un constituant liquide. L'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une représentation schématique d'un connecteur médical selon un mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 est une vie en coupe selon l'axe A-A du connecteur de la Figure 1, l'élément sécable placé à l'extrémité du connecteur luer femelle ayant été ôté ; - la figure 3 représente schématiquement une membrane comprenant 20 une zone d'affaiblissement et une zone de renfort selon un premier mode de réalisation de l'invention; - la figure 4 représente schématiquement des variantes de membrane comprenant des zones d'affaiblissement; - la figure 5 montre schématiquement un set de transfert selon un 25 mode de réalisation particulier de l'invention ; La Figure 1 montre un connecteur médical pour récipient comportant un bouchon perçable selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Ce connecteur monobloc comprend un élément de couplage 1 comportant 30 une paroi annulaire 2 entourant un élément de perçage 3 (Fig. 2). La paroi annulaire 2 comporte un élément de fixation 4 dans sa partie inférieure, lequel est destiné à assurer la solidarisation de l'élément de couplage 1 avec l'extrémité du flacon sur lequel le connecteur médical est destiné à être connecté. La hauteur de la paroi annulaire 2 est, de préférence, 35 inférieure à 15 mm ce qui rend ce connecteur médical adaptable sur tout type de flacon, qu'elle que soit sa forme. Cet élément de fixation 4 est de préférence un bourrelet, continu ou non (Fig. 2), placé sur la surface intérieure de la paroi annulaire 2. L'élément de perçage 3 qui est ici une protubérance pointue ("spike"), comprend un ou plusieurs orifices 5 à son extrémité ou à proximité de celle-ci. Ces orifices 5 communiquent avec le conduit interne de l'élément de perçage 3, lequel est en communication de fluide avec une portion de tube 6 faisant saillie de l'élément de couplage 1. Cette portion de tube 6 présente un diamètre interne d. Dans le prolongement de cette portion de tube 6 est placé un connecteur luer femelle 7. Le corps de ce connecteur luer femelle 7 est légèrement inséré dans la portion de tube 6. Ce connecteur luer femelle 7 comporte à son extrémité opposée à la portion de tube 6 un filetage externe 8 destiné à coopérer, de manière connue, avec une virole cylindrique d'accouplement d'un connecteur luer mâle du set de transfert. Un élément sécable 9 est également solidaire de cette extrémité du connecteur luer femelle 7. Cet élément sécable 9 est avantageusement un bouchon quart de tour lié par un mince pontage à l'extrémité du corps du connecteur luer femelle 7. Ce bouchon quart de tour peut être désolidarisé de l'extrémité du connecteur luer femelle par une simple rotation manuelle d'un quart de tour. Cet élément sécable 9 a un double rôle. II permet tout d'abord à l'opérateur de vérifier très aisément, par un simple coup d'oeil, l'intégrité d'une substance active contenue dans un ensemble connecteur/flacon pré-connecté. Mais il permet également de former une double barrière de protection du contenu du flacon avec une membrane 10 placée dans le conduit interne 11 du connecteur luer femelle 7. Ainsi, le conduit interne 11 est protégé d'une éventuelle contamination tant que le bouchon quart de tour n'a pas été rompu et, en même temps, le contenu du flacon n'est à aucun moment exposé à l'air puisque la membrane 10 est placée dans le conduit interne de sorte qu'elle n'est rompue que lorsqu'un connecteur luer mâle est accouplé au connecteur luer femelle 7 pour procéder à la reconstitution. Par ailleurs, l'extrémité du connecteur luer femelle comprend un bourrelet continu 24 formant saillie dans le conduit interne 11 de manière à assurer l'étanchéité de ce conduit lors de l'introduction du perforateur du connecteur luer mâle dans le conduit en vue de l'accouplement de ces connecteurs. De préférence, la membrane 10 comporte une ou plusieurs zones prédéterminées d'affaiblissement 12 de manière à faciliter sa rupture, voire à provoquer la rupture de celle-ci en un nombre de morceaux prédéterminés. La Figure 3 montre une telle membrane 10 selon un mode de réalisation particulier. La zone d'affaiblissement 12 est destinée à provoquer une séparation en un seul tenant de la membrane du conduit interne du connecteur luer 7. La membrane 10 comporte également une zone de renfort 22 solidarisée au conduit interne de manière que cette membrane 10 reste liée au conduit interne 11 après séparation. Les Figures 4a) et 4b) montrent des variantes de membrane comprenant des zones d'affaiblissement 12 permettant une séparation en plusieurs portions de celle-ci. Le conduit interne 11 du connecteur luer femelle 7 a un diamètre d1 inférieur au diamètre d de la portion de tube 6. De plus, la membrane 10 est de préférence placée à une distance inférieure à son diamètre, qui est sensiblement égale à d1, de l'extrémité opposée du connecteur luer femelle 7 de sorte qu'une partie au moins du ou des morceaux issus de la membrane séparée soient forcés hors du passage du fluide. Le connecteur médical comporte également un organe de verrouillage 13 destiné à coopérer avec un organe de verrouillage complémentaire placé sur un connecteur luer mâle pour bloquer en position accouplée les connecteurs luer mâle et femelle 7. Cet organe de verrouillage 13 comporte des moyens de type cliquet anti-retour. Ces moyens sont par exemple des marches inclinées ménagées circulairement sur la tranche d'une rondelle 23 coaxiale avec la portion de tube 6 et le connecteur luer femelle 7. Cette rondelle 23 est solidaire de l'extrémité de la portion de tube 6. La membrane 10 est avantageusement conçue pour favoriser son injection lors de la fabrication du connecteur. De plus, cette membrane 10 ne génère pas de particules pouvant contaminer la solution médicamenteuse. Ce résultat est obtenu d'une part, en réalisant la membrane 10 avec des matériaux plastiques peu élastiques et d'autre part, en prévoyant des zones d'affaiblissement 12 très minces, par exemple de l'ordre du dixième de millimètre. De même, la géométrie de l'élément de perçage 3 a été conçue de manière à perforer le bouchon du flacon sans générer de fragments. Cet élément de perçage 3 présente notamment peu ou pas d'arêtes vives. Le connecteur médical est réalisé en un matériau plastique choisi de préférence dans le groupe comprenant le polycarbonate ou des dérivés de celui-ci, le polyoléfine (tel que le polyéthylène, le polypropylène, ou un copolymère de polypropylène) et le polystyrène. ll est de préférence réalisé par moulage. L'invention concerne également un set de transfert pour la préparation d'un mélange à des fins médicales comprenant un connecteur médical tel que 15 décrit précédemment. La Figure 5 montre un tel set de transfert selon un mode de réalisation de l'invention. Le connecteur médical est identique à celui décrit plus haut, et ne sera en conséquence pas décrit de nouveau. Ce connecteur est destiné à être connecté à un flacon 14 contenant une substance active que l'on cherche 20 à mélanger avec un constituant liquide telle qu'un liquide à diluer contenu dans une poche souple 15 pour l'administrer à un patient. Le set de transfert comporte un connecteur luer mâle 16. Ce connecteur luer mâle 16 comporte à une extrémité, une section sécable 17 engagée dans l'extrémité de la tubulure 18 solidaire de la poche souple 15. Le 25 connecteur luer mâle 16 comprend un corps cylindrique 19 auquel est rattaché de manière connue la section sécable 17. A son autre extrémité, le corps 19 du connecteur huer mâle 16 se prolonge par une virole cylindrique d'accouplement 20 munie intérieurement d'un filetage. 30 Le corps 16 est muni d'un conduit central se terminant, côté section sécable 17, au voisinage d'un pontage mince où se fera la séparation entre la section sécable 17 et le corps 16 du connecteur luer mâle 16, cependant qu'à son autre extrémité, le conduit central communique avec une partie tubulaire coaxiale 21 faisant légèrement saillie hors de la virole 20. Cette partie 35 tubulaire 21 est encore connue sous le nom de "perforateur". Avantageusement, la paroi externe de la partie tubulaire 21 du connecteur luer mâle 16 est légèrement conique pour faciliter la séparation de la membrane 10. Comme illustré par la figure 5, le connecteur luer mâle 16 est engagé à force dans l'extrémité de la tubulure 18. L'extrémité de cette tubulure peut par exemple, venir en butée contre la virole 20 qui présente un diamètre externe sensiblement supérieur à celui du corps principal 19 et correspondant sensiblement à celui du diamètre interne de la tubulure 18. Le connecteur luer femelle 7 est susceptible de s'engager dans la virole 20 du connecteur luer mâle 16, la partie tubulaire 21, ou perforateur, pénétrant alors dans le conduit interne 11 du connecteur luer femelle 7. Le filetage 8 placé sur la surface externe du corps du connecteur luer femelle 7 est destiné à coopérer avec le filetage de la virole 20, en sorte d'accoupler par vissage les connecteurs luer mâle 16 et femelle 7. Le connecteur luer mâle 16 comporte un organe de verrouillage complémentaire, en regard de l'organe de verrouillage 13 du connecteur luer femelle 7. Cet organe de verrouillage comporte des marches inclinées complémentaires de celles de l'organe de verrouillage du connecteur femelle et ménagées circulairement sur la tranche de la virole 20. Ces organes de verrouillage 13 constituent un dispositif de type cliquet et coopèrent pour, en fin de vissage, constituer un crantage anti-retour interdisant le dévissage des connecteurs luer mâle 16 et femelle 7 ainsi assemblés. Le connecteur luer mâle est un connecteur monobloc obtenu 25 directement par moulage
L'invention concerne un connecteur luer, un connecteur médical pour récipient comportant un bouchon perçable et un set de transfert comprenant un tel connecteur luer. Ce connecteur luer comporte un conduit interne (11) pour le passage d'un fluide.Selon l'invention, ce connecteur luer comprend des moyens de liaison (8) à un second connecteur luer (16) ayant un perforateur (21), ces moyens de liaison (8) étant placés à une de ses extrémités. Cette extrémité comprend également un bourrelet continu (24) formant saillie dans le conduit (11) de manière à assurer l'étanchéité de celui-ci lors de l'introduction du perforateur (21) dans le conduit en vue de l'accouplement de ces connecteurs (7, 16). Une membrane sécable (10) est également placée dans le conduit (11) de manière à être séparée lorsque le second connecteur luer (16) est accouplé à ce connecteur luer (7).
1. Connecteur tuer ayant un conduit interne (11) pour le passage d'un fluide, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de liaison (8) à un second connecteur luer (16) ayant un perforateur (21), lesdits moyens de liaison étant placés à une de ses extrémités, - ladite extrémité comprenant également un bourrelet continu (24) formant saillie dans ledit conduit (11) de manière à assurer l'étanchéité dudit conduit lors de l'introduction dudit perforateur dans ledit conduit (11) en vue de l'accouplement desdits connecteurs (7, 16), et - une membrane sécable (10) est placée dans ledit conduit (11) de manière à être séparée lorsque ledit second connecteur luer (16) est accouplé audit connecteur luer (7). 2. Connecteur selon la 1, caractérisé en ce que ladite membrane (10) est placée dans ledit conduit (11) de manière à ce que le perforateur (21) dudit second connecteur recouvre la ou les portions de la membrane (10) séparée après accouplement desdits connecteurs (7, 16). 3. Connecteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite membrane (10) comporte une ou plusieurs zones prédéterminées d'affaiblissement (12) de ladite membrane. 4. Connecteur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison (8) comprennent une virole ou un filetage externe. 5. Connecteur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite extrémité du connecteur luer comprend de plus un élément sécable (9). 6. Connecteur selon la 5, caractérisé en ce que ledit 30 élément sécable (9) est un bouchon quart de tour. 7. Connecteur selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de verrouillage destiné à coopérer avec un organe de verrouillage complémentaire placé sur ledit second connecteur (16) pour bloquer en position accouplée lesdits connecteurs luer 35 (7, 16). 8. Connecteur médical pour récipient comportant un bouchon perçable, ledit connecteur comprenant un élément de couplage (1) comportant une paroi annulaire (2) entourant un élément de perçage (3), caractérisé en ce que: - ledit élément de perçage (3) comprend un conduit interne en communication de fluide avec une portion de tube (6), ladite portion de tube (6) étant placée au moins partiellement en saillie dudit élément de couplage (1), - un connecteur luer (7) selon l'une quelconque des 1 à 6 étant partiellement inséré dans ladite portion de tube (6), et en ce que - ledit connecteur médical est monobloc. 9. Connecteur selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de verrouillage (13, 23) destiné à coopérer avec un organe de verrouillage complémentaire placé sur ledit second connecteur (16) pour bloquer en position accouplée lesdits connecteurs luer (7, 16). 10. Connecteur selon la 9, caractérisé en ce que ledit organe de verrouillage (13, 23) comporte des moyens de type cliquet antiretour placés à l'extrémité de ladite portion de tube (6). 11. Connecteur selon la 10, caractérisé en ce que lesdits moyens de type cliquet anti-retour sont agencés sur une rondelle (23) solidaire de l'extrémité de ladite portion de tube (6). 12. Connecteur selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisé en ce que ladite portion de tube (6) ayant un diamètre interne d, ledit connecteur luer (7) comporte un conduit interne (11) de diamètre di < d. 13. Connecteur selon l'une quelconque des 8 à 12, caractérisé en ce que ladite paroi annulaire (2) comporte un élément de fixation (4) destiné à assurer la fixation dudit élément de couplage (1) avec l'extrémité dudit récipient et en ce que la hauteur de ladite paroi annulaire (2) est inférieure à 15 mm. 14. Set de transfert pour la préparation d'un mélange à des fins médicales, caractérisé en ce qu'il comprend un connecteur luer selon l'une quelconque des 1 à 7, et un second connecteur luer (16) comportant à une extrémité un perforateur (21) et un organe de verrouillage complémentaire pour bloquer en position accouplée lesdits connecteurs huer (7, 16). 15. Set de transfert pour la préparation d'un mélange à des fins médicales, caractérisé en ce qu'il comprend un connecteur médical selon l'une quelconque des 8 à 13, et un second connecteur luer (16) comportant à une extrémité un perforateur (21) et un organe de verrouillage complémentaire destiné à coopérer avec l'organe de verrouillage (13, 23) dudit connecteur médical pour bloquer en position accouplée ledit second connecteur luer (16) et ledit connecteur médical. 16. Set de transfert selon la 14 ou 15, caractérisé en ce 10 que ledit second connecteur luer (16) comporte à son extrémité, une section sécable (17) destinée à être engagée dans l'extrémité d'une tubulure (18).
A
A61
A61M
A61M 38
A61M 38/18
FR2887990
A1
CAPTEUR INERTIEL A COURANT PERTURBATEUR REDUIT PAR REDUCTION DE LA LARGEUR ET DE L'ECARTEMENT DES PISTES DANS LES ZONES CRITIQUES
20,070,105
La présente invention concerne un capteur inertiel piézo-électrique. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION On connaît, notamment du document FR-A-2 842 914, des capteurs inertiels réalisés à partir d'une plaque de quartz piézo-électrique dans laquelle sont délimités par gravure, un organe support, un cadre de découplage relié à l'organe support, et un organe vibrant relié à une masse associée au cadre de découplage, l'organe vibrant portant des électrodes d'excitation reliées à un circuit d'excitation comportant des pistes conductrices portées par la plaque piézo-électrique. Le circuit d'excitation est alimenté avec un courant alternatif provoquant, par un effet piézo- électrique, la mise en vibration de l'organe vibrant selon une fréquence propre de vibration de cet élément vibrant. Lorsque le capteur est soumis à une accélération, la masse exerce sur l'élément vibrant une force qui modifie la fréquence de vibration de telle manière que la va- riation de la fréquence de vibration de l'élément vibrant permet de déterminer l'accélération à laquelle le capteur est soumis. La modification de la fréquence de vibration est mesurée par la mesure d'un courant dans le circuit d'ex- citation. On a toutefois constaté que lorsque le capteur est soumis à une accélération définie, le courant mesuré ne correspond pas de façon exacte à la variation de la fréquence de vibration de l'élément vibrant, le courant recueilli comportant un courant perturbateur s'ajoutant au courant utile d'une façon perturbant l'information utile et pouvant aller jusqu'à provoquer une saturation de l'électronique de mise en uvre du capteur et donc un dysfonctionnement de l'accéléromètre. OBJET DE L'INVENTION Un but de l'invention est de minimiser le courant perturbateur se superposant au courant utile. RESUME DE L'INVENTION Selon une constatation qui fait partie de l'invention, il a été analysé que le courant perturbateur est en majeure partie généré par des portions perturbatrices du circuit d'excitation dans lesquelles deux pistes conductrices s'étendent l'une à côté de l'autre de part et d'autre d'un plan médian d'une partie de plaque subissant des déformations lorsque le capteur est soumis à une accélération. Il a en effet été constaté que des charges de signes opposés apparaissent alors de part et d'autre du plan médian et sont recueillies par la piste conductrice la plus proche de sorte que ces charges génèrent un cou- rant perturbateur qui est d'autant plus fort que les pis-tes conductrices sont plus proches des bords de la partie de plaque correspondante. Typiquement, dans les capteurs existants, les pistes conductrices ont une largeur de 50 pm et sont espacées d'une distance de 100 m. Selon l'invention, on prévoit dans les portions de circuit perturbatrices, des pistes conductrices ayant une largeur inférieure à 50 m, et de préférence une largeur comprise entre 5 pm et 20 m, les pistes conductrices étant espacées d'une distance inférieure à 100 m, et de préférence une distance comprise entre 10 m et 50 m. Il a été constaté qu'une largeur des pistes conductrices inférieure à 5 m risque de provoquer des perturbations dans la conduction des pistes et une distance inférieure à 10 m risque de provoquer des effets capacitifs parasi- tes diminuant les effets bénéfiques obtenus par la réduc- tion du courant perturbateur. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention, en relation avec les figures ci-jointes parmi lesquelles: - la figure 1 est une vue en perspective agrandie d'un mode de réalisation préféré du capteur inertiel se- lon l'invention, - la figure 2 est une vue de dessus partielle encore agrandie d'une de la zone II de la figure 1. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux figures, le capteur selon l'in- vention comporte de façon connue en soi du document pré-cité une plaque en quartz piézo-électrique 1 dans laquelle sont délimités: un organe support 2 destiné à être fixé dans un boîtier, un cadre de découplage 3 ayant un côté relié à l'organe support 2 par un pontet 4, et un côté opposé relié à une première masse 5 par un pontet 6, une seconde masse 7 reliée à la première masse 5 et au pontet 6 par des éléments de liaison 8, et un élément vibrant 9 ayant des extrémités solidaires des masses 5 et 7, tous ces éléments étant obtenus par gravure de la pla- que piézo-électrique 1. De façon également connue en soi, l'organe vibrant 9 porte deux électrodes d'excitation 10 reliées à un circuit d'excitation comportant deux pistes conductrices 11 reliées à des bornes d'alimentation et de mesure 12. Au niveau des pontets 4 et 6, lesquels subissent des déformations lorsque le capteur est soumis à une accélération, le circuit d'excitation comporte des portions de circuit 13 dans lesquelles les pistes conductrices 11 s'étendent l'une à côté de l'autre de part et d'autre d'un plan médian M des pontets. Ainsi qu'il a été indiqué ci-dessus, il a été constaté selon l'invention que la structure de ces portions de circuit est génératrice d'un courant perturbateur. Selon l'invention, dans les portions de circuit perturbatrices 13, les pistes conductrices 11 ont une largeur 1 inférieure à 50 m, et de préférence une largeur de 10 m ou à tout le moins une largeur comprise entre 5 m et 20 m, et sont espacées d'une distance infé- rieure à 100 m, de préférence une distance égale à 40 m et à tout le moins une distance comprise entre 10 m et 50 m. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et on peut y apporter des va- riantes de réalisation sans sortir du cadre de l'invention tel que défini par les revendications. En particulier, l'invention s'applique à tout capteur dont le circuit d'excitation comporte une portion de circuit perturbatrice dans laquelle deux pistes con- ductrices s'étendent l'une à côté de l'autre de part et d'autre d'un plan médian d'une partie de la plaque subissant des déformations lorsque le capteur est soumis à une accélération, quelle que soit par ailleurs la structure du capteur. A titre d'exemple non limitatif la masse 5 peut être totalement intégrée au cadre de découplage 3 de sorte que le capteur comporte alors une seule portion de circuit perturbatrice (sur le pontet 4). Le capteur peut également comporter une première masse 5 directement reliée à l'organe support. Comme dans le cas précédent, le capteur comporte alors une seule portion de circuit perturbatrice. A l'inverse le capteur peut comporter plu-sieurs éléments associés en cascade, multipliant le nombre de portions de circuit perturbatrices
Le capteur inertiel comporte une plaque piézo-électrique dans laquelle est délimité un organe vibrant portant des électrodes d'excitation reliées à un circuit d'excitation comportant des pistes conductrices portées par la plaque piézo-électrique, le circuit d'excitation comportant une portion de circuit perturbatrice (13) dans laquelle deux pistes conductrices (11) s'étendant de part et d'autre d'un plan médian (M) ont une largeur (1) inférieure à 50 µm, et de préférence 10 µm, et sont espacées d'une distance (d) inférieure à 100 µm, et de préférence 40 µm.
1. Capteur inertiel comportant une plaque piézo-électrique (1) dans laquelle est délimité un organe vi- brant (9) portant des électrodes d'excitation (10) reliées à un circuit d'excitation comportant des pistes conductrices (11) portées par la plaque piézo-électrique, le circuit d'excitation comportant une portion de circuit perturbatrice (13) dans laquelle deux pistes conductrices (11) s'étendent l'une à côté de l'autre de part et d'autre d'un plan médian d'une partie (4, 6) de la plaque subissant des déformations lorsque le capteur est soumis à une accélération, caractérisé en ce que dans la portion de circuit perturbatrice (13) les pistes conductrices (11) ont une largeur (1) inférieure à 50 m. 2. Capteur selon la 1, caractérisé en ce que dans la portion de circuit perturbatrice (13) les pistes conductrices (11) ont une largeur (1) comprise entre 5 m et 20 .m. 3. Capteur selon la 1, caractérisé en ce que dans la portion de circuit perturbatrice (13) les pistes conductrices (11) ont une largeur (1) de 10 m. 4. Capteur selon la 1, caractérisé en ce que dans la portion de circuit perturbatrice (13), les pistes conductrices sont espacées d'une distance (d) inférieure à 100 m. 5. Capteur selon la 4, caractérisé en ce que dans la portion de circuit perturbatrice (13), les pistes sont espacées d'une distance (d) comprise entre 10 pm et 50 m. 6. Capteur selon la 5, caractérisé en ce que dans la portion de circuit perturbatrice (13), les pistes sont espacées d'une distance (d) égale à 40 m.
G
G01
G01P
G01P 15
G01P 15/097
FR2890185
A3
BARILLET DE LENTILLE A FOCALE VARIABLE
20,070,302
Domaine de l'invention La présente invention concerne généralement un , et plus particulièrement, un barillet de lentille à focale variable conçu pour des équipements électroniques portables. 2. Technique apparentée Ces dernières années, les équipements électroniques portables dotés d'une fonction photographique, tels que les appareils photos, les téléphones mobiles et assistants numériques personnels, ont été de plus en plus populaires. Ces équipements électroniques compacts sont devenus tellement petits qu'il est nécessaire que les barillets de lentille à focale variable soient con-figurés de manière à avoir une taille aussi petite que possible et une structure aussi simple que possible. Le brevet américain n 6 369 956, publié le 9 avril 2002, décrit un barillet de lentille à fo-cale variable ayant une pluralité de cylindres d'avancement rotatifs et de cylindres à mouvement li- néaire. Ces cylindres d'avancement rotatifs et cylindres à mouvement linéaire s'accouplent mutuellement pour déplacer deux groupes de lentilles le long d'un axe optique. Cette conception rend le barillet de lentille à focale variable complexe, encombrant, coûteux et difficile à assembler. Le brevet américain n 6 741 400, publié le 25 mai 2004, décrit un autre barillet de lentille à focale variable ayant un cylindre à came et deux supports de lentille. En faisant pi-voter l'un des supports de lentille, les supports de lentille sont déplacés le long de l'axe optique. Afin de guider le déplacement des supports de lentille le long de l'axe optique, deux ensembles de chemins de came sont formés en s'éloignant de la paroi du cylindre 2890185 2 à came dans une direction radiale et en s'étendant le long et autour de l'axe optique. Ce barillet de lentille à focale variable conserve une structure compliquée et une grande taille. Résumé de l'invention Un objet de la présente invention est de fournir un barillet de lentille à focale variable ayant une structure simple, une petite taille, étant peu coûteux et facile à assembler. Pour atteindre l'objet susmentionné, la présente invention prévoit un barillet de lentille à focale variable incluant un premier cylindre stationnaire définissant un axe optique, un premier support de lentille, un ressort, un deuxième support de lentille et un deuxième cylindre stationnaire. Le premier cylindre stationnaire est doté d'un cylindre de guidage ayant une paroi tubulaire entourant un passage. Une fente de guidage et de positionnement selon la direction de l'axe optique est définie dans la paroi tubulaire avec une pluralité de points d'ancrage et de points de blocage agencés alternativement sur les bords de celles-ci. Le premier support de lentille, qui est maintenu dans le passage et est aligné avec l'axe optique, a un bras d'entraînement passant à travers la fente de gui- dage et de positionnement et étant positionné dans l'un des points d'ancrage, et les positions du premier sup-port de lentille changent en déplaçant le bras d'entraînement dans la fente de guidage et de positionnement d'un point d'ancrage à un autre. Le deuxième support de lentille, qui entoure le cylindre de guidage et est aligné avec l'axe optique, a un organe de retenue et une première fente de guidage pour le passage du bras d'entraînement. Le deuxième cylindre stationnaire, qui entoure le deuxième support de lentille, a une butée et une deuxième fente de guidage s'étendant le long de l'axe optique pour le passage du bras d'entraînement. Le ressort est retenu entre le premier cylindre stationnaire et le deuxième support de lentille, et tend à pousser le deuxième support de lentille vers un point plus éloigné où l'organe de retenue du deuxième support de lentille s'engage avec la butée du deuxième cylindre stationnaire. Le retour du deuxième support de lentille est entraîné par le bras d'entraînement, qui comprime simultanément le ressort. Conformément à ce qui précède, en entraînant le bras d'entraînement du premier support de lentille le long de la fente de guidage et de positionnement, le barillet de lentille à focale variable passe d'un état de contraction à un état de zoom. Par conséquent, la manipulation du barillet de lentille à focale variable est simple. En outre, le barillet de lentille à focale variable a peu de pièces simples, ce qui lui confère une structure simple, une petite taille, et le rend facile à assembler et conçu pour des équipements électroniques portables. Brève description des dessins La présente invention sera apparente pour les spécialistes de la technique à la lecture de la description suivante des modes de réalisation de celle-ci, en faisant référence aux dessins joints, dans les-quels. la figure 1 est une vue éclatée en perspective d'un mode de réalisation d'un barillet de lentille à focale variable selon la présente invention; la figure 2 est une vue assemblée en perspective du barillet de lentille à focale variable de la figure 1; la figure 3 est une vue agrandie de la partie III de la figure 1; la figure 4 est une vue en perspective du premier cylindre stationnaire du barillet de lentille à focale variable de la figure 1; la figure 5 est une vue en perspective d'une mo- dification du deuxième support de lentille du barillet de lentille à focale variable montré sur la figure 1; la figure 6 est une vue en perspective du cylindre de guidage métallique du barillet de lentille à fo-cale variable montré sur la figure 1; la figure 7 est une vue latérale en élévation du barillet de lentille à focale variable dans une position où le bras d'entraînement du premier support de lentille est dans son premier point d'ancrage; la figure 8 est une vue en coupe du barillet de lentille à focale variable prise le long de la ligne VIII-VIII de la figure 7; la figure 9 est une vue latérale en élévation du barillet de lentille à focale variable dans une position où le bras d'entraînement du premier support de lentille est dans son deuxième point d'ancrage; la figure 10 est une vue en coupe du barillet de lentille à focale variable prise le long de la ligne X-X de la figure 9; la figure 11 est une vue latérale en élévation du barillet de lentille à focale variable dans une position où le bras d'entraînement du premier support de lentille est dans sa troisième point d'ancrage; et 2890185 5 la figure 12 est une vue en coupe du barillet de lentille à focale variable prise le long de la ligne XII-XII de la figure 11. Description détaillée des modes de réalisation préférés Les figures 1 et 2 montrent un mode de réalisation d'un barillet de lentille à focale variable 100 selon la présente invention. Le barillet de lentille à focale variable 100 inclut un premier cylindre stationnaire 110, un premier support de lentille 120, un res- sort 130, un deuxième support de lentille 140 et un deuxième cylindre stationnaire 150. Le premier cylindre stationnaire 110 définit un axe optique O. Le premier support de lentille 120, le deuxième support de lentille 140 et le deuxième cylindre stationnaire 150 sont coaxiaux et alignés avec l'axe optique O. En faisant référence aux figures 3 et 4 conjointement, le premier cylindre stationnaire 110 a un cylindre de guidage 111 dans lequel est fixée une unité de lentille (non montrée sur les dessins). Le cylindre de guidage 111 a une paroi tubulaire qui entoure un passage pour maintenir le premier support de lentille 120. Une fente de guidage et de positionne- ment 112 et deux premières fentes de coulissement 113 sont définies dans la paroi tubulaire selon la direc- tion de l'axe optique O. Les bords opposés de la fente de guidage et de positionnement 112 ont une forme d'onde pour définir alternativement des parties plus larges et des parties plus étroites dans la fente 112. Les points les plus larges de la fente 112 sont des points d'ancrage 114, et les points les plus étroits de la fente 112 sont des points de blocage 115. Dans le présent mode de réalisation, trois points d'ancrage 114, à savoir le premier point d'ancrage, le deuxième point d'ancrage et le troisième point d'ancrage, sont prévus. En outre, le premier cylindre stationnaire 110 a un premier socle 116 qui s'étend vers l'extérieur à partir de l'extrémité arrière du cy- lindre de guidage 111 dans la direction radiale. Le premier socle 116 est utilisé pour être fixé dans l'équipement électronique portable. Une rainure 117 au-tour du cylindre de guidage 111 est définie dans le premier socle 116 pour maintenir le ressort 130 afin de réduire la longueur du barillet de lentille à focale variable 100 dans l'état de contraction. Le premier support de lentille 120 a une unité de lentille 121 et un bras d'entraînement 122 qui s'étendent vers l'extérieur à partir de celui-ci. Le bras d'entraînement 122 passe à travers la fente de guidage et de positionnement 112 et peut surmonter la résistance du point de blocage 115 du cylindre de gui- dage 111 pour se déplacer entre les points d'ancrage 114. En outre, afin d'améliorer la stabilité du premier support de lentille 120 coulissant entre les points d'ancrage 114, deux suiveurs 123 sont prévus, lesquels sont fixés dans le premier support de lentille 120 et passent à travers les premières fentes de coulissement 113. Le ressort 130 est un ressort de tension dont une extrémité est retenue dans la rainure 117 du premier socle 116, et l'autre extrémité repose contre le deuxième support de lentille 140. Dans le présent mode de réalisation, le ressort 130 doit être placé dans l'état de compression ou dans l'état de relaxation pour disposer le deuxième support de lentille 140 dans une position correspondante, comme décrit plus en détail ciaprès. Le deuxième support de lentille 140 entoure la surface du premier cylindre stationnaire 110 et est mobile le long de l'axe optique O. Une unité de lentille 141 est maintenue au niveau de l'extrémité avant du deuxième support de lentille 140. Un rebord 144 s'étend vers l'extérieur à partir de l'extrémité arrière du deuxième support de lentille 140 pour reposer contre le ressort 130. Un organe de retenue 145 est formé dans la surface externe du deuxième support de lentille 140. Dans la présente invention, l'organe de retenue 145 est formé d'au moins une nervure qui s'étend à partir du rebord 144 selon la direction de l'axe optique O. En outre, une première fente de guidage 142 et deux deuxièmes fentes de guidage (non mon- trées sur les dessins) sont définies dans le deuxième support de lentille 140 pour le passage du bras d'entraînement 122 et des deux suiveurs 123, respectivement, et réalisent également des espaces pour permettre le coulissement du bras d'entraînement 122 et des deux suiveurs 123. Le deuxième cylindre stationnaire 150 a une paroi tubulaire qui entoure le deuxième support de lentille 140. Une deuxième fente de guidage 152 est prévue sur la paroi tubulaire selon la direction de l'axe op-tique O pour le passage du bras d'entraînement 122 du premier support de lentille 120, et une butée 154, formé dans un épaulement, s'étend vers l'intérieur à par-tir de l'extrémité avant de la paroi tubulaire dans la direction radiale. La butée est utilisée pour s'engager avec l'organe de retenue 145 du deuxième support de lentille 140 pour empêcher le déplacement en avant du deuxième support de lentille 140. En outre, un deuxième socle 156 s'étend vers l'extérieur, à partir de l'extrémité arrière du deuxième cylindre stationnaire 150 dans la direction radiale, lequel est fixé sur le premier socle 116 par des vis 157. Afin de replacer le barillet de lentille à focale variable 100 dans l'état de contraction, le barillet de lentille à focale variable 100 inclut en outre une bague de maintien 160 qui entoure le deuxième support de lentille 140 et est située entre le rebord 144 du deuxième support de lentille 140 et le bras d'entraînement 122. Par conséquent, le retour du bras d'entraînement 122 du deuxième ou troisième point d'ancrage au premier point d'ancrage entraîne la bague de maintien 160 et le deuxième support de lentille 140 pour qu'ils se déplacent en avant vers son état de con- traction initial, et le retour du deuxième support de lentille 140 comprime le ressort 130. La fonction de la bague de maintien 160 peut également être atteinte par une structure spécialement conçue de la première fente de guidage du deuxième support de lentille 140. La fi- gure 5 montre une modification du deuxième support de lentille 140, et la première fente de guidage 142' est formée de deux fentes qui s'étendent selon la direction de l'axe optique 0 et communiquent entre elles, de sorte que l'une des fentes débouche au bord d'extrémité du deuxième support de lentille 140, et l'autre fente est espacée du bord d'extrémité du deuxième support de lentille d'une certaine distance. Grâce à la première fente de guidage 142', le bras d'entraînement 122 peut également pousser le deuxième support de lentille 140 pour comprimer le ressort 130. Par conséquent, la bague de maintien 160 peut être omise. Comme le premier cylindre stationnaire 110 est composé de matériau en résine, le frottement entre la première fente de coulissement 113 et le suiveur 123 est relativement important, ce qui est nuisible au coulissement régulier du suiveur 123. Afin de surmonter l'inconvénient susmentionné, le barillet de lentille à focale variable 100 est en outre doté d'un cylindre de guidage métallique 170, qui entoure le cylindre de guidage 111 du premier cylindre stationnaire 110. Le cylindre de guidage métallique 170 a une encoche relativement plus large 172 et deux troisièmes fentes de cou- lissement relativement plus étroites 173. L'encoche 172 est prévue pour que le bras d'entraînement 122 du deuxième support de lentille 122 passe à travers, et les troisièmes fentes de coulissements 173 sont utilisées pour guider les suiveurs 123 qui n'entrent plus en contact avec la première fente de coulissement 113 du premier cylindre stationnaire 110, de sorte que l'inconvénient susmentionné est surmonté. En outre, une rainure de fixation 174 est définie au niveau d'une extrémité du cylindre de guidage métallique 170, et un bloc de fixation 118 est prévu en correspondance sur le cylindre de guidage 111 du premier cylindre stationnaire 110 pour s'accoupler à la rainure de fixation 174, pour fixer le cylindre de guidage métallique 170 sur le premier cylindre stationnaire 110. En faisant référence aux figures 7 à 12, on décrit ci-après un processus de zoom du barillet de lentille à focale variable 100. Les figures 7 et 8 montre l'état de contraction du barillet de lentille à focale variable 100. Le bras d'entraînement 122 du premier support de lentille 120 est positionné dans le premier point d'ancrage, et le ressort 130 est dans l'état de compression, de sorte que la longueur du barillet de lentille à focale varia- ble 100 est la plus courte. Lorsque le bras d'entraînement 122 est poussé le long de la fente de guidage et de positionnement 112 et positionné dans le deuxième point d'ancrage, le ressort 130 récupère son élasticité et pousse le deuxième support de lentille 140 à se déplacer en avant jusqu'à ce que l'organe de retenue 145 du deuxième support de lentille 140 soit bloqué par la butée 154 du deuxième cylindre stationnaire 150, de sorte que le barillet de lentille à focale variable 100 est positionné dans l'état de zoom, comme le montrent les figures 9 et 10. Lorsque le bras d'entraînement 122 du premier support de lentille 120 est déplacé vers le troisième point d'ancrage, comme le montrent les figures 11 et 12, pour faire varier la longueur focale du barillet de lentille à focale variable 100, étant donné que l'organe de re-tenue 145 du deuxième support de lentille 140 a été bloqué par la butée 154 du deuxième cylindre stationnaire 150, le deuxième support de lentille 140 ne peut se déplacer en avant avec le bras d'entraînement 122, ce qui signifie que la longueur du barillet de lentille 100 n'est pas augmentée, et la butée détermine le point le plus éloigné du deuxième support de lentille 140. Pour ramener le barillet de lentille à fo- cale variable 100 de l'état de zoom à l'état de con- traction, le bras d'entraînement 122 du premier support de lentille 120 est déplacé vers le premier point d'ancrage à partir du deuxième point d'ancrage. Dans l'évolution mobile susmentionnée du bras d'entraînement 122, le bras d'entraînement 122 pousse la bague de maintien 160 vers le premier socle 166 du premier cylindre stationnaire 110, et la bague de main-tien 160 pousse le deuxième support de lentille 140 qui, à son tour, comprime le ressort 130. Lorsque le ressort 130 est comprimé dans l'état de compression, le barillet de lentille à focale variable 100 est dans l'état de contraction
Un barillet de lentille à focale variable inclut un premier cylindre stationnaire 110 définissant un axe optique. Le premier cylindre stationnaire a une paroi tubulaire entourant un passage. Une fente de guidage et de positionnement 112 est définie dans la paroi tubulaire selon la direction de l'axe optique avec une pluralité de points d'ancrage et de points de blocage agencés alternativement sur les bords de celle-ci. Un premier support de lentille 120 est maintenu dans le passage et a un bras d'entraînement 122. Un deuxième support de lentille 140 entoure la paroi tubulaire et a un organe de retenue 145 et une première fente de guidage. Un deuxième cylindre stationnaire 150 entoure le deuxième support de lentille et a une butée 154 et une deuxième fente de guidage. Le bras d'entraînement passe à travers la fente de guidage et de positionnement, les première et deuxième fentes de guidage et est positionné dans l'un des points d'ancrage. Le ressort est retenu entre le premier cylindre stationnaire et le deuxième support de lentille pour pousser le deuxième support de lentille à se déplacer avec le premier support de lentille jusqu'à ce que l'organe de retenue soit bloqué par la butée.
1. Barillet de lentille à focale variable, comprenant: un premier cylindre stationnaire (110) définissant un axe optique, ledit premier cylindre stationnaire ayant un cylindre de guidage (111) qui a une pa-roi tubulaire entourant un passage, une. fente de guidage et de positionnement (112) étant définie dans la paroi tubulaire s'étendant selon la direction de l'axe optique, la fente de guidage et de positionnement (112) ayant une pluralité de points d'ancrage (114) et de points de blocage (115) agencés alternativement sur les bords de celle-ci; un premier support de lentille (120) dans ledit passage et aligné avec l'axe optique, ledit premier support de lentille ayant un bras d'entraînement (122) qui passe à travers la fente de guidage et de positionnement est positionné dans l'un desdits points d'ancrage, les positions dudit premier support de len- tille (120) étant changées en déplaçant le bras d'entraînement dans la fente de guidage et de positionnement d'un point d'ancrage à l'autre; un deuxième support de lentille (140) entourant le cylindre de guidage et aligné avec ledit axe optique, ledit deuxième support de lentille ayant un organe de retenue (145) et une première fente de guidage pour le passage du bras d'entraînement; un ressort (130), une extrémité du ressort repo- sant contre le premier cylindre stationnaire, l'autre extrémité reposant contre le deuxième support de lentille; et un deuxième cylindre stationnaire (150) entourant le deuxième support de lentille, ledit deuxième cylindre stationnaire ayant une butée (154) et une deuxième fente de guidage (152) s'étendant selon la direction dudit axe optique pour le passage du bras d'entraînement; dans lequel le ressort tend à pousser le deuxième support de lentille vers un point plus éloigné où l'organe de retenue (145) du deuxième support de len- tille s'engage avec la butée (154) du deuxième cylindre stationnaire, et le retour du deuxième support de lentille est entraîné par le bras d'entraînement (122) , qui comprime simultanément le ressort. 2. Barillet de lentille à focale variable selon la 1, dans lequel le premier cylindre stationnaire (110) a en outre un premier socle (116) qui s'étend vers l'extérieur à partir de l'extrémité arrière du cylindre de guidage dans la direction radiale, le premier socle (116) définit une rainure (117) autour du cylindre de guidage, et l'extrémité du ressort qui repose contre le premier cylindre stationnaire est retenue dans la rainure. 3. Barillet de lentille à focale variable selon la 2, dans lequel ledit deuxième cylindre stationnaire (150) a en outre un deuxième socle (156) qui s'étend vers l'extérieur à partir de l'extrémité arrière de celui-ci dans la direction radiale, et le deuxième socle est fixé sur le premier socle (116) du premier cylindre stationnaire. 4. Barillet de lentille à focale variable selon la 1, dans lequel ladite première fente de guidage (142') est formée de deux fentes qui s'étendent selon la direction de l'axe optique et com-muniquent entre elles, l'une des fentes débouche au bord d'extrémité du deuxième support de lentille, et l'autre fente est espacée du bord d'extrémité du deuxième support de lentille d'une certaine distance. 5. Barillet de lentille à focale variable selon la 1, dans lequel ledit organe de retenue du deuxième support de lentille est formé d'au moins une nervure (145) s'étendant selon la direction de -l'axe optique. 6. Barillet de lentille à focale variable selon la 1, dans lequel ledit premier support de lentille a en outre au moins un suiveur (123), ledit cylindre de guidage définit une première fente de coulissement pour le passage du suiveur (123), et ledit deuxième support définit une deuxième fente de coulis- sement pour le passage du suiveur (123). 7. Barillet de lentille à focale variable selon la 6, comprenant en outre un cylindre de guidage métallique (170) entourant ledit cylindre de guidage du premier cylindre stationnaire, ledit cylindre de guidage métallique définissant une encoche pour le passage du bras d'entraînement du premier support de lentille et une troisième fente de coulissement pour le passage du suiveur (123). 8. Barillet de lentille à focale variable selon la 1, comprenant en outre une bague de main-tien (160), ledit deuxième support de lentille ayant un rebord qui s'étend vers l'extérieur à partir de l'extrémité de celui-ci qui repose contre ledit res- sort, ladite bague de maintien (160) entourant le deuxième support de lentille et étant définie entre le rebord et le bras d'entraînement du premier support de lentille.
G
G02
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G02B 15
G02B 15/16
FR2898162
A1
KIT MULTIFONCTION POUR LE MONTAGE DE DISPOSITIFS DE RANGEMENT
20,070,907
La présente invention concerne un kit multifonctions pour le montage de dispositifs de rangement, comportant un dispositif de fixation, un profilé de liaison pour la liaison d'éléments tubulaires avec des surfaces planes sous un angle et un support tubulaire. Pour le rangement limité ou illimité dans le temps de produits à ranger, on connaît une série de dispositifs de rangement mobiles ou stationnaires, démontables et non démontables, comme par exemple des conteneurs, des palettes, des étagères ou des châssis. À cet effet, chaque dispositif de rangement est adapté à sa vocation particulière, il n'en existe aucun pouvant être utilisé en tant que dispositif de rangement à monter de façon stationnaire sur un mur ou un plafond, mais également en tant que dispositif de rangement mobile. Le but de la présente invention consiste donc à indiquer un kit multifonctions permettant de construire des dispositifs de rangement avec différentes vocations, ainsi que des dispositifs de rangement montés avec ce dernier. Le premier but est atteint en ce que le profil de liaison comporte un logement pour le support tubulaire, le logement étant conçu de façon à maintenir une extrémité du support sur au moins deux zones distancées entre elles dans le sens longitudinal du support. De cette façon, on obtient très avantageusement une liaison extrêmement solide, sûre et durable entre une surface plane comme un sol, un mur ou un plafond d'un local et un support tubulaire, sur lequel on peut fixer d'autres possibilités de rangement, comme des planches, des tablettes, des treillages, des galets, etc. 5 10 15 20 25 3035 - 2 - La fixation dans deux zones du support qui sont distancées entre elles dans le sens longitudinal du logement assure un maintien sûr, car des forces appliquées sur le support peuvent être introduites en toute sécurité dans le profil de liaison. Selon l'invention, on e également prévu de pouvoir prévoir plus de deux points de maintien, notamment également une surface de maintien, comme par exemple un perçage taraudé ou non dans un matériau massif. Ce qui signifie que le logement peut être conçu sous la forme d'un bloc de logement. Il est également envisageable de concevoir le logement sous la forme d'une demi-coque avec des moyens serrage, dans la surface demi cylindrique de laquelle l'extrémité du support est logée et bloquée. Comme le logement comporte au moins une zone de maintien supplémentaire ;pour l'extrémité du support, qui est formée de préférence par des nervures de soutien et/ou par une surface d'appui, la solidité de la liaison entre une surface plane et des supports tubulaires au moyen du profil de liaison est avantageusement augmentée. De cette façon, le support adjacent aux nervures de soutien et à la surface d'appui est encore guidé avec plus de sécurité dans le logement, le logement étant conçu selon l'invention sous la forme d'un compartiment avec des nervures de soutien intérieures dans lesquelles le support pénètre par l'intermédiaire d'un perçage, sur les nervures duquel il s'applique et sur la surface d'appui desquelles il s'appuie par son extrémité. Selon une conception de l'invention, on a prévu que plusieurs nervures de soutien forment au moins une rainure mixte pour le logement de coulisseaux et/ou d'écrous et/ou comportent un taraudage. De cette façon, la solidité de la fixation est encore augmentée de façon très avantageuse selon l'invention. Du fait que plusieurs, par exemple quatre nervures de soutien définissent une rainure mixte, on peut loger dans cette dernière et maintenir de façon - 3 - solidaire en rotation un coulisseau ou un écrou. Si le support comporte un taraudage, parallèlement à l'application sur les nervures de soutien, ceci permet une fixation par complémentarité de forme. Si le kit multifonctions doit être monté sous un. plafond, le au moins un coulisseau ou l'écrou sécurise simultanément le support contre un glissement car dans ce cas, le support saillit vers le bas, dans le local. Si l'extrémité du support est fixée dans le logement au moyen des coulisseaux ou d'écrous par serrage par complémentarité de force ou au moyen du ou des taraudages, par complémentarité de forme ou également par complémentarité de matières, le kit multifonctions est adaptable à toutes les vocations, les forces appliquées sur le support peuvent être évacuées à tout moment en toute sécurité. On a prévu selon l'invention que le support soit inséré dans le logement et s'applique sur la surface d'appui. A cet effet, il peut traverser un coulisseau ou un écrou et être maintenu dans le taraudage de ce dernier par complémentarité de forme, selon l'invention une fixation par serrage pouvant être assurée de deux façons : d'une part, le support peut être précontraint par un deuxième écrou sur le côté cintré contre le premier écrou dans la rainure mixte, donc dans le sens longitudinal du support. D'autre part, le support peut être serré dans le sens longitudinal, en utilisant deux parois latérales du logement en tant que griffes de serrage qui pressent contre le support. On a également prévu selon l'invention de fixer le support par complémentarité de forme, en ce que le logement comporte sur un orifice d'entrée et sur les nervures de soutien et/ou sur la surface d'appui un taraudage, dans lequel on visse le support par complémentarité de forme. Pour finir, on a également prévu selon l'invention de fixer le support sur l'orifice d'entrée du logement par complémentarité de matières, par exemple par soudage, brasage, collage ou similaires. Dans - 4 ce cas, il est fixé dans sa position par rapport au logement par la zone de complémentarité de matières et s'appuie contre la surface d'appui et contre les nervures de soutien. Du fait que le profil de liaison comporte une section de fixation qui est conçue de façon à être reliée avec le logement, on établit de façon très avantageuse la liaison entre le support et des surfaces planes, comme un sol/un mur/un plafond par l'intermédiaire du logement et de la section de fixation. La section de fixation est une partie intégrante du profil de liaison, un élément supplémentaire n'est pas nécessaire, ce qui permet un montage et une fabrication moins coûteux d'un dispositif selon l'invention. Si un côté du logement qui s'éloigne de la section de fixation est conçu sous forme cintrée et s'il comporte un orifice d'entrée et/ou si deux parois latérales disposées sensiblement à angle droit par rapport au côté cintré sont utilisables en tant que griffes de serrage pour l'extrémité du support, de préférence au moyen de perçages traversants et d'un moyen de serrage traversant les parois latérales, on assure très avantageusement une manipulation et une fixation en toute sécurité et donc une importante sécurité de service. Le côté cintré est le côté hors duquel le support saillit, celui qui entre donc en contact avec le produit à ranger. La forme cintrée arrondie évite les arêtes vives et préserve donc le produit à ranger qui est éventuellement pressé contre le profil de liaison. Par ailleurs, la sécurité de service est également augmentée, car un utilisateur ne risque pas d'entrer en contact avec des arêtes vives ou avec des angles aigus. Simultanément, la forme cintrée augmente la stabilité du logement et donc du profil de liaison, ce qui permet de maîtriser en toute sécurité les contraintes qui pourraient apparaître. - 5 - Le perfectionnement prévu selon l'invention qui réside en ce que la section de fixation et/ou le logement comportent sur leur face opposée à l'extrémité du support des gorges, de préférence des gorges en forme de V augmente la capacité d'utilisation du kit multifonctions selon l'invention. Les gorges servent d'aide au positionnement pour un perçage devant être ménagé, elle se situent de préférence respectivement au centre de la surface. A cet effet, les gorges de la section de fixation sont situées de façon telle, qu'un perçage à travers la gorge serait réalisé exactement au centre de la surface intérieure d'un serrage enveloppant et les gorges disposées dans le logement sont situées de façon telle, qu'un perçage à travers la gorge serait réalisé exactement au centre d'une rainure mixte. On a prévu selon l'invention que la section de fixation comporte une zone de contact avec la fixation, de préférence un serrage enveloppant en forme de U, le serrage enveloppant présentant une épaisseur de matériau évitant un pliage d'une branche libre du serrage enveloppant et de préférence au moins un perçage taraudé. De ce fait, la section de fixation du profil de liaison entoure avantageusement le dispositif de fixation, ce qui permet une liaison en toute sécurité du support dans le profil de liaison avec le dispositif de fixation. À cet effet, la liaison est assurée sur toute la longueur du profil de liaison sur les deux côtés longitudinaux du profil de liaison, pour que les serrages enveloppants qui se font face représentent une simultanément, on dispose l'introduction des forces. sécurité mutuelle et que d'une grande surface pour En fonction de la position de montage du kit multifonctions dans le local, les serrages enveloppants sont contraints en traction/pression (mur), en pression/pression (sol), et en pression/pression (plafond). Cette conception permet d'obtenir de façon très avantageuse un dispositif de rangement sûr, supportant des contraintes et modifiable. Grâce au serrage enveloppant, le profil de - 6 - liaison coulisse de façon mobile sur le dispositif de fixation, dans la mesure où ce dernier est conçu pour être plus long que le profil de liaison. Le perçage taraudé à travers le serrage enveloppant permet de façon très avantageuse un blocage amovible du profil de liaison sur le dispositif de fixation au moyen d'une vis ou similaire. On a donc prévu selon l'invention de pousser le profil de liaison sur le dispositif de fixation et de le bloquer en un endroit souhaité, ou de modifier cet endroit par desserrage du blocage pour que sur des dispositifs de fixation assez longs, des quantités et agencements quelconques de profils de liaison et donc de supports soient possibles. Ce qui permet avec un avantage extrême une adaptation précise du dispositif de rangement fabriqué à partir du kit multifonctions à des exigences déterminées. Si la fixation est conçue sous la forme d'un rail profilé avec une surface d'appui et une surface de fixation sensiblement parallèle, disposée à distance de cette dernière, la surface de fixation étant prévue pour être entourée par le serrage enveloppant du profil de liaison, la polyvalence de l'invention est avantageusement augmentée. Un rail profilé est facile à fabriquer, avec une surface d'appui droite, il peut être amené en appui en toute sécurité et de façon définie sur la surface d'un sol, d'un mur ou d'un plafond. La surface de fixation sensiblement parallèle, distancée de la surface d'appui sert à y glisser et à y maintenir le profil de liaison. C'est pourquoi, la distance entre les deux plans doit être choisie pour être au moins aussi importante que l'épaisseur de matière des extrémités libres du serrage enveloppant de la section de fixation du profil de liaison. Selon une conception de l'invention, on a prévu que la fixation comporte des gorges d'enclenchement sensiblement parallèles, de préférence sur une pièce d'écartement entre la surface d'appui et la surface de fixation et/ou des 5 10 15 20 25 30 35 - 7 - gorges d'appui sur la surface d'appui, sur le côté opposé au profil de liaison, et/ou une gorge centrée sur la longueur, dans la surface d'appui, sur un côté dirigé vers le profil de liaison et au moins un perçage traversant. Les gorges d'appui servent à améliorer l'appui sur une surface plane d'un sol, d'un mur ou d'un plafond, les gorges d'enclenchement dans la pièce d'écartement servent au logement par enclenchement de profils de recouvrement. Ces profils de recouvrement protègent contre les influences environnementales les moyens avec lesquels on fixe le dispositif de fixation sur les surfaces planes citées, le perçage traversant étant destiné à cet effet. De façon avantageuse, on a prévu selon l'invention que plusieurs profils de liaison puissent être fixés de façon mobile sur un dispositif de fixation, de façon à permettre de disposer de façon simple une quantité souhaitée de profils de liaison et donc de supports sur chaque dispositif de fixation, à des distances souhaitées. Si le support est conçu en tant que tige filetée ou que tube, d'autres dispositifs de rangement peuvent être montés de la façon la plus simple sur le support, par exemple des tubes carrés, des planches ou similaires, en ce que la tige filetée traverse ces dispositifs de rangement et les maintient au moyen d'écrous. Une tige filetée peut être facilement divisée en sections individuelles et de longueur différente au moyen d'écrous, un blocage par contre-écrou étant possible, ce qui permet d'obtenir un plan de rangement quelconque et une quelconque distance entre les plans de rangement. En tant que conception en variante, on a prévu selon l'invention que le dispositif de fixation soit conçu en tant que zone de fixation du profil de liaison présentant la forme d'une bride. Dans ce cas, on fixe directement le profil de liaison qui ici porte les supports sur la surface - 8 - plane. Ce qui empêche le déplacement ultérieur des profils de liaison avec le support, mais réduit les frais d'un kit multifonctions selon l'invention. Dans ce cas, la zone de fixation du profil de liaison n'est pas cintrée en forme de U, mais conçue en tant qu'une surface plane, qui s'éloigne latéralement du logement. Cette zone de fixation peut également comporter selon l'invention des gorges situées au centre de la surface, pour que la réalisation ultérieure de perçages soit toujours assurée en position exacte et centrée. De façon très avantageuse, on a prévu que le kit multifonctions soit en aluminium, de préférence en aluminium extrudé, notamment en aluminium extrudé éloxé. L'aluminium est relativement souple, ainsi le produit à ranger en un matériau souple comme par exemple des jantes en aluminium ne risque pas d'être détérioré. L'aluminium est inoxydable, de ce fait des dispositifs de rangement constitués à partir du kit multifonctions selon l'invention peuvent être utilisés sans problème à l'air libre, dans des locaux humides ou dans des chambres froides, ainsi que dans des camions. Ils sont donc plus durables que des dispositifs en acier et conservent leur fonctionnalité à long terme, ils ne risquent pas d'être perforés par la rouille. L'aluminium éloxé peut être conçu en couleur, ce qui permet de réaliser des dispositifs de rangement munis d'un codage couleur, pour la définition de différentes zones de rangement. Un kit multifonctions selon l'invention peut être utilisé de façon très avantageuse pour la construction d'un râtelier à bicyclettes et/ou d'un dispositif de rangement mural et/ou d'un dispositif de rangement au plafond. On trouve souvent des râteliers à bicyclettes dans le domaine public, par exemple devant les gares, les écoles, les piscines publiques mais également devant des commerces 35 - 9 - et dans le secteur privé, dans des entrées de cours ou de garages. Les râteliers à bicyclettes sont destinés à maintenir les bicyclettes à déposer en toute sécurité et sans détérioration, à cet effet, ils entourent soit une 5 roue ou la fourche de la roue avant, ou offrent une possibilité d'appui ou de maintien du cadre des bicyclettes, une fixation du cadre qui conduit à un maintien suspendu, donc loin du sol de la bicyclette étant également connue pour les bicyclettes haut de gamme. Les 10 modèles de râteliers à bicyclettes qui entourent les roues sont constitués en règle générale d'un châssis de base rectangulaire et de logements pour les roues fixés sur leurs côtés longitudinaux. Le châssis de base est régulièrement fabriqué en profils d'acier galvanisés solidement soudés entre eux, les logements pour les roues sont constitués de deux tubes d'acier galvanisé situés à distance, approximativement à la parallèle, et peuvent comporter un revêtement en matière plastique. Sur les râteliers à bicyclettes qui entourent la fourche de la roue avant, les logements pour les roues présentent une forme cintrée relativement compliquée ou doivent être assemblés à partir de plusieurs éléments individuels, de façon laborieuse du point de vue de la technique de fabrication. Le châssis de base peut comporter des possibilités de fixation pour un ancrage au sol. On connaît également des râteliers à bicyclettes entourant la roue composés de logements individuels pour les roues ancrés au sol, plusieurs de ces solitaires pouvant être utilisés à une distance mutuelle, pour former une station de garage. Un problème des râteliers à bicyclettes connus entourant les roues réside dans le risque de détériorations potentielles élevées des roues avant, par effet dynamique latéral sur les rayons et sur les jantes, engendré par un maintien des bicyclettes dans les logements pour roues qui n'est pas d'aplomb. Le maintien qui n'est pas d'aplomb est provoqué par un écartement trop important des tubes sensiblement parallèles des logements pour roues et par un écartement 15 20 25 30 35 10 15 20 25 30 35 mutuel erroné des logements pour rouesä Dans le premier cas, une bicyclette adoptera une position fortement inclinée, avant que les tubes ne s'appuient sur les rayons et maintiennent la bicyclette, ce qui a pour effet que les rayons de la roue avant ne sont pas contraints en traction, mais de façon dommageable pour leur structure, ils sont contraints en flexion. Dans le deuxième cas, une deuxième bicyclette voisine, munie par exemple d'un guidon plus large ou similaire exerce une pression sur la première bicyclette déposée, et dans ce cas également, par l'intermédiaire des zones de contact, une pression latérale est finalement exercée sur les rayons et jantes de la roue avant. Ce qui provoque des déséquilibres, prioritairement sur des jantes haut de gamme en aluminium ou en matière composite. Un râtelier à bicyclettes fabriqué avec le kit multifonctions selon l'invention évite les inconvénients de la technique antérieure en ce qu'il est constitué d'au moins deux, de préférence quatre supports ou plus, dont les extrémités sont logées chacune dans un profil de liaison, au moins deux profils de liaison associés à des supports différents étant disposés de façon à pouvoir être déplacés et bloqués sur un dispositif de fixation commun. Selon les explications précédentes, un râtelier à bicyclettes peut être facilement fabriqué à partir du kit multifonctions si l'on utilise en tant que supports des tubes cintrés ou des tiges filetées, dont les extrémités sont fixées par l'intermédiaire de profils de liaison sur deux dispositifs de fixation parallèles mutuellement distancés. De façon extrêmement avantageuse, on peut fabriquer ainsi un râtelier à bicyclettes multi-polyvalent en aluminium, permettant des distances réglables entre deux supports formant un logement pour roues, tout. comme des distances réglables entre deux logements pour roues. De ce fait, il est possible d'adapter le logement pour roues d'un râtelier à bicyclettes par desserrage, déplacement et blocage des - 11 profils de liaison d'un support sur une largeur de pneu déterminée, par exemple d'un vélo tout-terrain, alors qu'un autre logement pour les roues peut-être adapté à un pneu de bicyclette très mince, indépendamment de ce qui précède. Ces réglages peuvent être avantageusement modifiés à tout instant et adaptés à la nouvelle largeur de pneu. Les distances entre chaque logement pour roue peuvent également être conçues de façon différente dans un seul et même râtelier à bicyclettes, permettant ainsi de grandes distances pour des guidons larges et des petites distances pour des roues étroites, comme par exemple des vélos de course, qui de surcroît peuvent encore être modifiées, si par exemple seuls des vélos de course ou seuls des vélos d'enfants doivent encore être maintenus. Du fait que le râtelier à bicyclettes est en aluminium, les jantes haut de gamme en aluminium ou en matière composite des bicyclettes chères ne sont pas détériorées, des éraflures sont impossibles. Par ailleurs, le caractère inoxydable de l'aluminium garantit une utilisation durable également à l'air libre, devant des commerces ou sur des pelouses. Grâce à la possibilité de réglage exacte des distances entre les supports des logements pour les roues, on évite avantageusement un pliage des jantes, les bicyclettes sor.Lt maintenues dans une position exactement droite. Selon une conception de l'invention, on a prévu que le profil de liaison comporte dans le côté cintré un orifice d'entrée excentré pour le support, de préférence un perçage à ajustement de précision. L'orifice d'entrée disposé de façon excentrée sur la longueur dans le côté cintré du logement du profil de liaison permet un réglage préalable des différentes distances entre les supports au sein d'un logement pour roue. Il définit deux sections du profil de liaison, une plus courte et une plus longue. Par l'association de deux profils de liaison par dessus les 35 5 10 15 20 25 3035 - 12 deux sections plus courtes, par dessus les deux sections plus longues, ainsi que par dessus une section courte et une section longue, on peut régler préalablement de la façon la plus simple trois distances entre les supports d'un logement pour roues. La durée d'utilisation du râtelier à bicyclettes peut-être augmentée avantageusement en recouvrant les surfaces d'appui du dispositif de fixation au moyen de profils de recouvrement. De cette façon, aucune humidité ne peut pénétrer dans le dispositif de fixation, la corrosion des moyens de liaison est quasiment inexistante et par ailleurs les arêtes pouvant générer des blessures sont recouvertes. Selon une conception de l'invention, on a prévu que le râtelier à bicyclettes comporte deux dispositifs de fixation coudés, le coude se situant entre 20 et 45 , et des profils de fixation étant fixés sur une branche du dispositif de fixation. Comme les branches qui s'éloignent en oblique d'une paroi portent bien sûr également des logements pour les roues par l'intermédiaire des profils de liaison, on peut ranger de façon peu encombrante des bicyclettes contre un mur. Un râtelier à bicyclettes en variante constitué à partir d'un kit multifonctions selon l'invention est constitué d'au moins deux, de préférence quatre supports ou plus, dont les extrémités sont logées chacune dans un profil de liaison avec une section de fixation du type d'une bride, plusieurs extrémités des différents supports étant logées dans un profil de liaison avec une section de fixation du type d'une bride. A cet effet, le profil de liaison est fabriqué à une longueur d'un multiple quelconque d'un râtelier à bicyclettes, par exemple à une longueur de 1 m ou de 1,5 m et comporte une quantité prédéfinie de perçages pour les supports dans le côté cintré. Ce qui ne permet aucun réglage ultérieur de la largeur des logements pour - 13 les roues, ni des distances entre les logements pour les roues, mais un tel râtelier à bicyclettes est de fabrication moins coûteuse. Si les profils de liaison comportent des calottes de terminaison, on évite la pénétration d'humidité et saletés, ce qui permet d'obtenir une durée de service prolongée. Selon une conception de l'invention, on a prévu que les supports comportent un revêtement en matière plastique et/ou qu'ils soient logés dans un tube en aluminium. Ce qui évite totalement une détérioration des jantes/rayons et évite également l'apparition de différences potentielles de corrosion possibles entre différents matériaux. Par ailleurs, la présente invention peut être utilisée de façon particulièrement avantageuse pour des dispositifs de rangement au plafond. Des dispositifs de rangement au plafond sont destinés à exploiter de façon si possible complète le volume d'un local de rangement, ou à créer un espace de rangement dans un local qui n'est pas utilisé à des fins de rangement par ailleurs. A cet effet, le produit à ranger suspendu doit être rangé en toute sécurité et sans détérioration, pour éviter tout risque pour une personne séjournant dans le local. Simultanément, il faut prévoir des dispositifs d'un fonctionnement sûr pour amener et prélever les produits à ranger. La présente invention permet un dispositif de rangement au plafond d'un fonctionnement sûr en ce qu'il peut être fixé au plafond au moyen du dispositif de fixation et en ce que les supports sont conçus pour le maintien de surfaces de rangement horizontales, de préférence au moyen d'écrous de maintien, de préférence en tant que tiges filetées, plusieurs profils de liaison étant prévus de préférence - 14 pour chaque dispositif de fixation. Un dispositif de rangement au plafond de ce type est possible avant tout grâce à deux caractéristiques du kit multifonctions. Il s'agit d'une part de la conception adaptée du serrage enveloppant et du plan de fixation, qui sont conçus de façon à pouvoir être contraints en traction. Même en cas de fortes contraintes, un pliage de la branche libre du serrage enveloppant n'est pas possible, tout comme un pliage de la branche formant le plan de fixation. D'autre part, il s'agit du type de fixation des supports dans le logement. Le maintien par serrage avec blocage par contre-écrou entre les deux écrous dans la rainure mixte et sur le côté cintré, tout comme le maintien latéral par serrage au moyen des griffes de serrage évite que le support ne glisse hors des profils de liaison. Notamment si on associe les deux types de maintien, il est possible de ranger les charges les plus lourdes en toute sécurité sous le plafond. Selon une conception de l'invention, on a prévu que les supports pour le maintien soient formés par des galets de renvoi, des profils tubulaires quadratiques ou rectangulaires, ou des plaques connues en soi. Ce qui permet la réalisation d'une pluralité des différents dispositifs de rangement. Les mêmes avantages sont également obtenus en utilisant le kit multifonctions pour un système de rangement au mur, les forces de traction naissant à cet effet agissant dans une autre direction sur les profils de liaison et le dispositif de fixation. Dans ce cas, le kit multifonctions peut être fixé sur des murs au moyen du dispositif de fixation et les supports sont conçus pour le maintien de surfaces de rangement horizontales, plusieurs profils de liaison être prévus de préférence pour chaque dispositif de fixation. 35 Aussi bien dans le dispositif de rangement au plafond que dans le dispositif de rangement au mur, le réglage à action 25 30 5 10 15 20 30 35 - 15 - progressive des profils de liaison permet une répartition optimale de la surface utile au plafond/sur le mur en fonction des autres objets à ranger, comme des planches de surf, des bicyclettes, des skis, du matériel en barres, des mâts de voiliers, des coffres de galerie, des planches, etc. L'invention est explicitée à présent à titre d'exemple selon plusieurs formes de réalisation préférées en référence à un dessin, les détails avantageux supplémentaires étant mentionnés dans les figures du dessin. A cet effet, des éléments de fonctions identiques sont munis des mêmes repères. Les figures du dessin représentent en détails : Figure 1 : une vue en perspective d'un profil de :Liaison selon une première forme de réalisation, Figure 2 : une vue frontale dudit profil de liaison, Figure 3 : une vue en perspective d'un profil de liaison selon une deuxième forme de réalisation, Figure 4 : une vue frontale dudit profil, Figure 5 : une vue frontale d'un dispositif de fixation, Figure 6 : une vue en perspective du dispositif de fixation, Figure 7 : une vue en perspective d'un profil de liaison selon une première forme de5 - 16 réalisation sur un dispositif de fixation avec des moyens de fixation, Figure 8 : une vue frontale de cet état, Figure 9 : une vue frontale d'un support maintenu dans un profil de liaison, sur un dispositif de fixation, 10 Figure 10 : une vue frontale d'un profil de liaison selon une première forme de réalisation avec des écrous dans les rainures mixtes, Figure 11 : une vue en perspective d'un profil de 15 liaison selon une première forme de réalisation sur un dispositif de fixation avec des moyens de fixation et des calottes de terminaison, 20 Figure 12 : un râtelier à bicyclettes selon l'invention, selon une première forme de réalisation, Figure 13 : un extrait d'un dispositif de rangement au plafond, Figure 14 : une vue en perspective d'un dispositif de rangement au plafond avec un plan de rangement, 30 Figure 15 : une vue en perspective d'un dispositif de rangement au plafond avec deux plans de rangement, Figure 16 : une vue frontale coupée d'un profil de 35 liaison selon une première forme de réalisation avec une tige filetée vissée, 25 10 15 20 25 30 35 - 17 Figure 17 : la situation selon la figure 11, avec profil de recouvrement et Figure 18 : une situation de montage du râtelier à bicyclettes sur mur. La figure 1 représente une vue en perspective d'un profil de liaison 2 selon une première forme de réalisation. Le profil de liaison 2 est composé des zones reliées entre elles que sont le logement 4, et la section de fixation 6. Le logement 4 est formé d'un côté cintré 17, de deux parois latérales 26 et d'une surface d'appui 13 située dans le profil, la surface d'appui 13 reliant les parois latérales entre elles. Les parois latérales 26 se poursuivent en direction de la section de fixation 6, avec laquelle elles sont reliées. Dans cette forme de réalisation, la section de fixation 6 est composée d'un serrage enveloppant 9 en forme de U, avec une branche libre 10 et une branche de liaison 40 sur les parois latérales 26. A cet effet, la partie du serrage enveloppant en forme de U 9 respectivement formée par les branches de liaison 40 est parallèle à celle qui est formée par les branches libres 10, ce qui a pour effet de créer une zone de contact 8 pour une vis 32. Les branches de liaison 40 sont dirigées l'une vers l'autre et définissent entre elles et la surface d'appui surjacerite 13 l'une des rainures mixtes 14 pour le logement de coulisseaux 15 ou d'écrous 16. A cet effet, l'épaisseur de la matière du serrage enveloppant 9 est choisie de façon à exclure un pliage ou une rupture sous contrainte du serrage enveloppant 9, aussi bien sous l'effet de la pression qu'avant tout dans le cas de contraintes par traction. La conception de cette section de fixation est également un facteur essentiel de l'invention pour le vaste domaine d'utilisation du kit multifonctions selon l'invention. Sur le côté du serrage enveloppant 9 dirigé vers un support non représenté, se trouve une gorge 7 avec un perçage 29, qui est disposé au centre au-dessus - 18 - de la gorge 7 et qui comporte un taraudage. Le perçage 29 se situe au centre de la surface de la zone de contact 8 et des extrémités libres de la surface de fixation 22 non représentée. Pour finir, la figure 1 représente encore un orifice d'entrée 30 dans le côté cintré 17 du logement 4, par l'intermédiaire duquel on introduit un support 3 dans le logement 4. Ce perçage traversant peut être conçu en tant que perçage à ajustement de précision, pour une liaison par complémentarité de force ou de matières entre le support 3 et le profil de liaison 2, ou en tant que perçage taraudé, pour une liaison par complémentarité de forme. La structure intérieure du logement 4 est représentée dans la figure 2. L'espace intérieur du logement 4 défini par les parois latérales 26, le côté cintré 17 et la surfaces d'appui 13 comporte six nervures de soutien 12, dont deux sont dirigées à la verticale et quatre sont dirigées à l'horizontale, chaque fois deux d'entre elles se faisant face. Chaque fois quatre nervures de soutien 12 définissent une rainure mixte 14, de ce fait le logement 4 comporte deux rainures mixtes 14. Une troisième rainure mixte 14 est définie par les branches de liaison 40 et par la surface d'appui 13. A cet effet, les nervures de soutien 12 comportent une feuillure sur leur extrémité. La figure 3 représente une deuxième forme de réalisation du profil de liaison 2, selon laquelle tout en conservant les autres attributs, y compris les perçages, etc., la section de fixation 6 est conçue sous la forme d'une bride 18. Ce qui est également visible sur la figure 4. Dans cette forme de réalisation, on fixe le profil de liaison 2 directement sur la surface plane, comme par exemple un sol/un mur/un plafond. Ce qui permet un montage simple, avantageux et rapide. 35 La figure 5 représente un dispositif de fixation selon - 19 l'invention 1 avec une surface d'appui 21 et des gorges d'appui 43 pour l'application définie sur la surface plane. Une surface de fixation 22 formée par des branches dirigées vers l'extérieur se situe à la parallèle de ladite surface d'appui 21. La distance par rapport à la surface d'appui 21 correspond au moins à l'épaisseur de matière de la branche libre 10 du serrage enveloppant 9, mais elle supérieure en règle générale, pour ne pas entraver un déplacement du profil de liaison 2 sur le dispositif de fixation 1. Les gorges d'enclenchement servent à loger par enclenchement un profil de recouvrement non représenté et à protéger de cette façon le dispositif de fixation 1. La figure 6 représente un perçage traversant 25, disposé au centre de la surface d'une gorge 7 et qui est destiné à la fixation d'un dispositif de fixation 1 sur une surface plane. Pour finir, la figure 7 représente l'interaction entre le dispositif de fixation 1 et le profil de liaison 2. Le dispositif de fixation 1 est fixé par des moyens de fixation 33 sur une surface plane non représentée, comme un sol/un mur/un plafond. Sur le dispositif de fixation 1 on a enfilé le profil de liaison 2 dont la position peut être modifiée par desserrage de la vis 32, par déplacement sur le dispositif de fixation 1 et par serrage de la vis 32. On peut également identifier que le dispositif de fixation 1 présente en général une extension en longueur supérieure à celle du profil de liaison 2, ce qui permet de disposer et de déplacer plusieurs profils de liaison 2 sur le dispositif de fixation 1. Cette aptitude au déplacement blocable est un autre attribut essentiel de l'invention, car elle permet de créer un dispositif de rangement précisément adapté à une vocation définie, dont les éléments peuvent être avantageusement réutilisés, à savoir pour un dispositif de rangement totalement différent. De ce fait, le kit multifonctions selon l'invention ouvre les 5 10 15 20 25 30 35 - 20 - possibilités d'un très vaste domaine d'applications. Le profil de liaison représenté en figure 7 comporte un orifice d'entrée 30 et un perçage traversant 27 dans la paroi latérale 26. On utilise le perçage traversant 27 avec le perçage traversant 27 correspondant sur le côté opposé pour utiliser grâce à des moyens de serrage non représentés les parois latérales 26 par l'intermédiaire des nervures de soutien 12 en tant que griffes de serrage pour un support 3 non représenté. A cet effet, l'orifice d'entrée 30 peut être un perçage à ajustement de précision, ou il peut être muni d'un taraudage. Dans le dernier cas, les nervures de soutien verticales 12 comportent également un taraudage. La figure 8 montre en détails le blocage du profil de liaison 2 sur le dispositif de fixation 1 au moyen d'une vis 32 dans le perçage traversant 29. La figure 9 représente un support 3 maintenu par serrage par contre-écrou dans le logement 4 au. moyen de deux écrous 16. A cet effet, un écrou 16 est maintenu de façon solidaire en rotation dans une rainure mixte 14, le deuxième est disposé au-dessus du côté cintré 17. Le côté cintré 17 assure une stabilité accrue du logement 4, par ailleurs, lors du serrage de l'écrou supérieur 16, il offre un trajet de déformation pour le profil, ce qui complique extrêmement une détérioration par application excessive de force. Cette conception améliore de ce fait la sécurité de service d'un dispositif de rangement fabriqué à partir du kit multifonctions selon l'invention. Dans ce cas, le support 3 est conçu sous la forme d'une tige filetée, qui par une extrémité 5 s'appuie sur la surface d'appui 13 et qui sur une zone assez longue est maintenue en toute sécurité sur plusieurs points de contact. On obtient de cette façon une liaison extrêmement stable, durable et pouvant être soumise à contraintes, ce qui signifie qu'il est possible d'obtenir un dispositif de rangement extrêmement stable, durable et pouvant être soumis à - 21 - contraintes. La figure 10 représente l'agencement de trois écrous 16 ou coulisseaux 15 dans le profil de liaison 2. L'écrou supérieur est conçu en dimension M5, les deux autres sont conçus en dimension M8. Pour finir, la figure 11 représente l'agencement des calottes de terminaison 31 qui protègent l'intérieur du profil de liaison 2 contre les influences environnementales. Elles sont conçues de préférence en matière élastomère, mais peuvent également être métalliques. La figure 17 correspondante représente le même dispositif, mais en supplément avec un profil de recouvrement 41 qui est également en une matière élastomère ou métallique. En tant que métal, on utilise selon l'invention de l'aluminium éloxé, de préférence de l'aluminium éloxé de couleur. À cet effet, la couleur aura une certaine force signalétique ou une certaine brillance, pour attirer l'attention sur le râtelier à bicyclettes. Ce qui est applicable en conséquence pour la matière élastomère. La figure 12 représente un dispositif de rangement fabriqué à partir du kit multifonctions selon l'invention, à savoir un râtelier à bicyclettes selon une première forme de réalisation. On reconnaît deux dispositifs de fixation continus 1 sur chacun desquels six profils de liaison 2 sont disposés de façon à définir un logement pour une roue 30 34. On identifie particulièrement bien également la position excentrée de l'orifice d'entrée 30 sur le côté cintré 17, qui dans l'exemple représenté permet respectivement l'association côté court/côté long. Une rotation à 180 de la paire de profils de liaison aurait 35 pour effet de créer l'association côté court/côté court. À cet effet, les supports 3 sont formés par des tubes ronds, au choix avec un revêtement de protection. Grâce à 10 15 20 25 - 22 - l'aptitude au libre déplacement des quatre profils de liaison 2 d'un logement pour roue 34, on peut opter librement pour la distance entre deux logements pour roues 34 et l'adapter à tout moment à des :argeurs modifiées des bicyclettes. On peut également opter librement pour la distance entre les deux supports 3 d'un logement pour roue 34, ce qui permet d'adapter individuellement le logement pour roue 34 à chaque largeur de roue. On a aussi prévu selon l'invention de prévoir pour des largeurs particulières de pneus de bicyclette une pièce intermédiaire, avec une forme extérieure qui correspond exactement à celle d'un profil de liaison 2, tout en étant sensiblement plus courte. De cette façon, un pneu ne s'appliquera jamais sur une arête, mais toujours sur une 15 surface cintrée continue. Ce qui exclut toute détérioration de la carcasse. Il va de soi que le râtelier à bicyclettes peut aussi être composé de plus de trois logements pour roues 34, dans ce cas les deux dispositifs de fixation 1 présenteraient une longueur souhaitée en conséquence, par exemple de 2 m ou de toute autre dimension. Il est évident qu'on peut également monter côte à côte deux râteliers à bicyclettes d'une longueur de 2 m chacun, pour obtenir un râtelier à bicyclette d'une longueur de 4 m. Il est également possible et prévu selon l'invention d'utiliser deux profils de liaison 2 pour la fixation des pieds supports d'un panneau publicitaire. Dans ce cas, on prévoirait en tant que support 3 deux tubes saillant vers le haut à la verticale, portant entre eux une surface publicitaire. Les calottes de terminaison 31 pour les 30 profils de liaison 2, ainsi que le profil de recouvrement 41 pouvant être clipsé dans les gorges d'enclenchement 23 pour le dispositif de fixation 1, qui est de préférence en matière plastique, mais qui peut aussi être fabriqué en métal ne sont pas représentés. On peut également voir dans 35 la figure 12 l'utilisation des côtés 26 en tant que griffes de serrage, qui peuvent être précontraintes contre le support 3 à l'aide d'un moyen de serrage 28. Le râtelier à 10 20 25 5 15 20 25 30 35 - 23 bicyclettes peut de ce fait être fixé aussi bien sur le sol que sur un mur. Dans une forme de réalisation non représentée du râtelier à bicyclettes créé sous utilisation du profil de liaison 2 selon la deuxième forme de réalisation, on verrait en remplacement de deux dispositifs de fixation continus 1 deux profils de liaison continus 2, qui seraient directement fixés par l'intermédiaire de leurs brides 18 avec des moyens de liaison sur une surface comme un sol ou un mur. Les logements pour roues 34 resteraient inchangés, mais ne pourraient pas être déplacés plus en longueur l'un vers l'autre. Ce qui ne serait possible que si on ménageait de nouveaux orifices 30 dans le côté cintré 17. Dans les deux formes de réalisation, il est également possible de procéder à une liaison simple par soudage du support 3 sur le profil de liaison, qui peut être choisie pour des raisons de coûts. La figure 13 représente un détail d'un dispositif de rangement au plafond créé sous utilisation du kit multifonctions selon l'invention, le plafond n'étant pas représenté. Sur un support suspendu 3, un tube 35 est disposé à une distance du profil de liaison 2, le support 3 traversant le tube 35. Le tube 35 s'appuie sur un écrou 16, une précontrainte entre deux écrous en dessous et au dessus du tube 35 étant également possible. On peut prévoir à présent sur ce tube 35 toute une série de moyens de fixation supplémentaires. La figure 14 représente à titre d'exemple un dispositif de rangement au plafond dans lequel une plaque 37 et maintenue en toute sécurité à distance d'un plafond 36 sur quatre supports 3. Sur cette plaque 37, on peut ranger en toute sécurité des produits à ranger. Cette plaque également peut être maintenue entre deux écrous. Du fait de la conception des supports 3 sous la forme de tiges filetées, la distance - 24 entre la plaque 37 et le plafond 36 peut être adaptée à tout moment et de façon individuelle à chaque produit, par rotation des écrous 16. La figure 15 représente un autre dispositif de rangement au plafond créé sous utilisation du kit multifonctions selon l'invention. On voit une assez grande zone de la figure 13. On peut identifier que des profils d'appui 38 et des profils de serrage 39 sont fixés sur les tubes 35, qui portent entre eux une plaque déplaçable 37 ou une corde à linge 42. A l'aide des exemples représentés, on peut identifier facilement que le nombre des plans de rangement dépend uniquement de la longueur des supports, qui sont conçus de préférence sous la forme de tiges filetées. On peut aussi facilement identifier qu'il est également possible de réaliser sans problème un maintien au mur selon l'invention, dans ce cas la surface de rangement ne serait pas formée entre deux tubes 35 présentant la même distance par rapport au dispositif de fixation 1, mais entre deux tubes 35 présentant une distance différente. La figure 16 représente une forme de réalisation de l'invention, selon laquelle une tige filetée 3 est maintenue dans un taraudage du profil de liaison 2 qui est ménagé dans le perçage 30, dans la nervure de soutien verticale 12, dans les nervures de soutien horizontales 12 et dans la surface de contact 13. A cet effet, la distance libre entre les nervures de soutien verticales 12 correspond à la dimension de l'avant-trou du taraudage. Ce cas se présente généralement dès lors qu'on a prévu un taraudage dans l'orifice 25, ou dès lors qu'un taraudage est ménagé dans les nervures de soutien supplémentaires 12. La figure 18 représente pour finir une situation de montage d'un râtelier à bicyclettes selon l'invention sur un mur - 25 44. À cet effet, le dispositif de fixation 1 est conçu sous la forme d'un profil coudé, dont l'une des branches est fixée au mur et dont l'autre branche porte les profils de liaison 2 d'un logement pour roue 34. Dans cette situation de montage, on peut ranger les bicyclettes à faible encombrement, mais en toute sécurité car elles ne dépassent plus à angle droit d'un mur, un angle quelconque pouvant être choisi selon l'invention, mais il se situe de préférence entre 20 et 45 . Pour la construction d'un dispositif de rangement selon l'invention au moyen du kit multifonctions, après planification de la répartition, on fixe d'abord un nombre souhaité de dispositifs de fixation 1 sur une longueur souhaitée et une distance mutuelle souhaitée sur un support plan, comme un mur/un plafond/un sol au moyen des perçages 25 et de moyens de fixation correspondants. Puis, on introduit des supports 3 d'une longueur prédéfinie à travers les orifices d'entrée 30 dans le logement 4, qui a été préalablement équipé d'écrous 16, de façon à ce que ces derniers soient positionnés sous les orifices d'entrée 30. On visse les supports dans les rainures mixtes 14 par les écrous 16, jusqu'à ce qu'ils s'appliquent sur la surface d'appui, ce qui est identifiable à la résistance nettement augmentée à la rotation. On visse ensuite un contre-écrou sur les supports 13 et on l'amène en appui sur le côté cintré 17. Comme l'écrou 16 est logé de façon solidaire en rotation dans la rainure mixte 44, on peut contraindre facilement le support 3 par serrage de l'écrou supérieur. Dans des systèmes de rangement au plafond, on optera en règle générale également pour une précontrainte latérale au moyen des parois latérales 26 faisant office de griffes de serrage, pour éviter en toutes circonstances que les supports ne glissent hors des profils de liaison. Le cas échéant, il est encore possible de couper les supports 3 à longueur. On pousse un nombre voulu de profils de liaison 2 ainsi préparés sur le dispositif de fixation correspondant 2898162 - 26 - 1, les serrages enveloppants 9 entourant les branches du plan de fixation 22. On bloque chaque profil de liaison à l'endroit voulu par serrage des vis 32 sur chaque profil de liaison 2, un ajustement ultérieur étant possible grâce à la facilité de desserrage. Ce qui permet d'obtenir les distances souhaitées entre les supports 3, pour pouvoir monter les dispositifs de rangement comme des planches, des treillages, des tubes, etc. Ce qui est: assuré en ce que des supports sont guidés à travers des perçages dans les dispositifs de rangement et leur position est sécurisée par des écrous. À cet effet, on peut prévoir respectivement un écrou au-dessus et en dessous d'un dispositif de rangement. Sur les supports 3, on peut fixer des galets de renvoi avec des câbles Bowden, des planches déplaçables, des cordes à linges, et ainsi de suite. De ce fait, le kit multifonctions met à disposition de l'utilisateur une très grande polyvalence. En cas de changement des produits à ranger, par simple desserrage du blocage des profils de liaison, on peut opter pour de nouvelles distances adaptées aux nouveaux cas. De la même façon, on peut remplacer des supports 3 montés d'une longueur inadaptée par d'autres qui seront mieux adaptés. De la même façon qu'elle a été décrite dans la description 25 précédente, on construirait un râtelier à bicyclettes, la distance entre les supports 3 formant un logement pour roue 34 pouvant alors être déterminée pour une bicyclette bien précise. Par simple pose d'une bicyclette supplémentaire, on peut alors déterminer précisément sur place la distance 30 parfaitement adaptée par rapport au prochain logement pour roue. 5 10 15 20 - 27 15 20 25 30 35 LISTE DES REPERES 1 Fixation 2 Profil de liaison 3 Support 4 Logement 5 Extrémité du support 6 Section de fixation 7 Gorges 8 Zone de contact 9 Serrage enveloppant Branche libre 11 Zone de maintien 12 Nervures de soutien 13 Surface d'appui 14 Rainure mixte Coulisseau 16 Ecrou 17 Côté cintré 18 Bride 19 Taraudage Rail profilé 21 Surface d'appui 22 Surface de fixation 23 Gorges d'enclenchement 24 Pièce d'écartement Perçage traversant 26 Parois latérales 27 Perçage traversant 28 Moyens de serrage 29 Perçage Orifice d'entrée 31 Calotte de terminaison 32 Vis 33 Moyen de fixation 34 Logement pour roue Tube - 28 36 Plafond 37 Plaque 38 Profil d'appui 39 Profil de serrage 40 Branche de liaison 41 Profil de recouvrement 42 Corde à linge 43 Gorges d'appui 44 Mur
La présente invention concerne un kit multifonctions pour des dispositifs de rangement, comprenant un dispositif de fixation (1), un profil de liaison (2) pour relier des éléments tubulaires avec des surfaces planes sous un angle et un support tubulaire (3), qui pour être utilisable de façon universelle comporte dans le profil de liaison (2) un logement (4) pour le support tubulaire (3), le logement (4) étant conçu pour maintenir une extrémité (5) du support (3) sur au moins deux zones mutuellement distancées dans le sens longitudinal du support (3). La présente invention concerne par ailleurs un dispositif de rangement créé à partir du kit multifonctions, notamment un râtelier à bicyclettes, un dispositif de rangement mural ou un dispositif de rangement au plafond.
1. Kit multifonctions pour le montage de dispositifs de rangement, comportant un dispositif de fixation (1), un profil de liaison (2) pour la liaison d'éléments tubulaires à surface plane sous un angle et un support tubulaire (3) caractérisé en ce que le profil de liaison (2) comporte un logement (4) pour le support tubulaire (3), le logement (4) étant conçu de façon à maintenir une extrémité (5) du support (3) sur au moins deux zones mutuellement distancées dans le sens longitudinal du support (3). 2. Kit multifonctions selon la 1, caractérisé en ce que le logement (4) comporte au moins une zone de maintien supplémentaire (11) pour l'extrémité du support (5), formée de préférence par des nervures de soutien (12) et/ou par une surface d'appui (13). 3. Kit multifonctions selon l'une quelconque des revendicat:ons 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on a prévu plusieurs nervures de soutien (12), formant au moins une rainure mixte (14) pour le logement de coulisseaux (15) et/ou d'écrous (16) et/ou comportant un taraudage (19). 4. Kit multifonctions selon la 1, 2, ou 3, caractérisé en ce que les extrémités du support (5) sont maintenues dans le logement (4), de préférence à l'intérieur de ce dernier par serrage par complémentarité de force au moyen de coulisseaux (15) ou d'écrous (16) ou par complémentarité de forme au moyen du ou des taraudages (19), ou par complémentarité de matières. 5. Kit multifonctions selon l'une quelconque des -30-30 _ précédentes caractérisé en ce que le profil de liaison (2) comporte une section de fixation (6) qui est conçue de façon à être reliée avec le logement (4). 6. Kit multifonctions selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le logement (4) comporte un côté (17) s'éloignant de la section de fixation (6), qui est conçu sous une forme cintrée et qui comporte un orifice d'entrée (30) et/ou qui comporte deux parois latérales (26) disposées sensiblement à angle droit par rapport au côté cintré (17), qui sont utilisables en tant que griffes de serrage pour l'extrémité du support (5), de préférence au moyen de perçages traversants (27) et d'un moyen de serrage (28) traversant les parois latérales (26). 7. Kit multifonctions selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la section de fixation (6) et/ou le logement (4) comportent sur leur côté opposé à l'extrémité du support (5) des gorges (7), de préférence des gorges en forme de V. 25 8 Kit multifonctions selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la section de fixation (6) comporte une zone de contact (8) avec le dispositif de fixation (1), de préférence un serrage enveloppant (9) en forme de U, le serrage enveloppant (9) présentant une épaisseur de matière empêchant un pliage d'une branche libre (10) du serrage enveloppant (9) et de préférence au moins un perçage (29) avec taraudage. Kit multifonctions selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le dispositif de fixation (1) est conçu en tant que rail 10 15 20 30 359-59.-31- profilé (20) avec une surface d'appui (21) et une surface de fixation (22) sensiblement parallèle placée à distance de cette dernière, la surface de fixation (22) étant prévue pour être entourée par le serrage enveloppant (9) du profil de liaison (2). 10. Kit multifonctions selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le dispositif de fixation (1) comporte des gorges d'enclenchement (23), de préférence sur une pièce d'écartement (24) entre la surface d'appui (21) et la surface de fixation (22), et/ou des gorges d'appui (43), de préférence sur la surface d'appui (21) sur le côté opposé ou profil de liaison (2) et/ou une gorge (7) centrée sur la longueur dams la surface d'appui (21), sur un côté dirigé vers le profil de liaison (2) et au moins un perçage traversant: (25). 11. Kit multifonctions selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que plusieurs profils de liaison (2) peuvent être fixés sur un dispositif de fixation (1). 12. Kit multifonctions selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le support (3) est conçu en tant que tige filetée ou que tube. 13. Kit multifonctions selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le dispositif de fixation (1) est conçu en tant que zone de fixation présentant la forme d'une bride (18) sur le profil de liaison (2). 14. Kit multifonctions selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il est en aluminium, de préférence en aluminium extrudé,-32- notamment en aluminium extrudé éloxé. 15. Utilisation d'un kit multifonctions selon l'une quelconque des 1 à 14 pour la construction d'un râtelier à bicyclettes et/ou d'un dispositif de rangement mural et/ou d'un dispositif de rangement au plafond. 16. Râtelier à bicyclettes composé d'un kit multifonctions selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il est composé d'au moins deux, de préférence de quatre supports (3) ou plus, dont les extrémités (5) sont logées chacune dans un profil de liaison (2), au moins deux profils de liaison (2) associés à différents supports ;3) étant disposés de façon à pouvoir être déplacés et bloqués sur un dispositif de fixation commun (1). 17. Râtelier à bicyclettes selon la 16, caractérisé en ce que le profil de liaison (2) comporte un orifice d'entrée excentré (30) dans le côté cintré (17), de préférence un perçage à ajustement de précision. 18. Râtelier à bicyclettes selon la 16 ou 17, caractérisé en ce que les surfaces d'appui (21) des deux dispositifs de fixation (1) sont conçues en étant couvertes par des profils de recouvrement (41). 19. Râtelier à bicyclettes selon la 16, 17 ou 18, caractérisé en ce qu'il comporte deux dispositifs de fixation coudés, l'angle se situant entre 20 et 45 et des profils de liaison (2) étant fixés sur une branche du dispositif de fixation (1). 20. Râtelier à bicyclettes composé d'un kit multifonctions selon les 1 à 7, 13 et 14, caractérisé 35 2898162 -33- en ce qu'il est composé d'au moins deux, de préférence quatre supports (3) ou plus, dont les extrémités sont logées chacune dans un profil de liaison (2), plusieurs extrémités (5) de différents supports (3) étant logées dans un profil de liaison (2). Râtelier à bicyclettes selon la 16 à 20, caractérisé en ce que les profils de liaison (2) comportent des calottes de terminaison (31). Râtelier à bicyclettes selon la 16 à 21, caractérisé en ce que les supports (3) comportent un revêtement en matière plastique et/ou sont logés dans un tube en aluminium. Dispositif de rangement mural composé d'un kit multifonctions selon les 1 à 14, caractérisé en ce qu'il peut être fixé sur des murs au moyen du dispositif de fixation (1) et en ce que les supports (3) sont conçus pour maintenir des surfaces de rangement horizontales, de préférence plusieurs profils de liaison (2) étant prévus pour chaque dispositif de fixation (1). Dispositif de rangement au plafond composé d'un kit multifonctions selon les 1 à 14, caractérisé en ce qu'il peut être fixé sur des plafonds au moyen du dispositif de fixation (1), et en ce que les supports (3) sont conçus pour maintenir des surfaces de rangement horizontales de préférence au moyen d'écrous de maintien, de préférence en tant que tiges filetées, de préférence plusieurs profils de liaison (2) étant prévus pour chaque dispositif de fixation (1.). 25. Dispositif de rangement au plafond selon la 24, caractérisé en ce que les supports 5 21. 10 22. 15 23. 20 25 24. 3035-34- (3) sont conçus pour maintenir des galets de renvoi, des profils carrés ou rectangulaires ou des plaques connus en soi.
F,A,B
F16,A47,B62
F16B,A47B,B62H,F16S
F16B 7,A47B 5,A47B 37,B62H 3,F16S 3
F16B 7/00,A47B 5/00,A47B 37/00,B62H 3/00,F16S 3/00
FR2891467
A1
FIXATION DE SECURITE
20,070,406
La présente invention concerne un dispositif de fixation de sécurité d'une chaussure sur une planche de glisse. Différents dispositifs de fixation de sécurité de chaussure sur une planche de glisse sont déjà connus, notamment dans le domaine du ski alpin et dans le domaine du surf des neiges, appelé également snowboard. Classiquement, et depuis quelques années déjà, en ce qui concerne la pratique du ski alpin, les fixations de sécurité comprennent une butée avant et une talonnière arrière. La butée avant et la talonnière arrière maintiennent entre elles la chaussure de ski. La butée et la talonnière déclenchent et libèrent la chaussure lorsque l'une ou l'autre, elles sont soumises à des efforts dépassant un certain seuil. Le seuil de déclenchement peut être ajusté en réglant la précontrainte des ressorts qui sont placés dans la butée et la talonnière. Cependant, ce réglage est fait une fois pour toute, avant chaque utilisation et il n'est pas possible de le modifier simplement au cours de la pratique sans avoir à mettre en uvre des outils, tel que tournevis. Par conséquent, un tel dispositif de fixation ne peut pas être autoadaptable. La présente invention a pour objectif de fournir un dispositif de fixation de sécurité d'une chaussure sur une planche de glisse qui permette de s'affranchir des limitations posées par les dispositifs connus dans l'art antérieur. L'objectif de l'invention est obtenu par la fourniture d'une fixation de sécurité pour retenir une chaussure sur une planche de glisse comprenant: - des moyens de détection des efforts auxquelles est soumise ladite chaussure, lesdits moyens de détection produisant un signal analogique proportionnel auxdits efforts, - des moyens de conversion dudit signal analogique en une information numérique, - des moyens de traitement de ladite information numérique selon une loi de déclenchement en fonction du temps et en fonctions de paramètres déterminés par les caractéristiques de l'utilisateur et/ou les conditions de neige et/ou du type de pratique et/ou tout autre paramètres tels vitesse, vibrations, etc..., lesdits moyens de traitement générant un signal de commande, - des moyens d'actionnement mécanique commandés par ledit signal de commande et permettant la libération de la chaussure. De préférence, lesdits moyens de détection sont constitués par un module de détection 5, en ce que lesdits moyens de conversion et lesdits moyens de traitement sont intégrés au sein d'un module de décision 6 et en ce que lesdits moyens d'actionnement comprennent un module d'actionnement 7. Avantageusement, le signal analogique fourni par le capteur est converti en un signal numérique, lequel est traité par un module numérique de décision. Le traitement numérique présente l'avantage de n'être pas sensible à la température, d'être facilement reprogrammable et de permettre le stockage et l'exportation des données. D'autre part, d'un point de vue industriel, l'utilisation d'un module numérique, facilite, tout en la rendant moins coûteuse, la montée en gamme. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit à laquelle est annexé le dessin dans lequel: La figure 1 est un schéma fonctionnel du dispositif complet. La figure 2 est un schéma fonctionnel du module de décision. La figure 3 est une vue d'un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 4 est une vue d'un deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 5 est une vue d'un troisième mode de réalisation de l'invention en position 10 fermée. La figure 6 est une vue d'un troisième mode de réalisation de l'invention en position ouverte. La figure 1 montre le schéma fonctionnel du dispositif de fixation selon l'invention. Le dispositif de fixation 1 comprend une butée avant 2 et une talonnière arrière 3, toute deux fixées sur la planche de glisse 4. Il comprend en outre un module de détection 5, un module de décision 6 et un module d'actionnement 7. Le module de détection 5, évalue les efforts auxquels sont soumis les différentes parties de la fixation. Cette évaluation se fait grâce à des jauges de contrainte placées sur un ou plusieurs barreaux instrumentés. Le (ou les) barreau(x) instrumenté(s) est (sont) fixé(s) à l'une de ses (leurs) extrémités sur la fixation et à l'autre de ses (leurs) extrémités sur la planche de glisse. L'utilisation des jauges de contrainte n'est pas limitative dans le cadre de l'invention et tout autre type de capteur pourrait être utilisé. D'autre part, il est également possible de fixer les capteurs à l'intérieur même des éléments de fixation, par exemple sur les ailes de la butée avant, ou sur la mâchoire de la fixation arrière. Le module de détection 5 fourni un, ou plusieurs, signal analogique 8, sous la forme de tension électrique, lequel ou lesquels sont proportionnels aux efforts auxquels est soumis la fixation. Dans le cas où les signaux analogiques sont des signaux couplés, on intégrera une matrice de découplage dans le module de décision 6. Dans une configuration simple, un unique capteur, qui comprendra plusieurs jauges de contrainte, sera utilisé, mais son positionnement sera tel qu'il permettra de déceler les efforts dans plusieurs directions. Des configurations plus complètes, mettront en oeuvre un plus grand nombre de jauge de contrainte, chacune d'elle générant un signal analogique sous la forme d'une tension électrique. Le choix de jauge de contrainte comme capteur pour le module de détection n'est pas 35 limitatif car on pourrait les remplacer par d'autres capteurs tels que des capteurs piezo électrique. Le signal analogique 8, est fourni au module de décision 6 qui génère un signal électrique binaire de commande 9, c'est-à-dire un signal à deux états: haut et bas. Le signal binaire de commande 9 est transmis au module d'actionnement 7, lequel commande le déclenchement de la fixation lorsque le signal binaire 9 est en état haut. Les trois modules, de détection, de décision et d'actionnement peuvent être alimentés par une source d'énergie commune, par exemple sous la forme d'une pile électrique, d'une cellule solaire ou d'un élément piezo. Le module de décision 6 est décrit à la figure 2. Il comprend un amplificateur 10 qui 5 reçoit le signal analogique 8, le met en forme et le transmet au CAN 11 (convertisseur analogique / numérique), lequel est placé en aval d'un microcontrôleur 12. Le CAN 11 fourni au microcontrôleur 12 une information numérique 22, correspondant à la valeur d'effort détecté par le module de détection 5. Le microcontrôleur 12 constitue la partie centrale du module de décision 6. Il est relié à une mémoire 13, laquelle contient, entre autre, la loi mathématique de déclenchement. Cette loi détermine en fonction de l'effort auquel la fixation 1 est soumise, du temps d'application de ces efforts et d'autres paramètre, s'il y a lieu de déclencher. Le microcontrôleur 12 est également relié à une interface homme/machine 14 qui comprend un afficheur et au moins un bouton. Cette interface est utilisée pour permettre à l'utilisateur ou au technicien de modifier certains paramètres comme le poids du skieur, son niveau de pratique, les conditions de neige, l'état de la piste, etc... . Bien entendu, cette interface homme/machine peut être simplement constituée par un potentiomètre. Le microcontrôleur 12 peut également relié à un module émetteur/récepteur pour permettre une liaison sans fil avec un ordinateur. La liaison sans fil pouvant être utilisée pour la modification des paramètres ou pour mettre à jour la loi de déclenchement. La liaison sans fil pourra également être utilisée pour la transmission du journal des déclenchements successifs depuis le microcontrôleur 12 vers l'ordinateur récepteur. La liaison sans fil pourra également transmettre tout l'historique. En fonction du signal analogique 8 qui entre dans le module de décision 6, de la loi de déclenchement, et de certains paramètres, le microcontrôleur 12 produit un signal binaire qui est amplifié par un ampli de puissance 15, lequel est alimenté par un condensateur 23. Le signal binaire, ainsi amplifié, commande le module d'actionnement 7, lequel déclenchera la fixation 1. L'énergie motrice du module d'actionnement 7 pourra être de type hydraulique 30 (pompe), pneumatique (cartouche à gaz comprimé), pyrotechnique (cartouche détonnatrice), électrique (moteur, électroaimant) ou mécanique (ressort). De préférence, le module d'actionnement comprend également des moyens de recharge qui lui permettent, après un déclenchement ait lieu, de les réinitialiser. La figure 3 montre un premier exemple de mise en oeuvre de l'invention sur une fixation du type comportant un élément de retenue déclenchable, sous la forme d'une butée avant 2 équipée d'une mâchoire 17 pivotante, actionnée par des moyens pneumatiques. Un barreau instrumenté 16 sur lequel sont placées les capteurs du module de détection, est intercalé entre la planche de glisse 4 et la butée 2. Grâce à ce barreau instrumenté, tous les efforts transmis entre la planche de glisse 4 et la chaussure 19, sont détectés pour être ensuite comparé à la loi de déclenchement par le module de décision 6. Le module de décision 6 et le module d'actionnement 7 sont tous deux placés sous un capot 18 de la butée 2. La figure 4 montre un deuxième exemple de mise en oeuvre de l'invention sur une fixation 1 du type comprenant deux éléments de retenue déclenchables, c'est-à-dire un butée avant 2 et une talonnière 3. Le fonctionnement mécanique de la fixation, est un fonctionnement largement connu et il ne sera pas détaillé dans cette demande. On peut juste rappeler que la butée avant 2 déclenche principalement lorsque les efforts entre la chaussure et la planche de glisse ont une composante dans un plan parallèle à la planche de glisse qui est supérieure à un premier seuil donné. Ce seuil étant déterminé par le réglage du ressort se trouvant dans la butée 2. La talonnière 3 déclenche principalement lorsque les mêmes efforts ont une composante dans le plan vertical longitudinal de la planche de glisse qui est supérieure à un deuxième seuil donné, lequel est déterminé par le réglage d'un ressort placé dans la talonnière 3. La talonnière 3 est fixée sur la planche de glisse 4 par l'intermédiaire d'une glissière longitudinale 20. Elle est maintenue en place dans la glissière grâce à un loquet dont est visible le levier 21 à l'arrière de la talonnière. Un barreau instrumenté 16 sur lequel sont placées les capteurs du module de détection, est intercalé entre la planche de glisse 4 et la butée 2. Grâce à ce barreau instrumenté 16, tous les efforts transmis entre la planche de glisse 4 et la chaussure, sont détectés pour être ensuite comparés à la loi de déclenchement par le module de décision 6. Le module de décision 6, ainsi que le module d'actionnement 7, sont logés sous un capot 18 à l'arrière de la talonnière 3. Le module d'actionnement 7 agit sur le levier 21 du loquet de façon à libérer le mouvement de translation longitudinal de la talonnière 3. En fonction des efforts auxquels est soumis le barreau instrumenté et en fonction de la loi de déclenchement stockée dans la mémoire 13 du module de décision 6, la talonnière peut s'écarter de la butée 2, ce qui a pour effet de libérer la chaussure de la fixation. En plus des déclenchements mécaniques de la butée 2 et de la talonnière 3, l'utilisateur bénéficie également d'un déclenchement commandé en fonction d'une loi de déclenchement gérée grâce à l'électronique numérique et par conséquent parfaitement optimale et adaptable. La figure 5 et 6 montrent un troisième exemple de mise en oeuvre de l'invention sur une fixation 1 du type comprenant deux éléments de retenue déclenchables, c'est-à-dire un butée avant 2 et une talonnière 3. Comme pour l'exemple décrit à la figure 4, le fonctionnement mécanique de la fixation, est un fonctionnement largement connu et il ne sera pas détaillé dans cette demande. On peut juste rappeler que la butée avant 2 déclenche principalement lorsque les efforts entre la chaussure et la planche de glisse ont une composante dans un plan parallèle à la planche de glisse qui est supérieure à un premier seuil donné. Ce seuil étant déterminé par le réglage du ressort se trouvant dans la butée 2. La talonnière 3 déclenche principalement lorsque les mêmes efforts ont une composante dans le plan vertical longitudinal de la planche de glisse qui est supérieure à un deuxième seuil donné, lequel est déterminé par le réglage d'un ressort placé dans la talonnière 3. La talonnière 3 est fixée sur une platine 25. Elle peut coulisser par rapport à cette platine 25 pour permettre un réglage longueur, mais également pour assurer le recul de la talonnière lorsque, lors de la pratique, la planche de glisse est en flexion Elle est maintenue en place dans la platine 25 grâce à un loquet dont est visible le levier 21 à l'arrière de la talonnière. La platine 25 est maintenue sur la planche de glisse par l'intermédiaire d'une glissière 20, dans laquelle elle peut coulisser suivant une direction longitudinale. Un barreau instrumenté 16 sur lequel sont placées les capteurs du module de détection, est intercalé entre la planche de glisse 4 et la butée 2. Grâce à ce barreau instrumenté 16, tous les efforts transmis entre la planche de glisse 4 et la chaussure, sont détectés pour être ensuite comparés à la loi de déclenchement par le module de décision 6. Le module de décision 6, ainsi que le module d'actionnement 7, est logés sous un capot 18 placé entre le butée et la talonnière. Le module d'actionnement 7 agit sur une tige 26, lequel pousse la platine 25, générant ainsi le mouvement de translation longitudinal de la talonnière 3. En fonction des efforts auxquels est soumis le barreau instrumenté et en fonction de la loi de déclenchement stockée dans la mémoire 13 du module de décision 6, la talonnière peut s'écarter de la butée 2, ce qui a pour effet de libérer la chaussure de la fixation. En plus des déclenchements mécaniques de la butée 2 et de la talonnière 3, l'utilisateur bénéficie également d'un déclanchement commandé en fonction d'une loi de déclenchement gérée grâce à l'électronique numérique et par conséquent parfaitement optimale et adaptable. L'invention ne se limite pas aux quelques exemples décrits ci-dessus et on pourra la mettre en oeuvre pour tout dispositif de fixation de sécurité d'une chaussure sur une planche de glisse. NOMENCLATURE 1- fixation 2- butée 3- talonnière 4- planche de glisse 5- module de détection 6- module de décision 7- module d'actionnement 8- signal analogique 9- signal binaire de commande 10- amplificateur 11- CAN 12microcontrôleur 15 13- mémoire 14- interface homme / machine 15- ampli de puissance 16- barreau instrumenté 17- mâchoire 18- capot 19- chaussure 20glissière 21- levier 22- information numérique 23- condensateur 24- module émetteur / récepteur 25- platine 26- tige
Fixation (1) de sécurité pour retenir une chaussure sur une planche de glisse (4) comprenant : un module de détection (5) des efforts auxquelles est soumise ladite chaussure, ledit module de détection (5) produisant un signal analogique (8) proportionnel auxdits efforts; un module de décision (6) intégrant des moyens de conversion dudit signal analogique (8) en une information numérique (22), et des moyens de traitement de ladite information numérique (22) selon une loi de déclenchement en fonction du temps et en fonctions de paramètres déterminés par les caractéristiques de l'utilisateur et/ou les conditions de neige et/ou du type de pratique, lesdits moyens de traitement générant un signal de commande (9) ; et comprenant en outre un module d'actionnement (7) mécanique commandés par ledit signal de commande (9) et permettant la libération de la chaussure.
1- Fixation (1) de sécurité pour retenir une chaussure sur une planche de glisse (4) comprenant: - des moyens de détection des efforts auxquelles est soumise ladite chaussure, lesdits moyens de détection produisant un signal analogique (8) proportionnel auxdits efforts, - des moyens de conversion dudit signal analogique (8) en une information numérique (22), - des moyens de traitement de ladite information numérique (22) selon une loi de 10 déclenchement en fonction du temps et en fonctions de paramètres déterminés par les caractéristiques de l'utilisateur et/ou les conditions de neige et/ou du type de pratique, lesdits moyens de traitement générant un signal de commande (9), - des moyens d'actionnement mécanique commandés par ledit signal de commande (9) et permettant la libération de la chaussure. 2- Fixation de sécurité selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de détection sont constitués par un module de détection (5) , en ce que lesdits moyens de conversion et lesdits moyens de traitement sont intégrés au sein d'un module de décision (6) et en ce que lesdits moyens d'actionnement comprennent un module d'actionnement (7). 3- Fixation de sécurité selon la 2, caractérisée en ce que ladite fixation (1) comprend au moins un élément de retenue déclenchable et en ce que lesdits moyens de détection comprennent un premier barreau instrumenté (16) fixé, à l'une de ses extrémités, sur ledit élément de retenue déclenchable et à l'autre de ses extrémité sur ladite planche de glisse (4). 4- Fixation de sécurité selon la 2, caractérisée en ce que ladite fixation (1) comprend une butée (2) avant et une talonnière (3) arrière et en ce que lesdits moyens de détection comprennent un premier barreau instrumenté (16) fixé, à l'une de ses extrémités, sur ladite butée (2) avant et à l'autre de ses extrémité sur ladite planche de glisse (4) et/ou un deuxième barreau instrumenté fixé, à l'une de ses extrémités, sur ladite talonnière arrière et, à l'autre de ses extrémité, sur ladite planche de glisse. 5- Fixation de sécurité selon la 2, caractérisée en ce que ladite fixation comprend des éléments de fixation constituées par une butée (2) avant et une talonnière (3) arrière et en ce que lesdits moyens de détection comprennent des capteurs fixés à l'intérieur de ladite fixation (1). 6- Fixation de sécurité selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les moyens d'actionnement comprennent une source d'énergie pneumatique. 7- Fixation de sécurité selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens d'actionnement comprennent une source d'énergie mécanique. 8- Fixation de sécurité selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que elle comprend en outre un module d'interface (14) permettant de visualiser et de modifier les caractéristiques des moyens de traitement de l'information numérique. 9- Fixation de sécurité selon la 8, caractérisée en ce que ledit module d'interface (14) comprend un afficheur et au moins un bouton. 10- Fixation de sécurité selon l'une des 8 à 9, caractérisée en ce que ledit module d'interface comprend un potentiomètre. 11- Fixation de sécurité selon l'une des 8 à 10, caractérisée en ce que ledit module d'interface comprend un module émetteur/récepteur (24). 12- Fixation de sécurité selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens de recharge desdits moyens d'actionnement.
A
A63
A63C
A63C 9
A63C 9/088,A63C 9/00,A63C 9/08,A63C 9/084,A63C 9/085,A63C 9/086
FR2902361
A1
DISPOSITIF DE BRIDAGE MAGNETIQUE, MACHINE DE MOULAGE PAR INJECTION EQUIPEE D'UN TEL DISPOSITIF ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL DISPOSITIF
20,071,221
La présente invention a trait à un dispositif de bridage magnétique, à une machine de moulage par injection comprenant un tel dispositif et à un procédé de fabrication d'un tel dispositif. US-A-6,489,871 décrit une plaque de bridage magnétique comprenant des plots magnétiques susceptibles de générer un flux magnétique dans une pièce ferromagnétique destinée à être bridée contre cette plaque. La force de bridage exercée par la plaque sur la pièce peut être annulée en alimentant de manière adéquate un bobinage interne aux plots. Dans ce dispositif, les bobinages internes des plots sont reliés en série et connectés à une alimentation au moyen de fils de connexion, soudés ou sertis au niveau de chaque bobinage et placés dans des rainures de la plaque remplies de matériau isolant. Par ailleurs, WO-A-03/009 972 décrit une plaque de bridage magnétique dans laquelle les plots comportent chacun un bobinage supplémentaire, destiné à mesurer le flux généré par chaque plot. Ces bobinages supplémentaires sont reliés en série et connectés à une unité de contrôle au moyen de fils de connexion qui, comme décrit précédemment, sont soudés ou sertis au niveau de chaque bobinage de mesure de flux et placés dans des rainures de la plaque. L'établissement des connexions entre les différents bobinages des plots lors de la fabrication de telles plaques de bridage met en jeu un nombre élevé de pièces et requiert une main d'oeuvre très qualifiée. La mise en place des fils de connexion est une étape relativement longue dans le procédé de fabrication d'une plaque, puisqu'il est nécessaire de souder ou de sertir les fils au niveau de chaque bobinage puis d'insérer ces fils dans les rainures de la plaque. Il en résulte un temps et un coût importants de fabrication de ces plaques. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un dispositif de bridage magnétique ayant à la fois un coût de fabrication limité et un niveau de qualité élevé. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de bridage magnétique comprenant un support de bridage et au moins un plot magnétique logé dans ce support, chaque plot comportant un aimant commutable entre un état activé, dans lequel les lignes de flux magnétique générées par le plot peuvent s'étendre vers l'extérieur du dispositif de bridage, et un état désactivé, dans lequel les lignes de flux magnétique sont confinées dans le dispositif de bridage, chaque plot comportant au moins un bobinage, chaque extrémité de ce bobinage étant reliée à une borne, caractérisé en ce que les bornes d'au moins un plot sont reliées à un circuit au moyen de connecteurs amovibles. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - chaque plot comporte un bobinage de mesure du flux magnétique généré par le plot, chaque extrémité du bobinage de mesure étant reliée à une borne de mesure, les bornes de mesure d'au moins un plot étant reliées à un circuit de mesure du flux magnétique au moyen de connecteurs amovibles ; - le dispositif comprend des plots de référence dont les bornes de mesure sont reliées en série pour former un premier circuit de mesure de flux, les bornes de mesure des autres plots étant reliées en série pour former un deuxième circuit de mesure de flux, les bornes de mesure dans les premier et deuxième circuits de mesure étant reliées entre elles et à une unité de contrôle au moyen des connecteurs amovibles précités ; - chaque plot comporte une borne de continuité et est relié à au moins un plot adjacent dans le support au moyen d'un des connecteurs précités, ce connecteur étant d'un premier type lorsqu'il relie deux plots de même nature parmi les plots de référence et les autres plots et d'un deuxième type lorsqu'il relie deux plots de natures différentes ; - un connecteur du premier type relie entre elles des bornes de même nature parmi les bornes de mesure et les bornes de continuité de deux plots adjacents, alors qu'un connecteur du deuxième type relie entre elles des bornes de natures différentes de deux plots adjacents ; - chaque plot comprend un aimant commutable comportant un aimant permanent entouré d'un bobinage de puissance, chaque extrémité du bobinage de puissance étant reliée à une borne de puissance, les bornes de puissance d'au moins un plot étant reliées à un circuit de puissance au moyen de connecteurs amovibles ; - les connecteurs précités comportent au moins une prise munie de trois fiches de connexion respectivement à une borne de mesure, une borne de continuité et une borne de puissance d'un plot ; - chaque borne d'un plot s'étend sur un secteur angulaire d'angle au sommet supérieur ou égal à 45 , chaque plot comportant au moins deux plages de connexion d'un connecteur qui s'étendent chacune sur un secteur angulaire d'angle au sommet supérieur ou égal à 45 , ce connecteur étant apte à être connecté simultanément avec trois bornes, respectivement de mesure, de continuité et de puissance, au niveau de chacune des plages de connexion ; - la distance radiale relative entre les bornes de mesure et de puissance d'un plot, d'une part, et la distance radiale relative entre les bornes de puissance et de continuité, d'autre part, est constante dans chaque plage de connexion et identique d'une plage de connexion à une autre ; - chaque plot comporte deux bornes de mesure et deux bornes de puissance semi-circulaires, la borne de continuité de chaque plot étant de forme circulaire et fermée, les bornes de mesure, de continuité et de puissance étant disposées de manière concentrique les unes par rapport aux autres ; - chaque plot comporte une carcasse isolante cylindrique, cette carcasse comportant trois rainures circonférentielles concentriques de réception, respectivement, des bornes de mesure, de la borne de continuité et des bornes de puissance de ce plot ; - les extrémités du bobinage de mesure sont reliées à chaque borne de mesure dans une zone médiane de celle-ci ; - le support comporte des logements de réception de plots et des logements de réception de connecteurs. L'invention a également pour objet une machine de moulage par injection comprenant un dispositif de bridage magnétique tel que décrit ci-dessus. Enfin, l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'un dispositif de bridage magnétique tel que décrit ci-dessus, comprenant des étapes dans lesquelles : - on insère des plots magnétiques dans des logements du support et on immobilise ces plots par rapport au support ; et - on connecte les plots entre eux et à une unité de contrôle en insérant des connecteurs amovibles dans des logements du support, de manière à mettre en contact les fiches des connecteurs avec les bornes des plots. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un dispositif de bridage magnétique selon l'invention, donnée à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue partielle en perspective d'une machine de moulage par injection comprenant un dispositif de bridage magnétique conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue de face à plus grande échelle de la face de bridage d'une plaque du dispositif de bridage magnétique visible à la figure 1, les connexions internes à la plaque étant représentées en traits forts ; - la figure 3 est une coupe à plus grande échelle selon la ligne III-III de la figure 2 ; - la figure 4 est une coupe à plus grande échelle selon la ligne IV-IV de la figure 2 ; - la figure 5 est une vue à plus grande échelle du détail V de la figure 4 ; - la figure 6 est un schéma de principe des différents circuits établis dans la plaque de la figure 2 ; -la figure 7 est une vue en perspective éclatée et à plus grande échelle d'éléments constitutifs d'un plot magnétique de la plaque de la figure 2 ; - la figure 8 est une vue en perspective et à plus 20 grande échelle d'un connecteur de liaison entre deux plots magnétiques de la plaque de la figure 2 ; - la figure 9 est une vue à plus grande échelle d'un connecteur de bout de circuit de la plaque de la figure 2 ; - la figure 10 est une vue en perspective de la 25 plaque de la figure 2, du côté de la face de bridage, préalablement à la mise en place des plots magnétiques et des organes de connexion ; - la figure 11 est une vue analogue à la figure 10, du côté de la face arrière de la plaque de la figure 2. 30 La machine 3 de moulage par injection représentée à la figure 1 comprend deux plateaux 31 de presse disposés en regard l'un de l'autre, l'un de ces plateaux 31 étant mobile en translation par rapport à l'autre. La machine 3 est équipée d'un dispositif 4 de bridage magnétique comprenant deux plaques 41 de bridage, fixées sur chaque plateau 31, au niveau des faces en regard de ces plateaux. Chaque plaque 41 comporte des plots magnétiques 5 logés dans la plaque et affleurant par rapport à une face 41A de bridage de la plaque. Le dispositif 4 comprend également une unité de contrôle 43, qui comporte notamment une alimentation, un circuit de commande et des circuits supplémentaires de traitement de signaux. L'unité de contrôle 43 est reliée à chaque plaque 41 au moyen d'un câble 45, connecté à la plaque au niveau d'un bornier 47. De plus, l'unité de contrôle 43 est reliée à la machine 3 au moyen d'un câble non représenté. Un moule non représenté, constitué en matériau ferromagnétique, est destiné à être placé entre les deux plaques 41 et immobilisé contre ces plaques par bridage magnétique. Lorsqu'un moule est ainsi bridé entre les plaques 41, le mouvement de retrait du plateau 31 mobile entraîne l'ouverture du moule. L'unité de contrôle 43 contrôle à tout moment l'effort de bridage exercé par chaque plaque 41 sur la partie du moule correspondante. Comme visible à la figure 11, chaque plaque 41 du dispositif 4 comporte, au niveau de sa face 41A de bridage, des logements 411 de réception des plots magnétiques 5. Dans le mode de réalisation représenté, chaque plaque 41 comporte seize logements 411 globalement cylindriques, aptes à recevoir seize plots magnétiques 5 de forme sensiblement complémentaire des logements 411. Selon une variante non représentée de l'invention, le nombre de plots magnétiques 5 et de logements 411 correspondants d'une plaque 41 peut être différent de seize. La face 41A de chaque plaque 41 comporte également un logement 417 de réception d'un bornier 47. Comme visible à la figure 12, chaque plaque 41 comporte, au niveau de sa face 41B arrière, opposée à la face 41A de bridage, des logements 413 de réception de connecteurs 7A, 7B ou 9, destinés à relier électriquement les plots magnétiques 5 entre eux et au bornier 47. La face 41B de chaque plaque 41 comporte également des rainures 415, prévues pour le cheminement de fils de connexion entre des connecteurs 9 de bout de circuit et le bornier 47. La structure de chaque plot magnétique 5 d'une plaque 41 est plus clairement visible sur la coupe de la figure 4. Chaque plot magnétique 5 est cylindrique avec un axe central X5 de révolution. Chaque plot 5 comporte une carcasse 51, constituée en un matériau isolant, tel qu'une matière plastique, qui englobe au niveau de sa base un aimant permanent 53 globalement cylindrique. L'aimant 53 est constitué en un matériau faiblement coercitif, tel que de l'AlNiCo. Un pôle externe 55, destiné à être affleurant par rapport à la face 41A de bridage de la plaque 41, est logé au-dessus de l'aimant 53. Le pôle 55 est constitué en un matériau ferromagnétique, tel que de l'acier. L'aimant 53 et le pôle acier 55 comportent chacun un alésage central 531 ou 551, destiné au passage d'une vis 59 de fixation du plot 5 sur la plaque 41. De manière avantageuse, le fond de chaque logement 411 comporte un taraudage, complémentaire d'un filet de la vis 59. Le pôle externe 55 reçoit, le long de sa paroi latérale externe, des aimants permanents 57 de forme cylindrique, chaque aimant 57 étant polarisé radialement par rapport au plot 5. Plus précisément, chaque plot 5 comporte cinq aimants 57 en forme de portion d'anneau cylindrique, qui se logent dans des fenêtres 512 de la carcasse 51. Chaque aimant 57 est constitué en un matériau à aimantation permanente tel que du Néodyme Fer Bore ou un autre matériau magnétique hautement coercitif et est maintenu en place sur le pôle externe 55 ferromagnétique par attraction magnétique. Un bobinage 56 de puissance est enroulé dans une rainure 511 périphérique externe de la carcasse 51 autour de l'aimant permanent 53. L'aimant 53 et le bobinage 56 forment ensemble un aimant commutable. En l'absence de courant dans le bobinage 56 de puissance, les aimants du plot 5 génèrent un champ magnétique dont les lignes de flux peuvent s'étendre vers l'extérieur du plot 5. Lorsque les plots 5 d'une plaque 41 sont dans cet état dit activé, les lignes de flux sont susceptibles de se fermer en passant, depuis la plaque 41, vers un moule à brider, la plaque 41 exerçant alors un effort de bridage sur ce moule. Lorsque le bobinage 56 de puissance est alimenté de manière adéquate, il génère un nouveau champ magnétique opposé au champ magnétique des aimants. On passe alors dans un état désactivé, dans lequel les lignes de flux sont confinées dans la plaque 41, l'effort de bridage exercé par la plaque 41 sur le moule étant alors nul. Chaque plot 5 d'une plaque 41 comporte également une bague 52 constituée en un matériau amagnétique, tel que du laiton, et emmanchée autour du pôle acier 55. La bague 52 comporte une gorge périphérique externe 521, apte à recevoir un joint 54 torique garantissant l'étanchéité du plot 5 sur la face 41A de bridage de la plaque 41. De plus, chaque plot 5 comporte un bobinage 58, destiné à mesurer le flux généré par le plot 5, qui est enroulé dans une rainure 513 périphérique externe de la carcasse 51 autour du pôle acier 55, au voisinage de la bague 52. Une telle position du bobinage 58 de mesure permet d'accéder au flux total généré par le plot 5. Par combinaison des mesures de flux généré par chaque plot 5 d'une plaque 41 du dispositif 4, telle qu'exposée dans WO-A-03/009 972, il est possible de déterminer l'effort de bridage exercé par la plaque 41 sur un moule à brider. Au niveau de son extrémité opposée à la rainure 513, la carcasse 51 comporte trois rainures circonférentielles de réception de bornes de raccordement du plot 5. Comme visible à la figure 8, ces bornes comprennent une borne de continuité 60, deux bornes de puissance 66 et deux bornes de mesure 68. Chacune de ces bornes est constituée en un matériau conducteur. La borne de continuité 60 est constituée d'une pièce unique et fermée, de forme circulaire et sensiblement complémentaire d'une première rainure 510 circonférentielle de la carcasse 51. Les deux bornes de puissance 66 sont chacune constituées d'une pièce semi-circulaire, s'étendant sensiblement sur 180 . Ces deux bornes 66 sont aptes à être reçues dans une deuxième rainure 516 circonférentielle de la carcasse 51, dans le prolongement l'une de l'autre. Enfin, les deux bornes de mesure 68 sont chacune constituées d'une pièce semi-circulaire, s'étendant sensiblement sur 180 . Les bornes 68 sont aptes à être reçues dans une troisième rainure 518 circonférentielle de la carcasse 51, dans le prolongement l'une de l'autre. Chacune des bornes de continuité 60 et de mesure 68 est prévue pour présenter des lamelles de contact en vue d'un raccordement vers l'extérieur du plot 5. Les extrémités du bobinage 56 de puissance sont chacune soudées à une borne de puissance 66, au niveau d'une extrémité 661 de celle-ci. Les extrémités du bobinage 58 de mesure sont quant à elles chacune soudées dans une zone médiane 681 d'une borne de mesure 68. Les raccordements entre les différents plots 5 de chaque plaque 41 sont montrés à la figure 2 et sur le schéma de principe de la figure 7. Les bobinages 56 de puissance des plots 5 sont connectés en série selon deux groupes de huit bobinages, comme montré à la figure 7. Plus spécifiquement, chaque borne de puissance 66 d'un plot 5 est reliée à une borne de puissance 66 d'un plot 5 adjacent au moyen d'un connecteur 7A ou 7B amovible. Deux circuits CP1 et Cp2 de puissance sont ainsi formés, chacun par association en série des bobinages 56 de puissance de huit plots 5. Les bornes de puissance 66 des plots 5 situés à l'extrémité de chaque circuit CP1 ou CP2 sont reliées au bornier 47 au moyen de connecteurs 9 de bout de circuit amovibles. Les circuits CP1 et CP2 sont ainsi aptes à être reliés à l'alimentation comprise dans l'unité de contrôle 43, via le câble 45 raccordé entre le bornier 47 et l'unité de contrôle 43. Les bobinages 58 de mesure des plots 5 sont également connectés en série selon deux groupes distincts. D'une part, les bobinages 58 de quatre plots de référence 5RP sont connectés en série pour former un premier circuit CM1 de mesure de flux de référence. Les plots de référence 5RP sont choisis dans une zone centrale de la plaque 41 la plus susceptible d'être recouverte par un moule à brider. D'autre part, les bobinages 58 des douze autres plots 5 sont connectés en série pour former un deuxième circuit CM2 de mesure de flux. La mesure du flux des plots de référence est nécessaire pour pouvoir interpréter la mesure du flux combiné des autres plots et déterminer la valeur de l'effort de bridage exercé par chaque plaque 41 du dispositif 4 sur un moule à brider. Chacun des circuits CM1 et CM2 est obtenu en reliant des bornes de mesure 68 ou de continuité 60 de plots 5 adjacents entre elles ou au bornier 47, au moyen de connecteurs 7A, 7B ou 9 amovibles. Le circuit CM1 de mesure de flux de référence est formé en reliant en série les bornes de mesure 68 des quatre plots de référence 5RP, entre elles et avec les bornes de continuité 60 des douze autres plots 5, ce qui permet de court-circuiter les bobinages de mesure 68 de ces douze autres plots 5. Le deuxième circuit CM2 de mesure de flux est formé en reliant en série les bornes de mesure 68 des douze plots 5 standards, entre elles et avec les bornes de continuité 60 des quatre plots de référence 5RP, ce qui permet de court-circuiter les bobinages de mesure 68 de ces quatre plots de référence 5RP. En bout de chaque circuit CMl et CM2, les bornes adéquates parmi les bornes de continuité 60 et les bornes de mesure 68 des plots 5 situés en bout de circuit sont reliées au bornier 47 au moyen de connecteurs 9 de bout de circuit amovibles. Ainsi, chacun des circuits de mesure de flux CM1 et CM2 est apte à être connecté via un câble 45 à l'unité de contrôle 43. L'unité de contrôle 43 comporte des circuits de traitement des signaux de mesure de flux issus des circuits CM1 et CM2, en vue d'estimer l'effort de bridage exercé par la plaque 41 sur un moule à brider. Ces circuits de traitement peuvent notamment comprendre des circuits amplificateurs, intégrateurs et comparateurs, tels que décrits dans WO-A-03/009 972. Comme visible sur la figure 2, un connecteur 7A ou 7B unique est prévu pour la connexion simultanée des trois bornes de puissance 66, de mesure 68 et de continuité 60 de deux plots 5 adjacents. Selon que les deux plots 5 adjacents sont ou ne sont pas de même nature parmi les plots de référence 5RP et les autres plots 5 standards, le connecteur utilisé pour relier les bornes de ces plots est d'un premier type 7A ou d'un deuxième type 7B. Lorsque les deux plots 5 à connecter sont de même nature, par exemple deux plots de référence 5RP ou deux plots standards 5, la connexion est réalisée au moyen d'un connecteur 7A du premier type. Un tel connecteur 7A, plus particulièrement visible à la figure 3, est un connecteur double présentant à chacune de ses extrémités une prise 71A. Chaque prise 71A comporte trois fiches 76A, 78A et 70A, destinées chacune à être en contact avec une borne correspondante de puissance 66, de mesure 68 ou de continuité 60 d'un plot 5. Un connecteur 7A est prévu pour relier entre elles les bornes de même nature de chacun des deux plots 5 connectés au moyen de ce connecteur 7A. Plus précisément, comme représenté à la figure 3, un connecteur 7A relie une borne de puissance 66 d'un premier plot à une borne de puissance 66 du deuxième plot, une borne de mesure 68 du premier plot à une borne de mesure 68 du deuxième plot et la borne de continuité 60 du premier plot à la borne de continuité 60 du deuxième plot. Lorsque les deux plots 5 à connecter sont de natures différentes, c'est-à-dire un plot de référence 5RP et un plot standard 5, la connexion est réalisée au moyen d'un connecteur 7B du deuxième type. Un tel connecteur 7B, plus particulièrement visible à la figure 5, est un connecteur double présentant à chacune de ses extrémités une prise 71B. Chaque prise 71B comporte trois fiches 76B, 78B et 70B destinées chacune, de manière analogue au connecteur 7A, à être en contact avec une borne correspondante d'un plot 5. Un connecteur 7B est prévu pour relier entre elles des bornes de puissance 66 des deux plots connectés au moyen de ce connecteur 7B, et pour relier une borne de mesure 68 d'un premier plot à la borne de continuité 60 du deuxième plot et inversement, comme représenté à la figure 5. Ainsi, grâce aux deux types de connecteurs 7A et 7B, il est possible de former simultanément les deux circuits de puissance CP1 et CP2 et les deux circuits de mesure de flux CM1 et CM2. Les connexions en bout de chacun de ces circuits sont réalisées au moyen d'un troisième type de connecteur 9 amovible, représenté à la figure 10. Un tel connecteur 9 est un connecteur simple présentant une prise unique 91, à partir de laquelle s'étend un fil 93 de longueur adaptable, dont l'extrémité dénudée est apte à être connectée au bornier 47. La prise 91 d'un connecteur 9 comporte trois fiches 96, 98 et 90, destinées chacune à être en contact avec une borne correspondante de puissance 66, de mesure 68 ou de continuité 60 d'un plot 5 situé à l'extrémité d'un circuit de puissance ou de mesure de flux. Comme visible à la figure 6, les prises de connexion 71A, 71B ou 91 des connecteurs 7A, 7B ou 9 assurent une étanchéité parfaite lors de leur mise en place au niveau des plots 5, sans opération supplémentaire au montage. Telles que représentées sur cette figure, les fiches 78 et 70 d'un connecteur 7, ou analogues d'un connecteur 9, destinées à être en contact avec une borne de mesure 68 ou de continuité 60 d'un plot 5, sont constituées de lames uniques. Chaque fiche 76 d'un connecteur 7, ou analogue d'un connecteur 9, destinée à être reliée avec une borne de puissance 66 d'un plot 5, est quant à elle constituée de lamelles de contact. Chaque borne de puissance 66 ayant une section en U, la fiche 76 à lamelles d'un connecteur 7, ou analogue d'un connecteur 9, assure un contact sur chaque branche du U. Grâce à la forme circulaire ou semi-circulaire des bornes 60, 66 et 68 de chaque plot 5 et à leur disposition dans les rainures 510, 516 et 518 concentriques de la carcasse 51, un connecteur 7A, 7B ou 9 peut être relié simultanément à trois bornes de natures différentes d'un plot 5, à savoir la borne de continuité 60, une borne de puissance 66 et une borne de mesure 68, sur un secteur angulaire d'angle au sommet de l'ordre de 90 . En effet, chaque borne de mesure 68 et de puissance 66 d'un plot 5 s'étend sur un secteur angulaire d'angle au sommet de l'ordre de 180 . Les extrémités du bobinage 58 de mesure sont chacune soudées dans la zone médiane 681 d'une borne de mesure 68. La mise en place d'un connecteur n'est pas possible dans cette zone médiane 681 de chaque borne 68. Chaque plot 5 comporte alors quatre plages de connexion aptes à recevoir chacune un connecteur 7A, 7B ou 9, chaque plage de connexion s'étendant sur un secteur angulaire d'angle au sommet de l'ordre de 90 . En variante, chaque plage de connexion peut s'étendre sur un secteur angulaire d'angle au sommet différent de 90 , pour autant que cet angle au sommet soit supérieur ou égal à 45 . Au niveau de chaque plage de connexion, un connecteur 7A, 7B ou 9 est apte à être connecté simultanément avec trois bornes de natures différentes. Lorsque les bornes 60, 66 et 68 sont en place respectivement dans les rainures 510, 516 et 518, la distance radiale dl entre chaque borne de mesure 68 et la borne de puissance 66 adjacente, d'une part, et la distance radiale d2 entre chaque borne de puissance 66 et la borne de continuité 60, d'autre part, sont constantes dans chaque plage de connexion, c'est-à-dire sur un secteur angulaire d'angle au sommet de l'ordre de 90 . De plus, chacune de ces distances dl et d2 est identique d'une plage de connexion à une autre, c'est-à-dire d'un secteur angulaire à un autre. Un procédé de fabrication d'une plaque 41 d'un dispositif 4 de bridage magnétique conforme à l'invention 25 comprend des étapes dans lesquelles : Tout d'abord, on insère, depuis la face 41A de bridage de la plaque 41, les seize plots 5 dans les logements 411 de la plaque 41 et on immobilise ces plots 5 par rapport à la plaque 41 au moyen des vis 59 de fixation. On insère 30 également le bornier 47 dans le logement 417 de la plaque 41 prévu à cet effet. Ensuite, on réalise les connexions entre les plots 5 pour former les deux circuits de puissance CP1 et CP2 et les deux circuits de mesure de flux CM1 et CM2. Les connexions sont réalisées entre les plots 5 par la mise en place des connecteurs 7A et 7B dans les logements 713 de la plaque 41, prévus à cet effet à cheval entre deux logements 411 de plots 5 et accessibles depuis la face arrière 41B opposée à la face 41A de bridage. De plus, des connecteurs 9 de bout de circuit sont disposés dans les logements 413 adjacents aux plots 5 situés à l'extrémité des circuits et les fils 93 de connexion débouchant de ces connecteurs 9 sont placés dans les rainures 415 de la plaque 41 et acheminés vers le bornier 47. Dans le mode de réalisation représenté, les circuits de mesure de flux CM1 et CM2 sont chacun constitués de deux groupes de huit plots 5. Entre les couples de plots 5 adjacents de chaque groupe, sept connecteurs de type 7A ou 7B sont mis en place. Les plots 5 de chaque groupe situés au voisinage du bornier 47 reçoivent chacun un connecteur de type 9, dont le fil 93 de connexion est raccordé au bornier 47 qui abrite les connexions nécessaires pour mettre en série l'un avec l'autre les circuits des deux groupes de huit plots 5. Enfin, un câble 45 est connecté entre le bornier 47 et l'unité de contrôle 43 du dispositif 4. Un dispositif 4 de bridage magnétique conforme à l'invention a l'avantage de limiter le nombre de pièces mises en jeu lors de sa fabrication et de permettre une connexion aisée entre les plots 5, grâce aux connecteurs amovibles 7A, 7B ou 9. Ces trois types de connecteurs permettent de connecter les plots 5 en série de manière aisée et uniforme pour tous les plots 5, ce qui diminue la complexité des connexions et le temps de fabrication de la plaque 41 de bridage. La connexion des plots 5 entre eux est amovible, étanche et ne nécessite aucune soudure ou sertissage. Ainsi, le temps et le coût de fabrication d'une plaque 41 d'un dispositif 4 selon l'invention et limité, avec un niveau de qualité élevé du dispositif obtenu. Par ailleurs, les plots 5 ont tous un encombrement et une interface de connexion identiques. Chaque plot 5 est cylindrique, ce qui laisse une liberté d'orientation du plot 5 dans son logement 411. Chaque plot 5 est destiné à recevoir deux connecteurs qui peuvent se connecter avec une distance angulaire relative variable, comprise entre environ 20 et 180 . En d'autres termes, la connexion d'un plot 5 est configurable en position. A titre d'exemple, dans le mode de réalisation représenté, la zone angulaire de connexion de chaque plot 5 est exploitéepour faire varier les positions relatives des entrées et des sorties de chaque plot 5. En effet, dans une même rangée de plots 5, l'entrée et la sortie sont placées à environ 180 l'une par rapport à l'autre, alors que la connexion de deux plots de rangées différentes met en jeu une entrée et une sortie placées à environ 90 l'une par rapport à l'autre. Cette possibilité de connecter un plot 5 dans une large zone angulaire permet d'optimiser le placement des pôles de chaque plot magnétique 5 et ainsi de maximiser le rendement magnétique de chaque plaque 41 du dispositif 4. La face 41A de bridage de chaque plaque 41 peut être usinée pour garantir une bonne planéité. Grâce aux joints 54 d'étanchéité contenus dans les gorges des bagues 52 de fermeture des plots 5, cet usinage peut se faire sans risque de détérioration des composants internes des plots 5. L'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit et représenté. En particulier, dans le cadre du mode de réalisation décrit, les connecteurs 7A et 7B présentent tous un écartement identique de leurs prises 71. En variante, l'écartement des prises 71 de ces connecteurs peut être différent d'un connecteur à un autre. En outre, selon une variante non représentée de l'invention, la bobine 58 de mesure de chaque plot 5 peut entourer la bobine 56 de puissance de ce plot, au lieu d'être disposée au sommet du plot. Selon une autre variante non représentée de l'invention, seuls les circuits de mesure de flux CM1 et CM2 peuvent mettre en jeu des connecteurs 7A, 7B et 9 amovibles selon l'invention, les circuits de puissance CP1 et CP2 étant alors câblés de manière traditionnelle, c'est-à-dire avec les fils de connexion soudés ou sertis au niveau des bobinages 56 de puissance de chaque plot 5 et placés dans des rainures de la plaque 41. Dans cette variante, il n'est pas nécessaire de prévoir des bornes de puissance 66 pour les plots 5. Selon encore une autre variante non représentée de l'invention, chaque plot 5 peut ne comporter qu'un bobinage 56 de puissance et aucun bobinage de mesure. Dans ce cas, seul le ou les circuits de puissance Cm et CP2 sont réalisés au moyen des connecteurs 7A, 7B et 9 amovibles. Le dispositif 4 de bridage magnétique selon l'invention a été décrit dans le cadre d'une machine de moulage par injection. Cependant, un tel dispositif 4 est transposable dans de nombreuses autres applications, et notamment pour des installations industrielles nécessitant le bridage de pièces avec un effort important, réversible et contrôlé
Ce dispositif de bridage magnétique comprend un support (41) de bridage et au moins un plot magnétique (5) logé dans ce support, chaque plot comportant un aimant commutable entre un état activé, dans lequel les lignes de flux magnétique générées par le plot peuvent s'étendre vers l'extérieur du dispositif de bridage, et un état désactivé, dans lequel les lignes de flux magnétique sont confinées dans le dispositif de bridage. Chaque plot (5) comporte au moins un bobinage, chaque extrémité de ce bobinage étant reliée à une borne. Les bornes d'au moins un plot (5) sont reliées à un circuit au moyen de connecteurs (7A, 7B, 9) amovibles.
1. Dispositif (4) de bridage magnétique comprenant un support (41) de bridage et au moins un plot magnétique (5) logé dans ce support, chaque plot (5) comportant un aimant commutable (53, 56) entre un état activé, dans lequel les lignes de flux magnétique générées par le plot peuvent s'étendre vers l'extérieur du dispositif de bridage, et un état désactivé, dans lequel les lignes de flux magnétique sont confinées dans le dispositif de bridage, chaque plot (5) comportant au moins un bobinage (58, 56), chaque extrémité de ce bobinage étant reliée à une borne (68, 66), caractérisé en ce que les bornes (68, 66) d'au moins un plot (5) sont reliées à un circuit (CM1, CM2, CP1, Cp2) au moyen de connecteurs (7A, 7B, 9) amovibles. 2. Dispositif de bridage magnétique selon la 1, caractérisé en ce que chaque plot (5) comporte un bobinage (58) de mesure du flux magnétique généré par le plot, chaque extrémité du bobinage de mesure étant reliée à une borne de mesure (68), les bornes de mesure (68) d'au moins un plot (5) étant reliées à un circuit (CMI, CM2) de mesure du flux magnétique au moyen de connecteurs (7A, 7B, 9) amovibles. 3. Dispositif de bridage magnétique selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend des plots de référence (5RP) dont les bornes de mesure (68) sont reliées en série pour former un premier circuit (CM1) de mesure de flux, les bornes de mesure (68) des autres plots (5) étant reliées en série pour former un deuxième circuit (CM2) de mesure de flux, les bornes de mesure (68) dans les premier (CM1) et deuxième (CM2) circuits de mesure étant reliées entre elles et à une unité de contrôle (43) au moyen desdits connecteurs (7A, 7B, 9) amovibles. 4. Dispositif de bridage magnétique selon la 3, caractérisé en ce que chaque plot (5) comporte une borne de continuité (60) et est relié à au moins un plot adjacent dans le support (41) au moyen d'un desdits connecteurs (7A, 7B), ce connecteur étant d'un premier type (7A) lorsqu'il relie deux plots de même nature parmi les plots de référence (5RP) et les autres plots (5) et d'un deuxième type (7B) lorsqu'il relie deux plots de natures différentes. 5. Dispositif de bridage magnétique selon la 4, caractérisé en ce qu'un connecteur (7A) dudit premier type relie entre elles des bornes de même nature parmi les bornes de mesure (68) et les bornes de continuité (60) de deux plots (5) adjacents, alors qu'un connecteur (7B) dudit deuxième type relie entre elles des bornes (60, 68) de natures différentes de deux plots adjacents. 6. Dispositif de bridage magnétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque plot (5) comprend un aimant commutable (53, 56) comportant un aimant permanent (53) entouré d'un bobinage (56) de puissance, chaque extrémité du bobinage de puissance étant reliée à une borne de puissance (66), les bornes de puissance (66) d'au moins un plot étant reliées à un circuit (CPir Cp2) de puissance au moyen de connecteurs (7A, 7B, 9) amovibles. 7. Dispositif de bridage magnétique selon les 4 et 6, caractérisé en ce que lesdits connecteurs (7A, 7B, 9) comportent au moins une prise (71A, 71B, 91) munie de trois fiches (78A, 70A, 76A, 78B, 70B, 76B, 98, 90, 96) de connexion respectivement à une borne de mesure (68), une borne de continuité (60) et une borne de puissance (66) d'un plot (5). 8. Dispositif de bridage magnétique selon les 4 et 6, caractérisé en ce que chaque borne (68, 60, 66) d'un plot (5) s'étend sur un secteur angulaire d'angle au sommet supérieur ou égal à 45 , chaque plot (5) comportant au moins deux plages de connexion d'un connecteur (7A, 7B, 9) qui s'étendent chacune sur un secteur angulaire d'angle au sommet supérieur ou égal à 45 , ledit connecteur (7A, 7B ; 9) étant apte à être connecté simultanément avec trois bornes, respectivement de mesure (68), de continuité (60) et de puissance (66), au niveau de chacune desdites plages de connexion. 9. Dispositif de bridage magnétique selon la 8, caractérisé en ce que la distance radiale (dl) relative entre les bornes de mesure (68) et de puissance (66) d'un plot (5), d'une part, et la distance radiale (d2) relative entre les bornes de puissance (66) et de continuité (60), d'autre part, est constante dans chaque plage de connexion et identique d'une plage de connexion à une autre. 10. Dispositif de bridage magnétique selon les 4 et 6, caractérisé en ce que chaque plot (5) comporte deux bornes de mesure (68) et deux bornes de puissance (66) semi-circulaires, la borne de continuité (60) de chaque plot (5) étant de forme circulaire et fermée, les bornes de mesure (68), de continuité (60) et de puissance (66) étant disposées de manière concentrique les unes par rapport aux autres. 11. Dispositif de bridage magnétique selon la 10, caractérisé en ce que chaque plot (5) comporte une carcasse (51) isolante cylindrique, cette carcasse comportant trois rainures circonférentielles (518, 510, 516) concentriques de réception, respectivement, des bornes de mesure (68), de la borne de continuité (60) et des bornes de puissances (66) dudit plot. F 2902361 21 12. Dispositif de bridage magnétique selon la 10, caractérisé en ce que les extrémités du bobinage (58) de mesure sont reliées à chaque borne de mesure (68) dans une zone médiane {681) de celle-ci. 5 13. Dispositif de bridage magnétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support (41) comporte des logements (411) de réception de plots (5) et des logements (413) de réception de connecteurs (7A, 7B, 9). 10 14. Machine de moulage par injection, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif (4) de bridage magnétique selon l'une quelconque des précédentes. 15. Procédé de fabrication d'un dispositif (4) de bridage magnétique selon l'une quelconque des 15 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes dans lesquelles a) on insère des plots (5) dans des logements (411) du support (41) et on immobilise ces plots par rapport au support ; 20 b) on connecte les plots (5) entre eux et à une unité de contrôle (43) en insérant des connecteurs (7A, 7B, 9) amovibles dans des logements (413) du support (41), de manière à mettre en contact les fiches des connecteurs avec les bornes (68, 60, 66) 25 des plots.
B,H
B23,B25,B29,H01
B23Q,B25B,B29C,H01F
B23Q 3,B25B 11,B29C 45,H01F 7
B23Q 3/15,B25B 11/00,B29C 45/17,H01F 7/02
FR2897471
A1
FORMATION D'UNE PORTION DE COUCHE SEMICONDUCTRICE MONOCRISTALLINE SEPAREE D'UN SUBSTRAT
20,070,817
Domaine de l'invention La présente invention concerne la formation d'une portion de couche semiconductrice monocristalline mince séparée d'un substrat semiconducteur monocristallin par un vide ou une ou plusieurs couches non monocristallines. Exposé de l'art antérieur Dans de nombreux dispositifs semiconducteurs, il est souhaitable de disposer d'au moins une zone semiconductrice monocristalline mince séparée d'un substrat semiconducteur mono- cristallin par un vide ou une ou plusieurs couches de différentes natures et notamment des couches isolantes et/ou conductrices. Pour cela, un procédé connu consiste à faire croître une première couche monocristalline sacrificielle sur un substrat monocristallin et une seconde couche monocristalline sur la première. Après quoi la couche sacrificielle est éliminée et le volume qu'elle occupait est éventuellement rerempli, partiellement ou totalement, d'un ou plusieurs matériaux. Les figures lA à lE sont des vues en coupe illustrant différentes étapes d'un procédé de fabrication ccnnu d'ut tran- sistor MOS sur/dans une couche de silicium monocristallin très mince isolée d'une tranche semiconductrice sous-jacente. La figure lA représente une tranche sem:iconductice de silicium monocristallin 1 dans laquelle des régions actives 3 sont définies par des zones d'isolement 5. Les zones 5 sont généralement des tranchées creusées dans la tranche 1 puis remplies d'un matériau isolant. Après quoi on fait croître une couche semiconductrice monocristalline sacrificielle 7. La couche 7 est par exemple une couche de silicium-germanium (SiGe) contenant de 20 à 40 % de germanium. A proximité de la périphérie isolante constituée par les zones d'isolement 5, le silicium-germanium croît avec un angle qui tend à l'éloigner de la périphérie 5. Cela conduit à un facettage 9 de la périphérie. Au niveau du facettage 9, la couche sacrificielle 7 présente une épaisseur irrégulière. Seule la partie centrale horizontale 11 de la couche sacrificielle 7 est homogène en épaisseur. Ensuite, connue l'illustre la figure 1B, une couche semiconductrice monocristalline de silicium 13 est formée sur la couche sacrificielle 7. La couche 13 présente généralen.ent un double facettage. La figure 1B et les suivantes illustrent un tel double facettage, étant entendu que la couche de silicium 13 peut présenter un simple facettage ou un facettage plus complexe. Un facettage 15 est lié à la croissance de la couche 13 à proximité de la périphérie isolante 5 et à la présence du facettage sous-jacent 9. Un autre facettage 17 se trouva à la périphérie d'un plateau central 19 de la couche 13 qui croît sur la partie centrale 11 de la couche 7. Ensuite, comme l'illustre la figure 1C, la grille 21 d'un transistor est formée sur la couche 13. La grille 21 est isolée de la couche 13 sous-jacente par un isolant mince 22 et est entourée d'un espaceur latéral périphérique isolant 23. Des implantations de source/drain sont effectuées. La figure 2 est une vue de dessus correspondant à la 35 figure 1C. On y voit les régions facettées 15 et 17 autour de la partie centrale 19 de la couche 13 et la grille isolée 21 qui traverse la région active 3 et s'appuie sur les zones d'isolement 5. On notera que les figures 1A à lE sont des vues en coupe selon l'axe I-I' perpendiculaire à l'axe d'extension de la grille 21. Comme l'illustre la figure 2, la grille 21 passe deux fois sur les facettages 15 et 17 représentés en traits pointillés. A ce stade du procédé, on souhaite retirer la couche sacrificielle de silicium-germanium 7. Toutefois, comme l'illus- tre la vue en coupe de la figure 1C, la couche de SiGe 7 est toujours revêtue de la couche de Si 13. Pour pouvoir accéder à la couche de SiGe 7, il faut donc retirer localement la couche de Si 13. Pour ce faire, comme l'illustre la figure 1D, il faut former un masque spécifique M présentant une dimension supérieure à celle de la grille 21 mais inférieure à celle de la couche 13. Le masque M est généralement conçu pour ne recouvrir que partiellement la partie centrale 19 de la couche 13 de part et d'autre de la grille 21. La portion périphérique, il=_ustrée en traits pointillés, de la couche de silicium 13 est retirée de façon que la couche sacrificielle sous-jacente 7 soit partielle-ment découverte. Ensuite, avant ou après retrait du masque M, on procède à une gravure propre à éliminer sélectivement la couche de silicium-germanium 7. Après retrait de la couche 7, la couche 13 est maintenue en place par la grille supérieure 21 qui s'appuie sur les zones d'isolement 5. L'intervalle vide créé par le retrait de la couche 7 est alors conservé pour obtenir un substrat de silicium sur rien ou comblé par tout élément approprié. Par exemple, comme l'illustre la figure 1E, on dépose un matériau isolant 25 qui remplit l'intervalle entre la couche de Si 13 et le substrat de Si 3. On obtient alors un transistor MOS comportant une 35 grille isolée 21 et ayant une région de canal 13 d'une faible épaisseur, généralement comprise entre 5 et 20 nm, de préférence inférieure à 10 nm, typiquement de l'ordre de 6 à 7 nm, sur un isolant localisé 25 de faible épaisseur comprise entre 10 et 30 nm, de préférence environ 10 nm. Un tel procédé présente divers inconvénients qui seront détaillés en relation avec la figure 3 qui illustre la structure de la figure lE vue en coupe selon le plan III-CII' de la figure 2 parallèle à l'axe d'extension de la grille 21, perpendiculaire à l'axe I-I' de coupe des figures lA à 1E. Ainsi, la partie de la couche de silicium 13 illustrée en figure 3 correspond à une section de la région de canal sous la grille 21. On voit en figure 3 que le canal du transistor MOS constitué par la couche 13 présente des amincissements impor- tants de part et d'autre de sa partie centrale 19 en ra=_son de l'existence des facettages susmentionnés 9, 15 et 17. De plus, ces amincissements se produisent à un emplacement où l'isolant 25 séparant le canal 13 de la région active sous-jacente 3 présente également un amincissement. De tels amincissements du canal 13 et de l'isolant 25 provoquent notamment deux types de dysfonctionnement. D'une part, aux zones amincies du canal correspond un transistor MOS parasite dont la tension de seuil est bien inférieure à celle du transistor principal central formé au niveau de la partie horizontale 19 de la couche 13. La mise en conduction prématurée involontaire du transistor parasite périphérique par rapport au transistor central est particulièrement désavantageuse. D'autre part, l'amincissement de l'isolant 25 provoque à proximité de la périphérie 5, c'est-à-dire à l'emplacement où la structure est la plus fragile, un resserrement important des lignes équipotentielles dans l'isolant 25. L'isolant 25 est susceptible de claquer et de provoquer une mise en court-circuit du canal 13 et de la région active sous-jacente 3. Un autre inconvénient de la formation des facettages réside dans la réduction pyramidale de la surface horizontale, centrale de la couche supérieure. Ainsi, il ressort des figures lA à lE et 3 que la partie centrale horizontale 11 de la couche 7 est réduite par rapport à la surface de la région active 3. De façon similaire, connue l'illustrent les figures lB à 1E, 2 et 3, la partie centrale 19 de la couche 13 est encore plus réduite. En vue en coupe, par rapport à la région active 3, la partie centrale 19 perd de chaque côté de deux à trois fois la somme des épaisseurs des couches 7 et 13. Ainsi, si l'empilement des couches 7 et 13 présente une épaisseur totale de l'ordre de 30 nanomètres, on perd de 60 à 90 nm de chaque côté soit u1 total de 120 à 180 nm. Lors de la conception des circuits =_1 faut tenir compte de cette réduction de surface utile par rapport à la surface de la région active 3. Cela constitue un obstacle à la réduction des dimensions des dispositifs. En outre, la surface perdue augmente avec l'auJmentation du nombre de couches superposées. Cela est particulièrement gênant lors de la réalisation de structures multicouches telles que, par exemple, des transistors à grilles multiples. Cette surface perdue augmente également du fait qu'il faut prévoir une étape de masquage non autoalignée. On se heurte aux mêmes problèmes que ceux décrits précédemment lors de la réalisation de transistors présentant une grille de type tout autour (all around gate) dans laquelle la grille est formée tout autour d'une zone de canal. Dans ce cas, l'intervalle vide résultant du retrait de la couche 7 est comblé par un isolant et un conducteur de grille qui entourent le canal 13. La présente invention vise par conséquent à proposer une structure de couches monocristallines minces superposées parmi lesquelles on veut éliminer une couche sacrificielle, qui pallie au moins certains des inconvénients des structures connues. La présente invention vise également à proposer un procédé de fabrication de transistors MOS dont la région de canal présente une épaisseur homogène et soit séparée d'une tranche semiconductrice sous-jacente par au moins une couche non monocristalline d'épaisseur homogène. Résumé de l'invention Pour atteindre ces objets et d'autres, la présente invention prévoit un procédé de formation d'une portion de couche semiconductrice monocristalline au dessus d'une zone évidée, comprenant les étapes consistant à faire croître par épitaxie sélective sur une région active semiconductrice monocristalline une couche semiconductrice monocristalline sacrificielle et une couche semiconductrice monocristalline, et éliminer la couche semiconductrice monocristalline sacrificielle. La croissance épitaxiale est réalisée alors que la région active est entourée d'une couche isolante en surépaisseur et l'élimination de la couche semiconductrice monocristalline sacrificielle est effectuée par un accès résultant d'une élimination au moins partielle de la couche isolante en surépaisseur. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la région active semiconductrice monocristalline et la couche semiconductrice monocristalline sont en silicium, et la couche sacrificielle est en silicium-germanium. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la région active est initialement délimitée par une zone d'isolement au même niveau que sa face supérieure, et le procédé comprend, avant l'épitaxie desdites couches, l'étape consistant à abaisser la surface supérieure de la région active d'une hauteur inférieure à la profondeur desdites zones d'isolem=nt. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la hauteur d'abaissement de la surface supérieure de la région active est sensiblement égale à la somme des é_paisseu_-s des couches épitaxiées. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la région active est initialement délimitée par une zone d'isolement formée au-dessus d'une couche ou substrat semiconducteur. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'intervalle vide laissé par le retrait de la couche sacrificielle est rempli d'un isolant. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'intervalle vide laissé par le retrait de la couche sacrificielle est rempli d'un matériau conducteur électrique ou thermique tel qu'un métal. La présente invention s'applique à la formation d'un transistor MOS à une ou plusieurs grilles. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le retrait de la couche sacrificielle est effectué après forma- tion d'une grille isolée sur ladite couche semiconductrice monocristalline. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la formation de la grille est suivie d'une étape de croissance épitaxiale d'un matériau semiconducteur monocristallin ce même nature que celui du canal, destiné à constituer des zcnes de source/drain surélevées. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : les figures lA à 1E, décrites précédettunent, illustrent en vue en coupe, différentes étapes de formation d'un transistor 30 MOS selon un procédé connu ; la figure 2, décrite précédemment, est une rue de dessus de la figure 1C ; la figure 3, décrite précédettunent, est une vue en coupe de la structure de la figure lE selon le plan III-III' de 35 la figure 2 ; les figures 4A à 4F sont des vues en coupe de différentes étapes de formation d'un transistor MOS selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 5 est une vue en coupe de la structure de la 5 figure 4F dans un plan de coupe perpendiculaire ; et les figures 6A et 6B représentent une variante d'étapes préliminaires de mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention. Description détaillée 10 Couuue cela est habituel dans la représentation des composants semiconducteurs, les diverses figures ne sent pas tracées à l'échelle. En outre, on notera que les matériaux isolants ont été représentés hachurés dans les différentes figures. Une application à la formation d'un transistor MOS à 15 simple grille d'un procédé selon un mode de réalisation de la présente invention est décrite ci-après en relation avec les vues en coupe des figures 4A à 4F et 5. La figure 4A est une vue en coupe d'une tranche semi-conductrice monocristalline 30 comportant une région active 32 20 délimitée par des zones d'isolement 34. La tranche 30 est par exemple en silicium monocristallin. Les zones 34 sont constituées de tranchées peu profondes remplies d'isolant (STI). Comme l'illustre la figure 4B, on grave la région active 32 sélectivement par rapport aux zones d'isolement. périphériques 34. Cette gravure est effectuée par tout procédé de gravure de silicium, par exemple un procédé de gravure sèche par plasma isotrope ou anisotrope, ou un procédé de gravure chimique humide, ou encore un procédé de gravure en phase gazeuse en présence d'acide chlorhydrique gazeux réalisable dans le 30 réacteur d'épitaxie. La surface supérieure de la région 32 est abaissée d'une hauteur h, du niveau 361 au niveau 362. La hauteur h est choisie notauunent de façon à être inférieure à la profondeur des zones d'isolement 34. Ensuite, comme l'illustre la figure 4C, or.. fait 35 croître par épitaxie sélective uniquement sur la surface 362 de la région monocristalline 32 une couche sacrificielle 38 de silicium-germanium puis une couche 40 de silicium. La hauteur h d'abaissement de la surface de la région 32 a été choisie en fonction des épaisseurs des couches 38 et 40 de façon que la surface supérieure de la couche de Si 40 atteigne sensiblement le niveau initial 361. Lors de la croissance des couches de SiGe 38 et: de Si 40, les parois sensiblement verticales des zones d'isolement périphériques 34 empêchent la formation de facettes décrite précédemment. Le procédé se poursuit, cohorte l'illustre la figure 4D, par la formation sur la couche de Si 40 de la grille isolée 21 d'un transistor. Ensuite, comme l'illustre la figure 4E, on procède à une gravure sélective des zones d'isolement 34. La Surface supérieure des zones d'isolement 34 est abaissée à un niveau inférieur à la limite entre les couches 38 et 40. De préférence, la gravure des zones d'isolement 34 est effectuée de la :%auteur h de retrait initial de la région 32 (figure 4B). On notera que la gravure de la surface supérieure des zones d'isolement 34 n'implique aucune étape de masquage et qu'à la suite de cette gravure les bords de la couche sacrificielle 38 sont apparents. Cette couche peut donc être directement éliminée. Aux étapes suivantes illustrées en figure IF, on procède à une élimination sélective de la couche de silicium-germanium 38 et à son remplacement par tout élément approprié, par exemple un isolant 25. On forme ainsi un transistor MOS dont: la récion de canal 40 présente une épaisseur fine comprise entre 5 et 20 nm, de préférence inférieure à 10 nm, par exemple de 6 à nm et séparée par un isolant localisé 25 du substrat sous-jacent. 32. La figure 5 est une vue en coupe effectuée selon un plan (III-III', figure 2) parallèle à la direction d'exT.ension de la grille 21, perpendiculaire à l'axe de coupe des figures 4A à 4F. Conne l'illustre la figure 5, la grille 21 s'étend à l'aplomb de la région active 32 et s'appuie de part et d'autre de la région active 32 sur les régions d'isolement 34. La grille 21 est isolée du canal 40 sous-jacent par un isolant 22. Le canal 40 est séparé de la région active 32 par l'isolant 25. Connue l'illustrent les figures 4F et 5, le canal 40 ainsi que l'isolant 25 présentent selon la présente invention des épaisseurs constantes. Le transistor résultant ne présente donc plus les dysfonctionnements des dispositifs connus. Cela est obtenu grâce à la suppression selon la présente invention de la formation des facettes périphériques classiquement obtenues lors de la croissance de couches mono- cristallines minces telles que les couches SiGe 38 et Si 40 sur la tranche monocristalline 30. La présente invention permet d'obtenir une Du des couches minces semiconductrices monocristallines sur un substrat dépourvues de facettes. L'absence de facettes permet de conser- ver pour les couches successives une surface plane égale à la surface initiale du substrat. Cela permet de réduire les surfaces d'intégration des gardes classiquement destinées à compenser la formation des facettes. Il est donc possible d'accroître la densité de dispositifs intégrés tels des mémoires à base de transistors CMOS. De plus, un tel résultat est avantageusement obtenu selon la présente invention sans faire appel à la formation de masques supplémentaires. Les gravures selon la présente invention d'abaissement des surfaces de la région active 32 ;figure 4B) et des zones d'isolement 34 (figure 4E) sont mises en oeuvres de façon autoalignée. Cela simplifie le procédé selon la présente invention par rapport aux procédés connus et évite la nécessité de prévoir des distances de garde, nécessaires dans le cas de masquages non autoalignés. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à L'homme de l'art. En particulier, seules les étapes nécessaires à la compréhension de la présente invention ont été décrites. :-,'honuiie de l'art saura compléter le procédé par toutes les étapes nécessaires à la réalisation du dispositif recherché. Ainsi, pour une région de canal telle que la couche 40 d'une épaisseur inférieure à la vingtaine de nanomètres, de préférence inférieure à la dizaine de nanomètres, par exemple de 6 à 7 nm, on souiaitera disposer de part et d'autre de la grille 21 de régions de source/drain qui présentent une épaisseur supérieure. Alors, l'homme de l'art saura mettre en oeuvre une épitaxie supplémentaire de façon à former de part et d'autre de la grille isolée 21 des régions surélevées de source/drain. Une telle épitaxie pourra prendre place après la formation de la grille 21 décrite en relation avec la figure 4D et avant la gravure sélective des zones d'isolement 34 décrites en relation avec la figure LE. Par ailleurs, l'homme de l'art saura apporter toutes modifications de matériau et d'épaisseur nécessaires dans une filière technologique donnée. En particulier, l'homme de l'art adaptera le matériau de l'espaceur 23 de la grille 21 de façon qu'il ne soit pas affecté par la gravure des zones d'isolement 34 décrite en relation avec la figure 4E. En outre, on a décrit (figures 4B-C) que la hauteur h de gravure de la région 32 est choisie de façon que la surface supérieure de la couche supérieure de Si 40 atteigne le niveau initial 361 de la région 32. Selon une variante non représentée, la surface supérieure de la couche de Si 40 dépasse le niveau initial 361 de la région 32. Le cas échéant, l'homme de l'art saura adapter la hauteur h à la mise en oeuvre d'une épitaxie supplémentaire de drain/source après formation de la gr:_lle 21 de façon que la surface supérieure des drain/source atteigne ou dépasse le niveau initial 361. Par ailleurs le processus décrit en relation avec les 35 figures 4A à 4F ne constitue qu'un exemple de mise en oeuvre de la présente invention. Une variante des étapes initiales est illustrée en figures 6A et 6B. Comme l'illustre la figure 6A, au lieu de partir d'une région active délimitée par des tranchées remplies d'un isolant, on part d'une couche ou substrat de silicium 51 sur laquelle on dépose une couche isolante (ou un empilement de couches) 52. Et on forme dans la couche 52 une ouverture 53 définissent une région active dans le silicium 51. Collure l'illustre la figure 6B, on fait croître dans l'ouverture 53 des couches monocristallines de siLiciumgermanium 56 et de silicium 57, éventuellement sur une couche de silicium de base 58. On pourra ensuite, de façon analogue à ce qui a été décrit précédemment, graver partiellement ou totalement la couche isolante 52 pour accéder à la périphérie de la couche de silicium-germanium 56 et l'éliminer par gravure sélective. De plus, l'homme de l'art comprendra que, si la présente invention n'a été décrite que dans le cadre de la formation d'un transistor MOS ayant une région de cana]. mince sur isolant, ceci ne constitue qu'un exemple d'application. La présente invention peut être utilisée dans tout type de dispositif utilisant des couches semiconductrices sacrificielles destinées à être éliminées. Par exemple, la présente invention peut être utilisée pour former des transistors MOS du type grille tout autour (all around gate), des transistors MOS à double grille ou à grilles multiples... De façon générale, bien que la présente invention ait été décrite dans le cadre d'une filière de silicium, elle s'applique à toute filière de fabrication de circuits intégrés
L'invention concerne un procédé de formation d'une portion de couche semiconductrice monocristalline (40) au dessus d'une zone évidée, comprenant les étapes consistant à faire croître par épitaxie sélective sur une région active semiconductrice monocristalline (32) une couche semiconductrice monocristalline sacrificielle (38) et une couche semiconductrice monocristalline (40), et éliminer la couche sacrificielle (38). La croissance épitaxiale est réalisée alors que la région active est entourée d'une couche isolante en surépaisseur (34) et l'élimination de la couche semiconductrice monocristalline sacrificielle (38) est effectuée par un accès résultant d'une élimination au moins partielle de la couche isolante en surépaisseur.
1. Procédé de formation d'une portion de couche semi-conductrice monocristalline (40 ; 57) au dessus d'une zone évidée, comprenant les étapes suivantes : faire croître par épitaxie sélective sur une région active semiconductrice monocristalline (32 ; 58) une couche semiconductrice monocristalline sacrificielle (38 ; 56) et une couche semiconductrice monocristalline (40 ; 57), éliminer la couche semiconductrice monocrisalline sacrificielle (38 ; 56), caractérisé en ce que la croissance épitaxiale est réalisée alors que la région active est entourée d'une couche isolante en surépaisseur (34 ; 52) et en ce que l'élimination de la couche semiconductrice monocristalline sacrificielle (38 ; 56) est effectuée par un accès résultant d'une élimination au moins partielle de la couche isolante en surépaisseur. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la région active semiconductrice monocristalline (32 ; 58) et la couche semiconductrice monocristalline (40 ; 57) sont en silicium, et la couche semiconductrice monocristalline sacrificielle (38 ; 56) est en silicium-germanium. 3. Procédé selon la 1, dans lequel la région active (32) est initialement délimitée par une zone d'isolement (34) au même niveau que sa face supérieure, comprenant, avant l'épitaxie desdites couches, l'étape consistant à abaisser la surface supérieure (362) de ladite région active d'une hauteur (h) inférieure à la profondeur desdites zones d'isolement. 4. Procédé selon la 3, dans lequel la hauteur (h) d'abaissement de la surface supérieure (362) de la région active (32) est sensiblement égale à la s(Dmme des épaisseurs des couches épitaxiées (38, 40). 5. Procédé selon la 1, dans lequel la région active (32) est initialement délimitée par une zone d'isolement (34) formée au-dessus d'une couche ou substrat semi-conducteur. 6. Procédé selon la 1, dans lequel l'intervalle vide laissé par le retrait de la couche sacrificielle (38) est rempli d'un isolant (25). 7. Procédé selon la 1, dans lequel l'intervalle vide laissé par le retrait de la couche sacrificielle (38) est rempli d'un matériau conducteur électrique ou thermique tel qu'un métal. 8. Procédé de formation d'un transistor MOS, comportant la formation d'une couche semiconductrice monocristalline (40) selon la 1 destinée à constituer le canal du transistor. 9. Procédé selon la 8, dans lequel le retrait de la couche sacrificielle (38 ; 56) est effectué après formation d'une grille isolée (21, 22, 23) sur ladite couche semiconductrice monocristalline (40 ; 57). 10. Procédé selon la 8, dans lequel la formation de la grille (21, 22, 23) est suivie d'une étape de croissance épitaxiale d'un matériau semiconducteur monocristal-lin de même nature que celui du canal (40), destiné à constituer des zones de source/drain surélevées. 11. Procédé de formation d'un transistor MOS à plu-sieurs grilles, comportant un procédé de formation de couche 25 semiconductrice monocristalline isolée selon la 1.
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/20,H01L 21/336
FR2895556
A1
DISPOSITIF DE STOCKAGE D'INFORMATIONS A MEMOIRES SRAM ET PROCEDE DE MISE EN OEUVRE
20,070,629
îUVRE. La présente invention concerne de façon générale les dispositifs de stockage d'information à mémoire vive, et notamment les cellules de mémoire vive de type SRAM (static random-access memory). Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de stockage d'information à mémoires de type SRAM, alimenté par une tension (VDD), et comprenant : - une matrice de cellules de base, organisées en colonnes de base et alimentées par une tension d'alimentation (VDDM), et - des moyens de variation de la tension d'alimentation (VDDM) de la colonne de base d'une cellule de base sélectionnée pour le stockage d'information. La puissance dynamique consommée par un dispositif est fonction du carré de sa tension d'alimentation. Dans un souci d'économie d'énergie, il est souhaitable que la tension d'alimentation soit basse. Or les mémoires statiques sont très sensibles à la tension d'alimentation, une faible variation pouvant occasionner des erreurs, voire mettre en défaut le système entier. Par ailleurs, une tension d'alimentation trop faible conduit a une perte d'information, dès lors que la tension d'alimentation est en deçà de la valeur minimale de la tension de rétention de la mémoire. Aussi, au sein d'un système complexe de type système sur puce ( System on Chip ) comprenant des mémoires embarquées de type SRAM, il s'agit de s'assurer que les performances en matière de réduction de consommation dynamique ne seront pas limitées par la ou les mémoires SRAM. En outre, dans les dispositifs à matrice de cellules mémoires, la structure en colonnes impose que la tension d'alimentation (VDDM) d'une colonne soit la même pour toutes les cellules de la colonne. Cette structure impose aussi une logique de maillon faible , c'est-à-dire que les propriétés de la cellule la plus contraignante influent sur toute la colonne la comportant, notamment par sa tension de rétention minimale. Par ailleurs, une cellule mémoire permet de réaliser soit une opération de lecture soit une opération d'écriture, auxquelles on associe des marges d'opération. Ces marges sont appelées respectivement Static Noise Margin et Write Margin dans la littérature anglo-saxonne. Ces marges sont antagonistes. Ainsi, plus la tension d'alimentation est faible, plus la marge d'opération est faible. Plus exactement, c'est la dispersion de la valeur de la marge qui est préjudiciable. En fait les marges sont relativement insensibles à la variation de la tension d'alimentation, mais des dispersions de plus en plus élevées conduisent à des problèmes de variation de plus en plus retreinte de la tension d'alimentation. La présente invention se place dans le cadre des dispositifs permettant de réaliser des opérations d'écriture à basse tension, c'est-à-dire pour une technologie donnée, plus basse que la tension nominale. Par exemple, pour une tension nominale de 1,2V, réaliser des opérations d'écriture à 0,7V. A l'heure actuelle, tous les systèmes visent à la baisse de la taille des mémoires. Or la baisse de la taille des composants augmente leur dispersion. En effet, il existe une forte variabilité électrique des transistors qui influe sur les marges à la lecture et à l'écriture d'une cellule mémoire. L'alimentation d'une cellule mémoire dépend notamment des conditions PVT Process Voltage Temperature du système (circuit) la comprenant, c'est-à-dire des conditions du procédé technologique, de tension et de température. A cause de ces contraintes (PVT, marges d'opération, déviations locales -mismatch en anglais ou desappariement-), il est nécessaire de faire varier la tension d'alimentation VDDM d'une cellule afin de favoriser la lecture ou l'écriture. Typiquement, une baisse de la tension d'alimentation favorise les opérations d'écriture, et inversement, une hausse de la tension d'alimentation favorise les opérations de lecture d'une cellule mémoire. La présente invention se place dans le cadre des dispositifs visant à privilégier la marge à l'écriture, la lecture pouvant être fonctionnelle sur une large gamme de tension. Un tel dispositif est connu de l'homme du métier, notamment par l'exemple qu'en donne le document US 6,954,396 de l'état de la technique antérieure. Ce document décrit un dispositif comprenant des moyens pour sous volter la tension d'alimentation VDDM des cellules, de sorte à favoriser les opérations d'écriture, et des moyens pour survolter la tension d'alimentation VDDM des cellules, de sorte à favoriser les opérations de lecture. Ces moyens permettent d'établir des polarisations statiques pour les phases de lecture, écriture. Les moyens nécessaires aux survoltages sont coûteux en énergie et vont à l'encontre de la baisse de consommation dynamique souhaitée. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif visant à optimiser la tension d'alimentation VDDM nécessaire à l'écriture d'une cellule mémoire. Avec cet objectif en vue, le dispositif selon l'invention, par ailleurs conforme au préambule cité ci-avant, est essentiellement caractérisé en ce que les moyens de variation de la tension d'alimentation (VDDM) d'une colonne de base comprennent : - des moyens d'émulation, dans une colonne miroir comprenant au moins une cellule miroir munie de nœuds internes, de la cellule la plus contraignante de la colonne de base comprenant la cellule de base sélectionnée, - des moyens de variation de la tension d'alimentation miroir de la colonne miroir, et - des moyens pour recopier la tension d'alimentation miroir dans la colonne de base comprenant la cellule de base sélectionnée. 5 De préférence, la colonne miroir comprend au moins une autre cellule miroir de sorte à constituer une pluralité P de cellules miroir mises en parallèle et un nombre N de transistors d'accès miroirs activés. Les cellules miroir sont mises en parallèle par exemple par le partage d'une ligne de connexion aux mêmes noeuds internes (BLTiMOCK, BLFiMOCK). 10 Dans le mode de réalisation préféré, le rapport N/P entre le nombre de transistors d'accès miroirs activés et le nombre de cellules miroir mises en parallèle est fonction de la tension d'alimentation du dispositif de stockage. 15 A titre d'alternative, et de façon combinable, au moins une cellule miroir de la colonne miroir est une cellule SRAM comprenant des transistors d'accès et des transistors de coeur, dont la tension de seuil d'au moins l'un d'entre eux est différente de la tension de seuil d'un transistor de même 20 type d'une cellule de base. On entend par type, un transistor de type accès ou de type de coeur , indépendamment de leur configuration NMOS ou PMOS. De préférence, la tension de seuil des transistors d'accès d'une cellule mémoire est plus élevée que la tension de seuil des transistors d'accès d'une cellule de base. 30 En outre, de façon parallèle, les valeurs absolues des tensions de seuil des transistors du coeur d'une cellule miroir sont de préférence plus faibles que les valeurs 25 absolues des tensions de seuil des transistors du cœur d'une cellule de base. Avantageusement, une colonne miroir comprend plusieurs cellules miroir identiques entre elles. De préférence, les cellules miroir sont des cellules SRAM identiques aux cellules de base des colonnes de base. De préférence, les moyens de variation de la tension d'alimentation miroir VDDMOCK comprennent une boucle de rétrocontrôle connectée à au moins l'un des nœuds internes (BLTiMOCK, BLFiMOCK). L'invention concerne également un procédé de mise en œuvre d'un dispositif de stockage d'informations à mémoires SRAM, organisées en matrice de cellules de base, comprenant les étapes consistant à : -sélectionner une cellule de base d'une colonne de base pour le stockage d'information, - émuler, dans une colonne miroir comprenant au moins une cellule miroir munie de nœuds internes, la cellule la plus contraignante en écriture de la colonne de base comprenant la cellule de base sélectionnée, - appliquer à la colonne miroir une tension d'alimentation miroir initiale, - diminuer progressivement la tension miroir initiale jusqu'à détecter le basculement de l'ensemble d'au moins une cellule miroir dans la colonne miroir, - copier dans la colonne de base la tension miroir, et - augmenter ensuite progressivement la tension d'alimentation miroir jusqu'à la tension miroir initiale. Grâce à cet agencement, le dispositif selon l'invention permet de réaliser des opérations d'écriture à basse tension pour une mémoire SRAM. Dans le mode de réalisation préféré, l'étape d'émulation comprend la mise en parallèle d'une pluralité P de cellules miroir. La mise en parralèle est réalisée de préférence par le l0 partage de lignes de connexion aux nœuds internes (BLFiMOCK, BLTiMOCK). De préférence, les cellules miroir mises en parallèle sont sélectivement activées par N transistors d'accès. 15 A titre d'alternative, et de manière combinable, l'étape d'émulation comprend, pour au moins un transistor d'au moins une cellule miroir, la réalisation d'une tension de seuil différente de celle d'un transistor de même type 20 d'une cellule de base. De préférence, la tension de seuil des transistors d'accès d'une cellule mémoire est plus élevée que la tension de seuil des transistors d'accès d'une cellule de base. 25 En outre, de façon parallèle, les valeurs absolues des tensions de seuil des transistors du cœur d'une cellule miroir sont de préférence plus faibles que les valeurs absolues des tensions de seuil des transistors du cœur d'une 30 cellule de base. De préférence, la diminution et l'augmentation de la tension miroir est réalisée par une boucle de rétrocontrôle connectée à au moins l'un des noeuds internes de la ou des cellules miroir. Avantageusement, le procédé selon l'invention peut également être mis en oeuvre lorsque la tension d'alimentation du dispositif est proche de la tension nominale. Grâce à cette configuration, la détermination de la tension à appliquer à une colonne de base pour réaliser une opération peut être réalisée de manière dynamique, par une adaptation dynamique aux conditions PVT. Le procédé selon l'invention est avantageusement mis en oeuvre à chaque opération d'écriture dans une colonne de base. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure la est une représentation schématique d'une cellule SRAM classique, - la figure lb est une représentation schématique d'un mode de réalisation d'une partie du dispositif selon l'invention, - la figure 2 est une représentation schématique d'un mode de réalisation d'une boucle de rétrocontrôle selon l'invention, et - la figure 3 est une représentation schématique de la dynamique des tensions en certains points du dispositif dans un mode de réalisation de l'invention. Une cellule SRAM est, comme représenté sur la figure la, classiquement composée de deux transistors d'accès et d'un verrou (latch), ou cœur, à quatre transistors, deux PMOS et deux NMOS formant deux inverseurs. Chaque inverseur a sa sortie connectée à l'entrée de l'autre inverseur. Les deux transistors d'accès, dont le substrat est au potentiel de masse GNDS, sont activables par une ligne de sélection de mot WL. Le premier transistor d'accès est connecté à une ligne de sélection de bits BLT, et le deuxième transistor d'accès est connecté à une ligne de sélection de bits complémentaire BLF. Le point de connexion entre le premier transistor d'accès et un premier couple de transistors (NMOS, PMOS) du cœur définit un premier nœud interne BLTi. Le point de connexion entre le deuxième transistor d'accès et le deuxième couple de transistors (NMOS, PMOS) du cœur définit un deuxième nœud interne BLFi complémentaire. Dans la présente description, BLTi et BLFi définissent indifféremment les nœuds internes ou la valeur de la tension régnant respectivement en ces points. La tension VDDM d'alimentation du cœur d'une cellule est au maximum égale à la tension VDD d'alimentation du dispositif. Comme représenté sur la figure lb, le dispositif de stockage d'informations à mémoire SRAM comprend une matrice de cellules de base, dont seules deux cellules d'une colonne de base REG sont représentées et sélectionnables par des lignes de sélection de mot WL et WL. Les cellules de base sont alimentées par une tension d'alimentation VDDM. En outre, le dispositif comprend des moyens de variation de cette tension d'alimentation VDDM des cellules de base. Ces moyens de variation comprennent au moins une colonne miroir MOCK. Cette colonne comprend au moins une cellule miroir. De préférence, la colonne miroir comprend une pluralité de cellules miroir. De préférence, le nombre de cellules miroir dans une colonne miroir est inférieur ou égal au nombre de cellules de base dans une colonne de base. La colonne miroir permet de simuler le comportement d'au moins une cellule de base d'une colonne de base. Grâce à cette simulation, une opération d'écriture peut être réalisée à une tension optimale. Et le sous-voltage réalisé afin de favoriser l'écriture d'une cellule est le sous-voltage strictement nécessaire à cette opération, ce qui limite le risque d'exposer la cellule à sa tension de perte de rétention d'information. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, les cellules miroir de la colonne miroir sont mises en parallèle par l'entremise de leurs noeuds internes. La mise en parallèle permet ainsi d'avoir une ligne BLTiMOCK et une ligne BLFiMOCK complémentaire reliant l'ensemble des cellules miroir d'une colonne miroir, les cellules miroir mises en parallèle étant sélectivement activées comme décrit ci-après. Une opération d'écriture dans une cellule consiste à modifier l'état logique des noeuds internes de cette cellule. En cela, il s'agit de résoudre le conflit d'impédance entre les transistors d'accès et le verrou, de sorte à ce que les transistors d'accès réussissent a imposer la valeur du couple de tension (BLT, BLF) sur les noeuds internes respectifs (BLTi, BLFi). Or, lors de la fabrication des dispositifs à cellules mémoires, il existe principalement deux types de dispersions venant perturber les propriétés des cellules. Le premier type concerne la dispersion globale due au procédé technologique. L'effet consiste à devoir, pour réaliser une opération d'écriture, mettre en oeuvre des moyens d'écriture adaptatifs vis-à-vis des variations globales du procédé technologique (élément P des conditions PVT sus-mentionnées). Le deuxième type concerne la dispersion locale, c'est-à-dire le comportement d'un transistor MOS par rapport à son voisin une fois ceuxci intégrés en colonne, qui induit la logique de maillon faible sus-évoquée. L'effet de ces déviations réside d'une part dans le fait qu'une opération d'écriture est favorisée en diminuant le potentiel VDDM d'alimentation d'une cellule, et d'autre part que la cellule la plus contraignante d'une colonne, c'est-à-dire la cellule présentant les conditions d'écriture les plus mauvaises, aussi appelée pire cas , conditionne les conditions d'écriture pour toutes les autres cellules de la colonne. 30 L'un des objets de la présente invention consiste donc à simuler la cellule la plus contraignante d'une colonne de cellules de base dans une colonne miroir. La cellule la plus contraignante est la cellule présentant les pires conditions d'écriture d'une colonne de base, typiquement celle requérant la plus basse tension VDDM d'alimentation lors d'une écriture. Ainsi, selon l'invention, la simulation, dans une colonne miroir, de la cellule de base la plus contraignante d'une colonne de base permet de garantir que les autres cellules de base de la colonne de base seront correctement alimentées par la tension VDDM. Autrement dit, la colonne miroir permet de déterminer la tension miroir VDDMMOCK qui équivaut à la tension VDDM la plus faible pour laquelle la cellule la plus contraignante d'une colonne de base donnée est capable de réaliser une opération d'écriture. Cette tension VDDMMOCK est alors appliquée, copiée, dans la colonne de base comprenant la cellule de base devant réaliser l'opération d'écriture. De préférence, la cellule la plus contraignante est 25 identifiée après la fabrication du dispositif lors des tests de tri électrique. Elle peut également être identifiée a priori, par des moyens de simulation, ou encore de manière statistique. L'émulation dans la colonne miroir permet de reproduire la cellule la plus contraignante d'une colonne de base. Plusieurs modes de réalisation sont possibles. Seul le mode de réalisation préféré est illustré sur la figure lb. Pour simplifier la présente description, la matrice de cellules de base est une matrice à une colonne de base REG, la colonne comprenant deux cellules. Le dispositif comprend en outre une colonne miroir MOCK de deux cellules miroir, susceptibles de simuler le comportement des cellules de base de la colonne de base Dans ce mode de réalisation, les noeuds internes des cellules miroir sont mis en parallèle, par l'intermédiaire de deux lignes d'interconnexion des noeuds internes BLTiMOCK et BLFiMOCK complémentaires. Pour chaque coeur de chaque cellule miroir, une paire de transistors d'accès est associée, ces cellules sont pilotées par une ligne de sélection de mots propre. Sur la figure lb, les cellules miroir sont sélectivement activées par sélection de la ou des lignes à sélection de mot WLMOCK, WLMOCK de la colonne miroir. La sélection du nombre de lignes de sélection de mot activées permet ainsi d'émuler des conditions plus ou moins difficile d'écriture. Par exemple, sur la figure lb, si la ligne de sélection de mots WLMOCK est à 0 (non sélectionnée) et la ligne de sélection de mots WLMOCK est à 1 (sélectionnée), le conflit d'impédance a lieu entre deux transistors d'accès et deux verrous donc huit transistors. On peut ainsi sous exploiter le nombre de transistors d'accès qui viennent piloter un nombre fixé de coeurs, et ainsi rendre les conditions d'écriture plus ou moins difficiles. Le mode de réalisation illustré sur la figure lb comprend également une ligne de transistors pilotés par un signal de commande RESETb. Cette commande permet de forcer les conditions initiales sur les lignes d'interconnexion des nœuds internes BLTiMOCK et BLFiMOCK, comme décrit ci-dessous. Dans ce mode de réalisation, les conditions initiales pour une cellule miroir sont telles que la ligne d'interconnexion des nœuds internes BLTiMOCK est à 1 et la ligne d'interconnexion des nœuds internes BLFiMOCK est à 0. Le transistor d'accès connecté à la ligne BLTiMOCK est à la masse GND, tandis que l'autre transistor d'accès, relié à la ligne BLFiMOCK, est connecté à l'alimentation du circuit VDD. Lorsqu'une opération d'écriture est réalisée, la ligne BLTiMOCK est à 0, tandis que la ligne BLFiMOCK est à 1. Il est dans ce cas nécessaire de réinitialiser les conditions initiales (BLTiMOCK à 1, et BLFiMOCK à 0) en vue d'une prochaine opération d'écriture. Cette réinitialisation est également illustrée par les variations brusques des tensions correspondantes en fin de cycle de la figure 3. Cette étape de réinitialisation est consommatrice de courant. A titre d'alternative, elle peut être remplacée par une alternance des potentiels sur les transistors d'accès. Dans ce cas, le transistor d'accès connecté à la ligne BLTiMOCK est alors à l'alimentation du circuit VDD, tandis que l'autre transistor d'accès, relié à la ligne BLFiMOCK, est connecté à la masse GND. Une nouvelle opération d'écriture amenant ensuite une nouvelle alternance des potentiels. Dans le mode de réalisation préféré, on définit par N le nombre de transistors d'accès activés, et par P le nombre de cellules miroir mises en parallèle activées. Le ratio N/P dépend avantageusement de la tension d'alimentation VDD du dispositif. De préférence, pour des transistors de technologie 65nm, le ratio N/P est de 2/16 pour une tension VDD de 0,7V. Ce ratio tend vers 1 quand la tension VDD d'alimentation du dispositif tend vers la tension nominale (1,2V dans ce cas). Un autre ratio peut être déterminé par tests statistiques. Dans le mode de réalisation préféré, les cellules miroir sont identiques aux cellules de base, ce qui simplifie la fabrication du dispositif. De préférence, la colonne miroir est adjacente à la matrice de base. Un deuxième mode de réalisation peut remplacer ou être combiné au premier mode de réalisation décrit ci-avant. La différence d'impédance entre les transistors du coeur d'une cellule et ses transistors d'accès peut également être réalisée par différence entre les tensions de seuil respectives. 25 A cet effet, pour rendre les conditions d'écriture plus difficiles sur les cellules d'une colonne miroir, la tension de seuil des transistors d'accès de la ou des cellule(s) miroir est avantageusement supérieure à celle des transistors 30 d'accès d'une cellule de base. Parallèlement, on peut prévoir, en outre ou à titre d'alternative, que la tension de seuil des transistors du 25 30 verrou de la ou des cellule(s) miroir soit inférieure à celle des transistors du verrou de la cellule de base. De préférence, la différence entre les tensions de seuil est de 6e, o étant l'écart type de la tension de seuil des transistors utilisés. Avantageusement, les tensions de seuil des transistors du cœur et des transistors d'accès sont respectivement diminuées de 3e et augmentées de 3a. Les tensions de seuil sont modifiées, par exemple, par implantation ionique, par levier électrique, ou par modification des dimensions, soit la largeur W du canal, et/ou sa longueur L. Les conditions représentatives de la cellule la plus contraignante étant simulées dans la colonne miroir, la tension VDDMMOCK d'alimentation des cœurs des cellules miroir est alors progressivement diminuée jusqu'à détecter l'écriture dans les cellules miroir activées. Cette opération de variation de la tension VDDMMOCK d'alimentation des cellules miroir est réalisée par une boucle de rétrocontrôle. La boucle de rétrocontrôle est connectée à au moins l'un des nœuds internes BLTiMOCK, BLFiMOCK des cellules de la colonne miroir. Et de préférence, comme représenté sur la figure lb, la boucle de rétrocontrôle est connectée aux deux nœuds internes BLTiMOCK, BLFiMOCK. Le mode de réalisation préféré d'une boucle de rétrocontrôle AFL est représenté sur la figure 2. Dans ce mode de réalisation préféré, la boucle de rétrocontrôle comprend une structure symétrique, représentée par les deux branches A et B de la figure 2. Aussi pour simplifier la présente description, seule la branche A peut être décrite. La branche A comprend quatre transistors en série. Le premier transistor M8 (PMOS) a sa source connectée à VDD l'alimentation du dispositif. De manière symétrique, le quatrième transistor M7 (NMOS) a sa source connectée à la masse. Ces transistors sont commandés respectivement par des signaux de commande trigger0b et triggerO complémentaires. Ces transistors permettent la sélection de la branche A et participent au chemin respectivement de charge et de décharge, comme décrit ultérieurement. Le deuxième transistor M10 (PMOS) et le troisième transistor M9 (PMOS) permettent de générer la variation de tension VDDMMOCK de la colonne miroir, grâce au point de contact K entre la source d'alimentation VDDMMOCK et les transistors M9 et M10, comme décrit ci-après. Ces transistors M9 et M10 sont respectivement commandés par les tensions de commande BLFiMOCK et BLTiMOCK décrites auparavant. Pour simplifier la présente description, seul le cas où, en début de cycle, la valeur logique de BLFiMOCK est égale à 0 et celle de BLTiMOCK est égale à 1, est décrit ci- après. Ces conditions initiales arbitraires sont opposées pour les transistors M3 et M5. La mise en oeuvre de cette branche B nécessite, par ailleurs, l'activation des transistors M4 et M6 grâce aux signaux triggerl et triggerlb respectivement. Il faut noter qu'un autre mode de réalisation consiste à alterner les phases d'utilisation des branches A et B. Cela tend à minimiser la consommation de puissance dynamique absorbée par la colonne miroir. A l'instant initial, la tension de la colonne miroir VDDMMOCK est égale à la tension de l'alimentation du circuit VDD. Le transistor M9 est passant et le transistor M10 est bloqué. Or, le transistor M7 est passant, il existe donc un chemin de décharge de VDDMMOCK à la masse. Cette disposition permet de faire varier, à la baisse, la tension VDDMMOCK de manière progressive. Le choix du dimensionnement des transistors de la branche permet de régler la pente de décharge (ou de charge comme décrit ci-après). Si la pente de décharge est trop faible, le temps d'écriture risque d'être trop long, et si la pente de décharge est trop abrupte, la tension VDDMMOCK risque de descendre en-deçà de la valeur minimale de la tension de rétention. De préférence, le dimensionnement des transistors de la branche est fonction de la capacité totale équivalente au noeud VDDMMOCK. Comme représenté sur la figure 3, une cellule miroir est activée par l'application d'une tension de commande sur sa ligne de sélection de mots WLMOCK correspondante. Cette figure représente de manière synchrone, selon un temps arbitraire, la variation des tensions suivantes : - la tension de commande d'une cellule miroir WLMOCK, - la tension d'alimentation VDDMMOCK de la cellule miroir sélectionnée par la commande WLMOCK, - la tension BLFiMOCK au nœud interne correspondant de cette cellule miroir sélectionnée, - la tension BLTiMOCK au nœud interne correspondant de cette cellule miroir sélectionnée. A l'amorce d'écriture, la tension VDDMMOCK diminue progressivement, ce qui favorise l'opération d'écriture. Parallèlement, la tension BLFiMOCK augmente progressivement et la tension BLTiMOCK diminue progressivement. Lorsque l'opération d'écriture est réussie (bascule du cœur des cellules), les valeurs logiques BLTiMOCK et BLFiMOCK sont inversées par rapport à leur valeur initiale, ainsi la valeur logique de BLFiMOCK est égale à 1 et celle de BLTiMOCK est égale à O. De manière similaire au chemin de décharge, le transistor M9 s'éteint progressivement et le transistor M10 s'allume progressivement. Or le transistor M8 est déjà passant. Il existe donc un chemin conducteur (recharge) entre la tension VDDMMOCK et la tension VDD, pour ramener progressivement la tension de la cellule VDDMMOCK à la tension d'alimentation du dispositif VDD une fois l'opération d'écriture réalisée. Cette disposition permet de faire varier, à la hausse, la tension VDDMMOCK de manière progressive. De même que pour le chemin de décharge, le dimensionnement des transistors permet d'influer sur la pente de charge. La tension VDDMMOCK pour laquelle l'émulation de la cellule de base présentant les pires conditions d'écriture de la colonne de base bascule peut alors être recopiée dans la colonne de base émulée, soit par un liendirect tel que représenté sur la figure lb, auquel cas la tension VDDMMOCK est appliquée dès le début à la colonne de base, soit par un dispositif interrupteur. Une opération d'écriture porte généralement sur un ensemble de cellules de base. De préférence, la tension VDDM d'alimentation de ces cellules de base est, dès le début du cycle d'écriture, égale à la tension d'alimentation des cellules miroir VDDMMOCK, ce qui évite des problèmes de redistribution de charges dues aux capacités parasites que représentent les cellules de base en colonnes. Les autres cellules de la matrice sont alimentées par la tension VDD du dispositif. Une fois l'opération d'écriture réalisée dans la colonne de base, l'alimentation de la colonne de base VDDM est à nouveau à une tension de lecture ou de repos VDD, ce qui équivaut à faire basculer l'interrupteur de la figure lb vers l'alimentation VDD du dispositif. L'interrupteur est avantageusement piloté par le changement d'état logique des lignes de connexion BLTiMOCK, BLFiMOCK
L'invention concerne un dispositif, ainsi qu'un procédé de mise en oeuvre correspondant, de stockage d'informations à mémoires SRAM, alimenté par une tension VDD et comprenant :- une matrice de cellules de base organisées en colonnes de base, et- au moins une colonne miroir de cellules miroir, susceptibles de simuler le comportement des cellules d'une colonne de base,L'invention est caractérisée en ce que le dispositif comprend en outre :- Des moyens d'émulation, dans une colonne miroir, de la cellule la plus contraignante d'une colonne de base,- Des moyens de variation de la tension d'alimentation miroir (VDDMMOCK) de la colonne miroir, et- Des moyens pour recopier la tension d'alimentation miroir dans la colonne de base émulée.
1. Dispositif de stockage d'informations à mémoires de type SRAM, alimenté par une tension (VDD), et comprenant : - une matrice de cellules de base, organisées en colonnes de base et alimentées par une tension d'alimentation (VDDM), et - des moyens de variation de la tension d'alimentation (VDDM) de la colonne de base d'une cellule de base sélectionnée pour le stockage d'informations, caractérisé en ce que les moyens de variation de la tension d'alimentation (VDDM) d'une colonne de base comprennent : - des moyens d'émulation, dans une colonne miroir comprenant au moins une cellule miroir munie de nœuds internes (BLTiMOCK, BLFiMOCK), de la cellule la plus contraignante en écriture de la colonne de base comprenant la cellule de base sélectionnée, - des moyens de variation de la tension d'alimentation miroir (VDDMMOCK) de la colonne miroir, et - des moyens pour recopier la tension d'alimentation miroir (VDDMMOCK) dans la colonne de base comprenant la cellule de base sélectionnée. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la colonne miroir comprend au moins une autre cellule miroir de sorte à constituer une pluralité P de cellules miroir mises en parallèle et un nombre N de transistors d'accès miroirs activés. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel le rapport N/P entre le nombre de transistors d'accès miroirsactivés et le nombre de cellules miroir mises en parallèle est fonction de la tension d'alimentation du dispositif de stockage (VDD). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédente, dans lequel les moyens de variation de la tension d'alimentation miroir (VDDMMOCK) comprennent une boucle de rétrocontrôle connectée à au moins l'un des noeuds internes (BLTiMOCK, BLFiMOCK). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins une cellule miroir de la colonne miroir est une cellule SRAM comprenant des transistors d'accès et des transistors de coeur, dont la tension de seuil d'au moins l'un d'entre eux est différente de la tension de seuil d'un transistor de même type d'une cellule de base. 6. Procédé de mise en oeuvre d'un dispositif de stockage d'informations à mémoires SRAM, organisées en matrice de cellules de base, comprenant les étapes consistant à : - sélectionner une cellule de base d'une colonne de base pour le stockage d'informations, - émuler, dans une colonne miroir comprenant au moins une cellule miroir munie de noeuds internes (BLTiMOCK, BLFiMOCK), la cellule la plus contraignante de la colonne de base comprenant la cellule de base sélectionnée, - appliquer à la colonne miroir une tension d'alimentation miroir (VDDMMOCK) initiale, - diminuer progressivement la tension miroir initiale (VDDMMOCK) jusqu'à détecter le basculement de 15l'ensemble d'au moins une cellule miroir dans la colonne miroir, - copier dans la colonne de base la tension miroir, et - augmenter ensuite progressivement la tension d'alimentation miroir (VDDMMOCK) jusqu'à la tension initiale. 7. Procédé selon la 6, dans lequel l'étape d'émulation comprend la mise en parallèle d'une 10 pluralité P de cellules miroir. 8. Procédé selon la 7, dans lequel les cellules miroir mises en parallèle sont sélectivement activées par N transistors d'accès. 9. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 8, dans lequel l'étape d'émulation comprend, pour au moins un transistor d'au moins une cellule miroir, la réalisation d'une tension de seuil différente de celle d'un transistor de 20 même type d'une cellule de base. 10. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 9, dans lequel la diminution et l'augmentation de la tension miroir est réalisée par une boucle de rétrocontrôle 25 connectée à au moins l'un des nœuds internes (BLTiMOCK, BLFiMOCK). 30
G
G11
G11C
G11C 11
G11C 11/419
FR2900129
A1
DISPOSITIF DE BOUCHAGE D'UN RECIPIENT, RECIPIENT EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL DISPOSITIF
20,071,026
L'invention a trait à un dispositif de bouchage et à un récipient équipé d'un tel dispositif. L'invention a également trait à un procédé de fabrication d'un tel dispositif de bouchage. Dans le domaine du conditionnement de produits alimentaires ou pharmaceutiques, il est connu d'équiper une bouteille en matière plastique d'un disque d'étanchéité pourvu d'un opercule pelable soudé par chauffage par induction sur le bord du goulot de la bouteille. Un tel disque doit être retiré avant la première utilisation du produit contenu dans la bouteille, ce qui constitue une opération délicate qui risque d'être imparfaitement réalisée notamment par un enfant ou une personne âgé. En outre, il est alors nécessaire de se débarrasser du disque d'étanchéité et de l'opercule, ce qui impose de se rapprocher d'une poubelle. Il est par ailleurs connu de CH-A-556 274 d'équiper un bouchon d'une nervure interne destinée à retenir en position un disque pourvu d'une feuille d'aluminium. Pour installer le disque dans le bouchon, il est nécessaire de le déformer temporairement. Une déformation du disque en sens opposé risque de conduire à son extraction involontaire du bouchon, en particulier lors de la première ouverture de la bouteille dans la mesure où le disque est immobilisé sur le goulot. En outre, on risque d'endommager le bord périphérique du disque lors de sa mise en place dans le bouchon, ce qui affecte négativement l'étanchéité obtenue. Pour pallier ces problèmes, il est connu de WO-A- 03/089 310 de prévoir un bouchon bipartite équipé d'une bague intérieure dont un bord est pourvu d'une saillie qui s'étend selcn une direction axiale par rapport à un axe central du goulot. Ce dispositif donne satisfaction en terme de fiabilité. Toutefois, son prix de revient est relativement élevé du fait de la structure bipartite du bouchon et des étapes d'assemblage nécessaires à sa fabrication. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un dispositif de bouchage d'un récipient compatible avec l'utilisation d'un disque d'étanchéité et qui permet de retirer à croup sûr ce dispositif lors de la première utilisation du récipient, alors que son prix de revient est particulièrement attractif. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de bouchage d'un récipient pourvu d'un goulot, ce dispositif comprenant . - un disque d'étanchéité apte à être scellé, collé ou bloqué sur le bord du goulot en faisant saillie radialement à l'extérieur de ce goulot ; - un bouchon apte à être monté sur le goulot et pourvu d'un relief interne apte à exercer sur le disque d'étanchéité un effort de poussée dans un sens d'écartement du disque par rapport au goulot ; caractérisé en ce que le relief est formé par une languette monobloc avec le bouchon et rabattue en direction du fond du bouchon, en configuration globalement tronconique 25 convergente vers ce fond. Grâce à l'invention, la languette rabattue avec une configuration tronconique permet de transmettre efficacement un effort de poussée du bouchon vers le disque d'étanchéité, l'effort résistant dû au disque d'étanchéité 30 ayant pour e=-fet de tendre à augmenter l'angle au sommet de la languette qui porte alors contre la surface extérieure du goulot et reste en configuration rabattue. La languette peut être continue ou discontinue autour du goulot. 20 Selon des aspects avantageux mais non obligatoires, un tel dispositif de bouchage peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - La languette est reliée au bouchon par une portion déformable. Cette portion déformable a avantageusement une épaisseur inférieure à l'épaisseur de la languette au voisinage de son bord libre par lequel elle peut exercer l'effort de poussée sur le disque. - Le bord libre de la languette, qui est opposé à sa portion de liaison à la face interne du bouchon, est pourvu de zones de poussée privilégiées contre le disque. Le bord libre de la jupe peut être en forme de vague. - Le bouchon est pourvu d'une bande d'inviolabilité reliée à une partie principale du bouchon par au moins une zone sécable, cette bande d'inviolabilité étant apte, lors d'un premier retrait du bouchon, à venir en appui par une portion formant butée contre un relief de blocage ménagé sur l'extérieur du goulot, alors que, avant le premier retrait du bouchon, la distance entre la portion formant butée de la bande d'inviolabilité et le relief de blocage est inférieure à la distance axiale minimale entre la languette rabattue et le disque d'étanchéité, de telle sorte que, lors de ce premier retrait, la bande d'inviolabilité vient en butée contre le relief de blocage avant que la languette exerce l'effort de poussée. Ainsi, l'effort de poussée ne peut être exercé sur le disque qu'après rupture de la zone sécable, ce qui indique à un utilisateur ultérieur du récipient que l'ouverture a déjà été effectuée. L'invention concerne également un récipient, notamment une bouteille en matière plastique, équipé d'un dispositif de bouchage tel que précédemment décrit. L'invention concerne enfin un procédé de fabrication d'un dispositif de bouchage tel que mentionné ci-dessus, ce procédé comprenant des étapes consistant à : a) - mouler le bouchon avec une languette intérieure globalement tronconique et convergente à l'opposé du fond du bouchon ; b) - installer le disque d'étanchéité au vo=_sinage du fond du bouchon ; c) -rabattre la languette en direction du fond du bouchon de telle sorte qu'elle prend une configuration globalement tronconique en direction de ce fond. Selon une première approche, l'étape c) précède l'étape b), la languette étant déformée élastiquement et 15 radialement en direction de la face interne du bouchon pour permettre l'installation du disque d'étanchéité lors de l'étape b). En variante, les étapes b) et c) sont simultanées, la languette étant rabattue par le disque d'étanchéité en 20 cours d'installation ou par un organe de déplacement du disque d'étanchéité vers le fond du bouchon. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de trois modes de réalisation 25 d'un dispositif de bouchage conformes à son principe et de procédés de fabrication de tels dispositifs, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe du goulot 30 d'une bouteille équipée d'un dispositif de bouchage conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue à plus grande échelle du détail II à la figure 1 ; 10 - la figue 3 est une vue à plus grande échelle du détail III à la figure 1 ; - la figure 4 est une vue de côté en demi-coupe du dispositif de bouchage lors d'une première étape de sa fabrication ; - la figure 5 est une vue en perspective du bouchon dans la configuration de la figue 4 ; - la figure 6 est une vue analogue à la figure 2 lors d'une première ouverture de la bouteille ; - la figure 7 est une vue analogue à la figue 2 pour un dispositif de bouchage conforme à un deuxième mode de réalisation conforme à l'invention et - la figue 8 est une vue analogue à la figue 2 pour un dispositif de bouchage conforme à un troisième mode 15 de réalisation à l'invention. La bouteille B représentée partiellement à la figue 1 comprend un goulot 1 pourvu d'un filet externe 11 et d'une partie 12 dont la surface externe 13 est destinée à recevoir en appui un disque d'étanchéité 2 appartenant à un 20 dispositif de bouchage 3. Le disque d'étanchéité comprend une âme 21 en matière synthétique qui fait saillie radialement par rapport à la surface 13, ainsi qu'un opercule 22 réalisé dans un complexe à base d'aluminium, cet opercule étant collé, sur sensiblement toute sa 25 surface, sur l'âme 21. L'opercule 22 a un diamètre sensiblement égal à celui de la surface radiale extérieure 14 du goulot 1 au voisinage de la partie 12. Outre le disque 2, le dispositif de bouchage 3 comprend un bouchon 4 monobloc qui se compose d'une coiffe 30 41 et d'une bande d'inviolabilité 42, les éléments 41 et 42 étant moulés en une opération en étant reliés par une zone sécable 43. La coiffe 41 est pourvue d'un filet interne 411 destiné à coopérer avec le filet 11 pour le vissage et le dévissage du bouchon 4 sur le goulot 1. On note X1 l'axe central du goulot 1. On note X4 l'axe central du bouchon 4. Les axes X1 et X4 sont confondus en configuration montée du dispositif 3 sur le goulot 1. La coiffe 41 est pourvue, sur la face interne de sa jupe périphérique 414, d'une languette 412 monobloc avec cette jupe. On note P un plan perpendiculaire à l'axe X4 et passant par le centre d'une zone 4211 d'attache de la languette 412 sur la jupe 414. En sortie de moule, la languette 412 s'étend, par rapport au plan P à l'opposé du fond 413, comme représenté à la figure 4. La bande d'inviolabilité 42 est pourvue d'une languette interne 421 qui est monobloc avec la bande 42 et qui est reliée à celle-ci par une zone d'attache 4211. On note P' un plan perpendiculaire à l'axe X4 et passant par le centre de la zone 4211. En sortie de moule, la jupe 421 s'étend, par rapport au plan P', à l'opposé du fond 413, comme représenté à la figure 4. L'orientation des languettes 412 et 421 en sortie de moule est telle que ces jupes peuvent être facilement moulées, avec des cadences de production élevées. Lorsqu'il convient de mettre en place le disque 2 à l'intérieur du bouchon 4, au voisinage du fond 413, ce disque est disposé sur un piston 100 qui est déplacé en direction du fond 413, dans le sens de la flèche F1 à la figure 4. Le piston 100 supporte le disque 2 jusqu'au niveau de son bord périphérique externe 23. Par son déplacement dans le sens de la flèche F1r le disque 2 vient en appui contre la jupe 421 qu'il rabat en direction de la surface interne 425 de la bande 42, dans le sens de la flèche F2 à la figure 4. En poursuivant son mouvement de pénétration dans la coiffe 41, le disque 2 supporté par le piston 100 rabat également la languette 412 vers la surface interne 415 de la jupe 414, dans le sens de la flèche F3 à la figure 4. Ainsi, lorsque le disque 2 est en place dans la coiffe 1, avant le montage du dispositif 3 sur le goulot 1, la languette 412 est rabattue, de telle sorte qu'elle présente une configuration globalement tronconique et convergente en direction du fond 413, avec un demi angle au sommet a de l'ordre de 40 . En pratique, l'angle a a une valeur comprise entre 10 et 60 . L'invention tire parti du fait que la zone d'attache 4121 est déformable, ce qui permet à la languette 412 de passer aisément de la configuration de la figure 4 à celle de la figure 1. Selon une variante du procédé de fabrication du dispositif 3, la languette 412 peut être rabattue par un outil tel que le piston 100, dans le sens de la flèche F3 à la figure 4, avant que le disque d'étanchéité 2 soit mis en place au voisinage du fond 413. Cette mise en place a alors lieu au moyen d'une déformation radiale temporaire de la languette 412 à partir de sa position des figures 1 et 2 et dans un sens d'écartement radial en direction de la surface 415. Dans tous les cas, une fois le disque 2 en place au voisinage du fond 413, il est retenu en position par la languette 412, ceci jusqu'au montage du dispositif 3 sur le goulot 1. Au terme de ce montage, l'opercule 22 peut être soudé sur la surface 13, ce qui garantit l'étanchéité du bouchage obtenu. On est alors dans la position de la figue 1. Dans cette position, on note dl la distance axiale, c'est-à-dire la distance prise parallèlement à l'axe X1, entre le bord libre 4122 de la languette 412 et le disque 2. On note par ailleurs d2 =_a distance entre le bord libre 4212 de la jupe 421 et un épaulement 15 formé par une collerette radiale externe 16 du goulot 1, l'épaulement 15 étant destiné à recevoir en appui le bord libre 4212. La distance d2 est choisie inférieure à la valeur minimale de la distance d1 de sorte que, lors du dévissage de la coiffe 41, la jupe 421 vient buter contre la collerette 16, ce qui induit une rupture de la zone 43, avant tout contact entre la languette 412 et le disque 2. Après cette rupture, la poursuite du mouvement de dévissage a pour effet d'amener le bord libre 4122 de la languette 412 en appui contre la position 26 de la surface du disque 2 opposé au fond 413 qui fait saillie radialement à l'extérieur de la partie 12. En poursuivant le mouvement de dévissage de la coiffe 41, on peut ainsi appliquer au disque 2 un effort F4 d'arrachement du disque 2 par rapport à la surface 13, cet effort étant réparti autour de l'axe X1. On est alors dans la configuration de la figure 6. L'effort de réaction F'4 dû au disque 2 s'exerce sur la languette 412 dans un sens tendant à la rabattre vers le bas, ce qui n'est pas possible compte tenu du fait que la languette 412 porte alors contre la surface 14. Ainsi, la languette 412 transmet efficacement l'effort F4, ce qui permet de rompre la liaison résultant du scellage de l'opercule 22 sur la surface 13. Comme il ressort plus particulièrement des figures 4 et 5, le bord libre 4122 de la languette 412 est pourvu de parties 4123 qui s'étendent à une distance de la zone d'attache 4121 supérieure à la distance entre certaines autres parties 4124 du bord libre 4122 et cette zone 4121. Les parties 4123 du bord libre 4122 forment ainsi des zones privilégiées d'application de l'effort Fo, alors qu'aucun effort de soulèvement ou d'arrachement du disque 2 ne transite par les zones 4124. L'épaisseur e4122 du bord libre 4122 est supérieure à l'épaisseur e4121 de la zone d'attache, ce qui confère à la languette 412 une rigidité suffisante dans sa zone de transmission de l'effort F4 au disque 2, alors que la zone 4121 formant charnière est suffisamment souple pour permettre un passage aisé de la configuration de la figure 4 à celle des figures 1 et 2. Selon une variante non représentée de l'invention, la languette 412 pourrait être interrompue sur certains secteurs angulaires, notamment ceux correspondant aux parties 4124. Dans ce cas, la languette 412 est formée de plusieurs pertions de languette séparées par des espaces répartis autour du goulot du récipient. Dans le second mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 7, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références identiques. Ce mode de réalisation diffère du précédent par la forme du disque 2 qui est dépourvu d'opercule et comprend une jupe 24 destinée à venir en appui contre la surface radiale interne 17 du goulot 1, à proximité de son débouché. Le disque 2 est collé sur le bord supérieur 13 du goulot 1. Dans le troisième mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 8, les éléments analogues à celui du troisième mode de réalisation portent des références identiques. Ce mode de réalisation diffère du précédent en ce que le disque 2 est ici partiellement engagé à l'intérieur du goulot 1 et comprend un bord périphérique externe 25 qui coiffe le bord libre 18 du goulot 1. Le disque 2 est coincé à l'intérieur de la surface interne 17 du goulot 1. Dans ces deux modes de réalisation, la coiffe 41 du bouchon 4 est pourvue d'une languette interne 412 qui est rabattue, de sa position représentée en traits mixtes en sortie de moule à sa position représentée en traits pleins. Cette languette 412 permet d'extraire le disque 2 du goulot 1 lors de l'ouverture du récipient correspondant. Quel que soit le mode de réalisation considéré, le bouchon 4 est réalisé en matière plastique, par exemple en polyéthylène haute densité (PEHD), en polypropylène et, plus généralement, en polyoléfine. Par ailleurs, le goulot de la bouteille peut être réalisé en matière plastique, par exemple polyéthylène, ou en verre
Ce dispositif de bouchage (3) d'un récipient (B) comprend un disque d'étanchéité (2) apte à être scellé, collé ou bloqué sur le bord (12) du goulot (1) du récipient (B) en faisant saillie radialement à l'extérieur du goulot. Il comprend également un bouchon (4) apte à être monté sur le goulot (1) et pourvu d'un relief interne permettant d'exercer sur le disque d'étanchéité (2) un effort de poussée dans un sens d'écartement du disque (2) par rapport au goulot (1) . Ce relief interne est formé par une languette (412) monobloc avec le bouchon (4) et rabattue en direction du fond (413) du bouchon, en configuration globalement tronconique et convergente (alpha) vers ce fond (413).
1. Dispositif de bouchage (3) d'un récipient (B) pourvu d'un goulot (1), ce dispositif comprenant : - un disque d'étanchéité (2) apte à être scellé, collé ou bloqué sur le bord (12, 13, 17, 18) du goulot en faisant saillie radialement à l'extérieur du goulot ; - un bouchon (4) apte à être monté sur le goulot et pourvu d'un relief interne apte à exercer sur le disque d'étanchéité un effort de poussée (F4) dans un sens d'écartement du disque par rapport au goulot caractérisé en ce que le relief interne du bouchon est formé par une languette (412) monobloc avec le bouchon et rabattue (F3) en direction du fond (413) du bouchon, en configuration globalement tronconique et convergente (a) vers le fond du bouchon. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la languette est reliée au bouchon par une 20 portion déformable (4121). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la portion déformable (4121) a une épaisseur (e4121) inférieure à l'épaisseur (e4122) de la languette au voisinage de son bord libre (4122) par lequel elle peut 25 exercer l'effort de poussée (F4) sur le disque (2). 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le bord libre (4122) de la languette, qui est opposé à sa portion (4121) de liaison à une face interne (415) du bouchon (4), est pourvu de 30 zones (4123) de poussée privilégiées contre le disque (2). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le bouchon (4) est pourvu d'une bande d'inviolabilité (42) reliée à une partie principale (41) du bouchon par au moins une zone sécable 12 (43), cette bande étant apte, lors d'un premier retrait du bouchon, à venir en appui par une portion (422) formant butée contre un relief de blocage (15) ménagé sur l'extérieur du goulot (1), et en ce que, avant le premier retrait du bouchon, la distance (d2) entre la portion formant butée (422) et le relief de blocage (15) est inférieure à la distance axiale minimale (dl) entre la languette rabattue (412) et le disque d'étanchéité (2), de telle sorte que, lors du premier retrait du bouchon, la bande d'inviolabilité (42) vient en butée contre le relief de blocage (15) avant que la languette (412) exerce l'effort de poussée (F4). 6. Récipient, notamment bouteille (B) en matière plastique, équipé d'un dispositif de bouchage (3) selon 15 l'une des précédentes. 7. Procédé de fabrication d'un dispositif de bouchage (3) d'un récipient (B) pourvu d'un goulot (1), ce dispositif comprenant : - un disque d'étanchéité (2) apte à être scellé, 20 collé ou bloqué sur le bord (12, 13, 17, 18) du goulot en faisant saillie radialement à l'extérieur du goulot ; - un bouchon (4) apte à être monté sur le goulot et pourvu d'un relief interne apte à exercer sur le disque d'étanchéité un effort de poussée (F4) dans un sens 25 d'écartement du disque par rapport au goulot, caractérisé en ce que le procédé comprend des étapes consistant à ; a) -mouler le bouchon avec une languette intérieure (412) globalement tronconique et 30 convergente à l'opposé du fond (413) du bouchon ; b) -installer (F1) le disque d'étanchéité au voisinage du fond du bouchon ; c) - rabattre (F3) la languette en direction du fond du bouchon, de telle sorte qu'elle prend une 13 configuration globalement tronconique (a) en direction du fond. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que les étapes b) et c) sont simultanées, la languette (412) étant rabattue (F3) par le disque d'étanchéité (2) en cours d'installation ou par un organe (100) de déplacement du disque d'étanchéité vers le fond (413) du bouchon (4). 9. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'étape c) précède l'étape b), la languette étant déformée élastiquement et radialement (F3) en direction d'une face interne (415) du bouchon (4) pour permettre l'installation du disque d'étanchéité lors de l'étape b).
B,A
B65,A61,B29
B65D,A61J,B29D,B29L
B65D 41,A61J 1,B29D 22,B29L 31,B65D 51,B65D 53,B65D 55
B65D 41/08,A61J 1/00,A61J 1/14,B29D 22/00,B29L 31/56,B65D 51/14,B65D 53/04,B65D 55/06
FR2899005
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE LOCALISATION D'UN VEHICULE
20,070,928
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de localisation d'un véhicule. L'invention trouve son application dans les réseaux de transports publics et privés et dans les environnements urbains et interurbains. La présente invention s'applique particulièrement à tous les moyens de transport qui circulent sur un réseau de transport tels que, par exemple, un bus, un train, un métro, un tramway, un bateau, un ferry, un trolleybus, etc. Il est connu de localiser des véhicules circulant sur un réseau de transport, en particulier, pour fournir des informations associées aux véhicules aux utilisateurs du réseau. On utilise à cet effet un central de contrôle qui reçoit en temps réel des informations émises par un véhicule concernant sa position à un instant donné. Le central de contrôle peut envoyer des informations comme par exemple l'heure prévue de passage du véhicule pour affichage à un arrêt du réseau ou dans le véhicule. La présente invention s'applique plus particulièrement aux systèmes de péage embarqués sur un véhicule de transport en commun, tel que, par exemple, un autobus, un autocar, un train, un métro ou un tramway pour permettre la validation d'un titre de transport. Un titre de transport est ce qui permet à un usager d'utiliser des services de transport public, tels qu'un bus, un métro ou un train. Un titre de transport comprend généralement des moyens pour enregistrer des données quantifiables de validité du titre représentant, par exemple, une somme d'argent pré-payée, ou des données représentant un nombre de zones géographiques autorisées et/ou une date de fin de validité selon le paiement effectué. Ces données sont relatives à un ou plusieurs contrats d'utilisation d'un service de transport. Un titre de transport incorporant des moyens pour enregistrer des données de validité peut être basé sur différentes technologies: un ticket en papier à piste magnétique, un ticket comportant des codes barres, une carte à puce/mémoire lisible avec ou sans contact avec le dispositif de validation, un jeton à puce... Dans les équipements de validation embarqués sur un véhicule de transport public, il est important de connaître la localisation du véhicule car il existe des zones tarifaires correspondant aux différentes zones géographiques par lesquelles passe le véhicule. Pour autoriser à un usager un parcours dans une ou des zones géographiques, les données de validité enregistrées sur le titre présenté par l'usager doivent autoriser un trajet dans la zone ou les zones tarifaires correspondantes. Dans l'état actuel de la technique, des informations concernant des lignes de réseau sont fournies à la console chauffeur installée à bord du véhicule. La console chauffeur peut être équipée ou non d'un récepteur GPS. Au départ d'une course, le chauffeur sélectionne le numéro de la ligne et le numéro de la course qu'il souhaite réaliser. Selon que la console chauffeur est équipée ou non d'un récepteur GPS, la localisation du véhicule est déterminée de manière assistée si le récepteur GPS est présent et si la réception GPS est correcte ou de manière manuelle en cas d'absence de récepteur GPS ou si la réception GPS n'est pas correcte. La localisation du véhicule est ensuite transmise par la console chauffeur aux équipements de validation installés dans le véhicule.30 Un inconvénient important des systèmes connus de ce type réside en ce que le chauffeur du bus est obligé d'intervenir pour saisir les informations concernant la ligne et la course desservie par le véhicule et pour vérifier ou saisir tout au long de la course la localisation du véhicule avec le risque que cela peut comporter en termes d'attention du conducteur vis-à-vis de l'environnement du véhicule. A cet effet l'invention concerne un procédé de localisation d'un véhicule circulant sur un réseau de transport caractérisé en ce qu'il comprend une étape pour déterminer de manière automatique sans intervention de chauffeur du véhicule des données de position du véhicule à un instant donné à partir des données GPS et des données pré-déterminées associées à un parcours potentiellement desservi par le véhicule sur le réseau de transport. L'invention permet de fournir aux équipements de validation embarqués à bord d'un véhicule circulant sur un réseau de transport, les données nécessaires et suffisantes pour garantir une tarification correcte du voyage effectué par un passager ainsi qu'une localisation exacte sur la course desservie par le véhicule pour permettre la mise en oeuvre d'un système tarifaire basé sur des données géographiques, par exemple nombre de zones traversées, nombre de kilomètres parcourus, nombre de sections empruntées, etc., et l'élaboration ultérieure de statistiques sur la fréquentation des lignes du réseau. De plus, la localisation du véhicule sur le réseau permet d'informer les passagers des informations concernant la progression du véhicule sur sa course tels que le temps pour arriver au prochain arrêt, l'identification du prochain arrêt et le temps pour arriver au terminus etc.30 Dans des modes de réalisation préférés, on a recours en outre a l'une et/ou a l'autre des dispositions suivantes : on calcule des données relatives au comportement du véhicule, ces données comprenant un ou plusieurs des paramètres suivants : le déplacement (dX, dY) du véhicule relatif à la dernière position déterminée, la distance (d) parcourue par le véhicule, le cap du véhicule, la vitesse(v) du véhicule et l'accélération (g) du véhicule ; la localisation du véhicule comprend une étape pour appliquer des mécanismes d'accélération algorithmique basés sur une table comprenant les positions et les comportements du véhicule et sur une table permettant un calcul rapide du cap du véhicule ; - on détermine des données de position du véhicule par rapport à un dépôt du réseau à partir des données de position du véhicule et des données 15 caractérisant le périmètre du dépôt ; - on détermine quand le véhicule se trouve dans une zone de transfert des données dans laquelle des données peuvent être transférées entre le véhicule et un poste central à partir des données de position du véhicule et des données de position du véhicule relative à un dépôt ; 20 - on détermine des données de position du véhicule par rapport à au moins une station du réseau de transport à partir des données de position (X,Y) et des données associées aux parcours potentiellement desservis par le véhicule ; on identifie la ligne du réseau sur laquelle circule le véhicule de 25 manière automatique à partir des données de position du véhicule relative à un dépôt et des données de position du véhicule relative à au moins une station du réseau ; - on identifie la course (parcours et horaires) desservie par le véhicule de manière automatique à partir des données de position du véhicule relative 30 à un dépôt, des données de position du véhicule relative à au moins une station du réseau, et de l'heure courante (t) ; - on met à jour l'historique des courses du véhicule sur le réseau, l'historique des courses comprenant des coordonnées GPS et le temps de passage à des points caractéristiques des parcours déjà desservis par le véhicule. Ceci permet d'optimiser l'algorithme de localisation autonome. - on extrapole la position du véhicule dans les zones non couvertes par le GPS de manière automatique à partir des données de position et des données relatives au comportement du véhicule, des données relatives à la course desservie par le véhicule, et des données historiques collectées lors des courses précédentes du véhicule. L'invention concerne aussi un procédé de validation d'un titre de transport sur un parcours donné caractérisé en ce qu'il comprend une étape de localisation d'un véhicule selon un des procédés décrits ci-dessus, une étape de lecture des données enregistrées sur le titre de transport et une étape de vérification de la validité du titre de transport en fonction des données enregistrées sur le titre de transport et les données de position (X,Y) du véhicule. L'invention concerne également un dispositif, pour véhicule, de validation d'un titre de transport caractérisé en ce qu'il comporte un lecteur pour lire des données sur un titre de transport ; des moyens de localisation de la zone géographique dans lequel se trouve le dispositif de validation à un instant donné ; et un processeur associé au lecteur pour localiser le véhicule selon un des procédés décrits ci-dessus pour vérifier si les données lues correspondent à un titre de transport valide. Le dispositif de validation peut comporter des moyens de transmission et/ou réception des signaux radio pour envoyer des données à un système central localisé hors du véhicule, et/ou pour recevoir des données dudit système central. Les moyens de localisation sont par exemple un dispositif de positionnement de type GPS. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit, donnée à titre illustratif et nullement limitative en référence aux figures annexées dans lesquelles : la figure 1 est une vue schématique d'un plan partiel d'un réseau d'autobus; - la figure 2 est une vue schématique d'un équipement de localisation selon un premier mode de réalisation de l'invention; la figure 3A est une vue schématique d'un équipement de localisation selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; la Figure 3B est une vue schématique d'un dispositif de validation de titre de transport selon le deuxième mode de l'invention; la figure 4 schématise les principaux modules du procédé de localisation d'un véhicule selon un mode de réalisation de l'invention; la figure 5 illustre le module de positionnement et de comportement du véhicule selon le mode de réalisation de l'invention; la figure 6 schématise un procédé d'extrapolation de position selon le mode de réalisation de l'invention ; la figure 7 schématise un procédé de calcul des points intermédiaires selon le mode de réalisation de l'invention; la figure 8 illustre le module de localisation d'un véhicule relative à un dépôt selon le mode de réalisation de l'invention; la figure 9 schématise le procédé pour localiser le véhicule au niveau d'un dépôt selon le mode de réalisation de l'invention; la figure 10 illustre le module de localisation des périmètres de chargement de données selon le mode de réalisation de l'invention; la figure 11 illustre le module de localisation des périmètres de déchargement de données selon le mode de réalisation de l'invention; la figure 12 illustre le module de localisation du véhicule dans le périmètre d'une station d'un réseau de transport selon le mode de réalisation de l'invention; la figure 13 schématise le procédé pour localiser un véhicule dans le périmètre d'une station d'un réseau de transport selon le mode de réalisation de l'invention; la figure 14 schématise le procédé pour localiser un véhicule dans le périmètre d'une station d'un réseau de transport selon le mode de réalisation de l'invention; la figure 15 illustre le module d'identification de la course desservie par un véhicule circulant sur un réseau de transport selon le mode de réalisation de l'invention ; et la figure 16 illustre le module d'historique de la course desservie par un véhicule sur un réseau de transport selon le mode de réalisation de l'invention. Dans ce qui suit, l'invention sera décrite dans le cas particulier d'un réseau de transport d'autobus, à titre d'exemple, mais ladite invention s'appliquerait de façon similaire à tous types de réseau de transport publics et privés et à tous les moyens de transport tel que un train, un métro, un tramway, un trolleybus, un bateau un ferry etc. Dans la description on désigne par "course" le parcours pré-programmé suivi par un véhicule de transport, et défini par les données suivantes: numéro de la ligne, numéro de la course, date et heure de départ de la course, liste des arrêts (ou stations), heures de passage aux différents arrêts, on désigne par "station" un arrêt desservi par un véhicule de transport sur une ligne de transport, on désigne par "parcours" le trajet entre deux stations et on désigne par ligne une route prédéfinie d'un réseau de transport.30 La figure 1 montre très schématiquement et à titre d'exemple un plan partiel d'un réseau d'autobus. La portion du réseau représentée sur la figure 1 montre trois lignes du réseau désignées respectivement par les références L1, L2 et L3. Chaque ligne, L1, L2 et L3, comprend N stations S1... SN_1, SN et comprend deux trajets de sens opposés, Ti et T2, entre une station de départ ou un dépôt D1, D2 ou D3, localisé à un bout de la ligne L1, L2 ou L3 et une station d'arrivée ou dépôt D1, D2 ou D3 localisé à l'autre bout de la ligne L1, L2 ou L3. Les "parcours" ou "trajets" possibles entre deux stations S1 et S2 de la ligne L1 sont désignés par P1, P2 et P3. Bien entendu, dans la réalité, le nombre des lignes d'un réseau de transport est largement supérieur à trois et est généralement de l'ordre de plusieurs dizaines. Un autobus 10 qui dessert la ligne L1 du réseau se déplace de la station du départ ou dépôt Dl vers la station d'arrivée du dépôt D3 en passant par les stations intérmediares S1 à SN_1 de la ligne L1. Le cercle 12 en traits discontinus, représente le périmètre d'un dépôt D1 , le cercle 14 désigne le périmètre d'une région d'une station Sn et le cercle 16 en traits mixtes désigne le périmètre d'une zone dans lequel des données peuvent être transférées entre le véhicule et un poste central. Bien entendu la station S1 peut être localisée au dépôt D1, D2 ou D3 et la station SN peut être localisée au dépôt D1, D2 ou D3. A un instant donné le véhicule 10 qui circule sur le réseau de transport a une position X,Y, une vitesse v, une accélération g, et une cap C. La figure 2 illustre un autobus 20 équipé d'un équipement qui permet de localiser l'autobus et de valider un titre de transport, selon un mode de réalisation de l'invention. L'autobus 20 est équipé d'un récepteur GPS 22 (acronyme anglo-saxon de Global Positioning System), des dispositifs de validation 25 et un équipement centralisé 21 , parfois appelé un concentrateur qui s'occupe de la gestion de l'ensemble des dispositifs 25. Le récepteur GPS 22 permet de fournir des données représentant la localisation du véhicule et des données représentant la qualité de couverture GPS, ainsi que la date et l'heure à un processeur disposé dans l'équipement centralisé 21. Les dispositifs de validation 25 reçoivent des informations nécessaires à la validation des titres de transport et mises à disposition par l'équipement centralisé 21. Des dispositifs de validation 25 sont reliés à l'équipement centralisé 21 par une liaison de données, par exemple une liaison Ethernet, RS485, etc.. L'équipement centralisé 21 est équipé d'un système de radiocommunication pour communiquer avec un serveur situé hors du véhicule, par exemple, au dépôt des autobus ou au niveau d'un central. Les informations concernant la localisation de l'autobus 20 et les informations reçues du dépôt par voie hertzienne sont transmises aux dispositifs de validations 25 par le concentrateur 21 au travers de la liaison de données. Un autre mode de réalisation d' équipement de localisation du véhicule et validation des titres de transport, selon l'invention est décrit en référence aux figures 3a et 3b . Un autobus 30 est équipé des dispositifs de validation 35 de titres de 25 transport. Chaque dispositif de validation 35 comprend un module de repérage spatial 32 de type GPS muni d'une antenne réceptrice, un lecteur de titre de transport 34 associé à un processeur 341, un module de radiocommunication 30 36 et un connecteur qui relie le dispositif de validation à l'alimentation (non représentée)du véhicule 30. Le processeur est configuré à localiser l'autobus selon le procédé de localisation qui sera décrit en ce qui suit. Le lecteur de titre de transport 34 est adapté pour lire les informations enregistrées sur un titre de transport de type carte à mémoire, avec ou sans contact avec la carte, afin de vérifier la validité du titre et autoriser un parcours donné sur un réseau de transport. Pour lire à distance un titre de transport de type carte à mémoire, le lecteur comporte un circuit d'émission- réception propre à coopérer à distance avec une carte à mémoire appropriée, de préférence par liaison radio, infra-rouge ou acoustique. Le lecteur 34 est adapté de façon connue par ailleurs pour soustraire du titre de transport une quantité correspondant au parcours désiré dans le cas où les données enregistrées sur le titre de transport sont quantifiables, par exemple lorsque les données représentent une somme d'argent prépayée par l'usager. Bien entendu dans le cadre de l'invention le lecteur de titre de transport 34 peut être agencé d'une façon connue par ailleurs pour lire une ou plusieurs des formes suivantes de titres de transport : ticket en papier à piste magnétique , ticket comportant des codes barres, jeton à puces, etc. De tels lecteurs sont bien connus dans l'état de la technique. Le module de radiocommunication 36 permet la communication entre le dispositif de validation 35 et un poste central situé au sol suivant le protocole IEEE 802-11, ou tout autre protocole basé sur une technologie sans fil. De cette manière le dispositif de validation 35 a la capacité de communiquer avec le poste central au sol pour décharger des données d'activité comprenant des données relatives aux voyages effectués par les passagers ayant emprunté l'autobus 30 en fin de service et charger en début de service d'opération les nouvelles données opérationnelles telles que les nouvelles versions logicielles, les paramètres liés aux évolutions des tarifs et les titres de transport mis en liste noire, etc. Dans un autre mode de réalisation de l'invention le dispositif de validation peut être équipé d'une batterie rechargeable. Cette batterie peut être reliée à l'alimentation de l'autobus de telle manière qu'elle peut se recharger lentement quand l'autobus est opérationnel et elle peut être adaptée pour passer en activité quand le contact de l'autobus est coupé. La figure 4 schématise les principaux composants ou modules de l'algorithme de localisation du véhicule employé par le processeur pour localiser l'autobus 10, 20 ou 30 selon un premier mode de réalisation de l'invention. L'algorithme de localisation selon un premier mode de réalisation comprend 15 des modules de traitement de données M1 à M7. Le procédé permet de déterminer la position de l'autobus 10, 20 ou 30 à un instant donné à partir des données fournies par le récepteur GPS et des données prédéterminées associées aux parcours potentiellement desservis par l'autobus 10, 20 ou 30. 20 Le module M1 permet de déterminer la position courante (X,Y) de l'autobus 10, 20 ou 30 ainsi que son comportement à partir des données GPS de localisation et des données de GPS indiquant la qualité de la réception GPS. II permet à tout instant de fournir les données de position et de comportement à un ou plusieurs des autres modules M2 à M7 de 25 l'algorithme. Le module M2 localisation de l'autobus à un dépôt permet d'indiquer à un ou plusieurs modules si l'autobus 10, 20 ou 30 est à un dépôt ainsi que les mouvements d'entrée et de sortie du dépôt à partir des données de position de l'autobus. Ce module permet de déterminer des données de position du véhicule au niveau d'un dépôt. Le module M3 localisation des périmètres de chargement de données permet d'indiquer aux autres modules si l'autobus 10, 20 ou 30 est dans un périmètre de chargement de données ainsi que les mouvements d'entrée et de sortie d'un périmètre de chargement à partir des données de position de l'autobus et des données de position de l'autobus relative à un dépôt. Le module M4 localisation des périmètres de déchargement de données permet d'indiquer aux autres modules si l'autobus 10, 20 ou 30 est dans un périmètre de déchargement de données ainsi que les mouvements d'entrée et de sortie d'un périmètre de déchargement à partir des données de position de l'autobus et des données de position de l'autobus 10, 20 ou 30 relative au dépôt. Le module M5 localisation dans le périmètre d'une station permet d'indiquer aux autres modules l'arrêt à une station donnée ainsi que les mouvements d'entrée et de sortie du périmètre de la station à partir des données de position de l'autobus 10, 20 ou 30 et des données d'historique des courses du réseau. Le module M6 identification de la course permet de fournir aux autres modules le numéro de la course suivie par l'autobus 10, 20 ou 30 ainsi que la liste des stations probables tant que la course n'est pas clairement identifiée, à partir des données de position de l'autobus 10, 20 ou 30 relative au dépôt et des données de position de l'autobus 10, 20 ou 30 relative à une station du réseau. C'est à dire du parcours desservi par le véhicule Le module M7 Historique de la course permet de fournir aux autres modules l'historique de chaque course effectuée par l'autobus 10, 20 ou 30. Ces informations concernent les heures de départ de chaque course, les heures d'arrivée aux stations, les coordonnées GPS des arrêts, les points intermédiaires (changements de direction), les pertes et recouvrements de couverture GPS. Le processeur 241 ou 341 mettant en oeuvre l'algorithme reçoit les paramètres d'entrée suivants : la définition des lignes potentiellement desservies par l'autobus 10, 20 ou 30; - la définition des listes des parcours possibles sur chacune des lignes, en anglais services patterns ; la définition du temps de parcours théorique entre chaque station d'un parcours donné, en anglais des time patterns ; la définition des courses (course programmée associée à un service pattern donné et à un time pattern donné) ; la liste des stations (arrêts) desservies par les véhicules et leurs coordonnées ; la localisation GPS et l'indication de qualité de réception ; et la date et l'heure. Les paramètres d'entrée peuvent être fournis sous d'autres présentations mais ceci ne modifie en rien les principes de l'algorithme, ex : la définition des courses peut être fournie sous une forme équivalente à celle présentée aux arrêts de bus. Les paramètres se sortie de l'algorithme comprennent une ou plusieurs des suivantes : la position courante de l'autobus 10, 20 ou 30 de transport ; - l'indication que l'autobus 10, 20 ou 30 se trouve dans le périmètre des points de chargement des données ; l'indication que l'autobus 10, 20 ou 30 quitte un dépôt ; l'indication du numéro de la course assurée par l'autobus 10, 20 ou 30 ; - l'indication que l'autobus 10, 20 ou 30 entre dans le périmètre d'une station ; l'indication que l'autobus 10, 20 ou 30 sort du périmètre d'une station ; l'indication que l'autobus 10, 20 ou 30 arrive au dépôt ; l'indication que l'autobus 10, 20 ou 30 se trouve dans le périmètre de déchargement des données ; et l'historique des courses effectuées par l'autobus 10, 20 ou 30 avec des informations relatives aux stations, aux horaires, aux points intermédiaires jalonnant le parcours tels que les changements de direction, les points de perte et de recouvrement de la couverture GPS, etc. La figure 5 illustre plus en détail le module M1 de positionnement et de comportement de l'autobus 10, 20 ou 30. Le module M1 est conçu pour traiter des données reçues du dispositif GPS 11, et pour fournir des données représentatives du positionnement (X,Y) et du comportement de l'autobus 10, 20 ou 30, ainsi que la date et l'heure. Les données représentatives du comportement de l'autobus 10, 20 ou 30 peuvent indiquer un arrêt de l'autobus 10, 20 ou 30 ou un changement de direction. Les données de positionnement (X,Y), la date et l'heure, et les indications de comportement de l'autobus peuvent être fournies à un ou plusieurs autres modules M2 à M7 de l'algorithme. Les paramètres d'entrée du module M1 sont principalement les données GPS fournies par le récepteur GPS 22 ou 32 (coordonnées X, Y, Z, date et heure et indication de qualité de réception Q) et l'historique des courses. L'historique des courses comprend des données caractéristiques des courses desservies par l'autobus. Le module M1 est susceptible de fonctionner dans plusieurs modes de fonctionnement, en fonction des informations fournies par le récepteur GPS. Un premier mode de fonctionnement û mode non localisé est adopté par le module M1 au démarrage suite à la mise sous tension de l'autobus. Un deuxième mode de fonctionnement - Mode couverture GPS normale - est adopté par le module lorsque le récepteur GPS fournit la position de l'autobus (X,Y) avec une qualité de réception (Q) acceptable. Un troisième mode de fonctionnement - Mode couverture GPS insuffisante - est adopté par le module lorsque l'information de couverture GPS indique une perte de couverture GPS et le récepteur GPS n'est plus en mesure de fournir la position de l'autobus i.e. la qualité de réception Q n'est pas acceptable. Le module M1 utilise des mécanismes d'accélération algorithmique basés sur une table mémorisant les positions et les comportements de l'autobus et sur une table permettant un calcul rapide du cap de l'autobus. La table de mémorisation des positions et des comportements de l'autobus comprend au minimum les champs suivants : La position courante de l'autobus (X,Y) et une indication de qualité des données de position(sûre, où la qualité de réception Q est acceptable, extrapolée, où la qualité de réception Q n'est pas acceptable) ; Les déplacements relatifs par rapport à la position précédente (dX, dY) ; La distance parcourue par rapport à la position précédente (d) ; La vitesse courante estimée (v) de l'autobus; Le facteur d'accélération/ralentissement de l'autobus (g) ; - Le cap de l'autobus (cap) et une indication de fiabilité de ce cap ; et Une indication de durée permettant de détecter l'arrêt de l'autobus. La table est une table comprenant N rangées (N étant paramétrable) et est de type FIFO (premier entré, premier sorti). Afin de permettre un calcul rapide du cap de l'autobus, on crée une table comprenant 90 éléments représentant les 90 degrés possibles. Le ratio dY/dX ainsi que les signes des valeurs dX et dY doivent permettre de déterminer rapidement l'angle du déplacement dans le référentiel. Mode Non Localisé Lors de la mise sous tension de l'autobus, le module initialise les tables 5 associées aux mécanismes d'accélération et se met en attente de réception d'une information de positionnement du récepteur GPS. Dès qu'une information de positionnement est reçue avec un indice de qualité Q satisfaisant, le module enregistre l'information dans la table des positions et des comportements et passe dans le mode couverture GPS 10 normale . Mode Couverture GPS Normale Sur acquisition d'une nouvelle information de positionnement (X,Y) de l'autobus, on vérifie si la qualité Q de l'information reçue est bonne. Si l'information de positionnement X,Y est jugée comme étant de bonne 15 qualité, le module regarde si un déplacement a eu lieu par rapport à la position passée. Si aucun déplacement n'a été observé, on incrémente un compteur de durée de l'arrêt observé. Si le compteur atteint une valeur N > 5 secondes (paramétrable), le module M1 peut signaler aux autresmodules que 20 l'autobus est arrêté (ou vient de s'arrêter). Si un déplacement a été observé, on mémorise la nouvelle position (X,Y) de l'autobus et on calcule les déplacements relatifs (dX,dy) de l'autobus, la distance parcourue (d), la vitesse (v), le cap, ainsi que l'accélération/ralentissement (g) observé. La position (X,Y) courante de 25 l'autobus peut être fournie aux autres modules M2 à M7. Dans ce mode de fonctionnement l'algorithme doit également déterminer les changements de cap de l'autobus et fournir cette information pour alimenter l'historique des courses (coordonnées GPS et timing des points intermédiaires). L'algorithme de calcul des points intermédiaires sera décrit plus en détail en ce qui suit. Si l'information de positionnement (x,y) est jugée comme étant de qualité (Q) insuffisante, le module extrapole la position courante de l'autobus pour la fournir aux autres modules et passe dans le mode couverture GPS insuffisante . L'algorithme d'extrapolation de la position sera décrit plus en détail en ce qui suit. Mode Couverture GPS Insuffisante Dans ce mode de fonctionnement, le module M1 extrapole toutes les secondes la position probable de l'autobus à partir des informations stockées dans la table des positions et des comportements de l'autobus et à partir de l'historique des courses effectuées par l'autobus. L'algorithme d'extrapolation de la position sera décrit plus en détail en ce qui suit. Dans ce mode, le module M1 gère une table des points d'entrée des zones de perte de couverture GPS. Cette table contient au minimum les informations suivantes : une référence unique du point d'entrée des zones de perte de couverture GPS ; les coordonnées du point d'entrée - Les n des courses passant par ce point d'entrée (si identifiée) - Les références des N points de sortie possibles Le module M1 gère également une table des points de sortie des zones de perte de couverture GPS. Cette table contient au minimum les informations suivantes : - une référence unique du point de sortie les coordonnées du point de sortie - les n des courses passant par ce point de sortie (si identifiée) La référence unique des points d'entrée et des points de sortie est attribuée par ce module et mémorisé dans l'historique des courses. Le passage de l'autobus par ces points d'entrée et de sortie est mémorisé dans l'historique (point caractéristique). Les données dynamiques relatives à chaque course (cap, vitesse, temps, etc.) sont également mémorisées dans l'historique et sont exploitées par l'algorithme d'extrapolation de la position décrit ci-dessus. Sur réception d'une information de positionnement de l'autobus jugée comme étant de bonne qualité, le module efface la table des positions et des comportements de l'autobus, enregistre la nouvelle position dans la table et transmet cette nouvelle position aux autres modules. Ensuite le module passe dans le mode couverture GPS normale . Extrapolation de position La figure 6 schématise le procédé d'extrapolation de position selon un mode de réalisation de l'invention. En passant de la station S2 à la station S5 du réseau, l'autobus 10, 20 ou 30 entre dans une zone de non-réception GPS. Le trajet réel de l'autobus entre le point d'entrée El dans la zone de non-réception GPS 41 et le point de sortie E2 de la zone est représenté par la ligne en traits discontinus. Le trajet extrapolé par le procédé de localisation est représente par la ligne continue. A la sortie E2 de la zone de non- réception GPS 41, la position (X,Y) de l'autobus est rectifiée par GPS. L'algorithme d'extrapolation dispose des informations stockées dans: ^ la table des positions et des comportements de l'autobus ; ^ la table des points d'entrée des zones de perte de couverture GPS ; 30 ^ la table des points de sortie des zones de perte de couverture GPS ; et ^ l'historique de la course (s'il existe et si la course a été identifiée). Si la course de l'autobus a été identifiée, on dispose des éléments suivants : ^ Au minimum, on dispose du service pattern de la course et du time pattern ù ce qui permet de savoir où est localisée la prochaine station et combien de temps il faut pour joindre cette station. ^ Si on dispose de l'historique de la course, on peut bénéficier d'informations supplémentaires telles que le prochain point caractéristique qui peut être : o Une station Sn située dans la zone de perte de couverture GPS ; o Un point de sortie de la zone de perte de couverture GPS. Ces informations vont permettre de positionner l'autobus 10, 20 ou 30 dans 15 la zone de perte de couverture GPS 41. Si aucune course n'a été identifiée, on dispose des éléments suivants : ^ La table des positions et des comportements de l'autobus ; ^ La table des points d'entrée des zones de perte de couverture GPS ; et 20 ^ La table des points de sortie des zones de perte de couverture GPS. Si le point d'entrée El n'existe pas dans la table des points d'entrée des zones de perte de couverture GPS, on crée une nouvelle entrée avec un numéro générique de course associée (course en cours). Ce numéro de 25 course générique associé devra être mis à jour lorsque la course aura été réellement identifiée. L'extrapolation de la position de l'autobus sera faite à partir du dernier enregistrement de la table des positions et comportements de l'autobus (cap, 30 vitesse). Si le point d'entrée El existe, il existe normalement des points de sortie associés. On prend le premier point de sortie de la liste (ou le plus probable qui peut être déterminé par d'autres critères tels que la date et heure courante) et on utilise le dernier enregistrement de la table des positions et comportements de l'autobus (vitesse). Le cap de l'autobus étant la ligne droite entre le point d'entrée et de sortie. Calcul des points intermédiaires La figure 7 schématise le procédé de calcul des points intermédiaires selon un mode de réalisation de l'invention. L'autobus 10, 20 ou 30 circule de la station S2 à la station S3 du réseau en passant par un carrefour Cl à un point intermédiaire (X, Y, dT). La flèche F1 représente la direction du mouvement de l'autobus avant d'arriver au carrefour Cl - le cap précédent, et la flèche F2 représente la direction de mouvement de l'autobus après le carrefour û le nouveau cap. Un point intermédiaire (X,Y, dT)correspond à un carrefour ou à un changement de cap significatif d'une rue. Les points intermédiaires sont gérés dans une table et sont identifiés de manière unique. Ces points intermédiaires sont mémorisés dans l'historique des courses. L'algorithme selon le mode de réalisation de l'invention dispose des informations stockées dans la table des positions et des comportements de l'autobus (positions et caps successifs). L'algorithme doit déceler : ^ les caps stables qui correspondent en général à des rues en ligne droite ou quasi-droite, ^ le passage d'un cap stable à un autre ainsi que le point médian qui représente le point intermédiaire (ou point de basculement de cap). Le module M2 de localisation de l'autobus par rapport à un dépôt sera décrit en référence aux figures 8 et 9. Le module M2 est conçu pour traiter des données de position (X,Y) et d'heure H courante reçues du module M1 pour indiquer aux autres modules si l'autobus est au dépôt ainsi que les mouvements d'entrée et de sortie du dépôt de l'autobus. Ce module permet de déterminer des données de position du véhicule par rapport à un dépôt. Les paramètres d'entrée du module M2 sont des données de position et d'heure, l'indication de la mise sous tension de l'équipement, et les données de périmètre des dépôts (Xd, Yd, Rd) où (Xd, Yd) est la positon centrale du dépôt et Rd est le radian du dépôt. La figure 9 illustre le périmètre Dl du dépôt et le circuit d'arrivée d'un autobus Al au dépôt et le circuit de départ A2 du dépôt. Lors de la mise sous tension de l'autobus ou du dispositif de validation, il faut savoir si l'autobus est localisé au dépôt ou bien s'il se trouve en dehors du dépôt, par exemple l'autobus peut être en attente à la station de départ d'une course. Si l'autobus est au dépôt, on peut indiquer le moment où l'autobus sort du dépôt. Si l'autobus est en dehors du dépôt, on peut indiquer le moment où l'autobus entre au dépôt. Dans un réseau de transport il peut y avoir plusieurs dépôts. La liste des dépôts et leurs caractéristiques sont définis en tant que paramètres de l'équipement. Le module M3 de localisation des périmètres de chargement sera décrit en référence aux figures 9 et 10. Le module M3 localisation des périmètres de chargement permet d'indiquer aux autres modules si l'autobus est dans un périmètre de chargement de données ainsi que les mouvements d'entrée et de sortie d'un périmètre de chargement. Ce module permet de déterminer des données de position du véhicule par rapport à une zone de transfert des données.30 Les paramètres d'entrée du module M3 sont des données de position et d'heure courante, l'indication que l'autobus est au dépôt et des données indiquant que l'autobus est à l'arrêt ainsi que le temps d'arrêt. Le module M3 est conçu pour traiter ces données pour indiquer aux autres modules si l'autobus est arrêté dans un périmètre de chargement de données et pour indiquer les mouvements d'entrée et de sortie d'un périmètre de chargement. Les données sont chargées dans l'équipement par voie hertzienne. La figure 10 9 illustre le périmètre Chi de couverture des antennes de chargement des données. Le module de radiocommunication de l'autobus permet la communication entre l'équipement de validation 35 et un poste central situé au sol suivant le 15 protocole IEEE 802-11 ou tout autre protocole basé sur une technologie sans fil. Lorsque l'autobus 10, 20 ou 30 est localisé au dépôt D1, le module M3 peut indiquer que l'autobus est entré dans une aire de chargement de données 20 Chi, que l'autobus s'arrête dans l'aire de chargement Chi et que l'autobus sort de l'aire de chargement Chi . Il peut y avoir plusieurs zones de chargement au niveau d'un dépôt. La liste des dépôts et les zones de chargement sont définis en tant que paramètres 25 de l'équipement. Le module M4 illustré sur la figure 11 localisation des périmètres de déchargement , illustré sur la figure 11, permet d'indiquer aux autres modules si l'autobus est dans un périmètre de déchargement Ch2 de 30 données ainsi que les mouvements d'entrée et de sortie d'un périmètre de déchargement Ch2. Ce module fonctionne de même manière que le module de localisation des périmètres de chargement décrit ci-dessus. II peut y avoir plusieurs zones de déchargement Ch2 au niveau d'un dépôt D1. La liste des dépôts et les zones de déchargement sont définis en tant que paramètres de l'équipement. Bien que la figure 9 illustre une zone de chargement Chi de données qui ne correspond pas à la zone de déchargement Ch2, dans les variantes de l'invention la zone de chargement Chi et déchargement Ch2 des données peuvent correspondre à la même zone. Le fait que le véhicule était déjà localisé au dépôt ou bien que le véhicule vient d'entrer au dépôt permet de discerner chargement et déchargement. Le module M5 de localisation de l'autobus dans le périmètre d'une station sera décrit en référence aux figures 12 à 14. Le module M5 localisation dans le périmètre d'une station permet d'indiquer aux autres modules l'arrêt à une station donnée ainsi que les mouvements d'entrée et de sortie du périmètre de la station. Ce module permet de déterminer des données de position du véhicule par rapport à au moins une station du réseau. Les paramètres d'entrée du module sont les données communes d'entrée d'algorithme incluant la liste des stations probables ainsi que les éléments fournis par les autres modules tels que, la position et l'heure courante, l'identifiant de la course desservie par l'autobus (lorsqu'il est connu), l'indication d'arrêt de l'autobus pendant au moins 5 secondes (paramètre ajustable) et l'historique des courses. Le module M5 est conçu pour traiter des données d'entrée et pour déterminer les informations relatives au passage de l'autobus dans l'environnement d'une station Sn notamment, l'entrée de l'autobus dans le périmètre de la station Sn, l'arrêt et ou le passage de l'autobus à une station et/ou la sortie de l'autobus du périmètre de la station Sn. Le module peut indiquer si un véhicule est passé par une station Sn sans s'arrêter. La figure 13 schématise les éléments pour la localisation au niveau d'une station Sn et comprend le périmètre d'une station PSn, le périmètre d'arrêt à une station PAn et les coordonnées de la station Sn. Le périmètre de la station PSn est défini par un cercle de rayon d'environ 30m (paramètre ajustable). Le périmètre d'arrêt PAn à la station est défini par un cercle de rayon d'environ 10m (paramètre ajustable). Ce module utilise des mécanismes d'accélération algorithmique basés sur une décomposition de la zone géographique desservie en cellules et sur une localisation de chaque arrêt (station) Sn dans ce référentiel comme le montre la figure 14. Cette décomposition en cellules régulières considère comme négligeables les erreurs de projection. Lors de la mise sous tension, le module M5 positionne chacune des stations Sn dans le référentiel défini par ses coordonnées X0, YO (paramètres ajustables). Pour chaque station, le module détermine la cellule X, Y d'appartenance dans le référentiel. Ceci permettra de ne comparer la position courante de l'autobus qu'aux coordonnées de stations positionnées dans la même cellule G1 que l'autobus ou positionnées dans une cellule limitrophe (adjacente)G2 à G9... Ensuite le module se met en attente d'une information de position de 25 l'autobus acquise via le GPS ou extrapolée par le module de positionnement M1 de l'autobus. Sur réception d'une information de position de l'autobus, on recherche la cellule G1 dans laquelle se situe l'autobus et on détermine la position relative 30 de l'autobus dans la cellule (Nord, Nord-Est, Est, Sud-Est, Sud, Sud-Ouest, Ouest, Nord-Ouest) afin d'identifier les cellules adjacentes G2 à G9 à prendre en compte. Si l'autobus n'était pas positionné au préalable dans le périmètre d'une station, on recherche toutes les stations Sn situées dans la même cellule G1 que l'autobus et dans les cellules adjacentes qui doivent être prises en compte. Pour chacune des stations, on compare la position de l'autobus avec les coordonnées chaque station. Si '(dX' +dY2) 2 est inférieur au rayon du cercle définissant le périmètre de la station PSn, le module doit signaler l'entrée dans le périmètre de la station PS,,. Si l'autobus était positionné au préalable dans le périmètre PSn d'une station Sn , et si l'autobus n'était pas positionné au préalable dans le périmètre d'arrêt PAn de la station Sn, on regarde si l'autobus a atteint le périmètre d'arrêt PAn de la station Sn . Si c'est le cas on mémorise l'information. Si l'autobus était positionné au préalable dans le périmètre d'une station PSn, et si l'autobus était positionné au préalable dans le périmètre d'arrêt PAn de la station Sn, on regarde si l'autobus est toujours dans le périmètre d'arrêt PAn de la station Sn. Si l'autobus est sorti du périmètre d'arrêt PAn de la station Sn, et si l'autobus ne s'est pas arrêté dans le périmètre d'arrêt PAn de la station Sn, on signale aux autres modules que l'autobus est passé par la station Sn sans s'arrêter. Sur réception d'une information d'arrêt de l'autobus (durée paramétrable), on regarde si l'autobus était entré dans le périmètre PSn d'une station Sn. Si l'autobus était déjà dans le périmètre d'arrêt de la station, on signale aux autres modules que l'autobus s'est arrêté à la station Sn. Sinon on regarde si l'autobus est dans le périmètre d'arrêt PAn de la station Sn. Si c'est le cas, on signale aux autres modules que l'autobus s'est arrêté à la station Sn. Sinon on considère qu'il s'agit d'un arrêt de l'autobus probablement dû au trafic ou à des feux tricolores proches de la zone d'arrêt. Si la course desservie par l'autobus a été identifiée, l'algorithme exploite l'historique de la course, notamment les coordonnées précises des arrêts à chacune des stations. En effet, pour une station Sn donnée, les zones d'arrêt des véhicules vont dépendre du moyen de transport et de la ligne desservie. Dès que la course est identifiée, l'algorithme utilise les coordonnées GPS de la station mémorisée dans l'historique de la course en lieu et place des coordonnées génériques de la station Sn. Le module M6 d'identification de la course sera décrit en référence à la figure 10 15. Le module M6 permet d'identifier la course desservie par un véhicule. Les paramètres d'entrée du module M6 sont l'indication que l'autobus est dans un dépôt, l'indication que l'autobus sort d'un dépôt, l'indication que 15 l'autobus est en dehors d'un dépôt, l'indication que l'autobus est à l'arrêt à la station Sn et l'indication que l'autobus est passé par la station Sn sans s'arrêter. A la mise sous tension, le module acquiert la date et l'heure courante 20 (entretenue localement), ou attend une information date et heure fiable provenant du récepteur GPS. Suite à l'acquisition d'une date et heure fiable, on attend une information fiable de localisation de l'autobus vis-à-vis du (ou des) dépôt(s) auquel 25 (auxquels) l'autobus peut être rattaché. Suite à la réception de l'indication que l'autobus sort du dépôt, on crée les listes de courses potentielles dont les horaires sont en adéquation avec la date et l'heure courante : Liste 1 : courses partant du dépôt dont les heures de départ sont comprises entre -5mn et +10mn par rapport à l'heure courante (paramètres ajustables) - Liste 2 : courses partant du dépôt dont les heures de départ sont comprises entre +10mn et +30mn par rapport à l'heure courante (paramètres ajustables) Suite à la réception de l'indication que l'autobus est en dehors du dépôt, on crée les listes de courses potentielles dont les horaires sont en adéquation avec la date et l'heure courante : Liste 1 : courses partant d'un terminus dont les heures de départ sont comprises entre -5mn et + 10mn par rapport à l'heure courante (paramètres ajustables) Liste 2 : courses partant d'un terminus dont les heures de départ sont comprises entre + 10mn et +30mn par rapport à l'heure courante (paramètres ajustables) Lors de la première élaboration des listes 1 et 2, la première station S1 de chacune des courses est sélectionnée comme étant la première station S1 à laquelle l'autobus est susceptible de s'arrêter. Ensuite le module attend les informations d'arrêt ou de passage de l'autobus à ces stations potentielles. Sur réception de l'indication d'arrêt de l'autobus à la station Sn, l'algorithme mémorise l'arrêt à la station Sn et affine les listes 1 et 2 de courses potentielles. Seules les courses desservant la station Sn sont maintenues dans ces 2 listes, et l'information relative à la prochaine station Sn+1 par laquelle l'autobus est susceptible de passer et de s'arrêter est réactualisée. Si aucune course des listes 1 et 2 ne dessert la station Sn, le module recherche l'ensemble des courses susceptibles de desservir la station Sn dans une plage horaire relativement large de -30mn à +30mn (paramètres ajustables) et enrichit la liste 1 avec cette nouvelle série de courses. Lorsqu'une seule et dernière course subsiste dans les listes 1 et 2 après réactualisation, l'algorithme transmet aux autres modules l'identifiant de la course desservie par l'autobus. Lorsque l'autobus s'arrête à la dernière station SN de la course, le module crée de nouvelles listes 1 et 2 de courses potentielles dont les horaires sont en adéquation avec la date et l'heure courante et susceptibles de desservir la même ligne dans le sens retour. Sur réception de l'indication de passage de l'autobus à la station Sn sans arrêt, l'algorithme mémorise le passage mais n'élimine pas des listes 1 et 2 les courses susceptibles de desservir la station Sn (car l'autobus ne s'est peut-être pas arrêté du fait qu'aucun passager n'a notifié son intention de descendre ou de monter dans l'autobus). L'information relative à la prochaine station Sn+1 par laquelle l'autobus est susceptible de passer et de s'arrêter est réactualisée. Le module M7 d'historique de la course sera décrit en référence à la figure 13. Le module M7 permet de mémoriser les données caractéristiques des courses desservies par l'autobus, a savoir : - Identification de la ligne desservie par l'autobus - Identification de la course desservie par l'autobus - Nombre d'itérations de l'autobus sur la même course Heure théorique de départ de la course (selon les paramètres reçus du système central) Heure observée de départ de la course, écarts observés (moyen, max+, max-) Données associées aux points caractéristiques de la course Type de point caractéristique : Point d'arrêt (station), Point intermédiaire (changement de cap), Point de perte de couverture GPS, Point de récupération de couverture GPS Si type point d'arrêt : Identifiant du point d'arrêt Coordonnées du point d'arrêt, écarts observés (dX moyen, dY moyen, dXmax+, dYmax+, dXmax-, dYmax-), Heure d'arrivée à l'arrêt, écarts observés (moyen, max+, max-) Temps de trajet par rapport à l'arrêt précédent, écarts observés 15 (moyen, max+, max-) Si type point intermédiaire : Identifiant du point d'arrêt intermédiaire Heure de passage au point intermédiaire, écarts observés (moyen, 20 max+, max-) Temps de trajet par rapport à l'arrêt précédent, écarts observés (moyen, max+, max-) Si type point de perte de couverture GPS : 25 Identifiant du point de perte GPS (déterminé par le module de positionnement) Temps de trajet par rapport à l'arrêt précédent, écarts observés (moyen, max+, max-) 30 Si type point de recouvrement de couverture GPS : Id du point de recouvrement du GPS (déterminé par le module de positionnement) Temps de trajet par rapport au point de perte de couverture GPS associé, écarts observés (moyen, max+, max-) Les avantages de l'algorithme selon le mode de réalisation décrit ci-dessus sont les suivants permet une tarification correcte du voyage effectué par un passager de l'autobus permet une localisation exacte sur la course desservie par l'autobus pour permettre l'élaboration ultérieure de statistiques sur la fréquentation des lignes fournit aux passagers des informations concernant la course û indiquer le prochain arrêt, le temps au prochain arrêt, le temps pour 15 aller au dépôt évite l'intervention du chauffeur de l'autobus. On notera que l'invention s'applique également a tout équipement embarqué sur un moyen de transport pour lequel un besoin de localisation sur un 20 ensemble de parcours prédétermine est nécessaire pour permettre à cet équipement d'offrir le service attendu
Procédé de dispositif de localisation d'un véhicule circulant sur un réseau de transport caractérisé en ce qu'il comprend les étapes permettant déterminer de manière automatique la position du véhicule à un instant donné ainsi que la course desservie par le véhicule à partir des données GPS (position, date et heure), des données théoriques associées aux parcours potentiellement desservies par le véhicule sur le réseau de transport, et des données historiques collectées par le dispositif durant l'exploitation de l'équipement.
1. Procédé de localisation d'un véhicule (10 ; 20 ; 30) circulant sur un réseau de transport caractérisé en ce qu'il comprend une étape pour déterminer de manière automatique sans intervention de chauffeur du véhicule des données de position (X,Y) du véhicule à un instant donné à partir des données GPS et des données pré-déterminées associées à un parcours potentiellement desservi par le véhicule (10 ;20 ;30) sur le réseau de transport. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape pour calculer des données relatives au comportement du véhicule (10 ;20 ;30), ces données comprenant un ou plusieurs des paramètres suivants : le déplacement (dX, dY) du véhicule relatif à la dernière position déterminée, la distance (d) parcourue par le véhicule, le cap du véhicule, la vitesse(v) du véhicule et l'accélération (g) du véhicule. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que la localisation du véhicule comprend une étape pour appliquer des mécanismes d'accélération algorithmique basés sur une table comprenant les positions et les comportements du véhicule et sur une table permettant un calcul rapide du cap du véhicule 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape pour déterminer des données de position du véhicule par rapport à un dépôt (Dl ;D2 ;D3) du réseau à partir des données de position (X,Y) du véhicule et des données caractérisant le périmètre du dépôt (Dl ; D2 ; D3). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape pour déterminer quand levéhicule (10 ;20 ;30) se trouve dans une zone de transfert des données dans laquelle des données peuvent être transférées entre le véhicule (10 ;20 ;30) et un poste central à partir des données de position du véhicule et des données de position du véhicule relatives à un dépôt (Dl ;D2 ;D3). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape pour déterminer des données de position du véhicule par rapport à au moins une station (Sn) du réseau de transport à partir des données de position (X,Y) et des données associées aux parcours potentiellement desservis par le véhicule (10 ;20 ;30). 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape pour identifier la ligne du réseau (L,) sur laquelle circule le véhicule de manière automatique à partir des données de position du véhicule relatives à un dépôt (Dl ;D2 ;D3) et des données de position du véhicule relative à au moins une station (Sn)du réseau 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape pour identifier la course (parcours et horaires) desservie par le véhicule de manière automatique à partir des données de position du véhicule relatives à un dépôt, des données de position du véhicule relative à au moins une station du réseau, et de l'heure courante (t). 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape pour mettre à jour l'historique des courses du véhicule sur le réseau, l'historique des courses comprenant des coordonnées GPS et le temps de passage à des points caractéristiques des parcours déjà desservis par le véhicule. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape pour extrapoler la position du véhicule dans les zones non couvertes par le GPS de manière automatique à partir des données de position et des données relatives au comportement du véhicule, des données relatives à la course desservie par le véhicule, et des données historiques collectées lors des courses précédentes du véhicule. 11. Procédé de validation d'un titre de transport sur un parcours donné caractérisé en ce qu'il comprend une étape de localisation d'un véhicule (10 ;20 ;30)selon un procédé selon l'une quelconque des précédentes, une étape de lecture des données enregistrées sur le titre de transport et une étape de vérification de la validité du titre de transport en fonction des données enregistrées sur le titre de transport et les données de position (X,Y) du véhicule (10 ;20 ;30). 12. Dispositif, pour véhicule, de validation (35) d'un titre de transport caractérisé en ce qu'il comporte : un lecteur (34) pour lire des données sur un titre de transport ; des moyens de localisation (32) de la zone géographique dans lequel se trouve le dispositif de validation à un instant donné ; et un processeur (341) associé au lecteur (34) pour localiser le véhicule (10 ;20 ;30) selon un procédé selon l'une quelconque des 1 à 10 et pour vérifier si les données lues correspondent à un titre de transport valide. 13. Dispositif de validation (35) selon la 12, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de transmission et/ou réception (36) des signaux radio pour envoyer des données à un système central localisé hors du véhicule, et/ou pour recevoir des données dudit système central. 14. Dispositif de validation (35) selon les 12 ou 13 caractérisé en ce que les moyens de localisation (32) comprennent un dispositif de positionnement de type GPS.5
G,H
G08,G01,H04
G08G,G01S,H04H
G08G 1,G01S 5,H04H 20
G08G 1/123,G01S 5/14,G08G 1/09,G08G 1/0962,H04H 20/00
FR2890627
A1
MECANISME DE TANSMISSION A DEBRAYAGE AUTOMATIQUE ET MISE AU POINT MORT DE LA BOITE, POUR ECONOMIE D'ENERGIE
20,070,316
L'invention concerne un mécanisme de transmission pour véhicule automobile terrestre à moteur à combustion interne essentiellement à piston, dont la vocation est de réduire la consommation d'énergie par rapport aux transmissions traditionnelles, et donc de réduire la consommation de carburant pour un même déplacement. A ce jour, un véhicule équipé d'une transmission dite mécanique , faite d'un embrayage et d'une boîte de vitesse à commande manuelle, ne permet pas dans son utilisation normale de désolidariser spontanément le moteur de la boîte de vitesses, lorsque celui-ci ne demande plus d'énergie pour évoluer dans la circulation. Cet état est pourtant l'une des bases essentielles du fonctionnement d'un véhicule. C'est le cas dès le moindre ralentissement jusqu'à la nécessité absolue d'immobilisation. Il en va de même pour une transmission dite automatique . Dans la pensée, il faut voir l'Energie en monté, et l'Energie en descente. En effet, les technologies actuelles font que le régime moteur est constamment lié à la vitesse du véhicule, via les chaînes cinématiques dépendantes de la route, ceci quelque soit les circonstances de circulation: Profil de la route (déclinaison, descente), météo (vent), autres usagers (ralentissements, obstacles), etc... Le conducteur se voit donc dans l'obligation d'adapter le régime moteur à la vitesse de la circulation. Cette constatation est à ce jour une évidence logique du fait des technologies actuelles, mais qui a comme conséquence directe de consommer du carburant dans des circonstances qui ne demande pas d'Energie, soit du gâchis de carburant. L'invention s'attache par son mécanisme à répondre en tout ou partie à cet inconvénient majeur, compte tenu de l'accroissement du nombre de voitures et d'espaces urbains sur toute la planète, véhicules qui entraînent des circulations en yoyo sans freinage puissant. L'invention représente sur l'instant, un moyen d'économie d'énergie et de réduction de pollution, essentiel au niveau planétaire. Il s'agit, tout comme un compresseur d'air de chantier qui se met au ralenti lorsqu'il n'y a pas de consommation d'air à comprimer, de mettre le moteur du véhicule au repos lorsque celui-ci n'a pas besoin d'Energie. L'invention consiste, dans certaines circonstances de circulation reconnues par des capteurs paramétriques, à mettre en oeuvre un mécanisme embrayage-transmission automatique assisté et piloté par ordinateur , dont le but est d'isoler automatiquement le moteur de la transmission. Lors du déclanchement de cette phase, le moteur est débrayé et mis au repos, de manière à éliminer de la chaîne cinématique le frein moteur, qui ralentir inutilement le véhicule dans de nombreuses circonstances de circulation. Simultanément, la boîte de vitesse est mise au point mort pour réduire au minimum les frottements internes consommateurs d'énergie. Rappelons que le frein moteur est un couple résistant issu du cycle de compression réalisé en présence d'un mélange d'alimentation énergétiquement pauvre en carburant, mélange obtenu lorsque l'arrivée principale d'alimentation en gaz frais est interrompue. Le couple moteur résistant est d'autant plus grand que le régime sans alimentation est élevé, pour devenir inexistant ou presque au ralenti du moteur, puisque la, l'alimentation est proportionnelle au couple résistant. Dans la configuration moteur isolé au ralenti , la consommation du moteur devient alors minimum, dès lors que le véhicule avance toujours via l 0 son Energie propre ou Intrinsèque . Cette constatation est facilement vérifiable en débrayant volontairement un véhicule traditionnel à boîte mécanique, et en le mettant au point mort, tout en roulant. Nous sommes dans ce cas dans une phase d'économie d'énergie, puisque le moteur au repos a son nombre de tour minimum nécessaire à l'entretien de son fonctionnement, et la transmission est en frottement interne minimum, car au point mort. Dans la pratique, cette phase est mise en oeuvre par le mécanisme de l'invention, lors de ralentissements de la circulation détectés par un système radar placé à l'avant du véhicule. Ce système à évolution sans limite de détection, a pour vocation première de mesurer la distance d'un obstacle mobile qui précède, pour en déduire sa vitesse relative, et alimenter en information l'ordinateur de bord. Les principales situations de surplus d'Energie peuvent ainsi se 25 présenter: Soit l'Energie propre du véhicule permet de suivre le flot au cours d'un ralentissement; Devant cet équilibre instable, tout comme la conduite avec les régulateurs et limiteurs de vitesse, le pilotage du mécanisme est encadré par 2 repères pour donner une fourchette de fonctionnement, afin d'éviter l'emballement dudit mécanisme par un effet yoyo, en débrayant et en embrayant constamment en instabilité. Soit l'Energie propre est supérieure au besoin; l'opérateur freine normalement pour ralentir le véhicule. Soit l'Energie propre est très importante lors d'un fort ralentissement; L'opérateur freine en conséquence. Un capteur de pression du circuit hydraulique de freinage, conjointement avec l'information du système radar, autorise l'embrayage du moteur sur la boîte de vitesse préalablement sélectionné à un rapport compatible avec la vitesse du véhicule. Le frein moteur vient alors consommer de l'énergie et soulager les freins du véhicule. Soit l'Energie propre du véhicule s'accroît lors d'une descente; L'opérateur freine. Un capteur d'horizontalité prend en compte la déclivité, et ordonne l'embrayage du moteur pour ajouter au ralentissement, le frein moteur. Soit dEnergie propre est trop faible pour suivre le flot de la circulation; L'opérateur accélère. Le mécanisme s'embraye et le moteur donne le complément d'énergie pour poursuivre l'intégration du véhicule dans la circulation. Cette phase reste en pourcentage la plus courante dans le fonctionnement principal, puisque le véhicule a besoin d'un minimum vital d'Energie pour avancer. Le mécanisme peut être, soit activé (débrayage automatique du moteur), pour répondre aux situations ci-dessus, soit désactivé par l'opérateur pour une conduite plus sportive ou des raisons de sécurité, comme une conduite sur pluie, des routes très accidentées pleines de virages, etc... Le mécanisme peut se désactivé seul lors d'un dépassement de seuil de sécurité, comme, une vitesse considérée comme élevée, une élévation anormale de la température des freins, la prise d'un virage à trop grande vitesse pour une conduite roue libre (capteur centrifuge et sur crémaillère de direction), une non utilisation sur plusieurs minutes (conduite sur autoroute par exemple), etc... Le mécanisme peut opérer une impossibilité d'activation lors, de freins signalés très usés, d'un véhicule lourdement chargé, d'une conduite sur route pouvant être potentiellement verglacée, d'une panne de radars, etc.. . Le pilotage du mécanisme empêche toute monté en régime du moteur en position débrayée. Le pilotage du mécanisme peut être associé à un régulateur ou limiteur de vitesse. Le pilotage du mécanisme choisi le meilleur rapport en fonction de la 25 reprise optimum détecté par l'action sur l'accélérateur ou le tableau de bord; Conduite souple: reprise au couple; Conduite sportive: reprise au régime et en puissance. Ce choix sans limite fait l'objet d'une présélection du conducteur 30 assistée dans les cas d'urgence par l'ordinateur. Le pilotage du mécanisme peut déclancher dans le cadre de l'invention, le freinage dans le cas où le système radar détecte un véhicule ou un obstacle à une distance critique, à une vitesse donnée. Pilotage technologique du mécanisme. D'autres variables peuvent être apportées au pilotage du mécanisme par ordinateur, par d'autres capteurs, comme un radar arrière, la description n'étant pas limitative dans la recherche de la sécurité. L'embrayage du mécanisme est séparé ou associé à une fonction 40 embrayage manuel (commande à pied ou à main). L'embrayage est monodisque, multidisques ou à cônes, à sec ou à l'huile. L'embrayage est dans certaines configurations magnétiques. La boîte de vitesse n'a pas d'impératif particulier. Elle est à 2 ou X arbres parallèles traditionnels, ou à train épicycloïdal à embrayages et freins du type boîte automatique , du moment que le passage des vitesses soit assisté et piloté hydrauliquement, pneumatiquement ou électriquement, par l'ordinateur central et toute forme de sélection de vitesse, comme un levier de commande, un sélecteur à main ou à pied, etc.. Le mécanisme peut recevoir un convertisseur de couple. La sélection des phases du système peut être vocale. La visualisation sur le tableau de bord donne à tout instant les paramètres de l'état de la transmission, roue libre, moteur embrayé, régime moteur, consommation estimées, wattmètres, etc... L'invention est aussi associée de façon facultative à un mécanisme récupérateur d'énergie par alternateur ou dynamo, et accumulateurs. Cette configuration spécifique à cette transmission se différencie des applications existantes par le fait que le véhicule ne dispose pas d'un bloc accumulateur général, mais d'un ensemble d'accumulateur de faible capacité, qui d'un côté, se vident entièrement en matière de potentiel énergétique, avant de se recharger brusquement à forte intensité du fait de son état de décharge pratiquement complet. Cette rotation sélective des acculturateurs, en charge lors des freinages, en réserve si trop d'énergie est à accumuler, ou en décharge pour alimenter un faible apport en cas d'un simple suivie de véhicule dans le trafic jusqu'à épuisement total, est gérée par l'ordinateur général de la transmission. Ainsi, un ensemble de petits accumulateurs se déchargent et se rechargent sélectivement pour met en ouvre un appoint électrique très ponctuel au mode de fonctionnement de la transmission suivant l'invention. Il ne s'agit pas d'un apport substantiel en matière énergétique, mais d'un petit ajout qui évite la relance du moteur du véhicule pour une toute petite impulsion d'énergie complémentaire, et n'a donc rien à voir avec les véhicules mixtes carburant électrique , qui eux emmagasinent vraiment de l'énergie électrique pour se substituer au carburant. Sécurité : Le système radar de l'invention peut directement échanger des informations avec des feux tricolores ou des balises de Stop et autres, qui, équipés d'un émetteur, indiquent l'état des feux, la situation du croisement pour les Stop , etc. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente, un véhicule comme l'invention allant à une vitesse V1 supérieure à la vitesse de voiture précédente V2. Le radar R de V1 détecte ledit véhicule dans sa zone de prise en charge. La figure 2 représente, V1 en survitesse sur V2; VI débraye automatiquement D via son autorisation d'ordinateur. Le moteur de V1 vient au ralenti, la boîte de la transmission est au point mort. La figure 3 représente, VI en vitesse excessive, le conducteur freine. Le récupérateur d'énergie E entre en action par secteur vide B , suivant l'invention. La figure 4 représente, VI dans une perte de vitesse supérieure à V2. VI 5 accélère A et la transmission s'embraye de nouveau pour redonner de dEnergie au véhicule. Le cycle est complet. 10 20 25 30 35
L'invention consiste, via des capteurs paramétriques à mettre en oeuvre dans certaines circonstances de circulation, un mécanisme « embrayage-transmission automatique assisté et piloté par ordinateur », dont le but est d'isoler automatiquement le moteur de la transmission.L'invention concerne un mécanisme de transmission pour véhicule automobile terrestre à moteur à combustion interne essentiellement à piston, dont la vocation est de réduire la consommation d'énergie par rapport aux transmissions traditionnelles, et donc de réduire la consommation de carburant pour un même déplacement.
1/ Dispositif mécanique embrayage-transmission automatique assisté et piloté par ordinateur , dont le but est d'isoler automatiquement le moteur de véhicules de sa transmission, pour sa mise au ralenti conjointement à la mise au point mort de la boîte de transmission, pour économiser l'Energie, ceci dans des circonstances de circulation détectées par des capteurs appropriés, dont un radar à l'avant du véhicule, 2/ Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, le système utilise des capteurs du type radar avant et arrière, des capteurs de pressions d'huile sur le circuit de freinage, centrifuge ou sur la crémaillère de direction, pour la température et l'usures des freins, le poids du véhicule, la température et l'humidité pour le verglas et la pluie, etc,.. 3/ Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, le mécanisme assisté et piloté par ordinateur entre en sécurité par sa technologie, lors d'une vitesse trop élevée du véhicule pure ou en virage, une non utilisation sur plusieurs minutes du système, une température ou une usure anormal des freins, une non-conformité avec un régulateur ou limiteur de vitesse, la monté en régime du moteur en position débrayée, une panne d'un capteur comme le radar, ceux-ci pouvant déclancher un freinage d'urgence. 4/ Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, l'embrayage du mécanisme automatique est séparé ou associé à une fonction commande manuelle à pied ou à main, tout confondu dans le système. Il est monodisque, multidisques ou à cônes, à sec ou à l'huile, ou magnétique. 5/ Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, la boîte de vitesse mécanique ou automatique, a des passages de vitesses pilotés hydrauliquement, pneumatiquement ou électriquement, par un ordinateur central en toute forme de sélection de vitesse, levier de commande ou sélecteur manuel à main ou à pied, etc... 6/ Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le mécanisme peut recevoir un convertisseur de couple. 7/ Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, l'invention est associée à un mécanisme récupérateur d'énergie par alternateur ou dynamo, constitué de petits accumulateurs, qui se chargent et se déchargent sélectivement à fond, par ordinateur. 8/ Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, le système radar de l'invention peut directement échanger des informations avec des feux tricolores ou des balises de Stop en exemple, pour plus de sécurité ;
B
B60
B60W
B60W 10,B60W 30
B60W 10/02,B60W 30/18
FR2889845
A1
METHODE POUR LE DESSIN D'OLIGONUCLEOTIDES POUR DES TECHNIQUES DE LA BIOLOGIE MOLECULAIRE
20,070,223
Domaine de l'invention La présente invention divulgue une méthode pour dessiner des oligonucléotides utiles en techniques de la biologie moléculaire, aussi bien en tant qu'amorces (primers) pour PCR (réaction en chaîne de polymérisation) que pour d'autres techniques, ou comme des sondes d'identification et/ou quantification. En particulier, on divulgue une méthode pour dessiner des oligonucléotides spécifiques pour l'identification d'une séquence déterminée dans un échantillon métagénomique. Art antérieur Diverses méthodes de la biologie moléculaire requièrent l'utilisation de séquences courtes d'ADN (oligonucléotides) qui satisfont à des conditions physicochimiques et biologiques déterminées pour marquer la présence d'un organisme ou groupe d'organismes déterminé. Parmi ces méthodes, on peut mentionner l'hybridation fluorescente in situ (FISH), l'électrophorèse en gel de gradient dénaturante (DGGE), ou la conjugaison avec des marqueurs spécifiques, tels que des sondes de détection ou de quantification des microorganismes, gènes ou séquences déterminés, et la réaction en chaîne de polymérisation (PCR), où on emploie une paire d'oligonucléotides comme amorces de la réaction. L'application de cette invention peut être faite dans les cas déjà décrits ou dans d'autres cas dans lesquels on a besoin d'oligonucléotides spécifiques. Normalement, les oligonucléotides sont synthétisés artificiellement selon la description de leurs bases constituantes. La détermination des séquences adéquates pour le procédé en question est dénommée dessin d'oligonucléotides D. Selon la procédure invoquée, certaines restrictions thermodynamiques peuvent limiter l'ensemble d'oligonucléotides valides. Les oligonucléotides qui résultent de ce dessin seront complètement identifiés par les séquences nucléotidiques utilisées dans leur synthèse, lesquelles peuvent être caractérisées comme des mots ayant une longueur infinie de l'alphabet {A, C, T, G}. Les méthodes traditionnelles de dessin d'oligonucléotides, parmi lesquelles on peut mentionner le Primer3 (Rozen S, Skaletsky H (2000), Primer3 on the WWW for general users and for biologist programmers. Dans: Krawetz S, Misener S (editors), Bioinformatics Methods and Protocols: Methods in Molecular Biology. Humana Press, Totowa, NJ, pages 365-386), permettent le dessin de paires d'oligonucléotides pour amplification par PCR, en validant une série de conditions thermodynamiques. Néanmoins, ces méthodes permettent seulement le dessin d'oligonucléotides pour une séquence particulière, ne considérant pas le cas dans lequel on a besoin de reconnaître plusieurs séquences d'organismes différents. La méthode utilisée traditionnellement dans ce cas exige la réalisation d'un alignement multiple de toutes les séquences qu'on a besoin de reconnaître, en utilisant un logiciel d'ordinateur comme le CLUSTALW (Higgins D., Thompson J., Gibson T. (1994). CLUSTAL W: improving the sensitivity of progressive multiple sequence alignment through sequence weighting, position-specific gap penalties and weight matrix choice. Nucleic Acids Res. 22: 4673-4680). Cet alignement permet de reconnaître les régions conservées parmi toutes les séquences qu'on a besoin de reconnaître et, en conséquence, de dessiner des oligonucléotides dans ces régions. Néanmoins, réaliser ces alignements est coûteux et il peut être prohibitif quand le nombre de séquences est grand. En outre, l'alignement multiple requiert de déterminer des paramètres de pénalisation dérivés de quelque modèle évolutif des séquences. Le résultat dépend des valeurs choisies pour ces pénalisations et il peut être fragile devant de petits changements dans ces valeurs. D'autres méthodes de dessin d'oligonucléotides ont été développées ces derniers temps, comme par exemple dans le document US2003097223 (Nakae et Ihara, 22/05/2003), qui protège une nouvelle méthode de dessin d'amorces d'ADN. Cette méthode dessine automatiquement des paires d'amorces et ensuite celles-ci sont sélectionnées selon certaines conditions, telles que la longueur des oligonucléotides, le pourcentage du contenu en CG et la Tm (température de fusion). La méthode de la présente invention prend en considération, en plus de ces aspects élémentaires pour dessiner des amorces, que les experts en la matière connaissent bien, l'analyse thermodynamique des oligonucléotides dessinés, ce qui donne un avantage sur la méthode décrite dans US2003097223, puisqu'elle assure la stabilité des amorces dessinées en augmentant les possibilités de succès dans l'emploi de ces amorces. Un autre aspect différent entre le document précédent et l'invention ici présentée est que ce document concerne l'obtention d'amorces utiles pour plusieurs exons d'un génome, alors que dans un aspect de l'invention on cherche à amplifier tous les microorganismes d'un taxon déterminé, ce qui constitue en soi même une différence, mais en plus la stratégie utilisée dans les deux cas pour trouver des amorces ou des oligonucléotides qui reconnaissent plus d'une matrice est différente dans les deux cas, dans le document US2003097223 une pluralité d'amorces est dessinée (indiqué comme le paragraphe 701) par des moyens bioinformatiques à partir d'une base de données qui comprend différents exons (pas 700) et après les fragments d'ADN amplifiés par PCR sont analysés avec les amorces dessinées et on voit empiriquement quelles amorces amplifient les exons d'intérêt. Au contraire, dans la présente invention on cherche dans la base de données de dessin (qui comprend les séquences d'intérêt) quelles amorces sont présentes dans le maximum de séquences d'intérêt et selon cette information les amorces sont choisies pour être construites et utilisées. Un autre document de l'état de la technique est dans ce cas la publication de Wang et Seed: "A PCR primer bank for quantitative gene expression analysis" Nucleic Acids Research, 2003, vol 31, N 24: 154 dans lequel un algorithme est validé pour l'identification d'amorces de transcription spécifiques pour PCR et les auteurs ont créé une base de données online avec les amorces qui remplissent lesdites conditions pour des gènes humains et murins. L'algorithme décrit par Wang et Seed est significativement différent de celui décrit dans la présente invention, premièrement parce qu'il ne considère pas la possibilité de choisir un oligonucléotide ou une paire d'amorces communs à un taxon déterminé, mais choisit uniquement des amorces spécifiques pour une seule séquence d'intérêt, et en second lieu, dans le procédé de sélection d'oligonucléotides, on choisit d'évaluer seulement le AG des 5 derniers résidus de l'extrémité 3' et, quand celui-ci est inferieur à -9 kcal/mol, le candidat est rejeté. Dans la présente invention le AG de tout oligonucléotide candidat est évalué et le critère de sélection est beaucoup plus strict; on sélectionne préférablement les oligonucléotides ayant un AGhm;n de -1,5 kcal/mol (AG pour la formation d'épingles). Pour prédire la formation d'épingles, dans la publication on évalue l'autocomplémentarité des séquences et on permet seulement 5 coïncidences (match) non contiguës; de la même façon, pour éviter la formation de dimères d'amorces on évalue la présence d'une séquence complémentaire de 4 des résidus de l'extrémité 3' dans la même amorce (pour éviter des dimères) ou dans l'autre amorce (pour éviter de la réactivité croisée). Dans la présente invention, on a abordé le sujet des structures secondaires d'une façon différente et plus efficace que la simple comparaison de complémentarité des séquences; dans ce cas on évalue la différence d'énergie libre de Gibbs pour toutes les conformations possibles et, par rapport à la plus stable d'entre elles, on détermine si le ou les oligonucléotides sélectionnés sont appropriés à la formation de structures secondaires. Comme il peut être observé, la méthode de l'invention présente des avantages 20 techniques indiscutables par rapport aux autres méthodes existantes dans l'état de la technique. En résumé, jusqu'à présent il n'a pas été divulgué de méthode de dessin d'oligonucléotides rapide et économique qui permette de dessiner des oligonucléotides spécifiques pour une séquence choisie quand ladite séquence se trouve dans un échantillon métagénomique ou qui permette de dessiner des oligonucléotides qui reconnaissent plusieurs séquences d'organismes différents simultanément. Dans cette divulgation, on a résolu ledit problème de la technique existante, en créant une méthode de dessin d'oligonucléotides spécifiques pour une séquence déterminée ou des groupes de séquences, qui ne considère pas seulement l'information du matériel génétique à identifier, mais aussi l'information de tout autre matériel génétique susceptible d'être présent dans un échantillon métagénomique sur lequel on a besoin de travailler. Un autre problème habituel dans le cadre du dessin d'oligonucléotides est de disposer d'un oligonucléotide avec les conditions de spécificité requises, mais inefficace dans la réalisation des procédés de biologie moléculaire. Une explication de cette déficience est la formation de structures secondaires dans l'oligonucléotide (épingles), ou l'autohybridation, ce qui diminue la concentration active en oligonucléotide dans le milieu réactionnel. Dans le cas de la technique PCR, dans laquelle on emploie une paire d'oligonucléotides simultanément, en plus de l'auto-hybridation et de la formation d'épingles, une hybridation croisée entre les deux oligonucléotides peut avoir lieu dans le milieu réactionnel et cela rend la réaction inefficace. Dans le but de surmonter ce problème technique, la méthode de l'invention inclut une étape dans laquelle les oligonucléotides dessinés sont évalués thermodynamiquement pour écarter la formation d'épingles, l'autohybridation ou l'hybridation croisée entre une paire d'amorces. Pour chacune de ces situations, l'énergie libre de Gibbs des différentes conformations possibles est calculée, déterminant ainsi la plus stable d'entre elles, et si ladite conformation plus stable a un AG inférieur à un seuil défini, ledit oligonucléotide est écarté, assurant ainsi la disponibilité des oligonucléotides dessinés. La méthode de la présente invention permet ainsi de résoudre tous les problèmes qui existent dans le cadre du dessin d'oligonucléotides pour les techniques de biologie moléculaire. Résumé de l'invention Comme il a déjà été décrit, la présente invention divulgue une méthode qui peut être utilisée pour identifier une séquence ou un groupe de séquences spécifiques 5 d'ADN ou d'ARN à partir d'un échantillon biologique complexe. Plusieurs méthodes de la biologie moléculaire ont besoin de la présence de séquences courtes d'ADN, appelées oligonucléotides, qui sont artificiellement synthétisées à partir d'une description des ses bases constituantes. La méthode de dessin d'oligonucléotides inclut la sélection ou la construction d'une base de données de séquences de référence nommée base de données d'évaluation , la sélection d'un sous-ensemble de séquences correspondant aux organismes d'intérêt nommée base de données de dessin , la sélection à partir de ces séquences d'oligonucléotides candidats, l'épuration de ces oligonucléotides candidats selon des critères de spécificité d'hybridation et de stabilité thermodynamique, ce qui permet d'obtenir une liste d'oligonucléotides dessinés et optionnellement l'ordre de ceux-ci selon leur spécificité taxonomique. La base de données de séquences de référence peut être construite à partir d'une base de données publique, par exemple à partir d'une base de données publique de gènes 16S. De préférence, la base de données de dessin est construite en sélectionnant les séquences qui correspondent aux gènes d'intérêt dans la base de données de séquences de référence. Ce sous-ensemble de séquences d'intérêt peut être construit selon une classification taxonomique et constituer la base de dessin. De préférence, la sélection des oligonucléotides candidats est faite en considérant toutes les sous-séquences d'une longueur définie existant dans les séquences d'intérêt et les sous séquences inverses- complémentaires de celles-ci. De préférence, l'épuration des oligonucléotides candidats considère valides seulement ceux qui apparaissent moins de deux fois dans chaque séquence d'intérêt. En particulier, on considère qu'un oligonucléotide apparaît plus d'une fois si la même séquence est répétée ou s'il y a une coïncidence de la plupart des nucléotides de deux séquences possibles, de manière préférée si le nombre de nucléotides de deux séquences qui coïncident est de 85%. L'épuration des oligonucléotides candidats peut également considérer valides ceux qui forment des structures secondaires dont la différence d'énergie libre de Gibbs est supérieure à un seuil déterminé, de préférence supérieure à -7 kcal/mol, de manière particulièrement préférée égale à -1,5 kcal/mol. Selon un autre mode de réalisation, l'épuration des oligonucléotides candidats considère valides ceux qui s'hybrident avec une copie d'euxmêmes en formant des structures dont la différence d'énergie libre de Gibbs est supérieure à un seuil défini, de préférence supérieure à -7 kcal/mol. Eventuellement, la méthode selon l'invention comporte une étape supplémentaire d'ordonnancement des oligonucléotides dessinés selon leur spécificité taxonomique. Par exemple, l'ordonnancement est réalisé en cherchant l'oligonucléotide dessiné dans la base de données de séquences de références et le nombre de séquences de chaque groupe taxonomique auxquelles ledit oligonucléotide s'hybride est enregistré. Ou bien l'ordonnancement des oligonucléotides dessinés est réalisé selon leur spécificité taxonomique, selon la Sensibilité de l'oligonucléotide considéré par rapport au groupe des séquences d'intérêt, où la Sensibilité correspond au rapport des séquences d'intérêt trouvées versus les séquences d'intérêt existantes dans la base de données. L'ordonnancement des oligonucléotides candidats peut également être réalisé selon la Sélectivité de l'oligonucléotide considéré par rapport au groupe des séquences d'intérêt, où la Sélectivité correspond au rapport du nombre de séquences trouvées qui appartient au taxon d'intérêt. De préférence, l'ordonnancement des oligonucléotides candidats est réalisé selon le produit de la Sensibilité et la Sélectivité de chaque oligonucléotide par rapport au groupe d'intérêt, et en ce qu'on sélectionne les oligonucléotides où ledit produit est le plus élevé. La méthode selon l'invention peut comprendre la construction des oligonucléotides sélectionnés, le marquage desdits oligonucléotides avec une technique de marquage connue, et l'utilisation pour identifier la présence de microorganismes du taxon sélectionné dans un échantillon métagénomique. Un autre objet de la présente invention est l'utilisation d'un oligonucléotide dessiné par la méthode selon l'invention pour identifier la présence de microorganismes déterminés dans un échantillon métagénomique. En outre, on divulgue l'extension de cette méthode au cas dans lequel on requiert des paires d'oligonucléotides, comme il peut être le cas de procédés de réaction en chaîne de polymérisation (PCR). Cette variante de la méthode comprend la construction ou sélection d'une base de données de référence nommée base de données d'évaluation , la sélection d'un sousensemble de séquences correspondant aux organismes d'intérêt nommée base de données de dessin , la sélection à partir de ces séquences de deux ensembles d'oligonucléotides candidats, l'épuration de chacun de ces ensembles d'oligonucléotides candidats selon des critères de spécificité d'hybridation et de stabilité thermodynamique, l'obtention d'une liste de paires d'oligonucléotides formées par un élément de chaque ensemble qui remplit des conditions physiques et thermodynamiques, et l'ordonnancement de ces paires selon la spécificité taxonomique. La base de données de séquences de référence peut être construite à partir d'une base de données publique, par exemple à partir d'une base de données publique de gènes 16S. De préférence, la base de données de dessin est construite en sélectionnant les séquences qui correspondent aux gènes d'intérêt dans la base de données de séquences de référence. Ce sous-ensemble de séquences d'intérêt peut être construit selon une classification taxonomique et constituer la base de dessin. De préférence, la sélection des oligonucléotides candidats est faite en considérant toutes les sous-séquences d'une longueur définie existant dans les séquences d'intérêt et les sous séquences inverses- complémentaires de celles-ci. De préférence, l'épuration des oligonucléotides candidats considère valides seulement ceux qui apparaissent moins de deux fois dans chaque séquence d'intérêt. En particulier, on considère qu'un oligonucléotide apparaît plus d'une fois si la même séquence est répétée ou s'il y a une coïncidence de la plupart des nucléotides de deux séquences possibles, de manière préférée si le nombre de nucléotides de deux séquences qui coïncident est de 85%. De préférence, on sélectionne un ensemble de paires d'oligonucléotides formées par un élément de chaque ensemble d'oligonucléotides candidats, en considérant que la distance entre la position d'hybridation du premier et du second oligonucléotide dans une séquence déterminée est dans un intervalle préétabli. La sélection de l'ensemble de paires d'oligonucléotides formées par un élément de chaque ensemble d'oligonucléotides candidats peut considérer que la différence des températures de fusion (Tm) prédite pour chaque oligonucléotide est dans un intervalle prédéterminé. La sélection de l'ensemble de paires d'oligonucléotides formées par un élément de chaque ensemble établi à l'étape (c) peut considérer que la structure plus stable qui serait formée par les deux oligonucléotides a une différence d'énergie libre de Gibbs supérieure à un seuil défini, par exemple supérieure à -12 kcal/mol. De préférence, l'ordonnancement par spécificité taxonomique des paires d'oligonucléotides dessinées peut être déterminé par l'intersection des ensembles de séquences dans la base de données de l'étape (a) auxquels chacun des oligonucléotides de la paire s'hybride. Eventuellement, la méthode selon l'invention inclut l'étape d'ordonner les paires d'oligonucléotides dessinés selon leur spécificité taxonomique, selon la Sensibilité de la paire d'oligonucléotides considérée par rapport au groupe des séquences d'intérêt, où la Sensibilité correspond au rapport des séquences d'intérêt qui contiennent les deux oligonucléotides versus les séquences d'intérêt existantes dans la base de données. Ou bien l'ordonnancement des oligonucléotides candidats est réalisé selon la Sélectivité de la paire d'oligonucléotides considérée par rapport au groupe des séquences d'intérêt, où la Sélectivité correspond à la proportion de séquences qui contiennent les deux oligonucléotides qui appartiennent au taxon d'intérêt. De préférence, l'ordonnancement des oligonucléotides candidats est réalisé selon le produit de la Sensibilité et la Sélectivité des paires d'oligonucléotides considérées par rapport au groupe de séquences d'intérêt, en sélectionnant les oligonucléotides où ledit produit est plus élevé. La méthode selon l'invention peut comprendre la construction des paires d'oligonucléotides sélectionnées, et leur utilisation en tant qu'amorces dans la technique de PCR pour détecter la présence des microorganismes du taxon sélectionné dans un échantillon métagénomique. Un autre objet de l'invention est l'utilisation d'une paire d'oligonucléotides dessinés par la méthode selon l'invention pour identifier la présence de microorganismes déterminés dans un échantillon métagénomique. Description des Figures La Figure 1 montre les résultats de la PCR réalisée avec les paires d'oligonucléotides dessinés par la méthode de l'invention pour réaliser une PCR spécifique pour A. thiooxidans, en amplifiant l'ADNr 16S de 5 échantillons de A. ferrooxidans et de 2 échantillons de A. thiooxidans; le contenu de chaque piste est spécifié dans les exemples, dans le Tableau 5. Description détaillée de l'invention Dessin d'oligonucléotides La méthode de dessin d'oligonucléotides ici décrite prend comme point de départ une base de données de séquences d'ADN ou d'ARN. Suivant les conditions expérimentales à considérer, ces séquences pourront être des génomes complets ou des fragments de chaque génome. Par exemple, on peut considérer toutes les séquences connues d'un gène ou région génomique déterminée. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, on considère une base de données dessinée par nous-mêmes qui contient toutes les séquences connues pour le gène 16S. Une condition que doit remplir la base de données qui va être utilisée est que chaque séquence doit être classifiée taxonomiquement. Un exemple d'une base de données qui peut être utilisée comme information initiale dans la méthode de l'invention est GenBank du NCBI (Benson DA, Boguski MS, Lipman DJ, Ostell J. (1997) GenBank. Nucleic Acids Res. Jan 1; 25(1): 1- 6). Nous appelons cette base de données sélectionnée ou construite la base de données d'évaluation . À partir de cette base de données on prend le sous-ensemble des séquences qui correspondent au ou aux organismes qu'on veut identifier. Nous appelons ce sous-ensemble la base de données de dessin D. Dans quelques cas, en considérant que dans les bases de données publiques on peut trouver des séquences partielles des gènes d'intérêt, il est approprié de normaliser les positions relatives dans chaque séquence, et pour cela chaque séquence de la base de données de dessin est alignée de façon optimale par rapport a une séquence de référence, qui peut être un gène homologue au gène analysé, avec l'algorithme de Needleman-Wunsch (Needleman SB, Wunsch CD. (1970) A general method applicable to the search for similarities in the amino acid sequence of two proteins. J Mol Biol. Mar; 48(3): 443-53). Dans ce cas, ces séquences alignées constituent la base de données de dessin. Une fois définie la base de données de dessin, on procède à établir l'ensemble d'oligonucléotides contenus dans celle-ci. Cet ensemble d'oligonucléotides est construit en considérant chacune des sous séquences, d'amont en aval appelées mots d'une taille définie (typiquement entre 18 et 50 lettres) contenues dans chaque séquence, ainsi comme dans les sous séquences inverses complémentaires de ceux-ci. On écarte les mots qui apparaissent plus d'une fois dans la séquence, en considérant même un nombre de substitutions dans le mot, ce qui préférablement correspond jusqu'à 15% des lettres contenues dans le mot. Par exemple, dans un mot de 20 lettres, 15% correspond à 3 substitutions, de telle façon que, si un mot de longueur 20 coïncide en 17 ou plus lettres avec un autre mot de la même séquence, tous les deux sont écartés. Ce procédé est réalisé efficacement si l'on suit l'algorithme décrit cidessous, qui prend comme entrées la base de données de dessin, la taille des oligonucléotides à dessiner (n) et le nombre maximum de substitutions de lettres admissible (u). La sélection d'oligonucléotides candidats doit être faite en prenant en considération toutes les sous séquences d'une longueur définie existantes dans les séquences d'intérêts et les sous séquences inverses complémentaires de celles-ci. 15 20 35 Algorithme 1. Pour chaque séquence Si de la base de données de dessin Considérer chaque mot P;; sous séquence de longueur n de Si non vue précédemment. Pour chaque séquence Sk, on définit Ck, qui correspond au nombre de fois que l'oligonucléotide apparaît dans chaque séquence candidate, où l'indice k correspond au numéro de la séquence. CkF 0 Pour chaque mot PkI sous séquence de longueur n de Sk Si le mot PkI coïncide avec P11 dans au moins n-u lettres Ck Ck +1 Si le mot PkI coïncide avec Pij dans exactement n lettres Marquer le mot PkI comme déjà vu Rappeler que Pij hybride dans Sk dans le brin +1 Pour chaque mot P'kl séquence inverse-complémentaire de PkI Si le mot P'kl coïncide avec P;1 dans au moins n-u lettres Ck 4- Ck +1 Si le mot P'kl coïncide avec P1 dans exactement n lettres Marquer le mot PkI comme déjà vu Rappeler que Pij s'hybride dans Sk dans le brin -1 Si Ck est supérieur à 1 Marquer le mot P;; comme écarté Si P;; n'est pas écarté Imprimer le mot P1 comme oligonucléotide candidat dans le brin +1 Considérer chaque mot P'ij séquence inverse-complémentaire de P11 non vue précédemment Pour chaque séquence Sk CkF 0 Pour chaque mot PkI sous séquence de longueur n de Sk Si le mot PkI coïncide avec P';1 dans au moins n-u lettres Ck 4- Ck +1 Si le mot PkI coïncide avec P'11 dans exactement n lettres Marquer le mot PkI comme déjà vu Rappeler que P'ij s'hybride dans Sk dans le brin +1 Pour chaque mot P'kl séquence inverse-complémentaire de Pk, Si le mot P'ki coïncide avec P'ij dans au moins n-u lettres Ck4 Ck+1 Si le mot coïncide avec P';i dans exactement n lettres Marquer le mot comme déjà vu Rappeler que P'ij s'hybride dans Sk dans le brin -1 Si Ck est supérieur à 1 Marquer le mot P'1 comme écarté Si P';i n'est pas écarté Imprimer le mot P';J comme oligonucléotide candidat dans le brin -1 Chacun des mots ou sous séquences générés par l'algorithme décrit est appelé oligonucléotide candidat . Dans cette première requête, on obtient généralement une grande quantité d'oligonucléotides candidats, lesquels sont soumis aux critères de sélection de la méthode. Ces candidats sont ensuite évalués pour leur stabilité thermodynamique. La première évaluation correspond à la détermination de la différence d'énergie libre de Gibbs de la structure secondaire qui a l'énergie la plus basse. Cela veut dire que la différence d'énergie libre de Gibbs est calculée pour toutes les conformations spatiales dans lesquelles l'oligonucléotide s'hybride avec lui-même, jusqu'à trouver la structure avec la différence d'énergie la plus basse, c'est-à-dire, la plus stable. Si cette valeur, qu'on appellera AGhm;n, puisqu'elle définit la différence d'énergie libre de Gibbs dans la formation d'épingles dans l'oligonucléotide, est inférieure à une valeur seuil, définie en première requête comme le meilleur quartile, I'oligonucléotide candidat est écarté. Si l'on désire diminuer davantage le nombre d'oligonucléotides candidats, on peut fixer un AGhm;n plus élevé, qui peut être, par exemple, un AGhm; n de -7 kcal/mol; celui qu'on utilise le plus souvent est un seuil AGhm;n de -1,5 kcal/mol. Pour certains procédés, où la concentration des oligonucléotides dessinés serait très élevée, comme dans la réaction en chaîne de polymérisation (PCR) ou l'hybridation fluorescente in situ (FISH), on doit réaliser une seconde validation, qui requiert d'évaluer la moindre des énergies libres de Gibbs de toutes les structures formées par deux copies d'oligonucléotide candidat. De façon analogue au cas précédent, si cette énergie ne dépasse pas une valeur seuil de AGdm;n, ce qui définit la différence d'énergie libre de Gibbs dans la formation de dimères deI'oligonucléotide, l'oligonucléotide est écarté. Le seuil est défini dans une première requête comme le meilleur quartile et, si l'on désire diminuer davantage le nombre d'oligonucléotides candidats, on peut fixer un AGdm;n plus élevé; celui qu'on utilise préférablement selon l'invention est un seuil AGdm;n de -7 kcal/mol. Les méthodes pour calculer ces énergies minimales sont connues et ont été décrites dans la littérature, par exemple dans: Bommarito S, Peyret N, SantaLucia J Jr. (2000). Thermodynamic parameters for DNA sequences with dangling ends. Nucleic Acids Res. May 1; 28(9): 1929-34, D.H. Mathews, J. Sabina, M. Zuker & D.H. Turner. (1999) Expanded Sequence 15 Dependence of Thermodynamic Parameters Improves Prediction of RNA Secondary Structure. J. Mol. Biol. 288: 911-940. M. Zuker. (2003) Mfold web server for nucleic acid folding and hybridization prediction. Nucleic Acids Res. 31(13): 3406-15. No L. Hofacker, Walter Fontana, Peter F. Stadler, L. Sebastian Bonhoeffer, Manfred Tacker, & Peter Schuster (1994). Fast Folding and Comparison of RNA Secondary Structures. Monatsh.Chem. 125: 167-188. Tous les oligonucléotides qui n'ont pas été écartés dans l'étape précédente constituent les oligonucléotides dessinés par la méthode et ils sont utiles dans des procédés de biologie moléculaire. Identification des groupes taxonomiques avec les oligonucléotides 30 dessinés. Dans les procédés d'identification, on cherche normalement à marquer la présence d'un groupe taxonomique spécifique dans l'échantillon. Dans ce but, chaque oligonucléotide est recherché dans la base de données d'évaluation, en registrant le groupe taxonomique de la séquence dans laquelle ledit oligonucléotide apparaît. Cette opération produit, pour chaque oligonucléotide, un tableau qui indique le nombre de séquences de chaque groupe taxonomique auxquelles ledit oligonucléotide s'hybride. Ceci permet de calculer, pour chaque oligonucléotide, et groupe taxonomique d'intérêt donné, deux indices de spécificité taxonomique qui sont décrits ci-dessous: Soit N le nombre de séquences du groupe taxonomique d'intérêt présentes dans la base de données d'évaluation. Soit T le nombre de séquences du groupe taxonomique d'intérêt auxquelles ledit oligonucléotide s'hybride; et soit R le nombre total de séquences auxquelles ledit oligonucléotide s'hybride. On appelle Sensibilité le pourcentage de séquences d'intérêt qui sont effectivement trouvées par rapport aux séquences d'intérêt présentes dans la base de données. C'està-dire: Sensibilité = T / N De même, on appelle sélectivité le pourcentage de séquences trouvées qui appartient au groupe d'intérêt. C'est-à-dire: Sélectivité = T / R Par exemple, si le groupe taxonomique d'intérêt est l'espèce Escherichia coli, dans la base de données d'évaluation on a N=80 séquences de cette espèce et l'oligonucléotide s'hybride à R=120 séquences, parmi lesquelles T=60 sont E. coli, alors la Sensibilité de cet oligonucléotide est: Sensibilité = T / N = 60 / 80 = 0, 75 Tandis que la sélectivité est: Sélectivité = T / R = 60 / 120 = 0,5 C'est-à-dire, I'oligonucléotide permet d'identifier 75% des séquences d'E. coll. Parmi toutes les séquences que celui-ci reconnaît, 50% sont d' E. coll. Les oligonucléotides plus adéquats pour des procédés d'identification doivent maximiser simultanément ces deux indices. L'étape suivante dans la méthode objet de cette invention est de choisir l'oligonucléotide qui a la Sensibilité et la Sélectivité maximales simultanément. Ceci peut être obtenu, par exemple, par l'obtention du produit des deux indices pour chaque oligonucléotide et par la sélection de la valeur obtenue la plus élevée; ce produit sera appelé Tasse . L'algorithme suivant décrit la procédure pour calculer ces indices pour un oligonucléotide, ce qui est représenté comme O, en fonction du nombre des lettres contenues dans O (une quantité représentée par n) et du nombre maximal de substitutions admissibles, représenté par u: Algorithme 2. Soit T 0 SoitN -O SoitR -O Pour chaque séquence Si de la base de données de référence Si Si appartient au groupe taxonomique d'intérêt N4-N+1 Pour chaque mot P;j sous séquence de longueur n de Si Si P;j coïncide avec O en plus de n-u lettres RE-R+1 Si Si appartient au groupe taxonomique d'intérêt T4-T+1 Finalement, Sensibilité F- TIN Sélectivité 4-T/R Tasse E T2/(NÉR) Les oligonucléotides dessinés et sélectionnés selon cette méthode sont utiles dans des procédés de biologie moléculaire destinés à déterminer la présence d'un groupe taxonomique d'intérêt dans un échantillon complexe. Généralement, ils sont produits par synthèse chimique et ils peuvent être marqués par n'importe quelle technique de marquage connue, par exemple, par marquage radioactif, fluorescent ou chimioluminescent. Dessin de paires d'oligonucléotides. Un certain type de procédés de biologie moléculaire requiert la présence simultanée de plusieurs oligonucléotides différents. Par exemple, la réaction en chaîne de polymérisation (PCR) requiert la présence simultanée de deux oligonucléotides qui satisfont à des conditions déterminées. La méthode objet de cette invention est complétée dans ce cas par les étapes décrites ci-après. Cette étape complémentaire requiert la définition, en plus des éléments déjà mentionnés, d'une taille minimale et d'une taille maximale du produit de PCR qu'on recherche et une limite pour la différence des températures de fusion (Tm) des deux oligonucléotides. On commence par considérer les oligonucléotides dessinés par l'Algorithme 1. Pour chaque séquence de la base de données de dessin, on considère les paires formées par des oligonucléotides qui s'hybrident dans la séquence, de sorte que le premier oligonucléotide s'hybride dans le brin sens et le second s'hybride dans le brin inverse. On calcule la taille d'amplification comme la différence entre la position d'hybridation du second oligonucléotide moins celle du premier. On écarte les paires d'oligonucléotides dont la taille d'amplification ne correspond pas à l'intervalle préétabli. Pour chaque oligonucléotide on calcule la Tm, en utilisant la méthode décrite par Le Novère N. (2001). MELTING, computing the melting temperature of nucleic acid duplex. Bioinformatics. 2001 Dec; 17(12): 1226-7. Les paires d'oligonucléotides dont la température de fusion dépasse la limite de température préétablie sont écartées, une différence de moins de 4 C étant la différence préférée. Une fois obtenue la liste des paires d'oligonucléotides qui remplissent les conditions établies, au moyen de la méthode décrite, on évalue la stabilité thermodynamique de la paire d'oligonucléotides, en déterminant la structure d'énergie minimale formée par les deux oligonucléotides quand ils s'hybrident entre eux. Si cette énergie, qu'on appelle AGxm;n, puisqu'elle définit la différence d'énergie libre de Gibbs dans l'hybridation croisée entre les oligonucléotides, est inférieure à une limite préétablie, qu'on définit en première requête comme le meilleur quartile, I'oligonucléotide est écarté. En tout cas, ladite limite ne doit pas être inférieure à -12 kcal/mol. La méthode utilisée pour calculer AGxm;n est celle décrite par M. Zuker. (2003) 20 Mfold web server for nucleic acid folding and hybridization prediction. Nucleic Acids Res. 31 (13): 3406-15. Les paires d'oligonucléotides qui remplissent les restrictions de taille du produit amplifié, de différence de températures de fusion et de stabilité thermodynamique, doivent être évaluées selon leur spécificité taxonomique. On évalue les mêmes paramètres de Sélectivité et Sensibilité que définis préalablement, mais pour les deux oligonucléotides de la paire. On considère qu'une paire d'oligonucléotides s'hybride dans une séquence d'intérêt si les deux oligonucléotides s'hybrident. C'est-à-dire, l'ensemble des séquences auxquelles la paire d'oligonucléotides s'hybride est l'intersection des ensembles de séquences auxquelles chaque oligonucléotide s'hybride. Quand on a déterminé l'ensemble de séquences auxquelles la paire d'oligonucléotides s'hybride, on calcule pour ladite paire ses indices de Sélectivité et Sensibilité correspondants, et on choisit pour le procédé de biologie moléculaire les paires qui maximisent les deux critères. L'algorithme décrit ensuite permet de déterminer des paires d'oligonucléotides qui satisfont aux conditions décrites. On doit considérer que, dans l'étape de dessin d'oligonucléotides, on a déterminé pour chacun d'entre eux le brin auquel ledit oligonucléotide s'hybride (1 ou -1) et la température de fusion de chacun, dénommée Tm. Algorithme 3. Pour chaque séquence Si de la base de données de dessin Pour chaque oligo Fi) qui s'hybride dans la position j avec Si dans le brin 1 Pour chaque oligo Rik qui s'hybride dans la position k avec Si dans le brin -1 Taille - k -j (taille de la région amplifiée) Si Taille est dans l'intervalle spécifié Si Tm(Fij) ne diffère pas de Tm(R;k) de plus de 2 degrés AGd 4Énergie libre de l'hétérodimère Si AGd > OGdmin Soit T 4-0 Soit NO Soit R4-0 Pour chaque séquence Sm de la base de données de référence Si Sm appartient au groupe taxonomique d'intérêt N4-N+1 Si Sm contient simultanément Fu et Rik R4-R+1 Si Sm appartient au taxon d'intérêt T 4- T+ 1 Sensibilité 4- TIN Sélectivité 4- T/R Tasse± T2/(NÉR) Imprimer F1, Rik, Sensibilité, Sélectivité, Tasse On choisit la paire d'oligos qui maximise la "Tasse" On choisit la paire d'oligonucléotides qui maximise le paramètre "Tasse". Les paires d'oligonucléotides dessinées et sélectionnées selon cette méthode sont utiles dans des procédés de biologie moléculaire, tels que des réactions de PCR, destinés à déterminer la présence d'un groupe taxonomique d'intérêt dans un échantillon complexe. Exemples. Exemple 1. Dessin d'un oligonucléotide spécifique pour des bactéries du genre Leptospirillum. On a obtenu une nouvelle base de données qui comprend seulement les séquences codant pour 16S, sélectionnées de la base de données publique GenBank du NCBI. Cette nouvelle base de données constitue la base de données d'évaluation D. On a sélectionné toutes les séquences qui existent chez les bactéries du genre Leptospirillum, dans ce cas 44 séquences, qui constituent la base de données 20 de dessin D. On a déterminé l'ensemble des oligonucléotides de 20 lettres présents dans chacune des séquences, en écartant ceux qui apparaissaient plus d'une fois dans chaque séquence, avec jusqu'à 3 substitutions, en utilisant l'Algorithme 1. Ces oligonucléotides constituent les "oligonucléotides candidats", ceux qui ont été évalués selon leur stabilité thermodynamique en utilisant l'algorithme décrit par M. Zuker. (2003) Mfold web server for nucleic acid folding and hybridization prediction, Nucleic Acids Res. 31(13) : 3406-15. Tous les oligonucléotides candidats dont le AGh est inférieur à -1,5 kcal/mol ou dont le AGd est inférieur à -7 kcal ont été écartés. Cette analyse a produit un total de 14785 oligonucléotides, qui étaient présents dans au moins une des 44 séquences de la base de données de dessin. Aucun des oligonucléotides n'est présent dans toutes les séquences de dessin. On a considéré les oligonucléotides qui sont présents dans la plupart des séquences. Ceci a réduit notre liste à 12 oligonucléotides, ce qui constitue les oligonucléotides dessinés par la méthode et qui ont les structures suivantes: Oligonucléotide Oligonucléotide Oligonucléotide Oligonucléotide Oligonucléotide Oligonucléotide Oligonucléotide Oligonucléotide Oligonucléotide 1: TACAGACTCTTTACGCCCAG 2:CTACAGACTCTTTACGCCCA 3: CCTACAGACTCTTTACGCCC 4: ACCTACAGACTCTTTACGCC 5: CACCTACAGACTCTTTACGC 6:CCACCTACAGACTCTTTACG 7: CTGGGCGTAAAGAGTCTGTA 8: TGGGCGTAAAGAGTCTGTAG 9: GGGCGTAAAGAGTCTGTAGG 15 Oligonucléotide 10: GGCGTAAAGAGTCTGTAGGT Oligonucléotide 11: GCGTAAAGAGTCTGTAGGTG Oligonucléotide 12: CGTAAAGAGTCTGTAGGTGG Exemple 2. Identification de bactéries du genre Leptospirillum dans un échantillon 20 métagénomique. Les 12 oligonucléotides dessinés dans l'exemple 1 ont été recherchés dans la base de données de référence et on a obtenu les valeurs suivantes de Sensibilité et Sélectivité: O1igo N T R Sensibilité Sélectivité Tasse 1 54 37 44 84,1% 68,5% 57,6% 2 68 37r 44 84,1% 54,4% 45,8% 3 66 37 44 84,1% 56,1% 47,1% 4 58 37 44 84,1% 63,8% 53,6% 57 37 44 84,1% 64,9% 54,6% 6 56 37 44 84,1% 66,1% 55,6% 2889845 22 7 54 37 44 84,1% 68,5% 57,6% 8 68 37 44 84,1% 54,4% 45,8% 9 66 37 44 84,1% 56,1% 47,1% 58 37 44 84,1% 63,8% 53, 6% 11 57 37 44 84,1% 64,9% 54,6% 12 56 37 44 84,1% 66,1% 55,6% Tableau 1. N= nombre de séquences du groupe taxonomique d'intérêt présentes dans la base de données d'évaluation; T= nombre de séquences du groupe taxonomique d'intérêt auxquelles I'oligonucléotide s'hybride; et R= nombre total de séquences auxquelles I'oligonucléotide s'hybride Selon ces résultats, on a choisi les oligonucléotides 1 et 7 comme les meilleurs candidats. Les deux ont été synthétisés, marqués par fluorescence avec du Cy5 et utilisés comme sondes pour identifier les bactéries du genre Leptospirillum dans un échantillon métagénomique par la technique de FISH. Pour s'assurer que ce qui est détecté correspond uniquement à Leptospirillum, on a réalisé des contrôles avec des cultures pures de Leptospirillum ferrooxidans, où on a trouvé une détection spécifique. Exemple 3. Dessin d'une paire d'oligonucléotides spécifiques pour des bactéries 15 de l'espèce Sulfobacillus the rmosulfidooxidans. Dans la base de données d'évaluation , obtenue dans l'exemple 1, on a sélectionné les séquences qui existent chez les bactéries Sulfobacillus thermosulfidooxidans, dans ce cas 8 séquences, qui constituent la base de données de dessin . On a déterminé deux ensembles d'oligonucléotides d'entre 19 et 21 lettres présents dans chacune des séquences, en écartant ceux qui apparaissaient plus d'une fois dans chaque séquence, avec jusqu'à 3 substitutions, en utilisant l'Algorithme 1. On a écarté tous les oligonucléotides dont le AGh est inférieur à 1,5 kcal/mol et dont le AGd est inférieur à -7 kcal/mol. Le premier ensemble concerne toutes les sous séquences entre 19 et 21 nucléotides dans les séquences d'intérêt et le second concerne les séquences inverses-complémentaires correspondantes. Ensuite, on a déterminé les paires d'oligonucléotides dont les sites d'hybridation sont à une distance d'entre 200 et 500 nucléotides. Ces paires d'amorces ont été évaluées selon leur stabilité thermodynamique en utilisant les critères décrits par M. Zuker. (2003) Mfold web server for nucleic acid folding and hybridization prediction. Nucleic Acids Res. 31(13): 3406-15, et toutes les paires dont l'énergie d'hybridation croisée AGxm;n est inférieure à -12 kcal/mol. Cette analyse a donné un total de 237223 paires d'oligonucléotides présentes dans les 8 séquences de la base de données de dessin. Ces 237223 paires d'oligonucléotides constituent les paires d'oligonucléotides candidates dessinées par la méthode. Pour chacune de ces paires, on a évalué la spécificité taxonomique dans les termes des indices Sensibilité , Sélectivité et Tasse . Les premières 5 paires d'amorces sélectionnées selon ces critères sont montrées dans le Tableau 2: Amorce sens Amorce inverse Paire 1 GCTTGGCAACAGGCGCTCA GGCTTCCTCCGTCGGTACCG Paire 2 TGAGTGGGGGATATCGGGCC TTTGCAGGGGCTTCCTCCGT Paire 3 AGGCGCTCACAGGGGAGCTC GCGGCTGCTGGCACGTAGTT Paire 4 GGTGAGGAACACGTGAGTG CCGGAGGCTTAAAACCGCT Paire 5 CGGGCTGTGAGTGGGGGAT GGGGCTTCCTCCGTCGGTA Tableau 2. Exemple 4. Autres résultats. Dessin d'amorces pour différents taxons. On a utilisé la méthode décrite ci-dessus pour le dessin de nombreuses paires d'amorces spécifiques pour différents taxons, telles que Acidithiobacillus thiooxidans, Acidithiobacillus ferrooxidans, Leptospirillum sp., et Acidiphillum sp. Dans le Tableau 3 on montre les conditions thermodynamiques et de spécificité de 4 paires d'oligonucléotides dessinées par la méthode de l'invention pour réaliser une PCR spécifique pour chacun des microorganismes indiqué dans le tableau, c'est-à-dire, A. ferrooxidans, A. thiooxidans, Leptospirillum sp. et Acidiphillum sp. Ces oligonucléotides sont utiles en tant qu'amorces pour PCR pour lesdits taxons. Dans le Tableau 4 on montre les séquences d'amorces spécifiques sélectionnées. Sens Gh Amorce Inverse Gd Gi, Taille Dimère Sensib Spécificité Org Sp Amorce Tm Gd T,,, G, Amorces d'A. ferrooxidans Min Max Select Raison TH674.5F 62 -3.44 1.53 TH1116.11R 60 0.57 444 444 -9.98 4.00 100.00 4.00 1 1 3.23 Amorces d'A. thiooxidans -0.79 TH1393.1R 62 0.36 250 250 -7.53 20.00 100.00 20.00 1 1 TH1143.9F 68 -2.84 2.18 Amorces de Leptospirillum sp. 1.07 LP1472.1R 58 1.47 241 241 -11.38 18.18 100.00 18.18 8 8 LP1233. 1F 60 -4.49 4.88 Amorces d'Acidiphillum sp. 1.40 AP626.2R 62 373 373 -11. 27 2.63 100.00 2.63 1 1 AP202.6F 62 -2.65 2.27 1.18 Table 3 Amorce Séquence TH674.5F GAATTCCAGGTGTAGCGGTG TH 1116.11 R AACCGCTGCAACTAAGGACA TH1143.9F GGGACTCAGTGGAGACCGCC TH1393.1R GTGTGACGGGCGGTGTGTA LP129.4F GATCTGCCCTGGAGATGGGG LP381.1R CGTTGCTGCGTCAGGGTTG AP112.1F GGTGAGTAACGCGTAGGAA AP363.1R TCGCCCATTGTCCAATATT Tableau 4 Dessin d'amorces spécifiques pour A. thiooxidans utiles dans un échantillon métagénomique Dans une autre étude, nous avons utilisé la méthode de la présente invention pour dessiner des amorces spécifiques pour Acidithiobacillus thiooxidans à utiliser dans un échantillon métagénomique. Des paires d'amorces on été dessinées avec la méthode décrite et on a choisi les 4 paires d'amorces avec les indices Tasse les plus élevés. Des essais de PCR ont été réalisés en utilisant comme matrice I'ADNr 16S de 5 échantillons d'Acidithiobacillus ferrooxidans et de 2 échantillons d'Acidithiobacillus thiooxidans, lesquels ont été amplifiés avec chacune des paires dessinées. Le protocole de PCR était celui-ci: 1.- 95 C pendant 5 minutes 2.-95 C pendant 30 secondes 3.-62 C pendant 30 secondes 4.- 72 C pendant 20 secondes 5.- retourner à l'étape (2) 29 fois de plus 6.- 10 C jusqu'à retirer les tubes Dans la Figure 1 on montre les résultats des PCR; les pistes du gel présenté à la Figure 1 ont les contenus suivants: Piste Échantillon 1 A. ferrooxidans DSM 16786 2 A. ferrooxidans ATCC23270 3 A. ferrooxidans DSM 14882 4 A. ferrooxidans ATCC 19859 A. ferrooxidans ATCC33020 6 A. thiooxidans sp. 7 A. thiooxidans DSM 504 (-) Eau stérile Tableau 5. Comme il peut être observé à la Figure 1, toutes les paires d'amorces dessinées ont amplifié A. thiooxidans, tandis que la Paire d'amorces C amplifie spécifiquement A. thiooxidans, sans amplifier A. ferrooxidans, ce pourquoi la Paire C permettrait de déterminer spécifiquement la présence d'A. thiooxidans dans un échantillon métagénomique, alors que dans cet échantillon on trouve A. ferrooxidans, comme c'est communément le cas
La présente invention divulgue une méthode qui peut être utilisée pour identifier une séquence ou un groupe spécifique de séquences d'ADN à partir d'un échantillon biologique complexe. Diverses méthodes de la biologie moléculaire requièrent l'utilisation des séquences courtes d'ADN, appelées oligonucléotides, qui sont synthétisées artificiellement à partir d'une description de ses bases constituantes.La méthode revendiquée permet de dessiner des oligonucléotides utiles pour lesdits procédés de biologie moléculaire, tels que le dessin de sondes, et elle est caractérisée par la construction d'une base de données de séquences de référence, la sélection d'un sous-ensemble de séquences correspondant aux organismes d'intérêt, la sélection d'oligonucléotides candidats à partir de ces séquences, l'épuration de ces oligonucléotides candidats selon des critères de spécificité d'hybridation et de stabilité thermodynamique, et l'ordonnancement desdits oligonucléotides selon leur spécificité taxonomique.Dans un second aspect, on protège une méthode pour dessiner des paires d'oligonucléotides, lesquelles sont requises dans certaines techniques de biologie moléculaire, telles que la technique de réaction en chaîne de polymérisation (PCR). Cette méthode est semblable à la précédente mais on évalue des paires d'oligonucléotides compatibles thermodynamiquement qui s'hybrident avec une même séquence à une distance qui est dans un intervalle déterminé.
1. Méthode pour dessiner des oligonucléotides qui peuvent être utilisés dans des procédés de la biologie moléculaire, caractérisée en ce que ladite méthode comprend les étapes de: a. sélectionner ou construire une base de données de séquences de référence, nommée base de données d'évaluation , b. sélectionner un sous-ensemble de séquences correspondant aux organismes d'intérêt, pour construire une base de données de référence, nommée base de données de dessin , c. sélectionner les oligonucléotides candidats à partir de ces séquences, d. épurer ces oligonucléotides candidats selon des critères de spécificité d'hybridation et de stabilité thermodynamique, e. obtenir une liste d'oligonucléotides qui satisfont à toutes ces conditions, et qui constituent ainsi les oligonucléotides dessinés par la méthode. 2. Méthode selon la 1, caractérisée en ce qu'à l'étape (a) on construit la base de données de séquences de référence à partir d'une base de données publique. 3. Méthode selon la 2, caractérisée en ce qu'à l'étape (a) on construit la base de données de séquences de référence à partir d'une base de données publique de gènes 16S. 4. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'à l'étape (b) on construit une base de données de dessin à partir de la base de données publique de séquences de référence définie en (a) en sélectionnant les séquences qui correspondent aux gènes d'intérêt. 5. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'à l'étape (b) on construit un sous-ensemble de séquences d'intérêt selon une classification taxonomique. 6. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'à l'étape (c) la sélection des oligonucléotides candidats est faite en considérant toutes les sous-séquences d'une longueur définie existant dans les séquences d'intérêt et les sous séquences inverses-complémentaires de celles-ci. 7. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'à l'étape (d) l'épuration des oligonucléotides candidats considère valides ceux qui apparaissent moins de deux fois dans chaque séquence d'intérêt. 8. Méthode selon la 7, caractérisée en ce qu'on considère qu'un oligonucléotide apparaît plus d'une fois si la même séquence est répétée ou s'il y a une coïncidence de la plupart des nucléotides de deux séquences possibles. 9. Méthode selon la 8, caractérisée en ce que le nombre de nucléotides de deux séquences qui coïncident est de 85% ou plus. 10. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'à l'étape (d) l'épuration des oligonucléotides candidats considère valides ceux qui forment des structures secondaires dont la différence d'énergie libre de Gibbs est supérieure à un seuil déterminé. 11. Méthode selon la 10, caractérisée en ce que la différence d'énergie libre de Gibbs est supérieure à -7 kcal/mol. 12. Méthode selon la 11, caractérisée en ce que la différence d'énergie libre de Gibbs est de -1,5 kcal/mol. 13. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'à l'étape (d) l'épuration des oligonucléotides candidats considère valides ceux qui s'hybrident avec une copie d'euxmêmes en formant des structures dont la différence d'énergie libre de Gibbs est supérieure à un seuil défini. 14. Méthode selon la 13, caractérisée en ce que la différence d'énergie libre de Gibbs est supérieure à -7 kcal/mol. 15. Méthode selon quelqu'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle inclut optionnellement l'étape: (f) ordonner les oligonucléotides dessinés selon la spécificité taxonomique. 16. Méthode selon la 15, caractérisée en ce que l'ordonnancement est réalisé en cherchant I'oligonucléotide dessiné dans la base de données de l'étape (a) et le nombre de séquences de chaque groupe taxonomique auxquelles ledit oligonucléotide s'hybride est enregistré. 17. Méthode selon la 15, caractérisée en ce qu'elle comprend l'ordonnancement des oligonucléotides dessinés selon leur spécificité taxonomique, selon la Sensibilité de l'oligonucléotide considéré par rapport au groupe des séquences d'intérêt, où la Sensibilité correspond au rapport des séquences d'intérêt trouvées versus les séquences d'intérêt existantes dans la base de données. 18. Méthode selon la 15, caractérisée en ce qu'on fait en plus l'ordonnancement des oligonucléotides candidats selon la Sélectivité de l'oligonucléotide considéré par rapport au groupe des séquences d'intérêt, où la Sélectivité correspond au rapport du nombre de séquences trouvées qui appartient au taxon d'intérêt. 19. Méthode selon la 15, caractérisée en ce qu'on fait l'ordonnancement des oligonucléotides candidats selon le produit de la Sensibilité et la Sélectivité de chaque oligonucléotide par rapport au groupe d'intérêt, et en ce qu'on sélectionne les oligonucléotides où ledit produit est le plus élevé. 20. Méthode selon l'une quelconque des 15 à 19, caractérisée en ce qu'elle comprend la construction des oligonucléotides sélectionnés, le marquage desdits oligonucléotides avec une technique de marquage connue, et l'utilisation pour identifier la présence de microorganismes du taxon sélectionné dans un échantillon métagénomique. 21. Utilisation d'un oligonucléotide dessiné par la méthode selon les 15 à 20, pour identifier la présence de microorganismes déterminés dans un échantillon métagénomique. 22. Méthode pour dessiner des paires d'oligonucléotides qui peuvent être utilisés dans des procédés de biologie moléculaire, caractérisée en ce qu'elle comprend les étapes de: a. choisir ou construire une base de données de séquences de référence, nommée base de données d'évaluation , b. sélectionner un sous-ensemble de séquences correspondant aux organismes d'intérêt, nommée base de données de dessin , c. sélectionner deux ensembles d'oligonucléotides candidats à partir de ces séquences, d. épurer chacun de ces ensembles d'oligonucléotides candidats selon des critères de spécificité d'hybridation et de stabilité thermodynamique, e. obtenir une liste de paires d'oligonucléotides formées par un élément de chaque ensemble qui satisfont aux conditions physiques et thermodynamiques, lesquelles constituent les paires d'oligonucléotides dessinées par la méthode, et optionnellement f. ordonner ces paires selon leur spécificité taxonomique. 23. Méthode selon la 22, caractérisée en ce qu'à l'étape (a) on construit une base de données de séquences de référence à partir d'une base de données publique. 24. Méthode selon la 23, caractérisée en ce qu'on construit la base de données de séquences de référence à partir d'une base de données publique de gènes 16S. 25. Méthode selon l'une quelconque des 22 à 24, caractérisée en ce qu'à l'étape (b) on construit une base de données de dessin à partir de la base de données publique de séquences de référence définie en (a) en sélectionnant les séquences qui correspondent aux gènes d'intérêt. 26. Une méthode selon la 25, caractérisée en ce qu'à l'étape (b) on construit un sous-ensemble de séquences d'intérêt selon une classification taxonomique. 27. Méthode selon l'une quelconque des 22 à 26, caractérisée en ce qu'à l'étape (c) la sélection d'oligonucléotides candidats est faite en considérant toutes les sous-séquences d'une longueur définie existant dans les séquences d'intérêt et les sousséquences inverses-complémentaires de celles-ci. 28. Méthode selon l'une quelconque des 22 à 27, caractérisée en ce qu'à l'étape (d) l'épuration des oligonucléotides candidats considère valides ceux qui apparaissent moins de deux fois dans chaque séquence d'intérêt. 29. Méthode selon la 28, caractérisée en ce qu'on considère qu'un oligonucléotide apparaît plus d'une fois si la même séquence est répétée ou s'il y a une coïncidence de la plupart des nucléotides de deux séquences possibles. 30. Méthode selon la 29, caractérisée en ce que le nombre de nucléotides de deux séquences qui coïncident est de 85% ou plus. 31. Méthode selon l'une quelconque des 22 à 30, caractérisée en ce qu'à l'étape (d) on sélectionne un ensemble de paires d'oligonucléotides formées par un élément de chaque ensemble établi à l'étape (c), en considérant que la distance entre la position d'hybridation du premier et du second oligonucléotide dans une séquence déterminée est dans un intervalle préétabli. 32. Méthode selon la 31, caractérisée en ce que la sélection de l'ensemble de paires d'oligonucléotides formées par un élément de chaque ensemble établi dans l'étape (c), considère que la différence des températures de fusion (Tm) prédite pour chaque oligonucléotide est dans un intervalle prédéterminé. 33. Méthode selon la 31, caractérisée en ce que la sélection de l'ensemble de paires d'oligonucléotides formées par un élément de chaque ensemble établi à l'étape (c) considère que la structure plus stable qui serait formée par les deux oligonucléotides a une différence d'énergie libre de Gibbs supérieure à un seuil défini. 34. Méthode selon la 33, caractérisée en ce que la différence d'énergie libre de Gibbs est supérieure à -12 kcal/mol. 35. Méthode selon l'une quelconque des 22 à 34, caractérisée en ce que l'ordonnancement par spécificité taxonomique des paires d'oligonucléotides dessinées par la méthode est déterminé par l'intersection des ensembles de séquences dans la base de données de l'étape (a) auxquels chacun des oligonucléotides de la paire s'hybride. 36. Méthode selon quelqu'une des 22 à 35, caractérisée en ce que ladite méthode inclut l'étape d'ordonner les paires d'oligonucléotides dessinés selon leur spécificité taxonomique, selon la Sensibilité de la paire d'oligonucléotides considérée par rapport au groupe des séquences d'intérêt, où la Sensibilité correspond au rapport des séquences d'intérêt qui contiennent les deux oligonucléotides versus les séquences d'intérêt existantes dans la base de données. 37. Méthode selon la 36, caractérisée en ce qu'on fait en plus l'ordonnancement des oligonucléotides candidats selon la Sélectivité de la paire d'oligonucléotides considérée par rapport au groupe des séquences d'intérêt, où la Sélectivité correspond à la proportion de séquences qui contiennent les deux oligonucléotides qui appartiennent au taxon d'intérêt. 38. Méthode selon les 36 et 37, caractérisée en ce qu'on fait l'ordonnancement des oligonucléotides candidats selon le produit de la Sensibilité et la Sélectivité des paires d'oligonucléotides considérées par rapport au groupe de séquences d'intérêt, en sélectionnant les oligonucléotides où ledit produit est plus élevé. 39. Méthode selon quelqu'une des 36 à 38, caractérisée en ce qu'elle comprend la construction des paires d'oligonucléotides sélectionnées, et leur utilisation en tant qu'amorces dans la technique de PCR pour détecter la présence des microorganismes du taxon sélectionné dans un échantillon métagénomique. 40. Utilisation d'une paire d'oligonucléotides dessinés par la méthode selon les 36 à 39, pour identifier la présence de microorganismes déterminés dans un échantillon métagénomique.
C,G
C04,C12,C40,G06
C04B,C12Q,C40B,G06F
C04B 30,C12Q 1,C40B 40,G06F 17
C04B 30/02,C12Q 1/68,C40B 40/06,G06F 17/40
FR2889140
A1
DISPOSITIF D'ASSISTANCE A LA PREHENSION DE CEINTURE DE SECURITE, ET VEHICULE AUTOMOBILE MUNI D'UN TEL DISPOSITIF
20,070,202
DISPOSITIF. La présente invention est relative aux dispositifs d'assistance à la préhension de ceinture de sécurité, et aux véhicules automobiles munis de tels dispositifs. Plus particulièrement, l'invention se rapporte principalement à un dispositif d'assistance à la préhension de la ceinture de sécurité d'un véhicule automobile comprenant un habitacle, ledit dispositif d'assistance comprenant. une base adaptée pour être fixée à l'habitacle, un tube souple extensible s'étendant entre une première extrémité portée par la base et une deuxième extrémité obturée reliée à la ceinture de sécurité, la première extrémité étant adaptée pour recevoir un gaz comprimé à une pression supérieure à la pression atmosphérique. Le document EP-A-O 149 728 décrit un exemple d'un tel dispositif d'assistance. Toutefois, un tel dispositif d'assistance est problématique à mettre en oeuvre. En effet, une force importante doit être générée pour déplacer la ceinture de sécurité qui, classiquement, est soumise à l'action d'un enrouleur dans sa position de repos. Il s'agit donc dans ce document d'utiliser des éléments supportant de forts niveaux de contrainte. Par exemple, la base sera rapportée directement sur la structure rigide de l'habitacle du véhicule, ce qui nuit à l'intégrité de l'habitacle, ce qui est nécessairement préjudiciable à la sécurité de l'occupant. La présente invention a notamment pour but de pallier ces inconvénients. A cet effet, selon l'invention, un dispositif d'assistance du genre en question est caractérisé en ce que le tube est adapté pour se déployer sous l'effet dudit gaz comprimé, entre sa première extrémité et sa deuxième extrémité retenue par ladite ceinture au cours du gonflage, jusqu'à atteindre une position de préhension dans laquelle un occupant peut attraper le tube pour attirer à lui la ceinture de sécurité. Grâce à ces dispositions, il ne s'agit pas directement de déplacer la ceinture de sécurité, mais de fournir à l'occupant une bretelle sur laquelle il pourra tirer pour amener à lui la ceinture. Par conséquent, un tel dispositif d'assistance peut être posé dans l'habitacle sans atteinte à l'intégralité structurelle du véhicule, voire même de manière amovible. Léger (par exemple de masse inférieure à 100 grammes), le système peut être alimenté depuis le circuit électrique du véhicule. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes: - le tube est un tube souple extensible élastiquement, le tube s'étendant élastiquement sous l'effet du gaz comprimé ; - le dispositif comprend un système d'arrivée de gaz débouchant sur ladite première extrémité pour délivrer le gaz à celle-ci; - le système d'arrivée de gaz présente une 25 extrémité à proximité de ladite première extrémité du tube, ladite extrémité étant coudée; - la base porte un dispositif d'orientation auquel est reliée la première extrémité du tube, l'orientation et/ou la torsion de la première extrémité par rapport à la base étant réglable au niveau du dispositif d'orientation; - le tube présente une extension élastique au moins égale à 200%, de préférence au moins égale à 300% ; - le dispositif comprend un système de génération de gaz comprimé ; - le système de génération de gaz comprimé comprend: un compresseur adapté pour délivrer un gaz comprimé en direction de la première extrémité du tube, - une électrovanne pouvant prendre une condition fermée dans laquelle le gaz est retenu dans le tube, et une condition ouverte dans laquelle le gaz retenu est libéré vers l'extérieur, et - une unité de commande adaptée pour commander le compresseur pour délivrer le gaz comprimé au tube, et l'électrovanne vers sa condition fermée pour retenir le gaz dans le tube; - l'unité de commande comporte: -un récepteur adapté pour recevoir une instruction de déclenchement d'un utilisateur, le récepteur 15 étant adapté pour déclencher le compresseur, et - une minuterie, la minuterie étant adaptée pour commander l'ouverture de l'électrovanne au bout d'un temps auquel un déploiement du tube suffisant a été obtenu; - le récepteur est un récepteur radio, et l'unité de commande comporte un émetteur radio coopérant avec le récepteur radio, et actionnable par l'utilisateur pour transmettre un signal de commande au récepteur radio; - le système de génération de gaz comprimé est adapté pour être alimenté électriquement à partir du circuit électrique du véhicule. Selon un autre aspect, l'invention se rapporte à un véhicule automobile comprenant un habitacle, au moins un siège de véhicule automobile, une ceinture de sécurité pour le siège, au moins un tel dispositif d'assistance, dont la base est fixée à l'habitacle et la deuxième extrémité du tube est reliée à la ceinture de sécurité. Dans des modes de réalisation, on peut en outre mettre en uvre l'une et/ou l'autre des caractéristiques suivantes. - l'habitacle comporte une structure rigide et la base est fixée de manière amovible à la structure rigide; - l'habitacle comporte un montant latéral interne jouxtant le siège de véhicule, ledit siège de véhicule étant orienté vers l'avant, la base est fixée au montant latéral interne, une première portion du tube comportant la première extrémité est orientée principalement vers l'avant, et dans sa position de repos, le tube s'étend principalement vers le bas jusqu'à sa deuxième extrémité reliée à la ceinture, dans la position de gonflage, le tube est située dans une position plus avancée que dans sa position de repos; - la première portion du tube est également orientée latéralement vers l'extérieur du véhicule; - la ceinture de sécurité comporte une boucle reposant sur un pion d'arrêt, et la deuxième extrémité du tube comporte un passant dans lequel la ceinture de sécurité est insérée, ledit passant reposant sur la boucle lorsque la ceinture de sécurité est détachée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins: - la figure 1 est une vue schématique de côté d'un véhicule automobile, prise depuis l'intérieur du véhicule, - la figure 2 est un vue schématique de côté d'un dispositif d'assistance dont le tube est en position de repos (trait plein) et en position de préhension (trait pointillé), - la figure 3 est un schéma représentatif d'un système de génération de gaz comprimé, et - la figure 4 est une vue schématique correspondant à la figure 1 quand la ceinture de sécurité 35 est attachée. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. Sur la figure 1 est représenté un véhicule automobile 1, en vue de côté prise par exemple de l'intérieur du véhicule, par exemple d'un siège avant gauche du véhicule. Un tel véhicule automobile comporte généralement un habitacle 2 dans lequel peut prendre place l'occupant 3 du véhicule automobile, assis sur un siège 4 du véhicule. Un tel habitacle 2 est généralement réalisé à partir d'une structure rigide d'acier comprenant par exemple un montant métallique 5 représenté schématiquement sur la figure 1 s'étendant du plancher 6 au plafond 7 du véhicule entre les fenêtres 8a, 8b du véhicule. Un tel montant 5 peut être recouvert d'un habillage 15 9 plastique ou textile ou autre, qui forme la paroi interne du véhicule visible de l'occupant 3. L'habitacle 2 comporte également un module de ceinture de sécurité pour le siège du véhicule 4, qui comporte un réceptacle 10 de ceinture de sécurité à partir duquel s'étend une ceinture de sécurité 11 jusqu'à un point d'ancrage haut 12 rapporté sur le montant 5, puis un point d'ancrage bas 13 situé sensiblement à la verticale du point d'ancrage haut 12. La ceinture de sécurité 11 porte une boucle 14 adaptée pour s'ancrer dans un pédoncule 15 de ceinture de sécurité situé sur le côté opposé du siège, de manière à retenir l'occupant 3 dans le siège en cas de choc automobile. La boucle 14 est retenue en position par un pion d'arrêt non visible sur la figure 1, de manière connue. Dans la position non attachée de la ceinture de sécurité 11, représentée sur la figure 1, un enrouleur disposé dans le réceptacle 10 sollicite la ceinture de sécurité 11 de manière tendue le long de la paroi interne de l'habitacle 2. Le montant 5 reçoit un dispositif d'assistance à la 35 préhension de la ceinture de sécurité 11, qui sera décrit plus en détail par la suite. Comme représenté sur la figure 2, le dispositif d'assistance comporte une base 16 destinée à être fixée au montant, sans porter atteinte à l'intégrité structurelle de celui-ci. Par exemple, la base 16 pourra être réalisée de manière magnétique pour être posée directement sur une paroi interne métallique du véhicule. Un système de fixation par collage est également envisageable. La base 16 peut également être vissée ou crochetée sur un habillage plastique de l'intérieur du véhicule. De tels systèmes de fixation permettent d'envisager de réaliser la base 16 de manière amovible, par exemple afin d'adapter sa position dans le véhicule, ou même de rendre le dispositif d'assistance installable sur différents véhicules. La base 16 reçoit un gaz comprimé, tel que de l'air comprimé, depuis un système de génération de gaz comprimé 17 dont un exemple sera décrit par la suite plus en détail en relation avec la figure 3. Le gaz comprimé arrivant à la base 16 depuis un tuyau d'arrivée de gaz 18 est transmis à un tube 19, qui s'étend d'une première extrémité 19a en communication fluide avec l'extrémité du tuyau d'arrivée de gaz 18, et une deuxième extrémité 19b obturée par exemple par un embout plastique de deuxième extrémité 20a. Le tube 19 est réalisé dans un matériau souple, flexible mais résistant, présentant une extension élastique au moins égale à 200%, et de préférence au moins égale à 300%, adaptée pour s'étendre élastiquement sous l'effet de l'arrivée du gaz comprimé. On prévoit par exemple de réaliser le tube 19 d'une chambre à air en latex 21 interne doublée d'une gaine textile extensible 22 externe réalisée par exemple sous la forme d'une gaine tubulaire tissée sur un métier navette (sans couture) composée de fils textiles tissés avec des fils de latex incorporés longitudinalement pour fournir une extensibilité adéquate. Une telle gaine 22 protège la chambre à air en latex 21 des rayonnements ultra violets. Le prototype réalisé, de 0,6 millimètre d'épaisseur, de diamètre 12/6, permet d'obtenir un tube 19 de masse très faible, présentant une extension élastique de 280%, de durée de vie au moins égale à 5000 cycles. On peut en outre prévoir de recouvrir la gaine 22 d'une housse anti-ultraviolets (non représentée) protégeant les fils latex de la gaine 22 des ultra-violets. Cette housse est par exemple réalisée en un textile faiblement extensible ultra-léger de la longueur du tube 19 en extension. Lorsque le tube est au repos, la housse présente alors un aspect en soufflet d'accordéon, permettant par son gonflant , de fournir une barrière de protection thermique pour le tube. La longueur du tube au repos est déterminée en fonction des critères suivants: - développement vers l'avant d'une grandeur donnée, par exemple de l'ordre de 280 mm à 350 mm, nécessaire pour répondre au besoin attendu d'assistance, et - dimension au repos présentant un faible encombrement pour l'utilisateur. En fonction de la longueur du tube, l'extensibilité est déterminée en fonction des critères suivants: - suffisante pour obtenir le développement souhaité, - pouvant permettre une mise en pression 30 suffisante pour la préhension. Toutefois, l'invention n'est pas limitée à la réalisation ici présentée, et on pourra utiliser tous matériaux constituant le tube 19 permettant d'obtenir une extension élastique du niveau souhaité, une longévité donnée, et/ou un retour élastique à la condition de repos satisfaisant. La deuxième extrémité 19b du tube est obturée, par l'embout 20a, qui porte un passant 23 dans lequel s'insère la ceinture de sécurité 11 par l'ouverture 24. Le passant 23 repose sur la boucle 14 de ceinture de sécurité, reposant elle-même sur un pion d'arrêt. Afin de garantir une position suffisamment haute de la boucle, lors de l'installation du système d'assistance ici décrit dans un véhicule, dans lequel la boucle est classiquement retenue assez bas par un pion d'arrêt, on peut prévoir de rajouter, au-dessus du pion d'arrêt existant, un pion d'arrêt suffisamment haut, sur laquelle repose la boucle qui, elle-même, supporte le passant. La base 16 est fixée dans le véhicule de sorte que la première portion, comportant la première extrémité 19a du tube soit orientée au moins vers l'avant du véhicule en direction de l'occupant 2. Lors de l'arrivée d'air comprimé via le tuyau d'arrivée de gaz 18, le tube 19 s'étend jusqu'à la position de préhension représentée en pointillé sur la figure 2, dans laquelle l'occupant 3 peut attraper le tube 19 pour attirer à lui la ceinture de sécurité. Au cours du gonflage, le tube 19 ne déplace quasiment pas la ceinture de sécurité 11, qui reste tendue sous l'effet de l'enrouleur. Par conséquent, la deuxième extrémité 19b est sensiblement retenue par la ceinture 11 au cours du gonflage. Comme représenté sur la figure 2, le dispositif d'assistance peut également comporter un dispositif d'orientation 25 porté par la base 16, par exemple réalisé sous la forme d'une rotule 26 rotative par rapport à la base 16, et maintenue en place par friction sur celle-ci au cours du gonflage. Bien entendu, la rotule 26 est percée pour garder la communication fluide entre le tuyau 18 et le tube 19. Ce dispositif d'orientation 25 permet à chaque utilisateur de positionner le dispositif d'assistance à sa convenance dans le véhicule 1. Ceci permet d'obtenir, lors du gonflage, un développement géométrique du tube dans l'espace qui soit optimal pour l'utilisateur. En effet, la base 16 peut être fixée proche du plafond 7 du véhicule. Du fait de la forme généralement incurvée vers l'intérieur de la paroi interne de l'habitacle, le tube 19 risquerait une collision avec l'occupant 3 lors du gonflage. Pour éviter ceci, on peut prévoir que la première portion comportant la première extrémité 19a du tube 19 sera orientée légèrement latéralement vers l'extérieur, par exemple en réalisant la liaison entre le tuyau d'arrivée de gaz 18 et le tube 19 de manière coudée vers l'extérieur, afin de permettre le déploiement du tube 19 de manière optimale entre l'occupant 3 et la paroi interne de l'habitacle. D'autre part, dû à l'élasticité naturelle du latex formant la chambre à air 21, et la façon dont il est fixé sur les embouts 20a et 20b, le gonflage peut entraîner un léger vrillage du tube 19 de sorte que celuici ne se gonfle pas directement vers l'avant, mais se déploie légèrement de manière latérale au cours du gonflage. Pour compenser avec cette déviation latérale, le dispositif d'orientation peut être soumis à une rotation (torsion) autour de l'axe longitudinal du tube par rapport à la base. Ainsi, le positionnement de l'embout peut être adapté pour générer sur le tube une torsion s'opposant au vrillage naturel du tube lors de son déploiement, et compenser la déviation naturelle observée. Les embouts peuvent être réalisés en plastique de manière à ne pas blesser le tube par cisaillement. A la place du dispositif d'orientation représenté sur la figure 2, on pourrait simplement prévoir une liaison fixe directe entre le tuyau souple d'arrivée de gaz 18 et le tube 19. Comme représenté sur la figure 3, le système de génération de gaz comprimé 17 peut être réalisé comme un boîtier de faible dimension relié en sortie au tuyau 18 d'arrivée de gaz délivrant l'air comprimé au tube 19. Le système de génération de gaz comprimé 17 comprend un compresseur 27 ou une pompe à air capable de fournir une pression d'au moins 1,5 bar à un débit d'au moins 3 litres par minute. On choisira de préférence un compresseur 27 pouvant être alimenté à partir du système électrique du véhicule, éventuellement via un transformateur, par exemple relié à l'allume-cigare du véhicule, ou relié de toute autre manière adaptée au circuit électrique du véhicule. Un tel compresseur est par exemple un compresseur RIETSCHLE THOMAS choisi pour sa fiabilité et son faible encombrement. Le système 17 comprend également une électrovanne de décharge 28 (par exemple de marque KOGE) pouvant prendre une condition fermée et une condition ouverte, dans laquelle l'air comprimé présent dans le tube est déchargé vers l'extérieur. Le système 17 peut également comprendre une minuterie 29 et un récepteur 30 adapté pour recevoir une commande de la part de l'occupant 3 du siège. Le récepteur 30 est par exemple un récepteur radio correspondant à un émetteur radio 31 commandé par l'occupant 3. Le système qui vient d'être décrit fonctionne comme suit. Lorsque l'occupant 3 désire mettre en oeuvre le dispositif d'assistance, il émet une commande depuis l'émetteur radio 31, à destination du récepteur radio 30 qui déclenche le fonctionnement du compresseur 27, et la fermeture de l'électrovanne 28. Le récepteur radio 30 déclenche également la minuterie 29, qui est adaptée pour ouvrir l'électrovanne 28 au bout d'un certain temps donné préprogrammé, qui correspond au temps au bout duquel une pression suffisante est obtenue dans le tube, en pratique quelques secondes. Sous l'action du compresseur, l'air est délivré au tube 19 qui se déploie et s'étend, sous l'effet de l'air comprimé, sa deuxième extrémité 19b restant sensiblement en place lors du gonflage, du fait de la tension de la ceinture de sécurité 11, et du fait que le passant 23 repose sur la boucle 14 de ceinture de sécurité, qui elle-même repose sur le pion d'arrêt, de manière connue. En position de préhension représentée sur la figure 2, en pointillé, l'occupant 3 peut attraper le tube 19 arrivé en position de préhension à ses côtés, sans avoir à se retourner sur son siège ou à fournir un effort excessif, et tirer le tube 19 à lui, ce qui entraîne également la ceinture de sécurité 11 reliée au tube par la l'intermédiaire du passant 23. Pouvant alors attraper la ceinture, l'occupant 3 peut verrouiller celleci, comme représenté sur la figure 4. A cet instant, la minuterie interrompt l'alimentation électrique, ce qui commande à la fois l'arrêt du compresseur et l'ouverture de l'électrovanne de sorte que le tube 19 se dégonfle, et revient automatiquement dans la position de repos représentée sur la figure 4, sans gêner l'occupant 3 dans cette position. L'extensibilité de la gaine seule permet par effet mécanique son retour à la position de repos en remontant avec le passant le long de la ceinture pendant que l'utilisateur verrouille sa ceinture. On notera que la minuterie pourrait, en variante, être adaptée pour couper, dans un premier temps l'alimentation au compresseur puis, dans un deuxième temps, celle à l'électrovanne. Le même système de génération d'air comprimé peut également servir pour fournir l'assistance à la préhension de la ceinture de sécurité à d'autres occupants du véhicule, par exemple à l'aide d'une vanne 28 multivoie, et d'émetteurs/récepteurs doublés ou multicanaux. On notera qu'en alternative au tube souple extensible présenté, on pourra utiliser un tube souple non-extensible, par exemple réalisé par des fourreaux de matière plastique souple, formant une boucle pendant le long de la paroi interne dans la position de repos, et se tendant en se déployant sous l'effet du gaz comprimé. On notera que le système offre une grande liberté d'utilisation, car l'occupant reste libre d'utiliser ou non le dispositif d'assistance
Le dispositif d'assistance à la préhension de la ceinture de sécurité comprend :- une base (16) fixée à l'habitacle,- un tube (19) souple s'étendant entre une première extrémité portée par la base et une deuxième extrémité obturée reliée à la ceinture de sécurité.Le tube se déploie sous l'effet d'un gaz comprimé, entre sa première extrémité et sa deuxième extrémité retenue par ladite ceinture au cours du gonflage, jusqu'à atteindre une position de préhension dans laquelle un occupant peut attraper le tube pour attirer à lui la ceinture de sécurité.
1. Dispositif d'assistance à la préhension de la ceinture de sécurité d'un véhicule automobile comprenant un habitacle, ledit dispositif d'assistance comprenant: - une base (16) adaptée pour être fixée à l'habitacle (2), un tube souple (19) s'étendant entre une première extrémité portée par la base et une deuxième extrémité obturée reliée à la ceinture de sécurité (11), la première extrémité étant adaptée pour recevoir un gaz comprimé à une pression supérieure à la pression atmosphérique, caractérisé en ce que le tube est adapté pour se déployer sous l'effet dudit gaz comprimé, entre sa première extrémité (19a) et sa deuxième extrémité retenue par ladite ceinture au cours du gonflage, jusqu'à atteindre une position de préhension dans laquelle un occupant peut attraper le tube (19) pour attirer à lui la ceinture de sécurité. 2. Dispositif d'assistance selon la 1, dans lequel le tube souple (19) est un tube souple extensible élastiquement, le tube s'étendant élastiquement sous l'effet dudit gaz comprimé. 3. Dispositif d'assistance selon la 1 ou la 2, comprenant en outre un système d'arrivée de gaz (18) débouchant sur ladite première extrémité (19a) pour délivrer le gaz à celle-ci. 4. Dispositif d'assistance selon la 3, dans lequel le système d'arrivée de gaz (18) présente une extrémité à proximité de ladite première extrémité du tube, ladite extrémité étant coudée. 5. Dispositif d'assistance selon l'une des précédentes, dans lequel la base (16) porte 35 un dispositif d'orientation (25) auquel est reliée la première extrémité (19a) du tube, l'orientation et/ou la torsion de la première extrémité par rapport à la base étant réglable au niveau du dispositif d'orientation. 6. Dispositif d'assistance selon l'une des 2 à 5, dans lequel le tube (19) présente une extension élastique au moins égale à 200%, de préférence au moins égale à 300%. 7. Dispositif d'assistance selon l'une des précédentes, comprenant en outre un système 10 (17) de génération de gaz comprimé. 8. Dispositif d'assistance selon la 7, dans lequel le système de génération de gaz comprimé comprend: un compresseur (27) adapté pour délivrer un gaz comprimé en direction de la première extrémité du tube, - une électrovanne (28) pouvant prendre une condition fermée dans laquelle le gaz est retenu dans le tube, et une condition ouverte dans laquelle le gaz est libéré vers l'extérieur, et - une unité de commande (29, 30) adaptée pour commander le compresseur pour délivrer le gaz comprimé au tube et l'électrovanne vers sa condition fermée pour retenir le gaz dans le tube. 9. Dispositif d'assistance selon la 8 25 dans lequel l'unité de commande comporte: - un récepteur (30) adapté pour recevoir une instruction de déclenchement d'un utilisateur, le récepteur étant adapté pour déclencher le compresseur, et - une minuterie (29), la minuterie étant adaptée pour commander l'ouverture de l'électrovanne au bout d'un temps auquel un déploiement du tube suffisant a été obtenu. 10.Dispositif d'assistance selon la 9 dans lequel le récepteur (30) est un récepteur radio, et dans lequel l'unité de commande comporte un émetteur radio (31) coopérant avec le récepteur radio, et actionnable par l'utilisateur pour transmettre un signal de commande au récepteur radio. 11.Dispositif d'assistance selon l'une des 7 à 10 dans lequel le système (17) de génération de gaz comprimé est adapté pour être alimenté électriquement à partir du circuit électrique du véhicule. 12.Véhicule automobile comprenant un habitacle (2), au moins un siège (4) de véhicule automobile, une ceinture de sécurité (11) pour le siège, au moins un dispositif d'assistance selon l'une des précédentes, dont la base (16) est fixée à l'habitacle et la deuxième extrémité du tube est reliée à la ceinture de sécurité (11). 13.Véhicule selon la 12, dans lequel l'habitacle comporte une structure rigide (5) et dans lequel la base est fixée de manière amovible à la structure rigide. 14.Véhicule automobile selon la 12 ou la 13, dans lequel l'habitacle comporte un montant latéral interne (5) jouxtant le siège de véhicule, ledit siège de véhicule étant orienté vers l'avant, dans lequel la base est fixée au montant latéral interne (5), dans lequel une première portion du tube comportant la première extrémité (19a) est orientée principalement vers l'avant, et dans sa position de repos, le tube s'étend principalement vers le bas jusqu'à sa deuxième extrémité (19b) reliée à la ceinture, dans lequel dans la position de préhension, le tube est située dans une position plus avancée que dans sa 30 position de repos. 15.Véhicule automobile selon la 14, dans lequel la première portion de tube est également orientée latéralement vers l'extérieur du véhicule. 16.Véhicule automobile selon l'une des 12 à 15, dans lequel la ceinture de sécurité comporte une boucle reposant sur un pion d'arrêt, et dans lequel la deuxième extrémité du tube comporte un passant (23) dans lequel la ceinture de sécurité est insérée, ledit passant reposant sur la boucle lorsque la ceinture de 5 sécurité est détachée.
B
B60
B60R
B60R 22
B60R 22/03
FR2898122
A1
SUBSTRAT MUNI D'UN EMPILEMENT A PROPRIETES THERMIQUES
20,070,907
L'invention concerne les substrats transparents, notamment en matériau rigide minéral comme le verre, lesdits substrats étant revêtus d'un empilement de couches minces comprenant au moins deux couches fonctionnelles de type métallique pouvant agir sur le rayonnement solaire et/ou le rayonnement infrarouge de grande longueur d'onde. L'invention concerne plus particulièrement l'utilisation de tels substrats pour fabriquer des vitrages d'isolation thermique et/ou de protection solaire. Ces vitrages peuvent être destinés aussi bien à équiper les bâtiments que les véhicules, en vue notamment de diminuer l'effort de climatisation et/ou d'empêcher une surchauffe excessive (vitrages dits de contrôle solaire ) et/ou diminuer la quantité d'énergie dissipée vers l'extérieur (vitrages dits bas émissifs ) entraînés par l'importance toujours croissante des surfaces vitrées dans les bâtiments et les habitacles de véhicules. Ces vitrages peuvent par ailleurs être intégrés dans des vitrages présentant des fonctionnalités particulières, comme par exemple des vitrages 20 chauffants ou des vitrages électrochromes. Un type d'empilement de couches connu pour conférer aux substrats de telles propriétés est constitué d'au moins deux couches métalliques fonctionnelles à propriétés de réflexion dans l'infrarouge et/ou dans le rayonnement solaire, notamment de couches fonctionnelles métalliques à 25 base d'argent ou d'alliage métallique contenant de l'argent. Chaque couche fonctionnelle métallique est déposée sous une forme cristallisée sur une couche de mouillage également cristallisée favorisant l'orientation cristalline adéquate de la couche métallique déposée dessus. Chaque couche fonctionnelle se trouve disposée entre deux revêtements 30 en matériau diélectrique du type oxyde ou nitrure métallique. Cet empilement est généralement obtenu par une succession de dépôts effectués -2- par une technique utilisant le vide comme la pulvérisation cathodique éventuellement assistée par champ magnétique. Peuvent aussi être prévus un, voire deux, revêtement(s) très fin(s) appelé(s) revêtement de blocage , disposé(s) directement sous, sur ou de chaque côté de chaque couche métallique fonctionnelle à base d'argent, le revêtement sous-jacent en tant que revêtement d'accrochage, de nucléation et/ou de protection lors d'un éventuel traitement thermique postérieurement au dépôt, et le revêtement sus-jacent en tant que revêtement de protection ou sacrificiel afin d'éviter l'altération de l'argent si une couche qui le surmonte est déposée par pulvérisation cathodique en présence d'oxygène ou d'azote et/ou si l'empilement subit postérieurement au dépôt un traitement thermique. Il est ainsi connu de ta demande de brevet européen EP-0 638 528 des empilements de ce type, à deux couches à base d'argent. Il est connu par ailleurs de la demande de brevet européen N''EP 803 481, l'utilisation sous une couche de mouillage à base d'oxyde de zinc d'une couche amorphe à base d'oxyde mixte de zinc et d'étain directement au contact du substrat. Il s'avère qu'une telle couche amorphe lorsqu'elle n'est pas déposée directement sur le substrat mais qu'elle est intercalée entre une couche diélectrique sous-jacente et une couche de mouillage permet de modifier l'interface entre la couche diélectrique et la couche de mouillage située au-dessus et ainsi d'améliorer sensiblement la cristallisation de ta couche de mouillage ainsi que la cristallisation de la couche métallique fonctionnelle. Toutefois, l'intégration d'une telle couche amorphe dans chaque revêtement sous-jacent à une couche fonctionnelle et pourvu d'au moins une couche diélectrique sous cette couche amorphe dans un empilement à plusieurs couches fonctionnelles ne permet pas de parvenir dans tous les cas à l'amélioration souhaitée de la cristallisation des couches fonctionnelles et ainsi à l'amélioration souhaitée de la résistivité de l'empilement complet. -3- Le but de l'invention est de parvenir à remédier aux inconvénients de l'art antérieur, en mettant au point un nouveau type d'empilement à couches fonctionnelles du type de ceux décrits précédemment, empilement qui présente une résistivité améliorée, plus faible que dans un empilement similaire à épaisseur de couches fonctionnelles et revêtements équivalents, que l'empilement subisse ou non, un (ou des) traitement(s) thermique(s) à haute température du type bombage, trempe ou recuit et dans le cas où il subit un (ou plusieurs) tel(s) traitement(s), tout en préservant sa qualité optique et sa tenue mécanique. L'invention a ainsi pour objet, dans son acception la plus large, un substrat, notamment substrat verrier transparent, muni d'un empilement de couches minces comportant une alternance de n couches fonctionnelles à propriétés de réflexion dans l'infrarouge et/ou dans le rayonnement solaire, notamment de couches fonctionnelles métalliques à base d'argent ou d'alliage métallique contenant de l'argent, et de (n + 1) revêtements, avec n nombre entier > 2, lesdits revêtements étant composés d'une pluralité de couches diélectriques, de manière à ce que chaque couche fonctionnelle soit disposée entre deux revêtements, au moins deux couches fonctionnelles étant déposées chacune sur une couche de mouillage déposée elle-même respectivement directement sur un revêtement sous-jacent, caractérisé en ce que deux revêtements sous-jacent comprennent chacun au moins une couche diélectrique et au moins une couche de lissage non cristallisée en un matériau différent du matériau de ladite couche diélectrique à l'intérieur de chaque revêtement, ladite couche de lissage étant en contact avec ladite couche de mouillage sus-jacente et en ce que ces deux revêtements sous-jacent étant d'épaisseur différentes, l'épaisseur de la couche de lissage du revêtement sous-jacent présentant une épaisseur totale inférieure à celle de l'autre revêtement sous-jacent est inférieure ou égale à l'épaisseur de la couche de lissage de cet autre revêtement sous-jacent. -4- L'invention consiste ainsi à prévoir une couche de lissage non cristallisée sous la couche de mouillage qui elle est cristallisée pour permettre une croissance adéquate de la couche fonctionnelle située au-dessus de cette couche de mouillage, directement au contact de la couche de mouillage ou par l'intermédiaire d'un revêtement de sous-blocage. Toutefois, il est apparu que dans les empilements à plusieurs couches fonctionnelles, il était important de prendre en considération l'épaisseur des revêtements sous-jacents pour calculer l'épaisseur des couches de lissage présentent dans ces revêtements sous-jacents. L'invention consiste ainsi à prévoir que l'épaisseur de la couche de lissage d'un revêtement sous-jacent moins épais ne peut pas être supérieure à l'épaisseur de la couche de lissage d'un revêtement sous-jacent plus épais. L'invention s'applique aux revêtements qui sont sous-jacents à une couche fonctionnelle, quel que soit l'emplacement des couches fonctionnelles dans l'empilement ; toutefois il est préférable que dans un même empilement de couches minces, tous les revêtements sous-jacent comportant une couche de lissage répondent à la définition de l'invention. Au sens de la présente invention lorsqu'il est précisé qu'un dépôt de couche ou de revêtement (comportant une ou plusieurs couches) est effectué directement sous ou sur une autre dépôt, c'est qu'il ne peut y avoir interposition d'aucune couche entre ces deux dépôts. Les couches de lissage sont dites non cristallisées dans le sens où elles peuvent être complètement amorphes ou partiellement amorphes et ainsi partiellement cristallisées, mais qu'elles ne peuvent pas être complètement cristallisées, sur toute leur épaisseur. L'intérêt d'une telle couche de lissage est de permettre d'obtenir une interface avec la couche de mouillage directement sus-jacente qui est peu rugueuse. Cette faible rugosité est d'ailleurs observable au microscope électronique à transmission. -5- Par ailleurs, la couche de mouillage se texture mieux et présente en outre une orientation cristallographique préférentielle plus marquée. L'invention ne s'applique pas seulement à des empilements ne comportant que deux couches fonctionnelles , disposées entre trois revêtements dont deux sont des revêtements sous-jacents. Elle s'applique aussi à des empilements comportant trois couches fonctionnelles alternées avec quatre revêtements dont trois sont des revêtements sous-jacents, ou de quatre couches fonctionnelles alternées avec cinq revêtements dont quatre sont des revêtements sous-jacents. Pour ces empilements pluri couches fonctionnelles, au moins une, et de préférence chaque, couche fonctionnelle est disposée directement sur au moins un revêtement de blocage sous-jacent et/ou directement sous au moins un revêtement de blocage sus-jacent. Dans le cas des empilements bicouches fonctionnelles, voire également dans les autres cas, le revêtement le moins épais desdits deux revêtements sous-jacents comportant une couche de lissage est, de préférence, le plus proche du substrat, voire au contact du substrat, directement ou indirectement par l'intermédiaire d'une couche de contact par exemple à base d'oxyde de titane (TiO2). Dans le cas des empilements à plus de deux couches fonctionnelles, le revêtement le moins épais desdits deux revêtements sous-jacents est, de préférence, le plus éloigné du substrat. De préférence, au moins une couche de lissage, voire toutes les couches de lissage, est (ou sont) une couche d'oxyde à base d'oxyde d'un ou de plusieurs des métaux suivants : Sn, Si, Ti, Zr, Hf, Zn, Ga, In et plus précisément une couche d'oxyde mixte à base de zinc et d'étain ou d'oxyde mixte de zinc et d'indium (ITO) déposée à froid. De préférence en outre, au moins une couche de tissage, voire toutes les couches de lissage, est (ou sont) une couche d'oxyde non stoechiométrique en oxygène et plus particulièrement encore une couche d'oxyde mixte à base de zinc et d'étain sous-stoechiométrique, dopée à l'antimoine (SnZnOX:Sb). -6- Par ailleurs, la (ou chaque) couche de lissage présente de préférence une épaisseur géométrique entre 0,1 et 30 nm et de préférence encore comprise entre 0,2 et 10 nm. Dans une variante préférée, au moins un revêtement de blocage est à 5 base de Ni ou de Ti ou est à base d'un alliage à base de Ni, notamment est à base d'un alliage de NiCr. De plus, au moins une, et de préférence chaque, couche de mouillage sous-jacente à une couche fonctionnelle est, de préférence, à base d'oxyde de zinc ; ces couches de mouillage peuvent être en particulier à base d'oxyde 10 de zinc dopé à l'aluminium. En outre, au moins une, et de préférence chaque, couche diélectrique adjacente à une couche de lissage à l'intérieur desdits revêtements sous-jacents et en particulier la couche diélectrique directement sous-jacente à la couche de lissage, est, de préférence, à base de nitrure, notamment de 15 nitrure de silicium et/ou de nitrure d'aluminium. Le vitrage selon l'invention incorpore au moins le substrat porteur de l'empilement selon l'invention, éventuellement associé à au moins un autre substrat. Chaque substrat peut être clair ou coloré. Un des substrats au moins 20 notamment peut être en verre coloré dans la masse. Le choix du type de coloration va dépendre du niveau de transmission lumineuse et/ou de l'aspect colorimétrique recherchés pour le vitrage une fois sa fabrication achevée. Ainsi pour des vitrages destinés à équiper des véhicules, certaines 25 normes imposent que le pare-brise présente une transmission lumineuse TL d'environ 75% et d'autres normes imposent une transmission lumineuse TL d'environ 65% ; un tel niveau de transmission n'étant pas exigé pour les vitrages latéraux ou le toit-auto, par exemple. Les verres teintés que l'on peut retenir sont par exemple ceux qui, pour une épaisseur de 4 mm, 30 présentent une TL de 65 % à 95 %, une transmission énergétique TE de 40 % à 80 %, une longueur d'onde dominante en transmission de 470 nm à 525 nm -7- associée à une pureté de transmission de 0,4 % à 6 % selon l'Illuminant D65, ce que l'on peut traduire dans le système de colorimétrie (L, a*, b*) par des valeurs de a* et b* en transmission respectivement comprises entre -9 et 0 et entre -8 et +2. Pour des vitrages destinés à équiper des bâtiments, le vitrage présente, de préférence, une transmission lumineuse TL d'au moins 75% voire plus pour des applications bas-émissif , et une transmission lumineuse TL d'au moins 40% voire plus pour des applications contrôle solaire . Le vitrage selon l'invention peut présenter une structure feuilletée, associant notamment au moins deux substrats rigides du type verre par au moins une feuille de polymère thermoplastique, afin de présenter une structure de type verre/empilement de couches minces/feuille(s)/verre. Le polymère peut notamment être à base de polyvinylbutyral PVB, éthylène vinylacétate EVA, polyéthylène téréphtalate PET, polychlorure de vinyle PVC. Le vitrage peut aussi présenter une structure de vitrage feuilleté dit asymétrique, associant un substrat rigide de type verre à au moins une feuille de polymère de type polyuréthane à propriétés d'absorbeur d'énergie, éventuellement associée à une autre couche de polymères à propriétés auto-cicatrisantes . Pour plus de détails sur ce type de vitrage, il est possible de se reporter notamment aux brevets EP-0 132 198, EP-0 131 523, EP-0 389 354. Le vitrage peut alors présenter une structure de type verre/empilement de couches minces/feuille(s) de polymère. Les vitrages selon l'invention sont aptes à subir un traitement thermique sans dommage pour l'empilement de couches minces. Ils sont donc éventuellement bombés et/ou trempés. Le vitrage peut être bombé et/ou trempé en étant constitué d'un seul substrat, celui muni de l'empilement. Il s'agit alors d'un vitrage dit monolithique . Dans le cas où ils sont bombés, notamment en vue de -8- constituer des vitrages pour véhicules, l'empilement de couches minces se trouve de préférence sur une face au moins partiellement non plane. Le vitrage peut aussi être un vitrage multiple, notamment un double-vitrage, au moins le substrat porteur de l'empilement pouvant être bombé et/ou trempé. Il est préférable dans une configuration de vitrage multiple que l'empilement soit disposé de manière à être tourné du côté de la lame de gaz intercalaire. Dans une structure feuilletée, le substrat porteur de l'empilement est de préférence en contact avec la feuille de polymère. Lorsque le vitrage est monolithique ou multiple du type double-vitrage ou vitrage feuilleté, au moins le substrat porteur de l'empilement peut être en verre bombé ou trempé, ce substrat pouvant être bombé ou trempé avant ou après te dépôt de l'empilement. Dans une variante le vitrage est pourvu de moyens permettant d'alimenter ledit empilement en énergie électrique. L'invention concerne également le procédé de fabrication des substrats selon l'invention, qui consiste à déposer l'empilement de couches minces sur son substrat par une technique sous vide du type pulvérisation cathodique éventuellement assistée par champ magnétique, puis à effectuer sur le substrat revêtu un traitement thermique de bombage/trempe ou recuit sans dégradation de sa qualité optique et/ou mécanique. Il n'est toutefois pas exclu que ta première ou les premières couches de l'empilement puisse(nt) être déposée(s) par une autre technique, par exemple par une technique de décomposition thermique de type pyrolyse. Les détails et caractéristiques avantageuses de l'invention ressortent des exemples non limitatifs suivants, illustrés à l'aide des figures ci-jointes : La figure 1 illustre l'évolution, avant traitement thermique, de la résistance par carré d'un empilement monocouche fonctionnelle pourvu d'un revêtement monocouche de sur-blocage, sans et avec une couche de lissage, en fonction de l'épaisseur de la couche diélectrique placée dessous ; -9- La figure 2 illustre l'évolution, après traitement thermique, de la résistance par carré du même empilement monocouche fonctionnelle qu'en figure 1, sans et avec une couche de lissage, en fonction de l'épaisseur de la couche diélectrique placée dessous ; La figure 3 illustre l'évolution, avant traitement thermique, de la résistance par carré d'un empilement monocouche fonctionnelle pourvu d'un revêtement monocouche de sur-blocage en fonction de l'épaisseur de la couche de lissage ; La figure 4 illustre l'évolution, après traitement thermique, de la résistance par carré du même empilement monocouche fonctionnelle qu'en figure 3 en fonction de l'épaisseur de la couche de lissage ; La figure 5 illustre un empilement bicouches fonctionnelles selon l'invention, chaque couche fonctionnelle étant pourvue d'un revêtement de sur-blocage mais pas d'un revêtement de sous- blocage ; La figure 6 illustre un empilement bicouches fonctionnelles selon l'invention, chaque couche fonctionnelle étant pourvue d'un revêtement de sous-blocage mais pas d'un revêtement de sur-blocage ; La figure 7 illustre un empilement bicouches fonctionnelles selon l'invention, chaque couche fonctionnelle étant pourvue d'un revêtement de sous-blocage et d'un revêtement de sur-blocage ; La figure 8 illustre un empilement tricouches fonctionnelles selon l'invention, chaque couche fonctionnelle étant pourvue d'un revêtement de sous-blocage mais pas d'un revêtement de sur-blocage ; et La figure 9 illustre un empilement quadricouches fonctionnelles selon l'invention, chaque couche fonctionnelle étant pourvue d'un revêtement de sous-blocage mais pas d'un revêtement de sur-blocage. - 10 - Dans les figures illustrant des empilements de couches, les proportions entre les épaisseurs des différents matériaux ne sont pas rigoureusement respectées afin de faciliter leur lecture. Par ailleurs, dans tous les exemples ci-après l'empilement de couches minces est déposé sur un substrat 10 en verre sodo-calcique d'une épaisseur de 2 mm, sauf mention explicite différente. Dans tous les cas où un traitement thermique a été appliqué au substrat, il s'agissait d'un recuit pendant environ 5 minutes à une température d'environ 660 C suivi d'un refroidissement à l'air ambiant (environ 20 C). Les figures 1 à 4 ont pour but d'illustrer l'importance de la présence d'une couche de lissage dans un empilement. Toutefois, l'empilement qui a servi à la réalisation de ces figures n'est pas un empilement selon l'invention car il s'agit d'un empilement 15 monocouche fonctionnelle du type : Substrat / Si3N4 / SnZnOx:Sb / ZnO / Ag /Ti / ZnO / Si3N4 Variable / Variable / 8nm / 10nm / 2nm / 8nm / 20 nm Sur les figures 1 et 2, les courbes Cl et C11 illustrent la variation de la 20 résistance par carré (en ohms) de l'empilement en fonction de l'épaisseur de la couche de diélectrique à base de nitrure de silicium (e Si3N4) en contact avec le substrat, respectivement avant (BHT) et après (AHT) traitement thermique, lorsque l'empilement n'est pas pourvu d'une couche de lissage. Les courbes C2 et C12 illustrent la variation de la résistance par carré 25 (en ohms) de l'empilement en fonction de l'épaisseur de la couche de diélectrique à base de nitrure de silicium (e Si3N4) en contact avec le substrat, respectivement avant et après traitement thermique, lorsque l'empilement est pourvu d'une couche de lissage en SnZnO.:Sb d'une épaisseur de 6 nm (x désigne un nombre non nul) 30 Les courbes C3 et C13 illustrent la variation de la résistance par carré (en ohms) de l'empilement en fonction de l'épaisseur de ta couche de - 11 - diélectrique à base de nitrure de silicium (e Si3N4) en contact avec le substrat, respectivement avant et après traitement thermique, lorsque l'empilement est pourvu d'une couche de tissage à base de SnZnOx:Sb d'une épaisseur de 20 nm. Comme visible sur ces figures 1 et 2, pour une même épaisseur de diélectrique en contact avec le substrat (par exemple 20 nm), la résistance par carré de l'empilement est toujours plus faible - donc meilleure - pour les courbes C2, C3, C12 et C13 lorsque l'empilement comporte une couche de lissage à base de SnZnOx:Sb entre la couche de diélectrique à base de nitrure de silicium en contact avec le substrat et la couche de mouillage à base d'oxyde de zinc ZnO sous-jacente à la couche fonctionnelle à base d'argent Ag ; par ailleurs, la résistance par carré de l'empilement est toujours plus faible pour une épaisseur de couche de lissage de 20 nm (courbes C3 et C13). En conséquence, la présence d'une couche de lissage améliore d'une manière importante la résistance par carré de l'empilement à épaisseur de diélectrique sous-jacent comparable et cette amélioration est d'autant plus forte que l'épaisseur de la couche de lissage en importante. Sur les figures 3 et 4, les courbes illustrent la variation de la résistance par carré (en ohms) de l'empilement en fonction de l'épaisseur de la couche de lissage à base d'oxyde de zinc et d'étain dopé à l'antimoine (e SnZnOx:Sb), respectivement avant (BHT) et après (AHT) traitement thermique, lorsque l'empilement est pourvu d'une couche à base de nitrure de silicium Si3N4 de 20 nm entre le substrat et la couche à base de SnZnOx:Sb. Comme visible sur ces figures 3 et 4 également, la présence d'une couche de tissage améliore d'une manière importante la résistance par carré de l'empilement pour une couche de lissage comprise entre 0 et 4 nm d'épaisseur et cette amélioration est d'autant plus forte que l'épaisseur de la couche de lissage en importante. Des constatations similaires peuvent être faites avec un empilement monocouche fonctionnelle pourvu d'un revêtement de sous-blocage et sans -12 - revêtement de sur-blocage ou pourvu d'un revêtement de sous-blocage et d'un revêtement de sur-blocage. Des essais ont en outre été conduis pour permettre de mesurer la 5 rugosité des couches. Le tableau 1 ci-après illustre tes rugosités mesurées par réflectométrie X et exprimées en nm (la rugosité du substrat étant d'environ 0,4) : Couche(s) Epaisseur Rugosité o (nm) (nm) Si3N4 28, 5 1,1 Verre Substrat SnO2 29,5 0,8 Verre Substrat SnZnOx:Sb 32,0 0,7 Verre Substrat SnZnOx:Sb 11,2 0,8 Si3N4 19,7 0, 5 Verre Substrat SnO2 10,4 0,8 Si3N4 19, 3 0, 5 Verre Substrat Tableau 1 Comme visible dans ce tableau, la rugosité de la couche à base de 10 nitrure de silicium Si3N4 déposée seule sur te verre est élevée, mais la rugosité finale d'un empilement comprenant une couche à base de oxyde d'étain SnO2 ou une couche à base d'oxyde mixte de zinc et d'étain SnZnOx:Sb déposée sur la couche à base de nitrure de silicium permet d'améliorer la rugosité, en la diminuant. 15 Partant de ces constatations, il est ainsi possible de déposer sur un substrat 10 un empilement de couches minces comportant une alternance de n couches fonctionnelles 40, 80, 120, 160 à propriétés de réflexion dans l'infrarouge et/ou dans le rayonnement solaire, notamment de couches 20 fonctionnelles métalliques à base d'argent ou d'alliage métallique contenant de l'argent, et de (n + 1) revêtements 20, 60, 100, 140, 180, avec n nombre entier supérieur ou égal à 2, lesdits revêtements étant composés -13- d'une pluralité de couches diélectriques 24, 26 ; 62, 64, 66 ; 102, 104, 106, 142, 144, 146, 182, 184, de manière à ce que chaque couche fonctionnelle 40, 80, 120, 140 soit disposée entre deux revêtements 20, 60, 100, 140, 180, au moins deux couches fonctionnelles, et de préférence chaque couche fonctionnelle, étant déposée sur une couche de mouillage 30, 70, 110, 150 déposée elle-même respectivement directement sur un revêtement sous-jacent 20, 60, 100, 140. Ainsi, sur la base des tests monocouche fonctionnelle ci-dessus, plusieurs essais bicouches fonctionnelles ont été réalisés mais tous ne donnent pas 10 satisfaction. Deux exemples, numérotés 1 et 2, ont été réalisés sur la base de la structure d'empilement bicouches fonctionnelles illustrée figure 5 dans laquelle chaque couche fonctionnelle 40, 80 est pourvue d'un revêtement de sur-blocage 45, 85, mais de revêtement de sous-blocage. 15 Le tableau 2 ci-après illustre les épaisseurs en nanomètres de chacune des couches : Couche Matériau Ex. 1 Ex. 2 104 Si3N4 20 20 102 ZnO 8 8 85 Ti 2 2 80 Ag2 10 10 70 ZnO 8 j 8 66 SnZnOx:Sb 20 6 64 Si3N4 40 ' 52 62 ZnO 8 8 45 Ti 2 -- - 2 40 Agi 10 10 30 ZnO 8 -L 8 - 26 SnZnOx:Sb 20 24 Si3N4 20 6 Î Tableau 2 - 14 - Ainsi, dans l'exemple 1 selon l'invention, l'épaisseur de la couche de lissage 26 à base d'oxyde de zinc et d'étain dopé à l'antimoine SnZnOx:Sb du revêtement sous-jacent moins épais 20 est inférieure à l'épaisseur de la couche de lissage 66 à base d'oxyde de zinc et d'étain dopé à l'antimoine SnZnOx:Sb du revêtement sous-jacent plus épais 60, alors que dans le contre-exemple 2, l'épaisseur de la couche de lissage 26 du revêtement 20 sous-jacent moins épais est supérieure à l'épaisseur de ta couche de lissage 66 du revêtement sous-jacent plus épais 60. Les résistivités obtenues sont présentées dans le tableau 3 ci-après : Ex.1 Ex.2 Avant R - , Ag2 4,80 5,4 R Agi 4,75 4,5 traitement R Total 2,39 2,45 thermique Après R Agz 3,73 4,35 R Agi 3,65 3,45 traitement R Total 1,84 1,92 thermique Tableau 3 Ainsi, ta résistivité de l'exemple 1 selon l'invention est meilleure que celle de l'exemple 2 tant avant traitement thermique qu'après traitement thermique. Dans le cas de l'exemple 2, l'intégration de La couche de tissage dans un empilement à plusieurs couches fonctionnelles ne permet pas de parvenir à L'amélioration souhaitée et obtenue dans de Le cas de l'exemple 1 de la cristallisation des couches fonctionnelles. Une autre série d'exemptes, numérotée 3, a été réalisée sur ta base de La structure d'empilement bicouches fonctionnelles illustrée figure 6, dans laquelle chaque couche fonctionnelle 40, 80 est pourvue d'un revêtement de sous-blocage 35, 75, sans toutefois de couche de protection mécanique 200 visible sur la figure 6. -15- Le tableau 4 ci-après illustre les épaisseurs en nanomètres de chacune des couches : Tableau 4 Sur cette base six exemples, numérotés 3a à 3f, ont été réalisés. Le tableau 5 ci-après illustre Les valeurs de X et de Y en nanomètres de chaque exemple : Couche Matériau Ex. 3 104 Si3N4 27 102 Zn0 8 80 Ag2 10 75 Ti 2 70 ZnO 10 66 SnZnOx:Sb Y 64 Si3N4 65-Y 62 ZnO 8 40 Agi 10 35 Ti 2 30 ZnO 7 26 SnZnO.:Sb X 24 Si3N4 23-X Ex. type X Y 3a XY 6 2 3c XY 10 2 3e XY 4 2 Tableau 5 -16- Ainsi, dans les exemples 3a, 3c et 3e selon l'invention, l'épaisseur de ta couche de lissage 26 du revêtement sous-jacent moins épais 20 est inférieure à l'épaisseur de la couche de lissage 66 du revêtement sous-jacent plus épais 60, alors que dans les contre-exemples 3b, 3d et 3f, L'épaisseur de la couche de lissage 26 du revêtement 20 sous-jacent moins épais est supérieure à l'épaisseur de la couche de lissage 66 du revêtement sous-jacent plus épais 60. Les caractéristiques de résistivité, optiques et énergétiques de ces exemples sont reportées dans le tableau 6 ci-après (les caractéristiques optiques et énergétiques ont été mesurées après recuit et insertion dans un vitrage feuilleté présentant la structure : extérieur I Substrat en verre de 2,1 mm / 0,25 mm de PVB / Substrat en verre de 2,1 mm porteur de l'empilement ; l'empilement de couche se trouve ainsi en face 3, numérotée par rapport au sens de la lumière solaire incidente) Ex. R TE TL(A) a*(D65) b*(D65) RE RL (D65) (ohms) 3a 2,7 45,02 77,25 -2,36 -5,75 33,40 11,29 3b 2,9 44,58 75,30 -4, 88 -4,64 32,70 13,08 3c 2,6 45,46 78,31 -1,98 -4,78 33,36 10,96 3d 2,8 45,21 77,33 -2,81 -4,3833,08 11,79 3e 2,8 44,96 77,49 -3,02 -4,51 33,43 11,42 3f 2,9 45,12 77,81 -1,79 -4,72 33,64 11,19 Tableau 6 Ainsi, la résistivité de l'empilement (mesurée ici après traitement thermique) des exemples 3a, 3c, 3e selon l'invention est toujours inférieure respectivement aux contre-exemples 3b, 3d, 3f correspondants. De plus, la transmission énergétique TE, la transmission lumineuse TL mesurée selon l'illuminant A, la réflexion énergétique RE, la réflexion lumineuse RL (D65) mesurée selon l'illuminant D65 et les couleurs en réflexion a* et b* dans le système LAB mesurées selon l'illuminant D65 côté couches ne - 17 - varient pas de manière vraiment significative entre les exemples selon l'invention et les contre-exemples 3b, 3d, 3f correspondants. En comparant les caractéristiques optiques et énergétiques mesurées ici avant traitement thermique avec ces mêmes caractéristiques après 5 traitement thermique, aucune dégradation n'a été constatée. D'autres essais ont été réalisés sur la base de la structure d'empilement bicouches fonctionnelles illustrée figure 7 dans laquelle chaque couche fonctionnelle 40, 80 est pourvue d'un revêtement de sous-blocage 35, 75 et 10 d'un revêtement de sur-blocage 45, 85. Ces essais ont permis d'arriver à des constatations similaires. Pour les structures bicouches fonctionnelles, il a été constaté qu'il était préférable que la couche de lissage du revêtement sous-jacent moins épais 15 soit la plus proche du substrat et que par conséquent la couche de lissage du revêtement sous-jacent plus épais soit la plus éloignée du substrat. Il est par ailleurs possible d'appliquer l'invention à un empilement à trois couches fonctionnelles, comme par exemple l'empilement illustré en 20 figure 8. Dans la configuration illustrée, chaque couche fonctionnelle 40, 80, 120 est pourvue d'un revêtement de sous-blocage 35, 75, 115 ; toutefois, il est aussi possible de prévoir en plus ou sans ce revêtement de sous-blocage 35, 75, 115, un revêtement de sur-blocage. 25 De plus, dans la configuration illustrée, chaque revêtement sous-jacent 20, 60, 100 comporte une couche de lissage 26, 66, 106 conformément à l'invention. Pour les structures tri couches fonctionnelles, il a été constaté qu'il était préférable que la couche de lissage du revêtement sous-jacent moins 30 épais soit la plus proche du substrat et que la couche de lissage du revêtement sous-jacent plus épais soit la couche de lissage centrale 66 et que -18- la couche la plus éloignée du substrat 106, soit plus épaisse que la couche de lissage 26 la plus proche du substrat et moins épaisse que la couche de lissage centrale 66. Dans cette structure, il est possible de ne prévoir que deux couches de lissage, c'est-à-dire de prévoir que deux revêtements sous-jacents seulement correspondent à l'invention. Il est par ailleurs possible d'appliquer l'invention à un empilement à quatre couches fonctionnelles, comme par exemple l'empilement illustré en figure 9. Dans la configuration illustrée, chaque couche fonctionnelle 40, 80, 120, 160 est pourvue d'un revêtement de sous- blocage 35, 75, 115, 155 ; toutefois, il est aussi de possible de prévoir en plus ou sans ce revêtement de sous-blocage 35, 75, 115, 155, un revêtement de sur-blocage. De plus, dans la configuration illustrée, chaque revêtement sous-jacent 20, 60, 100, 140 comporte une couche de lissage 26, 66, 106, 146 conformément à l'invention. Cet empilement peut être obtenu, par exempte, en passant deux fois le substrat 10 dans un dispositif de dépôt d'un empilement bicouches fonctionnelles, comme cela est connu de la demande internationale de brevet N WO2005/051858, pour déposer : lors d'un premier passage les couches 24 à 102, puis lors d'un second passage les couches 104 à 182, puis dans un appareil de finition du dépôt, les couches 184 et 200. 25 Dans cette structure, il est possible de ne prévoir que deux couches de lissage, c'est-à-dire de prévoir que deux revêtements sous-jacents seulement correspondent à l'invention. 30 La présente invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes - 19 - variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet tel que défini par les revendications
L'invention se rapporte à un substrat (10), muni d'un empilement de couches minces comportant une alternance de « n » couches fonctionnelles (40, 80) à propriétés de réflexion dans l'infrarouge et/ou dans le rayonnement solaire, et de « (n + 1) » revêtements (20, 60, 100), avec n nombre entier >= 2, lesdits revêtements étant composés d'une pluralité de couches diélectriques (24, 26 ; 64, 66 ; 104), de manière à ce que chaque couche fonctionnelle (40, 80) soit disposée entre deux revêtements (20, 60, 100), au moins deux couches fonctionnelles (40, 80) étant déposées chacune sur une couche de mouillage (30, 70) déposée elle-même respectivement directement sur un revêtement sous-jacent (20, 60), caractérisé en ce que deux revêtements sous-jacent (20, 60) comprennent chacun au moins une couche diélectrique (24, 64) et au moins une couche de lissage (26, 66) non cristallisée en un matériau différent du matériau de ladite couche diélectrique à l'intérieur de chaque revêtement, ladite couche de lissage (26, 66) étant en contact avec ladite couche de mouillage (30, 70) sus-jacente et en ce que ces deux revêtements sous-jacent (20, 60) étant d'épaisseur différentes, l'épaisseur de la couche de lissage (26, 66) du revêtement sous-jacent (20, 60) présentant une épaisseur totale inférieure à celle de l'autre revêtement sous-jacent (60, 20) est inférieure ou égale à l'épaisseur de la couche de lissage (66, 26) de cet autre revêtement sous-jacent (60, 20).
1. Substrat (10), notamment substrat verrier transparent, muni d'un empilement de couches minces comportant une alternance de n couches fonctionnelles (40, 80) à propriétés de réflexion dans l'infrarouge et/ou dans le rayonnement solaire, notamment de couches fonctionnelles métalliques à base d'argent ou d'alliage métallique contenant de l'argent, et de (n + 1) revêtements (20, 60, 100), avec n nombre entier 2, lesdits revêtements étant composés d'une pluralité de couches diélectriques (24, 26 ; 64, 66 ; 104), de manière à ce que chaque couche fonctionnelle (40, 80) soit disposée entre deux revêtements (20, 60, 100), au moins deux couches fonctionnelles (40, 80) étant déposées chacune sur une couche de mouillage (30, 70) déposée elle-même respectivement directement sur un revêtement sous-jacent (20, 60), caractérisé en ce que deux revêtements sous-jacent (20, 60) comprennent chacun au moins une couche diélectrique (24, 64) et au moins une couche de lissage (26, 66) non cristallisée en un matériau différent du matériau de ladite couche diélectrique à l'intérieur de chaque revêtement, ladite couche de lissage (26, 66) étant en contact avec ladite couche de mouillage (30, 70) sus-jacente et en ce que ces deux revêtements sous-jacent (20, 60) étant d'épaisseur différentes, l'épaisseur de la couche de lissage (26, 66) du revêtement sous-jacent (20, 60) présentant une épaisseur totale inférieure à celle de l'autre revêtement sous-jacent (60, 20) est inférieure ou égale à l'épaisseur de la couche de lissage (66, 26) de cet autre revêtement sous-jacent (60, 20). 2. Substrat (10) selon la 1, caractérisé en ce que 25 l'empilement comporte deux couches fonctionnelles alternées avec trois revêtements. 3. Substrat (10) selon la 1, caractérisé en ce que l'empilement comporte trois couches fonctionnelles alternées avec quatre revêtements.- 21 - 4. Substrat (10) selon la 1, caractérisé en ce que l'empilement comporte quatre couches fonctionnelles alternées avec cinq revêtements. 5. Substrat (10) selon l'une quelconque des 5 précédentes, caractérisé en ce que le revêtement le moins épais desdits deux revêtements sous-jacents (20, 60) est le plus proche du substrat. 6. Substrat (10) selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que le revêtement le moins épais desdits deux revêtements sous-jacents (20, 60) est le plus éloigné du substrat. 10 7. Substrat (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une couche de lissage (26, 66), voire toutes les couches de lissage (26, 66), est (ou sont) une couche d'oxyde à base d'oxyde d'un ou de plusieurs des métaux suivants : Sn, Si, Ti, Zr, Hf, Zn, Ga, ln. 15 8. Substrat (10) selon la précédente, caractérisé en ce qu'au moins une couche de lissage (26, 66), voire toutes les couches de lissage (26, 66), est (ou sont) une couche d'oxyde mixte à base de zinc et d'étain ou d'oxyde mixte de zinc et d'indium (ITO) déposée à froid. 9. Substrat (10) selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une couche de lissage (26, 66), voire toutes les couches de lissage (26, 66), est (ou sont) une couche d'oxyde non stoechiométrique en oxygène. 10. Substrat (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ta ou chaque couche de lissage (26, 66) 25 présente une épaisseur géométrique entre 0,1 et 30 nm et de préférence comprise entre 0,2 et 10 nm. 11. Substrat (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une, et de préférence chaque, couche fonctionnelle (40, 80) est disposée directement sur au moins un- 22 -revêtement de blocage (35, 75) sous-jacent et/ou directement sous au moins un revêtement de blocage (45, 85) sus-jacent. 12. Substrat (10) selon la précédente, caractérisé en ce qu'au moins un revêtement de blocage (35, 45, 75, 85) est à base de Ni ou de Ti ou est à base d'un alliage à base de Ni, notamment est à base d'un alliage de NiCr. 13. Substrat (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une, et de préférence chaque, couche de mouillage (30, 70) sous-jacente à une couche fonctionnelle (40, 80) est à base d'oxyde de zinc. 14. Substrat (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une, et de préférence chaque, couche diélectrique (24, 64) adjacente à une couche de lissage (26, 66) à l'intérieur desdits revêtements sous-jacents (20, 60) est à base de nitrure, notamment de nitrure de silicium et/ou de nitrure d'aluminium. 15. Vitrage incorporant au moins un substrat (10) selon l'une quelconque des précédentes, éventuellement associé à au moins un autre substrat. 16. Vitrage selon la précédente monté en monolithique ou en vitrage multiple du type double-vitrage ou vitrage feuilleté, caractérisé en ce qu'au moins le substrat porteur de l'empilement est bombé ou trempé. 17. Vitrage selon la 15 ou 16, caractérisé en ce qu'il est pourvu de moyens permettant d'alimenter ledit empilement en énergie 25 électrique. 18. Procédé de fabrication du substrat (10) selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'on dépose l'empilement de couches minces sur le substrat par une technique sous vide du type pulvérisation cathodique éventuellement assistée par champ magnétique,- 23 - puis en ce qu'on effectue un traitement thermique du type bombage, trempe ou recuit sur ledit substrat, sans dégradation de sa qualité optique et/ou mécanique.
C
C03,C23
C03C,C23C
C03C 17,C23C 14
C03C 17/36,C23C 14/34
FR2889679
A1
SYSTEME ET PROCEDE D'ESTIMATION D'AU MOINS UNE CARACTERISTIQUE D'UNE SUSPENSION DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,216
La présente invention concerne un procédé et un système d'estimation d'au moins une caractéristique d'une suspension raccordant une roue de véhicule automobile à la caisse de celui-ci. Les caractéristiques d'une suspension raccordant une roue de véhicule automobile à la caisse de celui-ci sont des grandeurs intervenant sur la tenue de route du véhicule et l'efficacité des systèmes d'anti-blocage de roue et de contrôle de la trajectoire du véhicule. On connaît des systèmes d'estimation de certaines caractéristiques de la suspension. Typiquement, ces systèmes comprennent des capteurs mesurant directement le débattement et des moyens d'estimation de la vitesse de débattement, de la masse du véhicule et des coefficients de raideur et d'amortissement de la suspension. De tels systèmes utilisent des cartographies pour estimer ces caractéristiques. Ces cartographies sont déterminées en sortie d'usine pour un 15 ensemble de véhicule de la même catégorie. De fait, ces systèmes s'avèrent peu robustes à des variations dans le fonctionnement de la suspension, comme l'état d'usure des amortisseurs. Aussi, la précision de ces systèmes peut être non satisfaisante. Le but de la présente invention est de résoudre le problème susmentionné en proposant un système estimant des caractéristiques de la suspension avec précision et robustesse vis-à-vis de l'état de fonctionnement de celle-ci. A cet effet, l'invention a pour objet un système d'estimation d'au moins une caractéristique d'au moins une suspension de véhicule automobile, la ou chaque suspension raccordant une roue de véhicule automobile à la caisse de celui-ci, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'acquisition des accélérations verticales de la roue et de la caisse dans un référentiel du véhicule et des moyens de calcul de la au moins une caractéristique de la suspension en fonction des accélérations verticales acquises de la roue et de la caisse. Suivant des modes particuliers de réalisation, l'invention comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: 2889679 2 - chacune de la au moins une caractéristique est choisie dans le groupe consistant en le débattement de la suspension, la vitesse de débattement de la suspension, le coefficient de raideur de la suspension, le coefficient d'amortissement de la suspension, l'effort de ressort de la suspension et l'effort d'amortissement de la suspension; - les moyens de calcul de la au moins une caractéristique sont propres à calculer celle-ci en se fondant sur un modèle mécanique mono-roue de la roue raccordée à la caisse de celui-ci au moyen de la suspension; - les moyens de calcul comprennent des moyens formant estimateur de Kalman propres à estimer la au moins une caractéristique à partir du modèle mécanique mono-roue; - les moyens formant estimateur de Kalman sont propres à mettre en oeuvre un estimateur de Kalman étendu du vecteur d'état K R T (z1 z2 z3 z4)T = deb Vdeb, où z; , i=1,... ,4, est une me me variable d'état, deb est le débattement, Vdeb est la vitesse de débattement, mc est la masse de la caisse du véhicule ramenée à la roue, Kc est le coefficient de raideur de la suspension et Rc est le coefficient d'amortissement de la suspension; - les moyens formant estimateur de Kalman sont propres à estimer le vecteur d'état (x1 x2)T = (deb Vdeb)T, où deb est le débattement de la suspension et Vdeb la vitesse de débattement de la suspension; - il comprend en outre des moyens d'acquisition des accélérations longitudinale et latérale de la caisse, et en ce que les moyens de calcul de la au moins une caractéristique sont adaptés pour calculer celle-ci en se fondant sur un modèle mécanique mono- roue de la roue tenant compte de transferts de charge au niveau de la roue; - les moyens d'acquisition des accélérations verticales de la roue et de la caisse comprennent un accéléromètre agencé dans la caisse au droit de la roue; - le véhicule est muni de quatre suspensions raccordant quatre roues à la caisse de celui-ci, et comporte, associé à chaque ensemble composé d'une suspension raccordant une roue à la caisse du véhicule, des accéléromètres pour mesurer les accélérations verticales de la roue et de la caisse. L'invention a également pour objet un procédé d'estimation d'au moins une caractéristique d'une suspension de véhicule automobile, la au chaque suspension raccordant une roue de véhicule automobile à la caisse de celui-ci, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'acquisition des accélérations verticales de la roue et de la caisse dans un référentiel du véhicule et une étape de calcul de la au moins une caractéristique de la suspension en fonction des accélérations verticales acquises de la roue et de la caisse. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les 15 dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est un modèle mécanique d'une roue de véhicule automobile raccordé à la caisse de celui- ci par une suspension; - la figure 2 est une vue schématique d'un système selon l'invention; - la figure 3 est un organigramme du procédé mis en oeuvre par le 20 système de la figure 2; - la figure 4 est un graphique dans lequel sont tracés en fonction du temps le débattement estimé par le système de la figure 2 et le débattement mesuré par un capteur; - la figure 5 est un graphique dans lequel sont tracés en fonction du 25 temps la vitesse de débattement estimée par le système de la figure 2 et la dérivée du débattement mesuré par un capteur; et - la figure 6 est un graphique dans lequel sont tracés en fonction du temps le débattement estimé par le système de la figure 2 en prenant en compte le transfert de charge sur la roue du véhicule et le débattement mesuré par un capteur. Sur la figure 1, il est illustré un modèle mécanique mono-roue d'une roue R d'un véhicule automobile à 4 roue, raccordée à la caisse C de celui-ci au moyen d'une suspension Su, la roue R étant en contact avec le sol So. Dans ce modèle, la caisse C possède une masse ramenée à la roue de mc. La suspension Su est modélisée par un ressort de coefficient de raideur Kc en parallèle avec amortisseur de coefficient d'amortissement Re. Enfin la roue R possède une masse mr et le pneumatique de celle-ci est modélisé par un ressort de coefficient de raideur Kr. La distance entre la roue R et la caisse C est appelée débattement. A l'aide du principe fondamental de la dynamique, il peut être montrer que le modèle mécanique mono-roue de la figure 1 satisfait aux relations suivantes: Z2 (t) z3 (t)zl (t) z4 (t)z2 (t) 0 0 Ac (t) = [z3 (t)z1(t) + z4 (t)z2 (t) deb(t) _ _ Vdeb(t) z1(t) avec z(t) = K (t) = z2 (t) mc z3(t) Rc (t) z4(t)_ Mc où t est le temps, deb est le débattement, Vdeb est la vitesse de débattement, et Ar et Ac sont les accélérations verticales de la roue et de la caisse respectivement, c'est-à-dire les accélérations de la roue et de la caisse 15 selon l'axe Oz d'un référentiel Ref du véhicule automobile. Le modèle ci-dessus représente bien la transmission des sollicitations du sol à travers la suspension jusqu'à la caisse, mais ne tient pas compte des transferts de charge. En effet, la charge verticale supportée par la suspension varie lors des virages, freinages et accélérations. Par exemple, en freinage, la suspension avant supporte une charge verticale supplémentaire et la suspension arrière est délestée de cette même charge. On dit qu'il y a un transfert de charge de l'arrière vers l'avant en freinage, et ce transfert de charge engendre une force supplémentaire qui s'applique sur la caisse et provoque un mouvement basse fréquence de la caisse. Ar(t) (1) + L'effort du aux transferts de charge s'écrit en fonction des accélérations latérale et longitudinale de la caisse du véhicule selon la relation Transfert = aAlongi + 13A1at, où a et R sont des coefficients de transfert de charge prédéterminés, Alongi est l'accélération longitudinale de la caisse et 5 A1at est l'accélération latérale de la caisse. Pour tenir compte des sollicitations au niveau du sol et des sollicitations au niveau de la caisse dues aux transferts de charge en virage, freinage ou accélération, la représentation d'état selon les relations (1) se réécrit alors: z3 (t)z1(t) z4 (t)z2 (t) 0 0 0 0 0 -a - (3 + iAA r (t) 1 t 0 0 0 longi( ) 0 0 0 ^ A lat (t) (2) et /3 -= Z2 (t) Ar (t) Ac(t) = [z3(t)z1(t)+z4(t)z2(t)J+[0 a 13 Along; (t) A lat (t) Les coefficients a et 13 sont déterminés selon les relations: - a= 2h et fi 2h E-a v 2 -a=- E h a et %j=-2 v - a = 2h 2h etQ -- a v - a = 2h 2h pour la roue avant gauche du véhicule, pour la roue avant droite du véhicule, pour la roue arrière droite du véhicule, et pour la roue avant gauche du véhicule, a v où E est l'empattement du véhicule, v est la voie du véhicule, h est la hauteur du centre de gravité du véhicule et a est la position du centre de gravité par rapport au milieu de l'essieu avant du véhicule. Il va maintenant être décrit en relation avec la figure 2 premier mode de réalisation d'un système d'estimation des caractéristiques d'une suspension de véhicule automobile raccordant une roue à la caisse de celui-ci, se fondant sur le modèle mono-roue de représentation d'état selon les relations (1) et plus particulièrement sur une discrétisation de cette représentation d'état. Ce système est désigné sous la référence générale 10 et comporte un accéléromètre 12 mono-axe agencé au niveau du centre de la roue et mesurant l'accélération verticale Ar de celle-ci. Le système 10 comprend également un accéléromètre 14 mono-axe agencé dans la caisse du véhicule au droit de la roue et mesurant l'accélération verticale Ac de la caisse. Chacun des accéléromètres 12, 14 comprend des moyens 16, 18 formant antenne d'émission pour la délivrance d'un signal électromagnétique représentatif de l'accélération verticale Ar, Ac qu'il mesure. Des moyens 20 formant antenne de réception sont prévus dans le système 10 pour recevoir les signaux émis par les accéléromètres 12, 14 et extraire de ces signaux les accélérations Ar, Ac mesurées par ceux-ci. Les moyens 20 sont connectés à un filtre passe-bas 22 adapté pour traiter les accélérations Ar, Ac de la roue et de la caisse délivrées par les moyens 20 en leur appliquant à chacune un filtrage passe-bas du bruit dans les hautes fréquences. Le filtrage des accélérations est par exemple mis en oeuvre dans une gamme de fréquences sensiblement égale à la gamme [0; 50] Hz. En variante, le filtre passe-bas 22 est omis. Le filtre passe-bande 22 est par ailleurs connecté à un convertisseur analogique/numérique 24, par exemple un échantillonneur bloqueur d'ordre 0, adapté pour numériser avec une période d'échantillonnage prédéterminée T, par exemple comprise entre environ 50 Hz et 1000 Hz, les accélérations filtrées et ainsi délivrer en sortie des accélérations numériques Ar(k), Ac (k) de la roue et de la caisse, où k représente le k1ème instant d'échantillonnage. L'échantillonneur 24 est connecté à une unité de calcul 26 qui estime le vecteur d'état z en fonction des accélérations numériques Ar(k), Ac (k) partir de la représentation d'état selon les relations (1) discrétisée selon la période T. Plus particulièrement, l'unité de calcul 26 comprend un module 28 30 mettant en oeuvre un estimateur de Kalman étendu du vecteur d'état z selon les relations: 1 T 0 0\ (0 -23(k 1)*T 1 24(k 1)*T 0 0 T 2 (k)= 2(k 0+ Ar (k -1) (3) 0 0 1 0 o 0 0 0 0 ( 1 T 0 0 -23(k 1)*T 1 24(k 1)*T -21(k 1)*T -22(k 1)*T 0 1 0 0 A(k) _ (4) T B(k) = (0 T 0 0) P- (k) = A(k).P(k - 1).AT (k)+ B(k).Q(k).BT (k)+ Qo (k) h(2 (k))= (23(k) 24(k) 0 0)2 (k) C(k) = (23 (k) Z4 (k) 21 (k) 22 (k)) K(k) = P- (k).CT (k).(C(k).P- (k).CT (k)+ R(k))' P(k) = (1-K(k).C(k))P(k) 2(k) = 2- (k)+ K(k).(A c (k)-h(2-(k))) où 2-(k) = (2j (k) 22 (k) 23 (k) 2q (k) (5) (6) (7) (8) est la prédiction du vecteur d'état z à l'instant k, 2(k) = (21(k) 22(k) 23 (k) 24 (k))T est l'estimation du vecteur d'état z à l'instant k, P-(k) est la prédiction de la covariance de l'erreur d'estimation à l'instant k, P(k) est l'estimation de la covariance de l'erreur à l'instant k, K(k) est le gain de Kalman à l'instant k, Q0 est la covariance du bruit d'état, Q est la covariance du bruit de mesure de l'accélération verticale de la roue et R est la covariance du bruit de mesure de l'accélération verticale de la caisse. Les covariances Q et R sont par exemples fournies par les constructeurs des accéléromètres 12, 14 ou bien elles sont déterminées lors d'une étude statistique antérieure également réalisée pour déterminer la covariance Qo. L'estimateur de Kalman débute par exemple par la prédiction du vecteur z lors du démarrage du véhicule en sélectionnant, pour la valeur initiale 2889679 8 du vecteur d'état z, une valeur de débattement du véhicule au repos mémorisée dans le module 28 et déterminée lors de l'étude antérieure ou bien une valeur de débattement nulle, une vitesse de débattement nulle, les dernières estimations des coefficients de raideur et d'amortissement de la suspension déterminés lors de la dernière mise en oeuvre de l'estimateur de Kalman ou les valeurs de ces coefficients données par le constructeur de la suspension si l'estimateur de Kalman est mis en oeuvre pour la première fois. L'unité 26 comprend également un module 30 de calcul raccordé au module 28 d'estimation et propre à calculer à chaque instant d'échantillonnage k: une estimation k (k) du coefficient de raideur de la suspension en multipliant l'estimation 23 (k) = K (k) de la troisième variable du vecteur d'état mc z par la masse me de la caisse ramenée à la roue; une estimation 1c(k) du coefficient d'amortissement de la suspension en multipliant l'estimation 24(k) = R de la quatrième variable du mc vecteur d'état z par la masse me de la caisse ramenée à la roue; - une estimation Fressorc (k) de l'effort de ressort de la suspension en A multipliant l'estimation 21(k) = deb(k) de la premier variable du vecteur d'état z par l'estimation Kc(k) du coefficient de raideur de la suspension; et - une estimation Famortisseur (k) de l'effort d'amortissement de la n suspension en multipliant l'estimation 22(k) = Vdeb(k) de la seconde variable du vecteur d'état z par l'estimation Rc(k) du coefficient d'amortissement de la suspension. Enfin, l'unité 26 est connectée à une unité de commande et de diagnostic 32 propre à commander le fonctionnement du véhicule et à diagnostiquer l'état de fonctionnement de la suspension en fonction des A A estimations il (k) = deb(k) , z2 (k) = Vdeb(k) , Kc (k) , Rc (k) , Fressort (k) et Famortisseur(k) calculées par les modules 28, 30 d'estimation et de calcul. Il va maintenant être décrit, toujours en référence avec la figure 2, un second mode de réalisation du système selon l'invention se fondant sur le modèle mono-roue de représentation d'état selon les relations (2) et plus particulièrement une discrétisation de cette représentation selon la période d'échantillonnage T. Ce mode de réalisation est structurellement analogue au premier mode de réalisation décrit ci-dessus. Dans le second mode de réalisation, l'accéléromètre 14 est un accéléromètre tri-axe mesurant les accélérations verticale Ac, longitudinale Alongi et latérale Alat de la caisse, c'est-à-dire mesurant les accélérations de la caisse selon les axes OZ, OY et OY du référentiel Réf du véhicule. Les mesures de ces accélérations sont émises par les moyens 16, 18 formant antenne d'émission des accéléromètres 12 et 14, reçues par les moyens 20 formant antenne de réception puis filtrées et échantillonnées par le filtre 22 et l'échantillonneur 24. Les accélérations numériques A c (k) , Alongi (k) , Alat(k)de la caisse, et l'accélérateur numérique Ar(k) de la roue sont alors délivrées au module 28 d'estimation. Le module 28 met en oeuvre, en fonction de celles-ci, un estimateur de Kalman étendu du vecteur d'état z analogue à celui décrit précédemment dans lequel les relations (3), (4), (5) et (7) sont remplacées par les relations (12), (13), (14) et (15) suivantes respectivement: 1 T o 0 23(k-1)*T 1-24(k-1)*T 0 0 o o 1 0 o o o 1 1 T 0 0 -23(k-1)*T 1-24(k-1)*T 21(k-1)*T -2(k-1)*T 0 0 1 0 0 0 0 1 A(k) = o o o T -aT -(3T 0 0 0 0 0 0 Ar(k) \ A longi (k) Alat(k) i z(k-1)+ (12) (13) 2889679 10 0 0 0 B(k) = T -aT -/3T (14) 0 0 0 0 0 0 Ar(k) (15) h(2-(k))= [23 (k) 24 (k) 0 0]2- (k)+ [0 a pl A longi (k) Alat(k) i Enfin, le module 30 calcule les estimations Kc (k) , Rc (k) , Fressort (k) et amortisseur(1o) de la manière décrite précédemment. La figure 4 est un organigramme du procédé selon l'invention mis en oeuvre par le système de la figure 2. Dans une première étape 40 d'initialisation, les différents paramètres nécessaires à l'estimation du vecteur d'état z par l'estimation de Kalman étendu, à savoir les covariances Q, R, Qo et la valeur initiale du vecteur d'état z sont déterminées. Dans une étape 42 suivante, les mesures numériques Ar(k) et Ac(k), ou bien les mesures numériques Ar(k), Ac(k), Alongi(k), Alat(k)et Ac (k) à l'instant k des accélérations de la roue et de la caisse sont déterminées par filtrage et échantillonnage. En 44, une prédiction 2-(k)du vecteur d'état z est calculée, puis, en 46, une estimation 2(k) du vecteur d'état z est calculée. Dans une étape 48 suivante, les estimations Kc(k), Rc(k), Fressort(k) et Famortisseur (k) sont calculés en fonction de l'estimation 2(k) et de la masse mc de la caisse ramenée à la roue. Une étape 50 de commande du fonctionnement du véhicule et de diagnostic de l'état de fonctionnement de la suspension en fonction des A A estimations 2l (k) = deb(k) , 22(k) = Vdeb(k) , K (k) , Rc (k) , Famortisseur (k) est alors déclenchée. L'étape 50 boucle ensuite sur l'étape 42 pour un nouveau cycle de calcul. Fressort (k) et La figure 4 est un graphique dans lequel sont tracés en fonction du temps le débattement estimé par le premier mode de réalisation du système de la figure 2 et le débattement mesuré par un capteur. La figure 5 est un graphique dans lequel sont tracés en fonction du temps la vitesse de débattement estimée par le premier mode de réalisation système de la figure 2 et la dérivée du débattement mesuré par un capteur. Comme il est possible de le constater, le premier mode de réalisation du système selon l'invention estime avec précision les variations du débattement et de la vitesse de débattement de la suspension principalement provoquées par la transmission des sollicitations du sol à la caisse du véhicule à travers la suspension. La figure 6 est un graphique dans lequel sont tracés en fonction du temps le débattement estimé par le second mode de réalisation système de la figure 2 en prenant en compte le transfert de charge sur la roue du véhicule et le débattement mesuré par un capteur. Comme il est possible de le constater, ce second mode de réalisation du système selon l'invention estime avec précision les variations du débattement et de la vitesse de débattement de la suspension provoquées par la transmission des sollicitations du sol. Ce second mode de réalisation estime également avec précision les sollicitations de dynamiques lentes. En effet, la prise en compte des transferts de charge au niveau de la roue permet d'estimer des mouvements de très basses fréquences de la caisse du véhicule dus par exemple au freinage, à l'accélération et au virage du véhicule. Il a été décrit un système d'estimation de caractéristiques d'une 25 suspension de véhicule automobile se fondant sur un modèle mécanique de réprésentation d'état non linéaire. En variante, le système est propre à estimer le débattement et la vitesse de débattement de la suspension en mettant en oeuvre un estimateur de Kalman se fondant sur une discrétisation de l'une ou l'autre des représentations d'état linéaire selon les relations (16) et (17) suivantes, les coefficients Kc, Re de raideur et d'amortissement et la masse mc de la caisse ramenée à la roue étant considérés comme constants et de valeurs connues: deb(t) Vdeb(t) A r (t) avec u(t) = Alongi (t) (17) A lat (t) Y(t) = Ac (t) De même, il a été décrit un système d'estimation de caractéristiques d'une suspension de véhicule automobile. En variante, ce système peut être appliqué à un nombre quelconque de suspensions. Par exemple, pour l'estimation des caractéristiques des quatre suspensions d'un véhicule muni de quatre roues, le système comporte quatre paires d'accéléromètres, à savoir une paire d'accéléromètres pour la mesure des accélérations verticales de la roue et de la caisse étant associé à chaque suspension de la manière décrite précédemment. Le système détermine alors de la manière décrite précédemment les caractéristiques de cette suspension en fonction des mesures délivrées par cette paire d'accéléromètres. deb(t) x(t) = Vdeb(t) _ avec u(t) = Ar(t) (16) Y=Ac(t) x(t) + u(t) 0 1 Kc Re me m c Y(t) = Kc Rc x(t) me me 0 1 0 0 X(t) = Kc Rc x(t) + a _ 0 R u(t) mc mc Y(t) = Kc Rc mc mc - x(t) + [0 a Ou (t) x(t) = 2889679 13
L'invention concerne un système d'estimation d'au moins une caractéristique d'une suspension de véhicule automobile, la ou chaque suspension raccordant une roue de véhicule automobile à la caisse de celui-ci.Ce système comprend des moyens (12, 14) d'acquisition des accélérations verticales de la roue et de la caisse dans un référentiel du véhicule et des moyens (26) de calcul de la au moins une caractéristique de la suspension en fonction des accélérations verticales acquises de la roue et de la caisse.
1. Système d'estimation d'au moins une caractéristique d'au moins une suspension (Su) de véhicule automobile, la ou chaque suspension (Su) raccordant une roue (R) du véhicule à la caisse (C) de celui-ci, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (12, 14) d'acquisition des accélérations verticales de la roue et de la caisse dans un référentiel du véhicule et des moyens (26) de calcul de la au moins une caractéristique de la suspension en fonction des accélérations verticales acquises de la roue et de la caisse. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que chacune de la au moins une caractéristique est choisie dans le groupe consistant en le débattement de la suspension, la vitesse de débattement de la suspension, le coefficient de raideur de la suspension, le coefficient d'amortissement de la suspension, l'effort de ressort de la suspension et l'effort d'amortissement de la suspension. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens (26) de calcul de la au moins une caractéristique sont propres à calculer celle-ci en se fondant sur un modèle mécanique mono-roue de la roue raccordée à la caisse de celui-ci au moyen de la suspension. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que les moyens (26) de calcul comprennent des moyens (28) formant estimateur de Kalman propres à estimer la au moins une caractéristique à partir du modèle mécanique mono-roue. 5. Système selon la 4, caractérisé en ce que les moyens (28) formant estimateur de Kalman sont propres à mettre en oeuvre un 25 estimateur de Kalman étendu du vecteur d'état R \T où ,4, est une (z1 z2 z3 z4)T = deb Vdeb K / e m mci variable d'état, deb est le débattement, Vdeb est la vitesse de débattement, mc est la masse de la caisse du véhicule ramenée à la roue, Kc est le coefficient de raideur de la suspension et Rc est le coefficient d'amortissement de la suspension. 6. Système selon la 4, caractérisé en ce que les moyens (28) formant estimateur de Kalman sont propres à estimer le vecteur d'état (x1 x2)T = (deb Vdeb)T, où deb est le débattement de la suspension et Vdeb la vitesse de débattement de la suspension. 7. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens (12) d'acquisition des accélérations longitudinale et latérale de la caisse, et en ce que les moyens (26) de calcul de la au moins une caractéristique sont adaptés pour calculer celle-ci en se fondant sur un modèle mécanique mono-roue de la roue tenant compte de transferts de charge au niveau de la roue. 8. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (12, 14) d'acquisition des accélérations verticales de la roue et de la caisse comprennent un accéléromètre (14) agencé dans la caisse au droit de la roue. 9. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le véhicule est muni de quatre suspensions raccordant quatre roues à la caisse de celui-ci, et en ce qu'il comporte, associé à chaque ensemble composé d'une suspension raccordant une roue à la caisse du véhicule, des accéléromètres pour mesurer les accélérations verticales de la roue et de la caisse. 10. Procédé d'estimation d'au moins une caractéristique d'au moins une suspension (Su) de véhicule automobile, la au chaque suspension (Su) raccordant une roue (R) de véhicule automobile à la caisse (C) de celuici, caractérisé en ce qu'il comprend une étape (42) d'acquisition des accélérations verticales de la roue et de la caisse dans un référentiel du véhicule et une étape (44, 46, 48) de calcul de la au moins une caractéristique de la suspension en fonction des accélérations verticales acquises de la roue et de la caisse.
B
B60
B60G
B60G 3
B60G 3/20
FR2899185
A1
DISPOSITIF PERFECTIONNE POUR LE RECHAUFFAGE DE L'EAU DES LAVE-VITRES D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,005
La présente invention est relative à un perfectionnement apporté à un dispositif de réchauffage de l'eau des ensembles lave-vitres d'un véhicule automobile, notamment du type comportant, 10 montés dans le compartiment moteur de ce véhicule, d'une part une boîte de dégazage sous pression faisant partie du circuit de refroidissement du moteur, et d'autre part au moins un réservoir d'eau de lavage, ce réservoir étant associé à une pompe de 15 circulation prélevant l'eau dans celui-ci et la délivrant à des gicleurs de distribution et de répartition remarquable vitres, ce dispositif étant le réservoir d'eau entoure au ces sur que en ce moins partiellement la boîte de dégazage en ménageant entre eux d'épaisseur déterminée un espace de séparation délimitant un volume isolant 20 thermique, fermé sur lui-même. On sait que, sur le circuit de refroidissement présent sur tout véhicule automobile, rempli d'un 25 liquide approprié, usuellement de l'eau additionnée d'un produit propre à limiter dans une certaine mesure sa vaporisation, ce circuit traversant notamment la culasse du moteur par des tubulures où l'eau est admise sous pression depuis une pompe de 30 circulation, des piquages et des canalisations de liaison mettant ce circuit en communication avec un radiateur devant lequel tourne un ventilateur dont la mise en route est commandée dès que la température dans le circuit atteint un seuil 35 prédéterminé, il est nécessaire de prévoir un volume libre en communication avec lui, confiné dans un ensemble clos, qu'il est convenu d'appeler boîte de dégazage et dont le rôle est d'assurer la séparation du liquide et de sa vapeur, le cas échéant de la fraction des gaz de combustion et de l'air extérieur qui se sont introduits dans le circuit lors du fonctionnement du moteur ou à l'occasion du remplissage de ce circuit avec le liquide qu'il contient. Avantageusement, dans un dispositif connu de ce genre, notamment tel que décrit dans la demande de brevet français 04 52200 du 30 septembre 2004, au nom de la Société Demanderesse, un corps creux isolant thermique, fermé sur lui-même, est logé dans l'espace intermédiaire entre la boîte de dégazage et le réservoir d'eau de lavage des vitres du véhicule. Ce corps creux constitue une enceinte placée sous vide qui permet de prélever dans des conditions appropriées les calories du liquide de refroidissement et de les transmettre à l'eau de lavage dans le réservoir, en évitant que la température propre de la boîte ne subisse des variations brusques, avec les risques pouvant en découler sur le bon fonctionnement du moteur. L'eau dans le réservoir de lavage est ainsi réchauffée sans intervention extérieure, ce qui permet un usage plus efficace de cette eau pour le nettoyage des vitres sur lesquelles elle est répandue. La présente invention concerne un perfectionnement apporté aux dispositions précitées. A cet effet, ce perfectionnement se caractérise en ce que la paroi extérieure de la boîte de dégazage, dans l'espace de séparation avec le réservoir d'eau de lavage comporte une pluralité de lames métalliques s'étendant dans des plans radiaux par rapport au centre de la boîte, ces lames se prolongeant jusqu'au voisinage de la paroi interne du réservoir qui entoure la boîte, en améliorant la conduction thermique des calories produites à l'intérieur de la boîte en direction du réservoir. Dans un mode de réalisation préféré, les lames métalliques de la boîte de dégazage sont réalisées en un métal bon conducteur de la chaleur. Selon le cas, ces lames sont continues ou 10 discontinues et peuvent être surmoulées avec le matériau de la boîte de dégazage. En variante, les lames sont collées sur la surface interne du réservoir de lavage. Selon une autre caractéristique particulière, 15 les lames divisent l'espace de séparation entre le réservoir d'eau de lavage et la boîte de dégazage en régions adjacentes séparées, les régions dépourvues de lames étant réservées à une circulation d'air de convection. 20 Selon une caractéristique complémentaire, la paroi interne du réservoir d'eau de lavage comporte des extensions dirigées vers l'intérieur de ce réservoir pour accroître la surface d'échange avec les calories provenant de la boîte de dégazage. 25 Dans un autre mode de réalisation, la boîte de dégazage, les lames et le réservoir d'eau de lavage sont réalisées en une seule pièce moulée. D'autres caractéristiques du perfectionnement établi conformément à l'invention, apparaîtront 30 également à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné à titre indicatif et non limitatif, en référence au dessin annexé sur lequel la Figure unique est une vue en perspective et en coupe partielle du dispositif envisagé. 35 Sur cette figure, on retrouve une disposition qui, en ce qui concerne les éléments essentiels du montage, est sensiblement conforme à celle décrite dans la demande de brevet 04 52200 du 30 septembre 2004 de la Demanderesse, à laquelle il conviendra de se reporter autant que de besoin. Ce montage comporte une boîte de dégazage 1, montée sur le circuit de refroidissement d'un moteur de véhicule automobile, cette boîte, dont le rôle est explicité plus haut et dont la structure est décrite plus en détail dans la demande antérieure précitée, comportant un bouchon amovible 2 pour permettre le remplissage du circuit avec un liquide approprié, notamment constitué par de l'eau à laquelle est ajouté en proportions convenables un additif destiné à réduire la tension superficielle du mélange et à limiter sa vaporisation lors du fonctionnement du moteur. La boîte de dégazage 1 est associée à un réservoir 3, destiné à contenir le volume d'eau nécessaire à l'utilisation des lave-vitres du véhicule, en particulier du pare-brise avant et de la lunette arrière, voire sur certains modèles, à l'alimentation de systèmes de balayage complémentaires, notamment pour le nettoyage des phares avant ou encore d'autres surfaces vitrées. Le réservoir 3, dont le profil extérieur est adapté à la place disponible pour le loger à l'intérieur du compartiment moteur du véhicule tout en entourant au moins partiellement la boîte de dégazage 1, ménage autour de cette dernière un espace intermédiaire 4 dans lequel peut être confiné comme prévu dans la demande antérieure précitée, un corps creux étanche, à double cloison, qui dans ce cas est avantageusement placé sous vide pour constituer un écran thermique entre la boîte 1 et la paroi en regard du réservoir 3, de sorte que le transfert des calories entre le liquide contenu dans le circuit de refroidissement à l'intérieur de la boîte et l'eau dans le réservoir s'effectue de façon progressive et sans à coups, notamment en n'autorisant le prélèvement des calories dans le circuit qu'à partir d'une certaine température du liquide et en évitant de brusques variations de celle-ci à l'intérieur de la boîte, qui produirait des effets négatifs sur le bon fonctionnement du moteur. Conformément à l'invention, afin d'améliorer ce transfert des calories dans les conditions d'utilisation ainsi définies, on prévoit de réaliser, à travers l'espace intermédiaire 4 entre la boîte de dégazage 1 et le réservoir d'eau de lavage 3, un accroissement de la surface de la boîte de manière à augmenter la surface d'échange thermique avec son environnement pour améliorer le transfert des calories provenant, à l'intérieur de cette boîte, du circuit de refroidissement. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, la paroi externe de la boîte de dégazage 1 comporte une pluralité de lames métalliques 5 qui se prolongent à travers l'espace 4 autour de la boîte, de préférence jusqu'à la paroi interne 6 du réservoir d'eau de lavage 3, en améliorant ainsi la conduction thermique et le transfert des calories. De préférence, les lames 5 et la boîte de dégazage 1 elle-même, sont réalisées en un métal bon conducteur de la chaleur, par exemple en aluminium ou similaire. Notamment, ces lames peuvent être surmoulées avec la paroi de la boîte lors de la fabrication de cette dernière. En variante, ces lames peuvent être collées sur la paroi interne 6 du réservoir d'eau de lavage 3 de manière à s'étendre jusqu'au contact de la surface externe de la boîte de dégazage 1. Dans une variante de réalisation, la boîte de dégazage 1, le réservoir d'eau de lavage 3 et les lames métalliques 5 disposées dans l'espace intermédiaire, peuvent être réalisés par moulage. Ces lames 5 traversent ainsi l'espace intermédiaire 4 et sont avantageusement logées dans des rainures 7 ou goussets, ménagés dans la paroi 6 du réservoir d'eau de lavage 3. Elles divisent cet espace en régions adjacentes séparées, les régions dépourvues de lames pouvant être réservées à une circulation d'air de convection. Par ailleurs et selon une disposition complémentaire, la paroi interne 6 du réservoir d'eau de lavage 3 peut également comporter, en dehors des lames métalliques 5, des extensions 8, dirigées vers l'intérieur de ce réservoir pour accroître sa surface d'échange avec les calories provenant de la boîte de dégazage et, sans modifier les conditions d'utilisation de cette dernière, permettre d'accroître encore les échanges thermiques avec l'eau de lavage contenue dans le réservoir, en mettant en outre à profit l'environnement de cette boîte dans le compartiment moteur en raison de la proximité de ce dernier. Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit ci-dessus ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes.30
Dispositif de réchauffage de l'eau des lave-vitres d'un véhicule automobile comportant, montés dans son compartiment moteur, d'une part une boîte de dégazage sous pression (1) faisant partie du circuit de refroidissement du moteur et d'autre part au moins un réservoir (3) d'eau de lavage, qui entoure au moins partiellement la boîte de dégazage (1) en ménageant entre eux un espace de séparation (4) délimitant un volume isolant thermique, fermé sur lui-même, caractérisé en ce que la paroi extérieure de la boîte de dégazage (1), dans l'espace de séparation (4) avec le réservoir d'eau de lavage (3) comporte une pluralité de lames métalliques (5) s'étendant dans des plans radiaux par rapport au centre de la boîte, ces lames se prolongeant jusqu'au voisinage de la paroi interne (6) du réservoir (3) qui entoure la boîte (1), en améliorant la conduction thermique des calories produites à l'intérieur de la boîte en direction du réservoir.
1 - Dispositif de réchauffage de l'eau des lave-vitres d'un véhicule automobile comportant, montés dans son compartiment moteur, d'une part une boîte de dégazage sous pression (1) faisant partie du circuit de refroidissement du moteur et d'autre part au moins un réservoir (3) d'eau de lavage, qui entoure au moins partiellement la boîte de dégazage (1) en ménageant entre eux un espace de séparation un volume isolant thermique, fermé caractérisé en ce que la paroi de la boîte de dégazage (1), dans séparation (4) avec le réservoir d'eau (3) comporte une pluralité de lames (5) s'étendant dans des plans radiaux au centre de la boîte, ces lames se jusqu'au voisinage de la paroi interne (6) du réservoir (3) qui entoure la boîte (1), en 20 améliorant la conduction thermique des calories produites à l'intérieur de la boîte en direction du réservoir. 2 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les lames métalliques (5) de 25 la boîte de dégazage (1) sont réalisées en métal bon conducteur de la chaleur. 3 - Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ces lames (5) sont continues ou discontinues. 30 4 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les lames (5) sont surmoulées avec le matériau de la boîte de dégazage (1). 5 - Dispositif selon l'une quelconque des 35 1 à 3, caractérisé en ce que les lames (5) sont collées sur la surface interne du (4) délimitant sur lui-même, extérieure l'espace de de lavage métalliques par rapport prolongeant15réservoir de lavage (3). 6 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les lames (5) divisent l'espace de séparation (4) entre le réservoir d'eau de lavage (3) et la boîte de dégazage (1) en régions adjacentes séparées, les régions dépourvues de lames étant réservées à une circulation d'air de convection. 7 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la paroi interne (6) du réservoir d'eau de lavage (3) comporte des extensions (8) dirigées vers l'intérieur de ce réservoir pour accroître la surface d'échange avec les calories provenant de la boîte de dégazage. 8 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la boîte de dégazage (1), les lames (5) et le réservoir d'eau de lavage (3) sont réalisées en une seule pièce moulée.
B
B60
B60S,B60K
B60S 1,B60K 11
B60S 1/50,B60K 11/02,B60S 1/48
FR2890539
A1
PERFECTIONNEMENTS AUX CASQUES DE PROTECTION EQUIPES D'UN DISPOSITIF D'AERATION
20,070,316
Perfectionnements aux casques de protection équipés d'un dispositif d' aération L'invention concerne les casques de protection (communément appelés coiffes ) équipés d'un dispositif d'aération pour réaliser un balayage afin d'éviter les buées et d'éliminer le gaz carbonique. Il est connu d'équiper un casque de protection d'un dispositif d'aération qui comprend une tubulure dont une extrémité est extérieure au casque pour être raccordée à une source d'air et dont l'autre extrémité débouche à l'intérieur du casque à un emplacement choisi à la fabrication. La présente invention vise à fournir à l'utilisateur du casque la possibilité de faire varier cet emplacement. Pour ce faire, selon l'invention, l'extrémité de la tubulure qui débouche à l'intérieur du casque est amovible et est munie ainsi que le casque de moyens 20 coopérant pour déterminer au moins deux emplacements possibles pour la position de cette extrémité. Dans une réalisation préférée, ces deux emplacements sont respectivement situés devant le front et devant la bouche. On décrira ci-après un mode de référence aux figures du dessin joint sur lequel: É la figure 1 est une vue de face du casque avec l'extrémité intérieure de la tubulure d'aération fixée devant le front; É la figure 2 est une vue de profil du casque de la figure 1; É les figures 3 et 4 sont des vues de détails de la fixation de la rampe d'aération sur le bandeau; 2890539 2 É la figure 5 est une vue de face du casque avec l'extrémité intérieure de la tubulure d'aération fixée devant la bouche; É la figure 6 est une vue de profil du casque de la 5 figure 5, et É la figure 7 est une vue de détails des passants de la coiffe. Le casque représenté sur les figures comporte un cadre rigide (2) monté à pivotement sur deux pivots latéraux (3) d'un bandeau serre-tête (1) de façon à pouvoir être basculé vers le haut pour dégager le visage ou rabattu en position de service, ce cadre déterminant une ouverture faciale (4) et le casque comportant un oculaire (5) devant l'ouverture faciale et une coiffe souple (6) pour couvrir le sommet de la tête jusqu'au niveau des oreilles et le bas du visage.. Selon l'invention, le cadre est équipé d'un dispositif d'aération constitué d'une tubulure (7) dont une extrémité (7a) est extérieure au casque pour être raccordée à une source d'air et dont l'autre extrémité comporte des perforations latérales pour constituer une rampe d'aération (7b). Dans la réalisation des figures 1 à 3, cette rampe est fixée le long d'une branche frontale (la) du bandeau 25 serre-tête par clipsage de la rampe sur un ou des clips (8) répartis sur le bandeau. Dans la réalisation des figures 4 et 5, cette rampe est fixée par passage dans des passants en textile (9) cousus sur l'intérieur de la coiffe (6) en partie basse de la coiffe. L'utilisateur peut aussi disposer à son gré la rampe d'aération dans l'un ou l'autre de ces deux emplacements. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui ont été décrits. 10 15 20 25 2890539 4
Le casque comporte un dispositif d'aération constitué par un tubulure (7) dont une extrémité (7a) débouche à l'extérieur du casque pour être raccordée à une source d'air et dont l'autre extrémité (7b) débouche à l'intérieur du casque, cette extrémité et le casque étant munis de moyens coopérant pour déterminer au moins deux emplacements possibles pour la position de cette extrémité dans le casque.Application aux casques de protection
1. Casque de protection équipé d'une tubulure d'aération (7) dont une extrémité (7a) est extérieure au casque pour être raccordée à une source d'air et dont l'autre extrémité (7b) débouche à l'intérieur du casque, caractérisé en ce que l'extrémité de la tubulure qui débouche à l'intérieur du casque est amovible et cette extrémité et le casque sont munis de moyens coopérant pour déterminer au moins deux emplacements possibles pour la position de cette extrémité. 2. Casque de protection selon la 1 dans lequel l'un des emplacements est situé devant le front. 3. Casque de protection selon la 1 dans lequel l'un des emplacements est situé devant la bouche. 4. Casque de protection selon la 1 dans lequel les deux emplacements sont respectivement situés devant le front et devant la bouche. 5. Casque de protection selon la 2 ou 4 et qui comporte un bandeau serre-tête (1) présentant une branche frontale (la), caractérisé en ce que cette branche est agencée pour la fixation amovible de l'extrémité intérieure (7b) de la tubulure (7). 6. Casque de protection selon la 5 dans lequel l'extrémité intérieure de la tubulure (7) constitue une rampe d'aération (7b) maintenue par des clips (8) sur la branche frontale (la) du bandeau. 7. Casque de protection selon la 3 ou 4 et qui comporte une coiffe (6), caractérisé en ce que ladite coiffe (6) est agencée pour la fixation amovible de l'extrémité intérieure (7a) de la tubulure. 8. Casque de protection selon la 7 dans lequel l'extrémité intérieure de la tubulure (7) constitue une rampe d'aération (7b) qui passe dans des passants (9) fixés à la coiffe en partie basse. 9. Casque de protection qui comporte un bandeau serre-tête et une coiffe, selon les 5 à 8. 10 15 20 25
A
A42
A42B
A42B 3
A42B 3/28
FR2891692
A1
PROCEDE POUR LA CULTURE DE PLANTES COMPORTANT UNE ETAPE D'ECIMAGE A AU MOINS DEUX HAUTEURS DIFFERENTES ET DISPOSITIF D'ECIMAGE GRADUEL SPECIALEMENT ADAPTE POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE
20,070,413
îUVRE DU PROCEDE La présente invention concerne le domaine de l'agriculture et du maraîchage et plus particulièrement de la culture de plantes qui poussent selon des rangs sensiblement parallèles et ayant entre eux un écartement déterminé, 10 par exemple betteraves, maïs, pommes de terre, carottes. La culture intensive moderne a entraîné, de la part des exploitants, l'utilisation d'engrais et de pesticides permettant notamment d'apporter aux plantes les composants qui leur sont nécessaires et qu'elles ne trouvent pas ou insuffisamment dans le sol. 15 L'application de ces engrais et pesticides se fait par pulvérisation de solution liquide de manière répétitive tout au long de la croissance de la plante. Par exemple, pour la culture de la betterave, la pulvérisation peut nécessiter de la part de l'exploitant de l'ordre de cinq à huit passages à travers les rangs de betteraves avec un matériel spécialisé équipé de rampes de pulvérisation de très 20 grande dimension. Une telle pulvérisation est particulièrement coûteuse si on prend en considération la consommation d'engrais et de pesticides proprement dite mais également l'investissement en matériel spécialisé et le temps consacré par l'exploitant à ces passages fréquents. De plus, il est bien connu que la présence de pesticides dans le soi, l'air et 25 les plantes peut constituer une nuisance pour l'environnement, les composés non consommés par les plantes pouvant diffuser dans la nappe phréatique et être source de pollution de celle-ci. C'est dans ce contexte que se développe l'agriculture biologique qui se caractérise par le refus d'utiliser des produits chimiques pour la culture intensive 30 des plantes. L'agriculture biologique cherche au contraire à ne mettre en oeuvre que des produits totalement naturels.5 Par ailleurs tous les agriculteurs cherchent à utiliser de moins en moins de pesticides, étant inquiets du fait de leur méconnaissance des risques réels toxicologiques liés à cette utilisation. C'est dans ce cadre qu'intervient le procédé de la présente invention. Ce procédé concerne la culture d'une plante de base consommatrice d'azote, notamment betterave ou maïs, qui pousse selon des rangs sensiblement parallèles et distants les uns des autres d'un espacement donné. De manière caractéristique, le procédé consiste : - à cultiver dans l'espacement entre les rangs de la plante de base, une seconde plante ayant la propriété de capter l'azote de l'air et d'en enrichir le sol par ses racines, - à écimer la plante de base à une hauteur Hi déterminée correspondant à la partie haute de ladite plante et à écimer la seconde plante à une hauteur H2 inférieure à H1, et - à laisser sur le sol les résidus d'écimage. Le but de l'écimage de la plante de base est d'abord de couper les mauvaises herbes qui se répandent au dessus de ladite plante et qui sont nuisibles pour son développement. L'écimage de la seconde plante a pour but de contraindre ladite seconde plante à augmenter sa consommation d'azote qu'elle prélève de l'air et par conséquent l'enrichissement du sol en composés azotés transmis par ses racines. Selon une variante de réalisation, les secondes plantes sont des légumineuses du type trèfle blanc, trèfle violet, trèfle nain ou luzerne. On procède généralement non pas à une seule mais à plusieurs opérations d'écimage de la plante de base et de la seconde plante pendant la croissance de la plante de base. De préférence dans ce cas, les hauteurs H1 et H2 respectivement pour l'écimage de la plante de base et celui de la seconde plante, ont des valeurs qui augmentent d'une opération à l'autre. Selon une variante de réalisation, après arrachage des plantes de base, on laisse au sol la seconde plante et éventuellement on retourne la terre. Cette disposition particulière permet un certain enrichissement du sol grâce à la fermentation de ladite seconde plante. La présente invention a également pour objet un dispositif d'écimage graduel spécialement conçu pour réaliser, en une seule opération, l'étape d'écimage du procédé précité, consistant à écimer la plante de base à une hauteur H1 déterminée et la seconde plante à une hauteur H2 inférieure à H1. Ce dispositif, est du type auto-tracté ou tractable, étant équipé de roues dont l'écartement est déterminé pour que lesdites roues puissent passer dans l'espacement entre deux rangs adjacents d'une première plante donnée. Ce dispositif comprend : a) au moins un premier élément rotatif de coupe, agencé pour la coupe de la partie haute de la première plante, à une hauteur H1, selon un rang déterminé et, b) au moins un second élément rotatif de coupe, agencé pour la coupe d'une seconde plante donnée, poussant dans l'espacement entre deux rangs adjacents de la première plante, à une hauteur H2 inférieure à H1. Ainsi, de manière particulière selon la présente invention, les roues du dispositif, passant dans l'espacement entre les deux rangs de la première plante, écrasent la seconde plante qui s'y trouve. Ceci n'est pas rédhibitoire puisque cette seconde plante n'est pas cultivée pour sa propre valorisation mais simplement comme favorisant le développement de la première plante grâce à l'apport d'azote qu'elle fournit par ses racines. Selon une variante de réalisation, le dispositif d'écimage comporte des moyens de réglage en hauteur des premier et second éléments rotatifs de coupe. Ceci permet à l'exploitant de régler la hauteur de coupe en fonction de l'état d'avancement du développement des première et seconde plantes. Selon une variante de réalisation, les premier et second éléments rotatifs, ayant une largeur de coupe respectivement L1 et L2, sont montés sur le même arbre de rotation, qui est agencé en sorte d'être à l'aplomb de l'axe médian de l'espacement entre deux rangs adjacents de la première plante. Cette disposition particulière permet de simplifier la construction du dispositif d'écimage puisque un même arbre de rotation permet de réaliser la coupe des première et seconde plantes selon des hauteurs H1 et H2, comme cela apparaîtra plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après. Selon une variante de réalisation, le dispositif comporte un bâti sur lequel sont montés : - une pluralité d'arbres verticaux de rotation, les premier et second éléments de coupe étant fixés sur lesdits arbres en dessous du bâti, un moyen d'entraînement et, - un ensemble de transmission permettant l'entraînement rotatif de tous les arbres à partir du moyen d'entraînement. L'ensemble de transmission peut comporter des poulies, courroies, chaînes, boîtiers de renvoi d'angle. Le moyen d'entraînement peut être un moteur hydraulique, pneumatique, électrique ou un moyen entraîné par des roues tractrices. Selon une variante de réalisation, le dispositif d'écimage comporte : au moins un arbre multi-coupe équipé d'un premier et second éléments de coupe destinés à la coupe simultanée de la première plante selon un rang déterminé à une hauteur H1 et de la seconde plante disposée dans l'espacement adjacent au rang déterminé à une hauteur H2 et, - au moins un arbre mono-coupe équipé d'un second élément de coupe destiné à la coupe d'une seconde plante à une hauteur H2, les arbres mono-coupe alternant avec les arbres multi-coupe. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite d'un exemple de réalisation d'un dispositif d'écimage à des hauteurs différentes, spécialement adapté pour la culture de plantes consommatrices d'azote, notamment de betteraves, illustré par le dessin annexé dans lequel : la figure 1 est une représentation schématique de quatre rangs de betteraves ayant entre eux un espacement permettant le passage de la roue d'un tracteur ; la figure 2 est une représentation schématique des quatre rangs de betteraves de la figure 1 dans un état plus avancé de développement, avec la culture d'une seconde plante dans les espacements entre les rangs ; - la figure 3 est une représentation schématique illustrant l'étape d'écimage du procédé de l'invention, à des hauteurs différentes selon qu'il s'agit des rangs de betteraves ou de la seconde plante poussant entre les espacements entre lesdits rangs et la figure 4 est une représentation schématique partielle du dispositif d'écimage. Le procédé de la présente invention concerne la culture de plantes consommatrices d'azote, notamment de betterave ou de maïs. On sait en particulier que la betterave sucrière capte plus de deux cents kilogrammes d'azote 10 par hectare. Il en est sensiblement de même pour le maïs. Selon le principe de l'invention, un apport substantiel d'azote est fait à cette plante consommatrice d'azote, dénommée ci-après première plante, par la culture d'une seconde plante qui a la propriété de capter l'azote qui se trouve dans l'air pour en enrichir le sol par ses racines, à proximité immédiate de ladite première 15 plante. Il s'agit en particulier de légumineuses du type trèfle blanc, trèfle violet ou trèfle nain. Cette seconde plante peut éventuellement servir d'aliment pour animaux. Cependant, dans le cas présent, sa fonction première est de réduire l'apport d'azote par des engrais. Par ailleurs, en couvrant le sol, elle évite la prolifération 20 des mauvaises herbes et diminue l'évaporation de l'eau. Après le ramassage de la première plante, la seconde plante sera laissée sur le sol et retournée dans la terre, ce qui permet d'ailleurs d'obtenir un enrichissement du sol. S'agissant d'une seconde plante, du type trèfle nain, elle n'atteint pas lors de sa croissance une hauteur très importante qui risquerait de gêner le 25 développement de la première plante. Cependant, le déposant a fait les constats suivants. Il est souhaitable de procéder à la coupe de cette seconde plante, au cours de sa croissance de manière à augmenter sa consommation d'azote, qu'elle prélève de l'air ambiant et par conséquent, d'augmenter l'enrichissement du sol en composants azotés qu'elle 30 transmet par ses racines. De plus, il est souhaitable d'écimer la première plante de manière en premier lieu à couper les mauvaises herbes qui se développent beaucoup plus vite que ladite première plante et qui sont nuisibles au développement de celles-ci. L'écimage de la première plante et la coupe de la seconde plante peuvent être réalisés dans une même opération grâce au dispositif qui va être décrit ci- après. Il est à noter que ces coupes doivent intervenir plusieurs fois dans le cours de la croissance de la première et de la seconde plantes, par exemple trois à quatre fois, de telle sorte que la taille des résidus de coupe soit relativement faible et que, de ce fait, lesdits résidus puissent être laissés sur place sans que leur présence soit rédhibitoire. Le nombre de passage nécessité par cette opération d'écimage est toujours inférieur à celui occasionné par la pulvérisation d'engrais et de pesticides. On a représenté à la figure 1, une petite parcelle de sol 1 sur laquelle est cultivée de la betterave. Des rangs de betterave alignés et parallèles délimitent entre eux un espacement qui, notamment, permet le passage d'une roue 17 d'un tracteur ou autre véhicule. Sur la figure 1, sont représentés quatre rangs 3,4,5,6 de betterave 2 ayant entre eux trois espacements 7,8,9. Sur la figure 2, on a représenté les mêmes quatre rangs 3 à 6 de betterave 2 en cours de croissance, avec la croissance de la seconde plante 10 dans les espacements 7,8,9 et aussi la croissance de mauvaises herbes 11 à la fois dans les espacements 7,8,9 et dans les rangs 3,4,5, entre chaque betterave 2. On a représenté à la figure 3 la parcelle de la figure 2 après écimage selon deux hauteurs différentes H1 et H2, la première hauteur H1 correspondant à l'écimage des rangs 3,4,5,6 de betterave et la seconde hauteur H2 correspondant à la coupe de la seconde plante 10 dans les espacements 7,8 et 9. Les résidus de coupe 12 sont laissés sur place. En pratique, il est souhaitable d'effectuer des coupes successives de manière suffisamment rapprochées de manière que les résidus de coupe soient de faible longueur et ne soient donc pas une gêne pour la croissance de la première et de la seconde plantes. Les hauteurs H1 et H2 sont déterminées par l'exploitant en fonction de la croissance des première et seconde plantes. A titre d'exemple non limitatif, s'agissant de betterave et de trèfle blanc, on a reporté sur le tableau ci-dessous les valeurs des hauteurs H1 et H2 retenues pour chacune des quatre opérations d'écimage. ECIMAGE H 1 H2 1ère opération 4 cm 2 cm 2ème opération 10 cm 3 cm 3ème opération 18 cm 4 cm 4ème opération 30 cm 6 cm Sur cette même figure 3, on a représenté très schématiquement un premier élément rotatif de coupe 13 pour l'écimage de la première plante 2 à la hauteur H1 et un second élément rotatif de coupe 14 pour la coupe de la seconde plante 10 à la hauteur H2. Ces premier et second éléments rotatifs 13,14 sont entraînés par des arbres 15 disposés verticalement au dessus respectivement du rang 3 et de l'espacement 7. Dans cette représentation schématique de la figure 3, le premier élément rotatif de coupe 13 ne permet l'écimage que d'un seul rang 3 et le second élément rotatif de coupe 14 ne permet la coupe que selon un seul espacement 7. Sur la figure 4, on a représenté une partie d'un dispositif 16 d'écimage destiné à réaliser dans un seul passage l'écimage des quatre rangs 3,4,5, 6 et la coupe au niveau des trois espacements 7,8,9. Ceci n'est bien sûr qu'un exemple de réalisation non limitatif, la machine industrielle pouvant être conçue pour l'écimage d'un nombre plus important de rangs, par exemple une douzaine. Le dispositif d'écimage 16 peut être manuel auto-tracté mais peut également être tractable derrière un véhicule agricole notamment un tracteur. Il est équipé de roues 17 dont l'écartement est déterminé en vue de permettre le passage du dispositif 16 dans les espacements 7,8,9 entre les rangs 3,4,5,6. Ce dispositif comporte un bâti 18 sur lequel sont montés à pivotement, grâce à des paliers 19, trois arbres 20. Chaque arbre 20 traverse le bâti 19, avec une extrémité supérieure 20A sur laquelle est montée une poulie 21 et une extrémité inférieure 20B sur laquelle est monté au moins un élément rotatif de coupe. Le dispositif d'écimage 16 comporte également un moteur 22, au moins une courroie 23 étant en prise avec les poulies 21 des trois arbres 20 et avec l'arbre de transmission du moteur 22 de manière à réaliser l'entraînement en rotation des trois arbres 20. Dans l'exemple illustré, les éléments de coupe qui sont montés sur les trois arbres 20 permettent l'écimage des quatre rangs 3,4,5,6 de la première plante et la coupe de la seconde plante poussant dans les trois espacements 7,8,9. Ceci est possible grâce à la mise en oeuvre sur les deux arbres extrêmes 201 et 202 de deux éléments de coupe 24 et 25. Le premier élément de coupe 24 a une largeur totale de coupe L1 qui correspond à deux rangs 3,4 et à un espacement 7 tandis que le second élément de coupe 25 a une largeur de coupe L2 qui correspond à un espacement 7. De plus, l'emplacement sur l'arbre 201 des deux éléments de coupe 24, 25 est déterminé en fonction des hauteurs H1 et H2 retenues par l'exploitant. La distance D entre les deuxdits éléments de coupe 24,25 doit être égale à la différence entre H1 et H2, sachant que le second élément de coupe 25 est positionné au niveau de l'extrémité inférieure de l'arbre 201. L'arbre intermédiaire 203 ne comporte, quant à lui, qu'un seul élément de coupe 25 ayant une largeur de coupe L2 et positionné également vers l'extrémité inférieure dudit arbre 203. L'emplacement des roues par rapport au bâti 18 est déterminé en sorte que lors du passage du dispositif 16 sur la parcelle 1, les arbres 201r 202 et 203 se trouvent à l'aplomb de l'axe médian PP' des trois espacements qui leur correspondent respectivement 7,9 et 8. Dans le dispositif 16, le bâti 18 est avantageusement réglable en hauteur par rapport aux roues 17 de manière à permettre à l'exploitant d'obtenir la hauteur de coupe H2 qu'il souhaite. Lors du passage du dispositif d'écimage 16 sur la parcelle, les trois seconds éléments de coupe 25 réalisent la coupe de la seconde plante 10 et bien sûr également des mauvaises herbes 11, dans les espacements 7,8,9 tandis que chacun des deux premiers éléments de coupe 24 réalise à lui seul l'écimage de la première plante, et bien sûr également des mauvaises herbes, à la hauteur H1, dans deux rangs adjacents 3,4. Les éléments de coupe 24,25 peuvent être des lames, des fils de coupe, 5 des disques, des couteaux métalliques ou en matériaux composites, de coupe franche ou non. Sur le même bâti, il peut être prévu deux rangées d'arbres et d'éléments de coupe comme décrits ci-dessus, avec des réglages différents de hauteur de coupe H1 et H2, ceci afin d'obtenir des résidus de coupe de petite taille. 10 Il est à noter que le nombre de niveaux de coupe n'est pas nécessairement limité à deux, comme décrit ci-dessus. En particulier, il pourrait être intéressant de prévoir pour plusieurs premiers éléments rotatifs, montés par exemple sur le même arbre, à des hauteurs différentes, l'un étant bien sûr à la hauteur H1 déterminée et l'autre à une hauteur supérieur à H1, de telle sorte d'effectuer une 15 coupe en tronçons de taille réduite. Il pourrait de même être prévu plusieurs seconds éléments rotatifs à des hauteurs différentes
Le procédé concernant la culture d'une plante de base (2) consommatrice d'azote, notamment betterave ou maïs, consiste :- à cultiver dans l'espacement (7, 8, 9) entre les rangs (3, 4, 5, 6) de la plante de base (2), une seconde plante (10) ayant la propriété de capter l'azote de l'air et d'en enrichir le sol par ses racines,- à écimer la plante de base (2) à une hauteur H1 déterminée correspondant à la partie haute de ladite plante (2) et à écimer la seconde plante (10) à une hauteur H2 inférieure à H1, et- à laisser sur le sol les résidus d'écimage (12).L'écartement des roues (17) du dispositif d'écimage (16) est déterminé pour leur passage dans l'espacement (7, 8, 9) entre deux rangs (3, 4, 5, 6) de la plante de base (2).Il comprend :a) au moins un premier élément rotatif (13) pour la coupe de la partie haute de la plante de base (2), à la hauteur H1, et,b)au moins un second élément rotatif (14) pour la coupe de la seconde plante donnée (10), à la hauteur H2.
1. Procédé de culture d'une plante de base (2) consommatrice d'azote, notamment betterave ou maïs, qui pousse selon des rangs (3,4,5,6) sensiblement parallèles et distants les uns des autres d'un espacement donné, caractérisé en ce qu'il consiste : à cultiver dans l'espacement (7,8,9) entre les rangs (3,4,5,6) de la plante de base (2), une seconde plante (10) ayant la propriété de capter l'azote de l'air et d'en enrichir le sol par ses racines, - à écimer la plante de base (2) à une hauteur H1 déterminée correspondant à la partie haute de ladite plante (2) et à écimer la seconde plante (10) à une hauteur H2 inférieure à H1, et - à laisser sur le sol les résidus d'écimage (12). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les secondes plantes (10) sont des légumineuses du type trèfle blanc, trèfle violet, trèfle nain ou luzerne. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on procède à plusieurs opérations d'écimage de la plante de base (2) et de la seconde plante (10), pendant la période de croissance de la plante de base, à des hauteurs respectivement H1 et H2 qui augmentent au fur et à mesure des opérations. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que, après arrachage des plantes de base, on laisse au sol la seconde plante et éventuellement on retourne la terre. 5. Dispositif d'écimage (16) spécialement conçu pour réaliser, en une seule 25 opération, l'étape d'écimage du procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé - en ce qu'il est du type auto-tracté ou tractable, étant équipé de roues (17) dont l'écartement est déterminé pour que lesdites roues (17) puissent passer dans l'espacement (7,8,9) entre deux rangs (3,4,5,6) adjacents d'une première plante 30 (2) donnée et - en ce qu'il comprend :a) au moins un premier élément rotatif de coupe (13), agencé pour la coupe de la partie haute de la première plante (2), à une hauteur H1, selon un rang déterminé et, b) au moins un second élément rotatif de coupe (14), agencé pour la coupe d'une seconde plante donnée (10), poussant dans l'espacement (7,8,9) entre deux rangs (3,4,5,6) adjacents de la première plante, à une hauteur H2 inférieure à H1. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de réglage en hauteur des premier et second éléments rotatifs de coupe. 7. Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu'au moins un premier et au moins un second éléments rotatifs (24,25), ayant une largeur de coupe respectivement L1 et L2, sont montés sur le même arbre de rotation (20), qui est agencé en sorte d'être à l'aplomb de l'axe médian (PP') de l'espacement (7,8,9) entre deux rangs (3,4,5,6) adjacents de la première plante (2). 8. Dispositif selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un bâti (18) sur lequel sont montés : - une pluralité d'arbres (201, 202 et 203) verticaux de rotation, les premier (24) et second (25) éléments de coupe étant fixés sur lesdits arbres en dessous du bâti (18), - un moyen d'entraînement (22) et, - un ensemble de transmission (20) permettant l'entraînement rotatif de tous les arbres (20) à partir du moyen d'entraînement (22). 9. Dispositif selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte : - au moins un arbre multi-coupe équipé d'un premier (24) et second (25) éléments de coupe destinés à la coupe simultanée de la première plante (2) selon un rang (3,4,5,6) déterminé à une hauteur H1 et de la seconde plante (10) disposée dans l'espacement (7,8,9) adjacent au rang déterminé à une hauteur H2 et, - au moins un arbre mono-coupe équipé d'un second élément (25) de coupe destiné à la coupe d'une seconde plante (10) à une hauteur H2, les arbres mono-coupe alternant avec les arbres multi-coupe.
A
A01
A01C,A01D,A01M
A01C 21,A01D 34,A01M 21
A01C 21/00,A01D 34/835,A01M 21/02
FR2894615
A1
DISPOSITIF D'ADMISSION D'AIR DANS UN CYLINDRE DE MOTEUR A COMBUSTION
20,070,615
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne un dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion interne, en particulier pour un moteur Diesel à injection directe ou pour un moteur à essence. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion comprenant au moins un conduit d'admission reliant la culasse du moteur à la zone d'admission dans le cylindre, obturable par une soupape d'admission, le conduit d'admission io étant divisé en deux parties par une paroi interne de séparation et des moyens d'obturation réglables de manière progressive étant montés dans l'une des parties dudit conduit divisé, ce qui permet en particulier d'augmenter la valeur du rapport de tourbillonnement sans entraîner de chute trop importante de perméabilité, autorisant ainsi l'obtention d'un 15 compromis rapport de tourbillonnement/perméabilité optimisé pour tous les points de fonctionnement du moteur. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Dans les moteurs à combustion interne, qu'il s'agisse des moteurs à essence ou plus particulièrement des moteurs Diesel à injection directe, il est 20 nécessaire, pour assurer un mélange correct entre l'air et le carburant dans le cylindre, d'imposer à l'air un mouvement de rotation dans la chambre de combustion. Ce mouvement de rotation autour d'un axe parallèle à l'axe du cylindre, est caractérisé par le rapport de la vitesse de rotation de l'air dans le cylindre à la vitesse de rotation du moteur. 25 On appelle rapport de tourbillonnement ou, plus généralement swirl , le rapport entre la vitesse de rotation de l'air créée à l'admission et la vitesse de rotation du moteur. Dans un moteur Diesel à injection directe, un tel rapport de tourbillonnement, nécessaire au moment de la phase d'injection, est 30 particulièrement souhaité pour le fonctionnement du moteur à faible charge. On définit en outre la perméabilité dans un cylindre de moteur à combustion, en particulier de moteur Diesel, comme étant le rapport du débit réellement admis par le moteur sur le débit qui aurait été admis dans les conditions idéales, c'est-à-dire, sans pertes de charge. La perméabilité dépend donc, non seulement de la différence de pression de part et d'autre de la soupape d'admission, mais également de la qualité aérodynamique de la zone de passage vers le cylindre. Généralement, une augmentation du rapport de tourbillonnement est associée à une chute importante de la perméabilité, en raison d'une io diminution de la section effective de passage à l'admission. De manière connue, lors du dimensionnement d'un moteur Diesel à injection directe on peut choisir une valeur de rapport de tourbillonnement qui représente un compromis sur l'ensemble de la plage de fonctionnement du moteur, avec un ou deux conduits d'admission. Cette valeur de rapport de is tourbillonnement ne correspond cependant pas, dans ce cas, à la valeur optimale qui serait nécessaire pour les fortes charges, ni pour les charges faibles. On connaît déjà dans l'état de la technique, des solutions traitant le problème d'optimisation des valeurs de rapport de tourbillonnement et de 20 perméabilité quel que soit le mode de fonctionnement du moteur. La première solution décrite dans le brevet US 6,550,447, porte sur un dispositif d'admission à distribution variable, formé par deux conduits (2) et (3), complètement distincts (colonne 4, lignes 2-3), partant de la culasse du moteur et débouchant dans le cylindre sur la même soupape d'admission 25 (colonne 4, lignes 11-13). Le premier conduit (2) est hélicoïdal, le second (3) se présente comme un tuyau débouchant de façon neutre ou tangentielle, ou encore de façon intermédiaire entre le positionnement neutre ou tangentiel, dans le cylindre (colonne 4, ligne 58 et lignes 4-11). Chacun de ces deux conduits (2) et (3) dispose des moyens d'obturation réglables (colonne 4, 30 lignes 37-39 et 30-33 respectivement) qui permettent d'ajuster le rapport de tourbillonnement quel que soit le mode de fonctionnement du moteur (colonne 2, lignes 11-14). Le principal inconvénient de ce dispositif est son encombrement excessif qui empêche de l'intégrer à la culasse. La deuxième solution proposée par le brevet US 4,308,829, porte sur un dispositif d'admission comportant un conduit unique d'admission par cylindre pour un moteur à essence muni d'un carburateur. Ce conduit comprend deux sections : l'une (17), sensiblement cylindrique, est située au niveau de la culasse (colonne 3, lignes 24-26), l'autre (16), hélicoïdale, est située au niveau de la soupape d'admission (6) (colonne 3, lignes 21-24). Une cloison interne de séparation en forme d'une aube incurvée (18), s'étend io le long de la partie cylindrique du conduit (17) jusqu'à l'entrée de la partie hélicoïdale (16), en divisant ainsi la partie cylindrique du conduit d'admission en deux parties, supérieure (17a) et inférieure (17b) (colonne 3, lignes 29-54). Un dispositif d'obturation constitué par un papillon de gaz rotatif réglable (34), est disposé en aval (21) de la partie cylindrique du conduit d'admission 15 (17) (colonne 4, lignes 52-54). Ce papillon (34) est monté en partie à l'extérieur en bas (22') du conduit (21) (colonne 4, lignes 64-68, colonne 5, lignes 1-5). Ainsi, grâce à ce montage, la coopération du papillon de gaz, en position de petite et moyenne ouvertures, avec l'aube incurvée (18) aboutit à la direction du flux de mélange air-essence vers la partie supérieure (17a) du 20 conduit d'admission (colonne 5, lignes 22-25) en procurant le rapport de tourbillonnement souhaité (colonne 5, lignes 25-36). Le principal inconvénient de ce dispositif est la complexité de sa fabrication et, par conséquent, son coût. Il est en effet difficile, d'un point de vue technologique de produire une aube incurvée par fonderie. De même, insérer une pièce de 25 géométrie aussi complexe que l'aube incurvée, à la coulée du bloc de cylindres dans un endroit très précis du conduit d'admission, est problématique. La troisième solution est enseignée par la demande de brevet EP 1 247 957 et propose d'utiliser une paroi verticale interne de séparation dans le 30 conduit d'admission (colonne 4, 0023) pour les moteurs à combustion avec un seul conduit d'admission par cylindre. Le but est de faire varier le rapport de tourbillonnement en obturant tout ou partie de la section du conduit divisé (colonne 4-5, 0027). Cette même approche est pratiquée par la demande de brevet EP 1 188 912 pour les moteurs à combustion avec au moins deux conduits d'admission par cylindre. Cependant, la paroi verticale crée un encombrement supplémentaire dans le packaging très contraignant des moteurs Diesel. En outre, dans le cas des conduits hélicoïdaux, la paroi verticale n'est pas toujours efficace. En effet, l'écoulement d'air s'opérant dans le plan vertical ne profite pas pleinement de la forme hélicoïdale du conduit pour augmenter d'avantage le rapport de tourbillonnement. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION io La présente invention a pour objet un dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion qui ne présente pas un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur et qui permette en particulier d'augmenter la valeur du rapport de tourbillonnement sans entraîner de chute trop importante de perméabilité, autorisant ainsi l'obtention d'un is compromis rapport de tourbillonnement/perméabilité optimisé pour tous les points de fonctionnement du moteur. A cet effet, le dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion, en particulier de moteur Diesel à injection directe ou de moteur à essence, du type comprenant au moins un conduit d'admission 20 reliant la culasse du moteur à la zone d'admission dans le cylindre comportant au moins une chapelle d'admission obturable par une soupape d'admission, le conduit d'admission étant divisé en deux parties par une paroi interne de séparation et des moyens d'obturation réglables de manière progressive étant montés dans l'une des parties dudit conduit divisé, 25 caractérisé en ce que la paroi interne de séparation est sensiblement plane dans le sens de la longueur du conduit d'admission et en ce qu'elle divise le conduit d'admission en deux parties, une partie supérieure débouchant dans une partie supérieure de la chapelle d'admission et une partie inférieure débouchant dans une partie inférieure de la chapelle d'admission. 30 Selon une autre particularité, la chapelle d'admission est raccordée au conduit d'admission de façon à ce que l'axe du conduit d'admission soit incliné, par rapport à l'axe de la tige reliée à la tête de soupape, d'un angle cp tel que:0cp90 . Selon une autre particularité, le conduit d'admission se raccorde à la chapelle d'admission selon un axe incliné d'un angle cp Selon une autre particularité, la lisière de la paroi interne de séparation disposée dans le conduit d'admission à l'aplomb du début de la rampe hélicoïdale (becquet), est formée par une droite inclinée par rapport à l'axe du conduit de l'admission de manière à ce que l'angle y soit conforme à : 0 < y < 180 avec y ≠ 90 pris ensemble. Selon une autre particularité, la lisière de la paroi interne de séparation disposée dans le conduit d'admission à l'aplomb du début de la rampe hélicoïdale (becquet), est curviligne avec une inclinaison par rapport à l'axe du conduit de l'admission représentée par l'angle y ainsi formé io conforme à : 0 < y < 180 . Selon une autre particularité, la partie du conduit d'admission comportant les moyens d'obturation est celle supérieure débouchant dans la partie supérieure de la chapelle d'admission. Selon une autre particularité, la partie du conduit d'admission 15 comportant les moyens d'obturation est celle inférieure débouchant dans la partie inférieure de la chapelle d'admission. Selon une autre particularité, les moyens d'obturation sont montés dans chacune des parties supérieure et inférieure du conduit d'admission divisé. 20 Selon une autre particularité, la paroi interne de séparation s'étend sur toute la longueur du conduit d'admission, depuis la culasse jusqu'à proximité de l'axe de la soupape d'admission. Selon une autre particularité, les moyens d'obturation comprennent un clapet mobile en translation du type guillotine coulissante 25 transversalement à l'axe du conduit d'admission. Selon une autre particularité, les moyens d'obturation comprennent un clapet du type papillon, rotatif autour d'un axe perpendiculaire à l'axe du conduit d'admission, l'axe du clapet étant sensiblement parallèle au plan de la paroi interne de séparation, ce clapet étant monté à l'intérieur du conduit 30 d'admission. Selon une autre particularité, les moyens d'obturation comprennent un boisseau, rotatif autour d'un axe perpendiculaire à l'axe du conduit d'admission, l'axe du boisseau étant sensiblement parallèle au plan de la paroi interne de séparation, ce boisseau étant monté en partie à l'extérieur du conduit d'admission, conformément à l'une des configurations choisies parmi les configurations suivantes : (a) en haut du conduit d'admission ; (b) en bas du conduit d'admission. Selon une autre particularité, le dispositif d'admission d'air comprend un conduit d'admission supplémentaire reliant la culasse du moteur à la zone ~o d'admission du cylindre et en ce que ce conduit d'admission supplémentaire ne contient aucune paroi interne de séparation. Selon une autre particularité, les parois du conduit d'admission en aval de la chapelle d'admission comportent des moyens particuliers de formes géométriques variées favorisant et/ou renforçant le mouvement de is rotation communiqué par la rampe hélicoïdale à l'air d'admission, ces moyens étant choisis parmi une ou plusieurs formes suivantes : (a) stries, (b) plis, (c) rides, (d) fentes, (e) rainures, (f) courbures, (g) saillies. Selon une autre particularité, la paroi interne de séparation est en forme d'une gouttière dont la section perpendiculaire au sens d'écoulement 20 de l'air (Fs, F;) puisse présenter des profils quelconques. L'invention avec ses caractéristiques et avantages ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente les images tridimensionnelles numériques de 25 synthèse créées par un ordinateur (vue de côté (la) ; vue de dessus (1 b)), d'un fragment du conduit d'admission couplé avec une chapelle d'admission de forme hélicoïdale ; les figures 2 et 3 représentent les images tridimensionnelles numériques de synthèse créées par un ordinateur avec des coupes du 30 fragment du conduit d'admission couplé avec une chapelle d'admission de forme hélicoïdale ; la figure 4 représente les images tridimensionnelles numériques de synthèse créées par un ordinateur avec des coupes de la chapelle d'admission de forme hélicoïdale les figures 5 et 6 illustrent schématiquement, en vue de côté et de dessus respectivement, le principe de fonctionnement du dispositif selon l'invention ; la figure 7 illustre schématiquement, en vue de dessus, les différentes formes de la lisière de la paroi interne de séparation disposée dans le conduit d'admission au niveau du becquet de l'hélicoïde de la io chapelle d'admission ; la figure 8 représente schématiquement un fragment de la partie supérieure du conduit d'admission muni d'un boisseau, rotatif autour d'un axe perpendiculaire à l'axe du conduit d'admission, l'axe du boisseau étant sensiblement parallèle au plan de la paroi interne de séparation, ce boisseau 15 étant monté en partie à l'extérieur du conduit d'admission et qui est disposé en haut du conduit d'admission. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION Tel qu'il est illustré sur la figure 1, le dispositif d'admission pour un 20 moteur Diesel à injection directe comprend pour chaque cylindre (10) un seul conduit d'admission (1) reliant la face supérieure de la chambre de combustion à l'entrée de la culasse par laquelle pénètre l'air selon la flèche (F). Le conduit (1) débouche dans une chapelle d'admission sur une soupape d'admission, qui comporte une tige (3) reliée à la tête de soupape 25 (non représenté sur la figure 1). La chapelle d'admission (2) est un volume en forme de cuve cylindrique ouverte à l'extrémité du cylindre sur laquelle une tête de soupape vient appuyer. La forme particulière du volume permet avantageusement de faciliter son perçage. Cette cuve cylindrique est percée à l'autre extrémité 30 pour laisser passer la tige (3) de la soupape. La cuve cylindrique est raccordée au conduit d'admission de façon à ce que l'axe du conduit d'admission (1), schématisé à l'aide d'une traînée continue blanche sur la figure la, soit incliné, par rapport à l'axe de la tige (3) reliée à la tête de soupape, d'un angle cp tel que : 0 cp 90 . Comme illustré par les figures 1, 2, 3, 4a-b, le conduit d'admission (1) est divisé en deux parties (supérieure (5) et inférieure (6)) par une paroi interne de séparation (4) sensiblement plane dans le sens de la longueur du conduit d'admission (1), qui s'étend sur toute la longueur du conduit d'admission (1), c'est-à-dire, depuis l'orifice d'entrée du conduit d'admission (1) en liaison avec l'entrée de la culasse (non représentée sur la figure 1) io jusqu'à proximité immédiate de la chapelle d'admission (2). Le rôle de cette paroi interne (4) est de séparer le conduit d'admission (1) en deux parties. La partie supérieure (5) du conduit d'admission (1) ainsi divisé, débouche dans la partie supérieure de la chapelle d'admission (2). La partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) ainsi divisé, débouche dans la partie inférieure de la 15 chapelle d'admission (2). Il en résulte que l'écoulement d'air (F) (figures 1, 2a) dans le conduit d'admission (1) est macroscopiquement séparé en écoulement supérieur (Fs) et en écoulement inférieur (F;) représentés schématiquement sur les figures 5a-b, 6a par des flèches foncées et claires, respectivement. 20 Dans un mode de réalisation, le conduit d'admission (1) se raccorde à la chapelle d'admission (2) selon un axe incliné d'un angle cp _< 90 (figure la), à la cuve cylindrique (2) de façon à ce que : û la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1) vienne entourer une portion extérieure de la chapelle d'admission (2) en forme de 25 cuve cylindrique constituant la partie supérieure de la chapelle d'admission (2), en formant une rampe hélicoïdale (9) autour d'une partie de la cuve cylindrique (figures 1, 2b, 4), et û la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) se raccorde avec la zone formant un siège de soupape selon un angle a tel que : 30 90 < a < 180 (figure la). i0 La forme particulière de la chapelle d'admission (2) ainsi obtenue est appelée plus simplement par la suite hélicoïdale D. Comme le montrent les coupes sur les figures 3b-c et 4a-b, la paroi de séparation (4) s'étend jusqu'à proximité immédiate du becquet (8) de l'hélicoïde. Par conséquent, l'écoulement d'air (FS) issu de la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1) part en rotation de long de la rampe (9) de l'hélicoïde de la chapelle d'admission (2) et participe surtout au remplissage en air du moteur et, de façon moindre, à la création du rapport de tourbillonnement. Cet écoulement d'air (Fs) issu de la partie supérieure (5) io du conduit d'admission (1), est donc essentiellement responsable de la perméabilité. L'écoulement d'air (F;) issu de la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) est fortement guidé vers la paroi du cylindre par le becquet (8) de l'hélicoïde de la chapelle d'admission (2) et crée ainsi un fort 15 mouvement de rotation. C'est donc cet écoulement d'air (Fi) issu de la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) qui contribue pour l'essentiel à la génération du rapport de tourbillonnement. Dans un mode de réalisation de l'invention, la paroi interne de séparation (4) est plus courte, n'allant pas jusqu'à proximité immédiate de 20 l'axe de la soupape de d'admission ou, pour les chapelles d'admission hélicoïdales comme celles illustrées par les figures 1 a, 2a, 4a-b, jusqu'à proximité immédiate du becquet (8) de l'hélicoïde. La distance exacte entre le becquet (8) de l'hélicoïde et la paroi de séparation interne (4) ainsi raccourcie est déterminée de telle sorte que l'écoulement (F) dans le conduit 25 d'admission (1) reste aérodynamiquement divisé en deux parties (Fs et F;) malgré l'absence de la paroi interne de séparation (4). Comme le montrent les coupes du conduit d'admission (1) sur les figures 3a-b prises ensemble avec la schématique traînée blanche sur la figure la, dans un mode de réalisation, le plan formé par la paroi interne de 30 séparation (4) comprend l'axe du conduit d'admission (1). Ainsi, la paroi interne de séparation (4) divise le conduit d'admission (1) en deux parties supérieure (5) et inférieure (6) de volumes sensiblement identiques sur toute la longueur du conduit d'admission (1) (fig. 3a). Dans un autre mode de réalisation non représenté sur les figures, le plan formé par la paroi interne de séparation (4) est parallèle à l'axe du conduit d'admission (1). Ainsi, si la paroi interne de séparation (4) dans le conduit d'admission (1) est disposée au-dessus de l'axe du conduit d'admission (1), le volume de la partie supérieure (5) est moindre que celui de la partie inférieure (6). Inversement, si la paroi interne de séparation (4) dans le conduit d'admission (1) est au-dessous de l'axe du conduit d'admission (1), le volume de la partie inférieure (6) est moindre que celui de la partie supérieure (5). Comme le montrent les coupes de la chapelle d'admission sur les figures 3b-c, dans un mode de réalisation, la lisière de la paroi interne de séparation (4) disposée dans le conduit d'admission (1) à l'aplomb du début de la rampe hélicoïdale (becquet (8)), est sensiblement perpendiculaire à l'axe de la tige (3) reliée à la tête de soupape de manière à ce que l'angle [3 ainsi formé soit un angle droit (13= 90 ). Dans un autre mode de réalisation non représenté sur les figures, la lisière de la paroi interne de séparation (4) disposée dans le conduit d'admission (1) à l'aplomb du début de la rampe hélicoïdale (becquet (8)), est incliné par rapport à l'axe de la tige (3) reliée à la tête de soupape de manière à ce que l'angle R ainsi formé soit conforme à : 0 < (3 < 180 avec [3 ≠ 90 pris ensemble. Comme le montrent les coupes du conduit d'admission (1) sur les figures 3b-c prises ensemble avec le schéma (en vue de dessus) de la figure 7a, dans un mode de réalisation, la lisière de la paroi interne de séparation (4) disposée dans le conduit d'admission (1) à l'aplomb du début de la rampe hélicoïdale (becquet (8)), est formée par une droite sensiblement perpendiculaire à l'axe du conduit de l'admission (1) de manière à ce que l'angle ainsi formé soit un angle droit (y = 90 ). Dans un mode de réalisation non représenté sur les figures, la lisière de la paroi interne de séparation (4) disposée dans le conduit d'admission (1) à l'aplomb du début de la rampe hélicoïdale (becquet (8)), est formée par une droite inclinée par rapport à l'axe du conduit de l'admission (1) de manière à ce que l'angle y soit conforme à : 0 < y < 180 avec y ≠ 90 pris ensemble. Dans un mode de réalisation représenté schématiquement sur la figure 7b, la lisière de la paroi interne de séparation (4) disposée dans le conduit d'admission (1) à l'aplomb du début de la rampe hélicoïdale (becquet io (8)), est curviligne avec une inclinaison par rapport à l'axe du conduit de l'admission (1) représentée par l'angle y ainsi formé conforme à : 0 < y < 180 . Des moyens d'obturation capables d'obturer l'une ou l'autre des deux parties (supérieure (5) ou inférieure (6)) du conduit d'admission (1) 15 comprennent, par exemple, un clapet mobile en translation du type guillotine (7) coulissante transversalement à l'axe du conduit d'admission (1). Ainsi, il est possible de réguler séparément : ù soit l'écoulement supérieur (Fs) essentiellement responsable de la perméabilité, en laissant l'écoulement inférieur (Fi) inchangé, 20 soit l'écoulement inférieur (Fi), essentiellement responsable du rapport de tourbillonnement, en laissant l'écoulement supérieur (Fs) inchangé. Il est ainsi possible d'obtenir, pour chacun des points de fonctionnement du moteur, un compromis optimisé entre le rapport de 25 tourbillonnement et la perméabilité. A titre d'illustration, la figure 5a-c montre schématiquement la guillotine (7) obturant la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1). Cette guillotine (7) peut être actionnée, par exemple, à l'aide d'une tige de commande (non représentée sur la figure 5). 30 Dans un autre mode de réalisation, les moyens d'obturation sont montés dans chacune des parties supérieure (5) et inférieure (6) du conduit d'admission (1) divisé. Ainsi, il est possible de réguler à la fois les deux écoulements (supérieure (Fe) et inférieure (Fi)). Dans un autre mode de réalisation, un moyen d'obturation comprend un clapet du type papillon, rotatif autour d'un axe perpendiculaire à l'axe du conduit d'admission (1), l'axe du clapet étant sensiblement parallèle au plan de la paroi interne de séparation (4), ce clapet étant monté à l'intérieur du conduit d'admission (1). Dans un autre mode de réalisation, un moyen d'obturation comprend un boisseau (11), rotatif autour d'un axe perpendiculaire à l'axe du conduit lo d'admission (1), l'axe du boisseau (11) étant sensiblement parallèle au plan de la paroi interne de séparation (4), ce boisseau (11) étant monté en partie à l'extérieur du conduit d'admission (1) et qui peut être disposé en haut comme le montre à titre d'illustration la figure 8, ou en bas du conduit d'admission (1). 15 En référence à la figure 5a prise ensemble avec la figure 6a, lorsque la guillotine (7) est en position complètement ouverte, les deux écoulements, supérieur (Fs) et inférieur (F;), assurent un bon remplissage d'air du moteur avec un rapport de tourbillonnement suffisant au fonctionnement en pleine charge (Fw 1). 20 En référence à la figure 5c prise ensemble avec la figure 6b, lorsque la guillotine (7) est en position complètement fermée, seul subsiste l'écoulement inférieur (F;), essentiellement responsable du rapport de tourbillonnement. Cette position de la guillotine (7) correspond au fonctionnement du moteur au ralenti (Fm) quand le besoin en rapport de 25 tourbillonnement est plus important par rapport au régime de pleine charge. L'absence des perturbations venant de l'écoulement supérieur (Fs) inexistant, fait que, malgré l'écoulement inférieur (F;) constant (car non régulé par la guillotine (7)), la rotation d'air longeant la paroi du cylindre est plus rapide. Par conséquent, le rapport de tourbillonnement lors du fonctionnement du 30 moteur au ralenti est supérieur par rapport à celui lors du fonctionnement en pleine charge : Fw > Fw 1. Dans une position de réglage intermédiaire, comme illustré sur la figure 5b, il est possible de réduire progressivement l'écoulement supérieur (FS), l'écoulement inférieur (F;) non régulé par la guillotine (7) restant inchangé, en maintenant ainsi un compromis rapport de tourbillonnement/perméabilité optimisé pour tous les points de fonctionnement du moteur. Dans un mode de réalisation de l'invention, les parois du conduit d'admission (1) en aval de la chapelle d'admission (2) comportent des moyens particuliers de formes géométriques variées comme, par exemple, des stries, des plis, des rides, des fentes, des rainures, des courbures, des saillies etc. favorisant et/ou renforçant le mouvement de rotation communiqué par la rampe hélicoïdale (9) à l'air d'admission. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention commerevendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus. Notamment, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'utilisation dans un moteur Diesel à injection directe, on comprendra que l'invention puisse également être utilisée dans un moteur essence et, d'une manière plus générale, chaque fois qu'il est souhaitable de créer un rapport de tourbillonnement variable en continu sans pour autant sacrifier la perméabilité, ni encombrer la zone d'admission par la tuyauterie supplémentaire. De même, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'un dispositif comprenant un conduit d'admission (1) unique reliant la culasse du moteur à la zone d'admission dans le cylindre (10), on comprendra que l'invention porte également sur un dispositif d'admission d'air comportant un conduit d'admission supplémentaire reliant également la culasse du moteur à la zone d'admission du même cylindre (10), ce conduit d'admission supplémentaire ne contenant aucune paroi interne de séparation. Ce mode de fonctionnement est particulièrement adapté aux moteurs ayant deux soupapes d'admission par cylindre (10). De même, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'un dispositif comprenant une chapelle d'admission (2) dont la partie supérieure est un volume en forme de cuve cylindrique ouverte à l'extrémité du cylindre sur laquelle une tête de soupape vient appuyer, on comprendra que l'invention porte également sur un dispositif d'admission d'air comportant une chapelle d'admission (2) dont la partie supérieure est un volume en forme de lo cuve quelconque ouverte à l'extrémité du cylindre sur laquelle une tête de soupape vient appuyer, par exemple, en forme de cuve hémisphérique, conique, cubique, prismatique, pyramidale, parabolique, etc. dont la section dans le plan contenant l'axe de la tige (3) reliée à la tête de soupape, puisse présenter des profils quelconques compatibles à l'écoulement d'un fluide tel 15 que l'air. Enfin, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'un dispositif comprenant une paroi interne de séparation (4) sensiblement plane comme celles illustrées par les figures 2, 3, on comprendra que l'invention porte également sur une paroi interne de séparation (4) en forme d'une 20 gouttière dont la section perpendiculaire au sens d'écoulement de l'air (Fs, F;) puisse présenter des profils quelconques, par exemple, en forme de V, de U, de W, etc. compatibles à l'écoulement d'un fluide tel que l'air
Dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion du type comprenant au moins un conduit d'admission (1) reliant la culasse du moteur à la zone d'admission dans le cylindre (10) comportant au moins une chapelle d'admission (2) obturable par une soupape d'admission, le conduit d'admission étant divisé en deux parties par une paroi interne de séparation (4) et des moyens d'obturation (7) réglables de manière progressive étant montés dans l'une des parties dudit conduit divisé, caractérisé en ce que la paroi interne de séparation (4) est sensiblement plane dans le sens de la longueur du conduit d'admission et en ce qu'elle divise le conduit d'admission en deux parties, une partie supérieure (5) débouchant dans une partie supérieure de la chapelle d'admission et une partie inférieure (6) débouchant dans une partie inférieure de la chapelle d'admission.
1. Dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion, en particulier de moteur Diesel à injection directe ou de moteur à essence, du type comprenant au moins un conduit d'admission (1) reliant s la culasse du moteur à la zone d'admission dans le cylindre (10) comportant au moins une chapelle d'admission (2) obturable par une soupape d'admission, le conduit d'admission étant divisé en deux parties par une paroi interne de séparation (4) et des moyens d'obturation (7) réglables de manière progressive étant montés dans l'une des parties dudit conduit (1) 10 divisé, caractérisé en ce que la paroi interne de séparation (4) est sensiblement plane dans le sens de la longueur du conduit d'admission (1) et en ce qu'elle divise le conduit d'admission (1) en deux parties, une partie supérieure (5) débouchant dans une partie supérieure de la chapelle d'admission (2) et une partie inférieure (6) débouchant dans une partie 1s inférieure de la chapelle d'admission (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la chapelle d'admission est raccordée au conduit d'admission de façon à ce que l'axe du conduit d'admission (1) soit incliné, par rapport à l'axe de la tige (3) reliée à la tête de soupape, d'un angle y tel que : 0 cp 90 . 20 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le conduit d'admission (1) se raccorde à la chapelle d'admission (2) selon un axe incliné d'un angle cp 90 de façon à ce que : • la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1) vienne entourer une portion extérieure de la chapelle d'admission (2) en forme de cuve 25 cylindrique constituant la partie supérieure de la chapelle d'admission (2), en formant une rampe hélicoïdale (9) autour d'une partie de la cuve cylindrique, et• la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) se raccorde avec la zone formant un siège de soupape selon un angle a tel que : 90 < a 5 180 . 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le plan formé par la paroi interne de séparation (4) est parallèle à l'axe du conduit d'admission (1). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le plan formé par la paroi interne de séparation (4) comprend l'axe du conduit d'admission (1). io 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la lisière de la paroi interne de séparation (4) disposée dans le conduit d'admission (1) à l'aplomb du début de la rampe hélicoïdale (becquet (8)), est sensiblement perpendiculaire à l'axe de la tige (3) reliée à la tête de soupape de manière à ce que l'angle p ainsi formé soit un angle droit 15 ((3 = 90 ). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la lisière de la paroi interne de séparation (4) disposée dans le conduit d'admission (1) à l'aplomb du début de la rampe hélicoïdale (becquet (8)), est inclinée par rapport à l'axe de la tige (3) reliée à la tête de soupape de 20 manière à ce que l'angle (3 ainsi formé soit conforme à : 0 < (3 < 180 avec (3 ~ 90 pris ensemble. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la lisière de la paroi interne de séparation (4) disposée dans le conduit d'admission (1) à l'aplomb du début de la rampe hélicoïdale (becquet (8)), 25 est formée par une droite sensiblement perpendiculaire à l'axe du conduit de l'admission (1) de manière à ce que l'angle y ainsi formé soit un angle droit (y = 90 ). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la lisière de la paroi interne de séparation (4) disposée dans le conduitd'admission (1) à l'aplomb du début de la rampe hélicoïdale (becquet (8)), est formée par une droite inclinée par rapport à l'axe du conduit de l'admission (1) de manière à ce que l'angle y soit conforme à : 0 < y < 180 avec y ≠ 90 pris ensemble. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la lisière de la paroi interne de séparation (4) disposée dans le conduit d'admission (1) à l'aplomb du début de la rampe hélicoïdale (becquet (8)), est curviligne avec une inclinaison par rapport à l'axe du conduit de l'admission (1) représentée par l'angle y ainsi formé conforme à : Io 0 < y < 180 . 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la partie du conduit d'admission (1) comportant les moyens d'obturation (7) est celle supérieure (5) débouchant dans la partie supérieure de la chapelle d'admission (2). 15 12. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la partie du conduit d'admission (1) comportant les moyens d'obturation (7) est celle inférieure (6) débouchant dans la partie inférieure de la chapelle d'admission (2). 13. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce 20 que les moyens d'obturation (7) sont montés dans chacune des parties supérieure (5) et inférieure (6) du conduit d'admission (1) divisé. 14. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la paroi interne de séparation (4) s'étend sur toute la longueur du conduit d'admission (1), depuis la culasse jusqu'à 25 proximité de l'axe de la soupape d'admission. 15. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'obturation comprennent un clapet mobile en translation du type guillotine transversalement à l'axe du conduit d'admission (1). (7) coulissante 16. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que les moyens d'obturation comprennent un clapet du type papillon, rotatif autour d'un axe perpendiculaire à l'axe du conduit d'admission (1), l'axe du clapet étant sensiblement parallèle au plan de la paroi interne de séparation (4), ce clapet étant monté à l'intérieur du conduit d'admission (1). 17. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que les moyens d'obturation comprennent un boisseau (11), rotatif autour d'un axe perpendiculaire à l'axe du conduit d'admission (1), l'axe du boisseau (11) étant sensiblement parallèle au plan de la paroi interne de séparation (4), ce boisseau (11) étant monté en partie à l'extérieur du conduit d'admission (1), conformément à l'une des configurations choisies parmi les configurations suivantes : (a) en haut du conduit d'admission (1) ; (b) en bas du conduit d'admission (1). 18. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif d'admission d'air comprend un conduit d'admission (1) supplémentaire reliant la culasse du moteur à la zone d'admission du cylindre et en ce que ce conduit d'admission supplémentaire ne contient aucune paroi interne de séparation (4). 19. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les parois du conduit d'admission (1) en aval de la chapelle d'admission (2) comportent des moyens particuliers de formes géométriques variées favorisant et/ou renforçant le mouvement de rotation communiqué par la rampe hélicoïdale (9) à l'air d'admission, ces moyens étant choisis parmi une ou plusieurs formes suivantes : (a) stries, (b) plis, (c) rides, (d) fentes, (e) rainures, (f) courbures, (g) saillies. 20. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la paroi interne de séparation (4) est en forme d'une gouttière dont la section perpendiculaire au sens d'écoulement de l'air (Fs, F;) puisse présenter des profils quelconques.
F
F02
F02B,F02M
F02B 31,F02M 35
F02B 31/04,F02M 35/10
FR2894784
A1
CASQUE DE PROTECTION PLIABLE
20,070,622
L'invention concerne un casque de protection plus particulierement destine a la pratique d'activites sportives du type escalade, velo, VTT, ski, etc, et de maniere generale, a la pratique d'activites dont le niveau recherche de protection est equivalent a ce qui est requis clans les domaines aussi varies que le sport, les loisirs, les transports (moto, velo,....) et 1'industrie. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Dans le cadre d'une securisation accrue des activites, sportives notamment, it est de plus en plus souvent preconise le port d'un casque pour, sinon annuler, du moins reduire les consequences d'une chute ou d'un choc. Ceci est notamment vrai dans le domaine de 1'escalade ou du ski, mais egalement dans celle du cyclisme, et plus particulierement du VTT, voire du cyclisme sur route. L'une des contingences quasiment imposee par l'utilisateur de ces casques est 20 principalement la possibilite d'allier une resistance mecanique certaine avec un encombrement et surtout un poids reduits. Afin de satisfaire cette demande, il a ete propose des casques de protection, comportant une coque externe rigide ou semi-rigide, associes a un element deformable en 25 compression rapporte a 1'interieur de la coque, et destine a amortir les chocs nes des chutes eventuelles. Un tel element amortisseur est egalement qualifie de calotin. Un tel casque a par exemple ete decrit dans le document FR 2 865 356. Le casque - objet de ce document est constitue d'une pluralite d'ecailles externes rigides, liees entre 30 elles au moyen d'elements de liaison en materiau couple, assurant la jointure entre les ecailles, et definissant une ecaille posterieure dite occipitale, et une pluralite d'ecailles laterales transversales, 1'ensemble de ces ecailles definissant done la coque recevant le calotin interne amortisseur. 35 Si le casque ainsi decrit donne satisfaction sur le plan des objectifs premiers recherches, a savoir protection et souplesse, en revanche, il presente 1'inconvenient d'etre relativement encombrant, de part le volume qu'il definit. 1 2 Or, attendu qu'un tel casque n'est pas systematiquement porte par son utilisateur, par exemple lors des phases de repos, des marches d'approche en alpinisme, de transferts par le biais de remontees mecaniques, ou encore, s'agissant dun cycliste, lorsque ce dernier en deplacement, notamment urbain, gare son velo, etc.., on cherche A. disposer d'un casque d'encombrement reduit, lorsqu'il n'est pas utilise. A cet effet, on a propose, par exemple dans le document FR 2 781 650, un casque de protection repliable, dont la coque est constituee de segments individuels articules entre eux au niveau de leur extremite avant et arriere, permettant ainsi a loisir de deployer ou au contraire de replier ladite coque en fonction de 1'utilisation du casque. Cependant, ce casque de protection ne met pas en oeuvre de calotin interne mais une structure gonflable, qui ne peut remplir efficacement la fonction d'amortissement, de sorte que la protection effectivement conferee par un tel casque est reduite, et en tout cas non satisfaisante pour les utilisateurs. La presente invention vise done un casque de protection du type en question, qui tout a la fois, assure une fonction de protection efficace de par la mise en oeuvre d'une coque rigide ou semi-rigide et d'un calotin interne amortissant et permettant cependant le pliage ou la reduction de taille du casque, nonobstant la presence dudit element amortisseur. EXPOSE DE L'INVENTION Celle-ci concerne done un casque de protection comprenant une coque rigide ou semi rigide externe constituee d'une pluralite d'ecailles rigides ou semi rigides liees entre elles, et un calotin interne faisant fonction d'amortisseur, lui-meme constitue de plusieurs elements, definis en fonction des differentes ecailles. Selon 1'invention, une partie au moires des ecailles constitutives de la coque externe est susceptible de se deplacer les unes par rapport aux autres, au niveau de leur moyen de liaison respectif, et tine partie des elements constitutifs du calotin interne associes aux ecailles en question sont definis de telle sorte a venir s'escamoter a 1'interieur du volume defini par le casque lors du deplacement relatif des ecailles correspondantes. 5 10 3 Ce faisant, it devient possible de reduire 1'encombrement du casque lorsqu'il n'est pas en position operationnelle de protection, en assurant un deplacement relatif de partie des ecailles les unes par rapport aux autres, ce deplacement n'etant pas ou peu affecte par la presence des elements constitutifs du calotin interne. Selon une caracteristique de ]'invention, la coque externe rigide ou semi rigide comprend une ecaille superieure definissant un cimier, deux ecailles laterales, denommees dans la suite de la description, o elytres >>, articulees au cimier, avantageusement en zone anterieure, voire en zone posterieure. Selon cette configuration, ]'element amortisseur associe au cimier definit avec ce dernier un espace libre au sein duquel sont susceptibles de coulisser les elytres par rotation au niveau du point d'articulation qui les lie au cimier. 15 Toujours selon cette configuration, ]'element amortisseur associe au cimier definit au niveau de ses extensions laterales une pluralite d'echancrures orientees sensiblement parallelement les unes par rapport aux autres, au niveau desquelles sont susceptibles de coulisser ou de s'imbriquer des saillies de forme sensiblement complementaire, constituant en partie ]'element amortisseur associe a chacune des elytres. 20 Selon une variante de cette configuration, ]'element amortisseur associe au cimier definit au niveau de ses extensions laterales une zone amincie, au niveau de laquelle est susceptible de venir s'imbriquer ]'element amortisseur associe a chacune des elytres, presentant un profil continu. 25 Selon une variante de ]'invention, les elements amortisseurs associes aux elytres ne leur sont plus integralement solidaires. Ainsi, ils sont articules sur ]'element amortisseur associe au cimier, et corollairement sont reversiblement fixes auxdites elytres en position deployee, par exemple au moyen d'un systeme boucles / crochets du type 30 bande auto agrippante. Lorsque l'on souhaite proceder au repliage du casque, on desolidarise ainsi les elements amortisseurs correspondant des elytres, celles-ci pouvant alors coulisser dans ]'espace defini entre le cimier et ]'element amortisseur qui lui est associe, et corollairement, on rabat les elements amortisseurs associes auxdites elytres a 1'interieur du casque, par simple rotation autour de ]'axe d'articulation sur ]'element 35 amortisseur du cimier. 25 4 Selon une autre variante du meme ordre, 1'element amortisseur associe a chacune des elytres n'est relie de maniere permanente a celles-ci qu'au moyen d'une charniere souple au niveau de la base respective de ladite elytre et de 1'element correspondant. Au surplus, comme clans la variante precedente, ledit element est reversiblement fix& sur 1'elytre en position deployee au moyen d'un systeme boucles / crochets. Ce faisant, lorsque 1'on souhaite proceder au repliage du casque, on desolidarise les elements amortisseurs des elytres, et simultanement au coulissement des elytres dans 1'espace defini entre le cimier et 1'element amortisseur qui lui est associe, on induit le deplacement des elements amortisseurs qui leur sont associes sensiblement parallelement a 1'element amortisseur du cimier. Avantageusement, le casque de protection conforme a l'invention comporte egalement au niveau de sa coque externe une ecaille posterieure ou occipitale. Cette ecaille posterieure peut are articulee sur le cimier et rabattable a 1'interieur de celui-ci par un simple mouvement de rotation. Cet element occipital comporte avantageusement un element deformable, susceptible tout A. la ibis de jouer un role de confort et d'amortissement. Cette ecaille posterieure est egalement susceptible de coulisser a 1'interieur de 1'espace defini entre le cimier et 1'element amortisseur qui lui est associe, a l'instar des elytres. Le casque conforme a l'invention comporte en outre de maniere avantageuse un systeme de reglage de la taille classiquement denomme fit system . BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La maniere dont l'invention peut are realisee et les avantages qui en decoulent ressortiront mieux de 1'exemple de realisation qui suit, donne a titre indicatif et non 30 limitatif a 1'appui des figures annexees. La figure 1 est une representation schematique en perspective du casque conforme a l'invention, en configuration operationnelle d'utilisation et vu lateralement. La figure 2 est une vue du dessous du casque en question, egalement en position 35 operationnelle, et la figure 3 une vue sensiblement du dessus, egalement en perspective, dans laquelle le cimier d'une part, et rune des elytres d'aut:re part, n'ont pas ete representes, afin de faciliter la comprehension. La figure 4 est une vue de cote du casque conforme a ('invention en configuration repliee, dont la figure 5 est une vue de dessous, et dans laquelle rune des elytres n'a pas ete representee, toujours dans le but de favoriser la comprehension. Les figures 6 et 7 illustrent schematiquement en perspective deux positions du casque, 5 respectivement une premiere configuration du casque en mode operationnel deploye, et une seconde configuration du casque en cours de repliage. Les figures 8a, 8b et 8c illustrent schematiquement trois modes differents d'escamotage des elements amortisseurs a 1'interieur du casque. Les figures 9a et 9b illustrent schematiquement deux modes differents d'articulation de 10 1'ecaille occipitale sur le cimier. Les figures l0a et 10b illustrent un autre mode d'articulation de 1'ecaille occipitale sur le cimier, selon un principe de double rotation. La figure 11 illustre schematiquement le coulissement de 1'ecaille occipitale a 1'interieur de 1'espace defini entre le cimier et 1'element amortisseur qui lui est associe. 15 La figure 12 illustre schematiquement la limitation du deploiement des elytres, afin d'aboutir a la conformation du casque en mode deploye operationnel. Les figures 13a, 13b et 13c illustrent la mise en oeuvre du fit-system externe, avec deux modes differents de clipsage. Les figures 14a et 14b illustre un autre mode de mise en oeuvre du fit-system externe. 20 Les figures 15a, 15b et 15c illustrent un autre mode de reglage de la taille du casque. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION A done ete representee sur la figure 1 une vue laterale du casque de protection 25 conforme a 1'invention, en configuration operationnelle, c'est-a-dire deployee. Dans cet exemple particulier de realisation de 1'invention, le casque se compose d'une coque externe, constituee en 1'espece de quatre elements ou ecailles, realisees en un materiau rigide, typiquement en polycarbonate, polyamide, ABS (acrylonitrile butadiene 30 styrene) voire en materiau composite. Ces ecailles sont realisees par tous procedes connus de 1'industrie de transformation des matieres plastiques, et notamment par injection, thermoformage ou emboutissage. Ces quatre elements sont respectivement constitues d'un element superieur (2), 35 denomme cimier, de deux ecailles laterales ou elytres (3, 4), s'etendant sensiblement sur toute la longueur du casque, et d'un element posterieur (5) faisant fonction d'element protecteur occipital. 6 Ces diff&rentes ecailles sont liees entre elles de la maniere suivante. Les deux elytres (3) et (4) sont articulees au niveau de 1'extremite anterieure du cimier (2) au niveau de points d'articulation (6), tell qu'on peut l'observer sur la figure 2 et 5 sur les figures 6 et 7. Ces points d'articulation sont suffisamment resistants mecaniquement pour autoriser la rotation des elytres (3) et (4) par rapport a ces seuls points, nonobstant le porte-a-faux relatif genre en raison de leur longueur relative. 10 Plus precisement, ces points de rotation (6) permettent le glissement des elytres (3) et (4) a 1'interieur du cimier (2), tel que par ailleurs on peut 1'observer plus particulierement au niveau de la figure 7. Plus precisement, les points d'articulation sont orientes de telle fawn que les elytres se deplacent sensiblement parallelement au 15 fond du cimier (2). Selon un premier mode de realisation, 1'ecaille occipitale (5) est articulee sur le cimier (2). Dans cette configuration, plusieurs cas de figure sont possibles. 20 Dans un premier cas illustre au sein des figures 2, 4 et 5, 1'ecaille occipitale (5) est articulee sur le cimier au moyen d'un axe d'articulation (12) menage au niveau du fond du cimier (voir figure 2), un bras d'articulation (7) s'&tendant a partir de celui-ci, et etant solidarise a 1'interieur de ladite ecaille occipitale. 25 Dans un deuxieme cas, illustre en relation avec les figures 10a et 10b, 1'articulation de l'ecaille occipitale (5) sur le cimier (2) est realisee au moyen d'un bras d'articulation (17), monte rotatif d'une part, au niveau de la base externe (18) dudit cimier, et d'autre part, sur la face externe de 1'ecaille en question. Ce faisant, le debattement confer& a 1'ecaille occipitale (5) est augment&. 30 Dans ces deux cas de figure, 1'ecaille occipitale (5) est susceptible de se rabattre en direction de 1' interieur de la coque et notamment du cimier. Dans d'autres cas de figure, illustres en relation avec les figures 9a et 9b, 1'ecaille 35 occipitale (5) est articulee lateralement sur le cimier (2), soit directement (figure 9a) par le biais de goupilles d'articulation (19), soit par le biais de deux bras intermediaires (20). 7 Selon un second mode de realisation de 1'invention, 1'ecaille occipitale (5) est susceptible de coulisser entre le cimier et 1'element amortisseur dont it est muni, et ce, a l'instar des elytres (3, 4) : voir figure 11. Dans une telle configuration, soit 1'ecaille occipitale est depourvue d'element amortisseur, soit celui dont elle est munie est susceptible de s'escamoter de la meme maniere par exemple que ceux decrits en relation avec les elytres (3, 4) en lien avec les figures 8b et 8c. Lorsque les differentes ecailles sont en position deployee, it est done defini une coque externe sensiblement continue, rigide, presentant une certaine resistance mecanique, en correlation avec l'utilisation envisagee d'un tel casque. Differentes solutions peuvent are envisagees pour maintenir le casque ainsi realise en position operationnelle deployee. Selon une version simple et non representee, on munit la base de 1'ecaille occipitale (5) 15 de deux clips males, destines a cooperer chacun avec un orifice menage a cet effet au voisinage de la base posterieure de chacune des elytres (3, 4). Selon l'invention, la taille du casque est avantageusement reglee au moyen d'un moyen bien connu de 1'homme du metier et denomme traditionnellement sous 1'expression 20 anglo-saxonne fit system >>. Un tel systeme est soit interne, soit externe, et dans 1'application particuliere de l'invention, est positionne sur l'ecaille occipitale (5). Dans cette configuration, it agit sur la souplesse des ecailles constitutive de la coque, et sur la possibilite conferee a 1'ecaille occipitale (5) de pivoter contre 1'occiput de 1'utilisateur pour permettre de regler la taille. 25 Selon une version plus evoluee, dans laquelle un tel fit system est mis en oeuvre, on assure la cohesion audit casque et notamment son maintien en configuration deployee a 1'aide dudit systeme. 30 Ainsi, selon une premiere variante illustree au sein des figures 13a, 13b et 13c, 1'extremite des pattes laterales (21) emanant dudit fit-system symbolise par la molette (22) sont chacune munies soit d'un ergot en saillie (23), dirige vers l'interieur du casque, et propre a cooperer avec une lumiere (24) menagee a cet effet a la base posterieure de 1'elytre consideree (figure 13b), soit d'un clips (25), destine a cooperer 35 avec un element complementaire (26), egalement positionne au niveau de la base posterieure de ladite elytre (figurel3c). 25 8 Selon une seconde variante illustree en relation avec les figures 14a et 14b, le fit-system (22) est muni d'un cable (27), dont chacune des extremites definit une boucle (28), destinee a venir entourer un bouton (29) menage a cet effet au niveau de la base posterieure de 1'elytre consideree. Ce faisant, la traction sur le cable (27) par le biais de la molette (22) du fit-system induit outre le resserrement de la base du casque, aux fins de permettre le reglage de la taille de ce dernier, egalement le maintien en position deployee desdites elytres. Selon une variante encore plus evoluee illustree sur les figures 15a, 15b et 15c, chacune des elytres (3, 4) est guidee lors de 1'etape de coulissement a 1'interieur du cimier (2) au moyen d'un rail (30) menage au sein de la paroi interne de 1'ecaille occipitale (5). Le rail (30) est fendu (31) en zone inferieure, afin de permettre le passage au travers de la fente (31) ainsi realisee de 1'extremite posterieure (32) de 1'elytre. Cette extremite (32) est revue sur une butee (33), orientee sensiblement perpendiculairement au rail (30), et sur laquelle, elle est susceptible de se deplacer outre d'etre guidee par la fente (32), afin de pouvoir cooperer avec des moyens de reglage de la taille du casque, et tels que par exemple constitues par une cremaillere (34) ou par des ergots (35) cooperant avec des lumieres correspondantes (36), ces moyens etant issus de moulage. Selon une autre caracteristique de l'invention, chacune des ecailles constitutives de cette coque, recoit un ou plusieurs elements amortisseurs faisant fonction de calotin interne. Ces elements du calotin interne sont realises en un ou plusieurs materiaux alveolaires semi-rigides, choisis en fonction de leur capacite d'absorption des chocs en compression, des normes en vigueur dans 1'activite consideree, et de leur souplesse, leur permettant de s'adapter le mieux possible a la forme du crane de 1'utilisateur. 30 Ainsi, ce materiau est generalement constitue d'une mousse de polymere, telle que les polypropylenes, les polystyrenes, ou le polyurethanne expanses. Ces elements presentent une epaisseur typique comprise entre 10 et 35 mm, pour une 35 densite comprise entre 60 g/l et 100 g/l. 5 9 Les proprietes d'amortissement de la mousse polypropylene se doublent d'un effet memoire, permettant auxdits elements de reprendre leur forme initiale apres deformation resultant d'un choc de faible niveau d'energie. Cela confere ainsi des caracteristiques de resistance et de longevite du casque ameliorees. Ainsi, le cimier (2) recoit un element amortisseur (8) realise au moyen de fun des materiaux precites. Cet element (8) est solidarise par collage fond de la face interne du cimier (2) limitativement au niveau de sa zone centrale. 10 Selon une premiere configuration, plus particulierement representee en relation avec les figures 2, 3, 5, 6 et 7, cet element (8) presente la particularite de menager au niveau de ces deux extensions laterales, c'est-a-dire de part et d'autre de la zone centrale sensiblement rectiligne, des echancrures (13), sensiblement paralleles les unes par rapport aux autres, et s'etendant en direction de la base du casque lorsque celui-ci est 15 en configuration operationnelle. Ces echancrures ne sont pas traversantes, ainsi qu'on peut l'observer sur les figures 3 et 6. L'evidement definissant lesdites echancrures s'etend en effet depuis une zone amincie (14), destinee a venir en contact avec le crane de 1'utilisateur, en direction de 20 1' exterieur. Au surplus, 1'element amortisseur interne (8) n'est solidarise au cimier qu'au niveau des extremites anterieure et posterieure, de telle sorte a definir avec le cimier un espace Libre propre a recevoir, ainsi que decrit ci-apres, les deux elytres (3) et (4). 25 Corollairement, 1'element interne deformable respectivement (9) et (10), associe a chacune des elytres (3) et (4) se compose, dans cette configuration, tout d'abord d'une partie sensiblement lineaire, solidarisee A. la base interne de 1'elytre consideree, de laquelle s'etendent en direction du haut cette fois, une pluralite de saillies (16), en 30 nombre et en forme complementaires des echancrures (13) menagees au sein de 1'element interne amortisseur (8) associe au cimier (2). Ces caracteristiques particulieres sont bien visibles au niveau des figures 6 et 7. 10 Ce faisant, lorsque 1'elytre (3) ou (4) pivote par rapport au point de rotation (6), ou lorsque ladite elytre se translate simplement (alors en l'absence de point de rotation), l'elytre proprement dite est susceptible de pouvoir penetrer clans l'espace defini entre 1'element amortisseur (8) associe au cimier (2) et ce dernier, ce deplacement relatif n'etant pas empeche par la presence des elements amortisseurs respectifs (9, 10) des elytres (3, 4), dans la mesure ou les saillies (16) de ces derniers viennent coulisser dans les echancrures (13). En position operationnelle (voir notamment la figure 6), on observe que les 10 discontinuites des elements amortisseurs (9, 10) associes aux elytres (3, 4) n'affectent pas le caractere amortisseur du calotin ainsi defini. En effet, sans disposer certes d'une continuite absolue de ces elements de calotin interne, la surface desdits elements susceptible de venir au contact avec le crane de 15 l'utilisateur demeure importante, et en tout cas suffisante pour permettre au calotin resultant de la mise en oeuvre des differents elements amortisseurs de remplir sa fonction d'amortissement, et corollairement de protection. Selon une autre configuration de l'invention representee en figure 8a, et constituant une 20 variante de la precedente, 1'element amortisseur (8) associe au cimier (2) ne presente plus d'echancrures (13), mais libere un volume libre sensiblement uniforme et continu entre la base (14) et le cimier (2), au sein duquel est susceptible de coulisser 1'element amortisseur (9, 10) des elytres (3, 4), qui egalement, sont continus (done exempts de saillies). Le profil desdites elements (9, 10) est sensiblement complementaire dudit 25 volume libre. Cette configuration particuliere peut etre recherchee pour des degres de protection superieurs a celui obtenu au moyen de la configuration precedente. Selon une autre configuration de l'invention plus particulierement schematisee sur la figure 8b, les elements amortisseurs (9, 10) associes aux elytres (3, 4) se presentent 30 differemment. Tout d'abord, ils ne sont pas solidarises aux elytres en question, en tout cas de maniere irreversible. Par exemple, les elements amortisseurs (9, 10) sont fixes aux elytres, lorsque celles-ci sont en position deployee, au moyen d'un systeme boucles / crochets du type bande auto agrippante. Ensuite, les elements amortisseurs (9, 10) sont chacun articules sur 1'element amortisseur (8) associe au cimier (2) au niveau d'un 35 axe d'articulation (38) menage au voisinage du bord libre (37) dudit element (8). 11 Ainsi, lorsque 1'on souhaite proceder au repliage du casque, it suffit de desolidariser les elements amortisseurs (9, 10) des elytres respectives (3, 4), par simple traction, libel-ant ainsi lesdites elytres et autorisant leur coulissement dans 1'espace defini entre le cimier (2) et 1'element amortisseur (8) qui lui est associe. Corollairement, les elements amortisseurs (9, 10) sont rabattus a 1'interieur du casque, par simple rotation autour de 1'axe d'articulation (38) sur 1'element amortisseur (8) du cimier. Selon une autre configuration du meme ordre plus particulierement illustree sur la figure 8c, les elements amortisseurs (9, 10) associes a chacune des elytres (3, 4) sont egalement fixes de maniere reversible A. la paroi interne desdites elytres en position deployee, la encore par exemple au moyen d'un systeme boucles / crochets du type bande auto agrippante Mais au surplus, le bord inferieur (39) desdits elements amortisseurs (9, 10) est solidarise au bord inferieur (40) de 1'elytre consideree au moyen d'une charniere souple (41). Ce faisant, lorsque l'on souhaite proceder au repliage du casque, on desolidarise les elements amortisseurs (9, 10) des elytres correspondantes (3, 4), permettant tout d'abord le coulissement des elytres dans 1'espace defini entre le cimier (2) et 1'element amortisseur (8) qui lui est associe. Simultanement, en raison de la presence de la charniere souple (41), ce coulissement induit le deplacement des elements amortisseurs (9, 10) qui leur sont respectivement associes sensiblement parallelement a 1'element amortisseur (8) du cimier (2). De maniere avantageuse, 1'ecaille occipitale (5) peut egalement titre munie d'un element interne amortisseur (11). Celui-ci remplit autant une fonction de confort qu'une fonction d'amortissement. Le casque conforme a 1'invention peut en outre comporter des rnoyens de limitation du mouvement de deployage des elytres. Ces moyens peuvent titre par exemple constitues de butees (42) issues de moulage, menagees au voisinage du bord superieur (43) de chacune des elytres (3, 4) et formant saillie par rapport a leur surface externe. Ces butees sont destinees a titre revues dans un amenagement lineaire (44), prevu a cet effet au sein de la surface interne du cimier (2), susceptible ainsi de faire fonction de guidage lors de 1'operation de coulissement des elytres. 5 20 12 L'extremite desdits amenagements lineaires (44) voisine du bord inferieur (45) du cimier (2) definit un logement (46) plus important, correspondant sensiblement a celui de la butee (42). Ce faisant, lorsque cette derniere atteint ledit volume (46), elle se trouve bloquee a ce niveau, limitant de fait le deployage de 1'elytre consideree. Selon l'invention, le casque ainsi defini est egalement muni de sangles d'attache (non representees), permettant sa solidarisation reversible A. la fete de 1'utilisateur. Lorsque l'on souhaite reduire les dimensions du casque, c'est a dire hors periodes 10 d'utilisation, on procede tout d'abord au coulissement des deux elytres (3, 4) a 1'interieur de 1'espace defini entre 1'element amortisseur (8) et le cimier (2), par rotation desdites elytres par rapport a leur point d'articulation respectif (6), voire par guidage dans le rail (30), puis l'on rabat 1'ecaille occipitale a 1'interieur du cimier, par rotation de cette derniere. 15 On obtient alors un encombrement particulierement reduit (voir figures 4 et 5), tout particulierement adapte pour permettre le rangement dudit casque dans un sac leger, dont sont frequemment munis les pratiquants des sports en question, ou les cyclistes utilisant leur velo comme moyen de transport, notamment urbain. On concoit de fait tout 1'interet de l'invention d'une part, en raison de la compacite obtenue du casque en configuration non operationnelle, done repliee, outre de son poids particulierement reduit, et d'autre part, en raison de sa facilite de transformation entre les deux configurations possibles dudit casque. 25 Au demeurant, un tel casque assure les fonctions traditionnelles qui lui sont devolues de protection et d'amortissement en cas de chocs
Ce casque de protection comprend une coque rigide ou semi rigide externe (1) constituée d'une pluralité d'écailles rigides ou semi rigides (2 - 5) liées entre elles, et un calotin interne déformable en compression faisant fonction d'amortisseur, lui-même constitué de plusieurs éléments (8 - 11), associés auxdites écailles.Une partie au moins des écailles constitutives de la coque externe est susceptible de se déplacer les unes par rapport aux autres, au niveau de leur moyen de liaison respectif, les éléments constitutifs du calotin interne associés aux écailles en question étant définis pour venir s'escamoter à l'intérieur du volume défini par le casque lors du déplacement relatif des écailles correspondantes.
1. Casque de protection comprenant une coque rigide ou semi rigide externe (1) constituee d'une pluralite d'ecailles rigides ou semi rigides (2 ù 5) liees entre elles, et un calotin interne deformable en compression faisant fonction d'amortisseur, lui-meme constitue de plusieurs elements (8 ù 11), associes auxdites ecailles, caracterise en ce que une partie au moins des ecailles constitutives de la coque externe est susceptible de se deplacer les unes par rapport aux autres, au niveau de leur moyen de liaison respectif, et en ce qu'une partie des elements constitutifs du calotin interne associes aux ecailles en question est define pour venir s'escamoter a 1'interieur du volume defini par le casque lors du deplacement relatif des ecailles correspondantes. 2. Casque de protection selon la 1, caracterise en ce que la coque externe rigide ou semi rigide (1) comprend une ecaille superieure definissant un cimier (2) et deux ecailles laterales ou elytres (3, 4), articulees (6) au cimier (2). 3. Casque de protection selon la 2, caracterise en ce que les elytres (3, 4) sont articulees au niveau de la zone anterieure ou posterieure du cimier (2) chacune par rapport a un point d'articulation (6). 4. Casque de protection selon la 1, caracterise en ce que la coque externe rigide ou semi rigide (1) comprend une ecaille superieure definissant un cimier (2) et deux ecailles laterales ou elytres (3, 4) susceptibles de coulisser en direction du fond du cimier par simple translation. 5. Casque de protection selon rune des 3 et 4, caracterise en ce que 1'element amortisseur (8) associe au cimier (2) definit avec ce dernier un espace libre au sein duquel sont susceptibles de coulisser les elytres (3, 4) par rotation autour de leur point d'articulation respectif (6) qui les lie au cimier (2) ou par simple translation en direction du cimier (2). 6. Casque de protection selon rune des 2 a 5, caracterise en ce que 1'element amortisseur (8) associe au cimier (2) presente des extensions laterales dirigees vers la base du casque, et definissant au niveau desdites extensions une pluralite d'echancrures (13), orientees sensiblement parallelement les unes par rapport aux autres, au niveau desquelles sont susceptibles de coulisser ou des'imbriquer des saillies (16) de forme complementaire et de nombre correspondant, constituant en partie 1'element amortisseur (9, 10) associe a chacune des elytres (3, 4). 7. Casque de protection selon rune des 2 a 5, caracterise en ce que 1'element amortisseur (8) associe au cimier (2) definit un volume libre sensiblement uniforme et continu entre sa base (14), destinee a venir en contact avec le crane de l'utilisateur et ledit cimier (2), volume au sein duquel est susceptible de coulisser 1'element amortisseur (9, 10) associe a chacune des elytres (3, 4), presentant un profil continu complementaire dudit volume. 8. Casque de protection selon rune des 2 a 5, caracterise en ce que les elements amortisseurs (9, 10) associes aux elytres (3, 4) ne sont pas irreversiblement solidarises a celles-ci, et en ce qu'ils sont chacun articules sur 1'element amortisseur (8) associe au cimier (2) au niveau d'un axe d'articulation (38) menage au voisinage du bord libre (37) dudit element (8), de telle sorte a pouvoir titre rabattus a 1' interieur du casque lorsque les elytres (3, 4) coulissent dans 1'espace defini par le cimier (2) et 1'element amortisseur (8) qui lui est associe. 9. Casque de protection selon rune des 2 a 5, caracterise en ce que les elements amortisseurs (9, 10) associes aux elytres (3, 4) ne sont pas irreversiblement solidarises a celles-ci, et en ce que leur bord inferieur (39) est lie au bord inferieur (40) de 1'elytre correspondante au moyen d'une charniere souple (41), de telle sorte a coulisser simultanement a 1'interieur de 1'element amortisseur (8) du cimier (2) lorsque 1'elytre correspondante coulisse dans 1'espace defini par le cimier (2) et 1'element amortisseur (8) qui lui est associe. 10. Casque de protection selon rune des 2 a 9, caracterise en ce qu'il comporte au niveau de sa coque externe une ecaille posterieure ou occipitale (5), articulee directement ou indirectement sur le cimier (2), rabattable a 1'interieur de celui-ci, ladite ecaille (5) pouvant comporter un element amortisseur (11), susceptible tout a la fois de jouer un role de confort et d'amortissement. 15 11. Casque de protection selon rune des 2 a 9., caracterise en ce qu'il comporte au niveau de sa coque externe une ecaille posterieure ou occipitale (5), susceptible de coulisser dans 1'espace defini par le cimier (2) et 1'element amortisseur (8) qui lui est associe. 12. Casque de protection selon rune des 2 a 11, caracterise en ce qu'il comporte des moyens de limitation du mouvement de deployage des elytres (3, 4), constitues de butees (42) menagees au voisinage du bord superieur (43) de chacune des elytres (3, 4) et formant saillie par rapport a leur surface externe, chacune desdites butees etant destine a cooperer avec un amenagement lineaire (44), menage a cet effet au sein de la surface interne du cimier (2), susceptible ainsi de faire function de guidage Tors de 1'operation de coulissement des elytres, 1'extremite desdits amenagements lineaires (44), voisine du bord inferieur (45) du cimier (2), definissant un logement (46) correspondant sensiblement a celui de la butee (42). 13. Casque de protection selon la 10, caracterise en ce qu'il est muni d'un moyen de reglage de sa taille, constitue d'un fit-system (22) rapporte au niveau de la face interne ou externe de 1'ecaille occipitale (5), et realisant le reglage en agissant sur la souplesse de la coque externe et sur la capacite de rotation conferee a 1'ecaille occipitale (5). 14. Casque de protection selon la 13, caracterise en ce que l'extremite des pattes laterales (21), dont est muni le fit-system sont chacune munies soit d'un ergot en saillie (23), dirige vers 1'interieur du casque, et propre a cooperer avec une lumiere (24) menagee a cet effet A. la base posterieure de 1'elytre consideree (3, 4), soit d'un clips (25), destine a cooperer avec un element complementaire (26), egalement positionne au niveau de la base posterieure de ladite elytre (3, 4)/ 15. Casque de protection selon la 13, caracterise en ce que le fit-system (22) est muni d'un cable (27), dont chacune des extremites definit une boucle (28), destinee a venir entourer un bouton (29) menage a cet effet au niveau de la base posterieure de 1'elytre (3, 4), et dont la traction induit outre le resserrement de la base du casque, aux fins de permettre le reglage de la taille de ce dernier, egalement le maintien en position deployee desdites elytres. 16. Casque de protection selon rune des 9 a 12, caracterise en ce que chacune des elytres (3, 4) est guidee Tors de 1'etape de coulissement a 1'interieur du cimier (2) au moyen d'un rail (30) menage au sein de la paroi interne de 1'ecaille occipitale (5). 17. Casque de protection selon la 16, caracterise en ce que le rail (30) est fendu (31) en zone inferieure, afin de permettre le passage au travers de la fente (31) ainsi realisee de 1'extremite posterieure (32) de i'elytre, ladite extremite (32) etant susceptible de se deplacer et d'etre guidee par ladite fente, pour cooperer avec des moyens de reglage de la taille du casque.
A
A42
A42B
A42B 3
A42B 3/32,A42B 3/04
FR2901691
A1
PERFECTIONNEMENT AUX DISPOSITIFS DE COMMANDE PERMETTANT DE FAIRE DEFILER UNE BOBINE DE PROTECTION POUR LES YEUX
20,071,207
La présente invention concerne un , disposée sur les lunettes de sport, ou les visières de casque. Elle concerne plus particulièrement un dispositif permettant de commander à distance une bobine sur laquelle s'enroule un film de protection, de manière à ce qu'il puisse défiler et au fur et à mesure des besoins de l'utilisateur, et plus particulièrement selon l'état de salissure du film de protection. Ce dispositif assure une visibilité optimale pour le pilote, tout en assurant en permanence une protection de ses yeux. Différents systèmes permettent de changer les écrans de protection disposés au niveau des yeux, sur une visière de casque ou sur des lunettes, de manière à assurer la protection des yeux de l'utilisateur. Ainsi, le brevet US 4 428 081 décrit un appareil destiné à changer l'écran de protection supérieur d'un casque ou d'une visière par exemple. Cet appareil est constitué notamment d'une bobine contenant une certaine quantité de film protecteur, et d'un système permettant de dérouler cette bobine au fur et à mesure des besoins du pilote en fonction du degré de salissure de l'écran supérieur. Un seul mouvement de l'utilisateur, à l'aide d'une poignée manipulée par une cordelette et disposée sur le côté du dispositif de protection des yeux permet de faire défiler l'écran de protection supérieur de manière à ce qu'il laisse la place à l'écran directement inférieur. Ce type de dispositif présente l'inconvénient d'obliger l'utilisateur à lâcher le guidon, le temps d'actionner le dispositif destiné à faire défiler l'écran de protection. Ce laps de temps, même s'il est très court, peut entraîner des risques de chute, d'inattention, et dans les compétitions, une perte de temps qui peut être non négligeable. Afin de remédier à cet inconvénient, le brevet FR 2 766 361, dont est titulaire le demandeur, propose un dispositif permettant au pilote de ne pas lâcher son guidon en lui permettant d'actionner directement le dispositif de défilement de la bobine. Cependant, le système de défilement de la bobine de film ne permet pas d'avertir l'utilisateur en cas de défaillance du système de défilement, de manière à ce qu'il puisse prévenir cette défaillance. L'invention propose à cet effet un dispositif permettant de faire défiler automatiquement l'écran de protection destiné à la protection des yeux, permettant ainsi à son utilisateur de ne pas lâcher le guidon lors du défilement de la bobine contenant l'écran de protection, tout en permettant un fonctionnement optimal du dispositif même en cas de défaillance du système de commande du défilement du film de protection. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif destiné à faire défiler un écran de protection sous forme de film transparent sur une protection pour les yeux, telle que des lunettes de sport ou une visière de casque, de manière à assurer une bonne visibilité, comportant un dispositif d'actionnement à distance, disposé sur le moyen de commande de la direction du véhicule, agissant automatiquement sur un boîtier d'alimentation dans lequel est disposé une bobine de film transparent, qui défile suite à l'actionnement jusqu'à un axe disposé dans un boîtier de réception, le boîtier d'alimentation et le boîtier de réception étant disposés de part et d'autre des lunettes ou de la visière, caractérisé en ce que le boîtier de réception est muni d'un dispositif permettant d'actionner manuellement le boîtier d'alimentation de manière à permettre le défilement du film de protection. On comprendra mieux l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue d'ensemble du dispositif de protection selon l'invention, - la figure 2 est une représentation du dispositif de protection des yeux avec le boîtier pile, la figure 3 est une vue éclatée du dispositif selon l'invention. Le dispositif destiné à faire défiler un écran de protection s'adresse particulièrement aux lunettes de sport 1, ou visières. Ces optiques sont munies habituellement d'un écran de protection 2 transparent destiné à prévenir le contact des yeux avec des corps étrangers. Un film transparent 2a, selon l'invention, et selon son degré de salissure peut défiler devant les lunettes 1 de manière à laisser la place à une portion de film plus propre. II est stocké dans une bobine disposée sur un des côtés des lunettes et défile selon les besoins sur l'écran 2. La bobine de film 2a est disposée dans un boîtier d'alimentation 4. Lors de son défilement, la bobine de film 2a s'enroule sur un axe 5, disposé dans un boîtier dit de réception 6. Le boîtier d'alimentation 4 et le boîtier de réception 6 sont disposés de part et d'autre des lunettes 1. Le défilement de la bobine 2a est commandé à l'aide d'un bouton-poussoir 2b disposé sur le moyen de commande de la direction du véhicule, et plus particulièrement le guidon sur une moto, de préférence dans la mousse du guidon, afin de lui assurer une protection contre les chocs ou de mauvaises conditions météorologiques. Cette localisation du bouton-poussoir 2b permet à l'utilisateur d'actionner directement le dispositif sans lâcher le guidon, par simple appui avec un doigt. Le bouton-poussoir 2b agit, par un système électronique, sur le boîtier d'alimentation 4, de manière à permettre le défilement de l'écran de protection 2a sur l'écran 2. Le boîtier de réception 6 est également muni d'un dispositif 2c permettant de déclencher manuellement le défilement de la bobine 2a, notamment en cas de défaillance du système principal. Un appui bref, de l'ordre de quelques dixième de secondes sur ledit dispositif, se présentant également sous la forme d'un bouton-poussoir 2c, permet l'activation du boîtier d'alimentation 4, et par conséquent le défilement de la bobine 2a. L'activation du système de commande selon l'invention est réalisée par un simple appui sur le bouton-poussoir 2b, disposé soit sur le guidon, soit sur le boîtier de réception 6. Celui-ci active à son tour le boîtier d'alimentation 4 au moyen d'un système radiofréquence. Le boîtier de réception 6 reçoit le signal radiofréquence d'activation et va mettre en oeuvre l'axe 5 de manière à stocker la bobine 2a usagée. Le fonctionnement du boîtier récepteur 6 est assuré au moyen d'une pile. Le dispositif selon l'invention peut fonctionner selon plusieurs modes. Le premier mode du dispositif concerne son réveil. En effet, après une heure de non utilisation, le dispositif se met en veille afin d'économiser les piles du boîtier de réception 6. Un appui bref sur le bouton disposé sur le boîtier de réception permet de réactiver le dispositif, et de faire défiler la bobine. Une fois réactivé, le dispositif fonctionne normalement, c'est-à-dire qu'il suffit d'un appui bref sur le bouton 2b du guidon, de l'ordre de quelques dixièmes de secondes, pour activer le récepteur. Celui-ci va rester actif quelques secondes, à savoir pendant quatre secondes environ, afin de faire défiler la bobine, et faire apparaître une portion propre de la bobine du film. En cas de changement de l'émetteur 3 ou du récepteur 4, une étape de reconnaissance préalable est nécessaire. Celui-ci est réalisé par changement de la pile, puis appui pendant une trentaine de secondes jusqu'à ce que le récepteur 4 soit activé. Cette activation est le signal de réadaptation du récepteur 4 à l'émetteur 3. En cas d'usure de la pile, le dispositif selon l'invention fonctionne par saccades, c'est-à-dire que le défilement de la bobine de film 2a est saccadé afin d'avertir le pilote d'une défaillance du système. Le dispositif selon l'invention peut être monté sur tous les types de lunettes, à la condition que leur écran soit préalablement percé de manière à faciliter l'insertion du dispositif. Le système de défilement de la bobine est positionné de telle manière à ce qu'il n'obstrue ou ne gêne la vue du pilote. Par ailleurs, il est muni d'un code propre, ce qui évite les interférences avec d'autres systèmes analogues, et qui pourraient brouiller le fonctionnement du dispositif. Afin que le défilement du film de la bobine soit correctement réalisé, et éviter que le film ne colle à l'écran, un système est inséré entre ces deux éléments. Ce système peut consister en un fil extrêmement fin, tel qu'un fil de nylon, ou des picots s'interposant entre l'écran et le film. Bien que l'invention ait été décrite avec des moyens de réalisation particuliers, elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits
Dispositif de commande destiné à faire défiler un écran de protection 2a sous forme de film transparent sur une protection 1 pour les yeux, telle que des lunettes de sport ou une visière de casque, de manière à assurer une bonne visibilité, comportant un dispositif d'actionnement à distance 3, disposé sur le moyen de commande de la direction du véhicule, agissant automatiquement sur un boîtier d'alimentation 4 dans lequel est disposé une bobine de film transparent, qui défile suite à l'actionnement jusqu'à un axe 5 disposé dans un boîtier de réception 6, le boîtier d'alimentation 4 et le boîtier de réception 6 étant disposés de part et d'autre des lunettes ou de la visière, caractérisé en ce que le boîtier de réception 6 est muni d'un dispositif permettant d'actionner manuellement le boîtier d'alimentation 3 de manière à permettre le défilement du film de protection 2a.
, 1. Dispositif de commande destiné à faire défiler un écran de protection 2a sous forme de film transparent sur une protection 1 pour les yeux, telle que des lunettes de sport ou une visière de casque, de manière à assurer une bonne visibilité, comportant un dispositif d'actionnement à distance 3, disposé sur le moyen de commande de la direction du véhicule, agissant automatiquement sur un boîtier d'alimentation 4 dans lequel est disposé une bobine de film transparent, qui défile suite à l'actionnement jusqu'à un axe 5 disposé dans un boîtier de réception 6, le boîtier d'alimentation 4 et le boîtier de réception 6 étant disposés de part et d'autre des lunettes ou de la visière, caractérisé en ce que le boîtier de réception 6 est muni d'un dispositif permettant d'actionner manuellement le boîtier d'alimentation 3 de manière à permettre le défilement du film de protection 2a. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le boîtier d'alimentation 4 et le boîtier de réception 6 sont activés au moyen d'un système radiofréquence. 3. Dispositif de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que son boîtier de réception 6 est muni d'un bouton 2c permettant de réactiver ledit dispositif, automatiquement mis en veille après une heure de non utilisation, par un appui bref. 4. Dispositif de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une batterie, assurant le défilement de l'écran de protection 2a par saccades en cas de défaillance.
A
A61
A61F
A61F 9
A61F 9/02
FR2895477
A1
EMBRAYAGE A FRICTION COMMANDE AUTOMATIQUEMENT
20,070,629
L'invention concerne le domaine des embrayages à friction comportant un diaphragme, commandés de façon automatique, comme ceux par exemple utilisés avec les boîtes de vitesse robotisées. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de mesure de l'effort d'embrayage en relation avec la course de la butée de commande d'embrayage, le dispositif étant situé dans l'embrayage et permettant de commander l'embrayage de manière plus précise. Dans un embrayage commandé automatiquement, tel que ceux utilisés avec une boîte de vitesses robotisée, l'embrayage est débrayé ou embrayé par un dispositif de commande de l'embrayage. Le dispositif de commande de l'embrayage est, par exemple, piloté par un calculateur de boîte de vitesse, de façon à asservir l'effort d'embrayage et la course de la butée d'embrayage. De façon connue, la butée d'embrayage est en appui sur les becs de diaphragme et la course de la butée d'embrayage détermine le couple transmissible par l'embrayage. D'autre part la course de la butée d'embrayage est déterminée par l'application d'un effort d'embrayage qui est la force motrice appliquée au diaphragme. Une loi non linéaire détermine le couple transmissible en fonction de la course de la butée d'embrayage et une loi non linéaire détermine la course de la butée d'embrayage en fonction de l'effort d'embrayage. L'intensité de la force à appliquer par un dispositif de commande automatique de l'embrayage est donc calculée selon ces deux lois. De plus un embrayage a des caractéristiques de transmission d'un mouvement de translation et d'une force d'appui qui lui sont propres. Un problème technique consiste à appliquer une force de commande de l'embrayage en tenant compte des caractéristiques propres de l'embrayage, afin d'appliquer un effort d'embrayage déterminé. L'embrayage est, par exemple, commandé selon un effort minimum d'attaque au début du débrayage. D'autre part, la loi qui détermine la course de la butée d'embrayage en fonction de la commande appliquée à l'embrayage comporte, par exemple, une course morte à la fin du mouvement d'embrayage. Une solution technique consiste à appliquer une commande à l'embrayage selon une cartographie de la course de butée en fonction de la commande d'embrayage. La commande d'embrayage hydraulique est, par exemple, une pression hydraulique fournie par un distributeur. Cependant, cette cartographie doit être établie pour chaque type d'embrayage, ce qui implique des études de chaque nouvel embrayage ou pour chaque modification apportée à un embrayage. Cette technique est donc chère. De plus cette technique n'est pas évolutive et ne tient donc pas compte de l'évolution des caractéristiques de l'embrayage ce qui implique une imprécision de l'effort d'embrayage appliqué. La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs inconvénients de l'art antérieur en créant un dispositif permettant de 15 commander avec précision l'effort d'embrayage. Cet objectif est atteint grâce à un embrayage transmettant un couple d'un arbre moteur à un arbre primaire, commandé automatiquement par un dispositif de commande piloté par un dispositif de calcul, l'embrayage comportant un diaphragme dont les becs de diaphragme sont en appui sur 20 une butée d'embrayage, un organe moteur actionné par une énergie hydraulique ou mécanique délivrée en fonction d'un signal provenant du dispositif de commande, pour exercer une poussée à transmettre à la butée d'embrayage, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mesure d'une pression entre l'organe moteur et la butée d'embrayage, un signal image de 25 la pression mesurée étant transmis au dispositif de calcul, par des premiers moyens de communication. Un deuxième but de l'invention est de commander avec précision la course de la butée d'embrayage. Selon une autre particularité, l'embrayage comprend des moyens de 30 mesure de la position relative d'au moins un premier indicateur de position solidaire de l'organe moteur par rapport à au moins un deuxième indicateur de position fixe en translation par rapport à l'arbre primaire, les moyens de mesure de la position relative transmettant, via des seconds rnoyens de communication, un signal image de la position relative au dispositif de calcul. Selon une autre particularité, les moyens de mesure de la pression entre l'organe moteur et la butée d'embrayage comprennent un capteur de pression annulaire compressé entre l'organe moteur et la butée d'embrayage. Selon une autre particularité, le capteur de pression est de type piézoélectrique et est en liaison avec un premier boîtier d'alimentation et de mesure transformant un signal électrique analogique image de la pression produit par le capteur piézoélectrique en le signal transmis au dispositif de calcul, sous forme numérique. Selon une autre particularité, ledit premier indicateur de position est un aimant et ledit deuxième indicateur de position est une bobine placée en vis-à-vis de l'aimant reliée aux moyens de mesure de la position relative par une liaison électrique les moyens de mesure de la position relative comprenant un deuxième boîtier d'alimentation et de mesure transmettant le signal image de la position relative au dispositif de calcul, sous forme numérique. Selon une autre particularité, l'organe moteur étant un piston hydraulique, l'aimant est situé dans la partie mobile du piston et deux bobines d'induction sont enroulées autour d'un noyau ferreux, les deux bobines et le noyau ferreux étant insérés ou noyés dans le tube de support du piston. Selon une autre particularité, ledit deuxième indicateur de position est un aimant et ledit premier indicateur de position est une bobine placée en vis-à-vis de l'aimant reliée aux moyens de mesure de la position relative par une liaison électrique les moyens de mesure de la position relative comprenant un deuxième boîtier d'alimentation et de mesure transmettant le signal image de la position relative au dispositif de calcul, sous forme numérique. Selon une autre particularité, l'organe moteur étant un piston annulaire hydraulique coulissant sur un tube, l'aimant est situé dans le tube de support du piston, ladite bobine étant comprise dans la partie annulaire du piston. Un autre but de l'invention est d'associer l'embrayage automatique à un dispositif palliant le phénomène de crissement de butée. Selon une autre particularité, une partie du mécanisme de commande comprend un roulement rendu solidaire par sa bague extérieure des becs de diaphragme, la bague intérieure du roulement étant solidaire en rotation d'un manchon synchronisateur coaxial à l'arbre primaire du moteur, le manchon étant monté sur la bague intérieure par des moyens permettant un déplacement radial relatif du manchon par rapport à la bague intérieure facilitant un autocentrage du manchon par rapport à une bague de synchronisateur, le capteur de pression annulaire étant compris entre la bague de synchronisateur et le piston. L'invention, ses caractéristiques et ses avantages apparaîtront plus 15 clairement à la lecture de la description faite en référence aux figures référencées ci-dessous : - la figure 1 représente un embrayage hydraulique, selon l'invention, dont la bague extérieure d'un roulement est solidaire en rotation des becs de diaphragme; 20 - la figure 2 représente un embrayage hydraulique selon l'invention, commandé par un distributeur hydraulique, piloté par un calculateur de boîte de vitesse; - La figure 3 représente un embrayage hydraulique selon l'invention ; 25 - La figure 4 représente un embrayage mécanique selon l'invention, commandé par un actionneur mécanique, piloté par un calculateur de boîte de vitesse; - La figure 5 représente une vue en coupe du mécanisme de la figure 1 dans lequel est inséré un capteur de pression annulaire ; 30 - La figure 6 représente un type de capteur de position comprenant deux bobines enroulés autour d'un noyau ferreux associé à un aimant et à un boîtier de mesure et d'alimentation ; - La figure 6bis représente un type de capteur de pression ; - La figure 7 est une courbe représentant le couple transmissible par un embrayage en fonction de la course de butée d'embrayage ; - La figure 8 comprend une première courbe représentant le couple transmissible par un embrayage en fonction de la course de la pédale d'embrayage et une deuxième et une troisième courbe représentant l'effort d'embrayage et respectivement de débrayage en fonction de la course de la pédale d'embrayage ; - La figure 9 est une courbe double représentant l'effort de butée 10 d'embrayage en fonction de la course de butée d'embrayage pour un embrayage et pour un débrayage. L'invention va à présent être décrite en référence aux figures 1 à 9. Le système d'embrayage, comme représenté à la figure 2, comprend un plateau (2) d'embrayage appuyant sur un disque (3) d'embrayage. Un ressort 15 diaphragme (1) d'embrayage exerce ou non une force sur le plateau (2) afin que celui-ci appuie ou non sur le disque (3) d'embrayage. Un dispositif de commande agît sur le ressort diaphragme (1) d'embrayage par une poussée. L'effort (Fb) d'embrayage est exercé par la butée (20) d'embrayage sur les becs (100) de diaphragme (1). La butée (20) d'embrayage à une course 20 (D20) allant d'une position minimum déterminée embrayée à une position maximum déterminée débrayée. De manière non limitative l'embrayage est actionné par un dispositif hydraulique, par exemple un piston (15) associé à une chambre (11) hydraulique. L'organe de commande de l'embrayage est, de manière non limitative, un distributeur (5) qui fournit une pression 25 hydraulique de commande à l'embrayage. Le distributeur (5) hydraulique est en communication par une liaison (SC) électrique avec un calculateur (P) de boîte de vitesses ou avec un autre organe de calcul comme par exemple un calculateur de moteur. Le calculateur (P) de boîte de vitesse envoi un signal électrique de commande au distributeur (5) hydraulique. Lorsque le 30 distributeur (5) fournit une pression maximale déterminée, l'embrayage est en position débrayée et l'arbre (4) primaire n'est plus entraîné par le moteur. Lorsque le distributeur (5) ne fournit plus de pression, l'embrayage est dans une position embrayée et est entièrement couplé avec l'arbre (4) primaire. D'autre part, dans le cas d'une boîte de vitesse robotisée, également appelée BVR, le calculateur (P) de boîte de vitesse comprend, de manière connue, une liaison électrique avec un dispositif de sélection des rapports de vitesses, non représentés. De façon connue, le calculateur (P) de boîte de vitesse est aussi en liaison avec un calculateur de moteur qui commande les cycles de combustion du moteur. Le calculateur (P) de boîte pilote aussi un dispositif de sélection des rapports de vitesseä de façon connue, en fonction de plusieurs éléments de calcul comme par exemple, la mesure de la course de la pédale d'accélération et/ou de la pédale de frein, la position mesurée du levier de vitesses et le mode de conduite sélectionné, la mesure de la vitesse de rotation du moteur, la mesure de la vitesse de rotation de la boîte de vitesse, la mesure de la vitesse du véhicule, la mesure du couple moteur ou la mesure de la température du moteur. De plus, selon l'invention, le calculateur (P) de boîte de vitesse ou un autre organe de pilotage de l'embrayage, est relié par une liaison (SPr1, SPr2) électrique avec un capteur (CPr) de pression situé dans l'embrayage, de manière non limitative via un boîtier (Pr) électronique associé transformant le signal analogique image de la pression subie, produit par le capteur (Cpr), en une information numérique utilisable par le calculateur (P) de boîte de vitesse. Le calculateur (5) de boîte de vitesse est aussi relié par une liaison (Spos1, Spos2) électrique avec un capteur (Apos, Bpos) de position, de manière non limitative, via un boîtier (Pos) associé transformant les signaux analogiques images de la position en une information numérique utilisable par le calculateur (P). Un dispositif hydraulique concentrique de commande d'embrayage est décrit dans la demande de brevet FR0414052 et est représenté à la figure 1 avec une modification selon l'invention. Le dispositif d'embrayage hydraulique concentrique est composé d'une première partie comprenant un piston (15) sur laquelle est montée à son extrémité une bague (17) de synchronisateur de piston de forme tronconique en appui contre le capteur (CPr1) de pression. Un aménagement (EPr), comme représenté sur le détail de la figure 5, est prévu dans le synchronisateur (17) de piston, afin de faire passer une liaison (SPr1) électrique avec le capteur de pression. D'autre part, le capteur de pression est en appui contre le piston (15). Le piston (15) est actionné dans un déplacement axial par la chambre hydraulique (11) dans laquelle le piston (15) coulisse. Un joint (14) assurant l'étanchéité de la chambre hydraulique (11) est disposé sur l'extrémité du piston (15) opposée à la bague (17) et s'insère dans la chambre hydraulique (11). Ainsi, lorsque le fluide est injecté dans la chambre hydraulique (11) le piston (15) pousse sur un manchon synchronisateur (25). Le piston (15) est fixe en rotation comme la chambre hydraulique (11), et monté solidairement du corps récepteur hydraulique (12) et d'un carter (10) d'embrayage. Le contenant annulaire formant les parois de la chambre hydraulique (11) est maintenu par ses parois externes sur le corps de récepteur hydraulique (12) lequel est lui- même rendu solidaire du carter (10) d'embrayage, par exemple par vissage. Un capteur de position constitué de deux bobines d'induction enroulées autour d'un noyau ferreux, comme représentés à la figure 6, sont intégrés au tube de guidage du piston (15), le tube de guidage prolongeant le contenant de la chambre hydraulique et étant coaxial à l'arbre (4) primaire. Des liaisons électriques avec les bobines non représentées sur la figure 1, sont réalisées et passent par un aménagement dans le tube de guidage du piston (15). Dans une variante de réalisation, non représentée, deux bobines d'induction sont comprises dans le piston (15) et le tube de guidage du piston comprend un aimant annulaire de positionnement. Ce type de montage est connu de l'art antérieur permet aussi un positionnement de l'aimant par rapport aux bobines d'induction. Un ressort de précharge (13) est maintenu par une de ses extrémités au moyen d'un socle de guidage (16) du ressort de précharge et par son autre extrémité contre un épaulement du corps de récepteur hydraulique (12). Le ressort de précharge (13) exerce une force en permanence sur le piston (15), qui le pousse vers le manchon (25) synchronisateur. Le ressort (13) de précharge s'appuie par sa première extrémité sur un socle (16) de guidage et par sa deuxième extrémité sur un épaulement du corps (12) de récepteur hydraulique. Le ressort de précharge exerce une force servant à maintenir le dispositif de commande hydraulique de l'embrayage en place, lorsque la commande de débrayage n'est pas exercée. Lors du débrayage, le fluide de commande augmente le volume de la chambre hydraulique (Il) en poussant le piston (15) qui comporte à son extrémité le capteur (CPr1) de pression et la bague (17) de synchronisateur de piston. La bague de synchronisateur de piston vient alors se centrer et s'accoupler selon l'invention sur le manchon synchronisateur (25) porté par les becs. Le dispositif d'embrayage hydraulique concentrique est composé d'une deuxième partie liée aux becs (100) comprenant un manchon synchronisateur (25) auquel vient s'accoupler la bague (17) de synchronisateur de piston. Le manchon synchronisateur (25) est monté solidaire en rotation de la bague intérieure (24c) d'un roulement (24a, 24b, 24c) et de façon à pouvoir s'autocentrer par rapport à la bague (17) de synchronisateur de piston. La bague intérieure (24c) comporte un prolongement radial et axial par rapport à l'axe du roulement (24a, 24b, 24c) formant un épaulement permettant de monter et maintenir par serrage, clipssage ou serrage un capot de maintien (22) sur la bague intérieure (24c) du roulement (24a, 24b, 24c). Le manchon synchronisateur (25) comporte un collet (251) permettant son maintien dans son logement annulaire formé par le capot (22) et le prolongement radial et axial de la bague intérieure (24c). Une rondelle (23) élastique d'autocentrage est disposée entre le capot de maintien (22) et l'épaulement formé par le collet (251) du manchon synchronisateur (25) pour permettre d'autocentrer le manchon synchronisateur (25) par rapport à la bague (17) de synchronisateur de piston. La bague extérieure de roulement (24a) est solidarisée aux becs de diaphragmes de la façon suivante. Une bague (20) d'appui liée à la bague extérieure (24a) du roulement (24a, 24b, 24c), comporte un prolongement radial et axial par rapport à la bague extérieure (24a) du roulement. Les becs de diaphragmes (100) sont maintenus solidairement en rotation, contre la partie radiale de la bague d'appui (20), au moyen d'une rondelle de précharge (18). La rondelle de précharge (18) est maintenue en appui, contre les becs (100) de diaphragme, au moyen d'un clip (19). Les becs (100) de diaphragmes, la bague d'appui (20) et la bague (24a) extérieure du roulement sont donc solidaires en rotation. Dans le montage figure 1, la vitesse différentielle entre les becs de diaphragmes et la butée d'embrayage est nulle car les becs de diaphragmes (1) sont maintenus solidairement en rotation sur la bague d'appui (20) liée à la bague (24a) extérieure du roulement (24a, 24b, 24c), dont la bague interne (24c) est maintenue fixe en rotation par rapport à la bague (17) de synchronisateur de piston. La perturbation acoustique connue sous le nom de crissement de butée est donc supprimée. D'une part le dispositif décrit dans la demande de brevet FR0414052 permet de réduire le phénomène de crissement de butée. En le combinant au dispositif selon la présente invention, comme représenté figure 1, la commande de l'embrayage de façon automatique est plus précise. Comme représentés aux figures 3 et 4, d'autres modes de réalisation sont possibles. La figure 3 représente un dispositif connu modifié selon le procédé de l'invention. Le dispositif, figure 3, comprend un mécanisme d'embrayage hydraulique comprenant une chambre sous pression (11). L'expansion du liquide à l'intérieur de la chambre (11) provoque le déplacement du joint (32). Le joint (32) est en appui radial par l'intermédiaire d'un capot (33) et d'une rondelle (34), sur un piston (31) et lui transmet le mouvement. Le piston (31) exerce une poussée sur un capteur (CPr3) par un appui sur une surface radiale. Le capteur (CPr3) monté sur une partie fixe est relié à plusieurs fils électriques afin de produire un signal électrique image de la pression subie. Le capteur transmet un mouvement à la bague (30c) intérieure d'un roulement par un appui radial. Le mouvement est ensuite transmis aux becs (100) de diaphragme par un contact entre la bague (30a) extérieure du roulement et les becs (100) de diaphragme. Dans ce mécanisme de commande hydraulique, le roulement n'est pas lié aux becs (100) de diaphragme. Le capteur produit un signal électrique image de l'effort d'embrayage. Un capteur (BPos2, APos2) de position est composé d'une ou plusieurs bobines (BPos2) d'induction et d'un aimant (APos2). L'aimant (APos2) est par exemple intégré au piston et deux bobines (BPos2) entourées autour d'un noyau ferreux sont intégrés au tube de guidage du cylindre. Une liaison électrique (SPos1) passe dans le tube de guidage du cylindre. Un exemple non limitatif de dispositif mécanique est donné à la figure 4. Dans cet exemple, un câble actionne une fourchette(40) qui est l'élément moteur du mécanisme de commande de l'embrayage. La fourchette(40) est en appui sur un capteur de pression (CPr2) qui est logé dans une butée (42). Le capteur est relié par une liaison (SPr1) électrique à un boîtier (Pr) associé afin de transmettre un signal électrique image de la pression subie. La butée de l'embrayage est en appui sur les becs de diaphragme (1). Lorsque la fourchette (40) exerce une poussée sur la capteur (CPr2), le capteur (CPr2) fourni un signal électrique image de la pression et transmet le mouvement à la butée (42). La butée (42) exerce une poussée sur les becs du diaphragme (1) qui provoque ensuite le débrayage. Le calculateur (5) de boîte de vitesse envoie un signal électrique de commande, par une liaison (SC) électrique, au dispositif (61, 62) de commande de l'embrayage. Le dispositif de commande de l'embrayage est, par exemple composé d'un premier module (61) qui transforme l'information numérique de commande provenant du calculateur (P), en un signal électrique analogique de puissance. Le signal analogique de puissance commande un deuxième module (62) mécanique constitué par exemple d'un moteur commandé par le signal électrique de puissance, et d'un dispositif de conversion d'un mouvement de rotation du moteur en un mouvement de translation transmis au câble (41) d'activation de l'embrayage. Le capteur (Cpr) de pression est, par exemple, un capteur de type piézoélectrique de forme annulaire, comme représenté à la figure 6Bis. Ce type ce capteur piézoélectrique comporte, par exemple, deux fils (A+, A) d'alimentation et deux fils (M+, M-) de mesure, les fils étant connectés à un boîtier (Pr) associé. Par exemple, la tension mesurée entre les deux fils donne une image de la pression subie par le capteur (Cpr) de pression. Le module (Pr) électrique associé au capteur de pression transforme le signal électrique analogique image de la pression subie par le capteur, en une information numérique transmise, par exemple au calculateur de boîte de vitesse. La figure 6 représente un exemple de capteur (BPosA, BPosB, APos) de position. Le capteur de position est par exemple un capteur de type PLCD comprenant deux bobines alimentées par un générateur et enroulées en sens inverse autour d'un noyau (N) ferreux. Un aimant (APos) situé au dessus des bobines (BPosA, BPosB) et se déplaçant le long des bobines (BPosA, BPosB) crée un champ (Ch) magnétique perturbateur du champ dans les bobines (BPosA, BPosB). Ces perturbations sont interprétées, au niveau des mesures des signaux électriques aux bornes des bobines, par le boîtier (Pos) associé aux bobines. Le ou les signaux analogiques électriques images de la position relative de l'aimant (APos) par rapport aux bobines (BPosA, BPosB), est transformé par le module associé, en un signal numérique image de la position relative par rapport à une position de référence déterminée et est transmis par exemple au calculateur de boîte de vitesses. Le principe de fonctionnement de l'invention va maintenant être décrit. La figure 7 représente le couple (CT) transmissible par l'embrayage en fonction de la course (CB) de la butée d'embrayage. Le couple maximal (CMax) transmissible par l'embrayage, également appelé tarage de l'embrayage, dépend du type d'embrayage et du moteur associé. Plus la course de butée est faible, plus le couple transmissible est important. La loi donnant le couple transmissible en fonction de la course de la butée d'embrayage n'est pas linéaire et comporte plusieurs points de fonctionnement servant de repère. Un repère est par exemple la course (CB3) de butée correspondant au couple (CT3) transmissible de 3Nm qui correspond au point de réembrayage. La course de butée (CB03) correspondant à un couple (CT03) transmissible de 0.3Nm correspond au point de débrayage. Un autre paramètre important connu, est le suivi du coefficient de la courbe pour son parcours aller, du couple maximum transmissible (Cmax) à 1/4 de ce couple maximum transmissible. La figure 8 représente trois courbes dans un système actionné par un utilisateur. Une première courbe (Cl) représente l'effort (FP) exercé au niveau de la pédale en fonction de la course (CP) de la pédale, pour un mouvement aller. Une deuxième courbe (C2) représente l'effort (FP) exercé au niveau de la pédale en fonction de la course (CP) de la pédale, pour un mouvement retour. Une troisième courbe (C3) représente le couple (CT) transmissible en fonction de la course (CP) de la pédale. Les différents points de fonctionnement compris dans ces courbes sont connus, de sorte qu'un dispositif (P, 5) de commande automatique de l'embrayage reproduit la force (FP) exercée sur la pédale en fonction de la course (CP) de la pédale afin de commander le couple (CT) transmissible. Cependant les lois d'application de l'effort (FP) de commande d'embrayage sont redues complexes en raison de l'élément transmetteur qui est l'embrayage et qui a ses propres caractéristiques. Par exemple, un effort (Fmin) d'attaque, ayant une valeur déterminée est nécessaire pour pouvoir actionner l'embrayage. Une partie de l'effort transmis à l'embrayage est donc perdue selon le rendement de l'embrayage. D'autre part, un embrayage commandé dans un embrayage actionné par un dispositif hydraulique, implique une perte de charge dans le circuit hydraulique. Les pertes de charge sont dues par exemple, lors d'une expansion de la chambre (11) hydraulique, à la déformation de la chambre hydraulique avant le déplacement du cylindre (15). Le décalage entre la force (FP) appliquée par un utilisateur ou par un dispositif de commande et la force appliquée par la butée (20) d'embrayage est dû aussi au ressort (13) de précharge qui applique un effort déterminé minimum. La force appliquée par le piston (15) n'est transmise en partie à la butée (20) d'embrayage que lorsque le piston (15) exerce une force supérieure à la force exercée par le ressort (13) de précharge. Le mouvement de réembrayage comprend une course morte (CPO) en fin de réembrayage due aux caractéristiques de l'embrayage. Un capteur (CPr) de pression est inséré dans l'embrayage, par exemple dans une partie n'étant pas en rotation, entre le dispositif moteur (15) de l'embrayage et la butée (20) d'embrayage. Le capteur (Cpr) de pression situé au plus près de la butée (20) d'embrayage, produit un signal électrique représentatif d'une pression subie. Plus le capteur (CPr) de pression est proche de la butée d'embrayage, dans la chaîne cinématique, plus la pression subie par le capteur est proche de la pression exercée sur la butée (20) d'embrayage, l'effort d'embrayage étant proportionnel à la pression sur la butée (20) d'embrayage. La pression subie par le capteur (CPr) de pression n'est pas dépendante, par exemple, des pertes de charge dans le circuit hydraulique de commande, ou des pertes due au rendement des éléments en amont du capteur (CPr) dans la chaîne cinématique. Les informations de pressions contenues dans les signaux électriques produit par le capteur (CPr) sont donc plus précises. D'autre part, ces informations comparées avec une force appliquée pour commander l'embrayage donnent le rendement de la chaîne cinématique de l'embrayage en amont du capteur (CPr) de pression. La dégradation du rendement témoigne, par exemple, de l'état d'usure de l'embrayage. Le deuxième capteur constitué d'un aimant (APos) et d'un ensemble d'une ou plusieurs bobines (BPosA, BPosB) permet de calculer la position de l'aimant (APos) par rapport aux bobines (BPosA, BPosB). L'aimant (APos) est, par exemple, collé au capteur (CPr) de pression. Plus l'aimant (APos) est proche de la butée (20) d'embrayage et plus l'information contenue dans le signal électrique produit par le capteur (APos, BPosA, BPosB) de position est précise pour calculer la position de la butée (20) d'embrayage. Les variations de la position de la butée (20) d'embrayage sont calculées après avoir initialisé le système dans une position donnée. La combinaison des informations fournies par les signaux électriques produits par le capteur (CPr) de pression et des informations fournies par lessignaux électriques produits par le capteur (APos, BposA, BPosB) de position donne l'ensemble de points de fonctionnement représentés à la courbe 9, représentant l'effort de la butée de diaphragme en fonction de la course de la butée de diaphragme. La figure 9 comprend également la courbe représentant le couple transmissible en fonction de la course de butée. Cet ensemble de points de fonctionnement permet à un dispositif de commande d'un embrayage d'asservir le couple transmissible par l'embrayage avec une plus grande précision, sans tenir compte des défauts ou des caractéristiques de l'embrayage lui-même. Par exemple, le calculateur (P) prend repère l'ensellement (ENSD) au débrayage et l'ensellement (ENSR) au réembrayage. La valeur de l'ensellement correspondant à la flèche entre l'effort d'embrayage maximal et le minimum local de l'effort d'embrayage. Le calculateur prend en compte la course (DCB) de dosabilité d'embrayage entre le point de réembrayage et le point de transmission du couple (Cmax) maximum. Dans le mouvement de débrayage le calculateur prend en compte la position de la course de butée pour déterminer les points de débrayage (CB03) et de libération (CBO). Les paramètres pris en compte permettent au calculateur (P) de boîte de vitesses de piloter le ou les organes de commande de l'embrayage. Les capteurs de mesure de l'effort de butée et de mesure de la position sont aussi adaptables, de manière non limitative, sur d'autres embrayages, du type par exemple à rattrapage d'usure ou du type à double volant amortisseur. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
L'invention concerne un Embrayage transmettant un couple d'un arbre moteur à un arbre (4) primaire, commandé automatiquement par un dispositif (5) de commande piloté par un dispositif (P) de calcul, l'embrayage comportant un diaphragme (1) dont les becs de diaphragme sont en appui sur une butée d'embrayage, un organe moteur actionné par une énergie hydraulique ou mécanique délivrée en fonction d'un signal provenant du dispositif (5) de commande, pour exercer une poussée à transmettre à la butée d'embrayage, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mesure d'une pression entre l'organe moteur et la butée d'embrayage, un signal image de la pression mesurée étant transmis au dispositif (P) de calcul, par des premiers moyens de communication (SPr1, SPr2, Pr).L'invention se caractérise notamment par des moyens (Pos) de mesure de la position relative d'au moins un premier indicateur de position solidaire de l'organe moteur par rapport à au moins un deuxième indicateur de position fixe en translation par rapport à l'arbre (4) primaire, les moyens de mesure de la position relative transmettant, via des seconds moyens (Pos) de communication, un signal image de la position relative au dispositif (P) de calcul.
1. Embrayage transmettant un couple d'un arbre moteur à un arbre (4) primaire, commandé automatiquement par un dispositif (5) de commande piloté par un dispositif (P) de calcul, l'embrayage comportant un diaphragme (1) dont les becs (100) de diaphragme sont en appui sur une butée (20) d'embrayage, un organe (15) moteur actionné par une énergie hydraulique ou mécanique délivrée en fonction d'un signal provenant du dispositif (5) de commande, pour exercer une poussée à transmettre à la butée (20) d'embrayage, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mesure d'une pression entre l'organe (15) moteur et la butée (20) d'embrayage, un signal image de la pression mesurée étant transmis au dispositif (P) de calcul, par des premiers moyens de communication (SPr1, SPr2, Pr). 2. Embrayage selon la 1, caractérisé en ce que l'embrayage comprend des moyens (Pos) de mesure de la position relative d'au moins un premier indicateur (APos1, respectivement BPosl) de position solidaire de l'organe (15) moteur par rapport à au moins un deuxième indicateur (BPosl, respectivement APos1) de position fixe en translation par rapport à l'arbre (4) primaire, les moyens de mesure de la position relative transmettant, via des seconds moyens (Pos) de communication, un signal image de la position relative au dispositif (P) de calcul. 3. Embrayage selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de mesure de la pression entre l'organe (15) moteur et la butée (20) d'embrayage comprennent un capteur (CPr1) de pression annulaire compressé entre l'organe moteur (15) et la butée (20) d'embrayage. 4. Embrayage selon la 3, caractérisé en ce que le capteur de pression est de type piézoélectrique et est en liaison avec un premier boîtier d'alimentation et de mesure transformant un signal électriqueanalogique image de la pression produit par le capteur piézoélectrique en le signal transmis au dispositif de calcul, sous forme numérique. 5. Embrayage selon la 4, caractérisé en ce que ledit premier indicateur (APos1) de position est un aimant et ledit deuxième indicateur (BPosl) de position est une bobine placée en vis-à-vis de l'aimant reliée aux moyens (Pos) de mesure de la position relative par une liaison (SPos1) électrique les moyens de mesure de la position relative comprenant un deuxième boîtier (Pos) d'alimentation et de mesure transmettant le signal image de la position relative au dispositif (P) de calcul, sous forme numérique. 6. Embrayage selon la 5, caractérisé en ce que l'organe moteur (15) étant un piston hydraulique, l'aimant (APos1) est situé dans la partie mobile du piston et deux bobines (BPosA, BPosB) d'induction sont enroulées autour d'un noyau (N) ferreux, les deux bobines et le noyau ferreux étant insérés ou noyés dans le tube de support du piston. 7. Embrayage selon la 4, caractérisé en ce que ledit deuxième indicateur de position est un aimant (APos1) et ledit premier indicateur de position est une bobine (BPosl) placée en vis-à-vis de l'aimant reliée aux moyens de mesure de la position relative par une liaison (SPos1) électrique les moyens de mesure de la position relative comprenant un deuxième boîtier (Pos) d'alimentation et de mesure transmettant le signal image de la position relative au dispositif (P) de calcul, sous forme numérique. 8. Embrayage selon la 7, caractérisé en ce que l'organe moteur étant un piston annulaire hydraulique coulissant sur un tube, l'aimant est situé dans le tube de support du piston (15), ladite bobine étant comprise dans la partie annulaire du piston. 9. Embrayage selon une des 6 ou 8, caractérisé en ce que une partie du mécanisme de commande comprend un roulement 30 (24a, 24b, 24c) rendu solidaire par sa bague (24a) extérieure des becs (100)de diaphragme, la bague (24c) intérieure du roulement étant solidaire en rotation d'un manchon (25) synchronisateur coaxial à l'arbre primaire du moteur, le manchon (25) étant monté sur la bague (24c) intérieure par des moyens (22, 23, 24c) permettant un déplacement radial relatif du manchon par rapport à la bague intérieure facilitant un autocentrage du manchon par rapport à une bague (17) de synchronisateur, le capteur de pression annulaire étant compris entre la bague (17) de synchronisateur et le piston (15).
F
F16
F16D
F16D 48
F16D 48/06
FR2894300
A1
PERFECTIONNEMENT DANS UN PROCEDE D'HYDROGENATION CATALYTIQUE DU GAZ CARBONIQUE DE L'ATHMOSPHERE
20,070,608
La présente invention concerne le domaine technique général de la production d'électricité, à partir d'une source de carbone renouvelable, non fossile. En particulier, dans le cadre d'un procédé d'hydrogénation catalytique du gaz carbonique de l'atmosphère réalisé dans un réacteur d'hydrogénation générant des hydrocarbures, la présente invention concerne le perfectionnement consistant à récupérer lesdits hydrocarbures et à les brûler en présence d'oxygène dans une chambre de combustion, les gaz issus de la combustion entraînant une turbine couplée à un générateur électrique permettant de produire de l'énergie électrique, puis les gaz récupérés à la sortie de ladite turbine étant recyclés à l'entrée du réacteur d'hydrogénation. L'invention a également pour objet une installation convenant à la mise en oeuvre du procédé. De nos jours, l'humanité a un défi majeur à relever qui pourrait avoir des effets 15 catastrophiques sur nos civilisations. Nos réserves de Détrole et de gaz naturels vont s'épuiser dans les 50 années à venir, et nous risquons ainsi de manquer très prochainement de ces ressources énergétiques fossiles. Parmi les énergies fossiles, la seule à s'épuiser moins vite est le charbon, mais les réserves de charbon auront également une fin dans les 80 ou 100 20 années à venir. Par ailleurs, l'uti-':isation effrénée des énergies fossiles telles que le pétrole, le gaz naturel, et le charbon, augmente la quantité de CO2 de l'atmosphère et a des effets catastrophiques sur l'effet de serre, avec la fonte des glaciers polaires, l'augmentation du niveau des océans et de la température dans notre environnement, l'augmentation 25 des précipitations et du nombre et de l'intensité des ouragans dans certaines parties du globe, mais également avec une sécheresse accentuée et dramatique dans d'autres parties du globe terrestre. Par conséquent, il existait ainsi un besoin de mettre au point un nouveau procédé visant à obtenir des carburants écologiques de grande qualité, tout en réduisant 30 les rejets de gaz à effet de serre. Or, la Demanderesse a découvert que le gaz carbonique, qui augmente l'effet de serre lorsqu'il est en excès dans notre atmosphère, est également un gaz qui constitue une source d'énergie renouvelable non fossile, permettant de produire des carburants propres par hydrogénation catalytique. Cette invention, qui concerne ainsi un procédé de fabrication d'hydrocarbures liquides ou gazeux par hydrogénation catalytique du gaz carbonique de l'atmosphère, a fait l'objet du dépôt de la demande FR 0511041 par la Demanderesse. Dans le cadre d'un tel procédé de fabrication d'hydrocarbures par hydrogénation catalytique dans un réacteur d'hydrogénation, la Demanderesse a découvert un perfectionnement que l'on peut qualifier de Cycle énergétique Arko . Ce nouveau procédé est particulièrement avantageux puisqu'il permet de produire de l'électricité suite à la combustion des hydrocarbures liquides ou gazeux sortant du réacteur d'hydrogénation, puis de recycler les gaz de combustion à l'entrée du réacteur d'hydrogénation pour former un cycle énergétique, qui peut fonctionner en cycle fermé. Par ailleurs, le -procédé selon la présente invention est simple à mettre en 15 oeuvre, et peu coûteux dans la mesure où les composés de départ sont le gaz carbonique de l'atmosphère, de l'oxygène et de l'hydrogène, qui peuvent facilement être obtenus. En outre, le procédé permet de produire en très peu d'étapes de l'énergie électrique, et de récupérer et recycler des gaz tels que CO, CO2, ou encore H2, pour alimenter un réacteur d'hydrogénation, et obtenir un cycle énergétique pouvant 20 fonctionner en continu. Dans le cadre d'un procédé d'hydrogénation catalytique du gaz carbonique de l'atmosphère réalisé dans un réacteur d'hydrogénation (1) générant des hydrocarbures liquides et/ou gazeux, la présente invention a ainsi pour objet le perfectionnement consistant à récupérer lesdits hydrocarbures liquides et/ou gazeux et à les brûler en 25 présence d'oxygène dans une chambre de combustion (2), les gaz issus de la combustion entraînant une turbine (3) couplée à un générateur électrique, puis les gaz récupérés à la sortie de ladite turbine (3) étant, après décomposition partielle, réinjectés à l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1). Avantageusement selon la présente invention, la décomposition partielle des 30 gaz comprend la décomposition de la vapeur d'eau en hydrogène par thermolyse, avantageusement en présence de fer rougi. De manière encore plus avantageuse selon la présente invention, la décomposition de la vapeur d'eau par thermolyse est réalisée par échange thermique en faisant circuler les gaz dans la chambre de combustion (2). Selon une caractéristique particulière de la présente invention, l'hydrogénation du gaz carbonique est réalisée en présence de catalyseur à haute température, avantageusement à une température comprise entre 100 et 400 C. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, le catalyseur est un catalyseur contenant du fer, du cobalt, ou du nickel. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, l'hydrogénation du gaz carbonique de l'atmosphère pour former des hydrocarbures liquides et/ou gazeux est réalisée selon la réaction (A) suivante : CO2 + 3H2 (-CH2-) + 2H20 (A) où (ùCH2ù) est l'élément structural de base des hydrocarbures. Dans un autre mode de réalisation particulier de la présente invention, l'hydrogénation du gaz carbonique de l'atmosphère est réalisée selon la réaction (B) suivante pour former du méthane : CO2 + 4 H2 CH4 + 2H20 (B) Dans une installation d'hydrogénation catalytique du gaz carbonique de l'atmosphère comprenant un réacteur d'hydrogénation (1), la présente invention a également pour objet le perfectionnement consistant à ajouter une chambre de combustion (2) en sortie du réacteur d'hydrogénation (1), ladite chambre de combustion (2) étant reliée à une turbine (3) couplée à un générateur électrique, et les gaz récupérés à la sortie de ladite turbine (3) étant recyclés à l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1) par un conduit de recirculation (7). L'installation de la présente invention convient à la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, les gaz récupérés à la sortie de la turbine (3) sont partiellement décomposés par échange thermique en faisant circuler les gaz dans la chambre de combustion (2), avant de les recycler à l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1). Divers objets et avantages de la présente invention deviendront apparents pour l'homme du métier par le biais de références au dessin illustratif suivant : la figure 1 est une vue schématique d'une installation selon la présente invention, fonctionnant selon le Cycle énergétique Arko , comportant : un réacteur d'hydrogénation (1) catalytique permettant d'obtenir des hydrocarbures liquides et/ou gazeux à partir du gaz carbonique de l'atmosphère, ledit réacteur (1) comprenant des moyens d'entrée du gaz carbonique de l'atmosphère (4), des moyens d'entrée d'hydrogène (5), et des moyens de sortie des hydrocarbures liquides et/ou gazeux et de la vapeur d'eau, une chambre de combustion (2) comportant des moyens d'entrée des hydrocarbures liquides et/ou gazeux, ainsi que des moyens d'entrée d'oxygène (6), une turbine (3) reliée à la chambre de combustion (2), ladite turbine étant couplée à un générateur électrique qui n'est pas représenté, permettant de produire de l'énergie électrique, un conduit de recirculation (7), reliant la sortie de la turbine (3) à l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1), permettant de recycler les gaz issus de la combustion, le conduit de recirculation (7) passant avantageusement par la chambre de combustion (2) afin d'opérer une décomposition partielle des gaz de combustion avant de les réinjecter à l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1). Le procédé selon la présente invention permet de former un cycle énergétique au cours duquel intervient la combustion d'hydrocarbures liquides et/ou gazeux obtenus à partir du gaz carbonique de l'atmosphère, les gaz de combustion permettant d'entraîner une turbine (3) couplée à un générateur électrique permettant la production d'énergie électrique, et au cours duquel les gaz de combustion sont recyclés pour produire des hydrocarbures liquides et/ou gazeux, avantageusement de manière continue. Par le terme de gaz carbonique de l'atmosphère , on entend au sens de la présente invention le gaz carbonique qui est par exemple produit ou rejeté par les êtres humains, les animaux, et les végétaux, ou qui provient de la combustion de la biomasse ou de la combustion de gaz, tels que les gaz émis par les véhicules (à essence ou gazole), les moteurs, et les usines telles que les centrales thermiques. Avantageusement selon la présente invention, le gaz carbonique de l'atmosphère provient de la combustion de gaz tels que le gaz naturel, de combustibles fossiles émanant de centrales thermiques, ou de fumées émanant de sites industriels, tels que les installations cimentières qui émettent des quantités particulièrement élevées de CO2. Le gaz carbonique de l'atmosphère peut également provenir, dans le cadre de la présente invention, des cuves de fabrication de mélanges alcooliques du type vins ou bières. Le gaz carbonique de l'atmosphère peut également provenir de la combustion de la biomasse végétale, en faisant brûler tout consistuant de la biomasse tel que la paille, les herbes, le bois, etc..., et en récupérant les fumées de la combustion. L'hydrogénation catalytique selon la présente invention utilise comme matière première le gaz carbonique de l'atmosphère, et permet de produire des hydrocarbures renouvelables, non fossiles. L'hydrogénation du gaz carbonique de l'atmosphère est réalisée en présence de catalyseur et d'hydrogène à haute température, éventuellement sous pression. L'hydrogénation est réalisée par injection d'hydrogène dans le milieu réactionnel. Par le terme de haute température , on entend au sens de la présente invention une température supérieure à 100 C, avantageusement supérieure à 150 C, encore plus avantageusement supérieure à 200 C. Avantageusement selon la présente invention, l'hydrogénation du gaz carbonique de l'atmosphère est réalisée à une température comprise entre 100 et 400 C, avantageusement entre 150 et 300 C, encore plus avantageusement entre 150 et 250 C, par exemple aux environs de 150 à 200 C. En règle générale, si on utilise une température d'hydrogénation comprise entre 100 et 200 C, on produit surtout des hydrocarbures à longues chaînes linéaires. Par contre, si on utilise par exemple une température plus élevée, comprise entre 300 et 400 C, on produit surtout des hydrocarbures branchés et/ou aromatiques. On produit également typiquement du méthane, par exemple à raison de 10 à 20%. Avantageusement selon la présente invention, l'hydrogénation du gaz carbonique de l'atmosphère est réalisée en présence d'un catalyseur contenant du fer, du cobalt, et/ou du nickel. D'autres types de catalyseurs peuvent être utilisés, en particulier des catalyseurs contenant du platine, du baryum, du ruthénium et/ou du rhodium, éventuellement sur un support du type alumine, silice, titane ou zéolite. Des catalyseurs contenant du palladium, du cuivre, du chrome, et/ou du zinc peuvent également être utilisés, éventuellement sur un support du type alumine, silice, titane ou zéolite. Avantageusement, le catalyseur selon la présente invention contient du potassium. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, l'hydrogénation du gaz carbonique de l'atmosphère de manière à former des hydrocarbures liquides et/ou gazeux est réalisée selon la réaction (A) suivante : CO2 + 3H2 (-CH2-) + 2H2O (A) où (ùCH2ù) est l'élément structural de base des hydrocarbures. La réaction (A) telle que mentionnée ci-dessus peut se dérouler en une seule étape ou en deux étapes, comme cela est décrit dans la demande FR 0511041 déposée par la Demanderesse. Typiquement, la réaction (A) se déroule à une température de l'ordre de 100 à 300 C, avantageusement entre 150 et 200 C, en présence d'un catalyseur à base de fer, de cobalt, de cuivre, et/ou de zinc. Avantageusement, on utilise un catalyseur contenant du fer, par exemple un catalyseur contenant du fer, du cuivre, SiO2 et K2O. Dans un autre mode de réalisation particulier de la présente invention, l'hydrogénation du gaz carbonique de l'atmosphère est réalisée selon la réaction (B) suivante pour former du méthane : 002 + 4 H2 CH4 + 2H2O (B) Typiquement, la réaction (B) est réalisée à une température de l'ordre de 250 à 400 C, par exemple à une température comprise entre 300 et 350 C. On utilise de préférence du nickel comme catalyseur, en particulier du nickel réduit. D'autres catalyseurs tels que le cobalt réduit ou le cuivre réduit peuvent également être utilisés. Par ailleurs, la réaction (B) se déroule avantageusement à pression atmosphérique. Lorsque l'on utilise du nickel réduit à titre de catalyseur, la réaction (B) est de préférence réalisée à une température de l'ordre de 250 à 350 C, notamment de l'ordre de 300 C. Lorsque l'on utilise du cobalt réduit ou du cuivre réduit à titre de catalyseur, la réaction (B) est de préférence réalisée à une température de l'ordre de 270 à 300 C. Les hydrocarbures obtenus, sortant du réacteur d'hydrogénation (1), sont des produits liquides et/ou gazeux riches en hydrocarbures paraffiniques, en alcanes cycliques, et en hydrocarbures oléfiniques. Ils peuvent également être riches en méthane, en particulier si la réaction d'hydrogénation (B) a eu lieu de manière prépondérante dans le réacteur (1). Les hydrocarbures obtenus ont une qualité de combustion élevée. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux de la présente invention, on recueille l'eau en excès provenant du réacteur d'hydrogénation (1), par exemple à l'aide d'un bassin de condensation (8), avant de brûler les hydrocarbures liquides et/ou gazeux dans la chambre de combustion (2). On peut utiliser une pompe pour entraîner les hydrocarbures liquides et/ou gazeux sortant du réacteur d'hydrogénation (1) vers la chambre de combustion (2), en particulier lorsque lesdits hydrocarbures sont épais. Avantageusement selon la présente invention, les hydrocarbures liquides et/ou gazeux formés suite à l'hydrogénation catalytique du gaz carbonique de l'atmosphère sont ensuite utilisés à titre de combustibles qui, en brûlant en présence d'oxygène dans une chambre de combustion, entraînent une turbine en rotation. Cette turbine est couplée à un générateur électrique qui permet ainsi de produire de l'énergie électrique. Avantageusement, les gaz de combustion sortant de la turbine (3), qui sont typiquement des composés tels que CO2, CO, ou encore de la vapeur d'eau H2O, sont ensuite partiellement décomposés avant d'être réinjectés à l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1). La décomposition partielle des gaz de combustion permet notamment de décomposer la vapeur d'eau en hydrogène qui va pouvoir être recyclé à l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1), avec les composés tels que CO2 et CO, afin de mettre en oeuvre à nouveau une réaction d'hydrogénation (A) et/ou (B). Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, la décomposition de la vapeur d'eau en hydrogène est réalisée par thermolyse, avantageusement en présence de fer rougi, à une température de l'ordre de 800 à 1300 C. De manière particulièrement avantageuse selon la présente invention, la décomposition de la vapeur d'eau par thermolyse est réalisée par échange thermique en faisant circuler les gaz de combustion dans la chambre de combustion (2). Dans un autre mode de réalisation particulier de la présente invention, la décomposition de la vapeur d'eau en hydrogène est réalisée à l'aide d'un laser, avantageusement à des longueurs d'onde de l'ordre de 120 à 150 nm. Avantageusement selon la présente invention, on recueille l'eau en excès sortant de la turbine (3) qui ne s'est pas décomposée en hydrogène, par exemple à l'aide d'un bassin de condensation (9), avant de recirculer les gaz de combustion à 10 l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1). Les gaz de combustion, contenant notamment H2, CO et CO2, permettent de former à nouveau des hydrocarbures liquides et/ou gazeux dans le réacteur d'hydrogénation (1) par hydrogénation catalytique. Les hydrocarbures alors formés vont à nouveau alimenter la chambre de combustion (2) et être brûlés en présence 15 d'oxygène. L'oxygène est avantageusement injecté dans la chambre de combustion (2) à l'aide des moyens d'injection d'oxygène (6). L'injection d'oxygène en (6) peut être stoppée en partie, lorsque la vapeur d'eau en se décomposant a produit de l'hydrogène, mais également de l'oxygène qui sert à la combustion. 20 Les gaz de combustion vont ensuite à nouveau circuler dans la turbine (3) qui est couplée à un générateur électrique, en vue de produire de l'énergie électrique. Les gaz issus de la combustion vont ensuite être décomposés partiellement avant d'être réinjectés à l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1). Avantageusement selon la présente invention, on peut ajouter si nécessaire de 25 l'hydrogène dans le réacteur (1), à l'aide des moyens d'injection d'hydrogène (5), afin de réaliser l'hydrogénation catalytique des gaz de combustion. Le Cycle énergétique Arko peut ainsi fonctionner continuellement avec injection de temps à autre d'hydrogène en (5) et d'oxygène en (6), mais il n'est plus nécessaire d'injecter du CO2 de l'atmosphère à l'entrée du réacteur d'hydrogénation 30 (1). Avantageusement, on élimine l'excès d'eau sous forme liquide à l'aide des bassins (8) et (9). L'exemple suivant est donné à titre non limitatif et illustre la présente invention. Exemple de réalisation de l'invention : 1 mole de CO2 (44kg) est injectée avec 4 moles d'H2 (8kg) dans le réacteur d'hydrogénation (1) pour donner 1 mole de CH4 (16 kg) et 2 moles de H2O (36 kg). Cette réaction se fait à une température de l'ordre de 300 C dans le réacteur d'hydrogénation (1) qui contient des catalyseurs à base de Nickel réduit. Le méthane est ensuite transféré dans une chambre de combustion (2), où il brûle avec de l'oxygène (6) injecté dans la chambre de combustion (2). La combustion permet de faire fonctionner une turbine (3) qui va produire de l'électricité. Tous les gaz de combustion sont récupérés à la sortie de la turbine (3) dans un tuyau qui passe dans la chambre de combustion (2), où une partie de la vapeur d'eau est décomposée notamment en H2 sous l'effet de la chaleur. Les gaz sont injectés ensuite à l'entrée du réacteur (1) via le conduit de recirculation (7). L'arrivée de CO2 en (4) et de l'hydrogène en (5) est coupée. La production de méthane se fait alors dans le réacteur d'hydrogénation (1) avec de l'hydrogène provenant de la décomposition de la vapeur d'eau et du gaz carbonique du mélange de combustion. Ensuite, le méthane produit est de nouveau brûlé dans la chambre de combustion (2), et les moyens d'injection d'oxygène en (6) sont en partie fermés, car la vapeur d'eau en se décomposant a produit de l'hydrogène, mais également de l'oxygène qui sert à la combustion. Le Cycle énergétique Arko peut ainsi fonctionner continuellement avec injection de temps à autre d'hydrogène en (5) et d'oxygène en (6), mais il n'est plus nécessaire d'injecter du CO2 de l'atmosphère à l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1). Avantageusement, on élimine l'excès d'eau sous forme liquide à l'aide des bassins de condensation (8) et (9). Le Cycle énergétique Arko permet ainsi de produire de l'électricité verte, tout en recyclant le gaz carbonique et l'hydrogène. Une mole de CH4 en brûlant dégage 800 millions de Kjoules. On peut ainsi produire de l'énergie perpétuelle à moindre côut
Dans un procédé d'hydrogénation catalytique du gaz carbonique de l'atmosphère réalisé dans un réacteur d'hydrogénation générant des hydrocarbures, la présente invention concerne le perfectionnement consistant à récupérer lesdits hydrocarbures et à les brûler en présence d'oxygène dans une chambre de combustion, les gaz issus de la combustion entraînant une turbine couplée à un générateur électrique, puis les gaz récupérés à la sortie de ladite turbine étant, après décomposition partielle, réinjectés à l'entrée du réacteur d'hydrogénation. L'invention a également pour objet une installation convenant à la mise en oeuvre du procédé.
1. Dans un procédé d'hydrogénation catalytique du gaz carbonique de l'atmosphère réalisé dans un réacteur d'hydrogénation (1) générant des hydrocarbures liquides et/ou gazeux, le perfectionnement consistant à récupérer lesdits hydrocarbures liquides et/ou gazeux et à les brûler en présence d'oxygène dans une chambre de combustion (2), les gaz issus de la combustion entraînant une turbine (3) couplée à un générateur électrique, puis les gaz récupérés à la sortie de ladite turbine étant, après décomposition partielle, réinjectés à l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1), avec injection de temps à autre d'hydrogène dans ledit réacteur d'hydrogénation (1) et d'oxygène dans ladite chambre de combustion (2). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la décomposition partielle des gaz comprend la décomposition de la vapeur d'eau en hydrogène par thermolyse, avantageusement en présence de fer rougi. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la décomposition de la vapeur d'eau par thermolyse est réalisée par échange thermique en faisant circuler 20 les gaz dans la chambre de combustion (2). 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'hydrogénation du gaz carbonique est réalisée en présence de catalyseur à haute température, avantageusement à une température comprise entre 100 et 400 C. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 25 en ce que le catalyseur est un catalyseur contenant du fer, du cobalt, ou du nickel. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'hydrogénation du gaz carbonique de l'atmosphère pour former des hydrocarbures liquides et/ou gazeux est réalisée selon la réaction (A) suivante : CO2 + 3H2 ----)- (-CH2-) + 2H2O (A) 30 où (ùCH2ù) est l'élément structural de base des hydrocarbures. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'hydrogénation du gaz carbonique de l'atmosphère est réalisée selon la réaction (B) suivante pour former du méthane : CO2 + 4 H2 CH4 + 2H2O (B) 8. Dans une installation d'hydrogénation catalytique du gaz carbonique de l'atmosphère comprenant un réacteur d'hydrogénation (1), le perfectionnement consistant à ajouter une chambre de combustion (2) en sortie du réacteur d'hydrogénation, ladite chambre de combustion (2) étant reliée à une turbine (3) couplée à un générateur électrique, et les gaz récupérés à la sortie de ladite turbine (3) étant recyclés à l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1) par un conduit de recirculation (7), ledit réacteur d'hydrogénation (1) contenant des moyens d'injection d'hydrogène (5) et ladite chambre de combustion (2) contenant des moyens d'injection d'oxygène (6). 9. Installation selon la 8, caractérisée en ce que les gaz récupérés à la sortie de la turbine (3) sont partiellement décomposés par échange thermique en faisant circuler les gaz dans la chambre de combustion (2), avant de les recycler à l'entrée du réacteur d'hydrogénation (1).
F
F03
F03G
F03G 7
F03G 7/10
FR2901763
A1
ENSEMBLE STRUCTUREL D'EXTREMITE DE CAISSE DE VOITURE FERROVIAIRE.
20,071,207
La présente invention concerne le domaine des véhicules ferroviaires et plus précisément, les caisses de voitures de rames articulées, dans lesquelles une voiture de la rame est articulée à au moins une des voitures adjacentes, les deux voitures reposant sur un bogie de support commun. La caisse d'une voiture ferroviaire articulée se compose généralement d'un châssis, d'un pavillon, de deux faces latérales et de deux ensembles structurels d'extrémité de caisse. Chaque face latérale s'étend entre un bord longitudinal du châssis et un bord longitudinal du pavillon. Le châssis, le pavillon et les faces latérales forment une cellule tubulaire. Chaque ensemble structurel d'extrémité de caisse est disposé à une extrémité longitudinale de la caisse de façon à la fermer partiellement ou complètement. Il est souhaitable de réaliser des caisses de voiture ferroviaire de transport de voyageurs aptes à résister à des efforts importants, afin de pouvoir recevoir un nombre important de passagers, tout en limitant le poids de la caisse afin de respecter les limites de charge autorisées sur les essieux des bogies, et pouvant être fabriquées facilement et à faible coût. A cet effet, l'invention propose un , ladite caisse comprenant un châssis, un pavillon et des faces latérales, ledit ensemble structurel d'extrémité étant du type destiné à être disposé à une extrémité longitudinale de la caisse pour articuler la caisse sur une caisse d'une autre voiture adjacente et transférer la charge de la caisse sur un bogie de support commun à cette autre voiture, caractérisé en ce que l'ensemble structurel d'extrémité est au moins en partie réalisé en matériau composite. Selon d'autres modes de réalisation, l'invention comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - il comprend un organe d'articulation de l'ensemble structurel d'extrémité de caisse sur un autre ensemble structurel d'extrémité de caisse ; - l'organe d'articulation est métallique ; - il comprend au moins une poutre longitudinale de poussée destinée à s'étendre entre l'organe d'articulation et un châssis de caisse de voiture ferroviaire ; - il comprend deux poutres longitudinales séparées ; - la ou chaque poutre longitudinale est réalisée en matériau composite ; - la ou chaque poutre longitudinale est fixée sur l'organe d'articulation de façon à s'étendre vers l'intérieur de la voiture ; - il comprend une traverse inférieure possédant des portions d'extrémité destinées à venir en appui sur des dispositifs de suspension de la caisse par rapport à un bogie ; - la traverse inférieure est réalisée au moins en partie en matériau composite ; - la traverse inférieure comprend une coque inférieure et une coque supérieure superposées conférant à la traverse une structure en caisson ; - l'organe d'articulation est fixé sur la traverse inférieure ; - l'organe d'articulation est au moins en partie reçu à l'intérieur de la traverse inférieure ; - la traverse inférieure comprend au-dessus de l'organe d'articulation un évidement de réception d'une couronne de suspension destinée à être disposée verticalement entre l'organe d'articulation et un organe d'articulation correspondant d'un deuxième ensemble structurel d'extrémité de caisse d'une autre voiture, destiné à reposer en appui sur le premier ensemble structurel d'extrémité de caisse ; - la ou chaque poutre longitudinale est fixée sur la traverse inférieure de façon à s'étendre vers l'intérieur de la voiture à partir de la traverse inférieure ; - il comprend au moins un organe d'attelage avec un deuxième ensemble structurel d'extrémité de caisse d'une autre voiture ; - l'organe d'attelage est métallique et fixé sur la traverse inférieure ; - l'organe d'attelage est venu de matière avec l'organe d'articulation ; - il comprend au moins un tablier de fermeture de l'ensemble structurel d'extrémité dé caisse destiné s'étendre transversalement pour fermer au moins partiellement l'extrémité de la caisse ; - le tablier est réalisé en matériau composite ; - il comprend un tunnel d'intercirculation permettant aux passagers de passer à travers l'ensemble structurel d'extrémité de caisse pour rejoindre une voiture adjacente ; - le tunnel est réalisé en matériau composite ; - le tunnel est au moins en partie venu de matière avec un tablier de fermeture ; - il comprend au moins deux tabliers de fermeture coopérant pour fermer l'extrémité de la caisse, un premier montant du tunnel étant venu de matière avec un premier tablier, un deuxième montant du tunnel étant venu de matière avec un deuxième tablier ; - il comprend un support d'amortisseur anti-roulis fixé sur le tunnel ; - il comprend des potences, chaque potence s'étendant verticalement et étant destinée à venir en appui par sa base sur un dispositif de suspension ; - la ou chaque potence est réalisée en matériau composite ; -la traverse inférieure en matériau composite est réalisée d'un seul tenant. L'invention concerne également une caisse de voiture ferroviaire comprenant un châssis de caisse, un pavillon, et deux faces latérales s'étendant chacune entre un bord longitudinale du pavillon et un bord longitudinal du châssis de caisse, et au moins un ensemble structurel d'extrémité de caisse tel que défini ci-dessus, fixé à une extrémité longitudinale de la caisse au châssis de caisse, au pavillon et aux faces latérales. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée d'une caisse de voiture ferroviaire, possédant deux ensembles structurels d'extrémité de caisse conformes à l'invention ; - les figures 2 et 3 sont des vues schématiques en perspective respectivement éclatée et assemblée d'un des ensembles structurels d'extrémité de caisse conforme à l'invention ; - les figures 4 et 5 sont des vues schématiques en perspective respectivement éclatée et assemblée de l'autre ensemble structurel d'extrémité de caisse conforme à l'invention ; - la figure 6 est une vue en section longitudinale éclatée de deux ensembles structurels d'extrémité de caisse conformes à l'invention, articulés entre eux ; et - les figures 7 à 9 sont des vues analogues à celle de la figure 3, illustrant des ensembles structurels d'extrémité selon des variantes. La figure 1 illustre une caisse 2 de voiture ferroviaire de voyageurs conforme à l'invention, s'étendant selon une direction longitudinale L. La caisse 2 comprend un châssis de caisse 4, un pavillon 6, deux faces latérales 8, 10 et deux ensembles structurels 12, 14 d'extrémité de caisse. Ces éléments définissent la structure porteuse de la caisse 2, et participent donc chacun à la rigidité de la caisse 2. Le châssis 4, le pavillon 6 et les faces latérales 8, 10 sont par exemple métalliques, et notamment réalisés en acier et /ou en aluminium. Chacune des faces 8, 10 s'étend entre un bord longitudinal du châssis 4 et un bord longitudinal du pavillon 6. Le châssis 4, le pavillon 6 et les faces latérales 8, 10 forment une cellule tubulaire s'étendant selon la direction L. Le châssis 4 est plus court que le pavillon 6 et les faces latérales 8, 10, et se termine à chacune des ses extrémités longitudinales à distance des extrémités longitudinales du pavillon 6 et des faces latérales 8, 10. Chacun des ensembles structurels 12 et 14 est disposé à une extrémité longitudinale de la caisse de façon à la fermer à cette extrémité longitudinale. Chacun des ensembles structurels 12 et 14 est fixé sur le châssis 4, le pavillon 6 et chacune des faces latérales 8 et 10, et participe à la rigidité de la caisse 2. La caisse 2 est destinée à être articulée sur une autre caisse, les deux caisses étant en appui par leurs ensembles structurels d'extrémité de caisse adjacents sur un bogie commun aux deux caisses. L'ensemble structurel 12 et l'ensemble structurel 14 sont différents, chacun de ces ensembles étant complémentaire de l'autre pour permettre leur articulation mutuelle lorsqu'il sont portés par deux caisses distinctes, en appui sur un bogie commun, et avec une intercirculation entre leurs caisses respectives. Tel que représenté sur les figures 2 et 3, l'ensemble structurel 12 est un ensemble structurel porteur. L'ensemble structurel 12 comprend une traverse inférieure 16, une poutre longitudinale 18, une paroi de fermeture 20, et un tunnel d'intercirculation 22. Ces différents éléments sont réalisés en matériaux composites, c'est-à-dire en matériaux à base de résine renforcée par des fibres, par exemple des fibres de verre, de carbone et/ou de Kevlar . L'ensemble structurel 12 comprend un organe d'articulation 24 (figure 2), un crochet d'attelage 26, des appuis de suspension 28 (figure 2), un support d'amortisseur anti-roulis 30 et un support d'amortisseur transversal 32 (figure 2). Ces éléments sont réalisés sous la forme d'inserts métalliques, réalisés par exemple en acier et/ou aluminium, et fixés aux éléments en matériaux composites. La traverse 16 s'étend sensiblement horizontalement et transversalement à la direction L. Telle que représentée sur la figure 3, la traverse 16 comprend une portion centrale 34 et deux portions d'extrémité 36 latérales reliées à la portion centrale 34 par des décrochements 38, de façon que les portions d'extrémité 36 sont décalées vers le haut par rapport à la portion centrale 34. La traverse 16 présente donc un évidement central 40 (figure 3). Comme cela est mieux visible sur la figure 2, la traverse 16 comprend une coque inférieure 42 et une coque supérieure 44 assemblées entre elles, conférant à la traverse 16 une structure en caisson. Les coques 42 et 44 sont en matériau composite. La coque 42 présente une forme générale en cuvette ouverte vers le haut. La coque 42 possède un fond 46 et une paroi périphérique 48 s'étendant vers le haut à partir du fond 46, ladite paroi 48 possédant un rebord 50 en saillie vers l'extérieur. La coque 44 est en contact par son bord périphérique 52 sur le rebord 50, sur lequel elle est fixée, par exemple par rivetage ou boulonnage. L'organe d'articulation 24 est disposé à l'intérieur de la portion centrale 34 de la traverse 16, entre les coques 42, 44. L'organe d'articulation 24 comprend un corps 54 possédant, sur une face supérieure, un évidement 56 cylindrique d'axe A vertical ouvert vers le haut, et un alésage 60 coaxial à l'évidement 56 et traversant le corps 54, à partir du fond de l'évidement 56. La coque 44 est munie d'une ouverture circulaire 62 au droit de l'évidement 56. L'organe d'articulation 24 possède des appuis 64 (un seul étant visible) disposés sur une face inférieure du corps 54. Les appui 64 sont destinés à venir en appui sur un pivot de traction (non représenté) d'un bogie. Chaque appui 64 est semi cylindrique d'axe parallèle à la direction L et ouvert vers le bas. Les appuis 64 font saillie de la coque 42 vers le bas par une ouverture de celle-ci. Les appuis de suspension 28 sont fixés sous les portions d'extrémité 36 de la traverse 16. Chaque appui 28 comprend un disque d'appui 66 disposé sous la portion d'extrémité 36 correspondante, et un embout 68 cylindrique traversant un trou de la traverse 16 et faisant saillie verticalement vers le haut sur la face supérieure de la traverse 16. Chaque partie d'extrémité 36 est destinée à venir en appui par le disque 66 correspondant sur un dispositif de suspension (non représenté) apte à assurer la suspension verticale de l'ensemble structurel 12 sur un bogie portant cet ensemble structurel. Un dispositif de suspension est par exemple, de manière connue, une suspension à membrane pneumatique. L'embout 68 sert à relier le volume intérieur sous pression de la membrane à un circuit pneumatique (non représenté). Le crochet 26 est destiné à assurer l'attelage de l'élément structurel 12 avec un ensemble structurel complémentaire. Le crochet 26 est ouvert vers le haut et fixé sur la face supérieure de la partie centrale 34 de la traverse 16, en étant décalé longitudinalement par rapport à l'organe d'articulation 24. La poutre 18 est fixée à une extrémité sur la portion centrale 34 de la traverse 16, et s'étend longitudinalement du côté de la caisse 2. Dans l'exemple illustré, la poutre 18 est fixée sur le crochet 26. La poutre 18 est destinée à être reliée, à son extrémité opposée, au châssis 4 de la caisse 2 (figure 1). La poutre 18 est d'un seul tenant et formée par une plaque 72 munie sur sa face inférieure de nervures 74 longitudinales. La poutre 18 est fixée sur le crochet 26 et sur le châssis 4 par ses nervures 74. Le tunnel 22 comprend deux montants 76 verticaux et une traverse supérieure 78 reliant les extrémités supérieurs des montants 76. Les montants 76 et la traverse supérieure 78 sont venus de matière. Le tunnel 22 est muni d'un rebord 80 en saillie vers l'extérieur du tunnel 22, et s'étendant à la base de ses montants 76, et le long de ses montants 76 et de sa traverse supérieure 78. Le rebord 80 sert à fixer le tunnel 22 sur la face supérieure de la traverse 16 et sur le pavillon 6, par exemple par rivetage, boulonnage ou collage. Les montants 76 et la traverse supérieure 78 délimitent un passage possédant une hauteur et une largeur suffisante pour permettre la circulation 5 des passagers. La traverse supérieure 78 est munie d'une extension 82 en saillie vers le haut sur laquelle est fixé le support 30. Le support 30 permet la fixation d'un amortisseur anti-roulis, tel qu'un amortisseur hydropneumatique, destiné à s'étendre sensiblement selon un axe transversal, et à être fixé à son 10 extrémité opposée à un ensemble structurel d'extrémité de caisse complémentaire, pour limiter une rotation relative des élément structurels d'extrémité de caisse atour d'un axe longitudinal. La paroi 20 comprend deux tabliers latéraux 84 situés latéralement de part et d'autre du tunnel 22. 15 Chaque tablier 84 possède un panneau 86 de fermeture de l'extrémité de la caisse 2, possédant un bord interne fixé sur la partie du rebord 80 s'étendant le long d'un montant 76, et un bord externe destiné à être fixé sur un des faces latérales 8, 10 (figure 1). Chaque tablier 84 possède un montant 88 de renfort prolongeant le 20 panneau 86 vers l'extérieur de la caisse à partir du bord externe de celui-ci, et une traverse 90 prolongeant le bord supérieur du panneau 88 vers l'extérieur de la caisse, et reliée à l'extrémité supérieure du montant 88. Le panneau 86, le montant 88 et la traverse 90 sont venus de matière. Le montant 88 est fixé à sa base la face supérieure de la traverse 16, 25 et la traverse 90 est fixée à son extrémité opposée au montant 88 sur le tunnel 22, par exemple par rivetage, boulonnage ou collage. Tel que représenté sur les figures 4 et 5, l'ensemble structurel d'extrémité de caisse 14 comprend des poutres longitudinales 102, une paroi de fermeture 104, un tunnel d'intercirculation 106 et une embase 107. Ces éléments sont réalisés en matériaux composites, c'est-à-dire en matériaux à base de résine renforcée par des fibres, par exemple des fibres de verre, de carbone et/ou de Kevlars. L'ensemble structurel 14 comprend un organe d'articulation 108, un organe d'attelage 110, et un support d'amortisseur anti-roulis 112. Ces éléments sont réalisés sous la forme d'inserts métalliques, réalisés par exemple en acier et/ou aluminium. L'organe d'articulation 108 comprend un corps 113 possédant un alésage 114 s'étendant selon un axe A' d'articulation et destiné à recevoir un pivot d'articulation (non représenté). L'organe d'attelage 110 est venu de matière avec l'organe d'articulation 108, et se présente sous la forme d'une nervure d'attelage 116 s'étendant depuis le corps 113 vers le bas, et destinée à venir en prise avec un doigt d'un crochet d'attelage. La nervure 116 s'étend en arc de cercle autour de l'axe A' d'articulation. Les poutres 102 sont, dans l'exemple illustré, au nombre de deux, et s'étendent longitudinalement. Chaque poutre 102 a une extrémité fixée sur l'organe d'articulation 108, et son extrémité opposée destinée à être fixée sur la châssis 4 de la caisse 2. En variante, les poutres 102 sont réalisées d'un seul tenant. La paroi 104 est formée par deux tabliers 122, 124 s'étendant perpendiculairement à la direction longitudinale. Le tablier 122 est plus large que le tablier 124. Le tunnel 106 comprend deux montants 126, 128 et une traverse supérieure 130 reliant les montants 126, 128 à leurs extrémités supérieures. La traverse 130 comprend deux tronçons 132, 134. Le montant 126 et le tronçon 132 sont venus de matière avec le tablier 122. Le montant 128 et le tronçon 134 sont venus de matière avec le tablier 124. Le tronçon 134 possède une extension en saillie vers le haut possédant un face sur laquelle est fixée le support 112. Les bords externes et supérieurs des tabliers 122, 124 sont destinés à être fixés sur les faces latérales 8, 10 et le pavillon 6 de la caisse 2. Les bases des montants 126 et 128 sont fixées sur les poutres 102 par l'embase 107. L'embase 107 possède une forme en H et comprend une première jambe 136 et une deuxième jambe 138 reliées par une liaison transversale 140. Chaque jambe 136, 138 a sa partie supérieure fixée sur la base du montant 126, 128 correspondant, et sa partie inférieure fixée sur la poutre 102 correspondante. La figure 6 représente, en vue de côté, et en section longitudinale éclatée, un ensemble structurel 12 porteur et d'un ensemble structurel 14 porté articulés l'un sur l'autre, et en appui sur un bogie (non représenté). Les ensembles structurels 12 et 14 sont disposés de façon que l'organe d'articulation 108 se situe au-dessus de l'organe d'articulation 24, leurs axes A et A' étant alignés. Un pivot d'articulation 142 est inséré du haut vers le bas dans les alésages, de sorte que les ensembles structurels 12 et 14 sont mutuellement articulés autour de l'axe du pivot coïncidant avec les axes A et A'. Après assemblage, les ensembles structurels 12 et 14 sont mutuellement attelés par la nervure d'attelage 116 insérée dans le crochet 26 et en prise avec celui-ci. Du fait que la nervure 116 s'étend en arc de cercle centré autour de l'axe A, la nervure 116 et le crochet 26 permettent la rotation relative des ensembles structurels 12 et 14 autour de l'axe A (A'). Une couronne de suspension 144 est interposée entre l'organe d'articulation 108 et l'organe d'articulation 24. La couronne 144 comprend des inserts métalliques et des couches en matériau élastomère superposés et alternés. A l'état assemblé, la couronne 144 est reçue dans l'évidement 56 à travers l'ouverture 62, et l'organe d'articulation 108 est en appui vertical, par l'intermédiaire de la couronne 144, sur l'organe d'articulation 24 formant support d'articulation. Ainsi, l'ensemble structurel 14 est supporté par l'ensemble structurel 12. L'organe d'articulation 28 est en appui par ses appuis 64 sur des tourillons 146 faisant saillie d'une tête supérieure 148 d'un pivot vertical de traction 150 monté sur un châssis de bogie (non représenté). Les tourillons 146 sont diamétralement opposés et s'étendent perpendiculairement à l'axe du pivot 150. Le pivot 150 est destiné à être fixé rigidement sur le châssis d'un bogie. Les appuis 64 peuvent tourner autour des tourillons 146 pour permettre une prise de roulis de l'ensemble structurel 12 par rapport au bogie. En fonctionnement, chacun des ensembles structurels 12 et 14 participe à la rigidité de la caisse 2. En particulier, les parois de ces ensembles structurels 12 et 14 contribuent à maintenir la section transversale de la caisse. Chacun des ensembles structurel 12 et 14 assure le transfert de la charge de la caisse 2 sur un bogie, la liaison longitudinale avec ce bogie, et la liaison longitudinale et l'articulation avec une caisse adjacente. Chacun des ensembles structurel 12 et 14 possède un tunnel d'intercirculation permettant aux passagers de passer de la voiture à une voiture adjacent. Lorsque deux éléments structurels sont articulés l'un sur l'autre, un soufflet d'intercirculation ou tout autre moyen pour assurer l'étanchéité de l'intercirculation, et protéger les passagers du bruit, relie leurs tunnels. Dans chacun des ensembles structurels 12 et 14, la ou chaque poutre longitudinale assure la transmission des efforts longitudinaux entre les organes d'articulation et le châssis de la caisse. La réalisation des éléments structurels, en matériaux composites, au moins en partie, permet de leur conférer une rigidité suffisante, tout en limitant leur poids. La réduction du poids de la caisse permet d'augmenter le nombre de passager pouvant monter à bord de la caisse, tout en respectant les limites de charges autorisées sur les essieux des bogies supportant la caisse. Les éléments structurels d'extrémité de caisse possèdent des dimensions réduites, en particulier en regard de celles du châssis, des faces latérales ou du pavillon. Il est donc plus facile et moins coûteux de réaliser ces ensemble structurels d'extrémité de caisse en matériaux composites, que de réaliser les autres éléments de la caisse en matériaux composites. En outre, les éléments structurels d'extrémité de caisse représentent en général une part importante du poids total de la caisse. Par conséquent, la réduction du poids de ces ensembles structurels d'extrémité de caisse, par l'emploi de matériaux composites, permet de réduire efficacement le poids total de la caisse, tout en limitant le surcoût engendré par l'emploi des matériaux composites. Etant donné que les éléments structurels d'extrémité de caisses de voitures de rame articulée supportent le poids de la caisse et assurent en même temps la liaison longitudinale de la caisse avec une autre caisse et avec le bogie, ces éléments structurels d'extrémité de caisse supportent des contraintes très élevées. Contrairement à ce que l'on pouvait craindre, il est possible d'obtenir des ensembles structurels d'extrémité de caisse au moins en partie en matériaux composites suffisamment résistants. En particulier, la traverse inférieure en caisson obtenue par assemblage de deux coques est particulièrement rigide. En outre, l'ajout d'inserts métalliques à l'intérieur de la traverse permet de la renforcer. Ces inserts métalliques sont avantageusement prévus sous la forme d'un organe d'articulation de l'ensemble structurel d'extrémité de caisse sur un autre ensemble structurel d'extrémité de caisse d'une autre voiture. Ainsi, de manière générale, l'invention concerne une traverse inférieure d'un ensemble structurel d'extrémité de caisse de voiture ferroviaire, comprenant deux coques en matériaux composite assemblées ente elles et formant une structure en caisson, et un organe d'articulation de l'ensemble structurel d'extrémité de caisse sur un ensemble correspondant, l'élément d'articulation étant métallique et inséré à l'intérieur de la traverse, entre les coques, de façon à renforcer la traverse. Sur les figures 2 et 3, on a représenté des tabliers et des tunnels distincts. En variante, les tabliers et le tunnel sont réalisés d'un seul tenant et en matériaux composites. Par ailleurs, la traverse, au lieu d'être formée par deux coques, est en variante formée d'un seul tenant. Dans ce cas, les inserts métalliques tels que l'organe d'articulation et les disques d'appuis sont fixés au-dessus ou au-dessous de la traverse. Des variantes d'ensembles structurels d'extrémité de caisse porteurs sont représentées sur les figures 7 à 9, sur lesquelles les références aux éléments semblables à ceux des figures 1 à 6 ont été conservées. Tel que représenté, un ensemble structurel 12 diffère de celui des figures 2 et 3 principalement en ce qu'il ne comprend pas de traverse dont les portions d'extrémité sont destinée à venir en appui sur des membrane pneumatique de suspension. Au lieu de cela, l'ensemble structurel 12 comprend un tunnel 22 de forme annulaire comprenant un berceau 152 reliant les extrémités inférieures des montants 76 du tunnel 22. Le berceau 152 comprend une ouverture circulaire 154, et l'organe d'articulation 24 est fixé sous le berceau 152 de façon que l'évidement 56 se situe sous l'ouverture 154. Pour s'appuyer sur des membranes pneumatique de suspension, l'ensemble structurel 12 comprend deux potences 156, chacune fixée sur un des tabliers 84. Les potences 156 sont réalisées en matériaux composites. Chaque potence 156 se présente sous la forme d'un pilier vertical 157 fixé contre le tablier 84 correspondant, s'élargissant du haut vers le bas dans le sens longitudinale de la caisse, et comprenant à sa base un pied 158 d'appui sur un dispositif de suspension. Chaque pied 158 possède la forme d'un disque, et destiné à recevoir sous sa surface inférieure un disque d'appui (non représenté) sur une 5 membrane pneumatique de suspension. Ainsi, les efforts d'appui de l'ensemble 12 sur les dispositifs de suspension sont transmis vers les tabliers 84 par les potences 156. Chaque potence 156 est rapportée sur le tablier 84 correspondant ou réalisée d'un seul tenant avec celui-ci, et chaque tablier 84 est rapporté sur 10 le tunnel 22 ou réalisé d'un seul tenant avec celui-ci. La variante de la figure 8 diffère de celle de la figure 7 en ce que les potences 156 s'étendent le long des montants 76 du tunnel 22, et s'élargissent dans le sens transversal de la caisse. Le mode de réalisation de la figure 9 diffère de celui des figures 2 et 3 15 par la forme de sa traverse 16. Telle que représentée sur la figure 9, la traverse 16 présente une structure annulaire, et possède une lumière 160 s'étendant le long de la traverse 16 dans les portions d'extrémité 36 et la portion centrale 34. Les disques 28 et l'organe 24 sont fixés sous la traverse 16. La 20 lumière 160 allège la traverse 16 sans l'affaiblir inconsidérément, et permet d'accéder par le dessus à l'organe 24 et aux disques 28. On notera que les modes de réalisations intégrant une traverse (figure 2, 3 et 9) permettent d'élargir le tunnel d'intercirculation par rapport aux modes de réalisation possédant des potences. En outre, le gain masse/coût 25 est plus important dans ces modes de réalisation du fait du poids plus réduites de la traverse par rapport aux potences, tout en conservant des caractéristiques mécaniques suffisantes. De plus, l'encombrement longitudinal de l'élément structurel porteur est plus réduit avec la traverse qu'avec les potences, ce qui réduit l'espacement entre les voitures 30 adjacentes et permet de diminuer la longueur de la rame ou d'allonger chaque voiture tout en conservant une même longueur de rame, Ainsi, de manière générale, l'invention a pour objet un ensemble structurel d'extrémité de caisse de voiture ferroviaire, ladite caisse comprenant un châssis, un pavillon et des faces latérales, ledit ensemble structurel d'extrémité étant du type destiné à être disposé à une extrémité longitudinale de la caisse pour articuler la caisse sur une caisse d'une autre voiture adjacente et transférer la charge de la caisse sur un bogie de support commun à cette autre voiture, l'élément structurel d'extrémité de caisse comprenant une traverse inférieure possédant une portion centrale et deux portions latérale, la portion centrale étant prévue pour porter un organe d'articulation de la caisse sur une autre caisse, et chaque portion latérale étant adaptée pour venir en appui sur des dispositifs de suspension de la caisse sur un bogie, comme par exempledes membranes à suspension pneumatique. L'invention a aussi pour objet une rame articulée possédant une voiture comprenant un ensemble structurel de ce type, en appui par les portions latérales de sa traverse inférieure sur des dispositifs de suspension. Les avantages liés à l'utilisation d'une traverse prévue pour porter sur les suspensions au lieu de potences sont obtenus aussi bien avec une traverse métallique qu'avec une traverse réalisée en matériaux composites, d'un seul tenant ou par assemblage de coque pour forme une traverse à structure en caisson. La traverse en matériaux composites sera néanmoins plus légère
Cet ensemble structurel (12, 14) est destiné à une caisse (2) de voiture ferroviaire comprenant un châssis (4), un pavillon (6) et des faces latérales (8, 10), et est du type destiné à être disposé à une extrémité longitudinale de la caisse (2) pour articuler la caisse (2) sur une caisse d'une autre voiture adjacente et transférer la charge de la caisse (2) sur un bogie de support de la caisse commun à cet autre voiture,Selon un aspect de l'invention, l'ensemble structurel d'extrémité est au moins en partie réalisé en matériau composite.
1.- Ensemble structurel (12, 14) d'extrémité de caisse (2) de voiture ferroviaire comprenant un châssis (4), un pavillon (6) et des faces latérales (8, 10), du type destiné à être disposé à une extrémité longitudinale de la caisse (2) pour articuler la caisse (2) sur une caisse d'une autre voiture adjacent et transférer la charge de la caisse (2) sur un bogie de support de la caisse commun à cet autre voiture, caractérisé en ce que l'ensemble structurel d'extrémité est au moins en partie réalisé en matériau composite. 2.- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un organe d'articulation (24, 108) de l'ensemble structurel d'extrémité de caisse sur un autre ensemble structurel d'extrémité de caisse. 3.- Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que l'organe d'articulation (24, 108) est métallique. 4.- Ensemble selon la 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il 20 comprend au moins une poutre longitudinale (18, 102) de poussée destinée à s'étendre entre, 'organe d'articulation (24, 108) et un châssis (4) de caisse de voiture ferroviaire. 5.- Ensemble selon la 4, caractérisé en ce qu'il 25 comprend deux poutres longitudinales (102) séparées. 6.- Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que la ou chaque poutre longitudinale (18, 102) est réalisée en matériau composite. 30 7.- Ensemble selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que la ou chaque poutre longitudinale (102) est fixée sur l'organe d'articulation (24) de façon à s'étendre vers l'intérieur de la voiture. 8.- Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une traverse inférieure (16) possédant des portions d'extrémité (36) destinées à venir en appui sur des dispositifs de suspension de la caisse (4) par rapport à un bogie. 9.- Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que la traverse inférieure (16) est réalisée au moins en partie en matériau composite. 10.- Ensemble selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que la traverse est réalisée d'un seul tenant. 11.- Ensemble selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que la traverse inférieure (16) comprend une coque inférieure (42) et une coque supérieure (44) superposées conférant à la traverse une structure en caisson. 12.- Ensemble selon l'une des 8 à 11, dépendante de la 2, caractérisé en ce que l'organe d'articulation (24) est fixé sur la traverse inférieure (16). 13.- Ensemble selon la 12 dépendante de la 10, caractérisé en ce que l'organe d'articulation (24) est au moins en partie reçu à l'intérieur de la traverse inférieure (16). 30 14.- Ensemble selon l'une quelconque des 8 à 13, caractérisé en ce que la traverse inférieure (16) comprend au-dessus de25l'organe d'articulation (24) un évidement (40) de réception d'une couronne de suspension (144) destinée à être disposée verticalement entre l'organe d'articulation (24) et un organe d'articulation (108) correspondant d'un deuxième ensemble structurel d'extrémité de caisse d'une autre voiture, destiné à reposer en appui sur le premier ensemble structurel d'extrémité de caisse. 15.- Ensemble selon l'une quelconque des 8 à 14, caractérisé en ce que la ou chaque poutre longitudinale (18) est fixée sur la traverse inférieure (16) de façon à s'étendre vers l'intérieur de la voiture à partir de la traverse inférieure (16). 16.- Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un organe d'attelage (26, 110) avec un deuxième ensemble structurel d'extrémité de caisse d'une autre voiture. 17.- Ensemble selon la 16 dépendante de la 8, caractérisé en ce que l'organe d'attelage (26) est métallique 20 et fixé sur la traverse inférieure (16). 18.- Ensemble selon la 15 ou 16, caractérisé en ce que l'organe d'attelage (110) est venu de matière avec l'organe d'articulation (108). 19.- Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé au moins un tablier (84, 122, 124) de fermeture de l'ensemble structurel d'extrémité de caisse destiné s'étendre transversalement pour fermer au moins partiellement l'extrémité de la caisse. 25 30 20.- Ensemble selon la 19, caractérisé en ce que le tablier (84, 122, 124) est réalisé en matériau composite. 21.- Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un tunnel (22, 106) d'intercirculation permettant aux passagers de passer à travers l'ensemble structurel d'extrémité de caisse pour rejoindre une voiture adjacente. 22.- Ensemble selon la 21, caractérisé en ce que le tunnel (22, 106) est réalisé en matériau composite. 23.- Ensemble selon la 21 ou 22, dépendante de la 18, caractérisé en ce que le tunnel (22, 106) est au moins en partie venu de matière avec un tablier de fermeture (122, 124). 24.- Ensemble selon la 23, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux tabliers de fermeture (84 ; 122, 124) coopérant pour fermer l'extrémité de la caisse, un premier montant (126) du tunnel étant venu de matière avec un premier tablier (122), un deuxième montant (128) du tunnel étant venu de matière avec un deuxième tablier (124). 25.- Ensemble selon l'une quelconque des 21 à 24, caractérisé en ce qu'il comprend un support d'amortisseur anti-roulis (30, 112) fixé sur le tunnel (22, 106). 26.- Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des potences (158), chaque potence s'étendant verticalement est étant destinée à venir en appui par sa base sur un dispositif de suspension. 30 27.- Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la ou chaque potence (158) est réalisée en matériau composite. 28.- Caisse de voiture ferroviaire comprenant un châssis de caisse (4), un pavillon (6), et deux faces latérales (8, 10) s'étendant chacune entre un bord longitudinal du pavillon (6) et un bord longitudinal du châssis de caisse (4), caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un ensemble structurel (12, 14) d'extrémité de caisse selon l'une quelconque des précédentes, fixé à une extrémité longitudinale de la caisse au châssis de caisse (4), au pavillon (6) et aux faces latérales (8, 10).
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B61D 17/06